organigramme simplifié du groupe au 28 février 2009 rapport de gestion du Conseil d’administration : le groupe lvmH rapport du président du Conseil d’administration sur le Contrôle interne LA SoCIété LVmH moËt HEnnESSY ◆ LouIS VuItton SA organes de direCtion et de Contrôle renseignements de CaraCtère général ConCernant la soCiété et son Capital ; bourse rapport de gestion du Conseil d’administration : la soCiété lvmH résolutions soumises à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 14 mai 2009 Du XVIe siècle à nos jours : Si l’histoire du Groupe LVMH commence en 1987 lors du rapprochement de Moët Hennessy et Louis Vuitton, c’est au dix-huitième siècle, en Champagne, qu’il faut remonter pour retrouver ses racines, à l’époque où un certain Claude Moët décida de poursuivre l’œuvre de Dom Pérignon, contemporain de Louis XIV. Ou encore au dix-neuvième siècle, dans le Paris des fêtes impériales, quand Louis Vuitton, artisan malletier, inventa les bagages modernes. Aujourd’hui leader mondial du luxe, le Groupe LVMH est le fruit d’alliances successives entre des entreprises qui, de génération en génération, ont su marier traditions d’excellence, passion créative, ouverture au monde et esprit de conquête. Et qui, désormais ensemble, composant un groupe puissant de dimension mondiale, mettent leur expertise au service de marques plus jeunes et continuent à cultiver l’art de grandir et de traverser le temps sans perdre leur âme et leur image d’exception. (en millions d’euros et en pourcentage) Résultat net - part du Groupe Capacité d’autofinancement générée par l’activité (1) Résultat net, part du Groupe après dilution (1) Avant paiement de l’impôt et des frais financiers. (2) La dette financière nette exclut les engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en Autres passifs non courants. Voir définition dans la Note 17.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Montant brut global versé sur la période (3) (4) (3) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. (4) Pour l’exercice 2008, montant proposé à l’Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2009. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (5) Après retraitement lié au reclassement des activités de La Samaritaine de Distribution sélective à Autres activités. Ventes par zone géographique de destination (en %) Organigramme simplifié du Groupe au 28 février 2009 Organigramme simplifié du Groupe au 28 février 2009 l’organigramme ci-dessus est « simplifié » dans la mesure où l’objectif retenu est de présenter le contrôle, direct et/ou indirect, des marques et enseignes par les principales sociétés holdings, non le détail exhaustif des filiations juridiques au sein du groupe. 1.3 La distribution des Vins et spiritueux 2.1 Les marques du groupe mode et maroquinerie 3.1 Les marques du groupe parfums et Cosmétiques 3.2 La reCherChe en parfums et Cosmétiques 4.1 Les marques du groupe montres et JoaiLLerie 5.1 L’aCtiVité « traVeL retaiL » 5.2 L’aCtiVité « seLeCtiVe retaiL » Les activités de LVMH dans les Vins et Spiritueux se répartissent entre deux domaines d’activités : la branche Champagne et Vins et la branche Cognac et Spiritueux. La stratégie du Groupe est centrée sur les segments haut de gamme du marché mondial des En 2008, les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux se sont élevées à 3 126 millions d’euros, soit 18 % des ventes totales En 2008, les ventes de l’activité Champagne et Vins se sont élevées des ventes de Vins et Spiritueux du Groupe. 1.1.1 Les marques de champagne et vins LVMH produit et commercialise une gamme de marques très étendue de vins de Champagne de haute qualité. En dehors de la Champagne, le Groupe élabore et distribue un ensemble de vins pétillants et tranquilles haut de gamme issus de régions viticoles renommées : France, Espagne, Californie, Argentine, Brésil, Australie et Nouvelle-Zélande. Les vins développés par Moët Hennessy sont regroupés au sein de l’entité Estates & Wines. LVMH représente le premier portefeuille de marques de complémentaires sur le marché. Dom Pérignon est une cuvée de prestige élaborée par Moët & Chandon depuis 1936. Moët & Chandon, fondée en 1743, premier vigneron et premier exportateur de la Champagne, et Veuve Clicquot Ponsardin, fondée en 1772, qui occupe le deuxième rang de la profession, sont deux grandes marques à vocation internationale. Mercier, fondée en 1858, est une marque destinée au marché français. Ruinart, la plus ancienne des Maisons de Champagne, fondée en 1729, a une stratégie de développement très ciblée sur quelques marchés prioritaires, aujourd’hui principalement européens. Krug, Maison fondée en 1843 et acquise par LVMH en janvier 1999, est une marque mondialement renommée, spécialisée exclusivement dans les cuvées haut de gamme. En décembre 2008, LVMH a annoncé l’acquisition de la Maison de Champagne Montaudon, fondée en 1891, opération qui permet notamment au Groupe de renforcer La marque Chandon, créée en 1960 en Argentine, regroupe les vins de Moët Hennessy élaborés en Californie, en Argentine, au Brésil et en Australie par Chandon Estates. Le Groupe possède également un ensemble de vins prestigieux du Nouveau Monde : Cape Mentelle et Green Point en Australie, Cloudy Bay en Nouvelle-Zélande, ainsi que Newton en Château d’Yquem, qui a rejoint LVMH en 1999, est le plus prestigieux des vins de Sauternes. Il doit sa réputation mondiale d’excellence à son vignoble de 110 hectares implanté sur une mosaïque de sols exceptionnels et aux soins minutieux apportés à son élaboration tout au long de l’année. En 2008, LVMH a acquis la société viticole espagnole Numanthia Termes, fondée en 1998, située au cœur de l’appellation Toro. En 2008, les expéditions en volume des marques de Champagne de LVMH diminuent de 3,6 % tandis que les expéditions de la région Champagne diminuent de 4,8 %. La part de marché des marques de LVMH atteint ainsi 18,9 % du total des expéditions de la région, contre 18,7 % en 2007 (source CIVC). La répartition des expéditions de Champagne, pour la région est la suivante : (en millions de bouteilles et pourcentage) (Source : Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne – CIVC) La ventilation géographique des ventes de champagne de LVMH en 2008, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de bouteilles, est la suivante : L’appellation Champagne recouvre une zone délimitée classée en A.O.C. qui s’étend sur les 34 000 hectares légalement utilisables pour sa production. Trois variétés de cépage seulement sont autorisées pour la production du champagne : le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier. Le mode d’élaboration des vins produits hors de la région Champagne mais selon les techniques de vinification du champagne est qualifié de « méthode Outre son effervescence, la caractéristique du champagne est de résulter de l’assemblage de vins d’années différentes et/ou de différents cépages et parcelles de récolte. C’est par la maîtrise de l’assemblage et la constance de sa qualité, dues au talent de leurs œnologues, que se distinguent les meilleures marques. Les conditions climatiques influencent très sensiblement la récolte du raisin d’année en année. L’élaboration du champagne requiert en outre un vieillissement en cave d’environ deux années et davantage pour les cuvées « premium », qui sont les cuvées vendues au-delà de 110 % du prix moyen de vente. Pour se prémunir des irrégularités de vendanges et gérer les fluctuations de la demande, mais aussi pour maintenir une qualité constante au fil des années, les Maisons de champagne de LVMH ajustent les quantités disponibles à la vente et conservent en stock des vins de réserve. Une vendange de faible volume pouvant affecter ses ventes pendant deux ou trois ans, voire plus, LVMH maintient en permanence des stocks de champagne importants dans ses caves. Au 31 décembre 2008, ces stocks représentaient environ 250 millions de bouteilles, soit l’équivalent de 4,3 années de vente ; à ces montants s’ajoute l’équivalent de 5 millions de Le Groupe possède 1 684 hectares en production, qui fournissent un peu plus d’un quart des besoins annuels. Au-delà, les Maisons du Groupe s’approvisionnent en raisins et vins auprès de vignerons et de coopératives, sur la base d’accords pluri-annuels ; le premier fournisseur de raisins et de vins représente moins de 15 % du total des approvisionnements des Maisons du Groupe. Avant 1996, un prix indicatif était publié par l’interprofession ; s’y ajoutaient des primes spécifiques négociées individuellement entre les vignerons et les négociants. À la suite d’un premier accord quadriennal signé en 1996, un nouvel accord interprofessionnel a été signé au printemps 2000, portant sur les quatre vendanges 2000 à 2003 et confirmant la volonté de modération dans les fluctuations du prix du raisin, à la hausse ou à la baisse. Un nouvel accord interprofessionnel a été signé au printemps 2004 entre les Maisons et les vignerons de la Champagne, portant sur les 5 vendanges 2004 à 2008. Cet accord fixe de nouvelles règles ayant pour objectifs de sécuriser le paiement des raisins aux vignerons et de maîtriser la Depuis une dizaine d’années, les vignerons et négociants ont mis en place une réserve qualitative permettant de faire face aux irrégularités des récoltes, les stocks excédentaires ainsi « bloqués » pouvant être mis en vente les années de faible récolte. Ces vins « bloqués » en réserve qualitative assurent une certaine sécurité pour les années futures de petite récolte. Pour la récolte 2008, l’Institut national des appellations d’origine (INAO) a fixé le rendement maximum de l’appellation Champagne à 12 400 kg/ha. Ce rendement maximum correspond au niveau de récolte maximum pouvant être vinifié et commercialisé en appellation Champagne. En 2006, l’INAO a redéfini le cadre réglementaire des réserves « bloquées » évoquées précédemment. Il est désormais possible de récolter des raisins au-delà du rendement commercialisable dans la limite d’un plafond appelé « plafond limite de classement (PLC) ». Ce PLC est déterminé chaque année dans la limite du rendement total maximum qui a été fixé à 15 500 kg/ha. La récolte supplémentaire est bloquée en réserve, conservée en cuves et utilisée pour compléter une récolte déficitaire. Le niveau maximum de cette réserve bloquée est fixé à 8 000 kg/ha. La récolte 2008 a permis d’atteindre le plafond commercialisable de 12 400 kg/ha et de compléter les réserves bloquées au niveau du rendement agronomique jusqu’à environ 14 000 kg/ha. Un déblocage de 1 200 kg/ha a été mis en place en 2008. Le prix payé par kilo de raisin de la vendange 2008 s’établit entre 4,90 euros et 5,80 euros suivant les crus, en augmentation de 5 % par Les matières sèches, c’est-à-dire les bouteilles, bouchons, et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage sont acquis Les Maisons de Champagne ont eu recours à des sous-traitants pour un montant de 35 millions d’euros environ ; ces prestations sont notamment relatives aux opérations de manipulation ou En 2008, les ventes de l’activité Cognac et Spiritueux se sont élevées à 1 437 millions d’euros, soit 46 % des ventes totales de 1.2.1 Les marques de cognac et spiritueux Avec Hennessy, LVMH détient la marque la plus puissante dans le secteur du cognac. La société a été fondée par Richard Hennessy en 1765. Historiquement, les premiers marchés de la marque sont irlandais et britannique, mais rapidement Hennessy augmente sa présence en Asie qui représente près de 30 % des expéditions en 1925\. La marque devient le leader mondial du cognac dès 1890. Concernant les produits, Hennessy est le créateur du X.O (Extra Old) en 1870 et développe depuis une gamme de cognac haut de En 2002, LVMH a acquis 40 % de Millennium, producteur et distributeur de vodka haut de gamme sous les marques Belvedere et Chopin ; à fin 2004, LVMH en détenait 70 % ; les 30 % restants du capital ont été acquis en 2005. Millennium a été créée en 1994 avec pour objet d’apporter au marché américain une vodka de luxe pour connaisseurs ; en 1996, Belvedere et Chopin sont introduites sur ce marché. La distillerie Polmos Zyrardow située en Pologne, qui élabore la vodka de luxe Belvedere, a été créée en 1910 et acquise par Millennium en 2001 à l’occasion de sa privatisation. En 1999, la société décide de développer des vodkas aromatisées. En 2007, suite à un accord avec Belvedere Winery, Moët Hennessy a acquis la marque et le nom de domaine Belvedere aux États- Unis, devenant ainsi propriétaire de cette marque de vodka dans À la suite d’une Offre Publique d’Achat amicale clôturée fin décembre 2004, LVMH a acquis, en janvier 2005, 99 % du capital de Glenmorangie Plc, société britannique cotée à Londres, et le solde en mars 2005 dans le cadre d’une procédure de retrait. Le Groupe Glenmorangie détient en particulier les marques de whisky single malt Glenmorangie et Ardbeg. La distillerie Glen Moray, précédemment détenue par Glenmorangie Plc, a Au printemps 2005, LVMH a lancé sur le marché américain, sous la marque 10 Cane, un rhum artisanal de luxe qui bénéficie du savoir- faire de Moët Hennessy à toutes les étapes de son élaboration. En mai 2007, le Groupe a acquis 55 % du capital de Wen Jun Spirits et Wen Jun Spirits Sales qui produisent et distribuent des alcools blancs en Chine. La distillerie, qui élabore l’un des alcools les plus renommés du pays, a opéré sans interruption depuis la dynastie des Ming au XVIe siècle. Les volumes d’expédition de la région de Cognac diminuent de 5 % par rapport à 2007, alors que les expéditions en volume de Hennessy diminuent de 3 %. La part de marché du groupe d’activités s’établit ainsi à 43 %, contre 42 % en 2007 (source : Bureau National Interprofessionnel du Cognac – BNIC). La société est leader mondial du cognac, ses positions étant particulièrement fortes aux États-Unis et en Asie. Les principaux marchés géographiques du cognac pour la profession et pour LVMH, sur la base des expéditions en nombre de bouteilles hors vrac, sont les suivantes : (en millions de bouteilles et pourcentage) (Source : Bureau National Interprofessionnel du Cognac – BNIC) La ventilation géographique des expéditions de cognac de LVMH, en pourcentage des expéditions totales exprimées en nombre de Grâce à un stock optimal d’eaux-de-vie, le Groupe peut gérer les effets des évolutions de prix, en adaptant ses achats d’une année La région délimitée de Cognac se situe autour du bassin de la Charente. Le vignoble, qui s’étend actuellement sur environ 75 000 hectares, est composé presque exclusivement du cépage ugni blanc qui donne un vin produisant les meilleures eaux-de-vie. La région est découpée en six crus ayant chacun leurs qualités propres : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires. Hennessy sélectionne ses eaux-de-vie parmi les quatre premiers crus, où la qualité des vins est la plus adaptée à l’élaboration de La distillation charentaise présente la particularité de se dérouler en deux temps appelés première et seconde chauffe. Les eaux- de-vie ainsi obtenues vieillissent en barriques de chêne. Une eau-de-vie qui a atteint sa plénitude ne constitue pas pour autant un grand cognac. Le cognac résulte de l’assemblage progressif d’eaux-de-vie sélectionnées en fonction de leurs crus, de leurs 1.2.4 Sources d’approvisionnement en vins et eaux-de-vie Hennessy exploite 179 hectares en propriété. Le vignoble du Groupe est resté quasiment stable depuis 2000, après l’arrachage de 60 hectares de vignes en 1999, ceci dans le cadre du plan interprofessionnel mis en place en 1998 ; ce plan avait pour objet de réduire la superficie de production par des primes offertes à l’arrachage et des aides attribuées aux vignerons, incitant à une production de vins autres que ceux entrant dans L’essentiel des vins et eaux-de-vie nécessaires à Hennessy pour sa production est acheté auprès d’un réseau d’environ 2 500 producteurs indépendants, avec lesquels la société veille au maintien d’une extrême qualité. Les prix d’achat des vins et eaux- de-vie sont établis entre la société et chaque producteur suivant l’offre et la demande. En 2008, le prix des vins de la récolte reste stable pour les Fins Bois, après une hausse de 7 % en 2007. Hennessy poursuit la maîtrise de ses engagements d’achat sur la récolte de l’année et la diversification de ses partenariats, pour préparer sa croissance future dans les différentes qualités. Comme pour les activités de Champagne et Vins, Hennessy s’approvisionne en matières sèches (bouteilles, bouchons et autres constituants d’emballage) auprès de fournisseurs hors Groupe. Les barriques et foudres utilisés pour le vieillissement du cognac proviennent également de fournisseurs hors Groupe. Hennessy a peu recours à la sous-traitance pour ce qui concerne 1.2.5 Mode d’élaboration de la vodka, sources La vodka peut être obtenue par la distillation de différentes céréales ou de pommes de terre. La vodka Belvedere résulte de la quadruple distillation de seigle polonais. La distillerie, propriété de Millennium, qui élabore Belvedere réalise elle-même trois de ces distillations, à Zyrardow, en Pologne. Elle recourt à une eau purifiée selon un procédé spécifique, permettant l’élaboration La vodka Chopin est élaborée en Pologne par quadruple distillation de jus de pomme de terre, ce qui lui assure une qualité reconnue des amateurs ; ce procédé est réalisé en dehors du Groupe. Les vodkas aromatisées de Millennium sont obtenues par la macération de fruits dans une vodka pure élaborée selon le même procédé que celui utilisé pour Belvedere, la distillation étant réalisée dans un alambic de type charentais. Globalement, le premier fournisseur d’eau-de-vie brute de Millennium représente moins de 25 % des approvisionnements Selon sa définition légale, le Scotch Whisky doit être produit par une distillerie écossaise à partir d’eau et d’orge malté, parfois additionné d’autres céréales, dont on obtient la fermentation au moyen de levures ; il doit être distillé et mis à vieillir sur le territoire écossais pour une durée d’au moins 3 années, dans des fûts de chêne d’une capacité n’excédant pas 700 litres. Le Scotch Whisky Single Malt provient d’une seule distillerie. Le Scotch Whisky Blended est un assemblage de plusieurs whiskies de malt et de grain. Selon les règles d’élaboration du whisky de malt, l’orge malté est tout d’abord broyé, ce qui produit un mélange de farine et d’écorces appelé « grist ». Ce produit est ensuite mélangé avec de l’eau chaude dans de grands baquets de bois appelés « wash tuns » afin d’extraire les sucres de l’orge malté. Le liquide résultant de ce brassage, appelé « worsts », est placé dans une cuve et additionné de levures en vue d’opérer la fermentation alcoolique. Le liquide ainsi obtenu, appelé « wash », subit ensuite une double distillation dans des alambics de cuivre connus sous le nom de « wash stills » et « spirit stills ». Chaque distillerie possède des alambics dont la taille et la forme spécifiques influencent fortement les arômes du whisky qu’elle produit. Les alambics de Glenmorangie, les plus hauts d’Écosse, s’élèvent à 5,14 mètres de hauteur, ne laissant se dégager et se condenser que les émanations les plus subtiles. Chez Ardbeg, les alambics sont équipés d’un purificateur unique en son genre. Le whisky ainsi obtenu est enfin enfermé dans des fûts de chêne ayant précédemment contenu du Bourbon et vieillit pour une durée d’au moins 3 années dans les chais de la distillerie. Le vieillissement, étape cruciale de l’élaboration du whisky, lui confère sa coloration et ses arômes supplémentaires. Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg subissent habituellement un vieillissement d’au moins 10 années qui s’opère dans des fûts de très grande qualité. 1.2.7 Mode d’élaboration du rhum 10 Cane La catégorie du rhum est très peu réglementée. À l’exclusion des « Rhums Agricoles », il n’existe pas d’appellation contrôlée. Il est toutefois possible de distinguer deux groupes, en fonction du mode d’exploitation de la canne à sucre : les rhums fabriqués à partir de la mélasse, sous-produit de la sucrerie, et ceux élaborés à partir d’un vin à base de jus de canne très dilué. C’est le cas, par exemple, des La distillerie 10 Cane, située sur l’île de Trinidad, n’utilise que du jus de première pressée, tout le reste étant rejeté. Après la fermentation progressive du pur jus de canne non dilué, elle procède à une méthode de distillation ancestrale et expressive. La double distillation en alambics charentais permet de mettre en relief les qualités du vin du jus de canne et, in fine, du rhum. Après distillation, la maturation peut commencer dans de vieux fûts de chêne du Limousin légèrement toastés. Pour l’installation de son atelier de production, la distillerie 10 Cane s’est associée avec Angostura Trinidad Distillers, présent sur l’île depuis plusieurs générations. 10 Cane conserve cependant la maîtrise d’œuvre dans les domaines les plus sensibles. 1.2.8 Mode d’élaboration des spiritueux Wen Jun Les spiritueux élaborés en Chine par Wen Jun sont des alcools blancs de catégorie « nong » (aromatique), la plus appréciée dans le pays. Ils sont élaborés à partir d’eau de source et de différentes céréales, principalement du blé, du riz, du sorgho, du maïs et du La fermentation s’opère en pleine terre, à l’intérieur d’une fosse de trois mètres de côté et de profondeur, dont les parois sont recouvertes d’un revêtement favorisant le développement des arômes. On y place les céréales avec un agent de fermentation pendant environ 70 jours avant de procéder à la distillation. Le produit ainsi obtenu est alors enfermé dans des jarres de céramique d’une contenance de 1 100 litres pour une durée d’un an. Vient ensuite le processus d’assemblage et de mise en bouteille. La température, le taux d’humidité et l’alcalinité du terrain ont une grande influence sur la qualité des alcools blancs chinois. Le Sichuan, où est implantée depuis le XVIe siècle (dynastie des Ming) la distillerie Wen Jun, est considéré comme un terroir exceptionnel pour l’élaboration de spiritueux de type « nong ». Wen Jun est en Chine l’un des producteurs de spiritueux de luxe les plus anciens et les plus réputés. 1.3 la distribution des vins et spiritueux La distribution des Vins et Spiritueux de LVMH sur les principaux marchés mondiaux est assurée pour l’essentiel par un réseau de filiales internationales, dont une partie en joint-ventures avec le Groupe de spiritueux Diageo ; en 2008, 24 % des ventes de champagne et de cognac ont été réalisées par ce canal. Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy, société holding des activités Vins et Spiritueux du groupe À partir de 1987, LVMH et Guinness (antérieurement à la constitution du groupe Diageo) ont en effet conclu des accords conduisant à établir 17 joint-ventures pour la distribution de leurs grandes marques, dont MHD en France et Schieffelin & Somerset aux États-Unis. Ce réseau commun répond à l’objectif de renforcer les positions des deux groupes, de mieux contrôler leur distribution, d’améliorer le service rendu à leur clientèle et d’accroître leur rentabilité par un partage des coûts de Fin 2004, LVMH et Diageo ont annoncé la séparation de leurs activités de vente des gammes de produits de Moët Hennessy et de Diageo aux États-Unis, au sein de la joint-venture Schieffelin & Somerset ; cet accord ne remet pas en cause la distribution des produits des deux groupes sur ce marché auprès des distributeurs communs, mise en place depuis 2002. Faisant suite à cet accord, LVMH a annoncé début 2005 la création de Moët Hennessy USA qui assure désormais la commercialisation de l’ensemble des marques de Vins et Spiritueux de LVMH aux États-Unis. Louis Vuitton, première marque de luxe mondiale, Donna Karan, Fendi, Loewe, Celine, Kenzo, Marc Jacobs, Givenchy, Thomas Pink, Pucci, Berluti, Rossimoda, StefanoBi, ainsi que le site Internet e-Luxury composent le groupe d’activités Mode et Maroquinerie. Cet ensemble exceptionnel de sociétés nées en Europe et aux États-Unis dispose de 1 090 magasins dans le monde. Tout en respectant l’identité et le positionnement créatif des marques ainsi rassemblées, LVMH soutient leur développement en mettant à En 2008, les ventes du groupe d’activités Mode et Maroquinerie se sont élevées à 6 010 millions d’euros, soit 35 % des ventes totales 2.1 les marques du groupe mode et maroquinerie LVMH réunit dans le secteur de la mode et de la maroquinerie de luxe un ensemble de marques d’origine française dans leur majorité, mais également espagnole, italienne, britannique et américaine. Louis Vuitton Malletier, fondée en 1854, marque phare du groupe d’activités, a d’abord centré son développement autour de l’art du voyage, créant des malles, bagages rigides ou souples, sacs et accessoires novateurs, pratiques et élégants, avant d’élargir son territoire et sa légitimité en abordant d’autres domaines d’expression. Depuis plus de 150 ans, sa gamme de produits s’enrichit ainsi continuellement de nouveaux modèles pour le voyage ou pour la ville et de nouvelles matières, formes et couleurs. Réputée pour l’originalité et la grande qualité de ses créations, Louis Vuitton est aujourd’hui la première marque mondiale de produits de luxe et, depuis 1998, propose à sa clientèle internationale une offre globale : maroquinerie, prêt-à-porter féminin et masculin, souliers et accessoires. La Maison est en outre présente depuis 2002 dans le domaine des montres, a lancé en 2004 sa première collection de joaillerie et sa première collection de lunettes en 2005. Les principales lignes de produits de maroquinerie de Louis Monogram, toile historique créée en 1896, également déclinée en Monogram vernis, mini, satin, glacé, mat ; Cuir Epi, proposée en neuf couleurs ; Damier existant en trois couleurs, ébène, azur et Damier Graphite, ligne masculine créée en 2008 ; Taïga, pour homme, proposée en quatre couleurs. Fendi, fondée à Rome en 1925, est l’une des marques phares de la scène italienne. Particulièrement connue pour son savoir-faire et sa créativité dans le travail de la fourrure, la marque est présente dans la maroquinerie, les accessoires et le prêt-à-porter. Donna Karan, a été fondée à New York en 1984. Ses lignes de prêt-à-porter, Collection, la plus luxueuse, et DKNY, déclinaison plus active, correspondent à un style de vie très actuel et Loewe, Maison espagnole créée en 1846 et acquise par LVMH en 1996, s’est spécialisée à l’origine dans le travail de cuirs de très haute qualité. Elle est aujourd’hui présente dans la maroquinerie et le prêt-à-porter. Les parfums Loewe sont intégrés dans le groupe d’activité Parfums et Cosmétiques de LVMH. Marc Jacobs, créée à New York en 1984, est la marque éponyme du Directeur Artistique de Louis Vuitton. Elle est détenue majoritairement par LVMH depuis 1997, et connaît un développement rapide dans le domaine de la mode féminine et Celine, fondée en 1945, détenue par LVMH depuis 1996, développe une offre de prêt-à-porter, maroquinerie, chaussures Kenzo a connu un succès rapide dans le monde de la mode depuis sa création en 1970 et a rejoint le Groupe en 1993. La Maison exerce aujourd’hui ses activités dans le prêt-à-porter féminin et masculin, les accessoires de mode, la maroquinerie et le décor de la maison. Son activité dans le domaine des parfums est intégrée dans le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques de LVMH. Givenchy, fondée en 1952 par Hubert de Givenchy, Maison ancrée dans les traditions d’excellence de la haute couture, est également reconnue pour ses collections de prêt-à-porter féminin et masculin et ses accessoires de mode. Les parfums Givenchy sont intégrés dans le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques de LVMH. Thomas Pink (né en 1984), est en Angleterre un spécialiste réputé de la chemise haut de gamme. Depuis son entrée dans le Groupe en 1999, la marque a entrepris d’accélérer sa croissance à Emilio Pucci, marque italienne fondée en 1947, est, dans le domaine du prêt-à-porter de luxe, le symbole d’une mode sans contrainte, synonyme d’évasion et de loisirs raffinés. Emilio Pucci a rejoint LVMH en février 2000. Berluti, artisan bottier depuis 1895, marque détenue par LVMH depuis 1993, crée et commercialise des souliers pour homme de très haute qualité, sur mesure et en prêt-à-chausser et, depuis 2005, StefanoBi, fabricant italien de chaussures de luxe implanté à Ferrare depuis 1991, a été acquis par Louis Vuitton Malletier Rossimoda, société italienne fondée en 1942, qui a rejoint le Groupe en 2003, est spécialisée dans la fabrication et la distribution de souliers féminins haut de gamme sous licences. Qu’elles appartiennent au monde de la haute couture ou de la mode de luxe, les marques de LVMH fondent avant tout leur réussite sur la qualité, l’authenticité et l’originalité de leurs créations qui doivent se renouveler au fil des saisons et des collections. Renforcer les équipes de création, s’assurer la collaboration des meilleurs créateurs, accorder leur talent à l’esprit de chaque marque est donc LVMH considère comme un atout essentiel d’avoir su attirer au sein de ses Maisons de mode un grand nombre de créateurs au talent reconnu mondialement : Marc Jacobs crée depuis 1998 les collections de prêt-à-porter de Louis Vuitton, supervise la création des souliers et réinterprète avec succès les grands classiques de la Maison en maroquinerie. Phoebe Philo a été nommée Directrice Artistique de Céline en 2008. Le jeune créateur Riccardo Tisci est depuis 2005 Directeur Artistique pour la haute couture, le prêt- à-porter féminin et les accessoires de Givenchy Femme et s’est vu confier la création du prêt-à-porter masculin en 2008. La Direction Artistique de Loewe est assurée par Stuart Vevers. Antonio Marras est le Directeur Artistique de l’ensemble des collections Kenzo. Donna Karan continue de créer les lignes de la Maison qui porte son nom. Peter Dundas a rejoint en 2008 la Maison Emilio Pucci en qualité de Directeur Artistique. Olga Berluti, héritière du savoir-faire bâti par ses prédécesseurs, perpétue le style et la qualité La maîtrise de la distribution de ses produits est un axe stratégique essentiel pour LVMH, particulièrement dans le domaine de la mode et de la maroquinerie de luxe. Cette maîtrise permet de conserver dans le Groupe les marges de distribution, garantit le contrôle rigoureux de l’image des marques, l’accueil et l’environnement commercial qui doit leur correspondre ; elle permet aussi de resserrer la proximité avec chaque clientèle et de mieux anticiper Pour répondre à ces objectifs, LVMH s’est doté du premier réseau mondial de boutiques exclusives à l’enseigne de ses marques de Mode et Maroquinerie. Ce réseau comprend 1 090 magasins au 31 décembre 2008, dont 425 pour Louis Vuitton. Dans les activités de Mode et Maroquinerie, les capacités de production et le recours à la sous-traitance sont très variables selon Les quinze ateliers de fabrication de maroquinerie de Louis Vuitton Malletier, onze en France, trois en Espagne et un aux États-Unis, assurent l’essentiel de la production de la marque. Le site de Louis Vuitton à Fiesso d’Artico en Italie regroupe l’ensemble des savoir-faire, du développement à la production, pour toutes ses catégories de souliers. Louis Vuitton ne recourt à des tiers que pour compléter ses fabrications et obtenir une Fendi et Loewe disposent également d’ateliers de maroquinerie dans leur pays d’origine et en Italie pour Celine, qui ne couvrent qu’une part de leurs besoins de production. De façon générale, la sous-traitance à laquelle a recours le groupe d’activités est diversifiée en termes de nombre de sous-traitants, et située pour une large part dans le pays d’origine de la marque, France, Italie Globalement, pour les activités Mode et Maroquinerie, le recours à la sous-traitance de production représente en 2008 environ 35 % Louis Vuitton Malletier dépend de fournisseurs extérieurs pour la majorité des cuirs et matières utilisées dans la fabrication de ses produits. Bien qu’une partie significative des matières premières soit achetée auprès d’un nombre assez faible de fournisseurs, Louis Vuitton considère que ces fournitures pourraient le cas échéant être obtenues auprès d’autres sources. En 2004, des équilibrages ont d’ailleurs permis de limiter la dépendance vis-à- vis des fournisseurs. Après une diversification lancée en 1998 vers la Norvège et l’Espagne, le portefeuille des fournisseurs s’est élargi à l’Italie en 2000. Chez Louis Vuitton, le premier fournisseur de cuirs et peaux représente environ 20 % du total des approvisionnements On rencontre une situation identique chez Fendi, sauf sur certaines peaux exotiques dont les fournisseurs sont rares. Enfin, pour les différentes Maisons, les fournisseurs de tissu sont très souvent italiens, sans qu’il y ait toutefois d’exclusivité. Les créateurs et les bureaux de style de chacune des Maisons permettent, de façon générale, de ne pas dépendre, pour la fabrication, de brevets ou de savoir-faire exclusifs appartenant à des tiers. LVMH est présent dans le secteur des Parfums et Cosmétiques avec les grandes Maisons françaises Christian Dior, Guerlain, Givenchy et Kenzo. À cet ensemble de marques mondialement établies s’ajoutent BeneFit Cosmetics et Fresh, deux jeunes sociétés américaines de cosmétiques en fort développement, la prestigieuse marque italienne Acqua di Parma, les Parfums Loewe, marque espagnole détenant de fortes positions sur son marché domestique, et Make Up For Ever, marque française spécialisée à l’origine dans les produits de maquillage professionnel. En fin d’année 2007, deux parfums ont été lancés pour les marques Fendi et Pucci. La ligne Fendi Palazzo a été retirée du marché en début d’année 2009. La présence d’un large éventail de marques au sein du groupe d’activités génère des synergies et constitue une force sur le marché. L’effet de volume permet notamment l’achat d’espace publicitaire à de meilleurs tarifs et la négociation de meilleurs emplacements dans les grands magasins. Dans le domaine de la recherche et développement, les marques du Groupe ont mutualisé leurs ressources dès 1997 avec un centre en commun à Saint-Jean de Braye (France), sur le site industriel de Parfums Christian Dior. L’utilisation de services partagés par les filiales internationales augmente l’efficacité des fonctions de support pour toutes les marques et facilite l’expansion des marques les plus récentes. Ces économies d’échelle permettent d’investir davantage dans la création et la communication, qui sont deux facteurs clés de succès dans le secteur des Parfums et Cosmétiques. À l’exception des produits et services du groupe Laflachère, les marques de Parfums et Cosmétiques de LVMH sont commercialisées dans les circuits de distribution sélective (par opposition à la grande En 2008, les ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques se sont élevées à 2 868 millions d’euros, soit 17 % des ventes 3.1 les marques du groupe parfums et Cosmétiques La société Parfums Christian Dior est née en 1947, la même année que la Maison de couture, avec le lancement du parfum Miss Dior. Tout en développant ses lignes de parfums féminins et masculins au fil des années, Parfums Christian Dior a étendu son activité au domaine du maquillage à partir de 1955 et aux produits de soin à partir de 1973. Aujourd’hui Parfums Christian Dior consacre à la recherche 1,7 % de ses ventes et se situe à l’avant-garde Les principaux parfums féminins de la marque sont : Miss Dior, Poison, J’Adore, Dior Addict, Pure Poison, Miss Dior Chérie, Midnight Poison lancé en 2007 et Escale à Portofino, créé en 2008. Eau Sauvage, Fahrenheit, Dune pour Homme, Higher, Dior Homme, Fahrenheit 32, créé en 2007, et Dior Homme Sport, lancé en 2008, constituent les Les principales lignes cosmétiques de Dior sont : Capture, Diorsnow, Hydraction et L’Or de Vie, lancée en 2007, pour les produits de soin ; Dior Addict, Diorskin, Backstage, Rouge Dior et Diorshow pour Guerlain, fondée en 1828 par Pierre François Pascal Guerlain, a créé plus de 700 parfums depuis son origine. La marque s’est dotée d’une image exceptionnelle dans l’univers du parfum et nombre de ses créations jouissent d’une longévité remarquable. Elle est aujourd’hui connue également pour ses lignes de maquillage et Jicky, l’Heure Bleue, Mitsouko, Shalimar, Samsara, Aqua Allegoria, L’Instant de Guerlain, Insolence, créé en 2006 et L’Instant Magic, lancé en 2007, pour les parfums féminins, Habit Rouge, Vetiver, L’Instant de Guerlain pour Homme et Guerlain Homme, lancement de l’année 2008, pour les parfums masculins, sont les ambassadeurs Les principales lignes cosmétiques de Guerlain sont Issima et Orchidée Impériale pour les produits de soin, Terracota et Kisskiss La société Parfums Givenchy, fondée en 1957, complète sa présence dans l’univers des parfums féminins et masculins (Amarige, Organza, Very Irresistible Givenchy, Ange ou Démon lancé en 2006, Givenchy pour Homme, Very Irresistible pour Homme, Play, lancé en 2008...) en développant une activité dans le domaine des produits cosmétiques avec les soins Givenchy et la ligne de maquillage Givenchy Le Makeup inaugurée en 2003. Les Parfums Kenzo sont apparus en 1988 et connaissent un fort développement depuis le succès de FlowerbyKenzo, lancé en 2000\. La marque a entrepris de diversifier son activité dans le domaine de la cosmétique « bien-être » en lançant l’année suivante la gamme KenzoKi. L’année 2006 a vu le lancement du parfum féminin KenzoAmour et l’année 2008 celui du parfum masculin BeneFit Cosmetics, créée en 1976 à San Francisco, a rejoint LVMH fin 1999. La marque doit son succès rapide au sérieux de ses produits de beauté et de maquillage allié à un réel sens du plaisir, conforté par l’aspect ludique de leurs noms et de leurs packagings. Outre les ventes réalisées par ses sept boutiques exclusives en Californie, ses trois boutiques de Chicago, sa boutique près de New York et ses dix boutiques de Grande-Bretagne, la marque est actuellement distribuée dans près de 1 500 points de vente aux États-Unis, en Europe, et en Asie. Fresh, créée en 1991, a rejoint LVMH en septembre 2000. La marque a d’abord bâti sa réputation sur la création de soins pour le corps inspirés de recettes de beauté ancestrales et de parfums entièrement naturels et de grande qualité, avant d’approfondir son concept et d’élargir son activité au maquillage et aux soins Loewe lance son premier parfum en 1972. Acteur majeur en Espagne, la marque développe également son activité à l’international, notamment en Russie, au Moyen-Orient et en Make Up For Ever, créée en1984, a rejoint LVMH en novembre 1999. La marque est spécialisée dans le maquillage professionnel et ses applications pour le grand public. Ses produits sont distribués dans ses boutiques exclusives à Paris et à New York et dans différents circuits de distribution sélective, notamment en France, en Europe, aux États-Unis (marchés développés en partenariat avec Sephora), en Chine, en Corée et au Moyen- Acqua di Parma, fondée en 1916 à Parme, est une marque de parfumerie de prestige, symbole du chic italien. La marque est spécialisée dans les parfums et les soins du corps et a diversifié son offre, notamment dans les parfums d’intérieur et le linge de maison. Aujourd’hui basée à Milan, Acqua di Parma s’appuie sur un réseau de distribution exclusif, dont une boutique en propre à Milan. Le Groupe Laflachère, dont l’actif principal, la société La Brosse et Dupont, est leader français dans la distribution des produits d’hygiène et de beauté, a été acquis par LVMH fin 1998. La société est fortement implantée dans les circuits de la grande distribution 3.2 la recherche en parfums et cosmétiques La recherche et l’innovation jouent un rôle majeur dans la stratégie de développement des Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH. Le regroupement au sein d’un GIE, LVMH Recherche, des différentes entités de recherche des marques du Groupe a permis de développer de nombreuses synergies. Plus de 260 scientifiques, chercheurs, chimistes, biologistes, pharmaciens et médecins, travaillent ainsi au sein des laboratoires implantés à Saint-Jean de Braye près d’Orléans au sein de la Cosmetic Valley sur tous les développements des produits de soin, maquillage et parfums de Parfums Christian Dior, Guerlain et Parfums Givenchy. Les laboratoires assurent également un certain nombre de développements pour Parfums Kenzo, Loewe, Acqua di Parma, Fendi, Pucci et les sociétés américaines Fresh et BeneFit, ainsi que, d’une manière générale, la coordination réglementaire pour l’ensemble des marques du groupe LVMH impliquées dans les parfums ou les cosmétiques. Cette concentration de moyens et de compétences permet à LVMH de mener, en liaison avec des partenaires français et étrangers, en particulier de grandes universités, des projets de recherche appliquée dont l’ensemble des marques bénéficie pour le développement des produits. Enfin, le regroupement de services associés aux développements, permet d’affirmer l’expertise de LVMH dans des domaines tels que la sécurité des produits, ou la représentation de ses intérêts dans différentes organisations Globalement, les investissements de recherche en Parfums et Cosmétiques représentent environ 1,6 % des ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques de LVMH. En 2008, les équipes de recherche et développement ont poursuivi leurs travaux dans les domaines clés de compétence, sensorialité, plaisir, qualité, sécurité et performance des produits. On notera notamment de grandes avancées dans les domaines de la biologie, de la biologie moléculaire, de l’innovation galénique et des substances naturelles avec la recherche de nouveaux ingrédients actifs d’origine végétale issus du monde entier. Les nouveaux ingrédients développés et proposés par les équipes ont intégré, en complément de la notion de performance, une forte dimension d’éthique et de durabilité. L’ensemble de ces activités a donné lieu à de nombreuses communications et articles scientifiques sur toutes ces thématiques. Des projets de recherche innovants ont été développés dans le cadre du pôle de compétitivité porté par la Cosmetic Valley et devraient avoir des retombées importantes pour les développements futurs. Par ailleurs, LVMH Recherche protège régulièrement ses inventions par des dépôts de brevets procurant un véritable avantage concurrentiel. Dans le domaine des soins, les principaux thèmes de recherche sont à l’heure actuelle relatifs à l’anti-âge (prévention et correction), avec notamment : la poursuite des travaux sur la longévité cellulaire et tissulaire : ces travaux ont permis de mieux caractériser les facteurs de longévité cellulaire, dans les tissus cutanés ; le vieillissement cutané avec la présentation, lors d’un symposium international organisé par LVMH Recherche à Shanghai en mai 2008, des travaux sur les modifications physiologiques des peaux asiatiques et indiennes avec l’âge et les stress la protection des cellules souches cutanées, territoire ouvert par LVMH Recherche lors d‘un symposium en 2007 sur ce sujet : ces travaux ont permis d’identifier la présence de cellules souches adultes dans la couche basale de l’épiderme, responsables de la cicatrisation et du renouvellement cellulaire cutané. Basée sur des recherches de fond avec des laboratoires internationaux, une stratégie de protection des cellules souches cutanées a été développée et appliquée dans la gamme de produits de soins anti-âge Capture de Parfums Christian Dior. Les recherches se poursuivent également dans le domaine des aquaporines (protéines en charge du transport d’eau), de la jonction cornéo-épidermique et de l’hydratation, attente majeure pour les consommateurs. De nouvelles avancées apparaissent dans le domaine des produits éclaircissants appréciés par la clientèle des marchés asiatiques, produits qui permettent également d’améliorer la luminosité et la transparence du teint, un effet de plus en plus recherché aussi hors Asie. Les travaux d’innovation galénique ont permis d’optimiser encore plus les textures en relation avec leur efficacité et leur sensorialité. Ils ont permis également de développer de nouvelles technologies d’encapsulation, les Stemsome®, qui sont des liposomes protégés par Biskin® afin de renforcer leur résistance et permettre leur intégration dans une crème riche (Capture XP Poursuivant leurs travaux de recherche très en amont sur les orchidées et le domaine de la longévité, les Laboratoires LVMH ont contribué à la poursuite du succès d’Orchidée Impériale, soin anti-âge majeur de Guerlain. En particulier, ont été mis au point une lotion, un soin de cure et un sérum blanchissant-éclat Orchidée Impériale White. Des ingrédients et des formulations révolutionnaires ont permis le lancement d’une nouvelle gamme hydratante à base de rose du désert, SuperAqua de Guerlain. D’autres recherches spectaculaires sur la communication cellulaire et des vecteurs de nouvelle génération, associées à la création de textures surprenantes, ont permis d’aborder de façon originale le soin chez Givenchy (Soin Dans le domaine du maquillage, les principaux thèmes de recherche sont les interactions peau-lumière-matière, les nouveaux pigments à effets, les matériaux intelligents et les nouveaux polymères. Les partenariats en amont ont permis d’améliorer le développement de nouveaux effets colorés pour les différents produits de maquillage des marques du Groupe. L’innovation passe fréquemment par des transferts technologiques et par des packagings innovants. Ainsi dans le domaine des mascaras, de nouvelles brosses élastomériques conduisant à de bien meilleurs résultats maquillage des cils ont vu le jour chez Parfums Christian Dior (Diorshow Iconic), Givenchy (Phenomen’Eye) et Guerlain (Le 2). Ces nouvelles brosses et les nouveaux gestes qui leur correspondent ont nécessité une approche totalement nouvelle des formules qui ont été construites sur mesure. Les fonds de teint ont intégré plus profondément de la valence soin grâce à l’incorporation d’actifs à des concentrations jamais vues jusqu’ici (Nude et Capture Totale chez Parfums Christian Dans le domaine du rouge à lèvres, les nouveaux packagings avec sticks guidés permettent l’élaboration de textures encore plus fondantes et agréables (High Shine chez Parfums Christian Dior). Du côté des poudres, l’incorporation de nouvelles matières premières traitées ainsi que le recours à de nouveaux procédés ont permis l’obtention de poudres crémeuses et confortables (les ombres à paupières 5 Couleurs Iridescent chez Parfums Christian Dior). De nombreux produits, aussi bien en soin qu’en maquillage, ont été primés par la presse beauté internationale. L’innovation, particulièrement dynamique en termes de produits en 2008, s’est concentrée sur une plus grande transversalité dans le management des projets. Ces programmes de recherche très ambitieux permettent d’imaginer des produits toujours plus innovants, sur des thématiques où LVMH Recherche se veut toujours en avance sur ses concurrents. Les cinq centres de production français de Guerlain, Givenchy et Dior assurent la quasi-totalité de la production des quatre grandes marques françaises, y compris Kenzo, tant dans le domaine des produits parfumants que dans ceux du maquillage ou des produits de soin. Make Up For Ever dispose également de capacités de production suffisantes en France pour couvrir ses propres besoins. Seules les sociétés américaines, plus récentes, ainsi que les parfums Loewe et Acqua di Parma, sous-traitent la fabrication de leurs produits pour la plus grande part. Au total, la sous-traitance industrielle représente en 2008, pour cette activité, environ 9 % du coût des ventes ; s’y ajoutent environ 8 millions d’euros de sous-traitance logistique. Les matières sèches, c’est-à-dire les flaconnages, bouchons… et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage, sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe, ainsi que les matières premières constituant les produits finis. Dans certains cas, ces matières ne sont disponibles qu’auprès d’un nombre limité de Les formules des produits sont développées majoritairement dans les laboratoires de Saint-Jean de Braye, le Groupe pouvant également acquérir ou développer des formules avec des sociétés spécialisées, notamment dans le domaine des jus de parfums. Le plus récent des groupes d’activités de LVMH regroupe un portefeuille de marques horlogères et joaillières de premier plan et aux positionnements très complémentaires : TAG Heuer, leader mondial des montres et chronographes de sport de prestige, Zenith, manufacture de haute horlogerie réputée pour son mouvement El Primero, Montres Dior, dont les collections sont inspirées des créations de la Maison de couture, Chaumet, prestigieux joaillier historique de la place Vendôme, Fred, créateur de bijoux contemporains, et De Beers, joint-venture créée en juillet 2001, qui affirme son positionnement de joaillier diamantaire (l’activité de la marque De Beers, précédemment consolidée dans les Autres activités, est intégrée au groupe d’activités Montres et Joaillerie depuis 2006). Hublot, jeune marque horlogère haut de gamme, a été acquise en 2008. La marque de stylos Omas a été cédée en Le groupe d’activités a désormais largement déployé sa présence internationale, renforcé la coordination et la mise en commun de moyens administratifs, développé ses équipes commerciales et marketing et a progressivement mis en place à travers le monde un réseau de services après-vente multimarques afin d’améliorer la satisfaction de sa clientèle. LVMH Montres et Joaillerie dispose d’une organisation territoriale couvrant tous les marchés européens, le continent américain, le Nord de l’Asie, le Japon et la région Une coordination industrielle a été mise en place par l’utilisation de ressources communes, telles les capacités de conception de prototypes, et par un partage des meilleures méthodes en matière d’investissements, d’amélioration de la productivité et de négociation des conditions d’achat auprès des fournisseurs. En 2008, les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie se sont élevées à 879 millions d’euros, soit 5 % des ventes totales 4.1 les marques du groupe montres et joaillerie TAG Heuer (fondée en 1860 à Saint-Imier dans le Jura suisse, acquise par LVMH en novembre 1999) est la référence incontestable des montres et des chronographes de sport et de prestige, dont elle est le leader mondial. Associée au monde des sports de compétition et à ses valeurs de performance, la marque est reconnue pour la qualité et la précision de ses montres ainsi que pour leur esthétique d’avant-garde. Les modèles les plus réputés sont, pour la ligne « professional sport watches » : les séries Aquaracer, Link et Formula One ; pour les montres et chronographes classiques, les modèles Carrera et Monaco. TAG Heuer a lancé sous licence en 2002 sa première ligne de lunettes. Après avoir lancé en 2007 la gamme Grand Carrera de montres et chronographes automatiques, la marque a lancé en 2008 Meridiist, sa première gamme de téléphones mobiles conçue en collaboration avec la Zenith, fondée en 1865 et implantée au Locle dans le Jura suisse, a rejoint LVMH en novembre 1999. Zenith appartient au cercle très restreint des manufactures horlogères. Le terme manufacture désigne, dans le monde de l’horlogerie, une entreprise qui assure intégralement la conception et la fabrication des mouvements mécaniques. Les deux mouvements phares de Zenith, le chronographe automatique El Primero et le mouvement automatique extra-plat Elite, références absolues de l’horlogerie helvétique, équipent les montres vendues sous sa marque : les lignes Chronomaster, Class et Port Royal. Zenith a lancé la collection Defy, sa première ligne sportive, en 2006. Hublot, marque fondée en 1980, a innové dès son origine en créant la première montre dotée d’un bracelet en caoutchouc naturel. Dotée d’un savoir-faire horloger de premier plan, la marque est reconnue pour son concept original de fusion de matériaux nobles et technologiques et pour son modèle icône Big Bang né en 2005. En parallèle aux nombreuses déclinaisons de ce modèle, Hublot continue de développer sa gamme historique Classic. En 2008, Hublot a lancé une ligne de montres féminines et a ouvert ses Les Montres Dior, gérées depuis 2008 sous la forme d’une joint- venture entre le groupe d’activités Montres et Joaillerie et la société Dior Couture, appartiennent à la catégorie des montres de mode. Elles sont fabriquées en Suisse par les Ateliers Horlogers. Les collections de Montres Dior, notamment les lignes Christal, Chiffre rouge et D de Dior, sont conçues en parfaite harmonie avec la force créative de la Maison de couture. À noter en 2008 le lancement des modèles mécaniques de la ligne Christal. Chaumet, joaillier depuis 1780, maintient depuis plus de deux siècles un savoir-faire prestigieux tout en imposant un style qui se veut résolument contemporain et se reflète dans toutes ses créations, qu’il s’agisse de pièces de haute joaillerie, de collections de bijoux ou de montres. Le Groupe LVMH a acquis Chaumet en Fred (fondé en 1936) est présent dans la haute joaillerie, la joaillerie et l’horlogerie. LVMH a acquis en 1995 une participation de 71 % dans la société, portée à 100 % en 1996. Depuis son arrivée au sein du Groupe, Fred a entrepris un renouvellement complet de sa création, de son image et de sa distribution. Ce renouveau se traduit notamment dans le style audacieux et contemporain de De Beers est une marque commune à LVMH et De Beers créée en juillet 2001. La société, dont le siège est à Londres, met progressivement en place un réseau mondial de boutiques proposant des bijoux sous la marque De Beers. Elle aborde le marché du diamant sous un angle original, tant sur le plan de l’inspiration créative en matière de bijoux que de la conception des points de vente. De Beers a lancé sa première collection horlogère Grâce à ses cinq ateliers ou manufactures suisses, situés au Locle et à la Chaux de Fonds, le Groupe assure la quasi-totalité de l’assemblage des montres et chronographes vendus sous les marques TAG Heuer, Zenith, Christian Dior, Chaumet, Fred et Hublot. Zenith assure en outre dans sa manufacture la conception et la fabrication des mouvements mécaniques El Primero et Elite qui ont fait la réputation de la marque. Globalement, dans cette activité, la sous-traitance ne représente ainsi en 2008 que 7 % du coût des ventes. Compte tenu des exigences de très haute qualité, les composants assemblés sont recherchés auprès d’un nombre limité de fournisseurs, suisses pour l’essentiel, à l’exception des cuirs pour les bracelets. En 2008, la filiale industrielle Cortech en Suisse réalise une part importante des boîtes nécessaires à la production Bien que le Groupe puisse avoir recours à des tiers dans certains cas pour le dessin de ses modèles, ceux-ci sont le plus souvent élaborés Les activités de Distribution sélective ont pour vocation de promouvoir un environnement approprié à l’image et au statut des marques de luxe. Leurs activités se développent en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient et s’exercent dans deux domaines : le « travel retail » (vente de produits de luxe à la clientèle des voyageurs internationaux), métier de DFS et Miami Cruiseline, et les concepts de distribution sélective représentés par Sephora et le grand magasin parisien Le Bon Marché. En 2008, les ventes du groupe d’activités Distribution sélective se sont élevées à 4 376 millions d’euros, soit 25 % des ventes totales 5.1 l’activité « travel retail » DFS a rejoint LVMH en 1997 à la suite d’une prise de participation de 61,25 % opérée entre décembre 1996 et février 1997. Ce groupe américain est le pionnier et l’un des leaders mondiaux de la distribution de produits de luxe aux voyageurs internationaux. Son activité est très liée aux cycles du tourisme. Depuis sa création en 1961 en qualité de concessionnaire de produits hors taxes au sein de l’aéroport de Kai Tak à Hong Kong, DFS a acquis une connaissance approfondie des besoins de la clientèle des voyageurs, a bâti de solides partenariats avec les tour operators japonais et internationaux et a considérablement développé son activité, tout particulièrement au sein des destinations touristiques La stratégie du groupe DFS est fondée en priorité sur le développement et la promotion de ses magasins Galleria de centre- ville, qui assurent aujourd’hui la majorité de ses ventes. sont implantées dans les centres-villes d’importantes destinations aériennes en Asie-Pacifique, aux États-Unis et au Japon. Chacune associe en un même lieu, à proximité des hôtels où séjournent les voyageurs, trois espaces commerciaux différents et complémentaires : une offre généraliste de produits de luxe (Parfums et Cosmétiques, Mode et Accessoires…), une galerie de boutiques de grandes marques (Louis Vuitton, Hermès, Bulgari, Tiffany, Christian Dior, Chanel, Prada, Fendi, Celine…) et un complexe de loisirs et d’achat de souvenirs. Tout en privilégiant le développement de ses Gallerias où réside sa principale source de croissance, DFS maintient son intérêt stratégique pour les concessions d’aéroports qui peuvent être remportées ou renouvelées dans de bonnes conditions économiques. DFS est actuellement présent dans une vingtaine d’aéroports internationaux situés en Asie-Pacifique, aux États-Unis et au Japon. Miami Cruiseline, dont l’acquisition a été réalisée par LVMH en janvier 2000, est une société américaine fondée en 1963, leader mondial de la vente de produits de luxe hors taxes à bord des navires de croisière. Elle fournit ses services à plus de 80 bateaux représentant plusieurs compagnies maritimes. Elle édite, en outre, des revues touristiques, des catalogues et fiches publicitaires L’acquisition de Miami Cruiseline a permis à l’activité « travel retail » de mieux équilibrer sa présence géographique et de diversifier sa clientèle, majoritairement asiatique auparavant, en la complétant par celle des croisières, dominée par les Américains et les Européens. Il existe en outre d’excellentes synergies entre les activités de DFS et celles de Miami Cruiseline dans les domaines Miami Cruiseline a fait porter ses efforts sur une amélioration de la qualité de son offre produits et de l’adaptation de ses assortiments à chaque navire de croisière afin d’accroître la moyenne des dépenses 5.2 l’activité « selective retail » L’enseigne Sephora, fondée en 1970, a développé au fil du temps un concept de parfumerie alliant le libre accès et le conseil. Ce concept a donné naissance à une nouvelle génération de magasins à l’architecture sobre et luxueuse, structurés en trois espaces dédiés respectivement au parfum, au maquillage et au soin. Grâce à la qualité de ce concept, Sephora a su conquérir la confiance des marques sélectives de Parfums et Cosmétiques. L’enseigne propose en outre depuis 1995 des produits vendus sous sa propre marque. Depuis son acquisition par LVMH en juillet 1997, Sephora a connu une expansion rapide en Europe en ouvrant de nouveaux magasins et en réalisant l’acquisition de sociétés exploitant des chaînes de parfumerie, notamment Marie-Jeannne Godard et les sociétés italiennes Laguna, Boidi et Carmen. Sephora dispose aujourd’hui de 603 magasins en Europe, implantés dans 13 pays. Le concept de Sephora a également traversé l’Atlantique en 1998 et l’enseigne compte aujourd’hui 215 magasins aux États-Unis, complétés par un site Internet, sephora.com, et 12 magasins au Canada. Implantée en Chine depuis 2005, Sephora dispose de 51 magasins dans ce pays au 31 décembre 2008. Ayant débuté son implantation au Moyen-Orient en 2007, l’enseigne y dispose de 16 magasins à la fin de l’année 2008 répartis sur six pays. À noter en 2008, l’ouverture Établi en 1852, Le Bon Marché fut au XIXe siècle le pionnier du commerce moderne. Unique grand magasin de la rive gauche à Paris, il a été acquis par LVMH en 1998. Le Bon Marché dispose d’un département alimentaire, La Grande Épicerie de Paris. Depuis 1995, il est également propriétaire du magasin Franck et Fils, situé rue de Passy dans le seizième arrondissement de Paris. Au cours des dernières années, un important travail de fond, portant notamment sur la rénovation et la transformation de ses espaces de vente associées à une montée en gamme de son offre commerciale, a permis de renforcer l’identité du Bon Marché. Reconnu pour sa politique d’assortiment et de service très exigeante, Le Bon Marché s’est aujourd’hui imposé comme le grand magasin le plus exclusif et le plus créatif de Paris. Les Autres activités regroupent le pôle média géré par DI Group (ex Desfossés International), la Samaritaine et, depuis le dernier trimestre 2008, le constructeur de yacht néerlandais Royal En décembre 2007, DI Group a acquis le groupe Les Echos auprès du groupe britannique Pearson. Le groupe Les Echos comprend Les Echos, premier quotidien économique en France, Les Echos.fr, premier site Internet économique en France, le magazine Enjeux- Les Echos, ainsi que d’autres services économiques spécialisés. Le quotidien La Tribune, précédemment détenu par DI Group, a été cédé à News Participations en février 2008. Outre Les Echos, DI Group réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle – Investir, Connaissance des Arts, Le Monde de la Musique –, la maison d’édition littéraire Arléa, et la station de Fondée en 1870, la Samaritaine est, comme Le Bon Marché, l’un des plus anciens grands magasins de Paris. LVMH a acquis 55 % du capital de la Samaritaine en janvier 2001. Pour des raisons de sécurité et en application du principe de précaution, la Samaritaine a été conduite à fermer son magasin au public à compter du mois de juin 2005. Sur la base des conclusions de plusieurs bureaux d’études et après consultation des institutions représentatives du personnel, la décision a été prise de maintenir le magasin fermé pendant toute la durée des travaux de mise en sécurité et conformité. À l’issue de ceux-ci, la vocation commerciale du site sera perpétuée, l’ambition de la Direction de la Samaritaine étant, au-delà de la remise aux normes techniques, de créer un ensemble commercial d’envergure, présentant d’incontestables qualités architecturales, adapté à l’environnement urbanistique et aux modes de consommation du XXIe siècle. Royal Van Lent, fondé en 1849, est spécialisé dans la conception et la construction sur mesure de yachts de grand prestige commercialisés RappoRt De gestion Du Conseil D’aDministRation : Commentaires sur le Compte de résultat Consolidé faCteurs de risques liés à l’aCtivité et politique d’assuranCe 2.3 assuranCes et CouVertures des risques 3.2 Variation de La trésorerie ConsoLidée 4.1 dépenses de CommuniCation et de promotion 4.2 frais de reCherChe et déVeLoppement 4.3 inVestissements industrieLs et dans Les réseaux de distribution 5.1 répartition et éVoLution de L’effeCtif 6.1 Consommation de ressourCes en eau, matières premières et énergie 6.2 Conditions d’utiLisation des soLs ; reJets dans L’air, L’eau et Le soL 6.3 mesures prises pour Limiter Les atteintes à L’équiLibre bioLogique, aux miLieux natureLs, aux espèCes animaLes et VégétaLes protégées 6.4 organisation de La proteCtion de L’enVironnement au sein du groupe 60 7.3 étabLissements administratifs et immeubLes LoCatifs Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH RappoRt De gestion Du Conseil D’aDministRation : le gRoupe lvmH 1\. Commentaires sur le Compte de résultat Consolidé (1) Après retraitement lié au reclassement des activités de La Samaritaine de Distribution Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (1) Après retraitement lié au reclassement des activités de La Samaritaine de Distribution Les ventes de l’exercice 2008 s’élèvent à 17 193 millions d’euros, en croissance de 4 % par rapport à l’exercice précédent. Elles sont affectées par la baisse des principales devises de facturation du Groupe par rapport à l’euro, notamment de 7 % pour le dollar US. À devises constantes, les ventes progressent de 8 %. Depuis le 1er janvier 2007, le périmètre des activités consolidées a enregistré les évolutions suivantes : dans les Vins et Spiritueux, la participation dans le groupe chinois Wen Jun Spirits acquise en mai 2007 a été consolidée au second semestre 2007 ; dans le groupe d’activités Montres et Joaillerie, consolidation au second semestre 2008 de la marque Hublot et cession et déconsolidation au second semestre 2007 de la marque de stylos Omas ; dans les Autres activités, consolidation au premier semestre 2008 du groupe de presse Les Echos et déconsolidation de La Tribune cédée début 2008 et consolidation au dernier trimestre 2008 du constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent. Ces évolutions du périmètre de consolidation contribuent pour 1 point à la croissance du chiffre d’affaires annuel. À taux de change et périmètre comparables, la croissance organique des ventes est de 7 %. La ventilation des ventes entre les différentes devises de facturation évolue comme suit : le poids de l’euro augmente de 1 point à 32 %, le poids du dollar US baisse de 2 points à 28 %, le poids du yen japonais baisse de 1 point à 10 % et le poids des autres devises augmente de 2 points à 30 %. Ventes par zone géographique de destination Par zone géographique, on constate une baisse du poids relatif des États-Unis et du Japon dans les ventes du Groupe qui évoluent de stable à 14 % alors que l’Europe (hors France), l’Asie (hors Japon) et les autres marchés portés essentiellement par le Moyen-Orient progressent chacun d’un point à respectivement 24 %, 20 % et 9 %. L’évolution défavorable de la parité Euro/Dollar explique la baisse du poids du dollar US et des États-Unis dans les ventes du Groupe ; à parité constante, les ventes facturées en dollar US progressent de 5 % et les ventes aux États-Unis de 2 %. Il convient de souligner le dynamisme exceptionnel des nouveaux territoires comme la Chine, la Russie et le Moyen-Orient qui entraîne une forte augmentation des facturations dans les devises Par groupe d’activités, la répartition des ventes du Groupe évolue peu. La part des Vins et Spiritueux baisse de 2 points à 18 %, celle de la Mode et Maroquinerie augmente de 1 point à 35 %. La part des autres groupes d’activités reste inchangée et s’établit à 17 % pour les Parfums et Cosmétiques, 25 % pour la Distribution sélective et 5 % pour les Montres et Joaillerie. Dans les Autres activités et éliminations, l’augmentation des ventes des activités Média du fait de l’intégration du groupe de presse Les Echos est partiellement compensée par une augmentation des éliminations de consolidation provenant de la progression des ventes des marques de Parfums et Cosmétiques à Sephora. Les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux sont en baisse de 3 % en données publiées. Elles souffrent d’un effet de change négatif de 4 points, la croissance organique étant de 1 %. Après un début d’année ralenti par l’écoulement des stocks des grossistes principalement aux États-Unis et au Japon, les ventes ont résisté dans un contexte économique difficile. La croissance organique en valeur provient essentiellement de l’effet des hausses de prix tandis que les volumes de champagne et cognac sont en baisse respectivement de 7 % et 6 %. Par marché, les performances sont contrastées : la demande est moins dynamique aux États-Unis et au Japon du fait de la conjoncture ; en revanche les tendances sont globalement positives en Europe et dépassent les attentes en Chine, dans certains marchés asiatiques comme le Vietnam, ainsi qu’en Russie et au Moyen-Orient. La Chine est devenue en 2008 le deuxième marché du groupe d’activités La croissance organique des ventes des activités Mode et Maroquinerie est de 10 %, et de 7 % en données publiées. Louis Vuitton accomplit une performance remarquable sur l’année, enregistrant de nouveau une croissance organique à deux chiffres de ses ventes. La marque connaît une avancée spectaculaire en Asie, notamment en Chine ; elle continue d’afficher une forte dynamique en Europe. Fendi, Donna Karan et Marc Jacobs confirment également leur potentiel et réalisent de fortes progressions. Le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques enregistre une croissance organique de ses ventes de 8 %, pour 5 % en données publiées. Cette dynamique est alimentée à la fois par l’innovation et par l’enrichissement des lignes existantes. Les trois catégories de produits (parfum, maquillage et soin) sont en progression. La quasi-totalité des marques du portefeuille contribuent à cette performance : les marques phares comme Parfums Christian Dior ou Guerlain, mais aussi les marques alternatives et marques de niche comme BeneFit Cosmetics et Make Up For Ever. Le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques consolide son leadership européen et les marques accentuent leurs avancées en Russie, en Chine et au Moyen-Orient, marchés La croissance organique des ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie est en baisse de 2 %, et en hausse de 6 % en données publiées (effet de change négatif de 2 points et effet périmètre positif de 10 points). L’effet périmètre positif lié à l’intégration de Hublot est de 10 %. L’année a été marquée par la morosité du marché américain et par une baisse de la demande au Japon. Toutes les marques ont accru leurs ventes en Europe et en Asie. Elles ont enregistré des croissances significatives au Moyen- Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH La croissance organique des ventes de la Distribution sélective est de 9 %, et de 5 % en données publiées. Cette croissance est portée par Sephora dont les ventes progressent très sensiblement non seulement à surfaces comparables, mais également du fait de l’expansion de son réseau de magasins en Europe, en Amérique du Nord, en Chine et au Moyen-Orient. Malgré une baisse d’activité dans les zones touristiques fréquentées par les voyageurs japonais, DFS parvient à enregistrer une croissance organique de ses ventes, profitant de la montée en puissance des autres clientèles asiatiques, La marge brute du Groupe s’élève à 11 181 millions d’euros, en croissance de 5 % par rapport à l’exercice précédent. Le taux de marge brute sur les ventes s’élève à 65 %, en hausse Cette progression résulte des efforts de maîtrise des coûts de revient des produits vendus, des hausses des prix de vente, des montées en gamme entraînant une amélioration des mix produits et de l’efficacité des opérations de couverture de change. Les charges commerciales, qui s’élèvent à 6 104 millions d’euros, sont en augmentation de 6 % en données publiées et de 9 % à taux de change constants. Outre le renforcement des investissements en communication des principales marques, cette augmentation provient du développement des réseaux de distribution tant pour les activités de détail (boutiques) que pour les activités de gros. Néanmoins le niveau de ces charges commerciales reste stable en pourcentage des ventes à 35 %. L’implantation géographique des magasins évolue comme présenté Les charges administratives sont de 1 449 millions d’euros, en hausse de 4 % en données publiées, et de 7 % à taux de change constants. Elles représentent 8 % des ventes, un niveau identique Le résultat opérationnel courant du Groupe s’établit à 3 628 millions d’euros, en croissance de 2 %. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du Groupe s’établit à près de 21 %, en baisse de 1 point L’effet total de l’évolution des parités monétaires sur le résultat opérationnel courant, par rapport à l’exercice précédent, est négatif de 143 millions d’euros. Ce chiffre intègre les trois éléments suivants : l’effet des variations des parités monétaires Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH sur les ventes et les achats des sociétés du Groupe exportatrices et importatrices ; la variation du résultat de la politique de couverture de l’exposition commerciale du Groupe aux différentes devises et l’effet des variations des devises sur la consolidation des résultats opérationnels courants des filiales hors zone euro. À devises et effets de couverture de change constants, la progression du résultat opérationnel courant du Groupe serait de 6 %. Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Vins et Spiritueux s’établit à 1 060 millions d’euros, stable par rapport à 2007\. La baisse des volumes vendus est compensée par la poursuite de la politique de hausse des prix conforme au positionnement haut de gamme des produits. Ces hausses de prix conjuguées à la maîtrise des coûts permettent de compenser l’effet négatif des variations monétaires, les dépenses de renforcement du réseau de distribution et les investissements publi-promotionnels ciblés sur les marchés stratégiques. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du groupe d’activités est en augmentation de 1,1 point Les activités Mode et Maroquinerie présentent un résultat opérationnel courant de 1 927 millions d’euros, en croissance de 5 %. Malgré l’effet défavorable des variations monétaires, Louis Vuitton réalise à nouveau une performance remarquable. Fendi tout comme Marc Jacobs confirment leur dynamique de croissance profitable. Les autres marques en phase de développement ou de renouveau créatif ont enregistré des performances plus contrastées, ce qui a entraîné une légère baisse de 0,4 point, à 32,1 %, du taux de marge opérationnelle sur Le résultat opérationnel courant des activités Parfums et Cosmétiques est de 290 millions d’euros, en progression de 13 %. Malgré un renforcement des investissements publi-promotionnels et malgré les frais liés au retour de Fendi et Pucci dans l’univers du parfum, les efforts de maîtrise des coûts de revient et des autres charges opérationnelles ont permis de poursuivre l’amélioration de la profitabilité. Ainsi le taux de marge opérationnelle sur ventes progresse de 0,7 point à 10,1 %. Après quatre années de forte croissance et un redressement remarquable de sa rentabilité, le groupe d’activités Montres et Joaillerie présente une diminution de son résultat opérationnel courant à 118 millions d’euros. Dans un contexte de ralentissement des ventes, le taux de rentabilité opérationnelle Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Distribution sélective est de 388 millions d’euros, en diminution de 9 %. Confirmant sa dynamique de forte croissance profitable, Sephora continue d’améliorer sa marge opérationnelle, malgré les frais occasionnés par son expansion rapide en Europe, aux États-Unis, en Chine et au Moyen-Orient. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du groupe d’activités Distribution sélective dans son Le résultat opérationnel courant lié aux Autres activités et éliminations s’établit à - 155 millions d’euros, stable par rapport à 2007. Outre les frais de siège, cette rubrique intègre le pôle Média ainsi que les yachts Royal Van Lent, activité acquise en 2008. Les autres produits et charges opérationnels s’établissent à \- 143 millions d’euros contre - 126 millions d’euros en 2007. En 2008, les autres produits et charges incluent 14 millions d’euros de plus-values de cessions et 83 millions d’euros de coûts de réorganisations commerciales ou industrielles ; ces montants concernent l’arrêt de certaines lignes de produits, la fermeture de points de vente jugés insuffisamment rentables et la réorganisation des activités de Glenmorangie ; cette réorganisation comportait notamment le désengagement progressif des activités pour compte de tiers et la cession d’actifs, en particulier le site industriel de Broxburn (Écosse) ainsi que la marque et la distillerie Glen Moray. Le solde des autres produits et charges est constitué d’amortissements accélérés et dépréciations d’immobilisations à hauteur de 57 millions, ainsi que de diverses charges ou provisions non récurrentes s’élevant à 17 millions d’euros. Le résultat opérationnel du Groupe s’élève à 3 485 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2007. Le résultat financier de l’exercice s’établit à - 281 millions d’euros ; il était de - 252 millions d’euros pour l’exercice précédent. Le coût global de la dette financière nette s’élève à 257 millions d’euros en 2008 contre 207 millions d’euros en 2007. Cette progression provient des effets conjugués de la hausse des taux d’intérêt et des marges pratiquées sur les marchés financiers et de la légère progression au cours de l’exercice de la dette financière Les autres produits et charges financiers sont de - 24 millions d’euros, à comparer à - 45 millions d’euros en 2007. Le coût financier des opérations de change a un effet négatif de 64 millions d’euros en 2008 ; il était négatif de 97 millions d’euros en 2007. La gestion des investissements, placements et autres instruments financiers a dégagé un résultat positif de 53 millions d’euros, contre 44 millions d’euros l’exercice précédent ; le résultat de 2008 inclut en particulier la quote-part de LVMH dans la plus-value de cession du distributeur français de jeux vidéo Micromania, et diverses dépréciations d’investissements et placements financiers, rendues nécessaires par l’environnement économique de fin d’année. Les autres charges financières sont de 24 millions d’euros contre Le taux effectif d’impôt du Groupe s’établit à 28 % contre 27 % en 2007 ; il retrouve ainsi son niveau de 2006. La baisse d’un point en 2007 provenait principalement de l’utilisation ou de l’activation de reports déficitaires et de l’effet de la baisse de certains taux d’impôt européens sur le solde d’impôts différés au bilan. La part dans les résultats des sociétés mises en équivalence en 2008 est restée stable, à 7 millions d’euros. La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 292 millions d’euros contre 306 millions d’euros en 2007 ; il s’agit principalement des minoritaires dans Moët Hennessy et DFS. Le résultat net part du Groupe s’élève à 2 026 millions d’euros, stable par rapport à l’exercice 2007 ; comme en 2007, il représente Dans le contexte difficile de l’année 2008, Moët & Chandon démontre la force de sa marque avec une bonne résistance face à la morosité de ses marchés historiques et des taux de croissance élevés dans les marchés émergents, tout particulièrement en Europe Centrale, en Afrique, au Moyen-Orient et en Chine. La marque a poursuivi sa stratégie de montée en gamme. Les champagnes rosés, catégorie qui recèle un fort potentiel de croissance, ont été les plus dynamiques. Dans le cadre de sa politique visant à se doter d’une distribution toujours plus qualitative, Moët & Chandon a renforcé sa présence internationale par la mise en place de points de vente de très haut standing à l’exemple du bar Moët de Macao, un espace conçu pour faire vivre aux visiteurs une expérience de marque totale. Autre nouveauté, les « Ateliers Moët » sont des espaces éphémères où les acheteurs peuvent faire personnaliser leurs bouteilles. La marque a renforcé ses liens historiques avec les stars et personnalités qui incarnent l’esprit de célébration et Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH avec les grandes manifestations du septième art comme le Festival Dom Pérignon a poursuivi sa stratégie de création de valeur sur ses marchés traditionnels et a conforté sa croissance en volume sur ses marchés de conquête, le Moyen-Orient, l’Europe centrale et la Chine. La marque a résolument mis en avant son statut de luxe à l’épreuve du temps. Puissamment relayée par des actions et événements spectaculaires comme le lancement du symbolique Dom Pérignon Vintage 2000, cette dimension a été enrichie par des collaborations artistiques de premier plan : le Bol-Sein, créé en édition limitée pour Dom Pérignon Vintage 1995 dans la collection Œnothèque, est la réinterprétation par Karl Lagerfeld d’un article de service ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette ; le Dom Pérignon Rosé vu par Sylvie Fleury est une édition limitée de 999 coffrets de deux verres signés et numérotés accompagnant un flacon de Dom Pérignon Rosé 1998. Ruinart réalise en 2008 une nouvelle année record. Cette croissance s’inscrit dans la stratégie de développement en valeur donnant priorité aux qualités premium, Ruinart Blanc de Blancs, Ruinart Rosé et cuvée de prestige Dom Ruinart. Parmi les marchés qui ont joué un rôle clé dans cette progression, la France, son marché historique, se situe au premier plan, suivie par la Russie, l’Allemagne et la Suisse. Ruinart a également réalisé de bonnes performances sur les marchés abordés plus récemment. L’année 2008 a été ponctuée par de beaux événements rappelant l’attachement de la marque à l’art et à la culture, des lancements marquants comme celui d’une luxueuse Malle Escapade 2008 et en fin d’année, la révélation d’une sculpture du créateur Maarten Baas en hommage à Dom Ruinart, évocation somptueuse et décalée En 2008, Mercier a célébré son 150e anniversaire par un dîner de prestige donné à l’occasion de la sortie de son Guide des Lieux de Toujours. Synonyme de convivialité et d’authenticité, la marque demeure une valeur sûre sur le marché français. La stratégie mise en œuvre par Veuve Clicquot Ponsardin – expression d’une créativité permanente, mise en valeur de son excellence œnologique – a renforcé la fidélité à la marque et lui a permis de mieux résister que certains de ses concurrents directs au contexte difficile de l’année 2008 au sein des grands marchés du champagne. Dans les pays émergents, les résultats viennent récompenser les efforts d’implantation déployés au cours des années passées : Veuve Clicquot enregistre une belle croissance en Chine, en Amérique latine et dans le Golfe Persique. Riche en innovation, l’année a notamment été marquée par le succès commercial du Clicquot Traveller pour le Brut Carte Jaune et la création du Globalight, nouvel objet conçu par le designer Karim Rashid pour Veuve Clicquot Rosé. En réponse à l’intérêt des collectionneurs pour des séries limitées exceptionnelles, la marque s’est associée à Riva pour la création d’objets prestigieux signés La Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Krug a poursuivi en 2008 sa stratégie de valeur et ses investissements ciblés sur ses marchés clés ainsi que sa politique de développement au sein de territoires où elle bénéficie d’un bon potentiel (Hong Kong, Espagne). La marque a consolidé ses positions au sein du segment des champagnes de luxe. Entre autres événements, la création de Krug Clos d’Ambonnay 1995 a marqué l’année : dernier né de la marque, fruit exceptionnel d’une parcelle unique située au cœur du village d’Ambonnay, il exprime avec intensité et élégance la quintessence de ce vignoble et renforce la position de Krug sur le marché des grands vins de collection. Réaffirmant sa philosophie du luxe personnalisé, la marque a proposé aux amateurs pour la fin d’année une caisse de Krug Grande Cuvée gravée à leurs initiales, offre qui a rencontré un vif succès à travers le monde. Estates & Wines, entité qui regroupe les vins pétillants et tranquilles de Moët Hennessy, a connu une croissance organique soutenue dans toutes les régions du monde à l’exception des États- Unis et du Japon. Les vins pétillants Chandon ont consolidé leur position de leader de la catégorie super premium sur leurs marchés domestiques. Les vins tranquilles ont également progressé, en particulier les marques Cloudy Bay (Nouvelle-Zélande), Newton (Californie) et Terrazas de los Andes (Argentine). Château d’Yquem a réalisé une nouvelle année record, marquée par la réussite de son dernier millésime, le 2007. Salué par la presse nationale et internationale, le primeur 2007 a conquis les amateurs de très grands vins et a été accueilli avec enthousiasme dans l’ensemble des marchés. Pour la première fois de son histoire, Château d’Yquem a proposé aux amoureux de la marque une série limitée de Nabuchodonosors (grands flacons équivalant à 20 bouteilles) d’un fabuleux millésime, le 2005. Hennessy, leader mondial incontesté du cognac, a poursuivi en 2008 sa croissance et a consolidé sa part de marché. Pour la première fois dans l’histoire de la marque, la Chine se place en tête de ses marchés. Hennessy y renforce son leadership dans l’univers des spiritueux premium grâce au dynamisme de ses qualités V.S.O.P et X.O. Une nouvelle campagne de publicité sur le thème Dare to pursue your dream a été lancée avec Hennessy réalise de très bonnes performances sur les autres marchés d’Asie. La marque renforce ses positions à Taïwan, marché très concurrentiel, et, grâce à un travail en profondeur initié depuis plusieurs années, elle connaît une expansion Aux États-Unis, son deuxième marché, Hennessy, toujours leader de sa catégorie, a poursuivi sa stratégie de création de valeur en s’appuyant sur la campagne publicitaire Flaunt Your Taste. La marque a réaffirmé ses liens historiques avec les communautés afro- américaines et hispaniques. Elle est devenue le partenaire officiel des Latin Grammy Awards, confortant son affinité avec le monde de la musique en cohérence avec sa plateforme de communication internationale Hennessy Artistry. Ce programme d’événements déployé dans plus de trente pays marie les genres musicaux les plus variés et les différents modes de consommation des cognacs Hennessy. Il permet à de nouveaux consommateurs de découvrir et apprécier la vitalité de la marque. La Russie confirme sa position de troisième pilier de la croissance d’Hennessy. Au sein des pays européens, Hennessy maintient son exceptionnelle part de marché en Irlande. La marque se développe rapidement en Europe Centrale et Orientale, de même que dans certains pays d’Afrique et au Moyen-Orient. Dans le cadre de sa politique d’innovation, Hennessy a bénéficié en 2008 du lancement de Diptyque, coffret en édition limitée destinée au « travel retail », et des actions entreprises pour moderniser l’habillage de ses qualités les plus rares, Richard Hennessy et Paradis, et mettre en valeur leur caractère exceptionnel. La vodka Belvedere, bien soutenue en communication, a gagné des parts de marché aux États-Unis dans un contexte difficile. Confirmant son fort potentiel de développement, elle a poursuivi une croissance vigoureuse dans les autres pays. Le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, le Mexique et l’Europe Continentale sont ses marchés les plus dynamiques. Le rhum 10 Cane a continué son expansion en Amérique bien que son premier débouché, l’État de Floride, ait été particulièrement affecté par la situation économique. 10 Cane a maintenu un taux de croissance élevé dans les autres régions des États-Unis et s’est implanté avec succès au sein d’établissements très réputés en Glenmorangie a renforcé sa stratégie visant à devenir le leader mondial des whiskies single malt en s’appuyant sur les marques Glenmorangie et Ardbeg. Cette orientation a conduit la société à céder la distillerie Glen Moray ainsi que d’autres actifs non stratégiques. L’année 2008 a été marquée par le grand succès de l’introduction de la nouvelle gamme et de la nouvelle identité visuelle de la marque Glenmorangie. Celle-ci a connu une rapide croissance en Asie, a étendu sa présence en Europe du Nord et en Europe Centrale et a établi les fondations de son développement en Amérique du Nord. Le lancement de Glenmorangie Signet, qui se veut l’expression la plus luxueuse de la marque, a été accueilli et commenté avec enthousiasme. Parmi les nombreuses distinctions reçues par Glenmorangie en 2008, le titre d’Innovateur de l’année lui a été décerné par le prestigieux Whisky Magazine. Ardbeg, célèbre single malt élaboré sur l’île d’Islay, continue de conquérir de nouveaux adeptes à travers le monde. Éditions limitées et produits innovants alliés à une communication publicitaire originale ont contribué à une forte progression de la marque qui a été désignée « World Whisky of the Year 2008 » par la Bible du Whisky. Au cours de sa première année complète d’intégration au sein de LVMH, Wenjun a bénéficié d’une refonte de sa stratégie de communication permettant de capitaliser sur les éléments constitutifs de son identité et de son héritage qui remonte à plus de 2 000 ans, à l’époque de la dynastie des Han en Chine. Le premier produit lancé fin 2007 à Pékin est aujourd’hui largement distribué dans le Sud de la Chine et bénéficie d’un accueil très encourageant. Un nouveau produit ultra premium en phase finale de développement sera lancé en 2009. La force des marques du groupe Vins et Spiritueux, l’excellence de leurs produits, le puissant réseau de distribution de Moët Hennessy seront des atouts majeurs en 2009 dans un contexte difficile, marqué par l’atonie de la demande et par la volonté des Tout en accentuant les efforts de gestion et en adaptant les stratégies commerciales marché par marché, le groupe Vins et Spiritueux continuera d’investir dans ses meilleurs vecteurs de croissance, de rentabilité et de gains de parts de marché. Grâce à la créativité sans cesse cultivée au sein des marques, l’innovation – lancements de produits, création de packagings à valeur ajoutée, opérations et programmes de communication précisément ciblés – constituera un axe privilégié. Cette dynamique propre à stimuler les ventes à court terme sera un puissant accélérateur du rebond des activités Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Dans un contexte économique et monétaire défavorable, Louis Vuitton réalise une belle année, marquée par une forte dynamique sur les marchés asiatiques (Chine, Hong Kong, Macao, Corée…), dans les pays de l’Est européen et au Moyen-Orient. Phénomène traduisant l’engouement suscité par la marque sur les marchés chinois, la Chine est devenue en 2008 la deuxième clientèle de la marque. L’année est également caractérisée par d’excellentes performances en Europe occidentale et une progression soutenue en Amérique du Nord. Louis Vuitton fonde ses avancées à la fois sur la croissance réalisée auprès de ses clientèles locales et sur le développement des nouvelles clientèles touristiques en provenance principalement de Chine, de Russie et du Moyen-Orient. La marque a activement poursuivi le développement de son réseau de distribution qui totalise 425 magasins au 31 décembre 2008. Les nouveaux magasins ont été ouverts dans l’ensemble des régions du monde, à un rythme spécialement soutenu en Chine et en Corée compte tenu du rapide succès rencontré dans ces pays. Louis Vuitton a inauguré sa présence en Finlande, au Qatar, en Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Roumanie et à Bahreïn. Comme chaque année, la marque a aussi procédé à plusieurs rénovations marquantes, en particulier celle de sa Maison de Hong Kong au 5 Canton Road. L’année 2008 a été riche en créations avec, entre autres, le lancement des lignes de maroquinerie Mahina et Tahitienne et la création de Damier Graphite, nouvelle couleur emblématique dédiée aux hommes qui a connu un succès immédiat. En outre, plusieurs nouveaux modèles très performants sont venus s’ajouter aux lignes permanentes comme Galliera, Tivoli, Palermo… D’autres initiatives ont souligné les liens entretenus de longue date par Louis Vuitton avec le monde de l’art : la collection de maroquinerie réalisée en collaboration avec Richard Prince, le lancement de Monogramouflage, nouvelle création de Takashi Murakami pour la ligne Monogram, l’ouverture d’une boutique au sein du Brooklyn Museum, l’œuvre vidéo réalisée par l’italien Fabrizio Plessi pour Louis Vuitton a renforcé sa communication et sa présence dans les médias avec nombre d’actions marquantes : le lancement d’un film emblématique sur le thème du voyage ; la contribution de nouvelles personnalités iconiques à sa campagne institutionnelle (Keith Richards, Sofia et Francis Ford Coppola, Sean Connery) ; les expositions organisées au sein de l’Espace culturel de la Maison des Champs-Élysées ; la poursuite de programmes architecturaux majeurs pour ses magasins et leurs façades qui donnent une extraordinaire visibilité à Louis Vuitton tout en valorisant les villes et les artères qui les accueillent. En 2008, Fendi continue d’enregistrer une croissance organique élevée et profitable de ses ventes. Les retombées du mémorable défilé d’octobre 2007 sur la Grande Muraille de Chine se sont prolongées en 2008, contribuant à renforcer l’image de la marque italienne. Des événements ciblés, comme la première participation d’une maison de mode au salon Design de Miami, se sont également déroulés tout au long de l’année. La marque a mis l’accent sur ses lignes historiques de maroquinerie en célébrant le 10e anniversaire du mythique modèle Baguette et en braquant les projecteurs sur sa ligne Selleria. Le lancement de la ligne Doctor B a constitué un autre temps fort de l’année. La fourrure a connu une année record tandis que le prêt-à-porter et les souliers enregistraient un succès croissant. Fendi a poursuivi l’extension de son réseau de distribution. L’ouverture d’un magasin phare avenue Montaigne à Paris et l’implantation au sein de deux nouveaux pays, le Qatar et le Mexique, sont les principaux faits marquants de ce développement. Au 31 décembre 2008, le réseau de Fendi totalise 180 magasins dans le monde. La croissance de l’activité est particulièrement forte en Europe, en Chine et au Moyen-Orient. Un développement soutenu est également engagé dans les pays de l’Est européen via un réseau Démontrant l’efficacité du modèle de développement défini par son nouveau management, Donna Karan réalise une année record malgré une fin d’année assombrie par la conjoncture aux États-Unis. La marque bénéficie clairement du travail de fond accompli pour concentrer sa stratégie et ses forces créatives sur les valeurs historiques qui ont fait d’elle une marque culte et améliorer la cohérence de ses différentes collections. La ligne de luxe Donna Karan Collection a ainsi significativement accru ses ventes et sa profitabilité entre 2006 et 2008. La ligne DKNY a également poursuivi sa progression régulière en termes de ventes et de rentabilité sur tous les segments où elle est déployée, prêt-à-porter, souliers et accessoires. En août 2008, une nouvelle ligne DKNYC a été lancée et a bénéficié d’un bon accueil de la part des revendeurs. Tous ces éléments concourent à accroître la solidité de la marque face à un environnement très incertain en 2009 et lui ouvrent de bonnes perspectives de développement Suivant son plan stratégique, Loewe a consacré l’année 2008 à établir des bases solides pour les années à venir en menant un important travail sur son identité de marque, le renouvellement de ses produits et la rénovation de son concept de boutique, ce dernier projet étant confié à l’architecte Peter Marino. Le nouveau Directeur Artistique Stuart Vevers a lancé sa première collection. Tandis que les lignes emblématiques de maroquinerie, Amazona et Nappa Aire, prolongent leur succès, les créations de Stuart Vevers se révèlent très prometteuses. La nouvelle communication de Loewe met en avant la modernité et la désirabilité de la marque tout en renforçant la référence à ses racines espagnoles et à son savoir-faire unique dans le travail du cuir. Le réseau de distribution de Loewe totalise 133 magasins au 31 décembre 2008. Le premier magasin aménagé au nouveau concept ouvrira à Valence en Espagne en Marc Jacobs continue d’enregistrer une forte croissance de ses ventes. La progression de sa rentabilité confirme la remarquable dynamique de la marque. Le succès de la ligne Marc by Marc Jacobs déclinée en prêt-à-porter et maroquinerie est l’un des principaux facteurs de cette croissance. L’année 2008 a vu le lancement d’une ligne de joaillerie fantaisie Marc by Marc Jacobs. Sur ce segment en fort développement, la marque prend déjà d’excellentes positions concurrentielles. Les nouveaux produits de maroquinerie de la ligne Collection ont été bien accueillis par les clients et par la presse. Montres et lunettes sont aussi en forte progression tandis que la ligne pour enfant Little Marc s’installe sur le marché. Le parfum Daisy lancé en 2007 a confirmé son succès mondial. Marc Jacobs a poursuivi son expansion territoriale, portant son réseau à 187 magasins dans le monde, y compris les franchises. Pour Celine, 2008 est une année de transition, marquée par l’arrivée en fin d’année d’un nouveau management et la nomination de Phoebe Philo, l’une des stylistes les plus talentueuses au sein de l’univers de la mode, en qualité de Directrice artistique. Kenzo a confirmé l’amélioration de sa rentabilité. La marque a poursuivi à un rythme soutenu le déploiement mondial de son nouveau concept de magasin. L’ouverture d’un « navire amiral » avenue George à Paris, tout près des Champs-Élysées, est l’un des temps forts de l’année tout comme l’extension des responsabilités d’Antonio Marras, désormais Directeur Artistique pour toutes les lignes Kenzo. Antonio Marras présentera sa première collection de prêt-à-porter masculin en janvier 2009. Kenzo a par ailleurs développé des partenariats afin d’étendre son univers, en particulier dans le domaine du mobilier. Givenchy confirme la pertinence de son repositionnement et son succès commercial. Le prêt-à-porter féminin connaît une forte croissance en Europe et aux États-Unis. Le succès de la ligne Nightingale lancée en 2006 continue de porter la progression des accessoires. S’étant vu confier la direction artistique du prêt- à-porter masculin, Riccardo Tisci supervise désormais toutes les activités créatives de Givenchy. Sa première collection Homme a remporté un grand succès dans la presse et au plan commercial. Givenchy a ouvert en février un magasin phare rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris dont le nouveau concept est décliné progressivement en France et à l’international. La marque a notamment renforcé sa présence sur le marché chinois. Thomas Pink a poursuivi le développement de son réseau de distribution dans l’ensemble des régions où la marque est implantée et a inauguré sa présence au Mexique. Dans le même temps, les ventes de sa boutique en ligne ont connu une forte croissance. La marque a bénéficié d’une excellente progression de sa gamme de chemises de référence Informal et du succès du White Shirt Bar lancé au sein de ses magasins de Jermyn Street à Londres et de Madison Avenue à New York. Pucci a continué de réaliser de bonnes performances grâce aux ventes de prêt-à-porter, au développement de ses accessoires et au grand succès du lancement d’une ligne de lunettes réalisée en partenariat. L’année 2008 est essentiellement marquée par la nomination de Peter Dundas, l’un des créateurs les plus prometteurs de sa génération, en qualité de Directeur Artistique. La marque a poursuivi sélectivement l’extension de son réseau de distribution et a lancé une boutique de ventes en ligne. Berluti a poursuivi son développement en ouvrant cinq magasins, en propre et franchise, ce qui porte à 34 le nombre de ses points Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH de vente dans le monde à fin 2008. L’année 2008 a vu la création par Olga Berluti d’une nouvelle collection de souliers, L’empreinte du Loup, et d’une ligne de maroquinerie baptisée Cervo. Louis Vuitton mettra en œuvre en 2009 un programme dynamique de développement et lancement de nouveaux produits. Dès le mois de janvier, une collection en hommage à Stephen Sprouse qui fut le premier artiste à collaborer avec Marc Jacobs a fait son apparition en magasins. Cette collection qui devrait faire date est déclinée en maroquinerie avec les lignes Monogram Graffiti et Monogram Roses pour plusieurs des modèles icônes de la marque. Transversale, elle investit aussi souliers, prêt-à-porter Les nombreux développements créatifs seront soutenus par une politique de communication ambitieuse : Madonna sera l’égérie de la campagne mode du début d’année ; la campagne institutionnelle faisant appel à des personnalités emblématiques sera poursuivie ; de nombreux événements mettant en lumière les liens de Louis Vuitton avec l’art seront organisés. La marque continuera d’étendre son réseau de distribution afin de renforcer sa présence sur les marchés les plus porteurs. De nombreuses ouvertures sont prévues dans l’ensemble des régions avec un accent particulier sur la Chine et la Corée. Un magasin à fort Fendi continuera de capitaliser sur son héritage en maroquinerie tout en lançant une nouvelle ligne qui devrait connaître un vif succès. La marque enrichira son offre sur le segment des accessoires et poursuivra le développement de son réseau de magasins de façon sélective afin de remplir ses objectifs de rentabilité. Capitalisant sur l’authentique talent de Donna Karan de comprendre et traduire dans la mode qu’elle crée les aspirations et le mode de vie des femmes d’aujourd’hui, la marque mettra fortement l’accent dans ses collections sur ses modèles icônes et L’ensemble des marques de mode, chacune en fonction des objectifs et différentes étapes de son plan stratégique, continueront plus que jamais à se concentrer sur le renforcement de leurs fondamentaux. Pucci et Celine présenteront les premières collections de leurs Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Avec en 2008, pour la cinquième année consécutive, une croissance significative de ses ventes et une nouvelle amélioration de sa rentabilité, Parfums Christian Dior illustre son rayonnement exceptionnel, la solidité de sa stratégie et la qualité de la progression qui en résulte. La croissance de la marque, à nouveau supérieure à la moyenne du marché, est en effet bien répartie au sein des différentes zones géographiques. Leader en Europe, son premier marché, Parfums Christian Dior y voit sa position renforcée par ses avancées en Russie. La marque réalise aussi de belles progressions en Asie et enregistre aux États-Unis la meilleure croissance de son univers concurrentiel. La Chine et le Moyen-Orient confirment Autre facteur d’équilibre, la croissance de Dior est portée par toutes les catégories de produits et, au sein de chacune d’entre elles, par les piliers de la marque, lignes stratégiques travaillées dans la durée et soutenues par de nombreuses initiatives. La dynamique de l’axe parfum est alimentée par la vitalité exceptionnelle du grand classique J’adore, par les nouvelles déclinaisons de Miss Dior et par le succès des deux lancements de l’année, Dior Homme Sport et Escale à Portofino dont la création inaugure une nouvelle collection de fragrances. Le maquillage, en forte progression, est porté principalement par les lignes Dior Addict, Rouge Dior, et Diorshow. Cette gamme de mascara s’inspirant des techniques utilisées lors des défilés de haute couture a bénéficié en 2008 du grand succès du lancement de Diorshow Iconic, sixième mascara de la gamme. La gamme Capture et les soins premium L’Or de Vie de création plus récente réalisent À travers toutes ses créations et avec le concours des égéries prestigieuses qui les incarnent, Dior continue d’affirmer son aura de marque star ancrée dans l’univers de la couture ainsi que son savoir-faire de parfumeur créateur. L’ouverture, au sein du prestigieux Hôtel Plaza Athénée à Paris, d’un Institut dont l’univers raffiné à l’extrême est conçu comme le prolongement naturel de la Maison de couture, s’inscrit dans la même philosophie. Dior Institut est aussi, grâce aux soins esthétiques qui y sont dispensés, une vitrine privilégiée du haut niveau d’expertise de la marque dans le domaine du soin. 180 ans de créations dédiées à la beauté : c’est sur ce thème que Guerlain a célébré son anniversaire en 2008. Illustrant de nouveau sa vitalité, la Maison née en 1828 enregistre une croissance organique à deux chiffres de ses ventes pour la troisième année consécutive, accompagnée d’une nouvelle et forte amélioration de sa rentabilité. La marque confirme sa dynamique dans l’ensemble des zones géographiques et en particulier sur ses marchés prioritaires, la France, la Russie, le Japon et la Chine. Grâce à une stratégie menée depuis plusieurs années et fondée sur une innovation haut de gamme, elle voit ses ventes progresser dans l’ensemble de ses catégories de produits. Le nouveau parfum masculin Guerlain Homme a reçu un accueil très favorable tandis que Shalimar, le grand parfum classique de la Maison, soutenu par une nouvelle campagne de communication avec Natalia Vodianova, a réalisé une excellente performance. L’axe maquillage, porté par ses lignes phares Terracotta et Parure et par le succès du nouveau mascara Le 2, a confirmé sa dynamique. Orchidée Impériale, la ligne de soin premium, a continué sa forte percée. Poursuivant la tradition d’un parfumeur maison, la Maison a engagé aux côtés de Jean-Paul Guerlain un créateur de grand talent, Thierry Wasser. Guerlain a également continué d’illustrer son engagement dans la haute parfumerie : rééditions de fragrances mythiques et créations exclusives ont ponctué l’année de son 180e anniversaire, témoignant d’un savoir-faire unique. Après la rénovation très remarquée du 68 Champs-Élysées et l’ouverture d’une boutique dans le prestigieux magasin du Tsum à Moscou, Guerlain a continué de renforcer sa distribution sélective de très haut luxe par le remodelage de sa boutique parisienne de la rue Tronchet et par l’ouverture d’une boutique à Las Vegas. Parfums Givenchy enregistre une hausse significative de ses ventes et une forte progression de son résultat opérationnel courant. Ces résultats très positifs ont été obtenus grâce à une progression de la marque dans pratiquement toutes les régions du monde, avec des performances particulièrement satisfaisantes en France, Tous les axes produits ont connu une forte croissance. Au sein des parfums féminins, les lignes les plus contributrices sont Very Irresistible Givenchy, grâce au lancement réussi de la variante Absolutely Irresistible, et Ange ou Démon. Le portefeuille masculin a enregistré une croissance exceptionnelle au second semestre grâce au très bon démarrage de la nouvelle ligne Play, dont l’ambassadeur est Justin Timberlake, qui a été lancée dans une dizaine de pays seulement et de la variante ∏ Neo lancée dans le reste du monde. En ce qui concerne l’axe cosmétique, Parfums Givenchy a bénéficié du très grand succès du nouveau mascara Phenomen’Eye et du lancement de l’étonnant Soin Noir. En 2008, Parfums Kenzo a célébré ses 20 ans, anniversaire marqué par la création d’éditions limitées dans ses lignes emblématiques. La marque a continué de mettre en avant dans sa communication l’approche poétique et émotionnelle qui la distingue dans l’univers du parfum. Son parfum icône, FlowerbyKenzo, lancé en 2000, maintient de belles performances et s’affirme désormais comme un grand classique de la parfumerie. Le lancement de KenzoPower, un nouveau masculin prometteur, a permis à la marque de se déployer à nouveau sur le segment des parfums pour homme. La gamme de soins KenzoKi a poursuivi sa croissance grâce au lancement de Belle de Jour, produit de soin global pour le visage lancé avec succès Benefit poursuit son développement rapide sur l’ensemble de ses marchés et maintient un taux de profitabilité élevé. Son positionnement original qui met en avant un style ludique confère à la marque une personnalité forte et une grande attractivité. Elle figure parmi les leaders du maquillage aux États-Unis et au Royaume-Uni, confirme sa réussite dans les pays où elle s’est implantée plus récemment et connaît un succès considérable en Chine pour sa première année complète de présence sur le marché. Erase Paste, embellisseur de teint apprécié pour ses nuances innovantes, et Posie Tint, produit pour les joues et les lèvres qui s’installe aux côtés du best-seller Rosie Tint, sont deux des lancements les plus prometteurs de l’année. La déclinaison à l’international de ses « Brow Bars » (Bars à sourcils) dont le concept est né aux États-Unis constitue un autre atout majeur pour Benefit. Make Up For Ever capitalise sur son identité de marque spécialisée à l’origine dans le maquillage professionnel et qui, en s’ouvrant au public, met à son service une expertise unique. La marque réalise de nouveau en 2008 une performance exceptionnelle, avec une croissance organique très forte de ses ventes sur l’ensemble de ses territoires, particulièrement en France et aux États-Unis, deux marchés développés en partenariat avec Sephora. La hausse des ventes s’accompagne d’une nouvelle progression du résultat opérationnel courant. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Lancée sur le marché russe mi-2008, Make Up For Ever y connaît des premiers résultats encourageants. La gamme de teint HD Complexion (haute définition), spécialement conçue pour répondre aux exigences de perfection de l’image numérique du cinéma et de la télévision, a été lancée en 2008 avec vif succès auprès du monde professionnel mais aussi du public. Le fond de teint et la poudre HD ont reçu deux « Allure Beauty Awards », Acqua di Parma réalise une bonne année, marquée par le succès de ses dernières créations, Colonia Intensa et Mirto di Panarea dans la collection Blu Mediterraneo. L’ouverture d’un spa très haut de gamme à Porto Cervo en Sardaigne a contribué à accroître le rayonnement de la marque symbole de l’élégance italienne. Dans un contexte de marché difficile en Espagne, son territoire d’origine, Parfums Loewe a bénéficié du succès à l’international de ses fragrances Solo et Quizas Quizas Quizas. Après le lancement fin 2007 du parfum Palazzo de Fendi, la ligne a été complétée au second semestre 2008 avec le lancement d’une eau de toilette, initiative qui s’est accompagnée d’une nouvelle communication. Vivara, qui signa en 2007 le retour remarqué de Pucci dans l’univers du parfum, a étendu sa présence internationale en 2008. L’année 2009 verra la poursuite Au cours de l’année 2009, les marques du groupe Parfums et Cosmétiques se concentreront en priorité sur le développement des lignes phares qui apportent une contribution majeure à leurs résultats et feront porter leurs efforts sur leurs marchés les plus rentables. Afin de préparer les succès de demain, des lancements à fort potentiel, des initiatives marquantes continueront à ponctuer Parfums Christian Dior renforcera ses piliers de l’axe parfum, J’adore, Poison, Miss Dior, Eau Sauvage, déploiera une grande créativité dans le domaine du maquillage, avec en particulier le lancement d’un nouveau fond de teint Diorskin Nude, et continuera de développer sa gamme de soins Capture. Guerlain renforcera ses lignes stratégiques Shalimar, Guerlain Homme, Terracotta et Orchidée Impériale. À ces initiatives s’ajouteront deux lancements majeurs en maquillage et en parfum. Parfums Givenchy bénéficiera du lancement de Play dans la totalité de son réseau de distribution international et d’une nouvelle initiative majeure sur le segment du parfum féminin qui sera supportée en communication par une star de renommée Les lancements de Parfums Kenzo viendront enrichir ses lignes majeures FlowerbyKenzo, KenzoAmour et Les Eaux par Kenzo. Make Up For Ever s’appuiera particulièrement sur ses deux gammes stars, HD Complexion et Aqua Eyes. Benefit fera son entrée Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH En 2008, après quatre années de forte croissance et un redressement remarquable de sa rentabilité, le groupe d’activités Montres et Joaillerie a consolidé les positions acquises. L’année a été marquée par la morosité du marché américain et par une baisse de la demande au Japon. Toutes les marques ont accru leurs ventes en Europe et en Asie. Elles ont enregistré des croissances significatives au Moyen-Orient et en Russie malgré un net ralentissement au dernier trimestre. Le groupe d’activités a maintenu globalement sa part de marché. En prenant des mesures appropriées dès le second semestre, il s’est préparé efficacement à une année 2009 qui sera marquée par une conjoncture difficile et un sur stockage de la distribution Après le lancement très ciblé effectué en 2007, l’année 2008 a été marquée pour TAG Heuer par le déploiement mondial des collections Grand Carrera. Affectée par la conjoncture aux États- Unis, la marque a continué de croître dans de nombreux marchés. En renforçant son offre en montres et chronographes automatiques et en maintenant une offre d’accès extrêmement qualitative, représentée notamment par la ligne F1, TAG Heuer a encore accru sa part de marché mondiale sur le segment des prix détail de 400 à 4 000 euros. L’année 2008 a également vu le lancement très remarqué de Meridiist, première ligne de téléphones mobiles directement inspirée des matériaux et technologies d’avant-garde maîtrisés par TAG Heuer et conçue en collaboration avec la société Modelabs. Cette diversification, positionnée dans le haut de gamme d’un marché à forte croissance, a fait l’objet d’une diffusion très sélective dans le réseau de boutiques TAG Heuer ainsi que dans quelques points de ventes horlogers et grands magasins. TAG Heuer remporte en 2008 son cinquième Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cette haute distinction est attribuée au chronographe Grand Carrera Calibre 36 RS Caliper, modèle phare de la ligne Grand Carrera, dont elle couronne le design et la conception. Ce modèle, dont le boîtier d’un diamètre de 43 mm est revêtu de carbure de titane noir, donne une lecture directe inédite du dixième de seconde. Il est équipé d’un mouvement El Primero conçu par la Manufacture Zenith. TAG Heuer a également reçu le Silmo d’Or à Paris pour sa collection de lunettes C-Flex développée en partenariat avec la société Logo. Cette diversification dans les lunettes de vue et de soleil connaît un fort développement depuis trois ans. En octobre 2008, TAG Heuer a rejoint le cercle très sélectif de la Fondation de la Haute Horlogerie, association qui s’attache à promouvoir la culture et le savoir-faire horloger, à transmettre ses valeurs d’authenticité et à en véhiculer l’éthique. Annoncée en avril 2008, l’acquisition de l’horloger Hublot dote LVMH d’une nouvelle marque haut de gamme à fort potentiel de développement. Fondée en 1980, Hublot a innové dès l’origine en créant la première montre de l’histoire horlogère pourvue d’un bracelet en caoutchouc naturel. Hublot Genève est dotée d’un management à l’expertise reconnue et d’un savoir-faire horloger de tout premier plan. La marque est reconnue pour son concept fort de fusion de matériaux nobles et technologiques et pour son modèle icône Big Bang. Elle connaît une croissance soutenue et bénéficie d’une distribution Depuis son acquisition par LVMH, Hublot a maintenu une forte dynamique et a poursuivi son projet d’intégration industrielle via la construction de sa manufacture à Nyon. La marque a ouvert ses premières boutiques dans une optique très sélective à Genève, à Shanghaï et Kuala Lumpur et vient de relancer avec succès sa gamme classique aux côtés de plusieurs séries limitées de chronographes Big Bang rapidement épuisés et d’une collection Baby Bang de montres féminines. Ses ventes et sa rentabilité ont progressé conformément aux prévisions malgré la dégradation de la conjoncture économique. L’activité d’Hublot est consolidée dans les résultats de LVMH à partir du 1er mai 2008. Assise sur les modèles classiques des collections Chronomaster et Class, la croissance des ventes de Zenith en 2008 a également été alimentée par des complications horlogères remarquables telles que la Répétition Minute et le Tourbillon Zéro G illustrant le savoir-faire horloger de tout premier plan de la Manufacture. Celle-ci travaille également sur des développements répondant aux besoins spécifiques d’autres marques du Groupe. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Son mouvement El Primero demeure une icône de l’horlogerie suisse et permet à Zenith de présenter régulièrement à la distribution des valeurs sûres et des innovations fiables auxquelles aspirent les Afin de favoriser les synergies avec Dior Couture et Joaillerie, l’activité des Montres Dior est désormais gérée sous forme d’une joint-venture entre le groupe d’activités Montres et Joaillerie et En 2008, Chaumet a renforcé sa présence dans plusieurs de ses marchés clés, Hong Kong, la Chine, le Moyen-Orient, et a rationalisé son implantation en Corée. La marque a connu une croissance soutenue en France et a augmenté sa part de marché au Japon. Sa collection joaillière Attrape-Moi si tu m’aimes, qui a été dotée de nouvelles créations, a permis de développer les ventes de haute joaillerie. La ligne icône de bijoux Liens de Chaumet a été renforcée avec l’adjonction d’une bague Premiers Liens et a connu une croissance significative. Une nouvelle collection joaillière, Le Grand Frisson, a vu le jour en 2008. Sophie Marceau, star internationale, est devenu l’égérie de la marque qu’elle incarne dans une nouvelle campagne de publicité en six visuels intitulée « L’Empire des Sentiments ». Poursuivant le développement de sa présence internationale De Beers a poursuivi l’extension de sa présence internationale aux États-Unis, en Asie et au Moyen-Orient. La marque a notamment ouvert un magasin phare à Tokyo dans le quartier de Ginza et une boutique au sein des Galeries Lafayette à Paris. Tout au long de l’année, De Beers s’est résolument appuyé sur son positionnement : les collections diamantaires classiques et les bagues de fiançailles ont fait l’objet d’un développement soutenu dans un environnement concurrentiel très compétitif, les clients recherchant des valeurs sûres et des diamants de grande qualité. Fred a connu une croissance soutenue en France avec sa collection de bijoux Force 10, relancée avec succès fin 2007. Cette gamme légendaire inspirée du monde de la voile, allie câble d’acier et métaux précieux. D’une grande modernité joaillière, elle séduit autant les hommes que les femmes. Fred a également renouvelé son offre horlogère et proposé des parures de haute joaillerie dessinées à la demande pour une clientèle très exclusive. Le magasin phare de la place Vendôme a été rénové et enregistre une progression soutenue. Une nouvelle campagne publicitaire incarnée par Kate Moss a été lancée en décembre. Au sein d’un marché horloger et joaillier qui sera difficile en 2009 du fait de l’environnement économique, le groupe d’activités Montres et Joaillerie a pour objectif de continuer à gagner des parts de marché tout en consolidant la rentabilité fortement améliorée Toutes les Maisons et les filiales commerciales ont engagé dès la fin 2008 des plans de réduction des coûts en vue d’améliorer la productivité de l’ensemble du groupe d’activités. Les investissements seront très ciblés sur les développements stratégiques, tout particulièrement la poursuite de l’intégration industrielle des marques TAG Heuer et Hublot. Les investissements marketing seront maintenus pour soutenir le gain de part de Les Montres Dior poursuivent leur montée en gamme et la rationalisation de leur distribution mondiale. La collection Dior Christal, icône de la marque, a bénéficié en 2008 des lancements de ses premiers modèles automatiques et d’un Tourbillon. Le développement des réseaux de boutiques s’opèrera encore plus sélectivement au profit des marques et des marchés les plus porteurs, la priorité étant clairement de poursuivre l’amélioration de la productivité des magasins existants. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH L’activité de Miami Cruiseline, dont la clientèle est majoritairement américaine, a été affectée par le ralentissement du marché des croisières et la moindre propension des voyageurs à dépenser. Face à cette situation, la société a pris un certain nombre de mesures de réduction des coûts. Afin de stimuler les ventes en 2009, fidèle en cela à la stratégie menée depuis plusieurs années, Miami Cruiseline a continué de différencier son offre produits en fonction des différents navires et du profil de leurs passagers avec un effort particulier pour proposer des exclusivités offrant un Prolongeant les fortes performances réalisées depuis quatre ans, Sephora a poursuivi sa croissance à un rythme soutenu en 2008 : augmentation des ventes, gains de parts de marché dans toutes les régions et maintien de son bon niveau de rentabilité. La hausse des ventes est alimentée par la croissance à magasins comparables et par de nombreuses ouvertures. Dans ce contexte d’investissements soutenus pour l’expansion de son réseau, le résultat opérationnel courant de Sephora marque une progression en ligne avec celle Plus de 140 nouveaux magasins ont été ouverts en 2008 dans toutes les régions où Sephora est présente (Europe, Amérique du Nord, Asie et Moyen-Orient). Ce chiffre reflète le succès mondial de son concept ainsi que sa capacité à autofinancer son développement. Sephora s’est renforcée au sein de ses marchés clés et a abordé quatre nouveaux pays : les Pays-Bas, le Koweït, Hong Kong et Singapour. À côté de ces ouvertures, la politique de rénovation du réseau a été activement poursuivie, en France tout particulièrement. Au 31 décembre 2008, le réseau mondial de Sephora représente 898 magasins répartis dans 23 pays : l’Europe compte 603 magasins, l’Amérique du Nord 227 (dont 215 aux États-Unis et 12 au Canada), l’Asie 52 magasins et le Moyen-Orient, abordé en 2007, 16 magasins. En octobre 2008, afin de renforcer sa présence en Russie, marché à fort potentiel, Sephora a pris une participation dans le deuxième opérateur local du secteur de la distribution des parfums et cosmétiques qui détient près de 100 magasins à l’enseigne Ile de Beauté. Cette participation est consolidée par Les ventes des sites marchands sephora.com (États-Unis et Canada), sephora.fr (France) et sephora.cn (Chine) ont poursuivi leur forte croissance. Ces sites se positionnent parmi les leaders dans leur En accentuant sa politique de différenciation, Sephora s’affirme toujours davantage comme l’enseigne la plus dynamique de la beauté. L’innovation permanente de son offre et de son merchandising, la qualité des animations organisées au sein de ses magasins, les services proposés à la clientèle sont les axes clés (1) Après retraitement lié au reclassement des activités de La Samaritaine de Distribution Malgré l’impact des difficultés économiques du second semestre 2008, DFS réalise une performance solide en termes de ventes. Le ralentissement des marchés liés au tourisme japonais est compensé par le dynamisme des destinations fréquentées par les autres clientèles asiatiques, particulièrement en provenance de Chine. Ayant anticipé de longue date la rapide montée en puissance de ces nouvelles clientèles et conçu une offre très attractive, DFS est en forte position pour bénéficier de leur développement, même si les investissements pèsent sur la rentabilité. L’année 2008 a été marquée par l’ouverture de la Galleria de Macao. Au sein de cette destination d’affaires et de villégiature à fort potentiel, cette Galleria jouit d’un emplacement exceptionnel sur le site du Four Seasons Shopping Mall. Elle fait aujourd’hui figure de magasin phare de DFS, fort d’une palette unique de marques de luxe et d’une attention aiguë portée à l’excellence du service rendu à une clientèle exigeante. En cours d’année, DFS a également débuté ses opérations au Moyen-Orient au sein de l’aéroport international d’Abu Dhabi. Cette implantation constitue la première étape de l’expansion que projette DFS dans cette région du monde. L’ouverture d’une nouvelle concession au Terminal 3 de l’aéroport de Singapour, ainsi que le début des opérations au sein de l’aéroport de Mumbai (Bombay) en Inde sont les autres Sephora a poursuivi résolument en 2008 le référencement de marques de soin et de maquillage innovantes proposées à sa clientèle en exclusivité, telles que Tri-Aktiline, Rexaline, OPI for Sephora, L’Herboriste… Après avoir déniché aux États-Unis nombre de ces marques dont elle a favorisé le développement, Sephora se tourne aussi vers d’autres contrées du monde et propose désormais des exclusivités venant d’Inde et de Corée Les produits de marque Sephora ont enregistré une croissance très soutenue sur tous les continents. Les ventes de ces produits, qui offrent une excellente qualité pour un prix attractif, sont portées par le renouvellement permanent des gammes et la conquête de nouveaux segments de marché comme le bio (Sephora Green La palette de services et de soins innovants proposés en magasin (maquillage express, soins flash, leçons de maquillage, Beauty Bars…) a été enrichie avec des services de coiffure liés au lancement de nouvelles marques capillaires « tendance ». Autres vecteurs privilégiés de performance, les programmes de fidélité de plus en plus sophistiqués mis en œuvre par Sephora en Europe et aux États-Unis afin de favoriser une relation directe avec sa clientèle ont continué de progresser. 2008 représente pour Le Bon Marché une année de transition, caractérisée par le déroulement des travaux de rénovation qui préparent les mouvements futurs et ouvriront de nouvelles perspectives de croissance. Ces travaux visent à sublimer l’architecture du magasin et son aménagement intérieur. Ils contribuent à renforcer année après année l’atmosphère unique du Bon Marché et sa spécificité au sein des grands magasins parisiens. Ils ont particulièrement concerné en 2008 le secteur de la maison Dans un contexte commercial difficile en fin d’année, le grand magasin enregistre un léger ralentissement de son activité et maintient son bon niveau de rentabilité. Le lancement au second semestre du nouveau site Internet treeslbm.com a été bien accueilli. L’intérêt du public pour le site est confirmé par le nombre de visiteurs et de pages consultées et, depuis décembre 2008, par les ventes générées via ce nouveau canal. La Grande Épicerie de Paris a développé son activité « traiteur » et a obtenu une nouvelle concession sur site pour la restauration. Au cours de l’année 2009, dans un environnement très incertain, l’activité d’Abu Dhabi en année pleine et l’ouverture d’un nouveau site à Macao seront des éléments positifs pour l’activité de DFS. À court terme, le leader mondial du « travel retail » devrait par ailleurs bénéficier d’une série d’aménagements apportés au cours du quatrième trimestre 2008 à son organisation afin de la simplifier, Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH d’en accroître l’efficacité et d’améliorer la productivité de ses magasins. À moyen et long terme, DFS reste concentré sur les opportunités de développement liées aux clientèles asiatiques à fort potentiel et à l’extension de sa présence au Moyen-Orient. Sephora continuera à gagner des parts de marché en maintenant les grands axes de sa stratégie. L’enseigne s’appuiera en particulier sur l’introduction d’une nouvelle vague de produits exclusifs, sur les innovations dont bénéficiera sa marque propre et sur le développement de ses programmes de fidélité. Une attention particulière sera portée à l’efficience de son organisation afin de poursuivre sa dynamique de croissance profitable. Les ouvertures de magasins seront concentrées sur les marchés offrant la rentabilité la plus élevée afin d’assurer un retour sur investissement rapide et dans les nouveaux territoires à fort potentiel comme la Chine. Le Bon Marché a engagé des mesures de gestion très rigoureuses tout en préservant ses investissements de productivité commerciale. La valorisation architecturale du magasin permettra de renforcer son identité et son positionnement unique afin de profiter pleinement du retour à une meilleure tendance de la 2\. faCteurs de risques liés à l’aCtivité Contrefaçon et réseaux de distribution parallèles Les marques, savoir-faire et méthodes de production du Groupe peuvent être contrefaits ou copiés ; les produits du Groupe peuvent être distribués, en dehors de la volonté de LVMH, dans des réseaux Le Groupe LVMH est caractérisé par ses marques, un savoir- faire unique et des méthodes spécifiques de production, pour des produits vendus dans le monde entier. Les marques constituant l’élément clé des activités du Groupe, leur protection juridique est une nécessité absolue, notamment pour la marque Louis Vuitton ; les marques, noms de produits, appellations, etc., sont déposés ou enregistrés afin d’assurer cette protection, que ce soit en France ou dans les autres pays ; de façon générale, tous les moyens sont mis en œuvre, au niveau international, afin que cette protection juridique soit totale. Les produits du Groupe, notamment les articles de maroquinerie, sont source de contrefaçon, en particulier en Europe et dans le Les parfums et cosmétiques peuvent en outre se retrouver, indépendamment de la volonté de LVMH, dans des réseaux de distribution inadaptés à l’image ou à la nature de ces produits, réseaux que l’on qualifie ainsi de parallèles ou de « marchés gris ». Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH La contrefaçon et la distribution parallèle ont un effet défavorable immédiat sur le chiffre d’affaires et le résultat, et peuvent progressivement nuire à l’image de marque des produits concernés. Tous les moyens sont donc mis en œuvre pour lutter contre ces risques. En particulier, pour agir contre la contrefaçon des produits Louis Vuitton, un plan d’actions a été développé, ayant pour objectif une collaboration étroite, dans les pays concernés, avec les autorités gouvernementales, les douanes et les avocats spécialistes de ces questions. Le Groupe est aussi très présent dans l’ensemble des organismes regroupant les grands noms de l’industrie du luxe, afin de promouvoir des actions concertées et un message commun au niveau mondial, seuls gages de succès. Le Groupe lutte également par divers moyens contre la vente de ses produits par des réseaux de distribution parallèles, notamment par le développement de la traçabilité des produits, l’interdiction de vente directe à ces réseaux, et des actions spécifiques permettant de mieux contrôler les circuits de distribution ; cette lutte a représenté en 2008 un coût de 14 millions d’euros. Les marchés sur lesquels LVMH intervient sont caractérisés par l’augmentation du nombre d’acteurs et de produits proposés. Dans le contexte de cette concurrence, le positionnement des produits du Groupe est lié à l’existence de marques à forte notoriété, au fait que les produits sont de grande qualité, souvent innovants ; ce positionnement est lié également à la ligne ou à la forme des produits, à leur image de marque, à leur réputation. La concurrence sur ces marchés provient aussi de la concentration des réseaux de distribution, et de l’apparition de nouveaux acteurs. Ceci est vrai dans les activités Vins et Spiritueux ou Parfums et Cosmétiques qui sont caractérisées aujourd’hui par une pression sur les marges, une profusion de lancements de nouveaux produits et l’apparition de chaînes de distribution. Dans les activités de Mode et Maroquinerie, la concurrence est également réelle et très active, la création et l’amélioration constante des produits constituant dans ce contexte les principales forces du Groupe. Beaucoup de produits du Groupe sont soumis, en France, dans l’Union Européenne et dans l’ensemble des pays où le Groupe exerce ses activités, à des réglementations spécifiques ; celles-ci portent aussi bien sur les conditions de production ou de fabrication des produits, leur vente, la sécurité du consommateur ou l’étiquetage, Pratiquement, toutes les activités du Groupe sont concernées par la saisonnalité ; celle-ci se manifeste par la part des ventes sur le dernier trimestre de l’exercice, liée aux manifestations festives de fin d’année ; cette part est d’environ 30 %. Des événements imprévisibles sur les derniers mois de l’année peuvent ainsi affecter sensiblement le niveau d’activité et les résultats du Groupe. Les risques et incertitudes liés à une présence internationale sont de diverses natures : il s’agit des évolutions des devises, qui peuvent affecter les opérations réalisées, le pouvoir d’achat de la clientèle, ou la valeur des actifs d’exploitation localisés à l’étranger ; il s’agit aussi des évolutions économiques qui ne sont pas nécessairement simultanées d’un pays à l’autre ; il s’agit enfin des réglementations douanières ou restrictions à l’importation que peuvent imposer certains pays, et qui le cas échéant peuvent être pénalisantes pour le Groupe. Des commentaires développés sur le mode de gestion des risques de change figurent ci-après, dans le chapitre « Éléments Il importe toutefois de souligner que l’activité est répartie de façon équilibrée sur trois zones géographiques et monétaires : l’Asie, la zone Euro, et les États-Unis, ce qui compense en partie l’exposition Enfin, le groupe LVMH intervient assez peu dans des pays limitant les rapatriements d’actifs ou à contrôle des changes sévère. En raison de la nature des activités, une part importante des ventes réalisées par le Groupe ne donne pas lieu à risque clients ; il s’agit des ventes effectuées directement à notre clientèle par la Distribution sélective, par les activités de Mode et Maroquinerie, et dans une moindre mesure par les Parfums et Cosmétiques ; l’ensemble de ces ventes représente approximativement 54 % des ventes de 2008. En outre, pour les ventes non comprises dans ce chiffre, il n’existe aucune dépendance dans les différents métiers, vis-à-vis d’un ou de plusieurs clients dont la perte pourrait avoir un effet significatif sur le niveau d’activité ou le résultat du Groupe. Le niveau de satisfaction des demandes de couverture d’assurance crédit est d’environ 83 % au 31 décembre 2008. De façon générale, le groupe LVMH est peu présent dans les zones Les autres facteurs de risques, non directement liés aux activités commerciales mais aux opérations de financement ou de placement sont décrits dans le chapitre suivant « Éléments de politique Le Groupe s’appuie sur l’action combinée de compétences externes et de professionnels qualifiés au sein des sociétés du Groupe – notamment les responsables sécurité, qualité ou environnement – pour identifier, analyser et traiter les risques industriels et environnementaux. La définition et la mise en œuvre de la politique de maîtrise de ces risques sont réunies au sein de la L’objectif constant du Groupe est de s’engager dans une politique de prévention des risques industriels en appliquant les normes de sécurité les plus élevées. En concertation avec les assureurs, LVMH applique les normes RHP (Risques Hautement Protégés) dont le but est de réduire de manière significative le risque d’incendie. LVMH a également mis en place un programme d’incitation aux investissements de prévention dont les niveaux sont pris en compte par les assureurs dans leur appréciation des risques. Cette démarche est combinée à un programme de suivi des risques industriels et environnementaux ; dans ce cadre, environ 275 jours d’audit ont été réalisés par des cabinets d’ingénieurs en 2008. Des plans de prévention et de protection intègrent, en outre, la continuité des activités et des plans de secours. 2.2.2 Prévention des risques liés aux produits – Gestion Au-delà de la sécurité industrielle, les sociétés du Groupe s’attachent à renforcer la sécurité et la traçabilité des produits. La méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) est utilisée par les sociétés des Vins et Spiritueux et Parfums et Cosmétiques. Cette démarche vise notamment à renforcer la capacité d’anticipation et de réactivité en cas de rappel de produits. Une veille jurisprudentielle a également été mise en place afin de maîtriser la dérive des risques de responsabilité, notamment ceux pouvant affecter les marques du Groupe. 2.2.3 Risques communs aux activités du Groupe Compte tenu de l’activité des sociétés du Groupe, une attention particulière est portée au risque de stockage et de transport des matières premières et des produits finis. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH risques. Ces outils permettent aux sociétés du Groupe de mettre en œuvre des mesures correctives suffisamment en amont pour diminuer la probabilité de réalisation des risques identifiés ainsi 2.3 assurances et couvertures des risques La politique de gestion des risques du Groupe LVMH s’inscrit dans une démarche dynamique dont les principaux vecteurs sont : l’identification systématique et documentée des risques ; l’organisation de la prévention et de la protection des biens le déploiement d’un dispositif de gestion de crise et de plans de secours sur le plan international ; un dispositif global de couverture financière visant à réduire les conséquences d’événements majeurs sur la situation financière la coordination des assurances dans le cadre de programmes La politique de couverture du risque du Groupe LVMH s’appuie principalement sur le transfert de ses risques aux marchés de l’assurance à des conditions financières raisonnables, dans le cadre de l’offre disponible sur ces marchés en termes de nature, de garanties et de limites de couverture. Les limites des couvertures d’assurance résultent des contraintes imposées par le marché de Par rapport aux capacités financières du Groupe, le niveau d’auto- assurance des risques n’apparaît pas comme significatif. Les franchises à la charge des sociétés du Groupe répondent notamment à une optimisation du rapport couverture/coût global du risque. Les coûts d’assurance supportés par les sociétés du Groupe sont inférieurs à 0,30 % du chiffre d’affaires consolidé. Par son implantation géographique, le Groupe peut être exposé à La solidité financière des partenaires assureurs du Groupe est En 2008, les activités du Groupe n’ont pas été impactées par des sinistres significatifs. L’ensemble des pertes a été largement compensé par les couvertures d’assurance en place. 2.2.5 Contrôle de la bonne application de la politique De nombreuses visites de risques sur sites ainsi que des reportings réguliers permettent de suivre le déploiement et le suivi des actions initiées dans les différentes entités du Groupe. La pertinence de la politique de gestion des risques peut ainsi être mesurée et La Direction de la Gestion des Risques en partenariat avec la Direction de l’Audit Interne du Groupe travaille au développement d’outils et de méthodologies de recensement et d’évaluation des Les principaux programmes d’assurance coordonnés par le Groupe sont les programmes visant à couvrir les risques de dommages aux biens, pertes d’exploitation, transport et responsabilité civile et 2.3.1 Assurance de dommages aux biens et La majorité des activités industrielles du Groupe est couverte dans le cadre d’un programme mondial consolidé d’assurance de dommages aux biens et de pertes d’exploitation consécutives. Les autres activités sont traitées dans le cadre de programmes Les garanties de dommages aux biens sont délivrées à hauteur des capitaux exposés, les garanties de pertes d’exploitation couvrent la marge brute des sociétés du Groupe sur une période d’indemnisation d’une durée, selon l’exposition aux risques, de Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH 12 à 24 mois. La capacité la plus élevée de ce programme est de 1,1 milliard d’euros, ce montant ayant été déterminé à la suite de l’analyse des Sinistres Maximums Possibles du Groupe. Les garanties « événements naturels », accordées dans le cadre du programme mondial d’assurance de dommages du Groupe, sont limitées à 75 millions d’euros par sinistre et 150 millions d’euros par an. Ces niveaux sont en adéquation avec les expositions des sociétés du Groupe à ces risques. L’ensemble des entités opérationnelles du Groupe sont couvertes par un contrat d’assurance transport « Stock et Transit ». Les limites du programme sont de l’ordre de 60 millions d’euros et correspondent au risque maximal en cours de transport. Le Groupe LVMH a mis en place, pour l’ensemble de ses filiales dans le monde entier, un programme d’assurance responsabilité civile et retrait de produits. Ce programme a été conçu pour répondre au mieux, compte tenu de l’offre disponible sur les marchés mondiaux d’assurance des grandes entreprises, aux risques identifiés par le Les niveaux de couverture sont conformes à ceux des sociétés dont Les atteintes à l’environnement en base accidentelle et graduelle ainsi que les dommages environnementaux (Directives 2004/35/ CE) sont couverts dans le cadre de ce programme. Dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics, des programmes d’assurances spécifiques sont souscrits, notamment aux États-Unis. Les niveaux de couverture sont alors conformes aux obligations légales imposées par les La couverture des risques politiques, la responsabilité civile des mandataires sociaux, la couverture des actes de fraude et malveillance, des risques de catastrophes naturelles, des actes de terrorisme, des risques de pertes ou corruptions de données informatiques, des risques crédit ou risques liés à l’environnement sont assurées par des polices dédiées au niveau mondial ou local. Au cours de l’exercice, les principaux axes de la politique financière du Groupe ont été les suivants : • L’amélioration de la structure financière du Groupe, avec pour l’accroissement sensible des capitaux propres ; le renforcement de la structure financière au moyen de l’accroissement de la part à plus d’un an de la dette financière nette ; la baisse volontaire et mesurée de la trésorerie et équivalents, compte tenu de la situation des marchés financiers ; la flexibilité financière du Groupe, grâce à un volant significatif Les capitaux propres avant affectation du résultat connaissent une progression de 11 % et atteignent 13 887 millions d’euros fin 2008, contre 12 528 millions un an auparavant. Cette amélioration résulte de l’ampleur du résultat net réalisé en 2008 et de la variation positive de l’écart de conversion consécutive à l’appréciation du dollar US et du yen japonais vis-à-vis de l’euro entre la fin 2007 et la fin 2008, malgré le versement de dividendes pour un montant • Une politique prudente de gestion des risques de change et de taux d’intérêt, avec pour objectif principal la couverture des risques générés directement ou indirectement par l’exploitation et par le En matière de change, les couvertures des sociétés exportatrices sous forme d’achat d’options ou de tunnels, qui permettent de limiter l’impact négatif de la baisse d’une devise tout en gardant le bénéfice d’une hausse, ont continué à être privilégiées. Cette stratégie a permis d’obtenir des cours de couverture comparables à ceux de l’année 2007 et plus avantageux que les cours moyens de l’année pour ce qui concerne les principales devises de facturation : • La situation des marchés financiers, et en particulier le coût élevé de la liquidité et l’accroissement du risque de contrepartie, a conduit le Groupe à diminuer ses placements de trésorerie, notamment ceux qui ne faisaient pas l’objet d’une Outre ses placements de trésorerie et équivalents de trésorerie, le Groupe pratique une politique d’investissement et de placement diversifiée. Les investissements réalisés dans le domaine du « private equity » ont confirmé en 2008 leur bonne performance des dernières années, tandis que les autres investissements et placements, à la différence des années récentes, ont subi en 2008 le contrecoup de • Une augmentation maîtrisée des frais financiers, avec un coût de la dette financière nette qui atteint 257 millions d’euros en 2008, contre 207 millions d’euros en 2007. Cette évolution résulte de la hausse des marges sur crédit ou sur emprunt, de l’augmentation des taux d’intérêt court terme en euro et de la hausse de la dette financière nette moyenne. Le Groupe a néanmoins limité en 2008 l’impact de la remontée des taux d’intérêt en euro, en franc suisse et en dollar US grâce à l’importance de ses emprunts à taux fixe Le résultat financier a été à nouveau favorablement impacté par les dividendes reçus ainsi que par le résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers, dont en particulier celui enregistré du fait de la cession de la participation minoritaire dans le distributeur de jeux vidéo Micromania. En revanche, la comptabilisation de la variation de valeur de la partie inefficace des couvertures de change a pesé sur le résultat financier, mais de façon moindre que lors de l’exercice précédent. • Une politique de distribution dynamique en faveur des actionnaires, associant ceux-ci aux bonnes performances de l’année : paiement d’un acompte sur le dividende 2008 de 0,35 euro dès proposition de versement d’un dividende par action de 1,60 euro au titre de l’exercice. Il en résulte la distribution aux actionnaires de la société LVMH d’un montant total de 784 millions d’euros au titre de l’année 2008, avant effet des 3.1.1 Exposition aux risques de change Une part prépondérante des ventes du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l’euro, en particulier le dollar américain et le yen japonais, alors que la majeure partie de ses dépenses de Les fluctuations de change entre l’euro et les principales devises dans lesquelles sont libellées les ventes du Groupe peuvent donc modifier significativement les ventes et les résultats du Groupe exprimés en euros, et rendre difficiles les comparaisons de ses Le Groupe gère activement son exposition au risque de change, afin de réduire sa sensibilité à des variations défavorables des cours, en mettant en place des couvertures qui revêtent la forme de ventes à terme ou de produits optionnels. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH La dette du Groupe étant libellée en différentes devises, le Groupe est exposé de manière différenciée à l’évolution des taux d’intérêt de ses principales devises d’endettement (euro, ainsi que dollar US, Ce risque est géré par mise en place de swaps de taux et par achat de caps (protections à la hausse des taux) destinés à limiter les effets négatifs d’une évolution défavorable des taux. 3.1.3 Exposition aux risques des marchés actions L’exposition du Groupe aux risques des marchés actions est en premier lieu liée aux actions LVMH auto-détenues, essentiellement en couverture des plans de stock-options et des plans d’attribution d’actions gratuites. Le Groupe détient aussi, désormais, des options d’achat sur actions LVMH en couverture de ces engagements vis-à-vis des salariés. Les actions LVMH, tout comme les options d’achat, constituent en normes IFRS des instruments de fonds propres, qui n’affectent pas le compte Des actions autres que LVMH peuvent être détenues par certains des fonds dans lesquels le Groupe a investi, voire directement parmi les investissements financiers ou les placements financiers. Le Groupe peut utiliser des produits dérivés pour gérer ses positions. Les produits dérivés ainsi traités peuvent avoir pour objectif de réduire la sensibilité de la position à la variation des cours de bourse. Ainsi, des equity swaps sur l’action LVMH permettent de couvrir les plans de rémunération liés au cours de l’action LVMH dénouables en numéraire. Les produits dérivés peuvent aussi être utilisés pour construire synthétiquement une position longue. 3.1.4 Exposition aux risques de liquidité Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu significatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette financière nette à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés soit 0,8 milliard d’euros, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 0,7 milliard d’euros. Au regard du non-renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées pour un montant de La détention d’actifs substantiels en devises (principalement en dollar américain et en franc suisse) est également créatrice d’un risque de change patrimonial. Ce risque de change est géré au moyen du financement total ou partiel des actifs en question par emprunt dans la devise de l’actif. La liquidité du Groupe résulte ainsi de l’ampleur de ses placements, de l’importance de ses financements à long terme, de la diversité de sa base d’investisseurs (obligations et papiers court terme), ainsi que de la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par 3.1.2 Exposition aux risques de taux L’exposition du Groupe aux risques de taux peut être évaluée par le montant de sa dette nette consolidée, qui atteint 3,9 milliards d’euros environ au 31 décembre 2008. La dette financière brute est à hauteur de 58 % à taux fixe et à hauteur de 42 % à taux 3.1.5 Organisation de la gestion des risques de change, de Le Groupe applique une stratégie de gestion des risques de change et de taux destinée principalement à limiter l’impact négatif des fluctuations des monnaies ou des taux d’intérêts sur son activité Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Cette gestion est pour l’essentiel centralisée chez la société mère, Le Groupe a mis en place une politique, des règles de gestion et des procédures très strictes pour mesurer, gérer et contrôler ces L’organisation de ces activités repose sur la stricte séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (front-office), de gestion administrative (back-office) et de Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle très rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’Audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières au Comité Exécutif du Groupe, et font l’objet d’une documentation détaillée. Les contreparties utilisables sont retenues en fonction d’un niveau de notation minimum et selon une approche de diversification 3.2 variation de la trésorerie consolidée Le tableau de variation de la trésorerie consolidée, présenté dans les comptes consolidés, détaille les principaux flux financiers de La capacité d’autofinancement générée par l’activité s’est élevée à 4 096 millions d’euros, contre 4 039 millions un an plus tôt. Après intérêts financiers et impôt, la capacité d’autofinancement atteint 3 008 millions d’euros, soit une progression de 2,6 % par rapport aux 2 932 millions constatés en 2007. Les intérêts payés en 2008, à 222 millions d’euros contre 191 millions en 2007, augmentent sous l’influence de trois facteurs : la hausse en moyenne sur l’année des taux d’intérêt euros, l’augmentation des marges sur emprunt, la hausse de l’encours Les impôts payés s’élèvent à 866 millions d’euros en 2008, contre Le besoin en fonds de roulement augmente de 730 millions d’euros. En particulier, la variation des stocks génère des besoins de trésorerie s’élevant à 826 millions d’euros, du fait notamment de la constitution de stocks d’eaux-de-vie de cognac ou de vins de champagne. La variation des créances clients est contenue et génère sur l’année un besoin de 29 millions d’euros, notamment chez Parfums Christian Dior et chez Hennessy, tandis que la variation du poste fournisseurs apporte 135 millions d’euros, notamment chez Sephora, Hennessy et Louis Vuitton. Au total, la variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation est positive à hauteur de 2 278 millions d’euros. Le solde net des opérations d’investissement et de cession – opérationnelles comme financières – se traduit par un décaissement Les investissements opérationnels du Groupe, nets des cessions, représentent sur l’exercice un débours de trésorerie de 947 millions d’euros. Ce montant reflète la dynamique de développement du Groupe et de ses marques phares telles Louis Vuitton, Sephora et Les cessions d’investissements financiers ont excédé les acquisitions de 29 millions d’euros. En particulier, l’année 2008 a enregistré l’acquisition de 45 % de la chaîne de parfumerie russe Ile de Beauté et la cession d’une participation dans le distributeur de jeux vidéo Micromania. Le solde des incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés constitue un emploi d’un montant de 642 millions d’euros, tenant principalement à l’acquisition de l’horloger Hublot et du constructeur de yachts Royal Van Lent. La variation de trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 1 080 millions d’euros. Les acquisitions de titres LVMH et assimilés effectuées par le Groupe, nettes des cessions, ont constitué un débours de 143 millions d’euros. En particulier, 820 000 actions LVMH ont été achetées à des fins d’annulation. Comme les années antérieures, des options d’achat d’actions LVMH ont été acquises afin de couvrir les plans d’options d’achat accordées aux salariés. Les dividendes versés en 2008 par LVMH SA, hors actions d’autocontrôle, se sont élevés à 758 millions d’euros dont 592 millions en mai au titre du solde du dividende 2007 et 166 millions en décembre à titre d’acompte pour l’exercice 2008. En outre, les actionnaires minoritaires des filiales consolidées ont reçu des dividendes à hauteur de 188 millions d’euros. Il s’agit pour l’essentiel de Diageo du fait de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy et des minoritaires de DFS. Les besoins de financement, après toutes opérations d’exploitation, d’investissement et en capital, se sont ainsi En outre, des emprunts et des dettes financières ont été amortis en 2008 pour un montant de 2 301 millions d’euros, et 47 millions d’euros ont été investis en placements financiers. À l’inverse, les émissions ou souscriptions d’emprunts et dettes financières ont permis de recueillir 2 254 millions d’euros. LVMH SA a notamment abondé en avril à hauteur de 160 millions d’euros de nominal sa souche obligataire en euros 2005-2012, et procédé en juin à une émission obligataire publique en francs suisses comportant deux tranches, à 3,5 ans et 7 ans, d’un montant nominal de 200 millions de francs suisses chacune. Par ailleurs, le Groupe a utilisé son programme d’Euro Medium Term Notes pour diversifier sa base d’investisseurs et profiter d’opportunités en matière de placements privés. Le Groupe a privilégié l’appel à des ressources financières à plus d’un an, diminuant notamment de 369 millions d’euros le recours à son programme de billets de Les placements de trésorerie, hors placements financiers, diminuent à 1,0 milliard d’euros, contre 1,6 milliard au 31 décembre 2007. À l’issue des opérations de l’année 2008, la trésorerie nette s’élève Le total du bilan consolidé de LVMH, présenté dans les comptes consolidés, s’élève au 31 décembre 2008 à 31,6 milliards d’euros, en progression de 4,0 % par rapport au 31 décembre 2007. L’actif immobilisé représente 21,1 milliards d’euros, contre 20,3 milliards fin 2007. Il atteint ainsi 67 % du total du bilan, soit une proportion identique à celle prévalant un an plus tôt. Les immobilisations corporelles et incorporelles atteignent 19,0 milliards d’euros, contre 18,2 milliards fin 2007. Les marques et autres immobilisations incorporelles représentent 8,5 milliards d’euros, contre 8,0 milliards au 31 décembre 2007. Cette évolution résulte principalement de l’acquisition de l’horloger suisse Hublot, de la consolidation au 1er janvier 2008 du groupe de presse Les Echos, acquis en toute fin d’année 2007 et de l’incidence des variations des parités monétaires sur les marques et autres immobilisations incorporelles comptabilisées en dollar US, telle l’enseigne DFS, ou en francs suisses, telle la marque TAG Heuer. Les écarts d’acquisition diminuent à 4,4 milliards d’euros, contre 4,8 milliards un an plus tôt. L’incidence de la baisse des écarts d’acquisition liés aux engagements de rachat de titres de minoritaires l’emporte en effet sur les écarts d’acquisition constatés à l’occasion de la première consolidation des Echos, de Hublot, et du constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent. Les immobilisations corporelles augmentent à 6,1 milliards d’euros, contre 5,4 milliards en fin d’année 2007. Cette croissance provient essentiellement des investissements opérationnels de Louis Vuitton, Sephora et DFS dans leurs réseaux de distribution et de ceux de Hennessy et de Moët & Chandon dans leurs outils de production et des effets des variations de change, dont l’ensemble excède les dotations aux amortissements de l’année. Le total des participations dans les sociétés mises en équivalence, des investissements financiers, des autres actifs non courants et des impôts différés, reste stable à 2,0 milliards d’euros. Cette stabilité recouvre notamment l’acquisition d’une participation de 45 % dans la chaîne de parfumerie russe Ile de Beauté, l’augmentation des impôts différés actifs et en sens inverse la consolidation des titres Les Echos et la cession d’une participation minoritaire dans la société Micromania. Les stocks s’élèvent à 5,8 milliards d’euros, contre 4,8 milliards fin 2007, en raison de la croissance en volume de l’activité, de la poursuite de la constitution de stocks d’eaux-de-vie de cognac, des acquisitions réalisées en 2008 et des effets des variations des parités monétaires. Les créances clients atteignent 1,7 milliard d’euros, contre 1,6 milliard fin 2007, reflétant la progression du chiffre d’affaires. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Les capitaux propres part du Groupe, avant affectation du résultat, progressent à 12,9 milliards d’euros contre 11,6 milliards fin 2007. Cette progression est le fruit de l’important résultat net part du Groupe et de la variation positive de l’écart de conversion entraînée par la hausse du dollar US vis-à-vis de l’euro, malgré le versement en 2008 de dividendes pour un montant de 0,8 milliard d’euros. Les intérêts minoritaires progressent légèrement, à 1,0 milliard d’euros, contre 0,9 milliard fin 2007. Cette augmentation résulte de la part des minoritaires dans le résultat de l’année, nette des dividendes qui leur ont été versés, et de l’effet de la hausse de la monnaie américaine sur les intérêts minoritaires dans DFS. Le total des capitaux propres s’établit ainsi à 13,9 milliards d’euros, représentant 44 % du total de bilan contre 41 % un an Les passifs non courants s’élèvent à fin 2008 à 11,1 milliards d’euros, dont 3,7 milliards au titre de la dette financière, contre respectivement 10,4 milliards et 2,5 milliards à fin 2007. Cette progression résulte en premier lieu de l’augmentation de la dette financière à plus d’un an, contrebalancée pour partie par la diminution des engagements de rachat de titres de participations, qui constituent l’essentiel du poste « Autres passifs non courants ». La part relative des passifs non courants dans le total de bilan augmente à 35 % de celui-ci, contre 34 % un an plus tôt. Les capitaux permanents atteignent ainsi 25,0 milliards d’euros, et dépassent le montant des actifs non courants. Les passifs courants s’établissent à 6,6 milliards d’euros, contre 7,4 milliards fin 2007, en raison du remboursement d’une partie importante de la dette financière à moins d’un an et ce malgré l’augmentation des comptes fournisseurs consécutive à la croissance des achats d’eaux-de-vie de cognac et aux acquisitions réalisées. La part des passifs courants dans le total de bilan diminue pour La dette financière à plus et moins d’un an, y compris la valeur de marché des produits dérivés de taux, et nette des placements financiers et de la trésorerie, ressort au 31 décembre 2008 à 3,9 milliards d’euros contre 3,1 milliards un an plus tôt. Elle représente 28 % du montant des capitaux propres, contre 25 % La part de la dette financière à plus d’un an dans l’endettement total du Groupe représente plus de 80 % du total de la dette nette. À fin 2008, les lignes de crédit confirmées excèdent 3,8 milliards d’euros, dont seul 0,4 milliard d’euros fait l’objet de tirage. Il en résulte un montant disponible de lignes de crédit confirmées non tirées de 3,4 milliards d’euros, qui couvre largement le programme de billets de trésorerie, dont l’encours au 31 décembre 2008 atteint Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH La stratégie du Groupe LVMH est axée sur le développement de marques ou d’enseignes à fort potentiel. Ces marques prestigieuses et ces enseignes de distribution sélective nécessitent des investissements soutenus dans deux domaines : dans le domaine de la communication et de la promotion, pour le maintien ou le développement de leur image et de leur notoriété, afin d’améliorer leurs parts de marchés et leur profitabilité ; dans le domaine de la recherche et développement, en particulier dans les activités Parfums et Cosmétiques, afin d’offrir aux clientèles les produits les meilleurs et les plus innovants. 4.3 investissements industriels et dans les réseaux de Au-delà des investissements dans les domaines de la communication, de la promotion et des frais de recherche et développement, les investissements opérationnels concernent l’amélioration et le développement des réseaux de distribution ainsi que la mise en œuvre des moyens de production adéquats. corporelles et incorporelles) pour les trois derniers exercices ont été les suivants, en valeur absolue et en pourcentage de la capacité d’autofinancement générée par l’activité du Groupe : 4.1 dépenses de communication et de promotion Sur les trois derniers exercices, les investissements en dépenses de communication ont représenté pour le Groupe dans son ensemble les montants suivants, en valeur absolue et en pourcentage et dans les réseaux de distribution : \- en % de la capacité Ces frais englobent essentiellement le coût des campagnes publicitaires, notamment lors de lancements des nouveaux produits, ainsi que le coût des opérations de relations publiques et de promotion, et des équipes de marketing responsables de 4.2 frais de recherche et développement En matière de recherche et développement, les investissements sur les trois derniers exercices ont été les suivants : Ces montants couvrent principalement les dépenses de recherche scientifique et de développement des produits de soins et de maquillage dans l’activité Parfums et Cosmétiques. À l’instar des enseignes de la Distribution sélective qui gèrent directement tous leurs points de vente, Louis Vuitton assure la distribution de ses produits dans ses boutiques exclusivement. La commercialisation des produits des autres marques du Groupe est assurée par des agents, grossistes ou distributeurs pour les activités de gros, ainsi que par un réseau de boutiques en propre ou de franchises pour les activités de vente au détail. En 2008, les investissements opérationnels ont principalement porté sur les points de vente. Louis Vuitton a porté son réseau de magasins à 425, bénéficiant de 35 ouvertures nettes, et a rénové plus de soixante magasins. Par ailleurs, Sephora a poursuivi le développement de son réseau mondial, qui atteint 898 magasins à fin 2008 contre 756 à fin 2007. Parfums Christian Dior a poursuivi le renouvellement de ses mobiliers commerciaux pour promouvoir la nouvelle image de la marque ; DFS a ouvert sa Dans l’activité Vins et Spiritueux, les investissements importants incluent des acquisitions de terres à vigne et vignobles, de barriques et de cuves de stockage et d’assemblage, ainsi que la construction de chais ; tous ces investissements doivent permettre la constitution de stocks et le développement à long terme des marques de ce Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH données. De nouveaux contrôles informatiques ont également été développés assurant la fiabilité et la cohérence des informations saisies. Les effectifs publiés ci-dessous concernent l’ensemble des sociétés consolidées, incluant la part de LVMH dans les joint-ventures. Les indicateurs sociaux ont été calculés sur un périmètre de 534 entités organisationnelles couvrant plus de 99 % de l’effectif mondial et intègrent la totalité des collaborateurs présents au cours de l’exercice, y compris dans les joint-ventures. Depuis l’exercice 2007, le reporting social annuel du Groupe fait l’objet d’une vérification par le département Environnement & Développement Durable de Deloitte & Associés, Commissaire aux comptes du Groupe : les indicateurs vérifiés sont identifiés par le symbole . En 2008, Deloitte & Associés a émis un rapport d’examen limité rendant compte de ces travaux. Les principales évolutions proviennent du développement organique, de l’ouverture de nouveaux magasins principalement en Asie, Europe et États-Unis, et des variations de périmètre. Les groupes d’activités Distribution sélective et Parfums & Cosmétiques enregistrent une croissance des effectifs moyens supérieure à 10 %. Parmi les variations de périmètre de 2008, on notera l’acquisition de la société horlogère Hublot, des yachts Royal Van Lent et de l’entrée dans le périmètre de consolidation du groupe de presse Les Echos. Les tableaux suivants présentent la répartition de l’effectif par groupe d’activités, par région du monde et par catégorie professionnelle. La Direction des Ressources Humaines a poursuivi en 2008 les travaux visant à renforcer la qualité et la fiabilité du reporting social au sein du Groupe. En particulier, la mise en correspondance des entités organisationnelles et des entités légales a permis de formaliser la cohérence du reporting social et du reporting financier ; le périmètre du reporting financier couvre ainsi la totalité des effectifs du Groupe présents dans les sociétés consolidées par intégration globale et proportionnelle, mais ne comprend pas les effectifs des entités mises en équivalence. La définition des indicateurs Ressources Humaines a également été améliorée. Afin de minimiser les effets des différences récurrentes existant d’un pays à l’autre, une fiche descriptive a été réalisée pour chaque indicateur social précisant la pertinence de l’indicateur, les définitions des données, la procédure à appliquer pour le recueil de l’information et les différents contrôles à effectuer lors de la saisie des 5.1 répartition et évolution de l’effectif Il se répartit en 69 957 personnes sous contrat à durée indéterminée (CDI) et 7 130 sous contrat à durée déterminée (CDD). 12 161 salariés travaillent à temps partiel, soit environ 16 % de l’ensemble du personnel. La part des effectifs hors de France reste stable à 74 % des effectifs mondiaux. L’effectif moyen 2008 du Groupe, en équivalent temps plein (ETP), est de 69 479 personnes, en augmentation de 9,5 % par rapport Effectif total au 31 décembre (1) Effectif moyen au cours de l’exercice (2) (1) Effectif total CDI et CDD. (2) Effectif moyen CDI et CDD en Équivalent Temps Plein. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Effectif total au 31 décembre (1) Effectif moyen au cours de l’exercice (2) (1) Effectif total CDI et CDD. (2) Effectif moyen CDI et CDD en Équivalent Temps Plein. Effectif total au 31 décembre (1) Effectif moyen au cours de l’exercice (2) (1) Effectif total CDI et CDD. (2) Effectif moyen CDI et CDD en Équivalent Temps Plein. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Âge moyen et répartition par âge L’âge moyen de l’effectif mondial en CDI est de 36 ans et l’âge médian est de 34 ans. Les tranches d’âge les plus jeunes sont prédominantes dans le personnel de vente, principalement en Asie Pacifique et aux États- Unis. Ancienneté moyenne et répartition par ancienneté L’ancienneté moyenne au sein du Groupe est de 10 ans en France et d’environ 5 à 6 ans dans les autres zones géographiques. Cette différence s’explique principalement par la prédominance, dans ces régions, des activités de distribution caractérisées par un fort taux de turnover. Elle s’explique également par l’implantation récente des sociétés du Groupe dans les pays en forte croissance, où l’on constate une plus Âge : moins de 25 ans Ancienneté : moins de 5 ans de la Chaire ESSEC Luxe en France et par les bourses d’études Afin d’accompagner une croissance soutenue depuis plusieurs années, LVMH développe des programmes ciblés d’identification et de développement accéléré de ses futurs dirigeants. Ainsi, l’initiative « FuturA » vise à recruter et développer des profils qui, après une première expérience solide et réussie, viennent exprimer leur esprit entrepreneurial au sein du groupe LVMH. En 2008, LVMH a attiré et sélectionné parmi des milliers de candidats de grande valeur plus de 80 personnes dans le cadre de cette initiative « FuturA ». Ces hommes et femmes rejoignent le groupe de hauts potentiels internes qui font l’objet d’une attention particulière avec un effort renforcé d’exposition professionnelle (progression de carrière rapide, diversité des enjeux à relever, perspective internationale…) et de développement personnel (plans individuels de développement revus régulièrement au niveau du En 2008, les recrutements ont concerné près de 22 795 personnes personnes sous contrat à durée déterminée ont été recrutées en France. Les pics saisonniers des ventes, lors des fêtes de fin d’année et des vendanges, sont deux motifs importants de recours aux Le nombre de départs de salariés en contrat à durée indéterminée, tous motifs confondus, s’élève à 17 683 en 2008, dont plus de la moitié dans la Distribution sélective, traditionnellement caractérisée par un taux de renouvellement important. Les principales causes de départ sont la démission (73 %) et le licenciement individuel (13 %). Le taux de turnover global a augmenté d’environ 10 % par rapport aux années précédentes et reste sensiblement différent suivant les zones géographiques : les taux les plus élevés se rencontrent en Amérique du Nord et en Asie où les marchés de l’emploi sont les Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Détecter et attirer les talents est un axe stratégique de la politique de recrutement de LVMH ; l’image du Groupe associée à la diversité de l’offre attire ces talents. Le succès des pages « LVMH recrute » du site institutionnel du Groupe en témoigne : sur 12 mois, plus de 140 000 candidatures ont été déposées en réponse à plus de La taille du Groupe, l’éventail de ses métiers et de ses opportunités de carrière sont reconnus. L’enquête UNIVERSUM réalisée en 2008 auprès de 13 600 étudiants issus de 105 grandes écoles et universités françaises en atteste en classant pour la troisième année consécutive LVMH en tête des sociétés préférées des jeunes issus Cette volonté de s’affirmer toujours plus comme l’employeur de choix dans son domaine s’exprime à travers de nombreuses actions de positionnement et de valorisation de la « marque employeur LVMH ». Ainsi, les équipes Ressources Humaines ont réfléchi à un nouveau cadre de communication afin de renforcer le pouvoir d’attractivité sur des marchés de l’emploi toujours plus tendus, notamment hors des environnements historiques. Il s’agit d’élargir au niveau mondial la notoriété et le désir de rejoindre le groupe LVMH dont l’environnement professionnel, en tant qu’espace de vie original multiple et unique à la fois, incarne un certain « Art Afin de présenter les opportunités offertes par le Groupe, les équipes de LVMH ont participé à une centaine de manifestations, notamment des campus de grandes écoles et d’universités prestigieuses en France et à l’étranger. Une attention particulière a été portée aux programmes délivrant des MBA de renommée internationale, en Europe (IMD, London Business School, INSEAD, HEC, etc.), en Amérique (Harvard, Columbia, Wharton, Stanford…) et de manière croissante en Asie (Tsinghua, Fudan, NUS, Hong-Kong University, Waseda, Keiko, Tokyo University…). En complément de ces rencontres, le solide engagement du groupe LVMH s’incarne dans le partenariat dont :  turnover volontaire (2) (3) Licenciements / fins de période d’essai. Répartition des mouvements(1) sous contrat à durée indéterminée par groupe d’activités et zone géographique Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH LVMH favorise également la mobilité d’une catégorie professionnelle à une autre en incitant ses collaborateurs à acquérir de nouvelles compétences notamment à travers des formations qualifiantes ou diplômantes. Près de 3 900 collaborateurs ont été promus en 2008, soit 5,6 % de l’effectif CDI. (1) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les titularisations CDD vers CDI et excluant les mobilités au sein du Groupe. LVMH encourage la mobilité de ses collaborateurs, d’une société à une autre, ou d’une zone géographique à une autre. La diversité des sociétés du Groupe, leur identité ainsi que leur expertise métier dans des domaines d’activités variés, valorisent ces deux formes de mobilités. Environ 40 % des postes de cadres sont pourvus par mobilité interne et plus de 900 mobilités ont été mises en œuvre en 2008 vers une autre société du Groupe. 5.2.1 Aménagement du temps de travail Au niveau mondial 16 % des salariés bénéficient d’horaires variables ou aménagés et 34 % travaillent en équipe ou en horaires alternants. Effectif mondial concerné par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : répartition par zone Travail en équipe ou en horaires alternants (1) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif CDI à l’exception du temps partiel où les pourcentages sont calculés sur l’effectif total. Effectif concerné en France par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : répartition par catégorie La valorisation du volume d’heures supplémentaires représente 37,3 millions d’euros, soit en moyenne 1,7 % de la masse salariale mondiale. La répartition varie de 1,0 % à 2,1 % de la masse salariale selon les zones géographiques. (en % de la masse salariale) Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Travail en équipe ou en horaires alternants Effectif ayant bénéficié d’un repos compensateur Le taux global d’absentéisme au sein du Groupe, pour les contrats à durée déterminée et indéterminée, se situe à 4,5 %. Il est stable par rapport aux années précédentes (4,7 % en 2007 et 4,1 % en 2006). Les deux causes principales d’absence sont la maladie (2,2 %) et la maternité (1,4 %). Les taux d’absentéisme des entités européennes sont globalement deux fois plus élevés que ceux constatés dans les Taux d’absentéisme (1) par région et par motif Accidents de travail et de trajet (1) Nombre de jours d’absences divisé par le nombre de jours théoriques travaillés. En France, la répartition de la rémunération brute moyenne mensuelle des salariés sous contrat à durée indéterminée, à temps complet et présents tout au long de l’année, est la suivante : Au niveau mondial, la répartition des frais de personnel s’établit Le poids des frais de mise à disposition de personnel par des prestataires de service ou de travail temporaire est en légère augmentation par rapport aux années précédentes et représente 7,5 % du total de la masse salariale dans le monde, charges sociales comprises. 5.3.3 Intéressement, participation et épargne salariale Toutes les sociétés françaises de 50 salariés et plus disposent d’un plan de Participation, d’Intéressement ou d’Épargne. Ces plans ont représenté en 2008 une charge globale de 104,8 millions d’euros, en progression de 15 % par rapport à 2007. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH En 2001, le Groupe a mis en place un plan mondial d’options d’achat d’actions LVMH, et attribué à cette date 25 options au prix d’exercice de 66 euros à chaque salarié du Groupe. Depuis mai 2005, les bénéficiaires de ce Plan peuvent exercer leurs options à tout moment et jusqu’en mai 2009. LVMH est signataire du Pacte Mondial, de la Charte de la Diversité et de la Charte d’Engagement des Entreprises au service de l’Égalité Ces engagements ont été concrètement mis en œuvre par les Directions des Ressources Humaines des Maisons à travers un réexamen systématique des pratiques de recrutement afin d’en renforcer l’objectivité. Pour compléter l’action des équipes Ressources Humaines, des sessions de formation ont été organisées afin de sensibiliser les équipes dirigeantes à ces aspects dès la formalisation des besoins en recrutement et des En 2008 le Groupe a initié une opération d’auto-évaluation (« testing ») de ses recrutements qui concerne l’ensemble des Maisons en France et en Suisse. Deux cabinets indépendants ont été chargés de tester les réponses des recruteurs à des liées aux origines. Cette opération, qui obéit aux règles déontologiques en vigueur, a par ailleurs été suivie par un comité interne chargé de s’assurer de la confidentialité des traitements et du respect des règles éthiques. La proportion de l’effectif féminin reste stable depuis plusieurs années et se situe à environ 73 % de l’ensemble du personnel du Groupe. Cette proportion se reflète également dans les recrutements puisqu’on dénombre 71 % de femmes parmi les collaborateurs recrutés en 2008. La place importante des emplois féminins s’explique en partie par la nature et l’attractivité des métiers de LVMH, très présent dans les Parfums et Cosmétiques (82 % de femmes), la distribution de produits de luxe (80 % de femmes) ou la Mode et Maroquinerie (73 % de femmes). À l’opposé, les emplois masculins sont majoritaires dans les métiers des Vins et Spiritueux et représentent 65 % des effectifs de ce groupe d’activités. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Représentativité des femmes dans les recrutements (1) et dans les effectifs du Groupe Employés administratifs / Personnel de vente (1) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les mobilités et les titularisations CDD vers CDI. L’évolution des emplois féminins est également sensible dans les postes d’encadrement où la proportion de femmes cadres est de 59 % . L’égalité professionnelle est également présente dans les évolutions de carrière : 71 % des collaborateurs promus en 2008 Les femmes sont présentes à hauteur de 30 % dans les Comités de Direction et sept sociétés du Groupe ont à leur tête une Présidente : Veuve Clicquot Ponsardin, Krug, Fred, Montres Dior, Kenzo Parfums, e-Luxury et Acqua di Parma. L’accès et le maintien à l’emploi des salariés âgés constituent une préoccupation constante et cohérente tant avec la politique de diversité du Groupe qu’avec la recherche de la pérennité des compétences et de la transmission des savoir-faire. C’est ainsi, à titre d’exemples, que Parfums Givenchy vient de signer avec des organisations syndicales un accord d’entreprise organisant et développant les perspectives de carrières des « seniors » et que l’ensemble des Maisons encourage la mise en place d’actions de Dans le monde, 12,3 % des collaborateurs du groupe LVMH ont plus de 50 ans. Cette population représente 18,3 % de l’effectif en France. La Mission Handicap de LVMH, fédérant 24 Maisons du Groupe, a constitué un puissant levier d’actions dans la politique en faveur des personnes handicapées. Les équipes Ressources Humaines ont été formées au recrutement et à l’encadrement des personnes handicapées. Des sessions de formation sont régulièrement organisées, pour faciliter l’emploi de ces collaborateurs dans tous les domaines d’activités. À titre d’exemples, Hennessy a formé ses cadres à l’intégration des salariés handicapés et DFS Group a développé un programme destiné à garantir l’égalité de traitement. Toutes les esthéticiennes du Spa Guerlain des Champs-Élysées ont été formées à l’accueil des clients en situation de handicap. En matière de recrutement, 15 Maisons ont participé cette année à des opérations de promotion spécifiques vis-à-vis de ces candidats : Speed-recruitment, Salon de l’Adapt, HandiChat, utilisation du CV Vidéo… Plusieurs partenariats avec les établissements spécialisés ont été développés en vue de faciliter l’accès des candidats handicapés aux métiers des Maisons : TAG Heuer (Suisse) avec des centres de reclassement professionnel en horlogerie, Louis Vuitton et Parfums Givenchy avec les Cap Emploi… Un audit d’accessibilité numérique a été mis en œuvre sur le site Internet du Groupe afin de garantir l’égal accès aux offres d’emploi, quel que soit le mode de navigation de l’internaute. En amont du recrutement, le Groupe a conduit plusieurs actions permettant d’accroître la qualification des personnes handicapées : l’élaboration de deux dispositifs de professionnalisation à l’attention de ces demandeurs d’emploi dans les métiers de la vente et de la bureautique, et la création d’ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Études de Jeunes Élèves et Étudiants Handicapés), dont LVMH est un des fondateurs et qui a vocation à orienter et accueillir des collégiens et lycéens handicapés. LVMH est particulièrement attentif au maintien en emploi des salariés devenus handicapés, comme l’illustrent les ateliers aménagés chez Moët & Chandon ou Parfums Christian Dior, qui permettent aux collaborateurs ayant des restrictions médicales de conserver leur emploi dans des conditions adaptées. Le personnel handicapé représente 0,8 % de l’effectif mondial ; en France, ce taux est de 2,0 % et les prestations sous-traitées à des ESAT ou des entreprises adaptées ont représenté un montant de 4,5 millions d’euros en 2008, en progression de plus de 58 % par rapport à l’année dernière. Au travers du projet Delta Insertion, le Groupe contribue aussi à accompagner les personnes handicapées qui le souhaitent vers ces établissements. Les Maisons du Groupe proposent un large éventail de formations destinées à développer les compétences professionnelles de leurs collaborateurs, perpétuer le savoir-faire « métier » de leurs artisans et de leurs créateurs et partager leur patrimoine culturel commun. Conformément à la philosophie d’organisation du Groupe, les maisons prennent dans ce domaine toutes les initiatives spécifiques plus particulièrement adaptées à leurs métiers. Le Groupe offre également, en complément des séminaires d’intégration, une gamme étendue de formations en management, en techniques de vente ou de négociation, en marketing, en gestion de projets, en langues étrangères, etc. Ces formations sont organisées en interne ou en externe, avec des formateurs, notamment des professeurs réputés ainsi que des cadres du Groupe considérés comme des experts dans leur domaine de compétence. Enfin la LVMH House, créée à Londres en 1999, dédiée au développement des cadres dirigeants, a bénéficié d’un nouvel élan Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH en 2008 avec une participation record de 360 personnes au cours de 16 Forums. Lieu de partage et d’échange, ce centre a pour vocation de réunir les managers du monde entier et de leur proposer des forums axés sur des sujets stratégiques, tels que le leadership, la construction de marques de luxe, la connaissance des clients du Une grande partie de la formation s’effectue également au quotidien sur le lieu même du travail et n’est pas comptabilisée dans les Part de la masse salariale (en %) Coût moyen de la formation par (1) En 2008, mise en place d’une nouvelle définition plus restrictive des actions de formation à prendre en compte dans le reporting social mondial. L’investissement formation réalisé en 2008 par les sociétés du Groupe dans le monde a représenté un montant de 57,9 millions d’euros, soit 2,6 % de la masse salariale. L’investissement formation moyen par personne en équivalent temps plein reste stable à plus de 750 euros. Au cours de l’année 2008, le nombre total de jours de formation s’élève à 210 400 jours, soit un équivalent d’environ 950 personnes en formation à temps complet sur toute l’année. Ce volume de jours de formation est en régression de 24 % par rapport à 2007, suite à la mise en place en 2008 d’une nouvelle définition plus restrictive des actions de formation à prendre en compte dans le reporting social mondial. D’autres indicateurs, comme le taux de pénétration de la formation et le nombre moyen de jours de formation par salarié, ont été également impactés. Ainsi, 63,5 % des salariés ont eu accès à la formation en 2008 et le nombre moyen de jours de formation par personne ressort à 2,7 jours. L’investissement formation est réparti entre les catégories professionnelles et les zones géographiques selon le tableau ci-dessous. Répartition de l’investissement formation par zone géographique et catégorie professionnelle Part de la masse salariale (en %) Salariés formés au cours de l’année (en %) Employés administratifs et Personnel de vente Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH En outre, LVMH organise des séminaires d’intégration et de sensibilisation des nouveaux entrants à la culture du Groupe, à ses valeurs, à ses principes fondamentaux de management et à la connaissance de ses marques. Près de 19 200 salariés ont bénéficié En 2008, il a été dénombré 971 accidents de travail avec arrêt  qui se sont traduits par 19 669 journées de travail perdues. 239 accidents de trajet  ont également été recensés, occasionnant 6 137 journées de travail perdues. La répartition des accidents de travail avec arrêt, par groupe d’activités et par zone géographique, est la suivante : Près de 16 300 personnes ont été formées à la sécurité dans les sociétés du Groupe dans le monde. Des groupes de travail réunissant les Directeurs des Ressources Humaines des Maisons ont défini et mis en œuvre des modules de formation destinés à prévenir les phénomènes de stress au travail. Ces groupes de travail ont été enrichis d’interventions de psychologues, victimologues et médecins spécialisés. À titre d’exemple, en collaboration avec l’IFAS (Institut Français d’Action sur le Stress) et l’OMSAD (Observatoire Médical du Stress de L’Anxiété et de la Dépression), la société Hennessy a mis en place une démarche visant à mesurer le niveau général de sur-stress dans l’entreprise, à identifier de manière collective les secteurs et populations sujets au stress afin de pouvoir mettre en place des actions de prévention. D’autre part, des modules de formation relatifs à la prévention du harcèlement sont proposés aux équipes Ressources Humaines et aux dirigeants opérationnels des sociétés du Groupe. Une cinquantaine de collaborateurs ont d’ores et déjà participé à ces formations. En France, les sociétés du Groupe ont des Comités d’Entreprise, des Délégués du Personnel ainsi que des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail. Le Comité de Groupe a été Au cours de l’année 2008, les représentants du personnel ont participé à plus de 1 440 réunions : (1) Le Taux de fréquence est égal au nombre d’accidents avec arrêt, multiplié par 1 000 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées (3). (2) Le Taux de gravité est égal au nombre de journées perdues, multiplié par 1 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées (3). (3) Pour les sociétés situées hors de France, le nombre total d’heures travaillées par salarié est estimé à 2 000 en équivalent temps plein. (4) Les données 2007 intègrent sans distinction les accidents du travail et les accidents de trajet. Plus de 13,7 millions d’euros ont été investis en Hygiène et Sécurité en 2008. Ces sommes intègrent les dépenses de médecine du travail, les équipements de protection et les programmes d’amélioration de la sécurité des personnes et de l’hygiène : mise en conformité des nouveaux équipements, signalisations, renouvellement des outils de protection, formation prévention incendie, réduction de l’impact Ces réunions ont notamment permis la signature de 95 accords d’entreprise, principalement dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires et le temps de travail et de l’intéressement des salariés (accords d’intéressement, Plan Épargne Entreprise). Plus spécifiquement, des accords relatifs à l’emploi des personnes handicapées, à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, au dialogue social ont été signés dans des sociétés du Groupe. 5.7.2 Œuvres sociales et prestations complémentaires Le montant global des dépenses et investissements relatifs à l’amélioration de l’hygiène, de la sécurité et des conditions de travail s’élève ainsi à 46 millions d’euros soit 2,1 % de la masse En 2008, en France, les différentes sociétés du Groupe ont consacré un budget de plus de 14,1 millions d’euros, soit 1,9 % de la masse salariale, à des activités sociales et culturelles par leur contribution Les frais de restauration du personnel représentent un budget de Les activités de production du Groupe sont implantées pour l’essentiel en France, en Espagne et en Italie et la majorité des sous-traitants se situe en Europe, ce qui facilite le respect, par ces partenaires, des valeurs de responsabilité sociale et de Au-delà des nombreuses initiatives et engagements des Maisons du Groupe, une démarche commune a été initiée dès 2007. Sous l’impulsion de la Direction Générale, les principaux responsables achats du Groupe, accompagnés par des experts en droit et ressources humaines, ont été mobilisés pour concrétiser plus fortement l’engagement de LVMH à travers le Code de Conduite Fournisseurs. Ce dernier matérialise l’ensemble des exigences constituant un socle commun auquel chacun devra se référer dans le cadre des relations entretenues avec les fournisseurs. L’année 2008 a vu le déploiement et la mise en œuvre du Code de Conduite Fournisseurs. Chaque Maison s’est approprié ce Code en l’adaptant à son activité et en le renforçant pour répondre à des problématiques plus spécifiques le cas échéant. Appliqué par toutes les Maisons, le respect du Code de Conduite Fournisseurs constitue une condition requise pour toute collaboration. Il institue des règles éthiques précises dans les domaines de la responsabilité sociale (liberté du travail, discrimination, harcèlement, travail des enfants, rémunérations, temps de travail, liberté syndicale, hygiène et sécurité…), de l’environnement (réduction des impacts, utilisation de technologies respectueuses de l’environnement, réduction des déchets, respect des réglementations et normes) et de la lutte anti-corruption. Ce Code de Conduite prévoit également le principe et les modalités du contrôle et de l’audit du respect de ces règles. Parmi les nombreuses initiatives qui illustrent cet engagement, Moët & Chandon, par exemple, signe un engagement éthique avec ses sous-traitants, véritable cahier des charges qui concerne entre autres le respect de l’environnement et le respect des droits fondamentaux du travail ; des audits sont effectués auprès des fournisseurs. Sephora inclut le respect des droits des salariés, le non-travail des enfants, la non-discrimination, le respect du temps de travail et de l’environnement dans les cahiers des charges de ses fournisseurs. Louis Vuitton a mis en place une démarche éthique de pré-audits sociaux basée sur le respect des réglementations locales et des standards définis par la Norme SA 8000 qui se base sur les conventions de l’OIT : non-travail des enfants, conditions de travail, hygiène et sécurité, représentation et droit à la négociation collective, non-discrimination, pratiques disciplinaires, temps de travail et rémunération. Pour mener à bien un pré-audit social Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH de façon autonome, les acheteurs Louis Vuitton reçoivent une formation théorique présentant la démarche et les critères ainsi qu’une formation pratique sur le terrain en étant accompagnés par un auditeur social. Donna Karan International a conçu un « Vendor Code of Conduct » reprenant les principes fondamentaux du droit du travail et encourageant les plus hauts standards éthiques et un « Vendor Profile Questionnaire », document signé par le sous-traitant lors de la demande de pré-approbation. La société a également instauré un « Vendor Compliance Agreement » qui prévoit des audits indépendants des fournisseurs pour vérifier que les engagements sont respectés. De la même manière TAG Heuer demande à tous ses nouveaux fournisseurs étrangers un engagement écrit sur le respect des engagements de responsabilité sociale définis dans la norme SA 8000. Il en est de même pour les sociétés Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy et Guerlain qui ont mis en place des cahiers des charges comportant la conformité aux dispositions de cette norme. Une coordination régulière des responsables Achats assure, par ailleurs, la cohérence des pratiques en matière d’audit des fournisseurs afin de veiller à la bonne application des principes éthiques définis dans le Code de Conduite. 5.8.2 Impact territorial de l’activité en matière d’emploi et LVMH pratique une politique de maintien et de développement de l’emploi. Grâce au développement soutenu de ses marques, de nombreux emplois commerciaux sont créés dans l’ensemble des pays où le Groupe est présent, en particulier dans le cadre de l’extension du réseau de magasins en propre. Les licenciements pour motif économique représentent 4 % des De nombreuses sociétés du Groupe sont implantées historiquement dans les provinces françaises et sont des acteurs incontournables du développement de l’emploi dans leurs régions respectives : Parfums Christian Dior à Saint-Jean de Braye, près d’Orléans, Veuve Clicquot Ponsardin et Moët & Chandon en Champagne, Hennessy à Cognac ont développé des politiques de relation et de communication avec les collectivités locales, en particulier dans les domaines culturel, de l’éducation et de l’emploi. Sephora, qui déploie des magasins dans toute la France, et dont les deux tiers de l’effectif travaillent en dehors de la région parisienne, mène régulièrement des actions favorisant l’emploi local. 5.8.3 Relations avec les établissements d’enseignement Les sociétés du Groupe ont développé au niveau international de nombreux partenariats avec des écoles de gestion et des écoles d’ingénieurs, mais également avec les écoles de création et celles spécialisées dans les savoir-faire spécifiques des métiers du Groupe. Les principales sociétés participent plusieurs fois par an à des présentations sur les campus de ces écoles. Des cadres dirigeants du Groupe interviennent dans les enseignements de Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH De nombreuses actions en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sont entreprises afin de permettre à tout collaborateur de devenir acteur dans l’engagement sociétal du Groupe. Signataire de la Charte de l’apprentissage, le Groupe a considérablement développé l’apprentissage qui permet à des jeunes d’accéder plus facilement aux diplômes. Il est en augmentation de 16 % par rapport à l’année dernière avec 514 apprentis en France au 31 décembre 2008 dans l’ensemble des sociétés. Parmi les diverses actions, des journées d’accueil ou parcours d’intégration sont souvent proposés aux jeunes apprentis par les sociétés (Hennessy, Parfums Givenchy, Louis Vuitton, Le Bon Marché, TAG Heuer, etc.), afin de leur faire découvrir leurs métiers et produits. Les tuteurs sont également mis à l’honneur par les sociétés (Givenchy Couture, Le Bon Marché, etc.) pour leur implication dans la transmission des savoir-faire. Des initiatives similaires sont entreprises à l’étranger, en particulier au Brésil, où des jeunes issus de milieux défavorisés sont recrutés dans le cadre du programme « Menor Aprendiz ». Les contacts et partenariats avec les organismes de formation, ainsi que les actions de proximité dans les établissements d’enseignement secondaire se sont développés en particulier avec les collèges classés « Ambition Réussite » (Celine) et d’autres sociétés sont également à l’initiative de la création de plusieurs cursus scolaires dans les différentes régions où À travers un partenariat avec « Nos Quartiers ont des Talents », premier réseau d’entreprises pour l’égalité des chances, des sociétés du Groupe (Guerlain, Parfums Givenchy, La Grande Épicerie de Paris…) ont multiplié les parrainages des jeunes diplômés issus de quartiers populaires. Des parrains, cadres expérimentés ou dirigeants de ces sociétés, assurent un suivi individuel des candidats en recherche d’emploi et les aident dans la détermination de leur projet professionnel. Enfin, afin de favoriser l’intégration et l’insertion des jeunes par les études quel que soit leur milieu ou leur origine, LVMH finance dix bourses de l’association « Promotion des Talents ». La prise en considération, dans chaque décision, de l’homme, de sa liberté et de sa dignité, mais aussi de son épanouissement et de sa santé, est un pilier d’une doctrine de responsabilité à laquelle souscrivent l’ensemble des sociétés du Groupe. De même, l’ensemble des sociétés du Groupe ont des politiques et des pratiques de respect de l’égalité des chances et traitement (sexe, race, religion, politique, etc.) telles que définies dans les conventions de l’Organisation Internationale du Travail. Cette culture et ces pratiques induisent également le respect de la liberté syndicale, le respect des personnes et l’interdiction du travail des enfants ainsi que du travail forcé. Le reporting des indicateurs environnementaux couvre en 2008 les sites de production et les entrepôts détenus et/ou exploités par les sociétés que le Groupe détient à plus de 50 % ou sur lesquelles est exercé un contrôle opérationnel ; les magasins français de Sephora, de Celine, de Guerlain et de Louis Vuitton, Le Bon Marché, les magasins de DFS et les les principaux sites administratifs situés en France. En 2008 le périmètre porte sur 432 sites (415 sites en 2007) ; 26 sites du périmètre sont exclus cette année. Les évolutions du périmètre par rapport à 2007 sont constituées de l’intégration de Make Up For Ever, de magasins et de sites administratifs Louis Vuitton, de nouveaux sites administratifs Moët-Hennessy, de nouveaux magasins DFS et de la cession de Glen Moray (Glen Moray a été consolidé sur une période de 6 mois uniquement). Le reporting de 2008 n’intègre pas : l’impact sur l’environnement des bâtiments administratifs et des magasins exploités directement ou en franchise par les activités Parfums et Cosmétiques ainsi que Mode et Maroquinerie, sous réserve des marques mentionnées précédemment ; la production de déchets pour les magasins (à l’exception du Bon les flottes de véhicules propriété du Groupe et utilisées pour les les consommations d’énergie liées aux transports de marchandises réalisés par des prestataires extérieurs ; les sociétés détenues à moins de 50 % ou sur lesquelles le Groupe n’exerce pas de contrôle opérationnel ; un certain nombre de sites ne correspondant généralement pas à des sites de production ne sont pas intégrés en 2008 (BeneFit, Berluti, Donna Karan, Emilio Pucci, Fresh, Hublot, Marc Jacobs, StefanoBi, Thomas Pink, Wen Jun Distillery). boutiques à hauteur de 62 % des surfaces Par rapport au périmètre de consolidation comptable, le périmètre 95 % en nombre des sites de production, entrepôts et sites 38 % de la totalité des surfaces de vente du Groupe. Pour les 62 % des surfaces de vente non intégrées à la consolidation comptable, des estimations à partir des données réelles ont été réalisées. Elles concernent la consommation d’eau et d’énergie ainsi que les émissions dans l’air de gaz à effet de serre et sont présentées sous forme de commentaires en complément des tableaux d’indicateurs. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Conformément au décret n° 2002-221 du 20 février 2002, dit « décret NRE », sont indiquées dans les paragraphes suivants la nature et l’importance des seuls impacts pertinents et significatifs au regard de l’activité. Les indicateurs retenus ont été sélectionnés par la Direction Environnement du Groupe et validés par les Commissaires aux Comptes. Depuis l’exercice 2002, le reporting environnemental Groupe annuel fait également l’objet d’une vérification par le département Environnement et Développement Durable d’Ernst & Young, Commissaire aux Comptes du Groupe : les indicateurs vérifiés sont identifiés par le symbole . 6.1 Consommation de ressources en eau, matières de vignes hors de France, l’irrigation n’étant pas pratiquée en France. Dans ce cadre, l’eau est prélevée directement dans le milieu naturel pour être utilisée en irrigation ; son niveau d’utilisation d’une année sur l’autre est étroitement lié aux variations climatiques. Il est à noter que les consommations d’eau pour les besoins agricoles sont évaluées par les sites avec une incertitude plus importante que les consommations d’eau La consommation d’eau est analysée pour les utilisations suivantes : besoins « process » : utilisation de l’eau pour les opérations de nettoyage (cuves, produits, appareils, sols), la climatisation, le personnel, la fabrication des produits…, l’eau ainsi consommée besoins agricoles : utilisation de l’eau à des fins d’irrigation La consommation d’eau utilisée pour les besoins « process » des sociétés du Groupe a diminué de 2 % en valeur absolue entre 2007 et 2008 et atteint environ 2,36 millions de m3. 62 % des surfaces de vente ne sont pas intégrées à la consolidation comptable, leur consommation d’eau est estimée à 679 053 m3. À titre comparatif, pour le secteur de l’industrie en France, les prélèvements d’eau représentent environ 2,9 milliards de m3 (données IFEN, 2006). (1) Augmentation ponctuelle de la consommation en 2007 suite à un dysfonctionnement sur site. L’utilisation de l’eau est nécessaire à la vie des vignes en Californie, Argentine, Australie et Nouvelle-Zélande en raison du climat. L’irrigation est étroitement encadrée par les autorités locales qui délivrent des autorisations. Le Groupe a de plus pris des mesures récupération d’eau de pluie chez Domaine Chandon Californie, Domaine Chandon Australie, Bodegas Chandon Argentina ; en Californie, réutilisation d’eaux usées retraitées chez Domaine Chandon Carneros et récupération d’eaux de ruissellement par la création de lacs artificiels chez Newton et Cape Mentelle ; mise en place de protocoles de mesures et de caractérisation des besoins en eau : analyses de l’humidité du sol, des feuilles, inspections visuelles des vignes, adaptation de l’approvisionnement selon les besoins de chaque parcelle pratique généralisée de l’irrigation au goutte-à-goutte : entre 73 et 100 % des surfaces viticoles de chaque domaine sont désormais anticipations météorologiques pour une utilisation optimisée de l’irrigation (stations météorologiques chez Domaine Chandon vérifications périodiques des systèmes d’irrigation pour éviter pratique de « l’irrigation à déficit réduit » qui limite l’utilisation de l’eau et améliore la qualité des raisins, la taille de la vigne permettant par ailleurs une concentration des Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Celle-ci correspond à la somme des sources d’énergie primaires utilisées en interne (c’est-à-dire dont la combustion a lieu sur les sites du Groupe : fioul, butane, propane, gaz naturel) et des sources d’énergie secondaires utilisées en externe (énergies transformées générées par des combustions effectuées en dehors du site). En 2008, les filiales comprises dans le périmètre de reporting ont consommé 502 796 MWh répartis entre les sources suivantes : 55 % d’électricité, 24 % de gaz naturel, 10 % de fioul lourd, 5 % de fioul, 4 % de vapeur, et 2 % de butane-propane. Cela représente une augmentation de 4 % par rapport à 2007. Cette consommation provient, en ordre décroissant, des activités Vins et Spiritueux (39 %), Distribution sélective (28 %) Parfums et Cosmétiques (15 %) et Mode et Maroquinerie (15 %) ; les 3 % restants sont générés par les Montres et Joaillerie et l’activité 62 % des surfaces de vente ne sont pas intégrées à la consolidation comptable, leur consommation d’énergie est estimée à À titre comparatif, pour le secteur de l’industrie en France, les consommations d’électricité sont de 123 000 000 MWh (données MINEFI, 2007) et celles de gaz de 154 000 000 MWh (données (1) Évolution liée à la fermeture momentanée d’un site pour travaux et à l’évolution du périmètre. (2) Évolution liée à l’augmentation de l’activité et à l’intégration de nouveaux sites. (3) Évolution liée à la mise en œuvre de nouveaux procédés plus économes en énergie. (4) Évolution liée à l’intégration de nouveaux magasins DFS. Consommation par source d’énergie en 2008 Étant donné la variété des activités du Groupe et donc la multiplicité des matières premières utilisées, le seul critère significatif, pertinent et commun à toutes les Maisons retenu pour l’analyse de la consommation de matières premières est la quantité, en tonnes, d’emballages primaires et secondaires mis sur le marché : Vins et Spiritueux : bouteilles, cartons, capsules… Mode et Maroquinerie : sacs boutique, pochettes, coffrets… Parfums et Cosmétiques : flacons, étuis… \- Montres et Joaillerie : étuis et écrins… Distribution sélective : sacs boutique, pochettes, coffrets… Les emballages utilisés pour les transports sont exclus de cette analyse. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH (1) Évolution liée à l’augmentation de l’activité et à l’intégration de Make Up For Ever. Répartition du poids total d’emballages consommés, par type de matériau, en 2008 La prise en compte de l’environnement dans la conception de nos produits se généralise. Après Ecopublicité en 2007 ou l’outil d’éco- conception de Moët & Chandon, d’autres dispositifs ont été mis en place pour mesurer l’impact sur l’environnement des décisions prises. Sous l’impulsion de Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Kenzo et Parfums Givenchy ont élaboré ensemble un outil d’évaluation de la performance environnementale des emballages. Dès le développement, les éléments suivants sont pris en compte : séparabilité des matériaux, volume, poids, utilisation de recharges, et recours à des matériaux plus respectueux de l’environnement. Tout en conservant l’extrême qualité de ses produits, Loewe a fortement augmenté le taux d’utilisation des peaux destinées à la fabrication des sacs ; celui-ci avoisine maintenant 70 % alors qu’il pouvait être de 50 % dans certains cas. Louis Vuitton poursuit sa démarche de substitution des produits à base de solvants par des produits à base d’eau, comme pour le cuir verni ou les colles utilisées en maroquinerie. Des audits énergétiques et une analyse de cycle de vie du concept magasin ont également été menés. Ils ont permis d’identifier les prochaines pistes d’amélioration pour l’éclairage, la climatisation ou la conception du mobilier. 6.2 Conditions d’utilisation des sols ; rejets dans l’air, Les pollutions du sol liées aux implantations anciennes (élaboration du cognac, des vins et du champagne, fabrication des malles) ne sont pas significatives. Les sites de production plus récents sont généralement implantés sur d’anciennes terres agricoles sans pollution provenant du passé. Enfin, en dehors de la viticulture, les activités de production du Groupe utilisent peu les sols. La pratique de la viticulture raisonnée, méthode alliant une grande technicité au respect de la tradition, recouvre toutes les étapes de la vie du vignoble. Utilisée depuis plusieurs années par le groupe d’activités Vins et Spiritueux, elle a été encore développée cette année. Ainsi, Moët & Chandon à l’aide d’équipements permettant des applications très localisées continue de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, – 34 % d’herbicides en 2008 par rapport à 2005. Le déploiement de surfaces enherbées ainsi que l’expérimentation de semis de céréales d’hiver contribuent également à la réduction de la consommation des produits phytosanitaires. Cloudy Bay, qui a diminué de 30 % ses effluents aqueux par tonne de raisin produite, progresse dans la viticulture biologique par la plantation d’eucalyptus permettant de valoriser les co-produits de la vigne et de fixer le carbone et par la mise en place sur son site d’Omaka Valley de nichoirs à faucons, prédateurs naturels des insectes, particulièrement nuisibles pour le raisin mûr. Pour Veuve Clicquot, l’enherbement partiel ou maîtrisé couvre en 2008 70 % des surfaces de son vignoble. En 2009, 80 % du vignoble sera couvert et le développement du travail du sol sous le rang initié. La mise en œuvre de la confusion sexuelle (technique alternative à l’utilisation d’insecticides) est également réalisée sur 70 % des surfaces. Le déploiement de la Viticulture Durable auprès des vignerons livreurs de raisins se poursuit et concerne à ce jour 90 % des apports de raisins. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Des pratiques de viticulture raisonnée sont également mises en œuvre par les Maisons d’Estates & Wines en Australie, Nouvelle- Zélande et Californie : développement de l’enherbement, solutions alternatives à l’utilisation de certains insecticides, contrôle de l’érosion des sols… Cape Mentelle a converti une partie de son 6.2.2 Émissions dans l’air de gaz à effet de serre Compte tenu des activités du Groupe, les seules émissions pouvant affecter significativement l’environnement sont les gaz à effet de serre. Répartition des émissions par activité en 2008 Les émissions de gaz à effet de serre estimées en tonne équivalent CO2 (dioxyde de carbone) proviennent de la consommation d’énergie des sites, définie dans le paragraphe 6.1.2. Elles incluent les émissions directes (combustion sur site) et les émissions indirectes (provenant de la production d’électricité et de vapeur utilisée par les sites). Les facteurs d’émission de CO2 sont mis à jour chaque année pour chaque source d’énergie et notamment l’électricité. Cette mise à jour peut être à l’origine d’évolution significative. (1) Évolution liée à l’intégration de nouveaux sites. (2) Évolution liée à la mise en œuvre de nouveaux procédés plus économes en énergie. (3) Évolution liée à l’intégration de nouveaux sites. Les surfaces de vente non incluses dans la consolidation (62 % des surfaces de vente totales) génèrent des émissions dans l’air de gaz à effet de serre estimées à 112 378 tonnes équivalent CO2. LVMH poursuit ses efforts pour réduire et optimiser ses consommations d’énergie. Première étape indispensable dans la lutte contre le changement climatique, le Bilan Carbone® sert à évaluer les émissions de gaz à effet de serre directes ou induites par son activité pour ensuite mettre en place les actions de réduction et d’amélioration prioritaires. Précurseur dans ce domaine, le groupe LVMH le déploie depuis plusieurs années déjà : Hennessy, Parfums Christian Dior, Louis Vuitton, Moët & Chandon et Veuve Clicquot ont été les pionniers. En 2008, ce sont Parfums Kenzo, Guerlain et Domaine Chandon Australia qui ont réalisé leur propre Bilan Carbone®. D’autres sont en cours chez Parfums Givenchy et au Bon Marché. Plusieurs Maisons se sont également fixé des objectifs de réduction des émissions comme Guerlain avec un objectif ambitieux de – 12 % entre 2007 et 2010. Le Bilan Carbone® constitue un outil puissant de communication interne et d’aide à la décision tout comme les diagnostics énergétiques qui lui sont souvent associés. Guerlain par exemple a réalisé un audit énergétique sur l’ensemble de ses sites qui a permis d’estimer les prévisions d’investissement pour les prochaines années : amélioration de l’éclairage en boutique, étude sur les énergies renouvelables… De même, Le Bon Marché et Parfums Christian Dior ont dressé un plan d’amélioration des équipements à partir des résultats de leur audit. Le parfumeur, par exemple, s’est déjà fixé des objectifs ambitieux de réduction des consommations par rapport à 2007 : – 11 % pour l’électricité, en optimisant éclairage et climatisation des locaux, et – 30 % pour le gaz, grâce notamment à la récupération de la chaleur des procédés pour De son côté, Moët & Chandon a cartographié les consommations énergétiques et identifié les potentiels d’économie du site de Ruinart à Reims et a réalisé une thermographie infrarouge par voie aérienne de tous ses bâtiments d’Épernay, en partenariat avec la Ville. Concernant les transports, un des leviers d’action fondamentaux pour le Groupe, Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Moët & Chandon ont décidé de privilégier la voie fluviale en alternative à la route pour les trajets de Gennevilliers au Havre avant exportation. Pour les champagnes du Groupe, le potentiel de réduction a déjà été estimé à 500 tonnes équivalent CO2. Le transport des personnes est également concerné. Ainsi, le lancement du Plan de Déplacement Entreprise de Parfums Christian Dior a suscité un fort écho : plus de 70 % des salariés ont répondu au questionnaire initiant la recherche d’alternatives à la voiture individuelle. Hennessy continue à privilégier le transport de ses produits par bateau, Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH mode de transport qui émet 85 fois moins de gaz à effet de serre que l’avion : 88 % en tonnes.kilomètres des produits Hennessy ont été ainsi expédiés par ce mode de transport, 9 % par la route et 2 % par le rail. Les émissions significatives, pertinentes et retenues sont les rejets de substances concourant à l’eutrophisation par les activités Vins et Spiritueux et Parfums et Cosmétiques. Les autres activités du Groupe n’ont qu’un très faible impact sur la qualité de l’eau. L’eutrophisation est la prolifération excessive d’algues et de plantes aquatiques due à une surcharge d’éléments nutritifs dans les eaux (phosphore en particulier), entraînant une réduction de leur oxygénation, néfaste pour l’environnement. Le paramètre pour la mesurer est la demande chimique en oxygène (DCO), calculée après traitement des effluents dans les stations détenues en propres ou dans les stations externes avec lesquelles les sites ont des conventions. Sont considérées comme traitements les opérations suivantes : l’assainissement collectif, l’assainissement autonome (bassin d’aération) et l’épandage. En 2008, les rejets de DCO ont diminué de 33 %. (1) Évolution liée à la fermeture momentanée d’un site pour travaux et à l’évolution du périmètre. (2) Évolution liée à l’amélioration du suivi des rejets. Les efforts des sociétés du Groupe en matière de tri et de valorisation des déchets se sont poursuivis : en moyenne, 88 %  des déchets ont été valorisés en 2008 (94 % en 2007). Cette baisse est liée à la cession d’un site avec une importante production de déchets valorisés. Parallèlement, la production de déchets a diminué de Sont considérés comme déchets valorisés ceux dont la destination finale correspond à l’une des filières suivantes : réutilisation, c’est-à-dire utilisation d’un déchet pour le même usage que celui pour lequel le produit a été initialement conçu ; directe d’un déchet dans le cycle de production dont il est issu en remplacement total ou partiel d’une matière première vierge), compostage ou épandage contrôlé de déchets composés de matières organiques pour la fertilisation des sols ; récupération de l’énergie issue de la combustion du déchet sous En 2008, Domaine Chandon Australia a construit une plateforme de compostage de ses déchets verts qui sont ainsi recyclés à 100 %. Moët & Chandon a poursuivi son expérimentation de valorisation des souches de vignes après arrachage. Basé sur deux techniques de valorisation, le compostage du bois et la valorisation énergétique, ce projet est développé en partenariat avec un prestataire de service et pourra être étendu à l’avenir à l’ensemble de la Champagne. 800 tonnes ont été valorisées en 2008. (1) Déchets nécessitant un tri et un traitement séparés des déchets dits « banals » (cartons, plastiques, bois, papier…). (2) Certains produits écartés du circuit de production sont assimilés à des déchets dangereux et sont traités dans la filière « déchets dangereux » pour éviter toute contrefaçon. (3) Évolution liée à la fermeture momentanée d’un site pour travaux et à l’évolution du périmètre. (4) Évolution liée à l’intégration de nouveaux sites Louis Vuitton, DFS et Moët Hennessy. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH 6.3 mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologique, aux milieux naturels, aux espèces animales et végétales protégées Les activités Mode et Maroquinerie et Montres et Joaillerie ont mis en place des procédures pour renforcer le respect de la convention internationale CITES. Cette convention, par un système de permis d’importation et d’exportation, lutte contre la surexploitation de certaines espèces animales et végétales en voie d’extinction. Dans les activités Parfums et Cosmétiques, les laboratoires interrogent leurs partenaires sur la biodiversité et la biodisponibilité de chaque nouvelle plante étudiée. Dans le cadre de l’exploitation, les sociétés de la branche s’attachent à ne pas utiliser de plantes protégées, rares, menacées mais des plantes communément utilisées ou cultivées spécifiquement pour les besoins de l’activité. Suivant l’exemple de Parfums Christian Dior, qui depuis 1989 a annoncé publiquement sa décision, les différentes marques du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques ne pratiquent plus de tests sur animaux dans le cadre de l’évaluation de la sécurité des produits cosmétiques. En outre, depuis plusieurs années, LVMH, en collaboration avec des équipes universitaires, a mis en place un programme de recherche visant à développer de nouvelles méthodes alternatives, en particulier dans le domaine de l’allergie. Les toxicologues du Groupe ont également participé au groupe de validation ayant permis la reconnaissance officielle de plusieurs méthodes alternatives : phototoxicité, irritation oculaire, 6.4 organisation de la protection de l’environnement Il existe au sein du Groupe une direction de l’environnement depuis 1992\. En 2001, LVMH a établi une « Charte environnementale » signée par le Président du Groupe qui demande à chaque Maison de s’engager à mettre en place un système de management de l’environnement efficace, de réfléchir collectivement aux enjeux environnementaux liés aux produits, de gérer les risques et d’utiliser les meilleures pratiques environnementales. En 2003, Bernard Arnault a adhéré au Pacte Mondial (Global Compact) des Nations Unies, il a également ratifié en 2007 les Objectifs du Le Groupe s’engage ainsi à : appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant entreprendre des actions tendant à promouvoir une plus grande favoriser la mise au point et la diffusion de technologies La Direction de l’Environnement du Groupe a été mise en place pour : orienter la politique environnementale des sociétés du Groupe, dans le respect de la Charte LVMH ; entreprendre des audits environnementaux pour évaluer la assurer la veille réglementaire et technique ; créer des outils de gestion ; aider les sociétés du Groupe à prévenir les risques ; former et sensibiliser les collaborateurs à tout niveau hiérarchique ; définir et consolider les indicateurs environnementaux ; travailler avec les diverses parties prenantes (associations, agences La Charte Environnement LVMH prévoit une appropriation par les différentes Maisons du Groupe qui doivent la décliner en interne en fonction de leurs propres activités. Non seulement les Maisons se sont toutes engagées dans un système de management environnemental mais elles sont toujours plus nombreuses à se doter de leur propre commission environnement pour déployer la démarche en interne. C’est le cas en 2008 cette année de Domaine Chandon California qui a créé sa « Green Team » en janvier pour relayer les dispositions du Groupe à l’ensemble de ses collaborateurs et fédérer les informations sur les efforts de la Maison dans le domaine. Celine a également créé sa propre commission environnement, « CIEL », qui anime et rend compte de l’avancement du plan d’actions qu’elle applique dans ses deux sièges et dans son centre de production de Florence. Le Bon Marché a lancé en juin un comité environnement qui regroupe pas moins de quatorze représentants des différents secteurs du magasin. Appelé Cosmos, ce comité a élaboré un plan d’actions pour 2009. La Maison avait déjà réalisé un audit énergétique dont les résultats ont permis de fixer un objectif de réduction de 20 % des consommations d’énergie. Guerlain travaille aussi dans le cadre de sa nouvelle commission développement durable, autour de quatre axes prioritaires : l’éco-conception, les relations avec les fournisseurs, l’éco-citoyenneté et les transports. Des objectifs et des outils de suivi des actions ont été mis en place pour chacun de ces axes. Les correspondants environnement des sociétés du Groupe sont réunis dans la « Commission Environnement LVMH », animée par la Direction de l’Environnement du Groupe. Ils échangent via des réunions trimestrielles et un Extranet Environnement Groupe, Les sociétés de la quasi-totalité des branches du Groupe ont poursuivi cette année la formation et la sensibilisation de leur personnel à l’environnement. Ces actions représentent un volume total de 18 489 heures soit une augmentation de 11 % par rapport Les cadres rejoignant le Groupe reçoivent une information sur la politique environnementale du Groupe, les outils disponibles et le réseau environnement dans le cadre du séminaire d’intégration. Au-delà de ces initiatives, les Maisons du Groupe assurent également la diffusion d’informations sur l’environnement: après le partage de sa Charte Environnement avec l’ensemble de ses collaborateurs lors de la convention annuelle 2007, Parfums Christian Dior a organisé en septembre 2008 un événement mobilisateur : la Semaine de l’Environnement. À cette occasion, l’ensemble des 1 400 collaborateurs ont pu participer à un circuit-découverte et à des conférences-débats illustrant la prise en compte de l’environnement dans les métiers de Parfums Christian Dior, ainsi qu’à des ateliers ludiques sur la biodiversité, les matières premières naturelles, le tri des déchets ou l’éco-conduite. Chaque trimestre, les projets et les progrès sont partagés dans le journal interne, My Dior ; le 22 avril 2008 lors de la Journée de la Terre, DFS a lancé une grande campagne de sensibilisation aux changements climatiques. Dans chaque magasin, un îlot présentait plus d’une centaine de gestes verts à adopter pour réduire son empreinte carbone. Chaque collaborateur, chaque client pouvait en lister quelques-uns sur un support spécifique qu’il s’engageait à respecter. Tous ont été affichés sur les îlots pour symboliser la Louis Vuitton a mené des campagnes de communication internes appuyées sur des événements à caractère national ou international. Ainsi, une exposition thématique et un jeu de cartes sous forme de quiz ont été réalisés pour la Semaine du Développement Durable. Des affiches sur la mobilité durable et sur les bonnes pratiques de la Maison ont été conçues pour la Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Semaine de la Mobilité Européenne qui a aussi été l’occasion de lancer un appel à engagement pour sélectionner deux actions remarquables à promouvoir en atelier ou en magasin ; comme chaque année, la holding a aussi participé à la Semaine du Développement Durable en axant cette fois son intervention sur le coton – et plus particulièrement le coton biologique – avec une large diffusion du film d’Erik Orsenna « Sur les routes du coton » et l’appel à des experts dans le cadre de conférences-débats. 6.4.2 Démarches d’évaluation ou de certification Chaque société du Groupe est responsable localement et doit, conformément à la Charte Environnement LMVH, élaborer et faire vivre son système de management de l’environnement, notamment en définissant sa propre politique environnementale et en se fixant des objectifs. Chaque société a à sa disposition le guide d’auto- évaluation LVMH et peut, si elle le souhaite, faire certifier son Le Groupe demande à l’ensemble des Maison de mettre en œuvre un système de management de l’environnement. Après les certifications déjà renouvelées d’Hennessy, de Veuve Clicquot, de Moët & Chandon ainsi que celle de Belvedere et de la plate- forme logistique de Louis Vuitton et de son atelier de Barbera, le mouvement est enclenché et les autres Maisons du Groupe se mettent à la tâche. Poursuivant sa démarche, Louis Vuitton a obtenu la certification ISO 14001 pour son siège parisien du Pont Neuf et prépare celle de son entrepôt central et de ses ateliers de production. D’autres Maisons comme Parfums Christian Dior, Guerlain ou Glenmorangie se lancent aussi dans la certification. En 2008, Veuve Clicquot et Moët & Chandon ont obtenu la certification ISO 22000, la norme spécifique à la gestion de la sécurité des aliments. Couvrant toutes les activités de la chaîne alimentaire, l’ISO 22000 vise à harmoniser les pratiques de management de la sécurité des aliments de manière à garantir une sécurité maximale. Pour la prévention des risques, voir 2.2 Risques Depuis l’exercice 2002, le reporting environnemental Groupe annuel fait l’objet d’une vérification par le département Environnement et Développement Durable d’Ernst & Young, 6.4.3 Mesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législatives et réglementaires Pour assurer ce suivi, les sociétés du Groupe sont régulièrement auditées, que ce soit par des tiers externes, des assureurs, ou des auditeurs internes, ce qui leur permet de tenir à jour leur plan de suivi de conformité. En 2008, 52 audits environnement externes () et 46 audits environnement internes () ont été effectués sur les sites, une augmentation de 17 % par rapport à 2007. Cette notion d’audit correspond à un contrôle effectué sur un ou plusieurs sites d’une même société, sur l’ensemble des problématiques environnementales pouvant s’y retrouver : gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie, management de l’environnement ; il donne lieu à un rapport écrit et à des recommandations. 6.4.6 Objectifs que le Groupe assigne à ses filiales à Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Ce chiffre ne couvre pas les nombreux contrôles de conformité pouvant porter sur un point spécifique de réglementation environnementale, contrôle du tri des déchets par exemple, réalisés périodiquement par les sociétés du Groupe sur leurs sites. À ces contrôles s’ajoute depuis 2003 une revue de la conformité réglementaire environnementale par les compagnies d’assurances, qui ont intégré un volet environnement lors des visites d’ingénierie incendie sur les sites des sociétés du Groupe ; 30 sites du Groupe ont été ainsi évalués en 2008. Les principales mesures de mise en conformité vis-à-vis de la législation et la réglementation environnementales en 2007 concernent la mise en œuvre du règlement REACH pour l’ensemble des activités du Groupe ainsi que la mise en place des contributions financières pour les articles textiles mis sur le marché français et pour les imprimés non sollicités distribués sur le territoire Le site de Saint-Jean de Braye de Parfums Christian Dior poursuit l’actualisation de son dossier d’autorisation d’exploiter. 6.4.4 Dépenses engagées pour prévenir les conséquences Les postes de dépenses environnementales ont été comptabilisés en suivant les recommandations de l’avis du Conseil National de la Comptabilité (CNC). Les charges d’exploitation et les investissements ont été reportés pour chacun des postes suivants : protection de l’air ambiant et du climat ; protection et assainissement du sol, des eaux souterraines et des lutte contre le bruit et les vibrations ; protection de la biodiversité et du paysage ; autres activités de protection de l’environnement. En 2008, le montant des dépenses liées à la protection de l’environnement est réparti comme suit : charges d’exploitation : 7,1 millions d’euros ; 6.4.5 Montant des provisions et garanties pour risques ; indemnités versées en exécution d’une décision judiciaire Aucune provision pour risques environnementaux n’a été constituée Chaque filiale, quelle que soit sa situation géographique, applique la politique environnementale du Groupe telle que définie par la Charte. Celle-ci prévoit la mise en place d’objectifs environnementaux pour chacune d’entre elles ainsi que la remontée d’indicateurs annuels inclus dans le présent chapitre. La sécurité de la santé humaine en sélectionnant en amont les ingrédients utilisés dans la fabrication des produits et en déterminant les méthodes de production alternatives appropriées est une priorité pour le groupe LVMH. Les produits cosmétiques fabriqués ou vendus sur le territoire européen sont réglementés par la directive 76/768/CEE du Conseil Européen considérée par les experts comme l’un des textes les plus sévères parmi ceux réglementant les produits cosmétiques au niveau mondial ; celle-ci réglemente toutes les substances utilisées par l’industrie cosmétique et impose la réalisation d’une évaluation du risque pour chaque produit mis sur le marché, prenant en compte les conditions d’emploi. Par ailleurs, le comité scientifique des produits de consommation (SCCP) de la Commission européenne évalue la sécurité des substances utilisées dans les produits Le Groupe veille particulièrement au respect des textes réglementaires, avis des comités scientifiques et recommandations des associations professionnelles ; au-delà de ces textes, les toxicologues du Groupe, responsables de la sécurité des produits, prenant en compte les évolutions scientifiques, fixent les règles qui s’imposent aux fournisseurs et aux équipes de développement. Les experts participent régulièrement aux groupes de travail des autorités nationales et européennes et sont très actifs dans les Dans le domaine de l’environnement, l’évolution des connaissances scientifiques et/ou de la réglementation conduit parfois le Groupe à la substitution de certains ingrédients. Ainsi par exemple, les Maisons de Parfums et Cosmétiques du Groupe ne développent pas de produits contenant du triclosan, des phtalates ou des conservateurs générateurs de formaldéhyde. Par ailleurs, suivant l’exemple de Parfums Christian Dior, qui depuis 1989 a annoncé publiquement sa décision, les différentes marques de Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH ne pratiquent plus de tests sur animaux dans le cadre de l’évaluation de la sécurité des produits cosmétiques et investissent ensemble de façon vigoureuse dans la recherche de tests alternatifs, en particulier dans le domaine de l’allergie avec des partenaires de la recherche fondamentale, ainsi que dans le domaine de la toxicité systémique dans le cadre du Colipa, la fédération européenne des fabricants de produits Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Dans le domaine des Vins et Spiritueux, LVMH prône la consommation responsable : boire moins mais mieux. Membre fondateur d’Entreprise et Prévention, association créée il y a une quinzaine d’années, le Groupe est une force de proposition auprès des pouvoirs publics pour encourager la consommation responsable. Également engagé au sein du Forum Européen Alcool et Santé créé par la Commission européenne, Moët Hennessy participe à la définition des futures politiques alcool qui seront mises en place dans les États Membres. Les maisons de Vins et Spiritueux pratiquent une politique de marketing responsable conformément au code de marketing Moët Hennessy. Croyant en l’efficacité d’un travail ciblé, Moët Hennessy développe de multiples initiatives en direction de son personnel ou même des visiteurs qui découvrent les sites d’élaboration des Vins et Spiritueux du Groupe. Enfin, l’adoption d’une Charte en faveur d’une Consommation Responsable d’Alcool a permis au Groupe d’exprimer ses fortes convictions en la matière et d’inviter tous ses partenaires à le suivre dans cette vision d’avenir. 7\. prinCipaux établissements et propriétés fonCières Le Groupe est propriétaire de vignobles en France et à l’étranger, aux superficies suivantes : Dans le tableau ci-dessus, le nombre total d’hectares détenu est déterminé hors surfaces non utilisables en viticulture. La différence entre le nombre total d’hectares détenus et le nombre d’hectares en production correspond à des surfaces plantées mais non encore productives et à des surfaces en jachère. Le Groupe possède également des bâtiments industriels, des « wineries », des caves, des entrepôts, des bureaux et des centres de visite et de réception liés à chacune de ses principales marques de Champagne ou à ses opérations de production en France, Californie, Argentine, Australie, Espagne, Brésil et Nouvelle-Zélande, ainsi que des distilleries et des entrepôts à Cognac, en Grande-Bretagne et en Pologne. L’ensemble représente environ 755 000 m2 en France et 230 000 m2 à l’étranger. À noter la cession d’entrepôts et d’unités de production de whisky Louis Vuitton est propriétaire de ses dix-huit ateliers de fabrication de maroquinerie qui se trouvent essentiellement en France, bien que des ateliers importants soient également situés près de Barcelone en Espagne, à San Dimas en Californie et en Roumanie (pour ce dernier, cela ne concerne que la fabrication de composants pour les souliers et la maroquinerie). Les entrepôts sont la propriété de la société en France mais sont en location dans le reste du monde. L’ensemble des ateliers et entrepôts en propriété représente environ 190 000 m2 : à noter la cession d’une partie du centre logistique Fendi est propriétaire de son site de production près de Florence en Italie. Celine possède également des installations de production et de logistique situées près de Florence en Italie. L’usine de production de souliers de Berluti à Ferrare en Italie est Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH Rossimoda est propriétaire de ses bureaux et de son atelier de production à Strà et Vigonza en Italie. Les autres installations utilisées par le groupe d’activités sont en location, ou comprises dans des prestations de sous-traitance industrielles. Zenith est propriétaire de la Manufacture où sont fabriqués ses mouvements et montres au Locle (Suisse). Les entrepôts situés en Hublot est propriétaire de ses ateliers de production et de ses bureaux. Les installations de Recherche et Développement des activités Parfums et Cosmétique du Groupe, de fabrication et de distribution de Parfums Christian Dior, près d’Orléans en France, sont la propriété de Parfums Christian Dior, l’ensemble représentant 122 000 m2 . Les deux centres de production de Chartres et Orphin en Fran- ce appartiennent à Guerlain, l’ensemble représentant environ Parfums Givenchy possède deux usines en France à Beauvais et à Vervins, d’une surface totale de 19 000 m2, cette dernière unité assurant la production à la fois des lignes de produits Givenchy et Kenzo. La société possède également des installations de logistique La Brosse et Dupont possède des ateliers de production, des entrepôts et des bureaux en France et en Pologne ; l’ensemble représente une surface totale d’environ 50 000 m2. Les installations des autres marques du groupe d’activités, Chaumet, Fred, De Beers, Montres Dior, sont en location. La distribution des produits du Groupe est réalisée principalement dans des boutiques exclusives. Ce réseau de magasins est le plus souvent en location, le Groupe LVMH n’étant que très Louis Vuitton est propriétaire des murs de certains de ses magasins de Tokyo, Guam, Hawaï, Séoul, Taipei, Sydney, Rome, Gênes, Cannes, et Saint-Tropez ; l’ensemble représente environ 10 000 m2\. Celine et Loewe sont également propriétaires de certains magasins, \- les enseignes parisiennes du Bon Marché et de Franck et Fils sont propriétaires de leurs magasins, qui représentent des surfaces de vente d’environ 70 000 m2 ; TAG Heuer loue l’ensemble de ses installations industrielles en Suisse à La Chaux-de-Fonds et dans le Jura Suisse. \- DFS est propriétaire de ses magasins de Waikiki (Hawaii), Tumon Au 31 décembre 2008, ce réseau de magasins est réparti de la façon suivante : Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton 7.3 établissements administratifs et immeubles locatifs Les bâtiments administratifs du Groupe sont le plus souvent en location, à l’exception de sièges sociaux de certaines marques, en particulier ceux de Louis Vuitton, Parfums Christian Dior ou Le Groupe détient 40 % de la société propriétaire de l’immeuble où se trouve son siège social avenue Montaigne à Paris ; le Groupe détient en outre trois immeubles à New York (environ 19 000 m2) et un immeuble à Osaka (environ 5 000 m2) hébergeant des filiales. Enfin, le Groupe est propriétaire d’immeubles locatifs, essentiellement à Paris, principalement autour de la Samaritaine et du Bon Marché, représentant environ 50 000 m2. Le parc immobilier utilisé précédemment pour l’exploitation commerciale de la Samaritaine fait l’objet d’un projet de reconversion en cours de validation par la mairie de Paris. Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est partie à diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de propriété intellectuelle, la protection des réseaux de Distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales, et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au bilan, au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de clôture, sont d’un montant suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de manière significative À la suite de la décision rendue en mars 2006 par le Conseil de la Concurrence dans le secteur de la parfumerie de luxe en France, et de l’arrêt rendu le 26 juin 2007 par la Cour d’Appel de Paris, les sociétés concernées du Groupe avaient formé un pourvoi en cassation. En juillet 2008, la Cour de Cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris et renvoyé l’affaire devant la même juridiction, autrement composée. La Cour d’Appel devrait rendre sa décision d’ici à la fin de l’année 2009. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH commercialisation de produits de contrefaçon et son refus de mettre en place les procédures appropriées en vue de prévenir la vente de tels produits sur son site. Les marques de Parfums et Cosmétiques poursuivaient eBay pour atteinte à leurs réseaux de distribution sélective. Par jugement du 30 juin 2008, le Tribunal de Commerce de Paris a fait droit aux demandes formulées par LVMH, condamnant eBay à verser 19,3 millions d’euros à Louis Vuitton Malletier et 3,2 millions d’euros aux sociétés de Parfums et Cosmétiques du Groupe. Le Tribunal a également enjoint à eBay de cesser la diffusion d’annonces portant sur des parfums et cosmétiques de marques Dior, Guerlain, Givenchy et Kenzo sous astreinte de 50 000 euros par jour. eBay a interjeté appel du jugement. Par ordonnance du 11 juillet 2008, le Président de la Cour d’Appel de Paris a rejeté la demande, formée par eBay, d’arrêt de l’exécution provisoire ordonnée par le Tribunal de Commerce. L’affaire est pendante devant la Cour d’Appel de Paris. Un jugement rendu aux Etats-Unis en février 2009 a débouté de leurs demandes les prestataires de service qui avaient engagé à l’encontre de filiales américaines du Groupe des poursuites judiciaires visant à obtenir certains avantages liés au statut 9\. événements postérieurs à la Clôture À la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’Administration, le 5 février 2009, ainsi qu’à la date d’établissement de ce document, Compte tenu de la visibilité faible sur la durée et l’ampleur de la crise économique et financière que le monde traverse, LVMH continue de déployer une grande rigueur de gestion dans l’ensemble de ses métiers. Le Groupe va mobiliser ses ressources dans les activités et les marchés les plus rentables et poursuivre sa stratégie de croissance interne en capitalisant sur la position de En 2006, Louis Vuitton Malletier, ainsi que les sociétés françaises de Parfums et Cosmétiques, ont assigné eBay devant le Tribunal de Commerce de Paris. Louis Vuitton Malletier demandait réparation du préjudice causé par la participation de eBay à la Fort de la flexibilité de son organisation et de la bonne répartition entre ses différents métiers et les zones géographiques où il opère, LVMH se fixe comme objectif en 2009 de renforcer encore son avance sur le marché du luxe dans le monde. RappoRt Du pRésiDent Du Conseil D’aDministRation préparation et organisation des travaux du Conseil d’administration 68 proCédures de Contrôle interne mises en plaCe rapport des Commissaires aux Comptes sur le Contrôle interne Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne RappoRt Du pRésiDent Du Conseil D’aDministRation Ce rapport, établi conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, a été approuvé par le Conseil d’Administration dans sa délibération du 5 février 2009. Il a pour objet de rendre compte de la composition du Conseil d’Administration de la Société, des conditions de préparation et d’organisation de ses travaux, de la politique de rémunération ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par situation de conflit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs. Ils doivent également l’informer de toute condamnation pour fraude, incrimination et/ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils auraient été associés. Aucune information n’a été communiquée Instance stratégique de la Société, le Conseil d’Administration a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la défense de l’intérêt social. Il a pour missions principales l’adoption des grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, la vérification de la fiabilité et de la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social. Le Conseil d’Administration de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux-ci remplissent la totalité de leurs devoirs. Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 23 octobre 2008, a adhéré aux recommandations AFEP/MEDEF du 8 octobre 2008 relatives à la rémunération des mandataires sociaux des sociétés cotées et a décidé que le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF est celui auquel se référera la Société. Ce code est consultable sur le site www.medef.fr. Le Conseil d’Administration est doté d’une Charte qui fixe, notamment, les règles régissant sa composition, ses missions, son Deux Comités, le Comité d’Audit de la Performance et le Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations, dont la composition, le rôle et les missions sont définis par un règlement intérieur, sont constitués au sein du Conseil d’Administration. La Charte du Conseil d’Administration et les règlements intérieurs des Comités sont communiqués à tout candidat aux fonctions d’Administrateur ainsi qu’au représentant permanent d’une personne morale avant leur entrée en fonction. En application des dispositions de la Charte du Conseil d’Administration, les Administrateurs doivent porter à la connaissance du Président du Conseil d’Administration toute Le Conseil d’Administration est composé de dix-huit membres : Madame Delphine Arnault-Gancia, Messieurs Bernard Arnault, Antoine Arnault, Jean Arnault, Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Antoine Bernheim, Nicholas Clive-Worms, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Albert Frère, Pierre Godé, Gilles Hennessy, Patrick Houël, Arnaud Lagardère, Felix G. Rohatyn, Hubert Védrine et Lord Powell of Bayswater. Six d’entre eux : Messieurs Antoine Bernheim, Nicholas Clive-Worms, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Arnaud Lagardère et Hubert Védrine sont considérés comme indépendants et libres d’intérêts à l’égard de Le Conseil d’Administration, au cours de sa réunion du 5 février 2009, a apprécié la situation de chaque Administrateur en fonction notamment des critères d’indépendance énoncés dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF, et Messieurs Charles de Croisset, Diego Della Valle et Hubert Védrine remplissent l’ensemble de ces critères ; (ii) Monsieur Antoine Bernheim doit être considéré, compte tenu de sa situation personnelle, comme membre indépendant nonobstant son appartenance au Conseil d’Administration de la Société depuis plus de douze ans et ses mandats au sein de conseils d’administration d’autres sociétés, filiales du groupe Arnault et du Groupe LVMH ; (iii) Monsieur Nicholas Clive-Worms doit être considéré, compte tenu de sa situation personnelle, comme membre indépendant nonobstant son appartenance au Conseil d’Administration de la Société depuis plus de douze ans ; (iv) Monsieur Arnaud Lagardère doit être considéré comme membre indépendant nonobstant le mandat détenu par Monsieur Bernard Arnault au sein du Conseil de Surveillance Monsieur Arnaud Lagardère n’a pas souhaité solliciter le renouvellement de son mandat d’Administrateur qui arrive à échéance à l’issue de la prochaine Assemblée Générale Les Administrateurs doivent statutairement détenir directement et personnellement un minimum de 500 actions. Au cours de l’exercice 2008, le Conseil d’Administration s’est réuni quatre fois sur convocation écrite de son Président, adressée à chacun des Administrateurs une semaine au moins avant la date de la réunion. Le taux de présence des Administrateurs aux réunions s’est élevé à 74 % en moyenne. Le Conseil a arrêté les comptes annuels et semestriels et s’est prononcé notamment sur les grandes orientations stratégiques du Groupe, le budget, la mise en place d’un plan d’options de souscription d’actions et l’attribution d’actions gratuites, l’autorisation de cautions au profit de tiers ainsi que sur diverses conventions conclues entre sociétés apparentées, l’adhésion de la Société aux recommandations AFEP/MEDEF relatives à la rémunération des mandataires sociaux et au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré par ces organismes. Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 5 février 2009, a passé en revue sa composition, son organisation et son Le Conseil a considéré que sa composition est équilibrée : quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complémentarité des compétences et expériences de ses membres. Le Conseil a constaté qu’il a reçu en temps utile les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et que chaque Administrateur a eu la faculté, au-delà des débats au cours des réunions du Conseil, d’interroger les dirigeants et a obtenu les La situation financière du Groupe a été exposée de façon claire et détaillée lors de l’arrêté des comptes consolidés annuels et Le budget annuel et un plan stratégique à trois ans ont été présentés aux Administrateurs et commentés en réunion. La façon dont le Groupe entend réagir aux évolutions économiques et financières auxquelles il doit faire face a donné lieu à des échanges entre les Administrateurs et les dirigeants. Enfin, les grandes lignes de la communication financière du Groupe et les améliorations susceptibles d’y être apportées ont fait l’objet d’une réflexion au sein du Conseil. Le Conseil d’Administration a décidé de ne pas dissocier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général. Il n’a apporté aucune limitation aux pouvoirs du Directeur Sur proposition du Président-Directeur Général, le Conseil d’Administration a nommé un Directeur Général délégué, Monsieur Antonio Belloni, qui dispose des mêmes pouvoirs que Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne 1.4 Comité d’audit de la performance Le Comité d’Audit de la Performance a pour missions essentielles de s’assurer de la conformité aux normes comptables en vigueur des principes comptables suivis par la Société et par le Groupe, d’examiner les comptes sociaux et consolidés avant leur soumission au Conseil d’Administration, et de veiller à la mise en œuvre effective du contrôle interne du Groupe. Il est actuellement composé de trois membres (dont deux indépendants), désignés par le Conseil d’Administration. Les membres actuels du Comité d’Audit de la Performance sont Messieurs Antoine Bernheim (Président), Nicholas Clive-Worms Le Comité d’Audit de la Performance s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2008. Toutes les réunions se sont tenues en présence de tous les membres du Comité, à l’exception d’une réunion à laquelle l’un des membres du Comité n’a pu participer. Ont également participé à ces réunions les Commissaires aux Comptes, le Directeur des Opérations, le Directeur Financier, le Directeur du Contrôle de Gestion, le Directeur de l’Audit Interne, le Directeur Comptable, le Directeur Juridique, et en fonction des sujets abordés, le Directeur du Financement, le Directeur de la Outre l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, les travaux du Comité ont porté principalement sur les réalisations de l’Audit Interne, la politique de couverture des risques de change, ainsi que sur la position 1.5 Comité de sélection des administrateurs et des Le Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations a pour missions essentielles d’émettre : des propositions sur la rémunération, les avantages en nature et les options de souscription ou d’achat d’actions du Président du Conseil d’Administration, du Directeur Général et du (des) Directeur(s) Général (Généraux) délégué(s) de la Société ainsi que sur la répartition des jetons de présence versés par la Société ; des avis sur les candidatures aux postes d’Administrateur et de Censeur, ou aux fonctions de membre du Comité Exécutif du Groupe et de Direction Générale de ses principales filiales. Il est actuellement composé de trois membres (dont deux indépendants), désignés par le Conseil d’Administration. Les membres actuels du Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations sont Messieurs Antoine Bernheim (Président), Charles de Croisset et Albert Frère. Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne Le Comité s’est réuni deux fois au cours de l’exercice 2008, en présence de tous ses membres. Il a émis des propositions relatives à la rémunération et à l’attribution d’options de souscription d’actions au Président-Directeur Général et au Directeur Général délégué et rendu un avis sur la rémunération, les options de souscription et les avantages en nature attribués à certains Administrateurs par la Société ou ses filiales. Il a également émis un avis sur la candidature de Monsieur Charles de Croisset aux fonctions d’Administrateur et sur les mandats d’Administrateur En outre, préalablement à la réunion du Conseil d’Administration du 5 février 2009, le Comité a examiné l’ensemble des mandats arrivant à échéance à l’Assemblée Générale annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008, a émis des recommandations sur la rémunération variable au titre de l’année 2008 du Président-Directeur Général, du Directeur Général délégué et de certains Administrateurs recevant de la Société ou de ses filiales une rémunération ainsi que sur la rémunération de ces mêmes personnes pour 2009. Il a également exprimé un avis favorable sur la candidature de Monsieur Yves-Thibault de Silguy aux fonctions d’Administrateur. Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’Administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Ils sont nommés par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil d’Administration et sont choisis parmi les actionnaires à Le Collège des Censeurs est actuellement composé d’un seul Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées Générales et, notamment, les conditions d’attribution d’un droit de vote double aux actions détenues sous la forme nominative, sont définies à l’article 23 des statuts (voir partie « Gouvernement d’Entreprise » du document de référence). 1.8 éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas 1.9 politique de rémunération des mandataires sociaux Jetons de présence versés aux membres du Conseil L’Assemblée Générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration. Ce montant est réparti entre l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et des Censeurs conformément à la règle définie par le Conseil d’Administration sur proposition du Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations, à savoir : deux unités pour chaque Administrateur ou Censeur ; (ii) une unité additionnelle pour les fonctions de membre d’un (iii) deux unités additionnelles pour les fonctions de membre et (iv) deux unités additionnelles pour les fonctions de Vice-Président ou de Président du Conseil d’Administration de la Société ; étant précisé que le montant correspondant à une unité est obtenu en divisant le montant global des jetons de présence à distribuer par le nombre total d’unités à servir. Le Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations a en outre la faculté de proposer que tout ou partie des jetons de présence soit attribué en fonction de la participation des membres du Conseil d’Administration aux réunions de celui-ci. Au titre de l’année 2008, LVMH a versé aux membres de son Conseil d’Administration 1 125 000 euros à titre de jetons de Les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux sont fonction principalement du niveau des responsabilités attachées à leurs fonctions et des performances individuelles ainsi que des résultats du Groupe et de l’atteinte des objectifs visés. Ils tiennent également compte des rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille, de secteurs d’activités Une partie de la rémunération versée aux mandataires sociaux dirigeants repose sur l’atteinte d’objectifs financiers d’une part, d’ordre qualitatif d’autre part. Les critères financiers sont l’évolution du chiffre d’affaires, du résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash-flow), chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. La partie variable est plafonnée à 180 % de la rémunération fixe pour le Président-Directeur Général, et à 120 % de celle-ci Les informations relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique visées à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce figurent dans le « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH ». Aucun mandataire social dirigeant de la Société ne bénéficie, en cas de départ, de dispositions lui accordant à cette occasion une indemnité spécifique ou dérogeant aux règles des plans de stock- option relatives à l’exercice des options. Lors de leur départ à la retraite, les membres du Comité Exécutif, le cas échéant également mandataires sociaux, peuvent recevoir un complément de retraite à condition qu’ils justifient d’une présence d’au moins six ans au sein du Comité Exécutif du Groupe et qu’ils fassent valoir simultanément leurs droits à la retraite au titre des régimes de retraite légaux. Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des rémunérations annuelles perçues au cours des trois dernières années civiles précédant l’année du départ à la retraite, plafonnée à trente-cinq fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Le complément de retraite annuelle est égal à la différence entre 60 % de la rémunération de référence et la totalité des pensions servies par le régime général de la sécurité sociale et les régimes complémentaires de l’ARRCO et de l’AGIRC. La dotation aux provisions relative à ce complément de retraite pour l’année 2008 est incluse dans le montant figurant au titre des avantages postérieurs à l’emploi dans la Note 30 de l’annexe aux comptes consolidés. Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toutes missions spécifiques qui leur sont confiées. Son montant est déterminé par le Conseil d’Administration et communiqué aux Commissaires aux Comptes de la Société. 2\. proCédures de Contrôle interne et de gestion des risques mises en plaCe Le Groupe utilise un référentiel interne établi en cohérence avec le référentiel COSO (Committee of Sponsoring Organisation of the Treadway Commission), dont l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a repris les principaux éléments dans son Cadre de Référence. Ainsi, sous l’impulsion du Conseil d’Administration, du Comité d’Audit de la Performance, de la Direction Générale, du management et autres responsables des maisons mères et filiales, le contrôle interne, conformément à ce référentiel, est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants : et l’utilisation efficiente des ressources ; la fiabilité des informations financières et comptables ; la conformité aux lois et réglementations en vigueur. la maîtrise des activités et des processus, l’efficacité des opérations Par ailleurs, LVMH a décliné dans son référentiel interne deux la protection des actifs et de la valeur du capital ; l’application des instructions et orientations fixées par la Direction Générale du Groupe et des unités opérationnelles (les Le dispositif de contrôle interne est donc constitué d’un ensemble de procédures et d’activités de contrôles qui dépasse le cadre strictement comptable et financier ; ce dispositif, parce qu’il vise Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne à garantir le contrôle et la continuité de l’ensemble des activités existantes et nouvelles, doit permettre au management des Maisons et filiales de se consacrer pleinement à la stratégie, au développement et à la croissance du Groupe. Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la Société. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne, du fait notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d’une défaillance humaine ou d’une simple erreur. LVMH rassemble, sous le concept fédérateur du luxe, un ensemble de cinq principaux groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, Distribution sélective. Ces groupes d’activités sont eux-mêmes composés de sociétés de tailles diverses, détentrices de marques prestigieuses, elles-mêmes divisées en filiales à travers le monde. Cette organisation garantit l’indépendance des marques, tout en permettant la mise en œuvre de synergies réelles entre sociétés La politique de contrôle interne en vigueur dans le Groupe est conforme à ce principe d’organisation : société mère LVMH SA est responsable de son propre contrôle interne tout en assurant un rôle de coordination et d’impulsion de l’ensemble du contrôle interne des sociétés du Groupe ; le Président d’une marque est quant à lui responsable du contrôle interne de l’ensemble des filiales qui contribuent, au plan mondial, au développement de sa marque ; chaque Président de filiale l’étant pour les activités placées sous Le dispositif de contrôle interne, formalisé depuis 2003 dans le cadre de la Loi sur la Sécurité Financière (LSF), suit cette même structure ; il est à la fois : décentralisé au niveau des groupes d’activités et des marques : l’animation et le pilotage du processus de contrôle interne est de la responsabilité des Directions Générales des entités opérationnelles unifié autour d’une méthodologie commune et d’un référentiel unique : la Holding LVMH SA en coordonne le déploiement à La formalisation se traduit dans un premier temps par un processus d’auto-évaluation. Elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue et permettra d’aboutir à terme à une appréciation de l’adéquation et de l’efficacité du contrôle interne du Groupe. Cette auto-évaluation est basée sur le référentiel de contrôle interne Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne LVMH. Ce référentiel couvre 12 processus clés (Ventes, Ventes de Détail, Achats, Licences, Voyages et déplacements, Inventaire, Production, Cash, Immobilisations, RH, Systèmes d’information et Clôture des comptes) et des activités de contrôles sur les cinq composantes COSO ; il est supporté par un outil informatique de modélisation et de pilotage du contrôle interne (« Switch ») aussi adopté par d’autres sociétés membres du CAC 40. l’envoi d’instructions détaillées de la Direction Générale du la définition du périmètre LSF incluant les sociétés les plus La démarche d’auto-évaluation adaptée à la configuration et à la culture du Groupe LVMH, a consisté en : significatives, et pour chacune d’elles ; Groupe aux Présidents de ces sociétés ; une revue de l’environnement général de contrôle, dont l’objectif est l’évaluation par le Président de l’environnement général de contrôle de l’entité dont il a la responsabilité ; une revue détaillée des processus métiers clés réalisée en fonction de la matérialité de ces processus et du niveau de couverture des la soumission de la part du Comité de Direction de chaque entité sélectionnée d’une lettre d’affirmation sur le contrôle interne signée par son Président et son Directeur Financier, confirmant leur appropriation et leur responsabilité sur le contrôle interne en termes de remontée des insuffisances et de leur remédiation. La revue détaillée des processus métiers clés est réalisée sur la base d’un questionnaire type recensant pour chaque processus les principaux risques et contrôles associés, chaque société concernée procédant à des adaptations propres à son environnement. Des processus particuliers ont été développés et évalués pour refléter les besoins spécifiques de certaines activités (Eaux de vie et Terre à Vigne pour les Vins et Spiritueux, Création pour la Mode et Les lettres d’affirmation sur le contrôle interne sont consolidées en « cascade », partant des filiales vers les maisons mères puis au En 2008, près d’une centaine d’entités (maisons-mères et filiales) ont été soumises à une auto-évaluation, représentant plus de 80 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe. De plus, afin de rendre effective leur appropriation du projet, les entités les plus importantes ont renforcé leur structure de contrôle interne tout en clarifiant la cascade de responsabilité de contrôle interne au sein de leur organisation. Par ailleurs, en 2008 au niveau de la société mère LVMH SA et du Groupe, neuf processus clés (Trésorerie, Financement, Fiscalité, Consolidation, Clôture des comptes, Comptabilisation financière, Assurances) ont été analysés en termes de risques associés et des plans d’actions ont été définis pour remédier aux Diligences et appréciations par les dirigeants Ces démarches de formalisation du contrôle interne sont menées en interne avec des validations externes indépendantes. Elles permettent de capitaliser sur la connaissance et l’implication des responsables opérationnels et de faciliter le processus d’amélioration continue du contrôle interne dans le temps au sein du Groupe. Les Commissaires aux Comptes sont tenus informés de cette démarche, ainsi que le Comité d’Audit de la Performance, via des comptes 2.3 les composantes du contrôle interne Le dispositif de contrôle interne, suivant l’approche COSO qui a été retenue, comprend cinq composantes étroitement liées : un environnement général de contrôle ; un système d’information et de communication permettant un plan de suivi et de progrès. Tous ces éléments sont à la fois pilotés et coordonnés centralement et examinés annuellement par les entités significatives du Groupe par le biais de la démarche d’auto-évaluation en place. S’appliquant à l’ensemble des activités de LVMH, le dispositif de contrôle interne vise tout d’abord à créer les conditions d’un environnement général de contrôle interne adapté aux spécificités du Groupe. Il vise en outre à prévenir et maîtriser les risques d’erreurs et de fraudes, sans pour autant garantir une élimination Le Groupe a toujours marqué sa détermination sur ces fondamentaux que sont l’engagement du management en faveur de l’intégrité et du comportement éthique, le principe de l’honnêteté dans les relations avec les clients, fournisseurs, employés et autres partenaires, des organisations claires, des responsabilités et pouvoirs définis et formalisés dans le respect du principe de séparation des tâches, l’évaluation régulière des performances du personnel, l’engagement pour la compétence et le développement des collaborateurs du Groupe. Les principes d’éthique et de gouvernance sont largement diffusés. En particulier, le Groupe recommande et veille à la mise en place dans les Maisons de codes de conduite, chartes fournisseurs, et procédures formalisées de déclaration et suivi La gestion des compétences est un aspect significatif du système de contrôle interne. LVMH y veille tout particulièrement par l’adéquation des profils et des responsabilités correspondantes, la formalisation des revues annuelles de performance au niveau individuel et des organisations, le développement des compétences par le biais de programmes de formation spécifiques à tous les niveaux et par la promotion de la mobilité interne. Des analyses liées aux effectifs sont produites mensuellement par la Direction des Ressources Humaines du Groupe, faisant apparaître les variations des effectifs et les analyses afférentes, ainsi que les postes vacants et les mobilités internes. Il existe également un Intranet réservé aux Ressources Le dispositif de gestion des risques identifie et évalue les principaux risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs opérationnels, financiers et de conformité aux lois et règlements en vigueur. Il se nourrit d’emblée des remontées du processus d’auto-évaluation sur le contrôle interne, réalisées par une centaine d’entités significatives couvrant plus de 80 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe, et il est complété par une cartographie additionnelle pour recenser les risques purement opérationnels et spécifiques à une activité qui ne seraient pas capturés par le Certains risques propres à l’activité du Groupe font l’objet d’un suivi particulier (risque de change, risque environnemental, contrefaçon, etc.) ; ces risques sont détaillés dans le « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH », paragraphe 2 Facteurs de risques liés à l’activité et politique d’assurance et paragraphe 6 Conséquences de l’activité sur l’environnement. La réduction des risques (fréquence et intensité) se fait à travers des actions de prévention (risques industriels), de contrôle interne (risques liés aux processus) ou par la mise en place de plans de continuité d’activités (PCA) ou de plans d’actions opérationnels. En fonction de la typologie des risques d’une marque ou d’une entité, celle-ci peut, en coordination avec le Groupe, décider de faire appel au marché de l’assurance pour transférer un risque résiduel ou au contraire arbitrer en faveur de sa rétention. les acteurs de la gestion des risques Au-delà des responsables opérationnels qui ont la charge des risques inhérents à leur activité, la Direction des Risques et Assurances est particulièrement impliquée au niveau du Groupe dans la mise à disposition d’outil et de méthodologie, dans le recensement des risques, la prévention des sinistres ainsi que la stratégie de couverture et de financement des risques. Le Comité de Direction des marques ou des entités est responsable de la mise en place de plans d’action pour garantir une gestion des risques majeurs qu’il a recensés et évalués dans le processus d’auto-évaluation de leur périmètre respectif. L’Audit Interne collabore avec la Direction des Risques et Assurances dans la définition et la mise en place des méthodes d’évaluation et processus de traitement de certains risques majeurs ou risques Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne 2.3.3 Les activités de contrôles, procédures et La mise en œuvre des pratiques et procédures de contrôle interne est assurée par les contrôleurs internes des sociétés sous la responsabilité Le Groupe, à travers la mise en œuvre en 2007 d’un nouvel Intranet Finance, a procédé à une révision de l’ensemble des procédures concourant à l’information comptable, financière et applicables à toutes les sociétés consolidées : il s’agit des procédures comptables et financières accessibles via l’Intranet du Groupe et traitant notamment des principes et normes comptables, de la consolidation, de la fiscalité, des investissements, du reporting (y compris les procédures budgétaires et celles des plans stratégiques), de la trésorerie et du financement (y compris la centralisation de trésorerie et les couvertures de change et de taux). Le reporting de gestion précise, en outre, les formats, contenus À cette même occasion, le manuel de contrôle interne a été remanié au profit d’un document plus synthétique mis en ligne sur ce même Intranet présentant les « Essentiels du contrôle interne » : ce guide présente les bases de l’environnement général et les éléments incontournables sur les processus principaux : Ventes, Ventes de Détail, Achats, Inventaire, Clôture des comptes, et Systèmes En complément de ce manuel est mis à disposition le référentiel de contrôle interne LVMH, couvrant un large éventail de processus métiers. Ce référentiel détaille pour tout risque sur un processus donné les activités de contrôles clé attendues. Pour ces contrôles essentiels à la réalisation des objectifs de contrôle interne sur les processus majeurs, le Groupe et ses relais contrôle interne dans les Maisons veillent à leur mise en place, s’ils ne le sont déjà. Un effort particulier est demandé afin de documenter dans une procédure ces activités clés pour en garantir une qualité égale dans le temps et quelle que soit la personne qui les exécute. Les activités de contrôle et de remédiation des faiblesses de contrôle interne sont reflétées, documentées et suivies par le biais du système d’auto-évaluation informatisé « Switch », implanté sur l’ensemble des entités les plus significatives du Groupe. Sur l’Intranet Finance, se trouvent aussi des procédures « Guidelines du Risk Management » et outils dédiés à l’évaluation, à la prévention et à la couverture des risques. Ces éléments sont à la disposition de l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaîne de gestion du risque. 2.3.4 Systèmes d’informations et de communication Les plans stratégiques en termes de Systèmes d’informations et de communication sont coordonnés par la Direction Financière Groupe qui veille à l’harmonisation des ERP (SAP) mis en place et à la continuité des opérations. Les aspects de contrôle interne (séparation des tâches, droits d’accès), sont intégrés lors de la mise en place de nouveaux Systèmes d’informations. Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne Les Systèmes d’informations et télécommunications et les risques afférents (physiques, techniques, sécurité interne et externe…) font également l’objet de procédures particulières : un kit méthodologique Plan de Continuité des Opérations a été diffusé dans le Groupe afin de définir pour chaque entité significative les grandes lignes d’un tel plan ainsi qu’un Plan de sauvegarde des données informatiques. En particulier, un Plan de Continuité des Opérations ainsi qu’un Plan de Sauvegarde des Données Informatiques ont été développés au niveau de la 2.3.5 Surveillance du dispositif de contrôle interne Cette surveillance est exercée à plusieurs niveaux et principalement Elle est organisée sur les processus par les Directions opérationnelles de façon à devancer ou détecter les incidents dans les meilleurs délais. Cet objectif est désormais partie intégrante des projets informatiques (implantation ou montée de versions) suivant deux axes principaux : mise en place de contrôles applicatifs embarqués et édition de rapports d’anomalies ou d’exceptions sur les transactions et données sensibles. management ou les opérationnels sous le pilotage des contrôleurs internes ; le produit final de ce suivi est la lettre d’affirmation sur le contrôle interne signée par le Président et le Directeur Financier de chaque entité significative ; par l’Audit Interne LVMH et les Commissaires aux Comptes, qui fournissent au management des entités et à la Direction Générale du Groupe les résultats de leurs travaux de revue et leurs 2.4 les acteurs du contrôle interne En plus de l’ensemble des collaborateurs qui contribuent tous à ce dispositif, les acteurs suivants sont particulièrement impliqués Dans le cadre de ses responsabilités précédemment décrites, le Conseil d’Administration contribue par la compétence et la responsabilité de ses membres, la clarté et la transparence des décisions, l’efficacité et la sécurité des contrôles – qui sont les principes déontologiques qui le gouvernent – à l’environnement général de contrôle. Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF est celui auquel se réfère la Composé des Directions générales opérationnelles et fonctionnelles, le Comité Exécutif définit les objectifs stratégiques dans le cadre des orientations déterminées par le Conseil d’Administration, coordonne leur mise en œuvre, veille au maintien de l’adéquation de l’organisation avec l’évolution de l’environnement, ainsi qu’à la définition des responsabilités et délégations de pouvoir des le Comité d’audit de la performance Dans le cadre de ses responsabilités précédemment décrites, le Comité d’Audit de la Performance contrôle l’existence et l’application des procédures de contrôle interne. Il étudie également les résultats des travaux de l’Audit Interne et valide les orientations annuelles et à moyen terme du programme d’audit interne en termes de moyens et couverture géographique, couverture d’activité et couverture des risques. Dans le cadre de ses responsabilités, la Direction Juridique du Groupe veille à l’application des législations et des règlements en vigueur dans les pays où est implanté le Groupe LVMH. Elle a également un rôle central de veille juridique et de conseil auprès des différents groupes d’activités du Groupe. Fort d’une équipe pluridisciplinaire d’une vingtaine de membres centralement dirigés mais répartis sur deux bureaux, Paris et Hong Kong, l’Audit Interne intervient dans l’ensemble du Groupe dans le cadre d’un plan pluriannuel actualisé chaque année. Une cinquantaine de missions d’audit sont réalisées en moyenne Ce plan pluriannuel d’interventions permet de vérifier et de renforcer la compréhension et l’appropriation du processus de contrôle interne ainsi que la correcte application des procédures en vigueur. Le plan d’audit est élaboré à partir d’une analyse des risques potentiels, existants ou émergents, par type d’activité (taille, contribution au résultat, éloignement géographique, qualité du management en place…) et d’entretiens avec les responsables opérationnels concernés. L’Audit Interne intervient notamment dans toutes les sociétés du Groupe, à la fois sur des thèmes opérationnels ou financiers. Une revue du processus d’auto- évaluation et de ses résultats est systématique pour les entités Le plan prévu peut être modifié en réponse à des changements d’environnement économique et politique ou à des réorientations L’Audit Interne restitue ses travaux à la Direction de l’entité concernée et rend compte à la Direction Générale du Groupe via un rapport de synthèse et un rapport détaillé précisant les recommandations et l’engagement du management de les appliquer dans des délais raisonnables. L’Audit Interne met les Commissaires aux Comptes en copie des rapports émis et les rencontre périodiquement pour échanger sur les points à date Les grandes orientations du plan annuel et pluriannuel d’audit ainsi que les principales conclusions de l’année en cours sont présentées au Comité d’Audit de la Performance ainsi qu’aux groupes d’activités concernés. En 2008, l’Audit Interne a réalisé cinquante missions qui ont couvert les processus clés des sociétés auditées, représentant 36 % des ventes du Groupe et incluent des thèmes globaux comme les Achats Media. Le suivi de la mise en œuvre des recommandations est renforcé par des visites sur site systématiques pour les sociétés présentant les enjeux les plus Par ailleurs, l’Audit Interne coordonne depuis 2003 la mise en œuvre des dispositions de la Loi de Sécurité Financière relatives au contrôle interne pour le Groupe par le biais d’une cellule dédiée au contrôle interne. Cette dernière suit et anticipe les évolutions réglementaires pour adapter le dispositif de contrôle Elle anime un réseau de contrôleurs internes qui sont chargés à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les contrôles propres à leurs métiers. Ils sont en outre les vecteurs des différents projets relatifs au dispositif de contrôle interne et favorisent la diffusion et Le Comité de Direction des filiales est responsable de la mise en place et du fonctionnement des contrôles nécessaires pour garantir un dispositif de contrôle interne effectif dans leur périmètre respectif. L’appropriation du contrôle interne au sein de chaque entité par les responsables opérationnels au niveau des processus métiers clés est un point majeur du dispositif de contrôle interne. 2.5 le contrôle interne propre à l’information financière Le contrôle interne sur l’information comptable et financière est organisé à partir de la coopération et du contrôle des Directions suivantes : Comptabilité et Consolidation, Contrôle de Gestion, Systèmes d’information, Trésorerie et Financement, Fiscalité et La Direction Comptable est responsable de la mise à jour et de la diffusion des normes et procédures comptables du Groupe. Elle contrôle leur application et met en place des programmes de formation appropriés. Elle est responsable de la production des comptes consolidés et sociaux trimestriels, semestriels et annuels. Elle a coordonné notamment en 2004 le projet de mise en place des nouvelles normes IAS/IFRS et participe avec les Directions concernées au déploiement d’un reporting unifié au Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne La Direction du Contrôle de Gestion est responsable de la coordination du processus budgétaire et de ses ré-estimés établis en cours d’année ainsi que du plan stratégique à cinq ans. Elle produit le reporting mensuel de gestion, ainsi que toutes les analyses nécessaires à la Direction Générale ; elle assure également le suivi des investissements et du cash-flow, ainsi que la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spécifiques. La Direction des Systèmes d’Informations définit, en coopération avec les filiales, un plan à trois ans des Systèmes d’informations par groupe d’activités et sociétés. Elle diffuse les standards techniques du Groupe indispensables à une architecture décentralisée (matériels, applications, réseaux…) et propose des synergies entre métiers et régions le cas échéant, dans le respect de l’indépendance des marques. Elle développe et maintient un système de télécommunications partagé par l’ensemble du Groupe. Elle coordonne la politique de sécurité des systèmes et données, et Les Directions du Financement et de la Trésorerie sont responsables de l’application de la politique financière du Groupe, de la gestion optimisée du bilan et de la dette financière, de l’amélioration de la structure financière et d’une politique prudente de gestion des risques de change et de taux d’intérêt, avec pour objectif principal la couverture des risques générés directement ou indirectement par les sociétés du Groupe. La Direction de la Trésorerie veille plus particulièrement à la centralisation de la trésorerie du Groupe, à son optimisation et à sa prévision par le biais de révisés trimestriels élaborés par les sociétés. Elle est également responsable de l’application de la stratégie de gestion centralisée des risques de change et de taux, destinée à limiter l’impact négatif des fluctuations de monnaies ou des taux d’intérêt sur les activités et les investissements. Dans ce cadre, ont été mises en place une politique de gestion et des procédures très strictes pour mesurer, gérer et consolider ces risques de marché. Cette organisation s’appuie sur un système d’informations intégré qui permet un contrôle en temps réel des opérations de couverture. Le dispositif de couverture est présenté périodiquement au Comité d’Audit de la Performance. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières au Comité Exécutif du Groupe et font l’objet d’une La Direction Fiscale coordonne la préparation des déclarations fiscales en veillant au respect des réglementations et législations fiscales en vigueur, conseille les différents groupes d’activités et sociétés, et définit la stratégie en matière de planning fiscal lié aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle organise des formations appropriées relatives aux changements majeurs intervenus dans la législation fiscale et coordonne le déploiement d’un reporting unifié des données fiscales (« SyRUS Tax »). Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne La Direction de la Communication Financière est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté financière afin de lui donner une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction Générale les perceptions de la communauté financière sur la stratégie de l’entreprise ou sur son positionnement dans son environnement concurrentiel. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction Générale et avec les groupes d’activités, elle détermine les messages clés ; elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations financières, réunions avec les actionnaires ou les analystes, site Internet…). Chacune de ces Directions coordonne le contrôle interne à caractère financier du Groupe dans son domaine respectif via les Directions Financières des groupes d’activités, des sociétés et des filiales, elles-mêmes responsables de fonctions similaires dans leurs entités. Ainsi, chacune des Directions centrales anime son dispositif de contrôle à travers sa ligne fonctionnelle (contrôleur Des commissions financières réunissant les Directions Financières des principales sociétés du Groupe et les Directions de la Société mère LVMH précédemment listées sont organisées périodiquement. Animées et coordonnées par les Directions centrales, ces commissions traitent notamment des normes et procédures à appliquer, des performances financières et des actions correctrices à apporter, et du contrôle interne appliqué aux données comptables et de gestion. Un point sur l’avancement du projet LSF y est fait systématiquement. 2.5.2 Principes comptables et de gestion Les filiales adoptent les principes comptables et de gestion retenus par le Groupe répondant à la fois aux besoins des comptes sociaux et consolidés. Il existe ainsi une homogénéité du référentiel comptable et une harmonisation des formats et des outils de remontée des données à consolider. De plus, les reportings comptable et de gestion procèdent d’un même et unique système, ce qui garantit la cohérence des données internes et publiées. La consolidation des comptes fait l’objet d’instructions précises et d’un système de remontées d’information adapté permettant de traiter une information exhaustive et fiable, selon une méthodologie homogène et dans des délais appropriés. Le Président et le Directeur Financier de chaque société s’engagent sur la qualité et l’exhaustivité de l’information financière transmise au Groupe, y compris les éléments figurant hors bilan, par le biais d’une lettre d’affirmation signée, confortant ainsi la qualité de l’information Des paliers de consolidation existent par secteur et groupe d’activités garantissant également un premier niveau de contrôle Au niveau du Groupe, les équipes en charge de la consolidation sont dédiées par activité et sont en contact permanent avec les groupes d’activités et sociétés concernés ; cette proximité permet une meilleure compréhension et validation de l’information financière remontée et une anticipation du traitement des Toutes les entités consolidées du Groupe produisent annuellement un plan stratégique à cinq ans, un budget complet et des ré-estimés annuels. Des instructions détaillées sont envoyées aux sociétés pour Ces grandes étapes de gestion sont l’occasion d’analyses approfondies des données réelles en comparaison des données budgétaires et de celles de l’année précédente, et d’un dialogue permanent entre les filiales et le Groupe, élément indispensable du dispositif de Une équipe de contrôleurs de gestion, au niveau Groupe, spécialisée par activité est en contact permanent avec les groupes d’activités et les sociétés concernés, autorisant ainsi une meilleure connaissance des performances et des choix de gestion, ainsi qu’un L’arrêté des comptes semestriels et annuels fait l’objet de réunions spécifiques de présentation des résultats en présence notamment des représentants financiers du Groupe et des sociétés concernées durant lesquelles les Commissaires aux Comptes font état de leurs conclusions, tant en termes de qualité d’information financière et comptable que d’appréciation du contrôle interne des différentes sociétés du Groupe, sur la base des diligences effectuées pour les Ce rapport sur le contrôle interne, issu de l’apport des différents acteurs du contrôle interne et de la gestion des risques mentionnés en première partie de ce document, a été proposé dans sa version projet au Comité d’Audit de la Performance pour avis et approuvé par le Conseil d’Administration dans sa délibération du 5 février 2009. Le Groupe LVMH poursuit la démarche d’amélioration continue de son contrôle interne, engagée depuis 2003, par le renforcement du dispositif d’auto-évaluation et de son appropriation par les En 2008 l’ensemble des entités significatives s’est engagé dans la revue de son système de contrôle interne. L’adéquation des contrôles en place face aux risques encourus, leur description et Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le contrôle interne 3\. rapport des Commissaires aux Comptes, établi en appliCation de l’artiCle l. 225-235 du Code de CommerCe, sur le rapport du président du Conseil d’administration de la soCiété lvmH moËt HennessY - louis vuitton En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière ; et nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ; prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d’Administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 tableau de variation des Capitaux propres Consolidés tableau de variation de la trésorerie Consolidée (en millions d’euros, sauf résultats par action) Coût de la dette financière nette Résultat net avant part des minoritaires Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence Résultat net, part du Groupe par action (en euros) Nombre d’actions retenu pour le calcul Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) Nombre d’actions retenu pour le calcul Marques et autres immobilisations incorporelles, nettes Actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH Capitaux propres – part du Groupe Dette financière à plus d’un an Dette financière à moins d’un an Total du passif et des capitaux propres (1) Au 31 décembre 2008, la dette d’impôt sur les résultats au titre de l’intégration fiscale française a été présentée compensée avec les acomptes d’impôts versés. Les bilans aux 31 décembre 2007 et 2006 ont été retraités afin de les rendre comparables. taBleau De vaRiation Des Capitaux pRopRes ConsoliDés taBleau De vaRiation De la tRésoReRie ConsoliDée Dotations nettes aux amortissements et provisions, hors éléments fiscaux et financiers Autres charges calculées, hors éléments financiers Coût de la dette financière nette : intérêts payés Capacité d’autofinancement après intérêts financiers et impôt Variation des créances clients et comptes rattachés Variation des fournisseurs et comptes rattachés Variation des autres créances et dettes Variation du besoin en fonds de roulement Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation Dépôts de garantie versés et autres flux d’investissements opérationnels Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés Augmentations de capital de la société LVMH Augmentations de capital des filiales souscrites par les minoritaires Acquisitions et cessions d’actions LVMH et d’instruments dénouables en actions LVMH Dividendes et acomptes versés par la société LVMH Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées Variation de la trésorerie issue des opérations en capital Émissions ou souscriptions d’emprunts et dettes financières Acquisitions et cessions de placements financiers Variation de la trésorerie issue des opérations de financement V. Incidence des écarts de conversion VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (I + + I + + V) Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissement Opérations comprises dans le tableau ci-dessus, sans incidence sur la variation de la trésorerie : marques, enseignes et autres immobilisations inCorporelles évaluation des aCtifs inCorporels à durée de vie indéfinie instruments finanCiers et gestion des risques de marCHé engagements de retraites, frais médiCaux et avantages assimilés Les comptes consolidés de l’exercice 2008 sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l’Union Européenne et applicables au 31 décembre 2008. Ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les exercices présentés. Les comptes ont été arrêtés le 5 février 2009 par le Conseil L’exercice 2008 a été marqué par une crise économique et financière dont l’ampleur et la durée au-delà du 31 décembre 2008 ne peuvent être anticipées avec précision. Les comptes consolidés de l’exercice ont été établis par référence à cet environnement immédiat, notamment pour la valorisation des investissements, placements et instruments financiers, l’appréciation des écoulements probables de stocks ou la recouvrabilité des créances commerciales. Les actifs dont la valeur s’apprécie par référence à des perspectives à plus long terme, en particulier les actifs incorporels ou immobiliers, ont été évalués dans le cadre d’hypothèses prenant en compte une crise économique et financière dont la durée serait limitée dans le temps, en particulier dans ses effets sur les flux de trésorerie futurs résultant de l’activité, les paramètres financiers utilisés pour ces valorisations étant toutefois ceux prévalant sur le marché 1.2 évolutions du référentiel comptable en 2008 Les normes, amendements et interprétations concernant LVMH sont appliqués par le Groupe depuis le 1er janvier 2007 et n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés présentés ; \- IFRIC 13 Programmes de fidélisation des clients, appliquée par Les normes, amendements et interprétations concernant LVMH, applicables de manière obligatoire à compter du 1er janvier 2009, n’ont pas donné lieu à application anticipée en 2008 ; il s’agit de : amendements de IAS 1 sur la présentation des états financiers ; amendements de IAS 23 sur les coûts d’emprunts ; amendements de IFRS 2 sur les conditions d’acquisition des IFRIC 14 IAS 19 Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, exigences de financement minimal et leur L’application de ces textes en 2009 ne devrait pas avoir d’impacts significatifs sur les comptes consolidés du Groupe. En particulier, l’application d’IFRS 8 ne modifiera pas la structure des données publiées, ni le montant des écarts d’acquisition alloués à chaque En outre, l’amendement de IAS 38 Immobilisations incorporelles concernant la comptabilisation des frais de publicité et promotion sera appliqué par anticipation dès l’exercice 2009. Voir Note 11 concernant l’impact de l’application de cet amendement. Les premiers comptes établis par le Groupe en conformité avec les normes IFRS l’ont été au 31 décembre 2005 avec une date de transition au 1er janvier 2004. La norme IFRS 1 prévoyait des exceptions à l’application rétrospective des normes IFRS à la date de transition ; celles retenues par le Groupe sont les suivantes : rétrospective n’a pas été retenue. La comptabilisation du rapprochement des groupes Moët Hennessy et Louis Vuitton en 1987 et toutes les acquisitions postérieures ont été retraitées conformément à la norme IFRS 3 ; les normes IAS 36 Dépréciations d’actifs et IAS 38 Immobilisations incorporelles ont été appliquées valorisation des immobilisations corporelles et incorporelles : l’option d’évaluation de ces actifs à leur juste valeur à la date de transition n’a pas été retenue ; françaises à la date de transition ont été comptabilisés ; conversion des comptes des filiales étrangères : les réserves de conversion relatives à la consolidation des filiales en devises étrangères ont été annulées au 1er janvier 2004 en contrepartie des paiement en actions : la norme IFRS 2 sur les paiements en actions est appliquée à tous les plans d’options d’achat et de souscription ouverts à la date de transition, y compris ceux mis en place avant le 7 novembre 2002, date avant laquelle l’application avantages sociaux : les écarts actuariels différés en normes Dans le cadre du processus d’établissement des comptes consolidés, l’évaluation de certains soldes du bilan ou du compte de résultat nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment de la valorisation des actifs incorporels, des engagements d’achat de titres de minoritaires, de la détermination du montant des provisions pour risques et charges ou des provisions pour dépréciation des stocks et, le cas échéant, des actifs d’impôts différés. Ces hypothèses, estimations ou appréciations établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité. Les filiales dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif, en droit ou en fait, sont Les sociétés sous contrôle conjoint sont consolidées selon la méthode Les filiales de distribution détenues en commun avec le groupe Diageo sont consolidées à hauteur de la part de leurs bilans et comptes de résultat correspondant aux seules activités du Groupe Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. 1.6 Conversion des états financiers des filiales La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro ; les comptes des filiales utilisant une monnaie fonctionnelle différente aux cours de clôture pour les postes du bilan ; aux cours moyens de la période pour les éléments du compte Les différences de change résultant de l’application de ces cours sont inscrites dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». 1.7 opérations en devises et couvertures de change Les opérations en devises étrangères réalisées par les sociétés consolidées sont converties dans leur monnaie fonctionnelle aux cours des devises à la date des opérations. Les créances et dettes exprimées en devises étrangères sont converties aux cours de ces devises à la date de clôture. Les pertes et gains de change latents résultant de cette conversion sont enregistrés : en coût des ventes pour les opérations à caractère commercial ; en résultat financier pour les opérations de nature financière. Les pertes et gains de change résultant de la conversion d’opérations ou créances et dettes intra-Groupe en devises étrangères, ou de leur élimination, sont enregistrés au compte de résultat, à moins qu’ils ne proviennent d’opérations de financement intra-Groupe à long terme pouvant être considérées comme des opérations en capital : ils sont dans ce cas inscrits en capitaux propres, en « Écarts en coût des ventes pour la part efficace de la couverture des Lorsque des instruments dérivés sont affectés à la couverture d’opérations commerciales en devises, ceux-ci sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture ; la variation de valeur de marché de ces instruments dérivés est enregistrée : créances et dettes inscrites au bilan à la date de clôture ; en capitaux propres, en écarts de réévaluation, pour la part efficace de la couverture de flux de trésorerie futurs, ce montant étant transféré en coût des ventes lors de la comptabilisation des créances et dettes objets de la couverture ; en résultat financier pour la part inefficace de la couverture ; les variations de valeur liées aux points de terme des contrats à terme ainsi que la valeur temps dans le cadre des contrats d’options sont Lorsque des instruments dérivés sont affectés à la couverture de situations nettes en devises de filiales consolidées, la variation de leur valeur de marché est inscrite en capitaux propres, en écarts de conversion, à hauteur de la part efficace, et en résultat financier En l’absence de relation de couverture, les variations de valeur de marché des instruments dérivés sont enregistrées en résultat 1.8 marques, enseignes et autres immobilisations Seules les marques et enseignes acquises, individualisables et de notoriété reconnue sont inscrites à l’actif, à la valeur déterminée Les frais engagés pour créer une marque nouvelle ou développer une marque existante sont enregistrés en charges. Les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles à durée de vie définie sont amorties sur leur durée de vie. Le classement d’une marque ou enseigne en actifs à durée de vie définie ou indéfinie résulte en particulier de l’application des positionnement global de la marque ou enseigne sur son marché en termes de volume d’activité, de présence internationale, de perspectives de rentabilité à long terme ; degré d’exposition aux aléas conjoncturels ; événement majeur intervenu dans le secteur d’activité susceptible de peser sur le futur de la marque ou enseigne ; ancienneté de la marque ou enseigne. La durée d’amortissement des marques, fonction de l’estimation de leur pérennité, est comprise entre 5 et 40 ans. La charge d’amortissement des marques et enseignes et, le cas échéant, le montant de leur dépréciation sont comptabilisés dans les « Autres produits et charges opérationnels ». Des tests de perte de valeur sont pratiqués pour les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles suivant la Les frais de recherche ne sont pas immobilisés. Les frais de développement d’un nouveau produit ne sont immobilisés que si la décision de lancement de ce produit est effectivement prise. droits au bail, pas de porte : selon les conditions de marché ; le Les immobilisations incorporelles autres que les marques et enseignes sont amorties sur les durées suivantes : plus souvent 1 à 2 fois la durée du bail ; frais de développement : maximum 3 ans ; logiciels : 1 à 5 ans. Lors de la prise de contrôle d’une entreprise en droit ou en fait, les actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur ; la différence entre le coût de la prise de contrôle et la quote-part du Groupe dans la juste valeur de ces actifs, passifs et passifs éventuels est inscrite en écart d’acquisition. Le coût de la prise de contrôle est le prix payé par le Groupe dans le cadre d’une acquisition, ou l’estimation de ce prix si l’opération se fait sans versement de trésorerie. En l’absence de dispositions spécifiques dans les textes en vigueur, la différence entre le coût d’acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis postérieurement à la prise de contrôle Les écarts d’acquisition sont comptabilisés dans la devise Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de perte de valeur annuel suivant la méthodologie présentée en Note 1.12. La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans les « Autres produits et charges opérationnels ». 1.10 engagements d’achat de titres de minoritaires Les actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale bénéficient de promesses d’achat de leurs titres Dans l’attente de la clarification des normes IFRS, le Groupe comptabilise ces engagements à chaque clôture de la façon suivante : la valeur contractuelle de l’engagement à cette date figure en « Autres passifs non courants » ; minoritaires reclassés est enregistré en écart d’acquisition. l’écart entre le montant de l’engagement et les intérêts les intérêts minoritaires correspondants sont reclassés dans le Ce mode de comptabilisation n’a pas d’effet sur la présentation des intérêts minoritaires au compte de résultat. Le traitement comptable décrit ci-dessus appelle toutefois la remarque suivante : certaines interprétations des textes conduisent à comptabiliser l’écart d’acquisition intégralement en déduction des capitaux propres ; selon d’autres interprétations, l’écart d’acquisition est maintenu à l’actif mais à un montant figé lors de la prise de contrôle, les variations ultérieures étant enregistrées La valeur brute des immobilisations corporelles à l’exception des terres à vignes est constituée de leur coût d’acquisition. Les frais financiers supportés pendant la période précédant la mise en Les terres à vignes sont comptabilisées à leur valeur de marché à la date de clôture. Cette valeur résulte de données officielles publiées sur les transactions récentes dans la même région, ou d’expertises indépendantes. L’écart entre le coût d’acquisition historique et la valeur de marché est inscrit en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Si la valeur de marché devient inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée en résultat, du Les pieds de vignes, ou vignobles, pour les champagnes, cognac et autres vins produits par le Groupe, sont des actifs biologiques au sens d’IAS 41 Agriculture. Leur valeur de marché étant peu différente de leur valeur historique, aucune réévaluation de ces Les immeubles locatifs ne sont pas réévalués à leur valeur de Les actifs financés par contrat de location financement sont immobilisés sur la base de la valeur actuelle des loyers futurs ou sur la base de leur valeur de marché si celle-ci est inférieure. Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement sur la durée estimée de leur utilisation : La base amortissable des immobilisations corporelles est constituée du coût d’acquisition, diminué le cas échéant de la Les frais d’entretien et de réparation sont enregistrés en charges lors de la réalisation des opérations. le plus souvent, de la dernière année du plan. Lorsque plusieurs scénarios prévisionnels sont retenus, une probabilité de survenance est attribuée à chacun d’entre eux. Le taux d’actualisation des flux de trésorerie prévisionnels intègre le taux de rendement attendu par un investisseur dans le domaine d’activité concerné et la prime de risque propre à cette activité. 1.12 tests de perte de valeur des actifs immobilisés Des tests de perte de valeur sont réalisés pour les actifs immobilisés corporels et incorporels dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît, et au moins une fois par an pour les actifs incorporels à durée de vie indéfinie, principalement les marques, enseignes et écarts d’acquisition. Lorsque la valeur nette comptable de ces actifs devient supérieure au montant le plus élevé de leur valeur d’utilité ou de marché, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence ; la dépréciation, imputée en priorité sur l’écart d’acquisition, est comptabilisée en « Autres produits La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par ces actifs. La valeur de marché de l’actif est déterminée par référence à des transactions similaires récentes ou à des évaluations réalisées par des experts indépendants Les flux de trésorerie prévisionnels sont établis au niveau du Groupe par secteur d’activités, un secteur d’activités correspondant à une ou plusieurs marques ou enseignes et à une équipe de Direction spécifique. Au sein du secteur d’activités, il peut être déterminé des unités génératrices de trésorerie d’un niveau plus petit, tel un Les marques et écarts d’acquisition sont évalués à titre principal sur la base des flux de trésorerie prévisionnels actualisés ou selon la méthode des transactions comparables, méthode utilisant les multiples de chiffre d’affaires et de résultat retenus lors de transactions récentes portant sur des marques similaires, ou sur les multiples boursiers applicables aux activités concernées. D’autres méthodes sont utilisées à titre complémentaire : la méthode des royalties, donnant à la marque une valeur équivalente à la capitalisation des royalties qu’il faudrait verser pour son utilisation ; la méthode du différentiel de marge, applicable lorsqu’il est possible de mesurer la différence de revenus générée par une marque, par référence à un produit sans marque ; enfin, la méthode du coût de reconstitution d’une marque équivalente, notamment en termes Les données utilisées dans le cadre de la méthode des flux de trésorerie prévisionnels actualisés proviennent des budgets annuels et plans pluriannuels établis par la Direction des secteurs d’activité concernés. Les plans consistent en des projections à cinq ans, cette durée pouvant être étendue lorsqu’il s’agit de marques en cours de repositionnement stratégique, ou dont le cycle de production est supérieur à cinq ans. En outre, s’y ajoute une valeur terminale correspondant à la capitalisation à l’infini des flux de trésorerie issus, Les actifs financiers sont présentés en investissements financiers (actifs non courants) ou en placements financiers (actifs courants) selon leur nature et la durée estimée de leur détention. Les investissements financiers comprennent principalement les prises de participation, stratégiques et non stratégiques. Les placements financiers incluent des placements temporaires en actions, parts de Sicav, ou Fonds Commun de Placement (FCP) et assimilés, à l’exclusion des placements relevant de la gestion de trésorerie au jour le jour, comptabilisés en « Trésorerie et équivalents de trésorerie » (Voir Note 1.16). Investissements et placements financiers sont évalués au cours de clôture s’il s’agit d’actifs cotés et sur la base d’une estimation de leur valeur de réalisation à cette date s’il s’agit Les variations de valeur, positives ou négatives, sont enregistrées en capitaux propres en « Écarts de réévaluation ». En cas de perte de valeur jugée définitive, une provision pour dépréciation de ce montant est enregistrée en résultat financier, la provision pour dépréciation n’étant reprise en résultat qu’au moment de la cession des investissements et placements financiers correspondants. À l’exception des vins produits par le Groupe, les stocks sont comptabilisés à leur prix de revient, hors frais financiers. Le prix de revient est constitué du coût de production (produits finis), ou du prix d’achat majoré des frais accessoires (matières premières, marchandises) ; il ne peut excéder la valeur nette de réalisation. Les stocks de vins produits par le Groupe, en particulier les vins de Champagne, sont évalués en valeur de marché de la vendange correspondante, comme si les raisins récoltés avaient été acquis auprès de tiers. Jusqu’à la date de vendange, l’évaluation des raisins se fait prorata temporis sur la base d’un rendement et d’une valeur Les mouvements de stocks sont valorisés selon les métiers au coût moyen pondéré ou selon la méthode premier entré-premier Compte tenu du processus de vieillissement nécessaire au champagne et au cognac, la durée de détention de ces stocks est le plus souvent supérieure à un an. Ces stocks restent classés en actifs courants selon l’usage de la profession. Les dépréciations de stocks sont constatées principalement dans les activités autres que Vins et Spiritueux. Elles sont établies le plus souvent en raison de l’obsolescence des produits concernés (péremption proche, saison ou collection terminées…) ou sur la Les créances clients sont comptabilisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est enregistrée lorsque leur valeur d’inventaire, fondée sur la probabilité de leur recouvrement, est inférieure à la 1.16 trésorerie et équivalents de trésorerie La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les liquidités ainsi que les placements monétaires immédiatement disponibles dont la valeur présente un risque de variation négligeable. Les placements monétaires sont évalués à leur valeur de marché et au cours de change à la date de clôture, les variations de valeur Une provision est comptabilisée dès lors qu’existe une obligation, vis-à-vis d’un tiers, dont il résultera pour le Groupe un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon fiable. Lorsque la date d’exécution de cette obligation est au-delà d’un an, le montant de la provision fait l’objet d’un calcul actualisé, dont les effets sont généralement enregistrés en résultat financier. Les dettes financières sont comptabilisées au coût amorti, c’est- à-dire à leur valeur nominale nette des primes et frais d’émission, qui sont enregistrés progressivement en résultat financier jusqu’à l’échéance, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. En cas de couverture de la variation de valeur de la dette au titre du risque de taux, le montant couvert de la dette, ainsi que les instruments de couverture associés, figurent au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture ; les effets de cette réévaluation sont enregistrés dans le résultat financier de la période. La valeur de marché de la dette couverte est déterminée selon des méthodes similaires à celles décrites ci-après en Note 1.19. En cas de couverture de la charge d’intérêt future, la dette financière dont les flux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efficace de l’instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres en écarts de réévaluation. En l’absence de relation de couverture, ou pour la partie inefficace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés Lorsqu’un instrument dérivé est incorporé à la dette financière, celle-ci est comptabilisée à valeur de marché ; les variations de valeur de marché sont enregistrées en résultat financier. La dette financière nette est constituée des dettes financières à plus et moins d’un an et de la valeur de marché à la date de clôture des instruments dérivés sur risque de taux d’intérêt, sous déduction de la valeur des placements, des autres actifs financiers ainsi que de la valeur de marché à la date de clôture des instruments dérivés sur risque de change associés à l’un de ces éléments et de la trésorerie et équivalents de trésorerie à cette date. Le Groupe négocie des instruments financiers dérivés dans le cadre de sa stratégie de couverture des risques de change et de La mise en œuvre d’une comptabilité de couverture requiert, selon IAS 39, de démontrer et documenter l’efficacité de la relation de couverture lors de sa mise en place et pendant toute sa durée. L’efficacité de la couverture sur le plan comptable est vérifiée par le rapport des variations de valeur du dérivé et du sous-jacent couvert, ce rapport devant rester dans une fourchette comprise entre 80 et 125 %. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan pour leur valeur de marché à la date de clôture. Les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées selon les modalités précisées en Note 1.7 pour les couvertures de risque de change et en Note 1.18 pour les couvertures de risque de La valeur de marché est établie par référence à des données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés ; cette valeur est confirmée dans le cas d’instruments complexes par des cotations d’établissements financiers tiers. Les instruments dérivés dont la maturité est supérieure à douze mois sont présentés en actifs et passifs non courants. 1.20 actions lvmH et instruments dénouables Les actions LVMH et options d’achat d’actions LVMH détenues par le Groupe sont comptabilisées à leur coût d’acquisition en déduction des capitaux propres consolidés, quel que soit l’objet En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation (voir Note 14.2) selon la méthode premier entré – premier sorti (FIFO) à l’exception des actions détenues dans le cadre de plans d’options pour lesquels le calcul est effectué par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Les résultats de cession sont inscrits directement en capitaux propres, pour leur 1.21 retraites, frais médicaux et autres engagements Lorsque les indemnités de départ à la retraite, retraites, frais médicaux et autres engagements donnent lieu à cotisations versées par le Groupe à des organismes extérieurs qui assurent le paiement des allocations ou le remboursement des frais médicaux, ces cotisations sont comptabilisées dans les charges de l’exercice au titre duquel elles sont dues, aucun passif n’étant comptabilisé Lorsque les indemnités de départ à la retraite, retraites, frais médicaux et autres engagements sont à la charge du Groupe, le montant de l’engagement actuariel correspondant donne lieu à provision au bilan, la variation de cet engagement étant comptabilisée dans le résultat opérationnel courant de l’exercice, Lorsque cet engagement est couvert, partiellement ou en totalité, par des fonds versés par le Groupe à des organismes financiers, le montant de ces placements dédiés vient en déduction, au bilan, L’engagement actuariel est calculé sur la base d’évaluations spécifiques au pays et à la société du Groupe concernée ; ces évaluations intègrent notamment des hypothèses de taux d’actualisation, de progression des salaires, d’inflation, d’espérance de vie, de rotation des effectifs et de rentabilité des Les effets cumulés des écarts actuariels sont amortis dès lors que ceux-ci excèdent en fin d’exercice 10 % du montant de l’engagement ou de la valeur de marché des placements venant en couverture. L’amortissement de ces écarts se fait à compter de l’exercice suivant leur constatation, sur la durée résiduelle moyenne d’activité du Les différences temporelles entre les valeurs en consolidation des éléments d’actif et de passif, et celles résultant de l’application de la réglementation fiscale, donnent lieu à la constatation Le taux d’impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture ; les effets des changements de taux sont enregistrés sur la période au cours de laquelle la décision de Les économies d’impôt résultant de déficits fiscaux reportables sont enregistrés en impôts différés actifs qui sont dépréciés le cas échéant, seuls les montants dont l’utilisation est probable étant Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. Les impôts dus au titre des réserves distribuables des filiales sont provisionnés à hauteur des distributions envisagées. Les ventes incluent principalement des ventes au détail dans le cadre des magasins du Groupe et des ventes de gros à des distributeurs et agents. Sont assimilées à des opérations au détail les ventes effectuées dans le cadre de magasins appartenant à des tiers si les risques et avantages liés à la propriété du stock Les ventes au détail proviennent des activités Mode et Maroquinerie, de certaines marques des Parfums et Cosmétiques ou des Montres et Joaillerie ainsi que de la Distribution sélective. Ces ventes sont comptabilisées lors de l’achat par la clientèle. Les ventes de gros proviennent des activités Vins et Spiritueux et de certaines marques des Parfums et Cosmétiques ou des Montres et Joaillerie. Ces ventes sont comptabilisées lors du transfert de propriété, c’est-à-dire le plus souvent lors de Les frais d’expédition et de transport refacturés aux clients ne sont compris dans les ventes que lorsqu’ils sont inclus forfaitairement dans le prix des produits. Les ventes sont présentées nettes de toutes formes de remises et ristournes. En particulier les sommes permettant le référencement des produits ou correspondant à des accords de participation publicitaire avec le distributeur viennent en déduction des ventes et créances clients correspondantes. Les sociétés du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques et dans une moindre mesure des activités Mode et Maroquinerie, ou Montres et Joaillerie, peuvent reprendre auprès de leurs clients et distributeurs les produits invendus ou périmés. Lorsque cette pratique est établie, les ventes enregistrées sont diminuées d’un montant correspondant à une estimation de ces retours, en contrepartie de la réduction des créances clients et d’une inscription en stocks. Le taux de retour retenu pour l’établissement de ces estimations est calculé sur la base de Une partie significative des ventes des activités Vins et Spiritueux est réalisée dans le cadre d’accords de distribution avec Diageo, consistant le plus souvent en un partenariat dans des structures communes. Celles-ci assurent les livraisons et les ventes à la clientèle des marques des deux groupes, le partage du résultat et du bilan de ces entités entre LVMH et Diageo étant régi par les accords de distribution. Sur la base de ces accords, LVMH consolide ces structures à hauteur de la quote-part des ventes et des charges concernant ses propres marques. 1.24 frais de publicité et de promotion Les frais de publicité et de promotion incluent le coût de la réalisation des supports publicitaires, des achats d’espaces média, de la fabrication d’échantillons et de catalogues et de manière générale, le coût de l’ensemble des activités destinées à la promotion des marques et produits du Groupe. Les frais de publicité et de promotion sont enregistrés en charge lorsqu’ils sont encourus ; en particulier, le coût des campagnes média est étalé sur la durée de ces campagnes, et le coût des échantillons et catalogues est comptabilisé lors de leur mise à À compter de l’exercice 2009, en application de IAS 38 révisée, les frais de publicité et promotion seront enregistrés lors de la réception ou de la production s’il s’agit de biens ou lors de la réalisation des prestations s’il s’agit de services. Les plans d’options d’achat ou de souscription d’actions donnent lieu à enregistrement d’une charge constituée de l’estimation du gain pour les bénéficiaires de ces plans ; l’estimation du gain est calculée le jour du Conseil d’Administration ayant attribué les options, selon la méthode Black et Scholes. Pour les plans d’attribution d’actions gratuites, l’estimation du gain est calculée sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil d’Administration ayant décidé le plan et des dividendes anticipés pendant la période d’acquisition des droits. Pour les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et dénoués en numéraire, l’estimation du gain sur la période d’acquisition des droits est établie, selon le type de plan, comme décrit ci-dessus. Pour l’ensemble des plans, la charge est répartie linéairement sur la période d’acquisition des droits : en contrepartie des réserves pour les plans d’options ou d’attribution ; en contrepartie du bilan pour les plans de rémunérations dénoués • Le Groupe a acquis en février 2008, pour 27 millions d’euros, la totalité du capital de la société viticole espagnole Bodega Numanthia Termes, producteur de vins de l’appellation Toro ; cette participation a été consolidée à partir de mars 2008. • En décembre 2008, le Groupe a acquis la totalité du capital de la société champenoise Montaudon, propriétaire de la marque du même nom, pour 29 millions d’euros (dont des frais d’acquisition de 1,2 millions d’euros), hors éventuel complément de prix contractuel. Cette participation sera consolidée à partir de l’exercice 2009. Au-delà de la période d’acquisition des droits, seuls les plans de rémunérations dénoués en numéraire ont un effet sur le compte de résultat, du montant de la variation du cours de 1.26 soldes intermédiaires du compte de résultat L’activité principale du Groupe est la gestion et le développement de ses marques et enseignes. Le résultat opérationnel courant provient de ces activités, qu’il s’agisse d’opérations récurrentes ou Les autres produits et charges opérationnels comprennent les éléments constitutifs du résultat qui, en raison de leur nature, de leur montant ou de leur fréquence, ne peuvent être considérés comme faisant partie des activités et du résultat courants du Groupe. Il s’agit en particulier des effets des variations de périmètre et des dépréciations des marques et écarts d’acquisition. Il s’agit également, s’ils sont significatifs, des plus ou moins values de cession d’actifs immobilisés, des frais de restructuration, des frais liés à des litiges, ou de tout autre produit ou charge non courants susceptibles d’affecter la comparabilité du résultat opérationnel Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice, sous déduction Le résultat par action après dilution est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions avant dilution, majoré du nombre moyen pondéré d’actions qui résulterait de la levée, durant l’exercice, des options de souscription existantes ou de tout autre instrument dilutif. Les fonds recueillis au titre de ces levées, augmentés de la charge restant à comptabiliser au titre des plans d’options et assimilés (voir Note 1.25), sont présumés affectés, dans ce calcul, au rachat d’actions LVMH à un prix correspondant à leur cours de En avril 2008, le Groupe a acquis la totalité du capital de la société horlogère suisse Hublot pour 306 millions d’euros (486 millions de francs suisses), y compris des frais d’acquisition de 2 millions d’euros, ce prix ayant été versé en juillet 2008, après réalisation des conditions suspensives contractuelles. Hublot a été consolidé par intégration globale à partir de mai 2008. Le tableau suivant résume les modalités provisoires d’affectation du prix payé, sur la base du bilan du groupe Hublot à la date du 1er mai 2008 : Besoin en fonds de roulement, hors stocks L’écart d’acquisition représente principalement le savoir-faire de la société dans les domaines de la conception et de la fabrication d’instruments horlogers, et les synergies qui résultent de l’intégration de la marque dans le réseau de distribution du groupe • La participation dans le groupe de presse Les Echos, acquise en décembre 2007 et comptabilisée en Investissements financiers au 31 décembre 2007 a été consolidée par intégration globale à compter du 1er janvier 2008. Le prix payé en 2007 pour la totalité du capital est de 244 millions d’euros, dont des frais d’acquisition de 4 millions d’euros, non compris la reprise par LVMH de la dette financière de Pearson vis-à-vis du groupe Les Echos de 107 millions d’euros. Le tableau suivant résume les modalités d’affectation du prix payé, sur la base du bilan du groupe Les Echos à la date du n’excédant pas quinze ans. L’écart d’acquisition reflète notamment le capital humain constitué des équipes rédactionnelles du groupe Les Echos, qui ne peut être reconnu au bilan de façon distincte. • L’activité du quotidien La Tribune, cédée en février 2008, a été déconsolidée à compter de cette date. • En octobre 2008, le Groupe a acquis une participation de 90 % dans Royal Van Lent, société néerlandaise spécialisée dans la conception et la production de yachts commercialisés sous la marque Feadship, le solde de 10 % du capital faisant l’objet d’un engagement d’achat. Royal Van Lent a été consolidée par intégration globale à compter d’octobre 2008. Sont présentées ci-dessous les modalités provisoires d’affectation du prix payé, de 362 millions d’euros, dont des frais d’acquisition de 3 millions d’euros, sur la base du bilan de Royal Van Lent au 1er octobre 2008 ; à la date de clôture, les immobilisations corporelles et incorporelles Écart d’acquisition temporaire, dont marque (1) En mai 2007, le Groupe a acquis pour 25 millions d’euros 55 % du capital de Wen Jun Spirits et Wen Jun Spirits Sales, qui produisent et distribuent des alcools blancs en Chine. Le groupe Wen Jun a été consolidé par intégration globale à compter du Également en mai 2007, le Groupe a porté sa participation dans Newton Vineyards de 80 % à 90 % pour un montant de 5 millions En mai 2007, le Groupe a porté sa participation dans Fendi de 94 % à 100 %, pour un montant de 66 millions d’euros. Les marques et autres immobilisations incorporelles incluent principalement le titre de presse Les Echos, ainsi que les bases d’abonnés. Ces immobilisations sont amorties sur une durée Omas a été cédé en octobre 2007. En septembre 2007, le Groupe a acquis au Vietnam, en partenariat, une licence de distribution aux opérateurs locaux de duty free ; le prix de cette acquisition, 52 millions de dollars US, représente la valeur des droits de distribution et des stocks. En 2006, les variations de périmètre étaient constituées d’acquisitions d’intérêts minoritaires, principalement aux États- Unis (Fresh et Donna Karan), ainsi que dans certaines filiales de 2.4 incidence des variations de périmètre sur la trésorerie Montant payé pour l’acquisition de titres consolidés Montant reçu pour la cession de titres consolidés Incidences des variations de périmètre sur la trésorerie 29 millions d’euros, l’acquisition de Montaudon, pour 303 millions d’euros, l’acquisition du groupe Hublot, pour 236 millions d’euros, l’acquisition de la société Royal • En 2008, l’incidence des entrées de périmètre sur la trésorerie pour 27 millions d’euros, l’acquisition de la Bodega Numanthia Les montants liés aux cessions de titres consolidés représentent pour l’essentiel les effets de la sortie de La Tribune. enfin pour 21 millions d’euros les disponibilités du groupe • En 2007, l’incidence des entrées de périmètre sur la trésorerie pour 240 millions d’euros l’acquisition du groupe Les Echos, pour 20 millions d’euros le montant payé sur l’exercice pour l’acquisition au Vietnam d’une licence de distribution aux • En 2006, les effets des entrées de périmètre sur la trésorerie du Groupe comprenaient principalement le solde du paiement échelonné d'intérêts minoritaires dans Fendi à hauteur de 25 millions d’euros, l’acquisition du solde des intérêts minoritaires dans Donna Karan pour 8 millions d’euros et de 15 % de Fresh enfin pour 8 millions d’euros l’acquisition de 55 % du groupe 2.5 incidence des acquisitions sur le résultat de l’exercice et informations pro-forma Les acquisitions n’ont pas eu d’effet significatif sur le résultat de l’exercice. Si les acquisitions de l’exercice 2008 avaient été effectuées au 1er janvier, les incidences sur le compte de résultat consolidé auraient été Résultat net - part du Groupe 3\. marques, enseignes et autres immobilisations inCorporelles dont : immobilisations en location financement La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours de l’exercice 2008 est constituée des Valeur nette au 31 décembre 2008 Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2008 proviennent de l’acquisition de Hublot pour 219 millions d’euros et de l’acquisition du groupe Les Echos pour 147 millions d’euros. Les effets des variations de change proviennent principalement des valeurs incorporelles comptabilisées en dollars US et en francs suisses, en raison de l’évolution de la parité de ces devises vis-à-vis de l’euro au cours de l’exercice. Il s’agit notamment de l’enseigne DFS et de la marque TAG Heuer. La valeur brute des marques donnant lieu à amortissement est de 540 millions d’euros au 31 décembre 2008. En juin 2007, le Groupe a acquis la propriété de la marque Belvedere aux États-Unis pour 83 millions de dollars US ; jusqu’à cette date, le Groupe était propriétaire de la marque dans le reste du monde mais la détenait en licence aux États-Unis. Les droits attachés à la licence, soit 244 millions de dollars US, qui étaient comptabilisés en « Autres immobilisations incorporelles », ont été reclassés en « Marques ». La répartition des marques et enseignes par groupe d’activités est la suivante : Les marques et enseignes comptabilisées sont celles acquises par le Groupe. Elles comprennent principalement au 31 décembre Vins et Spiritueux : Veuve Clicquot, Krug, Château d’Yquem, Belvedere, Glenmorangie, Newton Vineyards et Numanthia Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton, Fendi, Donna Karan New York, Celine, Loewe, Givenchy, Kenzo, Thomas Pink, Berluti et Montres et Joaillerie : TAG Heuer, Zenith, Chaumet, Hublot Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Givenchy, Make Up for Ever, BeneFit Cosmetics, Fresh Distribution sélective : DFS Galleria, Sephora, Le Bon Marché ; les titres de presse du groupe Les Echos-Investir et la marque Feadship, dont la valeur est en cours d’évaluation au Ces marques et enseignes figurent au bilan à la valeur déterminée lors de leur acquisition par le Groupe, qui peut être très inférieure à leur valeur d’utilité ou de cession à la date d’établissement des comptes ; c’est notamment le cas, sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive, des marques Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Parfums Christian Dior, ou de l’enseigne Sephora. Ne figurent pas à l’actif du bilan les marques qui ont été développées par le Groupe, notamment Hennessy, les champagnes Moët & Chandon, Dom Pérignon, Mercier et Ruinart, ainsi que l’enseigne de joaillerie De Beers développée en joint-venture avec le groupe Les marques et enseignes développées par le Groupe, ainsi que Louis Vuitton, Veuve Clicquot, Parfums Christian Dior et Sephora représentent 30 % du total des marques et enseignes inscrites au bilan et 61 % des ventes totales du Groupe. Voir également Note 5 pour l’évaluation des marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie. Variation des engagements d’achat de titres de minoritaires Voir également Note 19 pour les écarts d’acquisition sur engagements d’achat de titres de minoritaires. Les variations sur les exercices présentés du solde net des écarts d’acquisition s’analysent de la façon suivante : Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2008 proviennent de l’impact de la consolidation du groupe Les Echos pour 161 millions d’euros, de l’acquisition de la société Royal Van Lent pour 331 millions d’euros, et de la société Hublot pour 109 millions d’euros. Voir également Note 2. Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2007 concernaient pour 39 millions d’euros l’augmentation de la participation du Groupe dans Fendi et pour 14 millions d’euros l’impact de la 5\. évaluation des aCtifs inCorporels à durée de vie indéfinie Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie ainsi que les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test annuel de perte de valeur. Aucune dépréciation significative n’a été enregistrée à ce titre au cours de l’exercice 2008. Comme décrit en Note 1.12, l’évaluation de ces actifs est effectuée le plus souvent à partir des flux de trésorerie prévisionnels actualisés attendus de ces actifs, déterminés dans le cadre de plans pluri- annuels établis au cours de chaque exercice. Les principaux paramètres retenus en 2008 pour l’établissement de ces flux (1) Durée pouvant être étendue jusqu’à 10 ans pour les marques en cours de repositionnement stratégique, ou dont le cycle de production s’étend sur une période supérieure à 5 ans. Voir également Note 1.1 concernant la prise en compte de la crise économique dans les hypothèses de valorisation des actifs Au 31 décembre 2008, les taux d’actualisation restent similaires à ceux retenus au 31 décembre 2007 en raison d’une évolution compensée sur le marché, à la hausse des primes de risque, et à la baisse des taux d’intérêt. Les taux de croissance retenus pour la période au-delà de la durée des plans sont ceux habituellement retenus par le marché pour les Une variation d’un point du taux d’actualisation, appliquée aux données globales prévisionnelles retenues pour chaque secteur d’activités, ou une réduction à 0,5 % du taux de croissance au-delà de la durée des plans entraînerait une dépréciation des actifs incorporels de deux secteurs d’activités, d’un montant inférieur à 50 millions d’euros. La variation des immobilisations corporelles au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : dont : immobilisations en location financement coût historique des terres à vignes et vignobles Variation de la valeur de marché Valeur nette au 31 décembre 2008 Les acquisitions d’immobilisations corporelles reflètent les investissements de Louis Vuitton, Sephora et DFS dans leurs réseaux de distribution, ainsi que ceux de Hennessy et Moët & Chandon dans leurs outils de production. Variation de la valeur de marché Variation de la valeur de marché Les acquisitions d’immobilisations corporelles des exercices 2006 et 2007 reflétaient les investissements de Louis Vuitton, Sephora et DFS dans leurs réseaux de distribution. Part dans l’actif net des participations mises en équivalence au 1er janvier Part dans le résultat de la période Part dans l’actif net des participations mises en équivalence au 31 décembre Au 31 décembre 2008, les titres mis en équivalence comprennent une participation de 40 % dans Mongoual SA, société immobilière propriétaire d’un immeuble à Paris (France), siège social de la Société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA ; une participation de 45 % dans le groupe détenant les magasins Ile de Beauté, l’une des principales enseignes de distribution de Parfums et Cosmétiques en Russie acquise en octobre 2008. Les loyers facturés au Groupe par Mongoual sont de 15 millions d’euros en 2008 (15 millions d’euros en 2007 et 14 millions d’euros Les ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques à Ile de Beauté d’octobre à décembre 2008 s’élèvent à 11 millions d’euros. La participation de 23,1 % dans Micromania a été cédée en 2008. Les investissements financiers ont évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : Les acquisitions 2008 incluent la société Montaudon à hauteur de 29 millions d’euros ; cette acquisition sera consolidée sur l’exercice 2009. La variation de trésorerie relative à cette acquisition est classée dans le tableau de variation de trésorerie consolidée en « Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés ». Voir Note 2 Variations de périmètre. Les acquisitions de l’exercice 2007 étaient constituées principa- lement du groupe Les Echos à hauteur de 350 millions d’euros ; cette acquisition a été consolidée sur l’exercice 2008. Les cessions de l’exercice 2008 incluent en particulier la quote-part de LVMH dans les opérations effectuées par le fonds L Capital, notamment la cession de la participation dans le distributeur Les cessions de l’exercice 2006 concernaient principalement diverses participations détenues par le FCPR L Capital. Les résultats de cession sont analysés en Note 25 Résultat financier. Les dépréciations sont établies par référence aux principes Au 31 décembre 2008, les investissements financiers détenus par le Groupe sont notamment les suivants : L Capital 2 FCPR (France) (2) Xinyu Hengdeli Holdings Ltd (Chine) (1) (1) Évaluation au cours de bourse de clôture au 31 décembre 2008. (2) Évaluation en valeur de réalisation estimée. (3) Les données comptables fournies sont antérieures au 31 décembre 2008, les chiffres à fin 2008 étant indisponibles à la date d’établissement des états financiers. L Capital FCPR est un fonds d’investissement dont les statuts et modalités de fonctionnement ne permettent pas à LVMH d’exercer un contrôle exclusif ou conjoint, ou une influence notable, sur les participations détenues. La variation du stock net au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes des activités Vins et Spiritueux sont les suivants : Vins et eaux-de-vie en cours de vieillissement Effets de la mise à valeur de marché des vendanges Variation de la provision pour dépréciation Mise à valeur de marché de la récolte de l’exercice Incidence nette sur le coût des ventes de la période Provision pour retours et reprises de produits La valeur actuelle des créances clients n’est pas différente de leur valeur comptable. Le montant de la dotation aux provisions pour dépréciation est, pour 2008, de 12 millions d’euros (9 millions d’euros en 2007, 7 millions La part des ventes réalisées par le Groupe dans ses propres magasins représente environ 54 % des ventes. Le solde clients est constitué essentiellement d’en-cours sur des clients grossistes ou des agents, de nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations continues le plus souvent. Des assurances crédit sont souscrites lorsque la probabilité de non-recouvrement de Au 31 décembre 2008, la ventilation de la valeur brute et de la provision pour dépréciation des créances clients, en fonction de l’ancienneté des créances, s’analyse de la façon suivante : Créances d’impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 2007, 88 millions d’euros au 31 décembre 2006) d’échantillons et matériels publicitaires ; ceux-ci concernent essentiellement les activités Au 1er janvier 2009, par application d’IAS 38 révisée, un montant de 116 millions d’euros sera reclassé en capitaux propres (140 millions après prise en compte des éléments figurant en stock ou en immobilisations). Voir Note 1.2 Évolution du référentiel comptable en 2008. La valeur de marché des autres actifs courants n’est pas différente de leur valeur comptable. Voir également Note 12 Placements financiers et Note 21 Instruments financiers et gestion des risques de marché. Valeurs mobilières de placement non cotées, parts de SICAV et de fonds non monétaires La valeur nette des placements financiers a évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : Les résultats de cession sont analysés en Note 25 Résultat financier. Voir également Note 1.13 pour le mode de détermination des dépréciations des placements financiers. 13\. trésorerie et équivalents de trésorerie dont coût historique des placements financiers Effets des variations de valeur de marché Dépôts à terme à moins de trois mois Parts de SICAV et FCP monétaires Trésorerie et équivalents de trésorerie au bilan Trésorerie nette du tableau de variation de trésorerie Au 31 décembre 2007, la trésorerie et équivalents de trésorerie incluait un en-cours de 28 millions d’euros constituant la garantie de dettes financières de même montant (50 millions d’euros au 31 décembre 2006). Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette figurant dans le tableau de variation de trésorerie s’établit de la façon suivante : au nominal de 0,30 euro ; 226 413 842 actions bénéficient d’un droit de vote double, accordé aux actions détenues sous forme nominative Les variations du capital social, en nombre d’actions et en valeur, s’analysent de la façon suivante : 14.2 actions lvmH et instruments dénouables en actions lvmH Le portefeuille d’actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH, ainsi que leur affectation, s’analyse de la façon suivante : Couverture des plans d’options et assimilés Actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH (1) Nombre d’actions pouvant être obtenues en cas d’exercice de la totalité des calls en vie à la clôture et montant des primes versées au titre de ces contrats. Jusqu’à l’exercice 2006, les actions LVMH livrables dans le cadre de plans d’options d’achat étaient détenues par le Groupe et affectées à ces plans dès leur mise en place. Au cours du premier semestre 2006, ce mode de couverture a été remplacé pour certains plans existants par l’achat d’options d’achat d’actions LVMH (« calls ») ; les actions auxquelles les calls se sont substitués ont été réaffectées à la couverture de plans autres que les plans d’options d’achat. Les « Autres plans » comprennent essentiellement les plans d’options Au 31 décembre 2008, la valeur boursière des actions LVMH détenues dans le cadre du contrat de liquidité n’est pas différente de leur valeur comptable, soit 16 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2008, les mouvements de portefeuille ont été les suivants : 14.3 dividendes versés par la société mère lvmH sa Selon la réglementation française, les dividendes sont prélevés sur le résultat de l’exercice et les réserves distribuables de la société mère, après déduction de l’impôt de distribution éventuellement dû et de la valeur des actions auto-détenues. Au 31 décembre 2008, le montant (en millions d’euros, sauf données par action, en euros) Acompte au titre de l’exercice en cours (2008 : 0,35 euro ; 2007 : 0,35 euro ; 2006 : 0,30 euro) Dont : effet des actions auto-détenues Solde au titre de l’exercice précédent (2007 : 1,25 euro ; 2006 : 1,10 euro ; 2005 : 0,90 euro) Dont : effet des actions autodétenues Montant brut total versé au cours de la période (1) (1) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Le solde du dividende pour l’exercice 2008, proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 14 mai 2009, est de 1,25 euro par action, soit un décaissement total de 612 millions d’euros avant effet de l’auto- détention. Les écarts de réévaluation enregistrent les gains et pertes latents au titre des investissements et placements financiers, des instruments de couverture de flux de trésorerie futurs en devises et des terres à vignes, essentiellement en Champagne. Ces écarts ont évolué de la façon suivante sur les exercices présentés : Capitaux propres – part du Groupe Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Transfert en résultat de la période Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Gains et pertes enregistrés en capitaux propres Couvertures d’actifs nets en devises (1) La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres et leur solde de clôture, y compris les effets de couverture des actifs nets en devises, s’analysent par devise de la façon suivante : (1) Voir Note 17.5 Analyse de la dette financière brute par devise après effets des instruments dérivés. 14.6 stratégie en matière de structure financière Le Groupe estime que la gestion de la structure financière participe, avec le développement des sociétés qu’il détient et la gestion du portefeuille de marques, à l’objectif d’accroissement de la richesse de ses actionnaires. En outre, la qualité de crédit et la sécurisation des créanciers obligataires et bancaires du Groupe constituent un Le Groupe gère sa structure financière avec pour but de disposer d’une forte flexibilité financière, ce qui permet à la fois de saisir des opportunités et de bénéficier d’une large capacité d’accès aux À cette fin, le Groupe suit un certain nombre de ratios et d’agrégats : dette financière nette (voir Note 17 dette financière nette sur capacité d’autofinancement générée capitaux permanents sur actifs immobilisés ; variation de trésorerie avant opérations de financement ; part de la dette à plus d’un an dans la dette financière nette. Les capitaux permanents s’entendent comme la somme des capitaux propres et des passifs non courants. Ces indicateurs sont, le cas échéant, ajustés des engagements Le Groupe recherche, pour ces indicateurs, un niveau lui permettant de bénéficier d’une flexibilité financière appréciable. La société LVMH SA observe une politique constante de distribution, visant à assurer aux actionnaires une rémunération stable, tout en les associant à la croissance du Groupe. L’objectif de flexibilité financière se traduit aussi par l’entretien de relations bancaires nombreuses et diversifiées, par le recours régulier à plusieurs marchés de dette négociable (à plus d’un an comme à moins d’un an), par la détention d’un montant significatif de trésorerie et équivalents de trésorerie et par l’existence de montants appréciables de lignes de crédit confirmées En particulier, les lignes de crédit confirmées non tirées ont vocation à aller bien au-delà de la couverture de l’encours du programme Plans d’options de souscription et plans d’options d’achat L’Assemblée Générale du 11 mai 2006 a autorisé le Conseil d’Administration, pour une période de trente-huit mois expirant en juillet 2009, à consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat dans la limite de 3 % du L’Assemblée Générale du 15 mai 2008 a autorisé le Conseil d’Administration, pour une période de trente-huit mois expirant en juillet 2011, à procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel ou des dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la société au jour de cette autorisation. Chaque plan a une durée de 10 ans et les options sont exerçables après un délai de trois ou quatre ans, selon que les plans ont été émis antérieurement ou postérieurement à 2004, à l’exception du options, dont la durée est de huit ans et pour lequel les options peuvent être exercées après un délai de quatre ans. Dans certaines circonstances, notamment en cas de départ à la retraite, le délai d’acquisition des droits de trois ou quatre ans ne Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une L’attribution des actions gratuites à leurs bénéficiaires est définitive au terme d’une période d’acquisition de deux ans, au-delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pour une durée complémentaire de deux ans. Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et En complément des plans d’options ou d’attribution d’actions gratuites, le Groupe met en place des plans équivalents à des plans d’options d’achat ou à des plans d’attribution d’actions gratuites en termes de gains pour le bénéficiaire, mais dénouables en numéraire et non en titres. La durée d’acquisition des droits est de quatre ans. Les principales caractéristiques des plans d’options de souscription ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Le nombre d’options de souscription non exercées et les prix d’exercices moyens pondérés ont évolué comme suit au cours des exercices présentés : Les principales caractéristiques des plans d’options d’achat ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : (1) Nombre d’options à l’ouverture du plan non retraité des ajustements liés aux attributions d’actions gratuites à raison d’une pour dix de juin 1999, et à la division du nominal par cinq de juillet 2000. (2) Les chiffres antérieurs à l’exercice 1999 résultent de la conversion en euros de données établies à l’origine en francs. (3) Ajusté du fait des opérations visées ci-dessus au (1). Le nombre d’options d’achat non exercées et les prix d’exercices moyens pondérés ont évolué comme suit au cours des exercices présentés : Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions gratuites ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : 15.4 plans de rémunérations liées au cours de l’action lvmH et dénoués en numéraire Un plan équivalent à l’attribution de 52 923 actions gratuites a été mis en place le 15 mai 2008. Les plans restant ouverts au 31 décembre, par nature et en nombre équivalent d’actions, ainsi que la provision inscrite au bilan de clôture au titre de ces plans, s’analysent de la façon suivante : Nature du plan de référence (en nombre équivalent d’actions) Provision au 31 décembre (en millions d’euros) Plans d’options de souscription, d’achat et d’attribution d’actions gratuites Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH dénoués en numéraire Sont pris en compte en 2006, 2007 et 2008 tous les plans dont la période d’acquisition des droits était ouverte à la date du 1er janvier 2004, date de transition aux IFRS. Dans le calcul ci-dessus, la valeur unitaire de chaque plan d’options est déterminée selon la méthode Black et Scholes, comme décrit en Note 1.25. Les paramètres et hypothèses retenus pour cette évaluation sont les suivants : Cours de bourse de l’action LVMH à la date d’attribution (en euros) Volatilité du cours de l’action LVMH La volatilité du cours de l’action LVMH est déterminée sur la base de la volatilité implicite observée. Les valeurs unitaires moyennes des options de souscription et des actions gratuites attribuées en 2008 sont de 20,44 euros et 71,66 euros, Voir également Note 14.4 pour l’analyse de la part des minoritaires dans les variations des écarts de réévaluation. Part des minoritaires dans le résultat Effets des variations de périmètre : acquisition de titres de minoritaires de Fendi acquisition de titres de minoritaires de Donna Karan Total des effets des variations de périmètre Augmentations de capital souscrites par les minoritaires Part des minoritaires dans les variations suivantes : Effets des engagements d’achat de titres de minoritaires La dette financière nette n’inclut pas les engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en « Autres passifs non courants » (voir Le montant relatif aux instruments dérivés liés au risque de taux d’intérêt est détaillé en Note 21. 17.2 analyse de la dette financière brute par nature Dette financière à plus d’un an Dette financière à moins d’un an Instruments dérivés liés au risque de taux d’intérêt Dette financière brute après effet des instruments dérivés Crédit-bail et locations de longue durée Emprunts auprès des établissements de crédit Dette financière à plus d’un an Crédit-bail et locations de longue durée Emprunts auprès des établissements de crédit Autres emprunts et lignes de crédit Dette financière à moins d’un an Valeur de marché de la dette financière brute La part de la dette financière comptabilisée selon l’option juste valeur décrite en Note 1.18 était de 290 millions d’euros au 31 décembre (1) Avant effet des couvertures de taux mises en place concomitamment ou postérieurement à l’émission. (2) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d'un emprunt de 600 millions d'euros émis en 2005 à un taux effectif initial de 3,43 % et d'un abondement de 160 millions d'euros réalisé en 2008 à un taux effectif de 4,99 %. 17.4 analyse de la dette financière brute par échéance 17.5 analyse de la dette financière brute par devise après effets des instruments dérivés La dette en devises a le plus souvent pour objet de couvrir les actifs nets en devises de sociétés consolidées situées hors zone Euro. 17.6 analyse de la dette financière brute par nature de taux après effets des instruments dérivés une hausse instantanée de 1 point sur les courbes de taux des devises d’endettement du Groupe aurait pour effet une augmentation de Sur la base de la dette au 31 décembre 2008 : 23 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés ; une baisse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une diminution de 23 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés, et une hausse de 52 millions d’euros de la valeur de marché de la dette financière brute à taux fixe après effet des instruments dérivés. Ces variations resteraient sans incidence sur le montant des capitaux propres au 31 décembre 2008, en raison de l’absence de couverture 17.9 lignes de crédit confirmées non tirées Le Groupe s’est engagé, dans le cadre de certaines conventions de crédit à long terme, à respecter soit un ratio de dette financière nette sur capitaux propres, soit un ratio de couverture de la dette financière nette par les cash-flows de l’année. Les niveaux actuels de ces ratios sont très éloignés des seuils contractuels, de telle sorte que le Groupe dispose d’une flexibilité financière élevée au regard de ces engagements. Au 31 décembre 2008, l’en-cours total de lignes de crédit confirmées non tirées s’élève à 3,4 milliards d’euros. Au 31 décembre 2008, le montant de la dette financière couverte par des sûretés réelles est inférieur à 100 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2008, les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante : Les provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés sont analysées en Note 28. Les provisions pour risques et charges correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d’un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le calcul de l’impôt. Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés Engagements d’achat de titres de minoritaires Participation du personnel aux résultats (1) (1) Sociétés françaises uniquement, en application des dispositions légales. Aux 31 décembre 2006, 2007 et 2008, les engagements d’achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l’engagement de LVMH vis-à-vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy SNC, avec un préavis de six mois, pour un montant égal à 80 % de sa valeur de marché à la date d’exercice de la promesse. Dans le calcul de l’engagement, la valeur de marché a été déterminée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Moët Hennessy. Les engagements d’achat de titres de minoritaires incluent en outre l’engagement relatif aux minoritaires de BeneFit (20 %), et aux minoritaires de Sephora dans différents pays. La valeur de marché des autres passifs non courants n’est pas Participation du personnel aux résultats (1) État et collectivités locales : impôts et taxes, hors impôt sur les résultats Clients : avances et acomptes versés Différé de règlement d’immobilisations corporelles ou financières (1) Sociétés françaises uniquement, en application des dispositions légales. La valeur de marché des autres passifs courants n’est pas différente de leur valeur comptable. Les instruments dérivés sont analysés en Note 21. 21\. instruments finanCiers et gestion des risques de marCHé Les instruments financiers utilisés par le Groupe ont pour objet principal la couverture des risques liés à son activité et à son patrimoine. 21.1 organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions La gestion de ces risques de marché et les transactions sur instruments financiers sont effectuées de façon centralisée. Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle rapide des opérations. Le Groupe a mis en place une politique, des règles de gestion et des procédures strictes pour mesurer, gérer et contrôler ces risques L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (front-office), de gestion administrative (back-office) et de contrôle financier. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’Audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus établi qui comprend des présentations régulières au Comité Exécutif du Groupe et font l’objet d’une documentation détaillée. Les contreparties sont retenues en fonction d’un niveau de notation minimum et selon une approche de diversification des risques. 21.2 présentation des instruments financiers au bilan Ventilation des actifs et passifs financiers selon les catégories d’évaluation définies par IAS 39 la juste valeur peut être considérée comme proche de la valeur de marché, celle-ci étant définie comme le prix qu’un tiers informé En complément des principes comptables appliqués décrits en Notes 1.13, 1.16, 1.18 et 1.19, ces tableaux appellent les précisions suivantes : agissant librement serait prêt à verser ou recevoir pour l’actif ou le passif concerné ; de titres de minoritaires (voir Notes 1.10 et 19), ainsi que les autres passifs hors instruments dérivés. charges et produits constatés d’avance, les dettes fournisseurs, les engagements d’achat la catégorie « Autres et non financier » inclut les Ventilation par méthode d’évaluation des actifs et passifs financiers évalués selon la méthode de la juste valeur (1) Ceci correspond au prix d’acquisition de Montaudon au 31 décembre 2008 et au prix d’acquisition du groupe Les Echos au 31 décembre 2007. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants : 21.4 instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d’intérêt Le Groupe gère le risque de taux lié à la dette financière nette globale. L’objectif de la politique de gestion menée est de prémunir le résultat contre une hausse rapide et sensible des taux d’intérêt. Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (caps et floors). Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 31 décembre 2008 sont les suivants : Swaps de taux en euros : 21.5 instruments dérivés liés à la gestion du risque de change Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres filiales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; l’ensemble de ces flux en devises est constitué principalement de flux intra-Groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle de ces sociétés, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l’exercice, soit sous certaines conditions aux transactions prévisionnelles Les flux futurs de devises font l’objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progressivement, dans la limite d’un horizon qui n’excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justifient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identifiés sont couverts progressivement par des contrats à terme ou des instruments de Le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses filiales situées à l’étranger, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l’effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l’euro. Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 31 décembre 2008 sont les suivants : L’effet en résultat des couvertures de flux de trésorerie futurs ainsi que les flux de trésorerie futurs couverts par ces instruments seront Les incidences d’une variation de plus ou moins 10 % du dollar US et du yen japonais sur le résultat net de l’exercice, les capitaux propres (hors résultat net) et la valeur de marché des instruments dérivés au 31 décembre 2008, après prise en compte de l’effet d’impôt, seraient les suivantes : Incidences sur les capitaux propres, hors résultat net Incidences sur la valeur de marché des instruments dérivés Les variations présentées ci-dessus intègrent les effets des variations de change sur la valeur des instruments dérivés ainsi que les effets de conversion en consolidation des entités en devises étrangères. 21.6 instruments financiers liés à la gestion du risque actions La politique d’investissement et de placement du Groupe s’inscrit dans la durée. Occasionnellement, le Groupe peut investir dans des instruments financiers à composante action ayant pour objectif de dynamiser la gestion de son portefeuille de placements. Le Groupe est exposé aux risques de variation de cours des actions soit directement, en raison de la détention de participations ou de placements financiers, soit indirectement du fait de la détention de fonds eux-mêmes investis partiellement en actions. Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actifs particuliers, ou de couvrir les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et dénouées Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu significatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette financière à moins d’un an nette de la trésorerie et équivalents, soit 0,8 milliard d’euros, ou de l’en-cours de son programme de billets de trésorerie, soit Au regard du non-renouvellement éventuel de ces concours, en numéraire. La valeur comptable retenue pour ces instruments, qui ne font pas l’objet de cotation, correspond à l’estimation, fournie par la contrepartie, de la valorisation à la date de clôture. La valorisation des instruments tient ainsi compte de paramètres de marché tels les taux d’intérêt, le cours de bourse, et la volatilité. D'un montant nominal de 1,1 milliard d'euros, ces instruments financiers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous-jacents au 31 décembre 2008, un effet net sur le résultat du Groupe d’environ 9 millions d’euros. Les instruments dérivés liés à la gestion du risque actions en vie au 31 décembre 2008 ont une valeur de marché positive de 65 millions d’euros. Ces instruments sont à échéance 2010 et 2011, principalement. le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées d’un La liquidité du Groupe repose ainsi sur l’ampleur de ses placements, sur l’importance de ses financements à long terme, sur la diversité de sa base d’investisseurs (titres à court terme et obligations), ainsi que sur la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit confirmées. Le tableau suivant présente, pour les passifs financiers comptabilisés au 31 décembre 2008, l’échéancier contractuel des décaissements, nominal et intérêts, hors effet d’actualisation : Emprunts auprès des établissements de crédit Autres emprunts et lignes de crédit Crédit-bail et locations de longue durée La Samaritaine ayant été reclassée en 2008 du groupe Distribution sélective au groupe Autres et Holdings, les données de 2007 et 2006 ont été retraitées afin de les rendre comparables à celles de 2008. (1) Les éliminations correspondent aux ventes entre groupes d’activités ; il s’agit le plus souvent de ventes des groupes d’activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les différents groupes d’activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes de gros ou à des détaillants hors Groupe. (2) Les investissements opérationnels sont constitués des montants comptabilisés en immobilisations au cours de l’exercice, non des décaissements effectués. (3) Les marques, enseignes, licences et écarts d’acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes 3 et 4. (4) Les actifs non affectés incluent les titres mis en équivalence, les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d’impôt sur les sociétés. (5) Les passifs non affectés incluent les dettes financières et la dette d’impôt courant et différé. (6) Au 31 décembre 2008, la dette d’impôt sur les résultats au titre de l’intégration fiscale française a été présentée compensée avec les acomptes d’impôts versés. Les autres actifs et passifs opérationnels aux 31 décembre 2007 et 2006 ont été retraités afin de les rendre comparables. La répartition des ventes par zone géographique de destination La répartition des investissements opérationnels par zone Les investissements opérationnels sont constitués des montants comptabilisés en immobilisations au cours de l’exercice, non des Il n’est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part significative de ces actifs est constituée de marques et écarts d’acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affaires que ceux-ci réalisent par région, et non en fonction de la région de leur détention juridique. La répartition des ventes par groupe d’activités et par trimestre est la suivante : 23\. ventes et CHarges par nature Les ventes sont constituées des éléments suivants : Ventes réalisées par les marques et enseignes Frais de publicité et de promotion Le résultat opérationnel courant inclut notamment les charges suivantes : Concessions aéroportuaires – part fixe ou minima Les charges de personnel sont constituées des éléments suivants : Retraites, frais médicaux et autres avantages assimilés au titre des régimes à prestations définies Charges liées aux plans d’options et assimilés Les frais de publicité et de promotion sont principalement constitués des coûts des campagnes média et des frais de publicité sur les lieux de vente ; ils intègrent également les frais de personnel dédié à cette fonction. Au 31 décembre 2008, le nombre de magasins exploités par le Groupe dans le monde, en particulier par les groupes Mode et Maroquinerie Dans certains pays, les locations de magasins comprennent un montant minima et une part variable, en particulier lorsque le bail contient une clause d’indexation du loyer sur les ventes. La charge de location des magasins s’analyse de la façon suivante : 24\. autres produits et CHarges opérationnels Amortissement ou dépréciation des marques, enseignes, écarts d’acquisition et autres actifs immobilisés En 2008, les autres produits et charges incluent 14 millions d’euros de plus-values de cessions et 83 millions d’euros de coûts de réorganisations commerciales ou industrielles ; ces montants concernent l’arrêt de certaines lignes de produits, la fermeture de points de vente jugés insuffisamment rentables et la réorganisation des activités de Glenmorangie ; cette réorganisation comportait notamment le désengagement progressif des activités pour compte de tiers et la cession d’actifs, en particulier le site industriel de Broxburn (Royaume-Uni) ainsi que la marque et la distillerie Glen Moray. Coût de la dette financière brute, hors TDI Produits de la trésorerie et des placements financiers Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux, hors TDI Coût de la dette financière nette Dividendes reçus au titre des investissements financiers Part inefficace des dérivés de change Résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers En 2007, les autres produits et charges étaient principalement constitués des résultats de cession du groupe La Tribune, de la société de logistique Kami (branche Mode et Maroquinerie) et En 2006, les réorganisations, de nature commerciale ou industrielle, concernaient pour l’essentiel les groupes d’activité Mode et Le résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers incluait en 2007 et 2006 des plus-values pour 44 millions d’euros et 164 millions d’euros respectivement. En 2008, il inclut notamment la quote-part de LVMH dans la plus-value de cession du distributeur français de jeux vidéo Micromania, et diverses dépréciations d’investissements et placements financiers. Les produits de la trésorerie et des placements financiers comprennent les éléments suivants : Revenus de la trésorerie et équivalents Produits de la trésorerie et des placements financiers Les effets des réévaluations de la dette financière et des instruments de taux, hors TDI, proviennent des éléments suivants : Dettes comptabilisées selon l’option juste valeur Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux, hors TDI La part inefficace des dérivés de change s’analyse comme suit : Coût financier des couvertures de change commerciales Coût financier des couvertures d’actifs nets en devises Variation de valeur de marché des dérivés non affectés Part inefficace des dérivés de change 26.1 analyse de la charge d’impôt Impôt courant relatif aux périodes antérieures Effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés Charge totale d’impôt au compte de résultat Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres Le taux d’imposition effectif s’établit comme suit : 26.2 analyse de l’écart entre le taux d’imposition effectif et le taux d’imposition théorique Le rapprochement entre le taux d’imposition théorique, qui est le taux légal applicable aux sociétés françaises, et le taux d’imposition effectif constaté dans les états financiers consolidés, s’établit de la façon suivante : Depuis 2000, les sociétés françaises sont soumises à un supplément d’impôt dont le taux était de 3,3 % pour 2006, 2007 et 2008 portant ainsi le taux d’imposition théorique à 34,4 % pour chaque exercice. (en pourcentage du résultat avant impôt) Différences entre les taux d’imposition étrangers et français Différences entre les résultats consolidés et imposables, et des résultats imposables à un taux réduit Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché Gains et pertes sur les investissements et placements financiers Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises Provisions pour risques et charges (1) Marge intra-Groupe comprise dans les stocks Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché Gains et pertes sur les investissements et placements financiers Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché Gains et pertes sur les investissements et placements financiers Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises Provisions pour risques et charges (1) Marge intra-Groupe comprise dans les stocks (1) Principalement provisions réglementées, amortissements dérogatoires et location financement. Les impôts différés nets au bilan s’analysent comme suit : Au 31 décembre 2008, les reports déficitaires et crédits d’impôt non encore utilisés et n’ayant pas donné lieu à comptabilisation d’impôts différés actifs représentent une économie potentielle d’impôt de 307 millions d’euros (360 millions d’euros en 2007, 529 millions d’euros • Le régime français d’intégration fiscale permet à certaines sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la Ce régime a généré une diminution de la charge d’impôt courant de 117 millions d’euros en 2008 (85 millions d’euros en 2007 et • Les autres régimes de consolidation fiscale en vigueur dans certains pays étrangers, notamment les États-Unis et l’Italie ont généré une diminution de la charge d’impôt courant de 96 millions d’euros en 2008 (119 millions d’euros en 2007, 113 millions Résultat net, part du Groupe (en millions d’euros) Nombre moyen d’actions en circulation sur la période Nombre moyen d’actions auto-détenues sur la période Nombre moyen d’actions pris en compte pour le calcul avant dilution Nombre moyen d’actions en circulation pris en compte ci-dessus Effet de dilution des plans d’options Nombre moyen d’actions en circulation après effets de dilution Résultat par action après dilution (en euros) 28\. engagements de retraites, frais médiCaux et avantages assimilés Rendement attendu des actifs financiers dédiés Charge de l’exercice au titre des régimes à prestations définies Rendement/(coût) effectif des actifs financiers dédiés Droits couverts par des actifs financiers Droits non couverts par des actifs financiers Valeur de marché des actifs financiers Écarts actuariels non comptabilisés au bilan Coût des services passés non encore comptabilisés Effet des variations de taux de change 28.3 analyse de la variation de l’engagement net comptabilisé Les hypothèses actuarielles retenues pour l’estimation des engagements au 31 décembre 2008 dans les principaux pays concernés sont Le taux de rendement attendu des placements est un taux global reflétant la structure des actifs financiers mentionnés en Note 28.5. L’hypothèse d’augmentation du coût des frais médicaux aux États-Unis est de 8 % à 5 % sur les quatre prochaines années, puis de 5 %. L’analyse de la valeur actualisée des droits par type de régime est la suivante : Indemnités de départ en retraite et assimilées La répartition géographique de la valeur actualisée des droits est la suivante : Les principaux régimes constitutifs de l’engagement au 31 décembre en France : il s’agit des médailles du travail et indemnités de fin de carrière, dont le versement est prévu par la loi et les conventions collectives, respectivement après une certaine ancienneté ou lors du départ en retraite ; il s’agit en outre de l’engagement vis-à- vis des membres du Comité Exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de leur dernière rémunération ; en Europe (hors France), les engagements concernent les régimes de retraite à prestations définies ou de remboursement des frais médicaux aux retraités, mis en place au Royaume-Uni par certaines sociétés du Groupe, le TFR (Trattamento di Fine Rapporto) en Italie, dont le versement est prévu par la loi au moment du départ de l’entreprise, quel qu’en soit le motif, ainsi que la participation des sociétés suisses au régime légal de retraite (« Loi pour la aux États-Unis, l’engagement provient des régimes de retraite à prestations définies ou de remboursement des frais médicaux aux retraités, mis en place par certaines sociétés du Groupe. 28.5 analyse des actifs financiers dédiés La répartition des valeurs de marché des supports dans lesquels les fonds versés sont investis est la suivante : Valeur de marché des actifs financiers dédiés Les actifs des plans ne comportent pas de biens immobiliers exploités par le Groupe ni d’actions LVMH pour des montants significatifs. Les sommes qui seront versées aux fonds en 2009 sont estimées à 45 millions d’euros. Autres engagements d’achat de matières premières Titres de participation et investissements financiers Autres engagements d’achat de matières premières Titres de participation et investissements financiers Dans l’activité Vins et Spiritueux, une partie des approvision nements futurs en raisins, vins clairs et eaux-de-vie résulte d’engagements d’achats auprès de producteurs locaux diversifiés. Ces engagements sont évalués, selon la nature des approvisionnements, sur la base des termes contractuels, ou sur la base des prix connus à la date de la clôture et de rendements de production estimés. Au 31 décembre 2008, l’échéance de ces engagements se décompose comme suit : Outre la location de ses magasins, le Groupe finance également une partie de son équipement par des locations simples de longue durée. Par ailleurs, certains actifs immobilisés ou équipements industriels ont été acquis ou refinancés par des contrats de location financement. Locations simples et redevances de concessions Au 31 décembre 2008, les engagements futurs minima non résiliables résultant des contrats de location simple et de redevances de Engagements reçus au titre de sous-locations Engagements donnés au titre de locations simples et redevances de concessions Au 31 décembre 2008, les engagements futurs non résiliables résultant des contrats de location financement s’analysent de la façon suivante : Valeur actuelle des paiements minima futurs 29.3 passifs éventuels et litiges en cours Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est impliqué dans ou a engagé diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de la propriété intellectuelle, la mise en place de systèmes de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales, et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de la clôture, sont d’un montant suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de façon significative 29.4 Cautions, avals et autres garanties Au 31 décembre 2008, ces engagements s’analysent de la façon Les échéances de ces engagements se répartissent ainsi : À la connaissance du Groupe, il n’existe pas d’engagements hors bilan significatifs autres que ceux décrits ci-dessus. 30.1 relations de lvmH avec Christian dior Le Groupe LVMH est consolidé dans les comptes de Christian Dior S.A., société cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris, contrôlée par la société Groupe Arnault SAS via sa filiale Financière Relations de LVMH avec Christian Dior Le Groupe LVMH, via ses filiales Parfums Christian Dior et Montres Dior, met en œuvre des actions de communication concertées avec Christian Dior SA et ses filiales, en particulier Christian Dior Couture SA. Christian Dior fournit en outre à LVMH des prestations d’assistance artistique dans les domaines du design des flacons de parfums ou des montres Dior, ainsi qu’en LVMH distribue les produits de Christian Dior dans le cadre de son activité Distribution sélective. Christian Dior achète à LVMH, pour les commercialiser dans son réseau de magasins, les produits fabriqués par Parfums Christian Dior et Montres Dior. LVMH loue à ces sociétés des locaux à usage de bureaux et leur Les transactions entre LVMH et Groupe Arnault ou Financière Agache peuvent être résumées comme suit : En septembre 2008, LVMH a cédé à Groupe Arnault un actif immobilier situé à New York pour un prix de 17 millions de Enfin, en février 2008, LVMH a acquis auprès d’une filiale de Groupe Arnault une œuvre d’art d’une valeur de 15,9 millions Enfin, LVMH fournit des prestations administratives aux filiales L’ensemble des opérations entre LVMH et Christian Dior, qui sont réalisées à prix de marché, peuvent être résumées comme suit : Achats de LVMH à Christian Dior Ventes de LVMH à Christian Dior En avril 2008, LVMH a cédé à Christian Dior Couture, filiale de la société Christian Dior SA, 50 % du capital de la société Les Ateliers Horlogers LVMH SA (Suisse), pour un prix de 9 millions d’euros. Cette société est licenciée de Christian Dior Couture pour la fabrication et la distribution des montres Dior. Le solde du capital fait l’objet de promesses d’achat et de vente exerçables en 2011. Relations de LVMH avec Groupe Arnault et Financière Groupe Arnault SAS fournit à LVMH des prestations d’assistance dans les domaines du développement, de l’ingénierie, du droit des affaires et de l’immobilier ; en outre, Groupe Arnault loue à LVMH des locaux à usage de bureaux. Moët Hennessy est la société holding des activités Vins et Spiritueux du Groupe LVMH, à l’exception de Château d’Yquem et de certains vignobles champenois. Le groupe Diageo détient depuis 1994 une participation de 34 % dans Moët Hennessy. À cette date a été établie une convention entre Diageo et Moët Hennessy ayant pour objet la répartition des frais de holding entre Moët Hennessy et les autres holdings du Au titre de cette convention, Moët Hennessy a supporté 23 % des frais communs en 2008 (24 % en 2007 et 2006). Le total des charges administratives de Moët Hennessy, après prise en compte des effets de cette convention, s’élève à 32 millions d’euros en 2008 (33 millions d’euros en 2007, 27 millions d’euros en 2006), le total des charges administratives supportées par les activités de Vins et Spiritueux étant de 74 millions d’euros en 2008 (55 millions d’euros en 2007, 48 millions Enfin, dans le cadre du désengagement progressif de Glenmorangie des activités d’embouteillage pour compte de tiers, LVMH a cédé en septembre 2008 à Diageo pour 15,5 millions de livres sterling le site industriel de Broxburn La rémunération globale des membres du Comité Exécutif et du Conseil d’Administration, au titre de leurs fonctions dans le Groupe, s’analyse de la façon suivante : L’engagement net comptabilisé au 31 décembre 2008 au titre des avantages post-emploi est de 8 millions d’euros (5 millions 31\. événements postérieurs à la Clôture À la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’Administration, le 5 février 2009, aucun événement significatif n’est intervenu. Moët Hennessy de Mexico, SA de C.V. Cie Française du Champagne et du Luxe SA Moët Hennessy do Brasil - Vinhos E Destilados Ltda Sao Paulo, Brésil Société Civile des Crus de Champagne SA Moët Hennessy Diageo Hong Kong Ltd Moët Hennessy Diageo Singapore Pte Ltd Moët Hennessy Vietnam Importation Co Ltd Moët Hennessy Asia Pacific Pte Ltd The Scotch Malt Whisky Society Ltd Wen Jun Spirits Sales Company Ltd Manufacture de souliers Louis Vuitton S.r.l. Les Ateliers de Pondichery Private Ltd Louis Vuitton India Holding Private Ltd Société des Ateliers Louis Vuitton SNC Société des Magasins Louis Vuitton France SNC Les Ateliers Horlogers Louis Vuitton SA Sociedad Catalana Talleres Artesanos Louis Vuitton SA Barcelone, Espagne Louis Vuitton Mexico S de RL de CV Louis Vuitton Trading India Private Ltd LVMH Fashion Group Trading Korea Ltd LVMH Fashion Group (Shanghai) Trading Co Ltd Shanghai, Chine Marc Jacobs International Japan Co Ltd Loewe Commercial & Trading Co, LTD Société de Distribution Robert Estienne SNC Celine Commercial & Trading (Shanghai) Co Ltd Shanghai, Chine Givenchy Shanghai Commercial and Trading Co, Ltd Shanghai, Chine The Donna Karan Company Store LLC Donna Karan Company Store UK Holdings Ltd Donna Karan Management Company UK Ltd Donna Karan Company Stores UK Retail Ltd Donna Karan Company Store (UK) Ltd Donna Karan (Italy) Production Services S.r.l. Fun Fashion Germany GmbH & Co KG Outshine Mexico, S. de RL de C.V. Support Retail Mexico, S. de RL de C.V. Emilio Pucci Hong Kong Co Ltd LVMH Parfums & Cosmétiques do Brasil Ltda LVMH Fragrances & Cosmetics (Sinpagore) Pte Ltd Singapour LVMH P&C de Mexico SA de CV Parfums Christian Dior (Singapore) Pte Ltd Fa Hua Fragrance & Cosmetic Co Ltd Parfums Christian Dior Hong Kong Ltd LVMH P&C Malaysia Sdn berhad Inc. Fa Hua Hong Kong Co, Ltd LVMH Perfumes & Cosmetics Group Pty Ltd Parfums Christian Dior (New Zealand) Ltd LVMH Parfums & Kosmetik Deutschland GmbH Düsseldorf, Allemagne Guerlain Asia Pacific Ltd (Hong Kong) Make Up For Ever UK Ltd La Brosse et Dupont Portugal SA LVMH Relojeria & Joyeria España SA LVMH Montres & Joaillerie France SA LVMH Watch & Jewelry Italy Holding SpA LVMH Watch & Jewelry Central Europe GmbH Bad Homburg, Allemagne LVMH Watch & Jewelry UK Ltd LVMH Watch & Jewelry USA (Inc.) LVMH Watch & Jewelry Canada Ltd LVMH Watch & Jewelry Far East Ltd LVMH Watch & Jewelry Singapore Pte Ltd LVMH Watch & Jewelry Malaysia Sdn Bhd LVMH Watch & Jewelry Capital Pte Ltd LVMH Watch & Jewelry Japan KK LVMH Watch & Jewelry Australia Pty Ltd LVMH Watch & Jewelry Hong Kong Ltd LVMH Watch & Jewelry Taiwan Ltd LVMH Watch & Jewelry India Pvt Ltd LVMH Watch & Jewelry Italy SpA Difusi Information Technology & Development Co. Ltd Tou You Duty Free Shop Co. Ltd New Asia Wave International (S) Pte Ltd LAX Duty Free Joint Venture 2000 JFK Terminal 4 Joint Venture 2001 Twenty –Seven - Twenty Eight Corp. EUROSTAF - Europe Stratégie Analyse Financière SAS Paris, France LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Inc. LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton BV LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton KK LVMH Shanghai Management and Consultancy Co, Ltd LVMH South & South East Asia Pte Ltd LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SA (*) L’adresse mentionnée correspond au siège administratif des sociétés, l’immatriculation du siège social étant dans (1) Société consolidée selon la méthode de l’intégration proportionnelle. (2) Société intégrée par mise en équivalence. (3) Société constituée en joint venture avec Diageo : intégration de la seule activité Moët Hennessy. (4) Les pourcentages de détention du capital par le Groupe ne sont pas mentionnés dans la mesure où les résultats de ces sociétés sont consolidés à hauteur de la part contractuelle du Groupe dans leurs opérations. En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur : le contrôle des comptes consolidés de la Société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une i. opinion sur les Comptes Consolides Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : les marques, enseignes et écarts d’acquisition font l’objet d’un test de perte de valeur réalisé selon la méthode décrite dans la note 1.12 et dans le contexte général décrit dans la Note 1.1 de la section 1 « Principes Comptables » de l’annexe. Dans ce cadre, nous avons apprécié le bien-fondé de la méthodologie mise en œuvre basée sur un ensemble d’estimations et examiné les données et les hypothèses utilisées par le Groupe pour réaliser ces évaluations ; nous nous sommes assurés que la Note 1.10 des états financiers donne une information appropriée sur le traitement comptable des engagements d’achat de titres de minoritaires qui ne fait pas l’objet de dispositions spécifiques dans le référentiel IFRS tel qu’adopté dans Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA oRganes De DiReCtion et De ContRôle mandats des membres du Conseil d’administration 1\. Composition des organes de direCtion Organes de Direction et de Contrôle 2 Nomination présentée à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009. 2\. prinCipaux titres, fonCtions et mandats des membres du Conseil d’administration Métropole Télévision « M6 » SA : Membre du Conseil de Surveillance. Organes de Direction et de Contrôle Né le 5 mars 1949. Français. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Date de première nomination : 26 septembre 1988. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 6 990 actions. M. Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel. En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président- Directeur Général de Financière Agache et de Christian Dior. Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989. \- Louis Vuitton SA : Président-Directeur Christian Dior SA : Président du Conseil d’Administration ; Christian Dior Couture SA : Administrateur ; Groupe Arnault SAS : Président ; Raspail Investissements SA : Administrateur ; Société Civile du Cheval Blanc : Administrateur ; Fondation Louis Vuitton pour la Création, Fondation d’Entreprise : Président du Conseil d’Administration. \- Louis Vuitton Japan KK (Japon) : Lagardère SCA : Membre du Conseil de Surveillance ; Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Financière Agache SA : Représentant Permanent de Montaigne Participations et Gestion SA, Administrateur ; Gasa Développement SAS et Société Financière Saint- Nivard SAS : Représentant légal de Montaigne Participations Montaigne Participations et Gestion SA : Président-Directeur Moët Hennessy Inc. (États-Unis) : Administrateur. Née le 4 avril 1975. Française. Adresse professionnelle : Christian Dior Italia – Via Tommaso Grossi, 2 – 20121 Milan (Italie). Date de première nomination : 10 septembre 2003. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 66 842 actions. Mme Delphine Arnault-Gancia a commencé sa carrière dans le cabinet international de conseil en stratégie McKinsey où elle fut En 2000, elle participe au développement de la société John Galliano où elle acquiert une expérience concrète du métier de la mode. En 2001, elle rejoint le Comité de Direction de Christian Dior dont elle est actuellement Directeur Général Adjoint ; elle siège, en outre, au Conseil d’Administration de Loewe, dont elle est Directrice de la Stratégie Produits. Les Echos SAS : Membre du Conseil de Surveillance ; Société Civile du Cheval Blanc : Administrateur. \- Louis Vuitton SA : Administrateur ; Emilio Pucci Srl (Italie) : Administrateur ; Né le 23 octobre 1919. Français. Adresse professionnelle : Groupe Arnault SAS – 41, avenue Date de première nomination : 22 septembre 1988. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Jean Arnault a été Président de Ferret-Savinel jusqu’en 1976\. Président puis Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1978, Directeur Général de Montaigne Participations et Gestion SA de 1976 à 2004, il a également été Président du Conseil de Surveillance de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton \- Louis Vuitton SA : Administrateur ; Belle Jardinière SA : Administrateur ; Christian Dior Couture SA : Administrateur ; Financière Agache SA : Administrateur ; Groupe Arnault SAS : Directeur Général ; Montaigne Finance SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Parfums Christian Dior SA : Administrateur. Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Gasa Développement SAS : Représentant légal de Montaigne Participations et Gestion SA, Président ; Groupe George SA : Administrateur ; Montaigne Participations et Gestion SA : Directeur Général Omnium Lyonnais d’Études SAS : Président ; Société Financière Saint-Nivard SAS : Représentant légal de Montaigne Participations et Gestion SA, Président. M. Nicolas BAZIRE, Directeur Développement et Acquisitions Né le 13 juillet 1957. Français. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Date de première nomination : 12 mai 1999. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Organes de Direction et de Contrôle Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devient Directeur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier ministre Édouard Balladur. Associé-Gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il en est nommé Président du Conseil des Commanditaires à cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999. \- Louis Vuitton SA : Administrateur ; Agache Développement SA : Administrateur ; Financière Agache SA : Directeur Général délégué et Représentant permanent de Groupe Arnault SAS, Administrateur ; Financière Agache Private Equity SA : Administrateur ; Groupe Arnault SAS : Directeur Général ; Groupe les Echos SA : Administrateur ; Les Echos SAS : Vice-Président du Conseil de Surveillance ; LVMH Fashion Group SA : Administrateur ; Montaigne Finance SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Semyrhamis SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Fondation Louis Vuitton pour la Création, Fondation Suez Environnement SA : Administrateur ; Go Invest SA (Belgique) : Administrateur. & Cie Banque SCS : Membre du Conseil de Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Europatweb France SA : Représentant permanent de Eurofinweb Gasa Développement SAS : Représentant Permanent de Montaigne Participations et Gestion SA, Président ; Organes de Direction et de Contrôle La Tour du Pin SAS : Président ; LVMH Fashion Group SA : Président du Conseil de Surveillance ; Lyparis SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Montaigne Participations et Gestion SA : Directeur Général Paul Doumer Automobiles SAS : Représentant Permanent de Montaigne Participations et Gestion SA, Membre du Comité Sifanor SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Société Financière Saint-Nivard SAS : Président. M. Antonio BELLONI, Directeur Général délégué Né le 22 juin 1954. Italien. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Date de première nomination : 15 mai 2002. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 7 000 actions. M. Antonio Belloni a rejoint le Groupe LVMH en juin 2001, après une carrière de 22 ans au sein du groupe Procter & Gamble. Président de la division européenne de Procter & Gamble depuis 1999, il était auparavant Président-Directeur Général pour les opérations italiennes de la firme. Il a commencé sa carrière chez Procter & Gamble en 1978 en Italie et a occupé diverses fonctions en Suisse, en Grèce, en Belgique et aux États-Unis. \- Louis Vuitton SA : Directeur Général Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut SA : Administrateur ; Fondation Louis Vuitton pour la Création, Fondation BeneFit Cosmetics LLC (États-Unis) : Gérant ; De Beers Diamond Jewellers Limited (Grande-Bretagne) : De Beers Diamond Jewellers Trademark Ltd (Grande-Bretagne) : DFS Group Limited (Bermudes) : Administrateur ; DFS Holdings Limited (Bermudes) : Administrateur ; Donna Karan International Inc. (États-Unis) : Administrateur ; Emilio Pucci Srl (Italie) : Administrateur ; Emilio Pucci International BV (Pays-Bas) : Administrateur ; Fendi SA (Luxembourg) : Administrateur ; Fendi Adele Srl (Italie) : Administrateur ; Fresh Inc. (États-Unis) : Administrateur ; LVMH (Shanghai) Management & Consultancy Co Ltd (Chine) : RVL Holding BV (Pays-Bas) : Membre du Conseil de Surveillance ; Thomas Pink Holdings Limited (Grande-Bretagne) : Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Chamarac Properties Inc. (États-Unis) : Administrateur ; DFS Group LP (États-Unis) : Administrateur ; DFS Guam LP (Guam) : Administrateur ; Fendi Immobili Industriali Srl (Italie) : Administrateur ; Fendi Italia Srl (Italie) : Administrateur ; \- Louis Vuitton Inc. (États-Unis) : Né le 14 novembre 1942. Français. Adresse professionnelle : Worms 1848 – 48, rue Notre-Dame des Date de première nomination : 22 septembre 1988. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 3 330 actions. M. Nicholas Clive-Worms a été Associé Commandité puis Associé-Gérant de Maison Worms & Cie entre 1970 et 1996, Associé-Gérant puis Président du Conseil de Surveillance de Worms & Cie entre 1991 et 2004. Il a également été Président- Directeur Général puis Associé-Gérant de Pechelbronn entre 1976 et 1991. Il est actuellement Président de Worms 1848 SAS. Financière de Services Maritimes SA : Administrateur ; \- Louis Vuitton SA : Administrateur ; Permal UK Ltd (Grande-Bretagne) : Président du Conseil Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Demachy Worms & Cie : Membre du Conseil de Surveillance ; Groupe Danone SA : Administrateur ; Maison Worms & Cie : Associé-Gérant ; Maison Worms SAS : Président ; Permal Group SCA : Président ; Unibail Holding SA : Administrateur ; Worms & Cie : Président du Conseil de Surveillance. Arjo Wiggins Appleton Plc (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Christie’s International Plc (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Haussmann Holdings SA (Luxembourg) : Administrateur ; Worms & Co Inc. (États-Unis) : Président du Conseil Worms & Co Ltd (Grande-Bretagne) : Président du Conseil Né le 28 septembre 1943. Français. Adresse professionnelle : Goldman Sachs International – Peterborough Court, 133 Fleet Street – EC4A 2BB Londres Date de première nomination : 15 mai 2008. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 1000 actions. M. Charles de Croisset entre à l’Inspection des Finances en 1968. Après une carrière dans l’administration, il entre en 1980 au Crédit Commercial de France (CCF) dont il fut successivement Secrétaire général, Directeur Général adjoint puis Directeur Général. En 1993, il est nommé Président-Directeur Général du CCF, et en 2000 Executive Director de HSBC Holdings Plc. En mars 2004, il devient Vice-Chairman pour l’Europe de Goldman Sachs puis International Advisor chez Goldman Sachs \- Louis Vuitton SA : Administrateur ; Euler Hermès SA : Membre du Conseil de Surveillance ; Galeries Lafayette SA : Membre du Collège des Censeurs ; Organes de Direction et de Contrôle Thalès Holdings Plc (Grande-Bretagne) : Administrateur. Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : HSBC/CCF Asset Management Group France : Administrateur. HSBC Bank Plc (Grande-Bretagne) : Administrateur ; HSBC Guyerzeller Bank AG (Suisse) : Administrateur ; HSBC Holdings Plc (Grande-Bretagne) : Executive Director ; Né le 30 décembre 1953. Italien. Adresse professionnelle : Tod’s Spa – Corso Venisia 30 – 00121 Date de première nomination : 15 mai 2002. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Diego Della Valle rejoint l’entreprise familiale en 1975. Il a joué un rôle essentiel dans la définition de la stratégie de l’entreprise et la création des marques qui en ont façonné l’image. Il a développé un plan marketing innovant, devenu un modèle mondialement reconnu dont beaucoup d’entreprises de l’industrie des produits de haute qualité se sont inspirées. Depuis octobre 2000, il est Président et Administrateur délégué du groupe Tod’s SpA qui est aujourd’hui l’un des leaders du marché des accessoires de luxe. Le Monde Europe SA : Administrateur. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; ACF Fiorentina Spa (Italie) : Président d’honneur ; Assicurazioni Generali Spa (Italie) : Administrateur ; Compagnia Immobiliare Azionaria (Italie) : Administrateur ; DDV partecipazioni SRL (Italie) : Administrateur unique ; DI.VI. Finanziaria SAPA (Italie) : Administrateur ; Diego Della Valle & C. SAPA (Italie) : Associé Commandité et Ferrari Spa (Italie) : Administrateur ; Organes de Direction et de Contrôle Marcolin Spa (Italie) : Administrateur ; RCS Mediagroup Spa (Italie) : Administrateur ; Tod’s Spa (Italie) : Président du Conseil d’Administration et Fondazione Della Valle Onlus (Italie) : Président du Conseil Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Banca Nazionale del Lavoro Spa (Italie) : Administrateur ; Né le 14 mai 1949. Français. Adresse professionnelle : Moët Hennessy – 65, avenue de la Grande Date de première nomination : 6 juin 1990. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 76 645 actions. Entré dans la société Jas Hennessy & Co en 1971 pour prendre en charge le Marketing et les Ventes, M. Gilles Hennessy a participé dès 1977 au lancement d’Hennessy sur les marchés japonais, puis chinois, coréen et vietnamien. Il est Vice-Président de Moët Hennessy depuis le 1er septembre 2002. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Champagne Moët & Chandon SCS : Représentant permanent de Jas Hennessy & Co, Membre du Conseil des Commanditaires ; France Champagne SA : Administrateur ; Jas Hennessy & Co SCS : Membre du Conseil des Commanditaires ; MHD Moët Hennessy Diageo SAS : Administrateur ; Moët Hennessy Investissements SA : Administrateur ; Veuve Clicquot Ponsardin SCS : Membre du Conseil des Innovacion en Marcas de Prestigio SA de CV (Mexique) : Jas Hennessy & Co Ltd (Irlande) : Président du Conseil Millennium Brands Limited (Irlande) : Administrateur ; Millennium Import LLC (États-Unis) : Administrateur ; Moët Hennessy Asia Pacific Pte Ltd (Singapour) : Administrateur ; Moët Hennessy Belux SA (Belgique) : Administrateur ; Moët Hennessy Danmark A/S (Danemark) : Président du Conseil Moët Hennessy de Mexico SA (Mexique) : Administrateur ; Moët Hennessy Do Brasil (Brésil) : Membre du Comité Consultatif ; Moët Hennessy UK Ltd (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Moët Hennessy USA Inc. (États-Unis) : Administrateur ; Schieffelin & Somerset (États-Unis) : Membre du Conseil de The Glenmorangie Company Ltd (Grande-Bretagne) : Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Moët Hennessy SNC : Membre du Conseil de Gérance ; Moët Hennessy International SA : Administrateur. Moët Hennessy Deutschland GmbH (Allemagne) : Gérant ; Moët Hennessy Shanghai Limited (Chine) : Administrateur. Né le 25 juillet 1942. Français. Adresse professionnelle : 10, avenue Frédéric Le Play – 75007 Date de première nomination : 13 mai 2004. Date de fin de mandat : Assemblée annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 9 816 actions. M. Patrick Houël a passé 7 ans au Crédit Lyonnais, avant de devenir Directeur Financier de Jas Hennessy & Co en 1978. En 1983, il est nommé Directeur Financier Adjoint du Groupe Moët Hennessy puis Directeur Financier de Moët Hennessy en 1985. En 1987 lorsque Moët Hennessy fusionne avec Louis Vuitton, il devient Directeur Financier du Groupe LVMH jusqu’en 2004. Il exerce ensuite les fonctions de Conseiller du Président jusqu’en janvier 2008. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Berluti SA : Représentant permanent de Ufipar, Membre du Guerlain SA : Représentant permanent de LVMH, Administrateur ; Le Bon Marché Maison Aristide Boucicaut SA : Administrateur ; \- LVMH Fashion Group SA : Administrateur ; Mongoual SA : Représentant Permanent de la Parfums Christian Dior SA : Représentant permanent de LVMH, SA du Château d’Yquem : Administrateur ; Wine & Co SA : Administrateur. Sociedad Textil Lonia (Espagne) : Administrateur. LCL Obligations Euro SICAV : Administrateur ; Objectif Small Caps Euro SICAV : Administrateur ; Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : DI Group SA : Administrateur ; Grands Magasins de la Samaritaine Maison Ernest Cognacq SA : Représentant permanent de Ufipar, Administrateur ; Kenzo SA : Représentant permanent de LVMH Krug, Vins fins de champagne SA : Administrateur ; LBD Holding SA : Administrateur ; Le Jardin d’Acclimatation SA : Administrateur ; Louis Vuitton Malletier SA : Représentant permanent de LV Capital SA : Représentant permanent de LVMH Finance, LVMH Finance SA : Président et Directeur Général Marco Polo SA : Administrateur ; Moët Hennessy International SA : Administrateur ; Moët Hennessy SNC : Membre du Conseil de Gérance ; Parfums Givenchy SA : Administrateur ; SCI du 30 de l’avenue Hoche : Gérant et Liquidateur ; Sephora SA : Représentant permanent de LVMH Fashion Group, SFMI Micromania SAS : Membre du Conseil de Surveillance ; Société Montaigne Jean Goujon SAS : Président ; GIE : Membre du collège des Administrateurs. SA : Vice-Président du Conseil de Organes de Direction et de Contrôle Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) : Hennessy - Louis Vuitton (Japan) KK (Japon) : Creare (Luxembourg) : Président du Conseil d’Administration ; LVMH Iberia SL (Espagne) : Président du Conseil d’Administration ; DFS Holdings Limited (Bermudes) : Administrateur ; Nyse-Euronext Inc. (États-Unis) : Membre du Conseil de Né le 29 mai 1928. Américain. Adresse professionnelle : FGR Associates LLC – 280 Park Avenue – 27th Floor – NY 10017 New York (États-Unis). Date de première nomination : 14 mai 2001. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Felix G. Rohatyn a été Ambassadeur des États-Unis en France de 1997 à 2000. Il était auparavant Associé-Gérant de Lazard Frères & Co LLC. Il a également été membre du Conseil des Gouverneurs du New York Stock Exchange (bourse de New York) de 1968 à 1972. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur. Hennessy - Louis Vuitton Inc (États-Unis) : Président. Publicis Groupe SA : Membre du Conseil de Surveillance. Organes de Direction et de Contrôle Carnegie Hall (États-Unis) : Vice-Président honorifique du Center for Strategic and International Studies (CSIS) Council on Foreign Relations (États-Unis) : Conseiller. Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Lagardère SCA : Membre du Conseil de Surveillance ; Rothschilds Continuation Holdings AG : Administrateur ; Comcast Corporation (États-Unis) : Administrateur ; Fiat Spa (Italie) : Administrateur ; Lazard Frères LLC (États-Unis) : Associé Comités de Conseil International Lehman Brothers (États-Unis) : Richard S. Fuld, Jr (États-Unis) : Conseiller du Président et Né le 31 juillet 1947. Français. Adresse professionnelle : Hubert Védrine (HV) Conseil – 21, rue Jean Goujon – 75008 Paris (France). Date de première nomination : 13 mai 2004. Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Hubert Védrine a exercé diverses fonctions au sein de l’Administration et du Gouvernement français. Il a notamment été Conseiller technique pour les relations extérieures au Secrétariat général de la Présidence de la République de 1981 à 1986, Porte- parole de la Présidence de la République de 1988 à 1991, Secrétaire général de la Présidence de la République de 1991 à 1995 et Ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002. Début 2003, il a créé une société de Conseil en stratégie géopolitique, « Hubert Hubert Védrine (HV) Conseil SARL : Associé-Gérant. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Né le 4 juin 1977. Français. Adresse professionnelle : Louis Vuitton Malletier – 2, rue du Pont- Date de première nomination : 11 mai 2006. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 7 740 actions. M. Antoine Arnault, diplômé d’HEC Montréal et de l’INSEAD, a créé en 2000 une société dans le domaine de l’Internet, Domainoo.com. En 2002, il cède sa participation dans Domainoo.com et rejoint Louis Vuitton Malletier où il occupe successivement les fonctions de responsable marketing, domaine dans lequel il a pris d’importantes initiatives, notamment en matière de publicité, puis de Directeur du réseau province de Louis Vuitton France. En 2007, il devient Directeur de la communication de Louis Vuitton. Les Echos SAS : Membre du Conseil de Surveillance. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Is Spot Runner, Inc. (États-Unis) : Membre du Conseil de Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Président du Conseil d’Administration de Louis Vuitton Monaco Né le 4 septembre 1924. Français. Adresse professionnelle : Assicurazioni Generali Spa c/o Generali France – 7 Boulevard Haussmann – 75009 Paris (France). Date de première nomination : 22 septembre 1988. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 38 220 actions. M. Antoine Bernheim a été Associé-Gérant de Lazard Frères & Cie de 1967 à 2000 et Associé de Lazard LLC de 2000 à 2005. Il a été Président-Directeur Général de La France SA de 1974 à 1997 et d’Euromarché de 1981 à 1991. Président de Generali Spa entre 1995 et 1999 ; il exerce à nouveau ces fonctions depuis 2002. Alleanza Assicurazioni (Italie) : Vice-Président et Administrateur ; AMB Generali Holding AG (Allemagne) : Administrateur ; Assicurazioni Generali Spa (Italie) : Président ; Generali España Holding SA (Espagne) : Administrateur ; Generali Holding Vienna AG (Autriche) : Administrateur ; Graafschap Holland (Pays-Bas) : Administrateur ; Intesa Sanpaolo (Italie) : Vice-Président du Conseil de Surveillance. Hennessy - Louis Vuitton SA : Vice-Président et Christian Dior SA : Administrateur ; Christian Dior Couture SA : Administrateur ; Financière Jean Goujon SAS : Vice-Président et Membre du LVMH Fashion Group SA : Vice-Président et Administrateur ; LVMH Finance SA : Vice-Président et Administrateur. Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) : Bolloré SA : Vice-Président et Administrateur ; Ciments Français SA : Administrateur ; Eurazeo SA : Membre du Conseil de Surveillance ; Société Française Générale Immobilière SA : Directeur Général. BSI : Banca della Svizzera Italiana (Suisse) : Administrateur ; Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Bolloré Investissement SA : Vice-Président et Administrateur ; Banca Intesa Spa (Italie) : Administrateur ; Organes de Direction et de Contrôle Né le 4 février 1926. Belge. Adresse professionnelle : Frère-Bourgeois – 12, rue de la Blanche Date de première nomination : 29 mai 1997. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Après un début de carrière au sein de l’entreprise familiale qui commercialise des produits métallurgiques, M. Albert Frère s’oriente vers l’industrie et acquiert, avec ses associés, la maîtrise de l’ensemble des entreprises sidérurgiques du bassin de Charleroi. En 1981, il participe à la fondation de Pargesa Holding. L’année suivante, cette société entre dans le capital de Groupe Bruxelles Lambert, société dont il prend la Présidence en 1987 et l’exerce depuis cette date. Il est Président du Conseil d’Administration de Erbé SA (Belgique) : Président du Conseil d’Administration ; Groupe Bruxelles Lambert SA (Belgique) : Président du Conseil (Belgique) : Président du Conseil d’Administration ; Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Groupe Arnault SAS : Représentant permanent de Belholding Belgium SA, Membre du Comité de Direction ; Raspail Investissements SA : Administrateur ; Société Civile du Cheval Blanc : Président du Conseil GDF-Suez SA : Vice-Président du Conseil d’Administration et Métropole Télévision « M6 » SA : Président du Conseil de GBL Vervaltung SARL (Luxembourg) : Représentant permanent Organes de Direction et de Contrôle Gruppo Banca Leonardo (Italie) : Administrateur ; Pargesa Holding SA (Suisse) : Vice-Président, Administrateur Délégué et Membre du Comité de Direction ; Assicurazioni Generali Spa (Italie) : Membre du Comité Banque Nationale de Belgique (Belgique) : Régent honoraire. Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Suez SA : Vice-Président du Conseil d’Administration et Agesca Nederland NV (Pays-Bas) : Administrateur ; Coparex International SA (Belgique) : Administrateur ; Frère-Bourgeois Holding BV (Pays-Bas) : Administrateur ; Parjointco NV (Pays-Bas) : Administrateur ; Petrofina (Belgique) : Président du Conseil d’Administration ; Power Corporation du Canada (Canada) : Membre du Conseil M. Pierre GODÉ, Conseiller du Président Né le 4 décembre 1944. Français. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Date de première nomination : 13 janvier 1989. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 695 actions. M. Pierre Godé a été avocat au barreau de Lille et Professeur à la faculté de droit de Lille puis à celle de Nice. Il est Conseiller du Président du Groupe Arnault depuis 1986. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; Christian Dior SA : Administrateur ; Christian Dior Couture SA : Administrateur ; Financière Agache SA : Président et Directeur Général ; Financière Jean Goujon SAS : Président ; Groupe Arnault SAS : Directeur Général ; \- Les Echos SAS : Membre du Conseil de Surveillance ; Raspail Investissements SA : Président et Directeur Général ; SA du Château d’Yquem : Administrateur ; Semyrhamis SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Sevrilux SNC : Représentant légal de Financière Agache, Gérant ; Sofidiv SAS : Membre du Comité de Direction ; Société Civile du Cheval Blanc : Administrateur ; \- Association du Musée Louis Vuitton : Représentant permanent Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) : SA : Représentant permanent de LVMH, Administrateur ; Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut Montaigne Finance SAS : Membre du Comité de Surveillance ; Sifanor SAS : Membre du Comité de Surveillance ; GIE LVMH Services : Membre du Collège des Administrateurs. SA : Membre du Directoire et Directeur Christian Dior Inc. (États-Unis) : Administrateur ; \- Louis Vuitton Japan KK (Japon) : Né le 6 juillet 1941. Britannique. Adresse professionnelle : Lord Powell of Bayswater KCMG – 24 Queen Anne’s Gate – SW1H 9AA Londres (Grande-Bretagne). Date de première nomination : 29 mai 1997. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Lord Powell a été Secrétaire Privé et Conseiller pour les Affaires Étrangères et la Défense des Premiers Ministres Margaret Thatcher et John Major de 1983 à 1991. Il a été Président de Sagitta Asset Management de 2001 à 2005. Il est depuis 2006 Président du Conseil d’Administration de Capital Generation Partners. Hennessy - Louis Vuitton SA : Administrateur ; LVMH Services Limited (Grande-Bretagne) : Président du Capital Generation Partners (Grande-Bretagne) : Président du Caterpillar Inc. (États-Unis) : Administrateur ; Hong-Kong Land Holdings (Bermudes) : Administrateur ; Magna Holdings (Bermudes) : Président du Conseil Mandarin Oriental International Holdings (Bermudes) : Matheson & Co Ltd (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Northern Trust Global Services (Grande-Bretagne) : Schindler Holding (Suisse) : Administrateur ; Singapore Millennium Foundation Limited (Singapour) : Textron Corporation (États-Unis) : Administrateur ; Yell Group Ltd (Grande-Bretagne) : Administrateur. Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Montaigne Participations et Gestion SA : Administrateur. Arjo Wiggins Appleton Plc (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Dairy Farm International Holdings Ltd (Bermudes) : Falgos Investments Ltd (Grande-Bretagne) : Administrateur ; J. Rothschild Name Co Ltd (Grande-Bretagne) : Administrateur ; Jardine International Motor Holdings Ltd (Bermudes) : Jardine Matheson Holdings Ltd (Bermudes) : Administrateur ; Jardine Strategic Holdings Ltd (Bermudes) : Administrateur ; Jardine & Lloyd Thompson Group Plc (Bermudes) : Administrateur ; National Westminster Bank Plc (Grande-Bretagne) : Organes de Direction et de Contrôle Nelfi SA (Luxembourg) : Administrateur ; Sagitta Asset Management (Grande-Bretagne) : Président du Said Holdings Ltd (Bermudes) : Administrateur ; Phillips, de Pury & Luxembourg (Grande-Bretagne) : Président Né le 22 juillet 1948. Français. Adresse professionnelle : Vinci – 1 Cours Ferdinand de Lesseps – M. de Silguy travaille au Ministère des Affaires étrangères de 1976 à 1981\. Il exerce des fonctions auprès de la Communauté européenne, au sein du cabinet de M. Ortoli de 1981 à 1985 puis, entre 1995 et 1999, en qualité de commissaire européen. Il est membre du cabinet des Premiers ministres Jacques Chirac de 1986 à 1988 et Edouard Balladur de 1993 à 1995. En 1988 il rejoint le groupe Usinor-Sacilor dont il est Directeur des affaires internationales jusqu’en 1993. De 2000 à 2006, il exerce successivement les fonctions de membre du Directoire, Directeur Général puis Délégué Général de Suez. En juin 2006, il est nommé Président \- Société des Autoroutes du Sud de la France : Administrateur ; \- Vinci : Président du Conseil d’Administration. \- Sofisport : Membre du Conseil de Surveillance ; \- VTB France : Membre du Conseil de Surveillance ; \- AgroParisTech : Président du Conseil d’Administration ; \- ING Direct France : Membre du Comité Consultatif ; \- Ministère des Affaires Étrangères : Membre du Conseil des \- Ministère de la Défense : Membre du Conseil Économique de \- Société Monégasque de l’Électricité et du Gaz (Principauté de \- Suez-Tractebel (Belgique) : Administrateur ; \- Medef International : Président des Comités France-Algérie et lectricité de Tahiti (EDT) : Administrateur ; Date de première nomination : 16 septembre 1971. Né le 19 février 1907. Français. Adresse de correspondance : Jas Hennessy & Co – 1, rue de la Date de fin de mandat : Assemblée Annuelle appelée à statuer sur M. Kilian Hennessy a débuté sa carrière dans une banque parisienne. Il intègre ensuite la société Jas Hennessy & Co comme Gérant. Il prend la Présidence de la société en 1969 et restera à ces fonctions jusqu’en 1975. Il a également été Président-Directeur Général de la société Moët Hennessy de 1972 à 1976. Jas Hennessy & Co SCS : Président d’honneur du Conseil des Parfums Christian Dior SA : Administrateur. \- Louis Vuitton SA : Censeur ; Organes de Direction et de Contrôle Fonctions et mandats ayant cessé depuis le 1er janvier 2004 : Calédonienne des Eaux (CDE) : Président du Conseil Elyo : Membre du Conseil de Surveillance ; Métropole Télévision « M6 » SA : Membre du Conseil de Société Polynésienne des Eaux et de l’Assainissement (SPEA) : Suez Energies Services : Administrateur ; \- TPS Gestion : Représentant Permanent de Lyonnaise Satellite, TPS Motivation : Représentant Permanent de TPS, Comité France-Chine du Medef : Vice-Président ; Comité de Politique Européenne du Medef : Président ; Université française d’Egypte : Président du Conseil Société Générale de Belgique : Administrateur ; Swire Sita Waste Services Ltd (Chine) : Administrateur ; Organes de Direction et de Contrôle Tour Ernst & Young, Faubourg de l’Arche Représenté par Jeanne BOILLET et Olivier BREILLOT Tour Ernst & Young, Faubourg de l’Arche examen des comptes individuels et consolidés : \- LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA Autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux Comptes \- LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA Autres prestations rendues par les réseaux LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA règlement intérieur du Comité d’audit de la performanCe règlement intérieur du Comité de séleCtion Le Conseil d’Administration est l’instance stratégique de la Société LVMH. Compétence, intégrité et responsabilité de ses membres, clarté, collégialité et loyauté des décisions, efficacité et sécurité des contrôles, sont les principes déontologiques qui Le Conseil d’Administration de LVMH a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la Le Conseil d’Administration de LVMH garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux-ci remplissent la totalité de leurs devoirs. La Société se réfère au Code de Gouvernement d’Entreprise des Sociétés Cotées publié par l’AFEP et le MEDEF. Chacun de ces éléments contribue à la performance et à la transparence de l’entreprise nécessaires à la pérennité de la confiance des actionnaires et des partenaires dans le Groupe. Le Conseil d’Administration est composé d’un nombre maximum de dix-huit membres dont un tiers, au moins, sont désignés parmi des personnalités indépendantes et libres d’intérêts par rapport à L’indépendance d’un Administrateur est appréciée par le Conseil d’Administration en fonction notamment des critères figurant dans le Code de Gouvernement d’Entreprise AFEP/MEDEF. Le nombre d’Administrateurs, ou de représentants permanents de personnes morales, venant de sociétés extérieures dans lesquelles le Président du Conseil d’Administration ou un Administrateur exerçant les fonctions de Directeur Général ou de Directeur Général délégué détient un mandat, est limité à quatre. Le Conseil d’Administration a pour missions principales de : veiller au respect de l’intérêt social de la Société et d’en protéger définir les grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et d’assurer le suivi de leur mise en œuvre ; choisir le mode d’organisation de la Direction de la Société ; désigner le Président du Conseil d’Administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués de la Société ; contrôler la gestion de la Société ; arrêter les comptes annuels et semestriels ; vérifier la qualité, la fiabilité et la sincérité de l’information fournie aux actionnaires sur la Société et le Groupe ; diffuser les valeurs collectives qui animent l’entreprise et ses salariés, qui en régissent les relations avec les consommateurs, ainsi que les rapports avec les partenaires et les fournisseurs de la Société et du Groupe ; promouvoir la cohérence du développement économique du Groupe avec une politique sociale et une démarche citoyenne fondées notamment sur le respect de la personne humaine et la préservation de l’environnement dans lequel il agit. Le Conseil d’Administration tient au minimum quatre réunions Toute personne physique qui accepte les fonctions d’Administrateur ou de représentant permanent d’une personne morale Administrateur de la Société, prend l’engagement d’assister régulièrement aux réunions du Conseil d’Administration et aux Sur proposition du Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations, l’absentéisme répété et non justifié d’un Administrateur pourra entraîner la remise en cause de son mandat Afin de leur permettre d’exercer pleinement le mandat qui leur a été conféré, le Président du Conseil d’Administration, les Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur Général ou de Directeur Général délégué, ainsi que les autres Administrateurs se doivent de communiquer au Conseil d’Administration toute information significative nécessaire à Les décisions prises par le Conseil d’Administration sont adoptées à la majorité simple et ont un caractère collégial. S’ils le jugent opportun, les Administrateurs indépendants peuvent tenir réunion en dehors des autres membres du Conseil Sur des sujets spécifiques ou d’importance, le Conseil d’Administration peut désigner plusieurs Administrateurs en son sein qui se réunissent en Comité(s). Chaque membre du Conseil d’Administration agit dans l’intérêt et pour le compte de l’ensemble des actionnaires. Une fois par an, le Conseil d’Administration fait le point sur son fonctionnement et informe les actionnaires de ses conclusions dans un rapport à l’Assemblée. Il est procédé, au minimum une fois tous les trois ans, à une évaluation formalisée des travaux du Conseil, de son organisation et de son fonctionnement. Les membres du Conseil d’Administration ont le devoir de connaître les obligations générales ou particulières qui leur incombent du fait de leur charge, de même que les textes légaux ou réglementaires Les membres du Conseil d’Administration sont tenus de garder secrète jusqu’à ce qu’elle soit rendue publique par la Société toute information concernant la Société ou le Groupe dont ils pourraient avoir connaissance dans l’exercice de leurs fonctions. Les membres du Conseil d’Administration s’engagent à n’effectuer, directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour celui de tiers, aucune opération sur les titres de la Société au vu d’informations qui leur auraient été communiquées dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions et qui ne seraient pas connues du public. En outre, les membres du Conseil d’Administration, bénéficiaires de plans d’options sur actions mis en place par la Société, s’interdisent d’exercer tout ou partie de leurs options dans le délai de dix séances de bourse précédant la date à laquelle les comptes consolidés, annuels ou semestriels, prévenir le Président du Conseil d’Administration de toute situation de conflit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés et/ou s’abstenir de participer au vote sur toute délibération les informer le Président du Conseil d’Administration de toute opération ou convention conclue avec une société du Groupe LVMH à laquelle ils seraient partie prenante ; informer le Président du Conseil d’Administration de toute mise en examen, condamnation pour fraude, incrimination et/ ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils Le Président du Conseil d’Administration fait part de ces éléments au Comité d’Audit de la Performance. L’Assemblée Générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration. Ce montant est réparti entre l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et, le cas échéant, des Censeurs sur proposition du Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations, en tenant compte de leurs responsabilités particulières au sein du Conseil (e.g. présidence, vice-présidence, participation à tout comité créé au sein du Conseil). Le Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations a en outre la faculté de proposer que tout ou partie des jetons de présence soit attribué en fonction de la participation des membres du Conseil d’Administration aux réunions de celui-ci. Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toutes missions spécifiques qui leur sont confiées. Son montant est déterminé par le Conseil d’Administration et communiqué aux Commissaires aux Comptes La présente Charte s’applique à l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, ainsi qu’aux Censeurs. Elle devra être communiquée à tout candidat aux fonctions d’Administrateur de même qu’à tout représentant permanent d’une personne morale 2\. règlement intérieur du Comité d’audit Est constitué au sein du Conseil d’Administration un comité spécialisé en charge de l’audit de la performance, agissant sous la responsabilité exclusive et collective du Conseil Le Comité d’Audit de la Performance est composé de trois Administrateurs au moins, dont les deux tiers au moins sont des Administrateurs indépendants. Ses membres sont désignés par Le Conseil d’Administration désigne un Président du Comité choisi parmi les membres de celui-ci. La durée maximum des fonctions de Président du Comité est de cinq ans. Le Président du Conseil d’Administration ou un Administrateur exerçant les fonctions de Directeur Général ou de Directeur Général délégué de LVMH ne peut être membre du Comité. Un Administrateur ne peut être nommé membre du Comité s’il vient d’une société dans le comité analogue de laquelle siège un Le Comité a pour missions principales : d’examiner les comptes sociaux et consolidés avant leur de s’assurer de la pertinence et de la permanence des principes comptables suivis par la Société, ainsi que de la transparence de de contrôler l’existence, l’adéquation, l’application et l’efficacité des procédures internes dans ce domaine ; d’analyser l’exposition de la Société et du Groupe aux risques et les engagements hors bilan significatifs de la Société et du d’analyser les variations de périmètre, d’endettement, de couverture de taux ou de couverture de change du Groupe ; d’étudier les conclusions et recommandations des Commissaires de prendre connaissance des conventions majeures conclues par une société du Groupe et de celles qui associent une ou des sociétés du Groupe à une ou des sociétés tierces dont un Administrateur de la Société LVMH est également le dirigeant d’évaluer les situations de conflits d’intérêts pouvant affecter un Administrateur et de proposer les mesures propres à les prévenir d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière et de veiller à la qualité de celle-ci. Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux Comptes de la Société et soumet au Conseil d’Administration les Le Comité fournit un avis sur les honoraires versés aux Commissaires aux Comptes et ceux versés au réseau auquel ils appartiennent par la Société et les sociétés qu’elle contrôle ou qui la contrôlent, que ce soit au titre de leur mission de commissariat aux comptes ou au titre de missions accessoires. Il examine les risques pesant sur Le Comité peut adresser des recommandations au management sur les priorités et les orientations générales de l’Audit Interne. Le cas échéant, le Comité peut être appelé à tenir des réunions exceptionnelles, lorsque survient un événement pouvant affecter de manière significative les comptes sociaux ou consolidés. Tout document communiqué aux membres du Comité dans le cadre de leurs attributions doit être considéré comme confidentiel tant qu’il n’a pas été rendu public par la Société. Les délibérations du Comité ont un caractère confidentiel et ne doivent faire l’objet d’aucune communication à l’extérieur du Les décisions du Comité sont adoptées à la majorité simple de ses membres et ont un caractère collégial. Chaque réunion du Comité fait l’objet d’un compte-rendu. Le Comité rend compte de ses travaux au Conseil d’Administration. Il lui fait part de ses conclusions, recommandations et propositions. Le Comité peut demander communication de tout document comptable, juridique ou financier qu’il juge utile à l’accomplissement À sa demande, et hors la présence du Président du Conseil d’Administration, du Directeur Général et du (des) Directeur(s) Général (aux) délégué(s) de LVMH, le Comité peut entendre les Directeurs de la Société, notamment ceux responsables de l’établissement des comptes et du contrôle interne, ainsi que les 2.5 Rémunération des membres du Comité Les membres et le Président du Comité peuvent percevoir un jeton de présence spécifique dont le montant est déterminé par le Conseil d’Administration et s’impute sur l’enveloppe globale allouée par L’acceptation par un Administrateur de la charge de membre du Comité implique qu’il y consacre le temps et l’attention nécessaires. Le Comité se réunit au minimum deux fois par an, hors la présence du Président du Conseil d’Administration et des Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur Général ou de Directeur Général délégué, préalablement à la tenue des réunions du Conseil d’Administration dont l’ordre du jour porte sur l’examen des comptes sociaux et des comptes consolidés annuels Est constitué au sein du Conseil d’Administration un comité spécialisé en charge de la sélection des Administrateurs et des rémunérations agissant sous la responsabilité exclusive et collective Le Comité de Sélection des Administrateurs et des Rémunérations est composé d’au moins trois Administrateurs et/ou Censeurs. La majorité de ses membres sont indépendants. Ses membres sont Le Conseil d’Administration désigne un Président du Comité choisi parmi les membres de celui-ci. Le Président du Conseil d’Administration, les Administrateurs exerçant une fonction de Directeur Général ou de Directeur Général délégué de LVMH ou rémunérés par une filiale de LVMH ne peuvent être membres du Comité. Un Administrateur ne peut être nommé membre du Comité s’il vient d’une société dans le comité analogue de laquelle siège un Le Comité a pour mission d’émettre, après étude, des avis sur les candidatures et renouvellements aux postes d’Administrateur et de Censeur de la Société en veillant à ce que figurent au sein de son Conseil d’Administration des personnalités extérieures et indépendantes de celle-ci. Il débat notamment de la qualité d’Administrateur indépendant des membres du Conseil au Le Comité est sollicité par le Président du Conseil d’Administration ou par les Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur Général ou de Directeur Général délégué pour leur donner un avis sur les candidatures aux fonctions de membre du Comité Exécutif du Groupe et de Direction Générale de ses principales filiales. Il est l’instance de réflexion en charge de définir les mesures à prendre en cas de vacance imprévisible Le Comité émet, après étude, des propositions sur la répartition des jetons de présence versés par la Société. Il fait des propositions au Conseil sur la rémunération, les avantages en nature, les actions gratuites, les options de souscription ou d’achat d’actions du Président du Conseil d’Administration, du Directeur Général et du (des) Directeur(s) Général (aux) délégué(s) de la Société. A cet égard, il fait des recommandations quant aux critères qualitatifs et quantitatifs sur la base desquels sera déterminée la partie variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que sur les conditions de performance applicables à l’exercice des options et à l’attribution définitive des actions gratuites. Il prend position sur les éventuels régimes de retraite complémentaire mis en place par la Société au bénéfice de ses dirigeants et formule des recommandations sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant mandataire social à l’occasion de la cessation Le Comité fournit un avis sur la rémunération et les avantages en nature attribués aux Administrateurs et Censeurs de la Société par le Groupe ou ses filiales et sur les systèmes de rémunération et d’incitation, fixes ou variables, immédiats et différés, des dirigeants du Groupe. Il se prononce sur la politique générale d’attribution d’options et d’actions gratuites au sein du Le Comité dresse un tableau récapitulatif des jetons de présence Le Comité prépare chaque année un projet de rapport qu’il soumet au Conseil d’Administration, destiné à l’Assemblée Générale des actionnaires et relatif aux rémunérations des mandataires sociaux, aux actions gratuites qui leur ont été attribuées au cours de l’exercice ainsi qu’aux options octroyées ou levées par ceux-ci au cours de cette même période. Ce rapport mentionne également la liste des dix salariés de l’entreprise ayant bénéficié des principales dotations et de ceux ayant effectué les principales L’acceptation par un Administrateur de la charge de membre du Comité implique qu’il y consacre le temps et l’attention Le Comité délibère, soit à l’initiative du Président du Conseil d’Administration ou de l’Administrateur exerçant les fonctions de Directeur Général, soit de deux des membres de ce Comité, Les délibérations du Comité ont un caractère confidentiel et ne doivent faire l’objet d’aucune communication à l’extérieur du Les décisions du Comité sont adoptées à la majorité simple de ses membres et ont un caractère collégial. Le Comité rend compte de ses travaux au Conseil d’Administration. Il lui fait part de ses conclusions, recommandations et S’ils le jugent nécessaire pour l’accomplissement de leur mission, les membres du Comité peuvent demander que leur soit communiqué Tout avis défavorable émis par le Comité sur une proposition devra 3.5 Rémunération des membres du Comité Les membres et le Président du Comité peuvent percevoir un jeton de présence spécifique dont le montant est déterminé par le Conseil d’Administration et s’impute sur l’enveloppe globale allouée par Les statuts présentés ci-après tiennent compte des modifications proposées à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009. La Société, formée le 19 avril 1962 par transformation d’une Société à Responsabilité Limitée en Société Anonyme, est régie par les dispositions du Code de commerce ainsi que par les présents statuts. 1\. Toute prise d’intérêt par voie de participation directe ou indirecte, apport(s), fusion, scission ou alliance dans toute société ou groupement existant ou à constituer ayant pour activité toutes immobilières ou financières et, notamment : le commerce des vins de champagne et autres, des cognacs et autres alcools et, plus généralement, des produits dépendant du le commerce de tous produits pharmaceutiques, de parfumerie et de cosmétique et, plus généralement, de produits se rattachant à l’hygiène, à l’esthétique et aux soins ; la fabrication, la vente et la promotion d’articles de voyage, bagages, sacs, maroquinerie, articles d’habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de marque ; l’exploitation de domaines viticoles, horticoles et arboricoles ainsi que le développement de tout procédé biotechnologique l’exploitation de tous domaines fonciers ; l’exploitation de toute marque, griffe, modèle, dessin et, plus généralement, de tout droit de propriété industrielle, littéraire 2\. Plus généralement, entreprendre directement toutes opérations mobilières, immobilières, financières, de gestion ou de service dans l’un quelconque des domaines d’activité visés au paragraphe 1 La Société a pour dénomination : LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON Les actes et documents émanant de la société et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, doivent indiquer la dénomination sociale, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots « Société Anonyme » ou des initiales « SA » et de l’énonciation du montant du capital social, ainsi que le lieu et le numéro d’inscription de la société au Registre du Commerce et des Sociétés. Le siège social est à Paris – 75008, 22 avenue Montaigne. Il pourra être transféré en tout autre lieu du même département ou de l’un des départements limitrophes, par décision du Conseil d’Administration sous réserve de l’approbation de cette décision par la prochaine Assemblée Générale Ordinaire, et partout ailleurs en vertu d’une délibération de l’Assemblée La société, qui existe depuis le 1er janvier 1923, expirera le 31 décembre 2021, sauf les cas de dissolution anticipée ou de 1\. Le capital social est fixé à la somme de cent quarante- six millions neuf cent quatre-vingt-un mille deux cent vingt-trois (146 981 223) euros divisé en quatre cent quatre- vingt-neuf millions neuf cent trente-sept mille quatre cent dix (489 937 410) actions de EUR 0,30 nominal chacune, 287 232 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 34 676 410, fait par la société Champagne 772 877 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par les actionnaires de la société Jas Hennessy & Co de 772 877 actions de ladite société, évaluées à FRF 407 306 179. 2 989 110 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 1 670 164 511, fait par la société Louis 1 343 150 actions ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par la société BM Holding, de 1 961 048 actions de la société Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut, évaluées à 2\. Le capital social peut être augmenté par une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires. Toutefois, lorsque l’augmentation de capital a lieu par incorporation de réserves, bénéfices ou prime d’émission, l’Assemblée Générale qui la décide statue aux conditions de quorum et de majorité des 3\. Le capital social peut, en vertu d’une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire, être amorti par voie de remboursement égal sur chaque action, au moyen des bénéfices ou réserves, sauf la réserve légale, sans que cet amortissement 4\. Le capital social peut aussi être réduit par une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire, soit par réduction de la valeur nominale des actions, soit par réduction du nombre de titres. Article 7 - Libération des actions Les sommes à verser pour la libération en numéraire des actions souscrites au titre d’une augmentation de capital sont payables dans les conditions prévues par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Lors de la souscription, le versement initial ne peut être inférieur à un quart de la valeur nominale des actions. La prime d’émission, lorsqu’il en est prévu une, doit être versée en totalité lors de la Le versement du reste est appelé par le Conseil d’Administration en une ou plusieurs fois dans un délai de cinq ans à compter de la date de réalisation de l’augmentation de capital. Les appels de fonds sont portés à la connaissance des actionnaires huit jours au moins avant l’époque fixée pour chaque versement par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social, ou par lettre recommandée avec avis de réception Les sommes exigibles sur le montant non libéré des actions sont, sans qu’il soit besoin d’une demande en justice, productives, jour par jour, d’un intérêt calculé au taux de 5 % l’an, à compter de la Lorsque les actions en numéraire ne sont pas libérées intégralement au moment de l’émission, elles doivent revêtir la forme nominative et demeurer sous cette forme jusqu’à leur Article 8 - Droits et obligations attachés aux actions Les droits et obligations attachés à l’action suivent celle-ci, dans quelque main qu’elle passe et la cession comprend tous les dividendes échus et non payés et à échoir et, le cas échéant, la quote-part des réserves et des provisions. La propriété de l’action entraîne, ipso facto, l’approbation par le titulaire des présents statuts, ainsi que celle des décisions des En plus du droit de vote que la loi attache aux actions, chacune d’elles donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre et à la valeur nominale des Le cas échéant, et sous réserve des prescriptions légales impératives, il sera fait masse entre toutes les actions indistinctement de toutes exonérations ou imputations fiscales, comme de toutes taxations susceptibles d’être prises en charge par la société, avant de procéder à tout remboursement au cours de l’existence de la société ou de sa liquidation, de telle sorte que, compte tenu de leur valeur nominale respective, toutes les actions de même catégorie alors existantes reçoivent la même somme nette, quelle que soit leur origine ou Les actionnaires ne sont responsables du passif social que jusqu’à concurrence du montant nominal des actions qu’ils possèdent. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actionnaires font leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaire. Article 9 - Forme et transmission des actions Les actions entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de l’actionnaire, sous réserve, toutefois, de l’application des dispositions légales relatives à la forme des actions Les actions donnent lieu à une inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions légales Toutefois, il pourra être créé des certificats ou tout autre document représentatifs d’actions dans les cas et selon les modalités prévues par la loi et les règlements en vigueur. La propriété des actions délivrées sous la forme nominative résulte de leur inscription en compte nominatif. Lorsque le propriétaire des titres n’a pas son domicile sur le territoire français, au sens de l’article 102 du Code civil, tout intermédiaire peut être inscrit pour le compte de ce propriétaire. Cette inscription peut être faite sous la forme d’un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant L’intermédiaire inscrit est tenu, au moment de l’ouverture de son compte auprès soit de la société émettrice, soit de l’intermédiaire financier habilité teneur de compte, de déclarer sa qualité d’intermédiaire détenant des titres pour Les actions inscrites en compte se transmettent librement par L’acceptation du cessionnaire n’est exigée que pour les transferts Les frais de transfert sont à la charge des cessionnaires. Les actions non libérées des versements exigibles ne sont pas La Société pourra procéder à l’émission de toute valeur mobilière Il pourra également être créé des certificats ou tout autre document représentatifs de valeurs mobilières dans les cas et selon les modalités prévus par la loi et les règlements en vigueur. 1\. Sous réserve des dérogations prévues par la loi, la société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, et, de dix-huit membres au plus, nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires et pouvant être des personnes physiques Toute personne morale doit, lors de sa nomination, désigner une personne physique en qualité de représentant permanent au Conseil d’Administration. La durée du mandat du représentant permanent est la même que celle de l’Administrateur personne morale qu’il représente. Lorsque la personne morale révoque son représentant permanent, elle doit aussitôt pourvoir à son remplacement. Les mêmes dispositions s’appliquent en cas de décès ou de démission 2\. Pendant toute la durée de son mandat, chaque Administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq cents (500) actions de la Si au jour de sa nomination, un Administrateur n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis ou si, au cours de son mandat, il cesse d’en être propriétaire, il est d’office réputé démissionnaire s’il n’a pas régularisé sa situation dans le délai de six mois. 3\. Nul ne peut être nommé Administrateur si, ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d’Administrateurs ayant dépassé cet âge. Le nombre des Administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans ne peut excéder le tiers, arrondi, le cas échéant, au chiffre immédiatement supérieur, des membres du Conseil d’Administration. Lorsque cette limite est dépassée, l’Administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été dépassée. 4\. La durée des fonctions des Administrateurs est de trois années. Le mandat d’un Administrateur prend fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Toutefois, en vue d’assurer un renouvellement des mandats aussi égal que possible et, en tout cas, complet pour chaque période de trois ans, le Conseil aura la faculté de déterminer, en séance, un ordre de sortie par tirage au sort chaque année, d’un tiers des membres. Une fois le roulement établi, les renouvellements Les Administrateurs sont toujours rééligibles ; ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l’Assemblée Générale En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’Administrateurs, le Conseil d’Administration peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations à titre Les nominations effectuées par le Conseil en vertu de l’alinéa ci-dessus sont soumises à la ratification de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire. À défaut de ratification, les délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil n’en demeurent pas moins valables. Lorsque le nombre des Administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les Administrateurs restants doivent convoquer immédiatement l’Assemblée Générale Ordinaire, en vue de L’Administrateur nommé en remplacement d’un autre Administrateur dont le mandat n’est pas expiré ne demeure en fonction que pendant la durée du mandat restant à courir de son 5\. Un salarié de la société ne peut être nommé Administrateur que si son contrat de travail est antérieur à sa nomination et correspond à un emploi effectif. Il ne perd pas, dans ce cas, le bénéfice de son contrat de travail. Le nombre des Administrateurs qui sont liés à la société par un contrat de travail ne peut excéder le tiers des Administrateurs en fonction. Article 12 - Organisation et fonctionnement du Conseil Le Conseil d’Administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique. Il détermine la durée de ses fonctions, qui ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur et peut le révoquer à tout moment. Le Conseil d’Administration détermine la rémunération du Le Président du Conseil d’Administration ne peut être âgé de plus de soixante-quinze ans. Si le Président atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Président, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Sous réserve de cette disposition, le Président du Conseil est Le Conseil peut élire parmi ses membres un ou plusieurs Vice- Présidents, en fixant la durée de leurs fonctions qui ne peut excéder celle de leur mandat d’Administrateur. Le Conseil constitue un bureau composé du Président du Conseil d’Administration, le cas échéant du ou des Vice-Présidents, et Le Secrétaire peut être choisi en dehors des Administrateurs et des actionnaires. Le Conseil fixe la durée de ses fonctions. Le Article 13 - Réunion du Conseil d’Administration Article 14 - Pouvoirs du Conseil d’Administration 1\. Le Conseil d’Administration se réunit, sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. Les convocations sont faites au moyen d’une lettre adressée à chacun des Administrateurs, huit jours avant la réunion, et mentionnant l’ordre du jour de celle-ci, lequel ordre du jour est arrêté par l’auteur Toutefois, le Conseil peut se réunir sans délai sur convocation verbale et sans ordre du jour préétabli : si tous les Administrateurs en exercice sont présents ou représentés à cette réunion ; ou s’il est réuni par le Président au cours d’une Assemblée Les Administrateurs constituant au moins un tiers des membres du Conseil d’Administration peuvent, en indiquant l’ordre du jour de la séance, convoquer le Conseil si celui-ci ne s’est pas réuni Le Conseil se réunit au siège social de la société ou en tout autre endroit en France ou hors de France. 2\. Tout Administrateur peut donner, même par lettre, télégramme, télex ou télécopie, pouvoir à l’un de ses collègues de le représenter à une séance du Conseil, mais chaque Administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues. La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les Administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication dans les conditions définies par le règlement intérieur du Conseil d’Administration. Toutefois, la présence effective ou par représentation sera nécessaire pour toutes délibérations du Conseil relatives à l’arrêté des comptes annuels et des comptes consolidés ainsi qu’à l’établissement du rapport de gestion et du rapport sur Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque Administrateur disposant d’une voix pour lui-même et d’une voix pour l’Administrateur qu’il représente. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est 3\. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les Administrateurs participant à la séance du Conseil 4\. Les copies ou extraits des délibérations du Conseil d’Administration sont valablement certifiés par le Président du Conseil d’Administration, le Directeur Général, le Secrétaire du Conseil, l’Administrateur délégué temporairement dans les fonctions de Président ou un Fondé de Pouvoir habilité à cet effet. Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du Conseil d’Administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts Le Conseil d’Administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque Administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents Article 15 - Pouvoirs du Président du Conseil 1\. Le Président du Conseil d’Administration préside les réunions du Conseil, organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. 2\. En cas d’empêchement temporaire ou de décès du Président, le Conseil d’Administration peut déléguer un Administrateur dans En cas d’empêchement temporaire cette délégation est donnée pour une durée limitée ; elle est renouvelable. En cas de décès, elle vaut 1\. Choix entre les deux modalités d’exercice La Direction Générale de la Société est assurée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général, selon la décision du Conseil d’Administration qui choisit entre les deux modalités d’exercice de la Direction Générale. Il en informe les actionnaires dans les Lorsque la Direction Générale de la société est assumée par le Président du Conseil d’Administration, les dispositions ci-après relatives au Directeur Général lui sont applicables. Le Directeur Général peut être choisi parmi les Administrateurs ou non. Le Conseil détermine la durée de son mandat ainsi que sa rémunération. La limite d’âge pour les fonctions de Directeur Général est fixée à soixante-quinze ans. Si le Directeur Général atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur Général, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Le Directeur Général est révocable à tout moment par le Conseil d’Administration. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts, sauf lorsque le Directeur Général assume les fonctions de Président du Conseil Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et Il représente la société dans les rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’Administration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d’Administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général délégué dont il détermine la rémunération. Le nombre de Directeurs Généraux délégués ne peut être supérieur Les Directeurs Généraux délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’Administration, sur proposition du Directeur Général. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut Lorsque le Directeur Général cesse ou est empêché d’exercer ses fonctions, les Directeurs Généraux délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau Directeur Général. En accord avec le Directeur Général, le Conseil d’Administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs Généraux délégués. Ceux-ci disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur Général. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de Directeur Général délégué est fixée à soixante-cinq ans. Si le Directeur Général délégué atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur Général délégué, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Article 17 - Délégations de pouvoirs Le Conseil d’Administration peut conférer à un ou plusieurs Administrateurs, ou à des tiers actionnaires ou non, avec faculté de substituer, tous pouvoirs, toutes missions et tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés. Il peut décider la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou le Directeur Général soumet, pour avis, à leur examen. Ces comités exercent leur activité sous la responsabilité du Conseil qui fixe leur composition et leurs attributions, ainsi que, le cas échéant, la rémunération de leurs membres. Le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués peuvent, sous leur responsabilité, consentir des délégations de pouvoirs Article 18 - Conventions soumises à autorisation Les cautions, avals et garanties, donnés par la société doivent être autorisés par le Conseil d’Administration dans les conditions Toute convention intervenant entre la société et l’un de ses Administrateurs ou son Directeur Général ou l’un de ses Directeurs Généraux délégués, soit directement, soit indirectement, ou par personne interposée, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration dans les conditions prévues par la loi. Il en est de même pour les conventions entre la société et une autre entreprise si l’un des Administrateurs ou le Directeur Général ou l’un des Directeurs Généraux délégués de la société est propriétaire, Directeur Général ou membre du Directoire ou du Conseil de Surveillance, ou de façon générale, dirigeant de ladite entreprise. Il en est de même pour toute convention conclue avec un actionnaire disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou avec toute société contrôlant une société actionnaire détenant plus de 10 % du capital de la Société. Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales. Cependant, ces conventions, sauf lorsqu’en raison de leur objet ou de leurs implications financières, elles ne sont significatives pour aucune des parties, sont communiquées par l’intéressé au Président du Conseil d’Administration. La liste et l’objet desdites conventions sont communiqués par le Président aux membres du Conseil d’Administration et aux Commissaires aux Comptes. Il est interdit aux Administrateurs autres que les personnes morales, de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société, de se faire consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, et de faire cautionner ou avaliser par elle La même interdiction s’applique au Directeur Général, aux Directeurs Généraux délégués et aux représentants permanents des personnes morales Administrateurs. Elle s’applique également aux conjoints, ascendants, et descendants des personnes visées au présent article, ainsi qu’à toute personne interposée. Ils sont nommés pour une durée de trois ans prenant fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’Administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Le Conseil d’Administration peut rémunérer les Censeurs par prélèvement sur le montant des jetons de présence alloué par Article 20 - Rémunération des Administrateurs Article 22 - Commissaires aux Comptes 1\. L’Assemblée Générale Ordinaire peut allouer aux Administrateurs, en rémunération de leur activité, une somme fixe annuelle, à titre de jetons de présence, dont le montant est porté dans les charges d’exploitation de la Société. Le Conseil d’Administration répartit ces rémunérations entre ses 2\. Le Conseil d’Administration peut autoriser le remboursement des frais de voyage et de déplacement et des dépenses engagés par les Administrateurs dans l’intérêt de la Société. 3\. Le Conseil d’Administration peut allouer une rémunération à l’Administrateur auquel ont été conférés des pouvoirs, une mission ou un mandat spécial, dans les conditions prévues à l’article 17 des présents statuts. Cette rémunération, portée aux charges d’exploitation, est soumise aux formalités exposées à l’article 18 4\. Indépendamment des sommes prévues sous les trois paragraphes précédents, ainsi que des salaires des Administrateurs régulièrement liés à la société par un contrat de travail, et des allocations fixes ou proportionnelles rémunérant les fonctions du Président du Conseil d’Administration ou de l’Administrateur provisoirement délégué dans ces fonctions, du Directeur Général et le cas échéant des Directeurs Généraux délégués, aucune autre rémunération permanente ou non ne peut être allouée aux Administrateurs. Article 21 - Collège de Censeurs L’Assemblée Générale peut nommer, sur proposition du Conseil d’Administration, des Censeurs dont le nombre ne peut En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges de Censeurs et sous réserve de ratification par la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire, le Conseil d’Administration peut procéder à des nominations à titre provisoire. Les Censeurs, qui sont choisis parmi les actionnaires à raison de Le contrôle de la société est exercé, dans les conditions fixées par la loi, par un ou plusieurs Commissaires aux Comptes remplissant les conditions légales d’éligibilité. Lorsque les conditions légales sont réunies, la société doit désigner au moins deux Commissaires Chaque Commissaire aux Comptes est nommé par l’Assemblée L’Assemblée Générale Ordinaire nomme un ou plusieurs Commissaires aux Comptes suppléants, appelés à remplacer les titulaires en cas de refus, d’empêchement, de démission ou 1\. Les Assemblées Générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la loi. L’ordre du jour des Assemblées figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par l’auteur de Lorsque l’Assemblée n’a pu délibérer faute de réunir le quorum requis, la deuxième Assemblée ou, le cas échéant, la deuxième Assemblée prorogée, est convoquée, dans les mêmes formes, six jours au moins avant la date de l’Assemblée. L’avis et les lettres de convocation de cette deuxième Assemblée reproduisent la date et l’ordre du jour de la première. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à l’inscription de l’actionnaire dans les registres de la société. Il est justifié du droit de participer aux Assemblées par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. L’inscription ou l’enregistrement comptable des titres au porteur est constaté par une attestation de participation délivrée spécialement délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l’Assemblée Un actionnaire peut toujours se faire représenter aux Assemblées Générales par son conjoint ou par un autre actionnaire. Les actionnaires peuvent, dans toutes les Assemblées, voter par correspondance dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires. Pour être pris en compte, tout formulaire de vote doit avoir été reçu par la société trois jours Les actionnaires peuvent, dans les conditions fixées par les lois et règlements, adresser leur formule de procuration et/ou de vote par correspondance concernant toute Assemblée soit sous forme de papier, soit, sur décision du Conseil d’Administration, par télétransmission. Conformément aux dispositions de l’article 1316-4 alinéa 2 du Code civil, en cas d’utilisation d’un formulaire électronique, la signature de l’actionnaire prend la forme d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle se rattache. Un actionnaire qui a exprimé son vote par correspondance ou à distance, envoyé un pouvoir ou demandé sa carte d’admission ou une attestation de participation ne peut plus choisir un autre mode Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les Assemblées Générales pourront également, sur décision du Conseil d’Administration, être organisées par visioconférence ou par l’utilisation de moyens de L’intermédiaire qui a satisfait aux obligations prévues aux septième et huitième alinéas de l’article L. 228-1 du Code de commerce peut, en vertu d’un mandat général de gestion des titres, transmettre pour une Assemblée le vote ou le pouvoir d’un propriétaire d’actions tel qu’il a été défini au septième alinéa du même article. Avant de transmettre des pouvoirs ou des votes en Assemblée Générale, l’intermédiaire est tenu, à la demande de la société émettrice ou de son mandataire, de fournir la liste des propriétaires non résidents des actions auxquelles ces droits de vote sont attachés. Cette liste est fournie dans les conditions prévues par la Le vote ou le pouvoir émis par un intermédiaire qui, soit ne s’est pas déclaré comme tel, soit n’a pas relevé l’identité des propriétaires des titres, ne peut être pris en compte. Lorsqu’il en existe un au sein de la société, deux membres du Comité d’Entreprise, désignés par le Comité, peuvent assister aux Assemblées Générales. Ils doivent, à leur demande, être entendus lors de toute délibération requérant l’unanimité des actionnaires. Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’Administration ou, en son absence, par le Vice-Président le plus âgé ou, en l’absence de Vice-Président, par un Administrateur Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’Assemblée présents et acceptant ces fonctions qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le Secrétaire, lequel peut être choisi en dehors des actionnaires. Il est tenu une feuille de présence dans les conditions prévues par 2\. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. A égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Toutefois, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative, depuis trois ans au moins, au nom du même actionnaire ; aux actions nominatives attribuées à un actionnaire, en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci-dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire. Le vote a lieu, et les suffrages sont exprimés, à main levée, ou par assis et levés, ou par appel nominal, selon ce qu’en décide le bureau Toutefois, le scrutin secret peut être décidé : soit par le Conseil d’Administration ; soit par des actionnaires représentant au moins le quart du capital social et à la condition que le Conseil d’Administration ou l’auteur de la convocation en ait reçu la demande écrite deux jours francs au moins avant la réunion. 3\. L’Assemblée Générale Ordinaire est celle qui est appelée à prendre toutes décisions qui ne modifient pas les statuts. Elle est réunie au moins une fois par an, dans les six mois de la clôture de chaque exercice social, pour statuer sur les comptes de L’Assemblée Générale Ordinaire réunie sur première convocation ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le cinquième des actions ayant le droit de vote. L’Assemblée Générale Ordinaire réunie sur deuxième convocation délibère valablement quel que soit le nombre d’actionnaires Les délibérations de l’Assemblée Générale Ordinaire sont prises à la majorité des voix des actionnaires présents ou représentés. 4\. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires sous réserve des opérations résultant d’un regroupement d’actions En ce qui concerne l’Assemblée Générale Extraordinaire, le quorum est du quart des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation de la deuxième Assemblée. Les délibérations de l’Assemblée Générale Extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires présents 5\. Les copies ou extraits des procès-verbaux de l’Assemblée sont valablement certifiés par le Président du Conseil d’Administration, par le Directeur Général ou par le Secrétaire de l’Assemblée. Les Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires exercent leurs pouvoirs respectifs dans les conditions prévues par la loi. 6\. Dans les Assemblées Générales Extraordinaires à forme constitutive, c’est-à-dire celles appelées à délibérer sur l’approbation d’un apport en nature ou l’octroi d’un avantage particulier, l’apporteur ou le bénéficiaire n’a voix délibérative ni pour 7\. S’il existe plusieurs catégories d’actions, aucune modification ne peut être faite aux droits des actions d’une de ces catégories sans vote conforme d’une Assemblée Générale Extraordinaire ouverte à tous les actionnaires et, en outre, sans vote également conforme d’une Assemblée Spéciale ouverte aux seuls propriétaires des actions de la catégorie intéressée. En ce qui concerne l’Assemblée Spéciale, le quorum est du tiers des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation de Les délibérations de l’Assemblée Spéciale sont prises à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires présents ou représentés. Article 24 - Information sur la détention Toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à un pour cent doit porter à la connaissance de la société le nombre total d’actions qu’elle détient. L’information doit être effectuée dans un délai de quinze jours à compter du jour où la fraction est atteinte. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins un pour cent. Toutefois, elle cesse lorsque la part de capital détenue est égale ou supérieure à 60 % En cas de non-respect de cette disposition et sur demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital de la société, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de trois mois suivant la date de régularisation de la notification. Article 25 - Identification des détenteurs de titres La Société est en droit, dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, de demander à tout moment, contre rémunération à sa charge dont le montant maximum est fixé par arrêté du ministre chargé de l’Économie, au dépositaire central d’instruments financiers, le nom ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions dont La Société au vu de la liste transmise par l’organisme susmentionné, a la faculté de demander, soit par l’entremise de cet organisme, soit directement, aux personnes figurant sur cette liste et dont la société estime qu’elles pourraient être inscrites pour compte de tiers les informations concernant les propriétaires des titres Ces personnes sont tenues, lorsqu’elles ont la qualité d’intermédiaire, de révéler l’identité des propriétaires de ces titres. L’information est fournie directement à l’intermédiaire financier habilité teneur de compte, à charge pour ce dernier de la communiquer, selon le cas, à la société émettrice ou à l’organisme susmentionné. Chaque exercice social a une durée d’une année qui commence le premier janvier et s’achève le trente et un décembre de Le Conseil d’Administration tient une comptabilité régulière des opérations sociales et dresse des comptes annuels conformément aux lois et usages du commerce. Article 28 - Affectation des résultats et répartition des Sur le bénéfice de l’exercice social, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est obligatoirement fait un prélèvement d’au moins cinq pour cent (5 %) affecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale ». Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice, diminué des pertes antérieures et du prélèvement prévu à l’alinéa précédent et augmenté du report bénéficiaire. Sur ce bénéfice, et en fonction des décisions de l’Assemblée, il est d’abord prélevé la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à cinq pour cent (5 %) du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Ce dividende n’est pas cumulatif d’un exercice aux suivants. Sur le surplus, l’Assemblée Générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de fixer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou les reporter à nouveau, le tout dans la proportion Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires à titre En outre, l’Assemblée Générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à titre de distribution exceptionnelle ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice Lorsqu’un bilan établi au cours ou à la fin de l’exercice et certifié conforme par le Commissaire aux Comptes fait apparaître que la société, depuis la clôture de l’exercice précédent, après constitution des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s’il y a lieu des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des présents statuts, et prise en compte s’il y a lieu du report bénéficiaire antérieur, a réalisé un bénéfice, le Conseil d’Administration peut décider de distribuer des acomptes sur dividende avant l’approbation des comptes de l’exercice, ainsi que d’en fixer le montant et la date de répartition. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéfice Tout dividende distribué en violation des règles ci-dessus énoncées du report déficitaire ; si le solde est négatif, il est reporté à nouveau pour être imputé sur les bénéfices des exercices ultérieurs Article 29 - Mise en paiement des dividendes Les modalités de mise en paiement des dividendes sont fixées par l’Assemblée Générale ou, à défaut, par le Conseil Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans le délai maximal de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf prorogation de ce délai par décision de justice. Aucune répétition de dividende ne peut être exigée des actionnaires, sauf lorsque les deux conditions suivantes sont réunies : la distribution a été effectuée en violation des dispositions la Société a établi que les bénéficiaires avaient connaissance du caractère irrégulier de cette distribution au moment de celle-ci ou ne pouvaient l’ignorer compte tenu des circonstances. Le cas échéant, l’action en répétition se prescrit dans le délai prévu Les dividendes non réclamés dans les cinq ans de leur mise en L’Assemblée Générale Extraordinaire peut, à toute époque, prononcer la dissolution anticipée de la Société. Article 31 - Perte de la moitié du capital social Si, du fait des pertes constatées dans les documents comptables, les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, le Conseil d’Administration doit, dans les quatre mois de l’approbation des comptes ayant fait apparaître cette perte, convoquer l’Assemblée Générale Extraordinaire à l’effet de décider s’il y a lieu à dissolution anticipée de la Société. Si la dissolution n’est pas prononcée, le capital doit, au plus tard à la clôture du deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, et sous réserve des dispositions légales relatives au capital minimum des sociétés anonymes, être réduit d’un montant au moins égal à celui des pertes qui n’ont pu être imputées sur les réserves, si dans ce délai les capitaux propres n’ont pas été reconstitués à concurrence d’une valeur au moins égale à la moitié du capital social. Si le résultat de l’exercice fait apparaître une perte, celle-ci, après approbation des comptes annuels par l’Assemblée Générale Ordinaire, est soit diminuée du report bénéficiaire, soit augmentée À défaut de réunion de l’Assemblée Générale, comme dans le cas où cette Assemblée n’a pu délibérer valablement, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la Société. Article 32 - Effets de la dissolution Article 34 - Liquidation – clôture La société est en liquidation dès l’instant de sa dissolution pour quelque cause que ce soit. Sa personnalité morale subsiste pour les besoins de cette liquidation jusqu’à la clôture de celle-ci. Après extinction du passif, le solde de l’actif est d’abord employé au paiement aux actionnaires du montant du capital versé sur leurs Pendant toute la durée de la liquidation, l’Assemblée Générale conserve les mêmes pouvoirs qu’au cours de l’existence de la Société. Les actions demeurent négociables jusqu’à la clôture de La dissolution de la société ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter de la date à laquelle elle est publiée au Registre du Article 33 - Nomination des liquidateurs – pouvoirs À l’expiration de la durée de la société ou en cas de dissolution anticipée, l’Assemblée Générale règle le mode de liquidation et nomme un ou plusieurs liquidateurs dont elle détermine les pouvoirs et qui exercent leurs fonctions conformément à la loi. La nomination des liquidateurs met fin aux fonctions des Administrateurs et, s’il en existe, des Censeurs. Le surplus, s’il y a lieu, est réparti entre toutes les actions. Les actionnaires sont convoqués en fin de liquidation pour statuer sur le compte définitif, sur le quitus de la gestion des liquidateurs et la décharge de leur mandat, et pour constater la clôture de la La clôture de la liquidation est publiée conformément à la loi. Tous litiges entre la société et l’un quelconque des actionnaires auxquels pourraient donner lieu les présents statuts ou qui en seraient la suite ou la conséquence seront de la compétence exclusive du Tribunal de Commerce de Paris. LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA la soCiété et son Capital ; BouRse 1.1 rôLe de La soCiété dans Le groupe 2.3 état des déLégations et autorisations données 2.4 identifiCation des porteurs de titres 2.5 titres non représentatifs du CapitaL 2.6 titres donnant aCCès au CapitaL 2.7 éVoLution du CapitaL de La soCiété au Cours des trois derniers exerCiCes répartition du Capital et des droits de vote 3.2 modifiCations interVenues dans La répartition du CapitaL au Cours des trois derniers exerCiCes 3.3 nantissements d’aCtions détenues au nominatif pur 3.4 personnes moraLes ou physiques pouVant exerCer marCHé des instruments finanCiers émis par lvmH Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse la soCiété et son Capital ; BouRse 1.1 Rôle de la Société dans le Groupe La société LVMH assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales et apporte à celles-ci diverses prestations d’assistance au management, en particulier en matière juridique, financière, fiscale ou dans le domaine des La Société centralise les ressources de trésorerie et les besoins de financement de ses filiales françaises ainsi que de certaines filiales Pour ces mêmes filiales, LVMH centralise également les couvertures de change, qu’elle répercute de façon symétrique sur le marché. L’ensemble de ces prestations est rémunéré par des facturations aux filiales concernées, sur la base du prix de revient réel ou aux conditions normales de marché, selon la nature de la prestation. Pour l’exercice 2008, LVMH a facturé à ses filiales un montant de 103,2 millions d’euros au titre de l’assistance de gestion ; les produits et charges financières intra-Groupe résultant de la centralisation de trésorerie décrite ci-dessus se sont élevés pour la même période à respectivement 178,6 et 152,4 millions d’euros. Les marques du Groupe appartenant aux différentes filiales d’exploitation, LVMH ne perçoit aucune redevance à ce titre. Le texte complet des statuts figure dans la partie « Gouvernement d’entreprise » du document de référence. Dénomination sociale (article 3 des statuts) : LVMH Moët Siège social (article 4 des statuts) : 22, avenue Montaigne, 75008 Forme juridique (article 1 des statuts) : société anonyme. Législation de la Société (article 1 des statuts) : Société régie par Registre du Commerce et des Sociétés : la Société est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 775 670 417 Date de constitution – Durée (article 5 des statuts) : LVMH a été constituée le 1er janvier 1923 pour une durée de 99 ans expirant le 31 décembre 2021, sauf dissolution anticipée ou prorogation décidée par l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires. Lieu de consultation des documents relatifs à la Société : les statuts, comptes et rapports, procès-verbaux d’Assemblées Générales peuvent être consultés au siège social à l’adresse Le texte complet des statuts figure dans la partie « Gouvernement d’entreprise » du document de référence. Objet social (article 2 des statuts) : toute prise d’intérêt dans toute société ou groupement ayant notamment pour activité le commerce des vins de champagne, des cognacs et autres alcools, de tous produits de parfumerie et de cosmétique ; la fabrication et la vente d’articles de maroquinerie, habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de marque ; l’exploitation de domaines viticoles ; l’exploitation de tout droit Exercice social (article 26 des statuts) : du 1er janvier au Répartition statutaire des bénéfices (article 28 des statuts) : il est d’abord prélevé sur le bénéfice distribuable la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à 5 % du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Sur le surplus, l’Assemblée Générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de fixer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou de les reporter à nouveau. Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires à titre L’Assemblée Générale peut également décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à Assemblées Générales (article 23 des statuts) : les Assemblées Générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la loi et les décrets en vigueur. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions (articles 6, 8, 23 et 28 des statuts) : les actions sont toutes de même catégorie, Chaque action donne droit à une quotité proportionnelle dans la propriété de l’actif social, et dans le partage des bénéfices et du boni de liquidation. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit, les actionnaires font leur affaire personnelle du regroupement du nombre d’actions nécessaire. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative au nom du même actionnaire ainsi qu’aux actions nominatives attribuées à un actionnaire en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 6 juin 1986 a porté à trois ans (deux antérieurement) la durée minimum de l’inscription. Ce droit peut être supprimé par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire après ratification de l’Assemblée Spéciale des titulaires de ce droit. Franchissements de seuil (article 24 des statuts) : indépendamment des obligations légales, les statuts disposent que toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à 1 % doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins 1 %. Elle cesse lorsque l’actionnaire concerné atteint le seuil de modification des droits des actionnaires à des conditions plus Dispositions régissant les modifications du capital social : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant les modifications du capital à des conditions plus strictes que la loi. Au 31 décembre 2008, le capital social de la Société s’élevait à Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant la Au 31 décembre 2008, le capital autorisé de la Société s’élevait à 599 467 865 actions de 0,30 euro de valeur nominale. 2.3 État des délégations et autorisations données au Conseil d’Administration 100 000 000 actions (2) (3) régies par le Code des assurances) 100 000 000 actions (2) (3) 100 000 000 actions (2) (3) 100 000 000 actions (2) (3) (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH ». (2) Montant nominal maximum. Sur ce montant s’imputerait le montant nominal de toute augmentation de capital décidée en application des autres délégations de compétence ou des émissions réservées aux salariés mentionnées ci-dessous. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse • attribuées : 5 167 667 • attribuables : 4 736 402 (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH ». (2) Ces émissions s’imputeraient sur le montant nominal maximum des augmentations de capital décidées en application des délégations de compétence ci-dessus. Prix d’achat maximum : 130 euros en 2008 : 92 600 (3) Réduction du capital par annulation des actions achetées dans le cadre du programme de rachat (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH ». (2) Hors contrat de liquidité. Pour les achats, y compris les exercices de calls. 2.4 Identification des porteurs de titres 2.5 Titres non représentatifs du capital L’article 25 des statuts autorise la Société à mettre en œuvre une procédure d’identification des détenteurs de titres. La Société n’a pas émis de titres non représentatifs du capital 2.6 Titres donnant accès au capital Aucun titre donnant accès au capital, autre que les options de souscription décrites au paragraphe 3.4.2 du « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH », n’était en vigueur au 31 décembre 2008. 2.7 Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices (1) Dans le cadre de levées d’options de souscription d’actions. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse 3\. répartition du Capital et des droits de vote bénéficiaient du droit de vote, dont 226 413 842 d’un droit de vote double : 235 856 397 actions étaient sous forme nominative pure ; 8 690 189 actions étaient sous forme nominative administrée ; 245 390 824 actions étaient au porteur. (1) Nombre total des droits de vote théoriques. Au 31 décembre 2008, le nombre total des droits de vote net des actions privées du droit de vote s’élève à 699 475 061. (2) Contrôlée par la famille de Monsieur Bernard Arnault, la société Groupe Arnault SAS est la holding qui contrôle « in fine » LVMH. Sur la base de l’actionnariat nominatif et des informations résultant de l’enquête Euroclear effectuée en décembre 2008 auprès des établissements financiers dépositaires d’un minimum de 100 000 actions de la Société et limitée aux actionnaires détenant au moins 1 000 actions, la Société compte environ 5 619 actionnaires. Les actionnaires résidents et non-résidents représentent respectivement 72,6 % et 27,4 % du capital (voir rapport annuel 2008 « Structure du capital »). À la connaissance de la Société : un actionnaire détenait au moins 5 % du capital et des droits de vote au 31 décembre 2008 ; il n’existe aucun autre actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des il n’existe aucun pacte d’actionnaires portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote ni aucune action de concert. Au 31 décembre 2008, les dirigeants et membres du Conseil d’Administration détenaient directement et à titre personnel moins de 0,1 % du capital et des droits de vote de la Société. propres actions. 1 543 030 actions étaient comptabilisées en valeurs mobilières de placement, 4 892 048 actions étaient affectées à la couverture de plans d’options d’achat d’actions, le solde soit 10 441 113 actions était comptabilisé en titres immobilisés, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’options de souscription existants. Conformément à la loi, ces actions sont Au 31 décembre 2008, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre des plans d’épargne d’entreprise, 100 089 actions de la Société LVMH (soit moins de 0,1 % du Au cours de l’exercice 2008, le Crédit Suisse et certaines de ses filiales, la Caisse des Dépôts, le Crédit Agricole, UBS, MFS et certaines de ses filiales ont informé la Société de différents franchissements à la hausse et/ou à la baisse de seuils statutaires compris entre 1 % et 3 % du capital. Aux termes des dernières notifications reçues en 2008, le Crédit Suisse et certaines de ses filiales ainsi que UBS détenaient moins de 1 % du capital et des droits de vote théoriques ; la Caisse des Dépôts détenait 1,46 % du capital et 1 % des droits de vote théoriques ; le Crédit Agricole détenait 2 % du capital et 1,05 % des droits de vote théoriques et MFS et certaines de ses filiales détenaient 2,86 % du capital et 1,46 % des droits de vote théoriques. Aucune offre publique d’achat ou d’échange ni aucune garantie de cours n’ont été effectuées par des tiers sur les actions de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2008 et au Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse 3.2 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices 3.3 Nantissements d’actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires La Société n’a connaissance d’aucun nantissement portant sur des actions détenues au nominatif par les principaux actionnaires. 3.4 Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société Au 31 décembre 2008, Financière Jean Goujon détenait 207 821 325 actions de la Société représentant 42,42 % du capital et 58,02 % des droits de vote théoriques. Financière Jean Goujon a pour seule activité la détention de titres LVMH. Au 31 décembre 2008, Financière Jean Goujon était détenue à 100 % par Christian Dior, mère de Christian Dior Christian Dior, société cotée sur l’Euronext Paris de Nyse Euronext, était à cette même date contrôlée directement et indirectement, à hauteur de 69,43 % de son capital, par la société Financière Agache, cette dernière étant elle-même contrôlée, à travers la société Montaigne Finance, filiale à 100 % de Groupe Arnault SAS, En ce qui concerne les différents holdings de contrôle du en décembre 2002, la société Financière Agache a apporté sa participation de contrôle dans Christian Dior à sa filiale à 100 % en décembre 2004, la société Montaigne Participations et Gestion a été absorbée par la société Groupe Arnault SAS. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse 4\. marCHé des instruments finanCiers émis par lvmH Les actions de la Société sont cotées sur Euronext Paris (code ISIN FR0000121014) et sont éligibles au SRD (service de règlement différé d’Euronext Paris). Les actions LVMH servent de sous-jacent à des options négociables sur NYSE Liffe. LVMH fait partie des principaux indices français et européens utilisés par les gestionnaires de fonds : CAC 40, DJ EuroStoxx 50, À fin décembre, la capitalisation boursière de LVMH atteignait 23 milliards d’euros, ce qui place LVMH au onzième rang du 539 114 668 titres LVMH ont été traités pendant l’année 2008 pour un montant total de 34 milliards d’euros. Ceci correspond à un volume quotidien moyen de 2 105 917 titres. Depuis le 23 septembre 2005, LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA a confié à un établissement financier la mise en œuvre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie de l’AFEI approuvée par l’Autorité des Marchés Financiers par décision du 22 mars 2005, et publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 1er avril 2005. Nombre de titres et en capitaux échangés à la bourse de Paris et évolution des cours depuis dix-huit mois Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; bourse LVMH a mis en place un programme de rachat d’actions approuvé par l’Assemblée Générale du 15 mai 2008, lui permettant de racheter jusqu’à 10 % de son capital. Dans ce cadre, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, les achats en bourse de titres LVMH par LVMH SA nets des cessions (hors exercices de calls, levées d’options, attributions gratuites et annulations d’actions) ont représenté 1 775 083 de ses propres actions, soit 0,4 % de son capital. LVMH a également procédé à l’exercice de 203 000 calls sur ses propres titres et à l’acquisition de 1 159 200 calls. Historique des dividendes versés au titre des exercices (1) Hors avoirs fiscaux ou crédits d’impôt prévus par la réglementation fiscale applicable au (2) Proposition soumise à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009. Parmi les obligations émises par LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton non échues au 31 décembre 2008, les suivantes font l’objet La Société a une politique constante de distribution de dividende, visant à assurer aux actionnaires une rémunération stable, tout en les associant à la croissance du Groupe. Conformément aux dispositions en vigueur en France, les dividendes et acomptes sur dividendes se prescrivent par cinq ans Le nombre d’actions est resté inchangé au cours de l’exercice et s’élève à 489 937 410 actions. Obligations cotées à Paris et à Luxembourg Il est proposé de distribuer aux 489 937 410 actions composant le capital social un dividende de 1,60 euro par action au titre de l’exercice 2008, stable par rapport au dividende versé au titre de La distribution totale de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton s’élèvera ainsi à 784 millions d’euros au titre de l’exercice 2008, LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA RappoRt De gestion Du Conseil D’aDministRation : Commentaires sur les Comptes de la soCiété mère lvmH 1.2 résuLtats de La soCiété mère et perspeCtiVes d’aVenir aCtionnariat – Capital soCial – plans d’options 3.2 aCtions détenues par Les organes de direCtion et de ContrôLe 3.4 pLans d’options de sousCription ou d’aChat d’aCtions 3.6 mouVements au Cours de L’exerCiCe 3.7 pLans d’options mis en pLaCe par Les fiLiaLes 4.1 état des déLégations et autorisations en Cours 5.2 Liste des mandats et fonCtions des administrateurs sur les titres lvmH durant l’exerCiCe par les dirigeants et les personnes qui leur sont liées prise en Compte des ConséquenCes soCiales Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH RappoRt De gestion Du Conseil D’aDministRation : la soCiété lvmH 1\. Commentaires sur les Comptes de la soCiété mère lvmH Le bilan, le compte de résultat et l’annexe de la société LVMH arrêtés au 31 décembre 2008 ont été établis conformément aux règles légales françaises et, selon les mêmes principes et méthodes comptables que ceux retenus lors de l’exercice précédent sous L’avis 08-17 du Conseil National de la Comptabilité du 6 novembre 2008 et le règlement 2008-15 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 30 décembre 2008, relatifs au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés ont été appliqués par LVMH à compter de l’exercice 2008. Ces textes conduisent à étaler le coût des plans, qui était comptabilisé en charges en totalité dès l’exercice de mise en place, sur la période d’acquisition des droits par les bénéficiaires. Les effets de l’application rétrospective de ces textes sur les comptes les provisions pour charges relatives aux plans existants, comptabilisées au 31 décembre 2007, ont été réduites d’un montant de 17,6 millions d’euros en contrepartie d’une augmentation du la charge de l’exercice 2008, présentée en « Rémunérations, charges sociales et assimilés », a été majorée de 2,4 millions d’euros. 1.1.1 Évolution du portefeuille de titres de participation La valeur brute du portefeuille de participations s’élève à 12,7 milliards d’euros, en hausse de 1,4 milliard d’euros par rapport à fin 2007. Cette évolution correspond à la souscription par LVMH aux augmentations de capital successives de sa filiale française Sofidiv SAS, le pourcentage de détention du capital de Sofidiv par LVMH restant inchangé après ces opérations, soit 100 %. Au-delà de son activité de portefeuille, LVMH centralise la trésorerie en euros et devises de ses filiales françaises et de certaines filiales européennes ainsi que leurs besoins de financement, et gère le risque de taux sur la dette financière : les variations de structure financière constatées d’un exercice à l’autre sont essentiellement le reflet de la variation de ces en-cours ; en particulier, le montant des « créances rattachées à des participations » ou des « emprunts et dettes divers » varient en fonction des besoins de financement des filiales ou excédents de trésorerie dégagés par celles-ci. LVMH centralise également les couvertures de change de ses filiales françaises, et de certaines filiales européennes, qu’elle répercute de façon symétrique sur le marché ; cette centralisation a des effets sur le montant des pertes et gains de change figurant en compte de résultat, effets qui cependant se compensent. En 2008, LVMH a procédé à l’émission des emprunts obligataires un emprunt de 160 millions d’euros, émis à 93,986 % du nominal, remboursable en 2012, rémunéré au taux de 3,375 % ; un emprunt de 200 millions de francs suisse, émis à 99,898 % du nominal, remboursable en 2011, rémunéré au taux de 3,625 % ; un emprunt de 200 millions de francs suisse, émis à 99,84 % du un emprunt de 6 milliards de yen japonais, remboursable en un emprunt de 5 milliards de yen japonais, remboursable en nominal, remboursable en 2015, rémunéré au taux de 4 % ; 2009, rémunéré au taux de 1,2 % ; 2009, rémunéré au taux Libor BBA 3 mois JPY + 0,25 % ; 2011, rémunéré au taux Libor BBA 3 mois JPY + 0,31 % ; 2013, rémunéré au taux Libor BBA 3 mois JPY + 0,60 %. un emprunt de 5 milliards de yen japonais, remboursable en un emprunt de 15 milliards de yen japonais, remboursable en L’ensemble de ces emprunts est remboursable in fine au pair. En outre, des emprunts obligataires ont été remboursés au pair à leur échéance pour 806 millions d’euros, dont 500 millions d’euros relatifs à un emprunt émis en 2001 et 306 millions d’euros au titre Enfin, l’encours net des billets de trésorerie a augmenté de Dans le contexte de ses activités pour compte propre, la société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes financiers ou opérations couverts. En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés exceptionnellement des instruments ayant nature de couverture de change en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ou adossés à des sous-jacents maintenus à taux de change historiques. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Enfin, dans le cadre de la centralisation des opérations de couverture de change, LVMH répercute strictement sur le marché les opérations faites avec ses filiales françaises, en termes de nature de contrat, devise, montant et échéance ; il ne résulte donc de cette centralisation aucune position de change pour la Société. Enfin, lors de l’établissement de la déclaration fiscale de la Société, aucune dépense n’a été considérée comme devant être réintégrée dans le résultat imposable ou non déductible, au sens des articles 39-4, 39-5, 54 quater et 223 quinquies du Code Général Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Au cours de l’exercice, le capital a été réduit de 92 600 actions, nombre équivalent aux actions créées par exercice d’options de souscription. En conséquence, le capital social est resté inchangé 1.2 résultats de la société mère et perspectives d’avenir Les produits d’exploitation sont essentiellement constitués des dividendes reçus des filiales et participations. Le résultat financier est imputable pour une large part aux opérations effectuées avec les filiales du Groupe, dans le cadre des centralisations de trésorerie ou de couvertures de change, comme décrit précédemment ainsi que dans les annexes aux comptes. Le résultat exceptionnel est constitué, pour l’essentiel, du produit de 88 millions d’euros constaté à la suite de l’annulation des TDI émis en 1992, de reprises de provisions relatives à des risques non réalisés à hauteur de 43 millions d’euros et des variations nette des dépréciations de titres de participation pour le solde. 1.3.1 Information sur les programmes de rachat d’actions La présente section a pour objet d’informer l’Assemblée Générale des opérations d’achat d’actions propres qui ont été réalisées, entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2008, par la Société dans le cadre des programmes de rachat d’actions ayant été autorisés par les Assemblées Générales Mixtes de la Société tenues respectivement les 10 mai 2007 et 15 mai 2008. • Dans le cadre du contrat de liquidité conclu par la Société avec les sociétés Oddo & Cie Entreprise d’Investissement et Oddo Corporate LVMH au cours moyen de 65,11 euros et a cédé 3 355 446 actions LVMH au cours moyen de 65,69 euros. LVMH a par ailleurs acquis directement 729 783 de ses titres en couverture de plans et 820 000 de ses titres en vue de leur En outre, la Société a exercé 203 000 calls portant sur ses propres • Les opérations ci-dessus ont généré un montant de frais de Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Le tableau ci-dessous récapitule, par finalité, les opérations effectuées, en date de valeur, pendant la période du 1er janvier 2008 au 15 mai à des titres de la Société • Pendant cette période, la Société a procédé à l’achat de calls portant sur 1 159 200 actions, soit 0,2 % de son capital, tous acquis entre le 1er janvier et le 15 mai 2008. Au 31 décembre 2008, compte tenu des 203 000 calls exercés au cours de la période, des calls portant sur 2 970 200 actions étaient détenus par la Société, avec pour finalité la couverture de plans d’options sur actions. • La Société a procédé, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, à l’annulation de 92 600 actions détenues en couverture de plans du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2009 dans le cadre de la onzième résolution • Titres concernés : actions émises par LVMH Moët Hennessy - • Part maximale du capital susceptible d’être acheté par la • Nombre maximal d’actions propres pouvant être acquises par la Société : 48 993 741, mais compte tenu de l’auto-détention 31 décembre 2008, seules 29 147 350 actions propres sont • Prix d’achat unitaire maximum : 130 euros. l’achat et la vente des titres dans le cadre du contrat de liquidité mis en place par la Société ; l’achat de titres en vue de leur affectation à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions gratuites d’actions ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de LVMH ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues à l’article L. 225-180 du Code de commerce ; Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH l’achat de titres en vue de leur affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, remboursement ou échange ; • Durée du programme : 18 mois à compter de l’Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2009. l’achat pour conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe. 1.3.3 Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2008 Le tableau ci-après, établi conformément aux dispositions de l’instruction AMF n° 2005-06 du 22 février 2005 prise en application de l’article 241-2 du Règlement Général AMF, récapitule sous forme synthétique les opérations réalisées par la Société sur ses propres titres du 1er janvier 2008 au 31 décembre de manière directe et indirecte : au cours des 24 derniers mois : Nombre de titres détenus en portefeuille Nombre de titres détenus en portefeuille : Valeur de marché du portefeuille : Positions ouvertes au 31 décembre 2008 Cours moyen de la transaction (1) (en euros) (1) Hors actions attribuées gratuitement et annulations. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH La proposition d’affectation du montant distribuable de l’exercice \- réserve des plus-values à long terme \- dividende statutaire de 5 %, soit Pour mémoire, au 31 décembre 2008, la Société détient 16 876 milliers de ses propres actions, correspondant à un montant non distribuable de 806,8 millions d’euros. Si cette affectation est retenue, le dividende global ressortira à 1,60 euro par action. Un acompte sur dividende de 0,35 euro par action ayant été distribué le 2 décembre 2008, le solde est de 1,25 euro ; celui-ci sera mis en paiement le Conformément à l’article 158 du Code Général des Impôts, ce dividende ouvre droit, pour les résidents fiscaux français personnes physiques, à la réfaction de 40 %. Enfin, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés, en raison de cette détention, serait affecté au compte report à nouveau. Conformément à la loi, nous vous rappelons le montant du dividende par action versé au cours des trois derniers exercices : (1) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH 3\. aCtionnariat – Capital soCial – plans d’options 3.4 plans d’options de souscription ou d’achat d’actions Au 31 décembre 2008, le groupe Arnault contrôlait 47,42 % du capital, comme au 31 décembre 2007, et 63,40 % des droits de vote, contre 63,46 % au 31 décembre 2007. 3.2 actions détenues par les organes de direction et de Au 31 décembre 2008, les membres du Conseil d’Administration et du Comité Exécutif détenaient directement, à titre personnel et au nominatif, moins de 0,1 % du capital social. Au 31 décembre 2008, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre des plans d’épargne d’entreprise, 100 089 actions de la société LVMH (soit moins de 0,1 % du Dix plans d’options d’achat et cinq plans d’options de souscription mis en place par la société LVMH étaient en vigueur au 31 décembre 2008\. Les bénéficiaires des plans d’options sont sélectionnés selon les critères suivants : performance, potentiel de développement et contribution à un poste clé. Le prix d’exercice des options est égal au cours de référence calculé conformément aux dispositions légales pour les plans ouverts en 2007 et 2008, et à 95 % de ce même cours pour les plans antérieurs à 2007. Chaque plan a une durée de dix ans ; les options d’achat peuvent être exercées après un délai de trois ans à compter de l’ouverture du plan et les options de souscription après un délai de quatre ans. En outre, le Conseil d’Administration, lors de sa délibération du 14 mai 2001, a mis en place un plan d’options d’achat exceptionnel dénommé « OPAL » d’une durée de huit ans destiné à une grande majorité des salariés du Groupe. Ces options d’achat peuvent être exercées depuis le 14 mai 2005. Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une Au titre de l’autorisation donnée par l’Assemblée du 8 juin 1995 (1) Nombre d’options à l’ouverture du plan, non retraité des ajustements liés à l’attribution gratuite de juin 1999 et à la division du nominal par cinq de juillet 2000. Options attribuées aux mandataires sociaux/salariés en fonction à la date d’ouverture du plan. (2) Ajusté du fait des opérations visées au (1). (3) Plans expirés respectivement les 28 janvier et 15 mars 2008. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Nombre d’options attribuées aux mandataires sociaux (1) mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2008. (2) Plan expiré le 28 janvier 2008. (1) Nombre d’options à l’ouverture du plan, non retraité des ajustements liés à l’attribution gratuite de juin 1999 et à la division du nominal par cinq de juillet 2000, options attribuées aux Au titre de l’autorisation donnée par l’Assemblée du 17 mai 2000 (1) Options attribuées aux mandataires sociaux/salariés en fonction à la date d’ouverture du plan. (2) 25 options ont été attribuées à chaque bénéficiaire. (3) Le prix d’exercice est de 45,70 euros pour les résidents italiens et de 43,86 euros pour les résidents américains. (4) Le prix d’exercice pour les résidents italiens est de 38,73 euros. Nombre d’options attribuées aux mandataires sociaux (1) (1) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2008. S’agissant d’options d’achat d’actions existantes, leur levée n’entraîne aucune dilution pour les actionnaires. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Au titre de l’autorisation donnée par l’Assemblée du 15 mai 2003 (1) Options attribuées aux mandataires sociaux/salariés en fonction à la date d’ouverture du plan. Nombre d’options attribuées aux mandataires sociaux (1) (1) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2008. Au titre de l’autorisation donnée par l’Assemblée du 11 mai 2006 (1) Options attribuées aux mandataires sociaux/salariés en fonction à la date d’ouverture du plan. Nombre d’options attribuées aux mandataires sociaux (1) (1) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2008. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH 3.4.3 Options attribuées et levées durant l’exercice par les mandataires sociaux et les dix premiers salariés du Groupe Options attribuées durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux de la Société 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 En application de la délibération du Conseil d’Administration du 15 mai 2008, le Président-Directeur Général et le Directeur Général délégué, lors de l’exercice de leurs options, devront conserver jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions déterminé en fonction de la date de la levée et correspondant à un pourcentage de leur rémunération brute globale. Options attribuées durant l’exercice aux autres mandataires sociaux de la Société 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 15 mai 2012 - 14 mai 2018 Options levées durant l’exercice par les dirigeants mandataires sociaux de la Société : Options levées durant l’exercice par les autres mandataires sociaux de la Société Options attribuées durant l’exercice aux dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux, dont le nombre d’options est le LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA Options levées durant l’exercice par les dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux, ayant exercé le plus grand nombre Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA Les bénéficiaires des actions gratuites sont sélectionnés parmi les salariés des sociétés françaises du Groupe en fonction de leur niveau de responsabilité et de leur performance individuelle. Les actions sont attribuées définitivement après un délai de deux ans et sont librement cessibles après un délai de quatre ans à compter par l’Assemblée du 12 mai 2005 par l’Assemblée du 15 mai 2008 Actions attribuées durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux et autres mandataires sociaux sociaux et autres mandataires sociaux ne bénéficient d’aucune action gratuite. Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux, ayant reçu le plus Société ayant attribué les actions gratuites LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA Options en vigueur au 31 décembre Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH 3.6 mouvements au cours de l’exercice Options en vigueur au 1er janvier Options en vigueur au 31 décembre Options en vigueur au 1er janvier 3.7 plans d’options mis en place par les filiales 4.1 état des délégations et autorisations en cours Prix d’achat maximum : 130 euros des actions achetées dans le cadre (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir ci-dessous point 4.2. (2) Hors contrat de liquidité. Pour les achats, y compris les exercices de calls. Voir également ci-dessus point 1.3. Actions annulées en 2008 : 92 600 (3) Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH donnant accès au capital et incorporation 100 000 000 actions (2) (3) 100 000 000 actions (2) (3) dans le cadre d’opérations complexes : Augmentation de capital réservée à des de crédit ou sociétés régies par le Code 100 000 000 actions (2) (3) (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir ci-dessous point 4.2. (2) Montant nominal maximum. Sur ce montant s’imputerait le montant nominal de toute augmentation de capital décidée en application des autres délégations de compétence ou des émissions réservées aux salariés mentionnées ci-dessous. (3) Montant susceptible d’être augmenté dans la limite de 15 % de l’émission initiale en cas de demandes excédentaires (Assemblées du 10 mai 2007, 19e résolution et du 15 mai 2008, • attribuées : 5 167 667 • attribuables : 9 530 455 • attribuables : 4 736 402 aux salariés dans le cadre d’un (1) Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 14 mai 2009 de renouveler cette autorisation. Voir ci-dessous point 4.2. (2) Ces émissions s’imputeraient sur le montant nominal maximum des augmentations de capital décidées en application des délégations de compétence ci-dessus. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH L’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008 a autorisé le Conseil d’Administration à mettre en place un programme de rachat d’actions de la Société. Dans le cadre de la présente Assemblée, il vous est demandé de renouveler cette autorisation pour une durée de dix-huit mois, la finalité des acquisitions pouvant être, notamment, l’animation du marché (par achat ou vente) dans le cadre d’un contrat de liquidité, l’affectation à la couverture de plans d’options sur actions, d’opérations d’actionnariat salarié ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, l’affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société, l’annulation, ou encore la conservation et la remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe. Le nombre total d’actions pouvant être acquises par la Société sera limité à 10 % du capital. Le prix maximum d’achat par action 4.2.2 Autorisation de réduire le capital social Conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 du Code de commerce, l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008 a autorisé le Conseil d’Administration, s’il considère que cela est dans l’intérêt de l’ensemble des actionnaires, à réduire le capital de la Société par annulation des actions qui auront été acquises dans le cadre des programmes de rachat d’actions. Il vous est proposé de renouveler cette autorisation pour une durée 4.2.3 Autorisations d’augmenter le capital social L’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007 a délégué au Conseil la compétence pour augmenter le capital social, y compris par émission de toutes valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme au capital social ou donnant droit à un titre de créance. Il vous est proposé de renouveler cette autorisation pour une durée Comme il est d’usage, il vous est demandé d’autoriser le Conseil d’Administration à procéder à des émissions, soit avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, soit avec suppression de ce droit mais en accordant éventuellement un droit de priorité aux actionnaires si les émissions ont lieu sur le marché français. En cas d’émission sans droit préférentiel de souscription, le prix d’émission des actions devra être au moins égal au prix minimum prévu par les dispositions légales et réglementaires en vigueur au En cas de souscription excédentaire à une augmentation de capital, le nombre de titres à émettre pourra être augmenté par le Conseil d’Administration dans les conditions prévues par la loi. Il vous est également proposé de renouveler pour une durée de vingt-six mois la délégation de compétence consentie au Conseil d’Administration par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007 pour augmenter le capital social par émission d’actions destinées à rémunérer, soit des titres apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange soit, dans la limite de 10 % du capital, des apports en nature constitués de titres de capital ou de valeurs Le montant nominal maximum pour l’ensemble de ces augmentations de capital ne pourra dépasser un montant global qui est porté de 30 à 50 millions d’euros. • L’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2006 a autorisé l’attribution, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de dirigeants ou membres du personnel du Groupe d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société. Conformément à la loi, il vous a été rendu compte, chaque année, de l’utilisation qui a été faite Nous vous demandons de renouveler cette autorisation pour une Votre autorisation permettra au Conseil d’Administration de consentir de nouvelles options de souscription ou d’achat d’actions, le montant total des options nouvelles ne pouvant donner droit à un nombre d’actions représentant plus de 3 % du capital de En cas d’attribution d’options de souscription, votre autorisation comporte renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions émises au fur et à mesure Le prix de souscription ou d’achat devra se situer dans les limites autorisées par les textes en vigueur au moment de l’attribution des options et ne pourra être inférieur à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour de l’ouverture. En outre, s’agissant d’options d’achat d’actions, le prix d’achat ne pourra être inférieur au cours moyen d’achat des actions à remettre par la Société lors de l’exercice desdites options. Le délai d’exercice des options devra être en conformité avec les textes en vigueur le jour de l’attribution des options et sera au Le Conseil d’Administration aura le pouvoir de déterminer, dans les limites fixées par la loi et l’Assemblée, les modalités du ou des Lors des prochaines Assemblées Générales Ordinaires, le Conseil d’Administration vous tiendra informés du nombre, du prix et des bénéficiaires des options consenties ainsi que du nombre des Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH D’une durée de vingt-six mois, cette délégation permettra au Conseil d’Administration, d’augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois, dans la limite de 3 % du capital social. Elle se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du • En application de l’article L. 225-129-6 du Code de commerce, il vous est proposé de déléguer au Conseil d’Administration la compétence pour augmenter le capital social au profit des salariés du Groupe adhérents à un plan d’épargne d’entreprise et de supprimer à cet effet votre droit préférentiel de souscription au profit de cette catégorie de personnes. Le prix d’émission des actions sera fixé conformément aux dispositions de l’article L. 3332-19 du Code du travail. Il vous est proposé de : renouveler les mandats d’Administrateur de Messieurs Antoine Arnault, Antoine Bernheim, Albert Frère, Pierre Godé et Lord Nous vous proposons de modifier les statuts de la Société pour prendre en compte les nouvelles dispositions de la Loi de Modernisation de l’Économie du 4 août 2008 sur le délai imparti à tout nouvel Administrateur pour acquérir des titres de la Société et sur le maintien du droit de vote double en cas de fusion ou de 5.2 liste des mandats et fonctions des administrateurs La liste des fonctions et mandats exercés actuellement et au cours des cinq derniers exercices par chacun des Administrateurs figure dans la partie « Organes de direction et de contrôle » du document Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Synthèse des rémunérations, des options et actions gratuites attribuées aux dirigeants mandataires sociaux (1) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. Hors jetons de présence. (2) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’Administration au cours de l’exercice figure au paragraphe 3.4.3. • Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (1) (1) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. (2) Montants versés au titre de l’exercice précédent. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Contrat de travail, retraite spécifique, indemnités de départ et clause de non-concurrence en faveur des raison de la cessation ou du (1) Ce complément de retraite n’est acquis que si l’intéressé justifie d’une présence d’au moins six ans au sein du Comité Exécutif du Groupe et fait valoir simultanément ses droits à la retraite au titre des régimes de retraite légaux. Il est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des rémunérations annuelles perçues au cours des trois dernières années civiles précédant l’année du départ à la retraite, plafonnée à trente- cinq fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Le complément de retraite annuelle est égal à la différence entre 60 % de la rémunération de référence et la totalité des pensions servies par le régime général de la sécurité sociale et les régimes complémentaires de l’ARRCO et de l’AGIRC. • Récapitulatif des rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des autres mandataires sociaux (1) Montant de l’engagement au 31 décembre 2008 : – Bernard Arnault : 15 093 225 euros – Antonio Belloni : 7 314 750 euros Lord Powell of Bayswater (en livres sterling) Felix G. Rohatyn (en dollars US) (1) Rémunérations brutes et/ou honoraires et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. (2) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’Administration au cours de l’exercice figure au paragraphe 3.4.3. (3) Avantages en nature : voiture de fonction. (4) Hors indemnité liée au départ en retraite versée en 2008 : 310 474 euros. (5) Autres avantages : complément de retraite. Détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’Administration au cours de l’exercice : ce détail figure au paragraphe 3.4.3. ci-dessus. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH Jetons de présence des dirigeants mandataires sociaux et autres mandataires sociaux (1) Jetons de présence versés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior. 6\. état réCapitulatif des opérations réalisées sur les titres lvmH durant l’exerCiCe par les dirigeants et les personnes qui leur sont liées au sens de l’artiCle r. 621-43-1 Société(s) liée(s) à la famille de Bernard Arnault Opération indexée sur le cours de LVMH Opération indexée sur le cours de LVMH Opération indexée sur le cours de LVMH (1) Exercice d’options d’achat ou de souscription d’actions. Rapport de gestion du Conseil d’Administration : la société LVMH 7\. éléments susCeptibles d’avoir une inCidenCe en Cas d’offre publique Conformément aux dispositions de l’article L. 225-100-3 du Code de commerce, sont mentionnés ci-dessous les éléments prévus par ce texte, susceptibles d’avoir une incidence en cas • structure du capital de la Société : la Société est contrôlée par le groupe Arnault qui, au 31 décembre 2008, contrôlait 47,42 % du capital et 63,40 % des droits de vote ; • émission et rachat d’actions : dans le cadre de différentes résolutions, l’Assemblée Générale a délégué au Conseil d’augmenter le capital social, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription, dans la limite d’un montant nominal global de 30 millions d’euros, soit 20 % du capital actuel de la Société. Il est proposé à l’Assemblée Générale de porter ce montant à 50 millions d’euros, soit 34 % du capital actuel de la Société, d’attribuer des options de souscription d’actions dans la limite de 3 % du capital social, d’attribuer des actions gratuites à émettre dans la limite de 1 % La loi prévoit la suspension en période d’offre publique de toute délégation dont la mise en œuvre est susceptible de faire échouer l’offre. 8\. prise en Compte des ConséquenCes soCiales et environnementales de l’aCtivité Les informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de l’activité de la Société et de ses filiales figurent dans le « Rapport de gestion du Conseil d’Administration : le groupe LVMH ». 9\. événements postérieurs à la Clôture À la date d’arrêté des comptes, aucun événement significatif n’est intervenu. LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA résultats de la soCiété au Cours des Cinq derniers exerCiCes annexe aux Comptes de la soCiété inventaire du portefeuille au 31 déCembre 2008 filiales et partiCipations au 31 déCembre 2008 rapport spéCial des Commissaires aux Comptes sur les Conventions et engagements réglementés (1) Après effet des changements de méthodes comptables (voir Note 2.1). Charges à répartir sur plusieurs exercices Capital social (dont versé : 147,0) Primes d’émission, de fusion et d’apport Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) Après effet des changements de méthodes comptables (voir Note 2.1). Produits financiers de participations et autres revenus Reprises de provisions et transferts de charges Produits exceptionnels sur opérations de gestion Produits exceptionnels sur opérations en capital Reprises de provisions et transferts de charges Charges exceptionnelles sur opérations de gestion Charges exceptionnelles sur opérations en capital Produits nets de cessions de valeurs mobilières de placement Charges nettes de cessions de valeurs mobilières de placement Dépréciation et amortissement des actifs immobilisés Plus ou moins-values de cessions d’actifs immobilisés et actions LVMH Variation des autres créances et dettes Cession de titres de participation et opérations assimilées Souscription aux augmentations de capital de filiales Dividendes et acomptes versés dans l’exercice Émission ou souscription de dettes financières (Acquisition)/Cession de valeurs mobilières de placement cotées TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT Résultats De la soCiété au CouRs Des Cinq DeRnieRs exeRCiCes (en millions d’euros, sauf résultats par action, exprimés en euros) Nombre maximal d’actions futures à créer : \- par exercice de bons de souscription \- par exercice d’options de souscription 2\. Opérations et résultats de l’exercice Produits financiers de participations et autres revenus Résultat avant impôts et charges calculées Résultat après impôts et charges calculées Résultat après impôts, mais avant charges calculées Dividende net distribué à chaque action Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (1) Hors effets de la convention d’intégration fiscale. (2) Après effets de la convention d’intégration fiscale. (3) Montant de la distribution résultant de la résolution de l’Assemblée Générale, avant effets des actions LVMH auto-détenues à la date de la distribution. (4) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. annexe aux Comptes De la soCiété La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA (« LVMH », « la Société ») assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales, et apporte à celles- ci diverses prestations d’assistance qui leur sont facturées, en particulier en matière juridique, financière, fiscale, ou dans le Hormis les activités de portefeuille liées à son statut de société holding, LVMH centralise la trésorerie en euros et devises ainsi que les besoins de financement de ses filiales françaises et de certaines filiales européennes, et assure la gestion du risque de taux sur la dette financière. LVMH centralise également les couvertures de change de ses filiales françaises et de certaines filiales européennes ; les contrats de change souscrits par celles-ci avec LVMH sont répercutés de façon symétrique sur le marché, en termes de nature de contrat, Les variations de structure financière constatées d’un exercice à l’autre, ainsi que le montant des pertes et gains de change apparaissant dans le compte de résultat, sont essentiellement le 2\. prinCipes, règles et métHodes Comptables 2.1 Cadre général ; changement de méthodes comptables • Le bilan et le compte de résultat de LVMH sont établis conformément aux dispositions légales françaises, en particulier le règlement 99-03 du Comité de la Réglementation Comptable. Cependant, compte tenu de l’activité exclusivement financière et foncière de la Société, et pour une meilleure présentation de son compte de résultat, les dividendes perçus des filiales et participations sont classés en produits d’exploitation, ainsi que les quotes-parts de résultats bénéficiaires de filiales sociétés de personnes faisant l’objet d’une clause statutaire d’attribution aux • L’avis 08-17 du Conseil National de la Comptabilité du 6 novembre 2008 et le règlement 2008-15 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 30 décembre 2008, relatifs au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés ont été appliqués par LVMH à compter Ces textes conduisent à étaler le coût des plans, qui était comptabilisé en charges en totalité dès l’exercice de mise en place, sur la période d’acquisition des droits par les bénéficiaires. Les effets de l’application rétrospective de ces textes sur les comptes les provisions pour charges relatives aux plans existants, comptabilisées au 31 décembre 2007, ont été réduites d’un montant de 17,6 millions d’euros en contrepartie d’une augmentation du la charge de l’exercice 2008, présentée en « Rémunérations, charges sociales et assimilés », a été majorée de 2,4 millions d’euros. Le mode de calcul de la charge résultant des plans d’options ou d’attribution d’actions gratuites est décrit en Note 2.6. Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition) ou à leur valeur d’apport, à l’exception des immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont été réévaluées en Les immobilisations financières hors créances, prêts et dépôts, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais accessoires) ou à Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. S’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités ; la valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par référence à des transactions récentes. Les variations de valeur des dépréciations du portefeuille de titres de participation sont classées en résultat exceptionnel. Les titres de participation en portefeuille au 31 décembre 1976 ont été réévalués en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Lorsque leur valeur d’inventaire, basée sur la probabilité de leur recouvrement, est inférieure à cette dernière, une dépréciation est enregistrée du 2.6.2 Instruments dénouables en actions LVMH Les valeurs mobilières de placement, y compris les produits monétaires de capitalisation, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais de transaction) ; lorsque leur valeur de marché à la clôture est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en résultat financier, du montant de La valeur de marché des valeurs mobilières de placement est déterminée, pour les titres cotés, par référence à la moyenne des cours de bourse du dernier mois de l’exercice, convertie le cas échéant aux taux de change de clôture ; pour les titres non cotés, par référence à leur valeur de réalisation estimée. Ce calcul s’effectue par ligne de titres, sans compensation entre les En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la détermination du résultat de cession s’effectue selon la méthode Premier Entré - 2.6 actions lvmH et instruments dénouables en actions lvmH ; plans d’options et d’attribution d’actions gratuites Les actions LVMH sont comptabilisées, le jour de leur livraison, à leur prix d’acquisition hors frais de transaction. Les actions LVMH acquises dans le cadre réglementaire des programmes de rachat ou dans le cadre du contrat de liquidité figurent en valeurs mobilières de placement. Les actions détenues dans la perspective d’une détention de longue durée, en vue d’une annulation ou d’un échange, sont comptabilisées en immobilisations financières. Les actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites sont affectées à ces plans. Lorsque la valeur de marché des actions LVMH classées en valeurs mobilières de placement, calculée comme défini au 2.5 ci-dessus, devient inférieure à leur prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence. Aucune dépréciation n’est enregistrée pour les actions classées en titres immobilisés à l’exception de celles destinées à être échangées. Pour les actions affectées aux plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites, le calcul de la dépréciation précisé ci-dessus s’apprécie plan par plan lorsque les plans correspondants sont présumés exerçables (valeur de marché de l’action supérieure au prix d’exercice de l’option), et par rapport au prix de revient moyen d’ensemble des plans concernés lorsque ceux-ci sont présumés non exerçables (valeur de marché de l’action inférieure au prix d’exercice de l’option). En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation selon la méthode premier entré-premier sorti (FIFO), à l’exception des actions détenues dans le cadre des plans d’options, pour lesquels le calcul est effectué plan par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Dans le cadre des plans d’options d’achat, et comme alternative à la détention d’actions affectées à ces plans, LVMH peut acquérir des instruments dénouables en actions ; ces instruments consistent en options d’achat d’actions LVMH (« calls »), souscrits lors de la mise en place du plan ou postérieurement à cette date. Les primes payées au titre de ces options sont comptabilisées à l’actif du bilan en « Autres créances ». Ces primes donnent lieu le cas échéant à enregistrement d’une provision pour risques et charges ou pour dépréciation, selon les mêmes règles que celles définies ci-dessus pour les actions LVMH affectées aux plans d’options, la valeur de l’action LVMH en portefeuille étant remplacée dans ce cadre par le montant de la prime payée majoré du prix d’exercice de l’option 2.6.3 Charge relative aux plans d’options et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH La charge relative aux plans d’options et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH est répartie de manière linéaire sur la période d’acquisition des droits. Elle est comptabilisée au compte de résultat dans la rubrique Rémunérations, charges sociales et assimilés, en contrepartie d’une provision pour charges au bilan. pour les plans d’options d’achat, à la différence entre la valeur en portefeuille, nette de dépréciation, des actions affectées à ces plans, et le prix d’exercice correspondant s’il est supérieur ; portefeuille des actions affectées à ces plans. Les plans d’options de souscription d’actions ne donnent pas lieu pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à la valeur en Les distributions des filiales et participations, ainsi que les quotes- parts de résultats de filiales sociétés de personnes faisant l’objet d’une clause statutaire d’attribution aux associés, sont enregistrées lorsque celles-ci sont considérées acquises aux actionnaires ou Les opérations en devises sont enregistrées aux cours des devises à Les dettes et créances en devises sont réévaluées aux cours du 31 décembre, les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation étant portés en écart de conversion. Les pertes de change non réalisées au 31 décembre font l’objet de provisions, excepté pour les pertes compensées par des gains potentiels dans Les écarts de change constatés en fin d’exercice sur des disponibilités en devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Les contrats de change à terme et options de change souscrits par LVMH pour propre compte sont réévalués au cours du 31 décembre ; les gains ou pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont : enregistrés en compensation des gains ou pertes de change non réalisés sur les actifs ou passifs couverts par ces instruments ; uniquement, s’ils n’ont pas été affectés. pris en résultat de change de l’exercice, pour les pertes latentes différés si ces instruments ont été affectés à des opérations de Dans le cadre de la centralisation des couvertures de change des filiales (voir Note 1 Activité de la Société), les contrats de change à terme et options de change en vie à la clôture ne sont pas réévalués aux cours du 31 décembre ; en effet, les contrats avec les filiales étant répercutés sur le marché de façon symétrique, le résultat de change issu de la réévaluation de l’ensemble serait nul. Les effets des couvertures de taux d’intérêt (« swaps », « future rate agreements », « caps »…) sont calculés prorata temporis sur la durée des contrats, et enregistrés dans la charge d’intérêts de l’exercice. Les primes d’émission des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de l’emprunt. Les frais d’émission sont enregistrés en 3\. produits finanCiers de partiCipations et autres revenus Produits financiers de filiales et participations : \- dividendes perçus de sociétés françaises \- quote-part de résultats de sociétés françaises « transparentes » Les revenus fonciers proviennent de la location à des sociétés du Groupe de vignobles champenois dont LVMH a la propriété. Les prestations de services sont constituées de prestations d’assistance aux filiales (voir 1. Activité de la Société) et de refacturations de frais engagés par LVMH pour compte de ces dernières. Les intérêts et produits assimilés se décomposent de la façon suivante : Produits des prêts et avances aux entreprises liées Revenus de placements et autres produits financiers Le résultat de change se décompose de la façon suivante : Résultat au titre d’opérations pour compte des filiales (1) Résultat au titre d’opérations pour compte propre (1) Voir 1. Activité de la Société. L’évolution des intérêts et charges assimilées s’analyse de la façon suivante : Intérêts sur comptes courants et avances des entreprises liées En juin 2008, LVMH a acquis pour un montant symbolique, en vertu d’une option d’achat, les titres à durée indéterminée (TDI) émis en 1992, qui ont été annulés immédiatement après leur acquisition. Le résultat exceptionnel de l’exercice 2008 inclut un profit de 89 millions d’euros du montant non amorti des TDI à L’exercice, en février 2007, d’une option d’achat similaire portant sur les TDI émis en 1990 avait conduit à enregistrer un profit exceptionnel de 449 millions d’euros dans les comptes de l’exercice 2007. Le solde est constitué, pour l’essentiel, de la variation nette des LVMH est société mère d’un groupe fiscal constitué avec certaines de ses filiales françaises (Art. 223 A et suivants du CGI). La convention d’intégration ne modifie pas, le plus souvent, la charge d’impôt ou le droit au bénéfice des reports déficitaires des filiales concernées ; leur situation fiscale vis-à-vis de LVMH reste en effet identique à celle qui résulterait d’une imposition séparée, tant que ces filiales sont membres de l’intégration. L’économie ou la charge complémentaire d’impôt, du montant de la différence entre la somme de l’impôt comptabilisé par chacune des sociétés intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat imposable Au 31 décembre 2008, le montant des déficits fiscaux des filiales intégrées dont la convention prévoit la restitution par LVMH L’impôt sur les bénéfices se ventile de la façon suivante : Le solde d’impôts différés provenant de différences temporaires d’imposition s’élève au 31 décembre 2008 à un montant net débiteur de 10 millions d’euros, dont 0,5 million d’euros au titre de différences temporaires devant se renverser en 2009. Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2007 Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2008 Valeur brute du portefeuille de participations Valeur nette du portefeuille de participations Le portefeuille de participations est détaillé dans le tableau des filiales et participations et l’inventaire du portefeuille. Les méthodes de dépréciation des titres de participation sont décrites en Note 2.3. Dans certains cas, la dépréciation est calculée par référence à la valeur d’utilité de la participation concernée, qui est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités. Dans ce cadre, les effets de la crise économique et financière ayant marqué l’exercice 2008 ont été pris en compte de la façon suivante : la valorisation des flux de trésorerie prévisionnels a été effectuée en retenant pour hypothèse une crise dont les effets seraient limités dans le temps, les paramètres financiers utilisés pour cette valorisation étant toutefois ceux prévalant sur le marché à la date L’évolution de la dépréciation du portefeuille est analysée en 11\. CréanCes rattaCHées à des partiCipations Les créances rattachées à des participations sont constituées d’avances en compte courant ou de prêts à des sociétés apparentées, filiales directes ou indirectes de LVMH. Les avances figurent en actif immobilisé dans la mesure où elles s’inscrivent dans le cadre de conventions de gestion centralisée de trésorerie d’une durée d’un an, renouvelables par tacite reconduction. L’échéance de l’ensemble des autres créances est inférieure à un an, à l’exception d’une quote-part des primes payées sur options d’achat d’actions LVMH (Voir Note 13.2 Instruments dérivés sur actions LVMH). La valeur du portefeuille au 31 décembre 2008, répartie en fonction de l’affectation des titres détenus, s’analyse de la façon suivante : Le solde des autres créances s’analyse ainsi : quote-part de résultat de filiales transparentes à recevoir primes payées sur options de change primes payées sur options de change primes payées sur options d’achat d’actions LVMH Au cours de l’exercice, les mouvements de portefeuille ont été les suivants : La moins-value dégagée par les cessions s’est élevée à 8,4 millions d’euros. Jusqu’à l’exercice 2006, les actions LVMH livrables dans le cadre de plans d’options d’achat étaient détenues par LVMH et affectées à ces plans dès leur mise en place. Depuis l’exercice 2006, ce mode de couverture a été remplacé pour certains plans existants par l’achat d’options d’achat d’actions LVMH (« calls »). Les actions auxquelles les calls se substituent sont réaffectées à la couverture de plans autres que les plans d’options d’achat : plans d’options de souscription ou plans d’attribution d’actions gratuites, ces réaffectations constituant l’essentiel des « transferts » présentés Au 31 décembre 2008, la valeur boursière des actions détenues dans le cadre du contrat de liquidité est de 17 millions d’euros. 13.2 instruments dérivés sur actions lvmH Au cours de l’exercice, les seuls instruments dérivés utilisés ont été des options d’achat d’actions LVMH (« calls ») ; les mouvements Les calls en vie au 31 décembre 2008 sont exerçables à tout instant Les charges constatées d’avance sont constituées essentiellement Les écarts de conversion actifs proviennent de la réévaluation, à la clôture de l’exercice 2008, des créances clients, dettes fournisseurs Au 31 décembre 2008, le capital se décompose ainsi : Le capital est constitué de 489 937 410 actions, entièrement libérées, au nominal de 0,30 euro. Toutes les actions composant le capital ont les mêmes droits, à l’exception des actions conservées sous forme nominative depuis plus de 3 ans dont les détenteurs bénéficient d’un droit de vote double. Les actions détenues par LVMH ne bénéficient ni du droit de vote, ni du droit au dividende. Actions à droit de vote double Actions à droit de vote simple Au 31 décembre 2007 avant affectation Au 31 décembre 2007 après affectation La variation des capitaux propres au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : Au 31 décembre 2007 avant affectation Au 31 décembre 2008 avant affectation L’affectation du résultat de l’exercice 2007 résulte des résolutions de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008. Au cours de l’exercice, le capital a été réduit de 92 600 actions, nombre équivalent aux actions créées par exercice d’options de 17\. réserves et éCarts de réévaluation Les Réserves réglementées sont constituées de la Réserve spéciale des plus-values à long terme et des réserves indisponibles de 2,2 millions d’euros résultant de la réduction de capital effectuée concomitamment à la conversion du capital en euros. La Réserve spéciale des plus-values à long terme n’est distribuable qu’après En raison de la réforme du régime des plus-values à long terme par la Loi de Finances rectificative pour 2004 (article 39) et sur décision de l’Assemblée Générale du 12 mai 2005, un montant de 200 millions d’euros a été transféré en 2005 de la Réserve spéciale des plus-values à long terme à un compte de réserve ordinaire après prélèvement d’une taxe libératoire de 2,5 % soit 5 millions d’euros. Le montant de ces réserves, de 195 millions d’euros, est Les « Écarts de réévaluation » proviennent des opérations réalisées en 1978 dans le cadre de la réévaluation légale de 1976. Ils concernent les immobilisations non amortissables suivantes : Titres de participation (Parfums Christian Dior) Plans d’options de souscription et plans d’options d’achat Les plans existants ont une durée de 10 ans et les options sont exerçables après une période d’acquisition des droits de trois ou quatre ans, selon que les plans ont été émis antérieurement ou postérieurement à 2004, à l’exception du plan d’achat du 14 mai 2001, portant initialement sur 1 105 877 options, dont la durée est de huit ans et pour lequel les options peuvent être exercées après un délai de quatre ans. Dans certaines circonstances, notamment en cas de départ à la retraite, le délai d’acquisition des droits de trois ou quatre ans ne Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une L’attribution d’actions gratuites à leurs bénéficiaires ne devient définitive qu’au terme d’une période d’acquisition des droits de deux ans, au-delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pour une durée complémentaire de deux ans. Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et En complément des plans d’options ou d’attribution d’actions gratuites, la Société met en place des plans équivalents en termes de gains pour le bénéficiaire à des plans d’options d’achat, ou à des plans d’actions gratuites, mais dénouables en numéraire et non en titres. Ces plans ont une durée d’acquisition des droits de 18.2 évolution des plans d’options et assimilés Les droits attribués dans le cadre des différents plans portant sur des actions LVMH ont évolué comme suit au cours de l’exercice : Droits non exercés au 1er janvier 2008 Options exercées / Attribution définitive d’actions Droits non exercés au 31 décembre 2008 plan d’options de souscription portant sur 1 698 000 titres avec Les plans suivants ont été mis en place le 15 mai 2008 : un prix d’exercice moyen de 72,51 euros ; plan d’attribution de 162 972 actions gratuites ; plan dénoué en numéraire, équivalent à l’attribution de Pour l’ensemble de ces plans, les conditions d’octroi sont antérieures La charge comptabilisée en 2008 au titre des plans d’options et assimilés est de 12,1 millions d’euros. Voir également Notes 2.1 La valeur ayant servi d’assiette pour le calcul de la contribution sociale de 10 % au titre des plans d’options et assimilés est de 18,7475 euros par option de souscription et de 71,66 euros par 19\. variation des dépréCiations et des provisions La variation des dépréciations d’actifs et des provisions s’analyse de la façon suivante : Provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques généraux correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités de la Société ou de ses filiales ; ces activités sont en effet exercées à un niveau international, dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le calcul de l’impôt. La répartition des dettes par nature et selon leur échéance, avant affectation du résultat, ainsi que les charges à payer rattachées, sont présentées dans le tableau ci-après : Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit dont primes reçues sur options de change 20.1 titres à durée indéterminée (tdi) En décembre 1990 et février 1992, LVMH a procédé à l’émission, hors de France, de deux emprunts obligataires sous forme de Titres Subordonnés à Durée Indéterminée aux montants nominaux respectifs de 762 et 229 millions d’euros. remboursement de droit dans les seuls cas de liquidation judiciaire Les conventions d’émission comportaient les caractéristiques et dissolution anticipée de LVMH, sauf fusion ou scission ; possibilité de différer le paiement des intérêts si certains ratios paiement du principal subordonné au désintéressement complet En 1996, un avenant à la convention d’émission des TSDI 1990 a supprimé les deux dernières clauses ci-dessus, transformant ainsi les TSDI en créances chirographaires ordinaires, et conduisant à leur reclassement en dettes financières comme Titres à Durée Les TSDI émis en 1992 ont été reclassés simultanément par application de la clause « pari passu » de leur convention d’émission. Ces émissions ont fait l’objet de conventions avec des sociétés tierces qui se sont engagées à conserver ou à racheter les titres aux souscripteurs après quinze ans, et ont renoncé en totalité ou quasi-totalité à la perception des intérêts à compter de cette date, moyennant le versement par LVMH concomitamment à l’émission de montants définitifs de respectivement 170 et 57 millions d’euros. TDI ont été inscrits au bilan pour le montant En raison de ces dispositions : net disponible, à savoir 592 et 172 millions d’euros ; les sommes versées en rémunération du nominal de l’émission sont enregistrées proportionnellement pour partie en frais financiers et pour partie en amortissement du principal. Les TDI de 1990 et 1992 ne donnent plus lieu à versement d’intérêts depuis le 20 décembre 2005 et le 3 mars 2007, dates respectives du quinzième anniversaire de l’émission de ces titres. En février 2007 et juin 2008, LVMH a acquis pour un montant symbolique, en vertu d’une option d’achat, les TDI émis respectivement en 1990 et 1992, qui ont été annulés immédiatement Voir également Note 7 Résultat exceptionnel. Les emprunts obligataires sont constitués d’émissions publiques et de placements privés, réalisés depuis mai 2000 dans le cadre d’un (1) Montants cumulés et prix d’émission moyen pondéré résultant d’un emprunt de 600 millions d’euros émis en 2005 à un prix d’émission de 99,828 % et d’un abondement de 160 millions d’euros réalisé en 2008 à un prix d’émission de 93,986 %. Sauf mention contraire, les emprunts obligataires sont Les swaps de taux mentionnés dans le tableau qui précède ont été conclus à l’émission des emprunts obligataires ; des opérations ultérieures d’optimisation ont pu être réalisées. Au cours de l’exercice 2008, des emprunts obligataires ont été remboursés pour un montant de 806 millions d’euros et souscrits pour un montant de 645 millions d’euros. En particulier, l’emprunt obligataire d’un montant de 306,1 millions d’euros souscrit en 2003 auprès d’une société en nom collectif dont LVMH était associée a été remboursé en décembre 2008. Corrélativement, la société en nom collectif a été liquidée ; le boni de liquidation, soit 3 millions d’euros correspondant à la différence entre la valeur brute de la participation et la reprise de provision pour charges constituée linéairement sur la durée de l’emprunt, est présenté en résultat exceptionnel. 20.3 autres emprunts et dettes financières Les autres emprunts et dettes financières sont constitués de billets de trésorerie et, à hauteur du montant figurant dans le tableau ci-dessus en « entreprises liées », d’avances en compte courant ou de dettes de filiales ou autres sociétés du Groupe ; les avances sont effectuées dans le cadre de la gestion centralisée de trésorerie 20.4 analyse de la dette par devise Au 31 décembre 2008, la répartition par devise de la dette financière de 8 962 millions d’euros (voir Note 21), en monnaie de l’émission et après prise en compte des instruments de couverture émis simultanément ou postérieurement à l’émission, s’analyse De façon générale, la composition de la dette en devise a pour objet de couvrir des actifs nets en devises, issus notamment de l’acquisition 21\. exposition aux risques de marCHé Dans le contexte de ses activités pour compte propre, la société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes financiers ou opérations couverts. En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés exceptionnellement des instruments ayant nature de couverture de change au plan économique mais non adossés en comptes sociaux, ou adossés à des sous-jacents maintenus à taux de change historiques, tels les titres de participation. Enfin, dans le cadre de la centralisation des opérations de couverture de change, LVMH répercute strictement sur le marché les opérations faites avec ses filiales françaises, en termes de nature de contrat, devise, montant et échéance ; il ne résulte donc de cette Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Les instruments de taux d’intérêt sont, en règle générale, affectés à des dettes financières dont les échéances sont identiques ou La nature des instruments de couverture en vie au 31 décembre 2008, et leur montant notionnel réparti par échéance s’analysent Toutes devises confondues, les montants nominaux des contrats existants au 31 décembre 2008, réévalués aux cours de change du 31 décembre, s’analysent de la façon suivante : Opérations de couverture pour compte des filiales : Dans le cadre de la gestion de son portefeuille de placements, la Société a souscrit des contrats d’instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition à des actifs particuliers. La valeur retenue pour ces instruments, qui ne font pas l’objet de cotation, correspond à l’estimation, fournie par la contrepartie, de leur valorisation à la date de clôture ; celle-ci a donné lieu au 31 décembre 2008 à dotation aux provisions pour risques financiers d’un montant de 36,8 millions d’euros. 22.4 autres engagements en faveur de tiers La rémunération brute globale des mandataires sociaux et membres du Comité Exécutif de la Société, pour l’exercice 2008, s’élève à 35,8 millions d’euros, dont 1,1 million d’euros au titre de jetons Compte tenu de la nature de l’activité de la Société, telle que décrite en Note 1 Activité de la Société, une part importante de ces rémunérations est refacturée aux sociétés du Groupe dans le cadre de prestations d’assistance de gestion. Cautions et lettres de confort accordées au profit de filiales ou autres sociétés du groupe Engagement potentiel au titre des calls 22.5 autres engagements en faveur de lvmH 22.2 engagements en matière de pensions complémentaires de retraite et indemnités de départ en Lignes de crédit à plus d’un an confirmées non tirées Lignes de crédit à moins d’un an confirmées non tirées 22.6 Honoraires des Commissaires aux Comptes Les comptes de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA sont inclus, suivant la méthode de l’intégration globale, dans les comptes consolidés de Christian Dior SA, 30 avenue Montaigne 22.3 engagements d’achats de titres de participation 22.7 identité de la société consolidante Ces engagements donnent lieu soit à constitution de provisions, soit à couverture progressive par contrats d’assurance capitalisation. L’essentiel de ces engagements concerne les membres du Comité Exécutif qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de leur dernière rémunération. Les hypothèses actuarielles retenues dans les calculs d’estimation des engagements sont les suivantes : Taux de rendement long terme attendu des placements 4,50 % Au 31 décembre 2008, l’engagement non comptabilisé, net de couverture par assurance, déterminé selon les mêmes principes que ceux utilisés pour les comptes consolidés du Groupe LVMH, Les engagements d’achat de titres de participation s’élèvent à 2 963 millions d’euros ; ce montant représente les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de minoritaires de sociétés consolidées, prises de participation, participations complémentaires dans des sociétés non consolidées, ou pour le paiement de compléments de prix éventuels pour des opérations réalisées. Ce chiffre inclut les effets du Protocole d’Accord intervenu le 20 janvier 1994 entre LVMH et Diageo, par lequel LVMH s’est engagé à acheter à Diageo sa participation de 34 % dans Moët Hennessy, sous préavis de 6 mois, pour un montant égal à 80 % de sa valeur à la date d’exercice de la promesse. inventaiRe Du poRtefeuille au 31 DéCemBRe 2008 35 931 661 actions de valeur nominale EUR 7 de Moët Hennessy SNC 31 482 978 actions de valeur nominale EUR 13,82 de Moët Hennessy International SA 23 743 069 actions de valeur nominale EUR 1,50 de LVMH Fashion Group SA 68 959 actions de valeur nominale EUR 38 de Parfums Christian Dior SA 508 493 000 actions de valeur nominale EUR 15 de Sofidiv SAS 1 961 048 actions de valeur nominale EUR 15 de Le Bon Marché SA 23 000 actions de valeur nominale JPY 50 000 de LVMH KK (Japon) 7 000 parts de valeur nominale EUR 457,35 du GIE LVMH Services 37 000 actions de valeur nominale EUR 15,24 de Creare (Luxembourg) 9 660 actions de valeur nominale EUR 30 de Loewe SA (Espagne) 7 414 870 actions de valeur nominale GBP 1 de LVMH Services Ltd (Grande- Bretagne) 2 333 060 actions de valeur nominale EUR 15 de LVMH Finance SA Voir également Note 13.1 Actions LVMH. filiales et paRtiCipations au 31 DéCemBRe 2008 1\. Filiales (> 50 %) : (> 10 % et < 50 %) (1) En devises pour les filiales étrangères. (2) Avant affectation du résultat de l’exercice. En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur : le contrôle des comptes annuels de la la justification de nos appréciations ; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion i. opinion sur les Comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la Note 2.1 de l’annexe qui expose un changement de méthode comptable résultant de l’application du règlement 2008-15 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 30 décembre 2008, relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : La Note 2.3 de l’annexe aux états financiers expose les règles et les méthodes comptables relatives aux immobilisations financières. Dans le contexte général décrit dans la Note 10 de l’annexe et dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables précisées ci-dessus et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur : \- la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels ; la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés, ainsi qu’aux engagements consentis en leur faveur à l’occasion de la prise, du changement, de la cessation de fonctions ou postérieurement à celles-ci. Par ailleurs, nous vous signalons que, comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations correspondent aux rémunérations et avantages en nature versés ou supportés par votre Société et les sociétés qu’elle contrôle, ainsi qu’aux rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 RappoRt spéCial Des CommissaiRes aux Comptes suR En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements Conventions et engagements autorisés au Cours de l’exerCiCe En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. 1\. avec la société groupe arnault sas Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Jean Arnault, Nicolas Bazire, Albert Frère et Pierre Godé. Nature, objet et modalités : Avenant à la convention d’assistance avec la société Groupe Arnault SAS. Le 5 février 2008, le Conseil d’Administration a autorisé la signature d’un nouvel avenant à la convention d’assistance conclue entre votre Société et la société Groupe Arnault SAS. La modification de cette convention porte sur la rémunération prévue dans ce contrat, fixée à 4 800 000 euros par an (hors taxes) à compter du 1er janvier 2008. Au titre de cette convention, votre Société a versé 4 800 000 euros à la société Groupe Arnault SAS pour l’exercice 2008. 2\. avec des sociétés affiliées à groupe arnault sas a. Administrateur concerné : M. Bernard Arnault. Nature, objet et modalités : Acquisition d’une œuvre d’art. Le Conseil d’Administration a autorisé l’acquisition d’une œuvre d’art par une filiale de votre Société auprès d’une société affiliée à Groupe Arnault SAS, pour un prix de 15 873 000 euros. b. Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Jean Arnault, Nicolas Bazire, Albert Frère et Pierre Godé. Nature, objet et modalités : Cession d’un actif immobilier situé à New York. Le Conseil d’Administration a autorisé la cession par LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (« LVMH Inc. »), filiale indirecte de votre Société, à une société affiliée à Groupe Arnault SAS d’un actif immobilier situé à New-York pour un prix de 17 millions de dollars US. 3\. avec la société Christian dior sa Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Antoine Bernheim et Pierre Godé. Nature, objet et modalités : Cautionnement d’un emprunt bancaire. La convention relative à la souscription par une société en nom collectif, dont votre Société et Christian Dior sont associées, de deux emprunts obligataires émis respectivement par votre Société, pour un montant de 306 millions d’euros, et Christian Dior, s’est terminée liquidation de la société en nom collectif d’un montant de 2 984 488 euros. 4\. avec la société Christian dior Couture sa Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Jean Arnault, Antoine Bernheim et Pierre Godé. Nature, objet et modalités : Cession de 50 % du capital des Ateliers Horlogers. Le Conseil d’Administration a autorisé le projet de cession par votre Société à Christian Dior Couture SA de 50 % du capital de la société « Les Ateliers Horlogers LVMH SA » (Suisse). Cette société est licenciée de Christian Dior Couture SA pour la fabrication et la distribution La cession s’est réalisée au prix de 9 millions d’euros, le solde du capital détenu par le groupe LVMH faisant l’objet de promesses d’achats et de ventes exerçables en 2011. 5\. avec la société givenchy sa Administrateur concerné : M. Antonio Belloni. Nature, objet et modalités : Abandon de créance par votre société au profit de Givenchy SA. Le Conseil d’Administration a autorisé l’abandon par votre Société de la créance qu’elle détenait sur sa filiale Givenchy SA, à concurrence d’un montant de 4 millions d’euros en vue d’assainir la situation financière de Givenchy SA et d’assurer la poursuite de ses activités. Cet abandon a été réalisé au cours du mois de décembre 2008. Conventions et engagements approuvés au Cours d’exerCiCes antérieurs dont Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice. 1\. répartition des frais de holdings du groupe lvmH La convention relative à la répartition des frais de holdings du Groupe LVMH, en fonction du chiffre d’affaires de chacune des deux activités « Vins et spiritueux », d’une part, et « Autres activités », d’autre part, conclue le 20 janvier 1994 avec la société Guinness plc (désormais Diageo plc), s’est poursuivie en 2008. Le montant supporté par les activités « Vins et spiritueux » au cours de l’exercice s’est élevé à 74,3 millions d’euros dont 31,7 millions d’euros portés par la société Moët Hennessy SNC. La convention de prestations de services avec la société Christian Dior portant sur une assistance juridique, notamment en matière de droit des sociétés et de gestion du service titres de Christian Dior s’est poursuivie. Au titre de cette convention, votre Société a perçu 45 750 euros hors taxes de rémunération forfaitaire au cours de l’exercice 2008. 3\. financement du régime de retraite complémentaire Le financement du régime de retraite complémentaire, via une compagnie d’assurances, mis en place en 1999 au bénéfice des membres du Comité Exécutif dont certains membres sont également administrateurs, s’est poursuivi au cours de l’exercice 2008. La charge en résultant pour votre Société au cours de l’exercice 2008 est comprise dans le montant figurant à la Note 30.3 de l’annexe des Votre Société et la société LVMH Inc. sont co-emprunteurs dans le cadre d’une convention de crédit de 650 millions de dollars US. Votre Société a consenti une garantie sur la part empruntée par la société LVMH Inc. pour un montant plafonné à 110 % du nominal, à un groupe de banques représentées par Citibank International plc. Aucune commission de garantie n’a été perçue à ce titre en 2008 par votre Société. La location à votre Société par la société Groupe Arnault SAS d’un ensemble d’œuvres d’art s’est poursuivie. La charge supportée à ce titre par votre Société s’est élevée à 82 292 euros en 2008. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY ◆ LOuIS VuITTON SA De l’assemBlée généRale mixte Du 14 mai 2009 rapport des Commissaires aux Comptes sur la réduCtion de Capital par annulation d’aCtions aCHetées rapport des Commissaires aux Comptes sur l’émission d’aCtions et de diverses valeurs mobilières aveC maintien et/ou suppression du droit préférentiel de sousCription rapport des Commissaires aux Comptes sur l’ouverture d’options de sousCription ou d’aCHats d’aCtions au bénéfiCe des membres du personnel ou dirigeants du groupe rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de Capital aveC suppression du droit préférentiel de Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale De l’assemBlée généRale mixte Du 14 mai 2009 première résolution : approbation des comptes sociaux L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’Administration, du Président du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2008, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. deuxième résolution : approbation des comptes L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2008, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. troisième résolution : approbation des conventions réglementées visées à l’article l. 225-38 du Code de L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce, déclare approuver quatrième résolution : affectation du résultat – fixation L’Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d’Administration, décide d’affecter et de répartir le résultat distribuable de l’exercice clos le 31 décembre 2008 de la façon suivante : \- réserve des plus-values à long terme \- dividende statutaire de 5 %, soit 0,015 euro \- dividende complémentaire de 1,585 euro Pour mémoire, au 31 décembre 2008, la Société détient 16 876 milliers de ses propres actions, correspondant à un montant non distribuable de 806,8 millions d’euros. Le montant brut du dividende global ressort à 1,60 euro par action. Compte tenu de l’acompte sur dividende de 0,35 euro par action distribué le 2 décembre 2008, le solde s’élève à 1,25 euro. Il sera mis en paiement le 25 mai 2009. Conformément à l’article 158 du Code général des Impôts, pour les personnes physiques ayant leur résidence fiscale en France, ce dividende ouvre droit à la réfaction de 40 %. Enfin, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés, en raison de cette détention, serait affecté Conformément à la loi, l’Assemblée Générale constate que le montant brut du dividende par action versé au titre des trois derniers Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale (1) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Cinquième résolution : renouvellement du mandat neuvième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de lord powell of bayswater L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de M. Antoine Arnault vient à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Lord Powell of Bayswater vient à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et sixième résolution : renouvellement du mandat L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de M. Antoine Bernheim vient à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et septième résolution : renouvellement du mandat L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de M. Albert Frère vient à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans Huitième résolution : renouvellement du mandat L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de M. Pierre Godé vient à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2012. m. Yves-thibault de silguy en qualité d’administrateur L’Assemblée Générale décide de nommer M. Yves-Thibault de Silguy en qualité d’Administrateur pour une durée de trois années qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration, autorise ce dernier à acquérir des actions de la Société conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce. Elle autorise à cet effet la mise en œuvre d’un programme de rachat d’actions. Les acquisitions d’actions pourront être réalisées en vue, notamment, de l’animation du marché (par achat ou vente), dans le cadre d’un contrat de liquidité mis en place par la Société, leur affectation à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions d’actions gratuites ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de la Société ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues à l’article L. 225-180 du Code de commerce, (iii) leur affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, remboursement ou échange, leur annulation ou (v) leur conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe. Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale Le prix maximum d’achat par la Société de ses propres actions est fixé à 130 euros par action. En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et attribution gratuite d’actions ainsi qu’en cas, soit d’une division, soit d’un regroupement des titres, le prix d’achat indiqué ci-dessus sera ajusté par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après l’opération. Le nombre maximum de titres pouvant être acquis ne pourra dépasser 10 % du capital social, étant précisé que cette limite s’applique à un montant du capital social qui sera, le cas échéant ajusté pour prendre en compte les opérations affectant le capital social postérieurement à la présente Assemblée. Cette limite total maximum consacré aux acquisitions ne pourra pas dépasser 6,4 milliards d’euros. Les actions pourront être acquises par tous moyens, en bourse ou de gré à gré, y compris par l’utilisation d’instruments financiers dérivés, ainsi que par acquisition de blocs ou à l’occasion d’un échange. Conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, les titres ainsi acquis pourront être cédés par la Société par tous moyens, notamment par voie de cession de blocs. En vue d’assurer l’exécution de la présente autorisation, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d’Administration. Le Conseil pourra déléguer lesdits pouvoirs pour passer tous ordres de bourse, conclure tous contrats, signer tous actes, effectuer toutes déclarations, remplir toutes formalités et, d’une manière générale, faire le nécessaire. Cette autorisation, qui se substitue à celle accordée par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008, est donnée pour une durée de dix-huit mois à compter de ce jour. douzième résolution : réduction du capital social L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux 1\. autorise le Conseil d’Administration à réduire le capital social de la Société, en une ou plusieurs fois, par annulation d’actions acquises conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 2\. fixe à 10 % du capital actuel de la Société le montant maximum de la réduction de capital qui peut être réalisée par période de 3\. confère tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour réaliser et constater les opérations de réduction de capital, accomplir tous actes et formalités à cet effet, modifier les statuts en conséquence et, d’une manière générale, faire le nécessaire ; 4\. fixe à dix-huit mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de la présente autorisation ; 5\. décide que cette autorisation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008. treizième résolution : augmentation du capital social avec maintien du droit préférentiel de souscription – L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, conformément aux dispositions du Code de commerce et notamment de ses articles L. 225-129, L. 225-129-2 et 1\. délègue au Conseil d’Administration sa compétence à l’effet de procéder, en une ou plusieurs fois, dans la proportion et aux a) soit à l’émission, sur le marché français et/ou international, par offre au public, en euros, ou en tout autre monnaie ou unité de compte établie par référence à plusieurs monnaies, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions ordinaires et/ou de toutes valeurs mobilières, y compris de bons de souscription ou de bons d’acquisition émis de manière autonome, donnant accès immédiatement ou à terme, à tout moment ou à date fixe, au capital ou donnant droit à un titre de créance, par souscription soit en espèces, soit par compensation de créances, conversion, échange, remboursement, présentation d’un bon ou de toute autre manière, les valeurs mobilières représentatives des créances pouvant être émises avec ou sans garantie, sous les formes, taux et conditions que le Conseil d’Administration jugera convenables, b) soit à l’incorporation au capital de tout ou partie des bénéfices, réserves ou primes dont la capitalisation sera légalement et statutairement possible et sous forme d’attribution d’actions ordinaires gratuites ou d’élévation du nominal des actions existantes, étant précisé que l’émission d’actions de préférence est exclue de la présente délégation ; 2\. fixe à vingt-six mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de la présente délégation de compétence ; 3\. décide qu’en cas d’usage par le Conseil d’Administration de la a) le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement ou à terme à partir de l’émission d’actions ou de valeurs mobilières ci-dessus visée au 1.a) est fixé à cinquante (50) millions d’euros, étant précisé que sur ce montant s’imputera le montant nominal de toute augmentation de capital résultant, ou susceptible de résulter à terme, d’émissions décidées en vertu des 14e, 16e et/ou 17e résolutions soumises à l’approbation des actionnaires lors de la présente Assemblée, au plafond ci-dessus s’ajoutera, le cas échéant, le montant nominal des actions à émettre éventuellement en supplément en cas d’opérations financières nouvelles pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès b) le montant nominal maximum des augmentations de capital visées au 1.b) susceptibles d’être réalisées, est fixé à cinquante (50) millions d’euros, étant précisé, que le montant de ces augmentations de capital s’ajoutera au montant du plafond mentionné au 3.a) 4\. décide qu’en cas d’usage de la présente délégation de compétence, si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible n’ont pas absorbé la totalité de l’émission, le Conseil d’Administration pourra utiliser, dans les conditions prévues par la loi et dans l’ordre qu’il déterminera, l’une ou l’autre des facultés prévues à l’article L. 225-134 du Code de commerce et notamment offrir au public, totalement ou partiellement, les actions et/ou les 5\. prend acte qu’en cas d’usage de la présente délégation de compétence, la décision d’émettre des valeurs mobilières donnant accès au capital emportera, au profit des porteurs des titres émis, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital auxquels les valeurs mobilières 6\. prend acte que la présente délégation de compétence emporte tous pouvoirs au profit du Conseil d’Administration, avec faculté de délégation au Directeur Général, ou en accord avec ce dernier, à un Directeur Général délégué, pour mettre en œuvre, dans les conditions fixées par la loi, la présente délégation, et en cas d’incorporation au capital de bénéfices, de réserves ou fixer le montant et la nature des réserves à incorporer au capital, fixer le nombre d’actions nouvelles à émettre et/ou le montant dont le nominal des actions existantes composant le capital social sera augmenté, arrêter la date, même rétroactive, à compter de laquelle les actions nouvelles porteront jouissance ou celle à laquelle l’élévation du nominal portera effet, décider que les droits formant rompus ne seront pas négocia- bles, que les actions correspondantes seront vendues et que le produit de la vente sera alloué aux titulaires des droits ; en cas d’émission d’actions et/ou d’autres valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à un titre de créance : décider le montant à émettre, le prix d’émission ainsi que le montant de la prime qui pourra, le cas échéant, être demandée déterminer les dates et modalités de l’émission, la nature, la forme et les caractéristiques des titres à créer qui pourront notamment revêtir la forme de titres subordonnés ou non, à durée déterminée ou non, assortis d’un intérêt à taux fixe et/ou variable, ou encore avec capitalisation et faire l’objet d’un rem- boursement avec ou sans prime ou d’un amortissement, déterminer le mode de libération des actions et/ou des titres Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale fixer, s’il y a lieu, les modalités d’exercice des droits attachés aux titres émis ou à émettre et, notamment, arrêter la date, même rétroactive, à compter de laquelle les actions nouvelles porteront jouissance, ainsi que toutes autres conditions et modalités de fixer les modalités selon lesquelles la Société aura, le cas échéant, la faculté d’acheter ou d’échanger en bourse, à tout moment ou pendant des périodes déterminées, les titres émis ou à émettre en vue de les annuler ou non, compte tenu des prévoir la faculté de suspendre éventuellement l’exercice des droits attachés à ces titres pendant un délai maximum de trois mois, à sa seule initiative, imputer les frais des augmentations de capital social sur le montant des primes qui y sont afférentes et pré- lever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque augmentation, procéder à tous ajustements requis en conformité avec les dispositions légales et réglementaires, et fixer les modalités selon lesquelles sera assurée, le cas échéant, la préservation des droits des titulaires de valeurs mobilières donnant accès à terme constater la réalisation de chaque augmentation de capital et procéder aux modifications corrélatives des statuts ; passer toute convention, prendre toutes mesures et effectuer toutes formalités utiles à l’émission et au service financier des titres émis en vertu de la présente délégation ainsi qu’à l’exercice des droits qui y sont attachés ; 7\. décide que la présente délégation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007. quatorzième résolution : augmentation du capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription – L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, conformément aux dispositions du Code de commerce et notamment de ses articles L. 225-129-2, L. 225-135 et suivants 1\. délègue au Conseil d’Administration sa compétence à l’effet de procéder, en une ou plusieurs fois, dans la proportion et aux époques qu’il appréciera, sur le marché français et/ou international, par offre au public ou par une offre visée au de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier, soit en euros, soit en toute autre monnaie ou unité de compte établie par référence à plusieurs monnaies, à l’émission d’actions ordinaires et/ou d’autres valeurs mobilières, y compris de bons de souscription ou de bons d’acquisition émis de manière autonome, donnant accès, immédiatement ou à terme, à tout moment ou à date fixe, au capital ou donnant droit à un titre de créance, par souscription soit en espèces soit par compensation de créances, conversion, échange, remboursement, présentation d’un Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale bon ou de toute autre manière, les valeurs mobilières représentatives de créances pouvant être émises avec ou sans garantie, sous les formes, taux et conditions que le Conseil d’Administration jugera convenables, étant précisé que l’émission d’actions de préférence est exclue de la présente délégation ; 2\. fixe à vingt-six mois, à compter de la présente Assemblée, la durée de validité de la présente délégation ; 3\. décide qu’en cas d’usage par le Conseil d’Administration de la a) le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées directement ou non, à partir de l’émission d’actions ou de valeurs mobilières visée au 1. ci-dessus est fixé à cinquante (50) millions d’euros, étant précisé que sur ce montant s’imputera le montant nominal de toute augmentation de capital résultant, ou susceptible de résulter à terme, d’émissions décidées en vertu des 13e, 16e et/ou 17e résolutions soumises à l’approbation des actionnaires lors de la présente Assemblée, b) au plafond ci-dessus s’ajoutera, le cas échéant, le montant nominal des actions à émettre éventuellement, en cas d’opérations financières nouvelles, pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital, c) en outre, en cas d’offre visée au de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier, l’émission de titres de capital sera limitée, en tout état de cause, à 20 % du capital social par an ; 4\. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions et autres valeurs mobilières pouvant être émises en application de la présente résolution, en laissant toutefois au Conseil d’Administration la faculté de conférer aux actionnaires, pendant un délai et selon les modalités qu’il fixera conformément aux dispositions de l’article L. 225-135 du Code de commerce et pour tout ou partie d’une émission effectuée, une priorité de souscription ne donnant pas lieu à la création de droits négociables et qui devra s’exercer proportionnellement au nombre des actions possédées par chaque actionnaire et pourra être éventuellement complétée par une souscription à titre réductible, étant précisé qu’à la suite de la période de priorité, les titres non souscrits feront 5\. prend acte qu’en cas d’usage de la présente délégation de compétence, la décision d’émettre des valeurs mobilières donnant accès au capital, emportera, au profit des porteurs des titres émis, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital auxquels les valeurs mobilières 6\. décide que le montant de la contrepartie revenant et/ou devant ultérieurement revenir à la Société pour chacune des actions émises ou à émettre dans le cadre de la présente délégation, compte tenu, en cas d’émission de bons autonomes de souscription d’actions, du prix d’émission desdits bons, sera au moins égal au prix minimum prévu par les dispositions légales et réglementaires en vigueur au 7\. prend acte que la présente délégation de compétence emporte au profit du Conseil d’Administration avec faculté de délégation au Directeur Général ou, en accord avec ce dernier, à un Directeur Général délégué, les mêmes pouvoirs que ceux définis au point 6 8\. décide que la présente délégation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007. quinzième résolution : augmentation du montant des émissions en cas de demandes excédentaires - délégation L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, décide que, dans le cadre des émissions qui seraient décidées en application de la délégation conférée au Conseil d’Administration en vertu des 13e et 14e résolutions, le nombre de titres à émettre prévu dans l’émission pourra, en cas de demandes excédentaires, être augmenté dans les conditions et limites prévues par les articles L. 225-135-1 et R. 225-118 du Code de commerce dans la limite du plafond prévu aux dites résolutions. seizième résolution : augmentation de capital dans le cadre d’une offre publique d’échange – délégation de L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, conformément aux dispositions du Code de commerce et notamment de ses articles L. 225-129, L. 225-148 et L. 228-92, 1\. délègue au Conseil d’Administration, la compétence pour procéder en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il appréciera, à l’émission d’actions ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à un titre de créance sous réserve que le titre premier soit une action, en rémunération des titres apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange sur les titres d’une autre société admis aux négociations sur un marché réglementé visé audit article L. 225-148 ; 2\. fixe à vingt-six mois à compter de la présente Assemblée, la durée de validité de la présente délégation ; 3\. décide que le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu de la présente résolution est fixé à cinquante (50) millions d’euros, étant précisé que sur ce montant s’imputera le montant nominal de toute augmentation de capital résultant, ou susceptible de résulter à terme, d’émissions décidées en vertu des 13e, 14e et/ou 17e résolutions soumises à l’approbation des actionnaires lors de la présente Assemblée, au plafond ci-dessus s’ajoutera, le cas échéant, le montant nominal des actions à émettre éventuellement, en cas d’opérations financières nouvelles, pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital ; 4\. décide qu’en cas d’usage de la présente délégation, le Conseil d’Administration, avec faculté de délégation dans les limites légales, aura tous pouvoirs à l’effet notamment : d’arrêter la liste des titres apportés à l’échange, fixer les conditions de l’émission, la parité d’échange ainsi que, le cas échéant, le montant de la soulte en espèces à verser et déterminer les modalités de l’émission dans le cadre, soit d’une OPE, d’une offre alternative d’achat ou d’échange, soit d’une offre publique proposant l’achat ou l’échange des titres visés contre un règlement en titres et en numéraire, soit d’une offre publique d’achat (OPA) ou d’échange (OPE) à titre principal, assortie d’une OPE ou d’imputer, le cas échéant, les frais des augmentations de capital sur le montant des primes d’apport et prélever sur ce montant la somme nécessaire pour porter la réserve légale au dixième du d’arrêter la date à compter de laquelle les actions nouvelles de procéder aux modifications corrélatives des statuts ; 5\. décide que la présente délégation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007. dix-septième résolution : augmentation de capital dans le cadre d’apports en nature – délégation de L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, conformément aux dispositions du Code de commerce et notamment de ses articles L. 225-129, L. 225-147 et L. 228-92, 1\. délègue au Conseil d’Administration, les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder, en une ou plusieurs fois aux époques qu’il appréciera, à l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à un titre de créance sous réserve que le titre premier soit une action, en rémunération d’apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, lorsque les dispositions de l’article L. 225-148 du Code de commerce ne sont 2\. fixe à vingt-six mois à compter de la présente Assemblée, la durée de validité de la présente délégation ; 3\. décide que le nombre total d’actions qui pourront être émises dans le cadre de la présente résolution ne pourra représenter plus de 10 % du capital social de la Société, étant entendu en outre que le montant nominal de toute augmentation de capital réalisée en vertu de la présente résolution sera plafonné à un montant nominal tel que le cumul du montant nominal de cette augmentation de capital et de celles d’ores et déjà réalisées en vertu de la présente résolution ainsi que des 13e, 14e et 16e résolutions soumises à l’approbation des actionnaires lors de la présente Assemblée, n’excède pas cinquante (50) millions d’euros. Il est précisé que Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale ne sera pas pris en compte pour la détermination du montant de cinquante (50) millions d’euros susvisé le montant nominal des actions à émettre éventuellement, en cas d’opérations financières nouvelles, pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital ; 4\. décide qu’en cas d’usage de la présente délégation, le Conseil d’Administration, avec faculté de délégation dans les limites légales, aura tous pouvoirs à l’effet notamment : approuver sur le rapport du ou des Commissaires aux arrêter la date à compter de laquelle les actions nouvelles imputer, le cas échéant, les frais des augmentations de capital sur le montant des primes d’apport et prélever sur ce montant la somme nécessaire pour porter la réserve légale au dixième du procéder aux modifications corrélatives des statuts ; 5\. décide que la présente autorisation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007. des options de souscription ou d’achat d’actions aux dirigeants et membres du personnel du groupe L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires 1\. autorise le Conseil d’Administration dans le cadre des articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce, à consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants de la Société et des sociétés visées à l’article L. 225-180 du Code de commerce, des options donnant droit soit à la souscription d’actions nouvelles de la Société, à émettre à titre d’augmentation de capital, soit à l’achat d’actions existantes provenant de rachats effectués par la Société, notamment, en vue de la régularisation des cours, le montant total des options consenties en application de la présente autorisation ne pouvant donner droit à un nombre d’actions représentant plus de 3 % du capital social de la Société à 2\. prend acte que la présente autorisation comporte au profit des bénéficiaires des options de souscription, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises au fur et à mesure des levées d’options et sera exécutée dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi et la réglementation en vigueur au jour de l’ouverture des options ; 3\. décide que le prix de souscription ou d’achat des actions sera fixé par le Conseil d’Administration au jour où l’option est consentie dans les limites autorisées par les textes en vigueur à cette date ; ce prix ne pourra être inférieur à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de bourse précédant ledit jour. En outre, s’agissant d’options d’achat d’actions, il ne pourra être inférieur au cours Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale moyen d’achat des actions qui seront remises lors de l’exercice Le prix de souscription ou d’achat des actions sous option ne pourra être modifié sauf dans les cas prévus par la loi, à l’occasion d’opérations financières ou sur titres. Le Conseil d’Administration procédera alors, dans les conditions réglementaires, à un ajustement du nombre et du prix des actions sous option pour tenir compte de l’incidence de ces opérations ; 4\. décide que le délai d’exercice des options devra être en conformité avec les textes en vigueur le jour de l’attribution des options et sera au maximum de dix ans ; 5\. donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration dans les arrêter les modalités du ou des plans et fixer les conditions dans lesquelles seront consenties les options, ces conditions pouvant comporter des clauses d’interdiction de revente immédiate de tout ou partie des actions, sans que le délai imposé pour la conservation des titres puisse excéder trois ans à compter de la en fixer notamment l’époque ou les époques de réalisation, arrêter la liste des bénéficiaires des options, accomplir, soit par lui-même, soit par mandataire, tous actes et formalités à l’effet de rendre définitives la ou les augmentations de capital qui pourront être réalisées en vertu de l’autorisation faisant l’objet de la présente résolution, tout ce qui sera nécessaire ; modifier les statuts en conséquence et, généralement, faire 6\. prend acte que le Conseil d’Administration informera chaque année l’Assemblée Générale Ordinaire des opérations réalisées dans le cadre de la présente résolution, en indiquant le nombre et le prix des options consenties et leurs bénéficiaires, ainsi que le nombre 7\. fixe à trente-huit mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de la présente autorisation ; 8\. décide que la présente autorisation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2006. dix-neuvième résolution : augmentation de capital au profit des salariés du groupe – délégation de L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes et statuant en application des dispositions des articles L. 225-129-2 et L. 225-129-6 du Code de commerce, 1\. délègue au Conseil d’Administration sa compétence à l’effet de procéder, en une ou plusieurs fois, dans les conditions prévues aux articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail, à une augmentation du capital social en numéraire réservée aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées adhérents à un plan 2\. fixe à vingt-six mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de la présente délégation ; 3\. décide que le nombre total d’actions qui pourront être souscrites par les salariés en vertu de la présente délégation ne pourra être supérieur à 3 % du capital social de la Société à ce jour ; 4\. décide que le prix de souscription des actions sera fixé conformément aux dispositions de l’article L. 3332-19 du Code 5\. confère tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour mettre en œuvre la présente délégation et, à cet effet : fixer le nombre d’actions nouvelles à émettre et leur date de fixer les conditions d’ancienneté exigées pour participer à l’opération, dans les limites légales, et le cas échéant, le nombre maximal d’actions pouvant être souscrites par salarié, fixer, dans les limites légales, le prix d’émission des actions nouvelles ainsi que les délais accordés aux salariés pour l’exercice et procéder aux modifications corrélatives des statuts, par la réalisation de la ou des augmentations de capital ; fixer les délais et modalités de libération des actions nouvelles, constater la réalisation de la ou des augmentations de capital procéder à toutes les opérations et formalités rendues nécessaires 6\. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit des salariés visés ci-dessus ; 7\. décide que la présente délégation se substitue à celle donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2008. vingtième résolution : modification des statuts L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier les statuts pour prendre en compte les nouvelles dispositions légales issues de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008, dite Loi de Modernisation de l’Économie, et modifie en conséquence le point 2 des articles 11 « Article 11 – Conseil d’Administration Si au jour de sa nomination, un Administrateur n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis ou si, au cours de son mandat, il cesse d’en être propriétaire, il est d’office réputé démissionnaire s’il n’a pas régularisé sa situation dans le délai de six mois. » Le reste de l’article demeure inchangé. Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale « Article 23 – Assemblées Générales Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci-dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire. » Le reste de l’article demeure inchangé. Rapport des Commissaires aux Comptes sur la réduction de capital par annulation d’actions achetées RappoRt Des CommissaiRes aux Comptes suR la RéDuCtion De En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton et en exécution de la mission prévue à l’article L. 225-209 alinéa 7 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée sont régulières. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’achat par votre Société, dans la limite de 10 % de son capital, de ses propres actions, dans les conditions prévues à l’article L. 225-209 du Code de commerce. Cette autorisation d’achat est proposée, par ailleurs, à l’approbation de votre Assemblée Générale, dans sa onzième résolution, et serait donnée pour une période de dix-huit mois. Votre Conseil d’Administration vous demande de lui déléguer, pour une période de dix-huit mois, au titre de la mise en œuvre de l’autorisation d’achat par votre Société de ses propres actions, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de vingt-quatre mois, les actions ainsi achetées. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre Assemblée approuve au préalable l’opération d’achat, par votre Société, de ses propres actions, telle qu’elle vous est proposée dans la onzième résolution de la présente Assemblée Générale. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’émission d’actions et de diverses valeurs mobilières avec maintien et/ou suppression du droit préférentiel de souscription RappoRt Des CommissaiRes aux Comptes suR l’émission D’aCtions et De DiveRses valeuRs moBilièRes aveC maintien et/ou suppRession Du DRoit pRéféRentiel De sousCRiption En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par le Code de commerce et notamment les articles L. 225-129-2, L. 225-135, L. 225-136, L. 225-138 et L. 228-92, nous vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au Conseil d’Administration de différentes émissions d’actions et de valeurs mobilières, opérations sur lesquelles vous êtes Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport: de ces émissions et vous propose, le cas échéant, de supprimer votre droit préférentiel de souscription : de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois, la compétence pour décider des opérations suivantes et fixer les conditions définitives émission, en une ou plusieurs fois, par offre au public, d’actions ordinaires et/ou de toutes autres valeurs mobilières, y compris de bons de souscription ou de bons d’acquisition émis de manière autonome, donnant accès immédiatement ou à terme, à tout moment ou à date fixe, au capital ou donnant droit à l’attribution d’un titre de créance, avec maintien du droit préférentiel de souscription émission, en une ou plusieurs fois, par offre au public ou par une offre visée au de l’article L. 411-2 du Code d’actions ordinaires et/ou de toutes autres valeurs mobilières, y compris de bons de souscription ou de bons d’acquisition émis de manière autonome, donnant accès immédiatement ou à terme, à tout moment ou à date fixe, au capital ou donnant droit à l’attribution d’un titre de créance, avec suppression du droit préférentiel de souscription (quatorzième résolution) ; de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois, le pouvoir de fixer les modalités d’une émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à un titre de créance sous réserve que le titre premier soit une action, en rémunération des titres apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange sur les titres d’une autre société admis aux négociations sur un marché réglementé visé à l’article L. 225-148 du Code de commerce (seizième résolution) ; de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois, le pouvoir de fixer les modalités d’une émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à un titre de créance sous réserve que le titre premier soit une action, en rémunération d’apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital dans la limite de 10 % Le montant nominal global des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement ou à terme, à partir de l’émission d’actions ou de valeurs mobilières, ne pourra excéder 50 millions d’euros, étant précisé que ce plafond global s’applique aux augmentations de capital résultant d’émissions décidées en vertu des treizième, quatorzième, seizième et/ou dix-septième résolutions soumises à votre approbation lors de la présente Assemblée. Le nombre de titres à créer dans le cadre de la mise en œuvre des délégations visées aux treizième et quatorzième résolutions pourra être augmenté dans les conditions prévues par les articles L. 225-135-1 et R. 225-118 du Code de commerce et dans la limite du plafond global précisé ci-dessus, si vous adoptez la quinzième résolution. Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’émission d’actions et de diverses valeurs mobilières avec maintien et/ou suppression du droit préférentiel de souscription Il appartient à votre Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225- 117 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des émissions qui seraient décidées, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d’Administration au Par ailleurs, ce rapport ne précisant pas les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre dans le cadre de la mise en œuvre des treizième, seizième et dix-septième résolutions, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des éléments de Le montant du prix d’émission des titres de capital à émettre n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dans la quatorzième résolution. Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage de ces autorisations par votre Conseil d’Administration en cas d’émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription et d’émissions de valeurs mobilières donnant accès au capital et/ou donnant droit à l’attribution de titres de créance. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’ouverture d’options de souscription ou d’achats d’actions au bénéfice des membres du personnel ou dirigeants du groupe RappoRt Des CommissaiRes aux Comptes suR l’ouveRtuRe D’options De sousCRiption ou D’aCHats D’aCtions au BénéfiCe Des memBRes Du peRsonnel ou DiRigeants Du gRoupe En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-177 et R. 225- 144 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur l’ouverture d’options de souscription ou d’achat d’actions au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants de la Société et des sociétés visées à l’article L. 225-180 du Code de commerce. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport sur les motifs de l’ouverture des options de souscription ou d’achat d’actions, ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat sont mentionnées dans le rapport du Conseil d’Administration, qu’elles sont conformes aux dispositions prévues par les textes, de nature à éclairer les actionnaires et qu’elles n’apparaissent pas manifestement inappropriées. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités proposées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription réservée aux salariés adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise RappoRt Des CommissaiRes aux Comptes suR l’augmentation De Capital aveC suppRession Du DRoit pRéféRentiel De sousCRiption RéseRvée aux salaRiés aDHéRents D’un plan En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d’Administration de la compétence de décider une augmentation de capital par l’émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, opération sur laquelle vous êtes Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du travail. Le nombre total des actions qui pourront être émises en vertu de cette résolution ne pourra être supérieur à 3 % du capital social de la Société au moment de l’émission. Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois, la compétence pour décider une ou plusieurs augmentations de capital et de renoncer à votre droit préférentiel de souscription. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’augmentation de capital qui serait décidée, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission données dans le rapport du Conseil d’Administration. Le montant du prix d’émission n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation de capital sera réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage de cette autorisation par votre Conseil d’Administration. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 25 février 2009 déClaration du responsable du doCument de référenCe informations inCluses par référenCe dans le doCument Déclaration du responsable et politique d’information DéClaRation Du ResponsaBle et politique D’infoRmation 1\. déClaration du responsable du doCument de référenCe Nous attestons, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à notre connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion présenté en pages 22 et 184 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. Nous avons obtenu des Commissaires aux Comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble Les Commissaires aux Comptes ont attiré notre attention, dans leur rapport sur les comptes annuels au titre de l’exercice 2008, sur la Note 2.1 de l’annexe aux états financiers qui expose un changement de méthode comptable résultant de l’application du règlement 2008-15 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 30 décembre 2008. Celui-ci est relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés. Directeur Financier, Membre du Comité Exécutif Déclaration du responsable et politique d’information 2\. informations inCluses par référenCe dans le doCument de référenCe En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent document de référence : les comptes consolidés de l’exercice 2007 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sous le numéro D. 08-0244 ; les comptes consolidés de l’exercice 2006 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sous le numéro D. 07-347 ; l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2007 et 2006, présentée aux pages l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2006 et 2005, présentée aux pages 2 Société pour l’exercice 2007 établis en application des normes comptables françaises, ainsi que le rapport déposé à l’AMF le 14 avril 2008 sous le numéro D. 08-0244 ; Société pour l’exercice 2006 établis en application des normes comptables françaises, ainsi que le rapport déposé à l’AMF le 11 avril 2007 sous le numéro D. 07-347 ; le rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2007, figurant en pages 218 à 219 du document de référence 2007 déposé à l’AMF le 14 avril 2008 sous le numéro D. 08-0244 ; le rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2006, figurant en pages 208 à 209 du document de référence 2006 déposé à l’AMF le 11 avril 2007 sous le numéro D. 07-347. Les parties non incluses des documents de référence 2007 et 2006 sont, soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes par le présent Les statuts de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA sont inclus dans ce document de référence. Les autres documents juridiques relatifs à la Société peuvent être consultés à son siège social dans les conditions prévues par la loi. Le document de référence de LVMH déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, ainsi que les communiqués de la Société relatifs aux ventes et aux résultats, les rapports annuels et semestriels, les comptes sociaux et consolidés et l’information relative aux transactions sur actions propres et au nombre total de droits de vote et d’actions peuvent être consultés sur le site Internet de la Société à l’adresse table de ConCordanCe aveC les rubriques de l’annexe 1 table de rapproCHement aveC le rapport finanCier annuel 1\. taBle De ConCoRDanCe aveC les RuBRiques De l’annexe 1 Du 2 - Contrôleurs légaux des comptes 12 - information sur les tendances 16.1 Date d’expiration des mandats actuels 16.2 Contrats de service liant les membres 16.3 Informations sur le Comité d’Audit et 17.3 Accord prévoyant une participation des 18.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social et des droits de vote 18.2 Existence de droits de vote différents dont la mise en oeuvre pourrait, 5.1 Histoire et évolution de la Société 9 - examen de la situation 10.2 Source et montant des flux 10.4 Restriction à l’utilisation des capitaux 21.1.5. Droits d’acquisition, capital souscrit mais 21.1.6. Options sur le capital et accords prévoyant de 21.2.2. Disposition concernant les membres des 21.2.6. Disposition pouvant retarder, différer ou 21.2.7. Disposition fixant le seuil au-dessus Moët Hennessy - Louis Vuitton SA 20.9 Changement significatif de la situation 21.1.2. Actions non représentatives du capital 2\. taBle De RappRoCHement aveC le RappoRt finanCieR annuel (1) 3 – rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels 4 - rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 5.1 Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière, principaux risques et incertitudes, politique de gestion des risques financiers 5.2 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée Générale des Actionnaires au Conseil d’Administration dans le domaine des augmentations de capital 5.3 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 5.5 Déclaration des personnes assumant la responsabilité du rapport de gestion 6 – Honoraires des Commissaires aux Comptes 7- rapport du président sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la société 8 - rapport des Commissaires aux Comptes sur le contrôle interne (1) Conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l’AMF. Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 17 Avril 2009 conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par contacter LVMH, 22 avenue Montaigne - 75008 Paris