Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 21 mars 2012, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage la 5.1. Histoire et évolution de la société EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES 14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles 20.5. Date des dernières informations financières 20.6. Informations financières intermédiaires et autres 20.7. Politique de distribution des dividendes 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale Ø Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225- 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Ø Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Ø Honoraires des Commissaires aux comptes Ø Informations sur le programme de rachat d’actions. Ø Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années Ø Evolution du cours de bourse sur 18 mois Ø Table de concordance du Rapport Financier Annuel. Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent document de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se Ø au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010 : comptes consolidés, comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence déposé le 28 avril 2011 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.11-0397, contrôleurs légaux sur les comptes consolidés contient une observation. Ø au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 : comptes consolidés, comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence déposé le 22 avril 2010 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.10-305, Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont, le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document de référence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24 « Documents accessibles au public » du présent document de référence. 1.1. Monsieur Lars Olofsson, Président-Directeur Général. « J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci joint présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document. » 185, avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedex représenté par M. Arnaud de Planta Date du premier mandat : AGO du 15/04/2003 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. 3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedex Date du premier mandat : AGO du 05/09/1968 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. 61, rue Henri Régnault (92075) Paris La Défense Date du premier mandat : AGM du 21/06/2011 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016. 7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine Cedex Date du premier mandat : AGO du 15/04/2003 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. 32, rue du 19 janvier (92500) Rueil Malmaison Date du premier mandat : AGO du 28/04/2009 Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. 61 rue Henri Regnault (92400) Courbevoie Date du premier mandat : AGM du 21/06/2011 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016. Résultat opérationnel courant avant amortissements et provisions Résultat net des activités poursuivies par action Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, de crédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans les Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, tout en optimisant le couple rentabilité / risque. Le Groupe achète et vend des instruments financiers, tels que des swaps et des options de change ou des swaps et des options de taux, afin de gérer les risques de marché. Il s’agit d’instruments de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang. Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques qui se réunit mensuellement. Généralement, le Groupe cherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises. La maturité de ces opérations de change est inférieure à 12 mois. Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale. Les prêts inter compagnie accordés aux filiales étrangères sont le plus souvent couverts au moyen de swaps de devises. De par sa diversification géographique, le Groupe est exposé au risque de conversion sur la valeur de ses actifs. Le bilan et le compte de résultat sont sensibles aux variations des taux de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales étrangères opérant en dehors de la zone euro. Le prix d’acquisition ou de cession d’actifs prévus dans des pays étrangers peut être couvert par des options. La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction de la trésorerie et des financements du Groupe (DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de performance mensuelle permettant d’identifier : le résultat sur les actions menées, l’adéquation des actions entreprises avec la politique de gestion des risques du Groupe. L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt : 1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers. 2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de 3) Lorsqu’elle est émise à taux variable, la dette long terme est couverte au moyen d’instruments financiers permettant de plafonner la hausse des taux d’intérêt pour tout ou partie de la période. Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux Variation de charges financières avant dérivés Variation de charges financières des dérivés Variations de charges financières après dérivés Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux d’intérêt euro au 31 décembre 2011. Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Le Groupe s’efforce de disposer d’une capitalisation préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ; soutenir le développement futur de l’activité. Occasionnellement, le Groupe achète sur le marché ses propres actions ou des options d’achat sur ses propres actions. Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché. Ces actions et options sont principalement utilisées dans le cadre de la couverture des programmes d’attribution d’actions gratuites et Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières. Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible. Le Groupe considère que son exposition est la suivante : Total Autres actifs financiers non courants Exposition maximale au risque de crédit Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance. Détail des variations de dépréciation des créances douteuses : Au 31 décembre 2011, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 782 millions d’euros (note 23). Le montant net des créances échues s’élève à 581 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 4% du montant net total des créances commerciales. Le Groupe considérant le risque de non recouvrement comme marginal, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire. 2) Encours clients des sociétés financières Les crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptes auquel s’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cette Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de non recouvrement total ou partiel. La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …), antériorité, et dégradation de la créance douteuse. Ventilation des encours échus et non échus : Echéancier des encours clients des sociétés financières : > 1 an < 5 ans > 1 an < 5 ans Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor’s et A1 de Le risque de liquidité recouvre deux notions : le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard aux conditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation à tout moment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, il encourt un risque d'insuffisance de trésorerie, et partant Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par : - une insuffisance de trésorerie disponible, puis - une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvelles dettes sur les marchés, et enfin l'illiquidité de tout actif long terme. La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à : limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5 - maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ; - utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacité Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de 3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’un encours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellement Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de son échéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans. Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, à savoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge), changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clause de changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sont également assortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée. Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause de changement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveau d’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à un remboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon. Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra être En novembre 2009, la société financière Carrefour Banque (anciennement S2P) a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a fait l’objet d’une souscription intégrale par Carrefour Banque. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le Groupe, cette opération constitue une opération intra- groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour. Au 31 décembre 2011, le montant des créances cédées s’élève à 202 millions d’euros (à comparer à 414 millions d’euros au 31 décembre 2010). Dette couverte en flux de trésorerie Passifs relatifs à des contrats de location-financement Dette couverte en flux de trésorerie Passifs relatifs à des contrats de location-financement Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu à redressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31 des annexes aux comptes consolidés. Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont il estime qu’ils n’auront pas d’incidence significative sur sa situation financière, son activité et/ou son résultat. Carrefour mène une politique d'assurance pour essayer de protéger au mieux les hommes et les biens. A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage, responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble des formats (magasins intégrés uniquement), quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont la règlementation ne permet pas ce type de montage). De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement ses protections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference in conditions / Difference in limits »). La politique d'assurance de Carrefour procède en une identification et une évaluation des risques existants et émergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et des spécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risques au travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays. Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance. Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la part d'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de la Direction des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe. Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2011, elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant. En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements et Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefour mène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1er janvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par les autorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe. Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitation des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS) font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un agrégat par sinistre et par année d'assurance a été mis en place afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au- delà d'une certaine limite, les risques sont transférés au marché de l'assurance. Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’un schéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et par année d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance. Dommage aux biens et pertes d'exploitation Cette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise. La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché de l'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol, Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certains formats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée. Le programme mis en place par le Groupe pour la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012 offre une limite de garantie de 260 millions d’euros par sinistre en dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notamment dans le domaine des évènements naturels. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat est fixée au 1er juillet de chaque année. Il s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où sa responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont le Groupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison. Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce fait son exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance. Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques, Le Groupe Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme La garantie RC de la Société est supérieure à 300 millions d’euros par sinistre et par an. Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par les réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle. Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques. Nous entendons ici notamment, les couvertures relatives aux mandataires sociaux. Ces risques font l'objet de couvertures adaptées au plus près possible de l'exposition du Groupe. Compte tenu du caractère sensible de ces informations, les montants de couverture de ces différents contrats demeurent Carrefour n’a pas souscrit une police d’assurance couvrant les risques de maladie, démission ou décès de ses Elles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes. Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur le marché de l’assurance pour ce type de risque. Pour la phase chantier, police Tous Risques Chantier, les garanties sont souscrites à hauteur de 3 millions d’euros par sinistre (avec un maximum à hauteur du montant du projet, pour les projets entre 3 et 30 millions Pour la phase après réception, des polices de Dommage Ouvrage et/ou de Responsabilité Civile Décennale, leurs garanties sont à hauteur du coût de reconstruction de l’ouvrage. Conformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, des programmes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été mis RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENT L’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifié ses principaux impacts environnementaux et mis en place des actions : – Prévention des risques liés aux stations-service (pollution des sols, hydrocarbures) – Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie – Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants) – Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins polluants – Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère) – Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…) – Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la conception de l’emballage réduction des emballages), – Valorisation des déchets / Recyclage COUTS LIES A LA PREVENTION DES CONSEQUENCES DE L’ACTIVITE SUR Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pour partie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité et Développement Durable et de ses relais dans les pays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués à des projets spécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et ne sont pas uniquement suivis par la Direction Qualité et Développement Durable Groupe. 5.1. Histoire et évolution de la société 5.1.2. RCS Nanterre 652 014 051 5.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas de 5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce. La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de la décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Aux termes de ses délibérations en date du 21 juin 2011, le Conseil a décidé de réunifier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général. Son siège social est sis à Boulogne-Billancourt (92100) 33, avenue Emile Zola. Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaient à Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte. Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Cotation en bourse des titres Carrefour. Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan. Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède la participation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But. Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés. Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin des Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora. Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour : leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion de OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre. Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès. La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2ème Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchés Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés. Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine. Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora. Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance. Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul- Louis Halley. Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger. Cession des hypermarchés au Mexique et Japon. Renforcement de la participation dans Hyparlo. Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective, Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie. Acquisition de Atacadao au Brésil (avril) Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet) Acquisition de Artima en Roumanie (octobre) Acquisition de Alfa Retail Indo en Indonésie Déploiement de Carrefour Market en France Acquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir le Reconduction du partenariat avec Guyenne et Gascogne Lancement de tests de la nouvelle enseigne de proximité Le Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour. Ouverture du 1er cash & carry en Inde Cession de la Thaïlande (avec effet en 2011) Acquisition de 51% de Baolongcang en Chine Acquisition de la chaîne de supermarchés Ipek en Turquie Signature d’un partenariat avec Transcorp en Indonésie. Les investissements corporels et incorporels se sont élevés à 2 330 millions d’euros, à comparer à 1 832 millions d’euros en 2010, soit une hausse de 27,2 %. Cette augmentation s’explique par la hausse des investissements de remodeling pour 328 millions d’euros (essentiellement liés au déploiement du nouveau format d’hypermarché Planet en Europe) et des investissements de gestion courante (entretien des magasins et informatique) pour 137 En 2011, les cessions de filiales, immobilisations et titres de participation ont eu une incidence positive de 523 millions d’euros sur notre trésorerie, contre 262 millions d’euros en 2010, cette augmentation étant liée à l’opération de cession des murs de 97 magasins en France dont l’activité est poursuivie dans le cadre de baux Les investissements par secteurs opérationnelles sont décrits dans la rubrique "Rapport de Gestion" et dans la note 5 ("Informations sectorielles") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document de Les engagements donnés et reçus liés aux acquisitions et cessions de titres sont décrits dans la note 38 ("Engagements hors bilan") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document de référence). la distribution en Europe et n°2 dans le monde, Carrefour gère un parc de 9 771 magasins sous enseignes au 31 décembre 2011 et exploite des hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité et cash & carry, ainsi que des sites de e-commerce alimentaires et non alimentaires. En 2011, le chiffre d’affaires TTC du Groupe s’élève à 91,5 Mds d’€, en croissance de 1,7%. En France, où il réalise 43,2 % de son chiffre d’affaires, Carrefour est présent sur tous les formats de distribution En Europe (hors France), Carrefour est présent dans 8 pays (Belgique, Chypre, Espagne, Grèce, Italie, Pologne, Roumanie, Turquie), réalisant 29,2 % de son chiffre d’affaires avec 524 hypermarchés, 1851 supermarchés, 1787 magasins de proximité et 15 magasins de cash & carry. En Amérique Latine, Carrefour est présent dans 3 pays (Argentine, Brésil, Colombie) et y réalise 18,6 % de son En Asie, Carrefour réalise 9 % de son chiffre d’affaires dans 6 pays (Chine, Inde, Indonésie, Malaisie, Singapour, Taïwan) et compte 380 magasins, principalement en hypermarchés. L’Inde, où le Groupe est entré en 2010, compte deux magasins Carrefour de cash & carry à fin décembre 2011. Par ailleurs, Carrefour compte 281 magasins exploités avec 9 partenaires franchisés à travers le monde. En 2011, Carrefour a ouvert ou acquis 669 nouveaux magasins sous enseignes, ce qui représente une création Les performances de Carrefour en 2011 En 2011, Carrefour a enregistré une légère croissance de ses ventes de 0,9%, s’établissant à 81,3 Md€, soutenue par les marchés émergents (+8,4% à changes constants). Le Résultat opérationnel courant est de 2,2 Md€, en baisse de 19,2% affecté par les hypermarchés en France et par la Grèce. Le Résultat net, part du Groupe, s’établit à 371m€, en baisse de 14,3% dû à des éléments exceptionnels significatifs. Au global, 2011 a été une année contrastée pour Carrefour. En France, la rentabilité a notamment été affectée par des problèmes opérationnels en hypermarchés. Les supermarchés et les magasins de proximité ont enregistré quant à eux une bonne performance. En Europe, les résultats ont été contrastés dans un environnement difficile, particulièrement en Europe du Sud. Cependant, le redressement est confirmé en Belgique et en Pologne. L’érosion de la rentabilité a été contenue en Espagne, l’Italie a sous- performé et la rentabilité en Grèce a été fortement affectée par la crise. Sur les marchés émergents, l’Asie et l’Amérique latine ont enregistré une croissance robuste des ventes et de la rentabilité. La dynamique de redressement s’est poursuivie dans les hypermarchés brésiliens. Les Services Financiers de Carrefour ont par ailleurs enregistré une croissance solide et Un développement porté par la marque Carrefour En 2011, Carrefour a poursuivi le développement de sa marque sur ses produits, ses enseignes et ses services à travers le monde pour mieux servir ses clients. Ainsi, la marque Carrefour fait partie du quotidien de plus de 20 millions de clients en Europe, Asie et Amérique latine. Le parc de magasins de Carrefour repose sur la complémentarité des formats pour répondre de la façon la plus complète aux différents besoins de consommation de ses clients. Sans cesse à l’écoute de leurs attentes, Carrefour a continué en 2011 à rénover ses magasins et à déployer de nouveaux concepts combinant modernité, innovation, plaisir d’achat et prix bas. Dans le monde, Carrefour se décline aujourd’hui sur différentes enseignes et formats : l’hypermarché avec Carrefour et Carrefour planet, sur le supermarché avec Carrefour market, sur la proximité avec Carrefour express, Carrefour city, Carrefour contact et Carrefour montagne (cette dernière étant développée uniquement en Carrefour dispose par ailleurs de magasins de cash & carry pour une clientèle professionnelle avec Promocash en France, Docks Market et GrossIper en Italie, Carrefour Maxi en Colombie et en Argentine et Carrefour Carrefour a également développé un format de cash & carry de plus grande surface, ciblant des clients professionnels et privés au Brésil sous l’enseigne Atacadao. En 2011, Carrefour a renforcé sa présence dans en développant une offre multicanal en interaction et complémentarité avec ses magasins sur la plupart de ses marchés. Une nouvelle offre non alimentaire en ligne a ainsi vu le jour en France en fin d’année. Par ailleurs, Carrefour a procédé cette année à la scission à 100% de l’enseigne de hard discount DIA, approuvée en Assemblée Générale. Cette scission permet à Carrefour de concentrer ses ressources sur le développement de Sur une surface de vente allant de 4 000 à 25 000 m², l’hypermarché est le magasin de prédilection pour les courses importantes et les achats à prix bas notamment pour les familles. De l’alimentaire (produits de grande décoration…), les clients trouvent dans l’hypermarché Carrefour une offre large, compétitive et adaptée à leurs différents modes de consommation. Les produits à marque de Carrefour, et notamment Carrefour Discount, présents dans les principaux rayons des hypermarchés européens, sont un atout pour les clients soucieux de consommer des produits de qualité tout en gérant leur budget au plus près. Avec 400 collaborateurs et 30 métiers différents en moyenne par magasin, les hypermarchés sont d’importants créateurs d’emplois sur leurs zones d’implantations. En 2011, le Groupe dispose d’un parc de 1452 hypermarchés dont 81 Carrefour planet, un concept d’hypermarché renouvelé lancé en 2010 et déployé à partir de 2011 en France et en Europe. Organisé en trois différentes zones (le discount : produits de grande consommation alimentaire ; le frais : les produits frais comme sur un marché ; le spécialiste : multimédia, textile, beauté, bébé, maison et l’espace saisonnier), Carrefour planet propose une nouvelle expérience des courses axée sur le confort d’achat, la nouveauté et la maîtrise de son A fin 2011, les 81 magasins Carrefour planet - répartis en France (29 magasins), en Espagne (39), en Belgique (10), en Italie (2) et en Grèce (1) - représentent environ 10% des ventes totales du Groupe et 24% des ventes des hypermarchés sur ce même périmètre. Avec une durée de vie de 4 mois en moyenne à la fin de l’année, ces magasins enregistrent en moyenne des performances supérieures aux magasins non convertis, avec des ventes en baisse en moyenne de 1,4% quand les hypermarchés non convertis ont vu leurs ventes baisser sur des périodes comparables de 5,4%. En Belgique, les ventes des Carrefour planet ont augmenté de 8,7% en moyenne vs 1% Au global, le trafic est plus élevé dans les magasins convertis au concept planet, des gains de part de marché ont été enregistrés en Belgique et en Espagne et le concept est apprécié des clients en différents points (atmosphère du magasin, circulation, signalétique, choix et qualité, produits frais…). Pour autant, principalement en raison de difficiles conditions macro- économiques en Europe du Sud et de problèmes opérationnels en France, les résultats au global de Carrefour planet sont inférieurs aux attentes. Aussi, dans un contexte de discipline financière stricte impliquant une sélectivité accrue de l’allocation des investissements, Carrefour a décidé pour 2012, de ne convertir à ce concept que 11 magasins (5 magasins en Espagne, 3 en France, 3 en Belgique). Par ailleurs, les bonnes pratiques de Carrefour planet seront mises à Forme de commerce au plus proche des consommateurs, en ville ou en zone plus rurale, le supermarché Carrefour market est un concept moderne et chaleureux, déployé sur une surface allant de 1000 à 4000 m². Son offre large, principalement en alimentaire, combine un marché traditionnel et des produits de grande consommation à des prix compétitifs, avec notamment la mise en avant des produits à marques de Carrefour. Deuxième enseigne de supermarchés en France, Carrefour market y est aussi le 1er réseau mixte de supermarchés associant magasins intégrés et franchisés. L’enseigne Carrefour market se développe au-delà de la France, en Europe et en Amérique latine. Au Brésil, les supermarchés portent l’enseigne Carrefour Bairro et proposent une offre adaptée localement, à l’instar des autres pays d’implantation des supermarchés Carrefour. Au total, à fin 2011, Carrefour compte 2995 supermarchés répartis en France (977), Europe (1851), en Amérique latine (150) et en Asie (17). Comme pour ses autres formats, le Groupe développe son réseau de magasins de proximité en capitalisant sur la marque Carrefour. Dans le monde, c’est sous l’enseigne Carrefour express que le Groupe déploie son offre, En France, berceau de la proximité, les magasins ont pour enseignes Carrefour express, Carrefour city, Carrefour Situés en villes ou en zones rurales, les magasins Carrefour express français offrent un assortiment de 3 500 références combinant produits à marques nationales et produits à marques de Carrefour sur une surface allant de 70 à 300 m². Ces magasins couvrent les besoins des consommateurs pour les courses d’appoint et de dépannage et proposent une large amplitude horaire : 8h - 21h / 22h (Paris) en semaine et dans certains cas le dimanche L’enseigne Carrefour city répond, quant à elle, aux attentes d’une clientèle urbaine et souvent pressée avec son offre de produits prêts à consommer, son ambiance moderne et ses larges horaires (de 8h à minuit en fonction des zones, en semaine, et le dimanche matin dans certains cas). L’espace de ces magasins est organisé en deux zones distinctes réparties sur une surface totale de 250 à 900 m². Les clients y trouvent d’une part des produits prêts à consommer et à réchauffer et, d’autre part, une offre complète de 6 000 références en moyenne pour les courses du quotidien (épicerie, surgelés, liquides, entretien de la maison…). Situé à l’entrée ou au cœur des petites villes et des villages, Carrefour contact est le magasin du quotidien, grâce à une offre de 8 000 références en moyenne, élargie en produits frais. Ce magasin permet également l’achat plaisir ou le dépannage avec une large amplitude horaire (8h – 20h). Les produits à marques de Carrefour sont proposés dans les différents rayons du magasin. Organisé avec des espaces commerçants comme les rayons coupes, boucherie, pain, cave et beauté, le magasin s’étend sur une surface de 400 à 900 m². Lancé en 2009, Carrefour montagne est le concept adapté aux stations de ski et à ses consommateurs. Ils peuvent y bénéficier de tous les avantages liés aux enseignes Carrefour : la compétitivité des prix, la qualité des produits, les gammes Carrefour, la carte de fidélité, les services comme la livraison des courses ou le prêt de matériel culinaire. D’une surface allant de 180 à 450 m², Carrefour montagne propose environ 4500 références. A fin 2011 en France, près du tiers du réseau de proximité a été converti aux enseignes Carrefour avec 316 Carrefour contact et 366 Carrefour city, qui ont enregistré une hausse à deux chiffres de leurs ventes en comparable. Les autres magasins de proximité du Groupe en France arborent les enseignes historiques 8 à Huit, A l’international, l’enseigne déployée en proximité est Carrefour express, avec un concept « convenience » (magasin de dépannage) ou mini-supermarché. Au total, à fin 2011, Carrefour compte 5170 magasins de proximité répartis dans 10 pays. En Pologne, où l’expansion dans ce format a été particulièrement forte, Carrefour est passé de 59 Carrefour express à 164 entre 2010 et 2011. En Argentine également, Carrefour est passé de 32 à 70 magasins de proximité sur cette même période. L’Espagne double son parc de magasins de proximité, comptabilisant 56 magasins à fin 2011 vs 28 à fin 2010. En 2011, Carrefour poursuit le développement de ses modèles de vente en gros en France et à l’international. Promocash, enseigne de cash & carry de Carrefour en France, est aujourd’hui le premier réseau franchise de cash & carry livreur en France avec 137 magasins en 2011. Spécialisée dans la vente de produits et de services aux professionnels de l’alimentation, Promocash s’adresse aux professionnels de la restauration et de l’alimentation. En 2011, Promocash a poursuivi le déploiement de son nouveau concept avec 4 magasins convertis, tout en continuant à développer des modes d’approvisionnement complémentaires : le magasin, le drive et la livraison. Ainsi, 60 magasins Promocash ont été équipés du site de vente en ligne (e-commerce). A fin 2011, l’enseigne compte par ailleurs 9 Promocash Drive. En Inde, Carrefour a ouvert son deuxième magasin en cash & carry sous l’enseigne Carrefour Wholesale cash & carry, à Jaïpur, capitale du Rajasthan, sur une surface de 5650 m2. Alliant les atouts de la vente en gros et de l’hypermarché, Atacadão, le modèle cash & carry tous publics de Carrefour au Brésil, confirme en 2011 son attractivité. La forte croissance d’Atacadao s’est poursuivie avec une hausse des ventes de 5,5% à magasins comparables hors essence au 4ème trimestre 2011. Sur l’année, Atacadao a ouvert 13 magasins, dont 7 en organique et 6 transferts d’hypermarché vers l’enseigne. Les premiers magasins de cash & carry ont par ailleurs vu le jour en Colombie et en Argentine sous l’enseigne En 2011, Carrefour a poursuivi son développement sur le e-commerce alimentaire et non-alimentaire en adoptant une approche multicanale où magasins et Internet sont en interaction pour satisfaire une clientèle adepte de bonnes affaires et de praticité. En France, Carrefour a lancé à la fin de l’année 2011 sur son site carrefour.fr une nouvelle offre en non alimentaire, proposant près de 15 000 produits, en high tech, téléphonie et électroménager. Ce site complète l’offre e-commerce de Carrefour à travers le monde, notamment dans des pays comme le Brésil ou l’Espagne. Carrefour développe également Carrefour drive, système qui permet de commander ses courses en ligne et de venir les chercher dans des points de retrait magasins. En France, les hypermarchés et les supermarchés opèrent respectivement 17 et 13 drive à fin 2011. En Belgique, Carrefour a également développé le e-commerce sous la bannière Carrefour OnLine et dispose de 67 points de retrait en 2011, en hypermarchés et supermarchés. Les clients peuvent commander et retirer leurs courses alimentaires et des produits non-alimentaires du quotidien. En Espagne, Carrefour permet à 90% des foyers espagnols de commander en ligne ; la préparation et la livraison à domicile s’effectuant dans une sélection d’une cinquantaine de magasins du parc Carrefour. Parallèlement, la région de Madrid a vu en 2011 le déploiement des premiers Carrefour drive. Au Brésil, le site de e-commerce non-alimentaire, lancé en 2010, se place en 2011 parmi les six principaux sites Carrefour développe de nombreux services qui viennent compléter son offre alimentaire et non-alimentaire et faciliter la vie de ses clients. Parmi eux, les services financiers avec Carrefour Banque, la filiale bancaire du groupe Carrefour en France qui commercialise depuis 30 ans une large gamme de produits financiers et d'assurances : la Carte Pass (carte de paiement utilisable en France et à l’étranger), une offre large de crédits, des produits d’épargne, des assurances Auto, Habitation, Complémentaire Santé et Prévoyance. L’engagement de Carrefour Banque est d’offrir au plus grand nombre les meilleurs produits et services financiers aux prix les plus avantageux. Carrefour Banque met notamment l’accent sur l’accessibilité de son offre à travers des points de vente installés dans tous les hypermarchés Carrefour en France, un site Internet et un centre d’appels intégré. Carrefour Banque développe une approche responsable des métiers de la banque vis-à-vis de ses clients, étant particulièrement attentive aux En octobre 2011, en Italie, Carrefour Servizi Finanziari, la société financière constituée en 2004 par Carrefour Italia, devient une banque suite à sa fusion par intégration avec Carrefour Banque et prend le nom de Carrefour Banca. A son lancement, Carrefour Banca compte 23 guichets dans les principaux hypermarchés du pays. Première succursale de Carrefour Banque en dehors du territoire français, Carrefour Banca se caractérise également par son approche responsable vis-à-vis de sa clientèle, notamment en matière de risques d'endettement. Elle propose actuellement des prêts personnels, des financements destinés à l'acquisition de biens dans les points de vente Carrefour ainsi que la possibilité de souscrire des cartes de crédit rattachées au circuit Au Brésil, en avril 2011, Carrefour annonce la signature d’un nouveau partenariat avec Itau Unibanco dans le domaine des services financiers. Ce partenariat avec la plus grande banque privée du Brésil (en attente de l’autorisation des autorités règlementaires du pays) a pour objectif de renforcer les activités de services financiers et assurance de Carrefour. Ainsi, depuis 1989, Carrefour propose à ses clients brésiliens des cartes privatives et depuis 2008 des cartes co brandées. En avril 2011, les services financiers de Carrefour sont présents dans 114 hypermarchés sous enseigne au Brésil. Les services financiers de Carrefour sont également développés dans d’autres pays d’Europe (principalement en Espagne et Belgique) et sur d’autres marchés de croissance (principalement en Argentine et Colombie). Au global, l’activité des services financiers du Groupe représente en 2011 environ 19% du résultat opérationnel Carrefour propose, par ailleurs, une offre large de services pour faciliter la vie de ses clients, tels que Carrefour Voyages, Carrefour Spectacles, mais également des stations-service, une assistance après-vente, la location de véhicules utilitaires… En Espagne, Carrefour Viajes est l’un des leaders sur le marché des agences de voyage. Une offre de qualité à prix bas avec les produits Carrefour Précurseur en 1976 avec les produits libres, Carrefour est la première enseigne en 1985 à signer des produits à sa marque. Depuis lors, Carrefour développe des gammes de produits qui répondent aux attentes de ses clients et consommateurs en matière de pouvoir d’achat, de qualité et d’équilibre nutritionnel. En 2011, Carrefour a engagé la refonte de ses assortiments alimentaires mais aussi non- alimentaires, avec un travail à la fois sur les recettes des produits, leurs packagings, leur design, et bien entendu leur positionnement prix. Au total, sur l’année, Carrefour a lancé plus de 2 000 nouvelles références produits sous sa marque dans ses 4 principaux Les produits « Coeur de Marché » alimentaires En cœur de gamme, Carrefour a initié en 2011 une nouvelle approche de ses produits, plaçant le client au centre de la démarche qualité. Un panel test, composé à terme de 15 000 foyers européens, évalue les produits Carrefour dans leur vie quotidienne. Ces familles doivent non seulement tester le goût mais aussi le design et l’utilisation de 5 000 produits d’ici la fin 2012. En septembre 2011, près de 400 produits testés étaient déjà présents dans les rayons des magasins, reconnaissables à leur logo « Inspiré, testé et approuvé par le Panel Test Carrefour ». Cette démarche offre aux clients et consommateurs une assurance de qualité au prix le plus juste. En parallèle de cette démarche qualité, Carrefour a entamé la refonte visuelle des packagings de ses produits cœur de gamme avec plus de 1 000 produits Carrefour re-designés en 2011. La gamme Carrefour Discount, lancée en 2009, est une sélection de produits essentiels du quotidien, à prix très bas, qui répondent aux exigences de qualité de la marque Carrefour. Elle comprend aujourd’hui près de 500 références en produits de grande consommation, en produits frais, en surgelés, ou encore en non alimentaire. En 2011, cette gamme a été lancée en Grèce, en Indonésie et en Turquie, après avoir été lancée en 2010 dans d’autres pays européens tels que la Belgique ou l’Espagne. En 2011, Carrefour Discount s’est étendue au petit Carrefour signe également des gammes qui répondent aux besoins spécifiques de ses clients. En alimentaire, Carrefour Sélection allie ainsi goût, savoir-faire culinaire et prix accessibles tandis que Reflets de France offre des produits authentiques issus de toutes les régions françaises. Avec les gammes Carrefour Baby (0-3 ans) et Carrefour Kids (4-10 ans), laquelle a été profondément retravaillée en 2010, Carrefour propose des produits alimentaires nutritionnellement équilibrés pour les enfants. Fort de ses engagements responsables, Carrefour s'engage par ailleurs à rendre accessible à tous des produits de qualité et respectueux de l'environnement, que ce soit avec les gammes Bio ou EcoPlanet. Pionnier dans le domaine, avec le lancement de la Boule Bio en 1992, Carrefour a ouvert la voie au développement des produits bio dans ses magasins. En 1997, Carrefour lançait sa gamme Carrefour Bio. Grâce à son offre et ses actions sur les prix, Carrefour est aujourd’hui le premier vendeur de produits Bio en France. Carrefour contribue par ailleurs à un développement durable au travers des filières « Engagement Qualité Carrefour », démarche qui fête en 2012 ses vingt ans et qui repose sur une approche inédite : nouer des partenariats dans la durée avec des producteurs-éleveurs, reposant sur un engagement de volume et une juste rémunération de leur production et permettant de proposer aux consommateurs et clients de Carrefour des produits de qualité, dont la traçabilité est assurée du champ à l’assiette. A ce jour, environ 20 000 producteurs- éleveurs travaillent avec Carrefour en France. Dans le monde, plus de 600 filières sont développées, de la pomme Verger de Beaumonts en France au raisin Labrunier au Brésil. Carrefour est également le leader français en produits à marques propres MSC (Marine Stewardship Council), permettant ainsi à ses clients de choisir leur poisson en étant sûrs de préserver les ressources de la mer. Le Groupe travaille pour cela sur des exigences de traçabilité, le respect des tailles minimales, la sélection des zones de pêche et le développement de sa gamme de produits à marque Carrefour labellisés MSC. Les consommateurs peuvent ainsi trouver en magasin plus d’une vingtaine de produits (27 produits dont 14 produits Carrefour Écoplanet) porteurs du label MSC. Dans le non-alimentaire, Carrefour a engagé en 2009 une refonte de ses assortiments et de son organisation pour proposer à ses clients des produits répondant à leurs attentes en termes de choix, de qualité, de design, d’originalité et bien entendu de prix. Pour la maison, les marques Carrefour Home et Carrefour Discount proposent un large choix de vaisselle, rangement, décoration pour l'intérieur et l'extérieur, de linge de maison et d’accessoires. En 2011, l’univers de la maison s’est enrichi d’une nouvelle collection d’ustensiles de cuisine exclusive, comprenant 300 références designées par Carrefour. La marque Carrefour véhicule également les engagements responsables du Groupe en non-alimentaire. Depuis 2009, Carrefour propose ainsi par exemple dans ses rayons une gamme permanente de serviettes éponges unies en coton issu de l’agriculture biologique sous la marque Carrefour Bio. Pour les vêtements et chaussures, la marque Tex habille tous les membres de la famille, du berceau à l'âge adulte. Cette ligne confortable, élégante et de qualité offre un large choix de couleurs et de coupes, à prix très accessibles. Sous le slogan « Basic is beautiful », Tex revisite chaque saison les classiques et les indispensables d’une garde-robe. Tex Baby propose également des articles de puériculture, conçus pour la maman et son enfant. Au rayon bazar, les marques de Carrefour permettent de proposer des produits de qualité et compétitifs, dans des catégories telles que les bagages, les articles de sport, le bricolage, les accessoires automobiles, le jardin, la papeterie, les activités d’extérieur ou encore les décorations de noël. Dans l’EPCS (Electro-photo-ciné-son), les marques de Carrefour se développent également, notamment Carrefour Discount pour le petit-électroménager permettant aux clients de s’équiper en produits de qualité à bas Le développement de Carrefour en France et à l’international Depuis plus de 50 ans, Carrefour déploie ses commerces en France et à l’international. Aujourd’hui présent en Europe, DOM-TOM, Asie, Amérique latine, Maghreb et Moyen-Orient, le Groupe s’appuie sur un parc de magasins intégrés et franchisés ou développés avec des partenaires. Fin 2011, année au cours de laquelle la scission à 100% de Dia a été approuvée en Assemblée Générale, le groupe Carrefour compte plus de 9 000 magasins à travers le monde. Premier distributeur européen et n°2 mondial, Carrefour a enregistré en 2011 une légère croissance de ses ventes de 0,9%, à 81,3 Md€, soutenue par les marchés émergents (+8,4% à changes constants). Le résultat opérationnel courant est de 2,2 Md€, en baisse de 19,2%, affecté par les hypermarchés en France et par la Grèce. A l’échelle du Groupe, le redressement de plusieurs pays et activités se confirme, tels que la Belgique, la Pologne, Taïwan et les hypermarchés brésiliens. Depuis le début de l’année 2011, Carrefour a ouvert ou acquis 669 nouveaux magasins sous enseignes dans le monde, ce qui représente une création brute de En France, Carrefour est leader de la grande distribution alimentaire, tous formats confondus, avec 21,2% de hypermarchés aux enseignes Carrefour et Carrefour planet, 977 supermarchés à l’enseigne Carrefour market, 3 285 magasins de proximité aux enseignes Carrefour city, Carrefour contact, Carrefour montagne, Carrefour express, 8àHuit, Shopi, Marché Plus et Proxi et 137 magasins de cash & carry à l’enseigne Promocash. Sur l’année 2011, Carrefour en France a ouvert ou acquis 184 magasins, dont 1 hypermarché, 10 supermarchés et 173 magasins de proximité, ce qui représente une création brute de 54 000 m2. En 2011, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% hors essence, principalement du fait de la sous-performance des hypermarchés. La marge commerciale hors essence est en légère baisse, pénalisée par une hausse des prix des matières premières et une pression concurrentielle soutenue, même si elle s’améliore légèrement au deuxième semestre, avec des investissements prix qui ont été partiellement compensés par une diminution de l’activité promotionnelle. Ces décisions s’inscrivent au cœur du plan d’actions qui a été mis en place en août 2011 par Carrefour France pour notamment relancer la dynamique commerciale. Par ailleurs, les supermarchés, les magasins de proximité et les services financiers enregistrent une bonne résistance de leur rentabilité. Dans les hypermarchés, sur l’année, les ventes TTC hors essence sont en baisse de 3,2%. Sur la fin de l’année , la baisse des achats discrétionnaires s’est accentuée tandis que les premiers effets du plan d’actions se sont matérialisés : positionnement prix amélioré grâce à un investissement prix plus soutenu et des promotions plus ciblées, qui ont permis à Carrefour d’être co-leader sur les prix de 500 produits de consommation courante de marque nationale, et une disponibilité produits améliorée grâce à une baisse du taux de rupture. A fin décembre 2011, 29 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet dont 14 transformés au quatrième trimestre. Les hypermarchés Carrefour opèrent 17 drive à fin 2011. Dans les supermarchés, sur l’année, les ventes TTC hors essence sont en hausse de 0,7%. Les supermarchés ont plutôt bien résisté tout au long de l’année. Les supermarchés opèrent 13 drive à fin 2011. Dans les magasins de proximité et autres activités, dont le cash & carry, les ventes TTC de l’année ont enregistré une hausse de 4,7%. Le réseau de proximité des franchisés du Groupe a affiché une progression des ventes de 6,5% en 2011. A la fin de l’année, près du tiers du réseau de proximité a été converti aux enseignes Carrefour, avec 316 Carrefour contact et 366 Carrefour city qui ont enregistré une hausse à deux chiffres de leurs ventes en magasins de cash & carry. Sur l’année, Carrefour en Europe a ouvert 382 magasins, soit une création brute de Le chiffre d’affaires 2011 de Carrefour sur la zone Europe (hors France) s’établit à 23 699 m€ en baisse de 4,3%. Dans l’ensemble des pays, les ventes sont pénalisées par un environnement économique difficile, plus particulièrement en Europe du Sud notamment à la fin de l’année. Au total, le résultat opérationnel courant s’établit à 508 m€, en baisse de 28,1% par rapport à 2010. La baisse des ventes de 1Md€ pèse sur la profitabilité et efface la bonne résistance de la marge commerciale ainsi que les efforts pour contenir les frais généraux. La performance opérationnelle varie largement d’un pays à l’autre, la Grèce (et de façon moindre l’Italie) expliquant largement la baisse de notre marge opérationnelle. La marge opérationnelle en Belgique se redresse tandis que la marge opérationnelle en Espagne résiste bien malgré une légère érosion. Présent depuis 2000, Carrefour en Belgique compte 46 hypermarchés, 437 supermarchés et 223 magasins de proximité à fin 2011. Carrefour y a enregistré des performances satisfaisantes sur l’année, confirmant que les activités du pays sont maintenant sur des bases saines, après la mise en œuvre du plan de redressement de 2010. Pour l’année 2011, Carrefour Belgique a enregistré des ventes TTC en comparable en hausse de 2,8% mais globalement en baisse de 0,8%, pénalisées par la fermeture de certains magasins dans le cadre du plan de restructuration. 10 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011 dont 4 Présent depuis 1973, Carrefour en Espagne dispose d’un parc de 172 hypermarchés, 115 supermarchés et 56 magasins de proximité à fin 2011. En Espagne, les ventes TTC sont en baisse de 1,7% (-4,0% hors essence) pour l’année 2011. Alors que les ventes non-alimentaires se sont dégradées sur la fin de l’année reflétant un environnement économique très dur, Carrefour Espagne poursuit son investissement soutenu dans les prix pour satisfaire ses clients. 39 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011, dont 11 proximité et 13 cash & carry. Dans un environnement de marché difficile, Carrefour Italie enregistre pour l’année 2011 une baisse de ses ventes TTC de 5,8% (-6,7% hors essence). 2 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011, dont 1 transformé au 4ème trimestre. En Italie, Carrefour poursuit ses efforts pour améliorer sa compétitivité prix avec un mix qui favorise les prix bas permanents plutôt Carrefour dans les autres pays d’Europe Carrefour est présent en Grèce, à Chypre, en Pologne, en Turquie et en Roumanie. Implanté depuis 1991 en proximité. A Chypre, où le premier magasin a été ouvert en 1991, Carrefour exploite 7 hypermarchés et 9 magasins de proximité. En Turquie, avec une implantation depuis 1993, le parc de magasins est composé de 27 Sur l’année, les ventes de Carrefour sur ses autres marchés d’Europe sont en baisse de 3,2% à taux de changes constants. Les ventes hors essence en Grèce ont baissé de 8,1% sur l’année en raison d’un environnement de consommation dégradé. Un magasin y a été converti à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011. Les ventes hors essence à taux de changes constants en Pologne ont reculé de 2,4% en 2011. La Turquie a affiché des ventes quasi-stables en 2011 (-0,1% à taux de changes constants). En Roumanie, les ventes ont augmenté de 5,4% en Roumanie à taux de changes constants en 2011. Présent en Amérique latine depuis 1975 avec l’ouverture d’un premier magasin au Brésil, Carrefour est un acteur clé de la distribution dans cette zone. Carrefour y développe ses enseignes sur trois marchés de croissance : l’Argentine, le Brésil et la Colombie. La croissance des ventes en Amérique latine est restée solide (+10,1% à taux de changes constants hors essence et +8,4% en publié) portée par de solides performances en comparable et une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. Sur l’année, Carrefour y a ouvert 74 magasins, représentant une création brute de 82 000 m2. Par ailleurs, le résultat opérationnel courant augmente de 27,5% à 554 m€, entraînant ainsi une forte hausse de la marge opérationnelle (+60pb), qui s’est accélérée au second semestre. La hausse de la rentabilité est largement liée au redressement des hypermarchés au Brésil. Les marges opérationnelles en Argentine et en Colombie résistent. Au Brésil et en Argentine, où le besoin d’innovation est permanent, Carrefour a engagé l’évolution de ses Présent en Argentine depuis 1982, Carrefour gère un parc de 74 hypermarchés, 109 supermarchés et 70 magasins de proximité. En 2011, parmi les ouvertures de Carrefour Argentine, on compte deux magasins Carrefour Maxi. Sur l’année, les ventes TTC à taux de change constants de Carrefour Argentine progressent de 41 supermarchés et 8 magasins de proximité. Carrefour Brésil enregistre une croissance solide de ses ventes annuelles à taux de changes constants de 8,9%. Carrefour confirme le redressement de ses hypermarchés, soutenu par le non-alimentaire. La forte croissance d’Atacadao s’est poursuivie tout au long de l’année, soutenue En 2011, Carrefour Brésil a procédé à une restructuration de son parc : 6 hypermarchés convertis en Atacadao, 5 Carrefour est présent en Colombie depuis 1998 et compte aujourd’hui 75 hypermarchés et 20 magasins de proximité. Sur l’année, le chiffre d’affaires hors essence à taux de changes constants est en hausse de 1,2%. Implanté depuis 1989 sur le continent asiatique, avec une première ouverture à Taïwan, Carrefour est également présent en Chine, en Inde, en Indonésie, en Malaisie et à Singapour. Son parc s’élève à 380 magasins en 2011, dont 361 hypermarchés, 17 supermarchés et 2 magasins en cash & carry (en Inde). Les ventes en Asie augmentent de 5,1% à taux de changes constants (+5,6% à taux de changes courants) soutenues par une expansion continue. Néanmoins, la croissance des ventes a décéléré au second semestre, notamment en non- alimentaire en Chine. Alors que la marge commerciale se maintient, la moindre croissance des ventes à la fin de l’année a pesé sur le résultat opérationnel courant, en baisse de 9,7% à 258 m€. La marge opérationnelle en Chine diminue, alors qu’elle ressort en hausse à Taïwan et en Indonésie, qui continue d’afficher une solide performance. Au total sur l’année 2011, Carrefour a ouvert 29 magasins en Asie, ce qui représente une création En Chine, Carrefour dispose d’un parc de 203 hypermarchés. Les ventes de 2011 à taux de changes constants Le non alimentaire a été pénalisé par des conditions climatiques défavorables sur la fin de l’année et une nouvelle réglementation affectant le système promotionnel. En 2011, Carrefour a poursuivi son expansion dans ce pays avec 23 magasins ouverts sur l’année. Implanté en Inde depuis 2010, Carrefour y a ouvert son premier magasin en cash & carry sous l’enseigne Carrefour Wholesale Cash&Carry à New Delhi. En 2011, Carrefour a ouvert son deuxième magasin cash & carry dans la région de Jaïpur. Carrefour est implanté en Indonésie depuis 1998 et gère un parc de 70 hypermarchés et de 14 supermarchés. Sur l’année 2011, les ventes TTC de Carrefour Indonésie ont progressé de 4,5% à taux de changes constants. Carrefour en Malaisie et à Singapour En Malaisie, Carrefour est présent depuis 1994. Son parc de magasins est composé de 26 hypermarchés. A Singapour, Carrefour est présent depuis 1997 et dispose de 2 hypermarchés. Carrefour est présent à Taïwan depuis 1989 et opère un parc de 60 hypermarchés et 3 supermarchés. Carrefour confirme son redressement dans ce pays, amorcé en 2010. En 2011, les ventes sont stables (+0,1% à taux de Autres pays : les partenariats de Carrefour à travers le monde Carrefour compte par ailleurs 281 magasins exploités avec 9 partenaires franchisés à travers le monde. Parmi supermarchés et 68 magasins de proximité en outre-mer et en République Dominicaine. Démarche Développement Durable du groupe Carrefour Au contact permanent de la société et attentif à son évolution dans 33 pays, le groupe Carrefour a très tôt pris conscience des enjeux et su intégrer le Développement Durable dans sa politique globale. Cette démarche initiée de longue date est fondée sur le dialogue avec les parties prenantes. Le groupe Carrefour a bâti sa politique de Développement Durable sur le maillage des trois piliers économique, social et environnemental. C’est la prise en compte forte des contraintes économiques de son activité qui a permis de mettre en place des actions concrètes, pérennes et créatrices de valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes. Cette dimension pragmatique de la démarche et son ancrage au cœur des métiers font du Développement Durable un élément fondamental de la stratégie du Groupe. Temps forts 2011 de la démarche Développement Durable du groupe Carrefour - OGM : Carrefour est le premier distributeur à avoir développé un étiquetage « Nourri sans OGM » sur ses produits en 2010. Cette initiative déployée en France a anticipé la publication du décret relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires issues de filières sans « OGM » paru au JO du 31 janvier 2012. L’information « Nourri sans OGM » est identifiable sous la forme d’un sticker apposé sur plus de 300 références à marque Carrefour. Il permet aux clients de choisir ou non des produits issus d’animaux ayant eu une alimentation sans OGM. - Etiquetage environnemental : En 2010, Carrefour s’est porté volontaire et a été sélectionné pour tester le dispositif « affichage environnemental » prévu par le Grenelle de l’environnement en France. Menée sous l’égide du Ministère en charge de l’environnement, cette expérimentation fera l’objet d’un bilan transmis au Parlement. Le dispositif d’information élaboré par Carrefour a été conçu en partenariat avec L’Oréal et testé sur les shampoings doux : depuis le mois de juillet 2011, les consommateurs peuvent consulter sur Internet les impacts environnementaux de 12 produits. En testant un affichage basé sur la modélisation des impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie (shampoings à sa marque), Carrefour souhaite pouvoir évaluer la pertinence de ce type d’information par l’étude de 5 axes prioritaires, que sont : · La compréhension et l’adhésion des consommateurs, · L’impact possible sur leurs comportements d’achat, · La fiabilité des informations produites, · Leur compatibilité et leur cohérence avec les labels existants, · Le coût de mise en œuvre au regard du bénéfice environnemental. A travers cette expérimentation, Carrefour apportera également sa contribution au débat public. BIODIVERSITE - RESSOURCES NATURELLES / LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT Objectif : 100% d’huile de palme responsable dans ses produits à marques de Carrefour d’ici · Carrefour poursuit le développement d’une filière d’huile de palme responsable certifiée, ne générant pas de déforestation supplémentaire et garantissant des conditions de travail respectueuses des règles de l’OIT (organisation internationale du travail) pour son approvisionnement en · Carrefour participe au Board et à l’Assemblée Générale de la RSPO. A cette occasion, le WWF publie son second Scorecard sur les utilisateurs d’huile de palme (il s’agit du classement des performances environnementales de plus de 130 entreprises Européennes, Australiennes et Japonaises concernant leur approvisionnement en huile de palme). · Carrefour obtient « une note supérieure à 8 sur 9 dans ce Scorecard» pour « sa politique d’huile de palme durable de part le monde initiant le développement avec des petits producteurs indonésiens de plantations respectant les normes de durabilité » En 2011, le groupe Carrefour poursuit également ses actions en matière de lutte contre le changement climatique, de préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité : Formalisation d’une politique globale d’approvisionnement responsable pour les produits issus de la forêt et se fixe pour objectif d’aller vers « Zéro déforestation » à l’horizon 2020. - Objectif : réduction de 40 % des émissions de CO2 générées par les magasins du G4 (France, Espagne, Italie, Belgique) d’ici 2020 vs 2009 (réduction des fuites de réfrigérants et remplacement par des fluides réfrigérants naturels - amélioration de 30 % de l’efficacité énergétique en 2020 vs 2004). – Déploiement de pictogrammes d’aide au tri des déchets simplifiés apposés au dos des emballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettent désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de – Carrefour est le premier distributeur en France à proposer une ligne de bijoux en or responsable de Guyane en partenariat avec le WWF. } Carrefour développe en Inde et en Espagne des nouveaux modèles de magasins énergétiquement L’aspect novateur de ces magasins en termes de respect de l’environnement repose essentiellement sur une gestion économe de l’énergie et une optimisation des systèmes de froid, qui diminue les émissions CO2, dans le respect des engagements de l’enseigne. } Carrefour Market a été récompensé par les Trophées innovations LSA pour la fermeture de ses meubles réfrigérés dans les rayons ultra-frais de six de ses magasins. A l’échelle d’un magasin, cette action a permis une baisse de la consommation énergétique de 17 %. } Depuis octobre 2011, Carrefour expérimente le plus gros camion électrique du monde pour la distribution de produits alimentaires en ville. Ce véhicule innovant offre une solution de livraison urbaine silencieuse et non polluante, parfaitement adaptée à l’environnement urbain. Il sera testé pendant une année et approvisionnera en produits frais les enseignes Carrefour dans l’agglomération Lyonnaise (permet de transporter 5,5 Tonnes de marchandises avec une autonomie de 100 km). } Carrefour organise la troisième Edition des Trophées du Développement Durable pour récompenser les fournisseurs français à sa marque les plus engagés en matière de développement durable. Lors de sa soirée événementielle qui s’est tenue en présence de la déléguée interministérielle au développement durable et commissaire générale au Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, et plus de 200 invités et membres du jury, dont le WWF, Carrefour a distingué quatre de ses fournisseurs français les plus vertueux pour leur engagement dans } Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable des fournisseurs de produits à sa marque (outil Carrefour développé en partenariat avec l’ADEME et le WWF pour les fournisseurs français en 2006). Via Internet les fournisseurs à marques propres auto- évaluent leurs pratiques dans le domaine du Développement Durable et de s’informer sur les bonnes } Carrefour et l’UNI créent les conditions favorables à la mise en place d’un syndicat en Colombie. Un Groupe engagé depuis 20 ans dans une démarche de Développement Durable Bien avant la médiatisation que connaît aujourd’hui le concept de Développement Durable, le groupe Carrefour avait démontré son aptitude à en faire vivre les principes. À ce titre, le lancement des filières Engagement Qualité Carrefour, en 1992, apparaît comme un acte précurseur. Des produits frais conciliant goût, authenticité et sécurité, issus de méthodes respectueuses de l’environnement, et élaborés par des fournisseurs fidélisés : dès l’origine, le projet réunissait les principales conditions d’une croissance partagée et durable. Depuis, le Groupe n’a cessé de renforcer cette démarche à travers ses grands engagements : en appliquant le principe de précaution aux OGM en 1996 ; en lançant la gamme Carrefour Bio en 1997 ; en collaborant avec la FIDH pour l’élaboration d’une Charte Sociale signée par tous ses fournisseurs de produits à marques propres en 2000 et le suivi de son application ; en adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies et en signant un accord avec l’UNI (Union Networks International) s’engageant ainsi à respecter les principes de l’OIT dans tous les pays où il opère ; en se dotant d’un Code de Conduite, reformulé en 2010, et en signant la charte pour la Diversité en Entreprise en 2004. En 2005, Carrefour est le 1er distributeur à lancer une gamme de produits à marques propres « Pêche responsable ». En 2006 l’enseigne lance la gamme Carrefour AGIR (déclinée en 4 segments : produits bio, produits issus du commerce équitable, produits plus respectueux de l’environnement et produits « Nutrition ») et participe à la création de la plateforme GSCP (Global Social Compliance Programme) : initiative visant à l’harmonisation des standards de responsabilité sociale des donneurs d’ordre internationaux. En 2007, le Groupe s’engage à réduire de 20% sa consommation d’énergie par m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; En 2008, le Groupe adhère à la SAI (Social Accountability International) et signe la charte de la Parentalité. Et plus récemment, le Groupe a renforcé son engagement en matière de lutte contre le changement climatique en se fixant un objectif ambitieux de 30% d’efficacité énergétique d’ici 2020 par rapport à 2004 et en soutenant publiquement et participant activement à la campagne des Nations Unies « Seal the Deal » qui appelait les gouvernements à conclure un accord ambitieux, efficace et juste à Copenhague. Pour contribuer à la lutte contre la déforestation, Carrefour s’est également fixé pour objectif d’atteindre 100% d’approvisionnement en huile de palme certifiée pour ses produits à marques propres d’ici 2015. En 2011, Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable. Aujourd’hui près de 6500 sites fournisseurs de produits à marques propres sont accompagnés par Carrefour via l’outil d’autodiagnostic. Ainsi ils peuvent mesurer leurs pratiques Développement Durable et bénéficier de visites conseil sur leurs sites, ainsi que du soutien du groupe Carrefour dans la mise en œuvre d’actions d’amélioration. Par son action en faveur du Développement Durable, Carrefour crée ainsi de la valeur au bénéfice de ses collaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs, de ses actionnaires, ainsi que des pays et des collectivités qui l’accueillent. En lançant des produits qui anticipent les tendances émergentes, en contribuant à la performance de ses salariés par une politique de ressources humaines responsable, en diminuant ses coûts grâce à des programmes d’économies d’énergie et de protection des ressources naturelles, il contribue aussi à la rentabilité de ses activités, et donc à sa propre pérennité. Sensibiliser et impliquer tous nos collaborateurs dans tous leurs métiers Conscient de l’enjeu stratégique du déploiement de sa démarche et de l’importance d’impliquer tous les métiers, le groupe Carrefour a mis en place, dès 2001, une organisation dédiée, présente à chaque niveau (global, pays, BU) et sur tous les métiers : la démarche de progrès globale est impulsée par la Direction Qualité et Développement Durable au niveau du Groupe qui dispose de relais développement durable dans les business units de chaque pays. Les actions au niveau des pays, BUs et magasins sont basées sur les valeurs et la politique du Groupe mais sont fonction du contexte local. L’organisation Qualité et Développement Durable Groupe tout comme celle des business units travaillent en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles et transverses du Groupe et des pays. Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux problématiques du Développement Durable, le Groupe a mis en place des programmes de sensibilisation. Sur ses sièges administratifs en France, Carrefour a déployé le programme Eco-Attitude afin de sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes au bureau. A l’international, également, des programmes similaires à Eco Attitude ont été mis en place ; comme en Argentine où Carrefour a mobilisé et formé ses collaborateurs et ses clients au tri des déchets. Des poubelles de tri, ont ainsi été installées dans les bureaux (papier, plastique et canettes) et dans les magasins de Buenos Aires pour permettre de séparer les déchets organiques des déchets recyclables. Un système de suivi de la DLUO des produits a parallèlement été mis en place pour permettre de réduire le volume des déchets organiques de 4 %. Un dialogue régulier avec les parties prenantes Identifier et anticiper les attentes de ses parties prenantes, associer les expertises extérieures à l’élaboration de la démarche de Développement Durable, prévenir les risques et désamorcer les conflits permet au Groupe de définir une politique transparente et concertée. De la confrontation des engagements et des contraintes naissent en effet des solutions pragmatiques. Le dialogue est entretenu de façon permanente par la direction Qualité et Développement Durable au niveau du Groupe, et par les pays, enseignes et magasins à l’échelon local. Dès la mise en place de sa démarche, Carrefour a construit sa stratégie Développement Durable avec ses parties prenantes, les représentants de ses principaux interlocuteurs : agences de notation et gestionnaires de fonds ISR, ONG environnementales et sociales, associations de consommateurs, syndicats, instances nationales et internationales et cercles de réflexion sur le Développement Durable. Aborder de façon pertinente les questions relevant du Développement Durable implique de faire appel aux compétences de spécialistes internes mais également externes : c’est à ce titre que, depuis plus de dix ans, Carrefour met en place des partenariats avec des organisations qui l’aident à avancer plus vite et plus efficacement dans ses projets. Le Groupe collabore par exemple depuis plus de 10 ans avec la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de ses produits dans les pays sensibles. Il est également partenaire d’ONG environnementales comme le WWF (depuis 1997) qui, entre autres contributions, l’accompagne dans sa démarche de préservation de la biodiversité. Loin de se limiter à un travail de réflexion, cette collaboration prend une forme opérationnelle : tout au long de l’année, des experts de l’association travaillent avec des acheteurs et des responsables Qualité du Groupe afin de leur apporter leur expertise. Ils sont impliqués dans la démarche globale du Groupe et dans les différents dossiers comme sa politique d’approvisionnement concernant le bois, les ressources halieutiques, les OGM, l’huile de palme, le soja, les produits visés par la réglementation Reach, etc. Carrefour collabore également étroitement avec ses parties prenantes via des accords cadres, comme l’accord signé avec UNI Commerce pour le respect des droits de l’Homme au travail. La démarche de Développement Durable est basée sur deux axes stratégiques : 1- intégrer le Développement Durable dans toutes les activités: } En assumant nos responsabilités économiques \- stimuler le tissu économique local : Carrefour favorise l’emploi et l’approvisionnement (produits alimentaires) local, ainsi que la création d’entreprise et de centres de vie. \- accompagner la croissance de nos fournisseurs : Carrefour promeut un véritable partenariat avec le monde agricole notamment à travers ses filières Engagement Qualité Carrefour. Ainsi, le Groupe créée des partenariats durables et assure des débouchés à des milliers de producteurs. Par exemple, Carrefour en France travaille avec plus de 20.000 producteurs depuis vingt ans. Enfin Carrefour encourage ses fournisseurs dans leurs démarches \- s’assurer de la conduite éthique de nos activités : le Groupe s’est doté d’un Code de conduite dès 2004 (revu en 2010 en lien avec les Valeurs du Groupe et la nouvelle ambition) et d’un Compliance Officer rattaché à Direction Juridique du Groupe en 2008. Certains pays ont également mis en place des lignes éthiques qui permettent aux collaborateurs et aux fournisseurs d’alerter anonymement sur des pratiques contraires à l’éthique du Groupe. En 2011, le déploiement du nouveau format de Code de conduite Professionnelle Carrefour, initié en } En assumant nos responsabilités sociales/sociétales -agir en employeur responsable : Carrefour promeut la diversité et l’égalité des chances à l’embauche et au cours de la carrière professionnelle ; Le Groupe met en place des outils lui permettant d’être à l’écoute de ses collaborateurs et des mesures leur permettant de se sentir bien au travail \- s’assurer du respect des Droits de l’Homme au travail dans notre chaîne d’approvisionnement : le Groupe veille en collaboration avec la FIDH, au respect de sa Charte Sociale (retravaillée en 2009 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP) et mène une politique rigoureuse d’audits sociaux. Il promeut égale\- ment la mise en place des formations à la responsabilité sociale chez ses fournisseurs. Retravaillée en 2010 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP et une obligation d’éthique dans les échanges entre Carrefour et ses fournisseurs, cette nouvelle Charte sociale et éthique a été diffusée au cours de l’année 2011. \- être solidaire des communautés locales A l’œuvre dans tous les pays où le Groupe est implanté, la Fondation Internationale Carrefour concentre son action sur trois domaines : l’alimentation, l’insertion et la solidarité. La solidarité est aussi l’affaire des pays, enseignes et magasins, qui définissent et appliquent leur propre politique en invitant les salariés à y contribuer. L’Argentine, le Brésil, l’Espagne et la France ont, par exemple, créé des structures dédiées pour encourager et fédérer les initiatives sur leur périmètre. De très nombreuses actions sont ainsi menées pour lutter contre les facteurs d’exclusion (pauvreté, maladie, handicap), protéger les enfants ou encore intervenir face à une situation } En assumant nos responsabilités environnementales : \- contribuer à la lutte contre le changement climatique : Carrefour s’est engagé à réduire de 30% sa consommation d’énergie / m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; de 40 % les émissions de CO2 de ses magasins en France, Espagne, Italie et Belgique d’ici 2020 (vs2009) – notamment en limitant les fuites de réfrigérants et en testant puis déployant les fluides naturels - et à limiter l’impact environnemental de son activité logistique, en promouvant l’utilisation de modes de transport alternatifs à la route et en réduisant le nombre de kilomètres parcourus par les camions (optimisation du remplissage et réduction du transport à vide). Engagé dans une démarche « Zéro déforestation », le Groupe s’est notamment engagé à s’approvisionner en huile de palme certifiée durable pour tous ses produits à marques propres d’ici 2015. \- préserver la biodiversité et les ressources naturelles : Carrefour propose en France notamment une alternative crédible aux OGM, des assortiments responsables en bois exotique (l’assortiment de la centrale d’achat du Groupe est exclusivement composée de produits certifiés FSC et d’Acacia, une espèce qui n’est pas en danger) et en produits de la pêche (Carrefour propose plus d’une vingtaine de produits certifiés MSC et travaille avec le WWF sur la composition de son assortiment). Enfin, Carrefour met en place des actions pour réduire ses consommations d’eau, et travaille également avec ses fournisseurs sur ce sujet. -réduire les déchets et optimiser leur recyclage : le Groupe réduit les déchets produits par ses magasins et optimise leur recyclage ; il travaille en amont à la réduction des emballages de ses produits et privilégie les mono-matériaux qui facilitent le tri et le recyclage. Enfin, Carrefour s’est engagé à arrêter la distribution des sacs de caisse en plastique gratuits jetables d’ici 2012 et propose dans tous les pays des alternatives réutilisables 2\. Promouvoir le Développement Durable à travers notre offre et notre communication vis-à-vis de nos } Carrefour développe et propose aux consommateurs une offre de produits « responsables » à marques Depuis près de 20 ans, le Groupe développe dans 14 pays les filières Engagements Qualité Carrefour. Fruits d’une véritable démarche partenariale avec les fournisseurs, cette gamme est composée de produits frais de qualité supérieure et intégrante des critères environnementaux stricts. En France, Carrefour est le 1er vendeur de produits biologiques. De même, avec plus de 40 millions de chiffres d’affaires Carrefour contribue fortement à démocratiser les produits issus du commerce équitable et à soutenir les producteurs. Le Groupe propose une offre très large de produits bio à marques propres, notamment sous sa gamme Carrefour bio : produits alimentaires, cosmétiques, et également produits textiles. Depuis plus de 10 ans, Carrefour soutient également le commerce équitable et a développé une gamme spécifique Carrefour qui réunit à la fois des produits labellisés Max Havelaar et des produits partages dont l’achat permet de soutenir des associations humanitaires. A travers sa gamme Carrefour ECOPlanet, le Groupe développe des produits plus respectueux de l’environnement, certifiés ou porteurs d’une caution externe : produits de la pêche certifiés MSC (Marine Stewardship Council), produits en bois certifiés FSC (Forest Stewardship Council), produits écolabellisés…. } Dans tous les pays, Carrefour multiplie les initiatives pour informer et sensibiliser ses clients et Chaque année, les pays du Groupe participent à des grands rendez-vous internationaux, européens ou nationaux du Développement Durable. En 2011, Carrefour a réitéré ses campagnes de sensibilisation et opérations de promotion des produits économes en énergie à l’occasion de la Semaine européenne de l’Energie durable. Le Groupe s’est également fortement mobilisé en 2011 et notamment en Espagne pour la préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité, en organisant de nombreux ateliers d’information/sensibilisation, de découverte ainsi que d’autres activités avec des partenaires comme le SEO Bird Life en Espagne. Au-delà de ces grands rendez-vous, Carrefour informe régulièrement ses clients en magasin et travaille sur la visibilité de son offre de produits « responsables ». Pour aller plus loin, notamment dans le tri de nos déchets, le Groupe propose depuis septembre 2010 et retravaillés en 2011, des pictogrammes d’aide au tri des déchets apposés au dos des emballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettant désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de tri Mise en place d’un reporting mondial Suite à notre 1er Rapport de Développement Durable en 2001, nous avons développé et constamment amélioré notre reporting, basé sur des Indicateurs clés de performance Le Groupe a déployé un tableau de bord développement durable dont les KPI doivent être mesurés et suivis Transparence et mesure de notre performance globale Notre Groupe qui a publié un Rapport de Développement Durable jusqu’en 2009, propose désormais un Rapport Expert Développement Durable en ligne afin de rendre compte à nos parties prenantes de nos politiques, initiatives et performances, avec des indicateurs clés de performance. Une sélection d’indicateurs environnementaux et sociaux publiés dans notre Rapport Expert de Développement Durable est vérifiée par un de nos commissaires aux comptes depuis 2007, à un niveau d’assurance modéré jusqu’en 2009 et à un niveau d’assurance mixte en 2010 (modéré et raisonnable). De plus, notre rapport de Développement Durable suit les lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI 3, niveau B). Une démarche de progrès et une performance reconnue Aujourd’hui, Carrefour figure dans 8 indices et les principaux fonds Investissements Responsables (ISR) La société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger. 7.2. Cf. Section 20 (tableau des filiales consolidées). Pour Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente exploitées par le Groupe. A fin décembre 2011, le Groupe exploite plus de 12 millions de m² (magasins intégrés). Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 18 et 19 des annexes des comptes consolidés Carrefour est propriétaire des marques internationales (enseignes et produits). Les marques produit nationales sont la propriété de la filiale locale qui les utilise. La Direction Juridique de Carrefour compte en son sein une spécialiste de la propriété intellectuelle qui, avec l’aide de cabinets de conseils extérieurs, assure l’enregistrement et le renouvellement des marques, leur surveillance et défend les droits de Carrefour contre les tiers. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT Cf. section 20 (pages 65 et suivantes) du présent document de référence. La loi LME est entrée en application à compter du 1er janvier 2009. L'incidence sur la trésorerie du Groupe a porté principalement sur l’exercice 2009 et s’est élevée à environ 470 millions d’euros. Le Groupe ayant conclu des accords dérogatoires avec certains fournisseurs, une dégradation supplémentaire de la trésorerie du Groupe a environ 10 millions d’euros par an. 10.1 Information sur les capitaux de l’émetteur Pour le Document de référence 2011, les paragraphes concernés se trouvent à la note 27 des Etats financiers consolidés (pages 145 et suivantes) ainsi qu’à la note 6 des Etats financiers sociaux de Carrefour (page 197). d’euros à la fin de l’année précédente, soit une baisse de 2 936 millions d’euros. Cette diminution s’explique principalement par l’opération de distribution des titres Dia, qui s’est traduite par une diminution des capitaux propres pour un montant de 2 230 millions d’euros, et par le versement de dividendes pour un montant total de 813 millions d’euros (y compris dividendes versés aux intérêts hors Groupe). 10.2 Source et montant des flux de trésorerie consolidés et description de ces flux Le tableau de Flux de trésorerie consolidé se trouve page 103 du Document de référence 2011. L’autofinancement (hors incidence des activités abandonnées) s’est établi à 2 360 millions d’euros, en baisse de 19,0% par rapport au montant de 2 914 millions d’euros généré en 2010, en raison de la baisse globale de La variation du besoin en fonds de roulement est négative de 117 millions d’euros en 2011 (à comparer à – 729 millions d’euros) et s’explique principalement par une détérioration de 1,6 jour du ratio de rotation des 10.3 Financement et ressources de liquidité Au cours de l’exercice 2011, les conditions d’emprunt de Carrefour étaient conformes à celles d'un émetteur La structure de l’endettement est présentée en note 32 des Etats financiers consolidés (page 158 et suivantes du L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Groupe. Les principales actions entreprises par la Direction de la trésorerie et des Financements Groupe (DTFG) afin de gérer la liquidité consistent à : limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5 - maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ; - utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacité Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de 3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’un encours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellement Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de son échéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans. Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, à savoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge), changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clause de changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sont également assortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée. Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause de changement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveau d’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à un remboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon. Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra être 10.4 Informations concernant toute restriction à l'utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvant influer sensiblement, de manière directe ou indirecte, sur les opérations de l'émetteur Les capitaux propres du Groupe ne sont soumis au respect d'aucun ratio financier. Une partie de l'endettement bancaire contracté par Carrefour Brésil est soumise aux 2 covenants suivants : le ratio de liquidité (actifs circulants rapportés aux passifs circulants) doit être supérieur ou égal à 0,85 ; le ratio de solvabilité (capitaux propres rapportés au total du bilan) doit être supérieur ou égal 0,25. Par ailleurs, les sociétés financières du Groupe se conforment aux exigences en matière de capital auxquelles elles sont soumises en leur qualité d'établissement de crédit, notamment en matière de ratios prudentiels. Dans le cadre de son activité internationale, Carrefour n'est pas affecté par des restrictions susceptibles de peser de façon significative sur les capitaux de ses filiales. 10.5 Informations concernant les sources de financement attendues ou qui seront nécessaires pour honorer Pour faire face à ses engagements, Carrefour peut recourir à son Free Cash Flow et lever de la dette en ayant recours à son programme EMTN, à son programme de Billets de Trésorerie, voire à ses lignes de crédit. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES Légère croissance des ventes, soutenue par les marchés émergents Résultat Opérationnel Courant de 2,2 Md€ Résultat net, part du Groupe, en baisse de 14%, affecté par des éléments exceptionnels significatifs Dette nette réduite de plus d’un milliard à 6,9 Md€ Proposition de distribution d’un dividende de 0,52€ par action pour l’exercice 2011, payable en numéraire ou en titres Résultat net des activités abandonnées, part du Légère croissance des ventes: +0,9% à 81,3Md€ (+0,4% hors essence à taux de changes constants), soutenue par les marchés émergents (+8,4% à changes constants) Résultat opérationnel courant de 2 182m€ (-19,2%), affecté par les hypermarchés en France et par la Grèce Charges non courantes de 2 662m€, dont 2 162m€ de charges d’impairment, principalement en Italie Résultat net des activités abandonnées, part du Groupe, de 2 573m€, reflétant la scission de nos activités hard discount DIA et la vente de nos activités en Thaïlande Résultat net, part du groupe, de 371m€, en baisse de 14,3% dû à des éléments exceptionnels significatifs Scission de DIA finalisée en juillet 2011 France : rentabilité pénalisée notamment par des problèmes opérationnels en hypermarchés ; bonne performance de nos supermarchés et de nos formats de proximité Europe : Résultats mitigés dans un contexte difficile, en particulier en Europe du Sud, marqués par un redressement confirmé en Belgique et Pologne, une érosion limitée de la rentabilité en Espagne mais une sous-performance en Italie, et une activité en Grèce très fortement affectée par la crise Pays émergents : en Amérique latine et en Asie, croissance robuste des ventes (+7,4%) et de la rentabilité (+12,8%), avec une poursuite du redressement de nos hypermarchés au Brésil Croissance solide et soutenue des Services Financiers 81 Carrefour Planet à fin 2011, représentant environ 10% des ventes du groupe 1 Compte de résultat ajusté de la déconsolidation de DIA Ventes et résultats : Performance des magasins Planet supérieures aux magasins non convertis, mais résultats inférieurs aux attentes, principalement en raison de conditions macro-économiques exceptionnelles en Europe du Sud affectant les ventes non-alimentaires et de problèmes opérationnels en France. Des décisions pragmatiques dans un contexte de discipline financière stricte : o Revue à la baisse significative des conversions pour 2012 : 11 magasins transformés o Au-delà de ces 11 magasins, déploiement en suspens : analyse et optimisation du modèle des magasins déjà convertis ; baisse des coûts de conversion avant tout nouveau déploiement o Dans l’intervalle, mise à disposition des bonnes pratiques de Planet à l’échelle du groupe Poursuite de l’exécution du plan “RESET” en France : ajuster notre nouvelle organisation en hypermarchés, reconstruire notre équation commerciale et accélérer le développement des Drives et de l’e-commerce Mise en œuvre de plans d’action spécifiques en Europe du Sud pour répondre à un contexte difficile : renforcement de notre compétitivité prix avec des promotions moins nombreuses mais plus ciblées, poursuite des économies de coûts, et élargissement de notre offre de produits à marque Carrefour Poursuite de notre croissance dans les marches émergents, avec des investissements centrés sur la Chine, le Politique financière : discipline en matière de coûts et de trésorerie o Discipline dans la gestion du cash: poursuite de nos initiatives de réduction de coûts, avec un objectif minimum de 400m€ d’économies et une réduction du niveau de nos stocks de 2 jours par o Contrôle strict de nos investissements, prévus entre 1,6Md€ et 1,7Md€ en 2012 (contre 2,3Mds€ en 2011); réduction en Europe, niveaux inchangés dans les pays émergents afin de poursuivre notre o Nouvelle politique de distribution de dividendes : proposition d’un taux de distribution d’environ 45% du résultat net ajusté des éléments exceptionnels. Lars Olofsson, Président Directeur Général, a déclaré : “2011 a été une année de résultats contrastés pour Carrefour. Les ventes ont légèrement progressé, portées par une solide performance dans les pays émergents, et le Groupe a dépassé son objectif cumulé de réduction de coûts depuis le lancement de notre plan de Transformation. L’environnement difficile auquel nous avons dû faire face tout au long de l’année, notamment en Europe du Sud, et la sous- performance des hypermarchés en France ont entraîné une baisse de notre résultat opérationnel courant. Notre résultat net a été fortement affecté par des éléments exceptionnels très significatifs, largement non cash, dont une charge de dépréciation en Italie. En 2012, Carrefour va capitaliser sur ses atouts tout en observant une discipline financière stricte pour s’adapter à un environnement toujours contraignant. Carrefour poursuivra la mise en œuvre de ses plans d’action en France et en Europe du Sud combinant prix bas, des promotions plus ciblées et une offre enrichie de produits à marque Carrefour. Nous ajusterons de manière pragmatique le déploiement de Planet aux contraintes de l’environnement. Dans le même temps, Carrefour va accélérer sa stratégie multi-canal en augmentant considérablement son nombre de Drive et en développant son activité e-commerce, tout en poursuivant son expansion dans les pays émergents. » En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% hors essence, principalement du fait de la sous\- performance de nos hypermarchés. La marge commerciale hors essence est légèrement en baisse, penalisée par une hausse des prix des matières premières et une pression concurrentielle soutenue, même si elle s’améliore légèrement sur le deuxième semestre, avec des investissements prix qui ont été partiellement compensés par une diminution de notre activité promotionnelle. Les frais généraux sont en hausse, notamment en hypermarchés, affectés par de nouvelles lois. Le résultat opérationnel courant baisse de 32,4% à 862m€. Les supermarchés, les magasins de proximité et les services financiers enregistrent une En Europe, le chiffre d’affaires baisse de 4,3% hors essence et à taux de changes constants (-4,3% publié). Dans l’ensemble des pays, les ventes sont pénalisées par un environnement économique difficile, plus particulièrement en Europe du Sud notamment à la fin de l’année. Au total, le résultat opérationnel courant s’établit à 508m€, en baisse de 28,1% par rapport à 2010. La baisse des ventes de 1Md€ pèse sur la profitabilité et efface la bonne résistance de la marge commerciale ainsi que les efforts pour contenir les Notre performance opérationnelle varie largement d’un pays à l’autre, la Grèce (et de façon moindre l’Italie) expliquant largement la baisse de notre marge opérationnelle. La marge opérationnelle en Belgique se redresse tandis que la marge opérationnelle en Espagne résiste bien malgré une légère érosion. La croissance des ventes en Amérique latine est restée solide (+10,1% à taux de changes constants hors essence et +8,4% en publié) portée par de solides performances en comparable et une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. Le résultat opérationnel courant augmente de 27,5% à 554m€, entraînant ainsi une forte hausse de la marge opérationnelle (+60pb), qui s’est accélérée au second semestre. La hausse de la rentabilité est largement liée au redressement des hypermarchés au Brésil. Les marges opérationnelles en Argentine et en Colombie résistent. Les ventes en Asie augmentent de 5,1% à taux de changes constants (+5,6% à taux de changes courants) soutenues par une expansion continue. Néanmoins, la croissance des ventes a décéléré au second semestre, notamment en non-alimentaire en Chine. Alors que la marge commerciale se maintient, la moindre croissance des ventes à la fin de l’année a pesé sur le résultat opérationnel courant, en baisse de 9,7% à 258m€. La marge opérationnelle en Chine diminue, alors qu’elle ressort en hausse à Taïwan et en Indonésie, qui continue · Le chiffre d’affaires est en hausse de 0,9% par rapport à 2010 retraité de DIA, et augmente de 0,4% hors essence et à taux de changes constants · La marge des activités courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est en baisse de 20 points de base mais en hausse de 10 points de base hors essence, globalement résistante dans un contexte de hausse des prix des matières premières et malgré des gains aux achats de 58m€, cependant inférieurs à notre objectif. · Les économies de coûts logistiques et de frais généraux s’élèvent respectivement à 55m€ et 394m€, soit des économies de coûts totales de 449m€, légèrement en dessous de notre objectif de 480m€ pour l’année. Ces économies de coûts n’ont compensé que partiellement les effets de l’inflation et de l’expansion. Les frais généraux, incluant les coûts d’actifs, sont en hausse de 3,3%, soit 50pb en % du chiffre d’affaires. · Le résultat opérationnel courant baisse de 19,2 % à 2 182m€. · Les charges non courantes s’élèvent à 2 662m€. Les principaux éléments sont les suivants: 2 162m€ de charges de dépréciations (principalement en Italie), 245m€ de taxes indirectes, 89m€ de charges de restructuration, 120m€ liés au Plan de Transformation, 255m€ de plus-values, 156m€ de provisions pour litiges sociaux et 145m€ de charges non courantes diverses. · En conséquence, le résultat opérationnel du Groupe est de -481m€ contre 1 703m€ en 2010 · Le total des charges financières est en hausse de 16,9% à 757m€: les charges d’intérêt sont en baisse de 11,6% à 482m€ alors que les autres charges financières ont presque doublé et s’établissent à 275m€, · La charge d’impôts est de 1 002m€, en hausse de 64,3% par rapport à 2010, principalement liée à la comptabilisation d’une provision pour litige fiscal en Espagne de 268m€ et à la dépréciation de 151m€ d’impôts différés actifs en Italie. Le taux d’impôts est affecté également par la non-déductibilité des charges · Les interêts minoritaires sont en baisse de 76% (33m€ vs 135m€ en 2010), essentiellement du fait de la baisse de la rentabilté en Grèce · Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à -2 202m€, contre 340m€ en 2010. · La scission de DIA, effective le 5 juillet, ainsi que la cession de nos activités en Thaïlande sont enregistrées en activités abandonnées, part du Groupe, pour 2 573m€ · En conséquence, le résultat net, part du Groupe, est en baisse de 14,3% à 371m€. Ajusté des éléments exceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, est de 756m€ contre 1 203m€ en · L’autofinancement publié ressort à 2 577m€, en baisse de 24,0%. Pour mémoire, notre autofinancement publié intègre DIA pour 12 mois en 2010 et pour 6 mois en 2011. Ajusté des activités abandonnées, l’autofinancement s’établit à 2,4Md€ en 2011 contre 2,9Md€ en 2010, soit un recul de 17% qui reflète la baisse de l’EBITDA (-11%) et une hausse de l’impôt effectivement payé. · Le besoin en fonds de roulement s’est traduit par une sortie de cash de 118m€ (contre 730m€ en 2010), principalement le reflet de la détérioration de notre niveau des stocks. · Les investissements opérationnels sont de 2 330m€, en hausse de 27%, comparés aux 1 832m€ (ex-DIA et Thaïlande) en 2010. La hausse est principalement liée aux investissements de Planet. · En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 77m€ contre 839m€ au 31 décembre 2010. · Le produit de cession de nos activités en Thaïlande, des murs de 97 supermarchés en France et l’impact du transfert de dette vers DIA lors de la scission expliquent la hausse du cash- flow après investissements à 1 950m€ en 2011 contre 514m€ en 2010. · A fin décembre 2011, la dette financière nette s’établit à 6 911m€, en baisse de 13,6% contre 7 998m€ au 31 14\. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Aux termes de ses délibérations en date du 21 juin 2011, le Conseil a décidé de réunifier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président- Directeur Général), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne et Monsieur Amaury de Seze. Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-Martin Folz, et le 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualité d’Administrateur, le Conseil n’a été composé que de onze membres. Né le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 avril 2009 Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofsson commence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus. De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales et marketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président de Pripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques de Sopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997, Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice-président Exécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promu Vice-président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et des Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est Président-Directeur Général depuis le 21 juin 2011. Il est également Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour et représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 10 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 28 avril 2009 René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Il commence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en 1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises de secteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire et spécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France, Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il a renoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor. Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du Né le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel. En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président- Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président Directeur Général de Financière Agache SA et de Christian Dior SA. Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cette structure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989. Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA. Né le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, à New York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjoint de Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’Immobilière Hôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis 1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe. Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Société d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Administrateur des sociétés Accor, Endered , Moonscoop IP, La Tour Réseau de Soins (Suisse) et Permanence de la Clinique de Carouge (Suisse), Administrateur Délégué de Sisters Soparfi SA (Luxembourg), Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colillkirch France SAS, Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest et Gérant de Nina (SCI) et de La Né le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 28 avril 2009 Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devient Directeur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditaires à cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999. Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton, Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque Né le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993, à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développement à partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est, depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membre du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur Général Délégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe. Administrateur et Directeur Général de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance, de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis. Né le 15 janvier 1955\. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet du Futuroscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère de l'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siège également au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partir de 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puis Directeur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice- président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe. Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de France Telecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février 2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États- Unis, titulaire d'une chaire « Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence du Président Directeur Général de Atos Origin. Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans la marine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chef comptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodes toujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de 1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puis Directeur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004. Administrateur de la société Electricité et Eaux de Madagascar Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960, en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire Général Adjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il est nommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'il Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, Administrateur de Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2. Née le 27 septembre 1969. Française. Nombre d'actions détenues dans la Société : 2 000. Date de nomination : 20 mai 2011 Docteur ès Sciences Economiques, Mathilde Lemoine a commencé sa carrière comme Allocataire de recherche (ATER) puis enseignant-Chercheur à la Chaire d’économie et de gestion de la santé de la Fondation nationale des Sciences Politiques (entre 1996 et 1999). En 2000, elle est Economiste et Secrétaire Général de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) avant d’être, de 2002 à 2005, Conseiller technique chargé des questions macro-économiques et de la mondialisation auprès du Ministre délégué au commerce extérieur et parallèlement Conseiller technique chargé du commerce extérieur et de la mondialisation auprès des Ministres de l’économie, des finances et de l’industrie (2004 -2005). Elle est ensuite Conseiller, chargé de la macro- économie et de la fiscalité, auprès du Premier ministre (2005 - 2006). Depuis 2006, elle est Economiste, Directeur des Etudes économiques et de la Stratégie marchés d’HSBC France et Economiste d’HSBC Group. Elle est également Membre du Conseil d’Analyse Economique (CAE) et de la Commission Economique de la Nation (CEN) et Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Membre de la deuxième Commission pour la libération de la croissance et rapporteur de la conférence des experts sur la Contribution Climat et Energie, Mathilde Lemoine a publié de nombreux écrits sur les évolutions conjoncturelles nationales, internationales mais aussi structurelles. Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupe Volvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président- Directeur Général de Volvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo et membre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membre du Directoire de la Compagnie Financière de Paribas et de la Banque Paribas, en charge des participations et des affaires industrielles puis comme responsable du pôle Participations de la Banque BNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998 à décembre 2007. Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et Publicis Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise en sociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre de perfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts et Consignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement du territoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devient Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président- Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice- président-Directeur Général du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal France USA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société du Louvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Général de sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat du Administrateur et Président du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités et de l’IFA (Institut Français des Administrateurs), Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Général La liste de l’ensemble des mandats des Administrateurs figure en Annexe, pages 268 et 269. Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, six peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement. Ainsi, Mesdames Mathilde Lemoine et Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, René Abate, Thierry Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants. Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009, le Conseil a vérifié qu’un membre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matière Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un minimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans. Au cours de l’exercice 2011, le Conseil d’Administration s’est réuni 22 fois (dont une fois sous forme de séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 86%. Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants : · Examen du budget et de la stratégie proposée par le Directeur Général, · Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations · Renouvellement du mandat du Directeur Général et détermination de sa rémunération, · Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale, · Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des · Mise en œuvre du programme de rachat d’actions, · Mise en place d’un programme d’ADR sponsorisé aux Etats-Unis, · Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un crédit syndiqué, autorisation en matière de cautions, avals et garanties), · Définition des principes d’ajustement des options d’achat d’actions et actions de présence et/ou de performance attribuées au profit des salariés et du mandataire social eu égard au spin-off de · Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations et du Comité des Comptes). Conformément aux conclusions de l’évaluation du Conseil menée en 2009, les compte-rendus des réunions des Comités sont systématiquement communiqués aux Administrateurs lors de la séance du Conseil suivant la réunion du (des) Comité(s). La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé dans lesdites fonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011. Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. Georges en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseil d’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, et à titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril décidé que le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil : - Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux; les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directe ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ; toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ; l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros; toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée, la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros; la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un même exercice social, à 500 millions d’euros; en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser, toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions, toute modification de l’organisation de la Société ; la politique de rémunération des principaux dirigeants, toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ; la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés au Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur. A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucun des mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a, au cours des Ø été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, Ø fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autorité Ø été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucun conflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs. A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, il n’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, des fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale. Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil d’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou de Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction, La rémunération et l’avantage en nature décrit ci-dessus ont été supprimés à compter de juin 2011 corrélativement à la réunification des fonctions de Président et de Directeur Général. Ø D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille Ø D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement Cette performance est appréciée pour 50% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors carburant, Activity contribution et nombre moyen de jours de stocks) et pour 50% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration. Cette rémunération est demeurée inchangée lors de la nomination de Lars Olofsson en qualité de Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes : En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure, et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une transaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle (« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient avant le 1er janvier 2010. La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la moyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à l'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou professionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock- options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe Carrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »). Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur objectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la Rémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité. Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes constants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe Carrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux derniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à l’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration. Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux variables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un changement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la condition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait réputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2 ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions de performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer. Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat et corrélativement de ses fonctions de Président-Directeur Général lors de la prochaine Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil d’Administration, en accord avec Lars Olofsson, a décidé d’arrêter les conditions de son · Lars Olofsson ne percevra aucune indemnité de départ à raison de la cessation de ses fonctions au · Lars Olofsson sera dispensé de la condition de présence stipulée dans les Plans de Stock Options de Performance du 17 juin 2009 et du 16 juillet 2010 et dans le Plan d’actions de performance du 16 juillet 2010, toutes autres conditions des plans précités, notamment de performance, demeurant Par ailleurs, à la demande du Conseil d’administration, Lars Olofsson sera tenu, pendant une période de douze mois à compter de son départ du Groupe, au respect d’une obligation de non-concurrence lui interdisant d’exercer notamment des fonctions de direction ou de conseil, d’administrateur et plus généralement de mandataire social dans des sociétés concurrentes (notamment Wal-Mart, Tesco, Casino, Auchan, Groupe Leclerc, Ahold, Delhaize, Metro, etc.). En contrepartie Lars Olofsson percevra une indemnité de 1 500 000 euros brut. Lars Olofsson bénéficie également, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts) versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication, (ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…). Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont les principales caractéristiques sont les suivantes : \- Taux d’acquisition de droits unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus), \- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans \- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime, \- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité \- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, \- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci- plafonnée à 60 PASS (2 182 320 € en 2011), \- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime, \- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la Société L’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière - Président du Conseil d’Administration : - Vice-président du Conseil d’Administration : - Président du Comité des comptes et du contrôle interne : 10 000 € - Président du Comité des Rémunérations : - Président du Comité Stratégie : - Membre d’un Comité (un ou plus) : - Membres du Conseil d’Administration : les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci), les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une part variable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de La part variable du montant des jetons de présence est proportionnelle au nombre de séances du Conseil et/ou du ou des Comités auxquelles les Administrateurs participent (100% de la part variable étant attribuée pour une présence à la totalité des séances). Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet. Ainsi, au cours des exercices 2010 et 2011, les Administrateurs ont perçu les jetons de présence Aux termes de ses délibérations en date du 12 juillet 2011, le Conseil a décidé que la répartition des jetons de présence serait désormais la suivante : - Président du Conseil d’Administration : - Vice-président du Conseil d’Administration : - Président du Comité des Comptes : - Président du Comité des Rémunérations : - Président du Comité des Nominations : - Membre d’un Comité (un ou plus) : - Membres du Conseil d’Administration : les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci), les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une part variable de 15 000 €, fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci. Les tableaux récapitulant l’ensemble de la rémunération des mandataires sociaux figurent en Annexe, FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année. Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2011 seront Madame Mathilde Lemoine et Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Lars Olofsson. Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefour qui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée générale, la candidature de M. Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société. Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai Les mandats de Messieurs Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé, René Brillet et Amaury de Seze, ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 21 juin 2011. Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration. 16.3. En 2008, le Conseil d’Administration avait constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie. Par décision du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a décidé de supprimer le Comité Stratégie, les Administrateurs souhaitant que les sujets stratégiques soient traités dans leur intégralité lors des séances du Conseil, et de scinder le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, entre le Comité des Rémunérations et le Comité des Nominations. Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de questions relevant de la compétence de Comité. Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place se réunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration. Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne. Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle. Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à Le Comité ratifie a postériori les missions des Commissaires aux comptes sur présentation de la Direction Financière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le déroulement de la mission d’audit. Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le Collège des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société. Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne. Du 1er janvier au 1er mars 2011, la composition du Comité était la suivante : Depuis le 31 mai 2011, la composition du Comité est la suivante : Au cours de l’exercice 2011, le Comité s’est réuni six fois (trois fois sous la Présidence de Jean-Martin Folz et trois fois sous celle de Mathilde Lemoine), le taux de présence s’élevant à 95%. Le Comité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2010 et 30 juin 2011, des méthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, de l’évolution de certaines normes, des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2011. Le Comité a examiné les conditions de retraitement des comptes historiques à la suite de la découverte d’irrégularités comptables au Brésil. Le Comité a pris connaissance des mesures prises en vue de la remise à niveau de la comptabilité au Brésil et en Grèce ainsi que des modalités du renforcement du Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution de certains contentieux. Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. Le Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise (1er janvier 2011 / 31 mai 2011) Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration. En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la Société. Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance. Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants. En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués. Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux. Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes La composition du Comité était la suivante : Entre les 1er janvier et 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 4 fois, le taux de présence s’élevant à 88%. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseil d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social et a examiné les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive du Groupe. La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence. Le Comité a par ailleurs : Ø Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des Ø étudié la modification du régime de retraite à prestations définies compte- tenu des nouvelles Ø examiné le déploiement du système de bonus des directeurs de magasins, Ø défini les conditions d’ajustement des options d’achat d’actions et attributions d’actions gratuites en conséquence du spin-off de Dia SA, Ø proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du Ø examiné la situation des mandats des Administrateurs, Ø étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants. Le Comité des Rémunérations (depuis le 31 mai 2011) Le Comité des Rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’administration. Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation de Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions gratuites. Il est consulté sur la politique des rémunérations des cadres dirigeants. La composition du Comité est la suivante : Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 2 fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Lors de ces réunions, le Comité des Rémunérations a : Ø examiné les caractéristiques des projets des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du Ø défini les conditions dans lesquelles une mission spécifique pouvait être confiée à l’un des Ø proposé au Conseil un nouveau mode de répartition de jetons de présence alloués par Le Comité des Nominations (depuis le 31 mai 2011) Le Comité des Nominations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’administration. Il est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choix Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux. Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration. Le Comité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur. Il a également pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement. Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre document requis par la loi et les règlements. Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur La composition du Comité est la suivante : Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni une fois, le taux de présence s’élevant à 66%. Au cours de cette réunion, le Comité a procédé à l’examen des réponses au questionnaire d’auto\- évaluation du Conseil afin d’en partager les conclusions avec le Conseil et a examiné une candidature à Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris les recommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux. 17.1. Au 31 décembre 2011, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 412 464, répartis de la manière Options consenties durant l'exercice à chaque 17.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement. L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’un renouvellement le 28 juin 2007 puis le 17 juin 2010. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation de groupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est à dire plus favorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul. Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernières 2007 : 149 040 830 € 2008 : 156 092 472 € 2009 : 134 369 239 € 2010 : 153 103 033 € En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise ou d’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers à chaque entreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite. chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur. Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de septembre 2011, le nombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 200 inscrits au nominatif). Le nombre de droits de vote, au 31 décembre 2011, ressort à 784 200 007. En soustrayant de ce chiffre les droits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 778 601 357. * dont 15 166 769 actions prêtées par Colony Blue Investor avec une faculté de rappel à sa seule initiative ** détention par assimilation d'actions Carrefour pouvant être acquises au titre d'option d'achat. *** dont 24 999 996 actions détenues par assimilation d'actions Carrefour pouvant être acquises au titre d'option d'achat. La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital Sàrl. (1) (2-4, avenue Marie- Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Colony Blue Investor (2) ((2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne, 75008 Paris) et la société Blue Participations et Gestion Sàrl (4) ont déclaré agir de concert (5). (1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital Sàrl. est détenue : à hauteur de 50% par Blue Partners Sàrl., une société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP, conseillés par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J. Barrack, Jr. Et à hauteur de 50% par Cervinia SA, une société de droit belge indirectement contrôlée par Groupe Arnault SAS. (2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de (3) Contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille. (4) Société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par Groupe Arnault SAS, elle-même contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille. (5) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 2°, être de concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ou Aucun autre actionnaire n’a informé la Société d’une détention supérieure à 5% du capital et des droits de vote au 31 décembre 2011. Il n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour. * Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce *** Options d'achat d'actions assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce L’action Carrefour est cotée à la Bourse de Paris (Euronext Paris \- Compartiment A - Code ISIN : FR 0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait notamment partie des indices CAC 40, SBF 120, FTSE Eurotop 100 et DJ Euro Stoxx 50. Au 31 décembre 2011, l’action se situait en 20e position dans l’indice CAC 40 en termes de capitalisation boursière, avec un poids de 1,7 %. (1) Données non ajustées de la distribution en nature intervenue le 5 juillet 2011 (Dia) (2) Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext (3) Sous réserve de l’approbation des actionnaires réunis en Assemblée Générale le 18 juin 2012. Cours de l'action Carrefour en 2011, comparé à l'indice CAC 40, à l'indice BEFOODR* et à l'indice DJ Stoxx NB : Le cours de l’action Carrefour a été ajusté de la distribution en nature intervenue le 5 juillet 2011 (Dia) * Composition de l’indice BEFOODR : Ahold, Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Jeronimo Martins, Metro, ** Composition du DJ Stoxx Europe Retail Index : Ahold, Booker Group, Carrefour, Casino, Celesio, Colruyt, Debenhams, Delhaize, DIA, Dufry, Galenica, H&M, Home Retail, Inchcape, Inditex, Jeronimo Martins, Kesko, Kingfisher, Marks & Spencer, Metro, Morrison, Next, PPR, Sainsbury, Tesco Cf. la note 40 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence (page 172). INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR Les comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2011 sont établis selon les normes comptables internationales IFRS. Les informations comparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pour refléter le classement des activités abandonnées conformément à la norme IFRS 5. Ces retraitements sont décrits en note 4 de l’annexe aux comptes consolidés. 1. Activité et résultats du Groupe 1.1 Principaux agrégats du compte de résultat Résultat net des activités poursuivies - Part du Groupe Résultat net des activités abandonnées - Part du Groupe Résultat net - Part du Groupe Les performances de l’année 2011 s’inscrivent dans le cadre d’un environnement économique difficile dans les pays matures où le Groupe est présent, notamment en Europe du Sud, et de la poursuite de la croissance dans les marchés émergents, particulièrement en Amérique du Sud : les ventes augmentent de 0,9% à taux de change courants, portées par les marchés émergents ; le résultat opérationnel courant s’établit à 2 182 millions d’euros, en diminution de 19,2% à taux de change courants, principalement sous l’effet de la baisse de la rentabilité des activités en France et en le résultat opérationnel non courant s’établit à \- 2 662 millions d’euros, principalement en raison des dépréciations enregistrées sur les goodwill italien (- 1 750 millions d’euros) et grec (\- 188 millions le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, ressort à -2 202 millions d’euros ; le résultat net des activités abandonnées s’établit à 2 573 millions d’euros, grâce aux plus-values réalisées sur la distribution de Dia et la cession des activités du Groupe en Thaïlande ; en conséquence, le résultat net part du Groupe est de 371 millions d’euros ; le cash flow libre s’éleve à 77 millions d’euros en 2011, à comparer à 839 millions d’euros en 2010, cette baisse s’expliquant par la diminution de l’autofinancement et par la hausse des investissements, due pour l’essentiel au plan de remodeling des hypermarchés en Europe. 1.2 Analyse des principaux postes du compte de résultat Chiffre d'affaires HT par secteur opérationnel Le chiffre d’affaires hors taxes avant coût des programmes de fidélité s’est élevé à 81 271 millions d’euros, en progression de 0,9% par rapport au chiffre d‘affaires 2010, après incidence des taux de change. Cette hausse s’analyse comme suit : \- 0,6 % correspond au « like-for-like » hors essence (chiffre d’affaires réalisé à parc de magasins · \+ 0,9 % provient de l’incidence de l’expansion (créations et acquisitions de magasins, nettes des · \+ 1,1 % s’explique par la hausse des volumes et du prix de l’essence distribuée par le Groupe, parallèlement à la hausse du prix du pétrole sur les marchés ; \- 0,5 % correspond à l’incidence de l’évolution des taux de change (principalement peso argentin et lire A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 1,5%. Chiffre d'affaires HT par secteur opérationnel – contribution au total du Groupe Résultat opérationnel courant par secteur opérationnel Le résultat opérationnel courant s’est élevé à 2 182 millions d’euros, en diminution de 19,2% par rapport à 2010. Il a représenté 2,7% du chiffre d’affaires, contre 3,4% en 2010. une bonne résistance du niveau de marge commerciale dégagé par le Groupe qui s’établit à 22,0 % du chiffre d’affaires en 2011, à comparer à 22,2 % en 2010 ; la baisse de 20 points de base constatée sur l’ensemble de l’année n’a été que de 10 points au second semestre ; une augmentation des frais généraux de 3,3 % en valeur, principalement sous l’effet de la hausse des coûts salariaux dans les pays émergents et de l’incidence de mesures législatives récentes en France (prime de partage des profits et modification de la loi Fillon) ; les frais généraux ont ainsi représenté 19,3 % du chiffre d’affaires en 2011, à comparer à 18,8 % en 2010, soit une hausse de 50 points de base. Résultat opérationnel courant par secteur opérationnel – contribution au total du Groupe Les amortissements et provisions se sont élevés à – 1 701 millions d’euros. Ils ont représenté 2,1% du chiffre d’affaires en 2011 en ligne avec le ratio de 2010. Le résultat non courant a été une charge nette de 2 662 millions d’euros composée de charges non courantes pour 3 005 millions d’euros et de produits non courants pour 343 millions d’euros. Il se décompose de la manière suivante : Autres éléments non courants, dont : taxe sur le patrimoine en Colombie Résultat non courant avant dépréciation d'actifs La charge nette s’explique principalement par les dépréciations d’actifs non courants (pour 2 161 millions Dans un contexte de crise économique et financière aggravée en Europe sur le second semestre de l’année 2011 et de mise en œuvre de plans d’austérité dans les pays du Sud de l’Europe, le Groupe a procédé à la revue de l’ensemble de ses plans d’affaires et a notamment été amené à revoir à la baisse ses perspectives de croissance en Grèce et en Italie. Les tests de perte de valeur réalisés à partir de ces plans d’affaires (cf. détail en note 17 des annexes aux comptes consolidés) ont conduit à constater une dépréciation des goodwill du Groupe à hauteur de 1 966 M€, principalement sur l’Italie (1 750 M€ sur l’année, dont 481 M€ sur le premier semestre) et la Grèce Des dépréciations d’immobilisations corporelles ont par ailleurs été enregistrées pour 156 millions d’euros, principalement en France, Espagne, Italie, Turquie et Roumanie, en raison de la situation déficitaire de certains Les autres éléments du résultat non courant concernent principalement une plus-value réalisée sur la cession des murs de 97 supermarchés en France (229 millions d’euros), ainsi que des provisions fiscales (245 millions d’euros) et sociales (156 millions d’euros) exceptionnelles. Une description détaillée de ces autres éléments non courants est fournie dans la note 11 des annexes aux comptes consolidés. Le résultat opérationnel s’établit à \- 481 millions d’euros en 2011, à comparer à un bénéfice de 1 703 millions d’euros en 2010. Cette baisse est principalement due aux dépréciations d’actifs comptabilisées en 2011 et Le résultat financier est une charge nette de 757 millions d’euros, en augmentation de 16,9% par rapport à 2010. Cette charge représente 0,9% du chiffre d’affaires, à comparer à 0,8% en 2010. Le coût de l’endettement financier net ressort à 482 millions d’euros, en baisse de 11,5 % par rapport à 2010, principalement sous l’effet de la baisse de la dette nette du Groupe. Cette amélioration n’a compensé que partiellement l’augmentation des charges financières nettes, qui s’explique par la hausse sensible des intérêts de retard calculés sur plusieurs litiges significatifs en cours. La charge d’impôt sur les résultats s’éleve à 1 002 millions d’euros en 2011, à comparer à 610 millions d’euros en 2010. L’augmentation constatée en 2011 provient de la constitution d’une provision de 268 millions d’euros au titre d’un contentieux fiscal en Espagne (dotation au premier semestre, suite à réception de la notification de redressement) et de la dépréciation d’impôts différés actifs en Italie et en Grèce pour un montant total de 151 millions d’euros, en conséquence de la révision à la baisse des perspectives commerciales et financières de La quote-part dans le résultat net des entités mises en équivalence s’est élevée à 64 millions d’euros, soit 29 millions d’euros de plus qu’en 2010. Participations ne donnant pas le contrôle La part de résultat net revenant aux participations ne donnant pas le contrôle s’est élevée à 33 millions d’euros, soit 102 millions d’euros de moins qu’en 2010. Cette diminution s’explique par une baisse du résultat des filiales dans lesquelles le Groupe opère en partenariat, en Grèce particulièrement. Résultat net des activités poursuivies – part du Groupe En conséquence des éléments décrits ci-dessus, celui-ci s’établit à \- 2 202 millions d’euros à fin 2011, à comparer à un bénéfice de 340 millions d’euros en 2010. Résultat net des activités abandonnées – part du Groupe Le résultat net des activités abandonnées – part du Groupe s’éleve à 2 573 millions d’euros contre 93 millions d’euros en 2010. Il provient : du résultat net de cession de la Thaïlande pour 666 millions d’euros, du résultat net constaté suite à le distribution des titres Dia, auquel s’ajoute le résultat de l’activité Dia jusqu’à la date de la perte du contrôle, pour un montant total de 1 909 millions d’euros. Au 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit : En 2011, le parc intégré a augmenté d’1 hypermarché : le magasin d’Aubervilliers (4 100 m²) a ouvert en avril. Par ailleurs, 20 supermarchés et 12 magasins Cash & Carry ont été transférés en franchise. Le parc a peu évolué en 2011 mise à part l’ouverture de l’hypermarché d’Aubervilliers. Toutefois, des magasins « drive » hébergés par des hypermarchés (17 magasins) ou supermarchés (13 magasins) existants ont été lancés au cours du second semestre. Le déploiement de ce format devrait se poursuivre au cours de l’année 2012 pour atteindre un parc de 150 à 200 magasins. Par ailleurs, les plans de remodeling ont été poursuivis. A fin décembre 2011, sur les 205 hypermarchés Carrefour en France, 29 portaient l’enseigne Carrefour Planet. La convergence des enseignes de proximité a été poursuivie : près du tiers du parc a été converti aux formats Carrefour Contact (316 magasins) et Carrefour City Le chiffre d’affaires en France a augmenté de 0,8%, tiré principalement par la bonne performance des supermarchés et des formats de proximité. Le résultat opérationnel courant en France a diminué de 32,4% passant de 3,7% à 2,4% du chiffre d’affaires hors taxes. Cela s’explique par une diminution du ratio de marge commerciale liée à la hausse des prix des matières premières et à une pression concurrentielle accrue, et par une augmentation des coûts de distribution, principalement dans les hypermarchés. Les supermarchés, la proximité et les services financiers ont maintenu des niveaux de rentabilité similaires à ceux de 2010. Le plan d’action « reset » a été mis en œuvre au cours du second semestre afin d’améliorer l’exécution et restaurer la profitabilité dans les hypermarchés. La disponibilité des produits s’est globalement améliorée sur le second semestre. Les promotions ont été délibérément moins nombreuses mais plus ciblées et une politique d’investissement dans les prix a été déployée afin de rétablir le positionnement et l’image de nos magasins en Les investissements opérationnels se sont élevés à 928 millions d’euros, et ont représenté 2,6% du chiffre d’affaires, en augmentation par rapport à 2010 en raison principalement des remodelings de magasins Planet. Au 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit : alors qu’un magasin a été fermé en Belgique) et de 13 supermarchés et a diminué de 77 magasins de proximité (principalement en raison des fermetures de 56 magasins et de la conversion de 19 magasins au format En Europe, les ventes ont diminué de 3,4% à taux de change constants (4,3% à taux courants) en raison de la forte baisse des ventes non alimentaires dans un environnement économique et concurrentiel plus difficile. Le résultat opérationnel a baissé de 28,1% à 508 millions d’euros principalement du fait de la situation économique en Grèce et dans une moindre mesure en Italie. Le taux de marge commerciale a globalement baissé. Le ratio des coûts de distribution sur les ventes a augmenté, les réductions de coûts liées au programme de Transformation du Groupe ne compensant pas totalement l’inflation. Les investissements opérationnels en Europe se sont élevés à 684 millions d’euros, et ont représenté 2,9% du chiffre d’affaires en augmentation de 29% par rapport à 2010 en raison des remodelings d’hypermarchés en En Espagne, dans un contexte économique difficile, le chiffre d'affaires a baissé de 2,2% en 2011 en raison de l’incidence négative de la crise économique sur le pouvoir d’achat, en particulier pour les produits non alimentaires. La rentabilité opérationnelle n’a marqué qu’une légère érosion grâce aux efforts significatifs de réduction des coûts. Le parc comptait 39 magasins Planet à fin décembre. En Italie, le chiffre d'affaires a diminué de 5,5%. De la même façon qu’en Espagne l’environnement économique dégradé a conduit à une forte baisse des débits dans les rayons non alimentaires. En Belgique, les ventes ont baissé de 0,9%, reflétant principalement l’incidence du plan de réorganisation de 2010 sur le parc de magasins. En 2010, 8 hypermarchés et 3 supermarchés avaient été fermés, 16 supermarchés intégrés avaient été transférés au partenaire franchisé Mestdagh, 1 hypermarché et 4 supermarchés avaient été convertis en franchise et 1 hypermarché avait été transformé en supermarché. En 2011, les ventes ont augmenté de 2,8% à périmètre comparable marquant le succès du plan de redressement dans le pays. A fin décembre, 10 En Grèce, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel ont très fortement diminué sous l’effet de la dégradation de l’environnement économique. La baisse du résultat opérationnel de la Grèce explique l’essentiel de la Au 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés dans la zone Amérique s'établit comme suit : supermarchés et a augmenté de 53 magasins de proximité (ouvertures de 39 magasins en Argentine et de 20 magasins en Colombie dans le cadre du fort développement de cette activité). Les ventes en Amérique Latine ont enregistré une progression de 10,0% à taux de change constants (8,4% à taux courants) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables et d’une expansion soutenue. Tous les pays Le résultat opérationnel a augmenté de 29,4% à taux de change constants (27,5% à taux courants), principalement tiré par le redressement de la rentabilité des hypermarchés au Brésil suite au plan d’action mis en Les investissements opérationnels se sont élevés à 463 millions d’euros, et ont représenté 3,1 % du chiffre d’affaires en hausse par rapport à 2010, en raison des investissements de remodeling supérieurs à ceux de 2010. Au Brésil, dans un contexte économique porteur, le chiffre d'affaires a augmenté de 9,1% à taux de change constants (9,3% à taux courants). Cette hausse s’explique par le redressement des hypermarchés porté par les ventes non alimentaires et par la poursuite de la forte croissance à périmètre comparable des magasins Atacadao. En Argentine, le chiffre d’affaires a augmenté de 20,7% à taux de change constants (10,3% à taux courants). Le panier moyen a fortement augmenté dans un environnement inflationniste. L’ensemble des formats a contribué à En Colombie, le chiffre d’affaires a augmenté de 1,3% à taux de change constants (-0,8% à taux courants). Au 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit : En 2011, le parc a augmenté de 25 hypermarchés, La Chine ayant contribué à l’essentiel de cette progression avec 23 ouvertures. En Inde, un deuxième magasin Cash & Carry a ouvert en fin d’année. La croissance des ventes en Asie a été de 5,1% à taux de change constants (5,6% à taux courants), portée par un rythme d’expansion toujours soutenu, principalement en Chine, par la croissance des ventes en Indonésie et par le redressement confirmé de l’activité à Taiwan. Le résultat opérationnel courant a diminué de 9,9% à taux de changes constants en raison de l’environnement économique moins favorable au cours du second semestre, en particulier en Chine où la baisse des ventes non alimentaires a eu une incidence négative sur le niveau de marge. Les investissements opérationnels en Asie se sont élevés à 256 millions d‘euros, et ont représenté 3,5% du chiffre En Chine, le chiffre d'affaires a progressé de 7,5% à taux de change constants (7,8% à taux courants), principalement en raison de la forte expansion alors que les ventes à périmètre comparable sont restées stables. 23 hypermarchés ont été ouverts et 2 fermés. En Indonésie, le chiffre d’affaires a progressé de 4,5% à taux de change constants (2,9% à taux courants) tiré à la fois par la croissance des ventes à périmètre comparable et par une expansion soutenue (ouverture de 3 la fin de l’année précédente, soit une baisse de 2 936 millions d’euros. Cette diminution s’explique principalement par l’opération de distribution des titres Dia, qui s’est traduite par une diminution des capitaux propres pour un montant de 2 230 millions d’euros, et par le versement de dividendes pour un montant total de 813 millions d’euros (y compris dividendes versés aux intérêts hors Groupe). soit une diminution de 1 086 millions d’euros (\- 13,6 %). La dette nette du Groupe s’analyse comme suit : Passifs relatifs à des contrats de location financement Total des Dettes financières hors dérivés passif dont dettes à plus d'un an dont dettes à moins d'un an Les dettes financières du Groupe (hors dérivés) ont des échéances réparties dans le temps (jusqu’en 2021 pour la tranche obligataire à échéance la plus longue) et présentent ainsi un profil de remboursement équilibré sur les Le Groupe dispose par ailleurs de 3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et mobilisables sans condition (à échéance 2015 et 2016). Maintenir des marges de liquidité suffisantes demeure une des priorités du Groupe et constitue de ce fait un facteur structurant de la politique financière mise en place. La trésorerie disponible pour le Groupe s’établit à 3 849 millions au 31 décembre 2011, à comparer à 3 271 millions d’euros pour l’année précédente, soit une hausse de 578 millions d’euros. Cette variation s’analyse comme suit : Variation du besoin en fonds de roulement (idem) Variation des encours sur crédit à la consommation Autres éléments du flux de financement Flux provenant des opérations de financement Variation nette de la trésorerie sur l'exercice Trésorerie à la clôture de l'exercice 2.4 Autofinancement et besoin en fonds de roulement L’autofinancement (hors incidence des activités abandonnées) s’est établi à 2 360 millions d’euros, en baisse de 19,0% par rapport au montant de 2 914 millions d’euros généré en 2010, en raison de la baisse globale de La variation du besoin en fonds de roulement est négative de 117 millions d’euros en 2011 (à comparer à – 729 millions d’euros) et s’explique principalement par une détérioration de 1,6 jour du ratio de rotation des Les investissements corporels et incorporels se sont élevés à 2 330 millions d’euros, à comparer à 1 832 millions d’euros en 2010, soit une hausse de 27,2 %. Cette augmentation s’explique par la hausse des investissements de remodeling pour 328 millions d’euros (essentiellement liés au déploiement du nouveau format d’hypermarché Planet en Europe) et des investissements de gestion courante (entretien des magasins et informatique) pour 137 En 2011, les cessions de filiales, immobilisations et titres de participation ont eu une incidence positive de 523 millions d’euros sur notre trésorerie, contre 262 millions d’euros en 2010, cette augmentation étant liée à l’opération de cession des murs de 97 magasins en France dont l’activité est poursuivie dans le cadre de baux En 2012, le Groupe entend observer une discipline financière stricte pour s’adapter à un environnement toujours Le Groupe poursuivra en 2012 les efforts menés depuis la mise en place du Plan de Transformation en 2009 et vise des économies de coût de l’ordre de 400 millions d’euros. Le Groupe se fixe par ailleurs l’objectif de réduire son délai de rotation des stocks de 2 jours. En matière d’investissement, le déploiement du nouveau concept d’hypermarchés Planet sera fortement revu à la baisse pour 2012, la priorité étant donné à l’expansion dans les marchés de croissance clés pour le Groupe. Le Enfin, sous réserve de l’accord de l’Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012, le Groupe envisage de distribuer à ses actionnaires un dividende de 0,52 euro par action, en baisse de 52 % par rapport au dividende ordinaire de 1,08 euro versé en 2011. Cette proposition de dividende correspond à 45 % environ du résultat net consolidé part du Groupe de l’année, retraité des éléments exceptionnels. Les actionnaires se verront en outre proposer le choix entre le versement d’un dividende en numéraire ou en actions Carrefour ; dans l’hypothèse où tous nos actionnaires choisiraient le paiement en numéraire, le décaissement total pour le Groupe serait de 353 millions d’euros environ (à comparer à 733 millions d’euros en 4. Politique de gestion des risques La politique de gestion des risques de crédit, de liquidité et de marché du Groupe (risques de taux, change, actions et autres instruments financiers) est décrite dans la note 36 de l’annexe aux comptes consolidés. Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités. Par ailleurs, nos filiales font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu à redressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31 des annexes aux comptes consolidés. Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé et qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont il estime qu’ils n’auront pas d’incidence significative sur sa situation financière, son activité et/ou son résultat. Carrefour maintient une politique d'assurance dont l’objectif est de protéger au mieux les personnes et les biens. A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage, responsabilité civile, environnement, construction) offrant une couverture homogène de l'ensemble des formats de ses magasins intégrés, quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont la règlementation ne permet pas ce type de montage). De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année s’intègrent au plus vite dans ses programmes globaux, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference in conditions / Difference in limits »). La politique d'assurances de Carrefour consiste en une identification et une évaluation des risques existants et émergents, en étroite collaboration avec les responsables opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et des spécialistes extérieurs. Cette politique d’assurances implique aussi un suivi des mesures de prévention des risques à travers une gestion centralisée menée avec les assureurs et les relais du Groupe dans Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance. Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la part d'acteurs indépendants, notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de la Direction des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe. Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2011, elles ne sauraient être considérées comme figées, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant. En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché et aux couvertures Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefour a pour politique de conserver les risques liés aux sinistres de plus grande fréquence et de faible sévérité via sa captive de réassurance, et depuis le 1er janvier 2005 via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par les autorités irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommages aux biens et pertes d'exploitation des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un agrégat limite par sinistre et par année d'assurance a été mis en place afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risques sont transférés au marché de l'assurance. Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’un schéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et par année d'assurance. Au-delà d'un certain montant, les coûts des sinistres sont transférés au marché de l'assurance. Dommage aux biens et pertes d'exploitation Cette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise. La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché de l'assurance. Elle couvre, notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol, Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certains formats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée. Le programme mis en place par le Groupe pour la période 1 er juillet 2011 au 30 Juin 2012, offre une limite de garantie de 260 millions d’euros par sinistre en dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notamment dans le domaine des évènements naturels. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’objet de cette couverture est de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où sa responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont le Groupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison. Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce fait son exposition à de tels risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance. Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques, Le Groupe Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme mondial d’assurance de responsabilité civile. La garantie RC de la Société en la matière est supérieure à 300 millions d’euros par sinistre et par an. Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par les réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle. Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce Les risques sont notamment ceux relatifs à l’exercice de leurs responsabilités par les mandataires sociaux. Ces risques font l'objet de couvertures adaptées aux risques spécifiques identifiés pour le Groupe. Compte tenu du caractère confidentiel de ces informations, les montants de couverture de ces différents contrats ne sont pas Carrefour n’a pas souscrit une police d’assurance couvrant les risques de maladie, démission ou décès de ses Elles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes. Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur le marché de l’assurance pour ce type de risque. Pour la phase chantier, les garanties de la police Tous Risques Chantier sont souscrites à hauteur de 3 M€ par sinistre (avec un maximum adapté au montant du projet, pour les projets entre 3 et 30 M€). Pour la phase après réception, des polices de Dommage Ouvrage et/ou de Responsabilité Civile Décennale, les garanties souscrites sont à hauteur du coût de reconstruction de l’ouvrage. Conformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, des programmes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été mis 4.3 Risques industriels et liés à l’environnement Le Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale un engagement fort de sa stratégie et de son L’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifié les principaux impacts environnementaux de son activité et mis en place des actions dans les domaines suivants : · Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols et sous-sols par les hydrocarbures), · Maîtrise des consommations d’énergie et de fluides réfrigérants, · Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants), · Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins · Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère), · Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…), · Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la conception de l’emballage, réduction des emballages), · Valorisation des déchets / Recyclage, La réflexion sur les conséquences de notre activité sur l’environnement et la mise en œuvre des actions de prévention ne sont pas de la seule responsabilité de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans les pays. La politique environnementale, la prévention et la gestion des risques sont intégrées à l’action quotidienne des directions opérationnelles de tous nos pays. Les comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2011 sont établis selon les normes comptables Le compte de résultat au 31 décembre 2010 est présenté au titre de la période antérieure. Les informations comparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises en conformité avec le référentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états financiers et refléter le classement de certaines activités conformément à la norme IFRS 5. 5.2 Evolutions du périmètre de consolidation L’Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011 a approuvé la distribution des titres Dia sous la forme d’un dividende exceptionnel, payable le 5 juillet 2011. Chaque actionnaire a ainsi reçu une action Dia pour une action Carrefour détenue, le capital de Carrefour, de même que celui de Dia, se composant à cette date de 679 336 000 Cette distribution s’est accompagnée d’une introduction de Dia SA à la bourse de Madrid, avec une première cotation le 5 juillet au cours de 3,40 euros par action. L’opération s’analyse comme une distribution en nature aux actionnaires, régie par les dispositions de l’interprétation IFRIC 17 « Distributions d'actifs non monétaires aux propriétaires », qui prévoit notamment de : reconnaître la dette vis-à-vis des actionnaires dès le moment où l’organe compétent de la société a approuvé le versement du dividende ; évaluer cette dette à la juste valeur des actifs qui seront distribués, en l’occurrence le cours de première cotation de 3,40 euros par action ; réévaluer à chaque clôture, le cas échéant, cette dette en comptabilisant les variations éventuelles comptabiliser un résultat de cession lors de la remise effective des actifs, égal à la différence entre le montant de la dette à la date de distribution et la valeur nette comptable des actifs remis. Dans ses comptes semestriels au 30 juin 2011, le Groupe a par conséquent constaté la distribution décidée en contrepartie d’une dette vis-à-vis de ses actionnaires. En l’absence d’indication plus fiable au 30 juin 2011, la juste valeur des titres Dia à cette date a été considérée comme égale à celle constatée lors de la première cotation le 5 juillet 2011, soit 3,40 euros par action. Dans les comptes au 31 décembre 2011, le Groupe a constaté : en capitaux propres consolidés part du Groupe, le montant de la distribution constatée par Carrefour SA, soit 2 230 millions d’euros (montant identique à celui du 30 juin 2011) ; en trésorerie, le montant reçu suite à la cession des actions Dia obtenues au titre de l’auto contrôle en résultat net des activités abandonnées, le différentiel entre la juste valeur de Dia (2 309 millions d’euros) et la valeur nette comptable de Dia, y compris frais de cession et incidence de la fiscalité (400 millions d’euros), soit une plus-value de 1 909 millions d’euros. Dia et ses filiales sont restées consolidées par Carrefour jusqu’à la date de la perte du contrôle, soit le 5 juillet 2011\. En application d’IFRS 5, les reclassements suivants ont été opérés dans les comptes arrêtés au 31 le résultat net de Dia à la date de perte de contrôle (32 millions d’euros) est inclus dans la valeur nette comptable au 30 juin et est par conséquent présenté sur la ligne « résultat net des activités abandonnées » au sein de la plus-value de 1 909 millions décrite plus haut ; à des fins de comparaison, le résultat net 2010 de Dia a également été reclassé sur cette ligne ; dans le tableau de flux de trésorerie, tous les flux provenant de Dia sur le 1er semestre 2011 sont présentés sur les lignes « Impact des activités abandonnées » ; les données de l’exercice 2010 ont été Cession des activités du Groupe en Thaïlande Au terme de l’accord signé le 15 novembre 2010 avec Big C, filiale du groupe Casino, Carrefour a procédé, le 7 janvier 2011, à la cession de ses activités en Thaïlande pour un prix total, net des frais de transaction, de 816 millions d’euros. Cette transaction s’est traduite dans les comptes 2011 par la constatation d’une plus-value de 667 millions d’euros enregistrée sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées ». OPA / OPE sur Guyenne et Gascogne Le 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat à titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la société Guyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France. Les termes de l’offre sont les suivants : offre publique d’achat à titre principal : 1 action Guyenne et Gascogne existante (coupon attaché) contre 74,25 euros (sous réserve d’ajustement en cas de distribution hors acompte sur dividende décrit offre publique d’échange à titre subsidiaire : 1 action Guyenne et Gascogne existante contre 3,90 actions Carrefour (coupon attaché). L’offre publique d’échange sera plafonnée à 4 886 786 actions Guyenne et Gascogne a indiqué son intention de distribuer préalablement à la clôture de l’offre un acompte sur dividende de 7 euros qui ne donnera pas lieu à ajustements des termes financiers de l’offre. Le groupe Guyenne et Gascogne opère un parc de 6 hypermarchés sous franchise Carrefour et de 28 supermarchés sous franchise Carrefour Market, ayant généré un chiffre d’affaires de 623 millions d’euros TTC en 2011. Guyenne et Gascogne détient également une participation dans Sogara, société détenue à parité avec Carrefour qui en assure la direction et la gestion, qui exploite 13 hypermarchés en propriété et qui a généré un chiffre d’affaires de 1,6 milliards d’euros TTC en 2011. Sogara est également actionnaire à hauteur de 8,2% du capital de Centros Comerciales Carrefour, l’entité regroupant les activités opérationnelles de Carrefour en Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé le visa n°12-095 sur la note d’information. Exercice de l’option de vente de la participation dans le groupe Altis Conformément aux accords en vigueur et compte tenu de l’échéance du partenariat fin 2011 avec le groupe Eroski, le Conseil d’Administration de Carrefour a décidé d’exercer l’option de vente de sa participation de 50% dans le groupe Altis composé des sociétés Altis, Distrimag, SSB et H2M détenues à parité par les groupes Le prix d’exercice de cette option de vente est de 153 millions d’euros pour la participation de Carrefour dans le Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, la participation de Carrefour, antérieurement enregistrée en titres mis en équivalence, a été reclassée au 31 décembre 2011 en actifs destinés à la vente pour sa valeur nette comptable qui s’élève à 41 millions d’euros. La conclusion de cette opération est notamment conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence. Nouveau partenariat dans le domaine des services financiers au Brésil Carrefour a annoncé le 14 avril 2011 la signature d'un accord avec Itaù Unibanco pour la vente à ce groupe d'une participation de 49% dans BSF Holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance de Carrefour au Brésil. Ce partenariat avec Itaù Unibanco permettra à Carrefour de renforcer ses activités de services financiers et assurance grâce à d'importantes synergies potentielles et au développement de son offre de Au 30 juin 2011, Carrefour a notifié à Cetelem, son actuel partenaire qui détient 40% des parts de BSF Holding, sa volonté d'exercer un call sur l'intégralité des parts que détient Cetelem pour un montant de 132,5 millions d'euros. L'acquisition de la participation auprès de l'actuel partenaire ainsi que la cession à Itaù Unibanco sont soumises aux conditions réglementaires habituelles, en particulier à l'autorisation de la banque centrale du Brésil. A l'issue des transactions, Carrefour recevra un montant total de 315 millions d'euros pour la vente de la participation de 49 % et conservera une participation majoritaire de 51%. La clôture de la transaction est attendue sur le 1er semestre 2012. RAPPORT DE GESTION DE CARREFOUR ARRETE PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION La société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger. Les produits d'exploitation s'élèvent à 501 millions d’euros et correspondent essentiellement aux refacturations Cette diminution de 1 352 millions d’euros a pour origine : l’augmentation des dividendes versés par les filiales : 988 millions d’euros, l’augmentation des dotations nettes aux provisions sur les participations : 2 023 millions d’euros. Cette variation est due essentiellement à la comptabilisation d’une provision pour dépréciation des titres Carrefour Italie de 1 618 millions d’euros, l’augmentation des charges nettes sur les actions Carrefour auto détenues : (212) millions d’euros, l’augmentation des autres charges financières, essentiellement liée au coût de la dette, de (71) millions d’euros et d’un boni de fusion non récurrent comptabilisé en 2010 pour 34 millions d’euros. Le résultat exceptionnel ressort en une perte de (1 778) millions d’euros. Il est constitué : de la dépréciation du mali de fusion Carrefour Promodès affecté à l’activité Dia, dont les actions ont été distribuées sous forme de dividende en nature : (1 318) millions d’euros, de dotations nettes aux provisions et aux dépréciations d’actifs incorporels de -396 millions d’euros, d’autres éléments pour (64) millions d’euros. Conformément aux dispositions de l’'article L 441-6-1 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-dessous la décomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l'égard des fournisseurs de la Les factures non parvenues comptabilisées dans les dettes fournisseurs ne sont pas Carrefour : Échéance des dettes fournisseurs Les mouvements significatifs de l’année 2011 sont les suivants : achat à Norfin Holder des actions Dia pour un prix total de 2 310 millions d’euros. Le 5 juillet 2011, les actions Dia ont été distribuées sous forme de dividende en nature. Les actions Dia relatives aux actions d’autocontrôle (soit une valeur de 26 millions d’euros) qui n’ont pas été distribuées ont été cédées sur le marché en juillet pour un prix moyen de 3,39€ par action augmentation de capital de Brepa : 9 millions d’euros, actions Carrefour Stations service reçues en échange de l’apport des fonds de commerce pour 6 cession des titres Erteco (88 millions d’euros de valeur brute), actions reçues de la société Finifac pour 18 millions d’euros de valeur brute suite à la fusion de la \- 1 076 865 615,88 € Nous vous proposons d’affecter et de répartir le résultat de l’exercice de la manière suivante : Le montant du report à nouveau post affectation du résultat de l’exercice 2010 a été augmenté des dividendes 2010 non versés aux actions auto-détenues. Le montant du dividende de 353 254 720,00€, qui représente un dividende de 0,52 euro par action avant prélèvements sociaux, constitue un revenu éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2º du 3 de l'article 158 du Code général des impôts, dans les conditions et limites légales et sous la responsabilité des actionnaires, sous réserve de l'option, par ces derniers, pour le prélèvement libératoire. Il serait mis en paiement à compter du 27 juillet 2012. En application de la loi, nous vous rappelons que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédents et les revenus éligibles à l’abattement visé à l’article 158.3-2 ° du C.G.I., ont été, par action, les suivants : Revenu éligible à l’abattement visé à l’article 158.3\- Un dividende exceptionnel a été versé en nature le même jour sous la forme d’une action Dia pour une action L'Assemblée Générale réunie le 21 juin 2011 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209 du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n° 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention sur actions propres en vue, notamment : Ø d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), Ø de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants Ø de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce, Ø de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant : En 2011, la société n’a effectué aucun mouvement à l’achat ni à la vente dans le cadre d’un contrat de liquidité. 2\. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuites Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites décidés par le Directoire et le Conseil d’Administration, Carrefour a procédé aux mouvements suivants : Concernant les options d’achat d’actions, Carrefour a procédé aux mouvements suivants : un prix unitaire de 0,21 euros soit 43 534,97 euros, prix unitaire de 0,49 euros soit 170 096,09 euros, prix unitaire de 3,41 euros soit 307 720,54 euros, prix unitaire de 0,19 euros soit 39 628,26euros, prix unitaire de 0,48 euros soit 166 624,74euros, prix unitaire de 3,23 euros soit 291 161,51euros, prix unitaire de 0,29 euros soit 60 263,16 euros, prix unitaire de 0,62 euros soit 215 223,70 euros, prix unitaire de 4,12 euros soit 371 183,16 euros, à un prix unitaire de 0,11 euros soit 460 925,55 euros, à un prix unitaire de 0,32 euros soit 2 133 111,71euros, euros à un prix unitaire de 2,37 euros soit 4 158 651,81 euros, un prix unitaire de 0,04 euros soit 26 721,60 euros, à un prix unitaire de 0,04 euros soit 123 258,56 euros, un prix unitaire de 0,16 euros soit 111 083,20 euros, un prix unitaire de 2,58 euros soit 232 439,94 euros, un prix unitaire de 0,0287 euros soit 11 927,95 euros, à un prix unitaire de 0,2144 euros soit 1 342 896,76 euros, euros à un prix unitaire de 2,2744 euros soit 3 902 133,49 euros, Par ailleurs, dans le cadre du contrat d’achat à terme mis en place le 15 juin 2009, Carrefour a apporté 2 196 200 actions supplémentaires. En contrepartie, le prix d’achat des actions est passé de 28,725 euros par actions à Dans le cadre de son plan d’achat d’actions à terme, Carrefour a acquis 106 646 actions à un prix unitaire de 25,184€, le 1er août 2011, soit un prix total de 2 685 787,50 euros. En 2011, la société n’a procédé à aucune annulation d’actions La Société détenait 5 598 650 actions propres à la clôture de l’exercice (soit 0,82% du capital). Carrefour associe pleinement les cadres et les dirigeants du Groupe à son développement en leur offrant des options de souscription et/ou d’achat d’actions ainsi que des actions gratuites de la Société dont l’émission est réalisée conformément aux dispositions des articles L 225-177 à L 225-184 et L 225-197-1 et suivants du Code de Commerce et dans le cadre des autorisations conférées par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Ø Le nombre d’actions acquises par les bénéficiaires d’attribution d’actions gratuites décidées par le Directoire et/ou le Conseil d’Administration s’élève à 237 093 actions pour l’exercice 2011. Ø Lors de sa séance du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation consentie lors de l’Assemblée du 4 mai 2010 et a décidé l’octroi de plans d’attribution d’actions gratuites · Plan d’actions gratuites portant sur l’attribution de 14 000 actions, · Durée d’incessibilité : 2 ans, Conditions d’exercice : le licenciement ou la démission du bénéficiaire entraîne la caducité de ses actions non acquises à la date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire du Les salariés du groupe, par l’intermédiaire des Fonds Communs de Placement d’Entreprise, détenaient 1,22 % du capital de la Société à la clôture de l’exercice. Opérations effectuées par les dirigeants sur les titres de la Société En application des dispositions de l’article 223-26 du Règlement Général de l’AMF, nous vous informons que, dans le cadre des opérations réalisées au cours de l’exercice 2011 par les personnes visées par l’article 621-18-2 du Code Monétaire et Financier 152 000 actions de la Société ont été acquises, aucune action n’ayant été cédée Tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs en matière d’augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de avec suppression du droit préférentiel de Emission, dans la limite de 10% du capital, d'actions ou de valeurs mobilières en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de réserves, bénéfices, primes ou assimilés Augmentation de capital en faveur des salariés (renonciation par les actionnaires à leur droit Augmentation de capital par émission d'actions et/ ou de valeurs mobilières donnant accès au capital en cas d’offre publique mise en œuvre par la Société sur les titres d’une autre société cotée avec suppression du droit préférentiel de V - INFORMATIONS VISEES A L'ARTICLE L. 233-13 DU CODE DE COMMERCE A la clôture de l’exercice 2011, la société Blue Capital \- dont le siège social est à Luxembourg (2132) 2-4, avenue Marie-Thérèse - agissant de concert avec la société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Colony Blue Investor (2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (41 avenue Montaigne, 75008 Paris) et la société Blue Participations et Gestion Sàrl (24-28, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg) détenait plus du dixième du capital social et plus du cinquième des droits de vote. VI - INFORMATIONS VISEES A L'ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE VII - DISPOSITIONS DE LA LOI DITE « NRE » (Nouvelles Régulations Economiques) Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions de Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président-Directeur Général), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne et Monsieur Amaury Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-Martin Folz, et le 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualité d’Administrateur, le Conseil n’a été composé que de onze membres. Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefour qui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée Générale, la candidature de M. Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société. La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé dans lesdites fonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011. Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. Georges Plassat : en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseil d’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, et - à titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril 2012. Liste des fonctions des Mandataires sociaux Conformément aux dispositions de l’Article L 225-102-1 (4ème alinéa) du Code de Commerce, vous trouverez ci- après la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercées dans toute société par chacun des mandataires sociaux au cours de l’exercice : Né le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 avril 2009 Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est Président-Directeur Général depuis le 21 juin 2011. Il est également Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour et représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 10 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 28 avril 2009 Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du Fractionnement et Né le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA. Né le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Société d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Administrateur des sociétés Accor, Endered , Moonscoop IP, La Tour Réseau de Soins (Suisse) et Permanence de la Clinique de Carouge (Suisse), Administrateur Délégué de Sisters Soparfi SA (Luxembourg), Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colillkirch France SAS, Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest et Gérant de Nina (SCI) et de La Tour Sàrl (Suisse). Né le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 28 avril 2009 Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton, Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS. Né le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Administrateur et Directeur Général de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance, de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis. Né le 15 janvier 1955\. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Président Directeur Général de Atos Origin. Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Administrateur de la société Electricité et Eaux de Madagascar Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, Administrateur de Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE Née le 27 septembre 1969. Française. Nombre d'actions détenues dans la Société : 2 000. Date de nomination : 20 mai 2011 Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 21 juin 2011 Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et Publicis Groupe. Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000. Date de nomination : 28 juillet 2008 Date de renouvellement : 4 mai 2010 Administrateur et Président du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités et de l’IFA (Institut Français des Administrateurs), Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Général de SAS DFT Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil d’Administration avait fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil d’Administration étant précisé que cette rémunération ne comportait pas d’options d’achat ou de souscription d’actions. Le Conseil avait également décidé que la Société mettrait à la disposition du Président un véhicule de fonction, avec chauffeur. Cette rémunération et l’avantage en nature décrit ci-dessus ont été supprimés à compter de juin 2011 corrélativement à la réunification des fonctions de Président et de Directeur Général. Ø D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille euros Ø D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avec Cette performance est appréciée pour 50% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors carburant, Activity contribution et nombre moyen de jours de stocks) et pour 50% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration. Cette rémunération est demeurée inchangée lors de la nomination de Lars Olofsson en qualité de Président du Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes : En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure, et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une transaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle (« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient avant le 1er janvier 2010. La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la moyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à l'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou professionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock- options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe Carrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »). Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur objectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la Rémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité. Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes constants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe Carrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux derniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à l’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration. Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux variables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité définie au Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un changement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la condition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait réputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2 ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions de performance prévues ci-avant continueront bien Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat et corrélativement de ses fonctions de Président- Directeur Général lors de la prochaine Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil d’Administration, en accord avec Lars Olofsson, a décidé d’arrêter les conditions de son départ · Lars Olofsson ne percevra aucune indemnité de départ à raison de la cessation de ses fonctions au sein · Lars Olofsson sera dispensé de la condition de présence stipulée dans les Plans de Stock Options de 2010, toutes autres conditions des plans précités, notamment de performance, demeurant pleinement en Par ailleurs, à la demande du Conseil d’administration, Lars Olofsson sera tenu, pendant une période de douze mois à compter de son départ du Groupe, au respect d’une obligation de non- concurrence lui interdisant d’exercer notamment des fonctions de direction ou de conseil, d’administrateur et plus généralement de mandataire social dans des sociétés concurrentes (notamment Wal-Mart, Tesco, Casino, Auchan, Groupe Leclerc, Ahold, Delhaize, Metro, etc.). En contrepartie Lars Olofsson percevra une indemnité de 1 500 000 Lars Olofsson bénéficie également, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts) versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication, (ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…). Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont les principales \- Taux d’acquisition de droits unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus), \- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans = \- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime, \- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité \- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée à 60 \- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus \- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime, \- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la rente PASS (2 182 320 € en 2011), Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la Société L’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au Conseil Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière suivante : Président du Comité des comptes et du contrôle interne : Président du Comité des Rémunérations : Membre d’un Comité (un ou plus) : les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci), les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une part variable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci. La part variable du montant des jetons de présence est proportionnelle au nombre de séances du Conseil et/ou du ou des Comités auxquelles les Administrateurs participent (100% de la part variable étant attribuée pour une présence à la totalité des séances). Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet. Ainsi, au cours des exercices 2010 et 2011, les Administrateurs ont perçu les jetons de présence suivants : Aux termes de ses délibérations en date du 12 juillet 2011, le Conseil a décidé que la répartition des jetons de présence serait désormais la suivante : Président du Comité des Comptes : Président du Comité des Rémunérations : Président du Comité des Nominations : Membre d’un Comité (un ou plus) : les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci), les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une part variable de 15 000 €, fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci. IX – DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES Démarche Développement Durable du groupe Carrefour Au contact permanent de la société et attentif à son évolution dans 33 pays, le groupe Carrefour a très tôt pris conscience des enjeux et su intégrer le Développement Durable dans sa politique globale. Cette démarche initiée de longue date est fondée sur le dialogue avec les parties prenantes. Le groupe Carrefour a bâti sa politique de Développement Durable sur le maillage des trois piliers économique, social et environnemental. C’est la prise en compte forte des contraintes économiques de son activité qui a permis de mettre en place des actions concrètes, pérennes et créatrices de valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes. Cette dimension pragmatique de la démarche et son ancrage au cœur des métiers font du Développement Durable un élément fondamental de la stratégie du Groupe. Temps forts 2011 de la démarche Développement Durable du groupe Carrefour - OGM : Carrefour est le premier distributeur à avoir développé un étiquetage « Nourri sans OGM » sur ses produits en 2010. Cette initiative déployée en France a anticipé la publication du décret relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires issues de filières sans « OGM » paru au JO du 31 janvier 2012. L’information « Nourri sans OGM » est identifiable sous la forme d’un sticker apposé sur plus de 300 références à marque Carrefour. Il permet aux clients de choisir ou non des produits issus d’animaux ayant eu une alimentation sans OGM. - Etiquetage environnemental : En 2010, Carrefour s’est porté volontaire et a été sélectionné pour tester le dispositif « affichage environnemental » prévu par le Grenelle de l’environnement en France. Menée sous l’égide du Ministère en charge de l’environnement, cette expérimentation fera l’objet d’un bilan transmis au Parlement. Le dispositif d’information élaboré par Carrefour a été conçu en partenariat avec L’Oréal et testé sur les shampoings doux : depuis le mois de juillet 2011, les consommateurs peuvent consulter sur Internet les impacts environnementaux de 12 produits. En testant un affichage basé sur la modélisation des impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie (shampoings à sa marque), Carrefour souhaite pouvoir évaluer la pertinence de ce type d’information par l’étude de 5 axes prioritaires, que sont : · La compréhension et l’adhésion des consommateurs, · L’impact possible sur leurs comportements d’achat, · La fiabilité des informations produites, · Leur compatibilité et leur cohérence avec les labels existants, · Le coût de mise en œuvre au regard du bénéfice environnemental. A travers cette expérimentation, Carrefour apportera également sa contribution au débat public. BIODIVERSITE - RESSOURCES NATURELLES / LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT Objectif : 100% d’huile de palme responsable dans ses produits à marques de Carrefour d’ici · Carrefour poursuit le développement d’une filière d’huile de palme responsable certifiée, ne générant pas de déforestation supplémentaire et garantissant des conditions de travail respectueuses des règles de l’OIT (organisation internationale du travail) pour son approvisionnement en · Carrefour participe au Board et à l’Assemblée Générale de la RSPO. A cette occasion, le WWF publie son second Scorecard sur les utilisateurs d’huile de palme (il s’agit du classement des performances environnementales de plus de 130 entreprises Européennes, Australiennes et Japonaises concernant leur approvisionnement en huile de palme). · Carrefour obtient « une note supérieure à 8 sur 9 dans ce Scorecard» pour « sa politique d’huile de palme durable de part le monde initiant le développement avec des petits producteurs indonésiens de plantations respectant les normes de durabilité » En 2011, le groupe Carrefour poursuit également ses actions en matière de lutte contre le changement climatique, de préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité : Formalisation d’une politique globale d’approvisionnement responsable pour les produits issus de la forêt et se fixe pour objectif d’aller vers « Zéro déforestation » à l’horizon 2020. - Objectif : réduction de 40 % des émissions de CO2 générées par les magasins du G4 (France, Espagne, Italie, Belgique) d’ici 2020 vs 2009 (réduction des fuites de réfrigérants et remplacement par des fluides réfrigérants naturels - amélioration de 30 % de l’efficacité énergétique en 2020 vs 2004). – Déploiement de pictogrammes d’aide au tri des déchets simplifiés apposés au dos des emballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettent désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de – Carrefour est le premier distributeur en France à proposer une ligne de bijoux en or responsable de Guyane en partenariat avec le WWF. } Carrefour développe en Inde et en Espagne des nouveaux modèles de magasins énergétiquement L’aspect novateur de ces magasins en termes de respect de l’environnement repose essentiellement sur une gestion économe de l’énergie et une optimisation des systèmes de froid, qui diminue les émissions CO2, dans le respect des engagements de l’enseigne. } Carrefour Market a été récompensé par les Trophées innovations LSA pour la fermeture de ses meubles réfrigérés dans les rayons ultra-frais de six de ses magasins. A l’échelle d’un magasin, cette action a permis une baisse de 17 % de la consommation énergétique. } Depuis octobre 2011, Carrefour expérimente le plus gros camion électrique du monde pour la distribution de produits alimentaires en ville. Ce véhicule innovant offre une solution de livraison urbaine silencieuse et non polluante, parfaitement adaptée à l’environnement urbain. Il sera testé pendant une année et approvisionnera en produits frais les enseignes Carrefour dans l’agglomération Lyonnaise (permet de transporter 5,5 Tonnes de marchandises avec une autonomie de 100 km). } Carrefour organise la troisième Edition des Trophées du Développement Durable pour récompenser les fournisseurs français à sa marque les plus engagés en matière de développement durable. Lors de sa soirée événementielle qui s’est tenue en présence de la déléguée interministérielle au développement durable et commissaire générale au Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, et plus de 200 invités et membres du jury, dont le WWF, Carrefour a distingué quatre de ses fournisseurs français les plus vertueux pour leur engagement dans } Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable des fournisseurs de produits à sa marque (outil Carrefour développé en partenariat avec l’ADEME et le WWF pour les fournisseurs français en 2006). Via Internet les fournisseurs à marques propres auto- évaluent leurs pratiques dans le domaine du Développement Durable et de s’informer sur les bonnes } Carrefour et l’UNI créent les conditions favorables à la mise en place d’un syndicat en Colombie. Un Groupe engagé depuis 20 ans dans une démarche de Développement Durable Bien avant la médiatisation que connaît aujourd’hui le concept de Développement Durable, le groupe Carrefour avait démontré son aptitude à en faire vivre les principes. À ce titre, le lancement des filières Engagement Qualité Carrefour, en 1992, apparaît comme un acte précurseur. Des produits frais conciliant goût, authenticité et sécurité, issus de méthodes respectueuses de l’environnement, et élaborés par des fournisseurs fidélisés : dès l’origine, le projet réunissait les principales conditions d’une Depuis, le Groupe n’a cessé de renforcer cette démarche à travers ses grands engagements : en appliquant le principe de précaution aux OGM en 1996 ; en lançant la gamme Carrefour Bio en 1997 ; en collaborant avec la FIDH pour l’élaboration d’une Charte Sociale signée par tous ses fournisseurs de produits à marques propres en 2000 et le suivi de son application ; en adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies et en signant un accord avec l’UNI (Union Networks International) s’engageant ainsi à respecter les principes de l’OIT dans tous les pays où il opère ; en se dotant d’un Code de Conduite, reformulé en 2010, et en signant la charte pour la En 2005, Carrefour est le 1er distributeur à lancer une gamme de produits à marques propres « Pêche responsable ». En 2006, l’enseigne lance la gamme Carrefour AGIR (déclinée en 4 segments : produits bio, produits issus du commerce équitable, produits plus respectueux de l’environnement et produits « Nutrition ») et participe à la création de la plateforme GSCP (Global Social Compliance Programme) : initiative visant à l’harmonisation des standards de responsabilité sociale des donneurs d’ordre internationaux. En 2007, le Groupe s’engage à réduire de 20% sa consommation d’énergie par m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; En 2008, le Groupe adhère à la SAI (Social Accountability International) et signe la charte de la Parentalité. Et, plus récemment, le Groupe a renforcé son engagement en matière de lutte contre le changement climatique en se fixant un objectif ambitieux de 30% d’efficacité énergétique d’ici 2020 par rapport à 2004 et en soutenant publiquement et participant activement à la campagne des Nations Unies « Seal the Deal » qui appelait les gouvernements à conclure un accord ambitieux, efficace et juste à Copenhague. Pour contribuer à la lutte contre la déforestation, Carrefour s’est également fixé pour objectif d’atteindre 100% d’approvisionnement en huile de palme certifiée pour ses produits à marques propres d’ici 2015. En 2011, Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable. Aujourd’hui près de 6500 sites fournisseurs de produits à marques propres sont accompagnés par Carrefour via l’outil d’autodiagnostic. Ainsi ils peuvent mesurer leurs pratiques Développement Durable et bénéficier de visites conseil sur leurs sites, ainsi que du soutien du groupe Carrefour dans la mise en œuvre d’actions Par son action en faveur du Développement Durable, Carrefour crée ainsi de la valeur au bénéfice de ses collaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs, de ses actionnaires, ainsi que des pays et des collectivités qui l’accueillent. En lançant des produits qui anticipent les tendances émergentes, en contribuant à la performance de ses salariés par une politique de ressources humaines responsable, en diminuant ses coûts grâce à des programmes d’économies d’énergie et de protection des ressources naturelles, il contribue aussi à la rentabilité de ses activités, et donc à sa propre pérennité. Sensibiliser et impliquer tous nos collaborateurs dans tous leurs métiers Conscient de l’enjeu stratégique du déploiement de sa démarche et de l’importance d’impliquer tous les métiers, le groupe Carrefour a mis en place, dès 2001, une organisation dédiée, présente à chaque niveau (global, pays, BU) et sur tous les métiers : la démarche de progrès globale est impulsée par la Direction Qualité et Développement Durable au niveau du Groupe qui dispose de relais développement durable dans les business units de chaque pays. Les actions au niveau des pays, BUs et magasins sont basées sur les valeurs et la politique du Groupe mais sont fonction du contexte local. L’organisation Qualité et Développement Durable Groupe tout comme celle des business units travaillent en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles et transverses du Groupe et des pays. Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux problématiques du Développement Durable, le Groupe a mis en place des programmes de sensibilisation. Sur ses sièges administratifs en France, Carrefour a déployé le programme Eco-Attitude afin de sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes au bureau. A l’international, également, des programmes similaires à Eco Attitude ont été mis en place ; comme en Argentine où Carrefour a mobilisé et formé ses collaborateurs et ses clients au tri des déchets. Des poubelles de tri, ont ainsi été installées dans les bureaux (papier, plastique et canettes) et dans les magasins de Buenos Aires pour permettre de séparer les déchets organiques des déchets recyclables. Un système de suivi de la DLUO des produits a parallèlement été mis en place pour permettre de réduire le volume des déchets organiques de 4 %. Un dialogue régulier avec les parties prenantes Identifier et anticiper les attentes de ses parties prenantes, associer les expertises extérieures à l’élaboration de la démarche de Développement Durable, prévenir les risques et désamorcer les conflits permet au Groupe de définir une politique transparente et concertée. De la confrontation des engagements et des contraintes naissent en effet des solutions pragmatiques. Le dialogue est entretenu de façon permanente par la direction Qualité et Développement Durable au niveau du Groupe, et par les pays, enseignes et magasins à l’échelon local. Dès la mise en place de sa démarche, Carrefour a construit sa stratégie Développement Durable avec ses parties prenantes, les représentants de ses principaux interlocuteurs : agences de notation et gestionnaires de fonds ISR, ONG environnementales et sociales, associations de consommateurs, syndicats, instances nationales et internationales et cercles de réflexion sur le Développement Durable. Aborder de façon pertinente les questions relevant du Développement Durable implique de faire appel aux compétences de spécialistes internes mais également externes : c’est à ce titre que, depuis plus de dix ans, Carrefour met en place des partenariats avec des organisations qui l’aident à avancer plus vite et plus Le Groupe collabore par exemple depuis plus de 10 ans avec la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de ses produits dans les pays sensibles. Il est également partenaire d’ONG environnementales comme le WWF (depuis 1997) qui, entre autres contributions, l’accompagne dans sa démarche de préservation de la biodiversité. Loin de se limiter à un travail de réflexion, cette collaboration prend une forme opérationnelle : tout au long de l’année, des experts de l’association travaillent avec des acheteurs et des responsables Qualité du Groupe afin de leur apporter leur expertise. Ils sont impliqués dans la démarche globale du Groupe et dans les différents dossiers comme sa politique d’approvisionnement concernant le bois, les ressources halieutiques, les OGM, l’huile de palme, le soja, les produits visés par la réglementation Reach, etc. Carrefour collabore également étroitement avec ses parties prenantes via des accords cadres, comme l’accord signé avec UNI Commerce pour le respect des droits de La démarche de Développement Durable est basée sur deux axes stratégiques : 1- intégrer le Développement Durable dans toutes les activités: } En assumant nos responsabilités économiques \- stimuler le tissu économique local : Carrefour favorise l’emploi et l’approvisionnement (produits alimentaires) local, ainsi que la création d’entreprise et de centres de vie. \- accompagner la croissance de nos fournisseurs : Carrefour promeut un véritable partenariat avec le monde agricole notamment à travers ses filières Engagement Qualité Carrefour. Ainsi, le Groupe créée des partenariats durables et assure des débouchés à des milliers de producteurs. Par exemple, Carrefour en France travaille avec plus de 20.000 producteurs depuis vingt ans. Enfin Carrefour encourage ses fournisseurs dans leurs démarches de développement durable. \- s’assurer de la conduite éthique de nos activités : le Groupe s’est doté d’un Code de conduite dès 2004 (revu en 2010 en lien avec les Valeurs du Groupe et la nouvelle ambition) et d’un Compliance Officer rattaché à Direction Juridique du Groupe en 2008. Certains pays ont également mis en place des lignes éthiques qui permettent aux collaborateurs et aux fournisseurs d’alerter anonymement sur des pratiques contraires à l’éthique du Groupe. En 2011, le déploiement du nouveau format de Code de conduite Professionnelle Carrefour, initié en 2010, a été poursuivi. } En assumant nos responsabilités sociales/sociétales - agir en employeur responsable : Carrefour promeut la diversité et l’égalité des chances à l’embauche et au cours de la carrière professionnelle ; Le Groupe met en place des outils lui permettant d’être à l’écoute de ses collaborateurs et des mesures leur permettant de se sentir bien au travail. \- s’assurer du respect des Droits de l’Homme au travail dans notre chaîne d’approvisionnement : le Groupe veille en collaboration avec la FIDH, au respect de sa Charte Sociale (retravaillée en 2009 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP) et mène une politique rigoureuse d’audits sociaux. Il promeut également la mise en place des formations à la responsabilité sociale chez ses fournisseurs. Retravaillée en 2010 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP et une obligation d’éthique dans les échanges entre Carrefour et ses fournisseurs, cette nouvelle Charte sociale et éthique a été diffusée au cours de l’année 2011. \- être solidaire des communautés locales : A l’œuvre dans tous les pays où le Groupe est implanté, la Fondation Internationale Carrefour concentre son action sur trois domaines : l’alimentation, l’insertion et la solidarité. La solidarité est aussi l’affaire des pays, enseignes et magasins, qui définissent et appliquent leur propre politique en invitant les salariés à y contribuer. L’Argentine, le Brésil, l’Espagne et la France ont, par exemple, créé des structures dédiées pour encourager et fédérer les initiatives sur leur périmètre. De très nombreuses actions sont ainsi menées pour lutter contre les facteurs d’exclusion (pauvreté, maladie, handicap), protéger les enfants ou encore intervenir face à une situation d’urgence. } En assumant nos responsabilités environnementales : \- contribuer à la lutte contre le changement climatique : Carrefour s’est engagé à réduire de 30% sa consommation d’énergie / m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; de 40 % les émissions de CO2 de ses magasins en France, Espagne, Italie et Belgique d’ici 2020 (vs2009), notamment en limitant les fuites de réfrigérants et en testant puis déployant les fluides naturels, et à limiter l’impact environnemental de son activité logistique, en promouvant l’utilisation de modes de transport alternatifs à la route et en réduisant le nombre de kilomètres parcourus par les camions (optimisation du remplissage et réduction du transport à vide). Engagé dans une démarche « Zéro déforestation », le Groupe s’est notamment engagé à s’approvisionner en huile de palme certifiée durable pour tous ses produits à marques propres d’ici 2015. \- préserver la biodiversité et les ressources naturelles : Carrefour propose en France notamment une alternative crédible aux OGM, des assortiments responsables en bois exotique (l’assortiment de la centrale d’achat du Groupe est exclusivement composée de produits certifiés FSC (Forest Stewardship Council) et d’Acacia, une espèce qui n’est pas en danger) et en produits de la pêche (Carrefour propose plus d’une vingtaine de produits certifiés MSC (Marine Stewardship Council) et travaille avec le WWF sur la composition de son assortiment). Enfin, Carrefour met en place des actions pour réduire ses consommations d’eau, et travaille également avec ses fournisseurs sur ce sujet. réduire les déchets et optimiser leur recyclage : le Groupe réduit les déchets produits par ses magasins et optimise leur recyclage ; il travaille en amont à la réduction des emballages de ses produits et privilégie les mono-matériaux qui facilitent le tri et le recyclage. Enfin, Carrefour s’est engagé à arrêter la distribution des sacs de caisse en plastique gratuits jetables d’ici 2012 et propose dans tous les pays des alternatives réutilisables à ses clients. 2\. Promouvoir le Développement Durable à travers notre offre et notre communication vis-à-vis de nos } Carrefour développe et propose aux consommateurs une offre de produits « responsables » à marques Depuis près de 20 ans, le Groupe développe dans 14 pays les filières Engagements Qualité Carrefour. Fruits d’une véritable démarche partenariale avec les fournisseurs, cette gamme est composée de produits frais de qualité supérieure et intégrante des critères environnementaux stricts. En France, Carrefour est le 1er vendeur de produits biologiques. De même, avec plus de 40 millions de chiffres d’affaires Carrefour contribue fortement à démocratiser les produits issus du commerce équitable et à soutenir les producteurs. Le Groupe propose une offre très large de produits bio à marques propres, notamment sous sa gamme Carrefour bio : produits alimentaires, cosmétiques, et également produits textiles. Depuis plus de 10 ans, Carrefour soutient également le commerce équitable et a développé une gamme spécifique Carrefour qui réunit à la fois des produits labellisés Max Havelaar et des produits partages dont l’achat permet de soutenir des associations humanitaires. A travers sa gamme Carrefour ECOPlanet, le Groupe développe des produits plus respectueux de l’environnement, certifiés ou porteurs d’une caution externe : produits de la pêche certifiés MSC, produits en bois certifiés FSC, produits écolabellisés…. } Dans tous les pays, Carrefour multiplie les initiatives pour informer et sensibiliser ses clients et Chaque année, les pays du Groupe participent à des grands rendez-vous internationaux, européens ou nationaux du Développement Durable. En 2011, Carrefour a réitéré ses campagnes de sensibilisation et opérations de promotion des produits économes en énergie à l’occasion de la Semaine européenne de l’Energie durable. Le Groupe s’est également fortement mobilisé en 2011 et notamment en Espagne pour la préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité, en organisant de nombreux ateliers d’information/sensibilisation, de découverte ainsi que d’autres activités avec des partenaires comme le SEO Bird Life en Espagne. Au-delà de ces grands rendez-vous, Carrefour informe régulièrement ses clients en magasin et travaille sur la visibilité de son offre de produits « responsables ». Pour aller plus loin, notamment dans le tri de nos déchets, le Groupe propose depuis septembre 2010 et retravaillés en 2011, des pictogrammes d’aide au tri des déchets apposés au dos des emballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettant désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de tri RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENT L’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifié ses principaux impacts environnementaux et mis en place des actions : Prévention des risques liés aux stations-service (pollution des sols, hydrocarbures) - Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie - Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants) - Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère) - Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…) - Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la conception de l’emballage réduction des emballages), - Valorisation des déchets / Recyclage COUTS LIES A LA PREVENTION DES CONSEQUENCES DE L’ACTIVITE SUR Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pour partie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité et Développement Durable et de ses relais dans les pays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués à des projets spécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et ne sont pas uniquement suivis par la Direction Qualité et Développement Durable Groupe. Mise en place d’un reporting mondial Suite à notre 1er Rapport de Développement Durable en 2001, nous avons développé et constamment amélioré notre reporting, basé sur des Indicateurs clés de performance Le Groupe a déployé un tableau de bord développement durable dont les KPI doivent être mesurés et suivis Transparence et mesure de notre performance globale Notre Groupe qui a publié un Rapport de Développement Durable jusqu’en 2009, propose désormais un Rapport Expert Développement Durable en ligne afin de rendre compte à nos parties prenantes de nos politiques, initiatives et performances, avec des indicateurs clés de performance. Une sélection d’indicateurs environnementaux et sociaux publiés dans notre Rapport Expert de Développement Durable est vérifiée par un de nos commissaires aux comptes depuis 2007, à un niveau d’assurance modéré jusqu’en 2009 et à un niveau d’assurance mixte en 2010 (modéré et raisonnable). De plus, notre rapport de Développement Durable suit les lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI 3, niveau B). Une démarche de progrès et une performance reconnue Aujourd’hui, Carrefour figure dans 8 indices et les principaux fonds Investissements Responsables (ISR) Les perspectives des premiers mois de l'année en cours ainsi que l’activité et les résultats de l’ensemble de la Société, de ses filiales et des sociétés qu’elle contrôle par branche d’activité sont évoqués dans le rapport sur la Les informations comparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pour refléter le classement des activités abandonnées conformément à la norme IFRS 5. Ces retraitements sont décrits en note 4. Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi au million d’euros près. Des écarts d’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états. Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation Quote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence dont Résultat net - part du Groupe dont Résultat net des activités poursuivies -part du Groupe dont Résultat net des activités abandonnées - part du Groupe dont Résultat net - part attribuable aux participations ne donnant Résultat de base par action, en euros Résultat net des activités poursuivies par action Résultat net des activités abandonnées par action Résultat net part du Groupe par action Résultat dilué par action, en euros Résultat net des activités poursuivies par action Résultat net des activités abandonnées par action Résultat net part du Groupe par action Le détail du calcul est expliqué en note 15. Part efficace de la couverture de flux de trésorerie (2) Variation des actifs disponibles à la vente (2) Variation des écarts de conversion (3) Autres éléments du résultat global, après impôts dont part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle (2) Rubriques présentées nettes d’effet impôt (détail présenté en note 16). (3) La baisse des écarts de conversion en 2011 s’explique essentiellement par la dépréciation des monnaies brésilienne, polonaise et turque par rapport à l’euro au cours de la période. L’effet du recyclage en résultat des instruments de couverture de flux de trésorerie et les actifs disponibles à la vente est présenté en note 12. Concernant les écarts de conversion, la sortie du périmètre de consolidation de la Thailande et du sous-groupe Dia (voir faits marquants – note 3) s’est traduite par la comptabilisation d’une charge de 26 millions d’euros en résultat net des activités abandonnées. ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE Actifs détenus en vue de leur vente (1) Encours clients des sociétés financières - Part à plus d'un an Encours clients des sociétés financières - Part à moins d'un an Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle Dettes financières - Part à plus d'un an Refinancement des encours clients - Part à plus d'un an Dettes financières - Part à moins d'un an Refinancement des encours clients - Part à moins d'un an Passifs liés aux actifs détenus en vue de leur vente (1) (1) les actifs et passifs détenus en vue de la vente correspondent : en 2010 à certains actifs et passifs en Italie, en Russie et chez Dia Espagne ainsi que l’ensemble des actifs et des passifs de la Thailande (voir note 3) ; en 2011 aux titres détenus dans le groupe Altis, qui étaient mis en équivalence en 2010 (voir note 3), ainsi qu’à certains actifs en Italie. TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE Plus et moins-values sur cessions d'actifs Dividendes des sociétés mises en équivalence Variation du besoin en fonds de roulement Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières) Variation des encours sur crédit à la consommation Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totale Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2) Sous Total Investissements nets de désinvestissements Variation de la trésorerie issue des investissements Acquisitions et cessions de participations sans changement de contrôle Dividendes versés par Carrefour (société mère) Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe Variation des actions propres et autres instruments (6) Variation de la trésorerie issue du financement Variation nette de la trésorerie avant effet change Trésorerie à la clôture de l'exercice (2) la hausse des acquisitions d’immobilisations s’explique essentiellement par les investissements de remodeling liés au déploiement d’un nouveau format d’hypermarché en Europe (3) les cessions d’immobilisations sur l’exercice 2011 tiennent compte de la cession d’un portefeuille immobilier de 97 supermarchés (« opération Chambolle ») (voir note 3) (4) dont variation des dettes vis-à-vis des fournisseurs d’immobilisation (+206 millions d’euros en 2011 et (5) l’impact des activités abandonnées s’explique en 2011 par la distribution des titres du sous-groupe Dia ainsi que la finalisation de la cession de la Thailande (voir note 3) (6) le montant de (943) millions d’euros de l’exercice 2010 s’explique par le plan de rachat d’actions au titre duquel 25 566 716 actions ont été rachetées sur le marché puis annulées. Capitaux propres au 31 décembre 2010 Capitaux propres au 31 décembre 2009 retraités Capitaux propres au 01 janvier 2010 retraités Autres éléments du résultat global, après impôt Dividendes au titre de l'exercice 2009 Effet des variations de périmètre et autres mouvements Autres éléments du résultat global, après impôt Dividendes au titre de l'exercice 2010 Effet des variations de périmètre et autres mouvements (4) (1) Ce poste est constitué de : Capitaux propres au 31 décembre 2011 - la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des - la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente). Incidence notamment du plan d’achat d’actions annoncé le 15 avril 2010. Au cours de l’année 2010, dans le cadre des autorisations de l’Assemblée Générale des actionnaires, 25 566 716 actions ont été rachetées sur le marché puis annulées le 13 décembre 2010 pour un montant de 923 millions d’euros. Incidence de la distribution des titres Dia le 5 juillet 2011 (voir note 3). (4) Cette ligne comprend notamment l’incidence de la variation de la dette sur engagements de rachat des parts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales du Groupe. NOTE 1 : BASE DE PREPARATION DES COMPTES CONSOLIDES 1.1 Principes généraux et déclaration de conformité Les états financiers consolidés au 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 7 mars 2012\. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale Ordinaire des Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels de l’exercice prenant fin le 31 décembre 2011 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis en euros, monnaie fonctionnelle de la Société. En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe Carrefour de l’exercice 2011 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu’approuvées par l’Union Européenne au 31 décembre 2011 et qui sont d’application obligatoire à cette date, avec, en comparatif, l’exercice 2010 établi selon le même référentiel. Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial Reporting Standards Interpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee). L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la Commission Au 31 décembre 2011, les normes et interprétations comptables adoptées par l’Union Européenne sont identiques aux normes et interprétations d’application obligatoire publiées par l’IASB à l’exception de la norme IAS 39 qui n’a été adoptée que partiellement. Cette divergence est sans effet sur les comptes du groupe Carrefour. Par conséquent, les comptes du Groupe sont établis en conformité avec les normes et interprétations IFRS, telles que Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2011 sont identiques à celles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2010 à l’exception des nouvelles normes et interprétations et des amendements de normes qui sont entrés en vigueur au 1 er janvier 2011 : IAS 24 révisée – Information relative aux parties liées ; · Amendement à IAS 32 – Classement des émissions de droits ; · Amendement à IFRIC 14 – Paiements anticipés des exigences de financement minimal ; · Améliorations annuelles des normes IFRS publiées en mai 2010. IFRIC 19 – Extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres ; Ces textes ne trouvent pas à s’appliquer au Groupe ou n’ont pas d’incidence significative sur les états financiers Par ailleurs le Groupe n’a pas opté pour une application anticipée des normes et interprétations dont l’application n’est pas obligatoire au 1er janvier 2011. Il s’agit de : l’amendement à IFRS 7 – Informations à fournir en matière de transfert d’actifs financiers ; l’amendement à IAS 1 – Présentation des OCI – autres éléments du résultat global (non adopté par des normes sur la consolidation (IFRS 10 – Etats financiers consolidés, IFRS 11 – Partenariats, IFRS 12 – Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités) ainsi que les révisions d’IAS 27 et IAS 28 en découlant ; IFRS 9 – Instruments financiers : classement et évaluation des actifs et passifs ; IFRS 13 – Evaluation à la juste valeur ; l’amendement à IAS 19 – Avantages au personnel ; l’amendement à IFRS 1 – Hyperinflation sévère et suppression des dates fixes pour les premiers l’amendement à IAS 12 – Impôt sur le résultat, recouvrement des actifs sous- jacents ; l’amendement à IAS 32 – Compensation des actifs et passifs financiers ; l’amendement à IFRS 7 – Informations à fournir au titre des compensations d’actifs et de passifs Le Groupe comptabilisant d’ores et déjà les sociétés sous contrôle conjoint par la méthode de la mise en équivalence, l’entrée en vigueur de la norme IFRS 11, qui prévoit notamment la suppression de la méthode de l’intégration proportionnelle, devrait être sans incidence pour le Groupe. Les incidences éventuelles des autres textes sur les comptes consolidés sont en cours d’évaluation. L’entrée en vigueur de la norme IAS 19 entrainera, au plus tard au 1 er janvier 2013, la disparition de la méthode dite « du corridor » et la constatation dans les capitaux propres de tous les écarts actuariels non amortis et de tous les services passés non encore reconnus. L’effet de ce changement sur les capitaux propres du Groupe au 31 décembre 2011 serait de -126 millions d’euros. 1.3 Principales estimations et jugements du management La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoit ses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique actuelle. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans les futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles. Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les durées d’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des goodwill et autres actifs incorporels (note 17) et corporels (note 18), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note 29), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 30) ou la reconnaissance L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagements de rachat des parts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales du Groupe. Le Groupe a choisi d’adopter un traitement différencié selon que les options de ventes ont été émises avant ou après la date de première application de la norme IAS 27 amendée (1er janvier 2010), comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôle » de la note 2 Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du Groupe. 2.1 Périmètre / Méthode de consolidation Les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou indirectement sont consolidées par intégration globale. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement les politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou immédiatement convertibles sont pris Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montant total des profits et pertes comptabilisés par les entreprises mises en équivalence après prise en compte d’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint est exercé jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le Lorsque le Groupe n’exerce pas de contrôle ou d’influence notable sur les décisions opérationnelles ou financières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en « Actifs financiers non courants ». La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifs Pour les entités ad hoc telles que définies par l’interprétation SIC 12, le contrôle est apprécié à partir d’une analyse de l’exposition du Groupe aux risques et avantages de l’entité. Une entité ad hoc doit être consolidée si la relation entre l’entité ad hoc et le Groupe indique que l’entreprise ad hoc est contrôlée par celui-ci, notamment quand : les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte du Groupe selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que le Groupe obtienne des avantages de l’activité de l’entreprise ad hoc ; le Groupe a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme de « pilotage automatique », le Groupe a délégué ses le Groupe a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposé aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; le Groupe conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou ses actifs, afin d’obtenir des avantages de ses activités. La norme IFRS 8 - Secteurs opérationnels requiert la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels du Groupe extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement et d’évaluation de la performance. Pour le Groupe, les secteurs opérationnels répondant aux critères de la norme sont constitués par les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités au travers de Pour les besoins de l’information sectorielle, ces pays sont regroupés en zones géographiques : · Europe (hors France) : Espagne, Italie, Belgique, Grèce, Pologne, Turquie et Roumanie ; · Amérique : Brésil, Argentine et Colombie ; · Asie : Chine, Taïwan, Malaisie, Indonésie, Inde et Singapour. Le secteur opérationnel « Maxidiscompte », présenté en 2010, a disparu suite à la perte du contrôle du sous- groupe Dia le 5 juillet 2011. Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a opté pour l’option d’IFRS 1 prévoyant le maintien des traitements appliqués aux regroupements d’entreprises sous les référentiels comptables précédents. A chaque prise de contrôle d’une société ou d’un groupe de sociétés, le Groupe procède à l’identification et à l’évaluation à la juste valeur de l’ensemble des actifs et passifs acquis. La différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur des actifs identifiables acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés, est comptabilisée en goodwill. Ce goodwill est comptabilisé directement dans le bilan de l’entité acquise, dans la devise de fonctionnement de cette dernière. Il fait l’objet d’un suivi ultérieur au niveau du secteur opérationnel auquel Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2010 de la norme IFRS 3 révisée, le Groupe applique les principes les frais de transactions sont désormais comptabilisés immédiatement en charges opérationnelles lors de chaque regroupement, le Groupe analyse l’opportunité d’opter pour la comptabilisation d’un goodwill « complet » ou « partiel » : la méthode du goodwill complet consiste à évaluer les intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle à la juste valeur et à leur attribuer une partie du goodwill dégagé lors de o dans la méthode du goodwill partiel, les intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle restent évalués à hauteur de leur quote-part dans l’actif net de la société acquise, aucun goodwill ne leur est attribué ; tout ajustement de prix potentiel est estimé à sa juste valeur à la date d’acquisition et cette évaluation initiale ne peut être ajustée ultérieurement en contrepartie du goodwill qu’en cas de nouvelles informations liées à des faits et circonstances existant à la date d’acquisition et dans la mesure où cette évaluation intervient lors de la période intercalaire (12 mois). Tout ajustement de la dette financière comptabilisée au titre d’un complément de prix postérieur à la période intercalaire ou ne répondant pas à ces critères, est comptabilisé en contrepartie du résultat global du Groupe ; · en cas d’acquisition par étape, la prise de contrôle déclenche la réévaluation à la juste valeur de la participation antérieurement détenue par le Groupe en contrepartie du résultat ; toute perte de contrôle donne lieu à la réévaluation de la participation résiduelle éventuelle à la juste valeur suivant les mêmes le goodwill négatif éventuellement dégagé lors de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en toute prise ou cession de participation ne modifiant pas le contrôle, réalisée après le regroupement d’entreprises, est considérée comme une transaction entre actionnaires et est comptabilisée selon IAS 27 En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls les résultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pour les sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de la cession sont retenus dans le compte de résultat consolidé. 2.4 Conversion des états financiers des sociétés étrangères Le Groupe Carrefour présente ses états financiers en euros. La monnaie fonctionnelle d’une entité est la devise dans laquelle elle réalise l’essentiel des flux liés à son activité. Pour le Groupe Carrefour, la monnaie fonctionnelle d’une entité correspond à la monnaie du pays dans Les états financiers des sociétés dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro et n’est pas la monnaie d’une économie en hyperinflation, sont convertis en euro de la façon suivante : les postes du bilan sont convertis au taux de clôture ; les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de la période ; les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global ; ils participent ultérieurement, le cas échéant, au calcul du résultat de cession de la ou des société(s) les éléments présentés dans le tableau des flux de trésorerie sont convertis au taux moyen de la période, sauf si le taux en vigueur au jour de la transaction est significativement différent. En 2010 et 2011, il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation. 2.5 Conversion des opérations réalisées en devises Lorsqu’une entité du Groupe réalise des opérations dans une devise différente de sa devise fonctionnelle, celles\- ci sont initialement converties au taux en vigueur au jour de la transaction. A chaque arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont réévalués au taux de clôture en vigueur à cette même date ; les écarts de change correspondants sont comptabilisés en profit ou perte de change Les financements intra-groupe mis à la disposition de certaines filiales du Groupe et pour lesquels le remboursement n’est ni planifié ni probable sont considérés comme faisant partie intégrante de l’investissement net réalisé à l’étranger ; les écarts de change dégagés lors de leurs réévaluations successives à chaque arrêté sont alors comptabilisés directement en autres éléments du résultat global, conformément aux dispositions de la Les goodwill constatés lors des regroupements d’entreprise ne sont plus amortis depuis l’adoption des IFRS par le Groupe, et font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel, qui est réalisé au 31 décembre. Un test supplémentaire est réalisé lors des clôtures intermédiaires dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Les indicateurs retenus par le Groupe sont notamment : un indice de perte de valeur interne : dégradation significative du ratio [Résultat opérationnel courant avant amortissements et provisions / ventes nettes hors essence] entre le budget et le dernier des indices de perte de valeur externe : hausse significative du taux d’actualisation et/ou dégradation importante de la prévision de croissance du PIB établie par le FMI. Les pertes de valeur éventuellement constatées sur les goodwill sont définitives, y compris lorsqu’elles ont été Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe 2.6.4 « Tests de dépréciation ». Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur des durées allant de un à cinq ans. Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et les équipements sont évalués à leur coût de revient minoré des amortissements et des pertes de valeur. Pour les actifs nécessitant une longue période de préparation (actifs « qualifiés » au sens de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt »), le Groupe tient compte, le cas échéant, du coût financier supporté dans la détermination du coût de revient Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte de L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés et cesse lors de leur cession, de leur mise au rebut ou de leur reclassement en actifs destinés à être cédés, conformément aux dispositions de la norme Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement, en identifiant le cas échéant les principaux composants, en fonction des durées d’utilité estimées suivantes : Compte tenu de son activité, le Groupe ne reconnaît pas de valeur résiduelle sur les immobilisations corporelles Les modes d’amortissement et les durées d’utilité sont réexaminés à chaque clôture et sont, le cas échéant, Lors de la conclusion de contrats de location longue durée portant notamment sur des actifs immobiliers, le Groupe procède à l’analyse des dispositions contractuelles pour déterminer s’il s’agit d’un contrat de location simple ou d’un contrat de location-financement, c'est-à-dire un contrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bien au preneur. Lors de la prise à bail d’un ensemble immobilier, le terrain et le bâtiment font l’objet d’une analyse séparée. Les biens mis à la disposition du Groupe au travers d'un contrat de location financement, sont comptabilisés de la les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location ; ces actifs sont amortis selon les mêmes durées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contrat si elle est inférieure à la durée d’utilité du bien, la dette correspondante est inscrite au passif du bilan, les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière et l’amortissement Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la recouvrabilité des actifs incorporels et corporels est testée dès lors que des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/ou UGT (Unités Génératrices de Trésorerie) et au minimum une fois par an pour les actifs à durée de vie indéterminée, catégorie composée principalement de goodwill dans le Groupe Ce test consiste à comparer la valeur nette comptable d’un actif ou d’un groupe d’actifs à sa valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation Dans le cas où la valeur recouvrable s’avère inférieure à la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles (hors goodwill) peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable, dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée diminuée des amortissements complémentaires qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait 2.6.4.1 Dépréciation des immobilisations incorporelles autres que les goodwill et des Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond au Conformément à la norme IAS 36, le Groupe procède à l’évaluation de la recouvrabilité de ses immobilisations incorporelles (autres que les goodwill) et corporelles, dès lors qu’elles présentent des indices tangibles de perte de valeur : tous les magasins enregistrant un résultat opérationnel courant avant amortissements négatif pendant deux années consécutives (au-delà de la phase d’ouverture) sont testés. Pour les autres immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée (exemple : marques), un test de dépréciation est effectué au minimum La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs du magasin sur une période maximale de 5 ans majorée d’une valeur terminale. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, de pratiques professionnelles, d’expertises indépendantes ou de la valeur estimée de rachat par un concurrent. Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill. La norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement au niveau de chaque UGT ou groupe d’UGT auquel le goodwill a été affecté. Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupes d’UGT susceptible(s) de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unités auquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel le goodwill est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la norme IFRS 8, avant regroupement. Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur recouvrable des goodwill correspond au pays. Ce niveau de test du goodwill est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques : le fonctionnement des activités dans les pays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion des achats, systèmes commerciaux, un siège par pays…), qui représentent une source essentielle de synergies entre les différentes activités ; les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prises au niveau du pays, le Groupe ne procédant que très exceptionnellement à la cession d’un magasin de manière isolée. La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avec détermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année au taux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays. Les flux de trésorerie futurs sont estimés à partir du plan stratégique à 3 ans établi par la Direction générale du pays et validé par la Direction générale du Groupe. Le calcul du taux d’actualisation par pays est la moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût de l’endettement calculé en utilisant un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays est obtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays. Celle-ci est généralement estimée à partir de l’écart entre le spread du credit default swap (CDS) à cinq ans applicable aux emprunts d’Etat du pays dans lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France. Le coût de l’endettement pris en considération est évalué suivant la même logique. Les principales hypothèses retenues pour la réalisation des tests sont présentées en note 17. 2.7 Actifs et passifs financiers (hors activités bancaires) En application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés dans l’une des quatre catégories suivantes : les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat ; les actifs détenus jusqu’à échéance ; les actifs disponibles à la vente. Le classement retenu conditionne le traitement comptable de ces actifs. Il est déterminé par le Groupe à la date de comptabilisation initiale, suivant leur nature et en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou la vente de l’actif. Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ou encore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie. Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat financier. Les prêts et créances sont des actifs financiers, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimilée au montant de la Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée. Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclus dans cette catégorie. Ils figurent en autres actifs financiers ou en créances commerciales. Les actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers, autres que les prêts et créances, ayant une échéance fixée, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à cette échéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée. Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers. Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2011. Les actifs disponibles à la vente Les actifs disponibles à la vente représentent tous les autres actifs financiers. Cette catégorie comprend notamment les titres de participation non consolidés. Ils sont évalués à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global au poste « variation des actifs disponibles à la vente » jusqu’à la cession des actifs sous-jacents où elles sont transférées en résultat. Néanmoins, lorsqu’une moins-value latente existe et qu’elle traduit une perte de valeur prolongée ou significative d’un instrument de capitaux propres ou bien une diminution des flux de trésorerie estimés sur un instrument de dette, une dépréciation est comptabilisée en résultat. Les améliorations de valeur ultérieurement constatées sont pour les instruments de capitaux propres (actions et autres) : par contrepartie des autres éléments du pour les instruments de dette (obligations et autres) : à hauteur de la dépréciation précédemment comptabilisée par contrepartie du résultat, dès lors qu’une appréciation des flux de trésorerie estimés est La juste valeur correspond pour les titres cotés à un prix de marché. Pour les titres non cotés, elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation qui intègrent des données de marché fiables et observables. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un titre, ce dernier est comptabilisé au coût historique. 2.7.1.2 Typologie des actifs financiers non dérivés détenus par le Groupe Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le Groupe sont les suivants : Cette ligne du bilan comprend principalement les titres de participation non consolidés et la part à plus d’un an Les créances commerciales comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés et les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance. Les actifs financiers courants se composent principalement des titres disponibles à la vente, évalués à la juste valeur, et des prêts et dépôts à moins d’un an. Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme (échéance inférieure à 3 mois dès l’origine), très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue. Les passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transaction et primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, à l’exception de ceux faisant l’objet d’une couverture de juste valeur (cf note 2.7.3). 2.7.2.2 Typologie des passifs financiers non dérivés détenus par le Groupe Les principaux passifs financiers non dérivés sont les suivants : Les postes « Emprunts – part à plus d’un an » et « Emprunts – part à moins d’un an » se composent des emprunts obligataires émis par le Groupe, des dettes relatives aux contrats de location-fiancement, des autres emprunts et concours bancaires, ainsi que des engagements d’achat de titres de participation ne donnant pas le contrôle et, le cas échéant, des dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le Groupe supporte le risque de Les dettes contractées vis-à-vis des fournisseurs du Groupe sont présentées sur cette ligne du bilan, quelle que Les autres passifs, classés au sein des passifs courants, contiennent l’ensemble des autres dettes liées à l’exploitation (dettes sociales et fournisseurs d’immobilisations principalement) et les dettes diverses. 2.7.2.3 Dette financière relative aux créances titrisées Le Groupe a mis un terme en 2010 au programme de titrisation de créances mis en place en décembre 2002 en France, en Belgique et en Espagne. 2.7.2.4 Engagements d’achat de participations ne donnant pas le contrôle Le Groupe a pu accorder à certains actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements d’achat de leurs participations. Leur prix d’exercice peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie ; en outre ces options peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie. La norme IAS 27 amendée, appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2010, précise le traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées. Le Groupe a décidé d’appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de vente, selon que les options ont été émises avant ou après la date de première application de la version amendée de la norme. Options de vente accordées antérieurement au 1er janvier 2010 : maintien de la méthode du goodwill en cours le Groupe a enregistré un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle des entités concernées ; ce passif, comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice, est réévalué à chaque clôture sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde en la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêts non contrôlés et du goodwill (hors effet d’actualisation comptabilisé, le cas échéant, au sein du le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenir compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées. Options de vente accordées à partir du 1er janvier 2010 : La norme IAS 27 amendée stipule que toute transaction avec des actionnaires ne détenant pas le contrôle portant sur des titres de capital sans modification du contrôle doit être comptabilisée en contrepartie des capitaux propres. En conséquence, le Groupe considère que les options de vente accordées après la date de première application de la norme amendée ne doivent avoir d’incidence que sur les capitaux propres consolidés : le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pas le contrôle des entités concernées ; le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur ; la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde en capitaux propres part du Groupe ; la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêts non contrôlés et des capitaux propres (hors effet d’actualisation comptabilisé le cas échéant au le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenir compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente octroyées. Le Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques auxquels il est confronté dans le cadre de ses activités, principalement le risque de change et de taux d’intérêt. Exceptionnellement, le Groupe peut être amené à se couvrir du risque de variation du cours de certaines matières Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués à la juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous. 2.7.3.1 Instruments dérivés désignés comme instruments de couverture La comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies : une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès la date de mise en l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine. Carrefour applique deux types de comptabilités de couverture : la couverture de flux de trésorerie et la couverture de juste valeur. A ce jour, il n’existe pas d’opération de couverture de l’investissement net à Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeur correspondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en autres éléments du résultat global, et ce jusqu’au moment où la transaction couverte affecte le résultat du Groupe. Les variations correspondant à la partie inefficace sont comptabilisées en résultat financier. Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est de couvrir le taux variable de la dette. Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent pour la partie Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments de couverture de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués à la juste valeur pour la partie couverte. Les variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées par les variations symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace. Les autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étant comptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de type 2.7.4. Méthode de détermination de la juste valeur Les valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluation reconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers. Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs attendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux de change) obtenus sur Reuters. Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbes des taux EURO et les courbes de volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour des maturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà). La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou à partir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrument similaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs). En support de son activité principale de distributeur, le Groupe a développé une activité de banque et d’assurance (Carrefour Banque) à destination de ses clients. De par sa structure financière spécifique, cette activité annexe fait l’objet d’une présentation particulière dans les les créances détenues sur la clientèle (encours des cartes de paiement, prêts personnels, …) sont présentées au bilan sur les lignes « Encours clients des sociétés financières – Part à plus d’un an » et « Encours clients des sociétés financières – Part à moins d’un an » suivant leur maturité ; les dettes contractées afin de refinancer ces créances sont présentées sur les lignes « Refinancement des encours clients – Part à plus d’un an » et « Refinancement des encours clients – Part à moins d’un an » les revenus tirés des activités bancaires sont présentés au sein de la ligne « Autres revenus » du compte les variations de trésorerie générées par l’activité bancaire sont isolées sur la ligne « Variation des encours sur crédit à la consommation » du tableau des flux de trésorerie. Selon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains) détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs qui ne sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble de commerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété ou copropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés. Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que les Une évaluation des immeubles de placement à leur juste valeur est réalisée deux fois par an : soit en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple, fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation, soit en ayant recours à des expertises indépendantes. La juste valeur des immeubles de placement est présentée dans la note 19. Conformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coût de revient et de leur valeur nette de réalisation. Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotation rapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorpore l’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gains de change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs. La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectives d’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente. Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sont comptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulte d’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cette obligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel, voire implicite. Ces provisions sont estimées selon leur nature en tenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage du temps est significatif. Les salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux bénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…). Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale en France, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension à Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues. b) Régimes à prestations définies et avantages à long terme Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulation d’années de service au sein du Groupe. Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte d’hypothèses actuarielles telles que l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation du Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayant une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectués par un actuaire Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor » pour les avantages postérieurs à l’emploi, à savoir l’absence de reconnaissance en résultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que ce dernier reste compris dans une fourchette de +/- 10% de l’engagement. Ainsi, les écarts actuariels excédant 10% de la valeur de l’engagement (ou de la valeur des actifs de couverture si celle-ci est supérieure à la valeur de l’engagement) sont étalés en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnel Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et de certains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions et des plans d’actions gratuites. c) Paiements fondés sur des actions Lors de la transition aux IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiter l’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuées postérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cette application n’a pas eu d’incidence sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004. En revanche, les plans octroyés depuis entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2. Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La charge comptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon la formule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions et sur la base du cours de bourse à la date d’octroi pour les actions gratuites. La charge, ainsi calculée, est ensuite étalée sur la période d’acquisition des droits. Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions de marché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achat d’actions à la date d’évaluation. La charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé. Un impôt différé est calculé, selon la méthode bilantielle, pour toutes les différences temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs. L’évaluation des impôts différés est faite en appliquant la méthode du report variable et repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable. La charge comptabilisée en France au titre de la CVAE est également classée en impôt sur le résultat dans la mesure où le Groupe considère qu’elle répond à la définition donnée par la norme IAS 12. Les titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés. Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sont directement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice. 2.15 Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnées Une activité abandonnée est soit une composante d’une entité dont celle-ci s’est séparée soit une activité qui est classée comme détenue en vue de la vente et : qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte et fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région est une filiale acquise exclusivement en vue de la vente. La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque l’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classée en activité abandonnée, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie comparatifs sont retraités comme si l’activité avait satisfait aux critères d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la période En outre, l’ensemble des actifs et des passifs liés aux activités abandonnées ou destinées à être cédées est présenté sur une ligne distincte de l’actif et du passif, tels qu’ils apparaitraient lors de la cession après élimination 2.16 Chiffre d’affaires hors taxes net de la fidélisation Le chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts. Le Groupe applique l’interprétation IFRIC 13 qui spécifie le traitement comptable devant être appliqué aux avantages différés accordés à un client concomitamment à la vente. L’application d’IFRIC 13 conduit lors de la vente initiale, à séparer l’avantage accordé au client du reste de la vente et à comptabiliser cet avantage à sa juste valeur lors de son émission en déduction du chiffre d’affaires. Les autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabilisés sur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » au Ce poste intègre notamment les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire, de dossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Ces commissions sont étalées sur la durée du La marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus, diminuée du coût de revient des ventes tel que défini dans la note 8. Le résultat opérationnel courant correspond à la marge des activités courantes diminuée des frais généraux et des 2.20 Produits et charges non courants Conformément aux dispositions de la recommandation n° 2009-R-03 du 2 juillet 2009 du Conseil National de la Comptabilité, le Groupe présente en résultat opérationnel non courant des « éléments peu nombreux, bien identifiés, non récurrents, significatifs au niveau de la performance consolidée ». Il s’agit notamment de plus ou moins-values de cession d’actifs non courants corporels ou incorporels, de charges d’impairment d’actifs non courants corporels ou incorporels (y compris goodwill), de charges de restructuration et de provisions relatives à des litiges majeurs pour le Groupe. Ces éléments sont présentés de manière distincte dans le compte de résultat afin de « faciliter la compréhension de la performance opérationnelle courante et permettre au lecteur des comptes de disposer d’éléments utiles dans une approche prévisionnelle des résultats ». Le résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actions d’auto-contrôle ne sont pas considérées comme des actions en circulation et viennent donc minorer le nombre d’actions prises en comptes pour le calcul du résultat net par action. Les actions dont l’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditions nécessaires sont Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant, le cas échéant, le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de tous les instruments potentiellement dilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées aux membres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si elles sont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si les événements conditionnant leur attribution sont survenus. NOTE 3 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICE L’activité du Groupe s’est inscrite en 2011 dans un contexte macro-économique difficile, particulièrement en L’aggravation de la crise au cours du second semestre, et la mise en place successive de plans d’austérité dans différents pays d’Europe, a conduit le Groupe à revoir ses plans d’affaires pour les adapter à ce nouveau contexte. La révision à la baisse de nos perspectives de croissance en Grèce et en Italie se traduit par des dépréciations importantes de goodwill, à hauteur respectivement de 188 et 1 750 millions d’euros, soit une charge non courante totale de 1 938 millions d’euros sur l’exercice. L’Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011 a approuvé la distribution des titres Dia sous la forme d’un dividende exceptionnel, payable le 5 juillet 2011. Chaque actionnaire a ainsi reçu une action Dia pour une action Carrefour détenue, le capital de Carrefour, de même que celui de Dia, se composant à cette date de 679 336 000 Cette distribution s’est accompagnée d’une introduction de Dia SA à la bourse de Madrid, avec une première cotation le 5 juillet au cours de 3,40 euros par action. L’opération s’analyse comme une distribution en nature aux actionnaires, régie par les dispositions de l’interprétation IFRIC 17 « Distributions d'actifs non monétaires aux propriétaires », qui prévoit notamment de : reconnaître la dette vis-à-vis des actionnaires dès le moment où l’organe compétent de la société a approuvé le versement du dividende ; évaluer cette dette à la juste valeur des actifs qui seront distribués, en l’occurrence le cours de première cotation de 3,40 euros par action ; réévaluer à chaque clôture, le cas échéant, cette dette en comptabilisant les variations éventuelles comptabiliser un résultat de cession lors de la remise effective des actifs, égal à la différence entre le montant de la dette à la date de distribution et la valeur nette comptable des actifs remis. Dans ses comptes semestriels au 30 juin 2011, le Groupe a par conséquent constaté la distribution décidée en contrepartie d’une dette vis-à-vis de ses actionnaires. En l’absence d’indication plus fiable au 30 juin 2011, la juste valeur des titres Dia à cette date a été considérée comme égale à celle constatée lors de la première cotation le 5 juillet 2011, soit 3,40 euros par action. Dans les comptes au 31 décembre 2011, le Groupe a constaté : en capitaux propres consolidés part du Groupe, le montant de la distribution constatée par Carrefour SA, soit 2 230 millions d’euros (montant identique à celui du 30 juin 2011) ; en trésorerie, le montant reçu suite à la cession des actions Dia obtenues au titre de l’auto contrôle en résultat net des activités abandonnées, le différentiel entre la juste valeur de Dia (2 309 millions d’euros) et la valeur nette comptable de Dia, y compris frais de cession et incidence de la fiscalité (400 millions d’euros), soit une plus-value de 1 909 millions d’euros. Dia et ses filiales sont restées consolidées par Carrefour jusqu’à la date de la perte du contrôle, soit le 5 juillet 2011\. En application d’IFRS 5, les reclassements suivants ont été opérés dans les comptes arrêtés au 31 le résultat net de Dia à la date de perte de contrôle (32 millions d’euros) est inclus dans la valeur nette comptable au 30 juin et est par conséquent présenté sur la ligne « résultat net des activités abandonnées » au sein de la plus-value de 1 909 millions décrite plus haut ; à des fins de comparaison, le résultat net 2010 de Dia a également été reclassé sur cette ligne ; dans le tableau de flux de trésorerie, tous les flux provenant de Dia sur le 1er semestre 2011 sont présentés sur les lignes « Impact des activités abandonnées » ; les données de l’exercice 2010 ont été Au terme de l’accord signé le 15 novembre 2010 avec Big C, filiale du groupe Casino, Carrefour a procédé, le 7 janvier 2011, à la cession de ses activités en Thaïlande pour un prix total, net des frais de transaction, de 816 millions d’euros. Cette transaction s’est traduite dans les comptes 2011 par la constatation d’une plus-value de 667 millions d’euros enregistrée sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées ». Au 31 décembre 2010, l’état simplifié de la situation financière consolidée de la Thaïlande se présente comme Capitaux propres - part du Groupe Emprunts - part à plus d'un an Emprunts - Part à moins d'un an Le groupe Carrefour a initié au premier semestre 2009 un plan de transformation sur quatre ans qui vise à rendre plus attractifs les concepts commerciaux et à améliorer l’efficacité opérationnelle (voir Note 9 « Produits et Exercice de l’option de vente de la participation dans le groupe Altis Conformément aux accords en vigueur et en vue de l’échéance du partenariat fin 2011 avec le groupe Eroski, le Conseil d’Administration de Carrefour a décidé d’exercer l’option de vente de sa participation de 50% dans le groupe Altis composé des sociétés Altis, Distrimag, SSB et H2M détenues à parité par les groupes Carrefour et Le prix d’exercice de cette option de vente est de 153 millions d’euros pour la participation du groupe Carrefour Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, la participation de Carrefour, antérieurement enregistrée en titres mis en équivalence, a été reclassée au 31 décembre 2011 en actifs destinés à la vente pour sa valeur nette comptable qui s’élève à 41 millions d’euros. La réalisation de cette opération est notamment conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence. Cession d’un portefeuille immobilier en France Le 27 décembre 2011, le groupe Carrefour a cédé un portefeuille immobilier constituté des murs de 97 supermarchés détenus par Carrefour Property et dont l’exploitation sous enseigne Carrefour Market sera assurée dans le cadre de baux longs à loyers fixes indexés. Le prix de cession s’élève à 365 millions d’euros. L’opération s’analyse au regard de la norme IAS 17 comme une transaction de cession-bail. Les baux conclus avec l’acheteur des murs, d’une durée initiale ferme de 12 ans assortie d’options de renouvellement multiples, ont été analysés comme étant des contrats de location simple, l’essentiel des risques et avantages inhérents à la propriété restant à la charge du bailleur. La cession étant faite aux conditions de marché, la plus-value réalisée, nette de frais, est enregistrée intégralement dans le compte de résultat 2011. Elle s’élève à 229 millions d’euros. Projet d’OPA/OPE sur Guyenne et Gascogne L’annonce de ce projet le 12 décembre 2011 est sans conséquence sur les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2011. Des informations complémentaires sont fournies en note 42 au titre des événements post-clôture. NOTE 4 : RETRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPARATIVE La décision prise par l’Assemblée Générale de juin 2011 de distribuer les titres de Dia aux actionnaires a entraîné la perte de contrôle de ce sous-groupe à la date du 5 juillet 2011. En conformité avec la norme IFRS 5, les charges et les produits ont été reclassés sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées » du compte de résultat en 2010 et en 2011, les flux de trésorerie sur les lignes « Impact des activités abandonnées » du tableau des flux de trésorerie en 2010 et en 2011. Les principaux agrégats du compte de résultat de Dia intégrés dans les comptes du Groupe se présentent comme suit en 2011 et 2010 : (1) résultat à la date de distribution 4.2 Incidences sur le résultat 2010 ainsi que sur le tableau de flux de trésorerie 2010 Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation Quote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence dont Résultat net - part du Groupe dont Résultat net des activités poursuivies - part du Groupe dont Résultat net des activités abandonnées - part du Groupe dont Résultat net - part attribuable aux participations ne Part efficace de la couverture de flux de trésorerie Variation des actifs destinés à la vente Autres éléments du résultat global, après impôt dont part attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE Plus et moins-values sur cessions d'actifs Dividendes des sociétés mises en équivalence Variation du besoin en fonds de roulement Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières) Variation des encours sur crédit à la consommation Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totale Sous Total Investissements nets de désinvestissements Variation de la trésorerie issue des investissements Acquisitions et cessions de participations sans changement de contrôle Dividendes versés par Carrefour (société mère) Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe Variation des actions propres et autres instruments Variation de la trésorerie issue du financement Variation nette de la trésorerie avant effet change Trésorerie à la clôture de l'exercice Les secteurs opérationnels du Groupe sont constitués par les pays dans lesquels il exerce ses activités. Pour les besoins de l’information sectorielle, ces pays sont regroupés par zone géographique (cf. note 2.2). (1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentées dans le tableau de flux de trésorerie. (2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés, les encours clients des sociétés financières et les autres débiteurs. (3) Les passifs sectoriels comprennent les dettes fournisseurs, le refinancement des encours clients et les autres (a) le secteur opérationnel « Maxidiscompte » présenté en 2010 n’existe plus au 31 décembre 2011 suite à la perte de contrôle du sous-groupe Dia le 5 juillet 2011 (1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentées dans le tableau de flux de trésorerie. (2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés, les encours clients des sociétés financières et les autres débiteurs. (3) Les passifs sectoriels comprennent les dettes fournisseurs, le refinancement des encours clients et les autres NOTE 6 : CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES 511 millions d’euros en 2010, soit une hausse de 1,5 %. L’incidence de la variation des taux de change représente (430) millions d’euros au 31 décembre 2011, dont (233) millions d’euros sur la zone Amérique, (232) millions d’euros sur la zone Europe et +36 millions d’euros CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS NOTE 7 : AUTRES REVENUS PAR NATURE (1) issues de l’activité des sociétés financières Les revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance et NOTE 8 : COUT DES VENTES Le coût des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellement composés des coûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que des écarts de change générés par les achats de marchandises. NOTE 10 : AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS NOTE 11 : PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS Certains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence sont comptabilisés en autres produits non courants et en autres charges non courantes. Autres éléments non courants, dont : taxe sur le patrimoine en Colombie Résultat non courant avant dépréciation d'actifs Le Groupe a cédé en date du 27 décembre 2011 les murs de 97 supermarchés français pour un prix total de 365 millions d’euros. La plus-value avant impôt constatée s’élève à 229 millions d’euros. Les coûts de restructurations comprennent des charges induites par la mise en œuvre du Plan de Transformation lancé à l’échelle du Groupe en 2009 pour 120 millions d’euros et d’autres charges de restructuration pour Les charges comptabilisées au titre du Plan de Transformation découlent de la rationalisation des structures, pour l’essentiel en Espagne, en Italie et en France. Outre des charges liées à la diminution des effectifs, elles comprennent 19 millions d’euros d’amortissements accélérés relatifs aux hypermarchés transformés en En 2010, les coûts de restructuration, autres que ceux engagés dans le cadre du Plan de Transformation, Dans un contexte de crise économique aggravée sur le second semestre de l’année 2011 et de mise en œuvre de plans d’austérité dans les pays du Sud de l’Europe, le Groupe a procédé à la revue de l’ensemble de ses plans d’affaires et a notamment été amené à revoir à la baisse ses perspectives de croissance en Grèce et en Italie. Les tests de perte de valeur réalisés à partir de ces plans d’affaires (cf. détail en note 17.3) ont conduit à constater une dépréciation des goodwill du Groupe à hauteur de 1 966 millions d’euros, principalement sur l’Italie (1 750 millions d’euros sur l’année, dont 481 millions d’euros sur le premier semestre) et la Grèce (188 millions Des dépréciations d’immobilisations corporelles ont par ailleurs été enregistrées pour 156 millions d’euros, principalement en France, Italie, Espagne et en Roumanie, afin de traduire la situation déficitaire de certains Autres produits et charges non courants Les autres produits et charges non courants s’élèvent à (547) millions d’euros en 2011 et se composent - d’une provision sur des risques fiscaux additionnels identifiés au Brésil (130 millions d’euros) ; - d’une provision complémentaire au titre du redressement notifié au Groupe en France sur le calcul de la TVA pour 77 millions d’euros ; - d’une charge fiscale exceptionnelle en Colombie pour 38 millions d’euros ; cette taxe, assise sur le patrimoine de la filiale colombienne du Groupe au 1er janvier 2011, est payable par semestrialité sur les 4 années à venir ; la dette a été comptabilisée à hauteur de la valeur actualisée des paiements attendus ; - de divers risques sociaux significatifs identifiés au Brésil pour l’essentiel ainsi qu’en France, pour un montant global de 156 millions d’euros. Le détail des éléments du résultat financier s’analyse comme suit : Produits d'intérêts sur les dépôts bancaires Charges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amorti Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (produits) Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (produits) Variation de juste valeur des passifs financiers Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (charges) Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (charges) Variation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat Variation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des autres éléments du Intérêts de retard sur contentieux fiscaux et sociaux Dividendes perçus au titre d'actifs disponible à la vente Produit net de cession des actifs disponibles à la vente sortis des autres éléments du résultat global Les éléments suivants, également de nature financière, sont portés directement en autres éléments du résultat Comptabilisés en autres éléments du résultat global (en millions d'euros) Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultat Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultat Ecart de change résultant des activités à l'étranger NOTE 13 : IMPOTS SUR LES RESULTATS La charge totale d’impôts comprend en 2011 une provision de 268 millions d’euros en titre d’un contentieux fiscal en Espagne (voir note 31.1), ainsi que des dépréciations d’impôts différés actifs, en lien avec la révision de nos plans d’affaires en Italie et en Grèce (voir note 17.3.1), pour un montant total de 151 millions d’euros. Rapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectif L’impôt théorique pour 2011, calculé sur la base du résultat consolidé avant impôt auquel est appliqué le taux d’impôt en vigueur en France (hors contribution exceptionnelle et temporaire), est un produit de 426 millions d’euros. Il se rapproche de la charge nette de 1 002 millions d’euros effectivement comptabilisée comme suit : Effets impôts sur le résultat non taxé ou taxé à un taux différent Impôts sans base (provisions fiscales, retenues à la source…) (b) Incidence des dépréciations de goodwill non déductibles fiscalement Autres effet impôts sur différences permanentes (c) Impôts différés actifs non reconnus sur l'exercice Impôts différés actifs reconnus sur exercices antérieurs (a) La prise en compte dans le taux normatif de la majoration de 5% du montant de l’impôt sur le résultat prévue dans le projet de loi de finance rectificative pour 2011 aurait une incidence de 21 millions d’euros (b) Le montant d’impôts sans base tient notamment compte en 2011 de la constitution d’une provision pour risque fiscal en Espagne à hauteur de 268 millions d’euros. Depuis 2010, la CVAE est classée en impôt sur le résultat : elle s’élève à 54 millions d’euros en 2011 et 57 millions d’euros en 2010. (c) Le montant 2011 des autres effets impôts sur différence permanentes s’explique par les provisions fiscales significatives enregistrées au Brésil et en France, ainsi que par l’incidence de de l’equity tax comptabilisée en Colombie en résultat non courant (non déductible fiscalement). (d) Les dépréciations d’impôts différés actifs en 2011 sont liées principalement à la révision des plans d’affaires de l’Italie et de la Grèce, et s’élèvent respectivement à 116 et 35 millions d’euros. NOTE 14 : RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEES Activités abandonnées part attribuable aux participations ne Le résultat des activités abandonnées provient en 2011 : du résultat net de cession de la Thaïlande pour 667 millions d’euros, du résultat net de cession des entités Dia ainsi que le résultat de leur activité jusqu’à la date de cession pour Le résultat des activités abandonnées provient en 2010 : du résultat net 2010 des entités thaïlandaises pour 44 millions d’euros, du résultat net 2010 des entités Dia pour 38 millions d’euros, du résultat net 2010 de l’entité russe pour (3) millions d’euros, d’une reprise de provision suite à la cession en 2005 de l’activité restauration hors foyer pour 11 millions Résultat net courant par action avant dilution NOTE 15 : RESULTAT PAR ACTION (Part du Groupe) Résultat net des activités poursuivies par action (en euros) Résultat net des activités abandonnées par action (en euros) Résultat net total par action (en euros) Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit en note 27.3.2 ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action. Résultat net courant par action après dilution Nombre d'actions moyen pondéré, avant dilution Nombre d'actions retraité, après dilution éventuelle Résultat net des activités poursuivies par action (en euros) Résultat net des activités abandonnées par action (en euros) Résultat net total par action après dilution (en euros) Les options d’achat d’actions émises par le Groupe ayant toutes un prix d’exercice supérieur au cours moyen de l’action Carrefour, tant sur 2011 que sur 2010, elles n’engendrent aucun effet dilutif. Le résultat des activités poursuivies étant négatif en 2011, les actions gratuites ne sont pas considérées comme NOTE 16 : AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL Part efficace de la couverture de flux de trésorerie Variation des actifs disponibles à la vente Les immobilisations incorporelles du Groupe se composent principalement de goodwill, présentés sur une ligne distincte de l’état de la situation financière, ainsi que d’autres immobilisations incorporelles. La valeur des goodwill constatés par le Groupe fait l’objet d’un suivi au niveau des secteurs opérationnels constitués par les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités. Au cours de l’exercice 2011, la valeur nette totale des goodwill a diminué de 3 089 millions d’euros, principalement en raison des dépréciations comptabilisées (1 942 millions d’euros) et de la sortie du sous-groupe Les autres mouvements concernent, outre la sortie du sous-groupe Dia, la variation de juste valeur des engagements d’achat auprès des actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle (méthode dite du « goodwill en cours » décrite dans les principes comptables – 2.7 « Actifs et passifs financiers »). Au cours de l’exercice 2010, la valeur nette des goodwill était restée stable. 17.2 Variation des autres immobilisations incorporelles Variation de périmètre, transfert et autres mouvements Variation de périmètre, transfert et autres mouvements 17.3 Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilité Les principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ». Les tests de dépréciation des goodwill et des actifs incorporels réalisés en 2011, conformément à IAS 36, ont conduit le Groupe à comptabiliser une perte de valeur de 1 750 millions d’euros sur l’Italie et 188 millions d’euros sur la Grèce. En 2010, le Groupe n’avait comptabilisé aucune perte de valeur sur ses goodwill. Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présentent 17.3.1 Pays pour lesquels une dépréciation de goodwill a été enregistrée en 2011 La dégradation continue du contexte économique constatée en Italie au cours de l’année 2011, et l’aggravation très nette de la crise de la dette souveraine constatée sur le second semestre, ont conduit le Groupe à réviser son plan d’affaires pour les années à venir. Les mesures prises récemment par le gouvernement (« plan Monti ») semblent notamment devoir peser durablement sur le pouvoir d’achat des ménages et limitent le potentiel de Cette situation se traduit par une dépréciation totale de 1 750 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2011 (dont 481 millions d’euros au 1er semestre) ; la valeur résiduelle des goodwill en Italie s’établit à 898 millions d’euros (à comparer à 2 648 millions d’euros au 31 décembre 2010). Les principales hypothèses retenues pour réaliser le test sont les suivantes : Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour évaluer l’incidence sur la perte enregistrée de la L’aggravation de la crise en Grèce et le climat d’incertitude importante caractérisant le pays ont amené le Groupe à revoir son plan d’affaires pour les années à venir et à déprécier la totalité des goodwill, soit 188 millions Les principales hypothèses retenues pour réaliser le test sont les suivantes : a. compte tenu du contexte économique et financier très particulier de la fin d’année 2011, le taux d’actualisation retenu est issu d’un rapport d’évaluation externe. Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour évaluer l’incidence sur la perte enregistrée de la Sensibilité au WACC et à la croissance perpétuelle 17.3.2 Pays pour lesquels la valeur recouvrable est proche de la valeur nette comptable Les tests menés au 31 décembre 2011 ont permis d’identifier deux pays pour lesquels la valeur recouvrable s’établit à un niveau proche de la valeur nette comptable tout en lui restant supérieure : la Pologne et la Turquie, pour lesquels la valeur nette comptable des goodwill s’élève, respectivement, à 248 et 143 millions d’euros (à comparer à 278 et 368 millions d’euros au 31 décembre 2010). Les principales hypothèses retenues pour réaliser les tests sont les suivantes : Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour identifier les variations des principales hypothèses retenues pouvant conduire à une dépréciation (le signe « - » indique que le scenario étudié conduirait à enregistrer une perte du montant spécifié) : Pour les autres pays dans lesquels le Groupe opère, l’analyse de sensibilité du calcul à une variation conjointe des paramètres clefs selon des hypothèses raisonnablement possibles n'a pas fait apparaître de scénario probable dans lequel la valeur recouvrable d'une des UGT deviendrait inférieure à sa valeur comptable. Les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe. Matériel, agencements et installations en location financement Amortissements des immobilisations en location financement Variation de périmètre, transfert et autres mouvements Variation de périmètre, transfert et autres mouvements (a) (a)la baisse nette de 1 421 millions d’euros enregistrée en 2011 provient principalement de la distribution de Dia Le Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contrats qualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats de Engagements de location donnés à fin 2011 Total des revenus de sous location à recevoir Loyers minimaux acquittés lors de l'exercice Total des revenus minimum de sous location à recevoir Loyers minimaux acquités lors de l'exercice NOTE 19 : IMMEUBLES DE PLACEMENT Les immeubles de placement détenus par le Groupe sont principalement constitués de galeries commerciales Immeubles de placement en valeur brute Dotations aux amortissements de la période Dotations aux amortissements de la période Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat sur la ligne « Autres revenus » s’élèvent à 104,6 millions d’euros en 2011 contre 100 millions d'euros en 2010. Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 12,1 millions d’euros en 2011 contre 14,7 millions d’euros en 2010. 1 343 millions d'euros au 31 décembre 2010. NOTE 20 : TITRES MIS EN EQUIVALENCE ET AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS La variation de ce poste se présente comme suit : dont 23 millions d’euros liés à la création de la JV Balkans. dont (36) millions d’euros liés au reclassement des titres Altis en Actifs détenus en vue de la vente (voir note 3 - autres événements marquants) et 22 millions d’euros liés à la consolidation de dix nouvelles entités Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31 décembre 2011 sont les suivants : 100% - y compris retraitements de consolidation * ligne comprenant 27 sociétés considérées individuellement comme non significatives 20.2 Autres actifs financiers non courants Total Autres actifs financiers non courants (1) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées. L’état de la situation financière consolidée présente un impôt différé actif net de 158 millions d’euros au 31 décembre 2011, en diminution de 48 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent. Cette variation intègre des dépréciations suite à la révision des plans d’affaires de l’Italie et de la Grèce, pour respectivement 116 et 35 millions d’euros. Les principales natures d’impôts différés sont détaillées ci-dessous. Le montant des impôts différés non reconnus s’élève au 31 décembre 2011 à 1 621 millions d’euros (à comparer à 1 427 millions d’euros au 31 décembre 2010), dont 746 millions d’euros d’impôts différés actifs sur déficits reportables (805 millions d’euros au 31 décembre 2010) et 875 millions d’euros d’impôts différés actifs sur différences temporelles (622 millions d’euros au 31 décembre 2010). Les créances clients sont essentiellement composées de sommes dues par les franchisés. Les fournisseurs débiteurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir des NOTE 24 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS Dépôts à plus de 3 mois NOTE 26 : TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE Les capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être en conformité avec les Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques, compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire aux impératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent. La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif : d’assurer la continuité de son exploitation, de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées, de maintenir une structure capitaux propres / dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capital et de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation. Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrire de nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires, effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actions existantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement. 2,5 euros. Toutes les actions émises ont été libérées entièrement. (1) Un programme de rachat d’actions de la Société autorisé par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 en vue de la réduction du capital social a été mis en œuvre par le Conseil d’Administration. La durée initiale de ce programme de rachat était de 18 mois à compter du 4 mai 2010. Le Conseil d’Administration du 1er mars 2011 a décidé d’y mettre un terme. Au 31 décembre 2010, 26 433 816 actions ont été rachetées dans le cadre de ce programme de rachat d’actions. Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 sous la 11ème résolution en vue de la réduction du capital social par annulation des actions achetées dans le cadre des autorisations qui lui ont été consenties, le Conseil d’Administration réuni le 30 novembre 2010 a décidé de mettre en œuvre l’autorisation sus visée et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général en vue de procéder à la réduction du capital social. euros de valeur nominale unitaire. Le capital social de la société Carrefour a ainsi été réduit de 63 916 790 euros Actions détenues indirectement via un "equity swap" Les actions propres détenues directement par Carrefour sont notamment affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces 27.3.2. Actions détenues indirectement via un « equity swap » Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefour 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros, soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Le même jour, Carrefour a procédé à l’achat à terme (en plusieurs fois sur une période allant jusqu’en juillet 2017) de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28,725 euros par action. Cette opération n’a eu aucune incidence sur le Depuis fin 2009, Carrefour a racheté 3 124 885 titres aux différentes échéances prévues au contrat. actions supplémentaires, en contrepartie d’un abaissement du prix unitaire de rachat à 25,184 euros. Au 31 décembre 2011, le nombre d’actions restant à racheter dans le cadre du contrat d’equity swap s’élève à 17 709 754 pour un montant total de 446 millions d’euros comptabilisé en dette financière. Actions détenues via un "equity swap" au 31/12/2011 En 2011, le Groupe a versé le 5 juillet un dividende ordinaire de 1,08 euro par action au titre de l’année 2010, pour un montant total de 708 millions d’euros. Par ailleurs, un dividende exceptionnel a été versé en nature le même jour sous la forme d’une action Dia pour NOTE 28 : PAIEMENTS FONDES SUR DES ACTIONS La charge totale constatée en résultat en 2011 au titre des paiements en actions s’élève à 29 millions d’euros dont 24 millions d’euros comptabilisés en charges de personnel dans le résultat opérationnel courant et 5 millions d’euros comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées » (cf. infra). La charge 2010 s’élevait à 54 millions. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres. Les caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérer ses dirigeants sont présentés ci-après. La scission de l’activité Maxidiscount réalisée le 5 juillet 2011 au travers de la distribution des titres Dia a eu les la condition de présence des collaborateurs Dia étant réputée satisfaite, les instruments rattachés aux collaborateurs de Dia ont fait l’objet d‘un amortissement accéléré au 30 juin 2011 pour 5 millions d’euros, comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne «Résultat net des activités abandonnées » ; la valeur de l’action Carrefour ayant été mécaniquement diminuée de la valeur de Dia, le Groupe a été amené à baisser les prix d’exercice et à augmenter le nombre d’options ou actions gratuites attribuées à ses bénéficiaires (cf. actualisation du Document de Référence déposée à l’AMF le 18 mai 2011). Les chiffres présentés dans cette note sont par conséquent des chiffres ajustés (sauf mention du contraire). Les principales caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions en vigueur au 31 décembre 2011 ou arrivés à expiration au cours de l’exercice sont présentées dans le tableau ci-après. (1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans. (2) Nombre d’options attribuées et prix d’exercice ajustés (3) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces conditions sont les suivantes : \- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans, \- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans, \- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans. Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du bénéficiaire. (4) Le nombre d'options restant à lever correspond à l'ensemble des options attribuables au 31 décembre 2011, qu'elles soient exerçables ou non encore exerçables. L’intégralité des plans est réglée en actions Carrefour déjà existantes. Les plans sont de deux types : les plans Présence dont les critères sont uniquement relatifs à la présence des collaborateurs dans le Groupe entre la date d’attribution et chaque date d’ouverture des options (50% des options sont acquises au bout de 2 ans, 25% au bout de 3 ans et les 25% restants au bout de 4 ans). les plans Performance qui intègrent, en plus des critères de présence exposés ci-dessus, la réalisation de 2 conditions relatives à la performance économique du Groupe, l’accomplissement de chacune des conditions permettant d’acquérir 50% des options attribuables : le plan Performance 2009 prévoit la réalisation de conditions liées à l’évolution du chiffre d’affaires entre 2008 et 2010 d’une part et du niveau de « free cash flow » annuel 2010 d’autre le plan Performance 2010 prévoit la réalisation de conditions liées à l’évolution entre 2009 et 2011 du chiffre d’affaires d’une part et du résultat opérationnel courant d’autre part. Les mouvements intervenus sur l’exercice 2011 sur les plans d’options d’achat d’actions sont les suivants : Options restant à lever à fin 2010 Options attribuées sur l'exercice 2011 (1) Options exercées sur l'exercice 2011 (2) Options annulées et échues sur l'exercice 2011 \- dont options radiées - plans présence \- dont options radiées - plans performance (4) Ajustement du nombre d'actions suite à la distribution Options restant à lever à fin 2011 (1) Le Comité des Rémunérations a décidé de n’attribuer aucun plan de stock- options sur l’exercice 2011. (2) La totalité des plans ayant été « hors la monnaie » sur l’exercice 2011, aucune option n’a été exercée sur (3) Le plan 2004 est arrivé à échéance en avril 2011. Le solde d’options non exercées à cette date a été radié, soit 1 307 500 options. (4) L’appréciation des conditions de performances relatives aux plans performance 2009 et 2010 a montré que seules 50% des options attribuables à la date de l’évaluation seraient octroyées aux bénéficiaires des plans 2009 et 2010. Le nombre d’annulations d’options relatives à la non atteinte de 50% des conditions de performance, cumulées aux annulations d’options relatives aux départs de certains bénéficiaires de ces plans performance représentent 1 562 250 options. Les principales données et hypothèses qui ont été utilisées pour réaliser ces évaluations sont décrites ci-dessous. La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes. Les taux de volatilité, de croissance des dividendes et d’intérêt étaient déterminés jusqu’en 2009 via un benchmark réalisé auprès d’un panel de banques. Depuis 2010, les hypothèses de volatilité et de dividendes sont déterminées sur la base de données historiques tandis que les taux d’intérêt utilisés proviennent d’une courbe de taux zéro-coupon publiée sur Reuters à la date d’attribution du plan. Par ailleurs, la maturité pour les plans 2010 a été fixée à 7 ans. Les justes valeurs ont été déterminées aux dates d’attribution respectives des différents plans selon le modèle décrit ci-dessus et en s’appuyant sur des hypothèses valables à ces mêmes dates. Les informations présentées dans le tableau ci-dessous n’ont pas été ajustées du coefficient d’ajustement suite à la réalisation de la scission le Juste valeur de l'option à la date d'octroi Cours de référence en € à la date d'octroi Juste valeur de l'option en € Amortissement cumulé à fin 2011 (en %) Juste valeur de l'option à la date d'octroi Cours de référence en € à la date d'octroi Juste valeur de l'option en € Amortissement cumulé à fin 2011 (en %) (1) page Reuters 0#EURZ - date de pricing Les principales caractéristiques des plans d’actions gratuites en vigueur au 31 décembre 2011 sont décrites dans (1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé (2) Cours de référence au moment de l’attribution des plans d’action gratuites (montants non ajustés) Les mouvements intervenus sur l’exercice 2011 sur les plans d’attribution d’actions gratuites sont les suivants : \- dont actions radiées - plans présence \- dont actions radiées - plans performance Ajustement du nombre d'actions suite à la L’ensemble des plans prévoit que l’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe, généralement comprise entre 2 et 3 ans. Par ailleurs, deux plans de performance attribués en 2009 et en 2010 intègrent, en plus des critères de présence exposés ci-dessus, la réalisation de conditions de performance basées sur la valeur du titre Carrefour relative ment à celle de paniers d’actions de référence. L’appréciation des conditions de performance aux 31 décembre 2010 et 2011 a montré que seules 5% des actions gratuites seraient octroyées aux bénéficiaires du plan 2009 et 0% aux bénéficiaires du plan 2010. Le nombre d’annulations d’actions relatives à la non atteinte des conditions de performance, cumulées aux annulations d’actions relatives aux départs de certains bénéficiaires de ces plans Engagements vis-à-vis du personnel - Note 30 (1) Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux. La dotation de 976 millions d’euros découle essentiellement de la réestimation du niveau de risque des litiges fiscaux et sociaux au Brésil (355 millions d’euros), ainsi que de la constitution d’une provision pour risque fiscal en Espagne (268 millions d’euros). (2) Les autres provisions sont principalement composées de provisions visant à couvrir les risques d’assurance, de provisions pour fermetures de magasins ainsi que de provisions pour contrats onéreux. (3) Les mouvements de l’exercice s’expliquent par la variation de périmètre liée à la cession de Dia. Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu à redressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31. Dans chaque cas, le risque est évalué par la Direction Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2011, le montant des provisions pour litiges enregistrées par le Groupe au titre de l’ensemble des litiges dans lesquels il est impliqué s’élève à 2 356 millions d’euros. Le Groupe n’en fournit pas le détail, considérant que la divulgation du montant de la provision éventuellement constituée en considération de chaque litige en cours serait de nature à causer au Groupe un préjudice sérieux. NOTE 30 : ENGAGEMENTS VIS-A-VIS DU PERSONNEL Le coût des régimes à prestation définies est déterminé à la clôture de chaque exercice selon la méthode des unités de crédits projetées. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ en retraite. 30.1 Description des principaux régimes à prestations définies Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sont versés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités de départ à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment du départ à la retraite. Ces régimes sont présentés ci-dessous et concernent principalement la France, la Belgique et En application de la loi et des conventions collectives en vigueur, le Groupe verse à chaque salarié une indemnité lors de son départ à la retraite. Cette indemnité est exprimée en nombre de mois de salaire (calculé sur la base du salaire versé au cours des 12 mois précédents le départ en retraite) et dépend de l’ancienneté dans le Groupe ; les droits acquis par les salariés sont de : Entre 2 et 5 ans de Depuis 2009, le Groupe est également engagé à verser des retraites complémentaires à certains de ses anciens dirigeants, dans le cadre d’un régime à prestations définies dont les principales modalités sont les suivantes : bénéficiaires du régime : collaborateurs ayant au moins 3 ans d’ancienneté au moment de leur départ en retraite et percevant une rémunération annuelle supérieure à 16 fois le plafond annuel de la Sécurité prestations servies : 1,5% de la rémunération de référence par année d’ancienneté ; le salaire de référence correspond à la rémunération fixe et variable perçue au cours de l’exercice fiscal précédent le départ, retenue dans la limite de 60 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale ; ancienneté : plafonnée à 20 ans, avec reconnaissance automatique d’ancienneté pour les nouveaux embauchés au-delà de 45 ans ; taux de remplacement maximum : tous régimes confondus, la rente perçue par les bénéficiaires est plafonnée à 50 % de la rémunération de référence ; réversion : en cas de décès, une rente de réversion est versée au conjoint survivant. Les principaux engagements portés par le Groupe en Belgique concernent les « prépensions » et le « fonds de Le système de prépension prévoit le versement d’une allocation de chômage pendant la période allant de l’âge de départ à la retraite proposé dans la convention collective, soit 59 ans (voire 52 ans dans le cadre du plan de sauvetage mis en place en 2010), à l’âge légal de départ à la retraite, soit 65 ans. Carrefour est engagé à compléter les allocations versées par l’Etat belge à concurrence de 95 % du dernier salaire net. Le fonds de solidarité est un régime de retraite complémentaire d’entreprise, qui offre à ses bénéficiaires le choix, lors de leur départ en retraite, entre le versement d’un capital ou le versement d’une rente mensuelle viagère. Ce régime a été fermé en 1994 et remplacé par un régime à cotisations définies. L’engagement résiduel du Groupe ne concerne donc que les droits acquis avant cette date. Les engagements du Groupe en Italie concernent principalement les indemnités de fin de carrière légales, dites « TFR » (Trattemento di Fine Rapporto). Ce système a fait l’objet d’une profonde réforme en 2007 : depuis cette date, l’employeur est tenu de verser à un fonds de pension indépendant une cotisation libératoire ; l’engagement continuant à être porté par Carrefour ne concerne par conséquent que les droits acquis avant cette date. Detail de la charge au compte de résultat en millions d'euros Rendement attendu des actifs de couverture Charges (produits) au 31 décembre 2010 Rendement attendu des actifs de couverture Charges (produits) au 31 décembre 2011 La charge nette de l’exercice 2011, soit 87 millions d’euros, a été comptabilisée en charges de personnel à hauteur de 52 millions d’euros et en résultat financier à hauteur de 35 millions d’euros. Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions Juste Valeur au 31 décembre 2009 Juste Valeur au 31 décembre 2010 Juste Valeur au 31 décembre 2011 La répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit : Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique. Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux de rendement attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs. Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2011 s’élève à 4,71% en Belgique (contre 4,68% en 2010) et à 4,8% en France (contre 4,9% en 2010). Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait à augmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2011 de 2,0 millions d’euros sur la 30.5 Evaluation de la dette actuarielle Juste valeur des actifs de couverture Defined Benefits Obligations (DBO) au 31 décembre 2010 Juste valeur des actifs de couverture Defined Benefits Obligations (DBO) au 31 décembre 2011 30.6 Hypothèses actuarielles et analyse de sensibilité Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sont présentées dans le tableau ci-dessous : Age de départ à la retraite 1,5% à 5,0% 1,5% à 3,0% 3,8% à 4,7% 3,9% à 4,5% Le taux d’actualisation retenu pour la France et la Belgique s’élève à 4,7% contre 4,5% en 2010. Ce taux est fondé sur un indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA). Le taux retenu au 31 décembre 2011 ne tient pas compte de la sortie de l’indice en janvier 2012 de deux obligations dégradées fin décembre 2011 ; si ces deux obligations avaient été exclues du calcul, la valeur de l’indice à fin décembre aurait conduit à un taux d’actualisation de 4,3%. Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 3,8% contre 3,9 % en 2010. Ce taux est déterminé en fonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec la durée estimée des obligations au titre des avantages accordés. Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du taux d’actualisation aurait eu respectivement une incidence de l’ordre de 23 millions d’euros et de 45 millions d’euros sur le montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique. Dans le cadre de ses activités réalisées dans une vingtaine de pays différents, le Groupe est confronté à des litiges d’ordre fiscal, social ou commercial. Certaines sociétés du Groupe ont fait ou font l’objet de contrôles par les autorités fiscales des pays dans lesquels Carrefour Brésil est soumis à des contrôles fiscaux dans chaque Etat dans lequel il est implanté. Les redressements sont nombreux mais les principaux sont localisés dans les Etats de Rio de Janeiro et de Sao Paulo. Ils portent sur la taxe sur la distribution des biens et services (ICMS) et les crédits d’impôt enregistrés à ce titre (détermination des montants et documentation de ceux-ci) ainsi que sur les contributions relatives au programme d’intégration sociale et au financement de la sécurité sociale (Pis- Cofins). Le Groupe conteste le bien-fondé de la plupart des chefs de redressement et notamment la constitutionnalité de certaines dispositions législatives en vertu desquelles ces redressements ont été notifiés. Les redressements notifiés s’élèvent à 1,8 L’estimation du niveau de risque de chaque litige est revue par les conseils juridiques de Carrefour Brésil et une Au 31 décembre 2011, le montant des rectifications proposées par l'administration fiscale à la société-mère Carrefour s'élève à 128 millions d'euros en droits. Ces rectifications, dont Carrefour conteste le bien-fondé, portent sur les années 2003 à 2008. Certaines sociétés françaises du Groupe ont reçu en 2008 et 2009 des notifications portant sur le calcul de la TVA collectée au cours des exercices 2003 à 2008, pour un montant total de 313 millions d'euros. Carrefour conteste le bien-fondé de ces redressements et a exercé des recours auprès des juridictions administratives. En Argentine, l’administration fiscale reproche à Carrefour d’avoir omis de prendre en compte certaines catégories de ristournes fournisseurs dans la base de calcul de la taxe sur les ventes. Le montant total des redressements notifiés au titre de la période 1996 – 2004 s’élève à 500 millions de pesos (90 millions d’euros environ). Carrefour conteste l’interprétation faite par l’administration fiscale. Carrefour a acquitté la taxe sur les achats de viande (taxe d’équarrissage) jusqu’en 2003. En 2003, la Cour de Justice des Communautés Européennes a considéré que cette taxe, dont le produit était reversé par l’Etat aux entreprises d’équarrissage, constituait une aide d’Etat incompatible avec le droit communautaire. En conséquence, Carrefour a obtenu des dégrèvements. Ainsi, la taxe d’équarrissage acquittée entre 1997 et 2003 a été remboursée au Groupe. En 2004, l’administration fiscale est revenue sur sa décision et a demandé la répétition de la taxe remboursée au titre des années 2001 à 2003 pour un montant de 145 millions d’euros. Carrefour conteste le bien-fondé de cette demande. Un contentieux est ouvert auprès des juridictions En Belgique, le Groupe disposait d’un « Centre de Coordination », qui a cessé son activité en 2011 suite au rejet au mois de mars du pourvoi formé par Carrefour devant la Cour de justice de l’Union européenne en vue de continuer à bénéficier du régime fiscal spécifique qui y était attaché. En avril 2011, l’administration fiscale espagnole a notifié à Norfin Holder, société holding du Groupe en Espagne, un redressement total de 374 millions d’euros au titre des exercices 2004 à 2007. L’administration considère que les financements levés par Norfin Holder n’ont pas de motivation économique et rejette, de ce fait, la déductibilité des intérêts d’emprunt. Carrefour conteste la totalité de ce redressement devant les instances administratives et entend se pourvoir, si nécessaire, devant les juridictions compétentes. De par sa taille, le Groupe est confronté de manière permanente à des litiges avec des salariés ou d’anciens Carrefour peut par ailleurs rencontrer, de manière plus exceptionnelle, des situations de litige impliquant un nombre élevé de salariés ou anciens salariés. Au Brésil, le Groupe est en procès avec plus de 11 000 anciens salariés qui lui réclament le paiement d’heures supplémentaires qui n’auraient pas été payées. En France, le Groupe fait face à des litiges relatifs à l’interprétation de la loi sur le calcul du salaire minimum et sur la nature des frais dont la prise en charge incombe à l’employeur. Le Groupe fait l’objet de contrôles réguliers par les autorités en charge du respect de la législation commerciale en vigueur et des autorités de la concurrence. Des litiges avec les fournisseurs peuvent également apparaître au travers d’interprétations divergentes des dispositions légales ou contractuelles. 32.1.1 Calcul de la dette nette La dette nette du Groupe s’établit à 6 911 millions d’euros à fin décembre 2011, en baisse de 1 086 millions d’euros, et s’analyse comme suit : Passifs relatifs à des contrats de location financement Total des Dettes financières hors dérivés passif dont dettes à plus d'un an dont dettes à moins d'un an Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375% Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 2,5 ans, 4,375% Euro Bond, EUR, 5 ans, Euribor 3M+15bp Emprunt Obligataire Euro MTN, GBP, 10 ans, 5,375% Euro Bond Fixed rate, EUR, 8 ans, 3,625 % Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 6,625% Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,125% Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 5,125% Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,375% Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,825 % Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,85 % Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 4,375 % Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,678% Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,25 % Emprunt Obligataire Euro MTN, Eur, 10ans, 4,00% Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 11 ans, 3,875% Incidence de la valorisation à la juste valeur des emprunts couverts 32.1.3 Détail des autres emprunts et dettes financières Une partie de l'endettement bancaire contracté par Carrefour Brésil est soumise aux 2 covenants suivants : le ratio de liquidité (actifs circulants rapportés aux passifs circulants) doit être supérieur ou égal à 0,85 ; le ratio de solvabilité (capitaux propres rapportés au total du bilan) doit être supérieur ou égal 0,25. Au 31 décembre 2011, ces ratios sont respectés. 32.2 Analyse des dettes financières, hors dérivés passifs 32.2.1 Détail par nature de taux Les dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe. Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable. Les éléments ci-dessous sont présentés après prise en compte des couvertures. La dette en euros représente 88% du total en décembre 2011 contre 90% en décembre 2010. NOTE 33 : REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERES Le refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétés financières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité. A. Instruments financiers inscrits au bilan (1) y compris les pas sifs financiers fais ant l'objet d'une couverture de juste valeur Total encours clients des sociétés financières Total encours clients des sociétés financières (1) y compris les pas sifs financiers fais ant l'objet d'une couverture de juste valeur Dans le cadre du financement de ses activités, le Groupe a mis en place le 22 juillet 2010 avec un partenaire bancaire une structure de financement faisant intervenir un véhicule dédié non consolidé. Ce véhicule a souscrit notamment une obligation de 1 milliard d'euros, émise par Carrefour au travers de son programme EMTN, et d’échéance 2021. Carrefour a octroyé un prêt d’un montant nominal de 255 millions d'euros à ce même véhicule, le solde du financement étant apporté par le partenaire. La structure n'expose Carefour à aucun risque de liquidité. Lors de la mise en place de l’opération, le Groupe a constaté, compte tenu des caractéristiques du prêt accordé au véhicule, un Day-1 profit de 38 millions d’euros. A partir de la fin de la quatrième année, la structure est exposée, au travers de son financement bancaire, à la variation d’un indice composite en lien avec la courbe des taux d’intérêt futurs. Carrefour profite de la performance de l’indice et s’est engagé, en cas de sous-performance, à prendre en charge une quote-part des pertes éventuellement réalisées. Une sous-performance maximale de l’indice de manière continue sur l’ensemble de la durée de vie de la structure de financement exposerait Carrefour au titre de cet engagement à une perte d’un montant total non actualisé et avant impôts de 343 millions d’euros. Dette couverte en flux de trésorerie Passifs relatifs à des contrats de location-financement Total (+ passif net / - actif net) Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où les données des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique non Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) Selon la hiérarchie prévue dans les normes IFRS, il existe trois niveaux de juste valeur : · Niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour · Niveau 2 : juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observables pour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir des · Niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché Actifs financiers courants - disponibles à la vente Actifs financiers courants - disponibles à la vente Depuis la clôture au 31 décembre 2010, aucun reclassement n’a été opéré entre les différents niveaux. C. Couverture de flux de trésorerie Le tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerie associés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent le * les instruments de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sont essentiellement composés de contrats à terme. NOTE 36 : GESTION DES RISQUES Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, de crédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans les Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les taux d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque de marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, tout en optimisant le couple rentabilité / risque. Le Groupe achète et vend des instruments financiers, tels que des swaps et des options de change ou des swaps et des options de taux, afin de gérer les risques de marché. Il s’agit d’instruments de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang. Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques qui se réunit mensuellement. Généralement, le Groupe cherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre pays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur les opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur les opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises. La maturité de ces opérations de change est inférieure à 12 mois. Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale. Les prêts intercompagnie accordés aux filiales étrangères sont le plus souvent couverts au moyen de swaps de devises. De par sa diversification géographique, le Groupe est exposé au risque de conversion sur la valeur de ses actifs. Le bilan et le compte de résultat sont sensibles aux variations des taux de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales étrangères opérant en dehors de la zone euro. Le prix d’acquisition ou de cession d’actifs prévus dans des pays étrangers peut être couvert par des options. La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction de la trésorerie et des financements du Groupe (DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de performance mensuelle permettant d’identifier : le résultat sur les actions menées, l’adéquation des actions entreprises avec la politique de gestion des risques du Groupe. L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt : 1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers. 2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une hausse des taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de 3) Lorsqu’elle est émise à taux variable, la dette long terme est couverte au moyen d’instruments financiers permettant de plafonner la hausse des taux d’intérêt pour tout ou partie de la période. Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisse Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux Variation de charges financières avant dérivés Variation de charges financières des dérivés Variations de charges financières après dérivés Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des taux d’intérêt euro au 31 décembre 2011. Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Le Groupe s’efforce de disposer d’une capitalisation préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ; soutenir le développement futur de l’activité. Occasionnellement, le Groupe achète sur le marché ses propres actions ou des options d’achat sur ses propres actions. Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché. Ces actions et options sont principalement utilisées dans le cadre de la couverture des programmes d’attribution d’actions gratuites et Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières. Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible. Le Groupe considère que son exposition est la suivante : Total Autres actifs financiers non courants Exposition maximale au risque de crédit Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchisés et les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance. Détail des variations de dépréciation des créances douteuses : Au 31 décembre 2011, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 782 millions d’euros (note 23). Le montant net des créances échues s’élève à 581 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 4% du montant net total des créances commerciales. Le Groupe considérant le risque de non recouvrement comme marginal, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire. 2) Encours clients des sociétés financières Les crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptes auquel s’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cette même Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de non recouvrement total ou partiel. La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …), antériorité, et dégradation de la créance douteuse. Ventilation des encours échus et non échus : Echéancier des encours clients des sociétés financières : > 1 an < 5 ans > 1 an < 5 ans Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor’s et A1 de Le risque de liquidité recouvre deux notions : le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard aux conditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation à tout moment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, il encourt un risque d'insuffisance de trésorerie, et partant Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par : - une insuffisance de trésorerie disponible, puis - une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvelles dettes sur les marchés, et enfin l'illiquidité de tout actif long terme. La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à : limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5 - maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ; - utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacité Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de 3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’un encours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellement Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de son échéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans. Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, à savoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge), changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clause de changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sont également assortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée. Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause de changement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveau d’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à un remboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon. Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra être effectué. En novembre 2009, la société financière Carrefour Banque (anciennement S2P) a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, a fait l’objet d’une souscription intégrale par Carrefour Banque. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le Groupe, cette opération constitue une opération intra- groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour. Au 31 décembre 2011, le montant des créances cédées s’élève à 202 millions d’euros (à comparer à 414 millions d’euros au 31 décembre 2010). Dette couverte en flux de trésorerie Passifs relatifs à des contrats de location-financement Dette couverte en flux de trésorerie Passifs relatifs à des contrats de location-financement Dans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable (voir notes 29 et 31). Les pertes opérationnelles futures ne sont Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés et correspondent à : des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ; des obligations actuelles résultant d’événements passés, mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante. Dans le cadre du financement structuré mis en place en 2010, le Groupe s’est engagé à prendre en charge une quote-part des pertes éventuellement réalisées (cf note 34). Le Groupe n’a connaissance d’aucun autre passif éventuel risquant d’affecter significativement et avec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe. NOTE 38 : ENGAGEMENTS HORS BILAN Les engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligations contractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures à l’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation des points de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyers payables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques de galeries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus. Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés : - des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre de leurs activités opérationnelles, ainsi que d’engagements bancaires reçus ; - de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière du - de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition du Groupe et non utilisées à la date de clôture. Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés : - d’engagements d’achat de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe ; - de dépendances diverses issues de contrats commerciaux ; - d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion du - de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes ; - des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ; - ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus. Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et de vente - majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de franchise du Groupe ; - ainsi que d’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passifs reçues ne sont pas Les engagements liés aux contrats de location A fin décembre 2011, le Groupe détient en pleine propriété 780 hypermarchés sur 1 348 hypermarchés intégrés, 672 supermarchés sur 1 779 supermarchés intégrés. Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de 981 millions d’euros sur l’année 2011 (voir note 9). 21% des engagements liés aux contrats de location sont à échéance de moins de 1 an, 41% à échéance de 1 à 5 ans et 38% à échéance de plus de 5 ans. Au titre des contrats de location simple, le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe, aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour, s’élève à 4 558 millions d’euros. Le montant actualisé de ces loyers futurs s’élève à 3 150 millions d’euros. Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés et supermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2011 un produit de 299 millions d’euros. Le montant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires, aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour, s’élève à 1 056 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 830 Effectif fin de période du Groupe (1) à des fins de comparabilité, les effectifs 2010 ont été retraités pour tenir compte de la distribution de Dia en 40.1 Transactions avec les sociétés liées Les opérations réalisées au cours de l’exercice 2011 avec les principales sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable ou un contrôle conjoint sont présentées ci- dessous. 40.2 Autres transactions avec les parties liées Engagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôle Le Groupe a accordé aux actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle des options de vente sur ses filiales turques et grecques. Conformément aux principes comptables décrits en note 2.7.2.4, ces options Prise à bail en état futur d’achèvement d’un immeuble situé à Massy, propriété du groupe Colony Le bail est consenti sur une durée ferme de douze ans avec prise d’effet à compter de la date d’achèvement des travaux fixée le 20 décembre 2013, et moyennant un loyer annuel global de 21 millions d’euros, ajustable en fonction du nombre de m² de surface locative réelle. Ce loyer sera indexé sur l’indice INSEE de la construction. Par ailleurs, une franchise de loyer de douze mois est consentie à Carrefour à compter de la date de prise d’effet NOTE 41 : REMUNERATION DES DIRIGEANTS Le tableau ci-dessous présente la rémunération versée par le groupe Carrefour aux personnes qui ont été, au cours de l’exercice, membre de la Direction Exécutive du Groupe ou du Conseil d’Administration. Avantages en nature logement et véhicule Les autres avantages accordés sont les suivants : régime de retraite à prestations définies décrit en note 30. Au cours des exercices 2010 et 2011, aucune - attribution d’options d’achat d’actions et d’actions gratuites. Les dirigeants du groupe Carrefour présents d’actions et 457 500 actions gratuites. Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’Administration au cours de l’exercice 2011 s’élève à 0,7 million d’euros. En 2010, il s’élevait à 0,8 million d’euros. NOTE 42 : EVENEMENTS POST CLOTURE Le 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat à titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la société Guyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France. Les termes de l’offre sont les suivants : - offre publique d’achat à titre principal : 1 action Guyenne et Gascogne existante (coupon attaché) contre 74,25 euros (sous réserve d’ajustement en cas de distribution hors acompte sur dividende décrit ci\- - offre publique d’échange à titre subsidiaire : 1 action Guyenne et Gascogne existante contre 3,90 actions Carrefour (coupon attaché). L’offre publique d’échange sera plafonnée à 4 986 786 actions Guyenne et Guyenne et Gascogne a indiqué son intention de distribuer préalablement à la clôture de l’offre un acompte sur dividende de 7 euros qui ne donnera pas lieu à ajustements des termes financiers de l’offre. Le groupe Guyenne et Gascogne opère un parc de 6 hypermarchés sous franchise Carrefour et de 28 supermarchés sous franchise Carrefour Market, ayant généré un chiffre d’affaires de 623 millions d’euros TTC en 2011. Guyenne et Gascogne détient également une participation dans Sogara, société détenue à parité avec Carrefour qui en assure la direction et la gestion, qui exploite 13 hypermarchés en propriété et qui a généré un chiffre d’affaires de 1,6 milliards d’euros TTC en 2011\. Sogara est également actionnaire à hauteur de 8,2% du capital de Centros Comerciales Carrefour, l’entité regroupant les activités opérationnelles de Carrefour en Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé le visa n°12-095 sur la note d’information. Nouveau partenariat dans le domaine des services financiers au Brésil Carrefour a annoncé le 14 avril 2011 la signature d'un accord avec Itau Unibanco pour la vente d'une participation de 49% de BSF holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance de Carrefour au Brésil. Ce partenariat avec Itau Unibanco permettra à Carrefour de renforcer ses activités de services financiers et assurance grâce à d'importantes synergies potentielles et au développement de son offre de produits et services Au 30 juin 2011, Carrefour a notifié à Cetelem, l'actuel partenaire avec 40% des parts, sa volonté d'exercer un call sur l'intégralité de ses parts pour un montant de 132,5 millions d'euros. L'acquisition des parts auprès de l'actuel partenaire ainsi que la cession des parts à Itau Unibanco sont so umises aux conditions réglementaires habituelles, en particulier à l'autorisation de la banque centrale du Brésil. A l'issue des transactions, Carrefour conservera une participation majoritaire de 51% et recevra un montant total de 315 millions d'euros pour la vente de la participation de 49 %. La clôture de la transaction est attendue sur le 1er semestre 2012. NOTE 43 : HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES NOTE 44 : PERIMETRE DE CONSOLIDATION 44.1. Sociétés consolidées par intégration globale au 31 décembre 2011 CARREFOUR BANQUE (Ex S2P - SOCIETE DES PAIEMENTS PASS ) CARREFOUR IMPORT SAS ( EX CRFP2) CARREFOUR STATION SERVICE (ex PARIDIS 75) COMPAGNIE D'ACTIVITE ET DE COMMERCE INTERNATIONAL -CACI- SOCIETE DES HYPERMARCHES DE LA VEZERE CARREFOUR PROCUREMENT INTERNATIONAL AG & CO. KG ATACADAO DISTRIBUICAO COMERCIO E INDUSTRIA LTDA CARREFOUR PROMOTORA DE VENDAS E PARTICIPACOES IMOPAR PARTICIPCOES E ADMINISTRACAO IMOBILIARIA LTDA NOVA GAULE COMERCIO E PARTICIPACOES S.A. BEIJING CHAMPION SHOULIAN COMMUNITY CHAIN STORES CO LTD BEIJING REPRESENTATIVE OFFICE OF CARREFOUR S.A. CARREFOUR (CHINA) MANAGEMENT & CONSULTING SERVICES CO. CHANGZHOU YUEDA CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD. CHENGDU YUSHENG INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO LTD HEBEI BAOLONGCANG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD. NINGBO LEFU INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO. LTD SHANGHAI GLOBAL SOURCING CONSULTING CO LTD THE CARREFOUR(CHINA) FOUNDATION FOR FOOD SAFETY LTD. TIANJIN QUANYE CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTD GSC SA - GRANDES SUPERFICIES DE COLOMBIA SERVICIOS FINANCIEROS CARREFOUR EF.C. (FINANCIERA PRYCA) SOCIEDAD DE COMPRAS MODERNAS, S.A. ( SOCOMO) CARREFOUR WC & C INDIA PRIVATE LTD CARREFOUR PROPERTY ITALIA S.r.l ( ex DEMETER ITALIA SPA (ex HYPERMARKET HOLDING)) CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE TORINO MONTECUCCO CARREFOUR INTERNATIONAL SERVICES BV (HYPER GERMANY HOLDING BV) HOFIDIS INVESTMENT AND FINANCE INTERNATIONAL (HIFI) CARREFOUR SABANCI TICARET MERKEZI AS CARREFOURSA 44.2 Sociétés consolidées par mise en équivalence au 31 décembre 2011 FUTURE SRL (ex TREDI' ESPANSIONE SRL) Emprunts auprès des établissements de crédits Compte de résultat au 31 décembre 2011 Reprises sur dépréciations, provisions et transferts de charges Dotations d'exploitation aux amortissements, dépréciations et provisions Impôts, taxes et autres charges d'exploitation Autres intérêts et produits assimilés, produits de cession de VMP Quote part sur opérations faites en commun Résultat exceptionnel sur opération de gestion Résultat exceptionnel sur opération en capital Dotations et reprises d'amortissements, de provisions et dépréciations Participation des salariés aux fruits de l'expansion Dotation (nette) aux provisions et dépréciations Plus et moins values nettes sur cessions d'immobilisations Valeur nette comptable du mali de fusion Carrefour Promodes affecté à l'activité Dia Variation des autres créances et dettes Variation de la tresorerie issue des opérations d'exploitation Autres variations issues des opérations d'investissement (1) Variation de la tresorerie issue des opérations d'investissement Variation des créances et dettes intragroupe Variation de la tresorerie issue des opérations de financement Trésorerie à la clôture de l'exercice Variation nette de la tresorerie au bilan (1) dont variation des actions propres (inscrites à l'actif du bilan en valeurs mobilières de placement) Les comptes annuels ont été élaborés et présentés conformément aux principes et méthodes définis par le règlement 99-03 du Comité de la Réglementation Comptable, homologué par l’arrêté du 22 juin 1999. Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels et aux hypothèses de . Permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre. La règle d'évaluation utilisée pour établir ces comptes est celle des coûts historiques. Les méthodes d'évaluation n'ont pas été modifiées par rapport à l'exercice précédent. Les immobilisations incorporelles sont constituées essentiellement des logiciels évalués à leur coût d'acquisition et de production, de fonds de commerce évalués à leur valeur d'apport et d'un mali de fusion issu de la fusion Carrefour-Promodès en 2000 ainsi que d'un mali de confusion issu de la fusion par voie de confusion de patrimoine Carrefour-Hofidis en 2010. Des tests de dépréciation de ce mali et des fonds de commerce sont mis en œuvre à chaque clôture afin de vérifier que leurs valeurs nettes comptables n'excèdent pas leurs valeurs recouvrables, celles-ci étant définies comme les plus élevées de la valeur de marché (diminuées du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation des biens, ajustée le cas échéant de la dette nette de l'entité testée. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires). Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie économique prévue du Logiciels : 3 à 5 ans, Agencements et aménagements des constructions : 8 ans, Autres : 3 à 10 ans. Les actifs corporels et incorporels, dont les perspectives de rentabilité future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l'objet d'une dépréciation. Celle-ci est déterminée par comparaison de la valeur nette comptable de l'actif avec le montant le plus élevé entre la valeur d'utilité et la valeur de marché. Les immobilisations financières sont constituées des participations et créances rattachées, ainsi que des prêts et Leurs valeurs brutes sont enregistrées à leur coût d'acquisition. Ces actifs sont dépréciés au regard de leur valeur de marché ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est estimée sur la base de plusieurs critères dont les principaux sont : la valeur des capitaux propres, la projection des flux de trésorerie futurs ou la valorisation de l'actif estimé sur la base de prévisions Les dépréciations sont comptabilisées en résultat financier, y compris les reprises de dépréciations réalisées dans le cadre d’une cession de participations. Les résultats de cession de titres de participation sont comptabilisés en Les prêts et autres immobilisations financières figurent à l'actif pour leur valeur nominale. Une dépréciation est comptabilisée lorsque la valeur d'inventaire, compte tenu des perspectives de recouvrement, est inférieure à la valeur comptable. Les créances correspondent pour l'essentiel à des créances intra-groupes au titre de prestations de services dont le fait générateur est constitué par la réalisation de la prestation. Elles sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est enregistrée lorsque la valeur d’inventaire est Les valeurs mobilières de placement comprennent principalement : \- des actions Carrefour destinées à être attribuées aux employés et affectées à des plans d’options d’achat d’actions et d’actions gratuites déterminés. Ces actions sont enregistrées à leur coût d’acquisition ; elles ne sont pas dépréciées en fonction de leur valeur de marché en raison de l’engagement d’attribution aux salariés et de la provision constatée au passif dans les conditions décrites dans les principes comptables relatifs aux provisions \- des actions Carrefour disponibles pour être attribuées aux employés ou pour la régulation du cours de bourse ; ces actions sont dépréciées si leur valeur comptable est supérieure au cours moyen de bourse du mois de \- des fonds communs de placement, des certificats de dépôt, et des billets de trésorerie qui sont enregistrés à leur coût d'acquisition ou à leur valeur de marché si celle-ci est inférieure à ce coût. Le détail au 31 décembre est présenté en note 5. Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l'opération. Les dettes, créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre- valeur au cours de fin d'exercice, à l'exception de celles ayant fait l'objet de couverture. La différence résultant de l'actualisation des dettes et créances en devises à ce dernier cours est, le cas échéant, portée au bilan en "Comptes de régularisation". Indemnités de départ à la retraite Une indemnité de départ est versée aux personnes travaillant dans la société jusqu'à leur retraite. La totalité des droits acquis par les personnes concernées est prise en charge. Les paramètres de calcul de la provision pour engagement de retraite sont les suivants : Taux de charges salariales : 45% Turn over : correspond à la moyenne du turn over réel des années 2009, 2010 et 2011 des services centraux, soit 4,80%. Au-delà d’un âge de 55 ans, le turn over est égal à zéro. Table de mortalité : TH TF 00-02 Carrefour a mis en place un régime de retraite à prestations définies de type additif et qui bénéficie aux principaux dirigeants du Groupe Carrefour (Directeur Général, membres du COMEX et cadres clés) travaillant en France ou sous statut expatrié depuis 3 ans au moins et dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16 plafonds de sécurité sociale, soit 581 952 € en 2011. Les principales caractéristiques du régime sont : \- le supplément annuel de pension de retraite auquel ce régime peut donner droit est égal à 1,5% de la rémunération de référence du bénéficiaire, par année d'ancienneté, \- Reconnaissance d'ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans = 0 ; 46 ans = 1 an ; 47 ans = 2 ans ; etc.), \- Taux de rendement attendu des actifs : 3,80%, \- Turn over : avant 55 ans il est fixé à 25%, après 55 ans il est égal à zéro, \- Minimum de 3 ans d'ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime, \- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de l’âge légal de départ à la retraite, si aucune reprise \- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée à 60 PASS \- La rente de retraite ne peut dépasser 25% du montant de la rémunération de référence. \- Taux de remplacement maximum : 50% de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus (tous \- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la rente de \- Reconnaissance d'un maximum de 20 ans d'ancienneté dans le régime : cette reconnaissance d'ancienneté génère l'existence d'un montant d'engagement de 27 millions d'euros au 31 décembre 2011, celui-ci est comptablement amorti sur la durée résiduelle du plan (conformément à la recommandation 2003-R-01 du Carrefour SA est la société tête de groupe du périmètre d'intégration fiscale. Chaque société intégrée fiscalement est replacée dans la situation qui aurait été la sienne si elle avait été imposée séparément. L’économie ou la charge d’impôt complémentaire résultant de la différence entre l’impôt dû par les filiales intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat d’ensemble est enregistrée par Carrefour SA. Le taux de l'impôt sur les sociétés est de 33,33%. La contribution additionnelle sur les bénéfices est de 3,3% de l'impôt au taux de droit commun, abattement fait de 763.000 euros. De plus, Carrefour est assujettie à la taxe additionnelle d’impôt sur les sociétés de 5%, ce qui porte le taux d’impôt total à 36,10%. Les crédits d'impôts imputables sur l'impôt sur les sociétés sont également comptabilisés Conformément à l’article 212-1 du règlement CRC 99-03 relatif aux passifs, toute obligation de la société à l'égard d'un tiers susceptible d'être estimée avec une fiabilité suffisante et donnant lieu à sortie probable de ressources sans contrepartie équivalente fait l'objet d'une comptabilisation au titre de provision. En application du règlement CRC n°2008-15 du 4 décembre 2008, un passif est enregistré lors de la décision d’attribution d’actions gratuites ou d’options sur actions, dès lors que l’obligation de remise d’actions existantes aux employés génère, de manière probable ou certaine, une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente. Lorsque l’attribution des actions ou des options d’achat d’actions est subordonnée au fait que l’attributaire reste au service de la société pendant une période future déterminée, une contrepartie demeure à fournir ; le passif est par conséquent comptabilisé sous la forme d’une provision déterminée en fonction des Les principales caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions en vigueur au 31 décembre 2011 ou arrivés à expiration au cours de l’exercice sont présentées dans le tableau ci-après : Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans. L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces conditions sont les suivantes : Nombre d’options attribuées et prix d’exercice ajustés 50% des options sont acquises au bout de 2 ans, 25% des options sont acquises au bout de 3 ans, 25% des options sont acquises au bout de 4 ans. Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du bénéficiaire. Le nombre d'options restant à lever correspond à l'ensemble des options attribuables au 31 décembre 2011, qu'elles soient exerçables ou non encore Les principales caractéristiques des plans d’actions gratuites en vigueur au 31 décembre 2011 sont décrites dans (1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans. (2) Cours de référence au moment de l’attribution des plans d’action gratuites (montants non ajustés) Risques de taux et risques de change Les couvertures de risque de taux d'intérêt utilisées par Carrefour visent à limiter les effets des fluctuations des taux d'intérêt sur l'endettement à taux variable. Ces couvertures sont réalisées au moyen d'instruments financiers de gré à gré avec des contreparties bancaires de premier rang. Les instruments financiers utilisés sont principalement des swaps et des options de taux, ainsi que des achats et ventes à terme de devises. Les résultats dégagés sur ces instruments sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les éléments couverts. Dans le cas d’opérations non adossées à des transactions certaines, les pertes latentes lors de l’arrêté Les instruments utilisés au 31 décembre sont présentés en note 10. Le risque de marché existe sur les actions Carrefour destinées à couvrir les plans de stocks options. Lorsque le cours de bourse de l'action est inférieur à la valeur du prix de levée des options, les actions sont alors reclassées dans un sous compte des valeurs mobilières de placement (actions disponibles pour être attribuées). Une dépréciation correspondant à la différence entre le prix d'achat des actions et la moyenne du cours de bourse du mois de décembre, est alors comptabilisée. Le détail est donné dans la note 5. Distribution des actions Dia sous forme de dividende en nature Suite à la décision de l’assemblée générale du 21 juin 2011, Carrefour a procédé le 5 juillet 2011 à la distribution des actions Dia sous forme de dividende en nature (une action Dia reçue pour une action Carrefour détenue). Préalablement à cette distribution, Carrefour avait acheté le 1er juillet 2011 100% des actions Dia à la société Norfin Holder pour un montant total de 2 310 millions d’euros, soit 3,40 euros par action. Les actions Dia relatives aux actions d’autocontrôle non distribuées, soit 7 773 192 actions, ont été cédées au cours du mois de juillet à un prix moyen de 3,39 euros par action. La distribution de dividende a été réalisée par prélèvement sur les autres réserves (voir note 6) La sortie du mali de fusion Promodès affecté à l’activité Dia a été comptabilisée en charges exceptionnelles pour un montant de 1 318 millions d’euros. de 1 352 millions d'euros s'explique ainsi : \- Variation des provisions relatives aux participations : -2 023 millions d'euros. Cette variation est due essentiellement à la comptabilisation d’une dépréciation des titres Carrefour Italie de 1 618 millions d’euros. \- Augmentation des provisions sur les actions Carrefour auto détenues : -212 millions d'euros. Cette augmentation de la provision est due essentiellement à la baisse du cours de bourse, \- Augmentation des dividendes reçus des filiales : + 988 millions d'euros, \- Variation des autres éléments financiers : - 105 millions d'euros. Projet d’OPA/OPE sur Guyenne et Gascogne L’annonce de ce projet le 12 décembre 2011 est sans conséquence sur les comptes sociaux au 31 décembre 2011. Des informations complémentaires sont fournies en note 13 au titre des événements post-clôture. TOTAL au 31 décembre 2011 A Dotations et reprises de dépréciations de l'exercice TOTAL au 31 décembre 2011 B (1) Les actions d'autocontrôle détenues en voie d'annulation au 31 décembre 2010 ont été reclassées en valeurs mobilières de placement en 2011. (2) La distribution des actions Dia sous forme de dividendes en nature a entrainé la sortie du mali de fusion Carrefour Promodès affecté à l’activité Dia, pour une valeur nette comptable de 1 318 millions d'euros (valeur brute de 1 506 millions d’euros et amortissements de <188> millions d’euros). Actif circulant et comptes de régularisation Les comptes de régularisation intègrent des primes de remboursement des obligations pour un montant de 27 millions d'euros et des frais d’émission d’emprunts pour 21 millions d’euros. Ils sont amortis sur la durée de remboursement des emprunts auxquels ils sont attachés. \- 5 598 650 actions Carrefour disponibles pour être attribuées aux salariés de Carrefour et de ses filiales pour une valeur de 165 millions d'euros \- Des fonds communs de placement monétaires pour 700 millions d'euros \- Des primes versées sur des options d'achats d'actions Carrefour pour 7 millions d'euros, dans le cadre de plans d'options d'achats d'actions non levées au 31/12/2011. Ces primes sont amorties pour un montant de 2 Les mouvements d'actions en 2011 sont détaillés dans le tableau suivant : Reclassement des actions achetées pour annulation Acquisitions d'actions dans le cadre du plan d'achat à terme Livraison d'actions dans le cadre de plans d'actions gratuites et Livraisons d'actions complémentaires dans le cadre du plan d'achat à Provision sur les actions non encore acquises dans le cadre du plan Dépréciation sur des actions non encore affectées à des plans déterminés ou à des plans de stocks options hors la monnaie Provision sur plans d'actions attribués aux employés et affectés à des La valeur de marché des actions Carrefour détenues, valorisées au dernier cours de cotation connu en 2011, soit 17,62 euros par actions, s’élève à 99 millions d’euros. Le capital social est constitué de 679 336 000 actions d'une valeur nominale de 2,50 euros. Répartition des bénéfices (art 25 et 26 des statuts) 1 - Le bénéfice ou la perte de l'exercice est constitué par la différence entre les produits et les charges de l'exercice, après déduction des amortissements, des dépréciations et des provisions, telle qu'elle résulte du 2 - Sur le bénéfice de l'exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est fait d'abord un prélèvement de cinq pour cent au moins affecté à la formation d'un fonds de réserve dit "réserve légale". Ce prélèvement cessera d'être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint le dixième du capital. Il reprend son cours lorsque, pour une raison quelconque, la réserve légale est descendue en dessous de cette fraction. Le solde, augmenté le cas échéant du report bénéficiaire, constitue le bénéfice distribuable. L'Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice a la faculté d'accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution, une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en Le Conseil d'Administration pourra, sous réserve des dispositions légales ou réglementaires en vigueur, procéder à la répartition d'un acompte sur dividendes en numéraire ou en actions, même en cours d'exercice. Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2010 avant affectation des résultats Capitaux propres après affectation du résultat Variation des primes, réserves et report à nouveau (*) Variation liée à la distribution d'actions Dia sous forme de dividendes en nature Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2011 avant résultat Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2011 avant répartition (*) Le dividende non versé sur : \- Les actions d’autodétention lors du versement de dividendes en numéraire soit 9 millions d’euros, \- Les actions d’autodétention lors du versement de dividendes sous forme d’actions Dia soit 27 millions d’euros, est comptabilisé en report à nouveau. Valeur des réserves affectées à la contrepartie des actions autodétenues La valeur comptable des actions Carrefour autodétenues au 31 décembre 2011 s'élève à 102 millions d'euros. (1) Cette catégorie correspond aux provisions pour risques relatifs aux participations et les provisions pour (2) La dotation de l’exercice correspond à la dépréciation des fonds de commerce pour 80 millions d’euros et des malis de fusion pour 256 millions d’euros. Les reprises de provisions s’élèvent à 518 millions d’euros et correspondent à des reprises sur le mali de fusion Carrefour Promodès, suite à la sortie des actifs sous-jacents. Nature des dettes (en millions d'euros) Emprunts auprès des établissements de crédit Etat des échéances des dettes à la clôture de l'exercice avant répartition Nature des dettes (en millions d'euros) Emprunts auprès des établissements de crédit (1) (1) Les échéances à moins d'un an correspondent essentiellement à des emprunts souscrits auprès de filiales. Détail des comptes concernant les entreprises liées Détail des comptes concernant les entreprises liées Il n’existe pas de transactions avec des parties liées (autres que les filiales détenues en totalité) présentant une importance significative et qui n’auraient pas été conclues à des conditions normales de marché. Achat à prix ferme d'actions Carrefour (1) Reversement des déficits fiscaux liés à l'intégration fiscale (1) Contrat d’achat d’actions à terme : En 2009, Carrefour a procédé à un achat à terme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros d’actions restant à acheter s’élevait à 15 620 200 actions à un prix de 28,725 euros par action. En 2011, Carrefour a livré 2 196 200 actions supplémentaires, en contrepartie, le prix d'achat à terme est passé de 28,725 euros par action à 25,184 euros par action. Par ailleurs Carrefour a acquis 106 646 actions au prix de 25,184 euros par action. euros par action, soit un engagement total de 446 millions d’euros. Encours notionnel d’instruments dérivés à la clôture classés par maturité ENCOURS NOTIONNEL D'INSTRUMENTS DERIVES A LA CLOTURE CLASSES PAR MATURITE Carrefour paie fixe (swap de taux d'intérêt) Euribor / taux fixe trimestriel E/360 Carrefour paie fixe (forward rate agreement) Euribor / taux fixe trimestriel E/360 Carrefour paie Euribor / GBP fixe Achats options de taux (caps / floors / collars) Valorisation des instruments dérivés à la clôture Carrefour paie fixe (swap de taux d'intérêt) Euribor / taux fixe trimestriel E/360 Carrefour paie fixe (forward rate agreement) Euribor / taux fixe trimestriel E/360 Carrefour paie Euribor / GBP fixe Achats options de taux (caps / floors / collars) Les membres du personnel de Carrefour SA bénéficient d’un accord de participation ainsi que d’un accord Les accords de participation et d'intéressement s’adressent à tous les salariés ayant au moins trois mois d'ancienneté au sein du groupe Carrefour. Les montants d’intéressement et de participation sont les suivants : Intéressement payé et placé au titre de l'année N-1 Participation placée au titre de l'année N-1 Le tableau ci-après présente la rémunération versée par Carrefour aux personnes qui ont été, au cours de l’exercice, membre de la Direction Exécutive du Groupe ou du Conseil d’Administration. Avantages en nature logement et véhicule Droits individuels à la formation : Le volume d'heures de formation cumulé au 31/12/2011 s'élève à 582 heures. Aucune demande de formation au titre de ces droits acquis n'a été enregistrée au cours de l'année 2011. > Indemnités de départ à la retraite La provision pour risques et charges comptabilisée au titre des indemnités de fin de carrières s'élève à 5 millions En 2011, un montant de 7 millions d'euros est comptabilisé au passif du bilan en provisions pour risques et charges. Il correspond à la différence entre les versements effectués à la compagnie d'assurances auprès de laquelle le régime a été externalisé, soit 6 millions d'euros, et la charge cumulée du régime égale à 13 millions d'euros. La charge de l'année soit 6 millions d'euros a été comptabilisée en provision (cf note 7). Le coût des services passés non comptabilisés au 31/12/2011 s'élève à 27 millions d'euros. Ce montant est inclus dans les engagements hors bilan donnés (voir note 10). Informations sur la situation fiscale différée ou latente Variation des impôts différés ou latents ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF \- Provisions pour dépreciation des créances \- Provisions pour risques et charges \- Plus value de fusion et d'apport différés Ventilation du résultat et de l'impôt correspondant Résultat avant éléments exceptionnels et participations Economie d'impôt liée à l'intégration fiscale Le 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat à titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la société Guyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France. Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé le visa n°12-095 sur la note d’information Certaines informations n'ont pas été fournies en raison du préjudice grave pouvant résulter de leur divulgation. C- Renseignements globaux sur les titres Participations dans les sociétés françaises (ensemble) Participations dans les sociétés étrangères (ensemble) (1) Correspond aux informations de 2010 car celles de 2011 ne sont pas disponibles. Résultat de la société au cours des cinq derniers exercices I - Capital en fin d'exercice II - Opérations et résultats de l'exercice Résultat avant impôt, participation des salariés et dotation nette aux amortissements et provisions Participation des salariés due au titre de l'exercice Résultat après impôt, participation des salariés et dotation nette aux amortissements et provisions Résultat après impôt, participation des salariés, mais avant dotation nette aux amortissements et Résultat après impôt, participation des salariés, et dotation nette aux amortissements et provisions Dividende net attribué à chaque action (1) Effectif moyen des salariés employés pendant Montant de la masse salariale de l'exercice Montant des sommes versées au titre des (1) Sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire. En 2010, le résultat distribué présenté dans ce tableau n’intègre pas la distribution d’actions Dia sous forme de dividende en nature le 5 juillet 2011, soit 2 310 millions d’euros. 20.7. Politique de distribution des dividendes Décrire la politique de l’émetteur en matière de distribution de dividendes et toute restriction applicable à cet Carrefour entend distribuer un dividende correspondant à environ 45% de son résultat net ajusté des éléments 20.7.1. Pour chaque exercice de la période couverte par les informations financières historiques, donner le montant du dividende par action, éventuellement ajusté pour permettre les comparaisons, lorsque le nombre Cf. tableau des résultats financiers de la Société au cours des 5 derniers exercices annexé aux comptes sociaux, Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts, n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe. Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe. 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale Il n’est survenu aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe depuis la fin du dernier exercice pour lequel des états financiers vérifiés ou des états financiers intermédiaires ont été publiés. chacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder à Au 31 décembre 2010, le nombre d’actions s’élevait à 679 336 000 actions. Actions non représentative de capital, nombre et principales caractéristiques 21.1.3. Au 31 décembre 2011, l’Emetteur détenait 5 598 650 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale. Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital Information sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option et le détail de ces options Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Promodès Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Promodès Annulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitée Attribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne) Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions Augmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions Augmentations de capital à la suite de la conversion d'obligations Augmentation de capital réservée aux salariés Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Bontemps Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Centros Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions Réduction de capital par annulation d'actions Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Paroma Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée Réduction de capital par annulation d'actions Réduction de capital par annulation d'actions 21.2.1. Objet social (article 3 des statuts) La Société a pour objet : la création, l'acquisition et l'exploitation, en France et à l'étranger, de magasins pour la vente de tous articles, produits, denrées ou marchandises et, accessoirement, la prestation, dans le cadre de ces magasins, de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle; l'achat, la fabrication, la vente, la représentation, le conditionnement et l'emballage de ces produits, et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières et immobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter la réalisation ou d'en assurer le développement. La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pour son compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association, groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelque La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprises françaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet. 21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions de Président et de Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14) La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres. Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateurs en fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à la date de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire. Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat. Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouvelés par tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administration suivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sont Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique. La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire. La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur. Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Président en cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de son mandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée de l'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président. Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte à Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation. Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tous Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration, ou le cas échéant, par le Vice-président. Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi. Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits des Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui le concernent. Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous les Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous sa responsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général. Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction générale précitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés. Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général qui doit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions du Directeur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les compte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint. Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légales réglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre de Président Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulter le Conseil dans l’exercice de son mandat. Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de sa Conseil d’Administration les décisions suivantes : - Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations - les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux; - les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directe ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces - toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ; - l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros; - toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée, - la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros; - la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les - toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un même exercice social, à 500 millions d’euros; - en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser, - toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions, - toute modification de l’organisation de la Société ; - la politique de rémunération des principaux dirigeants, - toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ; - la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 21.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins. 21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires, 21.2.5. Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23) Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, sur justification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis de convocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéro Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les Assemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales. Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d'Administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyen de télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant les modalités fixées par les dispositions légales en vigueur. Cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires. Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote proposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à la première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil. La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi que l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence, selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure. Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés par la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis de L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, par le Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil. Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants qui disposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix. Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée. Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et de majorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci. 21.2.6. Disposition des statuts de l’Emetteur qui aurait pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un 21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légale d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sont attachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombre d’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1% du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société du nombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à terme au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil. L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire au capital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci-dessus. Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissement des seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévus par les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’un ou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société. 21.2.8. Conditions plus strictes que les conditions légales imposées par les statuts en matière de modification INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés au siège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4. Ces documents sont également consultables sur le site www.carrefour.com. Cf. la section 20 du présent document de référence. Ø Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225- 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Ø Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Ø Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Ø Honoraires des Commissaires aux Comptes Ø Informations sur le programme de rachat d’actions. Ø Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices. Ø Evolution du cours de bourse sur 18 mois. Ø Table de concordance du Rapport Financier Annuel. Siège social : 33, avenue Emile Zola (92100) Boulogne-Billancourt Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques En application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2011, ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour. Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 7 mars 2012. Le Conseil d’Administration et la Direction Générale Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions de Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président-Directeur Général), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne et Monsieur Amaury Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-Martin Folz, et le 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualité d’Administrateur, le Conseil n’a été composé que de onze membres. Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année. Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2011 seront Madame Mathilde Lemoine et Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Lars Olofsson. Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefour qui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée générale, la candidature de M. Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société. Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010. Les mandats de Messieurs Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé, René Brillet et Amaury de Seze, ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 21 juin 2011. Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction Générale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement. Ainsi, Mesdames Mathilde Lemoine et Anne-Claire Taittinger et Messieurs René Abate, Thierry Breton, René Brillet, Charles Edelstenne et Amaury de Seze sont des membres indépendants. Conformément aux dispositions de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou comptable et de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, possédait des connaissances et de l'expérience en matière de politique de rémunération. Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un Au cours de l’exercice 2011, le Conseil d’Administration s’est réuni 22 fois (dont une fois sous forme de séminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 86%. Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants : · Examen du budget et de la stratégie proposée par le Directeur Général, · Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes, · Renouvellement du mandat du Directeur Général et détermination de sa rémunération, · Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la communication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale, · Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques, · Mise en œuvre du programme de rachat d’actions, · Mise en place d’un programme d’ADR sponsorisé aux Etats-Unis, · Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un crédit syndiqué, autorisation en matière de cautions, avals et garanties), · Définition des principes d’ajustement des options d’achat d’actions et actions de présence et/ou de performance attribuées au profit des salariés et du mandataire social eu égard au spin-off de Dia SA, · Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations et La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé dans lesdites fonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011. Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. Georges Plassat : en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseil d’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, et à titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril 2012. que le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil : Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux; les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directe ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ; l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros; toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée, la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifs immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros; la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur un même exercice social, à 500 millions d’euros; en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser, toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions, toute modification de l’organisation de la Société ; la politique de rémunération des principaux dirigeants, toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ; la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF. Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires à Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6 chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes : le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la description des modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par le Conseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ; les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ; le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité des Rémunérations et Comité des Nominations (composition, missions, fonctionnement) ; les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de la déontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat. Lors de sa réunion du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a nommé Monsieur Amaury de Seze en qualité d’Administrateur référent. A ce titre, il est chargé de veiller aux éventuelles situations de conflits d’intérêts. En 2008, le Conseil d’Administration avait constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie. Par décision du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a décidé de supprimer le Comité Stratégie, les Administrateurs souhaitant que les sujets stratégiques soient traités dans leur intégralité lors des séances du Conseil, et de scinder le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, entre le Comité des Rémunérations et le Comité des Nominations. Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de questions relevant de la compétence de Comité. Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en cas d’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, aux Le Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place se réunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration. Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de l’indépendance des Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels. Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne. Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle. Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection. Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi. Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance des Le Comité ratifie a postériori les missions des Commissaires aux comptes sur présentation de la Direction Financière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe. Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le Collège des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société. Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne. Du 1er janvier au 1er mars 2011, la composition du Comité était la suivante : Depuis le 31 mai 2011, la composition du Comité est la suivante : Au cours de l’exercice 2011, le Comité s’est réuni six fois (trois fois sous la Présidence de Jean-Martin Folz et trois fois sous celle de Mathilde Lemoine), le taux de présence s’élevant à 95%. Le Comité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2010 et 30 juin 2011, des méthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, de l’évolution de certaines normes, des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la Le Comité a examiné les conditions de retraitement des comptes historiques à la suite de la découverte d’irrégularités comptables au Brésil. Le Comité a pris connaissance des mesures prises en vue de la remise à niveau de la comptabilité au Brésil et en Grèce ainsi que des modalités du renforcement du contrôle interne. Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution de certains contentieux. Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. Le Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue. 1.2.2. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise (1er janvier 2011 / 31 mai 2011) Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration. En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance. Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants. En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleures Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires. En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués. Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, des Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux. Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes au La composition du Comité était la suivante : Entre les 1er janvier et 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 4 fois, le taux de présence s’élevant à 88%. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseil d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social et a examiné les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive du Groupe. La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence. Le Comité a par ailleurs : Ø Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques, Ø étudié la modification du régime de retraite à prestations définies compte- tenu des nouvelles règles de la Ø examiné le déploiement du système de bonus des directeurs de magasins, Ø défini les conditions d’ajustement des options d’achat d’actions et attributions d’actions gratuites en conséquence du spin-off de Dia SA, Ø proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire social Ø examiné la situation des mandats des Administrateurs, Ø étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants. 1.2.3. Le Comité des Rémunérations (depuis le 31 mai 2011) Le Comité des Rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation de la Société. Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions gratuites. Il est consulté sur la politique des rémunérations des cadres dirigeants. La composition du Comité est la suivante : Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 2 fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Lors de ces réunions, le Comité des Rémunérations a : Ø examiné les caractéristiques des projets des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire social Ø défini les conditions dans lesquelles une mission spécifique pouvait être confiée à l’un des membres du Ø proposé au Conseil un nouveau mode de répartition de jetons de présence alloués par l’Assemblée 1.2.4. Le Comité des Nominations (depuis le 31 mai 2011) Le Comité des Nominations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité est Il est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, des Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux. Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration. Le Comité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur. Il a également pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement. Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleures Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre document requis par la Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par La composition du Comité est la suivante : Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni une fois, le taux de présence s’élevant à 66%. Au cours de cette réunion, le Comité a procédé à l’examen des réponses au questionnaire d’auto-évaluation du Conseil afin d’en partager les conclusions avec le Conseil et a examiné une candidature à un poste 2\. DISPOSITIF GENERAL DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES En 2011, Carrefour a poursuivi la démarche de renforcement de son dispositif de contrôle interne et de gestion Les principales actions réalisées en 2011 concernent : l’élargissement à l’ensemble du Groupe du dispositif d’analyse et de cartographie des risques majeurs ; la réalisation de campagnes d’autoévaluation de l’application et de la supervision des principales règles la constitution d’un département d’Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle Interne ; la création ou le renforcement des équipes de contrôle interne des pays et des zones ; le renforcement des effectifs de la Direction de l’Audit Interne Groupe ; le lancement d’un processus de cartographie des risques juridiques ; la diffusion d’une Charte de Prévention des Risques. Ces actions sont décrites ci-dessous dans le rapport. Pour la composition et la rédaction de ce rapport, Carrefour s’appuie sur le Cadre de Référence recommandé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) de janvier 2007 et mis à jour en juillet 2010 exception faite concernant ses activités de financement qui sont soumises à la réglementation bancaire et financière et pour lesquelles le cadre de contrôle interne est celui défini par le règlement n°97-02. Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques propres à chaque société qui : contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soient Le dispositif vise plus particulièrement à assurer : la conformité aux lois et règlements ; l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ; le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne aussi bien conçus et aussi bien appliqués soient-ils, ne peuvent fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la Société. La probabilité d’atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système et processus. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison de défaillances techniques ou humaines ou de simples erreurs. Le choix de traitement d’un risque s’effectue notamment en arbitrant entre les opportunités à saisir et le coût des mesures de traitement du risque, prenant en compte leurs effets possibles sur l’occurrence et/ou les conséquences du risque, ceci afin de ne pas entreprendre des actions inutilement coûteuses. Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société-mère et à l’ensemble des filiales consolidées par intégration globale c'est-à-dire les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive, directement ou Les diligences décrites ci-dessous ont été préparées avec les contributions de la Direction de l’Audit Interne Groupe, de la Direction Finances Gestion ainsi que les différents acteurs du contrôle interne et de la gestion des risques. Ce rapport a été présenté au Comité des Comptes et a été approuvé par le Conseil d’Administration. 2.1 LES COMPOSANTES DU CONTROLE INTERNE Clients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleure prise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle, l’organisation de l’entreprise est géographique. Le pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe. Les pays sont regroupés en « zones » sous la responsabilité d’un Directeur Exécutif Zone. La zone Europe inclut l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Pologne, la Roumanie et la Grèce. La zone Marchés de croissance inclut la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, l’Inde, le Brésil, l’Argentine et la Colombie ainsi que la Direction des Partenariats Internationaux. La France ainsi que la Chine (à laquelle Taïwan est rattachée) rapportent directement au Président-Directeur Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles : définir et diriger les orientations stratégiques du Groupe ; vérifier les progrès et les résultats ; définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe. Ces règles s’imposent à tous diffuser le savoir-faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe. Des activités sont mutualisées entre pays pour tirer parti de la taille du Groupe au service de l’efficacité Des opérateurs métier gèrent pour les pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afin de les professionnaliser et d’accélérer leur développement. Le pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui regroupent l’ensemble des magasins physiques ou virtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet). Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du pays : il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchique il dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité ; il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels il Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels et des responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité. La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle des magasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisation permet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux de communication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entités En tant que membre de la Direction Exécutive du Groupe, le Directeur Exécutif Zone participe à la définition de la stratégie à moyen-long terme du Groupe et s’assure de sa mise en œuvre dans les pays de sa zone. Il s’assure également que les moyens /systèmes de contrôle et de gouvernance appropriés sont en place dans chaque pays, communique et appuie la mise en place des politiques et règles définies par les fonctions Corporate et fait vivre Les Zones disposent également de Directeurs Financiers et de Directeurs des Ressources Humaines qui ont relais de diffusion, de mise en œuvre et d’application des politiques/recommandations/règles définies par les fonctions Corporate. Deux instances de direction existent au niveau Corporate : la Direction Exécutive et le Comité Exécutif. La Direction Exécutive comprend les membres suivants : le Président-Directeur Général, le Directeur Exécutif France, le Directeur Exécutif Europe, le Directeur Exécutif Marchés de Croissance, le Directeur Exécutif Chine et Taïwan, le Directeur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe, le Directeur Exécutif Ressources Humaines et Organisation, le Directeur Exécutif Finances et Gestion. Avec le Président-Directeur Général, elle élabore la stratégie de l’entreprise, fixe les objectifs opérationnels et le plan annuel, et en contrôle les membres de la Direction Exécutive ; les Directeurs Exécutifs des pays / Business Units suivants : Espagne, Italie, Belgique, Brésil, Hypermarchés France, Supermarchés France, Proximité et Promocash France ; les Directeurs des fonctions suivantes : Contrôle Financier Groupe, Stratégie Groupe et Fusions & Acquisitions, Communication Groupe Juridique Groupe, Systèmes d’Information Groupe, Marchandises Non Alimentaires France et G5, « Formats et canaux », Supply Chain Groupe, Marketing Groupe, Corporate Développement Commercial Produits et Offre, le Secrétaire Général ; les Directeurs Exécutifs de Carrefour Property et des Services Financiers et Assurances Groupe. Il participe à la conception du plan stratégique et opérationnel, le met en œuvre et assure le déploiement des projets. Il est garant de l’alignement des équipes et de la diffusion des principes de management et de leadership La taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les pays aient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation entre les pays des activités · Les marchandises Non-Alimentaires au niveau G5 depuis 2011 (France, Espagne, Belgique, Italie, Grèce) ; · Marque de Carrefour Produits de Grande Consommation : France, Espagne ; Certaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service des pays. Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et Assurances Groupe et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Les opérateurs métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du Directeur Afin de garantir la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Groupe et de faciliter la diffusion du savoir-faire et des innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe, chaque direction Corporate assure un leadership fonctionnel au sein de son réseau (ou « file »). Une « file » fonctionnelle est constituée de représentants pays pour la fonction et est animée par le directeur fonctionnel Groupe lors de réunions régulières (fréquence et modalités propres à chaque fonction). Par ailleurs, des spécialistes métier contribuent dans l’organisation de files opérationnelles (par exemple : Caisses ou Produits Frais...) à l’application des préconisations en matière de concept de vente, d’organisation et de respect des assortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin, diffusent les bonnes pratiques, déploient les projets et procèdent à des contrôles périodiques avec des diagnostics et des plans d’actions. Ils prennent part aux décisions de management des postes clés de la file : rémunération, bonus, « long term incentives », recrutement, promotions, mobilité, licenciements. 2.1.2 Responsabilités et pouvoirs clairement définis Les cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies. Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant aux circonstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation de règles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à- vis des tiers. Ces délégations sont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels pays et Corporate. Le Groupe a mis en place, pour la plupart des entités juridiques, des limitations aux pouvoirs du représentant légal répertoriant les décisions spécifiques nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou de l’organe équivalent dans chaque entité concernée. Les délégations de pouvoirs ou sous-délégations entre les dirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité de chaque entité, avec le support de la Direction Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développement rentable et maîtrisé des « business units ». Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listes de points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements des 2.1.3 Politique de gestion des Ressources Humaines La politique de ressources humaines contribue au contrôle interne notamment par l’existence de descriptions de fonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en formation. La Direction des Ressources Humaines et Organisation du Groupe anime la fonction en définissant les grandes orientations, en mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre. Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Ces descriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadre au système d’évaluation individuelle. L’identification et la description des compétences clés (managériales et métiers) pour le Groupe, permettent la mise en place progressive d’un système commun de gestion des Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir- faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et tout au long de la carrière, pour Dans tous les pays, l’ensemble des cadres et des employés bénéficie d’un entretien annuel d’évaluation de la performance et des compétences et de prise en considération des besoins de formation et des attentes en matière d’évolution de carrière. Les cadres dirigeants sont suivis par la Direction des Ressources Humaines du Groupe (recrutement, mobilité internationale, gestion des carrières et formation). Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe. Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour les principales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respect Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé grâce à : la création en 2010 de la fonction de Directeur Ressources Humaines Zone, rattachée hiérarchiquement au Directeur Exécutif Zone (France, Europe et Marchés de croissance) et fonctionnellement au Directeur Ressources Humaines et Organisation Groupe, afin de renforcer la responsabilité fonctionnelle en matière de la remontée régulière de tableaux de bord ; des réunions régulières avec les représentants pays de la fonction RH ; des systèmes d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des Groupes Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte et de consolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de fiabiliser et faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestion ainsi qu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion Ressources Humaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays est réalisé La Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie du Groupe Carrefour en termes de Système d'Information (IT), et du pilotage de son exécution. L'élaboration de la stratégie des systèmes d’information Carrefour repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année par la Direction Exécutive du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants : · Une feuille de route des solutions informatiques de Carrefour, capitalisant sur les Centres de Solutions et de Services, et alignée avec les priorités des Directions Fonctionnelles et des Directions Pays ; · Un modèle de Services IT se déclinant au niveau pays, régional, et Groupe : - Les services de mise en place et de maintenance des solutions IT ; - Les services d’Infrastructures IT : Data Centers, Gestion des postes de travail, Réseaux et · Un modèle de gouvernance IT, garantissant que l’IT accompagne et favorise l’exécution de la stratégie Le plan intègre un volet financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures, ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe. Le modèle de gouvernance IT est caractérisé par : · Un cadre de gouvernance, incluant notamment : - Un référentiel des règles Groupe relatives à l’IT ; - Des instances de gouvernance : § Le Comité de Gestion de la Demande Groupe ; § Les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe ; § Les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe ; § Les revues trimestrielles IT avec le Directeur Exécutif de chaque Zone (Europe, Marchés de croissance, Chine/Taïwan). Ces revues IT ont une fréquence mensuelle dans le cas de § Les comités IT G4 (France, Espagne, Italie, Belgique) et Groupe ; § Les comités de pilotage projet ; · Des activités de gouvernance relatives à l’alignement stratégique : - La planification stratégique IT ; - La construction du plan d’investissements IT 3 ans ; - La stratégie en terme d’innovation IT. - Le comité de Gestion de la Demande ; - La gestion du portefeuille des projets. · Des activités de gouvernance relatives à la gestion de la demande, visant à optimiser la création de valeur · Des activités de gouvernance relatives à la sécurité des Systèmes d’Information : - L’élaboration et le pilotage de l’exécution de la stratégie en matière de sécurité des systèmes d’information, autour des thèmes suivants : § Sécurité des équipements informatiques ; § Sécurité du réseau international du Groupe Carrefour ; § Gestion des identités électroniques et des accès ; § Sensibilisation des utilisateurs du système d’information ; § Sécurité des applications métier et intégration de la gestion de la sécurité dans les projets § Protection des données de paiement (clients et fournisseurs) ; § Continuité d’activité en matière de plans de secours technique et métier ainsi que des plans de gestion de crise ; § Exigences relatives à la sécurité des systèmes d’information dans les contrats avec les tiers. - L’apport d’expertise technique pour l’ensemble des pays Carrefour, notamment dans le domaine · Des activités de gouvernance relatives à la gestion des ressources : - Gestion des ressources humaines ; - Gestion des catalogues de services ; - Gestions des actifs informatiques : Software, Hardware, Solutions. · Des activités de gouvernance liées à la mesure de la performance : - Tableaux de bord IT ; - Tableaux de bord de la sécurité des systèmes d’information ; - Enquêtes de satisfaction clients internes ; - Enquêtes de satisfaction partenaires ; d’assurer la bonne gouvernance du Groupe ; de donner confiance dans l’entreprise ; de permettre une gestion efficace des activités. 2.1.5 Procédures, modes opératoires et outils Afin de développer une culture commune, Carrefour a défini sa Raison d’Etre, exprimée au travers de trois Valeurs « Engagés, positifs et attentionnés » et de dix Convictions. Ces éléments sont décrits dans le Guide des valeurs Carrefour, remis aux salariés à l’occasion de leur embauche et expliqués lors de formations spécifiques En 2010, la Direction Générale a souhaité redéfinir les règles de fonctionnement qui régissent le Groupe et les Ce référentiel des règles Groupe est composé de 395 règles incontournables relatives à l’organisation et au contrôle des activités. Ces règles s’imposent à l’ensemble du Groupe (Corporate, Pays et Opérateurs métiers). Leur application est de la responsabilité de chaque Pays / Business Unit. Ces règles couvrent les processus suivants : : Assurance, Audit Interne, Communication, Finances Gestion, Fiscalité, Investissements et M&A, Juridique et Gouvernance, Pilotage et stratégie, Ressources Humaines, Risques et Compliance, Systèmes d’Information, Trésorerie et Achats non marchands ; les métiers distribution : Marchandises, Supply Chain, Magasins, Marketing, Franchise, Actifs et les Opérateurs métiers : Carrefour Property, Services Financiers et Assurances. Ces règles sont accessibles aux cadres de l’entreprise en trois langues (français, anglais et espagnol) sur le site intranet du Groupe. Les Seniors Directeurs de l’ensemble du Groupe ont signé une lettre d’engagement quant à La Direction Générale a décidé de formaliser et de porter à la connaissance de tous les collaborateurs son Code Composé de 10 principes fondamentaux, ce code établit le cadre de référence dans lequel les collaborateurs de Carrefour doivent exercer leurs activités en ayant pour priorité le respect de l’éthique et de la légalité. Il décrit les comportements attendus de chaque collaborateur de l’entreprise, quel que soit le lieu ou l’entité où il travaille. Garants du déploiement et de la bonne application du Code de conduite professionnelle au sein de leur périmètre, les Directeurs Exécutifs Pays ont été informés et responsabilisés dans le cadre d’un courrier du Directeur Après l’envoi du kit de communication à tous les pays en octobre 2010, le déploiement du Code de conduite professionnelle s’est poursuivi en 2011, dans le respect des processus éventuels d’information et de consultation des partenaires sociaux et des instances représentatives du personnel. Le Code de conduite professionnelle a été traduit et diffusé auprès de l’ensemble des collaborateurs par les lignes Pour faciliter l’appropriation des principes par l’ensemble des collaborateurs, un kit de déploiement et une banque de cas ont été mis à disposition des managers en 2011 pour leur permettre d’échanger avec leurs équipes sur des problématiques concrètes proches de leur quotidien. Des bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Ces informations peuvent être disponibles sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou être 2.2 DIFFUSION EN INTERNE D’INFORMATIONS PERTINENTES La Direction Communication Groupe participe activement à la diffusion des informations en interne auprès des collaborateurs en utilisant une panoplie d’outils de communication interne, dont l’intranet « GroupOnline » qui diffuse régulièrement des informations sur la vie du Groupe et met à disposition des collaborateurs un certain Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des éléments commerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) et financiers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier). 2.3 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES Dans un environnement incertain et en évolution permanente, une gestion volontariste des risques est un élément essentiel de développement durable de l’activité. La gestion des risques est un chantier commun à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Elle vise à être globale et doit couvrir l’ensemble des activités, processus et actifs de la société. La gestion des risques est un dispositif dynamique de la Société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité. La gestion des risques comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques de chaque société qui permet aux dirigeants de maintenir les risques à un niveau acceptable Le risque représente la possibilité que survienne un événement dont les conséquences seraient susceptibles d’affecter les personnes, les actifs, l’environnement, les objectifs de la Société et sa réputation. créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de la Société ; sécuriser la prise de décision et les processus de la Société pour favoriser l’atteinte des objectifs ; favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de la Société ; La gestion des risques est un levier de management de la Société qui contribue à : · mobiliser les collaborateurs de la Société autour d’une vision commune des principaux risques. Une vision partagée des enjeux et une coordination optimale sont des éléments fondamentaux d’une gestion des risques efficace dans un environnement complexe. La gestion des risques est ainsi adaptée à la structure décentralisée du Groupe. Gestion des risques au niveau Pays/BU La maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risques liés aux activités qu’ils exercent ou supervisent. Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques et opportunités externes et de mettre à jour leur cartographie des risques majeurs. Conformément aux règles, celle- ci est transmise à l’Audit Interne Groupe. Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques. Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier des risques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser. Les directions Prévention des risques Pays sont responsables de la sécurité du patrimoine matériel et immatériel de l’entreprise et de toutes les personnes présentes sur l’ensemble des sites du Groupe et mettent en œuvre l’ensemble des moyens humains, organisationnels et techniques réunis pour faire face aux risques d’origine Un rapport Prévention des risques est transmis annuellement à la Direction Risks & Compliance Groupe qui coordonne et anime le réseau de Directeurs Prévention des risques dans l’ensemble des pays du Groupe. Des échanges réguliers ont également lieu au niveau des zones dans le cadre des Comités Prévention des risques Depuis cette année, les pays doivent réaliser une cartographie de leurs risques juridiques au moyen d’un outil mis à disposition et d’une méthodologie définie par la Direction Juridique Groupe. Gestion des risques au niveau Groupe La gestion des risques au niveau du Groupe est assurée conjointement et en complémentarité par deux directions, notamment dans le cadre de l’identification, de l’analyse et du traitement des risques. La Direction de l’Audit Interne anime pour le compte du management, le processus de cartographie des risques majeurs du Groupe à partir d’une démarche d’identification et d’évaluation des risques (processus de Risk En complément de la cartographie des risques majeurs Groupe pilotée par l’Audit Interne, la Direction Risks & Compliance intervient en matière de gestion des risques en réalisant les éléments suivants pour les pays dans lesquels le Groupe est présent : une cartographie des « risques pays » annuellement depuis 2007 avec une mise à jour diffusée une cartographie des risques naturels. Des fiches de prévention pédagogiques et pratiques ont également été rédigées, et précisent notamment les bonnes pratiques à respecter pour réduire le risque ; une cartographie des risques sanitaires avec une évaluation de la situation de chaque pays. Avec un objectif de prévention, des fiches ont également été rédigées afin de permettre une meilleure compréhension du risque et un partage des bonnes pratiques permettant de le réduire ; · Une cartographie des risques santé-sécurité au travail avec un benchmark des pratiques et une identification · Une cartographie des risques criminels et terroristes. Depuis cette année, la Direction Risks & Compliance pilote la démarche de cartographie des risques juridiques dans le Groupe. Elle est également responsable de l’organisation et de l’animation du réseau des Directeurs La Direction Risks & Compliance conduit la réalisation d’études sur des risques émergents susceptibles d’affecter la continuité de l’activité ainsi que des notes d’informations ou d’évaluation des risques. Conformément au référentiel des règles Groupe ou dans le cadre de la mise en œuvre de recommandations d’audit, elle accompagne des directions fonctionnelles dans l’analyse et la maîtrise des risques de leurs activités La Direction Risks & Compliance intervient également dans la maîtrise des risques fournisseurs, à travers l’amélioration de la connaissance des acteurs et des marchés, par une démarche globale de sécurisation des relations commerciales en soutien auprès des acheteurs. L'évaluation des risques est un élément clé du contrôle interne car il est destiné à fournir à la direction une vue des événements qui pourraient influer sur la réalisation de nos objectifs. La capacité à identifier, évaluer et gérer les risques est souvent révélatrice de la capacité d'une organisation à réagir et à s'adapter au changement. L'évaluation des risques permet donc aux organisations de reconnaître rapidement les effets indésirables potentiels, d’être plus proactive et prospective, et d'établir des réponses appropriées au risque, réduisant ainsi les surprises et les coûts ou pertes associés à des perturbations d'affaires. En 2011, le Groupe a étendu à l’ensemble des pays et opérateurs métiers le dispositif de Risk Assessment initié Le processus de Risk Assessment est coordonné par la Direction de l’Audit Interne Groupe. La matrice des risques est actualisée chaque année pour tenir compte des évolutions de l’environnement économique et réglementaire, des évolutions de son organisation et de ses activités. L’analyse des risques repose sur 3 critères de cotation : obtenir un consensus sur une vision globale des enjeux et se concentrer sur les enjeux majeurs ; organiser la transversalité et formaliser un langage commun et une approche homogène ; hiérarchiser les risques et déterminer les actions prioritaires ; optimiser l’allocation des ressources pour la prévention, l’assurance et les autres couvertures financières ; définir le niveau raisonnable de prise de risque (équilibre risque / opportunités). la probabilité de survenance du risque ; le dispositif de contrôle mis en place pour réduire l’impact ou la probabilité du risque. Les analyses réalisées par les pays et opérateurs métiers ont été consolidées. Elles ont été confrontées aux Directions Corporate avant d’être présentées à la Direction Exécutive Groupe. Ce processus a permis à la Direction Exécutive Groupe d’établir la cartographie des risques majeurs auxquels le Groupe doit faire face. A l’issue de ces identifications et de ces analyses par pays et opérateurs métier, des plans d’action ont été arrêtés La matrice et la cartographie des risques majeurs du Groupe ont contribué à l’élaboration du Plan d’Audit 2.3.3 Pilotage en continu du dispositif de gestion des risques Chaque année, la Direction de l’Audit Interne Groupe diffuse aux pays et opérateurs métier lors de l’élaboration des plans stratégiques, une trousse à outils méthodologiques d’évaluation et de cartographie des risques. Depuis 2010, la Direction Exécutive se réunit en Comité des Risques Groupe afin d’examiner et d’adapter le dispositif d’évaluation, de cartographie et de gouvernance des risques tant au niveau des pays et opérateurs Le Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et de La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards en matière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procédures adaptées à leur situation. Ces principes sont repris dans le référentiel des règles Groupe. Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un site extranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :« Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et de communication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreuses Afin de renforcer la préparation de nos équipes, les membres des comités de direction de nos filiales sont régulièrement formés à la gestion et à la communication de crise. Des exercices de simulation de crise sont Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestion des rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion des bonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe. Les activités de contrôle visent à s’assurer de la bonne mise en œuvre et du respect des procédures de contrôle Le contrôle est exercé en premier lieu par chaque direction opérationnelle et fonctionnelle. Le Groupe met en œuvre des opérations de contrôles spécifiques en matière d’investissements et d’éthique. Les projets d’investissements sont soumis à une procédure de validation visant à s’assurer de leur conformité avec les axes stratégiques et les critères de rentabilité définis par le Groupe. Sur le processus des investissements liés à l’expansion Le Groupe dispose des comités suivants dont l’objet est de coordonner le processus d’expansion : le Comité Stratégique Expansion pays ; le Comité d’Investissement Foncier (Property) ; Les attributions de ces différents comités sont clairement définies et figurent dans le Référentiel des Règles du Les critères d’évaluation des projets sont définis de façon homogène. La fiabilité des projections est revue de façon systématique au travers d’études de rentabilité réalisées après Sur le processus des investissements liés aux Systèmes d’Information Le Comité de Gestion de la Demande Groupe valide les projets d’investissements ou les contrats informatiques. Il se réunit tous les mois. Des Comités éthiques Groupe et pays existent afin de garantir le respect des dix principes fondamentaux définis dans le Code de conduite professionnelle. Le Comité éthique Groupe veille à la diffusion, à la compréhension et au respect du Code de conduite professionnelle dans l’ensemble du Groupe. Il examine et rend des avis sur toute question éthique relative à la conduite des activités de Carrefour. Il contrôle le bon fonctionnement des Comités éthiques pays et des dispositifs d’alerte, tout en garantissant les conditions de leur indépendance. Ses principes de fonctionnement sont formalisés dans le cadre d’une charte validée par le Président-Directeur Général et diffusée à l’ensemble des Le Comité éthique Groupe s’est réuni 3 fois au cours de l’année 2011. Les Comités éthiques pays sont les instances locales du contrôle et de l’application de nos principes de conduite professionnelle. Leur fonctionnement et leur composition sont définis dans la charte diffusée par le Comité Chacun des opérateurs métier dispose d’un Comité éthique propre mis en place pour l’ensemble de son périmètre géographique et fonctionnel, et dont le rôle, les responsabilités, les principes et la gouvernance sont identiques à ceux des « Comités éthiques Pays ». 2.4.3 Revues de performance et reporting Le suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieu systématiquement tant pour les lignes opérationnelles que pour les lignes fonctionnelles. Afin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance de sa responsabilité en matière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus de fixation d’objectifs et d’analyse de la Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégique pluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux de responsabilité appropriés (rayon en hypermarchés et supermarchés). Cette remontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la « business unit ». La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsables d’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés et approuvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management. Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année. Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au cours de l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisations Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté. Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celui retenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les résultats issus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors des arrêtés semestriels, Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à celles réalisées l’année précédente. Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comité Exécutif Groupe. Le Conseil d’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois. Le contrôle de gestion est présent dans chacune des entités du Groupe pour assister les managers dans l’élaboration et le suivi des budgets, participer aux phases de validation, proposer les plans d’action rendus nécessaires par les écarts constatés dans son exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité de l’ensemble du processus et des données financières qui en sont issues. 2.5 PILOTAGE ET SURVEILLANCE DU DISPOSITIF Le pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure où l’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur la surface de vente en magasin. Les « Files » et les opérateurs métier participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sont amenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principes Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir et mettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte. Plusieurs « Business Units » et Zones ont mis en place des fonctions « Contrôle Interne » axées sur le respect des Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management. Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestent formellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent. s’assurer que les règles sont effectivement mises en œuvre, s’assurer qu’elles sont accompagnées d’une supervision adéquate. Afin de réaffirmer la pleine responsabilité du management dans l’application du « Référentiel des Règles du Groupe », la Direction Exécutive a décidé en 2010 de déployer une démarche d’autoévaluation qui vise à : En 2011, l’ensemble des pays et opérateurs métier ont évalué leur niveau de maturité vis-à-vis des Règles du Groupe. Cette évaluation réalisée au travers de deux questionnaires totalisant 341 questions a permis de mesurer les progrès réalisés depuis 2010 et d’identifier les axes d’amélioration. Le Groupe entend poursuivre cette démarche en 2012. 2.5.3 La Direction de l’Audit Interne Groupe L’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise du contrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis du La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe. Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants : Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comité Exécutif Groupe La fonction d’Audit Interne est exercée à plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et de l’expérience adaptée et répartis entre des bureaux en Europe et en Asie. Le bureau européen est responsable de la fonction pour l’Europe et l’Amérique latine. Le Directeur de l’Audit Groupe est rattaché au Président-Directeur Général. La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Président- Directeur Général, lui permettant de mener à bien sa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de En 2011, la Direction de l’Audit Interne a renforcé ses effectifs sur décision de la Direction Générale avec l’accord du Comité de Comptes. Les effectifs de la Direction de l’Audit Interne sont passés de 33 auditeurs à fin décembre 2010 à 46 auditeurs internes à fin décembre 2011. Les activités des Services Financiers et Assurances disposent d’un dispositif indépendant de contrôle permanent Organisation des missions de l’Audit Interne Un projet de Plan d’Audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur le référentiel de processus du Groupe et sur la cartographie des risques du Groupe. Ce projet fait l’objet d’échanges avec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné et validé par le Président-Directeur Général et présenté au Comité des Comptes. la fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles ; l’efficacité et l’efficience des opérations ; le respect des lois, règlements et contrats. du Comité des Comptes et du Conseil d’Administration Des missions spécifiques peuvent également être diligentées à la demande : L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grande attention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les audits constituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnées avec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement. Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle- même, soit, lorsque c’est nécessaire pour accéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipes réunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions. Lorsque cela s’avère nécessaire, l’Audit Interne peut faire appel à des conseils extérieurs. Rapports et synthèses de l’Audit Interne Pour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditions un document final comprenant le rapport d’audit et la synthèse est communiqué aux dirigeants de l’entité ce document et les plans d’action correctifs sur lesquels le management de l’entité s’engagent sont partagés avec les Directions des zones et des fonctions Groupe concernées et le Corporate Finance. Les plans d’actions correctifs précisent les grandes lignes des actions correctives, les responsables et le calendrier de L’Audit Interne réalise un suivi de la mise en œuvre des plans d’action au moyen d’un dispositif auto-déclaratif Le Directeur de l’Audit Interne rend compte au Président-Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement du plan d’Audit. Chaque trimestre, il présente à chacun d’eux un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit ainsi que sur les principaux constats, analyses et recommandations qui en résultent. Les résultats du suivi de la mise en place des recommandations sont également présentés. Et les rapports détaillés des missions d’Audit sont adjoints à ces documents. Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle Interne Sur décision de la Direction Générale un département d’Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle Interne a été constitué au sein de la Direction de l’Audit Interne Groupe en début d’année. Ce département a pour mission d’aider les Directions Corporate à définir et à maintenir les règles de contrôle interne du Groupe. A ce titre, ce département diffuse vers les zones et les pays des outils d’évaluation du contrôle interne et de maîtrise des risques tels que les questionnaires d’autoévaluation du contrôle interne et la méthodologie conduisant à l’évaluation et à la cartographie des risques majeurs. Il s’assure de l’utilisation de ces outils et collabore avec les Directions Exécutives, Financières, de Contrôle Interne des Zones et des Pays. 3\. ELEMENTS LIES AU CONTROLE INTERNE COMPTABLE ET FINANCIER En 2011, le Groupe a continué à renforcer son dispositif de contrôle interne comptable et financier notamment via le renforcement des Directions Fonctionnelles et la mise en œuvre des Règles Groupe. 3.1 PRINCIPES GENERAUX D’ORGANISATION DU CONTROLE INTERNE COMPTABLE ET Le contrôle interne comptable et financier vise essentiellement à assurer : la conformité des informations comptables publiées avec les règles applicables (référentiel comptable l’application des instructions et des orientations fixées par le Groupe ; la prévention et la détection des fraudes et irrégularités comptables et financières ; la présentation et la fiabilité de l’information financière publiée. Les risques liés à la production de l’information comptable et financière peuvent être classés en deux catégories : ceux liés à la traduction comptable des opérations courantes des pays, pour lesquels les dispositifs de maîtrise doivent être positionnés au plus près des opérations décentralisées ceux liés à la traduction comptable d’opérations non courantes pouvant avoir un impact significatif sur Le dispositif de contrôle interne décrit dans les paragraphes suivants intègre cette approche des risques. L’encadrement de chaque pays a la responsabilité d’assurer l’identification des risques affectant l’élaboration de l’information financière et comptable, et de prendre les dispositions nécessaires pour adapter le dispositif de Le département Consolidation Groupe, pour ce qui concerne des éléments requérant une attention particulière du fait de leur impact sur les comptes consolidés, demande les explications nécessaires, et peut être amené à réaliser des contrôles par lui-même, à missionner un auditeur externe pour réaliser ces contrôles ou à solliciter auprès du Président-Directeur Général l’intervention de l’Audit interne. Le département Consolidation Groupe contrôle les liasses de consolidation pays à chaque clôture trimestrielle. Le cas échéant, des corrections sont apportées sur ces liasses. De plus des visites dans chaque pays sont effectuées au minimum deux fois par an. Les tests d’impairment des goodwills sont effectués par le département Consolidation à partir des prévisions établies par les pays. Celui-ci obtient également des pays et examine en détail les tests de dépréciation des 3.2 PROCESSUS DE PILOTAGE DE L’ORGANISATION COMPTABLE ET FINANCIERE 3.2.1 Organisation de la fonction financière La fonction financière s’appuie principalement sur une organisation à deux niveaux : la Direction du Contrôle Financier Groupe a en charge la définition des principes comptables IFRS appliqués à Carrefour, l’animation et la supervision du processus de production des comptes consolidés et du reporting de gestion. Cette Direction comprend entre autres un département Consolidation et un département Analyse de la performance ; le département Consolidation a pour mission d’assurer la veille normative, de définir la doctrine du Groupe en matière comptable (« Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour »), de produire les comptes consolidés et d’expliquer ceux-ci, et de rédiger l’information comptable et financière consolidée. Il est le lien direct avec les Directions Financières Pays ; le département Analyse de la performance agrège et analyse les reportings de gestion tant rétrospectifs que prospectifs. Il demande les explications aux Directions Financières pays et/ou aux Directions Financières de zone et alerte la direction générale sur les points d’attention et éventuelles dérives ; les Directions Financières pays ont en charge, sous la supervision fonctionnelle des Directeurs Financiers de chaque zone, la production et le contrôle des comptes sociaux et consolidés du pays. Elles ont également la responsabilité de déployer dans leur périmètre un dispositif de contrôle interne adapté à leurs enjeux et à leurs risques, et prenant en compte les préconisations et directives du Groupe. Elles ont aussi sous leur responsabilité les fonctions Contrôle de Gestion et Contrôle de Gestion Marchandises du Pays. La fonction comptable des Pays / Business Units / Opérateurs Métier est assurée par des équipes centralisées au niveau de chaque pays, sous la supervision du Directeur Financier pays. Ces équipes font partie de la « File » Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe. Le Directeur Exécutif Finances et Gestion Groupe nomme les Directeurs Financiers des pays. Les Directions Financières Zone ont notamment pour mission de renforcer la diffusion de la culture et des principes de contrôles financiers, et de veiller à leur correcte application. Les principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé à Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » sont revus deux fois par an, avant l’arrêté semestriel ainsi qu’avant l’arrêté annuel. Ils sont définis par le département Consolidation, et présentés aux Commissaires aux Comptes pour commentaires. Lorsque les changements, ajouts ou retraits opérés sont significatifs, ceux-ci font l’objet d’une présentation au Comité des Comptes. La version la plus récente est diffusée aux Directeurs Financiers Pays avant chaque consolidation. Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » s’imposent aux Directions Financières des pays auxquelles il n’est laissé aucune liberté d’interprétation ou application. En cas de doute, les Directions Financières des pays ont pour instruction de solliciter le département Consolidation, seul légitime pour interpréter ou préciser les points qui le nécessiteraient éventuellement. Une réunion des Directeurs Financiers de pays est organisée une fois par an au cours de laquelle sont notamment abordées les nouveautés apportées aux « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » et les difficultés d’application éventuellement rencontrées depuis la dernière réunion. Le Groupe a décidé courant 2011 de créer une Direction Normes au sein du Département Consolidation, qui aura notamment pour mission d’assurer la veille technique sur les normes IFRS, d’organiser et de piloter le processus de mise à jour des principes comptables du Groupe en lien avec les pays, d’analyser les questions techniques soulevées au sein du Groupe, et d’assurer la représentation de Carrefour au sein des organisations Le Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés au niveau de chaque pays. Ceci a notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres de service partagés spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, frais généraux, paye) homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant une séparation adéquate des tâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les utilisateurs. Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, un outil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations de Les systèmes d’information comptables et financiers sont soumis aux mêmes exigences que l’ensemble des 3.2.4 Processus de consolidation et principaux contrôles Chaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation au niveau palier est assurée par les équipes financières du pays. L’équipe Consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe. Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein de La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels font Le Groupe utilise pour son reporting de gestion et pour ses comptes consolidés les mêmes données et périmètres. Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent ces états en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée par l’équipe Consolidation Groupe, à effectuer sur ces comptes consolidés. Depuis 2010, les pays disposent également au travers des règles Groupe d’un référentiel des contrôles attendus sur les processus contribuant à la production de l’information comptable et financière et sur le processus de consolidation. Le département Consolidation effectue des contrôles de cohérence et des travaux de réconciliation à chaque clôture trimestrielle. Le système de reporting permet également d’assurer une cohérence des Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues par le Groupe et les Directeurs Financiers des pays notamment au travers de réunions d’options de clôture organisées en amont de la clôture au niveau Groupe et au niveau pays, et ce en lien avec les auditeurs externes. En 2011, l’effectif du département consolidation a été porté à 5 personnes ce qui a permis d’intensifier la fréquence des visites en pays entre les arrêtés. Ces visites sont l’occasion d’améliorer le processus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables appliqués par le Groupe, traitement des questions spécifiques des pays). Les visites donnent lieu si nécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration du Afin d’être en mesure d’émettre un avis auprès du Conseil d’Administration sur le projet d’arrêté de comptes, le Comité des Comptes procède à un examen des comptes annuels et semestriels et prend connaissance des conclusions du collège des Commissaires aux Comptes relatifs à leurs travaux. Dans cette perspective, des Comités des Comptes sont tenus régulièrement et chaque fois que nécessaire afin que le Comité puisse suivre le processus d’élaboration de l’information comptable et financière et s’assurer de la pertinence des principales options comptables retenues. 3.2.5 Supervision du dispositif de contrôle interne La supervision du dispositif de contrôle interne s’appuie principalement sur : une démarche d’autoévaluation de l’application et de la supervision des principales règles définies par le Groupe en matière de contrôle interne comptable et financier. Des plans d’action sont définis, si nécessaire, au niveau de chaque pays et font l’objet d’un suivi. des interventions de la Direction Audit Interne Groupe en pays. Le Plan d’Audit Interne intègre des missions dédiées à la revue du contrôle interne comptable et financier La supervision intègre également l’analyse des éléments communiqués par les Commissaires aux Comptes dans le cadre de leurs interventions en pays. Depuis 2010, le département Consolidation se fait systématiquement communiquer par les Directeurs Financiers Pays les synthèses d’intervention et lettres de recommandations émanant des Commissaires aux comptes. Il s’assure de la mise en œuvre de ces recommandations. L'ensemble de cette démarche fait l'objet de présentations régulières au Comité des Comptes. Lorsque des lacunes significatives ont été décelées dans le dispositif de contrôle interne d'un pays, le Comité se fait présenter trimestriellement l'évolution du plan d'actions par le Directeur Financier Zone et le Directeur Financier Pays. Au cours de l'exercice 2011, le Comité des Comptes a notamment suivi la mise en place des actions correctives déployées au Brésil, suite aux déficiences identifiées en 2010. A chaque arrêté, l’Audit Interne Groupe recueille des lettres d’affirmation signées du Directeur Exécutif Pays et du Directeur Financier Pays certifiant que les liasses de consolidation sont sincères et établies en conformité avec les principes comptables IFRS appliqués par Carrefour. 3.3. MAITRISE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE 3.3.1 Rôle et mission de la communication financière L’objectif de la communication financière est d’informer : de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée. Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de ses actionnaires ; en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseurs d’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de son management à la développer. Le choix de l’investisseur doit être éclairé ; en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractère financier et pouvant avoir un impact sur le cours de bourse est rendue publique par une source unique et 3.3.2 Organisation de la communication financière La communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseurs institutionnels, de particuliers et de salariés à travers quatre canaux : le service des Relations avec les Actionnaires prend en charge l’information du grand public (actionnaires le service des Relations Investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Président-Directeur Général, sont les interlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels ; la Direction des Ressources Humaines gère, avec l’appui de la Direction de la Communication, la Direction de la Communication gère les relations avec la presse. Dans la pratique, le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la Direction Financière et la Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publications périodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefour dispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre la presse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractère 3.3.3 Procédures de contrôle de la communication financière La Direction Financière est la source unique des informations chiffrées. Le contrôle interne du processus de communication financière porte entre autre sur le respect du principe d’égalité entre les actionnaires. Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’un commun accord entre le service de la communication financière, qui relève de la Direction Financière, et la La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comité Exécutif Groupe, les départements sensibles (par exemple le département Fusions et Acquisitions) et le service de la La Direction financière définit et met en œuvre une politique de communication des résultats financiers vis-à-vis des marchés. Le Groupe Carrefour communique tous les trimestres sur son chiffre d'affaires TTC et tous les semestres sur l'ensemble de ses résultats. Chaque communication fait l'objet d'une présentation préalable au En 2011, à l'instar des années précédentes, le Groupe a émis en début d'exercice une "guidance" sur son objectif de résultat opérationnel courant. La Direction financière s'assure tout au long de l'exercice que cet objectif reste accessible et est amenée, le cas échéant, à communiquer sur sa révision dès lors que les prévisions budgétaires font apparaître un écart significatif. Au cours de l'exercice écoulé, le Groupe a ainsi averti par deux fois le marché de l'abaissement de son objectif de résultat opérationnel courant, en lien avec la forte dégradation de l'environnement macro-économique constatée sur la période, en particulier au cours du second semestre 2011. Rapport des Commissaires aux Comptes établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce sur le rapport du président du Conseil d'administration Exercice clos le 31 décembre 2011 En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011. Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. \- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et \- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ; prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du président. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du président du Conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225-37 du Code de commerce. Courbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012 M A Z A R S K P M G A u d i t D E L O T T E & A S S O C E S Exercice clos le 31 décembre 2011 En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011 sur : le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro, et en particulier de la Grèce et de l’Italie. Cette crise s’accompagne d’une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations, et que nous portons à votre connaissance La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre en compte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs. Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions. Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés au 31 décembre 2011, nous avons notamment examiné les § Votre société a procédé à la clôture de l’exercice, à un test de dépréciation des goodwill et a évalué également s’il existait un indice de perte de valeur des autres actifs incorporels et corporels, selon les modalités décrites dans les notes 2.6.4.1 et 2.6.4.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation et d’identification des indices de perte de valeur, les prévisions de flux de trésorerie et les hypothèses utilisées. Nous avons revu les calculs effectués par votre société, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nous avons apprécié le caractère raisonnable des hypothèses retenues et des évaluations qui en résultent. Nous avons vérifié le caractère approprié des informations fournies dans la note 17 de l’annexe aux comptes consolidés. § S’agissant des provisions, nous avons apprécié les bases sur lesquelles ces provisions ont été constituées, examiné les procédures en vigueur dans votre société permettant leur recensement, leur évaluation et leur traduction comptable et revu les informations relatives aux risques contenues dans les notes 29, 31 et 37 de Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Courbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012 M A Z A R S K P M G A u d i t D E L O T T E & A S S O C E S Exercice clos le 31 décembre 2011 En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur : le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour., tels qu'ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro, et en particulier de la Grèce et de l’Italie. Cette crise s’accompagne d’une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations, et que nous portons à votre connaissance Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilité future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci est déterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur de marché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitaux propres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation. Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs des valeurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société. Nous avons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Courbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012 M A Z A R S K P M G A u d i t D E L O T T E & A S S O C E S Tableau 3 : Jetons de présence versés aux membres du Conseil d’Administration Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social Options levées par les dirigeants mandataires sociaux Aucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2011. Actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire social Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social dus à raison de la cessation Avis de convocation à l’A.G du 21/06/2011 Avis de convocation à l’A.G du 21/06/2011 16 septembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s) 07 novembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s) Déclaration d'intention 14 septembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s) Déclaration d'intention Déclaration des achats et ventes pendant la période d'une offre publique GREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et de Nomination de commissaire aux comptes titulaire et suppléant Carrefour remporte le trophée Qualiweb 2011 pour la qualité de la relation clients de son Lars Olofsson, Président-Directeur Général de Carrefour, annonce le départ de Pierre Bouchut, Directeur Exéctif Marchés de Croissance Le Conseil d’Administration choisit Georges Plassat pour devenir Président- Directeur Général du Groupe Carrefour le 18 juin 2012 Chiffre d’affaires T4 2011 et Annuel 2011 27 décembre 2011 Carrefour, dans le cadre de sa politique de réallocation des capitaux employés, annonce la cession d’un portefeuille immobilier constitué des murs de 97 supermarchés en France 12 décembre 2011 Carrefour annonce sa décision d’exercer l’option de vente de sa participation dans le Groupe Altis, franchisé de Carrefour dans le sud-ouest de la France 12 décembre 2011 Carrefour annonce son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat à titre principal, assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la société Guyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud 08 décembre 2011 Carrefour confirme être en discussion avec Guyenne & Gascogne le Conseil d’Administration de la société dément formellement les rumeurs successives sur le changement éventuel du Dirigeant 22 novembre 2011 Nouveau sur Carrefour.fr ! Des milliers de produits multimédia à prix canons à commander en ligne pour faire plaisir ou se faire plaisir ! 17 novembre 2011 15ème édition de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées \- Tout Carrefour est mobilisé en faveur des travailleurs handicapés Procédure facultative de cession des actions DIA – Prix moyen de cession des actions DIA à l'issue de la deuxième période de la procédure 1er septembre 2011 Procédure facultative de cession des actions DIA – Prix moyen de cession des actions DIA à l'issue de la première période de la procédure Procédure facultative de cession des actions DIA reçues par les actionnaires de Nominations au sein de la Direction Exécutive de Carrefour Pierre-Jean SIVIGNON rejoint la Direction Exécutive du groupe Carrefour en tant que Directeur Exécutif Finances et Gestion et Pierre BOUCHUT est nommé Directeur Exécutif de la Zone Marchés de Croissance. Le Conseil d’Administration de Carrefour a annoncé son approbation le 4 juillet dernier au projet proposé par Gama, sous réserve de la participation du BNDES et de l’approbation Suite au communiqué de presse de Casino diffusé le 4 juillet, Carrefour souhaite apporter Distribution des actions DIA aux actionnaires de Carrefour et cotation de DIA sur les Procédure facultative de cession des actions DIA reçues par les actionnaires de Le Conseil d’Administration de Carrefour se prononce en faveur du projet de partenariat stratégique majeur au Brésil proposé par Gama Acquisition par Carrefour de 100% des actions Dia auprès de sa filiale Norfin Holder S.L. en préalable à la distribution des actions Dia par Carrefour Carrefour et Pixmania signent un accord stratégique Carrefour a reçu une proposition de partenariat stratégique majeur au Brésil Carrefour rachète en Chine 3 participations minoritaires Communiqué diffusé à l'issue de l'Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011 Carrefour confirme la baisse du résultat opérationnel courant en France au premier Noël Prioux est nommé Directeur Exécutif France et Thomas Hübner est nommé Directeur Exécutif Europe au sein de la Direction Exécutive de Carrefour. Nomination de Madame Mathilde Lemoine au Conseil d'Admnistration de Carrefour en DIA : un nouveau leader mondial du Hard Discount Mise à disposition du « documento de registro » enregistré par l’autorité de marché espagnole (CNMV) Départ de James McCann, confirmation des objectifs de croissance des ventes et du Carrefour annonce la signature d’un nouveau partenariat avec Itau Unibanco dans le domaine des services financiers au Brésil Noël Prioux est nommé Directeur Exécutif Europe au sein de la Direction Exécutive de En 2009, Carrefour et Coop Atlantique avaient renouvelé pour une période de trois années Carrefour envisage une scission de 100% de Dia et de 25% de Carrefour Property et leurs Carrefour et Alliance Boots signent un contrat de coopération de long terme Vicente Trius, Directeur Exécutif Europe et membre de la Direction Exécutive de Carrefour, quittera le Groupe dans les prochaines semaines pour prendre la présidence du Carrefour participe au Salon International de l’Agriculture du 19 au 27 février 2011 à Carrefour confirme étudier différents projets pouvant mener à une mise sur le marché de Lancée en mai 2009, la gamme Carrefour Discount est devenue une des marques de produits la plus vendue en France. Société Anonyme au capital de 1 698 340 000 € Siège social : 33, Avenue Emile Zola (92100) Boulogne-Billancourt RC Nanterre B 652 014 051 les réseaux aux filiales intégrée s 5 504 100,00% 100,00% 10 193 INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS L'Assemblée Générale réunie le 21 juin 2011 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209 du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n° 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention sur actions propres en vue, notamment : Ø d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers, Ø de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Ø de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce, Ø de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant : En 2011, la société n’a effectué aucun mouvement à l’achat ni à la vente dans le cadre d’un contrat de 2\. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuites Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites décidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé aux mouvements suivants : Concernant les options d’achat d’actions, Carrefour a procédé aux mouvements suivants : un prix unitaire de 0,21 euros soit 43 534,97 euros, prix unitaire de 0,49 euros soit 170 096,09 euros, prix unitaire de 3,41 euros soit 307 720,54 euros, prix unitaire de 0,19 euros soit 39 628,26euros, prix unitaire de 0,48 euros soit 166 624,74euros, prix unitaire de 3,23 euros soit 291 161,51euros, prix unitaire de 0,29 euros soit 60 263,16 euros, prix unitaire de 0,62 euros soit 215 223,70 euros, prix unitaire de 4,12 euros soit 371 183,16 euros, à un prix unitaire de 0,11 euros soit 460 925,55 euros, à un prix unitaire de 0,32 euros soit 2 133 111,71euros, à un prix unitaire de 2,37 euros soit 4 158 651,81 euros, un prix unitaire de 0,04 euros soit 26 721,60 euros, un prix unitaire de 0,04 euros soit 123 258,56 euros, un prix unitaire de 0,16 euros soit 111 083,20 euros, un prix unitaire de 2,58 euros soit 232 439,94 euros, un prix unitaire de 0,0287 euros soit 11 927,95 euros, à un prix unitaire de 0,2144 euros soit 1 342 896,76 euros, à un prix unitaire de 2,2744 euros soit 3 902 133,49 euros, Par ailleurs, dans le cadre du contrat d’achat à terme mis en place le 15 juin 2009, Carrefour a apporté 2 196 200 actions supplémentaires. En contrepartie, le prix d’achat des actions est passé de 28,725 euros par actions à 25,184 euros par actions. Dans le cadre de son plan d’achat d’actions à terme, Carrefour a acquis 106 646 actions à un prix unitaire de 25,184€, le 1er août 2011, soit un prix total de 2 685 787,50 euros. En 2011, la société n’a procédé à aucune annulation d’actions Pour plus de précisions, cf. la note d’information descriptive du programme ci-dessous. Siège social : 33, avenue Emile Zola 92100 Boulogne-Billancourt Descriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 21 juin 2011 1) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre : Autorisation du programme : Assemblée Générale du 21 juin 2011. Décision de mise en œuvre : Conseil d’Administration du 21 juin 2011. 2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement : 3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société : L’intégralité des actions auto-détenues sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites de présence et/ou de performance. 4) Objectifs du programme de rachat : Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant, pour : · animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés · servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce, · procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et · de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance externe, L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ou plusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instruments dérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvant être transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions. La Société ne pourra pas utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 21 juin 2011 et poursuivre l’exécution de son programme de rachat en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, ou initiée par la Société. 5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquérir Le prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 65 000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2010). Le montant total maximal que social à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisation s'élève à 60 595 811 (environ 8,92 % du capital). 6) Durée du programme de rachat 18 mois à compter du 21 juin 2011 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 4 mai 2010, soit jusqu’au 21 décembre 2012. F R A N C E EUR O P E ho rs F ra nc e H ype rm a rc hé s Supe rm a rc hé s M a xidis c m pt e s A ut res f rm a t s H ype rm a rc hé s Supe rm a rc hé s M a xidis c m pt e s A ut res f rm a t s P O LO G N E P O R T UG A L R O UM A N IE R EP UB LIQ UE T C H EQ UE H ype rma rc hé s M a xidis c mpt es A ut re s fo rma t s A R G E N T IN E C O LO M B IE H ype rma rc hé s A ut re s fo rma t s IN D O N E S IE SIN G A P O UR T H A ILA N D E A M E R IQ UE H ype rma rc hé s M a xidis c mpt es A ut re s fo rma t s Cours de l’action Carrefour (mensuel et volumes) du 1er septembre 2010 au 29 février 2012 Source NYSE Euronext, données ajustées de la distribution en nature intervenue le 5 juillet 2011 (Dia) TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL Rubriques de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier 3. Rapport de Gestion 2011 du Conseil d’Administration 4. Déclaration du responsable du rapport Financier Annuel 2011 5. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes Annuels 2011 6. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés 2011