*Tirer le meilleur de votre énergie 1\. De l’acier à la gestion de l’énergie 2\. Une stratégie au service de la gestion 4\. Schneider Electric permet à chacun de faire plus avec moins de ressources pour 5\. Un leadership mondial incontesté sur aider chacun à tirer le meilleur de son énergie 3 . Activité du Conseil de Surveillance 4\. Comités du Conseil de Surveillance 6\. Organisation et fonctionnement du Directoire 7\. Déclarations sur la situation des membres des organes d’Administration, de Direction et 9\. Intérêts et rémunérations des dirigeants 11\. Responsables du contrôle des comptes 12\. Droits et obligations des actionnnaires 13\. Application du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF 65 à l’article L.225-100-3 du Code du Commerce Actionnariat salarié – Plans d’options et plans 3\. Evolution de la situation financière 7\. Respect du droit international et autres 8\. Impact sur le développement régional et relations avec la société civile 12\. Rapport d’assurance modérée du Commissaire aux comptes sur une sélection d’informations 2\. Tableau des flux de trésorerie consolidés 4\. Variation des capitaux propres consolidés et 6\. Rapport des Commissaires aux comptes sur 4\. Rapport général des Commissaires aux comptes 5\. Inventaire des valeurs mobilières détenues 7\. Résultats financiers de la société relatifs 1\. Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale 186 2\. Rapport du Directoire sur les rachats d'actions 191 3\. Observations du Conseil de Surveillance 4\. Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes 192 Le présent rapport annuel a été déposé comme document de référence auprès de l'Autorité des Marchés Financiers, le 17 mars 2009, conformément à l'article 212-13 du Règlement Général de l'Autorité Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d'opération visée par l'Autorité des Marchés Financiers. L’année 2008 a été marquée par deux tendances qui se confirment en 2009 : la crise économique et les enjeux autour de l’énergie. Comment analysez-vous cette situation du point de vue de Schneider Electric ? Nous traversons une crise sans précédent pour notre génération. Mais elle ouvre aussi des opportunités pour les entreprises les plus agiles. Dans le domaine de l’énergie, nous sommes face à un véritable dilemme : il nous faut réduire drastiquement les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique. Parallèlement, la demande en électricité sera multipliée par deux d’ici 2030 et ce pour plusieurs raisons : @ L’émergence d’une vaste classe moyenne dans les nouvelles économies - et le mode de vie qui l’accompagne - augmente considérablement la consommation @ Dans ces régions, une grande partie de la population n’a pas encore accès à l’électricité. Son développement en est donc limité. Cela n’est pas acceptable et doit @ Le développement des nouvelles technologies consomme beaucoup d’énergie. Chaque connexion à Internet génère, quelque part dans le monde, une consommation de plusieurs kilowatts dans un centre de données informatique. L’explosion de l’inter-connectivité des machines accélèrera considérablement ce Notre hypothèse est que, en dehors des fluctuations à court terme, le coût de l’énergie ne cessera d’augmenter. La majorité des chefs d’entreprise que je rencontre en sont bien conscients. L’utilisation efficace de l’énergie devient un élément incontournable de la compétitivité des entreprises et du pouvoir d’achat des particuliers. Cette tendance est renforcée par l’urgence de réduire drastiquement les émissions de CO2. Les gouvernements l’ont compris. La plupart des plans de relance impliquent des investissements conséquents dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des infrastructures. Ces mesures représentent pour nous un véritable axe de croissance et de résilience. Face à ce nouveau contexte, de nouvelles approches et de nouvelles solutions s’imposent. Schneider Electric est l’acteur le mieux positionné pour y répondre en apportant à ses clients, partout dans le monde, des solutions innovantes afin de les aider à tirer le meilleur de leur énergie. Quels sont les axes de croissance majeurs liés au positionnement de Schneider Electric dans la gestion de l’énergie ? Nous ne produisons pas d’énergie. Nous ne fabriquons pas de produits qui en consomment directement. Notre métier est de rendre l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et propre. Dans un monde de plus en plus numérique, les domaines de l’énergie et des technologies de l’information convergent naturellement. Cette convergence va faire apparaître des entreprises d’un nouveau genre, proposant des nouveaux services basés sur de nouvelles technologies. Elles rendront l’énergie intelligente. Avec un portefeuille d’activités couvrant à la fois l’énergie et les technologies de l’information, nous sommes très bien positionnés pour prendre la tête de ce nouveau domaine. Les nouvelles économies sont également une formidable opportunité de croissance. Schneider Electric peut créer une véritable différence sur ces marchés. Nous voulons élargir notre présence mondiale, rendre l’énergie accessible et sûre aux populations qui en sont privées, et développer les talents de ces nouvelles économies. Nous voulons y créer, pour toutes nos parties prenantes, autant de valeur que dans tous les autres pays où nous sommes implantés. Enfin, le Groupe doit gagner en efficacité à tous les niveaux : simplification de notre fonctionnement et de notre structure, contrôle des processus, réduction des coûts… Après une période de croissance forte pour le Groupe (NDLR : le groupe a doublé de taille en quatre ans), il s’agit de changer nos façons de travailler dans beaucoup de domaines. Notre management est très mobilisé sur le sujet. Quel bénéfice le Groupe a-t-il retiré des acquisitions réalisées La valeur apportée par chaque entreprise que nous avons acquise est aujourd’hui clairement reconnue. Plus important encore, les bonnes pratiques de nos récentes acquisitions remettent en question nos habitudes et font évoluer nos principes de management de façon très positive. Des postes clés ont d’ailleurs été confiés à Vous avez récemment lancé un nouveau programme d’entreprise "One Schneider Electric". Qu’en attendez-vous ? "One" est à la fois un plan de progrès et de transformation. Il renforce notre investissement dans deux principes fondamentaux : la satisfaction de nos clients comme priorité numéro un, et la construction d’une seule et même équipe Schneider Electric. En parallèle, "One" se focalise sur trois axes de transformation : fournir les solutions les plus innovantes, développer notre présence dans les nouvelles économies et simplifier et globaliser notre entreprise. Nous avons également mis l’accent sur les moyens permettant "l’inter- connectivité" de nos produits, pour fournir à nos clients des solutions intégrées. Celles-ci vont du plus simple, comme les guides de compatibilité, au plus sophistiqué, comme l’architecture de solutions EcoStruXure™ que nous nous apprêtons à lancer. "One" apporte aussi une nouvelle dimension en termes de motivation de nos équipes. Qu’ils viennent de nos activités historiques ou d’entreprises récemment acquises, nos collaborateurs participent ensemble à la création d’une valeur unique pour nos clients. Quelle est la place du développement durable au sein de Schneider Electric ? Le développement durable fait partie intégrante de notre stratégie. C’est un élément décisif dans le choix de nos clients, une source de fierté pour nos collaborateurs et de sécurité pour nos actionnaires et pour notre environnement. Il est présent à tous les niveaux : activités, gouvernance, environnement, responsabilité sociétale… Nous nous engageons et nous agissons dans ce sens. Nous sommes d’ailleurs présents dans trois des quatre plus grands indices d’investissement socialement Quelles sont vos perspectives pour l’année à venir ? Quels sont vos engagements envers vos clients, collaborateurs et investisseurs ? Nous devons surmonter une crise d’une amplitude exceptionnelle. Cette période ne sera cependant pas dépourvue d’opportunités. Nos clients se montreront particulièrement attentifs à leur budget, y compris à leur facture énergétique. Ils feront tout pour optimiser leur gestion de l’énergie. Cette crise nous permettra également d’accélérer notre propre transformation pour une efficacité accrue. Si l’incertitude caractérise l’horizon à court terme, les tendances à long terme, en revanche, sont claires. L’énergie est de plus en plus déterminante et chère. Les technologies sont de plus en plus puissantes et omniprésentes. C’est la conjonction de ces deux tendances qui constitue la plus grande opportunité pour Schneider Electric. Elle offre des perspectives bien supérieures à celles de ces deux marchés pris séparément. Nos clients, nos partenaires, nos collaborateurs, nos fournisseurs et nos actionnaires peuvent nous faire confiance : nous sommes fermement décidés, non seulement à être un acteur du nouveau monde de l’Énergie Intelligente, mais plus encore d’en devenir le leader. L’année 2008 a de nouveau confirmé le bien fondé de la gouvernance de Schneider Electric instaurée en 2006. La dissociation des fonctions de surveillance et de direction a montré son efficacité. Le Conseil de Surveillance – qui conseille et surveille – et le Directoire – qui dirige – travaillent en véritable transparence, chacun dans son rôle, respectueux des responsabilités de l’un et de l’autre. Cette collaboration repose sur une confiance mutuelle, sur le dialogue et sur la vigilance. En 2008, le Conseil de Surveillance s’est enrichi de nouveaux membres, Claude Briquet, représentant les actionnaires salariés et Leo Apotheker, Dans un contexte de crise financière et économique mondiale, Schneider Electric a prouvé en 2008 la solidité de ses fondamentaux et de son business model : croissance organique de 6,6 % et marge opérationnelle de 15 %. Ces résultats remarquables confortent la position de leader de Schneider Electric dans une véritable industrie du futur, la gestion de l'énergie, défi collectif de notre planète auquel nous répondons avec une stratégie solide, conçue et mise en œuvre par une équipe motivée et de grande qualité. La responsabilité énergétique, environnementale et sociétale est au cœur de la culture et de la stratégie de Schneider Electric. Le développement durable est une opportunité réelle pour mobiliser nos collaborateurs et accélérer notre croissance. Schneider Electric s’engage à apporter des réponses innovantes @ mettre sur le marché des produits et solutions qui conduisent à gaspiller moins d’énergie, à produire et consommer dans le meilleur respect de @ être un acteur de l’accès à l’énergie pour 1,6 milliard de personnes, aujourd’hui privées d’une eau saine, d’électricité et de développement Le Conseil de Surveillance félicite le Comité Exécutif et son Président pour la qualité des performances 2008, pour avoir tenu, voire dépassé tous les engagements et objectifs du programme new2 (2005-2008) et pour la qualité du nouveau programme d’entreprise One, mis en place en janvier 2009. Ce programme a été salué par nos actionnaires et par le monde financier. Les équipes de Schneider Electric se le sont approprié. Le Conseil de Surveillance tient à remercier les 114 000 collaborateurs de Schneider Electric qui, par leurs efforts et leur implication dans la vie du Groupe, ont permis Nous savons que les années futures, 2009 en particulier, seront difficiles. Nous demeurons extrêmement confiants dans la capacité de Schneider Electric et de ses équipes à faire face aux difficultés, à saisir les opportunités et ainsi continuer à bien servir nos actionnaires, nos clients, nos collaborateurs et les sociétés dans lesquelles nous opérons. Comité exécutif (au 1er mars 2009) Pour plus d'informations, voir page 30 Co - CEO de SAP AG Membre du Conseil de Surveillance du Fonds commun * Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. Chiffre d’affaires consolidé (en milliards d’euros) Schneider Electric connait une nouvelle année de croissance, avec une progression organique de 6,6 %. Le taux moyen annuel de croissance organique atteint 10 % sur la durée du programme new2 (2005 – 2008). Les nouvelles activités de service (+20 %), d’énergie sécurisée (+8 %) et d’automatismes du bâtiment (+12 %) constituent un fort relai de croissance. Les nouvelles économies s’inscrivent en hausse de 14 %. Les acquisitions apportent une contribution de 3,1 %, grâce notamment à Pelco, leader mondial de la vidéosurveillance, et Xantrex, acteur majeur des solutions pour l’énergie renouvelable. A périmètre et taux de change courants, le chiffre d’affaires s’inscrit en hausse de 5,8 %. 18,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires consolidé EBITA (1) (en millions d’euros et en % du chiffre d'affaires) La marge EBITA s’inscrit à 15,0 %, en haut de la fourchette de l’objectif du programme new2. Grâce notamment aux gains de productivité industrielle et à une discipline renforcée en matière de prix de vente (en augmentation de 2 %), la marge est en progression de 0,2 point par rapport à 2007. La "business unit" APC-MGE affiche une marge EBITA de 14,6 %, désormais proche de la moyenne du Groupe, grâce au fort redressement opéré depuis 2007, lié à la poursuite de la croissance et des gains d’efficacité qui ont permis de réaliser des économies supérieures aux objectifs. (1) Résultat d’exploitation avant amortissement et dépréciation des actifs 10 % en moyenne par an \+ 30 % du taux de clients très satisfaits Le programme new2 constitue une avancée décisive pour le groupe. Il a permis un renouvellement du portefeuille d’offres (près de 50 % de nouvelles activités), il s’est traduit par une amélioration de productivité de 4,4 % par an et il a porté la part des coûts de production dans les nouvelles économies à 41 %. Enfin, il a permis une forte hausse de la satisfaction client avec un taux de clients très satisfaits en augmentation de plus de 30 %. L’exercice 2008 a été marqué par une croissance organique de 6,6 %, une marge EBITA solide de 15 % et une génération de trésorerie robuste. Ainsi l’ensemble des objectifs financiers du programme new2 pour 2005-2008 ont été atteints. Schneider Electric s’appuiera sur son nouveau programme d’entreprise One qui couvre la période 2009-2011, pour poursuivre sa transformation stratégique. Ses priorités sont d’atteindre ses objectifs en matière d’efficacité, ce malgré une visibilité réduite sur les perspectives mondiales à court terme. Forts d’un bilan solide et d’un modèle d’entreprise résistant, Schneider Electric est confiant en sa capacité à sortir de cette période de ralentissement avec une position concurrentielle renforcée. L’année 2008 voit une nouvelle augmentation Le bénéfice net par action s’élève à 7,0 euros. Grâce à sa forte génération de trésorerie, Schneider Electric a abaissé son endettement financier net rapporté aux capitaux propres de 7 points par rapport à 1 682 millions d’euros de résultat net Autofinancement d'exploitation (en millions d’euros et en % du chiffre d'affaires) à 2 500 millions d’euros, en hausse de 13 %. Le besoin en fonds de roulement est en légère augmentation de 72 millions d’euros, malgré un environnement économique difficile en fin d’exercice. Les investissements nets atteignent 693 millions d’euros, soit 3,8 % du chiffre d’affaires. L’autofinancement libre, également en progression de 13 %, atteint 1 735 millions d’euros. 2 500 millions d’euros d'autofinancement d’exploitation * Proposition à l'Assemblée Générale du 23 avril 2009. Ce dividende sera versé le 29 mai 2009. Evolution du cours de l'action et de l'indice CAC 40 sur 5 ans CAC 40 (ajusté sur le cours de Schneider Electric L’activité de Schneider Electric au premier semestre a été très forte, avec une croissance organique de + 10,6 %. La crise financière a entraîné un ralentissement économique mondial, avec des répercussions sur certains des marchés finaux de Schneider Electric, entraînant une Acquisition de ECP Tech Services (ECP, chiffre d’affaires de 36 millions de dollars US en 2007), société américaine fournissant des services tests, de maintenance et de mise en service de systèmes électriques pour l’industrie, les fournisseurs d’énergie et les entreprises sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis. Schneider Electric renforce ainsi sa présence dans le Golfe du Mexique et accroît sa pénétration du secteur pétrolier et pétrochimique. Acquisition du groupe Wessen (chiffre d’affaires de 24 millions d’euros en 2007), un des leaders du marché russe de l’appareillage électrique (notamment des interrupteurs et des prises murales). Schneider Electric renforce sa position sur le segment des installations basse tension de cette région du monde. (17 avril 2008) Acquisition de l’entreprise chilienne Marisio (chiffre d’affaires de 11 millions d’euros en 2007), un des leaders des systèmes d’installation et de contrôle et numéro deux du secteur des appareillages électriques à destination du marché résidentiel chilien. La gamme de produits, très complémentaire de celle de Schneider Electric, permet au Groupe d’augmenter sa présence dans les nouvelles économies à forte croissance. (7 mai 2008) Acquisition de l’américain Intelligent Motion Systems (IMS) spécialisé dans la conception et la fabrication de moteurs et de mécanismes de commande intégrés, avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars US en 2007. Schneider Electric dispose désormais d’une solution innovante sur le marché porteur des moteurs et mécanismes de commande intégrés. (11 janvier 2008) Acquisition de l’entreprise américaine RAM Industries, une société qui apporte aux constructeurs de machines (OEMs) de climatisation son expertise en ingénierie, conception et fabrication de solutions de contrôle- commande. Schneider Electric étoffe son offre sur le segment des OEMs et consolide sa présence sur le segment dynamique de l’efficacité énergétique. Acquisition de la société canadienne Xantrex Technology Inc., l’une des trois plus importantes sociétés du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes. Par cette acquisition, Schneider Electric renforce son rôle d’acteur majeur des solutions d’accès à l’énergie renouvelable et enrichit son offre afin de mieux répondre aux besoins d’efficacité énergétique du marché et de ses clients. (28 juillet 2008) Formation d’une joint venture dans le domaine de la distribution électrique et du contrôle industriel nommée Fuji Electric FA Components & Systems Co. et détenue à hauteur de 37 % par Schneider Electric et de 63 % par la société japonaise Fuji Electric Holdings. Fuji Electric apporte à la nouvelle entité ses activités de distribution électrique et de contrôle industriel au Japon et dans d’autres pays d’Asie, dont la Chine. Schneider Electric apporte à la joint venture ses activités au Japon ainsi que 60 millions d’euros en numéraire. (28 août 2008) Une Direction Centrale Marketing est créée. Elle est dirigée par Aaron Davis (précédemment Directeur Général Marketing et Directeur Général de la Division Amérique du Nord d’APC) qui assume les responsabilités de marketing, de communication interne et externe. Chris Curtis est nommé Directeur Général de la Division Opérationnelle Amérique du Nord de Schneider Electric, suite au départ du Groupe de Dave Petratis. En 2008, suite au repositionnement stratégique de Schneider Electric, la Direction des Ressources Humaines a mené une enquête, nommée "PeopleScope", auprès de ses collaborateurs et de ses parties prenantes afin de redéfinir la position de marque employeur du Groupe. Les enseignements tirés de cette étude approfondie sur l’identité perçue du Groupe, dans son acception la plus large, enrichis d’une réflexion menée en interne avec le Comité Exécutif, ont permis de déterminer en 2008 quatre valeurs de référence. Celles-ci résument et mettent en perspective ce qu’est Schneider Electric aujourd’hui, et ce qu’il veut être demain : @ Ouvert : en interne comme en externe, être à l’écoute des besoins, donner les moyens d’intégrer les nouveaux collaborateurs, contribuer à la diversité sous toutes ses @ Passionné : avoir la passion du client et mettre chaque jour tout en œuvre pour qu’il soit satisfait ; favoriser les opportunités de carrières, contribuer à l’épanouissement @ Direct : exprimer clairement ses idées, ses ressentis, expliquer de façon concrète un dysfonctionnement et proposer des solutions pour le résoudre. Faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait. @ Efficace : participer à la croissance et à la rationalisation des coûts du Groupe ; être performant à En interne, la définition puis l’appropriation progressive des valeurs par l’ensemble des collaborateurs constituent une étape importante pour Schneider Electric en matière de Ressources Humaines. Il incombe aux managers non seulement de les incarner personnellement au quotidien mais également de les utiliser pour encadrer de façon En externe, une campagne de communication a relayé ces valeurs, de même que la nouvelle identité employeur de Schneider Electric, un groupe présenté comme "international, vert, dynamique, efficace et en démarche Pour appuyer cette visibilité média, un nouveau site web a été mis en ligne en février 2009. Sa refonte, menée en collaboration avec la Direction Marketing de Schneider Electric, a été l’occasion d’une mise en cohérence des actions et de l’image du Groupe, une marque globale et 1 - De l’acier à la gestion de l’énergie ............................................. p. 14 2 - Une stratégie au service de la gestion de l'énergie ................... p. 16 3 - Programme d’entreprise ........................................................... p. 18 4 - Schneider Electric permet à chacun de faire plus avec moins de ressources pour préserver la planète… ............. p. 19 5 - Un leadership mondial incontesté sur cinq marchés porteurs ... p. 22 6 - Des clients partenaires .............................................................. p. 24 7 - Innovation et R&D : aider chacun à tirer le meilleur de son énergie .......................... p. 26 8 - Organisation du Groupe ........................................................... p. 30 9 - Ressources Humaines .............................................................. p. 31 10 - Facteurs de risques .................................................................. p. 33 Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie présent dans plus de 100 pays, Schneider Electric propose des solutions intégrées pour rendre l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et propre sur les marchés du résidentiel, des bâtiments, des centres de données et réseaux, de l'industrie et de l'énergie et des infrastructures. Créée il y a 173 ans, l’entreprise a connu d’importantes mutations de son activité. 1\. De l’acier à la gestion de l’énergie 1836 – 1980 : La PME familiale En 1836, Adolphe et Joseph-Eugène Schneider reprennent des fonderies au Creusot et créent, deux ans plus tard, Schneider & Cie. L’entreprise connaît un développement continu dans la mécanique lourde, les équipements de transport et devient un conglomérat très diversifié. En 1975, Merlin Gerin, l’un des premiers fabricants français de matériel de distribution électrique, intègre le Groupe déjà présent dans le secteur de l’électricité depuis la fin du En 1988, Schneider Electric prend le contrôle de l’entreprise française Telemecanique, pionnière de la commande à En 1991, Schneider Electric effectue une acquisition majeure aux Etats-Unis avec le rachat de Square D, n°1 nord- américain du matériel électrique avec un chiffre d’affaires de En 1997, Schneider Electric achève son recentrage sur les métiers de l’électricité avec la vente de la société de bâtiment et de travaux publics Spie Batignolles. En 1999, Schneider Electric acquiert Lexel, numéro 2 européen des systèmes d'installation et contrôle. En 2000, Schneider Electric fait l’acquisition de Crouzet Automatismes, leader de la commande, des petits automatismes et des capteurs adaptés, et de Positec, leader La même année, Schneider Electric créé avec Toshiba, la société Schneider Toshiba Inverter (STI) pour assurer le développement, la production et le marketing de toutes les activités de variateurs de vitesse industriels des deux partenaires. STI, dont Schneider Electric détient 60 %, est aujourd’hui le n°1 mondial des variateurs de vitesse Enfin, le Groupe constitue Schneider Electric Ventures, un fonds de capital-risque doté de 50 millions d’euros destiné à l’acquisition de prises de participations dans de jeunes entreprises innovantes dont les technologies peuvent contribuer à enrichir l’offre du Groupe. En 2001, Schneider Electric lance son premier programme d’entreprise à trois ans : NEW2004. Le Groupe prend le contrôle de Legrand, leader des systèmes d'installation et contrôle, mais la Commission européenne met son veto à ce rapprochement. Schneider Electric doit céder sa participation dans Legrand. La décision de la Commission sera annulée par le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes en octobre 2002. Pour ne pas subir le caractère cyclique de ses marchés matures et de ses activités traditionnelles (distribution électrique, automatismes et contrôle industriel) et afin d’anticiper le futur énergétique des entreprises et des particuliers, Schneider Electric a entièrement repensé son Aujourd’hui, Schneider Electric récolte les fruits de sa profonde transformation stratégique menée entre 2002 et 2008. En réussissant son redéploiement industriel et géographique, le Groupe s’est donné de nouveaux relais de croissance. Et les moyens de répondre aux enjeux énergétiques, présents et à venir, de ses marchés que sont l’efficacité énergétique, l’interopérabilité des réseaux et systèmes, l’énergie sécurisée et les énergies renouvelables. Cette transformation aussi stratégique qu’offensive s’est concomitamment articulée autour de deux axes majeurs : le développement vers de nouveaux marchés plus porteurs (les nouvelles économies) et des activités plus dynamiques dotées d’un fort potentiel de croissance (l’efficacité énergétique, l’énergie sécurisée, les services à valeur ajoutée). Avec 56 acquisitions réalisées pour un montant supérieur à 10 milliards d’euros, la période 2005-2008 est à En six ans, Schneider Electric a doublé sa taille. Son chiffre d’affaires a bondi de 9,06 milliards d'euros en 2002 à 18,3 milliards d'euros en 2008 pour une croissance annuelle moyenne de 12 %. Son effectif est passé de 70 000 à 114 000 personnes. En 2008, les nouvelles économies représentent 32 % des ventes. Les solutions qui apportent un fort bénéfice en efficacité énergétique totalisent environ 30 % de l'activité. La clientèle, nouvellement acquise par le Groupe, des centres de données et des réseaux pèse d’ores et déjà 17 % des ventes. Schneider Electric dispose aujourd’hui d’une offre sans équivalent par son étendue, sa complémentarité et les services qui lui sont associés. Le Groupe a su à la fois affirmer et conforter sa position de leadership dans ses métiers historiques tout en s’imposant en moins de cinq ans sur de nouvelles activités en matière de gestion de l’énergie. Son modèle d’entreprise peu intégré lui permet d’être réactif et en phase avec les mutations économiques Parce que la croissance d’un leader mondial ne peut s’envisager sans une approche éco-citoyenne, Schneider Electric se mobilise pour réduire l’empreinte de ses activités sur l’environnement, rendre l’énergie sûre, fiable, durable et accessible à tous et en optimisant son utilisation. C’est pourquoi le Groupe a confirmé son engagement responsable via la création en 2002 d’une Direction du Développement Durable ; puis à mis en place en 2005 un baromètre trimestriel, "Planète et Société", qui mesure et rend compte de ses performances en la matière. Schneider Electric a également été la première entreprise industrielle à signer le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot et la sixième entreprise mondiale à rejoindre le Clinton Climate En 2008, l’acquisition de la société Xantrex, leader mondial du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes, permet au Groupe de renforcer son rôle d’acteur majeur des solutions d’accès à l’énergie renouvelable et de mieux répondre à l’impératif mondial de machines (OEM) et consolide sa présence sur le segment Avec l’acquisition d’Intelligent Motion System (IMS) (Etats-Unis), spécialiste de la conception et la fabrication de moteurs et de mécanismes de commande intégrés, le Groupe conforte sa présence dans le contrôle de mouvement. Marché sur lequel Schneider Electric ambitionne de prendre le leadership en élargissant son offre produits à l’attention des clients OEM en Amérique du Nord tout en développant son offre de support technique à l’international. Schneider Electric acquiert en 2005 Power Measurement Inc. (Canada), l’un des leaders mondiaux des appareils, logiciels et services de mesure et de gestion de l’alimentation et des Finalisation en 2007 de Delixi Electric, une joint-venture 50/50 avec Delixi Group, spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la distribution de produits basse tension sur le marché chinois. Ce nouveau partenariat en Chine correspond au vingtième anniversaire de la présence de Schneider Electric dans l’Empire du Milieu. En août 2008, Schneider Electric et Fuji Electric Holdings ont finalisé un accord de joint venture dans le domaine de la distribution électrique et du contrôle industriel. Fuji Electric FA Components & Systems Co. (détenu à hauteur de 37 % par Schneider Electric et de 63 % par Fuji Electric Holdings) regroupe 3 000 collaborateurs à travers le monde pour un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards de yens (environ 450 millions d’euros). Fuji Electric Holdings a apporté à la nouvelle entité ses activités de distribution électrique et de contrôle industriel au Japon et dans d’autres pays d’Asie, dont la Chine. Schneider Electric a apporté ses activités au Japon ainsi que 60 millions d’euros en numéraire. Les deux groupes ont apporté également la coentreprise de fabrication de disjoncteurs en Chine qu’ils dirigent ensemble avec succès Après l’achat de la société japonaise Digital Electronics Corporation, en 2002, offrant à Schneider Electric de nouveaux leaderships mondiaux dans les terminaux de dialogue homme-machine, le Groupe devient leader dans les solutions d'automatisation pour machines d'emballage avec l’achat d’ELAU AG (Allemagne) en 2005. En 2006, le Groupe complète sa gamme de variateurs de vitesse de forte puissance avec l’achat de VA TECH ELIN EBG Elektronik (Autriche). Avec l'acquisition de Citect (Australie), spécialiste des systèmes SCADA (supervision, contrôle et acquisition de données) et MES (systèmes de suivi de la production), Schneider Electric renforce son offre Dans le domaine des capteurs adaptés, le Groupe propose la gamme la plus complète du marché avec Hyde Park Electronics, leader nord-américain des capteurs à ultrasons, acquis en 2003, Kavlico (Etats-Unis) et Dinel (France), spécialistes de la détection et de l’optoélectronique, repris en 2004, ainsi que BEI Technologies (Etats Unis), intégré en En 2008, avec l’acquisition de RAM Industries (Etats-Unis), spécialiste en ingénierie, conception et fabrication de solutions de contrôle-commande, Schneider Electric renforce son offre de solutions à destination des constructeurs de Schneider Electric devient numéro 2 mondial des systèmes d'installation et de contrôle avec les acquisitions en 2003 de Clipsal, leader dans la zone Asie-Pacifique, de Juno Lighting en 2005, leader nord-américain de l'éclairage plafonnier et, en 2006, de Clipsal Asia, Merten (Allemagne), OVA Bargellini (Italie), AEM S.A. (Espagne) et GET (Royaume Uni). En 2007, le Groupe renforce sa présence sur le marché allemand et enrichit son offre avec l'acquisition de Ritto GmbH & Co KG. Le Groupe constitue l'un des premiers spécialistes mondiaux du secteur avec l’achat en 2003 du groupe suédois TAC que sont venus rejoindre Tour Andover Control et Abacus Engineered Systems (Etats-Unis), en 2004, ABS EMEA (Europe et Moyen Orient) en 2005 et IBS (Etats-Unis et Asie) En 2007, Schneider Electric renforce son pôle "sécurité" avec l’acquisition de Pelco Inc., leader mondial de la Schneider Electric devient en 2004 le n°1 européen de l’énergie sécurisée avec le rachat de MGE UPS Systems (France). Puis en 2007 avec l’acquisition d’American Power Conversion (Etats-Unis), Schneider Electric est devenu un acteur majeur de l’énergie sécurisée doté d’un portefeuille unique par sa taille de produits, de solutions et de services. Grâce à l’intégration réussie d’APC (American Power Conversion), Schneider Electric a gagné un leadership mondial sur le marché très porteur de l’Energie sécurisée, en triplant son activité dans ce secteur. Le Groupe a par ailleurs élargi son portefeuille d’offres et accru son marché accessible de façon considérable, tout en renforçant sa présence sur des segments moins exposés aux cycles économiques, tels que les infrastructures et les centres de APC by Schneider Electric, nouveau nom de la marque, demeure à ce jour le seul acteur du secteur à proposer de 30 à 40 % d’économie d’énergie grâce à des technologies de ruptures et des architectures et systèmes de pilotages innovants. Des résultats aussi inédits que performants qui contribueront aux efforts énergétiques indispensables à la En avril 2008, Schneider Electric a renforcé sensiblement son exposition au marché russe des installations basse tension, avec l’acquisition du groupe Wessen, un des principaux acteurs russes du marché de l’appareillage électrique, notamment des interrupteurs et des prises murales. La gamme de produits de Wessen complète l’offre de Schneider Electric en appareillages électriques. L’acquisition en mai 2008 du chilien Marisio, qui produit et commercialise des composants pour les Systèmes d’Installation et Contrôle, permet à Schneider Electric de se développer en Amérique Latine. Marisio est le numéro deux du secteur des appareillages électriques à destination du marché résidentiel au Chili, présent également dans plusieurs pays d’Amérique Latine. Marisio enrichit l’offre basse tension existante du Groupe via un éventail complet et innovant d’appareillages électriques et de systèmes résidentiels. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans la stratégie de Schneider Electric de renforcer sa présence dans les au service de la gestion de l’énergie Faire face à un contexte mondial en Pour définir les orientations stratégiques de sa nouvelle feuille de route pour la période 2009-2011, Schneider Electric a écouté et regardé le monde en profonde mutation qui Ainsi, une enquête auprès des collaborateurs et des parties prenantes du Groupe a été menée au cours de l’année 2008. Parmi les enseignements recueillis, deux messages forts partagés par la majorité des partenaires récurrents et/ou @ la reconnaissance de la légitimité du Groupe en matière de @ le besoin d'une cohésion plus forte entre toutes les entités du Groupe, y compris les récentes acquisitions. De même, une analyse circonstanciée de la nouvelle donne mondiale en matière économique, sociale et environnementale a amené Schneider Electric à distinguer six tendances de fond sur lesquelles le Groupe va s’appuyer @ L’énergie, clé de voûte de l’avenir de la planète. D’ici 2030, la consommation mondiale d’électricité aura doublé alors qu'à même échéance, les émissions de CO2 mondiales doivent être divisées par deux. Ce paramètre structurel impose un très fort besoin de gestion de l’énergie @ L’émergence de nouvelles économies. Le centre de gravité du monde change. Les pays matures voient leur suprématie remise en cause, au profit des nouvelles économies qui constituent une opportunité de croissance importante dans les pays dits émergents. @ L’intensification de la connectivité. Téléphone sans fil, Internet, domotique, …, les technologies permettent une communication de plus en plus simple et rapide. Cette tendance à la connectivité va croissante partout dans le monde. Un contexte technologique porteur pour les entreprises capables de fournir des solutions, des produits et des services répondant à ces nouveaux besoins. @ La globalisation des économies et des échanges. La façon de commercer, de concevoir le développement économique, de collaborer avec les parties prenantes a intensément changé au cours des deux dernières décennies. Une société "globale" telle que Schneider Electric dispose d’atouts prépondérants pour faire face à ces nouveaux @ La simplicité. Quelle que soit la technicité des produits et solutions, les utilisateurs veulent que leur mise en œuvre, leur utilisation et leur maintenance soient les plus simples possible. Pour relever ce défi, Schneider Electric a, depuis cinq ans, enrichi son portefeuille d’activités et son offre afin de se doter des moyens nécessaires pour simplifier la vie de @ La sécurité en ligne de mire. Les clients et parties prenantes exigent l’accès à une énergie fiable et sûre qui leur garantisse un fonctionnement optimisé de leurs installations/ infrastructures/équipements. Pour répondre à ce niveau d’exigence et à ces besoins, les acteurs industriels doivent disposer de produits, de solutions et de services innovants et A l’aune de ces constats à la fois structurels et conjoncturels, Schneider Electric propose une vision du monde d’aujourd’hui, à la fois réaliste et optimiste : dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, le développement économique est non seulement toujours possible, mais indispensable. Il doit en revanche s’envisager selon de nouveaux paramètres qu’aucun acteur ne peut se permettre Pour y répondre, Schneider Electric souhaite s’imposer sur ses marchés comme le spécialiste de référence de la gestion La mission du Groupe : aider ses clients et parties prenantes à tirer le meilleur de l’énergie produite, pour que celle-ci soit acheminée puis consommée d’une façon efficace, sûre, Conscient de ces besoins et de ces enjeux, Schneider Electric a mis en œuvre, depuis le début des années 2000, une stratégie offensive de repositionnement de son portefeuille d’activités et de son profil de business, destinée à saisir ces multiples opportunités de croissance. Schneider Electric a ainsi conforté son leadership sur ses deux cœurs de métier (distribution électrique et automatismes) tout en développant des positions de premier plan dans de nouveaux marchés et segments en croissance forte, comme l'énergie sécurisée, la connexion aux sources d’énergies renouvelables et les services. Le Groupe a également renforcé sa présence sur des marchés moins exposés aux aléas économiques tels que les infrastructures et les centres de données. Enfin, Schneider Electric a inscrit la satisfaction client - moteur de croissance et de rentabilité - Aujourd’hui, Schneider Electric dispose d’une offre unique, couvrant l’ensemble du cycle de vie des installations et répondant tant aux exigences locales de ses clients, qu’à l’ensemble des normes nationales et internationales. Simplifier pour être plus rapide, plus réactif, tel est l'autre atout du nouveau modèle économique de Schneider Electric. possible et en garantissant des services de suivis des installations tout au long de leur cycle de vie, Le Groupe produit donc désormais au plus près de ses clients pour leur assurer un service de première qualité. Cette organisation capillaire permet en outre à chaque pays de bénéficier et de déployer en un temps record les solutions et les services les plus performants et pointus du Groupe. Parallèlement à cette approche de proximité clients, Schneider Electric rationnalise ses fonctions supports et sa chaîne logistique, développe des programmes d’amélioration continue de ses processus et déploie un système d'information unique entre ses différentes entités. En 2008, le Groupe a initié un important programme de simplification afin d’unifier ses méthodes, optimiser ses coûts de structure et accélérer l’intégration des nouvelles acquisitions. Cette démarche nécessaire se poursuivra dans les années à venir et s’accompagnera, notamment, d’une optimisation de la chaîne logistique, d’une diminution de nombre de fournisseurs et d’une globalisation des achats, afin d’améliorer davantage encore la productivité industrielle. (cf. Nouveau Programme d’Entreprise One, p. 18) Affirmer son positionnement de leader de Schneider Electric a parachevé avec succès sa politique d’enrichissement et d’équilibre de son portefeuille d’activités tant sur un plan géographique que de marché. En 2008, le Groupe a inscrit sa stratégie de développement dans la continuité de celle menée au cours des dernières années. Il en a affiné les priorités autour d’une notion centrale : la gestion de l’énergie. Il faudra désormais faire plus avec moins de ressources pour préserver notre planète. Pour Schneider Electric, ce postulat constitue une formidable opportunité pour chacun de réaliser pleinement son potentiel en réduisant son impact En aidant les entreprises et les particuliers à obtenir le meilleur de leur énergie grâce à des solutions qui rendent leur activité plus performante et plus durable. Le spécialiste de l’énergie sûre, fiable, efficace, Schneider Electric est aujourd’hui le spécialiste de l’énergie @ Sûre, pour protéger les personnes et les biens (le métier @ Fiable, via la garantie d’un courant ultra-sécurisé, ultra-pur et ininterrompu pour des applications sensibles, @ Efficace, au travers des solutions d’efficacité énergétique et la capacité du Groupe à mettre en œuvre des installations qui soient un bon compromis entre l’investissement initial et @ Productive, en facilitant et simplifiant l’implantation d’automatismes et de connectivité partout où cela est @ Propre, en proposant des solutions innovantes pour les Les solutions : des segments stratégiques pour Schneider Electric s’est imposé comme un fournisseur de solutions intégrées, simples et interconnectables, permettant à ses clients de bénéficier des dernières avancées technologiques au service de leur rentabilité et de leur Le Groupe a identifié, pour chaque marché, des segments stratégiques dans lesquels il ambitionne d'être un leader @ pour l'énergie & les infrastructures, les clients des secteurs @ pour les centres de données et réseaux, les clients des \- des industries pétrolières et gazières, @ pour l'industrie, les clients des secteurs \- de la distribution et traitement des eaux, \- des industries minières et métallurgiques, @ pour le bâtiment, les clients des secteurs Ces domaines applicatifs dans lesquels Schneider Electric décline des solutions pertinentes constituent un important potentiel de croissance et de différentiation, grâce à une offre complète et interconnectée et grâce aux compétences des La crise de l’immobilier américain qui s’est transformée à l’automne 2008 en une profonde crise mondiale financière et économique n’a épargné personne. Fort de son portefeuille d’activités diversifié, Schneider Electric dispose d’un certain nombre d’atouts pour affronter cet environnement incertain. D’abord, son savoir-faire et son positionnement stratégique en matière d’efficacité énergétique et d’énergie propre. Ensuite, son déploiement dans les services, activité par nature résistante car si un client ne renouvelle pas ses équipements, il doit les maintenir. Mais aussi son renforcement dans des segments comme la production d’énergie, la distribution et le traitement des eaux, pour lesquels les entreprises et les autorités publiques continueront d’investir, malgré la crise. Enfin, avec environ un tiers de son chiffre d'affaires 2008 dans les nouvelles économies, l'exposition géographiques de Schneider Electric De la performance à l'excellence : Pour mettre en œuvre sa stratégie de croissance offensive, Schneider Electric a mis en place un programme d'entreprise baptisé new2 couvrant la période 2005-2008. L’ambition de new2 était de mener à bien les transformations du Groupe nécessaires à son évolution en changeant en profondeur son profil de croissance. Avec ce programme d’entreprise, Schneider Electric a réaffirmé son ambition d’être un partenaire remarquable pour ses clients, une entreprise citoyenne pour la planète et la société, un excellent investissement pour ses actionnaires et de proposer un environnement de travail motivant pour ses collaborateurs. Dans ce cadre, Schneider Electric s’était fixé des objectifs ambitieux pour la période 2005-2008, notamment : \- amélioration de 30 % du taux de clients très satisfaits. \- une baisse de 20 % des jours perdus pour accidents du travail par employé et par an, \- le développement des compétences dans le cadre de plans \- un compte rendu trimestriel des plans de progrès mis en œuvre à la suite des enquêtes de satisfaction des salariés. @ Pour la planète et la société : \- la volonté d'améliorer l'engagement de Schneider Electric pour porter sa performance en matière de responsabilité sociale, environnementale, sociétale et de gouvernance à \- une croissance organique de son chiffre d'affaires \- une marge EBITA (avant amortissement des survaleurs liées aux acquisitions), entre 13 % et 15 % tout au long du cycle \- une amélioration de la rentabilité sur capitaux employés après impôts (ROCE) de 2 points en 2008 par rapport à 2004, \- un taux de distribution de 50 % du résultat net. *Objectifs après révision à la hausse en février 2007. Schneider Electric a exécuté son programme d’entreprise avec beaucoup de rigueur. Tous ces engagements et objectifs pris avec new2 ont été tenus voire dépassés. @ Le client a été mis au centre des préoccupations du Groupe. Parmi les résultats de cette démarche transversale et volontariste, il est à noter une amélioration de 30 % du @ Le Groupe a doublé sa taille, pour moitié par croissance externe et pour moitié par croissance interne en renforçant ses lignes de produits et compétences historiques. Entre 2005 et 2008, la croissance moyenne annuelle de Schneider @ Schneider Electric a fortement élevé son niveau de rentabilité avec une marge Ebita de 15 % fin 2008. @ Le Groupe a changé son profil de croissance, tant au point de vue de son portefeuille d’activités (intégration de nouveaux métiers : efficacité énergétique, énergie sécurisée, énergies renouvelables) qu’au regard de son exposition géographique (fin 2008, 32 % du chiffre d’affaires du Groupe @ Schneider Electric a amorcé un important mouvement de globalisation de son activité via le déploiement d’un nouveau progiciel de gestion intégré (projet Bridge), à la fois système d’information et démarche d’alignement des processus autour de la qualité et de la satisfaction client. Pour optimiser et faire progresser ses pratiques industrielles, le Groupe a également réorganisé ses métiers de façon plus transverse. @ Le Groupe a mis en place 5 lignes mondiales de business dotées d’un management global des offres. Par exemple, les différents marchés partagent des bases technologiques utilisées à l’échelle mondiale (comme la ligne de disjoncteurs @ Une forte focalisation a été mise sur le développement des talents des collaborateurs, de la santé au travail et de la diversité. Au premier trimestre 2008, le Groupe a également défini ses 4 valeurs : passionné, ouvert, direct et efficace. Celles- ci s’incarnent au quotidien dans les relations professionnelles et servent de fil conducteur à la gestion des ressources humaines. @ Schneider Electric a placé le développement durable au cœur de sa transformation stratégique. A ce titre, un baromètre trimestriel évalue depuis 2005 les progrès en matière de développement durable du Groupe selon 10 indicateurs référents. Cet outil a été reconnu par l’ensemble des acteurs du développement durable comme une bonne pratique. Il guide les actions responsables de Schneider Electric. Plus d’informations et résultats détaillés disponibles sur La vocation d’un programme d’entreprise est multiple : inscrire l’entité dans un contexte économique, social, culturel et, désormais, environnemental, définir des objectifs de transformation en ligne avec la stratégie, réunir les moyens adéquats pour les atteindre, impulser une dynamique d’action Deux fondamentaux hérités du programme new2 demeurent le fil @ One Customer : focalisation sur le client, @ One Team : focalisation sur le développement des Afin de toujours mieux satisfaire ses clients, Schneider Electric articule son nouveau programme d’entreprise autour de trois @ One Solution Provider : passer d’un business model produit à un business model produit & solution, @ One Leader in New Economies : rester leader dans les économies matures et renforcer notre leadership dans les @ One Company : passer d’un Groupe multilocal et complexe à une seule entreprise simplifiée et mondiale. Spécifiquement, le Groupe vise une économie cumulée sur trois ans (2009-2011) de 600 millions d'euros de ses coûts de fonctions supports. En fonction de la sévérité du ralentissement de la croissance mondiale, le Groupe a établi des scénarios portant ces économies à 1 milliard d’euros d'ici 2011. A cela doit s’ajouter, sur la même période, des gains de productivité industrielle de 600 à 800 millions d’euros. Bien que 2009 s’annonce, tous secteurs confondus, comme une année délicate à l’échelle mondiale, Schneider Electric demeure confiant. Le Groupe dispose d’atouts prépondérants pour à la fois traverser la crise et mener les transformations stratégiques nécessaires à sa croissance. 4\. Schneider Electric permet à chacun de faire plus avec moins de ressources pour préserver la planète… Pour aider ses clients à se concentrer sur leur cœur de métier grâce à des solutions intégrées pour la gestion de l’énergie, Schneider Electric dispose aujourd’hui d’un portefeuille d’activités complet et équilibré. Le leadership mondial du Groupe sur ses activités de Distribution Electrique, Energie Sécurisée, Automatismes et Contrôle est En 2008, Schneider Electric a élargit son domaine de compétences à l’accès et la gestion optimisée des énergies Numéro 1 mondial en basse tension Numéro 2 mondial en moyenne tension Numéro 1 mondial en mesure et contrôle de l’énergie Les solutions Schneider Electric permettent de transformer et de distribuer l'électricité haute tension fournie par le réseau de distribution pour la transformer en courant basse tension et pour l'acheminer directement chez les utilisateurs finaux (bâtiments industriels et grandes installations tertiaires). L'offre se compose d'une très large gamme de disjoncteurs, Concernant les opérations stratégiques récentes, Schneider Electric et Fuji Electric Holdings ont finalisé, en août 2008, un accord de joint venture dans le domaine de la distribution électrique et du contrôle industriel. Les marchés concernés sont le Japon, la Chine et autres pays d’Asie. En mesure et contrôle de l’énergie, l’acquisition de Power Measurement Inc en 2005 a renforcé la position de Schneider Electric dans la distribution d'électricité et la gestion de l’électricité. L’offre comporte des logiciels avec interface internet et des appareils de mesure et contrôle intelligents qui permettent de contrôler et gérer en temps réel les contrats d’alimentation électrique les plus complexes. Le marché de l’énergie sécurisée se caractérise par une croissance forte et durable. En effet, un nombre croissant d'applications et de secteurs exigent de disposer à tout moment d’une énergie électrique de qualité irréprochable et fiable. La demande en produits, solutions et services innovants, simples et performants est donc immense dans les pays matures et les nouvelles économies. L’acquisition d’American Power Conversion (APC) en février 2007 a permis à Schneider Electric de renforcer son développement sur ce marché porteur et d’accéder à la première place mondiale. En effet, cette acquisition, combinée à la filiale MGE UPS Systems déjà présente dans le Groupe depuis 2004, permet à Schneider Electric de proposer des solutions sans équivalent à tous les niveaux : offre de produits et services, exposition géographique et canaux de commercialisation, avec la possibilité de capitaliser sur les fortes capacités d'innovation des deux entités. Pour plus d’efficacité et de pertinence dans les solutions proposées, APC/MGE a été réorganisé, disposant aujourd’hui d’une seule équipe de direction et d’une organisation commerciale divisée en quatre régions. APC by Schneider Electric (nouveau nom de la marque depuis avril 2008) propose une gamme d’onduleurs jusqu’à 1,6 MW avec possibilité de chaînage pour atteindre 4,8 MW. En 2005, un réseau informatique consommait 3 mégaoctets de bande passante/mois. En 2008, la consommation est la même… mais par jour ! L’onduleur est un petit boîtier qui protège les équipements contre tous types d’agressions électriques. Le produit – déjà indispensable dans les centres de données, les blocs opératoires, les rayons frais des grandes surfaces, … – devrait s’imposer auprès du grand public qui cumule les Schneider Electric décline des solutions complètes pour le marché résidentiel comme par exemple des équipements de protection (disjoncteurs, contacteurs), des équipements de gestion de l’éclairage et du chauffage (prises, interrupteurs, variateurs, thermostats, …), des systèmes de contrôle des portes, portails et volets roulants, des systèmes de surveillance, d’alarme incendie et intrusion. Par ailleurs les réseaux VDI permettent d’apporter dans chaque pièce le Numéro 1 mondial en contrôle industriel Schneider Electric n'a cessé de se renforcer dans le domaine des automatismes et du contrôle industriel. Le Groupe poursuit une politique active de partenariats et d'acquisitions pour enrichir son offre : variateurs de vitesse, terminaux de contrôle et acquisition de données), automatisation de Schneider Electric fournit des automates programmables et des plates-formes d'automatismes, des logiciels spécialisés de paramétrage, de programmation et d'aide à l'exploitation Le Groupe dispose enfin d’une large gamme de produits destinés à commander les équipements : contacteurs, relais commande de mouvement, capteurs-détecteurs, unités de Dans le domaine des capteurs adaptés, Schneider Electric propose la gamme de capteurs la plus complète du marché. Le Groupe a acquis un leadership mondial sur les capteurs à vitesse angulaire (numéro 1 dans la technologie de pointe des gyros en quartz), les capteurs de position et les capteurs de pression destinés aux marchés de l'automobile, de l'aéronautique et de l'industrie. En 2008, l’acquisition de RAM Industries renforce l’offre de produits et de solutions de Schneider Electric à destination des constructeurs de Depuis cinq ans, Schneider Electric a investi le marché des automatismes du bâtiment. Il est aujourd’hui l'un des tous Le Groupe développe une offre complète et innovante d'automatismes, associée à des logiciels de conception et de supervision pour gérer les installations techniques des bâtiments. Cette offre s’appuie sur des systèmes ouverts et intégrés. Proche des besoins des exploitants, elle permet d'optimiser les installations, de les moderniser au meilleur coût, de réduire les frais de maintenance et de consommation d'énergie, tout en améliorant le confort et la Avec l'acquisition, en octobre 2007, de Pelco Inc., leader mondial dans la conception, le développement et la fabrication de systèmes de vidéo surveillance, Schneider Electric a renforcé son pôle sécurité. Les clients recherchent des solutions toujours plus efficaces et adaptées à leur besoins de performances et de fiabilité des installations. La proximité est pour eux un atout majeur Partout dans le monde, les 6 000 experts Services de Schneider Electric sont à l’écoute des besoins spécifiques des clients et, en tant que partenaire à long terme, leur proposent une offre complète et unique de Services tout au long du cycle de vie de leur installation : @ Audit et conseil : expertise en ingénierie, audits @ Ingénierie de solutions : gestion et mise en œuvre de projets, modernisation de sites, projets clients sur-mesure pour des applications critiques, simulation de procédés, @ Services pour la base installée : assistance et dépannage, maintenance et rénovations pour une fiabilité accrue des équipements et processus existants @ Formation professionnelle, personnalisée ou non chez les clients ou dans l’un des cinquante centres de formation du La capacité d’industrialisation de Schneider Electric appliquée aux Services est pour ses clients une garantie de @ Connaissance applicative et industrielle dans des secteurs @ Services concrets et innovants intégrant des technologies @ Accompagnement depuis la prise en compte des besoins et contraintes spécifiques, jusqu’à la réalisation concrète des Schneider Electric est en mesure de fournir à ses clients des services sûrs, fiables et efficaces pour les aider à accroitre leur performance tout au long du cycle de vie de leurs La production d’énergie propre, comme l’énergie photovoltaïque, est l’un des leviers pour améliorer le bilan énergétique des bâtiments. Elle permet de produire une énergie renouvelable sans impact négatif sur l’environnement, de rentabiliser les actifs des investisseurs (toits de bâtiments, champs), de contribuer à l’augmentation de 20 % de la part des énergies renouvelables d’ici 2020 fixée par le Plan énergie de la Communauté européenne et repris par le Grenelle de l’Environnement. De plus, de le temps de retour sur investissement des installations photovoltaïques. Afin d’assurer leur bon fonctionnement, leur meilleur rendement et leur protection, Schneider Electric développe des solutions dédiées, adaptées en fonction de la nature du projet et de sa taille. En 2008, l’acquisition de la société canadienne Xantrex, leader mondial du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes, permet à Schneider Electric de renforcer son rôle d’acteur majeur des solutions d’accès à L’industrie, les infrastructures et les bâtiments représentent à eux seuls aujourd’hui plus de la moitié de la consommation énergétique. Dans un contexte de croissance exponentielle de la consommation, d’une diminution impérative et drastique des émissions de CO2, d’un renchérissement du coût de l’énergie, l’efficacité énergétique est un enjeu majeur. Pour limiter le coût de l’énergie et son impact sur l’environnement, il est en effet urgent d’apprendre à mieux gérer l’utilisation de l’énergie, son coût et la pollution qu’elle @ des groupes internationaux spécialisés : Omron, Rockwell Automation, ABB, Legrand, Tyco, Cooper, @ des groupes de dimension moyenne dont la présence internationale est moins importante, principalement en En 2005, Schneider Electric a lancé un programme d’efficacité énergétique afin de mobiliser tous les talents du Groupe sur cette problématique. Une initiative stratégique majeure qui lui permet aujourd’hui de disposer des savoir- faire, des compétences et des technologies pour relever le Le Groupe propose des produits et des solutions permettant jusqu'à 30 % d'économies d'énergie qui garantissent une alimentation électrique sûre, sans pénaliser le confort, la performance et la fiabilité. L'offre de Schneider Electric s'organise de la façon suivante : Audit énergétique et mesure (pour établir un état des lieux, qualifier et évaluer le potentiel d'économie), Maîtrise des fondamentaux (appareils basse consommation, maîtrise du courant électrique, fiabilité du courant), Automatisation (solutions pour gérer les utilités bâtiment, la consommation d'électricité, les moteurs et Afin de permettre à ses clients de préserver, d’optimiser et de renouveler leurs sources d’énergie, Schneider Electric : @ a adheré, en 2007, à l’EMCA (Energy Management Company Association) et au CBEEC (China Building @ est devenu membre, en 2008, de l’Alliance To save Energy Cette organisation internationale fondée en 1977 regroupe des chefs d’entreprises, des décideurs politiques, des responsables d’associations de protection de Elle vise à promouvoir l’efficacité énergétique dans le monde entier afin de contribuer à un environnement plus propre et Les concurrents de Schneider Electric sont certes nombreux mais souvent limités à un domaine d’activité. On peut les @ les généralistes, avec des activités diversifiées : General Electric, Mitsubishi Electric, Emerson, Honeywell, De nouveaux concurrents sont apparus récemment : @ sur des produits bon marché spécifiques, notamment en moyenne tension, à destination de marchés indirects : @ sur des gammes de solutions, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les centres de données (Cisco, HP, IBM), dans les équipements Schneider Electric a lancé son programme de convergence des marques en lançant la migration des marques Merlin Gerin et Telemecanique vers Schneider Electric. Dès fin 2008 les produits distribués sont vendus dans des emballages aux couleurs de Schneider Electric. Ce renforcement de la marque Schneider Electric va se poursuivre dans les années à venir. Il s’agit d’une des One, qui répond à la demande des clients et intermédiaires. Schneider Electric devient la marque de solutions de spécialiste mondial en gestion de l’énergie. La conformité des produits du Groupe aux standards dominants des marchés sur lesquels opèrent ses clients permet à Schneider Electric d’être en mesure de satisfaire la majeure partie de leurs besoins. Ainsi, la plupart des produits de Schneider Electric sont conformes aux normes de la Commission dans le monde entier. En Amérique du Nord, ils répondent généralement aux normes de l’Association Nationale des Constructeurs Electriques (NEMA), de l’Underwriters Laboratory (UL) ou de l’Institut Américain de Normalisation (ANSI). Au Royaume-Uni, en Australie et en Asie, les produits sont aux normes British Standards (BS). En Chine, ils sont aux normes China Compulsory Certification (CCC) et à celles de Japan Fort du repositionnement stratégique de son portefeuille d’activités, Schneider Electric bénéficie aujourd’hui d’un leadership mondial sur cinq marchés clés : @ Centres de données et réseaux Grâce à cet équilibre tant géographique que de marché, le Groupe a enrichi et développé son dialogue avec ses clients, en se rapprochant notamment des utilisateurs finaux. Schneider Electric sait donc répondre aussi bien aux problématiques des fournisseurs d'eau et d'énergie, des industriels, qu’à celles des gestionnaires d'infrastructures informatiques, de transport et de communication, des constructeurs et exploitants de bâtiments (logements individuels et collectifs, commerces, bureaux, hôtels, hôpitaux, équipements éducatifs, culturels et sportifs, etc.) Cet ajustement de l’offre a permis à Schneider Electric de constituer un éventail unique de produits, de solutions et de services pour optimiser l’énergie électrique en assurant efficacité, innovation, sécurité, confort et simplicité garantir la disponibilité, la sûreté et Les perspectives commerciales sur le marché de l’Energie et des Infrastructures sont immenses. Croissance de la des énergies renouvelables, dérégulation des marchés énergétiques, mais aussi intensification de l’exploitation des infrastructures via internet, besoins accrus de sécurité, externalisation de nombreux services, constituent en effet des opportunités pérennes de croissance pour Schneider Le marché Energie et Infrastructures comprend les réseaux d'énergie, le transport des biens et des personnes, le transport de l’eau, du gaz et du pétrole, le traitement des Sur ce marché, les solutions, produits et services de @ la transformation et la distribution électrique, @ la mesure et le contrôle de la consommation et de la @ la création et la gestion des réseaux électriques intelligents, @ la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et @ le contrôle et la supervision des processus, @ la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites, @ les systèmes de prépaiement facilitant l’accès à l’électricité Dans ce domaine, les principaux clients de Schneider Electric @ les exploitants d’usines de traitement des eaux, @ les infrastructures pétrolières et gazières, Electricité, eau : des besoins immenses @ 1,6 milliard de personnes n’ont pas accès à @ La consommation d’électricité devrait doubler d’ici @ Part des énergies renouvelables dans la production d’électricité : 13 % en 2030, @ 1,2 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau @ Investissements de production, distribution et traitement de l’eau : 80 milliards d'euros par an. Source : AIE, World Water Council la flexibilité, la sécurité et la traçabilité Le marché de l’industrie bénéficie du fort développement de l’automatisation, des besoins accrus d’économies d’énergie, de traçabilité, de respect de l’environnement, d’externalisation de la gestion des installations électriques et Sur ce marché en pleine croissance, Schneider Electric conçoit des solutions d’optimisation énergétique pour l’ensemble des acteurs du secteur (agroalimentaire, électroniques, chimie). Le Groupe travaille en étroite collaboration avec ses clients pour connaître parfaitement leurs besoins et contribuer à renforcer la productivité, la flexibilité, la sécurité de leurs processus, de leurs installations, ainsi que la traçabilité de leurs produits dans le monde. Schneider Electric propose des installations électriques performantes en termes de consommation d’énergie et de fiabilité d’alimentation, des solutions d'automatisation flexibles, communicantes et simples à implanter, ainsi que des services de télégestion via internet. Sur ce marché, les solutions, les produits et services de @ les distributeurs de matériel électrique, @ le contrôle et la supervision des machines, @ la transformation et la distribution électrique, @ la mesure et le contrôle de la consommation et de la @ la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et @ la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites, Dans ce domaine, les principaux clients de Schneider Electric @ les distributeurs de matériel électrique, Au cours des dix dernières années, les usagers ont particulièrement accru leurs exigences en matière de confort, de sécurité, de communication et d'économies d'énergie. Face à ce constat mondial, l'automatisation et la gestion technique centralisée des bâtiments se sont fortement Le marché des bâtiments comprend l’ensemble des sites tertiaires, commerciaux et industriels (bureaux, hôtels, industriels, écoles, équipements sportifs et culturels) à la recherche de produits et de services pouvant à la fois optimiser la maintenance, les coûts et la consommation d’énergie, et permettre une gestion simultanée de différents sites en télégestion (via Internet par exemple). Adaptées aux normes et aux usages locaux, les offres de Schneider Electric sont accessibles partout dans le monde. Elles intègrent des produits compatibles entre eux, faciles à @ 50 % de la population mondiale vit dans les villes @ 36 mégapoles dépasseront 10 millions d’habitants en 2015 (contre 23 en 1996) @ Les villes des pays en développement accueilleront Source : ONU World Urbanization Prospects, octobre 2006 Centres de données et réseaux : Cœurs névralgiques des PME-PMI, des entreprises multinationales ou encore des administrations, les centres de données – c’est-à-dire les sites regroupant des serveurs informatiques dans des salles sécurisées et climatisées – traitent et stockent des millions d’informations numérisées. Eu égard à la numérisation croissante de toutes les activités sociales, professionnelles et personnelles, ils représentent un marché à croissance exponentielle. Ainsi, 45 millions de serveurs devraient être installés dans le monde d’ici 2010, soit neuf fois plus qu’en 1996. Cette densification des centres de données informatiques entraîne une augmentation conséquente de la consommation d’électricité destinée au fonctionnement des serveurs et à leur refroidissement. Le coût des dépenses en énergie pour refroidir les salles de serveurs va dépasser celui des équipements. Grâce aux solutions d’APC by Schneider Electric, le Groupe dispose d’une offre unique au monde pour répondre aux impératifs éthiques et financiers d’efficacité énergétique des centres de données et réseaux. Cette position de leadership mondial soutenue par une avance technologique sans équivalent permet à Schneider Electric de garantir une réduction de 30 % des consommations. Ce gain énergétique génère une économie substantielle de coût de fonctionnement, pouvant se chiffrer à plusieurs millions d’euros par an et des milliers de tonnes de CO2 non rejetés Sur ce marché, les solutions, produits et services de @ la transformation et la distribution électrique, @ la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et Sur ce marché, les solutions, produits et services de @ la gestion et le contrôle de l’énergie, @ la conception de l’architecture, l’audit d’installation, @ les échanges de données (Voix-Données-Images, radio), @ le système d’énergie sécurisée avec des onduleurs, @ la mesure et le contrôle de la consommation et de la @ le refroidissement avec un système unique de confinement @ la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites, @ la supervision et l’analyse des données en ligne, @ la surveillance et la sécurité. @ la formation et la maintenance, @ la surveillance et la sécurité. Dans ce domaine, les principaux clients de Schneider Electric Dans ce domaine, les principaux clients de Schneider Electric @ les responsables informatiques de PME-PMI et de Grands @ les gestionnaires de centres de données, @ les fabricants de logiciels et de serveurs. En avril 2007, le cabinet de conseil et d’études Gartner annonce que la consommation énergétique de l’informatique mondiale dans son ensemble est responsable de 2 % environ des émissions totales de dioxyde de carbone par l’homme, soit à peu près et à la sécurité des logements tout en facilitant les Sur ce marché, les solutions, produits et services de @ la domotique (supervision, mesure et contrôle de l’énergie, contrôle de l'éclairage, du chauffage et de la climatisation, …), Résidentiel : mettre la technologie à portée de tous et faciliter l’accès à tous @ la surveillance et la sécurité. Le marché du logement individuel et collectif se caractérise par une grande diversité de normes et de fortes spécificités locales. Il présente des perspectives de développement Dans ce domaine, les principaux clients de Schneider Electric Les besoins de confort, de sécurité et d’économies d’énergie sont prédominants : la rénovation et l'amélioration des logements représentent par exemple plus des deux tiers du marché. Dans les nouvelles économies, les besoins sont @ les distributeurs de matériel électrique, @ les grandes surfaces de bricolage. Les solutions Schneider Electric sont faciles à mettre en œuvre, évolutives, esthétiques et contribuent au confort Fort de son modèle d'entreprise - et à la différence de la plupart de ses concurrents - Schneider Electric accède à ses marchés par des canaux diversifiés. Une grande partie de ses ventes s’effectue en effet par des intermédiaires tels que les distributeurs, les intégrateurs, les installateurs et les prescripteurs. Ces partenaires enrichissent de leur valeur ajoutée et de leur savoir-faire le dispositif commercial et informer de l’étendue de son offre et de celle de ses partenaires, Schneider Electric développe ses propres salons professionnels baptisés "Initi@tive". Ils présentent les produits et les solutions du Groupe et de ses partenaires, proposent des ateliers de démonstration et des programmes de conférences à la carte. En 2008, 3 salons Initi@tive se sont tenus à travers le monde : Las Vegas, Antalya, Monaco, ce des clients : une priorité stratégique Schneider Electric place la satisfaction de ses clients au cœur de sa stratégie de croissance. Ainsi, toute relation avec Schneider Electric doit être pour le client - quel qu’il soit et où qu’il soit - une expérience positive et parfaite en termes d’accueil, d’écoute et de réponse aux besoins. Ce parti pris constitue un facteur prépondérant de différenciation par rapport à la concurrence. Dans tous les pays, des enquêtes régulières mesurent l’évolution du taux de satisfaction des clients. Le taux de clients très satisfaits a été amélioré de 30 % sur la période 2005/2008. Afin de renforcer les compétences de ses équipes, un institut des ventes et du marketing a été créé au sein de Schneider En 2007, un programme de formation à l’accueil client a été mis en œuvre à l’échelle mondiale pour les collaborateurs du Groupe. Une initiative de grande ampleur qui témoigne de l’importance accordée par Schneider Electric à la relation Le Groupe met également à la disposition de ses clients des prestations de diagnostic et d’assistance technique en ligne et de nombreux services sur internet (catalogue Pour nouer un contact privilégié avec ses clients et les Les distributeurs représentent plus de 50 % des ventes totales du Groupe et 75 % de l'offre cataloguée. Ces professionnels constituent un réseau très dense de 16 000 points de vente dans le monde. Les distributeurs Schneider Electric sont divers. Ils comprennent des distributeurs locaux, des grossistes et distributeurs professionnels généralistes et de grands groupes internationaux comme les français Rexel, Sonepar et les américains Graybar et Grainger pour la distribution de matériel électrique, mais aussi des spécialistes de la distribution informatique comme Tech Data ou Ingram micro basés aux Etats-Unis. Dans le domaine de la rénovation de bâtiments résidentiels, les produits de Schneider Electric sont également distribués par de grandes enseignes spécialisées comme Home Depot et Lowes aux Etats-Unis, Kingfisher au Royaume-Uni, Saint-Gobain Distribution en France. Par ailleurs, Schneider Electric utilise des circuits de distribution spécialisés pour les produits très techniques comme les solutions d’automatisme et les logiciels industriels ou les offres de contrôle d’accès et de sécurité de la marque Pelco. La performance du réseau de distribution de Schneider Electric est renforcée par une politique de collaboration dans les domaines de la logistique, de la formation technique et du marketing. En outre, de nombreux outils sont à la disposition des distributeurs, tel le nouvel outil "eShop" permettant d’adosser au site eCommerce des distributeurs la base de données produit complète et donc d’assurer une information de nos clients complète, à jour et performante, accessible 24h/24. Un programme de développement dans le domaine des solutions d’efficacité énergétique a été lancé avec l’édition d’un catalogue de solutions d’efficacité énergétique distribuables, adaptées aux différents marchés et segments Schneider Electric développe des relations de partenariat privilégiées avec ses distributeurs, afin d’assurer à ses clients finaux des services sans équivalent alliant proximité, conseil et disponibilité des produits dans cent quatre-vingt dix pays. Les tableautiers réalisent et vendent des tableaux électriques de distribution ou de contrôle-commande, principalement destinés aux marchés des Bâtiments, de l'Energie & des Infrastructures. Leurs principaux clients sont les installateurs. Les tableautiers achètent des appareillages de basse et moyenne tension (disjoncteurs, contacteurs) et de plus en plus, des composants de tableaux préfabriqués. Plus de 20 000 tableautiers dans le monde disposent d’expertises et de domaines de compétences spécifiques. Schneider Electric s'attache à leur proposer une offre leur permettant d’améliorer leurs réalisations. Certains d'entre eux, sélectionnés pour leur professionnalisme et leur aptitude à promouvoir les valeurs de sécurité et de qualité du Groupe, bénéficient d'un support technique et commercial de premier L’élaboration de solutions répondant précisément aux besoins des utilisateurs finaux s'effectue en étroite Ceux-ci apportent une valeur ajoutée unique à leurs propres clients (les clients finaux), à la fois en les conseillant fréquemment en amont sur le choix des solutions adaptées à leurs besoins, puis en concrétisant la satisfaction de ces besoins par l’installation de systèmes efficaces. Ils peuvent être très différents de par leur métier ou leur taille : des petits artisans spécialisés ou non, de grandes enseignes spécialisées dans la mise en place d'équipements et de Schneider Electric coopère activement avec les installateurs à travers des formations techniques, mais aussi du conseil dans le choix des meilleures solutions pour un projet donné (des applications simples aux plus complexes). Schneider Electric est encore plus proche de ces clients, en contribuant avec une réelle valeur ajoutée à leurs projets d’affaires et en créant une relation fondée sur une confiance Les intégrateurs de systèmes : une Les intégrateurs de systèmes, des généralistes aux spécialistes, assurent la conception, le développement et répondre aux besoins du client en termes de processus de performance, de fiabilité, de précision et d'efficacité de Schneider Electric Alliance représente un partenariat mondial avec aujourd'hui plus de 800 intégrateurs de systèmes dans 30 pays, soigneusement sélectionnés pour leur professionnalisme, leur expertise, ainsi que leur capacité à répondre à la stratégie du Groupe. Ce partenariat vise à satisfaire les besoins des clients en offrant l'éventail le plus large possible de capacités de Dans l’approche solution développée par le Groupe, les intégrateurs de systèmes demeurent les principaux clients et partenaires de Schneider Electric pour atteindre le marché de l'automatisation, apportant une grande flexibilité pour offrir des solutions aux utilisateurs finaux. En offrant une couverture mondiale avec un contact local, les clients obtiennent le meilleur des deux mondes. Schneider Electric a considérablement élargi son offre d'automatisation, en offrant aujourd'hui une puissante plate- forme aux intégrateurs de systèmes, qui s'étend sur toute la pyramide de l'automatisation, des machines de terrain aux systèmes globaux de suivi d'exécution de la production L’objectif du Groupe est de développer et de renforcer ce partenariat en vue d'accroître la compétitivité de ses partenaires et créer de nouvelles ressources communes pour Schneider Electric apporte à ses partenaires : @ un support et une coopération technique, commerciale et @ des ressources avancées en ingénierie telles que des @ un accès exclusif à des opportunités d'affaires, des outils et d’équipements : les partenaires de De l’emballage aux machines textiles, des ascenseurs aux équipements de convoyage et de manutention, du levage à la ventilation et à la climatisation, les constructeurs de machines (OEMs*) cherchent en permanence à accroître les performances de leurs machines et à optimiser leur Schneider Electric travaille en étroite collaboration avec près de 30 000 OEMs. Le Groupe mobilise son expertise et ses savoir-faire pour être et demeurer un partenaire privilégié. Cette démarche se traduit notamment par : @ une connaissance approfondie de leurs applications, @ des centres d'excellence dédiés dont la vocation est de proposer les solutions les plus compétitives pour les @ un "Customer International Support" pour assurer un service après-vente performant dans le monde entier, @ un programme spécifique pour les OEMs multi-sites et mondiaux afin de renforcer leur capacité à assurer des prestations de haut niveau à l'échelle mondiale. * OEMs : Original Equipment Manufacturers. Les producteurs et distributeurs d’électricité sont environ 11000 à travers le monde. Ils appartiennent à la clientèle du Groupe pour leurs activités de production (alimentation électrique des centrales de production d’énergie renouvelable et des auxiliaires de centrales de production d’énergie centralisée, automatismes et contrôle), de transport d’énergie (mesure de la qualité et de l’énergie distribuée) de distribution (réseaux électriques de moyenne et basse tension) et de commercialisation (compteurs à prépaiement, ventes de services associés, gestion des pics Schneider Electric s’attache à répondre à leurs attentes de proximité avec des supports applicatifs et des offres innovantes qui les aident à relever les défis liés à l’ouverture des marchés de l’énergie et au développement des énergies Schneider Electric a mis en place une organisation dédiée aux groupes mondiaux qui souhaitent développer des relations privilégiées avec leurs fournisseurs clés. Pour répondre à cette attente, le Groupe propose des "contrats de fournisseur préféré" afin de leur garantir une qualité L'organisation retenue raccourcit les circuits de communication et de décision et permet de mobiliser très rapidement toutes les ressources du Groupe à l'échelle mondiale. Des équipes dédiées, impliquant directement les cadres dirigeants, offrent une réelle valeur ajoutée qui différencie Schneider Electric dans sa relation avec ses grands clients. L'objectif est de fournir des solutions et des services adaptés à chaque étape de leur internationalisation et d'atteindre le plus haut niveau de satisfaction. 60 clients mondiaux bénéficient de cette organisation, dont Air Liquide, Glaxo Smith Kline, IBM, Lafarge, Nestlé, Total, Ils peuvent ainsi profiter de la connaissance approfondie de Schneider Electric dans l'automatisation de grands processus (automobile, ciment,...), la gestion de l'énergie des grands bâtiments industriels ou tertiaires, la protection des centres de données informatiques ou encore le contrôle et la distribution électrique pour le traitement de l'eau. En 2008, Citect, filiale australienne de Schneider Electric de production de logiciels, a reçu le prix Business Excellence and Innovation de BHP Billiton Mitsubishi Alliance (BMA). Face aux exigences croissantes de confort, d’ergonomie et de design, les prescripteurs que sont les ingénieries, les architectes et les bureaux d’études jouent un rôle majeur. Ils constituent des partenaires déterminants pour le développement de Schneider Electric, notamment dans les marchés porteurs du Bâtiment et du Résidentiel (neuf, A ce titre, le Groupe les tient informés de toute innovation et solution pouvant contribuer à améliorer le niveau de performance, de sécurité et de confort des installations qu’ils Schneider Electric déploie de nombreux outils d'information et de formation à leur intention telle que des expositions dédiées, des guides d’installation électrique, des logiciels de conception d’installations, des centres de formation. aider chacun à tirer le meilleur de son énergie La profonde mutation technologique que connaît le monde révolutionne les habitudes de vie et de travail et change profondément la donne en matière de recherche, de En effet, dans un contexte d’efficacité énergétique indispensable et de convergence des technologies de l’automatisation, de l’information et de la communication, l’innovation pour l’innovation ne constitue plus une réponse suffisante aux problématiques énergétiques. Les clients recherchent moins la prouesse technique ou la technologie résolument inédite que la solution intégrée qui leur facilitera la vie et optimisera leurs coûts. Désormais, la réussite de l’innovation repose sur la pluridisciplinarité et la mise en œuvre rapide et performante de ces innovations. Elle implique également la capacité à concevoir et piloter des Depuis sa création en 2006, la Direction de l’Innovation de Schneider Electric mène une démarche globale d’envergure mondiale. Son double objectif : décupler la créativité et la réactivité du Groupe pour qu’il soit en mesure d’apporter les points de rupture nécessaires et attendus sur ses marchés de référence ; inscrire la satisfaction clients au cœur de la D’où le lancement officiel en 2007 du "Schneider Business Innovation System". Ce dispositif, tel un incubateur d’idées, vise à la fois à mieux sélectionner et multiplier les projets transversaux, et à accélérer l’offre de solutions innovantes, intégrées et interopérables. Il encadre l’ensemble des démarches d’innovation et de R&D et permet à travers un prisme commun de faire une analyse de l'éco-système de Schneider Electric selon quatre angles majeurs susceptibles @ l’évolution des attentes des clients et l’anticipation de leurs @ les grandes tendances sociologiques (mobilité, connexion permanente aux nouveaux outils de communication et @ les ruptures technologiques pouvant influencer les métiers @ la remise en cause de certaines orthodoxies des processus de Schneider Electric comme de ceux d’industries de En 2008, ce balayage permanent des thématiques et Une centaine d’entités, réparties dans 25 pays et sur plus 7300 collaborateurs impliqués directement dans des activités de recherche et développement, ou d’ingénierie 82 % de ces collaborateurs travaillent au sein des Directions Activités de Schneider Electric, avec pour mission principale l’évolution de l’offre de produits et de 15 % sont employés par les Directions Opérationnelles pour contribuer à la définition et l’adaptation d’offres à un contexte local ou effectuer des développements spécifiques 3 % mènent, au sein des Directions Centrales, des travaux d’innovation et d’anticipation sur divers sujets de pointe, de l’étude de l’intérêt et de la robustesse de nouveaux matériaux, à la conception de méthodes innovantes pour Environ 45 % des 7300 collaborateurs concernés travaillent en Europe, dont 26 % en France. 28 % sont en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique) et 27 % dans la région Asie-Pacifique. Cette répartition, qui se rapproche de celle du chiffre d’affaires de Schneider Electric, est essentielle pour la prise en compte des besoins des marchés locaux et la constitution de partenariats de recherche et développement avec les acteurs les plus en pointe dans leur domaine, qu’ils soient en Asie-Océanie, en des marchés porteurs d’innovation a permis à Schneider Electric d’articuler sa démarche R&D autour de quatre axes fédérateurs, tous inhérents à l’efficacité énergétique : et ceci de manière cohérente et coordonnée sur l’ensemble du Groupe. 344 brevets ont été déposés en 2008, contre 264 en 2007, soit une augmentation de plus de 30 %. @ la réduction des consommations d’énergie, @ la simplicité d’installation, d’utilisation et de maintenance des produits et solutions du Groupe, @ l’intégration et la mise en cohérence de l’ensemble des offres proposées par les différentes entités de Schneider Par sa stratégie d’acquisition, Schneider Electric s’est constitué un portefeuille d’expertise unique. Pour en maximiser l’impact en termes d’innovations répondant aux besoins actuels et anticipés des clients, diverses actions ont été lancées ou reconduites en 2008. L’ambition : accroître la cohérence aussi bien des offres de produits et de services, que de la gestion des compétences de R&D. Parmi les nombreuses initiatives menées, on peut signaler : @ la constitution d’un groupe de travail transversal sur les architectures de solutions, destiné à favoriser une meilleure intégration des offres de Schneider Electric, suite aux acquisitions extrêmement complémentaires réalisées au cours des cinq dernières années. Le choix des thématiques de recherche s’opère en fonction des besoins des segments de marché sur lesquels Schneider Electric a choisi de se focaliser. Les résultats de ces travaux sont à la base de la constitution d’un portefeuille d'offres différenciateur de @ la poursuite du déploiement du Schneider Business Innovation System (SBIS) selon deux axes principaux : \- le développement et l’animation d’une communauté de collaborateurs "relais d’innovation", formés aux principes et outils du SBIS, capables d’accompagner les projets d’innovation localement aussi bien dans les Directions Opérationnelles, les Business Units, que les Directions Centrales. En 2008, cette communauté de talents et de compétences a dépassé les 300 collaborateurs, - la mise en œuvre opérationnelle du SBIS dans le cadre d’une quinzaine d’initiatives d’innovation ciblées portant sur des enjeux stratégiques pour Schneider Electric tels que l’efficacité énergétique, les services, les solutions. @ la poursuite de l’action "Boost Patents" destinée à favoriser le dépôt de brevets dans les domaines technologiques importants pour le futur de Schneider Electric @ diverses actions destinées à améliorer l’efficacité et la qualité de la R&D à l’échelle de Schneider Electric. Comme par exemple, la définition d’un processus complet de conception robuste, RADAR, applicable à l’ensemble du métier électromécanique. Ce processus, destiné à améliorer la qualité des produits, est actuellement appliqué à neuf projets pilotes du Groupe. De manière similaire, une nouvelle version du logiciel de simulation "Pro Mechanism", destiné à améliorer l’étude des propriétés cinématiques et dynamiques de mécanismes en cours de conception, a été mise à @ une contribution au développement durable, grâce à l’identification de composants compatibles avec la directive ROHS (Reduction Of Hazardous Substances), dûment qualifiés et référencés dans la base de données de composants disponibles à l’échelle du Groupe. Ce travail permet de remplacer des composants existants par des composants réputés moins dangereux voire totalement @ le lancement d’un programme global de "reconnaissance d’experts". Il vise à faciliter l’évolution d’experts de haut-niveau de Schneider Electric en matière de technologies, de produits et de services, améliorer leur visibilité et assurer que cette expertise répartie dans les différentes entités du Groupe soit effectivement mise à contribution dans la définition de la stratégie de Schneider Electric. Dirigé par les ressources humaines, la direction de l’innovation, et les principaux responsables de la R&D, ce programme a permis la reconnaissance, en 2008, de soixante-dix experts œuvrant dans différents domaines d’activités (de la conception de solutions et d’architectures à la maîtrise des technologies de base des matériaux, des électro-technologies, de la mécanique, de l’électronique, du logiciel). La cartographie des domaines de compétence technique de Schneider Electric a été revue à l’aune de ce programme. Elle sera la matrice de la gestion globale des compétences de R&D du Groupe en 2009. Parallèlement aux initiatives d’innovation et de R&D, Schneider Electric poursuit une politique intense de partenariats de recherche et développement, notamment au niveau Européen et, plus localement, au sein des pôles de Ainsi, Schneider Electric participe à plus de vingt-cinq projets collaboratifs dont huit projets européens, dont les objectifs sont de développer de nouvelles technologies tout en assurant l’interopérabilité des solutions adoptées par les grands acteurs européens des domaines concernés. Il s’agit par exemple de pouvoir connecter efficacement un équipement électrique ou un automate à un réseau de communication, avec ou sans fil, en adoptant une solution à la fois à la pointe de la technologie et permettant une interactivité maximale entre les différents équipements fournis par Schneider Electric et par ses concurrents. Les projets SODA (Service Oriented Device Architecture) et SOCRADES (Service Oriented Cross-layer infRAstructure for Distributed smart Embedded deviceS) ont notamment permis de démontrer qu’il est possible d’intégrer des "Web Services" dans des équipements à bas coût, tout en garantissant @ Dans le cadre du projet SOCRADES : une plate-forme de test fournie par le constructeur automobile Ford, contrôlée par des équipements Schneider Electric et liée à une application de gestion de la société SAP. @ Dans le cadre du projet SODA : un écosystème complet permettant d’utiliser les "Web Services" tout au long de la vie d’une application dans les domaines des automatismes, des buildings et du résidentiel. Dans la continuité de ces travaux, une combinaison de "Web Services" et de gadgets Web 2.0, permettant de superviser la consommation électrique de divers équipements, a également été réalisée. Schneider Electric contribue par ailleurs aux évaluations de projets de R&D de la Commission Européenne et aux réflexions stratégiques menées par diverses instances liées au financement de la Recherche. Deux collaborateurs de Schneider Electric ont ainsi participé à l’établissement de la troisième "feuille de route" technologique du programme ITEA (Information Technology for European Advancement) Schneider Electric s’implique tout aussi activement dans la dynamique des pôles de compétitivité. Le Groupe préside deux d’entres eux organisés autour de thématiques essentielles pour ses métiers et ses clients : @ le pôle mondial Minalogic, spécialisé dans les micro- technologies, les nanotechnologies et le logiciel embarqué, @ le pôle Tenerrdis consacré aux nouvelles technologies de Au sein de ces deux pôles, Schneider Electric est chef de file ou partenaire d’une dizaine de projets collaboratifs dont "Smart Electricity". Conduit par le Groupe et impliquant plus de dix partenaires de la région grenobloise, ce programme comprend de multiples projets allant de la conception de nouveaux capteurs de courant, utilisables dans une plus grande variété de circonstances (courant alternatif et continu, en basse et en haute tension), au développement d’une plate-forme expérimentale pour l’efficacité énergétique dans le secteur résidentiel. Ce dernier projet, qui vise notamment à aider tout un chacun à détecter ses sources de surconsommation électrique, donne actuellement lieu, grâce à une coopération intense avec le distributeur local "Gaz et Electricité de Grenoble", à une expérimentation chez sept particuliers. pour la Maîtrise de l’Energie et des Services) Après deux années de préparation, HOMES a été officiellement lancé le 1er Septembre 2008. Le programme est financé par OSEO et piloté par Schneider Electric, en collaboration avec quatorze partenaires industriels et acteurs de recherche. Il s’agit à ce jour du plus important programme d’innovation jamais lancé en Europe dans le domaine de la gestion de l’énergie de bâtiments commerciaux ou résidentiels : un budget de 88 millions d’euros, 26 "work- packages", 170 tâches, 287 livrables, sur 4 ans. Son objectif est de définir les nouvelles formes d’architecture système qui permettront des progrès significatifs de l’efficacité énergétique des bâtiments (jusqu’à 20 % d’économie), en y intégrant des technologies innovantes dans le domaine des capteurs, de l’électronique de puissance, et du logiciel. Il ne s’agit donc pas seulement de contribuer à une meilleure isolation et une optimisation des consommations énergétiques mais aussi d’optimiser Le programme permettra le développement de technologies clés et de produits définis en vue d’une intégration cohérente dans le système de gestion énergétique global. L’ensemble des partenaires de HOMES disposent de toutes les compétences, technologies et accès au marché nécessaires pour concevoir et commercialiser les produits et solutions de demain : distribution électrique, éclairage, chauffage, conditionnement de l’air, modélisation du bâtiment, etc. FlexWARE : "Flexible Wireless in Real-Time Environnement" : ce projet européen, d'une durée de quatre ans, vise à mettre en œuvre une nouvelle plate-forme de communication en temps réel basée sur les réseaux locaux sans fil, compatible avec la norme IEEE 802.11. Un accent particulier sera porté sur la sécurité, la flexibilité et la mobilité, dans le but de permettre la reconfiguration MIND : technologie d’assemblage de composants logiciels embarqués, efficace, robuste, et adaptable aux problématiques métiers des industriels du pôle Minalogic. Ce projet du pôle de compétitivité Minalogic, d'une durée de deux ans, a pour but d'industrialiser un environnement de développement de logiciels "profondément" embarqués (firmware), basé sur une approche à composants et destiné à des applications critiques au sens de la sûreté de piézoélectriques et optiques) : ce projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche, d'une durée de trois ans vise à élaborer des matériaux hybrides nano-structurés à propriétés optiques et piézoélectriques intégrant des applications potentielles dans le domaine des capteurs, de la conversion de fréquence, de l’affichage, et des mémoires SAMEE ("Smart Advanced display Monitoring Energy Efficiency") : ce projet du pôle de compétitivité Minalogic, d'une durée de trois ans, s’inscrit dans le cadre du programme "Smart Electricity". La principale ambition de ce projet est de redéfinir la fonction d'interface homme machine au sein de la distribution électrique en intégrant des innovations technologiques. Le domaine applicatif visé est l’efficacité énergétique afin de pouvoir proposer des informations d'exploitation, de consommation ou d'alerte en tout lieu. Le projet enrichira des technologies d'affichage et de communication radio novatrices, permettra d'inventer de nouvelles architectures pour capturer les informations et contribuera aux évolutions nécessaires des standards du SiCHT2 Composants de puissance SiC pour applications Hautes Températures et Hautes Tensions) : le projet SiCHT2, commun aux pôles de compétitivité ASTECH, PEGASE et AEROSPACE Vallée, d'une durée de trois ans, étudie et développe les différentes étapes nécessaires au procédé de fabrication de composants à base de carbure de silicium (SiC) capables de résister à des températures Le carbure de silicium (SiC) est un matériau silicium en termes de consommation électrique et de quantité de matière intervenant dans la réalisation Schneider Electric Ventures : outil de veille Schneider Electric Ventures, le fonds d’investissement de Schneider Electric dans des "start-ups" de domaines connexes à la gestion de l’énergie, constitue une autre Depuis 2003, ce fonds noue chaque année des contacts avec plus d’un millier de petites et moyennes entreprises à travers le monde. Il investit dans des "start-ups" de haute technologie dont les innovations répondent aux problématiques sur lesquelles Schneider Electric souhaite se renforcer, notamment dans les domaines de l’énergie, de la communication, de l’automatisation, et de l’exploitation des En 2008, Schneider Electric Ventures a investi dans la technologie de la société française Tiempo, spécialiste des circuits intégrés à ultra-basse consommation et ultra- microprocesseurs génériques ou spécialisés dans la cryptographie, interfaces de communication, le tout supporté par un outil de conception automatique). Dans le domaine des solutions photovoltaïques, le Groupe a par ailleurs bénéficié de l’investissement effectué antérieurement dans SolaireDirect. Ce partenariat a ainsi permis d’équiper d’une solution complète, la première centrale solaire française d’une puissance de 4 MW. Dans la continuité de ses travaux de R&D et de ses nombreux partenariats technologiques, Schneider Electric est fortement impliqué dans diverses activités de normalisation et de certification de matériaux, d’équipements, de méthodes et d’outils au niveau international institutionnel (IEC et ISO) et L’objectif de cette démarche volontariste est double. D’une part, assurer l’interopérabilité des solutions proposées par Schneider Electric et d’autres acteurs du marché. D’autre part, prémunir les clients contre des produits qui pourraient être rendus moins chers car renonçant à assurer un niveau satisfaisant de sécurité et de sûreté de fonctionnement, de disponibilité, de durabilité, d’efficacité énergétique ou de La sécurité physique "de base" (comme par exemple la résistance au feu) et fonctionnelle (intégrant le rôle du logiciel et des automatismes dans la fonction à remplir), la à ne pas perturber ni être perturbé par d’autres équipements à proximité), l’interopérabilité, l’efficacité énergétique et le respect de l’environnement sont des thèmes clés sur lesquels Schneider Electric, au-delà de ses innovations, émet des propositions de normalisation et défend des positions dans les différents pays et au niveau international. Par @ Schneider Electric collabore avec de multiples partenaires, dont Microsoft, pour assurer la normalisation de DPWS (Device Profiles for Web Services) au sein du consortium OASIS (Organization for the Advancement of Structured @ dans le domaine des communications par radio, l’implication de Schneider Electric au sein de l’alliance ZigBee, qui définit des normes pour les réseaux de capteurs et actionneurs radio, a permis d’effectuer en 2008 des progrès significatifs. Un profil "Smart Energy", qui décrit le langage permettant de mettre en œuvre des solutions de contrôle et de suivi de la consommation des installations, a été publié. Par ailleurs, le Groupe a créé un groupe de travail au sein de l’Alliance. Son objectif est de définir des capteurs radio ZigBee sans batterie et compatibles avec la norme. Ces avancées faciliteront la conception de solutions plus efficaces en énergie pour les utilisateurs et permettront de lisser les pointes de consommation pour les fournisseurs internationales sont venues saluer les innovations de Aux Etats-Unis, le tableau d’éclairage 240v NQ (Square D) a reçu le prestigieux prix de l’innovation 2008 du magazine "Electrical Contracting Products". Ce prix reconnaît les sociétés qui répondent aux défis du marché par des solutions créatives et innovantes, chaque proposition étant évaluée non seulement sur la base de l’inventivité, mais aussi sur celle du coût, de la qualité, et de la facilité d’utilisation et de maintenance de la solution proposée. Le même produit a par ailleurs été finaliste du prix du produit de l’année du magazine "Plant Engineering". Ce nouveau tableau, défini en réponse aux remarques et suggestions des électriciens, est plus facile à amener et installer sur site que les produits concurrents, ce qui se traduit par des gains significatifs en En Europe, le projet européen ANSO a reçu un prix spécial du programme ITEA (Information Technology for European Advancement) pour sa contribution significative à la concrétisation d’une nouvelle plate-forme de service flexible et interopérable, et à la démonstration de sa pertinence pour la conception d’applications nouvelles et innovantes. L’objectif de ce projet était de développer des techniques permettant d’accélérer le développement et la composition de nouveaux services domotiques, communicant et inter-opérant avec les équipements de la maison, afin de réaliser des applications innovantes (domotiques, aide aux personnes, …) dans le secteur résidentiel. Cette reconnaissance s’inscrit dans la continuité du prix du meilleur projet ITEA 2006 reçu pour la coordination du projet SIRENA qui démontrait l’applicabilité des solutions "Web Services" au niveau des appareils. Le projet SHOPS (Smart HOme Payment Services) a par ailleurs été l’un des six projets européens de la période 2005-2006 nominés pour le prix du meilleur projet de Lillehammer eu égard à sa contribution significative à la sauvegarde de l’environnement. Ce projet a notamment permis la mise en œuvre d’un modèle dynamique permettant de supporter les évolutions du domaine de la distribution des énergies domestiques, de leur commercialisation et de leur mode de paiement, tout en permettant une connaissance fine et une optimisation par l’utilisateur de leur usage. Schneider Electric emploie 114 000 collaborateurs L'organisation de Schneider Electric comportait en 2008 : @ 8 Directions Activités (ou Business Units) \- Automatismes du bâtiment et sécurité, Depuis mars 2009, l'organisation de Schneider Electric \- Stratégie, Clients, Innovation & Technologie. Les achats représentent environ 50 % du chiffre d’affaires de Schneider Electric et constituent une composante essentielle de la performance technique et économique de l'entreprise. Dans le cadre de son programme de rééquilibrage destiné à optimiser la fonction achats, le Groupe a entrepris de porter à 70 % la part des achats globalisés auprès de fournisseurs clés et de recourir pour plus de 50 % à des fournisseurs localisés dans les marchés émergents. Schneider Electric achète principalement des matières premières (argent, cuivre, aluminium, aciers, matières plastiques), des composants, des produits électroniques et des services. Ses sources d’approvisionnement sont diversifiées (groupes internationaux et PME). Les fournisseurs sont sélectionnés pour leur savoir-faire, la qualité de leurs produits et de leurs services, leur compétitivité, leur capacité à suivre l'entreprise dans sa démarche de globalisation et de partenariat et leur respect de l’environnement et des droits de l'homme. Adhérent à la charte de l’ONU Global Compact*, Schneider Electric encourage ses fournisseurs à s’associer à cette démarche, dont une convention de développement durable fixe les engagements respectifs de chacune des parties. *Le Pacte mondial est une initiative lancée en 1999 au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, par l'ancien Secrétaire des Nations Unies, Kofi Annan. Ce pacte invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d’influence un ensemble de dix valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’homme, des normes de travail et de l'environnement, et de la lutte contre la corruption. Schneider Electric compte plus de 200 usines et 140 centres de distribution répartis dans le monde, pour lesquels la satisfaction des clients est la première priorité. La politique industrielle de Schneider Electric, tout en s'inscrivant dans le cadre de l'amélioration continue de la santé et la sécurité des employés, et de la protection de l'environnement, vise 5 objectifs principaux, classés par ordre 1\. Obtenir un niveau de qualité et de service conforme ou supérieur aux attentes de ses clients, 2\. Obtenir des coûts de produits rendus clients compétitifs et maintenir une forte et constante dynamique de productivité, 3\. Optimiser les capitaux engagés industriels, 4\. Limiter l'exposition aux risques de ses implantations 5\. Développer la flexibilité et être capable de s'adapter en Une partie des usines et des centres de distribution ont une vocation mondiale. Les autres unités sont implantées le plus près possible des marchés qu'elles desservent. Si la conception ou l’esthétique de certains éléments sont adaptées aux spécificités locales, le Groupe privilégie plutôt la standardisation des composants clés pour maximiser les économies d’échelle. Grâce à cette combinaison "global/ local", Schneider Electric améliore sa rentabilité et sa qualité de service. Tirant parti de sa dimension mondiale, Schneider Electric a rééquilibré et optimisé son dispositif industriel et En Europe de l'Ouest, aux Etats-Unis, au Japon et en Australie, des plans d'adaptation ont été déployés pour redimensionner l’outil industriel et logistique en spécialisant et réduisant le nombre de sites. Parallèlement, les productions ont été développées dans les nouvelles économies avec des augmentations de capacités en Europe de l'Est, au Mexique, en Inde, en Chine et dans le Sud-Est asiatique. Dans le même temps, Schneider Electric a déployé dans toutes ses usines un programme d'Excellence Industrielle, le "Système de Production Schneider" (SPS), visant l'amélioration forte et continue de la qualité de service, de la productivité et intégrant aussi des critères environnementaux. Le SPS fondé sur l'approche "Lean Manufacturing" est renforcé par la généralisation des démarches "Six Sigma" et Qualité et Analyse de la Valeur. Le déploiement mondial de ces méthodes d’optimisation et le partage des meilleures pratiques doivent permettre à toutes les usines d’atteindre un niveau de performance Les sites et les produits de Schneider Electric se conforment aux exigences de plus en plus strictes et exhaustives de la réglementation européenne et aux normes internationales en matière de respect de l'environnement dans tous les pays où il est présent, et même les anticipent. Dès 1992, Schneider Electric a défini une politique environnementale formelle, révisée en 2004 afin de prendre en compte les changements intervenus à l'intérieur comme à l'extérieur du Groupe. Cette politique vise d'une part, à améliorer les processus de fabrication, à promouvoir l'éco conception, à intégrer les attentes du client dans une démarche de protection de l'environnement et d'autre part, à sensibiliser l'ensemble du personnel et des partenaires à la protection de l'environnement et aux économies d'énergie. Afin de limiter les risques liés à l'environnement d'une manière générale, Schneider Electric a développé un processus d'amélioration continue de la performance environnementale de toutes ses usines et centres logistiques, certifié par tierce partie conforme à la norme ISO 14001. Systèmes d'information : un projet majeur Le contrat de sous-traitance, impliquant l'ensemble des fonctions du Groupe et des départements IT en Europe, signé en Novembre 2004 avec Capgemini a été révisé en 2007 sur la base de domaines d'amélioration anticipés, en vue de rendre le service plus efficace. En conséquence, près d'un tiers de la valeur annuelle du contrat initial a été réalloué avec 130 personnes de Capgemini intégrant Schneider Electric à la fin du premier trimestre 2008. En parallèle, la conception et le déploiement d’un ERP mondial sous SAP (Core System) baptisé Bridge ont été finalisés et testés en Inde en 2007. En Octobre 2008, la dernière version du Core System a été lancée avec succès sur un deuxième groupe pilote composé de la Hongrie, l'Autriche, la Croatie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Fin 2008, la robustesse et l'exhaustivité de la solution est confirmée et Schneider Electric va maintenant déployer et appuyer Bridge à travers toute son organisation avec l'appui de l’ensemble de ses partenaires IT à travers le monde. Le déploiement mondial du Core System permettra à Schneider Electric de confirmer ses ambitions en termes de satisfaction clients et d'amélioration de l'efficacité. Une solide gouvernance a été mise en place pour gérer et contrôler le La transformation stratégique de Schneider Electric a eu un impact décisif sur sa taille. Le Groupe a assisté depuis plusieurs années à une augmentation significative de collaborateurs, une diversification des métiers, des savoir- faire et de l’expertise, notamment en termes d’innovation et Les Ressources Humaines ont dû s’adapter à cette nouvelle donne, particulièrement en 2006 et en 2007, où le nombre d’acquisitions a été important. Les politiques menées depuis lors au sein des différentes entités de Schneider Electric à travers le monde visent à accompagner cette croissance, attirer et développer les talents, anticiper l’évolution des métiers du Groupe, créer un environnement de travail attractif En 2008, les Ressources Humaines ont poursuivi leur politique de gestion globale. Les objectifs poursuivis ont été de contribuer à l’intégration réussie des collaborateurs issus des acquisitions récentes, d’intensifier la mobilité géographique et fonctionnelle et de définir les valeurs de progrès de Schneider Electric, cadre de référence à l’évaluation des compétences et à la recherche de nouveaux talents. Les valeurs du Groupe : ouvert, Suite à son repositionnement stratégique, Schneider Electric avait l’impérieuse nécessité de redéfinir sa position de marque employeur. Mais comment expliciter l’offre du Groupe pour la rendre attractive aux postulants ? Les profils de postes à pouvoir et les perspectives de carrière qu’ils induisent correspondent-ils aux attentes des talents que Schneider Electric souhaite recruter ? Pour répondre à ces questions déterminantes, la Direction des Ressources Humaines a mené une enquête auprès de ses collaborateurs Les enseignements tirés de cette étude approfondie sur l’identité perçue du Groupe, dans son acception la plus large, enrichis d’une réflexion menée en interne avec le Comité Exécutif, ont permis de déterminer en 2008 quatre valeurs de référence. Celles-ci résument et mettent en perspective ce qu’est Schneider Electric aujourd’hui, et ce @ Ouvert : en interne comme en externe, être à l’écoute des besoins, donner les moyens d’intégrer les nouveaux collaborateurs, contribuer à la diversité sous toutes ses @ Passionné : avoir la passion du client et mettre chaque jour tout en œuvre pour qu’il soit satisfait ; favoriser les opportunités de carrières, contribuer à l’épanouissement des @ Direct : exprimer clairement ses idées, ses ressentis, expliquer de façon concrète un dysfonctionnement et proposer des solutions pour le résoudre. Faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait. @ Efficace : participer à la croissance et à la rationalisation des coûts du Groupe ; être performant à titre individuel, au En interne, la définition puis l’appropriation progressive des valeurs par l’ensemble des collaborateurs constituent une étape importante pour Schneider Electric en matière de Ressources Humaines. Il incombe aux managers non seulement de les incarner personnellement au quotidien mais également de les utiliser pour encadrer de façon constructive En externe, une campagne de communication a été lancée sur la nouvelle identité employeur de Schneider Electric, un groupe présenté comme "international, vert, dynamique, efficace et en démarche permanente de progrès". Pour appuyer cette visibilité média, un nouveau site web a été mis en ligne en février 2009. Sa refonte, menée en collaboration avec la direction marketing de Schneider Electric, a été l’occasion d’une mise en cohérence des actions et de l’image du Groupe, une marque globale et locale à la fois. La diversité des pays, des marchés et des clients auxquels s’adresse Schneider Electric trouve son reflet dans la diversité de ses équipes. Schneider Electric s’attache à développer et promouvoir des équipes multiculturelles, avec des managers originaires de différents pays, aptes à exercer des responsabilités importantes dans le cadre d'une organisation simplifiée du Groupe. Cette politique contribue à attirer, à fidéliser et à développer les talents dans les pays où La campagne de communication sur l'image employeur de Schneider Electric, réalisée en 2008, a permis d’embaucher de nouveaux talents en adéquation avec les besoins en compétences présents et à venir. Qui sont ces "talents", tels que définit par le Groupe ? Des professionnels possédant un niveau de performance reconnu et permanent. La volonté de Schneider Electric est de permettre à chacun des Pour faire monter en compétences son réservoir de talents, Schneider Electric se donne les moyens d’identifier les collaborateurs à "potentiel", autrement dit ceux ayant démontré leur motivation et capacité à faire plus et étant disposé à embrasser de plus importantes responsabilités. C’est dans ce contexte qu’a été mis en œuvre en 2008 le "Development Assessment". Déployé dans tous les pays d’envergure où opère le Groupe, ce programme a pour objectif d’évaluer de façon circonstanciée les savoir-faire et la marge de progression des collaborateurs à "potentiel". Cette démarche de gestion équitable des ressources humaines s’inscrit dans la droite ligne du "Competency Master Plan" et du "Career & Competency Review", deux dispositifs regroupant des outils de référentiel commun des emplois et des compétences de Schneider Electric. Conçu avec la participation de managers et des membres des Ressources Humaines du monde entier, les "Competency Master Plans" permettent de définir les compétences requises à un horizon de trois ans, tant par les pays que par les directions en s’appuyant sur les business plans, et d’identifier les évolutions des métiers du Groupe. Ils permettent d’établir les programmes de recrutement, de formation et de mobilité nécessaires. Ces plans sont déclinés dans toutes les entités Schneider Electric. De même, les "Career & Competency Review" invitent tous les collaborateurs à envisager leur avenir professionnel avec leur manager. Ils peuvent ainsi définir ensemble des orientations Schneider Electric encourage la mobilité entre pays, entre directions, entre métiers. Les dispositifs de ressources Plan" et "Career & Competency Review" y contribuent pour internationale, l’opportunité de travailler dès leur entrée chez Schneider Electric dans un pays différent de leur pays L’adaptation des ressources humaines à la nouvelle configuration de Schneider Electric s’est également concrétisée par un travail conséquent mené en faveur de la diversité sous toutes ses formes. En 2008, l'accent a particulièrement été mis sur les femmes et L’engagement de Schneider Electric pour la promotion des femmes s’illustre au travers de différentes actions. @ un objectif de recrutement de 30 % de femmes ingénieurs et cadres à des postes clés partout dans le monde d'ici @ le déploiement de deux programmes destinés à faire émerger les talents féminins à fort potentiel et accélérer leur \- l’identification de cent femmes à potentiel, une action dans le prolongement de la démarche People Review qui permet d’identifier les "femmes clés" à travers le monde et dans l’ensemble des entités de Schneider Electric et de les suivre tout au long de leur carrière, \- la constitution d’un groupe de réflexion ayant pour objectif de formuler dix actions d’envergure qui seront menées au sein de Schneider Electric afin de renforcer la promotion des @ la reconduite du dispositif "Talent et Performance Management" qui incite à la mobilité des talents féminins entre les entités de Schneider Electric et les pays où le @ le sponsoring du premier Women’s Forum en Asie (mai 2008), une manifestation ayant réuni plus de sept cents échanger leurs visions sur des sujets économiques et de @ l’organisation d’un nouveau Forum des Femmes (septembre 2008), manifestation développée par Schneider Electric ayant rassemblé une soixantaine de collaboratrices du Groupe, issues de tous horizons professionnels, et initié un dialogue riche d’enseignements sur le développement professionnel des femmes dans le Groupe, @ en France, la reconduite de l’initiative "Choisis ta Vie", en partenariat avec l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Appliquées (ENSTA) pour aider vingt étudiantes de grandes écoles d’ingénieur à structurer leur parcours professionnel en leur permettant de participer à un stage collectif de formation de trois mois au sein du Groupe et de bénéficier d’un suivi personnalisé mené par des femmes (Cf chapitre 5, la diversité, page 95) La formation, clé de voûte de Le programme de recrutement international "Marco Polo" également. Chaque année, celui-ci offre à une centaines de jeunes diplômés à haut potentiel et très ouverts à la mobilité A tous les niveaux, la formation est un facteur clé. Schneider Electric développe mondialement des partenariats avec des Grandes Ecoles et des Universités cibles. En 2008, Schneider Electric University a fortement développé des programmes centrés sur l’orientation client, la transformation permanente, les compétences et les attitudes de leadership et l’expertise professionnelle à travers plusieurs instituts Plus de 3 000 salariés ont bénéficié de formations e-learning, et plus de 6000 ont été formés aux programmes globaux et locaux des instituts Schneider Electric (cf chapitre 5, Par ailleurs, Schneider Electric s’attache à entretenir l’employabilité de ses collaborateurs par des évaluations régulières, une information et des formations adaptées, des sont conduites à réduire leurs effectifs, les entités du Groupe se mobilisent fortement pour trouver des solutions de reclassement ou d’aide à la création d’entreprise pour les personnes concernées dans un dialogue permanent avec les partenaires sociaux (cf. Les indicateurs de performance Le 11 mars 2008, Schneider Electric a signé un accord de gestion prévisionnelle des emplois (GPEC), des compétences et des métiers avec ses six organisations syndicales et ce pour l’ensemble des entités françaises. Le principe de cette approche globale : partager avec les 20 000 collaborateurs français à la fois une même vision de la stratégie et de ses conséquences mais aussi des moyens appropriés pour que chacun soit capable de s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Cet accord vient compléter celui signé en juillet 2007 avec la Fédération Européenne de la Métallurgie relatif à l’anticipation des changements. @ Effectif total : 114 000 salariés @ Femmes : 35 % des collaborateurs au niveau liés à l’activité de la société Schneider Electric exerce ses activités sur des Les marchés sur lesquels les produits du Groupe sont commercialisés dans le monde se caractérisent par une forte concurrence sur les prix, la qualité de l’offre, les délais de développement et de mise sur le marché et le service client. Cette concurrence est exercée par des entreprises parfois plus importantes que Schneider Electric, ou qui se développent dans des pays à bas coût de main d’œuvre. Le Groupe est exposé aux fluctuations des cycles de croissance économique et aux niveaux respectifs d’investissements des différents pays dans lesquels il est présent. L'étendue de sa couverture géographique et la diversité de ses marchés finaux permettent au Groupe de modérer l’impact des retournements de conjoncture de marchés spécifiques. Le Groupe réalise environ un tiers de son chiffre d’affaires sur les marchés émergents ou en développement et se trouve donc exposé aux risques inhérents à ces marchés. En outre, du fait de sa forte présence internationale, le Groupe est exposé à de nombreux risques économiques, juridiques et politiques dans les pays où il exerce ses activités, notamment des risques liés à l’instabilité sociale (notamment grèves et arrêts de travail) et politique, aux en matière de restrictions aux transferts de capitaux et autres barrières d’échange, des régimes fiscaux différents qui pourraient avoir un impact défavorable sur l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe. Schneider Electric a intégré dans son fonctionnement des procédures en vue de se prémunir au mieux contre ces risques sur lesquels il n’a souvent aucun contrôle et d’en assurer au mieux la gestion. Néanmoins, les mesures mises en œuvre par Schneider Electric pourraient s’avérer Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à concevoir de nouveaux produits et services et à s’adapter aux marchés et aux besoins de ses clients Les marchés de Schneider Electric connaissent une évolution rapide et significative tirée par l’émergence de technologies innovantes. Le Groupe doit rester en phase avec cette évolution en intégrant ces nouvelles technologies dans son offre de façon continue pour répondre aux besoins de ses clients - ce qui implique des investissements importants en recherche et développement, à l’issue parfois incertaine. Le chiffre d’affaires et les marges du Groupe peuvent reculer s’il investit dans des technologies qui n’apportent pas le résultat escompté ou sont mal accueillies par le marché, si ses produits, systèmes ou services ne sont pas mis sur le marché au moment opportun, sont frappés d’obsolescence ou ne répondent pas aux besoins de ses clients. Pour relever ces défis, le Groupe consacre plus de 4 % de son chiffre d’affaires à la R&D, l’un des taux les plus élevés du secteur. La R&D et l'ingénierie avancée mobilisent environ 7 300 collaborateurs dans le monde dont une partie se trouve dans les centres de développement situés dans 25 pays. Cet engagement sans faille a permis à Schneider Electric de réduire les délais de mise sur le marché et de capitaliser sur la technologie des partenaires stratégiques avec lesquels il a noué des alliances afin d’élargir son offre et sa couverture géographique. Les centres de développement mondiaux du Groupe lui permettent de fédérer l’ensemble créer de véritables technopoles en Chine, aux Etats-Unis, en Des centres de support ont également été mis en place au Mexique, en Inde et en Chine afin d’apporter à ces technopoles des compétences et des capacités de développement supplémentaires à un coût très compétitif. La croissance des activités du Groupe dépend de leur capacité à développer, enrichir et améliorer la qualité des relations commerciales établies avec leurs clients. Le Groupe doit être constamment en mesure de proposer à ses clients des solutions innovantes, des produits et des services de qualité répondant précisément aux attentes, aux besoins et aux exigences de ses clients et à la pointe du progrès en matière de nouvelles technologies. Cependant le Groupe n'a pas d'exposition significative sur un client particulier. Ses dix premiers clients représentent moins de 25 % de son chiffre Le développement de la satisfaction de ses clients est un axe de différentiation majeur pour Schneider Electric qui en suit donc l’évolution sur la base des résultats d’enquêtes trimestrielles menées dans 55 pays et représentant environ 96 % du chiffre d’affaires. Des objectifs de progression sont déclinés dans chaque pays et donnent lieu à la mise en place et au suivi de plans d’actions dédiés. La stratégie de Schneider Electric s’appuie sur des opérations de croissance externe potentiellement difficiles à identifier et/ou à La stratégie du Groupe implique un renforcement de ses positions par le biais d’acquisitions, d’alliances stratégiques, C'est pourquoi tout projet d'opération fait l'objet, en amont, d'un processus interne rigoureux établi et mené par le Groupe de manière centralisée, qui a pour objectif de mener une revue approfondie entre les business units et géographies concernées et les fonctions centrales (stratégie, finance, juridique et ressources humaines). Le processus, dont les étapes sont un comité de lancement en amont et un comité de validation à la fin de l'analyse, permet l'identification des risques et des opportunités liées à chaque dossier de croissance externe. Les projets sont présentés pour décision au comité des acquisitions du Groupe, qui comprend les principaux dirigeants du Groupe. Pour les opérations les plus importantes la décision est prise par le Directoire qui recueille le cas échéant l'autorisation préalable Ce type d'opérations comporte des risques inhérents aux difficultés potentielles rencontrées lors de l'intégration du personnel, des activités, des technologies et des produits, ainsi que des coûts (d'acquisitions, administratifs ou autres) C'est pourquoi une procédure d'intégration pour les nouvelles acquisitions a été définie. L'intégration des acquisitions est un processus qui s'étend sur une période de 6 à 24 mois selon la nature et l'importance de la société acquise. Pour chaque acquisition, le scénario d'intégration varie selon l'objectif stratégique de l'opération : renforcement ou extension de l'offre, ou pénétration de nouvelles activités. Il existe ainsi cinq scénarios d'intégration, qui vont de l'intégration totale à une gestion distincte. Un tableau matriciel détermine, suivant l'objectif stratégique poursuivi, les niveaux d'intégration retenus pour chacune des grandes fonctions de l'entreprise : front office (force de vente et marque), back office, R&D, fonctions corporate et reporting managérial. Chaque acquisition donne lieu à l'élaboration d'un plan d'intégration approuvé par le comité des acquisitions. La mise en œuvre de ce plan est confiée à un responsable de l'intégration, qui rend compte de l'avancement à un comité de pilotage mensuellement puis L'entité qui présente un projet d'acquisition s'engage auprès des dirigeants du Groupe sur un business plan comprenant des objectifs précis quant à la performance future et les synergies envisagées. La réalisation des business plans est suivie de manière périodique dans le cadre des business reviews trimestrielles et pour les acquisitions les plus importantes par le Directoire et le Conseil de Surveillance. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés, généralement sur une durée n’excédant pas 5 ans. Ces flux de trésorerie futurs résultent des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la Direction du Groupe. L’actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital (CMPC) du Groupe à la date d’évaluation affecté d’une prime de risque en fonction de la zone géographique considérée. Le CMPC est de 8,2 % au 31 décembre 2008, en hausse par rapport à 7,5 % au 31 décembre 2007. Le taux de croissance à l'infini est égal à 2 % et n'a pas évolué par rapport à l'exercice Les écarts d’acquisition sont affectés à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) au moment de leur première comptabilisation. L’affectation aux UGT est cohérente avec la manière dont le management du Groupe suit la performance des opérations et apprécie les synergies liées aux acquisitions. Les tests de dépréciation sont réalisés au niveau des UGT, qui correspondent aux divisions opérationnelles (Europe, Amérique du Nord, Asie-Pacifique, et Reste du Monde) et aux Directions Activités (Energie Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT est inférieure à sa valeur comptable. Lorsque l’UGT testée comporte un écart d’acquisition, la dépréciation lui est affectée prioritairement. Le Groupe pourrait faire l’objet de litiges mettant en cause sa responsabilité de fabricant, résultant d’un dysfonctionnement ou d’un défaut de conception des produits ou portant sur des cas de dommages corporels ou de dommages En dépit des procédures qualité du Groupe et des essais réalisés, ses produits peuvent présenter des dysfonctionnements, des erreurs ou des défauts, susceptibles de donner lieu à des litiges au titre de la responsabilité du fait des produits, d'entraîner une perte de chiffre d’affaires, des réclamations au titre de la garantie, ainsi que des procédures juridiques. Ces contentieux pourraient entraîner une baisse de la demande pour ces produits et nuire à la réputation de qualité et de sécurité des produits du Groupe. Pour prévenir ou limiter ces risques, Schneider Electric n’hésite pas à procéder à des campagnes de rappel de produits dès lors qu’il apparaît des doutes sur l’un des composants d’un produit, même s’il s’agit d’une défaillance Schneider Electric bénéficie d’un programme d’assurance responsabilité civile mondial intégré. Ce programme offre des montants disponibles de garanties en adéquation avec les engagements de responsabilité civile liés aux activités. Le Groupe exploite, directement ou par l’intermédiaire de prestataires, des systèmes d’information multiples et très complexes (serveurs, réseaux, applications, bases de données etc.) indispensables à la bonne conduite de son activité commerciale et industrielle. Une défaillance de l’un de ces systèmes (matériel ou logiciel), ou de l'un des prestataires, des erreurs humaines ou encore des virus informatiques pourraient influer sur la qualité de service du Le Groupe étudie constamment des solutions alternatives afin de se prémunir contre ce type de risque et met ainsi en œuvre des programmes de secours afin de pallier à toute défaillance des systèmes d’information. Les relations avec les prestataires ayant la responsabilité de l’exploitation des fonctions informatiques du Groupe sont placées sous le contrôle de structures de gouvernance dédiées. Par ailleurs, des difficultés pourraient intervenir lors de la mise en place de nouvelles applications ou de nouveaux logiciels. En particulier, le Groupe a entrepris en 2005 un projet de conception, développement et construction d’un ERP sous SAP qui sera déployé dans l’ensemble du Groupe. Après les phases de vision et de conception détaillée, réceptionnées en juillet 2005, la construction du "core-system" a été achevée et déployée dans les sites pilotes en 2008. Ce déploiement sera étendu à l’ensemble du Groupe dès 2009 Compte tenu de la complexité et de l’étendue géographique et fonctionnelle de ce projet, le Groupe a mis en place une structure de gouvernance et de contrôle des coûts dédiée qui devrait lui permettre de piloter les enjeux et de limiter les Néanmoins, le Groupe ne peut garantir que, malgré la politique de mise en place des structures de gouvernance et des programmes de secours, les systèmes d’information ne connaîtront pas de difficultés techniques et/ou des retards de mise en œuvre. Ces événements, difficiles à quantifier de manière précise, pourraient avoir un impact négatif sur le niveau des stocks, la qualité de service, et par conséquent sur les résultats financiers du Groupe. Le Groupe est dépendant de sa capacité à recruter et à fidéliser des cadres dirigeants et du Au sein des secteurs d’activité dans lesquels le Groupe opère, la concurrence pour attirer des cadres dirigeants et du personnel technique hautement qualifiés est très vive. La réussite future du Groupe dépend en partie de sa capacité à recruter, intégrer et fidéliser des ingénieurs et d’autres Dans le cadre de sa stratégie de ressources humaines, conçue pour créer un environnement de travail motivant, des politiques spécifiques ont été élaborées dans les domaines de la mobilité internationale, du développement de carrière, de la formation et de la rémunération. Les collaborateurs expatriés du Groupe lui permettent de préparer son avenir, de constituer les équipes et de rassembler les compétences nécessaires dans les régions dans lesquelles le Groupe souhaite exercer son activité. Le Groupe mise sur la formation pour développer les compétences de ses Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à protéger Le développement et la protection des droits de propriété intellectuelle de Schneider Electric jouent un rôle déterminant dans sa réussite future. En cas de violation de ses droits de propriété intellectuelle par des tiers, le Groupe pourrait être dans l’obligation de mobiliser des ressources importantes pour les contrôler, les protéger et les faire valoir. L’absence de mesure de protection pourrait mettre en péril l’avantage Pour limiter ce risque, les brevets mis au point ou achetés par le Groupe sont suivis par le Département Propriété Industrielle de la Direction Finance-Contrôle-Juridique, qui centralise l’information pour les principales filiales du Groupe et assure la défense des titres de propriété à travers le monde. Il en va de même pour les marques. Depuis 2005, le Groupe a notamment décidé d’intensifier la lutte contre la violation de ses droits de propriété intellectuelle et a engagé plusieurs procédures judiciaires en contrefaçon de ses brevets devant les juridictions compétentes, notamment en Chine, en Allemagne, en Italie et en France. Les sites et les produits du Groupe sont soumis à la réglementation en matière de respect de Dans tous les pays où il est présent, les sites et les produits du Groupe sont soumis au respect des exigences exhaustives et de plus en plus strictes de la réglementation en matière de protection de l’environnement. Afin de limiter les risques liés à l’environnement d’une manière générale, le Groupe a engagé un processus d’amélioration continue de la performance environnementale de ses usines et de ses produits. En 1992, Schneider Electric a défini une politique environnementale formelle qui a récemment été mise à jour afin de prendre en compte les changements intervenus à l’intérieur comme à l’extérieur du Cette politique vise à améliorer les processus de fabrication, à promouvoir l’éco-conception, à intégrer les attentes du client dans une démarche de protection de l’environnement. Cette politique a également pour but d’identifier, d’évaluer et de prévenir les risques environnementaux afin d’être en mesure de respecter les différentes législations environnementales applicables. Le Groupe comptabilise des provisions adéquates lorsque des évaluations du risque sont disponibles ou que la réalisation des travaux est probable et que leur coût peut être raisonnablement estimé. Dans le cas où aucun risque n’a été identifié, Schneider Electric ne procède à aucune évaluation du coût financier associé aux risques environnementaux. Le respect des réglementations environnementales actuelles et de leurs évolutions à venir devraient avoir pour résultat d’accroître le niveau de dépenses et d’investissements requis pour se conformer à Il ne peut toutefois être exclu que Schneider Electric soit tenu de payer des amendes ou dommages et intérêts d’un montant significatif au titre de violations passées, présentes ou futures des lois et réglementations environnementales par des sociétés du Groupe ou qui ont été cédées depuis, y compris en l’absence de toute faute ou violation des règles applicables par Schneider Electric dans l’hypothèse où ces violations auraient été commises dans le passé par des sociétés ou des branches d’activité qui ne faisaient alors pas En outre, Schneider Electric pourrait faire l’objet de plaintes pour violation des législations environnementales. La situation financière et la réputation de Schneider Electric pourraient être défavorablement affectées par de telles actions, et ce en dépit de tous les efforts et des investissements réalisés en vue de se conformer aux lois et réglementations environnementales applicables, au fur et à mesure de leur Au cas où Schneider Electric n’exercerait pas ses activités en conformité avec les différentes réglementations environnementales applicables, les autorités judiciaires ou réglementaires pourraient contraindre le Groupe à réaliser des investigations et/ou mettre en œuvre des mesures de dépollution représentant des coûts significatifs dans le cadre de contamination actuelle ou passée d’installations actuelles ou anciennes ou encore d’installations de traitement de déchets hors site et à réduire l'activité d'installations ou à fermer celles-ci, temporairement ou définitivement, conformément aux lois et réglementations environnementales La présence internationale du Groupe l’expose Une part significative des opérations de Schneider Electric est réalisée dans des monnaies autres que l’euro. Le Groupe est donc exposé à l’évolution des différentes devises. En l’absence de couverture, les fluctuations de change entre l’euro et ces devises peuvent donc significativement modifier les résultats du Groupe et rendre difficiles les comparaisons de performance d’une année sur l’autre. Le Groupe gère son exposition au risque de change afin de réduire la sensibilité du résultat aux variations de cours, en mettant en place des couvertures sur les créances, dettes et flux d’exploitation sous la forme principalement d’achats et Cette couverture peut, en fonction des conditions de marché et sur les principales devises, être mise en place sur la base de flux prévisionnels récurrents. L’horizon de ces couvertures est à un an au plus. La politique de couverture de change de Schneider Electric consiste à couvrir l’ensemble des filiales sur leurs opérations dans une devise autre que leur devise de comptabilisation. Elle concerne plus de vingt devises et en particulier le dollar américain, le dollar de Hong Kong et la livre sterling. Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques de change sont décrits dans la note 19 des comptes consolidés au 31 décembre 2008 figurant en pages 148 à 150. En 2008, le chiffre d’affaires réalisé dans des devises étrangères s’élève à 13 milliards d’euros environ. La principale exposition du Groupe en termes de risque de change est liée au dollar américain et aux devises liées au dollar. Le Groupe estime que, dans la structure actuelle de ses opérations, une appréciation de 10 % de l’euro par rapport au dollar américain aurait un impact négligeable sur Le Groupe est exposé aux risques liés à l’évolution des taux d’intérêt. La gestion du risque de taux relatif à la dette du Groupe est établie en fonction de la situation consolidée et des conditions de marché. L’objectif principal de la politique de gestion du risque de taux est d’optimiser le coût de financement du Groupe. Les dettes obligataires ont été émises pour la plupart à taux fixe. Au 31 décembre 2008, la dette brute du Groupe est fixe à 74 %. L’échéancier des actifs et passifs financiers figure en annexe L'impact d'une variation de 1 % des taux d'intérêts serait de l'ordre de 1 million d’euros sur les charges financières du Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques de taux sont décrits dans la note 19.1 des comptes consolidés au 31 décembre 2008 figurant Les opérations de nature financière sont négociées avec des contreparties soigneusement sélectionnées. Les normes de sélection des contreparties bancaires sont basées sur des critères généralement utilisés par la profession, notamment la Le Groupe applique également une politique de répartition des risques ; des contrôles périodiques sont réalisés pour en Concernant le risque client, le Groupe applique une politique de prévention, notamment par un recours important à l’assurance crédit et autres formes de garantie applicable au La liquidité du Groupe doit être appréciée au regard de sa trésorerie, et de ses lignes de crédit confirmées non utilisés. Au 31 décembre 2008, le montant de la trésorerie disponible est de 1,7 milliard d’euros. Par ailleurs, le Groupe a récemment renégocié avec ses banques l’extension de 1 an et de 1,6 milliard d’euros de sa ligne de crédit à maturité novembre 2009, portant le total des lignes de crédit engagées à 2,3 milliards d’euros à maturité novembre 2010 La qualité de la notation financière du Groupe lui permet de bénéficier d’importants financements à long terme et d’attirer une base d’investisseurs diversifiée. La dette du Groupe est actuellement notée A- par Standard & Poor’s (réhaussée en novembre 2008) et A3 par Moody’s. L’endettement du Groupe et ses modalités sont décrits note 16 pages 145 à 147. Schneider Electric, agissant dans une optique de prudence et de protection financière, évite, lors de la négociation de ses contrats relatifs à la mise à disposition du Groupe de liquidité, notamment par le biais d’emprunts ou de lignes de crédit, d’y inclure des engagements restreignant ses capacités d’utilisation des lignes de crédit, notamment des engagements de respect de ratios financiers ou de non adverse changes). Au 31 décembre 2008, il n’existe aucun ratio financier dans les financements et lignes de crédit Les contrats d’emprunts ou de lignes de crédit comprennent des clauses de défaut croisé (cross default). Au cas où Schneider Electric se trouverait en défaut au-delà d’un certain montant, elle pourrait être contrainte par ces clauses à rembourser les sommes dues au titre de certains de ces Il existe pour certains emprunts et lignes de crédit des clauses de remboursement anticipé en cas de changement L’augmentation du prix des matières premières Le Groupe est exposé à des risques liés à l’évolution du prix de l’énergie et des matières premières, et notamment de l’acier, du cuivre, de l’aluminium, de l’argent, du plomb, du nickel, du zinc, et des matières plastiques. Pour préserver ses résultats, le Groupe doit être en mesure de couvrir, de compenser ou de répercuter cette augmentation sur ses Le Groupe a toutefois mis en place des procédures destinées à limiter son exposition aux risques liés à l’évolution du prix des matières premières non ferreuses et précieuces. Les directions des achats des filiales opérationnelles communiquent leurs prévisions d’achats au Département Financement et Trésorerie. Les engagements d’achats sont couverts à l’aide de contrats à terme, de swaps et, dans une Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques des matières premières sont décrits dans la note 19.1 des comptes consolidés au 31 décembre 2008 figurant en page 148. En 2008, les achats de matières premières se sont élevés à environ 1,3 milliard d'euros dont environ 711 millions d'euros d'achats de métaux non ferreux sur lesquels environ 59 % représentent des achats de cuivre. Le Groupe souscrit des contrats d’échange ou d’options destinés à couvrir tout ou partie de ses achats de matières premières. La décision de couvrir les achats de matières premières, essentiellement les métaux non ferreux, dépend des anticipations du Groupe sur l’évolution des cours des matières premières sur les marchés. Au 31 décembre 2008, les positions de couverture du Groupe pour l’achat de métaux non ferreux portaient sur un nominal de 175 millions d’euros, dont 119 millions d'euros Exposition au risque des marchés actions L’exposition du Groupe au risque des marchés actions est essentiellement liée aux actions Schneider Electric autodétenues et à la participation dans AXA. Le Groupe n’utilise pas d’instrument de couverture pour couvrir ces positions. Au 31 décembre 2008, la valeur de marché des actions AXA est supérieure à leur coût d’acquisition. Les produits de Schneider Electric sont soumis Commercialisés dans le monde entier, les produits du Groupe respectent la réglementation de chaque marché national mais également des règlements supranationaux fiscaux et normes de sécurité…). Toute modification de ces réglementations ou de ces normes ou de leurs conditions d’application à l’activité du Groupe est susceptible de se traduire par une baisse des ventes ou une augmentation des coûts d’exploitation, et donc de peser sur ses résultats et sa Par ailleurs, les produits Schneider Electric sont soumis à de multiples contrôles et règlements de qualité et de sécurité, et répondent aux normes locales et supranationales – la majorité des produits est conforme aux normes de la dans le monde entier. La mise en conformité avec des normes et réglementations nouvelles ou plus strictes peut nécessiter des investissements ou des mesures spécifiques dont les coûts sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur Avec des produits conformes aux standards dominants des différents marchés sur lesquels il est présent, Schneider Electric peut répondre à la majeure partie des besoins de ses En 2001, Schneider Electric a initié dans le cadre de la réalisation d’un projet de rapprochement avec Legrand une offre publique d’échange sur ce groupe. Dans le cadre de cette offre clôturée en juillet 2001, Schneider Electric a acquis 98,1 % du capital de Legrand. La Commission Européenne ayant par une première décision en date du 10 octobre 2001 mis son veto à ce rapprochement et par une deuxième décision en date du 30 janvier 2002, ordonné la séparation des deux entreprises à bref délai, Schneider Electric a été conduit à céder sa participation dans Legrand au consortium KKR-Wendel Investissement, ceci en dépit de l’annulation, le 22 octobre 2002, par le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes des décisions de la Commission. Enfin, Schneider Electric a déposé un recours indemnitaire contre la Commission Européenne en vue d’obtenir la réparation de son préjudice, évalué à 1,6 milliard d’euros, subi dans cette opération. Le tribunal a, le 11 juillet 2007, condamné la Commission à indemniser Schneider Electric à hauteur des 2/3 du préjudice subi tel qu’il sera fixé à dire d’experts. La Commission a fait appel de cette décision. A la suite de l’audience d’appel (qui s’apparente en fait à une "cassation") qui a eu lieu le 3 Décembre 2008, la décision de la Cour du Luxembourg A l'occasion des offres publiques lancées par la SPEP en 1993, à l'époque société faîtière du Groupe, sur ses filiales belges Cofibel et Cofimines, la justice belge avait initié des poursuites à l'encontre notamment d'anciens dirigeants et cadres du Groupe pour des faits liés à la gestion par l'ex-groupe Empain-Schneider de ses filiales belges et notamment du sous-groupe Tramico. Le tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu un jugement dans cette affaire fin mars 2006. Il a retenu la responsabilité d'un petit nombre des inculpés pour une partie seulement des incriminations poursuivies. Il a désigné un expert pour évaluer le préjudice des seules parties civiles dont il a admis la recevabilité de la constitution. Schneider Electric et ses filiales belges Cofibel – Cofimines ont été déclarées civilement responsables de leurs dirigeants dont la responsabilité se trouve engagée. Schneider Electric prend en charge les frais de défense de ses anciens dirigeants et cadres poursuivis dans la mesure où ils ne sont pas couverts par les assurances. Par ailleurs, les repreneurs du sous-groupe Tramico auxquels une filiale de Cofimines avait fait des avances dans le cadre de la liquidation de ce sous-groupe se refusent à les restituer et demandent, en outre, des dommages et intérêts pour avoir été impliqués dans les procédures judiciaires belges. Une procédure d’arbitrage est Schneider Electric a couvert certains risques liés essentiellement à des contrats et grands projets à l’occasion de la cession de Spie Batignolles. Ces risques ont été, pour l’essentiel, clôturés dans le courant de l’exercice 1997. Les risques subsistants ont fait l’objet d’estimations et ont été couverts par provisions au mieux de la connaissance de leurs Schneider Electric souscrit, par ailleurs, des couvertures spécifiques pour tenir compte des particularités locales, respecter la réglementation ou encore pour répondre aux exigences particulières de certains risques, projets ou activités. Une politique coordonnée d’achat des couvertures locales permet d’étendre les garanties et de réduire les Schneider Electric a été condamné à verser à la société Chint 330 millions de RMB (environ 31 millions d’euros) à titre de dommages et intérêts pour contrefaçon par l’une de ses filiales chinoises d’un modèle d’utilité de Chint. Schneider Electric a fait appel de cette décision. Cet appel qui est suspensif est toujours pendant. Le litige est relatif à la fabrication par Schneider Electric d’un disjoncteur pour lequel Chint a déposé en 1997 en Chine un modèle d’utilité (aujourd’hui expiré). Celui-ci porte sur un détail technologique déjà mis en œuvre dans les disjoncteurs commercialisés par Schneider Electric depuis plus de 15 ans dans de nombreux pays, y compris en Chine avant le dépôt par Chint de son modèle d’utilité. Schneider Electric conteste donc la validité du modèle d’utilité. Sa demande d’invalidation du modèle d’utilité ayant été rejetée par la Cour Intermédiaire du Peuple de Pekin, Schneider Electric a saisi la Haute Cour du Peuple Schneider Electric SA a été impliquée, ainsi que d’autres entreprises de son secteur, dans une procédure concernant les GIS (Gaz Insulated Switchgears) initiée par l’autorité chargée de la concurrence en Nouvelle Zélande, et ce du fait de deux de ses anciennes filiales cédées en 2001. Schneider Electric SA a choisi la voie amiable et vient donc de signer un accord transactionnel avec l’autorité chargée de la concurrence en Nouvelle Zélande prévoyant le paiement d’une somme limitée de 1.100.000 dollars NZ. Par ailleurs, concernant ces mêmes équipements fabriqués par ces ex- filiales, la procédure de type "Class Action" engagée en Israël contre Schneider Electric SA et certains de ses concurrents très actifs dans ce pays a été finalement abandonnée. La société n’a pas connaissance au cours des douze derniers mois d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la société a connaissance qui est en suspens ou dont il est menacé) qui pourrait avoir une incidence significative sur l’activité, le patrimoine, la situation financière ou le résultat du Groupe. La politique générale de couverture des risques aléatoires et transférables telle que pratiquée par Schneider Electric traduit les objectifs de protection de son patrimoine, de respect de l’environnement et de défense des intérêts de ses Cette stratégie s’articule autour des axes fondamentaux @ identification et quantification des principaux risques, @ prévention et protection de l’outil industriel : audit des principaux sites, études de danger et de vulnérabilité, gestion de la sécurité des personnes et des biens, @ organisation et mise en place d’outils de gestion de crise, en particulier pour les risques techniques, politiques et les @ politique globale de financement des risques par la mise en place de programmes d’assurances mondiaux négociés au niveau du Groupe pour l’ensemble des filiales auprès d'assureurs répondant aux critères de solidité financière reconnus par les acteurs de l'assurance et de la réassurance. Le programme d’assurance Responsabilité Civile Exploitation et Produits mis en place au 1er janvier 2007 a été étendu jusqu’au 31 décembre 2010. Ce programme mondial de type "tous risques sauf" offre des plafonds de garanties en adéquation avec les engagements du Groupe, à savoir 230 millions d’euros par sinistre et par an. Certains risques spécifiques comme les risques aéronautiques ou d’atteinte à l’environnement font l’objet de Dommages aux biens et pertes d’exploitation Ce programme d’assurance qui s’applique dans le monde entier été renouvelé le 1er juillet 2008 pour une durée de deux ans. Il s’agit d’un contrat de type "tous risques sauf" couvrant les événements susceptibles d’affecter les biens de Schneider Electric (incendie, explosion, catastrophes naturelles, bris de machine) ainsi que les pertes d’exploitation consécutives à ces risques. La limite contractuelle d’indemnité a été fixée à 350 millions d’euros par événement avec des sous-limites pour certaines garanties, en particulier, les événements naturels et le bris de machine. Ces limites ont été fixées en fonction de scenarii de sinistres chiffrés par des ingénieurs spécialisés et des capacités disponibles sur Les actifs sont assurés en valeur à neuf. Les sites les plus importants font l’objet de visites d’ingénieurs spécialisés appartenant aux principaux assureurs de ce programme. Schneider Electric a mis en place au 1er janvier 2009 un nouveau programme d’assurance mondial qui a pour vocation de couvrir l’ensemble des flux de marchandises (y compris les flux intra-groupe) dans la limite de 15,2 millions d’euros par transport quel que soit le moyen de transport retenu. Ce programme, d’une durée de deux ans, couvre les filiales du Groupe qui jusqu’à présent étaient assurées par Afin d’optimiser ses coûts, Schneider Electric auto-assure certains risques de fréquence au travers de deux sociétés @ Hors Amérique du Nord, une captive de réassurance intervient sur les programmes Dommages et Responsabilité Civile dans la limite annuelle de 11 millions d’euros. @ En Amérique du Nord, une captive permet d’uniformiser les niveaux de franchises et de rétention imposés par les assureurs sur les premières lignes des polices automobile, responsabilité civile et accidents du travail. Selon les risques, les montants retenus varient de 500.000 USD à 5 M. USD Le coût des principaux programmes d’assurances du Groupe, en baisse depuis 1996, s’est élevé en 2008 à 2,95 pour mille du chiffre d’affaires consolidé. 1 - Le Conseil de Surveillance ........................................................ p. 40 2 - Organisation et fonctionnement du Conseil de Surveillance ...... p. 44 3 - Activité du Conseil de Surveillance ............................................ p. 46 4 - Comités du Conseil de Surveillance (composition, fonctionnement et activité) ................................... p. 47 5 - Le Directoire - Composition ....................................................... p. 49 6 - Organisation et fonctionnement du Directoire ........................... p. 50 7 - Déclarations sur la situation des membres des organes d’Administration, de Direction et de Contrôle ....... p. 50 8 - Contrôle Interne ........................................................................ p. 51 9 - Intérêts et rémunérations des dirigeants ................................... p. 57 10 - Conventions réglementées ....................................................... p. 63 11 - Responsables du contrôle des comptes .................................. p. 63 12 - Droits et obligations des actionnaires ........................................ p. 63 13 - Application du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF ........................................... p. 65 14 - Publication des informations mentionnées à l’article L.225-100-3 du Code de commerce ........................................ p. 66 Ce rapport intègre le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil de Surveillance et le Contrôle Interne. Les paragraphes structure à Directoire et Conseil de Surveillance, 1, 2 à 4, 8, 9 § politique de rémunération des mandataires sociaux et du Comité Exécutif, 12 § Assemblée Générale et § Droits de vote, 13 et 14, constituent le rapport du Président du Conseil de Surveillance prévu à l'article L 225-68 du Code du commerce. Ils sont signalés par ** Structure à Directoire et Conseil de Surveillance** La société applique le Code de Gouvernement d’Entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. Les quelques points sur lesquels elle s’écarte des recommandations du Code sont exposés ci-après (cf. paragraphe 13). Ce code est consultable sur le site internet www.medef.fr. L’Assemblée Générale du 3 mai 2006 a adopté la forme de la société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et de dix-huit membres au plus, personnes physiques. Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Pendant la durée de leur mandat, chacun des membres du Conseil de Surveillance doit être propriétaire de 250 actions La durée des fonctions des membres du Conseil de Surveillance est de quatre ans renouvelable. Toutefois pour permettre un renouvellement partiel du conseil, conformément aux recommandations AFEP-MEDEF sur le Gouvernement d’Entreprise, il a été prévu que le mandat de la moitié des membres du premier Conseil de Surveillance est de deux ans. Ainsi, le mandat de la moitié des membres du conseil a été mis en renouvellement lors de l’Assemblée La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membres du Conseil de Surveillance est fixée à 74 ans. Le nombre de membres du conseil ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers du nombre des membres du conseil. Le Conseil de Surveillance est composé de douze membres et d’un censeur. Neuf membres sont indépendants au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. Cinq membres sont de nationalité étrangère (américaine, anglaise, italienne, suisse et allemande). Un membre nommé par l’Assemblée Générale sur proposition des conseils de surveillance des FCPE représente les actionnaires salariés. L'âge moyen des membres du Conseil de Surveillance est de 61 ans. @ En cours actuellement : Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Membre du Conseil de Surveillance de Vivendi, d’AXA, du Groupe Norbert Dentressangle ; Administrateur de diverses filiales du Groupe AXA ; Censeur de Fimalac, de Tajan ; Président du Conseil d’Administration du Centre Chirurgical Marie Lannelongue ; Président de la Fondation pour le Droit Continental ; Membre du Conseil des prélèvements obligatoires ; Membre du Comité d’orientation de l’Institut de l’Entreprise ; Administrateur de l’Association Nationale des Sociétés par Actions ; Président de l’Institut Telémaque ; Vice-Président et Trésorier de l’Institut Montaigne ; Membre de CODICE ; Administrateur de Solidarités Actives, Planet @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président Directeur Général de Schneider Electric SA ; Président de Schneider Electric Industries SAS et Administrateur de diverses sociétés du Groupe Schneider Electric, Administrateur de Vivendi Universal, des Etablissements de Dietrich & Cie, de Finaxa, Diplômé de HEC, Henri Lachmann débute en 1963 chez Arthur Andersen. En 1970, il rejoint la Compagnie Industrielle et Financière de Pompey et devient, en 1971, Directeur Général, puis Président-Directeur Général, de 1981 à 1997, de la Financière Strafor, devenue Strafor Facom. Administrateur de Schneider Electric SA depuis 1996, il en est nommé Président le 25 février 1999, fonction qu’il occupera jusqu’au 3 mai 2006 date à laquelle, il devient Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA. 35 rue Joseph Monier, 92500 Rueil-Malmaison Capital Partners, 40 rue de la Boëtie, 75008 Paris 21 497 actions (1) Schneider Electric SA Première nomination : 1996 / Fin de mandat : 2010 Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Vice-Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Président du Général de Weinberg Capital Partners ; Vice Président et Administrateur de Financières SASA ; Membre du Conseil de Surveillance de Gucci Group ; Administrateur de la FNAC, de RASEC (depuis février 2006), de Team Partners Group (depuis le 20/11/06), de Alliance Industrie (depuis le 05/10/06), de Financière Poinsetia (depuis le 11/09/06), de VL HOLDING, de SASA Industrie ; Gérant de Adoval, @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président du Directoire du Groupe Pinault- Printemps-Redoute ; Président du Conseil de Surveillance de France Printemps, de Conforama Holding, de Guilbert SA, de Redcats ; Membre du Conseil de Surveillance d’Yves Saint-Laurent Parfum, de Boucheron Holding, de PPR Interactive (en tant que représentant permanent de PPR) ; Administrateur de Schneider Electric SA, de Rexel, de PPR Asia ; Représentant permanent de Tennessee au Conseil d’Administration de Bouygues ; Gérant de Serole. Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, Serge Weinberg, après avoir occupé plusieurs postes au sein de l’administration préfectorale et dans des cabinets ministériels, est successivement Directeur Général Adjoint de FR3, Directeur Général puis Président du Directoire d’Havas Tourisme, Directeur de Pallas Finance avant de rejoindre en 1990 ce qui deviendra le Groupe PPR, en tant que Directeur Général de la CFAO. Au sein de ce Groupe, il occupe notamment les fonctions de Président de Rexel (société de distribution de matériel électrique, anciennement CDME), et est nommé en 1995, Président du Directoire du Groupe début de l’année 2005. En mars 2005, il crée Weinberg Capital Partners, société qui gère un fonds spécialisé dans le LBO et l’immobilier. En 2006, il est nommé Président du Adresse professionnelle : SAP - Immeuble Capital 8 - 32, rue de Monceau - 75008 Paris Première nomination : 2007 / Fin de mandat : 2012 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Co-CEO de SAP AG ; Administrateur et Membre du Conseil : d’AXA, SAP America Inc (Etats-Unis), SAP Global Marketing Inc (Etats-Unis), SAP Asia Pte. Ltd. (Singapour), SAP Japan Co., Ltd (Japon), SAP France S.A, SAP Italia Sistemi, applicazioni, prodotti in data processing s.p.a (Italie), SAP Hellas Systems Application and Data Processing S.A. (Grèce), SAP (Beijing) Software @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Censeur de Schneider Electric SA ; Administrateur de Ginger S.A, d'Enigma Inc (Etats-Unis), de SAP Manage Ltd (Israel), de SAP Finland Oy (Finlande), de Diplômé en relations internationales et en économie de l'Université hébraïque de Jérusalem, Léo Apotheker a débuté sa carrière en 1978 en tant que contrôleur de gestion. Après avoir occupé des fonctions de gestion ou de direction dans plusieurs sociétés spécialisées dans les systèmes d’information dont SAP France & Belgium, dont il a été Président Directeur Général entre 1988-1991, il participe à la création de la société ECsoft dont il est nommé Président Directeur Général. En 1995, il rejoint à nouveau SAP comme Président de SAP France. Après avoir exercé diverses responsabilités au sein de SAP en tant que Directeur de zones géographiques, il devient en 2002 membre du Comité Exécutif et Président Customer Solutions & Operations, avant d’être nommé en 2007 Président CSO and Deputy CEO de Adresse professionnelle : Schneider Electric Industries SAS, Boulevard Salvador Allende – Zone Industrielle – BP 660 – 617 actions (1) Schneider Electric SA Première nomination : 2008 / Fin de mandat : 2012 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA, du Fonds Commun de Placement "Schneider Actionnariat" ; Directeur du négoce @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus Diplômé en ingénierie de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et de l’ENSEEIHT de Toulouse, Claude Briquet rejoint le Groupe Schneider Electric en 1985. Il débute sa carrière dans les domaines du développement, de la qualité et de la production. l dirige l’usine de Pacy de 1992 à 1996, puis l’usine du Vaudreuil de 1996 à 1999. En 1999, il devient Directeur Général de Mafelec et d’Alombard en 2001. Claude Briquet est actuellement Directeur du négoce Europe au sein de la direction industrielle de la division opérationnelle Europe Nota : en gras les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché (1) En direct ou par le biais de FCPE. * Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. 18 allée du Cloître – 78170 La Celle Saint-Cloud 3 176 actions Schneider Electric SA Première nomination : 1998 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Administrateur d’Air Liquide et de la Banque d’Orsay ; Membre du Conseil @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (F.F.S.A.) et Président du Comité Européen des Assurances (CEA) ; Membre du Directoire d'AXA ; Administrateur de Schneider Electric SA ; Administrateur du Crédit Lyonnais ; Président du Conseil d’Administration de LCH.Clearnet Group Ltd., London ; Membre du Conseil de Surveillance d’Air Liquide ; Membre du Conseil de Surveillance de l’European Financial Reporting Advisory Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration, Gérard de La Martinière occupe plusieurs postes au ministère des Finances puis devient Secrétaire Général de la Commission des Opérations de Bourse et Directeur Général de la Société des bourses françaises ; il rejoint en 1989 le Groupe AXA dont il est nommé Directeur Général des Holdings et Fonctions centrales en 1993, membre du Directoire en 1997 et Directeur Général Finance, Contrôle et Stratégie en 2000. Il quitte le Groupe AXA en 2003 pour devenir Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (F.F.S.A) fonction qu’il a exercée 85 avenue de Wagram – 75017 Paris Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Membre du Comité @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président Directeur Général d’Airbus S.A.S. ; Président du Conseil d’Administration d’Airbus France ; Président ou Administrateur de sociétés du groupe Airbus ; Administrateur d'EADS (Pays-Bas), de Schneider Electric SA, d'Arcelor, d'IMS S.A., de l’Ecole Polytechnique ; Chief Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines, Noël Forgeard, après un début de carrière dans l’administration, a intégré la Compagnie Française des Aciers Spéciaux, filiale d’Usinor. En 1986, il rejoint M. Jacques Chirac comme conseiller à l’Industrie. En 1987, il entre au Groupe Lagardère pour diriger les branches défense et espace de Matra. Cinq ans plus tard il devient PDG de Matra Haute Technologie et co-Directeur Général du groupe Lagardère. En 1998, il est nommé Administrateur gérant de GIE Airbus-Industrie, puis en 2000, CEO d’Airbus SAS (société intégrée Airbus), enfin du 1er juillet 2005 au 1er juillet CDC Entreprises, 137 rue de l’Université – 75007 Paris Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2012 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Président de CDC Entreprises SAS ; Administrateur de Nexans SA, d'Icade SA, de Caixa Seguros SA (filiale brésilienne de la CNP), de Plastic Omnium, de la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP Assurances SA), Censeur d’OSEO (EPIC), Censeur @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Directeur à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Administrateur de Schneider Electric SA ; Administrateur du Crédit Foncier de France, de Galaxy Fund, de Galaxy Management Services ; Président de la Sicav Austral, Membre du Conseil de Surveillance de la Compagnie Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration, Jérôme Gallot, après 3 années passées à la Cour des comptes, rejoint le Secrétariat Général du Comité Interministériel pour les questions de Coopération Economique Européenne, SGCI (1989 à 1992), puis la Direction du Budget. Après avoir été Directeur de plusieurs cabinets ministériels (1993 à 1997), Jérôme Gallot devient Directeur Général de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (1997 à 2003) avant de rejoindre en janvier 2003 la Caisse des Dépôts et Consignations en tant que Directeur et membre du Comité de Direction de la Caisse des Dépôts. En septembre 2006, il est nommé Président de CDC Entreprises et membre du Comité de Direction de la Caisse des Dépôts. Poststrasse n°4, BP - 8808 Pfaeffikon (Suisse) Première nomination : 2001 / Fin de mandat : 2012 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères négociation interprofessionnelle sur la diversité au Medef en 2006, et sur la modernisation du marché du travail en 2007. @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Administrateur de Kühne + Nagel International AG (logistique) ; Président du Conseil d'Administration du Grand Resort Bad Ragaz AG ; Membre du European Advisory Board & Co. @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric SA, Administrateur de Holcim Ltd (ciment) ; Président du Conseil Oerlikon Corp.) ; Vice-Président puis Président de Forbo Holding AG et de SIG Holding Ltd. De nationalité suisse, Willy R. Kissling est diplômé des Universités de Berne et de Harvard. Après un début de carrière chez Amiantus Corporation, il rejoint en 1978 le Groupe Rigips (fabricant de plaques de plâtre) dont il devient membre du Comité Exécutif en 1981, puis Président. De 1987 à 1996, il est Président-Directeur Général de Landis & Gyr Corporation, société spécialisée dans les services, systèmes et équipements pour les techniques du bâtiment, les entreprises d’électricité et les moyens de paiement pour les opérateurs de téléphonie publiphones. En 1998, il rejoint Unaxis Corporation (aujourd'hui OC Oerlikon Corp.) en tant que Président du Conseil d’Administration, fonction qu’il Adresse professionnelle : Flat 4, 55 Onslow Square, Première nomination : 1997 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Administrateur de McGraw-Hill Inc., de Prudential plc. ; Président de Leadership Foundation for Higher Education ; President de @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric SA ; Administrateur de Datacard Inc ; Président de Littlewoods plc ; Président de National Grid ; Vice-Président de De nationalité britannique, diplômé de l’Université d’Oxford, James Ross rejoint en 1959 le Groupe BP au sein duquel il occupe diverses fonctions avant d’en devenir, en 1991, l’un des Managing Directors. En 1992, il est Directeur Général de Cable & Wireless plc, puis en 1996, il devient Président de Littlewoods plc et en 1999 de National Grid plc. Adresse professionnelle : Accor, Immeuble Odyssey - 110 avenue de France - 75210 Paris cedex 13 Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Administrateur de Dexia (à compter de février 2008) ; Directeur Général des Ressources Humaines du Groupe Accor ; Membre du Conseil de l’Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm à Paris ; Membre du Conseil de la Fondation SNCF. @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Censeur de Schneider Electric SA ; Directeur des Ressources Humaines et membre du Comité Exécutif du Groupe LVMH ; membre du Collège de la Haute Autorité de Après des études de mathématiques, Cathy Kopp entre en 1973 chez IBM France. En 1992, elle devient Directeur des Relations Humaines d’IBM France avant d’être nommée en 1996, Vice-President, Human Resources, Storage Systems Division d’IBM Corp. En 2000, Cathy Kopp est nommée Président-Directeur Général d’IBM France. En 2002, elle rejoint le Groupe Accor en qualité de Directeur Général des Ressources Humaines du Groupe. Cathy Kopp est Présidente de la commission sociale du Groupement des Professions de Service au Medef. Elle a été chef de file de la LLC - 126 East 56th Street, 9th Floor - New-York NY 10022 Première nomination : 2007 / Fin de mandat : 2012 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Associé Gérant de Corporate Perspectives (société américaine de conseil en stratégie) ; Membre du Conseil International de l'INSEAD, de la Fondation Franco-Américaine, de l'Americas Society, Council of the Americas, McGill University School of Management, de Fletcher School ; Professeur associé à la Columbia University et à la Fletcher School ; Membre de la Commission Trilatérale, Council on Foreign Relations. @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Membre du Conseil de Surveillance de Daimler- Chrysler ; Membre du Conseil d’Administration de l’Union Bancaire Privée (Genève) ; Senior Advisor de Evercore Partners ; Membre de l’Advisory Board de Deutsche Bank Nota : en gras les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché * Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. G. Richard Thoman a un parcours unique. Il a été parmi les cinq premiers dirigeants de quatre des "75 premières sociétés américaines" du classement de Fortune, dans trois secteurs d’activités : les services financiers, l’industrie Diplômé notamment de l’Université Mc Gill (Montréal) de l’Institut des Hautes Etudes Internationales (Genève) et de la Fletcher School of Law and Diplomacy (Issue d’un partenariat entre Tufts University et Harvard University), G. Richard Thoman a débuté sa carrière à la Citibank. Après avoir exercé des responsabilités au sein d’Exxon Finance et de McKinsey, il devient Président et co-Directeur Général d’American Express Travel Related Services. En 1992, il est nommé Président-Directeur Général de Nabisco International. En 1993, il entre chez IBM en tant que Directeur Exécutif des Personal Systems Group avant d’en devenir le Directeur Financier. En 1997, il rejoint le Groupe Xerox dont il devient le Président-Directeur Général d’avril 1999 à mai 2000. Il est aujourd'hui associé de Corporate Perspectives et enseigne dans plusieurs universités Pirelli SPA, Viale Sarca 222, 20126 Milano (Italie) 1 000 actions Schneider Electric SA Première nomination : 1997 / Fin de mandat : 2009 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ; Administrateur des sociétés internationales du Groupe Pirelli SpA (Milan) ; Administrateur de Alexandria Tire Corp, Pirelli Deutschland AG, Pirelli UK Tyres, Turk Pirelli Lastikleri AS. @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric SA, de Pirelli Cables et Systemes SA, Pirelli Armstrong Tire Corp, Pirelli Cable Corporation, Pirelli Cables Ltd, Pirelli Cables Saic, Pirelli Cabos SA, Pirelli Canada Inc, Pirelli Tyre Holding NV, Pirelli UK Tyres, Turk Pirelli Lastikleri AS. duquel il effectue sa carrière en occupant des fonctions de direction, tant en Italie qu’à l’étranger, avant de devenir, de 1991 à 1995, Administrateur Délégué et Directeur Général de Pirelli SpA. Administrateur de sociétés à l’international du Groupe Pirelli depuis cette dernière date, M. Piero Sierra est également Président de l’A.I.R.C. (Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer) et de la F.I.R.C. (Fondation Italienne pour la Recherche sur le Cancer). AXA, 25 avenue Matignon, 75008 Paris Première nomination : 2004 / Fin de mandat : 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Censeur de Schneider Electric SA ; Président du Conseil de Surveillance d’AXA ; Administrateur de diverses sociétés du Groupe AXA, de BNP-Paribas ; Membre du Conseil de Surveillance de @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président et Administrateur de diverses sociétés du Groupe AXA dont AXA Financial ; Président Directeur Général de Finaxa ; Administrateur de Schneider Electric Ancien élève de l’École Polytechnique, Claude Bébéar entre en 1958 au Groupe Ancienne Mutuelle, qui adopte le nom de Mutuelles Unies, puis de Groupe AXA en 1985. En 1975, il De fin 1996, date de la fusion avec l’UAP, à 2000, il exerce les fonctions de Président du Directoire et du Comité Exécutif du Groupe AXA. En 2000, il devient Président du Conseil de De nationalité italienne, diplômé des lettres de l’Université de Lyon, Piero Sierra rejoint, en 1962, le Groupe Pirelli au sein Nota : en gras les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché * Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. Le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le Directoire dans les conditions prévues par la loi. Il opère les vérifications et les contrôles qu’il juge opportun en se faisant communiquer les documents qu’il estime nécessaires à l’accomplissement de Le Conseil de Surveillance est investi en application de la loi et des statuts de pouvoirs spécifiques. Ainsi, notamment : @ il nomme le Directoire dont il fixe le nombre de membres et en désigne le Président. Il fixe la rémunération des membres @ il peut révoquer les membres du Directoire, @ il autorise les opérations de financement susceptibles de modifier substantiellement la structure financière de la société @ il autorise les opérations d’acquisition ou de cession significatives, ainsi que les partenariats stratégiques, @ il autorise la mise en place de plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et de plans d’attributions @ il autorise les conventions réglementées, @ il autorise la délivrance de cautions, avals ou garanties, dans les conditions prévues par la loi. Sont également soumises à son autorisation les propositions faites à l’assemblée générale relatives au dividende, à la composition du conseil et aux modifications statutaires. Pour son fonctionnement, il peut nommer un ou deux censeurs et décider de la création en son sein de Comités. Il arrête son règlement intérieur. Il détermine la répartition des jetons de présence dont le montant global est fixé par Le Conseil de Surveillance a adopté son règlement intérieur le 3 mai 2006. Ce règlement intègre le règlement des Comités du Conseil (Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, Comité d'Audit) et la charte des administrateurs préconisée par le Code du gouvernement d'entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF. Il a été amendé en 2008 pour étendre les missions du Comité d’Audit. Il comporte 13 articles : L'article 1 définit le rôle et les pouvoirs du Conseil de Surveillance (cf. ci-dessus). Il détermine les décisions du Directoire soumises à une autorisation ou à un avis préalable L'article 2 fixe les principes que le Conseil de Surveillance entend suivre pour assurer son renouvellement : un principe d'internationalisation par le maintien d’un nombre significatif de membres étrangers, un principe d'indépendance par la présence d'une majorité de membres indépendants au sens du Code du gouvernement d'entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF, un principe de continuité par un renouvellement à intervalle régulier d’une partie des membres du Conseil, un principe de représentation des actionnaires salariés par la présence d'un membre représentant les L'article 3 porte sur la tenue et le déroulement des réunions du Conseil de Surveillance : convocation du Conseil, modes L'article 4 définit le rôle et les pouvoirs du Président du Conseil de Surveillance. Il dirige les travaux du Conseil de Surveillance. Il est informé régulièrement par le Président du Directoire des événements et situations significatifs relatifs à L’article 5 porte sur l’information du Conseil de Surveillance. Il prévoit que les membres du Conseil de Surveillance reçoivent toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de leur mission et peuvent se faire communiquer, préalablement à toute réunion, tous les documents utiles à cet effet. Il détermine le contenu du rapport trimestriel du Directoire au Conseil de Surveillance établi en application de l’article L.225-68 du Code de L’article 6 définit le statut des membres du Conseil de Surveillance. Il correspond à la charte de l’administrateur du Code du gouvernement d'entreprise des sociétés cotées Il prévoit ainsi que les membres du Conseil de Surveillance : @ représentent l’ensemble des actionnaires et doivent agir @ doivent présenter leur démission dès lors qu'ils n'ont pas été présents à plus de la moitié des réunions du Conseil, @ sont tenus à une obligation générale de confidentialité, @ doivent faire part de toute situation de conflits d'intérêts @ doivent détenir au moins 250 actions de la Société, @ sont tenus au respect de règles strictes concernant leurs opérations sur les titres Schneider Electric SA (interdiction d’opérer dans le mois qui précède la publication des L’article 7 prévoit que les censeurs qui assistent aux réunions du Conseil de Surveillance avec voix consultative sont soumis aux mêmes règles déontologiques que les Les articles 8 à 10 portent sur les Comités. Le contenu de ces articles est donné dans la présentation des Comités Les articles 11 et 13 définissent la portée du règlement L’article 12 prévoit que le Directoire peut procéder à une répartition des tâches de direction de la société entre ses membres, avec l’autorisation du Conseil de Surveillance. de Surveillance et de ses membres Afin d'assurer la bonne information du Conseil de Surveillance, Schneider Electric s'impose les règles suivantes : les membres du Conseil de Surveillance reçoivent, en principe, 10 jours avant toute réunion du Conseil, l'ordre du jour ainsi que le projet de procès-verbal de la réunion précédente et, 4 à 5 jours avant, le dossier du Conseil. Le dossier comprend les rapports du Directoire, des notes ou le texte des présentations prévues à l'ordre du jour, ainsi que le cas échéant, les comptes arrêtés ou approuvés par le Directoire. Toutefois, ce délai est réduit à deux jours en ce qui concerne les comptes semestriels. Un dossier complémentaire peut être remis en séance. Les membres du Directoire assistent aux réunions du Conseil de Surveillance. Les membres du Comité Exécutif sont invités pour la présentation des dossiers majeurs relevant de leur domaine de responsabilités. Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions du Conseil de Surveillance au cours desquelles sont examinés les comptes annuels ou En outre, entre chaque réunion du Conseil de Surveillance et indépendamment des entretiens qu'ils peuvent avoir avec le Président du Directoire, les membres du Conseil de Surveillance reçoivent une information permanente sous la forme de l'envoi d'une lettre mensuelle (élaborée exclusivement à leur intention), d'une revue de presse hebdomadaire, d'études d'analystes, de l'ensemble des De plus, les réunions du Conseil de Surveillance sont précédées d'occasions pour ses membres de rencontrer les principaux dirigeants du Groupe dans un cadre informel. Pour les nouveaux membres du Conseil de Surveillance, il est prévu des séances de formation et d’information portant sur la stratégie et les métiers du Groupe. Schneider Electric a adopté un code de déontologie qui a pour objet de prévenir les délits d'initiés et dont les dispositions s'imposent aux membres du Conseil de Surveillance et aux collaborateurs du Groupe. En vertu de ces dispositions, les membres du Conseil de Surveillance, comme les collaborateurs concernés, doivent s'abstenir d'effectuer des opérations sur les titres de la société ou d’autres sociétés lorsqu’ils détiennent de l’information privilégiée. En outre, ils ne peuvent intervenir sur l'action Schneider Electric SA pendant les trente jours qui précèdent la publication des comptes annuels et semestriels, ni réaliser d'opérations de type spéculatif sur l'action Schneider Electric SA (opérations à découvert, achats et ventes dans un délai 3\. Activité du Conseil de Surveillance** Le Conseil de Surveillance a tenu six réunions en 2008, d'une durée moyenne de 3 heures 30 avec un taux moyen de participation des membres du conseil de surveillance de 95 %. Il a consacré l'essentiel de ses travaux au Gouvernement d'Entreprise, à la stratégie, au suivi de l’activité, à l'examen des comptes annuels et semestriels et à En ce domaine, le Conseil de Surveillance a, sur le rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, délibéré de sa composition et de celle de ses comités. Il a ainsi décidé de proposer à l’Assemblée Générale de renouveler MM. Jérôme Gallot, Willy Kissling, Piero Sierra et Richard Thoman dans leur mandat et de nommer M. Léo Apotheker en remplacement de M. René de La Serre qui pour des raisons personnelles n’a pas souhaité être renouvelé dans son mandat. Il a nommé M. Léo Apotheker au Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et M. Jérôme Il a modifié son règlement intérieur sur proposition du Comité d’Audit, afin notamment d’étendre ses missions, conformément aux bonnes pratiques préconisées par l’IFA, à l’examen du plan d’audit externe et du dispositif de contrôle Sur le rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil de Surveillance a également arrêté les règles relatives à la rémunération des membres du Directoire (fixation de l'atteinte de leurs objectifs personnels 2007 et détermination des règles relatives à leur rémunération 2008 : part fixe, part variable) ainsi que le nombre d’options et d’actions gratuites ou de performance attribuables dans le cadre du plan annuel 2009. Il a mis en conformité les avantages accordés aux membres du Directoire avec les dispositions de la loi TEPA. Les principes et les règles suivis par le Conseil de Surveillance pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux sont présentés ci-après Le Conseil de Surveillance a procédé à son auto-évaluation triennale. Celle-ci a été réalisée avec le concours du secrétaire du Conseil de Surveillance à l’automne 2008 qui a recueilli les appréciations et observations des membres du Conseil de Surveillance sur la base d’un questionnaire établi par le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise. Ce questionnaire portait sur la composition du conseil de surveillance, ses missions et son fonctionnement ainsi que sur les relations du Conseil avec le Directoire et l’organisation et le fonctionnement des Comités. Le Conseil de Surveillance du 18 février 2009 en a analysé les conclusions sur le rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise. Ces conclusions ont fait ressortir au-delà du constat de la réussite du passage de la forme moniste de gouvernance (Conseil d’Administration) à la forme dualiste (Directoire - Conseil de Surveillance), que le fonctionnement du Conseil se caractérisait par sa transparence, le dialogue et son efficacité. La transparence, le dialogue et le respect sont au cœur de la relation entre le Conseil de Surveillance et le Directoire et entre les présidents du Directoire et du Conseil de Surveillance. La transparence caractérise l’information donnée par le Directoire au Conseil de Surveillance. La profondeur et l’ouverture des débats traduisent le fonctionnement du Conseil. Cette situation est le résultat d’une amélioration continue au cours de ses trois dernières années tant en ce qui concerne le fonctionnement du Conseil que l’information qui lui est donnée. Les axes de progrès reposent principalement sur le développement des contacts avec le management ainsi que l’approfondissement des problématiques relatives à l’évolution des technologies, à l’image et la communication du Groupe et aux ressources humaines. En outre, l’information du Conseil qui aborde les sujets examinés par le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise pourrait être améliorée par une remise préalable, en complément du rapport oral du président, du procès-verbal de la réunion du Le Conseil de Surveillance a procédé à un examen approfondi de la stratégie du Groupe à l'occasion notamment, comme chaque année, de la réunion d'une journée spécifiquement consacrée à ce sujet. Lors de chacune de ses réunions, le Conseil de Surveillance a été informé de l’évolution des dossiers d’acquisition. Le Conseil de Surveillance a examiné la stratégie financière de la société. Dans ce cadre, il a autorisé l’émission d’emprunts obligataires dont l’emprunt de 750 millions d’euros émis en janvier 2009. Il a autorisé le Directoire à Le Conseil de Surveillance du 19 février 2008, sur le rapport du Comité d'Audit et des Commissaires aux comptes présents à sa réunion, a examiné les comptes annuels de l'exercice 2007. Il a approuvé la proposition du Directoire à l’Assemblée Générale de fixer le dividende à 3,30 euros par action. De même, le Conseil de Surveillance du 31 juillet 2008, sur le rapport du Comité d'Audit, a examiné les comptes du 1er semestre 2008 et dans ce cadre a recueilli Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des objectifs Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des rapports trimestriels du Directoire. En outre, lors de chacune de ses réunions il a été informé de l'évolution de la marche des affaires et de la situation financière de la société. Il a examiné la politique d'information financière et notamment de la communication financière autour du nouveau programme Il a veillé à la bonne information permanente du marché par, notamment, l'examen du consensus de place et de Le Conseil de Surveillance a autorisé le Directoire à mettre en place pour 2009 le plan annuel d’options (plan n°31) et d’attributions d’actions gratuites ou de performance (plans n°5 et n°6) ainsi qu’à procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (plan mondial Le Conseil de Surveillance a, sur le rapport du Comité d'Audit, été informé des travaux menés par l'Audit Interne du Groupe. Il a suivi également les risques majeurs dont ceux Le Conseil de Surveillance a également accompli les diligences prévues par la loi portant notamment sur les Le Conseil de Surveillance a décidé du transfert du siège social au 35 rue Joseph Monier à Rueil Malmaison, sous réserve de ratification par l’Assemblée Générale. Le Conseil de Surveillance a examiné l’ordre du jour et les projets de résolution de l'Assemblée Générale des Actionnaires 2008. Il a arrêté son rapport à l'assemblée. Il a pris connaissance du rapport de son Président sur le fonctionnement du Conseil de Surveillance et le Contrôle Interne. Il a examiné le texte des réponses du Directoire aux questions écrites d'actionnaires posées dans le cadre de la procédure des questions écrites de l'article L.225-108 du Code de commerce. La quasi-totalité des membres du Conseil (12/13) étaient présents lors de l'Assemblée Générale. Celle-ci a approuvé l’ensemble des résolutions agréées par le Directoire qui lui a été présenté. Le Conseil de Surveillance a décidé du transfert du siège social au 35 rue Joseph Monier à Rueil Malmaison, sous réserve de ratification par l’Assemblée Générale. 4\. Comités du Conseil de Surveillance Le Conseil de Surveillance a défini dans son règlement intérieur les fonctions, missions et moyens de ses deux Comités : le Comité d'Audit et le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise. Leurs membres sont désignés par le Conseil de Surveillance sur proposition du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise. Les Comités peuvent demander, après en avoir référé au Président du Conseil de Surveillance, des études à des consultants externes. Ils peuvent inviter à leurs réunions, en tant que de besoin, Le règlement du Conseil de Surveillance prévoit que le Comité d’Audit est composé de trois membres au moins. Les deux tiers de ses membres doivent être indépendants et au moins un de ses membres doit avoir une parfaite compréhension des normes comptables, une expérience pratique de l’établissement des comptes et de l’application La composition du Comité d'Audit du Conseil de Surveillance a été modifiée avec l’entrée de M. Jérôme Gallot. Ses cinq membres, MM. Gérard de La Martinière, Président, Jérôme Gallot, James Ross, Piero Sierra et Serge Weinberg, sont tous indépendants et ont les qualités requises en matière Le Comité se réunit à l’initiative de son Président ou à la demande du Président du Conseil de Surveillance ou du Président du Directoire. Il tient au moins quatre réunions par Il peut convier à ses réunions toute personne qu’il souhaite entendre. Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions consacrées à l’examen des comptes. Il peut se faire communiquer par le Directoire les documents qu’il estime utiles. Il peut demander des études à des Le Comité d'Audit qui constitue un des éléments de l’architecture du Contrôle Interne du Groupe, a pour missions de préparer les travaux du Conseil de Surveillance, de lui faire des recommandations et d'émettre des avis dans les domaines financiers, comptables et du contrôle des risques. @ il prépare l'examen par le Conseil de Surveillance des comptes annuels et semestriels arrêtés ou établis par le Directoire ; à cet effet notamment : – il s'assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l'établissement des comptes consolidés ou sociaux ainsi que du traitement adéquat des opérations significatives au niveau du Groupe et du respect des règles relatives au périmètre de consolidation, – il examine les risques et engagements hors bilan, ainsi que @ il prend connaissance du rapport annuel valant document de référence et le cas échéant des observations de l’AMF sur ce dernier, ainsi que des rapports sur les comptes @ il propose, après une procédure de consultation, le renouvellement ou la nomination de Commissaires aux @ il examine le plan d’audit externe et les résultats des vérifications des Commissaires aux comptes. Il s’assure de leur indépendance, notamment à l’occasion de l’examen des honoraires versés par le Groupe à leur cabinet ou leur réseau, et par l’approbation préalable des missions n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes, @ il examine l'organisation et les moyens de l'Audit Interne ainsi que le programme d'Audit Interne et les faits saillants des rapports produits à l'issue des audits effectués ainsi que les suites données aux recommandations de l’Audit Interne, @ il examine la couverture des risques sur la base des rapports qu’il demande à l’audit interne, @ il examine le dispositif de contrôle interne de la société et prend connaissance du projet de rapport du président du Conseil de Surveillance sur le contrôle interne, @ il examine les règles de bonne conduite en matière notamment de concurrence ou d’éthique et les dispositifs mis en place pour assurer leur diffusion et leur application, @ il examine les propositions de distribution de dividendes ainsi que le montant des autorisations financières soumises à l'approbation de l'Assemblée Générale des Actionnaires. Le Comité d'Audit examine toute question financière, comptable, ou relevant de la maîtrise des risques, qui lui est soumise par le Directoire, le Conseil de Surveillance ou le Par ailleurs, le Président du Comité d'Audit rencontre, avant l'examen des comptes annuels et semestriels par le Comité, les Commissaires aux comptes hors la présence de tout Le Président du Comité rencontre également quatre fois par an le Directeur de l'Audit Interne hors la présence de tout Le Comité d'Audit présente au conseil le résultat de ses diligences et les suites qu'il propose de leur donner. Les procès-verbaux des réunions du Comité d'Audit sont remis aux membres du Conseil de Surveillance. En 2008, le Comité d'Audit a tenu quatre réunions. La durée moyenne des réunions à été de 2 heures 40 et le taux de participation des membres du Comité de 89 %. Des membres de la Direction Financière et le Directeur de l'Audit Interne ont assisté à ces réunions. De même, les Commissaires aux comptes ont participé aux réunions consacrées à l’examen des comptes. A cette occasion, le comité les a auditionnés hors la présence des représentants de la direction financière. En outre, le Comité a également auditionné des responsables opérationnels du Groupe. Le Président du Directoire n’a assisté à aucune des réunions Le Comité d'Audit a procédé à l'examen des comptes annuels, des comptes semestriels et des rapports de gestion. A cette occasion, il a, également, procédé à une revue des "goodwills" des acquisitions récentes. Il a examiné le programme de travail de l'Audit Interne qui est établi sur la base d’une cartographie des risques présentée au Comité, ainsi que les résultats des principaux audits. Il s’est fait présenter un point sur le suivi des recommandations de l’audit interne. Il a entendu les Commissaires aux comptes sur le résultat de leurs diligences, ainsi que sur leur programme de travail pour la clôture 2008 et l’année 2009\. Dans le cadre de sa revue des risques, le comité a suivi l’évolution de la situation financière et de la trésorerie du Groupe. Il a également suivi l’évolution du contrat Capgemini portant sur la construction et le déploiement d’un "core system" et l’infogérance d’une partie des systèmes d’information de la division Europe. En matière de suivi des risques environnementaux, il a examiné l’application par le Groupe de la directive REACH. Il a été informé des plans d’actions destinés à réduire le bilan carbone du Groupe. Il a examiné le projet de charte éthique. Il a fait des propositions au Conseil de Surveillance sur le montant du dividende. Il a analysé les autorisations Le Comité d’Audit a veillé à l’indépendance des Commissaires aux comptes et, à cet effet, a examiné le montant des honoraires versés aux Commissaires aux comptes et aux entités de leur réseau. Le Comité d'Audit a rendu compte de ses travaux se rapportant à l'exercice 2008 aux réunions du Conseil de Surveillance des 19 février, 31 juillet et 17 décembre 2008. Le règlement du Conseil de Surveillance prévoit que le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise est composé de trois membres au moins. Il est présidé par le Président du Conseil de La composition du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise du Conseil de Surveillance a été modifiée en avril 2008 pour tenir compte du départ de M. René Barbier. Le Comité est composé de M. Henri Lachmann en qualité de Président, M. Claude Bébéar, M. Léo Apotheker et Willy Kissling. Le Comité se réunit à l’initiative de son Président. L’ordre du jour est établi par son Président, en concertation avec le Président du Directoire. Il tient au moins trois réunions par an. Le Comité peut entendre toute personne qu’il juge utile à Le Comité formule des propositions au Conseil de Surveillance sur la nomination des membres du Directoire, du Conseil de Surveillance et des Comités. Il fait également des propositions sur la rémunération des membres du Directoire et du Président du Conseil de Surveillance, ainsi que sur l’attribution d’options ou d’actions performance aux Le Comité formule des avis sur les propositions du Directoire portant sur la rémunération des membres du Comité Exécutif, les principes et modalités relatifs à la fixation de la rémunération des dirigeants du Groupe et la mise en place de plans d’options ou d’attributions gratuites d’actions, ainsi Il examine les solutions susceptibles d'assurer la relève des membres du Directoire et du Comité Exécutif. Il propose le montant des jetons de présence qui est fixé par l'Assemblée Générale et de leurs règles de répartition. Le Comité propose au Conseil de Surveillance les dispositions propres à assurer les actionnaires et le marché que le Conseil de Surveillance accomplit ses missions avec A cet effet, il fait des propositions au Conseil de Surveillance @ les missions des Comités du Conseil de Surveillance, @ la détermination et la revue des critères d'indépendance des membres du Conseil de Surveillance, @ l'évaluation de l'organisation et du fonctionnement du @ l'application par la société des pratiques nationales ou Le Comité de Rémunérations et de Nominations présente au Conseil le résultat de ses diligences et les suites qu'il propose de leur donner. Le procès-verbal de ses réunions est remis aux membres du Conseil de Surveillance. En 2008, le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise du Conseil de Surveillance s'est réuni à 3 reprises. Le taux de participation de ses membres a été de 83 %. Il a rendu compte de ses travaux aux réunions du Conseil de Surveillance des 19 février, 21 avril et 17 Le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise a établi des propositions pour le @ sur la composition du Conseil de Surveillance et de ses @ sur la rémunération des membres du Directoire (montant, structure et objectifs de la rémunération 2008 et niveau d’atteinte des objectifs personnels 2007) ; @ en veillant à l’application des recommandations AFEP/ MEDEF du 6 octobre 2008, sur la mise en place du plan annuel 2009 d’options et d’actions gratuites ou de performance et l’attribution d’options et d’actions de performance aux membres du Directoire dans le cadre de ce @ sur la mise en conformité du statut ou des avantages accordés aux membres du Directoire avec les dispositions de la loi TEPA et les recommandations AFEP/MEDEF du 6 @ sur la réalisation en 2009 d’une nouvelle opération d’augmentations de capital réservées aux salariés du Groupe. Le Comité a également fait rapport au Conseil de ses @ l’examen du fonctionnement du Directoire et de l’évaluation @ les réflexions sur l’évolution de la politique de rémunération (intéressement à long terme) des cadres dirigeants du @ l’examen des rémunérations des membres du Comité @ le plan de succession des membres du Directoire et du Conformément aux statuts, le Directoire peut être composé de deux membres au moins et sept membres au plus. Schneider Electric Industries SAS ; Administrateur de Le Directoire est nommé par le Conseil de Surveillance qui en désigne le Président. Le mandat des membres du Directoire La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membre du Directoire est fixée à 65 ans. Lorsqu’un membre du Directoire atteint cet âge, le Conseil de Surveillance peut en une ou plusieurs fois le proroger dans ses fonctions pour une durée @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Clipsal Asia Holding Limited, Digital Electronics Corporation, Schneider Electric (Australia) PTY Limited, Schneider Electric New Zealand Holding Limited, PT Schneider Indonesia, Schneider Electric Japan LTD, Schneider Electric Japan Holding LTD, Schneider Electric Venezuela SA, Schneider Toshiba Inverter SAS, PDL Le Directoire est composé actuellement de deux membres MM. Jean-Pascal Tricoire, Président, et Pierre Bouchut qui ont été nommés par le Conseil de Surveillance du 3 mai 2006 pour une durée expirant le 2 mai 2009. 35 rue Joseph Monier, 92500 Rueil-Malmaison 6 653 (1) actions Schneider Electric SA Première nomination : 2006 / Fin de mandat : 2009 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Diplômé de ESEO d’Angers et titulaire d’un MBA de l’EM Lyon et après des débuts professionnels chez Alcatel, Schlumberger et Saint Gobain, Jean-Pascal Tricoire rejoint le groupe Schneider Electric (Merlin Gerin) en 1986. Il effectue un parcours opérationnel au sein de Schneider Electric, à l'étranger, de 1988 à 1999 : en Italie (cinq ans), en Chine (cinq ans) et en Afrique du Sud (un an). Il occupera ensuite des fonctions corporate de 1999 à 2001 : Directeur des Grands Comptes globaux et stratégiques et du projet d'entreprise "Schneider 2000+". De janvier 2002 à fin 2003, il a été Directeur Général de la Division Internationale. En octobre 2003, il est nommé Directeur Général Délégué, avant de devenir Président du Directoire de Schneider Electric SA @ En cours actuellement : Président du Directoire de Schneider Electric SA ; Président Directeur Général de Nota : en gras les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché (1) En direct ou par le biais de FCPE. 35 rue Joseph Monier, 92500 Rueil-Malmaison 42 570 (1) actions Schneider Electric SA Première nomination : 2006 / Fin de mandat : 2009 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères @ En cours actuellement : Membre du Directoire de Schneider Electric SA ; Président du Conseil d’Administration de Schneider Electric Services International ; Administrateur de Schneider Electric Industries SAS, de Schneider Electric France, de Square D, de France Transfo, Du Pareil au Même, de Magnit. @ Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Havas, de Casino (et divers autres mandats à l'intérieur du Groupe), de Laurus (Pays- Bas), de Smart & Final (USA), de CBD (Brésil) et de Big C Diplômé de HEC et titulaire d’une maîtrise en sciences économiques appliquées Paris Dauphine, Pierre Bouchut commence sa carrière en 1979 chez Citibank Paris, qu’il quitte en 1987 pour rejoindre Bankers Trust France SA en qualité de Vice-Président Finance. En 1988, il devient consultant pour Mc Kinsey & Company. En 1990, il est engagé comme Directeur Financier du groupe Casino, dont il deviendra notamment Administrateur Directeur Général. En mai 2005, il rejoint Schneider Electric comme Directeur Général Finances-Contrôle-Juridique. Il est membre du Directoire depuis le 3 mai 2006. (1) En direct ou par le biais de FCPE. 6\. Organisation et fonctionnement du Directoire Le Directoire est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société, sous réserve de ceux expressément attribués par la loi au Conseil de Surveillance et aux assemblées des actionnaires et dans la limite de l’objet social et de ceux qui requièrent l’autorisation préalable du Conseil de Surveillance. Le Directoire en vertu de la loi et sous réserve, dans les cas prévus par les statuts, de l’autorisation du Conseil de @ arrête les comptes annuels ou semestriels et les rapports @ décide des augmentations ou des réductions de capital, sur délégation de l’Assemblée Générale extraordinaire, @ procède aux attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions ou d’actions gratuites ou de performance, Le Directoire a adopté un règlement intérieur qui constitue un document interne destiné à organiser son fonctionnement et ses rapports avec le Conseil de Surveillance. Il est Le Directoire s’est réuni 12 fois au cours de l’année 2008. 7\. Déclarations sur la situation des membres des organes d’Administration, de Direction et de Contrôle Les membres du Conseil de Surveillance et les membres du Directoire détiennent 0,03 % du capital et 0,03 % des droits M. Pierre Bouchut est lié par un contrat de travail avec les sociétés Schneider Electric Industries SAS et Schneider M. Alain Burq dont le mandat est arrivé à échéance le 21 avril 2008 et M. Claude Briquet qui lui a succédé sont liés à Schneider Electric Industries SAS par un contrat de travail. Il n’existe pas de contrat de services liant les membres du Conseil de Surveillance ou du Directoire de la société ou l’une de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages aux Aucune opération n’a été conclue par la société avec ses Aucun des membres du Conseil de Surveillance ou du Directoire, au cours de ces cinq dernières années : @ n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, ni d'une incrimination et/ou sanction publique officielle prononcée par @ n'a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur, @ n'a été associé, en qualité de mandataire social ou de dirigeant, à une faillite, une mise sous séquestre ou une Il n’y a aucun lien familial entre les membres du Conseil de Surveillance ou du Directoire de la société. Aucun arrangement ou accord n’a été conclu avec les principaux actionnaires clients, fournisseurs ou autres en vertu duquel un membre du Conseil de Surveillance ou du Directoire aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la Direction Générale. Il n’existe aucun conflit d’intérêt entre les devoirs à l’égard de la société, des membres du Conseil de Surveillance ou du Schneider Electric fait face dans le cadre de ses activités opérationnelles à un certain nombre de risques externes ou internes présentés dans le descriptif de l’entreprise et de ses activités (cf. pages 33 à 38). Afin de prévenir et de maitriser ces risques, Schneider Electric a mis en place des procédures destinées à les identifier, les quantifier et les réduire. En outre, pour prévenir les risques d’erreurs dans les domaines comptables et financiers, Schneider Electric a mis en place au niveau du Groupe et des entités un ensemble de procédures de L’ensemble de ces procédures constitue le contrôle interne de la société. Il vise à assurer : @ la conformité aux lois et règlements, @ l’application des instructions et des orientations fixées par @ le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses @ la fiabilité des informations financières, et d’une façon générale, il contribue à la maitrise des activités du Groupe, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation En contribuant à prévenir et maitriser les risques de ne pas atteindre les objectifs que s’est fixés la société, le dispositif de contrôle interne joue un rôle clé dans la conduite et le Il y a lieu de souligner qu'un système de contrôle interne conçu pour répondre aux différents objectifs décrits ci- dessus ne donne cependant pas la certitude que les objectifs fixés sont atteints et ce, en raison des limites inhérentes au fonctionnement de toute procédure. Le processus de contrôle interne est en constante évolution : les procédures sont adaptées pour tenir compte des changements dans l’environnement économique, réglementaire et des évolutions de l’organisation du Groupe. Les différents acteurs veillent à assurer en permanence la mise à jour des procédures et leur Ce rapport a été préparé sur la base de discussions entre les différents acteurs du contrôle interne, en particulier, la Direction Finances - Contrôle - Juridique et l’Audit Interne, la Direction Générale et le Comité d’Audit. Il s’appuie sur un recensement des moyens et procédures de contrôle interne mis en œuvre par le Groupe. a) le Conseil de Surveillance, le Comité d'Audit et le Comité de Rémunérations, de Nominations Conformément à l'article L.225-68 du Code de commerce, le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le Directoire qui est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Le Conseil de Surveillance indépendamment de son pouvoir général de contrôle a posteriori, exerce un contrôle a priori plus particulièrement sur le financement et la mise en œuvre de la stratégie. En effet, les statuts et le règlement intérieur du Conseil de Surveillance prévoient que le Directoire doit recueillir l’autorisation préalable du Conseil de Surveillance pour pouvoir procéder à toute opération de financement susceptible de modifier substantiellement la structure financière de la société (emprunt, augmentation de capital…) ou décider de toute opération d’acquisition ou de cession Dans le cadre de son contrôle a posteriori le Conseil de Surveillance revoit les comptes arrêtés par le Directoire. A cette occasion celui-ci s'assure notamment de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour leur établissement ainsi que du traitement adéquat des opérations significatives au niveau du Groupe et du respect des règles relatives au périmètre de consolidation. Le Conseil de Surveillance s’assure de la fiabilité du contrôle interne. A cet effet, le Comité d'Audit rend compte au Conseil de Surveillance de son examen de l'organisation, du fonctionnement et des travaux de l'audit interne ainsi que de ses diligences sur toute question financière ou comptable relevant de la maîtrise des risques dont il se saisit ou qu'il effectue à la demande du Conseil de Surveillance ou de son Président ou du Président du Directoire. Le Conseil de Surveillance s’assure du bon fonctionnement du Directoire. Il fixe la rémunération des membres du Directoire, sur la base du rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise. Sur le rapport de ce comité, il est informé de la politique de rémunération des dirigeants du Groupe arrêtée par le Directoire et il autorise la mise en place des plans d'options de souscription ou d’achat d’actions et des plans b) La Direction Générale du Groupe La Direction Générale est composée du Directoire assisté du Comité Exécutif. Le Comité Exécutif (15 membres à fin décembre 2008) est présidé par le Président du Directoire. Il comprend, outre les membres du Directoire : @ les directeurs des quatre Divisions géographiques (Europe, Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Reste du monde), @ les directeurs des Business units : Distribution électrique, @ les directeurs de la Direction Globalisation & Industrie, de la Direction Stratégie-Clients & Technologies Activités, Services & Projets, des Ressources Humaines Globales, du Marketing, et de la Qualité Corporate. Le Comité Exécutif revoit régulièrement les perspectives d'évolution des principaux métiers du Groupe, les opportunités de croissance qui permettraient d'étoffer le portefeuille d'activités, ou les désinvestissements qu'il convient de réaliser. Il revoit les stratégies globales du Groupe comme les politiques d'innovation, d'implantations géographiques, de ressources humaines et de relations avec les instituts de recherche ou de formation. Le Comité Exécutif revoit systématiquement les performances commerciales, économiques et financières des centres de profit. Il suit les grands projets d'amélioration des processus de gestion en matière de systèmes d'informations. Il traite tous les sujets opérationnels liés à la gestion industrielle, à l'optimisation logistique et aux relations avec les intermédiaires et distributeurs. Il fait le bilan du lancement des nouveaux produits et suit les principales évolutions Le Groupe a une Direction de l'Audit Interne (composée de 17 auditeurs) dont le Directeur est rattaché à la Direction Générale à laquelle il rend compte ainsi qu'au Comité d'Audit. L'Audit Interne a pour mission de vérifier au sein des entités @ les risques sont correctement identifiés et maîtrisés, @ les informations significatives de nature financière, managériale et opérationnelle sont fiables et précises, @ les collaborateurs agissent dans le respect des lois et réglementations ainsi que des politiques, des normes et des @ les ressources sont acquises à un coût compétitif, L'action de l'Audit Interne s'inscrit dans le cadre d'un plan L’élaboration du plan d’audit est réalisée à partir d'une cartographie des risques et des difficultés de pilotage identifiées par la Direction Générale et prend en compte les résultats des audits passés, les diligences réalisées par les Commissaires aux comptes et l’auto-évaluation du contrôle interne par les entités. Le cas échéant, ce plan d’audit est adapté en cours d’année pour y intégrer des interventions demandées par la Direction Générale du Groupe. Compte tenu des principales activités du Groupe, la conduite du processus d'audit interne consiste à effectuer les contrôles dans les entités sur : les revenus et contrats, la trésorerie et la gestion des actifs, les rémunérations et avantages sociaux, le reporting financier, l'informatique, la production, les achats et les dépenses d'exploitation. L’audit interne effectue également des interventions transverses dans les entités récemment acquises afin de mesurer le niveau d’intégration au Groupe et de s’assurer de la correcte application des Le processus d’audit interne s’appuie sur les règles internationales d’audit établies par l’Institute of Internal Les missions de l'Audit Interne donnent lieu à l'élaboration de rapports incluant des conclusions et recommandations à destination des responsables des entités auditées, de la Direction Générale ou du Comité d'Audit. Les Commissaires aux comptes ont accès à ces rapports. Le suivi des recommandations fait l’objet par la suite d’audits spécifiques. En 2008, l’audit Interne a réalisé 38 missions dans les @ audits complets d’entités de taille moyenne, @ audits de certains risques ou processus opérationnels, @ audit post-acquisition pour les entités ayant rejoint le @ analyse des auto-évaluations de contrôle ("control self @ audit de suivi de l’application des recommandations. d) La Direction du Contrôle Interne En 2008, une Direction du Contrôle Interne a été créée. Cette Direction a d’abord entrepris de définir en liaison étroite avec les directions fonctionnelles du groupe un référentiel des Contrôles Internes Clé. En 2009 cette Direction du Contrôle Interne diffusera l’information et la formation sur ces Contrôles Internes Clé et s’assurera que les Directions du Contrôle de Gestion des différentes entités, à qui ce rôle a été confié, en vérifient la mise en œuvre pratique. Pour ce faire un comité du Contrôle Interne regroupant les experts des Divisions Opérationnelles et des Fonctions sera créé. e) La Direction Finances - Contrôle - Juridique La Direction Finances - Contrôle - Juridique a un rôle permanent dans l’organisation de l’environnement de contrôle et le contrôle du respect des procédures. Elle a pour mission la consolidation et l’analyse des données Dans ce contexte, elle établit et met à jour les procédures comptables, financières et de gestion (cf "Procédures de Contrôle" ci-dessous) qui permettent d’assurer l’homogénéité des pratiques financières et de gestion au sein du Groupe et leur conformité aux dispositions réglementaires Le bon fonctionnement du contrôle interne dans le Groupe repose sur les équipes de direction des Divisions Opérationnelles et des "Business Units". Toutes les entités du Groupe sont rattachées hiérarchiquement à l’une des quatre Divisions Opérationnelles géographiques ou à l'une des "Business Unit" du Groupe, lesquelles sont dirigées par un Directeur Opérationnel auprès de qui est nommé un contrôleur financier. Au sein de chaque division, l’équipe de direction organise le contrôle des opérations, s’assure de la mise en œuvre des stratégies destinées à assurer la réalisation des objectifs et suit la performance des entités Les Directeurs de divisions et de Business Units font partie du Comité Exécutif et rapportent au Président du Directoire du Groupe. Les contrôleurs financiers sont rattachés hiérarchiquement à la Direction Finances - Contrôle - Juridique. Les opérations réalisées par les divisions sont revues mensuellement lors d’un Comité de Gestion. Cette organisation matricielle garantit à la fois une excellente réactivité par rapport aux risques liés aux opérations grâce à la proximité géographique, à la connaissance des spécificités et des modèles économiques locaux et l’application des règles du Groupe grâce aux contacts fréquents avec les g) La Direction des Ressources Humaines La Direction des Ressources Humaines est responsable de la mise en œuvre et du contrôle de l’application des procédures liées au développement des collaborateurs, à la santé et à la sécurité au travail et à l’éthique professionnelle. Ces procédures sont diffusées au travers des "Principes de Responsabilité" du Groupe et sont contrôlées par le processus d’évaluation annuel et le suivi des indicateurs du "Les Principes de Responsabilité" donnent à chacun des collaborateurs un guide pour ses décisions et ses actions à l'égard de toutes les parties prenantes de l'entreprise : les salariés, les clients, les fournisseurs, les actionnaires, la société civile et l'environnement. Ils sont systématiquement communiqués aux nouveaux collaborateurs avec leur contrat b) Le code de déontologie boursière Ce code définit des règles, applicables aux dirigeants et collaborateurs, destinées à prévenir les délits d'initié. Il prévoit notamment un devoir de confidentialité qui s'impose à tout collaborateur détenant des informations confidentielles sur l'entreprise et des limitations aux opérations sur le titre Schneider Electric SA susceptibles d'être réalisées par les personnes qui, en raison de leur qualité, sont détentrices c) Les normes internationales d'audit interne La Direction de l'Audit Interne s'engage à respecter les normes internationales d'audit interne définies notamment par l'Institute of Internal Auditors (I.I.A.). d) Principes de gestion et de reporting du Un référentiel des 90 points de contrôle interne clé du Groupe a été établi par les Directions Fonctionnelles du groupe sous la coordination de la Direction du Contrôle Interne. Ce référentiel définit très pratiquement les règles essentielles que chaque manager doit appliquer. f) Le cadre de référence recommandé par l’AMF Schneider Electric a poursuivi sa démarche de rapprochement de son dispositif de Contrôle Interne avec le cadre de référence préconisé par l’AMF, notamment par la création d’une Direction du Contrôle Interne et par la définition d’un référentiel des Contrôles Internes Clé. Ces deux concrétisations permettront de poursuivre et d’amplifier cette démarche de rapprochement en 2009. a) Procédures relatives à la conduite des Comme indiqué ci-dessus, les risques opérationnels sont prioritairement gérés par les entités en liaison avec les Divisions Opérationnelles, selon les indications fournies par le Groupe. Les risques globaux font l’objet de procédures Limitations de pouvoir et délégations de pouvoir Dans la gestion courante, le Groupe applique un principe de subsidiarité garanti par la mise en place de règles de limitations de pouvoirs des dirigeants au niveau du Groupe et de délégations et de sous-délégations de pouvoirs au sein de chacune des entités composant le Groupe. Ainsi, les contrats d'achats ou de ventes de produits ou de services ne peuvent être signés que par ou avec l'autorisation des responsables opérationnels, lorsqu'ils excédent des montants variant selon la nature des contrats, l'entité et la division concernée, dans la limite maximum de 10 millions d'euros. En outre, toutes les opérations dont l'importance ou la nature mettent en jeu les intérêts fondamentaux du Groupe restent subordonnées à une autorisation préalable du Directoire du Groupe voire même du Conseil de Surveillance. Ainsi en est-il de toutes les décisions impactant le périmètre du Groupe (acquisitions, souscriptions ou cessions de titres de participation quel qu'en soit le montant) et des décisions relatives notamment à des actifs stratégiques, aux marques, Comité des acquisitions, Comité des produits nouveaux Les décisions relatives aux acquisitions d'entreprises et aux programmes de développement de produits sont prises, conformément aux règles sur les délégations de pouvoirs présentées ci-dessus, après instruction selon le cas par le Comité des acquisitions et le Comité des produits nouveaux. Ces deux Comités réunissent les principales Directions La Direction Générale (Président du Directoire, Direction Humaines) procède quatre fois par an à une revue complète de l'activité et des résultats des Divisions opérationnelles et des Directions centrales. Ces réunions portent sur le suivi des principaux plans d'action menés en matière de croissance, d'efficacité opérationnelle et de management des collaborateurs. Ces réunions portent également sur l'analyse des résultats à date et sur les prévisions établies pour les prochains trimestres ; elles sont précédées de revues de gestion similaires aux différents niveaux organisationnels du Groupe (i.e. pour les divisions géographiques : entité, pays, La Direction Générale examine en revue de gestion mensuelle les résultats consolidés du Groupe et des entités. Par ailleurs, les contrôleurs financiers des Divisions revoient la performance et les opérations principales des entités lors de comités de gestion mensuels. Le programme d'entreprise new2 qui a couvert la période 1er janvier 2005 au 31 décembre 2008 était organisé autour de trois priorités pour lesquelles le Groupe a identifié des potentiels de progression importants : la croissance, Ce programme d’entreprise était traduit en indicateurs chiffrés, mesurés mensuellement et concernant : @ la croissance dans les nouvelles activités et les nouveaux @ l’efficacité des processus critiques (satisfaction clients, logistique, fonction informatique, localisation des achats et @ le développement des collaborateurs (formation, santé et Les priorités identifiées dans le programme new2 correspondaient à des processus majeurs à la fois en termes de contrôle et de performance et sur lesquels le Groupe s’est imposé un niveau d’efficacité et de qualité maximal. Le suivi mensuel de ces indicateurs par la Direction Générale se sont traduits en plans d’actions immédiats dès lors que des zones de risque ou de perfectionnement ont été Un nouveau programme d’entreprise a été mis en place pour la période 1er janvier 2009 / 31décembre 2011, avec un objectif plus fort du suivi de la mise en œuvre opérationnelle. Toutes les entités du Groupe font l'objet d'une revue annuelle par la Direction Finances-Contrôle-Juridique de leurs enjeux Ces réunions permettent de suivre pour chacune des entités @ l'évolution du bilan et des capitaux employés, @ l'évolution du besoin en fonds de roulement et du crédit @ l'analyse des risques financiers (liquidité, change, @ le respect des règles internes relatives aux paiements intra- groupe et aux prix de transfert, @ le suivi de la composition de leurs organes sociaux. Présidé par la Direction Finances-Contrôle-Juridique, le Comité examine chaque mois la situation de trésorerie, de change et la capacité de financement du Groupe. Les opérations de change sont centralisées pour l'ensemble du Groupe, sauf celles liées aux devises non liquides sur le marché des changes. Le Groupe a mis en place des règles de contrôle des expositions aux risques de change qui sont limitées à la couverture des créances et dettes des flux opérationnels de chaque société et aux flux financiers intra- groupe (dividende, prêts et emprunts), ainsi que des règles de contrôle de la comptabilisation des opérations de change. b) Les procédures spécifiques à certains types de risques ou à certaines opérations L'intégration des acquisitions est un processus qui s'étend sur une période de 6 à 24 mois selon la nature et Pour chaque acquisition, le scénario d'intégration varie selon l'objectif stratégique poursuivi par l'opération : renforcement de l'offre, extension de l'offre ou entrée dans de nouvelles Il existe ainsi 5 scénarios d'intégration qui vont de l'intégration totale à une gestion individualisée rattachée à la Direction Générale. Un tableau matriciel détermine suivant l'objectif stratégique poursuivi, les niveaux d'intégration retenus pour chacune des grandes fonctions de l'entreprise : front office (force de vente et marque), back office, R&D, Chaque acquisition donne lieu à l’élaboration d’un plan d’intégration approuvé par le comité des acquisitions. La mise en œuvre de ce plan est confiée à un responsable de l’intégration qui rend compte de l’avancement à un comité Les choix d’investissement sont réalisés par un Comité des Produits Nouveaux qui décide de l’allocation des ressources entre le développement de nouveaux produits, la gestion de Les processus de gestion des projets technologiques ont été harmonisés à travers le Groupe afin d’assurer un meilleur suivi des allocations de ressources et des retours sur Les brevets mis au point ou achetés par le Groupe sont suivis par le Département Propriété Industrielle de la Direction les principales filiales du Groupe et assure la gestion et la défense des titres de propriété à travers le monde. Il en va de même pour les marques qui font l'objet d'un suivi identique. Les achats représentent environ la moitié du chiffre d'affaires du Groupe et sont un processus clé dans les opérations du Les règles relatives à la fonction Achat sont constituées de directives relatives à l'organisation, au fonctionnement ou au comportement des acheteurs dans leurs relations avec les fournisseurs et de procédures qui portent notamment sur les délégations de signature et le respect de l'environnement. La fonction Achat est systématiquement contrôlée par l'Audit Interne lors de toutes ses missions en unité ou en filiale, suivant une grille d'analyse qui porte notamment sur la productivité, les coûts de non-qualité, le respect des directives et l'analyse du portefeuille des fournisseurs. En application du règlement n°1606/2002 de l'Union Européenne, les comptes consolidés du Groupe au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005 sont établis selon les normes comptables internationales IFRS la valeur des actifs et passifs D'une manière générale, les procédures établissant le contrôle interne reposent sur la définition de niveaux de responsabilité pour autoriser et contrôler les opérations, sur la séparation des fonctions pour assurer le bien fondé pour l'entreprise de toutes les transactions initiées et sur l'intégration des outils de gestion et des outils comptables garantissant l'exhaustivité de l'enregistrement comptable des Chaque filiale est responsable de la déclinaison locale des procédures établies par le Groupe sur le contrôle interne. Les équipes de direction des Divisions Opérationnelles assistent les entités dans cette mise en place et réalisent un premier niveau de contrôle de l’application des procédures. Les actifs incorporels générés en interne (progiciels et coûts de développement des produits) sont valorisés selon un processus qui permet le contrôle et l’analyse des dépenses engagées, l’identification de la partie des dépenses répondant à la définition d’un actif et pouvant être capitalisée et le suivi de l’utilisation de l’actif dans le temps. Des systèmes d’information appropriés ont été mis en œuvre afin de suivre les coûts liés aux projets de développement et de mieux appréhender la rentabilité des nouveaux produits. Les marques valorisées en tant qu'actifs résultent toutes d'un processus de valorisation économique des acquisitions réalisées par le Groupe et, pour les plus significatives, d'une Certaines acquisitions ont donné lieu à la reconnaissance de "Relations Clients" ("customer relationships") qui ont été Conformément aux principes IFRS, la valeur des écarts d'acquisition et des actifs incorporels non amortis reconnus dans le cadre des acquisitions est testée annuellement (et en cours d’année, dès lors qu’apparaît un indice de perte de valeur) pour s’assurer que leur valeur recouvrable est supérieure à la valeur inscrite au bilan. S’agissant des actifs incorporels créés et valorisés (R&D, systèmes d’information…), ils sont amortis. Cependant, leur valeur nette est testée dès lors qu’il apparaît un indice de perte de valeur. Le Département Fiscal de la Direction Finances-Contrôle- Juridique a, notamment, pour mission de contrôler la charge d'impôt courant des pays représentant une contribution significative à l’impôt payé par le Groupe et de suivre les Les Divisions Opérationnelles sont en général dotées de responsables fiscaux qui s’assurent de l’application des Lors de chaque consolidation trimestrielle, le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité de la Direction Finances- Contrôle-Juridique contrôle la charge d'impôt courante et différée du Groupe, la cohérence des contributions des principales filiales et justifie le taux d'impôt effectif du Groupe. Il analyse également l'évolution des actifs et passifs d'impôts différés par nature de base taxable. Les risques sont couverts par des provisions. L'essentiel des litiges donnant lieu à provisions est suivi conjointement par la filiale concernée et la Direction Finances-Contrôle- Juridique. Les provisions pour risques sont mises à jour lorsque l'appréciation du risque vient à être modifiée. Les mouvements comptabilisés par les filiales doivent être justifiés et sont analysés au regard des normes et règlements en vigueur. Lorsque cela est nécessaire, le Groupe fait appel à des experts indépendants pour évaluer les risques. Les terrains et constructions sont suivis par la Direction Immobilière du Groupe et sont valorisés à leur coût historique d'acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les immobilisations industrielles sont suivies par la Direction Globalisation et Industrie. L'enregistrement comptable de ces actifs est effectué sur la base d'un acte de propriété, d'une facture ou du contrat de location financière et du document justifiant la mise en Les titres de participation consolidés et non consolidés sont suivis et contrôlés par la Direction Finances-Contrôle- Les stocks sont physiquement vérifiés au minimum une fois par an dans chacune des filiales par des inventaires physiques généraux ou par des inventaires tournants. Le cas échéant, les stocks sont ramenés à leur valeur nette de L'enregistrement des créances clients résulte directement de la comptabilisation du chiffre d'affaires par les filiales. Ces créances sont valorisées et, le cas échéant, dépréciées par les filiales suivant les règles Groupe. Le suivi des comptes clients (acceptation de nouveaux clients, limites de crédit, assurance crédit, relances et procédures de recouvrement…) est réalisé selon les règles établies dans la Charte du Crédit Management préparée par le département Crédit Client du Groupe. Les filiales sont responsables pour le calcul, l'enregistrement comptable et la gestion de leurs impôts, sauf éventuellement lorsqu'elles font partie d'un groupe d’intégration fiscale. Les filiales sont responsables de la gestion des avantages au personnel, qu'ils soient obligatoires, conventionnels ou contractuels. En pratique, les engagements du Groupe identifiés concernent les indemnités de fin de carrière, les retraites du personnel et la couverture de frais médicaux et sont enregistrés systématiquement dans tous les pays où l'engagement est à la charge du Groupe. La gestion de la dette financière nette est centralisée par de centralisation de la trésorerie et du risque de change au niveau Groupe sont chaque fois que nécessaire mis en œuvre pour optimiser les flux, bénéficier d'économies d'échelle et minimiser le coût du financement. Le mode de financement des filiales est décidé par la prioritairement recours à un financement intra-Groupe court terme dans leur devise de transaction. Mais dans certains cas le Département Financement et Trésorerie peut privilégier un financement externe. La gestion de la dette financière Les opérations de financement par émission d’emprunt obligataire sont soumises à l’approbation du Conseil de Les engagements hors bilan des filiales acquises sont recensés au moment de leur entrée dans le Groupe. Les garanties financières sont émises par la Direction effectuée semestriellement par le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité qui en vérifie la cohérence. Les autres engagements de nature juridique sont suivis par le La majorité des filiales est consolidée sans palier intermédiaire, à l'exception de Square D (USA), APC (USA) et leurs filiales qui font l’objet d’une sous-consolidation. Cadre conceptuel, référentiel et normes comptables Depuis le 1er janvier 2005, les états financiers consolidés du Groupe sont établis selon les normes comptables Le Groupe applique les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2008. Les principes comptables du Groupe s’appuient sur les hypothèses de base et les caractéristiques qualitatives du cadre conceptuel des IFRS : comptabilité d’engagement, continuité d'exploitation, image fidèle, prééminence de la substance sur la forme, neutralité, prudence, exhaustivité, L'application des principes et méthodes comptables Groupe est obligatoire pour toutes les entités du Groupe pour le reporting de gestion et la consolidation statutaire. Présentation du système comptable et de reporting Au sein de la Direction Finances-Contrôle-Juridique, le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité a décidé d'unifier les processus de gestion existant dans les différentes entités en déployant progressivement le progiciel intégré SAP dans l'ensemble du Groupe. D'ores et déjà un certain nombre de filiales, dont la France, l'Espagne et d'autres pays européens, ainsi que la Chine et l’Inde, utilisent SAP pour gérer leurs activités et tenir leur comptabilité statutaire. La structuration d'un modèle de paramétrage SAP commun à l'ensemble du Groupe est achevée et ce modèle est en cours de déploiement dans l'ensemble des filiales du Au plan comptable, les filiales enregistrent leurs opérations conformément aux principes du Groupe. Le cas échéant, des écritures de retraitement sont enregistrées pour les Un logiciel de reporting et consolidation est utilisé pour remonter l'ensemble des données nécessaires au suivi de gestion prévisionnel et mensuel et à l'établissement des états Depuis le 1er janvier 2006, le Groupe a mis en place un nouvel outil de reporting et consolidation. Le changement de système a eu comme conséquence la refonte de l’organisation de la remontée des informations dans le Groupe (entités, indicateurs, délais de remontée) et a permis l’aboutissement de la démarche d’unification entre les processus comptables et les processus de gestion. a) Modalités de consolidation des données des Le résultat opérationnel du Groupe est établi mensuellement à partir des données remontées des entités de gestion et Les comptes consolidés du Groupe sont finalisés 16 jours ouvrés après la date de clôture annuelle ou semestrielle. Afin de respecter ce délai, des arrêtés comptables complets sont réalisés en filiales au 31 mai et au 30 novembre afin d’anticiper la majeure partie des écritures de consolidation b) Rôle du Département Contrôle de Gestion Au sein du Département Contrôle de Gestion et Comptabilité, un service Reporting & Consolidation est en charge de la production et de la diffusion des éléments de reporting dans le Groupe et un service d’Analyse de la Performance assurent le suivi de la réalisation des objectifs Le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité établit le périmètre de consolidation et, en collaboration avec le Département Juridique, vérifie la méthode de consolidation de chaque filiale, le pourcentage de contrôle et le Il transmet des instructions sur le déroulement du processus de clôture en précisant notamment le calendrier à respecter, les informations à saisir et les retraitements à effectuer. Il contrôle qualitativement les liasses remontées par les filiales, en se concentrant plus particulièrement sur les déclarations des transactions intra-groupe, le traitement des opérations non récurrentes de la période et les mouvements entre le bilan d'ouverture et de clôture, sur la base desquels est établi le tableau de flux de trésorerie. Il vérifie également le résultat des traitements automatiques : partage entre la part du Groupe et les intérêts minoritaires, En parallèle, les états financiers consolidés du Groupe sont analysés en détail pour comprendre et vérifier les principales contributions et la nature des opérations enregistrées. Les classements comptables sont vérifiés. En particulier, l'établissement et la validation du tableau de variation des capitaux propres et du tableau des flux de trésorerie constituent des points de contrôle majeurs. Les données consolidées et la contribution de chaque entité sont également analysées au sein du Département Contrôle Le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité est @ de l'application des principes et méthodes comptables @ de l'intégrité de la base de données du logiciel de consolidation, dont il assure l'administration et la @ de la qualité des processus et des données, @ de la formation des différents interlocuteurs financiers par le développement et l’animation de séminaires spécifiques Il rédige et actualise les différents supports nécessaires à la production d'une information de qualité et les diffuse via un @ le glossaire, qui définit les termes employés par le Département Contrôle de Gestion et Comptabilité, @ le Plan des Comptes de Reporting, @ le manuel des principes comptables et de gestion du Groupe, regroupant notamment les schémas d'enregistrement comptable dans le logiciel de consolidation, @ les procédures de reporting Groupe et d’utilisation du Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes @ les procédures d'intégration des acquisitions dans le @ les procédures de réconciliation des transactions intra- @ les plannings et instructions de clôture. aux comptes sur le rapport sur établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société Schneider Electric S.A. et en application des dispositions de l'article L. 225 235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225 68 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil de Surveillance un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-68 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière @ de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information @ d'attester que ce rapport comporte les autres informations requises à l'article L. 225 68 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de Informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à : @ prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la @ prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ; @ déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance, établi en application des dispositions de l'article L. 225 68 Nous attestons que le rapport du Président du Conseil de Surveillance comporte les autres informations requises à l'article L. 225 68 du Code de commerce. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2009 9\. Intérêts et rémunérations des dirigeants des mandataires sociaux et du Comité Les principes généraux de la politique de rémunération de la Direction Générale, ainsi que l’analyse des situations individuelles de ses membres, sont revus par le Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et présentés au Conseil de Surveillance. Les objectifs de cette politique de rémunération sont : @ de retenir et motiver les talents, @ de reconnaître la performance individuelle et collective, @ d’adapter les niveaux de rémunération aux résultats de Les principes structurants cette politique sont fondés sur un positionnement par rapport aux marchés des rémunérations des dirigeants de groupes industriels comparables dans chacun des pays concernés, avec : @ une rémunération en espèces dont la part fixe augmentée de la part variable cible est proche de la médiane, @ une rémunération totale (rémunération en espèces et évaluation des stock options ou des actions gratuites) au- La part variable, exprimée en pourcentage de la part fixe, est liée à l’atteinte d’objectifs définis en début d’exercice. Elle peut varier dans des proportions importantes selon le niveau de réalisation ; cette variation qui peut aller de 0 % à 120% de la part fixe pour les membres du Comité Exécutif et 200 % pour le Président du Directoire, a ainsi un caractère Avec des pondérations différentes selon les responsabilités, la part variable des membres du Comité Exécutif est liée, @ 30 à 40 % à la performance globale du Groupe (taux de marge opérationnelle, croissance organique et taux de @ 20 à 40 % à celle de l’entité sous leur responsabilité (objectifs économiques, retour sur capitaux employés) @ 30 à 40 % à la réalisation d’objectifs individuels mesurables La rémunération des membres du Directoire est déterminée par le Conseil de Surveillance, sur proposition du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement La part variable des membres du Directoire est liée pour : @ 60 % à la performance globale du Groupe (taux de marge opérationnelle, de croissance organique et de retour sur @ 40 % à la réalisation d’objectifs individuels arrêtés par le Les dirigeants bénéficient d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions et d’actions gratuites ou, pour les citoyens ou résidents américains, de stocks appreciation rights (SARs) répliquant les options. Les principales caractéristiques des options sont : une durée de 10 ans (depuis 2006), l’absence de décote et la subordination de l’exercice de 50 % des options à l’atteinte d’objectifs de performance (croissance organique du chiffre d’affaires et marge opérationnelle). Le niveau d’atteinte des objectifs est contrôlé par les Commissaires aux comptes. Pour le plan annuel 2008 mis en place en décembre 2007, il a été décidé pour les membres du Directoire et du Comité Exécutif non américains, de substituer aux options attribuées des actions gratuites à hauteur des 30 % de la dotation d’options à raison d’une action gratuite pour 4 options. Le bénéfice de la moitié des actions est soumis aux mêmes conditions de performance que les options. Le délai d’acquisition est de 3 ans et de conservation est de 2 ans sauf pour les non-résidents français pour lesquels il est prévu que le seul délai d’acquisition qui est porté à Les membres français de la Direction Générale bénéficient du régime de retraite des cadres dirigeants du Groupe, qui prévoit une pension au maximum égale à 60 % (étant précisé que ce maximum est égal à 50 % augmenté d’1 % par année à compter de la sixième année d’ancienneté) de la moyenne des rémunérations des 3 années civiles précédant le départ (qui est égale à la somme du salaire brut de base et de la part variable au titre des années de référence) diminuée de la totalité des retraites délivrées au titre des autres régimes de retraite (*) ; la pension ainsi définie ne peut excéder 25 % de la rémunération moyenne définie. Elle est assortie d’un droit à réversion de 60 % pour le conjoint survivant. Au 31 décembre 2008, le montant des engagements de retraite concernant l’ensemble des mandataires sociaux s’élève à 12,5 millions d’euros. Les membres non français bénéficient d’un régime de retraite par capitalisation conforme aux pratiques de marché de leurs (*) régime de base de l’assurance vieillesse, régimes complémentaires ARRCO et AGIRC, régimes de la fonction publique, régime interne à Rémunération du Président du Conseil de Sur proposition du Comité de Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil de Surveillance du 3 mai 2006 a fixé la rémunération du Président du Conseil de Surveillance à 500 000 euros par an, à laquelle s’ajoute le bénéfice des jetons de présence versés Le Président du Conseil de Surveillance ne bénéficie d’aucune attribution d’options ou d’actions gratuites, ni d’aucune indemnité de départ d’aucune sorte. M. Henri Lachmann a perçu de la société, pour l’année 2008 @ au titre de ses fonctions de Président du Conseil de @ au titre des jetons de présence 2008 (versés début 2009) : @ au titre de sa retraite supplémentaire : 543 468 euros. Au titre des avantages, il dispose d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la Direction Générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré pour l’ensemble de l’exercice à 5 090 euros. L’Assemblée Générale a fixé à 800 000 euros le montant global des jetons de présence. Le Conseil d’Administration et en mai 2006 le Conseil de Surveillance ont adopté les règles a) les membres du Conseil ainsi que les censeurs perçoivent une part fixe de 15 000 euros, cette part est doublée pour b) les membres du Conseil perçoivent une part variable de 30 000 euros déterminée en fonction de leur participation c) les membres du Conseil appartenant aux Comités du Conseil ont droit à un jeton fixe de 15 000 euros qui est doublé pour le Président du Comité d’Audit. Sur ces bases, les montants des jetons de présence versés au titre des exercices 2007 et 2008 ont été les suivants : (1) les jetons de présence de l'exercice sont versés au début (3) Alain Burq et Claude Briquet qui sont liés par un contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS, ont renoncé à leurs jetons de présence. Schneider Electric reversera à la Fondation Schneider Electric le montant des jetons de présence au titre de l'exercice 2008 auxquels Sur proposition du Comité de Rémunérations de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil de fixé la rémunération des membres du Directoire. Président du Directoire – Jean Pascal Tricoire Le Conseil de Surveillance a fixé sa rémunération fixe annuelle à 765 000 euros et la part variable cible de 100 % avec un maximum de 200 %. La part variable est liée à l’atteinte d’objectifs de résultats du Groupe (croissance organique du chiffre d’affaires, résultat d’exploitation et retour sur capitaux employés) et d’objectifs individuels (notamment : développement des solutions, réalisation des business plans : APC et Pelco, mise en œuvre de la simplification, développement de l’efficacité énergétique). Sur la base de ces éléments, le Conseil de Surveillance du 18 février 2009 a fixé la part variable à 69 % du bonus maximum, soit 1 063 350 euros. Dans le cadre du plan 30, plan annuel d’options 2008 (prix d’exercice 92 euros, échéance 2017), il a été attribué à M. Jean-Pascal Tricoire 63 000 options dont la moitié est conditionnée à l’atteinte de critères de performance du Groupe, et du plan d’attribution d’actions gratuites (n°3) 6 750 actions dont le bénéfice de la moitié est subordonné à l’atteinte de critères de performance du Groupe. dont 143 787 sont conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe ainsi que de 11 750 actions gratuites également soumises à conditions de performance. Le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008, sur proposition du Comité de Rémunérations de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a décidé de ne pas modifier la rémunération cible de M. Jean Pascal Tricoire pour l’année 2009\. Il a également autorisé l’attribution de 45 000 options dans le cadre du plan 31 et 11 250 actions de performance dans le cadre du plan 5. Ces options et actions sont intégralement soumises à des conditions de performance conformément aux recommandations AFEP-MEDEF du 6 Membre du Directoire – Pierre Bouchut M. Pierre Bouchut a, compte tenu de ses fonctions techniques de Directeur Financier du Groupe, conservé son contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS. Le Conseil de Surveillance a défini les limites des rémunérations perçues par M. Pierre Bouchut dans le cadre de son contrat de travail et de ses mandats pour l’exercice 2008 selon les éléments suivants : une rémunération fixe annuelle de 401 100 euros et une part variable cible de 60 % avec un maximum de 120 %. Cette part variable est liée à l’atteinte d’objectifs de résultats du Groupe (croissance organique du chiffre d’affaires, résultat d’exploitation et retour sur capitaux employés) et d’objectifs individuels fixés en accord avec M. Jean-Pascal Tricoire. Sur la base de ces éléments, le Conseil de Surveillance du 18 février 2009 a fixé la part variable à 59 % du bonus maximum, soit 282 375 euros. Dans le cadre du plan n°30, plan annuel d’options 2008 (prix d’exercice 92 euros, échéance 2017) il a été attribué à M. Pierre Bouchut 25 200 options conditionnées et du plan d’attribution d’actions gratuites (n°3) 2 700 actions. dont 57 515 sont conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe ainsi que de 4 700 actions gratuites également soumises à conditions de performance. Le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008, sur proposition du Comité de Rémunérations de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a décidé de ne pas modifier la rémunération cible de M. Pierre Bouchut pour l’année 2009\. Il a également autorisé l’attribution de 23 500 options dans le cadre du plan 31 et 5 875 actions de performance dans le cadre du plan 5. Ces options et actions sont intégralement soumises à des conditions de performance conformément aux recommandations AFEP-MEDEF du 6 Synthèses sur la rémunération des membres du Directoire Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social Rémunération due au titre de l'exercice Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice Rémunération due au titre de l'exercice Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social Options de souscription ou d'achat d'actions attribuées durant l'exercice à chaque dirigeant mandataire social par l'émetteur et par toute société du Groupe 21-12-2010 / 20-12-2016 A / S 19-12-2011 / 18-12-2017 A / S 21-12-2010 / 20-12-2016 A / S 19-12-2011 / 18-12-2017 A / S (1) plan 28 au titre de l'exercice 2007, plan 30 au titre de l'exercice 2008. (2) leur nature options d'achat (A) ou option de souscription (S) sera déterminée avant le début de la période d'exercice. 50% des options - marge opérationnelle et CA exercices 2007 et 2008 50% des options - marge opérationnelle et CA exercices 2008 et 2009 Actions sous conditions de performance attribuées à chaque mandataire social du plan d'actions attribuées unitaire IFRS2 (1) plan 1 au titre de l'exercice 2007, plan 3 au titre de l'exercice 2008. 50% des actions - marge opérationnelle et CA exercices 2007 et 2008 50% des actions - marge opérationnelle et CA exercices 2008 et 2009 Avantages accordés aux membres du Directoire raison de la cessation ou du non concurrence 3 mai 2006 - 2 mai 2009 3 mai 2006 - 2 mai 2009 (1) la cotisation versée en 2008 au régime de retraite à cotisation définie est de 21 296 Président du Directoire – Jean Pascal Tricoire Le Conseil de Surveillance du 3 mai 2006 a accordé à M. Jean-Pascal Tricoire le bénéfice de l’ensemble des avantages en matière de prévoyance dont il disposait au titre de son contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS. M. Jean-Pascal Tricoire bénéficie ainsi du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de Schneider Electric Industries et du régime de retraite des cadres dirigeants français (cf. infra, à l’exception du régime de retraite à cotisation définie). En outre, le Conseil de Surveillance a autorisé, dans le cadre du régime des conventions réglementées, la signature d’un avenant au contrat de travail de M. Jean-Pascal Tricoire prévoyant : @ qu'en cas de cessation de ses mandats sociaux exercés au sein des sociétés Schneider Electric SA et Schneider Electric Industries SAS, le contrat de travail reprendra ses effets avec une rémunération équivalente à celle de sa fonction de Président du Directoire, augmentée de la part variable calculée sur la base de la moyenne de la part variable cible des deux dernières années, @ que la période correspondant à l'exercice de ses mandats sociaux au sein de Schneider Electric SA sera prise en compte pour le calcul de ses droits à indemnités dans le cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Il est précisé que ces indemnités, incluant les indemnités conventionnelles de la Convention Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie, sont évaluées au 31 décembre 2008 à deux années de rémunération annuelle cible (salaire fixe de base et part variable cible). @ qu’en cas de changement capitalistique significatif de Schneider Electric SA susceptible de modifier substantiellement la composition du conseil de surveillance, lui permettant d’estimer dans un délai d’une année qu’il n’est plus en mesure d’exercer ses fonctions, il percevrait une indemnité d’un montant de deux années de sa dernière @ qu’en cas de départ de l’entreprise, et quelle qu’en soit la cause, l’entreprise pourra faire jouer la clause de non-concurrence prévue par le contrat de travail et les dispositions de la Convention Collective Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie prévoyant le paiement mensuel d’une indemnité de 50 ou 60% de la rémunération moyenne mensuelle des douze derniers mois de présence (salaire de base et bonus versé). Cette indemnité est due pendant une année, reconductible une fois. L’Assemblée Générale des actionnaires du 26 avril 2007 a approuvé l’octroi de ces avantages et l’avenant au contrat de M. Jean-Pascal Tricoire dont les frais de représentation et de déplacements sont pris en charge par la société, bénéficie d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la Direction Générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature est valorisé à 4 945 euros. Membre du Directoire – Pierre Bouchut Au titre de son contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS, M. Pierre Bouchut bénéficie du régime applicable aux dirigeants français du Groupe en matière de retraite supplémentaire (cf. infra) et du droit à indemnités en cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Il est précisé que ces indemnités, incluant les indemnités conventionnelles de la Convention Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie, sont évaluées au 31 décembre 2008 à deux années de rémunération annuelle cible (salaire fixe de base et part variable cible). En cas de départ de l’entreprise, et quelle qu’en soit la cause, l’entreprise pourra faire jouer la clause de non-concurrence prévue par le contrat de travail et les dispositions de la Convention Collective Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie prévoyant le paiement mensuel d’une indemnité de 50 ou 60% de la rémunération moyenne mensuelle des douze derniers mois de présence (salaire de base et bonus versé). Cette indemnité est due pendant une année, reconductible une fois. M. Pierre Bouchut dont les frais de représentation et de déplacements sont pris en charge par la société, bénéficie d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la Direction Générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature est valorisé à 4 675 euros. de la Direction Générale du Groupe hors La Direction Générale est composée du Directoire assisté du Comité Exécutif. Le Comité Exécutif (14 membres) est présidé par le Président du Directoire. Il comprend, outre les @ les directeurs des quatre divisions géographiques : Europe, Amérique du Nord, Asie Pacifique et International, @ les directeurs de la Direction Globalisation & Industrie et de la Direction Stratégie-Clients & Technologies et business unit Services, et de la Direction Activités Energies Renouvelables, @ les directeurs des Business units : Power, Automation, Energie sécurisée et Automatismes et sécurité des bâtiments, @ le directeur Ressources Humaines Globales Le montant des rémunérations brutes, y compris les avantages en natures versées en 2008 par les sociétés du Groupe aux membres de l’équipe de Direction Générale du Groupe, hors les membres du Directoire s’est élevé à La part variable du salaire était basée sur l’atteinte d’objectifs économiques du Groupe et de l’entité managée ainsi que d’objectifs personnels. Pour l’exercice considéré, les objectifs @ la croissance organique avec un taux de bonus égal à zéro pour un chiffre d’affaires 2007 inférieur ou égal au chiffre @ le niveau de la marge opérationnelle, avec un taux de bonus égal à zéro pour un ratio inférieur ou égal à 14 %. @ Le niveau de satisfaction des clients, avec un taux de bonus égal à zéro pour un taux inférieur ou égal à 39,6 % Il a été attribué aux membres de l’équipe de Direction Générale du Groupe, hors mandataires sociaux : @ 56 500 SARs du plan 30 aux citoyens américains (plan @ 6 526 actions gratuites du plan 3, @ 3 975 actions gratuites du plan 4. L’ensemble de ces attributions est soumis à conditions de Les membres de la Direction Générale disposaient au 31 l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe Au cours de l’année 2008, les membres de Direction un prix moyen pondéré de 55,82 euros. Opération réalisée par les dirigeants et mandataires sociaux sur le titre de Schneider Electric SA au cours de l’exercice 2008 en application de l'article 621-18-2 du Code monétaire et financier * Dans le cadre d’une opération à effet de levier de x10. Le Conseil d’Administration du 6 janvier 2006 a autorisé la signature d’une convention d’actionnaires entre AXA et Schneider Electric SA. Cette convention prévoit le maintien de participations réciproques stables entre les deux groupes. Ainsi notamment, Schneider Electric SA s’engage à conserver au minimum 8,8 millions d’actions AXA. En outre, elle prévoit pour les deux groupes une option d’achat en cas de prise de contrôle majoritaire inamicale. Cette convention, qui est conclue pour une période d’un an renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an a été approuvée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2007. Le Conseil de Surveillance du 3 mai 2006 a décidé de maintenir les avantages en matière de retraite et de prévoyance dont M. Jean-Pascal Tricoire bénéficiait aux termes de son contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS qui s’est trouvé suspendu du fait de sa nomination en tant que Président du Directoire. Le Conseil de Surveillance a également autorisé un avenant au contrat de travail suspendu de M. Jean-Pascal Tricoire définissant ses conditions de reprise et de rupture. Cette convention a été approuvée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2007. En outre, le Conseil de Surveillance du 19 février 2008 a autorisé la signature d’un avenant au contrat de travail suspendu de M. Jean-Pascal Tricoire, afin de soumettre aux dispositions de la loi TEPA, les indemnités auxquelles il aurait droit en cas de rupture de son contrat de travail intervenant, soit à la suite d’un licenciement ou à la suite d’une démission liée à un changement capitalistique significatif de Schneider Electric SA susceptible de modifier substantiellement la composition du Conseil de Surveillance. Cette convention a été approuvée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008. 11\. Responsables du contrôle des comptes 41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex Tour Exaltis - 61, rue Henri Regnault - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex 12\. Droits et obligations des actionnaires Les assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions fixées par la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l'avis de convocation. Le Directoire peut décider, lors de la convocation, la retransmission publique d’une partie ou de l'intégralité de ces réunions par visio Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, aux assemblées sur justification de son identité et de la propriété des titres, selon les modalités prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Les actionnaires peuvent également, si le Directoire le décide au moment de la convocation de l’assemblée, participer et voter aux assemblées générales par visio conférence ou tous moyens de télécommunications autorisés par les dispositions en vigueur dans les conditions fixées par celles-ci. Le vote à distance s’exerce selon les conditions et modalités fixées par les dispositions législatives et réglementaires. Notamment, tout actionnaire pourra transmettre soit sous forme papier, soit, sur décision du Directoire publiée dans l’avis de réunion et/ou de convocation, par voie électronique, des formulaires de procuration et de vote par La saisie et la signature électronique de ces formulaires peuvent, si le Directoire le décide au moment de la convocation de l’assemblée, être directement effectuées sur le site sécurisé mis en place par le centralisateur de l’assemblée grâce à un procédé répondant aux conditions de la première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil, pouvant notamment consister en un code identifiant et un mot de passe. La procuration ou le vote ainsi exprimé avant l’assemblée par ce moyen électronique, ainsi que l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence, selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant l’assemblée par ce Les assemblées sont présidées par le président du conseil de surveillance ou, en son absence, par le vice-président ou à défaut par un membre du conseil de surveillance spécialement délégué à cet effet par le conseil. A défaut, l'assemblée élit elle même son président. Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l'assemblée présents ou acceptants qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le secrétaire, lequel peut être choisi en Il est tenu une feuille de présence dans les conditions Les copies ou extraits des procès verbaux de l'assemblée sont valablement certifiés par le président ou le vice- président du conseil de surveillance, un membre du Directoire ou par le secrétaire de l'assemblée. 1 - Droit de vote double (article 24 des statuts) Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent à égalité de valeur nominale. Chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix, sauf application de dispositions légales impératives limitant le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire. Toutefois, un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié, à la fin de l'année civile précédant la date de l'Assemblée, d'une inscription nominative depuis deux ans au moins dans les conditions prévues par la loi. En cas d'augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, le droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à raison d'actions anciennes auxquelles ce droit est attaché. Le droit de vote double cesse pour toute action ayant fait l'objet d'une conversion au porteur ou d'un transfert hormis du nominatif au nominatif par suite de succession ou de Le droit de vote double peut être supprimé par décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire et après ratification de l'Assemblée Générale spéciale des actionnaires bénéficiaires. Le délai d'obtention du droit de vote double a été ramené de quatre à deux ans par décision de l'Assemblée Générale 2 - Limitation des droits de vote En Assemblée Générale, aucun actionnaire ne peut exprimer, par lui-même et par mandataire, au titre des droits de vote simple attachés aux actions qu'il détient directement et indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, plus de 10 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la société ; toutefois, s'il dispose en outre, à titre direct ou indirect et/ou comme mandataire, de droits de vote double, la limite ainsi fixée pourra être dépassée en tenant compte exclusivement des droits de vote supplémentaires qui en résultent, sans que l'ensemble des droits de vote qu'il exprime ne puisse excéder 15 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la société. Pour l'application des dispositions ci dessus : @ le nombre total des droits de vote pris en compte est calculé à la date de l'Assemblée Générale et est porté à la connaissance des actionnaires à l'ouverture de ladite @ le nombre de droits de vote détenus directement et indirectement s'entend notamment de ceux qui sont attachés aux actions qu'un actionnaire détient à titre personnel, aux actions qui sont détenues par une personne morale qu'il contrôle au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce et aux actions assimilées aux actions possédées, telles que définies par les dispositions des articles L. 233-7 @ la procuration d'actionnaire retournée à la société sans indication de mandataire est soumise aux limitations ci dessus. Toutefois, ces limitations ne visent pas le Président de l'Assemblée émettant un vote en vertu de telles Les limitations prévues ci-dessus deviennent caduques, sans donner lieu à une nouvelle décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire des Actionnaires, dès lors qu'une personne physique ou morale, seule ou de concert avec une ou plusieurs personnes physiques ou morales, vient à détenir au moins les deux tiers du nombre total des actions de la société, à la suite d'une procédure publique d'échange ou d'acquisition visant la totalité des actions de la société. Le Directoire constate la réalisation de la caducité et procède aux formalités corrélatives de modification des statuts. Cette limitation des droits de vote a été instituée par décision de l'Assemblée Générale Mixte du 27 juin 1995. L’Assemblée Générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts en application des dispositions de l’article L.225-96 alinéa 1 du Code de commerce statuant à la majorité des deux tiers des voix dont disposent les Le bénéfice de l'exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, est réparti dans l'ordre suivant : @ réserve légale à concurrence de 5 % (ce prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque ledit fonds atteint une somme égale au 1/10 du capital social. Il reprend son cours si la réserve vient à être inférieure à ce dixième), @ réserves facultatives le cas échéant et report à nouveau, @ distribution du solde sous forme de dividende. L'Assemblée Générale peut offrir aux actionnaires une option entre le paiement en espèces ou en actions nouvelles. Les dividendes non réclamés dans les cinq ans après la date de leur mise en paiement sont prescrits et sont reversés à (article 7 alinéa 2 des statuts) Indépendamment des obligations de déclaration de franchissement de seuils légaux, toute personne physique ou morale qui vient à posséder, au sens de l'article L. 233-9 du Code de commerce, directement ou indirectement, un nombre d'actions ou de droits de vote égal ou supérieur à 1 % du nombre total des actions ou des droits de vote de la société, ou un multiple de cette fraction, est tenue de le notifier à la société, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de cinq jours de bourse à compter En cas d'inobservation de ces obligations de déclaration, l'actionnaire sera, dans les conditions et limites définies par la loi, privé du droit de vote afférent aux actions ou aux droits de vote dépassant les seuils soumis à la déclaration, à la demande, lors de l'Assemblée, d'un ou plusieurs actionnaires détenant une fraction du capital au moins égale à 2,5 %. Ces dispositions résultent des Assemblées Générales Mixtes des 27 juin 1995 et 5 mai 2000. (article 7 alinéa 3 des statuts) La société peut à tout moment demander à Euroclear l'identification des détenteurs de titres au porteur conférant immédiatement ou à terme des droits de vote. Cette disposition a été adoptée par l'Assemblée Générale Mixte du 30 juin 1988 et celle du 5 mai 2000. de Gouvernement d’Entreprise des sociétés cotées Schneider Electric applique le Code AFEP/MEDEF à l’exception des recommandations suivantes : Les délais d’examen des comptes doivent être au minimum deux jours avant l’examen @ Composition des comités des nominations Toutefois, le président en exercice est associé aux travaux du Comité des nominations. La rémunération fixe ne doit en principe être revue qu’à échéance relativement longue, L’augmentation des droits potentiels ne doit limité de la rémunération du bénéficiaire. Dans la pratique Schneider Electric, le Comité d’Audit qui examine les comptes se tient la veille du Conseil. Ceci compte tenu du fait que deux des membres du Comité résident à l’étranger. Cependant, le dossier du Comité qui contient les comptes, est envoyé Le Comité est composé de 4 membres, M. Henri Lachmann, Président du Conseil de Surveillance (mandataire social non dirigeant), M. Claude Bébéar (censeur), et de MM. Léo Apotheker et Willy Kissling, membres indépendants au sens du Code AFEP/MEDEF. Les membres du Conseil de Surveillance indépendants représentent plus de la moitié des membres du Conseil faisant partie du Comité. La rémunération fixe des membres du Directoire est revue chaque année. En effet, lorsque M. Jean-Pascal Tricoire a accédé aux fonctions de Président du Groupe sa rémunération n’était pas (et n’est toujours pas) positionnée par rapport au marché des dirigeants d’entreprises comparables. Le Conseil a choisi alors de réduire progressivement l’écart par révisions annuelles de sa rémunération après appréciation de sa performance. Il en va de même pour M. Pierre Bouchut. Pour 2009, le Conseil sur proposition de M. Jean-Pascal Tricoire, a décidé de geler la rémunération fixe des membres du Directoire compte tenu de la situation Le régime de retraite supplémentaire des cadres dirigeants de Schneider Electric (présenté page 58) prévoit que l’essentiel des droits est acquis en 5 ans. Cependant, il reste conforme à l’esprit de la \- du fait que les droits sont plafonnés à 25 % de la rémunération \- du très grand nombre d’années que ses bénéficiaires actuels auront à effectuer dans le régime avant de pouvoir en bénéficier. à l’article L.225-100-3 du Code de commerce** Les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique sont en ce qui concerne : @ les accords prévoyant des indemnités pour les membres du Directoire ou les salariés s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique présentés en page 63 ; @ les accords conclus par la société qui sont modifiés en cas de changement de contrôle présentés en page 71 Dispositions relatives au règlement des plans d’options et @ les restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote présentées en page 64 : suppression de la limitation statutaire des droits de vote à l’issue d’une offre publique. 1 - Renseignements sur la société ................................................... p. 68 2 - Capital ........................................................................................ p. 68 3 - Actionnariat ................................................................................. p. 70 4 - Intéressement du personnel - Actionnariat salarié - Plans d’options et plans d’attribution gratuite d’actions .............. p. 71 5 - Bourse ........................................................................................ p. 74 6 - Politique d’information ................................................................ p. 76 Schneider Electric SA est une Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance (depuis le 3 mai 2006), de nationalité française, régie par le Code de commerce, au capital social de 1 979 405 032, dont le siège social se situe au 35, rue Joseph Monier, 92500 Rueil-Malmaison, Schneider Electric est immatriculée au registre du commerce de Nanterre sous le numéro 542 048 574, code APE 6420Z. La société a été constituée en 1871. Elle expire le 1er juillet 2031\. Sa dénomination sociale a été Spie Batignolles, puis Schneider SA lors de sa fusion avec la société Schneider SA, intervenue en 1995, avant d'être Schneider Electric SA en L’objet social (résumé) de la société est : en France et à l'étranger, l'exploitation directe et indirecte de toutes activités se rattachant à l'électricité, au contrôle industriel et aux opérations se rattachant aux applications de l’énergie ainsi que toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières et financières (article 2 des statuts). Son exercice social est du 1er janvier au 31 décembre. d'assemblées générales, rapports des Commissaires aux comptes, etc.) peuvent être consultés au siège social, 35, rue Joseph Monier, 92500 Rueil-Malmaison, auprès du En outre, les statuts, information réglementée, documents de référence, rapports activité et développement durable, avis de convocation à l’Assemblée Générale… se trouvent sur le Capital social et droits de vote Le capital social au 31 décembre 2008 est de de 8 euros de nominal chacune, totalement libérées. Le nombre de droits de vote attachés aux 247 425 629 actions composant le capital au 31 décembre 2008 est de Au 31 décembre 2008 le capital potentiel se décompose de @ 5 108 888 actions au titre des plans d’options de @ 3 862 501 actions au titre des plans de souscription ou d’achat d’actions n°27 à 30 ; la nature de ces options (options de souscription ou options d’achat d’actions) sera fixée ultérieurement par le Directoire ; @ 176 818 actions au titre des plans d’actions gratuites existantes ou à émettre n°1 à 4 ; l’origine de ces actions (actions existantes ou actions à émettre) sera fixée @ 34 764 actions au titre des bons de souscription d’actions émis dans le cadre des augmentations de capital réservées @ soit un total d’actions potentielles de 9 182 971. En outre, début janvier 2009, le Directoire a mis en place un plan d’options et d’attribution d’actions gratuites ou de performance qui représentent en termes de dilution @ 679 000 actions au titre du plan d’options de souscription ou d’achat n°31 ; la nature de ces options (options de souscription ou options d’achat d’actions) sera fixée @ 356 066 actions au titre des plans d’actions gratuites ou de performance n°5 et 6 ; l’origine de ces actions (actions existantes ou actions à émettre) sera fixée ultérieurement par La dilution potentielle maximale en cas d'émission de la totalité des actions résultant des options de souscription, et des actions gratuites ou de performance ainsi que des bons @ au 31 décembre 2008 à 3,71 % du capital social, @ au 31 janvier 2009 à 4,12 % du capital social. L'Assemblée Générale mixte du 21 avril 2008 a accordé au 1 - augmenter le capital en faveur des adhérents au Plan d'Epargne d'Entreprise sur cinq ans dans la limite de 5 % du capital au jour de la mise en œuvre de l'autorisation, 2 - augmenter le capital en faveur de salariés de sociétés étrangères du Groupe dans la limite de 0,5 % du capital à la date du 21 avril 2008 sur 18 mois. En outre, l'Assemblée Générale mixte du 26 avril 2007 a 3 - des délégations de compétence pour augmenter le capital par émission de titres de capital ou donnant accès au capital dans la limite de 500 millions d'euros de valeur nominale (soit 62,5 millions d’actions) avec un sous-plafond de 300 millions d’euros de valeur nominale (soit 37,5 millions d’actions) en cas d’émission avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires avec faculté d’augmenter le montant nominal d’émission avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription en cas 4 - une délégation de compétence pour augmenter le capital dans la limite du sous-plafond de 300 millions d'euros pour rémunérer des titres qui seraient apportés à la société dans le cadre d’une procédure d’offre publique d’échange initiée par cette dernière ou pour, dans la limite de 10 % du capital, rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital ou donnant accès au capital de sociétés non cotées, 5 - une délégation pour attribuer, conformément aux dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, gratuitement des actions existantes ou à émettre, aux salariés et aux mandataires sociaux de la société ou des à des augmentations de capital réservées aux salariés dont certaines comporteront des opérations à effet de levier. Enfin, l'Assemblée Générale mixte du 3 mai 2006 a accordé 6 - une délégation pour attribuer, conformément aux dispositions des articles L.225-177 et L.225-180 du Code de commerce, des options de souscription ou d'achat d'actions aux salariés et aux mandataires sociaux de la société et des Le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008 a autorisé le Directoire à procéder en 2009 à des augmentations de capital en faveur des salariés dans la limite de 1 % du capital pouvant être porté à 1,2 % du capital. Dans le cadre de cette autorisation, le Directoire devrait procéder en juin 2009 Il sera proposé à l’Assemblée Générale qui doit se réunir en avril 2009 de renouveler l’ensemble de ces autorisations qui @ l’augmentation du capital avec maintien ou suppression du @ l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions, @ l’attribution d’actions gratuites ou de performance, @ l’augmentation du capital en faveur des salariés (augmentations de capital en faveur de salariés adhérents au plan d’épargne entreprise et de salariés de sociétés Les autorisations d'augmentation du capital en vigueur sont les suivantes : II - Autorisation sans droit préférentiel a) pour l’émission, en numéraire ou d’actions ou bons, ou toutes valeurs immédiat ou à terme au capital, III - Autorisations en faveur des salariés 3 % du capital (5) (6) (1) Chaque année en décembre le Directoire met en place le plan annuel d’options et d’actions gratuites ou de performance de l'exercice suivant. Cependant, à la suite de la révision de la guidance le 17 décembre 2008, la mise en place du plan 2009 a été reportée début janvier en application de l’article L. 225-177 du Code de commerce. (2) Dans la limite d'un plafond global, toutes émissions confondues, de 500 millions d'euros. (3) Le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008 a autorisé le Directoire à procéder en 2009 à des augmentations de capital en faveur des salariés dans la limite de 1 % du capital pouvant être portée à 1,2 % du capital. Dans le cadre de cette autorisation, le Directoire devrait procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés dont certaines comporteront des opérations à effet de levier début juin 2009. (4) Les actions réservées aux salariés de sociétés étrangères du Groupe s'inscrivent dans les limites des autorisations d'augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au PEE et d'émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription. (5) Le nombre d'options de souscription ou d'achat d'actions consenties et non encore levées ou annulées ne peut excéder 3 % du capital. (6) Les attributions d’actions gratuites ou de performance et d’options de souscription ou d’achat d’actions ne peuvent excéder 3 % du capital. (7) Les plans 28, 29, 30 et 31 sont des plans de souscription ou d'achat d'actions dont la nature sera déterminée par le Directoire au plus tard avant l’ouverture de la période d’exercice des options. (8) Les plans d’attributions d’actions gratuites ou de performance portent sur des actions à émettre ou existantes. La nature de ces actions sera déterminée au plus tard à la date d’attribution effective des actions. Evolution du capital au cours des trois derniers exercices Depuis le 31 décembre 2005, les augmentations de capital et les levées d'options de souscription d'actions ont fait évoluer le capital et les primes comme suit : (1) Augmentation du capital (3,40 M ) et des primes (19,04 M ). (2) Augmentation du capital (8,63 M ) et des primes (52,06 M ). (3) Augmentation du capital (140,8 M ) et des primes (1 133 M ). (4) Augmentation du capital (17,01 M ) et des primes (123,9 M ). Dans le cadre de l’autorisation donnée au Directoire par l’Assemblée Générale Mixte du 26 avril 2007 et renouvelée par l’Assemblée Générale Mixte du 21 avril 2008 de procéder @ l'intermédiaire financier en charge du contrat de liquidité a, durant la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2008, acheté 4 317 497 actions au prix moyen de 66,40 euros et vendu 3 873 024 actions au prix moyen de 68,04 euros, @ la société a, durant la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2008, racheté 877 586 actions au prix unitaire moyen de 69,18 euros. Les frais de négociation réglés en 2008 s’élèvent à 91 127,08 euros. Evolution de la répartition du capital au cours des trois derniers exercices Capital Droits de Capital Droits de (1) Via les filiales Cofibel / Cofimines. Nombre de droits de vote resultant de l'article 223-11 du RG AMF qui inclut les actions privées de droit de vote. Nantissements sur les actions de la société A la connaissance de la société, hormis la Caisse des Dépôts et Consignations et Capital Research & Management cités ci-dessus, aucun autre actionnaire ne détient, directement ou indirectement, de participation dans la société supérieure à 5% de son capital ou de ses droits de vote. Nantissement des actions détenues par la société Schneider Electric n’a consenti aucun nantissement sur les 4\. Intéressement du personnel - Actionnariat salariés - Plans d’options et plans d'attribution gratuite d’actions Les plans suivants ont ainsi été créés : Des accords d’intéressement et de participation existent depuis 1994 au sein des sociétés Schneider Electric Industries SAS et Schneider Electric France SAS. Les sommes attribuées ont été de : Depuis de nombreuses années, Schneider Electric SA développe l'actionnariat des salariés dans le monde. Le Plan d'Epargne Groupe permet aux salariés des sociétés adhérentes d'acquérir ou de souscrire des actions Schneider Electric SA principalement par le biais de Fonds Communs de Placement ou en actionnariat direct. La dernière opération d'augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe a été réalisée en juillet 2008. Elle a donné lieu à la souscription de 2 millions d’actions. Au 31 décembre 2008, les salariés du Groupe détiennent par les des Fonds Communs de Placement d'Entreprise (FCPE) ou en direct 8 902 608 actions Schneider Electric SA, soit 3,60 % du capital et 5,32 % des droits de vote compte tenu Les droits de vote des actions détenues par les FCPE sont exercés par les conseils de surveillance de ces FCPE. Plans d'options et d’actions gratuites à Les plans d'options de souscription ou d’achat d'actions et d’attribution d’actions gratuites à conditions de performance sont arrêtés par le Directoire sur autorisation du Conseil de Surveillance après examen du Comité de rémunérations, de Les bénéficiaires des plans sont les membres de direction générale, les principaux responsables du groupe, tous pays confondus, les cadres à haut potentiel et les salariés dont la performance a été jugée exceptionnelle dans l’année. Il est cependant précisé que les résidents US se voient attribuer en lieu et place d’options de souscription ou d’actions gratuites des SARs (Stock appreciation rights) qui répliquent Sur les plans mis en place depuis 2006, les attributions aux membres de la Direction Générale mandataires sociaux inclus (environ 15 personnes) ont varié entre 17 et 14 % des Depuis 2005, afin de faire coïncider l’information aux bénéficiaires sur leur attribution d’options et d’actions avec la fixation de leurs objectifs annuels de bonus, il a été décidé de mettre en place les plans annuels en fin de l'exercie Ainsi le plan annuel au titre de l’exercice 2008 a été mis en place en décembre 2007. Pour ce plan il a été décidé de substituer aux options attribuées des actions gratuites selon @ bénéficiaires de plus de 1500 options : 30 % de la dotation @ bénéficiaires de 1500 options et moins : 50 % de la @ à raison d’une action gratuite pour 4 options. @ plan d’options n°30 portant sur 944 926 options et @ plan d’actions gratuites n°3 portant sur 66 394 actions et concernant 268 personnes (résidents en France), @ plan d’actions gratuites n°4 portant sur 57 250 actions et concernant 274 personnes (résidents hors de France), @ plan de SARs portant sur 431 125 SARs et concernant Le prix d'exercice des options est égal à la moyenne des vingt derniers cours de bourse précédant la date d'attribution par le Directoire. Il n'est pas consenti de décote sur cette Les options ont une durée de dix ans (depuis 2006). Les options des plans 19 pouvaient être levées à compter de la quatrième année suivant leur date d'attribution, sous réserve pour les bénéficiaires de conserver les actions souscrites ou acquises au nominatif jusqu'à l'expiration d'un délai de cinq ans suivant la date d'attribution. Les options des plans 20, 21, 24, 26 à 30 peuvent être levées sans condition à l'issue de la quatrième année et, dans certains cas (pour les plans n°20 à n°24), à l'issue de la troisième année. En outre, les options des plans 24 et 26 à 30 peuvent être levées avant l’échéance en cas d’offre publique sur les actions de la société. A titre exceptionnel les options des plans 22, 23 et 25 pouvaient être exercées dès la première année. L'exercice des options est subordonné à une condition d'appartenance au Groupe. En outre l'exercice des options attribuées dans le cadre des plans 26 à 30 est totalement ou partiellement subordonné à l'atteinte d'objectifs de chiffre L'atteinte partielle de ces objectifs a conduit à l'annulation de 1 089 600 options sur les plans 18 à 28. Pour les plans 1 à 3, les périodes d’acquisition et de conservation ont été respectivement fixées à 3 ans et 2 ans. Pour le plan n°4, la période d'acquisition est de 4 ans, il n’existe pas de période de conservation. Les actions gratuites sont subordonnées pour moitié à l’atteinte d’objectifs de résultats de marge opérationnelle et Les SARs répliquent les options et sont soumises aux mêmes conditions. Elles donnent lieu à un paiement cash. Le Conseil de Surveillance du 19 décembre 2007 a fixé l’objectif suivant aux membres du Directoire : @ un objectif de détention d’un nombre d’actions représentant 3 années de rémunération fixe de base pour M. Jean-Pascal Tricoire et 2 années de rémunération fixe de base pour M. Pierre Bouchut, Pour le calcul du niveau de détention, seront pris en compte les actions Schneider Electric détenues ainsi que l’équivalent en actions des parts de Fond Commun de Placement d’Entreprise investies en Pour permettre aux membres du Directoire de se mettre en conformité, le Conseil a prévu : @ une obligation de conservation dans un compte nominatif d’un nombre d’actions issues des options attribuées dans le cadre du plan n° 30. Cette obligation est égale à un pourcentage des plus values d’acquisition réalisées lors de la levée d’options, nette des impôts et des contributions obligatoires et des montants nécessaires au financement de l’acquisition de ces actions. Le pourcentage ainsi fixé est de 25 % pour M. Jean-Pascal Tricoire et de 15 % pour @ une obligation de conservation, au-delà de la période de conservation, d’un pourcentage des actions qu’ils auront acquises dans le cadre du plan n° 3. Le pourcentage ainsi fixé est de 25 % pour M. Jean-Pascal Tricoire et de 15 % Historique des plans d’options (au 31 décembre 2008) sur CA - 1/3 par an sur 50% des options - REX et (1) Nombre d'options annulées en raison de la non atteinte des objectifs (plans 16 à 27). (2) Nombre d'options restant à lever après déduction de l'ensemble des annulations et levées exercées depuis la création du plan. (3) 19035 options non exercées sont devenues caducs à l'échéance du plan. Renseignements relatifs aux options en cours (année 2008) au cours de au cours de (1) S = plan d'options de souscription / A = plan d'options d'achat. (2) Moyenne des 20 cours précédant l'attribution, sans décote ni surcote. (3) Situation au 1er janvier 2008. (4) Sous réserve de l'atteinte des critères de levée. Situation des mandataires sociaux, détaillée par plan (au 31 décembre 2008) Historique des plans d'actions (au 31 décembre 2008) 50% des actions - marge 100 50% des actions - marge 100 (1) Droits annulés en raison de la non atteinte des objectifs. (2) Droits après annulations en raison de la non atteinte des objectifs. détaillée par plan (au 31 décembre 2008) Options et actions consenties aux 10 premiers salariés et options levées au cours de l'exercice Options de souscription ou d'achat d'actions consenties aux 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers Options consenties (*) dont le nombre d'options ainsi consenties est le plus elevé Options levées en 2008 dont le nombre d'options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (*) au titre de l'année 2008, l'attribution a été faite en décembre 2007. Actions consenties (*) aux 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires Actions consenties (résidents en France) dont le nombre d'actions ainsi consenties est le plus élevé Actions consenties (résidents hors de France) dont le nombre d'actions ainsi consenties est le plus élevé (*) au titre de l'année 2008, l'attribution a été faite en décembre 2007. Sur autorisation du Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008, le Directoire a mis en place, le 5 janvier 2009, les plans @ plan d’options n°31 portant sur 679 900 options et concernant 328 personnes ; les options ont une durée de 10 ans et pourront être exercées à l’issue de la 4ème année, le prix d’exercice est de 52,12 @ plan de SARs (stock appreciation rights) portant sur 654 800 SARs et concernant 324 personnes ; ce plan réplique les conditions du plan d’option n° 31, @ plan d’actions gratuites n° 5 portant sur 143 715 actions et concernant 341 personnes (résidents en France) ; les périodes d’acquisition et de conservation sont respectivement de 3 ans et 2 ans, @ plan d’actions gratuites n° 6 portant sur 212 351 actions et concernant 722 personnes (résidents hors de France) ; la période d’acquisition est de 4 ans, il n’existe pas de période Ces quatre plans sont soumis pour moitié (totalité pour ce qui concerne les membres du Directoire) à l’atteinte d’objectifs de performance portant sur la période 2009-2011. Les actions de la société sont cotées en France, sur Euronext Paris compartiment A. Elles se négocient à l’unité sous le code valeur ISIN FR0000121972. L’action Schneider Electric SA fait partie de l’indice CAC 40 établi par Euronext. à la Bourse de Paris : \- en nombre de titres (en milliers) Cours extrêmes en Bourse (en euros) : Dernier cours de l’année (en euros) Rendement global de l’action (en %) Transactions des 18 derniers mois à Paris Evolution du cours de l’action et de l’indice CAC 40 sur 5 ans CAC 40 (ajusté sur le cours de Schneider Electric L’action Schneider Electric SA a été admise au Monep en date du 20 décembre 1996. Schneider Electric SA a réalisé, au cours des derniers exercices et de l'exercice en cours, plusieurs émissions obligataires dans le cadre de son programme d'Euro Medium Term Notes ("EMTN"). Au 31 janvier 2009, les émissions non arrivées à échéance sont les suivantes : @ 750 millions d'euros mis en place en janvier 2009 au taux de 6,75 % arrivant à échéance le 16 juillet 2013. Cet emprunt a été admis aux négociations de la bourse de Luxembourg @ 100 millions d'euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt à un taux variable indéxé sur le CMS 10 ans (Constant Maturity Swap) et arrivant à échéance le 31 juillet 2013 . Cet emprunt a été admis aux négociations de la bourse de @ 180 millions d'euros mis en place en avril 2008 sous la forme d'un abondement de la souche de 600 millions d'euros à 12 ans au taux de 4 % mis en place en août 2005, portant ainsi la souche à 780 millions d'euros. Cet emprunt a été asssimilé au 4 % 2005 et a été admis aux négociations de la bourse de Luxembourg sous le même @ 600 millions d'euros mis en place en octobre 2007 au taux de 5,375 % arrivant à échéance le 8 octobre 2015. Cet emprunt a été admis aux négociations de la bourse de @ 1 milliard d'euros mis en place en juillet 2006, se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans et à taux variable pour 500 millions d'euros et une tranche à 7 ans et demi au taux de 4,5 % pour 500 millions. Ces deux emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse de Luxembourg sous les codes XS0260903348 et @ 1,5 milliard d'euros mis en place en août 2005 se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans au taux de 3,125 % pour 900 millions d'euros et une tranche à 12 ans au taux de 4% pour 600 millions d'euros. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse de Luxembourg sous les codes FRF0010224337 et FR0010224929. Par ailleurs, la société a procédé en juillet 2008 à une émission obligataire d'un montant de 177 millions d'euros à 8 ans portant intérêt à taux variable. Cette émission a fait l'objet d'un placement privé et n'est pas cotée. @ renforcement de la stratégie en matière d’actionnariat Le Hive, 35 rue Joseph Monier - 92506 Rueil-Malmaison @ propositions sur l’évolution de la publicité financière, @ participation à la session des questions au Président lors de l'Assemblée Générale, au cours de laquelle le Comité se fait le porte-parole des actionnaires en reprenant certaines La société met à la disposition de ses actionnaires : @ le rapport annuel et le rapport d’activité et développement @ des informations générales, économiques et financières sur le Groupe (présentations - communiqués), Toute information ou tout document peut être demandé à Carina Ho - Directeur de la Communication Financière. Pour les investisseurs institutionnels et analystes financiers : Il est composé de 5 membres actionnaires individuels désignés par Schneider Electric pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Il se veut représentatif de la diversité des actionnaires, tant au niveau géographique que professionnel, et constitue le relais auprès de la société des attentes des actionnaires individuels. A ce titre, il se tient en permanence à la disposition des actionnaires qui souhaiteraient, par son intermédiaire, faire part à la société de leurs préoccupations. Il donne des avis et fait des propositions sur les actions et les outils de communication financière. En 2008, le Comité s'est réuni à trois reprises afin 1 - Faits marquants .......................................................................... p. 78 2 - Performance opérationnelle ........................................................ p. 79 3 - Evolution de la situation financière .............................................. p. 82 4 - Perspectives ............................................................................... p. 84 5 - Développement durable .............................................................. p. 84 L’activité de Schneider Electric au premier semestre a été très forte, avec une croissance organique de + 10,6 %. La crise financière a entraîné un ralentissement économique mondial, avec des répercussions sur certains des marchés finaux de Schneider Electric, entraînant une baisse d’activité Acquisition de ECP Tech Services (ECP, chiffre d’affaires de 36 millions de dollars US en 2007), société américaine fournissant des services tests, de maintenance et de mise en service de systèmes électriques pour l’industrie, les fournisseurs d’énergie et les entreprises sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis. Schneider Electric renforce ainsi sa présence dans le Golfe du Mexique et accroît sa pénétration du secteur pétrolier et pétrochimique. (27 mars 2008) Acquisition du groupe Wessen (chiffre d’affaires de 24 millions d’euros en 2007), un des leaders du marché russe de l’appareillage électrique (notamment des interrupteurs et des prises murales). Schneider Electric renforce sa position sur le segment des installations basse tension de cette région du monde. (17 avril 2008) Acquisition de l’entreprise chilienne Marisio (chiffre d’affaires de 11 millions d’euros en 2007), un des leaders des systèmes d’installation et de contrôle et numéro deux du secteur des appareillages électriques à destination du marché résidentiel chilien. La gamme de produits, très complémentaire de celle de Schneider Electric, permet au Groupe d’augmenter sa présence dans les nouvelles économies à forte croissance. (7 mai 2008) Acquisition de l’américain Intelligent Motion Systems (IMS) spécialisé dans la conception et la fabrication de moteurs et de mécanismes de commande intégrés, avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars US en 2007. Schneider Electric dispose désormais d’une solution innovante sur le marché porteur des moteurs et mécanismes de commande Acquisition de l’entreprise américaine RAM Industries, une société qui apporte aux constructeurs de machines (OEMs) de climatisation son expertise en ingénierie, conception et fabrication de solutions de contrôle-commande. Schneider Electric étoffe son offre sur le segment des OEMs et consolide sa présence sur le segment dynamique de Acquisition de la société canadienne Xantrex Technology Inc., l’une des trois plus importantes sociétés du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes. Par cette acquisition, Schneider Electric renforce son rôle d’acteur majeur des solutions d’accès à l’énergie renouvelable et enrichit son offre afin de mieux répondre aux besoins d’efficacité énergétique du marché et de ses clients. Formation d’une joint venture dans le domaine de la distribution électrique et du contrôle industriel nommée Fuji Electric FA Components & Systems Co. et détenue à hauteur de 37 % par Schneider Electric et de 63 % par la société japonaise Fuji Electric Holdings. Fuji Electric apporte à la nouvelle entité ses activités de distribution électrique et de contrôle industriel au Japon et dans d’autres pays d’Asie, dont la Chine. Schneider Electric apporte à la joint venture ses activités au Japon ainsi que 60 millions d’euros en Une Direction Centrale Marketing est créée. Elle est dirigée par Aaron Davis (précédemment Directeur Général Marketing et Directeur Général de la Division Amérique du Nord d’APC) qui assume les responsabilités de marketing, de Chris Curtis est nommé Directeur Général de la Division Opérationnelle Amérique du Nord de Schneider Electric, suite au départ du Groupe de Dave Petratis. Les valeurs du Groupe : ouvert, passionné, En 2008, suite au repositionnement stratégique de Schneider Electric, la Direction des Ressources Humaines a mené une enquête, nommée "PeopleScope", auprès de ses collaborateurs et de ses parties prenantes afin de redéfinir la position de marque employeur du Groupe. Les enseignements tirés de cette étude approfondie sur l’identité perçue du Groupe, dans son acception la plus large, enrichis d’une réflexion menée en interne avec le Comité Exécutif, ont permis de déterminer en 2008 quatre valeurs de référence. Celles-ci résument et mettent en perspective ce qu’est Schneider Electric aujourd’hui, et ce @ Ouvert : en interne comme en externe, être à l’écoute des besoins, donner les moyens d’intégrer les nouveaux collaborateurs, contribuer à la diversité sous toutes ses @ Passionné : avoir la passion du client et mettre chaque jour tout en œuvre pour qu’il soit satisfait ; favoriser les opportunités de carrières, contribuer à l’épanouissement des @ Direct : exprimer clairement ses idées, ses ressentis, expliquer de façon concrète un dysfonctionnement et proposer des solutions pour le résoudre. Faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait. @ Efficace : participer à la croissance et à la rationalisation des coûts du Groupe ; être performant à titre individuel, au En interne, la définition puis l’appropriation progressive des valeurs par l’ensemble des collaborateurs constituent une étape importante pour Schneider Electric en matière de Ressources Humaines. Il incombe aux managers non seulement de les incarner personnellement au quotidien mais également de les utiliser pour encadrer de façon constructive En externe, une campagne de communication a relayé ces valeurs, de même que la nouvelle identité employeur de Schneider Electric, un groupe présenté comme "international, vert, dynamique, efficace et en démarche Pour appuyer cette visibilité média, un nouveau site web a été mis en ligne en février 2009. Sa refonte, menée en collaboration avec la Direction Marketing de Schneider Electric, a été l’occasion d’une mise en cohérence des actions et de l’image du Groupe, une marque globale et Après avoir connu une période de plusieurs années de forte croissance qui s’est prolongée jusqu’à mi-2008 dans toutes les zones géographiques, le marché Industrie a ralenti au 3ème trimestre, puis s’est contracté au 4ème. Le ralentissement a d’abord concerné le pays matures, sous l’effet d’un tassement de l’investissement industriel et des exportations de machines pour l’Europe, le Japon, les L’accentuation de la crise financière, qui a atteint son paroxysme en septembre avec la faillite de Lehmann Brothers, a conduit à des conditions de crédit encore plus restrictives, et à un comportement de prudence des entreprises en matière d’investissements et de stocks. Le ralentissement du commerce mondial, la baisse du prix des matières premières, le retrait des capitaux des pays émergents et la baisse de leurs devises ont contribué à affecter la croissance économique de ces pays et notamment le marché Industrie. Le marché du bâtiment non-résidentiel a poursuivi une vive croissance jusqu’au 3ème trimestre, pour ralentir ensuite, sous l’effet de l’accentuation de la crise financière. Sur l’année dans son ensemble, la croissance a été soutenue aux Etats-Unis, tirée par les bâtiments industriels et les bureaux. En Europe, le ralentissement du marché a été plus marqué, avec de légères contractions en Espagne et en France et la poursuite de la croissance en Allemagne et dans la zone nordique. Les segments les plus dynamiques ont été ceux de la santé et de l’éducation. Dans les pays émergents, la croissance est restée globalement soutenue, avec cependant un ralentissement en cours d’année en Chine, Pacifique et en financiers des ménages, et d’une restriction des crédits déclenchée à la suite de la première phase de la crise financière, durant l’été 2007. L’accentuation de cette crise en septembre 2008 a pénalisé plus encore ce marché. Malgré la crise financière mondiale, le marché de l'énergie La gestion des pointes de consommation d'électricité, les limites des interconnexions des réseaux de transport de l’électricité et le développement de la production d’électricité avec des énergies renouvelables dispersée sur les réseaux restent d’actualité et les initiatives pour la création de réseau La question environnementale reste une préoccupation majeure pour l'ensemble de la filière, à la fois pour les producteurs soucieux de limiter les émissions de CO2, comme pour les consommateurs incités à utiliser l'énergie de Le marché du traitement de l’eau a poursuit sa progression en 2008. Le développement urbain, les contraintes environnementales et climatiques accroissent les besoins d'eau tant en production qu'en traitement. Sur l'ensemble des continents, les investissements se sont poursuivis pour des infrastructures nouvelles et évolutives. Ainsi, les unités de dessalement d’eau de mer se multiplient (Moyen Orient, pourtour méditerranéen, Asie-Pacifique et Etats Unis) et les législations sur la protection de l’environnement conduisent à investir dans les installations de traitement (Europe de l'Est) et dans la mise en conformité des installations existantes (Europe de l'Ouest, Asie et Etats Unis). Dans le segment Pétrole & Gaz, les investissements mondiaux en exploration et production ainsi que dans les activités de raffinage et pétrochimie ont de nouveau progressé fortement, même au quatrième trimestre. Les investissements sont soutenus par les besoins d'accroissement des réserves et la diminution de rejets de gaz toxiques et à effet de serre. A l’échelle mondiale, le marché résidentiel s’est contracté pour la première fois depuis de nombreuses années. Aux Etats-Unis, le marché a fortement chuté pour la deuxième année consécutive. En Europe, après s’être stabilisé en 2007, le marché s’est orienté à la baisse, sous l’effet d’une surproduction les années précédentes dans certains pays, notamment en Espagne et en Irlande, d’un niveau de prix qui était de moins en moins compatible avec les moyens Marché Centres de données et réseaux Le marché des centres de données et réseaux est resté dynamique dans l’ensemble des grandes zones géographiques. Le principal facteur de croissance est la "numérisation" de tous les secteurs de l’économie à l’échelle mondiale, qui conduit à une forte croissance de l’utilisation de la bande passante et le besoin de moderniser, d’agrandir ou de construire des centres de données, tout en proposant Par ailleurs, les considérations environnementales, de plus en plus importantes pour les centres de données, qui sont fortement consommateurs d’énergie, créent de nouvelles opportunités dans le domaine du refroidissement à haute efficacité énergétique mais aussi et surtout de la gestion en temps réel et de l’optimisation de la consommation électrique des différentes ressources informatiques et non La croissance a été soutenue jusqu'au 3ème trimestre. Les derniers mois ont été marqués par une diminution des investissements sur le marché des centres de données et réseaux, en dépit de la poursuite de la croissance des besoins (numérisation, bande passante, Web 2.0, etc.). Commentaires sur l'activité et le compte Les dates indiquées ci-dessous correspondent aux dates de prise de contrôle des sociétés acquises. Le 11 janvier 2008, le Groupe a signé l’acquisition d’IMS aux États-Unis. Spécialisée dans la conception et la fabrication de moteurs et de mécanismes de commande intégrés, cette entreprise a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires d’environ 20 Le 1er février 2008, le Groupe a finalisé l’acquisition de la société japonaise Arrow, l’un des leaders mondiaux dans la fabrication des produits de signalisation (colonnes lumineuses, feux tournants, signalisation sonore) avec un chiffre d’affaires réalisé en 2007 de l’ordre de 15 millions Le 13 avril 2008, Schneider Electric a acquis la société américaine ECP Tech Services. Cette entreprise fournit des services de tests, de maintenance et de mise en service de systèmes électriques pour l’industrie, les fournisseurs d’énergie et les entreprises. Elle a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires d’environ 36 millions de dollars. Le 7 mai 2008, le Groupe a réalisé l’acquisition au Chili de Marisio. Cette société qui a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros produit et commercialise des composants pour les systèmes d’installation et de contrôle. Le 15 juin 2008, le Groupe a acquis Wessen, un des principaux acteurs russes du marché de l’appareillage électrique, notamment des interrupteurs et prises murales. Le groupe Wessen a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de Le 12 août 2008, Schneider Electric a finalisé l’acquisition de RAM Industries, spécialiste américain des solutions de contrôle appliquées aux Constructeurs de Machines (OEMs). RAM emploie 750 personnes dans le monde. Le 29 septembre 2008, le Groupe a finalisé l’acquisition de la société canadienne Xantrex, l’un des leaders mondiaux du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes. Le montant de l’acquisition a été de 412 millions de dollars US après cession par Xantrex de la Ces sociétés sont consolidées par intégration globale depuis Le 30 septembre 2008, Schneider Electric a apporté ses activités de distribution électrique et contrôle industriel au Japon ainsi que 60 millions d’euros de trésorerie à la nouvelle joint venture Fuji Electric FA Components & Systems ; Fuji Electric a apporté ses opérations similaires situées au Japon et dans d’autres pays d’Asie à cette nouvelle société dont le Groupe détient 37 % et qu’il consolide désormais selon la méthode de la mise en équivalence. Les entités suivantes ont été acquises en cours d’exercice 2007 et leur consolidation en année pleine sur l’exercice 2008 constitue un effet de périmètre par rapport à l’exercice @ American Power Conversion (APC), consolidée à compter @ Ritto, consolidée à compter du 16 juillet 2007, @ Atos, Grant et Yamas, consolidées à compter du 1er août @ Pelco, consolidée à compter du 16 octobre 2007. La cession le 31 octobre 2007 de MGE Office Protection Systems (l’activité petits systèmes de moins de 10kVA de MGE) à Eaton Corp. a également constitué un effet périmètre L’impact de ces variations de périmètre est de 538 millions d’euros soit +3,1 % sur le chiffre d’affaires et de 45 millions d’euros soit un effet de +1,8 % sur le résultat d’exploitation (EBITA) par rapport au 31 décembre 2007. L'évolution des devises par rapport à l'euro a un impact significatif sur l’exercice. En effet, cet impact s’élève à (623) millions d'euros sur le chiffre d'affaires consolidé et à (89) millions d’euros sur le résultat d’exploitation EBITA (effet des conversions uniquement). En revanche, l’impact de l’évolution des taux de change sur le taux de marge Au 31 décembre 2008, le chiffre d'affaires consolidé de Schneider Electric s'élève à 18 311 millions d'euros, en progression de 5,8 % à périmètre et taux de change courants par rapport au 31 décembre 2007. La croissance de l’exercice se décompose en une croissance organique de 6,6 %, une contribution des acquisitions nette des cessions pour 3,1 % et un effet de change de (3,9 %). Evolution du chiffre d'affaires par zone Le chiffre d'affaires de l'Europe s'élève à 8 101 millions d'euros au 31 décembre 2008, en progression de 3,3 % en données courantes. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires augmente de 6,0 % par rapport L’Europe a profité d’une forte croissance dans l’activité des centres de données ainsi que dans l’efficacité énergétique. Les services et projets tirent la croissance, tandis que la demande de produits est en baisse dans la plupart des pays au deuxième semestre. En Europe de l’Ouest, l’Espagne, le Royaume Uni et les pays scandinaves ont connu un ralentissement prévisible en raison principalement du déclin du marché résidentiel. La Russie, malgré un fort ralentissement en fin d’année, a terminé l’exercice en croissance de plus de 15 %. En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires s'élève à 5 053 millions d'euros, soit une croissance de 5,9 % en données courantes et une croissance organique de 1,5 %. La zone a vu sa croissance tirée vers le bas par l’activité CST, en baisse de 14% sur l’année, tandis que le marché des centres de données a connu une croissance légère par rapport à 2007. La zone a profité d’une croissance proche des deux chiffres au Canada et au Mexique et d’une demande soutenue des Le chiffre d'affaires de la zone Asie-Pacifique s'élève à 3 395 millions d'euros, en progression de 5,0 % en données courantes et de 9,6 % à périmètre et taux de change constants. La région a été portée par la croissance soutenue de la Chine (croissance supérieure à 15 %), de l’Australie et de l’Inde (supérieure à 10 %) malgré le ralentissement à partir de la fin du troisième trimestre. La zone Reste du Monde réalise un chiffre d'affaires de 1 762 millions d'euros au 31 décembre 2008, en progression de 20,7 % en données courantes et de 19,2 % à périmètre et taux de change constants. L’activité a été forte dans l’ensemble des régions, notamment au Moyen Orient et en Afrique, grâce au dynamisme du secteur pétrolier et gazier mais aussi plus généralement de la construction et des Evolution du chiffre d'affaires par activité L'activité Distribution Electrique représente un chiffre d'affaires de 10 343 millions d'euros, soit 57 % du chiffre d'affaires du Groupe. Ce chiffre d'affaires a progressé de 4,8 % en données courantes et de 7,9 % à périmètre et taux Le chiffre d'affaires de l'activité Automatismes et Contrôle s'élève à 5 313 millions d'euros, en progression de 7,6 % en données courantes. A périmètre et taux de change constants, la croissance est de 3,3 %. L'activité Energie Sécurisée a généré un chiffre d’affaires de 2 655 millions d’euros, en progression de 6,1 % en données courantes et de 7,8 % à périmètre et taux de change Le résultat d'exploitation (EBITA) s'élève à 2 754 millions d'euros sur l'exercice 2008 contre 2 562 millions d'euros en 2007, en progression de 7,5 % en données courantes et de 9,3 % à périmètre et taux de change constants. La marge opérationnelle du Groupe progresse de 0,2 point, de 14,8 % Le résultat d'exploitation après amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions (EBIT) comprend 174 millions d'euros de charges d'amortissement et de dépréciations d'actifs incorporels reconnus lors de la 79 millions d’euros en 2007. Cette hausse s’explique principalement par la dépréciation d’actifs de 70 millions d’euros constatée en 2008 sur l’Unité Génératrice de Trésorerie "CST", ainsi que par les amortissements constatés sur les incorporels reconnus au cours des deux derniers exercices (APC, Pelco, ECP et Xantrex). L’augmentation du coût des matières premières et des salaires de production (255 millions d’euros) a été très largement compensée par la répercussion sur les prix de vente des produits (375 millions d’euros) et par les gains de productivité réalisés au niveau des opérations industrielles (331 millions d’euros). Le résultat d’exploitation est impacté négativement à hauteur de (159) millions d’euros par des effets de variations des taux de change, à hauteur de (199) millions d’euros par la hausse des coûts de fonctions supports, et à hauteur de (145) millions d’euros par un impact mix négatif provenant d’une forte croissance de lignes Le résultat d’exploitation du Groupe intègre 173 millions d’euros de coûts non récurrents liés à des dépréciations d’actifs (9 millions d’euros) et à des programmes de restructuration (164 millions d’euros) ; ces derniers sont liés à la poursuite des réorganisations en Europe pour 102 millions d’euros, en Amérique du Nord pour 14 millions d’euros, en Asie Pacifique pour 14 millions d’euros et à l’intégration de Pelco pour 13 millions d’euros. Au 31 décembre 2007, ces coûts non récurrents s’élevaient à 138 millions d’euros. Par ailleurs, les Autres produits et charges d’exploitation intègrent également une plus-value de 15 millions d’euros liée aux opérations d’apports d’actifs au Japon pour la création de la joint venture Fuji Electric FA Components & Systems ainsi qu’une indemnité de 11 millions d’euros reçue suite à la résolution d’un litige avec Panasonic. Au 31 décembre 2008, la capitalisation de coûts relatifs à des projets de développement nette de charges d’amortissement a un impact positif de 134 millions d’euros sur le résultat d’exploitation, en hausse par rapport à l’effet de l'exercice 2007 (89 millions d’euros). La marge opérationnelle s’entend du ratio EBITA / chiffre d’affaires, hors frais de la Direction Générale et fonctions centrales non rattachables à un secteur particulier. La marge opérationnelle de la zone Europe s'élève à 17,4 % au 31 décembre 2008, en hausse de 0,2 point par rapport La zone Amérique du Nord réalise une marge opérationnelle de 16,3 % au 31 décembre 2008, en légère baisse de 0,2 point par rapport au 31 décembre 2007. La zone Asie-Pacifique réalise une marge opérationnelle de 15,9 % en forte hausse de 2,3 points par rapport au 31 La zone Reste du Monde réalise une marge opérationnelle de 16,5 % en 2008 en progression de 0,6 point. L'activité Distribution Electrique réalise un taux de marge opérationnelle de 18,6 % en progression de 0,5 point par L'activité Automatismes et Contrôle réalise un taux de marge de 14,5 % en 2008, en hausse de 0,3 point par rapport à L’activité Energie Sécurisée réalise un taux de marge de 14,2 % en 2008, en forte progression de 1,5 point par rapport à 2007, incluant l'activité Petits Systèmes de MGE Le résultat financier s'élève à (314) millions d'euros au 31 décembre 2008 contre (266) millions d'euros au 31 La charge d'intérêt nette s'élève à (246) millions d'euros, stable par rapport à l'exercice 2007 (247 millions d'euros). Ce montant net comprend un produit de 25 millions d’euros correspondant aux intérêts moratoires sur une créance Par ailleurs, les variations des taux de change après prise en compte des couvertures de change prises par le Groupe ont un effet de (87) millions sur le résultat financier contre (21) millions en 2007 ; cette hausse est due à la forte volatilité des taux de change sur les derniers mois de l’exercice, ainsi qu’à un impact non récurrent de (13) millions d’euros lié au remboursement d’un financement interne long terme sur Enfin, les variations de juste valeur d’instruments financiers n’ont pas d’impact sur le résultat financier de l'exercice Le taux effectif d'impôt au 31 décembre 2008 s'élève à 24,5 % contre 27,1 % au 31 décembre 2007. La quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 12 millions d'euros au 31 décembre 2008 contre 4 millions d'euros au 31 décembre 2007. Cette hausse s’explique par la contribution de Delixi Electric, mise en équivalence depuis le 1er novembre 2007. Les intérêts des actionnaires minoritaires dans le résultat net de l’exercice 2008 s'élèvent à 41 millions d'euros. Ils représentent la quote-part de résultats bénéficiaires attribuables principalement aux associés minoritaires de Feller, STIE, et de certaines sociétés chinoises. Le résultat net part du Groupe s'élève à 1 682 millions d'euros, en progression de 6,3 % par rapport au 31 La progression de 3,5 % du résultat par action (de 6,78 à 7,02 euros) s'explique par la croissance du résultat net partiellement compensée par la dilution liée à l’augmentation 3\. Evolution de la situation financière le tableau de flux de trésorerie Le total du bilan consolidé s'élève à 24 807 millions d'euros au 31 décembre 2008, en hausse de 7 % par rapport au 31 décembre 2007. Les actifs non courants s’élèvent à 16 029 millions d’euros, soit 65 % du total de l’actif. Les écarts d’acquisition s'élèvent à 8 542 millions d'euros, soit 34 % du total de l'actif, en augmentation de 401 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2007. L'intégration des acquisitions réalisées en 2008 conduit à une augmentation de 415 millions d'euros. Les tests de dépréciation ont conduit à comptabiliser une perte de valeur de 53 millions d’euros sur l’écart d’acquisition Les immobilisations corporelles et incorporelles s'élèvent à 5 961 millions d'euros, soit 24 % du total de l'actif, en augmentation de 7 % par rapport au 31 décembre 2007. Les marques représentent 2 331 millions d'euros au 31 décembre 2008, en hausse de 84 millions par rapport à l'exercice 2007. Les principales variations sont liées aux effets de change pour 74 millions d'euros, à la reconnaissance d’une marque Xantrex pour 26 millions d’euros suite à l’acquisition de cette société sur l’exercice, ainsi qu’à la comptabilisation d’une perte de valeur de 11 millions d’euros sur une marque CST. Les projets de développement de produits inscrits à l’actif du Groupe s’élèvent à 637 millions d’euros en valeur brute au 31 décembre 2008 (477 millions d’euros en valeur nette), compte tenu de la capitalisation des projets en cours pour principalement composées de fichiers clients reconnus lors d’acquisitions, de logiciels et de brevets, augmentent de 72 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2007. Cette variation s'explique principalement par la reconnaissance de fichiers clients liés à l’acquisition de Xantrex pour 70 millions d’euros, par la capitalisation des développements réalisés sur le système commun SAP pour 39 millions d'euros, ainsi que par des charges d’amortissement et pertes de valeur pour 114 millions d’euros et des écarts de conversion des montants libellés en devises pour 51 millions d’euros. Les immobilisations corporelles nettes représentent 1 970 millions d'euros (1 856 millions d'euros au 31 décembre 2007). Cette hausse se décompose en une augmentation liée aux acquisitions pour 435 millions d'euros et des dotations aux amortissements pour (330) millions d’euros. Les participations mises en équivalence s'élèvent à 281 millions d'euros, en hausse de 109 millions d’euros dont 84 millions d’euros liés à la création le 30 septembre 2008 de la société Fuji Electric FA Components & Systems, détenue à Les actifs financiers non courants s’élèvent à 313 millions d’euros, en baisse par rapport aux 447 millions d'euros du 31 décembre 2007. Ils sont essentiellement constitués de titres de participation cotés et de prêts et créances liées à des participations. La baisse constatée sur l’exercice 2008 est principalement due à la chute de la juste valeur des titres La capacité d'autofinancement dégagée par l'exploitation elle progresse de 13,0 % et représente 13,7 % du chiffre La variation du besoin en fonds de roulement s'élève à (72) millions d'euros : cette augmentation maîtrisée est liée à la croissance des activités. Rapporté au chiffre d'affaires, le besoin en fonds de roulement diminue de (1,0) point à 20,8 %. Au total, les opérations d'exploitation génèrent une trésorerie positive de 2 428 millions d'euros en 2008, comparée à 2 090 millions d'euros en 2007, soit une hausse de 16,1 %. Les investissements industriels nets du Groupe, qui incluent les projets de développement capitalisés, représentent un décaissement de (693) millions d'euros soit 3,8 % du chiffre d'affaires contre (560) millions d'euros au 31 décembre 2007. Les opérations d’acquisition de l’exercice représentent un décaissement de (598) millions d'euros, net de la trésorerie Par ailleurs, les rachats d’actions propres liés aux exercices de stock options ont généré un décaissement net de (70) millions d'euros au 31 décembre 2008 (contre un surplus de trésorerie de 15 millions d'euros au 31 décembre 2007 lié à des cessions). Les dividendes payés sur la période s'élèvent à (832) millions d'euros (dont (36) millions d'euros versés aux L’endettement financier net s’élève à 4 553 millions d’euros au 31 décembre 2008, soit 41,2 % des capitaux propres. L’endettement financier net est en baisse de 383 millions La trésorerie (1 652 millions d'euros) comprend les disponibilités (642 millions d’euros), les valeurs mobilières de placement (997 millions d’euros) ainsi que des titres à court terme négociables sur des marchés officiels (13 millions d’euros), constitués d'instruments tels que billets de trésorerie, fonds communs de placement monétaires ou Les dettes financières (6 205 millions d’euros) comportent essentiellement des emprunts obligataires (3 477 millions d’euros), des emprunts auprès d’établissements de crédit (1 318 millions d’euros) et des tirages sur lignes de crédits (752 millions d’euros). Trois nouveaux emprunts obligataires ont été émis en 2008 pour 305 millions d’euros au total tandis qu’un emprunt obligataire de 750 millions d’euros a @ du versement du dividende 2007 pour (796) millions @ du résultat de l'exercice pour 1 682 millions d'euros, @ de l’augmentation de capital réservée aux salariés pour @ de la variation de l'autodétention pour (70) millions d'euros, @ de la reconnaissance d’une créance fiscale pour @ de la réévaluation des instruments financiers (couvertures et titres disponibles à la vente) pour (147) millions d’euros, @ de la variation des écarts actuariels résultant de l’évaluation des engagements sociaux, pour (271) millions d’euros. Les intérêts minoritaires s'élèvent à 145 millions d'euros et augmentent de 16 millions d’euros compte tenu du résultat de l’exercice (41 millions d’euros), de la distribution de dividendes pour (36) millions d’euros et des écarts de Les provisions, courantes et non courantes, s'élèvent à 2 303 millions d'euros, soit 9 % du total bilan, dont 538 millions d’euros présentent une échéance prévisionnelle de décaissement inférieure à un an. Ces provisions sont majoritairement constituées des engagements vis-à-vis du personnel concernant les retraites et soins médicaux pour 1 463 millions d'euros. La hausse des provisions de 499 millions d’euros est liée principalement à la variation des hypothèses actuarielles utilisées pour 436 millions d’euros (dont une bonne partie due à la baisse des marchés actions) et aux effets des conversions pour Les provisions, hors avantages du personnel, s’élèvent à 839 millions d'euros au 31 décembre 2008. Ces provisions sont notamment destinées à couvrir les risques liés aux produits (garanties, litiges nés de produits défectueux identifiés) pour 207 millions d’euros, les risques économiques pour 324 millions d’euros (risques fiscaux, risques financiers correspondant généralement à des garanties d’actif ou de passif), les risques commerciaux pour 28 millions d’euros (litiges clients et pertes sur contrats à long terme), les opérations de restructuration pour 132 millions d’euros. Enfin, les acquisitions de l’exercice se traduisent par l’intégration de 24 millions d’euros de provisions au bilan du Les impôts différés actifs s’élèvent à 932 millions d’euros au 31 décembre 2008, et correspondent à des déficits fiscaux reportables activés pour 282 millions d'euros et à l’économie future d’impôt attachée aux provisions pour retraites pour 486 millions d’euros ainsi qu’aux provisions et charges à payer non déductibles pour 164 millions d’euros. Les impôts différés passifs s’élèvent à (888) millions d’euros et sont principalement constitués des impôts différés reconnus sur les actifs incorporels comptabilisés lors des acquisitions (marques, fichiers clients et brevets). Les capitaux propres, part du Groupe, s'élèvent à 10 906 millions d'euros au 31 décembre 2008, soit 44 % du total du bilan. Ils augmentent de 721 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2007, compte tenu : La variation de l’exercice de 266 millions d’euros s’explique principalement par la hausse des provisions pour retraites pour 183 millions d’euros et par la création de déficits fiscaux En 2008, les revenus du portefeuille de Schneider Electric SA s’élèvent à 952 millions d’euros contre 21 millions d’euros pour l’exercice précédent. La principale filiale contributrice est Schneider Electric Industries SAS qui a versé 902 millions d’euros de dividendes en 2008 (aucun en 2007). Les produits d’intérêts s’élèvent quant à eux à 431 millions d’euros contre 403 millions en 2007. Le résultat courant atteint ainsi 1 080 millions d’euros contre 134 millions Le résultat net de l’exercice s’élève à 1 148 millions d’euros contre un résultat de 227 millions d’euros en 2007. Les capitaux propres avant affectation du résultat s’élèvent millions d’euros au 31 décembre 2007, prenant en compte le résultat 2008 ainsi que les variations résultant de la distribution de dividendes aux actionnaires pour (796) millions d’euros et des augmentations de capital pour 141 millions Le chiffre d’affaires est de 3,5 milliards d’euros en 2008 Le résultat d’exploitation est de 124 millions d’euros contre Le résultat net est bénéficiaire de 550 millions d’euros contre L’objectif du nouveau programme d’entreprise 2009-2011 est de porter le potentiel de marge EBITA du Groupe entre 13 % et 16 % dans un cycle d’activité normal, ainsi que le potentiel de croissance à l’équivalent de la croissance du PIB mondial plus 3 points, également sur un cycle d’activité Le portefeuille de la société est exclusivement composé de Le bénéfice courant de l’exercice 2008 atteint 5,2 millions d’euros contre 5,4 millions d’euros en 2007. Le résultat après impôts s’élève à 5,2 millions d’euros contre Le bénéfice courant de l’exercice 2008 atteint 2,5 millions d’euros contre 2,0 millions d’euros en 2007. Compte tenu de l’impôt, le résultat net est de 1,6 million d’euros contre 1,8 million d’euros en 2007. Les rémunérations et avantages versées aux mandataires sociaux figurent au chapitre 2 Gouvernement d'entreprise, § 9 Intérêts et rémunérations des dirigeants. La présentation des principaux risques figure au chapitre 1 L'entreprise, ses marchés, ses activités § 10 Facteurs de Concernant l’exercice 2009, compte tenu de la faible visibilité liée à la crise économique mondiale, il nous est difficile d’estimer une croissance organique. Nos scenarios vont d’une croissance organique de -5 % à -15 %. Dans ce dernier cas, le Groupe procéderait à une intensification des réductions de coûts de fonctions supports afin d’atteindre une rentabilité d’exploitation EBITA minimum de 12 % avant charges de restructuration. Une gestion de trésorerie conservatrice devrait permettre d’atteindre un ratio de cash flow libre sur résultat net de 100 %. 1 - Introduction ............................................................................... p. 86 2 - Cadre ........................................................................................ p. 86 3 - Pilotage ..................................................................................... p. 87 4 - Engagement responsable ......................................................... p. 89 5 - Performance sociale ................................................................. p. 89 6 - Œuvres sociales et mécénat ..................................................... p. 97 7 - Respect du droit international et autres engagements .............. p. 99 8 - Impact sur le développement régional et relations avec la société civile .............................................. p. 100 9 - Performance environnementale .............................................. p. 101 10 - Notation .................................................................................. p. 108 11 - Éléments de méthodologie concernant les indicateurs ressources humaines, sécurité et environnement ................... p. 108 12 - Rapport d’assurance modérée du Commissaire aux comptes sécurité et ressources humaines ............................................. p. 109 Aujourd’hui, notre planète doit faire face à une situation inédite. En effet, après deux siècles de consommation exponentielle d’énergies fossiles abondantes et bon marché, le monde est entré à marche forcée dans une période de raréfaction de celles-ci. Concurremment à cette nouvelle donne, les pays émergents connaissent depuis quelques années une croissance économique prodigieuse, qui implique des besoins énergétiques accrus. Enfin, à ce jour, 1,6 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’énergie et aspirent légitimement aux mêmes équipements, aux mêmes services et à la même qualité de vie que les Il faut donc produire plus avec moins. Il faut aussi produire mieux pour optimiser les consommations et réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement. L’énergie, bien à la fois public et privé, s’inscrit bel et bien aujourd’hui au cœur des enjeux du développement mondial. Et conditionne toute ou partie d’une croissance économique équilibrée entre les pays matures et les pays émergents. Comment produire mieux, améliorer l’efficacité énergétique et favoriser l’accès à l’énergie à tous ? Un nouvel équilibre est à inventer entre des objectifs souvent contradictoires : augmentation de la population, croissance économique et respect de l’environnement. Les métiers de Schneider Electric, son implantation mondiale et l’exceptionnelle diversité culturelle de ses équipes lui confèrent une responsabilité particulière sur ces sujets. Cette volonté du Groupe de faire partout toujours mieux en consommant moins se concrétise également travers de ses programmes d’entreprise (new2 pour la période 2005-2008 et son prolongement One pour 2009-2011). Fort du repositionnement stratégique de son portefeuille d’activités, de ses politiques R&D, marketing et commerciale, Schneider Electric s’engage à apporter des réponses innovantes et efficientes à deux défis majeurs : @ mettre sur le marché des produits et des solutions qui conduisent à moins gaspiller d’énergie, à produire et à consommer dans le meilleur respect de l’environnement, @ être, un acteur de l’accès à l’énergie pour les 1,6 milliard de personnes aujourd’hui privées d’électricité et de Enfin, avec la mise en place en 2005 du baromètre Planète et Société, intégré dans le programme d’entreprise, Schneider Electric s’est donné les moyens à la fois de mobiliser l’ensemble de ses collaborateurs autour de grands engagements de développement durable et de partager le suivi de ses plans d’actions avec l’ensemble de ses partenaires (cf. page 87 Le Pilotage). 2008 : le développement durable s’arrime En intégrant des objectifs et des indicateurs dans ses avait déjà placé le développement durable au cœur de sa stratégie. En 2008, le Groupe a franchi une étape supplémentaire en imbriquant encore plus étroitement Ainsi, la Direction du Développement Durable a rejoint la direction de la Stratégie. Cette évolution signifie que le développement durable est à la fois une démarche qui guide la politique interne de l’entreprise et qui oriente sa stratégie @ améliorer davantage encore le niveau global de @ déployer de nouveaux engagements en termes de @ garantir la bonne mise en œuvre des engagements @ concevoir et piloter des programmes innovants, \- l’accès à l’énergie (programme BipBop), @ et plus globalement soutenir toutes les actions ayant un Pour coordonner l’ensemble de ces actions, un comité Stratégique Développement Durable a été créé en 2008 (cf. page 87 Une organisation dédiée). des actes concrets, des résultats performants Les textes de référence sont diffusés au sein de Schneider Electric pour que l’ensemble des hommes et des femmes de l’entreprise s’approprie la démarche de responsabilité et qu’ils soient en mesure de la décliner en cohérence avec la culture et la législation locale. En adoptant en 2002 ses Principes de Responsabilité, le Groupe s’est doté d’un cadre de référence collectif et individuel permettant à chacun de guider ses décisions et ses actions. Ils précisent les engagements de l’entreprise vis- à-vis de chacune de ses parties prenantes (les hommes et les femmes de l’entreprise, les partenaires économiques, les actionnaires, la société civile et la planète). Ces principes ont été élaborés par six cents collaborateurs de l’entreprise, au sein d’une quinzaine de groupes de réflexion internationaux. Ils constituent le cadre de référence individuel et collectif. Le non-respect de ceux-ci constitue une faute grave. Toutes les politiques de Schneider Electric sont développées en cohérence avec Nos Principes de responsabilité. Publiée dans sa première version en 1992, modifiée en 2004, la politique environnementale de Schneider Electric a été confirmée en octobre 2007. Elle vise à améliorer les processus industriels, à renforcer l’éco-conception des produits et à intégrer les préoccupations de ses clients dans le domaine de la protection de l’environnement en leur apportant des solutions en termes de produits et de services. Le document Nos Principes de responsabilité constitue non seulement la Charte éthique du Groupe mais également sa Charte sociale. Schneider Electric y rappelle notamment que les hommes et les femmes de l’entreprise "peuvent exprimer leurs diversités culturelles et sont managés sans discrimination. Ils sont encouragés à développer de nouvelles compétences et leur esprit d’équipe et sont valorisés dans leurs initiatives et leurs prises de risque pour participer à la Les politiques de ressources humaines déployées dans le Groupe couvrent les thématiques suivantes : diversité, de leadership, rémunération globale et santé. En 2005, Schneider Electric a créé un outil majeur de mesure de sa performance en matière de responsabilité : le baromètre Planète et Société. Au travers de critères relatifs aux collaborateurs, à la société, à l’environnement et à la gouvernance d’entreprise, il exprime, vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, la volonté du Groupe de faire Créé en 2008, il est présidé par le directeur Développement Durable. Il réunit des représentants des fonctions et des environnemental, Offre durable Programmes RoHS et Reach, Achats et logistique, Ethique, Programme Accès à l’énergie Communication, Relations avec les parties prenantes, Cet outil répond aux objectifs suivants : @ communiquer nos plans de progrès, @ inscrire le développement durable dans le programme @ donner l’historique de nos actions. Les bons résultats observés en 2008 témoignent non seulement d’une progression de l’ensemble de l’activité de Schneider Electric en matière de développement durable mais aussi de la forte mobilisation des collaborateurs et d’une constance dans la volonté du Groupe de faire partout (Cf. page 88 Baromètre Planète et Société) Le baromètre Planète et Société évolue avec le programme d'entreprise One. Composé de treize plans de progrès, il prend en compte les engagements responsables du Groupe et accorde une place plus importante à la contribution business du développement durable notamment via l’efficacité énergétique et l’accès à l’énergie. Créée en 2002, la direction du Développement Durable a rejoint en 2008 la direction de la Stratégie. Au sein du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA, James Ross porte une attention spécifique au développement durable et à la prise en compte des risques Quatre instances orientent et suivent les plans d’actions. Il regroupe toutes les directions centrales de Schneider Electric. Chaque trimestre, le conseil environnement se réunit afin d’échanger sur les sujets transverses et de favoriser leur déploiement sur l’ensemble des entités du Groupe. Un temps conséquent est également dédié à la veille sur les sujets environnementaux tant au niveau de l’éco-conception que de l’éco-production. (cf. page 101 La performance Il regroupe un représentant de chaque Direction centrale de Schneider Electric, des Activités et des Directions opérationnelles (Amérique du Nord, Europe, Internationale, Asie-Pacifique). Le Comité santé se réunit chaque trimestre pour orienter la politique santé/sécurité de l’entreprise et valider l’ensemble des plans d’action. Il pilote la dimension santé/sécurité pour l'ensemble du Groupe et anime le réseau des responsables locaux santé/sécurité. Par ailleurs, un comité spécifique a été constitué pour prendre en compte les risques liés à une éventuelle pandémie suite à la grippe aviaire. (cf. page 90 La performance sociale – encadré santé/ Composé de managers et de responsables Ressources Humaines France, il a pour mission de favoriser la prise en compte de la diversité dans le recrutement et la gestion des salariés. Il valide l’ensemble des orientations et des plans d’actions. (cf. page 95 La performance sociale - diversité) En 2007, un Comité de pilotage handicap s’est constitué en France, dans le cadre du premier accord de Groupe Handicap signé en juillet 2007. Composé du responsable de la mission "Engagement Handicap", du directeur Diversité et de deux représentants de chacune des cinq organisations syndicales signataires, il se réunit trois fois par an. D’autres comités se réunissent sur le thème de la responsabilité de Schneider Electric, comme par exemple le Comité des politiques sociales, présidé par le Directeur Au sein de Schneider Electric, la démarche développement durable est portée par de nombreux relais. @ Pour l’environnement, un réseau de plus de deux cents responsables du management environnemental anime la gestion environnementale des sites industriels, logistiques et administratifs. Leur action est soutenue, au sein de la Direction Globalisation et Industrie, par un Directeur Par ailleurs, la politique d’éco-conception du Groupe est portée par la Direction Stratégie Clients et Technologie, qui en coordonne le déploiement auprès des responsables @ Concernant la politique sociale, chaque responsable de direction Opérationnelle et d’Activité est garant de la bonne gestion des ressources humaines au sein de son périmètre, de la mise en œuvre du programme d’entreprise new2, du bon déploiement des politiques ressources humaines (dont la santé et la diversité) et des principes de responsabilité. @ Pour les actions au profit de la communauté et en particulier des jeunes, les projets locaux sont animés par un réseau de deux cents salariés volontaires. Sur tous les continents, ils sont nommés pour une durée de deux ans. Ces collaborateurs ont en charge : \- la relation avec les associations soutenues dans le domaine de l’éducation et de la formation (du choix de l’organisation, de la présentation du projet à la Fondation Schneider Electric qui le valide jusqu’au suivi du partenariat), \- ainsi que l’animation des campagnes de mobilisation Les plans de progrès et indicateurs Dans le cadre du programme d’entreprise new2, chaque entité choisit ses axes de progrès en fonction des lignes directrices du programme et de la réalité locale. Pour assurer une cohérence globale et une bonne mesure de la performance, new2 est assorti d’un instrument appelé New Reporting. Cet outil exprime chaque initiative en termes de finalités stratégiques, de résultats cibles et de moyens. Dix des indicateurs suivis concernent directement le développement durable et composent le baromètre Planète Chaque trimestre, le baromètre permet de suivre l’évolution Au 31 janvier 2005, la performance du Groupe était de 5,21/10. L’objectif, pour 2008, est d’atteindre 8/10. A fin 2008, la note était de 8/10. Les 10 plans de progrès du baromètre Planète et Société @ Réduire de 20 % le nombre de jours d’arrêt pour cause d’accident du travail (par employé et par an) @ S’assurer que 100 % des employés ont une couverture sociale de base @ S’assurer que les programmes de mobilité internationale comprennent chaque année 20 % de femmes @ Certifier ISO 14001 100 % des sites de production et de logistique @ Réaliser 120 Profils Environnementaux de Produits @ Réduire de 10 % la consommation énergétique par employé dans les sites de production (en MWh/an) @ Réaliser l’équivalent de 1 million d’euros en donation de matériel dans des actions des Fondations Schneider Electric au profit des jeunes @ Réaliser 60 % du montant des achats avec des signataires du Global Compact * ISR : Investissement Socialement Responsable. 18 indicateurs environnementaux, sécurité et sociaux font l'objet d'une vérification externe par Ernst & Young. Les travaux de vérification se sont inscrits dans la continuité de ceux réalisés en 2006 et 2007. La méthodologie utilisée par Ernst & Young a mis en évidence la pertinence, l’exhaustivité, la neutralité et la clarté du référentiel, lequel comprend l’ensemble des définitions, des procédures de mesure et de méthode de collecte d’informations adopté par L’ensemble des informations quantitatives, à l'exception des indicateurs Baromètre et Société présentés dans cette section, est consolidé par deux outils globaux : @ au niveau social : un processus de remontée d’information permet d’établir, chaque année depuis maintenant 9 ans, un tableau de bord ressources humaines @ au niveau environnemental : l’enquête annuelle site industriel permet de consolider les tableaux de reporting issus de la directive environnement Groupe. Ces informations sont rapprochées, par la suite, des autres outils de reporting (comptabilité et achats) afin de mener des L’ensemble des informations sociales et environnementales rend compte du périmètre mondial de l’entreprise sauf cas De manière permanente, Schneider Electric intègre dans sa stratégie des objectifs d’amélioration de sa performance économique, sociale et environnementale et met en place des indicateurs pour mesurer objectivement les progrès réalisés et ceux qui restent à accomplir. Le Groupe prouve au quotidien qu’intérêts économiques, écologiques, sociétaux et Les plans d’actions visant à consommer moins et consommer mieux engagent Schneider Electric pour lui-même et pour ses clients à améliorer significativement l’efficacité énergétique des processus de production, des infrastructures et d’une manière générale réduire l’empreinte environnementale notamment les émissions de CO2 induites @ Réduire de 20 % le nombre de jours d’arrêt pour cause d'accident du travail (par employé et par an) @ S'assurer que 100 % des employés ont une couverture @ S’assurer que les programmes de mobilité internationale comprennent chaque année 20 % de femmes Les hommes et les femmes de Schneider Electric sont le cœur et les artisans de la réussite sociale du Groupe. C’est en valorisant leur diversité, en accompagnant leur développement professionnel et en leur assurant des conditions de travail qui préservent leur santé et leur sécurité, que Schneider Electric mobilise et motive ses collaborateurs. Toutes les données chiffrées publiées dans la section qui suit couvrent l'ensemble du périmètre mondial du Groupe Tous les effectifs sont donnés hors intérimaires excepté > Fonctions centrales, Directions opérationnelles, Activités > sociétés dans lesquelles la part du Groupe est inférieure > dirigeants pour la partie rémunération. Certaines données concernent le périmètre France et portent alors sur plus de 80 % de l’effectif en France. La précision En 2006, Schneider Electric a défini et déployé dans l’ensemble du Groupe sa politique santé. Celle-ci reprend la définition de l’OMS : "la santé est un état complet de bien être physique, mental et social et ne constitue pas seulement en l’absence de Schneider Electric considère la santé comme un enjeu partagé par l’ensemble de ses collaborateurs et partenaires. Le Groupe estime également que la protection sociale est un levier déterminant pour un niveau de santé en s’appuyant pour ce faire sur la mise en œuvre de démarches locales. En 2008, le nombre de jours perdus pour cause d’accident suivi mensuellement par chacun des entités du Groupe a diminué de 33 % par rapport à 2007, dépassant de 13 points l’objectif de Les plans d’action suivants ont contribué à l’amélioration de cet indicateur intégré aux programmes d’entreprise et considéré comme priorité forte par les entités. @ Au niveau du Groupe, un département Santé/Sécurité a été créé en 2008. Rattaché à la direction générale des Ressources Humaines, il a pour mission d’accroître le leadership et l’expertise globale. La nomination de coordinateurs Santé/Sécurité au sein de chaque division opérationnelle se réunissant chaque trimestre dans le cadre d’un comité santé/sécurité renforce l’organisation @ Si les résultats globaux enregistrés sont d’un bon niveau et en forte progression, les situations et niveaux de performance restent inégaux. Pour y remédier, le Groupe a mis en place des actions et des outils afin de diminuer ces écarts. Parmi ceux-ci, on peut citer le suivi par un membre du Comité Exécutif des Une communication régulière sur les situations à risque contribue @ En 2008, le Groupe a lancé une campagne mondiale sur le thème de la prévention à destination des salariés et des managers. L’objectif : démontrer l’engagement de Schneider Electric au quotidien pour la santé et la sécurité. Déclinée en différents thèmes (sécurité, hygiène et stress), cette campagne a été déployée dans les différentes divisions opérationnelles et @ La sécurité fait désormais partie du système de management à intervalle court (AIC) mis en place sur l’ensemble des sites de production, ce qui contribue à améliorer l’appropriation des situations liées à la santé et à la sécurité sur le terrain. Chaque salarié a l’opportunité de proposer un sujet ou de soulever un problème et de contribuer à sa résolution. Schneider Electric considère que la mise en œuvre d’une culture santé/sécurité s’inscrit dans un processus de progrès continu soutenu par un système de management. Fin 2008, 50 % des entités du Groupe ont mis en place un système de management santé/sécurité en cohérence avec les standards mondiaux, contre 15 % en 2007. Le déploiement de ces standards (ILO- OSH ou OHSAS 18001) est une priorité pour Schneider Electric. Ceux-ci garantissent la conformité avec la législation et, à travers l’identification des situations dangereuses et l’évaluation des risques, contribuent à l’amélioration de la performance santé. Singapour – Récompense. Schneider Electric Singapour a reçu la médaille d’or par l’organisme national de promotion de la santé au travail. Cette reconnaissance vient récompenser le programme de douze semaines mis en place pour les salariés physiques…). Initiées en 2005, ces actions portent globalement sur la santé, l’hygiène de vie et la diététique. Etats-Unis – Santé. Un programme d’aide aux salariés a été mis en place. Il comprend un numéro vert et plusieurs séances proposées à chaque salarié, gérées par un cabinet externe à l’entreprise. Ce service permet de fournir de l’information, du conseil mais aussi de l’assistance sur des problèmes Europe – Système de management. La direction industrielle de la direction opérationnelle Europe a créé une équipe pour faciliter le déploiement du système de management santé et sécurité. Quarante-cinq managers de différentes fonctions (ressources humaines, sécurité, qualité) ont été formés en 2008, et ont réalisé chacun deux à trois audits au cours de l’année dans d’autres Inde - Sensibilisation. Un programme baptisé "Aayush" a été déployé au sein des équipes industrielles (Bangalore, Hyderabad, Chennal et Nashik). Il comportait des priorités bien identifiées (la sécurité –conduite et électricité - mais aussi l’hygiène et le stress). Chaque salarié et les membres de leur famille ont également reçu un bilan de santé ainsi que des recommandations voire la mise à disposition par l’entreprise de Danemark – Equilibre vie personnelle et professionnelle. Un projet a été déployé sur la santé et le management du stress : séminaire de formation pour tous les salariés et représentants du personnel avec apports théoriques, charte management du stress élaborée par les collaborateurs, bilan médical annuel individuel conduit par un cabinet externe visant à détecter les points de vigilance communs (par exemple, l’obésité), et destiné à illustrer l’état de santé global des salariés et orienter les actions Toutes ces bonnes pratiques sont publiées dans l’intranet santé accessible à l’ensemble des managers et des salariés de \- dont salariés Schneider Electric ND Le nombre de jours perdus pour cause d’accident (par employé et par an) est passé 0,167 jours en 2007 contre 0,112 jours 2008 p, soit une baisse de 33 %. * Le taux de fréquence est le nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour, survenus au cours d'une période de 12 mois par million d'heures de travail, alors que l'indice de fréquence est le nombre d'accidents de travail pour 1 000 salariés. 96 529 111 858** 113 904 p ** Les données 2007 sont retraitées au niveau des effectifs temporaires. *** Les acquisitions/cessions et l’intérim ne sont pas pris en compte pour le calcul du nombre de sorties et le nombre d’entrées. (sur la base de l’effectif ponctuel fin d’année) * Les données 2007 sont retraitées au niveau des effectifs temporaires * Les données ont été retraitées au niveau des effectifs temporaires pour (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) Données portant sur 81% des effectifs pour 2008. Répartition par genre et par catégorie (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * Données portant sur 81 % de l’effectif dont 86,5 % de cols bleus et 77,2 % des cols blancs. ** Données 2007 retraitées au niveau des fonctions. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * Données portant sur 81 % des effectifs. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * Données portant sur 81 % des effectifs. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) à la production de produits cœur de gamme et adaptés * En 2006, la fonction services était principalement répartie sur les ** Les données 2007 sont retraitées au niveau des fonctions. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * Les données 2007 sont retraitées au niveau des effectifs temporaires. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * Données portant sur 77 % de l’effectif du territoire. (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) Dans le cadre de la démarche de rééquilibrage géographique impliquant un redéploiement des ressources, certains pays comme la Chine ont vu leurs effectifs sensiblement Parallèlement, en Europe ou aux Etats-Unis par exemple, le Groupe a mis en place des plans d’adaptation pour redimensionner l’outil industriel et logistique. Dans certains cas, des plans de réduction des effectifs ont eu lieu. Dans ce cadre, et quel que soit le lieu concerné, le Groupe s’est engagé dans des logiques volontaires d’accompagnement social allant au-delà des obligations légales locales. En Europe : En 2007, Schneider Electric et la Fédération européenne de la métallurgie (FEM) ont signé un accord européen sur l’anticipation des changements. Cet accord intervient dans le cadre du Comité européen. Il s'inscrit dans une volonté forte d'accompagner les salariés de Schneider Electric et de leur permettre de développer leurs compétences tout au long de leur parcours professionnel. En 2008, cet accord a donné lieu à un déploiement. Un kit d’information dédié a été envoyé dans tous les pays européens concernés. Des réunions spécifiques se sont tenues au Royaume-Uni, en Italie et en Hongrie. En France : En mars 2008, Schneider Electric a signé un accord sur la gestion prévisionnelle des emplois, des compétences et des métiers avec ses six organisations syndicales pour l’ensemble des entités du territoire France. Il s’agit de donner et de partager avec les vingt mille collaborateurs français une même visibilité de la stratégie et de ses conséquences et les mêmes moyens appropriés pour pouvoir s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Avec cet accord, les signataires s’engagent à : @ dialoguer ensemble par anticipation et informer les salariés sur les évolutions de la stratégie du Groupe et les @ coordonner et optimiser les outils et les moyens dans une approche individuelle et collective afin de garantir une gestion plus efficace de l’emploi et des compétences, @ prendre en compte l’allongement de la vie professionnelle pour mieux répondre à la situation des seniors, @ instaurer les règles minimales à respecter pour assurer la solidarité entre toutes les familles françaises du Groupe. L’accord est effectif depuis avril 2008. Les modalités de mise en œuvre seront précisées et enrichies progressivement. Cet accord vient compléter celui signé en juillet 2007 avec la Fédération Européenne de la Métallurgie relative à Depuis plusieurs années, Schneider Electric accompagne ses restructurations industrielles et établit avec les pouvoirs publics, des conventions de revitalisation afin de créer localement des emplois sur ces mêmes bassins. En 2008, d'autres plans de sauvegarde ont dû être conduits, notamment à Grenoble, Passy sur Eure et Angoulême. Ces sites n'ayant pas fait l'objet de convention de revitalisation, les salariés concernés ont bénéficié d'un accompagnement spécifique et personnalisé dans le cadre de départ volontaire. Les différentes dispositions comprennent congé de fin de carrière, projet personnel, création et reprise d'entreprise et Main d’œuvre extérieure à la société - (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) (sur la base de l'effectif ponctuel fin d'année) * En 2008, le calcul a été effectué en prenant en compte l’effectif ponctuel. * En 2008, le calcul a été effectué en prenant en compte l’effectif ponctuel. Proportion de salariés à temps partiel ou bénéficiant et la participation au résultat et/ou la participation * Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif. Depuis de nombreuses années, les collaborateurs français disposent via l’intéressement et la participation une part complémentaire de salaire pouvant aller jusqu’à 9 % suivant Coût moyen du travail par personne \+ individuels et collectifs 37,2 K 37,3 K 37,9 K * Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif. Schneider Electric mobilise tous ses moyens pour intéresser ses collaborateurs à la réalisation des objectifs fixés et les associer aux performances de l’entreprise : intéressement, En 2008, Schneider Electric a lancé un plan d’actionnariat salarié à travers une augmentation de capital réservée à ses salariés. Vingt mille salariés dans le monde ont participé à cette opération portant sur 0,8 % du capital. Dans ces temps de forte volatilité des marchés financiers, un groupe de travail constitué d'actionnaires salariés issus de plusieurs pays sera mis en place. Une de ses missions prioritaires sera d’améliorer la communication en direction des salariés A fin 2008, l'actionnariat salarié de Schneider Electric représente 3,60 % du capital et 1/4 de ses salariés sont Comité hygiène et sécurité 69 % * Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif. Le Comité européen de Schneider Electric permet aux représentants du personnel d’être informés sur les mutations de l’entreprise. Les membres de ce Comité disposent d’outils de formation et d’information propres (via internet, avec une base de données, un espace de discussion en ligne et une lettre d’actualité trimestrielle électronique). En 2008, le Comité européen a tenu 4 réunions (dont 2 Le Comité de Groupe France, créé en 1997, est une instance au service des différents comités d’entreprise des filiales. Pour Schneider Electric, c’est un lieu d’information et de formation des représentants du personnel des entités du Groupe en France destiné à donner une bonne Chacun de ses membres bénéficie d’un programme de formation de 5 jours sur la vision globale de l’entreprise et de son environnement économique au début de son mandat. En 2008, ce comité a tenu 3 réunions et a participé à un voyage d’étude en Chine. Les représentants du Comité de Groupe France ont ainsi pu visiter les principaux sites chinois et échanger avec les managers et les salariés locaux. En 2008, trois accords ont été signés avec les organisations @ accord relatif à la gestion anticipée des emplois, des métiers et des compétences au sein du Groupe Schneider @ accord sur les salaires 2008, @ accord d’orientation relatif à l’intéressement et à la participation au sein du Groupe Schneider Electric en France. Cette année a également donné lieu à six avenants portant sur de précédents accords notamment : @ l’adhésion au plan d’épargne Groupe, @ l’intéressement et la participation au sein du Groupe @ la part globale d’intéressement des salariés du Groupe @ l’intéressement du 29 juin 2006 des salariés de Schneider @ et l’emploi des travailleurs handicapés. Un total de cinquante réunions de négociation ou de commission de suivi d'accords se sont déroulées sur l’ensemble de l’année (soit un équivalent de 38,5 jours). PeopleScope, c’est l’outil de l’entreprise qui permet d’écouter activement nos collaborateurs et de construire des plans d’actions basés sur les résultats. Pour la 1ère fois en juin 2008, une enquête de satisfaction a été lancée auprès de l’ensemble de nos collaborateurs dans le monde entier. Avec un taux de participation de 82 %, cette enquête a permis à Schneider Electric de se placer dans la catégorie des "meilleures entreprises mondiales" dans ce domaine et envoie le message clair que les collaborateurs tiennent à leur entreprise et qu’ils s’engagent à la faire Répartition des coûts par type de formation * Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif. * Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif Heures moyennes de formation par personne * Les données 2006 ont été réajustées suite à des erreurs de reporting. Les données 2006 suivies en jours ont été retraitées en heure, avec le ratio ** Les données 2008 portent sur 81 % de l’effectif. En 2008, le nombre moyen d'heures de formation par personne est de 28,6 heures p contre 27 heures en 2007. La politique de formation de Schneider Electric vise à développer et à fidéliser des hommes et des femmes de qualité dont les compétences vont favoriser l’atteinte des objectifs stratégiques de l’entreprise, en adéquation avec les exigences conjoncturelles de ses marchés. Parmi ses axes majeurs : @ développer les compétences et faire évoluer les @ permettre aux collaborateurs d’anticiper la transformation @ renforcer leur intégration dans la fonction et dans l’entreprise, @ suivre et évaluer le retour sur investissement de la formation, @ répondre aux besoins actuels et futurs d’amélioration de Le déploiement d'une vision partagée du développement des hommes et des femmes du Groupe est une des priorités de Schneider Electric University est l'un des vecteurs majeurs de ce déploiement pour le développement des talents et des compétences fonctionnelles clés. En 2008, l'offre a été @ Ainsi, par exemple, pour les talents clés du Groupe, nous offrons 50 % de programmes en plus avec pour certains des partenaires académiques référents mondiaux (par exemple avec Harvard Business School aux Etats Unis qui aura formé 100 de nos managers entre novembre 2008 et mai 2009) et des échanges avec des cadres dirigeants de nouvelles @ Nous avons continué à élargir l'offre de développement des compétences fonctionnelles du Groupe pour 5 domaines d'expertise clés avec bouquet d'offres mondiales et locales. Par exemple pour développer les compétences de notre filière industrielle, nous avons une offre globale déployée localement (sur chaque site industriel) de programmes Lean Six Sigma, et également une offre globale à destination des directeurs d'usines déployée centralement. Cette dernière formule permet aux directeurs d'usines à la fois de développer leurs compétences de management industriel et de se constituer un réseau groupe dans la communauté des leaders industriels. Au total, 1 397 collaborateurs de 80 nationalités ont participé aux séminaires globaux de l’université en 2008 (avec une participation de +12 % de nouvelles nationalités), d'autre part les contenus globaux sont ré-utilisés par les pays pour des animations locales. Ainsi sur 1 seul des 5 domaines d'expertise fonctionnelles (commercial : vente et marketing), plus de 5 903 collaborateurs ont été formés localement avec Enfin, la formation en e-learning pure sur des contenus globaux ou en formule mix e-learning suivi d'un séminaire en salle a été elle a suivie par 3390 salariés du Groupe. Cette offre globale existe en e-learning pure en Management et en formule mixte pour l'apprentissage des langues (anglais par exemple). En 2008, en France, 63 % de l’effectif a bénéficié d’une France : Afin de permettre aux ouvrières d’accéder à des postes plus qualifiés et plus techniques et, en conséquence, de diminuer les différences de rémunération entre les hommes et les femmes dans cette catégorie professionnelle, plusieurs sites industriels ont permis à des femmes ouvrières d’intégrer une formation menant à un CQPM (certificat de qualification professionnelle de la métallurgie) de conducteur- régleur (certaines ayant même continué sur une formation "Les hommes et les femmes de Schneider Electric peuvent exprimer leur diversité culturelle et sont dirigés sans discrimination". Cet engagement est le premier des principes de responsabilités du Groupe dont la diversité fonde Quand on se sait respecté, on est plus motivé et plus efficace. Schneider Electric met donc en place des actions pour favoriser l’égalité professionnelle hommes/femmes, la diversité des âges, l’emploi des personnes handicapées, l’embauche de personnes issues des minorités visibles. Le Groupe agit à trois niveaux : le recrutement, l’insertion Schneider Electric veut faire de la diversité une force, un atout et un levier pour développer la créativité et la compétitivité. La Charte de la diversité adoptée par En 2008, et pour les années à venir, l’accent est porté sur la La part des femmes dans les programmes de mobilité internationale est de 14,8 % p à fin 2008. "La mixité professionnelle entre les hommes et les femmes est un enjeu stratégique du développement des personnes comme de l’entreprise". Cette notion essentielle est aussi au cœur de la problématique diversité qui permet d’accroître l’innovation, de renforcer l’efficacité auprès des clients et de prendre en compte les évolutions naturelles de la société. Dans le domaine de la mixité professionnelle hommes/ femmes, trois orientations majeures ont été choisies : @ augmenter de façon significative le pourcentage des @ promouvoir la mixité hommes/femmes dans les différentes @ créer des conditions de travail favorable aux hommes et Groupe : Un groupe de travail a été initié en septembre 2008 sur la thématique de la mixité hommes/femmes. Rassemblant 27 femmes à haut potentiel et 7 dirigeants, il avait pour objectifs principaux de définir un modèle de développement propre à Schneider Electric et ses orientations stratégiques, identifier les risques et opportunités rencontrés liés aux développement de la mixité hommes/femmes, partager les bonnes pratiques et construire des plans d’action. @ France/Chine : Schneider Electric a parrainé le Forum des femmes en Asie qui s’est déroulé en mai 2008. L’événement a rassemblé 700 invitées et participantes dont 350 originaires de République Populaires de Chine et 90 intervenantes de renom venues du monde entier. Au cœur des discussions, le développement économique, la micro-finance, le leadership @ France : Schneider Electric a signé la première charte de la parentalité en entreprise. Cette charte se donne trois \- faire évoluer les représentations liées à la parentalité dans \- créer un environnement favorable aux salariés-parents, en \- respecter le principe de non-discrimination dans l’évolution France : Schneider Electric a intensifié son engagement avec la signature d’un premier accord de Groupe le 12 juillet 2007. Cet accord, sur trois ans, qui concerne, pour la première fois, toutes les entités du périmètre Groupe en France s’inscrit dans le cadre de la nouvelle réglementation sociale issue de la loi sur le Handicap du 11 février 2005 "pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des Avec cet accord, Schneider Electric s’engage à : @ recréer un flux d’entrée de travailleurs handicapés et à @ privilégier l’emploi direct, tout en poursuivant la politique volontariste de sous-traitance auprès du secteur protégé, @ aborder dans sa globalité la problématique de l’insertion professionnelle des personnes handicapées et de leur maintien dans l’emploi, en prenant en compte la diversité des handicaps selon l’origine et l’importance des déficiences. Pour répondre aux objectifs fixés : @ d’atteindre chaque année globalement et a minima l’obligation légale de 6 % de la masse salariale (5,8 % en @ d’embaucher 45 salariés handicapés et d’accueillir 45 alternants handicapés pendant la durée de l’accord, De nombreuses actions ont été mises en place en 2008. On peut citer, sur les différents volets de l’accord, les Recrutement : Signature d'une convention de partenariat AGEFIPH/ CESI/ Schneider Electric pour favoriser l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap par Sous-traitance : Signature d’une "charte de la sous- traitance en milieu protégé" pour renforcer l’engagement vis-à-vis des établissements et services d'aide par le travail et des entreprises adaptées mais aussi la volonté de confier des prestations d'assemblage et de services en sous- traitance à des salariés en milieu protégé Maintien dans l'emploi : Mise en place de "projets d'Unités" élaborés conjointement avec le département de Santé au Travail, les Ressources Humaines et directeurs d'Unité ou filiales avec l'apport notamment d'une formation à "la méthodologie du maintien dans l'emploi" pour apporter une meilleure pratique au traitement des situations individuelles et France – En février 2008, Schneider Electric a signé avec le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi un accord national pour l’insertion des jeunes des quartiers. Dans le cadre de cet accord, Schneider Electric s’est @ mettre en oeuvre des programmes spécifiques ou à s’associer à certains existants pour promouvoir chaque année la création d’entreprises par des personnes issues des @ informer et promouvoir les métiers de l’entreprise, @ utiliser l’alternance pour envisager l’obtention d’un emploi, @ accroître le dispositif "100 chances - 100 emplois" partout A fin 2008, 9 % des personnes recrutées (en CDI, CDD, alternance et stage) sont issus de zones urbaines sensibles ou de quartiers sous contrat d’urbanisation et de cohésion Le développement durable est l’expression de l’exposition des entreprises aux attentes des parties prenantes. En tant que signataire du Pacte Mondial ou Global Compact, Schneider Electric tient compte des enjeux développement durable dans le processus global de certification de ses fournisseurs et encourage fournisseurs et sous traitants à adhérer au Pacte Mondial. Cette démarche, qui invite les fournisseurs de Schneider Electric à répondre aux attentes directes de l’entreprise et à dire publiquement leur engagement, permet au Groupe d’étendre les principes du développement durable à l’ensemble de ses partenaires- Elle concrétise également la volonté de Schneider Electric d’être un promoteur des droits humains conformément au Principe 1 (les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l'Homme dans leur sphère d'influence) et au Principe 2 (à veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l'Homme) du Global En 2008, Schneider Electric a réalisé 80 % de ses achats auprès de 2 300 fournisseurs et sous-traitants. Le volume d'achats du Groupe est d'environ 10 milliards d'euros en Pour sélectionner ses nouveaux fournisseurs, Schneider Electric utilise un processus baptisé Schneider Supplier Quality Management basé sur un questionnaire d’évaluation @ Réaliser 60 % du montant des achats avec des fournisseurs signataires du Global Compact en neuf chapitres. L’un de ceux-ci porte sur l’environnement et le développement durable. Schneider Electric évalue les aspects sociaux, la performance du fournisseur vis-à-vis de la communauté (SA8000), sa performance environnementale (ISO14001), son respect des directives RoHS et sa situation vis-à-vis du Global Compact. En 2008, 248 nouveaux fournisseurs ont ainsi été évalués, principalement dans les pays émergents (Chine, Inde, Amérique du sud). L’engagement en faveur du Pacte Mondial est l’un des critères à remplir pour faire partie des fournisseurs majeurs de Schneider Electric. Intégrant les nouvelles acquisitions faites en 2007 et 2008, un panel de 350 partenaires clés est L’adhésion au Pacte Mondial étant un des leviers d’action auprès de ces fournisseurs, une communication sur l’importance que revêt cet engagement public pris auprès des Nations Unies est faite par le pilote achat. A fin 2008, 34 % de ces 350 partenaires sont signataires du Pacte Dans le cadre de son programme d’internationalisation, la fonction Achats a poursuivi sur 2008 l’action engagée en 2006 afin de développer les compétences des collaborateurs originaires des pays émergents (principalement d’Asie et La formation de ces nouveaux entrants aux processus et méthodes internes est cruciale pour assurer une approche homogène des achats partout dans le monde. Les nouveaux acheteurs ont ainsi suivi un cursus de sensibilisation et En 2008, le pourcentage d’achats réalisés auprès des fournisseurs signataires du Pacte Mondial est de 31 % La Fondation Schneider Electric soutient des projets associatifs qui accompagnent les jeunes les plus démunis dans leurs projets de formation et d'insertion professionnelle Elle favorise les projets, proches de ses sites dans le monde entier, qui permettent la participation des salariés dans la durée. Elle intervient par exemple dans le cadre : @ de cursus de formation aux métiers de l'électricité, @ d'équipements de salles de cours, @ de soutien à la création d'entreprise dans nos métiers. En relai de ces mobilisations locales, elle développe également des partenariats spécifiques dans le cadre de campagne d'urgence suite à des catastrophes naturelles. Dotée chaque année d’un budget de 4 millions d’euros, la Fondation réalise ses actions en s’appuyant sur un réseau de 200 salariés volontaires, appelés aussi délégués. Ses derniers répartis dans plus de 80 pays ont pour mission de sélectionner les partenariats localement, de les proposer aux salariés de leur entité puis à la Fondation et de suivre l’avancée des projets. Sur la base d’informations administratives et financières, chaque projet fait l’objet d’une procédure d’instruction au niveau de la Fondation Schneider Electric puis au niveau de la Fondation de France qui Chine : En mai 2008, la province de Sichuan située dans le centre ouest de la Chine, a été frappée par un terrible tremblement de terre, le plus grave séisme qu’ait connu le pays depuis celui de Tangshan, proche de Pékin en 1976\. Face à cette catastrophe, Schneider Electric via sa Fondation, a mis en œuvre un programme d’aide de 3 millions de yuans RMB (environ 275 000 euros). Le Groupe a fait un premier don de un million de yuans RMB pour subvenir à l’urgence, notamment dans le cadre de projets menés par la Croix Rouge Chinoise. Puis un don complémentaire de 2 millions de yuans RMB pour la reconstruction d’écoles et la remise en fonctionnement des Monde : Enfin, comme chaque année depuis huit ans, la campagne Luli 2008 destinée à aider les jeunes en difficulté @ Réaliser l’équivalent de 1 000 000 d'euros en donations de matériel Schneider Electric @ Amener 90 % des sites à s’engager durablement dans des actions des Fondations Schneider Electric d’insertion a mobilisé les salariés de Schneider Electric autour de projets associatifs locaux. Avec l'évolution de la Fondation, les projets se sont davantage orientés vers la formation des jeunes aux métiers du Groupe via des organismes de formation, interventions de salariés dans des cursus, participation à la construction de centres de formation ou de lycées professionnels, échanges d'étudiants, @ 200 délégués répartis dans 74 pays, L'un des programmes phare de la Fondation Schneider Electric/Square D - le "matching gift program" \- consiste à abonder les dons des salariés au profit d'associations de leur choix. 2 374 dons ont été abondés en Amérique du Nord en A noter également en Amérique du Nord, une initiative portée par Schneider Electric Canada dans le cadre d’un partenariat avec Habitat For Humanity. Pour soutenir la construction d’un ensemble de logements à bas coûts à Victoria (capitale de la province canadienne de Colombie Britannique), la filiale du Groupe a offert 65 000 euros complété d’un don de matériel électrique. Cette résidence permettra à des familles à faible revenus d’accéder à la propriété à un prix abordable. Le programme d’accès à l’énergie BipBop* *Business Investment People at the Bottom of the Pyramid A ce jour, 1,6 milliard* de personnes soit environ 300 millions de foyers n’ont pas accès à l’électricité. 550 millions vivent en Afrique Sub-saharienne, 500 millions en Inde, 100 millions en Indonésie, autant au Bangladesh, 70 millions au Nigéria. Ces populations défavorisées disposent en général de moins de 2 dollars par jour de revenu pour vivre. Les dépenses d’énergie représentent plus de 15 dollars par mois Favoriser l’accès de l’ensemble de la population mondiale à l’énergie sans mettre en péril le climat, les écosystèmes. Deux questions clefs se posent alors : @ comment mettre sur le marché des produits et des solutions qui conduisent à moins gaspiller d’énergie, à produire et à consommer dans le meilleur respect de l’environnement, @ et être l’acteur de l’accès à l’énergie pour cette population aujourd’hui privée d’une eau saine, d’électricité et de C’est sur ce dernier objectif que se concentre le programme accès à l’énergie de Schneider Electric appelé BipBop. Avec trois champs d’action spécifiques, BipBop exprime la volonté du Groupe de devenir l’acteur d’un cercle vertueux qui fait converger @ Chaque jour, 1 300 foyers dans le monde ont accès à l'électricité grâce aux compteurs de pré-paiement Conlog. @ 50 créations d’entreprise dans les métiers de l’électricité sont @ Plus de 2 300 jeunes sont formés aux métiers de l’électricité Madagascar : Dans un pays où seulement 20 % de la population a accès à l’électricité, Schneider Electric soutient Jirano. Cette association a pour vocation de concevoir, mettre en place des solutions et former les populations locales pour favoriser l’accès à l’énergie. Elle intervient notamment dans une zone minière où la mise en place d’un projet de grande envergure nécessite la relocalisation des populations locales et par conséquent la création de villages et d’infrastructures. Pour ce projet, Jirano propose une solution innovante photovoltaique, comprenant notamment la gestion à distance de l'armoire électrique par GSM. Elle réunit les savoirs-faires de plusieurs entités Schneider Electric et de ses clients partenaires : @ Xantrex, filiale de Schneider Electric, pour les onduleurs, @ BP Solar, pour les panneaux solaires, @ Socotec, bureau de controle (Conception du local technique @ Ambatovy, partenaire pour la gestion social des villageois. En 2008, une première étape a été franchie avec l’électrification de 100 foyers, la formation et la création de 12 emplois dans les En 2009, le programme prévoit l’électrification de 1000 foyers, la formation de 100 personnes et la création de 50 créations France : Mis en place depuis un an, le projet de Schneider Electric "Créer son entreprise dans les métiers de l'électricité", fruit d'un partenariat avec l'Association pour le Droit à l'Initiative Economique (ADIE), exprime une triple ambition : @ permettre à des personnes éloignées du monde professionnel parfois depuis de nombreuses années de créer leur propre @ contribuer à la vie économique locale, @ promouvoir les métiers de l'électricité. Ce projet cible les créateurs d’entreprise et porteurs de projet n’ayant pas accès au crédit bancaire, notamment les chômeurs mais également les allocataires du RMI et les salariés précaires. Schneider Electric s’implique activement à chaque étape clé d’un projet de création d’entreprise au travers de son association Schneider Electric Initiatives Emploi (étude de marché, réalisation de business plan). Et assure ensuite un suivi de projet via la direction Commerciale en France, qui propose un "pack créateur" comprenant les outils dédiés à l’accompagnement En octobre 2008, Schneider Electric a remporté le trophée "Soutien à la création d’activité" pour ce projet. Décerné par l’IMS – Entreprendre dans la Cité pour son projet "Créer son entreprise dans les métiers de l’électricité" \- il a été remis par Fadela Amara, Secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville et Claude Bébéar, Président d’IMS – Entreprendre pour la Cité. Egypte : Schneider Electric et ses collaborateurs apportent leur soutien au département électrique de Galal Fahmi School, école publique égyptienne de renommée qui forme des techniciens. Celle-ci fait partie des plus anciennes écoles techniques du Caire. Les actions menées dans le cadre d’une convention avec le ministère de l’éducation égyptien comprennent : @ la mise en place d’un programme de formation spécifique pour les jeunes diplômés de l’école afin de déployer leur employabilité A savoir : L’acronyme Bop est couramment utilisé pour désigner les populations dont les revenus sont les plus faibles dans un *Source : Agence nationale de l’énergie – 2006. En 2008, Schneider Electric a confirmé son engagement et sa participation à l’effort commun des acteurs de la société civile en faveur du développement durable. En 2008, Schneider Electric est devenu membre de l’Alliance pour l’Economie d’Energie (Alliance to Save Energy). Cette structure regroupe des chefs d’entreprises, des décideurs politiques, des responsables d’associations de protection de l’environnement et des consommateurs. Son objectif : promouvoir l’efficacité énergétique dans le monde entier afin de contribuer à une économie plus saine, un environnement plus propre et une sécurité énergétique accrue. Schneider Electric estime que l’efficacité énergétique constitue le moyen le plus rapide, le plus abordable et le plus performant pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction des émissions. Un postulat qui s’inscrit dans la droite ligne de la mission de l’Alliance to Save Energy. En devenant membre de l’Alliance, le Groupe pourra promouvoir plus efficacement les solutions d’économie d’énergie sur les marchés de l’industrie, du bâtiment, du résidentiel et des centres de données dans le monde entier. En 2004, Schneider Electric a signé la charte de la diversité lancée par l’Institut Montaigne. Cette signature va au-delà du périmètre français puisque le Groupe s’engage à appliquer les principes de cette charte dans tous les pays où il est présent, ou à mettre à jour les politiques qui existent déjà Initiateur de la démarche de mobilisation des entreprises pour le développement de l’apprentissage, dans le cadre d’une mission spécifique confiée à Henri Lachmann par Jean-Louis Borloo, Schneider Electric est signataire de la En 2007, Schneider Electric a également rejoint, la Clinton Climate Initiative, une initiative d’envergure internationale qui vise à aider quarante métropoles mondiales à gérer plus efficacement la consommation énergétique de leurs bâtiments et diminuer ainsi les gaz à effet de serre. Schneider Electric a participé – au titre de signataire – à la Conférence internationale sur l’environnement qui s’est tenue à Bali (Indonésie) en décembre 2007, réunissant les représentants de 190 pays, soit au total plus de 10 000 Lancé en 1999 par le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, le Global Compact (ou Pacte Mondial) associe, sous l’égide de l’ONU, des entreprises et des organisations non gouvernementales pour unir "la force des marchés à Les signataires s’engagent à respecter dix principes fondamentaux articulés autour de trois domaines : les droits de l’homme, les droits du travail et l’environnement. En adhérant au Pacte Mondial en décembre 2002, Schneider Electric a publiquement exprimé son attachement à des valeurs universelles. Depuis 2003, le Groupe s’est principalement attaché à promouvoir cet engagement auprès En France, une concertation nationale visant à prendre en compte les enjeux environnementaux s'est tenue. Réunissant toutes les parties prenantes, Schneider Electric y a contribué La définition de la santé, établie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est celle que Schneider Electric retient "La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de Schneider Electric est également partie prenante des travaux de l’Observatoire social international (OSI). L’entreprise est signataire du "droit à l’éducation et à la formation tout au long de la vie", qui vise à développer le partenariat et la coresponsabilité des entreprises avec les autres acteurs de la Le Groupe a ainsi été la première entreprise industrielle signataire du Pacte Ecologique de Nicolas Hulot avec la ferme intention d’intégrer la majeure partie des dix objectifs Schneider Electric s’engage dans les organismes de normalisation internationaux en tant que partenaire actif dans l’élaboration des normes permettant de garantir la conformité de ses offres (UTE, Union Technique de l’électricité et de la communication - CENELEC, Comité européen de normalisation électrotechnique - IEC, International Schneider Electric est présent au sein de l’AFNOR (Association Française de normalisation). Il participe au Enfin, depuis février 2007, Schneider Electric représente la France au Comité consultatif sur les aspects environnementaux (ACEA – Advisory Committee for Environmental Aspects) de la Commission internationale électrotechnique (IEC). L’ACEA a pour mission de conseiller et de coordonner les travaux de la commission internationale électrotechnique sur les problèmes relatifs à l’environnement. Le Groupe est membre du Conseil d'Administration de l’Orse (Observatoire de la responsabilité sociale des entreprises) et du Forum français du Global Compact. Il est également un soutien actif depuis de nombreuses années de l’Admical (Association pour le développement du mécénat, membre du réseau européen CERES) et de l’IMS (Institut du mécénat social). Enfin le Groupe participe aux travaux menés par le CSR Europe notamment dans le domaine de la santé au 8\. Impact sur le développement régional et relations avec la société civile Partout où Schneider Electric est présent, il s’engage fortement vis-à-vis de ses partenaires et de la communauté. Un ancrage indispensable pour une entreprise globale qui veut rester en prise avec la réalité locale de ses marchés. De nombreux projets se développent. Ils démontrent la volonté du Groupe d’être actif (en particulier pour l’emploi) et de contribuer ainsi pleinement au développement économique Depuis plus de dix ans, Schneider Electric France au travers d’une structure dédiée (Schneider Initiatives Emploi (SIE)) soutient des projets de création ou de reprise d’entreprises portés par ses salariés. Cette démarche témoigne de l’engagement responsable du Groupe en faveur de la mobilité, de l’emploi et du développement régional. Il illustre aussi l’encouragement de Schneider Electric au développement de valeurs entrepreneuriales au sein de ses SIE accompagne en toute confidentialité les salariés de Schneider Electric, en intervenant à toutes les étapes qui mènent à la création ou à la reprise d’entreprise puis au- delà, via un suivi sur trois ans minimum. Cette démarche est complètement intégrée dans le processus d’évolution personnelle/professionnelle des salariés du Groupe en France (participation aux journées Horizon sur le territoire France, intégration de formation spécifique dans l’offre de SIE dispose d’une équipe dédiée composée de managers expérimentés dont la mission est de fiabiliser et de pérenniser les projets de création dans leur dimension financière, juridique, technique et commerciale. La structure est représentée et active au sein des réseaux économiques @ Plus de 600 porteurs de projet (dont 90 en 2008) sont ainsi devenus chefs d’entreprises. Electricien, boulanger, consultant, graphiste, gestionnaire de patrimoine, fleuriste…, les parcours sont variés, riches, innovants en dépit des @ 80 % : c’est le taux de réussite des projets soutenus par SIE après trois ans d’exercice (contre 50 % au niveau @ 1200 emplois créés : chaque création ou reprise d’entreprise génère en moyenne 2 emplois. @ Récompense : Lauréat de la catégorie "Grandes Entreprises" du deuxième Trophée National de l’Entreprise Citoyenne : c’est le prix remporté par le Groupe vendredi 28 Cette distinction, remise par Isabelle Debré, Sénateur des général de Suez, Président du Jury 2008, récompense les engagements menés par le Groupe dans le cadre de Depuis des années, Schneider Electric mène des actions auprès de jeunes afin de faciliter leur insertion professionnelle. La contribution des collaborateurs du Groupe constitue l’une des clés de la réussite de cet engagement. Apprentissage, partenariats avec des écoles et des associations, soutien financier à de jeunes étudiants, intervention dans les cycles de formation techniques ou généralistes…, tel est l’éventail d’initiatives mis en œuvre dans tous les pays où Schneider Electric est présent. Ces actions complètent les partenariats noués dans le cadre (cf. page 97 Œuvres sociales et mécénat). En France, l’opération "100 chances-100 emplois" concerne par bassin d'emploi chaque année 100 jeunes et jeunes adultes de 18 à 30 ans, ayant un faible niveau de qualification, issus des zones urbaines sensibles - ZUS et prêts à s'engager dans un parcours d'insertion L'objectif : faciliter l'accès à l'emploi durable grâce à des parcours personnalisés de qualification avec le concours de trente entreprises fédérées et animées par Schneider Electric, et ce dans un délai de 36 mois. L’ambition : atteindre 60 % de sorties positives, c'est à dire un CDD supérieur à 6 mois, un CDI ou une formation Le dispositif "100 chances-100 emplois" a été déployé pour la première fois à Chalon sur Saône en janvier 2005 par les services de l'Etat, en collaboration avec SFG, filiale de Schneider Electric (sur la période 2005-2007). @ Chalon sur Saône (après 4 ans) 147 jeunes concernés, dont 75 en contrats longue durée (51 %), 22 accompagnés dans leurs démarches (15 %) et 50 ayant quitté l’opération avant sa fin (34 %). 106 jeunes concernés dont 58 en contrats longue durée (55 %), 17 accompagnés dans leurs démarches (16 %) et 31 ayant quitté l’opération avant sa fin (29 %). 45 jeunes concernés, dont 16 en contrats longue durée (36 %), 23 accompagnés dans leurs démarches (51 %) et 6 ayant quitté l’opération avant sa fin (13 %). international, implication des clients, fournisseurs...), la stratégie mondiale de compétences de Schneider Electric. Le Groupe oriente une grande partie de ses projets de recherche vers l’efficacité énergétique. Dans la moyenne tension, des travaux portent sur de nouveaux capteurs et logiciels destinés à enrichir les produits, de fonctions de diagnostic avancé. Les équipes de recherche travaillent également sur des offres de produits de distribution électrique capables d’intégrer les nouvelles formes de production d’énergie comme le solaire, les micro-turbines, les éoliennes ou les piles à combustible ainsi que sur le remplacement de matériaux présentant des risques pour l’environnement par des matériaux moins dangereux voire Les villes concernées par le programme "100 chances-100 emplois" en 2008 : Chambéry, Le Havre, Dieppe. Pour préparer les solutions de demain, Schneider Electric consacre plus de 4 % de son chiffre d’affaires à des investissements de R&D et s’est doté depuis 2005 d’un conseil scientifique. Sa mission : aider Schneider Electric dans la prise en compte des évolutions scientifiques, technologiques et d’innovation, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et du développement durable. Il s'agit en particulier de comprendre les approches de Schneider Electric et d'effectuer des recommandations dans @ la politique scientifique et technologique (produits, dans le domaine des technologies en émergence et/ou en provenance d'autres secteurs industriels, pouvant avoir un impact sur les activités de Schneider Electric, @ la gestion des programmes de recherche et d'innovation scientifiques et techniques, politique de brevet, déploiement environnementale dans ses activités en contribuant à la définition de nouvelles réglementations et en les appliquant de manière anticipée, en améliorant l’efficacité énergétique de ses sites, en favorisant l’éco-conception ou encore en développant la sensibilité à l’environnement de ses Ni producteur, ni distributeur d’énergie, l’activité de Schneider Electric fait essentiellement appel à des techniques d’assemblage et de contrôle et n’intègre que très peu de procédés à l’impact environnemental lourd tels que la transformation et le traitement des métaux. Le Groupe compte à ce jour 217 sites industriels. Schneider Electric s’attache à étendre le périmètre de reporting à l’ensemble de ses unités. Ainsi, depuis 2005, le reporting environnemental des sites de production est étendu en 2008, et ce malgré les regroupements et fermetures de sites intervenus au cours de cette année. Les principes du reporting environnemental ont été officiellement audités début 2006, début 2007 puis fin 2007. (nombre de sites industriels et logistiques) * En appliquant la règle de prise en compte après deux ans suivants. ** Incluant 1 fermeture ou regroupements de sites en 2008. @ Certifier ISO 14001 100 % des sites de production et @ Réaliser 120 profils environnementaux de produits @ Réduire de 10% la consommation énergétique par employé dans nos sites de production Effectifs sur les sites de production Quantité de déchets produits (en t) * Suite à l'audit réalisé cette année, une correction significative a été apportée au reporting d'un site. Les données 2007 et 2006 ont été modifiées en conséquence et en cohérence avec 2008. Les données incluent, en 2008, 234 sites contre 201 sites Globalement et à périmètre courant, l’ensemble des indicateurs se sont améliorés à l’exception des déchets, en 2008. A périmètre constant, on peut observer plusieurs tendances en 2008 : la consommation d’énergie/effectif se détériore légèrement mais l’objectif fixé dans le cadre du programme d’entreprise est dépassé ; la consommation d’eau/effectif s’améliore très significativement. Les déchets produits/ effectifs ainsi que la part des déchets valorisés enregistrent Consommation en eau et en énergie Depuis 2006, les consommations d’eau sont analysées plus en détail en distinguant l’eau puisée dans les nappes phréatiques et celle consommée sur le réseau public. Les eaux puisées aux seules fins de refroidissement et immédiatement rejetées sans altération sont volontairement Ces consommations ainsi que les consommations en énergie sont consolidées dans le tableau des indicateurs Le choix de matériaux faciles à recycler, de systèmes de clipsage pour démonter aisément les composants facilitent le traitement des matériels en fin de vie. L’analyse du cycle de vie et de la recyclabilité permet de déterminer les points La rationalisation continue de la logistique, source indéniable d'émission de carbone, a continué de faire l'objet d'une attention toute particulière en 2008 au sein des entités de Parmi les actions menées, on peut citer : @ la fermeture de 20 centres de distribution en 2008, @ le déploiement d'un suivi du taux de remplissage des camions utilisés sur le territoire européen, @ le démarrage d'un projet mondial d'étude d'un réseau cible d'environ 80 centres de distribution qui doit conduire à une réduction notable des émissions de CO2, @ la mise en œuvre d'un plan de réduction du transport aérien au profit du transport maritime par un meilleur arbitrage entre nos coûts de possession de stocks et nos Pour proposer à ses clients des produits plus respectueux de l’environnement, Schneider Electric s’attache à miniaturiser ses produits pour économiser les ressources naturelles et fait évoluer son offre pour réduire la consommation des @ la refonte des flux internationaux à destination et en provenance de l'Amérique du Sud et de l'Inde, @ le basculement de 65 m de coûts de transport sous le contrôle d'un prestataire de service spécialisé dans le contrôle des facture de transport une base de données fine de nos expéditions sur le périmètre concerné. RoHS (Restriction de l’utilisation de certaines substances dangereuses) REACH (Enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques) Le contrôle et la gestion des substances dangereuses constituent une priorité à l’échelle mondiale, et plus particulièrement au sein de la Communauté Européenne. En effet, ces substances sont une source potentielle de pollution ou de risque pour la santé lors des phases de fabrication, d’utilisation ou de fin de vie des produits. Depuis maintenant de nombreuses années, Schneider Electric se préoccupe de cette problématique en l’intégrant dans sa La politique du Groupe vise quatre objectifs essentiels : @ être conforme aux exigences législatives en vigueur, @ anticiper les futures réglementations ou les restrictions @ aider ses clients à respecter les législations actuelles ou @ promouvoir la démarche dans l’industrie électrique auprès des clients et des parties prenantes. La directive RoHS et la réglementation Reach sont prises en compte pour les programmes d’action internes de Schneider Electric et sont appliquées en Europe et dans tous les autres Deux programmes ont été mis en œuvre au sein du Groupe afin d’être en conformité réglementaire et répondre aux Si l’offre de Schneider Electric directement couverte par la directive RoHS est extrêmement limitée, une part plus large est concernée indirectement. C’est le cas des matériels intégrés dans des produits finis. C’est pourquoi Schneider Electric, depuis le 1er juillet 2006, a mis en conformité les produits directement visés par la réglementation ainsi que ceux fréquemment intégrés dans des équipements concernés. En décidant de généraliser l'élimination de ces substances à tous ses produits, Schneider Electric s’engage bien au-delà des exigences de la directive. Par ailleurs, si la directive RoHS Europe s’applique aux produits vendus sur le Vieux Continent, Schneider Electric a décider de compléter la mise en conformité de son offre partout dans le monde dans les mois qui viennent. En 2007 – 2008 : une très grande partie des gammes de produits distribués mondialement ont ainsi été mises en conformité avec la directive. Seule une partie des offres locales spécifiques à un pays en particulier ainsi que les produits devant être retirés à court terme du marché ne sont Cette décision a permis d’anticiper l’évolution de la réglementation dans différents pays comme la Chine où une réglementation équivalente est effective depuis le 1er mars 2007\. Outre la Corée du Sud, qui a mis en application sa propre directive RoHS depuis 1er janvier 2008, de nouvelles réglementations sont attendues dans les années à venir, notamment en Inde, aux Etats-Unis et en Australie par Plus d’informations pour une meilleure compréhension de la Directive, le suivi de la mise en œuvre ainsi que le catalogue de l'offre compatible est accessible sur un site internet dédié Pour chaque référence conforme, Schneider Electric communique la date de production RoHS. Pour les autres références Schneider Electric donne une date prévisionnelle Un dispositif de mise en conformité au règlement européen REACH a été initié au sein de Schneider Electric. Il vise à : @ s’assurer que les substances utilisées par Schneider Electric et ses filiales sont dûment enregistrées et autorisées dans ses applications, conformément aux exigences de la @ formaliser les informations à communiquer auprès de ses clients sur la présence des substances dites dangereuses Dans un premier temps, le programme REACH a mis l’accent sur la continuité d'approvisionnement du Groupe et de toutes ses filiales en produits chimiques (substances et préparations Pour cela, un inventaire complet de toutes les substances et préparations achetées par le Groupe à l’échelle mondiale a été réalisé. Un engagement de la part de nos fournisseurs du secteur chimique (plus d'un millier en Europe) a été recherché afin de garantir le pré-enregistrement au 1er décembre 2008 auprès de l'Agence Chimique Européenne de toutes les substances entrant dans la composition des préparations utilisées par le Groupe (produits et processus industriels). Le programme d'action de Schneider Electric définit également les règles, processus et outils que les entités chargées de la mise sur le marché des produits du Groupe doivent mettre en oeuvre pour garantir la seconde exigence réglementaire de REACH : la communication à nos clients du contenu de nos produits en "substances candidates à Deux types d’actions sont menés à cet effet : @ la formalisation des données à communiquer à nos clients suite aux informations recueillies auprès de nos experts techniques et matériaux, nos fournisseurs, ainsi que des extensions de nos systèmes d'information technique, @ la création d'un outil de communication, accessible par le web, pour permettre à nos clients de consulter les Au-delà des travaux mentionnés ci-dessus, REACH a des implications importantes en matière de R&D et plus @ Afin d’utiliser des préparations chimiques intégrant le moins possible de substances candidates à autorisation, le Groupe fera évoluer ses processus de développement. @ Il faudra envisager des substitutions de matériaux ; ce qui va impliquer un travail collaboratif avec certains fournisseurs. Partenaire de l’efficacité énergétique de ses clients, Schneider Electric applique à lui-même ses solutions dans le cadre d’un programme de réduction de consommation de L’objectif, de 2005 à 2008, est de réduire de 10 % le niveau de consommation énergétique par employé dans les sites de production. Cinq domaines sont particulièrement ciblés : le chauffage, l'air conditionné, les équipements (notamment de traitement de l’information), l’éclairage et les processus En décembre 2008, plus de 100 sites se sont engagés dans le programme Energy Action. Des actions importantes ont été mises en place notamment grâce des solutions Schneider Electric (variateurs de vitesse, contrôle de l’éclairage, mesure et suivi des consommations…). Une attention particulière est données aux régions suivantes : Asie, Europe, Amérique du Nord et du Sud, Afrique et Asie. Grèce : L’usine de Inofyta, construite en 1969, est dédiée à la fabrication de transformateurs moyenne tension. Sur ce site de production, 50 % de l’énergie consommée concerne le processus de cuisson lors de la fabrication de tôle magnétique. C’est donc sur celui-ci que s’est concentré l’essentiel des actions menées notamment pour réduire les pertes de chaleur. D’autres initiatives ont été prises, comme par exemple la mise en place d’un système automatique de compensation de l’énergie réactive, de la commande à distance des portes principales de l’usine, du contrôle automatique du chauffage et l’utilisation de lampes basse consommation. Le site a réduit sa consommation d’énergie par employé de 27 % en 2008 par rapport à 2007 (en kWh Brésil : Des usines de production au Brésil (Guararema, Jurubatuba et Sumaré) ont formalisé un plan d'action énergétique. Ces sites répartis sur le territoire sont dédiés à la fabrication de contacteurs, d’interrupteurs, d’automates, de disjoncteurs modulables, de produits "ultraterminal". Des produits et des composants spécifiques ont été déployés en se concentrant sur les applications suivantes : gestion de l’énergie par un système de surveillance relié par internet, optimisation des contrats de fourniture d’énergie, réduction du coût de l’énergie réactive pour améliorer le La grande majorité des produits du Groupe sont des composants d’installation servant à la gestion de l’énergie consommée par les charges. Ils ne sont pas des consommateurs directs d’énergie et les pertes dissipées sont négligeables par rapport à l’énergie transitée. En revanche, ils jouent un rôle déterminant en matière d’efficacité énergétique Schneider Electric s’est engagé dans une démarche de prise en compte de l’environnement généralisée à toute son offre. D’ici 2011, deux-tiers de ses ventes devront être réalisées avec des produits dits Green Premium, c'est-à-dire mentionnant leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie (consommation d’énergie, de matière première, recyclage, identification voire l’élimination des En outre, dans le cadre du développement des nouveaux produits, des objectifs d’amélioration d’impact doivent être définis. Pour les produits particulièrement énergétivores, comme par exemple, les produits électroniques de puissance ou d’électronique de contrôle-commande, des objectifs d’amélioration de consommation d’énergie seront intégrés Etats-Unis : Pour le lancement du nouvel onduleur Back-UPS ES 750 VA , la priorité était clairement de proposer la solution ayant les impacts environnementaux les plus faibles possibles. Résultat : la réduction maximale de la consommation énergétique a permis à ce produit d’être trois à cinq fois plus efficace que ses équivalents sur le marché. Cette offre a reçu le label "Produit de l’année" de l’Engineering Award and Electronic House 2008 aux France : En décembre 2008, dans le cadre des Prix "Entreprises et Environnement" décernés par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, Schneider Electric a remporté le Prix du Jury "Ecoproduit pour le Développement Durable" pour sa nouvelle plateforme d’automatismes M340. Remis à l’occasion de Pollutec, référence mondiale des salons consacrés à l’environnement, ces Prix récompensent des entreprises ayant engagé des démarches exemplaires en vue de maîtriser et de réduire l’impact de leurs activités et/ou de leurs produits et services sur l’environnement. Développée par l’activité Automatisme et Contrôle du Groupe, la gamme d’automatismes M340 se distingue par cinq points clefs : @ une diminution de la consommation d’énergie de 25 %, @ un taux de recyclabilité de 80 % (contre 60 % pour la @ une réduction de 70 % du poids du produit et de son @ la conformité à la directive RoHS, @ le label "Green Product" pour le marché chinois. De nombreuses initiatives sont menées en interne pour améliorer la compréhension des avantages à court et long termes de l’efficacité énergétique : campagnes de sensibilisation, élection de "champions énergétiques" pour chaque pays, constitution de groupes de travail locaux pour déployer les mesures d’Energy Action, désignation du meilleur employé et du meilleur site en matière d’efficacité énergétique. Un site intranet dédié est également en ligne. Il permet de suivre les évolutions et les résultats obtenus dans Des manifestations et colloques thématiques ont été organisés au Vietnam, à Singapour, en France, aux USA à l’attention de nos clients et plus, largement, de nos partenaires. Par ailleurs, des partenariats ont été signés dans Enfin, de nombreuses informations relatives à l’environnement sont à disposition. Sur le site d’APC par exemple, un guide pédagogique sur les économies d’énergie est téléchargeable, de même qu’un manuel sur l’éco- Avec l’acquisition du canadien Xantrex en 2008 (une des trois plus importante sociétés du marché des onduleurs utilisés dans des installations solaires et éoliennes), Schneider Electric a renforcé son rôle d’acteur majeur en matière de Depuis 2007, Schneider Electric collabore également à SolaireDirect, une société dédiée à la production d'électricité solaire, proposant la conception et l'installation Plus globalement, l’activité Energies renouvelables de Schneider Electric particulièrement dédiée à l’énergie solaire répond aux besoins croissants de ses clients souhaitant combiner efficacité énergétique et énergies renouvelables. Son objectif : proposer des solutions et services configurés aux besoins particuliers des marchés tertiaires et domestiques ainsi que pour les fermes solaires. France et Espagne : Schneider Electric développe également l’utilisation des énergies renouvelables dans ses infrastructures. Ainsi, le restaurant d’entreprise du centre de R&D Electropole à Eybens (France) est alimenté en énergie solaire. Le siège social de la Direction opérationnelle Europe situé à Barcelone (Espagne) est équipé d’un système photovoltaïque et d’un système de chauffage, ventilation et climatisation centralisé lui assurant une réduction de 15 % de ses coûts d’énergie. De même, le tout récent siège social de Schneider Electric à Rueil-Malmaison (France) répond aux normes HQE de haute qualité environnementale, notamment en matière de consommation d’énergie (divisée par 4, avec un objectif < 50 kWh/m2/an). 1700 collaborateurs de l’Ile de France occuperont à terme ce bâtiment où 20 000 visiteurs Une initiative innovante a été menée en 2008 en Espagne où Schneider Electric a participé un programme de reforestation. Gestion des rejets, nuisances et déchets La quasi totalité des terrains utilisés par Schneider Electric est située dans des zones urbanisées ou industrielles aménagées et n’affectent donc pas de biotopes remarquables. Aucune activité d’extraction de matériaux ou d’épandage n’est recensée dans le portefeuille d’activités. Les rejets dans l’air et l’eau sont par définition très limités, l’activité de Schneider Electric étant majoritairement une activité d’assemblage. Les ateliers spécialisés dans la fabrication de composants mécaniques font l’objet d’un suivi très strict, dans le cadre de leur certification ISO 14001. Leurs rejets sont suivis localement dans le respect de la législation. Aucun accident majeur n’a été répertorié en 2008. Pour Schneider Electric, le changement climatique constitue l’un des enjeux majeurs de notre époque. A ce titre, le Groupe mène un plan d’actions pour identifier et réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses activités. Ainsi, Schneider Electric est un partenaire majeur de la Fondation Polaire Internationale. Depuis septembre 2007, le Groupe assure la distribution électrique et la gestion technique de la station et sa commande à distance de la première station de recherche scientifique "zéro émission" de Schneider Electric contribue également aux missions de la @ En répondant depuis 3 ans aux questionnaires du Carbon Disclosure Project, initiative mondiale menée par des @ En rejoignant le Clinton Climate Initiative, une initiative à l’échelle mondiale pour lutter contre le réchauffement climatique en améliorant l’efficacité énergétique (depuis août Le plan d’actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre de Schneider Electric procède par étapes : @ mesure des émissions de carbone sur une année @ premières actions de réduction des émissions de carbone, dès lors que le Groupe dispose d’outils de consolidation des données suffisamment fiables et pouvant être soumis à audit @ mise en place d’une comptabilité carbone pour lancer les actions futures de réduction des émissions de carbone (à En 2007, Schneider Electric a réalisé un bilan carbone de ses activités par un auditeur spécialisé externe. L’ensemble du cycle d’activité a été étudié, de l’activité de tous ses fournisseurs en amont à l’activité logistique aval pour distribuer nos produits à nos clients. Ce travail a permis de repérer : @ les grandes "masses" d’émissions de carbone: la moitié de celles-ci est liée aux matières premières, aux composants et aux services achetés à nos fournisseurs, un tiers lié à la logistique, le solde provenant de notre propre usage industrielles et impacts de nos bâtiments) ; @ l’impact potentiellement très élevé de la libération dans l’atmosphère du gaz SF6 contenu dans certaines familles d’appareils de moyenne tension. Ce gaz peut se libérer des appareils arrivés en fin de vie lorsqu’ils sont démontés par les Les activités de Schneider Electric ont par conséquent les @ Le Groupe assemble majoritairement ses produits, dans des usines de taille relativement modeste comparée à l’industrie lourde. Il n’est donc pas soumis à permis d’émettre, et ce pour l’ensemble de ses entités à travers le monde. Le SF6 étant un gaz à effet de serre très puissant, les Etats et l’Union Européenne peuvent être amenés à restreindre réglementairement l’utilisation de SF6 dans les années à venir. Certains secteurs, à l’instar des chaussures de sport ou des double-vitrages, ont retiré le SF6 de leurs produits à cause de son impact sur le changement @ Schneider Electric est cependant sensible aux fortes fluctuations des coûts énergétiques qui pèsent sur sa chaîne d’approvisionnement, puisqu’il existe un rapport direct entre émission de carbone et quantité et type d’énergie Les plans d'action à fin 2011 Cinq plans d’action prioritaires ont été définis : @ réduire les déchets par employé de 7,5 % et atteindre un taux valorisation de 84% sur les sites de production, de logistique et les grandes sites tertiaires, @ réduire la consommation d’énergie à 13,5 MWh/employés sur les sites de production, de logistique et les grands sites @ réduire les pertes de gaz SF6 intervenant au cours du processus industriel à 1,2 % (4,6 % en 2008), @ réduire l’utilisation des transports aériens à 20 % (contre @ mettre en place dans 10 pays des filières de traitement du L’exploitation des sites ne donne lieu à aucun rejet volontaire dans le sol. Les sols des ateliers sont rendus étanches par des traitements appropriés. Les produits dangereux sont systématiquement stockés et manipulés sur bac de rétention. Les dispositifs de rétention prennent également en compte les cas de dysfonctionnement ou sinistres, incendie Comme chaque année, Schneider Electric a procédé à une revue des risques de pollution de l’ensemble de ses sites industriels dans le cadre du suivi de la certification ISO 14001\. Aucun site n’est classé Seveso. 13 sites dont 7 en France, font l’objet d’un suivi permanent, souvent en raison de leur activité de production passée. Ce suivi s’effectue en liaison avec les autorités et le cas échéant un traitement de dépollution à titre préventif est mis en place. C’est le cas pour d’anciens sites comme Yates (Etats-Unis) ou encore à Maizières-Lès-Metz (France) où une zone de terres polluées par des huiles de transformateurs a été excavée. Aucun incident majeur n’a été répertorié en 2008. Tous les sites opèrent dans le respect des règles de Reconnue comme l’une des sources principales de pollution mais également une ressource potentielle de matière première, la gestion des déchets est l’une des priorités en Cette priorité se traduit par des engagements politiques ou des réglementations qui visent en particulier les déchets des produits électriques, à l’instar de la directive européenne Waste Electrical and Electronic Equipment Directive (WEEE), transposée dans chacun des Etats de l’Union. Des réglementations équivalentes existent ou sont en voie de développement au Japon, en Chine, en Inde et aux Etats-Unis. La directive WEEE a pour principal objectif d'augmenter le taux de valorisation des déchets électriques les plus importants, comme les équipements ménagers tels que les téléviseurs, les réfrigérateurs, les éclairages ainsi que les matériels de l’information et des télécommunications dont la durée de vie est extrêmement courte. La directive ne couvre que très marginalement les équipements électriques et électroniques industriels ou de distribution électrique. Elle rend responsable le producteur de l’équipement électrique de la mise en place et du financement de filières dédiées aux équipements électriques pour qu’ils soient collectés et traités spécifiquement. La valorisation et le recyclage sont clairement mis en avant avec des taux minima à respecter. Pour les déchets liés à ces processus de fabrication les principaux rejets de Schneider Electric sont constitués de déchets solides. Leur gestion fait l’objet de progrès continus. Cette démarche s’inscrit pleinement dans le cadre de la certification ISO 14001 que Schneider Electric a requis pour l’ensemble de ses sites de production à travers le monde. Compte-tenu des disparités de classification selon les pays, le Groupe n’opère pas de consolidation globale par catégorie des déchets industriels spéciaux et banals. Ces enregistrements font l’objet d’une traçabilité au niveau local. En France, par exemple, le taux des déchets industriels spéciaux est de l’ordre de 14 % du total. Tous les déchets sont traités par des filières spécialisées selon leur nature. Le Groupe s'engage activement dans une démarche responsable de gestion des déchets générés par ses produits mis sur le marché alors que ses produits sont quasiment tous hors du champ de la directive WEEE. En tant que société responsable, Schneider Electric doit pouvoir démontrer l’existence de filières "fin de vie" organisées. Celles-ci doivent être financées et qualifiées pour la collecte, le traitement et le recyclage de ses produits en fin de vie dans le respect de la santé et de l’environnement. Cette démarche, menée en collaboration étroite avec l’ensemble des partenaires du Groupe doit s’effectuer au niveau de chacun des Etats dans une démarche d’identification et de qualification, voire d’organisation des filières pour le traitement des déchets d’équipements électriques, avec la mise en place d’indicateurs appropriés. Qui est responsable de quoi ? Dans le cas des piles ou autres consommables, la gestion des déchets relève de la responsabilité des producteurs de ces produits. La politique du Groupe soutient ce partage de responsabilité, sachant que Schneider Electric garde la responsabilité de l’information de leur présence éventuelle. A ce titre, Schneider Electric informe ses clients sur les impacts de ses produits et leur composition grâce aux Profils Environnementaux Produits (PEP) qui accompagnent les En Europe, Schneider Electric propose à ses clients une offre de prise en charge de leurs produits en fin de vie. C’est par exemple le cas de sa filiale MGE UPS Systems. Depuis 2006, l’offre "Swap pac". épargne aux détenteurs d’onduleurs obsolètes la gestion du traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques. Elle comprend un audit de site (bilan environnemental des consommations électriques et de la qualité de l’installation), le traitement des équipements en fin de vie (désinstallation, reprise des onduleurs, remise du certificat de destruction) et la fourniture La fin de vie prise en compte dès la conception A noter enfin que Schneider Electric intègre l’impact environnemental de la fin de vie de ses produits dès leur phase de conception en allant au-delà du calcul du taux potentiel de valorisation l’EIME (logiciel d'évaluation des risques environnementaux et de gestion des opportunités). Le Groupe a en effet développé un guide des bonnes règles de conception pour optimiser les coûts de fin de vie et le taux potentiel de recyclabilité de ses produits. En outre, Schneider Electric a décidé d’intégrer dans les manuels d’instructions de ses produits, les recommandations nécessaires et les bonnes pratiques pour que le traitement en fin de vie puisse être fait dans les conditions Dès la parution de la norme en 1996, Schneider Electric a retenu le principe de certification de ses sites. Le principe retenu est la certification ISO14001 de 100 % des sites industriels et de logistique dans les 2 ans qui suivent leur Fin 2008, 90,5 % des sites soit 219 sites industriels et Dans le cadre de ses plans de progrès du baromètre Planète et Société, un des dix objectifs est la certification ISO14001 de 100 % des sites industriels et logistiques à fin 2008. 15 nouveaux sites ont été certifiés en 2008. Par ailleurs, le déploiement volontaire à titre expérimental de système de gestion environnementale sur des sites tertiaires s’est poursuivi en 2007. La totalité des agences commerciales en Allemagne et en France est déjà certifiée. @ une direction environnement au niveau du Groupe, @ un réseau de compétences composé : \- pour les sites : de responsables environnement dans tous les pays dotés d’une activité significative et Directions opérationnelles et de responsables environnement d’unité dans chaque entité industrielle ou logistique, \- pour les produits : de responsables appelés éco-référents dans chaque activité en charge de la prise en compte de la dimension environnementale dans la gestion de l’offre et de Ce réseau dispose d’outils de gestion et de partage La formation et l’information des salariés comptent parmi les missions clés des responsables environnement pays et unités. Particulièrement déployée à l’occasion des certifications des sites, elle est facilitée par une formation en e-learning composée de 28 modules spécialisés représentant un total d’environ 15 heures. Schneider Electric Colombie a reçu le label "Excellence gouvernement colombien atteste de la qualité des actions menées par le Groupe dans le domaine de la protection de depuis 2006 auprès des salariés et de leur famille a été un La gestion des risques environnementaux est intégrée au système de management environnemental ISO 14001. Aucun site Schneider Electric n’est classé Seveso. Hormis les opérations volontaires de prévention mentionnées à propos de rejets dans les sols (pollutions historiques anciennes), il n’a pas été versé d’indemnités en application Organisation mise en place pour faire face aux accidents de pollution ayant des conséquences au-delà des établissements de la société Tous les sites industriels, qui sont certifiés ISO 14001, sont organisés pour prévenir les situations d’urgence et réagir efficacement en cas de problème. Les plans d’actions préventives et correctives s’appuient en amont sur une analyse des situations dégradées et des impacts potentiels, en partie extraite de l’étude de danger des dossiers En France par exemple, certains sites manipulant des composés chimiques en plus grande quantité, comme le Vaudreuil, MGA, 38Tec, sont équipés de ballons gonflables dans les réseaux d’eau pour éviter tout transfert de pollution vers l’extérieur, d’autres comme SDE qui est proche d’une Toutes ces actions sont accompagnées de procédures et sont régulièrement testées au cours d’exercices dédiés Une organisation nationale est en place pour suivre les sites à une formation à la gestion de crise environnementale éventuelle. Des directives, procédures et guides nationaux sont disponibles sur intranet : gestion de crise environnementale, gestion des activités passées et présentes, prévention des risques de pollution, etc. Leur application est vérifiée par des audits internes. En Europe, par exemple, un Comité environnement sol se réunit trimestriellement et valide les plans d’actions visant à réduire le risque de pollution potentiel et à éliminer toute conséquence sur l’environnement pour les sites sous surveillance en raison de leur passé industriel. Sur le site de MG Ales (France), une fuite de fioul est intervenue en novembre 2008. N’entrainant aucun risque vis-à-vis des salariés, cette fuite provenait d’une réserve du groupe électrogène. Immédiatement, des barrages filtrants ont été installés afin d’éviter la pollution des eaux fluviales et le captage du fioul dans le fossé de rétention à l’intérieur du site. Par mesure de précaution, un bassin de rétention a également été installé en sortie de site. Après l’information de la DRIRE, une cellule de gestion de crise a été mise en place avec une réunion quotidienne sur le site pour contenir les écoulements et mettre en place les opérations de dépollution des zones concernées. Dans le cadre de cet accident, aucune pollution des eaux fluviales n’a été observée. Les terres polluées ont été enlevées et font l’objet d’un traitement biologique au sein d’un centre homologué par la DRIRE. Des mesures de sécurisation des activités concernées sont en cours d'étude pour être mises en œuvre fin premier trimestre Les notations des principales agences de notation spécialisées et de gestionnaires de fonds d’éthiques sont présentées ici. Elles précisent la performance de l’entreprise @ Assurer la présence de Schneider Electric dans les 4 familles majeures d’indices ISR Depuis 2001, Schneider Electric est inclus dans l’indice ASPI Eurozone (Advanced Sustainable Performances Indices), qui comprend 120 entreprises cotées de la zone euro (Univers DJ Euro Stoxx) présentant les meilleures performances sociales et environnementales. Les valeurs sont sélectionnées sur la base des notations Vigéo conformément aux lignes directrices de l’APSI Eurozone. Sélectionné une première fois en 2002, Schneider Electric fait partie de l’édition 2008 du Dow Jones Sustainability Index World (indice mondial) et Stoxx (indice européen). La recherche sur la durabilité des entreprises pour cette famille d’indices est assurée par SAM (Sustainable Asset Management), une société de gestion d’actifs indépendante En 2006, Schneider Electric a été sélectionné dans le registre d’investissement Ethibel. Ce registre est utilisé comme référence dans le cadre de l’investissment socialement responsable par un nombre croissant de banques, de gestionnaires de fonds et d’investisseurs institutionnels en Europe. Ethibel propose aux investisseurs deux produits basés sur ce registre : Ethibel Sustainability Index (ESI) Excellence Europe et Ethibel Sustainability Index (ESI) > Pour en savoir plus : www.schneider-electric.com (> groupe > développement durable) Par courrier : Schneider Electric Industries SAS Direction du Développement Durable – 35 rue Joseph Monier- 92500 Rueil- Malmaison – France 11\. Éléments de méthodologie concernant les indicateurs En l’absence de référentiel public reconnu et pertinent pour les activités de fabrication et d’assemblage de composés électroniques, Schneider Electric a formalisé un référentiel précisant les méthodes de reporting des indicateurs ressources humaines, sécurité et environnement. Ce référentiel comprend l’ensemble des définitions, des procédures de mesure et des méthodes de collecte de ces informations. Engagé dans un processus d’amélioration ce travail pour adapter son référentiel d’indicateurs de développement durable aux évolutions du Groupe. Ce document est mis à jour régulièrement. Les indicateurs relatifs aux ressources humaines et à la sécurité sont consolidés au niveau mondial sur l’ensemble des sociétés intégrées globalement dans le périmètre de consolidation financière. Pour les données environnementales, toutes les entités certifiées ISO 14001 doivent reporter. De plus, les sites de production et de logistique sont intégrés dans le périmètre après deux années civiles d’exercice complet. Ceux-ci doivent compter un effectif de 20 personnes ou plus. Les sites administratifs, R&D et commerciaux reportent quand à eux sur la base du volontariat. En 2008, selon la logique de couverture la plus large possible, le périmètre de reporting environnement s'est accru de 201 à 234 sites industriels et logistiques. Les unités qui appartiennent à des sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont intégrées à 100 % dans le reporting. Les unités qui appartiennent à des sociétés consolidées par intégration proportionnelle sont également consolidées par intégration globale. Enfin, les sociétés consolidées financièrement par équivalence ne sont pas prises en compte dans le reporting. Les indicateurs ressources humaines, sécurité et environnement sont issus de plusieurs outils de reporting dédiés disponibles sur l’Intranet du Groupe. Leur consolidation est placée respectivement sous la responsabilité de la direction des ressources humaines et sous la responsabilité de la direction environnement du Groupe. Les contrôles de fiabilité des données s’effectuent lors de la consolidation (revue des variations, comparaison inter-sites). En cas de donnée reportée incohérente ou manquante, aucune valeur estimée par défaut n’est utilisée. Dans une logique d’amélioration continue, Schneider Electric a demandé à Ernst & Young de conduire des travaux d’examen visant à produire une assurance modérée sur certains indicateurs ressources CO2 : le mode de conversion des consommations énergétiques en équivalent CO2 est emprunté à l’IEA (International Energy Agency, 2006). Ces facteurs de conversion peuvent être globaux (gaz, fuel, gasoil) ou Déchets : la comptabilisation des déchets n’intègre pas les déchets exceptionnels (destruction de bâtiments par Certifications ISO 14001 : l'indicateur ISO 14001 rapporte à 217 sites industriels et logistiques contre 211 pour les autres indicateurs environnementaux. Cet indicateur constitue l’un des indicateurs de performance du baromètre Planète et COV : compte tenu du type d’activité du Groupe, l’émission de composés organiques volatils a fait l’objet d’une simple estimation destinée pour 2006 et 2007 à produire des ordres PEP : il s’agit du nombre de profils environnementaux de produits développés par Schneider Electric. Il constitue l’un des indicateurs de performance du baromètre Planète et Nombre de jours perdus pour cause d’accidents du travail par employé : cet indicateur se calcule mensuellement sur la base des jours ouvrés et des effectifs moyens. Il intègre tous les jours d'arrêts supérieurs à un jour survenus au cours des 12 derniers mois. Le total annuel présenté est la somme des valeurs mensuelles. Les effectifs des entités qui n’ont pas renseigné le nombre de jours perdus ont été exclus du dénominateur. Il constitue l'un des indicateurs de performance du Baromètre Planète et Société. Couverture sociale : toutes les entités permettant à ses salariés d’être couverts sur les trois sujets suivants sont considérées comme apportant une couverture sociale de base à ses collaborateurs : maladies (prestations en nature ou financières), accidents du travail (prestations en nature ou financières) et invalidité. Cet indicateur comptabilise les entités acquises depuis au moins 2 ans. Il constitue l’un des indicateurs de performance du baromètre Planète et Société. Heures de formation : cet indicateur n’intègre pas les actions de sensibilisation, considérant qu’elles ne sont pas assimilables à de la formation. Le reporting est comptabilisé Diversité : cet indicateur suit la part de femmes intégrées aux programmes de mobilité internationale. Ces programmes constituent un mode de détection des potentiels chez Schneider Electric. Il constitue l’un des indicateurs de performance du baromètre Planète et Société. Global Compact : cet indicateur suit la part du volume d’achats 2008 réalisée avec des signataires du Global Compact. Il est établi sur la base des 2000 plus gros fournisseurs référencés dans la base fournisseurs du Groupe, ce qui a tendance à minorer sa valeur, en considérant que les signataires de l’EICC (Electronic Industry Code of Conduct) répondent également aux exigences du Global Compact. Il constitue l’un des indicateurs de performance du baromètre compte tenu des estimations réalisées pour les mois en cours lors de la remontée des données. Ces estimations ne sont pas soumises à correction a posteriori et représentent 12\. Rapport d’assurance modérée du Commissaire aux comptes sur une sélection d’informations environnement, En réponse à votre demande et en notre qualité de Commissaire aux comptes de Schneider Electric, nous avons procédé à des contrôles visant à nous permettre d’exprimer l’assurance modérée que les informations relatives à l’exercice 2008 signalées par le signe p dans les tableaux de bord présentés en pages 90 à 97 et 101-102 du Document de référence (les "Informations"), ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel de reporting applicable en 2008 (le Référentiel) dont un résumé Il est de la responsabilité de Schneider Electric d’établir les Informations, le Référentiel et d’en assurer la mise à Il nous appartient, sur la base de nos contrôles, d'exprimer une conclusion sur ces Informations. Nos contrôles ont été conduis conformément au standard international ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagement, décembre 2003). Notre indépendance est définie par les textes législatifs et réglementaires ainsi que le code de La conclusion formulée ci-après porte sur ces seules informations et non sur l'ensemble du rapport de développement durable inclus dans le Document de référence. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des @ Les efforts pour sensibiliser, dans les sites et entités du Groupe, les personnes en charge du reporting environnemental et social aux enjeux de ce reporting devraient être poursuivis ; une attention particulière devrait être portée à l’application du Référentiel pour la comptabilisation des "Déchets produits et valorisés" et la distinction "Effectifs CVD/NCVD", et aux modalités de calcul de l’indicateur "Estimation des émissions de COV" ; Le Groupe apporte des informations détaillées sur les méthodologies utilisées pour l'établissement des Données dans la note méthodologique figurant pages 108-109 et dans les commentaires accompagnant les données publiées. Au regard de ces informations, nous souhaitons souligner que les données environnementales sont remontées en juin et en décembre sur la base d’estimations pour au moins le dernier mois de chaque semestre qui ne sont pas réévaluées Nous exprimons une réserve sur les informations "Taux de fréquence des accidents du travail (Tf)" et "Taux de gravité des accidents du travail (Tg)" car nous avons constaté que le reporting des heures travaillées, données entrant dans le calcul de ces informations, n’est pas exhaustif. Sur la base de nos contrôles et sous cette réserve, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Fait à Neuilly-sur-Seine le 4 mars 2009. Pour nous permettre d’exprimer notre conclusion, nous avons conduit les contrôles suivants : @ Nous avons apprécié le Référentiel au regard de sa précision, sa clarté, son objectivité, son exhaustivité et sa pertinence par rapport aux activités du Groupe et aux @ Au niveau du Groupe et des divisions situées en France, Scandinavie et Etats-Unis/Mexique (1), nous avons mené des entretiens auprès des responsables de la collecte des Informations. A ces niveaux, nous avons : \- mené une analyse des risques d’anomalie et de leur \- évalué l’application du Référentiel, mis en œuvre des procédures analytiques et vérifié, sur la base de sondages, la consolidation ainsi que les calculs des Informations. @ Nous avons sélectionné un échantillon de sept entités opérationnelles représentatives des activités et des implantations géographiques, en fonction de leur taille / contribution aux Informations et des risques d’anomalie @ Les entités sélectionnées représentent en moyenne 29 % (2) (entre 4 % et 56 % suivant les Informations) de la valeur totale des Informations. A ce niveau, nous avons vérifié la compréhension et l’application du Référentiel, mené des tests de détail sur la base de sondages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données avec les @ Nous avons revu la présentation des Informations dans le rapport annuel en pages 90 à 97 et 101-102. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de ces contrôles, à M. Monsieur Eric Duvaud, associé en charge de notre département Environnement et Compte tenu des contrôles réalisés depuis quatre exercices, nous estimons que nos contrôles fournissent une base suffisante à la conclusion formulée ci-après. Le Référentiel défini par Schneider Electric pour les données sélectionnées appelle de notre part les commentaires @ Des progrès ont été enregistrés dans la formalisation du Référentiel et les contrôles internes réalisés au niveau du Groupe. Néanmoins la nature des contrôles à effectuer sur l’ensemble des données environnementales et sociales ainsi que les personnes en charge de ces contrôles au niveau des sites et des entités opérationnelles devraient être encore précisées et leur efficacité renforcée afin de pérenniser la (1) France (sites de Moirans, Carros et France Transfo) ; Etats-Unis/Mexique – NAOD (sites de Rojo Gomez et Seneca) et Scandinavie (sites de Stromfors et Nykoping). (2) 33 % des consommations d’énergie, 14 % des déchets produits et valorisés, 28 % des consommations d’eau ; 54 % des émissions de CO2 ; 3 % des émissions de COV ; 27 % des effectifs industriel et logistique ; 43 % de l’effectif total ; 20 % des heures de formation et 56 % du nombre 1 - Compte de résultat consolidé ................................................... p. 112 2 - Tableau des flux de trésorerie consolidés .................................. p. 113 3 - Bilan consolidé .......................................................................... p. 114 4 - Variation des capitaux propres consolidés et des intérêts minoritaires ........................................................ p. 116 5 - Annexe aux comptes consolidés .............................................. p. 117 6 - Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ...................................................... p. 166 (en millions d'euros sauf le résultat par action) Coût de la dette financière nette Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Résultat net (part de Schneider Electric SA) par action Résultat net (part de Schneider Electric SA) après dilution * EBITA (Earnings Before Interest Taxes and Amortization of purchase accounting intangibles) Résultat d'exploitation avant amortissements et dépréciations des incorporels issus d'acquisitions et avant perte de valeur des écarts d'acquisition. L'annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 2\. Tableau des flux de trésorerie consolidés I - Trésorerie provenant des activités d'exploitation : Résultat net - part du Groupe Perte/(profit) des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus Produits et charges n'ayant pas entraîné de flux de trésorerie : Perte de valeur des actifs non courants (Plus) ou moins-values sur cessions d'actifs immobilisés Diminution/(augmentation) des stocks et travaux en cours Variation du besoin en fonds de roulement Autres opérations financières à long terme Actifs de retraite à long terme II - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations d'investissement : III - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations de financement : Dividendes versés : Schneider Electric SA IV - Effet net des conversions : Variation nette de trésorerie : + + + V Trésorerie nette en début de période Trésorerie nette en fin de période L'annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. Actifs financiers disponibles à la vente Autres créances et charges constatées d'avance L'annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. Total capitaux propres (part de Schneider Electric SA) Provisions pour retraites et engagements assimilés Dettes financières à plus d'un an L'annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 4\. Variation des capitaux propres consolidés (1) Dont 12 millions d'euros liés au plan d'actionnariat salarié et 6 millions d'euros au titre du reclassement des plus-values sur actions propres. (2) Dont 152 millions d'euros de créance fiscale, 5 millions d'euros liés au plan d'actionnariat salarié et (2) millions d'euros au titre du reclassement des L'annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. Les montants sont exprimés en millions d’euros L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. @ Amendement d'IAS 39 - Instruments financiers : comptabilisation et évaluation - Eléments éligibles à la Les états financiers consolidés du Groupe Schneider Electric pour l’exercice clos le 31 décembre 2008 ont été arrêtés par le Directoire du 13 février 2009, examinés par le Conseil de Surveillance du 18 février 2009 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 23 avril 2009. Les activités principales du Groupe sont décrites au Chapitre Les principes comptables retenus pour la préparation des états financiers consolidés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2008. Ces principes comptables retenus sont cohérents avec ceux utilisés dans la préparation des comptes consolidés annuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2007, à l’exception de l’adoption des normes et interprétations suivantes, sans impact significatif pour le Groupe : @ IFRIC 11 - IFRS 2 Actions propres et transactions @ IFRIC 14 - IAS 19 Plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, exigences de financement @ Amendement d'IAS 39 et IFRS 7 - Reclassement Ces principes ne diffèrent pas des normes IFRS telles que publiées par l’IASB dans la mesure où l’application, obligatoire à compter des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2008, des normes et interprétations suivantes non encore adoptées par l’Union Européenne, serait sans incidence significative sur les comptes du Groupe : @ IFRIC 12 \- Contrats de concession, @ Amendement d’IFRIC 9 et IAS 39 \- Dérivés incorporés, @ Amendement d’IFRS 7 \- Investissements dans des En outre, le Groupe n’a pas anticipé de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne et dont l’application obligatoire est postérieure au 1er janvier 2008 : @ Amendement d’IAS 1 - Présentation des états financiers, @ Amendement d’IAS 23 - Coûts d’emprunt, @ IFRS 8 - Secteurs opérationnels, @ IFRIC 13 - Programmes de fidélisation de la clientèle, @ Amendement d’IFRS 2 - Paiements fondés sur des actions : Conditions d’acquisition et annulations. Enfin, le groupe n’applique pas les textes suivants, qui n’ont pas été adoptés par l’Union Européenne au 31 décembre @ Amendement d’IFRS 3 - Regroupements d'entreprises, @ Amendement d'IAS 27 - Etats financiers consolidés et @ Amendement d'IAS 32 et IAS 1 \- Instruments financiers remboursables et obligations naissant lors de la liquidation, @ IFRIC 15 - Contrats de construction de programmes @ IFRIC 16 - Couvertures d’un investissement net dans une @ IFRIC 17 - Distributions en nature aux propriétaires, Le processus de détermination par Schneider Electric des impacts potentiels sur les comptes consolidés du Groupe est en cours. Le Groupe n’anticipe pas, à ce stade de l’analyse, d’impact significatif sur ses comptes consolidés, à l’exception des deux normes suivantes : @ IFRS 8 qui induira une modification de la présentation de @ Amendement d’IFRS 3 qui modifiera de façon prospective les modalités de comptabilisation des regroupements Les états de synthèse portent sur les comptes établis selon les normes IFRS au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007\. Les états financiers 2006, inclus dans le Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 26 mars 2007 sous le N° D 07-223, sont incorporés par référence. Les états financiers sont préparés selon le principe du coût historique, à l’exception des instruments dérivés et des actifs financiers disponibles à la vente qui ont été évalués à leur juste valeur. Les passifs financiers sont évalués selon le principe du coût amorti. Les valeurs comptables des actifs et passifs couverts et de leurs instruments de couverture sont La préparation des états financiers implique que la direction du Groupe ou des filiales procède à des estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants d'actifs et de passifs inscrits au bilan consolidé, les montants de charges et de produits du compte de résultat et les engagements relatifs à la période arrêtée. Les résultats @ l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts @ la valeur de réalisation des stocks et travaux en-cours @ la valeur recouvrable des créances d'exploitation (note @ l'évaluation des paiements fondés sur des actions (note @ l'estimation des provisions pour risques et charges, et en particulier les provisions pour garantie (note 1.19), @ l’évaluation des engagements de retraite (note 14). Les filiales sur lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Le contrôle exclusif s'entend comme un contrôle exercé par tout moyen, tel que la détention d'un intérêt majoritaire en droits de vote, la détention d’intérêts minoritaires significatifs, ou des contrats ou accords avec les Les participations dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint avec un nombre limité d’autres actionnaires, telles que sociétés en participation et accords de coopération, sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence conformément au traitement alternatif prévu par la norme IAS 31- Participations dans les Les participations sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont comptabilisées en appliquant la méthode de la mise en équivalence. L'influence notable est présumée établie lorsque le Groupe détient plus de 20 % Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours d’exercice sont prises en compte dans les états financiers consolidés à partir de la date de prise ou jusqu’à la date de perte du contrôle effectif. Les opérations et soldes intra-groupe sont éliminés. La liste des principales filiales et participations consolidées La consolidation est réalisée à partir de comptes clos au selon la méthode de l’acquisition, conformément aux dispositions de la norme IFRS 3 \- Regroupements d’entreprises. Conformément à l’option prévue par la norme IFRS 1- Première Adoption des IFRS, les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 n’ont pas été Les actifs, passifs, et passifs éventuels de l’entité acquise sont comptabilisés à leur juste valeur, au terme d’une période d’évaluation pouvant atteindre 12 mois suivant la date La différence existant entre le coût d'acquisition et la part du Groupe dans la juste valeur des actifs et passifs à la date d'acquisition est comptabilisée en écart d’acquisition. Lorsque le coût d’acquisition est inférieur à la juste valeur des actifs et passifs identifiés acquis, l’écart est immédiatement Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis à des tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié et au minimum une fois par an (note 1.10 ci-dessous). Le cas échéant, les pertes de valeur sont comptabilisées dans le poste Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions. La devise d’établissement des comptes consolidés est Les états financiers des filiales utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros en utilisant : @ le cours officiel à la date de clôture pour les actifs et @ le cours moyen de l’exercice pour les éléments du compte de résultat et du tableau de flux de trésorerie. Les différences de conversion résultant de l’application de ces cours sont enregistrées dans le poste Réserves de conversion dans les capitaux propres consolidés. Conformément à la norme IFRS 1- Première Adoption des IFRS, les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004 ont été mis à zéro par la contrepartie des réserves consolidées sans impact sur les capitaux propres totaux. Les transactions en devises étrangères sont enregistrées en utilisant les taux de change applicables à la date d'enregistrement des transactions ou le cours de couverture. A la clôture, les montants à payer ou à recevoir libellés en monnaies étrangères sont convertis en devise fonctionnelle au taux de change de clôture ou au taux de couverture. Les différences de conversion relatives aux transactions en devises étrangères sont enregistrées dans le résultat financier. Le traitement des couvertures de change est séparément ou dans le cadre d’un regroupement Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont enregistrées au bilan à leur coût historique. Elles sont ensuite évaluées au coût amorti, selon le traitement de référence de la norme IAS 38 - Immobilisations incorporelles. Les actifs incorporels (principalement des marques et des listes clients) acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises sont enregistrés au bilan à leur juste valeur, déterminée sur la base d’évaluations externes pour les plus significatifs et internes pour les autres. Ces évaluations sont réalisées selon les méthodes généralement admises, fondées sur les revenus futurs. Leur valeur fait l’objet d’un suivi régulier afin de s’assurer qu’aucune perte de valeur ne doit Les immobilisations incorporelles, à l’exception des marques, sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité, en tenant compte le cas échéant de la durée de leur protection par des dispositions légales et réglementaires. La valeur des immobilisations incorporelles amorties est testée dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. L’amortissement et les pertes de valeur de ces incorporels sont présentés sur une ligne spécifique du compte de résultat "Amortissements et dépréciations des incorporels Les marques acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises ne sont pas amorties lorsque leur durée de vie Les critères qui permettent de fixer le caractère indéterminé ou non de la durée de vie de ces marques et, le cas échéant, leur durée de vie sont les suivants : distinctes qui constituent les immobilisations. Ces durées correspondent en général aux durées d’utilité suivantes : @ Constructions : 20 à 40 ans @ pérennité de la marque en fonction de la stratégie d’intégration de la marque acquise au portefeuille de La valeur des marques non amorties est testée au minimum une fois par an et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation exceptionnelle est Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charge au moment où elles sont encourues. Le Groupe a mis en place à compter de 2004 les systèmes nécessaires pour permettre le suivi et la capitalisation au bilan des coûts de développement. En conséquence, seuls les projets relatifs au développement de nouveaux produits lancés à partir de 2004 sont capitalisés. Les dépenses de développement de nouveaux projets sont immobilisées dès lors que les critères suivants sont @ le projet est nettement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont individualisés et suivis de façon fiable, @ la faisabilité technique du projet est démontrée et le Groupe a l’intention et la capacité financière de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet, @ il est probable que le projet développé génèrera des avantages économiques futurs qui bénéficieront au Groupe. Les frais de développement ne répondant pas à ces critères sont enregistrés en charge de l’exercice au cours duquel ils Les projets de développement capitalisés sont amortis sur la durée de vie de la technologie sous-jacente, comprise généralement entre 3 et 10 ans. L’amortissement des projets ainsi capitalisés est incorporé au prix de revient des produits correspondants et enregistré en coûts des ventes lorsque les Les coûts (internes et externes) se rapportant à la mise en place de progiciels de type ERP (progiciels intégrés) sont immobilisés dès lors qu’ils se rapportent à la phase de programmation, de codification et de tests. Ils sont amortis sur la période d'usage de tels progiciels. composées de terrains, constructions et matériels de production et sont enregistrées à leur coût d'acquisition, diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur, selon le traitement de référence de la norme IAS 16 - Les amortissements sont calculés selon le mode linéaire au niveau des composants ayant des durées d’utilisation @ Installations techniques, matériels et outillages : 3 à 10 ans @ Autres : 3 à 12 ans Les durées d’utilité des immobilisations corporelles directement rattachées à l'activité (lignes de production par exemple) tiennent compte des cycles de vie estimés des Les durées d’utilité des immobilisations corporelles sont revues périodiquement, et peuvent être modifiées Il est tenu compte de la valeur résiduelle des immobilisations dans le calcul des amortissements lorsque cette valeur Les amortissements sont comptabilisés en charge de l’exercice ou sont incorporés au coût de production des stocks ou au prix de revient des immobilisations incorporelles générées en interne. Ils sont donc comptabilisés au compte de résultat en coût des ventes, en coût de recherche et développement ou en frais généraux et commerciaux selon Les immobilisations corporelles font l’objet de tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation complémentaire est comptabilisée au compte de résultat dans la rubrique Les biens utilisés dans le cadre de contrats de location sont immobilisés, en contrepartie d'une dette financière, lorsque les contrats de location ont pour effet de transférer au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à Les contrats de locations dans lesquels les risques et avantages ne sont pas transférés au Groupe sont classés en location simple. Les paiements au titre des locations simples sont comptabilisés en charge de façon linéaire sur la durée Les coûts d’emprunt encourus pendant la période de construction et d’acquisition des actifs corporels et incorporels sont comptabilisés en charge lorsqu’ils sont encourus, conformément au traitement de référence de la norme IAS 23 - Coûts d’emprunt. Le Groupe procède, conformément à la norme IAS 36 - Dépréciation d’actifs, à l’évaluation de la recouvrabilité de ses actifs long terme selon le processus suivant : @ pour les actifs corporels et incorporels amortis, le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe un indice de perte de valeur sur ces immobilisations. Ces indices sont identifiés par rapport à des critères externes ou internes. Le cas échéant, un test de dépréciation est réalisé en comparant la valeur nette comptable à la valeur recouvrable qui correspond à la plus élevée des deux valeurs suivantes : prix de vente diminué du coût de cession ou valeur d’utilité, @ pour les actifs incorporels non amortis et les écarts d’acquisition, un test de dépréciation est effectué au minimum une fois par an, et dès lors qu’un indice de perte La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés, généralement sur une durée n’excédant pas 5 ans. Ces flux de trésorerie futurs résultent des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la Direction du Groupe. L’actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital (CMPC) du Groupe à la date d’évaluation affecté d’une prime de risque en fonction de la zone géographique considérée. Le CMPC est de 8,2 % au 31 décembre 2008, en hausse par rapport à 7,5 % au 31 décembre 2007. Il a été déterminé à partir d’un taux d’intérêt long terme de 4,0 % correspondant à la moyenne des OAT échéance 10 ans des dernières années, d’une prime correspondant à la moyenne de celles constatées sur les financements obtenus par le Groupe sur le dernier trimestre 2008, ainsi que sur des risques géographiques correspondant aux risques pays pondérés de l’activité du Groupe dans ces pays. Le taux de croissance à l'infini est égal à 2 % et n'a pas évolué par rapport à Les tests de dépréciation sont réalisés au niveau des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) auxquelles ces actifs peuvent être affectés. L’UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif testé et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs. Les unités génératrices de trésorerie correspondent aux divisions opérationnelles (Europe, Amérique du Nord, Asie-Pacifique, et Reste du Monde) et aux Directions Activités (Energie Les écarts d’acquisition sont affectés au moment de leur première comptabilisation. L’affectation aux UGT est cohérente avec la manière dont le management du Groupe suit la performance des opérations et apprécie les synergies Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT est inférieure à sa valeur comptable. Lorsque l’UGT testée comporte un écart d’acquisition, la dépréciation lui est affectée prioritairement. 1.11 - Actifs financiers non courants Les titres de participation dans des sociétés non consolidées sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente. Ils sont initialement enregistrés au coût d’acquisition, puis évalués ultérieurement à leur juste valeur, lorsque celle-ci peut être déterminée de façon fiable. Pour les titres cotés sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée de façon fiable et correspond au cours de bourse à la date de clôture. Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans une rubrique séparée des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la cession effective des titres, date à laquelle elles sont recyclées en résultat. Par ailleurs, lorsqu’une perte de valeur identifiée est considérée comme durable au regard des circonstances, celle-ci est comptabilisée en résultat Les prêts, présentés en autres actifs financiers non courants, sont comptabilisés au coût amorti et font l’objet d’une dépréciation s’il existe une indication objective de perte de valeur. Les créances financières à long terme sont actualisées lorsque l’effet de l’actualisation est jugé 1.12 - Stocks et travaux en cours Les stocks et travaux en cours sont évalués au plus bas de leur coût d’entrée (coût d’acquisition ou coût de production généralement déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré) ou de leur valeur de réalisation nette estimée. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé net des coûts restant à encourir pour l’achèvement des produits et/ou la réalisation de la vente. Les pertes de valeur des stocks sont comptabilisées en coût des ventes pour la part matière et en frais généraux et Le coût des travaux en cours, produits finis et semi-finis, comprend les coûts des matières et de la main d'œuvre directe, les coûts de sous-traitance, l’ensemble des frais généraux de production sur la base de la capacité normale de production et la part des coûts de recherche et développement rattachable au processus de production (correspondant à l’amortissement des projets capitalisés mis en production et aux dépenses de maintenance des produits 1.13 - Clients et créances d’exploitation Les provisions pour dépréciation des créances douteuses sont enregistrées lorsqu'il devient probable que la créance ne sera pas encaissée et qu'il est possible d'estimer raisonnablement le montant de la perte. L'identification des créances douteuses ainsi que le montant des provisions correspondantes est fondée sur l'expérience historique des pertes définitives sur créances, l'analyse par ancienneté des comptes à recevoir et une estimation détaillée de comptes à recevoir spécifiques ainsi que des risques de crédit qui s'y rapportent. Lorsque la certitude est acquise qu'une créance douteuse ne sera pas récupérée, ladite créance et sa provision sont annulées par le compte de résultat. Les créances sont comptabilisées pour leur montant actualisé lorsque leur échéance de règlement est supérieure à un an et que les effets de l’actualisation sont significatifs. Lorsque la juste valeur ne peut pas être évaluée de façon fiable, les titres sont maintenus à leur coût net des dépréciations éventuelles. Dans ce cas, la valeur recouvrable est déterminée en fonction de la part du Groupe dans l'actif net, la rentabilité future attendue et les perspectives de développement de l'entité représentative de l’investissement. Cette règle est notamment appliquée pour les titres non 1.14 - Immobilisations destinées à la Les immobilisations destinées à la vente ne sont plus amorties et sont présentées distinctement au bilan, sur la ligne immobilisations destinées à la vente pour une valeur égale au plus faible montant entre leur coût amorti et leur Les impôts différés correspondant aux différences temporelles existant entre les bases taxables et comptables des actifs et passifs consolidés sont enregistrés en appliquant la méthode du report variable. Les actifs d'impôt différé sont reconnus quand leur réalisation future apparaît probable à une date qui peut être raisonnablement Les allégements d'impôts futurs découlant de l'utilisation des reports fiscaux déficitaires (y compris les montants reportables de manière illimitée) ne sont reconnus que lorsque leur réalisation peut être raisonnablement anticipée. Le Groupe participe dans la plupart des pays aux régimes généraux et obligatoires. Ces régimes sont comptabilisés comme des régimes à cotisations définies. Régimes de retraite à prestations définies Pour l’évaluation de ses régimes à prestations définies, le Groupe utilise la méthode des unités de crédit projetées. La charge au compte de résultat est comptabilisée dans le Le montant comptabilisé au bilan correspond au montant actualisé de l’obligation, diminué du coût des services passés non comptabilisés, et net des actifs du régime. Les actifs et passifs d’impôt différé ne sont pas actualisés, et sont compensés lorsqu’ils se rapportent à une même entité fiscale et qu’ils ont des échéances de renversement Lorsque ce montant est un actif, l’actif reconnu est limité à la valeur actualisée de tout avantage économique à recevoir sous forme de remboursements du régime ou de diminutions 1.16 - Trésorerie et équivalents de La trésorerie et les équivalents de trésorerie présentés au bilan comportent les montants en caisse, les comptes bancaires, les dépôts à terme de trois mois au plus ainsi que les titres négociables sur des marchés officiels. D'une manière générale, tous les titres négociables sont constitués d'instruments très liquides à court terme, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, tels que billets de trésorerie, fonds communs de placement ou équivalents. Compte tenu de la nature et des maturités de ces instruments, le risque de variation de valeur est négligeable et ces instruments sont présentés en équivalents Les actions Schneider Electric SA détenues par la société mère ou par des sociétés intégrées sont comptabilisées pour leur coût d’acquisition en réduction des capitaux propres et sont maintenues à leur coût d’acquisition jusqu’à leur Les changements liés aux modifications périodiques des hypothèses actuarielles relevant de la situation financière, économique générale ou aux conditions démographiques (changement dans le taux d'actualisation, augmentations annuelles des salaires, rendement des actifs, durée d’activité, etc.) ainsi que les écarts d'expérience sont reconnus immédiatement au bilan par la contrepartie d’une rubrique séparée des capitaux propres, autres réserves. Des provisions sont enregistrées et des charges reconnues pour la couverture de frais médicaux engagés pour certains retraités du Groupe, en Europe et aux Etats-Unis. Les principes de comptabilisation des régimes de couverture des frais médicaux pour les retraités sont similaires aux principes appliqués pour les régimes de retraite à prestations Par ailleurs, le Groupe provisionne, pour l’ensemble de ses filiales, les engagements au titre des avantages liés à l’ancienneté (principalement médailles du travail pour les filiales françaises). Pour ces avantages, les écarts actuariels Les gains (pertes) découlant de la cession des actions propres sont ajoutés (déduites) des réserves consolidées pour leurs montants nets des effets d’impôt. Sur la base des législations et pratiques nationales, les filiales du Groupe peuvent avoir des engagements dans le domaine des plans de retraites et des indemnités de fin de carrière ainsi que d’autres avantages à long terme. Les montants payés au titre de ces engagements sont conditionnés par des éléments tels que l'ancienneté, les niveaux de revenus et les contributions aux régimes de Pour les régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges opérationnelles les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues. N’étant pas engagé au-delà de ces cotisations, aucune provision n’est comptabilisée au titre Le Groupe accorde différents types de paiements fondés sur des actions à ses dirigeants et à certains de ses salariés : @ plans d’option d’achat et de souscription d’actions @ avantages dont la valeur est basée sur le cours de l’action Schneider Electric SA ("Stock Appreciation Right"). Seuls les plans mis en place après le 7 novembre 2002 et dont la date d’exercice est postérieure au 1er janvier 2005 sont concernés par l’application de la norme IFRS 2 - Conformément aux dispositions de cette norme, ces plans font l’objet d’une valorisation à la date d’attribution et d’une comptabilisation en charge de personnel, enregistrée linéairement sur la période d’acquisition des droits par les bénéficiaires, en général trois ou quatre ans selon les pays Pour valoriser les plans, le Groupe utilise le modèle binomial La contrepartie de cette charge est enregistrée en réserves d’actions propres dans le cas des actions gratuites et des plans d’option d’achat ou de souscription. Dans le cas des "Stock Appreciation Rights", la contrepartie de la charge est une dette correspondant à l’avantage accordé et réévaluée à Au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, Schneider Electric a proposé à ses salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours préférentiel Le Groupe comptabilise une provision lorsqu’il a une obligation vis à vis d’un tiers antérieure à la date de clôture, lorsque la perte ou le passif est probable et peut être raisonnablement évalué. Au cas où cette perte ou ce passif n'est ni probable ni mesurable de façon fiable, mais demeure possible, le Groupe fait état d’un passif éventuel dans les engagements. Les provisions sont estimées au cas par cas ou sur des bases statistiques et actualisées lorsque leur échéance est supérieure à un an. Le taux d’actualisation utilisé au 31 décembre 2008 pour les provisions long terme est de 3,8 % (3,8 % au 31/12/2007). Les provisions sont notamment destinées à couvrir : Ces provisions couvrent des risques fiscaux identifiés au cours de revues fiscales réalisées localement par les administrations fiscales et des risques financiers pour la plupart correspondant à des garanties données à des tiers Ces provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits et l’appel en responsabilité \- des provisions statistiques pour garantie : le Groupe provisionne sur une base statistique l’ensemble des garanties données sur la vente de produits Schneider Electric au delà des risques couverts par les assurances. Cette garantie peut \- des provisions pour litiges sur des produits défectueux et des provisions destinées à couvrir des campagnes de remplacement sur des produits clairement identifiés. Ces provisions sont essentiellement destinées à couvrir les Dès lors que la restructuration a fait l’objet d’un plan détaillé et d’une annonce ou d’un début d’exécution avant la date de Les passifs financiers sont principalement constitués d’emprunts obligataires et de dettes financières courantes et non courantes auprès d’établissements de crédit. Ces passifs sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui tient compte le cas échéant des coûts de transaction directement rattachables. Ils sont ensuite évalués au coût amorti, sur la base de leur taux d’intérêt effectif. 1.22 - Instruments financiers et dérivés Le Groupe centralise la gestion de la couverture de ses risques et utilise des instruments financiers dérivés uniquement pour gérer et couvrir opérationnellement les variations de taux de change, de taux d'intérêts ou de prix de certaines matières premières. Le Groupe n'utilise pas d'instruments financiers dérivés à des fins spéculatives. Ainsi, le Groupe utilise des contrats tels que des contrats de "swaps", des contrats d'options ou des contrats à terme fermes selon la nature des risques à couvrir. Le Groupe souscrit périodiquement des dérivés de change pour couvrir le risque de change associé à des opérations libellées en devises étrangères. Une partie des couvertures ont comme élément sous-jacent les créances et dettes opérationnelles enregistrées au bilan des sociétés du Groupe. Le Groupe n’applique pas la comptabilité de couverture sur ces instruments puisque l’effet de la couverture est traduit mécaniquement en comptabilité. En effet, à la clôture, les dérivés de couverture sont réévalués à leur juste valeur (mark to market) et les gains et pertes de change sont constatés en résultat financier, où ils sont compensés par les gains ou pertes de change découlant de la conversion au taux de clôture de l'exercice des créances et dettes opérationnelles libellées en devises étrangères, conformément aux dispositions de la norme IAS 21- Effets des variations des cours des monnaies étrangères. Le Groupe peut également effectuer des opérations de couverture de flux prévisionnels qu'il s'agisse de flux d'exploitation récurrents, de prêts en devises intra-groupe ou d'opérations d'acquisition ou de cession de participations. En application de la norme IAS 39, ces couvertures de flux prévisionnels sont traitées comme des couvertures de flux de trésorerie futurs (Cash Flow Hedge). A la clôture, les instruments de couverture correspondant à ces couvertures sont enregistrés au bilan à leur juste valeur. La part efficace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la réalisation effective du flux couvert, et est recyclée en résultat lorsque l’élément couvert affecte lui-même le compte de résultat. La part inefficace des couvertures est immédiatement Par ailleurs, certaines créances ou prêts à long terme accordés aux filiales constituent un investissement net au sens d’IAS 21 - Effets des variations des cours des monnaies étrangères. En application des règles relatives aux couvertures d’investissement net, l’effet des variations de change relatives à ces éléments est comptabilisé en capitaux propres et recyclé en résultat lors de la cession de Certaines filiales du Groupe peuvent aussi attribuer des escomptes financiers. Ces escomptes et rabais sont Le chiffre d’affaires consolidé est présenté net de l'ensemble Les revenus des prestations de services sont enregistrés sur la durée et selon les modalités du contrat. Les revenus liés aux prestations de services sont reconnus lorsque le résultat de la transaction peut être déterminé de façon fiable, et en fonction de l’avancement de la prestation rendue par le Les revenus des contrats à long terme sont comptabilisés en utilisant la méthode du pourcentage d'avancement, déterminé soit en pourcentage des coûts encourus par rapport aux coûts totaux estimés à terminaison, soit selon les étapes techniques définies au contrat et, en particulier, les phases essentielles de performance (preuve de l'installation ou livraison des équipements). Lorsque les contrats comportent des clauses de performance en faveur du Groupe, celles-ci sont reconnues à l’avancement du contrat et provisionnées si les objectifs ne sont pas atteints. Pour tous les contrats à long terme, les pertes à terminaison probables sont provisionnées. La valeur des travaux en cours comporte les coûts directs et indirects liés à l'exécution des Le résultat par action est calculé conformément à la norme IAS 33 - Résultat par Action. Le résultat net par action dilué est calculé en ajustant le résultat net part du Groupe et le nombre moyen pondéré d'actions en circulation de l'effet dilutif de l'exercice des plans d'options de souscription ouverts à la date de clôture. La dilution rattachée aux options est déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombre théorique d’actions rachetées au prix du marché (prix moyen de l’année) à partir des fonds recueillis lors de l’exercice des options). 1.25 - Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie consolidés est préparé en utilisant la méthode indirecte : celle-ci présente l'état de rapprochement du résultat net avec la trésorerie nette générée par les opérations de l'exercice. La trésorerie à l’ouverture et à la clôture inclut la trésorerie et les équivalents de trésorerie, constitués d’instruments de placement (note 1.16), sous déduction des découverts et encours bancaires. Des contrats de "swaps" de taux d'intérêts permettent de gérer l’exposition du Groupe au risque de taux. Les instruments dérivés utilisés sont économiquement adossés aux échéances, aux taux et aux devises des emprunts couverts. Ces contrats impliquent l’échange de taux fixes et variables. Le différentiel d’intérêts est comptabilisé en charges ou produits financiers par contrepartie de comptes d’intérêts à recevoir ou à payer le cas échéant. Pour ces instruments de taux, le Groupe applique la comptabilité de couverture selon IAS 39 et les impacts d’évaluation à la juste valeur sont comptabilisés en capitaux propres ou en résultat selon qu’il s’agit de couverture de flux de trésorerie futurs (Cash Flow Hedge) ou de juste valeur (Fair Value Hedge). Le Groupe souscrit également des contrats d’achat à terme de matières premières. Par ailleurs, le Groupe souscrit des contrats d'échanges et options destinés à couvrir le cours des matières premières pour tout ou partie des achats prévisionnels futurs de matières premières. Selon IAS 39, ces couvertures qualifient de couvertures de flux de trésorerie futurs. A la clôture, ces instruments sont enregistrés au bilan à leur juste valeur ("mark to market"). La part efficace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte des capitaux propres (autres réserves), puis recyclée en résultat (marge brute) lorsque le sous-jacent couvert affecte le résultat consolidé. Les effets de ces couvertures sont alors incorporés dans le prix de revient des produits vendus. La part inefficace des couvertures est immédiatement Les flux de trésorerie découlant des instruments financiers sont traités dans le tableau de flux de trésorerie consolidé sur le même plan que les opérations auxquelles ils se rattachent. En application d’IAS 32 - Instruments financiers - informations à fournir et présentation, les engagements d’achat fermes ou conditionnels d’intérêts minoritaires sont enregistrés en dette, pour un montant égal au prix de rachat En l’absence de doctrine comptable sur la comptabilisation de la contrepartie de cette dette, présentée en dettes financières, le Groupe a opté pour la comptabilisation en écart d’acquisition de l’écart entre le prix de rachat des intérêts minoritaires et la quote-part de situation nette acquise, sans procéder à la réévaluation des actifs et passifs acquis. Les variations ultérieures de valeur de la dette sont comptabilisées en contrepartie de l’écart d’acquisition. Les revenus du Groupe sont principalement constitués des ventes de marchandises, des prestations de service et des Les ventes sont enregistrées lors du transfert de propriété Les remises accordées aux distributeurs sont provisionnées dès la vente au distributeur et présentées en déduction du Note 2 - Evolution du périmètre de consolidation Les comptes consolidés du Groupe, établis au 31 décembre 2008, regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnée en note 30. Le périmètre retenu au 31 décembre 2008 peut se résumer de la façon suivante : Société mère et sociétés consolidées par intégration globale Sociétés consolidées par mise en équivalence Les principales variations de périmètre sur 2008 sont les suivantes : Le 29 septembre 2008, le Groupe a finalisé l’acquisition de la société canadienne Xantrex, l’un des leaders mondiaux du marché des onduleurs utilisés dans les installations solaires et éoliennes. Le montant de l’acquisition, réglé en trésorerie, a été de 412 millions de dollars US après cession par Xantrex de la branche Essais et Mesures et hors frais d’acquisition. Ainsi Xantrex est intégré dans les comptes du Groupe depuis le 1er octobre 2008. L’allocation provisoire du prix d’acquisition Passif non courant hors dettes financières (1) prix d'acquisition net des produits de cession de la branche essais et mesure. Les détails relatifs à l’allocation du prix d’acquisition sont présentés dans la note 3.2. Le Groupe a finalisé sur l’exercice les acquisitions d’IMS, ECP Tech Services et RAM Industries aux Etats-Unis, Arrow au Japon, Marisio au Chili, Wessen en Russie. Ces sociétés sont consolidées par intégration globale depuis Le montant total des acquisitions de l’exercice s’élève à 598 millions d’euros, net de la trésorerie acquise. Le 30 septembre 2008, Schneider Electric a apporté ses activités de distribution électrique et contrôle industriel au Japon ainsi que 60 millions d’euros de trésorerie à la nouvelle joint venture Fuji Electric FA Components & Systems ; Fuji Electric a apporté ses opérations similaires situées au Japon et dans d’autres pays d’Asie à cette nouvelle société dont le Groupe détient 37 % et qu’il consolide désormais selon la méthode de la mise en équivalence. 2.2 - Impact des variations de périmètre sur les données de l’exercice 2008 L’impact des variations de périmètre sur les états financiers du Groupe est le suivant : Effets sur le chiffre d’affaires et le résultat net de l’exercice 2008 Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation et le résultat net du Groupe au titre de l’exercice 2008, incluant les contributions des entités acquises en année pleine, c'est-à-dire comme si ces acquisitions avaient été réalisées au 1er janvier 2008. Effets sur la trésorerie du Groupe Les variations de périmètre ont un effet net sur la trésorerie au 31 décembre 2008 de (598) millions d’euros, qui se Résultat net - Part du Groupe Effets sur le bilan au 31 décembre 2008 Au 31 décembre 2008, la contribution des entités acquises au cours de l’exercice sur les principaux postes du bilan s’analyse Passif non courant hors dettes financières Les écarts d’acquisition du Groupe ainsi que leur affectation aux actifs (unités génératrices de trésorerie) sont présentés TAC / Andover / Abacus / (1) Unités génératrices de trésorerie auxquelles sont principalement affectés les écarts d'acquisition. EOD : Division Europe, NAOD : Division Amérique du Nord, APOD : Division Asie- Pacifique, IOD : Division International, RE : Energie Renouvelable, CST : Customized Sensors & Technologies, BA : Buliding Automation, CPCS : Critical Power & Cooling System. (A) Les écarts d’acquisition de Square D, Telemecanique et Merlin Gerin ont été affectés selon une clé représentant les résultats opérationnels par zone à la date d’acquisition : 3.2 - Mouvements de la période Les principaux mouvements de l’année sont récapitulés dans Ecarts d'acquisition nets à la clôture Pertes de valeur cumulées à la clôture Le Groupe dispose d’un délai de douze mois après la date d’acquisition pour finaliser l’affectation des écarts d’acquisition de ces entités. Les écarts d’acquisition Les acquisitions de l’année 2008 concernent principalement Le calcul de l’écart d’acquisition de Xantrex a conduit principalement à la reconnaissance d’actifs incorporels pour un montant de 135 millions de dollars (97 millions d’euros), dont 36 millions de dollars (26 millions d’euros) pour la marque, 32 millions de dollars (23 millions d’euros) pour les listes clients et 67 millions de dollars (48 millions d’euros) pour la technologie. Le détail des actifs et passifs acquis est Les pertes de valeurs enregistrées sur l’exercice s’élèvent à 59 millions d’euros et concernent principalement CST pour La finalisation de l’affectation du prix d’acquisition d’APC a conduit à modifier l’écart d’acquisition correspondant de (50) millions d’euros en contrepartie de la réduction de l’impôt différé passif constaté sur les actifs incorporels. Les variations de taux de change concernent principalement les écarts d’acquisition en dollars américains. 4.1 - Variation des immobilisations incorporelles Les opérations d'acquisition effectuées au cours de l'exercice se sont traduites par la reconnaissance de la marque Xantrex ainsi que d'autres incorporels constitués essentiellement de brevets et de portefeuilles clients (notes 3.2 et 4.2). Suite aux tests de dépréciation d'actifs, les autres incorporels liés à l'UGT CST ont été dépréciés à hauteur de 20 millions d'euros et la marque de 11 millions d'euros. Les développements réalisés au cours de l'exercice sur le système SAP commun à l'ensemble du groupe se traduisent par la capitalisation de 39 millions d'euros de coûts en 2008, présentés en autres incorporels. les principales marques reconnues sont les suivantes : Les marques sont considérées comme ayant une durée de vie indéterminée et ne sont par conséquent pas amorties. 31.12.2008 - net 31.12.2007 - net 5.1 - Variation des immobilisations corporelles Les reclassements correspondent principalement aux mises en service d’immobilisations. immobilisations en location financement suivantes : La charge locative s’analyse comme suit : Les engagements de location simple s’analysent comme suit Les engagements de loyers futurs minimaux des immobilisations en location-financement au 31 décembre 2008 se détaillent comme suit : Plus d'un an et moins de 5 ans Total des engagements de loyer 19 Plus d'un an et moins de 5 ans Total des engagements de loyer 445 Note 6 - Participations dans les entreprises associées Le détail des titres mis en équivalence s’analyse comme suit : La société Fuji Electric FA Components & Systems a été créée le 30 septembre 2008 par apports de la part de Schneider Electric et Fuji Electric de leurs activités japonaises dans la distribution électrique et le contrôle industriel Le résultat de la période du 1er octobre au 31 décembre n’étant pas arrêté à la date de clôture des comptes consolidés, 7.1 - Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente, essentiellement constitués de titres de participation, sont détaillés ci-dessous : Total Actifs financiers disponibles à la vente (1) Participation consolidée à partir du 1er janvier 2008. (2) Participations déconsolidées - en cours de liquidation. (4) Valeur unitaire brute inférieure à 5 millions d’euros. (5) Le Groupe a une dette envers Polam d’un montant équivalent à la valeur des titres détenus. La juste valeur correspond au cours de clôture pour les titres cotés sur un marché actif et à la valeur nette comptable pour les titres non cotés. La réévaluation des titres cotés, comptabilisée en autres réserves dans les capitaux propres (note 13.7) s’élève à (113) millions d’euros au titre de l’exercice. 7.2 - Autres actifs financiers non courants Disponibilités bloquées sur l’acquisition de Clipsal (note 17) Actifs de couverture sur avantages au personnel Les placements de trésorerie non monétaires sont essentiellement composés de titres disponibles à la vente. Note 8 - Stocks et en-cours L’évolution des stocks au bilan consolidé est la suivante : Retard compris entre un et deux mois Retard compris entre deux et trois mois Retard compris entre trois et quatre mois Note 9 - Clients et créances d’exploitation Les créances clients résultent des ventes aux clients finaux, lesquels sont géographiquement et économiquement largement répartis. En conséquence, le Groupe estime qu'il n'existe pas de concentration majeure du risque de crédit. Par ailleurs, le Groupe applique une politique de prévention du risque client, notamment par un recours important à l’assurance crédit et autres formes de garantie applicables au poste client. Le tableau ci-après présente de manière synthétique les variations des provisions pour dépréciation des créances à court Provisions pour dépréciation en début d'exercice Reprise de provisions pour dépréciation avec utilisation Reprise de provisions pour dépréciation sans utilisation Provisions pour dépréciation à la clôture de l'exercice Note 10 - Autres créances et charges constatées d’avance Les créances de précompte de 25 millions d’euros et de carry-back de 97 millions d’euros au 31 décembre 2007 ont Note 11 - Impôt sur les sociétés Dès que les conditions réglementaires sont réunies, les sociétés du Groupe recourent à l'intégration fiscale. Schneider Electric SA a choisi cette option vis-à-vis de ses filiales françaises détenues directement ou indirectement par l'intermédiaire de Schneider Electric Industries SAS. 11.1 - Analyse de la charge d’impôt 11.3 - Ventilation des impôts différés par nature Les reports déficitaires activés au 31 décembre 2008 sont localisés majoritairement en Belgique (168 millions d’euros) et en Provisions pour retraite et engagements similaires Pertes de valeur des créances clients et des stocks Provisions et charges à payer non déductibles Différentiel entre amortissement comptable et fiscal 11.4 - Impôt constaté dans les capitaux propres Le montant d’impôt relatif à des éléments imputés en capitaux propres s’élève à 234 millions d’euros au 31 décembre 2008, contre 18 millions d’euros au 31 décembre 2007. L’impôt constaté dans les capitaux propres concerne essentiellement les effets des variations d’impôt sur des éléments initialement comptabilisés en capitaux propres (dans le cadre de la transition aux IFRS) ainsi que les effets d’impôts sur les variations des éléments comptabilisés en autres réserves (note 13.7). Note 12 - Trésorerie et équivalents de trésorerie Fonds Communs de Placement et Sicav Titres de créances négociables et dépôts court terme Total Trésorerie et équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie, nets Le capital social au 31 décembre 2008 est de de 8 euros de nominal chacune, totalement libérées. Au 31 décembre 2008, le nombre total de droits de vote attachés aux 247 425 629 actions composant le capital est La gestion du capital de Schneider Electric vise à : @ assurer la liquidité du Groupe, @ optimiser son coût moyen pondéré du capital. Elle doit permettre au Groupe d’avoir accès dans les meilleures conditions possibles aux différents marchés de capitaux. Les éléments de décision peuvent être des objectifs de Bénéfice Net Par Action, de rating ou d’équilibre de bilan. Enfin, la mise en œuvre des décisions peut dépendre des conditions spécifiques de marché. Depuis le 31 décembre 2007, le capital a évolué comme suit : Augmentation de capital à destination des salariés Par ailleurs, l’exercice des options et les augmentations de capital ont fait augmenter les primes d’émission d’un montant de (2) Nombre de droits de vote résultant de l'article 223-11 du RG AMF qui inclut les actions privées de droit de vote. Au 31 décembre 2008, il n’existe pas de pacte d’actionnaires. Calcul du nombre moyen pondéré d’actions retenues * net de l'autodétention et de l'auto-contrôle Résultat net - part du Groupe 13.4 - Dividendes versés et proposés Au titre de l’exercice 2007, le Groupe a versé en 2008 un dividende d’un montant de 3,30 euros par action, soit un montant global de 796 millions d’euros. Au titre de l’exercice 2006, le Groupe a versé en 2007 un dividende d’un montant de 3,00 euros par action, soit un montant global de 670 millions d’euros. Le dividende proposé à l’Assemblée Générale du 23 avril 2009 au titre de l’exercice 2008 s’élève à 3,45 euros par action. A la clôture de l’exercice 2008, le montant des réserves distribuables de la société tête de groupe Schneider Electric SA s’élève à 14 millions d’euros (484 millions d’euros au 31 décembre 2007), hors résultat net de l’exercice. 13.5 - Paiements sur la base d’actions Renseignements relatifs aux plans d’options et d’actions gratuites en cours Le Conseil d’Administration de Schneider Electric SA puis le Directoire ont mis en place des plans d’options et d’actions gratuites au profit des dirigeants et de certains salariés du Groupe, dont les principales caractéristiques au 31 décembre 2008 (1) S = plan d'options de souscription / A = plan d'options d'achat (2) Non applicable en l’absence de critères de levée d’options Les plans d’options répondent aux règles suivantes : @ l’exercice des options est généralement subordonné à des conditions d’appartenance au Groupe et d’atteinte des critères @ la durée de vie des options est de 8 à 10 ans, @ la période d’acquisition des droits est de 3 ou 4 ans aux Etats-Unis et de 4 ans pour le reste du monde. Les plans d’actions gratuites répondent aux règles suivantes : @ l’attribution des actions gratuites est généralement subordonnée à des conditions d’appartenance au Groupe et d’atteinte des critères de performance (note 13.5.2), @ la période d’acquisition des actions est de 3 à 4 ans, @ la période de conservation des actions est de 0 à 2 ans. Evolution du nombre d’options et d’actions gratuites (1) Après avoir tenu compte des annulations potentielles (critères de performance non atteints ou non exercice de l’option par les salariés). L’exercice des options des plans 26, 27, 28, 29 et 30 ainsi que des SAR, est subordonné à une condition d’appartenance au Groupe et pour la moitié des options à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur le chiffre d’affaires et sur le ratio résultat Au titre des levées d’options de souscription des plans d’options en cours, Schneider Electric SA a créé 284 694 actions sur Evolution du nombre d’actions gratuites : L’acquisition des actions gratuites est subordonnée à une condition d’appartenance au Groupe et pour la moitié des actions à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur le chiffre d’affaires et sur le ratio résultat d’exploitation/EBITA sur chiffre d’affaires. Conformément aux principes énoncés en note 1.19, les plans ont été évalués sur la base d’une durée de vie estimée des options comprise entre 7 et 10 ans, et selon les @ taux de volatilité attendue compris entre 20 et 25 % correspondant à la volatilité historique écrétée, @ taux de distribution du résultat fixé entre 3,0 et 4,5 %, @ taux d’actualisation compris entre 3,1 et 4,5 % et correspondant à un taux sans risque sur la durée des plans Sur la base de ces hypothèses, la charge comptabilisée en frais généraux et commerciaux au titre des plans mis en place postérieurement au 7 novembre 2002 se répartit Conformément aux principes énoncés en note 1.19, les plans ont été évalués sur la base d’une durée de vie estimée des actions comprise entre 4 et 5 ans, et selon les @ taux de distribution du résultat fixé entre 3,0 et 4,5 %, @ taux d’actualisation compris entre 3,7 et 4,5 % et correspondant à un taux sans risque sur la durée des plans Sur la base de ces hypothèses, la charge comptabilisée en frais généraux et commerciaux au titre des plans mis en place postérieurement au 7 novembre 2002 se répartit Le Groupe Schneider Electric offre à ses employés la possibilité de devenir actionnaires grâce à des émissions d’actions qui leur sont réservées. Dans les pays qui satisfont aux exigences légales et fiscales, deux possibilités d’investissement sont proposées : le plan d’actionnariat classique et le plan avec effet de levier. Dans le plan classique, les employés investissent dans des actions du Groupe à un cours préférentiel par rapport aux actions libres (décote de 15 %). Ces actions ne peuvent être cédées par le salarié pendant une période incompressible de 5 années, sauf cas de sortie anticipée prévus par la loi. La charge IFRS 2 mesurant "l’avantage" offert aux salariés est évaluée par référence à la juste valeur d’une décote offerte sur des actions non cessibles. Le coût d’incessibilité est valorisé comme le coût d’une stratégie en deux étapes consistant dans un premier temps à vendre à terme les actions incessibles à cinq ans, et à acheter dans un deuxième temps un même nombre d’actions au comptant (donc par définition cessibles à tout moment), en finançant cet achat par un prêt amortissable in fine. Cette stratégie vise à refléter le coût subi par le salarié sur la période d’indisponibilité pour se libérer du risque de portage des actions souscrites dans le cadre du plan classique. Le coût d’emprunt est celui auquel ont accès les employés, seuls acteurs potentiels de ce marché : il repose sur un taux moyen offert par différents organismes de crédit pour des crédits de trésorerie prenant la forme d’un prêt personnel ordinaire non affecté sans faculté de renouvellement pour une durée maximum de cinq ans, octroyé à un client personne physique présentant un profil de risque moyen. Dans le plan avec effet de levier, le Groupe offre également la possibilité d’une souscription à un cours préférentiel par rapport aux actions libres (décote de 15 %). Ces plans proposent cependant un profil de gain différent dans la mesure où une banque tierce complète l’investissement de l’employé de telle sorte que le montant investi au total est un multiple du montant payé par l’employé. Le total est investi dans des actions du Groupe à un cours décoté. La banque transforme ainsi la décote cédée par le salarié en ressource pour lui offrir un profil de gain particulier, consistant à sécuriser l’apport personnel du salarié et à lui offrir une indexation à la hausse sur un nombre leveragé d’actions Pour les plans à effet de levier, la charge IFRS 2 est évaluée, comme pour les plans classiques, par référence à la juste valeur d’une décote sur titres incessibles (voir modalités ci-dessus), complétée par l’avantage que constitue l’intermédiation de l’émetteur dans l’appel d’offre des plans à effet de levier. L’intermédiation de l’émetteur permet en effet aux salariés de bénéficier de cotations de volatilité de type institutionnel et non de cours "au détail" de volatilité que le salarié aurait obtenu auprès de sa banque de détail pour répliquer le montage financier. Ce différentiel de volatilité est traduit en équivalent décote : il mesure le gain d’opportunité offert au salarié sur les plans à effet de levier. En ce qui concerne l’exercice 2008, le Groupe a proposé le 30 mai 2008 à ses salariés, au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours de 67,00 euros (décoté de 15 % par rapport au cours de référence de 78,82 euros calculé sur une moyenne des cours d’ouverture sur les 20 jours précédant la date de décision du Directoire). 2 millions d’actions ont été souscrites, soit une augmentation de capital de 134 millions d’euros réalisée le 17 juillet 2008. Cette opération représente une charge globale de 4,8 millions d’euros, après prise en compte de la durée légale d’incessibilité des titres pendant 5 ans. Les tableaux ci-dessous présentent les principales caractéristiques des plans, les montants souscrits et les hypothèses de valorisation, ainsi que le coût des plans pour Montant souscrit par les salariés (en millions d'euros) Montant global souscrit (en millions d'euros) Nombre total d'actions souscrites (millions d'actions) Taux d'emprunt du participant au marché (in fine) (1) Taux d'intérêt sans risque à cinq ans (zone euro) Taux d'emprunt des titres annuel (repo) (b) Valeur d'incessibilité pour le participant au marché Coût global pour le Groupe (a-b) \- diminution du taux d'emprunt du participant au marché (2) (1) Taux moyen offert pour des crédits de trésorerie sous la forme d'un prêt personnel ordinaire non affecté, sans faculté de renouvellement, pour une durée de cinq ans à une personne physique présentant un profil de risque moyen. (2) Une diminution du taux d'emprunt du participant au marché diminue le cout d'incessibilité et de ce fait augmente la charge comptable pour Montant souscrit par les salariés (en millions d'euros) Montant global souscrit (en millions d'euros) Nombre total d'actions souscrites (millions d'actions) Taux d'emprunt du participant au marché (in fine) (1) Taux d'intérêt sans risque à cinq ans (zone euro) Taux d'emprunt des titres annuel (repo) Spread de volatilité détail / institutionnel (b) Valeur d'incessibilité pour le participant au marché (c) Valeur du gain d'opportunité (2) Coût global pour le Groupe (a-b+c) \- diminution du taux d'emprunt du participant au marché (3) \- augmentation du spread de volatilité détail / institutionnel (4) 0,50 % (1) Taux moyen offert pour des crédits de trésorerie sous la forme d'un prêt personnel ordinaire non affecté, sans faculté de renouvellement, pour une durée de cinq ans à une personne physique présentant un profil de risque moyen. (2) Calculé à partir d'un modèle binomial. (3) Une diminution du taux d'emprunt du participant au marché diminue le cout d'incessibilité et de ce fait augmente la charge comptable pour (4) Une augmentation du spread de volatilité détail / institutionnel augmente le gain d'opportunité pour le salarié et de ce fait augmente la charge L’Assemblée Générale du 6 mai 1999 a approuvé un programme de rachat d’actions, renouvelé par les assemblées générales du 5 mai 2000, 11 juin 2001, 27 mai 26 avril 2007 et 21 avril 2008. Le dernier programme autorisé prévoit un rachat pour un maximum de 10 % du capital pour une période maximum de 18 mois à partir du 21 avril 2008. Les programmes d’achat peuvent être réalisés en vue de réduire le capital, de couvrir des plans d’options ou d’actions gratuites, de réaliser des opérations de croissance externe ou de procéder à l’animation du marché du titre. L’évolution des autres réserves se détaille comme suit : La société a mis en place un contrat de liquidité en application duquel l’intermédiaire en charge de ce contrat a de 66,40 euros et vendu 3 873 024 actions au prix moyen propres qui viennent en déduction des réserves consolidées pour un montant de 354 millions d’euros. @ Gains (pertes) nets latents sur titres @ Gains (pertes) nets sur couverture de change @ Gains (pertes) nets sur couverture de taux @ Gains (pertes) nets sur couverture métaux @ Gains (pertes) actuariels nets sur avantages Les principaux impacts de l’exercice concernent les variations de valeur des couvertures (note 19), la réévaluation des titres cotés AXA (note 7) et la variation des écarts actuariels (note 14). Note 14 - Provisions pour retraites et engagements assimilés Le Groupe accorde à ses employés des avantages de natures diverses en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière, ainsi que d’autres avantages postérieurs à l’emploi en matière de couverture maladie et assurance-vie. Par ailleurs, le Groupe accorde également des avantages à long terme au personnel en activité, essentiellement les médailles du travail et avantages similaires accordés principalement en France. Les évaluations actuarielles sont en général réalisées selon un rythme annuel. Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements varient selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé et sont Taux de rendement attendu des placements (1) (1) correspond au taux de l'année écoulée. Les taux d’actualisation retenus sont déterminés sur la base des taux de rendement des obligations émises par des entreprises de bonne qualité (notées AA) ou des obligations d’Etat lorsque le marché n’est pas liquide, de maturité équivalente à la duration des régimes évalués (référence Bloomberg). Aux Etats-Unis, un taux d’actualisation moyen est retenu sur la base d’une courbe déterminée à partir des taux d’obligations des entreprises notées AA et AAA. Ces références sont conformes aux exigences de la norme IAS 19 et sont identiques à celles des années passées. Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux de rendements attendus sur le total de la valeur des actifs. Le taux de rendement attendu des actifs sur 2009 est de 8,5 % la part courante étant considérée comme non significative comparée au montant total des engagements. Les autres régimes de retraite dont bénéficient les salariés du Groupe correspondent à des régimes à contributions définies, pour lesquels le Groupe n’a pas d’engagement au-delà du versement des cotisations, qui constituent des charges de période. Le montant des cotisations versées au titre de ces plans est de 42 millions d’euros pour l’exercice 2008 et était de 43 millions d’euros en 2007. Compte tenu des différentes interprétations possibles concernant l'application de l'indemnité de rupture unique interprofessionnelle créée par l'article 11 de l'ANI de 2008 au cas des départs volontaires en retraite, le Groupe n'a pas pris en compte dans ses évaluations les conséquences potentielles de ce texte. En cas d'application, les effets potentiels attendus seraient non significatifs Autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme : frais médicaux et Les sociétés nord-américaines du Groupe accordent à leurs retraités le bénéfice de régimes de couverture de frais médicaux et d’assurance-vie sous certaines conditions d’âge et d’ancienneté. Ces engagements sociaux postérieurs à l’emploi ne font pas l’objet d’une couverture financière. L’essentiel de l’engagement (84 %) concerne les plans de couverture médicale des salariés nord-américains. En septembre 2008, l’un de ces plans a été modifié en ce qui concerne le montant des cotisations et les conditions d’éligibilité. Ces modifications des plans ont eu pour conséquence une diminution de l’engagement d’environ 9 millions de dollars (6 millions d’euros), dont l’impact sera enregistré en résultat sur la durée d’acquisition des droits (2 millions d’euros en 2008 pour les droits acquis et 4 millions d’euros répartis sur les 12 prochaines années). Les hypothèses retenues pour évaluer ces engagements sont identiques à celles appliquées pour les engagements de Les autres engagements à long terme intègrent divers plans de couverture de frais médicaux en Europe pour 38 millions d’euros et les médailles du travail comptabilisées sur la Au 31 décembre 2008, le montant des provisions constituées au titre de ces engagements s’élève à 436 millions d’euros (399 millions d’euros au 31 décembre 2007). Ces provisions ont été comptabilisées dans le passif non courant du bilan, la part courante étant considérée comme non significative comparée au montant total des Les taux d’actualisation dans les principales zones sont les suivants : 5,3 % dans la zone euro, 5,8% aux Etats-Unis et Concernant les engagements de retraite et indemnités de départ, une variation à la hausse de 0,5 point du taux 101 millions d’euros et 2 millions d’euros le montant de l’engagement et le coût des services rendus. La même variation à la baisse augmenterait l’engagement de 111 millions d’euros et le coût des services rendus de 1 million L’essentiel de l’engagement relatif aux frais médicaux concerne les Etats-Unis. Une variation à la hausse de un point du taux des frais médicaux augmenterait respectivement de 44 et 3 millions d’euros le montant de l’engagement et l’agrégation du coût des services rendus et du coût financier au titre de la couverture maladie postérieure à l’emploi. La même variation à la baisse diminuerait l’engagement de 31 millions d’euros et l’agrégation du coût des services rendus et du coût financier de 2 millions Aux Etats-Unis, en 2008, le taux d’augmentation des frais médicaux se fonde sur une tendance décroissante entre 2009 (9 %) et 2013 (5 %). En 2007, le taux avait été arrêté sur une tendance décroissante de 9% à 5% entre 2008 et 2012\. En France le taux d’augmentation des frais médicaux retenu est de 4,5 % en 2008 et 2007. Les engagements de retraite du Groupe concernent principalement les filiales nord-américaines et européennes. Ces régimes accordent le versement d’un capital au moment du départ en retraite ou d’une rente durant toute la retraite, dont le montant est fonction de l’ancienneté du salarié, de sa classification et du salaire de fin de carrière. Ils incluent également les retraites-chapeau accordées à certains cadres dirigeants leur garantissant un complément de revenu au- delà des régimes généraux et obligatoires. La majorité de ces engagements de retraite font l’objet d’une couverture financière partielle ou totale par le biais de fonds externalisés. Au 31 décembre 2008, le montant des obligations partiellement ou totalement financées est de 1 523 millions d’euros et représente 75 % du montant total de l’engagement du Groupe. Ces fonds ne sont pas investis Les actifs des fonds externalisés sont essentiellement constitués d’actions (environ 46 %), d’obligations (environ 33 %) et d’actifs immobiliers ou de disponibilités (environ Les contributions versées en 2008 au titre de ces actifs de couverture sont de 18 millions d’euros. Au 31 décembre 2008, le Groupe a obtenu le remboursement des deux fonds en France pour un montant de 46 millions d’euros. Ceux-ci sont présentés dans la ligne contributions versées. Les contributions sont estimées à 19 millions d’euros pour Au 31 décembre 2008, le montant des provisions constituées au titre des engagements de retraite et des indemnités de fin de carrière s’élève à 1 026 millions d’euros (597 millions d’euros au 31 décembre 2007). Ces provisions ont été comptabilisées dans le passif non courant du bilan, 14.1 - Variation des provisions pour retraites et avantages assimilés La variation des provisions pour retraites et avantages assimilés (nette des actifs) se détaille comme suit : Ecarts actuariels sur actifs de couverture Ecarts actuariels sur actifs de couverture ** Dont en 2007 et 2008, respectivement 9 et (7) millions d'euros d'effet de plafonnement des actifs. La variation des éléments bruts reconnus en capitaux propres se détaille comme suit : 14.2 - Provision pour engagements de retraite et indemnités de départ Les variations annuelles des engagements, de la valeur de marché des placements ainsi que des actifs et provisions correspondantes figurant au bilan des comptes consolidés s’analysent comme suit : 1\. Réconciliation des éléments du bilan Provisions pour retraite et engagements assimilés Actif / (Passif) net reconnu au bilan 2\. Composantes de la charge nette comptabilisée en résultat Rendement attendu des actifs des régimes Effet des liquidations /réductions de régimes 3\. Variation de la valeur actualisée des engagements Valeur actualisée des engagements en début d'exercice Pertes (Gains) actuariels comptabilisés en capitaux propres Valeur actualisée des engagements en fin d'exercice Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 13.7). Ils résultent principalement des changements d’hypothèses actuarielles, notamment les taux d’actualisation utilisés dans la valorisation des engagements aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans la zone euro. Au 31 décembre 2008, les pertes actuarielles relatives aux effets d’expérience sur les engagements de retraite et indemnités de départ s’élèvent à 445 millions d’euros pour le Groupe. Au 31 décembre 2007, la part des écarts actuariels relative aux effets d’expérience s’élevait à 36 millions d’euros. Au 31 décembre 2006, la part des écarts actuariels relative aux effets d’expérience s’élevait à 2 millions d’euros pour les Etats-Unis et le Royaume- Uni. 4\. Variation de la juste valeur des actifs des régimes Juste valeur des actifs des régimes en début d'exercice Rendement attendu des actifs des régimes (Pertes) Gains actuariels reconnus en capitaux propres Juste valeur des actifs des régimes en fin d'exercice Le rendement réel des actifs de couverture s’élève à (281) millions d’euros. Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 13.7). Ils résultent principalement des écarts entre les taux de rendement effectif et attendu des actifs aux Etats-Unis, au Royaume-Uni Juste valeur des actifs du régime (Passif) /Actif net comptabilisé au bilan 14.3 - Provision pour frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi et avantages assimilés Les variations des provisions pour autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme se détaillent comme suit : Les amortissements des écarts actuariels concernent des avantages à long terme au personnel en activité notamment le régime des médailles du travail en France. 1\. Composantes de la charge nette comptabilisée en résultat Rendement attendu des actifs des régimes Effet des liquidations /réductions de régimes 2\. Variation de la valeur actualisée des engagements Valeur actualisée des engagements en début d'exercice Pertes (Gains) actuariels comptabilisés en capitaux propres Valeur actualisée des engagements en fin d'exercice Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 13.7) sauf pour les avantages à long terme au personnel en activité notamment le régime des médailles du travail en France où une partie des écarts actuariels est comptabilisée en compte de résultat. Les écarts actuariels résultent des changements d’hypothèses actuarielles, en particulier Au 31 décembre 2008, les gains actuariels relatifs aux effets d’expérience sur les frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi et avantages assimilés s’élèvent à 10 millions d’euros pour le Groupe. Ils s’élevaient à (59) millions d’euros au 31 dont part à plus d'un an dont part à plus d'un an dont part à plus d'un an Ces provisions couvrent notamment des risques fiscaux identifiés au cours de revues fiscales réalisées localement par les administrations fiscales et des risques financiers pour la plupart correspondant à des garanties données à des tiers Au cours de l'exercice 2008, le Groupe a doté des provisions à hauteur de 30 millions d'euros au titre de ses contrats informatiques, tandis que des provisions constituées au cours des exercices précédents ont été reprises à hauteur de 41 millions d’euros, dont 21 millions d’euros avec utilisation. Ces provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits et l’appel en responsabilité correspondant. Les provisions pour risques commerciaux intègrent également les provisions pour pertes à terminaison sur divers contrats long terme pour 6 millions d’euros. Les reprises observées sur l’exercice correspondent principalement au paiement de ristournes accordées aux clients ainsi qu'à la réestimation des risques commerciaux @ des provisions statistiques pour garantie : le Groupe provisionne sur une base statistique l’ensemble des garanties données sur la vente de produits Schneider Electric au delà des risques couverts par les assurances. Cette garantie peut @ des provisions pour litiges sur des produits défectueux et des provisions destinées à couvrir des campagnes de remplacement sur des produits clairement identifiés. Ces provisions sont essentiellement destinées à couvrir les La dotation de l’exercice couvre principalement le coût des plans de restructuration engagés en Europe et aux Etats- Note 16 - Dettes financières (courantes et non courantes) La dette non courante s’analyse de la façon suivante : Autres emprunts auprès d'établissements de crédit Part court terme des emprunts obligataires Part court terme des autres dettes long terme La dette courante s’analyse de la façon suivante : Part court terme des emprunts obligataires Part court terme des autres dettes long terme Dettes financières courantes et non courantes Schneider Electric SA a réalisé au cours des derniers exercices plusieurs émissions obligataires dans le cadre de son programme d'Euro Medium Term Notes ("EMTN"). A la clôture de l'exercice 2008, les émissions non arrivées à @ 100 millions d'euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt à un taux variable indexé sur le CMS 10 ans (Constant Maturity Swap) et arrivant à échéance le 31 juillet 2013 ; @ 180 millions d'euros mis en place en avril 2008 sous la forme d'un abondement de la souche de 600 millions d'euros à 12 ans au taux de 4% mis en place en août 2005, portant ainsi la souche à 780 millions d'euros ; 177 millions d'euros émis le 25 juillet 2008 et rémunéré à un taux variable indexé sur l'Euribor 3 mois et à échéance du 25 juillet 2016. Le montant nominal de l'emprunt n'est pas comptabilisé du fait de la renonciation dès l'origine par le souscripteur, au remboursement du principal, en contrepartie du transfert sans recours à son profit des flux de trésorerie futurs attendus au titre d'une demande de remboursement @ 600 millions d'euros mis en place en octobre 2007 au taux de 5,375 % arrivant à échéance le 8 janvier 2015 ; @ 110 millions d'euros mis en place en janvier 2007 au taux de 3,275 % arrivant à échéance le 26 janvier 2009 ; @ 26 millions d’euros correspondant au montant actualisé des coupons à payer au titre d'un emprunt obligataire de @ 1 milliard d'euros mis en place en juillet 2006 se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans et à taux variable pour 500 millions d'euros et une tranche à 7 ans et demi au taux de 4,5 % pour 500 millions d'euros ; @ 1,5 milliard d'euros mis en place en août 2005 se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans au taux de 3,125 % pour 900 millions d'euros et une tranche à 12 ans au taux de 4 % pour 600 millions d'euros. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse du Luxembourg. Les primes d’émission et les frais d’émission sont amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Enfin, la société a remboursé un emprunt obligataire de 750 millions d'euros émis en octobre 2003 à son échéance Au 31 décembre 2008, les lignes de crédit confirmées de Schneider Electric SA s’élèvent à 3 milliards d'euros dont 2,3 milliards disponibles non utilisées. En outre, le Groupe dispose d'un engagement de financement bancaire pour un montant de 300 millions de dollars, effectivement mis à Les contrats d’emprunts et lignes de crédit ne contiennent pas d’engagement de respect de ratios financiers ni de clauses de remboursement en cas de dégradation de la notation de la dette long terme du Groupe. Note 17 - Autres dettes à long terme Dette sur acquisition de Delixi Electric Dette sur acquisition de Elite Engineering Limited Dette sur acquisition de Din Elektro Kraft Cautions de contre garantie sur marchés (1) Nantissements, hypothèques et sûretés réelles (2) Le contrat d’acquisition de Clipsal prévoit, au titre de garantie de passifs, la retenue d’une partie du prix d’acquisition. Cette somme a été placée par le Groupe sur un compte séquestre (note 7.2). Note 18 - Engagements et passifs éventuels 18.1 - Cautions, avals et garanties (1) Dans certains contrats, les clients exigent d’obtenir une garantie bancaire attestant que le Groupe remplira ses obligations contractuelles dans leur totalité. Pour ces contrats, le Groupe donne une contre garantie à la banque. Si une plainte est déposée, le risque associé à l’engagement est évalué et une provision pour risques est enregistrée dès lors que le risque est considéré comme probable et que son estimation repose sur des bases (2) Des nantissements d'actifs corporels ou financiers sont fournis pour garantir certains prêts. (3) Les autres engagements donnés comprennent notamment des garanties données en paiement de loyers. Les engagements d’achats de titres de participation représentent les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de minoritaires de sociétés consolidées ou pour le complément de prix éventuel pour des opérations réalisées. Au 31 décembre 2008, le montant de ces En 2004, le Groupe a signé avec la société Capgemini un accord visant à l’externalisation (Infogérance) de ses fonctions informatiques en Europe, au développement d'un système d'applications de gestion communes sous le progiciel SAP et à son déploiement sur le territoire européen. La première version de ce système global a été mise en place en Inde (premier pilote) en avril 2007 et la deuxième version a été déployée mi 2008 dans plusieurs pays pilotes européens. Ce système global va être déployé dans le Groupe sur plusieurs années à compter de 2009. Les prestations payées à Capgemini au titre de l'Infogérance se substituent aux coûts de la fonction informatique auparavant gérée en interne. L'engagement réciproque qui lie Capgemini et Schneider Electric d’une durée initiale de 10 ans a été prolongé de 2 ans suite à la signature d'un Dans un souci d'amélioration constante de la qualité du contrat d’Infogérance et de son économie globale pour les deux parties, une partie des activités gérées par Capgemini (quelques pays européens et les activités de réseau) ont fait l'objet en 2008 d'une réintégration chez Schneider Electric. Au titre de l’exercice 2008, les coûts relatifs à l'Infogérance s’élèvent contractuellement à 133 millions d’euros incluant les effets volumes et l'indexation prévus au contrat Au titre de son contrat avec Capgemini sur le système global SAP, Schneider Electric a capitalisé à fin 2008 des coûts pour un montant total net de 155 millions d'euros. D’une manière générale, la direction considère que les provisions constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels le Groupe est partie, devraient être suffisantes pour qu’ils n’affectent pas de manière substantielle la situation financière ou les résultats du Groupe. Il en est en particulier ainsi pour les conséquences possibles du litige impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et cadres du Groupe. Le Groupe a conclu un accord d’entreprise relatif au Droit Individuel à la Formation. Le Groupe a appliqué dans ses comptes le traitement préconisé par les normes françaises pour le DIF, conformément à l’avis 2004-F du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du DIF. Les dépenses engagées au titre du DIF constituent une charge de la période et ne donnent donc lieu à aucun provisionnement. Le volume d’heures de la part ouverte mais non consommée des droits des salariés des entités françaises du Groupe est d’environ 900 000 heures au 31 Le Groupe utilise des instruments financiers afin de gérer son exposition aux risques de taux, de change, et de variation des cours de métaux. L’exposition du Groupe à ces différents risques est détaillé dans la partie "facteurs de risques" du Document 19.1 - Valeurs d’inventaire et valeurs nominales des instruments financiers dérivés * Cash flow hedge / Fair value hedge. (1) Les effets sur le résultat de la période sont compensés par les variations de juste valeur des éléments sous-jacents également enregistrées en résultat (2) Ces éléments sont présentés sur une ligne distincte des capitaux propres (autres réserves). La valeur de marché des instruments financiers, qui correspond à leur valeur d’inventaire, est estimée soit en interne par la méthode des flux de trésorerie actualisés au taux du marché, soit auprès des banques. 19.2 - Valeur d’inventaire et valeur de marché des instruments financiers hors dérivés Autres dettes financières courantes et non courantes (1) La valeur notionnelle correspond au coût amorti ou à la juste valeur. Nominal des contrats à terme par principales Les contrats à terme sur devises concernent à hauteur de (222) millions d’euros les couvertures de financements des filiales, et à hauteur de 160 millions d’euros les couvertures 19.4 - Impact des instruments financiers Dettes au coût amorti ou à juste valeur Dettes au coût amorti ou à juste valeur Les impacts des instruments financiers, par nature d’instrument, sur le résultat d’une part et sur les capitaux propres d’autre part, sont les suivants : @ les principaux impacts sur le résultat sont des produits et @ les impacts sur les capitaux propres sont principalement liés à l’évaluation des actifs disponibles à la vente et des instruments dérivés, ainsi qu’aux écarts de conversion des prêts, créances et dettes en devises. 19.6 - Bilan par catégorie d’instruments financiers Actifs financiers disponibles à la vente Dettes financières à plus d'un an Actifs financiers disponibles à la vente Dettes financières à plus d'un an Note 20 - Opérations avec des parties liées Il s’agit essentiellement des sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable, comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Les transactions avec ces parties liées sont réalisées à des prix de marché. Sur l’exercice 2008, ces transactions ne sont pas 20.2 - Parties liées exerçant une Au cours de l’exercice, aucune opération non courante n’a été réalisée avec les membres des organes de direction. Les rémunérations et avantages accordés aux principaux dirigeants sont présentés dans la note 27.3. L’information sectorielle de premier niveau se décline selon les quatre divisions géographiques du Groupe sur la base de l'implantation des actifs. L’évaluation de la performance de ces secteurs et les décisions de gestion reposent notamment sur le Les éléments relatifs à la Direction Générale du Groupe et non rattachables à un secteur en particulier sont isolés dans une colonne "holding". Ces informations sont commentées au Chapitre du Document de Référence (Rapport de Gestion). Les actifs sectoriels sont composés des écarts d’acquisition nets, des immobilisations incorporelles et corporelles nettes, des stocks et en-cours, des clients et créances d’exploitation et des autres créances. Les passifs sectoriels sont composés des provisions courantes et non courantes, des fournisseurs et dettes d’exploitation et (1) Dont développements réalisés sur le système SAP commun à l'ensemble du Groupe : actifs de 155 millions d'euros et investissements bruts de (1) Dont développements réalisés sur le système SAP commun à l'ensemble du Groupe : actifs de 118 millions d'euros et investissements bruts de Le second niveau d’information sectorielle est décliné selon les trois branches d’activité suivantes : Note 22 - Recherche et développement Les frais de recherche et développement de l’exercice se répartissent comme suit : Frais de recherche et développement comptabilisés en charge (1) Total des frais de recherche et développement bruts Total des frais de recherche et développement de l'exercice nets (1) dont, en 2008, 161 millions d'euros classés en coûts des ventes, 16 millions d'euros en coûts commerciaux et 428 millions d'euros en frais de R&D dont, en 2007, 153 millions d'euros classés en coûts des ventes, 22 millions d'euros en coûts commerciaux et 426 millions d'euros en frais de R&D. (2) dont, en 2007, 2 millions d'euros classés en logiciels et 0 en 2008. Par ailleurs, le montant des amortissements des projets de développement capitalisés s'élève respectivement à (61) et (42) millions d'euros en 2008 et 2007. En outre, le montant des dépréciations exceptionnelles des projets de développement capitalisés s'élève à (2) millions d’euros sur l'exercice 2008 et (6) millions sur l’exercice 2007. Note 24 - Autres produits et Les charges d’exploitation incluent les dotations aux Les autres produits et charges d’exploitation se décomposent de la façon suivante : Inclus dans le coût des ventes : Inclus dans les frais généraux et commerciaux : Par ailleurs, au titre de l’exercice 2008, des provisions sont classées en autres produits et charges d’exploitation pour un montant de 79 millions d’euros (note 24) et le montant net des pertes de valeurs des actifs non courants s’élève à 72 Perte de valeur des actifs corporels Le résultat d’exploitation du Groupe intègre 173 millions d’euros de coûts non récurrents liés à des dépréciations d’actifs (9 millions d’euros) et à des programmes de restructuration (164 millions d’euros) ; ces derniers sont principalement liés à la poursuite des réorganisations en Europe pour 102 millions d’euros, en Amérique du Nord pour 14 millions d’euros, en Asie Pacifique pour 14 millions d’euros et à l’intégration de Pelco pour 13 millions d’euros. Les plus-values sur cessions d’actifs sont principalement liées aux opérations d’apports d’actifs au Japon pour la création de la joint venture Fuji Electric FA Components & Systems. La ligne "autres" est principalement constituée d’une indemnité reçue à la suite de la résolution d’un litige avec Panasonic pour 11 millions d’euros et d’une reprise nette de provision sur contrats informatiques pour 9 millions d’euros. Note 25 - Amortissements et dépréciations Amortissements des incorporels liés aux acquisitions Pertes de valeur des incorporels liés aux acquisitions Pertes de valeur des écarts d'acquisition Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions La Direction d’activité CST a pris la décision sur l’exercice 2008 de mettre fin à l’activité Systron Donner Automotive Par conséquent, les actifs rattachés à cette activité ont été dépréciés de 43 millions d’euros pour ramener leur valeur comptable à leur valeur d’utilité, c’est à dire les cash flows attendus jusqu’à la cessation complète de cette activité. En outre, le test de dépréciation sur l’activité de CST hors SDA a conduit à comptabiliser une perte de valeur Enfin, une perte de valeur de 11 millions d’euros a été constatée sur une activité peu significative localisée en Chine. Concernant la perte de valeur de 27 millions d’euros résultant des seuls tests de dépréciation sur l’ensemble des UGT, l’analyse de sensibilité au taux d’actualisation conduit @ hausse du taux d’actualisation de 0,5 point : perte de valeur complémentaire de 74 millions d’euros, @ baisse du taux d’actualisation de 0,5 point : pas de perte Le coût de la dette financière nette représente les seuls produits et charges relatifs aux créances et dettes financières (y compris à l'actif les disponibilités et dépôts à court terme). Plus ou moins values sur cessions de titres de placement Coût de la dette financière nette Variation des pertes de valeur des actifs financiers Plus ou moins values sur cessions de titres de participation Effet de l'actualisation des actifs et passifs non courants En 2008, la charge d'intérêt nette comprend un produit de 25 millions d’euros correspondant aux intérêts moratoires sur une Les effectifs moyens, temporaires et permanents du Groupe La variation des effectifs moyens est liée à l'effet des acquisitions sur les deux dernières années. (1) dont 55 millions d’euros au titre des engagements de retraite et assimilés et 21 millions d’euros au titre des autres engagements sociaux (note 14). 27.3 - Avantages accordés aux principaux dirigeants En 2008, le Groupe a versé aux membres de son conseil d’administration 0,7 million d’euros au titre des jetons de présence. Le montant total des rémunérations brutes, y compris les avantages en nature, versées en 2008 par les sociétés du Groupe aux membres de la Direction Générale hors mandataires sociaux, s'est élevé à 9,6 millions d’euros, dont 4,6 millions d’euros au titre de la part variable. Depuis 2001, 1 649 100 options d’achat et de souscription d’actions ont été accordées aux membres de la Direction Générale. De plus 15 301 actions gratuites ont été accordées. Enfin, le montant des engagements de retraite au titre des dirigeants s’élève à 62 millions d’euros au 31 décembre 2008 et à 65 millions d’euros au 31 décembre 2007. Se référer au chapitre 2 paragraphe 9 du document de référence pour plus de détails sur les membres de la Direction Générale. Note 28 - Evénements postérieurs à la clôture Le 7 janvier 2009, le Groupe a levé 750 millions d’euros en emprunt obligataire à échéance juillet 2013. Le Directoire du 5 janvier 2009 a mis en place le plan d’options n° 31 qui prévoit l’attribution de 679 000 options de souscription ou d’achat à un prix d’exercice de 52,12 euros, exerçables entre le 5 janvier 2013 et le 4 janvier 2019. Il prévoit également pour les salariés américains l’attribution de 654 800 "Stock Appreciation Rights" (SAR) dont le prix de référence s’élève à 52,12 euros. La durée de vie des SAR et la période d’acquisition des droits sont identiques à celles des options accordées dans le cadre du plan n° 31. Le Directoire du 5 janvier 2009 a également mis en place les plans d’actions gratuites n° 5 et n° 6. Le plan 5 concerne les salariés français et prévoit l’attribution de 143 710 actions dont la période d’acquisition est de 3 ans et la période de conservation de 2 ans. Le plan 6 prévoit l’attribution de 212 351 actions dont la période d’acquisition est de 4 ans et L’acquisition des options, actions gratuites et SARs est subordonée à une condition d’appartenance au Groupe et, pour moitié, à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur les performances du Groupe en termes de chiffre d’affaire et de rentabilité (pour la totalité s’agissant des attributions aux Note 29 - Honoraires des Commissaires aux comptes Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe : Note 30 - Liste des principales sociétés consolidées Les principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Schneider Electric sont indiquées dans la Pulsotronic Merten GmbH & Co. KG Schneider Electric Motion Deutschland GmbH & Co KG Schneider Electric Motion Real Estate GmbH Schneider Electric Motion Services GmbH & Co KG Svea Building Control System GmbH & Co. KG Verwaltung SVEA Building Control Systems GmbH Ateliers de Constructions Electriques de Grenoble - ACEG Schneider Electric Holding Amérique du Nord Société Electrique d'Aubenas SA - SEA Société pour l'équipement des industries chimiques (SPEI) Sté Française de Constructions Mécaniques et Electriques - SFCME Sté Rhodanienne d'Etudes et de Participations - SREP Systèmes Equipements Tableaux Basse Tension - SETBT Schneider Electric Közep-Kelet Europai Korlatolt Felelösségü Tarsasag UAB Schneider Electric Lietuva (ex UAB Lexel Electric) American Power Conversion Corp (A.P.C.) B.V. Elda Eltra S.A. (ex Eltra SA) APC DC Network Solutions UK Limited APC Power and Cooling, UK Limited Automatismo Crouzet De Mexico, SA de CV Custom Sensors & Technologies Mexico S.A de C.V Industrias Electronicas Pacifico SA de CV MGE Systems Mexico SA de CV Ram Tech Manufacturing de Mexico S. de R.L. de C.V. Ram Tech Services de Mexico S. de R.L. de C.V. Schneider Electric Administracion S.A. de C.V. Schneider Electric Mexico SA de CV Schneider Industrial Tlaxcala SA de CV Schneider Recursos Humanos S.A. de C.V. Square D Company Mexico SA de CV BEI Precisions Systems & Space Co. Inc BEI Sensors & Systems Company, Inc. MGE UPS Systems Australia Pty Ltd Schneider Electric Australia Holdings Pty Ltd TAC Control Systems International Pty Ltd APC (Suzhou) Uninterrupted Power Supply Co., Ltd. APC (Xiamen) Power Infrastructure Co., Ltd. APC International Trade (Shanghai) Co. Ltd. Beijing Merlin Great Wall Computer Room Equipment & Engineering Custom Sensors & Technologies Asia (Shangai) Ltd East Electric System Technology Co. Ltd Foshan Gaoming TAC Electronic & Electrical Products Company Ltd Foshan Wilco Electrical Trading Co Ltd MERTEN Shanghai Electric Technology Co. Ltd Proface China International Trading (Shanghaï) Co. Ltd Schneider (Beijing) Medium & Low Voltage Co., Ltd Schneider (Shaanxi) Baoguang Electrical Apparatus Co. Ltd Schneider Beijing Medium Voltage Co. Ltd Schneider Electric (China) Investment Co. Ltd Schneider Electric Building Systems (Shangai) Co., Ltd Schneider Electric International Trading (Shanghai) Co., Ltd. Schneider Electric Low Voltage (Tianjin) Co. Ltd Schneider Electric Supply Beijing Co Ltd Schneider Electric Devices (Dong Guan) Co. Ltd Schneider Fuji Breakers (Dalian) Co. Ltd Schneider Shanghaï Apparatus Parts Manufacturing Co. Ltd Schneider Shanghaï Industrial Control Co. Ltd Schneider Shanghaï Low Voltage Term. Apparatus Schneider Shanghaï Power Distribution Electric Apparatus Co. Ltd Schneider Suzhou Enclosure Systems Co. Ltd Schneider Wingoal (Tianjin) Electric Equipment Co. Silcon (qingdao) Power Electronics Co. Ltd. MGE UPS Systems Korea Co. Ltd Custom Sensors & Technologies Asia (Hong Kong) Limited Invensys Building System Hong Kong Ltd MGE China / Hong Kong Ltd MGE UPS Systems India PVT. LTD Clipsal Integrated Systems (M) Sdn Bhd Gutor Electronic Asia Pacific Sdn Bhd KSLA Energy & Power Solutions (M) Sdn Bhd MGE UPS Systems Malaysia SDN BHD Schneider Electric Industries (M) Sdn Bhd American Power Conversion Land Holdings Inc. KSLA Energy & Power Solution Pte Ltd MGE Logistics South East Asia pacific Pte Ltd Schneider Electric Industrial Development Singapore Pte Ltd Schneider Electric Logistics Asia Pte Ltd Schneider Electric Overseas Asia Pte Ltd Schneider Electric Services Singapore Pte Ltd Schneider Electric South East Asia (HQ) Pte Ltd MGE UPS Systems S.A. (Thailand) Co. Ltd Pro Face South East Asia Pacific Co. Ltd Fuji Electric FA Components & Systems Co., LTD. Shanghai Electric Xantrex Power Electronics Co. Ltd. Sociétés dans le Reste du monde MGE UPS Systems (SA) Pty Ltd Pelco Video Security South Africa Ltd Schneider Electric South Africa Pty Ltd CDI Power - Sistemas De Automacao Ltda CST Latino America Comercio E Representacao de Produtos Electricos MGE UPS Systems Do Brasil Ltda Metesan Elektric Malzemeleri Ticaret Ve Pazarlama A.S Metesan Lexel Elektrik Malzemeleri Sanayi Ve Ticaret AS MGE UPS Systems Bilgisayar Sistemleri Ticaret A.S Profiluks Plastik ve Elektrik San. Tic. A.S Schneider Elektrik Sanayi Ve Ticaret A.S. 6\. Rapport des Commissaires aux comptes En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur : @ le contrôle des comptes consolidés de la société Schneider Electric S.A., tels qu’ils sont joints au présent @ la justification de nos appréciations ; @ la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une I. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : @ La note 1.8 de l’annexe expose les modalités de comptabilisation des frais de recherche et développement et notamment les critères permettant l’immobilisation des frais de développement. Nous avons procédé à la revue des données et des hypothèses retenues pour identifier les projets répondant aux critères d’immobilisation et des calculs effectués par le groupe, et nous nous sommes assurés que les notes de l’annexe aux comptes consolidés donnent une @ Comme exposé dans les notes 1.10 et 25 de l’annexe, votre société réalise des tests de valeur des actifs incorporels et des écarts d’acquisition au moins une fois par an et chaque fois que des indices de perte de valeur sont identifiés. Nous avons procédé, par sondages, à la vérification des indices de pertes de valeur ainsi que des autres éléments justifiant de l’absence de perte de valeur autre que celles indiquées dans la note 25. Nos travaux ont consisté à revoir les données et les hypothèses retenues ainsi que les calculs effectués et à vérifier que les notes @ Comme indiqué dans les notes 1.15 et 11.3 de l’annexe, les allègements d’impôts futurs découlant de l’utilisation de reports fiscaux déficitaires sont reconnus lorsque leur réalisation peut être raisonnablement anticipée. Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des hypothèses retenues pour estimer les résultats taxables futurs justifiant le caractère recouvrable de ces actifs d’impôt différé. @ Les notes 1.18 et 14 précisent les modalités d’évaluation des engagements de retraite et autres avantages au personnel postérieurs à l’emploi. Ces engagements ont fait l’objet d’évaluations actuarielles. Nos travaux ont consisté à revoir les données et les hypothèses actuarielles retenues ainsi que les calculs effectués et à vérifier que les notes @ La note 24 "Autres produits et charges d’exploitation" indique le montant des coûts de restructuration encourus par le groupe au cours de l’exercice 2008. Nous avons vérifié, sur la base des informations disponibles à ce jour, que ces coûts étaient relatifs à des actions de restructuration déjà engagées ou annoncées au 31 décembre 2008, ayant donné lieu à la constitution de provisions sur la base d’estimations des charges à encourir au titre de ces plans, et nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2009 1 - Bilan .......................................................................................... p. 168 2 - Compte de résultat ................................................................... p. 170 3 - Annexe aux comptes sociaux ................................................... p. 171 4 - Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels ........................................................... p. 180 5 - Inventaire des valeurs mobilières détenues au 31 décembre 2008 .............................................................. p. 181 6 - Filiales et participations ............................................................. p. 182 7 - Résultats financiers de la société relatifs aux cinq dernières années ........................................................ p. 184 L'annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. Total provisions pour risques et charges Total dettes long terme et court terme L'annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. Autres produits de gestion courante et divers Reprises sur provisions et amortissements, transferts de charges Dotations aux amortissements et aux provisions et quote-part d'opérations faites en commun Reprises de provisions dépréciation des créances à L.T. et autres Dotations aux amortissements et provisions et autres Reprises de provisions et transferts de charges Impôts sur les bénéfices / Produit d'intégration fiscale L'annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. Le 17 juillet 2008, Schneider Electric SA a procédé pour 134 millions d’euros à une augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre d’un plan mondial d’actionnariat La société a réalisé plusieurs émissions obligataires sur l’exercice pour un montant nominal total de 457 millions d’euros et a procédé au remboursement de l’emprunt obligataire de 2003 de 750 millions d’euros à son échéance Elle a par ailleurs contracté deux nouveaux emprunts bancaires pour un montant total de 472 millions d'euros et émis des billets de trésorerie à hauteur de 189,5 millions En décembre 2008, la société a obtenu une extension de sa ligne de crédit, initialement mise en place pour le financement de l’acquisition d’APC, de 1,6 milliard d’euros à Les comptes au 31 décembre 2008 sont établis comme l'année précédente selon les règles et principes comptables Les immobilisations de toutes natures sont comptabilisées à Les amortissements des droits et valeurs similaires sont calculés sur cinq ans au plus. Les éléments de l'actif immobilisé font l'objet de plans d'amortissements aux conditions normales d'utilisation sur le mode linéaire suivant les natures d'immobilisations (de 3 à Les titres de participation sont enregistrés au coût estimée en fin d’exercice. Cette estimation est déterminée principalement par référence à la situation nette comptable de la participation, ainsi que par la prise en compte d’éléments prévisionnels fondés sur les perspectives de rentabilité de la société et les perspectives en matière de conjoncture économique. Pour les participations les plus récentes, rentre également dans cette analyse la valeur des Pour les titres cotés, il est tenu compte de la moyenne des cours de Bourse du dernier mois. Les plus-values latentes résultant de ces estimations ne sont pas comptabilisées. Les titres détenus sont valorisés au coût moyen pondéré. Lorsque des actions propres sont affectées à la couverture de plans d’options, une provision est constituée si le prix d’achat fixé dans le plan (prix d’exercice par les salariés) est inférieur à la valeur d’inventaire des actions propres affectées à sa couverture, ou si le cours de bourse moyen du mois précédent la clôture est inférieur au coût moyen pondéré. Pour évaluer ses engagements en matière d’indemnités de départ à la retraite, la société utilise la méthode des unités de Les engagements de retraite complémentaires pris par la société sont provisionnés en fonction des termes contractuels des accords stipulant des niveaux de ressources garantis au-delà des régimes standards Les écarts actuariels résultant des changements d’estimation sont traités suivant la méthode dite du corridor. Cette méthode consiste à amortir sur 10 ans les écarts actuariels qui excèdent 10% du montant de l’engagement. Les pertes latentes de change font l'objet, lorsque cela est nécessaire, d'une provision pour risques. Toutefois, lorsqu'il existe des gains et pertes de change latents sur des opérations réciproques libellées dans la même devise dont les termes sont adossés, le montant de la dotation est alors limité à l'excédent des pertes sur les gains. Des provisions pour dépréciation peuvent être constituées si la valeur comptable est supérieure à la valeur d'utilité Les primes de remboursement ainsi que les frais d’émission sont amortis sur la durée des emprunts. Ce poste est principalement constitué des frais d’augmentation de capital et de fusion. Ces frais sont totalement amortis. Les principaux mouvements de l’exercice sur les titres de participation concernent la sortie des titres de la société eBusiness@Schneider Electric pour 20,7 millions d’euros dépréciés à 100%, société ayant fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine à Schneider Electric SA au 1er janvier 2008, et le 16 juillet 2008 la radiation des titres Sorepark pour un montant de 1,1 millions d’euros qui étaient provisionnés à 100%. Au 31 décembre 2008, les principales participations sont les suivantes : Autres (valeur inférieure à 20 M ) Les autres titres immobilisés sont principalement constitués des actions propres rachetées pour couvrir certains plans d’options. Schneider Electric SA maintient dans ce poste les actions préalablement affectées à ce poste au 31 décembre 2004\. Par contre, depuis cette date, tous les achats réalisés afin de couvrir les plans d’options sont classés en valeurs mobilières de placement. Au 31 décembre 2008, une provision pour dépréciation des actions propres affectées à un plan de stock options a été constituée à hauteur de Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 3 mai 2006, Schneider Electric SA procède, au travers d’un contrat de liquidité, à l’animation du marché du titre de la société. Les mouvements d’achats et de ventes réalisés par le gestionnaire du contrat constituent les autres variations du poste actions propres. enregistrées en autres titres immobilisés pour une valeur brute de 76,9 millions d’euros, dont 564 473 actions dans le cadre du contrat de liquidité pour 28,1 millions d’euros. L’augmentation nette correspond aux souscriptions d’options et aux opérations liées au contrat de liquidité (9,4 millions d’euros en 2008 sur ce poste). La ligne "autres titres" contient principalement les titres AXA pour 101,5 millions d’euros. Les autres lignes du portefeuille classées dans ce poste sont dépréciées intégralement. Le 30 novembre 2008, la liquidation des titres Comipar a été effectuée pour un montant de 16,4 millions d’euros 2c - Créances rattachées à des participations Au 31 décembre 2008, ce poste est principalement constitué de deux prêts accordés à Schneider Electric Industries SAS pour un total de 3,1 milliards d’euros, à échéance 2011 et 2015, d’un prêt accordé en 2007 à Schneider Electric Holding Inc pour 531,1 millions d’euros à échéance 2012, d’un prêt accordé en 2007 à Boissière Finance SNC pour 221,3 millions d’euros à échéance 2010 ainsi que des intérêts courus pour un montant global de 76,3 millions d’euros. Le remboursement des prêts Schneider Electric Holding Inc et Boissière Finance SNC pour un total de 752,4 millions d’euros et des intérêts courus pour 8,6 millions d’euros est prévu le 15 janvier 2009. Au 31 décembre 2008, le poste correspond à la part de trésorerie du contrat de liquidité permettant au gestionnaire d’effectuer des opérations sur le titre Schneider Electric SA (voir note 2b). Ces liquidités sont placées en SICAV faisant apparaitre au 31 décembre 2008 une plus-value de 0,8 million d’euros. Le poste autres créances comprend pour sa plus grande part des éléments liés à l’intégration fiscale des filiales françaises du groupe Schneider Electric et aux impôts en propre de Schneider Electric SA. En premier lieu, la créance d’impôt à recevoir des filiales est au 31 décembre 2008 d’un montant de 13,3 millions d’euros contre (89,3) millions à fin 2007\. Cette créance enregistre pour l’essentiel le produit d’intégration fiscale constaté en 2008 (voir note 17). Schneider Electric SA avait dans ses comptes une créance de carry-back pour 97 millions d’euros constituée en 2005 ; celle-ci a été remboursée par le Trésor Public le 1er avril Le prélèvement d’un montant initial de 76 millions d’euros, correspondant à 25 % du versement de dividende distribué par Schneider Electric SA en 2005, est imputé ou remboursé sur l’impôt sur les sociétés par tiers sur les trois exercices suivant son paiement. Le 4 septembre 2008, Schneider Electric SA a été remboursé du solde de cette créance pour Le poste intègre toujours au 31 décembre 2008 une créance litigieuse pour 45,3 millions d’euros dépréciée en totalité. Note 4 : Valeurs mobilières de placement Les valeurs mobilières de placement sont principalement constituées des actions propres détenues par la société afin de couvrir les plans d’options. Au 31 décembre 2008, une provision pour dépréciation a été constituée pour 29,4 millions d’euros. Elles sont constituées par les avances de Schneider Electric SA, à exigibilité immédiate et rémunérées, à la centrale de Note 6 : Charges à répartir Du 31.10.2003 sur 5 ans de 750 M Du 11.08.2005 sur 5 ans de 900 M Du 11.08.2005 sur 12 ans de 600 M Du 17.07.2006 sur 5 ans de 500 M Du 17.07.2006 sur 7,5 ans de 500 M Du 08.10.2007 sur 8 ans de 600 M Du 16.02.2007 sur 7 ans de 4 500 M Du 21.05.2008 sur 5 ans de 18 M Du 21.05.2008 sur 5 ans de 183 M Du 21.05.2008 sur 7 ans de 55 M Du 21.05.2008 sur 7 ans de 129 M Du 11.06.2008 sur 5 ans de 12 M Du 31.10.2003 sur 5 ans de 750 M Du 11.08.2005 sur 5 ans de 900 M Du 11.08.2005 sur 12 ans de 600 M Du 11.04.2008 sur 10 ans de 55 M Du 11.04.2008 sur 10 ans de 125 M Du 17.07.2006 sur 5 ans de 500 M Du 17.07.2006 sur 7,5 ans de 500 M Du 26.01.2007 sur 2 ans de 110 M Du 08.10.2007 sur 8 ans de 600 M Les augmentations du poste charges à répartir concernent les émissions d’emprunts obligataires réalisées en 2008 Ce poste pour un montant de 2,7 millions d’euros concerne en partie des frais pour un montant de 1,7 millions d’euros du swap de taux dont le sous-jacent est l’emprunt obligataire de 600 millions d’euros émis le 8 octobre 2007 et de commissions bancaires sur l’émission de Billets de Trésorerie à échéance de janvier à mars 2009 pour 1 million d’euros. Les levées de 2 126 263 options de souscription d'actions au cours de l'exercice et l’augmentation corrélative du capital se sont traduites par une augmentation des primes d’émission de 123,9 millions d’euros dont 117,9 millions d’euros pour l’augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre d’un plan mondial d’actionnariat salarié. Conformément à la troisième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 21 avril 2008, le bénéfice distribuable de l’exercice 2007 de 226,6 milllions d’euros a fait l’objet d’un prélèvement de 3,6 milllions d’euros pour la reconstitution de la réserve légale. Le solde, augmenté d’un prélèvement sur le report à nouveau et sur les primes d’émission, de fusion et d’apport, a été distribué en dividendes pour un montant total Les levées de 2 126 263 options de souscription d'actions au cours de l'exercice ont conduit à une augmentation de capital de 17 millions d’euros se traduisant par l’émission de L’augmentation de capital réservée aux salariés a conduit à l’émission de 1 999 846 actions sur l’exercice. En 2008, Schneider Electric SA a réalisé des achats de ses propres actions pour 877 586 actions d’un montant de 60,7 millions d’euros. Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 3 mai 2006 et renouvelée par l’Assemblée Générale Mixte du 26 avril 2007 et 21 avril 2008, Schneider Electric SA procède, au travers d’un contrat de liquidité, à l’animation du cours du titre et détient 564 473 actions propres dans ce cadre au 31 décembre 2008 (voir note 2b). A cette date, le total des actions propres détenues est de 5 231 782 pour un montant de Note 8 : Provisions pour risques et charges D’une manière générale, la société considère que les provisions constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels elle est partie, devraient être suffisantes pour qu’ils n’affectent pas de manière substantielle sa situation financière ou ses résultats. Il en est ainsi en particulier pour les conséquences possibles du litige impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et La société a pris divers engagements vis-à-vis de ses dirigeants et cadres actifs et retraités. L’évaluation actuarielle réalisée en 2008 a conduit à provisionner ces engagements à hauteur de 31,8 millions d'euros. Les écarts actuariels constatés lors de cette évaluation sont traités suivant la méthode dite du corridor (voir principes et méthodes comptables). Au 31 décembre 2008, le montant à amortir sur 10 ans s’élève à 1,4 million d’euros. CMS 10 + 1 % TV Schneider Electric SA a réalisé au cours des derniers exercices plusieurs émissions obligataires dans le cadre de son programme d'Euro Medium Term Notes ("EMTN"). A la clôture de l'exercice 2008, les émissions non arrivées à @ 100 millions d'euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt à un taux variable indexé sur le CMS (Constant Maturity Swap) et arrivant à échéance le 31 juillet 2013 ; @ 180 millions d'euros mis en place en avril 2008 sous la forme d'un abondement de la souche de 600 millions d'euros à 12 ans au taux de 4% mis en place en août 2005, portant ainsi la souche à 780 millions d'euros ; @ 600 millions d'euros mis en place en octobre 2007 au taux de 5,375% arrivant à échéance le 8 octobre 2015 ; @ 110 millions d'euros mis en place en janvier 2007 au taux de 3,275% arrivant à échéance le 26 janvier 2009 ; @ 1 milliard d'euros mis en place en juillet 2006 se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans et à taux variable pour 500 millions d'euros et une tranche à 7 ans et demi au taux de 4,5% pour 500 millions d'euros ; @ 1,5 milliard d'euros mis en place en août 2005 se décomposant en deux tranches, une tranche à 5 ans au taux de 3,125% pour 900 millions et une tranche à 12 ans au taux de 4% pour 600 millions d'euros. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse de Luxembourg. Les primes d’émission et les frais d’émission sont amortis selon la méthode du taux d’intérêt Par ailleurs, la société a émis un emprunt obligataire le 25 juillet 2008 pour un montant de 178 millions d’euros, à taux variable indexé sur l'Euribor 3 mois et à échéance du 25 juillet 2016. Cet emprunt obligataire correspond à la valeur actualisée d'une demande de remboursement de précompte dont le paiement conditionne le remboursement de ces Enfin, la société a remboursé un emprunt obligataire de 750 millions d'euros émis en octobre 2003 à son échéance du 31 Note 10 : Autres emprunts et Au 31 décembre 2008, les autres emprunts et dettes assimilées comprennent les intérêts courus sur les emprunts obligataires et autres emprunts émis par la société. Du fait des émissions d’emprunts obligataires réalisées en 2008 pour un montant total de 457 millions d’euros, ces intérêts représentent un total de 91,7 millions d’euros contre 73,9 Ce poste comprend également des tirages en dollars sur la ligne de crédit confirmés à hauteur de 752,4 millions d’euros au 31 décembre 2008, auxquels s’ajoutent des intérêts Enfin ce poste inclut deux emprunts contractés auprès @ un emprunt contracté sur le premier semestre 2008 pour un montant global de 397 millions d'euros réparti en quatre tranches : deux tranches à 7 ans à taux variable pour 129 millions d'euros et taux fixe pour 55 millions d'euros et deux tranches à 5 ans à taux variable pour 195 millions d'euros et à taux fixe pour 18 millions d'euros ; @ un emprunt contracté le 10 octobre 2008 d'un montant de 75 millions d'euros à taux variable et à échéance du 11 Note 11 : Emprunts et dettes financières Note 12 : Produits constatés d’avance Ce poste concerne essentiellement les intérêts courus sur billets de trésorerie pour un montant de 0,9 million d’euros. Note 13 : Etat des échéances des créances et des dettes Emprunts auprès des Ets de crédit Note 14 : Postes concernant des entreprises liées (à partir de 10 % de détention) Les principaux dividendes 2008 reçus par Schneider Electric SA proviennent de ses filiales Schneider Electric Industries SAS pour un montant de 901,9 millions, Cofibel pour un montant de 34,7 millions d’euros, Digital Holdings Japan pour un montant de 2,2 millions d’euros, ainsi que de la société AXA pour 11,7 millions d’euros. La filiale Schneider Electric Industries SAS n’avait pas versé de dividende en 2007. Plus / (moins) values de cessions corporelles et financières Les moins-values réalisées en 2008 concerne essentiellement la liquidation de la société COMIPAR pour un montant de 16,3 millions d’euros, la cession des titres GEODIS pour un montant de 1,4 millions d’euros et la radiation des titres de la société SOREPARK pour un montant de 1,1 million d’euros. Au 31 décembre 2008 a été constituée une provision pour dépréciation sur les titres de participation affectés au plan n°26 à hauteur de 2 millions d’euros et sur les valeurs mobilières de placement affectées aux plans n°26 à 30 pour un montant global de 29,4 millions d’euros. La reprise de provision sur les titres de participation d’un montant de 17,4 millions d’euros correspond à la radiation des titres de la société SOREPARK pour un montant de 1,1 million d’euros et à la liquidation de la société COMIPAR dont les titres étaient intégralement dépréciés pour un montant de 16,3 millions d’euros. La moins-value réalisée en 2008 sur le contrat de liquidité d’un montant de 6 millions d’euros a été enregistrée en autres Note 17 : impôts sur les sociétés / La ligne du compte de résultat "Impôts sur les sociétés" reflète principalement le produit au titre de l’intégration fiscale dont Schneider Electric SA est la mère. Ce produit net s’élève à 103,1 millions d’euros en 2008, en hausse par rapport à l’exercice précédent (79,4 millions d’euros). Schneider Electric SA est la tête d'intégration fiscale pour l'ensemble des filiales françaises détenues à plus de 95 %. Le montant des reports déficitaires dont la société peut se prévaloir à ce titre est au 31 décembre 2008 de 267 millions La quote-part du passif vis-à-vis des tiers revenant à Schneider Electric SA du fait de la détention de titres de Le montant du passif à l'égard des tiers dans les sociétés en nom collectif dont Schneider Electric SA détient des titres 18b - Cautions, avals et garanties @ Avals et cautions donnés : 6,2 millions d'euros Les opérations de couverture du Groupe Schneider Electric, garantie de change et mise en œuvre d'instruments financiers sont réalisées par la centrale de trésorerie du Groupe, Boissière Finance, filiale à 100 % de Schneider Electric Industries SAS, elle-même filiale à 100 % de Schneider Electric SA. Néanmoins Schneider Electric SA a couvert certains emprunts par des swaps de taux d’intérêts taux fixe / taux variable dont la valeur de marché figure ci- Instrument de couverture (en milliers d'euros) L'effectif à la fin de l'exercice 2008 est de 1 personne. Schneider Electric SA est la tête de consolidation de son Groupe et présente de ce fait des comptes consolidés sous @ Le 7 janvier 2009, la société a levé 750 millions d’euros sous forme d’emprunt obligataire à échéance juillet 2013 rémunéré à un taux de 6,75 % dans le cadre du programme @ Le Directoire du 5 janvier 2009 a mis en place un plan d'options de souscription d'achat d'actions ainsi qu'un plan d'actions gratuites à destination de mandataires sociaux et @ En janvier 2009, la société s'est portée contre-garantie pour le compte de la société Pelco, filiale du Groupe, dans le cadre d'un emprunt de 300 millions de dollars US qu'elle a 4\. Rapport général des Commissaires aux comptes En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur : En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : @ le contrôle des comptes annuels de la société Schneider Electric SA, tels qu'ils sont joints au présent rapport, La note 2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des titres de participation. @ la justification de nos appréciations, @ les vérifications et informations spécifiques prévues par Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables précisées ci-dessus et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques Nous n'avons pas d'observation à formuler sur : @ la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels, @ la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés ainsi qu’aux engagements consentis en leur faveur à l’occasion de la prise, de la cessation ou du changement de fonctions ou En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2009 5\. Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille à la clôture de l'exercice 2008 (Valeurs d'inventaire supérieures à 15 milliers d'euros) (valeurs d'inventaire inférieures à 15 milliers d'euros) C. Participations dans des sociétés immobilières D. Participations dans des sociétés étrangères (plan d'options d'achat d'actions n° 26, n° 27, n° 28, n° 29, et n° 30) I. Renseignements détaillés concernant les filiales et participations dont la valeur d'inventaire excède 1 % du capital de Schneider Electric SA A. Filiales (50 % au moins du capital détenu par la société) 35 rue Joseph Monier CS 30323 - 92506 Rueil Cedex 18/20, avenue Winston Churchill - 1180 Bruxelles 18/20, avenue Winston Churchill - 1180 Bruxelles B. Participations (10 à 50 % du capital détenu par la société) 8-2-52 Nanko-Higashi - 559 0031 Suminoe Osaka - Japon concernant les autres filiales et participations A. Filiales non reprises au paragraphe : (+ 50 %) B. Participations non reprises au paragraphe : (de 0 à 50 %) a) Dans les sociétés françaises (ensemble) b) Dans les sociétés étrangères (ensemble) * Y compris bénéfice ou perte du dernier exercice clos. 7\. Résultats financiers de la société \- par exercice de droits de souscription Résultat des opérations réduit à une action Dividende attribué à chaque action (net) Montant de la masse salariale de l'exercice Montant des sommes versées au titre (Sécurité Sociale, œuvres sociales, etc ...) (1) Le dividende revenant aux actions autodétenues au jour de sa mise en paiement ainsi que le précompte correspondant sont affectés au report à (2) Du fait de la réforme supprimant l’avoir fiscal et le précompte, les sommes mises en distribution à compter du 1er janvier 2005 ont supporté pour cette seule année un prélèvement exceptionnel de 25 % qui sera remboursé ou imputé sur l’impôt sur les sociétés par tiers sur trois ans. (3) Sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale du 23 avril 2009. 1 - Rapports du Directoire à l’Assemblée Générale mixte des Actionnaires ........................... p. 186 2 - Rapport du Directoire sur les rachats d'actions ........................ p. 191 3 - Observations du Conseil de Surveillance .................................. p. 191 4 - Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes ................ p. 192 5 - Résolutions ............................................................................... p. 197 à l'Assemblée Générale mixte des Actionnaires Nous vous demandons d'approuver les opérations et les comptes de l'exercice 2008 tels qu'ils vous sont présentés et qui se traduisent par un résultat bénéficiaire de Nous vous demandons d’approuver les opérations et les comptes consolidés de l’exercice 2008 tels qu’ils vous sont présentés et qui font ressortir un résultat net part du Groupe de 1 682 millions d’euros en augmentation de + 6,3 % par rapport au résultat de l’exercice 2007. Nous vous proposons de fixer le dividende à 3,45 euros par action de 8 euros de nominal. Il sera attribué aux 247 425 629 actions portant jouissance au 1er janvier 2008 composant le capital au 31 décembre 2008, étant précisé que les actions auto-détenues par la société au jour du détachement du coupon ne percevront pas le dividende et que les sommes correspondantes seront affectées au report à nouveau. Ce dividende résultera : @ de la répartition du bénéfice distribuable qui compte tenu : (i) du report à nouveau de l’exercice antérieur 13 567 319,70 (ii) du bénéfice de l’exercice de 1 147 591 627,57 euros, (iii) du prélèvement de 1 701 010,20 euros au titre de la s’élève à 1 159 457 937,07 euros. Le dividende ainsi versé représentera la somme de 853 618,4 millions d’euros, le solde du bénéfice distribuable sera inscrit au report à nouveau. Si l’Assemblée Générale le décide comme cela lui est proposé, le dividende pourra être perçu au choix de l’actionnaire, en numéraire ou en actions à concurrence de 3,45 euros par actions. Le droit au dividende sera alors détaché de l’action le 4 mai 2009. A cet effet, chaque actionnaire pourra, pendant une période inclus, opter pour le paiement en actions en faisant la Le paiement du dividende sera effectué le 29 mai 2009, soit en espèces, soit par la livraison des titres selon l’option Si l’assemblée le décide, comme cela lui est proposé, le prix de l’action qui sera remise en paiement du dividende sera égal à 90 % de la moyenne des premiers cours cotés sur Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant la date de l’assemblée, diminuée du montant net du dividende. Si le montant des dividendes pour lequel est exercée l’option ne correspond pas à un nombre entier d’actions, @ obtenir le nombre d’actions immédiatement supérieur en versant, à la date où il exercera son option, la différence en @ ou recevoir le nombre d’actions immédiatement inférieur Les actions ainsi remises en paiement du dividende porteront Pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France, il sera intégré dans l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 60 % de son montant, après l’application d’un abattement de 40 %, et ouvrira droit à un crédit d’impôt, tous dividendes perçus confondus, plafonné à 115 euros pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs et 230 euros pour les couples ayant une imposition commune. La totalité du dividende proposé sera éligible à cet abattement de 40 %. Il n’existera pas de revenus distribués au titre de l’assemblée prévue, autres que le dividende mentionné ci-dessus, éligibles ou non à la réfaction de 40 % mentionnée au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts. Cet abattement ne sera pas applicable dès lors que le bénéficiaire aura opté pour le prélèvement libératoire Nous vous rappelons que les dividendes versés par Schneider Electric SA au titre des trois derniers exercices ont (1) la totalité du dividende est éligible pour les personnes physiques résidentes fiscales en France à compter du 1er janvier de l’exercice à un abattement de 40 %. La société n’a pas distribué de revenus non éligibles à l’abattement au titre de l’exercice. \- quatrième et cinquième résolutions - Nous vous demandons de prendre acte de la poursuite au cours de l’exercice de conventions ou d’engagements relevant des articles L.225-38 et L.225-86 du Code de commerce conclus ou pris en 2008 ou lors d’exercices @ de la convention d’actionnaires signée avec le Groupe AXA portant sur la participation réciproque entre AXA et Schneider Electric autorisée par le Conseil d’Administration du 6 janvier @ des dispositions décidées par le Conseil de Surveillance du 3 mai 2006, destinées à assurer à M. Jean-Pascal Tricoire, dont le contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS s’est trouvé suspendu du fait de sa nomination en tant Président du Directoire, le maintien des avantages dont il bénéficiait aux termes de ce contrat de travail en matière de @ de l’avenant au contrat de travail suspendu évoqué ci- dessus de M. Jean-Pascal Tricoire avec Schneider Electric Industries SAS destiné à fixer ses conditions de reprise et de rupture (indemnités en cas de révocation ou de démission), @ d’un nouvel avenant au contrat de travail suspendu de M. Jean-Pascal Tricoire destiné à réitérer ses droits à indemnités en cas de rupture de son contrat de travail en les subordonnant conformément aux dispositions de la loi TEPA Nous vous demandons d’approuver les engagements et les conventions réglementées présentés dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L.225-88 du Code de commerce conformément aux articles L.225-86 et suivants dudit code, il s’agit des dispositions définissant le nouveau statut de M. Jean-Pascal Tricoire qui conformément aux recommandations AFEP/ MEDEF du 6 octobre 2008 s’est engagé à démissionner de son contrat de travail à l’occasion du renouvellement de son mandat de Président du Directoire qui arrive à expiration le 2 mai 2009. Le statut ainsi défini par le Conseil de Surveillance du 18 février 2009 en accord avec M. Jean-Pascal Tricoire @ du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de Schneider Electric SA et de Schneider Electric Industries SAS, couvrant les risques maladie, incapacité, invalidité et @ de la couverture complémentaire sur les risques maladie, incapacité, invalidité et décès, des dirigeants français du @ du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants français du Groupe Schneider tel que décrit dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance établi en application de l’article L.225-68 (cf. page 58). 2°) bénéficie d’une indemnité de départ dans le cadre de son mandat social, plafonnée à deux ans de rémunération cible (fixe et variable cible, ci-après le montant maximum) compte tenu des indemnités de non concurrence visées ci-dessous et soumises à conditions de performance. Le droit à indemnité est ouvert dans les cas suivants : (i) révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat de membre ou de Président du Directoire intervenu dans les 12 mois d’un changement capitalistique significatif notamment susceptible de donner lieu à une modification de la composition du Conseil de Surveillance, (ii) révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat de membre ou de Président du Directoire en cas d'inflexion de la stratégie portée et affichée jusqu'alors par l’intéressé, que celle-ci soit ou non consécutive à un (iii) révocation, non-renouvellement, ou démission sollicitée de son mandat de membre ou de Président du Directoire alors que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent la part variable de sa rémunération, des 4 derniers exercices clos au jour de son départ (ou, si ce nombre est inférieur à 4, le nombre d’exercices clos depuis sa prise de fonction comme membre et Président du Directoire) serait au moins égale à 50 %. Le droit à indemnité est subordonné et son montant modulé en fonction de la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent une partie de la part variable de la rémunération cible de l’intéressé, des 3 derniers exercices clos au jour où le conseil statue. Si la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe des trois derniers exercices est : @ < à 50 % de la cible : aucune indemnité ne sera versée ; @ = à 50 % de la cible : il percevra 75 % du Montant @ = à 100 % de la cible : il percevra 100 % du Montant @ comprise entre 50 % et 100 % : il percevra entre 75 % et 100 % du Montant Maximum calculé de manière linéaire en Ces conditions sont celles qui avaient été fixées par le Conseil de Surveillance du 19 février 2008 pour l’application de la loi TEPA aux indemnités de départ dont bénéficient M. Jean-Pascal Tricoire dans le cadre de son contrat de travail. 3°) soit tenu par un engagement de non-concurrence liant l’intéressé et l’entreprise sauf dispense d’un commun accord, en cas de cessation de son mandat d’une durée d'un an et rémunéré (60 % de la rémunération cible : fixe + variable) ; 4°) conserve par anticipation, sous condition de performance, le bénéfice de l’ensemble de ses options d’actions et actions gratuites ou de performance attribuées ou qui lui seront attribuées, en cas de départ. La condition de performance est que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent une partie de la part variable de la rémunération de M. Jean-Pascal Tricoire, des 3 derniers exercices clos au moment de son départ, soit au moins égale à 50 % de la cible. Rachat d'actions - sixième résolution - Nous vous demandons de renouveler l’autorisation donnée à la société par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008, de racheter ses propres actions par tous moyens, y compris l'utilisation de produits dérivés, conformément aux dispositions de l'article L 225-209 du Code du commerce. Les programmes d'achat que la société pourra réaliser pourront avoir diverses finalités : réduire le capital, couvrir les plans d’options d’achat d’actions, d’attribution gratuite d’actions ou des créances convertibles en actions, réaliser des opérations de croissance externe et animer le marché du Les actions rachetées pourront être annulées dans le cadre de l’autorisation donnée au Directoire par la dix-huitième Le Directoire a établi un rapport spécial portant sur l’utilisation de l’autorisation donnée par l’assemblée générale du 21 avril 2008 que vous trouverez en page 191. Il vous est demandé d’autoriser la société à acquérir au maximum 10 % du capital à la date de l’assemblée (soit à titre indicatif sur la base du capital au 31 décembre 2008 : 24 742 562 actions). Le prix maximum d’achat est fixé à Dans le cadre de la politique d’optimisation des implantations du Groupe, le Conseil de Surveillance a décidé à la demande du Directoire de transférer le siège social de la société au 35 rue Joseph Monier à Rueil Malmaison, 92500. Ce nouveau site rassemble, en effet, dix sites du Groupe situés en région parisienne. Il vous est demandé de ratifier cette décision. \- huitième et neuvième résolutions - Nous vous proposons de modifier l’objet social pour l’adapter au positionnement du Groupe dans la gestion de l’énergie. L’ordonnance du 30 janvier 2009 relative aux franchissements de seuils a notamment étendu l’information complémentaire que doivent donner les actionnaires à l’occasion de leur franchissement des seuils légaux. Cette information nouvelle porte non seulement sur les actions et les droits de vote qu’ils peuvent obtenir via des accords ou instruments financiers dont le dénouement physique ne dépend pas de leur seule initiative, mais également sur les actions ou les droits de vote sur lesquels portent tout accord ou instrument financier se dénouant exclusivement en espèces et ayant pour l’actionnaire déclarant le même effet Il est donc proposé de transposer dans un souci de complémentaire aux actionnaires qui viennent à franchir les avec maintien ou suppression du droit \- dixième à treizième résolutions - Nous vous soumettons des résolutions portant renouvellement des délégations données au Directoire pour Nous vous rappelons que le Directoire bénéficie de délégations de compétence pour émettre, avec ou sans droit préférentiel de souscription des actionnaires, des actions mais aussi des titres financiers donnant accès au capital, c’est-à-dire des actions avec bons de souscription, des obligations convertibles, des bons de souscription Le Directoire n’a pas fait usage de ces délégations qui viennent à expiration au cours de cet exercice. Aussi le Directoire vous propose, conformément aux dispositions du Code de commerce (article L.225-129-2), de renouveler ces délégations pour augmenter le capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription pour une période de 26 mois. Par la dixième résolution, il vous est demandé de déléguer au Directoire la compétence pour émettre, tant en France qu’à l’étranger, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, des actions ordinaires, ainsi que tout autre titre financier pouvant donner accès au capital, comme par exemple des obligations convertibles ou remboursables en actions, des obligations à bons de souscription d’actions…. Il vous est également demandé d’autoriser le Directoire à augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices Le montant nominal maximum des augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription est limité, hors incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à 800 millions d’euros, soit 100 millions d’actions ou 40 % du capital. Ce dernier montant est fixé sous réserve, le cas échéant, des droits de certains porteurs de titres de capital en cas d’émission de nouveaux titres. Par la onzième résolution, il vous est demandé de donner au Directoire compétence pour procéder, éventuellement, tant sur le marché français que sur le marché international, à l’émission avec suppression du droit préférentiel de souscription des même titres financiers que ceux visés à la résolution précédente. En outre, le Directoire pourra émettre les actions auxquelles donneraient droit des titres financiers pouvant donner accès au capital qui seraient émises par des filiales directes ou indirectes de Schneider Electric SA, en Le montant nominal maximal des augmentations de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription est limité à 360 millions d’euros, soit 45 millions d’actions ou 18 % du capital. Ce dernier montant est fixé sous réserve, le cas échéant, des droits de certains porteurs de titres de capital en cas d’émission de nouveaux titres. La faculté d’émettre, ainsi, sans droit préférentiel de souscription offrira au Directoire la possibilité de réaliser des opérations dont la rapidité est une condition essentielle de succès et qui présentent, en outre, l’avantage de solliciter une épargne publique nouvelle en émettant sur les marchés Cependant, dans ce type d’opération, les droits des @ la possibilité donnée au Directoire de conférer aux actionnaires une priorité de souscription ; @ le fait que le prix d’émission des actions devra être, en application des dispositions du Code de commerce, au moins égal à la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de bourse précédant le jour de la fixation de ce prix, éventuellement diminuée d’une décote maximum La douzième résolution est destinée à permettre au Directoire d’augmenter, le cas échéant, la taille d’une émission qu’il aura décidée dans le cadre des dixième ou onzième résolutions en cas de sursouscription. L’augmentation de capital complémentaire qui pourra ainsi intervenir dans les 30 jours de la clôture de la souscription initiale ne pourra excéder 15 % de l’émission initiale et devra être réalisée au La treizième résolution autorise le Directoire à émettre des titres de capital ou donnant accès au capital, dans les limites fixées par la onzième résolution, afin de rémunérer les titres qui seraient apportés à votre société dans le cadre d’une offre publique d’échange dont elle serait l’initiatrice. De même, conformément aux dispositions du Code de commerce, il pourra émettre, dans limite de 10 % du capital, des titres de capital ou donnant accès au capital pour rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital ou de titres donnant accès au capital de sociétés tierces. Avec l’ensemble de ces autorisations financières, le Directoire disposera d’une grande flexibilité dans le choix des émissions envisageables et pourra adapter la nature des titres financiers à émettre en fonction de la demande et de l’état des marchés financiers français, étrangers ou internationaux. salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées des options de L’Assemblée Générale a autorisé, en mai 2006, le Directoire à consentir des options aux mandataires sociaux et salariés de Schneider Electric SA et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L 225-180 du Code de commerce dans la limite d’un montant d’options attribuées et non encore levées Sur la base de cette autorisation, le Directoire a attribué 2,9 millions d’options, représentant 1,2 % du capital. Cependant, l’exercice de tout ou partie des options étant soumis à l’atteinte de conditions de performance (chiffre d’affaires, marge opérationnelle…), certaines d’entre elles pourront être annulées. Nous vous précisons que 50 % des options attribuées sont soumises à des conditions d’exercice et que conformément aux recommandations AFEP/ MEDEF du 6 octobre 2008, 100 % des options attribuées aux membres du Directoire en 2009 ont été soumises à Compte tenu de l’importance de cet outil de fidélisation et d’intéressement que sont les plans d’options, il vous est demandé d’accorder au Directoire pour une période de 38 mois l’autorisation d’attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite d’un montant d’options attribuées et non encore levées de 3 % du capital, étant @ la durée de validité maximum des options est de 10 ans, @ le prix de souscription ou d’achat d’actions ne pourra être inférieur à la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour où les options seront @ que Schneider Electric applique les recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 qui prévoient que toutes les options attribuées aux membres du Directoire sont le cas échéant, à conditions de et aux salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées Nous vous rappelons que l'Assemblée Générale mixte du 26 avril 2007 a autorisé le Directoire à attribuer gratuitement des actions de la société aux salariés et mandataires sociaux de la société et des sociétés qui lui sont liées au sens le l'article L.225-197-2 du Code de commerce. Sur la base de cette autorisation, le Directoire a attribué 479 milles actions soumises à l’atteinte de critères de performance, soit 0,2 % du capital. Ces critères de performance (chiffre d’affaires et marge opérationnelle) portent sur 50 % des actions attribuées. Cependant, conformément aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008, la totalité des actions attribuées aux membres du Directoire en 2009 sont soumises à l’atteinte de tels En outre, conformément à la loi, les actions attribuées aux résidents fiscaux français prévoient une période d’acquisition de trois ans et de conservation de deux ans. Celles attribuées aux salariés n’ayant pas leur résidence fiscale en France prévoient une période d’acquisition de quatre ans, et Il vous est proposé de renouveler cette autorisation, qui s’inscrit dans le plafond prévu par l’autorisation d’attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions, dont le renouvellement vous est demandé (cf supra), aux conditions Le nombre total d’actions attribuées ne pourra représenter plus de 1 % du capital de la société, sans que le nombre des actions auxquelles donnent droit les options de souscription ou d’achat d’actions attribuées dans le cadre de la quatorzième résolution de la présente Assemblée Générale, et des actions attribuées dans le cadre de la présente résolution n’excèdent 3 % du capital. Conformément aux dispositions du Code de commerce, il appartiendra au Directoire de déterminer l’identité des bénéficiaires des attributions, ainsi que les conditions et, le cas échéant, les critères d’attribution des actions. L’attribution des actions à leurs bénéficiaires pourra être subordonnée à l’atteinte d’objectifs fixés par le Directoire. MEDEF du 6 octobre 2008, le bénéfice de la totalité des actions attribuées aux membres du Directoire est soumis à L’acquisition interviendra à l’issue d’une période dont la durée sera fixée par le Directoire et qui ne pourra pas être inférieure à deux ans. Il appartiendra également au Directoire de fixer la période de conservation des actions par les bénéficiaires des attributions, cette période devant être également de deux ans au minimum, sauf si la période d’acquisition est de quatre ans, au quel cas il pourra ne pas y avoir de période de conservation. L’autorisation est consentie pour une période de 38 mois. Les actions qui pourront être ainsi attribuées pouvant être des actions à émettre, l’autorisation implique par nature la renonciation des actionnaires à la quote-part de réserves, bénéfices ou primes d’émission correspondant à la valeur nominale des actions qui seront émises. \- seizième et dix-septième résolutions - Nous vous rappelons que les Assemblées Générales mixtes à procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au Plan d'Epargne Entreprise ainsi qu’à réaliser des augmentations de capital réservées à des entités constituées en faveur des salariés du Groupe, cette dernière autorisation étant destinée à étendre les opérations d'actionnariat salarié à certains pays dont la législation est difficilement compatible avec les règles du Plan d'Epargne Dans le cadre de ces autorisations : @ le Directoire a décidé le 26 mai 2008 d’augmenter le capital en faveur des salariés adhérents au plan d’épargne entreprise ou d’entités constituées en faveur de salariés du Groupe. Cette opération (Wesop 2008) comprenait deux offres : une offre classique de souscription d’actions avec une décote de 15 % et une offre à effet de levier (x10) dans laquelle les actions étaient également émises avec une décote de 15 %, mais les versements limités à 3 000 euros. Elle a connu un grand succès. Plus de 20 000 salariés appartenant aux seize pays dans lesquels l’opération était proposée ont souscrit 0,8 % du capital sur la base d’un prix de souscription de 67 euros par action ; @ le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2008 a autorisé le Directoire à renouveler en 2009 l’opération de 2008 dans la limite de 2,4 millions d’actions (1 % du capital), cette limite pouvant être portée à 2,9 millions d’actions (1,2 % du capital). Cette opération qui comprendra une offre classique et une offre à effet de levier avec une décote de 15 % et de 17 % pour les salariés résidants à l'étranger sera proposée Nous vous rappelons que la Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques impose à toute assemblée générale qui est amenée à décider ou à autoriser une augmentation de capital, de se prononcer sur une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents à un plan d’épargne d’entreprise. Comme il vous est proposé notamment aux termes des dixième à treizième résolutions de renouveler les délégations pour augmenter le capital, le Directoire doit donc vous soumettre une autorisation pour augmenter le capital en faveur des salariés. Aussi il vous propose de renouveler par Il vous est ainsi demandé de déléguer au Directoire la compétence pour réaliser des augmentations de capital réservées aux adhérents au plan d’épargne d’entreprise dans la limite de 2,5 % du capital avec une décote maximum pouvant être consentie sur le prix de souscription des actions Cette délégation qui annule et remplace l’autorisation en vigueur pour ses montants qui ne seront pas utilisés au 30 juin 2009 est valable pour une durée de 26 mois. La délégation donnée au Directoire pour procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés étrangers du Groupe des entités constituées en faveur de ces derniers arrivant à expiration au cours de l’exercice 2009, il vous est proposé de la renouveler aux conditions suivantes. L’autorisation porte sur 0,5 % du capital. Les émissions qui seraient réalisées s’imputeront notamment sur le plafond de 2,5 % du montant des augmentations de capital réservées aux salariés adhérent au plan d’épargne d’entreprise. Le prix d’émission sera déterminé, au choix du Directoire, sur la base soit du premier ou du dernier cours coté de l’action de la société lors de la séance de bourse du jour de la décision du Directoire fixant le prix d’émission, soit de la moyenne des premiers ou derniers cours cotés de l’action de la société lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Directoire fixant le prix d’émission au titre de la présente résolution ou fixant le prix d’émission au titre de la seizième résolution. Il pourrait être affecté d’une décote maximum de 20 % par rapport au cours de bourse de référence, étant précisé que l’application d’une telle décote sera appréciée par le Directoire en considération, et fiscales du droit étranger applicable aux personnes Cette autorisation qui annule et remplace l’autorisation en vigueur pour ses montants non utilisés au 30 juin 2009 est valable pour une durée de 18 mois. d’annuler, le cas échéant, les actions de la société achetées dans les conditions la limite d’un maximum égal à 10 % du Nous vous demandons de renouveler au Directoire ses pouvoirs pour procéder, sur une période de 24 mois à compter de ce jour, à des annulations d’actions dans la limite de 10 % du capital, afin de réduire l’effet dilutif des dernières augmentations de capital intervenues ou à intervenir du fait notamment de levées d’options de souscription, ou des augmentations de capital réservées aux salariés. Nous vous rappelons qu’il n’a pas été fait usage de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008 qui vient à expiration le 20 avril 2010, mais que cependant nous vous demandons de renouveler dès à présent dans un souci d’alignement du calendrier de Enfin par la dix-neuvième résolution, nous vous demandons les pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des formalités. 2\. Rapport du Directoire sur les rachats d'actions Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale des actionnaires du 23 avril 2009 sur les rachats d’actions et descriptif du programme de rachat d’actions soumis à L’Assemblée Générale du 26 avril 2007 a autorisé la société à procéder à des rachats d’actions. Cette autorisation a été renouvelée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008. Dans le cadre de ces autorisations, la société a maintenu son contrat de liquidité et par ailleurs a acheté 877 586 actions au prix moyen de 69,18 euros. Ces actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat. Vous trouverez ci-après le descriptif du programme de rachat d’actions que l’Assemblée Générale du 23 avril 2009 est @ Nombre de titres et part du capital détenus directement et indirectement par Schneider Electric SA (au 31 janvier 2009) : \- autodétention : 5 237 309 actions, soit 2,12 % du capital \- autocontrôle : 2 277 107 actions, soit 0,92 % du capital 7 514 416 actions, soit 3,04 % du capital @ Répartition par objectifs des titres de capital détenus : \- les 4 667 309 actions autodétenues (hors contrat de liquidité) sont affectées à la couverture des plans d’options. @ Objectifs du programme de rachat d’actions : \- réduire le capital par voie d’annulation d’actions, \- couverture des plans d’options d’achat d’actions, d’attributions d’actions de performance, ou de titres de \- conservation et remise ultérieure des actions existantes à l’échange ou en paiement, au lieu et place d’une augmentation de capital dans le cadre d’une opération de \- animation du marché du titre de la société dans le cadre @ Part maximale du capital dont le rachat est autorisé : \- 10 % du capital à la date de l’Assemblée Générale, soit un nombre total, sur la base du capital au 31 janvier 2009, \- compte tenu des actions d’autocontrôle et d’autodétention résiduel d’actions susceptibles d’être rachetées est de 17 228 258 actions, soit 6,96 %. @ Prix maximum d’achat et montant maximal autorisé de \- le prix maximum d’achat serait de 90 euros par actions ; \- le montant maximal des rachats ne pourra excéder @ Durée du programme de rachat : \- pour une période maximale de dix-huit mois, expirant le @ Opérations effectuées dans le cadre du programme autorisé par l’Assemblée Générale 2007 et renouvelé par l’Assemblée Générale 2008 entre le 1er janvier 2008 et le \- opérations d’achat réalisées par la société : nombre de \- nombre de titres transférés depuis le début du \- opérations d’achat et de vente réalisées exclusivement dans le cadre du contrat de liquidité : nombre de titres achetés : 4 535 099 nombre de titres vendus : 4 085 099. 3\. Observations du Conseil de Surveillance Observations du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire établi en application de l’article L.225-68 du Code de commerce Le Conseil de Surveillance tient à exprimer sa satisfaction pour les relations qu’il entretient avec le Directoire et la Les résultats de l’exercice clos au 31 décembre 2008 et les éléments présentés dans le rapport de gestion sont excellents. Ils font ressortir une progression du chiffre d’affaires de 5,8 % en croissance organique et une marge EBITA de 15 % au plus haut de l’objectif du programme new2. Le renforcement de la structure du bilan grâce à une forte génération de trésorerie et une amélioration de la situation de liquidité de la société confirme cette bonne Le Conseil de Surveillance tient, également, à rendre hommage à la manière dont le Directoire s’attache à préparer l’avenir avec notamment le lancement début 2009 du One vise à permettre au Groupe de gagner de nouvelles parts de marché dans la gestion de l’énergie, en développant la simplicité et en accroissant l’efficacité de Schneider Le Conseil de Surveillance relève le sérieux de ce programme, qui repose sur la poursuite des deux priorités fondamentales du Groupe : la satisfaction des clients et la formation des collaborateurs. Ce sérieux se trouve confirmé par la réussite du programme new2 (2004-2008) marquée par le doublement de la taille de Schneider Electric pour devenir l’un des groupes de référence dans la gestion de l’énergie et l’atteinte ou le dépassement de l’ensemble de Le Conseil de Surveillance demande à l’Assemblée Générale d’adopter les résolutions qui lui sont soumises par le 4\. Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes Rapport Spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés dont nous avons Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-58 du Code de commerce d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de Nous avons effectué nos travaux selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. En application de l'article L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de Convention et engagement autorisé au cours de l'exercice : Avenant au contrat de travail de M. Jean-Pascal Tricoire avec la société Schneider Electric Industries SAS Ce nouvel avenant, a pour objet, en application de la loi TEPA, non seulement de réitérer les droits à indemnités de M. Tricoire en cas de rupture de son contrat de travail à l’initiative de l’employeur ou à son initiative autres que ses droits à indemnités au titre de l’obligation de non- concurrence que peut lui imposer l’entreprise, mais également de les soumettre à des conditions de performance Cet avenant autorisé par le Conseil de Surveillance du 19 février 2008 signé le 26 février 2008, a été approuvé par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008. Par ailleurs, en application des dispositions de l’article R. 225-30 et R. 225-57 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice : Schneider Electric SA et AXA qui prévoit le maintien de participations réciproques entre les deux sociétés ainsi qu’une option d’achat réciproque de leurs titres en cas de Situation Personnelle de M. Jean-Pascal Tricoire (Conseil de Surveillance du 3 mai 2006) @ maintien au profit de M. Jean-Pascal Tricoire, dont le contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS a été suspendu du fait de sa nomination en tant que Président du Directoire, des avantages dont il bénéficiait aux termes de ce contrat de travail en matière de retraite et de prévoyance @ l’avenant au contrat de travail suspendu évoqué ci-dessus de M. Jean-Pascal Tricoire avec la société Schneider Electric Industries SAS destiné à fixer ses conditions de reprise et de rupture (indemnités en cas de révocation ou de démission). En application de l'article L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de Dispositions définissant le nouveau statut de M. Jean-Pascal Tricoire qui conformément aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 s’est engagé à démissionner de son contrat de travail à l’occasion du renouvellement de son mandat de Président du Directoire qui arrive à expiration En application des articles L. 225-90 et L. 225-79-1 du Code de commerce, le Conseil de Surveillance a autorisé les éléments du statut refondu de M. Tricoire. Ce statut refondu @ du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de Schneider Electric SA et de Schneider Electric Industries SAS, couvrant les risques maladie, incapacité, invalidité et @ de la couverture complémentaire sur les risques maladie, incapacité, invalidité et décès des dirigeants français du @ du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants français du Groupe Schneider tel que décrit dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance établi en application 2°) bénéficie d’une indemnité de départ dans le cadre de son mandat social, plafonnée à deux ans de rémunération cible (fixe et variable cible) compte tenu des indemnités de non concurrence visées ci-dessous et soumises à conditions de Le droit à indemnité est ouvert dans les cas suivants : Il s’agit de la convention d’actionnaires (Conseil d’Administration du 6 janvier 2006) entre les sociétés @ révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat de membre ou de Président du Directoire intervenu dans les 12 mois d’un changement capitalistique significatif notamment susceptible de donner lieu à une modification de la composition du Conseil de Surveillance, @ révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat de membre ou de Président du Directoire en cas d'inflexion de la stratégie portée et affichée jusqu'alors par l’intéressé, que celle-ci soit ou non consécutive à un @ révocation, non-renouvellement, ou démission sollicitée de son mandat de membre ou de Président du Directoire alors que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent la part variable de sa rémunération, des 4 derniers exercices clos au jour de son départ (ou, si ce nombre est inférieur à 4, le nombre d’exercices clos depuis sa prise de fonction comme membre et Président du Directoire) serait au moins égale à 50 %. Le droit à indemnité est subordonné et son montant modulé en fonction de la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent la part variable de la rémunération cible de l’intéressé, des 3 derniers exercices clos au jour où le conseil statue. Si la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe des trois derniers exercices est : @ = à 50 % : les indemnités sont versées à 75 % du montant @ = à 100 % : les indemnités sont versées à 100 % du @ comprise entre 50 % et 100 % : les indemnités sont calculées de façon linéaire entre 75 % et 100 % du montant Ces conditions sont celles qui approuvées par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008 pour l’application de la loi TEPA aux indemnités de départ dont bénéficie M. Jean-Pascal Tricoire dans le cadre de son contrat de travail. 3°) soit tenu par un engagement de non-concurrence liant l’intéressé et l’entreprise sauf dispense d’un commun accord, en cas de cessation de son mandat d’une durée d'un an et rémunéré (60 % de la rémunération cible) ; 4°) conserve par anticipation, sous condition de performance, le bénéfice de l’ensemble de ses options d’actions et actions gratuites ou de performance attribuées ou qui lui seront attribuées, en cas de départ, la condition de performance étant que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe, qui déterminent une partie de la part variable de la rémunération de M. Jean-Pascal Tricoire, des 3 derniers exercices clos au moment de son départ, soit au moins égale à 50% de la cible. Ces dispositions ont été autorisées par le Conseil de Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 @ < à 50 % : aucune indemnité n’est versée ; Rapport des Commissaires aux comptes sur l'augmentation de capital par émissions d'actions ordinaires et/ou de titres financiers donnant accès au capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par le Code de commerce et notamment les articles L. 225-135, L. 225-136, et L. 228-92, nous vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au Directoire de différentes émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport : @ de lui déléguer, avec faculté de subdélégation, pour une durée vingt-six mois, à compter de la présente Assemblée, la compétence pour décider des opérations suivantes et fixer les conditions définitives de ces émissions et vous propose le cas échéant de supprimer votre droit préférentiel de \- émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès à des actions ordinaires de la société, avec maintien du droit préférentiel de souscription (Xème résolution), \- émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès des actions ordinaires de la société ou, conformément à l’article L. 228-93 du Code de commerce, de toute société dont elle possède directement ou indirectement plus de la moitié du capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription (XIème résolution), \- émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès à des actions ordinaires, en cas d’offre publique d’échange initiée par votre société conformément à l’article L. 225-148 (XIIIème résolution), sur le fondement et dans les conditions de la XIème résolution, \- émission d’actions ordinaires, en conséquence de l’émission par des filiales (article L. 228-93) de la société de titres financiers donnant accès à des actions ordinaires de la @ de lui déléguer, conformément à l’article L. 225-147, pour une durée de vingt-six mois, le pouvoir de fixer les modalités d'une émission d'actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès à des actions ordinaires, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la société et constitués de titres de capital ou de titres financiers donnant accès au capital (XIIIème résolution), dans la limite de 10 % du capital Le montant nominal global des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement ou à terme ne pourra excéder 800 millions d’euros au titre de la Xème résolution et 360 millions d’euros au titre des XIème et XIIIème résolutions, étant précisé que le montant global des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu des Xème, XIème, XIIème, XIIIème, XVIème et XVIIème résolutions de la présente assemblée ne pourra être supérieur à 1 160 millions d’euros de nominal. Ces plafonds tiennent compte du nombre supplémentaire de titres financiers à créer dans le cadre de la mise en œuvre des délégations visées aux Xème et XIème résolutions, dans les conditions prévues à l’article L. 225-135-1 du Code de commerce, si vous adoptez la XIIème résolution. Il appartient à votre Directoire d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113, 225-114 et R. 225-117 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données dans ce Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d’émission des titres Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des émissions qui seraient décidées, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre données Le montant du prix d’émission des titres de capital à émettre n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dans les XIème, XIIème et XIIIème résolutions. Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage de ces autorisations par votre Directoire en cas d'émissions d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription et d'émissions de titres Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions aux mandataires sociaux et salariés de la société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés du Directoire, qu’elles sont conformes aux dispositions prévues par les textes, de nature à éclairer les actionnaires et Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Schneider Electric S.A. et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-177 et R. 225-144 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions aux mandataires sociaux et salariés de la société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions visées à l’article L. 225-180 du Code de commerce. Il appartient au Directoire d’établir un rapport sur les motifs de l’ouverture des options de souscription ou d’achat d’actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d’achat sont mentionnées dans le rapport Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur l'attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit des mandataires sociaux et des salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées En notre qualité de Commissaire aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur le projet d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit des membres des mandataires sociaux et des salariés de la société Schneider Electric S.A. et des sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L. 225-197-2 du Code de commerce. Votre Directoire vous propose pour une durée de 38 mois, de l'autoriser, avec faculté de subdélégation, à attribuer gratuitement des actions existantes ou à émettre. Il lui appartient d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier notamment que les modalités envisagées et données dans le rapport du Directoire s'inscrivent dans le cadre des Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Directoire portant sur l'opération envisagée d'attribution gratuite d'actions. Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 Rapport des Commissaires aux comptes sur l'augmentation du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés adhérents En notre qualité de Commissaire aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants et L. 228-92 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de donner compétence au Directoire à l’effet de procéder à une ou plusieurs augmentations de capital par émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès au capital social de la société, réservée aux adhérents à un Plan d’Epargne d’Entreprise des entreprises françaises ou étrangères liées à votre société, avec suppression du droit préférentiel de souscription dans la limite de 2,5 % du capital social au jour de la mise en œuvre de la présente autorisation, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer. La décote maximale qui pourra être consentie sur le prix de souscription est fixée à 20 % de la moyenne des premiers ou derniers cours de bourse de l’action lors des vingt derniers jours précédant le jour de la décision du directoire fixant la date d’ouverture des souscriptions. Le montant de ces augmentations de capital s’imputera sur le plafond maximum d’augmentation de capital fixé par les dixième et onzième résolutions de la Ces augmentations de capital sont soumises à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 à L. 3332-24 du Code du travail. Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de vingt-six mois, avec faculté de subdélégation, la compétence pour décider de ces opérations et d’en fixer les modalités et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les modalités de réalisation de ces opérations. Il appartient à votre Directoire d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225-117 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant les émissions, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport de l’organe compétent relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions des augmentations de capital proposées, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données Le montant du prix d'émission n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles les augmentations de capital seraient réalisées et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l'article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de la réalisation de l'augmentation de capital par votre Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 Rapport des Commissaires aux comptes sur l'augmentation du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée à une catégorie En notre qualité de Commissaire aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants et L. 228-92 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de déléguer au Directoire les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à une ou plusieurs augmentations de capital par émissions d’actions ordinaires ou de titres financiers donnant accès au capital social de la société, réservée à une catégorie de bénéficiaires dénommés,, avec suppression du droit préférentiel de souscription, dans la limite de 0,5 % du capital social à la date de la présente Assemblée Générale, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer, étant précisé que la décote maximale qui pourra être consentie sur le prix de souscription est fixée à 20 % par rapport au cours de bourse de l’action. Le montant de ces augmentations de capital s’imputera sur les plafonds maxima d’augmentation de capital fixés par la onzième résolution et la seizième Ces augmentations de capital sont réservées aux personnes répondant aux caractéristiques définies à la dix-septième résolution, et concernent des salariés de sociétés étrangères Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de dix-huit mois, avec faculté de subdélégation, les pouvoirs nécessaires pour procéder à une ou plusieurs augmentations de capital et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les modalités de réalisation de ces opérations. donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant les émissions, données dans ce Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport de l’organe compétent relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions des augmentations de capital proposées, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données Le montant du prix d'émission n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles les augmentations de capital seraient réalisées et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l'article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de la réalisation de l'augmentation de capital par votre Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 Il appartient à votre Directoire d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225-117 du Code de commerce. Il nous appartient de sur la réduction du capital social par annulation d’actions En notre qualité de Commissaire aux comptes de la société Schneider Electric S.A., et en exécution de la mission prévue à l'article L. 225-209, al. 7, du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d'actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'achat par votre société, dans la limite de 10 % de son capital, de ses propres actions, dans les conditions prévues à l'article L 225-209, du Code de commerce. Cette autorisation d'achat est proposée par ailleurs à l'approbation de votre Assemblée Générale (6ème résolution) et serait donnée pour une période 18 mois. Votre Directoire vous demande de lui déléguer, pour une période de 24 mois, au titre de la mise en œuvre de l'autorisation d'achat par votre société de ses propres actions, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % son capital, les actions ainsi achetées. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre assemblée approuve au préalable l'opération d'achat, par votre société, de ses propres actions. Fait à Courbevoie et à Neuilly-sur-Seine, le 23 février 2009 (Approbation des comptes sociaux de l'exercice 2008) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire, des observations du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire et sur les comptes sociaux de la société, et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes sociaux de l'exercice 2008 tels qu'ils lui sont présentés ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports faisant apparaître un bénéfice de 1 147 591 627,57 euros. (Approbation des comptes consolidés de l'exercice 2008) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et des observations du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire et sur les comptes consolidés de la société, et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice 2008 tels qu’ils lui sont présentés ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports. (Affectation du résultat de l’exercice, fixation du dividende et option pour le paiement du dividende en L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, sur proposition du Directoire, décide de répartir le bénéfice distribuable de l’exercice 2008 qui compte tenu : (i) du report à nouveau de l’exercice antérieur (ii) du bénéfice de l’exercice de 1 147 591 627,57 euros, (iii) du prélèvement de 1 701 010,20 euros au titre de la s’élève à 1 159 457 937,07 euros, de la manière suivante : L’Assemblée Générale décide en conséquence le paiement aux 247 425 629 actions, portant jouissance au 1er janvier 2008, composant le capital au 31 décembre 2008, d’un dividende de 3,45 euros par action de 8 euros de nominal. La totalité du dividende proposé est éligible à l’abattement de 40 % bénéficiant aux personnes physiques domiciliées en France prévu à l’article 158-3 2° du Code Général des Impôts. Pour les dividendes perçus, cet abattement ne sera pas applicable dès lors que le bénéficiaire aura opté pour le L’Assemblée Générale précise que les sommes correspondant au dividende non versé sur les actions propres détenues par la société au jour du détachement du coupon seront affectées au report à nouveau. Il n’existe pas de revenus distribués au titre de la présente assemblée, autres que le dividende mentionné ci-dessus, éligibles ou non à la réfaction de 40 % mentionnée au 2° du 3 de l’article 158 du Code Général des Impôts. Les dividendes mis en paiement par Schneider Electric SA, au titre des trois exercices précédents ont été les suivants : (1) la totalité du dividende est éligible pour les personnes physiques résidentes fiscales en France à compter du 1er janvier de l’exercice à un abattement de 40 %. La société n’a pas distribué de revenus non éligibles L’Assemblée Générale décide que le dividende dont le droit sera détaché le 4 mai 2009 pourra au choix de l’actionnaire, être perçu soit en numéraire, soit en actions, à concurrence A cet effet, chaque actionnaire pourra pendant une période inclus, opter pour le paiement en actions en faisant la Le paiement du dividende en espèces sera effectué, en euros, le 29 mai 2009, après l’expiration de la période d’option pour le réinvestissement du dividende en actions. Conformément à la loi, le prix de l’action qui sera remise en paiement du dividende sera égal à 90 % de la moyenne des premiers cours cotés sur Euronext Paris lors des vingt séances de bourse ayant précédé la date de la présente assemblée, diminuée du montant net du dividende. Si le montant des dividendes pour lequel est exercée l’option ne correspond pas à un nombre entier d’actions, @ obtenir le nombre d’actions immédiatement supérieur en versant à la date où il exercera son option, la différence en @ ou recevoir le nombre d’actions immédiatement inférieur Les actions ainsi remises en paiement du dividende, le 29 mai, porteront jouissance du 1er janvier 2009. L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Directoire à l’effet de prendre les dispositions nécessaires à l’application et à l’exécution de la présente résolution, de constater l’augmentation de capital qui résultera de la présente décision et de modifier en conséquence les statuts de la (Approbation du rapport sur les conventions réglementées conclues en 2008 et au cours d’exercices antérieurs) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport spécial des Commissaires aux comptes présenté en application des dispositions de l’article L.225-40 du Code de commerce sur les conventions visées aux articles L.225-38, L.225-86, L.225-90-1 et L.225-79-1 dudit Code, prend acte des informations relatives aux conventions conclues et aux engagements pris en 2008 et au cours réglementés relatifs au statut de M. Jean-Pascal Tricoire) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes présentés en application des dispositions de l’article L.225-88 du Code de commerce, sur les conventions visées aux articles L.225-86, L.225-90-1 et L.225-79-1 dudit Code, approuve les conventions et engagements présentés dans ce rapport relatifs aux régimes de prévoyance et de retraite de M. Jean-Pascal Tricoire, ainsi qu’aux indemnités et avantages dus en cas de cessation de (Autorisation donnée à la société d'acheter ses propres actions : prix maximum d’achat 90 euros) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire établi en application de l’article L.225-209 du Code de commerce, autorise, conformément au dit article, le Directoire à acquérir des actions de la société afin de réduire le capital, de couvrir des plans d’options d’achat d’actions, d’attribution d’actions gratuites, ou des titres de créances convertibles en actions, de réaliser des opérations de croissance externe et de procéder, dans le cadre d’un contrat de liquidité, à l’animation du marché du @ Le nombre maximum d’actions pouvant être acquises, en exécution de la présente autorisation, est fixé à 10 % du nombre total des actions composant le capital social à la date de la présente Assemblée Générale (soit, à titre indicatif 24 742 562 actions sur la base du capital au 31 décembre 2008, dernière date du capital constaté). @ Le prix maximum d'achat est fixé à 90 euros. Toutefois, si tout ou partie des actions acquises dans ces conditions était utilisé pour consentir des options d'achat d'actions, en application des dispositions des articles L.225-177 et suivants du Code de commerce, le prix de vente serait alors déterminé conformément aux dispositions légales relatives @ En conséquence des limites ci-dessus, le montant maximal @ L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués par tous moyens sur le marché ou de gré à gré dans le respect de la réglementation en vigueur. Ces moyens incluent l’acquisition ou la cession de blocs, l’utilisation de tous instruments financiers dérivés, négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies optionnelles (achat et vente d’options d’achat et de vente et de toutes combinaisons de celles-ci). @ Les actions acquises pourront être également annulées dans les conditions prévues aux articles L.225-204 et L.225-205 du Code de commerce et conformément à la dix-huitième résolution de la présente Assemblée Générale. @ Le Directoire pourra ajuster le(s) prix susmentionné(s) en cas d’incorporation de réserves ou de bénéfices donnant lieu soit à l’élévation de la valeur nominale des actions soit à la création et à l’attribution gratuite de titres, en cas de division de la valeur nominale des titres ou du regroupement des actions, et plus généralement, en cas d’opération portant sur les capitaux propres, pour tenir compte des conséquences de ces opérations sur la valeur des actions, ce prix étant alors ajusté par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après l’opération. @ Tous pouvoirs sont conférés au Directoire avec faculté de délégation pour mettre en œuvre la présente résolution. @ L'autorisation est valable pour une durée maximale de 18 mois à compter du jour de la présente assemblée. (Ratification du transfert du siège social) L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de majorité d’une assemblée ordinaire, ratifie la décision prise par le Conseil de Surveillance du 21 octobre 2008 de transférer, à compter du 1er décembre 2008, le siège social de la société du 43-45 boulevard Franklin Roosevelt à Rueil Malmaison 92500 au 35 rue Joseph Monier à Rueil Malmaison 92500 et de modifier le premier alinéa de l’article 5 des statuts de la façon suivante : "Le siège social est à 92500 Rueil Malmaison, (Modifications statutaires : actualisation de l’objet social) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide de modifier l’article 2 des statuts relatif à l’objet social pour tenir compte du développement du Groupe dans les activités de gestion En conséquence, l’article 2 des statuts actuellement rédigé "La société a pour objet, directement ou indirectement, sous quelque forme que ce soit, en France et dans tous pays : l'exploitation, directe ou indirecte, par voie de création, d'acquisition ou autrement, de toutes activités se rattachant à la construction électrique, à la distribution électrique, au contrôle industriel (produits électromécaniques), à la construction industrielle et à l'entreprise (construction, bâtiment, génie civil, entreprise électrique, travaux publics...) ; toutes opérations relatives à la production et aux applications de l'énergie sous toutes ses formes, y compris l'exploitation de toutes industries s'y rattachant, l'octroi ou l'acquisition de toute concession ou la prise à bail ou en régie intéressée de toutes exploitations rentrant dans l'objet social. La prise, l'achat, la vente, l'exploitation de tous brevets La participation sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises ou sociétés, quelle qu'en soit la forme, faisant des opérations se rattachant aux affaires de la société ou de nature à favoriser son industrie et son commerce, et, et financières, mobilières et immobilières se rattachant, directement ou indirectement, d'une manière quelconque, à La société pourra faire toutes opérations entrant dans son objet, soit seule pour son compte ou le compte de tiers, soit en participation, soit encore par voie d'achat, de souscription, d'apport ou d'échanges de droits sociaux, part d'intérêts et achat de toutes sociétés, quelle que soit leur forme, poursuivant un objet similaire ou connexe.". " La société a pour objet, directement ou indirectement, sous quelque forme que ce soit, en France et dans tous pays : (i) la conception, le développement et la commercialisation de produits, d’équipements, et de solutions, liés à la mesure, la gestion, la mise en œuvre de l’énergie sous toutes ses formes, et apportant fiabilité, efficacité, productivité, notamment par l’exploitation, par voie de création, d’acquisition ou autrement, de toutes activités liées @ à la construction électrique, à la distribution électrique, et @ au contrôle, aux automatismes et à la sécurité des @ au contrôle et aux automatismes industriels (y compris les @ à la gestion de toute infrastructure tels que centres de (ii) la prise, l'achat, la vente, l'exploitation de tous droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle relatifs à ces (iii) la participation sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises ou sociétés, groupements d’entreprises, quelle qu'en soit la forme, faisant des opérations se rattachant aux affaires de la société ou de nature à favoriser son industrie et son commerce, et, généralement, toutes mobilières et immobilières se rattachant, directement ou indirectement, d'une manière quelconque, à l'objet ci- La société pourra faire toutes opérations entrant dans son objet, soit seule pour son compte ou le compte de tiers, soit en participation, soit encore par voie d'achat, de souscription, d'apport ou d'échanges de droits sociaux, part d'intérêts et achat de toutes sociétés, quelle que soit leur forme, poursuivant un objet similaire ou connexe, ou de nature à favoriser son extension ou son développement." (Modifications statutaires : informations données par les actionnaires lors d’un franchissement de seuil statutaire) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide de modifier l’article 7 des statuts relatif aux déclarations de En conséquence, il est inséré entre la première phrase et la deuxième phrase du deuxième aliéna de l’article 7 des "En outre, à compter du 1er novembre 2009, elle devra également informer la société, dans sa lettre de déclaration de franchissement de seuils, du nombre d’actions déjà émises qu’elle peut acquérir en vertu d’accords ou d’instruments financiers visés au b) du troisième alinéa de l’article L.233-7 du Code de commerce ainsi que du nombre d’actions déjà émises sur lesquelles porte tout accord ou instrument financier visé au c) du troisième alinéa de cet au Directoire en vue d’augmenter dans la limite de 800 millions d’euros de nominal le capital par émission d’actions ordinaires ou de tous titres financiers donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes et conformément aux dispositions des articles L.225-129-2, L.225-130, L.225-134 et L.228-92 du Code de commerce : @ délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, la compétence de décider une ou plusieurs augmentations du capital par l’émission, en France et/ou à l’étranger, en euros, d’actions ordinaires de la société ou de tous titres financiers donnant accès par tous moyens, immédiatement et/ou à terme, à des actions ordinaires de la société, ces titres financiers pouvant être également libellés en monnaies quelconques ou établies par référence à plusieurs La délégation ainsi conférée au Directoire est valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la présente (i) que le montant total des augmentations de capital social susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme sur le fondement de la présente résolution, ne pourra être supérieur à 800 millions d’euros en nominal, montant auquel s’ajoutera, le cas échéant, le montant supplémentaire des actions à émettre pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de titres financiers donnant droit à des (ii) que le montant global des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu de la présente résolution et celles réalisées en vertu des onzième, douzième, treizième, seizième et dix-septième résolutions de la présente assemblée ne pourra être supérieur à 1 160 millions d’euros de nominal, montant auquel s’ajoutera, le cas échéant, le montant supplémentaire des actions à émettre pour préserver conformément à la loi, les droits des porteurs de titres financiers donnant droit à des actions de la société ; @ décide que les titres financiers donnant accès à des actions de la société pourront notamment consister en des titres de créances ou être associés à l’émission de tels titres, en permettre l’émission comme titres intermédiaires ; @ décide que les actionnaires ont proportionnellement au montant de leurs actions, un droit préférentiel de souscription aux titres financiers émis en vertu de la présente résolution et prend acte que le Directoire a la faculté d’instituer un droit de @ décide que si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’ont pas absorbé la totalité d’une émission d’actions ou de titres financiers tels que définis ci- dessus, le Directoire pourra faire usage des facultés offertes par l’article L.225-134 du Code de commerce et notamment offrir au public tout ou partie des titres non souscrits ; @ prend acte que la présente délégation emporte renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la société auxquelles les titres financiers qui seraient émis sur le fondement de la présente résolution pourront donner droit ; @ délègue au Directoire, durant la même période de 26 mois, la compétence de décider une ou plusieurs augmentation du capital par incorporation au capital de primes, réserves, bénéfices ou autres dont la capitalisation sera légalement et statutairement possible, sous forme d’attribution d’actions gratuites ou d’élévation de la valeur nominale des actions @ et, décide que le montant total des augmentations de capital social susceptibles d’être ainsi réalisées, augmenté du capital nécessaire pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de titres financiers donnant droit à des actions et indépendamment du plafond fixé au deuxième point ci-dessus, ne pourra être supérieur au montant des comptes de réserves, primes ou bénéfices visés ci-dessus qui existent lors de l’augmentation de capital ; @ prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente délégation de compétences ; @ prend acte que la présente délégation prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet pour ses montants (Délégation de compétence consentie au Directoire en vue d’augmenter dans la limite de 360 millions d’euros de nominal le capital par émission d’actions ordinaires ou de tous titres financiers donnant accès au capital de la société ou de l’une de ses filiales avec suppression du L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions du quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes et conformément aux dispositions des articles L.225-129-2, L.225-135, L.225-136, L.228-92 et L.228-93 du Code de commerce : @ délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, la compétence de décider une ou plusieurs augmentations du capital par l’émission, en France et/ou à l’étranger, en euros, d’actions ordinaires de la société ou de tous titres financiers donnant accès par tous moyens, immédiatement et/ou à terme, à des actions ordinaires de la société ou d’une société dont elle possède directement ou indirectement plus de la moitié du capital, ces titres financiers pouvant être également libellés en monnaies quelconques ou établis par référence à plusieurs monnaies. L’émission d’actions par la société pourra résulter, conformément à l’article L.228-93 du Code de commerce, de titres financiers émis par des sociétés dont elle possède directement ou indirectement plus de la moitié du capital social et qui donneront accès par tous moyens à des actions ordinaires de la société. La délégation ainsi conférée au Directoire est valable pour une durée de 26 mois à compter de la présente assemblée ; @ décide que le montant total des augmentations de capital social susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ ou à terme, sur le fondement de la présente résolution, ne pourra être supérieur à 360 millions d’euros en nominal, et que ce montant est fixé compte non tenu du montant supplémentaire des actions à émettre pour préserver, conformément à la loi, les droits de porteurs de titres financiers donnant droit à des actions de la société, étant précisé que le montant de 360 millions d’euros s’imputera sur le plafond global fixé au du deuxième point de la @ décide que les titres financiers donnant accès à des actions de la société pourront notamment consister en des titres de créances ou être associés à l’émission de tels titres, en permettre l’émission comme titres intermédiaires ; @ décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires à ces titres qui seront émis conformément à la législation et de conférer au Directoire le pouvoir d’instituer au profit des actionnaires un droit de priorité irréductible et/ou réductible pour les souscrire en application des dispositions de l’article L.225-135 du Code de commerce ; @ décide que la somme revenant, ou devant revenir, à la société pour chacune des actions émises ou à émettre, après prise en compte, en cas d’émission de bons autonomes de souscription ou d’attribution d’actions, du prix d’émission desdits bons, sera au moins égale au prix minimum prévu par les dispositions légales et/ou réglementaires applicables au jour de l’émission et ce que les titres à émettre de manière immédiate ou différée soient ou non assimilables aux titres de capital déjà émis ; @ prend acte que la présente délégation emporte renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la société auxquelles les titres financiers qui seraient émis sur le fondement de la présente délégation, pourront donner droit ; @ prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente délégation de compétences ; @ décide que la présente délégation privera d’effet à compter du 30 juin 2009 l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2007 dans sa dixième résolution pour ses montants non utilisés par le Directoire. le montant d’une émission initiale, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription des des dixième et onzième résolutions, en cas de demande L'Assemblée Générale, statuant dans les conditions du quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes et statuant conformément à l'article L.225-135-1 du Code de @ autorise le Directoire, pour une durée de 26 mois, avec faculté de subdélégation, à décider pour chacune des émissions décidées en application des dixième et onzième résolutions, que le nombre des actions ordinaires et des valeurs mobilières à émettre pourra être augmenté par le Directoire dans les conditions légales et réglementaires et dans la limite des plafonds prévus respectivement par les dixième ((i) du deuxième point) et onzième résolutions ; @ prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente délégation et que celle-ci prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet. (Possibilité d’utiliser la délégation pour augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription pour rémunérer des apports de titres en cas d’offre publique d’échange ou d’apport en nature portant sur des titres d’autres sociétés) L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, décide que les émissions prévues à la onzième résolution adoptée par la présente assemblée pourront, le cas échéant, servir à rémunérer des titres qui seraient apportés à la société selon la procédure de l’offre publique d’échange effectuée conformément aux dispositions de l’article L.225-148 du De même l’Assemblée Générale délègue durant la même période de 26 mois au Directoire les pouvoirs pour, sur le rapport du commissaire aux apports, procéder, dans le cadre de la délégation donnée par la onzième résolution, à une ou plusieurs augmentation de capital, dans la limite de 10 % du capital social, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la société et constitués de titres de capital ou de titres financiers donnant accès au capital, lorsque les dispositions de l’article L.225-148 ne sont pas applicables. Dans tous les cas, le montant des augmentations de capital effectuées en vertu de la présente résolution s’impute sur le plafond prévu par la onzième résolution adoptée par la L’Assemblée Générale décide en tant que de besoin de supprimer au profit des porteurs de ces titres de capital ou titres financiers apportés ou objet des apports en nature, le droit préférentiel de souscription des actionnaires à des actions ordinaires et titres financiers ainsi émis. L’Assemblée Générale prend acte que le Directoire à tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation, aux fins de procéder aux opérations visées dans la présente résolution, et de réaliser et constater les augmentations de capital en (Autorisation donnée au Directoire d'attribuer aux mandataires sociaux et salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées des options de souscription ou L'Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de majorité d’une Assemblée Générale extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes : @ autorise le Directoire, à consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de ceux qu'il désignera parmi les membres du personnel et les mandataires sociaux de la société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés, dans les conditions visées à l'article L.225-180 du Code de commerce, des options donnant droit à la souscription d'actions nouvelles Schneider Electric SA ou à l'achat d'actions existantes de la société acquises par Schneider Electric SA dans les \- étant entendu que le prix de souscription ou d'achat au jour où l'option sera consentie ne pourra être inférieur à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour de leur attribution, étant précisé que le prix d’achat ne pourra, par ailleurs, être inférieur au cours moyen d’achat des actions détenues par la société au titre des articles L.225-208 et L.225-209 du Code de commerce ; \- étant précisé que le nombre total des options consenties en vertu de la présente autorisation et non encore levées ou annulées ne pourra donner droit à souscrire ou acheter un nombre d'actions supérieur à 3 % du capital à la date de la présente Assemblée Générale et que les options auront une durée comprise entre cinq et dix ans. La présente autorisation emporte de plein droit, au profit des bénéficiaires des options de souscription, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises au fur et à mesure @ donne tous pouvoirs au Directoire, dans les limites fixées ci dessus, pour mettre en œuvre la présente autorisation et \- déterminer toutes les modalités des opérations, fixer les conditions dans lesquelles et auxquelles seront consenties les options et désigner les bénéficiaires des options, \- fixer la durée de validité des options, la ou les dates ou \- décider les conditions dans lesquelles le prix et le nombre des actions à souscrire ou à acheter pourront être ajustés pour tenir compte des opérations financières effectuées par \- accomplir ou faire accomplir tous actes et formalités à l'effet de rendre définitives l'augmentation ou les augmentations de capital réalisées en exécution de la présente autorisation, modifier les statuts en conséquence et, généralement, faire \- le tout dans le cadre des lois et règlements en vigueur au moment où les options seront consenties. L’Assemblée Générale prend acte que le Conseil de Surveillance fixera les conditions liées à l’exercice des options attribuées aux membres du Directoire en application de l’article L.225-185 du Code de commerce. Le Directoire informera chaque année l'Assemblée Générale ordinaire des opérations réalisées dans le cadre de la La présente autorisation est valable pour une durée maximale de 38 mois à compter du jour de la présente assemblée. Elle prive d’effet pour ces montants non utilisés par le Directoire, l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 3 mai (Autorisation donnée au Directoire à l’effet de procéder à des attributions d’actions gratuites soumises, le cas échéant, à conditions de performance (sur la base d’actions existantes ou à émettre) aux mandataires sociaux et aux salariés de la société et des sociétés qui L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, conformément aux articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce : @ autorise le Directoire à procéder, en une ou plusieurs fois, au profit des membres du personnel ou de certaines catégories d’entre eux qu’il déterminera parmi les salariés et les mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées au sens de l’article L.225-197-2, qui répondent aux conditions fixées par l’article L.225-197-1 du Code de commerce, à des attributions gratuites d'actions existantes ou à émettre de la @ décide que le Directoire déterminera l’identité des bénéficiaires des attributions ainsi que les conditions et, le cas échéant, les critères de performance auxquels sera @ décide que le nombre total d’actions attribuées ne pourra pas représenter plus de 1 % du capital de la société à la date de la présente assemblée et sans que le nombre des actions auxquelles donnent droit les options de souscription ou d’achat d’actions attribuées dans le cadre de la quatorzième résolution adoptée par la présente Assemblée Générale et des actions attribuées dans le cadre de la présente résolution n’excède 3 % du capital ; @ décide que l’attribution des actions à leurs bénéficiaires sera définitive, sous réserve des conditions et de l’atteinte des critères de performance fixés, le cas échéant, par le Directoire, au terme d’une période d’acquisition fixée par le Directoire. Le Directoire aura la faculté de fixer, dans le respect des dispositions de l’article L.225-197-1 du Code de commerce, la durée des périodes d’acquisition et de conservation des actions et de prévoir ainsi pour tout ou partie des actions une période minimale d’acquisition de 4 ans sans période de conservation, et/ou une période minimale d’acquisition de 2 ans avec une période de conservation minimale de 2 ans ; @ décide par dérogation aux dispositions de l’alinéa ci- dessus que l’attribution définitive des actions et la faculté de les céder librement, seront néanmoins acquises à un bénéficiaire si ce dernier venait à être frappé par l’un des cas d’invalidité visés par l’article L.225-197-1 du Code de @ autorise le Directoire à procéder, le cas échéant, pendant la période d’acquisition, aux ajustements du nombre d’actions liés aux éventuelles opérations sur le capital de la société de manière à préserver les droits des bénéficiaires ; @ prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit, au profit des bénéficiaires des actions gratuites, renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions à émettre attribuées gratuitement. L’augmentation de capital correspondante sera définitivement réalisée du seul fait de l’attribution définitive @ fixe à 38 mois, à compter de ce jour, la durée de validité de la présente délégation qui prive d’effet, pour ses montants non utilisés par le Directoire, l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2007 dans sa treizième L’assemblée délègue tous pouvoirs au Directoire avec faculté de délégation dans les limites légales, pour mettre en œuvre la présente autorisation, effectuer tous actes, formalités et déclarations, procéder, le cas échéant, aux ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital de la société, constater l’augmentation ou les augmentations de capital réalisées en exécution de la présente autorisation, modifier les statuts en conséquence et, d’une manière générale, faire L’Assemblée Générale prend acte que le Conseil de Surveillance fixera les conditions de conservation applicables aux actions attribuées aux membres du Directoire conformément aux dispositions de l’article L.285-197-1 du Assemblée Générale, la compétence pour procéder à l'augmentation du capital social, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, par émission d'actions ou de titres financiers donnant accès au capital de la société, réservée aux adhérents à un Plan d’Epargne d’Entreprise de la société et des entreprises françaises ou étrangères liées à la société dans les conditions de l’article L.225-180 du Code de commerce et L.3344-1 du Code du travail, à concurrence d'un montant nominal maximal de 2,5 % du capital au jour de la mise en œuvre de la présente autorisation, étant précisé que ce montant s’imputera sur les plafonds maximum d’augmentation de capital fixés par les dixième et onzième résolutions adoptées par la présente assemblée ; 2\. décide de fixer la décote maximale offerte dans le cadre du Plan d’Epargne d’Entreprise à 20 % de la moyenne des premiers ou derniers cours cotés de l’action de la société sur Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Directoire fixant la date d’ouverture autorise expressément le Directoire à réduire la décote susmentionnée, dans les limites légales et réglementaires, ou ne pas en consentir, notamment pour tenir compte de la réglementation applicable dans les pays où l’offre sera mise 3\. décide en application du troisième alinéa de l’article L.3332-21 du Code du travail que le Directoire pourra procéder au profit des bénéficiaires mentionnés ci-dessus à titre de substitution de la décote à des titres financiers 4\. décide que les caractéristiques des autres titres financiers donnant accès au capital de la société seront arrêtées par le Directoire dans les conditions fixées par la réglementation ; 5\. décide de supprimer, en faveur des adhérents à un Plan d'Epargne Entreprise, le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions et titres financiers donnant accès au capital à émettre dans le cadre la présente résolution ; 6\. décide de renoncer au droit préférentiel de souscription aux actions auxquelles les titres financiers émis sur le fondement de la présente résolution pourront donner droit ; 7\. décide que la présente autorisation privera d’effet à compter du 30 juin 2009 l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008 dans sa vingtième résolution, pour ses montants non utilisés par le Directoire ; 8\. l’Assemblée Générale prend acte que le Directoire a tous pouvoirs avec faculté de subdélégation aux fins de procéder aux opérations visées dans la présente résolution et de réaliser et constater les augmentations de capital en (Délégation de compétence consentie au Directoire en vue de procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au Plan d’Epargne L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, dans le cadre des dispositions des articles L.3332-1 et suivants du Code du travail et des articles L.225-129-2, L.225-129-6 et L.225-138-1 du Code de commerce et conformément aux dispositions de ce 1\. délègue au Directoire avec faculté de subdélégation, pour une durée de 26 mois à compter du jour de la présente (Augmentation de capital réservée à une catégorie de bénéficiaires : en faveur de salariés de sociétés L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, ayant pris connaissance du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, conformément aux dispositions des articles L.225-129 à L.225-129-2 et L.225-138-1 du Code de commerce : 1\. délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, les pouvoirs nécessaires à l’effet d’augmenter, en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il fixera et dans la proportion qu’il appréciera, le capital social dans la limite d’un montant maximal de 0,5 % du capital à la date de la présente Assemblée Générale, étant précisé que ce montant s’imputera sur le plafond maximum d’augmentation de capital fixé par la onzième résolution adoptée par la présente assemblée, ainsi que sur le plafond maximum fixé par la seizième résolution de la présente assemblée, par l’émission d’actions ou de titres financiers donnant accès au capital de la société, conférant les mêmes droits que les actions anciennes, une telle émission sera réservée aux personnes répondant aux caractéristiques de la catégorie définie ci- 2\. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ou aux autres titres financiers donnant accès au capital émis en application de la présente résolution et de réserver le droit de les souscrire à l’une et/ou l’autre catégorie de bénéficiaires répondant aux caractéristiques suivantes : des salariés et mandataires sociaux des sociétés du Groupe Schneider Electric liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et de l’article L.3444-1 du Code du travail et ayant leur siège social hors de France ; ou/et des OPCVM ou autres entités, ayant ou non la personnalité morale, d’actionnariat salarié investis en titres de l’entreprise dont les porteurs de parts ou les actionnaires seront constitués des personnes mentionnées au du présent paragraphe ; ou/ et tout établissement bancaire ou filiale d’un tel établissement intervenant à la demande de la Société pour les besoins de la mise en place d’un plan d’actionnariat ou d’épargne au profit des personnes mentionnées au du présent paragraphe dans la mesure où le recours à la souscription de la personne autorisée conformément à la présente résolution permettrait aux salariés de filiales localisées à l’étranger de bénéficier de formules d’actionnariat ou d’épargne salariés équivalentes en termes d’avantage économique à celles dont bénéficieraient les autres salariés du Groupe ; 3\. décide que le prix unitaire d’émission des actions à émettre en application de la présente résolution sera fixé par le Directoire sur la base du cours de l’action de la société sur le marché Eurolist d’Euronext Paris ; le prix d’émission sera déterminé, au choix du Directoire sur la base soit du premier ou dernier cours coté de l’action de la société lors de la séance de bourse du jour de la décision du Directoire fixant le prix d’émission, soit de la moyenne des premiers ou derniers cours cotés de l’action de la société lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Directoire fixant le prix d’émission au titre de la présente résolution ou fixant le prix d’émission au titre de la seizième résolution ; le Directoire pourra fixer le prix d’émission par application d’une décote maximale de 20 % sur le cours de bourse de l’action de la Société déterminé selon l’une des deux modalités décrites aux points et du présent paragraphe, le pourcentage d’une telle décote appliquée sur le cours de l’action de la société sera déterminé par le Directoire en considération, notamment, des dispositions légales, réglementaires et fiscales du droit étranger applicable, le cas échéant, aux personnes bénéficiaires de 4\. décide que le Directoire aura tous pouvoirs, dans les conditions prévues par la loi et dans les limites fixées ci- dessus, pour mettre en œuvre la présente délégation et arrêter la liste des bénéficiaires au sein des catégories fixées par la présente résolution et le nombre de titres à offrir à chacun d’eux, étant entendu que le Directoire pourra décider que l’augmentation de capital sera réalisée à hauteur des montants souscrits sous réserve qu’au minimum 75 % des actions ou autres titres financiers donnant accès au capital offerts aient été souscrits, ainsi que notamment : \- de fixer les caractéristiques des titres à émettre, arrêter les prix d’émission, dates, délais, modalités et conditions de souscription, de libération, de délivrance et de jouissance des actions et titres financiers, dans les limites légales ou \- constater l’augmentation de capital, procéder à l’émission des actions et autres titres donnant accès au capital, modifier \- et, d’une manière générale, passer toute convention notamment pour parvenir à la bonne fin des émissions envisagées, prendre toutes mesures et effectuer toutes formalités utiles à l’émission, à la cotation et au service financier des titres émis en vertu de la présente délégation ainsi qu’à l’exercice des droits qui y sont attachés ; 5\. décide que la présente délégation privera d’effet à compter du 30 juin 2009 l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008 dans sa vingt-et- unième résolution pour ses montants non utilisés par le La délégation conférée par la présente résolution est valable pour une durée de 18 mois à compter de la présente (Autorisation donnée au Directoire d’annuler, le cas échéant, les actions de la société achetées dans les conditions fixées par l’Assemblée Générale, jusqu’à un L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, autorise le Directoire, conformément à l'article L.225-209 du Code de commerce, à annuler les actions propres de la société acquises en vertu des autorisations données par l'Assemblée Générale, conformément à l'article L.225-209 du Code de commerce, @ le Directoire, est autorisé à annuler sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, tout ou partie des actions acquises en vertu des autorisations de rachat des actions propres de la société dans la limite de 10 % du capital sur une période de 24 mois à compter de la présente assemblée et de procéder à due concurrence aux réductions de capital @ la différence entre le prix d'achat des actions et leur valeur nominale sera imputée sur les primes d'émission et le cas échéant sur la réserve légale à concurrence de 10 % du La présente autorisation qui annule et remplace l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2008 est donnée pour une période de 24 mois à compter de ce jour, au Directoire, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités, déclarations en vue d'annuler les actions et de rendre définitives les réductions de capital et, en conséquence, de modifier les statuts. L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'une copie ou d'extraits du procès-verbal constatant les présentes résolutions en vue de l'accomplissement de toutes M. Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion en pages 78 à 84 présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu'à En application de l'article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent @ les comptes consolidés et les rapports d'audit correspondant figurant en partie 5 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2007 enregistré auprès de l'AMF en date du 17 mars 2008 @ les comptes consolidés et les rapports d'audit correspondant figurant en partie 5 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2006 enregistré auprès de l'AMF en date du 26 mars 2007 @ les informations financières annuelles et les rapports d'audit correspondant figurant en partie 6 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2007 enregistré auprès de l'AMF en date du 17 mars 2008 @ les informations financières annuelles et les rapports d'audit correspondant figurant en partie 6 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2006 enregistré auprès de l'AMF en date du 26 mars 2007 @ le rapport de gestion figurant en partie 4 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2007 enregistré auprès de l'AMF en date du 17 mars 2008 @ le rapport de gestion figurant en partie 4 du document de référence de l'exercice clos au 31 décembre 2006 enregistré auprès de l'AMF en date du 26 mars 2007 Les parties non incluses de ce document sont soit sans objet pour l'investisseur, soit couvertes par un autre Afin de faciliter la lecture du rapport annuel, déposé comme document de référence, la table suivante permet d'identifier les principales informations requises par le réglement n° 809/2004 de la Commission Européenne. 6.4. Degré de dépendance de l'émetteur à l'égard de brevets, licences ou contrats 8\. Propriétés immobilières, usines et équipements 30 à 31, 129 à 130 5.1. Histoire et évolution de la société 9\. Examen de la situation financière et du résultat 10.2. Source et montant des flux de trésorerie 10.3. Conditions d'emprunt et structure financière 10.4. Restrictions à l'utilisation des capitaux 11\. Recherche et développement, brevets et licences 12.1. Principales tendances depuis la clôture de l’exercice 12.2. Principales tendances pour l’exercice en cours 13\. Prévisions ou estimations du bénéfice 14 à 17, 78, 80, 124 à 127, 147 à 148, 153 22 à 24, 79 à 80 82 à 83, 134 à 140 14\. Organes d'administration, de direction et de surveillance et direction générale 14.1. Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction 40 à 44, 49 à 50 14.2. Conflits d'intérêts au niveau des organes d'administration et de direction 57 à 62, 65 à 66 15.2. Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions, 57 à 62, 65 à 66, 140 à 144, 153 16\. Fonctionnement des organes d'administration et de direction 16.1. Date d'expiration des mandats actuels 40 à 44, 49 à 50 16.2. Contrats de service liant les membres des organes d'administration à l’émetteur ou à l’une de ses filiales 16.3. Informations sur le Comité d'Audit et le Comité de Rémunération 16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur 17.3. Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l'émetteur 68 à 70, 71 à 74, 138 à 139 18.2. Répartition des droits de vote 18.4. Accord sur l'évolution de l'actionnariat 20\. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière 20.4 Vérification des informations financières historiques annuelles 20.5. Date des dernières informations financières 20.6. Informations financières intermédiaires et autres 20.7. Politique de distribution des dividendes 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale 23\. Informations provenant de tiers, déclarations d'experts et déclarations d'intérêts 9, 33, 91 à 92, 153 112 à 116, 168 à 170 68 à 70, 134 à 135, 175, 184 35 rue Joseph Monier - CS 30323 Ce document a été imprimé sur du papier fabriqué avec des fibres recyclées à 100 % et produit sans chlore ou dérivé. Tous les déchets issus du processus de production sont également recyclés.