2.1 Les grandes dates de l’histoire du Groupe 2.3 Le marché et l’environnement concurrentiel 2.4 2010, le retour à la croissance 2.9 Cap Gemini S.A. et la Bourse 3.1 Notre engagement et notre stratégie À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 26 MAI 2011 4.1 Commentaires généraux sur l’activité du Groupe 4.2 Commentaires sur les comptes consolidés du Groupe Capgemini et perspectives 2011 4.3 Commentaires sur les comptes de la société 4.5 Politique de financement, risques de marché 5.2 Rôle et composition des 4 Comités Spécialisés 101 5.6 Rapport des commissaires aux comptes 6.1 Rapport des commissaires aux comptes 6.4 États consolidés de la situation financière 6.5 Tableaux de flux de trésorerie consolidés 6.7 Notes sur les comptes consolidés 7.4 Tableau des filiales et participations 7.5 Résultats des cinq derniers exercices 7.6 Rapports des Commissaires aux Comptes GÉNÉRALE MIXTE DU 26 MAI 2011 9.4 Intérêts des dirigeants - mandataires sociaux 9.7 Responsables du contrôle des comptes 10.1 Information requise par le règlement 10.2 Information requise par le rapport financier annuel 240 Résultat par action au 31 décembre (en euros) Dividende par action au titre de l’exercice (en euros) Nombre de collaborateurs au 31 décembre * Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale mixte du 26 mai 2011. et Directeur Financier : Nicolas Dufourcq Gestion des risques et opérations financières 2.1 Les grandes dates de l’histoire du Groupe 2.3 Le marché et l’environnement concurrentiel 2.4 2010, le retour à la croissance 2.9 Cap Gemini S.A. et la Bourse 2.1 Les grandes dates de l’histoire Création de SoGETI par Serge Kampf le 1er octobre à Grenoble. Accord entre SoGETI et OBM (Organisation Bossard Michel) associant services informatiques et conseil en organisation. Naissance d’Eurinfor, société de « facilities management » créée par SoGETI avec le Groupe Cofradel et la Lyonnaise de Banque. VIIes « Rencontres SoGETI » à Djerba, les dernières où sont invités tous les collaborateurs du Groupe (440). SoGETI prend le contrôle du C.A.P. (alors leader des SSCI en France) et de Gemini Computer Systems (USA). Naissance officielle le 1er janvier du Groupe CAP GEMINI SOGETI, qui, avec 1 700 collaborateurs, devient le 1er groupe européen de sociétés de services informatiques. IXes Rencontres à Istanbul (270 participants). La D.G. du Groupe s’installe au 17, av. George V. Publication du 1er Rapport Annuel (sur l’exercice 1975). Les pouvoirs publics français opposent leur veto à l’entrée d’E.D.S. dans le capital du Groupe. Le Groupe s’attaque au marché américain et crée une première « tête de pont » à Washington, (Cap Gemini Inc.). Après une longue bataille avec la SESA, le Groupe se voit confier par la DGT la réalisation de l’Annuaire électronique français. La vente de SORINFOR achève le désengagement du Groupe des activités de traitement. La barre du milliard de francs français de chiffre d’affaires est franchie, dont seulement la moitié réalisée en France. À la surprise générale, Serge Kampf annonce que l’anglais sera désormais la langue officielle du Groupe. Introduction spectaculaire des actions du Groupe à la Bourse de Paris (la demande représente 123 fois l’offre). Le Groupe prend le contrôle de SESA, dont il détenait 42 % du capital depuis 1982. Le Groupe affiche en fin d’exercice un bénéfice net après impôt de 7,4 %, qui reste à ce jour le record à battre. XVIIes Rencontres à Marrakech : les 550 participants se prononcent en faveur d’une stratégie offensive incluant si nécessaire l’adossement à un groupe industriel. Dans la foulée, acquisitions de SCS en Allemagne, de Hoskyns, leader européen de l’activité « outsourcing », et de deux sociétés américaines (URC et Mac Group), qui vont constituer le pôle « consulting » du Groupe. L’invasion du Koweit déclenche une crise économique mondiale qui va durer 4 ans. Entrée de Daimler Benz à 34 % dans le capital de la holding Sogeti (qui elle- même contrôle 60 % du Groupe). Acquisitions de Volmac aux Pays-Bas (3 200 personnes) et de Programator en Suède (1 600 personnes). Aux XVIIIes Rencontres, qui réunissent à Prague 700 managers, lancement de GENESIS, le premier programme de transformation du Groupe, qui mobilisera jusqu’à 5 000 collaborateurs pendant plus d’un an. En fin d’année, Cap Gemini affiche – après 25 exercices bénéficiaires – les premières pertes de son histoire (il en sera de même en 1993 et 1994). Sous la pression conjointe des deux autres grands actionnaires, Serge Kampf accepte la « compression » dans la société cotée Cap Gemini Sogeti des deux étages de contrôle SKIP et SOGETI. Sortie de Daimler Benz du capital du Groupe Bossard Consultants (dans lequel le Groupe détenait 49 % du capital depuis plus de 20 ans !) est intégré dans le pôle « consulting ». Le Groupe fête ses 30 ans par une soirée mémorable au Carrousel du Louvre à Paris. Retour de l’action Cap Gemini dans l’indice CAC 40 (elle en avait déjà fait partie d’août 1988 à novembre 1993). Acquisition d’Ernst & Young Consulting (qui compte alors plus de 12 000 consultants). Le cours de Bourse de l’action Cap Gemini passe par un « plus haut » de 368,90 euros en mars, soit ce jour-là une capitalisation boursière de 44,5 milliards d’euros. Création d’une filiale spécialisée dans les services de proximité qui reprend le nom de SOGETI. SOGETI acquiert Transiciel (7 000 personnes). Le Groupe signe avec l’administration fiscale britannique un très gros contrat pluriannuel et ouvre à Bombay (Inde) son premier centre de production « off shore ». Lancement du programme de transformation I.Cube (Industrialization, Innovation, Intimacy). Acquisition de Kanbay, société américaine fortement implantée en Inde et spécialisée dans les Services Financiers (7 000 personnes). Capgemini, sponsor principal de la 6e Coupe du Monde de rugby à XV. Grande soirée au Carrousel du Louvre pour fêter le 40e anniversaire Nombreuses petites acquisitions, dont celle de Getronics Pink Roccade aux Pays-Bas. Acquisitions en Roumanie, au Vietnam et en Australie. Lancement de 5 lignes mondiales de services. Acquisition d’IBX en Suède et de CPM Braxis (5 500 personnes) au Brésil. XXIIIes Rencontres à Barcelone sur le thème de la « niaque ». Le Groupe termine l’année avec plus de 100 000 collaborateurs. Présent dans près de trente pays, le Groupe Capgemini s’est donné pour missio n d’aider ses clients à améliorer leurs performances et leur position concurrentielle. Il met à leur disposition une gamme de services associant la parfaite maîtrise de quatre métiers, une for te expertise dans de nombreux secteurs d’activités et des offres « packagées » intégrant le le Consulting : son rôle est d’aider les chefs d’entreprise à identifier, structurer et mettre en œuvre les transformations qui amélioreront durablement leurs résultats et leur compétitivité. l’Intégration de systèmes (TS) : il s’agit de co ncevoir, déve lop pe r e t met tre en œu vre tous ty pe s d e p rojets techniques comportant l’intégration de systèmes complexes les Services informatiques de proximité (Sogeti) : cette entité a pour mission la fourniture de services informatiques répondant à des besoins locaux en matière d’infrastructures, d’applications, d’ingénierie, de tests et d’exploitation. l’Infogérance (OS) : il s’agit de la prise en charge totale ou partielle du système d’information d’un client (ou d’un regroupement de plusieurs clients) et des activités métiers s’y rattachant (BPO) pour une durée moyenne de cinq ans, mais qui peut aller jusqu’à dix ans, voire davantage. Au cours des dernières années, aussi bien la demande du marché que le mode de production se sont radicalement et la demande du marché, affectée en moins d’une décennie par deux crises économiques – celle de 2002 et celle qui s’est propagée au niveau mondial entre 2007 et 2009 –, s’est portée vers une plus grande rationalisation des systèmes d’information, un strict encadrement budgétaire (avec pour conséquence un poids croissant de la direction des achats dans le mécanisme de décision), l’exigence d’une flexibilité accrue dans les métiers de l’entreprise, des résultats À cette liste, il faut ajouter la volonté de transformer des investissements – donc des capitaux immobilisés destinés à acquérir des infrastructures informatiques coûteuses – en dépenses opérationnelles, où le principe est de ne payer que ce que l’on consomme. En résumé, les entreprises expriment à la fois leur souci de réduire les coûts, de satisfaire une forte demande d’innovation et de pouvoir mesurer plus précisément pour mieux répondre à ces attentes, le Groupe Capgemini : \- s’est doté d’une capacité de production mondiale flexible (le RightshoreTM) associée à une standardisation accrue de ses processus, (suivant en cela les règles du CMMI, système de certification international pour la production de logiciels) ; \- a bâti, avec des partenaires technologiques de premier plan, un écosystème lui permettant de tirer rapidement le meilleur \- a mis en œuvre un large portefeuille d’offres innovantes dans des domaines-clés (comme le cloud computing, la gestion intelligente des données ou le test applicatif) ou dans des Le G roup e a fait le c hoix d u « 10 0 % d igit al » p our promouvoir sa nouvelle devise emblématique : « People Lancée le 15 novembre 2010, cette campagne mondiale donne la parole à des experts de Capgemini qui expriment concrètement, preuves à l’appui, ce qu’ils apportent aux clients. Les internautes peuvent découvrir ces experts sur une cinquantaine de sites Web généralistes, économiques ou spécialisés dans l’informatique. En cliquant sur les bannières ou à partir du site capgemini.com, ils peuvent Créées et lancées entre fin 2009 et mars 2010 dans le cadre du programme Business as Unusual, cinq grandes lignes de services mondiales sont à la base d’un portefeuille aujourd’hui riche d’une vingtaine d’offres et appelé à se développer en fonction des grandes évolutions du marché et des besoins sectoriels. Dans certains domaines tels que le BPO, le Groupe est désormais propriétaire de plates-formes technologiques (notamment celle s appor tées par ses acquisitions d’IBX dans les achats et de Skvader dans l’énergie), qu’il propose à ses clients d’utiliser au lieu de développer à leur intention des solutions spécifiques, généralement plus difficile s à standardiser et à commercialiser auprès d’autres entreprises. Dans le même temps, le Groupe a continué à nouer des liens de proximité avec ses clients afin de toujours leur apporter, dans un climat de confiance et de respect mutuel, les résultats qu’ils L’expertise sectorielle du Groupe lui permet de parler le même langage que ses clients, de comprendre leurs besoins et de proposer des solutions adaptées à leurs objectifs spécifiques. Les secteurs économiques dans lesquels cette expertise du Groupe est la plus affirmée sont : le Secteur public, où il s’agit d’assister les administrations centrales, agences publiques et grandes collectivités locales dans la mise en œuvre de leurs programmes de modernisation et le développement des projets associés. le secteur « Énergie, Utilities 1 et Chimie » : il s’agit là d’aider les entreprises à relever le double défi d’une réglementation en constante évolution et de contraintes environnementales toujours plus fortes. Le Groupe est leader mondial en matière 1 Entreprises opérateurs de services publics. de systèmes d’information gérant les réseaux électriques dits les Services financiers : il s’agit de rationaliser les applications et les infrastructures des établissements financiers tout en innovant, notamment autour de la mobilité et d’une gestion le secteur « Industrie » : l’industrie est entrée dans un nouveau cycle de croissance, mais doit faire face à une hausse importante et continue du prix des matières premières. Le Groupe propose à ses clients, notamment en matière d’infogérance et de BPO, des solutions leur permettant de réaliser d’importantes économies sur la gestion de leur système d’information et de leurs grandes le secteur « Commerce, Distribution et Transport », également confronté à la hausse du p rix des matiè res premières, Capgemini a p p or te l’environne ment technolo gique – nota mment autour du clo ud computing – et l’expe r tise nécessaires lui permettant de disposer de plates-formes le secteur « Télécommunications, Médias et Divertissement » : les opérateurs de ce secteur sont confrontés à la fois à la baisse de leurs revenus dans leurs activités traditionnelles, à la concurrence d’acteurs issus d’autres secteurs sur les contenus numériques, enfin à une saturation de leurs réseaux actuels due à l’explosion de ces mêmes contenus. Partenaire historique de ces opérateurs depuis plus de trente ans, Capgemini met à leur disposition sa connaissance intime du secteur des télécommunications et des contenus numériques, ainsi que son expertise technologique en matière de réseaux. et encore le secteur des services, dont le potentiel de croissance Ces expertises sectorielles peuvent être combinées les unes aux autres afin d’améliorer les processus métiers de certains clients. Ainsi, par exemple, dans le cas d’Anglian Water, compagnie des eaux britannique, Capgemini a associé son expérience des métiers de l’infogérance à son expertise dans le secteur des utilities, mais aussi dans ceux de l’énergie et de la distribution. Anglian Water s’est montré très intéressé par la façon dont des compagnies pétrolières pilotent des plates-formes à distance en Norvège ou dont un distributeur britannique, en pointe en matière de relation clientèle, gère son centre d’appels. Grâce à son double positionnement « métiers » et « secteurs » dans son domaine d’activité, aux décisions stratégiques prises à la fin des années 1990 (moindre exposition du Groupe aux activités cycliques au profit de l’infogérance, cela afin de disposer d’activités récurrentes) et à ses grands programmes de transformation (voir schéma ci-dessous), Capgemini a démontré sa capacité à résister aux aléas de la conjoncture économique et à tirer le meilleur parti des innovations et des ruptures LES GRANDES ÉTAPES DE LA TRANSFORMATION Taux de marge opérationnelle (en %) * Chiffres retraités selon les normes IFRS En 2002, le plan Leap ! (« bondissez ! ») fait de l’infogérance et du BPO le quatrième grand métier du Groupe. Il s’agit pour Capgemini de s’affirmer clairement comme un des leaders dans ce domaine, en s’appuyant sur une organisation mondiale et un Lancé au premier trimestre 2005, Booster vise à redresser durablement la performance des opérations nord-américaines. Il est articulé selon trois axes : simplification des structures, réduction des coûts, renouvellement du management. En septemb re d e la mê me anné e, l e plan MAP (Margin Acceleration Plan) a pour objectif d’améliorer la croissance et Avec une ambition égale à celle qu’avait eu le programme Genesis en 2000, le programme de transformation I.cube (Industrialisation, Innovation, Intimité avec le client) est lancé en 2007 pour adapter l’offre et l’organisation de Capgemini aux profondes évolutions que vient de connaître le marché, et ainsi renforcer la résilience du Groupe en période de crise. Der nier en date e t la nc é au dernier t rimestre 20 0 9, le programme BaU (Business as Unusual) comporte trois volets : le lancement au plan mondial de cinq lignes de services nouvelles, le lean management et une nouvelle politique de gestion des ressources humaines visant à faire de Capgemini dans ce domaine une « talented company » (une entreprise talentueuse). Le groupe Capgemini opère sur le marché défini par le cabinet Gartner, spécialiste américain des analyses de marché, comme le marché des services professionnels informatiques, qui a représenté en 2010 un montant global de 483 milliards d’euros 1. Le groupe Capgemini est classé septième acteur mondial, et le cinquième si l’on exclut le marché japonais, où le groupe n’est L’Amérique du Nord est le premier marché mondial, estimé à 202 milliards d’euros en 2010 1 ; pour le Groupe, c’est une part importante de son activité mais il n’y occupe pas une position de leader. L’Europe de l’Ouest est le second marché mondial, estimé à 142 milliards d’euros 1, et le Groupe y est considéré comme le deuxième acteur, avec une position de leader aux Pays-Bas et en France 2. Les autres pays (hors Japon) représentent en 2010 un marché estimé à 69 milliards d’euros, avec une croissance plus rapide (+ 11 % en 2010 contre \+ 1 % pour l’ensemble de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest) 1. Au niveau mondial, la part de marché du Groupe est d’environ 1,8 % en 2010 ; en Europe de l’Ouest, elle est de 4,7 % 2. Le marché est segmenté par le cabinet Gartner en activités de consulting, de développement et intégration, de gestion des systèmes (IT management) et de gestion des processus (b usi nes s p rocess ma nag eme nt). Cet te s egm ent atio n correspond peu ou prou à celle des disciplines du Groupe, à ceci près que les activités de gestion des systèmes et des processus sont regroupées dans la discipline Infogérance, tandis que le marché du développement et intégration est couvert à la fois par les métiers Intégration de systèmes et Services informatiques de proximité. Ces différents marchés étant très proches, il existe bien entendu des recouvrements, comme le marché des applications, qui comprend à la fois des activités de développement et de maintenance et se retrouve à la frontière entre trois disciplines du Groupe (TS, OS, Sogeti), tout comme Le marché du consulting représente un montant global de 54 milliards d’euros 1. Le Groupe, dixième acteur au plan mondial 2, occupe des positions fortes en Europe. Le consulting est le plus Le marché du développement et de l’intégration est estimé globalement à 170 milliards d’euros 1. Le Groupe est positionné comme le neuvième acteur mondial et le numéro deux en Europe de l’Ouest 2. Ce marché est assez cyclique, particulièrement sur les activités de proximité, qui correspondent à des cycles (et des contrats) courts, tandis que les activités Intégration de systèmes correspondent à des cycles un peu plus longs. 1 Gartner Dataquest Forecast : IT Services Worldwide 2007-2014, 2 Gartner Dataquest Market share : IT services 2010, 31 mars 2011, Tant le marché du consulting que ceux du développement et de l’intégration correspondent pour l’essentiel à des dépenses d’investissement pour les clients du Groupe, ce qui leur confère Les marchés de la gestion des systèmes et des processus sont pour l’essentiel des marchés de maintenance et d’opérations, avec des cycles et des contrats plus longs, ce qui les rend plus résilients. Le marché de la gestion des systèmes est estimé à 164 milliards d’euros 1 et le Groupe est considéré comme le neuvième acteur mondial 2. Le marché de la gestion des processus est estimé à 95 milliards d’euros 1, mais le Groupe n’occupe pas de position de leader. Les concurrents du groupe Capgemini peuvent être classés en trois catégories : les acteurs mondiaux, les acteurs offshore et Les a c t e u r s m n d ia u x c m p re n n e n t d e u x géa n t s d e l’informatique, IBM et HP (qui a doublé sa présence dans les services informatiques avec le rachat d’EDS en 2008). Leur présence sur d’autres marchés te chnologiques proches, comme le matériel ou le logiciel, leur permet d’amortir les relations clients sur un marché plus large. Viennent ensuite les purs acteurs de services informatiques comme Accenture ou CSC. Capgemini peut prétendre faire partie de ce petit groupe d’acteurs mondiaux qui sont ses concurrents les plus directs. Dans ce groupe on compte également des groupes d’origine japonaise, comme Fujitsu et NTT Data, surtout présents au Japon mais qui développent leur présence en dehors. Les acteurs offshore (essentiellement d’origine indienne) sont les acteurs émergents des services informatiques et, pour les plus grands d’entre eux, comme TCS, Infosys, Wipro, Cognizant ou HCL, peuvent prétendre concurrencer les acteurs mondiaux. Enfin, les acteurs régionaux sont très nombreux, car les services informatiques présentent peu de barrières à l’entrée, mais n’ont généralement ni la profondeur de l’offre ni la couverture géographique des acteurs mondiaux. En Europe, les plus importants sont Atos Origin, T-Systems, Siemens IT Services, Logica, Indra et Steria, tandis qu’en Amérique du Nord, il s’agit de Lockheed Martin, SAIC, CGI, Deloitte, Xerox. La principale évolution structurelle du marché des services informatiques est le spectaculaire développement de l’offshore initié au début des années 2000 par des sociétés de services indiennes. Celles-ci ont attaqué les marchés nord américains en leur fournissant une main-d’œuvre offshore bien formée et bon marché qui leur permettait de proposer des prix très bas ; c’est ainsi qu’elles ont rapidement gagné des parts de marché, en particulier dans les segments qui étaient les plus d’applications) et dans les pays anglophones (États-Unis mais aussi Grande-Bretagne, Canada…), aujourd’hui elles étendent progressivement leurs compétences dans des segments plus complexes (installation de logiciels packagés) et dans les pays non anglophones (Pays nordiques d’abord, puis Pays-Bas et Allemagne, enfin France). Pour résister à cette concurrence, tous les acteurs, et particulièrement les acteurs mondiaux comme le groupe Capgemini, ont très fortement développé leur présence en Inde et fait évoluer leur modèle de production de façon à permettre d’abord, et augmenter ensuite la participation de leurs équipes offshore au développement des projets confiés par leurs clients : ainsi ont-ils pu restaurer leur marge et baisser leurs prix afin de rester compétitifs. En riposte, les acteurs offshore renforcent leur présence locale pour se rapprocher de leurs clients et progresser dans des segments de marché qu’il est difficile de traiter à distance comme le consulting. L’année 2010 a également été marquée par quelques opérations visant à la consolidation du secteur, opérations de taille moyenne et ayant pour objet principal la diversification géographique. Ainsi le Groupe NTT a-t’il acquis Dimension Data pour renforcer sa présence en Afrique, au Moyen-O rient et en Australie. NTT Data a fortement amélioré sa visibilité aux États-Unis avec l’acquisition de Keane. Capgemini a acquis CPM Braxis pour renforcer sa présence au Brésil. En Europe, Atos Origin a annoncé un rapprochement avec Siemens IT Services. 2.4 - 2010, Le retour à la croissance RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR MÉTIER RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SECTEUR RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR RÉGION Dans l’édition 2009 de son Document de Référence, le Groupe avait annoncé : « L’année 2010 doit être celle du rebond. » et son Directeur Général avait précisé : « Il nous faut tirer avantage du regain d’intérêt des entreprises pour l’innovation technologique. Pour cela, nous devons faire émerger des offres particulièrement attractives. » Ces offres transversales ont été déployées d’octobre 2009 à mars 2010 sous la forme de 5 lignes de services mondiales, qui sont : Business Information Management (BIM) : gestion optimisée des informations de l’entreprise, tout au long de leur cycle de vie, et l’exploitation de la richesse qu’elles représentent ; Application Lifecycle Services (ALS) : prise en charge complète du cycle de vie des applications, du développement jusqu’à exploitation et la maintenance, en passant par les tests et Testing Services : l’industrialisation et l’expertise conjuguée de Capgemini et de Sogeti en matière de tests et d’assurance Infostructure Transformation Services (ITS) : dont la mission est d’optimiser progres sivement les infrastructures et de tirer le meilleur parti du cloud computing ; Smart Energy Services (SES) : l’accompagnement de la transformation des parcs (réseaux et terminaux « intelligents ») Il était prévu que ces 5 lignes de services devaient générer 800 millions d’euros de commandes supplémentaires dès 2010\. Non seulement cet objectif a été atteint, mais il a même été très largement dépassé puisqu’elles ont représenté 30 % du chiffre d’affaires total 2010 (soit environ 2,6 milliards d’euros) et 37 % des prises de commandes (soit environ 3,7 milliards d’euros). Ces très bonnes performances ont permis au Groupe d’afficher pour 2010 un chiffre d’affaires en croissance de 3,9 %. « Nous sortons de la crise, estime Paul Hermelin. Nous sentons qu’il y a un gros appétit d’investissement chez nos clients, par exemple autour du cloud computing ou de la mobilité, avec l’essor des smartphones et des tablettes, qui va changer la façon dont le monde professionnel et les consommateurs accèdent à l’information. Les dépenses informatiques s’affirment être un investissement indispensable pour transformer et rendre plus compétitives les entreprises. » « Les entreprises s’efforcent de rationaliser leur portefeuille applicatif pour en diminuer le coût d’exploitation : en effet, on estime généralement que les très grandes entreprises mondiales abritent en moyenne plus de 10 000 applications, combinées avec un volume moyen de données à traiter qui croît de 5 % par mois, explique Salil Parekh, responsable de la nouvelle SBU Application Services 1. De tels volumes constituent un véritable défi en termes de coût et d’efficacité. Il faut trier et faire évoluer ces applications en fonction des besoins réels et des objectifs actuels de l’entreprise. » Le marché est aujourd’hui demandeur de solutions innovantes qui globalisent la gestion du cycle de vie des applications informatiques (au lieu du modèle classique avec développement et maintenance séparés), et il a donc réservé un très bon accueil à la ligne de services ALS (voir « Les contrats » page 17), laquelle représente, en termes d’activité, la plus importante de ces 5 lignes de services et constitue un argument de poids tant pour renouveler des contrats auprès de clients existants que pour en conquérir de nouveaux. L’offre Testing Services, qui vise à optimiser les tests logiciels, connaît également un franc succès car les entreprises ne peuvent plus se permettre le moindre retard dans la mise sur le marché de leurs produits et services et font la chasse aux défauts de conception et de réalisation de leurs applications. De gra nds noms de la distributio n, de la logisti que, d es télécommunications, du transport aérien et au moins une grande administration en Europe utilisent les services de testing Les trois autres lignes de services (ITS, notamment avec l’offre de virtualisation de serveurs, BIM et SES) n’ont pas encore atteint des volumes comparables à ceux d’ALS, mais constituent de véritables moteurs de croissance étant donné l’intérêt grandissant des clients pour ce type d’offres. « Nombre d’entreprises ont commencé à utiliser des technologies de cloud computing : elles ont eu recours au SaaS (Software as a Service) pour la fourniture de solutions logicielles métiers ou bien elles ont virtualisé tout ou partie de leurs centres de traitement de données, remarque Patrick Nicolet, responsable de la nouvelle SBU Infrastructure services. Quant aux développeurs, ils ont utilisé les capacités du cloud computing afin de disposer des infrastructures nécessaires à de nouveaux développements. » Le cloud computing permet un accès distant à de la puissance informatique et à un ensemble de solutions logicielles cela en ne payant que ce qui a réellement été « consommé ». En évitant ainsi au client d’investir dans ses propres infrastructures (capitaux immobilisés, coûts en énergie et en maintenance des centres informatiques...) et d’avoir à acquérir systématiquement les licences nécessaires pour exploiter les logiciels (paiement à la licence, coût de la maintenance, mise à jour…), les solutions de cloud computing suppriment le ticket d’entrée dans l’univers des systèmes d’information et sont donc synonymes d’économies. Au-delà de s économies, la rupture apporté e par le cloud computing aux entreprises concerne la flexibilité et la vitesse, deux éléments fondamentaux dans l’économie actuelle Les entreprises portent également un grand intérêt aux offres innovantes en matière de gestion intelligente de l’information afin d’être toujours en phase avec leur marché et même d’anticiper les tendances et les comportements. Le phénomène du « Big Data » (l’explosion de la quantité de données disponibles) représente un véritable défi pour les entreprises : un zettaoctet (10 21 ou mille milliards de milliards d’octets) de données ont été créées dans le monde en 2010, dont 80 % ne sont pas structurées, c’est-à-dire « lisibles » par un ordinateur. Un volume qui devrait croître de 30 % chaque année. Les réponses technologiques à ce véritable déluge sont le temps réel, la fusion des données externes, l’analyse prévisionnelle et sémantique. Avec des Capgemini a ouvert en octobre 2010, en Angleterre, un centre de traitement de données ultramoderne baptisé Merlin. Ce centre à l’architecture innovante se caractérise par son excellente ef ficacité é nergé tique (sys tème de refroidissement par apport d’air extérieur) : Merlin consomme ainsi deux fois moins d’électricité qu’un centre traditionnel et ses coûts de maintenance sont quatre fois inférieurs. Capgemini devait étendre son parc de centres de traitement de données afin de répondre à la for te hausse de la demande pour les services d’infogérance et de cloud computing. Or, il était impératif de concevoir des installations qui répondent aux nouveaux besoins de nos clients en termes d’agilité, d’optimisation des coûts et de gestion des risques. Le Groupe a donc ajouté, à son offre traditionnelle, des services entièrement administrés, virtualisés ou sous la forme de nuages privés. Merlin ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération de centres de traitement de données écologiques et efficaces. Il servira de modèle aux différentes installations qui seront mises en place pour répondre à la demande des clients. Capgemini a déjà investi 100 millions d’euros dans la construction de 25 centres de traitement de données totalisant plus de 26 000 serveurs en Allemagne, au Canada, en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en Finlande, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse. impacts très forts en termes de métier tels que des prises de décisions plus rapides, une supply chain étendue, une meilleure détection des fraudes, ou encore le développement de nouveaux Le marché pour la ligne de services BIM a été satisfaisant en 2010. Les clients et les partenaires ont pu apprécier la pertinence de l’offre Capgemini dans ce domaine en termes de solutions proposées, d’expertise et de mise en œuvre de ces solutions. En outre, le centre spécialisé dans l’informatique décisionnelle que le Groupe a ouvert en Inde (RightshoreTM BI Service Center) constitue un réel élément de différenciation avec ses concurrents, y compris les acteurs indie ns. En 2010, un industriel de l’a groalimentaire, un opérateur de télécommunications ou encore un distributeur spécialisé ont fait confiance au Groupe et à son offre BIM. Le cabinet Gartner a placé Capgemini dans le quadrant des leaders dans sa dernière étude consacrée aux fournisseurs de services d’informatique décisionnelle et de gestion de l’intelligence et des performances 1. Un résultat obtenu grâce à sa « capacité d’exécution » et à « l’étendue de sa vision ». 1 Gartner Inc.: « Magic Quadrant for Global Business Intelligence and Alex Soejarto, Neil Chandler, 27 janvier 2011. Enfin l’énergie, qui, on le sait, est au cœur des préoccupations actuelles, constitue la raison d’être de la ligne de services SES. Gouvernements et entreprises ont progressivement pris conscience de la nécessité d’une gestion plus intelligente de l’électricité à travers les réseaux de distribution et les compteurs. La Suède et l’Italie ont pratiquement atteint 100 % de pénétration en matière d’équipement de compteurs « intelligents ». Le Royaume-Uni, l’Irlande, la Norvège, la Finlande, la France et l’Espagne ont également des projets de déploiement significatifs. Aux États-Unis, le gouvernement a décidé de favoriser le développement de réseaux « intelligents » de distribution d’électricité en allouant 2,5 milliards d’euros de crédit pour des développements dans ce domaine. Capgemini a des projets de déploiement de compteurs aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et en Inde, et deux contrats de gestion de parcs de compteurs « intelligents » en Suède (avec les distributeurs d’électricité Fortum, pour 860 000 unités, et, grâce à l’acquisition de la société Skvader, avec E.ON, pour 400 000 unités). Le Groupe est également bien placé pour saisir des opportunités commerciales en Chine. En outre, il dispose d’un centre d’excellence en Inde, qui regroupe ses savoir-faire et ses capacités d’innovation et lui permet de standardiser ses solutions et propositions afin qu’elles soient disponibles à travers l’ensemble du Groupe. Devant le succès rapide rencontré par ces cinq premières lignes de services mondiales, Capgemini a poursuivi le développement de son portefeuille d’offres dans deux directions, les offres « horizontales », visant tous les secteurs d’activité, et les offres « verticales », destinées à certains secteurs. Le Groupe a enrichi la ligne de services BIM avec une nouvelle offre ba pti sée Collabo ration+, qui p ropose de s p or tails collaboratifs intégrant les solutions proposées par les éditeurs américains EMC et Microsoft. Les alliances étroites tissées par Capgemini avec Microsoft et EMC en matière de gestion des contenus permettent de proposer une solution qui va considérablement améliorer la gestion de l’information dans les entreprises. Ainsi, par exemple, Network Rail, un des plus grands a retenu cette nouvelle offre : « Utilisateurs des solutions SQL et SharePoint de Microsoft et Documentum de EMC, nous souhaitions développer une approche intégrée de la gestion de l’information, explique Dennis Rocks, en charge de la gestion de l’information. L’expertise de Capgemini dans ces deux environnements et sa connaissance de l’intégration des deux produits nous ont conduits à retenir Collaboration+. L’objectif est de bâtir une plate-forme qui va nous permettre d’exploiter vraiment notre information de manière Capgemini a également lancé en 2010 l’offre SAP Lifecycle Services. Ce nouveau type de service permet d’optimiser l’utilisation du progiciel SAP Business Suite 7 et de réduire considérablement les coûts associés à la gestion du cycle de vie des applications ainsi que le délai de mise en service. Cela permet par ailleurs de donner aux clients un accès permanent aux nouvelles fonctionnalités SAP et à leurs mises à jour. Ils pourront choisir des services dans une liste d’options et gérer leur utilisation en fonction de leurs besoins. « Avec cette offre, nous changeons radicalement d’approche et proposons aujourd’hui nos prestations de services SAP non plus sur la base de projets individuels d’intégration, mais selon un modèle de tarification par abonnement, détaille Olivier Sevillia, responsable de la SBU Application Services 2. Cela permet de rendre les coûts prévisibles et de gagner en flexibilité pour mettre l’accent sur l’innovation. Ce qui signifie que nous sommes en mesure d’offrir à nos clients l’« lnnovation as a Service ». Ceux-ci pourront bénéficier des dernières nouveautés à travers le cloud de Capgemini et choisir les services les mieux adaptés dans une liste préétablie, ce qui leur permettra de mieux contrôler le coût et le périmètre de leur installation SAP. » Dans le domaine du test logiciel, le Groupe a ouvert en Inde, en collaboration avec l’éditeur américain Oracle, l’OSTCE (Oracle Software Testing Center of Excellence), dont la mission est d’aider les clients à mieux gérer et standardiser leurs processus de test. La méthodologie Tmap NEXT®, développée par Sogeti, sera intégrée aux programmes de test de l’éditeur. Un accord du même type a par ailleurs été conclu avec HP et a vu le lancement par Capgemini et Sogeti de Tmap® Accelerator for HP Quality Center, outil de test basé sur plusieurs modules permettant aux entreprises de gérer toutes les phases de l’approche qualité des logiciels. « En combinant les actifs de Capgemini et Sogeti dans le testing, et spécialement en Inde avec les centres d’excellence, nous disposons d’un puissant levier pour générer de larges économies d’échelle, développer la dimension propriété intellectuelle du Groupe sur des outils tels que les « accélérateurs » et travailler au sein du Groupe de manière standardisée avec notre méthodologie Tmap® », précise Luc-François Salvador, président-directeur général de Sogeti. Dans le domaine du cloud computing, le Groupe a développé Capgemini Immediate, qui fait partie de la ligne de services mondiale ITS. Cette nouvelle offre permet de mettre en place un « écosystème » réunissant plusieurs fournisseurs indépendants dont les prestations sont intégrées à une solution globale, Capgemini jouant le rôle d’intégrateur et de donneur d’ordres. Cet écosystème pourra évoluer rapidement, au rythme de la transformation de l’activité du client. Si une entreprise a, par exemple, besoin de créer très vite une plate-forme pour de nouvelles activités d’e-commerce, Capgemini Immediate lui apporte la solution qui permettra de développer sans délai la nouvelle application. En effet, avec le cloud computing, des services peuvent être ajoutés ou modifiés en quelques jours ou quelques semaines, là où il fallait plusieurs mois, voire plusieurs années en informatique traditionnelle. Ce modèle réduit également les risques liés aux choix technologiques, en permettant d’explorer des solutions rapidement et à moindre coût durant une phase pilote avant de procéder à leur déploiement. d’Oracle combinées à l’exper tise de Capgemini dans le domaine de la collecte des impôts. Cette offre a été mise en œuvre aux États-Unis et en Australie. Capgemini est également partenaire de Palantir Technologies, fournisseur de systèmes d’intégra tion, d’ana lyse et de protection de données pour le secte ur public : les deux entreprises vont associer leurs compétences afin de fournir aux États des plates-formes techniques destinées à la lutte contre la fraude, le crime et le terrorisme, mais garantissant l’alliance passée avec VMware dans la virtualisation permet au Groupe de proposer, dans son offre ITS, la nouvelle suite de services Virtualization to Business (V2B) et de fournir aux clients le conseil, la feuille de route et le support qui les aideront à rendre leur infrastructure plus flexible au regard de leurs besoins métiers tout en générant d’importantes partenaire d’Intel dans la domotique, le Groupe accompagne les utilities dans le déploiement du nouveau tableau de bord domestique d’Intel pour la gestion intelligente de l’énergie au sein du foyer. Capgemini développera deux types d’applications : les premières pour permettre des communications sécurisées entre le tableau de bord et les systèmes d’information des utilities, les secondes pour apporter de nouveaux services aux consommateurs. Outre ces alliances technologiques, Capgemini Consulting s’est associé au MIT (Massachusetts Institute of Technology) : dans le cadre d’un programme de recherche de trois ans, Capgemini Consulting réalisera, conjointement avec le MIT Center for Digital Business, une première étude sur la transformation numérique des entreprises. Cette étude s’appuiera sur les résultats d’une enquête auprès des cadres dirigeants de trente grands groupes internationaux appartenant à divers secteurs tels que les services financiers, l’industrie pharmaceutique, la grande distribution et le secteur public. Il s’agit d’analyser comment les entreprises gèrent et tirent parti de la transformation numérique, et de recenser les processus et les meilleures pratiques en la matière. Capgemini Consulting disposera ainsi d’un état des lieux détaillé lui permettant de continuer à former ses experts et à accompagner ses clients. Pour Pierre-Yves Cros, responsable de Capgemini Consulting : « La transformation numérique n’est pas seulement une question de technologie. Elle concerne l’ensemble de l’entreprise : sa stratégie, ses opérations et ses collaborateurs. Appliquer cette transformation aux entreprises est donc essentiel pour qu’elles offrent une qualité de service homogène à leurs clients à travers l’ensemble des canaux utilisés pour interagir avec eux. Mais aussi qu’elles prennent les décisions les plus pertinentes possibles à partir de flux d’informations toujours croissants. Enfin, pour qu’elles soient ouvertes sur l’extérieur grâce à de nouveaux liens avec leurs clients et leurs fournisseurs. » Capitalisant sur ses expertises sectorielles et sa maîtrise des technologies, Capgemini a commencé à commercialiser de nouvelles offres spécialisées dans certains secteurs d’activité. Lancée en 2010 avec l’offre Smart Analytics destinée aux utilities, cette politique se poursuit en 2011. Smart Analytics permet aux utilities de disposer de capacités d’analyse et de reporting à travers toutes les fonctions métiers et fournit une plate-forme intégrée pour la gestion intelligente des données. Dans un univers de plus en plus concurrentiel, les utilities doivent pouvoir tirer le meilleur parti des données complexes générées par leurs organisations ainsi que par les réseaux et terminaux « intelligents ». Dans son rapport Smart Analytics for Utilities Sector, Capgemini met en lumière l’urgence pour les entreprises d’interpréter les usages des consommateurs et de développer des compétences pour prévoir les évolutions de la demande et anticiper les nouveaux besoins. L’offre Smart Analytics fait pénétrer l’informatique décisionnelle dans tous les Afin d’aider ses clients à bénéficier du meilleur de la technologie en fonction de leurs enjeux métiers, Capgemini a créé un écosystème avec des partenaires technologiques de premier plan répartis en trois catégories (voir tableau page 17). Avec chacun d’entre eux, le Groupe souhaite se concentrer sur une à trois innovations. Travailler avec la plupart des grands noms de l’informatique permet par ailleurs à Capgemini de à laquelle le Groupe est très attaché, car elle lui permet de remplir en toute impartialité sa mission de conseil vis-à-vis de ses clients. « L’intérêt de ces alliances est de positionner le Groupe en leader dans des domaines technologiques-clés et de créer de nouvelles opportunités de croissance, explique Paul Hermelin. Il faut piloter ces développements à travers l’ensemble des entités du Groupe, travailler en étroite collaboration avec nos partenaires et l’Université Capgemini pour faire bénéficier nos collaborateurs d’un accès le plus rapide possible aux architectures technologiques et aux innovations de ces partenaires. Il faut enfin renforcer les liens au plus haut niveau entre Capgemini et les partenaires de la même façon que s’ils étaient Citons quelques exemples de ces alliances Capgemini, partenaire de Microsoft dans le cloud computing, v a cm me rcialiser, à t raver s sn f fre Infs tr uc ture Transformation Services (ITS), la suite Microsoft Business Productivity On Line, qui propose des services de messagerie, de communication et de collaboration en mode SaaS avec un partenaire d’Oracle dans le secteur public, le Groupe a conclu une alliance avec cet éditeur afin de commercialiser (sous le nom d’Oracle Revenue Management for Public) les solutions En 2010, de meilleures conditions macroéconomiques se sont traduites par la reprise progressive des investissements des entreprises dans leur système d’information, reprise qui a même été vigoureuse dans certains secteurs comme la finance ou l’industrie. Cela a permis à Capgemini de réaliser une très belle performance commerciale avec des prises de commandes qui ont frisé les 10 milliards d’euros, soit 9 % de plus qu’en 2009. Le carnet de commandes du secteur « Industrie » a progressé de 29 %, celui du secteur Services financiers de 12 %. De nombreux reno uvellements de contrats anciens sont intervenus en 2010 (General Motors aux États-Unis, Hydro One au Canada, Met Police au Royaume-Uni, GDF-Suez en France…), prouvant que nos clients continuent à faire confiance à Capgemini pour les aider à réaliser leur programme de transformation. Le Groupe a poursuivi son développement dans le secteur des utilities (Anglian Water au Royaume-Uni), le secteur public aux États-Unis (ministère de l’Agriculture, État du Nevada) et en France (ministère du Budget) et dans le BPO (Nokia Siemens Networks, Kraft Foods). Le rythme des signatures a été particulièrement soutenu au quatrième trimestre 2010 : les trois métiers les plus sensibles à la conjoncture (Consulting, Intégration de systèmes et Services informatiques de proximité) enregistrant une progression moyenne de 11 % de leurs prises de commandes par rapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent. Les contrats avec ABN Amro, Air France-KLM, le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement aux Pays-Bas, EDF en France, BMW Bank en Allemagne, S Group (entreprise de distribution en Finlande) ou encore avec le groupe de matériel médical Synthes aux États-Unis illustrent cette bonne dynamique commerciale de Les bonnes perspectives du printemps 2010 avaient en juillet dernier conduit le Groupe à relever légèrement ses objectifs. Commentant les résultats de l’année, Nicolas Dufourcq, directeur général adjoint et directeur financier du Groupe, a pu déclarer: « Nous avons tenu nos engagements. » Et de souligner : « Nous sommes sur un cycle classique de sortie de crise même si elle est progressive. La reprise de l’activité est certes variable selon les métiers et les zones géographiques, mais toutes les régions du Groupe ont renoué avec la croissance au quatrième trimestre. Nous avons fait preuve d’une bonne capacité de résistance. » Le Groupe a été très actif en 2010 avec dix acquisitions, représentant 534 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. La stratégie d’acquisitions privilégie des opérations ciblées : Capgemini souhaite réaliser des opérations de taille moyenne, c’est-à-dire d’une centaine de millions d’euros, notamment pour se développer dans les pays éme rgents et racheter parallèlement de petites sociétés axées sur les métiers du futur L’Europe reste un marché majeur pour Capgemini, tout comme les États-Unis, où le Groupe ferait volontiers une acquisition, car il y est trop petit. À la fin de l’année, le Groupe a annoncé l’acquisition de l’allemand CS Consulting dans le secteur des Les acquisitions réalisées en 2010 visent à : renforcer la présence du Groupe sur les marchés à croissance rapide, afin d’y accompagner le développement d’entreprises telles que les opérateurs télécoms, les banques… Avec la prise de participation majoritaire dans CPM Braxis, Capgemini est devenu un acteur de premier plan sur l’un des marchés à plus forte croissance au monde : le Brésil. « Nous aimerions répliquer l’opération CPM Braxis dans d’autres pays émergents, avance Paul Spence, directeur général adjoint en charge du développement. Ce qui ne signifie pas pour autant que nous allons réaliser des acquisitions de 500 millions d’euros en Inde ou en Chine. » Paul Hermelin précise : « En fait, il n’existe pas de très grosses sociétés de services informatiques en Chine. Nous visons des entités de 500 à 5 000 collaborateurs. Mais ce sont des opérations difficiles à réaliser et le prix sera élevé. Il faut séduire nos interlocuteurs et leur donner le sentiment que leur avenir est plus beau au sein de Capgemini qu’ailleurs, sans oublier que les Chinois ont de fortes ambitions nationales. » mettre en place de nouveaux business models et proposer à nos clients de nouvelles formes d’engagement. Ainsi par exemple, avec l’acquisition de Skvader, Capgemini se renforce sur le marché des réseaux électriques « intelligents » et se dote d’une plate-forme adaptée aux besoins de plusieurs de ses grands développer le portefeuille d’activités « cœur de métier » et L’acquisition de Thesys, société indienne spécialisée dans les services financiers, renforce les capacités du Groupe autour de l’éditeur de logiciel bancaire Temenos. L’acquisition d’Abaco Mobile, aux États-Unis, appor te au Group e une expertise dans la mobilité autour du progiciel SAP, et enfin celle de la société suédoise IBX, a permis au Groupe de lancer une offre nouvelle, Procurement as a Service. Parmi les acquisitions, celle de CPM Braxis a fait entrer dans le Groupe 5 500 nouveaux collaborateurs et contribue – avec la poursuite des recrutements offshore – à modifier très sensiblement la répartition des effectifs du Groupe par région. Au 31 décembre 2010, l’effectif total du Groupe s’élevait à 108 698 collaborateurs, dont 88 % dans les 10 pays les plus importants (dont encore 28 % en Inde, devenu en 2009 le premier pays du Groupe en termes d’effectifs). LE TOP 10 DES PAYS PAR EFFECTIF * Les effectifs du pays ne comprennent pas les effectifs offshore affectés à des opérations destinées à ce pays. 2.5 - 2011, année de conquête Désireux de continuer à jouer les premiers rôles dans la « ligue des champions » du service informatique, le Groupe veut à la fois améliorer sa rentabilité et accélérer sa croissance et, pour y parvenir, a décidé de : mettre en place une nouvelle organisation plus opérationnelle, renforcer sa présence dans les pays à forte croissance, op é ra tio nnelle e st ef fective. Elle perm et au G ro up e d e capita liser sur les succè s acquis (le s lignes de ser vices mondiales du programme de croissance BaU, Business as Unusual) et met son organisation en phase avec les besoins du marché en créa nt sep t grandes unité s s tratégique s opérationnelles (Strategic Business Units), qui sont le miroir des évolutions technologiques majeures en cours. Cinq nouvelles entités sont créé es : Infrastruc ture S er vice s, Business Process Services, Pays émergents à for te croissance et deux unités Application Services, qui regroupent en deux entités géographiques les capacités de développement et de maintenance d’applications de Capgemini. Les lignes de services mondiales ITS et ALS deviennent des solutions gérées respectivement par la nouvelle SBU Infrastructure Services et les deux SBU Application Services. Deux entités restent inchangées : Capgemini Consulting et Sogeti. Afin de gagner la bataille des infrastructures et de profiter pleinement du potentiel du cloud computing, Capgemini propose à ses clients des offres d’Infrastructure as a Service. Une offre de base qui s’enrichit de nouveaux services comme Capgemini Immediate, où le Groupe joue le rôle d’intégrateur de services et non plus de systèmes. De nouvelles offres de cloud computing vont voir le jour dans le domaine du Business Process Management, celui de services verticalisés ou encore celui de l’informatique dans la poursuite de BIM, l’offre Master Data Management (MDM) a été lancée en février 2011. Elle inclut toute une série de services, qui vont du conseil à l’infogérance en passant par l’intégration, pour aider les entreprises à faire face au volume toujours croissant d’informations à traiter, à produire des données appropriées aux objectifs de l’entreprise et à intégrer les réseaux sociaux utilisés par les consommateurs à la stratégie et à la conduite opérationnelle au jour le jour des métiers. toujours dans la gestion intelligente des données, Capgemini a mis sur le marché, en partenariat avec Oracle, Global Business Analytics Service for Telecommunications Companies, une offre destinée aux opérateurs de télécommunications, leur permettant de toujours mieux appréhender les besoins de leurs clients. À mesure que les organisations deviennent plus sophistiquées dans les usages de l’analyse de données, elles attendent de plus en plus des solutions vraiment adaptées à leurs objectifs métiers. Cette nouvelle offre démontre la capacité du Groupe à investir dans les outils d’analyse à la une nou velle ligne d e s er vices mo n diale a vu le j our : Business Process Management. Il s’agit de prendre en charge et d’optimiser les processus métiers à fort contenu technologique (par exemple l’automatisation de la gestion des réclamations au sein d’une compagnie d’assurances). Selon le cabinet Gartner, ce marché était évalué en 2009 à 1,9 milliard de dollars et pourrait atteindre 3,4 milliards de Avec l’acquisition de CPM Braxis, la part des pays émergents dans le chiffre d’affaires total du Groupe atteint 5 %. L’objectif pour Capgemini, en branchant son portefeuille d’activités sur la croissance du monde, est de réaliser 10 % de son chiffre d’af faires dans les pays à for te croissance en 2013. Les besoins en services informatiques de ces pays (voir schéma page 20) s’accroissent considérablement à mesure que les populations consomment davantage de biens et de services sophistiqués (téléphonie mobile, e-commerce...). La très large majorité des investissements directs des pays émergents concerne les ser vices (fi nance, co mmerce, transpor ts, télécommunications...). En outre, s’implanter dans un pays peut aussi être l’occasion de se connecter aux flux commerciaux toujours croissants entre pays émergents. Le Brésil, désormais septième économie mondiale devant l’Italie, a multiplié par quinze depuis 2000 ses exportations vers la Chine, qui est 1 Gartner Inc. : « Forecast: Enterprise Software Markets, Worldwide, 2009-2014, 4Q10 Update, » Colleen Graham, Joanne M. Correia, Fabrizio Biscotti, Matthew Cheung, Ruggero Contu, Alan Dayley, Yanna Dharmasthira, Tom Eid, Chad Eschinger, Bianca Francesca Granetto, Hai Hong Swinehart, Teresa Jones, Sharon A. Mertz, Rene Millman, Chris Pang, Asheesh Raina, Dan Sommer, Bhavish Sood, Laurie F. Wurster. 6 décembre 2010. et immédiats. Capgemini les aide également à sélectionner le ou les fournisseurs qui leur permettront de mieux gérer leurs Capgemini se prépare à saisir cette nouvelle opportunité de croissance en s’appuyant sur ses plates-formes de production – en Inde, en Chine, en Pologne et au Brésil – et son modèle de Plusieurs contrats significatifs signés début 2011. Le premier trimestre semble confirmer les tendances observées en fin d’année 2010 avec la signature d’importants au Royaume-Uni, par exemple, Capgemini a conclu un contrat d’infogérance de trois ans d’un montant d’environ 120 millions d’euros avec EDF Energy. Quelque 15 000 collaborateurs du fournisseur d’énergie pourront disposer d’un large éventail de services allant du support technique à l’achat de matériel en passant par la gestion du poste BAA, l’opérateur aéroportuaire qui exploite six aéroports en Grande-Bretagne (dont celui d’Heathrow) a signé, avec un consortium dirigé par Capgemini UK, un contrat d’environ 120 millions d’euros pour une durée de cinq ans. Capgemini prendra en charge l’infogérance des principales applications et infrastuctures du système d’information de BAA ainsi que la conduite d’un certain nombre de projets informatiques, le tout au service d’environ 10 000 utilisateurs. Objectifs assignés à Capgemini : simplifier le système d’information et améliorer la qualité de service tout en réduisant les coûts. au Canada, le Groupe a signé un contrat de trois ans, d’une valeur d’environ 48 millions d’euros, avec BC Hydro, troisième compagnie canadienne d’électricité, pour le déploiement de ses compteurs « intelligents » dans la province de la Colombie-Britannique. Ce contrat s’inscrit dans le cadre du programme Smart Metering & Infrastructure de BC Hydro destiné à moderniser son réseau électrique. Capgemini fournira des services d’intégration de systèmes et de gestion de projets pour accompagner la conception et la réalisation de ce programme, qui verra le remplacement de plus de 1,8 million de compteurs traditionnels par des compteurs « intelligents ». Par ailleurs, Capgemini mettra en place l’infrastructure informatique et télécoms nécessaire à l’établissement de communications entre BC Hydro et Dans le secteur des utilities, le Groupe a acquis Skvader Systems AB, un fournisseur suédois de services informatiques et de BPO spécialisé dans le déploiement et la gestion de compteurs « intelligents » et la fourniture de solutions innovantes selon un modèle de tarification à la consommation (Managed Business Le BPO, ou la gestion des processus métiers des entreprises, est un marché dynamique. En confiant à un prestataire externe tout ou partie de ses fonctions achats, comptabilité, gestion des ressources humaines ou logistique, l’entreprise réduit ses coûts et peut ainsi se concentrer sur ce qui constitue son « cœur de métier ». Capgemini s’est développé dans ce domaine depuis le début des années 2000 et, aujourd’hui, de grands noms de l’industrie tels que Kraft Foods, Syngenta ou encore Nokia Siemens Networks sont devenus ses clients. « Nous devons élargir le champ de nos activités et prendre non pas seulement un morceau d’une fonction Achats, par exemple, mais l’ensemble de la chaîne, des référentiels à la stratégie, confie Hubert Giraud, responsable de la nouvelle SBU Business Process Services. Il nous faut aussi mettre toujours plus d’intelligence informatique dans nos activités. Enfin, nous allons davantage verticaliser notre portefeuille d’offres, à l’image de la création d’une nouvelle unité de services BPO destinés aux services financiers. » La crise a lancé de sérieux défis économiques aux banques et aux compagnies d’assurances, qui souvent se tournent vers l’externalisation pour répondre à la pression sur les coûts, gérer les risques et mieux maîtriser les processus. La hausse continue du prix des matières premières conduit également de nombreux industriels à rechercher Avec l’acquisition en 2010 de la société suédoise IBX (qui comptait déjà parmi ses clients Ericsson, Ikea, Deutsche Post, DHL, Lego System, Skanska et Deutsche Lufthansa), Capgemini est aujourd’hui en mesure de proposer à ses clients la première solution intégrée pour la gestion de la fonction Achats des entreprises en mode SaaS (Software as a Service). En utilisant ses plates-formes d’achat, les entreprises qui externalisent leurs processus sont assurées d’obtenir des gains significatifs Cette opération a permis de développer l’offre Smart Energy Services (SES). Cette solution intègre l’ensemble des processus métiers nécessaires au déploiement efficace et à la gestion quotidienne de ces compteurs et est fournie soit sous forme de SaaS, soit sous forme de licence, le logiciel étant installé dans Il s’agit d’un nouveau business model pour le Groupe, qui n’était pas jusqu’à présent propriétaire de solutions logicielles et n’intégrait pas la consommation de services à sa facturation. La ligne de services mondiale SES, sur un marché estimé par Capgemini à plus de 300 millions d’euros pour les seuls Pays nordiques au cours des trois prochaines années, devient ainsi le cœur de la nouvelle entité New Business Model (NBM). Avec la création de cette entité, le Groupe entend proposer de nouvelles Le Groupe va continuer à faire croître ses effectifs en offshore : ils représentent à la fin du premier trimestre 2011 environ 39 % de l’effectif total du Groupe et devraient en représenter 50 % d’ici deux à trois ans. À la clé, la compétitivité sur les prix, la capacité à développer davantage de projets avec la reprise économique qui se dessine, mais aussi l’innovation avec le développement des centres d’excellence, que ce soit dans les domaines transverses (test logiciel, BIM...) ou verticaux (énergie, télécommunications...). L’offshore ne constitue plus seulement une capacité de production supplémentaire et l’avènement d’une véritable industrialisation des services mais est devenu, au fil des années, un vecteur de croissance qualitative grâce au développement de centres consacrés à l’innovation. Le Groupe a bien l’intention en 2011 de poursuivre sa politique d’acquisitions ciblées. Il en a les moyens grâce notamment au bon niveau de sa trésorerie. Au cours du premier trimestre, Capgemini a acquis, en France, deux sociétés opérant sur des Artesys, un des experts français de la conception de solutions Avantias, spécialiste de la mise en place de solutions ECM Ces deux acquisitions renforcent la position du Groupe sur deux marchés particulièrement dynamiques en France et correspondent pleinement à son programme de croissance. Le montant total de ces deux acquisitions, qui portent sur 100 % du capital de chaque société, s’élève à 40 millions d’euros, entièrement financé sur la trésorerie nette du Groupe. Il est impor tant pour le Groupe d’investir sur le marché français, qui représente plus de 22 % de son chiffre d’affaires et qui connaît un retour progressif à la croissance. Ces deux acquisitions, totalement en ligne avec la stratégie, positionnent Capgemini sur des offres à forte valeur ajoutée permettant d’accompagner les organisations sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le Groupe a notamment pour ambition de devenir un acteur puissant du cloud computing sur le marché français. Par ailleurs, il va procéder cette année à plus de 4 500 recrutements en France, qui concourront à sa croissance sur ce marché L’acquisition de ces deux sociétés va faciliter le développement de deux des lignes de services mondiales détaillées ci-dessous : Infrastructure Transformation Services (ITS), qui, au sein de la nouvelle entité stratégique Infrastructure Services, a pour objectif d’aider les organisations privées ou publiques à accéder au bénéfice du cloud computing tout en rationalisant leurs coûts. Le cabinet d’analyses français PAC estime que le marché de s ser vices d ’infrastructure en France représentera plus de 9 milliards d’euros en 2011 et connaîtra une croissance annuelle moyenne de 5 % sur la période Business Information Management (BIM), qui a pour vocation de gérer et de valoriser le « patrimoine informationnel » des entreprises et des organisations afin de le mettre au service de leurs objectifs stratégiques. Ainsi, par exemple, le marché mondial des logiciels d’ECM devrait connaître, selon le cabinet Gartner, une croissance de plus de 10 % par an jusqu’à 2014, et dépasser à cette date 5,7 milliards 1 PAC : brochure : France 2010 – SITSI® Countries – Analysis & Trends 2 Gartner Inc. : « Magic Quadrant for Enterprise Content Management », Toby Bell, Karen M. Shegda, Mark R. Gilbert, Kenneth Chin, 99,9 % de la S.C.I. Paris Étoile qui loue l’immeuble dont elle est propriétaire à Paris, sis à la place de l’Étoile - 75017 Paris à Capgemini Service S.A.S. et Cap Gemini S.A. 100 % d’une S.A.R.L. abritant au moyen d’un contrat de crédit- bail immobilier l’Université du Groupe, centre de formation international situé à Gouvieux, à 40 km au nord de Paris, et 100 % d’une société de services intra groupe dénommée L a s c i é t é m è r e C a p G e m i n i S . A . , v i a s n C n s e i l du Groupe et veille à l eur mise en œuvre. Dans so n rôle d’actionnaire, elle contribue notamment au financement de ses filiales, soit en fonds propres, soit sous forme de prêts, soit par la mise en place de cautionnements. Enfin, elle met à la disposition de ses filiales l’usage de marques et de méthodologies qui lui appartiennent notamment “Deliver” et perçoit à ce titre des Il est présent dans une trentaine de pays, eux-mêmes regroupés l’Amérique du Nord : USA, Canada la France à laquelle est rattachée notre réimplantation au les pays nordiques : Danemark, Norvège, Suède, Finlande l’Allemagne et les pays d’Europe Centrale : Suisse, Autriche, l’Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal) à laquelle est rattachée l’Amérique latine : Mexique, Brésil, Argentine, Chili… enfin la région Asie/Pacifique : Inde, Chine, Singapour, Hong Le Group e exerce so n a ctivité au travers de 13 6 filiales consolidées dont la liste est donnée à la note 30 « Liste par pays des principales sociétés consolidées » des états financiers Le Groupe a pour politique de ne pas être propriétaire des bureaux qu’il occupe. Ainsi, au 31 décembre 2010, les seuls actifs immobiliers significatifs appartenant au Groupe sont constitués d’un bâtiment détenu par la S.C.I. Paris Étoile qui héberge le siège social de Cap Gemini S.A., de l’Université du Groupe à Gouvieux et d’environ un tiers de la surface de bureaux Les filiales du Groupe dans leur majorité louent leurs locaux auprès de bailleurs externes étant précisé qu’aucun lien n’existe entre ces bailleurs et le Groupe et ses dirigeants. Le Groupe est constitué de 7 grandes unités opérationnelles (Strategic Business Unit ou « SBU ») : 4 à vocation « globale » (mondiale) : \- l’Infrastructure Ser vices c’est-à-dire la co nception, la réalisation et la maintenance des infrastructures de nos \- le B.P.O. (business process outsourcing) \- les Services de proximité, fournis par le sous-groupe SOGETI 2 ayant pour m étier l’intég ration de systèm es et la maintenance applicative (résumé sous le nom d’APP.S pour « Application Services ») dans les régions ou les pays \- APP.S 1 : Amérique du Nord, UK et Asie/Pacifique (hors la Chine), et qui a aussi la responsabilité mondiale du secteur \- APP.S 2 : France, Benelux, pays nordiques, Allemagne et Europe Centrale, Europe du Sud et Amérique latine (hors croissance (aujourd’hui Brésil et Chine) et des nouveaux Ci-après, principales filiales (holdings régionales, opérationnelles, de supports et de moyens) du Groupe détenues à 100 % directement ou indirectement par Cap Gemini S.A., à l’exception de CPM Braxis S.A. (56,06 %). d’opérations, l’année 2010 a été marquée par une reprise de la politique de croissance externe du Groupe à la fois en volumes La stratégie suivie a consisté d’une part à renforcer la présence du Groupe dans les pays émergents et d’autre part à consolider la position de leader dans certains secteurs d’activité à fort potentiel et enfin à acquérir des sociétés posséda nt une L’opération la plus importante pour le Groupe en 2010 a été la prise de contrôle à 56,06 % de la première société brésilienne de services informatiques : CPM Braxis. Cette opération conclue au début du mois de septembre a permis au Groupe de se renforcer sur le marché des services informatiques le plus important d’Amérique Latine et qui de plus enregistre depuis 5 ans le plus fort taux de croissance de cette région. Grâce à cette opération, le Groupe élargit sa base de clients et peut mieux accompagner ses clients internationaux dans leurs développements au Brésil. La société acquise dispose d’un portefeuille diversifié d’activités dans le développement et la maintenance d’applications et la Capgemini dispose d’une option d’achat portant sur le solde du capital de CPM Braxis exerçable entre la 3e et la 5e année et les autres actionnaires ont une option de vente de leurs participations restantes exerçables aux mêmes conditions. Le Groupe a également procédé à des acquisitions ciblées afin de renforcer ses activités traditionnelles. Ces opérations ont concerné notamment le secteur financier grâce à l’acquisition de la totalité des actions de la société Strategic System Solution basée au Royaume-Uni dans laquelle le Groupe possédait déjà une participation minoritaire, de la société indienne Thesys ainsi que de la société française Plaisir Informatique. Grâce à l’acquisition de la société suédoise IBX, fournisseur de solutions d’achat en ligne (« e-purchasing »), le Groupe a pu proposer la première solution intégrée du marché pour la gestion de la fonction Achats des entreprises. Une autre acquisition réalisée dans les pays nordiques, celle de la société suédoise Skvader, a permis au Groupe de renforcer sa ligne de services spécialisée dans la gestion intelligente de Enfin deux acquisitions ciblées sont venues renforcer Sogeti, l’une aux Pays-Bas et l’autre aux États-Unis. L’année 2011 verra la politique de croissance externe suivre la même voie qu’en 2010 et répondre ainsi aux ambitions du Groupe en matière de couverture géographique et de développement du portefeuille technologique avec une ambition toujours aussi Ces acquisitions seront rendues possibles par la situation financière très solide du Groupe qu’elles ne devront toutefois La Direction Générale du Groupe a discuté, rédigé, approuvé et diffusé un recueil de « règles et procédures » (appelé « Blue Book ») que chacun des collaborateurs du Groupe est tenu de respecter. Ce « Blue Book » rappelle et explique les 7 valeurs fondamentales de Capgemini, dessine le cadre de sécurité général dans lequel les activités du Groupe doivent s’inscrire, enfin détaille les méthodes permettant d’exercer les contrôles nécessaires sur les risques identifiés dans chacune des grandes fonctions de l’entreprise. Les unités opérationnelles complètent ce « Blue Book » en mettant en harmonie ces procédures de contrôle interne avec les lois, règlements et usages en vigueur dans le pays où elles opèrent, ceci afin de contrôler plus efficacement les risques spécifiques à ce pays, et à la culture locale. Ces « règles et procédures » font l’objet de mises à jour régulières tenant compte de l’évolution de l’activité du Groupe L’audit interne évalue de manière indépendante l’efficacité de ces procédures de contrôle interne, sachant qu’aussi bien conçues et rigoureuses soient-elles, celles-ci ne peuvent fournir qu’une assurance raisonnable et ne sauraient constituer une garantie absolue contre tous les risques. Le Groupe exerce une activité de prestataire de services. Son principal risque est d’être dans l’incapacité de fournir des prestations sur lesquelles il s’est engagé, de ne pas être en mesure de les réaliser dans les délais contractuels avec le niveau de qualité requis, ou d’enfreindre, notamment par suite d’une erreur humaine, des obligations susceptibles d’affecter les opérations d’un client ou d’un tiers. La signature des contrats est soumise à une procédure formelle d’approbation, comportant une revue juridique et une évaluation des risques liés au projet et à ses conditions d’exécution. Le niveau d’approbation dépend de la taille, de la complexité et de la nature des risques du projet. Le Comité des Engagements du Groupe est appelé à se prononcer sur les opportunités commerciales les plus importantes ou présentant des risques particuliers ainsi que les propositions de partenariat stratégique. Pour assurer la qualité d’exécution des projets clients, le Groupe a développé un ensemble de méthodes, regroupées et formalisées dans la méthodologie DELIVER. Les responsables de projets bénéficient de formations spécifiques leur permettant de développer leurs compétences et d’acquérir des niveaux de certification en rapport avec la complexité des projets qui peuvent leur être confiés. Le Groupe poursuit une politique active de certification externe (CCM, ISO, etc.) de ses unités de productions. Le suivi de l’exécution des projets répond à des procédures de gestion et de contrôle définies par le Groupe, les projets qualifiés de « complexes » étant soumis à des contrôles plus spécifiques. L’audit interne vérifie l’application des procédures de gestion et de contrôle des projets. Des équipes d’experts spécialisées interviennent, à l’initiative de la Direction Production et Qualité du Groupe, pour effectuer des audits de certains projets jugés à risque ou rencontrant des difficultés d’exécution. Malgré le processus de validation des engagements pris par le Groupe au titre des projets clients, il peut s’avérer que la difficulté d’exécution de la prestation ait été sous-estimée et/ou que son coût pour le Groupe ait été sous-évalué. Il peut en résulter des dépassements de dépenses non couverts par des recettes, notamment dans les projets de développement dits « au forfait » qui représentent environ 50 % de l’activité, ou des réductions de recettes sans diminution de dépenses dans certains contrats d’externalisation comportant des engagements de niveaux de services. Le Groupe peut être amené à mettre en place des garanties de performance et/ou financières pour certains contrats clients. Le montant de certaines de ces garanties n’est pas fixé. Elles concernent un nombre très limité de clients dont les projets représentent environ 15 % du chiffre d’affaires 2010. Par ailleurs, malgré le niveau élevé d’attention et de contrôle qui entoure l’exécution des projets, il est impossible de garantir que tous les risques sont entièrement contenus et maîtrisés. En particulier, des erreurs humaines, des omissions, des infractions aux règles internes, aux réglementations ou aux lois qui ne seraient pas, ou ne pourraient être en pratique, identifiées à temps, pourraient causer des dommages dont la société pourrait être tenue responsable et/ou qui pourraient entacher sa réputation. La médiatisation d’éventuelles difficultés, notamment liées à l’exécution de projets significatifs ou sensibles, pourrait affecter la crédibilité et l’image du Groupe auprès de ses clients, par voie de conséquence, sa capacité à maintenir ou développer La capacité de production de Capgemini repose essentiellement sur ses collaborateurs. Le Groupe attache beaucoup d’importance au développement et au maintien de son capital humain. Si le Groupe ne parvenait pas à attirer, former et retenir des collaborateurs ayant les compétences techniques nécessaires à l’exécution des projets auxquels il s’est engagé vis-à-vis de ses clients, ses résultats financiers pourraient être affectés. Le Groupe porte une grande attention à la communication interne, à la diversité, à l’égalité des chances et aux conditions de travail. La Direction Générale du Groupe a publié un code de conduite éthique et veille à sa mise en pratique. Toutefois, un conflit social ou le non respect des règles et/ou des normes éthiques d’un pays pourrait affecter l’image et, le cas échéant, Capgemini est implanté de manière stable dans une trentaine de pays. L’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Europe et en Amérique du Nord, qui sont des zones stables au plan Une partie croissante de la production est réalisée dans des pays émergents, notamment en Inde, qui représente maintenant - à elle seule – environ 28% de l’effectif total du Groupe. Celui-ci est, dès lors, davantage exposé aux risques de catastrophes naturelles dans les zones du sud-est asiatique et d’Amérique Latine, d’instabilité politique dans certaines régions de l’Inde et cer tains pays frontaliers, voire d’at tentats terroristes, et sur le terrain économique, aux impacts négatifs d’une croissance non suffisamment maîtrisée (inflation salariale particulièrement forte dans le secteur informatique, insuffisance des infrastructures publiques et accroissement des charges L’envoi de collaborateurs dans des pays où le Groupe n’est pas implanté et, a fortiori, dans des pays considérés « à risque », fait La croissance externe, partie intégrante de la stratégie de développement du Groupe, n’est pas exempte de risques dans sa mise en œuvre. L’intégration de toute nouvelle société ou activité, particulièrement dans le secteur des services, peut se révéler plus longue et/ou difficile que prévu. Le succès de l’opération dépend notamment de la capacité à fidéliser les dirigeants et employés clés, à maintenir la base de clientèle, à coordonner de manière efficace les efforts de développement, no tamme nt au nivea u op éra tionne l et commercia l, et à harmoniser et/ou intégrer les systèmes d’information et les procédures internes. Les difficultés éventuellement rencontrées peuvent générer des coûts d’intégration plus importants et/ ou des économies ou synergies de revenus moins importantes que prévu. La valeur des actifs achetés, notamment en cas de survenance d’un passif important non identifié, peut s’avérer La croissance et les résultats du Groupe pourraient être impactés par un retournement à la baisse du marché des services informatiques ou d’un secteur d’activité sur lequel C ap ge mini es t for teme nt i mp lanté. Un m ouveme n t d e consolidation conduisant à un changement de contrôle chez un client ou la décision de ne pas renouveler un contrat à long terme à son échéance pourrait générer une baisse du chiffre d’affaires et nécessiter, le cas échéant, de mettre en œuvre des mesures d’économie et/ou des réductions d’effectif au sein des unités L’activité opérationnelle du Groupe est peu dépendante de ses propres systèmes d’information. Les systèmes dont dépend la publication des résultats financiers consolidés du Groupe présentent un risque spécifique en raison des délais imposés par le calendrier. Le Groupe est attentif à la sécurité de ses réseaux de communication internes, protégés par des règles de sécurité et des « fire walls ». Une politique de sécurité a été définie. Les systèmes et réseaux dédiés à certains projets ou à certains clients peuvent faire l’objet de mesures de protection Le développement du modèle industriel de Capgemini dit de Rightshore®, consistant à délocaliser une par tie de la production d’une partie de ses ser vices dans des centres de production éloignés du lieu de leur utilisation, ou dans des pays autres que ceux où sont situés les clients servis, notamment en Inde, en Pologne, en Chine, au Vietnam, ou en Amérique Latine rend le Groupe plus dépendant des réseaux de télécommunications. Ce mode de fonctionnement peut accroître les risques liés à l’éventuelle interruption d’activité d’un centre de production, par suite d’un incident ou d’une catastrophe naturelle, dans la mesure où plusieurs unités opérationnelles pourraient être simultanément affectées. Le fait d’utiliser un plus grand nombre de centres de production élargit les possibilités de disposer de solutions de secours. Capgemini exerce des activités de prestations de services intellectuels, dont l’impact sur l’environnement est modeste. Le Groupe s’efforce néanmoins d’en limiter les effets par différentes mesures décrites au Chapitre Responsabilité sociale de l’entreprise et développement durable (3.5 Le Groupe et l’environnement, page 70). Les risques encourus à cet égard ne sont pas considérés comme significatifs. Le Groupe sert un grand nombre de clients, répartis dans plusieurs secteurs d’activité et plusieurs pays. Les plus importants sont de grands groupes internationaux et des organismes publics. Le premier client du Groupe, qui est un organisme public britannique de premier rang, représente environ 10 % du chiffre d’affaires du Groupe, le second seulement 2 %. Les 10 premiers clients représentent ensemble un peu plus de 23 % du chiffre d’affaires du Groupe et les 30 premiers un peu plus de 37 %. La solvabilité de ces grands clients et la grande dispersion des autres limitent Le Groupe est dépendant de certains fournisseurs, notamment pour ses activités d’intégration de systèmes et de réseaux. Bien qu’il existe des solutions alternatives pour la plupart des logiciels et réseaux, certains projets pourraient être affectés par la défaillance d’un fournisseur détenteur de technologies ou de L’activité du Groupe n’est pas une activité réglementée et, à ce titre, ne requiert pas pour son exercice d’autorisation légale, Certaines prestations, telles que des prestations d’infogérance ou des développements spécifiques, rendues à des clients dont l’activité est soumise à une réglementation particulière, peuvent conduire le Groupe à devoir respecter des obligations Les projets de contrats dont les termes et conditions dérogent aux principes contractuels du Groupe font l’objet d’un contrôle des services juridiques. Toutefois, malgré le niveau élevé d’attention portée aux termes des contrats, il est impossible de garantir que tous les risques sont entièrement contenus et Les risques juridiques relatifs aux contrats peuvent être, notamment, liés à l’absence de plafond de responsabilité de Capgemini pour certains manquements, à l’absence de clause de protection particulière dans le cas de prestations touchant notamment la sécurité ou la santé des personnes, l’environnement, et le non-respect des droits des tiers. La diversité des lois et réglementations locales expose le Groupe au risque de violation par des collaborateurs insuffisamment avertis, notamment ceux intervenant dans des pays de culture différente de la leur, ou à des indiscrétions ou fraudes commises par ces collaborateurs. Les précautions juridiques, notamment contractuelles ou celles opérationnelles, prises par le Groupe pour protéger ses activités ou s’assurer du respect par ses collaborateurs des règles du Groupe aussi rigoureuses soient- elles, ne peuvent fournir qu’une assurance raisonnable et ne sauraient en aucun cas garantir une sécurité absolue. Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont le Groupe a connaissance, qui est en suspens ou dont il est menacé, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe autres que celles qui sont reflétées dans les comptes ou mentionnées dans les notes aux états financiers. Les éléments détaillés relatifs à ces risques sont présentés en note 19 des comptes consolidés du Groupe Capgemini dans le Le Groupe ne détie nt pas d’a ctions dans le cadre de ses placements, et ne détient pas de participation en actions cotées en Bourse. En revanche, il détient au 31 décembre 2010, 2 175 000 actions propres dans le cadre de son programme Risque de crédit et de contrepartie Les actifs financiers qui pourraient par nature exposer le Groupe au risque de crédit ou de contrepartie correspondent principalement aux placements financiers et aux créances clients. Par ailleurs, le Groupe est exposé au titre des contrats de couverture qu’il est amené à conclure avec des établissements financiers dans le cadre de sa politique de gestion des risques Les passifs financiers dont l’exigibilité pourrait exposer le Groupe à un risque de liquidité correspondent principalement aux deux emprunts obligataires convertibles (OCEANE 2005 L’exposition du Groupe aux risques de taux d’intérêt s’analyse à la lumière de sa situation de trésorerie : les liquidités importantes dont il dispose (2 378 millions d’euros au 31 décembre 2010) sont généralement placées à taux variable, alors que son endettement financier (1 306 millions d’euros au 31 décembre 2010) – principalement composé d’OCEANEs – est quant à lui Le Groupe est exposé à deux types de risques de change, pouvant impacter le résultat et les capitaux propres : d’une part, des risques liés à la conversion, pour les besoins de l’élaboration des comptes consolidés, des comptes en devises des filiales consolidées ayant une devise fonctionnelle différente de l’euro et d’autre part, des risques opérationnels sur les flux d’exploitation ou de nature financière non libellés en devises de fonctionnement des entités. En effet, il est à noter que le recours croissant à la production délocalisée dans les centres situés notamment en Pologne, en Inde, en Chine ou au Vietnam, expose Capgemini à des risques de change sur une partie de ses coûts de production. Capgemini est par ailleurs exposé au risque de variation des cours des devises au titre des flux financiers échangés dans le cadre de l’activité de financement intra-Groupe et des flux de redevances payables au Groupe par les filiales n’ayant pas l’euro comme devise fonctionnelle. Le Groupe a mis en place un programme mondial intégré d’assurance dommages et pertes d’exploitation, couvrant l’ensemble de ses filiales dans tous les pays. La politique du Groupe est de louer, non pas d’acheter, les locaux dans lequel il exerce son activité. Il possède peu de biens immobiliers en propriété. Ses locaux sont répartis dans plusieurs pays et, dans la plupart des pays, sur plusieurs sites. Ils totalisent environ 500 sites d’une surface moyenne d’environ 2 500 m2. Une partie des consultants travaille dans les locaux des clients. Cette dispersion géographique limite les risques, notamment de pertes d’exploitation, qui pourraient résulter d’un sinistre. Le plus important centre d’infogérance du Groupe, qui dispose de plans de secours visant à maintenir la continuité d’exploitation, représente moins de 4 % du chiffre d’affaires du Groupe. Le plus important site du Groupe, réparti en plusieurs bâtiments, regroupe environ 6 000 personnes en Inde. Aucun bâtiment du Groupe n’héberge plus de 2 000 collaborateurs. Les risque s con cerna nt l’assist ance et le rapatr iement des collaborateurs en déplacement, les actes de fraude et de malveillance, en matière informatique notamment, sont couver ts par des polices d’assurances mondiales gérées au niveau du Groupe. Tous les autres risques, notamment l’automobile, les transports et les responsabilités de l’employeur envers ses salariés, sont assurés localement en fonction de la Le Groupe a décidé de ne pas assurer les risques liés aux rapports sociaux, pour lesquels il a une politique de prévention. Les risques de pollution, faibles dans une activité de prestation de services intellectuels, ne sont pas assurés dans tous les pays. Le Groupe n’a pas jugé utile, hormis les cas où cette couverture est obligatoire et disponible, d’assurer systématiquement les risques liés au terrorisme. Certains risques font l’objet d’exclusions générales imposées par le marché de l’assurance. La valeur présente des obligations de retraite au titre des régimes à prestations définies couverts par des actifs, calculée sur la base d’hypothèses actuarielles, est sujette à un risque de volatilité. L’allongement continu de l’espérance de vie à l’âge du départ à la retraite, progressivement pris en compte dans les tables de mortalité, peut se traduire - s’il se confirme dans les années à venir – par un accroissement de la dette. Les actifs de couverture, investis sur différentes classes d’actifs (y compris en actions), sont gérés par les Trustees de chaque fond et soumis aux risques de fluctuation des marchés financiers. Les déficits résultant de ces variations d’actifs et/ou de passifs, lesquels ne vont pas nécessairement dans le même sens, sont éminemment volatiles et susceptibles d’impacter les états Le Directeur des Assurances du Groupe, rappor tant à la Direction Financière, est en charge de toutes les assurances « non-vie ». Les assurances dites « vie », étroitement liées aux conditions de rémunération, sont sous la responsabilité des départements des ressources humaines de chaque pays. La politique du Groupe est d’ajuster ses limites de couvertures à la valeur de remplacement des biens assurés ou, en matière de responsabilité, à l’estimation de ses risques propres et des risques raisonnablement envisageables dans son secteur d’activité. Le niveau des franchises incite le management des unités opérationnelles à s’impliquer dans la prévention et la résolution amiable des litiges, sans faire courir de risque financier significatif à l’ensemble du Groupe. Cette couverture, importante pour les clients de Capgemini, est mise en place et gérée globalement au niveau du Groupe. Cap Gemini S.A. et l’ensemble de ses filiale s co ntrôlées directement ou indirectement à plus de 50 % sont assurées pour les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile générale et professionnelle pouvant leur incomber en raison de leurs activités au sein d’un programme mondial intégré organisé en plusieurs lignes placées auprès de plusieurs compagnies d’assurance notoirement solvables. Les termes et conditions de ce programme, y compris les limites de couvertures, sont revus et ajustés périodiquement pour tenir compte de l’évolution des activités exercées, de la situation des marchés d’assurance et La première ligne de ce programme, d’un montant de 30 millions d’euros, est réassurée auprès d’une filiale de réassurance consolidée, en place depuis plusieurs années. 2.9 Cap Gemini S.A. et la Bourse Au 31 décembre 2010, le capital de la Société Cap Gemini S.A. FR0 000125338) cotées sur le marché « Euronext Paris » compartiment A et éligibles au Service de Règlement Différé (SRD) de la Bourse de Paris. L’action Cap Gemini fait partie de l’indice CAC40, de l’indice Euronext 100 et des indices européens Dow Jones Stoxx et Dow Jones Euro Stoxx. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, son cours sur « Euronext Paris » est passé de 31,97 euros Le nombre de titres composant le capital de Cap Gemini S.A. est en augmentation d’une année sur l’autre de 1 592 966 actions suite à la création d’actions par levée d’options de souscription d’actions consenties antérieurement à des collaborateurs RÉPARTITION DU CAPITAL DE CAP GEMINI S.A. AU 31 DÉCEMBRE 2010 (sur la base d’une enquête d’actionnariat) de janvier 2009 à mars 2011 CAP VS CAC40 & DJ EUROSTOXX600 de janvier 2009 à mars 2011 L’analyse des transactions sur les 24 derniers mois est reprise ci-après : * Il s’agit du cours moyen pondéré par le volume des transactions. * proposition soumise à l’Assemblée Générale du 26 mai 2011 3.1 Notre engagement et notre stratégie 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Capgemini considère que les principes de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) et de Développement Durable ne doivent pas se limiter aux seuls champs de la conformité légale et de la philanthropie mais s’intégrer à part entière à sa stratégie commerciale, à ses procédures et à ses méthodes de travail. Ce ne sont plus des activités spécialisées ou périphériques, mais bel et bien une véritable exigence pour toutes les organisations. Ces principes, ancrés dans les valeurs partagées au sein du Groupe font désormais par tie intégrante de notre Charte Éthique et guident nos relations avec nos partenaires et les communautés ainsi que l’environnement dans lequel nous Notre Programme Éthique & Compliance a été lancé en 2009 par le Conseil d’Administration du Groupe. Ce Programme est fondé et bâti sur la culture éthique qui a existé au sein du Groupe depuis sa création en 1967. Dans le cadre de ce programme, une Charte Éthique a été lancée en 2010 et un réseau de « Ethics & Compliance Officers » a été créé au niveau du Groupe. Lors des Rencontres de Barcelone d’octobre 2010, Paul Hermelin, le Directeur Général du Groupe, a exhorté le Groupe à mobiliser, au-delà des ses capacités intellectuelles, son énergie et sa passion, autrement dit à avoir « la niaque ». Cela exige une culture qui reflète nos valeurs et notre histoire, respecte nos collaborateurs, valorise les performances et suscite énergie et ambition. En 2010, parallèlement à une nouvelle campagne publicitaire, Capgemini a lancé un nouveau slogan afin de refléter cette évolution culturelle : « People matter, results count » (les gens sont importants, les résultats comptent). L’approche de Capgemini en termes de Responsabilité Sociale d’Entreprise et de développement durable renforce notre potentiel de succès et de réalisation au service de cette ambition. Notre programme Éthique & Compliance est attractif et favorise l’épanouissement et la fidélisation des collaborateurs. Ces deux éléments renforcent notre réputation, nous aidant à remporter des affaires et à prendre place dans la « Champions League ». 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 3.1 Notre engagement et notre stratégie Capgemini est par ticulièrement attaché à des pratiques professionnelles responsables et durables, source de valeur pour ses parties prenantes – clients, actionnaires, investisseurs, société civile et l’environnement –. En 2004, le Groupe a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies. Les sociétés participant à ce programme soutiennent et respectent dix principes relatifs aux droits de l’homme, à l’environnement, aux droits du travail et à la lutte contre la corruption. Comme règle de base, le Groupe se conforme aux lois et réglementations nationales et locales des pays où il exerce son activité tout en soutenant les législations et les réglementations internationales et plus particulièrement les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail sur les droits du travail. En décembre 2007, le Groupe a également signé l’engagement « Caring for Climate » (Protection du Climat) à l’initiative du Pacte Mondial des Nations Unies. Nos priorités en matière de RSE et de développement durable reposent sur six piliers couvrant tout le spectre de nos activités. Nous avons identifié pour chacun de ces piliers les aspects essentiels pour notre activité, à savoir ceux sur lesquels Capgemini peut influer et qui ont de l’importance pour ses parties prenantes. Nous avons fixé des objectifs pour chacun d’entre eux afin d’améliorer nos processus de reporting interne et d’être en mesure d’évaluer nos progrès. 1\. Leadership, valeurs et éthique. Notre façon de travailler et de se comporter. Nous sommes fidèles à nos valeurs fondamentales que sont l’Honnêteté, l’Audace, la Confiance, la Liberté, la Solidarité/l’Esprit d’équipe, la Simplicité et le Plaisir. Capgemini s’est doté d’une Charte Éthique très rigoureuse qui guide l’ensemble de ses pratiques professionnelles. 2\. Nos collaborateurs et leur environne ment de travail. Notre souhait est d’être un employeur responsable, que les collaborateurs choisissent de rejoindre. Nous veillons à ce que nos pratiques professionnelles et nos locaux soient conformes aux règles de sécurité et pe rmettent à nos collaborateurs de s’épanouir et de donner le meilleur d’eux- mêmes. Entreprise à visage humain, nous mettons l’accent sur l’épanouissement professionnel et le bien-être de nos collaborateurs. Ainsi, notre culture respecte et valorise la diversité des collaborateurs en tant qu’individus. Nous avons tous le droit d’être traités et le devoir de traiter les autres avec respect et courtoisie. Nous croyons fermement qu’une culture ouverte et accueillante est fondée sur une bonne 3\. Nos clients. Collaborer avec nos clients. Notre objectif est de contribuer à la croissance à long terme et à la profitabilité de nos clients en leur apportant une forte valeur ajoutée au moyen de notre expertise, notre approche collaborative et de notre compréhension approfondie de leurs besoins. Nous veillons tout particulièrement au dialogue avec nos clients et tenons compte de leurs remarques. Nous nous efforçons également d’intégrer à notre offre de services, nos réflexions en matière de RSE d’informatique verte et de Développement 4\. La société civile. Garantir un impact positif sur la société civile dans laquelle nous vivons et évoluons. En tant qu’employeur de dimension internationale, nous œuvrons tant au niveau national qu’international avec les élus et les associations sur dif férente s probl éma tiq ues. No us encourageons l’engagement social et l’implication de nos collaborateurs 5\. Nos fournisseurs et partenaires commerciaux. Travailler étroitement avec nos fournisseurs et nos par tenaires cmm erciau x. N u s nus e nga ge ns a up rè s d e ns fournisseurs à suivre des procédures d’approvisionnement fiables et durables. Ainsi, nous exigeons que nos fournisseurs respectent les lois des pays dans lesquels ils exercent leur activité et nous attendons des partenaires avec qui nous travaillons qu’ils apportent de la valeur ajoutée à nos clients et qu’ils travaillent dans le strict respect de la législation. 6\. L’environnement. Avoir conscience de notre impact sur notre environnement. Nous nous efforçons de réduire tout impact négatif des activités du Groupe qu’il s’agisse des émissions de gaz à effet de serre, de l’énergie consommée pour les besoins de nos bureaux, centres de données et déplacements professionnels, des déchets générés par nos activités ou de nos achats. Le développement durable est crucial et nous nous efforçons de réduire notre impact environnemental, d’y sensibiliser nos collaborateurs, et d’accroître notre Notre rapport sur la responsabilité sociale d’entreprise et le développement durable « L’autre face de Capgemini » fournit de plus amples informations sur les six piliers du Groupe. Notre approche de ces problématiques consiste à définir globalement une vision stratégique et à veiller à offrir à nos collaborateurs un environnement dans lequel chacun puisse exprimer concrètement sa créativité, son expérience et son expertise au service de l’élaboration de solutions innovantes et efficaces adaptées à son secteur d’activité et d’influence. Depuis la création du Groupe en 1967, notre culture et nos pratiques commerciales ont été inspirées et guidées par sept valeurs. Ce sont les principes directeurs qui nous animent en tant que Groupe mais aussi en tant qu’individus. Elles sont au cœur de notre démarche en tant qu’entreprise éthique et Ces valeurs sont bien plus que de simples règles de conduite : elles sont le socle de notre démarche éthique et de nos principes. Elles modèle nt notre culture en matière d’éthique et de développement durable et constituent l’« ADN du Groupe ». Elles forgent un état d’esprit empreint d’intégrité et de comportement 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Ces valeurs jouent un rôle important pour le respect, la défense et le soutien de notre Groupe en tant qu’entreprise éthique et DIRECTIVES ET RÈGLES DU GROUPE : La première valeur est l’Honnêteté, qui implique loyauté, intégrité, droiture et refus total de toute pratique déloyale en vue d’obtenir un contrat ou un avantage particulier. La croissance, la rentabilité et l’indépendance n’ont de réelle valeur que si elles s’obtiennent dans un contexte d’honnêteté et de probité absolues. Chaque collaborateur du Groupe sait que tout manque de transparence ou d’intégrité dans les affaires sera sanctionné L’Audace implique l’esprit d’entreprise, l’envie de prendre des risques mesurés, de s’engager (et bien sûr, une forte détermination à tenir ses engagements). Cette valeur est l’essence même de la compétitivité : une capacité à prendre des décisions et à les mettre en œuvre, une capacité à remettre en cause périodiquement ses propres orientations et ses acquis. L’audace doit s’associer à une certaine notion de prudence et de lucidité, sans lesquelles un manager audacieux pourrait se La Confiance implique la volonté de responsabiliser les hommes et les équipes ; de prendre les décisions au plus près de l’endroit où elles seront mises en œuvre par la suite. La confiance implique également de privilégier l’ouverture d’esprit et le partage généreux des idées et des informations. La Liberté est synonyme d’indépendance en matière d’opinion, de jugement et d’actes, ainsi que de volonté d’entreprendre et de créativité. Cette valeur implique également la tolérance et le respect des autres, de leur culture et de leurs coutumes : c’est là une qualité primordiale pour un Groupe international. La Solidarité/L’Esprit d’équipe qui recouvrent les concepts d’amitié, de fidélité, de générosité et d’équité dans le partage des fruits de la collaboration. Cette valeur incite à la prise de responsabilité et à la participation spontanée aux efforts communs, même dans les circonstances les plus difficiles. La Modestie, c’est-à-dire la simplicité, à l’opposé de l’ostentation, de la prétention, du caractère pompeux, de l’arrogance et de la vanité. Mais simplicité ne veut pas dire naïveté. Elle renvoie davantage à une attitude de discrétion, d’humilité naturelle, de bon sens, d’attention envers les autres et de souci de se faire comprendre d’eux. Elle implique également de se conduire de manière franche dans le travail, de savoir se détendre et de faire preuve d’un certain sens de l’humour. Enfin le Plaisir, ou la satisfaction de faire partie du Groupe ou d’une équipe donnée, la fierté de ses réalisations, le sentiment d’accomplissement dans la recherche de l’excellence et d’une plus grande efficacité, le sentiment de faire partie d’un projet Dans notre organisation très décentralisée et animée d’un fort esprit d’entreprise, il est fondamental de disposer d’un ensemble de directives, de procédures, et de règles communes qui régissent notre fonctionnement quotidien. Le « Blue Book », crée en 1989, appelé ainsi en raison de sa couleur, est un manuel de règles élaboré initialement à l’intention des managers. Il fournit un référentiel global commun permettant à chaque collaborateur et à chaque service ou fonction de l’entreprise de Le « Blue Book » regroupe : le s fond a ment aux du Gro u pe : miss ion et ex p er t ise, objectifs fondamentaux, valeurs, Charte Éthique et règles de la gouvernance et l’organisation du Groupe ; les règles et directives de vente et de production ; la gestion des risques, l’établissement des prix, les règles les règles et directives relatives à la gestion financière, aux opérations de fusions, acquisitions et cessions ainsi qu’aux les procédures relatives aux ressources humaines ; la communication, la gestion des connaissances et des technologies de l’information du Groupe ; les procédures d’achat, incluant l’achat éthique et la sélection Ces règles, procédures et directives constituent le référentiel que toutes les entités doivent mettre en œuvre conformément aux exigences et spécificités légales nationales. Le respect de ces directives fait partie intégrante de notre processus d’audit interne. Le Blue Book, qui est régulièrement revu et actualisé, tient compte de l’importance croissante que nous attachons au développement durable et à la RSE. Sa mise à jour en 2011 permettra d’inclure notre Charte Éthique. Le Blue Book est accessible à tous nos collaborateurs sur notre site intranet. Nous prenons très au sérieux l’évaluation de nos résultats en termes de RSE et de développement durable réalisée par les analystes et apprécions à leur juste valeur les évaluations d’organismes tiers de renom. L’équipe chargée des relations avec les analystes internationaux entretient des relations avec les principaux a nalystes du marché qu’elle informe des capacités de Capgemini. Elle communique également à notre personnel l’opinion dont jouit notre société auprès des 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE analystes. Le Groupe collabore avec plusieurs agences de notation indépendantes qui évaluent les performances des sociétés en termes de RSE. Grâce à ces évaluations, Capgemini dispose dans chaque domaine d’une vision plus claire de ses réalisations, de ses objectifs et de ses priorités. Le rapport de Forrester sur les services de conseil dans le domaine du développement durable consiste à évaluer le niveau de compétence des fournisseurs pour chacune de leurs prestations dans trois catégories différentes : l’éco-efficacité et l’efficience énergétique sur le plan informatique (Green IT), les éco-processus métiers informatisés (IT-for-Green) et, enfin, la planification et la gouvernance d’entreprise durables (Green Business). Selon Forrester, le marché du Conseil dans le domaine du développement durable devrait peser 9,6 milliards Le rapport souligne l’importance qu’occupe le développement durable dans notre entreprise : « Le développement durable est au cœur même de la stratégie de Capgemini. Il en imprègne l’organisation au travers d’une équipe internationale qui dispose de relais clés dans chaque pays »2, « Le modèle d’engagement de la société repose sur une approche en trois phases. La première est une discussion sur les problématiques liées à l’empreinte carbone du client et le développement d’un business plan ; vient ensuite une phase de conseil et la mise en évidence des principaux leviers sources de progrès ; et pour finir, la mise en œuvre de la solution proposée3 ». Le rapport conclut par un conseil aux leaders du marché : « Nous recommandons aux stratèges des fournisseurs et aux leaders des pratiques vertes de continuer à élargir leur offre et d’aider leurs clients à intégrer les TIC dans un contexte plus large d’initiatives de « Capgemini a été classé par Forrester, Inc. comme un « leader » pour l’externalisation des applications EMEA pour le quatrième trimestre 2010 »5. Capgemini possède « une vision solide des relations permettant d’obtenir des résultats maitrisés et est également leader dans le développement de programmes d’innovation impliquant directement les clients. Capgemini a également été à l’avant-garde des nouvelles technologies d’externalisation des applications telles que le cloud computing grâce à ses relations avec Amazon et Google5 ». L’analyste considère Capgemini comme « un acteur important dans le domaine des tests applicatifs avec, d’une manière générale, une proposition de valeur aboutie6 ». Le rapport note également que « nos trois principales offres métiers dans l’externalisation des applications concernent le Secteur Public, l’Énergie et l’Industrie ».7 Les résultats de l’enquête de Forrester sur l’informatique verte menée auprès des petites et moyennes entreprises (PME) indiquent que celle-ci s’est renforcée en 2010 et demeure un élément clé de la stratégie informatique d’un grand nombre d’entreprises. La ré duction des coûts continue d’être la motivation centrale qui sous-tend l’adoption de l’informatique ve r te. Le r a p p r t id e n ti f ie un e te n d a nc e p r iv il ég i an t l’informatique pour les actions éco-responsables tels que les réseaux d’énergie intelligents, les systèmes de communication unifiés et l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement. Cette tendance présente de nouvelles et importantes opportunités de croissance. « Il existe déjà des signes, de la place grandissante occupée par l’informatique verte : par exemple, Capgemini a lancé sa nouvelle ligne de services ou GLS (pour Global Service Line) pour son offre Smart Energy Services (Services énergétiques intelligents), destinée au secteur des services publics8 ». Le rapport identifie d’autres opportunités pour les prestataires de services, telles que la suppression des applications redondantes dans les centres de traitement de données, la rationalisation des impressions ou la NelsonHall a annoncé ré cemment l’ouver ture de M erlin, nouveau centre de traitement de données éco-responsable de Capgemini à Swindon, au Royaume-Uni, dans les termes suivants : « Avec l’ouverture du centre de traitement de données Merlin, Capgemini se positionne de manière surprenante. Jusqu’à présent, l’informatique verte était un domaine réservé aux fabricants de matériel et d’équipements pour les centres de traitement de données et non aux prestataires de services informatiques » . L’analyste poursuit : « Capgemini s’appuie sur le principe selon lequel un centre de traitement de données vert ne doit pas coûter plus cher qu’un centre Nel so nHall a relaté le lancement de la nouve lle ligne de services, Smart Energy Services, l’une des cinq initiatives figurant dans le Programme Business as Unusual de Capgemini : « En rassemblant au sein d’un seul département ses ressources mondiales engagées pour créer une offre de services internationale, Capgemini a clairement affirmé l’intention du Groupe de fortement cibler ces nouveaux marchés »10. L’analyste poursuit « Capgemini 1 Capitalizing on the Sustainability Consulting Services Opportunity, 6 The Forrester Wave: EMEA Applications Outsourcing Q4 2010, Forrester Research, Inc., 1er octobre 2010 Forrester Research, Inc., 20 décembre 2010 2 Capitalizing on the Sustainability Consulting Services Opportunity, 7 The Forrester Wave: EMEA Applications Outsourcing Q4 2010, Forrester Research, Inc., 1er octobre 2010 Forrester Research, Inc., 20 décembre 2010 3 Capitalizing on the Sustainability Consulting Services Opportunity, 8 Market Update: The State Of Green IT Adoption Q2 2010, Forrester Forrester Research, Inc., 1er octobre 2010 4 Capitalizing on the Sustainability Consulting Services Opportunity, Forrester Research, Inc., 1er octobre 2010 5 The Forrester Wave: EMEA Applications Outsourcing Q4 2010, Forrester Research, Inc., 20 décembre 2010 9 NelsonHall : « Capgemini ouvre un nouveau centre de traitement de données à haut rendement énergétique au Royaume-Uni. », 10 NelsonHall : « Capgemini lance ‘Smart Energy’ Global Service » 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE peut se prévaloir d’une longue expérience dans le secteur de l’énergie et des services publics, tant pour les services informatiques que pour le Business Process Outsourcing (BPO), et d’avoir réussi à capitaliser sur son expérience pionnière dans le déploiement à grande échelle des compteurs intelligents en Ontario pour le compte d’Hydro One »1. « Capgemini est également bien placé pour les nouvelles opportunités de réseau énergétique intelligent en Chine où il entretient des relations étroites avec China Southern Power Grid, en Inde où il a été sélectionné comme agence de mise en œuvre d’informatique pour le programme Le rapport poursuit : « Capgemini estime que dans les 10 prochaines années, ses activités liées aux projets de compteurs intelligents devraient générer un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros (~5,6 Milliards US$), un montant tout aussi important devrait être généré par les initiatives tournant autour de la Maison intelligente, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (~16,8 milliards US$) résultant de ses activités d’accompagnement des initiatives de réseau intelligent »3. Un rapport établi par une autre agence d’analyse indépendante a cité Capgemini comme un « spécialiste » des prestations de ser vices en technologie durable. La méthodologie du Green Quadrant fournit aux acheteurs potentiels une analyse comparative des solutions concurrentes disponibles sur le marché pour un p roduit ou un ser vice. Ca pgemini a été comparé à 14 autres prestataires de ser vices spécialisés dans les technologies durables, sur la base de 49 critères pondérés mesurant la capacité et les tendances du marché. Les sociétés figurant dans le quartile « spécialistes » sont caractérisées par des compétences approfondies dans des domaines technologiques spécialisés, des gammes étendues de prestations en matière de technologies durables émergentes et de programmes internes de développement durable en cours de développement. Capgemini a été classé « meilleur de sa catégorie » dans le domaine de l’efficacité des centres de traitement de données : « avec son centre de traitement de données Merlin, Capgemini a conçu l’un des centres de traitement de données les plus éco-responsables et ayant le plus haut rendement énergétique sur le plan mondial. En termes de communication de son offre aux clients, 80 % des personnes interrogées considéraient alors que leur connaissance des services de technologies durables offerts par Capgemini était soit "modérée", soit "élevée" ». [Verdantix : Green Quadrant Sustainable Technology Services, janvier 2011] Selon le rapport de notation 2010, le niveau de coopération de Capgemini a été jugé réactif, avec un taux d’information de 90 %, pour une moyenne du secteur de 67 %. Capgemini a obtenu un score global de 56/100 et s’est classé à la 3e place dans le secteur 1 NelsonHall : « Capgemini lance ‘Smart Energy’ Global Service Line » 2 NelsonHall : « Capgemini lance ‘Smart Energy’ Global Service Line » 3 NelsonHall : « Capgemini lance ‘Smart Energy’ Global Service Line » des logiciels et services informatiques. Dans les domaines de l’environnement, de l’implication dans la société civile et de la gouvernance d’entreprise, pour sa performance de responsabilité sociale d’entreprise pour la période, Capgemini a obtenu des notations similaires à celle de ses concurrents du secteur des logiciels et des services informatiques. Le Groupe a fait mieux que la moyenne dans les domaines des Droits de l’Homme et de l’éthique dans les affaires. Notre performance en Ressources Humaines s’est améliorée depuis le dernier rapport de notation et nous sommes bien classés grâce aux engagements forts affichés sur les points analysés, et à l’adéquation des moyens mis en œuvre pour la formation continue de nos collaborateurs. La formation dans le domaine de la protection de l’environnement, l’engagement envers une gestion respectueuse de celui-ci et le suivi des indicateurs ont contribué à notre score élevé en matière de stratégie environnementale et de promotion d’une éco- conception. Globalement, nos performances se sont améliorées Capgemini figure dans les indices ASPI Eurozone et Excellence Ethibel pour l’Europe. Ces indices sélectionnent les entreprises les p lu s p er fr m a nte s e n te r me s d e cr itèr e s s ciau x , environnementaux et éthiques. [Rapport de notation Vigeo En 2010, Capgemini a été inclus dans l’indice ECPI Ethical de l’Union Économique et Monétaire (UEM). L’objectif de l’indice ECPI de l’UEM est de sélectionner les 150 sociétés cotées en bourse de l’UEM considérées comme des investissements éligibles d’après leur méthodologie d’analyse. L’ECPI est une agence consacrée à la recherche et au développement, au calcul et à la publication d’indices dans le domaine de l’environnement, du social et de la gouvernance (ESG). L’ECPI analyse plus de 4 000 entités (y compris des sociétés, des gestionnaires de fonds spéculatifs, des gouvernements, des agences et des institutions supranationales) du point de vue du risque environnemental, de l’impact social et de la gouvernance Capgemini a été sélectionné pour figurer dans les Registres d’investissements Ethibel PIONEER et Ethibel EXCELLENCE depuis 2007. Son inclusion a été confirmée à nouveau pour 2010, et il fait depuis lors, l’objet d’une analyse RSE. La mission du Forum ETHIBEL est de faire progresser l’investissement socialement responsable (SRI, pour Socially Responsible Investing) et d’accroître la sensibilisation au développement durable en créant des produits SRI de haute qualité et visibles sur le marché. Ces registres d’investissement constituent la base de labels de qualité collectifs européens tels qu’« ETHIBEL PIONEER » et « ETHIBEL EXCELLENCE », qui sont décernés exclusivement aux fonds d’investissement et aux produits Cap gemini a éga lement été n oté par OEKOM , l’une des principales agences de notation qui utilise un ensemble complet 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE de critères d’évaluation éthique des entreprises, et Ethifinance, une agence indépendante spécialisée dans l’évaluation CSR. Capgemini UK s’est également vu décerner le qualificatif « Or » du UK Business in the Community (BitC) Corporate Responsibility Index. BitC – leader des pools de notation volontaires au Royaume-Uni – mesure la manière dont l’entreprise a intégré le développement durable dans ses différentes activités et le degré d’impact positif. BitC s’appuie sur l’indice pour développer les bonnes pratiques dans le domaine du développement durable au sein des entreprises du Royaume-Uni, avec l’objectif de constater une progression visible d’une année sur l’autre. En 2010, Capgemini a de nouveau participé au Carbon Disclosure Projet (CDP) qui fournit des informations sur notre empreinte carbone liée à nos émissions de gaz à effet de serre émis par nos locaux, nos centres de traitement des données, nos déplacements (voyages et hôtels), et à nos déclarations relatives à notre stratégie en matière de gestion du changement climatique. Capgemini figure dans le premier quar tile de toutes les sociétés ayant participé au Carbon Disclosure Project (CDP) pour 2009, avec un score de 68 sur 100 (pour une moyenne de 39). Nos réponses ont été analysées et comparées aux 709 autres sociétés internationales majeures qui ont répondu aux demandes d’information CDP en 2009. L’examen détaillé du score révèle que nous avons obtenu de bonnes notes sur tous les segments, notamment la capacité de reporting, la sensibilisation à la stratégie et les objectifs de réduction des rejets de carbone. Nous avons obtenu un score parfait de 100 % Le Directeur Général du Groupe, Paul Hermelin, a été classé numéro deux d‘une liste des Directeurs Généraux du CAC 40 pour la tonalité positive de leur couverture médiatique dans 60 pays. L’observateur de presse, LexisNexis, a compilé la liste à l’aide d’un logiciel « d’intelligence sémantique » capable de détecter si les articles des journaux avaient un ton négatif, neutre ou positif. Le magazine économique mensuel français L’Expansion, partenaire de l’étude, a conclu que suite à nos acquisitions, notre réputation avait bénéficié de retombées de presse considérables en 2010, contribuant à un renforcement de l’ impact positif du profil du Groupe. Le responsable de la coordination commerciale aux Pays-Bas, Henk Broeders a été nommé « Chevalier de l’Ordre d’Orange- Nassau », par la reine Beatrix des Pays-Bas. Il a été également nommé « Personnalité TIC de l’année 2010 », au cours du Gala national annuel des entreprises de TIC dans le pays, une manifestation prestigieuse organisée par ICT-Office, l’as sociation né erlandaise du se cteur commercial des Le Directeur Global Applications Outsourcing Mark Skilton a été désigné en décembre 2010 pour co-présider avec Boeing le groupe de travail sur le cloud computing du Groupe Open, succédant à IBM. Dix entreprises internationales et régionales participent à ce groupe de travail qui comprend également plus de 300 entreprises. Ceci représente un pas majeur visant à placer Capgemini au cœur de la réflexion sur le Cloud Computing au sein d’une instance professionnelle Le Directeur technique de Sogeti Suède Per Björkegren a remporté le titre convoité de « Consultant IT de l’année » à l’occasion des trophées suédois du secteur des technologies de l’information. Le jury a reconnu les contributions de Peter au secteur des technologies de l’information en Suède et l’a cité comme un exemple d’excellence à suivre pour les autres acteurs du secteur. C’est la deuxième fois que Sogeti reçoit Le Directeur Général de Capgemini Norvège, Ola Furu, a été désigné « Leader informatique de l’année » lors de la cérémonie annuelle Rosingprisen de la Norwegian Computer Society – connue par ailleurs comme les « Oscars du secteur des technologies de l’information » de Norvège –. La Norwegian Computer Society est l’association de groupes d’intérêts la plus importante de Norvège dans le domaine des technologies Les récompenses pour les professionnels les plus compétents d e M ic r s f t ( M P ) re c n n a is se n t le s r é al is at i n s exceptionnelles des personnes ayant contribué à des solutions innovantes concernant des produits ou des technologies de l’univers Microsoft. L’expert en assurance et stratégie SharePoint de Capgemini UK, John Timney, a remporté le trophée MVP pour la douzième fois, pour sa contribution à la communauté, grâce notamment aux conférences ou briefings réguliers donnés aux groupes d’utilisateurs et sa très grande activité sur les forums communautaires de Technet. En Inde, Sankool Shah a reçu le MVP dans la catégorie Développement Tony Madrigale de Capgemini Amérique du Nord a été sélectionné parmi les 25 meilleurs consultants 2010 par Consulting Magazine pour être distingué comme l’un des leaders les plus dynamiques et influents du secteur du Conseil. Il a été reconnu dans la catégorie « Hautes technologies » au cours de la célébration annuelle de la publication qui récompense les consultants les plus en vue de l’année. Capgemini a reçu le titre de Partenaire SAS de l’année lors de la cérémonie des trophées de SAS UK. La distinction « Partner of the Year » a été décernée au partenaire de SAS qui a le plus contribué à l’activité de SAS en 2009. Matt Howell a reçu la récompense en tant que responsable de la relation avec SAS UK, tout en déclarant : « Notre activité avec SAS a réellement progressé en 2009. De plus, ce sont des partenaires attentifs et désireux d’investir lorsqu’ils décèlent un potentiel, et par-dessus tout, c’est un plaisir de travailler avec eux ». 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE En octobre 2010, l’équipe de gestion de la paie de Capgemini UK a remporté le 7e trophée annuel « Payroll and Pension Excellence » d’IPP. Capgemini a été finaliste pour les trophées de l’Excellence RH, pour sa « stratégie la plus efficace dans le domaine des avantages sociaux » et a été primée pour le trophée « Outsourcing HR Team of the Year ». Cap gemini C hine a été c hoisi p a r mi 20 0 e ntrep ris es sélectionnées dans le monde entier pour recevoir le trophée « Dynamic Enterprise » par la compagnie de téléphone Alcatel-Lucent : cette distinction récompense les entreprises qui ont mis en œuvre Dynamic Enterprise avec succès, et elle permettra de développer la relation de Capgemini avec Sogeti Pays-Bas a été élu Meilleur Employeur par Incompany (un magazine économique trimestriel) pour la deuxième année consécutive. Le trophée du Meilleur Employeur a également été remporté dans le secteur des technologies de l’information. Cette élection reposait sur une recherche approfondie de Blauw Research, une société de recherche Cap ge m i n i n d e a r e ç u l ’« Aw a r d f r O r g an i z a ti n al Development & Leadership » par le World HRD Congress. Cette récompense est parrainée par le Hindustan Times Media. Cette distinction consacre essentiellement les champions des RH et les pionniers de nouveaux concepts qui ont établi des critères d’excellence, ainsi que les organisations qui croient au développement futur et au mentorat. Capgemini Inde a été co-vainqueur du trophée « Excellence des initiatives de formation et de développement des talents » parrainée par Capgemini Pologne a reçu le trophée « Malopolska Business » à l’occasion du 20e Forum économique de Krynica, en Pologne, qui est une convention prestigieuse de chefs d’entreprise de ce pays et bien d’autres. Le trophée, créé pour promouvoir l’esprit d’entreprise et la contribution à l’économie locale, a été remis par le Chef du protocole de Małopolska Voivodeship à Marek Grodziñski, directeur du centre polonais de BPO, et membre du Comité de direction de Capgemini Pologne. Krakow, siège de nos centres BPO et ITO, est situé dans la Capgemini UK s’est vu décerner deux récompenses lors des trophées annuels « Partner of the Year » de SAP UK en mai 2010. La première a été le trophée « Partner of the year – Most strategic Win » pour un travail conjoint sur Centrica, le projet logiciel le plus important pour SAP en 2009. La seconde a été le trophée « Partner of the year – Business Intelligence » pour avoir dynamisé le chiffre d’affaires des logiciels Business Object et de BI en 2009 avec SAP, chez Kingfisher et Centrica. Capgemini a été sélectionné parmi les premières entreprises dans les classements 2010 des All-Europe Executive Teams (équipes dirigeantes européennes) publiés par le magazine Institutional Investor (II). Les analystes ont accordé au Groupe une sixième place impressionnante dans la liste des « Most Honored Companies », aux côtés d’entreprises issues d’une grande variété de secteurs. Le Directeur Général Adjoint et Directeur Financier, Nicolas Dufourcq, est en tête de liste en tant que meilleur Directeur Financier dans la catégorie « Technologies/Logiciels ». Nous avons également remporté la première place pour le « Best Investor Relations Individual » et le « Best Investor Relations Company ». Capgemini Pays-Bas a reçu le trophée MT100 en novembre 2010\. La manifestation « Management Team 100 : Beste Adviesbureaus » récompense la flexibilité, la planification, la gestion de budget et les connaissances. Capgemini a remporté L’université Ca pgemini a rempor té le trophée « Golden Learning » de Chief Learning Officer, à la fois magazine et réseau de publications. L’université s’est imposée face à une foule de rivaux pour cette distinction, décernée pour l’adéquation entre la stratégie de l’entreprise et l’offre de formation ainsi que pour l’amélioration et l’augmentation des formations tant locales que virtuelles pour tous les employés. Steven Smith, Vice-président et Directeur de l’Université de Capgemini, a reçu la récompense au symposium des Chief Learning Officers en Californie, rappelant que « l’Université a toujours su maintenir un lien étroit entre les besoins de l’entreprise Capgemini UK a reçu le premier prix 2010 pour les projets informatiques du Secteur public au Royaume-Uni et a été nommé lauréat général des Government Computing Awards 2010 pour le projet de repas scolaires gratuits en ligne visant à simplifier les demandes en ligne de ce type de repas. Capgemini a collaboré avec le Ministère de l’Éducation sur ce projet et notre client a pu économiser une somme estimée à 7,8 millions £st (~9,1 millions €) au cours des sept premiers mois de mise en oeuvre. Il s’agit d’un excellent exemple de notre offre intégrée d’Application Lifecycle Services (ALS). L’équipe de Ressources Humaines du métier Infogérance au Royaume-Uni a été remarquée aux trophées 2010 de Personnel Today, qui a pour objet de mettre en exergue les bonnes pratiques et de valoriser les leaders du secteur. Outsourcing Services (OS) UK a été nommé dans la catégorie « Recrutement de personnel » pour ses efforts de recrutement de notre personnel au cours de l’année passée, et a remporté 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Solidement enracinés dans nos valeurs et notre éthique c m m u n e s , n s p r i n c i p e s e n m a t i è r e d e RS E e t d e dévelop pement durab le g uide nt nos relatio ns avec nos partenaires ainsi qu’avec la société civile et l’environnement dans lesquels nous évoluons. Parmi nos six piliers, celui constitué par le Leadership, les Valeurs et l’Éthique est certainement un des Le Groupe Capgemini s’est forgé une réputation sur le marché grâce à ses valeurs originelles et à l’application de principes éthiques s’inscrivant dans la durée. Aujourd’hui, cette réputation est un véritable actif qui joue un rôle prépondérant en termes de Pour mie ux la proté ger et renforcer ainsi notre avantage concurrentiel, le Groupe a lancé le programme Éthique & Compliance, et établi un réseau d’Ethics & Compliance Officers Ce programme a pour objectif de : développer une culture éthique durable renforçant l’intégrité et conduisant à un comportement éthique ; renfo rcer la connaissa nce et la sensibilisation aux lois internationales, nationales et politiques internes applicables dans les entreprises du Groupe ; et la mise en place d’initiatives renforçant la prévention et destinées à éviter les infractions et les manquements dans le domaine de l’éthique et de la conformité. Les responsables des Strategic Business Units/Business Units (SBU/BU) sont en charge dans leur(s) entité(s) respective(s) du respect de l’éthique et de la conformité aux lois, règlementations et procédures internes. Ils sont également chargés de piloter le Le Chief Ethics & Compliance Officer (CECO) est responsable du programme Éthique & Compliance pour l’ensemble du Groupe. Le programme Éthique & Compliance et ses réalisations sont analysés annuellement par le Comité Éthique et Gouvernance Les Directeurs Juridiques ont été nommés également Ethics & Compliance Officers (GC ECO). Ils veillent à la mise en œuvre du programme Éthique & Compliance dans leur secteur géographique et agissent en liaison avec le CECO. Création de la Charte Éthique en 2010 Depuis la création de Capgemini en 1967, le Groupe s’est défini comme une organisation « fondée sur des valeurs » et notre culture et nos pratiques commerciales ont été inspirées et guidées par nos sept valeurs fondamentales. Ce sont les principes fondamentaux qui nous animent non seulement en tant q ue Groupe ma is éga lement e n t ant qu’individus et constituent le cœur même de notre approche en tant qu’entreprise éthique et responsable. Ces valeurs sont bien plus que de simples règles de comportement ; elles sont le socle de nos règles de conduite et de nos principes. Elles modèlent notre culture en matière d’éthique dans la durée et sont « l’ADN du groupe ». Elles forgent un état d’esprit empreint Nos valeurs jouent un rôle important dans le respect, la défense et le soutien de notre Groupe en tant qu’entreprise éthique et responsable, protégeant ainsi notre réputation. Elles constituent notre engagement permanent de maintenir et promouvoir des standards de classe mondiale en matière d’intégrité dans les affaires et de confiance partout où nous exerçons. Incorporant et concrétisant notre ADN, la Charte Éthique a été finalisée et est aujourd’hui disponible en 13 langues. Elle a reçu le soutien collectif et individuel des membres du Conseil d’Administration, des membres du Comité Exécutif du Groupe et de la communauté des « Vice-Présidents ». Le souhait de Capgemini est que tous les collaborateurs du Groupe adhèrent aux sept valeurs fondamentales et aux principes exposés dans cette Charte et, s’engagent notamment à : comme règle de base, respecter les lois et réglementations applicables de type international, national ou local ; appliquer l’ensemble des règles d’hygiène et de sécurité et contribuer à un environnement sûr et ouvert à tous ; agir de manière responsable sur le marché en respectant toutes les lois et règlementations applicables en matière de concurrence et toutes les lois applicables contre la corruption, en évitant les conflits d’intérêt et les délits d’initiés et en fournissant des informations commerciales et financières développer des relations honnêtes et transparentes avec les clients, alliances ou autres partenaires commerciaux, et avec maintenir la sécurité et l’intégrité des actifs du Groupe et des tiers avec lesquels nous travaillons ; être acteur de la société civile et respecter l’environnement dans lequel nous évoluons ; et refuser le recours au travail forcé et au travail des enfants. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Ethics & Compliance Officer (CECO). La procédure dédiée est en cours de déploiement au cas par cas dans les pays où le Groupe est présent, conformément aux lois applicables. En 2011, les objectifs du programme Éthique & Compliance ne varieront pas. Plusieurs actions seront lancées pour continuer à développer une culture durable de l’éthique, une for te sensibilisation aux lois et aux règles, la mise en place d’initiatives renforçant la prévention et visant à éviter des manquements en Diffusion de la Charte Éthique en 2010 Une version papier de la Charte Éthique en anglais a été envoyée, accompagnée d’un courrier du Directeur Général, à tous les « Vice-Présidents » (environ 1 200 personnes au moment de sa En juin, plus de cinquante directeurs d’unités opérationnelles ont commencé à faire circuler électroniquement la Charte Éthique parmi leurs employés. Chaque directeur a adressé un courriel personnalisé dans sa langue à chacun de ses employés, en leur demandant de télécharger depuis le site intranet la Charte Éthique, disponible en 13 langues. Chaque employé pouvait librement envoyer en retour son adhésion à la Charte par voie électronique. Un module d’e-learning a été également mis à disposition de tous les employés dans quatre langues différentes, le but de ce processus décentralisé étant d’encourager le soutien et l’appropriation de la Charte Éthique par les employés et les managers. À la fin de l’année, plus de 35 000 employés avaient déjà pris l’initiative de télécharger la Charte Éthique, 19 000 l’avaient signé, et 23 000 avaient suivi le module d’e-learning. Dans certains pays, les managers ont demandé un accusé de réception individuel de la Charte Éthique en version papier. Les règles du Groupe en matière de lois sur la concurrence et de prévention Deux politiques spécifiques traitant des lois sur la concurrence e t d e la p réve ntio n d e la c or r up ti on s on t en co ur s de développement. Chacune sera également complétée d’un module d’e-learning. Ce travail est mené en collaboration avec la direction juridique du Groupe et nous comptons les diffuser Une procédure dédiée (RCP : Raising Concern Procedure) permet aux collaborateurs de solliciter des conseils ou des avis sur la conduite à tenir relatifs à des problèmes d’éthique et de conformité. La Charte Éthique mentionne que si un individu est confronté à une question ou un problème concernant l’éthique ou la conformité, il doit d’abord en discuter avec son Dans certains cas spécifiques (loi sur la concurrence, suspicion de corruption, etc.), ou si l’encadrement ne propose pas de solution ou si l’employé est réticent à en discuter avec son manager, ou si d’autres procédures pour les plaintes individuelles ne sont pas applicables, il peut recourir à la procédure dédiée et chercher conseil auprès du Directeur Juridique – Ethics & Compliance Officers (GC-ECO) et/ou directement auprès du 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Nos axes prioritaires au nive au du Groupe en matière de Ressources Humaines (RH) ont porté sur les domaines suivants : \- Gérer l’évolution des compétences afin de les adapter à l’évolution de nos nouveaux modèles économiques ; \- Gérer nos talents et prendre en compte leurs aspirations \- Proposer des parcours professionnels adaptés et motivants ; \- Optimiser notre large gamme de formations pour l’adapter à l’évolution de nos modèles de compétences ; \- Favoriser l’optimisation des ressources aux niveaux national \- Renforcer la gestion de notre vivier de talents et construire \- Développer notre offre en matière de formation des dirigeants ; \- Favoriser les opportunités de mobilité au sein des équipes \- Di sp e nse r de s p rogr ammes région a ux (p ré senc e d e l’Université sur 3 continents : Europe / Les Fontaines, Inde / Hyderabad et Amérique du Nord / Chicago) ; \- Poursuivre nos projets de formations en mode virtuel et \- Adapter le s prog rammes de formation aux nouvelle s technologies, aux demandes des clients et aux besoins des Un recrutement axé sur l’évolution des nouvelles technologies \- Prendre en compte l’équilibrage de la répartition hommes/ femmes dans le processus de recrutement et de promotion ; \- Poursuivre notre politique d’assistance aux personnes \- Refléter les caractéristiques de nos communautés locales. La responsabilité sociale de l’entreprise et le développement L’amélioration permanente de l’offre de services RH : \- Développer des méthodes d’accès, de partage et de gestion à distance de données pour favoriser la mobilité, le travail à distance et les rapports humains ; \- Renforcer la sécurité des personnes en particulier lors des L’évolution de l’effectif du Groupe au cours de la dernière décennie traduit l’évolution des cycles économiques dans le secteur d’activité du conseil et des services informatiques. Après la forte croissance interne de la fin des années 1990 puis le rachat en l’an 2000 des activités d’Ernst & Young Consulting, l’effectif a été multiplié par 2,5 en 5 ans dans une période marquée par une demande très soutenue de conseil et de services informatiques du fait du passage à l’an 2000, du passage à l’euro et du développement de l’utilisation d’internet. Au cours des trois années suivantes, sous le double effet de i) la dégradation de l’environnement économique générée par l’émergence de crises internationales majeures avec en point d’orgue l’attentat du 11 septembre 2001 et le déclenchement de la guerre en Irak et ii) de l’explosion de la bulle internet, les investissements informatiques se sont fortement réduits et ont abouti à une contraction de notre effectif. L’année 2004 avait marqué le retour de la croissance, grâce en particulier, à des transfer ts de personnel pour plus de 5 300 personnes, consécutifs à la signature de deux gros contrats d’infogérance avec, en particulier, le contrat Aspire au Royaume-Uni. Après une année 2005 de consolidation marquée par une reprise significative de l’embauche, 2006 dans un marché porteur s’était traduit par le retour à une croissance à deux chiffres de l’effectif. Celle-ci s’est accélérée en 2007, sous le double effet de l’acquisition de Kanbay d’une part et d’une croissance interne soutenue d’autre part, en particulier dans les pays offshore (Inde, Pologne). L’année 2008 est restée bien orientée avec une nouvelle croissance de l’effectif de près de 10 % liée à l’acquisition de la Société BAS B.V. aux Pays-Bas et à une croissance organique de l’effectif de plus de 6 % qui s’est faite intégralement sur les marchés offshore (Inde, Pologne, Amérique Latine, Chine ou Maroc). La crise économique qui a débuté en 2008 s’est traduite par un net ralentissement des embauches fin 2008 et sur la majeure partie de l’année 2009 qui a été marquée par une diminution de 1,2 % de l’effectif global, en dépit d’une reprise des embauches sur la fin de l’année 2009. Cet t e re p r is e d e l’em b a u c h e b se r vé e e n 20 0 9 s’e st accélérée en 2010 et conjointement à une politique active d’acquisitions le Groupe a connu une très forte croissance de son effectif net de près de 18 200 personnes. La barrière de 100 000 collaborateurs a été franchie courant Septembre 2010 pour la première fois, marquant ainsi un jalon important dans l’histoire du Groupe. Toutefois, ce cap a été depuis largement dépassé avec en particulier l’acquisition de la société CPM Braxis au Brésil, intégrée à compter du 1er octobre 2010. Compte tenu de cette acquisition, l’effectif de fin d’année affiche un niveau record de 108 698 collaborateurs en croissance de plus de 20 % d’une année sur l’autre. D’autre part, même si l’essentiel de la croissance s’est faite dans les BRIC, les pays occidentaux ont été également en croissance en 2010. L’ampleur de ces mouvements participe de façon significative à la transformation du Gro upe. Ainsi, en une décennie , l’effectif s’est accru de 88 % soit près de 51 000 personnes c’est-à-dire peu ou prou la taille du Groupe lors de son trente cinquième anniversaire en 2002. Cette croissance s’est faite majoritairement sur les marchés offshore mais également sur 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE *48 304 en excluant l’apport de Transiciel qui n’avait été incorporé qu’au 31 décembre. Les acquisitions récentes de Kanbay, de BAS B.V. ou de CPM Braxis, la forte croissance organique en Asie et en Amérique Latine en particulier, ainsi que la crise économique récente qui a touché de manière plus significative les pays d’Europe continentale et les Etats-Unis, se traduisent par une modification sensible et continue de la répartition géographique des effectifs au sein du Groupe, dont l’évolution est synthétisée dans le Europe du Sud et Amérique Latine Les effectifs du pays ne comprennent pas les effectifs offshore affectés à des opérations destinées à ce pays. L’adaptation permanente de la capacité de production selon notre modèle de Rightshore ®, combinant des ressources locales proches du client et celles situées dans des centres de production spécialisés selon la technologie ou l’offre concernée. Cela explique en particulier la hausse très importante de l’effectif en Asie-Pacifique (Inde en particulier) qui concentre désormais largement plus de 30% des ressources du Groupe (contre 12,1 % en 2006 et moins de 5 % en 2004), la croissance de l’Europe Centrale du fait en particulier du développement de nos activités de BPO en Pologne et l’émergence de l’Amérique Latine en raison du rachat de CPM Braxis au Brésil et des nouveaux contrats signés dans cette région. Par ailleurs, l’Inde a connu un très fort développement au cours de ces dernières années pendant lesquelles l’effectif est passé d’un peu moins de 2 000 personnes en 2004, à plus de 30 850 personnes en 2010. De même, la Pologne qui comptait un peu moins de 500 personnes en 2004, dépasse désormais le cap des 3 500 employés à fin 2010. Enfin depuis 2007, le Groupe se développe en Amérique Latine (Argentine, Chili, Brésil et Guatemala) et avec le rachat de CPM Braxis au 4e trimestre 2010, compte à fin 2010 plus de 8 500 employés dans cette zone géographique dont près de 6 800 au Brésil qui a désormais une taille proche de celle des Les Pays-Bas et l'Espagne ont été les deux principaux pays qui ont connu une baisse de leur effectif en 2010, ainsi que dans une moindre mesure la zone Centrale Europe. Au Royaume-Uni, après une baisse en 2008 liée à la réduction du périmètre du contrat Aspire (avec en contrepartie une extension de la durée globale du contrat), l’effectif après une stabilisation en 2009 est reparti à la hausse en 2010 et ce en dépit des restrictions budgétaires importantes consécutives à la crise économique. L’effectif en France est pour sa part en légère croissance sur l’exercice, même si son poids diminue du fait de la montée en puissance de l’effectif dans les BRIC. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE En 2010, dans un environnement économique toujours incertain la société a embauché plus de 30 00 0 personnes ce qui constitue à ce jour son record, en forte hausse par rapport aux années précédentes et par rapport à la moyenne des embauches Toutes les géographies et tous les pays n’ont pas été touchés de la même manière par cette dynamique. La reprise des embauches s’est accélérée sur les deuxième et troisième trimestres et les pays offshore ont contribué à cette dynamique de recrutement, marquée une nouvelle fois par l’Inde qui a réalisé plus d’un recrutement sur deux en 2010 et dont l’effectif a progressé organiquement de plus de 8 600 personnes. Alors qu’en 2008 la diversification des recrutements offshore avaient vu une forte croissance de la Pologne en 2009 et 2010, c’est l’Amérique Latine qui a enregistré un important volume de recrutement et une croissance forte de son effectif. De même, la Chine affiche une croissance très forte sur l’exercice. Cette reprise économique a eu également pour corollaire de faire repartir à la hausse le taux de rotation du personnel (le pourcentage de départs volontaires) qui est ressorti sur l’année à 16,3% en progression nette sur celui de l’ année 2009 marquée par un niveau historiquement bas de 10,4 % lié à la crise économique. Ce taux est toutefois en deçà du taux record sur la dernière décennie de 19,7 %, atteint en 2007. Ainsi le nombre des départs volontaires a fortement augmenté pour s’établir à plus de 16 200 personnes en progression significative par rapport à l’année 2009 mais proche de celui de l’année 2008. Ces mouvements traduisent un phénomène classique dans l’activité du Conseil et de l’Intégration de Systèmes : une contraction de cet indicateur lorsque le marché offre une visibilité réduite comme cela était le cas en 2009 et la reprise de la mobilité professionnelle lorsque le marché est porteur. Ce taux fait l’objet d’une attention constante de manière à le maintenir dans les normes du secteur grâce à des actions et à des programmes spécifiques différenciés selon les métiers et les zones géographiques. En ce qui concerne le taux de rotation en Inde, celui-ci après avoir connu un niveau historiquement bas sur le premier semestre 2009 est remonté sur la fin de l’année 2009 (pour finir à 14 % sur l’ensemble de l’année) et sur le premier semestre de l’année 2010 (sur les premiers mois de l’année en particulier) pour s’établir sur l’ensemble de l’année à 23,7 %, traduisant le dynamisme du marché indien des services Le taux d’utilisation des ressources, mesurant la par t du temps de travail (hors congés légaux) des personnels salariés productifs directement imputée sur des prestations facturables, s’est inscrit en hausse par rapport à l’année 2009 dans les trois métiers: Conseil, Intégration de systèmes et Services informatiques de proximité. La plus forte progression se situe dans les Services informatiques de proximité, l’Intégration de systèmes affichant une utilisation très stable sur l’ensemble Il convient de noter que le taux d’utilisation n’est pas suivi pour l’activité d’infogérance, pour laquelle cet indicateur n’est pas représentatif de l’évolution de la performance. Depuis 2003, le Groupe mesure et suit l’évolution d’indicateurs destinés à affiner sa connaissance de la composition de ses effectifs. Ces indicateurs sont l’ancienneté moyenne, l’âge moyen et la répartition hommes/femmes. Pour permettre d’avoir une vision plus régulière de l’évolution de la composition de notre population un outil interne a été développé de manière à pouvoir disposer de ce type d’information tous les mois et de préciser le pourcentage de la population effectivement couvert. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE EFFECTIFS – RÉPARTITION EN FONCTION DE Le t aux de co uver tu re d es d onn é es ci -d es so us es t d e 97,7 % de l’effectif fin d’a nné e (incluant les données de CPM Braxis). L’évolution de l’ancienneté moyenne reflète la politique d’embauches du Groupe sur les dernières années. La progre ssion du p ourcentage de personnel ayant une ancienneté inférieure à une année s’explique clairement par le niveau élevé du recrutement sur l’année, alors que l’année 2009 affichait un faible taux compte tenu du net ralentissement des embauches cette année-là. De même c’est la faiblesse des recrutements en 2009 qui explique le pourcentage de salariés ayant entre une et deux années d’ancienneté. En revanche les années 2006 à 2008 ont été des années de fortes embauches, (le précédent reco rd d’embauches data nt de 20 07) et la proportion de personnes ayant une ancienneté comprise entre 3 et 4 ans au sein de la société continue de progresser. Au préalable, 2002 et 2003 furent deux années d’embauches sélectives avant une reprise progressive du recrutement à partir de 2004 ce qui explique la baisse du pourcentage de personnes ayant entre 5 et 10 ans d’ancienneté dans le Groupe. Enfin le pourcentage de personnes ayant plus de 10 années d’ancienneté en 2010 baisse mécaniquement en raison de l’importance des recrutements réalisés sur l’année. Il est à noter que dans le cadre de cette analyse, c’est l’ancienneté correspondant à la date d’embauche dans la société acquise qui est retenue et non la date d’intégration dans le Groupe. L’ancienneté moyenne de la société ressort à 4,9 années en moyenne et varie selon les zones géographiques d’un peu plus de 2,1 années en Inde à plus de 8 années au Benelux. EFFECTIFS – RÉPARTITION EN FONCTION DE L’ÂGE : Le taux de couverture des données ci-dessous est de 97,4% de l’effectif fin d’année (incluant les données de CPM Braxis). En ce qui concerne l’évolution de la moyenne d’âge, celle-ci a légèrement diminuée en 2010 pour s’établir à 35,1 ans contre 35,3 ans en 2009. Cette réduction s’explique essentiellement par la forte croissance des embauches en particulier en Inde dont la moyenne d’âge est de 5,7 années inférieure à celle du Groupe ainsi qu’en Chine et en Europe Centrale où là aussi la moyenne d’âge est inférieure de plus de 5 ans à celle du Groupe et dans une moindre mesure en Amérique Latine avec plus de 3 années de moins. Le pourcentage de l’effectif ayant moins de 35 ans s’élève à 58,8% en hausse de plus d’un point par rapport à l’année passée et au niveau le plus élevé depuis 2003. Cette progression est intégralement due à la hausse du poids des collaborateurs âgés de moins de 25 ans. C’est la tranche d’âge 35 - 44 ans qui voit son poids se réduire de plus d’un point, ainsi que dans une moindre mesure la tranche de plus de 45 ans qui connaît une baisse de 0,2 point. Par ailleurs, la catégorie des \+ 55 ans augmente de 0,2 point, traduisant l’allongement de la durée de vie professionnelle consécutif à la problématique des retraites touchant en particulier l’Europe Occidentale. Le taux de couverture des données ci-dessous est de 96,4 % de l’effectif fin d’année. Le pourcentage de femmes dans l’effectif continue sa progression en 2010. Cette amélioration s’explique en particulier par la forte croissance sur les années précédentes du BPO, métier plus fortement féminin et ce, en dépit du fait que le développement s’est fait récemment dans des pays (l’Inde en particulier où le ratio homme/femme est de 77/23) et des métiers (Outsourcing hors BPO) où les femmes sont moins présentes. Toutefois, dans de nombreuses géographies, le pourcentage de femmes est en hausse à périmètre constant. Ainsi, le développement de l’activité BPO a permis d’intégrer un grand nombre de femmes et des pays comme la Pologne, la Chine, le Brésil (hors CPM), la Roumanie ou le Chili affichent 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE un pourcentage de femmes supérieur à 50%. En revanche, le pourcentage de femmes est inférieur à 24 % dans 6 pays couvrant 32 % de l’effectif analysé, dont l’Inde, le Benelux, l’Argentine, la République Tchèque et la Suisse. Le pourcentage global des 18 pays ayant une proportion de femmes supérieure ou égale à 29 % s’élève à 43,6 %. Cette répartition globale hommes/femmes reflète toutefois de manière assez proche le marché adressable de notre activité dans la mesure où le métier de l’informatique fait appel essentiellement à des formations d’ingénieurs, dont les diplômés sont très majoritairement de sexe masculin. En revanche, le métier du Conseil dont le marché du recrutement est plus diversifié présente un ratio plus équilibré de 63/37 en légère amélioration. L’évolution professionnelle des collaborateurs s’appuie sur un modèle de compétences global GCM (pour Global Competency Model) permettant d’évaluer les performances et l’avancement professionnel. Ancré dans les valeurs du Groupe, ce modèle tient compte des besoins spécifiques de chacun des métiers et nous permet d’analyser au mieux les compétences de nos Le modèle de compétences repose sur plusieurs dimensions qui définissent ce qui est attendu d’un employé (compétences p a r t ag ées , p ro d uc tion , d éve lop p em ent d u p er s onn e l, développement commercial et leadership). Les valeurs de Confiance, d’Honnêteté, de Modestie, d’Audace, de Solidarité et de Plaisir imprègnent et influencent toutes les dimensions de la compétence et contribuent à la culture interpersonnelle unique Chaque modèle de compétence intègre les compétences spécifiques propres à chaque fonction ainsi que les cursus de formation adaptés à celles-ci (GCC : Global Core Curriculum). L’objectif est d’offrir à chaque employé les modules de formation pertinents lui permettant de développer sa carrière. Pour une société de se r vices telle que Capgemini, il est indisp ensab le de gara ntir une évaluation homogè ne et transparente des performances individuelles selon des critères clairement définis et expliqués. En établissant un référentiel de ce t yp e, l ’entrep rise pe ut assure r le déve loppement professionnel et l’avancement de tous les collaborateurs, ainsi Ce processus de performance et de développement repose sur des évaluations régulières entre l’évaluateur et le collaborateur, généralement conduites dans le cadre des projets clients. Des systèmes de mentorat ont été mis en place pour permettre aux collaborateurs de bénéficier, tout au long de leur carrière, d’un regard extérieur et de conseils sur la gestion de leur carrière de la part de collègues plus expérimentés. Pour chaque grade, le GCM définit des attentes et compétences permettant de fixer des objectifs, des évaluations et de préparer le processus de promotion. La priorité est mise sur des domaines différents de développement de compétences, en fonction de chaque grade, et attire l’attention sur les domaines qui exigent un effort particulier de la part de l’employé. Le Groupe encourage la mobilité géographique, tant nationale qu’internationale, le plus souvent en réponse à la demande de ses collaborateurs. Par ailleurs, la globalisation des activités et notre modèle de production ont conduit une fois encore à une et des déplacements internationaux. Ainsi, dans un souci de sécurité des collaborateurs, tous les déplacements dans des pays potentiellement à haut risque sont soumis à des règles strictes et doivent être autorisés au préalable. Capgemini a mis en place une procédure de rapatriement ainsi qu’une couverture d’assurance spécifique afin de maîtriser au mieux les risques encourus par les collaborateurs en cas de tension soudaine dans un pays où ils se trouveraient en mission. Notre prestataire de services assure des formations spécifiques et prodigue des conseils en matière de mobilité internationale aux collaborateurs concernés. En 2010, le lancement d’un dispositif e-learning a été mis en place dans les pays à bas risque où près de 14 000 salariés ont déjà suivi un ou plusieurs modules de formation sur la sécurité en déplacement professionnel. Un outil informatique permettant de localiser nos collaborateurs en déplacement a été mis en place ainsi qu’un système d’information assurant des alertes, le cas échéant, et des conseils pratiques sur les coutumes locales et la culture des pays dans lesquels se rendent nos collaborateurs. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Les collaborateurs assurant des missions à l’étranger ou envisageant une carrière internationale peuvent se procurer des informations utiles sur les sites intranet ainsi que les règles et les procédures associées. Plus de 15 000 personnes ont réalisé une mission en dehors de leur pays d’origine. Pour faciliter la mobilité au sein de chaque pays, les sites intranet affichent les postes disponible s, pe rmettant de pourvoir les postes disponibles en interne par les collaborateurs éventuellement intéressés avant de les diffuser à l’extérieur de En 2010, une nouvelle étape a été franchie avec la mise en place d’un nouvel outil international d’affectation de nos ressources, permettant d’optimiser les affectations sur les projets clients ou sur les activités commerciales des équipes les plus qualifiées et les mieux adaptées en fonction des caractéristiques de ce s derniers. Cela p ermet également de prop ose r à nos collaborateurs des missions motivantes. En d’autres termes, un tel outil permet une affectation optimisée des ressources – où qu’elles soient dans le monde – au bénéfice des missions La valeur d’une société de conseil et de services informatiques est fonction de la qualité de son capital intellectuel. Ce secteur se distingue par des mutations technologiques rapides qui imposent régulièrement de nouveaux schémas de travail et il est donc vital que les collaborateurs maintiennent leurs connaissances et leurs compétences à jour, en adéquation avec les besoins du marché et des clients. De même, les collaborateurs no uvellement embauchés veulent mettre leurs connaissances à profit, les développer et se construire une expérience professionnelle enrichissante. Des plans de développement personnalisés sont élaborés à l’occasion des entretiens annuels d’évaluation et réexaminés au moins une fois par an. De plus, les unités opérationnelles mènent une analyse systématique et répétée des compétences requises par rapport à l’offre de formation disponible afin de rester en phase avec les besoins actuels et futurs du marché. Capgemini s’engage à développer le savoir-faire de chacun de ses collaborateurs tout au long de leur carrière afin de bâtir une équipe disposant de l’expertise et de la motivation adaptées aux marchés présent et futur. En offrant des oppor tunités de développement à tous, le Groupe améliore sa capacité d’atteindre l’ensemble de ses objectifs ainsi que ceux des La stratégie fondamentale de développement des compétences fait appel à différentes méthodes : gestion de l’information, vidéo et TV en ligne ; bases de données d’accès facile, favorisant le partage des forums et espaces d’échanges (Team Rooms) ; communautés KM 2.0, blogs et wikis. Il est primordial d’entretenir une culture de partage et de mise en réseau de l’information afin d’encourager l’échange de connaissances et, par ce truchement, de promouvoir l’innovation Priorité durable à la formation et au développement De nombreuses ressources sont dédiées à la formation tant au niveau du Groupe que localement. Le système de gestion de la formation en ligne du Groupe « MyLearning », ouvert à tous les salariés, a été utilisé par plus de 80 500 collaborateurs en 2010, et le recours aux formations et à la consultation d’ouvrages en ligne a fait un nouveau bond. Au total, plus de 84 000 collaborateurs ont suivi une formation en 2010 pour un volume total de 3,5 millions d’heures de formation. Les collaborateurs utilisent MyLearning aussi bien dans le cadre d’une formation informelle et ponctuelle que pour s’inscrire à MyLearning héberge tous les programmes du Groupe et, pour de nombreuses régions, l’offre de formation locale. Le catalogue des formations propose plusieurs méthodes d’enseignement ada ptées aux dif férents styles de fo rmatio n, y co mp ris l’e-learning, les livres, le mentorat en ligne, des préparations aux tests, des examens en ligne, des cours de langues, des formations et des séminaires virtuels, ou encore des formations sur site. Celle s-ci sont dispensées soit dans des centres spécialisés par des formateurs externes, soit à l’Université du Groupe. En 2010, nous avons continué d’enrichir nos cours de formation en ligne en utilisant les ressources e-learning de notre L’Université ambitionne d’être le partenaire stratégique de la transformation permanente et de la compétitivité du Groupe et vise à être son cœur, son domicile et son hub. Sa mission développer le s compétences et les capacités de notre personnel en adéquation avec la stratégie et les priorités du 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE agir en tant que partenaire des opérationnels pour diffuser les contenus relatifs aux savoir-faire spécifiques et différenciants de Capgemini, et aux normes de l’industrie ; créer les nouvelles générations de formation favorisant l’émulation et le réseautage au sein et en dehors de nos s’appuyer sur la richesse de notre histoire et nous étalonner par rapport aux meilleures organisations de formation pour Dans le cadre d’un nouveau modèle opérationnel, l’Université a continué à renforcer l’alignement avec nos métiers, l a focalisation sur les besoins des participants et l’excellence op é rationnelle au ser vice d e no s c ollabo rateurs. Ce tte orientation s’appuie sur un nouveau modèle de fonctionnement. En 2010, le mot d’ordre était « être plus près de vous », afin de créer une plus grande proximité entre l’Université, nos métiers, les Ressources Humaines, le réseau Learning & Development et nos collaborateurs. L’Université s’est orientée vers un cursus de formation adapté à chaque fonction, créant un itinéraire clairement défini pour le stagiaire et permettant aux employés d’identifier et de sélectionner les formations qui vont les aider à développer leurs compétences et aptitudes professionnelles. L’ambition de Capgemini d’atteindre l’excellence dans ce domaine s’est traduit également dans le développement de nouvelles approches de formation regroupées sous la bannière « Next Generation Learning(NGL). Cette philosophie repose sur trois approches : « Faire-Apprendre-Faire », « Se connecter pour apprendre » et « La familiarité technologique ». Celles-ci sont étayées par neuf principes NGL qui détaillent les objectifs que nous souhaitons atteindre dans la conception et la mise en œuvre de notre offre de formation. L’utilisation d’un nouveau medium de formation le téléphone mobile, le partage d’expériences avec « Teachable Point of Views » et l’utilisation des médias sociaux « Connect » et « Yammer » ont été pilotés au cours de la Business Priority Week de novembre dans l’esprit de « Se connecter pour apprendre ». L’Université a également commencé à explorer la manière dont l’application de NGL à divers aspects des cursus peut améliorer de manière significative l’efficacité de la formation pour les stagiaires et apporter davantage de valeur à l’entreprise. 2010 a vu la naissance prometteuse d’une nouvelle équipe – les Partenaires de formation métiers –. L’Université et le réseau des Directeurs des Ressources Humaines ont sélectionné des cadres clé de la formation et du développement professionnel pour collaborer plus étroitement avec l’Université, et former ainsi la « Learning Business Partner Team ». Ils ont travaillé ensemble pour : améliorer le repor ting de sor te que nos responsables d’entités puissent prendre en connaissance de cause des décisions sur la formation et le développement, définir des priorités communes concernant la formation pour concevoir et mettre au point de façon centralisée des modules de formation qui seront ensuite diffusés dans toute l’entreprise, développer les relations entre nos interfaces clé dans l’entreprise, les finances et les RH pour élaborer ensemble des plans de formation pour les unités opérationnelles ou SBU/ BU. Ce partenariat est reconduit pour 2011. L’Université a développé et offert des formations alignées sur les priorités du Groupe telles que Notre Charte Éthique, les Global Service Lines, Lean, ou encore sur le lien entre entreprise et technologies. Les Business Priority Weeks se sont tenus tout au long de 2010, sur des thèmes tels que « BeLean », « Introduire l’entreprise et la technologie chez Philips » et « Comment jouer gagnant sur le marché ? » De plus, en 2010, nous nous sommes efforcés de faire de même avec des domaines clés de notre secteur tels que le Cloud Computing ou la formalisation d’un cursus de formation des Partenariats Stratégiques d’Alliance tout ceci dans le but de remplir la mission de l’Université : « être le partenaire de la transformation du Groupe ». Le projet de formation relatif aux Partenariats Stratégiques, introduit en 2010, permet de structurer et de coordonner l’offre de formation associée à nos partenaires en liaison avec eux et selon les priorités définies par ce programme. Dans ce cadre, cinq cursus ont été développés en 2010 : IBM, Microsoft, SAP, Capgemini Inde s’est classé sixième parmi les 20 meilleurs employeurs de l’Inde, et la formation s’est avérée l’un de nos principaux motifs de satisfaction, car Capgemini a reçu une note de 8,8 sur 10, alors que la moyenne a été de 7,9. Ces résultats, issus d’une Enquête IDC Dataquest 2010 effectuée en Inde, soulignent encore davantage l’impact significatif de la formation sur le développement de l’entreprise et du personnel en 2010. En 2010, 84 377 collaborateurs de Capgemini ont participé à des actions de formation dispensées par le biais de nos différents canaux, pour un total de 3 518 905 heures. Alors que le pourcentage total du personnel touché a augmenté de 7 %, le nombre d’heures total dispensées s’est accru de 22 %. Les heures de formation portant sur le cursus global et l’e-learning ont continué de progresser, et près de 2 000 collaborateurs ont assisté à une manifestation concernant la formation dans l’un de nos centres de stages de Les Fontaines, Hyderabad, ou 61 % de toutes les heures sont maintenant directement saisis dans MyLearning, notre système de gestion de la formation au niveau du Groupe ; et nous avons mis en place des services partagés de gestion de la formation dans différents pays au L’éval uation inter ne entre pairs permet de me surer des compétences sur des critères précis et clairement définis tels que l’expérience acquise, le partage des connaissances, l’application de méthodes et d’outils internes, le mentorat et le 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Ce processus vise trois objectifs : Former des groupes professionnels soudés et reconnus grâce à des échanges d’information, de savoir-faire et de compétences dans des domaines spécifiques ; Assurer une diffusion diversifiée et le renforcement progressif des compétences, tant pour des besoins internes que pour les Créer un avantage concurrentiel qui profite au Groupe et au collaborateur, qui peut ainsi accroître et pérenniser sa valeur Le Groupe propose six principales certifications pour les chefs de projet, les architectes, les ingénieurs logiciels, les ingénieurs réseaux, et les managers de la prestation de service. A noter, la mise en place d’un nouveau programme de certification interne en 2010 pour les responsables de la transition des services. 544 architectes, et 294 managers de la prestation de service (+79 % par rapport à 2009) et 284 ingénieurs réseaux ont obtenu cette certification interne. Depuis novembre 2010, 10 collaborateurs bénéficient de la certification gestion de la Depuis longtemps, le Groupe met en œuvre une politique de cer tification externe, renforcée par des formations en ligne permettant de se préparer aux épreuves et offrant un accompagnement en ligne. Les collaborateurs peuvent postuler aux certifications externes suivantes : Microsoft, IBM, Oracle, Sun Microsystems, Cisco, Linus Professional Institute, Six Sigma (ceintures verte et noire), Project Management Institute Implantés dans le monde entier, nos centres d’excellence continuent de développer et renforcer leurs capacités en cohérence avec notre modèle économique de production distribuée dont l’internationalisation ne cesse de se développer. La réalisation de ces objectifs s’appuie sur une certification externe associée à nos programmes de certification interne. Plus de 80 centres Capgemini, dont les Accelerated Delivery Centers, Management Service Centers, Business Process Outsourcing Centers et Technical Excellence Centers ont été certifiés sous une forme ou une autre. Des centres situés en Inde, aux États- Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse, en Pologne, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Norvège, au Danemark, en Finlande et en Chine sont certifiés ISO dont ISO 9001/ISO 9001-2000. De nombreux centres possèdent également la certification CMM/ CMMI ® (Capability Maturity Model Integration) spécifique au développement applicatif. Les centres indiens de Mumbai et de Bangalore, celui des Asturies en Espagne et l’activité OS AM au Royaume-Uni ont obtenu le niveau le plus élevé de certification CMM et CMMI ® (niveau 5) et au moins 14 autres centres, en France, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis sont certifiés niveau 2 ou 3. Tous les centres BPO sont certifiés ISO 9000 et accrédités IIP, gage de capacité de production mondiale, d’économies d’échelle et d’adaptabilité aux évolutions de la demande. Pour Capgemini, une communication efficace est une condition préalable à l’instauration d’une culture d’ouver ture et de transparence et à la motivation des collaborateurs. Elle permet également de déployer les connaissances, de partager les succès et de susciter un sentiment d’appartenance des équipes, au niveau local et au Groupe dans toutes ses dimensions. Talent, le site d’information et d’actualités intranet du Groupe, qui propose actualités et informations en temps réel, a continué d’augmenter son audience en 2010 avec plus de 4,5 millions de connexions. Ce site présente les meilleures pratiques et les outils concernant le Groupe et comporte des liens vers les sites intranet nationaux, les sites de formation et les communautés. Un bulletin d’information est envoyé quotidiennement à près de 7 000 adhérents et un bulletin d’information électronique hebdomadaire, relatant les principales informations sur l’actualité du Groupe, est diffusé tous les vendredis à l’ensemble des collaborateurs de Capgemini. L’expérience réussie de Talent a été à l’origine d’une nouvelle méthode de gestion des sites intranet : les sites locaux partagent désormais la même plateforme de gestion du contenu, permettant la diffusion d’informations en continu, d’un site à l’autre (via des flux RSS). Cette plateforme est une combinaison de push and pull qui a recensé plus de 28 millions de connexions en 2010 ; Talent est également utilisé pour organiser des événements de communication et de prix annuels, conçus pour mettre à l’honneur des collaborateurs et des équipes provenant de l’ensemble du Groupe. Le thème 2010 était « Faire croître notre Groupe ». L’objectif recherché était la mobilisation du Groupe sur la croissance et le gain de parts de marché à travers différentes initiatives. Chaque mois, des centaines de collaborateurs ont évoqué leurs expériences du terrain ou répondu à des questionnaires ou téléchargé des posters promotionnels et des brochures à distribuer. Cette initiative a rencontré un franc succès, ayant été adapté aux besoins locaux avec le soutien du management ; Une riche palette d’outils de communication, comprenant journaux («Talent on the Spot », vidéos, podcasts, et supports graphiques, produit par la Direction de la Communication du Groupe, entoure et accompagne les événements marquants (c f. Kick Of f du G roup e ou Busine ss Pr iorit y Weeks à l’Université). Ces outils permettent de saisir en temps réel les messages clés afin de mieux les relayer au sein du Groupe pour toucher le plus grand nombre ; 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE L’un des faits marquants de 2010 a été l’ouverture à tout le Groupe de la 23e édition des Rencontres (événement majeur, rassemblant environ 450 cadres dirigeants, qui a lieu tous les deux ans en moyenne) grâce à la technologie Web 2.0 : micro-blogs, rapports télévisés quotidiens, vidéos, éditoriaux, et médias sociaux ont été consultés et utilisés par plus de 20 000 collaborateurs sur le site créé à cet effet ; Un canal de communication dédié favorise l’esprit d’équipe et le dialogue entre les principaux leaders opérationnels du Groupe. La série The Executive comprend une lettre d ’in for m at io n me ns u el le ( T h e E xe c ut iv e S um m ar y ) , des communications po nctuelles (The Executive Link), un Who’s Who et un espace dédié sur l’intranet (The Executive Corner). Les communications externes au marché ou à la presse, faites à l’occasion d’acquisitions ou d’annonce de résultats, génèrent l’envoi aux vice-présidents d’un document spécifique synthétisant les messages clés relatifs à ces événements ; Pour garantir une meilleure cohérence et protéger l’image du Groupe au travers les différents newsletters, sondages d’opinion, messages de communication créés en interne, l’application utilisée par l’équipe de communication interne du Groupe permet aux rédacteurs de se concentrer sur le contenu et de déléguer au système le soin de mettre en forme leur production dans le respect de la charte graphique du Groupe ; Afin de favoriser la qualité des communications internes – en t en an t c m p te d u f ai t q u’u n gr a n d n m b re d e collaborateurs contribuant aux newsletters, aux sites intranet et aux autres ressources ne sont pas des professionnels de la communication – l’équipe de communication interne du Groupe a diffusé en 2010 une nouvelle série de cours virtuels sur différents thèmes liés à la communication qui a connu un Tous les trimestres, après la publication des résultats, le dossier récapitulant les principales réalisations du Groupe et les événements marquants du trimestre écoulé (résultat financier, chiffre d’affaires, projets, ressources humaines au niveau du Groupe et des SBU et événements marquants) sert de support d’information. Ce support est ensuite complété par des informations locales (sur les mêmes thèmes) et diffusé aux responsables d’équipes afin de les aider à gérer les réunions des équipes locales et veiller à ce que le message soit homogène au sein du Groupe ; Des outils électroniques permettant l’échange d’informations, tels que blogs, médias sociaux, team rooms et autres forums évoluent constamment pour permettre aux communutés internes d’échanger sur des sujets techniques, de partager les bonnes pratiques et d’accéder aux outils et méthodologies L’idée maitresse de ces réseaux sociaux est de permettre à chaque collaborateur de construire lui-même ses propres au sein de l’entreprise, et de rejoindre par lui-même ceux de son choix. Les facilités de partage d’information sont Au sein de l’entité Sogeti, l’outil TeamPark est opérationnel depuis octobre 2009. Quelques chiffres décrivent les impacts, le succès, ainsi que l’évolution de cet outil. En un an et demi, ont utilisé l’outil et plus de 1 000 communautés en croissance permanente ont été créées, dont plus de 25 % regroupent plus de 20 membres. Aujourd’hui, 1 500 connexions hebdomadaire sont enregistrées en moyenne. L’année 2011 continue d’être rythmée par les évolutions de cette jeune plateforme mondiale TeamPark est le précurseur d’une vague de transformations a u sein d u Gro up e s ur l e s mo dalités d e p a r t a ge d e s c on na iss an c es et de t rava il en c om mu n. Ca p ge m ini Consulting a déployé son propre réseau en 2010 (Connect- 3200 personnes connectées et 219 communautés crées à ce jour) tandis que 20 000 collaborateurs ont choisi d’utiliser l’outil Yammer. Le Groupe étudie actuellement la faisabilité d’un réseau mondial reliant toutes ses entités à ces différents outils et intégre d’ores et déjà les flux d’information issus de ces pleteformes d’échange au sein de son intranet ; L’Université du Groupe est le carrefour incontournable des échanges et de la communication sur le plan international, dont les principaux supports de communication sont Talent La communication au cœur des transferts de La motivation et la satisfaction des collaborateurs en poste ne sont pas l’unique enjeu de la communication. Pour que les acquisitions ou les nouveaux contrats d’infogérance soient un succès, il est tout aussi essentiel d’être attractif et de convaincre les nombreux collaborateurs qui rejoignent le Groupe chaque année. La communication bilatérale est au cœur de la philosophie de communication de Capgemini. Si les échanges spontanés entre individus sont toujours encouragés, le Groupe s’efforce éga lem e nt d ’é va lue r for me llemen t l’en ga ge me n t e t la satisfaction de ses salariés à travers l’enquête annuelle, gérée localement pendant de nombreuses années avec simplement un jeu de questions communes à toutes les entités du Groupe. À l’issue d’une enquête pilote conduite à l’échelle mondiale en 2006, la première étude de satisfaction a été réalisée en 2007 dans toutes les entités de Capgemini ainsi qu’au sein de Sogeti États-Unis. Depuis 2008, tous les collaborateurs du Groupe, tous secteurs confondus, sont invités à y participer chaque année. En 2010, près de 60 000 salariés ont répondu, ce qui correspond à un taux de participation de 66 % (en hausse de 3 % par rapport à 2009). Le découpage des résultats par pays, par 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE unité opérationnelle et par métier permet d’affiner l’analyse et de mieux cibler nos plans d’action. Nous pouvons également mettre en valeur nos points forts, focaliser nos actions dans les domaines où nous souhaitons nous améliorer et suivre les progrès réalisés. L’enquête de 2010 a été perfectionnée de manière à évaluer nos progrès en matière de gestion de la performance et pour mieux appréhender le ressenti de nos collaborateurs sur notre approche client. Le pourcentage de collaborateurs ayant répondu que Capgemini entend respecter ses engagements en matière de RSE et de développement durable a augmenté de 6 % en 2010. Capgemini privilégie clairement le dialogue dans ses relations avec les instances représentatives du personnel. Respectueux de la réglementation en matière de représentation salariale, le Groupe est également conscient qu’un dialogue constructif entre les collaborateurs et la Direction est déterminant pour les décisions qui vont affecter sa gouvernance. Le Comité d’entreprise international ou IWC (International Works Council), constitué en 2001 comme instance représentative mondiale, permet aux représentants des salariés d’exposer l’ensemble de leurs préoccupations à la Direction du Groupe qui, de son côté, les informe directement des projets de l’entreprise et de leurs conséquences éventuelles pour les collaborateurs. Depuis 2004, Capgemini va au-delà des dispositions de la législation européenne en matière de comité d’entreprise en ouvrant les réunions de l’IWC aux membres issus de pays non européens (l’Amérique du nord et l’Inde notamment), permettant à cette instance d’étendre son rayonnement dans le monde. A ce jour, un total de 21 pays, y compris l’Amérique du Nord et l’Inde, sont représentés à l’IWC : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, et la Suède. L’IWC se réunit deux fois par an pendant deux jours avec la Direction du Groupe, et deux fois par an sans la Direction. Le Groupe entretient également le dialogue avec les syndicats et les autres représentants de salariés dans le cadre des procédures de représentation dictées par les législations, réglementations et conventions locales. L’IWC possède son site intranet dédié sur lequel il publie ses informations destinées à En 2010, l’IWC a été régulièrement informé et associé aux actions du Groupe concernant la responsabilité sociale d’entreprise et le développement durable, l’enquête d’opinion mondiale (tant le processus que les résultats), l’évolution des effectifs, et ses principales initiatives, instruments de mesure et organisation. La politique de rémunération du Groupe est basée sur des principes communs, appliqués de manière décentralisée et adaptés aux spécificités locales du marché du travail et de la législation sociale. Cette politique vise à : attirer et fidéliser les talents ; récompenser les performances (personnelles et collectives) grâce à un modèle de rémunération motivant et souple ; être juste et respecter les objectifs financiers et opérationnels Les collaborateurs peuvent également définir les composantes de leur rémunération à partir d’une liste prédéfinie, à condition expresse que la législation locale le permette. La grande souplesse de cette formule permet aux collaborateurs de concilier au mieux, impératifs financiers et situation personnelle. Les collaborateurs bénéficient d’un système de participation aux bénéfices, le cas échéant, selon les dispositions propres à La rémunération des vice-présidents et des cadres dirigeants, ainsi que ses composantes fixe et variable, sont supervisées et validées au niveau du Groupe. La rémunération des autres collaborateurs est déterminée et gérée à l’échelon du pays mais les principes de rémunération restent soumis à validation Cap Gemini S.A. attribue depuis longtemps des options de suscriptin d’actins u des actins de per frmance à intervalles réguliers et en cohérence avec les recommandations du gouvernement de l’entreprise. Ces distributions, bien que sélectives, sont réalisées dans une optique de fidélisation des collaborateurs qui ont contribué de manière exceptionnelle aux ventes, à la production, à l’innovation ou à la gestion de l’entreprise, ou encore pour récompenser des initiatives reconnues. Tout collaborateur du Groupe peut être choisi pour en bénéficier. Elles constituent une récompense exceptionnelle et ne font pas partie de la politique de rémunération globale. Le Conseil d’Administration a consenti un certain nombre d’options de souscription d’actions à 6 193 attributaires au titre du cinquième plan (initié en mai 2000 et clos en mai 2005), à 2 298 attributaires au titre du sixième plan (initié en mai 2005 et clos en juillet 2008), à 507 attributaires au titre du premier plan d’attribution d’actions de performance et à 566 attributaires au titre du deuxième plan. Le détail de ces attributions est donné, année par année, dans le rapport de gestion présenté à chacune des Assemblées Générales de Cap Gemini S.A. Dans le même temps, les options attribuées aux dirigeants mandataires sociaux ne représentent qu’un pourcentage très limité du total distribué. Ainsi, sur les cinquième et sixième plans 1,1 % du nombre total d’options attribuées l’ont été 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE aux dirigeants mandataires sociaux, représentant 1,8 % des attributions toujours en cours (soit sur 6 attributions). En ce qui concerne les actions de performance, les deux résolutions votées par l’Assemblée des Actionnaires limitait à 5 % le volume maximum attribuable aux dirigeants mandataires sociaux et le volume attribué in fine s’est élevé à 4,35 % de l’attribution totale pour le premier plan et aucune action n’a été attribuée pour le second. Par ailleurs, l’attribution de telles options n’a jamais eu Le s infrmati ns d ét aillé es c nce r nant le s pt i ns d e souscription d’actions ou les actions de performance consenties par Cap Gemini S.A. aux mandataires sociaux, aux dix principaux bénéficiaires non mandataires sociaux, les levées par ces derniers et plus généralement les détails de ces plans sont Le Groupe ne dispose pas à ce jour d’autorisation d’attribution d’options de souscription d’actions ou d’actions de performance car aucune résolution en ce sens n’a été proposée au vote des actionnaires lors de la dernière Assemblée Générale. En conséquence, une résolution por tant sur l’at tribution d’actions de performance pour un montant ma ximum de 1 000 000 d’actions sera soumis au vote des actionnaires lors Capgemini a également lancé en 2009, et ce pour la première fois de son existence, un plan international d’actionnariat salarié couvrant 19 pays. Ce plan a été largement souscrit et plus de 14 000 salariés ont souscrit à l’offre faisant ainsi de nos collaborateurs, pris collectivement, l’un des principaux Capgemini a également lancé un produit dont la performance est corrélée à celle de l’action Cap Gemini S.A. : le BSAAR. Ce produit a été proposé aux managers du Groupe à un prix de 3,22 euros (à juste valeur et selon la valorisation d’un expert externe) et a fait l’objet d’une note d’opération visée par l’AMF. Les BSAARs constituent une opportunité pour des managers désireux d’investir sur le long terme (minimum de 4 années et jusqu’à 7 années) en s’exposant à l’évolution du prix de l’action. Avec plus de 108 800 collaborateurs, présents dans 38 pays et parlant plus d’une centaine de langues, Capgemini est riche d’une grande diversité culturelle. La diversité a de multiples facettes telles que le genre, le handicap, l’ethnicité, l’âge et le mode de vie : autant d’aspects qui constituent à la fois un atout stratégique et un défi permanent. Nos différences sont une source d’innovation et d’inspiration ; elles nous permettent d’avoir des idées nouvelles, d’anticiper les évolutions du marché et d’être perçus comme précurseurs sur nos marchés. La diversité de nos collaborateurs nous permet d’appréhender le m a rc hé mon dia l d ’a ujourd ’hui, cré e un e pla teform e internationale et nous aide à comprendre et à nous adapter aux sociétés au sein desquelles nous exerçons nos activités. La lé gisla tio n nationale d u trava il et la réglementation internationale du travail sont respectées dans tous les pays où le Groupe est présent. Dans ses pratiques de travail, Capgemini recruter et fidéliser des individus talentueux provenant faire preuve de respect et d’équité envers ses collaborateurs ; bannir toute forme de discrimination dans les relations de bannir toute forme de harcèlement ou d’abus dans le cadre encourager et aider ses collaborateurs à concilier au mieux vie favoriser la santé et le bien-être de ses collaborateurs ; offrir un cadre de travail sain dans lequel les collaborateurs Nous soutenons activement les principes de la diversité dans nos pratique s de gestion du personnel. Nous souhaitons encourager les individus de tous horizons qui sont innovants, enthousiastes, ouverts aux différentes cultures et prêts à véritablement collaborer avec nos clients. À ce titre, Capgemini : recrute ses collaborateurs sur des critères objectifs de revoit et améliore constamment ses pratiques et procédures en matière de ressources humaines afin d’encourager la détermine les obstacles à la diversité et prend les mesures forme et informe régulièrement les directions hiérarchiques et les directions des ressources humaines ; d i f f u s e s a p l i t i q u e d e d i ve r s i t é à l ’e n s e m b l e d e s met en place des outils de mesure et de suivi de sa diversité. Nous faisons tout notre possible pour no us adapter aux différents besoins et offrir un environnement professionnel à des collaborateurs ayant des modes de vie très différents. Un suivi est organisé au niveau du Groupe, dans le respect de la législation sociale, pour mieux évaluer et appréhender la situation des femmes au sein du Groupe : proportion de femmes dans les embauches, départs et promotions. À l’échelle locale dans les pays où il est possible de le faire, le suivi est également affiné selon des critères tels que groupes sociaux-culturels, classes d’âge, handicaps, etc. L’audit des Ressources Humaines, mené chaque année, inclut des indicateurs de performances en 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE La représentation féminine aux plus hauts niveaux de responsabilité se présentait de la manière suivante au 31 décembre 2010 : REPRÉSENTATIVITÉ FÉMININE DANS LES FONCTIONS LES PLUS ÉLEVÉES PAR ENTITÉ OPÉRATIONNELLE m ériq ue d u N ord R oya u m e-U ni E urope d u S u d et T A L 2 01 0 T O T A L 2 00 8 représentation féminine dans les grades les plus élevés est à nouveau en baisse de 0,7 point d’une année sur l’autre et ce en dépit de la hausse du pourcentage global de femmes dans la société tous grades confondus de près de 0,3 point à 26,5 %. La croissance continue de notre effectif dans des pays où le pourcentage de femmes ingénie urs est faible pèse sur le pourcentage global, même si par ailleurs notre représentation féminine dans ces pays est supérieure à ce qui est communément observé sur le marché. En fin d’année 2010, 16,4 % des collaborateurs promus aux fonctions de « Vice-Président » éta ient des fe mmes, un pourcentage en forte hausse par rapport à l’année précédente (taux de 9%) et similaire au niveau de l’année 2008. À travers les revues des talents, conduites dans l’ensemble du Groupe, qui vont de l’examen des collaborateurs les plus talentueux avec le Directeur Général du Groupe aux revues effectuées au niveau des unités individuelles, nous avons une perspective claire de notre vivier de talents féminins et nous demandons aux métiers de veiller à constituer la réserve de talents féminins appelés à occuper des fonctions de direction. Nous mettons ensuite à profit les cursus locaux de formation aux responsabilités de direction, le mentorat par des cadres dirigeants et la visibilité pour nous aider dans notre détermination à accro ître la représentation des femmes aux fonctions de vice-président. Tous les principaux pays dans lesquels nous sommes présents se sont dotés de conseils et de réseaux de femmes centrés sur le recrutement, la fidélisation, le leadership et la communication. Quelques faits marquants au sein du Groupe Pour la quatrième année consécutive, Capgemini a fêté l’International Women’s Day (IWD), et a porté son effort sur la reconnaissance des collaboratrices les plus méritantes et sur les défis que les femmes doivent encore relever aujourd’hui au sein de l’entreprise. Des initiatives ont été prises pour célébrer l’IWD et la promotion des femmes. Par exemple, Capgemini Amérique du Nord a distingué quelques-unes de ses femmes dirigeantes en publiant leur parcours pour inspirer d’autres femmes au sein de notre organisation. Le Groupe Capgemini a lancé en 2010 une campagne : « Faire grandir notre Groupe, faire grandir notre diversité ». Cette campagne comprend une analyse en profondeur de notre engagement en faveur d’une diversité encore plus poussée dans différents domaines, et une réflexion sur la manière dont le respect des autres et la richesse dans la diversité des profils peut générer de réelles opportunités et favoriser le développement personnel. Capgemini a remporté le Prix Alpha du 6e Congrès international sur la Diversité, pour la qualité de sa politique d’entreprise en matière de diversité. Capgemini France a accédé au po dium du prestigieux « Palmarès des employeurs 2010 » dans la catégorie des meilleurs employeurs, organisé par le groupe de médias L’Express et par l’agence pour l’emploi RégionsJob. Plus de 9 000 internautes, candidats et employés de diverses entreprises devaient voter pour leurs entreprises favorites, et le Groupe Capgemini est apparu dans la liste, avec une note 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Lors des « 6es Rencontres Internationales de la Diversité », organisées en Corse les 1 et 2 octobre, Capgemini a reçu le trophée de la « Communication sur le management de la diversité dans les rapports RSE des entreprises du CAC 40 ». Capgemini a signé la charte Banlieue 2.0 le 16 juin 2010 en présence de Mme Fadéla Amara, Secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, sur le campus de l’Université Paris XIII à Villetaneuse. Cette charte, initiée par Renaissance Numérique, est destinée à labelliser les entreprises qui s’engagent à faciliter l’accès des jeunes aux filières menant aux métiers du numérique. Renaissance Numérique est le think-tank* du Dans le cadre du « Prix de l’Action Entreprises et Diversités », Tad e e t ses pa r te nai res (dnt le gr upe Ca pge mini) ont reçu en 2010, le « Prix de l'Action pour les Personnes Handicapées » pour leur démarche innovante au profit de l’expression du talent sans différence. Capgemini est membre fondateur de Tadeo, entreprise développant une plateforme de communication destinée à améliorer la liaison du monde Capgemini et Sogeti soutiennent l’association Mozaik RH de puis plusieurs anné es. Mozaïk RH est un cabinet de recrutement et de conseil en Ressources Humaines spécialisé dans la promotion de l'égalité des chances et de la diversité au service des entreprises publiques et privées. Le Groupe a également pa rticipé aux journées « Stages Mozaik », recruté des candidats présentés par ce cabinet et réalisé des En 2010, Capgemini et Sogeti ont signé en France un nouvel accord en faveur de l‘emploi des personnes handicapées. Sogeti a augmenté de 30 % le nombre de collaborateurs avec un handicap, principalement au moyen du programme de formation de « Mission Handicap ». Six séances de formation portant sur les infrastructures et le développement logiciel ont permis à 40 personnes handicapées d’obtenir la qualification En France en 2010, Capgemini et Soge ti ont par ticipé activement à la « Semaine pour l’emploi des personnes h a n d ic a p ées ». S ur la rég io n p ar isie n ne, C ap ge m ini Outsourcing a proposé des animations musicales à Saint Cloud et à Saint Denis. Les collaborateurs de Seine Etoile (Saint-Cloud) ont par ticipé à un rallye du handicap. En province, la Mission Handicap de Nantes a organisé une séance de sensibilisation à la langue des signes et d’initiation En 2010, le groupe a mis en place le dispositif CESU au profit des enfants et conjoints handicapés des collaborateurs. En 2011, le projet Sensationnelles vise à rendre plus attractifs pour les jeunes, et les femmes notamment, les métiers scientifiques et technologiques. L’objet de la première initiative, mise en œuvre en 2010 en partenariat avec TV5 Monde, a été d’améliorer l’information donnée par les écoles et les universités, de soutenir les étudiants, notamment les femmes, dans leurs choix éducatifs et d’aligner les programmes scolaires et universitaires aux besoins des entreprises. Dans le cadre du Plan Jeunes, Capgemini et Sogeti France ont développé un nouvea u diplôme en « Conception et développement de systèmes informatiques» en collaboration avec l’Université de Paris 13. Cette initiative a été lancée en collaboration avec l’association Nos Quartiers ont des Talents. Depuis 2009, Capgemini a offert des stages à plus Au Royaume-Uni, le réseau Women’s Business Network de Capgemini a fait coïncider sa troisième manifestation de réseautage annuelle avec la Journée Internationale de la Femme. En Octobre 2010, l’équipe de la paie de Capgemini a remporté le 7e Trophée annuel « Payroll and Pension Excellence » d’IPP, dans la catégorie « Payroll Team of the Year ». Capgemini a été finaliste dans les HR Excellence Awards, dans la catégorie « Most Effective Benefits Strategy » et a été primé également dans la catégorie « Outsourcing HR team of the Year ». Capgemini Suède a été reconnu par le journal suédois Veckans Affärer parmi les « Best Places to Work » du pays, en termes d’égalité. Capgemini Suède est fier de son taux de 36 % de femmes occupant une fonction de dirigeante, avec un nombre très important de femmes dans les équipes d’encadrement, sans oublier une femme directrice générale. L’agence de marques Universum a publié une liste des 100 employeurs suédois les plus attractifs. Sogeti Suède a été classé dans les 20 premiers, lui donnant ainsi la réputation d’être l’une des meilleures entreprises où il fait bon travailler en Suède. Sogeti est arrivé deuxième dans l’enquête du « Best employer in Sweden » selon les notes des collaborateurs, sur la base de trois facteurs : l’identité, la satisfaction et la loyauté. Capgemini Pays-Bas s’est fixé l’objectif de compter 25 % d e fe mme s p a r mi ses c a d re s. Un ré sea u re gro up ant l’encadrement féminin de la société a été mis en place en mai 2009. Ce réseau organise des déjeuners et des séances sur des questions spécifiques. L’initiative « Intervision » (parrainage de jeunes talents féminins) a été testée avec des résultats positifs, tant du point de vue de la fidélisation que dans la prise de conscience d’être plus volontariste dans la Capgemini Pays-Bas a été classé dans les 5 LOF « Best (Large) Employer for Working Parents » (meilleur employeur p ur le s p a ren t s q ui tr ava ille n t). LOF Med ia es t un e plateforme multimédia pour les employeurs et les parents qui travaillent tout en conservant des ambitions. Cette enquête, menée auprès de plus de 100 entreprises, portait sur la flexibilité des conditions de travail. Capgemini a reçu le 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE prix « ICT Top Employer 2010 » de l’Institut CRF grâce à une excellente note sur les conditions de travail, les perspectives de promotion interne, l’atmosphère et les conditions de travail et la culture d’entreprise et l’innovation. Capgemini Belgique a obtenu le prix « Top Employer 2010 » avec le score exceptionnel de 5/5 dans les 5 catégories : conditions de travail de base, conditions de travail secondaires, opportunités de promotion interne, culture d’entreprise, Capgemini Nor vège dispose d’une équipe de direction composée à 50 % de femmes. Capgemini Pologne a reçu le certificat des « Top Employers 2010 » décerné par l’institut Corporate Research Foundation (CRF). Ces certificats ne sont accordés qu’aux meilleurs employeurs qui ont satisfait à toutes les normes en matière de Ressources Humaines et d’organisation. Après avoir atteint et dépassé ces normes, notre bureau polonais a obtenu les meilleures notes dans de nombreuses catégories, une première sous bien des aspects car c’était la première fois que ce certificat était attribué en Pologne. Capgemini Italie a célébré un no uvea u trophée « To p Employers Italia 2010 » pour l’Italie, décerné pour notre culture d’entreprise de transparence et de loyauté. Le Directeur Général, Maurizio Mondani, a déclaré : « Nous sommes fiers d’avoir été honorés une fois de plus cette année. Le soin consacré à nos collaborateurs et à leur avancement professionnel est clairement un objectif stratégique de notre entreprise ! » Le programme Restart assure une aide aux employés revenant après de longs congés (maternité ou maladie). Capgemini Italie fait partie de l’Observatoire DA Bocconi sur la Gestion de la Diversité. Cette étude comparative a fait une analyse de Capgemini du point de vue de la diversité, le comparant à des entreprises nationales et internationales, et a identifié un plan d’action Capg em ini E spagne a c olla b oré ave c la municip alité d’Alcobendas pour promouvoir l’égalité des chances et l’équilibre vie privée-vie professionnelle depuis qu’il a rejoint le réseau Equal Opportunities il y a quelques années. Capgemini a remporté le prix de la municipalité en 2009 et était finaliste Capgemini Espagne a reçu le prix Telefonica Ability dans la catégorie « Prévention et Fidélisation », l’une des récompenses les plus prestigieuses RSE en Espagne. Ce prix distingue l’entreprise qui met en place des moyens efficaces pour éviter des blessures susceptibles de devenir handicapantes, et qui conserve ses employés ayant contracté une incapacité permanente. Le procédé de qualification a été audité par PwC, et Capgemini était en compétition avec 273 autres candidats dans la catégorie. L’événement était présidé par la Reine Sofia et hébergé par Telefonica à Madrid. Capgemini Amérique du Nord a recherché, re cruté et intégré 96 consultants, venant des métiers de l’intégration de systèmes et de l’infogérance dans le cadre de notre programme de recrutement universitaire. Plus de 50 nouvelles recrues ont participé à un programme d’accueil de huit se ma ines comprenant 5 semaines à Mumbai, en Inde. En outre, pour concrétiser notre ambition OneTeam, nous avons également inclus des nouveaux diplômés indiens dans Capgemini Amérique du Nord a été mentionné récemment dans Diversity in the News, une lettre d’information faisant référence dans le domaine de la diversité. L’article relatait le partenariat récent de Capgemini avec Out on Bay Street – l’agence de recrutement la plus importante au Canada pour les professionnels LGBT – ciblant les étudiants de MBA, les ingénieurs ou les juristes. Andy Heppelle, le responsable de Accelerated Solutions Environment (ASE) Capgemini au Canada, a été crédité pour ses efforts collaboratifs avec Out on Bay Street dans la mise en place d’un programme de mentorat destiné aux étudiants cherchant à travailler dans des entreprises qui promeuvent la diversité et l’inclusion dans leurs équipes. Le lancement de ce programme est prévu Le Senior Management Development Program (SMDP) 2010 a été un grand succès en Amérique du Nord, 107 cadres supérieurs de Capgemini ayant suivi le programme. Le SMDP a été conçu pour et avec des cadres supérieurs qui désirent démarrer une nouvelle phase dans leur développement professionnel. L’idée de ce programme consiste à modifier en profondeur, la façon de s’engager que ce soit par le cœur ou par l’esprit. Ce programme comprend trois entretiens individuels couvrant les points essentiels du leadership, de la communication, de la négociation et des ventes, ainsi que de la gestion des collaborateurs dans un esprit de respect mutuel. Notre démarche commence par un engagement envers la diversité et l’inclusion au niveau des cadres dirigeants, pour s’étendre à tous les niveaux de notre entreprise. Elle se manifeste par notre engagement continu dans notre Women’s Initiative, le Women’s Leadership Development Program, notre très actif North America Diversity Council et notre Programme de mentorat en Amérique du Nord. Nos dynamiques Employee Resource Groups, qui représentent nos employés à chaque niveau, contribuent à développer et à témoigner de nos actions en faveur de la diversité et de l’intégration. Au regard de notre passé récent, les employés savent qu’ils seront écoutés, qu’ils peuvent s’insérer et qu’ils ont un rôle moteur à jouer dans leur propre intégration. Notre engagement envers l’intégration est devenu une source de créativité, d’innovation et de croissance et continue d’évoluer, ce qui contribue à faire de Capgemini un 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE source de tensions. Des visites médicales axées sur la médecine préventive, des forma tio ns destinées aux ca dres et a ux employés sur la gestion des exigences de la vie professionnelle et personnelle, ainsi que des programmes de remise en forme Nos collaborateurs peuvent également consulter des ouvrages et avoir recours aux modules de formation en ligne grâce à notre système de gestion de la formation MyLearning. Nous avons également acquis une ligne de produits appelée « Well-being Essentials » qui traite de sujets aussi divers et variés que gérer ses finances personnelles, le bien-être émotionnel, les relations, les enjeux de la santé, la gestion du stress, les transitions de carrière, l’équilibre vie professionnelle / vie privée, manger sain, l’adoption, l’art d’être parent, la mise en forme, le chagrin et le deuil, l’abus de substances dangereuses et beaucoup En 2010, Capgemini Amérique du Nord a franchi une nouvelle étape pour placer la diversité et l’inclusion au cœur de sa stratégie d’entreprise, ce sujet devenant une priorité stratégique pour l’organisation. Présente dans les préoccupations du Directeur Général, Diversité et Intégration sont con sidéré es com me un fa cteur fo nd ament al de transformation, un moteur essentiel de nos ambitions de croissance. « La Diversité et l’Intégration sont notre ADN » fait office de leitmotiv, poussant Capgemini à acquérir une culture qui non seulement accueille la diversité, mais qui se renforce par le processus même qui la génère. En Inde, Capgemini a pris part à l’enquête annuelle DQ-IDC de Dataquest (DQ), après deux ans d’interruption ; et s’est classé à la sixième place de la liste des Top 20 IT Employer. L’entreprise s’est également bien placée dans les critères spécifiques : numéro cinq pour la formation, les salaires et la perception de travailler dans une entreprise idéale pour les employés ; huitième pour la parité et dans les trois premiers d’après les réponses des collaborateurs sur le niveau du soutien qu’ils reçoivent de la part de leur encadrement. Au Brésil, CPM Braxis, la société récemment acquise a été listée parmi les 35 principales entreprises privées du pays pour la qualité de l’intégration des stagiaires et a obtenu le prix « As Melhores empresas para estagiar 2010 » (Les meilleures entreprises pour les stagiaires 2010). Cette récompense repose sur les résultats d’une enquête de satisfaction menée directement auprès de stagiaires, sélectionnés au hasard, de multiples entreprises tous secteurs confondus par deux organisations indépendantes (CIEE et ABRRH). L’enquête a été réalisée en ligne sur le site développé par ces deux organismes. La santé et la sécurité au travail sont des comp osantes importantes de la gestion des ressources humaines et des infrastructures. L’activité du Groupe ne comporte pas d’activités à haut risque, mais la santé et la sécurité sont des sujets graves, pour lesquels l’entreprise a mis en place des procédures et des mesures spécifiques. Bien souvent, Capgemini étudie conjointement avec ses clients les problèmes potentiels pouvant affecter les bâtiments et les locaux susceptibles d’accueillir du personnel. Par ailleurs, les situations particulières sont évaluées de façon régulière et des mesures préventives sont Plusieurs pays ont pris des mesures en faveur du bien-être de leurs collaborateurs. Celles-ci concernent l’équilibre entre activité professionnelle et vie privée, la gestion du stress, l’amélioration des relations avec la hiérarchie et l’amélioration des conditions de travail. De nombreux pays, notamment l’Ind e, ont mis e n pla ce d es p ro gr amme s d ’assistanc e EAP (pour Employee Assistance Programs) offrant ainsi à nos collaborateurs des services externes précieux et totalement confidentiels d’aide à la gestion de situations personnelles 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Notre processus interne de gestion de la relation client, baptisé OTACE (On Time and Above Client Expectations, ou respect des délais et dépassement des attentes du client) est un facteur déterminant de la relation avec nos clients. En effet, ceux-ci sont invités à préciser leurs attentes vis-à-vis du Groupe à partir d’un le type de service requis ; la nature de la relation de travail ; Nous enregistrons et analysons ces indicateurs avec le client pour établir une évaluation que nous revoyons régulièrement en fonction d’un calendrier convenu ensemble. Grâce à une meilleure compréhension du niveau de satisfaction du client par rapport à son projet, obtenue au moyen de l’OTACE, nous sommes en mesure de dégager nos points forts et les domaines à améliorer. En 2010, sur 4 000 missions scrutées par l’OTACE, 89 % ont été livrées dans les temps et 93 % au-delà des attentes du client, soit une moyenne de 4,04 sur 5 sur l’échelle Notre approche orientée client et la « Collaborative Business Experience » de Capgemini constituent les fondements de la relation que nous entretenons avec nos clients. La satisfaction de nos clients et le fait qu’ils apprécient la valeur ajoutée que nous leur appor tons pour les aider à obtenir des résultats durables est un facteur essentiel de notre activité. Elle se mesure dans les résultats de l’enquête d’opinion mondiale de 2010 réalisée auprès de nos collaborateurs dont 91 % se disent tout à fait d’accord sur le fait qu’ils « se sentent personnellement responsables de la satisfaction de leur client ». au cœur de notre offre clients En 2010, Capgemini a continué de développer le concept de développement durable dans son portefeuille d’offres de services, se forgeant une solide réputation dans le domaine du soutien aux objectifs environnementaux de ses clients. Pour soutenir notre important portefeuille clients et afficher notre détermination à devenir un leader mondial en matière de développement durable et en informatique verte, nous avons lancé CapgeminiGreen, une plateforme interactive regroupant tous nos contenus liés à l’environnement et au développement durable. Ce portail offre une mine d’informations pertinentes aux clients et aux visiteurs de notre site web. CapgeminiGreen Green Cube, qui consiste e n une présentation unique, consolidée et multidisciplinaire de nos réalisations et services verts, de nos points de vue et de témoignages clients. Il s’inspire de notre approche des prestations de services, et des différents facteurs qui poussent les organisations à s’engager sur des objectifs en matière de développement durable ; et Green Office, qui est un guide pratique et interactif exposant la manière dont n os solu tions d ’infogér an ce peuvent contribuer à un environnement de travail plus respectueux de l’environnement et à promouvoir des méthodes de travail Tout au long de 2010, nous avons conforté notre approche c on sis t a n t à e nvi sa ger l e d évelo p p em e nt de p ro d ui t s respectueux de l’environnement selon deux axes : tout d’abord, nous avons poursuivi nos efforts pour garantir que nos offres de services soient intrinsèquement vertes de la conception à leur prestation. Ensuite, nous avons renforcé une gamme de services déjà conséquente pour permettre à nos clients « d’atteindre leurs objectifs en termes d’environnement et de développement durable ». Au nombre de nos initiatives phares, citons : L’ouverture de Merlin, l’un des centres de traitement de données le plus performant au monde : avec ce centre situé à Swindon, au Royaume-Uni, Capgemini s’est engagé à franchir un nouveau palier sur le plan de l’éco-efficience tout en continuant à en augmenter la capacité. Cela a impliqué une augmentation de la capacité immédiate et « extensible », ainsi qu’une réduction nette des émissions de carbone. Par conséquent, la première étape consistait à susciter des projets de conception révolutionnaire pour un centre de données \- d’améliorer le rendement de 40 % par rapport à la performance moyenne des grands centres de traitement de données ; \- de produire un ratio annuel PUE (Power Usage Effectiveness : éco-consommation d’électricité) Green Grid de 1,4 ou mieux \- d’atteindre une résilience certifiée Tier 3 par l’Uptime Institute ; \- de se passer de batteries et de leur pollution inévitable ; et \- d’offrir une flexibilité et une capacité de montée en charge S’agissant d’une conception révolutionnaire, comprenant un niveau élevé d’innovations, la conception proposée pour Merlin présentait l’opportunité de mettre en place les avantages recherchés, requérant toutefois une dose non négligeable de courage pour sa mise en oeuvre. Néanmoins, Capgemini s’est engagé à utiliser le nouveau concept à condition que le premier système à 120 racks ait pleinement démontré sa capacité à satisfaire les exigences de contrôle, de résilience et de PUE au cours d’une année complète sous climat britannique. Les modules sont construits selon une règle consistant à utiliser 95 % de composants recyclables, fabriqués à moins de 160 kilomètre s (100 miles) du centre, qui lui-même a été développé sur un ancien site industriel. Ceci a permis d’incorporer le développement durable au cœur du projet, ce 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE qui selon nous n’avait jamais été réalisé auparavant dans la construction de centres de traitement de données. Nous avons pu prouver qu’il était parfaitement possible de combiner au sein d’un centre de traitement de données à faible consommation énergétique efficacité et prix, et que cet objectif devrait servir de référence pour tous les gestionnaires de centres de traitements de données. Merlin peut se prévaloir \- un PUE de 1,09 (testé en usine) ; \- une construction selon les normes LEED – une accréditation indépendante reconnue au niveau mondial ; \- le système de refroidissement d’air procure 80 % d’économies en coûts de fonctio nnement et pe rmet de diminuer les émissions de carbone jusqu’à 50 % ; \- une consommation en électricité réduite de 91 % par rapport à un centre de traitement de données conventionnel avec un \- une centrale électrique utilisant un système d’alimentation continue (UPS) à volant d’inertie de dernière génération – sans batteries – avec des générateurs rapides pour améliorer la Amélioration des taux d’utilisation des actifs informatiques grâce à notre système « Infrastructure-as-a-Service » : s’appuyant sur le réseau Capgemini de centres de traitement de données à fort rendement énergétique, « Infrastructure-as- a-Service » est une offre de cloud computing privée qui permet à nos clients de disposer d’infrastructures informatiques selon un système « à la demande » ou de paiement en fonction de l’utilisation (« pay as you go »), qui leur confère une souplesse accrue, un accès rapide à la valeur et des coûts informatiques Du point de vue de l’environnement, les principes « n’utilisez que ce dont vous avez besoin » et la capacité de servir de manière spécifique différents clients avec le même outil pe rmet tent d’améliorer les taux d’utilisation des actifs informatiques de façon significative. Cela représente une diminution de la consomma tion éle ctrique et donc des émissions de carbone. L’impact sur l’environnement s’en trouve d’autant plus atténué que cette capacité informatique est fournie par l’un des centres les plus écologiques du monde. Lancement d’ « Intelligent Workplace » : cette offre de service intégrée, soutenue par la nécessité de travailler différemment, permet de proposer un environnement de travail intelligent améliorant la productivité tout en augmentant la satisfaction des utilisateurs. Cela permet également de réduire d’au moins 50 % la consommation électrique et les dépenses de L’offre BPO pour la gestion des données et le reporting por tant sur l’énergie, le carbone et le développement durable : la gestion de leur performance en matière de développement durable devient de plus en plus critique pour nos clients. Pour cela, l’existence de processus et systèmes adaptés pour récupérer des données complexes et exhaustives constitue un élément indispensable pour permettre des choix éclairés concernant les économies d’énergie et l’empreinte carbone. Notre service d’externalisation de l’administration des données et du reporting sur l’énergie, le carbone et le développement durable peut gérer tous les protocoles et facteurs d’émission globaux. Le service BPO s’appuie sur CA ecoSoftware de CA Technologies, l’un des leaders parmi les outils de gestion du développement durable en SaaS. Ce service assure la gestion, l’analyse et le reporting de manière efficace, économique et de haute qualité libérant ainsi le client pour qu’il se concentre sur sa stratégie de développement Amélioration de notre portefeuille de services Smart Energy : les Smart Energy Services de Capgemini font déjà une différence pour nos clients et leurs propres clients dans différents secteurs, notamment ceux touchant à la fourniture d’énergie et à l’automobile. Nous offrons et promouvons des solutions durables relatives à l’efficience énergétique et à l’environnement. Notre engagement s’illustre par la présence de plus de 7 000 collaborateurs travaillant dans le secteur de La promotion de la virtualisation du poste de travail et des centres de traitement de données : Capgemini fait activement la promotion de la virtualisation en tant que moyen pour libérer les serveurs ou les dispositifs de stockage, qui peuvent alors être redéployés dans des domaines demandant plus de capacité, évitant ainsi les achats de matériel supplémentaire. A l’inverse, des appareils en surnombre peuvent être mis hors service, réduisant ainsi le volume de matériel informatique devant être alimenté, maintenu, refroidi et mis au rebut. Au niveau de l’utilisateur final, nous encourageons activement le déploiement des technologies de virtualisation des postes de travail comme un moyen de réduire les coûts informatiques de l’utilisateur final, tout en permettant de travailler d’une manière plus flexible, et plus conforme au développement durable. Le développement durable au service des économies : Capgemini a développé une gamme de services dont l’objectif est d’aider les clients à comprendre les implications de leurs activités sur l’environnement externe. Nos services d’évaluation, de mise en place et de gestion du développement durable procurent des économies et de meilleurs rendements grâce à des initiatives qui réduisent la consommation d’énergie, les coûts et les émissions de carbone. Le Service d’évaluation et de planification est un service de conseil destiné à aider nos clients dans l’élaboration de leur stratégie de développement durable et dans l’identification des avantages financiers et environnementaux potentiels. Ceci s’appuie le cas échéant sur des Business Plans relatifs au carbone. Les services de mise en œuvre du développement durable utilisent la substance même des services et de l’expérience de Capgemini, associée à notre expertise dans le domaine du développement durable, 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE afin d’appliquer les stratégies de nos clients. Le Service de gestion opérationnelle du développement durable porte sur les solutions de gestion de performance, allant des méthodes de comptabilisation et de contrôle du carbone, législation, certification environnementale, gestion des déchets et des voyages, jusqu’au conseil sur la position concurrentielle du client en termes de développement durable. Il ne s’agit là que de quelques-uns des nombreux services liés au développement durable que nous avons développés au sein d’une large gamme en perpétuelle expansion. Pour plus de détails sur nos services, les témoignages de nos clients, nos récompenses et notre leadership en innovation, nous vous donnons rendez-vous sur En te rm es d e le ad er sh ip , n os sp é ci alis te s s’a p p uient sur les métiers du Conseil, de l’Intégration de systèmes et de l’Infogérance pour mener des recherches et trouver des réponses aux problèmes majeurs auxquels les entreprises sont N us av n s p ub l ié p lu sie u r s r ap p r t s s ur l e s uj et d u Sustain to save (Le développement durable au service des économies) : nous savons par expérience combien l’adoption d’une approche durable dans les technologies de l’information peut réduire les coûts et améliorer la performance. Ce rapport relate comment des entreprises peuvent obtenir des ratios de retour sur investissements de 10 à 20 grâce à l’informatique verte, en s’appuyant sur un partenaire expérimenté comme 2020 Future Value Chain - Building Strategies for the New Decade (Dégager des stratégies pour la nouvelle décennie) : deux cent cadres issus de la grande distribution, des fabricants de produits grand public, de l’université, de fournisseurs tiers et d’organisations du secteur ont participé au projet 2020 Future Value Chain. Animé par le Consumer Goods Forum, avec l’aide de Capgemini, HP et Microsoft, ce projet examine les grandes tendances qui auront le plus d’impact sur le secteur, ainsi que les objectifs stratégiques du secteur avec des propositions pouvant aider à l’atteinte de ces objectifs. European Energy Markets Observatory 2010 : fournit une vue stratégique des marchés européens de l’énergie en analysant les tendances de fonds et les problèmes auxquels sont confrontés les secteurs de l’électricité et du gaz. Data Center Services : Capgemini a collaboré avec des p ar tena ires tec hno lo giq ue s le ad e rs d u se c teur p our proposer des services de centres de traitement de données économiques, sûrs et durables à un large éventail de clients Merlin–The World’s Most Sustainable Data Centre : une présentation du tout nouveau centre de traitement de données de Capgemini, y compris les défis relevés et surmontés, les spécifications techniques et les points importants pour les The Story behind Merlin : explique l’importance croissante de la responsabilité environnementale qui a inspiré Merlin. A Close r L ook at M er lin : une p lo ngé e au c œu r d es spécifications techniques du centre de traitement de données Green ITIL : Capgemini explore le cycle de vie des bibliothèques d’infrastructures des technologies de l’information (ITIL) dans le cadre d’une approche plus large sur l’informatique verte. Desktop virtualization (Virtualisation du poste de travail) ou comment la virtualisation du poste de travail peut modifier la ma nière do nt les entre pr is es satisfont les besoins informatiques de leurs utilisateurs. Au nombre des avantages nombreux et largement vantés de cette technologie, un tremplin pour une informatique plus verte et des pratiques Platts / Capgemini Utilities Executive Summary : présente les conclusions d’une enquête auprès de cadres supérieurs du secteur de l’énergie visant à identifier les problèmes actuels du secteur et à recueillir leurs opinions sur le futur du secteur Smart Electricity: Threat and Promise : discussion sur la manière dont les technologies intelligentes, de concert avec la demande changeante du consommateur, auront des effets non prévus à ce jour sur le secteur de la distribution. The Smart Grid : Where to Start : fournit des explications et des recommandations pour la construction d’un réseau Food for Thought : The Future of Agribusiness : explique pourquoi la demande alimentaire et la compétition pour les terres, l’eau et les autres ressources ont éveillé beaucoup d’intérêt. Bien que cette situation crée des opportunités significatives pour les entreprises agroalimentaires, elles ne doivent pas être considérées comme une opportunité Electric Vehicles : explore la manière dont la multiplication des véhicules électriques va amener un changement fondamental de paysage dans des domaines comme la conception, la fabrication, la distribution et le ser vice après-vente, la fourniture et les infrastructures en énergie. Capgemini dispose des outils et méthodologies permettant d’aider à rassembler ces acteurs clés dans le secteur émergent du The Smart Grid : Where to Start : ce rapport se concentre sur chacun des cinq problèmes critiques qui vont se poser dans les coulisses du secteur de l’énergie lors du déploiement d’un D e c ar b n a te y u r B u s i n e s s : ex p l re c m m e nt la décarbonation de l’é conomie demeurera une tendance majeure dans le futur prévisible. Pour l’entreprise, les activités de décarbonation représentent une activité de longue haleine exigeant une vision à long terme. Home Energy Management System : décrit la gamme de services développée par Capgemini pour les distributeurs d’énergie afin qu’ils se connectent directement à leurs consommateurs, les aidant tous les deux à atteindre leurs objectifs de gestion d’énergie. Ce rapport examine l’une de 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE ces plateformes, le Tableau de bord domestique Intel® (Home Distributed Generation : explore la possibilité d’offrir un choix aux consommateurs quant aux sources d’énergie. Cloud Isn’t The Answer to Ever y Question : ce rapport introduit le concept Capgemini du Compute Continuum, par lequel nous envisageons un bond en avant, partant des centres de traitement de données privés d’aujourd’hui vers un scénario dans lequel les services peuvent être obtenus à partir de la gestion d’un cloud public. Les avantages résultants seront une plus grande flexibilité des infrastructures et un Click to Collaborate : analyse comment le déploiement de puissance dû à des communications unifiées peut permettre à votre entreprise de collaborer de façon efficace. Server Virtualization : ce document détaille les avantages liés à la virtualisation des serveurs — examinant au-delà du facteur coûts l’amélioration de la flexibilité et de la fiabilité — et souligne les principaux risques et problèmes que les DSI doivent analyser avant de franchir cette étape importante sur Principales reconnaissances pour le Groupe en 2010 Capgemini Amérique du Nord a reçu le Trophée « Application Implementation Partner of the Year » au HP Software Universe 2010, pour son étroite collaboration et sa par ticipation pro-active dans l’univers des Services financiers (FS). À la conférence EMEA annuelle de HP Software, Capgemini a été distingué comme le « HP Software Alliance Partner of the Year ». Capgemini faisait partie des sept partenaires ayant apporté une contribution exceptionnelle au cours de 2010, en développant des solutions innovantes propres à satisfaire les besoins individuels des clients et en permettant de générer un chiffre d’affaires en forte hausse dans cette réussite commune avec HP. Capgemini Espagne a également reçu le prix HP « Software Partner of the Year » en Espagne. HP a décerné le prix de la « Best Converged Infrastructure Systems Integrator Solution » à sa première cérémonie annuelle Converged Infrastructure Alliance Partner Awards. Le prix reconnaissait nos réalisations en infrastructures convergentes, pour le développement de solutions qui pro duise nt de la valeur pour le client et une approche innovante pour résoudre de réels problèmes. Capgemini a remporté le trophée « Partner Impact Award for Innovation » lors de la conférence Teradata Partners User Group à San Diego pour la deuxième année consécutive. Le leader mondial d’entrepôts de données distingue les organisations qui ont eu un impact significatif sur sa réussite au cours de l’année passée, et renforce la collaboration pour une meilleure coordination et une progression des activités C ap ge m in i s’e st p a r t ic u li èr e m e n t ill u st ré a u x 2 0 10 ComputerWeekly.com IT Blog Awards. Notre blog DSI a été consacré meilleur blog de DSI pour la troisième année consécutive, tandis que notre blog technologique Capping IT Off a remporté le trophée « Large Corporate Blog » de l’année pour la deuxième année consécutive. Cette compétition est organisée par la principale revue informatique, Computer La National Outsourcing Association a remis à HMRC, client de Capgemini UK, le trophée « Outsourcing End User of the Year » pour son contrat d’infogérance Aspire. Cette distinction reconnaissait la valeur de son par te nariat stratégique avec Capgemini. Capgemini a également remporté le « IT Outsourcing Project of the Year » pour son projet en ligne WEFO à destination du Welsh European Funding Office, qui avait déjà été élu European IT Outsourcing Project of the Year Capgemini Outsourcing Services a remporté le trophée « Customer Services Partner of the Year » lors de la remise des prix 2010 Oracle UK Partner pour la deuxième année consécutive. Ce prix récomp ense l’enga gement et les ressources considérables investies dans le développement d’une relation réussie et collaborative avec les services clients Oracle, par le biais du Programme de support aux partenaires. Capgemini Technology Services a de son côté reçu le prix « Most Innovative Use of Oracle Software » pour sa solution t-Gov. Ce prix récompensait les partenaires ayant démontré une spécialisation et une innovation exceptionnelle en matière Capgemini Business Process Outsourcing (BPO) a remporté le prix dans la catégorie « Best Improvement Project in Service and Transaction » décerné par l’International Quality and Productivity Center (IQPC). Plus de 120 organisations participaient à la compétition dans le monde entier. Les IQPC Process Excellence Awards récompensent et promeuvent les projets Six Sigma et d’amélioration de la qualité qui illustrent les bonnes pratiques, et travaillent à l’expansion de l’application de Six Sigma au niveau mondial. Capgemini a été distingué dans le Global Outsourcing 100 « Top 100 Global Outsourcers » par l’International Association of Outsourcing Professionals (IAOP). L’IAOP effectue tous les ans une évaluation des capacités des fournisseurs et consultants en services d’externalisation, et sur la base de cette évaluation, publie la liste Global Outsourcing 100 et les meilleurs consultants et prestataires d’infogérance du monde, Microsoft a distingué Capgemini (et sa filiale Sogeti) parmi les « Microsoft Enterprise Partner of the Year », pour avoir livré à ses clients des solutions exemplaires basées sur les logiciels de Microsoft. « étant l’un des meilleurs partenaires Windows 7 de Microsoft, tout en étant un partenaire solide sur les solutions ERP et SharePoint, Capgemini et Sogeti aident les clients à transformer leur entreprise grâce à un usage innovant des technologies de Microsoft » a déclaré Mark Hill, VP de Enterprise Partner Group, Capgemini a remporté deux des prestigieux prix Pinnacle, extrêmement considérés sur le marché SAP, qui sont pris en compte dans les enquêtes des analystes de Gartner, Forrester et d’autres. La distinction « Business Suite 7 Adoption » récompense notre cap acité à introduire de s solutions innovantes sur le marché à la grande satisfaction des clients. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Nous avons également été élus « Communities Leader of the Year » pour la deuxième année consécutive. La filiale allemande Capgemini sd&m a reçu le prix « Business Intelligence (BI) Best Practice » lors du salon CeBIT à Hanovre en mars 2010. Ce prix lui a été attribué pour son système de gestion de la qualité chez BMW AG, Q-Cockpit (Quality Cockpit), co-développé avec le fabricant automobile basé à Munich depuis le commencement jusqu’à la conception et la C ap gemini Pay s- Ba s a été no mmé « Bes t Corp or ate Responsibility Organization of 2010 » pour son projet Seniors for Talents. Arthur Rijk et Rinske Holthuis ont déclaré en recevant le prix : « Nous recevons ce prix au nom de plus de 300 cadres supérieurs qui aident passionnément les jeunes pour qu’ils trouvent et gardent un emploi, et bien sûr Capgemini qui a Capgemini Pays-Bas, Toshiba TEC et ImpulseLogic ont reçu le trophée DistributionEurope 2010 dans la catégorie « Best In-Store Solution ». Les trois entreprises ont collaboré sur un grand projet de gestion des déchets à Albert Heijn. Le prix remis par le prestigieux EHI Retail Institute a récompensé l’excellente solution innovante du projet, destiné au secteur Sogeti Pays-Bas a été élu meilleur prestataire de services TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). Cette élection 2010, organisée par Computerworld, s’appuyait sur les réponses de 1 199 responsables TIC des Pays Bas. Sogeti Pays-Bas a remporté le prix Computable (l’hebdomadaire informatique leader) du « Best ICT-Provider » en 2010, et le prix « Uil Award » de UWV, un client clé, pour son innovation Capgemini Inde a reçu le deuxième prix pour son document Implementation of High Maturity in ER P Engagement qui valorise une application pratique de techniques de mesure et de statistiques destinées à évaluer la performance des implantations d’ERP, dans le cadre du Colloquium on High Maturity de QAI. Trois pa rmi les dix documents finaux provenaient de Capgemini Inde, qui se mesurait avec d’autres Capgemini Inde a reçu le deuxième prix « Lean » and « Six Sigma Excellence Award 2010 » au Symbiosis Centre for Management and Human Resource Development (SCMHRD). C’est la troisième fois que la contribution de Capgemini est distinguée par le SCMHRD. Les initiatives Réduction des coûts du cycle de vie et la Réduction de la consommation électrique ont passé les différentes étapes de sélection pour être invitées Le projet Farmers HERO développé par Capgemini Amérique du Nord a récemment gagné le « 2010 Gold Award » pour l’Amérique du Nord décerné par Workflow Management Coalition, pour l’excellence dans le Business Process Management (BPM) et le workflow, et le trophée 2010 INNovators, parrainé par Insurance Network News, dans la catégorie Enterprise Systems. Outre ces deux récompenses, le projet HERO a remporté le prix Pega Customer Experience Transformation à Pegaworld 2010. HERO a également profité d’une couverture dans Insurance & Technology, au Gartner Customer 360 Summit et à la conférence ACORD Ca pgemini a gagné le prix « Gold Awa rd for Marketing Excellence » d’ITSMA lors de la conférence annuelle de marketing du Massachusetts. Cette récompense reconnaissait l’impact du Programme Quality Blueprint Global Marketing sur l’accélération des ventes et l’amélioration de la compétitivité, tout en améliorant la notoriété de la marque Testing de Marketing organise ce programme de récompenses pour honorer des réalisations spéciales dans le marketing des services et solutions. La Responsable du Marketing des produits et des rapports au niveau mondial, Karen Schneider, a accepté le prix au nom de Capgemini et de l’équipe des Ventes et Marketing international de l’entité mondiale FS GBU. Capgemini a été classé et mentionné sur Information Week 500, qui définit le classement des entreprises les plus innovantes employant des technologies de l’information dans leurs Le magazine CRM a distingué la stratégie de « cloud computing » de Capgemini en l’incluant sur sa liste des « 30 Cloud VARs That Get It ». Pour la troisième année consécutive, le magazine a inclus Capgemini dans la liste CRM 2010 VAR 500, une liste annuelle des plus gros fournisseurs de solutions en Amérique du Nord classés par chiffre d’affaires. En outre, CRM a distingué Capgemini dans les Ninth Annual CRM Market Awards, en tant que Market Leader dans la catégorie Conseil Sogeti Suède a rempor té deux prix EPiServer, dans les catégories « Best Intranet et Best Website for the Public Sector ». Sogeti a été nominé dans quatre catégories. Les prix EPiServer ont été établis pour récompenser les projets, sites web et solutions techniques basés sur la plateforme EPiServer les plus réussis et les mieux conçus. Capgemini Inde a remporté le prestigieux QCI-DL « Shah Comme ndation N ational Award for Qualit y » lors de la 5e Convention Nationale de la Qualité dont le thème était « La qualité : un levier pour une bonne go uvernance ». – Adhiktama – projet visant à améliorer l’efficacité au sein de l’unité BPO de Capgemini chargée de la gestion du processus des comptes fournisseurs a été nominé dans la catégorie Les engagements de Capgemini en matière de relations avec ses fournisseurs sont définis en détail dans un guide complet consacré aux achats éthiques et à la sélection des fournisseurs. Le Groupe effectue ses achats en tenant compte des enjeux environnementaux, des impacts sociaux, des droits de l’homme 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE et de la lutte contre la corruption, l’ensemble des activités de Capgemini étant guidé par les dix principes fondamentaux du Global Compact (Pacte mondial) des Nations Unies. En d’autres termes, le Groupe s’est engagé à ne collaborer qu’avec des fournisseurs ayant des pratiques éthiques et respectueuses Capgemini a fixé des « Directives pour des achats éthiques » et souha ite développer des relati ons pérennes avec des fournisseurs sélectionnés. En cas de violation de ces directives éthiq ue s, Capge mini est habilité à résilier le contrat du Nos procédures d’achat reposent sur les principes suivants : Traiter nos fournisseurs de manière équitable ; Sélectionner les fournisseurs sur la base de la valeur, des performances, du prix, et de la durabilité de leur offre ; Sélectionner les fournisseurs selon un processus transparent Garantir la confidentialité des informations des fournisseurs ; Veiller à ce que les contrats des fournisseurs comprennent des clauses applicables en matière d’achats durables ; Entretenir avec les fournisseurs une relation fondée pleinement Nous encourageons la diversité et l’égalité des chances entre fournisseurs, notre objectif étant de donner l’opportunité aux petites et très petites entreprises qualifiées d’obtenir des marchés. Notre approche éco-systémique avec nos grands clients vise à favoriser cette démarche et à niveler les barrières Le personnel de nos sous-traitants et fournisseurs devra travailler selon les mêmes critères de responsabilité sociale d’entreprise et de développement durable que nos propres collaborateurs. Parallèlement, nous leur appliquerons les mêmes critères en matière de diversité, de santé et de sécurité que ceux que nous appliquons à nos propres collaborateurs. No s fournisseur s do ivent re sp e cter, da ns les relations qu’ils entretiennent avec nous, avec nos clients et avec nos cocontractants et autres fournisseurs un comportement équitable et éthique qui soit conforme à nos principes de base en matière de développement durable. Ces principes s’appliquent également à la production de produits et services, aux activités des fournisseurs et, le cas échéant, à leur propre Nos principes de base sont les suivants : 1\. Droits de l’homme – Respect des droits de l’homme dans le cadre des relations avec les parties prenantes, au sens large, de nos fournisseurs (membres des équipes, clients, fournisseurs, actionnaires et société civile). Les fournisseurs doivent soutenir les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ils doivent éviter de travailler avec des équipements dont l’utilisation viole ces droits ainsi que s’interdire la fabrication ou la vente d’armes à des régimes 2\. Respect des lois internationales, nationales, régionales et locales applicables – Nous reconnaissons que les coutumes, traditions et pratiques locales peuvent différer. Toutefois, nous exigeons au minimum que les fournisseurs respectent les lois locales, nationales et internationales y compris, notamment, toutes les lois en matière d’environnement, de santé et de sécurité et de droit du travail. Nous exigeons également que les fournisseurs soutiennent les conventions de base de l’Organisation Internationale du Travail sur les 3\. Int erdi cti on du tr avail for c é ou ob lig atoire – Nos fournisseurs ne doivent pas avoir recours au travail forcé, non rémunéré ou obligatoire et les salariés doivent être libres de quitter leur emploi moyennant un préavis raisonnable. Les salariés ne doivent pas être tenus de faire des dépôts, verser de l’argent ou déposer des effets chez leur employeur. 4\. Inter diction du tr avail des enfants – Nous refusons l’utilisa tion d u travail d es enfant s dans notre cha îne L’emploi de personnes n’ayant pas atteint l’âge minimum légal du travail du pays est interdit ; Les enfants (âgés de moins de 18 ans) ne doivent pas être employés à des travaux dangereux ou à des travaux qui ne soient pas en adéquation avec leur développement 5\. Égalité des chances et diversité – Nous refusons toute discrimination, quelle qu’en soit la nature, dans les relations professionnelles et favorisons la diversité. Les fournisseurs s’engagent à ne pas faire de discrimination à l’embauche, en matière de rémunération, d’accès à la formation, de promotion interne ainsi qu’en matière de départ à la retraite ou de cessation d’un contrat de travail. 6\. Bien-être et développement du collaborateur – Le cas échéant, le s fournisseurs doivent envisage r de mettre en œuvre des mesures visant à assouplir les conditions de travail afin de favoriser l’équilibre entre vie pri vé e et vie professionnelle, et à encourager la formation et le développement personnel des membres de l’équipe. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 7\. Pratiques disciplinaires – Les salariés doivent être traités avec respect et dignité. Les mauvais traitements, injures ou toute autre forme de harcèlement, menace ou intimidation 8\. Liberté d’association – La liberté d’association doit être garantie dans le cadre autorisé par la loi. 9\. Santé et sécurité – Tous les collaborateurs doivent bénéficier d’un environnement de travail sain et sûr conformément aux normes, lois et règlements internationaux, notamment en garantissant l’accès à des locaux appropriés, aux équipements de formation adéquats ou aux informations en matière de sécurité. Toutes les règles, procédures et directives doivent être respectées. Lorsque les fournisseurs travaillent dans les locaux de Capgemini ou pour le compte de Capgemini – par exemple pour l’utilisation, la manutention, le transport ou l’élimination de matériaux dangereux ou d’équipements électroniques – ils doivent confirmer qu’ils comprennent leurs obligations. Ils doivent également confirmer qu’ils ont mis en place des procédures de gestion et de contrôle et convenir, le cas échéant, d’assumer pleinement toute responsabilité 10\. Confidentialité et propriété intellectuelle – nous exigeons de nos fournisseur s, sous-traitants et d es memb re s de leurs équipe s, le respect de la confidentialité de s informations auxquelles ils ont accès conformément aux lois applicables. Nous exigeons également qu’ils protègent la propriété intellectuelle de Capgemini, de ses clients, de ses 11\. Refus de la corruption dans la pratique des affaires. 12\. Impacts sur l’environnement – Nous continuons de nous concentrer et d’améliorer nos résultats en matière de réduction des impacts et des risques sur l’environnement de nos activités. Nous nous efforçons, en particulier, de réduire ces impacts de façon mesurable. Les domaines concernés l’utilisation efficace des ressources naturelles telles que l’énergie, l’eau et les matières premières en général ; la protection de la biodiversité ; la min imisa t ion d e s é mis sion s d e g az no ci fs d an s l’atmosphère, mesurée au moyen de contrôles appropriés C a p g e m i n i p u r s u i t s a m i s e e n p l a c e d ’ u n p r j e t « Approvisionneme nt dura ble en par te nariat ». Ce lui-ci analyse toutes les catégories de biens et services reçus de nos fournisseurs, afin d’identifier les domaines clés de risques en termes d’environnement et les améliorations potentielles. Dans ce contexte, « risque » traduit le fait que le produit ou service consommé peut influencer de façon significative notre performance et nos engagements en matière de développement durab le ; é ga lement si ce domaine e st couver t pa r un e législation, en particulier une législation environnementale. Le une analyse de notre base fournisseurs en termes de risque et une analyse plus détaillée des fournisseurs prioritaires, pour évaluer la performance du fournisseur du point de vue de si nécessaire, convenir de mesures d'amélioration appropriées avec les fournisseurs prioritaires ; et évaluer tous les nouveaux fournisseurs, qui doivent remplir un Nous avons mis en p lace une enquête détaillée et nous demandons à nos fournisseurs de respecter nos principes de base sur le développement durable. En 2008, l'ensemble des Directeurs des Approvisionnements du Groupe s'est engagé à terminer l'évaluation de tous les fournisseurs principaux, du point de vue du risque et des dépenses, d'ici la fin 2009. Le programme a été mis en œuvre dans nos principaux pays en 2009, et les évaluations des fournisseurs ont permis de couvrir 74 % des dépenses mondiales d'approvisionnement. Si l'on prend en compte l'année 2010, notre analyse couvre maintenant 82 % des dépenses de Capgemini. 2 135 fournisseurs ont fait l'objet d'une analyse ou sont en cours d'analyse. 190 fournisseurs ont été abandonnés ou reclassés (principalement au Royaume-Uni Nous avons identifié les critères de risque afin de veiller à ce que des évaluations plus approfondies puissent être entreprises sur les nouveaux fournisseurs si nécessaire ; ces critères exhaustifs l 'u t il i s a t i n ex c e s s i v e d e r e s s u r c e s r a r e s u n n l’existence de normes et spécifications pour des certains types d’achats (par exemple, l'approvisionnement en énergie de sources renouvelables, le papier recyclé) ou pour des chaînes d’approvisionnement ayant recours à des pays à faibles coûts lorsque le fournisseur principal n'a pas évalué et géré le risque Dans la mesure du possible, Capgemini entend organiser tous ses achats (immobilier, équipement et déplacements professionnels) conformément à ses politiques et directives environnementales. Depuis 2007, celles-ci sont intégrées 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Nous voulons offrir le maximum d’opportunités à nos employés pour qu’ils puissent s’engager dans des activités qui leur procurent passion et engagement. De plus, nous coordonnons et incorporons nos programmes communautaires dans nos activités d’entreprise et dans le travail des clients pour assurer le développement durable. Nous mesurons et évaluons l’impact de notre engagement communautaire et nous le communiquons à nos collaborateurs, nos partenaires dans la communauté et Notre partenariat avec la fondation Naandi Foundation et son initiative Nanhi Kali (qui soutient des jeunes filles dans leur scolarité) a un impact positif direct en Inde et s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre stratégie de responsabilité sociale d’entreprise et de développement durable. En 2010, nous avons parrainé plus de 12 000 filles en Inde grâce à plusieurs actions et initiatives à travers le Groupe. Nous sommes le plus grand sponsor privé de Nanhi Kali au niveau international et le second pour l’ensemble de la fondation. Nanhi Kali a été adoptée officiellement dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise et du développement durable par Capgemini Inde, Norvège, Suède, Royaume-Uni, Australie et Amérique du Nord. Sogeti Inde soutient également la fondation Naandi Foundation. La Finlande travaille en partenariat avec Naandi, intégrant même cette activité dans ses programmes de développement du leadership. Parmi les autres pays participant à cette initiative figurent la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark et Naa ndi N or vège, q ui a été fondée en 2007 à l’initiative de Capgemini Norvège, a reçu en novembre 2009 le premier Harry Hole Award. Ce prix, fondé par le célèbre auteur de romans policiers norvégien, Jo Nesbø, évoque le nom de son héros, Harry Hole. Le trophée est décerné aux organisations œuvrant Grâce à notre partenariat les jeunes filles indiennes acquièrent dignité, éducation, égalité des chances et responsabilisation : ces mêmes attributs que nos collaborateurs recherchent pour eux-mêmes et leur entreprise. Notre partenariat s’inscrit d’une part, dans le changement de notre manière de penser qui passe par le renforcement du multiculturalisme dans une société toujours plus ouverte et diverse et d’autre part, dans le changement de vie des jeunes filles que nous assistons. aux contrats types et sont désormais assorties de clauses d e rés ilia tio n en cas d e non- confo r mité de s p ratiq ues LES DIX PREMIERS FOURNISSEURS EN 2010 Capgemini s’est engagé sur le long terme à créer un impact positif sur son environnement. En tant qu’employeur important au niveau mondial, nous travaillons tant au niveau national qu’international avec des acteurs externes sur des projets sociétaux. Capgemini encourage activement l’implication de ses employés à tous les niveaux dans les communautés au sein desquelles ils vivent et travaillent. Nous consacrons du temps, de l’énergie et de la créativité pour générer un impact positif par le biais de partenariats avec des fondations, du volontariat, du travail bénévole ou des levées de fonds et de financements lorsque cela s’impose. Le regroupement de nos ressources pour aider autrui renforce notre esprit d’équipe et nous procure une L’impor ta nce que nous accordons aux projets sociétaux est cohérente avec nos objectifs et conforme aux valeurs d’entreprise. Nous reconnaissons notre impact dans la mise en valeur des talents et aptitudes des populations environnantes. Notre philosophie de base en matière de vie sociale est de favoriser l’éducation, l’intégration et le développement des compétences. Nous considérons que la diversité est source de richesse et d’avantage compétitif, et nous entendons soutenir la diversité et favoriser les talents sous toutes leurs formes. Nous lançons des initiatives avec des communautés du monde entier depuis nos bureaux, sites des clients, ainsi que depuis nos sites RightshoreTM. Notre stratégie communautaire se décline par conséquent dans des domaines choisis selon des initiatives 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Parrainage des jeunes filles de Nanhi Kali par le Groupe Capgemini (janvier 2011) de la Femme 2007 & 2008 qui soutient plus de 5 030 jeunes lles. • Camp artistique et vente aux enchères. • Camp artistique et vente aux enchères • Soutien à plus de 18 jeunes lles • Le Dîner des cadres a permis Le Groupe Capgemini est la deuxième plus grande entreprise sponsor du programme Naandi Nanhi Kali. À ce jour, il parraine plus de 12 100 individus en Inde. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Notre entreprise de services professionnels, Sogeti, entretient un partenariat avec PlaNet Finance depuis sa création en 1998. Ce partenariat a grandement contribué à réduire la pauvreté de certaines populations vivant dans le dénuement extrême. PlaNet Finance est une organisation internationale à but non lucratif dont l’objectif est de combattre la pauvreté dans le monde grâce Au-delà de l’aide financière, le soutien de Sogeti à PlaNet Finance inclut l’expertise technologique et le suppor t des principaux systèmes informatiques, économisant du temps et de l’argent, et permettant ainsi à PlaNet Finance d’investir davantage dans des projets de micro-finance. Nous gérons leur système informatique en hébergeant des applications informatiques telles que l’intranet, la messagerie électronique et la formation en ligne, ainsi qu’en assurant des prestations liées Sogeti a parrainé la 2e conférence internationale Microfinance and New Technologies, qui s’est tenue à Marrakech en 2010. Les nouvelles technologies constituent un facteur clé d’évolution du secteur de la micro-finance. L’objectif de la conférence visait à renforcer les synergies entre les deux secteurs afin de développer l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans la sphère de la micro-finance. Sogeti a également parrainé les trophées de la micro-Finance à Paris pour la troisième année consécutive. Un jury a décerné des prix aux meilleurs entrepreneurs de la micro-finance dans six PlaNet Finance Italie soutient des initiatives locales, s’étant for tement impliquée dans l’initiative « University Me ets Microfinance » (UMM). Ce projet éducatif, lancé par PlaNet Finance et Freie Univer sit ät Be rlin, es t co-fo ndé par la Commission européenne. Il vise à promouvoir la micro-finance auprès des futurs décideurs. Chaque année, cinq bourses sont attribuées dans les universités italiennes, ainsi qu’une récompense supplémentaire pour la meilleure thèse sur la micro-finance. En outre, nous aidons Planet Finance sur le secteur médias pour la promotion du projet, le graphisme et Principales initiatives nationales ou locales dans le We K a r e, u ne in itiati ve so cia le d e st iné e a ux e mp loyés de l’entité Ca pge mini FS GBU en Inde, est a ctuellement opérationnelle dans les centres indiens de Pune, Hyderabad, Chennai et Gurgaon. Elle consiste essentiellement à changer le sort des populations les plus défavorisées. WeKare s’est considérablement développée depuis ses débuts en 2004. Le but exclusif de cette initiative est de contribuer à la société, sans aucun objectif commercial. WeKa re est animée par l’encadrement supérieur de l’organisation, et sa mise en œuvre s’appuie sur des collaborateurs motivés par cet objectif. Toutes les activités organisées dans le cadre du projet font l’objet d’une communication régulière et continu, d’un audit annuel et d’une transparence complète vis-à-vis de l’ensemble des Capgemini et Sogeti, poursuivent leur implication auprès de l’association Nos Quartiers ont des Talents. Cette association vise à accompagner vers l'emploi les jeunes diplômés Bac+4 ou plus, issus prioritairement des quartiers populaires. En 2010, toutes les entités du Groupe Capgemini, étaient présentes pour assister au lancement de la première promotion de Nos Quartiers ont des Talents en région Midi-Pyrénées, qui s'est tenue le jeudi 24 juin au Stadium de Toulouse. Ce lancement a été l’occasion pour Capgemini et Sogeti de confirmer leur engagement auprès de Nos Quartiers ont des Talents et de mobiliser les équipes locales dans cette démarche. Du 23 au 24 novembre Capgemini et Sogeti ont participé aux Rencontres Nationales de Nos Quartiers ont des Talents Cap g em in i s ou t i en t le p r oje t Re nt ré e 2.0 me n é p a r Renaissance Numérique qui a eu lieu le 16 septembre. Cet événement appelle les entreprises à s’engager à céder les parcs informatiques qu’elles souhaitent renouveler. L’objectif est de fournir des ordinateurs reconditionnés à plusieurs écoles primaires peu équipées d’Ile-de-France ainsi que des foyers dont un ou plusieurs enfants sont scolarisés dans ces écoles primaires. Renaissance Numérique est le think-tank du Capgemini a participé à l’opération « Un jour, un métier » organisée par l’association IMS-Entreprendre pour la cité ", en recevant 12 collégiens de 3ème du collège Lavoisier de Pantin. Ce projet citoyen a pour objectif de promouvoir l’égalité des chances dès le collège en permettant à des jeunes issus de quartiers défavorisés de découvrir le monde de l’entreprise et ses métiers le temps d’une journée. En 2010, Capgemini a rejoint Passeport Avenir afin d’aider des étudiants provenant de milieux défavorisés. Une quarantaine de collaborateurs sont devenus les tuteurs de ces étudiants. Depuis novembre 2010, Sogeti France a permis aux étudiants de suivre deux séances de formations dans son centre à Paris. Capgemini et Sogeti sont partenaires de l’Ecole de la deuxième chance du 93 depuis 2006. En 2010, le groupe s’est impliqué auprès de l’E2C93 en participant au processus de labellisation AFNOR de l’Ecole et en apportant ses compétences pour la création d’un espace collaboratif d’échange entre les étudiants Capgemini partenaire de Colle ctif Volley. L’association « Collectif Volley Générations Responsables » est une jeune structure à vocation sociale, de solidarité et d’engagement à destination des joueurs et joueuses professionnels de volley- ball. Elle a pour objectif de préparer, par un accompagnement tout au long de la carrière sportive, la reconversion des athlètes hommes et femmes et favoriser, par la formation et l’épanouissement de l’athlète, la performance sportive. Le partenariat entre Capgemini et le Collectif Volley est un 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE partenariat dit de compétences. Initialisé en Juin 2010, il vise à contribuer à la reconversion des sportifs professionnels Lors de la 14 e édition de la course la Parisienne, une équipe Capgemini, composée de 35 collaboratrices, a pris part à cette course qui soutient depuis plus de 20 ans la recherche contre Capgemini UK continue d’améliorer le sort des jeunes dans tout le Royaume-Uni par le biais de notre Mécénat platine avec le Prince’s Trust. Nous célébrons les accomplissements de notre parrainage en 2011, ayant levé plus de 1 000 000 £ Le Capgemini Wild UK Challenge s’est tenu pour la 4e année c ns é c ut iv e, av e c 1 8 6 p a r t ic i p an t s te r m in a n t c e t te compétition de trois jours, s’étendant d’une côte à l’autre du Royaume-Uni, et nous avons collecté plus de 166 748 £ portant ainsi le total des fonds collectés pour le Prince’s Trust sur 4 ans En t a nt q ue m e mb re d e B usines s in t he C om munit y, Capgemini UK poursuit sa contribution à l’édification d’un futur plus durable pour les populations et la planète. En tant que membre fondateur de Work Inspiration, nous poursuivons nos efforts pour changer les mentalités au travail, en cherchant à motiver les jeunes professionnellement, pour qu’ils ne se contentent pas de « venir au travail ». Ca pge mini UK co ntinue à soutenir Raleigh, une œuvre charitable leader dans le domaine de la jeunesse et l’éducation. Capgemini propose un cursus de formation diplômant en intégration de systèmes, et chaque année, des représentants de ce plan participent à des manifestations dans tout le pays. Douze manifestations ont eu lieu en 2010, animées par 243 volontaires (y compris des cadres de Capgemini) dont 4 710 heures de volontariat et 4 210 £ de dons pour élaborer des cours. En juillet 2010 par exemple, des jeunes diplômés du Royaume-Uni ont consacré leur week-end à développer leurs compétences de leader tout en améliorant les installations d’un centre d’éducation de plein air à Woodrow High House près de Londres. Les contributions de Capgemini à Raleigh se sont élevées à 124 000 £ au cours des 5 dernières années. Capgemini UK parraine AFC Telford Unite d, le club de football local de la ville où réside l’entité Aspire de Capgemini. Capgemini a créé des opportunités pour conseiller de jeunes adolescents et a participé au développement d’un nouveau centre d’apprentissage qui aide plus de 8 00 0 enfants scolarisés et personnes défavorisées chaque année. Dans le cadre de l’initiative « Playing for Success », Capgemini fournit un soutien scolaire dans des écoles primaires et secondaires de Rotherham depuis Septembre 2003. Notre soutien leur a permis d’organiser des activités pour près de 3 000 enfants chaque année. Grâce au centre d’étude, les capacités en lecture, en calcul et en compétences TIC s’améliorent a u sein de nos communautés grâce à des Capgemini UK poursuit sa relation avec le Myotubular Trust depuis 2006. En 2010, des employés ont collecté des fonds en participant aux 10 Km ASICS à Londres et à la marche Capgemini Amérique du Nord a renforcé son implication dans Capgemini Amérique du Nord s’est joint au programme Nanhi Kali de la Fondation Naandi. Outre la mise en place d’un système de retenues sur la paie, nous avons cherché à nous engager directement avec la communauté Nanhi Kali. Durant l’été, 48 de nos nouvelles recrues ont participé aux visites auprès des jeunes filles scolarisées par Nanhi Kali. Plusieurs de nos cadres ont également participé à des visites similaires lors de leurs déplacements à Mumbai. Le fait de permettre à des employés de Capgemini de se rendre compte par eux- mêmes des conditions de vie et de l’état d’esprit positif de ces jeunes filles a créé un impact et renforcé la motivation, nous poussant à accroître notre soutien sous forme de financement Capgemini Canada continue de soutenir United Way, et ses employés ont rassemblé la somme impressionnante de 105 000 $ en 2010. BPO Amérique du Nord a décidé de parrainer Niños del Lago (NDL : les enfants du lac), une organisation qui vise à procurer une parenthèse annuelle paisible et stable aux enfants nécessiteux Guatémaltèques, en les soustrayant à leur vie indigente. BPO propose à ses équipes différentes façons de s’impliquer, établissant ainsi un partenariat avec un client pour conjuguer leurs dons. En 2010, l’équipe des ser vices financiers de Capgemini Amérique du Nord a collaboré avec le Chicago Public Education Fund (The Fund) et les Chicago Public Schools (CPS) afin de proposer une solution innovante basée sur l’e-learning permettant de prolonger la journée scolaire et de compléter l’instruction donnée dans les classes des 8 premières années. Jusqu’à présent, ce programme individualisé, à progression personnelle, a été mis en place dans 15 écoles du système éducatif public de Chicago, le troisième district national par Des équipes SCENE locales (Supporting, Celebrating, Enriching Networking Employee s) organisent des manifestations humanitaires, sportives, culturelles et actives. Par exemple, à Dallas, nous soutenons le foyer de Genesis Women depuis quatre ans. Le foyer est destiné à venir en aide aux femmes et enfants victimes de violences domestiques. L’équipe de Capgemini organise des dîners mensuels avec les résidents du foyer et a également recueilli des fonds importants pendant les vacances grâce à des ventes de gâteaux et des dons de jouets organisés par le bureau de Dallas. Nous prévoyons d’étendre nos programmes communautaires en 2011 et d’offrir davantage de formes d’engagement à nos employés. Au cours de l’année 2010, Capgemini Australie a mené plusieurs initiatives CSR et développement durable. Au nombre de celles-ci, le fait de devenir un fournisseur durable reconnu pour un client stratégique (l’une des 4 plus grosses banques 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE australiennes) et la mise à jour d’un tableau de bord illustrant les contributions du personnel aux objectifs de développement durable, par exemple les niveaux de consommation électrique, l’impression, le recyclage, etc. Capgemini Australie a également collecté des fonds en faveur des incendies de forêts australiens et des inondations du Queensland, et organisé des dons de sang Capgemini Italie soutient la Croix rouge italienne dans son projet d’instruction des populations pour qu’elles apprennent à dégager ou débloquer les voies respiratoires des enfants. Le projet est né d’un besoin pressant de fournir des directives à toute la population concernant l’éducation pédiatrique et les mouvements de réanimation du fait d’un manque général de connaissances sur les gestes à faire en cas de suffocation. En 2010, nous avons enseigné ces gestes à 30 000 personnes au cours d’ateliers et de manifestations dans toute l’Italie, formé 1 000 enseignants et conçu un pack d’information pour le Capgemini Italie a fourni au centre pédiatrique de l’Hôpital St André à Rome un instrument de diagnostic révolutionnaire. L’hôpital est un centre d’excellence pour les soins et la prévention du syndrome de la mort subite du nourrisson, et pour les soins aux bébés affectés d’ALTE (Apparent Life- Threatening Events). L’instrument surveillera le sommeil des nouveau-nés grâce à un système sans fil transmettant des Capgemini Italie a entièrement soutenu les mesures de restructuration et de sécurité de Santa Maria ad Cryptas. Cette ancienne église des Abruzzes a été endommagée par le tremblement de terre de 2009. Nous continuerons à soutenir Le projet École numérique 2.0 pour les écoles publiques italiennes vise à supprimer les livres au profit des netbooks. Capgemini Italie y a ajouté des éléments technologiques pour permettre une collaboration sur le web entre les enseignants et les autres acteurs. Une seconde plateforme promeut un nouveau type de dialogue entre les enseignants, les élèves et leurs familles. Nous y avons associé Microsoft et Intel, notre objectif commun consistant à présent à cré er un modèle innovant pour le secteur éducatif et pour la formation Capgemini Pays-Bas soutient l’initiative Seniors for Talents, créée afin d’aider les jeunes ambitieux et motivés qui ont quitté l’école mais n’ont pas encore réussi à trouver leur premier emploi. Les cadres supérieurs de Capgemini, en liaison avec les cadres supérieurs des clients de Capgemini, sont reliés et organisés au sein du groupe LinkedIn, Seniors for Talents. La mission de ces cadres est d’aider un jeune à démarrer ou de propulser sa carrière, tout en s’occupant de lui avec le plus Capgemini Chili a offert une contribution conséquente à Un Techo Para Chile, la principale institution humanitaire du pays. Celle-ci a permis de reconstruire le Chili après les ravages causés par le tremble ment de te rre, source de grand es souffrances pour beaucoup de gens. Notre don a financé la construction d’environ 35 hébergements d’urgence pour des familles affectées par le tremblement de terre, dans le cadre de BPO Amériques et Capgemini Guatemala soutiennent Niños del Lago, une organisation humanitaire qui se consacre à l’aide aux enfants déshérités à risque du Guatemala, et à améliorer des vies innocentes gâchées par des années de guerre civile et de troubles sociaux. Le camp NDL, situé sur le lac Atitlan dans les hauts plateaux du Guatemala, vise à soustraire à tour de rôle plus de 3 200 enfants de leur environnement lugubre et En 2010, Capgemini a fourni des contributions financières importantes en collaboration avec notre client partenaire Coca-Cola. Ces contributions ont permis à NDL de réaliser la première de six cabines en duplex. Chaque cabine hébergera 12 enfants et un conseiller. En honneur de cette donation, NDL dédiera cette case à tous les employés de Capgemini qui ont Au cours de la première moitié de 2010, le site de Capgemini Guatemala a organisé de nombreuses activités pour collecter des fonds pour NDL. Ces activités comprenaient : une tombola avec un iPad à gagner, un lavage de voitures, une journée en tenue décontractée et des ventes de gâteaux. Toutes ces initiatives portaient un objectif commun : si le site levait 4 600 €, Capgemini verserait le même montant. Nous avons atteint cet objectif et avons versé 9 250 € à NDL. Nous avons également suscité la collaboration de l’un de nos clients CCR qui a effectué une donation équivalente à la nôtre donnant ainsi à Niños del Lago 9 250 € supplémentaires. SunPower et Capgemini travaillent également de concert pour offrir des panneaux solaires à NDL et réduire ainsi de façon significative et permanente les factures d’électricité du camp Niños del Lago. Capgemini et SunPower collaboreront pour la conception, la livraison et l’installation du système de panneaux solaires. Ce projet a déjà démarré. Les sixièmes remises de prix internationales NASSCOM Leadership Awards, organisées par Capgemini Inde, ont récompensé le succès et l’innovation au niveau entreprise et individuel. Parmi les prix convoités, se trouvait le NASSCOM Capgemini award for Leadership in Innovation. À la cérémonie de remise des prix, Paul Hermelin, PDG du groupe, a remis le Capgemini BPO et Conseil au Brésil ont aidé les victimes de plusieurs graves inondations dans le Nord du Brésil, où plus de 100 000 personnes se sont retrouvées sans logement. Les collaborateurs de Capgemini se sont impliqués dans la campagne de collecte de fonds pour les victimes et ont donné des vêtements et de la nourriture. 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Avec une pop ulatio n qui appro che ra pideme nt de s se pt milliards d’individus, et la rareté croissante de nombreuses ressources, l’environnement reste un domaine de prédilection pour Capgemini, de même que pour beaucoup de nos clients. En tant que prestataire de services, Capgemini ne fabrique pas de produits. Cependant, nous sommes conscients de l’impact de nos activités sur l’environnement. Ainsi, le Groupe s’efforce de réduire son impact négatif dans les domaines qui le concerne, de respecter la législation et les normes environnementales, et d’améliorer en permanence la performance environnementale Continuer à dépasser les attentes toujours plus exigeantes Attirer et conserver les meilleurs collaborateurs ; Dép asser les norme s volontaire s et se conformer à la La protection de l’environnement est un processus permanent d’amélioration ; aussi, afin d’être sûr de continuer à respecter la législation locale et internationale, le Groupe déploie une créés par nos différentes filiales ; s’as surer que notre per sonnel, les four nisseurs et les entrepreneurs prennent en compte l’impact environnemental de leurs décisions relatives à leurs principales activités, locaux le déploiement d’outils et de technologies d’avant-garde l’établissement d’indicateurs pour évaluer les progrès ; et la capi t alisatio n sur notre exper tise et nos c apa cités technologiques pour aider nos clients à traiter leurs propres Bien qu’il puisse exister des différences locales, les points clés d’impact environnemental dans le Groupe sont les suivants : les gaz à effe t de se rre résultant de la consommation énergétique de nos bureaux et centres de traitement de les émissions de gaz dues aux déplacements professionnels ; les déchets, généraux ou recyclables, que nous générons et Ces différents impacts orientent nos activités environnementales, qui s’inscrivent dans les trois domaines suivants : Utilisation de l’énergie (bâtiments, installation et La consommation d’énergie dans l’ensemble de nos installations représente une part significative des émissions de carbone de Ca pgemini. Le s centres de traitement de données en particulier absorbent beaucoup d’énergie du fait de leur haute consommateurs d’énergie, tout en dégagant aussi une chaleur Nous continuons à mesurer activement notre consommation é n e r g é t i q u e d a n s n s b u r e a u x e t d a n s n s c e n t r e s d’hébergement, afin d’identifier les sources de réduction et les opportunités d’un meilleur rendement. Suite au lancement réussi de Merlin, l’un des centres de traitement de données les plus durables au Royaume-Uni, nous cherchons à profiter de cette technologie et expérience dans les autres centres Nous dispensons également des formations sur le respect de l’environnement pour les responsables de nos installations et immobilier. Tous les services de l’entreprise sont tenus de rationaliser au mieux leurs espaces de bureaux et leur consommation électrique. Chaque réfection ou ouverture de nouvelles installations doit être l’occasion d’envisager et d’adopter des systèmes et technologies efficaces d’économie Les déplacements professionnels représentent une autre part significative de l’empreinte carbone globale du Groupe. La réduction de celle-ci pose un défi majeur pour notre secteur, qui repose sur la mobilité domestique et internationale de ses collaborateurs permettant d’utiliser au mieux les compétences et l’expérience dans la résolution des défis de nos clients. Cependant, nous reconnaissons qu’il est possible de relever ce défi d’une façon astucieuse, sans sacrifier le contact direct indispensable avec le client. A cet effet, nous avons continué à déployer au sein du Groupe des installations de vidéoconférence en nous appuyant sur des services d’accueil virtuel. Nous avons aussi mis en place ou amélioré des outils collaboratifs pour faciliter le travail à distance et une plus grande flexibilité. Ces nouve lles cap acités nous ont permis de réduire les déplacements professionnels, en particulier entre l’Inde et nos bureaux en Europe ou en Amérique du Nord. Dans de nombreux pays, nous surveillons les émissions de notre flotte de véhicules, notamment au moyen de plafonds d’émission ou en privilégiant Une grande partie des déchets du Groupe est produite par les consommables et emballages de bureaux. Capgemini entend minimiser la quantité de déchets envoyés en décharge 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE en mettant en pla ce de s installations de recyclage dans ses principaux bureaux. Nous travaillons auprès de notre personnel et de nos principaux fournisseurs pour réduire la quantité globale de déchets introduits dans les locaux lors des opérations quotidiennes. Nous veillons à ce que les équipements électroniques soient recyclés conformément aux législations locales en vigueur et en faisant appel à des organisations certifiées/agréées pour l’enlèvement des déchets spéciaux. À la suite de notre soutien aux communiqués de Bali, Poznan et Copenhague, Capgemini s’est joint en 2010 à des centaines d’entreprises pour signer le communiqué de Cancun sur le changement climatique, demandant aux leaders mondiaux présents à la conférence sur le changement climatique des Nations Unies de Cancun de redoubler d’efforts pour établir un cadre international ambitieux et équitable, mais de poursuivre parallèlement une stratégie ambitieuse d’atténuation des Capgemini a également signé la déclaration TIC lors du Sommet sur le Climat de Cancun, confirmant notre engagement pour un futur plus durable. Nous avons appuyé la déclaration de plus de 50 entreprises technologiques pour demander instamment aux négociateurs d’utiliser pleinement la ressource des Technologies d’Information et de Communication afin de mettre en place une économie à faibles émissions de carbone. Cette déclaration, émanant du Global e-Sustainability Initiative (GeSI), propose la création d’un axe de travail pour favoriser le développement de solutions à faibles émissions de carbone s’appuyant sur des Le centre de traitement de données Merlin à Swindon, au Royaume-Uni, a remporté le trophée du « Green Data Centre » à la remise des prix Data Center Leaders Awards 2010. Le centre a été distingué pour son équilibre réussi entre une performance opérationnelle de haut niveau et la réalisation d’objectifs ambitieux en termes de développement durable. Le centre a été finaliste dans les catégories « Innovation in the Mega Data Centre », « Operational Team of the Year « et « Business Leader of the Year ». Le centre de traitement de données Merlin a été finaliste dans la catégorie « Innovation » des trophées de la Chambre de commerce franco-britannique e t dans la c atégorie « Environmental Project of the Year » des récompenses du Capgemini UK a remporté le prix du Challenge WWF One in Five. Organisée par WWF-UK, l’initiative met les entreprises en compétition sur la réduction de leurs déplacements aériens professionnels. WWF-UK a pris en compte l’enquête de référence de 2008 de Capgemini et l’enquête annuelle 2009 : « Les progrès accomplis par Capgemini pour réaliser les objectifs de One in Five ont été remarquables durant cette courte période et JMP a constaté une réduction de 20 % des vols par rapport Capgemini France est par tenaire de la campagne 10-10, animée en France par l’ONG GoodPlanet. En se joignant à cette campagne, Capgemini France s’est engagé à réduire de 10 % ses émissions de carbone en 2011. À l’oc casion de d ém énag em ent s d e site s, Cap gemini privilégie les bâtiments ayant à la fois une bonne performance économique et écologique. C’est le cas pour le bâtiment de Schiltigheim en France, dont la performance énergétique dépasse les objectifs de la réglementation thermique 2005 et pour lequel la conception de l’aménagement interne a été faite dans l’optique d’une réduction de l’impact environnemental. Capgemini Consulting organise depuis 2005, en France, le TIDD, « Trophée de l’Innovation et du Développement Durable ». Il s’agit d’un concours dans lequel des équipes d’étudiants de plusieurs grandes écoles travaillent sur des projets innovants de leur choix encadrés par des équipes de Capgemini. Les projets font l’objet d’une présentation devant un jury et le meilleur est primé. Plusieurs sites ont mis en place des plans de déplacement entreprise (PDE) visant à réduire l’utilisation de la voiture : Nantes et Sogeti en Aquitaine notamment. Capgemini France prend part à l’élaboration de documents de réflexion sur des sujets relatifs au Green IT dans le cadre de travaux menés en commun avec d’autres entreprises du secteur. En particulier nos experts contribuent à la série de livres verts du Syntec visant à améliorer les connaissances et Capgemini Belgique a obtenu la certification ISO14001, venant compléter les certifications déjà obtenues aux Pays-Bas et au Capgemini Inde se prépare pour son audit de certification ISO14001 en avril 2011 sur les sites de Mumbai, Kolkata et Bangalore. Cette certification concernera 16 000 personnes Notre entreprise Global Business Process Outsourcing a lancé un nouveau service de comptabilisation et de reporting du développement durable, qui porte sur la mesure d’indicateurs clés du développement durable tels que l’énergie, les émissions de CO2, les voyages, l’eau et les déchets. Ce service complet s’appuie sur un accord mondial de partenariat technologique avec un leader reconnu en logiciels de développement durable. Notre entreprise Global OS s’est classée au quatrième rang mondial dans le palmarès Green Outsourcing Survey [2009], sur la base de l’enquête « Black Book Top Green Outsourcing Vendors », d’après les appréciations des clients. Sur le plan régional, nous arrivons premiers en Europe et en Australie. Ca pgemini UK figure sur la liste annuelle « Best Green Companies » du The Sunday Times pour la deuxième année Nous continuons à soutenir le projet « Carbon Disclosure Project », par le biais de notre soumission annuelle qui contient des réponses détaillées à de nombreuses questions de clients et d’investisseurs concernant nos risques climatiques, nos 3\. RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Nous avons commencé à déployer notre cours sur ordinateur « Sensibilisation à l’environnement » au sein d’autres entités majeures du Groupe, capitalisant sur la réussite de sa mise en place dans les entreprises du Royaume-Uni, dans lesquelles 80 % des employés l’ont terminé. L’année dernière, le projet « Go Green by Lean » a été lancé par Capgemini Guatemala en tant que projet ceinture verte de Six Sigma. Celui-ci vise à réduire l’utilisation du papier, économisant ainsi beaucoup d’argent, tout en contribuant à économiser les ressources de notre environnement. De plus, dans le cadre du respect des Normes sur la sécurité des informations, Capgemini Guatemala s’est engagé dans le Les 300 chambres d’invités du campus de l’Université Capgemini de Les Fontaines, qui est classé Ecolabel Européen, sont maintenant climatisées avec un nouveau système de pompes à chaleur géothermique, procurant 60 % de gains en électricité pour l’hébergement. La conception écologique du campus a permis également des réductions de 31 % en utilisation de gaz de ville, de 17 % en consommation électrique, et de 25 % pour l’eau. Elle a aussi permis d’atteindre l’objectif ambitieux de 20 % de réduction pour le campus en 2020. Cet objectif a été fixé par l’Union Européenne lors de sa session du 12 février 2008 relative à la problématique « Énergie et climat ». Depuis 2009, ses émissions de gaz à effet de serre ont déjà été réduites de 20 %. Pour la restauration, le campus offre des petits déjeuners 100 % bio, et les autres repas servis sont composés à 40 % de produits bio ou issus du commerce équitable. Quant au recyclage, 100 % des ordures sont triées et réutilisées, et les restes de cuisine sont compostés sur site. I l e s t c l a i r q u e l a p r i s e e n c m p t e d e n t r e i m p a c t environnemental ne concerne pas uniquement Capgemini, ou ce que nous faisons dans nos entreprises. Beaucoup de ces préoccupations sont de nature mondiale ou régionale, et aucune organisation ne possède les connaissances, la technologie ou les ressources pour les traiter isolément. La gestion des questions environnementales et la réalisation de progrès réels met en relief la dépendance entre clients et fournisseurs, ainsi que l’importance primordiale de la collaboration entre diverses organisations et de l’innovation concernant les produits et les Le Groupe s’efforce de communiquer en toute transparence avec ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs et dans certains cas avec ses concurrents sur nos réalisations et nos défis en termes d’impact environnemental. Nous participons également à des forums et collaborons avec des ONG du secteur pour partager nos expériences et analyses, et pour identifier les opportunités de faire progresser notre performance collective. Vous pourrez consulter notre site internet et notre rapport “Un autre visage de Capgemini” pour obtenir de plus amples informations sur nos initiatives récentes dans les domaines de la responsabilité sociale d’entreprise À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 26 MAI 2011 du Groupe au cours de l’exercice 2010 4.2 Commentaires sur les comptes consolidés du Groupe Capgemini et perspectives 2011 4.3 Commentaires sur les comptes de la société 4.5 Politique de financement, risques de marché du Groupe au cours de l’exercice 2010 La contra ction de la demande de conseil et de ser vices informatiques constatée en 2009 (et qui s’était accélérée à la fin de l’exercice) a perduré au début 2010 et a pesé sur la croissance annuelle du secteur. Cependant, une amélioration s’est amorcée à la fin du printemps et a permis un retour à la croissance au cours du second semestre. Cette reprise n’a pas été générale. Ainsi, tandis que les services financiers ont connu une belle progression dès le début de l’exercice 2010, le secteur public est resté déprimé. Au plan géographique, les pays émergents d’abord, l’Amérique du Nord ensuite ont été les régions du monde qui ont été les plus rapides à profiter de cette reprise. Sachant qu’en fin d’année, toutes les régions dans lesquelles le Groupe est installé affichent une croissance de leur activité. Dans ce contexte, le Groupe Capgemini a réalisé un chiffre d’affaires de 8 697 millions d’euros en hausse de 3,9 % par rapport à celui affiché au terme de l’exercice précédent mais en baisse de 1,1 % à taux de change et périmètre constants (deux tiers de l’écart entre ces deux taux est dû à l’appréciation du dollar et de la livre sterling). Cette baisse a eu un impact relativement limité sur la rentabilité du Groupe puisque le taux de marge opérationnelle s’élève à 6,8 %, (en repli de 0,3 point) et que la marge d’exploitation (résultat d’exploitation en pourcentage du chiffre d’affaires) progresse même nettement (+1,6 point à 5,6 %) grâce à une forte diminution des charges Le résultat financier est négatif de 87 millions d’euros mais en légère amélioration par rapport à l’exercice précédent (6 millions de moins). La charge d’impôt qui s’élève à 124 millions (contre 61 millions l’an dernier) intègre dorénavant la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises à hauteur de 25 millions en 2010. Il est important de noter que dans le total de ces deux postes (représentant 211 millions d’euros), 118 millions (soit 56 %) sont purement comptables et n’entraînent aucun décaissement : (65 millions sur 87 pour la charge financière et 53 millions sur 124 pour la charge d’impôt). Le RNPG (résultat net part du Groupe) est de 280 millions d’euros en augmentation de 57 % par rapport à celui dégagé en 2009. Le Groupe a gé néré un « free c ash flow orga nique 1 » de 359 millions d’euros. Malgré quelques petites acquisitions en Europe et une plus importante au Brésil, la trésorerie nette au 31 décembre 2010 s’élève encore à 1 063 millions d’euros contre 1 269 millions au 31 décembre 2009. 1 Le «free cash flow organique» se définit comme le flux de trésorerie lié à l’activité diminué des investissements (nets de cession) en immobilisations incorporelles et corporelles et ajusté des flux liés aux intérêts financiers nets (tels que ces éléments apparaissent dans le tableau de flux de trésorerie consolidé). Il convient de noter tout d’abord que : l’Europe représente au total plus des ¾ du chiffre d’affaires du les 4 principales régions du Groupe - dans l'ordre : France, UK, Amérique du Nord et Bénélux – en représentent ensemble La France conserve de justesse son rang de première région du Groupe en termes de chiffre d’affaires (1 931 millions d’euros soit 22,2 % du total Groupe) en dépit d’un léger repli de 1 % de son activité par rapport à l’exercice précédent. L’activité intégration de systèmes y est en recul sur l’ensemble de l’exercice malgré un rebond au quatrième trimestre. L’Infogérance accuse elle aussi un léger repli, dû principalement à la réduction du volume d’affaires réalisé sur un grand contrat, réduction programmée et conforme à ce qui était prévu. L’activité des services de proximité (Sogeti) est stable sur le total de l’exercice (mais en sensible accélération sur le second semestre). L’activité consulting a connu une croissance modeste mais continue tout au long de l’année. Au total, la France affiche une petite hausse de sa marge opérationnelle qui s’élève à 127 millions d’euros (soit 6,6 % du chiffre d’affaires, pourcentage pratiquement égal à la moyenne La région Royaume-Uni / Irlande a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 1 912 millions d’euros (soit 22 % du total Groupe) en recul de 1,4 % à taux de change et périmètre constants, recul dû en particulier au plan de réduction des dépenses du secteur public britannique lequel représente près des trois quarts de notre activité outre-manche. L’activité infogérance reste quasi stable grâce à la montée en puissance de nouveaux clients et à l’essor du BPO. La marge opérationnelle s’élève à 150 millions d’euros (7,9 % du chiffre d’affaires), soit 1 point de moins L’Amérique du Nord a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 1 665 millions d’euros (soit 19,1 % du total Groupe) dont 1 385 millions d’euros aux États-Unis et 280 millions d’euros au Canada. En recul de 2,9 % à taux de change et périmètre constants, ce chiffre d’affaires est en progression de 4,7 % à taux de change et périmètre courants en raison de l’appréciation du dollar américain et du dollar canadien. Les activités les plus dépendantes des cycles économiques (Conseil, Intégration de Systèmes et Services de Proximité) ont progressé de plus de 10 %. En intégration de systèmes, le secteur financier est resté très dynamique avec une croissance organique de plus de 35 %. L’infogérance a été pénalisée comme prévu, par la forte décrue d’un grand contrat entré dans sa phase terminale, néanmoins cette activité est quasiment stable sur l’ensemble de l’exercice. La rentabilité de la région progresse légèrement (en hausse de 0,3 point à 5,2 %) ceci grâce à l’amélioration des marges Le Benelux (quatrième région du Groupe avec 1 314 millions d’euros soit 16 % du chiffre d’affaires du Groupe) accuse un fort repli de son chiffre d’affaires à périmètre constant (6,7 %) et de 6 % à périmètre courant. Cette baisse est plus forte sur les seules activités cycliques (Conseil, Intégration de Systèmes et Services de Proximité) qui reculent de près de 10 %. La forte exposition du Groupe au secteur public lequel représente près d’un tiers de son activité a été un élément défavorable en 2010\. L’infogérance a mieux résisté avec une croissance étale. De plus, la région affiche toujours une marge opérationnelle élevée de 127 millions d’euros, soit 9,7 % du chiffre d’affaires en progression de 1 point. Ainsi après la forte baisse du taux de marge enregistré en 2009, la région a su améliorer son taux de rentabilité. Les plus fortes progressions de marge ayant été réalisées en Belgique par les services financiers et l’infogérance. réalise au total un chiffre d’affaires de 599 millions d’euros soit 6,9 % du total de l’ensemble du Groupe, affichant une progression de 38,1 % en grande partie due à l’intégration dans nos comptes au quatrième trimestre de CPM Braxis. A 3,1 % la marge opérationnelle reste faible mais progresse de 0,8 point. Les pays nordiques (Suède, Danemark, Norvège, Finlande) ont réalisé au total un chiffre d’affaires de 543 millions d’euros (soit 6,2 % de celui du Groupe) en augmentation de 11,3 % par rapport à celui de 2009 (mais en baisse de 1 % après retraitement des acquisitions de IBX et Skvader et des effets de change). La progression de l’activité Sogeti n’a pas suffi à compenser le recul de l’intégration de systèmes. L’infogérance, en légère hausse, reste une activité encore marginale dans cette région. Au total, la rentabilité est de 6,6 % en repli de 0,7 point, la marge de Sogeti s’étant dégradée cette année bien que restant La région Allemagne / Europe centrale (Suisse, Autriche et pays d’Europe de l’Est) a vu son activité se stabiliser après un exercice 2009 difficile : le chiffre d’affaires est de 534 millions d’euros, soit 0,5 % de plus qu’en 2009 (mais en baisse de 1,9 % à taux de change et périmètre constants) ce qui représente 6,1 % du chiffre d’affaires total du Groupe. Le conseil est en recul mais l’intégration de systèmes, qui représente près des deux tiers de l’activité de la région a renoué avec la croissance à partir du second semestre. La rentabilité est de 9% ce qui, malgré une dégradation de 0,7 point par rapport à ce qu’elle était l’an dernier est d’un niveau tout à fait satisfaisant. La région Asie/Pacifique (199 millions d’euros soit 2,3 % du chiffre d’affaires du Groupe) est en forte croissance (+ 53,8 % et encore 29,3 % à taux de change et périmètre constants) la hausse importante des différentes devises de la zone expliquant l’essentiel de l’écart entre ces deux taux. S’y ajoute l’impact de deux acquisitions de taille modeste. La marge opérationnelle (61 millions d’euros) ne doit pas être rapportée directement au chiffre d’affaires, car seul celui réalisé avec des clients locaux est comptabilisé par la région, le chiffre d’affaires réalisé en sous-traitance interne pour des clients appartenant aux autres régions du Groupe est enregistré dans les comptes de la région qui facture le client. Néanmoins, une part de la marge réalisée sur certains clients de ces autres régions est enregistrée dans les comptes de la zone Asie / Pacifique ce qui ne permet pas une lecture directe de la rentabilité de ses différentes composantes. L’Intégration de Systèmes (41,5 % du chiffre d’affaires du Groupe) reste le premier métier du Groupe en croissance de 1,6 % à taux de change et périmètre constants, croissance qui s’est fortement accélérée au second semestre et s’est traduite par une reprise des embauches mais aussi par un léger repli du taux d’utilisation (79 % en fin d’année soit 2 points de moins par rapport à fin 2009). Les prix ont affiché une bonne résistance et se sont stabilisés en fin d’année. A 6,7 %, la marge opérationnelle est en repli de 0,2 point par rapport à 2009, le coût moyen par collaborateur ayant progressé légèrement plus L’Infogérance (36,3 % du chiffre d’affaires total) affiche pour 2010 une baisse de 3.2 % à taux de change et périmètre constants. Cette activité a été impactée par l’arrivée en phase terminale d’un grand contrat aux États-Unis et par le plan d’économies décidé par le gouvernement britannique. Quant à la marge opérationnelle, elle est stable à 7,1 %. Les Services de Proximité (Sogeti) représentent la troisième activité du Groupe avec 16,3 % du chiffre d’affaires total, en repli de 0,3 % à taux de change et périmètre constants avec là aussi, un retour à la croissance dans la seconde partie de l’année. Le taux d’utilisation a retrouvé en fin d’année un niveau satisfaisant (82,5 %) et les prix se sont améliorés de façon continue tout au long de l’exercice. Cependant, la marge opérationnelle (en repli de 0,5 point à 9,2 %), a pâti d’une moindre activité aux Pays-Bas où la rentabilité a toujours été supérieure à la moyenne. Le Consulting, en repli de 7,5 % à taux de change et périmètre constants, ne représente plus que 5,9 % du chiffre d’affaires du Groupe. Principalement victime de la réduction des budgets du secteur public, c’est le seul des quatre métiers du Groupe à n’avoir pas renoué avec la croissance au dernier trimestre de l’année. La réduction de l’effectif de 4,7 % d’une année sur l’autre a permis de maintenir un bon taux d’utilisation (66 % au quatrième trimestre) tandis que les prix de vente ont pu être stabilisés et même remonter légèrement en fin d’année, permettant d’afficher pour la totalité de l’exercice le meilleur taux de marge opérationnelle (10,9 %, en baisse de 0,5 point de conférer à M. Paul Hermelin le titre de Vice-Président, tout en confirmant celui-ci dans ses fonctions de Directeur Général. A u 3 1 d é c e m b r e , l ’ef f e c t i f t t a l d u G r u p e é t a i t d e 108 698 personnes contre 90 516 au dernier jour de l’exercice précédent. Cette augmentation de 18 182 personnes (+20,1 %) \- et 7 579 personnes intégrées en cours d’année dans les ef fe c tifs d u Gr oup e so it à la su ite d ’u ne a cq uisition (notamment les 5 487 salariés de la société CPM Braxis dont l’acquisition a permis au Groupe de décupler le nombre de ses collaborateurs au Brésil) soit en application d’une clause de transfert de personnel prévue dans certains contrats et 19 537 sorties, se décomposant elles-mêmes en : \- 16 230 départs volontaires (16,6% de l’effectif moyen de \- 132 transferts hors Groupe suite à des cessions d’activité ou à la fin de certains contrats d’Infogérance ; \- 3 175 licenciements ou non reconductions de périodes d’essai. Les prises de commandes enregistrées pendant l’exercice s’élèvent à 9 863 millions d’euros, en hausse de 9,1 % (à taux de change et périmètre constants) par rapport à celles de l’exercice précédent. Elles ont été particulièrement satisfaisantes pour l’activité Infogérance (+16 %) et se sont maintenues à un bon niveau dans les trois autres métiers où le ratio prises de commandes sur chiffre d’affaires est supérieur à 1,13. Le 2 février 2010, Capgemini a procédé à l’acquisition de la so cié té suéd oise IBX , spé cia lisée dans la fo urni ture de programmes d’achats en ligne. Capgemini et IBX – qui travaillaient ensemble depuis l’été 2009 – ont créé la première offre intégrée de Procurement-as-a-Service en mettant en œuvre sur de nouveaux marchés la technologie éprouvée d’IBX . Déjà reconnu comme un expert en externalisation des processus métiers dans le domaine des approvisionnements– Capgemini bénéficie du savoir-faire d’IBX en matière de solutions achats en Le 27 mai 2010, le Conseil d’Administration de Capgemini réuni sous la présidence de son doyen d’âge (M. Michel Jalabert), à l’issue de l’Assemblée Générale qui s’était tenue le matin à Paris, de réélire M. Serge Kampf comme Président, Le 21 juin 2010, le MPS (Metropolitan Police Service), le plus important service de police opérant dans le Grand Londres, a p r olo n gé j u sq u’e n d é c em b re 2015 son co nt rat a vec Capgemini UK plc son principal fournisseur de technologies en matière d’information et de communication. Grâce à ce contrat, le montant des économies que le MPS devrait réaliser sur les moyens informatiques dédiés aux 55 000 policiers, personnels administratifs et agents de proximité de Londres est estimé à Le 27 juillet 2010, Royal Mail Group Limited, le service des postes britannique, a signé avec Capgemini UK plc, un contrat de « cloud computing » d’une durée de six ans pour la gestion de ses divers services informatiques. L’objet principal de ce contrat est de permettre au RMG de transformer ses services en ligne à destination des entreprises et des particuliers tout en réduisant les coûts associés à l’exploitation de son site web. Royal Mail a également pour ambition de diversifier son portefeuille de services en ligne tout en se libérant des contraintes de temps et de coûts imposés par l’informatique traditionnelle. Le 2 septembre 2010, Capgemini a annoncé un accord avec les actionnaires de CPM Braxis lui permettant d’entrer à hauteur de 56,06 % dans le capital de cette société. Dans un marché dominé par les filiales des grands acteurs américains (IBM,HP,..), CPM Braxis est le numéro un des sociétés brésiliennes de services informatiques. Ayant pour clients principaux plusieurs grandes entreprises brésiliennes et internationales, notamment dans le secteur financier, CPM Braxis a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 426 millions d’euros. Grâce à cette acquisition, Capgemini a accru considérablement sa présence au Brésil, l’un des marchés au potentiel parmi les plus élevés du monde Le 13 septembre 2010, Capgemini a signé un protocole d’accord (« Memorandum of Understanding », MoU) avec les Services du Premier Ministre britannique (« Cabinet Office »), qui reconnaissant la qualité des services apportés par le Groupe au Gouvernement au cours de ces dernières années, lui confirme qu’il continuera à fournir comme prévu l’ensemble des prestations faisant l’objet de précédents contrats ainsi qu’un ensemble de services additionnels qui ont permis au Groupe de s’engager sur la réalisation d’économies importantes au bénéfice du Gouvernement. Le 22 septembre 2010, Capgemini Outsourcing Services SAS a annoncé la signature d’un contrat de longue durée avec Nokia Siemens Networks (NSN), l’un des principaux fournisseurs mondiaux de services de télécommunications, pour qui le Groupe assurera la gestion de l’ensemble des commandes clients. NSN bénéficiera de l’expertise de Capgemini dans le secteur des télécommunications ainsi que de son savoir-faire en externalisation des processus métier (BPO) appliquée à la Le 6 octobre 2010, Capgemini Government Solutions LLC, filiale américaine du Groupe Capgemini, a signé un contrat cadre d’une durée de sept ans avec le Centre d’intégration et de Gestion des Systèmes Fédéraux au sein de l’Administration des Services Généraux des États-Unis. Ce contrat d’un montant de 100 millions de dollars (soit 73 millions d’euros), stipule que Capgemini fournira au Ministère américain de l’Agriculture des services de vérification et de validation indépendante de Le 15 décembre 2010, Capgemini a annoncé l’acquisition en Allemagne de la société CS Consulting l’un des principaux fournisseurs de services et de conseil dans le secteur de la banque et de l’assurance. Affichant une croissance supérieure à la moyenne du marché, CS Consulting a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 47,4 millions d’euros et une marge opérationnelle après ajustement de 12,6 %. Spécialisée dans la migration de systèmes d’information bancaires (Core Banking) ainsi que dans la mise en place de solutions de Business Intelligence, elle regroupe aujourd’hui plus de 400 consultants Le chiffre d’affaires consolidé 2010 s’est élevé à 8 697 millions d’euros, en hausse de 3,9 % sur celui réalisé en 2009 mais en baisse de 1,1 % à taux de change et périmètre constants alors que les charges opérationnelles ont augmenté elles de 4,3 % à L’analyse des coûts par nature met en évidence : une hausse de 342 millions d’euros (+7,1 %) des coûts de personnel, augmentation cependant inférieure à celle de l’effectif moyen Ceci est la conséquence du fort recrutement opéré "offshore", notamment en Inde : au 31 décembre 2010, la région Asie/ Pacifique comptait 33 655 personnes (soit 31 % de l'effectif total) contre 24 008 un an plus tôt (26 %) soit encore une croissance de 40 %. Cette forte croissance du nombre de collaborateurs appartenant à des pays dits "à bas salaires" ne s'est pourtant pas traduite par une forte baisse du salaire moyen annuel du Groupe une baisse de 1,4 point du poste « achats / sous-traitance » (23,5 % du chiffre d’affaires contre 24,9 % l'an dernier). une hausse de 12% des frais de déplacements à 370 millions d'euros (4,25 % du chiffre d'affaires soit 0,3 point de plus que une baisse de 7,2 % des loyers et taxes locales (3,2 % du L’analyse des coûts par destination montre que : le coût des services rendus a augmenté de 265 millions à 6 631 millions mais reste quasiment stable en proportion du chiffre d'affaires, ce qui conduit à une marge brute de 23,8 % (contre 23,9 % en 2009) ; les coûts commerciaux augmentent de plus de 8 % à 680 millions et représentent 7,8 % du chiffre d’affaires contre 7,5 % en 2009 ; les frais généraux et administratifs (799 millions d'euros) n'augmentent que de 2,3 % et restent à peu près stables en proportion du chiffres d'affaires (9,2 %). À noter que le total "frais de déplacements + coûts commerciaux" a augmenté de 9,1 % alors que le chiffre d'affaires n'a augmenté L a marge opérationnelle est de 5 87 millions d’euros et représente 6,8 % du chiffre d’affaires contre 595 millions d’euros et 7,1 % du chiffre d’affaires l’an dernier. Le poste « autres produits et charges opérationnels » se solde pour 2010 par une charge nette de 98 millions d’euros contre 262 millions d’euros l’an dernier. Cette réduction de 164 millions est essentiellement due à celles des coûts de restructuration ramenés de 213 à 71 millions d’euros. Le résultat d’exploitation s’établit ainsi à 489 millions d’euros et 5,6 % du chiffre d’affaires, contre 333 millions d’euros et 4 % Le résultat financier se traduit par une charge de 87 millions d’euros en 2010, en diminution de 6 millions par rappor t à celle de 2009 : la diminution de la charge nette d’intérêt sur les régimes de retraites à prestations définies a plus que compensé l’augmentation de la charge d’intérêt liée à l’intégration de la La charge d’impôt est de 124 millions d’euros (contre 61 l’an dernier), dont 71 millions d’impôts courants (24 en 2009) et 53 millions d’impôts différés (37 sur 2009). Le taux effectif d’impôt est donc de 30,9 % en 2010 (contre 25,5 % en 2009), augmentation principalement due à la nouvelle Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) payée en France. Le résultat net « part du Groupe » s’élève à 280 millions d’euros en 2010 soit 57 % de plus que les 178 millions d’euros réalisés en 2009. Le résultat par action est de 1,80 euro pour les 155 770 362 actions composant le capital au 31 décembre 2010, contre 1.16 euro pour les 154 177 396 actions composant le capital au dernier jour de l’exercice 2009. La situation nette «part du Groupe» de l’ensemble consolidé augmentation de 101 millions d’euros par rapport à ce qu’elle éta it au 31 décembre 2009. Cet te augmentation résulte de la prise en compte du résultat bénéficiaire de l’exercice des augmentations de capital résultant des levées d’options de souscription d’actions (46 millions d’euros), et de la contrepartie de la charge liée aux attributions d’options de souscription et d’actions (15 millions d’euros), d e la rec n naiss an ce en ca pit aux pr p res d e p er tes actuarielles liées aux provisions pour retraites et engagements assimilés nettes d’impôts différés (pour 101 millions d’euros), et de la variation positive de la juste valeur des instruments dérivés dans le cadre de la comptabilité de couverture des flux de trésorerie en Inde, nette d’impôts différés, de la variation positive des réserves de conversion pour du versement aux actionnaires du dividende 2009 (0,80 euro par action, soit 122 millions d’euros au total) enfin de la reconnaissance (en déduction des réserves) du droit de vente accordé aux actionnaires minoritaires de CPM Braxis relatifs aux 43,94 % dont ils restent propriétaires (ceci pour un montant de 185 millions d’euros au 31 décembre 2010). L’actif immobilisé augmente de 589 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2009, en raison principalement : d’une augmentation de 451 millions d’euros des écarts d’acquisition (« goodwill »), augmentation résultant : \- des acquisitions réalisées au cours de l’exercice : au total 329 millions d’euros dont 226 pour l’acquisition de CPM Braxis \- et des écarts de conversion positifs sur les précédents écarts d’acquisition libellés en dollars américains et en livres de l’augmentation nette des immobilisations incorporelles (5 3 millions d’euros d ont 42 re latifs à l’acquisitio n de d’une augmentation nette des immobilisations corporelles d e 78 millio ns d ’e uro s co ns tituan t le so lde entre les immobilisations corporelles héritées des sociétés acquises au cours de l’exercice (169 millions d’euros) et les « entrées dans le périmètre » (37 millions d’euros), cela partiellement compensé à hauteur de 142 millions par les amortissements de la période et quelques cessions mineures. Le passif non courant au 31 décembre 2010 augmente pour sa à une légère augmentation (45 millions d’euros) des dettes à une augmentation de 124 millions d’euros des provisions pour retraites et engagements assimilés, suite à une perte actuarielle nette de 127 millions d’euros en 2010, constatée pour l’essentiel au Royaume-Uni et au Canada et résultant de la baisse du taux d’actualisation sur la valeur des obligations au 31 décembre 2010, très partiellement compensée par une augmentation de la valeur des actifs de couverture après le redressement des marchés financiers en cours d’exercice. à la reconnaissance pour 185 millions d’euros du droit de vente accordé aux actionnaires minoritaires de CPM Braxis sur les 43,94 % restant en leur possession. Les créances d’exploitation, (comptes clients et comptes rattachés) s’élèvent à 2 371 millions d’euros au 31 décembre 2010, contre 2 067 millions d’euros au 31 décembre 2009. Cette augmentation de près de 15 % résulte notamment de l’intégration de CPM Braxis (pour 140 millions d’euros) et des effets de conversion (66 millions d’euros). Les créances clients nettes des acomptes clients et des produits constatés d’avance 1 406 millions d’euros au 31 décembre 2009 et représentent 66 jours de chif fre d’af faires annuel (contre 60 jours au Les dettes opérationnelles principalement composées des comptes fournisseurs et de comptes rattachés, de montants dus à des membres du personnel et de taxes, s’élèvent à 2 305 millions d’euros au 31 décembre 2010, en augmentation de 279 millions d’euros par rapport à ce qu’elles étaient au 31 décembre 2009, la moitié de l’augmentation étant liée à l’intégration de CPM Braxis (134 millions d’euros). La trésorerie nette consolidée au 31 décembre 2010 est 31 décembre 2009. Cette diminution de 206 millions d’euros d’un flux de trésorerie net généré par l’activité positif de 503 millions d’euros, la capacité d’autofinancement (628 millions d ’euros) ay ant été réd uite p a r un e augme nt ati on d u besoin en fonds de roulement de 73 millions d’euros et le paiement de l’impôt pour 52 millions d’euros ; après prise en compte des intérêts décaissés (11 millions d’euros) et des acquisitions nettes des cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles (133 millions d’euros), le « free cash flow organique » généré sur 2010 s’élève à 359 millions d’euros (contre 396 millions en 2009 et 463 millions en 2008), (122 millions d’euros), partiellement compensé par le produit d’augmentation de capital pour 46 millions d’euros, des décaissements liés aux acquisitions pour un montant total, net de la trésorerie acquise, de 218 millions d’euros, et \- CPM Braxis pour un montant net de 99 millions d’euros, le décaissement de 227 millions d’euros étant compensé par la trésorerie acquise (12 millions d’euros) et les 116 millions d’euros reçus par CPM Braxis au titre de l’augmentation de \- aux autres acquisitions (essentiellement IBX Group AB et SSS Holdings Corporation Ltd.) pour un montant total de 119 millions d’euros (nets de leur trésorerie acquise), d ’un e a ugmen ta t io n net te des det tes fi nan cières de 332 millions d’euros, attribuable pour 236 millions d’euros à la reprise des dettes financières de CPM Braxis lors de son d’un effet de change positif sur la trésorerie nette pour L’exercice 2011 bénéficiera du mouvement de reprise amorcé à la fin de 2010, et des investissements réalisés par le Groupe pour maximiser son potentiel de croissance sur les marchés les plus porteurs. Au 1er janvier, Capgemini a mis en place une nouvelle organisation visant à renforcer le leadership du Groupe. L’activité de maintenance applicative a été rapprochée de l’intégration de systèmes pour élargir la relation commerciale à l’ensemble des offres de services. Le BPO (Business process outsourcing) a été élevé au rang de grande unité opérationnelle et affiche l’a mbition d’u ne croissance à deux chiffres en développant son offre au-delà de son marché de base (finance et comptabilité). Les services d’infrastructures sont devenus également une division indépendante pour renforcer, en amont de la gestion d’infrastructures, les services de conception et de développement pour lesquels les marges sont plus élevées. Enfin, l’activité Consulting, très affectée en 2010 par la faiblesse du secteur public, devrait progressivement revenir à la croissance en déployant son offre de «digital transformation». Le Groupe continuera de se positionner sur les segments de marchés les plus porteurs avec le lancement de nouvelles lignes mondiales de services (comme celle annoncée en 2010 sur l’énergie et la gestion de parcs de « compteurs intelligents »). Capgemini va procéder à une accélération de son ry thme d’embauches, notamment en Europe et en Amérique du Nord où la croissance nette des effectifs avait été limitée en 2010. Ces nouvelles embauches effectuées à un niveau d’expérience inférieur à la moyenne du Groupe auront un effet bénéfique sur Enfin, après l’intégration de CPM Braxis qui contribuera à l a c rissa n ce d u Gr up e , Cap gemini p ursuivra s n développement géographique par acquisitions sur des zones à forte croissance économique ainsi que sur des segments de marché ciblés dans les pays occidentaux. Le Groupe prévoit une croissance de son chiffre d’affaires comprise entre 9 et 10% à taux de cha nge et périmètre courants et une marge opérationnelle en progression de 0,5 à 1 point par rapport à celle réalisée en 2010. Compte tenu des investissements qu’il sera nécessaire d’engager pour soutenir cette croissance et d’une amélioration du climat des affaires plus ou moins rapide selon les pays et selon les métiers, il est à prévoir que la croissance du chiffre d’affaires et cette amélioration du taux de marge opérationnelle du Groupe se feront de manière graduelle au long de l’exercice. de la société holding Cap Gemini S.A. Les produits d’exploitation s’élèvent à 202 millions d’euros (dont 201 millions d’euros de redevances reçues des filiales) contre 199 millions d’euros l’an dernier (dont 198 millions d’euros de Le résultat d’exploitation est stable et s’établit à 165 millions d’euros contre 164 millions d’euros en 2009. Le résultat financier est négatif de 41 millions d’euros alors qu’il était positif de 31 millions d’euros en 2009 et résulte d’un solde 77 millions d’euros de produits constitués principalement de dividendes reçus des filiales (pour 53 millions d’euros), de produits financiers sur placements de trésorerie (pour 9 millions d’euros), des intérêts de prêts consentis par la société à certaines de ses filiales (pour 6 millions d’euros), et enfin à des reprises de provision (pour 6 millions d’euros), u n e c h a r ge d e 1 1 8 m il l i n s d ’e u r s c r re s p n d a n t principalement aux intérêts financiers relatifs aux OCEANE 2005 et 2009 (pour un montant de 24 millions d’euros), à l’amortissement de la prime de remboursement de l'OCEANE 2005 (9 millions d’euros) ainsi qu’à 79 millions d’euros de dotation aux provisions sur titres de participation de filiales en France (41 millions d'euros) et en Asie pacifique (38 millions Cette dégradation de 72 millions d'euros entre les deux exercices s'explique par l'augmentation des provisions pour dépréciation de titres de participation (79 millions d'euros en 2010 au lieu de seulement 18 millions d'euros en 2009), et par la baisse des taux de rendement de la trésorerie placée. Après un résultat exceptionnel négatif de 2 millions d’euros et un produit d’impôt de 16 millions d’euros, la Société affiche un bénéfice net de 137 millions d’euros, soit 87 millions (39 %) de Les immobilisations financières passent d’un montant net de 8 181 millions d’euros l’an dernier à 8 523 millions d’euros au 31 décembre 2010. Cette augmentation de 342 millions d’euros de l’augmentation du capital d'une filiale française d'un montant total de 237 millions d’euros lui donnant le moyen de financer l'acquisition de la société Brésilienne CPM BRAXIS ; de l’augmentation du capital de deux filiales européennes pour un montant total de 36 millions d’euros (30 millions en Suède et 6 millions en Italie) ; de l’augmentation du capital de deux filiales situées hors zone euro pour un montant total de 7 millions d’euros (6 à Singapour de l'exercice de l'option d’achat par Capgemini des 49 % re stants de C ap gemini Business Ser v ice s (Ind ia) Ltd (ex : Hindustan Lever Limited) pour un montant de 15 millions d e p lusie ur s p rê ts acc ordés à c er t ain e s f ili ale s p our 173 millions d’euros (dont 125 à la filiale américaine et 32 à la du remboursement partiel ou intégral de prêts accordés à plusieurs filiales pour un total de 49 millions d’euros ; d’une provision pour dépréciation de titres de participation Les capitaux propres de la Société s’élèvent à 8 197 millions d’euros, en augmentation de 63 millions d’euros par rapport à l’an dernier, augmentation qui s’explique principalement par le d’une part le résultat de l’exercice 2010 (137 millions d’euros) auquel s'est ajouté le versement à la société d'un montant de 47 millio ns d'euros correspondant à la levée par les collaborateurs du Groupe de 1 592 966 options de souscription et d’autre part la distribution le 3 juin 2010, d’un dividende de 0,80 euro par action composant le capital au 31 décembre 122 millions d’euros, étant précisé que la société détenait à la date de cette distribution 2 millions de ses propres actions. Les dettes financières s’élèvent a u 31 décembre 2010 à 1 418 millions d’euros, en diminution de 261 millions d’euros par rapport à ce qu’elles étaient au 31 décembre 2009, amélioration le remboursement au pair en numéraire le 4 janvier 2010 de 3 861 116 obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles ou existantes émises en 2003 (OCEANE 2003) pour la réduction des découverts bancaires, à hauteur de 47 millions d’euros, consécutive à l’évolution de la situation de trésorerie centralisée Groupe (Cash pooling international) dont la Société est « tête de trésorerie », enfin la diminution des en-cours d’emprunts intragroupe pour La situation de trésorerie, nette de l’endettement financier, reste négative de 451 millions d’euros à fin 2010 ; elle était déjà négative mais seulement de 140 millions d'euros à fin 2009\. Cette dégradation de 311 millions d'euros s’explique 295 millions de décaissements destinés à des augmentations 124 millions représentant le solde entre des prêts accordés à certaines filiales en 2010 et des remboursements encaissés le paiement du dividende 2009 pour 122 millions d’euros, l’encaissement de redevances de marque pour 204 millions l 'enc ais se me nt d u règle me n t de levée s d ’op tio n s de souscription d’actions pour 47 millions d'euros. Les dettes fournisseurs externes de la Société s’élèvent à 1,375 million d’euros dont 1, 249 million ne sont pas échues. Les dettes fournisseurs Groupe non échues s’élèvent quant à elles de l’exercice 2007, ces dividendes étant intégralement éligibles à l’abattement de 40 % mentionné à l’article 158.3.2° du Code Il est par ailleurs à noter qu’en juin 2010, Capgemini Finance et Services S.A.S, filiale de Capgemini France S.A.S. a fait l’acquisition de la société française Plaisir Informatique, spécialisée dans la migration de données complexes dans le d’Administration a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Gé né rale Ordi naire d’affe cter comme suit le résultat de Bénéfice net de la société mère L’Assemblée Générale Ordinaire du 11 mai 2006 avait fixé à 700 000 euros le montant global annuel des jetons de présence alloués au Conseil d’Administration. Depuis cette date (c’est-à- dire depuis 5 ans) votre Conseil n’a jamais demandé une révision de ce plafond alors que : au terme de ces cinq ans, l’inflation cumulée a été proche de l’importance croissante donnée aux Comités Spécialisés conduit à une forte augmentation tant du nombre de leurs réunions que du taux de participation : ainsi y avait-il eu en 2005, 14 réunions de ces comités avec 55 participants et qu’il Le Conseil d’Administration demandera donc à la prochaine Assemblé e Générale Ordinaire de bien voulo ir acce pter d’augmenter ce plafond de 100 000 euros, partie au titre de l’inflation constatée, partie pour tenir compte de l’augmentation au paiement du dividende de 1 euro au report à nouveau : le solde, soit : Ce qui fait bien au total Au cours de l’exercice 2010, le capital social a été augmenté suite à la levée de 1 592 966 options de souscription d’actions consenties antérieurement à des collaborateurs du Groupe. Ce dividende d’un euro pour chacune des 155 770 362 actions portant jouissance au 1er janvier 2010 est intégralement éligible à l’abattement de 40 % mentionné à l’article 158.3.2° du Code général des impôts. Tenant compte des recommandations exprimées par certains investisseurs, et afin d’éviter ou au moins de ne pas encourager les opérations de prêt/emprunt de titres autour de la date de l’Assemblée Générale, le Conseil propose que la date effective de détachement du coupon soit fixée au lundi 6 juin 2011 et le dividende mis en paiement le jeudi 9 juin 2011. Si, lors de cette mise en paiement, la Société détient toujours un certain nombre de ses propres actions, la somme correspondant au dividende dû à ces actions sera affectée au compte «report à nouveau». Par ailleurs et en application de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est rappelé que la société a distribué à ses actionnaires un dividende de 123 341 916,80 euros (soit 0,80 euro par action) au titre de l’exercice 2009, un dividende de 145 844 938 euros (soit 1 euro par action) au titre de l’exercice 2008, et un En application des dispositions de l’article L.223-13 du Code de Commerce, le Conseil d’Administration vous informe ou vous confirme que selon les informations qu’il a reçues, un seul actionnaire (la société AllianceBernstein L.P.) détenait à la date de clôture de l’exercice plus de 5 % du capital et des droits de En cours d’exercice, la société Amundi, agissant pour son compte et pour celui de la Société Générale Gestion et de la société Etoile Gestion, a déclaré à la Société le 20 mai 2010 avoir franchi à la hausse le seuil de 5 % du capital et des droits de vote, puis le 23 juillet 2010 avoir franchi à la baisse ce même La répartition du capital social telle qu’elle était connue au 31 décembre 2010 figure en page 225 du présent document Nous vous rappelons que l’an dernier l’Assemblée Générale Ordinaire avait renouvelé l’autorisation accordée sous certaines conditions à la Société d’acheter ses propres actions. Cette autorisation a été utilisée au cours de l’exercice 2010 pour les besoins du contrat de liquidité conclu en septembre 2005 avec CA Cheuvreux et qui a été transféré à Oddo Corporate Finance à compter du 15 février 2010. Ce contrat a pour but de favoriser la liquidité du titre Cap Gemini et une plus grande régularité de ses cotations. En 2010, CA Cheuvreux puis Oddo Corporate Finance ont procédé à l’achat pour le compte de Cap Gemini S.A. d’un total de 4 790 071 actions représentant 3,09 % du capital au 31 décembre 2010, à un cours moyen de 36,07 euros. Sur la même période, ils ont procédé à la vente de 4 736 071 actions Cap Gemini, représentant 3,05 % du capital au 31 décembre 2010, à un cours moyen de 36,18 euros. À la clôture de l’exercice, le compte de liquidité présentait un solde de 175 000 actions (soit 0,11 % du capital) et d’environ 9 millions Pour mémoire, il est rappelé ici que notre Société a procédé propres actions, représentant 1,3 % du capital, à un cours moyen de 34,48 euros, cet achat ayant pour objet la neutralisation partielle de la dilution entraînée par la mise en œuvre d’outils de motivation des salariés du Groupe. Au total, la S ociété détenait do nc au 31 d écembre 2010 la base du cours de clôture de l’action Cap Gemini à cette date La durée de validité de l’autorisation consentie par l’Assemblée Générale Ordinaire de l’an dernier n’étant que de 18 mois, nous vous proposons aujourd’hui de lui substituer une nouvelle autorisation de même nature permettant à la Société de : procéder à l’animation du marché secondaire et favoriser la liquidité de l’action Cap Gemini dans le cadre d’un contrat de d'attribuer des actions à des salariés et des mandataires sociaux dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, concernant l'attribution d’actions de performance, ou la mise en œuvre d'un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d'attribuer des actions aux titulaires de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société lors de l’exercice qu’ils feront des droits attachés à ces titres et ce dans le cadre de la de procéder à l’achat d’actions pour conservation, remise ultérieure à l’échange ou remise en paiement dans le cadre de proposer ultérieurement à l'Assemblée l'adoption d'une résolution à caractère extraordinaire portant annulation de tout ou partie des actions acquises. Il vous est donc proposé aujourd’hui d’autoriser le Conseil d’Administration à faire acheter par la Société pendant les 18 mois à venir un nombre d’actions représentant au maximum 10 % de son capital social à un prix d’achat maximum de 55 euros par action, ces achats intervenant dans le cadre: des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce (qui autorisent également le Conseil d’Administration à annuler tout ou partie des actions ainsi acquises dans la limite de 10 % du capital par période de 24 mois), et du règlement européen n° 2273 du 22 décembre 2003 entré en vigueur le 13 octobre 2004. Il est rappelé que le dernier programme d’options de souscription d’actions autorisé par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mai 2005 (le VIe plan) est arrivé à expiration le 12 juillet 2008. Le Conseil d’Administration n’ayant pas sollicité de l’Assemblée Générale le renouvellement d’un tel programme, aucune nouvelle attribution de telles options n’a donc été consentie au Le Conseil rappelle également aux actionnaires que dans l’hypothèse où serait publiée par Eurolist d’Euronext Paris S.A. un avis de recevabilité d’une offre publique d’achat ou d’échange portant sur les titres de la société, les collaborateurs du Groupe encore titulaires de telles options de souscription pourraient, s’ils le souhaitent, lever aussitôt la totalité des options qui leur ont été consenties (ou le solde en cas de levées partielles déjà effectuées) sans avoir à attendre la fin des périodes de blocage Comme il a déjà été dit ci-dessus, 1 592 966 actions ont été souscrites au cours de l’exercice 2010 (483 115 actions au titre du Ve plan et 1 109 851 au titre du VIe plan) étant rappelé qu’aucune action ne pouvait plus être souscrite au titre des quatre premiers plans dont les périodes de souscription ont expiré respectivement le 1er novembre 1995, le 1er avril 1999, le 1er avril 2002 et le 1er décembre 2006. En application de s dispositions de l’article L.225-102 du Cod e d e co mm erc e , l e Co nse il d ’A d min i st r atio n vo us informe qu’au 31 décembre 2010, les salariés et mandataires sociaux ayant souscrit à l’augmentation de capital réalisée le 16 décembre 2009 dans le cadre de la 13ème résolution adoptée par l’Assemblée Générale des Actionnaires du 30 avril 2009 et dans le cadre d’un Plan d’Epargne d’Entreprise du Groupe Capgemini détenaient ensemble 3,53 % du capital de la Société. Il est ici rappelé que près de 14 000 salariés du Groupe répartis dans 19 pays ont souscrit à cette augmentation de capital, directement ou indirectement par l’intermédiaire de Fonds Nous vous rappelons que l’Assemblée Générale du 30 avril 2009 avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder dans les 18 mois (soit jusqu’au 31 octobre 2010) à une attribution d’actions sous condition de performance. Dans le cadre de cette autorisation, le Conseil d’Administration a attribué le 1er octobre de la décision du Conseil d’Administration (ce pourcentage étant conforme au maximum de 1 % fixé dans le cadre de l’autorisation consentie). Il est précisé que cette attribution a été la seule réalisée au titre de ladite autorisation qui est désormais forclose. Dans le souci de poursuivre sa politique de motivation et d’association des collaborateurs au développement du Groupe, votre Conseil vous demande aujourd’hui de bien vouloir lui consentir l’autorisation de procéder dans les 18 mois à venir à une nouvelle attribution d’actions sous condition de performance (avec une performance externe et une performance interne) pour un montant maximum de 1 million d’actions d’un nominal Dans le cadre de sa politique de motivation des salariés et de l’alignement de leurs intérêts sur ceux des actionnaires, le Conseil d’Administration souhaite continuer à rendre accessible à un grand nombre de collaborateurs l’accès au capital de l’entreprise dans le respect des législations des pays dans lequel le Groupe est implanté. A cet effet, le Conseil d’Administration vous demande aujourd’hui de bien vouloir lui déléguer le pouvoir de procéder à une augmentation de capital en numéraire par émission d’actions réservées aux adhérents de Plan d’Epargne d’Entreprise (PEE) du Groupe. Cette délégation portant sur un maximum de 6 000 000 d’actions fait l’objet de deux résolutions. La première d’une durée de 26 mois est complétée d’une seconde résolution, d’une durée de 18 mois, ayant pour but de permettre aux salariés de certaines sociétés étrangères dont le siège est situé dans des pays où les contraintes juridiques et fiscales rendraient difficile la mise en œuvre des formules d’actionnariat salarié de bénéficier d’une opération d’épargne salariale à des conditions économiquement comparables à celles qui seraient offertes aux autres salariés. Pou r as so c ie r se s d ir i gea nt s e t p r inc ip a u x c ad r e s au développement du Groupe, nous sollicitons votre autorisation pour émettre des Bons de Souscription et/ou d’Acquisition d’Actions Remboursables (BSAAR) au bénéfice de salariés et mandataires sociaux du Groupe. La mise en œuvre de cette autorisation – d’une durée de 18 mois à compter de l’Assemblée Générale – pourrait donc conduire à terme à l’émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’un volume maximum de 1 million d’actions (soit environ 0,6 % du capital au 31 décembre 2010), représentant un montant nominal maximum de 8 millions d’euros. Votre Conseil d’Administration arrêtera le moment venu la liste précise des personnes autorisées à souscrire des BSAAR, le nombre de BSAAR pouvant être souscrit par chacune d’elles, le prix d’exercice des BSAAR à émettre (étant précisé que le prix d’exercice sera au moins égal à 120 % du cours de référence de l’action) ainsi que les autres caractéristiques de l’instrument et les termes et conditions du contrat d’émission. Par ailleurs, le Conseil fixera le prix de souscription des BSAAR qui sera déterminé, avis pris auprès d’un expert indépendant, en fonction des paramètres habituels influençant sa valeur. RÉMUNÉRATION DES DEUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX Le Conseil rappelle que MM. Kampf et Hermelin, constatant l’imp ac t q ue le s résu ltat s d e n omb reu ses f iliale s d u Groupe – inférieurs à ceux prévus dans les budgets arrêtés en début d’année – avaient eu sur la partie variable de la rémunération de leurs managers, avaient proposé de renoncer symboliquement à 20 % de leur propre rémunération variable. Le Conseil les avait remerciés de cette proposition, l’avait finalement acceptée après en avoir débattu et avait donc ramené la partie variable de la rémunération 2009 : \- de M. Kampf de 498 708 euros (résultat des calculs) à 399 000 euros, soit 71,2 % du montant théorique, \- de M. Hermelin de 780 604 euros (résultat des calculs) à 624 500 euros soit 71,0 % du montant théorique. La rémunération réelle totale 2009 avait donc été : \- pour M. Kampf : de 88,5 % du montant de sa rémunération \- pour M. Hermelin : de 88,4 % du montant de sa rémunération Par ailleurs, le Conseil a également pris acte de la décision prise par M. Kampf et M. Hermelin de renoncer à percevoir les jetons de présence qui leur auraient été versés au titre de l’exercice 2009 en leur qualité d’administrateurs de Cap Gemini S.A. (jetons de présence qui pour l’exercice précédent – 2008 – du Président : bien qu’il ait toujours considéré comme une règle fondamentale dans la gestion d’une société de services que la rémunération d’un manager comporte une partie variable dont le montant final est directement lié au degré de réalisation d’un certain nombre d’objectifs - généraux et/ou personnels - qui lui ont été fixés en début d’exercice (règle que le Groupe applique continûment depuis plus de 40 ans à la quasi-totalité de ses managers), M. Kampf – prenant en considération les pressions exercées sur les sociétés ayant un Président « dissocié » afin que la rémunération de celui-ci ne comporte plus de partie variable – a donc proposé au Conseil que sa rémunération 2010 soit composée uniquement d’un montant fixe : après discussion, le Conseil a pris acte de cette proposition, en a remercié M. Kampf et a décidé que sa rémunération serait donc uniquement composée d’une partie fixe qu’il a portée à 960 000 euros soit au total une diminution de 31,4 % par rapport à sa rémunération théorique 2009 telle que détaillée ci-dessus. Le Conseil a également pris acte de la décision prise par M. Kampf (et aussi par M. Hermelin) de renoncer comme il l’avait fait l’année précédente à percevoir les jetons de présence la seule exception étant la cotisation à la Garantie Sociale des Chefs d’Entreprise payée par la société pour le compte de M. Hermelin (cette cotisation de 3 600 euros figure au tableau de la page 85 sur la ligne « Avantages en nature ») ; qu’en 2010, et pour la 22e année consécutive, M. Serge Kampf a décidé de ne pas demander le remboursement des frais qu’il a engagés dans l’exercice de ses fonctions (déplacements, invitations, etc.) à l’exception des allers-retours en TGV entre Paris et Grenoble, siège historique de Cap Gemini où il a gardé son bureau principal et où se trouve toujours une partie de la que M. Serge Kampf n’a jamais reçu (et n’a jamais demandé à recevoir) de stock options, ni d’actions sous condition de que M. Paul Hermelin ne s'est pas vu attribuer en 2010 par le Conseil d'Administration d’actions sous condition de que M. Paul Hermelin a au cours de l’anné e 2010, levé 50 000 options qu’il avait reçues antérieurement au titre de l'attribution faite en octobre 2005 au cours de 30 € et qui arrivaient à échéance fin septembre 2010. Après avoir rappelé que le contrat de travail de M. Paul Hermelin avait été suspendu dans toutes ses dispositions à compter du 24 mai 1996 (date à compter de laquelle celui-ci avait exercé un premier mandat social en qualité de membre du Directoire) le Conseil rappelle aussi qu’il a décidé en 2009, sur proposition du Comité Nominations et Rémunérations, de maintenir en faveur du Directeur Général le cumul de son mandat social et de son contrat de travail. Cette décision tient à la volonté de maintenir pour ce dirigeant mandataire social des droits à la retraite prenant en compte son ancienneté dans le Groupe (17 ans en 2010) et les services rendus à l’entreprise et le Conseil tient à préciser qu’elle n’est en aucun cas motivée par le désir de maintenir un quelconque droit à une indemnité de licenciement particulière qui aurait été stipulée dans ce contrat de travail (celui-ci n’en comporte aucune) et que le Directeur Général ne bénéficie d’aucune clause particulière d’indemnisation en cas de départ anticipé provoqué par le Conseil. Dans cet esprit, M. Hermelin s’est engagé auprès du Conseil d’Administration à renoncer au bénéfice de ce contrat de travail à compter du jour où il pourra légalement faire valoir son droit à la retraite. Quant à M. Kampf, fondateur et dirigeant mandataire social du Groupe depuis bientôt 44 ans, il n’a jamais eu de contrat de qui lui auraient été versés au titre de l’exercice 2010 en sa qualité du Directeur Général : après avoir rappelé que la partie variable de la rémunération de M. Hermelin est composée pour moitié (V1) de la comparaison faite entre les résultats consolidés du Groupe et les mêmes résultats tels que prévus au budget, et pour l’autre moitié (V2) du pourcentage de réalisation d’un certain nombre d’objectifs personnels qui lui avaient été fixés en début d’année, le Conseil a : \- vérifié que pour M. Hermelin comme pour les principaux managers du groupe, la V1 est égale à 88,7% de sa valeur \- validé les appréciations faites par le Comité Nominations et Rémunérations du degré de réalisation de chacun des 5 objectifs personnels qui lui ont été fixés pour l’exercice 2010, le total des notes ainsi attribuées étant de 101 (pour un total La rémunération 2010 de M. Hermelin se compose donc : d’un fixe de 1 320 000 euros (60 % du total théorique) soit un total de 2 154 680 euros, en augmentation de 2,6 % sur celle qu’il aurait dû percevoir l’année précédente avant de renoncer symboliquement à 20% de la partie variable de sa Par ailleurs, le Conseil a pris acte de la décision prise par M. Hermelin (de même que par M. Kampf) de renoncer comme il l’avait fait l’année précédente à percevoir les jetons de présence qui lui auraient été versés au titre de l’exercice 2010 en sa qualité Le Conseil a a ccepté – comme l’avait déjà fa it le Co mité Nm ina ti ns e t Rém un ér at in s - la p rp sit i n fa i te conjointement par MM. Kampf et Hermelin de maintenir incha ngées en 2011 leurs rémunérations respectives (de nouveaux objectifs personnels étant fixés à M. Hermelin pour le calcul de la variable V2 de sa rémunération 2011). la rémunération de ces deux dirigeants Il convient de souligner ici : que MM. Serge Kampf et Paul Hermelin n’ont bénéficié durant l’exercice 2010 – comme cela a toujours été le cas dans le Groupe Capgemini – d’aucun avantage en nature (assistance médicale, logement, voiture de fonction privatisée, téléphone portable, biens ou services gratuits…), ni d’aucune disposition relative à d’éventuelles indemnités de départ minimum quelle que soit la cause de celui-ci (révocation, départ à la retraite...), Dirigeants mandataires sociaux: situation au regard du Contrat de Travail et rémunérations différées Mandat renouvelé le 27/05/2010 et se terminant le jour de l’AG 2014 statuant sur les comptes 2013 Mandat renouvelé le 27/05/2010 et se terminant le jour de l’AG 2014 statuant sur les comptes 2013 En 200 6, Cap Gemini a mis en œuvre un plan collectif de retraite supplémentaire à prestations définies en faveur de certains cadres dirigeants ayant contribué de façon notoire et durable au développement du Groupe. Vérification a été faite que ce plan intégrait déjà l’ensemble des recommandations émises ultérieurement par l’AFEP et le MEDEF. En effet, les bénéficiaires de ce régime collectif sont des personnes ayant une ancienneté minimum de dix années qui ont pendant leurs années de présence apporté une contribution significative aux affaires du Groupe et qui ont achevé leur carrière professionnelle au sein de la Société. Par ailleurs, ce plan comporte un certain nombre de limitations visant à ce que la pension supplémentaire ainsi acquise ne puisse pas représenter un montant supérieur à 40 % de la rémunération de référence, le total des retraites acquises par le bénéficiaire, tous régimes obligatoires ou plans d’entreprise confondus, ne pouvant dépasser 50 % de cette rémunération de référence. Celle-ci est calculée sur la moyenne des dernières années de rémunération avec une limite fixée à 60 plafonds annuels de la Sécurité Sociale. Ainsi pour bénéficier du montant maximum de retraite supplémentaire, l’ancienneté nécessaire est comprise selon les cas entre 25 et 30 ans. Le plan a fait l’objet d’une expertise conduite par un cabinet spécialisé qui a confirmé qu’il était en conformité avec les recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2009 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées. A noter que le taux de remplacement projeté auquel pourraient prétendre les deux mandataires sociaux compte tenu de leur ancienneté à la date de leur départ à la retraite serait légèrement supérieur à 39 % du salaire de référence et que le coût d’une année de service peut donc être estimé à 1,1 M€ Il est rappelé ici que MM. Kampf et Hermelin ont volontairement renoncé tant pour 2009 que pour 2010 aux jetons de présence qui leur auraient été versés en leur qualité d’administrateurs de * pour ces quatre bénéficiaires non résidents, la société a déduit la retenue à la source prévue par la loi. Les 11 administrateurs non-dirigeants n’ont perçu aucune autre rémunération que les jetons de présence ci-dessus. Le total des jetons de présence versés au titre de l’exercice 2010 aux administrateurs et aux censeurs s’élève donc à des retenues à la source pour les bénéficiaires non résidents. Les règles suivies pour la répartition de ces jetons de présence figurent à la section 5.3 « Rémunérations des administrateurs, censeurs et dirigeants mandataires sociaux » du Rapport du Le Conseil a décidé par ailleurs de continuer à verser au titre de l’exercice 2010 (comme il l’avait fait les années précédentes) des jetons de présence aux deux Censeurs : ceux-ci ont donc reçu les sommes suivantes au titre des deux dernières années : * M. Marcel Roulet n’a pas sollicité le renouvellement de son mandat qui venait à expiration le jour de l’Assemblée Générale du 30 avril ** Pour ce bénéficiaire non résident, la société a déduit la retenue à la Options de souscription d’actions, options d’achat d’actions et actions de performance Les tableaux présentés ci-dessous donnent le détail des options de souscription ou d’achat d’actions et des actions de performance attribuées aux deux dirigeants mandataires sociaux et l’historique des attributions d’options de souscription : Cap Gemini S.A. et/ou par toute Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions alloués aux mandataires sociaux 23/05/2000 12/05/2005 12/05/2005 12/05/2005 12/05/2005 12/05/2005 01/04/2005 01/10/2005 01/10/2006 01/04/2007 01/10/2007 01/06/2008 Date de départ d’exercice des options 01/04/2006 01/10/2006 01/10/2007 01/04/2008 01/10/2008 01/06/2009 01/04/2010 30/09/2010 30/09/2011 01/04/2012 01/10/2012 01/06/2013 L’historique complet des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions en vigueur se trouve en pages 189 à 191 et 233 du présent document de référence. Les options de souscription d’actions consenties par Cap Gemini S.A. aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé et le nombre d’actions définitivement acquises par les dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’actions ainsi souscrites est le plus élevé sont : Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options Options consenties durant l’exercice par Cap Gemini S.A. aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé Options levées (détenues précédemment sur Cap Gemini S.A.), par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’options ainsi Les actions de performance consenties par Cap Gemini S.A aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé et le nombre d’actions de performance définitivement acquises aux dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’actions ainsi acquises est le plus élevé sont : Actions de performance consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et actions définitivement acquises par ces derniers Actions de performance consenties durant l’exercice par Cap Gemini S.A. aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions, dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé Actions disponibles (détenues précédemment sur Cap Gemini S.A.), par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’actions définitivement acquises est le plus élevé Il est donc proposé à l’Assemblée d’adopter une résolution (la douzième) portant modification des statuts de la Société afin de permettre la nomination d’un administrateur salarié actionnaire et de prévoir les conditions de cette nomination. Selon les déclarations effectuées à l’AMF et sur la base de l’article 223-26 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, les administrateurs et les « hauts responsables » de la société ont procédé au cours de l’exercice 2010 aux opérations M. Serge Kampf (Président du Conseil d'Administration) : M. Paul Hermelin (Directeur Général) : \- le 23 septembre a vendu 35 000 actions au prix unitaire de \- le 30 septembre a exercé 50 000 options de souscription d'actions au prix unitaire de 30 euros. M. Nicolas Dufourcq (Directeur Général Adjoint/Directeur d'actions au prix unitaire de 27 euros. M. Alain Donzeaud (Secrétaire Général) : d'actions au prix unitaire de 27 euros et le même jour a vendu 5 000 actions au prix unitaire de 32,55 euros, souscription d'actions au prix unitaire de 30 euros. \- le 3 mars 2010 a acquis 700 actions au prix unitaire Document de Référence la liste des mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés par chacun des mandataires Il e st ra p p elé à l’As semb l ée q ue le ra p p or t du Co nse il d’Administration présenté aux actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 27 mai 2010 avait établi que les salariés détenaient plus de 3 % du capital de la Société. Dès lors, conformément aux dispositions de l’article L. 225-23 du Code de commerce, il appartient à la Société de fixer dans les statuts les conditions de désignation par les actionnaires d’un administrateur salarié Il est donc proposé aux actionnaires, que deux candidats au mandat d’administrateur soient présentés à l’Assemblée Générale sur proposition de l’ensemble des salariés actionnaires. L’un des deux candidats serait désigné par les membres du conseil de surveillance de chacun des différents Fonds Commun de Placement d’Entreprise par l’intermédiaire desquels les salariés détiennent leurs actions Cap Gemini. L’autre candidat serait dé signé pa r un vote des salariés actionnaires qui détiennent directement des actions Cap Gemini, et résidents de pays ne permettant la détention d’actions via un FCPE. Celui des deux candidats qui aura recueilli le plus grand nombre de voix des actionnaires présents ou représentés à l’Assemblée Générale Ordinaire de 2012 sera élu comme administrateur Préalablement à la désignation des deux candidats par les salariés actionnaires, le Conseil d’Administration, arrêtera un Règlement de Désignation des Candidats précisant le calendrier et l’organisation des procédures de désignation. L’administrateur représentant les salariés actionnaires élu p a r l’As semb lée Gé nér a le O rdin aire s era évid e mm ent soumis aux dispositions légales et statutaires applicables à tout administrateur. Ce pendant son mandat prendrait en cas de perte de sa qualité de salarié d’une des sociétés du Groupe ou de sa qualité d’actionnaire que celle-ci soit directe ou acquise par l’intermédiaire d’un Fond Commun de au cas où le pourcentage du capital détenu par les salariés U n c h a p i t r e sp é c i f i q u e d u D c u m e n t d e Ré f é r e n c e (Responsabilité sociale de l’entreprise et développement d urab le) e n pa ge 3 3 et suivan tes exp liq ue ce q u’es t l a politique du Groupe en matière de relations humaines (évolution de l’effectif, développement professionnel, rôle de l’Université Capgemini), d’environnement et de relations avec les partenaires du Groupe (clients, fournisseurs, société civile…). La politique de financement de Capgemini vise à assurer au Groupe une bonne flexibilité financière, et répond principalement un recours mesuré à l’effet de levier de la dette : au cours des dix dernières années, la société Cap Gemini s’est attachée à maintenir à tout moment un niveau limité d’endettement net (voire une trésorerie nette positive), y compris dans le un objectif de grande flexibilité financière : Capgemini souhaite s’assurer un bon niveau de liquidités ainsi que des ressources financières pérennes, ce qui se traduit par le maintien : \- d’un niveau élevé de disponibilités (2 378 millions d’euros au 31 décembre 2010) auquel s’ajoute une ligne de crédit syndiquée multidevises de 500 millions d’euros conclue le 14 novembre 2005, laquelle a été refinancée pour un montant identique le 13 janvier 2011, permettant ainsi de repousser la maturité au 13 janvier 2016 (14 novembre 2011 précédemment). À cette ligne de crédit est adossé un programme de billets de \- des ressources financières pérennes : la part des passifs financiers du Groupe (hors dettes fournisseurs) exigible dans les 12 mois n’est que de 14 %; des sources de financement diversifiées et adaptées au profil financier du Groupe : Capgemini veille en effet à équilibrer financements de source « bancaire » (ligne syndiquée mais d’équipement informatique) et financements de marché en Actions N ouvelles ou Existante s – OCEANE –) pour 437 millions d’euros en juin 2005 et pour 575 millions d’euros en avril 2009 (cf. Note 17 des comptes consolidés). Enfin, le choix des sources de financement tient compte également de l’adéquation entre le coût (cash) de financement et le rendement escompté des placements de la trésorerie disponible après effet impôt, ainsi que de l’éventuel impact en termes de dilution pour les actionnaires de Cap Gemini S.A. La capacité et le coût d’accès aux marchés financiers et bancaires du Groupe dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de financement sont en partie dépendants de la notation de crédit. La Société bénéficie à ce jour (et ce depuis le 21 janvier 2008) d’une notation de crédit à long terme BBB- (p ersp ective st able) at tri buée par l’agence de nota ti on Les risques de change, de taux d’intérêts, actions, de liquidité et de crédit sont détaillés dans les notes 9, 17 et 19 des comptes consolidés du Groupe Capgemini dans le présent Document de Ainsi qu’il est mentionné plus haut, nous vous demandons de bien vouloir autoriser le Conseil d’Administration à annuler tout ou partie des actions acquises dans le cadre des articles L225-209 et suivants du Code de Commerce (autorisation d’acquisition qui a fait l’objet du paragraphe « Autorisation d’achat par la société de ses propres actions » page 83 du présent rapport) et ce dans la limite de 10 % du capital par Les dé légations de comp étence consentie s a u Cons eil d’Administration par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 27 mai 2010 l’avaient autorisé pour une période de 26 mois (expirant donc le 27 juillet 2012) à : augmenter le capital par incorporation de réserves ; émettre des actions ordinaires et/ou des valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l’attribution de titres de créance, avec droit préférentiel de souscription ; émettre des actions ordinaires et/ou des valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l’attribution de titres de créance, sans droit préférentiel de souscription par offre au public ou augmenter le montant des émissions en cas de demandes excédentaires, dans la limite de 15 % de l’émission initiale au même prix que celui retenu pour l’émission initiale (option de émettre des titres, et/ou des valeurs mobilières donnant accès à une quotité du capital de la Société ou à l’attribution de titres de créance servant à rémunérer des titres apportés à une offre publique d’échange initiée par la Société ou des apports en nature à la Société de titres de capital ou de valeurs mobilières Les limites globales des montants des émissions qui pouvaient être décidées en vertu des délégations de compétence conférées au Conseil étaient fixées à : 1 , 5 m i ll i a r d d ’e u r s d e m n t a n t n m i n a l m a x im u m d’augmentations de capital par incorporation de réserves ; 5 0 0 mill ion s d ’e uros d e mon t ant no mina l m a xim um d’augmentations de capital avec droit p ré fére ntiel d e souscription, et 3,5 milliards d’euros de montant d’émission 1 8 5 m i llio ns d ’eu ro s d e m on t a n t n om in al m a ximu m d’a ugmentations de ca pital avec sup pres sion du droit préférentiel de souscription, et 1,25 milliard d’euros de un plafond global pour les émissions de valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l’attribution de titres de créance de 500 millions d’euros en montant nominal maximum et de 3,5 milliards d’euros en montant d’émission. Au cours de l’exercice 2010, votre Conseil n’a utilisé aucune de ces délégations de compétence. Sachant que celles-ci sont valables jusqu’au 27 juillet 2012, le Conseil a estimé inutile de demander leur renouvellement à la prochaine Assemblée Le tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs accordés par l’Assemblée Générale au Conseil d’Administration dans le domaine des augmentations de capital figure aux pages 222 à 223 du présent Document Ce Rapport, rédigé au nom du Conseil d’Administration, par son Président, M. Serge Kampf, a fait l’objet d’une vérification spécifique par MM. les Commissaires aux Comptes (voir leur rapport au chapitre 6.1. page 118). 5.2 Rôle et composition des 4 Comités Spécialisés 5.6 Rapport des commissaires aux comptes 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Je vous rappelle ou vous informe que ce Rapport Spécial vient en complément du traditionnel Rapport de Gestion que je vous ai présenté au nom du Conseil d’Administration (voir les pages 73 à 93 du présent document de référence) et qu’il a été des prescriptions de l’article L.225-37 du Code de Commerce (article modifié par la loi du 3 juillet 2008 et par l’ordonnance d e s re c m m an d at i ns d u « Cd e d e G u ve r n em e n t d’Entreprise » émis en décembre 2008 par l’AFEP et le MEDEF, et aussi des règles de bonne gouvernance pratiquées et respectées par le Groupe depuis plus de 40 ans. Je l’ai subdivisé en 5 parties : le Conseil d’Administration et son fonctionnement, le rôle et la composition des 4 Comités Spécialisés constitués la rémunération des administrateurs, censeurs, et dirigeants les procédures de contrôle interne et de gestion des risques. 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Créée à Grenoble en octobre 1967, la société et le Groupe qu’elle a constitué ont été gérés pendant près de 30 ans par une société anonyme de forme tout à fait classique dont j’ai été à la fois pendant toute cette période le Président Directeur Général et l’actionnaire principal contrôlant - directement puis indirectement - la majorité du capital social. En mars 20 00, - simultanément à l’intégration da ns nos structures de l’ensemble Ernst & Young Consulting (qui doublait pratiquement la taille du Groupe) - j’ai préconisé qu’on revienne au mode de gouvernance précédent : société anonyme classique avec cette fois la nomination d’un Directeur Général, M. Geoff Unwin, remplacé dans cette fonction par Paul Hermelin le 1er Le 24 mai 1996, sous la pression conjuguée des deux autres grands actionnaires de l’époque (Daimler Benz et la CGIP) et dans l’intérêt bien compris du Groupe Capgemini (dont il s’agissait de faciliter le développement sans limiter ses capacités financières à celles de son Président), j’ai proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires d’approuver la fusion-absorption des deux sociétés holdings (SKIP et SOGETI) qui m’avaient permis jusque là de garder le contrôle absolu du Groupe, dans une nouvelle société Cap Gemini S.A. dotée d’un Directoire - que je présidais - et d’un Conseil de Surveillance d’abord présidé par M. Klaus Mangold puis - après la sortie de l’actionnaire Daimler Benz - par M. Ernest Antoine Sellière, le président de la CGIP. Enfin le 24 juillet 2002, j’ai pris l’initiative de proposer au Conseil d’Administration - qui l’a accepté - de dissocier les fonctions de Président et celles de Directeur Général ainsi que la loi N.R.E. (Nouvelles Régulations Economiques) venait de le rendre possible. J’estimais en effet qu’après avoir créé, développé, animé et dirigé ce Groupe pendant 35 ans, le moment était venu pour moi de donner davantage de pouvoir et de visibilité à celui que, dès 1999, j’avais jugé le plus apte à me succéder un jour. Ce binôme fonctionne maintenant depuis plus de 9 ans de façon harmonieuse et efficace et il est juridiquement possible qu’il dure jusqu’au jour de l’Assemblée Générale qui statuera au printemps 2014 sur les comptes de l’exercice 2013 et qui marquera pour l’un et l’autre la fin simultanée de nos mandats actuels. En résumé, la gouvernance du Groupe a donc connu 4 grandes périodes : Société à Directoire et Conseil de Surveillance (celui-ci d'abord présidé par M. Klaus Mangold (Daimler Benz) puis à partir du 8 septembre 1997 retour à une Société Anonyme de type "classique" Société Anonyme avec dissociation des fonctions de Président et de celles de D.G. Initialement d’une durée de 6 ans, le mandat des membres du Conseil d’Administration de Cap Gemini S.A. a été réduit à 4 ans par décision de l’Assemblée Générale du 11 mai 2006, ceci pour répondre au souhait du législateur de donner plus souvent aux actionnaires l’occasion de décider de la composition de leur C e l u i d e Ca p G e m i n i S . A . c m p r t e a u j u r d ’ h u i 1 3 deux de ces administrateurs (MM. Bernard Liautaud et Pierre Pringuet) ont été nommés par l’Assemblée Générale du 30 avril 2009. Leur mandat prendra donc fin le jour de l’Assemblée Générale du printemps 2013 ; deux autres (MM. Daniel Bernard et Thierry de Montbrial) avaient été nommés une première fois par l’Assemblé e Générale du 12 mai 2005 et ont vu leur mandat renouvelé pour 4 ans par cette même Assemblée du 30 avril 2009. Leur mandat prendra donc fin pour eux aussi le jour de l’Assemblée Générale qui sera réunie au printemps 2013 ; huit autres, membres du Conseil depuis plusieurs années, ont vu l’an dernier leur mandat renouvelé pour 4 ans, mandat qui prendra donc fin au printemps 2014 le jour de l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura à statuer sur les comptes de l’exercice 2013 : il s’agit de MM. Yan n Delabrière, Paul Hermelin, Michel Jalabert, Serge Kampf, Phil Laskawy, Ruud van Ommeren, Terry Ozan, et Bruno Roger ; le treizième a été élu par l’Assemblée Générale de l’an dernier, en remplacement de M. Jean-René Fourtou qui n’avait pas sollicité le renouvellement de son mandat : il s’agit de Madame Laurence Dors dont le mandat prendra donc également fin au 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION À noter que ce Conseil d’Administration est assisté d’un collège de 2 censeurs qui étaient précédemment administrateurs et qui ont été nommés censeurs en juillet 2002 : il s’agit de MM. Pierre Hessler et Geoff Unwin qui remplaçaient MM. Phil Laskawy (censeur devenu administrateur) et Chris van Breugel. Leur mandat a été renouvelé pour 2 ans par l’Assemblée Générale du 27 mai 2010 et prendra donc fin au printemps 2012, le jour de l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura à statuer sur les comptes de l’exercice 2011. Les administrateurs de Cap Gemini se sont à plusieurs reprises déclarés satisfaits de la participation de ces deux censeurs aux réunions du Conseil (participation remarquablement assidue puisqu’en 2010, elle a été de 100 % !) mais ils se sont réservé la possibilité de tenir tout ou partie de certaines de ces réunions hors leur présence. Sa mission principale est de déterminer les grandes orientations de Cap Gemini S.A. et de ses filiales, de veiller à la mise en œuvre de la stratégie adoptée, de valider l’organisation juridique et opérationnelle du Groupe et les nominations des principaux responsables, et plus généralement de traiter de toute question relative à la bonne marche de l’ensemble Capgemini. Les métiers exercés par le Groupe étant des activités de service, une attention toute particulière est portée à la gestion des quelques 110 000 collaborateurs et des milliers de managers qu’il emploie de par le monde. Le Conseil qui fonctionne de façon parfaitement collégiale, s’attache à respecter et à faire respecter l’ensemble des règles de « bonne gouvernance» en même temps qu’un certain nombre de valeurs auxquelles chacun de ses membres a solennellement adhéré. C’est ainsi qu’à son initiative un « Code of Business Ethics » a été rédigé et remis à tous les collaborateurs du Groupe (et obligatoirement signé par chaque nouvel embauché) avec pour principaux objectifs : de faire respecter par l'ensemble des sociétés du Groupe un cer tain nombre de règles de conduite et notamment une parfaite intégrité dans la conduite des affaires et le de mettre en place des dispositifs permettant d'empêcher, de combattre ou de sanctionner tout manquement caractérisé aux valeurs du Groupe aussi bien qu'aux lois et règlements en de donner un cadre institutionnel aux actions, aux contrôles et aux moyens dissuasifs qu'il sera nécessaire de mettre en œuvre pour traiter les problèmes révélés par ces dispositifs. Il n'e st pas sans signifi ca tio n de noter q ue cha cun des 13 ad mi nis tr ateurs a app osé sa signature sur ce C od e, matérialisant ainsi son adhésion et son soutien (tant individuel que collectif) à l'ensemble des dispositions qu'il contient. Le Conseil se réunit au moins six fois par an sur convocation de son Président et selon un calendrier décidé en commun avant la fin de l’exercice précédent, calendrier qui peut être modifié en cours d’année si plusieurs administrateurs le demandent ou si des événements imprévus le justifient. En 2010, ce Conseil s’est réuni neuf fois (5 fois au cours du premier semestre et 4 fois au cours du second), soit un total théorique de 117 réunions/ hommes. Le taux moyen de participation des administrateurs a été de 90 % (105/117), chacune des douze absences constatées ayant toujours été justifiée par une raison de force majeure. Dans la convocation que j’envoie normalement aux administrateurs quinze jours avant la date de la réunion figure l’ordre du jour que j’ai arrêté après avoir consulté le Directeur Général et celui ou ceux des administrateurs qui m’ont proposé des points spécifiques à discuter en Conseil. Lorsque cet ordre du jour comporte une question nécessitant une analyse particulière, une note ou un dossier préparé par la Direction Générale est envoyé aux administrateurs avant la réunion (ou leur est remis au début de celle-ci) leur donnant les informations nécessaires pour se faire une opinion sur le sujet (à condition que cela ne fasse pas courir à la Société le risque que des informations sensibles – ou qui doivent rester confidentielles au moins jusqu’au jour de ladite réunion – soient prématurément portées à la connaissance d’autres personnes que les administrateurs eux-mêmes). Leur sont également envoyés ou remis un document de synthèse comparant le cours de bourse de Cap Gemini à différents indices (généraux ou sectoriels) et à celui de ses principaux concurrents ainsi que, lorsque cela apparaît utile, un tableau donnant le détail du dernier « consensus » connu. Le Conseil d’Administration de Cap Gemini S.A. fonctionne depuis déjà de nombreuses années selon les règles de « bonne gouvernance » qui sont aujourd’hui recommandées par le code de gouvernement d’entreprise AFEP/MEDEF. C’est ainsi qu’il a : rédigé, adopté, appliqué (et amendé quand cela était utile ou nécessaire) un Règlement Intérieur très détaillé (voir infra), constitué en son sein quatre Comités spécialisés – Audit / Nominations et Rémunérations / Éthique et Gouvernance / Stratégie et Investissements – en donnant à chacun d’eux une adopté un système de répartition des jetons de présence qui fait largement dépendre la rémunération des administrateurs de leur présence effective aux réunions du Conseil et aux réunions du ou des Comités dont ils sont membre (voir § 5.3), examiné périodiquement la situation personnelle de chacun de ses membres tant au regard de la définition de l’indépendance retenue par le « code de place » (« un administrateur est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit - avec la société, son Groupe ou sa direction, \- qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement ») qu’à celui des nombreux critères utilisés dans les différents pays où le Groupe opère. C’est en vertu de cet examen que le Conseil a estimé que 10 de ses 13 administrateurs (MM. Daniel Bernard, Yann Delabrière, Michel Jalabert, Phil Laskawy, Bernard Liautaud, Thierry de Montbrial, Ruud van Ommeren, Terry Ozan, Pierre Pringuet et Madame Laurence Dors) doivent être Toujours dans le cadre de ces règles de bonne gouvernance, le Conseil a déjà procédé par deux fois (en 2005 et en 2008) 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION – et a décidé de procéder une troisième fois en 2011 – à une auto-évaluation de son fonctionnement et de l’impact des décisions qu’il a prises. Cela s’est fait par la remise à chaque administrateur d’un questionnaire détaillé préalablement validé par le Conseil, questionnaire et réponses qui ont servi ensuite de « guide d’entretien » à des interviews de deux heures de chacun des administrateurs par l’équipe de pilotage destinées à recueillir leurs remarques et leurs propositions avec la garantie d’un respect total de l’anonymat. Ainsi, par exemple, l’évaluation de 2008 – conduite par M. Jean-Pierre Durant des Aulnois (cadre supérieur du Groupe alliant une grande ancienneté dans le Groupe à une expérience de consultant et une bonne capacité de « recul ») et M. Jean-Philippe Saint-Geours, directeur associé du Cabinet Leaders Trust International – a utilisé un questionnaire dans lequel les questions étaient regroupées en la connaissance du Groupe, ses métiers, ses concurrents, son les objectifs et la stratégie du Groupe, la fonction d’administrateur (et celle de censeur), la composition du Conseil (actuelle et future), les réunions du Conseil (ambiance générale, qualité des débats, respect de l’ordre du jour et des horaires…), la rémunération des membres du Conseil, Chacune de ces rubriques comportait de très nombreuses questions (avec un minimum de 7 jusqu’à 23 pour la plus détaillée) avec à chaque fois une question « ouverte » permettant d’ajouter aux réponses des commentaires spécifiques. L’analyse des informations recueillies tant par les réponses apportées par chacun à ce questionnaire que par les entretiens individuels a fait l’objet d’un Rapport de Synthèse remis pour examen préalable au Comité Éthique et Gouvernance puis présenté le 10 décembre 2008 au Conseil d’Administration qui en a largement débattu. Les principales conclusions de ce rapport de l’avis unanime de ses membres, ce Conseil d’Administration fonctionne bien et plusieurs d’entre eux le placent même parmi les meilleurs de ceux qu’ils connaissent ou auxquels ils participent. Les débats sont ouverts et bien dirigés. Le nombre et la durée des séances sont adéquats. La franchise, l’ouverture d’esprit et l’indépendance des membres du Conseil la répartition des rôles entre le Président et le Directeur Général est bien respectée et leur coopération est visiblement étroite, les informations reçues par le Conseil sont jugées claires et satisfaisantes, notamment l’information sur la situation financière du Groupe et son évolution ; le fonctionnement des Comités Spécialisés est également jugé très positivement, en progrès sensible depuis l’évaluation réalisée en 2005. La compétence de chacun des membres de ces Comités permet à ceux-ci de jouer un rôle utile au Conseil et à la Direction Générale, et d’avoir un réel impact sur les décisions prises par l’un ou par l’autre ; en ce qui concerne plus spécialement le Comité d’Audit, celui-ci est perçu comme bien informé et d’une grande compétence en matière comptable et financière, ce qui le met à même d’alerter le Conseil si besoin est. La nature de sa mission, son positionnement clair par rapport à la Direction Financière et la confiance qui s’est progressivement instaurée dans ses relations avec les Commissaires aux Comptes lui permettent de remplir son rôle à la satisfaction de tous ; concernant la gestion des risques, les membres du Conseil estiment dans leur grande majorité qu’ils ont une connaissance satisfaisante des principaux risques encourus par le Groupe et que la formalisation des procédures a permis des progrès sensibles dans l’identification et la maîtrise de ces risques ; le Conseil considère avoir une perception claire de la stratégie conduite par le Groupe et disposer d’une information de bonne qualité lui permettant d'évaluer l'intérêt des projets qui lui sont soumis, aidé en cela par les travaux et les réflexions du Comité « Stratégie et Investissements », lequel doit s’attacher davantage à ce que l’ensemble des administrateurs soient informés de ses réflexions et des choix auxquels celui-ci est périodiquement confronté, leur permettant ainsi de participer utilement aux débats sur ces sujets ; la composition du Conseil, la compétence de ses membres, leur stature, leur indépendance d’esprit, la disponibilité dont ils font preuve lorsqu’ils doivent être mobilisés rapidement, la complémentarité de leurs expériences et la diversité de leurs nationalités sont jugées de façon très positive et permettant au Conseil de bien remplir ses principales missions ; à titre individuel, les administrateurs de Cap Gemini S.A. se déclarent tous "fiers" ou "plutôt fiers" de faire partie de ce Conseil et confirment avoir une bonne connaissance de leurs droits et de leurs obligations ainsi que des principes en vigueur ce rappor t d’évaluation a également permis d’identifier un certain nombre d’améliorations possibles tant dans le fonctionnement du Conseil que dans celui des Comités spécialisés, améliorations qui ont été ou sont progressivement Sur proposition du « Comité Ethique et Gouvernance », le Conseil a décidé, au cours de sa réunion du 15 décembre 2010, de lancer une troisième opération d' « auto-évaluation » qui sera à nouveau confiée à M. Jean-Philippe Saint-Geours, directeur associé du Cabinet Leaders Trust International (mais sans qu'il soit besoin cette fois de l'assistance d'un cadre supérieur du Groupe). À l’occasion du retour en mai 2000 à une forme de société anonyme de type classique, un nouveau règlement intérieur avait été discuté et adopté par le Conseil d’Administration qui l’a depuis lors modifié à trois reprises : le 24 juillet 2002 suite à la décision prise de dissocier la fonction de Président et de Directeur Général, le 25 juillet 2006 pour y apporter quelques modifications et \- la possibilité de tenir des réunions par des moyens de 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION une incidence significative sur le cours des affaires. Il préside l’Assemblée Générale des actionnaires et lui rend compte du fonctionnement, des travaux et des décisions du Conseil. Le Vice-Président : en cas d’empêchement du Président – et pour la durée de cet empêchement – ses pouvoirs sont exercés par un Vice-Président désigné par le Conseil d’Administration en vertu de la possibilité qui lui en a été donnée par l’Assemblée Générale du 27 mai 2010 (après qu’à l’issue de cette Assemblée Générale il m’ait réélu comme Président, le Conseil a – sur ma proposition – élu à ce poste Paul Hermelin en même temps qu’il le confirmait dans ses fonctions de Directeur Général). Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Le règlement intérieur précise cependant qu’il doit demander et recevoir l’approbation préalable du Conseil d’Administration – ou de son Président quand celui-ci en a reçu délégation – pour toute décision à caractère stratégique majeur ou susceptible d’avoir un effet significatif sur la situation financière ou les engagements de la Société ou ceux d’une ou plusieurs de ses principales filiales. Il en est ainsi en particulier : \- de l’approbation et la mise à jour du « Plan à 3 ans » découlant de la stratégie arrêtée par le Conseil, \- de la conclusion d’une alliance considérée comme stratégique, \- des modifications significatives apportées au périmètre ou à \- des changements impor tants appor tés à l’organisation interne du Groupe et à la composition de son équipe de direction générale (incluant les directeurs de ses grandes \- des opérations financières ayant ou pouvant avoir à terme un impact significatif sur les comptes sociaux ou sur les comptes consolidés (notamment l’émission de valeurs mobilières donnant accès, directement ou à terme, au capital social ou l’émission d’instruments de dette de marché), \- des acquisitions ou cessions d’actifs ou des investissements non inscrits au budget d’un montant unitaire supérieur à 100 millions d’euros, ce seuil s’inscrivant dans une enveloppe annuelle cumulée d’un maximum de 300 millions d’euros, \- de l’augmentation ou la réduction de capital d’une filiale directe de Cap Gemini S.A. portant sur un montant supérieur \- des autorisations spécifiques en matière de cautions, avals \- les principales obligations du « code d’éthique » que les administrateurs et les censeurs de Cap Gemini S.A. s’engagent à respecter tout au long de leur mandat ; \- l’obligation faite à chaque administrateur de communiquer à l’Autorité des Marchés Financiers et à la Société elle-même les opérations qu’il effectue sur les titres de la Société, ce dans un délai de 5 jours de Bourse suivant leur réalisation ; \- une actualisation des règles régissant les opérations sur le 9 juin 2010 pour y apporter de nouvelles modifications \- les décisions qui requièrent une autorisation préalable du \- la mission et les fonctions des Comités Spécialisés. Tel qu’amendé, ce Règlement Intérieur rappelle ou précise le contenu (et les modalités d’exercice) des prérogatives respe ctives du Conse il d ’Ad ministra ti on lui-même, des 4 Comités spécialisés créés en son sein, du Président, du Le Conseil d’administration représente les actionnaires et a pour mission principale de déterminer les grandes orientations stratégiques de la Société, de contrôler leur mise en œuvre, de veiller à la bonne marche de la Société et de régler par ses délibérations les problèmes que celle-ci peut soulever. A l’exception de son Président et du Directeur Général, les administrateurs n’ont aucun pouvoir individuel et doivent donc agir et décider de façon collégiale. Les 4 Comités Spécialisés constitués en son sein ont pour mission d’étudier et de documenter les dossiers dont le Conseil a prévu de débattre et de lui présenter en séance plénière des recommandations sur les sujets et dans les domaines relevant de leur compétence respective. Les Comités sont des organes consultatifs et n’ont pas le pouvoir de décider eux-mêmes. Leurs membres (et leur Président) sont nommés par le Conseil et sont choisis exclusivement parmi les administrateurs et censeurs de Cap Gemini S.A. Nommés à titre personnel, ils ne peuvent en aucun cas se faire représenter dans les réunions du ou des Comités dont ils sont membres. Le Conseil se réserve le droit de modifier à tout moment le nombre et/ou la composition de ces Comités ainsi que l’étendue de leur mission. Enfin il est précisé que le Règlement Intérieur de chacun des 4 Comités - de même que toute modification que le Comité pourra ultérieurement proposer de lui apporter - doit recevoir l’approbation formelle du Conseil. Le Président représente le Conseil d’Administration, il prépare, organise et dirige les travaux de celui-ci, il fixe la date et l’ordre du jour de ses réunions, il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et disposent de toutes les informations nécessaires à l’exercice de celle-ci, il veille au bon fonctionnement des organes de la société, à la bonne exécution des décisions prises par le Conseil et au respect des règles de bonne conduite adoptées par Cap Gemini, il assure une liaison permanente entre les membres du Conseil et la Direction générale et pour cela se tient et doit être tenu informé de la situation du Groupe et des décisions prises (ou qu’il est envisagé de prendre) lorsqu’elles sont susceptibles d’avoir 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 5.2 Rôle et composition des 4 Comités C’est en mai 20 00 (il y a donc maintenant 11 ans) que j’ai proposé au Conseil d’Administration de créer en son sein trois Comités spécialisés (un Comité d’Audit, un Comité Nominations et Rémunérations et un Comité Stratégie et Investissements), Comités auxquels mission serait donnée d’étudier en détail certaines questions spécifiques, de préparer les délibérations auxquelles elles devaient donner lieu en Conseil, d’élaborer et de soumettre à celui-ci des propositions, des avis ou des recommandations quant aux décisions à prendre. Une première répartition des administrateurs et censeurs entre ces trois Comités avait été décidée par le Conseil d’Administration du 13 septembre 2000, après quoi chacun de ces Comités s’était doté d’un Règlement Intérieur particulier précisant le contenu et les limites de sa mission et définissant ses modalités de Suite à la nomination, le 12 mai 2005, de deux nouveaux administrateurs (MM. Daniel Bernard et Thierry de Montbrial) et d’un nouveau censeur (M. Marcel Roulet), le Conse il d’Administration a décidé, le 27 juillet 2005, de procéder à une nouvelle répartition des administrateurs et censeurs entre les trois Comités, affectant à chacun trois ou quatre administrateurs Le 26 juillet 2006, le Conseil a retenu la proposition que je lui avais faite de créer un quatrième Comité dénommé « Éthique et Gouvernance » reprenant notamment la mission d’étudier l’ensemble des questions touchant l’organisation juridique et opérationnelle du Groupe (antérieurement incluses dans les attributions générales du Comité Nominations et Rémunérations) et a décidé de m’en confier la présidence. Suite à la nomination par l’Assemblée Générale du 30 avril 2009 de deux nouveaux administrateurs (MM. Bernard Liautaud et Pierre Pringuet) et à l’expiration le même jour du mandat de censeur de M. Marcel Roulet (qui n’en avait pas sollicité le renouvellement), le Conseil d’Administration a décidé le 17 juin 2009 d’affecter M. Bernard Liautaud au Comité Stratégie et Investissements, et M. Pierre Pringuet au Comité d’Audit. L’ensemble de ces affectations a été revue par le Conseil le 9 juin 2010 (après que l’Assemblée Générale du 27 mai 2010 ait renouvelé le mandat de 9 administrateurs sur 13 et nommé Madame Laurence Dors comme nouvel administrateur) et enfin par celui du 15 décembre 2010 qui a rappelé à nouveau qu’afin de respecter le principe de collégialité, les Comités ne doivent en aucun cas dessaisir le Conseil de ses responsabilités, que celui-ci a seul pouvoir de décision et que les administrateurs sont collectivement responsables des décisions prises et des missions qui leur ont été attribuées par la loi et/ou par pertinence et la permanence des principes et des méthodes comptab le s adoptés pour l’établisseme nt des comptes consolidés et des comptes sociaux annuels et semestriels, de vérifier l’efficacité des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, de s’assurer par tous moyens de la qualité des informations apportées au Conseil, enfin de donner son appréciation sur le travail fourni par les Commissaires aux Comptes et son avis sur le renouvellement de leur mandat. Ce Comité est aujourd’hui composé de 4 administrateurs : MM. Yann Delabrière (Président), Michel Jalabert, Phil Laskawy et Pierre Pringuet. Il s’est réuni six fois en 2010 et le taux moyen de participation a été de 83 % (20/24). Le Comité a examiné les comptes sociaux et les comptes consolidés de l’exercice 2009 ainsi que les comptes du Groupe au 30 juin 2010. Il a porté une attention particulière au traitement compt ab le des événe ments ayant e u une rép ercussion significative sur les comptes annuels ou semestriels, ainsi qu’à l’évolution du besoin en fonds de roulement, au traitement des impôts différés et à l’impact financier du plan de retraite des salariés britanniques. Il s’est également préoccupé de la bonne exécution d’un certain nombre de grands contrats. Il a procédé du Directeur de l’Audit Interne (Philippe Christelle) qu’il a inte rrgé sur les méthde s d e travail, les d maines d’intervention et les résultats des audits effectués au cours de l’exercice ainsi que sur les améliorations possibles… ; d u D ire c teu r Tec h ni q u e e n c h ar ge d e s su p p r t s , d e l’info rma tiq ue et des achats (François Huc her) qu’il a particulièrement questionné sur le fonctionnement et le développement des centres de production, sur le résultat des missions d’intervention sur des projets à risque effectuées par les équipes spécialisées (connues dans le Groupe sous le nom de « flying squads »), enfin sur le programme visant à réduire les coûts de production par une meilleure réutilisation enfin du Directeur des Opérations Financières et Fiscales en charge du Risk Management (Lucia Sinapi-Thomas) qu’il a interrogée sur la gestion du risque pendant la phase d’avant- vente des grosses propositions commerciales, sur les offres de partenariats stratégiques, sur les contrats-cadres (clients ou Il faut noter que les Commissaires aux Comptes ont émis des recommandations visant à rendre plus efficaces encore les procédures comptables et financières du Groupe. Conformément à l’ordonnance du 8 décembre 20 08 et à la recommandation émise par l’AMF le 22 juillet 2010 sur le rapport du Groupe de travail sur le Comité d’Audit, celui-ci a pour mission de contrôler le processus d’élaboration et de diffusion des informations comptables et financières, d’apprécier la Ce comité a pour mission de veiller à ce que la politique suivie par les filiales de Cap Gemini S.A. en matière de gestion des cadres dirigeants du Groupe (nominations, évolution de la rémunération théorique et réelle, définition des objectifs servant à la détermination de la part variable de cette rémunération, critères retenus pour l’attribution d’actions sous condition de performance, plan de carrière et de succession, etc.) soit cohérente – même si 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION elle doit parfois se conformer à des particularismes locaux – et traduire du mieux possible aussi bien la qualité de la performance personnelle du manager concerné que le résultat collectif de l’unité à laquelle il appartient. Le Comité doit être consulté par la Direction Générale avant toute décision relative à la nomination ou au remplacement d’un membre du Comité Exécutif ou du directeur d’une grande unité opérationnelle. Il fait part au Directeur Général de ses recommandations quant aux propositions que celui-ci lui a présentées concernant la rémunération (fixe et variable) de ces managers. Il présente au Conseil ses recommandations quant aux propositions que le Président lui a faites sur la rémunération, les objectifs personnels et la performance du Directeur Général. Il lui soumet aussi ses propres recommandations concernant le mode et le niveau de rémunération du Président. Enfin, le Comité étudie différents systèmes permettant un meilleur intéressement des salariés aux résultats du Groupe (actionnariat, plans d’épargne…) et propose au Conseil les instruments de motivation qu’il estime utile et possible de mettre en œuvre dans les sociétés du Groupe Ce Comité est aujourd’hui composé de 4 Administrateurs - MM. Ruud van Ommeren qui en est le Président, Michel Jalabert, Terry Ozan et Pierre Pringuet et d’un Censeur, M. Pierre Hessler. Ce Comité s’est réuni cinq fois au cours de l’exercice 2010 et le taux moyen de participation a été de 89 % (24/27). C onformém en t à sa mis sion, il a veillé tout au lon g d e l’exercice 2010 à la cohérence de la politique de gestion et de rémunération des cadres dirigeants du Groupe. Son Président a régulièrement rendu compte de ses travaux et présenté au Conseil d’Administration des recommandations concernant : la politique générale suivie par le Groupe et ses filiales en les rémunérations des deux dirigeants/mandataires sociaux (le Président et le Directeur Général) ainsi que celles des membres du Comité Exécutif et du « Group Management Board », recommandations qui ont porté en début d’année sur : \- l’évaluation de la performance réalisée par chacun de ces managers par rapport aux objectifs qui lui avaient été fixés \- le calcul de la partie variable de ces rémunérations telle que payée au cours du premier trimestre de l’année suivante, \- la rév ision d u fixe et de s d eux p ar ties var ia bles d e s rémunérations « théoriques » pour l’année suivante, \- le choix des objectifs qui en fin d’exercice serviront de base au calcul du montant réel de ces parties variables, Le Comité a également étudié le principe et les modalités d’attribution à certains managers d’actions sous condition de performance. Il a dressé et transmis pour accord au Conseil d’Administration une liste de 566 attributaires entre lesquels répartir 1 555 000 actions sous condition de performance émises en octo bre 2010, suggérant au Conseil d’ajouter – suivant en cela une récente recommandation de l’AMF – à la performance dite externe déjà utilisée (l’évolution du cours de l’action Cap Gemini comparée à celle du cours de Bourse de ses principaux concurrents), une performance d’ordre interne. Enfin, le Comité a effectué un suivi des plans de développement et de succession établis pour les dirigeants des principales entités du Groupe et a procédé à une revue extensive de tous les systèmes existant déjà dans les grandes unités opérationnelles et au niveau du Groupe permettant la détection des talents, leur La première mission de ce Comité est de vérifier que dans tous les métiers qu’il exerce, dans toutes les filiales qu’il contrôle, dans tous les messages qu’il délivre à l’intérieur comme à l’extérieur (publicité…) et dans tous les actes passés en son nom, les 7 valeurs fondamentales du Groupe (honnêteté, audace, confiance, liberté, solidarité, modestie et plaisir) sont respectées, défendues et promues par ses mandataires sociaux, ses dirigeants et ses salariés. Il a pour mission plus générale de vérifier l’application des règles de bonne gouvernance dans la société Cap Gemini S.A. et dans ses filiales. Il est en charge de toutes les questions relatives à la sélection, à l’évaluation, à la vérification de l’indépendance et à la rémunération des Administrateurs et des Censeurs de la Société. Il doit tenir à jour (et se tenir prêt à mettre en œuvre) la liste des dispositions à prendre au cas où se poserait brutalement la question du remplacement du Président ou celui du Directeur Général. Il doit instruire et proposer au Conseil les modifications qu’il lui paraît utile ou nécessaire d’apporter à son fonctionnement ou à sa composition (cooptation ou remplacement d’un administrateur démissionnaire, augmentation du nombre de femmes parmi les administrateurs,…) ou encore au mode de gouvernance pratiqué dans le Groupe (par exemple le retour à la formule juridique classique ne dissociant plus les fonctions de Président et de Ce Comité est aujourd’hui composé de 3 administrateurs : j’en suis le Président, les deux autres membres étant MM. Daniel Bernard et Bruno Roger. Au cours de l’exercice 2010, ce Comité s’est réuni quatre fois et le taux de participation a été de 89 % (16/18). le Directeur de l’Audit Interne (Philippe Christelle) qui lui a remis un rapport spécial décrivant le cadre éthique dans lequel le Groupe a décidé d’inscrire ses actions ainsi que les exceptions constatées et les adaptations devenues nécessaires au cours des 12 derniers mois ; le « Chief Ethics and Compliance Officer » (Hervé Canneva) nommé à son initiative le 1er mars 2009, lequel lui a remis un rapport sur le processus de diffusion de la Charte Ethique adoptée par le Groupe et traduite en 13 langues : version papier envoyée aux principaux managers du Groupe accompagnée d’une lettre de M. Hermelin, diffusion électronique à tous les collaborateurs avec renvoi vers un module d’e-learning (le but étant l’appropriation de cette Charte par chaque collaborateur), mise en place d’une procédure de signature obligatoire de cette Charte par tout nouvel embauché, lancement d’un programme de formation visant à instaurer et renforcer partout dans le Groupe le respect d’une parfaite intégrité et le souci d’avoir en toutes circonstances un comportement conforme à l’éthique 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Comité a également dé battu de la composi tio n et du fonctionnement du Conseil d’Administration et a examiné différents scénarios d’évolution possible de la gouvernance du Ce Comité a pour mission : d’étudier dans le détail les différentes stratégies possibles permettant au Groupe d'assurer sa croissance, d'améliorer sa rentabilité et de sauvegarder son indépendance ; de calibrer les investissements nécessaires au déroulement de d'inventoriser et de mesurer l'intérêt des alliances ou des acquisitio ns qui po urraient faciliter ou accélérer le bon enfin de recommander au Conseil le choix de l'une d'entre elles (ou au moins un ordre de priorité dans les choix possibles). Plus généralement il lui appartient d'identifier et de débattre de toute orientation ou initiative jugée intéressante pour l’avenir du Groupe pour autant qu’elle ne mette pas en danger son bon fonctionnement opérationnel et garantisse le maintien de ses Ce comité est aujourd’hui composé de 6 Administrateurs : M M . B ern ar d L i au t au d (P ré sid e nt), D a ni el B ern ar d , Laurence Dors, Paul Hermelin, Thierry de Montbrial et Bruno Roger et d’un Censeur, M. Geoff Unwin. Il s’est réuni six fois au cours de l’exercice 2010 avec un taux moyen de participation de 97 % (35/36). Après avoir consacré une partie de son temps à l’examen des travaux menés par le Directeur de la Stratégie sur l’état de la concurrence et son évolution récente, il a validé la formulation d’un plan à 5 ans. Il a fait part au Conseil de ses recommandations sur la façon d’aborder les thèmes qui devaient être débattus au cours des XXIIIe Rencontres avec les 450 managers du Groupe réunis à Barcelone du 29 septembre au 2 octobre. Il a également procédé à l’examen détaillé de plusieurs acquisitions possibles et proposé au Conseil une définition des limites dans lesquelles devraient s’inscrire d’éventuelles négociations. Enfin, il a arrêté sa propre « feuille de route » pour l’année 2011. 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En rémunération du temps passé à participer activement aux réunions du Conseil et des Comités et en contrepartie (très partielle) des responsabilités croissantes encourues par les administrateurs, la Société a été autorisée par l’Assemblée Générale de mai 2006 à leur verser des jetons de présence pour un montant maximum total fixé à 700 000 euros par an. Suite à une proposition que je lui avais présentée, le Comité Nominations et Rémunérations avait alors recommandé au Conseil une formule de répartition des jetons de présence la suppression de la partie fixe qui était liée à la fonction d’administrateur, de censeur ou de membre de tel ou tel comité : seuls les Présidents (celui des Comités Spécialisés et celui du Conseil) continuaient à recevoir une somme forfaitaire (20 000 euros par an) en considération de leurs responsabilités particulières et du surcroît de travail qui leur est demandé ; le versement aux administrateurs et aux ce nseurs d’un montant forfaitaire de 3 000 euros par participation effective à une réunion officielle du Conseil ou d’un des quatre Comités Spécialisés, ce montant forfaitaire pouvant être réduit si les circonstances imposaient de tenir un nombre de réunions plus élevé que prévu, et si le maintien de ce « tarif » conduisait alors à dépasser le plafond de 700 000 euros) ; le paiement de ces jetons de présence par semestre échu et non plus en une seule fois. Constatant que Cap Gemini était l’une des seules sociétés du CAC 40 à ne pas payer de partie fixe à ses administrateurs et que certains d’entre eux le regrettaient, j’ai proposé au Conseil d’Administration le 28 juillet 2010 de modifier à nouveau les règles de répartition des jetons de présence : retour au versement d'une partie fixe : 15 000 euros par an pour chaque administrateur, 10 000 euros par an (soit 2/3 du montant alloué aux administrateurs) pour chaque censeur, 15 000 euros par an pour les Présidents de Comité, 30 000 euros par an pour le Président du Conseil ; maintien d'une indemnité forfaitaire de 3 000 euros pour chaque participation à une réunion officielle du Conseil ou de l'un des 4 Comités spécialisés (aucune différence n'étant faite ici entre administrateurs et censeurs), ce montant forfaitaire pouvant être réduit si les circonstances imposaient de tenir un nombre de réunions plus élevé que prévu et que le maintien de ce "tarif" amenait à dépasser le plafond de 700 000 euros. Il convient de souligner à ce propos que Paul Hermelin et moi avons spontanément décidé, tant pour 2009 que pour 2010, de renoncer à percevoir les jetons de présence qui nous étaient dus en notre qualité d’administrateurs de Cap Gemini S.A., décision qui a été saluée par le Conseil. Cela étant, malgré ce désistement volontaire, le montant des jetons de présence dus au titre de l'exercice 2010 en application de la formule détaillée ci-dessus dépassait, largement cette enveloppe annuelle maximum de 700 000 euros. Le Conseil d'Administration a donc décidé une réduction d'environ 20 % du montant dû à chacun des administrateurs au titre du second semestre 2010, ramenant ainsi le montant total des jetons de présence versés aux Administrateurs et Censeurs au titre de l’exercice 2010 à 698 500 euros (407 500 euros pour le premier semestre et 291 000 euros seulement pour le second semestre). Il a également décidé de demander à la prochaine Assemblée des jetons de présence versés aux administrateurs et censeurs, plafond resté inchangé depuis 5 ans. Concernant plus spécialement les deux dirigeants qui sont en même temps mandataires sociaux, le Conseil a vérifié et s’est fait confirmer qu’en France et dans une Société Anonyme de droit français, la rémunération du Président et celle du Directeur Général sont déterminées librement par le Conseil d’Administration, qu’il s’agit là d’une compétence « exclusive » clairement définie par les articles L.225-47 et L.225-53 du code de Commerce et qu’il se déduit de cette compétence exclusive le caractère institutionnel – et non pas conventionnel – de ces rémunérations. La détermination et la révision de ces rémunérations ne relèvent donc pas de la procédure relative aux conventions réglementées… pour autant, bien entendu, qu’elles soient versées à raison de l’exercice d’un mandat social et en contrepartie de réels services rendus à la Société. C’est évidemment le cas pour les deux dirigeants/mandataires sociaux de Cap Gemini étant précisé que les règles appliquées pour déterminer leurs rémunérations sont identiques à celles utilisées pour l’ensemble des managers du Groupe (le détail des rémunérations qui ont été versées au titre de l’exercice 2010 à Paul Hermelin et à moi-même est donné dans le Rapport de Gestion au paragraphe « Rémunération des deux dirigeants 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION C a p G e m in i S . A . e s t la s c ié t é m è r e d ’u n e n se m b l e communément appelé « le Groupe Capgemini » constitué d’environ 170 sociétés dont la liste - délestée des sociétés dormantes ou en cours de dissolution - figure en page 178 et suivantes du présent Document de Référence Je rappelle ici, s’il en était besoin, qu’un des principes de base qui ont présidé à la formation de ce Groupe est la décentralisation, laquelle vise à faire de managers pératinnels de vrais entrepreneurs prenant chaque année le risque de s’engager sur la réalisation d’un budget et d’objectifs personnels ou collectifs et à qui l’entreprise donne les moyens nécessaires pour réagir rapidement aux sollicitations du marché, à l’évolution de la demande et aussi aux possibilités nouvelles apportées par une innovation technologique qui, dans nos métiers, est Aujourd’hui encore, l’organisation du Groupe est basée sur ce modèle décentralisé, avec des unités élémentaires d’une taille volontairement limitée afin de permettre à leurs managers de garder en permanence un contact étroit avec les clients et les collaborateurs appar tenant au territoire qui leur est affecté. Disposant de nombreux outils de gestion et de suivi quotidien des résultats obtenus (contrats signés, taux d’activité, avancement des contrats en cours…) , ces managers sont pleinement responsables de la réalisation par leur unité d’objectifs mesurables concernant à la fois la performance financière (croissance, rentabilité…), la qualité de leur gestion des hommes (de l’embauche, de la formation, de la motivation, de la bonne adéquation de l’effectif aux besoins de l’unité…), le développement commercial, le degré de satisfaction de leurs clients, la rigueur de la gestion (administrative et comptable), l’application stricte des procédures de contrôle interne, le respect absolu des valeurs adoptées par le Groupe… Ces unités opérationnelles élémentaires - regroupées ou non selon leur nombre en unités de niveau supérieur - concrétisent la présence du Groupe dans une trentaine de pays, eux-mêmes regroupés en huit zones géographiques : l’Amérique du Nord : USA, Canada ; la France à laquelle est rattachée notre réimplantation au les pays nordiques : Danemark, Norvège, Suède, Finlande ; l’Allemagne et les pays d’Europe Centrale : Suisse, Autriche, l’Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal) à laquelle est rattachée l’Amérique latine : Mexique, Brésil, Argentine, Chili… ; enfin la région Asie/Pacifique : Inde, Chine, Singapour, Hong- Utile pour le reporting et les comparaisons faites entre les performances de l’année et celles des années précédentes, ce regroupement en zones géographiques se double d’un découpage du Groupe par métiers dans lequel on dénombre 4 à vocation «globale» (mondiale) : \- Infrastructure Ser vices c’est-à-dire la conception, la réalisation et la maintenance des infrastructures de nos \- le B.P.O. (business process outsourcing) \- les Ser vices de proximité, fournis par le sous-groupe 2 ayant pour métier l’intégration de systèmes et la maintenance applicative (résumé sous le nom d’APP.S pour «Application Services») dans les régions ou les pays suivants : \- APP.S 1 : Amérique du Nord, UK et Asie/Pacifique (hors la Chine), et qui a aussi la responsabilité mondiale du secteur \- APP.S 2 : France, Benelux, pays nordiques, Allemagne et Europe Centrale, Europe du Sud et Amérique latine (hors 1 ayant la responsabilité des pays émergents à forte croissance (aujourd’hui Brésil et Chine) et des nouveaux business models. J’ai déjà rappelé plus haut : q u’e n dé c embre 20 01, le Consei l d’Ad ministr ation de Cap Gemini S.A. a décidé de remplacer M. Geoff Unwin alors Directeur Général du Groupe par M. Paul Hermelin, qu’il a par deux fois (en mai 2006 et en mai 2010) reconduit que sur ma proposition, le Conseil avait opté dès juillet 2002 pour la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général telle qu’elle avait été autorisée par la loi N.R.E. du Cela fait donc maintenant près de dix ans que M. Paul Hermelin assure la Direction Générale de cet ensemble Capgemini. Comme le stipule la loi, celui-ci dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société et de ses filiales. Il est assisté dans la conduite des opérations, le suivi des procédures de contrôle et la définition des objectifs stratégiques soumis périodiquement au Conseil d’Administration, de deux Directeurs Généraux Adjoints et d’un Nicolas Dufourcq, Directeur Général adjoint ajoute à sa fonction principale de Directeur Financier un certain nombre Paul Spence, Directeur G éné ral ad jo int en cha rge du Alain Donzeaud, Secrétaire Général, en charge de la gestion des Ressources Humaines, de l’Université du Groupe, des affaires juridiques ainsi que du contrôle de l’application des règles éthiques en vigueur dans l’ensemble des sociétés du 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Tous quatre sont membres du Comité Exécutif qui a pour mission d’aider la Direction Générale à définir les orientations qui seront soumises au Conseil d’Administration, à prendre toutes décisions permettant d’améliorer la performance du Groupe, à arrêter dans ce cadre les actions à mener et les priorités à respecter, en coordonner la mise en œuvre, à évaluer la performance des managers du Groupe et préparer les plans de succession aux postes majeurs de l’organisation. Il réunit autour d’eux une fois par mois : le Directeur de la Communication et du Marketing le Directeur en charge de la définition de la Stratégie les Directeurs des 7 grandes unités opérationnelles définies ci-dessus (M. Paul Spence étant directement en charge de la 7e, c’est-à-dire des pays émergents à forte croissance : Brésil le Directeur (en l’occurrence la Directrice) de nos opérations Tous quatre participent également avec le Directeur Juridique International à deux comités spécialisés : le Comité des Engagements qui - avec le directeur en charge du « risk management » - examine les grandes propositions commerciales en cours d’élaboration ou de négociation, les contrats cadres multinationaux ou multimétiers passés avec des clients ou des fournisseurs, les affaires importantes impliquant telle ou telle garantie donnée par le Groupe… le Comité des Fusions/Acquisitions qui examine les projets d’acquisitions ou de cessions en cours d’identification, de sélection, d’évaluation ou de négociation, examen auquel ils procèdent avec la participation du Directeur de la stratégie, du Directeur en charge des fusions et acquisitions et du Directeur de l’unité opérationnelle qui aurait à mettre en œuvre À noter enfin que dans un certain nombre de cas où cela est apparu utile ou nécessaire, un « board a été désigné réunissant les responsables locaux des différents métiers du Groupe et cha rgé d’assurer entre eux une meilleure coopération (notamment dans les actions conduites séparément par les uns et les autres chez des clients importants dont une liste a été arrêtée en début d’année). Le Directeur Général (ou le Directeur Général adjoint chargé du développement) réunit au moins 4 fois par an l’ensemble des présidents de ces « boards » au sein d’un Comité Développement ayant pour mission de décider et de lancer les initiatives commerciales stratégiques qui requièrent la concertation et une collaboration étroite de toutes les entités La Direction Générale du Groupe s’appuie sur les fonctions Elle est placée sous l’autorité de Nicolas Dufourcq qui a pour mission principale l’établissement des budgets et le suivi des performances, le contrôle de gestion, le reporting opérationnel, la comptabilité générale et analytique, la consolidation et la normalisation comptable, la gestion de la trésorerie, la fiscalité et la communication financière. En sa qualité de Directeur Général Adjoint, Nicolas Dufourcq est également chargé de l’instruction des opérations de fusions, cessions ou acquisitions ainsi que de l’évaluation et du contrôle des risques présentés par certaines propositions commerciales. Lui sont également rattachés, le programme Lean du Groupe, les achats, l’informatique interne et la « Direction Technique et Supports » qui, sous l’autorité de François Hucher, a pour mission de définir et diffuser les méthodologies en vigueur dans le Groupe, de procéder à la certification de communautés spécifiques (chefs de projet, architectes,…), enfin de conduire des missions d’intervention directe sur des projets à risque, missions effectuées par des équipes spécialisées appelées « flying squads » (122 missions de ce type ont été réalisées en 2010). Placée sous la responsabilité de Paul Spence elle regroupe : la gestion du por tefeuille des offres et le lancement des initiatives de croissance (Paul Nannetti) ; les relations avec les grands par tenaires stratégiques et technologiques du Groupe (Jean-Claude Viollier) ; la stimulation et la promotion des offres du Groupe dans les secteurs suivants : Energie, Utilities et Chimie / Industrie / Commerce, Distribution et Transport / Télécommunications, médias et divertissement / secteur Public (Stanislas Cozon) ; l’animation des grandes opportunités commerciales (« big deals ») impliquant l’étroite collaboration de plusieurs unités le lancement d’offres correspondant à de nouveaux «business models» tels les « Smart Energy Services » et les « Managed Business Services », services à fort contenu technologique mais facturés sur la base d’indicateurs liés au métier de nos le développement du Groupe dans les pays émergents (Brésil, Chine) placé sous la responsabilité directe de Paul Spence. 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (Andy Mulholland) a pour mission d’identifier les évolutions majeures dans le domaine de la technologie, de nourrir une relations active avec les grands partenaires du Groupe (par exemple en identifiant des projets de développement communs), d’aider à la construction des propositions commerciales faisant (Philippe Christelle) rattachée directement au Président et au Directeur Général, elle a pour rôle de vérifier la bonne application par les entités opérationnelles des principes et règles définis par le Groupe, notamment en matière de management et de contrôle des risques. Les recommandations émises par l’audit interne font ensuite l’objet d’un suivi systématique de leur mise en œuvre par les unités prises en défaut. (Alain Donzeaud) qui a sous sa responsabilité : les affaires juridiques, elles-mêmes répar ties entre deux directions : l’une chargée des opérations internationales et de tout problème juridique tenant à l’activité opérationnelle du Groupe (Isabelle Roux-Chenu), l’autre veillant au bon fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’Administration, C mité s p écia lis és , As se mb lé e s d ’ac tin na ir e s…) et responsable des opérations juridiques affectant la structure générale du Groupe (Philippe Hennequin) ; la Direction des Ressources Humaines dont le rôle est de coordonner les politiques menées en ce domaine par les filiales du Groupe, notamment en matière de rétention et de gestion de la carrière des managers à haut potentiel (Jérémy Roffe-Vidal) ; l’Université Capgemini dont la mission est d’apporter aux collaborateurs et aux managers du Groupe les compléments de formation qui leur sont utiles ou nécessaires (qu’il s’agisse de formation à de nouvelles technologies, d’accès à des fonctions commerciales, d’amélioration de la capacité à gérer des projets importants, de développement du « leadership » personnel…) et constitue en même temps pour tout membre du Groupe un « point de rencontre » naturel et attractif (Jacques Collin et la Direction « Ethics & Compliance » a pour rôle principal de développer une culture d’entreprise qui explique et renforce le devoir d’intégrité et oblige à un comportement éthique tous les collaborateurs et managers du Groupe. Il met en œuvre des initiatives visant à renforcer les moyens de prévention et à éviter toute infraction ou manquement dans ce domaine (Cyril Garcia) a pour mission principale de nourrir les réflexions menées en matière stratégique tant par la Direction Générale que par le Conseil d’Administration, par son Président ou par le Comité Stratégie et Investissements. Il entretient pour cela des relations suivies avec les grands cabinets spécialisés dans l’analyse du marché et de son évolution. (Philippe Grangeon) est chargée de la communication interne et externe du Groupe, de coordonner, afin de renforcer la notoriété et la réputation de la marque, les actions mises en œuvre dans ce domaine par les filiales opérationnelles, de coordonner les réflexions et les initiatives en matière de marketing… 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Je tiens tout spécialement à faire sur ce sujet une en France, le titre de la loi du 15 mai 2001 sur les « Nouvelles Régulations Economiques » permet aux sociétés anonymes de séparer - si elles le souhaitent - les fonctions de Président du Conseil d’Administration de celles de Directeur Général… fonctions dont la réunion entre les mains d’un P.D.G. (Président Directeur Général) avait au contraire été rendue obligatoire en 1940, à l’époque où le Césarisme était un paradigme dominant Aux États-Unis, d’où viennent pourtant les principes généraux de la « corporate gouvernance » auxquels chacun aujourd’hui est censé adhérer, la réunion des deux fonctions continue à être très largement majoritaire et l’on cite même le cas de plusieurs grandes entreprises américaines qui ont restauré cette réunion entre les mains d’un même homme (le « Chairman and CEO ») après avoir expérimenté pendant quelques années la dissociation, ce qui peut donner à penser que cette dernière formule n’est pas la panacée. En Grande Bretagne au contraire, 80 % des sociétés ont un « chairman » distinct du « managing director » et tout naturellement, les investisseurs institutionnels britanniques militent pour cette dissociation de fonctions dans les sociétés continentales au capital desquelles ils se proposent de participer (*). Comme je l’ai déjà rappelé plus haut, Cap Gemini S.A. a donc adopté cette formule en juillet 2002 et vit très bien avec elle depuis maintenant près de neuf ans. Mais je crois pouvoir dire que cela tient bien davantage : au fait que le Directeur Général choisi par le Conseil est également administrateur et membre de ce Conseil (ce qui au fait que le Président est aussi le fondateur du Groupe et garde une légitimité certaine à participer activement au « bon fonctionnement de la direction générale », et aussi aux relations de confiance, d’amitié et de respect mutuel existant depuis 20 ans entre les deux titulaires actuels plutôt qu’à ce que dit la loi sur les missions, les pouvoirs ou les responsabilités du Président, loi dont la rédaction très générale est source d’ambigüités et de confusion et semble traduire davantage le flou des intentions du législateur que ses certitudes. C’est dans ce cadre «incertain» qu’il me revient de décrire ici les procédures mises en place visant à assurer dans l’ensemble Capgemini « le contrôle interne et la gestion des risques ». Pour la forme, je précise que de cette description, et du fait que je sois censé « veiller - au nom du Conseil d’Administration - au bon fonctionnement de la société et du groupe qu’elle contrôle », on ne saurait inférer que le Président est personnellement responsable des éventuels dysfonctionnements qui pourraient l’affecter. (*) On retrouvera le détail de ces informations dans une note de Philippe Bissara, délégué général de l’ANSA (Association Nationale des Sociétés par Actions) datée de septembre 2001. Rappelons tout d’abord qu’un Comité spécial créé à l’initiative de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) a défini un cadre de référence du contrôle interne qu’il est recommandé aux sociétés françaises soumises aux obligations prévues par la Loi dite de Sécurité Financière d’utiliser et de faire appliquer dans leurs filiales. Ainsi le Groupe Capgemini a défini et mis en œuvre un système de contrôle qui vise à assurer : la conformité aux lois et règlements de tous ses actes de le respect des 7 valeurs fondamentales du Groupe en même temps que des grandes orientations arrêtées par le Conseil d’Administration et/ou la Direction Générale ; l’application par les filiales des instructions qui leur ont été le bon fonctionnement des processus internes concourant à Contribuant à une meilleure efficacité de ses fonctions de supp or t aux op é ra tions, à l’utilisatio n optimum d e se s ressources et à une bonne maîtrise des risques, ce dispositif ne constitue pourtant pas la garantie absolue que tous les risques possibles ou imaginables sont maîtrisés, pas plus qu’il ne peut – quelles que soient les compétences des collaborateurs qui exercent ces contrôles – garantir à lui seul la parfaite réalisation des objectifs affichés par le Groupe. C’est pourquoi Capgemini attache depuis sa création en 1967 une grande importance au respect d’un ensemble de valeurs et de principes qui guident et inspirent toutes nos actions et notamment se s pratiques commerciales. Ces valeurs, au nombre de 7 (et en tête desquelles figure l’honnêteté) constituent véritablement l’« ADN » du Groupe, et justifient sa Depuis plus de 20 ans, un recueil des « règles et procédures » qui ont force de loi au sein de Cap Gemini et de ses filiales – le « blue book » – rappelle aux collaborateurs quelles sont leurs obligations en la matière et recense les outils et les méthodes leur permettant d’éviter les risques identifiés dans l’exercice des métiers du Groupe. En 2010, une « charte éthique » a été élaborée, adoptée par le Conseil d’Administration et remise à tous les collaborateurs de Capgemini dans le cadre d’un programme baptisé « Ethics and Compliance » destiné à : développer chez tous les nouveaux arrivants une culture éthique garantissant l'intégrité des comportements ; sensibiliser chacun au respect des lois internationales et mettre en exergue des initiatives visant à renforcer le dispositif de prévention et à éviter infractions, manquements ou 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Depuis plus longtemps encore, le Groupe s’est doté d’une direction centrale de l’Audit Interne, aujourd’hui constituée d’une équipe pluridisciplinaire de 25 auditeurs et dont le Directeur, Philippe Christelle (voir 5.2.3.7) est directement rattaché au Président et au Directeur Général. Au cours des dernières années, cette équipe s’est fortement internationalisée afin d’accompagner l’expansion du Groupe dans de nouvelles régions du monde, et se complète d’une antenne basée à Bombay qui compte elle-même 9 auditeurs. La direction de l’audit interne a pour mission : de vérifier que les procédures de contrôle mises en place au sein des grandes unités opérationnelles et des entités juridiques qui les constituent sont conformes tant aux principes et aux règles générales arrêtés par le Groupe qu’à certaines procédures spécifiques permettant d’éviter ou de réduire les risques auxquels elles sont exposées localement. de procéder à l’audit de grands contrats dont les risques sont considérés comme significatifs : elle s’adjoint alors les compétences d’un ou plusieurs exper ts techniques (« les Group Delivery Auditors ») choisis dans une liste de 8 professionnels accrédités en fonction de leur compétence (et aussi de leur totale indépendance vis-à-vis de l’unité auditée). Chacune des grandes unités opérationnelles est auditée selon un programme bisannuel que le Président et/ou le Directeur Général se réservent le droit de modifier en cas d’urgence (apparition de retards ou d’anomalies, révélation de graves distorsions dans la réalisation des engagements budgétaires, etc.). C’est ainsi qu’au cours de l’année 2010, la direction de 45 audits d’unités appartenant à toutes les grandes unités op é rationnell es du G roup e, chacune de ces missio ns a représenté en moyenne 46 jours ouvrables de contrôle effectif sur le terrain et s’est conclue par un plan d’action que le management de l’unité auditée est engagé à mettre en œuvre dans les plus courts délais afin d’améliorer ou de corriger les 2 missions « de due diligence », à savoir d’audits préalables de sociétés dont le Groupe envisage de faire l’acquisition. L’Audit Interne peut également mener à la demande du Président ou du Directeur Général des missions spéciales portant sur le diagnostic d’une situation particulière. Une fois par an, le Directeur de l’audit interne est chargé de présenter : au Comi té d’Audit un rappor t co mp let sur son activité (notamment en ce qui concerne l'efficacité du contrôle interne et de la gestion des risques dans l’élaboration et le traitement au Comité Éthique et Gouvernance un rapport spécifique sur le respect de la « Charte éthique » du Groupe. Enfin, la direction de l’audit interne garde l’initiative de faire à tout moment un rapport spécial remis au Président et au Directeur Général sur tout point sur lequel il estimerait utile ou Ces principes permettent d’assurer l’efficacité et la traçabilité des décisions prises. Ils concernent : la délégation de pouvoirs et d’autorisation des décisions : le processus de prise de décision en vigueur dans le Groupe repose sur des règles de délégation de pouvoirs régulièrement mises à jour, resp ecta nt l e p rincipe de subsidiarité et définissant en fonction des enjeux trois niveaux de décision correspondant aux trois strates de l’organisation Capgemini : \- l’unité opérationnelle pour tout ce qui relève de son champ \- la grande unité opérationnelle (ou le «Country Board») pour tout ce qui concerne plusieurs des unités opérationnelles qui \- le Groupe enfin (Direction Générale, Comité Exécutif, les fonctions centrales, etc.) pour tout ce qui dépasse le champ de responsabilité d’une grande unité opérationnelle ou d’une région, pour des décisions qui par nature relèvent du niveau Groupe (acquisitions, cessions,…) ou pour des opérations dont les incidences financières dépassent des seuils bien Ce processus formalisé dans une « matrice d’autorisation » implique une consultation préalable et une information suffisante des parties prenantes et les recommandations soumises au décideur final doivent rapporter l’opinion de tous les acteurs concernés et comporter obligatoirement une mesure objective des avantages et des inconvénients de le référentiel de politique et de procédure générale : dans le contexte plus général de la « charte Ethique », le « Blue Book » rappelle les grands principes et les règles fondamentales sur lesquels reposent les procédures de contrôle interne en vigueur au sein du Groupe, et détaille ce qui est spécifique à \- l’organisation de la gouvernance du Groupe et les principes \- les règles de contractualisation ; \- la production de services ; \- l’organisation et les procédures de la fonction financière ; \- la gestion des ressources humaines ; \- la gestion de la communication ; \- la protection et la gestion partagée des connaissances liées au savoir-faire acquis dans le cadre de l’activité ; \- l’organisation et le contrôle des achats ; \- les règles de protection de l’environnement. 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Group e a arrêté un p roce ssus formal isé pe rmet tant d’identifier et de contrôler les risques liés à la mise en œuvre des projets informatiques qui lui sont confiés par ses clients (ci-après les « Projets »), depuis la phase d’avant-vente jusqu’à la livraison finale et au règlement par le client de la dernière facture soldant le projet. Ce processus distingue : \- les contrôles de risques propres à la phase d’avant-vente, \- les procédures de contrôle technique durant la phase de \- le contrôle financier du Projet. Contrôles des risques propres à la phase d’avant-vente Les projets devenant de plus en plus complexes, tant par leur taille que par leur niveau d’exigence technique - en particulier dans le métier de l’Infogérance (engagements à long terme, parfois assortis de transferts d’actifs, reprises de personnel, transfert des obligations associées) - la signature de nouveaux contrats, comme l’extension ou le renouvellement de contrats existants, nécessite d’en identifier et d’en mesurer les risques tout au long du processus de vente. Cette analyse des risques un outil de repor ting consolidant au niveau du Groupe l’ensemble des opportunités commerciales, documenté dès leur identification et complété tout au long du processus de la validatio n, aux dif férents échelons de l’organisation opérationnelle du Groupe et aux différentes étapes du processus de vente (depuis la mesure de l’intérêt pour le Groupe de donner suite à telle ou telle opportunité jusqu’à la signature du contrat, en passant par la soumission d’une proposition de services souvent présentée en plusieurs lots), des principales caractéristiques de l’affaire sur les plans Comme cela a déjà été indiqué ci-dessus, la décision d’engager le Groupe, dans des opportunités commerciales présentant certains critères prédéfinis de taille ou de niveau de complexité est du seul ressort du Comité des Engagements. À ce titre et dans le cas de projets particulièrement complexes, des revues de solutions peuvent être réalisées pendant cette phase d’avant- vente pour éclairer le Comité des Engagements sur les risques d’exécution liés à l’exécution à ces projets. Contrôle de la production et de la qualité des projets Des modalités de suivi de l’exécution des contrats ont été arrêtées par le Groupe et sont mises en œuvre tout au long de la vie des projets afin qu’il puisse s’assurer en permanence de leur bon déroulement. Les principales sont : une définition claire, tout au long de l’exécution du contrat, des rôles et des responsabilités de chacun, tant dans la réalisation elle-même que dans la supervision, en particulier en ce qui concerne le choix du chef de projet, le suivi commercial, la facturation, le chiffrage des travaux restant à effectuer les mécanismes de pilotage organisés conjointement avec le l’utilisation dans toutes les unités opérationnelles, des méthodologies de production conçues et mises au point par le rec ours au x c apacité s des dif fé rents « Centre s de Développement Applicatif » dont dispose Capgemini de par un recensement mensuel de tous les projets dits « à risques » en cours de réalisation dans l’ensemble du Groupe et la mise en place de plans d’actions visant à supprimer ou contenir le recours à des revue s te chniques indépendantes des équipes en charge du projet afin d’identifier les risques supplémentaires encourus lorsque la réalisation apparaît s’écarter des prévisions émises ou des engagements pris. Ces interventions diligentées par la Direction technique complètent les plans d’audit techniques indépendants réalisés par les unités opérationnelles pour contrôler de manière préventive les risques liés à l’exécution des contrats ; Chaque unité opérationnelle dispose selon sa taille d’un ou plusieurs contrôleurs financiers de projets qui ont pour mission : le suivi financier de chaque projet et principalement des coûts de production par rapport au budget initialement approuvé : ce suivi fait l’objet de comptes rendus d’avancement et d’indicateurs permettant une estimation périodique des travaux restant à faire pour assurer l’achèvement du projet et le c on trô le p e r ma n e nt d u re sp ec t de s en ga gem en ts contractuels, en particulier des facturations et des échéanciers Le contrôle des risques en matière d’image Le respect de principes clairs en matière d’éthique des affaires est inscrit dans la culture de Capgemini. En effet, depuis sa création en 1967, le Groupe a identifié sept valeurs fondamentales qui sont à la base de son identité. Aujourd’hui, chacun des 110 000 collaborateurs et managers continue de se référer à ces valeurs, s’engage à les respecter pour lui-même au quotidien et à les faire respecter par les personnes faisant partie de la même unité que lui ou participant avec lui à la réalisation d’un même projet. La Charte éthique, promulguée en 2010, est de ce point de vue la continuation et la formalisation d’un réflexe culturel profondément ancré au sein de Capgemini. D’autre part, le Groupe a décidé de n’être présent que dans des pays répondant à un certain nombre de critères en termes d’éthique du travail et de sécurité dans la pratique des affaires. En matière de communication, le Groupe, coté à la Bourse de Paris, et qui est l’un des leaders mondiaux dans son secteur d’activité, est fréquemment sollicité par les médias et la communauté financière pour l’obtention d’informations liées à ses expertises, ses orientations stratégiques, ses prévisions, ses résultats… Aussi, pour contrôler et limiter les risques en matière d’image, seules des personnes dûment habilitées par la Direction Générale sont autorisées à s’exprimer au nom du Groupe. 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le contrôle des risques liés aux collaborateurs Chaque unité opérationnelle est dotée d’une structure de gestion des ressources humaines chargée de mettre en œuvre localement les politiques et les procédures définies par le Groupe, avec une attention particulière portée aux recrutements, à la formation, au développement de carrière de ses cadres, à l’équité des procédures d’évaluation et de promotion, à la qualité du dialogue noué et entretenu entre l’encadrement, les collaborateurs et leurs représentants élus… Une enquête interne réalisée chaque année a pour objet de mesurer le degré d’engagement et les attentes des 110 000 employés du Groupe. Cette enquête est un outil de gestion et fait l’objet de plans d’actions suivis localement en fonction des résultats enregistrés et des problématiques soulevées. Par ailleurs, un projet de déploiement en mode SaaS (Software as a Ser vice) vient d’être lancé par la Direction des Ressources Humaines pour assurer une gestion globalisée de l’ensemble des processus touchant à la gestion des Talents. Ce déploiement, soutenu par la communauté des ressources humaines, assurera une approche harmonisée du suivi de la performance, des plans de développement de chacun de nos 110 000 collaborateurs, de la gestion de la mobilité internationale ou encore des plans de succession en cohérence avec les objectifs stratégiques du Groupe et l’intérêt de nos clients. Le contrôle des risques liés aux systèmes Quoique peu dépendant de ses systèmes d’information dans l’exercice de son métier, le Groupe a mis en place des procédures de sauvegarde de ses activités en cas de panne informatique. Une politique de sécurité des infrastructures informatiques a été arrêtée et fait l’objet dans l’ensemble des entités du Groupe d’une vérification annuelle. Certaines de ces entités ont des exigences de sécurité plus grandes en raison d’impératifs nés de l’activité de leurs clients et font donc l’objet d’une certification par une agence extérieure de leur conformité à la Le contrôle des risques liés à la délocalisation de la Le s r é s e a u x d e t é l é c m m u n i c a t i n s u t i l i s é s s n t automatiquement dupliqués dans le cas d’une production offshore. Ainsi en cas de rupture des liaisons préférentielles (les plus rapides) entre l’Europe et l’Inde, le service est assuré par des routes alternatives, dispositif qui a déjà prouvé son efficacité. De plus, la filiale indienne du Groupe a mis en place une organisation dénommée Business Continuity Management (BCM), qui assure la continuité de ses services par des mesures conformes au « Good Practice Guidelines » du Business Continuity Institute’s (BCI) et qui prennent en compte les différentes menaces envisageables et les différents niveaux de dommages : le niveau du site, le niveau de l’agglomération et le niveau du pays. Lorsque les contrats le requièrent, au cas par cas, un plan est établi qui sélectionne les mesures adaptées en fonction de la « criticité » du service. L’efficacité de ces plans est testée par le biais de revues ou d’exercices de simulation. Le contrôle des risques liés à l’environnement Bien que l’impact des activités du Groupe sur l’environnement soit tout à fait mod este, le Group e por te une a t tention particulière aux consommations d’énergie, à la gestion du parc informatique, à l’élimination des déchets et aux déplacements profe ssio nnels, domaines da ns lesquels de s actio ns de sensibilisation ont été menées auprès des collaborateurs. Le contrôle des risques liés aux clients Le Groupe est exposé à plusieurs types de risques clients : le risque d’insatisfaction : le Groupe Capgemini attache une importance particulière à l’évaluation de la satisfaction de ses clients. Il met en place un processus rigoureux de gestion de la relation client qu’il maintient tout au long de la réalisation des projets, On Time and Above Client Expectations - OTACE, l’une des pièces maîtresses de la politique de fidélisation des clients du Groupe et notamment de ses grands comptes. le risque de dépendance envers un seul client ou un seul groupe de clients. Le Groupe compte également plusieurs milliers de clients ce qui lui permet, dans une certaine mesure, de résister aux turbulences du marché et de réduire son exposition à la volatilité de certains secteurs. Son portefeuille clients est constitué d’un grand nombre d’entités du secteur public et la diversité des secteurs de marché des entreprises du secteur privé atténue encore davantage le risque du Groupe. Le Groupe met en œuvre la procédure Karma de gestion de portefeuille clients pour éviter tout risque intolérable de se trouver exposé à un seul client ou un seul groupe de clients. le risque d’insolvabilité : le suivi de la solvabilité des clients permet également de minimiser le risque de crédit clients. Le contrôle des risques liés aux fournisseurs Au cours de ces dernières années, le Groupe a signé des contrats de partenariats stratégiques avec des grands fournisseurs diversifiés afin de préserver son indépendance et de garantir la pérennité de ses services. Parallèlement, il a mis en œuvre un outil permettant la gestion et le suivi de ses achats au niveau mondial. Des procédures rigoureuses déterminent le choix des fournisseurs selon des critères multiples dont plusieurs sont relatifs à l’éthique et au développement durable. Le contrôle des risques liés aux pays Le Groupe n’opère que dans des pays présentant des garanties suffisantes en matière de sécurité des personnes. Les missions d’accompagnement de nos clients dans certains pays classés à risques sont soumises à l’a pprob ation du Comité d es Engagements. Des règles et des procédures à suivre ont été établies pour les pays à risques dans lesquels le Groupe est amené à réaliser des missions pour satisfaire les demandes de ses grands clients. Des contrats spécifiques ont été conclus avec des opérateurs externes spécialisés dans la gestion de ces risques pour évaluer de manière indépendante le degré de risque encouru pays par pays. Ainsi, les pays classés rouge font l’objet d’une interdiction absolue de déplacement. Cette notion de risque est réévaluée en permanence en fonction de la 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION situation géopolitique avec des systèmes d’alerte permettant d’être informé de l’évolution des risques pays. Par ailleurs, ces opérateurs nous aident également à régler les éventuelles difficultés rencontrées par les collaborateurs ame né s à travailler dans ces pays et assurent des formations préalables Le contrôle des risques liés à la croissance externe Le Groupe a réalisé depuis les années 1970 une cinquantaine d’acquisitions et dispose donc d’une bonne expérience en matière de croissance externe. L’esprit d’entreprise, l’autonomie managériale et le principe de subsidiarité sont autant de facteurs clés dans la réussite des opérations d’intégration des sociétés acquises. De plus l’organisation du Groupe par géographie/ métiers facilite ces opérations d’intégration. La Direction Juridique du Groupe est partie prenante à la négociation des aspects juridiques des projets de fusions/acquisitions. Le contrôle des risques liés à la conjoncture Bien qu’u ne par t impor tante de l’activité du Groupe soit dépe ndante d e la capacité de ses clients à inves tir, son organisation en entités opérationnelles de taille raisonnable et proches de leur marché permet d’offrir une bonne réactivité aux retournements de conjoncture. Par ailleurs, le Groupe a mis en place et tient à jour différents scénarios prévisionnels visant à lui permettre de mettre en œuvre les mesures les mieux adaptées à une évolution brutale de ses marchés et de l’environnement Le Groupe a arrêté des règles et des processus formalisés permettant l’identification, le contrôle et la gestion des risques financiers à travers une politique de financement prudente reposant en particulier sur l’autorisation préalable du Conseil d’Administration pour toute décision de financement importante et sur un recours mesuré à la dette grâce au maintien d’un niveau élevé de disponibilités. La gestion des autres risques financiers (actions, taux, change, crédit, contrepartie) est assurée de manière centralisée pour l’essentiel par la Direction Financière du Groupe et est détaillée dans les notes 9, 15 et 19 des comptes consolidés du Groupe. Enfin, concernant les risques relatifs aux passifs sociaux, le Groupe a mis en place un dispositif de gestion active des engagements financiers pris au Royaume-Uni au titre du régime de retraite à prestations définies, lequel représente 77 % des dettes actuarielles du Groupe en la matière. Le contrôle du respect des règles Le Groupe exige de tous ses employés le respect de périodes d’interdiction pendant lesquelles ils ne peuvent réaliser aucune transaction de quelque type que ce soit sur les actions Cap Gemini. Cette interdiction est rappelée par écrit aux salariés du Groupe avant le début de chacune de ces périodes. Les procédures relatives à l’élaboration et Ce s pro cé dures assurent la mise en œuvre et le respect des règles comptables définies par le Groupe en matière de construction des budgets, d’élaboration des prévisions, de reporting, de consolidation, de contrôle de gestion ou de communication des résultats. Lors de chaque clôture, la direction financière du Groupe fait parvenir à l’ensemble de ses filiales un questionnaire portant sur l’application des principes généraux et des procédures de contrôle interne relatives au traitement de l’information financière et comptable telle qu’elle a été publiée. Ces questionnaires sont analysés de manière à ce que toute anomalie soit identifiée et fasse l’objet d’actions En ce domaine, les risques sont identifiés, analysés et contrôlés par la Direction Juridique du Groupe, composée d’une équipe centrale et d’équipes régionales et locales dans chacune des grandes zones géographiques dans lesquelles le Groupe est Les projets de contrats dont les termes et conditions ne seraient pas en conformité avec les principes contractuels édictés par le Groupe font l’objet d’un examen spécial tant au niveau régional qu’au niveau du Groupe. Les directions juridiques régionales ou locales, en liaison avec les équipes responsables des ventes, du delivery et du risk management, sont tenues d’adresser à la Direction Juridique centrale du Groupe et/ou au Comité des Engagements une analyse des risques encourus du fait de ces contrats et des propositions d’actions permettant de les réduire. Le Comité des Engagements a la responsabilité d’autoriser les Special Business Deals qui lui sont soumis pour approbation ou avis et dans ce cadre est amené à apprécier les risques 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION L’ r g an i s a ti n f in a n c iè r e d u G r u p e e s t c a l q u é e s u r l’organisation opérationnelle c’est-à-dire à la fois par unité opérationnelle et par pays. Chaque unité opérationnelle dispose d’un contrôleur financier rapportant au contrôleur financier de la grande unité opérationnelle et dont le rôle est de fournir une traduction comptable des résultats de son unité respectant les règles et les méthodes comptables arrêtées par le Groupe. Pour cela, il vérifie la facturation des prestations rendues, il s’assure du recouvrement des factures émises, il contrôle les estimations de résultats des projets en cours et en tire les conséquences comptables, enfin il atteste de la qualité des informations transmises dans le repor ting et des liasses comptables qui serviront à l’établissement des comptes consolidés du Groupe. Ces contrôleurs financiers d’unités rapportent au contrôleur financier de la grande unité opérationnelle - dont la responsabilité principale est de veiller à ce qu’une information financière et comptable soit transmise à la société mère dans les délais fixés - sont rattachés hiérarchiquement au Directeur Financier Groupe afin d’assurer la liberté d’opinion nécessaire à l’arrêté des résultats comptables. Le contrôle des opérations Les zones géographiques sont dotées d’un « Legal Financial Director » qui lui aussi est rattaché au Directeur financier Groupe et dont le rôle est d’assurer au sein de la communauté financière de sa région la formation des personnels aux règles et méthodes comptables du Groupe, de veiller au respect des règles fiscales et statutaires locales, de contribuer au maintien d’un environnement de contrôle interne efficace, de gérer la relation avec les centres de services partagés et avec les auditeurs externes, de définir les calendriers d’établissement des informations comptables et financières, de signer les liasses de consolidation des filiales placées sous sa responsabilité, de signer la lettre de représentation et enfin d’informer directement le Directeur Financier du Groupe de tout point sur lequel il estime L’ensemble de la communauté financière du Groupe est tenue d’appliquer les procédures et règles comptables rassemblées dans le manuel « TransFORM » qui définit : b. Budgets, prévisions, reporting et consolidation Afin d’assurer un contrôle efficace de ses activités, le Groupe soumet ses entités opérationnelles à des obligations de reporting (hebdomadaire, mensuel, trimestriel, semestriel et annuel) portant sur toutes informations de nature budgétaire, prévisionnelle, opérationnelle et comptable dont il lui est nécessaire de disposer pour le pilotage général du Groupe : budgets et prévisions : le budget est l’outil fondamental du contrôle de gestion. Objet de longues discussions et d’une négociation finale entre chaque manager opérationnel du Groupe et son supérieur hiérarchique, chacun des budgets élémentaires es t arrêté en fonction des p e r fo rma nce s passées, des orientations stratégiques décidées par le Groupe et des anticipations disponibles sur l’évolution probable du marché. La direction générale fixe les objectifs que doivent atteindre chaque zone géographique, chaque grande unité opérationnelle et les unités opérationnelles qu’elle contrôle. Le processus d’élaboration de ce budget constitue un temps fort de la relation entre les différents niveaux de la hiérarchie du Groupe et permet d’associer de manière significative la rémunération des managers opérationnels à la réalisation des objectifs budgétaires de l’unité qu’ils dirigent et de ceux de l’unité de niveau supérieur à laquelle ils appartiennent. Un état des prévisions de résultat d’exploitation (portant sur le mois en cours, sur les 6 mois suivants et sur la totalité de l’exercice) est établi chaque mois par chaque responsable d’unité et fait l’objet d’une analyse des écarts constatés par rapport au budget afin de décider sans délai des plans d’action éventuellement reporting opérationnel : l’information est structurée par géographie et par métier. Elle permet une analyse mensuelle des revenus et des charges, aussi bien par nature que par destination, et la mise à jour des différents indicateurs de per forma nce comparés au budget (R/B), a ux dernières prévisions disponibles (R/F) et aux résultats de la même période de l’année précédente (R/R’). Une analyse des postes de bilan est également faite trimestriellement. Un rapport sur la gestion et les résultats de chaque grande unité opérationnelle est établi conjointement par le manager qui en est responsable et par son contrôleur financier afin d’expliquer les performances chiffrées, les prévisions faites pour les 6 prochains mois et les actions entreprises en cas d’écart significatif avec le budget, rapport qui est adressé à la Direction Générale du Groupe. Un rapprochement systématique est fait entre les données financières fournies par le reporting opérationnel et les informations financières consolidées issues des entités juridiques du Groupe afin de vérifier leur concordance. consolidation comptable : à chaque clôture annuelle ou semestrielle, le périmètre de consolidation est actualisé par la Direction Financière et validé par la Direction Juridique du Groupe. Des instructions écrites précisent le calendrier des tâches (en particulier les modalités de rapprochement des transactions intra-Groupe), les points d’actualité qui méritent une attention particulière et les procédures de contrôle qui seront mises en œuvre pour l’arrêté des états financiers consolidés du Groupe. La consolidation financière est réalisée à partir des liasses de consolidation par zones géographiques obligatoirement certifiées par la personne responsable de leur préparation. Les comptes de résultats, les bilans et autres indicateurs-clés de gestion pouvant être utiles à une analyse ultérieure sont conservés dans une base de données unique dont la maintenance est assurée par le Groupe et à laquelle Contrôle de cette information financière : des contrôles sp é c ifiq ue s p or t ant sur l’info rm a tion f ina n ci ère et s a 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION par la Direction de la Communication. Encar té dans le Rapport Annuel, le Document de Référence rassemble, sous la responsabilité de la Direction Financière, toutes les informations dont la diffusion répond aux exigences légales Les communiqués de presse comportant une information financière ne sont publiés qu’après avoir reçu l’approbation formelle du Conseil d’Administration ou de son Président, à qui ils doivent donc être soumis avec un préavis suffisant. Sauf circonstances exceptionnelles, ils sont publiés en dehors des horaires d’ouverture de la Bourse de Paris. Les réunions d’analystes et d’investisseurs font l’objet d’une préparation spéciale et d’une présentation préalable au Conseil d’Administration ou à son Président qui sert de cadre aux commentaires et aux explications qui seront fournies par le Directeur Général, le Directeur Financier ou par les collaborateurs en charge des relations avec les investisseurs (Ce rapport a fait l’objet d’un examen par MM. les Commissaires aux Comptes et d’un rapport dont on trouvera copie à la page suivante). communication sont effectués sur les arrêtés semestriels et annuels. Il s’agit entre autres : \- d’une revue systématique, faite avec la participation de la Direction Juridique, de toutes les opérations et transactions \- d’une procédure d’identification, de recenseme nt et de remontée des engagements hors bilan et de toute autre information pouvant avoir des répercussions significatives sur la situation financière du Groupe ou de l’une ou l’autre de ses filiales au terme de la période considérée, \- d’un examen de la situation fiscale de chacune des entités \- d’une revue de la valeur des actifs incorporels, \- d’une analyse détaillée du tableau de variation des flux de À ces contrôle s diligentés par la Dire ction Fina ncière du Groupe s’ajoutent les contrôles pratiqués par deux organes indépendants de celle-ci et qui ont pour mission de vérifier l’environnement du contrôle interne et la qualité des états financiers : les auditeurs internes et les Commissaires aux \- l’Audit Interne : à partir d’un programme de couverture établi en accord avec le Président et le Directeur Général (auxquels il est directement rattaché), l’audit interne a pour mission de vérifier que les procédures visant à la protection des actifs, à l’évaluation des en-cours de production, à la réalité des créances clients et au bon enregistrement des passifs sont appliquées dans chaque unité opérationnelle conformément aux règles et méthodes arrêtées par le Groupe. Il lui est demandé de porter une attention particulière au mode de reconnaissance du chiffre d’affaires et au contrôle de l’état d’avancement des projets afin de vérifier que leur traduction comptable repose sur des appréciations techniques rigoureuses et tenues à jour. Cette mission comprend aussi une revue des procédures et des contrôles mis en place au sein de l’unité afin d’y assurer la sécurité et la validité des \- les Commissaires aux Comptes dont il suffit de rappeler ici qu’au titre de leur mission de certification des comptes, ils assurent une revue permanente des procédures de contrôle interne qui concourent à l’élaboration et à la qualité des états financiers. Communication de cette information financière : elle fait l’objet d’un contrôle interne rigoureux qui porte en particulier sur les trois vecteurs suivants : \- le Rapport financier semestriel et le rapport annuel, \- les communiqués de presse à caractère financier, \- les réunions d’analystes et d’investisseurs. Le Rapport Annuel constitue traditionnellement depuis 36 ans (le premier de ces rapports portait sur l’exercice 1975) le suppor t le plus important de la communication financière du Groupe. À ce titre, sa préparation, la rédaction de ses textes, le choix de ses illustrations, sa fabrication et sa diffusion font l’objet d’une attention toute particulière de la Direction Générale du Groupe, et singulièrement de son Président. Il est important de noter que la totalité des textes figurant dans le Rapport Annuel du Groupe sont écrits en interne par des collaborateurs et des managers du Groupe : chacun, dans son domaine de compétence, est chargé de concevoir et de mettre en forme un chapitre de ce Rapport Annuel dans le cadre d’un plan général proposé 5\. RAPPORT SPÉCIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 5.6 Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société Cap Gemini S.A. (Exercice clos le 31 décembre 2010) En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Cap Gemini S.A. et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010. Il a p p ar tient au P rési den t d ’ét a b lir et d e so umet t re à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion de risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'éla bora tion et au traitement de l'informa tion comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Nous at te stons que le ra pp or t du Présid ent d u c onseil d’administration comporte les autres informations requises à l'article L.225-37 du Code de commerce. Paris La Défense, le 15 mars 2011 6.1 Rapport des commissaires aux comptes 6.4 États consolidés de la situation financière 6.5 Tableaux de flux de trésorerie consolidés 6.7 Notes sur les comptes consolidés 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6.1 Rapport des commissaires aux comptes exercice clos le 31 décembre 2010 En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur : le contrôle des comptes consolidés de la société Cap Gemini S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; la vérification spécifique prévue par la loi. Le s c ompte s con soli d és ont été a r rêtés p a r le Conse il d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1 aux comptes consolidés qui expose l’incidence des nouvelles normes comptables applicables à compter du 1er janvier 2010. En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : La note 1-E aux comptes consolidés expose les méthodes de comptabilisation du chiffre d’affaires et des coûts liés aux prestations à long terme. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre Groupe et des informations fournies dans la note précitée, nous nous sommes assurés de leur correcte application ainsi que du caractère Le montant des immobilisations incorporelles nettes, figurant au bilan consolidé, inclut à hauteur de 3 201 millions d’euros des écarts d’acquisition. Les notes 1-H et 12 aux comptes consolidés exposent les principes et méthodes comptables ainsi que les modalités relatives à l’approche retenue par le groupe pour la détermination de la valeur d’utilité de ces actifs. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien- fondé de l’approche retenue ainsi que la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées et des évaluations qui en résultent. Un montant d’actif d’impôts différés de 891 millions d’euros figure au bilan consolidé dont les modalités de détermination sont décrites dans les notes 1-K et 13 aux comptes consolidés. Dans le cad re de nos appréciatio ns, nous avons validé la cohérence d’ensemble des données et des hypothèses retenues ayant servi à l’évaluation des actifs d’impôts différés. Les notes 1-F et 2 aux comptes consolidés exposent les modalités de comptabilisation de l’acquisition de la société brésilienne CPM Braxis par votre Groupe. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre Groupe, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes et options comptables retenues pour cette acquisition et des informations fournies dans l’annexe aux Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris la Défense, le 15 mars 2011 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI et des actifs de gestion de trésorerie RÉSULTAT NET, PART DU GROUPE (RNPG) RÉSULTAT PAR ACTION AU 31 DÉCEMBRE (EPS) 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Réévaluation des instruments dérivés de couverture, Écarts actuariels sur les régimes de retraites à prestations définies, nets d’impôts différés Si ces produits et charges comptabilisés en capitaux propres avaient été comptabilisés en résultat, le résultat net aurait été de : 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6.4 États consolidés de la situation Provisions pour retraites et engagements assimilés Acomptes clients et produits constatés d’avance 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6.5 Tableaux de flux de trésorerie Résultat net, part du Groupe (RNPG) Dotations aux amortissements et dépréciation des immobilisations Plus ou moins-values de cession d’actifs Charge liée aux souscriptions d’actions, aux attributions d’actions et d’options de souscription d’actions Gains et pertes latents liés aux variations de juste valeur et autres Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement Variation liée aux créances clients et comptes rattachés, acomptes clients et produits constatés d’avance Variation liée aux coûts capitalisés sur projets Variation liée aux autres créances et dettes Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité (C) FLUX DE TRÉSORERIE LIES À L’ACTIVITÉ (D=A+B+C) Décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles Encaissements liés aux cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles Décaissements liés aux regroupements d’entreprises nets de leur trésorerie Encaissements (nets) liés aux cessions de sociétés et d’activités Encaissements / décaissements (nets) liés aux dépôts Décaissements liés aux actifs de gestion de trésorerie FLUX DE TRÉSORERIE LIES AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (E) Encaissements / décaissements (nets) liés aux opérations sur actions propres FLUX DE TRÉSORERIE LIES AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (F) Incidence des variations des cours des devises (H) Les flux de trésorerie relatifs à l’exercice sont commentés en Note 18 – Flux de trésorerie. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6.6 Tableaux de variation des capitaux (1) En 2008 et 2009, les intérêts minoritaires étaient négligeables. La principale variation de la période correspond aux intérêts minoritaires de CPM Braxis acquis le 6 octobre 2010 (cf. Note 2 – Évolution du périmètre). 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6.7 Notes sur les comptes consolidés Note 1 - Principes comptables ............................................ 124 Note 2 - Évolution du périmètre ......................................... 132 Note 3 - Chiffre d’affaires ................................................... 135 Note 4 - Charges opérationnelles par nature ...................... 136 Note 5 - Autres produits et charges opérationnels ............... 136 Note 6 - Résultat financier ................................................. 137 Note 7 - Charge d’impôt ..................................................... 138 Note 8 - Résultat par action ............................................... 138 Note 9 - Capitaux propres ................................................. 140 Note 10 - Écarts d’acquisition et immobilisations Note 11 - Immobilisations corporelles ...................................147 Note 12 - Tests de dépréciation d’actifs ................................ 149 Note 13 - Impôts différés ...................................................... 149 Note 14 - Autres actifs non courants..................................... 151 Note 15 - Clients et comptes rattachés ................................. 152 Note 16 - Autres créances courantes ..................................... 153 Note 17 - Trésorerie nette ..................................................... 153 Note 18 - Flux de trésorerie ................................................. 158 Note 19 - Instruments dérivés et gestion des risques de change et de taux d’intérêt ............................... 158 Note 20 - Provisions pour retraites Note 21 - Provisions courantes et non courantes .................. 167 Note 22 - Autres dettes non courantes .................................. 167 Note 23 - Dettes opérationnelles .......................................... 167 Note 24 - Autres dettes courantes ......................................... 168 Note 25 - Information sectorielle .......................................... 168 Note 26 - Effectifs ................................................................. 175 Note 27 - Engagements hors bilan ........................................ 175 Note 28 - Transactions avec des parties liées ........................ 177 Note 29 - Événements postérieurs à la clôture ..................... 177 Note 30 - Liste par pays des principales Les comptes consolidés au 31 décembre 2010, ainsi que les notes afférentes, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 16 février 2011. Les états financiers consolidés deviendront définitifs après leur approbation par l’Assemblée Générale des Actionnaires prévue le 26 mai 2011. En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés publiés au titre de l’exercice 2010 sont établis conformément aux normes Repor ting Standards) édictées par l’IASB (International Accou nting Stan dard s Board) e t a d optées pa r l’Union Européenne au 31 décembre 2010 (publication au Journal Par ailleurs, le Groupe tient compte des positions adoptées par le Syntec Informatique, organisation représentant les principales sociétés de conseil et de services informatiques en France, sur les modalités d’application de certaines normes IFRS. N u ve l le s n rm e s , a m en de m e n t s e t in te rp rét at i n s d’application obligatoire (publiés par l’IASB, approuvés par l’UE, entrés en vigueur au 1er janvier 2010) Les principe s comptables appliqués par le Gro upe so nt identiques à ceux appliqués dans les comptes annuels au 31 décembre 2009, à l’exception des nouvelles normes entrées en vigueur ultérieurement et présentées ci-après. Depuis le 1er janvier 2010, le Groupe applique de façon prospective les normes IFRS 3 Regroupements d’entreprises (2008) et IAS 27 États financiers consolidés et individuels (2008) pour la comptabilisation des regroupements d’entreprises et le traitement des intérêts minoritaires, dont les effets sur les comptes consolidés au 31 décembre 2010 sont précisés en Note 1 – § F a) et Note 2 – Évolution de périmètre. Les autres normes, amendements et interprétations d’application obligatoire au 1er janvier 2010 n’ont pas d’impact pour le Groupe. Nouvelles normes, amendements et interprétations non appliqués par anticipation (publiés par l’IASB, approuvés par l’UE, non encore entrés en vigueur au 1er janvier 2010) Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation les normes, amendements et interprétations publiés par l’IASB et approuvés par l’UE au 31 décembre 2010 mais non encore entrés en vigueur au 1er janvier 2010. Leur application anticipée n’aurait pas entraîné d’impact significatif dans les comptes consolidés au Nouvelles normes, amendements et interprétations non encore approuvés (publiés par l’IASB, non encore approuvés par l’UE, non encore entrés en vigueur au 1er janvier 2010) Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation les normes, amendements et interprétations publiés par l’IASB mais non encore approuvés par l’UE au 31 décembre 2010 ni encore entrés en vigueur au 1er janvier 2010. Leur application anticipée n’aurait pas entraîné d’impact significatif dans les comptes La préparation des états financiers nécessite l’utilisation d’estimations et d’hypothèses qui pourraient avoir un impact sur les montants d’actif et de passif à la clôture ainsi que sur les éléments du compte de résultat ou des produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres de la période. Ces estimations tiennent compte de données économiques et d’hypothèses susceptibles de variations dans le temps et comportent certains aléas. Elles concernent principalement la reconnaissance du chiffre d’affaires sur les contrats au forfait dans le cadre de la méthode à 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI l’avancement, la reconnaissance d’impôts différés actifs, l’évaluation de la valeur recouvrable des actifs, les engagements de retraites, la juste valeur des instruments dérivés et les provisions. Les états financiers des sociétés dans lesquelles Cap Gemini S.A. a directement ou indirectement un contrôle sont consolidés suivant la méthode de l’intégration globale. Le contrôle existe lorsque Cap Gemini S.A. a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de la société de manière à tirer Les états financiers des sociétés dans lesquelles Cap Gemini S.A. a directement ou indirectement un contrôle conjoint avec un nombre limité d’autres actionnaires sont consolidés selon la méthode de l’intégration proportionnelle. Selon cette méthode, le Groupe inclut sa quote-part dans les produits et charges, actifs et passifs de l’entreprise sous contrôle conjoint dans les lignes appropriées de ses états financiers. Les sociétés sur la gestion desquelles Cap Gemini S.A. a directement ou indirectement une influence notable, sans toutefois exercer un contrôle exclusif ou conjoint, sont mises en équivalence. La comptabilisation par mise en équivalence implique la constatation dans le compte de résultat de la quote-part de résultat de l’année de l’entreprise associée. La participation du Groupe dans celle-ci est comptabilisée dans l’état de la situation financière consolidée dans le poste « Autres actifs non courants » pour un montant reflétant la part du Groupe dans l’actif net de l’entreprise associée. Le périmètre de consolidation figure en Note 30 – Liste par pays Les sociétés consolidées par le Groupe ont établi leurs comptes au 31 décembre 2010, selon les principes comptables appliqués Les transactions réalisées entre les sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont éliminés. Le Groupe ne contrôle pas d’entité ad hoc non consolidée. Les comptes consolidés présentés dans ce rapport ont été Les postes de l’état de la situation financière consolidée exprimés en devises sont conver tis en euros aux taux de clôture de l’exercice, à l’exception des capitaux propres qui sont conser vés à leur valeur historique. Les comptes de résultat exprimés en devises étrangères sont convertis aux taux moyens de la période. Néanmoins, pour certaines transactions significatives, il peut être jugé plus pertinent d’utiliser un taux de conversion spécifique. Les différences de conversion résultant de l’application de ces différents taux ne sont pas incluses dans le compte de résultat de la période mais affectées directement Les différences de change ayant trait à des éléments monétaires faisant partie intégrante de l’investissement net dans des filiales étrangères sont inscrites en réserves de conversion pour leur Les écarts de change sur créances et dettes libellées en devises étrangères sont comptabilisés en résultat d’exploitation ou en résultat financier selon la nature de la transaction sous-jacente. Les taux de change utilisés pour convertir les états financiers des principales filiales du Groupe sont les suivants : * Le compte de résultat de CPM Braxis acquis le 6 octobre 2010 a été intégré au taux moyen du 4 e trimestre 2010, soit 0,43392. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Afin de mieux appréhender les particularités de son activité, le Groupe présente un compte de résultat par fonction qui analyse les charges opérationnelles comme suit : coûts des services rendus (charges nécessaires à la réalisation des projets), frais commerciaux et frais généraux et administratifs. Ces trois postes représentent les charges opérationnelles qui, déduites du chiffre d’affaires, permettent d’obtenir la marge opérationnelle, un des principaux indicateurs de performance Le résultat d’exploitation est obtenu en déduisant de la marge opérationnelle les autres produits et charges opérationnels. Ceux-ci comprennent la charge résultant de l’étalement de la juste valeur des actions et options de souscription d’actions attribuées au personnel, ainsi que les charges ou produits non récurrents, notamment les dépréciations des écar ts d’acquisition, les plus ou moins-values de cession de sociétés consolidées ou d’activités, les charges de restructuration afférentes à des plans approuvés par les organes de direction du Groupe, les coûts d’acquisition et d’intégration des sociétés acquises par le Groupe, ainsi que les effets des réductions et des liquidations des régimes de retraites à prestations définies. Le résultat net est ensuite obtenu en prenant en compte les le coût de l’endettement financier (net), qui comprend les intérêts sur dettes financières calculés sur la base du taux d’intérêt effectif, diminués des produits de trésorerie et les autres produits financiers et charges financières, qui comprennent principalement les réévaluations des instruments financiers à leur juste valeur lorsqu’ils se rapportent à des éléments de nature financière, les plus ou moins-values de cession et dépréciations de titres non consolidés, les charges d’intérêt nettes sur régimes de retraites à prestations définies, les gains et pertes de change sur éléments financiers, ainsi que les autres produits financiers et charges financières sur divers actifs et passifs financiers calculés sur la base du taux la charge d’impôt courant et différé, L’information p résentée est calculé e selon les principes résultat de base par action : le résultat net (part du Groupe) est rapporté au nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période, après déduction des actions propres détenues au cours de la période. Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation est une moyenne annuelle pondérée, ajustée du nombre d’actions ordinaires remboursées ou émises au cours de la période et calculée en fonction de la date de remboursement et d’émission des résultat dilué par action : le résultat net (part du Groupe) ainsi que le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, pris en compte pour le calcul du résultat de base par action, sont ajustés des effets de tous les instruments financiers potentiellement dilutifs : options de souscription d’actions, Obligations Convertibles et/ou Echangeables en Actions Nouvelles ou Existantes, les Bons de Souscription ou d’Acquisition d’Actions Remboursables et les actions de performance. E) Méthode de reconnaissance du chiffre d’affaires et La méthode de reconnaissance du chiffre d’affaires et des coûts est fonction de la nature des prestations : Le chiffre d’affaires et les coûts des prestations sont reconnus au fur et à mesure de la prestation. Le chiffre d’affaires, qu’il s’agisse de contrats correspondant à la réalisation de prestations intellectuelles ou de systèmes intégrés, est reconnu au fur et à mesure de la réalisation de la prestation, selon la méthode « à l’avancement ». Les coûts sont Le chiffre d’affaires lié aux prestations d’infogérance est reconnu sur la durée du contrat en fonction du niveau de services rendu. Lorsque les services consistent en plusieurs prestations non identifiables séparément, le chiffre d’affaires est reconnu linéairement sur la durée du contrat. Les coûts relatifs aux prestations d’infogérance sont comptabilisés en charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus. Toutefois, les coûts engagés dans la phase initiale du contrat (coûts de transition et/ou de transformation) peuvent être différés lorsqu’ils sont spécifiques aux contrats, qu’ils se rapportent à une activité future et/ou génèrent des avantages économiques futurs, et qu’ils sont recouvrables. Ces coûts sont alors classés en travaux en cours. Toutefois, en cas de remboursement par le client, celui-ci est enregistré en diminution des coûts encourus. Lorsque le prix de revient prévisionnel d’un contrat est supérieur à son chiffre d’affaires, une perte à terminaison est constatée à Les prestations relatives à ces contrats figurent dans l’état de la situation financière consolidée en créances clients pour celles ayant fait l’objet d’une facturation, ou en factures à émettre pour les prestations réalisées et non encore facturées. Les acomptes reçus des clients et les produits constatés d’avance figurent a) Écarts d’acquisition et regroupements d’entreprises Depuis le 1 er janvier 2010, les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Selon 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI cette méthode, les actifs identifiables et les passifs repris de l’entité acquise sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition et peuvent être ajustés au cours des 12 mois Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le prix d’acquisition et la juste valeur des actifs identifiables et des passifs repris de l’entité acquise (actif net réévalué). Dans le cas d’une acquisition donnant le contrôle avec permanence d’intérêts minoritaires (acquisition inférieure à 100 %), le Groupe choisit soit de reconnaître un écart d’acquisition sur la totalité de l’actif net réévalué, y compris sur la quote-part revenant aux intérêts minoritaires (méthode de l’écart d’acquisition complet en vigueur depuis le 1er janvier 2010), soit de ne reconnaître un écart d’acquisition que sur la quote-part effectivement acquise de l’actif net réévalué (méthode de l’écart d’acquisition partiel). Lorsqu’un regroupement d’entreprises avec permanence d’intérêts minoritaires inclut l’existence d’un droit de vente de ces mêmes intérêts minoritaires, une dette est reconnue au bilan consolidé à ce titre avec pour contrepartie une diminution des réserves. Les variations ultérieures de ce droit de vente liées à d’éventuels changements d’estimations ou relatives à sa désactualisation sont également reconnues en réserves. Toute acquisition supplémentaire d’intérêts minoritaires est considérée comme une transaction entre actionnaires et ne fait par conséquent pas l’objet de réévaluation. Lorsque le coût du regroupement d’entreprises est inférieur à la juste valeur des actifs et passifs, l’écart est immédiatement Les frais liés à l’acquisition sont reconnus au compte de résultat de la période durant laquelle ils sont encourus, alors qu’ils étaient auparavant pris en compte dans les écarts d’acquisition. Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis à des tests de dépréciation une fois par an, ou chaque fois que des événements ou des modifications d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur. Les logiciels et droits d’usage acquis en pleine propriété ainsi que les logiciels développés pour un usage interne et dont l’influence sur les résultats futurs revêt un caractère bénéfique, durable et mesurable, sont immobilisés et font l’objet d’un amortissement sur une durée allant de 3 à 5 ans. Les coûts capitalisés des logiciels développés à usage interne sont ceux directement associés à leur production, c’est-à-dire les charges liées aux coûts salariaux des personnels ayant Enfin, lors de certains regroupements d’entreprises, lorsque la nature du portefeuille clients détenu par une entité, ainsi que la nature de l’activité qu’elle exerce, devraient permettre à l’entité de poursuivre ses relations commerciales avec ses clients en raison des efforts consentis pour les fidéliser, les relations avec les clients sont valorisées en immobilisations incorporelles et amorties sur la durée des contrats en portefeuille à la date d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont inscrites à l’actif de l’état de la situation financière consolidée à leur coût historique amorti, diminué des éventuelles pertes de valeur. Elles ne font l’objet d’aucune réévaluation. Les immeubles détenus par le Groupe ont été valorisés selon l’approche par composants. Les dépenses ultérieures (dépenses de remplacement et dépenses de mise en conformité) sont immobilisées et amorties sur la durée de vie restante de l’immobilisation à laquelle elles se rattachent. Les coûts d’entretien courant et de maintenance sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus. L’amortissement est calculé suivant la méthode linéaire fondée sur la durée d’utilisation estimée des différentes catégories d’immobilisations. Il est calculé sur la base du prix d’acquisition, sous déduction d’une éventuelle valeur résiduelle. Les immobilisations sont amorties selon leur durée de vie Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité attendues sont Les plus ou moins-values de cession résultent de la différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable des éléments La valeur recouvrable des immobilisations incorporelles et corporelles est testée dès lors qu’il existe des indices de perte de valeur à la date d’établissement des comptes, et au moins une fois par an en ce qui concerne les écarts d’acquisition. Le test de valeur consiste en l’évaluation de la valeur d’utilité de chaque unité générant ses flux propres de trésorerie (unités génératrices de trésorerie). Les unités génératrices de trésorerie retenues par le Groupe correspondent à des zones S’appuyant sur la méthode des « discounted cash-flows » (flux nets futurs de trésorerie actualisés), l’évaluation de la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie est effectuée sur la base de paramètres issus du processus budgétaire et du plan à trois ans, paramètres étendus sur un horizon de cinq ans, qui incluent des taux de croissance et de rentabilité jugés raisonnables. Des taux d’actualisation (s’appuyant sur le coût moyen pondéré du capital) et de croissance à long terme sur la période au-delà de cinq ans, appréciés à partir d’analyses du secteur dans lequel le Groupe exerce son activité, sont appliqués à l’ensemble des évaluations des unités générant leurs flux propres de trésorerie. Lorsque la valeur recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie est inférieure à 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI sa valeur nette comptable, la perte de valeur correspondante est affectée en priorité aux écarts d’acquisition et reconnue en résultat d’exploitation dans le compte « Autres charges opérationnelles ». ces actifs d’impôts différés. Inversement, une telle réduction sera reprise dans la mesure où il devient probable que des bénéfices Les contrats de location qui ne transfèrent pas au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété sont qualifiés de contrats de location simple, et donnent lieu à des paiements comptabilisés en charges pendant la durée du contrat de location. En revanche, dans le cas où le Groupe assume les avantages et les risques liés à la propriété, le contrat de location est alors qualifié de contrat de location-financement et il est procédé à un retraitement afin de reconnaître, à l’actif, le montant le plus faible entre la juste valeur du bien loué et la valeur actualisée des paiements futurs et, au passif, la dette financière correspondante. L’immobilisation est amortie sur sa durée d’utilité pour le Groupe, la dette est amortie sur la durée du contrat de location-financement et, le cas échéant, des impôts Les actifs et passifs d’impôt différés sont compensés si, et seulement si, les filiales ont un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigibles et lorsque ceux-ci concernent des impôts sur le résultat prélevés par la Les instruments financiers sont constitués : des actifs financiers qui comprennent certains autres actifs non courants, les créances clients, certaines autres créances courantes, les actifs de gestion de trésorerie et la trésorerie et des passifs financiers qui comprennent les dettes financières à court et long terme et les découverts bancaires, certaines dettes opérationnelles et certaines autres dettes courantes Les titres de Cap Gemini S.A. détenus par elle-même ou par des entités consolidées sont portés en diminution des capitaux propres consolidés, pour leur coût d’acquisition. Inversement, le résultat de la cession éventuelle des actions propres est imputé directement en capitaux propres pour l’effet net d’impôt. La plus ou moins-value ainsi réalisée n’affecte donc pas le compte de constatés pour tenir compte du décalage temporel entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales de certains actifs reconnus respectivement en charge ou produit comptabilisés au compte de résultat, en charge ou produit comptabilisés en capitaux propres, ou bien directement en réserves au cours de l’exercice, en fonction du sous-jacent auquel ils se rapportent, évalués en tenant compte de l’évolution connue des taux d’impôt (et des réglementations fiscales) adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. L’effet des éventuelles variations du taux d’imposition sur les impôts différés antérieurement constatés en compte de résultat ou en produits et charges comptabilisés en capitaux propres ou bien directement en réserves, est respectivement enregistré en compte de résultat, en charge ou produit comptabilisés en capitaux propres, ou bien directement en réserves au cours de l’exercice où ces Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’il est probable que des bénéfices imposables seront réalisés permettant ainsi à l’actif d’impôt reconnu d’être recouvré. La valeur comptable des actifs d’impôts différés est revue à chaque clôture et est réduite lorsqu’il est probable que les bénéfices imposables ne seront pas suffisants pour permettre d’utiliser l’avantage de tout ou partie de a) Méthodes de comptabilisation des instruments financiers La comptabilisation des instruments financiers lors de leur entrée dans l’état de la situation financière consolidée et de leur évaluation ultérieure selon les méthodes décrites ci-après fait référence aux définitions de taux d’intérêt suivantes : le taux du coupon, ou coupon, qui est le taux d’intérêt nominal le taux d’intérêt effectif, qui est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Ce calcul inclut l’intégralité des commissions payées ou reçues, des coûts de transaction et, le cas échéant, des primes à payer ou à recevoir, le taux de marché qui correspond au taux d’intérêt effectif recalculé à la date de l’évaluation en fonction des paramètres Les instruments financiers (actifs et passifs) entrent dans l’état de la situation financière consolidée à leur juste valeur initiale. L’évaluation ultérieure des actifs et passifs financiers correspond, en fonction de leur catégorisation, soit à la juste valeur, soit au coût amorti. Les actifs financiers évalués au coût amorti font l’objet de tests de valeur, effectués dès l’apparition d’indices de perte de valeur. La perte de valeur éventuelle est enregistrée en La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des Le coût amorti correspond à la valeur comptable initiale (nette des coûts de transaction), augmentée des intérêts calculés 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI sur la base du taux d’intérêt effectif et diminuée des sorties de trésorerie (coupons, remboursements de principal et, le cas échéant, des primes de remboursement). Les intérêts courus (produits et charges) ne sont pas enregistrés au taux nominal de l’instrument financier, mais sur la base du taux d’intérêt effectif Lorsque la comptabilité de couverture est appliquée dans le cadre de couverture de flux futurs de trésorerie opérationnels, la variation de juste valeur des instruments est dans un premier temps enregistrée en produits et charges comptabilisés en capitaux propres puis transférée au résultat d’exploitation lorsque l’élément couvert est reconnu lui-même en compte de résultat. Les instruments financiers actifs et passifs sont décomptabilisés dès lors que les risques et avantages liés sont cédés et que le Groupe a cessé d’exercer un contrôle sur ces instruments. Les instruments dérivés sont essentiellement constitués de contrats d’achat et de vente de devises à terme ainsi que de Les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur. À l’exception des cas de couverture de flux futurs de trésorerie décrits ci-après, les variations de juste valeur des instruments dérivés, estimées sur la base des cours de marché ou de valeurs données par les contreparties bancaires, sont reconnues en compte de résultat à la date d’établissement des comptes. c) Catégorisation des instruments financiers et hiérarchie de Les instruments financiers valorisés à leur juste valeur après leur première comptabilisation, c’est-à-dire, les instruments financiers à la juste valeur par compte de résultat, les actifs disponibles à la vente et les instruments dérivés, peuvent être hiérarchisés selon les trois niveaux de juste valeur suivants : Niveau 1 : à partir de prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs financiers identiques, Niveau 2 : à partir de données autres que les prix cotés sur des marchés actifs, qui sont observables directement (prix) ou Niveau 3 : à partir de données qui ne sont pas fondées sur des Dépôts et créances à long terme 22, 24 Dettes au coût amorti 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI La trésorerie est composée de la trésorerie et équivalents de trésorerie (placements à court terme et banques), diminués des découverts bancaires. Elle comprend également la juste valeur des instruments de couverture relatifs à ces éléments. La trésorerie nette comprend la trésorerie, telle que définie ci-dessus ainsi que les actifs de gestion de trésorerie (voir ci-après), diminués des dettes financières à court et long terme, et tient également compte de l’impact des instruments de couverture lorsqu’ils se rapportent à des dettes financières. Au 31 décembre 2010, le Groupe a modifié sa définition de la trésorerie nette, qui prend désormais en compte les actifs de gestion de trésorerie dont les caractéristiques ne répondent pas strictement à celles des équivalents de trésorerie, tels que définis par la norme IAS7. Par conséquent, ces actifs de gestion de trésorerie sont présentés dans l’état de la situation financière séparément des équivalents de trésorerie. Compte tenu de l’absence de ce type de placements au cours des exercices antérieurs à 2010, l’application rétroactive de ce changement de présentation n’aurait pas eu d’incidence sur la trésorerie nette des exercices considérés et l’information présentée au titre des exercices 2009 et 2008 est donc homogène. Les régimes à cotisations définies font l’objet de versements par les salariés et par les sociétés du Groupe auprès d’organismes habilités à gérer de tels fonds de retraites. Les obligations du Groupe se limitent au paiement de ces cotisations qui sont donc enregistrées en compte de résultat dès qu’elles sont encourues. Les dettes relatives à ces régimes sont comptabilisées en dettes opérationnelles. Ces régimes existent dans la majorité des pays d’Europe (France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne et Europe Centrale, les pays nordiques, Italie et Espagne), aux États-Unis ainsi que dans les pays d’Asie-Pacifique. Les régimes à prestations définies sont : soit directement supportés par le Groupe, qui à ce titre, provisionne les coûts des prestations de retraites à servir, évalués à la valeur actuelle des paiements futurs estimés, en retenant des pa ra mètres inte rnes et ex ternes revus régulièrement. Ces régimes à prestations définies non couverts par des actifs correspondent essentiellement à des indemnités de départ à la retraite et de couverture sociale, soit supportés au travers d’un fonds de pension auquel le Groupe contribue selon les règles et législations sociales Les engagements de retraites souscrits dans le cadre de ces régimes sont le plus généralement évalués par des actuaires indépendants, suivant la métho de des unités de crédits projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations, et chacune de ces unités est évaluée séparément pour obtenir Les engagements de retraites ainsi calculés font l’objet d’une actualisation au taux de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie libellées dans la monnaie de paiement de la prestation et dont la durée avoisine la durée moyenne estimée Pour les régimes de retraites dont les engagements sont couverts par des actifs, seul le déficit estimé est provisionné. Les coûts des services rendus au cours de l’exercice ainsi que les coûts des services passés correspondant à l’accroissement de l’obligation sont constatés en charges opérationnelles, resp ectivement sur l’exercice et sur la durée ré siduelle Les profits ou les pertes résultant de la réduction ou de la liquidation de régimes à prestations définies sont comptabilisés en « Autres produits opérationnels » ou en « Autres charges L’effet de la désactualisation des obligations ainsi que celui du rendement attendu des actifs de couverture sont comptabilisés en net en « Autres produits financiers » ou en « Autres charges Les gains et pertes actuariels sont générés par des changements d’hypothèses actuarielles ou des effets d’expérience (i.e. écar ts entre la projection actuarielle et la réalité à la date d’établissement des comptes) sur les engagements ou sur les actifs financiers du régime. Ceux-ci sont intégralement reconnus en produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres au cours de la période dans laquelle ils surviennent. O) Instruments de motivation et actionnariat salarié a) Instruments accordés à des salariés Des options de souscription d’actions ont été accordées à un certain nombre de collaborateurs du Groupe. Elles donnent le droit de souscrire à des actions de Cap Gemini S.A. pendant un délai de cinq ans à un prix d’exercice fixe déterminé lors de leur Les options font l’objet d’une évaluation correspondant à la juste valeur de l’avantage accordé au salarié à la date d’octroi. Cet avantage est reconnu en autres charges opérationnelles au compte de résultat, linéairement sur la période d’acquisition des droits de l’option, en contrepartie des capitaux propres. La juste valeur de l’option est déterminée par application du modèle « Black & Scholes », dont les paramètres incluent notamment le prix d’exercice des options, leur durée de vie, le cours de l’action à la date d’attribution, la volatilité implicite du cours de l’action, et le taux d’intérêt sans risque. La charge 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI comptabilisée tient également compte des hypothèses de rotation de l’effectif bénéficiant de l’attribution d’options, Des actions de performance ont été consenties à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, sous conditions de performance et de présence, détaillées en Note 9 – Capitaux propres. La durée de la période d’acquisition au terme de laquelle l’attribution est définitive s’élève à deux ou quatre ans, selon l’implantation géographique des filiales employant les Les actions font l’objet d’une évaluation correspondant à la juste valeur de l’avantage accordé au salarié à la date d’octroi. Cet avantage est reconnu en autres charges opérationnelles au compte de résultat, linéairement sur la période d’acquisition des droits de l’action, en contrepartie des capitaux propres. La juste valeur de l’action est déterminée par application du modèle « Monte Carlo », dont les paramètres incluent notamment le cours de l’action à la date d’attribution, la volatilité implicite du cours de l’action, le taux d’intérêt sans risque, le taux de dividendes attendus, et les conditions de performance La ch a rge com pt ab ilisé e tient éga lem e nt com pte d e s hypothèses de rotation de l’effectif bénéficiant de l’attribution d’actions, actualisées chaque année, ainsi que des conditions de performance internes (conditions hors marché). b) Instruments proposés à des salariés Bons de souscription d’actions ou d’acquisition d’actions Des bons de souscription d’actions ou d’acquisition d’actions remboursables ont été proposés à des salariés et mandataires sociaux du Groupe. Ils donnent le droit de souscrire à des actions Cap Gemini S.A. au prix d’exercice déterminé lors de leur acquisition par les salariés et mandataires sociaux du Groupe. La période d’exercice s’étalera de la date d’admission des BSAAR sur le marché d’Euronext Paris jusqu’au septième anniversaire Le prix d’émission de ces BSAAR correspondant à leur valeur de marché, aucun avantage accordé aux bénéficiaires n’est Un plan d’actio nnariat sala rié à effet de levier of frant la possibilité de souscrire à un cours préférentiel décoté a été mis en place par le Groupe. Dans le cadre de la détermination de la charge IFRS2 mesurant l’avantage offert aux salariés, le Groupe ajuste le montant de la décote octroyée aux salariés sur le prix de la souscription en fonction des deux éléments suivants : le coût de l’incessibilité des actions attribuées aux salariés pendant une pério de de cinq ans. Ce coût est évalué en prenant e n considération la période de blocage de cinq ans et correspond au coût d’une stratégie en deux étapes dans laquelle le participant au marché vendrait l’action au terme de la période de blocage de cinq ans et emprunterait simultanément le montant nécessaire pour acheter une action cessible immédiatement en finançant l’emprunt par la vente à terme de cette action et par les dividendes versés durant la période de blocage. Ce coût est calculé à partir des paramètres \- le prix de souscription est celui fixé par le Directeur Général en vertu de la délégation reçue du Conseil d’Administration. Ce prix de souscription corre sp ond à la moyenne des cours moyens de l’action Cap Gemini ajustés des volumes constatés sur les vingt jours de bourse précédant la décision du Directeur Général à laquelle une décote est appliquée, \- la date d’attribution des droits est la date à laquelle les salariés ont eu connaissance des caractéristiques et conditions précises de l’offre notamment le prix de souscription, \- le taux de prêt consenti aux salariés, utilisé pour déterminer le coût de l’incessibilité des actions, est le taux que consentirait une banque à un particulier présentant un profil de risque moyen dans le cadre d’un prêt à la consommation in fine sans affectation pour une durée correspondant à la durée du plan, le gain d’oppor tunité reflétant l’avantage spécifique que constitue la faculté accordée aux salariés de bénéficier de conditions de marché identiques à celles du Groupe. Dans les pays où la mise en place d’un FCPE (Fonds Commun de Placement Entreprise) n’est pas possible ou pertinente, le plan d’actionnariat salarié (@ESOP) comporte un mécanisme d’attribution de droits aux plus-values d’actions (Stocks Appreciation Rights). L’avantage offert par le Groupe correspond alors au montant de la décote sur le prix de souscription de Une provision est reconnue dans l’état de la situation financière consolidée à la clôture d’un exercice si, et seulement si, il existe une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, s’il est probable qu’une sortie de ressources pour éteindre l’obligation et si le montant de l’obligation peut- être estimé de manière fiable. Les provisions sont actualisées lorsque l’effet de la valeur temps est significatif. Q) Tableau des flux de trésorerie consolidés Le tableau des flux de trésorerie consolidés analyse la variation annuelle de la trésorerie par nature de flux : opérationnel, À noter que les flux de trésorerie en devises étrangères sont convertis en euros au cours moyen de l’exercice. Les différences de change dues à la conversion au cours de fin de période des flux monétaires des actifs et passifs de l’état de la situation financière consolidée libellés en devises étrangères sont reprises dans la rubrique « incidence des variations des cours des devises » du tableau des flux de trésorerie. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI La Direction du Groupe analyse et mesure la performance de Ceci conduit le Groupe à présenter une information sectorielle pour les 8 zones géographiques regroupant les pays dans dans ses différents métiers (conseil, intégration de systèmes, services informatiques de proximité et infogérance), dans les zones géographiques dans lesquelles le Groupe est L’analyse métier permet de suivre et de gérer les ressources et la production de ser vice s opéré es en 2010 au sein de 8 « grandes unités opérationnelles» orientées métier, de manière transversale permettant de déployer des compétences et des savoir-faire homogènes dans les pays ou les régions. L’analyse géographique permet de suivre la performance : du développement commercial : elle est alors focalisée sur l’évolution des principaux contrats et grands clients sur les marchés du Groupe dans l’ensemble de ses métiers. Ce suivi vise à coordonner l’offre de services des différents métiers dans les territoires du fait de leur forte interaction, et à y mesurer les prestations de services rendus. Ces analyses sont effectuées par la Direction du Groupe au sein du « Comité de Coordination » des géographies qui rassemble les responsables des métiers opérant dans une géographie donnée, sur le plan opérationnel et financier : la gestion de la trésorerie et des fonctions support, les politiques d’investissement et de financement opérationnel ainsi que la politique d’acquisition sont décidées et mises en œuvre par géographie. Les coûts liés aux activités opérationnelles et encourus au niveau des sociétés holdings du Groupe pour le compte des géographies et des métiers sont affectés soit directement, soit selon une clé de répartition. Les éléments non affectés Les transactions inter-secteurs s’effectuent au prix de marché. S) Gains et pertes de change sur transactions L’incorporation des états financiers d’une entité étrangère dans les états financiers consolidés du Groupe suit des procédures de consolidation telles que l’élimination des soldes et transactions intra-groupe. Toutefois, un écart de change qui apparaît sur un élément monétaire intra-groupe, à long terme ou à court terme, ne peut être éliminé avec un montant correspondant provenant d’autres soldes intra-groupe car l’élément monétaire représente un engagement de convertir une monnaie en une autre et expose l’entreprise présentant les états financiers à un profit ou une perte du fait des fluctuations monétaires. En conséquence, dans les états financiers consolidés, un tel écart de change est comptabilisé en produits ou en charges de l’exercice, ou classé en produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres si le sous-jacent fait partie intégrante de l’investissement net du Groupe dans les entités étrangères. NOTE 2 – ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE Le 6 octobre 2010, le Groupe a procédé à l’acquisition de 56,06 % de la première SSII brésilienne, CPM Braxis S.A. pour 224 millions d’euros. CPM Braxis est consolidé depuis cette date Pour cette acquisition, il a été appliqué la méthode de l’écart d’acquisition partiel. En conséquence, seul l’écart d’acquisition relatif aux 56,06 % acquis, évalué provisoirement à 226 millions d’euros, a été constaté dans l’état de la situation financière en « écarts d’acquisition ». L’acquisition future des 43,94 % restants, qui fait l’objet d’un droit de vente accordé aux actionnaires minoritaires, ne génèrera par conséquent aucun écart d’acquisition complémentaire. Ce droit de vente a été comptabilisé en dette avec pour contrepartie une diminution des réserves (part du Groupe) pour un montant de 183 millions 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Au 31 décembre 2010, l’affectation provisoire du prix d’acquisition se résume comme suit : Emprunts à long terme et à court terme Actif net à la date d’acquisition Quote-part d’actif net acquis (56,06 %) payé à travers l’apport de l’activité de Capgemini do Brazil Ltda. ajustement de prix sur actif net garanti à valoir sur le prix lié au droit de vente accordé aux actionnaires minoritaires sur les 43,94 % restants Frais liés à l’acquisition constatés au compte de résultat Clauses d’ajustement de prix relatives aux 56,06 % acquis Le contrat d’acquisition des 56,06 % prévoit deux clauses d’ajustement du prix d’acquisition, l’une portant sur un montant d’actif net garanti, l’autre portant sur une garantie de passif liée à des litiges sociaux et fiscaux dont l’origine serait antérieure à la date d’acquisition. Ces ajustements de prix seront payés à la date d’exercice du droit de vente accordé aux actionnaires mino rita ire s, et so nt par consé q uent compt ab ilisés au 31 décembre 2010 en moins de la valeur de ce droit en « Autres dettes non courantes » pour un montant de 10 millions d’euros. Droit de vente accordé aux actionnaires minoritaires de Le Gr up e C apgemi ni a c tryé le 6 c t b re 2010 aux actionnaires minoritaires de CPM Braxis un droit de vente sur les 43,94 % restants dont la date d’exercice se situe entre 2013 et 2015. Ce droit de vente a été évalué à sa juste valeur pour un montant de 183 millions d’euros (425 millions de reais brésiliens) et est reconnu dans l’état de la situation financière en « Autres dettes non courantes » (cf. Note 22 – Autres dettes non courantes) en contrepartie d’une diminution des réserves (part du Groupe). Les variations ultérieures de ce droit de vente liées à d’éventuels changements d’estimations ou relatives à sa désactualisation, seront également reconnues en réserves Les actionnaires minoritaires de CPM Braxis ont en retour accordé au Groupe Capgemini un droit d’achat sur les 43,94 % dont la date d’exercice se situe également entre 2013 et 2015. Plans d’options de souscription d’actions octroyées aux salariés Le droit de vente inclut le rachat des options de souscription d ’actio ns oc troyées par qua tre p la ns émis en da te de s 20 septembre et 6 octobre 2010 par la société CPM Braxis à certains de ses salariés, et exerçables concomittamment à l’exercice du droit d e vente accordé a ux actionnaire s minoritaires. Ces options de souscription d’actions seront payées aux salariés de la société CPM Braxis lors de l’exercice du droit de vente octroyé aux minoritaires, sous condition de présence aux dates de fin d’acquisition des droits. A cet effet, la charge totale estimée à 5 millions d’euros (11 millions de reais brésiliens) est répartie linéairement entre les différentes dates d’attribution et de fin d’acquisition des droits et est constatée en compte de résultat en « Autres charges opérationnelles ». Pour l’exercice 2010, la charge comptabilisée s’élève à moins Reconnaissance des intérêts minoritaires chez CPM Braxis La quote-part de réserves attribuables aux intérêts minoritaires de 43,94 % à la date d’acquisition est présentée dans les capitaux propres. La quote-part de résultat correspondant aux 43,94 % d’intérêts minoritaires, à compter de la date d’acquisition, est présentée au compte de résultat sur une 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Le 25 février 2010, le Groupe a procédé à l’acquisition de 100 % de la société IBX Group AB pour un coût de 59 millions d’euros. Le groupe IBX, fournisseur de solutions d’achats en ligne, est basé en Suède et est présent en Europe et aux Etats-Unis. Le groupe est consolidé par intégration globale. Au 31 décembre 2010, l’affectation provisoire du prix d’acquisition se résume comme suit : Actif net à la date d’acquisition Prix d’acquisition (entièrement payé en trésorerie) Frais liés à l’acquisition constatés au compte de résultat Le 15 juin 2010, le Groupe a procédé à l’acquisition de 51,17 % de la société Strategic Systems Solutions (SSS) Holdings Corporation Ltd., en complément des 48,83 % déjà détenus par le Groupe depuis 2007 au travers de l’acquisition de Kanbay International Inc. Le groupe SSS, basé au Royaume-Uni et spécialisé dans les services financiers, opère aux États-Unis, à Singapour, en Chine et aux Philippines. Le coût d’acquisition des 51,17 % s’élève à 20 millions d’euros. La valeur réévaluée des 48,83 % précédemment détenus s’élève à 20 millions d’euros (contre 18 millions d’euros précédemment reconnus en titres de sociétés mises en équivalence). Ce groupe est désormais Au 31 décembre 2010, l’affectation provisoire du prix d’acquisition se résume comme suit : Actif net à la date d’acquisition acquisition des 51,17 % (entièrement payé en trésorerie) réévaluation des 48,83 % préalablement détenus Frais liés à l’acquisition constatés au compte de résultat 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Le Groupe a également procédé aux acquisitions de sociétés aux États-Unis, en France, en Suède, aux Pays-Bas et en Inde, pour un effectif total de 712 personnes. Le coût total de ces acquisitions s’élève à 34 millions d’euros. Les frais liés à ces acquisitions constatés au compte de résultat de la période s’élèvent à un million d’euros. Ces sociétés sont consolidées par intégration globale. Les écarts d’acquisition en résultant Exercice de l’option d’achat sur Capgemini Business Le 25 mars 2010, le Groupe a complété l’acquisition de la société Capgemini Business Services (India) Ltd., détenue à 51 % depuis le 11 octobre 2006, en exerçant son option d’achat sur les 49 % restants détenus par Hindustan Lever Limited (groupe Unilever) pour un montant total de 15 millions d’euros, incluant un complément de prix de 5 millions d’euros. Cette société étant consolidée par intégration globale depuis l’acquisition de 51 % de son capital en 2006 du fait de l’existence de cette option d’achat, l’acquisition des 49 % résiduels ne modifie pas la valeur de l’écart d’acquisition et n’a pas d’impact sur le compte Contribution des acquisitions de l’exercice 2010 La contribution de l’ensemble des sociétés acquises au cours de l’exercice 2010 au chiffre d’affaires du Groupe est de 184 millions d’euros, dont 120 millions d’euros pour CPM Braxis (estimée à 534 millions d’euros si les dates d’acquisition avaient été le 1er janvier 2010, dont 426 millions d’euros pour CPM Braxis). Leur contribution à la marge opérationnelle du Groupe en 2010 est de 3 millions d’euros, dont 4 millions d’euros attribuables à CPM Braxis (estimée à (10) millions d’euros si les dates d’acquisition avaient été le 1er janvier 2010, dont (10) millions Leur contribution au résultat net du Groupe en 2010 est de (8) millions d’euros, dont (3) millions d’euros pour CPM Braxis (estimée à (45) millions d’euros si les dates d’acquisition avaient été le 1er janvier 2010, dont (40) millions d’euros pour Le 1er décembre 2008, le Groupe a acquis la société Getronics Pinkroccade Business Application Services B.V. (BAS B.V.) qui comptait 2 200 collaborateurs et qui est consolidée depuis cette date par intégration globale. Le coût total d’acquisition a été de Europe du Sud et Amérique Latine La variation du chiffre d’affaires de l’exercice 2010 par rapport à 2009 est de 3,9 % à taux de change et périmètre courants et de -1,1 % à taux de change et périmètre constants. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 4 – CHARGES OPÉRATIONNELLES PAR NATURE Charges de retraites - régimes à prestations définies et autres avantages postérieurs à l’emploi NOTE 5 – AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS Charges liées aux souscriptions d’actions, aux attributions d’actions et d’options de souscription d’actions 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI En 2008, les autres produits opérationnels sont essentiellement générés par le transfert de la responsabilité du plan de retraites à prestations définies des salariés canadiens qui ont rejoint le Groupe dans le cadre du contrat Hydro One. Par ailleurs les autres charges opérationnelles résultent essentiellement de la fermeture à l’acquisition de droits futurs du principal plan de retraites à prestations définies de Capgemini UK Plc. et de la rupture anticipée du contrat d’infogérance signé avec TXU. Les coûts de restructuration 2010 sont sensiblement inférieurs à ceux encourus en 2009 où la conjoncture économique avait nécessité d’importantes mesures de réduction d’effectifs et de rationalisation des actifs immobiliers, notamment aux Pays-Bas. En 2010, ces coûts concernent l’intégration définitive des activités de la société BAS B.V. acquise fin 2008, ainsi que les coûts d’intégration relatifs aux différentes acquisitions de la En 2009, ces coûts concernaient l’intégration de la société BAS B.V., et en 2008, la finalisation de l’intégration de la société Produits des équivalents de trésorerie et des actifs de gestion de trésorerie Charges d’intérêt sur les dettes financières Coût de l’endettement financier au taux d’intérêt nominal Effet du coût amorti sur les dettes financières Coût de l’endettement financier au taux d’intérêt effectif Charge d’intérêt nette sur régimes de retraites à prestations définies Gains (pertes) de change sur opérations financières Instruments dérivés sur risques de change sur opérations financières Instruments dérivés sur risques de taux d’intérêt Les charges d’intérêt sur les dettes financières comprennent : les coupons des emprunts Obligataires Conver tibles ou Echangeables en Actions Nouvelles ou Existantes OCEANE 2005 et OCEANE 2009 pour 24 millions d’euros, les charges financières lié es aux contrats de location- financement pour 8 millions d’euros (principalement au Royaume-Uni, en France et au Canada), les charges d’intérêts sur dettes auprès d’établissement financiers pour 10 millions d’euros (principalement chez La diminution des produits d’équivalents de trésorerie et des actifs de gestion de trésorerie, principalement constatée chez Cap Gemini S.A., s’explique par la baisse significative des taux de rendement de la trésorerie placée au cours de l’exercice 2010. Le rendement moyen de la trésorerie placée chez Cap Gemini S.A. ressort à 0,9 % en 2010 contre 1,3 % en 2009. Dans les autres produits et charges financiers, les instruments dérivés sur risques de change sur opérations financières concernent principalement les variations de juste valeur de swaps de change en couverture d’un prêt intra-groupe consenti par Capgemini UK Plc. à Cap Gemini S.A et d’un prêt intra-groupe consenti par Cap Gemini S.A. à Capgemini North America Inc. L’évolution de la charge d’intérêt nette sur régimes de retraites à prestations définies est détaillée en Note 20 – Provisions pour 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI En 2010, la charge d’impôts courants comprend la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), nouvelle taxe instaurée en France par la loi de finances pour 2010, pour un montant de 25 millions d’euros. Le rapprochement entre le taux d’imposition applicable en France et le taux effectif d’impôt s’analyse comme suit : Différences de taux d’imposition entre pays Éléments de rapprochement avec le taux effectif : Impôts différés actifs non reconnus sur différences temporelles et déficits reportables de l’exercice Effet lié à la réévaluation de l’impôt différé Reconnaissance nette d’impôts différés actifs sur 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 8 – RÉSULTAT PAR ACTION Résultat net part du Groupe (en millions d’euros) RÉSULTAT DE BASE PAR ACTION (EN EUROS) L’augmentation du nombre moyen d’actions entre 2009 et 2010 est liée principalement au plan d’actionnariat salarié @ESOP de décembre 2009 et aux émissions d’actions liées à l’exercice des options de souscription d’actions détenues par les membres du Le résultat dilué par action tient compte des instruments dilutifs en circulation à la clôture de l’exercice. Le cours moyen de l’action pour l’exercice 2010 a été de 35,78 euros. Au 31 décembre 2010, les instruments dilutifs inclus dans le les actions qui font partie des plans d’attribution d’actions de performance 2009 et 2010, et qui ne sont pas assorties d’une les actions de performance assor ties d’une condition de marché du Plan 2009. Etant donné qu’au 31 décembre 2010, la performance de l’action Cap Gemini depuis la date d’attribution est comprise entre 96 % et 97 % de la performance du panier de référence, il y aurait 355 320 actions de performance attribuées au 31 décembre si la période de mesure de la les obligations convertibles émises le 16 juin 2005 (OCEANE 2005), soit 11 810 809 obligations, car la charge d’intérêt comptabilisée, nette d’impôts, soit 14 millions d’euros, est inférieure pour chaque obligation au résultat de base par action. Il est rappelé que ces obligations sont convertibles à tout moment et au plus tard le septième jour ouvré précédent le 1er janvier 2012, date à laquelle elles sont remboursables au prix de 41,90 euros par obligation, soit 113,2 % de leur valeur les obligations convertibles émises le 20 avril 2009 (OCEANE 2009), soit 16 911 765 obligations, car la charge d’intérêt comptabilisée, nette d’impôts, soit 23 millions d’euros, est inférieure pour chaque obligation au résultat de base par action. Il est rappelé que ces obligations sont convertibles à tout moment et au plus tard le septième jour ouvré précédent le 1er janvier 2014, date à laquelle elles sont remboursables En revanche, sont considérés comme non dilutifs : les actions de per formance assor ties d’une condition de marché du Plan 2010. Etant d onné qu’au 31 décembre 2010, la performance de l’action Cap Gemini depuis la date d’attribution est inférieure à 90 % de la performance du panier de référence, il n’y aurait pas d’action de performance attribuée au 31 décembre si la période de mesure de la performance les options de souscription d ’a ctions détenues par les membres du personnel, considérées comme non dilutives car le cours moyen des actions ordinaires pendant la période est inférieur au prix d’exercice des options de souscription d’actions augmenté de leur juste valeur, les B ns d e S us c r i pt in u d ’A c q ui siti n d ’Ac t in s Remboursables, car le prix d’exercice de 34 euros augmenté de la prime d’émission de 3,22 euros excède le cours moyen de marché de l’action Cap Gemini sur l’exercice 2010. Charge d’intérêt sur l’emprunt obligataire convertible OCEANE 2005 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires (dilué) obligations convertibles OCEANE 2005 (nombre moyen pondéré) obligations convertibles OCEANE 2009 (nombre moyen pondéré) options de souscription d’actions détenues par le personnel actions de performances pouvant être exercées Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires (dilué) Résultat dilué par action (en euros) 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI L’A s se mb lé e G én é r ale d es ac t ion na ir es a a u tor isé , l e 23 mai 2000 et le 12 mai 2005, le Conseil d’Administration à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, en une ou plusieurs fois, et ce pendant un délai respectif de cinq ans pour le plan du 23 mai 2000 (plan 2000) et de 38 mois pour le plan du 12 mai 2005 (plan 2005), des options donnant droit à la Le Groupe n’est tenu par aucune obligation contractuelle ou implicite de racheter ou de régler les options en numéraire. Il est rappelé que dans l’hypothèse d’une publication par Euronext d’un avis de recevabilité d’une Offre Publique visant la totalité des titres de capital et des titres donnant accès au capital ou aux droits de vote de la Société, les titulaires d’options de souscription pourront, s’ils le souhaitent, lever aussitôt la totalité des options qui leur ont été consenties (ou le solde en cas de levée(s) partielle(s) déjà effectuée(s)). Les principales caractéristiques de ces plans et les bases de calcul sont résumées dans le tableau ci-dessous : Nombre total d’options pouvant être consenties Date des premières attributions au titre de ce plan Délai d’exercice des options à compter de leur date d’attribution (sur la base de tranches progressives) Prix de souscription en % de la moyenne des vingt Prix de souscription (par action et en euros) des Nombre d’actions au 31 décembre 2009 pouvant être souscrites sur des options précédemment consenties Nombre d’options forcloses ou annulées en 2010 Nombre d’actions au 31 décembre 2010 pouvant être souscrites sur des options précédemment consenties Durée de vie moyenne pondérée résiduelle (en années) (1) Dernière attribution faite le 1er juin 2008 au prix de 40,5 euros. (3) Au titre de l’attribution faite à 30 euros désormais close. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Dont à des dirigeants mandataires sociaux Prix de souscription (par action et Prix de l’action à la date d’attribution Durée de vie moyenne d’exercice de déterminer la juste valeur des options Fourchette des justes valeurs en euros 2010 pouvant être souscrites sur des Présence effective à la date d’exercice opérationnelles » s’élève à 6 millions d’euros. Le montant global restant à amortir entre 2011 et 2012 au titre des attributions actives s’élève à 2 millions d’euros. L’Assemblée Générale des actionnaires a autorisé, le 17 avril 2008 puis le 30 avril 20 09, le Conseil d’Administration à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, en une ou plusieurs fois, et ce pendant un délai maximum respectivement de 12 mois et de 18 mois, des actions sous conditions de performance et de présence. Le 5 mars 2009 puis le 15 septembre 2010, le Conseil d’Administration a arrêté les modalités et la liste des personnes bénéficiaires du premier 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Les principales caractéristiques de ces plans sont résumées dans le tableau ci-dessous : Nombre total d’actions pouvant être attribuées Date de la décision du Conseil d’Administration Période d’évaluation de la mesure de la Durée de la période d’acquisition au terme de Durée de la période de conservation obligatoire des actions à compter de l’acquisition définitive Nombre d’actions sous conditions de performance et de présence attribuées au cours de l’exercice Nombre d’actions forcloses ou annulées au cours Nombre d’actions au 31 décembre 2010 pouvant être définitivement attribuées sur des actions précédemment consenties sous réserve de la réalisation des conditions fixées (performance et Prix de l’action à la date d’attribution (en euros) Principaux paramètres de marché à la date Présence effective à la date d’acquisition Modèle de valorisation utilisé pour déterminer 1 % du capital à la date année et au terme de la 2 ans, ou 5 ans en cas de 1 % du capital à la date année et au terme de la 2 ans, ou 5 ans en cas de Fourchette des justes valeurs en euros : Actions attribuées gratuitement (par action et en euros) Actions de performance (par action et en euros) (1) Dont 64 750 actions attribuées sans condition de performance (5,6 % du total) dans le respect de la résolution (autorisation de 15 % maximum). (2) Actions sous condition de performance uniquement. (3) Dont 59 000 actions attribuées sans conditions de performance. (4) Dont 124 000 actions attribuées sans conditions de performance (8 % du total) dans le respect de la résolution (autorisation de 15 % maximum). (5) Dont 123 000 actions attribuées sans conditions de performance. (6) Pas d’actions de performance attribuées en 2010. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Modalités relatives à la condition de performance Le nombre exact d’actions octroyé aux bénéficiaires au terme de la période d’acquisition sera égal au nombre d’actions maximum attribué initialement, multiplié par un pourcentage (compris entre 0 % et 100 %) correspondant à la performance choisie comme instrument de mesure. La performance conditionnant l’octroi définitif des actions est celle réalisée par l’action Cap Gemini pendant les deux premières années, comparée à la performance moyenne, réalisée sur cette même période, par un panier de 10 valeurs cotées représentatives du même secteur d’activité, et appartenant au moins à 5 pays dans lesquels le Groupe a une L’attribution définitive sera fonction de la performance relative de l’action Cap Gemini par rapport à celle du panier de sociétés il n’y aura pas d’attribution si la performance de l’action Cap Gemini pendant la période considérée est inférieure à 90 % de la performance du panier sur cette même période, \- s’élèvera à 60 % de l’attribution initiale si cette performance \- va riera liné airement entre 60 % e t 10 0 % e n fonction de l’évolution de la p er fo rma nce et s elon un tabl eau prédéterminé si cette performance relative est comprise entre 90 % et 110 %, \- s’élèvera à 100 % de l’attribution initiale, si cette performance relative est supérieure ou égale à 110 %. Dans ces conditions si l’action Cap Gemini performe comme le panier d’actions comparables, l’attribution ne sera que de 60 % des actions possibles contre 80 % dans le premier Plan. La condition de performance externe compte pour 70 % dans En ce qui concerne les modalités de calcul de la condition de performance interne, celles-ci reposent sur la progression de la marge opérationnelle auditée et publiée de l’année 2011 du Groupe Capgemini par rapport à la marge opérationnelle de l’année 2010 à taux de change et périmètre constants. Le calcul de la performance se fera une fois les comptes 2011 arrêtés, en comparant le pourcentage de progression de la marge opérationnelle 2011 auditée et publiée, par rapport à la marge opérationnelle de l’année 2010 auditée et publiée à périmètre et changes constants. En fonction du pourcentage ll n’y a u ra a u cune a t trib ution au t it re de la con ditio n de per fo rma nce inte rne, si la p ro gression de la ma rge opérationnelle ainsi calculée est inférieure à 12 %, \- s’ élèver a à 40 % de l’at tr ib ution inte r ne initiale si la \- s’élèvera à 100 % de l’attribution initiale si cette performance progression se situe entre 12 % et 13,5 %, est supérieure ou égale à 110 %. \- s’ élèver a à 60 % de l’at tr ib ution inte r ne initiale si la Modalités relatives à la condition de performance En conformité avec la recommandation de l’AMF du 8 décembre 2009, relative à l’inclusion d’une performance interne et d’une performance externe dans le cadre d’attribution d’actions de performance, le Conseil d’Administration a décidé d’ajouter à la condition externe initialement prévue une condition interne. En ce qui concerne les modalités de calcul de la condition de performance externe, celles-ci sont identiques à celles du premier plan à l’exception des seuils d’attribution qui ont été renforcés par rapport au premier plan et de ce fait : il n’y aura pas at tribution si la pe rformance de l’a ction Cap Gemini S.A. pendant la période considérée est inférieure à 90 % de la performance du panier sur cette même période, \- s’élèvera à 40 % de l’attribution initiale si cette performance relative est d’au moins 90 %, \- s’élèvera à 60 % de l’attribution initiale si cette performance \- variera linéairement entre 40 % et 60 % et entre 60 % et 100 % de l’attribution initiale en fonction de l’évolution de la performance et selon un tableau prédéterminé si cette performance relative se situe entre 90 % et 100 % d’une part et entre 100 % et 110 % d’autre part, progression se situe entre 13,5 % et 15 %, \- s’é lèvera à 10 0 % de l’at trib ution i nterne initi ale si la progression est supérieure ou égale à 15 %, La condition de performance interne compte pour 30 % dans le La juste valeur des actions sous condition de performance externe a fait l’objet d’une décote déterminée selon le modèle Monte Carlo ainsi que d’une décote d’incessibilité pour les La juste valeur des actions sous condition de performance interne est prise en compte selon une hypothèse de réalisation établie à 100 % qui fera l’objet d’un ajustement éventuel en fonction de la réalisation effective ou non de la dite condition, et à laquelle est appliquée une décote d’incessibilité pour les opérationnelles » au titre des actions de performance s’élève à 9 millions d’euros (y compris contributions patronales). Le montant global restant à amortir entre 2011 et 2014 au titre de ce plan s’élève à 38 millions d’euros. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI La gestion du capital du Groupe vise à maintenir une base de capital solide en vue de soutenir le développement continu des affaires, servir un rendement aux actionnaires, et ce, compte tenu d’une politique prudente de recours à l’endettement, avec le ratio d’endettement comme principal indicateur. A noter que le Groupe est en situation de trésorerie nette positive pour les exercices clos le 31 décembre 2010, 2009 et 2008. Pour préserver ou piloter la structure de son capital, le Groupe a la possibilité d’émettre de nouvelles actions, de racheter ses propres actions ou d’ajuster le montant des dividendes versés Risque de change et écarts de conversion des comptes de filiales ayant une devise S’agissant des risques liés à la conversion des comptes en devises des filiales consolidées, les comptes du Groupe peuvent être impactés en particulier par l’évolution de la livre sterling et du dollar américain contre l’euro, le Royaume-Uni et les États-Unis représentant une part importante de l’activité du Groupe (respectivement 22 % et 16 % du revenu consolidé en 2010). L’impact positif sur les réserves de conversion résulte principalement de l’appréciation du dollar américain contre l’euro au cours de l’exercice 2010. À titre illustratif, une variation de plus ou moins 10 % de la livre sterling aurait pour effet une évolution en valeur du chiffre d’affaires de plus ou moins 2 % et de la marge opérationnelle de plus ou moins 2,5 %. De même, une variation de plus ou moins 10 % du dollar américain aurait pour effet une évolution en valeur du chiffre d’affaires de plus ou moins 1,5 % et de la marge opérationnelle de plus ou moins 1 %. Le Groupe a pour politique de ne pas couvrir les risques liés à la conversion des comptes en devises des filiales consolidées ayant une devise fonctionnelle différente de l’euro. Les principaux taux de change utilisés pour la préparation des états financiers sont présentés en Note 1 – Principes comptables, B) Conversion des Bons de Souscription ou d’Acquisition d’Actions Au cours de l’exercice 2009, 2 999 000 BSAAR ont été souscrits par des salariés et mandataires sociaux du Groupe (au prix de 3,22 euros par BSAAR) générant un produit net de frais d’émission de 9 millions d’euros. La période d’exercice s’étale de la date d’admission des BSAAR sur le marché d’Euronext Paris jusqu’au septième anniversaire de leur date d’émission. La cotation des BSAAR interviendra à compter du 23 juillet 2013. Entre le 23 juillet 2009 et la date d’admission des BSAAR sur le marché d’Euronext Paris, les BSAAR ne sont ni exerçables ni cessibles sauf exceptions prévues au contrat d’émission (notamment en cas d’offre publique sur Cap Gemini S.A.). Cette émission a fait l’objet d’une note d’opération visée par l’AMF en date du 14 mai 2009 sous le N°09-140. Plan d’actionnariat salarié – @ESOP (rappel 2009) Le Groupe a mis en œuvre au second semestre 2009 un plan d’actionnariat salarié dénommé @ESOP. Le 16 décembre 2009, nominal réservées à ses salariés représentant une augmentation de capital de 164 millions d’euros. Le coût global de ce plan d’actionnariat salarié en 2009 s’élevait à un million d’euros et résultait d’un mécanisme d’attribution de droits aux plus values d’actions pour les salariés des pays où la mise en place d’un FCPE, n’a pas été possible ou pertinente. Actions propres et gestion du capital et Le Groupe ne détient pas d’actions dans le cadre de ses placements et ne détient pas de participation en actions cotées en bourse. En revanche, dans le cadre de son programme de rachat d’actions, Cap Gemini S.A. détient, au 31 décembre 2010 : 175 000 de ses propres actions suite à la mise en œuvre d’un contrat de liquidité (dont la ligne de liquidité associée s’élève à 10 millions d’euros), dont le programme de rachat d’actions a fait l’objet d’un descriptif publié le 12 mai 2010, 2 000 000 de ses propres actions représentant 1,3 % du capital à un cours moyen de 34,48 euros. Ces rachats s’inscrivent dans le cadre de la couverture des instruments donnant accès au capital émis par la Société, et en particulier en vue de la neutralisation partielle de la dilution liée aux instruments de Au 31 décembre 2010, la valeur des actions propres portée en déduction des capitaux propres consolidés de l’exercice s’élève Eu égard au nombre limité d’actions auto-détenues, le Groupe n’est pas exposé à un risque action significatif. Par ailleurs, la valeur des actions auto-détenues étant déduite des capitaux propres, les variations du cours de l’action sont sans incidence sur le compte de résultat consolidé. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 10 – ÉCARTS D’ACQUISITION ET IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI L’augmentation significative des écarts d’acquisition et des relations clients est liée aux différentes acquisitions de la période présentées en Note 2 – Évolution du périmètre (382 millions d’euros) ainsi qu’aux différences de conversion (128 millions d’euros). 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 12 – TESTS DE DÉPRÉCIATION D’ACTIFS Le résultat de ces tests de dépréciation n’a pas conduit au 31 décembre 2010 à la reconnaissance de perte de valeur. Par ailleurs, une analyse de sensibilité du calcul à une variation conjointe des paramètres clés (taux de marge opérationnelle, taux d’actualisation et taux de croissance à long terme) selon des hypothèses raisonnablement possibles, n’a pas fait apparaître de scénario probable dans lequel la valeur recouvrable d’une des unités génératrices de trésorerie deviendrait inférieure à Les unités génératrices de trésorerie retenues par le Groupe correspondent à des zones géographiques représentatives des grands marchés du Groupe, axes principaux de développement Dans le cadre du contrôle de la valeur des écarts d’acquisition, un test de dépréciation a été mené au 31 décembre 2010 en application de la procédure mise en place par le Groupe. Cette procédure, s’appuyant principalement sur la méthode des flux nets futurs de trésorerie actualisés, consiste en l’évaluation de la valeur recouvrable de chaque unité générant ses flux propres Les principales hypothèses utilisées pour déterminer la valeur des unités génératrices de trésorerie sont les suivantes : méthode de valorisation de l’unité génératrice de trésorerie : nombre d’années sur lequel les flux de trésorerie sont estimés : cinq ans, sur la base des données issues du processus budgétaire pour la première année, des données issues du plan stratégique à trois ans pour les deux années suivantes, et d’une extension de ce même plan pour les années résiduelles, taux de croissance à long terme utilisé pour projeter à l’infini les flux de trésorerie de la dernière année estimée : 2,3 % taux d’actua lisation : 9, 2 % p our l’Amé rique du Nord, 9,3 % pour le Royaume-Uni et 9,6 % pour les autres unités génératrices de trésorerie (respectivement 9,8 %, 10,1 % et Le taux de croissance à long terme et les taux d’actualisation résultent d’une moyenne des estimations d’un échantillon représentatif des bureaux d’analyse financière qui utilisent ces indicateurs pour valoriser le Groupe. En 2010, le Groupe a utilisé les estimations de 11 bureaux d’analystes, dont 10 faisaient partie de la sélection des 12 bureaux d’analystes retenue en 2009\. L’évolution des taux d’actualisation résulte de celle des trois composantes utilisées pour le calculer : les taux sans risque, la prime de risque, et à la volatilité du cours de l’action Cap Gemini aux variations de son marché de cotation (« bêta »). 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Europe du Sud et Amérique Latine 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Impôts différés actifs sur déficits fiscaux reportables (hors Les déficits fiscaux reportables reconnus (hors États-Unis) s’élèvent au 31 décembre 2010 à 502 millions d’euros. Ils incluent 438 millions d’euros dans le cadre de l’intégration fiscale en France (489 millions d’euros au 31 décembre 2009). Ces déficits fiscaux reportables sont reconnus compte tenu de la disponibilité de résultats imposables futurs suffisants dans Impôts différés actifs sur l’apport des activités conseil d’Ernst L’apport en 2000 des activités conseil américaines d’Ernst & Young permet au Groupe d’amortir fiscalement sur 15 ans la différence entre le prix d’acquisition de ces activités et la valeur fiscale des actifs et passifs acquis (soit 3 017 millions d’euros au 31 décembre 2010), ce qui représente une économie d’impôt au taux actuel d’impôt de 1 176 millions d’euros. Au cours des derniers exercices, cet amortissement est venu augmenter les déficits fiscaux ordinaires, lesquels sont reportables sur une La valeur de l’actif d’impôt différé reconnu s’élève à 123 millions d’euros (164 millions de dollars américains) et est évaluée en tenant compte d’une estimation des résultats imposables des activités américaines du Groupe, sur la base de taux de croissance et de rentabilité et un horizon de temps jugés Au 31 décembre (en millions d’euros) Impôts différés sur déficits fiscaux reportables Impôts différés sur l’apport des activités conseil d’Ernst & Young Impôts différés sur différences temporelles déductibles 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Échéancier des déficits fiscaux reportables (en base) Il convient de noter que les déficits fiscaux reportables ne comprennent pas les amortissements futurs fiscalement déductibles relatifs à l’écart d’acquisition des activités conseil d’Ernst & Young s’élevant à 841 millions d’euros au 31 décembre 2010. NOTE 14 – AUTRES ACTIFS NON COURANTS Au 31 décembre (en millions d’euros) Titres de sociétés mises en équivalence Dépôts, créances et investissements à long terme Excédents de couverture sur régimes de retraites Le 15 juin 2010, le Groupe a procédé à l’acquisition de 51,17 % de Strategic Systems Solutions (SSS) Holdings Corporation Ltd. en complé ment des 4 8,83 % déjà détenus au travers de l’acquisition de Kanbay International Inc. en 2007 et reconnus depuis cette date en titres de sociétés mises en équivalence. Depuis le 3 0 juin 2010, cette société est consolidée pa r intégration globale (cf. Note 2 – Evolution du périmètre). Les dépôts et autres créances à long terme comprennent principalement des dépôts et cautionnements relatifs aux locations et des prêts « aides à la construction » en France, auxquels viennent s’ajouter au 31 décembre 2010 des dépôts judiciaires en garantie de litiges sociaux et fiscaux chez CPM Braxis pour 17 millions d’euros. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 15 – CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS Au 31 décembre (en millions d’euros) Clients et comptes rattachés hors coûts capitalisés sur projets Au 31 décembre (en millions d’euros) Clients et comptes rattachés hors coûts capitalisés sur projets Acomptes clients et produits constatés d’avance CRÉANCES CLIENTS NETTES DES ACOMPTES CLIENTS En nombre de jours de chiffre d’affaires annuel (1) (1) En 2008 et 2010 ce ratio est ajusté afin de neutraliser l’effet des entrées de périmètre. Le total des créances clients et factures à émettre, nettes des acomptes clients et produits constatés d’avance, en nombre de jours de chiffre d’affaires annuel, s’analyse comme suit : Le faible taux de créances douteuses (1 % au 31 décembre 2010) s’explique par le fait que l’essentiel de la facturation implique l’acceptation par le client des travaux réalisés. Au 31 décembre 2010, le montant des créances clients pour lesquelles la date d’échéance de paiement est dépassée s’élève à 377 millions d’euros représentant 26,3 % des créances clients nettes et se détaille comme suit : En pourcentage du poste clients nets de provisions Les créances pour lesquelles la date d’échéance de paiement est dépassée concernent des comptes clients qui font l’objet d’analyses Le plus gros client du Groupe, qui est un organisme public britannique de premier rang, représente environ 10 % du chiffre d’affaires du Groupe (11 % en 2009 et 2008), le second seulement 2 %. Les 10 premiers clients représentent ensemble 23 % du chiffre d’affaires du Groupe et les 30 premiers 37 %. La solvabilité de ces grands clients et la grande dispersion des autres limitent les risques de crédit. Les activités des clients du Groupe peuvent être affectées par leur environnement économique ainsi que les créances correspondantes par voie de conséquence, mais le Groupe estime qu’aucun de ses clients, aucun des secteurs d’activité ni aucune des zones géographiques où il opère ne présente un risque d’irrecouvrabilité susceptible d’avoir une incidence significative sur la situation financière 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 16 – AUTRES CRÉANCES COURANTES Au 31 décembre (en millions d’euros) Au 31 décembre 2010, les « Organismes sociaux et taxes » comprennent 37 millions d’euros relatifs à CPM Braxis concernant diverses taxes (29 millions d’euros) ainsi qu’une créance résultant de l’issue favorable de litiges fiscaux (8 millions d’euros). Au 31 décembre (en millions d’euros) Instruments dérivés actifs (passifs) sur éléments de trésorerie Dettes liées aux contrats de location-financement Dettes liées aux contrats de location-financement En 2010, Cap Gemini S.A. a investi dans le cadre de sa gestion de trésorerie dans des contrats de capitalisation présentés dans la rubrique « Actifs de gestion de trésorerie » (cf. Note 1 – Principes comptables, M) Trésorerie et trésorerie nette). Ces contrats sont résiliables par la Société à tout moment sans pénalités. Au 31 décembre 2010, les équivalents de trésorerie sont principalement composés de fonds communs de placement, de SICAV, de certificats de dépôts, de billets de trésorerie et de Les instruments dérivés attachés aux éléments de trésorerie représentent une créance de 8 millions d’euros au 31 décembre 2010 correspondant à la juste valeur des instruments de couverture dans le cadre de l’activité de financement intra- groupe chez Cap Gemini S.A . Cet te créa nce est incluse dans l’état de la situation financière consolidée en « Autres créances courante » (contre une créance d’un million d’euros 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Le 8 avril 2009, Cap Gemini S.A. a procédé au lancement d’un emprunt Obligataire Convertible ou Echangeable en Actions Nouvelles ou Existantes ayant pour date de jouissance le 20 avril 2009 et pour échéance le 1er janvier 2014 (OCEANE 2009). Le montant nominal de l’emprunt s’élève à 575 millions d’euros et il est représenté par 16 911 765 obligations d’une valeur nominale unitaire de 34 euros, faisant ressortir une prime d’émission de 35 % par rapport au cours de référence de l’action de la Société. Les obligations portent intérêt au taux nominal annuel de 3,5 %. Elles sont convertibles à tout moment à compter du 20 avril 2009, et remboursables au pair le 1er janvier 2014 en cas de non conversion. Les conditions et modalités de cet emprunt sont détaillées dans la note d’opération ayant obtenu le visa de l’AMF n°09-084 en date du 8 avril 2009. Le 16 juin 2005, Cap Gemini S.A. a procédé à l’émission d’un Emprunt Obligataire Convertible ou Echangeable en Actions Nouvelles ou Existantes, ayant pour date de jouissance le 24 juin 2005 et pour échéance le 1er janvier 2012 (OCEANE 2005). Le montant nominal de l’emprunt s’élève à 437 millions d’euros et il est représenté par 11 810 810 obligations d’une valeur nominale unitaire de 37 euros. Les obligations portent intérêt au taux nominal annuel de 1 %. Elles sont convertibles à tout moment à compter du 24 juin 2005 et remboursables au prix de 41,90 euros par obligation, soit environ 113,2 % de la valeur nominale unitaire, le 1er janvier 2012 en cas de non conversion. Les conditions et modalités de cet emprunt sont détaillées dans la note d’opération ayant obtenu le visa de l’AMF n°05-564 en Incidence des OCEANE sur les états financiers Au 31 décembre (en millions d’euros) Le solde de l’OCEANE 2003 arrivé à maturité a été entièrement remboursé le 4 janvier 2010. Au 31 décembre (en millions d’euros) Dettes liées aux contrats de location-financement DETTES LIÉES AUX CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Crédit syndiqué conclu par Cap Gemini S.A. Le 14 novembre 2005, Cap Gemini S.A. a conclu avec un groupe de banques une ligne de crédit multidevises de 500 millions d’euros rembo ursable au plus ta rd le 14 novembre 2011. Au 31 décembre 2010, cette ligne n’avait fait l’objet d’aucun tirage et le seul impact dans les états financiers résulte des commissions de non-utilisation comptabilisées en autres Cette ligne a été refinancée le 13 janvier 2011 auprès d’un groupe de 18 banques au travers d’une nouvelle ligne de crédit multidevises pour un montant identique (500 millions d’euros) et remboursable au plus tard le 13 janvier 2016. La marge initiale de la nouvelle ligne de crédit ressort à 0,90 % contre 0,40 % précédemment. Cette marge peut évoluer à la hausse et à la baisse en fonction de la notation de crédit de Cap Gemini S.A. La nouvelle ligne est par ailleurs soumise à une commission de non-utilisation de 35 % de la marge (soit 0,315 %) contre 30 % de la marge précédemment (soit 0,12 %), pouvant être augmentée à 40 % (35 % précédemment) en cas de baisse de la notation de Cap Gemini S.A. Il est à noter qu’un changement à la hausse ou à la baisse de la notation de Cap Gemini S.A. serait sans incidence sur la disponibilité de cette ligne de crédit. Les autres principaux termes et conditions, et notamment le respect de certains ratios financiers restent inchangés (cf. Note 27 – Engagements hors-bilan). Pour l’exercice 2010, le taux d’intérêt effectif sur l’encours moyen des dettes financières du Groupe ressort à 5,6 % (5,3 % en 2009). Au 31 décembre 2010, la part des dettes à taux fixe est de 91 % (contre 83 % en 2009), le solde étant à taux variable. La forte augmentation du poids relatif des dettes à taux fixe s’explique par le remboursement en janvier 2010 du solde de l’OCEANE 2003 également à taux fixe, mais ayant fait l’objet d’un contrat d’échange de taux convertissant cette dette en une dette à taux variable plafonné (15 % de dettes à taux variable 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Trésorerie nette par échéance en valeur de remboursement Le s mo nt a n t s in d iq ué s d a n s l’ana lys e d es éch éa nc es correspondent aux flux futurs de trésorerie contractuels no n a ctua lisés. Les flux futurs de trésorerie relatifs aux OCEANE 2005 et 2009 ont été estimés sur la base des taux nominaux contractuels, respectivement 1 % et 3,5 %, et selon une hypothèse de remboursement total in fine. Les flux de trésorerie contractuels associés au poste de « Dettes liées aux contrats de location-financement » correspondent aux flux de > 1 et <2 ans > 2 et <5 ans > 1 et <2 ans > 2 et <5 ans 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI > 1 et <2 ans > 2 et <5 ans Trésorerie nette et risque de liquidité Trésorerie nette et risque de crédit Les passifs financiers dont l’exigibilité pourrait exposer le Groupe à un risque de liquidité correspondent principalement aux deux emprunts obligataires convertibles (OCEANE 2005 Afin de gérer le risque de liquidité pouvant résulter de l’exigibilité des passifs financiers, que ce soit à leur échéance contractuelle ou par anticipation, le Groupe met en œuvre une politique de financement prudente reposant en particulier sur : le recours mesuré à l’effet de levier de la dette, combiné à l’attention por tée à limite r l’octroi de toute disposition contractuelle pouvant entraîner une exigibilité anticipée des le maintien à tout moment d’un niveau élevé de disponibilités (2 378 millions d’euros au 31 décembre 2010) auquel s’ajoute notamment une ligne de crédit syndiquée multidevises de 500 millions d’euros (jamais tirée à ce jour), la gestion active des maturités des passifs financiers, visant à limiter la concentration d’échéances de dettes financières, la diversification des sources de financement, permettant de limiter la dépendance vis-à-vis de certaines catégories de Les actifs financiers qui pourraient par nature exposer le Groupe au risque de crédit ou de contrepartie correspondent principalement aux placements financiers : le Groupe a pour politique de ne pas placer sa trésorerie sur des supports actions, et de répartir en revanche ses placements sur des titres de créances négociables (certificats de dépôt et billets de trésorerie), des dépôts et comptes, des contrats de capitalisation ou des supports monétaires de maturité courte (SICAV et FCP), dans le respect de règles de diversification et de Au 31 décembre 2010, les placements à court terme qui s’élèvent à 1 912 millions d’euros sont composés essentiellement (i) de fonds communs de placement et SICAV répondant à des critères stricts (cour te durée, liquidité quotidienne, faible volatilité et sensibilité inférieure à 0,5), et de titres de créances négociables d’une maturité ne dépassant pas 3 mois ou immédiatement disponibles, émis par des sociétés ou institutions financières bénéficiant d’une bonne notation de crédit (minimum A2/P2 ou équivalent). Ces placements n’exposent donc pas le Groupe à un risque de contrepartie 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 18 – FLUX DE TRÉSORERIE Au 31 décembre 2010, la trésorerie s’élève à 2 307 millions d’euros (cf. Note 17 – Trésorerie nette) en diminutio n de (2 597 millions d’euros). Hors incidence de la variation des cours des devi ses sur la trésorerie pour un montant de 85 millions d’euros, cette diminution s’élève à 375 millions d’euros (304 millions d’euros hors incidence de l’investissement en contrats de capitalisation pour 71 millions d’euros). Les flux impactant la trésorerie sont présentés dans les « Tableaux des Flux de trésorerie liés à l’activité En 2010, les flux de trésorerie liés à l’activité s’élèvent à 503 millions d’euros et comprennent : la capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier (net) et impôts pour un montant positif de 628 millions le paiement de l’impôt pour 52 millions d’euros, l’augmentation du besoin en fonds de roulement générant un impact négatif sur la trésorerie de 73 millions d’euros. La variation du besoin en fonds de roulement (BFR) et sa réconciliation avec l’état de la situation financière consolidée s’analysent (État de la situation financière consolidée) (1) Les éléments des postes de l’état de la situation financière consolidée expliquant les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement, de financement et le versement de l’impôt ne sont pas inclus dans le besoin en fonds de roulement. (2) Les « reclassements » comprennent pour l’essentiel, les variations liées au passage entre les éléments courants et non courants de certaines dettes et créances opérationnelles, la variation de position active ou passive de certaines créances et dettes de nature sociales ou fiscales. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Flux de trésorerie liés aux opérations Les principales composantes des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement pour un montant négatif de les décaissements liés aux regroupements d’entreprises (nets de la trésorerie acquise) pour 218 millions d’euros, principalement l’acquisition de CPM Braxis au Brésil. Le dé c aissement ré alisé p ar le Group e Ca p ge mini au titre de l’acquisition de CPM Braxis s’élève à 227 millions d’euros, desquels viennent se déduire 12 millions d’euros de trésorerie acquise. Celui-ci inclut 116 millions d’euros reçus par CPM Braxis et destinés à une augmentation de capital Les décaissements liés aux autres acquisitions de l’exercice (principalement IBX Group AB et Strategic Systems Solutions (SSS) Holdings Corporation Ltd.) s’élèvent à 112 millions d’euros, desquels viennent se déduire 12 millions d’euros de L’exercice de l’option d’achat sur Capgemini Business Services (India) Ltd. représente un décaissement de 15 millions d’euros. L’ensemble des frais liés aux acquisitions décaissés durant l’exercice s’élève à 4 millions d’euros. les décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations incorporelles, nettes des cessions, pour 24 millions d’euros, soit essentiellement des logiciels dans le cadre de projets clients ou à usage interne et des actifs incorporels générés en interne, cf. Note 10 – Ecarts d’acquisition et immobilisations les décaissements nets des cessions liés aux immobilisations corp ore lle s pour 10 9 millions d’euros , principa lement dus à l’achat d’ordinateurs relatif à des projets ou lié au renouvellement partiel du parc informatique, à des travaux de rénovation, d’agrandissement et de remise en l’état des surfaces de bureaux, cf. Note 11 – Immobilisations corporelles, les décaissements liés au placement de disponibilités sur de nouveaux supports d’investissement pour 71 millions d’euros Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Le décaissement net lié aux flux de trésorerie correspondant aux opérations de financement s’élève à 445 millions d’euros le versement de 122 millions d’euros au titre du dividende l e d é c a i s s e m e n t d e 1 9 7 m i l l i n s d ’e u r s r e l a t i f a u remboursement du solde de l’OCEANE 2003 en janvier 2010, l e d é c a i s se m en t d e 1 1 3 m i ll i n s d ’e u r s re l at i f a u x remboursements d’emprunts principalement chez CPM Braxis le décaissement de 57 millions d’euros en remboursement des dettes liées aux contrats de location-financement, les augmentations de capital pour 46 millions d’euros suite à la levée d’options de souscription d’actions. NOTE 19 – INSTRUMENTS DÉRIVÉS ET GESTION DES RISQUES DE CHANGE Politique de gestion du risque de change Risqu e d e ch an g e e t c uv er t u r e d e s t r a ns ac t i n s Le Groupe est exposé de façon limitée aux risques de change opérationnels en raison de son activité, l’essentiel de son chiffre d’affaires étant généré dans les pays où sont également encourues les charges d’exploitation. Toutefois, le recours croissant à la production délocalisée dans les centres situés notamment en Inde mais aussi en Pologne ou en Amérique Latine, expose le Groupe à des risques de change sur une partie Le Groupe a donc mis en œuvre une politique visant à minimiser et gérer ces risques de change. Dès lors que les contrats clients ne comprennent pas de clause de révision de prix pour fluctuation de change, le Groupe met en place une politique de couverture qui repose sur les principes suivants : définition de la stratégie de co uver ture par la Direction Financière du Groupe sur la base d’un reporting trimestriel analysant l’exposition aux risques de change relatifs aux les opérations de couverture sont essentiellement réalisées sous forme d’achats et de ventes à terme de devises, les opérations de couver ture sont enregistrées selon la méthode de la comptabilité de couverture de flux futurs de Risque de change et couverture des transactions financières Le Groupe est exposé au risque de variation des cours des des flux financiers é changés dans le ca dre de l’activi té d e f i n a n c e m e n t i n t r a - g r u p e p r in c i p a l e m e n t c h e z Cap Gemini S.A., ces flux étant systématiquement couverts (p rincipale me nt sous forme d e contra ts d’achat et de vente de devises à terme), l’incidence de la variation des devises sur le compte de résultat est à ce titre négligeable. Au 31 décembre 2010, le montant des prêts intra-groupe couverts s’élève à 440 millions d’euros (291 millions d’euros 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI au 31 décembre 2009) correspondant à des prêts libellés en livre sterling, dollar australien, couronne suédoise et dollar américain. En 2010, les instruments dérivés utilisés pour ces couvertures de risque de change génèrent une charge financière nette de 2 millions d’euros (63 millions d’euros de produit en 2009), cf. Note 6 – Résultat financier, des flux de redevances payables à Cap Gemini S.A. par les filiales n’ayant pas l’euro comme devise fonctionnelle. Bien que le Groupe ne couvre pas systématiquement ce risque, l’incidence de la variation des devises sur le compte de résultat est peu significative compte tenu du délai moyen réduit entre la date de facturation et la date d’encaissement desdites (1) Les autres devises comprennent essentiellement le dollar canadien, le zloty polonais, le franc suisse et la couronne norvégienne. Les montants couverts au 31 décembre 2010, concernent essentiellement Cap Gemini S.A. dans le cadre de financements internes au Groupe ainsi que la filiale Capgemini India Private Ltd. dans le cadre des activités de sous-traitance qu’elle réalise pour les autres Au 31 décembre 2010, les contrats d’achat et de vente de devises à terme se répartissent selon les échéances suivantes : Contrats d’achat et de vente de devises à terme Au titre de l’année 2010, le Groupe a couvert près de 77 % de son risque en devises étrangères contre la roupie indienne (dollar américain, euro et livre sterling). Au 31 décembre 2010, les couvertures engagées sont constituées de contrats de vente de devises à terme dont l’échéance est comprise entre 2011 et 2013 pour une contre-valeur totale de 532 millions d’euros (317 millions d’euros au 31 décembre 2009). Ces couvertures portent essentiellement sur des montants en dollars américains (413 millions de dollars américains),euros (162 millions d’euros) et livres sterling (51 millions de livres sterling). Ces couvertures ont des échéances allant de 2 mois à presque 3 ans. Par ailleurs, il existe également des contrats de vente de devises à terme (notamment livre sterling, dollar américain et couronne suédoise) en Pologne, France et États-Unis dont les échéances sont comprises entre 2011 et 2016, pour une contre-valeur totale 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Juste valeur des instruments dérivés de couverture Au 31 décembre (en millions d’euros) Juste valeur des instruments dérivés de couverture Contrepartie des instruments dérivés de couverture reconnue en capitaux propres au 31 décembre (sur transactions Variation de la période des instruments dérivés de couverture Dont juste valeur des instruments dérivés de couverture Gestion du risque de taux d’intérêt Politique de gestion du risque de taux d’intérêt L’exposition du Groupe au risque de taux d’intérêt s’analyse à la lumière de sa situation de trésorerie : au 31 décembre 2010, le Groupe dispose de liquidités pour 2 378 millions d’euros placées majoritairement à taux variable (ou, à défaut, à taux fixe sur des périodes de durée inférieure ou égale à 3 mois), contre un endettement financier brut de 1 306 millions d’euros majoritairement à taux fixe (91 %). L’importance de la part à taux fixe résulte du poids des OCEANE dans l’endettement financier brut et du choix du Groupe de faire appel à des sources de financement dont le coût décaissé soit le plus proche possible du rendement escompté du placement de la trésorerie disponible. Juste valeur des instruments dérivés de taux d’intérêt Exposition au risque de taux d’intérêt : Sur la base du niveau moyen de trésorerie et de dette financière constaté sur l’exercice 2010, une hausse des taux d’intérêt de 100 points de base aurait un effet positif sur le coût de l’endettement financier net du Groupe de l’ordre de 17 millions d’euros (17 millions d’euros en 2009 et en 2008). A l’inverse, une baisse des taux d’intérêt de 100 points de base aurait, pour l’exercice 2010, une incidence négative de 17 millions d’euros sur le coût d’endettement financier net du Groupe (17 millions d’euros en 2009 et en 2008). Au 31 décembre (en millions d’euros) JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE TAUX La S.A.R.L. Immobilière Les Fontaines qui héberge l’université Capgemini a signé en 2003 un contrat d’échange de taux d’intérêt à échéance juillet 2014 portant sur un notionnel de 35 millions d’euros, relatif à la couverture à hauteur de 50 % du contrat de location-financement de ladite Université. Aux termes du contrat d’échange de taux correspondant, la S.A.R.L. Immobilière Les Fontaines est payeur de taux fixe à 3,51 % Dans le cadre de ses politiques de gestion des risques de change et de taux décrites ci-dessus, le Groupe conclut des contrats de couverture avec des établissements financiers de premier plan et le risque de contrepartie peut être considéré comme non significatif à ce titre. Au 31 décembre 2010, les principales contreparties du Groupe au titre de sa gestion des risques de change et de taux sont BNP-Paribas, CA CIB, Citibank, HSBC. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 20 – PROVISIONS POUR RETRAITES ET ENGAGEMENTS ASSIMILÉS Détail des provisions pour retraites et engagements assimilés Évolution de l’obligation, des actifs de couverture et de la charge reconnue au compte de résultat Valeur actualisée de l’obligation au 1er janvier Valeur actualisée de l’obligation au 31 décembre Juste valeur des actifs de couverture au 1er janvier Juste valeur des actifs de couverture au 31 décembre Coût des services passés non reconnus Provisions nettes dans l’état de la situation Excédents de couverture reconnus à l’actif Charge de la période reconnue au compte de résultat Effet de réduction et de liquidation (1) La variation des écarts actuariels est reconnue en produits et charges comptabilisés en capitaux propres. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Dette actuarielle relative aux régimes couverts par des actifs Juste valeur des actifs de couverture Déficit net des régimes couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Déficit des régimes non couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Coûts des services passés non reconnus Provisions nettes dans l’état de la situation financière consolidée Excédents de couverture reconnus à l’actif Dette actuarielle relative aux régimes couverts par des actifs Juste valeur des actifs de couverture Déficit net des régimes couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Déficit des régimes non couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Coûts des services passés non reconnus Provisions nettes dans l’état de la situation financière consolidée Excédents de couverture reconnus à l’actif Dette actuarielle relative aux régimes couverts par des actifs Juste valeur des actifs de couverture Déficit net des régimes couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Déficit des régimes non couverts par des actifs Dont écarts actuariels constatés en capitaux propres (1) Coûts des services passés non reconnus Provisions nettes dans l’état de la situation financière consolidée Excédents de couverture reconnus à l’actif (1) Les écarts actuariels sont constatés en produits et charges comptabilisés en capitaux propres. Les « Autres » pays concernent les Etats-Unis, la Suède, la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas, l’Italie et l’Inde. Ces pays représentent 17 % des provisions nettes dans l’état de la situation financière consolidée. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Taux d’actualisation et taux d’augmentation des salaires En 2010, les indices de référence utilisés pour la détermination des taux d’actualisation sont identiques à ceux utilisés les années Actifs de couverture et taux de rendement attendu et effectif Au Royaume-Uni, les taux de rendement attendu sont validés par des experts. En ce qui concerne les actions, le taux de rendement attendu résulte d’une étude sur une sélection de sociétés de premier rang au Royaume-Uni qui prend en compte la maturité des engagements couverts et les projections de rendement attendu compte tenu des évolutions passées. Le taux de rendement attendu des obligations est déterminé à partir du taux d’actualisation utilisé pour la dette, c’est-à-dire le taux de rendement attendu sur les obligations d’entreprises notées AA. Au Canada, les taux de rendement attendu sont déterminés sel on u n mod è le fond é su r d es don née s é c ono miq ue s observables sur les marchés financiers (hypothèses sur la rentabilité des actions et des obligations validées par des 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Effectifs relatifs aux régimes de retraites Salariés en activité – droits ouverts Anciens salariés et salariés en activité – L’augmentation des effectifs en 2010 est essentiellement due à l’expansion des activités du Groupe en Inde. En effet, au 31 décembre 2010, le total des effectifs bénéficiant de ces régimes de retraites en Inde s’élève à 30 621, contre 20 931 salariés au 31 décembre 2009. Analyse de l’évolution des provisions pour Évolution du contexte réglementaire : réforme des La réforme des régimes de retraites adoptée en France et ayant pour conséquence un rallongement de la durée d’activité n’a pas eu d’impact significatif sur le montant des indemnités de départ Impact au compte de résultat : variation des coûts des services rendus et charge financière En 2010, la charge reconnue en marge opérationnelle au titre des coûts des services rendus et passés s’élève à 47 millions d’euros et concerne pour l’essentiel la France (17 millions d’euros), le Canada (11 millions d’euros), et le Royaume-Uni (10 millions d’euros). L’augmentation du coût des services rendus en 2010 par rapport à 2009 (9 millions d’euros) provient essentiellement de la diminution des taux d’actualisation entre 2008 et 2009 sur la plupart des régions, notamment au Canada. L’effet net des intérêts financiers (actualisation de l’obligation) et du rendement attendu des actifs de couverture représente une charge financière de 28 millions d’euros (principalement le Royaume-Uni pour 20 millions d’euros). L’évolution de cette charge financière nette en 2010 par rapport à 2009 (diminution de 14 millions d’euros) provient de : l’augmentation de la juste valeur des actifs de couverture comme conséquence de l’évolution à la hausse des marchés financiers et des contributions versées par le Groupe. A cela s’ajoute également l’effet positif de la hausse du taux de rendement attendu pour le principal régime de retraites au Royaume-Uni. L’impact total est une diminution de la charge financière nette de 32 millions d’euros, la diminution des taux d’actualisation sur la plupart des régions, qui est cependant plus que compensée par l’augmentation de la valeur actualisée des obligations, notamment au Royaume-Uni, résultant ainsi sur une augmentation de la charge financière Impact en capitaux propres : variation des écarts Les écarts actuariels résultent de l’augmentation ou de la diminution de la valeur actualisée de l’obligation ou de la juste valeur des actifs de couverture. Ces écarts incluent les effets des changements d’hypothèses actuarielles et les effets liés à l’expérience, c’est-à-dire les différences entre les hypothèses actuarielles retenues et ce qui s’est effectivement produit. (1) + : augmentation des passifs / - : diminution des passifs (2) - : augmentation des actifs / + : diminution des actifs Les effets d es cha nge ments d ’hyp othè se s actua rielles (principalement taux d’actualisation des engagements et taux de rendement attendu des actifs de couverture) ont généré une perte actuarielle en 2010 de 127 millions d’euros. Cette perte est liée aux changements d’hypothèses actuarielles entre 2009 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI et 2010 notamment au Royaume-Uni et au Canada où les taux d’actualisation diminuent respectivement de 38 et 85 points Les effets liés à l’expérience proviennent des différences entre les hypothèses actuarielles retenues et ce qui s’est effectivement produit durant l’exercice. L’effet d’expérience sur la valeur des actifs de couverture génère un gain actuariel de 71 millions d’euros, le taux de rendement réel ayant été supérieur au taux de rendement attendu au Royaume-Uni et au Canada. Autres impacts dans l’état de la situation financière : contributions, prestations et écarts de conversion Les contributions versées par le Groupe s’élèvent à 84 millions d’euros en 2010, dont 61 millions d’euros au Royaume-Uni et 15 millions d’euros au Canada. En 2011, le Groupe prévoit de verser 91 millions d’euros de contributions. Les prestations versées aux salariés pour 76 millions d’euros concernent principalement le Royaume-Uni (27 millions d’euros) et le Canada (37 millions d’euros). L’augmentation des provisions pour retraites pour 36 millions d’euros liée aux écarts de conversion est due à la revalorisation de la livre sterling (25 millions d’euros) et du dollar canadien (7 millions d’euros) au cours de la période. Il est à noter qu’au Royaume-Uni, la section à prestations définies du principal régime de retraites de Capgemini UK Plc. est fer mé e de pui s le 31 mar s 20 08 p our l’essentie l des bénéficiaires concernés. En contrepartie, ces personnes ont eu la possibilité d’adhérer à la section à cotisations définies de ce plan. Par ailleurs, Capgemini UK Plc., conformément aux recommandations du « Pension Regulator » britannique, a pris l’engagement de combler le déficit jusqu’en juillet 2018. Analyse de sensibilité de la dette actuarielle au Royaume-Uni L’impact d’une variation de 50 points de base du taux d’actualisation et du taux d’inflation sur la dette actuarielle au Royaume-Uni, qui représente 77 % du total des dettes actuarielles du Groupe au 31 décembre 2010, est présenté ci-dessous : Dette actuarielle au 31 décembre 2010 Hausse du taux d’actualisation de 50 points de base Diminution du taux d’actualisation de 50 points de base Hausse du taux d’inflation de 50 points de base Diminution du taux d’inflation de 50 points de base Analyse de sensibilité des coûts médicaux Les coûts médicaux concernent uniquement le Canada. Sur les exercices 2008, 2009 et 2010, une variation théorique de 1 % de leur taux d’évolution aurait un effet au compte de résultat (coût des services rendus et intérêts financiers) de plus ou moins un million d’euros et, sur l’engagement dans l’état de la situation financière consolidée, un effet variant de moins 8 millions d’euros à plus 10 millions d’euros pour 2010. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 21 – PROVISIONS COURANTES ET NON COURANTES Au 31 décembre 2010, les provisions courantes (53 millions d’euros) et non courantes (13 millions d’euros) concernent principalement des risques sur projets et co ntrats pour un montant de 46 millions d’euros (32 millions d’euros au 31 décembre 2009) et des risques liés à des litiges sociaux et fiscaux pour un montant de 20 millions d’euros (17 millions Les dotations de l’exercice concernent essentiellement des projets d’infogérance et d’intégration de systèmes, et des litiges sociaux et fiscaux. Les reprises de l’exercice sont notamment liées à des dénouements positifs de litiges clients, notamment NOTE 22 – AUTRES DETTES NON COURANTES Au 31 décembre (en millions d’euros) Au 31 décembre 2010, les dettes sur acquisition de sociétés se composent essentiellement du droit de vente octroyé aux actionnaires minoritaires de CPM Braxis, net des ajustements de prix sur les 56,06 % acquis en 2010 (10 millions d’euros) pour une valeur nette de 184 millions d’euros (cf. Note 2 – Évolution Au 31 décembre (en millions d’euros) La ligne « Taxes » comprend, au 31 décembre 2010, 35 millions d’euros relatifs à CPM Braxis, dont 17 millions d’euros provenant d’une dette fiscale ancienne pour laquelle le paiement est étalé en accord avec l’Administration fiscale brésilienne. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 24 – AUTRES DETTES COURANTES Au 31 décembre (en millions d’euros) Au 31 déc emb re 2010, la l igne « D iver s » comp rend 25 millions d’euros relatifs à des litiges fiscaux et sociaux chez CPM Braxis dont l’origine est antérieure à la date d’acquisition, et par conséquent font l’objet d’une clause d’ajustement de prix commentée en Note 2 – Évolution du périmètre. Comme indiqué en Note 1-S « Secteurs opérationnels », l’information sectorielle est donnée selon les zones géographiques définies ci-dessous (section I. Information par zone géographique) et complétée en section d’informations relatives au chiffre d’affaires et à la marge opérationnelle des 4 métiers du Groupe. Le Groupe exerce son activité dans huit zones géographiques détaillées ci- dessous : Europe du Sud et Amérique Latine Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Suisse Argentine, Brésil, Chili, Espagne, Guatemala, Italie, Mexique, Portugal Australie, Chine, Inde, Philippine, Singapour, Vietnam, Emirats Arabes Unis 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Analyse du compte de résultat par zone géographique (1) Les éléments non alloués correspondent aux frais de siège. (2) En cas de sous-traitance, le chiffre d’affaires hors Groupe est enregistré dans la région donneuse d’ordre. Le pourcentage de marge opérationnelle est calculé par rapport à ce chiffre d’affaires ce qui a pour effet de rendre non représentatif le taux de la zone Asie Pacifique, dont l’essentiel de l’activité est constituée de sous-traitance interne réalisée en Inde. (1) Les éléments non alloués correspondent aux frais de siège. (2) En cas de sous-traitance, le chiffre d’affaires hors Groupe est enregistré dans la région donneuse d’ordre. Le pourcentage de marge opérationnelle est calculé par rapport à ce chiffre d’affaires ce qui a pour effet de rendre non représentatif le taux de la zone Asie Pacifique, dont l’essentiel de l’activité est constituée de sous-traitance interne réalisée en Inde. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI (1) Les éléments non alloués correspondent aux frais de siège. (2) En cas de sous-traitance, le chiffre d’affaires hors Groupe est enregistré dans la région donneuse d’ordre. Le pourcentage de marge opérationnelle est calculé par rapport à ce chiffre d’affaires ce qui a pour effet de rendre non représentatif le taux de la zone Asie Pacifique, dont l’essentiel de l’activité est constituée de sous-traitance interne réalisée en Inde. (3) Certains éléments des opérations, encourues en 2008, ont été reclassés d’une zone géographique à l’autre aux fins de comparaison avec Analyse des charges d’amortissement et des charges sans contrepartie en trésorerie incluses dans la marge (1) Ce compte inclut les provisions pour créances douteuses et les provisions courantes et non courantes (position nette des dotations et reprises). (1) Ce compte inclut les provisions pour créances douteuses et les provisions courantes et non courantes (position nette des dotations et reprises). (1) Ce compte inclut les provisions pour créances douteuses et les provisions courantes et non courantes (position nette des dotations et reprises). 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Analyse des actifs et passifs par zone géographique L’implantation des actifs dans le Groupe correspond à la localisation des clients, exception faite des centres d’externalisation tels État – Impôt sur les bénéfices 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI État – Impôt sur les bénéfices 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Etat – Impôt sur les bénéfices Analyse des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles Au 31 décembre (en millions d’euros) Europe du Sud et Amérique Latine Il convient de noter que le montant des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles diffère du montant présenté en tableaux des flux de trésorerie (144 millions d’euros) du fait de l’exclusion dans ce dernier des acquisitions d’actifs détenus en 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Les prestations du Groupe s’organisent autour de quatre le Conseil, qui a pour mission de contribuer à l’amélioration des per formances des entreprises cliente s grâce à une connaissance approfondie de leurs activités et de leurs l’Intégration de systèmes qui consiste à planifier, concevoir et développer des systèmes et des applications informatiques les Services informatiques de proximité, qui exercent au sein même de l’entreprise cliente une activité d’accompagnement et de support des équipes informatiques internes (« Local l’Info gér a n c e, q ui c onsis te à gé r er to ut ou p a r t ie d e l’informatique d’une entreprise ou de ses processus métier Analyse du chiffre d’affaires par métier Analyse de la marge opérationnelle par métier 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Effectifs de fin d’année par zone géographique Europe du Sud et Amérique Latine Europe du Sud et Amérique Latine NOTE 27 – ENGAGEMENTS HORS BILAN Pour un certain nombre de grands contrats, le Groupe a été amené à mettre en place des garanties de performance et/ou financières, notamment concernant les contrats signés en 2004 avec HM Revenue & Customs, Schneider Electric Industries et Euroclear, en 2005 avec Metropolitan Police et en 2009 avec Ontario Power Generation Inc., Environment Agency et Par ailleurs, certains clients bénéficient : de garanties financières limitées émises par le Groupe pour un montant total de 631 millions d’euros au 31 décembre 2010 (266 et 138 millions d’euros en 2009 et 2008 respectivement), de garanties bancaires supportées par le Groupe pour un montant global de 91 millions d’euros au 31 décembre 2010 (57 et 58 millions d’euros en 2009 et 2008 respectivement). 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Engagements donnés sur locations non résiliables Les charges de loyer reconnues en compte de résultat sur l’exerci ce 2010 s’é lèvent à 267 millions d ’e uros (262 et 242 millions d’euros en 2009 et 2008 respectivement). Les autres engagements donnés s’élèvent à 50 millions d’euros respectivement). Ils se composent de : des cautions bancaires données à l’occasion de contentieux fiscaux en France et en Espagne, des engagements d’achats fermes de matériel ou de services Dans le cadre d’un nouveau contrat signé en 2010, le Groupe Capgemini a reçu une garantie financière de 50 millions d’euros et au 30 juin de chaque année (sur la base des 12 derniers Il est précisé qu’aux 31 décembre 2008, 2009 et 2010, le Groupe La ligne de crédit comporte également des engagements qui limitent la capacité de Cap Gemini S.A. et de ses filiales à engager certaines opérations, notamment consentir des sûretés sur leurs actifs, la cession d’actifs et les fusions ou opérations assimilées. Cap Gemini S.A. s’est en outre engagée à respecter certaines clauses habituelles, notamment le maintien de la ligne de crédit au même rang que les autres dettes financières du Groupe de même nature (“pari passu”). Dettes financières garanties par des actifs Certaines dettes financières sont garanties par des actifs inscrits dans l’état de la situation financière consolidée. Au 31 décembre 2010, ces dettes financières concernent les contrats de location financement pour un montant de 93 millions d’euros. Au cours de l’exercice et des exercices précédents, des sociétés du Groupe ont fait l’objet de contrôles fiscaux et parfois de redressements fiscaux. Ce rtains redressements ont été contestés et des procédures contentieuses sont encore en cours à la clôture de l’exercice. Pour l’essentiel, ces contentieux n’ont pas fait l’objet de provisions dans les comptes consolidés. Note 17 – Trésorerie nette, Cap Gemini S.A. s’est engagée à respecter certaines clauses habituelles, et notamment à maintenir les obligations à un rang identique à toutes les autres obligations négociables qui pourraient être émises par la Société Crédit syndiqué conclu par Cap Gemini S.A. non Au titre de la ligne de crédit mentionnée dans la Note 17 – Trésorerie nette, Cap Gemini S.A. s’est engagé à respecter les ratios financiers (définis en normes IFRS) suivants : un ratio d’endettement net rapporté aux capitaux propres consolidés qui doit être inférieur à tout moment à 1, un ratio de couverture du coût de l’endettement financier (net) ajusté de certains éléments par la marge opérationnelle consolidée qui doit être supérieur ou égal à 3 au 31 décembre 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 28 – TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Il s’agit des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont consolidées selon la méthode de mise en équivalence. Au 31 décembre 2010, le Groupe ne consolide plus aucune société selon cette méthode, suite au rachat des 51,17 % additionnels en 2010 des titres de la société SSS Holdings Corporation Ltd. (cf. Note 2 – Evolution du périmètre). Les transactions effectuées avec ces entreprises associées au cours des exercices 2009 et 20 08 ont été réalisées sur une base de prix de marché et leur volume n’est Au cours de l’exercice 2010, aucune opération significative n’a des actionnaires détenant un droit de vote significatif dans le de s memb res d es org anes de d irection y co mpri s les des entités sur lesquelles un des principaux dirigeants exerce le contrôle, un contrôle conjoint, une influence notable ou détient un droit de vote significatif. Par ailleurs, depuis l’acquisition de CPM Braxis à hauteur de 56,06 % le 6 octobre 2010, il est à noter que Bradesco SA, actionnaire minoritaire à hauteur de 25,3 % est également le premier client de CPM Braxis et représente en 2010 33 % de Rémunération des membres de la direction générale Le tableau ci-dessous donne le détail des rémunérations dues au titre de l’année 2010 aux membres de la direction générale du Groupe présents à la clôture de chaque exercice, soit 21 personnes en 2010, contre 29 personnes en 2009, et au Président du Conseil d’Administration, ainsi que les jetons de présence versés aux Administrateurs et Censeurs non salariés. Avantages à court terme hors charges patronales (1) Dont jetons de présence des administrateurs salariés (2) Dont jetons de présence des administrateurs et censeurs non salariés (3) Avantages à court terme : charges patronales (1) Inclut les salaires bruts, rémunérations, primes, intéressement, jetons de présence et avantages en nature. (2) Pour rappel, les administrateurs salariés (Serge Kampf et Paul Hermelin) ont abandonné en 2009 et 2010 leurs jetons de présence. (4) Ce montant comprend principalement des indemnités conventionnelles de départ en retraite. (5) Ce montant correspond à la charge annuelle liée aux attributions d’options de souscription d’actions ainsi qu’aux attributions d’actions de performance. NOTE 29 – ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Le 1er janvier 2011, le Groupe Capgemini a cédé sa participation dans sa filiale tchèque Capgemini Sophia TS S.r.o. détenue Le 4 février 2011, le Groupe Capgemini a conclu l’acquisition du fournisseur de services informatiques allemand CS Consulting GmbH auprès du fonds d’investissement LRPC. Comme indiqué dans la Note 17 – Trésorerie nette, le 13 janvier 2011, Cap Gemini S.A. a procédé au refinancement de sa ligne de crédit multidevises de 500 millions d’euros conclue le 14 novembre 2005 et remboursable le 14 novembre 2011. La nouvelle ligne de crédit, dont le montant reste inchangé, est remboursable au plus tard le 13 janvier 2016. Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale de verser aux actionnaires de Cap Gemini S.A., au titre de l’exercice 2010, un dividende de 1 euro par action, contre 0,80 euro par action en 2009 et 1 euro par action en 2008. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI NOTE 30 – LISTE PAR PAYS DES PRINCIPALES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES Sociétés Consolidées au 31 décembre 2010 Cap Gemini Telecom Media & Networks Deutschland GmbH Capgemini Business Services Australia Pty Ltd. Capgemini Financial Services Australia Pty Ltd. Capgemini do Brasil, Serviços de Consultoria e Informática Ltda. Capgemini Business Services Brasil – Assessoria Empresarial Ltda. CPM Braxis ERP Tecnologia da Informação Ltda. CPM Braxis BI Tecnologia da Informação S.A. Strategic Systems Solutions Hangzhou (China) Ltd. 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Sociétés Consolidées au 31 décembre 2010 6\. COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CAPGEMINI Sociétés Consolidées au 31 décembre 2010 Strategic Back Office Solutions (Philippines) Ltd. Capgemini Portugal, Serviços de Consultoria e Informatica S.A. Capgemini Mexico S. de R.L. de C.V. 7.4 Tableau des filiales et participations 7.5 Résultats des cinq derniers exercices 7.6 Rapports des Commissaires aux Comptes 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 7.1 Bilans au 31 décembre 2009 et 2010 Créances rattachées à des participations (1) (1) dont à moins d’un an 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Primes d’émission, de fusion et d’apport Emprunts et dettes auprès des établissements de crédits (2) Dettes rattachées à des participations (2) Dettes fournisseurs et comptes rattachés (2) (2) dont à moins d’un an 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. pour les exercices clos les 31 décembre 2009 et 2010 Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé (1) Autres intérêts et produits assimilés (1) Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement Dotations financières aux amortissements et provisions Reprises sur provisions et transferts de charges Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions (1) dont produits concernant les entreprises liées (2) dont intérêts concernant les entreprises liées 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. I – RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2010 ont été élaborés et présentés conformément aux règles et principes comptables français (PCG 1999), y compris les nouvelles règles comptables du Comité de Réglementation Comptable concernant les actifs applicables depuis le 1er janvier 2005 et dans le respect du principe de prudence, de l’indépendance des exercices et en présumant la continuité de l’exploitation. La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : Les logiciels et droits d’usage acquis en pleine propriété, ainsi que les logiciels développés pour un usage interne et dont l’influence sur les résultats futurs revêt un caractère bénéfique, durable et mesurable, sont immobilisés et font l’objet d’un amortissement sur une durée maximale de trois ans. A la clôture de chaque exercice, la valeur des logiciels et droits d’usage est comparée à la valeur d’utilité pour la société. les certificats de dépôts et billets de trésorerie, les intérêts restant à percevoir ou perçus d’avance sont comptabilisés respectivement en produits à recevoir ou en produits constatés d’avance à la clôture de l’exercice. Le poste valeurs mobilières de placement comprend également des contrats de capitalisation souscrits par la société. Les dettes, créances, disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice ou au cours de couverture. La différence résultant de la conversion des dettes et des créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en «écarts de conversion». En cas de perte latente, une provision pour pertes de change est enregistrée. Les créances sont évaluées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur nette comptable. Les factures non La valeur brute des titres de participation et des autres titres immobilisés figurant au bilan est constituée par leur coût d’acquisition (y compris les frais d’acquisition des titres). Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d’utilité est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’utilité est déterminée soit par la méthode des flux nets de trésorerie futurs actualisés et corrigés de l’endettement net, soit dans certains cas, selon la quote-part de situation nette consolidée. Les titres de Cap Gemini S.A. détenus par elle-même dans le cadre du contrat de liquidités sont inscrits en titres immobilisés et figurent au bilan pour leur valeur d’acquisition ou leur valeur d’inventaire si celle-ci est inférieure. La valeur d’inventaire est constituée par le cours de bourse moyen du mois de la clôture. Les autres actions propres détenues dans le cadre d’autres objectifs du programme de rachat d’actions sont inscrites en Les valeurs mobilières de placement figurent au bilan pour leur valeur d’acquisition ou leur valeur d’inventaire si celle-ci est inférieure. Dans le cas de valeurs cotées, cette évaluation est effectuée sur la base du cours de bourse moyen du mois de la clôture de l’exercice. Pour les valeurs non cotées, la valeur d’inventaire correspond à la valeur liquidative. Concernant La prime de remboursement des obligations est amor tie linéairement sur la durée de l’emprunt. La Société et ses filiales françaises, détenues à 95 % au moins, ont opté pour le régime fiscal des groupes de sociétés prévu par l’article 223 A du Code Général des Impôts. Les économies d’impôt réalisées par le Groupe liées aux déficits des sociétés intégrées sont considérées comme un gain immé diat de Toutes les positions de change et de taux d’intérêt sont prises au moyen d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gré qui présentent des risques de contrepartie minimum. Les résultats dégagés sur les instruments financiers constituant des opérations de couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les éléments couverts. La juste valeur des instruments financiers, qui n’est pas comptabilisée dans les comptes de la Société, selon les principes comptables français, est estimée sur la base des cours de marchés ou de 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. II – BILAN ET COMPTE DE RÉSULTAT Amortissement d’une partie du prêt accordé à une filiale hollandaise dans le cadre de l’acquisition de la société Getronics Pinkroccade Business Application Services BV (BAS BV) pour un montant de 28 500 milliers d’euros. Remboursement partiel de 8 000 milliers d’euros sur le prêt Ce poste comprend les actions détenues dans le cadre du contr at d e l iq uidité d ont la mise en œ uvre a u cours d e l’exercice a été successivement confiée par Cap Gemini S.A. à CA Cheuvreux puis à Oddo Corporate Finance (à compter du 11 février 2010). Ce contrat s’inscrit dans le cadre du programme de rachat d’actions autorisé par l’Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2010. Dans ce cadre, il a été procédé d’une part à l’acquisition de 4 790 071 actions et d’autre part à la cession 2010\. Cap Gemini SA détient 175 000 actio ns propres au 31 décembre 2010 (121 000 au 31 décembre 2009) pour une valeur qui ressort à 6 130 milliers d’euros. Les titres de participation comprennent les titres des filiales de la Société et les principales variations du poste s’analysent Augmentations de capital : en France pour 237 321 milliers d’euros (notamment par incorporation d’un prêt consenti en octobre 2010) pour la réalisation de l’acquisition de la société brésilienne CPM BRAXIS, en Suède pour 30 221 milliers d’euros, en Italie pour 5 754 milliers d’euros, à Singapour pour 5 577 milliers d’euros, et enfin au Guatemala pour 1 037 milliers Exercice de l’option d’achat par la société des 49 % restants de Capgemini Business Services (India) Ltd (ex : Hindustan Lever Limited) pour un montant de 14 815 milliers d’euros. Les créances rattachées à des participations correspondent aux prêts consentis par la Société à ses filiales, notamment aux (125 089 milliers d’euros), en Suède (31 932 milliers d’euros), en Allemagne (18 000 milliers d’euros), en Australie (9 214 milliers d’euros) et au Chili (5 361 milliers d’euros). Les principales variations du poste s’analysent comme suit : Mise en place d’un prêt de 125 089 milliers d’euros accordé à la filiale américaine en vue de refinancer la majeure partie des avances précédemment octroyées à la filiale au travers du Mise en place d’un prêt de 31 932 milliers d’euros en faveur d’une filiale suédoise dans le cadre de l’acquisition de la 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 2\. Amortissements et provisions sur immobilisations Amortissement de marques, droits et valeurs similaires En 2010, la dotation aux provisions enregistrée sur les titres de participation concerne deux filiales françaises pour respectivement Les valeurs mobilières de placement au 31 décembre 2010 s’analysent de la façon suivante : Autres valeurs mobilières : deux contrats de fonds de capitalisation ont été souscrits en juillet et août 2010 avec des sociétés capitalisés au 31 décembre 2010 sur ces deux contrats s’élèvent à 939 milliers d’euros. 4\. État des échéances des créances à la clôture de l’exercice État, taxe sur la valeur ajoutée Autres Impôts, Taxes et versements assimilés 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Frais d’émission sur crédit syndiqué et OCEANE (1) (1) Les frais d’émission sur crédit syndiqué et OCEANE sont amortis linéairement sur la durée des emprunts. 6\. Capital social et primes d’émission, de fusion et d’apport Au 31 décembre 2009 (nominal 8 euros) \+ Augmentations de capital en numéraire par levée Au 31 décembre 2010 (nominal 8 euros) 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 7\. Plans d’options de souscription d’actions L’Assemblée Générale des actionnaires a autorisé le 23 mai 2000 et le 12 mai 20 05, le Conseil d’Administration ou le Directoire à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, en une ou plusieurs fois, et ce pendant un délai respectif de cinq ans pour le plan du 23 mai 2000 et de 38 mois pour le plan du 12 mai 2005, des options donnant droit à la Les principales caractéristiques de ces deux plans, en vigueur au 31 décembre 2010 sont résumées dans le tableau ci-dessous : Nombre total d’options pouvant être souscrites Date des premières attributions au titre et condition de ce plan Délai d’exercice des options à compter de leur date d’attribution (acquisition par tranches progressives: 10 % après un an Prix de souscription en % de la moyenne des vingt séances Prix de souscription (par action et en euros) des différentes Nombre d’actions au 31/12/09 pouvant être souscrites sur des options précédemment consenties et non encore exercées Nombre de nouvelles options consenties au cours de l’exercice Nombre d’options forcloses ou annulées au cours de l’exercice Nombre d’actions au 31/12/10 pouvant être souscrites sur des options précédemment consenties et non encore exercées Durée de vie moyenne pondérée résiduelle (en années) (1) Dernière attribution faite le 1/6/2008 au prix de 40,5 euros. (2) Début 2010, 483 115 options de souscriptions d’actions ont été levées au titre de l’attribution faite à 27 euros. (3) Au titre de l’attribution faite à 30 euros désormais close. Le Groupe n’est tenu par aucune obligation contractuelle ou implicite de racheter ou de régler les options en numéraire. Il est rappelé que dans l’hypothèse d’une publication par Euronext d’un avis de recevabilité d’une Offre Publique visant la totalité des titres de capital et des titres donnant accès au capital ou aux droits de vote de la Société, les titulaires d’options de souscription d’actions pourront - s’ils le souhaitent - lever aussitôt la totalité des options qui leur ont été consenties (ou le solde en cas de levée(s) partielles(s) déjà effectuée(s)). Par ailleurs, au 31 décembre 2010, le nombre d’actions pouvant être souscrites sur des options de souscriptions d’actions précédemment consenties et non encore exercées s’élève à si toutes ces options, quel que soit le prix d’exercice auquel elles ont été attribuées (i.e., qu’il soit ou non supérieur au cours de l’action), étaient exercées au 31 décembre 2010, la dilution serait de 2,19 % post exercice. en ne retenant que les options dites «dans le marché», il n’y aurait pas de dilution, puisque toutes ces options ont un prix d’exercice supérieur au cours de l’action au 31 décembre 2010 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 8\. Plan d’attribution d’actions de performance L’Assemblée Générale des actionnaires a autorisé, le 17 avril 2008 puis le 30 avril 2009, le Conseil d’Administration à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, en une ou plusieurs fois, et ce pendant un délai maximum respectivement de 12 mois et de 18 mois, des actions sous conditions de performance et de présence. Le 5 mars 2009 puis le 15 septembre 2010, le Conseil d’Administration a arrêté les modalités et la liste des personnes bénéficiaires du premier puis du deuxième plan. Les principales caractéristiques de ces plans sont résumées dans le tableau ci-dessous : Nombre total d’actions pouvant être attribuées Date de la décision du Conseil d’Administration Période d’évaluation de la mesure de la Durée de la période d’acquisition au terme Durée de la période de conservation obligatoire des actions à compter de l’acquisition définitive performance et de présence attribuées au cours Nombre d’actions forcloses ou annulées au Nombre d’actions au 31 décembre 2010 pouvant être définitivement attribuées sur des actions précédemment consenties sous réserve de la 1 % du capital à la date année et au terme de la 2 ans à compter de la date 2 ans, ou 5 ans en cas de 1 % du capital à la date 1 557 703 actions au maximum Au terme de la première année et au terme de la seconde année 2 ans à compter de la date 2 ans, ou 5 ans en cas de départ du Groupe dans les deux années Prix de l’action à la date d’attribution (en euros) Principaux paramètres de marché à la date Présence effective à la date d’acquisition Modèle de valorisation utilisé pour déterminer externes (de marché) et Black & Fourchette des justes valeurs en euros Actions attribuées gratuitement (par action et en euros) Actions de performance (par action et en euros) (1) Dont 64 750 actions attribuées sans condition de performance (5,6 % du total) dans le respect de la résolution (autorisation de 15 % maximum). (2) Actions sous condition de performance uniquement. (3) Dont 59 000 actions attribuées sans conditions de performance. (4) Dont 124 000 actions attribuées sans conditions de performance (8 % du total) dans le respect de la résolution (autorisation de 15 % maximum). (5) Dont 123 000 actions attribuées sans conditions de performance. (6) Pas d’actions de performance attribuées en 2010. 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Modalités relatives à la condition de performance Le nombre exact d’actions octroyé aux bénéficiaires au terme de la période d’acquisition (2 ans ou 4 ans pour l’international) sera égal au nombre d’actions maximum attribué initialement, multiplié par un pourcentage (compris entre 0 % et 100 %) correspondant à la performance choisie comme instrument de mesure. La performance conditionnant l’octroi définitif des actions est celle réalisée par l’action Cap Gemini pendant les deux premières anné es, comparée à la perfo rmance moyenne, réalisée sur cette même période, par un panier de 10 valeurs cotées représentatives du même secteur d’activité, et appartenant au moins à 5 pays dans lesquels le Groupe a une L’attribution définitive sera fonction de la performance relative de l’action Cap Gemini par rapport à celle du panier de sociétés il n’y aura pas d’attribution si la performance de l’action Cap Gemini pendant la période considérée est inférieure à 90 % de la performance du panier sur cette même période, \- s’élèvera à 60 % de l’attribution initiale si cette performance \- vari era linéairement entre 60 % et 100 % en fonctio n de l’évolution de la per fo rma nce et selon un ta ble au prédéterminé si cette performance relative est comprise entre 90 % et 110 %, performance relative se situe entre 90 % et 100 % d’une part et entre 100 % et 110 % d’autre part ; \- s’élèvera à 100 % de l’attribution initiale, si cette performance relative est supérieure ou égale à 110 %. Dans ces conditions si l’action Cap Gemini performe comme le panier d’actions comparables, l’attribution ne sera que de 60 % des actions possibles contre 80 % dans le premier Plan. La condition de performance externe compte pour 70 % dans En ce qui concerne les modalités de calcul de la condition de performance interne, celles-ci reposent sur la progression de la marge opérationnelle auditée et publiée de l’année 2011 du Groupe Capgemini par rapport à la marge opérationnelle de l’année 2010 à taux de change et périmètre constants. Le calcul de la performance se fera une fois les comptes 2011 arrêtés, en comparant le pourcentage de progression de la marge opérationnelle 2011 auditée et publiée, par rapport à la marge opérationnelle de l’année 2010 auditée et publiée à périmètre et changes constants. En fonction du pourcentage Il n’y aura a ucun e a t trib ution au titre d e la cond ition de per formance interne, si la progressio n de la marge opérationnelle ainsi calculée est inférieure à 12 % \- s’élèvera à 40 % de l’attribution interne initiale si la \- s’élèvera à 100 % de l’attribution initiale si cette performance progression se situe entre 12 % et 13,5 % ; est supérieure ou égale à 110 %. \- s’élèver a à 60 % d e l’at trib utio n inter ne initiale si la progression se situe entre 13,5 % et 15 % ; \- s’élèvera à 100 % de l’attribution interne initia le si la progression est supérieure ou égale à 15 % ; La condition de performance interne compte pour 30 % dans le Modalités relatives à la condition de performance du En conformité avec la recommandation de l’AMF du 8 décembre 2009, relative à l’inclusion d’une performance interne et d’une performance externe dans le cadre d’attribution d’actions de performance, le Conseil d’Administration a décidé d’ajouter à la condition externe initialement prévue une condition interne. En ce qui concerne les modalités de calcul de la condition de performance externe, celles-ci sont identiques à celles du premier plan à l’exception des seuils d’attribution qui ont été renforcés par rapport au premier plan et de ce fait: Il n’y aura pas attribution si la per formance de l’action Cap Gemini S.A. pendant la période considérée est inférieure à 90 % de la performance du panier sur cette même période ; \- s’élèvera à 40 % de l’attribution initiale si cette performance relative est d’au moins 90 % ; \- s’élèvera à 60 % de l’attribution initiale si cette performance relative est de 100 % ; \- variera linéairement entre 40 % et 60 % et entre 60 % et 100 % de l’attribution initiale en fonction de l’évolution de la performance et selon un tableau prédéterminé si cette 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 9\. Variation des capitaux propres aux 31 décembre 2009 et 2010 Prime d’émission, de fusion et d’apport L’affectation du résultat 2009 fait ressortir la distribution le 3 juin 2010 d’un dividende de 0,80 euro à chacune des 154 177 396 actions composant le capital au 31 décembre 2009 pour un montant de 121 675 milliers d’euros car la société lesquelles la somme non versée (soit 1 667 milliers d’euros) a été affectée au compte de report à nouveau. Le capital social qui a été augmenté de 12 74 4 millie rs d’euros suite à la levée de 1 592 966 options de souscriptions Le poste prime d’émission de fusion et d’apport qui a été augmenté de 33 596 millie rs d’euros da ns le c adre de Les provisions réglementées pour 1 869 milliers d’euros c r r es p n d an t à u ne d t a ti n a u x am r t iss em e nt s 10\. Provisions pour risques et charges Les dotations de l’exercice correspondent à une provision pour risque de change liée à des écarts de conversion actif sur créances et dettes en monnaies étrangères pour 4 milliers d’euros. La reprise correspond à une provision pour risque de change comptabilisée en 2009 pour 48 milliers d’euros. 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. A) OCEANE 2003 émise le 24 juin 2003 Le 4 janvier 2010, Cap Gemini S.A. a procédé au remboursement au pair en numéraire de 3 861 116 obligations restant en pour un montant de 196 917 milliers d’euros. B) OCEANE 2005 émise le 16 juin 2005 Le 16 juin 2005, Cap Gemini S.A. a procédé à l’émission d’un Emprunt Obligataire Convertible ou Echangeable en Actions Nouvelles ou Existantes, ayant pour date de jouissance le 24 juin 2005 et pour échéance le 1er janvier 2012 (OCEANE 2005). Le montant nominal de l’emprunt s’élève à 437 millions d’euros et il est représenté par 11 810 810 obligations d’une valeur nominale unitaire de 37 euros. Les obligations portent intérêt au taux nominal annuel de 1 %. Les conditions et modalités de cet emprunt sont détaillées dans la note d’opération ayant obtenu le visa de l’AMF n°05-564 en Résumé des principales caractéristiques de L’OCEANE 2005 Conversion et/ou échange des obligations en actions A tout moment, à compter du 24 juin 2005, et au plus tard le septième jour ouvré précédant le 1er janvier 2012. cours desquels l'action est cotée, excède 130 % de ce prix de remboursement anticipé. Cet amortissement anticipé peut être réalisé soit par conversion soit en numéraire au gré des à tout moment, pour la totalité des obligations restant en circulation, si moins de 10 % des obligations émises restent Amortissement anticipé au gré des porteurs En cas de changement de contrôle, tout porteur d’obligations pourra demander le remboursement anticipé de tout ou partie À l’initiative de la majorité des porteurs d’obligations, notamment en cas de non-paiement de sommes dues, de manquement à d’autres obligations contenues dans la documentation (sous réserve, le cas échéant, de périodes de « grâce »), de défauts croisés (au-delà d’un seuil minimum de manquement), de liquidation, dissolution ou de cession totale des actifs de la Société, ainsi qu’en cas de cessation de la cotation des actions ordinaires de la Société sur le marché Eurolist d’Euronext Le 1er janvier 2012 par remboursement au prix de 41,90 euros par obligation, soit environ 113,2 % de la valeur nominale des À noter qu’un changement à la hausse ou à la baisse de la notation de crédit de Cap Gemini S.A. ne constituerait pas une condition d’exigibilité anticipée des obligations et serait sans incidence sur le taux d’intérêt qui leur est applicable. Amortissement anticipé au gré de la Société à tout moment, sans limitation de prix ni de quantité, pour tout ou partie des obligations, soit par des rachats en bourse ou hors bourse, soit par offres publiques de rachat ou d’échange, à compter du 24 juin 2009 et jusqu'au 31 décembre 2011, pour la totalité des obligations restant en circulation, à un prix de remboursement anticipé déterminé de manière à ce qu’il assure un taux de rendement actuariel brut identique à celui qu’il aurait obtenu en cas de remboursement à l’échéance, soit un taux de 2,875 %, majoré des intérêts courus, si le produit du ratio d'attribution d'actions en vigueur et de la moyenne arithmétique des premiers cours cotés de l'action ordinaire de la Société sur le marché Eurolist d'Euronext Paris S.A. durant une période de 20 jours de bourse consécutifs au Maintien de l’emprunt à son rang Cap Gemini S.A. s’est engagée à maintenir les obligations à un rang identique à toutes les autres obligations négociables qui pourraient être émises par la Société (“pari passu”). L’OCEANE 2005 est assortie d’une prime de remboursement de 57 873 milliers d’euros. La contrepartie de cette prime a été enregistrée à l’actif au compte prime de remboursement des obligations et est amortie linéairement sur la durée de l’emprunt. 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. C) OCEANE 2009 émise le 20 avril 2009 Le 8 avril 2009, Cap Gemini S.A. a procédé au lancement d’un emprunt Obligataire Convertible ou Echangeable en Actions Nouvelles ou Existantes, ayant pour date de jouissance le 20 avril 2009 et pour échéance le 1er janvier 2014 (OCEANE 2009). Le montant nominal de l’emprunt s’élève à 575 millions d’euros et il est représenté par 16 911 765 obligations d’une valeur nominale unitaire de 34 euros, faisant ressortir une prime d’émission de 35 % par rapport au cours de référence de l’action de la Société (cours moyen pondéré entre le 8 avril et la date de fixation des modalités définitives des obligations). Les obligations portent intérêt au taux nominal annuel de 3,5 %. Les conditions et modalités de cet emprunt sont détaillées da ns la note d ’op ération a yant ob tenu l e v is a d e l’AM F n°09-084 en date du 8 avril 2009. Résumé des principales caractéristiques de L’OCEANE 2009 Conversion et/ou échange des obligations en actions À tout moment, à compter du 20 avril 2009, et au plus tard le septième jour ouvré précédant le 1er janvier 2014. Le 1er janvier 2014 par remboursement au pair. Amortissement anticipé au gré de la Société à tout moment, sans limitation de prix ni de quantité, pour tout ou partie des obligations, soit par des rachats en bourse ou hors bourse, soit par offres publiques de rachat ou d’échange, à compter du 20 avril 2012 et jusqu'au septième jour ouvré précédant le 1er janvier 2014, pour la totalité des obligations restant en circulation, à un prix de remboursement anticipé égal au pair majoré des intérêts courus depuis la dernière date de paiement d’intérêts, si le produit du ratio d’attribution d’actions en vigueur et de la moyenne arithmétique des premiers cours cotés de l’action ordinaire de la Société sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. durant une période de 20 jours de bourse consécutifs au cours desquels l’action est cotée, excède 130 % de ce prix de remboursement anticipé. Cet amortissement anticipé peut être réalisé soit par conversion, soit en numéraire au gré des porteurs d’obligations, à tout moment, pour la totalité des obligations restant en circulation, si moins de 10 % des obligations émises restent Amortissement anticipé au gré des porteurs En cas de changement de contrôle, tout porteur d’obligations pourra demander le remboursement anticipé de tout ou partie A l’initiative de la majorité des porteurs d’obligations, notamment en cas de non-paiement de sommes dues, de manquement à d’autres obligations contenues dans la documentation (sous réserve, le cas échéant, de périodes de « grâce »), de défauts croisés (au-delà d’un seuil minimum de manquement), de liquidation, dissolution ou de cession totale des actifs de la Société, ainsi qu’en cas de cessation de la cotation des actions ordinaires de la Société sur le marché À noter qu’un changement à la hausse ou à la baisse de la notation de crédit de Cap Gemini S.A. ne constituerait pas une condition d’exigibilité anticipée des obligations et serait sans incidence sur le taux d’intérêt qui leur est applicable. Maintien de l’emprunt à son rang Cap Gemini S.A. s’est engagée à maintenir les obligations à un rang identique à toutes les autres obligations négociables qui pourraient être émises par la Société (“pari passu”). 12\. Emprunts et dettes auprès des Le montant des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit s’élève à 100 422 milliers d’euros. Il correspond d’une part à la position créditrice de certains comptes bancaires (en euros et en devises étrangères) utilisés dans le cadre de la centralisation de la trésorerie du Groupe sur le plan mondial. Ces positions créditrices de 74 527 milliers d’euros sont totalement compensées par des positions débitrices inverses de même montant dans la trésorerie active de la société), d’autre part aux découverts bancaires pour 1 263 milliers d’euros et enfin aux intérêts courus non échus pour 24 632 milliers d’euros. Crédit syndiqué conclu par Cap Gemini S.A. Le 14 novembre 2005, Cap Gemini S.A. a conclu avec un groupe de banques une ligne de crédit multidevises de 500 millions d’euros remboursable au plus tard le 14 novembre 2011. Au titre de cette ligne, Cap Gemini S.A. s’est engagée à respecter les ratios financiers (définis en normes IFRS) suivants : un ratio d’endettement net rapporté aux capitaux propres consolidés qui doit être inférieur à tout moment à 1, un ratio de couverture du coût de l’endettement financier (net) ajusté de certains éléments par la marge opérationnelle consolidée qui doit être supérieur ou égal à 3 au 31 décembre et au 30 juin de chaque année (sur la base des 12 derniers Il est précisé qu’au 31 décembre 2010, le Groupe respectait ces La ligne de crédit comporte des engagements qui limitent la capacité de la Société et de ses filiales à engager certaines à consentir des sûretés sur leurs actifs, cession d’actifs et fusions ou opérations assimilées. Cap Gemini S.A. s’est en outre engagée à respecter certaines clauses habituelles, notamment le maintien de la ligne de crédit au même rang que les autres dettes financières du Groupe de 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Enfin, cette ligne de crédit contient des dispositions habituelles concernant l’exigibilité anticipée, notamment e n cas de non-paiement de sommes dues, de fausse déclaration ou de manquement à d’autres obligations afférentes aux contrats de crédit (sous réserve, le cas échéant, de périodes de “grâce”), en cas de défauts croisés (au-delà d’un seuil minimum de manquement), d’insolvabilité et de procédures de dépôt de bilan, de changement de contrôle ou de survenance d’événement ayant un impact négatif significatif sur la situation financière À ce jour, cette ligne n’a fait l’objet d’aucun tirage. Cette ligne a été refinancée le 13 janvier 2011 auprès d’un groupe de 18 banques au travers d’une nouvelle ligne de crédit multidevises pour un montant identique (500 millions d’euros) et remboursable au plus tard le 13 janvier 2016. La marge initiale de la nouvelle ligne de crédit ressort à 0,90 % contre 0,40 % précédemment. Cette marge peut évoluer à la hausse et à la baisse en fonction de la notation de crédit de Cap Gemini S.A. La nouvelle ligne est par ailleurs soumise à une commission de non-utilisation de 35 % de la marge (soit 0,315 %) contre 30 % de la marge précédemment (soit 0,12 %), pouvant être augmentée à 40 % (35 % précédemment) en cas de baisse de la notation de Cap Gemini S.A. Il est à noter qu’un changement à la hausse ou à la baisse de la notation de Cap Gemini S.A. serait sans incidence sur la disponibilité de cette ligne de crédit. Les autres principaux termes et conditions, et notamment le respect de certains ratios financiers, restent inchangés. 13\. État des échéances des dettes à la clôture de l’exercice Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Découverts bancaires (centralisation de la trésorerie Groupe) L’emprunt Groupe de 247 500 milliers d’euros correspond à un emprunt renouvelable tous les trois mois auprès de Capgemini U.K. Plc. 0,73725 % l’an. Cet emprunt fait l’objet d’une couverture de change (contrat d’échange de devises : swap euro/livre sterling) Le montant des charges à payer compris dans les postes du bilan est le suivant : 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 15\. Écarts de conversion sur créances et dettes en monnaies étrangères Produits nets de la trésorerie placée Autres produits de placement (contrat de capitalisation) Revenus des prêts comptes courants et centralisation de la trésorerie Groupe Intérêts des emprunts comptes courants et centralisation de la trésorerie Groupe Les 53 358 milliers d’euros de dividendes correspondent aux dividendes versés à la société durant l’exercice par les filiales sur actions propres pour 83 milliers d’euros et d’autre part à l’amortissement de la prime de remboursement de l’OCEANE 2005 pour 8 876 milliers et à une dotation aux provisions pour risques de change de 4 milliers d’euros. Les 7 868 milliers d’euros de produits nets de la trésorerie placée résultent des placements sur l’exercice 2010 en SICAV pour 1 289 milliers d’euros, en Fonds Communs de placement pour 1 523 milliers d’euros et en certificats de dépôt et billets de trésorerie pour 5 056 milliers d’euros. Les dotations de 88 022 milliers d’euros corre sp ondent d’une part à des provisions pour dépréciation des titres de participation de 79 059 milliers d’euros relatives à deux filiales françaises pour respectivement 16 316 milliers d’euros et 24 363 milliers d’euros et à une filiale d’Asie Pacifique pour 38 380 milliers d’euros ainsi qu’à une dotation aux provisions Les reprises de provisions concernent une reprise de provision sur actions propres pour 6 143 milliers d’euros et une reprise de provision pour risques de change constituée en 2009 pour Le résultat financier négatif de l’année 2010 de 41 183 milliers d’euros s’explique essentiellement par les provisions pour dépréciation des titres de participation pour 79 059 milliers d’euros et dans une moindre mesure par la baisse du rendement 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Produits exceptionnels sur opérations de gestion Produit net sur cession d’actions propres du contrat de liquidité La société Cap Gemini S.A. est en France la société de tête du groupe d’intégration fiscale française composée de 23 sociétés. Sur l’exercice 2010, l’impact de l’intégration fiscale sur le résultat de Cap Gemini S.A. est un gain de 15 848 milliers d’euros. Le montant des déficits reportables de la société Cap Gemini S.A. Les garanties, cautions et lettres de confort émises par Cap Gemini S.A. en faveur de ses filiales au 31 décembre 2010 s’analysent par Les garanties, cautions et lettres de confort de nature financière émises au profit des filiales leur permettent de disposer localement de facilités de trésorerie sous forme de lignes de crédit. Le montant total utilisé au 31 décembre 2010 au titre de ces lignes de crédit s’élève à 91 538 milliers d’euros. Les 26 juin 2003 et 28 juin 2004, Cap Gemini S.A. a cédé pour respectivement 74 millions d’euros et 33 millions d’euros à un établissement de crédit une créance de 90 millions d’euros et un complément de créance de 39 millions d’euros détenus sur le Trésor Public, résultant de l’option de report en arrière (carry- back) du déficit fiscal français généré au titre de l’exercice 2002. Cap Gemini S.A. s’est engagée à indemniser le cessionnaire à hauteur de toute différence qui serait constatée entre le montant des créances cédées et le montant effectivement recouvrable auprès du Trésor Public, et ce pour une période allant jusqu’au Pour un certain nombre de grands contrats, le Groupe a été amené à mettre en place des garanties de performance et/ ou financières, notamment concernant les contrats signés en 2004 avec HM Revenue & Customs, Schneider Electric Industries et Euroclear, en 2005 avec Metropolitan Police et en 2009 avec Ontario Power Generation Inc., Environment Agency Cap Gemini S.A., l’ensemble de ses filiales et toute société contrôlée directement ou indirectement à 50% ou plus sont assurées pour les conséquences pécuniaires de la responsabilité 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. et de la facturation de redevances de marque portent sur un notionnel total de 428 millions d’euros, réparti comme suit : 187 millions de dollars américains pour une contre-valeur de 223 millions de livres sterling pour une contre-valeur de 13 millions de dollars australiens pour une contre-valeur de 307 millions de couronnes suédoises pour une contre-valeur Ces couvertures prennent la forme de swaps de change et de ventes de devises à terme à échéance 2011. Au 31 décembre 2010, ces instruments dérivés présentent une valeur négative de 629 milliers d’euros, correspondant principalement au solde un swap euro/livre sterling d’un emprunt entre Capgemini UK et la Société présentant une valeur positive de 8 079 milliers un swap euro/dollar américain d’un prêt entre la Société et Capgemini North America présentant une valeur négative de un swap euro/couronne suédoise d’un prêt entre la Société et Capgemini AB présentant une valeur négative de 1 369 milliers un swap euro/dollar australien d’un prêt entre la Société et Capgemini Australie présentant une valeur négative de civile générale et professionnelle pouvant leur incomber en raison de leurs activités au sein d’un programme mondial organisé en plusieurs lignes placées auprès de différentes compagnies d’assurance, notoirement solvables. Les termes et les conditions de ce programme (y compris les limites de couverture) sont revus et ajustés périodiquement pour tenir compte de l’évolution du chiffre d’affaires, des activités exercées et des risques encourus. La première ligne de ce programme, d’un montant de 30 millions d’euros est réassurée auprès d’une filiale de réassurance captive consolidée, en place depuis Dans le cadre du contrat signé le 25 mai 2004 avec France Télécom, contrat portant sur l’externalisation d’une partie de ses réseaux de télécommunications pour une durée de 8 ans, Cap Gemini SA a été amenée à mettre en place une garantie Durant les exercices précédents et sur l’exercice 2010, la société a fait l’objet de contrôles fiscaux. Certaines propositions de rectification ont été contestées et des procédures contentieuses sont encore en cours à la clôture de l’exercice. Le montant des garanties fiscales s’élève à 17 010 milliers Couvertures de change / Instruments dérivés Au 31 décembre 2010, les couvertures de taux de change mises en place dans le cadre des financements internes en devises 20\. Informations sur les entreprises liées Éléments relevant de postes du bilan Éléments relevant du compte de résultats 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. Cap Gemini S. A . e st la so ciété consolid ante du Group e multidevises de 500 millions d’euros conclue le 14 novembre 2005 et remboursable le 14 novembre 2011. La nouvelle ligne de crédit, dont le montant reste inchangé, est remboursable au plus tard le 13 janvier 2016. Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale de verser aux actionnaires du Groupe, au titre de l’exercice 2010, un dividende de 1 euro par action. Comme indiqué dans la note 13 ci-dessus, le 13 janvier 2011, Cap Gemini S.A. a procédé au refinancement de sa ligne de crédit 23\. Rémunération des membres du Conseil Le montant total des jetons de présence versés en 2010 aux administrateurs et aux censeurs s’élève à 641 500€ (et à 579 000€ après déduction des retenues légales à la source pour 24\. Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux Commissaires aux comptes, certification examen des comptes individuels et consolidés Autres diligences et prestations directement liées à la mission des CAC (*) (*) Les autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux comptes concernent les audits d’acquisition. 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 7.4. Tableau des filiales et participations Capgemini Portugal, Serviços de Consultoria e Capgemini Asia Pacific Pte. Ltd. (Singapour) Au 31 décembre 2010, le montant des titres de participation détenus par Cap Gemini SA n’est pas significatif. Les résultats nets des filiales et participations ne sont pas fournis compte tenu du caractère préjudiciable que pourrait avoir leur divulgation sur la 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. 7.5 Résultats des cinq derniers exercices I - CAPITAL EN FIN D’EXERCICE Nombre maximal d’actions futures à créer : \- par exercice de droits de souscription d’actions II - OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE Total des produits d’exploitation et financiers Résultat avant impôts et charges calculées Résultat après impôts et charges calculées III - RÉSULTAT PAR ACTION (en euros) Résultat après impôts mais avant charges calculées Résultat après impôts et charges calculées Effectif moyen de salariés employés pendant l’exercice Montant de la masse salariale de l’exercice Montant des sommes versées au titre des avantages Cap Gemini S.A. n’emploie pas de salariés (1) sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS (Exercice clos le 31 décembre 2010) En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur : le contrôle des comptes annuels de la société CAP GEMINI S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Le s c m p t e s a n n u e ls n t é té a r r êt é s p a r l e C n s e i l d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Les titres de participations s’élèvent à 8 183 millions d’euros au 31 décembre 2010. La note de l’annexe expose les règles et principes comptables relatifs à l’évaluation de la valeur d’utilité de ces titres de participations par la société. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien-fondé de l’approche retenue ainsi que la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées et des évaluations qui en résultent. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation Conce rnant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité II - Justification de nos appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l’ élément suivant : En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris La Défense, le 15 mars 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS (Exercice clos le 31 décembre 2010) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par aille urs, il nous appa r tient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de Plan collectif de retraite supplémentaire mis en œuvre par la Société en faveur de certains cadres dirigeants ayant contribué de façon notoire et durable au développement du Groupe Le Conseil d’Administration du 13 décembre 2006 a autorisé le princip e de lanceme nt d’un plan co llectif de retraite supplémentaire à prestations définies en faveur de certains cadres dirigeants du Groupe, leur permettant d’obtenir au maximum, lors de leur départ en retraite, un taux de retraite supplémentaire de 40 % de leur rémunération de référence, le total des retraites acquises par le bénéficiaire ne pouvant également dépasser 50 % de cette rémunération de référence, elle-même limitée à 60 plafonds annuels de la Sécurité Sociale. Messieurs Serge Kampf, Président du Conseil d’Administration et Paul Hermelin, Directeur Général de la société, ont été inscrits dans la liste des bénéficiaires de ce plan. Au cours de l’exercice 2010, ces mandataires sociaux n’ont perçu aucune rémunération Paris La Défense, le 15 mars 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LA RÉDUCTION DU CAPITAL PAR ANNULATION D’ACTIONS ACHETÉES (Assemblée générale mixte du 26 mai 2011 – 7e résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue à l’article L.225-209 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaî tre notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Votre Conseil d’Administration vous propose de lui déléguer, pour une période de 24 mois à compter du jour de la présente assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de 24 mois, les actions achetées au titre d’une mise en œuvre de l’autorisation d’achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Paris La Défense, le 6 avril 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’ÉMISSION D’ACTIONS ORDINAIRES OU DE VALEURS MOBILIÈRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL (Assemblée générale mixte du 26 mai 2011 – 8e résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par le Code de commerce et notamment les articles L. 225-135, L. 225-138 et L. 228-92, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, réservée aux adhérents de plans d’épargne d’entreprise du groupe Capgemini, opération sur laquelle vous êtes appelés à Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du travail. Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de 26 mois à compter du jour de la présente assemblée, le pouvoir de fixer les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre. Il est précisé que le nombre d’actions nouvelles issues des augmentations de capital proposées immédiatement ou à terme ne pourra excéder 6 000 000 d’actions d’une valeur nominale de 8 euros chacune au titre de la présente résolution. proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant l’émission données Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’émission proposée, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émet tre données dans le rapport du Conseil Le montant du prix d’émission des titres de capital à émettre n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation de capital sera réa lisé e et, par voie de conséquence, sur la p roposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous Il appartient à votre Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de cette opération par votre Conseil d’Administration. Paris La Défense, le 6 avril 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE A CERTAINS SALARIÉS ET MANDATAIRES SOCIAUX (Assemblée générale mixte du 26 mai 2011 – 9e résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par les articles L.225-135 et L.225-138 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée à certains salariés et mandataires sociaux de filiales étrangères du groupe Capgemini, opération sur laquelle vous êtes appelés Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente assemblée, le pouvoir de fixer les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit Il est précisé que les augmentations de capital proposées immédiatement ou à terme en vertu de la présente résolution ne pourront excéder 2 000 000 d’actions d’une valeur nominale de 8 euros chacune et que le total des augmentations de capital proposées immédiatement ou à terme en vertu de cette résolution et de la 8 e résolution, ne pourra donner droit de souscrire à plus de 6 000 000 d’actions. proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant l’émission données Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre. So us rése r ve d e l ’exa me n ultér i eu r d e s co nd itio ns d e l’augment ation d e c apit al p rop osée , nous n’avons pa s d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre données dans le Le m on t ant d u p r ix d ’ émi ss ion n’ é t ant p as fix é, no us n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation de capital sera réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Il appartient à votre conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de l’augmentation de capital par votre Conseil d’Administration. Paris La Défense, le 6 avril 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’ÉMISSION DE BONS DE SOUSCRIPTION ET/OU D’ACQUISITION D’ACTIONS REMBOURSABLES RÉSERVÉE À CERTAINS SALARIÉS ET MANDATAIRES SOCIAUX (Assemblée générale mixte du 26 mai 2011 – 10e résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par le Code de commerce et notamment les articles L. 225-135, L. 225-138 et L. 228-92, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission de bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables (« BSAAR ») réservée à certains salariés et mandataires sociaux de votre société et de ses filiales, opération sur laquelle vous êtes Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, avec faculté de subdélégation, pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente assemblée, le pouvoir de fixer les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription. le Conseil d’Administration procédera à l’émission, en une ou plusieurs fois, des bons de souscription et/ou d’acquisition le montant nominal maximum des augmentations de capital qui seront réalisées en vertu de la présente délégation est fixé à 8 millions d’euros, soit un nombre total maximum de 1 million d’actions ordinaires d’un nominal de 8 euros chacune. proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions d’émission proposées, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émet tre données dans le rapport du Conseil Le montant du prix d’émission des titres de capital à émettre n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées et, par voie de conséquence sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Il appartient à votre Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de cette opération par votre Conseil d’Administration. Paris La Défense, le 6 avril 2011 7\. COMPTES DE LA SOCIÉTÉ CAP GEMINI S.A. RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS EXISTANTES OU A ÉMETTRE AU PROFIT DES MEMBRES DU PERSONNEL SALARIÉ ET DES MANDATAIRES SOCIAUX (Assemblée générale mixte du 26 mai 2011 – 11e résolution) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l’article L .225-197-1 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur le projet d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre, sous condition de performance, au profit des membres du personnel salarié de Cap Gemini S.A. et de ses filiales françaises et étrangères qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce, et des mandataires sociaux Votre Conseil d’Administration vous propose de l’autoriser à attribuer gratuitement des actions existantes ou à émettre. Il lui appartient d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération envisagée. Cap Gemini S.A. et des ses filiales françaises et étrangères sera limitée à un nombre ma ximum de 1 million d’actions d’un montant nominal de 8 euros. Il précise également que l’attribution d’actions au profit des mandataires sociaux de Cap Gemini S.A. sera limitée à 5 % du nombre mentionné ci-dessus. Les conditions de performance sont détaillées dans Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier notamment que les modalités envisagées et données dans le rapport du Conseil d’Administration s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi. Le rapport du Conseil d’Administration précise que l’attribution d’actions existantes ou à émettre au profit des salariés de Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Conseil d’Administration portant sur Paris La Défense, le 6 avril 2011 A L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 26 MAI 2011 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS PRÉSENTÉES PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 26 MAI 2011 209 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS Approbation des comptes sociaux de l’exercice 2010 L’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires et ayant pris connaissance : du rapport de gestion présenté par le Conseil d’Administration, du rapport spécial présenté par le Président, et du rapport général des Commissaires aux Comptes sur approuve les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2010 qui se soldent par un bénéfice net de 136 889 010,10 euros et donne quitus au Conseil d’Administration pour sa gestion des affaires de la Société au cours dudit exercice. Approbation des comptes consolidés de l’exercice L’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires et ayant pris connaissance : du rapport présenté par le Conseil d’Administration sur la gestion du Groupe au cours de l’exercice écoulé, et du rapport de MM. les Commissaires aux Comptes sur ces a pp rouve les co mp te s cons olid és d e l’exe rc ice clos le 31 décembre 2010 qui se soldent par un bénéfice net part du L’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires et ayant pris connaissance du rapport spécial de MM. les Commissaires aux Comptes, prend acte qu’aucune convention visée à l’article L. 225-38 du Code de commerce n’a été conclue au cours de l’exercice écoulé. L’A s se m b lée G én é r ale d es a ct ion naire s, s t a t uan t au x con ditions de q uorum et de majorité requis es p our le s assemblées ordinaires, approuve les propositions du Conseil d’Administration relatives à l’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2010 : Dotation à la réserve légale qui sera ainsi dotée entièrement une somme de \- au paiement du dividende de 1 euro \- au report à nouveau : le solde, soit : Ce qui fait bien au total Il est rappelé que le dividende, ainsi fixé à 1 euro pour chacune est intégralement éligible à l’abattement de 40 % mentionné à l’article 158.3.2° du Code Général des Impôts. La date effective de détachement du dividende sera fixée au 6 juin 2011 et ce dividende sera mis en paiement à compter du 9 juin 2011. Si, lors de la mise en paiement de ce dividende, la Société détient un certain nombre de ses propres actions, le dividende relatif à ces actions sera ajouté au compte report à En application de l’article 243 bis du Code Général des Impôts, l’Assemblée Générale rappelle qu’il a été distribué un dividende de 123 341 916,80 euros (soit 0,80 euro par action) au titre de par action) au titre de l’exercice 2007, ces dividendes étant intégralement éligibles à l’abattement de 40 % mentionné à l’article 158.3.2° du Code Général des Impôts. Jetons de présence au Conseil d’Administration Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et majorité requises pour les assemblées ordinaires, fixe à 800 000 euros par exercice le montant total des jetons de 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS Autorisation d’un programme de rachat d’actions dans la limite d’un nombre d’actions au maximum égal à 10 % de son capital social Conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce et du règlement européen n° 2273/2003 du 22 décembre 2003, l’Assemblée Générale des actionnaires statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires et ayant p r i s co nna iss an ce du r ap p or t p ré se nté p ar l e Co nse il d’Administration, autorise la Société – pour les raisons et dans les conditions ci-après – à racheter ses propres actions. Cette autorisation est donnée pour permettre à la Société de à l’animation du marché secondaire ou la liquidité de l’action par un prestataire de service d’investissement au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie à l’attribution d’actions ainsi acquises à des salariés et/ou des mandataires sociaux (dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi) notamment dans le cadre du régime des attributions gratuites d’actions, de celui du plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’actionnariat salarié à l’attribution d’actions ainsi acquises aux titulaires de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société lors de l’exercice qu’ils feront des droits attachés à ces titres, et ce conformément à la réglementation en vigueur, à l’achat d’actions pour conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations à l’annulation éventuelle des actions acquises, sous réserve de l’adoption de la septième résolution figurant à l’ordre du jour Les opérations d’acquisition, de cession et de transfert ci-dessus décrites pourront être effectuées par tout moyen conforme à la Loi et à la réglementation en vigueur – y compris par l’utilisation d’instruments financiers dérivés ou l’acquisition ou la cession de blocs – et intervenir à tout moment sauf en périodes d’offre publique d’achat sur les titres de la Société. décide que le prix maximum d’achat ne pourra excéder 55 euros par action de 8 € de valeur nominale. En cas d’augmentation de capital par incorporation au capital de primes, réserves, bénéfices ou autres sous forme d’attribution d’actions gratuites durant la durée de validité de la présente autorisation (ainsi qu’en cas de division ou de regroupement des actions), le prix unitaire maximum sera ajusté par l’application d’un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce que sera ce nombre après l’opération et le nombre maximum d’actions ci-dessus visé sera affecté d’un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital après l’opération et ce que ce dernier était avant l’opération ; fixe le nombre maximum d’actions pouvant être acquises au titre de la présente résolution à 10 % du capital de la Société \- que dans le cadre de l'utilisation de la présente autorisation, le no mb re d'actions a uto -d éte nue s d evra être pris en considération afin que la Société reste en permanence dans la limite d'un nombre d'actions auto-détenues au maximum égal à 10 % du capital social, \- et que le nombre d'actions auto-détenues pour être remises en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du capital. À titre indicatif, sur la base du nombre d'actions composant le capital de la Société au 31 décembre 2010, le montant maximum théorique que la Société pourrait consacrer à des rachats de 8 € de valeur nominale acquises au prix unitaire maximum L’Assemblée Générale confère au Conseil d’Administration, avec faculté de délégation dans les conditions prévues par la loi, tous les pouvoirs nécessaires à l’effet : de décider la mise en œuvre de la présente autorisation, de passer tous ordres de bourse, conclure tous accords en vue notamment de la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions, conformément à la réglementation en vigueur, d’effectuer toutes déclarations et de remplir toutes autres formalités et, de manière générale, faire ce qui sera nécessaire. Le Conseil d’Administration informera les actionnaires réunis en Assemblée Ordinaire annuelle de toutes les opérations réalisées en application de la présente résolution, laquelle est consentie pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente Assemblée et se substitue à celle donnée dans la seizième résolution adoptée par l’Assemblée Générale Mixte 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS d’annuler les actions que la Société aurait rachetées dans le cadre de programmes de rachat d’actions L’Assemblée Générale des actionnaires - statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes – autorise le Conseil d’Administration à : an nule r - cnfr mément aux di sp sitins de l’ar ticle L. 225-209 du Code de commerce - en une ou plusieurs fois, sur sa seule décision, tout ou partie des actions propres détenues par la Société, dans la limite de 10 % du capital par période de 24 mois, et réduire corrélativement le capital social, imputer sur les primes et réserves disponibles de son choix la différence entre la valeur de rachat des actions annulées et Tous pouvoirs sont conférés au Conseil d’Administration pour réaliser la ou les opérations autorisées en vertu de la présente résolution, modifier les statuts et accomplir les formalités La présente autorisation est consentie pour une période de 24 mois à compter du jour de la présente Assemblée et se substitue à celle donnée par la dix-septième résolution adoptée par l’Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2010. Délégation de pouvoirs consentie au Conseil d’Administration de procéder à une augmentation de capital réservée aux adhérents de plans d’épargne Conformément aux articles L. 225-129-1, L. 225-138-1 du Code de commerce et L. 3332-1 et suivants du Code du Travail et afin également de satisfaire aux dispositions de l’article L. 225-129-6 du Code de commerce, l’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des 1\. délègue au Conseil d’Administration les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à l’augmentation, en une ou plusieurs fois, du capital social de la Société par l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société réservée aux adhérents de Plans d’Epargne d’Entreprise (PEE) du Groupe Capgemini étant précisé que le Conseil d’administration pourra également procéder, le cas échéant, à des attributions gratuites d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital en substitution totale ou partielle de la décote visée au 3. ci-dessous et/ou au titre de l’abondement dans les conditions et limites prévues par l’article L. 3332-21 2\. décide que le nombre d’actions susceptibles d’être émises en vertu de la présente délégation, y compris celles résultant des actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital totale ou partielle de la décote et/ou de l’abondement dans les conditions fixées par l’article L. 3332-21 du Code du Travail, ne devra pas excéder six millions (6 000 000) d’actions de huit (8) euros de valeur nominale et que ce montant ne tient pas compte des actions supplémentaires à émettre, conformément aux dispositions législatives et règlementaires applicables, et le cas échéant, aux stipulations contractuelles prévoyant d’autres ajustements, pour préserver les droits des porteurs de valeurs mobilières ou autres droits donnant accès au capital ; 3\. décide que le prix d’émission des actions nouvelles ne pourra être ni supérieur à la moyenne des cours cotés de l’action sur NYSE Euronext Paris lors des vingt séances précédant le jour de la décision du Conseil d’Administration ou du Directeur Général fixant la date d’ouverture de la souscription, ni inférieur de plus de 20 % à cette moyenne, étant précisé que le Conseil d’Administration ou le Directeur Général pourra, le cas échéant, réduire ou supprimer la décote qui serait éventuellement retenue pour tenir compte, notamment, des régimes juridiques et fiscaux applicables hors de France ou choisir de substituer totalement ou partiellement à cette décote maximum de 20 % l’attribution gratuite d’actions et/ ou de valeurs mobilières donnant accès au capital ; 4\. décide que le prix d’émission des valeurs mobilières donnant accès au capital non admises aux négociations sur un marché réglementé sera déterminé dans les conditions fixées par les articles L. 3332-20 et R. 3332-22 du Code du Travail ; 5\. décide de supprimer au profit des adhérents au(x) plan(s) d’épargne d’entreprise du Groupe le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ou aux valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société pouvant être émises en vertu de la présente délégation et de renoncer à tout droit aux actions et valeurs mobilières donnant accès au capital pouvant être attribuées gratuitement sur le fondement 6\. délègue tous pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, à l’effet notamment de : décider si les actions ou valeurs mobilières doivent être souscrites directement par les salariés adhérents aux plans d’épargne du Groupe ou si elles devront être souscrites par l’intermédiaire d’un Fonds Commun de Placement déterminer les sociétés dont les salariés pourront bénéficier déterminer s’il y a lieu de consentir un délai aux salariés pour fixer les dates d’ouverture et de clôture de la souscription et 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS procéder, dans les limites fixées par l’article L. 3332-21 du Code du Travail, à l’attribution d’actions gratuites ou de valeurs mobilières donnant accès au capital et fixer la nature et le montant des réserves, bénéfices ou primes à incorporer arrêter le nombre d’actions nouvelles à émettre et les règles de réduction applicables en cas de sur-souscription, imputer les frais des augmentations de capital social, et des émissions d’autres titres donnant accès au capital, sur le montant des primes afférentes à ces augmentations et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque décider de surseoir à la réalisation de l’augmentation du La présente délégation de pouvoirs est consentie pour une durée de 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée et se substitue à celle donnée par la vingt-septième résolution adoptée par l’Assemblée Générale Mixte du 27 mai 2010. Délégation de pouvoirs consentie au Conseil d’Administration de procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés de certaines filiales étrangères à des conditions comparables à celles qui seraient offertes en vertu de la précédente résolution Conformément aux dispositions de l’article L. 225-129-1 et L. 225-138 du Code de commerce, l’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport des Commissaires aux Comptes : 1\. prend acte que les salariés de certaines sociétés étrangères du Groupe Capgemini, liées à la Société dans les conditions de l’article L.225-180 du Code de commerce et de l’article L.3344-1 du Code du travail, dont le siège est situé dans des pays où la règlementation juridique et/ou fiscale applicable rendrait difficile la mise en œuvre de formules d’actionnariat pro posées aux salariés du Groupe dans le cadre d’une augmentation de capital réalisée en vertu de la résolution précédente, sont définis par les mots « Salariés des Sociétés 2\. délègue au Conseil d’Administration les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à l’augmentation du capital social de la Société, en une ou plusieurs fois, dans la proportion et aux époques qu’il appréciera, par l’émission d’actions avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit de catégories de bénéficiaires définies 3\. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions émises dans le cadre de la présente délégation et de réserver le droit de les souscrire aux catégories de bénéficiaires répondant aux caractéristiques suivantes : des salariés et mandataires sociaux des sociétés liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et de l’article L. 3341-1 du Code du travail et ayant leur siège social hors de France ; (ii) ou/et des OPCVM ou autres entités, ayant ou non la personnalité morale, d’actionnariat salarié investis en titres de la Société dont les porteurs de parts ou les actionnaires seront constitués de personnes mentionnées au du présent paragraphe ; et/ou tout établissement bancaire ou filiale d’un tel établissement intervenant à la demande de la Société pour la mise en place d’une offre structurée à des salariés et mandataires sociaux de sociétés liées à la Société dans les conditions des articles L.225-180 du Code de commerce et L.3344-1 du Code du travail et ayant leur siège social hors de France, présentant un profil économique comparable à un schéma d’actionnariat salarié qui serait mis en place dans le cadre d’une augmentation de capital réalisée en application de la précédente résolution de la présente Assemblée ; 4\. décide qu’en cas d’usage de la présente délégation, le prix d’émission des actions nouvelles, à émettre en application de la présente délégation, ne pourra être inférieur de plus de 20 % à une moyenne des cours cotés de l’action de la Société lors des vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Conseil d’Administration ou du Directeur Général fixant la date d’ouverture de la souscription à une augmentation de capital réalisée en vertu de la précédente résolution adoptée par la présente Assemblée, ni supérieur à cette moyenne ; le Conseil d’Administration ou le Directeur Général pourra réduire ou supprimer toute décote ainsi consentie, s’il le juge opportun, notamment afin de tenir compte des régimes juridiques, comptables, fiscaux et 5\. décide que la ou les augmentations de capital décidées en vertu de la présente délégation ne pourront donner droit de souscrire plus de deux millions (2 000 000) d’actions et que le total des augmentations de capital décidées en vertu de la présente résolution et de la résolution précédente ne pourra donner droit de souscrire à plus de six millions (6 000 000) d’actions de huit (8) euros de valeur nominale ; 6\. décide que le Conseil d’Administration aura tous pouvoirs, avec faculté de délégation dans les conditions prévues par la loi, pour faire usage en une ou plusieurs fois de la présente de fixer la liste des bénéficiaires, au sein des catégories de bénéficiaires définies ci-dessus, de chaque émission et le nombre d’actions à souscrire par chacun d’eux, de déterminer les formules de souscription qui seront présentées aux salariés dans chaque pays concerné, au vu des contraintes de droit local applicables, et sélectionner 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS les pays retenus parmi ceux dans lesquels le Groupe dispose de filiales ainsi que lesdites filiales dont les salariés pourront de décider du nombre maximum d’actions à émettre, dans les limites fixées par la présente résolution et constater le montant définitif de chaque augmentation de capital, d’arrêter les dates et toutes autres conditions et modalités d’une telle augmentation de capital dans les conditions d’imputer les frais d’une telle augmentation de capital sur le montant des primes afférentes et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau montant du capital social résultant d’une telle décider de surseoir à la réalisation de l’augmentation du La présente délégation de pouvoirs est consentie pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente Assemblée. Délégation de pouvoirs consentie au Conseil d’Admi- nistration d’émettre des bons de souscription et/ au bénéfice de salariés et mandataires sociaux de la Société et de ses filiales, sans droit préférentiel de Conforméme nt aux dispositions des ar ticles L.228-91 et suivants, L.225-129 et suivants et L.225-1 38 du Code de commerce, l’Assemblée Générale des actionnaires statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des 1\. d é ci d e d ’au t r ise r l ’au g m e n t a t i n d u c a p i t a l d e l a Soci été par l’émis sion de bo ns de so uscription et /ou d’acquisition d’actions remboursables (les « BSAAR ») et dél ègue a u Co nseil d’Administration, avec faculté de subdélégation, les pouvoirs nécessaires pour procéder à l’émission, en une ou plusieurs fois, des bons de souscription 2\. décide que le montant nominal maximum des augmentations de ca pital qui seront réalisée s en ver tu de la présente délégation est fixé à 8 millions d’euros, soit un nombre total maximum de 1 million d’actions d’un nominal de 8 euros, ce montant ne tenant pas compte des actions supplémentaires à émettre éventuellement pour préserver les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital ; 3\. décide, conformément aux dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce, de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux BSAAR et de réserver ce droit à des salariés et mandataires sociaux de la Société et de ses filiales françaises et étrangères. Le Conseil d’Administration arrêtera la liste des personnes autorisées à souscrire des BSAAR (les « Bénéficiaires ») ainsi que le nombre maximum de BSAAR pouvant être souscrit par 4\. décide que le Conseil d’Administration (ou le Directeur Général a) fixe ra l’ensemble des caractéris tiques des BSA AR, notamment leur prix de souscription qui sera déterminé, avis pris auprès d’un expert indépendant, en fonction des paramètres influençant sa valeur (à savoir, principalement : prix d’exercice, période d’incessibilité, période d’exercice, seuil de déclenchement et période de remboursement, taux d’intérêt, politique de distribution de dividendes, cours et volatilité de l’action de la Société) ainsi que les modalités de l’émission et les termes et conditions du contrat d’émission, b) fixera le prix de souscription ou d’acquisition des actions par exercice des BSAAR étant précisé qu’un BSAAR donnera le droit de souscrire à (ou d’acquérir) une action de la Société à un prix égal au minimum à 120 % de la moyenne des cours de clôture de l’action de la Société pour les 20 séances de bourse précédant la date à laquelle auront été arrêtés l’ensemble des termes et conditions des BSAAR et les modalités de leur 5\. prend acte que, conformément à l’article L 225-132 dernier alinéa du Code de commerce, la décision d’émettre des BSA AR empor te ra de plein droit renoncia ti on par les actionnaires – au bénéfice des titulaires de ces bons – à leur droit préférentiel de souscription aux actions à émettre par 6\. donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour mettre en œuvre la présente résolution, y compris le pouvoir de surseoir à l’émission des valeurs mobilières visées par la présente résolution, avec faculté de subdélégation, de prendre toutes mesures, conclure tous accords et effectuer toutes formalités permettant de réaliser ces émissions de BSAAR, constater la réalisation des augmentations de capital qui en résulteront, modifier corrélativement les statuts, et modifier s’il l’estime nécessaire (et sous réser ve de l’accord des titulaires de BSAAR) le contrat d’émission des BSAAR, dans les conditions légales et réglementaires ; 7\. conformément à l’article L.225-138 du Code de commerce, le Conseil d’Administration établira un rapport complémentaire à la prochaine Assemblée Générale sur les conditions dans lesquelles la présente délégation aura été utilisée. Cette délégation est consentie pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente Assemblée. 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS Autorisation donnée au Conseil d’Administration de procéder à une attribution d’actions sous condition de performance à des salariés et mandataires sociaux de la Société et de ses filiales françaises Conformément aux articles L. 225-197-1 et suivants du Code de Commerce, l’Assemblée Générale des actionnaires statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial des 1\. autorise le Conseil d’Administration à procéder - so us condition de réalisation de performances définies ci-dessous et pour un nombre maximum de 1 million d’actions d’un nominal de 8 euros - à des attributions d’actions de la Société (existantes ou à émettre) au bénéfice de salariés de la Société et de ses filiales françaises et étrangères ; 2\. décide que dans la limite de 5 % du nombre ci-dessus, ces actions sous condition de performance pourront également, dans les conditions prévues par la loi, être attribuées au Président du Conseil d’Administration, au Directeur Général et aux Directeurs Généraux Délégués de la Société, étant alors précisé que lesdites actions ne pourront être cédées par leur(s) bénéficiaire(s) qu’après cessation définitive de leur(s) 3\. décide que l’attribution de ces actions à leurs bénéficiaires ne a) soit d’une période d’au moins deux ans, le bénéficiaire devant alors conserver lesdites actions pendant une durée supplémentaire minimum de deux ans à compter de cette b) soit d’une période d’au moins quatre ans, le bénéficiaire n’ayant dans ce cas aucune durée minimum de conservation Il est entendu que le Conseil d’Administration aura la faculté de choisir entre ces deux possi bili tés et de les utiliser alternativement ou concurremment selon les dispositions réglementaires en vigueur dans le pays de résidence des bénéficiaires. Il est toutefois précisé que l’attribution sera définitive par anticipation – et qu’aucune durée minimum de conservation ne sera alors requise – en cas de décès du bénéficiaire ou d’invalidité correspondant en France au classement dans la deuxième ou troisième des catégories prévues à l’article L 341-4 du code de la Sécurité Sociale ; 4\. décide que le nombre exact d’actions qui sera acquis aux bénéficiaires au terme d’une période soit d’au moins deux ans soit d’au moins quatre ans (selon le cas 3. a) et 3. b) du paragraphe ci-dessus) suivant la date de la notification initiale i) pour moitié, au nombre d’actions indiqué dans cette notification multiplié par un pourcentage égal à la performance externe choisie comme instrument de mesure, étant précisé sauf décision contraire dûment motivée prise ultérieurement par le Conseil d’Administration, la performance conditionnant l’octroi définitif de ces actions sera celle réalisée sur une période couvrant au minimum deux années par l’action Cap Gemini comparée à la performance moyenne réalisée pendant une période identique par un panier d’au moins cinq valeurs cotées représentatives du même secteur d’activité et appartenant à un minimum de cinq pays dans lesquels le Groupe a lui-même une présence significative (France, la mesure de cette performance relative sera donnée par l’évolution de la performance boursière de l'action Cap Gemini S.A. relativement à l’évolution de la performance moyenne des cours du panier pendant la même période telle que : \- 50 % de l’attribution initiale d'actions si cette performance relative est supérieure ou égale à 110 %, \- 30 % à 50 % de l'attribution initiale pour une performance relative se situant entre 100 % et 110 % de la performance moyenne du panier à raison de 2 % d’actions supplémentaires par dixième de point entre ces deux bornes, \- 30 % de l’attribution initiale d'actions si cette performance relative est égale à 100 %, \- 20 % à 30 % de l'attribution initiale pour une performance relative se situant entre 90 % et 100 % de la performance moyenne du panier à raison de 1 % d’actions supplémentaires par dixième de point entre ces deux bornes, période de référence retenue pour le calcul, la performance relative de l’action Cap Gemini a été inférieure à 90 % de la performance moyenne du panier sur la même période ; ii) pour moitié, au nombre d’actions indiqué dans cette notification multiplié par un pourcentage égal à la performance interne choisie comme instrument de mesure, étant précisé sauf décision contraire dûment motivée prise ultérieurement par le Conseil d’Administration, la performance conditionnant l’octroi définitif de ces actions sera mesurée par le montant du free cash flow organique publié et audité sur la période cumulé e de trois ans allant du premier janvier 2011 au il n’y aura aucune attribution d’aucune sorte si le montant cumulé du free cash flow organique sur les trois exercices est l’attribution définitive sera de 50 % de l’attribution initiale d'actions si le montant cumulé du free cash flow organique sur les trois exercices est supérieur ou égal à 1,3 milliard d'euros et l'attribution variera linéairement entre zéro et la moitié de l'attribution initiale pour un montant cumulé de free cash flow organique se situant entre ces deux bornes, é t an t e nten du que le « free c ash flow orga nique » se 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS définit comme le flux de trésorerie lié à l’activité diminué des investissements (nets de cession) en immobilisations incorporelles et corporelles et ajusté des flux liés aux intérêts financiers nets (tels que ces éléments apparaissent dans le tableau de flux de trésorerie consolidé). 5\. donne pouvoir au Conseil d’Administration de mettre en oeuvre la présente autorisation, et notamment : d’arrêter la ou les listes des bénéficiaires des attributions, de décider s’il y a lieu, en cas d’opérations sur le capital social qui interviendraient avant la date d’attribution définitive des actions, de procéder à un ajustement du nombre des actions attribuées à l’effet de préserver les droits des bénéficiaires et, dans cette hypothèse, déterminer les modalités de cet de procéder, si l’attribution porte sur des actions à émettre, aux augmentations de capital par incorporation de réserves ou de primes d’émission de la Société qu’il y aura lieu de réaliser au moment de l’attribution définitive des actions à leurs bénéficiaires, fixer les dates de jouissance des actions nouvelles, modifier les statuts en conséquence, d’accomplir toutes formalités et, d’une manière générale, faire tout ce qui sera nécessaire. La présente autorisation est consentie pour une durée de 18 mois à compter du jour de la présente Assemblée. Modification de l’article 11 des statuts afin de permettre la nomination d’un administrateur salarié Conformément aux dispositions de l’ar ti cle L.225-23 du Code de commerce, l’Assemblée Générale des actionnaires, s t a t u a n t a u x c n d i t i n s d e q u r u m e t d e m a j r i t é requises pour les assemblées extraordinaires et ayant pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide d’ajouter un paragraphe 5) à l’article 11 des statuts « Conseil « 5) Administrateur représentant les salariés actionnaires 5.1 Lorsqu’à la clôture d’un exercice, la part du capital détenue – dans le cadre prévu par les dispositions de l’article L.225-102 du Code de commerce – par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 dudit Code, représente plus de 3% du capital social de la Société, un administrateur représentant les salariés actionnaires est élu par l’Assemblée Générale Ordinaire, parmi les deux candidats proposés par les salariés actionnaires visés à l’article L. 225-102 précité, selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur ainsi que par les présents statuts. 5.2 Les deux candidats à l’élection au poste d’administrateur salarié actionnaire sont désignés dans les conditions a) Lorsque les actions détenues par les salariés visés à l’article L. 225-102 du Code de commerce sont détenues par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement d ’e nt r ep r is e («FCP E ») l’en s em b l e d e s c on s ei ls d e surveillance de ces FCPE, spécialement réunis à cet effet, Lors de la réunion des conseils de surveillance des FCPE précités, chaque membre de ces conseils de surveillance dispose d’une voix pour la désignation d’un candidat à l’élection au poste d’administrateur représentant les salariés actionnaires. Ce candidat est désigné à la majorité des votes émis par les membres des conseils de surveillance présents ou représentés lors de ladite réunion ou ayant émis un vote par correspondance. b) Lorsque les actions sont détenues directement par les salariés visés à l’article L. 225-102 du Code de commerce, ces derniers désignent un candidat. La désignation du candidat sera effectuée par les salariés actionnaires dans le cadre d’une procédure de vote électronique. Dans le cadre de cette procédure de vote, chaque salarié actionnaire disposera d’un nombre de voix égal au nombre d’actions qu’il détient directement. Le candidat est désigné à la majorité des votes émis par les salariés actionnaires c) Dans l’hypothèse où la totalité des actions détenues par les salariés visés à l’article L.225-102 du Code de commerce seraient détenues dans les conditions visées au a) du présent paragraphe 5.2, les deux candidats visés à l’article 5.1 seraient désignés par les conseils de surveillance des FCPE selon les modalités décrites audit a) du présent Récip roq uement, les disp ositions du b) d u p résent paragraphe 5.2 seront applicables à la désignation des deux candidats visés à l’article 5.1 dans l’hypothèse où la totalité des actions détenues par les salariés visés à l’article L 225-102 du Code de commerce seraient détenues dans les conditions visées au b) du présent paragraphe 5.2. 5.3 Préalablement à la désignation des deux candidats au poste d’administrateur salarié actionnaire, le Président du Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation, arrête un Règlement de Désignation des Candidats (le «Règlement») précisant le calendrier et l’organisation des procédures de désignation prévues aux a) et b) du paragraphe 5.2. L e R è g l e m e n t s e r a p r té à l a c n n a i s s a n c e d e s membres des conseils de sur veillance de FCPE, dans le cadre de la procédure de désignation prévue au a) du 8\. TEXTE DES PROJETS DE RÉSOLUTIONS paragraphe 5.2 ci-dessus, et à la connaissance des salariés actionnaires, dans le cadre de la procédure de désignation prévue au b) du paragraphe 5.2 ci-dessus, par tout moyen que le Président du Conseil d’Administration estimera adéquat et approprié, notamment, sans que les moyens d’information énumérés ci-après soient considérés comme exhaustifs et/ou impératifs, par voie d’affichage et/ou par courrier individuel et/ou par communication électronique. La communication du Règlement devra être réalisée au moins deux mois avant la tenue effective de la réunion des conseils de surveillance de FCPE dans le cadre de la procédure prévue au a) du paragraphe 5.2 et avant l’ouverture de la période de vote prévue au b) du paragraphe 5.2. 5.4 L’administrateur représentant les salariés actionnaires est élu par l’Assemblée Générale Ordinaire parmi les deux candidats désignés, respectivement, en application des dispositions des a) et b) du présent paragraphe 5.2 de l’article 11 des statuts, dans les conditions applicables à toute nomination d’administrateur. Le Conseil d’Administration présente à l’Assemblée Générale les deux candidats au moyen de deux résolutions distinctes, et agrée le cas échéant la résolution concernant le candidat qui a sa préférence. Celui des candidats visés ci-dessus qui aura recueilli le plus grand nombre de voix des actionnaires présents ou représentés à l’Assemblée Gé nérale Ordinai re sera él u co mme a dministra teu r 5.5 Cet administrateur n’est pas pris en compte pour la détermination du nombre maximal d’administrateurs prévus par l’article L. 225-17 du Code de commerce. 5.6 Conformément aux dispositions de l’article 11, 3) des statuts, la durée des fonctions de l’administrateur représentant les salariés actionnaires est fixée à quatre années et prend fin conformément auxdites dispositions. Toutefois, son mandat prend fin de plein droit et l’administrateur représentant les salariés actionnaires est réputé démissionnaire d’office en cas de perte de la qualité de salarié de la Société (ou d’une société ou groupement d’intérêt économique qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce). Le renouvellement du mandat de l’administrateur représentant les salariés actionnaires est effectué dans les conditions prévues au présent article 11, 5) des statuts. Les dispositions du 2) de l’article 11 des statuts relatives au nombre d’actions que chaque administrateur doit posséder pendant toute la durée de ses fonctions, ne sont pas applicables à cet administrateur salarié actionnaire. actionnaires devra détenir, soit individuellement, soit à travers un Fonds Commun de Placement d’Entreprise (FCPE) régi par l’article L. 214-40 du Code monétaire et financier, au moins une action ou un nombre de parts dudit fonds équivalant au moins à une action. A défaut, il est réputé démissionnaire d’office à la date à laquelle il a cessé de détenir une action de la Société ou un nombre de parts de FCPE représentant au moins une action de la Société. 5.7 En cas de vacance du poste d’administrateur représentant les salariés actionnaires pour quelque raison que ce soit, la désignation des candidats à son remplacement s’effectuera dans les conditions prévues au présent paragraphe 5) de l’article 11 des statuts, au plus tard avant la réunion de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire ou, si celle-ci se tient moins de quatre mois après que le poste soit devenu vacant, avant l’Assemblée Générale Ordinaire suivante. Cet administrateur sera élu par l’Assemblée Générale Ordinaire pour une nouvelle période de quatre ans. Jusqu’à la date de remplacement de l’administrateur re p ré s en t an t le s s a lar i és a c ti n n ai re s , le C ns e il d’Administration pourra se réunir et délibérer valablement. 5.8 Les dispositions du présent article 11, 5) cesseront de s’appliquer lorsqu’à la clôture d’un exercice, le pourcentage de capital détenu par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 précité, dans le cadre prévu par les dispositions de l’article L.225-102 précité, représentera moins de 3 % du capital, étant précisé que le mandat de tout Administrateur nommé en application du présent article 11, 5) expirera à son terme. » L’Assemblée Générale des actionnaires, statuant aux conditions de quorum et de ma jorité requises pour les assemblées ordinaires, confère tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée pour effectuer tous dépôts, publications, déclarations et formalités 9.4 Intérêts des dirigeants - mandataires sociaux 232 9.7 Responsables du contrôle des comptes Siège social : 11, rue de Tilsitt, 75017 Paris La Société est une société anonyme soumise aux dispositions de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 et du décret n° 67-236 du 23 mars 1967 (modifié par le décret n° 2006-1566 du 11 décembre Date de constitution et durée de la Société La Société a été constituée le 17 septembre 1984. Elle a été immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés le Sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, la durée de la Société est fixée à quatre-vingt-dix-neuf années à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. Objet social (article 3 des statuts) La Société a pour objet, en France et hors de France, d’aider à la gestion et au développement des entreprises en mettant à leur service ses connaissances dans leur domaine d’activité économique, son savoir-faire en matière de restructuration et d’organisation des tâches, et ses compétences dans les Dans l’accomplissement de cet objet, la Société exerce au profit de ses clients, directement ou par l’intermédiaire de sociétés filiales ou associées, l’une ou l’autre des activités suivantes prise isolément ou plusieurs de ces activités de façon séparée ou En association étroite avec le client, la Société participe à la transformation de l’entreprise en l’aidant à la redéfinition ou à la réorientation de sa stratégie, en modifiant sa ligne de produits et services, en remodelant ses structures, en rénovant ses processus de fonctionnement, en remotivant son personnel, etc. Elle utilise à cette fin, et en tant que de besoin, toutes les possibilités offertes par les technologies de l’information les plus récentes. 2\. La conception et la réalisation de systèmes La Société conçoit et réalise des systèmes d’information: développement sur mesure de logiciels spécifiques, mises en œuvre d’applications informatiques à base de produits logiciels (fournis par des tiers ou appartenant à la Société), intégration de systèmes incorporant des matériels, des moyens de communication, des logiciels spécifiques, des progiciels et éventuellement d’autres composants, etc. La Société fournit également les prestations de conseil, de maîtrise d’oeuvre, de formation et d’assistance relatives à ces réalisations. 3\. La gestion des systèmes d’information La Société gère pour le compte de ses clients tout ou partie des ressources associées à leur système d’information. Dans ce cadre, la Société peut être amenée à fournir elle-même tout ou partie des ressources matérielles nécessaires : ordinateurs, moyens de La Société peut également gérer pour le compte de ses clients les services que l’exploitation de ces systèmes d’information leur permet de fournir à leurs propres clients. Elle peut aussi devenir l’associé de son client dans une structure qui exerce tout ou partie Dans l’exercice de cet objet social, la Société peut décider : la création de filiales spécialisées ou la prise de participations financières dans le capital d’autres sociétés et la gestion de ces participations : cette gestion, qui est rémunérée, inclut notamment l’assistance dans les domaines technique, commercial, juridique et financier, la diffusion et l’entretien d’une image commune, l’organisation des structures financières, l’aide aux négociations destinées à faciliter l’obtention de tous contrats ou marchés, la formation, les efforts de recherche et le placement et la gestion des fonds lui appartenant, ainsi que l’octroi d’avances de trésorerie, de cautions, d’avals ou de garanties qu’il sera jugé utile d’apporter à des sociétés dans lesquelles la Société détient une participation majoritaire ou non, l’obtention ou l’acquisition de tous brevets, procédés de fabrique ainsi que leur exploitation, cession, apport ou concession. L’objet de la Société inclut plus généralement toutes opérations financières se rattachant directement ou indirectement à l’un des objets précités ou à tous objets similaires ou connexes ou susceptibles de faciliter l’accomplissement ou le développement Registre du Commerce et des Sociétés La Société est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 330 703 844. Le code APE de Les documents juridiques relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à ses assemblées par le Conseil d’Administration (ou le Directoire du 24 mai 1996 au 23 mai 2000) et les commissaires aux comptes peuvent être consultés au siège social de la Société : 11, rue de Tilsitt - L’exercice social commence le 1er janvier et se termine le Le bénéfice distribuable tel qu’il est défini par la loi est à la d isposition de l’Assembl ée Générale. Celle-ci d écide souverainement de son affectation : elle peut, en totalité ou pour partie, l’affecter à tous fonds de réserves générales ou spéciales, le reporter à nouveau ou le distribuer aux actionnaires. L’Assemblée décide également des modalités de cette distribution. Elle peut proposer aux actionnaires pour tout ou partie du dividende mis en distribution une option entre un paiement du dividende en numéraire ou un paiement en actions : dans cette seconde hypothèse, le paiement aura lieu par attribution d’actions nouvelles dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Les dispositions qui précèdent sont également applicables à la distribution d’acomptes sur dividendes, dans les conditions prévues par la loi. En outre, l’Assemblée Générale peut décider la mise en distribution des sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, dans la mesure où la loi le permet. Tout actionnaire peut participer personnellement, par procuration ou à distance, aux Assemblées sur justification de son identité et de l’enregistrement comptable de ses titres à son nom (ou au nom de l’intermédiaire inscrit pour son compte s’il réside à l’étranger) au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, et ce auprès de l’un des lieux mentionnés dans l’avis de convocation. L’actionnaire qui a choisi son mode de participation à l’Assemblée (participation physique, à distance ou par procuration) et l’a fait connaître à la Société ne peut pas revenir sur ce choix étant cependant précisé que l’assistance physique de l’actionnaire à l’Assemblée annule tout vote à distance ou par procuration. Les votes à distance ou par procuration ne sont pris en compte qu’à la condition que les formulaires de vote parviennent à la Société trois jours au moins avant l’Assemblée. En cas de conflit entre le vote par procuration et le vote à distance, le vote à distance prime le vote par procuration. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 avril 2002 a introduit dans les statuts une obligation d’information : le seuil de participation en capital (ou en droits de vote) à partir duquel naît l’obligation d’information est fixé à 1 % et à chacun de ses multiples tant à la hausse qu’à la baisse. L’inobservation de ces déclarations statutaires est sanctionnée par la privation des droits de vote pour les actions excédant la fraction non déclarée et ce, pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendra jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification prévue ci-dessus, pour autant que l’application de cette sanction soit demandée par un ou plusieurs actionnaires détenant 1 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société et que cette demande soit consignée au procès-verbal La Société a adopté le régime des titres au porteur identifiables et peut en conséquence faire usage des dispositions légales prévues L’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 avril 2002 a introduit une nouvelle clause statutaire permettant à la Société de demander à tout mo ment à l’organisme chargé de la compensation des titres, le nom ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination, la nationalité, l’année de naissance ou, s’il s’agit d’une personne morale, l’année de constitution et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses Assemblées, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action Il n’existe pas de droits de vote double. À chaque action est attachée une voix quelle que soit la forme de et des droits attachés aux actions Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales et aux dispositions spécifiques prévues par les statuts et décrites de valeur nominale chacune, entièrement libérées. Les actions sont soit nominatives, soit au porteur, au choix de Les délégations de compétence consenties par l’Assemblée Généra le Mix te du 27 m ai 2 010 p erm et te nt au C onseil d’Administration, dans la limite d’un montant maximum d’augmentations de capital de 500 millions d’euros de nominal (hors augmentations de capital par incorporation de réserves ou augmentations de capital réservées au profit du personnel du Groupe) et d’un montant global maximum d’émission de 3,5 milliards d’euros, de procéder à diverses opérations sur le capital de la Société dans les limites des plafonds particuliers indiqués dans le tableau ci-dessous : a) Actions ordinaires par incorporation de réserves, b) Actions ordinaires et/ou valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution de titres de créance c) Actions ordinaires et/ou valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution de titres de créance d) Actions ordinaires et/ou valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution de titres de créance e) Actions ordinaires simples ou assorties de valeurs mobilières donnant accès au capital en rémunération d'apports en nature à la Société f) Actions ordinaires et/ou valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution de titres de créance en rémunération de titres apportés à toute offre publique Abréviation : DPS = Droit Préférentiel de Souscription (1) Rappel des plafonds généraux : g) Actions ordinaires sans DPS (loi sur l'épargne salariale) (2) Montant nominal maximum des augmentations de capital social susceptibles d’être réalisées par voie d’émission d’actions ou de valeurs (3) Montant global maximum d’émission des valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l’attribution de titres de créance En cas d’émission de valeurs mobilières pour lesquelles le droit préférentiel de souscription est supprimé, le Conseil d’Administration a la faculté d’instituer au profit des actionnaires Au cours de l’exercice 2010, le Conseil d’Administration n’a utilisé aucune de ces délégations de compétence qui sont Nouveaux titres pouvant donner accès au capital (Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2011) Les autre s délégations de pouvoirs qui sont proposées à l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2011 permettraient au procéde r à une augmentation de c ap ital réser vé e a ux collaborateurs du Groupe (a dhérents ou non aux plans d’épargne du Groupe) dont le montant nominal ne pourrait pas excéder 48 millions d’euros (c’est-à-dire 6 millions d’actions, soit un peu moins de 4 % du capital au 31 décembre 2010) ; procéder à une émission de Bons de Souscription et/ou d’Acquisition d’Actions Remboursables (BSAAR) au bénéfice de salariés et mandataires sociaux du Groupe d’un volume maximum de 1 million d’actions (soit environ 0,6 % du capital au 31 décembre 2010) représentant un montant nominal maximum de 8 millions d’euros ; procé der à une attribution d’actions sous co ndition de performance à des salariés et mandataires sociaux de la Société et de ses filiales pour un nombre maximum de 1 million d’actions d’un nominal de 8 euros. Le tableau ci-dessous récapitule lesdites délégations de pouvoirs : a) adhérents de plans d’épargne d’entreprise du Groupe b) hors plans d’épargne d’entreprise du Groupe, Actions ordinaires sous condition de performance (1) Le total des augmentations de capital décidées en vertu de a) et b) est limité à 48 millions d’euros de nominal. performance un nombre maximum d’actions consenties de 534 750 actions dont 200 250 définitivement attribuées pour les bénéficiaires résidents fiscaux en France le solde des actions pour les bénéficiaires étrangers étant soumis à une condition de présence à l’issue du plan soit le 5 mars 2013. À noter que la Société a décidé d’allouer des actions d’auto détention s’agissant des 200 250 actions définitivement acquises, neutralisant ainsi la dilution au titre de cette attribution. L’As se mb lé e G é n ér a le d es ac t ion nair e s a au to r is é, le 30 avril 2009, le Conseil d’Administration à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, et ce pendant un délai maximum de 18 mois, des actions sous conditions de performance et de présence. Le 15 septembre 2010, le Conseil d’Administration a arrêté les modalités de ce plan ainsi que la Titres existants donnant accès au capital L’A s s em b l ée G é n é r a l e d es a c t io nn a ire s a au to r isé le 23 mai 2000 et le 12 mai 2005, le Conseil d’Administration à consentir à un certain nombre de collaborateurs du Groupe, en une ou plusieurs fois, et ce pendant un délai respectif de cinq ans pour le plan du 23 mai 2000 (plan 2000) et de 38 mois pour le plan du 12 mai 2005 (plan 2005), des options donnant droit à la Les principales caractéristiques de ces plans et les bases de calcul sont résumées dans le tableau présenté en pages 140 à 141 et 189 du présent document de référence. L’Assemblée Générale des actionnaires a autorisé, le 17 avril 2008, le Conseil d’Administration à consentir à un cer tain no mbre d e colla borateurs du Group e, et ce penda nt un délai maximum de 12 mois, des actions sous conditions de per formance et de présence. Le 5 mars 200 9, le Conseil d’Administration a arrêté les modalités de ce plan ainsi que la Les principales caractéristiques de ce premier plan sont résumées en pages 141 à 143 et 190 du présent document Par ailleurs, au terme de la période de deux ans, le calcul définitif a abouti à une attribution de seulement 50 % des actions sous condition de performance initialement attribuées soit en y ajoutant les attributions d’actions sans condition de Tableau d’évolution du capital de la Société au cours des cinq dernières années Par levée d’options de souscription d’actions Suite à l’exercice des bons d’attribution émis lors de l’offre publique d’échange sur les titres Transiciel Frais liés à l’augmentation de capital imputés sur la prime Par souscription de 11 397 310 actions émises à 44,5 euros Frais liés à l’augmentation de capital imputés sur la prime Frais liés à l’augmentation de capital Par levée d’options de souscription d’actions Frais liés à l’augmentation de capital de 2006 Par levée d’options de souscription d’actions Frais liés à l’augmentation de capital Par levée d’options de souscription d’actions Émission de 2 999 000 bons de souscription et/ou Imputation des frais d’émission des BSAAR sur les primes Par levée d’options de souscription d’actions de motivation des salariés du Groupe, et 175 000 au titre d’un contrat de liquidité dont la mise en œuvre au cours de l’exercice a été successivement confiée par Cap Gemini S.A. à CA Cheuvreux puis à Oddo Corporate Finance (à compter du 11 février 2010). Conformément à la loi, ces actions sont privées du droit de vote. Répartition du capital et des droits de vote La répartition du capital au 31 décembre 2010 est donnée page 225 étant rappelé qu’il n’existe pas de droits de vote Il est également précisé qu’au 31 décembre 2010 Cap Gemini S.A. détenait 2 175 000 de ses propres actions dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de rachat d’actions, dont 2 000 000 d’actions au titre de la couverture des instruments donnant accès au capital émis par la Société, et en particulier en vue de la neutralisation partielle de la dilution liée aux outils Au 31 décembre 2010, il existait 1 665 actionnaires nominatifs. À l a d a t e d e c l ô t u r e d e l ’e x e r c i c e , e n f n c t i n d e s informations reçues par la Société au cours de l’exercice, la société AllianceBernstein L.P. détenait, dans le cadre de ses activités de gestion, plus de 5 % du capital ou des droits de vote aux Assemblées Générales de notre Société. En application des dispositions de l’article 10 des statuts, les sociétés ci-dessous ont effectué au cours de l’exercice les déclarations suivantes à la Société : Amundi Asset Management : franchissement à la hausse du seuil de 4 % du capital ou des droits de vote de la Société, BNP Paribas Asset Management : nombreux franchissements successifs (11 au total) à la baisse et la hausse des seuils de 1 % et 2 % du capital ou des droits de vote de la Société, le dernier en date consistant en un franchissement à la hausse du seuil de 1 % des droits de vote, CM-CIC Asset Management : franchissement à la hausse du seuil de 1 % du capital ou des droits de vote, Crédit Suisse : très nombreux franchissements successifs (30 au total) à la baisse et à la hausse des seuils de 1 %, 2 % et 3 % du capital ou des droits de vote de la Société, le dernier en date consistant en un franchissement à la baisse du seuil de 2 % du capital ou des droits de vote, AllianceBernstein : franchissement à la hausse des seuils de 1 %, 2 %, 3 % et 4 % du capital ou des droits de vote, UBS : franchissement à la hausse du seuil de 4 %, puis à la baisse des seuils de 3 %, puis 2 %, puis 1 % du capital ou des GLG Partners L.P. : franchissement à la baisse du seuil de 1 % du capital ou des droits de vote, Crédit Agricole S.A. : franchissement à la hausse du seuil de 2 %, puis à la baisse des seuils de 2 % et 1 % du capital ou des Franklin Resources, Inc. : franchissement à la baisse du seuil de 1 % du capital ou des droits de vote, Och-Ziff Capital Management Group : franchissement à la hausse puis à la baisse du seuil de 1 % du capital ou des droits Les personnes physiques membres du Conseil d’Administration détiennent 3,7 % du capital de la Société. Modifications dans la répartition du capital au cours des trois dernières années (1) Y compris la part de capital détenue par des managers. programme de rachat d’actions, dont 2 000 000 d’actions au titre de la couverture des instruments donnant accès au capital émis par la Société, et en particulier en vue de la neutralisation partielle de la dilution liée aux outils de motivation des salariés du Groupe, et 175 000 actions au titre d’un contrat de liquidité. Ces actions sont conformément à la loi privées du droit de vote. La Société ne détient aucun titre en auto-contrôle. La Société a effectué au 31 décembre 2010 une étude sur les titres au porteur identifiables (TPI) qui a permis d’identifier 4 418 actionnaires détenant au moins 500 actions. Il est rappelé qu’il n’existe pas de droits de vote double. Il n’existe aucun pacte entre actionnaires ni aucune convention entre actionnaires. Pour plus de détails, et pour éviter les répétitions, voir aussi les deux premières parties du « Rapport Spécial du Président ». Les 10 administrateurs dont les noms sont soulignés ont été, après examen approfondi de leur situation personnelle, considérés par le Conseil comme « indépendants ». Durée du mandat : 4 ans L’Assemblée Générale du 11 mai 2006 a décidé, sur proposition du Conseil d’Administration, de réduire à 4 ans au lieu de 6 ans la durée du mandat des administrateurs de la Société (cette mesure s’appliquant immédiatement aux mandats en cours). S u r l e s 1 3 a d m i n i s t r a t e u r s c m p s a n t l e C n s e i l \- deux, MM. Bernard Liautaud et Pierre Pringuet, ont été nommés par l’Assemblée Générale du 30 avril 2009. Leur mandat prendra donc fin le jour de l’Assemblée Générale du \- deux autres, MM. Daniel Bernard et Thierry de Montbrial, avaient été nommés une première fois par l’Assemblée Générale du 12 mai 2005 et ont vu leur mandat renouvelé pour 4 ans par cette même Assemblée du 30 avril 2009. Leur mandat prendra donc fin pour eux aussi le jour de l’Assemblée Générale qui sera réunie au printemps 2013 ; \- huit autres, membres du Conseil depuis plusieurs années, ont vu l’an dernier leur mandat renouvelé pour 4 ans, mandat qui prendra donc fin au printemps 2014 le jour de l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura à statuer sur les comptes de l’exercice 2013 : il s’agit de MM. Yann Delabrière, Pau l Hermelin, Michel Jalabert, Serge Kampf, Phil Laskawy, Ruud van Ommeren, Terry Ozan, et Bruno Roger ; \- le treizième a été élu par l’Assemblée Générale de l’an dernier, en remplacement de M. Jean-René Fourtou qui n’avait pas sollicité le renouvellement de son mandat : il s’agit de Madame Laurence Dors dont le mandat prendra donc également fin au Chaque administrateur doit détenir à titre personnel un nombre d’actions de la Société au moins égal à 100. Cette obligation ne \- au minimum 6 fois par an au siège social de la Société à Paris (ou en tout autre endroit indiqué dans la convocation). Le Conseil s’est réuni 9 fois en 2010 (5 fois au cours du premier semestre et 4 fois au cours du second) ; \- taux de participation en 2010 : en moyenne 90 %, chacune des absences constatées ayant toujours été justifiées par une L’Assemblée Générale du 27 mai 2010 a décidé d’ajouter aux statuts de la Société une disposition permettant au Conseil d’Administration de désigner parmi ses membres un Vice- Président, qui en cas d’empêchement du Président, et pour la durée de cet empêchement, exercera les pouvoirs de celui-ci. Il aura en particulier pour rôle de présider à sa place telle ou telle séance du Conseil ou une réunion de l’Assemblée Générale. À l’issue de cette Assemblée Générale, le Conseil d’Administration a décidé d’élire M. Paul Hermelin comme Vice-Président en même temps qu’il le confirmait dans ses fonctions de Directeur Général. Durée du mandat : 2 ans L’Assemblée Générale du 11 mai 2006 ayant décidé, sur proposition du Conseil d’Administration, de réduire de 6 ans à 2 ans la durée du mandat des censeurs de la Société (cette mesure s’appliquant immédiatement aux mandats en cours), le mandat de M. Pierre Hessler et celui de M. Geoff Unwin, renouvelés par l’Assemblée Générale des actionnaires du 27 mai 2010, prendront donc fin le jour de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura à statuer sur les comptes de Le Conseil a élaboré et adopté un Règlement Intérieur (qu’il a amendé le 26 juillet 2006 et le 9 juin 2010) ayant pour principal objet de préciser le contenu (et les modalités d’exercice) des prérogatives respectives du Conseil lui-même, des Comités qu’il peut créer en son sein, du Président, du Vice-Président et du Directeur Général. Il rappelle aussi une liste des obligations du « code d’éthique » que les administrateurs et les censeurs Ces Comités ont pour mission générale d’étudier ou de préparer certaines délibérations relevant de leur domaine de compétence, d’élaborer des propositions et de transmettre au Conseil des avis ou des recommandations sur les décisions à prendre. Ils n’ont eux-mêmes aucun pouvoir de décision - celles-ci doivent être prises par le Conseil d’Administration réuni dans les formes prévues - et ne doivent pas traiter de sujets sortant de leur Ces comités sont au nombre de quatre : \- Autres administrateurs : Michel Jalabert , Phil Laskawy et \- Réunions : 6 fois en 2010, avec un taux moyen de participation \- Président : Ruud van Ommeren \- Autres administrateurs : Michel Jalabert, Terry Ozan et Pierre \- Réunions : 5 fois en 2010, avec un taux moyen de participation \- Autres administrateurs : Daniel Bernard et Bruno Roger \- Réunions : 4 fois en 2010, avec un taux moyen de participation \- Autres administrateurs : Daniel Bernard, Laurence Dors, Paul Hermelin, Thierry de Montbrial et Bruno Roger \- Réunions : 6 fois en 2010, avec un taux moyen de participation Autres mandats ou fonctions exercés par chacun des membres du Conseil Les mandats ou fonctions exercées par chacun des treize membres du Conseil d’Administration sont les suivants : au cours des 5 dernières années Président du Conseil d’Administration de : Président du Conseil d’Administration de : * à la date de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice écoulé au cours des 5 dernières années * à la date de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice écoulé au cours des 5 dernières années Membre du Conseil de Surveillance de : Membre du Conseil de Surveillance de : * à la date de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice écoulé au cours des 5 dernières années Fondateur et Directeur Général de : Président du Conseil de Surveillance de : Membre du Conseil de Surveillance de : Membre du Comité d’Orientation de : Directeur Général et Administrateur du : * à la date de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice écoulé au cours des 5 dernières années * à la date de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice écoulé À la connaissance de la Société, aucun des membres actuels du n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude prononcée au cours des 5 dernières années ; n’a été associé à une faillite, une mise sous séquestre ou liquidation au cours des 5 dernières années ; n’a fait l’objet d’une incrimination et/ou sanction publique f ficie lle p rn ncé e p a r d e s a u tr ités st at uta ire s u réglementaires (y compris des organismes professionnels n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des 5 dernières années. À la connaissance de la Société, il n’existe pas: de conflits d’intérêts entre les devoirs à l’égard de Capgemini, des membres composant le Conseil d’Administration et leurs intérêts privés et/ou d’autres devoirs ; d e c on tr at d e se r vic e lia nt le s m em b re s d u Co nse i l d’Administration à Cap Gemini S.A. ou à l’une quelconque de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages au terme d’un tel 9.4 Intérêts des dirigeants - mandataires Ces informations figurent au paragraphe « Rémunération des deux dirigeants mandataires sociaux » page 85 du rapport de gestion présenté par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2011. Aucune convention au sens de l’article L.225-38 du Code de Commerce n’a été autorisée par le Conseil d’Administration au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2010. Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres des organes d’administration et de L’ensemble des sociétés françaises du Groupe bénéficie, dans le cadre de la réglementation en vigueur, d’accords de participation. Les options de souscription d’actions consenties par Cap Gemini S.A. aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé et le nombre d’options levées par les dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’actions ainsi souscrites est le plus élevé sont : Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options Options consenties durant l’exercice par Cap Gemini S.A. aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé Options levées (détenues précédemment sur Cap Gemini S.A.), par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’options ainsi Les actions de performance consenties par Cap Gemini S.A. aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé et le nombre d’actions de performance définitivement acquises aux dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’actions ainsi acquises est le plus élevé sont : Actions de performance consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et actions définitivement acquises par ces derniers Actions de performance consenties durant l’exercice par Cap Gemini S.A. aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions, dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé Actions disponibles (détenues précédemment sur Cap Gemini S.A.), par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’actions définitivement acquises est le plus élevé d’un Comité Exécutif composé de 13 membres : Directeur Général Adjoint / Directeur Financier Directeur Général Adjoint / Directeur du développement et de directeurs du Groupe qui rapportent directement au Directeur Général membre de la compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles. 63, rue de Villiers, 92208 Neuilly-Sur-Seine Cedex, Date du premier mandat : Assemblée Générale Ordinaire du 24 mai 1996. Durée d’exercice : mandat expirant à l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013. membre de la compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles. Immeuble le Palatin, 3, cours du Triangle, 92939 Paris La Défense Cedex, Date du premier mandat : Assemblée Générale Ordinaire du 25 avril 2002. Durée d’exercice : mandat expirant à l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013. 63, rue de Villiers 92208 Neuilly-Sur-Seine Cedex, Commissaire aux Comptes suppléant du Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit, nommé par l’Assemblée Générale Ordinaire du 17 avril 2008. Échéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice 2013. 1, cours Valmy, 92923 Paris La Défense Cedex, Commissaire aux Comptes suppléant du Cabinet KPMG S.A., nommé par l’Assemblée Générale Ordinaire du 17 avril 2008. Échéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice 2013. Honoraires des Commissaires aux Comptes et des membres de leurs réseaux directement liées à la mission de CAC (1) Ces prestations concernent essentiellement des missions effectuées dans le cadre de projets client et en application de la norme « SAS 70 ». Ces missions concernent des sites au sein desquels sont maintenues des applications de nos clients visés par la loi Sarbanes-Oxley. 5 123 100 % 100 % 11, rue de Tilsitt, 75017 PARIS Chiffre d’affaires 1er trimestre 2011 : Chiffre d’affaires 3e trimestre 2011 : Il est précisé qu’il s’agit là d’un calendrier indicatif : les dates citées peuvent être sujettes à modification. « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion figurant page 73 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. Les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2010 présentés dans ce document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, figurant page 115, qui contient une observation technique relative à l’incidence des nouvelles normes applicables à compter du 1er janvier 2010. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations, portant sur la situation financière et les comptes, données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble La lettre de fin de travaux ne contient ni réserves ni observations. » Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 3 mai 2011, conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité par référence dans le présent document de référence : 1\. Relatives à l’exercice 2009 : \- le rapport de gestion, les comptes consolidés, et le rapport des commissaires aux comptes y afférent, figurant dans le document de référence déposé le 4 mai 2010 sous le numéro D.10-0401 (respectivement pages 62 à 80 et 82 à 153) \- les comptes sociaux de Cap Gemini S.A. et le rapport des commissaires aux comptes y afférent, figurant dans le document de référence déposé le 4 mai 2010 sous le numéro D.10-0401 (respectivement pages 154 à 174 et 175) \- le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans le document de référence déposé le 4 mai 2010 sous le numéro D.10-0401 en page 176. 2\. Relatives à l’exercice 2008 : - le rapport de gestion, les comptes consolidés, et le rapport des commissaires aux comptes y afférent, figurant dans le document de référence déposé le 12 mars 2009 sous le numéro D.09-0117 (respectivement pages 63 à 80 et 81 à 145) \- les comptes sociaux de Cap Gemini S.A. et le rapport des commissaires aux comptes y afférent, figurant dans le document de référence déposé le 12 mars 2009 sous le numéro D.09-0117 (respectivement pages 146 à 163 et 164) \- le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans le document de référence déposé le 12 mars 2009 sous le numéro D.09-0117 en page 165. Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles citées ci-dessus ont été, le cas échéant, remplacées et/ou mises à jour par des informations incluses dans le présent document de référence. Des exemplaires du document de référence sont disponibles auprès de Cap Gemini S.A., 11 rue de Tilsitt, 75017 Paris, sur le site Internet : http://investor.capgemini.com et sur le site Internet de l’Autorité des Marchés Financiers : www.amf-france.org 10.1 Information requise par le règlement 10.2 Information requise par le rapport 10.1 Information requise par le règlement Européen n°809/2004 Histoire et évolution de la Société Le marché des services informatiques et la concurrence Description sommaire du groupe et place occupée par l’émetteur EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET RÉSULTAT Conditions d’emprunt, structure de financement de l’émetteur et restriction à l’utilisation des capitaux RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS 10.2 Information requise par le rapport financier annuel 25 à 28, 92, 144, 152, 159 à 161 9 à 10, 13 à 16, 19 et 21 83 à 84, 140 à 144, 223, 233