INFORMATIONS PRÉLIMINAIRES CONCERNANT LE RAPPORT ANNUEL 1.1 Données nancières historiques consolidées 1.4 Trésorerie et nancement du Groupe 2.1 Mandataires sociaux, dirigeants et salariés 2.2 Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants 2.3 Principaux actionnaires et opérations avec des parties liées Risques de marché et informations liées 3.3 Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque 4.1 État consolidé de la situation nancière 4.3 État consolidé des produits et charges reconnus sur la période 4.4 État des variations des capitaux propres de la période 4.5 Tableau consolidé des ux de trésorerie 4.6 Notes aux états nanciers consolidés 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport du Président du Conseil d’Administration Evaluation annuelle du contrôle Interne sur le reporting nancier Rapport de gestion du Conseil d’Administration – Table de concordance Règlement Européen du 29 avril 2004 – Table de concordance Rapport Financier Annuel – Table de concordance Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés nanciers (AMF) le 21 mars 2014, conformément à l’article 212-13 de son Règlement Général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération nancière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le présent Rapport Annuel intègre également tous les éléments du Rapport Financier Annuel mentionné au de l’article L.451 -1-2 du Code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF (fi gure en page 402 ci-après une table de concordance entre les documents mentionnés à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF et les rubriques correspondantes du présent Document de Référence) et toutes les mentions du Rapport de Gestion du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Annuelle d’AXA du 23 avril 2014 prévu aux articles L.225-100 et L.225-100-2 du Code de commerce (les éléments correspondant à ces mentions obligatoires qui ont été arrêtés par le Conseil d’Administration d’AXA, sont référencés dans la table de concordance fi gurant en INFORMATIONS PRÉLIMINAIRES CONCERNANT LE RAPPORT ANNUEL Sauf mention contraire, dans le présent Rapport Annuel, la « Société », « AXA » et/ou « AXA SA » désigne AXA, société anonyme de droit français et société mère cotée du Groupe AXA. Les expressions « Groupe AXA », le « Groupe » et/ou « nous » se rapportent à AXA SA ainsi que ses fi liales consolidées directes et indirectes. Les actions de la Société sont désignées dans le présent Rapport Annuel comme les « actions », les « actions ordinaires » ou « les actions ordinaires d’AXA ». Le principal marché de cotation des actions de la Société est le Compartiment A de NYSE Euronext Paris, désigné dans le présent Rapport Annuel comme « Euronext Paris ». Les American Depositary Shares d’AXA sont désignés dans le présent Rapport Annuel comme les « ADS ». Depuis le retrait de la cote des ADS d’AXA au New York Stock Exchange, intervenu le 26 mars 2010, les ADS d’AXA sont négociés sur le marché de gré à gré américain (OTC) et sont cotés sur la plateforme OTCQX sous le symbole AXAHY. Chaque ADS représente une action ordinaire AXA. Sauf indication contraire, les différents montants présentés dans ce document sont indiqués en millions à des fi ns de commodité. Ces montants ont été arrondis. Des différences liées aux arrondis peuvent également exister pour les pourcentages. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I INFORMATIONS PRÉLIMINAIRES CONCERNANT LE RAPPORT ANNUEL Informations sur les taux de change La Société publie ses comptes consolidés en euros (« euro », « euros » ou « € »). Sauf mention contraire, tous les montants indiqués dans ce Rapport Annuel sont exprimés en euros. La monnaie des États-Unis sera désignée comme étant le « dollar américain » ou « USD » ou encore « $ ». Les taux de change de clôture et les taux de change moyens utilisés dans la préparation des états fi nanciers consolidés, afi n de convertir en euros les résultats des opérations des principales fi liales non libellés en euros, sont détaillés dans le Pour une description de l’impact des variations de change sur la situation fi nancière et les résultats des activités du Groupe AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 1 « Le Groupe AXA », Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel. Avertissements relatifs à l’utilisation des soldes intermédiaires de gestion et à la mention de prévisions Ce Rapport Annuel fait référence à certains termes qui sont utilisés par AXA dans le cadre de l’analyse de son activité et qui peuvent ne pas être comparables à ceux employés par d’autres sociétés. Ces termes sont défi nis dans un glossaire fi gurant dans la Partie 1 « Le Groupe AXA » à la fi n de la Section 1.3. Certaines déclarations fi gurant dans ce document peuvent contenir des prévisions qui portent notamment sur des événements futurs, tendances, projets ou objectifs. Ces prévisions comportent par nature des risques et des incertitudes, identifi és ou non, et peuvent être affectées par d’autres facteurs pouvant donner lieu à un écart signifi catif entre les résultats réels ou les objectifs d’AXA et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations (ou les résultats précédents). Ces risques et incertitudes comprennent notamment les tels que les catastrophes d’ordre météorologique ou les actes de terrorisme. Vous pouvez vous reporter à la Partie 3 « Cadre réglementaire, facteurs de risque, risques de marché et informations liées » de ce Rapport Annuel afi n d’obtenir une description de certains facteurs, risques et incertitudes importants, susceptibles d’infl uer sur les activités d’AXA. AXA ne s’engage d’aucune façon à publier une mise à jour ou une révision de ces prévisions, que ce soit pour refl éter de nouvelles informations, des événements futurs ou toute autre 2 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Histoire et évolution de la Société Tableau des principales liales avec pourcentages d’intérêts du Groupe et de droits de vote Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs Les conditions de marché en 2013 Événements postérieurs à la clôture du 31 décembre 2013 Résultat opérationnel, résultat courant et résultat net part du Groupe 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Ressources internes de trésorerie : liales du Groupe Événements postérieurs à la clôture et affectant les ressources de trésorerie de la Société I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.1 DONNÉES FINANCIÈRES HISTORIQUES CONSOLIDÉES Les données fi nancières historiques consolidées présentées ci-après sont tirées des états fi nanciers consolidés d’AXA et des notes à ces états fi nanciers pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012, conformément aux normes IFRS. Le tableau des données historiques présentées ci-après n’est qu’un résumé. Elles doivent être consultées avec les états fi nanciers consolidés et les notes afférentes pour les exercices « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. (En millions d'euros sauf les données par action) Résultat fi nancier hors coût de l'endettement net (b) Résultat des opérations courantes avant impôt Résultat net des opérations courantes avant impôt Résultat sur abandon d'activités après impôt Résultat net consolidé part du groupe Capitaux propres du Groupe par action (d) (a) Comme décrit en Note 1.2.1 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés », suite à l'amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Inclut les revenus fi nanciers net des frais de gestion des placements, des dépréciations, des plus et moins-values nettes réalisées sur placements, des plus et moins- values latentes sur des placements pour lesquels le risque est supporté par les assurés et sur des actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par résultat. (c) Le calcul du résultat par action sur abandon d'activité ou non est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation pour chaque période présentée. Le calcul du résultat par action est présenté dans la Note 27 « Résultat par action » des États Financiers Consolidés. (d) Le calcul des capitaux propres du groupe par action est établi sur la base du nombre d’actions en circulation à la clôture de chaque période présentée. Le calcul déduit les actions détenues par AXA et ses fi liales (les titres d’autocontrôle) dans le calcul du nombre d’actions en circulation. Les dettes à durée indéterminée sont exclues des capitaux propres pour ce calcul. (e) Un dividende annuel est généralement payé chaque année au titre de l’exercice précédent après l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle (AG) (qui se tient habituellement en avril ou mai) et avant le mois de septembre. Les dividendes présentés dans ce tableau se rapportent à l’année de l’exercice clôturé et non à l’année au cours de laquelle ils sont déclarés et payés. Un dividende de 0,81 euro par action sera proposé à l’AG qui se tiendra le 23 avril 2014. Sous réserve du vote de l’AG, le dividende sera mis en paiement le 7 mai 2014, la date de détachement du dividende étant fi xée au 2 mai 2014. 4 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les dividendes versés par la Société sont payés en euros. La politique future en matière de distribution de dividendes dépendra d’un certain nombre de facteurs, notamment des résultats réalisés par la Société, de sa situation fi nancière consolidée, des exigences de capital et de solvabilité requises, des conditions de marché ainsi que de l’environnement économique général. La proposition de dividende soumise à l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA est arrêtée par AXA détermine sa politique de distribution de dividendes sur la base de son résultat courant consolidé diminué de la charge fi nancière sur les dettes à durée indéterminée. Au cours des dernières années, sauf en 2009, AXA a distribué un montant de dividende de l’ordre de 40 à 50 % de ce résultat. Bien que la Direction ait l’intention de maintenir cette politique de distribution sur le long terme, le dividende proposé par le Conseil d’Administration pour une année en particulier pourrait considérablement varier en fonction de divers facteurs (tels que décrits ci-dessus) susceptibles, d’une année à l’autre, d’affecter cet objectif de distribution. Lors de l’examen du dividende à payer pour une année donnée, la Direction s’efforce de concilier la gestion prudente du capital, le réinvestissement des résultats passés en vue de soutenir le développement des activités et l’attractivité du dividende Il sera proposé aux actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2014 d’approuver le paiement d’un dividende de 0,81 euro par action au titre de l’exercice 2013. Le tableau suivant présente les dividendes approuvés et payés au titre des cinq derniers exercices : (a) Proposition faite à l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2014. (b) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,22 euro par action pour l’exercice 2009. (c) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,28 euro par action pour l’exercice 2010. (d) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,28 euro par action pour l’exercice 2011. (e) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,29 euro par action pour l’exercice 2012. (f) Proposition faite à l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2014. Ce dividende ouvrira droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,32 euro par action pour l’exercice 2013. Les dividendes se prescrivent dans un délai de cinq ans. Passé ce délai, ils sont versés au Trésor Public. Pour plus d’informations sur la politique de distribution de dividendes d’AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 « États Financiers Consolidés » ainsi qu’à la Partie 5 « Informations additionnelles », Section « Dividendes » du présent Rapport Annuel. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ AXA est une société anonyme (SA) de droit français. Son siège social se situe 25 avenue Matignon, 75008 Paris, France et été constituée en 1957 mais l’origine de ses activités remonte à 1852. La durée de la Société expirera le 31 décembre 2059, sauf dissolution anticipée ou prorogation. La Société est inscrite au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 572 093 920. Les documents suivants peuvent être consultés à la Direction Juridique d’AXA (21 avenue Matignon, 75008 Paris, France) jusqu’au dépôt du prochain Document de Référence : les statuts, les rapports ou autres documents établis par un expert à la demande de la Société, qui sont (en partie ou en totalité) inclus ou visés dans le présent Document de Référence et les comptes sociaux et les comptes consolidés d’AXA de chacun des deux exercices précédant la publication du Histoire et évolution de la Société AXA a pour origine l’association de plusieurs mutuelles régionales d’assurance : les Mutuelles Unies. Acquisition du groupe d’assurance américain MONY. Prise de contrôle du Groupe Drouot. Fusion de FINAXA (actionnaire principal d’AXA) dans AXA. Transfert des activités d’assurance à la Compagnie du Midi Prise de contrôle de The Equitable Companies Incorporated (États-Unis), qui deviendra AXA Financial, Inc. (« AXA Financial »). Prise de participation majoritaire dans National Mutual Holdings (Australie), qui deviendra AXA Asia Pacifi c Holdings Ltd. (« AXA Retrait volontaire de la cote du New York Stock Exchange d’AXA SA puis désinscription de la SEC ; et Cession par AXA UK d’une partie de ses activités vie, retraite et Cession des activités d’assurance vie, épargne et retraite d’AXA en Australie et Nouvelle-Zélande et acquisition des activités d’assurance vie, épargne et retraite d’AXA APH en Acquisition par Alliance Capital, fi liale de gestion d’actifs du Groupe AXA, de la Société Sanford C. Bernstein (États-Unis), qui deviendra AllianceBernstein et acquisition de la société japonaise d’assurance vie Nippon Dantaï Life Insurance Lancement en Chine de ICBC-AXA Life, la joint-venture d’assurance vie entre ICBC et AXA ; et Acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC à Hong Kong et à Singapour. 6 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC Cession par AXA Investment Managers d’une participation majoritaire dans AXA Private Equity ; Cession par AXA Financial, Inc. d’un portefeuille MONY ; et Conclusion d’un accord en vue de l’acquisition de 50 % de Tian Ping, société chinoise d’assurance dommages dotée d’importantes capacités de distribution directe ; Conclusion d’un accord avec Grupo Mercantil Colpatria en vue d’acquérir 51 % de ses activités d’assurance en Colombie Tableau des principales fi liales avec pourcentages d’inté rê ts du Groupe et de droits de vote Pour les informations concernant les pourcentages d’intérêts du Groupe et de droits de vote des principales fi liales, vous pouvez vous référer à la Note 2 « Périmètre de consolidation » du Chapitre 4 « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. PRINCIPALES NOTATIONS DU GROUPE AXA AU 11 MARS 2014 La Société et certaines de ses fi liales d’assurance sont évaluées par des agences de notation reconnues. La notation par société peut varier d’une agence à une autre. Au 11 mars 2014 , les principales notations pour la Société et ses principales fi liales d’assurance sont les suivantes : Notation de solidité fi nancière (FSR – Financial Strength Rating) Notation portant sur la dette émise par AXA SA (société holding du Groupe AXA) Notation du risque de contrepartie long terme/Dette senior Notation du risque de contrepartie court terme/Billets de trésorerie Les notations détaillées ci-dessus peuvent être sujettes à révision ou être retirées à n’importe quel moment par les agences de notation qui les attribuent. Aucune de ces notations ne représente une indication de la performance passée ou future des actions AXA, ADS, ADR ou dettes émises par la Société et ne devrait pas être utilisée dans une décision d’investissement. La Société n’est pas responsable quant à l’exactitude et la fi abilité de ces notations. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ et de gouvernance du Groupe AXA sont évaluées par de nombreux acteurs, y compris des investisseurs, des courtiers et des agences de notation spécialisées sur le marché de l’investissement socialement responsable (ISR). Le Groupe se positionne globalement au-dessus de la moyenne de son secteur et est présent dans les trois principaux indices éthiques ■ DJSI World et DJSI Europe (basés sur la recherche ■ Europe 120 et France 20 (basés sur la recherche Vigeo) ; ■ FTSE4GOOD (basé sur la recherche EIRIS). La notation d’AXA, qui est susceptible d’évoluer, est présentée ci-dessous : 78 % (moy. secteur : 48 %) 79 % (moy. secteur : 60 %) 69 % (moy. secteur : 40 %) 88 % (moy. secteur : 45 %) (a) Défi nition des ratings Vigeo : \-- : entreprises les moins avancées du secteur ; \- : entreprises en dessous de la moyenne du secteur ; = : entreprises dans la moyenne du secteur ; ++ : entreprises les plus engagées du secteur. 8 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La Société est la holding de tête du Groupe AXA, acteur international de premier plan en matière de protection fi nancière. Avec un chiffre d’affaires consolidé de 91 milliards d’euros en 2013, AXA se classe parmi les premiers assureurs mondiaux, sur la base des informations disponibles au 31 décembre 2013. AXA est également l’un des premiers gestionnaires d’actifs dans le monde, avec 1.113 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 décembre 2013. Selon les informations disponibles au 31 décembre 2013, AXA était le AXA exerce principalement ses activités en Europe, en Amérique du Nord, dans la région Asie/Pacifi que et, dans une moindre mesure, dans d’autres régions telles que le Moyen- L’activité est organisée en cinq segments : vie, épargne, retraite ; dommages ; assurance internationale ; gestion d’actifs et banques. Un segment Holdings regroupe en outre Le tableau ci-dessous résume les principales données fi nancières par segment pour les deux derniers exercices : Part des plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire (1) Classement établi par AXA sur la base des informations disponibles au 30 septembre 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par Résultat net des segments opérationnels part du groupe Les principaux indicateurs présentés dans ce tableau sont défi nis dans le glossaire de la Section 1.3 « Rapport d'activité ». (b) Retraité : Suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. TOTAL DES ACTIFS GÉRÉS PAR AXA Le tableau suivant indique le montant total des actifs gérés par les fi liales d’AXA, tant pour compte propre que pour compte de tiers : Actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l'assuré (a) Inclut les actifs gérés pour le compte des Mutuelles AXA. Pour plus d’informations sur le chiffre d’affaires d’AXA par segment d’activité et par zone géographique, vous pouvez vous reporter à la Note 21 « Informations sectorielles » qui fi gure en Partie 4 « États Financiers Consolidés » du présent Pour plus d’informations sur les segments d’activité du Groupe AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 1 « Le Groupe AXA », Section 1.3 « Rapport d’activité » et à la Note 3 « Compte de résultat sectoriels » qui fi gure dans la Partie 4 « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. 10 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA propose une large gamme de contrats individuels et collectifs d’assurance vie, épargne, retraite comprenant des produits d’épargne-retraite, de prévoyance et de santé à une clientèle de particuliers et d’entreprises. Le tableau suivant indique la répartition géographique du chiffre d’affaires et des passifs techniques bruts de ce segment : Chiffre d’affaires pour les années (a) Région Méditerranéenne et Amérique Latine (b) dont Europe Centrale et de l'Est (c) (b) La Région Méditerranéenne et Amérique Latine comprend l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Turquie, la Grèce, le Maroc et le Mexique. (c) Comprend la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie. (d) Inclut le chiffre d’affaires d'autres activités (principalement les commissions reçues sur les activités de vente d’OPCVM). Da ns le segment de l’assurance vie, épargne, retraite, AXA opère principalement en Europe occidentale, aux États-Unis et au Japon. AXA propose aussi des produits d’épargne- retraite, d’assurance vie et de santé dans d’autres zones géographiques, tels qu’en Asie, en Europe Centrale et de l’Est, au Moyen-Orient et en Amérique Latine. Les produits commercialisés sur ces marchés sont distribués par différents réseaux de distribution. Référence est faite au paragraphe « Réseaux de distribution » ci-après pour plus de détails. La nature et l’intensité de la concurrence varient selon les pays pour toutes les catégories de produits d’assurance vie, épargne, retraite, tant collectifs qu’individuels. En effet, de nombreuses compagnies d’assurance proposent des produits comparables à ceux d’AXA, en recourant parfois aux mêmes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Les principaux facteurs de compétitivité sur ce segment ■ la taille, la puissance et la qualité des réseaux de distribution, notamment en matière de conseil ; ■ la gamme des produits offerts, leur qualité et la capacité ■ la qualité de service ; ■ les performances de la gestion fi nancière ; ■ pour les contrats participatifs, l’historique de la participation ■ les taux crédités aux assurés sur les produits adossés à ■ la réputation et la notoriété de la marque ; ■ les notations de solidité fi nancière et de capacité de ■ l’évolution de la réglementation dans la mesure où elle peut avoir un impact sur la tarifi cation des contrats et modifi er l’attractivité des produits pour les clients. AXA est en concurrence avec les compagnies d’assurance et peut être confronté à la concurrence de banques, de gestionnaires d’actifs, de conseillers en gestion de patrimoine indépendants et d’autres institutions fi nancières sur le marché de l’épargne, mais aussi, dans une moindre mesure, sur celui Pour de plus amples informations sur les marchés, reportez- vous au paragraphe de la Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel intitulé « Marchés de l’assurance et de AXA propose une large gamme de produits vie, épargne, retraite et santé destinés aux particuliers et aux entreprises. Cette gamme de produits couvre en particulier les temporaires décès, vie entières, vie universelles, contrats mixtes, rentes immédiates, rentes différées et autres produits de placement. Certains produits santé proposés comprennent des garanties pour maladies graves et des garanties viagères. La nature et les spécifi cités des produits proposés par AXA varient d’un Le tableau ci-dessous indique les primes émises (net des éliminations internes) et les passifs techniques bruts par grandes lignes PRIMES ÉMISES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Prélèvements sur contrats d’investissement sans participation Passifs liés à la participation aux bénéfi ces Passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance et TOTAL PRIMES ÉMISES ET PASSIFS TECHNIQUES Contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (a) Inclut le chiffre d’affaires des autres activités (principalement les commissions reçues sur les activités de vente d’OPCVM). 12 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Pour attirer et fi déliser la clientèle, en particulier sur des segments identifi és comme stratégiques, AXA a élaboré des solutions destinées à répondre aux besoins de segments de clientèle ciblés. De nouveaux produits sont également conçus en vue de promouvoir la multi-détention, améliorant ainsi la fi délisation des clients ainsi que la valeur pour ces derniers. De plus, fort de la réussite locale de certains produits, AXA tend à AXA assure la distribution de ses produits par divers réseaux de distribution variant selon les pays. Les réseaux de distribution propriétaires sont composés d’agents exclusifs, de salariés commerciaux et de réseaux de vente directe. Les réseaux de distribution non propriétaires sont composés de courtiers, de conseillers en gestion de patrimoine indépendants, de ■ L’expression « agent exclusif » désigne toute personne morale ou physique dont l’activité est exercée pour le compte exclusif d’une compagnie d’assurance pour vendre ses produits en son nom. Les agents généraux sont en ■ Les salariés commerciaux désignent les salariés d’une compagnie d’assurance, ou d’une de ses fi liales, qui vendent les produits de cette dernière ; ■ La vente directe s’applique à toutes les ventes effectuées notamment par correspondance, téléphone ou Internet ; ■ Le terme courtier désigne toute personne morale ou physique qui négocie, pour le compte d’un client et en contrepartie d’une commission, des contrats d’assurance vendus par des compagnies d’assurance. Contrairement aux agents exclusifs, ils peuvent vendre des contrats de ■ Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant est une personne physique ou morale qui délivre des conseils fi nanciers et négocie pour le compte d’un client des contrats d’assurance vendus par des compagnies d’assurance ; ■ Les distributeurs agréés sont des personnes morales ou physiques qui ont choisi AXA pour leur fournir des services complets de distribution. Ils négocient pour le compte des clients des contrats d’assurance vendus par plusieurs compagnies d’assurance dans un panel de produits ■ Les partenariats sont généralement des accords de vente conclus entre une compagnie d’assurance et une société de services fi nanciers, comme une banque, ou d’une autre industrie. La compagnie d’assurance et ses partenaires peuvent avoir constitué une co-entreprise, ou avoir conclu La stratégie d’AXA en matière de distribution consiste à la fois à renforcer les réseaux traditionnels et à en développer de nouveaux, tels que la vente directe et les partenariats. Le recrutement de personnel, la fi délisation des salariés ayant le plus d’ancienneté, et le développement du professionnalisme et des performances commerciales sont les principales initiatives mises en œuvre pour renforcer les réseaux de distribution. Face à des clients plus volatils et exigeants, AXA estime que la diversifi cation des réseaux de distribution améliore les opportunités de contacts avec les clients du Groupe. La répartition par canal de distribution du chiffre d’affaires consolidé des principales fi liales d’AXA en Vie, Épargne, Retraite pour les exercices clos au 31 décembre 2013 et 2012, est présentée ci-dessous : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le Groupe a mis en place un e organisation par ligne de métiers globale depuis le début de l’année 2010 afi n d’accompagner une nouvelle étape de son développement. La ligne globale des services vie a défi ni comme stratégie commune les ■ améliorer la productivité et l’effi cacité ; ■ promouvoir la prévoyance et la santé. 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Pour la plupart des produits vie, épargne, retraite, les chargements et autres produits sont prélevés sur la durée du contrat alors que les coûts constatés par la société d’assurance l’année de la signature d’un contrat (commissions, frais de souscription et d’émission) sont généralement supérieurs à ceux comptabilisés les années suivantes. La rétention du portefeuille de contrats est par conséquent un facteur important de la rentabilité. La grande majorité des produits vie, épargne, retraite distribués par AXA peuvent être rachetés par les assurés à une valeur contractuelle : ils comportent des frais de souscription (ou chargements sur versements prélevés au moment de l’émission du contrat) et/ou des pénalités de rachat (appliquées en cas de rachat anticipé) qui sont en général destinées à compenser une partie des coûts d’acquisition. Le montant total des rachats enregistrés en 2013 s’élève à 28.296 millions d’euros (25.056 millions d’euros en 2012) et le taux de rachat à 6,9 % (6,3 % en 2012). Le segment Dommages d’AXA présente une large gamme de produits d’assurance automobile, habitation, dommages aux biens et responsabilité civile destinés aux particuliers et entreprises, notamment vis-à-vis des petites et moyennes entreprises (PME). Dans certains pays, le segment dommages couvre également des produits santé (1). Le tableau ci-dessous indique le chiffre d’affaires consolidé (net des éliminations internes) et les passifs techniques de l’assurance Chiffre d'affaires pour les années (a) Région Méditerranéenne et Amérique Latine (b) (b) La région Méditerranéenne et Amérique Latine inclut l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Grèce, le Maroc, la Turquie, le Mexique et les pays de la Région du Golfe. (1) Certains pays classent la santé dans le segment Dommages, alors que d’autres la classent dans le segment Vie, Épargne, Retraite. AXA a choisi de respecter les classifi cations locales. 14 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ■ le réseau de distribution ; ■ la notoriété de la marque ; Dans le segment Dommages, AXA exerce l’essentiel de son activité sur les principaux marchés d’Europe occidentale. AXA propose aussi des produits d’assurance dommages aux particuliers et aux entreprises dans d’autres pays d’Europe Centrale et de l’Est, ainsi qu’en Asie (notamment à Singapour, en Malaisie, à Hong Kong, en Chine et en Thaïlande), au Moyen-Orient et en Amérique Latine (Mexique). AXA propose également des produits via le segment Direct principalement au Royaume-Uni, en France, en Corée du Sud, au Japon et La nature et l’intensité de la concurrence varient selon les pays. AXA est en concurrence avec d’autres assureurs sur ses principaux produits d’assurance dommages et sur chacun de ses marchés. De manière générale, le secteur de l’assurance dommages est cyclique en raison de l’apparition régulière d’excédents de capacité de souscription, ce qui pèse sur les Les principaux facteurs de compétitivité sont les suivants : ■ la qualité de service ; ■ les notations de solidité fi nancière et de capacité de ■ l’évolution de la réglementation, dans la mesure où elle a un impact sur les tarifs ou les coûts de sinistres. Pour de plus amples informations sur la description du marché, vous pouvez vous reporter au paragraphe de la Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel intitulé « Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs ». AXA propose une vaste gamme de produits d’assurance automobile, ha bitation, dommages aux biens et responsabilité civile destinée aux particuliers et entreprises, visant pour ces dernières prioritairement les PME et, dans certains pays, des produits santé. De plus, AXA offre des services d’ingénierie afi n de soutenir les politiques de prévention des entreprises. Les primes émises et les passifs techniques afférents aux principales lignes de produits s’analysent comme suit : PRIMES ÉMISES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Primes émises pour les années (a) Passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces Instruments dérivés relatifs aux contrats d'assurance I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Pour commercialiser ses produits d’assurance dommages, AXA fait appel à divers réseaux de distribution qui varient d’un pays à l’autre, notamment des agents exclusifs, des courtiers, des salariés commerciaux, la vente directe, les banques et autres partenariats, dont les concessionnaires automobiles. En Europe continentale, ces réseaux commercialisent également des produits Vie, Épargne, Retraite. Pour plus de détails sur ces réseaux de distribution, référence est faite au paragraphe « Réseaux de distribution » dans le segment Vie, Épargne, Le développement des réseaux de distribution est déterminant pour atteindre les segments de clientèle ciblés et, en général, pour accroître la rentabilité de l’activité. La répartition, par réseau de distribution (à l’exception de l’activité Direct), du chiffre d’affaires dommages réalisé en 2013 et 2012, Depuis 2010, AXA Global P&C assure le pilotage de l’activité dommages du Groupe. Dans ce cadre, AXA Global P&C défi nit la stratégie et les objectifs de cette activité. Cette entité porte les initiatives identifi ées comme essentielles à la rentabilité et à la croissance de l’assurance dommages : maîtrise des coûts, gestion optimisée des sinistres, création d’une famille professionnelle Dommages afi n de renforcer la qualité de notre expertise technique, offres dédiées aux PME, excellence dans la souscription et la politique tarifaire. principalement sur les grands risques, la réassurance et ■ AXA Corporate Solutions Assurance est l’entité du Groupe AXA dédiée au segment des grandes entreprises pour la prévention, la souscription et la gestion de leurs risques Dommages, ainsi qu’aux Marchés Spécialisés (Marine, Aviation et Spatial) dans le monde entier ; ■ AXA Global Life et AXA Global Property & Casualty sont en charge d’analyser, organiser et placer des programmes de réassurance des entités d’AXA auprès de réassureurs sélectionnés. L’activité d’AXA Global Property & Casualty est principalement orientée autour du pool de réassurance qui protège les entités AXA contre les risques naturels ; ■ AXA Assistance est l’entité du Groupe dédiée à assister ses clients en cas de diffi cultés. AXA Assistance déploie son activité autour de quatre lignes métiers : Automobile, Voyage, Santé et Domicile et offre des produits sur mesure ■ AXA Liabilities Managers assure exclusivement la gestion ■ AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company est une société de réassurance aux États-Unis, en run-off, qui gère notamment un portefeuille de réassurance de produits 16 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA Corporate Solutions Assurance. Sur le marché des grands risq ues, AXA Corporate Solutions Assurance et ses concurrents opèrent à un niveau mondial avec des clients internationaux désireux de placer leurs risques bien au- delà des limites de leur pays d’origine, via des programmes internationaux ou sur des marchés stratégiques. Les risques couverts sont les dommages aux biens, la responsabilité civile, la construction, les fl ottes automobiles et les assurances maritime et aviation. AXA offre également des services de prévention des sinistres et de gestion des risques. Sur ce marché, AXA Corporate Solution Assurance fi gure parmi les principaux acteurs mondiaux (1). AXA Assistance est l’un des leaders mondiaux de l’assistance dans le monde (1), sur un marché qui voit des sociétés traditionnelles se développant hors de leurs marchés nationaux et des nouveaux acteurs se focalisant sur une offre de métiers limitée. AXA Assistance déploie son activité autour de quatre lignes métiers : Automobile, Voyage, Santé et Domicile. Ses principaux clients sont des banques, des compagnies télécommunications, des sociétés de services aux collectivités Le tableau ci-dessous présente les primes émises et les passifs techniques bruts de l’Assurance Internationale par produit : PRIMES ÉMISES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Primes émises pour les années (a) Instruments dérivés relatifs aux contrats d'assurance et AXA Corporate Solutions Assurance distribue ses produits principalement par le biais de courtiers d’assurance internationaux, mais également nationaux. Les produits d’assurance maritime et aviation sont distribués par AXA Assistance fonctionne essentiellement comme une société de services d’entreprise à entreprise mais elle recourt également à la vente directe pour vendre ses produits. Dans les pays où AXA propose des produits d’assurance dommages, tels que la France, la Suisse, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les réseaux de distribution d’AXA proposent de souscrire des contrats d’assistance intégrés dans les produits d’assurance. AXA Assistance entend intégrer ses prestations de services et développer ses capacités de distribution vers les clients fi naux. AXA Corporate Solutions Assurance revoit annuellement son exposition au risque pour s’assurer que les risques souscrits sont diversifi és (géographiquement et par nature) afi n d’éviter tout risque de concentration. En 2013, AXA Corporate Solutions Assurance a cédé 865 millions d’euros de primes (901 millions d’euros en 2012) à des réassureurs externes. Par ailleurs, en 2013, les primes réassurées à l’extérieur du Groupe par AXA Global Life et AXA Global Property & Casualty pour le compte de l’ensemble des fi liales d’assurance du Groupe AXA s’élèvent à environ 854 millions d’euros (895 millions d’euros en 2012), principalement en assurance dommages, mais également pour une part croissante en vie, (1) Classement établi par AXA sur la base des informations disponibles sur l’exercice 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Le développement de la gestion d’actifs est un élément clé de la stratégie d’AXA, dont les objectifs sont de tirer parti de ses acquis et de conquérir de nouveaux clients. Les compétences d’AXA en matière de gestion d’actifs devraient permettre au Groupe de bénéfi cier de la croissance attendue de l’épargne sur les marchés où il est présent. Le chiffre d’affaires de ce segment s’élève à 3,5 milliards d’euros en 2013 (3,3 milliards d’euros en 2012), soit 4 % du chiffre d’affaires consolidé du Les principales sociétés de gestion d’actifs d’AXA sont Le tableau suivant présente les actifs gérés (pour compte propre et pour compte de tiers) par AllianceBernstein et AXA Investment Managers, ainsi que les commissions perçues par ces dernières sur les deux derniers exercices : En représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l'assuré Actifs gérés au 31 décembre (a) Commissions totales perçues au 31 décembre (a) Sur la base de la valeur de marché estimée aux dates indiquées. Les actifs gérés présentés dans ce tableau correspondent uniquement aux sociétés de gestion d’actifs ; les actifs gérés par le Groupe AXA (y compris les sociétés d’assurance) s’élèvent à 1.113 milliards d'euros au 31 décembre 2013. (b) Inclut les actifs gérés pour le compte des Mutuelles AXA. AllianceBernstein, une fi liale à 63,7 % basée aux États- Unis, est l’une des plus importantes sociétés internationales de gestion d’actifs. Elle propose une gamme étendue de services à des investisseurs particuliers, des clients privés et des clients institutionnels, dont notamment AXA et ses fi liales d’assurance (constituant collectivement l’un des principaux « AB Holding », est coté à la bourse de New York sous le AllianceBernstein propose une gamme diversifi ée de services de gestion d’actifs et de services apparentés : ■ services de gestion d’investissement diversifi és : pour des contrats en Unités de Compte, des « hedge funds », et d’autres supports d’investissement destinés à la clientèle ■ gestion d’OPCVM pour des investisseurs individuels ; ■ gestion sous mandat pour des clients institutionnels ; ■ recherche, analyse de portefeuilles et services de courtage sur les titres et options cotés pour des investisseurs 18 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Au 31 décembre 2013, AllianceBernstein gérait 345,9 milliards d’euros d’actifs, dont 250,8 milliards d’euros pour compte de tiers (contre respectivement 349,0 milliards d’euros et 245,7 milliards d’euros à fi n 2012). AllianceBernstein a généré un chiffre d’affaires de 2,097 milliards d’euros en 2013 soit 61 % du chiffre d’affaires consolidé du segment pour l’exercice clos au 31 décembre 2013 (contre 2,019 milliards d’euros ou AXA Investment Managers (« AXA IM ») AXA IM, qui a son siège à Paris, est un acteur de premier plan dans la gestion internationale d’actifs. AXA IM propose à ses clients une large gamme de produits et d’expertises à l’échelle mondiale principalement par le biais d’OPCVM et de portefeuilles dédiés. Les clients d’AXA IM sont : des investisseurs institutionnels, des particuliers auxquels les OPCVM sont distribués par le biais d’AXA et de réseaux de distribution externes et les fi liales d’assurance d’AXA pour leurs placements sur actif général et en représentation des contrats en Unités de Compte. Les expertises d’AXA IM incluent (i) « AXA Fixed Income », « AXA Framlington », « AXA Rosenberg », « AXA Real Estate », (v) « AXA Structured Finance », ainsi que (vi) « Multi-Asset Clients Solutions ». Au 31 décembre 2013, les actifs gérés par AXA IM s’élevaient à 546,7 milliards d’euros, dont 187,7 milliards d’euros pour compte de tiers (contre respectivement 553,6 milliards d’euros et 188,4 milliards d’euros à fi n 2012, y compris AXA Private Equity). AXA IM a généré un chiffre d’affaires de 1,363 milliards d’euros en 2013 soit 39 % du chiffre d’affaires consolidé du segment pour l’exercice clos au 31 décembre 2013 (contre 1,324 milliards d’euros ou 40 % en 2012). Le segment Banque recouvre les sociétés bancaires du Groupe qui sont localisées majoritairement en Belgique, en France et en Allemagne. Ce segment a réalisé un chiffre d’affaires de 0,5 milliard d’euros en 2013 et 2012, soit moins de 1 % du Les principales sociétés de ce segment sont les suivantes : AXA Bank offre une gamme complète de services fi nanciers aux particuliers qui sont commercialisés via un réseau d’environ 848 agents indépendants (1) exclusifs. Les offres et produits bancaires sont destinés aux particuliers et sont liés à ceux de Basée à Paris, AXA Banque comptait approximativement 731.000 clients (1) fi n 2013, proposant une large gamme de produits bancaires destinés aux particuliers. Les produits d’AXA Banque sont distribués à travers les réseaux de distribution de l’activité d’assurance d’AXA France, dont ils dépendent étroitement. AXA Banque propose également ses produits en vente directe par son site internet. AXA Bank cible les clients fortunés via son réseau de détail et constitue un élément clé des activités de retraite et de gestion d’actifs d’AXA Germany. Fin 2013, la banque comptait 45.000 clients (1) environ. Les principales activités d’AXA Bank en Allemagne sont l’octroi de crédit et les dépôts. Ces produits sont principalement distribués par le réseau d’agents généraux Information établie par AXA sur la base des données disponibles sur l’année 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs En Europe, le marché a connu une légère progression dans la plupart des pays, soutenu par la vigueur des marchés actions qui a favorisé l’attrait des contrats en unité de compte, et malgré un environnement de taux d’intérêt bas qui a pesé sur les produits d’épargne adossés à l’actif général. Les seules exceptions à cette tendance sont la Belgique en raison de la croissance exceptionnelle observée en 2012 et de la hausse de la taxe sur les primes d’assurance en 2013, et l’Italie, durement touchée par le déclin des produits d’épargne adossés à l’actif Aux États-Unis, après une amélioration de la dynamique des ventes en 2012, l’année 2013 a été plus contrastée : la progression observée sur les marchés de l’assurance vie et des produits adossés à l’actif général « Fixed Annuities » grâce à une légère hausse des taux d’intérêt, a été en partie compensée par la baisse des ventes sur le marché des contrats d’épargne- retraite en Unités de Compte (« Variable Annuities »), un certain nombre de compagnies d’assurance ayant continué à réduire les prestations et à augmenter les chargements. Au Japon, le marché a enregistré une légère progression en 2013 en termes de primes malgré un marché de l’épargne- retraite impacté par des hausses tarifaires qui font suite à la baisse des taux d’intérêt observée depuis le premier semestre Dans les pays à forte croissance, le marché a maintenu une croissance vigoureuse. Les taux de croissance élevés enregistrés en Asie, notamment à Hong Kong, en Chine, en Inde, en Thaïlande et à Singapour, ainsi que dans d’autres pays tels que le Mexique, résultent principalement d’un accès plus large aux produits, notamment à travers le canal de la bancassurance, et grâce à des gammes de produits plus innovantes et personnalisées pour répondre aux besoins des clients. Dans les pays d’Europe centrale et de l’Est, les changements réglementaires (notamment sur l’activité des fonds de pension) ont affecté les volumes de l’assurance vie, 20 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le tableau ci-dessous présente les classements et les parts de marché d’AXA dans les principaux pays où le Groupe opère : 8,9 FFSA 30 janvier 2014 pour les données 2013 ; FFSA 24 janvier 2013 pour les données 2012. 3,2 LIMRA sales. Les chiffres portent sur les 9 premiers mois de 2013 et 2012 s’achevant au 30 septembre. 2,1 Fundscape et Plat forum reports pour 2013. Plat forum et Pridham reports pour 2012. Les chiffres portent sur les 9 premiers mois de 2013 et de 2012 s'achevant au 30 septembre pour le marché de Plat forum (sur la base des affaires nouvelles en assurance vie individuelle). 2,3 Life Insurance Association au Japon et Insurance Research Institute (à l’exception de Kampo Life). Les primes portent sur les 12 mois s’achevant le 30 septembre 2013 et 2012 (sur la base des primes 4,9 Market Factbook 2012 et 2011. 7,0 Market Factbook 2012 et 2011. 28,9 ASA (Association Suisse d’Assurance) en février 2014 pour 2013 et en février 2013 pour 2012 ; Part de marché défi nie sur la base des primes émises. 11,2 Assuralia (Union professionnelle des entreprises d’assurance belges). Les chiffres portent sur les primes émises au 30 septembre 2013 et 2012. 2,1 Association espagnole des compagnies d’assurance. ICEA au 30 septembre 2013 et 2012. 1,7 Association portugaise des compagnies d’assurance. Les chiffres portent sur les données au 30 septembre 2013 et 4,9 Associazione Nazionale Imprese Assicuratrici (ANIA). Les chiffres portent sur les données au 31 décembre 2012 et 3,9 Association hellénique des compagnies d’assurance au 8,7 Statistiques de l’Offi ce of Commissioner au 30 septembre 2013 et 2012 (données sur l’assurance vie individuelle). 13,9 Statistiques AAJI au 6 janvier 2014 et au 30 septembre 2012 (sur la base d’ une moyenne pondérée des nouvelles 10,4 Statistiques TLAA au 30 novembre 2013 et au 31 août 2012 sur la base de l’APE. 2,4 Statistiques LIA au 30 septembre 2013 et 2012 sur la 0,9 Statistiques IRDA au 16 janvier 2014 et au 30 novembre 2012 sur la base des primes nouvelles moyennes. 0,4 Statistiques CIRC au 30 novembre 2013 et au 30 septembre 2012 (sur la base du résultat total des Statistiques de l'Insurance Comission au 31 décembre 2012 et du Rapport Towers Watson 2012 (sur la base du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I En 2013, le marché de l’assurance Dommages a enregistré une progression limitée dans la plupart des pays matures : les hausses tarifaires dans les branches Particuliers et Entreprises ont été compensées par la baisse des immatriculations automobiles ou du niveau de couverture des assurés, à l’exception de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce, toujours impactés par un environnement économique défavorable. Dans les pays à forte croissance, l’assurance Dommages a enregistré une progression vigoureuse Le tableau ci-dessous présente les classements et les parts de marché d’AXA dans les principaux pays où le Groupe opère. 14,5 FFSA 30 janvier 2014 pour les données 2013 ; FFSA 24 janvier 2013 pour les données 2012. 5,5 Données FSA 2012 et 2011. Revue de la Banque Centrale Irlandaise de 2012 et de 2011\. Les données portent sur le marché Automobiles. 6,4 Market Factbook 2012 et 2011. 12,9 ASA (Association Suisse d’Assurance) en février 2014 pour 2013 et en février 2013 pour 2012 ; Part de marché défi nie sur la base des primes émises. 19,6 Assuralia (Union professionnelle des entreprises d’assurance belges). Données au 30 septembre 2013 et 2012 sur la base des primes émises. 6,8 Association espagnole des compagnies d’assurance. ICEA au 30 septembre 2013 et 2012. 7,6 Association portugaise des compagnies d’assurance au 4,4 Associazione Nazionale Imprese Assicuratrici (ANIA). Données au 31 décembre 2012 et au 30 septembre 2011. 5,6 Association hellénique des compagnies d’assurance au 13,8 AMIS (Association mexicaine des compagnies d’assurance) au 30 septembre 2013 et 2012. 13,9 Association turque des compagnies d’assurance au 15,7 Association marocaine des compagnies d’assurance au 3,8 Rapport du régulateur au 31 décembre 2012 et 2011. 9,0 General Insurance Association au 30 juin 2013 et au 6,0 ISM-Insurance Services Malaysia Berhad au 31 décembre 2013 et au 30 september 2012. 3,0 Autorité monétaire de Hong Kong 2012 et 2011. 22 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les acteurs sur le marché des grands risques opèrent au niveau mondial avec des clients multinationaux prenant des risques au-delà des limites de leur pays d’origine via des programmes internationaux ou sur des places de marché stratégiques. Sur ce segment, AXA Corporate Solutions, fi liale du Groupe AXA qui fournit des couvertures d’assurance Dommages aux grandes entreprises nationales et multinationales, notamment des assurances aviation, maritime et spatiale et des services de prévention et de gestion des sinistres, fi gure parmi les Après plusieurs années de détérioration des conditions de souscription, les conditions tarifaires ont continué de s’améliorer dans l’assurance grands risques en 2013, hormis En 2013, les classes d’actifs risqués ont bénéfi cié des injections massives de liquidités par les banques centrales, de la diminution du risque systémique en Europe, de l’amélioration des multiples de valorisation et d’une légère amélioration de la conjoncture économique. Les marchés actions mondiaux ont enregistré un rendement de 26 % (indice MSCI World) sur l’année 2013, dépassant les anticipations et entraînant un fort rééquilibrage en faveur des actions. Toutefois, la menace d’une réduction progressive des rachats d’actifs de la Réserve Fédérale américaine a quelque peu réduit l’appétit des investisseurs pour les marchés émergents, bien que cette évolution ait principalement touché les investisseurs Après l’annonce par la Réserve Fédérale de l’arrêt progressif de sa politique d’assouplissement quantitatif, le rendement des obligations d’État a amorcé une hausse signifi cative. De fait, les rendements sur les bons du Trésor américain et sur les obligations d’État britanniques et allemandes ont augmenté fortement lorsque les investisseurs ont commencé à corriger la survalorisation signifi cative de ces titres. Beaucoup d’investisseurs ont mis en place des stratégies de réduction de la duration pour limiter l’impact de la hausse des taux et ont diversifi é davantage l’exposition de leur portefeuille obligataire au profi t des obligations à haut rendement, des prêts, et D’un point de vue stratégique, les investisseurs particuliers et institutionnels ont recherché des solutions permettant de mieux gérer la volatilité de leurs portefeuilles, de profi ter de la diversifi cation, et de mieux capter la performance du marché ou les primes liées au manque de liquidité. Sur le marché mondial de la gestion d’actifs, AXA Investment Managers se classe au 16e (2) rang et AllianceBernstein au 23e (2) en termes d’actifs sous gestion. Globalement, AXA se Les conditions de marché en 2013 Au cours de l’année 2013, les marchés actions se sont appréciés affi chant des rendements positifs sur toutes les places boursières. En Asie, les marchés ont été dopés par l’amélioration des indicateurs économiques chinois et par la victoire du parti libéral-démocrate aux élections japonaises. Les actions européennes et américaines ont bénéfi cié à la fois des injections massives de liquidités par les banques centrales, de la diminution du risque systémique en Europe, de l’amélioration des multiples de valorisation et d’une légère amélioration de la conjoncture économique. Par ailleurs, l’ajournement de l’arrêt progressif de la politique d’assouplissement quantitatif aux États-Unis a dopé les marchés actions au second semestre, les indices terminant l’année à des niveaux records. L’année a été marquée par une très grande volatilité des marchés obligataires en raison des spéculations sur la volonté de la Réserve Fédérale américaine de mettre fi n progressivement à ses injections de liquidités. De fait, les obligations d’État ont généralement sous-performé aux États-Unis et en Europe. À la fi n de l’année, l’amélioration des indicateurs économiques aux États-Unis et le début de l’abandon des mesures d’assouplissement monétaire non conventionnelles ont entraîné une nouvelle hausse des rendements sur les obligations d’État. En Europe, les obligations d’État ont légèrement surperformé les bons du Trésor américain après la baisse des taux décidée par la banque centrale européenne (BCE) en novembre, d’autant que l’atonie de la reprise économique augmentait la Sur les marchés de devises, le yen et la livre sterling ont commencé l’année à la baisse par rapport au dollar américain. La devise britannique a cependant raisonnablement résisté au fi l de l’année. L’euro et le dollar ont été affectés par les tensions en Syrie et par la fuite des capitaux hors des marchés émergents et la monnaie européenne a également bénéfi cié de la solidité des indicateurs économiques allemands et de la victoire d’Angela Merkel aux élections fédérales. Les craintes de l’abandon progressif des injections de liquidités par la Réserve Fédérale américaine ont porté les marchés à la hausse puis à la baisse, mais la décision surprise de septembre de reporter cet abandon a affaibli le billet vert et ralenti le déclin (1) Classement établi par AXA sur la base des données disponibles sur l’exercice 2013. (2) Classement établi par AXA sur la base des données disponibles au 30 septembre 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les marchés actions ont enregistré une performance très satisfaisante en 2013 au niveau mondial, et sont restés stables sur les marchés émergents. De fait, l’indice MSCI World a enregistré une forte progression de 26 %. À New York, l’indice Dow Jones Industrial Average a augmenté l’indice FTSE 100 a progressé de 14 % en 2013. À Paris, l’indice CAC 40 a gagné 18 % tandis qu’à Tokyo, l’indice Nikkei L’indice MSCI G7 a progressé de 28 % et l’indice MSCI des pays émergents de 1 %. L’indice de volatilité implicite du S&P 500 a diminué de 18,0 % à 13,7 % entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013. L’indice de volatilité réalisée du S&P 500 a diminué de 12,3 % à 10,3 % entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013. Le taux à 10 ans du Trésor américain a clôturé l’année 2013 à 3,04 %, en hausse de 126 points de base (pdb) par rapport au 31 décembre 2012. Le rendement du Bund allemand à 10 ans a augmenté de 61 pdb à 1,93 %. Le rendement de l’emprunt d’État français à 10 ans a progressé de 56 pdb à 2,56 %. Celui de l’emprunt d’État japonais a terminé l’année 2013 à 0,74 %, en baisse de 5 pdb par rapport au 31 décembre 2012. L’emprunt d’État belge à 10 ans a clôturé l’année à 2,56 %, en hausse de 50 pdb par rapport au 31 décembre 2012. L’évolution des taux des emprunts d’État à 10 ans des pays périphériques européens a été la suivante : l’Italie a terminé le semestre à 4,13 % (en baisse de 37 pdb par rapport au 31 décembre 2012), l’Espagne à 4,15 % (en baisse de 112 pdb par rapport au 31 décembre 2012), la Grèce à 8,42 % (en baisse de 348 pdb par rapport au 31 décembre 2012), l’Irlande à 3,47 % (en baisse de 163 pdb par rapport au 31 décembre 2012) et le Portugal à 6,13 % (en baisse de 88 pdb par rapport En Europe, l’iTRAXX Main a diminué de 47 pdb par rapport au 31 décembre 2012, terminant l’année à 70 pdb, tandis que l’iTRAXX Crossover a reculé de 196 pdb à 286 pdb. Aux États- Unis, l’indice CDX Main a diminué de 32 pdb à 62 pdb. Dans ce contexte, l’euro s’est apprécié par rapport aux principales devises. (a) Taux de change moyen du Yen sur les douze mois fi nissant le 30 septembre 2012 utilisé pour le compte de résultat annuel 2012 et sur les quinze mois fi nissant le 31 décembre 2013 utilisé pour le compte de résultat annuel 2013. Accord de partenariat à long terme, conclu entre AXA et HSBC, dans l’assurance dommages en Asie et en Amérique latine Le 7 mars 2012, AXA et HSBC ont annoncé la conclusion d’un accord permettant à AXA d’acquérir les opérations d’assurance dommages de HSBC à Hong Kong, Singapour 24 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I et au Mexique. AXA bénéfi ciera également d’un accord de bancassurance exclusif avec HSBC en assurance dommages d’une durée de 10 ans dans ces pays, ainsi qu’en Chine, en Le 5 novembre 2012, AXA a annoncé la fi nalisation de l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC à Hong Kong et Singapour. En conséquence, AXA et HSBC ont lancé leur accord de bancassurance exclusif en assurance Le 1er avril 2013, AXA a fi nalisé l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC au Mexique et, en conséquence, a lancé l’accord de bancassurance exclusif dans ce pays, tout comme en Chine et en Inde. L’accord de bancassurance en Indonésie sera lancé en temps Acquisition de 50 % de Tian Ping, une Le 24 avril 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec les actionnaires de Tian Ping Auto Insurance Company Limited (« Tian Ping ») afi n d’acquérir 50 % de la société. Tian Ping, dont l’activité est concentrée sur l’assurance automobile, dispose de licences en assurance dommages couvrant la plupart des provinces chinoises ainsi que d’une licence de distribution directe couvrant toutes ces provinces, et a une part de marché de 0,8 % (1). Le 20 février 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé cette acquisition. AXA a tout d’abord fait l’acquisition de 33 % de la société auprès des actionnaires actuels de Tian Ping pour un montant de 1,9 milliard de RMB (soit 240 millions d’euros (2) et a ensuite souscrit à une augmentation de capital pour un montant de 2,0 milliards de RMB (soit 251 millions d’euros (2)) afi n de fi nancer la croissance future de la société, portant sa participation totale à 50 %. AXA et les actionnaires actuels de Tian Ping contrôleront conjointement Tian Ping. Les activités existantes d’assurance dommages d’AXA en Chine ont été AXA devient le plus grand assureur étranger présent en Chine en assurance dommages et consolide sa position de premier assureur international en assurance dommages en Asie (hors AXA consolidera ces opérations par mise en équivalence. AXA acquiert 51 % des activités d’assurance de Colpatria et entre sur le marché Le 11 novembre 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Grupo Mercantil Colpatria (3) afi n d’acquérir 51 % de ses activités d’assurance en Colombie (« Colpatria Seguros ») pour un montant total de 672 milliards de pesos colombiens (soit 259 millions d’euros (4)). AXA prévoit de consolider les opérations acquises au sein de sa région Méditerranée et Colpatria Seguros est le 4e assureur en Colombie (5) (7 % de part de marché (5), opérant à la fois en assurance dommages et en vie, épargne, retraite. Le groupe bénéfi ce de fortes positions en assurance dommages (#2 avec 9 % de part de marché (5), en assurance accidents du travail (#4 avec 14 % de part de marché (5) et en capitalisation (#2 avec 42 % de part de Cette transaction permettra à AXA d’entrer sur un marché colombien attractif et de bénéfi cier de ses fortes perspectives de croissance à travers des activités bien établies et rentables via une co-entreprise avec un partenaire local réputé. Colpatria Seguros bénéfi ciera de l’important savoir-faire d’AXA afi n d’accélérer son développement et de tirer parti de ses avantages compétitifs sur le marché colombien. La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires, et devrait intervenir en 2014. Le 22 mars 2013, AXA a annoncé que sa fi liale de gestion d’actifs, AXA Investment Managers (« AXA IM ») avait reçu une offre irrévocable portant sur l’intégralité de sa participation dans AXA Investment Managers Private Equity SA (« AXA Private Equity ») de la part d’un groupe d’investisseurs. Le 30 septembre 2013, AXA a annoncé qu’AXA IM avait fi nalisé la vente de l’intégralité de sa participation dans AXA Private Equity, générant un gain de 0,2 milliard d’euros. Au 31 décembre 2013, le Groupe AXA détenait 17 % du capital Cette transaction valorise AXA Private Equity à 510 millions d’euros à 100 %, avant coûts de transition. Le Groupe AXA a l’intention de continuer à investir dans les fonds proposés par AXA Private Equity, avec un engagement total attendu d’environ 4,8 milliards d’euros entre 2014 et 2018, afi n d’accompagner AXA Private Equity dans son fi nancement de la croissance des entreprises françaises et européennes et dans son investissement responsable pour le compte de ses Cession du portefeuille Mony à protective Le 10 avril 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord défi nitif avec Protective Life Corporation (« Protective ») afi n de lui céder MONY Life Insurance Company (« MONY ») et réassurer un portefeuille de polices d’assurance vie souscrites principalement avant 2004 par la fi liale de MONY appelée MONY Life Insurance Company of America (« MLOA »). (1) Source : CIRC, décembre 2013. (2) 1 euro = 7.982 RMB au 19 février 2014. (3) Le périmètre de la transaction regroupe les 4 compagnies d’assurance de Grupo Mercantil Colpatria : Seguros Colpatria S.A. (assurance dommages), Seguros de Vida Colpatria S.A. (assurance vie, assurance accidents du travail), Capitalizadora Colpatria S.A. (capitalisation) et Colpatria Medicina Prepagada S.A. (complémentaire santé). (4) 1 euro = 2.593,68 pesos colombiens au 6 novembre 2013. (5) D’après les informations communiquées par Colpatria et l’information publique de la Superintendencia Financiera de Colombia. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le 1er octobre 2013, AXA a annoncé avoir fi nalisé avec succès la vente de MONY ainsi que la réassurance d’un portefeuille de polices d’assurance vie souscrites par MLOA pour un montant total en numéraire s’élevant à 1,06 milliard de dollars AXA Financial avait acquis en 2004 la société The MONY Group Inc. et ses fi liales, dont MONY, MLOA, US Financial Life Insurance Company et Advest (2) pour 1,5 milliard de dollars. À la suite de cette acquisition, la plupart des nouveaux contrats avaient été souscrits via d’autres fi liales d’AXA Financial, tandis que MONY et MLOA avaient été placées en run-off, à l’exception de quelques nouveaux contrats chez MLOA, qui AXA cède donc un portefeuille de risques de mortalité en run- off principalement souscrit avant 2004, totalisant 10,5 milliards de dollars (ou 8,0 milliards d’euros) d’engagements à l’égard des assurés à fi n 2012. Cession des activités d’AXA en Roumanie Le 29 novembre 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Astra Asigurari afi n de céder ses activités d’assurance vie, épargne, retraite en Roumanie et de quitter le marché roumain. Astra Asigurari est un des leaders de l’assurance en La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions Le 23 décembre 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Vienna Insurance Group afi n de céder ses activités d’assurance vie, épargne, retraite en Hongrie (3). AXA poursuit ses activités bancaires dans le pays. La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions Le 15 octobre 2013, AXA Global P&C a annoncé avoir placé avec succès, auprès d’investisseurs institutionnels, 350 millions d’euros d’obligations catastrophes, soit la plus importante émission d’obligations catastrophes en euros à ce jour. Cette émission se divise en deux classes : la Classe A, de 185 millions d’euros à échéance janvier 2017, et la Classe B, de 165 millions d’euros à échéance janvier 2018, chacune permettant de couvrir des niveaux de risque différents. Capital Limited, un « special purpose vehicule » de droit Irlandais) apporte à AXA Global P&C deux niveaux de protection pluriannuelles et entièrement collatéralisées, contre le risque de tempêtes de grande ampleur en Europe. La couverture porte sur les onze pays et territoires suivants : Allemagne, Belgique, Danemark, France (hors DOM-TOM), Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Suède, Royaume- Le taux d’intérêt versé initialement par AXA Global P&C pendant la période de risque s’élève à 2,60 % par an pour la Classe A et 2,90 % par an pour la Classe B. Un nouveau mécanisme dit de « variable reset » a par ailleurs été introduit pour permettre à AXA Global P&C d’ajuster à chaque nouvelle période de risque sa couverture dans des limites de risque prédéfi nies, en contrepartie d’un ajustement du taux d’intérêt dans des conditions prédéterminées lors de l’émission. Depuis de nombreuses années, le Groupe AXA offre à ses collaborateurs, en France comme à l’étranger, l’opportunité de souscrire à une augmentation de capital qui leur est réservée. En 2013, les collaborateurs du groupe ont investi pour un montant total de 293 millions d’euros, entraînant l’émission de 19 millions d’actions nouvelles. Au 31 décembre 2013, les collaborateurs du Groupe AXA détenaient 7,03 % du nombre d’actions en circulation composant le capital du Groupe. Au 31 décembre 2013, le capital social d’AXA est composé de Pologne – réforme des fonds de pension Une nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er février 2014, prévoit le transfert à l’Offi ce public de sécurité sociale (ZUS) d’une part signifi cative des actifs des fonds de pension. Les principales caractéristiques de cette loi sont les suivantes : ■ liquidation des fonds de bons du Trésor polonais : en février 2014, chaque « Fonds de pension ouvert (OPF) » a été dans l’obligation de transférer 51,3 % de ses avoirs à l’Offi ce polonais de sécurité sociale (ZUS) ; ■ adhésion sur une base volontaire : les « OPF » cessent d’être obligatoires pour les clients. Si l’assuré n’effectue pas de choix, l’ensemble des nouvelles cotisations est réputé être à l’actif du ZUS ; ■ transfert des fonds avant la retraite : la loi confi rme le transfert graduel des fonds à l’Offi ce public de sécurité sociale, dix ans avant l’âge de la retraite. Par ailleurs, l’ensemble des pensions de retraite seront versées par le Après les émissions de 2010 et 2011, cette nouvelle opération réalisée par l’intermédiaire d’un nouveau véhicule (Calypso ■ réduction des cotisations par rapport à ce qui était prévu par la réforme de 2011, ainsi que du niveau des chargements. (1) 1 euro = 1,35 dollar au 1er octobre 2013. (2) En 2005, AXA a vendu pour 0,4 milliard de dollars la fi liale de courtage de MONY, Advest, à Merrill Lynch. (3) AXA Insurance Company et AXA Money & More. 26 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le 17 janvier 2013, AXA a annoncé avoir réalisé avec succès le placement d’une émission d’obligations subordonnées à durée indéterminée pour 850 millions de dollars américains assorties d’un coupon annuel à taux fi xe de 5,50 % puis, le 18 janvier 2013, et avec succès le placement d’une autre émission d’obligations subordonnées d’un montant d’un milliard d’euros à échéance 2043 (les obligations versent un coupon annuel à taux fi xe de 5,125 % jusqu’à la première date de remboursement anticipé en juillet 2023, puis un taux variable avec une majoration d’intérêts de 100 points de base par la suite). Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du refi nancement d’une partie des dettes subordonnées existantes arrivés à échéance le 1 janvier 2014. Le 30 avril 2013, la notation attribuée par Moody’s Investors Service pour la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance a été maintenue à « Aa3 », Le 22 mai 2013, S&P a confi rmé les notes de long terme du Groupe AXA à « A+ », avec perspective stable. Le 11 mars 2014, Fitch a confi rmé la note « AA- » de solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance et révisé la perspective de négative à stable. Événements postérieurs à la clôture du 31 décembre 2013 PLACEMENT D’UNE ÉMISSION DE DETTE SUBORDONNÉE DE 750 MILLIONS DE LIVRES Le 9 janvier 2014, AXA a annoncé avoir réalisé avec succès le placement auprès d’investisseurs institutionnels d’une émission d’obligations subordonnées Reg S d’un montant de 750 millions de livres sterling à échéance 2054. Le coupon annuel initial est de 5,625 %. Il est à taux fi xe jusqu’à la première date de remboursement anticipé en janvier 2034, puis à taux variable avec une majoration d’intérêts de 100 points de base par la suite. La marge initiale contre Gilt s’élève à 215 points Les obligations sont éligibles en capital d’un point de vue réglementaire et auprès des agences de notation dans les limites applicables. La transaction a été structurée pour répondre aux critères d’éligibilité en capital Tier 2 attendus I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Dont prélèvements sur contrats d'investissement sans participation discrétionnaire Le chiffre d’affaires est présenté net des éliminations internes. (a) Les variations sont présentées en base comparable. (b) En excluant les plus ou moins values de cessions et les variations de juste valeur d'actifs comptabilisées en juste valeur par résultat (et celle des instruments de couverture et produits dérivés s'y rapportant), le produit net bancaire et le chiffre d'affaires du Groupe s'élèveraient respectivement à 518 millions d'euros et 91.244 millions d'euros au 31 décembre 2013, et 460 millions d'euros et 90.120 millions d'euros au 31 décembre 2012. (c) Inclut notamment les CDOs et entités immobilières. Le chiffre d’affaires consolidé de l’exercice 2013 s’élève à 91.249 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2012 La base comparable résulte principalement du retraitement des impacts suivants : l’appréciation de l’euro par rapport à la plupart des principales devises (- 2,1 milliards d’euros soit \- 2,4 points), la cession d’AXA Private Equity (- 0,1 milliard d’euros, soit - 0,1 point), l’impact de l’acquisition des activités d’assurance dommage de HSBC (+ 0,3 milliard d’euros, soit + 0,3 point), l’acquisition d’ERGO DAUM en Corée du Sud en 2012 (+ 0,1 milliard d’euros, soit + 0,1 point) et (v) l’alignement des dates de clôture au Japon (1) (+ 1,0 milliard (1) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. 28 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I VIE – ANNUAL PREMIUM ÉQUIVALENT (APE) (1) Asie du Sud-Est, Inde et Chine (a) Les variations sont en base comparable. Les affaires nouvelles en base APE s’élèvent à 6.335 millions d’euros, en hausse de 3 % sur une base publiée ou de 5 % à données comparables. Cette amélioration, qui provient principalement du Royaume-Uni, des États-Unis, de la région de l’Asie du Sud-Est de l’Inde et de la Chine, de la Suisse et de la France, est en partie compensée par une baisse au Japon, en Allemagne, en Belgique et en Europe Centrale et de l’Est. Les marchés à forte croissance sont en hausse de 11 %, les fortes progressions enregistrées en Asie du Sud-Est, Inde et Chine (+ 21%, soit + 84 millions d’euros) et à Hong Kong (+ 12 %, soit + 48 millions d’euros) ayant été partiellement compensée par l’Europe Centrale et de l’Est (- 20 %, soit \- 27 millions d’euros), région qui subit les effets négatifs des évolutions réglementaires en Pologne et de la priorité donnée aux produits à plus forte marge. Au Royaume-Uni, les APE ont connu une progression de 137 millions d’euros (+ 26 %) à 647 millions d’euros, les affaires nouvelles de la plate-forme Elevate en provenance des conseillers fi nanciers indépendants ayant une fois encore connu une forte augmentation de 92 millions d’euros (+ 59 %), en partie compensée par l’abandon en 2013 du canal de la bancassurance. La retraite collective est également en nette croissance grâce à la conclusion de deux contrats signifi catifs Aux États-Unis, les APE augmentent de 118 millions d’euros (+ 9 %) à 1.322 millions d’euros sous l’effet de l’augmentation des ventes de produits en Unités de Compte, conséquence de l’accroissement des ventes de produits avec garantie minimum « GMxB products » à taux fi xe et variable (+ 31 %, soit + 96 millions d’euros) et des ventes de produits de placement sans garantie minimum « non-GMxB products » (+ 10 %, soit + 35 millions d’euros). En Asie du Sud-Est, Inde et Chine, les APE progressent de 84 millions d’euros (+ 21 %) à 463 millions d’euros, soutenues principalement par la Chine (+ 31 millions d’euros) principalement grâce aux produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général, refl et du développement de l’activité de la co-entreprise ICBC-AXA Life, la Thaïlande (+ 29 millions d’euros) qui bénéfi cie des initiatives commerciales au sein du réseau de bancassurance et Singapour (+ 16 millions d’euros) grâce au dynamisme des ventes de produits d’épargne-prévoyance adossés à l’actif général soutenues par En Suisse, les APE progressent de 65 millions d’euros (+ 17 %) à 430 millions d’euros grâce aux ventes soutenues de produits prévoyance et santé adossés à l’actif général (+ 21 %, soit + 71 millions d’euros), en particulier en assurance vie collective, suite à une croissance exceptionnelle des ventes En France, les APE progressent de 53 millions d’euros (+ 4 %) à 1.431 millions d’euros, principalement en raison de l’accroissement des ventes de produits en Unités de Compte (+ 32 %, soit + 66 millions d’euros), tirées par la retraite collective et l’épargne individuelle et des ventes de produits prévoyance et santé adossés à l’actif général grâce au lancement de nouveaux produits et aux campagnes commerciales, en partie compensés par le repli des ventes de produits adossés à l’actif général (- 8 %, soit - 45 millions d’euros) en lien avec la stratégie visant à promouvoir les (1) « Annual Premium Équivalent (APE) » correspond à la somme de 100 % des affaires nouvelles en primes périodiques et de 10 % des primes uniques, en ligne avec la méthodologie EEV du Groupe. L’APE est en part du Groupe. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I À Hong Kong, les APE augmentent de 48 millions d’euros (+ 12 %) à 443 millions d’euros, principalement sous l’effet de la hausse des ventes de produits en Unités de Compte (+ 36 %, soit + 44 millions d’euros) due à l’élargissement du réseau de courtage et à la signature de contrats signifi catifs en 2013\. Les produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général connaissent une légère progression, conséquence du repositionnement vers les activités plus rentables de Dans la Région Méditerranée et Amérique latine, les APE sont en hausse de 42 millions d’euros (+ 10 %) à 443 millions d’euros, principalement en raison des marchés matures (+ 39 millions d’euros) refl étant une bonne performance des produits en Unités de Compte (+ 17 %, soit + 35 millions d’euros), principalement chez AXA MPS, et des produits d’épargne adossés à l’actif général (+ 9 %, soit + 11 millions d’euros), notamment sur le marché espagnol qui a bénéfi cié d’une plus faible concurrence de la part des banques. Au Japon, les APE s’inscrivent en baisse de 102 millions d’euros (- 17 %) à 504 millions d’euros sous l’effet de la baisse (i) des ventes de produits d’épargne en Unités de Compte « Variable Annuities » (- 52 % soit - 92 millions d’euros) liée à une refonte du produit et à un intérêt moindre de la part des investisseurs et des ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (- 2 % soit - 10 millions d’euros), les effets du lancement réussi d’un nouveau produit d’assurance invalidité ayant été entièrement compensés par une baisse des ventes de produits d’épargne-prévoyance liée au changement de tarifi cation mis en œuvre en réponse à un En Allemagne, les APE diminuent de 69 millions d’euros (- 15 %) à 385 millions d’euros, principalement sous l’effet (a) Les variations sont en base comparable (i) du repli des ventes de contrats d’épargne adossés à l’actif général (- 26 %, soit - 31 millions d’euros), refl et de la stratégie de réduction des ventes de produits de placement court terme à prime unique, et de la baisse des ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (- 10 % soit \- 24 millions d’euros), résultant principalement de la non récurrence de fortes ventes de produits santé enregistrées en 2012 en anticipation d’un changement de réglementation En Belgique, les APE reculent de 24 millions d’euros (- 14 %) à 151 millions d’euros sous l’effet d’un repli des produits d’épargne adossés à l’actif général (- 45 % soit - 51 millions d’euros) principalement dû à la baisse des ventes du contrat « Crest Classic » suite à la priorité donnée à l’amélioration du mix d’activités, en partie compensée par le lancement d’un nouveau produit multi-support « Oxylife » et du recul des ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (- 46 % soit - 19 millions d’euros) après la production d’un contrat signifi catif en 2012. Cette diminution est partiellement compensée par la priorité accrue donnée aux contrats en Unités de Compte avec le lancement de nouveaux produits générant 46 millions d’euros d’APE. En Europe Centrale et de l’Est, les APE diminuent de 27 millions d’euros (- 20 %) à 108 millions d’euros. Ce recul est attribuable aux activités de fonds de pension (- 39 %) suite aux changements réglementaires intervenus en Pologne et en République tchèque. La Société concentre actuellement ses efforts sur d’autres segments d’activité présentant une progression signifi cative, notamment dans la branche prévoyance (+ 81 %), dont la performance se trouve en partie compensée par une baisse de la production de contrats en Unités de Compte dans une conjoncture économique qui reste Le chiffre d’affaires dommages est en hausse de 2 % en base publiée comme à données comparables à 28.791 millions d’euros. L’activité Particuliers augmente de 1 %, portée principalement par la Région Méditerranée et Amérique latine, l’activité Direct, la Suisse et l’Asie. La branche Entreprise progresse de 5 %, principalement dans les marchés à forte croissance de la Région Méditerranée et Amérique latine, au Royaume-Uni et en Irlande, en France et en Asie. Au niveau global, la hausse moyenne des tarifs s’élève à 3 %. L’activité Particuliers (59 % du chiffre d’affaires) est en hausse de 1 % à données comparables, principalement grâce à l’assurance automobile (+ 2 %) suite à l’accroissement des volumes sur les marchés à forte croissance et sur l’activité Direct, ainsi qu’aux hausses tarifaires sur tous les marchés, partiellement compensés par une baisse des volumes dans les marchés matures dans un environnement économique diffi cile. 30 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le chiffre d’affaires de l’assurance automobile augmente de 157 millions d’euros, soit + 2 %, principalement tiré par : Le chiffre d’affaires des branches non automobiles est en progression de 366 millions d’euros, soit + 4 %, porté par : ■ la Région Méditerranée et Amérique latine (+ 4 %), notamment en Turquie (+ 36 %) avec de fortes hausses tarifaires sur les produits d’assurance responsabilité civile et chez AXA MPS (+ 50 %) grâce à l’initiative visant à doper les ventes de polices d’assurance automobile auprès de la clientèle bancaire, partiellement compensées par l’Espagne (- 4 %) sous l’effet conjugué d’une baisse des primes moyennes et d’un environnement économique déprimé ; ■ l’activité Direct (+ 4 %), dont - 5 % au Royaume-Uni et \+ 7 % dans les autres pays, suite à l’augmentation des affaires nouvelles et à une meilleure fl uidité généralisée, en partie compensées par la baisse des primes moyennes au ■ la Suisse (+ 2 %) du fait de la hausse des volumes et des ■ l’Asie (+ 8 %), suite à une augmentation des volumes, plus particulièrement liée à une forte hausse des ventes ■ partiellement compensées par le Royaume-Uni et l’Irlande (- 5 %), en raison d’une baisse des tarifs sur ces deux marchés, par l’Allemagne (- 3 %) qui a pâti d’une baisse des volumes consécutive à d’importantes hausses tarifaires et par la Belgique (- 3 %) en raison d’un nettoyage du Le chiffre d’affaires des branches non automobiles diminue de 69 millions d’euros, soit - 1 %, principalement sous l’effet : ■ du Royaume-Uni et de l’Irlande (- 12 %), principalement la branche habitation, suite à un nettoyage du portefeuille tiré par des hausses tarifaires et par le non renouvellement de ■ partiellement compensés par l’Allemagne (+ 3 %) et la France (+ 2 %) principalement suite à des hausses tarifaires ■ et une augmentation des volumes dans le segment d’activité Direct (+ 10 %) et sur les marchés à forte croissance (+ 6 %). L’activité Entreprises (41 % du chiffre d’affaires) augmente de 5 % à données comparables, principalement grâce à des hausses tarifaires généralisées, ainsi qu’à une augmentation des volumes sur les marchés à forte croissance. Le chiffre d’affaires de l’assurance automobile augmente de 195 millions d’euros, soit + 8 %, principalement tiré par : ■ la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 15 %), notamment la Turquie (+ 47 %) et la région du Golfe (+ 148 %) grâce à une évolution favorable du portefeuille ; ■ le Royaume-Uni et l’Irlande (+ 9 %), grâce à des hausses tarifaires et à un taux de rétention plus élevé sur les fl ottes ■ et la France (+ 7 %) principalement sous l’effet de hausses ■ le Royaume-Uni et l’Irlande (+ 8 %) en raison de la croissance du portefeuille dans la branche santé au Royaume-Uni et à l’étranger, ainsi que des hausses tarifaires et d’un meilleur taux de rétention en dommages aux biens ; ■ l’Asie (+ 13 %), essentiellement grâce à des hausses tarifaires et à de nouveaux grands comptes dans la branche ■ la Région Méditerranée et Amérique latine (+ 7 %), principalement grâce à l’évolution positive du portefeuille dans la branche santé dans la région du Golfe et au Mexique, ainsi que dans la branche dommages aux biens au Mexique et en Turquie ; ■ et la France (+ 5 %), soutenue principalement par des hausses des tarifs dans les branches construction et dommages aux biens, en partie compensées par une baisse Le chiffre d’affaires de l’assurance internationale progresse de 5 % en base publiée comme à données comparables à 3.143 millions d’euros, principalement tiré par AXA Assistance, en hausse de 10 % à 937 millions d’euros grâce à l’accroissement des volumes et par AXA Corporate Solutions, en progression de 2 % à 2.093 millions d’euros, principalement grâce à la croissance du portefeuille en assurance automobile et en assurance maritime, en partie compensée par une diminution en aviation dans un contexte Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs augmente de 4 %, ou de 8 % à données comparables à 3.461 millions d’euros, ce qui résulte principalement de la hausse conjuguée des commissions de gestion chez AllianceBernstein comme chez AXA Investment Managers suite à l’accroissement des actifs moyens sous gestion, des commissions de distribution chez AllianceBernstein et des commissions sur les transactions Le chiffre d’affaires d’AllianceBernstein est en hausse de 7 % à 2.097 millions d’euros à données comparables, principalement en raison d’une hausse des commissions de gestion (+ 67 millions d’euros) liée à l’augmentation des actifs moyens sous gestion (+ 5 %), ainsi que d’une augmentation des commissions de distribution en clientèle de particuliers I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les actifs sous gestion diminuent de 1 % soit - 3 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2012 à 346 milliards d’euros, sous l’effet d’un effet de change défavorable pour - 16 milliards d’euros, principalement lié à l’appréciation de l’euro par rapport à l’USD, d’une décollecte nette de \- 4 milliards d’euros et de changements de périmètre pour \- 4 milliards d’euros, résultant principalement de la cession du portefeuille MONY, en partie compensés par l’appréciation du marché pour + 20 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires d’AXA Investment Managers croît de 10 % à 1.363 millions d’euros à données comparables. Hors commissions de distribution (rétrocédées aux distributeurs), le chiffre d’affaires net, à données comparables, augmente de 81 millions d’euros (+ 8 %), principalement du fait de (i) la hausse des commissions de gestion (+ 7 %) résultant principalement de l’augmentation des actifs moyens sous gestion (+ 6 %), et de la hausse des commissions sur les Les actifs sous gestion diminuent de 1 % soit - 7 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2012 à 547 milliards d’euros. En excluant l’impact de la cession d’AXA Private Equity (- 22 milliards d’euros), les actifs sous gestion augmentent de 15 milliards d’euros sous l’effet de - 6 milliards d’euros d’effets de change défavorables et de - 4 milliards d’euros de changement de périmètre, deux évolutions qui se trouvent entièrement compensées par + 14 milliards d’euros d’appréciation du marché et + 12 milliards d’euros de Le produit net bancaire ressort en hausse de 13 % en base publiée comme à données comparables à 524 millions d’euros, tiré par la France (+ 47 %), où l’augmentation de la production de prêts ainsi qu’une campagne promotionnelle réduite par rapport à 2012 ont permis la progression du produit net bancaire et AXA Bank Belgique (+ 4 %) principalement grâce à l’augmentation de la marge d’intérêt. 32 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Résultat opérationnel, résultat courant et résultat net L’amendement de l’IAS 19 – Avantages du personnel, publié le 16 juin 2011, est entré en vigueur le 1er janvier 2013 et l’information comparative au titre de 2012 a été retraitée (voir les colonnes portant la mention « retraité » dans les tableaux du document) afi n de refl éter rétrospectivement l’application de la norme révisée. Ce retraitement s’est traduit par une réduction de 96 millions d’euros du résultat net consolidé après impôts au 31 décembre 2012. Il porte principalement sur le rendement attendu des actifs qui, conformément à la norme IAS 19 amendée, est dorénavant calculé en appliquant le taux utilisé pour actualiser les engagements de retraite à prestations défi nies (sur la base du rendement d’obligations d’entreprises notées AA), et non plus le taux supposé de rendement prévu des actifs qui était utilisé sous la précédente norme IAS 19. Prélèvements sur contrats d'investissement sans participation discrétionnaire Variation des primes non acquises nettes de chargements et prélèvements Résultat fi nancier hors coût de l'endettement net (b) Charges techniques relatives aux activités d'assurance (b) Résultat net des cessions en réassurance Amortissements des valeurs de portefeuille et autres actifs incorporels Pertes de valeur constatées sur immobilisations corporelles Variation de la valeur de goodwill Quote-part de résultat dans les entreprises mises en équivalence Charges liées aux dettes de fi nancement Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : Suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Pour les comptes clos au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, l'impact de la variation de juste valeur des actifs sur les contrats dont le risque fi nancier est supporté par les assurés est respectivement de + 22.180 millions d'euros et + 14.186 millions d'euros, les montants impactant de manière symétrique le résultat fi nancier et les charges techniques relatives aux activités d'assurance. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) Retraité : Suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Inclut notamment les CDOs et entités immobilières. Le résultat opérationnel consolidé s’élève à 4.728 millions d’euros, en hausse de 15 % par rapport à l’exercice 2012. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 18 % tiré par les progressions enregistrées au sein de En Vie, Épargne, Retraite, le résultat opérationnel s’élève à 2.793 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel de la branche Vie, Épargne, Retraite est en progression de 323 millions d’euros (+ 12 %). À périmètre comparable, retraité principalement des alignements des dates de clôture des comptes de certaines entités sur celles du Groupe, le résultat opérationnel connaît une augmentation de 217 millions d’euros (+ 8 %) attribuable principalement aux États-Unis (+ 84 millions d’euros), au Japon (+ 62 millions d’euros), à l’Europe Centrale et de l’Est (+ 31 millions d’euros), à l’Allemagne (+ 18 millions d’euros), à la Belgique (+ 18 millions d’euros) et à la Région Méditerranée et Amérique latine (+ 12 millions d’euros), en partie compensés par la Suisse (- 32 millions d’euros). Cette évolution résulte principalement ■ la hausse de la marge financière (+ 31 millions d’euros, soit \+ 1 %) attribuable principalement au Japon (+ 149 millions d’euros), soutenu par l’augmentation des revenus fi nanciers dopés par les dividendes exceptionnels versés par les fonds private equity et les fonds actions dans un contexte de forte hausse du marché actions japonais et à la Belgique (+ 33 millions d’euros), en partie compensés par la Région Méditerranée et Amérique latine (- 42 millions d’euros) principalement en raison d’AXA MPS qui enregistre une baisse du rendement moyen ainsi que du montant des actifs moyens sous gestion, conséquence d’un niveau plus élevé des rachats, l’Allemagne (- 41 millions d’euros) refl étant l’augmentation de la part allouée aux assurés, (v) la France (- 31 millions d’euros) principalement suite à la hausse de la provision non allouée pour participation aux bénéfi ces et (vi) les États-Unis (- 24 millions d’euros), où la diminution des revenus fi nanciers liée à la baisse des rendements sur les actifs obligataires se trouve en partie compensée par la ■ la hausse des chargements et autres produits (+ 480 millions d’euros, soit + 7 %) : • les commissions de gestion sur produits en Unités de Compte en progression de 244 millions d’euros, principalement aux États-Unis (+ 205 millions d’euros), (ii) en France (+ 21 millions d’euros) et au Japon (+ 35 millions d’euros) du fait de l’augmentation des encours en Unités de Compte liée à la reprise des marchés • les chargements sur primes et OPCVM progressent de 201 millions d’euros, tirés principalement par la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 78 millions d’euros) grâce à la vigueur des ventes de produits en Unités de Compte et à une hausse des rachats principalement chez AXA MPS, les États-Unis (+ 62 millions d’euros) en raison du changement d’hypothèses de mortalité sur les chargements non acquis (plus que compensé par l’amortissement des frais d’acquisitions reportés associés), Hong Kong (+ 37 millions d’euros) sous l’effet d’une hausse des chargements sur primes attribuable aux affaires nouvelles et à une croissance du portefeuille et (iv) le Japon (+ 33 millions d’euros) grâce à une hausse des chargements due à un meilleur mix produit et une • les autres produits en hausse de 35 millions d’euros, tirés principalement par l’accroissement des commissions reçues sur les activités OPCVM aux États-Unis ; ■ l’amélioration de la marge technique nette (+ 376 millions d’euros, soit + 106 %) résultant principalement des États-Unis (+ 516 millions d’euros) sous l’effet de (a) la non récurrence du renforcement des provisions opéré en 2012 sur les contrats « GMxB » au titre de changements d’hypothèses liées aux comportements des assurés et (b) des résultats favorables de couverture des produits « GMxB » par rapport à l’année précédente, en partie compensés par (c) une évolution défavorable de l’expérience de mortalité et un changement des hypothèses de mortalité sur les produits d’assurance vie et de l’Allemagne (+ 36 millions d’euros) grâce principalement à une baisse des coûts de couverture sur les produits « GMxB » dans un contexte d’embellie sur les marchés fi nanciers. Les effets de ces améliorations sont en partie compensés par la France (- 59 millions d’euros), notamment du fait d’une évolution moins favorable 34 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs des branches prévoyance et retraite collectives, le Japon (- 59 millions d’euros) refl étant un effet plus défavorable des changements de modèles et d’hypothèses en 2013 et (v) la Suisse (- 50 millions d’euros) suite à des détériorations de la mortalité et de la sinistralité en assurance invalidité ; ■ les frais généraux sont en hausse de - 465 millions d’euros • une baisse du taux de chargement qui s’améliore de 0,4 point à 26,5 %, refl étant une réduction de 0,2 point du ratio d’acquisition sous l’effet de gains de productivité et d’une baisse du taux de commissionnement et une diminution de 0,2 point du ratio de frais administratifs bénéfi ciant de divers programmes de productivité net (soit + 7 %) du fait de : • en conséquence, le ratio combiné s’améliore de 1,1 point • l’augmentation des frais d’acquisition pour - 462 millions d’euros, qui est due principalement : aux États-Unis (- 592 millions d’euros) suite à (- 557 millions d’euros) liée à l’amélioration des marges sur contrats d’épargne-retraite en Unités de Compte (« GMxB ») ainsi qu’à une évolution défavorable des marges futures attendues sur les produits d’assurance vie du fait de la révision des hypothèses de mortalité, en partie compensée par l’Allemagne (+ 109 millions d’euros) en raison notamment de la baisse des amortissements liés aux frais d’acquisition reportés sous l’effet d’un ajustement des modèles, et d’une baisse des commissions induite par la baisse du chiffre d’affaires, • les frais administratifs sont en hausse de 3 millions d’euros, les effets de l’infl ation et de la croissance de l’activité se trouvant compensés par les efforts constants de maîtrise ■ l’augmentation de la charge d’impôts et des intérêts minoritaires (- 124 millions d’euros, soit + 16 %) due principalement à la hausse du résultat opérationnel avant impôts ainsi qu’à la diminution des éléments fi scaux favorables non récurrents (en diminution de 116 millions d’euros par rapport à 2012, principalement aux États-Unis, au Japon, au Royaume-Uni et à Hong Kong). En Dommages, le résultat opérationnel s’élève à 2.105 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 251 millions d’euros (+ 13 %) ce qui est principalement attribuable au Royaume-Uni et à l’Irlande (+ 54 millions d’euros), à la Région Méditerranée et Amérique latine (+ 51 millions d’euros), à la France (+ 45 millions d’euros), à l’Allemagne (+ 45 millions d’euros) et au segment d’activité Direct (+ 35 millions d’euros). Cette amélioration résulte ■ l’accroissement du résultat technique net (+ 349 millions d’euros, soit + 54 %) pour les raisons suivantes : • le ratio de sinistralité sur exercice courant s’améliore de 0,8 point grâce à des hausses tarifaires et à une baisse de la fréquence des sinistres, une évolution qui se trouve en partie compensée par une hausse du coût moyen des sinistres et des charges relatives aux catastrophes naturelles (+ 0,4 point à 0,8 %), qui se sont élevées à 244 millions d’euros en 2013 notamment suite aux inondations en Saxe et en Bavière (charge de 53 millions d’euros au niveau du Groupe) ainsi qu’à plusieurs averses de grêle et tempêtes au second semestre, en particulier Norbert (69 millions d’euros) et Andreas (29 millions • une évolution favorable stable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs de - 1,2 point, ■ l’amélioration du résultat financier (+ 55 millions d’euros, soit + 3 %) grâce à l’Allemagne (+ 28 millions d’euros), conséquence de versements de dividendes exceptionnels sur les OPCVM obligataires, et la Région Méditerranée et Amérique latine (+ 26 millions d’euros) principalement suite à une augmentation des actifs sous gestion en Turquie ; ■ la hausse de la charge d’impôts et des intérêts minoritaires (- 139 millions d’euros, soit + 14 %) résultant de l’augmentation du résultat opérationnel avant impôts et d’une contribution plus importante des intérêts minoritaires. s’élève à 202 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 36 millions d’euros (soit + 21 %), une progression essentiellement attribuable aux développements favorables sur les portefeuilles mis en run-off. Le résultat opérationnel d’AXA Corporate Solutions augmente de 5 millions d’euros (soit + 4 %), grâce notamment à l’amélioration du ratio combiné à 97,7 %. En gestion d’actifs, le résultat opérationnel ressort à 400 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 30 millions d’euros (+ 8 %). À périmètre comparable et après retraitement de la cession d’AXA Private Equity, le résultat opérationnel ressort en progression de 42 millions d’euros (+ 13 %), principalement chez AllianceBernstein (+ 31 millions d’euros) du fait de l’augmentation du chiffre d’affaires net des rémunérations variables et de la baisse des frais administratifs, partiellement compensées par la non-récurrence des éléments fi scaux Sur le segment bancaire, le résultat opérationnel s’établit à 78 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 73 millions d’euros grâce notamment à la Belgique (+ 50 millions d’euros) qui bénéfi cie d’une augmentation de la marge d’intérêt et à la France (+ 15 millions d’euros) en raison de la hausse du résultat net d’exploitation dans un contexte de baisse de la rémunération des dépôts et de diminution des frais administratifs. Le résultat opérationnel des holdings et autres sociétés du Groupe s’élève à - 851 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 26 millions d’euros, ce qui est attribuable notamment à AXA UK Holdings (+ 15 millions d’euros) principalement sous l’effet d’une diminution des frais fi nanciers liée au remboursement d’un prêt et d’un gain fi scal exceptionnel et AXA SA (+ 2 millions d’euros) grâce principalement à un gain lié au programme de couverture des « Performance Units » au niveau de la holding du Groupe et à l’augmentation des dividendes versés par les fi liales non consolidées, en partie compensés par la nouvelle taxe de 3 % appliquée en France aux dividendes versés par la I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les plus-values nettes consolidées revenant à l’actionnaire s’élèvent à 434 millions d’euros. À taux de change constant, les plus-values et moins-values nettes consolidées revenant à l’actionnaire sont en hausse de 136 millions d’euros, ■ d’une diminution de 12 millions d’euros des plus-values réalisées à 801 millions d’euros principalement sous l’effet d’une baisse des plus-values réalisées sur le portefeuille obligataire (- 66 millions d’euros) et sur le portefeuille actions (- 41 millions d’euros), en partie compensée par une augmentation des plus-values réalisées sur le portefeuille immobilier (+ 72 millions d’euros) et sur les autres classes d’actifs (+ 26 millions d’euros) ; ■ d’une hausse de 21 millions d’euros des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs à - 301 millions (- 57 millions d’euros), en partie compensée par une embellie sur les marchés actions (+ 30 millions d’euros) ; ■ d’une évolution moins défavorable de 169 millions d’euros, à - 66 millions d’euros, de la valeur intrinsèque des dérivés En conséquence, le résultat courant s’élève à 5.162 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 875 millions d’euros (+ 20 %). Le résultat net s’élève à 4.482 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net est en augmentation de 572 millions d’euros (+ 14 %) principalement en raison de : ■ la hausse du résultat courant (+ 875 millions d’euros) ; ■ un impact plus important des opérations exceptionnelles (en hausse de 129 millions d’euros) principalement sous l’effet de la plus-value réalisée sur la cession d’AXA Private Equity (+ 165 millions d’euros), en partie compensée par la perte réalisée sur la cession des activités d’assurance vie, épargne, retraite en Hongrie (- 50 millions d’euros) et par la perte réalisée sur la cession du portefeuille « MONY » (- 11 millions d’euros), en partie compensés par : ■ une évolution défavorable de la juste valeur des actifs fi nanciers et dérivés en 2013 après une évolution favorable en 2012 : la diminution de - 382 millions d’euros à - 317 millions d’euros peut être analysée de la manière suivante : • \+ 129 millions d’euros liés à la variation de la juste valeur des actifs comptabilisés à la juste valeur par résultat, • \- 306 millions d’euros liés à la variation de juste valeur des dérivés de couverture non éligibles à la comptabilité de couverture telle que défi nie par la norme IAS 39, principalement sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt, • \- 140 millions d’euros liés aux variations de taux de change, principalement en raison de la dépréciation du dollar américain et du dollar australien, notamment suite à une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture aux termes de la norme IAS 39. Au 31 décembre 2013, les capitaux propres consolidés s’élèvent à 52,9 milliards d’euros. Les mouvements intervenus depuis le 31 décembre 2012 sont les suivants : Primes d'émission, de fusion et d'apport Dettes perpétuelles (y compris charges d'intérêts) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Gains et pertes actuariels sur engagements de retraite 36 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I BÉNÉFICE NET PAR ACTION (« BNPA ») (En millions d'euros, sauf le nombre (a) Retraité : Suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. RENTABILITÉ DES FONDS PROPRES (« ROE ») Capitaux propres moyens sur la période Capitaux propres moyens sur la période (c) Capitaux propres moyens sur la période (c) (a) Retraité : Suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Incluant un ajustement pour refl éter les charges d'intérêts liées aux dettes à durée indéterminée (enregistrées en capitaux propres). (c) Excluant la variation de juste valeur sur actifs investis et produits dérivés (incluse dans les capitaux propres consolidés), et excluant les dettes à durée indéterminée I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des activités Vie, Épargne, Retraite pour les périodes indiquées. Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. 38 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) Inclut Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie. (b) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Maroc et le Mexique. (c) Le chiffre d'affaires de l'Asie du Sud-Est inclut celui de Singapour et des entités en Indonésie hors bancassurance. (d) Autres incluent Luxembourg, AXA Life Invest Services, Architas et Family Protect. Europe centrale et de l'Est (a) Région Méditerranée et Amérique Latine (b) Europe centrale et de l'Est (b) Région Méditerranée et Amérique Latine (c) Asie du Sud-Est, Inde et Chine (d) (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Inclut Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie. (c) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Maroc et le Mexique. (d) Le résultat de l'Asie du Sud-Est inclut l'Indonésie, la Thaïlande, les Philippines, la Chine, l'Inde et Singapour. (e) Autres pays incluent Luxembourg, AXA Life Invest Services, Architas et Family Protect. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires augmente de 380 millions d’euros (+ 3 %) à 14.131 millions d’euros (1) : Les nouvelles affaires en base APE progressent de 53 millions d’euros (+ 4 %) à 1.431 millions d’euros : ■ le chiffre d’affaires des produits en Unités de Compte (16 % du chiffre d’affaires) progresse de 499 millions d’euros (+ 29 %) principalement en raison des efforts commerciaux portés sur ce segment d’activité. La part des Unités de Compte dans le chiffre d’affaires d’épargne individuelle augmente de 4 points à 28 % (contre 15 % en moyenne ■ le chiffre d’affaires des produits d’épargne adossés à l’actif général (39 % du chiffre d’affaires) baisse de 479 millions d’euros (- 8 %) en épargne individuelle (- 5 %) et en retraite collective (- 22 %), résultat de la concentration des efforts commerciaux sur les produits en Unités de Compte ; ■ le chiffre d’affaires des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (46 % du chiffre d’affaires) augmente de 357 millions d’euros (+ 6 %), soutenu principalement par une progression de 353 millions d’euros en prévoyance collective, due à des hausses tarifaires mais aussi à un accroissement des volumes, et par une augmentation de 35 millions d’euros en prévoyance individuelle, refl étant une ■ les ventes des produits en Unités de Compte (19 % de l’APE) progressent de 66 millions d’euros (+ 32 %) refl étant principalement les efforts commerciaux en faveur des Unités ■ les ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général (37 % de l’APE) diminuent de 45 millions d’euros (- 8 %) en épargne individuelle (- 7 %) comme en retraite collective (- 14 %), résultat de la concentration des efforts commerciaux sur les produits en Unités de Compte ; ■ les ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (45 % de l’APE) augmentent de 33 millions d’euros (+ 5 %) en raison d’une progression de 40 millions d’euros en prévoyance et santé individuelles suite au succès des nouveaux produits santé (« Modulango ») et prévoyance (assurance dépendance et obsèques). En prévoyance et santé collectives, les affaires nouvelles diminuent de 7 millions d’euros suite au ralentissement du marché français tandis que les activités à l’international (plans d’épargne salarié et assurance emprunteur) augmentent fortement. (1) 14.115 millions d’euros après éliminations internes. 40 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La marge financière diminue de 31 millions d’euros (- 3 %) à 1.179 millions d’euros en raison notamment de l’augmentation de la provision non allouée pour participation aux bénéfi ces. La baisse des revenus fi nanciers, principalement sous l’effet de rendements moins élevés sur le portefeuille obligataire, a été compensée par une diminution des montants alloués aux ■ les frais administratifs augmentent de - 24 millions d’euros (+ 3 %) à - 849 millions d’euros sous l’effet d’une évolution moins favorable des contributions fi scales (principalement la « Couverture Maladie Universelle ») par rapport à l’exercice précédent et d’une hausse des commissions, en ligne avec la croissance de l’activité, partiellement compensées par la poursuite des efforts de maîtrise des coûts. Les chargements et autres produits augmentent de 24 millions d’euros (+ 2 %) à 1.583 millions d’euros en raison d’une hausse des chargements sur les produits en Unités de Compte, en ligne avec la croissance des encours, et de la hausse des chargements sur primes sur les produits de prévoyance, en ligne avec l’augmentation du chiffre d’affaires, partiellement compensées par la non-récurrence d’un ajustement positif (69 millions d’euros) de provision pour chargements non acquis en 2012 (entièrement compensé par La marge technique nette recule de 59 millions d’euros (- 11 %) à 455 millions d’euros principalement sous l’effet d’une évolution moins favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs en prévoyance et retraite collectives. Les frais généraux diminuent de 12 millions d’euros (- 1 %) à ■ les frais d’acquisition diminuent de + 36 millions d’euros (- 2 %) à - 1.436 millions d’euros, principalement sous l’effet de la non-récurrence d’un ajustement négatif exceptionnel des frais d’acquisition reportés de - 69 millions d’euros pour chargements non acquis), d’une augmentation de l’amortissement des frais d’acquisition reportés et de la hausse des commissions en ligne avec la croissance de l’activité, partiellement compensées par une baisse des frais généraux d’acquisition (+ 25 millions d’euros) ; augmente de 1,1 point, à 71,0 %. La charge d’impôts diminue de + 52 millions d’euros (- 18 %) à - 232 millions d’euros principalement sous l’effet de la baisse du résultat opérationnel avant impôts conjuguée à un accroissement des revenus non taxable et à un mix plus favorable du taux d’imposition sur les sociétés. Le résultat opérationnel augmente de 1 million d’euros à Le résultat courant augmente de 173 millions d’euros (+ 21 %) à 1.003 millions d’euros principalement en raison d’une hausse des plus-values réalisées (+ 191 millions d’euros) notamment sur les actions et les actifs immobiliers, dont une plus-value de 195 millions d’euros sur la cession de 3,9 % du capital de BNP Paribas, partiellement compensée par une hausse des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs Le résultat net augmente de 27 millions d’euros (+ 3 %) à 1.042 millions d’euros grâce à la hausse du résultat courant (+ 173 millions d’euros), en partie compensée par une évolution moins favorable de la juste valeur des OPCVM (- 52 millions d’euros) et des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture (- 90 millions d’euros), principalement en raison de la hausse des taux d’intérêt. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1,00 € = $ (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires augmente de 75 millions d’euros (+ 1 %) à 11.304 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 415 millions d’euros (+ 4 %) : ■ les produits d’épargne en Unités de Compte « Variable Annuity » (64 % du chiffre d’affaires) progressent de 10 %, refl étant le dynamisme des ventes de produits d’investissement « non GMxB », de produits « GMxB » à taux variable et de produits d’épargne-retraite aux entreprises ; ■ les produits d’assurance vie (23 % du chiffre d’affaires) baissent de 5 % principalement sous l’effet d’un repli des ventes nouvelles de produits de prévoyance et d’une baisse des primes de renouvellement des produits en Unités de Compte et des produits adossés à l’actif général ; ■ les commissions perçues en gestion d’actif (7 % du chiffre d’affaires) augmentent de 6 %, à la faveur de l’amélioration ■ le chiffre d’affaires des OPCVM (2 % du chiffre d’affaires) augmente de 23 %, refl étant une hausse des chargements au titre de l’activité de conseil et une progression des Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 78 millions d’euros (+ 6 %) à 1.322 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE progressent de 118 millions d’euros (+ 9 %) : ■ les produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuity ») augmentent de 18 % à 728 millions d’euros. Cette progression est due à la croissance des ventes de produits d’investissement « non GMxB » (+ 81 % par rapport à 2012) partiellement compensée par la baisse des ventes de produits « GMxB » à taux fi xe, en ligne avec la stratégie. Les produits d’investissement « non GMxB » et les produits « GMxB » à taux variable, lancés depuis 2010, ont apporté une contribution combinée de 63 % aux affaires nouvelles en base APE des produits en Unités de Compte (« Variable Annuity ») au cours de l’exercice 2013 ; ■ les produits d’assurance vie diminuent de 24 % à 180 millions d’euros sous l’effet d’un repli des ventes de contrats de prévoyance adossés à l’actif général, en baisse de 33 % par rapport à l’exercice précédent, en particulier de produits « Indexed Universal Life », suite à l’intensifi cation de la concurrence et à la priorité accordée au maintien des marges par rapport à l’accroissement des volumes ; (1) 11.303 millions d’euros après éliminations internes. 42 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I augmentent de 557 millions d’euros à 597 millions d’euros, principalement en raison de la hausse des marges sur les contrats « GMxB » ainsi que de l’évolution défavorable des marges futures attendues sur les contrats d’assurance vie suite à la mise à jour des hypothèses de mortalité. L’amortissement des valeurs de portefeuille augmente de 17 millions d’euros à - 20 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille croît de augmente de 3,0 points à 71,3 %. La charge d’impôts augmente de 77 millions d’euros (+ 71 %) à - 187 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts progresse de 83 millions d’euros (+ 76 %), refl étant la hausse du résultat opérationnel avant impôts ainsi que la non- récurrence d’éléments fi scaux favorables en 2012. Le résultat opérationnel progresse de 67 millions d’euros (+ 14 %) à 559 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel est en hausse de 84 millions d’euros Le résultat courant ressort en hausse de 56 millions d’euros (+ 12 %) à 511 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 72 millions d’euros (+ 16 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel. Le résultat net diminue de 198 millions d’euros (- 60 %) à 133 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net décroît de 194 millions d’euros (- 59 %). Cette évolution est principalement imputable à une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture selon la norme IAS 39, qui s’explique notamment par une hausse des taux d’intérêt, une perte de 11 millions d’euros liée à la transaction du portefeuille « MONY » et à une hausse des coûts de restructuration de 65 millions d’euros, due à la charge des provisions pour locaux vacants permettant de faire des économies suite au déménagement du personnel, en partie compensées par une hausse du résultat courant. ■ les OPCVM progressent de 16 % à 413 millions d’euros, bénéfi ciant de la hausse des ventes de contrats de La marge financière diminue de 39 millions d’euros (- 7 %) à 502 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière recule de 24 millions d’euros (- 4 %) principalement en raison de la baisse des rendements sur le portefeuille obligataire, en partie compensée par la baisse des taux Les chargements et autres produits augmentent de 218 millions d’euros (+ 11 %) à 2.211 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits progressent de 284 millions d’euros (+ 14 %) principalement en raison d’une hausse des chargements sur les produits en Unités de Compte suite à la progression des encours moyens, d’une augmentation des chargements sur OPCVM et d’une mise à jour des hypothèses relatives aux provisions pour La marge technique nette progresse de 519 millions d’euros à - 113 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette augmente de 516 millions d’euros principalement en raison de la non-récurrence du renforcement, intervenu en 2012, des provisions sur les contrats « GMxB » au titre de changements d’hypothèses liées aux comportements des assurés ainsi que d’une évolution favorable des résultats de couverture concernant les contrats « GMxB » par rapport à l’exercice précédent, en partie compensés par une évolution défavorable de l’expérience de mortalité ainsi que par des changements d’hypothèses relatives à la mortalité en Vie. Les frais généraux augmentent de 537 millions d’euros (+ 41 %) à - 1.833 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux sont en hausse de 592 millions d’euros : ■ les frais généraux hors amortissements des frais d’acquisition reportés augmentent de 35 millions d’euros à 1.236 millions d’euros sous l’effet d’une hausse des commissions suite à la progression des encours et à l’augmentation des ventes d’OPCVM en partie compensée par la poursuite des actions engagées pour accroître la productivité (réduction des ETP, modifi cations du programme de rémunération variable et économies réalisées suite au relogement du personnel) ; I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1,00 € = £ Dans un souci de cohérence, les données de 2013 ont été comparées à un périmètre équivalent à celui de 2012, c’est- à-dire hors Bluefi n Corporate Consulting, cédé en avril 2012. Ceci défi nit le périmètre comparable dont il est question ci- Le chiffre d’affaires diminue de 79 millions d’euros (- 12 %) à 569 millions d’euros (1). À taux de change et à périmètre comparables, le chiffre d’affaires baisse de 32 millions d’euros (- 5 %). Les primes récurrentes au titre des contrats d’investissement enregistrent une forte progression, en hausse de 14 millions d’euros (+ 11 %) avec une croissance des encours de 18 %. Cependant, cette progression est largement compensée par l’impact exceptionnel lié à la sortie de la bancassurance et à l’introduction en 2013 de la procédure RDR (Retail Distribution Review ou Examen de la distribution à la clientèle de particuliers) qui interdit les commissions initiales, entraînant une chute des primes au titre des affaires nouvelles, compensée par la baisse correspondante des commissions et Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 111 millions d’euros (+ 21 %) à 647 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, les affaires nouvelles en base APE progressent de 137 millions d’euros (+ 26 %) par rapport à l’année précédente. Les affaires nouvelles au travers de la plate-forme Elevate restent très soutenues avec une hausse des ventes de 92 millions d’euros (+ 59 %) provenant des conseillers fi nanciers indépendants ; la plate-forme a en effet enregistré une croissance plus rapide que le marché et (1) 568 millions d’euros après éliminations internes. 44 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I continue de s’imposer comme l’un des leaders du marché des plates-formes au Royaume-Uni. L’autre activité en nette croissance est celle de la retraite collective avec la conclusion de deux nouveaux contrats signifi catifs en 2013. La marge financière augmente de 1 million d’euros (+ 41 %) à 4 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, la marge fi nancière augmente de 1 million d’euros. Les chargements et autres produits diminuent de 38 millions d’euros (- 11 %) à 296 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, les chargements et autres produits sont en baisse de 2 millions d’euros. La réduction des recettes initiales suite à la fermeture du réseau de bancassurance et à l’impact lié à la procédure RDR est en partie compensée par la La marge technique nette baisse de 1 million d’euros (- 34 %) à 2 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, la marge technique nette diminue de 1 million Les frais généraux diminuent de 85 millions d’euros (- 21 %) à - 326 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, les frais généraux baissent de 45 millions d’euros, principalement en raison d’économies pour un montant de 44 millions d’euros. De plus, la réduction des coûts qui a fait suite à la fermeture du réseau de bancassurance a été en partie compensée par un accroissement des frais généraux dû à l’infl ation et à la croissance de l’activité. Le résultat courant augmente de 6 millions d’euros à \- 11 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, le résultat courant est en progression de 5 millions d’euros principalement en raison de l’évolution du Le résultat net diminue de 5 millions d’euros à - 38 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, le résultat net diminue de 7 millions d’euros suite à une augmentation des coûts de restructuration, en partie compensée par l’évolution s’améliore nettement de 12,8 points à 108,1 %. À taux de change et à périmètre comparables, le ratio d’exploitation Le crédit d’impôts diminue de 41 millions d’euros (- 76 %) à 13 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, le crédit d’impôts est en baisse de 40 millions d’euros (- 75 %) sous l’effet de la diminution des crédits d’impôts exceptionnels (- 28 millions d’euros) et de la baisse Le résultat opérationnel augmente de 6 millions d’euros à - 12 millions d’euros. À taux de change et à périmètre comparables, le résultat opérationnel est en hausse de Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1,00 € = Yen A compter de l’exercice 2013, AXA Life Japan a aligné la date de clôture de ses comptes annuels sur celle du Groupe, soit le 31 décembre, fi n de l’année civile. Aussi sa contribution au résultat consolidé d’AXA au titre des comptes annuels 2013 couvre exceptionnellement une période de quinze mois. Dans un souci de cohérence, les données relatives à une période de douze mois de l’année 2013, corrigées des fl uctuations de change, ont été comparées à celles de 2012. Ceci défi nit le périmètre comparable dont il est question ci- Le chiffre d’affaires diminue de 1.145 millions d’euros (- 17 %) à 5.579 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires baisse de 1.195 millions d’euros (- 18 %) : ■ les produits de prévoyance (44 % du chiffre d’affaires) diminuent de 72 millions d’euros (- 3 %) principalement sous l’effet d’une baisse des affaires nouvelles des produits vie entière (- 41 millions d’euros) qui n’ont pas fait l’objet d’une promotion active et d’un repli du portefeuille en run-off de produits « Increasing Term » (- 71 millions d’euros), en partie compensés par la croissance régulière de l’encours des produits « Term » et « Term Rider » (+ 72 millions d’euros) ; (1) 5. 579 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ■ les produits de santé (36 % du chiffre d’affaires) restent stables à 1.992 millions d’euros, portés par le dynamisme des affaires nouvelles des produits d’assurance invalidité et médicale Vie Entière, en grande partie compensé par la baisse du chiffre d’affaires sur les produits « Medical Term » et sur le portefeuille d’encours de contrats d’assurance ■ les produits d’épargne-retraite (21 % du chiffre d’affaires) diminuent de 1.126 millions d’euros (- 50 %) principalement sous l’effet de la baisse des ventes (- 1.039 millions d’euros) de contrats en Unités de Compte (« Variable Annuity ») suite à une refonte du produit et à un moindre intérêt manifesté par la clientèle dans un contexte de hausse des marchés Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 94 millions d’euros (- 16 %) à 504 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE reculent de 102 millions d’euros (- 17 %) : ■ en prévoyance (47 % des APE), les APE diminuent de 32 millions d’euros (- 12 %) en raison de la baisse des ventes de produits « Long Term Life » (- 33 millions d’euros), conséquence de la mise en place d’une nouvelle tarifi cation suite à un changement de réglementation ; ■ en santé (43 % des APE), les APE progressent de 33 millions d’euros (+ 18 %) sous l’effet du lancement réussi du produit d’assurance invalidité (+ 34 millions d’euros) ; ■ en épargne-retraite (10 % des APE), les APE baissent de 103 millions d’euros (- 66 %) en raison de la diminution des ventes de produits en Unités de Compte (« Variable Annuity ») dans la bancassurance, suite à une refonte du produit et à un moindre intérêt porté par la clientèle. La marge financière s’inscrit à 153 millions d’euros. À données comparables, la marge fi nancière augmente de 149 millions d’euros principalement sous l’effet de la hausse des revenus fi nanciers, dynamisés par les dividendes exceptionnels versés par les fonds actions cotées et non cotées dans un contexte de marché boursier japonais en hausse. Les chargements et autres produits augmentent de 90 millions d’euros (+ 6 %) à 1.696 millions d’euros. À données comparables, les chargements et autres produits augmentent de 48 millions d’euros (+ 3 %) principalement en raison de la hausse des commissions de gestion sur les produits en Unités de Compte suite à l’accroissement des encours de contrats en Unités de Compte (« Variable Annuity ») ainsi qu’à une augmentation des chargements due à un meilleur mix produits La marge technique nette diminue de 61 millions d’euros à - 92 millions d’euros. À données comparables, la marge technique nette est en baisse de 59 millions d’euros principalement en raison de changements d’hypothèses et de modélisation plus défavorables en 2013, en particulier un changement des hypothèses relatives à la longévité. Les frais généraux augmentent de 4 millions d’euros (+ 0 %) à - 998 millions d’euros. À données comparables, les frais généraux diminuent de 21 millions d’euros (- 2 %) principalement sous l’effet de la baisse des affaires nouvelles et de la politique de maîtrise des coûts. L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 6 millions d’euros (- 7 %) à - 82 millions d’euros. À données comparables, l’amortissement des valeurs de portefeuille est en baisse de 8 millions d’euros (- 9 %) dû à divers changements s’améliore de 7,3 points à 61,5 %. La charge d’impôts augmente de 111 millions d’euros à \- 226 millions d’euros. À données comparables, la charge d’impôts augmente de 106 millions d’euros en raison de la diminution d’éléments fi scaux favorables non récurrents (- 58 millions d’euros), dont l’impact lié au changement du taux d’imposition des entreprises, ainsi qu’en raison de la hausse du résultat opérationnel avant impôts (- 47 millions d’euros). Le résultat opérationnel progresse de 73 millions d’euros (+ 20 %) à 447 millions d’euros ou de 62 millions d’euros (+ 17 %) à données comparables. Le résultat courant augmente de 60 millions d’euros (+ 15 %) à 447 millions d’euros ou de 49 millions d’euros (+ 13 %) à données comparables, suite à la hausse du résultat opérationnel et à une baisse des plus-values réalisées. Le résultat net augmente de 23 millions d’euros à 438 millions d’euros. À données comparables, le résultat net progresse de 13 millions d’euros grâce à l’augmentation du résultat courant (+ 49 millions d’euros) et à une évolution plus favorable de la juste valeur des fonds investis en actions japonaises cotées et non cotées (+ 12 millions d’euros), en partie compensées par une évolution moins favorable de la juste valeur des dérivés de crédit (- 33 millions d’euros) et par l’impact négatif de la dépréciation du yen (- 6 millions d’euros). 46 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Le chiffre d’affaires diminue de 113 millions d’euros (- 2 %) à ■ les produits Vie (60 % du chiffre d’affaires) diminuent de 206 millions d’euros (- 5 %) à 3.919 millions d’euros en ligne avec la stratégie de réduction des ventes de produits à prime unique adossés à l’actif général ; ■ les produits Santé (40 % du chiffre d’affaires) augmentent de 93 millions d’euros (+ 4 %) à 2.623 millions d’euros suite à des ajustements de primes en ligne avec l’infl ation des frais Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 69 millions d’euros (- 15 %) à 385 millions d’euros : ■ en assurance vie (64 % des APE), les affaires nouvelles diminuent de 55 millions d’euros (- 18 %) à 248 millions d’euros en ligne avec la stratégie visant à réduire les ventes de produits à prime unique adossés à l’actif général mais aussi en raison de l’arrêt progressif de la production de contrats d’épargne en Unités de Compte « Twinstar » ; ■ en santé (36 % des APE), les affaires nouvelles diminuent de 14 millions d’euros (- 9 %) à 138 millions d’euros en raison de la non-récurrence de ventes soutenues sur l’exercice précédent liées à l’anticipation par les courtiers d’un changement de la réglementation plafonnant les La marge financière diminue de 41 millions d’euros (- 37 %) à 69 millions d’euros principalement sous l’effet de la hausse de Les chargements et autres produits diminuent de 70 millions d’euros (- 21 %) à 270 millions d’euros principalement en raison de la baisse des chargements suite à la diminution des La marge technique nette progresse de 36 millions d’euros à 41 millions d’euros notamment grâce à la baisse des coûts de couverture sur les produits « GMxB » dans un contexte d’amélioration des conditions sur les marchés fi nanciers. Les frais généraux diminuent de + 109 millions d’euros à \- 158 millions d’euros notamment en raison de la baisse de l’amortissement des frais d’acquisition reportés sous l’effet d’ajustements de modèles, mais aussi en raison de la baisse des commissions suite à la diminution des volumes. L’amortissement des valeurs de portefeuille augmente de 10 millions d’euros à - 33 millions d’euros suite à la prise en compte d’hypothèses de taux d’intérêt moins élevés. En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel diminue de - 13,3 points à 50,2 points. La charge d’impôts augmente de 5 millions d’euros (+ 11 %) à - 51 millions d’euros principalement sous l’effet de la hausse (1) 6.520 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel progresse de 18 millions d’euros (+ 15 %) à 138 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 16 millions d’euros (+ 13 %) à 142 millions d’euros principalement sous l’effet de la hausse Le résultat net augmente de 33 millions d’euros (+ 27 %) à 152 millions d’euros suite à l’augmentation du résultat courant et à une variation favorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1,00 € = Swiss Franc (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires augmente de 516 millions d’euros (+ 8 %) à 7.067 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 644 millions d’euros (+ 10 %) : : le chiffre d’affaires augmente de 531 millions d’euros (+ 9 %) à 6.042 millions d’euros en raison de la hausse des primes des solutions de prévoyance complète (+ 564 millions d’euros) suite à la croissance des ventes auprès des nouveaux clients et des clients existants ; Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 57 millions d’euros (+ 15 %) à 430 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE progressent de 65 millions d’euros (+ 17 %) : ■ produits collectifs : les affaires nouvelles en base APE augmentent de 66 millions d’euros (+ 25 %) grâce à la forte croissance des contrats de solutions de prévoyance complète (+ 56 millions d’euros) ; ■ produits individuels : le chiffre d’affaires augmente de 113 millions d’euros (+ 12 %) à 1.026 millions d’euros principalement sous l’effet de la hausse des primes uniques (+ 108 millions d’euros) due au succès persistant du produit ■ produits individuels : les affaires nouvelles diminuent de 1 million d’euros (- 1 %) sous l’effet de la baisse de la demande de contrats en Unités de Compte « Variable Annuity », partiellement compensée par le succès du produit (1) 7.063 millions d’euros après éliminations internes. 48 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La marge financière reste stable à 193 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière augmente de 3 millions d’euros (+ 2 %), la diminution des revenus fi nanciers (- 15 millions d’euros) du fait notamment de la baisse des rendements sur le portefeuille obligataire ayant été plus que compensée par la baisse de la participation des assurés aux bénéfi ces (+ 18 millions d’euros) notamment en produits Les chargements et autres produits augmentent de 5 millions d’euros (+ 2 %) à 288 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits progressent de 10 millions d’euros (+ 4 %) en raison notamment de l’accroissement du chiffre d’affaires des produits collectifs. La marge technique nette recule de 52 millions d’euros (- 27 %) à 143 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette diminue de 50 millions d’euros (- 26 %) principalement en raison de la détérioration de la sinistralité en assurance invalidité et à une évolution moins favorable de Les frais généraux augmentent de 7 millions d’euros (+ 3 %) à - 264 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux augmentent de 12 millions d’euros (+ 5 %) principalement en raison des frais administratifs. Ceux- ci croissent de 21 millions d’euros (+ 11 %) à - 203 millions d’euros notamment sous l’effet de la hausse des coûts de projets liés aux évolutions réglementaires, de l’augmentation des provisions pour litiges et de la croissance globale du L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 12 millions d’euros (- 64 %) à - 7 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille est en baisse de 12 millions d’euros (- 63 %) bénéfi ciant d’une mise à jour exceptionnelle des hypothèses en vie individuelle. augmente de 2,4 points à 43,4 %. La charge d’impôts diminue de 7 millions d’euros (- 8 %) à - 76 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts est en baisse de 5 millions d’euros (- 6 %) essentiellement sous l’effet de la diminution du résultat Le résultat opérationnel décroît de 37 millions d’euros (- 12 %) à 277 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel diminue de 32 millions d’euros (- 10 %). Le résultat courant baisse de 19 millions d’euros (- 6 %) à 318 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant diminue de 13 millions d’euros (- 4 %) principalement en raison du repli du résultat opérationnel et d’une augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation notamment sur les actions des marchés émergents, partiellement compensés par une hausse des plus-values réalisées notamment sur les hedge funds et le portefeuille obligataire. Le résultat net diminue de 36 millions d’euros (- 11 %) à 290 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net baisse de 31 millions d’euros (- 9 %) principalement sous l’effet du repli du résultat courant et de la variation défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique des taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Dans un souci de cohérence, les chiffres de 2013 ont été comparés à un périmètre équivalent à celui de 2012, c’est-à- dire hors portefeuille « Vie Populaire » cédé en septembre 2012. Cela défi nit le périmètre comparable dont il est question ci- Le chiffre d’affaires diminue de 76 millions d’euros (- 4 %) à 2.012 millions d’euros (1). À périmètre comparable, le chiffre d’affaires est en baisse de 55 millions d’euros (- 3 %) par ■ le chiffre d’affaires des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (42 % du chiffre d’affaires) augmente de 2 millions d’euros (stable). Le repli des produits en run- off en prévoyance individuelle a été compensé par une augmentation en assurance vie collective ; ■ le chiffre d’affaires des produits en Unités de Compte (30 % du chiffre d’affaires) augmente de 417 millions d’euros (+ 225 %), principalement en raison du lancement du produit multi-support « Oxylife » (+ 341 millions d’euros) et de fonds structurés (+ 54 millions d’euros) ; ■ le chiffre d’affaires des produits d’épargne adossés à l’actif général (28 % du chiffre d’affaires) diminue de 474 millions d’euros (- 45 %) principalement en raison de la baisse du taux garanti sur la ligne de produits « Crest » en run- off (- 732 millions d’euros), en partie compensée par le lancement du produit multi-support « Oxylife » (+ 230 millions Les affaires nouvelles en base APE décroissent de 24 millions d’euros (- 14 %) à 151 millions d’euros. À périmètre comparable, les affaires nouvelles en base APE sont en baisse de 22 millions d’euros (- 13 %) par rapport à l’année ■ les ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (15 % des affaires nouvelles en base APE) diminuent de 17 millions d’euros (- 43 %) principalement en raison de la non-récurrence d’un contrat collectif signifi catif ■ les ventes de produits en Unités de Compte (43 % des affaires nouvelles en base APE) augmentent de 46 millions d’euros principalement en raison du lancement du produit multi-support « Oxylife » (+ 40 millions d’euros) et de fonds structurés (+ 5 millions d’euros) ; (1) 2.012 millions d’euros après éliminations internes. 50 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ■ les ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général (42 % des affaires nouvelles en base APE) baissent de 51 millions d’euros (- 45 %) principalement en raison de l’arrêt progressif de la ligne de produits Crest (- 83 millions d’euros), partiellement compensé par le lancement du produit multi-support « Oxylife » (+ 28 millions d’euros). La marge financière augmente de 33 millions d’euros (+ 11 %) à 339 millions d’euros. À périmètre comparable, la marge fi nancière progresse de 29 millions d’euros (+ 9 %). Les chargements et autres produits baissent de 10 millions d’euros (- 7 %) à 132 millions d’euros. À périmètre comparable, les chargements et autres produits diminuent de 4 millions d’euros (- 3 %) sous l’effet de la baisse des chargements sur primes consécutive au repli du chiffre d’affaires et à l’évolution La marge technique nette diminue de 23 millions d’euros (- 56 %) à 18 millions d’euros. À périmètre comparable, la marge technique nette décroît de 15 millions d’euros (- 45 %) en raison d’une expérience de mortalité et de morbidité moins Les frais généraux baissent de 16 millions d’euros (- 6 %) à - 249 millions d’euros. À périmètre comparable, les frais généraux diminuent de 6 millions d’euros (- 2 %) en raison de la baisse des commissions et d’une diminution de l’impact défavorable lié à la mise à jour d’hypothèses fi nancières sur les coûts d’acquisition reportés, en partie compensées par une hausse des frais généraux liée à l’infl ation et aux L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 8 millions d’euros à - 4 millions d’euros. À périmètre comparable, l’amortissement des valeurs de portefeuille baisse de 8 millions d’euros suite à une diminution de l’impact défavorable lié à la mise à jour d’hypothèses fi nancières. s’améliore de 4,9 points à 51,8 %. À périmètre comparable, le ratio d’exploitation opérationnel baisse de 3,9 points. La charge d’impôts augmente de - 6 millions d’euros (+ 10 %) à - 69 millions d’euros. À périmètre comparable, la charge d’impôts croît de - 6 millions d’euros en raison de l’augmentation du résultat opérationnel avant impôts. Le résultat opérationnel augmente de 18 millions d’euros (+ 12 %) à 167 millions d’euros. À périmètre comparable, le résultat opérationnel croît de 18 millions d’euros. Le résultat courant diminue de 12 millions d’euros (- 6 %) à 190 millions d’euros. À périmètre comparable, le résultat courant diminue de 12 millions d’euros principalement sous l’effet d’une baisse des plus-values réalisées (- 41 millions d’euros) notamment sur actions et obligations, en partie compensée par la hausse du résultat opérationnel (+ 18 millions d’euros). Le résultat net baisse de 104 millions d’euros à 168 millions d’euros. À périmètre comparable, le résultat net diminue de 119 millions d’euros principalement en raison de la baisse du résultat courant (- 12 millions d’euros), de la non-récurrence d’une variation favorable de la juste valeur des OPCVM et autres actifs (- 47 millions d’euros) enregistrée en 2012 et de la variation défavorable de la juste valeur des swaps de couverture de taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture (- 39 millions d’euros) suite à la hausse des taux I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – EUROPE CENTRALE ET DE L’EST Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Le chiffre d’affaires diminue de 83 millions d’euros (- 18 %) à 389 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires diminue de 77 millions d’euros (- 16 %) principalement en raison du nouveau traitement comptable (transfert en hors bilan) du fonds de pension en République tchèque du fait de la réforme de la réglementation en vigueur à partir du 1er janvier 2013 (- 167 millions d’euros), en partie compensé par la hausse des ventes de produits d’assurance en Unités de Compte en République tchèque (+ 46 millions d’euros) et des produits de prévoyance en Pologne (+ 26 millions d’euros). Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 28 millions d’euros (- 21 %) à 108 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE baissent de 27 millions d’euros (- 20 %), une évolution imputable aux activités des fonds de pension, impactées par les changements réglementaires intervenus en Pologne et en République tchèque (- 39 % à 22 millions d’euros). La Société se concentre actuellement sur d’autres segments d’activité présentant une progression signifi cative, notamment dans la branche prévoyance (+ 81 % à 20 millions d’euros), dont la performance se trouve en partie compensée par une baisse de la production de contrats en Unités de Compte dans une conjoncture économique qui reste Le résultat opérationnel augmente de 31 millions d’euros à 32 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 31 millions d’euros principalement en raison de la hausse des chargements et commissions de gestion sur les produits adossés à l’actif général et en gestion d’actifs (+ 37 millions d’euros) en partie compensée par la baisse du résultat fi nancier découlant de la transformation de l’activité de fonds de pension en République tchèque. En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel baisse de 12,1 points à 83,8 %. Le résultat courant augmente de 27 millions d’euros à 32 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant croît de 27 millions d’euros en raison de la hausse du résultat opérationnel, partiellement compensée par une baisse des plus-values réalisées (- 4 millions d’euros). Le résultat net décroît de 50 millions d’euros à - 58 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 51 millions d’euros, malgré la hausse du résultat courant, principalement en raison de la moins-value réalisée sur la cession de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Hongrie (- 50 millions d’euros) et de d’immobilisations incorporelles en Pologne, suite à la réforme des fonds de pension, entrée en vigueur en février 2014 (1) 389 millions d’euros après éliminations internes. 52 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – RÉGION MÉDITERRANÉE ET AMÉRIQUE LATINE Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Le chiffre d’affaires augmente de 745 millions d’euros (+ 15 %) ou de 748 millions d’euros (+ 15 %) à données comparables pour atteindre 5.581 millions d’euros (1) : ■ les marchés matures affi chent une progression de 734 millions d’euros (+ 17 %) principalement liée à l’accroissement des ventes de produits d’épargne en Unités de Compte (+ 511 millions d’euros), suite au succès commercial du produit « Protected Unit » d’AXA MPS et de produits d’épargne adossés à l’actif général (+ 233 millions d’euros) notamment sous l’effet de l’accroissement des volumes de produits multi-support chez AXA MPS, ainsi que d’une baisse de la concurrence des produits de dépôt bancaire en ■ les marchés en forte croissance progressent de 15 millions d’euros (+ 4 %) notamment en prévoyance individuelle en Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 41 millions d’euros (+ 10 %) ou de 42 millions d’euros (+ 10 %) à données comparables pour atteindre 443 millions d’euros : ■ les marchés matures sont en hausse de 39 millions d’euros (+ 11 %) à 387 millions d’euros, traduisant principalement l’amélioration de la performance des produits en Unités de Compte, notamment chez AXA MPS ; ■ les marchés en forte croissance progressent de 3 millions d’euros (+ 5 %) à 56 millions d’euros, principalement soutenus par la Turquie (+ 10 millions d’euros) grâce à la bonne performance de l’épargne-retraite, en partie compensée par le Mexique (- 5 millions d’euros) qui réduit activement ses ventes en épargne-prévoyance, dont les La marge financière diminue de 42 millions d’euros (- 15 %) à 245 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière est en baisse de 42 millions d’euros (- 15 %) en raison notamment d’AXA MPS du fait du repli du rendement moyen ainsi que de la baisse des actifs moyens sous gestion imputable au niveau élevé des rachats. Les chargements et autres produits augmentent de 76 millions d’euros (+ 20 %) à 449 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits enregistrent une progression de 77 millions d’euros (+ 21 %) en grande partie imputable à AXA MPS (+ 75 millions d’euros) qui bénéfi cie de l’augmentation de l’amortissement des provisions pour chargements non acquis (en partie compensée dans les frais d’acquisition reportés) liée principalement à l’augmentation des rachats et à la vigueur des ventes du produit en Unités de (1) 5.575 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La marge technique nette progresse de 18 millions d’euros (+ 13 %) à 159 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette augmente de 18 millions d’euros (+ 13 %) grâce à une solide contribution des marchés matures (+ 15 millions d’euros). Ces marchés bénéfi cient d’une amélioration de la marge de mortalité (+ 18 millions d’euros) due à une baisse de la sinistralité en prévoyance. Les frais généraux augmentent de - 3 millions d’euros (+ 1 %) à -509 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux augmentent de - 4 millions d’euros (+ 1 %) : ■ sur les marchés matures, les frais généraux sont en hausse de - 5 millions d’euros, principalement chez AXA MPS, refl étant une augmentation de l’amortissement des frais d’acquisition reportés en ligne avec l’accroissement des ■ sur les marchés en forte croissance, les frais généraux diminuent de + 1 million d’euros, principalement grâce au Mexique (+ 9 millions d’euros), notamment suite à la non- récurrence d’ajustements exceptionnels sur les commissions enregistrés en 2012, une baisse en partie compensée par un accroissement des commissions et des frais commerciaux engagés pour promouvoir l’activité d’épargne-retraite en L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 2 millions d’euros (- 14 %) à - 12 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille est en baisse de 2 millions d’euros (- 14 %). En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel diminue de 3,8 points à 61,2 %. La charge d’impôts augmente de - 22 millions d’euros (+ 41 %) à - 75 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts progresse de - 22 millions d’euros (+ 41 %) principalement sous l’effet de la hausse du résultat opérationnel avant impôts et d’un impôt supplémentaire sur les sociétés (IRES) (1) en Italie (- 8 millions d’euros). Le résultat opérationnel croît de 12 millions d’euros (+ 7 %) à 174 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 12 millions d’euros (+ 7 %). Le résultat courant progresse de 20 millions d’euros (+ 12 %) à 191 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 20 millions d’euros (+ 12 %) en raison de la hausse du résultat opérationnel et d’une hausse des plus-values réalisées nettes des dotations aux provisions pour Le résultat net augmente de 61 millions d’euros (+ 48 %) à 190 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net progresse de 62 millions d’euros (+ 48 %) principalement suite à l’amélioration du résultat courant et à une variation favorable de la juste valeur des dérivés de taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture, notamment chez AXA MPS, ainsi qu’à la non-récurrence de l’accélération de l’amortissement de l’accord de distribution en Grèce en 2012. (1) Taux normal de l’impôt sur les sociétés en Italie. 54 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – HONG KONG Taux de change moyen : 1,00 € = Hong Kong Dollar Le chiffre d’affaires augmente de 94 millions d’euros (+ 5 %) à 1.818 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires est en hausse de 198 millions d’euros (+ 12 %) principalement grâce à l’augmentation des ventes de produits prévoyance et santé adossés à l’actif général (+ 152 millions d’euros) sous l’effet de la croissance des contrats en portefeuille, à la progression des ventes de produits en Unités de Compte (+ 24 millions d’euros) portées par une politique de promotion active et par la signature de contrats importants en 2013, et à l’accroissement des ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général (+ 18 millions d’euros) avec notamment une progression du chiffre d’affaires Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 35 millions d’euros (+ 9 %) à 443 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE sont en hausse de 48 millions d’euros (+ 12 %) grâce à la progression du chiffre d’affaires sur les produits en Unités de Compte (+ 44 millions d’euros) qui ont fait l’objet d’une promotion active, et sur les produits de prévoyance et santé (+ 4 millions d’euros) à la La marge financière diminue de 3 millions d’euros (- 29 %) à 6 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière baisse de 2 millions d’euros (- 27 %), la hausse des revenus fi nanciers générée par des investissements obligataires plus long termes étant plus que compensée par l’augmentation des intérêts crédités aux assurés. (1) 1.818 millions d’euros après éliminations internes. Les chargements et autres produits augmentent de 34 millions d’euros (+ 8 %) à 478 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits progressent de 48 millions d’euros (+ 11 %) principalement en raison de la hausse des chargements sur primes attribuable aux affaires nouvelles et à la croissance des contrats en La marge technique nette est en hausse de 2 millions d’euros (+ 6 %) à 44 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette augmente de 4 millions d’euros (+ 9 %), notamment grâce à une évolution favorable de la sinistralité Les frais généraux augmentent de - 35 millions d’euros (+ 15 %) à - 264 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux progressent de - 43 millions d’euros (+ 19 %) principalement en raison d’une hausse des coûts d’infrastructure et d’une augmentation des frais d’acquisition liée à la croissance des affaires nouvelles et des contrats en L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 7 millions d’euros (- 53 %) à - 6 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille est en baisse de 7 millions d’euros (- 52 %) principalement en raison de la non-récurrence de la mise à jour en 2012 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I augmente de 2,2 points à 51,2 %. La charge d’impôts augmente, passant d’un crédit d’impôts de 2 millions d’euros en 2012 à une charge de 6 millions d’euros en 2013. À taux de change constant, la charge d’impôts augmente de 8 millions d’euros principalement sous l’effet d’une baisse d’un crédit d’impôts lié à un changement de la base comptable pour un bloc de polices d’assurance dans le contexte de la fusion de deux entités d’assurance. Le résultat opérationnel baisse de 1 million d’euros (0 %) à 251 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 6 millions d’euros (+ 2 %). Le résultat courant diminue de 22 millions d’euros (- 8 %) à 251 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant baisse de 15 millions d’euros (- 5 %), la hausse du résultat opérationnel (+ 6 millions d’euros) étant plus que compensée par une baisse des plus-values réalisées. Le résultat net progresse de 35 millions d’euros (+ 15 %) à 269 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 43 millions d’euros (+ 18 %), la baisse du résultat courant (- 15 millions d’euros) étant plus que compensée par une évolution favorable de la juste valeur des dérivés de taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture (+ 31 millions d’euros) et par la non-récurrence des pertes enregistrées en 2012 suite à la fermeture de deux réseaux de distribution et la fermeture du bureau de représentation à VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – ASIE DU SUD-EST, INDE ET CHINE Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Résu ltat courant part du Groupe Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résul tat) et sur dérivés. Impact des opérations exce ptionnelles (incluant les activités cédées) C harges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Coûts d'intégration et de rest ructuration Dans un souci de cohérence, les données de 2013 ont été comparées au même périmètre en 2012 ; autrement dit, elles ont été retraitées pour tenir compte de l’alignement de l’exercice comptable sur l’année civile du Groupe en Indonésie, en Chine et en Thaïlande depuis l’exercice 2012 et, en Inde et Le chiffre d’affaires (1) (2) diminue de 27 millions d’euros (- 9 %) à 268 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 21 millions d’euros (+ 8 %) en raison notamment de l’augmentation des ventes de produits prévoyance et santé adossés à l’actif général principalement à Singapour avec le lancement de nouveaux produits, en partie compensée par le ralentissement des produits en Unités de Les affaires nouvelles en base APE (2) restent stables à 463 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE augmentent de 84 millions d’euros (+ 21 %) principalement du fait : ■ du dynamisme persistant des ventes de produits prévoyance et santé adossés à l’actif général en Chine (+ 32 millions d’euros) refl étant la croissance régulière de l’activité de la joint-venture ICBC-AXA Life lancée en juillet 2012 ; ■ de ventes soutenues en Thaïlande (+ 29 millions d’euros) concernant les produits de prévoyance et santé, ainsi que les produits d’épargne adossés à l’actif général ; ■ de la progression des ventes à Singapour (+ 16 millions d’euros) en raison notamment du succès des produits d’épargne-prévoyance adossés à l’actif général lancés (1) 268 millions d’euros après éliminations internes. (2) Périmètre des branches Vie, Épargne, Retraite en Asie du Sud-Est, Inde & Chine : pour le chiffre d’affaires : Singapour et fi liales en Indonésie hors bancassurance, sur la base d’une participation de 100 % ; pour les affaires nouvelles en base APE, la VAN, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net : Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Philippines et Singapour, sur une base part du Groupe. Les activités en 56 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel (1) augmente de 6 millions d’euros (+ 7 %) à 92 millions d’euros. À données comparables, le résultat opérationnel progresse de 16 millions d’euros (+ 20 %) Le résultat courant (1) augmente de 7 millions d’euros (+ 8 %) à 92 millions d’euros. À données comparables, le résultat courant progresse de 16 millions d’euros (+ 20 %) en raison de ■ la hausse des volumes et de l’amélioration de la sinistralité en Thaïlande (+ 7 millions d’euros) ; ■ de la croissance de l’activité en Chine (+ 3 millions d’euros) et à Singapour (+ 3 millions d’euros) ; ■ de la diminution des pertes en Inde (+ 4 millions d’euros) à la Le résultat net (1) diminue de 7 millions d’euros (- 10 %) à 70 millions d’euros. À données comparables, le résultat net augmente de 1 %, principalement en raison de la hausse du résultat courant, en partie compensée par l’impact lié à l’acquisition du portefeuille de plans d’épargne salarié à Les tableaux suivants présentent les résultats des autres pays dans lesquels AXA exerce une activité d’assurance Vie, Épargne, Résultat opérationnel, Résultat courant et Résultat net Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (1) Périmètre des branches Vie, Épargne, Retraite en Asie du Sud-Est, Inde & Chine : pour le chiffre d’affaires : Singapour et fi liales en Indonésie hors bancassurance, sur la base d’une participation de 100 % ; pour les affaires nouvelles en base APE, la VAN, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net : Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Philippines et Singapour, sur une base part du Groupe. Les activités en I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel ainsi que le résultat courant et le résultat net s’élèvent à - 31 millions d’euros en 2013 suite à la poursuite des investissements et des frais de marketing direct visant à assurer le développement de l’activité. Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 2 millions d’euros (+ 11 %) à - 17 millions d’euros. Le résultat net augmente de 1 million d’euros (+ 7 %) à Les tableaux suivants analysent le chiffre d'affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des activités dommages d'AXA pour les périodes indiquées. Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (1) AXA Life Invest Services (ex-AXA Global Distributors fusionné avec AXA Life Hedging services) promeut la distribution de contrats en unités de comptes avec garanties via des partenariats bancaires tiers. 58 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) L'Europe Centrale et de l'Est inclut l'Ukraine et Reso (Russie). (b) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, le Maroc, la Turquie, la Région du Golfe et le Mexique. (c) Le périmètre du Direct inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (d) L'Asie inclut Hong Kong, Singapour et la Malaisie. Europe centrale et de l'Est - Luxembourg (a) Région Méditerranée et Amérique Latine (b) Europe centrale et de l'Est - Luxembourg (b) Région Méditerranée et Amérique Latine (c) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Hors Reso – Le ratio combiné de Reso s'élève à 98,9 % au 31 décembre 2013. (c) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, le Maroc, la Turquie, la Région du Golfe et le Mexique. (d) Le périmètre du Direct inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (e) L'Asie inclut Hong Kong, Singapour et la Malaisie. (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) L'Europe Centrale et de l'Est inclut l'Ukraine et Reso (Russie). (c) La Région Méditerranéenne et Amérique Latine inclut autres pays hors activités Direct comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Maroc, la Région du Golfe, le Mexique et le Liban. (d) Le périmètre du Direct inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (e) L'Asie inclut l'Inde, Hong Kong, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande. Europe centrale et de l'Est - Luxembourg (b) Région Méditerranée et Amérique Latine (c) Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. 60 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le taux de chargement global diminue de 1,5 point à 29,4 % sous l’effet de l’amélioration du taux de chargement et d’une baisse des frais de gestion des sinistres. Il s’ensuit une amélioration de 0,4 point du ratio combiné à Le résultat financier net progresse de 9 millions d’euros (+ 2 %) à 522 millions d’euros, la baisse des rendements du portefeuille obligataire étant plus que compensée par la distribution exceptionnelle de dividendes de fonds obligataires La charge d’impôts recule de 2 millions d’euros (- 1 %) à - 304 millions d’euros en conséquence de la hausse du résultat opérationnel avant impôts, compensée par un mix plus favorable du taux d’imposition sur les sociétés. En conséquence, le résultat opérationnel augmente de 45 millions d’euros (+ 9 %) à 531 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 19 millions d’euros (+ 3 %) à 563 millions d’euros, tiré par la progression du résultat opérationnel, par une diminution des dotations aux provisions pour dépréciation (+ 19 millions d’euros), essentiellement sur les portefeuilles d’actions, du fait de l’amélioration des conditions de marché, et par l’impact favorable de l’évolution des dérivés de couverture sur actions (+ 45 millions d’euros), le tout compensé en partie par de moindres plus-values réalisées (- 90 millions d’euros), principalement sur actions et actifs Le résultat net augmente de 20 millions d’euros (+ 3 %) à 604 millions d’euros suite à la progression du résultat courant ainsi qu’à un produit exceptionnel lié à l’intégration d’AXA Caraïbes dans le périmètre de consolidation du groupe, en partie compensés par une variation moins favorable de la juste valeur des produits dérivés, en particulier sur les stratégies de Le chiffre d’affaires est en hausse de 212 millions d’euros (+ 4 %) à 5.942 millions d’euros (1). À données comparables, autrement dit principalement en excluant le transfert vers AXA Assistance de certaines garanties de services, le chiffre d’affaires est en hausse de 4 % (+ 217 millions d’euros) : ■ Particuliers (57 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 1 % à 3.347 millions d’euros, principalement grâce à des hausses tarifaires sur tous les segments et à un apport net positif de nouveaux contrats dans les branches automobile ■ Entreprises (43 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 6 % à 2.506 millions d’euros, principalement grâce à des hausses tarifaires, compensées en partie par une baisse des volumes dans un contexte de souscription Le résultat technique net progresse de 43 millions d’euros (+ 3 %), à 1.710 millions d’euros : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente de 0,3 point à 73,7 %, essentiellement en raison d’une climatiques, ainsi que d’une dégradation de la sinistralité dans la branche construction, compensées en partie par des hausses tarifaires et par une moindre fréquence des sinistres, notamment dans l’assurance automobile de particuliers ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices augmente de 0,1 point à 70,9 % du fait de la hausse du ratio de sinistralité de l’exercice courant et d’un renforcement des provisions une évolution plus favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs, notamment en responsabilité civile et Le taux de chargement recule de 0,5 point à 23,7 % principalement grâce à une diminution de la base de coûts et à une contribution plus élevée d’éléments fi scaux positifs non récurrents (+ 29 millions d’euros en 2013 contre + 16 millions (1) 5.853 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1.00 € = £ (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. ■ Entreprises (51 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en hausse de 9 % à 1.958 millions d’euros. La branche automobile progresse de 9 % à 395 millions d’euros principalement en raison des affaires nouvelles et d’une amélioration du taux de rétention au Royaume-Uni. Les branches non automobiles augmentent de 8 %. La branche dommages aux biens s’inscrit en hausse de 11 % à 535 millions d’euros grâce à des hausses tarifaires et au dynamisme des affaires nouvelles. La branche santé progresse de 7 % à 765 millions d’euros principalement du fait de la poursuite de la croissance du segment Grandes entreprises au Royaume-Uni et à l’international. Le chiffre d’affaires recule de 243 millions d’euros (- 6 %) à 3.907 millions d’euros (1). À données comparables, il enregistre un repli de 70 millions d’euros (- 2 %) : ■ Particuliers (49 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en recul de 10 % à 1.888 millions d’euros. La branche automobile baisse de 5 % à 530 millions d’euros en raison d’une concurrence accrue sur les prix au Royaume-Uni et en Irlande. Les branches non automobiles reculent de 12 %, à 1.358 millions d’euros. La branche dommages aux biens s’inscrit en baisse de 23 % à 476 millions d’euros principalement suite à l’évolution défavorable des volumes sous l’effet des augmentations tarifaires et du non- renouvellement de contrats non rentables au Royaume- Uni. La branche santé est en hausse de 4 % à 621 millions d’euros grâce à la poursuite de la croissance de l’activité aussi bien au Royaume-Uni qu’à l’international. Les autres produits d’assurance pour les particuliers reculent de 22 % à 261 millions d’euros suite au non-renouvellement de contrats non rentables et à l’abandon de certains produits (1) 3.807 millions d’euros après éliminations internes. 62 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat technique net progresse de 54 millions d’euros (+ 5 %) à 1.264 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net augmente de 99 millions d’euros ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant recule de 2,2 points à 67,2 % en raison d’une diminution des sinistres liés aux catastrophes naturelles (- 0,7 point) et d’une diminution des sinistres graves dans la branche dommages aux biens (- 1,1 point) s’expliquant principalement par la diminution des charges relatives aux événements climatiques. Le recul du ratio de sinistralité s’explique également par l’amélioration des marges de la branche santé (- 0,5 point) et d’une baisse des frais de gestion des sinistres suite à l’évolution du mix d’activités en faveur de la clientèle d’entreprises, compensées en partie par une dégradation des autres branches d’assurance aux particuliers (0,4 point) du fait de la hausse des sinistres survenus dans la branche voyage, conséquence de l’amélioration de la situation économique ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices diminue de 2,6 points à 67,9 %, refl et de l’amélioration du ratio de sinistralité de l’exercice courant et d’une réduction des dotations aux provisions pour sinistres sur exercices antérieurs Le taux de chargement progresse de 0,5 point à 30,6 %. Le ratio d’administration augmente de 0,9 point à 9,1 % suite à la diminution du chiffre d’affaires et à la hausse des coûts liés aux investissements informatiques issue notamment de l’impact du développement du réseau d’accès direct au consommateur de la branche santé. Ces éléments sont partiellement compensés par les économies réalisées grâce aux programmes de restructuration. Le ratio d’acquisition recule de 0,4 point à 21,5 % du fait de la réorientation du mix d’activités vers des produits et canaux aux commissions moins élevées. De ce fait, le taux de chargement global s’inscrit en hausse de 0,3 point à 33,5 %. Le ratio combiné recule de 2,2 points à 98,5 %. Le résultat financier net diminue de 25 millions d’euros (- 11 %) à 208 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net recule de 19 millions d’euros (- 8 %) en raison d’une baisse des rendements sur les portefeuilles obligataires et d’une baisse des revenus immobiliers et des La charge d’impôts augmente de - 15 millions d’euros (+ 32 %) à - 65 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts s’inscrit en hausse de - 18 millions d’euros (+ 36 %) du fait de l’augmentation du résultat opérationnel Le résultat opérationnel progresse de 48 millions d’euros (+ 31 %) à 202 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 54 millions d’euros (+ 35 %). Le résultat courant augmente de 17 millions d’euros (+ 9 %) à 212 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 23 millions d’euros (+ 12 %) du fait de la croissance du résultat opérationnel (+ 54 millions d’euros), compensée en partie par une diminution des plus-values réalisées (- 31 millions d’euros) principalement sur des actifs Le résultat net progresse de 62 millions d’euros (+ 40 %) à 216 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net s’inscrit en hausse de 68 millions d’euros (+ 44 %) grâce à la progression du résultat courant, à une variation favorable de la juste valeur des actifs fi nanciers et produits dérivés (+ 37 millions d’euros) due principalement à la meilleure performance des swaps de taux d’intérêt et d’infl ation, ainsi qu’à un effet de change favorable (+ 7 millions d’euros). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Le chiffre d’affaires recule de 17 millions d’euros (0 %) à ■ Particuliers (57 % du chiffre d’affaires) : les primes restent stables à 2.151 millions d’euros, les hausses tarifaires ayant compensé les pertes de contrats ; ■ Entreprises (35 % du chiffre d’affaires) : les primes reculent de 1 % à 1.316 millions d’euros principalement suite au nettoyage du portefeuille de contrats automobile et du fait d’un positionnement produit moins compétitif en ■ Autres (8 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en hausse de 4 % à 340 millions d’euros, principalement tirées par une hausse des acceptations en protection juridique. Le résultat technique net augmente de 15 millions d’euros à ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant baisse de 1,0 point à 70,3 % grâce à l’amélioration de la sinistralité attritionnelle (- 6,8 points) issue des hausses de tarifs et d’une moindre fréquence, malgré des catastrophes naturelles de plus grande ampleur, notamment les inondations en Bavière et en Saxe (50 millions d’euros), ou les tempêtes Norbert (39 millions d’euros) et Andreas (29 millions d’euros) ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices baisse de 0,4 point à 69,0 % principalement grâce au repli du ratio de sinistralité de l’exercice courant, partiellement compensé par une évolution positive moins favorable des provisions pour (1) 3.779 millions d’euros après éliminations internes. 64 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le taux de chargement recule de 1,1 point à 29,2 % principalement du fait de la baisse des frais généraux grâce aux programmes d’amélioration de la productivité. Le taux de chargement global recule de 0,6 point à 32,8 % suite à la diminution des frais généraux, en partie compensée par une augmentation des provisions pour frais de gestion des En conséquence, le ratio combiné baisse de 1,6 point à Le résultat financier net croît de 29 millions d’euros (+ 9 %) à 360 millions d’euros essentiellement du fait de distributions La charge d’impôts augmente de 42 millions d’euros (+ 46 %) à - 133 millions d’euros principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel avant impôts ainsi que de la non- récurrence d’éléments fi scaux favorables de 2012 (11 millions Le résultat opérationnel progresse de 45 millions d’euros (+ 18 %) à 295 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 65 millions d’euros (+ 25 %) à 320 millions d’euros principalement grâce à la progression du résultat opérationnel et à une augmentation des plus-values réalisées nettes, majoritairement sur le portefeuille d’actions. Le résultat net diminue de 21 millions d’euros (- 7 %) à 271 millions d’euros principalement suite à une variation plus défavorable de la juste valeur des fonds obligataires due, pour l’essentiel, à la montée des taux d’intérêt, partiellement compensée par la hausse du résultat courant. Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1.00 € = Swiss Franc (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires diminue de 30 millions d’euros (- 1 %) à 2.714 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 20 millions d’euros (+ 1 %) : ■ Particuliers (55 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 3 % à 1.483 millions d’euros suite à une croissance des volumes dans toutes les principales branches, et à des hausses de tarifs dans les branches habitation et ■ Entreprises (45 % du chiffre d’affaires) : les primes reculent de 2 % à 1.238 millions d’euros essentiellement du fait d’une Le résultat technique net recule de 34 millions d’euros (- 3 %) à 972 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net diminue de 16 millions d’euros (- 2 %) : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant s’améliore de 0,2 point à 69,1 % principalement grâce à une amélioration la sinistralité attritionnelle, en particulier dans dommages aux biens des particuliers, malgré une hausse de la charge au titre des événements climatiques (+ 0,3 point) ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices croît de 0,7 point à 64,0 % du fait de l’évolution positive moins favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs, en partie compensée par l’amélioration du ratio de sinistralité de Le taux de chargement s’améliore de 1,3 point à 24,9 % grâce notamment à la poursuite d’une maîtrise stricte des coûts et à l’impact positif non récurrent d’une réévaluation des engagements au titre des prestations de retraite des salariés. Le taux de chargement global baisse de 1,6 point à 28,8 %. En conséquence, le ratio combiné diminue de 0,6 point à Le résultat financier net baisse de 11 millions d’euros (- 5 %) à 207 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net recule de 7 millions d’euros (- 3 %) principalement en raison d’un niveau bas des taux de rendements des (1) 2.706 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La charge d’impôts diminue de 1 million d’euros (- 1 %) à 98 millions d’euros. À taux de change constant, la charge résultat opérationnel et des plus-values réalisées sur toutes les catégories d’actifs étant compensées par une hausse des Le résultat opérationnel progresse de 3 millions d’euros (+ 1 %) à 405 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 10 millions d’euros (+ 3 %). Le résultat courant baisse de 8 millions d’euros (- 2 %) à 411 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant recule de 1 million d’euros, les croissances du Le résultat net progresse de 1 million d’euros (+ 0 %) à 379 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 8 millions d’euros (+ 2 %) principalement grâce à une variation favorable de la juste valeur des fonds de private Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires recule de 37 millions d’euros (- 2 %) à Le résultat technique net diminue de 12 millions d’euros (- 2 %) à 756 millions d’euros : ■ Particuliers (50 % du chiffre d’affaires) : les primes diminuent de 2 % à 1.029 millions d’euros suite à des opérations de nettoyage du portefeuille, compensées en partie par des hausses tarifaires dans les branches automobile et ■ Entreprises (48 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en recul de 3 % à 993 millions d’euros en raison d’une baisse de l’assurance automobile (- 14 millions d’euros) imputable à un contexte économique diffi cile, et de la branche maritime (- 13 millions d’euros) suite au transfert d’un contrat signifi catif ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant baisse de 1,9 point à 66,9 %, principalement tiré par une amélioration du ratio de sinistralité attritionnelle (- 1,9 point) résultant des hausses de tarifs, d’une diminution de la fréquence des sinistres, ainsi que d’une baisse de la charge des sinistres graves (- 1,0 point), en partie compensées par la réassurance ■ le ratio de sinistralité tous exercices diminue de 0,1 point à 63,4 %, l’amélioration du ratio de sinistralité de l’exercice courant étant compensée par une évolution positive moins favorable des provisions pour sinistres sur exercices (1) 2.025 millions d’euros après éliminations internes. 66 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le taux de chargement reste globalement stable à 30,3 %. Le taux de chargement global augmente d’un demi-point à 38,3 % en raison des investissements informatiques effectués En conséquence, le ratio combiné reste stable à 93,7 %. Le résultat financier net augmente de 2 millions d’euros (+ 1 %) à 199 millions d’euros grâce à une hausse des dividendes consécutive à une part accrue des actions dans l’allocation d’actifs, largement compensée par une baisse du La charge d’impôts baisse de 1 million d’euros à - 106 millions d’euros, en ligne avec l’évolution du résultat opérationnel. Le résultat opérationnel progresse de 1 million d’euros à Le résultat courant progresse de 34 millions d’euros (+ 15 %) à 266 millions d’euros principalement grâce à une hausse des plus-values réalisées sur les actifs obligataires (+ 38 millions d’euros) et immobiliers (+ 35 millions d’euros) suite à une cession exceptionnelle en 2013, le tout partiellement compensé par une baisse des plus-values réalisées sur les actions (- 30 millions d’euros) et par une augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs (- 12 millions d’euros). Le résultat net progresse de 19 millions d’euros (+ 9 %) à 233 millions d’euros essentiellement du fait de la croissance du résultat courant, en partie compensée par une variation défavorable de la juste valeur des produits dérivés sur l’infl ation. DOMMAGES – EUROPE CENTRALE ET DE L’EST ET LUXEMBOURG Résultat opérationnel, Résultat courant et Résultat net Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Reso est mise en équivalence. La quote-part d'AXA dans le profi t est comptabilisée en résultat. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le chiffre d’affaires recule de 2 millions d’euros (- 3 %) à 71 millions d’euros après éliminations internes. À données comparables, le chiffre d’affaires reste stable grâce à une bonne performance des réseaux de distribution propriétaires, compensée en partie par une diminution des primes en Le résultat opérationnel recule de 22 millions d’euros à 20 millions d’euros à taux de change constant malgré la solide croissance du portefeuille (+ 17 %), refl étant une détérioration du ratio de sinistralité, une hausse des frais d’administration et une diminution du résultat fi nancier. En conséquence, le ratio combiné croît de 5,4 points à 98,9 %. Le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net s’inscrivent en hausse de 33 % à 2 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat progresse de 1 million d’euros (+ 39 %), la forte augmentation du résultat fi nancier étant partiellement occultée par une dégradation de 1,6 point du ratio combiné imputable à l’évolution du mix produits. Le résultat courant diminue de 16 millions d’euros à 21 millions d’euros à taux de change constant principalement en raison de la baisse du résultat opérationnel (- 22 millions d’euros), compensée en partie par l’absence de dotations aux provisions pour dépréciation sur les actifs obligataires Le résultat net diminue de 11 millions d’euros à 34 millions d’euros à taux de change constant, traduisant principalement la baisse du résultat courant (- 16 millions d’euros). DOMMAGES – RÉGION MÉDITERRANÉE ET AMÉRIQUE LATINE Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature 68 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le chiffre d’affaires augmente de 285 millions d’euros (+ 4 %) à 7.391 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 393 millions d’euros (+ 6 %), tiré par une accélération sur les marchés à forte croissance (+ 15 %, soit + 502 millions d’euros), en partie compensée par un déclin des marchés matures (- 3 %, soit - 109 millions d’euros), au premier rang desquels l’Espagne qui continue de pâtir d’un augmentent de 3 % à 4.198 millions d’euros, tirées par l’assurance automobile (+ 4 %, soit + 117 millions d’euros) en conséquence de la croissance enregistrée en Turquie (+ 194 millions d’euros) permise à la fois par des hausses tarifaires et par une augmentation des volumes, en partie compensées par des replis en Italie (- 42 millions d’euros) et en Espagne (- 37 millions d’euros) où l’apport net positif de nouveaux contrats a été plus que compensé par des effets de mix et de tarifs ; ■ Entreprises (43 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 10 % à 3.185 millions d’euros, tirées par l’assurance automobile (+ 15 %, soit + 145 millions d’euros) en Turquie (+ 96 millions d’euros) essentiellement grâce à des hausses tarifaires, et dans les pays du Golfe (+ 53 millions d’euros) grâce à de nouveaux grands comptes. Les branches non automobiles s’inscrivent en hausse (+ 7 %, soit + 142 millions d’euros) sur les marchés à forte croissance (+ 145 millions d’euros) avec une progression des volumes et des augmentations de tarifs dans l’assurance santé aussi bien dans les pays du Golfe (+ 50 millions d’euros) qu’au Mexique (+ 20 millions d’euros), et la signature d’affaires nouvelles dans les dommages aux biens en Turquie (+ 34 millions d’euros) et au Mexique (+ 16 millions d’euros) ; ■ Autres (1 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 14 % à 48 millions d’euros. Le résultat technique net augmente de 127 millions d’euros (+ 7 %) à 1.901 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net progresse de 147 millions d’euros (+ 8 %), tiré par la Turquie (+ 314 millions d’euros) et l’Italie (+ 40 millions d’euros), le tout partiellement compensé par l’Espagne (- 182 millions d’euros), le Maroc (- 12 millions d’euros) et AXA MPS (- 6 millions d’euros). ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant recule de 0,3 point à 72,7 %, dont 0,7 point au titre des charges relatives aux catastrophes naturelles. Ce dernier s’améliore de 2,4 points sur les marchés à forte croissance et se détériore de 1,2 point sur les marchés matures. Hors charges relatives aux catastrophes naturelles, l’amélioration enregistrée sur les marchés à forte croissance provient principalement de la Turquie suite à des hausses tarifaires dans l’assurance automobile. La dégradation des marchés matures est imputable essentiellement à l’Espagne, avec des baisses de tarifs et un mix produits défavorable dans la branche automobile, ainsi qu’à une augmentation des sinistres graves dans l’assurance dommages aux biens, éléments en partie compensés par l’Italie qui bénéfi cie d’une baisse du coût moyen des sinistres dans les branches automobile et dommages aux biens des particuliers ; (1) 7.360 millions d’euros après éliminations internes. (2) Taux normal de l’impôt sur les sociétés en Italie. ■ le ratio de sinistralité tous exercices recule de 0,9 point à 73,8 % suite à une évolution moins défavorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs (+ 44 millions d’euros), principalement dans l’assurance automobile en Turquie (+ 130 millions d’euros) et en Italie (+ 20 millions d’euros), le tout en partie compensé par l’Espagne (- 79 millions d’euros) en raison d’une hausse du coût moyen des sinistres dans les branches automobile et habitation, par les pays du Golfe (- 17 millions d’euros) et par le Maroc (- 12 millions d’euros). Le taux de chargement recule de 0,2 point à 25,5 % principalement grâce à l’amélioration du taux d’acquisition sur les marchés à forte croissance (- 0,5 point) consécutive à la croissance des volumes et à une diminution du taux de commissions aussi bien dans les pays du Golfe, grâce à un mix produits favorable, qu’en Turquie, du fait d’une baisse des commissions de performance. Les marchés matures enregistrent une dégradation de 0,1 point, les effets positifs des plans d’amélioration de la productivité étant largement compensés par un effet volume défavorable. Le taux de chargement global progresse de 0,4 point à En conséquence, le ratio combiné recule de 1,2 point à Le résultat financier net augmente de 20 millions d’euros (+ 5 %) à 404 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net augmente de 26 millions d’euros (+ 7 %), principalement du fait de la Turquie en raison d’une La charge d’impôts croît de 12 millions d’euros (+ 9 %) à \- 150 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts augmente de 14 millions d’euros (+ 10 %) en raison à la fois de l’augmentation du résultat opérationnel avant impôts et d’un impôt supplémentaire sur les sociétés (IRES) (2) en Italie (- 21 millions d’euros), le tout partiellement compensé par un Le résultat opérationnel augmente de 48 millions d’euros (+ 21 %) à 281 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 51 millions d’euros (+ 22 %). Le résultat courant reste stable à 272 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant ressort en hausse de 2 millions d’euros (+ 1 %), la hausse du résultat opérationnel combinée à une variation positive de l’impact des dérivés de couverture actions, étant en grande partie compensés par une baisse des plus-values nettes réalisées (- 58 millions d’euros) aussi bien sur les actions que sur les actifs obligataires. Le résultat net progresse de 12 millions d’euros (+ 5 %) à 245 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net s’inscrit en hausse de 15 millions d’euros (+ 7 %) grâce à une diminution des coûts de restructuration et à un effet de change favorable, en partie compensés par une variation moins favorable de la juste valeur des OPCVM. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le segment d’activité Direct comprend des activités en France (23 % du chiffre d’affaires total du segment), au Royaume-Uni (22 %), en Corée du Sud (20 %), au Japon (14 %), en Espagne (8 %), en Italie (5 %), en Belgique (4 %), en Pologne (3 %) et au Le chiffre d’affaires progresse de 60 millions d’euros (+ 3 %) à 2.274 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 105 millions d’euros (+ 5 %) : ■ Particuliers (87 % du chiffre d’affaires) : les primes progressent de 78 millions d’euros (+ 4 %) à 1.975 millions d’euros principalement grâce à la France (+ 14 %, soit 47 millions d’euros), au Japon (+ 7 %, soit + 25 millions d’euros) et à l’Italie (+ 20 %, soit + 20 millions d’euros), en partie compensés par le Royaume-Uni (- 5 %, soit - 22 millions d’euros) et l’Espagne (- 10 %, soit - 21 millions d’euros). Cette évolution refl ète une croissance des affaires nouvelles et une plus grande fl uidité du marché, en partie compensées par une baisse des primes moyennes ainsi que par une concurrence accrue au Royaume-Uni et en Espagne ; ■ Assurance de particuliers hors automobile (13 % du chiffre d’affaires) : les primes progressent de 27 millions d’euros (+ 10 %) à 299 millions d’euros principalement grâce à une hausse des volumes et des tarifs en France, et à une croissance des volumes en Corée du Sud. Le résultat technique net augmente de 53 millions d’euros (+ 11 %) à 512 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net s’inscrit en hausse de 80 millions ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant recule de 2,2 points à 76,9 % grâce à la poursuite de l’amélioration de la souscription refl étant une meilleure segmentation, à la baisse de la fréquence des sinistres en assurance automobile et à des conditions climatiques favorables sur ■ le ratio de sinistralité tous exercices recule de 2,4 points à 76,8 % principalement du fait de la baisse du ratio de Le taux de chargement augmente de 0,8 point à 22,3 %. Le ratio d’acquisition augmente de 0,6 point, conséquence d’une diminution des primes moyennes au Royaume-Uni et d’une baisse des volumes en Espagne. Le ratio administratif augmente de 0,2 point principalement en raison d’une évolution défavorable du mix produits avec une hausse des affaires nouvelles et une baisse des renouvellements. Le taux de chargement global s’inscrit en hausse de 0,8 point En conséquence, le ratio combiné recule de 1,6 point à (1) 2.274 millions d’euros après éliminations internes. 70 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat financier net progresse de 7 millions d’euros (+ 7 %) à 105 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net enregistre une croissance de 9 millions d’euros (+ 10 %) grâce à une croissance des actifs sous Le résultat courant augmente de 33 millions d’euros à 88 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant s’inscrit en hausse de 37 millions d’euros grâce à la progression du résultat opérationnel et à une hausse des plus- Le résultat net progresse de 37 millions d’euros à 84 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 42 millions d’euros principalement grâce à la hausse du La charge d’impôts augmente de 9 millions d’euros à \- 39 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts augmente de 11 millions d’euros suite à la croissance du résultat opérationnel avant impôts, en partie compensée Le résultat opérationnel progresse de 30 millions d’euros à 85 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel croît de 35 millions d’euros. Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Note : Périmètre de la branche Dommages en Asie pour le chiffre d’affaires et le ratio combiné : Hong Kong, la Malaisie et Singapour sur la base d’une participation à 100 % ; pour le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net : l’Inde, Hong Kong, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande, en part du groupe. Les activités en Chine et en Indonésie ne sont pas consolidées. Les activités en Inde et en Thaïlande sont Dans les commentaires qui suivent, la base de publication à données comparables comprend 12 mois de résultat sur l’exercice 2012 du portefeuille d’HSBC à Hong Kong et à I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le chiffre d’affaires augmente de 293 millions d’euros (+ 55 %) à 822 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 68 millions d’euros (+ 9 %) : ■ Particuliers (49 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 26 millions d’euros (+ 7 %), à 408 millions d’euros, tirées par l’assurance automobile (+ 16 millions d’euros) du fait de l’apport net positif de nouveaux contrats, refl et de la hausse des ventes de voitures particulières en Malaisie, et par l’assurance non automobile (+ 10 millions d’euros) avec une croissance de la branche santé par le canal de la bancassurance aussi bien à Hong Kong qu’en Malaisie ; ■ Entreprises (51 % du chiffre d’affaires) : les primes progressent de 46 millions d’euros (+ 12 %) à 426 millions d’euros, tirées par les éléments suivants : l’assurance santé (+ 21 millions d’euros) grâce à de nouveaux grands comptes et à une croissance des volumes à Hong Kong parallèlement à une hausse des volumes à Singapour et en Malaisie, la branche accidents du travail (+ 8 millions d’euros) soutenue par une hausse des volumes à Singapour et par des augmentations de tarifs à Hong Kong, l’assurance dommages aux biens (+ 5 millions d’euros) principalement du fait des contrats auprès des PME en Malaisie, l’assurance construction (+ 5 millions d’euros) principalement grâce à de nouveaux projets à Singapour et en Malaisie, et (v) l’assurance automobile (+ 4 millions d’euros) essentiellement du fait de la croissance enregistrée par les agents et les courtiers en Le résultat technique net augmente de 99 millions d’euros (+ 58 %) à 270 millions d’euros. À données comparables, le résultat technique net progresse de 27 millions d’euros ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant s’améliore de 1,0 point à 68,0 %. À données comparables, le ratio de sinistralité de l’exercice courant s’améliore de 0,8 point principalement grâce à la branche accidents du travail (- 7,5 points) du fait de hausses tarifaires et d’une souscription sélective à Hong Kong, ainsi que d’une sinistralité favorable à Singapour, à l’assurance dommages aux biens des entreprises (- 3,3 points) suite à une diminution des sinistres graves, notamment à Hong Kong, et aux remboursements favorables de réassurance à Singapour, et enfi n à l’assurance santé des entreprises (- 2,6 points) suite à des hausses tarifaires à Hong Kong et à une meilleure couverture de réassurance à Hong Kong et à Singapour, éléments en partie compensés par l’assurance automobile aux particuliers (+ 3,0 points) du fait d’une hausse de la fréquence des sinistres et d’effets tarifaires négatifs à Singapour, ainsi que d’une plus grande sévérité des sinistres en Malaisie ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices s’améliore de 1,6 point à 66,0 %. À données comparables, le ratio de sinistralité tous exercices s’améliore de 0,8 point principalement grâce à l’amélioration du ratio de sinistralité de l’exercice courant. Le taux de chargement s’améliore de 1,3 point à 27,0 %. À données comparables, le taux de chargement s’améliore de 1,6 point principalement du fait d’une baisse des frais d’acquisition (- 1,4 point) grâce à la diminution des commissions payées à la banque HSBC suite à la reprise du portefeuille de cette dernière, et d’une variation favorable du mix produits à Le taux de chargement global s’améliore de 1,6 point à En conséquence, le ratio combiné s’améliore de 2,9 points à 93,1 %. À données comparables, le ratio combiné s’améliore Le résultat financier net progresse de 5 millions d’euros à 19 millions d’euros. À données comparables, le résultat La charge d’impôts augmente de 7 millions d’euros à \- 13 millions d’euros. À données comparables, la charge d’impôts croît de 4 millions d’euros du fait de la hausse du Le résultat opérationnel progresse de 35 millions d’euros à 58 millions d’euros (2). À données comparables, le résultat opérationnel augmente de 28 millions d’euros. Le résultat courant s’inscrit en hausse de 28 millions d’euros à 55 millions d’euros (2). À données comparables, le résultat courant progresse de 21 millions d’euros, tiré par la croissance du résultat opérationnel et par une diminution des plus-values Le résultat net augmente de 14 millions d’euros à 13 millions d’euros (2). À données comparables, le résultat net progresse de 6 millions d’euros grâce à la croissance du résultat courant, en partie compensée par l’amortissement de l’accord de distribution de dix ans et les coûts d’intégration liés à (1) 816 millions d’euros après éliminations internes. (2) La Thaïlande (part du Groupe : 99,3%) et l’Inde (part du Groupe : 26%) ont été consolidées pour la première fois en 2013 par mise en 72 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe de la branche Assurance Internationale pour les périodes indiquées : AXA Global Life et AXA Global P&C (a) Incluant AXA Liabilities Managers et AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET AXA Global Life et AXA Global P&C Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Incluant AXA Liabilities Managers et AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Ratio de sinistralité de l'exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires augmente de 26 millions d’euros (+ 1 %) à 2.099 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 51 millions d’euros (+ 2 %), notamment dans les branches automobile (+ 9 %) et marine (+ 3 %) grâce à la croissance du portefeuille, et en construction (+ 7 %). Cette croissance est partiellement compensée par un repli de la branche aviation (- 9 %) dû principalement à des baisses tarifaires suite à l’évolution favorable de la sinistralité ces Le résultat technique net progresse de 18 millions d’euros (+ 5 %) à 381 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net augmente de 20 millions d’euros ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente de 1,9 point à 85,5 % en raison de sinistres graves, principalement en responsabilité civile et en construction ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices s’améliore de 0,3 point à 81,9 % principalement en raison d’une évolution plus favorable de la sinistralité sur exercices antérieurs en aviation. Le taux de chargement augmente de 0,2 point à 15,8 % en raison de la hausse du ratio de commissions suite à une Le taux de chargement global se dégrade de 0,3 point à En conséquence, le ratio combiné s’améliore de 0,1 point à Le résultat financier net diminue de 2 millions d’euros (- 1 %) à 193 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net baisse de 1 million d’euros principalement en raison d’une baisse des revenus des placements obligataires (- 13 millions d’euros) en partie compensée par une hausse des revenus des actions (+ 7 millions d’euros). La charge d’impôts baisse de 2 millions d’euros (- 3 %) à \- 91 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts diminue de 2 millions d’euros (- 2 %) en raison de la baisse du résultat opérationnel avant impôts, en partie compensée par une hausse des impôts au titre de l’évolution de la sinistralité sur exercices antérieurs. En conséquence, le résultat opérationnel progresse de 4 millions d’euros (+ 3 %) à 149 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 5 millions d’euros (+ 4 %). Le résultat courant augmente de 19 millions d’euros (+ 13 %) à 160 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 20 millions d’euros (+ 14 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel et d’une augmentation des plus-values nettes réalisées (+ 15 millions d’euros), principalement sur des actifs immobiliers. (1) 2.093 millions d’euros après éliminations internes. 74 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel est stable à 20 millions d’euros principalement en raison de la croissance de l’activité sur tous les marchés, en partie compensée par une augmentation des coûts de développement, essentiellement sur les marchés à Le résultat courant augmente de 1 million d’euros à 21 millions Le résultat net baisse de 31 millions d’euros à - 19 millions d’euros principalement en raison de moins-values exceptionnelles de \- 32 millions d’euros suite à la cession de sociétés établies en Le résultat opérationnel augmente de 37 millions d’euros à 17 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 36 millions d’euros principalement d’une raison de la diminution des pertes sur les portefeuilles d’assurance vie en run-off, en partie compensée par une baisse des gains des portefeuilles en run-off en dommages. Le résultat courant augmente de 53 millions d’euros à 31 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 53 millions d’euros principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel et d’une croissance Le résultat net augmente de 58 millions d’euros à 32 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net progresse de 57 millions d’euros essentiellement en raison de la hausse Le résultat net baisse de 16 millions d’euros (- 10 %) à 150 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 15 millions d’euros (- 9 %) principalement en raison d’un effet de change négatif (alors que l’effet de change était positif en 2012), ainsi que d’une évolution moins favorable de la juste valeur des OPCVM, partiellement compensés par la AXA GLOBAL LIFE ET AXA GLOBAL Le résultat opérationnel baisse de 6 millions d’euros à 16 millions d’euros principalement en raison d’une hausse des frais d’administration et d’une baisse du résultat technique sur les couvertures Dommages du Groupe, compensées en partie par une hausse du résultat technique d’AXA Global Life. Le résultat courant baisse de 5 millions d’euros à 16 millions d’euros essentiellement en raison de la baisse du résultat Le résultat net baisse de 5 millions d’euros à 21 millions d’euros principalement en raison de la baisse du résultat Le chiffre d’affaires augmente de 81 millions d’euros (+ 8 %) à 1.065 millions d’euros (2). À données comparables, en excluant essentiellement le transfert interne de certaines garanties de service d’AXA France, les acquisitions de WhiteConcierge, IPS Colombie et Russie, et la cession de Cours Legendre, le chiffre d’affaires augmente de 84 millions d’euros (+ 10 %), tiré par l’évolution très positive des branches Voyages et Automobile refl étant notamment de nouveaux grands comptes en Espagne et une croissance du portefeuille en France, ainsi que par la croissance des affaires nouvelles en santé aux États-Unis. (1) Réunit les deux équipes centrales des lignes de métier mondiales Vie, Épargne, Retraite et Dommages en plus de celles des activités de (2) 937 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe de la branche gestion d’actifs pour les périodes indiquées : RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. 76 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés. Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1.00 € = $ Les actifs sous gestion baissent de 3 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2012 à 346 milliards d’euros au 31 décembre 2013 en raison d’un effet de change défavorable de - 16 milliards d’euros, d’une décollecte nette de - 4 milliards d’euros (collecte nette de 4 milliards d’euros pour la clientèle institutionnelle plus que compensée par une décollecte nette de - 2 milliards d’euros pour la clientèle privée et une décollecte nette de - 6 milliards d’euros pour la clientèle des particuliers) et un changement de périmètre négatif de - 4 milliards d’euros compensé par une appréciation des marchés de 20 milliards d’euros. Le changement de périmètre se traduit par une diminution des actifs sous gestion de - 5 milliards d’euros suite à la vente de MONY, compensée en partie par une augmentation des actifs sous gestion de 1 milliard d’euros provenant de l’acquisition de W.P. Stewart & Co., Ltd en décembre 2013. Le chiffre d’affaires augmente de 79 millions d’euros (+ 4 %) à 2.177 millions d’euros (1). À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 142 millions d’euros (+ 7 %) principalement en raison de la hausse des commissions de gestion résultant d’une augmentation de 5 % des actifs moyens sous gestion, de la hausse de 8 % des commissions de recherche institutionnelle et de la progression de 16 % des commissions de distribution due à l’augmentation des actifs moyens sous gestion de la clientèle des particuliers. Le résultat financier net est stable à 2 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net reste stable Les frais généraux diminuent de 18 millions d’euros (- 1 %) à \- 1.719 millions d’euros. À taux d e change constant, les frais généraux augmentent de 34 millions d’euros (+ 2 %) en raison d’une hausse des charges salariales liée à la progression du chiffre d’affaires, en partie compensée par une diminution des frais généraux administratifs, essentiellement liée à des frais de loyers et assimilés, ainsi qu’à des honoraires professionnels. Le ratio d’exploitation opérationnel s’améliore de 4,8 points La charge d’impôts augmente de 38 millions d’euros (+ 51 %) à - 114 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts augmente de 42 millions d’euros (+ 55 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel avant impôts et des éléments fi scaux non récurrents de 2012 Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 26 millions d’euros (+ 16 %) à 185 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 31 millions d’euros (+ 20 %). La participation d’AXA dans Alliance Bernstein au 31 décembre 2013 est de 63,7 %, en baisse de 1,8 % par rapport au 31 décembre 2012 en raison de la distribution en 2013 de titres octroyés aux employés dans le cadre des plan de rémunération en actions de 2012 et 2013, en partie compensée par les rachats de titres AllianceBernstein en 2013 pour fi nancer les Le résultat net augmente de 88 millions d’euros (+ 100 %) à 176 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net progresse de 93 millions d’euros (+ 106 %) en raison de la hausse du résultat courant et de la baisse des coûts de (1) 2.097 millions d’euros après éliminations internes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA INVESTMENT MANAGERS (« AXA IM ») Part des plus ou moins values réalisées revenant à l'actionnaire (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Le chiffre d’affaires augmente de 61 millions d’euros (+ 4 %) à 1.638 millions d’euros (2), dont 189 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, le chiffre d’affaires net augmente de 81 millions d’euros (+ 8 %) à 1.029 millions d’euros, principalement en raison d’une hausse des commissions de gestion (+ 57 millions d’euros soit + 7 %) essentiellement du fait de la progression de + 6 % des actifs moyens sous gestion, (ii) d’une hausse des commissions sur les transactions d’AXA Real Estate (+ 13 millions d’euros soit + 59 %) et d’une augmentation des commissions de performance (+ 11 millions Le résultat financier net s’améliore de 4 millions d’euros (+ 27 %) à - 12 millions d’euros, dont - 5 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, le résultat fi nancier net s’améliore de 5 millions d’euros (+ 50 %) principalement en raison de la diminution des charges liées à la dette fi nancière. Les frais généraux sont en hausse de 62 millions d’euros (+ 5 %) à - 1.281 millions d’euros, dont - 120 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, les frais généraux augmentent de 65 millions d’euros (+ 9 %) à - 741 millions d’euros principalement en raison de la non-récurrence de l’impact positif de 22 millions d’euros en 2012 lié à la résolution du litige sur l'erreur de codage d'AXA Rosenberg, et de Pour la cohérence de l’analyse, suite à la cession d’AXA Private Equity (« AXA PE ») le 30 septembre 2013, les commentaires ci-dessous sont basés sur des chiffres excluant la contribution d’AXA PE en 2012 et 2013 pour tous les agrégats du compte de résultats, du chiffre d’affaires au résultat net. Le résultat opérationnel d’AXA PE s’est élevé à 56 millions d’euros en 2012 et à 44 millions d’euros pour les neuf premiers L’expression « à base comparable » dans les commentaires ci-après s’entend hors AXA PE pour les deux périodes et après retraitement à taux de change constant, net des commissions Les actifs sous gestion diminuent de 7 milliards d’euros par rapport à fi n 2012, pour atteindre 547 milliards d’euros à fi n 2013\. Hors effet de la vente d’AXA PE (- 22 milliards d’euros), les actifs sous gestion augmentent de 15 milliards d’euros en raison d’une collecte nette de 12 milliards d’euros et d’un effet combiné des marchés et des taux de change de 8 milliards d’euros, en partie compensés par un changement de périmètre défavorable de - 4 milliards d’euros principalement relatif à la cession partielle des activités Vie, Épargne, Retraite au Royaume-Uni (1) et à la vente de l’activité Clientèle Privée. La collecte nette atteint 12 milliards d’euros en 2013, principalement grâce à la collecte sur la clientèle de particuliers (+ 6 milliards d’euros) notamment d’AXA Fixed Income et des fi liales en joint-venture asiatiques, l’Actif général AXA (+ 4 milliards d’euros) et la collecte sur la clientèle institutionnelle (+ 3 milliards d’euros) essentiellement due à AXA Fixed Income, AXA Real Estate et AXA Framlington. (1) En ligne avec les termes de la transaction au moment de la vente. (2) 1.363 millions d’euros après éliminations internes. 78 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Hors cet effet positif de 22 millions d’euros et à données comparables, le ratio d’exploitation opérationnel s’améliore de 1,9 point à 72,5 %. La charge d’impôts augmente de 8 millions d’euros (+ 7 %) à - 119 millions d’euros, dont - 19 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, la charge d’impôts augmente de 11 millions d’euros (+ 12 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel avant impôts. Le résultat opérationnel baisse de 4 millions d’euros (- 2 %) à 216 millions d’euros, dont 44 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, le résultat opérationnel augmente de 10 millions Le résultat courant diminue de 1 million d’euros (- 1 %) à 214 millions d’euros, dont 44 millions d’euros sont attribuables aux neuf premiers mois de l’année 2013 d’AXA PE. À données comparables, le résultat courant augmente de 13 millions d’euros (+ 8 %), en ligne avec l’amélioration du résultat Le résultat net augmente de 178 millions d’euros (+ 80 %) à 401 millions d’euros, dont 220 millions d’euros attribuables à AXA PE (incluant en particulier la plus-value nette provenant de la vente d’AXA PE) pour les neuf premiers mois de 2013. À données comparables, le résultat net augmente de 16 millions d’euros (+ 10 %), en ligne avec l’amélioration du résultat Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des banques d’AXA pour les périodes indiquées : (a) Dont AXA Bank Europe et ses branches pour 355 millions d'euros. (b) Inclut les activités commerciales en Belgique ainsi que les services partagés d'AXA Bank Europe (trésorerie et fonctions support). (c) Inclut la Slovaquie et la République Tchèque. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’amendement apporté à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) dont AXA Bank Europe et ses branches pour 74 millions d'euros. (c) Inclut les activités commerciales en Belgique pour 41 millions d'euros ainsi que les services partagés d'AXA Bank Europe (trésorerie et fonctions support) pour (d) Inclut la Slovaquie et la République Tchèque. Le produit net bancaire augmente de 4 millions d’euros (+ 1 %) à 316 millions d’euros. Le produit net bancaire opérationnel (1) augmente de 42 millions d’euros (+ 13 %) principalement en raison de la progression de la marge d’intérêt (+ 41 millions Le résultat opérationnel progresse de 50 millions d’euros (+ 161 %) à 80 millions d’euros grâce à une hausse du produit net bancaire opérationnel (+ 42 millions d’euros), à une baisse des commissions de distribution (+ 11 millions d’euros) suite à la diminution des volumes des produits d’épargne et à une gestion rigoureuse des dépenses (+ 4 millions d’euros), en partie compensées par une augmentation des provisions pour pertes sur prêts (- 5 millions d’euros) consécutive à la croissance du portefeuille de prêts et à la dégradation de la Le résultat courant augmente de 57 millions d’euros (+ 235 %) à 82 millions d’euros grâce à la progression du résultat opérationnel (+ 50 millions d’euros) et à l’absence de dépréciations sur les actifs obligataires (+ 7 millions d’euros). Le résultat net diminue de 1 million d’euros (- 4 %) à 31 millions d’euros (ou 15 millions d’euros en excluant les coûts de fi nancement payés par les succursales étrangères à la maison mère). L’évolution positive du résultat courant (57 millions d’euros) et la variation de la juste valeur des dérivés de taux d’intérêt (+ 12 millions d’euros) sont en partie compensées par une évolution négative de la juste valeur de la dette propre due à l’érosion du spread de liquidité (- 28 millions d’euros), la baisse du résultat de change (- 22 millions d’euros), la hausse des coûts de restructuration (- 11 millions d’euros) et le caractère exceptionnel de la déconsolidation de la Suisse qui ne s’est pas répétée (8 millions d’euros, conséquence du transfert du portefeuille de clients à Bank zweiplus en 2012). (1) Avant éliminations internes et avant plus/moins-value réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de couverture. 80 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le produit net bancaire est stable à 22 millions d’euros. Le résultat opérationnel augmente de 2 millions d’euros (+ 48 %) à 5 millions d’euros principalement en raison d’un élément fi scal positif non récurrent. Le résultat courant et le résultat net progressent de 1 million d’euros (+ 24 %) à 4 millions d’euros. Le 21 mai 2013, AXA a signé un accord de partenariat avec UniCredit Bank (UCB) en République Tchèque et en Slovaquie, en vertu duquel les 120.000 clients bancaires d’AXA dans ces pays ont été invités à ouvrir un compte chez UCB, tandis que ce dernier distribuera les produits d’assurance d’AXA via son Du fait de cet accord, AXA a mis un terme à ses activités bancaires en République tchèque et en Slovaquie au cours du Le résultat net baisse de 6 millions d’euros à - 18 millions d’euros principalement en raison des charges exceptionnelles liées à la cessation des activités bancaires. Le produit net bancaire augmente de 37 millions d’euros (+ 39 %) à 131 millions d’euros. Le produit net bancaire opérationnel (1) augmente de 25 millions d’euros (+ 24 %) principalement en raison de la baisse des intérêts versés aux clients sur les comptes d'épargne suite à la non-récurrence de la campagne promotionnelle exceptionnelle du premier semestre 2012, et de la hausse des produits d'intérêts sur les prêts (essentiellement prêts hypothécaires) aux particuliers, liée à la croissance de la production de nouveaux crédits ces deux Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 15 millions d’euros à 1 million d’euros suite à la hausse du Le résultat net augmente de 23 millions d’euros à 1 million d’euros du fait de la hausse du résultat opérationnel et de la non-récurrence de l’effet défavorable en 2012 des instruments de couverture du risque de taux d'intérêt non éligibles à la Le résultat net augmente de 13 millions d’euros à - 25 millions d’euros en raison de la diminution des coûts de fi nancement (+ 7 millions d’euros) et de la baisse des provisions pour pertes sur prêts (+ 10 millions) sur l’encours du portefeuille hypothécaire, en partie compensées par une augmentation de la charge d’impôts (- 4 millions d’euros). Le segment Holdings regroupe les sociétés non opérationnelles d’AXA, principalement AXA SA (la société mère), AXA France Assurance, AXA Financial, AXA UK Holdings, ainsi que les holdings allemandes, belge, les CDOs et les entités immobilières d’AXA. Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d'impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d'acquisition et autres actifs incorporels de même nature (1) Avant éliminations internes et avant plus/moins-value réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de couverture. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel augmente de 2 millions d’euros à \- 589 millions d’euros, principalement en raison d’un résultat en hausse de 32 millions d’euros sur le programme de couverture des « Performance Units » au niveau de la holding du Groupe, d’une augmentation de 13 millions d’euros des dividendes reçus de fi liales non consolidées et d’une baisse de 5 millions d’euros des pertes opérationnelles des entités non consolidées, en partie compensés par la nouvelle taxe française de 3 % sur les dividendes versés par la Société Le résultat courant augmente de 58 millions d’euros à \- 595 millions d’euros, en raison essentiellement de la fi n de l'amortissement des primes sur options d'achat d'actions en 2012 (- 48 millions d’euros en 2012). Le résultat net augmente de 258 millions d’euros à \- 625 millions d’euros. Hors profi ts liés à la cession des activités canadiennes du groupe au titre de paiement différé (+ 8 millions d’euros en 2013, contre + 67 millions d’euros en 2012), le résultat net s’inscrit en hausse de 317 millions d’euros, principalement en raison des éléments suivants : ■ \+ 58 millions d’euros liés à l’évolution du résultat courant ; ■ \+ 291 millions d’euros de variation positive de la valeur de marché des dérivés de couverture économique de taux d’intérêt et de change non éligibles à la comptabilité de couverture en vertu de l’IAS 39 ; ■ et - 46 millions d’euros au titre de la non-récurrence de la valeur temps des options sur actions 2012 sus-mentionnées. Le résultat opérationnel augmente de 1 million d’euros à \- 23 millions d’euros, principalement en raison d’une diminution de la charge d’impôts (+ 2 millions d’euros) résultant de la Le résultat courant et le résultat net augmentent de 3 millions d’euros (+ 13 %) à - 23 millions d’euros en ligne avec Le résultat opérationnel augmente de 7 millions d’euros à \- 8 millions d’euros principalement en raison de la baisse des pertes opérationnelles des entités non consolidées. Le résultat courant augmente de 7 millions d’euros à \- 8 millions d’euros en ligne avec l’évolution du résultat Le résultat net augmente de 7 millions d’euros à - 14 millions d’euros en ligne avec l’évolution du résultat courant. Le résultat opérationnel baisse de 9 millions d’euros (- 6 %) à - 167 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel diminue de 14 millions d’euros (- 9 %) principalement en raison de la hausse de la charge liée à la rémunération en actions octroyée aux employés. Le résultat courant diminue de 9 millions d’euros (- 6 %) à \- 167 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant baisse de 14 millions d’euros (- 9 %), en ligne avec Le résultat net baisse de 80 millions d’euros (- 71 %) à \- 193 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 86 millions d’euros (- 77 %), refl étant l’évolution du résultat courant et une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture non éligibles à la comptabilité de couverture en vertu de l’IAS 39. Le résultat opérationnel augmente de 15 millions d’euros à - 3 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 15 millions d’euros principalement en raison de la baisse des coûts de fi nancement suite au règlement d’un prêt (+ 10 millions d’euros) et de l’augmentation des crédits d’impôt exceptionnels (+ 9 millions d’euros), en partie compensées par la hausse du coût des pensions de Le résultat courant augmente de 14 millions d’euros à \- 4 millions d’euros A taux de change constant, le résultat courant augmente de 14 millions d’euros en ligne avec Le résultat net baisse de 4 millions d’euros à - 20 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 4 millions d’euros principalement en raison d’une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés (- 13 millions d’euros) due aux variations de change et des taux d’intérêt et d’une hausse des coûts relatifs aux opérations exceptionnelles (- 4 millions d’euros), en partie compensées par l’amélioration du résultat courant (+ 14 millions d’euros). Le résultat opérationnel baisse de 2 millions d’euros (- 36 %) principalement en raison de la diminution du résultat fi nancier. Le résultat courant diminue de 17 millions d’euros (- 98 %) à - 34 millions d’euros en raison essentiellement de la hausse des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs, en Le résultat net baisse de 16 millions d’euros (- 61 %) à \- 42 millions d’euros, principalement sous l’effet de l’évolution (1) Tous les chiffres s’entendent après impôts. 82 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat opérationnel augmente de 2 millions d’euros (+ 19 %) à - 10 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 8 millions d’euros (+ 45 %) à - 9 millions d’euros principalement en raison de la baisse des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs. Le résultat net augmente de 8 millions d’euros (+ 48 %) à \- 9 millions d’euros en raison de la hausse du résultat courant. Holdings de la Région Méditerranéenne et Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 7 millions d’euros (+ 14 %) à - 44 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 7 millions d’euros (+ 14 %), refl étant la baisse Le résultat net augmente de 25 millions d’euros (+ 36 %) à \- 45 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 25 millions d’euros (+ 36 %) en raison de l’augmentation du résultat courant et de l’impact positif lié à la résolution d’un litige en partie compensés par l’effet défavorable d’un élément fi scal non récurrent. Après des signes de reprise au niveau mondial en 2013, les perspectives économiques à court terme demeurent peu rassurantes. Dans ces conditions, le Groupe AXA entend continuer à concentrer ses efforts sur l’exécution de son plan Ambition AXA dont les objectifs sont à notre portée. Ambition AXA est une étape importante dans notre longue évolution vers une organisation véritablement axée sur le client. En 2014, nous allons donc poursuivre nos efforts et nous rapprocher davantage de notre clientèle pour mieux la servir, tout en accélérant les investissements dans le Digital. Nous allons également continuer à nous concentrer sur les segments de marché les plus rentables et les régions à plus forte croissance, tout en mettant en œuvre les mesures prévues de La nouvelle distinction entre les pays à forte croissance et les pays matures est détaillée ci-dessous : Le périmètre des pays à forte croissance inclut les pays suivants : Europe centrale et de l’Est (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Ukraine, Russie), Hong Kong, Asie du Sud-Est (Singapour, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Malaisie) Inde, Chine, et la Région Méditerranée et Amérique Latine (Maroc, Turquie, pays du Golfe, Mexique), À l’exception Le périmètre des pays mature inclut les pays suivants : les États-Unis, le Royaume-Uni, Benelux, Allemagne, Suisse, Japon, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, France. À données comparables signifi e que les données relatives à la période de l’exercice courant considérée sont retraitées en utilisant les taux de change applicables pour la même période de l’exercice précédent (taux de change constant). L’expression indique également que les données dans l’une des deux périodes comptables comparées ont été retraitées pour tenir compte des acquisitions, cessions et changements de périmètre (périmètre constant) et des changements de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat courant correspond au résultat net part du Groupe avant prise en compte de l’impact des : ■ opérations exceptionnelles (principalement changements de ■ la réactivité des frais d’acquisition reportés et valeurs de portefeuille aux éléments décrits ci-dessus (activité Vie, Épargne, Retraite), nette de couverture si applicable. ■ coûts d’intégration et de restructuration relatifs à des sociétés signifi catives nouvellement acquises, ainsi que les coûts de restructuration relatifs à des mesures d’amélioration ■ écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles ■ gains ou pertes sur les actifs fi nanciers comptabilisés à la juste valeur par résultat (à l’exception des placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré), les impacts de change sur actifs et passifs, et les instruments dérivés rattachés aux actifs Les instruments dérivés rattachés aux actifs fi nanciers : ■ comprennent les instruments dérivés de change sauf les options de change couvrant les résultats en devises qui sont prises en compte dans le résultat opérationnel ; ■ excluent des dérivés relatifs à la couverture des contrats d’assurance évalués selon le principe des « hypothèses ■ et excluent aussi les dérivés couvrant les plus et moins- values réalisées et les mouvements de provisions pour dépréciation des actions et immobiliers de placement (hors ceux en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré). Le coût à l’origine, la valeur intrinsèque et la valeur à échéance de ces dérivés sont pris en compte en résultat courant et seule la valeur temps n’impacte que le résultat net (sauf dans l’hypothèse d’une cession des dérivés à court terme, où la valeur temps Le résultat opérationnel est égal au résultat courant à l’exception des plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire. Les plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire incluent les éléments suivants nets d’impôt : ■ les plus et moins-values réalisées et le mouvement de la période des provisions pour dépréciation des placements (sur les actifs non comptabilisés à la juste valeur par résultat ou non détenus à des fi ns de transaction) ; ■ le coût à l’origine, la valeur intrinsèque et la valeur à échéance des dérivés couvrant les plus et moins-values réalisées et les mouvements de provisions pour dépréciation des actions et immobiliers de placement (hors ceux en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré) ; ■ l’impact de la participation aux bénéfi ces sur les éléments décrits ci-dessus (activité Vie, Épargne, Retraite) ; Le bénéfi ce net par action (BNPA) est égal au résultat consolidé d’AXA (incluant les charges d’intérêts relatives aux dettes à durée indéterminée enregistrées dans les capitaux propres), divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en Le bénéfi ce net par action totalement dilué (BNPA totalement dilué) correspond au résultat consolidé d’AXA (incluant les charges d’intérêts relatives aux dettes à durée indéterminée enregistrées dans les capitaux propres), divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation sur une base diluée (incluant l’impact potentiel de tous les plans de stock-options en circulation considérés comme exerçables, des plans d’actions gratuites, et de la conversion potentielle des dettes convertibles en actions, dans la mesure où celle-ci a un impact dilutif sur le résultat par action). La méthode de calcul est la suivante : ■ pour le ROE fondé sur le résultat net : le calcul est basé sur les états fi nanciers consolidés, à savoir les capitaux propres incluant les dettes perpétuelles (Titres Super Subordonnés « TSS » / Titres Subordonnés à Durée Indéterminée « TSDI ») et les réserves liées aux variations de juste valeur, et le résultat net hors intérêts des titres TSS / TSDI ; ■ pour le ROE courant et le ROE opérationnel : • les dettes perpétuelles (TSS / TSDI) sont considérées comme des dettes de fi nancement et sont donc exclues • les intérêts liés à ces dettes perpétuelles (TSS / TSDI) sont • les réserves liées aux variations de juste valeur ne sont pas incluses dans la moyenne des capitaux propres. L’analyse par marge des activités Vie, Épargne, Retraite est Bien que le format de présentation de l’analyse par marge diffère de celui du compte de résultat (sur base opérationnelle), ces deux types de présentation sont fondés sur les mêmes conséquence, le résultat d’exploitation de l’analyse par marge est équivalent à celui du compte de résultat opérationnel d’AXA 84 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Comme indiqué ci-dessous, il existe un certain nombre de différences signifi catives entre la présentation ligne à ligne du compte de résultat et l’analyse par marge. Pour les contrats d’assurance et les contrats d’investissement ■ dans l’analyse par marge, les primes (nettes de dépôts), les chargements et autres produits sont présentés, selon la nature du revenu, sur les lignes « Chargements et autres produits » ou « Marge technique nette » ; ■ les intérêts crédités aux assurés dans le cadre des contrats avec participation aux bénéfi ces sont comptabilisés en « Charges des prestations d’assurance » dans le compte de résultat, tandis que dans l’analyse par marge, ils sont présentés dans la marge à laquelle ils se rapportent, principalement la « Marge fi nancière » et la « Marge technique ■ la « Marge fi nancière » correspond, dans le compte de résultat, aux « Produits fi nanciers nets de charges », mais elle est ajustée pour prendre en compte la participation des assurés (voir ci-dessus) ainsi que la variation des provisions spécifi ques liées aux actifs investis, et pour exclure les commissions sur (ou les charges contractuelles incluses dans) les contrats dont le risque fi nancier est supporté par les assurés, ces dernières étant présentées dans les « Chargements et autres produits » ; ■ les variations de provisions pour chargements non acquis (Chargements non acquis – activation nette des amortissements) sont présentées sur la ligne « Variation des primes non acquises nette de provisions pour chargements et prélèvements non acquis » au compte de résultat alors qu’elles sont présentées sur la ligne « Chargements et autres produits » dans l’analyse par marge. Pour les contrats d’investissement sans participation ■ le principe de la comptabilité de dépôt est appliqué. Par conséquent, les commissions et charges relatives à ces contrats sont présentées au compte de résultat opérationnel sur une ligne distincte partie intégrante du chiffre d’affaires, et dans l’analyse par marge sur les lignes « Chargements et autres produits » et « Marge technique nette » ; ■ les variations de provisions pour commissions non acquises (« Provisions pour commissions non acquises – activation nette des amortissements ») sont présentées sur la ligne « Variation des primes non acquises nette des chargements et prélèvements non acquis » au compte de résultat, alors qu’elles sont présentées sur la ligne « Chargements perçus et autres produits » dans l’analyse par marge. La marge financière comprend les éléments suivants : ■ les revenus fi nanciers nets ; ■ les intérêts et participations crédités aux assurés, et la participation des assurés non allouée (ainsi que la variation des provisions spécifi ques liées aux actifs investis) sur Les chargements et autres produits incluent : ■ les produits provenant de la vente d’OPCVM (qui font partie ■ les chargements prélevés aux assurés, pour les contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (contrats en Unités de Compte), sur les primes / dépôts et, les ■ les chargements sur (ou les charges contractuelles incluses dans) les primes reçues pour l’ensemble des produits du amortissements des provisions pour chargements non acquis et des provisions pour commissions non acquises ; ■ les autres commissions, par exemple les commissions liées à l’activité de planifi cation fi nancière, et aux ventes de La marge technique nette intègre les éléments suivants : ■ la marge sur décès/invalidité : montants prélevés aux assurés au titre de l’exercice pour les risques décès / invalidité diminués des charges de sinistralité. Cette marge représente la différence entre les revenus liés à la prise en charge des risques et les coûts réels des prestations. Cette marge n’inclut pas les frais de gestion des sinistres et les variations des provisions pour frais de gestion des sinistres ; ■ la marge sur rachats : différence entre les provisions constituées et la valeur de rachat versée à l’assuré dans le cas d’un terme anticipé du contrat ; ■ la stratégie de couverture active des garanties planchers associées aux contrats d’épargne-retraite en Unités de Compte (« GMxB ») est le résultat net des GMxBs correspondant aux charges explicites liées à ces types de garanties diminuées du coût de la couverture. Elle inclut aussi le résultat des garanties qui ne font pas l’objet de ■ la participation aux bénéfi ces lorsque l’assuré participe à la ■ le résultat de la réassurance cédée ; ■ les autres variations des provisions techniques sont tous les renforcements ou reprises de provisions techniques provenant des changements d’hypothèses d’évaluation des provisions, des provisions supplémentaires pour risque de mortalité et autres éléments techniques comme l’insuffi sance I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les frais généraux correspondent aux éléments suivants : ■ aux primes acquises brutes de réassurance. ■ les frais d’acquisition, y compris les commissions et les frais généraux alloués aux affaires nouvelles de l’activité d’assurance, mais aussi des autres activités (par exemple ■ les frais d’acquisition reportés (activation des frais relatifs aux affaires nouvelles) et droits nets sur futurs frais de gestion pour les contrats d’investissement sans participation ■ l’amortissement des frais d’acquisition relatifs aux affaires nouvelles de l’exercice courant et des exercices antérieurs. Cet amortissement comprend également l’impact des intérêts capitalisés : dotation aux amortissements des frais d’acquisition reportés (DAC) et droits nets sur futurs frais de gestion uniquement pour les contrats d’investissement sans ■ les coûts de gestion des sinistres ; ■ la participation des assurés aux bénéfi ces s’ils participent L’amortissement des valeurs de portefeuille (VBI) comprend l’amortissement de VBI relatif aux marges opérationnelles, ainsi que l’amortissement d’autres actifs incorporels afférents aux Le ratio d’exploitation opérationnel vie, épargne, retraite correspond aux frais généraux plus l’amortissement des valeurs de portefeuille divisé par la marge d’exploitation opérationnelle, qui est égale à la somme de la marge fi nancière, des chargements et autres produits et de la marge technique Le ratio de sinistralité tous exercices, net de réassurance, réassurance + frais de gestion des sinistres +résultat de la réassurance cédée tous exercices hors intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits de rente ; ■ aux primes acquises brutes de réassurance. Le taux de chargement est le rapport : ■ des frais généraux opérationnels (excluant les frais de ■ aux primes acquises, brutes de réassurance. composantes : les frais généraux (incluant les commissions) relatifs à l'acquisition de contrats (se rapportant au ratio d'acquisition) et les autres frais généraux (se rapportant au ratio d'administration). Les frais généraux opérationnels excluent l’amortissement des actifs incorporels clients et les coûts d’intégration relatifs à des sociétés signifi catives Le taux de chargement global est la somme du taux de chargement et du taux de frais de gestion de sinistres. Le ratio combiné opérationnel est la somme du taux de chargement et du ratio de sinistralité tous exercices. Collecte nette : entrées de fonds des clients diminuées de leurs sorties de fonds. La collecte nette mesure l’impact des efforts commerciaux, l’attractivité des produits (qui dépend surtout de la performance et de l’innovation), et indique les tendances générales du marché en matière d’allocation des Ratio d’exploitation opérationnel : (frais généraux dont commissions de distribution) / (chiffre d’affaires brut hors Le résultat financier inclut les revenus fi nanciers nets, après déduction des intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits de rente. Le résultat technique net est constitué par : ■ les primes acquises, brutes de réassurance ; ■ les charges de sinistres, brutes de réassurance ; ■ les variations des provisions de sinistres brutes de réassurance, y compris les provisions pour frais de gestion des sinistres, déduction faite des intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur produits de rente ; ■ les frais de gestion des sinistres ; La collecte nette est un indicateur de volume de l'activité bancaire. Elle représente les fl ux de trésorerie nets, liés aux positions des clients dans la banque, composés des entrées de fonds (argent collecté) et des sorties de fonds (argent décaissé). Elle inclut l'effet marché et les intérêts capitalisés ■ le résultat net de la réassurance cédée. Le produit net des activités bancaires est présenté : Le ratio de sinistralité de l’exercice courant, net de ■ des charges techniques de l’exercice courant, brutes de réassurance + frais de gestion des sinistres + résultat de la réassurance cédée de l’exercice courant hors intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits ■ avant éliminations internes et ; réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de 86 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Les informations de cette section viennent en complément de la Note 4 de la Partie 4 « États fi nanciers consolidés » du présent Rapport Annuel et sont couvertes par le rapport des Commissaires aux comptes sur les états fi nanciers consolidés. La gestion de la trésorerie est au centre de la planifi cation fi nancière du Groupe et couvre notamment la gestion des dettes et de leurs maturités ainsi que, plus largement, la stratégie d’allocation des capitaux. Les sources de trésorerie proviennent des activités opérationnelles des segments Vie, Épargne, Retraite, Dommages, Gestion d’Actifs, d’opérations de levées de capitaux, ainsi que de lignes de crédits auprès Au cours des dernières années, AXA a développé ses activités stratégiques (d'assurance et de gestion d'actifs) par croissance interne ou en réalisant des acquisitions et des investissements directs. Ces opérations ont pu être fi nancées par les dividendes reçus des fi liales, l'émission d’instruments de dettes (principalement des dettes subordonnées), d'emprunts (y compris ceux émis par des fi liales du Groupe), des augmentations de capital, et des produits issus de la vente Chacune des principales fi liales d’AXA est responsable de la gestion de sa trésorerie en coordination avec les fonctions centrales du Groupe. Toutefois, la Société, en tant que société mère, coordonne le fi nancement et la liquidité et, dans ce cadre, est amenée à participer au fi nancement de certaines de ses fi liales. Certaines fi liales d'AXA, en particulier, AXA France Assurance, AXA Financial, AXA UK Plc. et AXA Mediterranean Holding SA sont également des holdings et par conséquent, les dividendes qu’elles reçoivent de leurs propres fi liales constituent une de leurs principales ressources de trésorerie leur permettant de faire face à leurs engagements. Les fi liales opérationnelles du Groupe doivent respecter un certain nombre de contraintes réglementaires, en particulier un ratio de solvabilité minimum. Le niveau de distribution interne vis- à-vis de la Société (ou d'autres sociétés du Groupe) doit donc prendre en compte ces contraintes et les possibles évolutions réglementaires futures. Le niveau de trésorerie varie également en raison des appels de marge en numéraire reçus des contreparties au travers de contrats collatéraux sur dérivés, et les résultats statuaires de la Société peuvent être impactés par des gains ou pertes latents sur les dérivés utilisés à des fi ns de couverture de change ou pour couvrir d’autres risques. La Société prévoit que les dividendes reçus de ses fi liales, ainsi que ses autres sources de fi nancement disponibles, continueront à couvrir ses besoins opérationnels. Ressources internes de trésorerie : fi liales du Groupe Les principales ressources de trésorerie des fi liales d'assurance du Groupe sont les primes encaissées, les revenus fi nanciers et les produits de cession d'actifs. Ces ressources sont essentiellement utilisées pour le paiement des sinistres, des rachats de polices et des prestations aux assurés, ainsi que pour faire face aux charges d'exploitation et aux investissements. La trésorerie des activités d'assurance du Groupe est affectée, entre autres, par la qualité des investissements réalisés et par leur liquidité ainsi que par le rythme des règlements à effectuer aux assurés. Le Groupe revoit régulièrement la qualité de ses actifs afi n d’assurer une liquidité adéquate lors de situations La Note 14.9.1 de la Partie 4 « États fi nanciers consolidés » de ce Rapport Annuel fournit des informations sur les cadences estimées de paiements et de rachats liés aux contrats Vie, Les besoins de trésorerie de ces fi liales d’assurance peuvent être affectés par un nombre important de facteurs notamment : les rachats, les retraits, les maturités et les garanties offertes aux assurés, y compris les garanties sous forme de rendement minimum ou les garanties décès, en particulier dans le cas de contrats en Unités de Compte (cf. Section 1.2 - Information sur la Société, « Informations Sectorielles – Vie, Épargne, Retraite La politique d'investissement des fi liales d’assurance Vie, Épargne et Retraite d'AXA est conçue pour faire concorder les rendements et les durées estimées de leurs actifs avec les engagements prévus par les contrats d’assurance. Les sociétés contrôlent régulièrement la valeur et la duration de leurs placements et la performance de leurs actifs fi nanciers. L'évolution des marchés peut affecter le niveau des rachats de contrats et les besoins de trésorerie prévus dans l’immédiat et à long terme. Grâce à un suivi hebdomadaire des taux de rachat, les fi liales sont capables d’ajuster leurs portefeuilles I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Les besoins de trésorerie de ces fi liales peuvent être affectés par le coût des sinistres constatés lors de leur règlement. Les fl ux de trésorerie d’exploitation de ces fi liales sont généralement positifs, sauf événements exceptionnels. Une partie de ces fl ux est investie dans des placements cotés à court terme et liquides de façon à gérer les risques de liquidité attachés à de Les principales ressources de ces fi liales sont les fl ux de trésorerie provenant de leur activité ainsi que, le cas échéant, les produits d’émission d'actions nouvelles, les tirages sur lignes de crédit, les valeurs données en pension et les autres emprunts contractés auprès d'établissements de crédit, ou Les besoins de trésorerie des fi liales de gestion d'actifs découlent de leur activité qui génère des besoins en fonds de roulement, en particulier pour fi nancer les commissions prépayées sur certains produits de type fonds d’investissements chez AllianceBernstein ou constituer la trésorerie investie au lancement des fonds chez AllianceBernstein et AXA Investment En 2013, AXA a continué à gérer son risque de liquidité d’une manière prudente et conservatrice, avec au 31 décembre ■ un solde de trésorerie élevé sur l’ensemble des segments opérationnels (la Note 12 aux états fi nanciers consolidés incluse dans la Partie 4 de ce Rapport Annuel fournit des informations sur les fl ux de trésorerie opérationnels). Le montant des disponibilités et équivalents de trésorerie d’AXA s’élève à 20,6 milliards d’euros, nets de ses découverts bancaires (1,0 milliard d’euros) au 31 décembre 2013 ; ■ un large accès aux différents marchés, par l’intermédiaire de programmes de dettes standardisées : à fi n 2013 cela inclut une enveloppe maximale de 6 milliards d’euros de billets de trésorerie français, de 2 milliards de dollars de billets de trésorerie américains, de 15 milliards d’euros sous un programme « EMTN » (Euro Medium Term Note) et de 1,5 milliard d’euros de Bons à moyen terme négociables ■ une structure fi nancière caractérisée par une diminution du montant de la dette fi nancière nette totale (1) de 13,0 milliards d’euros à fi n 2012 à 12,3 milliards d’euros à fi n 2013 (partiellement fi nancée sous le programme EMTN), (ii) un profi l de dettes principalement subordonnées et maintenues à une maturité longue avec 4,1 milliards d’euros de remboursements sur les deux prochaines années, estimés en tenant compte d’un remboursement anticipé à la première date de majoration d’intérêts pour les dettes subordonnées, dont 2,1 milliards d’euros remboursés en janvier 2014, et une diminution du niveau d’endettement (taux d’endettement (2) : 24 % à fi n 2013, contre 26 % à fi n 2012 ; couverture des intérêts fi nanciers (3) : 10,2x à fi n 2013 contre 9,3x à fi n 2012). AXA a un cadre de gestion de la liquidité rigoureux qui est revu régulièrement. Un suivi trimestriel est effectué des besoins de liquidité et de solvabilité, dans des situations stressées, à la fois dans les entités opérationnelles et au niveau du Groupe. À fi n 2013, les entités opérationnelles du Groupe détenaient plus de 100 milliards d’euros d’obligations souveraines émises par des pays de la zone euro, qui permettraient, en tant qu’investissements très liquides éligibles aux appels d’offre de la BCE, de faire face aux besoins de liquidité locaux. Le Groupe dispose également de lignes de crédit confi rmées et non utilisées d’un montant de 12,7 milliards d’euros à fi n 2013\. Le Groupe a ses propres besoins de liquidité qui sont principalement composés des besoins des entités pour rester solvables dans des conditions de scénarios extrêmes et des collatéraux associés aux dérivés détenus par AXA SA. Ce portefeuille de dérivés est suivi et géré de façon journalière par De plus, dans le cadre de son dispositif de contrôle des risques, AXA maintient depuis de nombreuses années une vigilance sur les clauses contractuelles engageant le Groupe, en particulier celles pouvant entraîner l’exigibilité anticipée de passifs fi nanciers (« covenants ») ou les clauses d’exigibilité liées à ses notations de solidité fi nancière, qui pourraient donner aux prêteurs ou autres contreparties un droit d’exigibilité de remboursement anticipé, d’obtention d’une garantie ou un accès à d’autres recours, susceptibles d’avoir un impact signifi catif sur la structure fi nancière d’AXA. À fi n 2013, les lignes de crédit d’AXA sont libres de toutes clauses de cette (1) Dette fi nancière nette totale = dettes sénior et billets de trésorerie nets de la trésorerie disponible au niveau des holdings centrales + dettes subordonnées à durée déterminée + dettes subordonnées à durée indéterminée. (2) Dette fi nancière nette totale divisée par fonds propres hors dette subordonnée à durée indéterminée et hors plus-values latentes constatées en fonds propres + dette fi nancière nette totale. Incluant la charge fi nancière au titre de la dette subordonnée à durée indéterminée. 88 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I instruments dérivés) s’élèvent à 7.986 millions d’euros au 31 décembre 2013, après prise en compte de toutes les éliminations intra-groupe et hors dettes à durée indéterminée (TSS/TSDI, qui sont classées en capitaux propres conformément à ce qui est décrit à la Note 1.13.2. de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ») contre 7.317 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une augmentation de 668 millions d’euros (ou 677 millions d’euros à taux de change constants). Depuis janvier 2007, seules les obligations 2017 d’AXA sont toujours convertibles (6,6 millions d’obligations au 31 décembre 2013 représentant une valeur au bilan de 1.549 millions d’euros pour la composante dette commentée dans la Note 17 de la Partie 4 – « États Financiers Consolidés » au 31 décembre 2013). Pour neutraliser l’impact dilutif des obligations convertibles 2017, AXA a acheté auprès d’une contrepartie bancaire des options d’achat sur les actions AXA assorties d’un mécanisme d’exercice automatique. Selon les termes du contrat, une option est automatiquement exercée à chaque conversion d’obligation convertible. En conséquence, chaque émission d’action nouvelle découlant de la conversion de l’obligation sera compensée par la remise par la banque à AXA d’une action AXA en circulation au titre des options d’achat (actions qu’AXA entend annuler en vue d’éviter l’augmentation du nombre d’actions AXA en circulation, ou un effet dilutif). Au 31 décembre 2013, le nombre d’actions pouvant être émises par conversion d’obligations était de 29,2 millions. Les mouvements sur ces postes sont décrits en Note 17 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». Les maturités contractuelles des dettes de fi nancement sont détaillées en Note 17.3 de la Partie 4 « États Financiers Sur une base consolidée, les dettes représentées par des titres s’élèvent à 1.568 millions d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 946 millions d’euros contre 2.514 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une baisse de 943 millions d’euros à Les mouvements sur ce poste sont décrits dans la Note 17 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». Au 31 décembre 2013, les dettes contractées par AXA et ses fi liales auprès des entreprises du secteur bancaire s’élèvent à 853 millions d’euros, en hausse de 22 millions d’euros contre 831 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une hausse de 43 millions d’euros à taux de change constants. 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Autres dettes émises représentées par des Au 31 décembre 2013, les autres dettes émises représentées par des titres s’élèvent à 1.070 millions d’euros, contre 2.208 millions d’euros à fi n 2012. Cette diminution de 1.138 millions d’euros s’explique principalement par remboursement de billets de trésorerie (1.133 millions d’euros). Autres dettes envers des établissements de crédit (y compris les découverts bancaires) établissements de crédit représentent 2.504 millions d’euros (y compris les découverts bancaires pour 978 millions d’euros), en hausse de 378 millions d’euros par rapport à fi n 2012 (2.126 millions d’euros, y compris les découverts bancaires Les mouvements sur ce poste sont décrits à la Note 18 de la Partie 4 - « États Financiers Consolidés ». Depuis plusieurs années, AXA propose à ses collaborateurs de souscrire à des augmentations de capital qui leur sont réservées. À ce titre, en 2013, les salariés ont investi un total de 293 millions d’euros conduisant à l’émission de près de 19 millions de nouveaux titres. À fi n 2013, les employés d’AXA détenaient environ 7,0 % des actions en circulation. En 2013, la Société a reçu 3.189 millions d’euros de dividendes au titre de l’exercice 2012 de ses fi liales (contre 3.303 millions d’euros en 2012), dont 421 millions d’euros en devises autres que l’euro (845 millions d’euros en 2012). La Société n’est pas soumise à des restrictions prudentielles de distribution de dividendes, à condition que les profi ts accumulés soient suffi sants pour couvrir la distribution et que le ratio de solvabilité du Groupe soit supérieur à 100 % après distribution du dividende en numéraire. Cependant, de nombreuses fi liales du Groupe, en particulier les compagnies d’assurance, sont soumises à des restrictions sur le montant des fonds distribuables aux actionnaires. Pour plus d’informations sur les restrictions de distribution, se référer à la Note 29.4 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE La Société prévoit que les dividendes reçus de ses fi liales, ainsi que ses autres sources de fi nancement disponibles, continueront à couvrir ses charges d’exploitation, ses investissements courants, le paiement de l’ensemble de sa charge d’intérêts et celui du dividende, au cours de chacune des trois prochaines années. La Société prévoit également que les investissements anticipés dans ses fi liales et dans les opérations existantes, les acquisitions futures et les investissements stratégiques, pourront être fi nancés par les fl ux de trésorerie disponibles, après paiement du dividende et des charges d’exploitation, par le produit de la vente d’actifs non stratégiques, et par d’éventuelles futures émissions par la Société en 2013 s’élèvent à 1.102 millions d’euros (1.251 millions d’euros en 2012) ou 998 millions d’euros après impact des produits dérivés de couverture (1.161 millions d’euros en 2012), dont 425 millions d’euros (449 millions d’euros en 2012) au titre des TSS/TSDI. Au cours de l’exercice 2013, la Société a versé à ses actionnaires un dividende de 0,72 euro par action au titre de l’exercice 2012, représentant un total de 1.720 millions d’euros (0,69 euro par action et 1.626 millions d’euros en 2012). L’intégralité de ces dividendes a été versée en numéraire. Les réglementations nationales des pays dans lesquels AXA opère exigent de chaque société d’assurance le maintien d’un ratio de solvabilité minimum, dont le principal objet est la protection des assurés. Les fi liales d’assurance d’AXA veillent à la conformité à ces réglementations de manière régulière, et sont en conformité avec les obligations de solvabilité qui leur sont applicables au 31 décembre 2013. Les différents éléments considérés par le Groupe comme capital disponible sont déterminés conformément aux règles applicables selon Solvency I, qui ne sont pas encore harmonisées en Europe dans l’attente de Solvency II. Au 31 décembre 2013, le capital disponible s'élève à 52,1 milliards d'euros (56,2 milliards d'euros au 31 décembre 2012) et se Le calcul de la marge de solvabilité inclut des variables qui sont fonction de multiples paramètres économiques, fi nanciers ou La Directive européenne du 27 octobre 1998, sur la surveillance complémentaire des entreprises d’assurance faisant partie d’un groupe d’assurance, a rendu obligatoire, à compter des comptes de l’exercice 2001, un calcul de marge de solvabilité ajustée au niveau du Groupe. Cette directive a été transposée en France par l’ordonnance du 29 août 2001, laquelle a fait l’objet d’un décret d’application le 14 mars 2002. Par ailleurs, la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d’investissement et des entreprises d’assurance appartenant à un « conglomérat fi nancier » a été mise en place par la directive 2002/87/CE du Parlement Européen et du Conseil du 16 décembre 2002. Cette directive a été transposée en droit français par l’ordonnance du 12 décembre 2004 qui a introduit la notion de conglomérat fi nancier dans le Code des assurances. Selon son article 20, les dispositions de cette ordonnance sont applicables pour la première fois aux comptes ouverts à compter du 1er janvier 2005. ■ des capitaux propres consolidés, déduction dividende proposé : 40 milliards d'euros (39,1 milliards d'euros au 31 décembre 2012), y compris la part des intérêts minoritaires, mais à l’exclusion des réserves liées à la variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente et des dettes à durée indéterminée ; ■ des plus-values latentes brutes et autres : 24,2 milliards d'euros (28,8 milliards d'euros au 31 décembre 2012) ; ■ des dettes subordonnées admissibles : 11,8 milliards d'euros (12,1 milliards d'euros au 31 décembre 2012) ; ■ d’actifs localement admissibles : 2,4 milliards d'euros (2,5 milliards d'euros au 31 décembre 2012) ; d’acquisition relatif à AllianceBernstein, ce dernier faisant partie intégrante de la valeur nette comptable) : 20,8 milliards d'euros (21,4 milliards d'euros au 31 décembre 2012), et de la déduction de la valeur nette comptable des participations consolidées détenues dans les établissements de crédit, les sociétés d'investissement et les institutions fi nancières : 4,1 milliards d'euros (3,7 milliards d'euros au 31 décembre 90 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE En outre, pour la plupart des TSS émis, dans certaines circonstances ayant un impact sur le résultat net et les fonds propres consolidés du Groupe, le paiement des intérêts doit être suspendu. La Société a la possibilité pendant une durée de 5 ans de régulariser ces intérêts, suivant les modalités alternatives de règlement prévues (par exemple, paiement avec le produit de l’émission d’actions nouvelles ou la vente d’actions auto-détenues sous certaines conditions, émission de TSS ou d’actions de préférence, augmentation du nominal de TSS sous certaines conditions). À l’issue de cette période de cinq ans les intérêts qui n’auraient pas été versés dans ces conditions ne seraient plus exigibles. La régularisation de ces intérêts devient due dans certains cas et la Société s’engage alors à faire ses meilleurs efforts pour y parvenir (par exemple remboursement de TSS, liquidation de la Société, paiement d’un dividende ou d’un intérêt sur un TSS, rachat d’actions ordinaires hors programme de rachat d’actions, rachat d’actions de préférence ou rachat de TSS). La Société a, en outre, l’option d’annuler le paiement des intérêts des TSS afi n d’éviter une dégradation de la situation fi nancière du groupe, sous certaines conditions (par exemple dans l’année précédant la date de paiement de l’intérêt, la Société n’a pas payé de dividende ou d’intérêt sur un TSS, ni racheté des actions hors programme de rachat d’actions, ni racheté ou remboursé des TSS). Cependant en cas de survenance de certaines circonstances affectant la marge de solvabilité réglementaire consolidée de la Société, les intérêts précédemment, le ratio de solvabilité ajusté est estimé à 221 % diminution résulte principalement de la baisse des plus-values latentes obligataires compensée en partie par la hausse du résultat opérationnel. Le calcul du ratio de solvabilité ajusté doit être revu par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution Dans l’hypothèse où les fonds propres de la Société et/ou une de ses fi liales venaient à descendre en deçà des exigences réglementaires, les régulateurs des activités d’assurance disposent de moyens d’action importants. Dès lors que les fi liales ne maintiendraient pas un niveau de fonds propres adéquat au regard des exigences réglementaires et/ou de leurs positions concurrentielles, la Société pourrait être amenée à les supporter fi nancièrement, ce qui est susceptible d’avoir un impact signifi catif sur l’état de ses liquidités. Jusqu’à présent, AXA n’est pas considéré comme un conglomérat fi nancier par l’« ACPR », l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Mais, en application du décret du 19 septembre 2005, lorsque l’entreprise n’est pas soumise à une surveillance complémentaire à ce titre, la marge de solvabilité est néanmoins diminuée des participations que l’entreprise détient dans des établissements de crédit, des entreprises d’investissement ou des établissements fi nanciers si le Groupe en détient plus de 20 %. Les obligations subordonnées émises par la Société bénéfi cient d’un traitement en capital favorable de la part de l’ACPR, et La Société a émis des obligations subordonnées à durée déterminée (« TSR »), des obligations subordonnées à durée indéterminée (« TSDI »), et des obligations super-subordonnées à durée indéterminée (« TSS »). Ces obligations contiennent des clauses ayant pour objectif de permettre à la Société de poursuivre son activité en cas de détérioration de sa situation Les TSS incluent ainsi des clauses d’absorption de perte selon lesquelles la valeur nominale des titres est réduite dans certaines circonstances affectant la marge de solvabilité consolidée du Groupe. Le montant nominal réduit constitue la nouvelle référence pour le calcul de l’intérêt. Ce nominal peut être reconstitué ultérieurement en cas de restauration de la marge de solvabilité, selon les termes du TSS. En outre, les obligations subordonnées comportent des mécanismes de suspension ou d’annulation des intérêts, qui peuvent être optionnels ou obligatoires selon les cas. Certains TSR comprennent des clauses permettant ou imposant à la Société de différer le paiement des intérêts. Par ailleurs, le remboursement de certains TSR à l’échéance est sujet à l’approbation de l’ACPR et à l’absence d’événement affectant sa marge de solvabilité, ses fonds propres réglementaires ou de situation fi nancière qui justifi e de prendre des mesures affectant les paiements dus au titre des obligations. En ce qui concerne les TSDI, la Société, dans certains cas, peut et, dans d’autres cas, doit suspendre le paiement des intérêts sous certaines conditions (par exemple absence de vote d’un dividende sur les actions ordinaires lors de la précédente Assemblée Générale des actionnaires, notifi cation d’une demande de restaurer la solvabilité par le régulateur d’AXA ou d’une de ses fi liales principales). Ces intérêts peuvent être ultérieurement payés par la Société. La régularisation de ces intérêts devient due dans certains cas (par exemple paiement de dividende, notifi cation de la fi n de la demande de restauration de la solvabilité, liquidation de la Société, I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Les notations de capacité de règlement des sinistres et de solidité fi nancière sont devenues des éléments de plus en plus importants pour déterminer la situation concurrentielle des compagnies d’assurance entre elles. Les agences de notation révisent de manière récurrente leurs notations et leurs méthodologies, et peuvent de ce fait modifi er leur notation à tout moment. En conséquence, nos notations actuelles Le 30 avril 2013, la notation attribuée par Moody’s Investors Service pour la qualité de crédit et la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance a été maintenue à « Aa3 », avec perspective négative. Le 22 mai 2013, S&P a confi rmé les notes de long terme du Groupe AXA à « A+ », avec perspective stable. Le 11 mars 2014, Fitch a confi rmé la note « AA- » de solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance et révisé la perspective de négative à stable. Le Management surveille attentivement les notations du Groupe, et estime que ces notations devraient se maintenir à des niveaux suffi sants pour que le Groupe et ses fi liales compte tenu de la situation défavorable des marchés et des conditions économiques globales, le Management ne peut prévoir avec certitude le calendrier ni l’ampleur des prochaines Événements postérieurs à la clôture et affectant les ressources de trésorerie de la Société Un dividende de 0,81 euro par action sera proposé lors de l’Assemblée Générale d’AXA qui se tiendra le 23 avril 2014. Le dividende sera mis en paiement le 7 mai 2014, la date de détachement du dividende étant fi xée au 2 mai 2014. Se reporter à la Note 32 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés » pour les autres événements postérieurs à la clôture. 92 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE Rémunérations des mandataires sociaux et des dirigeants Options de souscription ou d’achat d’actions Actions de performance (« Performance Shares ») et unités de performance Politique de détention d’actions pour les dirigeants du Groupe Opérations déclarées en 2013 par les membres du Conseil d’Administration sur les titres Engagements pris au béné ce des dirigeants mandataires sociaux 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES 141 Informations au 31 décembre 2013 sur les obligations subordonnées convertibles en actions AXA 143 Transactions avec des parties liées, actionnariat salarié et protocoles d’accord Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 145 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS La Société s’attache depuis de nombreuses années à la mise en œuvre de principes de gouvernement d’entreprise. Dans ce cadre, le Code de gouvernement d’entreprise auquel AXA a décidé de se référer depuis 2008 est le « Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées », publié par l’Afep (Association française des entreprises privées) et le Medef (Mouvement des entreprises de France) (ci-après le « Code Afep-Medef »). Le Conseil d’Administration considère que les recommandations du Code Afep-Medef s’inscrivent pleinement dans la démarche de gouvernement d’entreprise d’AXA. La Société est également attentive à l’évolution des pratiques de gouvernance, en France et à l’international, ainsi qu’aux recommandations et standards des actionnaires, régulateurs, agences de recommandation de vote, agences de En avril 2010, l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA a approuvé le changement de mode de gouvernance de la Société en remplaçant l’ancienne structure duale composée d’un Conseil de Surveillance et d’un Directoire par une Sur la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration de la Société a approuvé à l’unanimité, lors de sa réunion du 20 février 2014, le maintien d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Henri de Castries continuerait d’exercer les fonctions de Président Directeur Général, assisté de M. Denis Duverne en qualité de Directeur Général Délégué. Préalablement à cette décision, le Conseil d’Administration et le Comité de Rémunération et de Gouvernance ont pris en compte et analysé de nombreux paramètres parmi lesquels, la situation particulière du Groupe à ce stade de son évolution, les avantages et inconvénients des autres structures de gouvernance, l’expérience et les aptitudes professionnelles comme personnelles de MM. de Castries et Duverne ainsi que leur forte complémentarité. À l’issue de ces réfl exions et en considération de l’expérience des quatre dernières années, les administrateurs ont décidé à l’unanimité de maintenir la structure actuelle de gouvernance, celle-ci ayant notamment permis d’optimiser le processus de décision, la réactivité et l’effi cacité du Groupe, en dépit d’un environnement macroéconomique diffi cile pour les institutions fi nancières. Dans le cadre de ces réfl exions, le Conseil d’Administration a estimé que le renouvellement de M. Henri de Castries dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration en plus de celles de Directeur Général était le meilleur choix pour AXA, ses actionnaires et les autres parties prenantes. La décision du Conseil d’Administration de reconduire le mandat de Président Directeur Général de M. Henri de Castries a notamment été motivée par les raisons suivantes : ■ sa connaissance approfondie du Groupe et de ses métiers, acquise au cours de près de 25 années au service d’AXA ; ■ sa vision stratégique du secteur de l’assurance ; ■ sa performance à la tête du Groupe, en particulier la réussite en cours du plan « Ambition AXA » lancé en 2010 et qui a permis un repositionnement stratégique du Groupe par un développement croissant sur les marchés émergents, une meilleure orientation de ses activités, une rentabilité accrue et un bilan plus solide ; ■ sa compréhension des pratiques de gouvernance et de l’évolution rapide du contexte réglementaire et juridique qui constituent pour les institutions fi nancières un enjeu ■ sa forte aptitude à représenter AXA devant l’ensemble des parties prenantes (clients et partenaires, salariés, 94 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le Conseil estime que la combinaison de ces atouts fait de M. de Castries la personne la mieux à même d’exercer les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Lors de sa séance du 20 février 2014, le Conseil d’Administration a également décidé, à l’unanimité, de proposer à la prochaine Assemblée des actionnaires de reconduire le mandat de M. Denis Duverne en qualité d’administrateur, en plus de ses fonctions de Directeur Général Délégué. Le Conseil a en effet considéré que la nomination comme administrateurs de deux dirigeants exécutifs (le Directeur Général et le Directeur Général Délégué) a favorisé, depuis 2010, une meilleure représentation, au sein du Conseil, de l’équipe de management du Groupe ; elle a également permis une répartition effi cace et équilibrée des missions entre les membres de la Direction Générale, tout en valorisant, lors des travaux du Conseil, la complémentarité La décision du Conseil d’Administration de reconduire le mandat d’administrateur et de Directeur Général Délégué de M. Denis Duverne a notamment été motivée par les raisons ■ sa connaissance approfondie du Groupe et de ses métiers, acquise au cours de ses 19 années au service d’AXA ; ■ la qualité des résultats obtenus dans la conduite opérationnelle du plan stratégique « Ambition AXA », en particulier sa gestion de plusieurs opérations clés de fusions-acquisitions, qui ont fortement contribué au repositionnement stratégique du Groupe ces dernières années ; ■ sa gestion proactive de la structure fi nancière du Groupe, notamment au travers de plusieurs opérations d’optimisation ■ sa connaissance et sa gestion des risques juridiques, réglementaires et de conformité du Groupe. Le Président Directeur Général, ainsi secondé dans la gestion des activités opérationnelles du Groupe, se trouve idéalement positionné pour mettre en œuvre les initiatives stratégiques globales et représenter le Groupe devant l’ensemble des Le Conseil d’Administration a enfi n souligné que son choix d’unifi er les fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général était spécifi que à la situation du Groupe à ce stade de son développement ainsi qu’aux compétences de M. de Castries et qu’en conséquence, il continuerait à l’avenir de débattre de façon régulière du choix de la structure de gouvernance de la Société en fonction de l’évolution du 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Lorsqu’en 2010, le Conseil a décidé de procéder à la réunion des fonctions de Président et de Directeur Général, il a mis en œuvre diverses mesures destinées à assurer un équilibre des pouvoirs en ligne avec les meilleures pratiques de gouvernance. À cette fi n, il a adopté un Règlement Intérieur dont certaines dispositions vont au-delà des exigences légales ou des pratiques de place. Celui-ci prévoit notamment que : ■ le Conseil doit être composé d’une majorité d’administrateurs ■ chacun des trois Comités du Conseil doit être présidé par un ■ certains Comités (le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération et de Gouvernance) doivent être entièrement ■ un Vice-Président agissant en qualité d’Administrateur fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général sont exercées par la même personne (cette disposition fi gure également dans les statuts d’AXA L’Administrateur Indépendant Référent d’AXA, M. Norbert Dentressangle, a un certain nombre de pouvoirs propres dont celui de réunir les membres du Conseil d’Administration hors la présence du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué (sessions exécutives) et de porter à la connaissance du Président et du Conseil d’Administration tous Ces mesures, ainsi que le rôle actif joué par l’Administrateur indépendants, ont contribué à instaurer une gouvernance équilibrée au sein du Conseil comme de ses Comités et ont prouvé leur effi cacité au cours des quatre dernières années. Ainsi, les administrateurs indépendants occupent aujourd’hui un rôle central dans la gouvernance de la Société, notamment grâce à leur contribution aux travaux des Comités du Conseil, mais aussi au travers de leur participation aux sessions fortement impliqué dans la préparation des réunions du Conseil d’Administration et de ses Comités. En lien avec la Direction Générale, il examine notamment, lors de séances préparatoires, la qualité de l’information fournie aux membres du Conseil et des Comités préalablement à leurs réunions, la pertinence des ordres du jour ou encore les documents adressés aux administrateurs. De même, les Présidents des trois Comités du Conseil sont associés à la préparation des réunions des Comités qu’ils président respectivement. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS stratégiques de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il est chargé d’étudier et de prendre toutes les décisions relatives aux questions signifi catives intéressant la bonne marche de la Société et les affaires qui la concernent. Il exerce notamment ■ le choix entre les deux modes d’exercice de la Direction Générale (cumul ou dissociation des fonctions de Directeur Général et de Président du Conseil d’Administration) lors de la nomination ou du renouvellement du mandat du Président du Conseil d’Administration ou du Directeur Général ; ■ la nomination du Directeur Général ainsi que du Directeur Général Délégué et la détermination de leur rémunération ; ■ la nomination du Vice-Président – Administrateur Indépendant Référent, laquelle est obligatoire en vertu des statuts d’AXA lorsque les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général sont exercées par ■ la revue et l’arrêté des comptes annuels et semestriels de ■ l’approbation du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur la composition du Conseil et l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société ; ■ la convocation des Assemblées d’actionnaires ; ■ l’attribution de stock-options et/ou d’actions de performance aux salariés et mandataires sociaux du Groupe dans le cadre des autorisations conférées par l’Assemblée Générale ■ l’autorisation des conventions « réglementées ». Certaines opérations ou questions importantes sont également soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration (cessions ou acquisitions au-delà de 500 millions d’euros, opérations de fi nancement signifi catives ou opérations en dehors de la stratégie annoncée par la Société…). Afi n de favoriser une convergence des intérêts personnels des administrateurs avec ceux de la Société, le Règlement Intérieur du Conseil fi xe pour objectif à chaque membre du Conseil d’Administration de détenir avant l’expiration d’un délai de deux ans à compter de sa première nomination, un nombre d’actions de la Société ayant une valeur au moins égale au montant annuel brut des jetons de présence perçus au titre de l’année précédente. Dans ce cas, la valeur de l’action AXA est déterminée en fonction de son cours de clôture au 31 décembre de la dernière année civile. Les principes régissant le fonctionnement et l’organisation du Conseil d’Administration et de ses Comités, ainsi que la rémunération de leurs membres sont formalisés dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration qui décrit notamment les pouvoirs ainsi que les missions et obligations du Conseil d’Administration et des Comités qui lui sont rattachés. que nécessaire. Des réunions des membres du Conseil d’Administration peuvent se tenir périodiquement hors la présence de la Direction Générale (sessions exécutives). Les membres du Conseil d’Administration reçoivent en général huit jours à l’avance toutes les informations utiles sur les points fi gurant à l’ordre du jour de leur prochaine réunion. Le Règlement Intérieur du Conseil prévoit qu’ils sont en outre informés de manière régulière, par le Directeur Général, de la situation fi nancière, de la trésorerie, des engagements de la Société ainsi que de tous événements et opérations signifi catifs relatifs à la Société ou au Groupe. Des sessions de formation sont organisées pour les actuels et nouveaux membres du Conseil d’Administration à l’effet de les familiariser avec les principales activités et problématiques du Groupe. Ces sessions se concentrent principalement sur la structure fi nancière, la stratégie, la gouvernance, les principales activités du Groupe et de ses fi liales ou encore sur les évolutions du contexte réglementaire de l’assurance. Les statuts de la Société et le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration prévoient la désignation obligatoire lorsqu’une même personne exerce les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général. Le Conseil d’Administration a désigné, le 29 avril 2010, M. Norbert Dentressangle en qualité de Vice-Président, Administrateur Indépendant Référent. Ce dernier a notamment pour mission d’animer la contribution des administrateurs indépendants aux travaux du Conseil et d’être, en cas de besoin, leur porte-parole auprès de la Direction Générale. Il est également consulté par le Président du Conseil d’Administration sur l’ordre du jour ainsi que sur le calendrier de chaque réunion Plus particulièrement, l’Administrateur Indépendant Référent a le pouvoir de participer à toutes les réunions des Comités du Conseil y compris lorsqu’il n’en est pas membre, de porter à la connaissance du Président et du Conseil d’Administration tout confl it d’intérêts, de rendre compte de son action à l’Assemblée Générale des actionnaires, de demander, à tout moment, au Président Directeur Général la convocation de réunions du Conseil d’Administration sur un ordre du jour déterminé, de 96 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Les membres du Conseil d’Administration sont en principe nommés pour une durée de quatre ans en vertu de l’article 10 Au 31 décembre 2013, le Conseil d’Administration comprenait quatorze membres : quatre de nationalité étrangère, cinq La proportion de femmes au sein du Conseil d’Administration était donc de 35,7 % au 31 décembre 2013. La composition du Conseil est ainsi conforme aux dispositions de la loi n° 2011- 103 du 27 janvier 2011 ainsi qu’aux recommandations du Code Afep-Medef en matière de représentation équilibrée entre femmes et hommes au sein des conseils d’administration. Bien que la Société soit d’ores et déjà en conformité avec la réglementation et les pratiques de place en vigueur, le Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil entend proposer la nomination d’autres femmes au sein du Conseil d’Administration à l’occasion de futures réunions de AXA exerçant plus de 75 % de son activité à l’international, le Conseil a considéré qu’il devait être composé d’une proportion importante d’administrateurs étrangers. À ce jour, 28,6 % des membres du Conseil d’Administration sont de nationalité grande ouverture lors des débats et permet d’élargir l’angle d’analyse des sujets examinés en séance. D’une manière générale, les administrateurs attachent une importance particulière au degré de diversité au sein du Conseil. Parmi les critères défi nis lors du processus de sélection des futurs membres fi gurent la recherche d’un équilibre approprié entre les compétences techniques et l’expérience professionnelle des administrateurs, ainsi qu’une diversité en matière d’âge, de nationalité et de culture. Mme Doina Palici-Chehab) est élu tous les quatre ans par l’Assemblée Générale des actionnaires de la Société parmi des candidats désignés par les salariés actionnaires du Groupe AXA, en application d’un processus de sélection interne (article L.225-23 du Code de commerce). La présence au Conseil de la Société, depuis 2004, d’un représentant des salariés actionnaires permet d’enrichir la réfl exion du Conseil d’Administration par une prise en compte plus directe et concrète du point de vue des salariés du Groupe, en France comme à l’international. Le Conseil d’Administration ne comprend aucun membre prenant part au vote avec voix réunir à tout moment les membres du Conseil d’Administration hors la présence du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué (ces sessions exécutives sont présidées par le Vice-Président et peuvent se tenir à tout moment à la Au cours de l’exercice 2013, l’Administrateur Indépendant Référent a participé à la totalité des réunions du Conseil (neuf réunions) ainsi qu’à onze réunions des différents Comités du Il a entretenu un dialogue régulier, d’une part avec les autres membres du Conseil d’Administration, notamment les administrateurs indépendants, et d’autre part avec la Direction Générale. Il s’est ainsi assuré que les administrateurs indépendants pouvaient effectivement jouer le rôle important qui est le leur et que la communication avec la Direction Générale était la plus fl uide et transparente possible. tenu informé de l’actualité du Groupe en rencontrant très régulièrement le Président Directeur Général, le Directeur Général Délégué ainsi que les membres du Comité de Direction et du Comité Exécutif et, plus généralement, les principaux L’Administrateur Indépendant Référent a une nouvelle fois en 2013 été fortement impliqué dans la préparation de chaque réunion du Conseil d’Administration. En lien avec la Direction Générale, il a procédé lors de séances préparatoires, à l’examen de la fréquence et du calendrier des réunions, s’est assuré de la qualité de l’information délivrée aux membres du Conseil et des Comités préalablement à leurs réunions ainsi que de la pertinence des ordres du jour et des documents Indépendant Référent, bien qu’il n’en soit pas membre, a assisté à l’ensemble des réunions de ce Comité. Il a notamment participé au processus de recrutement des futurs membres du Conseil d’Administration et des Comités, à l’organisation de l’auto-évaluation périodique du Conseil d’Administration ainsi qu’aux réfl exions du Comité sur les questions de gouvernance liées au fonctionnement du Conseil d’Administration, aux plans de succession de la Direction Générale ou à la communication vis-à-vis des actionnaires sur les sujets liés à la gouvernance. Enfi n, l’Administrateur Indépendant Référent a rendu compte de son activité devant l’Assemblée Générale des actionnaires Le temps consacré par l’Administrateur Indépendant Référent à ses activités au sein d’AXA en 2013 est estimé à environ 45 jours de travail à plein temps. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Chaque année, le Conseil s’attache à apprécier la situation d’indépendance de chacun de ses membres au regard des recommandations du Code Afep-Medef. Lors de sa séance du 20 février 2014, le Conseil d’Administration d’AXA a apprécié la situation d’indépendance de chacun de ses membres. Au regard des critères établis par le Code Afep-Medef tels qu’appréciés par le Conseil, au 31 décembre 2013, onze membres sur un total de quatorze ont été considérés comme indépendants : Mmes Isabelle Kocher, Suet Fern Lee, Deanna Oppenheimer et Dominique Reiniche et MM. Jean-Pierre Clamadieu, Norbert Dentressangle, Jean-Martin Folz, Paul Hermelin (1), Stefan Lippe, François Martineau (2) et Ramon de Oliveira. La proportion d’administrateurs indépendants au sein du Conseil d’Administration était donc de 78,6 % au 31 décembre 2013. COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AU 31 DÉCEMBRE 2013 25, avenue Matignon - 75008 Paris 30 bis, rue Sainte-Hélène - 69287 Lyon Cedex 02 Administrateur, Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations d’AXA 25, avenue Matignon - 75008 Paris Président du Comité Exécutif et administrateur AXA - 25, avenue Matignon - 75008 Paris 11, rue de Tilsitt – 75017 Paris Directeur Général Adjoint en charge des Finances Tour T1 – 1, place Samuel de Champlain - Faubourg de l’Arche - 92400 Courbevoie Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Président du Comité de Rémunération et Mme Suet Fern Lee (55 ans) Associée Senior de Stamford Law Corporation (Singapour) 10 Collyer Quay #27-00 Ocean Financial Centre - Singapore (1) Capgemini, dont M. Paul Hermelin est le Président Directeur Général, fournit certaines prestations de services au Groupe AXA dans le cadre de son activité courante. Dans la mesure où (1) les conditions de négociation de la fourniture de ces services sont normales et habituelles et où (2) le chiffre d’affaires correspondant pour Capgemini n’excède pas 0,5 % de son chiffre d’affaires consolidé, le Conseil d’Administration d’AXA a considéré que ces relations n’avaient pas un caractère signifi catif du point de vue des deux groupes AXA et Capgemini et qu’elles n’étaient donc pas susceptibles de remettre en cause l’indépendance de M. Hermelin comme administrateur de la Société. (2) M. François Martineau est également administrateur des sociétés AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle (les « Mutuelles AXA ») qui détiennent ensemble plus de 10 % du capital d’AXA. Dans la mesure où M. François Martineau siège au Conseil d’Administration d’AXA à titre personnel et non comme représentant des Mutuelles AXA, le Conseil a considéré que le critère d’indépendance du Code Afep-Medef relatif aux « administrateurs représentant des actionnaires importants de la Société » ne lui était pas applicable et que l’exercice de ces mandats au sein des Mutuelles AXA n’étai t donc pas susceptible de remettre en cause son indépendance comme administrateur de la Société. 98 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Co-fondateur et Président du Conseil d'Administration de Paperless Inc. (Suisse) et co-fondateur et Vice-Président du Conseil d'Administration d'Acqupart Holding AG (Suisse) Baarerstrasse 8 - CH 6300 Zug - Suisse 282, boulevard Saint-Germain - 75007 Paris Gérant associé d’Investment Audit Practice, LLC (États-Unis) 580 Park Avenue - New York, NY 10065 - États-Unis 1215 – 4th Avenue, Suite 935 – Seattle – WA 98161 - Directeur Général d'AXA Singapore General Insurance (Singapour) 8 Shenton Way #27-01 AXA Tower – Singapore 068811 - Présidente Europe de The Coca-Cola Company 27, rue Camille-Desmoulins - 92784 Issy-les-Moulineaux - M. Claude Bébéar, anciennement Président d’Honneur du Conseil de Surveillance d’AXA depuis le 22 avril 2008, est Président d’Honneur du Conseil d’Administration d’AXA depuis le 29 avril 2010. M. Claude Bébéar ne perçoit aucune rémunération en tant que Président d’Honneur du Conseil l’Assemblée Générale du 23 avril 2014, actionnaires de la Société seront appelés à se prononcer sur le renouvellement de cinq membres du Conseil d’Administration dont le mandat arrive à échéance (MM. Henri de Castries, Norbert Dentressangle et Denis Duverne ainsi que Mmes Isabelle Kocher et Suet Fern Lee). Dans ce cadre, le Conseil d’Administration a proposé, sur la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le renouvellement en qualité d’administrateur de MM. Henri de Castries, Norbert Dentressangle et Denis Duverne ainsi que de Mmes Isabelle Kocher et Suet Fern Lee, pour une durée de quatre ans (leurs curriculum vitae sont présentés ci- après dans la présente Section 2.1). Sous réserve du vote favorable de l’Assemblée Générale des actionnaires, le Conseil d’Administration serait donc composé, à l’issue de l’Assemblée du 23 avril 2014, de quatorze membres, dont onze seraient considérés par le Conseil d’Administration comme indépendants au regard des critères du Code Afep- Medef, soit une proportion d’administrateurs indépendants de 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Membre du Comité de Rémunération et de Membre du Comité de Rémunération et de Membre du Comité de Rémunération et de Dans le cadre de ses principales missions telles que décrites ci- avant, les activités du Conseil se sont notamment concentrées sur les sujets suivants durant l’année 2013 : la revue de la stratégie du Groupe, l’examen des comptes de l’exercice 2012 et des comptes semestriels 2013, la revue des rapports des Comités du Conseil, la revue des acquisitions et cessions signifi catives proposées, la revue du portefeuille d’activités, la revue de l’allocation du capital du Groupe, l’auto-évaluation du Conseil et l’indépendance des membres du Conseil, la fusion de deux des Comités du Conseil (Comité d’Éthique et de Gouvernance et Comité de Rémunération et des Ressources Humaines), le renouvellement des dirigeants et mandataires sociaux, la nomination de nouveaux administrateurs et en conséquence, la revue de la composition des Comités du Conseil, l’approbation du nouveau Règlement Intérieur du En mars 2013, le Conseil a consacré une session d’une journée complète à la revue de la stratégie du Groupe. En mars 2014, le Conseil d’Administration s’est réuni lors d’un séminaire de deux jours en dehors du siège d’AXA. À cette occasion, les membres du Conseil ont notamment procédé à la revue de la stratégie du Groupe. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS PARTICIPATION DES ADMINISTRATEURS AUX RÉUNIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DES COMITÉS EN 2013 En 2013, le Conseil a tenu neuf séances avec un taux moyen d’assiduité de 94,03 %. La durée moyenne des réunions du Conseil d’Administration a été de trois heures. (a) Jusqu'au 30 avril 2013, date de fusion du Comité d'Éthique et de Gouvernance avec le Comité de Rémunération et des Ressources Humaines. (b) À compter du 30 avril 2013, date de fusion du Comité d'Éthique et de Gouvernance avec le Comité de Rémunération et des Ressources Humaines. 100 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Vice-Président du Conseil d’Administration : AXA Co-gérant : Versailles Richaud ND (SARL) Président : Dentressangle Initiatives (SAS), ND Investissements Président du Conseil de Surveillance : Norbert Dentressangle Après HEC et une licence de droit, M. Henri de Castries intègre l’École Nationale d’Administration (ENA). À sa sortie de l’ENA, M. de Castries opte pour l’Inspection Générale des Finances. Il entre chez AXA le 1er septembre 1989 et rejoint la Direction Centrale des Finances du Groupe. Il est nommé Secrétaire Général en 1991 puis Directeur Général d’AXA en 1993, en charge de la gestion d’actifs, des sociétés fi nancières et immobilières. En 1997, M. Henri de Castries est nommé Président de The Equitable Companies Incorporated, qui deviendra AXA Financial, Inc. De mai 2000 à avril 2010, M. Henri de Castries est Président du Directoire d’AXA. Depuis avril 2010, M. Henri de Castries est Président Directeur Président du Conseil d’Administration : AXA Assurances IARD Mutuelle, AXA Assurances Vie Mutuelle, AXA Financial, Inc. Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA ASIA (SAS), AXA France IARD, AXA France Vie, AllianceBernstein Corporation (États-Unis), AXA America Holdings, Inc. (États- Unis), AXA Equitable Life Insurance Company (États-Unis), AXA UK plc (Royaume-Uni), MONY Life Insurance Company of Mandat en cours hors du Groupe AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Administrateur : AXA Belgium SA (Belgique), AXA Holdings Belgium (Belgique), MONY Life Insurance Company (États- En 1979, M. Norbert Dentressangle a créé le Groupe Norbert Dentressangle, spécialisé dans le transport et les services logistiques dont il assume la fonction de Président jusqu’en 1998. Il en préside aujourd’hui le Conseil de Surveillance. M. Norbert Dentressangle est également Président de Dentressangle Initiatives, société holding familiale, qui, outre sa participation majoritaire dans la société Norbert Dentressangle S.A., détient des participations dans des sociétés immobilières, industrielles et de services aux entreprises. D’avril 2008 à avril 2010, M. Norbert Dentressangle est Vice-Président du Conseil de Surveillance d’AXA. Depuis avril 2010, M. Dentressangle est Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : HLD Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président : Financière Norbert Dentressangle (SAS) Membre et Vice-Président du Conseil de Surveillance : AXA Président du Conseil de Surveillance : FINAIXAM M. Denis Duverne est diplômé de HEC et de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). De 1984 à 1986, il occupe les fonctions de conseiller commercial au Consulat Général de France à New York. En 1986, il devient Chef du bureau fi scalité des entreprises au Ministère des Finances. En 1988, il est sous-Directeur au Ministère des Finances, en charge de la fi scalité indirecte. En 1991, il est nommé Secrétaire Général de la Compagnie Financière IBI. Un an plus tard, il devient membre du Comité Exécutif de la Banque Colbert, chargé des opérations. En 1995, M. Denis Duverne rejoint le Groupe AXA et prend la responsabilité du suivi des activités américaines et britanniques du Groupe. Il dirige également le processus de restructuration du Groupe en Belgique et au Royaume-Uni. Entre février 2003 et décembre 2009, M. Duverne est membre du Directoire d’AXA, en charge des Finances, du Contrôle et de la Stratégie. De janvier 2010 à avril 2010, M. Duverne est membre du Directoire en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations et assume à ce titre des responsabilités plus étendues. Depuis avril 2010, M. Denis Duverne est administrateur et Directeur Général Délégué d’AXA, en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations. Administrateur et Directeur Général Délégué : AXA Président Directeur Général : AXA America Holdings, Inc. Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA ASIA (SAS), AllianceBernstein Corporation (États-Unis), AXA Assicurazioni S.p.A. (Italie), AXA Belgium SA (Belgique), AXA Equitable Life Insurance Company (États-Unis), AXA Financial, Inc. (États-Unis), AXA Holdings Belgium (Belgique), AXA MPS Assicurazioni Danni S.p.A. (Italie), AXA MPS Assicurazioni Vita S.p.A. (Italie), AXA UK plc (Royaume-Uni), MONY Life Insurance Company of America (États-Unis) (1) M. Denis Duverne n’exerce que des mandats au sein de sociétés du Groupe AXA. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Administrateur : AXA France IARD, AXA France Vie, AXA Italia S.p.A. (Italie), MONY Life Insurance Company (États-Unis) M. Jean-Pierre Clamadieu est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris et Ingénieur du Corps des Mines. Il débute sa carrière au sein de l’Administration française, en particulier pour le Ministère de l’Industrie, ainsi que comme conseiller technique du Ministre du Travail. En 1993, il rejoint le Groupe Rhône-Poulenc et occupe plusieurs postes de direction. En 2003, il est nommé Directeur Général, puis en 2008 Président Directeur Général du Groupe Rhodia. En septembre 2011, suite à l’opération de rapprochement entre les groupes Rhodia et Solvay, M. Clamadieu est nommé Vice- Président du Comité Exécutif de Solvay et Président du Conseil d’Administration de Rhodia. Depuis mai 2012, M. Clamadieu est Président du Comité Exécutif et administrateur de Solvay. Administrateur : AXA, Faurecia, Solvay (Belgique) Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Conseil d’Administration : Rhodia M. Jean-Martin Folz est diplômé de l’École Polytechnique et ingénieur des Mines. Entre 1975 et 1978, il occupe différents postes dans des cabinets ministériels et, en dernier lieu, celui de Directeur de cabinet du secrétaire d’État à l’Industrie. En 1978, il entre chez Rhône-Poulenc pour diriger l’usine de Saint-Fons avant d’être promu Directeur Général Adjoint du pôle spécialités chimiques de Rhône-Poulenc. En 1984, il devient Directeur Général Adjoint, puis Président Directeur Général de Jeumont- Schneider, fi liale de Schneider. En 1987, il est Directeur Général de Péchiney et Président de Carbone Lorraine en 1988. En 1991, il devient Directeur Général du Groupe Eridania Béghin- Say et Président Directeur Général de Béghin-Say. M. Jean- Martin Folz rejoint PSA Peugeot Citroën en 1995 dont il devient Président du Directoire en 1997. Il quitte PSA en février 2007. De juin 2007 à mars 2010, M. Jean-Martin Folz a occupé la fonction de Président de l’Afep. De novembre 2011 à septembre 2013, M. Jean-Martin Folz a été Président du Administrateur ou membre du Conseil de Direction : Alstom, AXA, AXA Millésimes (1) (SAS), Compagnie de Saint-Gobain, Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : AXA (Conseil de Surveillance), Carrefour, ONF-Participations (SAS) M. Paul Hermelin est diplômé de l’École Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) . M. Paul Hermelin a passé les quinze premières années de sa vie professionnelle dans l’Administration française, principalement au Ministère des Finances. Il a occupé plusieurs fonctions à la direction du budget et au sein de plusieurs cabinets ministériels dont celui de Jacques Delors lorsqu’il était Ministre des Finances. De 1991 à 1993, il dirige le cabinet du Ministre de l’Industrie et du Commerce Extérieur. M. Paul Hermelin rejoint le groupe Capgemini en mai 1993 où il est d’abord chargé de la coordination des fonctions centrales. En mai 1996, il est nommé membre du Directoire tout en prenant la direction générale de Cap Gemini France. En mai 2000, au lendemain de la fusion entre Cap Gemini et Ernst & Young Consulting (dont il a été le promoteur), il devient Directeur Général Délégué et administrateur. À compter du 1er janvier 2002, il est Directeur Général du groupe Capgemini. Depuis mai 2012, M. Paul Hermelin est Président Directeur Général de Capgemini. Président Directeur Général : Capgemini, Capgemini Holding Inc. (États-Unis), Capgemini North America Inc. (États-Unis) Président : Camélia Participations SAS, Capgemini America, Inc. (États-Unis), Capgemini Energy GP LLC (États-Unis), Directeur Général : Capgemini Service S.A.S. Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : AXA, Capgemini Australia Pty Ltd (Australie), Capgemini Financial Services International Inc. (États-Unis), Capgemini N.V. (Pays- Bas), CGS Holdings Ltd (Royaume-Uni), CPM BRAXIS S.A. Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières 102 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Mme Isabelle Kocher est diplômée de l’École Normale Supérieure (ENS-Ulm), ingénieur du Corps des Mines et titulaire d’une agrégation de physique. De 1997 à 1999, elle est en charge du budget des télécommunications et de la défense au Ministère de l’Économie. De 1999 à 2002, elle est conseillère pour les affaires industrielles au Cabinet du Premier Ministre (Lionel Jospin). En 2002, elle rejoint le groupe Suez où elle occupera divers postes : de 2002 à 2005, au département Stratégie et Développement ; de 2005 à 2007, Directeur de la Performance et de l’Organisation ; de 2007 à 2008, Directeur Général Délégué de Lyonnaise des Eaux. De 2009 au 30 septembre 2011, Mme Isabelle Kocher est Directeur Général de Lyonnaise des Eaux et en charge du développement des activités en Europe. Depuis le 1er octobre 2011, Mme Isabelle Kocher est Directeur Général Adjoint en charge des Finances du groupe GDF SUEZ. Administrateur : AXA, GDF Suez Energie Services, Suez Environnement, International Power Plc (IPR) (Royaume-Uni) Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Directeur Général : Lyonnaise des Eaux Directeur Général Délégué : Lyonnaise des Eaux Mme Suet Fern Lee est diplômée en droit de l’Université de Cambridge (1980). En 1981, elle est avocate au Gray’s Inn à Londres. En 1982, elle est admise au Barreau de Singapour et depuis exerce à Londres et Singapour. Elle est Présidente de l’Inter-Pacifi c Bar Association (IPBA) jusqu’en 2011. Depuis 2000, elle est associée Senior du cabinet Stamford Law Corporation (Singapour). Elle préside le Conseil d’Administration de l’Asian Civilisations Museum et est également membre du National Heritage Board, membre du Comité Exécutif de la Singapore Academy of Law, membre du Conseil Consultatif de l’école de droit de Singapore Management University, trustee de la Nanyang Technological University ainsi que membre du 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Membre du Conseil Consultatif de la Comptabilité : National University of Singapore Business School (Singapour) Membre du Conseil Consultatif : Singapore Management Membre du Comité Exécutif : Singapore Academy of Law Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières « President » : IPBA (Singapour) Administrateur : China Aviation Oil (Singapore) Corporation Richina Pacifi c Limited (Bermudes), Sembcorp Industries Ltd M. Stefan Lippe est diplômé en mathématiques et en gestion des entreprises de l’Université de Mannheim. En 1982, il obtient son doctorat et remporte le prix de la fondation Kurt Hamann pour sa thèse. En octobre 1983, il rejoint Bavarian Re (ancienne fi liale de Swiss Re). À partir de 1985, il est impliqué dans les opérations du département dommages de la région germanophone. En 1986, il devient responsable du département de souscription non-proportionnelle. En 1988, il rejoint le Directoire et est responsable de l’activité dommages de la région germanophone. En 1993, il devient Président du Directoire de Bavarian Re. M. Stefan Lippe est nommé membre du Conseil Exécutif de Swiss Re en 1995, en tant que responsable du Groupe Bavarian Re. En 2001, il devient Directeur de l’activité IARD du Groupe et entre au Comité Exécutif de Swiss Re. Début 2005, il dirige les activités dommages, vie et santé et en septembre 2008, il devient Directeur des Opérations de Swiss Re et est nommé Directeur Général Adjoint de Swiss Re, puis, en 2009, Directeur Général jusqu’en janvier 2012. M. Stefan Lippe a été désigné « Reinsurance CEO » de l’année 2011 par Reaction, revue de référence du secteur, et a été distingué lors de la cérémonie « Worldwide Reinsurance Awards 2013 » en recevant le prix « Lifetime Achievement Award ». Après près de 30 ans passés au sein de Swiss Re, M. Stefan Lippe se consacre désormais à d’autres activités. En 2011, M. Stefan Lippe co-fonde Acqupart Holding AG et Acqufi n AG et devient Vice-Président du Conseil d’Administration de ces deux sociétés. En mai 2013, il co-fonde Paperless Inc. dont il est actuellement Président du Conseil d’Administration. Depuis octobre 2013, M. Stefan Lippe est également Président du Conseil d’Administration de CelsiusPro Associée Senior : Stamford Law Corporation (Singapour) Présidente : Asian Civilisations Museum (Singapour) Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA, AXA ASIA (1) (SAS), Sanofi , Macquarie International Infrastructure Fund Ltd (Bermudes), National Heritage Board (Singapour), Rickmers Trust Management Pte Ltd (Singapour), Stamford Trustee : Nanyang Technological University (Singapour) Président du Conseil d’Administration : CelsiusPro AG (Suisse), Association for Vocational Training (BWV) (Allemagne) Vice-Président du Conseil d’Administration : Acqufi n AG I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Administrateur : AXA, Extremus Insurance Ltd. (Allemagne) Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Investment Audit Practice, LLC, société de consultants, basée 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Président du Directoire : Swiss Re Ltd. (Suisse), Swiss Président du Conseil d’Administration : Swiss Re Corporate Solutions Ltd. (Suisse), Swiss Re Germany Holding (Allemagne) Administrateur : Swiss Re Foundation (Suisse), Swiss Re Frankona Reinsurance Ltd. (Suisse), Swiss Re Germany AG (Allemagne), Swiss Re Life Capital Ltd. (Suisse) M. François Martineau est diplômé de l’Université Paris (licence en philosophie), de l’Université Paris (maîtrise en droit) ainsi que de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il est Avocat à la Cour depuis 1976. En 1981, il est Secrétaire de la Conférence. En 1985, il est Chargé d’Enseignement à l’Université de Paris (Procédure Civile). En 1995, il est Professeur à l’École de Formation du Barreau de Paris (EFB), et depuis 1998, Professeur Honoraire à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de Lima (Pérou). En 1996, il devient Expert auprès du Conseil de l’Europe et, dans ce cadre, accomplit diverses missions dans les pays de l’Est européen portant sur la réforme du Code de l’organisation judiciaire, la réforme de la formation des magistrats et avocats ainsi que la refonte du Code de procédure civile. Il intervient à l’École Nationale de la Magistrature, dans le cadre de la formation professionnelle. Depuis 1987, il est associé de Lussan/Société d’avocats, dont Vice-Président et administrateur : Associations Mutuelles Le Conservateur, Assurances Mutuelles Le Conservateur, Bred Administrateur : AXA, AXA Assurances IARD Mutuelle, AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Membre du Conseil de Surveillance : AXA M. Ramon de Oliveira est diplômé de l’Université de Paris et de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Débutant en 1977, M. de Oliveira a passé 24 ans chez JP Morgan & Co. De 1996 à 2001, M. de Oliveira est Président Directeur Général de JP Morgan Investment Management. M. de Oliveira fut membre du Comité de Direction de JP Morgan depuis sa création en 1995. Lors de la fusion avec Chase Manhattan Bank en 2001, M. de Oliveira est le seul dirigeant de JP Morgan & Co. invité à rejoindre le Comité Exécutif de la nouvelle entité et à exercer des responsabilités opérationnelles. Entre 2002 et 2006, M. de Oliveira a été Professeur associé de Finance à l’Université de Columbia et à l’Université de New York aux États-Unis. M. de Oliveira est actuellement gérant associé de 104 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Gérant associé : Investment Audit Practice, LLC (États-Unis) Président du Comité d’Investissement : Fonds de Dotation du Administrateur : AXA, AXA Equitable Life Insurance Company (1) (États-Unis), AXA Financial, Inc. (1) (États-Unis), JACCAR Holdings SA (Luxembourg), MONY Life Insurance Company of Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Conseil d’Administration : Friends of Education (organisation à but non lucratif) (États-Unis) Trustee et Président du Comité d’Investissement : Fondation Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : AXA (Conseil de Surveillance), American Century Companies Inc. (États-Unis), JP Morgan Suisse (Suisse), MONY Life Insurance Company (États-Unis), Quilvest (Luxembourg), SunGard Data Systems (États-Unis), Taittinger-Kobrand USA (États-Unis), The Membre du Comité d’Investissement : La Croix Rouge (États- Mme Deanna Oppenheimer est diplômée de l’Université de Puget Sound en sciences politiques et en urbanisme. Elle a effectué un cycle d’études à la J.L. Kellogg School of Management de l’Université de Northwestern. Mme Deanna Oppenheimer débute sa carrière dans le secteur bancaire en 1985, à la Washington Mutual (États-Unis), qu’elle quitte en mars 2005, alors qu’elle occupe la fonction de President, Consumer Banking. En octobre 2005, Mme Deanna Oppenheimer rejoint la banque Barclays (Royaume-Uni) en qualité de Directrice des Opérations Bancaires au Royaume-Uni. En décembre 2005, elle devient Directeur Général de la banque de détail au Royaume-Uni. En reconnaissance de son rôle important dans la banque de détail au sein de Barclays, elle est nommée en 2009 Directeur Général Adjoint des activités bancaires de détail « Global Retail Banking » et développe ainsi les bonnes pratiques de la banque de détail anglaise à travers l’Europe et l’Afrique. En septembre 2010, Mme Oppenheimer est également nommée Responsable de la banque de détail et des activités bancaires en Europe. Fin 2011, elle quitte Barclays. Depuis 2012, Mme Deanna Oppenheimer est Directeur Général de la société de conseil CameoWorks (États-Unis). Administrateur : AXA, NCR Corporation (États-Unis), Tesco PLC (Royaume-Uni), Tesco Personal Finance Group Limited Trustee : Université de Puget Sound (États-Unis) 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Membre du Conseil d’Administration d’AXA, représentant Vice-Président du Conseil : ECR Europe (Belgique) Vice-Présidente : UNESDA (Union of European Beverages Membre du Conseil de Surveillance : AXA Membre du Comité Consultatif France : ING Direct Mme Doina Palici-Chehab est diplômée de l’Université de Bucarest en Roumanie (Magister Artium) et de l’Académie des assurances de Munich en Allemagne (diplôme de gestion d’assurance). De 1980 à 1983, elle est Professeur de langues étrangères en Roumanie. De 1983 à 1990, elle est Expert chez AGF (désormais Allianz) à Cologne en Allemagne. En 1990, elle rejoint le Groupe AXA en qualité de Directeur de la réassurance au sein d’AXA Germany en Allemagne. En 2000, elle devient Responsable Groupe de la réassurance au sein d’AXA Global P&C à Paris. De 2010 à mars 2013, elle est Directeur Général d’AXA Business Services à Bangalore en Inde. Depuis avril 2013, elle est Directeur Général d’AXA Insurance Singapore (Singapour). Depuis avril 2012, Mme Doina Palici- Chehab représente les salariés actionnaires du Groupe au sein Membre du Conseil Exécutif : MEDEF Membre du Comité Exécutif et du Conseil : FDE (Food & Drink actionnaires du Groupe AXA au Conseil d’Administration, est actuellement salariée d’AXA Insurance Singapore Pte Ltd, une des principales fi liales du Groupe à Singapour. Administrateur, représentant les salariés actionnaires : AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières À la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre des membres du Conseil d’Administration ni avec des Directeur Général : AXA Business Services Pvt. Ltd. (Inde) Administrateur : AXA MATRIX Risk Consultants India Private Mme Dominique Reiniche est diplômée de l’Essec. En 1978, elle entre chez Procter & Gamble dont elle devient Associate Advertising Manager en 1983. En 1986, elle est nommée Directeur Marketing et Stratégie de Kraft Jacobs Suchard. En 1992, elle prend la Direction du Marketing et devient responsable « comptes clés » chez Coca-Cola Entreprise. En 1998, elle devient Président Directeur Général de Coca- Cola Entreprise et Vice-Présidente de Coca Cola Enterprises – Groupe Europe en 2002. De janvier 2003 à mai 2005, elle est Présidente de Coca-Cola Enterprises – Groupe Europe. Depuis mai 2005, Mme Dominique Reiniche est Présidente Europe de Administrateur : AXA, Peugeot S.A., Chr. Hansen (Danemark) Vice-Président et membre du Conseil : FoodDrinkEurope Le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué n’exercent pas, à ce jour, d’activité professionnelle ou de mandat social en dehors du Groupe, susceptible de restreindre de façon substantielle leur disponibilité vis-à-vis du Groupe et de ses activités. Certains membres du Conseil d’Administration exercent, en revanche, des fonctions de mandataires sociaux et/ou de dirigeants au sein de sociétés susceptibles d’avoir des contrats ou accords avec le Groupe AXA, dans le cadre d’opérations telles que des octrois de crédit, des achats de valeurs mobilières (pour compte propre ou pour compte de tiers) et/ou des placements d’instruments fi nanciers et/ou la fourniture de produits ou services. Dans la mesure où de tels contrats ou accords font généralement l’objet de négociations et sont conclus à des conditions normales, AXA considère qu’aucun de ces contrats ou accords ne donne lieu à des confl its d’intérêts entre les obligations des administrateurs à l’égard d’AXA et leurs intérêts privés et/ou d’autres obligations. Il n’existe pas, à la connaissance de la Société, d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel un membre du Conseil (1) Mme Doina Palici-Chehab n’exerce que des mandats au sein de sociétés du Groupe AXA. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS ou de responsabilité dans une faillite au À la connaissance de la Société et compte tenu des informations mises à sa disposition, aucun membre du Conseil d’Administration n’a, au cours des cinq dernières années, fait l’objet d’une condamnation pour fraude, ni d’une incrimination et/ou sanction publique offi cielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires, été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur, ou (iii) été associé, en qualité de mandataire social ou de dirigeant, à une faillite, une mise sous séquestre ou une liquidation, sous réserve du fait qu’AXA a pu, par le passé, céder, mettre fi n et/ou restructurer certaines de ses activités et, de ce fait, procéder volontairement à la liquidation d’entités du Groupe exerçant lesdites activités et certains des membres du Conseil d’Administration d’AXA sont susceptibles d’avoir été associés à de telles opérations de liquidations volontaires ou à des opérations similaires concernant des sociétés extérieures au Le Conseil d’Administration procède, tous les ans, à son auto-évaluation afi n de passer en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement. Les conclusions de cette auto-évaluation font annuellement l’objet d’un point à l’ordre En 2013, le Conseil d’Administration, suivant la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, a décidé de confi er l’évaluation du Conseil d’Administration à un consultant externe (SpencerStuart) qui a recueilli, lors d’entretiens individuels basés sur un guide d’entretien établi conjointement avec le Président du Conseil d’Administration et le Président du Comité de Rémunération et de Gouvernance, les appréciations et suggestions de chaque administrateur. fortement impliqué dans l’organisation de cette évaluation, notamment concernant l’examen des conclusions et des axes d’amélioration identifi és au cours de cette revue. Les conclusions de cette évaluation et les principaux axes de progrès identifi és ont fait l’objet de discussions lors de la réunion du Conseil d’Administration du 20 février 2014. Le rapport de SpencerStuart a tout d’abord souligné l’engagement important des Comités, leur degré élevé d’implication et leur relation fl uide avec le Conseil ainsi que le niveau de diversité et Lors de sa réunion du 20 février 2014, le Conseil a également discuté des principaux points d’amélioration concernant la dynamique interne du Conseil. Une méthodologie a été établie pour distinguer plus clairement, lors des débats, la position du Management par rapport aux recommandations des Comités présentées par leurs Présidents respectifs. Le Conseil a également insisté sur l’intérêt de renforcer les interactions informelles entre les membres du Conseil afi n de favoriser la 106 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Le Conseil d’Administration bénéfi cie des trois Comités spécialisés pour examiner des sujets spécifi ques et en rendre compte au Conseil : (1) le Comité d’Audit, (2) le Comité Financier et (3) le Comité de Rémunération et de Afi n de préserver une gouvernance équilibrée, le Conseil d’Administration a veillé à ce que indépendants occupent un rôle central dans tous les Comités ■ chacun des trois Comités du Conseil est présidé par un ■ le Comité d’Audit ainsi que le Comité de Rémunération et de Gouvernance sont entièrement composés de membres ■ les dirigeants mandataires sociaux d’AXA ne peuvent être Le rôle, l’organisation et le fonctionnement de chaque Comité sont précisés dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration ainsi que dans une charte dédiée pour ce qui concerne le Comité d’Audit (Terms of Reference). Chaque Comité émet à l’attention du Conseil d’Administration des avis, propositions ou recommandations dans son domaine de compétences, cependant la loi française n’accorde aucun pouvoir décisionnel aux Comités du Conseil. Chaque Comité peut procéder ou faire procéder à toutes études, le cas échéant par le recours à des experts extérieurs, entrant dans son domaine de compétence. Il peut inviter à ses réunions toute personne extérieure de son choix. Un compte rendu des travaux de chaque Comité est effectué par son Président à la séance suivante du Conseil d’Administration. L’un des principaux axes d’amélioration des travaux du Conseil identifi és à l’occasion de l’exercice d’auto-évaluation de 2012 portait sur la redéfi nition des missions et attributions des Comités. Prenant acte de cette conclusion, le Conseil d’Administration, lors de sa séance du 30 avril 2013, a décidé de fusionner le Comité de Rémunération et des Ressources Humaines avec le Comité d’Éthique et de Gouvernance pour ne former qu’un seul Comité dénommé « Comité de Rémunération et de Gouvernance ». Ce nouveau Comité exerce l’ensemble des missions précédemment dévolues au Comité de Rémunération et des Ressources Humaines et au Comité d’Éthique et de Gouvernance. Le regroupement de ces Comités tient compte du développement croissant, au sein des grandes sociétés, des liens entre les sujets de rémunération et de gouvernance, ceux-ci étant devenus indissociables pour un grand nombre de parties prenantes. Du point de vue des membres du nouveau Comité, cette structure favorise une approche globale des sujets, par exemple en mettant les questions de rémunération et de gouvernance en perspective avec la stratégie du Groupe en matière de ressources humaines et de responsabilité d’entreprise. De plus, elle permet une organisation plus effi cace et réactive des travaux du Comité tout en évitant l’effet de dispersion qui pourrait résulter de la participation des administrateurs à plusieurs Comités. La durée des réunions du Comité de Rémunération et de Gouvernance a toutefois été allongée afi n de traiter de manière appropriée l’ensemble des sujets entrant dans le périmètre de ses I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS En 2013, le Comité s’est réuni six fois. Le taux d’assiduité moyen s’est élevé à 87,50 %. Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ les comptes annuels 2012 ; ■ le Rapport Annuel 2012 du Groupe ■ les comptes semestriels 2013 ; ■ le contrôle interne et la gestion des risques (rapports de l’Audit Interne, de la conformité, de la gestion des risques, control) du Groupe, des « Global Business ■ Solvabilité et le rapport ORSA (Own Risk ■ le cadre de la gestion des risques, de l’appétit au risque et du reporting ; ■ les résultats des travaux de l’audit interne ■ les résultats des revues de conformité ■ les ressources et les programmes de travail de l’audit interne et externe. En 2013, le Comité Financier s’est réuni cinq fois. Le taux d’assiduité moyen s’est Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ la gestion du risque fi nancier ; ■ la liquidité et le fi nancement ; ■ le capital et la solvabilité ; ■ l’appétit au risque et la gestion d’actifs ; ■ l’examen des autorisations fi nancières ■ l’examen de la proposition d’augmentation de capital réservée aux collaborateurs du Groupe AXA (« Shareplan 2013 »). Le domaine de responsabilité du Comité d’Audit est défi ni dans sa Charte du Comité d’Audit (Terms of Reference) qui est revue et approuvée chaque année par le Conseil d’Administration. Le Comité d’Audit assure la surveillance : ■ du caractère adéquat et de l’effi cacité du cadre de contrôle interne ainsi que celui de la gestion des ■ de la procédure de reporting fi nancier ainsi que de l’intégrité des résultats publiés et des informations communiquées dans les états fi nanciers ; ■ de l’effi cacité, la performance et l’indépendance des Le Comité émet des recommandations, et exerce un contrôle, sur les propositions de nomination et de remplacement des Commissaires aux comptes et Le Comité examine également la conformité avec les limites de l’appétit au risque, déterminées en accord avec le Conseil sur les recommandations de l’équipe de accompagné d’une présentation des Commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats et les options comptables retenues. Le Comité reçoit également des présentations du Directeur des Risques du Groupe, du Directeur Juridique du Groupe ainsi que du Directeur Financier du Groupe décrivant l’exposition aux Le Directeur Général Délégué, le Directeur Financier du Groupe, le Directeur de l’Audit du Groupe, le Directeur des Risques du Groupe ainsi que les Commissaires aux comptes participent à chaque séance du Comité d’Audit. Le Directeur Comptable et le Directeur Juridique du Groupe participent également de façon régulière aux ■ l’examen de tout projet visant à constituer des sûretés ou à consentir des cautions, avals ou garanties en faveur de tiers dont le montant dépasse les autorisations consenties au Président Directeur Général par le ■ l’examen de tout projet suivant : • les émissions de titres donnant accès directement ou indirectement au capital social de la Société, • les propositions de programme de d’actions à l’Assemblée Générale Ordinaire des • les opérations de fi nancement susceptibles de modifi er substantiellement la structure fi nancière ■ l’examen de toute proposition de transaction fi nancière signifi cative pour le Groupe AXA à l’exception des ■ l’examen de toute question intéressant la gestion fi nancière du Groupe AXA : • la politique de gestion du risque fi nancier, • les questions de liquidité et de fi nancement du • la solvabilité et la gestion du capital ; ■ l’examen de l’impact sur le capital et la solvabilité au niveau du Groupe des principales orientations et limites de la politique de Gestion Actif-Passif ; et ■ la revue du cadre d’analyse et de mesure du risk appetite (risk appetite framework) développé par la Direction Générale relativement aux expositions en matière fi nancière, d’assurance et opérationnelle. 108 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I cas où il est question de sa 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS d’Administration en vue de la fi xation : • de la rémunération du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué, et dans ce cadre, la préparation de l’évaluation annuelle de ces • du montant des jetons de présence des membres du Conseil d’Administration qui est proposé à • du nombre de stock-options ou d’actions/unités de performance de la Société attribuées au Président Directeur Général, au Directeur Général Délégué ainsi qu’aux autres membres du Comité ■ la formulation d’avis sur les propositions du Président • les principes et modalités relatifs à la fi xation de la rémunération des dirigeants du Groupe AXA, • les enveloppes annuelles d’attributions de stock- options ou d’actions/unités de performance de la Société attribuées aux salariés du Groupe AXA ; ■ la formulation de propositions sur les nominations de membres de la Direction Générale de la Société ainsi que des membres du Conseil d’Administration et de ses Comités. Les membres du Comité sont tenus informés des nominations des principaux dirigeants du Groupe, et notamment des membres du Comité de Direction et du Comité Exécutif. Le Comité examine les dispositions envisagées par le Directeur Général afi n de préparer la relève des membres de la Direction Générale (Président Directeur Général et Directeur ■ l’examen de façon plus approfondie de certaines questions de ressources humaines Groupe et l’examen annuel de la politique de la Société en matière d’égalité ■ l’examen de la stratégie du Groupe en matière de responsabilité d’entreprise et autres sujets liés ; ■ l’examen de façon plus approfondie de certaines questions de gouvernance liées au fonctionnement ■ la revue du Code de Déontologie Professionnelle du En 2013, le Comité s’est réuni six fois (une réunion au titre du Comité d’Éthique et de Gouvernance, une réunion au titre du Comité de Rémunération et des Ressources Humaines et quatre réunions au titre du Comité de Rémunération et de Gouvernance). Le taux d’assiduité moyen s’est élevé à Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ sujets relatifs à la rémunération : Comité de Direction et du Comité • la revue des talents et des organisations (OTR) et les plans de succession, • le « say-on-pay » (vote consultatif ■ sujets relatifs à la gouvernance : • le processus de sélection des futurs • la composition du Conseil et de ses • la politique de diversité du Groupe, • la revue du nouveau Code Afep-Medef. (a) Nouveau Comité créé en conséquence de la fusion du Comité de Rémunération et des Ressources Humaines avec le Comité d’Éthique et de Gouvernance décidée par le Conseil d’Administration le 30 avril 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS La Direction Générale d’AXA est composée du Président Directeur Général et d’un Directeur Général Délégué. L’organisation opérationnelle de la Direction Générale du Groupe s’appuie par ailleurs sur un Comité de Direction et un Dans le cadre du changement de gouvernance d’AXA intervenue en 2010, le Conseil d’Administration a nommé, le 29 avril 2010, M. Henri de Castries en qualité de Président du Conseil d’Administration en plus de celle de Directeur Général, pour la durée de son mandat d’administrateur, soit quatre ans. Sur la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration de la Société a approuvé à l’unanimité, lors de sa réunion du 20 février 2014, le maintien d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Henri de Castries continuerait d’exercer les Le Président Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société et représente la Société dans ses rapports avec les tiers. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d’Administration. Le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration impose par ailleurs des limitations spécifi ques aux pouvoirs du Président Directeur Général et prévoit la nécessité d’une autorisation préalable du Conseil d’Administration, au-delà des exigences légales, pour certaines des opérations les plus importantes (cessions ou acquisitions au-delà de 500 millions d’euros, opérations de fi nancement signifi catives ou opérations en dehors de la stratégie annoncée par la Société…). M. Denis Duverne a été nommé Directeur Général Délégué par le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 29 avril 2010, pour la durée de son mandat d’administrateur, soit quatre ans. Lors de sa séance du 20 février 2014, le Conseil d’Administration a décidé à l’unanimité de proposer à la prochaine Assemblée des actionnaires de reconduire le mandat de M. Denis Duverne en qualité d’administrateur, en plus de ses fonctions de Il a pour mission d’assister le Président Directeur Général dans l’exercice de ses fonctions. Le Conseil détermine l’étendue des pouvoirs conférés au Directeur Général Délégué, qui est plus particulièrement en charge des Finances, de la Stratégie et des Le Président Directeur Général a décidé de s’appuyer sur un Comité de Direction pour l’assister dans le pilotage de la gestion opérationnelle du Groupe. Le Comité de Direction n’a Le Comité de Direction d’AXA se compose actuellement de huit personnes et se réunit en général chaque semaine pour débattre des aspects stratégiques, fi nanciers et opérationnels Trois fois par an, le Comité de Direction se réunit dans le cadre de revues trimestrielles de la performance du Groupe AXA, les « Quarterly Business Reviews » (QBR). Durant ces réunions, les membres du Comité de Direction reçoivent les responsables des principales entités qui présentent la performance de leurs opérations et l’état d’avancement de leurs grands projets grâce à des indicateurs de mesure chiffrés et communs à l’ensemble COMPOSITION DU COMITÉ DE DIRECTION AU 1ER JANVIER 2014 Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Directeur Général de la Région Méditerranée et Amérique Latine, Président Directeur Général d’AXA Global P&C et en charge de la supervision internationale d’AXA Corporate Solutions Président Directeur Général d’AXA France, également en charge de la supervision des entités internationales AXA Assistance et AXA Global Direct « President » et Directeur Général d’AXA Financial, Inc. (États-Unis) Jacques de Vaucleroy Directeur Général de la Région Europe du Nord, Centrale et de l’Est et responsable au niveau international des activités d’assurance vie, épargne, retraite et santé 110 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Le Comité de Direction bénéfi cie du support du Comité Exécutif qui constitue l’instance d’examen et de défi nition de la Le Comité Exécutif est composé des membres du Comité de Direction ainsi que des responsables des principales fi liales, unités opérationnelles du Groupe ou fonctions transversales Les membres du Comité Exécutif se réunissent chaque trimestre pour procéder à une revue de la progression des projets transversaux du Groupe et de la mise en œuvre du plan stratégique « Ambition AXA ». Ces réunions sont également l’occasion d’échanger des idées et des bonnes pratiques, notamment grâce à l’intervention de participants externes sur des sujets d’intérêt stratégique pour les dirigeants du Groupe. Le Comité Exécutif n’a pas de pouvoir décisionnel formel. Il est par nature un organe consultatif contribuant à l’élaboration de la stratégie du Groupe et à l’étude des sujets opérationnels clés ou des initiatives stratégiques. Par ailleurs, les membres du Comité Exécutif contribuent, en tant qu’équipe, à mettre en place et disséminer la culture managériale d’AXA. Au 1er janvier 2014, le Comité Exécutif se composait des dix-neuf membres suivants, dont onze ne sont pas de nationalité française : Directeur Général d’AXA Konzern AG (Allemagne) Directeur Général Délégué d’AXA en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Directeur Général de la Région Méditerranée et Amérique Latine, Président Directeur Général d’AXA Global P&C et en charge de la supervision internationale d’AXA Corporate Solutions Président Directeur Général d’AXA France et en charge de la supervision des entités internationales AXA « President » et Directeur Général d’AXA Financial, Inc. (États-Unis) Directeur Juridique et Directeur des Ressources Humaines du Groupe Directeur de la Stratégie et des Affaires Publiques du Groupe Directeur Général de la Région Europe du Nord, Centrale et de l’Est et responsable au niveau international des activités d’assurance vie, épargne, retraite et santé I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Le tableau ci-dessous présente le nombre des effectifs salariés du Groupe AXA pour les trois exercices par région géographique et Effectifs salariés (Équivalent à Temps Plein) \- Belgique (incluant AXA Bank Belgium) (f) \- Région Méditerranéenne et Amérique Latine \- Autres pays et entités transverses Dont Europe Centrale et de l'Est AXA Global L&S et AXA Global P&C Banques (excluant AXA Bank Belgium) (f) \- AXA Banque Europe Centrale et de l'Est Les effectifs des sociétés mises en équivalence ou non consolidées ne sont pas inclus dans le tableau ci-dessus. (a) Une partie du personnel des sociétés françaises est regroupée dans des Groupements d'Intérêt Économique (GIE). De plus, les effectifs des activités assurance et services fi nanciers en France incluent le personnel entrant dans le cadre de convention de gestion du portefeuille de 4 mutuelles françaises non consolidées dans les comptes d'AXA. (b) En 2013, diminution des effectifs de 230 en France suite à une baisse du nombre de salariés commerciaux et administratifs. (c) En 2013, diminution des effectifs de 383 aux États-Unis principalement suite à des plans de restructuration, au développement de l'offshoring et à de l'externalisation. (d) En 2013, diminution des effectifs de 757 au Royaume-Uni et en Irlande suite à des plans de restructuration des activités de gestion de patrimoine, en particulier dans les réseaux de bancassurance, ainsi qu'au non remplacement de consultants informatiques. (e) En 2013, diminution des effectifs de 465 en Allemagne due aux programmes d'effi cacité entrepris. (f) Compte tenu du regroupement des activités d'Assurance et de la Banque chez AXA Bank Belgium, la ventilation des effectifs n'a pas été effectuée. En 2013, diminution des effectifs de 264 en Belgique principalement due aux programmes d'effi cacité entrepris. (g) En 2013, augmentation des effectifs du segment Direct de 982 suite à l'inclusion des effectifs de Natio Assurance dans ce reporting ( 303), l'acquisition d'Ergo Daum en Corée du Sud ( 232) ainsi que de nouveaux recrutements ( 216) afi n de soutenir la croissance de son activité dans tous les pays. (h) En 2013, augmentation des effectifs de 258 chez AXA Assistance suite à l'acquisition de WhiteConcierge au Royaume-Uni et AXA IPS en Colombie. En 2013, diminution des effectifs de 291 chez AXA Investment Managers notamment suite à la cession d'une participation majoritaire dans AXA Private Equity. En 2013, augmentation des effectifs de 350 principalement liée à la croissance des activités chez AXA Business Services. 112 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS La politique globale de rémunération met l’accent sur la part variable de la rémunération, dite « à risque » pour les bénéfi ciaires. Ainsi, la structure de rémunération comprend une part variable qui représente une part signifi cative de la rémunération totale. Cette politique vise à aligner plus directement la rémunération des dirigeants avec la stratégie opérationnelle du Groupe et les intérêts des actionnaires tout ■ à la fois au niveau individuel et au niveau collectif ; ■ à la fois sur le court terme, le moyen terme et le long terme. La politique globale de rémunération des dirigeants d’AXA est conçue pour aligner les intérêts des dirigeants de la Société avec ceux des actionnaires en établissant un lien clair entre performance et rémunération. Dans ce cadre, elle a pour objet essentiel d’encourager l’atteinte d’objectifs ambitieux et la création de valeur sur le long terme, par la fi xation de critères Pour ce faire, la structure de rémunération des dirigeants d’AXA s’appuie sur une analyse approfondie des pratiques de marché observées en France et à l’étranger, à la fois dans le secteur des services fi nanciers (compagnies d’assurance, banques, gestionnaires d’actifs, etc.) et dans les groupes internationaux I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Le Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration de la Société a pour principale mission de formuler des propositions au Conseil portant notamment sur (1) la politique et les principes de rémunération de la Société, (2) la fi xation de la rémunération du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué et l’évaluation de la performance de ces derniers, ou encore (3) les attributions de stock-options ou d’actions de performance de la Société aux dirigeants mandataires sociaux ainsi qu’aux autres membres Le Comité de Rémunération et de Gouvernance est exclusivement composé de membres indépendants. Leur indépendance est évaluée chaque année par le Conseil au regard des critères du Code Afep-Medef. Bien que n’étant pas membre de ce Comité, le Vice-Président du Conseil (M. Norbert Dentressangle) est impliqué dans les travaux du Comité et rend compte chaque année à l’Assemblée Générale des actionnaires de la politique de rémunération de la Société. Le Comité s’entretient régulièrement avec les dirigeants du Groupe et avec les départements internes de la Société comme la Direction des Ressources Humaines ou encore la Direction Juridique Centrale. Il peut également procéder ou faire procéder à des études par des experts externes lorsque cela est jugé nécessaire. Ainsi, en 2013, le Comité a entendu à plusieurs reprises un cabinet de conseils en rémunération afi n de bénéfi cier d’une expertise technique externe et d’un des pratiques de rémunération variable d’AXA avec celles La politique d’AXA en matière de rémunération des équipes ■ d’attirer, développer, retenir et motiver les meilleurs talents ; ■ d’encourager une performance supérieure ; ■ d’aligner les niveaux de rémunération avec les résultats de Elle est guidée par trois principes directeurs : ■ la compétitivité et la cohérence des rémunérations au regard des pratiques de marché, tout en préservant un certain équilibre dans les pratiques internes de rémunération ; ■ l’équité interne, basée sur la performance individuelle et collective, afi n de s’assurer d’une rétribution juste et équilibrée refl étant le niveau de réussite individuel du dirigeant, mesuré à la fois d’un point de vue quantitatif et qualitatif ; opérationnels du Groupe sur le court, moyen et long terme ainsi que leur mise en œuvre par rapport aux objectifs stratégiques sur le moyen et long terme. Ces principes s’appliquent à l’ensemble des dirigeants du Groupe et sont déclinés pays par pays, afi n de s’assurer de leur conformité aux règles locales ainsi qu’au contexte La rémunération des dirigeants d’AXA est composée d’une partie fi xe et d’une partie variable en numéraire. À ces éléments s’ajoute une attribution annuelle de stock-options et d’actions La partie fi xe prend en compte les responsabilités assumées, l’expérience ainsi que les pratiques de marché. Elle est référencée avec un positionnement cible au niveau ou en deçà La partie variable dépend de la performance globale du Groupe AXA, de celle de l’entité de rattachement du bénéfi ciaire (société ou business unit, selon le cas) et de la réalisation des objectifs personnels du dirigeant en ce compris ses aptitudes démontrées en matière de leadership. La part variable est confi gurée pour représenter une composante substantielle de la rémunération totale du dirigeant, de sorte qu’en cas d’atteinte ou de dépassement des objectifs fi xés, celle-ci place les dirigeants d’AXA entre la médiane et le troisième quartile (ou, dans certains cas, au-delà du troisième quartile) des Le niveau cible de la rémunération des dirigeants, mais aussi la structure des éléments qui la composent, s’appuient sur une analyse fi ne des pratiques de marché ainsi que des de s’appliquer et tiennent compte des principes d’équité au sein du Groupe ainsi que de l’historique de la rémunération (1) Les informations fi gurant dans la présente section sont présentées conformément à la recommandation AMF n° 2009-16, telle que modifi ée le 17 décembre 2013, et aux recommandations du Code Afep-Medef, tel que révisé en juin 2013. 114 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Chaque année, AXA mène, à l’aide de cabinets spécialisés, des enquêtes de rémunération afi n de s’assurer de la compétitivité et de la cohérence des rémunérations des équipes dirigeantes et de mesurer la pertinence des politiques de rémunération dans leur ensemble. Dans ce cadre, deux marchés de référence ■ un premier marché composé de 12 sociétés du CAC 40 (les sociétés choisies pour former ce panel sont comparables à AXA en termes de capitalisation boursière, de chiffre d’affaires, de secteur, de nombre de collaborateurs et/ou de couverture géographique. Ce panel peut donc évoluer d’une ■ un second marché composé exclusivement de sociétés internationales du secteur fi nancier, de taille et au périmètre comparables au Groupe AXA (assurances et banques), qui sont essentiellement présentes sur les principales places européennes (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, a décidé de maintenir inchangée pour 2013 à 3,3 millions d’euros la rémunération totale cible en numéraire du Président Directeur Général, M. Henri de Castries, (montant inchangé depuis 2008), et à 2,2 millions d’euros celle du Directeur Général Délégué, M. Denis Duverne (montant inchangé depuis 2010). Cette rémunération totale cible se décompose en une rémunération fi xe annuelle et en une rémunération variable La rémunération fi xe annuelle du Président Directeur Général, inchangée depuis 2010, était de 950.000 euros en 2013. Sa rémunération variable cible qui reste inchangée depuis 2010, était de 2.350.000 euros en 2013, soit 247 % de sa rémunération fi xe annuelle. Afi n d’aligner la structure de rémunération de M. de Castries avec les meilleures pratiques internationales, le pourcentage de sa rémunération variable cible par rapport à son salaire fi xe a substantiellement diminué depuis 2006, date à laquelle ce pourcentage représentait 500 % de son salaire fi xe. La rémunération fi xe annuelle du Directeur Général Délégué, inchangée depuis 2010, était de 750.000 euros en 2013. Sa rémunération variable cible qui reste inchangée depuis 2010, était de 1.450.000 euros en 2013, soit 193 % de sa RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE ET CONDITIONS DE La rémunération variable annuelle est intégralement soumise à conditions de performance et aucun montant minimum de La détermination du montant de rémunération variable effectivement dû au Président Directeur Général s’appuyait, en 2013, sur deux dimensions dont les éléments sont : ■ la performance du Groupe qui porte sur 50 % de la rémunération variable. Elle est appréciée en fonction de l’évolution du résultat opérationnel par action, du retour sur capitaux propres (operating Solvency return) et de l’indice de satisfaction des clients. Le poids relatif de chacun de ces indicateurs est respectivement de 65 %, 20 % et 15 % ; ■ la performance individuelle qui porte sur 50 % de la rémunération variable. Elle est appréciée en d’objectifs spécifi quement liés à des initiatives stratégiques Chacune de ces deux dimensions est évaluée séparément afi n que l’ensemble de la rémunération variable à verser à M. de Castries refl ète sa performance par rapport à deux éléments distincts et appréciés de manière indépendante. L’augmentation, à compter de l’exercice 2013, du pourcentage lié à la performance individuelle de 40 % à 50 % s’explique par la volonté du Conseil d’accentuer l’importance de la performance individuelle de M. de Castries dans la conduite d’initiatives majeures qui conditionnent le succès à long terme Les critères fi nanciers et opérationnels choisis pour mesurer la performance du Groupe s’appuient sur le budget ainsi que sur des indicateurs de performance prédéterminés concernant des mesures extra-fi nancières telles que la satisfaction des clients. Ils sont directement liés aux orientations stratégiques du Groupe et refl ètent les objectifs de croissance, de rentabilité, de gestion du capital, de stratégie de la marque, d’effi cacité En ce qui concerne la performance individuelle du Président Directeur Général, elle est appréciée sur la base de différents indicateurs et objectifs qualitatifs fi xés par d’Administration dans une lettre de mission établie au début de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS chaque année avant la période de mesure de la performance. l’avancement du Groupe dans la mise en œuvre de son plan stratégique « Ambition AXA » (qui couvre la période 2011-2015), ainsi que d’autres indicateurs de performance et objectifs destinés à évaluer le niveau d’atteinte d’initiatives stratégiques globales et/ou sur certains périmètres géographiques et le degré d’avancement d’investissements dont l’objet est de contribuer à la transformation des opérations du Groupe (par exemple : la digitalisation des activités du Groupe, le renforcement de la marque, le suivi de plans de transformations locaux d’envergure, la contribution active aux travaux des organisations représentatives du secteur, l’implication dans des discussions relatives à la réglementation, la transformation de la culture de l’entreprise et des pratiques de leadership au sein du Groupe, le développement des cadres dirigeants et la qualité des plans de succession et de développement des talents, etc.). L’évaluation par le Conseil de l’atteinte par M. de Castries de ces critères s’appuie sur des indicateurs de Le montant total de la rémunération variable effective du Président Directeur Général ne peut pas dépasser 150 % de sa rémunération variable cible, soit 371 % de sa rémunération Les montants de rémunération variable réellement perçus par M. Henri de Castries depuis sa nomination en mai 2000 comme Président du Directoire sont présentés ci-dessous et démontrent l’exigence des objectifs fi xés et l’impact des évaluations faites par le Conseil sur sa rémunération : Rémunération variable de l'exercice 2000 versée en 2001 Rémunération variable de l'exercice 2001 versée en 2002 Rémunération variable de l'exercice 2002 versée en 2003 Rémunération variable de l'exercice 2003 versée en 2004 Rémunération variable de l'exercice 2004 versée en 2005 Rémunération variable de l'exercice 2005 versée en 2006 Rémunération variable de l'exercice 2006 versée en 2007 Rémunération variable de l'exercice 2007 versée en 2008 Rémunération variable de l'exercice 2008 versée en 2009 Rémunération variable de l'exercice 2009 versée en 2010 Rémunération variable de l'exercice 2010 versée en 2011 Rémunération variable de l'exercice 2011 versée en 2012 Rémunération variable de l'exercice 2012 versée en 2013 Rémunération variable de l'exercice 2013 versée en 2014 (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012 et 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est incluse dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. (b) Montant avant déduction de 70 % des jetons de présence. les autres membres du Comité de Direction, rémunération variable est également déterminée par rapport à un montant cible prédéfi ni individuellement. Elle était basée, en ■ la performance du Groupe appréciée en fonction de l’évolution du résultat opérationnel par action, du retour sur capitaux propres et de l’indice de satisfaction des clients ; ■ la performance de leur entité opérationnelle ou des services dont ils ont la charge, mesurée par rapport aux objectifs fi xés ■ leur performance individuelle également appréciée par rapport à des objectifs liés à des initiatives stratégiques La rémunération variable de M. Denis Duverne, membre du Comité de Direction et Directeur Général Délégué, est liée à la performance du Groupe pour 30 %, aux résultats des activités dont il a la charge pour 20 % et à sa performance individuelle Chacune de ces trois dimensions est évaluée séparément afi n que l’ensemble de la rémunération variable à verser à M. Duverne refl ète sa performance par rapport à trois éléments distincts et appréciés de manière indépendante. 116 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS L’augmentation, à compter de l’exercice 2013, du pourcentage lié à la performance individuelle de 40 % à 50 % s’explique par la volonté du Conseil d’accentuer l’importance de la performance individuelle de M. Duverne dans la conduite d’initiatives majeures qui conditionnent le succès à long terme La rémunération variable des autres membres du Comité de Direction bénéfi ciant d’une part variable Mme Véronique Weill, MM. Jean-Laurent Granier, Nicolas Moreau, Mark Pearson, et Jacques de Vaucleroy), est liée à la performance du Groupe pour 20 %, aux résultats de leur entité opérationnelle et aux activités dont ils ont la charge pour 30 % et à leur performance individuelle pour 50 %. La performance des entités opérationnelles est déterminée à Les critères fi nanciers et opérationnels choisis pour mesurer la performance du Groupe s’appuient sur le budget ainsi que sur des indicateurs de performance prédéterminés concernant des mesures extra-fi nancières telles que la satisfaction des clients. Ils sont directement liés aux orientations stratégiques du Groupe et refl ètent les objectifs de croissance, de rentabilité, de gestion du capital, de stratégie de la marque, d’effi cacité En ce qui concerne la performance individuelle du Directeur Général Délégué, elle est appréciée sur la base de différents indicateurs et objectifs qualitatifs fi xés par d’Administration dans une lettre de mission établie au début de chaque année avant la période de mesure de la performance. l’avancement du Groupe dans la mise en œuvre de son plan stratégique « Ambition AXA » (qui couvre la période 2011-2015), ainsi que d’autres indicateurs de performance et objectifs destinés à évaluer le niveau d’atteinte d’initiatives stratégiques globales et/ou sur certains périmètres géographiques et le degré d’avancement de certains investissements dont l’objet est de contribuer à la transformation des opérations du Groupe (par exemple : la digitalisation des activités du Groupe ainsi que la progression de sa transformation informatique, l’acquisition ou le lancement d’opérations nouvelles dans des pays émergents, le pilotage de revues stratégiques approfondies de certaines entités, la gestion active et appropriée du capital et de la dette du Groupe, la progression du plan d’effi cacité et l’optimisation de l’organisation du Groupe, la défi nition et la mise en œuvre d’une stratégie de responsabilité d’entreprise, le développement de la diversité et de l’intégration, la préparation en vue de l’entrée en vigueur des dispositions liées à Solvabilité II, etc.). L’évaluation par le Conseil de l’atteinte par M. Duverne de ces critères s’appuie sur des indicateurs de performance Le montant total de la rémunération variable effective du Directeur Général Délégué ne peut pas dépasser 150 % de sa rémunération variable cible, soit 290 % de sa rémunération ■ indice de satisfaction des clients ; ■ chiffre d’affaires en prévoyance et santé ; ■ valeur des affaires nouvelles en Vie ; ■ cash fl ows opérationnels disponibles en Vie ; ■ ratio combiné sur exercice courant. Les indicateurs mesurant la performance du Groupe et/ou la performance des entités opérationnelles sont défi nis en début ■ un objectif cible, aligné sur le plan stratégique (budget), dont l’atteinte constituera un taux de réussite de 100 % ; ■ une valeur plancher (pouvant varier entre 50 % et 90 % de la cible, en fonction de l’indicateur) qui détermine le seuil en deçà duquel aucune rémunération variable liée à cet ■ une valeur plafond (pouvant varier entre 110 % et 130 % de la cible, en fonction de l’indicateur) qui détermine un seuil au-delà duquel le montant de la rémunération variable liée à La performance individuelle est évaluée à la fois sur la base (i) des résultats obtenus par rapport aux objectifs individuels (le « quoi ») et de facteurs qualitatifs, notamment les aptitudes de leadership démontrées par le dirigeant et mesurées par rapport au Modèle de Leadership d’AXA (le « comment »). L’évaluation des compétences de leadership est basée sur les dimensions du Modèle de Leadership d’AXA : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Les rémunérations variables versées aux membres du Comité de Direction de la Société en 2011, 2012 et 2013 ont été : RÉMUNÉRATIONS VARIABLES VERSÉES AUX MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012 et 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est incluse dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. (b) Montant avant déduction de 70 % des jetons de présence. Dans le cadre de leur appréciation de la composante Groupe de la rémunération variable de MM. de Castries et Duverne, le Comité de Rémunération et de Gouvernance et le Conseil d’Administration ont tenu compte des éléments suivants : (1) une progression marquée du résultat opérationnel par action, (2) un retour sur capitaux propres (operating Solvency return) inférieur à l’objectif fi xé, et (3) la progression de l’indice Depuis 2013, le Conseil d’Administration a, en outre, décidé de prévoir, pour le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué, un mécanisme de paiement différé d’une partie égale à 30 % de leur rémunération variable, sur une période de deux ans. En application de ce mécanisme, le montant différé de leur rémunération variable au titre de 2013 sera payé en deux tranches, respectivement en 2015 et en 2016\. Le montant effectivement payé variera en fonction de l’évolution du cours de bourse de l’action AXA pendant la période de différé dans la limite d’un plancher égal à 80 % du montant différé et d’un plafond égal à 120 % du montant différé. Cependant, aucun paiement de la rémunération variable n’aura lieu si (1) le résultat opérationnel du Groupe est négatif l’année précédant le paiement de la rémunération variable différée ou si (2) une démission ou révocation, pour faute lourde ou grave, intervenait l’année précédant la date de paiement (clawback L’introduction d’une partie différée au sein de la rémunération variable et assortie d’un mécanisme de clawback, bien que non requise à ce jour par la réglementation applicable, est destinée à renforcer l’alignement d’AXA avec les pratiques et réglementations en vigueur, en France et à l’international, dans le secteur des services fi nanciers en matière de rémunération En février 2014 a été versée au Président Directeur Général et au Directeur Général Délégué la première tranche de leur rémunération variable différée au titre de l’exercice 2012, soit un montant de 414.540 euros pour M. Henri de Castries et un montant de 261.000 euros pour M. Denis Duverne. Ces montants, indexés sur l’évolution du cours de bourse de l’action AXA, ont été, compte tenu de la bonne performance du cours de l’action AXA en 2013, plafonnés à 120 % du montant cible de la rémunération variable différée. L’ensemble des rémunérations indiquées dans la présente Section 2.2 sont exprimées en montant brut et avant impôt. Dans les tableaux fi gurant dans la présente section, lorsque les rémunérations ne sont pas payées en euros, les taux de change retenus sont les taux moyens sur l’année à savoir pour 2013 : USD/EUR 0,753694244 ; INR/EUR 0,012926302 ; 118 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS, OPTIONS, ACTIONS ET UNITÉS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MEMBRES DU COMITÉ (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012 et 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est incluse dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. À chaque date d’attribution, la juste valeur comptable des options et des actions ou unités de performance est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1 aux « États Financiers Consolidés 2013 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces options, actions ou unités, ni le montant qui pourrait être payé aux bénéfi ciaires lors de l’exercice de ces options, si celles-ci sont exercées, ou lors de l’acquisition de ces actions ou unités de performance, si elles deviennent acquises. Lors de l’attribution du 16 mars 2012, la juste valeur d’une option était de 1,33 euro pour les options soumises à condition de performance, et la juste valeur d’une action/unité de Lors de l’attribution du 22 mars 2013, la juste valeur d’une option était de 1,28 euro pour les options soumises à condition de performance, et la juste valeur d’une action/unité de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU COMITÉ Montants versés au titre de l’exercice (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012 et 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est exclue de ce montant. (b) Les jetons de présence sont déduits, à hauteur de 70 %, de la rémunération variable. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU COMITÉ Montants versés au titre de l’exercice (a) La part de rémunération variable au titre de l'exercice 2012, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est exclue de ce montant. (b) Les jetons de présence sont déduits, à hauteur de 70 %, de la rémunération variable Le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué ne perçoivent aucun jeton de présence de la part d’AXA SA. Le seul « avantage en nature » dont ont bénéfi cié MM. Henri de Castries et Denis Duverne est un véhicule de fonction. Les jetons de présence indiqués dans le tableau ci-dessus ont été versés au titre de mandats détenus dans des sociétés du Groupe AXA et sont déduits à hauteur de 70 % de la rémunération variable au titre du même exercice. 120 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Au cours de l’exercice 2013, les membres du Conseil d’Administration, à l’exception de son Président et du Directeur Général Délégué, n’ont perçu, pour seule rémunération de Henri de Castries – Président Directeur Général Denis Duverne – Directeur Général Délégué la part de la Société, que des jetons de présence dont les montants sont indiqués dans le tableau ci-dessous. en 2014 au titre de 2013 en 2013 au titre de 2012 CRITÈRES D’ATTRIBUTION DES JETONS DE PRÉSENCE Le montant annuel des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration a été fi xé par l’Assemblée Générale du 30 avril 2013 à 1.350.000 euros, contre un montant précédemment applicable de 1.200.000 euros. Cette évolution a pour objectif de rapprocher le niveau des jetons de présence alloués par la Société des montants versés par d’autres groupes internationaux du secteur de l’assurance, de taille comparable à AXA, sans pour autant s’éloigner des Aucun jeton de présence n’est versé par la Société aux administrateurs appartenant à la Direction Générale d’AXA (Directeur Général et Directeur Général Délégué). Le montant annuel global des jetons de présence est fi xé par l’Assemblée Générale des actionnaires, conformément à la loi, puis réparti par le Conseil d’Administration entre ses membres selon les modalités suivantes défi nies dans son Règlement ■ en ligne avec les recommandations du Code Afep-Medef, une part minoritaire des jetons de présence, égale à 40 % du montant approuvé par l’Assemblée Générale, est d’abord répartie uniformément entre les membres du Conseil d’Administration à titre de part fi xe, le Vice-Président I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ■ une première part égale à la moitié du montant résiduel d’Administration à proportion du nombre de séances du Conseil auxquelles les membres assistent effectivement, le Vice-Président touchant un double jeton ; ■ une seconde part égale à la moitié du montant résiduel est affectée par le Conseil d’Administration aux différents Comités du Conseil et répartie entre leurs membres à proportion du nombre de séances auxquelles les membres assistent effectivement, les Présidents des Comités touchant un double jeton. La participation des administrateurs aux Comités du Conseil ne donne lieu au versement d’aucune rémunération fi xe. Compte tenu de l’importance du rôle du Comité d’Audit et du temps que ses membres doivent y consacrer, la part des jetons de présence revenant à ces derniers est renforcée par l’application d’un coeffi cient de assistant aux réunions d’un Comité dont il n’est pas membre, d’Administration représentant les salariés actionnaires du Groupe AXA, a par ailleurs perçu en 2013 une rémunération en numéraire brute d’un montant de 445.461 euros au titre de ses fonctions de Directeur Général d’AXA Business Services Pvt. Ltd. en Inde puis de Directeur Général d’AXA Singapore General Insurance. Cette rémunération est composée d’une rémunération fi xe à hauteur de 330.856 euros et d’une rémunération variable pour un montant de 114.605 euros. MM. Anthony Hamilton et Ramon de Oliveira ont respectivement perçu en 2013, au titre des mandats non exécutifs qu’ils exercent dans des fi liales du Groupe, des jetons de présence d’un montant brut de 62.500,02 GBP et de 95.800 USD pour le premier et de 65.000 USD pour le second. Options de souscription ou d’achat d’actions AXA, depuis 1989, mène une politique d’attribution d’options au profi t de ses dirigeants mandataires sociaux et collaborateurs, en France et à l’international, afi n de les associer à la performance du titre AXA en les incitant à inscrire leur action dans le long terme. Les options qui ont une durée de vie maximale de 10 ans, sont attribuées sans décote par rapport au cours de bourse et sont exerçables par tranche, en général par tiers entre 2 et 4 ans après leur octroi. Néanmoins, à compter de 2014, le Conseil d’Administration a décidé d’allonger d’une année supplémentaire la période de vesting des plans d’options qui deviendront désormais exerçables entre 3 et 5 ans après leur Le règlement des plans d’options prévoit un principe de perte du droit d’exercer les options en cas de départ du Groupe. l’enveloppe pluri-annuelle autorisée par l’Assemblée Générale des actionnaires, de la mise en place de plans d’options de Chaque année, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration statue sur l’enveloppe globale d’options à attribuer. Les enveloppes d’options allouées aux entités opérationnelles sont essentiellement déterminées en fonction de leur contribution aux résultats du Groupe au cours de l’exercice précédent ainsi qu’en fonction des besoins spécifi ques locaux (compétitivité sur les marchés, adéquation avec les pratiques locales, Les bénéfi ciaires sont identifi és parmi la population des cadres dirigeants du Groupe et de ses fi liales. Les critères de sélection et le montant des attributions individuelles d’options prennent ■ l’aspect critique de l’individu dans le poste ➮ rétention ■ l’aspect critique de l’individu dans le futur ➮ potentiel ■ la qualité de la contribution individuelle Les propositions d’attributions individuelles sont faites par les responsables des entités opérationnelles ou business units et par les responsables des services fonctionnels du Groupe. Elles sont revues par la Direction Générale afi n d’assurer une cohérence d’ensemble. Les attributions individuelles d’options sont ensuite décidées par le Conseil d’Administration, étant précisé que les attributions individuelles au profi t du Président Directeur Général, du Directeur Général Délégué et des autres membres du Comité Exécutif font préalablement l’objet d’une proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration, qui prend notamment en compte l’ensemble des éléments de la rémunération du dirigeant concerné ainsi que les études de marché menées par le Groupe et des consultants externes. Par ailleurs, le niveau d’attribution d’options aux dirigeants mandataires sociaux dépendra également du degré d’atteinte des objectifs stratégiques défi nis par le Conseil d’Administration. 122 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Les attributions annuelles se font en principe au cours du premier semestre, et ont généralement lieu 20 jours de bourse après la publication des résultats annuels du Groupe afi n d’éviter tout risque que le choix de la date d’attribution puisse être vu comme créant un effet d’aubaine au profi t des bénéfi ciaires. Ainsi en 2013, la publication des résultats ayant eu lieu le 21 février 2013, les attributions d’options sont intervenues le 22 mars 2013. Le prix d’exercice des options, égal à la moyenne du cours de clôture de l’action AXA sur la période de 20 jours de bourse précédant la date d’attribution, a été fi xé à 13,81 euros. Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a décidé le 22 décembre 2010, que le nombre total d’options attribuées chaque année à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Directeur Général et Directeur Général Délégué) ne pourrait pas excéder 10 % du nombre total d’options attribuées au cours d’une même année et cela afi n d’éviter une trop forte concentration des attributions d’options au profi t des En 2013, 3.480.637 options de souscription ou d’achat d’actions ont été attribuées au prix d’exercice de 13,81 euros, au bénéfi ce de 162 collaborateurs, représentant 0,14 % du capital social en circulation au 31 décembre 2013 (sans prendre en compte la dilution liée à la création d’actions nouvelles résultant de l’exercice éventuel desdites options). Au vu de la nature des options et de l’évolution des pratiques de marché notamment en France, le Conseil d’Administration a pris la décision de restreindre le champ d’application des attributions d’options aux cadres dirigeants, ce qui explique la diminution du nombre de bénéfi ciaires par rapport aux années La part des options attribuées en 2013 à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué) a représenté 9,7 % du nombre total des options attribuées. Au 31 décembre 2013, près de 11.000 collaborateurs du Groupe possèdent un total de 66.465.371 options non encore exercées, représentant 2,75 % du capital de la Société à cette même date et 718 collaborateurs aux États-Unis possèdent un total de 1.829.748 options d’achat d’ADS AXA restant encore à exercer, représentant 0,08 % du capital social. Depuis 2009, une condition de performance associée aux options attribuées s’applique à la totalité des options consenties aux dirigeants mandataires sociaux de la Société (membres du Directoire jusqu’en 2010) et, depuis 2010, à tous les membres du Comité de Direction. Cette condition de performance s’applique également à la dernière tranche de chaque attribution d’options (soit le dernier tiers des options attribuées) de tout bénéfi ciaire d’options (à compter de 2013). À compter de 2014, le Conseil d’Administration a décidé que cette condition s’appliquerait désormais à l’ensemble des options attribuées aux membres du Comité Exécutif qui compte à ce jour 19 membres. En vertu de cette condition de performance, les options ne peuvent être intégralement exercées que si le cours du titre AXA performe au moins aussi bien que l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance(1) sur une même période . Cette condition de performance externe a pour avantage de lier l’acquisition du droit d’exercer les options à la réalisation d’une performance entièrement objective et publique ainsi que de mesurer la performance relative d’AXA par rapport à ses principales sociétés européennes concurrentes sur une durée Si la condition de performance n’est pas remplie à la date d’expiration du plan, les options concernées deviennent Indice SXIP (StoxxInsurance Index) : indice pondéré des capitalisations des sociétés européennes du secteur de l’assurance le composant. À la date du présent rapport, cet indice comprend 37 sociétés du secteur. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 09/05/2001 03/05/2002 30/05/2001 (b) 03/05/2002 21/05/2002 (b) 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 14/04/2004 29/03/2005 29/03/2005 06/06/2005 27/06/2005 01/07/2005 14/04/2006 29/03/2007 29/03/2007 06/06/2007 27/06/2007 01/07/2007 14/04/2014 29/03/2015 29/03/2015 06/06/2015 27/06/2015 01/07/2015 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) Options initialement attribuées par FINAXA, qui a été fusionnée dans AXA avec effet au 16 décembre 2005. (c) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. 124 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 21/09/2005 31/03/2006 31/03/2006 31/03/2006 25/09/2006 25/09/2006 13/11/2006 10/05/2007 10/05/2007 10/05/2007 21/09/2007 31/03/2008 31/03/2008 31/03/2010 25/09/2008 25/09/2010 13/11/2010 10/05/2009 10/05/2009 10/05/2011 21/09/2015 31/03/2016 31/03/2016 31/03/2016 25/09/2016 25/09/2016 13/11/2016 10/05/2017 10/05/2017 10/05/2017 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b ) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 24/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 24/09/2007 24/09/2007 19/11/2007 19/11/2007 01/04/2008 01/04/2008 19/05/2008 19/05/2008 22/09/2008 22/09/2008 24/09/2009 24/09/2011 19/11/2009 19/11/2011 01/04/2010 01/04/2012 19/05/2010 19/05/2012 22/09/2010 22/09/2012 24/09/2017 24/09/2017 19/11/2017 19/11/2017 01/04/2018 01/04/2018 19/05/2018 19/05/2018 22/09/2018 22/09/2018 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b ) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. 126 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 24/11/2008 20/03/2009 20/03/2009 02/04/2009 10/06/2009 10/06/2009 21/09/2009 08/12/2009 08/12/2009 19/03/2010 19/03/2010 24/11/2012 20/03/2011 20/03/2013 02/04/2011 10/06/2013 10/06/2011 21/09/2013 08/12/2011 08/12/2013 19/03/2012 19/03/2014 24/11/2018 20/03/2019 20/03/2019 02/04/2019 10/06/2019 10/06/2019 21/09/2019 08/12/2019 08/12/2019 19/03/2020 19/03/2020 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b ) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 27/04/2011 27/04/2011 27/04/2011 18/08/2010 18/08/2010 13/10/2010 13/10/2010 22/12/2010 18/03/2011 18/03/2011 04/04/2011 16/03/2012 13/06/2012 22/03/2013 18/08/2012 18/08/2014 13/10/2012 13/10/2014 22/12/2014 18/03/2013 18/03/2015 04/04/2013 16/03/2014 13/06/2014 22/03/2015 18/08/2020 18/08/2020 13/10/2020 13/10/2020 22/12/2020 18/03/2021 18/03/2021 04/04/2021 16/03/2022 13/06/2022 22/03/2023 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b ) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. 128 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS OPTIONS ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS DE L’EXERCICE 2013 La juste valeur comptable des options est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1 aux « États Financiers Consolidés 2013 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces options, ni le montant réel qui pourrait être dégagé lors de l’exercice de ces options, si celles-ci sont exercées. Lors de l’attribution du 22 mars 2013, la juste valeur d’une option était de 1,43 euro pour les options non soumises à condition de performance et de 1,28 euro pour les options soumises à Selon le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les collaborateurs (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux de la Société) ne peuvent effectuer des opérations pour couvrir la valeur des rémunérations attribuées sous forme de titres (incluant les stock- options, les « performance units », les « restricted shares » ou autres attributions) dans le cadre de tout plan ou accord mis en place par AXA ou une de ses fi liales. Cette interdiction est applicable à partir de la date d’attribution jusqu’au moment où le bénéfi ciaire reçoit les titres attachés à l’attribution, par exemple, au moment de l’exercice des stock- options, à l’issue de la période d’acquisition des « performance units » et « restricted shares », ou événements similaires. Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, les dirigeants mandataires sociaux de la Société prennent l’engagement formel de ne pas recourir à de telles opérations I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS OPTIONS EXERCÉES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES ET/OU EXERCÉES PAR LES 10 PREMIERS SALARIÉS NON-MANDATAIRES SOCIAUX Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers Options consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) OPTIONS DÉTENUES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX (OPTIONS ATTRIBUÉES NON ENCORE EXERCÉES AU 31 DÉCEMBRE 2013) Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Représentant des salariés actionnaires au Conseil d’Administration 130 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Actions de performance (« Performance Shares ») et unités de performance (« Performance Units ») Les « Performance Units/Shares » sont destinées à : ■ récompenser et fi déliser les meilleurs talents en alignant leurs intérêts sur la performance du Groupe AXA, sur celle de leur entité opérationnelle/business unit et à la performance boursière du titre AXA sur le moyen terme (3 à 5 ans) ; ■ réduire la dilution pour l’actionnaire en attribuant des volumes Les critères d’attribution des « Performance Units/Shares » sont similaires à ceux retenus pour les options. Les « Performance Shares » sont attribuées, en principe, aux bénéfi ciaires résidant en France et les « Performance Units » sont généralement attribuées aux bénéfi ciaires résidant hors l’enveloppe pluri-annuelle autorisée par l’Assemblée Générale des actionnaires, la mise en place de plans d’actions de Chaque année, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration statue sur l’enveloppe globale d’actions de performance à attribuer. Les attributions annuelles d’actions de performance interviennent généralement de manière concomitante avec les attributions Les attributions individuelles d’actions de performance et de « Performance Units » sont proposées par les responsables des entités opérationnelles ou business units et des services fonctionnels du Groupe. Elles sont revues par la Direction Générale afi n d’assurer une cohérence d’ensemble et le respect des principes d’équité interne du Groupe. Les attributions individuelles d’actions et d’unités de performance sont ensuite décidées par le Conseil d’Administration, étant précisé que les attributions individuelles au profi t du Président Directeur Général, du Directeur Général Délégué et des autres membres du Comité Exécutif font préalablement l’objet d’une proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration, qui prend notamment en compte l’ensemble des éléments de la rémunération du dirigeant concerné ainsi que les études de marché menées par le Groupe. Par ailleurs, le niveau d’attribution aux dirigeants mandataires sociaux d’AXA dépendra également des objectifs stratégiques défi nis À la suite du changement du mode de gouvernance d’AXA intervenu en 2010, le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a décidé le 22 décembre 2010, que le nombre total d’actions de performance attribuées chaque année à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué) ne pourrait pas excéder 10 % du nombre total d’actions de performance attribuées au cours d’une même année. Chaque bénéfi ciaire se voit attribuer initialement un certain nombre de « Performance Units/Shares ». Ce nombre sert de base au calcul du nombre d’unités ou d’actions qui seront réellement attribuées à l’issue d’une période de performance de 2 ans ou 3 ans (à compter de 2014). Durant la période de performance, les « Performance Units » ou « Performance Shares » initialement attribuées sont intégralement soumises à des critères de performance quelle que soit la qualité des bénéfi ciaires. Ces critères mesurent à la fois la performance du Groupe AXA et la performance de l’entité opérationnelle/business unit du bénéfi ciaire, sur la base Ces conditions de performance, déterminées par le Conseil d’Administration, sont défi nies et revues régulièrement en fonction des objectifs stratégiques arrêtés par le Groupe et des pratiques de marché. À titre d’exemple, au cours des dernières années, les critères de performance retenus étaient liés pour mesurer la performance des entités opérationnelles, au résultat opérationnel ainsi qu’au résultat net et pour mesurer la performance du Groupe AXA, au résultat net par action. Pour les bénéfi ciaires appartenant à des entités opérationnelles ou business units, la performance de l’entité opérationnelle et/ ou business unit a une pondération de 2/3 et la performance du Groupe AXA de 1/3. Pour les bénéfi ciaires appartenant à des fonctions supports du Groupe (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux d’AXA), seule la performance du Groupe Pour les « Performance Units » et « Performance Shares » attribuées en 2011, 2012 et 2013, la performance cumulée sur les exercices 2011/2012, 2012/2013 et 2013/2014 doit être mesurée au terme des deux années de la période de Le taux de réalisation des conditions de performance (« taux de performance ») sert à déterminer le nombre d’unités/actions qui deviendront défi nitivement acquises aux bénéfi ciaires à l’issue de la période d’acquisition, sous condition de présence au sein du Groupe. Le nombre d’unités/actions défi nitivement acquises sera ainsi égal au nombre de « Performance Units/ Shares » initialement attribuées multiplié par le taux de performance lequel peut varier entre 0 et 130 %. Pour chacun des indicateurs utilisés, la performance cumulée sur les deux exercices de la période d’acquisition est comparée à la moyenne de cet indicateur sur une période de référence correspondant aux deux exercices précédant l’attribution de Un taux de performance global est ensuite calculé de la façon suivante : 1/3 taux de performance (Résultat Net par Action) \+ 2/3 1/2 [taux de performance (Résultat Net) + taux de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS En ce qui concerne les « Performance Units » : ■ depuis 2010, les « Performance Units » attribuées sont soumises à une période de performance de 2 ans suivie d’une période de différé d’acquisition de 1 an. Le règlement de ces dernières s’effectue depuis 2013 en actions (« Performance Shares internationales »). En cas d’impossibilité juridique, fi scale ou autre, elles pourront faire l’objet d’un paiement en ■ à compter de 2014, les « Performance Units » (« Performance Shares internationales ») seront progressivement soumises à une période de performance de 3 ans suivie d’une période de différé d’acquisition de 1 an. Les « Performance Units » constituent une charge d’exploitation ajustable chaque année durant la période d’acquisition, mais ne créent aucune dilution pour l’actionnaire puisqu’elles ne conduisent pas à la création d’actions nouvelles. Les « Performance Shares » créent généralement moins de dilution pour l’actionnaire que les options de souscription, compte tenu des moindres volumes attribués et de la possibilité de livrer des actions existantes, choix toujours retenu jusqu’à Seule une performance globale correspondant à un taux de croissance annuel moyen pondéré des différents critères supérieur ou égal à 20 % permet une acquisition maximale de performance. À compter des plans 2014, en cas de performance inférieure à 50 % de la performance maximale pour les conditions de performance Groupe et de 46 % pour les conditions de performance entités opérationnelles, aucune unité/action ne sera livrée aux bénéfi ciaires à l’issue de la période d’acquisition ; le dispositif ne garantit donc pas de gain minimum au profi t des dirigeants et salariés du Groupe. Entre ces niveaux de performance minimale et maximale, le nombre d’unités/d’actions défi nitivement acquises aux bénéfi ciaires est calculé de manière linéaire en fonction de la performance Par ailleurs, dans l’hypothèse où aucun dividende ne serait versé par la Société au titre de l’un des exercices de la période acquises serait automatiquement divisé par deux par rapport au nombre de « Performance Units/Shares » initialement En ce qui concerne les « Performance Shares » : ■ les actions acquises, sous condition de présence du bénéfi ciaire, à l’issue de la période de performance sont soumises à une obligation de conservation de 2 ans ; ■ à compter de 2014, l’intention du Conseil d’Administration est d’assortir progressivement l’octroi des « Performance Shares » d’une période d’acquisition d’une durée minimale de 3 ans et les bénéfi ciaires devront ensuite conserver leurs actions pendant une durée minimale de 2 ans à compter de l’attribution défi nitive desdites actions, étant précisé que la totalité des « Performance Shares » attribuées aux dirigeants mandataires sociaux, à compter de 2014, sera immédiatement assortie d’une période d’acquisition d’une durée minimale de 3 ans. L’objectif de cette évolution est de permettre la mesure de la performance conditionnant l’acquisition défi nitive des actions sur une période plus longue, au moins égale à 3 ans. 132 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS SYNTHÈSE DES PLANS DE PERFORMANCE UNITS/SHARES attribuées dont le nombre attribué aux : 20/03/2009 02/04/2009 10/06/2009 19/03/2010 18/03/2011 04/04/2011 16/03/2012 13/06/2012 22/03/2013 Date d'acquisition des Performance Units 20/03/2011 02/04/2011 10/06/2011 19/03/2012 18/03/2014 04/04/2014 16/03/2015 13/06/2013 22/03/2016 (a) Les 2.452.539 unités acquises du plan du 20 mars 2009 ont été réglées sous la forme de 29,8 millions d'euros et de 404.203 actions indisponibles jusqu'au 20 mars (b) Les 122.361 unités acquises du plan du 2 avril 2009 ont été réglées sous la forme de 1,5 million d'euros et de 19.492 actions indisponibles jusqu'au 2 avril 2013. (c) Les 306.990 unités acquises du plan du 10 juin 2009 ont été réglées sous la forme de 4,1 millions d'euros et de 23.933 actions indisponibles jusqu'au 10 juin 2013. (d) Les 2.828.546 unités acquises du plan du 19 mars 2010 ont été réglées sous la forme de 36,5 millions d'euros et de 5.296 actions. (e) 11.705 unités du plan du 18 mars 2011 acquises par anticipation. (f) 390 unités du plan du 4 avril 2011 acquises par anticipation. (g) 8.419 unités du plan du 16 mars 2012 acquises par anticipation. (h) 780 unités du plan du 22 mars 2013 acquises par anticipation. Les nombres de « Performance Units » indiqués pour les plans de 2009 ont été ajustés pour prendre en compte l’impact de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription réalisée le 4 décembre 2009. Plans de Performance Shares (actions de performance) attribuées dont le nombre attribué aux : (a) Dont 975 actions acquises par anticipation suite à des décès. (b) Dont 1.404 actions acquises par anticipation suite à des décès. (c) Dont 3.484 actions acquises par anticipation suite à des décès. Les nombres de « Performance Shares » indiqués pour les plans de 2009 ont été ajustés pour prendre en compte l’impact de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription réalisée le 4 décembre 2009. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS La juste valeur comptable des actions de performance est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1. aux « États Financiers Consolidés 2013 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces actions, ni le montant réel qui pourrait être dégagé lors de l’acquisition de ces actions de Selon le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les collaborateurs (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux de la Société) ne peuvent effectuer des opérations pour couvrir la valeur des rémunérations attribuées sous forme de titres (incluant les stock-options, les « performance units », les « restricted shares » ou autres attributions) dans le cadre de tout plan ou accord mis en place par AXA ou une de ses fi liales. Cette interdiction est applicable à partir de la date d’attribution jusqu’au moment où le bénéfi ciaire reçoit les titres attachés à l’attribution, par exemple, au moment de l’exercice des stock- options, à l’issue de la période d’acquisition des « performance units » et « restricted shares », ou événements similaires. Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, les dirigeants mandataires sociaux de la Société prennent l’engagement formel de ne pas recourir à de telles opérations ACTIONS DE PERFORMANCE ACQUISES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS 134 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE 2013 des Finances, de la Stratégie et des UNITÉS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Politique de dé tention d’actions pour les dirigeants Depuis 2007, AXA a mis en place une politique d’obligation de détention d’actions AXA pour les membres de son Comité Exécutif. Cette politique exigeante impose que les dirigeants concernés détiennent durant toute la durée de leur mandat un nombre minimum d’actions AXA représentant en valeur un multiple de leur rémunération totale annuelle versée au cours de l’exercice précédent (salaire fi xe augmenté de la rémunération variable) au titre de l’ensemble de leurs fonctions au sein du ■ le Président Directeur Général doit ainsi détenir l’équivalent de 3 fois sa rémunération totale annuelle ; ■ le Directeur Général Délégué doit détenir l’équivalent de 2 fois sa rémunération totale annuelle ; ■ les membres du Comité de Direction doivent détenir l’équivalent de 1,5 fois leur rémunération totale annuelle ; ■ les membres du Comité Exécutif doivent détenir l’équivalent de 1 fois leur rémunération totale annuelle. Sont prises en compte pour le calcul du nombre d’actions détenues, les actions AXA ou ADS AXA ou d’autres fi liales cotées du Groupe, quel que soit leur mode d’acquisition, détenues directement ou indirectement via un fonds commun Chaque dirigeant dispose d’un délai de 5 ans à compter du 1er janvier 2007 ou de la date de sa première nomination si elle est postérieure au 1er janvier 2007, pour se mettre en conformité avec cette obligation de détention minimale. Conformément aux articles L.225-197-1 et L.225-185 du Code de commerce, le Conseil de Surveillance puis le Conseil d’Administration ont également décidé que, tant que cette obligation de détention d’actions n’a pas été remplie par les dirigeants mandataires sociaux (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué), les options de souscription/d’achat d’actions et les actions de performance attribuées à compter du 1er janvier 2007, seront soumises aux obligations suivantes : ■ en ce qui concerne les options de souscription ou d’achat d’actions AXA attribuées à compter du 1er janvier 2007, les dirigeants mandataires sociaux ne remplissant pas l’obligation de détention d’actions devront, à chaque levée d’options, conserver au nominatif un nombre minimum d’actions tel que leur valeur au moment de l’exercice soit équivalente à au moins 25 % de la plus-value d’acquisition réalisée avant impôt (soit en France environ 50 % de la plus-value d’acquisition nette d’impôt). Ces actions devront être conservées durant toute la durée de leurs fonctions en qualité de dirigeant mandataire social ; (« Performance Shares ») attribuées à compter du 1er janvier 2007, les dirigeants mandataires sociaux ne remplissant pas l’obligation de détention d’actions devront, lors de l’acquisition défi nitive des actions à l’issue de la période d’acquisition de deux ans, conserver au nominatif une quantité d’actions au moins égale à 25 % des actions ainsi attribuées gratuitement durant toute la durée de leurs fonctions en qualité de dirigeant mandataire social. Lorsqu’un dirigeant mandataire social a rempli l’obligation de détention d’actions décrite ci-dessus, aucune restriction ne sera dès lors imposée lors de la levée d’options ou de Au 31 décembre 2013, sur la base des valorisations du titre AXA (cours de 20,21 euros) et du titre AllianceBernstein (cours de 16,08 euros) à cette date, les dirigeants mandataires sociaux de la Société remplissent leur obligation de détention d’actions, telle que décrite au paragraphe « Politique de détention d’actions pour les dirigeants du Groupe » ci-avant. Les rémunérations indiquées dans le tableau ci-dessous sont celles perçues au cours de l’exercice 2013 : Duverne 750.000 € 1.415.746 €* 2.165.746 € 950.000 € 2.270.153 €* 3.220.153 € La part de la rémunération variable au titre de l’exercice 2012, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est incluse dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. 136 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Conformément aux dispositions du Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les dirigeants mandataires sociaux et autres salariés de la Société doivent s’abstenir d’acheter ou de vendre des titres AXA pendant des périodes défi nies (« périodes de blackout ») précédant l’annonce des résultats. Ces périodes de blackout débutent généralement environ 30 jours avant la publication des résultats annuels ou semestriels et 15 jours avant la publication de l’information fi nancière trimestrielle. Suivant les circonstances, la date ou la durée de ces périodes de blackout peuvent être déclarées à d’autres moments ou être plus longues. conclues par MM. Henri de Castries et MM. Henri de Castries et Denis Duverne ont chacun signé en date du 31 mars 2010 avec la Banque Degroof un mandat de gestion discrétionnaire portant sur une partie des titres AXA dont ils sont propriétaires à titre personnel. Le principe d’une convention de gestion discrétionnaire a été soumis pour avis début 2010 au Comité d’Éthique et de Gouvernance ainsi qu’au Conseil de Surveillance d’AXA. Le Comité a considéré que les avantages d’une telle convention étaient de prévenir la commission de délits ou manquements d’initié ainsi que les risques associés à de tels manquements tels que la réputation des dirigeants concernés et de la Société. Les éléments principaux de ce mandat sont les suivants : ■ le mandat est conclu pour une durée indéterminée ; gestionnaire dans le cadre du mandat est valable pendant une durée qu’elle détermine à compter de l’échéance d’une période de carence de trois mois qui suit sa conclusion ; ■ le mandat et les instructions sont conclus en dehors de toute détention d’une information privilégiée et en dehors de toute période de blackout . Une période de carence de trois mois suit la conclusion de chaque instruction, pendant laquelle la banque ne peut pas effectuer d’opération pour le compte ■ le mandant ne peut pas intervenir dans la gestion de la banque qui est discrétionnaire dans le cadre des instructions. Plus généralement, le mandant s’engage à n’avoir aucune communication avec la banque et à n’exercer aucune infl uence sur elle avant l’expiration d’une instruction en Les opérations sur titres AXA réalisées par la Banque Degroof pour le compte des dirigeants concernés dans le cadre de la convention de gestion discrétionnaire font l’objet de déclarations conformément aux dispositions de l’article L.621-18-2 du Code monétaire et fi nancier. Les déclarations correspondant à ces opérations indiquent que celles-ci ont été réalisées dans le cadre d’un mandat de gestion programmé conformément à la À la connaissance de la Société et sur la base des informations dont elle dispose, chacun des membres du Conseil d’Administration d’AXA détient, au 31 décembre 2013, le nombre d’actions ou d’ADS AXA indiqué en face de son nom dans le tableau fi gurant Henri de Castries – Président Directeur Général Norbert Dentressangle – Vice-Président – Administrateur Indépendant Référent Denis Duverne – Directeur Général Délégué Les actions AXA, le cas échéant, détenues indirectement via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ne sont pas prises en compte. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Opérations déclarées en 2013 par les membres du Conseil d’Administration sur les titres de la Société À la connaissance de la Société et sur la base des informations dont elle dispose, certains membres du Conseil d’Administration ont déclaré, au cours de l’exercice 2013, les opérations suivantes sur les titres de la Société. Le détail de l’ensemble de ces opérations ainsi que les déclarations individuelles réalisées au titre des articles 223-22 et 223-25 du Règlement Général de l’Autorité des marchés fi nanciers, fi gurent sur le site Internet de la Société (www.axa.com) ainsi que sur le site Internet de l’Autorité des marchés * Opération effectuée par un mandataire indépendant dans le cadre d’une gestion discrétionnaire. ** Actions AXA bloquées dans le Plan d’Épargne d’Entreprise du Groupe. 138 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Engagements pris au bénéfi ce des dirigeants Les dirigeants mandataires sociaux de la Société (MM. Henri de Castries et Denis Duverne), bénéfi cient, au même titre que l’ensemble des cadres de direction (« Directeurs ») des entités du Groupe AXA en France, d’un régime de retraite Ce régime, qui existe depuis le 1er janvier 1992, a fait l’objet de modifi cations effectives à compter du 1er janvier 2005 et à La version en vigueur du règlement du régime a été approuvée par le Conseil de Surveillance le 7 octobre 2009 (après avoir été présentée pour avis à tous les Comités d’Entreprise et Comités Centraux d’Entreprise en France) et par l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA le 29 avril 2010. Au titre de ce régime, une rente de retraite supplémentaire est versée aux cadres de direction qui quittent le Groupe AXA pour faire valoir immédiatement leurs droits à la retraite, avec au minimum 10 ans d’ancienneté dont au moins 5 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction. Les cadres de direction licenciés après l’âge de 55 ans peuvent également bénéfi cier de ce régime, à condition qu’ils ne reprennent aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. Le montant de la retraite supplémentaire est calculé au moment du départ en retraite et complète l’ensemble des retraites versées au titre des régimes obligatoires (Sécurité s ociale, ARRCO, AGIRC…) et de tout autre régime de retraite auquel le bénéfi ciaire a pu participer au cours de sa carrière dans ou en Le montant de la retraite supplémentaire vise, pour une ancienneté en tant que cadre de direction au sein du Groupe AXA d’au moins 20 ans, à obtenir une retraite globale (y compris les rentes versées au titre des régimes obligatoires) équivalente à 40 % de la moyenne des rémunérations brutes des 5 dernières années précédant la date de départ en retraite, si cette moyenne est supérieure à 12 fois le plafond annuel de Des coeffi cients d’abattement s’appliquent dans le cas d’une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 20 ans. Ainsi, pour 10 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction, la retraite supplémentaire permettra d’atteindre un taux de retraite globale équivalent à 34 % au lieu de 40 %. Ce taux est réduit à 20 % pour une ancienneté en tant que cadre de direction de 5 ans, et aucune retraite supplémentaire n’est versée pour une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 5 ans. La progressivité des droits en fonction de l’ancienneté est donc inférieure à la limite de 5 % de la rémunération du bénéfi ciaire fi xée par le Code Afep-Medef. En cas de départ du Groupe AXA avant la date de liquidation des droits à retraite, aucune retraite supplémentaire n’est Le montant total des obligations de la Société aux fi ns de versements de pensions ou de retraites aux mandataires sociaux susmentionnés, à la date du 31 décembre 2013, L’évolution du montant des obligations entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013 s’explique par le coût lié à une année supplémentaire d’ancienneté au sein du Groupe AXA et par l’évolution technique des hypothèses prises en compte dans le calcul de ces obligations. Le montant des obligations mentionné ci-avant ne correspond en aucun cas à un capital susceptible d’être versé aux bénéfi ciaires. Il doit permettre à la Société de faire face à ses engagements tout au long de la retraite des bénéfi ciaires. M. Henri de Castries a décidé en 2010, de manière volontaire et individuelle mais en concertation avec le Conseil d’Administration, de limiter la rémunération pouvant servir de base au calcul de sa rente de retraite globale. À titre indicatif, à ce jour et compte tenu de son ancienneté dans le Groupe (plus de 24 ans à la date du présent Rapport Annuel), la partie de sa rente versée au titre du régime de retraite supplémentaire représenterait environ 32 % de sa rémunération annuelle cible ENGAGEMENTS À RAISON DE LA CESSATION DE FONCTIONS raison de la cessation ou du Début du mandat : 29 avril 2010 Début du mandat : 29 avril 2010 (1) À titre indicatif, le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) pour 2014 est égal à 37.548 euros. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, MM. Henri de Castries et Denis Duverne ont renoncé à leur contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale En conséquence de cette décision, le Conseil de Surveillance avait procédé, préalablement à cette renonciation, à une revue d’ensemble des conséquences de cette renonciation sur la continuité des dispositifs de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite, etc.) auxquels MM. Henri de Castries et Denis Duverne avaient droit en tant que salariés. Dans ce cadre, le Conseil de Surveillance a considéré la forte ancienneté de MM. Henri de Castries et Denis Duverne comme salariés du Groupe AXA (respectivement 24 ans et 18 ans, à la date du présent Rapport Annuel) et le fait qu’ils bénéfi ciaient des mêmes droits en termes de protection sociale que tous les autres cadres de direction du Groupe AXA en France (sans qu’aucun droit ou accord ne leur soit spécifi que). Le Conseil de Surveillance a ainsi souhaité s’assurer que la renonciation de MM. Henri de Castries et Denis Duverne à leur contrat de travail, conformément aux recommandations du Code Afep- Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause leurs droits En conséquence, lors de sa réunion du 17 février 2010, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ le Conseil de Surveillance a autorisé que MM. Henri de Castries et Denis Duverne puissent continuer à bénéfi cier, en dépit de la rupture de leur contrat de travail, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite, etc.) identiques ou équivalents à ceux applicables à tous les autres cadres de direction du Groupe AXA en France ; ■ le Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à MM. Henri de Castries et Denis Duverne d’une indemnité en cas de cessation de leurs fonctions de dirigeants mandataires sociaux d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui leur était précédemment applicable au titre de leurs fonctions salariées, mais soumise à conditions de Medef. Une indemnité serait due, sauf faute lourde ou grave, uniquement en cas de révocation ou de non-renouvellement de mandat ou de démission intervenant dans les 12 mois d’un changement de contrôle ou de stratégie de la Société non sollicitée par le bénéfi ciaire. Le paiement de l’indemnité serait également subordonné au respect des trois conditions de performance suivantes : (1) atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 65 % ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices, (2) évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice DowJones Eurostoxx Insurance, sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions, (3) notations de solidité fi nancière (FSR – Financial Strength Rating) des principales sociétés d’assurances du Groupe AXA supérieures ou égales aux notes minimales fi xées par le Conseil par référence au secteur de l’assurance et au rating de ses principaux concurrents. Le montant de l’indemnité à verser au bénéfi ciaire serait modulé en fonction de la réalisation des conditions de performance de la façon suivante : si deux au moins des trois conditions de performance étaient atteintes, 100 % de l’indemnité serait dû ; si une seulement des trois conditions de performance était atteinte, 40 % de l’indemnité serait dû ; si aucune des trois conditions de performance n’était atteinte, aucune indemnité ne serait due. Par exception à ce qui précède et si deux seulement des trois conditions de performance étaient atteintes, l’indemnité serait réduite à 50 % de son montant si la condition de performance (1) n’était pas atteinte ou si le résultat net consolidé d’AXA au titre du dernier exercice clos Aucune indemnité ne serait due si le bénéfi ciaire avait la possibilité de faire valoir ses droits au titre du régime de retraite supplémentaire, dans les 6 mois de la cessation de ses Le montant initial de l’indemnité était égal, pour M. Henri de Castries à 19 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation de ses fonctions et pour M. Denis Duverne à 12 mois de cette même rémunération moyenne. Pour les deux bénéfi ciaires, le montant initial de l’indemnité devrait ensuite être augmenté d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté, sans pouvoir au total excéder 24 mois. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective par MM. Henri de Castries et Denis Duverne à leur contrat de travail, à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010. Leur durée est celle du mandat social en cours des bénéfi ciaires, à la date de leur entrée en vigueur, à savoir le 30 avril 2010, ainsi que de leurs éventuels Le Conseil d’Administration, lors de sa réunion du 20 février 2014, a décidé que les trois conditions de performance subordonnant le versement des indemnités de départ seraient désormais les suivantes : (1) atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % (contre 65 % auparavant) ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices, (2) évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions (condition inchangée), et (3) moyenne du ROE courant consolidé des trois derniers exercices supérieure ou égale à 5 % (condition nouvelle). Le Conseil d’Administration a par ailleurs décidé de maintenir inchangées les autres dispositions des engagements pris en faveur de MM. Henri de Castries et Denis Duverne. 140 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Au 31 décembre 2013, le capital d’AXA, entièrement souscrit et libéré, s’élevait à 5.536.911.928,59 euros et se composait de 2.417.865.471 actions ordinaires d’une valeur nominale unitaire de 2,29 euros, portant jouissance au 1er janvier 2013. À la connaissance de la Société, au 31 décembre 2013, son capital et les droits de vote correspondants étaient répartis comme suit : % des droits de vote (a) (a) Dans le tableau ci-dessus, les pourcentages de droits de vote sont calculés sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont attachés des droits de vote, y compris les actions privées de droit de vote (à titre d’exemple, les actions autodétenues ou autocontrôlées sont privées de droit de vote). (b) AXA Assurances IARD Mutuelle (11,29 % du capital et 18,75 % des droits de vote) et AXA Assurances Vie Mutuelle (2,88 % du capital et 4,79 % des droits de vote). (c) Droits de vote qui pourront à nouveau être exercés si les actions auxquelles ils sont attachés cessent d’être autodétenues ou autocontrôlées. (d) Titres d’autocontrôle comme indiqués à la Note 13 aux « États Financiers Consolidés » fi gurant en Partie 4 du présent Rapport Annuel. (e) Source : Avis Euronext du 29 janvier 2014. AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle (les « Mutuelles AXA ») sont parties à des accords aux termes desquels elles ont déclaré leur intention de voter collectivement et de manière identique lors des Assemblées Générales d’AXA. Dans le cadre de ces accords, les Mutuelles AXA ont mis en place un Comité de Coordination Stratégique composé de certains administrateurs de leurs Conseils d’Administration respectifs. Le Comité de Coordination Stratégique nomme en son sein un Président (actuellement M. Claude Bébéar). Il est généralement consulté sur tout sujet d’importance signifi cative concernant les Mutuelles AXA, en ce compris leur participation dans AXA ainsi que leur relation globale avec la Société. À la connaissance de la Société, aucun autre actionnaire ne détenait, au 31 décembre 2013, plus de 5 % du capital social ou des droits de vote d’AXA. Certaines des actions de la Société jouissent d’un droit de vote double comme décrit dans la Partie 5 « Informations additionnelles », Section « Droits de vote » du présent Rapport Annuel. Sur les 2.417.865.471 actions composant le capital de la Société au 31 décembre 2013, 493.158.651 actions jouissaient d’un droit de vote double à cette même date. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CAPITAL 23,54 % 342.767.775 14,35 % 666.123.259 23,05 % 342.767.775 14,54 % 666.123.259 67,13 % 1.851.849.912 77,53 % 1.933.394.130 66,91 % 1.824.049.909 77,38 % 1.981.869.995 (a) Dans le tableau ci-dessus, les pourcentages de droits de vote sont calculés sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont attachés des droits de vote, y compris les actions privées de droit de vote (à titre d’exemple, les actions autodétenues ou autocontrôlées sont privées de droit de vote). (b) AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle. (c) Droits de vote qui pourront à nouveau être exercés si les actions auxquelles ils sont attachés cessent d’être autodétenues ou autocontrolées. (d) Titres d’autocontrôle comme indiqués à la Note 13 aux « États Financiers Consolidés » fi gurant en Partie 4 du présent Rapport Annuel. (e) Source : Avis Euronext du 29 janvier 2014. À la connaissance de la Société et sur la base des informations à sa disposition, au 31 décembre 2013, 10.890 actionnaires détenaient des actions sous la forme nominative. SUR SES PROPRES TITRES AU COURS Dans le cadre des programmes de rachat d’actions propres, autorisés par les Assemblées Générales des 25 avril 2012 (17e résolution) et 30 avril 2013 (11e résolution) et dans le cadre de l’article L.225-209 du Code de commerce, 2.069.670 actions AXA ont été rachetées (couverture de plans d’attribution d’actions gratuites au profi t de salariés du Groupe) à un cours moyen pondéré brut de 13,72 euros et aucune action AXA n’a été vendue entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2013, suite à la livraison, au cours de l’exercice 2013, d’actions AXA autodétenues au profi t de salariés du Groupe dans le cadre de plans d’attribution d’actions gratuites, le nombre total de titres AXA autodétenus, tous affectés à un objectif de couverture, s’élevait à 54.079, représentant 0,002 % du capital à la clôture de l’exercice. Ces titres ont été acquis pour un montant total de 764.395,84 euros (avec une valeur nominale de 2,29 euros par action). Le tableau ci-après permet d’apprécier ce que serait l’évolution théorique du capital social de la Société compte tenu de la création potentielle maximale d’actions résultant de l’exercice de la totalité des options de souscription d’actions. Actions ordinaires émises au 31 décembre 2013 (a) (a) Source : Avis Euronext du 29 janvier 2014. 142 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES nformations au 31 décembre 2013 sur les obligations subordonnées convertibles en actions AXA (a) Obligations subordonnées convertibles en actions émises le 17 février 2000 À partir du 17 février 2000, à raison de 4,41 (b) actions pour une obligation En totalité au 1er janvier 2017 au prix de 269,16 euros par obligation, soit 162,63 % ■ La Société peut racheter les obligations à tout moment par achat en bourse ou hors bourse, conformément à la réglementation applicable, y compris par offre de rachat ■ Au gré de l’émetteur, en espèces, à partir du 1er janvier 2007 à un prix offrant un rendement actuariel brut de 6 %, si la moyenne de l’action de la Société sur une période de 10 jours consécutifs excède 125 % du prix de remboursement anticipé ; ■ À tout moment, au gré de l’émetteur, au prix de 269,16 euros si le nombre d’obligations restant en circulation est inférieur à 10 % du nombre d’obligations émises. (a) L’obligation convertible 2017 reste convertible mais un mécanisme d’exercice automatique d’options d’achat sur les actions AXA mis en place en janvier 2007 permet de neutraliser l’effet dilutif qui serait induit par la création de titres liée à la conversion. (b) En conséquence de la réalisation de certaines opérations (augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, distribution de réserves) les conditions de conversion des obligations convertibles 2017 ont été ajustées à plusieurs reprises depuis leur émission en 2000. La parité de conversion a ainsi été portée à 4,41 actions AXA de 2,29 euros de nominal pour une obligation (cf. avis Euronext n° PAR_20091109_05426 du 9 novembre 2009 et avis Euronext n° PAR_20091209_05954 du 9 décembre 2009). Transactions avec des parties liées, actionnariat salarié Pour plus d’informations concernant les transactions avec des parties liées, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 « États Financiers Consolidés » – Note 28 « Parties liées » du présent Depuis 1993, AXA mène une politique volontariste d’actionnariat des salariés en proposant chaque année une opération mondiale d’actionnariat salarié intitulée « Shareplan ». Le Conseil d’Administration, faisant usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 avril 2013 d’augmenter le capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires en faveur des salariés d’AXA, a procédé à une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (« Shareplan 2013 »). Dans les pays où les conditions réglementaires, juridiques et fi scales le permettaient, deux formules de souscription ont été proposées aux salariés du Groupe en 2013 : ■ une offre classique dans 37 pays ; ■ une offre dite « à effet de levier » dans 36 pays. L’offre classique a permis aux salariés de souscrire, sur la base de leur apport personnel, des actions AXA (via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct, suivant les pays) avec une décote de 20 %. Ces actions sont logées au sein du Plan d’Épargne Entreprise du Groupe (PEEG) ou du Plan International d’Actionnariat I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES de Groupe (PIAG) pour l’international, et sont indisponibles pour une durée d’environ 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés bénéfi cient de l’évolution du titre, à la hausse ou à la baisse, par rapport au prix de souscription. À l’issue de cette période de 5 ans, les salariés pourront au choix et en fonction de leurs pays de résidence : racheter leur épargne (sortie en espèces), percevoir en titres AXA la valeur de leurs avoirs (sortie en titres) ou encore transférer leurs avoirs investis dans la formule à effet de levier vers la formule L’offre à effet de levier en 2013 a permis aux salariés de souscrire, sur la base de 10 fois leur apport personnel initial, des actions AXA (via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct, suivant les pays) avec une décote de 12,95 % en 2013. Ces actions sont logées au sein du PEEG, ou du PIAG pour l’international, et sont indisponibles pour une durée d’environ 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). L’apport personnel initial des salariés est garanti par une banque partenaire et ils bénéfi cient d’une partie de l’appréciation du titre calculée sur la base du prix de référence non décoté. Des fonds avec compartiments ont été créés depuis 2005 permettant aux porteurs de parts de FCPE d’exercer directement, dans la plupart des cas, leurs droits de vote lors des Assemblées Générales de la Société. L’opération Shareplan 2013 s’est déroulée par le biais d’une émission réalisée au mois de décembre 2013 et a été proposée à la quasi-totalité des salariés du Groupe sur la base ■ près de 22.000 salariés ont participé à Shareplan 2013, soit un taux de participation de plus de 19 % ; ■ le montant total des souscriptions s’est élevé à près de • 20,4 millions d’euros pour la formule classique, et • 272,4 millions d’euros pour la formule à effet de levier ; ■ au total, près de 19 millions d’actions nouvelles de 2,29 euros de valeur nominale unitaire, jouissance au 1er janvier 2013, Au 31 décembre 2013, les salariés et agents du Groupe AXA détenaient, au travers de fonds communs de placement ou assimilés et par détention directe d’actions ordinaires ou d’ADS, 7,03 % du capital de la Société et 9,10 % des droits l’ensemble des salariés du Groupe au déploiement du plan stratégique Ambition AXA, 50 actions gratuites (« AXA Miles ») ont été attribuées le 16 mars 2012 à l’ensemble des salariés du Groupe AXA dans le monde. À l’issue d’une période d’acquisition de deux ou quatre ans, c’est-à-dire en 2014 ou 2 016 selon les pays, et sous réserve du respect de certaines conditions, les AXA Miles donneront En juillet 2007, le Groupe AXA avait lancé son premier plan mondial d’attribution d’actions gratuites au profi t de plus de Protocole avec le Groupe BNP Paribas Le Groupe AXA et le Groupe BNP Paribas ont conclu le 5 août 2010, après autorisation du Conseil d’Administration d’AXA le 3 août 2010, un protocole d’accord destiné à remplacer le protocole alors en vigueur datant du 15 décembre 2005. Dans le cadre de ce nouveau protocole, tout comme dans le précédent, les parties se sont consenties des options d’achat réciproques en cas de changement de contrôle inamical de Conclu pour une période initiale de trois ans à compter du 5 août 2010, le protocole est renouvelable ensuite par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an chacune, sauf dénonciation par l’une des parties avec un préavis de trois Le protocole a fait l’objet d’une publicité par l’Autorité des marchés fi nanciers le 9 août 2010. Par avenant en date du 17 mars 2014, AXA et BNP Paribas ont convenu d’un commun accord de résilier, avec effet immédiat, leur protocole conclu le 5 août 2010. 144 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur (Assemblée g énérale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013) En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien- fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’a ssemblée Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifi er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS DEPUIS LA CLÔTURE Nous avons été avisés des conventions et engagements suivants, autorisés depuis la clôture de l’exercice écoulé, qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre c onseil d’a dministration. Avec M. Henri de Castries (Président Directeur Général) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Henri de Castries de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. de Castries exercerait les fonctions de Président Directeur Général. Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. Henri de Castries à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Henri de Castries puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé. ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. de Castries d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de ses fonctions salariées, mais soumise à conditions de performances conformément aux recommandations Afep-Medef. Cette indemnité d’un montant initial de 19 mois pour M. Henri de Castries serait augmentée d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté acquise après le 30 avril 2010, sans pouvoir au total excéder 24 mois. Dans le cadre du renouvellement du mandat de M. Henri de Castries, votre Assemblée Générale est appelée à approuver à nouveau les engagements d’indemnisation en cas de cessation de fonctions décrits ci- avant. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Le Conseil d’Administration du 20 février 2014 a autorisé la conclusion entre la Société et M. Henri de Castries d’un nouveau protocole d’accord prévoyant que les trois conditions de performance subordonnant le versement de l’indemnité de départ seraient ■ atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % (contre 65 % auparavant) ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices ; ■ évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions (condition inchangée) ; ■ moyenne du ROE courant consolidé (adjusted ROE) des trois derniers exercices supérieure ou égale à 5 % (cette condition nouvelle remplace la condition précédemment applicable qui exigeait le maintien de notations de solidité fi nancière (FSR - Financial Strength Rating) des principales sociétés d’assurances du Groupe AXA au-dessus des notes minimales fi xées par le Conseil). Les autres dispositions des engagements pris en faveur de M. Henri de Castries demeureraient inchangées. Avec M. Denis Duverne (Directeur Général Délégué) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Denis Duverne de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Duverne exercerait les fonctions Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. Duverne à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Denis Duverne puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé. ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. Denis Duverne d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de sa fonction salariée, mais soumise à conditions de performances conformément aux recommandations Afep-Medef. Cette indemnité d’un montant initial de 12 mois pour M. Denis Duverne serait augmentée d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté acquise après le 30 avril 2010, sans pouvoir Le Conseil d’Administration du 20 février 2014 a autorisé la conclusion entre la Société et M. Denis Duverne d’un nouveau protocole d’accord prévoyant que les trois conditions de performance subordonnant le versement de l’indemnité de départ seraient désormais ■ atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % (contre 65 % auparavant) ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices ; ■ évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions (condition inchangée) ; ■ moyenne du ROE courant consolidé (adjusted ROE) des trois derniers exercices supérieure ou égale à 5 % (cette condition nouvelle remplace la condition précédemment applicable qui exigeait le maintien de notations de solidité fi nancière (FSR \- Financial Strength Rating) des principales sociétés d’assurances du Groupe AXA au-dessus des notes minimales fi xées par le Conseil). Les autres dispositions des engagements pris en faveur de M. Denis Duverne demeureraient inchangées. Conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’a ssemblée g énérale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Avec la société BNP Paribas - administrateur concerné : M. Michel Pébereau (Membre du Conseil d’Administration) Le Conseil d’Administration d’AXA, lors de sa séance du 3 août 2010, a autorisé la signature d’un protocole d’accord entre la société AXA, d’une part, et la société BNP Paribas d’autre part. 146 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES ■ Le protocole, conclu en date du 5 août 2010 est entré en vigueur à sa date de signature et se substitue à compter de cette date au précédent protocole du 15 décembre 2005. ■ Le protocole prévoit des obligations d’information réciproques en cas de mouvements sur les participations détenues par chaque ■ Aux termes du protocole, les parties se sont également consenties des options d’achat réciproques en cas de changement de contrôle inamical de l’une d’elle : en cas de prise effective de contrôle majoritaire inamicale du capital de BNP Paribas par un tiers, le Groupe AXA aura la faculté de racheter tout ou partie de la participation en capital encore détenue par le Groupe BNP Paribas dans AXA à la date d’exercice de l’option d’achat. Réciproquement, en cas de prise effective de contrôle majoritaire inamicale du capital d’AXA par un tiers, le Groupe BNP Paribas bénéfi ciera d’une option d’achat identique sur la participation détenue par le ■ Ce protocole est conclu pour une durée de trois ans à compter du 5 août 2010. Il est ensuite renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an chacune, sauf dénonciation par l’une des parties avec un préavis de trois mois avant ■ Le protocole a fait l’objet d’une publicité par l’Autorité des marchés fi nanciers le 9 août 2010. Avec les dirigeants mandataires sociaux suivants : MM. Henri de Castries (Président Directeur Général) et Denis Duverne Le Conseil de Surveillance du 7 octobre 2009 a confi rmé le bénéfi ce du régime de retraite supplémentaire pour les cadres de direction du Groupe AXA en France au profi t de Messieurs Henri de Castries, Denis Duverne et François Pierson, alors membres du Directoire, dans les mêmes conditions que pour les autres cadres de direction du Groupe AXA en France. Ce régime, qui existe depuis le 1er janvier 1992, a fait l’objet de modifi cations effectives à compter du 1er janvier 2005 et à compter Au titre de ce régime, une rente de retraite supplémentaire est versée aux cadres de direction qui quittent le Groupe AXA et font valoir immédiatement leurs droits à la retraite avec au minimum 10 ans d’ancienneté dont au moins 5 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction. Peuvent également en bénéfi cier les cadres de direction licenciés après l’âge de 55 ans, à condition qu’ils ne reprennent aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. Le montant de la retraite supplémentaire est calculé au moment du départ en retraite et complète l’ensemble des retraites versées au titre des régimes obligatoires (Sécurité Sociale, ARRCO, AGIRC) et de tout autre régime de retraite auquel le bénéfi ciaire a pu participer au cours de sa carrière dans ou en dehors du Groupe AXA. Le montant de la retraite supplémentaire vise, pour une ancienneté en tant que cadre de direction au sein du Groupe AXA d’au moins 20 ans, à obtenir une retraite globale équivalente à 40 % de la moyenne des rémunérations brutes des 5 dernières années précédant la date de départ en retraite, si cette moyenne est supérieure à 12 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Des coeffi cients d’abattement sont appliqués dans le cas d’une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 20 ans. Ainsi, pour 10 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction, la retraite supplémentaire permettra d’atteindre un taux de retraite globale retraite supplémentaire n’est versée pour une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 5 ans. En cas de départ du Groupe AXA avant la date de liquidation des droits à retraite, aucune retraite supplémentaire n’est versée. Au cours de l’exercice 2013, ces engagements se sont poursuivis en faveur de MM. Henri de Castries et Denis Duverne (respectivement Président Directeur Général et Directeur Général Délégué depuis le 29 avril 2010). Avec M. Henri de Castries (Président Directeur Général) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Henri de Castries de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. de Castries exercerait les fonctions de Président Directeur Général. Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. de Castries à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Henri de Castries puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé ; ■ L e Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. de Castries d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de ses fonctions salariées, mais soumise à conditions de Une indemnité serait due, sauf faute lourde ou grave, uniquement en cas de révocation ou de non-renouvellement de mandat ou de démission intervenant dans les 12 mois d’un changement de contrôle ou de stratégie de la Société non sollicitée par le Le paiement de l’indemnité serait également subordonné au respect des trois conditions de performance suivantes : (1) atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 65 % ou plus, de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices, (2) évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice DowJones Eurostoxx Insurance, sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions, (3) notations de solidité fi nancière (FSR \- Financial Strength Rating) des principales sociétés d’assurances du Groupe AXA supérieures ou égales aux notes minimales fi xées par le Conseil de Surveillance par référence au secteur de l’assurance et au rating de ses principaux concurrents. Le montant de l’indemnité à verser au bénéfi ciaire serait modulé en fonction de la réalisation des conditions de performance de la façon suivante : si deux au moins des trois conditions de performance étaient atteintes, 100 % de l’indemnité serait dû ; si une seulement des trois conditions de performance était atteinte, 40 % de l’indemnité serait dû ; si aucune des trois conditions de performance n’était atteinte, aucune indemnité ne serait due. Par exception à ce qui précède et si deux seulement des trois conditions de performance étaient atteintes, l’indemnité serait réduite à 50 % de son montant si la condition de performance (1) n’était pas atteinte ou si le résultat net consolidé d’AXA au titre du dernier exercice clos était négatif. Aucune indemnité ne serait due si le bénéfi ciaire avait la possibilité de faire valoir ses droits au titre du régime de retraite supplémentaire, dans les 6 mois de la cessation de ses fonctions. Le montant initial de l’indemnité serait égal, pour M. Henri de Castries, à 19 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation de ses fonctions. Le montant initial de l’indemnité serait augmenté d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté, sans pouvoir au total excéder 24 mois. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective, par M. Henri de Castries, à son contrat de travail. Sa durée est celle du mandat social en cours du bénéfi ciaire à la date de son entrée en vigueur, soit le 30 avril 2010, ainsi que de Avec M. Denis Duverne (Directeur Général Délégué) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Denis Duverne de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Duverne exercerait les fonctions Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. Duverne à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ le Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Denis Duverne puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, retraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé ; ■ le Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. Duverne d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de sa fonction salariée, mais soumise à conditions de performances Les conditions d’octroi de cette indemnité et ses modalités de calcul seraient identiques à celles défi nies pour M. Henri de Castries excepté sur le montant initial de l’indemnité qui serait égal pour M. Denis Duverne à 12 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation de ses fonctions. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective, par M. Denis Duverne, à son contrat de travail. Sa durée est celle du mandat social en cours du bénéfi ciaire à la date de son entrée en vigueur, soit le 30 avril 2010, ainsi que de Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 17 mars 2014 148 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le principal marché de négociation des actions de la Société est le Compartiment A d’Euronext Paris. Depuis le retrait de la cote des ADS AXA (American Depositary Shares, qui représentent chacune une action de la Société) au New York Stock Exchange, intervenu le 26 mars 2010, les ADS sont négociées sur le marché de gré à gré américain (OTC) et cotées sur la plateforme OTC QX sous le Les négociations offi cielles des titres cotés sur Euronext Paris, en ce compris les actions de la Société, sont réalisées par des sociétés de bourse françaises et ont lieu en continu chaque jour ouvré à Paris entre 9h00 et 17h30 (heure de Paris), avec une fi xation du prix de clôture à 17h35. En France, les actions de la Société font partie du principal indice publié par Euronext Paris (l’indice « CAC 40 »). Les actions de la Société font également partie d’Euronext 100, indice représentant les principales sociétés d’Euronext au regard de leur capitalisation boursière et de l’EURO STOXX 50, indice composé des 50 titres dont la capitalisation boursière est la plus importante et qui sont les plus échangés au sein de la zone euro. En outre, les actions de la Société sont intégrées à l’Indice SXIP (StoxxInsurance Index), indice des titres liés à l’assurance pour les sociétés de la zone euro, et à l’EURO STOXX Sustainability 40, indice qui regroupe les grandes sociétés de la zone euro leaders selon des critères d’engagement à long terme en faveur de l’environnement, la Le tableau ci-dessous indique, pour les périodes mentionnées, les cours les plus hauts et les plus bas (cours en séance) enregistrés en euros pour les actions de la Société cotées sur Euronext Paris : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 150 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Risques de marché et informations liées 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS L’organisation et les missions du Risk Management Risques : dé nition, exposition et Risk Management Gouvernance de la stratégie d’investissement et de la gestion actif-passif (ALM) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA exerce des activités réglementées au niveau mondial au travers de nombreuses fi liales opérationnelles. Les principales activités du Groupe, que sont l’assurance et la gestion d’actifs, sont soumises à des réglementations strictes et à un contrôle rigoureux dans chacun des États dans lesquels le Groupe est présent. AXA SA, la société holding de tête du Groupe AXA, est également soumise à une réglementation stricte en raison, d’une part, de sa cotation sur le marché NYSE Euronext Paris et, d’autre part, de sa participation dans de nombreuses fi liales d’assurance ou de gestion d’actifs dont l’activité est réglementée. Le siège du Groupe étant situé à Paris (France), son activité est encadrée, dans une large mesure, par les directives européennes et par la réglementation française interne. En France, les principales autorités de contrôle et de régulation du Groupe AXA sont l’Autorité des marchés fi nanciers (« AMF »), autorité de régulation des marchés fi nanciers français, et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (« ACPR »), principale autorité de régulation en Si la portée et la nature des réglementations diffèrent d’un pays à l’autre, la plupart des États dans lesquels les fi liales d’assurance d’AXA exercent leurs activités appliquent des lois et réglementations qui régissent les pratiques de distribution, les normes de solvabilité, le niveau des fonds propres et des réserves, la concentration et le type d’investissements autorisés, la conduite de l’activité, l’attribution des licences aux agents, l’agrément des formulaires de polices d’assurance et, pour certains types de produits d’assurance, l’agrément des différents taux. Dans certains pays, la réglementation limite les commissions sur les ventes de produits d’assurance ainsi que les dépenses de marketing qui peuvent être engagées par l’assureur et impose une adéquation des produits et des exigences en termes de communication. Généralement, les assureurs sont tenus de déposer des états fi nanciers annuels détaillés auprès de leur autorité de régulation dans chaque État où ils exercent leurs activités. Ces autorités peuvent effectuer des examens réguliers ou inopinés des activités et des comptes des assureurs et peuvent leur demander des informations supplémentaires. Certains États exigent de la part des sociétés holding contrôlant un assureur agréé leur enregistrement ainsi que la production de rapports périodiques, mentionnant généralement la personne morale contrôlant la compagnie d’assurance et les autres sociétés apparentées, l’agrément des opérations intervenues entre l’assureur et ses sociétés apparentées telles que les transferts d’actifs et les paiements de dividendes intragroupes effectués par la compagnie d’assurance. D’une manière générale, ces dispositions visent à protéger les intérêts des assurés plus que Les fi liales de la Société exerçant une activité dans le domaine de l’assurance sont soumises aux exigences des différents régulateurs locaux en termes de capital réglementaire. Ces dispositions ont pour objet l’adéquation des fonds propres ainsi que la protection des assurés. Les exigences en termes de fonds propres des compagnies d’assurance dépendent généralement de la conception du produit, du volume des souscriptions, des actifs investis, des engagements, des réserves et des évolutions des marchés de capitaux, notamment au regard des taux d’intérêt et des marchés fi nanciers, sous réserve de dispositions spécifi ques applicables dans certains pays (en ce compris la défi nition des actifs admissibles et les méthodes de calcul). Ces exigences réglementaires sont susceptibles d’être durcies, éventuellement de façon signifi cative, durant les périodes de fl échissement des marchés fi nanciers et/ou de baisse des taux d’intérêt. Le Groupe fait l’objet d’une supervision de l’ACPR, qui a un pouvoir de surveillance étendu, notamment pour examiner la marge de solvabilité du Groupe. Au niveau consolidé du Groupe et conformément aux exigences françaises issues de la directive européenne « Solvabilité », la Société est tenue de calculer une marge de solvabilité consolidée correspondant au ratio entre le total du capital disponible de la Société et le capital réglementaire requis. Selon la réglementation française applicable, la Société doit maintenir sa marge de solvabilité consolidée à un minimum de 100 %. Au 31 décembre 2013, la marge de solvabilité consolidée était de 221 %. Au cours de ces dernières années, la Commission européenne (la « Commission »), conjointement avec les États membres, a procédé à un examen de fond des exigences en matière de capital réglementaire dans le secteur de l’assurance (le projet « Solvabilité »). L’objectif de Solvabilité , dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2016, est d’établir un régime de solvabilité mieux adapté aux risques encourus par les assureurs, et de construire un système commun à tous les membres de l’Union européenne. La nouvelle approche s’appuiera sur trois piliers : (1) le Pilier 1 recouvre les exigences quantitatives de capitaux propres, les règles d’évaluation des actifs et passifs ainsi que les exigences de capital, (2) le Pilier 2 recouvre les exigences relatives à la gouvernance et au management des risques encourus par les assureurs ainsi que la supervision effective des assureurs et notamment l’exigence pour les assureurs de procéder à une évaluation interne des risques et de la solvabilité (Own Risk and Solvency Assessment – ORSA) et d’en communiquer les résultats à l’autorité de contrôle dans le cadre du processus de contrôle prudentiel et (3) le Pilier 3 concerne les exigences en termes de reporting et de transparence. Cette approche couvrira, entre autres, les évaluations, le traitement des groupes d’assurance, la défi nition du capital et le niveau global des exigences en termes de capital. L’un des principaux aspects de Solvabilité consistera à rapprocher les méthodes d’évaluation des risques 152 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 et les exigences de capital du Groupe des méthodes de capital économique et, une fois validés par l’ACPR, le Groupe utilisera des modèles internes relatifs au calcul du capital économique, ce qui devrait permettre une meilleure compréhension et À ce stade, des incertitudes subsistent encore concernant certaines modalités d’application devant être adoptées. Malgré la participation active d’AXA, en sa qualité de membre d’organismes et associations professionnelles, aux différents processus de fi nalisation, il existe un risque persistant que les mesures fi nales adoptées s’éloignent de l’objectif initial de la directive (à savoir, fi xer un cadre économique) et aboutissent à des principes plus gouvernés par la prudence qui pourraient avoir des conséquences négatives pour le Groupe de plusieurs manières et notamment en imposant potentiellement une augmentation signifi cative des exigences de capital requis pour soutenir les activités actuelles. En outre, la manière dont Solvabilité sera appliquée aux groupes internationaux est encore incertaine et une transposition non homogène par les différents États européens pourrait entraîner un désavantage concurrentiel pour AXA par rapport aux autres groupes fi nanciers européens ou non européens. À ce stade, nous ne pouvons prévoir si et/ou comment ces incertitudes seront résolues et leur impact potentiel sur le secteur de l’assurance en général ou notre situation fi nancière ou notre résultat net en Même si le Groupe considère être en mesure d’obtenir l’accord de l’ACPR pour l’utilisation de ses modèles internes de capital économique dans les délais impartis, les discussions avec l’ACPR sont toujours en cours. Il subsiste dès lors un risque que l’ACPR n’approuve pas ces modèles ou ne les approuve pas dans les délais impartis et/ou impose des conditions ou exige des modifi cations qui auraient de nombreuses conséquences signifi catives pour le Groupe, notamment une hausse du niveau de capital requis. AllianceBernstein et AXA Investment Managers sont soumises à une réglementation stricte dans les nombreux pays dans lesquels elles exercent leurs activités. Ces réglementations sont en général destinées à préserver les actifs de leurs clients et à assurer la qualité de l’information relative aux rendements des investissements, aux caractéristiques de risque des actifs investis dans différents fonds, à la pertinence des investissements par rapport aux objectifs d’investissement initiaux du client et à sa sensibilité au risque, ainsi qu’à l’identité et aux qualifi cations du gestionnaire d’investissement. En général, ces réglementations accordent aux autorités de contrôle des pouvoirs administratifs étendus, dont celui de limiter ou de restreindre la poursuite de l’activité en cas de non- respect de ces lois et règlements. Les sanctions qui peuvent être imposées sont notamment la mise à pied de certains employés, des restrictions d’activité pendant des périodes d’investissement ainsi que des interdictions diverses et/ou Bien que la pleine mesure de l’impact de ces règles ne puisse être évaluée que lorsque les mesures d’application seront adoptées, elles pourraient avoir un impact signifi catif sur l’activité réglementée de gestion d’actifs du Groupe AXA. Regulation – EMIR) ainsi que la réglementation américaine (principalement le Dodd-Frank Act) ont défi ni de nombreuses directives concernant les instruments dérivés qui impactent les opérations, la gestion du risque de liquidité et de crédit de ces instruments. Les banques et gestionnaires d’actifs d’AXA, qui gèrent les instruments dérivés pour le compte de nombreuses fi liales du Groupe (dont la société holding AXA SA) opèrent en conformité avec ces nouvelles mesures (ou se préparent pour leur mise en œuvre). Le cadre des risques fi nanciers du Groupe, dont les procédures liées aux risques de crédit et de liquidité, a été ajusté afi n de refl éter ces obligations. Par ailleurs, la directive relative aux Marchés d’instruments fi nanciers 2 (« MIFID ») a été proposée pour la première fois par la Commission Européenne en 2011 et son entrée en vigueur est prévue en 2015 ou 2016. MIFID II, qui vise à favoriser l’intégration des marchés fi nanciers de l’Union Européenne ainsi qu’à augmenter les investissements transfrontaliers, la transparence des marchés et la protection des investisseurs, impose de nombreuses exigences. Ces nouvelles exigences concernent notamment les transactions/la compensation de certains produits dérivés sur les plateformes de négociation, le reporting régulier relatif aux positions des produits dérivés ou autres types d’instruments fi nanciers, les restrictions et/ou prohibitions sur certains types d’accords d’indemnisation ou autres incitations fi nancières auprès d’entreprises fournissant des conseils en matière d’investissement et permettent également une meilleure régulation des produits structurés et Depuis 2008, un certain nombre de recommandations ont été émises notamment par le Financial Stability Board (« FSB ») (le Conseil de Stabilité Financière) et d’autres organismes de régulation concernant les pratiques de rémunération des cadres dirigeants des institutions fi nancières. Certaines de ces recommandations ont été intégrées à des lois et règlements, d’autres constituent simplement à ce jour des règles de bonne I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I En 2009, le FSB a publié des standards de mise en œuvre de ses principes en matière de rémunération (Principles of Sound Compensation Practices). Parmi les sujets traités dans ces standards et principes se trouvent de nombreux mécanismes (incluant des exigences minimales en matière de paiement différé de bonus en espèces, la mise en place de plans de rémunération en actions de long terme plutôt qu’en espèces, de périodes d’acquisition ou de différé minimales, ou encore de critères de performance conditionnant l’acquisition de rémunérations de long terme) destinés à assurer un équilibre des intérêts entre les cadres dirigeants et certains employés (tels que les traders) qui peuvent potentiellement avoir un impact signifi catif sur la nature et la durée des risques encourus, la Ces principes et standards sont refl étés dans un certain nombre d’initiatives législatives et réglementaires qui ont été adoptées au cours des trois dernières années dans des pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités. Ces restrictions sont généralement destinées au secteur bancaire et ne s’appliquent pas au Groupe de manière uniforme à travers toutes les juridictions dans lesquelles il exerce ses activités. Cependant, le Groupe a choisi de suivre ces standards et principes dans la défi nition de sa politique globale de rémunération des cadres dirigeants et examine régulièrement ses pratiques au regard de ces standards et des exigences légales et réglementaires. L’application inégale de ces principes et standards aux différents acteurs du secteur fi nancier (tels que les banques, les sociétés d’assurance, gestionnaires d’actifs, fonds de private equity, fonds spéculatifs, etc.) ainsi que dans les différentes juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités soulève des problèmes concurrentiels pour le Groupe, notamment s’agissant de notre capacité à recruter et retenir La comptabilisation des passifs et actifs relatifs aux assurés s’effectue conformément à la norme IFRS 4 – Phase 1 qui permet de manière générale de continuer à appliquer les règles comptables en vigueur préalablement au passage aux normes IFRS. Le 20 juin 2013, l’IASB a publié un nouvel Exposé-Sondage afi n de défi nir les principes qui seraient applicables dans le cadre de la norme IFRS 4 – Phase 2. Cette nouvelle norme pourrait affecter de manière signifi cative la comptabilisation des passifs liés aux contrats d’assurance et des actifs liés, au jour de sa première application, laquelle n’est (« Global Systemically Important Insurer ») Le 18 juillet 2013, l’International Association of Insurance Contrôleurs d’Assurance) a publié une méthode de désignation des assureurs revêtant une importance systémique globale dans le cadre de l’initiative générale lancée par le G20 avec l’assistance du FSB destinée à identifi er les institutions fi nancières d’importance systémique globale (« G-SIFIs »). À la même date, le FSB, a également établi sa liste initiale de neuf assureurs revêtant une importance systémique globale, dont le Groupe AXA. Des mesures, également publiées par l’IAIS le 18 juillet 2013 pour application par les GSIIs, incluent (1) de nouvelles exigences en capital dont une exigence d’un capital de base applicable à toutes les activités du Groupe, appelée « basic capital requirement » (anciennement Backstop capital requirement) (« BCR ») servant de base à un niveau supplémentaire de capital pour une plus grande capacité d’absorption des pertes liées aux activités systémiques d’un GSII et dénommé « Higher Loss Absobency » (« HLA »), (2) une surveillance réglementaire plus importante des holdings, (3) diverses mesures permettant de promouvoir l’autonomie structurelle des sociétés au sein des groupes et de réduire la dépendance intra-groupe, et (4) plus généralement, une surveillance accrue de ces assureurs (dont une obligation d’établir un Plan de Gestion des Risques Systémiques (« SRMP ») et un Plan de Redressement et de Liquidation (« RRP »)) pouvant entraîner de nouvelles obligations en termes de processus, de reporting et de conformité (et des coûts) ainsi que des réorganisations potentielles de certaines activités. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter au paragraphe « La désignation du Groupe AXA en tant qu’assureur revêtant une importance systémique globale (« Global Systemically Important Insurer ») (« GSII ») pourrait avoir un impact important sur nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital, notre capacité à développer le Groupe à travers des acquisitions ainsi que notre compétitivité » de la Section 3.2 « Facteurs de risques » du présent Rapport Annuel. Enfi n, la Direction pense que l’environnement réglementaire en matière d’assurance et de marchés fi nanciers continuera à évoluer en 2014 et au-delà, et engendrera de nouvelles 154 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Nous attirons votre attention sur les risques décrits ci- après. Ces risques sont susceptibles d’affecter de manière signifi cative nos activités, notre résultat net consolidé ou notre situation fi nancière, d’entraîner une baisse importante du cours de l’action AXA ou de nos ADS (American Depositary Shares) ou d’entraîner un écart important entre les résultats obtenus et nos prévisions ou les résultats fi gurant dans les projections faites par la Société ou en son nom. La description des risques qui suit n’est pas limitative : d’autres risques et incertitudes qui nous sont actuellement inconnus ou que nous pouvons aujourd’hui considérer comme mineurs pourraient dans le futur affecter de manière signifi cative notre activité, notre situation fi nancière, notre résultat net consolidé ou nos fl ux de trésorerie. De nombreux risques décrits ci-dessous sont inhérents à la nature de nos activités et à l’environnement économique, concurrentiel et réglementaire dans lequel nous exerçons ces activités. Compte tenu des multiples éventualités et incertitudes liées à ces risques, la Direction n’est pas toujours en mesure d’en quantifi er l’impact avec un quelconque degré de précision. Il a néanmoins été mis en place de nombreux processus de gestion des risques ainsi que des procédures et contrôles afi n de surveiller et gérer les risques de façon permanente. Ces processus, procédures et contrôles de risques sont détaillés dans la Section 3.3 de ce Rapport Annuel qui complète la présente Section 3.2. Si les risques décrits dans cette Section 3.2 entraînent des conséquences fi nancières quantifi ables et/ou un éventuel passif signifi catif, ces conséquences fi nancières et/ou éventuels passifs sont refl étés dans les comptes consolidés du Groupe conformément aux Dans la présente Section 3.2, la Direction a adopté une présentation des risques en fonction de leur priorité à travers quatre catégories et au sein de chacune de ces catégories (de la priorité la plus haute à la priorité la plus faible). Cette présentation a pour objectif de refl éter la vision actuelle de la Direction sur les conséquences potentielles de chaque risque pour le Groupe AXA. Bien que la Direction affecte d’importantes ressources à la gestion des risques de façon permanente telle que décrite dans la Section 3.3 de ce Rapport Annuel, les activités de gestion des risques du Groupe, à l’instar de tout système de contrôle, sont sujettes à des limites qui leur sont inhérentes et ne peuvent fournir de certitude absolue ni prémunir le Groupe contre tous les risques décrits dans cette Section 3.2 ou les pertes susceptibles d’être causées par ces À LA VALORISATION DE NOS ACTIFS Le maintien de la volatilité des marchés fi nanciers mondiaux et des conditions persistantes liées à la dette de certains États et à l’Euro sont susceptibles d’affecter signifi cativement et de manière défavorable notre activité et notre rentabilité, ces Notre résultat net consolidé est affecté de façon importante par les conditions des marchés fi nanciers mondiaux et de l’économie en général. Nous avons été touchés par la crise fi nancière et ses répercussions depuis 2008. Les marchés fi nanciers se sont dans l’ensemble stabilisés et ont enregistré des bonnes performances en 2013. Toutefois, une large variété de facteurs continue à impacter de manière négative les conditions économiques et la confi ance des consommateurs dans certains pays dans lesquels nous exerçons nos activités fi nanciers (dont les opérations de change et les taux d’intérêts). Ces facteurs comprennent, entre autres, des incertitudes concernant la solvabilité de certains émetteurs souverains, en particulier en Europe, le renforcement ou l’affaiblissement de devises étrangères par rapport à l’Euro, la disponibilité et le coût du crédit, la stabilité et la solvabilité de certaines institutions fi nancières et des autres sociétés, le risque d’infl ation future et de défl ation sur certains marchés, l’intervention de la Banque Centrale sur les marchés fi nanciers via un « assouplissement quantitatif » ou des programmes similaires, les variations des coûts de l’énergie, la sortie potentielle d’un ou plusieurs pays européens de la zone Euro, ainsi que les tensions géopolitiques. Depuis juin 2011, un certain nombre d’États européens et plusieurs institutions fi nancières majeures (dont AXA) ont vu leur note dégradée par des agences de notation du fait de l’incertitude continue issue de la crise de la dette européenne et concernant le futur de l’Euro. En cas de défaut ou d’événement similaire d’un émetteur souverain, certaines institutions fi nancières pourraient subir des pertes importantes nécessitant du capital additionnel potentiellement indisponible, ou subir de nouvelles dégradations dans leurs notes de crédit et/ou encore être confrontées à des incertitudes liées à leur solvabilité, qui pourraient, à terme, impacter de manière négative la perception du public sur la stabilité et la capacité d’endettement d’institutions fi nancières, et du secteur fi nancier en général, et de nouveau affecter la confi ance des ménages I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Ces événements, ainsi que la volatilité continue des marchés, ont, et pourraient toujours avoir, un effet défavorable important sur nos revenus et résultats d’opérations en partie du fait de notre important portefeuille d’investissement. Notre revenu de placement est un facteur important de notre rentabilité et les ventes de produits d’assurance et de gestion d’actifs (ainsi que le niveau de non-renouvellement et de rachat des polices) dépendent de la performance des marchés fi nanciers, des comportements et de la confi ance des clients ainsi que Notre capacité à réaliser un bénéfi ce sur des produits d’assurance et d’investissement, notamment des produits à rendement fi xe et garanti, dépend en partie des retours sur investissement qui soutiennent nos engagements. La valeur de certains investissements peut varier de manière signifi cative en fonction des conditions précitées. Certains types de produits d’assurance et d’investissement que nous proposons nous exposent aux risques liés aux fl uctuations des marchés fi nanciers, notamment certains types de produits variables ou sensibles à la variation des taux, tels que les produits à annuités fi xes ou variables, ou certains produits à taux garantis ou à rémunération garantie qui ne varient pas systématiquement en fonction des taux d’intérêt du marché ou des retours sur investissement des actifs sous-jacents. Bien que nous utilisions des mécanismes de couverture afi n d’atténuer notre exposition à certaines de ces garanties, tous les risques ne peuvent être effectivement couverts et l’accroissement de la volatilité des marchés fi nanciers ainsi que le comportement imprévisible des détenteurs de polices sont susceptibles d’augmenter ces coûts de couverture et d’affecter sensiblement notre capacité à couvrir certains de ces risques, ce qui pourrait ainsi nuire à notre rentabilité. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à la Section « Risques liés à la structure du Groupe, au périmètre et à la nature de notre activité, à l’environnement dans lequel nous opérons et aux produits que nous offrons – Nos programmes de couverture peuvent se révéler inadaptés pour nous protéger contre l’accroissement de notre exposition ou des pertes que nous cherchons à atténuer ce qui peut infl uer négativement sur notre activité, notre résultat net consolidé et Des facteurs comme le niveau de consommation des ménages, d’investissement des entreprises, des dépenses publiques, la réglementation, la volatilité et la croissance des marchés de capitaux et l’infl ation affectent l’environnement économique en général et, en dernier ressort, le niveau et la rentabilité de nos activités. Dans un contexte de ralentissement de la croissance économique marqué par une augmentation du chômage, une baisse des revenus des familles, une chute des bénéfi ces des entreprises, un recul de l’investissement et une diminution de la consommation des ménages, la demande de nos produits fi nanciers et de nos produits d’assurance peut être affectée sensiblement. En outre, nous pouvons subir un risque accru de non-renouvellements et de rachats de certains types de polices, un taux moins important que prévu de rachats de contrats sur d’autres produits tels que certaines rentes variables offrant des garanties « dans la monnaie » et nos assurés pourraient décider de différer le paiement de leurs primes ou d’arrêter tout paiement. Ces évolutions pourraient impacter de manière signifi cative notre activité, notre résultat net consolidé et notre marchés de capitaux et de crédit peuvent affecter de manière signifi cative notre capacité à satisfaire nos besoins de liquidité, notre accès au capital ainsi que le En 2013, les marchés de capitaux et de crédit sont dans l’ensemble devenus moins volatiles et ont enregistré de bonnes performances. Cependant, depuis 2008, ces marchés ont subi une volatilité et des perturbations qui, durant un certain temps, ont sévèrement limité la disponibilité de liquidités additionnelles sur les marchés et la capacité d’emprunt par la plupart des Nous avons besoin de liquidités pour couvrir nos charges d’exploitation (incluant les sinistres et les rachats de police), le paiement des intérêts de notre dette ainsi que des dividendes et pour refi nancer certaines dettes arrivant à maturité et autres obligations. En outre, nous avons besoin de liquidités pour certaines opérations dérivées auxquelles nous participons et qui nous contraignent à garantir les encours par des comptes de dépôt de garantie et/ou nous assujettissent à des appels de marge dans certaines circonstances. Une liquidité insuffi sante et/ou une restriction de l’accès au fi nancement prolongé peut affecter de manière signifi cative notre activité, notre résultat net consolidé et notre situation fi nancière consolidée. Nos principales sources de liquidités sont les primes d’assurances, les produits à annuités, les fonds de réserves, les commissions de gestion d’actifs, les fl ux de trésorerie générés par nos actifs investis ainsi que par la trésorerie et autres disponibilités équivalentes de notre bilan. Les autres sources de liquidités dans un contexte de fonctionnement normal des marchés comprennent également une gamme d’instruments à court et à long terme, incluant des contrats de rachat, des effets de commerce, des lignes de crédit confi rmées, de la dette à moyen et à long terme, des titres de dettes subordonnées junior, des titres de capital et des actions. Dans l’hypothèse où nos ressources actuelles ne permettraient plus de satisfaire nos besoins, nous devrions rechercher des moyens de fi nancement alternatifs. La disponibilité des moyens de fi nancement alternatifs dépendra de nombreux facteurs comme les conditions de marché, le volume d’échanges, la disponibilité générale de crédit pour les institutions fi nancières, de notre notation fi nancière et de notre capacité d’emprunt, tout comme de la possibilité que les clients et les prêteurs puissent développer une perception négative sur nos perspectives fi nancières à court et à long terme si nous subissons des pertes d’investissement importantes ou si le niveau de notre activité diminue en raison du ralentissement économique. De la même manière, notre accès au fi nancement peut être menacé si les autorités de régulation ou les agences de notation prennent des mesures défavorables à notre encontre. Alors que la Direction a mis en place un plan de gestion des risques de liquidité qui inclut une surveillance active de la position de liquidité du Groupe, ainsi que des plans d’urgence pour obtenir des disponibilités, si les sources internes de fi nancement s’avèrent insuffi santes ou si les exigences de liquidité évoluent impliquant un besoin de disponibilités supplémentaires, nous ne serons peut-être pas capables d’obtenir des fi nancements à des conditions plus ou moins favorables. 156 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Notre marge de solvabilité consolidée et pesant sur nos fi liales exerçant une activité sur les marchés de capitaux, l’évolution de l’interprétation de la réglementation et d’autres facteurs, pouvant avoir un effet négatif sur nos activités, l’état de nos liquidités, notre notation de crédit, notre résultat net consolidé et notre situation Au niveau consolidé du Groupe et conformément aux exigences françaises « Solvabilité », la Société est tenue de calculer une marge de solvabilité correspondant au ratio entre le total du capital disponible de la Société et le capital réglementaire Société doit maintenir sa marge de solvabilité consolidée à un minimum de 100 %. Au 31 décembre 2013, la marge de solvabilité consolidée de la Société était de 221 % (déduction faite de la distribution d’un dividende de 0,81 euro par action tel que proposé à l’Assemblée Générale du 23 avril 2014 au titre de l’exercice 2013) représentant un capital excédentaire de 28,5 milliards d’euros : un capital requis (1) de 23,6 milliards d’euros pour un capital disponible (2) de 52,1 milliards d’euros. La marge de solvabilité de la Société est sensible aux conditions des marchés de capitaux (en ce compris le niveau des taux d’intérêts, le marché des actions et l’impact des opérations de change) ainsi qu’à une variété d’autres facteurs. Dans un souci de respect de la réglementation en vigueur et afi n de s’assurer que la Société et ses fi liales exercent leurs activités dans un environnement concurrentiel approprié, la Direction surveille de façon régulière la marge de solvabilité consolidée de la Société ainsi que le niveau de fonds propres de ses fi liales exerçant une activité d’assurance. Les régulateurs des activités d’assurance disposent généralement d’un large pouvoir d’interprétation pour l’application et la mise en œuvre des règles applicables en matière de solvabilité et de capital réglementaire. Une forte volatilité des marchés fi nanciers, telle qu’observée ces dernières années, pourrait conduire les régulateurs à adopter une interprétation plus restrictive des textes. Les autorités disposent notamment de moyens d’actions à l’encontre des compagnies d’assurance dont les fonds propres ne seraient pas en adéquation avec les exigences réglementaires ; elles peuvent notamment imposer des exigences supplémentaires sur les réserves nécessaires pour couvrir certains risques, renforcer les prescriptions en matière de liquidité, imposer des décotes plus importantes, des marges de sécurité sur certains actifs ou catégories d’actifs, des méthodes de calcul plus conservatrices, ou prendre d’autres mesures similaires qui seraient de nature à augmenter de façon signifi cative les exigences en matière de Dans l’hypothèse où les fonds propres de la Société et/ou une de ses fi liales viendraient à descendre en deçà des exigences réglementaires, les régulateurs des activités d’assurance disposent de moyens d’actions importants. À titre d’exemples, ils peuvent restreindre ou interdire la conclusion de nouveaux contrats, interdire la distribution de dividendes et/ou, dans les cas les plus graves, requérir l’ouverture d’une procédure de redressement ou d’insolvabilité. Par ailleurs, dès lors que les fi liales ne maintiendraient pas un niveau de fonds propres adéquat au regard des exigences réglementaires et/ou de leurs positions concurrentielles, la Société pourrait être amenée à les soutenir fi nancièrement, ce qui est susceptible d’avoir un impact signifi catif sur l’état de ses liquidités, son résultat net consolidé et sa situation fi nancière. Les restrictions réglementaires qui limitent la capacité de la Société à transférer des surplus de capital au sein de ses fi liales ou qui restreignent la fongibilité des ressources en capital du Groupe pourraient, en fonction de la nature et l’ampleur de ces restrictions, affecter de manière importante le capital des fi liales opérationnelles de la Société, ce qui pourrait avoir un impact négatif important sur la Société ainsi que sur la perception de sa solidité fi nancière. aux exigences en capital, dont « Solvabilité », pourraient entraîner des changements au sein du régime de solvabilité, du régime prudentiel du secteur de l’assurance ainsi que des coûts supplémentaires. À ce stade, des incertitudes subsistent concernant le résultat du processus de mise en œuvre de ces mesures et il est diffi cile de prévoir de quelle manière les réglementations issues de telles initiatives et propositions pourraient impacter le secteur de l’assurance en général ou notre résultat net consolidé, notre situation fi nancière ou l’état À l’occasion de leur évaluation de la solidité fi nancière et de la qualité du crédit, les agences de notation prennent en compte la marge de solvabilité consolidée de la Société ainsi que le niveau du capital réglementaire des fi liales exerçant des activités d’assurance. La modifi cation des modélisations internes des agences de notation peut se traduire par une augmentation ou une diminution du capital requis pour maintenir une notation La Direction a mis en place divers plans de réserve conçus afi n de garantir que la marge de solvabilité de la Société ainsi que les exigences de fonds propres pesant sur les fi liales qui exercent une activité d’assurance demeurent supérieures aux minima réglementaires et à un niveau permettant à la Société et à ses fi liales de se positionner convenablement sur le plan concurrentiel. Ces plans de réserve incluent l’utilisation de la réassurance, la cession de portefeuilles d’investissement ou d’autres actifs, des mesures visant à limiter les diffi cultés de capital pour les affaires nouvelles ainsi que d’autres mesures. Néanmoins, dans la mesure où l’effi cacité de ces plans de réserves ne peut être garantie, le fait que la Société et/ou une de ses fi liales exerçant une activité d’assurance descendent en deçà du niveau de fonds propres adéquat en fonction de la réglementation ou des circonstances concurrentielles peut nuire à nos activités, à l’état des liquidités, à la notation de crédit, au résultat net consolidé ainsi qu’à notre situation (1) À cet effet, le capital requis est calculé sur la base de formules intégrant divers facteurs tels que pour les activités d’assurance vie et épargne : des pourcentages de provisions techniques (4 % quand le risque d’investissement est supporté par l’assureur et 1 % quand le risque d’investissement est supporté par le souscripteur) ajustés à un taux de rétention spécifi que à chaque entité et augmenté d’un montant du capital exposé et pour les activités IARD : le résultat dont le montant est le plus élevé entre 23 % de la moyenne des coûts des sinistres ou 16 % du montant brut des primes comptabilisées ou acquises, dans les deux cas sous réserve de divers ajustements. (2) À cet effet, le capital disponible représente la valeur nette des actifs corporels soit les capitaux propres consolidés diminués des actifs incorporels (en ce compris les frais d’acquisition reportés), la dette perpétuelle et d’autres éléments, augmentée des obligations subordonnées, des plus- values latentes, des intérêts minoritaires et d’autres éléments. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I La révision à la baisse des notations de notre capacité de règlement des sinistres et de notre solidité fi nancière pourrait affecter résultat net consolidé et notre situation Les notations de capacité de règlement des sinistres et de solidité fi nancière sont des éléments importants pour d’assurance et autres institutions fi nancières. Les agences de notation révisent de manière récurrente leurs notations et leurs méthodologies, et peuvent de ce fait modifi er leur notation à tout moment. En conséquence, nos notations actuelles pourraient ne pas être maintenues à l’avenir. Le 30 avril 2013, Moody’s a réaffi rmé la note Aa3 pour la qualité de crédit et la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance et la note A2 pour le risque de contrepartie de la Société, maintenant à chacune une perspective « négative ». Cette perspective « négative » refl ète (i) la vision de Moody’s selon laquelle les risques fi nanciers liés à l’exposition opérationnelle et de marché à certaines banques ou certains pays européens affaiblis ont augmenté, ainsi que (ii) ses prévisions de croissance économique faible et continue dans certains marchés stratégiques d’AXA. Le 11 mars 2014 , Fitch a confi rmé la note AA- de solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance et révisé la perspective de « négative » à « stable ». Le 22 mai 2013, Standard & Poor’s a réaffi rmé la note A+ relative à la solidité fi nancière des principales entités opérationnelles du Groupe AXA et la note A- relative à la qualité du crédit long terme d’AXA SA et AXA Financial, Inc., en maintenant dans chaque cas une perspective « stable ». Une révision à la baisse, même potentielle, des notations pourrait avoir des effets négatifs sur la Société tels que la incapacité à distribuer de nouvelles polices d’assurance, (iii) l’augmentation des taux de rachat ou de résiliation des polices d’assurance existantes, l’augmentation du coût de réassurance, (v) notre incapacité à trouver des moyens de fi nancement et/ou l’augmentation du coût de ces fi nancements, (vi) la nécessité de constituer des garanties additionnelles pour certains contrats, (vii) l’impact négatif sur nos relations avec les créanciers ou les contreparties commerciales et/ ou (viii) l’impact négatif signifi catif sur la confi ance du public. Chacune de ces hypothèses pourrait avoir un impact négatif sur nos activités, notre niveau de liquidité, notre résultat net consolidé, nos revenus ainsi que sur notre situation fi nancière. Les conditions de marché, les modifi cations de nos principes comptables et/ou d’autres facteurs pourraient nuire à la valeur DAC), des valeurs de portefeuille (VBI) et autres actifs incorporels et/ou à réduire les actifs d’impôts différés ainsi que les actifs de participation aux bénéfi ces différée, ce qui pourrait nuire au résultat consolidé de nos opérations et à nos états fi nanciers Nos principes et méthodes comptables concernant actifs incorporels (incluant le goodwill) sont décrits dans la Note 1.7. « Actifs incorporels » (avec un paragraphe 1.7.1. « Écart d’acquisition et dépréciation de l’écart d’acquisition ») et l’analyse du goodwill est décrite dans la Note 5 « Écarts d’acquisition » des États Financiers Consolidés 2013 inclus dans ce Rapport Annuel. L’évolution de l’activité et du marché peut affecter la valeur du goodwill comptabilisé dans notre bilan consolidé, nos schémas d’amortissement des DAC, VBI et autres actifs incorporels ainsi que la valorisation des actifs d’impôts différés et des actifs de participation aux bénéfi ces différée. En effet, la valeur de certaines de nos branches d’activités – en particulier nos activités d’assurance vie et d’épargne-retraite aux États-Unis – dépend directement de l’état des marchés fi nanciers et de la continuité des et/ou de tiers, incluant des défaillances souveraines ou des restructurations, à la dépréciation de nos actifs investis et pertes non réalisées, pourraient nuire à la valeur de nos investissements et réduire notre Les débiteurs d’AXA que ce soit en numéraire, en titres ou autres actifs, sont susceptibles de ne pas payer ou encore de ne pas respecter leurs engagements. Ces tiers incluent des émetteurs privés ou gouvernementaux (ou soutenus par un gouvernement) dont nous détenons des titres dans nos d’États, des titres adossés à des crédits hypothécaires et à des actifs), des emprunteurs dans le cadre de crédits hypothécaires et d’autres prêts que nous consentons, des réassureurs auxquels nous avons cédé des risques d’assurance, des clients, des contreparties de marché ( trading counterparties ), des contreparties aux contrats de swap et autres dérivés, d’autres tiers incluant des intermédiaires et des courtiers, des banques commerciales, des fonds de couverture et d’autres fonds d’investissement, des agents de compensation, bourses, chambres de compensation et autres institutions fi nancières. De nombreuses transactions avec ces tiers nous exposent au risque de crédit dans l’hypothèse d’une défaillance de notre 158 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Nous avons également conclu des accords avec des prestataires de services tiers en vue d’externaliser divers services dans le cadre des opérations quotidiennes de nos activités d’assurance et de gestion d’actifs (incluant la gestion des polices, les services de réclamation, la fi xation des prix et d’autres services). Ces accords d’externalisation nous exposent à des risques opérationnels, fi nanciers et de réputation dans une hypothèse de défaillance desdits prestataires de services. Nous ne pouvons en aucun cas garantir que de telles pertes ou dépréciations de la valeur comptable de ces actifs ne vont pas impacter sensiblement et de manière négative notre activité et Les accords de réassurance impliquent que d’autres assureurs ou réassureurs prennent en charge une part des pertes et coûts liés aux polices que nous délivrons. Toutefois, nous demeurons responsables de tous les risques réassurés en tant qu’assureur direct. En conséquence, la cession de nos accords de réassurance n’élimine pas notre obligation de payer les demandes d’indemnisation et nous sommes soumis au risque de crédit de nos réassureurs concernant notre possibilité de recouvrer des montants dus par ces derniers. Bien que nous évaluions périodiquement la situation fi nancière de nos réassureurs afi n de minimiser notre exposition à des pertes importantes due à leur insolvabilité, nos réassureurs pourraient devenir insolvables avant que leurs obligations fi nancières deviennent exigibles. De récentes fusions et acquisitions ont augmenté la concentration du marché de la réassurance, ce qui a réduit le nombre de grands prestataires de réassurance. L’impossibilité de l’un quelconque de nos réassureurs de satisfaire ses obligations fi nancières à notre égard pourrait avoir un impact négatif sur notre résultat net consolidé. Par ailleurs, la disponibilité, le montant et le coût de la réassurance dépendent des conditions de marché générales et peuvent varier de manière signifi cative. Nous pourrions ne pas bénéfi cier de taux commerciaux de réassurance raisonnables dans le futur et toute baisse de nos montants de réassurance augmenterait notre risque de perte. hypothèses qui sont sujettes à des signifi cativement de façon négative le résultat consolidé de nos opérations et Nos principes et méthodes comptables relatifs à l’évaluation de nos investissements sont détaillés dans la Note 9.10. « Placements fi nanciers comptabilisés à la juste valeur » dans les États Financiers Consolidés pour l’année 2013 inclus dans le présent Rapport Annuel. La détermination des justes valeurs en l’absence de prix de marché est fondée sur une série de facteurs incluant ceux décrits dans la Note 9.10. Certains de nos actifs investis pour lesquels il n’existe pas de marché actif ou de données de marché identifi ables, sont évalués en utilisant des modèles et méthodologies qui impliquent des estimations, des hypothèses et une appréciation importante de la Direction. Pendant les périodes de fortes perturbations des marchés telles celles que nous avons vécues au cours des dernières années, une plus large proportion de nos actifs investis pourra être évaluée en utilisant ces modèles et méthodologies en conséquence de transactions de marché moins fréquentes ou d’un manque de données de marchés identifi ables relativement à certaines classes d’actifs qui étaient précédemment négociés activement sur des marchés liquides. Nous ne pouvons pas garantir que nos estimations sur la base de ces modèles ou méthodologies représentent le prix auquel un titre pourra fi nalement être cédé ou auquel il pourrait être cédé à un moment précis. L’utilisation des différents modèles, méthodologies et/ou hypothèses peut avoir un impact signifi catif sur le montant estimé de la juste valeur et peut infl uer négativement sur le résultat consolidé de nos opérations et dans certains cas de manière importante sur des appréciations de la Direction, de dette, et peut affecter signifi cativement notre résultat net consolidé ou notre Nos principes et méthodes comptables relatifs à la détermination du montant des provisions et des dépréciations sont détaillés dans la Note 1.8.2. « Classifi cation des instruments fi nanciers » dans les États Financiers Consolidés au titre de l’année 2013 inclus dans le présent Rapport Annuel. La détermination du montant des provisions et des dépréciations varie en fonction du type d’investissement et est fondée sur une évaluation périodique et des estimations des risques connus et inhérents à une classe d’actifs respective. De telles évaluations et estimations sont révisées lorsque les conditions changent et que de nouvelles informations sont disponibles. Concernant les dépréciations, la Direction prend en compte une large gamme de facteurs incluant ceux décrits dans la Note 1.8.2. et met en œuvre son meilleur jugement pour évaluer les causes d’une baisse dans l’estimation de la juste valeur des titres et les perspectives de récupération à court terme. Pour certaines classes d’actifs, particulièrement les instruments de dette, l’évaluation de la Direction repose sur une série d’hypothèses et d’estimations concernant les opérations de l’émetteur et ses revenus futurs potentiels. La Direction met à jour ses évaluations régulièrement et prend en compte les variations dans les provisions et les dépréciations conformément aux nouvelles évaluations. Nous ne pouvons pas garantir cependant que la Direction a correctement estimé le niveau des dépréciations et des provisions enregistrées dans nos états fi nanciers, et que la nécessité de dépréciations supplémentaires et/ou de provisions pourrait affecter négativement le résultat consolidé de nos opérations ainsi que notre situation fi nancière. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les fl uctuations des spreads de crédit et des taux d’intérêt peuvent nuire notamment Notre exposition aux spreads de crédit est liée aux pratiques de marché et à la variation des fl ux de trésorerie associés à des changements des spreads de crédit. Un élargissement des spreads de crédit réduira généralement la valeur des produits à taux fi xe que nous détenons (dont les dérivés pour lesquels nous sommes exposés à un risque de crédit) et augmentera notre revenu d’investissement associé à l’achat de nouveaux produits à taux fi xes dans nos portefeuilles d’investissement. À l’inverse, un rétrécissement des spreads de crédit augmentera la valeur des produits à taux fi xe que nous détenons et réduira nos revenus d’investissement liés à de nouveaux achats d’actions à taux fi xe dans nos portefeuilles d’investissement. Des changements dans les taux d’intérêt existants pourraient également avoir un impact négatif sur nos activités. Notre exposition aux risques de taux d’intérêt est principalement liée aux prix de marché et aux variations des fl ux de trésorerie associés aux variations des taux d’intérêt. Des changements dans les taux d’intérêts pourraient affecter de manière négative la valeur de nos avoirs ainsi que notre capacité à réaliser des gains ou éviter des pertes liées à la vente de ces avoirs, tout ceci affectant in fine nos résultats. En période de baisse des taux d’intérêt : ■ les produits d’assurance vie et de rente peuvent être relativement plus attractifs pour les consommateurs du fait de garanties minimum sur ces produits. Cette attractivité engendre une augmentation des sommes dues au titre des primes sur les produits à prime variable et une augmentation du nombre de polices d’assurance et de rente reconduites d’une année à l’autre, générant des asymétries avec la ■ nous pourrions être contraints de modifi er des clauses de garanties incluses dans les contrats d’assurance vie et de rente, du fait de l’importance accordée aux garanties par les assurés et de mettre à jour des hypothèses de rachat de ■ le rendement des investissements est susceptible de baisser du fait d’une diminution des intérêts sur nos investissements À l’inverse, en période de hausse des taux : ■ les rachats de polices d’assurance vie et de contrats à rente fi xe peuvent augmenter, les assurés choisissant de renoncer à la protection conférée par une assurance au profi t de engagements suite à de tels rachats peut nous imposer de liquider des investissements à échéance fi xe à un moment où les cours de ces actifs ne sont pas favorables, ce qui pourrait entraîner des pertes sur investissement et diminuer ■ une augmentation des rachats pourrait également conduire à un amortissement accéléré des frais d’acquisition reportés, ce qui réduirait nos revenus nets ; ■ nos revenus de commissions pourraient diminuer du fait de la baisse de valeur des comptes de produits à annuités variables investis dans des fonds à revenus fi xes ; ■ il pourrait y avoir une baisse de la juste valeur de certaines valeurs mobilières à revenus fi xes que nous détenons dans nos portefeuilles d’investissements, entraînant une baisse des gains en capital non réalisés que nous pourrions obtenir, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur notre marge de solvabilité ainsi que nos revenus nets ; et ■ nous pourrions être tenus, en tant qu’émetteur de valeurs mobilières, de payer des taux d’intérêt plus importants sur des titres de créance que nous émettons sur les marchés fi nanciers de temps à autre afi n de fi nancer nos opérations, ce qui pourrait augmenter nos dépenses en intérêts et Les efforts que nous mettons en œuvre pour atténuer les risques de taux d’intérêts concernent principalement le maintien d’un portefeuille d’investissement avec des maturités diversifi ées qui ont une duration moyenne pondérée, approximativement égale à la duration de notre profi l de fl ux de trésorerie liés à nos obligations estimées. Toutefois, notre estimation de notre profi l de fl ux de trésorerie liée à nos obligations peut s’avérer imprécise et nous pouvons le cas échéant être contraints de liquider des investissements de manière prématurée et d’enregistrer une perte pour couvrir nos obligations. Alors même que nous prenons des mesures pour gérer les risques économiques liés à l’investissement dans un environnement de taux d’intérêts fl uctuants, nous ne pourrons peut-être pas atténuer le risque de taux d’intérêt de nos actifs en rapport La volatilité actuelle des taux d’intérêts et des spreads de crédit, pris individuellement ou avec les autres facteurs (tels que le manque de liquidité des marchés, les chutes des prix des titres de capital et le renforcement ou l’affaiblissement des monnaies étrangères face à l’Euro et/ou les réformes structurelles ou autres changements relatifs à l’Euro, la Zone Euro ou l’Union européenne), pourrait impacter signifi cativement et de manière négative le résultat consolidé de nos opérations, notre situation fi nancière ou les fl ux de trésorerie en raison des pertes réalisées, des dépréciations et des changements dans les positions de Les fl uctuations des taux de change peuvent AXA publie ses comptes consolidés en euros. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2013, une part importante du chiffre d’affaires d’AXA généré par les primes d’assurance brutes et les services fi nanciers ainsi que les profi ts d’AXA, et les demandes d’indemnité, était libellée en devises autres que l’euro, dont notamment le dollar américain, la livre sterling, le yen japonais et le franc suisse. Les engagements d’AXA sont libellés soit en euros, soit dans d’autres devises, auquel cas ils sont alors soumis aux fl uctuations des taux de change. 160 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Alors qu’AXA cherche à maîtriser son exposition aux fl uctuations des devises par des opérations de couverture, les variations des taux peuvent avoir un impact signifi catif sur le résultat net consolidé d’AXA, ses fl ux de trésorerie, ses capitaux propres et sa solvabilité. Par exemple, l’appréciation ou la dépréciation, en 2014 et au-delà, de l’euro par rapport au dollar américain et/ou certaines autres devises pourrait nuire aux résultats des opérations d’AXA ainsi qu’à la valeur de ses titres. En outre, les couvertures de changes utilisées par AXA pour gérer les risques de taux de change peuvent infl uer signifi cativement sur d’infl ation sur nos principaux marchés pourrait avoir de multiples impacts sur AXA et avoir une infl uence négative sur notre activité, notre solvabilité et notre résultat net Une augmentation de l’infl ation, mesurée sur la base de l’indice des prix à la consommation ou toute autre méthode, est un risque permanent sur certains de nos principaux marchés. Une augmentation constante des taux d’infl ation sur ces marchés pourrait avoir de multiples impacts sur la Société et nuire à notre activité, à notre niveau de solvabilité ou encore à notre résultat net consolidé. Par exemple, une augmentation soutenue du taux d’infl ation pourrait entraîner un accroissement des taux d’intérêt sur le marché et entraîner les conséquences mentionnées ci-dessus. Une augmentation signifi cative et soutenue de l’infl ation est également traditionnellement liée à une dépréciation des titres de capital et à une stagnation des performances des marchés actions en général. Un déclin soutenu des marchés actions pourrait être à l’origine de lourdes charges pesant sur les titres de capital que nous détenons dans nos portefeuilles d’investissement et de la diminution des niveaux des plus-values latentes sur titres, ce qui réduirait notre revenu net et impacterait de manière négative notre niveau de solvabilité, impacter de manière négative les performances, les ventes futures et nos produits en Unités de Compte dont les actifs sous-jacents sont principalement investis en actions, et affecter la capacité de nos fi liales spécialisées en gestion d’actifs à retenir et attirer des actifs sous gestion, ainsi que la valeur des actifs qu’elles gèrent, ce qui pourrait impacter négativement notre résultat net consolidé. En outre, en ce qui concerne certains risques liés aux assurances IARD souscrites par nos fi liales d’assurances (en particulier les risques « long- tail »), une augmentation soutenue des taux d’infl ation pourrait entraîner une augmentation du montant réclamé au titre des déclarations de sinistre (i.e. montant défi nitif versé afi n de régler la somme due au titre de la déclaration de sinistre, plusieurs années après la période de garantie ou après la survenance des événements à l’origine de la déclaration), accompagnée (ii) d’une sous-estimation, au moment de leur mise en place, des réserves correspondant à ces déclarations de sinistre, en raison de l’incapacité d’anticiper pleinement l’infl ation et ses effets sur les montants effectivement versés aux assurés, et, en conséquence, un excédent signifi catif des versements réels par rapport aux réserves d’assurance constituées, ce qui nuirait à notre résultat. Une incapacité à anticiper avec précision l’évolution à la hausse de l’infl ation et à la répercuter dans les prévisions de prix de nos produits, pourrait également entraîner une sous-évaluation systématique des tarifs de nos produits, ce qui pourrait engendrer des pertes de souscription et aurait un effet négatif sur notre résultat. Le Groupe dispose de protections contre le risque d’infl ation, par le biais d’instruments fi nanciers dont une partie de la valeur et/ou du rendement est liée à l’évolution de l’infl ation (obligation Pour de plus amples informations, vous pouvez vous reporter à la Section 3.3 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » du présent Rapport Annuel. ET À LA NATURE DE NOTRE ACTIVITÉ, En tant que société holding, nous sommes dépendants de nos fi liales pour couvrir nos charges d’exploitation et nos paiements de Nos opérations d’assurance et de services fi nanciers sont généralement mises en œuvre par des fi liales directes et indirectes. En tant que société holding, nos principales sources de fonds sont les dividendes versés par les fi liales, les fonds qui peuvent être mobilisés par l’émission d’obligations ou d’actions ainsi que par des emprunts bancaires ou autres. Des restrictions légales et réglementaires peuvent limiter notre capacité à transférer librement des fonds à partir de ou vers tout ou partie de nos fi liales. En particulier, nos principales fi liales d’assurance sont soumises à des restrictions quant aux paiements de dividendes distribués et aux remboursements de dettes qui peuvent nous être payés et être versés aux autres sociétés du Groupe. En outre, notre qualifi cation d’assureur revêtant une importance systémique globale par les régulateurs européens pourrait engendrer des restrictions similaires ou d’autres restrictions aux transferts de fonds qui pourraient affecter de manière négative la fongibilité de notre capital. Ces facteurs sont susceptibles d’impacter signifi cativement le niveau de liquidités de la Société et sa capacité à distribuer des dividendes. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à la Section 1.4 « Trésorerie et fi nancement du Groupe » et à la partie 4 – Note 29.4. « Autres éléments : restriction aux distributions de dividendes des fi liales aux actionnaires » du présent Rapport Annuel. Veuillez par ailleurs vous reporter aux paragraphes ci-dessus « Risques liés aux marchés fi nanciers, à la solidité de notre notation fi nancière, à notre situation fi nancière, à la valorisation de nos actifs et autres aspects liés – Notre marge de solvabilité consolidée et les exigences de capital réglementaire pesant sur nos fi liales exerçant une activité d’assurance sont susceptibles d’être touchées par des conditions défavorables sur les marchés de capitaux, l’évolution de l’interprétation de la réglementation et d’autres facteurs, pouvant avoir un effet négatif sur nos activités, l’état de nos liquidités, notre notation de crédit, notre résultat net consolidé et notre situation fi nancière ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Nos programmes de couverture peuvent se révéler inadaptés pour nous protéger contre des pertes que nous cherchons à atténuer ce qui peut infl uer négativement sur notre activité, notre résultat net consolidé et notre Nous utilisons des instruments dérivés – parmi lesquels des contrats d’actions à terme (« equity futures »), des obligations du Trésor (« treasury bond futures »), des swaps de taux d’intérêts (« interest rates swaps ») ainsi que des options sur swaps (« swaptions »), des options sur actions (« equity options ») et des swaps de variance (« variance swaps ») – pour couvrir certains risques, mais pas tous les risques, en vertu des garanties que nous avons concédées à nos clients. Parmi ces garanties fi gurent des GMDB (« Guaranteed Minimum Death Benefits »), des GMAB (« Guaranteed Minimum Accumulation Benefits »), des GMIB (« Guaranteed Minimum Income Benefits »), et/ou des GMWB (« Withdrawal for Life benefits »), disponibles notamment dans nos produits Sur une partie substantielle du portefeuille en place et pour couverture sont couplés avec des techniques d’atténuation du risque de volatilité – fonds de volatilité plafonnés (« Capped Volatility Funds ») ou programmes de transfert d’actifs (« Asset Transfer Programs ») . Ces mécanismes de rééquilibrage au sein des fonds à capital variable sont destinés à réduire les investissements des souscripteurs dans des actifs à hauts risques en période de hausse des investissements en actions ou de volatilité des taux d’intérêts afi n de protéger les Ces techniques de couverture visent à réduire l’impact économique des changements défavorables de certaines de nos expositions aux garanties d’Accumulator inhérents aux fl uctuations des marchés de capitaux et d’instruments à taux fi xe et aux autres facteurs. Dans certains cas, toutefois, il est possible que nous ne soyons pas capables d’appliquer ces techniques pour couvrir nos risques de manière effi cace, comme souhaité ou envisagé, ou que nous choisissions de ne pas couvrir certains risques, en raison d’un manque de liquidité ou d’une taille trop réduite des marchés de dérivés concernés ou en raison de coûts de couverture trop élevés (résultant de conditions de marché défavorables ou d’autres facteurs), ou de la nature même du risque qui pourrait restreindre notre capacité de couverture ou encore pour d’autres raisons. Ceci pourrait entraîner des pertes plus importantes ainsi que des besoins en liquidités imprévus afi n de garantir ou régler certaines transactions. Par ailleurs, des contreparties couvertes pourraient manquer à leurs obligations, ce qui pourrait entraîner des expositions à des risques non couverts ainsi que des pertes liées à des positions qui ne sont pas garanties. Notre programme de couverture est fondé sur des modèles utilisant des estimations chiffrées ainsi que des appréciations de la Direction, incluant, entre autres, la mortalité, les taux de rachat (lapse rate), les taux d’élection, les taux d’intérêt et de volatilité ainsi que la corrélation entre divers mouvements de marché. Notre programme de couverture pourrait évoluer avec le temps et la réalité pourrait être sensiblement différente par rapport à nos attentes, ce qui pourrait impacter de manière signifi cative notre résultat net consolidé ainsi que notre situation fi nancière. Certains risques liés aux garanties d’Accumulator ou à des contrats et polices délivrées par AXA Equitable font l’objet de réassurances auprès d’AXA RE Arizona Company (« AXA RE Arizona »), une fi liale détenue indirectement à 100 % par la Société, qui couvre certains risques par le biais des méthodes décrites ci-dessus. Cette réassurance assure à AXA Equitable des bénéfi ces issus de la gestion du capital dans la mesure où AXA RE Arizona maintient des avoirs suffi sants dans un trust irrévocable (ou des lettres de crédit) pour assurer les pertes liées à ces engagements de réassurance. Le montant d’actifs devant être détenus dans le trust (et/ou le montant des lettres de crédit requises) fl uctue en fonction des mouvements des marchés et des taux d’intérêts, la mortalité ainsi que le comportement des titulaires de polices d’assurance et peut dans certaines circonstances augmenter, ce qui pourrait impacter la liquidité d’AXA RE Arizona. Par ailleurs, compte tenu de ses programmes de couverture, AXA RE Arizona pourrait être contrainte de constituer des garanties et/ou des couvertures de règlement en espèces en cas de baisse de la juste valeur d’instruments spécifi ques (qui pourrait intervenir, par exemple, en cas de hausse des taux d’intérêts ou des marchés d’actions) et AXA RE Arizona pourrait ne pas être en mesure de transférer des avoirs du trust pour satisfaire ces obligations. La Direction estime qu’AXA RE Arizona a la liquidité et les facilités de crédit suffi santes pour gérer une palette de scénarios de marchés ainsi qu’une augmentation de couverture mais il ne peut y avoir aucune certitude qu’AXA RE Arizona ait suffi samment de liquidités dans tous les cas de fi gure. Dans l’éventualité où AXA RE Arizona ne serait pas en mesure de constituer les garanties requises ou de régler ces couvertures en espèces à échéance, il pourrait être nécessaire de réduire la taille de son programme de couverture ce qui pourrait, à terme, avoir un impact sur sa capacité à tenir ses engagements au titre des dispositifs de réassurance ainsi que sur la capacité d’AXA Equitable à obtenir un crédit pour le capital réglementaire dans le cadre des dispositifs de réassurance. Commissioners (« NAIC ») et le département des services fi nanciers de l’Etat de New York (« NYDFS ») ont examiné de manière attentive le recours, par les sociétés d’assurance, à des entreprises captives de réassurance ou entités offshore. En juillet 2012, dans le cadre d’une enquête visant le secteur de l’assurance dans son ensemble, AXA Equitable a répondu à une demande du NYDFS visant à l’informer de son recours à des sociétés captives de réassurance ou entités offshore en vue de réassurer certains risques d’assurance. En juin 2013, le NYDFS a publié ses conclusions dans un rapport très critique sur le recours des sociétés du secteur de l’assurance vie aux sociétés captives de réassurance. Dans son rapport, le NYDFS recommandait au NAIC d’établir des obligations plus importantes de transparence en matière de transactions fi nancières impliquant des sociétés captives d’assurance, (ii) à l’Offi ce Fédéral des Assurances (Federal Insurance Office) (« FIO »), l’Offi ce de la Recherche Financière (Office of Financial Research) (« OFR »), la NAIC et aux commissaires aux assurances de l’État de mettre en place des enquêtes similaires à celle faite par le NYDFS et aux commissaires aux assurances de l’État de considérer la mise en place immédiate 162 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 impliquant des sociétés captives d’assurance jusqu’à ce que ces enquêtes soient complétées. De la même manière que de nombreuses sociétés d’assurance vie, AXA Equitable fait appel à une société captive de réassurance, AXA RE Arizona, dans le cadre de sa stratégie de gestion du capital. Nous ne pouvons pas anticiper les modifi cations qui pourraient résulter de ces enquêtes. Si le NYDFS ou les régulateurs venaient à restreindre le recours aux sociétés captives de réassurance ou si AXA Equitable devait cesser d’avoir recours à de telles sociétés, les avantages en termes de gestion du capital obtenus grâce à de tels accords de réassurance pourraient être impactés de La rentabilité des produits à annuités variables avec garanties d’AXA dépend entre autres, de la capacité d’AXA à couvrir de manière effective ces garanties. La Société a mis en place et poursuit un certain nombre d’initiatives, incluant une redéfi nition et une révision du prix de certaines caractéristiques de nos produits, développées pour améliorer la rentabilité de ces produits et limiter les pertes de couverture futures sur les garanties d’Accumulator. Nous ne pouvons pas garantir toutefois que ces initiatives parviendront à satisfaire leurs objectifs ou que les produits redéfi nis après la révision du prix continueront à attirer leurs marchés cibles ce qui, dans les deux cas, pourrait impacter signifi cativement de manière négative l’activité, la situation concurrentielle, les résultats des opérations et la situation fi nancière d’AXA. pour déterminer le niveau approprié de reportés (DAC), de réserves pour avantages sociaux ainsi que pour calculer certains secteur tels que la valeur des affaires Value (EEV) des activités v ie, é pargne, r etraite, qui impliquent un degré élevé d’appréciation de la part de la Direction ainsi que des prédictions sur un avenir par nature incertain. Si ces hypothèses se révélaient inexactes, cela pourrait avoir un impact défavorable sur le résultat net consolidé et/ou sur les indicateurs de performance, comme la NBV, qui pourraient nuire au cours La constitution de réserves, en ce compris l’impact des garanties minimum contenues dans certains de nos produits réserves constituées pour les polices d’assurance vie et la mise en place des DAC, NBV et EEV sont par essence des éléments incertains qui impliquent des hypothèses sur des facteurs tels le comportement de l’assuré (par exemple non- renouvellement, conservation, etc.), des décisions de justice, des changements dans la législation et la réglementation, des tendances sociales, économiques et démographiques, l’infl ation, les retours sur investissement et, dans la branche assurance vie, des hypothèses quant à l’évolution de la mortalité et de la morbidité. Le recours à ces nombreuses hypothèses pourrait infl uer de manière signifi cative sur les réserves et les dépenses de souscription ainsi que sur les DAC, la NBV et l’EEV. De plus, des réserves d’assurance pour des garanties minimum contenues dans certains de nos produits d’épargne- retraite, les équilibres DAC, EEV et NBV peuvent être affectés de manière signifi cative par la situation des marchés fi nanciers et des baisses importantes pourraient avoir un effet négatif sur le résultat consolidé de nos opérations et notre situation fi nancière. En outre, certaines de ces prévisions ne sont pas linéaires. Bien qu’AXA ait adopté une approche « market- consistent » plus prudente que les méthodes traditionnelles de calcul des NBV et EEV, des changements dans les prévisions utilisées pour calculer ces indicateurs pourraient nuire de manière signifi cative au niveau de nos NBV et/ou EEV. Par exemple, notre NBV est sensible aux fl uctuations des taux d’intérêt et, en conséquence, une évolution défavorable des taux peut avoir un impact signifi catif sur notre NBV ainsi que sur le cours de nos titres. Si les réserves constituées au titre des pertes dans nos branches IARD insuffi santes, nos bénéfi ces s’en Conformément à la pratique du secteur et aux obligations comptables et réglementaires, nous constituons des réserves tant au titre des réclamations que des charges qui sont liées au règlement des réclamations de nos branches IARD et assurance internationale. À l’exception des rentes invalidité et des engagements inhérents aux accidents du travail qui sont réputés constituer des règlements structurés, les réserves pour sinistres ne sont pas escomptées. Les réserves ne représentent pas une évaluation précise du passif correspondant, mais plutôt une estimation du montant des réclamations, à une date donnée, établie en fonction de techniques de projection actuarielle. Ces estimations de réserves sont des prévisions du coût probable du règlement et de la gestion ultime des réclamations, sur la base de l’évaluation que nous avons réalisée des faits et circonstances alors connus, de l’examen des profi ls historiques de règlement, d’estimations de tendances en matière de gravité et de fréquence des réclamations, de principes juridiques de responsabilité et d’autres facteurs. La méthode d’estimation des réserves se fonde sur les informations les plus récentes disponibles au moment de la Nous surveillons en permanence l’adéquation des réserves constituées, en ce compris l’évolution des sinistres émergents, et les sinistres réels par comparaison aux hypothèses faites au moment de l’estimation des réserves brutes constituées. D’après les informations dont nous disposons actuellement, nous estimons que nos réserves sont suffi santes. Cependant, comme la constitution de réserves relève par défi nition d’un processus incertain faisant appel à des nombreuses estimations dont les impacts de tout changement législatif ou réglementaire ainsi que des changements dans les conditions économiques, rien ne permet de garantir que les pertes fi nales ne dépasseront pas de manière signifi cative nos réserves et qu’elles n’auront pas un effet négatif important sur le résultat net consolidé. Pour de plus amples informations sur les réserves concernant les réclamations liées à l’amiante, vous pouvez vous reporter à la Section « Risques liés à l’amiante » I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I dans la Note 14.7 aux « États Financiers Consolidés » d’AXA, incluse dans la partie 4 du présent Rapport Annuel. impacter défavorablement nos résultats ainsi que notre ne pas être conformes aux hypothèses utilisées pour déterminer le prix de nos produits et établir le niveau de nos réserves, et pourraient avoir un impact négatif sur nos Dans nos branches vie, épargne, retraite, nos bénéfi ces dépendent dans une large mesure de l’adéquation entre les demandes d’indemnisation et les hypothèses utilisées afi n de déterminer les prix de nos produits et d’établir les charges au titre des obligations inhérentes aux demandes d’indemnisation et aux provisions techniques. AXA utilise son expérience et les données de la profession afi n d’élaborer des estimations quant aux profi ts à venir au titre des polices d’assurance, en ce compris les informations utilisées afi n de fi xer les prix des produits d’assurance et d’établir les obligations actuarielles connexes. Rien ne permet toutefois de garantir que la réalité sera conforme à ces estimations et des risques émergents tels que des épidémies pourraient entraîner des pertes incohérentes par rapport à nos prix et nos hypothèses. Si les prestations effectivement payées à nos assurés sont moins favorables que les hypothèses sous-jacentes utilisées initialement pour fi xer les réserves sur prestations futures ou, si des événements ou tendances nous amènent à modifi er les hypothèses sous-jacentes, il se peut que nous devions augmenter nos engagements, ce qui pourrait avoir un impact défavorable important sur notre activité, notre résultat net ainsi Le caractère cyclique de la branche IARD peut avoir un impact sur nos résultats L’activité d’assurance IARD est cyclique. Bien que les cycles ne soient jamais identiques, l’expérience montre qu’ils ont une durée généralement comprise entre deux et six ans. Ces cycles alternent des périodes d’intense concurrence sur les prix en raison de capacités excessives des assureurs et des périodes de pénurie d’offre permettant d’appliquer des tarifs plus élevés, ces périodes se caractérisent par une volatilité importante des résultats et des pertes. Par le passé, les assureurs IARD ont connu d’importantes variations de leur résultat net consolidé en raison de situations instables et parfois imprévisibles, échappant à leur contrôle direct, comme par exemple le renforcement de la concurrence entre assureurs, la survenance à une fréquence inhabituelle d’événements catastrophiques, les niveaux de capacité des assureurs ainsi que la conjoncture économique générale. Cette situation pourrait entraîner une baisse du chiffre d’affaires au cours de certains cycles dans l’hypothèse où nous déciderions de ne pas réduire les prix de nos produits IARD afi n de maintenir notre rentabilité. Les effets de ce caractère cyclique, les modifi cations des attentes des clients en matière de tarifs, la fréquence ou la gravité des sinistres ainsi que d’autres événements ou facteurs préjudiciables affectant l’activité d’assurance IARD pourraient Au cours de ces dernières années, climatiques, dont le réchauffement, ont augmenté le caractère imprévisible et la fréquence des catastrophes naturelles (notamment les ouragans, orages de grêle, tremblement de terre, feux, explosions, gelées et inondations) et, associés à des catastrophes engendrées par l’homme ainsi que des de terrorisme, les actions militaires, les défaillances du réseau électrique ainsi que les infrastructures de téléphonie et d’Internet) ont contribué à l’incertitude concernant les tendances futures et expositions. Nous suivons l’évolution de ces risques de près et veillons à gérer notre exposition à ces risques au travers d’une sélection individuelle du risque, la maîtrise de l’accumulation des risques, l’achat de réassurance et l’utilisation des données disponibles afi n d’évaluer les risques potentiels de catastrophe. Toutefois, nous avons déjà subi et risquons encore de subir des pertes signifi catives liées ou l’effi cacité de nos opérations Le risque d’exploitation est inhérent à notre activité et peut se manifester de diverses manières, dont l’interruption des activités, l’insuffi sance ou la défaillance (y compris en cas d’accords de sous-traitance signifi catifs) des performances des forces de vente, des dysfonctionnements ou défaillances intrusions non autorisées au sein de nos sites Internet et/ou nos systèmes d’information, des violations de la réglementation, des erreurs humaines, des fautes de salariés et de la fraude externe. Nous sommes également confrontés au risque de défaillance opérationnelle ou d’interruption d’une chambre de compensation, d’une place boursière ou d’un autre intermédiaire fi nancier facilitant nos transactions sur titres. Ces événements sont susceptibles d’entraîner des pertes fi nancières, une dégradation de notre liquidité, une interruption de notre activité, des sanctions de nature réglementaire ou de porter atteinte à notre réputation. La Direction s’efforce de maîtriser ces risques et de maintenir le risque d’exploitation à un faible niveau en favorisant un environnement sain et bien contrôlé au regard des caractéristiques de notre activité, de nos marchés et de l’environnement réglementaire dans lequel nous exerçons notre activité. Nonobstant ces mesures, le risque opérationnel faisant partie de l’environnement dans lequel nous exerçons notre activité, il est possible que nous subissions occasionnellement des pertes dues à ces types de 164 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Nous pourrions être soumis à des passifs imprévus liés à des activités abandonnées, cédées ou liquidées et nous pourrions Nous pouvons, occasionnellement, conserver des obligations d’assurance ou de réassurance et d’autres engagements hors bilan liés à la cession ou la liquidation de diverses activités. Nous pourrions aussi, occasionnellement et dans le cadre de notre activité, fournir des garanties et nous engager dans des opérations dérivées et d’autres transactions hors bilan qui pourraient donner lieu à des charges inscrites au compte de Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à la partie 4 – Note 29 « Actifs et passifs éventuels et engagements » et Note 20 « Instruments dérivés » du présent Rapport Annuel. La désignation du Groupe AXA en tant Important Insurer ») (« GSII ») pourrait avoir un impact important sur nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital, notre capacité à développer le Groupe via des acquisitions ainsi que notre Le 18 juillet 2013, l’International Association of Insurance Contrôleurs d’Assurance) a publié une méthode de désignation des assureurs revêtant une importance systémique globale dans le cadre de l’initiative générale lancée par le G20 avec l’assistance du Financial Stability Board (« FSB ») (Conseil de Stabilité Financière) destinée à identifi er les institutions fi nancières d’importance systémique globale (« G-SIFIs »). Cette méthode d’évaluation, approuvée par le FSB, est destinée à identifi er les assureurs dont la défaillance ou la faillite non contrôlée entraînerait, du fait de leur taille, de leur complexité ainsi que de leurs interconnexions, de graves perturbations du système fi nancier global et des activités économiques. Par ailleurs, le 18 juillet 2013, le FSB a établi sa liste initiale de neuf assureurs revêtant une importance systémique globale, dont le Groupe AXA. Des mesures, également publiées par l’IAIS le 18 juillet 2013 pour application par les GSIIs, incluent (1) de nouvelles exigences en capital dont une exigence d’un capital de base applicable à toutes les activités du Groupe, appelée « basic capital requirement » (anciennement Backstop capital requirement) (« BCR ») servant de base à un niveau supplémentaire de capital pour une plus grande capacité d’absorption des pertes liées aux activités systémiques d’un GSII et dénommé « Higher Loss Absobency » (« HLA »), (2) une (3) diverses mesures permettant de promouvoir l’autonomie structurelle des sociétés au sein des groupes et de réduire la dépendance intra-groupe, et (4) plus généralement, une surveillance accrue de ces assureurs, dont une obligation d’établir un Plan de Gestion des Risques Systémiques (« SRMP ») et un Plan de Redressement et de Liquidation (« RRP ») pouvant entraîner de nouvelles obligations en termes de processus, de reporting et de conformité (et des coûts) ainsi que des réorganisations potentielles de certaines activités. Les mesures précitées prévoient une mise en œuvre rapide de certaines d’entre elles, telle que la constitution d’un Comité de Gestion des Crises (« CMG ») par le superviseur Groupe, la préparation du SRMP et du RRP précités et le développement et l’application du BCR dès 2014, tandis que d’autres mesures seront mises en œuvre progressivement, telle que le HLA qui sera développé d’ici la fi n 2015 pour une application à partir La manière dont ces mesures (ainsi que toute autre initiative lancée par l’IAIS telle que le projet de Cadre Commun pour « IAIG ») seront introduites dans les lois ou réglementations de chaque pays est encore incertaine à ce stade ; toutefois ces mesures, si elles sont appliquées, pourraient avoir des implications considérables pour le Groupe AXA en termes de réglementation et de compétitivité et impacter de manière signifi cative nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital ainsi que notre capacité à fournir du capital ou un soutien fi nancier aux sociétés du Groupe, notre capacité à développer le Groupe à travers des acquisitions futures, la manière dont nous exerçons nos activités, et plus généralement notre compétitivité face à d’autres groupes d’assurance qui ne sont pas désignés comme GSII. Nous sommes confrontés à une forte d’activité qui peut s’intensifi er en raison des conditions actuelles des marchés et affecter de manière négative notre résultat net consolidé ainsi que notre situation Nos concurrents sont des sociétés de fonds d’investissement, de gestion d’actifs, de gestion de capitaux privés, des fonds de couverture, des banques commerciales et d’investissements et d’autres compagnies d’assurance, dont beaucoup sont soumis à des réglementations différentes des nôtres et proposent des produits alternatifs ou à des prix plus compétitifs que les nôtres. En outre, la création de circuits de distribution alternatifs pour certains types de produits fi nanciers ou d’assurance, notamment par Internet, peut accroître la concurrence et la pression sur les marges de certains types de produits. Cette pression serait susceptible d’infl uer sur les prix d’un certain nombre de nos produits et services, et ce principalement dans l’hypothèse où nos concurrents tenteraient d’obtenir de nouvelles parts de marché. L’ensemble de ces pressions pourrait nuire à notre capacité à maintenir ou améliorer notre I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Notre activité est soumise à de nombreuses lois et réglementations ainsi qu’à des les différents pays dans lesquels nous et réglementations dans ces pays où la modifi cation de lois et réglementations existantes ainsi que le résultat défavorable réglementaire signifi cative, en cours ou à venir, peuvent avoir un effet négatif sur notre activité, notre situation fi nancière, notre résultat net consolidé, notre réputation Le Groupe AXA exerce ses activités dans plus de 50 pays dans le monde. Celles-ci sont soumises à une grande variété de lois et réglementations, notamment d’assurance. Nous sommes confrontés à des défi s importants de mise en conformité, en raison de l’évolution rapide de notre environnement réglementaire. Les autorités de régulation, partout dans le monde, font preuve de plus en plus de virulence et de fermeté dans l’interprétation et l’application des règlements en vigueur au sein des pays dans lesquels nous intervenons. Les perturbations fi nancières de ces dernières années ont entraîné un certain nombre d’initiatives législatives et réglementaires (un grand nombre d’entre elles axées sur le secteur fi nancier) dans la plupart des juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités. Bien que la Direction ne puisse pas prédire la probabilité ainsi que la date à laquelle ces propositions législatives ou réglementaires pourraient entrer en vigueur ou leur forme, certaines de ces propositions, si elles sont adoptées, pourraient avoir un impact défavorable signifi catif sur nos activités, notre résultat net ainsi que notre situation fi nancière. Nous pensons, en tout état de cause, que la multitude de nouvelles lois et réglementations augmentera nos coûts légaux ainsi que ceux de mise en conformité. Un certain nombre d’initiatives réglementaires et d’actions coercitives dans les domaines du blanchiment d’argent, des sanctions commerciales, de la lutte contre la corruption ainsi que des initiatives de protection des consommateurs dans des domaines tels que, notamment, la distribution, la conformité et la vente abusive (misselling), se sont développés au cours mondiales ont fait l’objet d’actions coercitives très médiatisées ayant abouti à des sanctions, notamment fi nancières, très signifi catives. Ces domaines complexes du droit sont en constante évolution et engendrent des risques fi nanciers et de réputation signifi catifs en cas de non-conformité. Par ailleurs, en tant que société exerçant ses activités dans de nombreux pays , nous sommes soumis à un certain nombre de régimes et réglementations fi scales. Des changements dans ces lois fi scales, dont les retenues issues de la réglementation FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) pourraient entraîner une augmentation de nos dépenses fi scales et coûts de mise en conformité. Des interprétations ou développements futurs de ces régimes fi scaux pourraient également affecter notre dette fi scale, notre retour sur investissement ainsi que nos activités. Nous avons été, et pourrions être à l’avenir, soumis à des enquêtes réglementaires qui pourraient, compte tenu des actions civiles qui les accompagnent souvent, affecter notre image, notre marque, nos relations avec les organes de régulation ou notre résultat net consolidé. Par ailleurs, nous avons été cités comme défendeurs dans de nombreux procès (actions collectives comme individuelles) et impliqués dans diverses enquêtes et examens réglementaires. Nous pourrions en outre être impliqués dans de telles affaires à l’avenir. Certains de ces procès et enquêtes ont pour objet d’obtenir des dommages et intérêts d’un montant élevé ou indéfi ni, notamment des dommages et intérêts punitifs. Certaines des autorités réglementaires impliquées dans ces procédures disposent de pouvoirs étendus pour intervenir sur la conduite de notre activité. En raison de la nature de certains de ces procès et enquêtes, nous ne pouvons pas estimer les pertes ni prévoir avec certitude l’impact potentiel de ces actions ou enquêtes sur notre activité, notre situation fi nancière ou notre résultat net consolidé. Vous pouvez vous reporter à la Partie 4 – Note 31 « Contentieux » et à la Section 3.1 « Cadre réglementaire » du présent Rapport Annuel pour plus Nous pensons que l’objet et le champ d’application des lois et réglementations applicables, ainsi que la surveillance réglementaire continueront à augmenter d’une manière générale. La Direction gère ces risques de manière proactive et a adopté de s politiques et procédures destinées à s’assurer de la conformité de la Société avec les lois et réglementations applicables dans les juridictions dans lesquelles elle exerce ses activités. Toutefois nous ne pouvons pas prévoir de manière précise les effets potentiels de changements dans les lois ou réglementations, leur interprétation ou mise en œuvre (ou de tout projet de loi ou réglementation futur), ou l’impact que de nouvelles lois ou réglementations pourraient avoir sur notre activité, notre condition fi nancière, notre résultat net consolidé ou nos activités diverses. Le fait pour AXA de ne pas être en conformité avec la réglementation applicable ou les différentes réglementations applicables dans les pays dans lesquels la Société exerce ses activités ou encore les marchés sur lesquels elle opère, pourrait aboutir à des amendes, des pénalités, des injonctions ou d’autres restrictions similaires qui pourraient avoir un impact négatif sur les résultats ou la réputation d’AXA. Pour plus d’informations sur ces sujets, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 – Note 31 « Contentieux » ainsi que la Section 3.1 « Cadre réglementaire » du présent Par ailleurs, nos opérations internationales exposent le Groupe à divers risques et défi s politiques, réglementaires, fi nanciers et commerciaux qui peuvent affecter la demande de nos produits et services, la valeur de notre portefeuille d’investissements, les niveaux de capitaux et d’excédent minimum requis et la solvabilité des partenaires commerciaux locaux. Ces risques ou économique de pays dans lesquels nous opérons ou vers lesquels nous transférons une partie de nos processus opérationnels, et notamment le risque de nationalisations, d’expropriations, le contrôle des prix, le contrôle du capital, les fl uctuations des taux de change, les risques de crédit de nos débiteurs et partenaires commerciaux locaux, l’absence d’expérience des affaires sur certains marchés, les risques associés à l’exposition à des situations d’insolvabilité dans le secteur de l’assurance par le biais des fonds de garantie des assurés ou des mécanismes analogues mis en place sur des marchés étrangers et, dans certains cas, les risques relatifs à l’incompatibilité potentielle avec des partenaires étrangers, surtout dans les pays où nous détenons des activités par l’intermédiaire de joint-ventures ou d’autres entités que nous 166 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Les potentielles modifi cations des normes Les comptes consolidés du Groupe sont établis sur la base des normes IFRS et interprétations du Comité d’interprétation de l’IFRS (Interpretations Committee), défi nitives et en vigueur au 31 décembre 2013, selon les dispositions d’adoption de l’Union européenne (les « normes »). Ces normes font l’objet de discussions continues de l’International Accounting Standards Board (« IASB ») concernant leur modifi cation potentielle. Certaines de ces modifi cations pourraient avoir des impacts signifi catifs sur les assureurs et d’autres institutions fi nancières, dont AXA, qui prépare ses comptes consolidés en conformité Dans la mesure où les travaux de l’IASB sont en cours, la Direction ne peut prévoir avec certitude l’impact des modifi cations proposées (ou d’éventuelles modifi cations futures de ces normes). Néanmoins, tout amendement signifi catif des normes pourrait affecter le résultat net consolidé de la Société. Afi n de lever des fonds en vue de fi nancer notre développement ou pour des exigences de solvabilité, nous pourrions, à l’avenir, proposer des droits, des bons de souscription et d’autres titres analogues à des prix en dessous du cours du marché actuel, ce qui pourrait avoir pour effet d’affecter le cours de nos actions ordinaires et de nos ADS et de diluer le pourcentage de Les Mutuelles AXA, composées de sociétés d’assurance mutuelle françaises, détenaient 14,18 % des actions d’AXA et 23,54 % des droits de vote au 31 décembre 2013. Les Mutuelles AXA ont exposé leur intention d’exercer leurs droits de vote au sein d’AXA conjointement et pourraient avoir des intérêts en confl it avec les intérêts d’autres actionnaires. Par exemple, même si les Mutuelles AXA ne détiennent pas la majorité des droits de vote d’AXA, leurs efforts pour refuser ou dissuader une offre future d’acquisition d’AXA, que d’autres actionnaires pourraient trouver intéressante, seraient susceptibles d’empêcher les autres actionnaires d’obtenir une prime sur leurs actions ou ADS AXA. Les Mutuelles AXA pourraient décider, à une date future, d’augmenter leur participation dans AXA ou de céder tout ou partie des actions Par ailleurs, le cours des ADS AXA et les dividendes versés à leurs détenteurs peuvent être affectés de manière importante par des fl uctuations de la parité entre l’euro et le dollar AXA a procédé au retrait de la cote du New York Stock Exchange des ADS AXA en 2010, ce qui pourrait potentiellement diminuer la liquidité des ADS AXA. Les ADS AXA sont négociés sur le marché de gré à gré. Bien que les marchés de gré à gré américains soient de plus en plus sophistiqués et liquides depuis quelques années, il n’y a aucune certitude quant à la liquidité des ADS AXA sur le marché de gré à gré ou sur la possibilité pour une personne souhaitant acheter ou vendre des ADS AXA de trouver, à tout moment, une contrepartie voulant acheter ou vendre pour un prix et un volume acceptables. Les détenteurs d’ADS AXA pourraient ne pas être en mesure d’exercer leurs droits de vote en raison de retards de notifi cation au dépositaire et du fait de celui-ci. Dans ce cas, la responsabilité du dépositaire vis-à-vis des détenteurs d’ADS AXA pour défaut d’exécution des instructions de vote ou au titre de l’exécution des instructions de vote est limitée par le Contrat de Dépôt (Deposit Agreement) qui organise le dispositif De plus, les recours des détenteurs d’ADS AXA seront limités si AXA ou le dépositaire n’honore pas ses obligations aux termes du Contrat de Dépôt et que ses détenteurs souhaitent engager une procédure judiciaire à l’encontre d’AXA ou du dépositaire. Les détenteurs d’ADS AXA aux États-Unis pourraient ne pas être en mesure de participer à des offres de droits, bons de souscriptions d’actions ou titres analogues ouvertes aux détenteurs d’actions AXA ou de recevoir des dividendes en actions, aux mêmes conditions que ces derniers. Par exemple, ils pourraient se voir offrir un paiement en numéraire plutôt que des actions compte tenu des exigences d’enregistrement liées à la législation américaine en cas de paiement en actions. Le prix auquel nos ADS et nos actions ordinaires se négocient peut être affecté par un grand nombre de facteurs, dont certains sont intrinsèques à notre activité, tandis que d’autres seront liés au secteur de l’assurance et aux marchés de capitaux en général. Du fait de ces facteurs, il se peut que vous ne puissiez pas revendre vos ADS ou vos actions ordinaires au prix auquel vous les aviez achetés ou à un prix supérieur. AXA SA est une société anonyme régie par la loi française. La majorité des mandataires sociaux d’AXA, ainsi que certains des experts cités dans ce document, résident en dehors des États-Unis, notamment en France. Une part importante des avoirs d’AXA SA ainsi que les avoirs de ces personnes sont localisés en dehors des États-Unis. En conséquence, il est possible que des actionnaires ne puissent pas signifi er un acte de procédure à AXA SA ou ces personnes afi n de faire exécuter contre eux les jugements des tribunaux américains basés sur des dispositions de responsabilité civile des lois fédérales américaines sur les valeurs mobilières. De plus, les jugements rendus aux États-Unis pourraient ne pas avoir de force exécutoire contre AXA devant des tribunaux français. En conséquence, nos actionnaires qui obtiendraient des jugements contre AXA aux États-Unis pourraient ne pas être en mesure de nous imposer de payer le montant indiqué dans I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Les informations de cette section viennent en complément de la Note 4 aux États Financiers Consolidés, inclus dans la Partie 4 de ce Rapport Annuel et sont couvertes par le rapport des Commissaires aux Comptes sur les états fi nanciers consolidés. L’organisation et les missions du Risk Management Dans cette partie, Risk Management, fait référence à la fonction interne chargée de suivre et de contrôler effi cacement les risques aux niveaux local et Groupe. Group Risk Management (GRM) est le département central responsable de la coordination du Risk Management à Les départements Risk Management locaux, dirigés par les Directeurs des Risques locaux (CRO – Chief Risk Offi cers), mettent en œuvre les standards et instructions GRM à l’intérieur Partie intégrante de l’ensemble des processus opérationnels, le Risk Management est responsable de la défi nition et du déploiement du cadre de gestion des risques (« Enterprise Risk Management framework ») à l’intérieur du Groupe AXA. Ce cadre est basé sur les quatre piliers suivants, soutenus par une forte culture des risques : Indépendance et exhaustivité de la gestion des risques : les Directeurs des Risques sont indépendants des opérations (« première ligne de défense ») et des départements d’audit interne (« troisième ligne de défense »). Le département Risk Management, conjointement avec les départements Juridiques, Conformité, « Internal Financial Control », Ressources Humaines et Sécurité constitue la « deuxième ligne de défense » dont l’objectif est de développer, coordonner et piloter un cadre de risque harmonisé au 2. Un cadre partagé d’appétit aux risques : les Directeurs des Risques doivent s’assurer que la Direction revoit et approuve les risques détenus au sein de leur compagnie, défavorable de ces risques, et dispose d’un plan d’action susceptible d’être mis en œuvre en cas d’évolution 3. Deuxième opinion systématique sur les processus clés : les Directeurs des Risques fournissent une seconde opinion indépendante sur les processus clés de décisions au sein d’AXA, tels que les caractéristiques des nouveaux produits Vie et Non-Vie (tarifi cation ajustée aux risques et profi tabilité), les provisions techniques Non-Vie ainsi que les provisions techniques économiques Vie, les études de gestion actif-passif, d’allocation d’actifs, de nouveaux 4. Un modèle robuste de capital économique : le modèle de capital économique AXA (STEC – Short Term Economic Capital) est un outil puissant et concret pour contrôler et mesurer l’exposition à la plupart des risques, en accord avec le cadre « Solvency ». Le modèle de capital économique AXA (STEC) est conçu comme un outil cohérent et exhaustif de gestion des risques, qui constitue également un élément important dans la gestion du capital et le processus de planifi cation. Le Group Risk Management (GRM), dirigé par le Directeur des Risques Groupe qui rapporte au Directeur Général Délégué du Groupe AXA, est responsable du développement du cadre de gestion des risques en termes de limites et seuils (couvrant toutes les catégories de risques notamment, Systémiques, Financiers, Assurances et Opérationnels), standards, exigences Le GRM supervise l’adhésion des entités opérationnelles à ce cadre, avec l’appui des départements de gestion des risques locaux. Il pilote la famille Risk Management et développe une culture des risques à travers le Groupe. La fonction Risk Management au niveau du Groupe est aussi renforcée par les entités « AXA Global P&C » et « AXA Global L&S » qui conseillent et soutiennent les entités locales dans leur stratégie de réassurance (Dommages et Vie) et centralisent l’achat par le Groupe de couvertures de réassurance. La partie « risque d’assurance » ci-après détaille la stratégie de 168 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 La gestion des risques est une responsabilité locale, en accord avec les standards et lignes directrices donnés par le GRM. Les rôles et responsabilités des équipes de gestion des risques locales sont validés conjointement par le Comité Exécutif local et le Directeur des Risques du Groupe pour assurer un meilleur alignement des intérêts centraux et locaux. Les missions requises des équipes locales de gestion des ■ coordination locale de la seconde ligne de défense (qui informatiques et ressources humaines) à travers une ■ implémentation du cadre d’appétit au risque sur tous les risques en cohérence avec l’appétit au risque du Groupe avec un reporting, des limites de risques et des processus ■ réalisation d’une seconde opinion sur les processus clés, tels que la défi nition des caractéristiques des nouveaux produits en amont de leur lancement, les niveaux de provisions techniques Dommages, les études de gestion actif-passif et d’allocation d’actif, et la stratégie de réassurance ; ■ concernant le modèle interne de capital, le département gestion des risques local est responsable de l’adéquation au profi l de risques, l’implémentation, le test et la validation du Les Directeurs des Risques locaux dirigent les départements locaux de gestion des risques au sein de chaque entité opérationnelle et rapportent à la fois à un membre de leur Comité Exécutif (Directeur Financier ou Directeur Général) et au Directeur des Risques Groupe. Ils sont indépendants des Les Directeurs des Risques locaux effectuent un reporting régulier auprès du Conseil d’Administration ou auprès de l’un de ses conseils sur les activités de gestion des risques. Leurs équipes sont responsables du contrôle et de la gestion des risques conformément aux politiques et limites du Groupe, et de la validation des décisions d’investissements et de souscription à travers les comités de risque locaux. Les responsables directs et les équipes opérationnelles sont en charge de la prise de risque au quotidien ainsi que de la prise de décision et ont donc la responsabilité principale d’établir et maintenir un environnement de contrôle effi cace (première ligne Les départements Juridiques, Conformité, « Internal Financial Control », Ressources Humaines et Sécurité doivent développer, faciliter et piloter effi cacement le cadre et la stratégie de risque et de contrôle (deuxième ligne de défense), en coordination L’audit interne réalise, dans le cadre de sa mission, une évaluation des risques et des processus de gouvernance selon une périodicité régulière pour fournir une opinion indépendante sur l’effi cacité du système de contrôle (troisième ligne de Afi n de suivre et contrôler effi cacement les risques au niveau local et du Groupe, le processus de décision dans la structure de gouvernance s’articule autour de 2 niveaux principaux : le Comité de Direction du Groupe défi nit des objectifs opérationnels et l’allocation du capital au regard du couple rendement-risque. Il défi nit également l’appétit du Groupe au risque en termes d’impact sur les indicateurs fi nanciers clefs. L’appétit au risque du Groupe est revu par le Conseil d’Administration, sur la base de la revue du Comité Financier, et le Comité d’Audit s’assure de l’effi cacité du cadre du contrôle interne et de la gestion des risques. Un rapport sur la performance de la compagnie sur les indicateurs fi nanciers clefs est présenté régulièrement au Comité d’Audit du Groupe, au Comité Financier, et au les comités des risques au niveau du Groupe ont pour objet de couvrir toutes les catégories de risque. Pour les • l’Asset-Liability Management Supervisory Committee du Groupe présidé par le Directeur Général Délégué et tenu par GRM. Ce comité détermine les politiques de gestion actif-passif du Groupe et s’assure que les expositions du Groupe sont dans les limites de risques défi nies, Directeur Général Délégué et le Directeur Général d’AXA France, auquel GRM participe – voir la Section 3.4 de ce Pour les risques d’assurance Vie et Non-Vie : • les deux conseils dédiés aux Global Business Lines (Vie et Dommages) présidés par les Directeurs de chaque ligne Pour les risques opérationnels et de réputation : • le Risk & Compliance Committee co-présidé par le Directeur Financier et le Directeur des Opérations du Groupe dont GRM assure le secrétariat. Les comités des risques Groupe s’appuient sur les comités des risques locaux pour garantir la cohérence et le déploiement du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Risques : défi nition, exposition et Risk Management AXA est exposé aux risques des marchés fi nanciers au travers de ses activités de protection fi nancière (i.e. assurance, gestion d’actifs) ainsi qu’au travers du fi nancement de ses activités dans le cadre de la gestion des fonds propres et de la dette. Description des risques de marche pour Les risques de marché auxquels sont soumises les unités opérationnelles Vie, Épargne, Retraite ainsi que les portefeuilles de long terme en assurance Dommages, ont plusieurs origines, ■ la baisse des rendements d’actifs (liée à une baisse durable des taux obligataires ou des marchés actions) peut réduire la marge fi nancière des produits en fonds général et les chargements sur les produits en Unités de Compte ; ■ la hausse des taux obligataires (liée à une hausse des taux d’intérêts ou des spreads) réduit la valeur de marché des investissements en portefeuilles obligataires et peut avoir une incidence défavorable sur la marge de solvabilité et pourrait augmenter le volume de rachat de certains contrats dû à la pression compétitive ; ■ la baisse de la valeur de marché (actions, immobilier et des la marge de solvabilité ainsi que le surplus associé ; ■ la hausse de la volatilité sur les marchés fi nanciers peut accroître le coût de couvertures des garanties vendues aux assurés dans certains produits d’épargne (Unités de Compte, « Variable Annuities »…) et réduire la valeur du ■ le risque de change des compagnies d’assurance est relativement limité, les engagements en devises étant largement adossés à des actifs de même devise, mais peut néanmoins réduire la contribution aux résultats des ■ de plus, les activités dommages sont soumises à l’infl ation qui est susceptible d’accroître les indemnités à verser aux assurés, conduisant à des paiements supérieurs aux provisions constatées. Ce risque est plus particulièrement signifi catif sur les branches à déroulement long mais est pris en compte par des ajustements tarifaires fréquents ou des protections spécifi ques contre des pics d’infl ation. La politique de gestion mise en œuvre pour couvrir ces risques fait l’objet d’une adaptation en fonction des types de produits et des risques qui leur sont attachés. Les unités opérationnelles ont la responsabilité de gérer leurs risques fi nanciers (risques de marché, risque de crédit, risque de liquidité), à l’intérieur du cadre de risque défi ni au niveau du Groupe en termes de limites et standards. Cette approche vise à permettre aux unités opérationnelles de réagir de manière rapide, précise et ciblée et de s’adapter aux variations des conditions des marchés fi nanciers et plus généralement aux modifi cations de leur environnement politique et économique. De nombreuses techniques de gestion des risques sont utilisées pour contrôler et optimiser le niveau de risque de marché auquel les unités opérationnelles du Groupe AXA et le ■ gestion actif-passif (ALM), c’est-à-dire la définition d’allocations stratégiques d’actifs optimales vis-à-vis des passifs supportés, optimisés afi n de réduire le risque à un chaque investissement sophistiqué une étude approfondie et formalisée par le Département Investissement et une seconde opinion par le Département Risk Management ; ■ couverture des risques fi nanciers lorsqu’ils dépassent le niveau de tolérance que le Groupe s’est fi xé. La gestion opérationnelle des instruments dérivés obéit à des règles strictes et elle est principalement confi ée aux équipes spécialisées des gestionnaires d’actifs du Groupe, AXA opérationnelles, ainsi que AXA Bank Europe et AXA Equitable pour la couverture des garanties des produits « Variable ■ suivi régulier des risques fi nanciers sur la position de la Société d’un point de vue économique et solvabilité ; ■ la réassurance qui offre aussi des garanties contre certains strictement. Elle est diminuée par : ■ la diversité de ses activités et de ses implantations géographiques, permettant ainsi d’obtenir une bonne ■ les effets de couverture naturels entre différents produits et 170 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 ■ risque de change lié aux activités opérationnelles des fi liales Les principaux risques fi nanciers auxquels est exposé le ■ risque de taux d’intérêt et risques actions liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe ; ■ risques liés à la gestion de l’exposition de change et de la ■ risque de crédit. Se référer à la partie suivante « Risques de crédit » incluse dans la Partie 3 – Section 3.3 – « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » ; ■ risque de liquidité. Se référer au paragraphe « Ressources et gestion de liquidité » de la Partie 1 – Section 1.4 – « Trésorerie et fi nancement du Groupe ». RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT ET RISQUE AXA met en œuvre des analyses de sensibilité afi n d’estimer son exposition aux fl uctuations des taux d’intérêt et des cours de bourse. De telles analyses de sensibilité permettent d’évaluer les impacts potentiels sur le Groupe d’éventuelles évolutions favorables et défavorables des marchés fi nanciers. Concernant les analyses de sensibilité aux mouvements des taux d’intérêt et aux évolutions des marchés actions, le Groupe AXA met en œuvre deux grands types d’analyse : ■ des analyses des sensibilités de l’« European Embedded Value » (EEV) pour les activités Vie, telles que présentées ■ des analyses des sensibilités d’actif net réévalué ajusté pour Le périmètre couvert par ces analyses reprend outre AXA SA qui porte l’essentiel de la dette, les fi liales les plus signifi catives du Groupe en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, dans la région Europe Centrale et de l’Est (Pologne, Hongrie, République Tchèque), dans la région Méditerranée et Amérique latine (Espagne, Portugal, Italie, Mexique, Maroc, Turquie, région du Golfe et Grèce), à Hong Kong et au Japon. Au 31 décembre 2013, ces fi liales représentent 99 % des actifs investis d’AXA au sein de L’« Embedded Value » (EV) est une méthodologie souvent utilisée pour la valorisation de portefeuilles de contrats d’assurance dont les échéances sont à long terme. Elle mesure la valeur actuelle des montants disponibles pour l’actionnaire immédiatement et dans le futur ; elle est par conséquent, présentée nette d’impôts et d’intérêts minoritaires. L’« European Embedded Value » (EEV) affi ne cette méthode selon les principes défi nis par le CFO Forum des sociétés d’assurance européennes et adoptés par AXA en 2005. AXA ne publie l’EEV que pour le En complément de l’EEV Vie, Épargne, Retraite, AXA calcule une « Embedded Value » Groupe (EV Groupe). Pour les activités Vie, Épargne, Retraite, l’EEV est utilisée, alors que pour les autres activités l’EV est égale à l’actif net réévalué ajusté. Capitaux propres IFRS au 31 décembre Plus ou moins-values latentes nettes non incluses Ajustements pour mise en valeur de marché dans la VIF & autres ajustements, Valeur des contrats en portefeuille (VIF) Vie, I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE L’EV Groupe n’est pas une estimation de la « juste valeur » du Groupe AXA. Elle n’inclut pas la valeur des affaires nouvelles qui seront commercialisées dans le futur et elle ne comprend pas de valeurs des contrats en portefeuille pour les activités autres que Vie, Épargne, Retraite (dommages, assurance internationale, gestion d’actifs. banque et autres services fi nanciers), tel que la valeur temps des réserves dommage. Cependant, l’EEV Vie, Épargne, Retraite constitue un outil de gestion clé, permettant de mesurer la valeur corrigée du risque des activités et de suivre leur évolution dans le temps, tandis que l’EV Groupe fournit un lien crucial avec les processus ayant un impact sur la valeur totale du Groupe mais qui ne peuvent être observés au sein du segment Vie, Épargne, Retraite, comme les stratégies de couverture mises en œuvre au niveau du Groupe, mais aussi l’impact de l’effet de levier sur le Groupe. projetés selon un scénario unique mais selon un ensemble stochastique de scénarios, créé afi n de garantir la condition « market-consistent » selon laquelle un euro de tout actif projeté sur l’avenir donne une valeur présente d’un euro. Les résultats futurs revenant aux actionnaires sont évalués pour l’ensemble de ces scénarios stochastiques, leur valeur actuelle correspondant à la VIF Vie, Épargne, Retraite. Les principales ■ les hypothèses actuarielles refl ètent la meilleure estimation possible à partir de l’expérience récente ; ■ aucun gain futur de productivité n’est projeté dans les frais généraux alors qu’un taux moyen d’infl ation future de 2,0 % a été intégré en 2013 (2,0 % 2012), AXA suit un programme Le tableau ci-dessus illustre la réconciliation de l’EV Groupe aux capitaux propres IFRS du Groupe. frais généraux sont corrigés des dépenses non récurrentes, notamment celles à caractère stratégique ; L’Actif Net Réévalué Ajusté (ANRA) Vie, Épargne, Retraite est calculé à partir des comptes statutaires mais peut être réconcilié aux capitaux propres IFRS grâce aux ajustements ■ addition des plus-values/moins-values latentes non incluses dans les capitaux propres IFRS ; ■ élimination des actifs incorporels ; ■ élimination des plus ou moins-values latentes projetées dans la valeur des contrats en portefeuille (VIF) ; ■ ajustement pour prendre en compte comptables entre les principes régissant l’établissement des comptes consolidés d’AXA d’une part, et des comptes En ajoutant la VIF Vie, Épargne, Retraite à l’ANRA Vie, Épargne, Retraite, on obtient l’EEV Vie, Épargne, Retraite. L’EV Groupe est égale à la somme de l’EEV Vie, Épargne, Retraite et de l’actif net réévalué des autres activités, égal à leurs capitaux propres IFRS ajustés de : ■ l’élimination des actifs intangibles ; ■ la reclassifi cation en passif des dettes à durée indéterminée (TSS/TDI) traitées comme du capital en IFRS ; ■ l’addition des plus ou moins-values latentes non déjà incluses dans les capitaux propres IFRS ; ■ la mise en juste valeur de la dette. Le calcul de la Valeur des contrats en portefeuille (VIF) Vie, Épargne, Retraite repose par nature sur de nombreuses hypothèses portant sur les exercices futurs. Pour l’EEV Vie, Épargne, Retraite, AXA a adopté une approche « market- consistent » concernant la détermination des hypothèses relatives au rendement des actifs. Chaque fl ux de trésorerie est actualisé à un taux approprié, de sorte qu’à partir d’un euro du portefeuille d’obligations privées ou d’actions, après projection et actualisation des fl ux de trésorerie attendus, on obtienne simplement une valeur égale à un euro. Cela revient à supposer que tous les actifs généreront à l’avenir un taux de rendement égal au taux sans risque (appelé « taux de référence » dans la méthodologie de l’Embedded Value), tel que défi ni par le marché actuel. Cependant, les fl ux de trésorerie ne sont pas ■ le bénéfi ce lié à l’augmentation de l’espérance de vie est pris en compte dans le taux de mortalité projeté pour les contrats en cas de décès, alors que la table de mortalité utilisée pour les contrats en rente viagère est ajustée pour tenir compte de cette longévité future plus élevée sur tous les marchés ; ■ les risques non fi nanciers sont pris en compte à travers le coût de détention du capital au niveau de chacune des entités, et correspondant à celui nécessaire pour atteindre le niveau cible fi xé par le groupe ; ■ un taux d’imposition moyen de 29,1 % a été retenu pour 2013 (29,2 % pour 2012) ; ■ comme les années précédentes, AXA a utilisé fi n 2013 un taux de référence incluant, lorsqu’approprié, une prime d’illiquidité au-dessus des courbes de taux swaps, pour Comme décrit ci-dessus, l’évaluation de la VIF Vie, Épargne, Retraite conformément à la méthode « market-consistent » d’AXA ne dépend pas du rendement futur supposé des actifs, mais plutôt du taux de référence décrit ci-dessus. L’évaluation de la VIF Vie, Épargne, Retraite dépend également des projections stochastiques de plusieurs scénarios, plutôt que Les sensibilités de l’EV Groupe à des changements majeurs d’hypothèses économiques sont présentées ci-dessous pour les valeurs 2012 et 2013 : ■ Hausse de 100 point de base (pdb) des taux d’intérêt de référence qui simule un choc brutal sur les conditions initiales, se traduisant par des changements pour : 1) la valeur de marché actuelle des produits de taux, entraînant d’éventuels changements pour les montants projetés au titre des plus ou moins-values latentes et/ou prélèvements sur encours ; 2) les taux de réinvestissement futurs pour toutes les catégories d’actifs et 3) les taux d’actualisation du risque. Les taux d’infl ation restent inchangés. ■ Baisse de 100 pdb des taux d’intérêt de référence qui correspond à la même chose que ci-dessus, le choc s’exerçant cette fois à la baisse. Si la baisse de 100 points de base se traduit par des taux négatifs, ceux-ci sont ramenés 172 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 ■ Niveau initial du marché des actions supérieur de 10 % qui simule un choc sur les conditions initiales des marchés action. Elle se traduit par des changements de la valeur de marché actuelle des actions, entraînant d’éventuels changements des montants projetés au titre des plus ou moins-values latentes et/ou prélèvements sur encours. Les comportements des assurés et de la Direction sont corrigés en fonction de ces conditions. Comme indiqué dans les défi nitions, ces calculs refl ètent un choc sur les conditions initiales des actions ; cependant, aucune hypothèse de changement de valeur n’est retenue concernant des catégories d’actifs telles que les produits de taux ou l’immobilier pour accompagner les fl uctuations des marchés des actions. En fait, les changements de valeur des autres classes d’actifs conduiraient probablement à des résultats différents de ceux indiqués ici. Il se peut aussi qu’une évolution progressive des actions engendre des résultats différents de ceux provoqués par un choc brutal. ■ Niveau initial du marché des actions inférieur de 10 % qui correspond à la même chose que ci-dessus, mais dans Toutes les sensibilités s’entendent nettes d’impôts et intérêts minoritaires et le cas échéant nettes de la participation des Les sensibilités 2013 à la variation des taux d’intérêt (% de l’EV Groupe), des activités Vie, Épargne, Retraite, soit 3 % en cas de hausse de 100 pdb et - 9 % en cas de baisse de 100 pdb (2012 : 6 % et - 14 %), présentent une dissymétrie essentiellement due aux taux d’intérêt garantis dont la valeur augmente lorsque les taux diminuent, alors que les taux de réinvestissement devraient être partagés avec les assurés, limitant les gains pour l’actionnaire dans un environnement de hausse des taux. Cependant certaines entités ne suivent pas ce schéma classique, étant donné que dans ces pays AXA a beaucoup moins de produits avec des taux d’intérêts garantis et que son EEV se comporte plus comme un portefeuille obligataire. En outre, la hausse des taux d’intérêt affecte la valeur positivement via l’augmentation du taux d’investissement et négativement via la diminution de la valeur initiale des actifs obligataires et la hausse des taux d’actualisation pour les bénéfi ces futurs. Ces interactions donnent des résultats différents selon les types de produits. L’EEV est devenue moins sensible à l’augmentation des taux d’intérêt notamment grâce aux États-Unis suite à la hausse des taux d’intérêts en 2013 qui conduit les garanties de taux de l’Actif Général et des produits de retraite « Variable Annuity » à être en dehors de la monnaie, mais également en raison de la baisse de l’exposition suite à la transaction « MONY » et suite au programme de rachat des options des produits de retraite « Variable Annuity ». La mise à jour des hypothèses de transferts dynamiques entre Actif Général et Unités de Compte réduit l’impact sur le choc baissier. Les sensibilités 2013 à la variation des taux d’intérêt (% de l’EV Groupe) des autres activités, soit - 3 % en cas de hausse et 4 %), refl ètent principalement l’impact net d’impôts sur les actifs obligataires partiellement compensé par l’impact sur les instruments dérivés, et la sensibilité aux changements de la valeur des dettes, en cas de variation des taux d’intérêt, toutes les dettes étant classifi ées comme passif et mesurées en valeur de marché. La majeure partie des provisions des activités autre que Vie, Épargne, Retraite dans les états fi nanciers et donc dans la TNAV n’est pas sensible aux variations de taux d’intérêt, car ces provisions ne sont généralement pas escomptées. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Les sensibilités 2013 aux fluctuations des marchés actions (% de l’EV Groupe) des activités Vie, Épargne, Retraite, soit 3 % en cas de hausse de 10 % et - 4 % en cas de baisse de 10 % (2012 : 3 % et - 3 %) sont plus symétriques. Ces dissymétries limitées refl ètent l’impact des garanties et des règles sur le partage des bénéfi ces, ainsi que certains programmes de couverture visant à limiter les pertes potentielles. L’impact des variations de valeur des marchés actions peut se faire sentir via l’exposition à l’actif général ou via la modifi cation de la valorisation des actifs impactant les futurs prélèvements sur encours des contrats en Unités de Compte. Les sensibilités 2013 aux fluctuations des marchés actions (% de l’EV Groupe) des autres activités, soit 1 % en cas de hausse de 10 % et - 1 % en cas de baisse (2012 : 1 % et \- 1 %) refl ètent un impact net d’impôts sur les actions et les De plus, des limites sur le risque de taux sont fi xées au niveau du Groupe et s’appliquent aux fi liales opérationnelles du Groupe. Dans ce contexte, la mesure du risque de taux est effectuée tous les mois et rapportée à la Direction des Risques du Groupe. La position de risque de taux, tant au niveau Groupe que local, est présentée tous les trimestres au Comité de Direction et au Comité Financier du Conseil d’Administration. RISQUE DE CHANGE LIÉ AUX ACTIVITÉS Pour les sociétés d’assurance, qui représentent 88 % des actifs du Groupe au 31 décembre 2013 (88 % en 2012), les actifs et passifs exposés en devises sont globalement congruents ou ■ Pour les activités Vie, Épargne, Retraite : 77 % des actifs du Groupe à fi n 2013 (77 % en 2012) : En France, AXA est exposée au risque de change pour un montant global de 10. 254 millions d’euros en 2013 (8. 986 millions d’euros en 2012) à travers les parts qu’elle détient directement ou indirectement dans certains fonds (notamment en dollar américain, pour 8. 180 millions d’euros contre 7. 298 millions d’euros en 2012, en livre sterling, pour 1\. 163 millions d’euros contre 842 millions d’euros en 2012, et yen japonais pour 212 millions d’euros contre 158 millions d’euros en 2012). AXA France détient ces parts dans le but de diversifi er ses placements et de faire bénéfi cier ses assurés de la performance des marchés fi nanciers internationaux. AXA France couvre son exposition au risque de devise à travers l’utilisation de forwards de devises et d’autres dérivés de devises (notionnel de 10. 200 millions d’euros en 2013 contre 9. 840 millions d’euros en 2012). La stratégie d’investissement mise en œuvre par AXA au Japon conduit le Groupe à investir au gré des opportunités en dehors du marché japonais, afi n de diversifi er et d’optimiser investissements et d’accroître ses rendements. Au 31 décembre 2013, le total des actifs libellés en devises certains fonds (essentiellement en dollar américain) s’élève à €12. 971 millions d’euros (16. 312 millions d’euros au 31 décembre 2012). Hors actifs alloués aux produits en Unités de Compte, le risque de change correspondant est entièrement AXA Allemagne détient, directement ou indirectement au travers de fonds, certains investissements libellés en devises étrangères pour 4. 456 millions d’euros en 2013 (4. 216 millions d’euros en 2012), dans le but de diversifi er ses investissements et de profi ter de la performance des marchés étrangers. Ces investissements sont principalement libellés en dollar américain. L’exposition au risque de change est couverte à l’aide de forwards de devises (notionnel de 3. 992 millions d’euros en 2013 contre 3. 837 millions d’euros en 2012) et de swaps de devises (notionnel de 461 millions d’euros contre 372 millions Les entités suisses sont exposées au risque de change au travers de leurs investissements en devises étrangères (principalement en euro et en dollar américain) effectués en raison de possibilités de placement limitées et d’un taux d’intérêt continuellement faible en Suisse. Une majeure partie de l’exposition au risque de change sur les obligations est couverte en franc suisse par l’utilisation de swaps, d’options et de forwards de devises. Au 31 décembre 2013, l’exposition au risque de change du segment Vie, Épargne, Retraite suisse s’élève à 23. 100 millions d’euros (22. 621 millions d’euros en 2012) ce qui représente environ 36 % du total des actifs (33 % du total des actifs en 2012) dont 21. 447 millions d’euros sont couverts (19. 276 millions d’euros en 2012). À Hong Kong, AXA détient directement et indirectement au travers des fonds, des investissements libellés en devises étrangères pour 6. 545 millions d’euros en 2013 (6. 302 millions d’euros en 2012) afi n de diversifi er ses investissements. Ces investissements sont essentiellement libellés en dollar américain pour 6. 323 millions d’euros (6. 199 millions d’euros en 2012). L’exposition au risque de change est partiellement couverte par l’utilisation de forwards de devises. En Belgique, aux États-Unis, au Royaume Uni et dans la région Méditerranée et Amérique latine, les sociétés d’assurance Vie, Épargne, Retraite du Groupe n’ont pas d’exposition signifi cative au risque de change. Ces pays couvrent 99 % des actifs des sociétés Vie, Épargne, Retraite à fi n 2013 (99 % en 2012). ■ Pour les activités dommages : 9 % des actifs du Groupe à fi n 2013 (9 % en 2012) : En France, AXA est exposée au risque de change pour un montant global de 1. 833 millions d’euros en 2013 (1. 811 millions d’euros en 2012) à travers les parts qu’elle détient directement ou indirectement dans certains fonds (notamment en dollar américain, pour 1. 386 millions d’euros contre 1. 439 millions d’euros en 2012, en livre sterling, pour 240 millions d’euros contre 186 millions d’euros en 2012, et yen japonais pour 57 millions d’euros contre 43 millions d’euros en 2012) dans le but de diversifi er ses placements. AXA France couvre son exposition au risque de devise à travers l’utilisation de forwards de devises (notionnel de 1. 806 millions d’euros contre 1. 712 millions d’euros en 2012). En Belgique, AXA est exposé au risque de change à travers les parts du portefeuille de réassurance libellé en dollar américain pour 79 millions d’euros (88 millions d’euros en 2012). Cette exposition au risque de devise est totalement couverte par des investissements en dollar américain pour un montant 174 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 de 111 millions d’euros au 31 décembre 2013 (122 millions couverts par des forwards de devises. L’exposition nette En Allemagne, AXA détient directement et indirectement au travers de fonds, des investissements libellés en devises étrangères pour 1. 475 millions d’euros en 2013 (1. 407 millions d’euros au 31 décembre 2012) dans le but de diversifi er ses investissements et de profi ter de la performance des marchés étrangers. Ces investissements sont principalement libellés en dollar américain. Le risque de change est couvert par l’utilisation de forwards de devises (notionnel de 1. 180 millions d’euros contre 746 millions d’euros en 2012), de swaps de devises (notionnel de 188 millions d’euros contre 176 millions d’euros en 2012) et de couvertures réciproques (gestion actif- passif dans la même devise pour €38 millions en 2013 contre Au Royaume-Uni et en Irlande, AXA est exposée au risque de change via ses fi liales AXA Insurance et AXA PPP Healthcare Limited qui opèrent en livres sterling, et via AXA Irlande. Ces entités ont cependant diversifi é leurs portefeuilles de placements en ligne en accord avec leurs objectifs de gestion • 1\. 179 millions d’euros (1. 208 millions d’euros en 2012) de placements en devises étrangères détenus directement, dont 1. 149 millions d’euros (essentiellement investis en obligations) sont couverts par des forwards de devises ou des swaps de devises. L’exposition nette de 30 millions d’euros vient principalement des actions en devises • 520 millions d’euros (332 millions d’euros en 2012) principalement investis dans des placements en devises étrangères, dont 490 millions sont couverts par des forwards de devises alors que le reste (30 millions) limite l’exposition des passifs de AXA PPP au risque de change. • des fonds alternatifs crédit libellés en dollar américain pour un montant notionnel de 221 millions d’euros intégralement La fi liale d’AXA en Irlande opère aussi en Irlande du Nord et gère de ce fait un portefeuille de contrats en livres sterling pour un montant d’environ 276 millions d’euros (284 millions d’euros en 2012), couverts par des placements dans la même devise de 280 millions d’euros (253 millions d’euros en 2012). Le segment dommages suisse est exposé au risque de change pour 5. 015 millions d’euros (environ 36 % des actifs) à fi n 2013, dont la majorité est couverte à l’aide de dérivés de devises. Dans la région Méditerranée et Amérique latine, les sociétés d’assurance dommages du Groupe n’ont pas d’exposition signifi cative au risque de change. Au 31 décembre 2013, ces pays couvrent 92 % des actifs (92 % en 2012) des sociétés dommages du Groupe. ■ Pour les activités d’assurance internationale (2 % des actifs du Groupe à fi n 2013 comparé à 2 % à fi n 2012) : AXA Corporate Solutions Assurance, de par la nature de son activité, porte des passifs d’assurance dont une part est libellée en devises étrangères, notamment en dollar américain (970 millions d’euros à fi n 2013 contre 996 millions d’euros en 2012) et, plus marginalement, en livre britannique (616 millions d’euros à fi n 2013 contre 635 millions d’euros en 2012). AXA Corporate Solutions Assurance porte des actifs libellés en devises étrangères à des fi ns de congruence au bilan. La congruence entre les actifs et les passifs en devises de la Société est ajustée sur une base régulière, mais est toutefois soumise aux aléas de la survenance des sinistres et de ■ Concernant les sociétés holdings (6 % des actifs du Groupe à fi n 2013 et à fi n 2012) : La politique de gestion des couvertures d’investissements nets en devises mise en place par la Société (AXA SA) depuis 2001 afi n de protéger les fonds propres consolidés du Groupe contre les variations de change s’effectue soit via des produits dérivés, soit via des dettes libellées en devises étrangères. Au 31 décembre 2013, les principales couvertures en place étaient les suivantes : Au 31 décembre 2013, les actifs de la Société (AXA SA) représentaient l’essentiel des actifs des holdings du Groupe. En complément de la gestion du risque de change assurée localement (utilisation d’instruments de change à terme), la Direction Centrale des Finances du Groupe pilote l’exposition globale au risque de change et en effectue un rapport trimestriel au Comité Financier du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE RISQUES LIÉS À LA GESTION DE L’EXPOSITION DE CHANGE ET DE LA DETTE Afi n d’optimiser la gestion fi nancière et le contrôle des risques fi nanciers des sociétés holdings, la Direction Centrale des Finances du Groupe a défi ni, formalisé et mis en place des normes de gestion ainsi que des principes de suivi et de mesure des risques fi nanciers. Ces normes validées par le Comité de Direction du Groupe sont conçues pour permettre une mesure homogène des positions de chaque entité du Groupe. La politique de gestion du risque de taux d’intérêt des holdings vise à suivre et limiter la variabilité de la charge fi nancière à moyen terme, et donc d’en protéger partiellement le niveau futur contre les fl uctuations de taux d’intérêt. Concernant le risque de change, l’objectif de la politique mise en place est de limiter la variabilité de l’actif net en devise en cas de variation des taux de change. Il s’agit donc de protéger partiellement ou totalement la valeur des investissements nets en devises dans les fi liales contre les variations de change et donc de réduire la variabilité des fonds propres consolidés du Groupe, mais aussi d’autres agrégats clés tels la liquidité, le ratio d’endettement et les ratios de solvabilité du Groupe. AXA vérifi e régulièrement sa stratégie de change et continuera de revoir l’effi cacité de celle- ci et le besoin éventuel de l’adapter en fonction des impacts sur le résultat, la valeur, la solvabilité, le ratio d’endettement et La Direction Centrale des Finances du Groupe est chargée d’établir des rapports consolidant les expositions aux risques de taux, de change et de liquidité, ainsi que la charge fi nancière de la Société. Ces documents intègrent également une Par ailleurs, des rapports de synthèse incluant les stratégies de couverture mises en place, sont communiqués et revus au moins trimestriellement par le Comité Financier du Conseil En outre, la Direction Centrale des Finances du Groupe suit étroitement les risques résultant d’éventuelles restrictions réglementaires ou autres sur la distribution de dividendes ou de réserves. Les fi liales opérationnelles du Groupe doivent respecter un certain nombre de réglementations locales en vigueur dans les pays où elles exercent leurs activités, comprenant notamment des ratios de solvabilité minimums et des restrictions sur les opérations avec des parties liées. Ces réglementations imposent une variété de restrictions et peuvent diminuer la capacité des fi liales opérationnelles du Groupe à verser des dividendes à la Société ou d’autres entités du Groupe, réduire leurs fonds propres, s’endetter, s’engager dans certains types de transactions avec d’autres sociétés du Groupe (incluant des prêts, des ventes d’actifs ou d’autres transactions fi nancières) ou prendre certaines mesures. Les projections de fl ux de trésorerie internes (y compris les distributions de dividendes) doivent donc prendre en compte ces contraintes et les possibles évolutions réglementaires Les risques de crédit sont défi nis comme le défaut potentiel d’une contrepartie à honorer ses engagements. Compte tenu des principales activités du Groupe AXA, deux grandes catégories de contrepartie font l’objet d’un suivi spécifi que en ■ les portefeuilles de placement détenus par les compagnies d’assurance du Groupe (hors actifs en représentation des engagements sur produits en Unités de Compte pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré) ainsi que par les banques et les sociétés holdings ; ■ les créances sur les réassureurs nées des opérations de cession en réassurance réalisées par le Groupe AXA. Le risque de concentration du Groupe AXA est piloté par différentes analyses réalisées au niveau du Groupe par émetteur, secteur et région géographique, en plus des procédures locales et des limites par émetteur mises en place 176 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Ces limites permettent de gérer le risque de défaut d’un émetteur donné, en fonction de la note moyenne de crédit de toutes les obligations de cet émetteur (entreprises, états, entreprises d’état et agences) et de prendre en compte l’ensemble de l’exposition du Groupe AXA à ces émetteurs à travers le risque de contrepartie sur la dette obligation, action, Le respect des limites est garanti par le Groupe à travers une gouvernance spécifi que. Le Comité de risque de crédit du Groupe gère, sur une base mensuelle, les expositions des émetteurs au-delà des limites acceptées et détermine les actions en cas de risque de concentration excessive. L’équipe de crédit Groupe fournit une analyse indépendante des gestionnaires d’actifs du Groupe, en plus des équipes de gestion des investissements. Le comité de gestion actif-passif Groupe (ALM Supervisory Committee) est régulièrement tenu 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Au 31 décembre 2013, le portefeuille obligataire (372,0 milliards d’euros), ventilé par notation fi nancière, se présente comme Les politiques de diversifi cation et d’analyse du risque de crédit, notamment au travers des informations de notation fi nancière, sont mises en œuvre par les Directions des Investissements et suivies par les équipes de Risk Management. Au 31 décembre 2013, les obligations d’État à la juste valeur (215 milliards d’euros), ventilées par pays, se présentent Au 31 décembre 2012, la ventilation par notation fi nancière du portefeuille obligatoire (389,8 milliards d’euros) s’établissait comme suit : AAA (19 %), AA (37 %), A (18 %), BBB (19 %), BB et en dessous (3 %), et autres (4 %). Les changements de notation par rapport à 2012 sont essentiellement liés à l’évolution du marché de la dette conduisant à des baisses de notations en 2013. L’exposition du Groupe aux dettes souveraines et associées, émises par les gouvernements grecs, irlandais, italiens, portugais et espagnols se présente comme suit : Les montants présentés se réfèrent aux dettes souveraines et associées disponibles à la vente ou comptabilisées à la juste valeur par résultat. Les montants nets sont présentés en 100 % part du groupe. Les montants nets correspondent aux montants après les effets d’impôts différés et de la comptabilité refl et relative à la participation aux bénéfi ces, aux frais d’acquisition reportés ainsi qu’aux valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis. Les montants nets pourraient être amenés à évoluer en fonction du calendrier de ces pertes potentielles ainsi que de l’environnement réglementaire local. L’augmentation des plus ou moins-values latente est liée à la baisse des taux d’intérêt dans toutes les zones géographiques et plus particulièrement sur la dette souveraine italienne. Aucune charge de dépréciation relative à l’exposition du Groupe aux dettes souveraines et associées émises par les gouvernements grecs, irlandais, italiens, portugais et espagnols n’a été comptabilisée au cours de l’année 2013 et I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Au 31 décembre 2013, la ventilation économique de la valeur totale des ABS (10,3 milliards d’euros hors actifs et activités détenus à la vente, ainsi que les CMO et « Agency pools ») est : Au 31 décembre 2013, le nominal des positions prises au travers de dérivés de crédit s’élève à 17,6 milliards d’euros (1) de CDS (total cumulé de 7,5 milliards de position acheteuse et 10,1 milliards de position vendeuse), détaillés de la manière 3,5 milliards de protections achetées pour couvrir le risque de crédit, au regard de certains investissements principalement dans des obligations émises du secteur ii. 4,0 milliards de protections achetées dans le cadre de la stratégie de « negative basis trade » consistant à acheter des obligations et des protections portant sur le même nom, essentiellement au Japon (2,2 milliards d’euros), en Suisse (1,1 milliard d’euros) et à Hong Kong (0,3 milliard iii. 10,1 milliards d’euros de protections principalement en tant qu’alternative à l’achat direct d’obligations émises du secteur privé en détenant des obligations d’état et en vendant simultanément des couvertures sur des obligations émises du secteur privé de grande qualité. Ce type de stratégie de Gestion Actif- Passif est souvent mis en place afi n de compenser le manque de profondeur ou de liquidité de certains marchés tout en prenant un risque de crédit synthétique. Les limites appliquées aux émetteurs prennent en compte ces Au 31 décembre 2013, la ventilation des obligations sous- jacentes de ces CDS par notation fi nancière est la suivante : (a) Y compris quelques ABS locatifs et opérationnels. Au 31 décembre 2013, l’exposition nette d’AXA aux prêts hypothécaires « subprime » résidentiels et « Alt-A » aux États- Unis s’élève à environ 0,7 milliard d’euros (dont 6 % sont notés Au 31 décembre 2012, la ventilation économique de la valeur totale des ABS (10,1 milliards d’euros hors les actifs et activités détenus à la vente, ainsi que les CMO et Agency pool ABS) était la suivante : 40 % de CLO, 11 % d’ABS de prêts à la consommation, 19 % de CDO, 13 % d’ABS de prêts d’immobilier d’entreprise, 9 % d’ABS de prêts hypothécaires américains « primes », 7 % de US Subprime & Alt-A et 2 % de Non-Conforming RMBS. Au 31 décembre 2012, l’exposition nette d’AXA aux prêts hypothécaires « subprime » résidentiel et « Alt-A » aux États-Unis s’élevait à environ 0,7 milliard d’euros (dont 4 % sont notés AA ou AAA). Le Groupe, dans le cadre de la gestion de ses investissements et de son risque de crédit, met en place des stratégies faisant appel aux dérivés de crédit, principalement aux Credit Default Swaps (CDS). Ces instruments sont utilisés comme alternative aux obligations d’entreprises, quand ils sont associés à des obligations d’État, mais aussi comme outil de protection contre le risque de concentration sur un émetteur ou un portefeuille Dans le cas des CDOs, le risque de crédit est suivi de manière spécifi que à ce type d’instrument en relation avec les tranches détenues et quelle que soit la nature des collatéraux (obligations Risque de contrepartie lié aux dérivés AXA gère activement le risque de contrepartie lié à ses dérivés de gré à gré via une politique générale Groupe, qui intègre des limites de risques et des procédures de suivi de l’exposition. Les limites d’exposition sont spécifi ques à chaque contrepartie, suivant un système de sélection et de notation interne. Cette politique intègre aussi des procédures quotidiennes à hebdomadaires de collatérisation sur la majorité (1) Ce montant donne une vision comptable c’est-à-dire 100 % des actifs détenus directement et via les fonds consolidés « Core Block » et exclut les dérivés de crédit dans les fonds non consolidés, en ligne avec la Note 20 des notes aux comptes consolidés. Le Groupe détient 18,5 milliards d’euros (montant notionnel) de dérivés de crédit en incluant les fonds consolidés « Satellite » (0,8 milliard d’euros). 178 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Afi n de gérer l’exposition du Groupe au risque de défaut d’un réassureur, un comité de sécurité est chargé d’évaluer la qualité des réassureurs ainsi que les engagements admissibles. Ce comité est sous l’autorité conjointe du Group Risk Management et d’AXA Global P&C. Le risque est suivi pour éviter une exposition excessive à un réassureur en particulier. Le comité de sécurité se réunit mensuellement (plus fréquemment lors des périodes de renouvellement) et détermine les actions qui s’imposent pour limiter l’exposition du Groupe au risque de En outre, le Groupe recense et analyse son exposition vis- à-vis de l’ensemble des réassureurs en intégrant l’ensemble des positions avec ces derniers (sinistres, primes, provisions, Les 50 plus importants réassureurs du Groupe en 2013 représentent 89 % de la part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement (contre La ventilation par notation de la totalité des réserves cédées aux réassureurs au 31 décembre 2013 (17,8 milliards d’euros) se présentait de la manière suivante : La rubrique « Autres » comprend les réserves cédées à des pools de réassurance, les réserves cédées à des réassureurs avec lesquels le Groupe AXA travaille peu (au-delà du 50e rang) ainsi qu’à des réassureurs non notés par les principales Au 31 décembre 2012, la ventilation par notation de la totalité des réserves cédées aux réassureurs (10,6 milliards d’euros) s’établissait comme suit : AA (51 %), A (20 %), BBB/BB/B (11 %), et Autres (18 %). À fi n 2013, l’actif de placement total des activités bancaires représente un total de 32,7 milliards d’euros (30,5 milliards Les activités bancaires d’AXA se limitent principalement à de la banque de détail, distribuant des produits simples d’investissement et de crédit. Les règles de gestion des risques dans l’activité bancaire sont en ligne avec les limites de Risk Appetite et reposent sur : ■ des fonctions dédiées sur le risque de contrepartie et crédit avec des comités de risques en place ; ■ un suivi continu des expositions du portefeuille aux obligations souveraines, institutions internationales et aux ■ l’adéquation aux standards Groupe sur ■ une gestion stricte des risques de marché, de l’adéquation actif-passif, du risque de change et des taux d’intérêts ainsi qu’une politique stricte de gestion du collatéral pour les Les risques de crédit dans les banques sont : ■ le risque de crédit, résultant des activités classiques de banque commerciale avec l’octroi de prêts immobiliers et autres types de prêts aux clients particuliers et petites entreprises. Le suivi et le contrôle du risque de crédit sont réalisés tout d’abord grâce à une sélection prudente des risques (par exemple en Belgique, les modèles de scoring sont régulièrement revus pour s’assurer que la sélection des risques est en accord avec le Risk Appetite de la banque), et un suivi continu des portefeuilles par les équipes de Management Produits et de Gestion des Risques ; ■ le risque de crédit, résultant des activités d’investissements. À ce jour l’activité est limitée et de solides procédures de Les risques de crédit sont revus fréquemment par le Directoire de chaque banque et sont soumis à la régulation bancaire en place. Par exemple, les processus de mesures du capital économique et de planning stratégique pour AXA Bank Europe prennent en compte le capital requis pour couvrir les principaux risques, le capital requis pour la croissance future, les bénéfi ces de diversifi cation entre les risques, les besoins de liquidité et les résultats des stress testing. L’activité bancaire chez AXA a pour double objectif de satisfaire les obligations en capital réglementaires et de rester suffi samment capitalisé en ligne avec le modèle AXA de capital I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Les fi liales d’assurance du Groupe sont en charge du suivi des risques et notamment des risques d’assurance liés à la souscription, la tarifi cation et la revue des provisions techniques en s’appuyant sur un ensemble d’outils actuariels. Elles sont aussi responsables de s’adapter aux évolutions des cycles du marché de l’assurance et plus généralement aux modifi cations de leur environnement politique et économique. De plus, les risques d’assurance, aussi bien en Vie, Épargne, Retraite qu’en Dommages, sont aussi suivis par 4 processus majeurs, défi nis au niveau du Groupe, mais déclinés conjointement par les équipes de Risk Management centrales ■ analyse de la tarifi cation et de la profi tabilité ajustée du risque pour les nouveaux produits, préalablement à leur lancement, qui vient compléter des règles solides de souscription ; ■ l’optimisation des stratégies de réassurance afi n de limiter certaines expositions dites de pointe au niveau du Groupe pour protéger notre solvabilité et réduire la volatilité de nos ■ revue des provisions techniques ; ■ Initiative Risque émergents pour partager l’expertise avec les équipes de souscription et les communautés de risques. ■ des stress tests sur les principales hypothèses fi nancières et techniques sont nécessaires pour garantir que tous les ■ les rapports de tarifi cation des principaux produits sont envoyés au GRM, qui fournit un reporting groupe trimestriel. Ce cadre d’analyse de la rentabilité est aussi utilisé en dommages comme un outil régulier d’audit des risques et de la profi tabilité pour la souscription de risques, conservant le principe de décision locale s’appuyant sur une procédure d’approbation documentée. Son objectif est triple : ■ avant le lancement des produits : s’assurer que les nouveaux risques souscrits ont fait l’objet d’une approbation formelle au terme d’un processus robuste avant d’être offerts aux ■ pendant la vie du produit : s’assurer de la rentabilité et du contrôle des risques des affaires souscrites en Dommages ■ ce cadre de rentabilité vient compléter des règles de souscription afi n de s’assurer que les risques souscrits sont bien dans les limites de risques défi nies par le Groupe et que la création de valeur refl ète une tarifi cation effective des Afi n d’assurer une vue consolidée des risques d’assurance, le GRM a développé et déployé des modèles et indicateurs pour mesurer les risques de manière homogène à travers le Groupe. Ceci permet de vérifi er que notre exposition reste bien dans les limites Groupe de notre appétit aux risques sur les dimensions Ce cadre homogène comprend notamment la gouvernance liée à l’encadrement du développement de produits tel qu’évoqué au paragraphe précédent. En Vie et Épargne, ces outils permettent de réaliser des études multipays sur les risques de mortalité/longévité. Le Groupe AXA suit de manière régulière son exposition à ces risques et utilise les résultats de ces travaux afi n d’optimiser ses gammes de produits et ses couvertures de réassurance. Ces analyses d’exposition sont complétées par les modèles de risques avancés en Vie En Dommages également, les outils cités précédemment permettent d’analyser, sur une base mondiale, les cycles de marché, l’élasticité des prix, les risques de contreparties des assureurs, la déviation dans les réserves et catastrophes naturelles. Ces résultats sont en priorité utilisés pour optimiser la protection du Groupe (via la réassurance ou la titrisation) et Dans chaque fi liale Vie et Épargne, le Groupe AXA a mis en place un cadre de validation s’appuyant notamment sur les résultats des calculs de capital économique du modèle interne AXA (STEC – Short Term Economic Capital) pour s’assurer que chaque nouveau produit fait l’objet d’un processus d’approbation avant d’être mis en vente. Cette approche harmonisée facilite le partage de l’innovation produit à travers le Groupe. Ces procédures sont défi nies par GRM et adaptées Les principales caractéristiques de ces procédures sont : ■ la décision locale de lancement d’un produit doit résulter aux Standards AXA en termes de caractéristiques produits, tarifi cation, gestion actif-passif et concernant les aspects et de réputation. Pour les produits de type « Variable Annuities » avec des garanties, ainsi que pour les produits de dépendance, la gouvernance locale est complétée par une revue centralisée réalisée par la Direction des Risques Groupe, avec soumission au Comité de Direction du Groupe ■ les garanties et options comprises dans les produits doivent être quantifi ées en utilisant des méthodes stochastiques conformes aux marchés afi n de mesurer leur « coût de fabrication » réel. Les analyses de rentabilité des capitaux à travers de multiples scénarios fournissent également une meilleure compréhension des risques d’inadéquation actif- passif et d’exigence de capital à un stade précoce de la vie 180 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 L’achat de réassurance constitue un élément important de gestion des activités d’assurance du Groupe et du pilotage de Pour les activités Dommages et Vie, Épargne, Retraite, la politique de réassurance du Groupe AXA est mise en œuvre ■ le placement des traités de réassurance est principalement effectué de manière centralisée par ses fi liales AXA Global P&C et AXA Global Life ; ■ ce placement est précédé d’analyses et de modélisations d’AXA Global P&C, AXA Global Life et du GRM, afi n la qualité et le coût des protections de réassurance. Ces modélisations appréhendent les risques de fréquence mais également, et de manière spécifi que, les risques de sévérité en Dommages (catastrophes naturelles, inondations, tremblements de terre) et Vie (mortalité, risque de concentration géographique) ; ■ l’estimation des risques catastrophiques est faite en se fondant sur plusieurs modèles de marché. Même si ces logiciels sont clés pour poursuivre les discussions avec les réassureurs, ils sont régulièrement réévalués au sein du GRM pour les adapter aux spécifi cités du portefeuille AXA. Ces travaux de centralisation et d’harmonisation sur la réassurance pour les activités Vie, Épargne, Retraite sont fondés sur le même schéma que pour les activités dommages. Mise en œuvre de la stratégie de réassurance : rôle d’AXA Global P&C Afi n de créer une protection adaptée et optimisée, les différentes fi liales opérationnelles du Groupe placent leurs besoins en matière de réassurance via AXA Global P&C. Alors qu’une faible partie (10-20 %) de la plupart des traités locaux est placée directement sur le marché domestique de la réassurance des risques, la part restante est mutualisée au niveau d’AXA Global P&C pour constituer des « pools » internes de réassurance par nature de risque souscrit. La structure de ces pools est défi nie afi n de protéger effi cacement le Groupe dans le cadre du Risk Appetite. Afi n de protéger ces pools, des couvertures spécifi ques sont construites en utilisant soit le marché traditionnel de la réassurance, soit les marchés fi nanciers à travers la titrisation À l’inverse des autres pools internes de réassurance où le risque est mutualisé au niveau d’AXA Global P&C, 95 % du résultat net du pool Dommages aux biens est rétrocédé aux Enfi n, comme décrit dans la section précédente sur le risque de crédit, ces travaux d’analyse et de placement des risques aux réassureurs sont complétés par un suivi régulier de l’exposition du Groupe AXA à ses principaux réassureurs afi n de s’assurer que les expositions cumulées restent bien dans les limites de risque défi nies par le Groupe. Le risque lié au provisionnement fait l’objet d’un suivi spécifi que par les entités opérationnelles. Des provisions pour sinistres à payer doivent être constatées dès leur déclaration ou leur survenance. Ces provisions sont évaluées individuellement pour chaque dossier, par les départements sinistres. Des provisions complémentaires pour sinistres survenus non encore déclarés (IBNR) et des provisions pour sinistres survenus déclarés mais insuffi samment provisionnés (IBNER) sont également constatées par les actuaires. Diverses méthodes statistiques et actuarielles sont utilisées pour effectuer ces évaluations. Ces évaluations sont dans un premier temps conduites localement par les départements techniques en charge puis font l’objet de revues pour une seconde opinion par les équipes locales de gestion des risques ou par les experts techniques externes. Les actuaires en charge de l’évaluation des provisions pour sinistres à payer en Dommages ne se basent pas sur une seule méthode mais sur plusieurs approches telles que : ■ les méthodes basées sur le développement des sinistres (payés ou encourus) à partir de triangulations (de type « Chain-Ladder », « Link Ratio ») pour lesquelles les évolutions passées sont appliquées à chaque exercice de survenance ou de souscription, afi n de les projeter jusqu’à leur développement fi nal estimé ; ■ les méthodes basées sur les ratios sinistres à primes (S/P) (par exemple la méthode S/P ultime) ; ■ les méthodes mixtes combinant des données internes et ■ les méthodes basées sur les estimations de fréquence et de La segmentation d’analyse varie selon différents critères tels que les spécifi cités des produits, la localisation géographique, les canaux de distribution, la réglementation locale ou d’autres facteurs, afi n d’obtenir une base homogène de sinistres et assurer ainsi une analyse pertinente des provisions. Les hypothèses sont choisies à l’issue d’échanges avec les gestionnaires de sinistres, les actuaires responsables de la tarifi cation, les souscripteurs et d’autres départements Pour la ventilation des provisions techniques dommages et assurance internationale, merci de se référer à la Note 21 de la Partie 4 « États fi nanciers Consolidés ». La répartition des provisions mathématiques en fonction de la nature des produits et donc des engagements du Groupe AXA vis-à-vis de ses clients, est la suivante : ■ 22 % à fi n 2013 (20 % à fi n 2012) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits en Unités de Compte sans risque signifi catif pour le Groupe. Sont inclus dans cette catégorie, les produits accordant une garantie sur le capital investi en cas de décès. Sur ces produits, les performances des marchés fi nanciers sont pour l’essentiel répercutées aux assurés. Au global, elles ne présentent donc qu’un risque de marché limité pour le Groupe au travers de la réduction de la valeur pour I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE ■ 11 % à fi n 2013 (11 % à fi n 2012) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits en Unités de Compte avec garanties fi nancières associées accordées par la compagnie d’assurance. Les stratégies de réduction des risques les plus appropriées sont mises en • des produits dérivés sont utilisés dans le cadre des risques liés aux garanties plancher sur les produits d’épargne en Unités de Compte afi n de couvrir les risques de marché associés à ces garanties accordées en cas de décès (Guaranteed Minimum Death Benefit ou GMDB), en cas de sortie en rente (Guaranteed Minimum Income Benefit ou GMIB), en cas d’accumulation (Guaranteed Minimum Accumulation Benefit ou GMAB) et dans le cadre de rachat (Guaranteed Minimum Withdrawal Benefit ou GMWB), • le comportement des assurés sur ces produits spécifi ques, notamment les taux de rachat, la mortalité/longévité et les taux de sorties en rente, sont suivis de manière régulière et sur ces critères en fonction des situations de marché ; ■ 13 % à fi n 2013 (15 % à fi n 2012) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits sans ■ 21 % à fi n 2013 (21 % à fi n 2012) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe concernent des produits offrant des taux garantis mis à jour chaque année et pour un an. Les risques en cas de baisse des taux durable dans les marchés fi nanciers sont donc limités sur ce type de produits, qui concernent principalement certains contrats en France ainsi que les contrats collectifs au Japon. Des programmes de produits dérivés sont souvent mis en place pour protéger les obligations à long terme du risque de remontée des taux ■ 32 % à fi n 2013 (34 % à fi n 2012) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent le reste des produits tels que les branches prévoyance et santé. Ces provisions assurent à la fois une garantie de rachat et dans certains cas un taux garanti sur le long terme. Les risques associés sont gérés de la manière suivante : • les produits non sensibles aux rachats sont généralement adossés à des obligations dont les échéances et les taux permettent de servir les garanties données afi n de réduire autant que possible le risque de réinvestissement, • des programmes de couverture utilisant des instruments dérivés sont éventuellement mis en place, afi n d’assurer une protection en cas de risque de baisse (floor) ou de • les autres produits sont gérés avec les surplus nécessaires Les risques émergents sont les risques qui peuvent se développer ou qui existent déjà et évoluent constamment. Les risques émergents sont ainsi caractérisés par un haut degré À travers son initiative Risques Émergents, AXA a mis en place des procédures d’identifi cation et quantifi cation des risques émergents, identifi és comme pouvant évoluer dans le temps et devenir signifi catifs pour le Groupe. Cette initiative permet de partager l’expertise avec les équipes de souscription et les communautés de risques, mais aussi de défi nir une politique La surveillance des risques émergents est organisée à travers un processus de détection incluant une veille sur les publications scientifi ques, les décisions de justice, etc. Les risques sont pilotés et classés dans une cartographie des risques constituée de quatre sous-groupes (légaux, environnementaux, socio- économiques et technologiques). Un groupe de travail annuel est lancé sur le risque prioritaire pour le Groupe afi n d’analyser son impact potentiel en termes d’assurance. En développant ses relations avec la recherche, et en soutenant les projets innovants en matière de risques environnementaux, le Fonds AXA pour la recherche (voir annexe VII ) est un contributeur clé de l’engagement d’AXA de mieux comprendre En cherchant à développer des solutions nouvelles, en fournissant ses conseils de gestion des risques et en contribuant activement au débat général sur les différents domaines, avec d’autres acteurs majeurs du marché, AXA contribue à promouvoir une meilleure compréhension et anticipation des risques émergents et participe au développement durable. 182 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 AXA a défi ni un cadre d’analyse pour identifi er et quantifi er le risque opérationnel qui pourrait provenir d’une défaillance de l’organisation, des systèmes, d’origine humaine ou bien résultant d’un événement externe. S’assurer de la pertinence des processus mis en place pour maîtriser ces risques est un des piliers des fonctions du Risk Management. S’inspirant des principes retenus par le Comité de Bâle pour la supervision des activités bancaires, AXA défi nit le risque opérationnel comme le risque de perte résultant de l’inadaptation ou de la défaillance de procédures, d’individus ou de systèmes. Cette inadaptation ou défaillance peut provenir de causes internes ou externes. Cela couvre les risques juridiques ainsi que les impacts fi nanciers du risque de réputation, mais exclut les risques provenant de décisions AXA a défi ni un cadre Groupe unique pour l’identifi cation, la quantifi cation et le suivi des principaux risques opérationnels en s’appuyant sur le déploiement d’un outil commun. Une typologie commune de risques opérationnels est défi nie au travers de 7 catégories de risque : fraude interne, fraude externe, pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail, clients, produits et pratiques commerciales, dommages aux actifs corporels, interruption d’activité et dysfonctionnements des systèmes, exécution, livraison et Les exigences quantitatives et qualitatives ont été défi nies. ■ les principaux risques opérationnels ainsi que plusieurs scénarios extrêmes transversaux pour le Groupe sont identifi és et quantifi és dans chaque entité opérationnelle selon une approche d’évaluation prospective des risques, s’appuyant notamment sur des avis d’experts. Ces risques sont ensuite agrégés au travers de méthodes actuarielles permettant d’estimer la charge en capital à allouer en couverture des risques opérationnels et reprenant des modèles avancés. Cette approche en matière de risque opérationnel est intégrée dans la gouvernance locale par une validation par la Direction Générale des entités afi n de s’assurer de la pertinence des actions correctives et préventives mises en place pour les principaux risques ; ■ en outre, un processus de collecte de pertes et d’incidents est en place dans les principales fi liales du Groupe afi n de suivre et de maîtriser les pertes opérationnelles réelles mais aussi comme une source d’information permettant de s’assurer de la cohérence des hypothèses prises par les entités dans leurs évaluations des risques opérationnels. AXA a défi ni un cadre complet pour protéger son image notamment concernant la communication à ses actionnaires, clients, employés, et plus généralement la communauté fi nancière sur la solidité fi nancière via : ■ une communication ajustée et journalière aussi bien en interne qu’en externe (via intranet et une hotline spécifi que pour répondre aux questions des actionnaires et des employés, lettres envoyées à nos clients et divers articles sur ■ un suivi continu de notre image/réputation en ligne (via un outil de suivi sur le web et dans les médias) ; ■ une vaste communication par notre équipe de management Il y a plusieurs années, AXA a adopté le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA (« le Code »). Ce Code a été mis à jour en 2006 puis partiellement en 2011. La version en vigueur de ce Code est disponible sur le site du Groupe (www.axa. com). Le Code défi nit les règles de bonne conduite des affaires au quotidien et couvre plusieurs sujets, tels que des règles spécifi ques sur les confl its d’intérêts, la négociation de titres de la société AXA et de ses fi liales cotées. la confi dentialité et le contrôle des informations sensibles, ainsi que la Conservation AXA est résolument engagé dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le fi nancement du terrorisme. L’esprit de cette lutte anti-blanchiment est consigné dans une charte qui a été adoptée initialement en 2002. Sur la base de cette charte, chaque entité du Groupe AXA est tenue de mettre en place des procédures reprenant les principes et standards du Groupe venant s’ajouter aux réglementations locales applicables et de nommer un responsable anti-blanchiment. Le principe « connaître le Client » est ici essentiel et sous-tend toute transaction. La charte du Groupe est revue et modifi ée régulièrement en tenant compte de l’évolution du cadre I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Pour de plus amples informations sur le cadre réglementaire dans lequel AXA opère, en ce compris les différents risques réglementaires auxquels la Société et ses fi liales sont soumis, nous vous invitons à consulter la Section 3.1 « Cadre réglementaire » de la Partie 3 du présent Rapport Annuel. Pour de plus amples informations, nous vous invitons à consulter la Partie 4 « États fi nanciers consolidés » – Note 31 « Contentieux » du présent Rapport Annuel. En matière sociale, les enjeux majeurs d’AXA consistent à fi déliser ses collaborateurs et à se mettre en position d’attirer En matière environnementale, les enjeux d’AXA sont assez faibles du fait de la nature de ses activités globalement peu Pour de plus amples informations sur le sujet, veuillez vous La politique générale du Groupe AXA en matière d’achat de couverture d’assurance des risques en propre est largement décentralisée. Les fi liales sont responsables de l’identifi cation des risques et de l’achat de leurs assurances, comme l’assurance biens et responsabilité civile de leurs expositions locales et les conditions de marché. Conformément aux principes généraux de gouvernance, les fi liales peuvent se couvrir auprès d’assureurs externes ou auprès d’un assureur AXA Global P&C est cependant mandatée pour acheter certaines couvertures d’assurances transversales pour des risques communs à toutes les entités du Groupe AXA. Ces assurances couvrant la responsabilité civile des mandataires sociaux, la responsabilité civile professionnelle et la fraude sont l’ensemble des entités du Groupe AXA à l’exception d’AXA Equitable et de ses fi liales, qui ont traditionnellement mis en place une couverture sur leurs marchés locaux ; ■ les couvertures d’assurance du Groupe révisées et validées annuellement afi n de s’assurer des meilleurs standards du marché en matière de conditions, prix, limites et de protection globale. Les assureurs retenus sont reconnus comme les leaders internationaux de leur branche et pour 184 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 d’investissement d’AXA est principalement régie par gestion actif-passif (ALM). L’objectif principal de toute décision d’investissement est de garantir qu’AXA puisse répondre à ses engagements et ses obligations envers ses assurés à tout moment, de protéger la solvabilité du Groupe et de ses entités et de générer des rendements élevés dans la durée. et de la gestion actif-passif (ALM) couvrant tout le Groupe. Son rôle comprend l’alignement de la stratégie d’investissement d’AXA avec la stratégie plus large du Groupe, en visant une meilleure coopération entre les entités, en améliorant la méthodologie et en pilotant les décisions d’investissement. Le Directeur des Investissements du Groupe dirige le département central « Investissements et Gestion actif-passif » et rapporte au Directeur Financier du Groupe. Au sein des entités locales, les activités d’investissement et de gestion actif-passif sont pilotées par les Directeurs des Investissements locaux. Ces derniers gèrent leur portefeuille local en veillant à optimiser le couple rendement/risque et sont en relation étroite avec les gestionnaires d’actifs et les parties prenantes locales. Ils sont en particulier responsables de la performance des investissements ainsi que de l’implémentation et du déploiement d’une gestion actif-passif effi cace. Afi n de coordonner effi cacement les processus de décision locaux et globaux, les décisions au sein de la communauté des investissements sont prises par deux principaux organes ■ le Group Investment Committee co-présidé par le Directeur Général Délégué et le Directeur Général d’AXA France. Ce comité défi nit la stratégie d’investissement, gère l’allocation tactique des actifs, évalue les opportunités de nouveaux investissements et pilote la performance des investissements ■ l’Asset-Liability Management Supervisory Committee pour lequel le département Investissements et Gestion actif-passif est aussi un acteur majeur – Se reporter à la Section 3.3 de ce rapport pour plus de détails. Un comité Investissements et ALM est organisé au sein de chaque entité du Groupe ; ce dernier fonctionne autour d’un cahier des charges approuvé par le Conseil d’Administration Ces comités sont responsables, entre autre, de la défi nition de l’allocation stratégique d’actifs, de l’approbation et du suivi des investissements, du respect des obligations locales et du déploiement des initiatives d’investissements syndiquées par L’objectif de la gestion actif-passif est de faire correspondre les actifs avec les engagements pris lors de la vente des polices d’assurance. L’objectif est de défi nir l’allocation stratégique d’actifs de façon à ce que ces engagements puissent être respectés avec le plus haut niveau de confi ance, tout en maximisant le retour sur investissement attendu. Les études actif-passif sont réalisées par le département Investissements & Gestion actif-passif avec le soutien des gestionnaires d’actifs et des gestionnaires de risque locaux. Ils utilisent des méthodologies et des outils de modélisation qui développent des scénarios déterministes et stochastiques du comportement possible des engagements d’un côté (au passif du bilan) et du comportement des marchés fi nanciers de l’autre (à l’actif du bilan) tout en prenant en compte les interactions existantes entre ceux-ci. Sur la partie actifs, de telles études ont pour objectif de maximiser le retour sur investissement attendu du portefeuille en fonction d’un niveau de risque préalablement défi ni. De plus, plusieurs contraintes additionnelles sont prises en compte, telle que les contraintes de capital imposées par Solvency II, la stabilité des revenus, la protection de la marge de solvabilité, la préservation de la liquidité, ainsi que l’adéquation du capital aux exigences locales et consolidées. Les contraintes de gestion actif-passif sont aussi prises en compte lors de la conception de nouveaux produits, dans le I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3 3.4 COMMUNAUTÉ INVESTISSEMENTS ET ORGANISATION cadre du processus d’approbation des produits d’assurance (voir partie « risques d’assurance – approbation produit »). Au niveau de l’entité locale, l’allocation stratégique d’actifs défi nie par l’étude de gestion actif-passif doit être approuvée par le département de gestion des risques local, en veillant en particulier au respect des limites prédéfi nies d’appétence au risque, avant d’être validée par le comité d’investissement et ALM local. L’allocation stratégique d’actifs autorise de prendre une position tactique, dans les limites accordées. les nouvelles structures, sont soumises à un processus Approval Process). L’IAP assure que les caractéristiques clés de l’investissement sont analysées. Ces caractéristiques correspondent aux attentes sur les risques et la performance de l’investissement, l’expérience et l’expertise des équipes de gestion des investissements, ainsi que les enjeux comptables, fi scaux, légaux et de réputation. Pour tout investissement signifi catif, le processus d’approbation des investissements est réalisé au niveau du Groupe notamment si plusieurs entités réalisent le même investissement. Dans ce cas, la réalisation complète du processus est soumise à la production d’une seconde opinion indépendante de la part du Group Risk Management. Cette approbation peut être complétée par chaque entité en cas de particularités réglementaires locales (taxes, spécifi cités comptables…). Les produits qui requièrent un programme de couverture basé sur des dérivés sont défi nis avec le soutien des équipes dédiées au sein d’AXA Bank Europe, d’AXA Investment Managers, d’AllianceBersnstein, d’AXA US et d’AXA SA. De la même façon, ce dispositif assure que toutes les entités bénéfi cient de l’expertise technique, d’une protection juridique et d’une bonne exécution des transactions dans le cadre de la Les stratégies de dérivés sont systématiquement revues et validées par les comités Investissements et ALM locaux. De plus, il existe une séparation des responsabilités entre les celles qui exécutent les transactions, et celles qui réalisent les opérations et gèrent les relations avec les dépositaires. Cette séparation des responsabilités vise à éviter tout confl it d’intérêt. Les risques de marché et risques de crédit provenant des dérivés sont régulièrement revus en fonction des contraintes de gestion (appétit au risque, modèle interne…). Ce pilotage est conçu de manière à ce que les risques de marché et de crédit, en provenance des instruments monétaires ou dérivés, soient contrôlés de manière appropriée et restent dans les Le risque juridique est traité à travers la défi nition d’un accord cadre standardisé. Les entités opérationnelles d’AXA ne peuvent avoir recours aux dérivés que si elles sont couvertes par une documentation légale conforme aux exigences du standard Groupe. Tout changement par rapport à certaines réserves réglementaires (défi nies dans le standard Groupe) doit être approuvé par le Group Risk Management. De plus, le groupe dispose d’une politique centralisée du risque de contrepartie. Le Group Risk Management a établi des règles sur les contreparties autorisées, les exigences minimales concernant le collatéral et les limites d’exposition Le risque opérationnel relatif aux dérivés est mesuré et géré dans le cadre de la gestion des risques opérationnels. De plus, l’exécution des ordres d’achat/vente de dérivés est centralisée au sein d’équipes dédiées réduisant ainsi le risque opérationnel. Le risque de valorisation est traité par des équipes d’experts. Ces dernières évaluent de manière indépendante les positions de dérivés afi n d’obtenir la comptabilisation appropriée, le paiement et la gestion du collatéral mais aussi les prix proposés par les contreparties dans le cas où une entité souhaiterait initier, interrompre de façon prématurée ou restructurer des dérivés. Un tel savoir-faire nécessite un haut niveau d’expertise qui repose sur une analyse rigoureuse du marché et sur la capacité à suivre les techniques les plus avancées pour les Pour une part signifi cative de ses investissements, AXA a recourt à l’expertise de gestionnaires d’actifs. ■ Les entités AXA locales confi ent la gestion quotidienne de leur portefeuille d’actifs aux deux entités de gestion d’actifs du Groupe : AXA Investment Managers et AllianceBernstein. analysent et vérifi ent la performance de leurs gestionnaires ■ Afi n de bénéfi cier d’expertises particulières ou d’accéder à des régions spécifi ques, AXA peut aussi confi er la gestion de ses actifs à des gérants externes. Dans ces cas, une analyse détaillée dudit gérant est réalisée par les communautés d’investissements et de risque ; de plus un suivi régulier des investissements est instauré au niveau local et global. 186 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE 4.3 ÉTAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS NOTE 3 Compte de résultat sectoriel NOTE 4 Gestion des risques nancières et du risque d’assurance NOTE 6 Valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance vie acquis NOTE 7 Frais d’acquisition reportés et assimilés NOTE 10 Titres mis en équivalence NOTE 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie NOTE 13 Capitaux propres et intérêts minoritaires NOTE 14 Passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement NOTE 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire NOTE 16 Provisions pour risques et charges NOTE 17 Dettes de nancement NOTE 18 Dettes (hors dettes de nancement) NOTE 21 Chiffre d’affaires et passifs sectoriels NOTE 22 Résultat nancier hors coût de l’endettement net NOTE 23 Résultat net des cessions en réassurance NOTE 24 Charges liées aux dettes de nancement NOTE 25 Analyse des charges par nature NOTE 29 Actifs et passifs éventuels et engagements NOTE 30 Honoraires des contrôleurs légaux des comptes NOTE 32 Événements postérieurs à la clôture 4.7 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION Valeur des portefeuilles de co ntrats des sociétés d’assurance acquis (c) Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par Placements des entreprises du secteur bancaire et autres activités 14 Part des réassureurs dans des passifs liés à des contrats d’assurance 14 Participation aux bénéfi ces différée active Créances nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Créances nées d’opérations de réassurance cédée Actifs destinés à la vente dont actifs relatifs à des abandons d’activité 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie Tous les placements sont présentés net de l’effet des instruments dérivés liés. (a) Avant 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre et aux taux du 31 décembre 2012. En 2013, AXA Life Japan a aligné sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (d) Inclut les actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher. 188 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE Réserves, report à nouveau et écarts de conversion cumulés Résultat net consolidé – Part du groupe Capitaux propres – Part du Groupe Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur bancaire Passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté Total des passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire et dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire et dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Total des passifs liés à des contrats d’investissement Passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis Passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement 14 PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS D’ASSURANCE 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire 16 Provisions pour risques et charges Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque Dettes nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Dettes nées d’opérations de réassurance cédée Dettes liées aux investissements sous prêt ou équivalent Passifs destinés à la vente dont passifs relatifs à des abandons (a) Avant 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre 2011 taux du 31 décembre 2012. En 2013, AXA Life Japan a aligné sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été (c) Inclut les passifs liés aux contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher. (d) Ces montants sont présentés net de l’effet des instruments dérivés liés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (En millions d’euros, sauf le résultat par action en euros) Prélèvements sur contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Variations des primes non acquises, chargements et prélèvements non acquis Plus et moins-values nettes réalisées sur placements à la juste valeur par capitaux propres Plus ou moins-values réalisées et variation de la juste valeur des placements à la juste valeur comptabilisée par résultat (f) dont la variation de juste valeur des placements dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (g) Variation des provisions sur placements (h) 22 Résultat fi nancier hors coût de l’endettement net Charges techniques des activités d’assurance (g) 23 Résultat net des cessions en réassurance Amortissements de la valeur de portefeuilles acquis Variation des provisions sur immobilisations corporelles Variation des provisions sur écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles Résultat des opérations courantes avant impôt 10 Quote-part de résultat dans les entreprises mises en équivalence 24 Charges liées aux dettes de fi nancement Résultat net des opérations courantes avant impôt Résultat net consolidé – Part du Groupe Résultat net consolidé – Part des Intérêts minoritaires (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (d) Net des frais de gestion des placements et incluant les gains et/ou pertes des dérivés couvrant les produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities »). (e) Inclut les reprises de provisions sur placements suite à cession. (g) La variation de juste valeur des placements dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré est compensée dans les charges techniques des activités d’assurance. (h) Exclut les reprises de provisions sur placements suite à cession. Inclut le montant net des produits et charges liés aux dérivés relatifs aux dettes de fi nancement (exclut cependant la variation de juste valeur des dérivés liés). Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements à la juste valeur par capitaux propres et au coût (amorti). 190 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.3 ÉTAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA PÉRIODE ET CHARGES RECONNUS SUR LA PÉRIODE Réserves liées à la variation de juste valeur inscrite en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations défi nies Produits nets reconnus directement en capitaux propres Résultat net consolidé – Part du Groupe Résultat net consolidé – Part des Intérêts minoritaires TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA PÉRIODE Total des produits et charges reconnus sur la période – Part du Groupe Total des produits et charges reconnus sur la période – Part des Intérêts minoritaires (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Avant 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre et aux taux du 31 décembre 2012. En 2013, AXA Life Japan a aligné sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. (c) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Les montants sont présentés net d’impôt, de la participation aux bénéfi ces, et des autres effets de la comptabilité refl et. Ces éléments sont présentés plus en détail dans les notes des états fi nanciers. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX (En millions d’euros à l’exception du nombre d’actions et de leur valeur nominale) Capitaux propres d’ouverture 1er janvier 2013 Retraités (b) Primes d’émission, de fusion et d’apport Autres réserves – transactions sur les actions propres Capitaux propres – instruments fi nanciers composés Charge d’intérêts des dettes subordonnées à durée indéterminée Autres (inclut l’impact lié à la variation de périmètre) (c) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations Total des produits et charges reconnus sur la période Incidence des opérations avec les actionnaires Capitaux propres de clôture 31 décembre 2013 Note : les montants sont présentés nets des impacts de la comptabilité refl et et de ses effets sur la participation des assurés, les frais d’acquisition reportés, et la valeur (a) Principalement les dettes subordonnées à durée indéterminée (TSS et TSDI), et les composantes de capitaux propres des instruments fi nanciers composés (e.g. obligations convertibles) (voir Note 13.1.1). (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (c) Inclut le changement du pourcentage d’intérêt n’entraînant pas de perte de contrôle des fi liales consolidées. Notamment l’impact de la dilution chez AllianceBernstein lié aux plans de rémunération en actions (- 97 millions d’euros en part du Groupe en 2013 et + 30 millions d’euros en 2012, tous deux compensés par un mouvement inverse dans les intérêts minoritaires) ainsi que l’impact lié au rachat des titres de la holding en part des intérêts minoritaires en 2013, - 121 millions d’euros en part du Groupe et - 64 millions d’euros en part des intérêts minoritaires en 2012). (d) Pertes et gains actuariels générés depuis l’ouverture au 1er janvier 2013. (e) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. 192 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE Réserves liées à la variation de fi nanciers disponibles à la vente I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE (En millions d’euros à l’exception du nombre d’actions et de leur valeur nominale) Capitaux propres d’ouverture 1er janvier 2012 Retraités Primes d’émission, de fusion et d’apport Autres réserves – transactions sur les actions propres Capitaux propres – instruments fi nanciers composés Charge d’intérêts des dettes subordonnées à durée indéterminée Autres (inclut l’impact lié à la variation de périmètre) (b) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations Total des produits et charges reconnus sur la période Incidence des opérations avec les actionnaires Capitaux propres de clôture 31 décembre 2012 (d) Note : les montants sont présentés nets des impacts de la comptabilité refl et et de ses effets sur la participation des assurés, les frais d’acquisition reportés, et la valeur (a) Principalement les dettes subordonnées à durée indéterminée (TSS et TSDI), et les composantes de capitaux propres des instruments fi nanciers composés (e.g. obligations convertibles) (voir Note 13.1.1). (b) Inclut le changement du pourcentage d’intérêt n’entraînant pas de perte de contrôle des fi liales consolidées. Notamment l’impact de la dilution chez AllianceBernstein lié aux plans de rémunération en actions (+ 30 millions d’euros en part du Groupe en 2012 compensé par un mouvement inverse dans les intérêts minoritaires) ainsi que l’impact lié au rachat des titres de la holding AllianceBernstein sur le marché pour - 185 millions d’euros en 2012 (- 121 millions d’euros en part du Groupe et - 64 millions d’euros en part des intérêts minoritaires en 2012). (c) Pertes et gains actuariels générés depuis l’ouverture au 1er janvier 2012. (d) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 194 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE Réserves liées à la variation de fi nanciers disponibles à la vente I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Variation des provisions sur écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles (d) Variation nette des frais d’acquisitions reportés et assimilés Dotations/Reprises nettes des provisions sur placements et actifs corporels Variation de la juste valeur des placements et instruments fi nanciers comptabilisés à la juste valeur Variation nette des passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement (e) Dotations/(Reprises) nette des autres provisions (f) Quote-part de résultat dans les entreprises mises en équivalence Réintégration/Déduction des montants inclus dans le résultat courant avant impôt mais sans impact sur les fl ux de trésorerie Plus et moins values nettes réalisées sur placements Charges liées aux dettes de fi nancement Réintégration/Déduction des montants inclus dans le résultat courant avant impôt pour reclassement en tant qu’opérations d’investissement ou de fi nancement Dividendes comptabilisés en résultat sur l’exercice Revenus fi nanciers nets comptabilisés en résultat de l’exercice (g) Impact sur la trésorerie de la comptabilité de dépôt Dividendes et acomptes sur dividendes encaissés Charges d’intérêts payées (hors intérêts sur dettes de fi nancement, dettes perpétuelles, appels de marges et autres dettes) Variation nette des activités opérationnelles bancaires Variation des créances et dettes courantes Impact sur la trésorerie relatif aux autres actifs et passifs (h) Autres transactions relatives aux opérations courantes avec impact sur la trésorerie et autres ajustements de transactions sans impact sur la trésorerie Flux de trésorerie relatifs aux activités opérationnelles non inclus dans le résultat courant FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES Prises de participation dans des fi liales et co-entreprises, nettes de la trésorerie acquise Cessions de fi liales et co-entreprises, nettes de la trésorerie cédée Flux de trésorerie liés aux variations de périmètre Cessions d’actions et de fonds d’investissement non consolidés (h) Cessions d’immeubles de placement détenus ou non en direct (h) Cessions et/ou remboursements de prêts et autres placements (h) (j) Réintégration/Déduction de montants comptabilisés sur une base accrétive et devant être pris en compte sur la base des fl ux de trésorerie réels 196 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Flux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales relatives aux opérations de prêts Autres transactions relatives aux opérations d’investissement avec impact sur la trésorerie et autres ajustements de transactions sans impact sur la trésorerie Flux de trésorerie liés aux cessions et remboursements de placements fi nanciers (h) (j) Acquisitions d’actions et de fonds d’investissement non consolidés (h) Acquisitions d’immeubles de placement détenus ou non en direct (h) Acquisitions et/ou émissions de prêts et autres placements (h) (j) Flux de trésorerie liés aux acquisitions et émissions de placements fi nanciers (h) (j) Flux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles Augmentation du solde des dettes collatérales/Diminution du solde des créances collatérales Diminution du solde des dettes collatérales/Augmentation du solde des créances collatérales FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Intérêts payés sur dettes subordonnées à durée indéterminée Acquisition/cession d’intérêts dans des fi liales sans changement de contrôle Flux de trésorerie liés aux transactions avec les actionnaires Trésorerie générée par les émissions de dettes fi nancières Trésorerie affectée aux remboursements de dettes fi nancières Intérêts payés sur dettes de fi nancement (k) Marge d’intérêt nette sur dérivés de couverture des dettes de fi nancement Flux de trésorerie liés au fi nancement du Groupe Autres transactions relatives aux opérations de fi nancement avec impact sur la trésorerie et autres ajustements de transactions sans impact sur la trésorerie FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 1ER JANVIER (L) Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement Flux de trésorerie nets provenant des activités de fi nancement Effet des changements de méthode de consolidation et classements en actifs destinés à la vente Effet des variations de change et des reclassements sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 31 DÉCEMBRE (L) (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Jusqu’en 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre 2012 et le 31 décembre 2012, son bilan avait été converti aux taux du 31 décembre 2012. (c) Inclut la capitalisation des surcotes/décotes et l’amortissement lié, ainsi que l’amortissement des immeubles de placement et d’exploitation détenus en direct. (d) Inclut les amortissements et mouvements des provisions pour dépréciation des actifs incorporels enregistrés lors de regroupements d’entreprises. (e) Inclut l’impact de la réassurance et la variation des provisions relatives aux contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Inclut principalement les variations des provisions pour risques et charges, provisions pour créances douteuses et provisions pour dépréciation des actifs destinés (g) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities »). (i) Comprend les actions détenues en direct ou par des fonds d’investissement consolidés ainsi que les fonds d’investissement non consolidés. (j) Comprend également les achats et ventes d’actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. (k) Comprend l’impact net sur la trésorerie de la marge d’intérêts sur dérivés de couverture des dettes de fi nancement. (l) Nets des soldes de banques créditeurs. La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont présentés dans la Note 12. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La société anonyme française AXA S.A. (la « Société » et, ensemble avec ses fi liales consolidées, « AXA » ou le « Groupe »), est la société mère d’un groupe international de services fi nanciers, centré sur la protection fi nancière. AXA est notamment présent en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. La liste des principales entités incluses dans le périmètre de consolidation des états fi nanciers consolidés d’AXA fi gure à la Note 2 de la présente annexe aux comptes consolidés. AXA est coté sur Euronext Paris Compartiment A. Les états fi nanciers consolidés en ce compris l’ensemble des Notes ci-après ont été fi nalisés par le Conseil d’Administration Les comptes consolidés d’AXA sont arrêtés au 31 décembre. Cependant, avant 2013, certaines fi liales du Groupe pouvaient avoir une date de clôture différente. En particulier, AXA Life Japan qui arrêtait ses comptes au 30 septembre a aligné sa date de clôture avec le calendrier du Groupe à compter de la clôture annuelle 2013. De ce fait, la contribution d’AXA Life Japan au résultat consolidé du Groupe pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de quinze mois. Les comptes consolidés du Groupe sont établis sur la base des normes IFRS et des interprétations du « IFRS Interpretations Committee », telles qu’approuvées par l’Union Européenne avant la date de clôture avec une date d’application obligatoire au 1er janvier 2013. Le Groupe ne fait pas usage de la possibilité ouverte par le « carve-out » de ne pas appliquer toutes les dispositions de la comptabilité de couverture imposées par NORMES ET AMENDEMENTS AUX NORMES PUBLIÉS ET ADOPTÉS AU 1ER JANVIER 2013 L’amendement à IAS 19 – Avantages du personnel, publié le 16 juin 2011, élimine la méthode du « corridor », qui permettait de différer la comptabilisation des profi ts et des pertes actuariels constatés. Cependant cette méthode n’était pas appliquée par le groupe puisque tous les gains et pertes actuariels étaient reconnus en capitaux propres. Cet amendement remplace également la charge d’intérêt et le rendement attendu des actifs des régimes par un montant net d’intérêts qui est calculé en appliquant le taux d’actualisation au passif (actif) net enregistré au titre des engagements de retraite à prestations défi nies. De plus, cet amendement n’autorise plus le report du coût des services passés qui doivent désormais être reconnus immédiatement à la date de survenance. L’amendement précise que la distinction entre avantage court- terme et long-terme se base sur la notion du règlement attendu et non plus sur la notion d’exigibilité du paiement. Le Groupe a, par conséquent, reclassé certains avantages au personnel (essentiellement les comptes épargne temps) dans la catégorie des autres avantages à long terme. traduite par un ajustement négatif de 39 millions d’euros sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2012 et un ajustement négatif de 96 millions d’euros sur le résultat net consolidé après impôts au 31 décembre 2012. Les amendements aux normes ont également modifi é les exigences relatives aux informations à fournir en annexe, ce qui a conduit à des changements dans la Note 26. 198 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS État consolidé de la situation fi nancière De plus, l’application des amendements aux normes suivants, au 1er janvier 2013, n’a pas eu d’impact matériel sur les états fi nanciers consolidés du Groupe : La norme IFRS 13 – Évaluation de la juste valeur, publiée le 12 mai 2011, défi nit la juste valeur, explique comment déterminer la juste valeur et requiert des informations sur les évaluations à la juste valeur. IFRS 13 ne modifi e pas les principes défi nissant les éléments qui doivent être évalués ou présentés pour information à leur juste valeur. L’amendement à IAS 1 – Présentation des états fi nanciers, publié le 16 juin 2011, exige des sociétés qu’elles regroupent, au sein des autres éléments du résultat global, les éléments qui sont appelés à un reclassement ultérieur en résultat. L’amendement réaffi rme également les règles actuelles qui précisent que les éléments contenus dans les autres éléments du résultat global et ceux composant le résultat peuvent être présentés soit dans un seul état ou dans deux états consécutifs. Les amendements à IFRS 7 – Instruments fi nanciers – Informations à fournir –, publiés le 16 décembre 2011, modifi ent les exigences d’information à fournir sur les règles Les améliorations apportées aux normes IFRS (résultant du cycle 2009-2011), publiées le 17 mai 2012, incluent des amendements ne faisant pas partie intégrante d’un autre projet majeur. Ceux-ci sont présentés dans un document unique plutôt que comme une série de changements isolés. IFRS 9 – Instruments fi nanciers est un projet actif visant à remplacer IAS 39 et séparé en trois phases. La première phase concerne la classifi cation et l’évaluation, tandis que la deuxième et troisième phase concernent respectivement les principes de dépréciation et la comptabilité de couverture. La date d’application obligatoire de la norme IFRS 9 n’est pas précisée mais sera fi xée à l’issue de la fi nalisation des phases en cours. Les dernières décisions provisoires évoquent la date du 1er janvier 2018. Les modalités d’application de la future norme et son impact potentiel sur les états fi nanciers consolidés du Groupe sont à l’étude. ■ La norme IFRS 9 – Instruments fi nanciers, publiée le 12 novembre 2009, amendée le 28 octobre 2010 puis le 16 décembre 2011, concrétise la première phase du projet de remplacement d’IAS 39. IFRS 9 retient une approche unique pour déterminer si un actif fi nancier doit être évalué au coût amorti ou à la juste valeur. Un actif fi nancier est évalué au coût amorti si a) l’instrument est géré, selon un modèle d’entreprise (« business model ») qui a pour objectif la détention des actifs dans le but de percevoir les fl ux de trésorerie prévus contractuellement, et si b) l’actif fi nancier n’offre que des fl ux de trésorerie contractuels à des dates données, représentant le principal et les intérêts calculés sur ce principal. Lors de la comptabilisation initiale d’un actif fi nancier, une entité peut opter pour une désignation à la juste valeur avec les variations de juste valeur dans le compte de résultat, dans la mesure où cela élimine ou réduit signifi cativement une inadéquation comptable. Pour les actions qui ne sont pas détenues à des fi ns de transaction, une entité peut également décider de manière irrévocable de comptabiliser toutes les variations de juste valeur de ces instruments (y compris les gains et les pertes réalisés) dans les autres éléments des produits et charges reconnus sur la période. Les dividendes reçus au titre de ces instruments sont, en revanche, comptabilisés en résultat. En outre, pour les passifs fi nanciers désignés à la juste valeur avec les variations de juste valeur dans le compte de résultat, la part de la variation relative aux changements du risque de crédit de ce passif fi nancier est toutefois comptabilisée dans les autres éléments des produits et charges reconnus sur la période, à moins que ce traitement crée ou accentue une inadéquation comptable dans le compte de résultat. De plus, I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS le 28 novembre 2012, l’IASB a publié un nouvel Exposé- Sondage qui propose des amendements limités à IFRS 9, notamment l’introduction d’une troisième catégorie de classifi cation des instruments fi nanciers, qui correspondrait aux instruments détenus dans le but de percevoir les fl ux de trésorerie prévus contractuellement ou pour la vente. Ces obligations seraient évaluées à la juste valeur avec des variations de juste valeur comptabilisées en autres éléments du résultat global reconnus directement en capitaux propres et les pertes et les gains réalisés seraient recyclés en résultat ■ L’Exposé-Sondage Instruments fi nanciers – pertes de crédit attendues, publié le 7 mars 2013 s’inscrit dans le cadre de la seconde phase non encore fi nalisée par l’IASB du projet de ■ Les amendements à IFRS 9 – Instruments fi nanciers, publiés le 19 novembre 2013, introduisent de nouvelles dispositions en matière de comptabilité de couverture, pour que celle- ci refl ète davantage la gestion des risques. Ils concrétisent la troisième phase du projet de remplacement d’IAS 39. Le modèle général de comptabilité de couverture s’appuie désormais sur une approche fondée sur des principes. Les amendements s’appliquent à toute la comptabilité de couverture à l’exception des portefeuilles de couverture de la juste valeur du risque de taux d’intérêt (communément appelés « macro-couverture de juste valeur »). Pour ces portefeuilles, une entité peut continuer d’appliquer les règles actuelles de comptabilité de couverture d’IAS 39. Cette exception a été prévue par l’IASB notamment parce que la comptabilité de macro-couverture fait l’objet d’un projet Un ensemble de cinq normes (nouvelles ou révisées) a été publié le 12 mai 2011, sur les principes comptables de consolidation, la participation à des accords conjoints et les informations à fournir sur les engagements dans d’autres entités. Ces cinq normes sont applicables à compter du 1er janvier 2013 (une adoption anticipée étant toutefois autorisée à la condition que chacune des autres normes comprises dans l’ensemble soit également appliquée de manière anticipée). Cependant, en décembre 2012, l’Union Européenne a adopté ces cinq normes mais a décidé de reporter à 2014 (avec la possibilité d’une application par anticipation) la date d’effet fi xée par l’IASB à 2013. En conséquence, le Groupe a choisi d’appliquer l’ensemble de ces normes à compter du 1er janvier 2014. Sur la base de l’analyse actuellement en cours au sein du Groupe, ces normes nouvelles et révisées devraient conduire à changer la méthode de consolidation d’un nombre limité d’entités, principalement des fonds d’investissement qui sont actuellement dans le périmètre de consolidation du Groupe. Aucune incidence matérielle n’est attendue sur les capitaux ■ IFRS 10 – États fi nanciers consolidés, substitue à l’approche de consolidation défi nie par IAS 27 – États fi nanciers consolidés et individuels et par SIC 12 – Consolidation – entités ad hoc, un modèle unique de consolidation pour toutes les entités, fondé sur la notion de contrôle, sans égard à la nature de l’entité. Selon IFRS 10, le contrôle d’une entité a pour base le fait qu’un investisseur 1) a le pouvoir sur cette entité ; 2) est exposé, ou a des droits, à des rendements 200 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I variables découlant de son rôle dans cette entité ; et 3) a la capacité d’utiliser son pouvoir sur cette entité pour infl uer sur ■ IFRS 11 – Accords conjoints remplace IAS 31- Participation dans des coentreprises et introduit de nouvelles exigences pour les accords conjoints. IFRS 11 supprime l’option d’appliquer la méthode de l’intégration proportionnelle des sociétés sous contrôle conjoint. Elle privilégie l’analyse des droits et obligations des accords plutôt que leur forme légale. L’application de la méthode de la mise en équivalence, en remplacement de la consolidation proportionnelle, ne devrait pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers ■ IFRS 12 – Informations à fournir sur les participations dans les autres entités, intègre de nouvelles exigences en matière d’informations à fournir sur toutes formes d’intérêts dans d’autres entités, y compris les accords conjoints, les entreprises associées, les entités ad hoc et les autres ■ La version amendée d’IAS 27 – États fi nanciers individuels conserve les règles relatives aux états fi nanciers individuels. Les autres sections d’IAS 27 sont remplacées par IFRS 10. ■ La version amendée d’IAS 28 – Participations dans des entreprises associées et coentreprises inclut des modifi cations de conformité résultant de la publication d’IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. Entités d’investissement (Amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27), publié le 31 octobre 2012, exempte les entités qualifi ées d’entités d’investissement de consolider les fi liales qu’elles contrôlent selon IFRS 10 – États fi nanciers consolidés. Selon les amendements, les entités d’investissement doivent comptabiliser les investissements dans leurs fi liales à la juste valeur par le compte de résultat. Cependant, au niveau supérieur, la société mère d’une entité d’investissement doit consolider toutes les entités qu’elle contrôle, y compris celles contrôlées au travers d’une entité d’investissement sauf si la société mère est elle-même une entité d’investissement. Pour cette raison, ces amendements, qui sont applicables au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2014 (une adoption anticipée étant toutefois autorisée), ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers – Présentation publiés le 16 décembre 2011, clarifi ent l’application des règles de compensation. Ils précisent que la compensation d’un actif fi nancier et d’un passif fi nancier résulte d’un droit de compensation immédiat, non conditionné à un événement futur, et peut être exercé par chacune des contreparties, à la fois dans le cours normal de l’activité où à l’occasion d’un défaut, d’une insolvabilité ou d’une faillite. Des indications complémentaires sont apportées sur le processus de compensation. Les amendements à IAS 32 sont applicables au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2014 et ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés du Groupe. Les amendements à IAS 36 – Information à fournir relative à la valeur recouvrable des actifs non fi nanciers, publiés le 29 mai 2013, défi nissent les informations à publier concernant la valeur recouvrable des actifs dépréciés, en particulier lorsque cette valeur est fondée sur la juste valeur diminuée des coûts de sortie. Ces amendements sont applicables de façon rétrospective au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2014, une adoption anticipée étant toutefois autorisée si IFRS 13 est déjà appliqué. Ces amendements ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés du Groupe. L’interprétation IFRIC 21 – Taxes prélevées par une autorité publique, publiée le 20 mai 2013, précise la date à retenir pour la comptabilisation d’un passif lié au paiement de ces taxes. Ainsi, le fait générateur de l’obligation de payer une taxe résulte de l’exercice de l’activité tel que prévu par la législation. Cette interprétation est applicable au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2014 et ne devrait pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés du Les amendements limités à IAS 39 – Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture, publiés le 27 juin 2013, permettent de poursuivre la comptabilité de couverture lorsqu’un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l’objet d’une novation et lorsque certaines conditions sont remplies. Ces amendements sont applicables au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2014 (une adoption anticipée étant toutefois autorisée) et ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés du Groupe. Les amendements à IAS 19 – Avantages du personnel, publiés le 21 novembre 2013, précisent les principes qui régissent la façon dont les cotisations des membres du personnel ou de tiers, liées aux services rendus, doivent être affectées aux périodes de service. En outre, ils proposent une méthode pratique d’évaluation dans le cas où le montant des contributions est indépendant du nombre d’années de service rendu. Ces amendements sont applicables au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er juillet 2014 (une adoption anticipée étant toutefois autorisée) et ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés Les améliorations apportées aux normes IFRS (résultant du cycle 2010-2012 et du cycle 2011-2013), publiées le 12 décembre 2013, constituent un ensemble d’amendements aux IFRS qui répondent à des questions ne faisant pas partie intégrante d’un autre projet majeur. Ces amendements sont rassemblés dans deux documents plutôt que comme une série de changements isolés. Ils sont applicables au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er juillet 2014 et ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états La préparation des états fi nanciers conformément aux normes IFRS requiert l’utilisation de certaines estimations et hypothèses. Elle inclut une part de jugement dans l’application des principes comptables Groupe décrits ci-après. Les principaux postes du bilan concernés sont les écarts d’acquisition, en particulier dans le cadre des tests de dépréciation décrits au paragraphe 1.7.1, les valeurs de portefeuilles acquis, les frais d’acquisition reportés et assimilés, certains actifs en juste valeur, les impôts différés actifs, les passifs liés à l’activité d’assurance, les engagements 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS de retraite et les éléments liés aux rémunérations en actions. Les principes ci-dessous précisent les modalités d’évaluation de ces postes. Ces dernières, ainsi que les hypothèses clefs le cas échéant, sont détaillées plus en avant, lorsque cela s’avère signifi catif et pertinent, dans les Notes relatives aux postes d’actifs et de passifs concernés dans le cas où des changements signifi catifs ont été effectués depuis la dernière Comme préconisé par la norme IAS 1, les actifs et passifs sont classés dans l’état consolidé de la situation fi nancière globalement sur la base d’un ordre croissant de liquidité, ce qui est plus pertinent pour les institutions fi nancières que la classifi cation entre éléments courants et non courants. Comme chez la plupart des compagnies d’assurance, les dépenses sont classées par fonction dans le compte de résultat. Tous les montants de l’état consolidé de la situation fi nancière, du compte de résultat consolidé, du tableau consolidé des fl ux de trésorerie, de l’état des produits et des charges reconnus sur la période, l’état des variations des capitaux propres de la période et des annexes sont exprimés en millions d’euros, arrondis à l’unité supérieure, sauf mention contraire. 1.2.2. Première adoption des normes IFRS Pour le Groupe AXA, la date de transition est le 1er janvier 2004. AXA a préparé son état de la situation fi nancière d’ouverture en IFRS à cette date. La date d’adoption des normes IFRS par le Groupe est le 1er janvier 2005. Les principales options retenues conformément à la norme IFRS 1 ont été les suivantes : Conformément à l’option proposée par la norme IFRS 1, AXA a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs. Par conséquent, les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 sont comptabilisés dans les états fi nanciers IFRS selon les principes anciennement en vigueur, à ■ l’écart d’acquisition a été libellé en IFRS dans la devise fonctionnelle de l’entité acquise depuis le 1er janvier 2004 ■ tout élément comptabilisé conformément aux normes comptables anciennement en vigueur et ne répondant pas aux critères IFRS permettant de le reconnaître comme actif ou passif a été reclassé en écart d’acquisition. En conséquence, la valeur brute des écarts d’acquisition détaillée en Note 5 correspond à la valeur brute de ces écarts d’acquisition au 31 décembre 2003 diminuée des amortissements cumulés, enregistrés en norme française AXA a choisi l’option permettant de remettre à zéro le montant cumulé passé des écarts de conversion de toutes les activités à l’étranger au 1er janvier 2004. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les pertes et gains actuariels historiques cumulés de tous les engagements de retraite ont été enregistrés en report à Sauf indication contraire, les principes comptables d’AXA sont appliqués de manière homogène à l’ensemble des périodes présentées dans les états fi nanciers y compris les principes relatifs à la classifi cation et l’évaluation des contrats d’assurance, d’investissement ainsi que des autres actifs et passifs fi nanciers, dont les dérivés. Les sociétés au sein desquelles AXA exerce un contrôle sont dénommées fi liales. Selon la défi nition d’IAS 27 en vigueur, le contrôle se caractérise par la capacité à diriger la politique fi nancière et opérationnelle d’une société afi n de retirer un profi t de ses activités. Les fi liales sont consolidées par intégration globale à partir du moment où le contrôle, tel que conçu par le modèle actuel d’IAS 27/SIC 12, est transféré à AXA. Ce contrôle est présumé dès lors qu’AXA détient directement ou indirectement plus de 50 % des droits de vote. L’existence et l’effet des droits de vote potentiels qui sont exerçables ou convertibles sont également pris en compte pour déterminer si Les entités qui sont contrôlées en substance, en particulier au travers d’un statut spécifi que ou d’un accord, même sans détention de droits de vote, sont aussi consolidées. Il s’agit notamment d’entités ad hoc, par exemple des véhicules de Sont consolidées par intégration proportionnelle les sociétés sur lesquelles AXA exerce avec un ou plusieurs tiers un contrôle Sont comptabilisées par mise en équivalence les sociétés sur lesquelles AXA a une infl uence notable. AXA est présumé exercer une infl uence notable lorsqu’il détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote, ou par exemple lorsque l’infl uence notable existe au travers d’un pacte d’actionnaires. La quote-part d’AXA dans les profi ts ou pertes d’une société mise en équivalence postérieurement à l’acquisition est comptabilisée en résultat, tandis que sa quote- part dans les variations de réserves postérieures à l’acquisition fi gure en « Autres réserves ». Les fonds d’investissement et les sociétés immobilières sont consolidés soit par intégration globale soit par intégration proportionnelle, ou encore comptabilisés par mise en équivalence en fonction des critères d’IAS 27/SIC 12 qui sont satisfaits parmi ceux énoncés précédemment. Pour les sociétés d’investissement consolidées par intégration globale, les intérêts minoritaires sont comptabilisés à la juste valeur et enregistrés en dettes dans l’état de la situation fi nancière lorsque des instruments de ces sociétés sont remboursables à la juste valeur, au gré du détenteur. Les fonds d’investissement 202 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I comptabilisés en utilisant la mise en équivalence sont inclus dans le poste de l’état de la situation fi nancière intitulé Conformément à l’option proposée par la norme IFRS 1, les regroupements d’entreprises antérieurs à 2004 n’ont pas été retraités par rapport aux principes français anciennement en Le Groupe ayant décidé d’adopter par anticipation, au 1er janvier 2009, IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises et les amendements d’IAS 27 – États fi nanciers consolidés et comptabilisation des participations dans les fi liales, les principes décrits ci-dessous sont ceux qui s’appliquent à ÉVALUATION DES ACTIFS ET PASSIFS DE SOCIÉTÉS NOUVELLEMENT ACQUISES, ET DES PASSIFS ÉVENTUELS Lors de la première consolidation, l’ensemble des actifs, passifs et passifs éventuels (à moins qu’ils ne correspondent pas à des obligations présentes) de la société acquise est estimé à sa juste valeur. Toutefois, en conformité avec la dérogation prévue par IFRS 4, les passifs liés aux contrats d’assurance vie ou aux contrats d’investissement avec comptable antérieure à la date d’acquisition, dans la mesure où cette base d’évaluation est cohérente avec les principes comptables d’AXA. La juste valeur des portefeuilles acquis de contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire est enregistrée à l’actif du bilan pour un montant correspondant à la valeur actualisée des profi ts futurs estimés relatifs aux contrats existants à la date d’acquisition (également dénommée valeur des portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis et refl étant la différence entre la juste valeur et la valeur comptable des passifs). La valeur actuelle des profi ts futurs tient compte du coût du capital et est estimée, d’une part en utilisant des hypothèses actuarielles fondées sur des projections faites à la date d’acquisition, et d’autre part en utilisant un taux d’escompte intégrant une prime de risque. Les contrats d’investissement sans participation discrétionnaire ne bénéfi cient pas de la dérogation permise par IFRS 4 durant la Phase du projet « Assurance » de l’ASB qui conduit, comme décrit ci-dessus, à comptabiliser la juste valeur des provisions acquises via la reconnaissance d’un actif correspondant à la valeur des portefeuilles acquis. Les passifs des contrats directement valorisés en juste valeur. Conformément à IAS 39, la juste valeur de ces contrats ne peut être inférieure à la valeur de rachat, dans le cas de l’existence d’une option de rachat. Les autres actifs incorporels identifi ables tels que la valeur de la relation clientèle doivent être reconnus au bilan. La valeur de la relation clientèle représente la valeur des fl ux futurs attendus des renouvellements et ventes croisées de nouveaux produits auprès de la clientèle connue et identifi ée au moment de l’acquisition. Ces projections incluent des hypothèses de sinistralité, de frais et de revenus fi nanciers ou peuvent être estimées sur la base de la valeur des affaires nouvelles. Conformément aux principes comptables appliqués avant la conversion aux normes IFRS et dont l’utilisation est toujours autorisée par la norme IFRS 4, les versements libres futurs liés aux contrats acquis sont également pris en compte dans la valeur des portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance Les actifs incorporels qui sont mesurables séparément peuvent aussi être évalués sous l’angle des moyens marketing acquis qui permettront de générer ces fl ux futurs. La nature des actifs incorporels reconnus est cohérente avec les méthodes de valorisation de l’entité acquise utilisées au moment de son Dans le cas d’un regroupement d’entreprises, seuls les coûts de restructuration mesurables de façon fi able et qui correspondent à une obligation de la société acquise existant préalablement à la date d’acquisition, sont inclus dans les provisions pour restructuration enregistrées dans l’état de la situation fi nancière de la société acquise, à la date d’acquisition. Le coût d’un regroupement d’entreprises est mesuré à la juste valeur et correspond à la somme des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs transférés par le Groupe, des passifs encourus vis-à-vis des précédents détenteurs de la société acquise et des actions émises par le Groupe. (ajustement du prix d’acquisition dépendant d’un ou plusieurs événements futurs). Lors de l’évaluation du montant de l’ajustement, il convient de retenir des hypothèses cohérentes avec celles utilisées pour la valorisation des actifs incorporels (telle que la valeur des portefeuilles de contrats d’une société d’assurance acquise). Pour les regroupements d’entreprises antérieurs aux 1er janvier 2009, tout élément conditionnel du prix d’acquisition est inclus dans celui-ci dès lors que l’ajustement est probable et peut être évalué de façon fi able. Si les événements futurs ne se réalisent pas ou si l’estimation doit être révisée, le coût d’acquisition continue à être ajusté avec une incidence sur le montant de l’écart d’acquisition et/ ou sur la valorisation des actifs et passifs de l’entité acquise. Pour les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er janvier 2009, tout changement, après la date d’acquisition, dans l’estimation de l’ajustement du prix, est comptabilisé au Les coûts de transaction liés à un regroupement d’entreprises sont enregistrés au compte de résultat lorsqu’ils sont supportés. Dans le cadre d’une prise de contrôle effectuée en plusieurs étapes, tout intérêt minoritaire qui était précédemment détenu par le Groupe est mesuré à sa juste valeur, l’ajustement en résultant étant enregistré au compte de résultat. De façon similaire, quand une acquisition complémentaire modifi e le niveau de contrôle, celui-ci passant de l’infl uence notable ou d’un contrôle conjoint à l’exercice du contrôle, tout investissement préexistant dans l’ancienne entreprise associée/co-entreprise, est réévalué à sa juste valeur, le gain ou la perte correspondant étant comptabilisé en résultat (avec également, en conséquence la reconnaissance d’un nouvel Tout intérêt minoritaire est mesuré, selon un choix effectué à chaque acquisition, soit à sa juste valeur, soit à son intérêt proportionnel dans les actifs nets identifi ables de la société 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Lorsque l’opération est effectuée en devises étrangères, le cours de change retenu est celui du jour de l’opération ou du jour du début de la transaction si celle-ci s’étale dans le temps. L’écart d’acquisition correspond à l’excès du (a) cumul du coût du regroupement d’entreprises, de la valeur de tout intérêt minoritaire dans la société acquise, et, pour les regroupements d’entreprises effectués en plusieurs étapes, de la juste valeur, à la date de prise de contrôle, de tout investissement précédemment détenu par le Groupe, par rapport au (b) montant net des actifs identifi ables acquis et passifs assumés à la date d’acquisition. L’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’une entité étrangère est enregistré dans la devise locale de l’entité acquise et est converti en euros à la date de clôture. Si ce coût d’acquisition est inférieur au montant net des actifs identifi ables acquis et passifs assumés, à la date d’acquisition, la différence est enregistrée directement dans le compte de Les écarts d’acquisition peuvent être modifi és dans les douze mois à compter de la date d’acquisition, sur la base des nouvelles informations disponibles permettant de fi naliser la comptabilisation initiale de la transaction. Dans ce cas, les informations fournies à titre de comparaison sont présentées comme si la comptabilisation initiale avait été fi nalisée à la date Si après une période de 12 mois, un impôt différé actif initialement considéré comme non recouvrable répond fi nalement aux critères de comptabilisation, le gain d’impôt correspondant est enregistré dans le compte de résultat consolidé, sans L’écart d’acquisition est alloué dans les segments opérationnels (« Assurance Vie, Épargne, Retraite », « Assurance Dommages », « Assurance Internationale », « Gestion d’Actifs » et « Activités bancaires ») aux unités génératrices de trésorerie correspondant : aux différentes sociétés (ou portefeuilles) acquises, en fonction de leur rentabilité attendue, aux entités déjà présentes dans le Groupe AXA qui bénéfi cieront des synergies attendues du regroupement avec les activités acquises. Cette allocation de l’écart d’acquisition est utilisée à la fois pour la présentation des résultats par segment et pour Les opérations d’achat et de vente d’intérêts minoritaires dans une fi liale contrôlée qui n’ont pas d’incidence sur le contrôle exercé, sont enregistrées au sein des capitaux propres (y compris les coûts de transaction directs). En cas de perte de contrôle de la fi liale, le gain ou la perte correspondant est enregistré en résultat. Par ailleurs, si le Groupe conserve un investissement dans l’entité, celui-ci est réévalué à sa juste valeur et le gain ou la perte en découlant est I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Lors de l’acquisition du contrôle d’une fi liale, une option de vente peut être octroyée aux actionnaires minoritaires. La reconnaissance de l’option en dette dépend toutefois des Lorsqu’il s’agit d’un engagement inconditionnel exerçable au gré du détenteur de l’option, cette dernière est comptabilisée en dette. La contrepartie de cette dette ne faisant l’objet d’aucune précision dans le corps de normes IFRS actuel, la méthode adoptée par le Groupe consiste à reclasser en dettes les intérêts minoritaires, réévaluer cette dette à la valeur actualisée du prix de l’option, comptabiliser la différence soit en augmentation de l’écart d’acquisition, pour les engagements de rachat qui existaient déjà avant le 1er janvier 2009, soit en diminution des capitaux propres (part du Groupe) pour les engagements de rachat contractés à compter du 1er janvier 2009, dans la mesure où il n’y a pas transfert immédiat des risques et bénéfi ces. De façon similaire, les variations ultérieures de la valeur de cette dette sont enregistrées en contrepartie de l’écart d’acquisition pour les engagements de rachat antérieurs au 1er janvier 2009 et en contrepartie des capitaux propres (part du Groupe) pour les engagements de rachat conclus à partir de cette date. internes, les dettes et créances et les gains ou pertes liés à ces ■ en totalité pour les fi liales contrôlées ; ■ à hauteur de la quote-part d’AXA pour les sociétés mises en L’impact sur le résultat des transactions entre sociétés consolidées est toujours éliminé. Cependant, lorsqu’il s’agit d’une perte, un test de dépréciation est réalisé afi n de déterminer s’il y a lieu de comptabiliser une dépréciation. Lorsqu’un actif, objet d’une cession interne, n’est pas destiné à être conservé de façon durable au sein du Groupe, un impôt différé est constaté en contrepartie de l’élimination de l’impôt courant calculé sur la plus ou moins-value réalisée. L’incidence sur le compte de résultat de l’éventuelle participation aux bénéfi ces due aux assurés au titre de cette transaction est également éliminée, une participation aux bénéfi ces différée étant portée à l’actif de l’état de la situation fi nancière. Par ailleurs, le transfert de titres d’une entreprise consolidée entre deux entreprises consolidées mais détenues avec des pourcentages d’intérêts différents n’affecte pas le résultat du Groupe à l’exception des éventuels impôts et participation aux bénéfi ces due aux assurés comptabilisés au titre de la transaction qui sont maintenus dans les comptes consolidés. Ces transferts ont également une incidence, qui trouve sa contrepartie dans les intérêts minoritaires, sur les capitaux propres du Groupe. Cette incidence est isolée sur la ligne « Autres variations » de l’état de variation des capitaux propres 204 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les états fi nanciers consolidés sont présentés en millions d’euros, l’euro étant la devise de présentation du Groupe. Les résultats et la situation fi nancière de toutes les entités du Groupe dont la devise fonctionnelle (devise du principal environnement économique dans lequel l’entité opère) est différente de la devise de présentation du Groupe, sont convertis dans la devise de présentation selon la méthode ■ les actifs et passifs des sociétés dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis sur la base des taux de ■ les charges et produits sont convertis aux taux de change ■ toutes les différences de change qui en résultent sont enregistrées comme une composante distincte des capitaux Au niveau de chaque entité, les transactions en devises étrangères sont converties dans la devise fonctionnelle de l’entité en utilisant les taux de change en vigueur aux dates de transactions. Les gains ou pertes de change résultant du règlement de ces transactions et de la conversion aux taux de change à la date de clôture des actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont enregistrés dans le compte de résultat, sauf lorsque la comptabilité de couverture est appliquée, comme décrit ci-après au paragraphe 1.10. Comme mentionné au paragraphe 1.3.2, l’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’une entité étrangère est enregistré dans la devise locale de l’entité acquise et est converti en euros Les écarts de change résultant de la conversion d’un investissement net dans une fi liale étrangère, des emprunts et des instruments de devise désignés comme des instruments de couverture de cet investissement, sont enregistrés dans les capitaux propres en écarts de conversion et transférés en compte de résultat lors de la vente de l’investissement net couvert comme partie intégrante de la plus ou moins-value Les écarts de change sur actifs fi nanciers monétaires classés en actifs disponibles à la vente sont enregistrés en produits ou charges de la période pour la partie correspondant au coût amorti. Les écarts de change résiduels relatifs aux changements de juste valeur sont enregistrés en capitaux propres. En ce qui concerne le montant cumulé des écarts de conversion lié aux activités cédées, le Groupe applique la méthode de Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite ci-dessous pour tous les actifs et passifs pour lesquels une autre norme IFRS requiert ou permet 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS une comptabilisation à leur juste valeur ou la présentation en annexe d’une information sur leur évaluation à la juste valeur. Compte tenu de l’activité du Groupe, les principes ci-dessous La juste valeur des actifs et passifs qui ne sont pas négociés sur un marché actif est estimée : Marchés actifs : sujets à cotation ■ en utilisant des services externes et indépendants de La juste valeur des actifs et passifs négociés sur des marchés actifs est déterminée en utilisant les prix de marché lorsque ceux-ci sont disponibles. Un instrument est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service de cotation ou d’une agence réglementaire et que ces cours représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale entre un acheteur et un vendeur volontaires. Pour les instruments fi nanciers négociés sur des marchés actifs, les prix obtenus auprès de services externes de cotation représentent un consensus, utilisant des modèles et des hypothèses similaires et aboutissant ainsi à une Les montants de la juste valeur des actifs et passifs pour lesquels la valeur de marché est déterminée directement et intégralement par référence à un marché actif sont indiqués dans le « niveau 1 » dans les Notes annexes. Les actions négociées sur un marché réglementé et les obligations activement négociées sur des marchés liquides sont généralement considérées comme étant cotées sur un ■ des cours représentant un consensus sont régulièrement fournis par des services externes de cotation avec une ■ des prix peuvent être obtenus aisément. La liquidité peut être défi nie comme la possibilité de vendre ou de céder un actif dans le cadre de l’activité courante de l’entreprise dans un délai limité et à un prix proche de sa valorisation. Pour les obligations, la liquidité est appréciée en utilisant une approche multicritères incluant notamment le nombre de cotations disponibles, le lieu d’émission et l’évolution de l’écartement des spreads achat-vente. Un instrument fi nancier est considéré comme n’étant pas coté sur un marché actif lorsqu’on observe : ■ un faible nombre de transactions lié aux caractéristiques ■ un déclin signifi catif du volume et du niveau d’activité ; ■ une illiquidité signifi cative ; ■ que les prix ne peuvent pas être considérés comme représentatifs de la juste valeur de l’instrument en raison de Les éléments caractérisant un marché inactif peuvent donc être très variés : ils peuvent être inhérents à l’instrument ou refl éter une modifi cation des conditions de marché prévalant ■ en utilisant des techniques de valorisation. Les justes valeurs des actifs et passifs qui ne sont pas négociés sur des marchés actifs et qui se basent principalement sur des données de marché observables sont publiées dans le « niveau 2 » dans les Notes annexes. En revanche, les justes valeurs qui ne sont pas évaluées principalement à partir de données de marché observables sont publiées dans le « niveau 3 » dans ■ Absence de marché actif : recours à des services externes Les services externes de cotations peuvent être des gérants de fonds, dans le cas d’investissements dans des fonds non consolidés, ou des courtiers. Dans la mesure du possible, le Groupe collecte des prix auprès de ces services externes de cotations et les utilise comme données dans la valorisation à la juste valeur des actifs détenus. La dispersion des cotations obtenues peut indiquer la diversité des hypothèses retenues par les services externes de cotations compte tenu du nombre limité de transactions observées ou refl éter l’existence des transactions forcées. De plus, en raison des conditions de marché et de la persistance de l’inactivité de certains d’entre eux suite à la crise fi nancière, de nombreux établissements fi nanciers ont fermé leurs services dédiés aux actifs structurés et ne sont plus en mesure de fournir des cotations pertinentes. ■ Absence de marché actif : recours à des techniques de L’objectif de ces modèles est de déterminer le prix auquel une transaction interviendrait dans des conditions normales entre des opérateurs de marché (un acheteur et un vendeur volontaires) à la date de l’évaluation. Les modèles techniques • l’approche de marché : prise en compte de prix récents et d’autres informations pertinentes faisant suite à des transactions de marché impliquant des actifs et passifs • l’approche par le résultat : utilisation d’analyse des fl ux de trésorerie actualisés, de modèles d’évaluation d’option et d’autres techniques de valeur actualisée qui convertissent des montants futurs en un seul montant actualisé, • l’approche par les coûts : prise en compte des montants qui seraient aujourd’hui nécessaires pour construire ou remplacer la capacité de service d’un actif ; Les techniques de valorisation sont par nature subjectives et l’établissement de la juste valeur requiert une part de jugement signifi cative. Ces techniques prennent en compte les transactions récentes entre des parties bien informées et volontaires agissant dans des conditions de concurrence références sont disponibles et que le prix de ces transactions est représentatif de la juste valeur. Elles intègrent différentes hypothèses concernant les prix sous-jacents, les courbes des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS taux d’intérêt, les corrélations, la volatilité, les taux de défaut et d’autres facteurs. La valorisation des actions non cotées s’appuie sur la combinaison de plusieurs méthodes, telles que des techniques d’actualisation de cash-fl ows, les multiples de résultat, les valeurs d’actif net retraitées, en prenant en compte, lorsqu’il y en a, les transactions récentes sur des actifs similaires si elles sont intervenues entre des parties bien informées et volontaires agissant dans des conditions de concurrence normale. Le recours à des techniques d’évaluation s’appuyant sur des hypothèses peut donner lieu à différentes estimations de juste valeur. Cependant, les valorisations sont en général effectuées en utilisant des modèles standards (actualisation des cash-fl ows, Black & Scholes, etc.) sur la base des prix de marché d’instruments similaires ou sous-jacents (indices, spreads de crédit, etc.), lorsqu’ils sont disponibles, et les valorisations sont ajustées pour tenir compte de la liquidité et Les techniques de valorisation peuvent être utilisées quand il y a peu de transactions observables du fait même des caractéristiques intrinsèques de l’instrument, lorsque les prix indiqués par les services externes de cotations sont trop dispersés ou quand les conditions de marché sont si disloquées que les données de marché observées ne sont pas utilisables ou nécessitent des ajustements signifi catifs. Les valorisations d’actifs sur la base de modèles internes sont par conséquent une pratique courante pour certains actifs et passifs peu échangés ou lorsque des processus exceptionnels sont mis en œuvre en raison de conditions de marché spécifi ques. ■ Le recours aux techniques de valorisation dans des marchés La dislocation d’un marché peut se manifester de différentes façons, par exemple par un très large écartement des spreads acheteur-vendeur qui permettent de savoir si les opérateurs du marché sont disposés à effectuer des transactions, une forte dispersion dans les prix des rares transactions observées, une forte variation des prix dans le temps ou entre les intervenants du marché, l’absence de marchés secondaires, la disparition des marchés primaires, la fermeture de tables de négociation dédiées aux produits structurés dans les établissements fi nanciers, la réalisation de transactions contraintes et forcées motivées par le besoin impérieux de liquidité ou d’autres diffi cultés fi nancières entraînant l’obligation de céder des actifs dans l’urgence avec un temps insuffi sant pour négocier ou la vente en masse pour sortir à tout prix de ces marchés, qui peuvent s’accompagner d’arrangements connexes (notamment la mise à disposition par le vendeur du fi nancement qui permettra à l’acheteur d’effectuer la transaction). Les prix des transactions primaires ayant lieu sur les marchés subventionnés par des gouvernements au moyen de mesures spécifi ques adoptées suite à la crise fi nancière ne Dans ces cas, le Groupe utilise des techniques de valorisation intégrant des données de marché observables lorsque c’est possible et pertinent, en les ajustant si nécessaire pour arriver à la meilleure estimation possible de la juste valeur, ainsi qu’une prime de risque adaptée, ou développe un modèle de valorisation fondé sur des données non observables représentant des estimations d’hypothèses que des opérateurs de marché volontaires retiendraient en l’absence de prix récents, pertinents ou disponibles sans coûts et efforts 206 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I disproportionnés : sur des marchés inactifs, les transactions peuvent servir de données de base lorsqu’il s’agit de mesurer la juste valeur, mais elles sont rarement déterminantes et des données non observables peuvent s’avérer plus pertinentes L’information sectorielle présentée dans les états fi nanciers et le Rapport Annuel d’AXA refl ète les segments opérationnels d’activité. Elle est fondée sur cinq lignes de métier : « Assurance Vie, Épargne, Retraite », « Assurance Dommages », « Assurance Internationale », « Gestion d’Actifs » et « Activités bancaires ». Un segment supplémentaire intitulé « Holdings » inclut les L’écart d’acquisition est présumé avoir une durée d’utilisation indéfi nie et n’est donc pas amorti. Il est sujet à des tests de dépréciation au moins une fois par an. La dépréciation de Les tests de dépréciation des écarts d’acquisition, réalisés au moins une fois par an, sont fondés sur les unités génératrices de trésorerie en utilisant une analyse multicritères (les paramètres incluent la valeur des actifs, les profi ts futurs d’exploitation, la part de marché) afi n de déterminer d’éventuelles évolutions défavorables signifi catives. Cette analyse tient également compte de l’interdépendance des transactions à l’intérieur des sous-groupes. Au sein de chaque unité génératrice de trésorerie, une comparaison est effectuée entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable, cette dernière correspondant à la valeur la plus haute entre la juste valeur nette des coûts de cession et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité correspond aux actifs nets et aux revenus futurs attendus des portefeuilles existants et des affaires nouvelles, en prenant en compte les fl ux de trésorerie futurs des unités génératrices de trésorerie. La valeur des revenus futurs attendus est estimée sur la base des modèles de valorisation de portefeuilles des contrats d’assurance vie et d’investissement (« embedded value ») ou de calculs similaires pour les autres activités. Les justes valeurs nettes des coûts de cession sont quant à elles fondées sur la juste valeur d’IFRS 13, telle que décrite dans la Note 1.5 et utilisant différents multiples de valorisation. 1.7.2. Valeurs des portefeuilles de contrats La valeur de portefeuille de contrats d’assurance et de acquis comptabilisée lors d’un regroupement d’entreprises (voir paragraphe 1.3.2) est amortie en fonction de l’émergence des profi ts sur la durée de vie du portefeuille de contrats. De manière similaire au test de suffi sance du passif (voir paragraphe 1.14.2), un test de recouvrabilité est réalisé chaque année en fonction de l’expérience et de l’évolution anticipée discrétionnaire aux bénéfi ces – frais Les frais directs engagés lors de l’acquisition d’un portefeuille de contrats d’assurance et de contrats d’investissement avec participation discrétionnaire, principalement liés à la vente, à la souscription et à l’initialisation des contrats d’assurance au sein d’un portefeuille sont portés à l’actif de l’état de la situation fi nancière. En assurance dommages, les frais d’acquisition reportés sont amortis sur la durée de vie des contrats, comme l’acquisition des primes. Concernant l’assurance vie, les frais d’acquisition reportés sont amortis sur la durée de vie des contrats en proportion de l’émergence attendue des profi ts futurs. La recouvrabilité de cet actif est testée et la partie des frais d’acquisition qui, à la clôture de la période, s’avère non couverte par l’estimation de profi ts futurs bruts est donc constatée en charge. Les frais d’acquisition reportés font également partie intégrante du test de suffi sance du passif (voir discrétionnaire, un actif similaire est comptabilisé au titre des frais exposés à l’origine (voir la Note 7), mais son montant est limité aux coûts directement rattachés à la prestation de gestion d’actifs. Cet actif est amorti en tenant compte des projections de prélèvements collectés sur la durée de vie des contrats. L’amortissement des frais reportés exposés à l’origine est revu à chaque date de clôture afi n de refl éter les écarts d’expérience observés et les changements d’hypothèses. Cet actif fait également l’objet de tests de recouvrabilité. Les frais d’acquisition reportés et assimilés sont comptabilisés bruts de chargements et de prélèvements non acquis. Ces chargements et prélèvements non acquis sont enregistrés séparément comme des provisions et sont amortis sur la durée de vie du contrat selon des règles identiques à celles utilisées pour l’amortissement des frais d’acquisition et assimilés. Les chargements perçus à l’émission du contrat pour couvrir des prestations de services futures sont reportés et reconnus en résultat sur la base des mêmes critères d’amortissement que ceux utilisés pour les frais d’acquisition reportés. Les autres immobilisations incorporelles incluent des logiciels développés pour un usage interne dont les coûts directs sont activés et font l’objet d’un amortissement linéaire sur la base de la durée de vie estimée des immobilisations. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS de distribution valorisés lors de regroupements d’entreprises, si leur juste valeur peut être mesurée de manière fi able et s’il est probable que le Groupe bénéfi ciera des avantages économiques attribuables à ces actifs. Lorsque ces actifs ont une durée d’utilité fi nie, ils font l’objet d’un amortissement linéaire sur cette durée de vie. Dans tous les cas, ils font l’objet d’un test de dépréciation, à chaque clôture pour les actifs ayant une durée d’utilité fi nie et annuellement pour les autres actifs. En cas de baisse de valeur signifi cative, une provision pour dépréciation est constatée à hauteur de la différence entre la valeur au bilan et le montant le plus élevé de la valeur d’utilité ou de leur juste valeur nette de coûts de cession. Les placements comprennent l’immobilier de placement et les instruments fi nanciers avec notamment les actions, les L’immobilier de placement (à l’exclusion des immeubles de placement adossés totalement ou partiellement à des passifs de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré) est comptabilisé au coût. Les composants des immeubles sont amortis sur leur durée estimée d’utilisation, en tenant compte de leur valeur résiduelle, si celle-ci peut être estimée En cas de moins-value latente de plus de 15 %, une dotation aux provisions pour dépréciation est enregistrée, égale à la différence entre la valeur nette comptable de l’immeuble de placement et sa juste valeur fondée sur une évaluation indépendante. Par ailleurs, au niveau de chaque entité, si le montant cumulé des moins-values latentes inférieures à 15 % (sans compensation avec les plus-values latentes) dépasse 10 % du coût net cumulé des actifs immobiliers, une dotation aux provisions pour dépréciation supplémentaire est enregistrée ligne par ligne, jusqu’à ce que le seuil de 10 % ne Durant les périodes suivantes, si la différence (positive) entre la juste valeur et la valeur nette comptable atteint 15 % ou plus, alors les provisions pour dépréciation précédemment enregistrées sont reprises à hauteur de la différence entre (a) la valeur nette comptable et (b) le montant minimal entre la juste valeur et le coût amorti (avant dépréciation). L’immobilier de placement, adossé totalement ou partiellement aux passifs de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, est comptabilisé à la juste valeur, les variations de la juste valeur étant enregistrées en résultat. Les instruments fi nanciers sont classés dans les catégories suivantes, selon l’intention et la capacité à les détenir : ■ actifs détenus jusqu’à échéance, comptabilisés au coût également la valeur de la relation clientèle ainsi que les accords I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ■ actifs détenus à des fi ns de transaction et actifs désignés à la juste valeur, avec variation de juste valeur enregistrée par ■ actifs disponibles à la vente comptabilisés à la juste valeur avec variation de juste valeur inscrite en capitaux propres ; ■ prêts et créances (y compris certaines obligations non cotées sur un marché actif) comptabilisés au coût amorti. L’option de juste valeur qui consiste à désigner, lors de leur entrée, les actifs et passifs fi nanciers à la juste valeur avec variation de juste valeur en compte de résultat, est utilisée par le Groupe principalement dans les cas suivants : ■ les actifs fi nanciers pour lesquels le choix de l’option de juste valeur permet de réduire la dissymétrie comptable, et • les actifs adossés à des passifs résultant de contrats dont le risque fi nancier est supporté par les assurés, • les actifs inclus dans des stratégies de couverture mises en place par le Groupe pour des raisons économiques mais non éligibles à la comptabilité de couverture telle que • les dettes détenues par les fonds obligataires structurés, principalement des CDO (Collateralized Debt Obligations), contrôlés et consolidés par le Groupe ; ■ les groupes d’actifs fi nanciers gérés dont la performance est évaluée sur la base de juste valeur : il s’agit essentiellement des titres détenus par des fonds d’investissement consolidés, gérés sur la base de la politique de gestion des risques du Groupe (« Satellite Investment Portfolios », voir la défi nition En pratique, les actifs détenus via les fonds d’investissement ■ soit au sein des « Core Investment Portfolios » qui comprennent les actifs adossés aux passifs des contrats d’assurance et d’investissement, gérés selon la stratégie de ■ soit au sein des « Satellite Investment Portfolios », refl étant l’allocation stratégique d’actifs fondée sur une gestion dynamique visant à optimiser la rentabilité. Les titres sous-jacents inclus dans les « Core Investment Portfolios » sont classés en « actifs disponibles à la vente » à moins qu’ils ne soient associés à une relation de couverture qualifi ée ou plus généralement dans le cas où le choix de l’option de juste valeur est approprié pour réduire la dissymétrie comptable. Comme mentionné ci-dessus, les instruments fi nanciers des « Satellite Investment Portfolios » sont comptabilisés à la juste valeur avec les variations de juste Les actifs « disponibles à la vente », ceux détenus à des fi ns de transaction, les actifs désignés à la juste valeur (avec variation de juste valeur enregistrée dans le compte de résultat) et tous les instruments dérivés sont évalués à la juste valeur, c’est-à-dire le prix auquel un actif pourrait faire l’objet d’un échange entre des négociateurs informés à des conditions de marché concurrentielles. Le Groupe applique la hiérarchie de détermination de la juste valeur d’IFRS 13. Les prêts non comptabilisés à la juste valeur sont valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. 208 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I À chaque date d’arrêté des comptes, AXA vérifi e si un actif fi nancier ou un groupe d’actifs fi nanciers valorisé au coût (amorti) ou classé en « disponible à la vente » est durablement déprécié. Un actif fi nancier ou un groupe d’actifs fi nanciers a subi une dépréciation lorsqu’il y a des preuves objectives de perte de valeur suite à un ou plusieurs événements dont l’incidence sur les fl ux futurs estimés du (ou des) actif(s) peut être évaluée de manière fi able. Pour les obligations « détenues jusqu’à échéance » ou « disponibles à la vente », une dotation aux provisions pour dépréciation respectivement fondée sur les fl ux futurs de trésorerie actualisés au taux d’intérêt initial effectif ou sur la juste valeur, est enregistrée en compte de résultat s’il est probable que les fl ux futurs de trésorerie ne seront pas pleinement recouvrés du fait de la survenance d’un incident de crédit chez l’émetteur des titres. L’abaissement de la notation de crédit d’une entité ne constitue pas, en lui-même, une preuve de perte de valeur. Si ce risque diminue ou disparaît, la provision pour dépréciation peut être reprise. Le montant de cette reprise est également enregistré dans le compte de résultat. Pour les actions disponibles à la vente, une baisse signifi cative ou prolongée de la juste valeur du titre en dessous de sa valeur au bilan est une indication de perte de valeur. C’est le cas des actions, en situation de pertes latentes pendant une période continue de six mois ou plus précédant la date de clôture, ou supérieures à 20 % de la valeur nette comptable à la date de clôture. Si une telle situation existe pour un actif fi nancier disponible à la vente, la perte cumulée mesurée comme la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur actuelle, diminuée de toute dépréciation précédemment enregistrée dans le compte de résultat, est reprise des capitaux propres et fait l’objet d’une provision pour dépréciation constatée au compte de résultat. Les provisions pour dépréciation sur actions enregistrées dans le compte de résultat ne sont reprises dans le compte de résultat qu’à partir du moment où Pour les prêts disponibles à la vente, la provision pour dépréciation est fondée sur la valeur actuelle des fl ux de trésorerie futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif du prêt, en se basant sur le prix du marché du prêt, ou sur la juste Pour les actifs comptabilisés au coût amorti, y compris les prêts et les investissements classés en « actifs détenus jusqu’à échéance » ou les actifs fi gurant dans la catégorie « prêts et créances », le test de dépréciation est d’abord réalisé sur une base unitaire. Un test collectif est ensuite réalisé pour des groupes d’actifs ayant des risques similaires. Les méthodes de calcul des valeurs nettes comptables des actifs cédés (coût moyen, premier entré premier sorti…) dépendent des gestions Actif/Passif (ALM), mises en place localement compte tenu des engagements spécifi ques existant vis-à-vis des assurés. Ces méthodes peuvent être différentes au sein du Groupe dès lors qu’elles sont appliquées de façon permanente au niveau de chaque entité. 1.8.3. Pensions et prêts de titres Le Groupe réalise des opérations de pensions et prêts de titres. Celles-ci correspondent à des cessions d’actifs fi nanciers à une contrepartie, assorties d’un engagement simultané de rachat de ces actifs fi nanciers à une date et à un prix convenus. Dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs fi nanciers sont conservés par le Groupe sur toute la durée de l’opération, le Groupe ne décomptabilise pas les actifs fi nanciers. La contrepartie de la trésorerie reçue au titre de la cession est enregistrée séparément. La charge d’intérêt sur les opérations de pensions et prêts de titres est reconnue De plus, le Groupe conclue des transactions de swap sur rendement total, où les actifs fi nanciers sont vendus à une contrepartie mais avec un accord qui prévoit que des fl ux de trésorerie égaux à ceux des actifs sous-jacents seront retransférés au Groupe en échange de paiements spécifi ques. En outre, toute augmentation ou diminution de la juste valeur des actifs revient au Groupe. Le Groupe conserve ainsi la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs. En conséquence, le Groupe ne décomptabilise pas ceux-ci. Le Groupe réalise également des prises en pension de titres consistant à acheter à une contrepartie des actifs fi nanciers, avec un engagement simultané de revente de ces actifs fi nanciers à une date et un prix convenus. Dans la mesure où la contrepartie conserve la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs fi nanciers sur toute la durée de l’opération, les titres concernés ne sont pas reconnus comme des actifs fi nanciers du Groupe. La contrepartie de la trésorerie versée est enregistrée dans les placements fi nanciers, à l’exception des transactions réalisées par les activités bancaires, qui donnent lieu à une comptabilisation sur une ligne séparée de l’actif. Les produits d’intérêt sur les mises en pension inverses sont reconnus sur la durée des contrats. Dans l’état de la situation fi nancière, les placements en représentation des contrats d’assurance ou d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par les assurés sont présentés dans un poste séparé. Les passifs correspondant à ces actifs sont également présentés de façon symétrique dans un poste spécifi que du passif de l’état de la situation fi nancière. Cette présentation est pertinente et conforme à l’ordre de liquidité croissante recommandé par IAS 1 pour les institutions fi nancières sachant que les risques sont supportés par les assurés, quelle que soit la nature des actifs adossés aux passifs (immobilier de placement, obligations, actions, etc.). Le détail de ces actifs est publié dans les Notes annexes. Les instruments dérivés sont initialement enregistrés à la juste valeur à la date d’acquisition puis réévalués à leur juste valeur. Les gains et pertes latents sont comptabilisés dans le compte de résultat à moins que les instruments dérivés ne fassent partie d’une relation de couverture qualifi ée, comme 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS décrite ci-après. Le Groupe désigne certains dérivés en tant que : couverture de la juste valeur d’actifs ou de passifs comptabilisés ou d’engagements fermes (couverture de juste valeur) ; ou couverture de transactions futures hautement probables (couvertures de fl ux de trésorerie) ; ou couverture d’investissements nets dans des opérations étrangères. Le Groupe documente à l’origine la relation de couverture ainsi que ses objectifs et sa stratégie en termes de couverture de gestion de risques. Le Groupe formalise également l’effi cacité de la couverture, à la fois lors de sa mise en place et sur la durée de la couverture, en indiquant l’effi cacité réelle ou attendue des produits dérivés de couverture dans la compensation des variations de juste valeur ou de fl ux de trésorerie des éléments Les variations de juste valeur des instruments dérivés qui sont désignés et qualifi és de couverture de juste valeur et les variations de juste valeur des actifs et passifs dont le risque est couvert sont enregistrées dans le compte de résultat. De ce fait, le gain ou la perte relatif à la part ineffi cace est directement reconnu dans le compte de résultat. La part effi cace de variation de juste valeur des instruments dérivés désignés et qualifi és de couverture de fl ux de trésorerie est enregistrée en capitaux propres. Le gain ou la perte relatif à la part ineffi cace est immédiatement comptabilisé dans le compte de résultat. Les montants accumulés du gain ou de la perte en capitaux propres sont recyclés dans le compte de résultat sur la période durant laquelle l’élément couvert affecte le résultat (par exemple lorsque la transaction couverte future est comptabilisée). Quand un instrument de couverture arrive à échéance ou est vendu, ou bien lorsque la couverture ne remplit plus les critères de la comptabilité de couverture, le gain ou la perte cumulé enregistré dans les capitaux propres est alors comptabilisé en résultat en même temps que la transaction future initialement couverte impacte elle-même le La comptabilité de couverture d’investissement net dans des opérations étrangères est identique à celle de la couverture des fl ux de trésorerie. Le gain ou la perte sur l’instrument de couverture lié à la part effi cace de la couverture est enregistré en capitaux propres. Le gain ou la perte lié à la part ineffi cace est immédiatement enregistré dans le compte de résultat. Les gains et pertes accumulés en capitaux propres sont enregistrés dans le compte de résultat lors de la cession de LES CONDITIONS REQUISES PAR LA COMPTABILITÉ Les variations de juste valeur de tous les autres instruments dérivés qui ne remplissent pas les conditions requises par la comptabilité de couverture sont immédiatement enregistrées dans le compte de résultat. Compte tenu des contraintes liées à IAS 39, très peu de couvertures remplissent les conditions nécessaires à la comptabilité de couverture décrite précédemment. Cependant, la plupart des dérivés utilisés par le Groupe sont achetés dans un but de couverture ou ces I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS instuments sont par exemple utilisés comme une alternative pour augmenter notre exposition à certaines classes d’actifs avec des positions synthétiques (voir la Note 20). Le Groupe détient des actifs fi nanciers qui comportent également des produits dérivés incorporés. Ces dérivés incorporés sont enregistrés séparément et évalués à la juste valeur dans le compte de résultat, si l’impact est jugé matériel. Pour la présentation dans l’état de la situation fi nancière, les produits dérivés sont rattachés aux actifs ou passifs couverts, que ces produits dérivés remplissent ou non les critères de Les raisons et les conditions d’utilisation des dérivés par le Groupe sont détaillées en Note 20. À LA VENTE DONT CEUX RELATIFS immeubles et activités destinés à être cédés ou abandonnés dans les douze mois qui suivent. Les fi liales destinées à être cédées demeurent dans le périmètre de consolidation jusqu’au jour où le Groupe en perd le contrôle effectif. Les actifs et activités (actifs et passifs) concernés sont évalués à la valeur la plus faible entre la valeur nette comptable et la juste valeur diminuée des coûts de cession. Ils sont présentés dans l’état de la situation fi nancière dans des postes d’actifs et de passifs séparés. Les comptes de passifs (hormis les fonds propres) des fi liales destinées à être cédées sont comptabilisés séparément au passif de l’état consolidé de la situation fi nancière, sans Dans le cas d’un abandon d’activité représentant soit une ligne de métier, une zone géographique principale et distincte ou une fi liale acquise uniquement dans l’optique de la revendre, la contribution après impôts est comptabilisée sur une ligne particulière du compte de résultat. À des fi ns de comparabilité, les mêmes principes sont appliqués dans la présentation du compte de résultat de l’exercice précédent inclus dans les états fi nanciers. Ce poste séparé comprend également la plus ou moins-value après impôts enregistrée lors de la cession de l’activité à la date de la perte de son contrôle. équivalents de trésorerie sont des investissements liquides à court terme qui sont convertibles facilement en espèces et peu Les actions ordinaires sont classées en capitaux propres s’il n’existe pas une obligation contractuelle de remettre à leurs détenteurs de la trésorerie ou d’autres actifs. Les coûts complémentaires, nets de taxes, directement imputables à l’émission d’un instrument de capitaux propres viennent en déduction de la valeur de l’instrument émis. La classifi cation des dettes subordonnées à durée indéterminée, ainsi que de la charge d’intérêt correspondante le cas échéant, entre les postes de capitaux propres (dans le poste « Autres réserves ») ou de dettes s’effectue sur la base des clauses des contrats, sans prendre en considération les perspectives de remboursement éventuel lié à des contraintes économiques (surcoût lié aux clauses de majoration d’intérêts ou attentes Tout instrument fi nancier émis par le Groupe comportant à la fois une composante de capitaux propres (par exemple, une option permettant de convertir un instrument de dette en un instrument de capitaux propres de la Société) et un instrument de dette (comportant une obligation contractuelle de remettre de la trésorerie) est classé distinctement au passif de l’état de la situation fi nancière, la composante de capitaux propres étant présentée en capitaux propres du Groupe (dans le poste « Autres réserves »). Les profi ts et les pertes associés à des remboursements ou des refi nancements de la composante de capitaux propres sont présentés en variation de capitaux Les titres d’autocontrôle (actions propres) et les coûts directement associés sont portés en diminution des capitaux propres consolidés. Lorsque ces titres sont par la suite vendus, ou réémis, toute contrepartie reçue est enregistrée dans les capitaux propres consolidés, nette d’impôts et des coûts Par exception, les titres d’autocontrôle détenus par les fonds contrôlés ne sont pas retraités pour la partie en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, du fait de la nature de ces contrats. L’ensemble des risques et des bénéfi ces générés par la détention de ces titres est en effet complètement alloué aux détenteurs de ces contrats. 210 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le Groupe émet des contrats qui transfèrent un risque d’assurance ou un risque fi nancier ou les deux. Les contrats d’assurance, y compris les acceptations en réassurance, sont des contrats qui comportent un risque d’assurance signifi catif. Ces contrats peuvent également transférer un risque fi nancier de l’assuré vers l’assureur. Les contrats d’investissement sont des contrats qui comportent un risque fi nancier sans risque d’assurance signifi catif. Certains contrats d’assurance et d’investissement comportent une clause de participation aux bénéfi ces discrétionnaire. Cet élément donne droit au titulaire du contrat de recevoir en tant que supplément aux prestations garanties, des prestations ■ qui représentent normalement une quote-part signifi cative ■ dont le montant et/ou l’échéance est contractuellement à la ■ qui sont fondées contractuellement sur la performance d’un ensemble de contrats, les rendements de placements d’un portefeuille d’actifs ou le résultat de la Société, d’un fonds ou d’une autre entité qui émet le contrat. d’investissement, le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Tel est le cas notamment des contrats en unités de compte. Le Groupe classe son portefeuille de contrats d’assurance et ■ passifs liés à des contrats d’assurance ; ■ passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré ; ■ passifs liés à des contrats d’investissement avec participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement sans participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, c’est-à-dire correspondant à des contrats en unités de compte ou des contrats multi-fonds qui comportent un fonds non libellé en unités de compte avec une participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et sans participation Sauf lorsqu’IAS 39 s’applique, conformément à IFRS 4, les règles de comptabilisation et décomptabilisation décrites ci- après reposent sur les principes comptables AXA existant 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS avant l’adoption des IFRS, à l’exception de l’élimination de la provision d’égalisation, des changements sélectifs de principes autorisés par IFRS 4 (voir ci-après), et de l’extension de la Les principes comptables qui s’appliquaient avant les IFRS et qui sont toujours en vigueur après la conversion aux normes IFRS ont pour principales caractéristiques les éléments ■ les provisions doivent être suffi santes ; ■ les provisions d’assurance vie ne peuvent pas être actualisées en utilisant un taux supérieur au rendement ■ les coûts d’acquisition sont reportés dans la mesure où ils sont recouvrables, et amortis sur la base de l’émergence des profi ts bruts estimés sur la vie des contrats ; ■ les provisions de sinistres en assurance dommages représentent le coût ultime estimé. Les provisions relatives aux sinistres survenus ne sont en général pas actualisées, sauf dans des cas limités (un détail des provisions actualisées Les provisions pour primes non acquises constatent la part, calculée prorata temporis, des primes émises et des primes restant à émettre qui se rapporte à la période comprise entre la date d’inventaire et la prochaine échéance du contrat ou, à Les provisions mathématiques des contrats d’assurance vie traditionnels (c’est-à-dire comportant un risque signifi catif de mortalité) sont calculées, sous réserve de l’homogénéité conformément aux principes en vigueur dans chaque pays, de façon prospective, sur la base d’hypothèses de taux de rendement, de mortalité/morbidité et de frais de gestion. Un ajustement de provision est effectué pour tout impact induit par un changement de table de mortalité. Les provisions mathématiques des contrats d’investissement « contrats d’épargne » dans les principes comptables AXA), comportant un risque faible de mortalité et de morbidité, sont généralement déterminées à l’aide d’une approche prospective basée sur des taux d’escompte habituellement fi xés à l’origine, dont les résultats sont similaires à ceux résultant d’une approche rétrospective (calcul d’une épargne acquise ou Les taux d’escompte utilisés au sein du Groupe sont au plus égaux aux taux de rendement prévisionnels, prudemment estimés, des actifs affectés à leur représentation. Une partie de la provision pour participation aux bénéfi ces vie est incluse dans les provisions mathématiques selon le degré d’incorporation de la participation stipulée dans les contrats d’assurance vie qui prévoient le versement aux assurés d’une participation assise sur les résultats enregistrés au titre de ces Sauf lorsqu’elles sont couvertes par un programme de gestion des risques faisant appel à l’utilisation d’instruments dérivés (voir paragraphe suivant), les garanties plancher, offertes au titre des contrats dont le risque fi nancier est supporté par I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS l’assuré, classés dans la catégorie des contrats d’assurance en raison de l’existence de ces garanties ou dans la catégorie des contrats d’investissement avec participation au bénéfi ce discrétionnaire, sont provisionnées sur la durée du contrat selon une approche prospective : la valeur actuelle des prestations futures à verser aux assurés en cas de déclenchement des garanties est estimée sur la base de scénarios raisonnables. Les hypothèses principales de ces scénarios portent sur les rendements fi nanciers et leur volatilité, les taux de rachat et la mortalité. Cette valeur actuelle des prestations futures est provisionnée de telle sorte que le coût total moyen des garanties soit reconnu en fonction de l’émergence des prélèvements sur la durée de vie des contrats. Certaines garanties plancher telles que les garanties plancher en cas de décès, les garanties de revenus minimums « Guaranteed Minimum Death or Income Benefit » (« GMDB » ou « GMIB ») ou certaines garanties de performance proposées par les traités de réassurance sont couvertes par un programme de gestion des risques faisant appel à l’utilisation d’instruments dérivés. Afi n de réduire la dissymétrie comptable entre la valorisation des passifs et la valorisation des dérivés de couverture, AXA a choisi d’appliquer l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer les provisions : cette réévaluation est faite à chaque arrêté des comptes sur la base d’une projection des garanties après examen des taux d’intérêt et autres hypothèses courantes de marché. Son effet sur la période en cours est constaté par résultat de façon symétrique à l’effet de la réévaluation des instruments dérivés utilisés en couverture. Ce changement de principes comptables a été appliqué à la date de passage aux IFRS le 1er janvier 2004 aux portefeuilles de contrats couverts par le programme de gestion des risques à cette date. Tout portefeuille de contrats couvert par le programme de gestion des risques postérieurement à cette date est réévalué dans les mêmes conditions à compter de la date d’application du Provisions de sinistres (contrats d’assurance vie et non vie) Les provisions de sinistres ont pour objet la couverture du coût total à terminaison des sinistres survenus. Ces provisions ne sont généralement pas escomptées, à l’exception de certains cas tels que les rentes invalidité et incapacité. Ces provisions couvrent les sinistres déclarés, les sinistres survenus mais non encore déclarés, et l’ensemble des frais liés à la gestion de ces sinistres. Elles sont estimées sur la base de données historiques, des tendances actuelles de sinistralité, et prennent en compte les cadences de règlement observées dans l’ensemble des branches d’assurance, ainsi que les évolutions attendues en matière d’infl ation, de réglementation ou de tout autre facteur ayant une infl uence sur les montants Comptabilité refl et et participation aux bénéfi ces différée Conformément à l’option offerte par IFRS 4, la comptabilité refl et est appliquée aux contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire. La comptabilité refl et affecte les provisions techniques, les frais d’acquisition et la valeur de portefeuilles des contrats acquis afi n de refl éter l’impact des plus ou moins-values latentes sur l’évaluation des passifs et actifs d’assurance de manière similaire à l’impact qu’ont les profi ts ou pertes réalisés sur cessions d’actifs. Lorsque 212 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I des plus ou moins-values latentes sont constatées, une provision pour participation aux bénéfi ces différée (active ou passive) est enregistrée. Celle-ci correspond à la participation discrétionnaire attribuable aux assurés et est généralement déterminée en fonction de la participation estimée des assurés dans les plus ou moins-values latentes et dans toute autre différence d’évaluation avec la base contractuelle locale. Les pays où les portefeuilles de contrats avec participation sont signifi catifs sont la Suisse (pour des polices d’assurance de groupe), l’Allemagne et la France où des pourcentages minimums sont fi xés respectivement à 90 %, 90 % et 85 %, la base de calcul pouvant inclure des revenus fi nanciers mais aussi d’autres éléments comme en Allemagne ou en Suisse. Les produits avec participation sont moins développés aux La participation discrétionnaire estimée de ces contrats est entièrement reconnue dans les passifs. En conséquence, aucun élément n’est enregistré en fonds propres et AXA n’est pas tenu de vérifi er que le passif constaté pour l’ensemble du contrat n’est pas inférieur au montant qui résulterait de l’application d’IAS 39 à l’élément garanti. Lorsqu’une moins-value latente nette (variation latente de la juste valeur, dépréciation, charge liée…) est comptabilisée, une participation différée active peut être enregistrée seulement dans la mesure où il est hautement probable qu’elle pourra, dans le futur, être imputée, par entité, aux assurés. C’est le cas si cette participation différée active peut venir en déduction des participations futures, soit directement en s’imputant sur la participation différée passive constatée au titre de profi ts de cessions futurs, soit en étant imputée sur la participation aux bénéfi ces passive nettée dans la valeur des portefeuilles acquis, ou indirectement sur les chargements sur primes ou À toute plus ou moins-value latente sur les actifs détenus à des fi ns de transaction ou comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi qu’à toute autre écriture impactant le résultat générant une différence temporaire, est associé un impact de la comptabilité refl et en compte de résultat. De la même façon, à toute plus ou moins-value latente sur les actifs disponibles à la vente enregistrée par capitaux propres correspond un impact de la comptabilité refl et comptabilisé en capitaux propres. Tests de recouvrabilité et test de suffi sance du passif Lorsque des actifs de participation différée sont reconnus, le Groupe utilise les analyses de liquidité réalisées par les entités pour apprécier la capacité à détenir les éventuels actifs en situation de moins-value latente à l’origine de ces actifs. Le Groupe effectue également des projections pour comparer la valeur des actifs venant en représentation des contrats d’assurance aux versements qu’il s’attend à devoir effectuer Test de suffi sance du passif En outre, à chaque clôture, des tests de suffi sance du passif sont réalisés au niveau de chaque entité consolidée pour s’assurer du niveau suffi sant des passifs d’assurance, nets de frais d’acquisition reportés, de la valeur de portefeuilles et de la participation différée active des assurés. Pour la réalisation de ces tests, les sociétés regroupent les contrats sur la base de critères communs en tenant compte de la manière dont ils ont été acquis, dont ils sont gérés et dont leur profi tabilité est mesurée. Les entités se fondent sur la meilleure estimation des fl ux de trésorerie futurs, des coûts de gestion des sinistres et des frais d’administration et tiennent compte des options et garanties incorporées aux contrats, ainsi que des taux de rendement des actifs adossés à ces passifs : ■ les tests sont basés sur l’intention et la capacité des entités à détenir les actifs fi nanciers, en fonction de scénarios variés excluant la valeur des affaires nouvelles ; ■ ils incluent des projections sur les cessions futures d’actifs selon des confi gurations de rachats estimés ; et ■ et apprécient dans quelle mesure les gains et pertes en résultant peuvent être alloués/imputés aux assurés (partage des bénéfi ces entre les assurés et les actionnaires). Ces tests analysent donc la capacité d’imputer aux assurés la charge estimée des pertes futures sur la base de l’appréciation de l’horizon de détention et la réalisation potentielle de pertes par rapport aux pertes latentes existant à la clôture. Les risques propres aux contrats (risque d’assurance, risque de marché, risque d’infl ation, persistance, antisélection, etc.) En fonction du type de portefeuille, les fl ux de trésorerie futurs liés aux investissements et l’actualisation peuvent avoir pour base la meilleure estimation déterministe des taux, en tenant compte de la participation correspondante, ou des scénarios stochastiques dans le cas de garanties plancher. Le test est réalisé soit par comparaison de la provision enregistrée nette des actifs liés (frais d’acquisition reportés, valeur de portefeuilles, etc.) avec les fl ux de trésorerie actualisés, soit en s’assurant que le profi t actualisé net de participation résultant de la reprise des provisions techniques est supérieur aux actifs Toute insuffi sance de provision est constatée en résultat, dans un premier temps, par annulation des frais d’acquisition reportés, de la participation différée active et de la valeur de portefeuilles acquis dans la limite de leurs montants, puis dans un second temps, par constitution d’une provision pour pertes liées à l’insuffi sance de passif pour tout montant excédant les frais d’acquisition, la participation différée active et les valeurs de portefeuilles acquis. Dans le cas spécifi que des contrats d’assurance non-vie, une provision pour risques en cours est constituée pour les contrats dont les primes sont estimées insuffi santes pour couvrir les sinistres et frais de gestion futurs. Des sensibilités aux risques de taux d’intérêt et action sont présentées Note 4.2 pour les : ■ actifs et passifs fi nanciers, et d’investissement, y compris la valeur des portefeuilles du segment Vie, Épargne, Retraite en cours. Les dérivés incorporés dans les contrats d’assurance Les dérivés incorporés répondant à la défi nition de contrats d’assurance ou correspondant à des options de rachat pour un montant défi ni (par exemple, une valeur de rachat basée sur un montant fi xe et un taux d’intérêt) ne sont pas évalués séparément du contrat hôte. Tous les autres dérivés matériels sont évalués séparément à la juste valeur, avec la variation 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS de la juste valeur comptabilisée en résultat, s’ils ne sont pas étroitement liés aux contrats hôtes et/ou s’ils ne répondent pas à la défi nition d’un contrat d’assurance. Les dérivés incorporés répondant à la défi nition de contrats d’assurance sont décrits à la Note 14.10. Conformément à IAS 39, ces contrats sont comptabilisés comme des dépôts, avec pour conséquence reconnaissance en compte de résultat des fl ux de trésorerie correspondant aux primes reçues et aux prestations et sinistres réglés (voir ci-après « Comptabilisation des revenus »). Ces fl ux de trésorerie doivent plutôt être traités comme des dépôts ou unités de compte qui ne répondent pas à la défi nition de contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire. Les engagements afférents aux contrats en unités de compte sont évalués, selon les principes comptables existants, en se référant à la valeur de marché des actifs mis en représentation de ces contrats à la date d’arrêté des comptes, en tenant compte des frais exposés à l’origine (voir description d’investissement sans participation discrétionnaire pour couvrir des prestations de services futures sont reconnus au passif et enregistrés en résultat sur la base des mêmes critères d’amortissement que ceux utilisés pour les frais exposés à Les éléments de l’état de la situation fi nancière et de compte de résultat, relatifs aux opérations de cession (et rétrocession) qui remplissent les critères de contrats d’assurance sont comptabilisés de façon similaire aux affaires directes (et aux acceptations) et conformément aux dispositions contractuelles. Les dettes de fi nancement destinées à fi nancer la marge de solvabilité d’entités opérationnelles ou à acquérir un portefeuille de contrats sont présentées dans l’état de la situation fi nancière de manière distincte des autres dettes et sont comptabilisées I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La charge (ou gain) d’impôt courant est enregistrée en résultat sur la base des règles locales d’imposition. Les impôts différés actifs et passifs sont générés par des différences temporaires entre les valeurs comptables et fi scales des actifs et passifs et le cas échéant, par des reports en avant de pertes fi scales non utilisées. Les impôts différés actifs sont constatés dans la mesure où il est probable qu’un bénéfi ce imposable, sur lequel ces différences temporaires déductibles pourront être imputées, sera disponible. La recouvrabilité des impôts différés actifs reconnus au cours des périodes passées Un passif d’impôt différé est notamment comptabilisé pour toute différence temporaire imposable liée à une participation dans une société incluse dans le périmètre de consolidation, à moins que le Groupe ne contrôle la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que la différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. En particulier, dès lors que des cessions de titres de sociétés consolidées sont prévues, l’écart entre la valeur comptable des titres de participation dans les comptes consolidés et la valeur fi scale de ces titres chez l’entreprise détentrice donne lieu à la comptabilisation d’un impôt différé (y compris dans le cadre d’un regroupement d’entreprises lorsque le Groupe, en tant qu’acquéreur, a l’intention d’effectuer des cessions externes ou restructurations internes de titres ultérieurement à l’opération d’acquisition). Il en est de même pour les distributions de dividendes décidées ou probables dans la mesure où un impôt Un passif d’impôt différé lié à la différence temporaire entre la valeur fi scale et la valeur comptable d’un écart d’acquisition déductible fi scalement est constaté dans la mesure où il ne résulte pas de la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition. Cet impôt différé n’est repris qu’en cas de dépréciation de l’écart d’acquisition ou cession des titres L’évaluation des actifs et passifs d’impôt différé refl ète les conséquences fi scales qui résultent de la façon dont le Groupe s’attend, à la date de clôture, à recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs. Lorsque l’impôt sur les sociétés est calculé à un taux différent si des dividendes sont versés, l’évaluation des impôts différés retient le taux d’imposition applicable aux bénéfi ces non distribués. Les effets des dividendes sur l’impôt sur les sociétés ne sont comptabilisés que lorsqu’un passif est enregistré au titre du qui seront versées aux employés du Groupe à compter de leur départ à la retraite (indemnité de départ, retraite complémentaire, aide médicale). Pour couvrir les engagements de retraite, certaines législations ont autorisé ou imposé la mise en place de fonds dédiés (plan assets). 214 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Régimes à cotisations définies : des paiements sont effectués par l’employeur auprès d’un tiers (par exemple, un fonds de pension) qui libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser au salarié les montants de prestations qui lui sont dus. De ce fait, une fois les cotisations payées, aucun passif ne fi gure dans les comptes du Groupe à l’exception de la charge des cotisations payées aux Régimes à prestations définies : les régimes à prestations défi nies requièrent l’évaluation actuarielle des engagements sur la base des règlements internes de chaque régime. La valeur actualisée des prestations futures de l’employeur, DBO (« Defined Benefit Obligation » ou valeur actualisée de l’obligation), est calculée chaque année sur la base de projections à long terme de taux de croissance des salaires, de taux d’infl ation, de table de mortalité, du taux de rotation des effectifs, de la durée résiduelle d’activité et de la revalorisation des rentes. La valeur inscrite dans l’état de la situation fi nancière au titre des engagements de retraite correspond à la différence entre la Defined Benefit Obligation et les actifs investis en valeur de marché destinés à les couvrir plan par plan. Lorsque le résultat de ce calcul est positif, une provision pour risques et charges est dotée au passif. Dans le cas inverse, un actif est comptabilisé dans la limite de sa recouvrabilité (plafonnement de l’actif). Les gains et pertes actuariels (ou écarts de réévaluation) dus aux ajustements d’expérience et aux changements d’hypothèses actuarielles sont enregistrés en capitaux propres (dans l’état des produits et charges reconnus sur la période) en totalité sur la période durant laquelle ils ont été constatés. Le rendement réel des actifs de couverture et tout ajustement dû au plafonnement des actifs sont également enregistrés en capitaux propres en excluant le montant induit par le produit d’intérêt généré sur la situation nette en utilisant le taux d’actualisation. L’incidence en résultat se compose essentiellement du coût des services rendus pendant la période (représentant l’augmentation de la dette actuarielle pour une année d’ancienneté supplémentaire) et de l’intérêt net sur la situation nette comptabilisée au bilan d’ouverture (taux d’actualisation multiplié par le passif/(actif) net comptabilisé en début de période et prenant en compte les mouvements attribuables aux paiements de prestations et cotisations au cours de la période). Le coût des services passés est la conséquence de la modifi cation ou de la réduction d’un régime, et l’impact qui en résulte est reconnu immédiatement et totalement en résultat. Les profi ts et pertes résultant d’une liquidation de régime impactent également le résultat. Les plans de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe sont principalement réglés sous forme Tous les plans de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions sont évalués à la juste valeur à la date d’octroi, la charge correspondante étant constatée au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les plans dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglés en numéraire sont comptabilisés à leur juste valeur et réévalués à chaque clôture, toute variation de juste Le plan d’épargne en actions des salariés, AXA Shareplan, établi selon des règles françaises, comprend une formule classique et une formule à effet de levier (avec une application dépendante des spécifi cités réglementaires locales existant au Le coût de la formule classique est valorisé conformément aux conclusions de l’ANC en France (« Autorité des Normes Comptables »). Le coût de la formule à effet de levier est établi en tenant compte de la contrainte pour les salariés d’incessibilité des titres pendant cinq ans comme dans la formule classique, mais en incluant en complément la valeur des avantages implicitement supportée par AXA en permettant à ses employés de bénéfi cier de conditions de tarifi cation plus favorables que celles qu’ils pourraient obtenir en tant que Les coûts de restructuration autres que ceux qui pourraient être enregistrés à la date d’acquisition dans l’état de la situation fi nancière d’une société acquise font l’objet d’une provision lorsque le Groupe a une obligation présente qui découle d’un contrat ou d’un plan de restructuration détaillé et formalisé dont les principales caractéristiques ont été communiquées aux personnes concernées ou à leurs représentants. Une provision doit être comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fi able. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées. Il en est de même pour les passifs éventuels, à l’exception de ceux identifi és lors d’un regroupement d’entreprises (voir Les provisions sont déterminées sur la base de la meilleure estimation à la date de clôture de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle, actualisée au taux sans risque pour les provisions à long terme. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En réassurance, les primes sont enregistrées sur la base des primes déclarées par les sociétés cédantes, et sur la base Les primes collectées au titre des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire aux bénéfi ces sont enregistrées comme des dépôts après déduction des prélèvements. Les revenus de ces contrats sont constitués des prélèvements liés à l’émission, la gestion d’actifs, l’administration et le rachat de ces contrats. Les prélèvements collectés à l’origine destinés à couvrir les services futurs, sont reconnus en résultat sur la durée de vie estimée du contrat (voir « Provisions pour prélèvements non acquis » au paragraphe 1.14.3). Les contrats d’investissement sans participation discrétionnaire aux bénéfi ces entrent dans le périmètre de la norme IAS 39. La comptabilité de dépôt s’applique à ces contrats, ce qui ■ la reconnaissance des montants collectés directement en dépôts au passif, et non en « Revenus » au compte de ■ l’enregistrement des sinistres en retraits, sans transiter par le compte de résultat (en dehors d’éventuels prélèvements). Le Groupe identifi e séparément la composante dépôt d’un contrat d’assurance lorsque cela est requis par IFRS 4, à savoir lorsque les conditions suivantes sont remplies : ■ le Groupe peut mesurer séparément la composante « dépôt » (y compris toute option de rachat incorporée, c’est-à-dire sans prendre en compte la composante « assurance ») ; ■ les méthodes comptables du Groupe ne lui imposent pas autrement de comptabiliser l’ensemble des obligations et des droits générés par la composante « dépôt ». À ce jour, il n’y a pas de situations, au sein du Groupe, dans lesquelles ces deux conditions sont remplies. Conformément aux principes d’IFRS 4, le Groupe continue à suivre les principes comptables appliqués précédemment par AXA aux contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces discrétionnaire. Selon ces principes, il n’y a pas de situations dans lesquelles tous les droits et obligations liés aux contrats ne seraient pas comptabilisés. 1.18.2. Autres provisions et passifs éventuels Les primes émises brutes correspondent au montant des primes de l’exercice émises au titre des contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire par les sociétés d’assurance et de réassurance. Ces primes sont nettes des annulations et brutes des cessions aux réassureurs. 1.19.5. Variation de primes non acquises, Les variations de primes non acquises nettes de chargements et prélèvements non acquis comprennent les variations de provisions pour primes non acquises inscrites au passif (voir I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I frais de gestion des placements hors coût de ■ les plus ou moins-values réalisées nettes de reprises de provisions pour dépréciation suite à cession ; ■ la variation des plus et moins-values latentes des actifs évalués en juste valeur dont les variations de juste valeur ■ la variation des provisions pour dépréciation sur placements Pour les activités bancaires, les produits et charges d’intérêts liés à l’activité bancaire fi gurent dans le poste « Produit net Les événements postérieurs à la clôture concernent les événements qui se produisent entre la date de clôture et la date d’autorisation de publication des états fi nanciers : ■ ces événements conduisent à un ajustement des états fi nanciers consolidés s’ils contribuent à confi rmer des situations qui existaient à la date de clôture ; ■ si tel n’est pas le cas, ces événements se traduisent par la publication d’informations supplémentaires en annexe dans la mesure où celles-ci sont jugées pertinentes et 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS « Provisions pour primes non acquises » au paragraphe 1.14.2) ainsi que les variations de chargements et prélèvements non acquis. Les chargements et prélèvements non acquis sont destinés à couvrir les prestations de services futurs et sont reconnus en résultat sur la durée de vie estimée des contrats d’assurance, des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire (voir « Provisions pour chargements non acquis » au paragraphe 1.14.2) et des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire (voir « Provisions pour prélèvements non acquis » au paragraphe 1.14.3). Le Produit Net Bancaire comprend tous les revenus et dépenses provenant des activités bancaires, y compris les charges d’intérêts non liées au fi nancement, les commissions bancaires, les plus ou moins-values de cessions d’actifs fi nanciers, la variation de juste valeur d’actifs comptabilisés en juste valeur par résultat et celle des instruments dérivés s’y Il exclut les charges d’exploitation bancaire et les provisions pour dépréciation sur créances et prêts douteux, qui sont Les revenus des autres activités incluent principalement : ■ les commissions reçues au titre des activités de gestion ■ les revenus perçus par les sociétés d’assurance sur des activités annexes, notamment les commissions reçues sur la vente ou la distribution de produits fi nanciers ; ■ les loyers perçus par les sociétés foncières. 1.19.8. Résultat fi nancier hors coût Le résultat fi nancier hors coût de l’endettement net inclut : ■ les revenus fi nanciers sur placements des activités non bancaires, présentés nets de dotations aux amortissements d’exploitation, les charges d’amortissement sont comprises dans le poste « Frais d’administration »). Cette ligne inclut les intérêts calculés conformément à la méthode du taux d’intérêt effectif pour les obligations et les dividendes reçus 216 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2.1.1. Liste des principales sociétés consolidées par intégration globale I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AXA General Insurance Hong Kong Ltd. AXA Affi n General Insurance Berhad (a) 218 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA Vida, S. A. de Seguros (Espagne) AXA Aurora Vida, S.A. de Seguros (Espagne) AXA Seguros Generales, S. A. (Espagne) AXA Portugal Companhia de Seguros SA AXA Portugal Companhia de Seguros de AXA Hayat ve Emeklilik A.S. (Turquie) AXA Seguros S.A. de C.V. (Mexique) Kyobo AXA General Insurance Co. Ltd. AXA Non Life Insurance Co. Ltd. (Japon) Hilo Direct SA de Seguros y Reaseguros 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Seguro Directo Gere Companhia de Seguros (a) Le Groupe AXA exerce le contrôle conformément aux accords entre les actionnaires. (b) Les activités Direct du Royaume-Uni sont détenues par AXA Insurance UK Plc. AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company (a) La diminution du pourcentage d’intérêt part du Groupe est principalement liée à l’attribution d’actions aux salariés dans le cadre des programmes de rémunération Les principales évolutions du périmètre de consolidation sont présentées dans la Note 5. 220 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Au 31 décembre 2013, les fonds d’investissement consolidés représentent 92.616 millions d’euros dans les placements du Groupe (104.031 millions d’euros au 31 décembre 2012). Cette valeur est détenue par 306 fonds principalement en France, au Japon, en Allemagne et en Belgique. Ces fonds se trouvent majoritairement dans le segment Vie, Épargne, Retraite. Au 31 décembre 2013, 22 sociétés immobilières consolidées représentent 5.192 millions d’euros dans les placements du Groupe (6.717 millions d’euros au 31 décembre 2012), principalement en France et en Allemagne. Dans la plupart des fonds d’investissement (notamment les fonds d’investissement à capital variable), les intérêts minoritaires sont présentés au passif dans l’agrégat « Intérêts minoritaires des fonds contrôlés ». Le montant des intérêts minoritaires des fonds comptabilisés dans ce poste s’élève à 7.549 millions d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 3.775 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012, principalement due au passage en 2013 de la mise en équivalence à l’intégration globale du fonds AXA IM Euro 2.1.2. Principales c o-entreprises consolidées par intégration proportionne lle 2.1.3. Principales sociétés mises en équivalence La liste des sociétés mises en équivalence ci-dessous ne comprend pas les fonds d’investissement et les sociétés immobilières : Neufl ize Vie (anciennement NSM Vie) Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd ICBC-AXA Life Insurance Co. Ltd (anciennement Bharti AXA General Insurance Company Limited AXA Insurance Public Company Limited (Thailande) Kyobo AXA Investment Managers Company Limited FONDS D’INVESTISSEMENT ET SOCIÉTÉS IMMOBILIÈRES CONSOLIDÉS PAR MISE EN ÉQUIVALENCE Au 31 décembre 2013, les sociétés immobilières consolidées par mise en équivalence représentent un actif total de 280 millions d’euros (296 millions d’euros au 31 décembre 2012) et les fonds d’investissement consolidés par mise en équivalence représentent un actif total de 2.777 millions d’euros (4.900 millions d’euros au 31 décembre 2012), principalement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en France et en I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2.2. ENTITÉS CONSOLIDÉES LIÉES À DES OPÉRATIONS SPÉCIFIQUES En 2008, AXA France a investi dans Arche Finance, une structure dédiée aux investissements crédit. Cette société est entrée dans le périmètre de consolidation en juin 2008 avec une dette de 200 millions d’euros. Les actifs de cette société s’élèvent à 1.200 millions d’euros au 31 décembre 2013. En 2009, AXA a créé une société de fi nancement et de gestion de trésorerie Groupe qui a bénéfi cié d’un prêt de 673 millions 222 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 3 Compte de résultat sectoriel Compte tenu des activités d’AXA, les résultats opérationnels sont présentés sur la base de cinq segments opérationnels d’activités : Vie, Épargne, Retraite, Dommages, Assurance internationale, Gestion d’actifs et Banques. Un segment Holdings regroupe en outre les sociétés non opérationnelles du Groupe. L’information fi nancière relative à ces segments, présentée deux fois par an au Conseil d’Administration, est homogène avec les états fi nanciers consolidés du Groupe. Le Groupe a mis en place une organisation par ligne de métiers aussi bien pour le segment Vie, Épargne, Retraite que pour le segment Dommages afi n d’améliorer la rapidité et l’effi cacité de son organisation et de bénéfi cier encore davantage de sa La ligne de métier Vie, Épargne, Retraite, dans le cadre de son rôle dans la défi nition d’une stratégie commune, a fi xé les ■ accélérer la diversifi cation vers les activités prévoyance et ■ améliorer la rentabilité de l’activité épargne ; ■ prioriser les investissements de croissance ; La ligne de métier Dommages a la responsabilité de : ■ défi nir une stratégie commune ; ■ accélérer les gains de productivité ; ■ mettre en place des plateformes communes ; ■ tirer profi t d’une expertise technique globale. Vie, Épargne, Retraite : AXA propose une large gamme de produits d’assurance vie comprenant des produits d’épargne- retraite, de prévoyance et de santé à une clientèle individuelle (particuliers) et à une clientèle collective (entreprises). Les produits de ce segment incluent des produits de rente immédiate et différée, temporaires décès, vie entière, vie universelle, contrats mixtes adossés à des prêts immobiliers, contrats d’assurance vie à capital variable et autres produits de placement. Le segment assurance Vie, Épargne, Retraite regroupe dix unités opérationnelles géographiques : la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, l’Asie (hors Japon) et les autres pays. Dommages : ce segment présente une large gamme de aux biens et responsabilité civile destinés aux particuliers et entreprises (principalement aux PME). Dans certains pays, ce segment propose également des produits d’assurance santé. Le segment Dommages est la combinaison de neuf unités opérationnelles géographiques (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Irlande, la Suisse, la Belgique, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, l’Europe Centrale et de l’Est, l’Asie et les autres pays) et une unité opérationnelle pour Assurance Internationale : les opérations de ce segment rattachés à AXA Corporate Solutions Assurance. Ces produits proposent des couvertures aux grandes entreprises nationales et internationales. Ce segment inclut également l’assistance, les activités de réassurance vie en run-off principalement AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company, et les activités de réassurance dommages en run-off, gérées par la société La Gestion d’actifs couvre diverses activités de gestion d’actifs (dont la gestion de fonds d’investissement) et services liés offerts par les entités d’AXA Investment Managers et AllianceBernstein, destinés à des clients institutionnels et individuels, y compris les sociétés d’assurance du Groupe (principalement banque de détail, prêts immobiliers, épargne) localisées en France, en Belgique et en Allemagne. Le segment Holdings (qui regroupe toutes les activités non opérationnelles), comprend également des véhicules d’investissement et des structures fi nancières ad hoc. les opérations entre des entités de différents segments. Elles concernent principalement des traités de réassurance, rechargements liés aux garanties d’assistance, des frais de gestion d’actifs, et des intérêts de prêts internes. La dénomination « Assurance » dans le présent document regroupe les trois segments d’assurance : Vie, Épargne, dénomination « Services Financiers » regroupe la Gestion I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3.1. COMPTE DE RÉSULTAT SECTORIEL CONSOLIDÉ (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Le chiffre d’affaires net des éliminations intragroupe s’élève à 55 milliards d’euros pour l’activité Vie, Épargne, Retraite, 29 milliards d’euros pour l’activité Dommages et 3 milliards d’euros pour l’activité Assurance Internationale (voir Note 21). (c) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite (d) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti à la juste valeur par capitaux propres. 224 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Le chiffre d’affaires net des éliminations intragroupe s’élève à 55 milliards d’euros pour l’activité Vie, Épargne, Retraite, 29 milliards d’euros pour l’activité Dommages et 3 milliards d’euros pour l’activité Assurance Internationale (voir Note 21). (c) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite (d) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti à la juste valeur par capitaux propres. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été (b) Le chiffre d’affaires net des éliminations intragroupe s’élève à 55 milliards d’euros pour l’activité Vie, Épargne, Retraite, 28 milliards d’euros pour l’activité Dommages et 3 milliards d’euros pour l’activité Assurance Internationale (voir Note 21). (c) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite (d) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti à la juste valeur par capitaux propres. 226 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été (b) Le chiffre d’affaires net des éliminations intragroupe s’élève à 55 milliards d’euros pour l’activité Vie, Épargne, Retraite, 28 milliards d’euros pour l’activité Dommages et 3 milliards d’euros pour l’activité Assurance Internationale (voir Note 21). (c) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite (d) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti à la juste valeur par capitaux propres. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 4 Gestion des risques nancières et du risque Tous les paragraphes suivants qui font partie intégrante des états fi nanciers du Groupe sont présentés dans la section 3.2 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques » et la section 1.4 « Trésorerie et fi nancement » de ce Se référer aux pages 176 à 179 , section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 168 à 169 , section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 170 à 176 , section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 180 à 182 , section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 87 à 92 , section « Trésorerie et fi nancement 228 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’analyse des écarts d’acquisition, par unité génératrice de trésorerie, se présente de la manière suivante : Les écarts d’acquisition des sociétés mises en équivalence ne sont pas présentés dans ce tableau (voir Note 10). Le total des écarts d’acquisition en part du groupe s’élève à 13.795 (1) millions d’euros au 31 décembre 2013 et 14.783 (1) millions d’euros au 31 décembre 2012. Conformément à IAS 36, chaque unité ou groupe d’unités auquel le goodwill est affecté représente le niveau le plus fi n auquel le goodwill fait l’objet d’un suivi pour des besoins de gestion interne au sein du Groupe et n’est jamais plus important qu’un secteur opérationnel tel que défi ni au sens d’IFRS 8 et (1) AllianceBernstein : 97 millions d’euros ont été transférés aux intérêts minoritaires suite à la dilution de la part du Groupe au 31 décembre 2013 tandis que 21 millions d’euros ont été transférés à la part du G roupe suite à la relution de cette dernière au 31 décembre 2012 . I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5.2.1. Variation des valeurs brutes des écarts d’acquisition par opération (a) Vie, Épargne, Retraite : inclut l’acquisition du portefeuille d’avantages au personnel de HSBC à Singapour, pour lequel l’écart d’acquisition a été immédiatement Assurance internationale : inclut l’acquisition de WhiteConcierge par AXA Assistance. Gestion d’actifs : inclut l’acquisition de W.P.Stewart par AllianceBernstein. (b) Vie, Épargne, Retraite : inclut la cession du portefeuille MONY aux États- Unis. Assurance internationale : inclut la cession de Cours Legendre pour AXA Assistance. (a) Correspond principalement à l’acquisition du portefeuille HSBC en Asie (169 millions d’euros). (b) Inclut - 13 millions d’euros liés à la vente de Bluefi n Corporate Consulting. (c) Le montant correspond à la déconsolidation de SBJ Group Limited. 5.2.2. Variation des pertes de valeurs par opération (a) Inclut la cession du segment Vie en Hongrie (38 millions d’euros). (b) Inclut l’annulation immédiate par compte de résultat de l’écart d’acquisition du portefeuille d’avantages a u personnel de HSBC à Singapour (13 millions d’euros). 230 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Une dépréciation est constatée pour une unité génératrice de trésorerie si, et seulement si, la valeur recouvrable de l’unité ou du groupe d’unités est inférieure à la valeur au bilan de l’unité ou du groupe d’unités. La valeur recouvrable de chaque unité ou groupe d’unités génératrices de trésorerie est le montant le plus élevé entre la juste valeur nette des coûts de cession de l’unité ou du groupe d’unités et sa valeur d’usage. La juste valeur est établie à partir de cours cotés lorsque ceux-ci sont disponibles et/ou pertinents, ou sur la base de techniques de valorisation intégrant des données de marché observables, ajustées lorsque c’est nécessaire pour prendre en compte les primes de contrôle. Les calculs des valeurs d’usage s’appuient également sur des techniques de valorisation intégrant des données de marché observables ainsi que des hypothèses Pour les activités Vie, Épargne, Retraite, ces techniques de valorisation incluent des méthodes d’actualisation des cash- fl ows futurs, qui prennent en compte : ■ la valeur actuelle de l’actif net majorée des profi ts futurs sur les portefeuilles de contrats en cours. Ces techniques (méthodes de valorisation de type valeur intrinsèque – « embedded value ») sont des méthodes de valorisation spécifi ques au secteur qui s’inscrivent dans la logique des approches fondées sur l’actualisation des profi ts dans la mesure où la valeur des portefeuilles des contrats en cours découle de la projection des profi ts distribuables. Le Groupe utilise cependant à la fois des approches « market- consistent » risque neutre et des projections traditionnelles de cash-fl ows actualisés. La valeur de l’actif net actuelle est ajustée pour prendre en compte toute différence entre la base des projections de cash-fl ows utilisée dans le calcul de la valeur de portefeuille des contrats en cours et les états fi nanciers établis en normes IFRS ; ■ et la rentabilité des affaires nouvelles. La valeur des affaires nouvelles est calculée soit sur la base de multiples d’une année normalisée de contribution d’affaires nouvelles (valeur actualisée des bénéfi ces distribuables futurs dégagés par les affaires nouvelles souscrites en une année) ou sur une projection de chacun des fl ux de profi ts annuels attendus lorsque les multiples ne sont pas adaptés. Les hypothèses importantes sont la croissance attendue, les charges, le coût du capital, la marge fi nancière future, la volatilité des marchés fi nanciers, d’abord évalués en retenant un scénario de taux sans risque (test de base) et ensuite sur la base d’hypothèses d’investissement cohérentes avec une approche d’« embedded value » traditionnelle si la valeur recouvrable précédente est inférieure à la valeur au bilan. Pour les unités ou groupes d’unités des activités Assurance calcul utilise des projections de cash-fl ows issues de plans prévisionnels approuvés par le management recouvrant une période de trois à cinq ans et un taux d’actualisation ajusté du risque. Les cash-fl ows au-delà de cette période sont extrapolés en retenant un taux de croissance stable et une HYPOTHÈSES CLÉS COMMUNES À TOUS LES SEGMENTS Pour tous ces segments opérationnels, les taux d’actualisation utilisés dans ces tests qui ne reposent pas sur une approche risque neutre varient entre 5,6 % et 11,9 % comparé à une variation entre 7,0 % et 12,5 % en 2012. Les taux de croissance, lorsqu’ils sont applicables, varient entre 2 % et 4 % au-delà de l’horizon du plan stratégique, soit les mêmes taux ENSEMBLE DES UNITÉS GÉNÉRATRICES DE TRÉSORERIE Les résultats des projections de cash-fl ows, sont supérieurs à la valeur comptable de chacune des unités ou groupes d’unités génératrices de trésorerie. Il convient de noter que la Grèce appartient à l’unité génératrice de trésorerie Région Méditerranéenne et Amérique Latine pour les activités Vie, Pour toutes les UGT, dans la mesure où les valorisations d’actifs et les niveaux des taux d’intérêts demeureraient bas sur une période prolongée et où la volatilité et les conditions de marché stagneraient ou se dégraderaient, le volume des affaires nouvelles et la rentabilité ainsi que les encours sous gestion seraient sans doute affectés négativement. Par ailleurs, les prévisions de cash-fl ows, à la fois sur les encours et les affaires nouvelles, et les autres hypothèses retenues par les plans prévisionnels du management pourraient être dégradées par d’autres risques auxquels les activités du Groupe sont exposées. Pour chaque unité génératrice de trésorerie, des tests de sensibilité ont été effectués sur le taux d’actualisation et une hausse de 0,5 % du taux d’actualisation n’entraînerait de dépréciation pour aucune unité génératrice de trésorerie car la valeur recouvrable serait toujours supérieure à la valeur I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Cependant, les tests de dépréciation à venir pourraient être basés sur des hypothèses et des projections de cash-fl ows futurs différentes, ce qui pourrait à terme entraîner une dans ce pays, tout comme en Chine et en Inde. Au Mexique, la valeur de l’accord de distribution est reconnue comme un actif incorporel de 41 millions d’euros et sera amortie sur une Le 7 mars 2012, AXA et HSBC ont annoncé la conclusion d’un accord permettant à AXA d’acquérir les opérations d’assurance dommages de HSBC à Hong Kong, Singa pour et au Mexique. AXA bénéfi ciera également d’un accord de bancassurance exclusif avec HSBC en assurance dommages d’une durée de 10 ans dans ces pays, ainsi qu’en Chine, en Le 5 novembre 2012, AXA a annoncé la fi nalisation de l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC à Hong Kong et Singapour. En conséquence, AXA et HSBC ont lancé leur accord de bancassurance exclusif en assurance dommages dans ces pays. Cette opération a généré un écart d’acquisition de 169 millions d’euros. La valeur de l’accord de distribution est comptabilisée comme une immobilisation incorporelle de 145 millions d’euros et sera amortie sur une Le 1er avril 2013, AXA a fi nalisé l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC au Mexique et, en conséquence, a lancé l’accord de bancassurance exclusif Le partenariat de bancassurance en Indonésie sera lancé en 5.3.2. AXA P rivate E quity Le 30 septembre 2013, AXA a annoncé qu’AXA IM avait fi nalisé la vente de l’intégralité de sa participation dans AXA Private Equity, générant 165 millions d’euros de plus- values en part du groupe nette d’impôts. Au 31 décembre 2013, le groupe AXA détenait 17 % du capital d’AXA Private Equity. Cette transaction valorise AXA Private Equity à 510 millions d’euros à 100 %, avant coûts de transition. 5.3.3. Transaction liée au portefeuille MONY Le 10 avril 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord défi nitif avec Protective Life Corporation (« Protective ») afi n de lui céder MONY Life Insurance Company (« MONY ») et réassurer un portefeuille de polices d’assurance vie souscrites principalement avant 2004 par la fi liale de MONY appelée MONY Life Insurance Company of America (« MLOA »). AXA a annoncé le 1er octobre 2013 avoir complété avec succès cette transaction pour un total de 1,06 milliard de dollars (ou 0,79 milliard d’euros (1)) en numéraire . Ces transactions ont conduit à la constatation d’une perte exceptionnelle de 11 millions d’euros (nette d’impôts et en part du groupe) dans les comptes consolidés du Groupe au Au 30 juin 2013, les principales catégories d’actifs et de passifs liées à la vente des activités de MONY (les montants sont nets d’intragroupes avec les autres entités AXA) incluaient : Passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement Au 30 juin 2013, les produits et charges reconnus sur la période s’élevaient à 25 millions d’euros. Le 23 décembre 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Vienna Insurance Group afi n de céder ses activités d’assurance Vie, Épargne, Retraite en Hongrie (2 ). AXA poursuit ses activités bancaires dans le pays. Cette vente potentielle a conduit à reconnaître 50 millions d’euros de pertes dans le résultat net au 31 décembre 2013, dont 38 millions d’euros de dépréciation d’écarts d’acquisition. La fi nalisation de la transaction dépend des conditions de clôture des comptes ainsi que du récépissé de l’accord (1) 1 EUR = 1,35 dollar au 1er octobre 2013. (2) AXA Insurance Company et AXA Money & More. 232 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 6 Valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés La variation de la valeur des portefeuilles de contrats d’assurance Vie, Épargne, Retraite acquis se décompose de la manière Amortissements et pertes de valeurs cumulés Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles Amortissements et pertes de valeurs de la période Variation due aux amortissements, à la capitalisation et aux pertes de valeurs Variation due à la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles Variation de change et autres variations Acquisitions et cessions de fi liales et portefeuilles (a) Amortissements et pertes de valeurs cumulés Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles (a) En 2013 inclut la cession du portefeuille MONY aux États- Unis. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 7 Frais d’acquisition reportés et assimilés 7.1. DÉTAIL DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS (FAR) ET ASSIMILÉS Frais d’acquisition reportés des activités Vie, Épargne, Retraite nets (a) Impact de la comptabilité refl et des FAR Frais d’acquisition reportés et assimilés des activités Vie, Épargne, Retraite Frais d’acquisition reportés et assimilés des activités Dommages et Assurance Internationale Valeur des frais d’acquisition reportés et assimilés (a) Relatifs aux contrats Vie, Épargne, Retraite soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire. Les montants (b) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e. soumis à IAS 39. 7.2. VARIATION DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS ET ASSIMILÉS – VIE, ÉPARGNE, Les frais d’acquisition reportés et assimilés des contrats Vie, Épargne, Retraite évoluent comme suit : Valeur nette des frais d’acquisition Vie, Épargne, Retraite et assimilés au 1er janvier Amortissements et pertes de valeur de la période Capitalisation des FAR et assimilés pour la période Variation due aux amortissements, à la capitalisation Variation au titre de la comptabilité refl et (shadow FAR) Variation de change et autres variations Acquisitions et cessions de fi liales et portefeuilles (c) Valeur nette des frais d’acquisition reportés Vie, Épargne, Retraite et assimilés au 31 décembre (a) Relatifs aux contrats soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire . (b) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e. soumis IAS 39. (c) En 2013 inclut la cession du portefeuille MONY aux États-Unis. 234 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 7.3. VALEUR DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS ET ASSIMILÉS, NETS D’AMORTISSEMENTS ET DE PROVISIONS POUR CHARGEMENTS ET PRÉLÈVEMENTS NON ACQUIS – VIE, ÉPARGNE, RETRAITE La valeur des frais d’acquisition reportés et assimilés, nets d’amortissements, de passifs relatifs aux chargements et prélèvements non acquis des contrats Vie, Épargne, Retraite se présente comme suit : Valeur nette d’amortissements des frais d’acquisition Vie dont au titre de la comptabilité refl et (shadow FAR) Provisions pour chargements et prélèvements non acquis dont au titre de la comptabilité refl et (shadow provisions pour chargements non acquis) Valeur des frais d’acquisition Vie et assimilés nette d’amortissements et des provisions pour chargements (a) Relatifs aux contrats soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire . (b) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e. soumis à IAS 39. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 8.1. VENTILATION DES AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Les autres immobilisations incorporelles (3.159 millions d’euros au 31 décembre 2013) incluent notamment : (a) Y compris l’actif incorporel comptabilisé suite à la réforme de la loi sur les retraites en France en 2010. En 2010, la modifi cation de la loi sur les retraites en France a conduit à une augmentation des provisions techniques de 480 millions d’euros. En contrepartie, cette loi a donné droit aux assureurs de pratiquer des augmentations tarifaires et recevoir des indemnités de pénalités. Au 31 décembre 2010, un montant de 379 millions d’euros a été comptabilisé dans les autres actifs incorporels amortissables pour refl éter ce droit. En 2013, les amortissements cumulés de cet actif incorporel se sont 8.2. VENTILATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES RECONNUES AXA MPS (Italie) – Dommages 2007 & 2008 236 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS accords de distribution et les immobilisations incorporelles liées à la relation clientèle, dont 1.436 millions d’euros non La durée d’amortissement des immobilisations incorporelles reconnues lors de regroupements d’entreprise à durée d’utilité fi nie se situe entre 10 et 20 ans. La recouvrabilité de la valeur de l’accord de distribution passé entre AXA et Alpha Bank en Grèce est testée en comparant les projections de cash-fl ows à la date d’achat aux cash-fl ows issus du dernier plan prévisionnel. Cette comparaison a conduit AXA à accélérer l’amortissement de l’actif incorporel en Vie, Épargne, Retraite de 12 millions d’euros en 2011 et de 12 millions d’euros supplémentaires en 2012, principalement du fait de l’environnement de taux d’intérêt spécifi que à la Grèce qui a conduit à réviser le taux d’escompte à la hausse. En 2013, aucune accélération de L’actif incorporel de l’activité Dommage a également été réévalué et il a été conclu qu’aucune accélération de 8.3. VARIATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES RECONNUES AU COURS Diminution suite à la révision de la comptabilisation d’un regroupement d’entreprises En 2012 inclut 145 millions d’euros suite à l’accord de distribution avec HSBC à Hong-Kong et à Singapour. (b) En 2012 inclut l’impact lié à la cession de Bluefi n Corporate Consulting. (c) En 2012 inclut l’impact lié à la déconsolidation de SBJ Group Limited. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Chaque ligne de placements est présentée nette de l’effet des dérivés de couverture et des dérivés de couverture économique (conforme à l’IAS 39). Seuls les dérivés de macro-couverture sont présentés séparément. Le détail de l’effet des dérivés est présenté Juste valeur Valeur au bilan % (Val. au bilan) Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur par résultat (a) Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (a) (b) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations (au coût) non cotées dans un marché actif (c) Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (a) Actions détenues à des fi ns de transaction Fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente Fonds d’investissement non consolidés comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Fonds d’investissement non consolidés détenus à des fi ns de transaction Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Prêts détenus à des fi ns de transaction Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est Placements (hors ceux représentant des contrats dont le risque fi nancier (a) Utilisation de l’option de juste valeur. (b) Contient notamment des actifs mesurés à la juste valeur en application de l’option de juste valeur. (c) Éligible à la comptabilisation des prêts et créances selon IAS 39. (d) Inclut notamment les prêts hypothécaires et prêts aux assurés. 238 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Juste valeur Valeur au bilan % (Val. au bilan) Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur par résultat (a) Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (a) (b) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations (au coût) non cotées dans un marché actif (c) Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (a) Actions détenues à des fi ns de transaction Fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente Fonds d’investissement non consolidés comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Fonds d’investissement non consolidés détenus à des fi ns de transaction Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Prêts détenus à des fi ns de transaction Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est Placements (hors ceux représentant des contrats dont le risque fi nancier (a) Utilisation de l’option de juste valeur. (b) Contient notamment des actifs mesurés à la juste valeur en application de l’option de juste valeur. (c) Éligible à la comptabilisation des prêts et créances selon IAS 39. (d) Inclut notamment les prêts hypothécaires et prêts aux assurés. 240 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’immobilier de placement comprend les immeubles détenus en direct et les immeubles détenus par l’intermédiaire de sociétés La valeur au bilan et la juste valeur de l’immobilier de placement au coût amorti, hors impact de tous les dérivés, se décomposent La variation des provisions pour dépréciation et amortissements cumulés de l’immobilier de placement comptabilisé au coût amorti (toutes activités) se présente comme suit : Solde – Toutes activités au 1er janvier Solde – Toutes activités au 31 décembre (a) Contient les impacts liés aux changements de périmètre et aux variations de change. Au 31 décembre 2013, les provisions pour dépréciation et amortissements cumulés de l’immobilier de placement s’élèvent respectivement à 1.062 millions d’euros et 2.112 millions d’euros. La variatio n des provisions pour dépréciation s’élève à 172 millions d’euros dont 86 millions d’euros en part du Groupe. 242 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.3. PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES SUR PLACEMENTS FINANCIERS Hors effet dérivé, la décomposition des plus ou moins-values latentes sur les placements fi nanciers non déjà comptabilisées en compte en résultat se présente comme suit : (a) Net de dépréciation – y compris surcote/décote et amortissement. Se référer également au tableau 9.9.1 : « Ventilation de la valeur des placements sujets à dépréciation – hors immobilier de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.4.1. Analyse du portefeuille obligataire par émetteur Le tableau ci-dessous présente le portefeuille obligataire par type d’émetteur incluant l’effet des dérivés de couverture et dérivés de couverture économique (conforme à l’IAS 39) et hors dérivés de macro- couverture et autres dérivés. Le détail de l’effet des dérivés est présenté dans la Note 20.3. Obligations émises par le secteur public et semi-public Obligations émises par le secteur privé (a) Dérivés de couverture et autres dérivés (a) Comprend les obligations émises par des entreprises du secteur privé au capital desquelles un État est entré suite à la crise fi nancière de 2008. (b) Inclut les fonds obligataires et obligations prises en pension. Des informations complémentaires sur le risque de crédit associé aux obligations fi gurent en Note 4 « Gestion des risques fi nanciers 244 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.5. MATURITÉS CONTRACTUELLES ET EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊTS Le tableau suivant présente les échéances contractuelles des actifs fi nanciers exposés au risque de taux d’intérêts. Les maturités effectives peuvent différer des maturités contractuelles, car certains actifs sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités, ou de clauses d’extension de maturité. Dans certains cas, l’effet des dérivés modifi e également le profi l de maturité des actifs Les obligations au coût amorti non cotées sur un marché actif, l’effet des dérivés (présenté en Note 20.3), les prêts et obligations en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré sont exclus du tableau ci- dessous. L’effet des dérivés modifi e dans certains cas le profi l de maturité des actifs présentés ci-dessous. La plupart des instruments de dette et prêts hypothécaires détenus par le Groupe sont des instruments à taux fi xe (c’est-à-dire exposés au risque de juste valeur sur taux d’intérêt). Valeur au bilan par maturité contractuelle Valeur au bilan par maturité contractuelle 9.6. EXPOSITION AU RISQUE DE PRIX Hors dérivés (présenté en Note 20.3) et titres de sociétés immobilières, la ventilation par secteur d’activité des actions détenues par l’ensemble du Groupe se présente comme suit : 9.7. TRANSFERT D’ACTIFS FINANCIERS NON COMPTABILISÉS Le Groupe réalise des opérations de mise en pension et de prêts de titres. Celles-ci correspondent à des cessions d’actifs fi nanciers à une contrepartie moyennant un prêt de liquidité. Ces opérations sont assorties d’un engagement simultané de rachat des actifs à un prix et une date convenus. Les titres faisant l’objet d’une mise en pension ou prêt sont maintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur poste d’origine dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages liés à ces actifs fi nanciers demeurent dans le Groupe tout au long de la durée du contrat. La contrepartie de la trésorerie reçue est comptabilisée séparément et la charge d’intérêt est reconnue De plus, le Groupe conclut des transactions de swap sur rendement total, où les actifs fi nanciers sont vendus à une contrepartie mais avec un accord qui prévoit que des fl ux de trésorerie égaux à ceux des actifs sous-jacents seront retransférés au Groupe en échange de paiements spécifi ques. En échange, toute augmentation ou diminution de la juste valeur des actifs revient au Groupe. Le Groupe conserve ainsi la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs. En conséquence, le Groupe ne décomptabilise pas ceux-ci. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La ventilation des actifs/passifs fi nanciers non comptabilisés se présente comme suit : La répartition des fonds d’investissement non consolidés se présente comme suit : Dérivés relatifs aux fonds d’investissements non (a) Les montants sont présentés hors dérivés de macro-couverture et autres dérivés mais y compris l’effet des dérivés de couverture (IAS 39). Les coûts amortis des fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente se décomposent comme suit : ■ fonds détenant majoritairement des obligations : 1.542 millions d’euros en 2013 contre 1.498 millions d’euros en 2012 ; ■ autres fonds d’investissement non consolidés : 3.049 millions d’euros en 2013 contre 3.649 millions d’euros en 2012. 246 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.9. PLACEMENTS FINA NCIERS SUJETS À DÉPRÉCIATION 9.9.1. Ventilation de la valeur des placements sujets à dépréciation Chaque ligne de placements est présentée nette de l’effet des dérivés de couverture (conformes à l’IAS 39 ou dérivés de couverture (a) Correspond à la valeur des actifs y compris impact éventuel de la surcote/décote et des intérêts courus non échus, mais avant éventuelle dépréciation et revalorisation à la juste valeur des actifs disponibles à la vente. (b) Correspond à la valeur des actifs y compris dépréciation, surcote/décote et intérêts courus non échus, mais avant revalorisation à la juste valeur des actifs (c) Y compris avances aux assurés. (d) La réévaluation à la juste valeur des actifs au coût amorti correspond aux dérivés de macro-couverture et autres dérivés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.9.2. Variation des provisions pour dépréciation des placements – hors immobilier (a) Principalement changements de périmètre et effets des variations de change. (a) Principalement changements de périmètre et effets des variations de change. 248 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.10. PLACEMENTS FINANCIERS COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR 9.10.1. Comptabilisation à la juste valeur La répartition par méthode de valorisation des actifs fi nanciers comptabilisés à la juste valeur hors dérivés (détaillés en Note 20.3 et Note 20.5) et placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré est la suivante : Actifs non cotés sur un marché actif Actifs non cotés sur un marché actif fi nanciers à des fi ns Note : Les placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher sont exclus de ce tableau. Les méthodes appliquées pour déterminer la juste valeur d’actifs détenus et comptabilisés en juste valeur dans les états fi nanciers sont décrites dans la Note 1.5. Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La juste valeur des actifs mesurée directement et intégralement par référence à un marché actif (niveau 1) correspond à des prix qui sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service de cotation ou d’une agence réglementaire et ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale, en d’autres termes si le marché est toujours actif. De tels actifs sont classés en niveau 1 de la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13. Les actifs classés en niveau 2 et 3 sont les actifs non cotés sur un marché actif ou pour lequel le marché est inactif. La juste valeur des actifs classés en niveau 2 et 3 comprend : ■ des valeurs fournies par des tiers qui sont : (i) déjà aisément disponibles et qui concernent des actifs dont le marché n’est pas toujours actif, (ii) des valeurs fournies à la demande du Groupe par des services de cotation et qui ne sont pas publiquement ■ des actifs évalués grâce à des techniques de valorisation intégrant un degré variable de paramètres étayés par des transactions de marché et des données observables. La caractéristique commune des actifs classés en niveaux 2 et 3 est que leur marché est considéré comme inactif. Leur valeur est généralement déterminée avec des informations disponibles sur le marché, sauf s’il n’y a pas de marché ou si le marché est disloqué, et dans ce cas des modèles de valorisation interne sont utilisés. Les actifs non cotés sur un marché actif et valorisés à la valeur de marché principalement sur la base de données observables sont classés en niveau 2. Les actifs non cotés sur un marché actif pour lesquels la juste valeur n’est pas déterminée principalement sur la base de données observables sont classés en niveau 3. Pour tous les actifs non cotés sur un marché actif, ou pour lesquels le marché est inactif ou encore pour lesquels un modèle de valorisation interne est utilisé, la classifi cation entre les niveaux 2 et 3 dépend de la proportion des paramètres utilisés qui sont issus de transactions récentes et de données observables (données ■ que nous supposons pris en compte par les services ■ utilisés par le Groupe lorsque l’application de modèles de a) Juste valeur mesurée directement et intégralement par référence à un marché actif (niveau 1) Depuis la crise fi nancière de 2008, on observe une volatilité importante des spreads des obligations du secteur privé. L’écartement et le rétrécissement, d’un exercice à l’autre, des rendements et des spreads achat-vente ont induit des transferts plus ou moins signifi catifs entre les niveaux 1 et 2. Depuis 2010, cette volatilité s’est étendue aux obligations d’état européennes dont les rendements et spreads achat- vente se sont fortement écartés, entraînant le reclassement du niveau 1 vers le niveau 2 des dettes souveraines grecques, irlandaises, portugaises, espagnoles, italiennes et belges. En 2012, les dettes souveraines belges ont été reclassées en niveau 1 compte tenu de l’amélioration des indicateurs 250 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I de marché observée durant l’année. En 2013, les dettes souveraines japonaises à taux variable ont été reclassées en niveau 1 compte tenu de l’amélioration durable de la liquidité de ce marché. Le resserrement des spreads et l’amélioration du niveau de liquidité des autres dettes souveraines classées en niveau 2 se sont confi rmés tout au long de l’année 2013. Ces indicateurs continueront d’être pilotés afi n de mesurer la pérennité de cette amélioration. Au 31 décembre 2013, leur classifi cation est donc restée inchangée par rapport au Au 31 décembre 2013, les transferts nets entre le niveau 1 et le niveau 2 se sont élevés à 24.398 millions d’euros. Ce montant se compose de 26.504 millions d’euros transférés du niveau 2 au niveau 1 et 2.106 millions d’euros transférés du niveau 1 au b) Juste valeur d’actifs non cotés sur un marché actif – pas de marchés actifs (niveaux 2 et 3) Les montants des niveaux 2 et 3 constituent un ensemble hétérogène. Un instrument fi nancier est considéré comme non coté sur un marché actif si l’on observe un faible nombre de transactions du fait des caractéristiques intrinsèques de l’instrument, en cas de recul signifi catif du volume et du niveau de l’activité, en cas d’illiquidité signifi cative ou si les prix observés ne peuvent pas être considérés comme représentatifs de la juste valeur de l’instrument en raison de conditions de marché disloquées. Les éléments caractérisant un marché inactif peuvent donc être très variés : ils peuvent être inhérents à l’instrument ou refl éter une modifi cation des conditions de L’identifi cation des actifs de niveau 3 parmi les actifs non cotés sur un marché actif implique une part importante de jugement. Sont considérés comme observables les données issues de services de cotation externes, de fournisseurs d’informations spécialisés, d’agence de notation ou d’études externes. Le caractère externe de ces informations, par opposition à des données issues des équipes internes de valorisation, demeure l’un des principaux critères retenus pour déterminer leur caractère observable. Sont considérés comme non observables les informations amenées à être ajustées de manière signifi cative, ou encore celles devenues obsolètes étant donné la pénurie d’informations à jour disponibles. Une autre zone de jugement est l’estimation du caractère signifi catif d’un paramètre au regard de la mesure de la juste valeur. Ainsi, un changement dans le caractère observable ou non des variables de calcul ou une différence de jugement sur l’importance de la contribution relative de ces informations à la juste valeur pourraient conduire à un classement différent. Les actifs, tels que certaines obligations non cotées, des instruments émis sur des marchés de gré à gré tels que les parts dans les fonds de capital-investissement (Private Equity) ou des prêts de gré à gré, ont toujours été considérés comme n’étant pas cotés sur des marchés actifs/pas de marchés actifs dans toutes les périodes présentées. Les valorisations sont fondées soit sur les prix communiqués par des services externes de cotations ou sur ceux établis sur la base de modèles internes reposant sur des techniques utilisées couramment par les acteurs du marché. Les équipes de valorisation s’appuient autant que possible sur les prix de transactions récentes et sur des données observables, mais 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS dans certains cas, les secteurs auxquels le placement se rapporte sont si uniques que des ajustements signifi catifs ou l’utilisation de données non observables sont nécessaires. Les fonds de fonds d’investissement de Private Equity sont évalués sur la base des dernières valeurs liquidatives communiquées Mouvement des actifs de niveau 3 Du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013, le montant des actifs classés en niveau 3 est resté stable à 10,2 milliards d’euros, soit 2,5 % du total des actifs comptabilisés à la juste valeur hors dérivés et placements fi nanciers représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (2,4 % en 2012 ou 10,1 milliards d’euros). Les principaux mouvements au sein des actifs classés en niveau 3 sont les suivants : ■ \- 0,7 milliard d’euros suite à la vente d’actifs, principalement des obligations et des actions disponibles à la vente ; ■ \- 0,9 milliard d’euros reclassés en niveau 2 principalement suite à l’utilisation accrue de données observables pour ■ \+ 1,3 milliard d’euros de nouveaux investissements ; ■ \- 0,3 milliard d’euros sur les plus ou moins values latentes ; ■ \- 0,3 milliard d’euros dû aux fl uctuations de change ; ■ \+ 1,1 milliard d’euros de transfert vers le niveau 3 dû à davantage d’informations sur les techniques d’évaluation La majorité des investissements classés en niveau 3 correspond à des investissements privés, et en particulier des actifs Private 9.10.2. Placements fi nanciers comptabilisés au coût amorti Actifs non cotés sur un marché actif Immobilier de placement au coût amorti Placements fi nanciers et prêts au coût TOTAL JUSTE VALEUR DES ACTIFS INVESTIS Note : Les placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher sont exclus de ce tableau. Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite dans la Note 1.5. Les spécifi cités liées à l’évaluation des investissements sont décrites plus en détail dans la Note 9.10.1 et les mêmes principes s’appliquent pour la juste valeur des investissements comptabilisés au coût La juste valeur des actifs immobiliers ne peut en général pas être déterminée par référence à des cotations sur un marché actif, à partir d’une bourse ou d’un fournisseur d’informations spécialisé. En conséquence, aucun immeuble n’est classé en niveau 1. Néanmoins, les actifs immobiliers d’AXA sont, pour la plupart, localisés dans des marchés liquides faisant état de cessions identiques ou comparables. Compte tenu de la réglementation, certains actifs immobiliers situés sur des marchés comme la France font l’objet d’une évaluation par des experts, lesquels utilisent des approches très similaires aboutissant à une dispersion très limitée dans les prix, avec principalement des données de marché elles- mêmes homogènes entre elles tant en termes de sources que de valorisations. De ce fait, le Groupe, en conformité avec la méthode décrite dans la Note 1.5, laquelle considère en particulier, pour les actifs non cotés sur un marché actif, le poids des données observables retenu dans l’évaluation, a conclu que les calculs de la juste valeur, qui sont fondés sur des évaluations réalisées par des experts immobiliers qualifi és sur la base principalement de données observables, sont considérés en juste valeur de niveau 2. Toutefois, comme indiqué dans les Notes 1.5 et 9.10.1, l’appréciation de l’importance d’une donnée par rapport à la mesure globale de la juste valeur fait appel à du jugement et une pondération différente pourrait conduire à une classifi cation différente. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les justes valeurs des obligations et des prêts au coût sont déterminées, dans la mesure du possible, en considérant les données de marché. Pour les instruments de niveau 2, la juste valeur est principalement obtenue par des techniques de valorisation qui se basent sur des courbes de taux d’intérêts observables. Pour les instruments de niveau 3, les justes valeurs des obligations et des prêts au coût sont déterminées par des techniques de valorisation qui intègrent de manière limitée des données de marché observables. 9.11. PLACEMENTS REPRÉSENTANT DES CONTRATS DONT LE RISQUE FINANCIER Actions et fonds d’investissement non consolidés (a) La juste valeur est égale à la valeur nette comptable. Ces placements sont mesurés en juste valeur par résultat, y compris l’immobilier de placement. Les actifs fi nanciers inclus dans ces placements sont comptabilisés à la juste valeur par résultat dans le cadre de l’utilisation de l’option de juste valeur. Comme décrit dans la Note 4 – « Gestion des risques fi nanciers et du risque d’assurance », le risque fi nancier associé à ces contrats est supporté par l’assuré en dehors de certains contrats qui offrent des garanties plancher. 252 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 10 Titres mis en équivalence Philippine AXA Life Insurance Corporation (b) Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd (a) Inclut les distributions de dividendes éventuelles, les changements de méthode de consolidation et les impacts des réévaluations d’actifs par capitaux propres. (b) À partir de 2013, ces entités clôturent leurs comptes annuels au 31 décembre. (c) Cette entité clôture ses comptes annuels au 30 septembre. Les informations fi nancières des principaux titres mis en équivalence se présentent comme suit : À fi n 2013, les informations fi nancières de Neufl ize Vie se détaillent de la manière suivante (sur une base de 100 %) : À fi n 2013, les informations fi nancières de Reso Garantia se détaillent de la manière suivante (sur une base de 100 % et excluant l’écart d’acquisition lié à l’investissement d’AXA) : ■ total actif : 2.464 millions d’euros (2.205 millions d’euros au ■ total actif : 10.865 millions d’euros (9.929 millions d’euros, publication fi nale au 31 décembre 2012) ; ■ total passif (hors capitaux propres) : 10.670 millions d’euros (9.744 millions d’euros, publication fi nale au 31 décembre ■ total passif (hors capitaux propres) : 1.914 millions d’euros ■ chiffre d’affaires : 1.012 millions d’euros (872 millions d’euros (1.733 millions d’euros au 31 décembre 2012) ; ■ chiffre d’affaires : 1.468 millions d’euros (1.283 millions Au 31 décembre 2013, l’écart d’acquisition net part du Groupe de Reso Garantia s’élève à 572 millions d’euros (624 millions d’euros au 31 décembre 2012). La variation est liée aux À fi n 2013, les informations fi nancières d’ICBC-AXA Assurance Co. Ltd se détaillent de la manière suivante (sur une base de ■ total actif : 2.580 millions d’euros (1.335 millions d’euros au ■ total passif (hors capitaux propres) : 2.046 millions d’euros (1.006 millions d’euros au 31 décembre, 2012) ; ■ chiffre d’affaires : 1.265 millions d’euros (629 millions d’euros I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Philippines AXA Life Insurance Corporation (b) Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd (c) AXA Minmetals Assurance Co Ltd) (c) (d) PT AXA Mandiri Financial Services (c) (a) Inclut les distributions de dividendes éventuelles, les changements de méthode de consolidation et les impacts des réévaluations d’actifs par capitaux propres. (b) Ces entités clôturent leurs comptes annuels au 30 septembre. (c) À partir de 2012, ces entités clôturent leurs comptes annuels au 31 décembre. (d) En 2012, suite à l’obtention des autorisations du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine, le capital d’AXA-Minmetals Assurance (AXA-Minmetals) a été restructuré et l’entité est devenue ICBC-AXA Life Insurance Co. Ltd (ICBC-AXA Life), une co-entreprise d’assurance vie entre Industrial and Commercial Bank of China Co. Ltd (ICBC), AXA et China Minmetals Corporation. La participation d’AXA a été diluée, passant de 51 % à 27,5 % sans entraîner de changement de méthode de consolidation (mise en équivalence). (e) À partir de 2012, cette entité clôture ses comptes annuels au 30 novembre. Cette note exclut les fonds d’investissement et les sociétés immobilières consolidées par mise en équivalence qui sont présentés avec les placements fi nanciers (voir la Note 9). 254 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie (c) (a) La juste valeur est égale à la valeur dans l’état de la situation fi nancière. (b) Y compris les SPEs et CDOs. (c) Y compris 333 millions d’euros de dépôts auprès des banques centrales en 2013 et 1.129 millions d’euros en 2012. Le tableau ci-dessus exclut la trésorerie détenue par les fonds d’investissement consolidés du « Satellite Investment Portfolio » tels Le tableau ci-dessous réconcilie la trésorerie et équivalents de trésorerie avec le tableau consolidé des fl ux de trésorerie. Trésorerie et équivalents de trésorerie nets au 31 décembre (b) (a) Inclus dans le poste « Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs ». (b) Les soldes de « Trésorerie et équivalents de trésorerie » du tableau des fl ux de trésorerie ne comprennent pas les soldes de trésorerie des fonds d’investissement consolidés du « Satellite Investment Portfolio » (voir Note 1.8.2). Le solde de « Trésorerie et équivalents de trésorerie » du tableau des fl ux de trésorerie exclut la trésorerie détenue en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (contrats en unités de compte). Au 31 décembre 2013, le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie nets de soldes de banque créditeurs (978 millions d’euros présentés dans l’état consolidé de la situation fi nancière parmi les « Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs ») s’élève à 20.609 millions Le solde de trésorerie et équivalents de trésorerie nets au 31 décembre 2013 a baissé de 9.492 millions d’euros par rapport à 2012. Cette baisse est principalement liée à : ■ l’activité Vie, Épargne, Retraite en Suisse (- 4.370 millions d’euros) essentiellement du fait d’un changement d’allocation des actifs, davantage de trésorerie ayant été investie en ■ l’activité Vie, Épargne, Retraite en France (- 1.093 millions effectués en 2013 principalement en actions, obligations et (- 2.576 millions d’euros) essentiellement du fait de la diminution des fl ux de trésorerie associés aux dérivés liés à la couverture des garanties associées aux produits d’épargne- retraite en unités de compte (« Variable Annuities ») suite à l’amélioration des marchés fi nanciers ; ■ AXA Bank Europe (- 877 millions d’euros) principalement suite à une baisse du compte de règlement avec la Banque Centrale (- 786 millions d’euros) ; ■ la Société (+ 77 9 millions d’euros) du fait de l’impact positif de la baisse du montant des appels de marges liés aux contrats de collatéraux garantissant le risque de contrepartie sur les instruments fi nanciers, des fl ux de trésorerie positifs émanant des entités vers la Société nets de dividende versé, partiellement compensé par la baisse de l’encours de billets Les fl ux de trésorerie nets des activités opérationnelles s’élèvent à 5.292 millions d’euros en 2013, contre 10.519 millions Les fl ux de trésorerie nets des activités d’investissements s’élèvent à - 11.486 millions d’euros en 2013, et se composent ■ \- 8.812 millions d’euros relatifs à l’acquisition et la cession ■ \- 2.692 millions d’euros de fl ux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales principalement relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés ; ■ \+ 352 millions d’euros de fl ux de trésorerie reçus relatifs aux variations de périmètre suite à la cession de MONY Life Insurance Company et à la cession d’une part d’AXA Private Equity, partiellement compensés par le fl ux de trésorerie net lié à l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC au Mexique et à l’acquisition de W.P.Stewart & Les fl ux de trésorerie nets des activités d’investissements s’élèvent à - 7.475 millions d’euros en 2012, et se composent ■ l’acquisition et la cession d’instruments fi nanciers pour un montant de - 5.849 millions d’euros ; 256 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les fl ux de trésorerie nets des activités de fi nancement sont de - 1.918 millions d’euros en 2013, principalement du fait de : ■ dividendes versés pour - 1.954 millions d’euros. Les fl ux de trésorerie nets des activités de fi nancement sont de - 2.647 millions d’euros en 2012, principalement du fait de : ■ dividendes versés pour - 1.793 millions d’euros. ■ \- 1.392 millions d’euros de fl ux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales principalement relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés ; ■ \+ 86 millions d’euros de fl ux de trésorerie reçus relatifs aux variations de périmètre suite à la cession du portefeuille de Swiss Bank, et au fl ux de trésorerie net lié à l’investissement d’ICBC dans ICBC-AXA Life Insurance Co. Ltd., partiellement compensés par le fl ux de trésorerie net lié à l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC en Asie et de Note 13 Capitaux propres et intérêts minoritaires L’état consolidé des variations de capitaux propres est présenté dans les états fi nanciers consolidés. 13.1.1. Variation des capitaux propres part du groupe au cours de l’exercice 2013 Au cours de l’exercice 2013, les opérations suivantes ont eu une incidence sur le capital et les primes d’émission : (décembre 2013) pour 292 millions d’euros net des frais associés, représentant 19 millions de titres ; ■ émission de 10 millions de stock-options pour 150 millions ■ paiement en actions pour 46 millions d’euros. Au 31 décembre 2013, la Société et ses fi liales détiennent environ 4 millions de titres AXA, ce qui représente 0,2 % du capital. Ce nombre d’actions détenues est en diminution de 12 millions par rapport au 31 décembre 2012. Au 31 décembre 2013, les titres d’autocontrôle et les dérivés correspondants ont une valeur nette en consolidation de 188 millions d’euros. Cette valeur comprend 0,9 million d’euros relatifs aux titres AXA détenus par les fonds d’investissement consolidés (69.818 titres) non adossés à des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Au 31 décembre 2013, le nombre de titres d’autocontrôle non retraités car détenus par des fonds contrôlés en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré s’élève à 2 millions pour une valeur globale historique estimée à 40 millions d’euros et une valeur de marché de 42 millions Comme indiqué Note 1.13.2 des principes comptables, les dettes subordonnées à durée indéterminée émises par le Groupe ne sont pas qualifi ées comme des passifs selon les présentées en capitaux propres pour leur valeur historique en ce qui concerne les taux d’intérêts et aux taux de clôture en ce qui concerne les taux de change, les effets de change correspondants étant annulés par les écarts de conversion. En 2013, la variation des autres réserves s’explique par : ■ \+ 633 millions d’euros liés à l’émission d’une nouvelle dette ■ \- 284 millions d’euros de charge d’intérêts de la dette ■ \- 381 millions d’euros liés à l’exercice d’une option de remboursement anticipé sur une dette subordonnée à durée ■ \- 277 millions d’euros au titre de l’impact des variations de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, les dettes subordonnées à durée indéterminée enregistrées en capitaux propres 29 octobre 2004 – 375 M€ taux 6,0 % 22 décembre 2004 – 250 M€ taux 6,0 % 25 janvier 2005 – 250 M€ – taux 6,0 % 6 juillet 2006 – 1 000 M€ – taux 5,8 % 6 juillet 2006 – 500 M£ – taux 6,7 % 6 juillet 2006 – 350 M£ – taux 6,7 % 26 octobre 2006 – 600 M$AUD (dont 300 M$AUD à taux fi xe 7,5 %) 7 novembre 2006 – 150 M$AUD taux 7,5 % 14 décembre 2006 – 750 M$ taux 6,5 % 14 décembre 2006 – 750 M$ taux 6,4 % 5 octobre 2007 – 750 M€ taux 6,2 % 16 octobre 2007 – 700 M£ taux 6,8 % 22 janvier 2013 – 850 M$ – taux 5,50 % (dont 500 M$ à taux fi xe 7,1 %) en USD Les dettes subordonnées enregistrées en capitaux propres présentées dans le tableau ci-dessus incluent également les charges d’intérêts net cumulés d’une valeur de : 13.1.2. Variation des capitaux propres part du groupe au cours de l’exercice 2012 ■ \- 2.410 millions d’euros au 31 décembre 2013 ; ■ \- 2.125 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souvent ■ d’options de remboursement anticipé (calls) dont l’exercice est contrôlé par le Groupe, et qui donnent à AXA la possibilité de rembourser le principal par anticipation, sans pénalité, à ■ de clauses de majoration d’intérêts (step-up) à partir d’une L’Assemblée Générale du 30 avril 2013 a décidé la distribution d’un dividende de 1.720 millions d’euros au titre de Au cours de l’exercice 2012, les opérations suivantes ont eu une incidence sur le capital et les primes d’émission : ■ Augmentation de capital pour 309 millions d’euros principalement liée à l’augmentation de capital réservée aux ■ Paiement en actions pour 49 millions d’euros. Au 31 décembre 2012, la Société et ses fi liales détenaient environ 16 millions de titres AXA, ce qui représente 0,7 % du capital. Ce nombre d’actions détenues est en diminution de 1 million par rapport au 31 décembre 2011. Au 31 décembre 2012, les titres d’autocontrôle et les dérivés correspondants avaient une valeur nette en consolidation de 364 millions d’euros. Cette valeur comprend 0,8 million d’euros relatifs aux titres AXA détenus par les fonds d’investissement consolidés (61.455 titres) non adossés à des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. 258 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Au 31 décembre 2012, le nombre de titres d’autocontrôle non retraités car détenus par des fonds contrôlés en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré s’élevait à 1,6 millions pour une valeur globale historique estimée à 32 millions d’euros et une valeur de marché de En 2012, la variation des autres réserves s’explique par \- 292 millions d’euros de charge d’intérêts (nettes d’impôt), et un impact des variations de change de l’année de - 23 millions L’Assemblée Générale du 25 avril 2012 a décidé la distribution d’un dividende de 1.626 millions d’euros au titre de 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’état consolidé des produits et charges reconnus sur la comprend, au-delà du résultat de la période, la réserve de plus et moins-values latentes des titres disponibles à la vente, la réserve liée aux écarts de conversion et les pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite. RÉSERVES LIÉES AUX VARIATIONS DE JUSTE VALEUR DES PLACEMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE La baisse de 10.554 millions d’euros des réserves de plus- values latentes sur actifs disponibles à la vente, en particulier sur obligations (8.000 millions d’euros), s’explique principalement par l’augmentation des taux d’intérêt, qui est partiellement compensée par la baisse des spreads de crédit. La réconciliation entre les plus et moins-values latentes brutes sur les placements fi nanciers disponibles à la vente et la réserve correspondante en capitaux propres se décompose comme suit : Plus ou moins-values latentes brutes (a) Diminuées des plus ou moins-values latentes attribuables à : Impact de la comptabilité refl et relative à la participation aux bénéfi ces Impact de la comptabilité refl et relative aux frais d’acquisition reportés (b) Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés Plus ou moins-values latentes nettes des éléments attribuables (avant impôt) Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt – actifs disponibles à la vente Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt – sociétés mises en équivalence PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES D’IMPÔT (100 %) – TOTAL PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES PART DU GROUPE (a) Plus ou moins values latentes sur les actifs disponibles à la vente, y compris les prêts. (b) Montant net de l’impact de la comptabilité refl et relative aux passifs de chargements non acquis. (c) Y compris les écarts de conversion relatifs aux intérêts minoritaires. Au 31 décembre 2013, une part signifi cative des gains latents sur actifs disponibles à la vente est observée dans le segment Vie, Épargne, Retraite, conduisant à la comptabilisation de mouvements signifi catifs de participation aux bénéfi ces. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Dans les pays dans lesquels les contrats participatifs représentent une partie importante des contrats en cours et dans lesquels les minimums de participation aux bénéfi ces (limitée aux investissements ou non) sont signifi catifs, la réconciliation entre les plus et moins-values latentes brutes liées aux actifs fi nanciers disponibles à la vente et la réserve nette correspondante reconnue en capitaux propres est la suivante au 31 décembre 2013 : Plus ou moins-values latentes brutes (a) Diminuées des plus ou moins-values latentes attribuables à : Impact de la comptabilité refl et relative à la participation aux bénéfi ces Impact de la comptabilité refl et relative aux frais d’acquisition reportés (b) Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles de contrats Plus ou moins-values latentes nettes des éléments attribuables (avant impôt) Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt – actifs disponibles à la vente Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt – sociétés mises en équivalence PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES D’IMPÔT (100 %) – TOTAL PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES PART DU GROUPE (a) Plus ou moins values latentes sur les actifs disponibles à la vente, y compris les prêts. (b) Montant net de l’impact de la comptabilité refl et relative aux passifs de chargements non acquis. (c) Y compris les écarts de conversion relatifs aux intérêts minoritaires. L’évolution des réserves liées aux variations de juste valeur des actifs au cours des exercices 2013 et 2012 se décompose comme Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt à 100 % au 1er janvier Transfert dans le résultat de l’exercice (a ) Mouvements sur les actifs investis acquis sur la période et réévaluation de la période à la juste valeur Effet des variations de périmètre et autres variations Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt à 100 % au 31 décembre (a) Transferts de produits suite aux cessions, aux reprises de provisions pour dépréciation suite à revalorisation, ou de charges suite aux dotations de provisions pour dépréciation, ainsi que les variations relatives aux surcotes/décotes d’obligations. L’impact total des variations de change est de - 2.453 millions d’euros (dont - 2.361 millions d’euros pour la part groupe et - 91 millions d’euros pour les intérêts minoritaires) au L’impact des variations de change, part du Groupe, (soit \- 2.361 millions d’euros) est principalement dû au Japon (- 1.424 millions d’euros), aux États-Unis (- 416 millions d’euros), au Royaume-Uni (- 105 millions d’euros) et la Suisse (- 134 millions d’euros), partiellement compensé par la Société (+ 370 millions d’euros) suite à la variation de la valeur des couvertures de change mises en place pour couvrir les PERTES ET GAINS ACTUARIELS SUR ENGAGEMENTS L’impact total des pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite est de 726 millions d’euros (la part du Groupe est de 718 millions d’euros, et la part des intérêts minoritaires est de 7 millions d’euros) au 31 décembre 2013. L’impact positif dans les capitaux propres des écarts actuariels au titre des engagements de retraite à prestation défi nies ■ L’augmentation des taux d’actualisation ; ■ La surperformance des actifs de couverture par rapport au 260 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ■ L’augmentation du taux d’infl ation et du taux d’indexation Des informations sur les engagements de retraite sont RÉSERVES LIÉES AUX VARIATIONS DE JUSTE VALEUR DES PLACEMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE L’augmentation de 22.351 millions d’euros des réserves de plus et moins-values latentes sur actifs disponibles à la vente, en particulier sur obligations (21.271 millions d’euros), s’explique principalement par la baisse des taux d’intérêt. L’impact total des variations de change est de - 634 millions d’euros (la part du Groupe est de - 614 millions d’euros, et la part des intérêts minoritaires est de - 20 millions d’euros) au L’impact des variations de change, part du Groupe, (soit \- 614 millions d’euros) est principalement dû au Japon (- 902 millions d’euros), aux États-Unis (- 157 millions d’euros), partiellement compensé par le Royaume-Uni (+ 117 millions d’euros) et la Société (+ 82 millions d’euros) liés à la variation de la valeur des couvertures de change mises en place pour couvrir les investissements nets à l’étranger. PERTES ET GAINS ACTUARIELS SUR ENGAGEMENTS L’impact total des pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite est de - 745 millions d’euros (la part du Groupe est de - 740 millions d’euros, et la part des intérêts minoritaires est de - 4 millions d’euros) au 31 décembre 2012. Des informations sur les engagements de retraite sont fournies 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Selon les normes IFRS, les intérêts minoritaires de la plupart des fonds d’investissement contrôlés dans lesquels le Groupe investit sont des instruments remboursables au gré du porteur à la juste valeur et répondent à la défi nition de passifs et non 13.3.1. Au cours de l’exercice 2013 L’augmentation de 36 millions d’euros des intérêts minoritaires à 2.391 millions d’euros est principalement due aux produits et charges reconnus sur la période ainsi qu’aux transactions avec ■ les produits et charges reconnus sur la période incluent • le résultat attribuable aux intérêts minoritaires de la période • les mouvements de réserves liées aux variations de juste valeur des actifs pour + 32 millions d’euros, AllianceBernstein sur les marchés fi nanciers ; ■ les opérations avec les actionnaires minoritaires incluent • \- 237 millions d’euros relatifs aux dividendes versés aux 13.3.2. Au cours de l’exercice 2012 La diminution de 12 millions d’euros des intérêts minoritaires à 2.355 millions d’euros est principalement due aux produits et charges reconnus sur la période ainsi qu’aux transactions avec ■ les produits et charges reconnus sur la période incluent • le résultat attribuable aux intérêts minoritaires de la période • les mouvements de réserves liées aux variations de juste valeur des actifs pour + 83 millions d’euros, AllianceBernstein sur les marchés fi nanciers ; ■ les opérations avec les actionnaires minoritaires incluent • \- 172 millions d’euros relatifs aux dividendes versés aux I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 14 Passifs relatifs aux contrats d’assurance 14.1. PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’ASSURANCE (PASSIFS BRUTS ET PART DES RÉASSUREURS) Le détail par segment des passifs liés à des contrats d’assurance, y compris ceux pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré, se décompose de la manière suivante : Passifs liés à des contrats d’assurance 288.632 Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les autres Part des réassureurs dans les passifs Part des réassureurs dans les passifs dont le risque fi nancier est supporté NET DE LA PART DES RÉASSUREURS 400.753 Note : Les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis (voir Note 7.3), les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces (voir Note 14.8), ainsi que les instruments dérivés (voir Note 20.4) sont exclus du tableau ci-dessus. La part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance (155 millions d’euros en 2013, 139 millions d’euros en 2012), ainsi que les instruments dérivés (aucun montant en 2013 et 2012 ) sont exclus du tableau ci-dessus). (a) Inclut la provision pour frais de gestion de sinistres. (b) Pour le détail des Tardifs en Assurance Dommages et Internationale, se référer à la Note 21.3.4. (c) Comprend notamment les provisions mathématiques de rentes en assurance non vie. (d) Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. 262 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’augmentation de la part des réassureurs dans les provisions mathématiques provient principalement de la réassurance en 2013 d’un portefeuille d’assurance d’AXA France Vie, Épargne, Retraite assurant ainsi une protection contre les risques de marché et une diminution du montant du capital requis dans le cadre du régime actuel de solvabilité. 14.2. PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT (PASSIFS BRUTS ET PART DES RÉASSUREURS) Le détail des passifs liés à des contrats d’investissement, y compris ceux pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré, se décompose de la manière suivante : Provisions résultant des tests de recouvrabilité dont évalués selon les hypothèses courantes (b) Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement avec participation Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement sans participation Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS LIÉS A DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT – NETS DE LA PART DES RÉASSUREURS Note : Les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis (voir Note 7.3), les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces (voir Note 14.8) ainsi que les instruments dérivés (voir Note 20.4) sont exclus du tableau ci- dessus. La part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance (aucun montant en 2013 et 2012), ainsi que les instruments dérivés (aucun montant en 2013 et 2012) sont exclus du tableau ci-dessus. (a) Inclut la provision pour frais de gestion de sinistres. (b) Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14.3. ÉVOLUTION DES PROVISIONS POUR SINISTRES – DOMMAGES ET ASSURANCE 14.3.1. Évolution des valeurs brutes de réassurance Provisions pour sinistres au 1er janvier Charge de sinistre sur exercice en cours et 4,5 milliards d’euros en 2012. (b) Hors frais de gestion de sinistres. Provisions pour sinistres au 31 décembre (a) Hors « autres provisions techniques » (principalement composées des provisions mathématiques de rentes), qui s’élèvent à 4,6 milliards d’euros en 2013 14.3.2. Évolution de la part des réassureurs Part des réassureurs dans la charge Part des réassureurs dans les paiements 264 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14.4. ÉVOLUTION DES PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D’ASSURANCE ET D’INVESTISSEMENT – VIE, ÉPARGNE, RETRAITE 14.4.1. Évolution des valeurs brutes de réassurance Le tableau ci-dessous reprend, pour le segment Vie, Épargne, Retraite, les provisions techniques des contrats d’assurance et d’investissement, que le risque soit supporté par l’assuré ou non (i.e. y compris les contrats en unités de compte), à l’exception des provisions pour chargements et prélèvements non acquis, des passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces et des dérivés liés aux Provisions techniques au 1er janvier (a) Rachats, paiements au terme et autres Variations des provisions relatives à des éléments techniques et actuariels (+/-) (b) Transferts suite à une reclassifi cation du contrat ou d’une partie des provisions (a) Sont incluses : provisions mathématiques (y compris comptabilité refl et), provisions pour primes non acquises, provisions pour risques en cours, provisions pour sinistres à payer, provisions pour frais de gestion de sinistres, autres provisions techniques. Sont exclus : les passifs relatifs aux chargements et prélèvements non acquis ainsi que les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces. (b) Inclut notamment les intérêts crédités et la participation aux bénéfi ces crédités aux provisions techniques , les chargements sur encours et autres variations des provisions relatives aux autres éléments techniques et actuariels . En 2013, la variation de périmètre d’un montant de 5.280 millions d’euros est principalement expliquée par la cession de MONY. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14.4.2. Évolution de la part des réassureurs provisions techniques au 1er janvier (a) Part des réassureurs dans les primes Part des réassureurs dans les rachats, paiements au terme et autres sinistres et prestations payés nets de chargements Part des réassureurs dans les variations des provisions relatives à des éléments (a) Sont incluses : provisions mathématiques (y compris comptabilité refl et), provisions pour primes non acquises, provisions pour risques en cours, provisions pour sinistres à payer, provisions pour frais de gestion de sinistres, autres provisions techniques. Sont exclus : les passifs relatifs aux chargements et prélèvements non acquis ainsi que les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces. (b) Inclut notamment les intérêts crédités et la participation aux bénéfi ces crédités aux provisions techniques , les chargements sur encours et autres variations des provisions relatives aux autres éléments techniques et actuariels . 14.5. VENTILATION DES PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT SELON Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS (a) (d) Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les hypothèses courantes (b) Contrats d’investissement sans participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS Passifs liés à des contrats dont le risque est supporté par l’assuré relatifs aux : Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS (a) (c) Contrats d’investissement sans participation discrétionnaire évalués à la valeur courante des parts (d) TOTAL PASSIFS RELATIFS A DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT Note : Les données sont présentées nettes de l’impact des dérivés détaillé en Note 20.4.1. Conformément aux modalités de la norme IFRS 4 qui permet, sous certaines conditions, de poursuivre l’application des principes du précédent référentiel aux passifs liés à des contrats avec participation discrétionnaire. Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. (c) et (d) S’agissant des contrats en unités de compte, ces contrats ont en commun l’évaluation des provisions au passif sur la base de la juste valeur des parts détenues (« current unit value »). Seule la comptabilisation des actifs liés diffère : ■ dans le cas des contrats en unités de compte avec participation discrétionnaire (c), un actif représentant les frais d’acquisition reportés est comptabilisé en continuité avec le précédent référentiel, ■ dans le cas des contrats en unités de compte sans participation discrétionnaire (d), un actif correspondant aux droits sur frais de gestion futurs est comptabilisé conformément à la norme IAS 18 (« DOC ») – Cf. Note 1.7.3. et Note 7. 266 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces à la norme IFRS 4 qui permet, dans certaines conditions, l’application des principes comptables utilisés avant conversion aux normes IFRS. Ces contrats entrent cependant dans le champ de la norme IFRS 7 pour les informations à publier dans l’annexe aux comptes. Cette norme requiert la publication de la juste valeur de ces contrats, ou de fourchettes de valeurs, à moins que le Groupe ne puisse mesurer la clause de participation aux bénéfi ces de façon fi able. L’ASB a reconnu en Phase les diffi cultés liées à la comptabilisation et à la mesure de la participation aux bénéfi ces discrétionnaire incluse dans les contrats d’assurance et d’investissement. L’IASB, a récemment émis une norme sur la mesure de la juste valeur, mais sans aborder le sujet de la participation aux bénéfi ces discrétionnaire et il serait donc prématuré d’interpréter cette défi nition avant la publication de Les discussions non encore tranchées sur ces sujets sont très complexes et ne sont pas suffi samment avancées. Les débats de la Phase sur les contrats d’assurance et certains contrats d’investissement ne sont pas encore assez développés, même s’ils ont été relancés au Board de l’IAS juste après la publication de IFRS 4. Après un projet de déclaration de principe diffusé en 1997, un document de travail de la Phase a été publié en mai 2007 et un exposé-sondage en juillet 2010. Un nouvel exposé-sondage a été publié en juin 2013. En octobre 2013, la majorité des lettres de commentaire en retour ont rejeté la proposition pour les contrats de participation car trop complexe et ne refl étant pas les principes de gestion actif- passif (ALM) qui sont l’essence de l’activité d’assurance. Dans ce contexte, trop d’incertitudes demeurent sur la défi nition de la juste valeur des contrats participatifs. En conséquence, AXA n’est pas en mesure de publier une juste valeur ou des fourchettes de valeurs pour les contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces discrétionnaire suffi samment 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le tableau de déroulé des provisions de sinistres indique l’évolution des provisions de sinistres de 2003 à 2013, déterminée sur la base des normes comptables précédemment appliquées en conformité avec IFRS 4, l’ensemble des contrats concernés étant qualifi és de contrats d’assurance au sens des La première ligne, intitulée « Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement », représente le montant des provisions de sinistres faisant l’objet d’un déroulé qui fi gurait dans l’état de la situation fi nancière du Groupe à la date de clôture comptable de l’année indiquée en entête de la colonne. Par exemple, le montant de 31.168 millions d’euros fi gurant sur la ligne « Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement » dans la colonne 2005 représente l’ensemble des provisions de sinistres, tous exercices de survenance 2005 et antérieurs confondus, faisant l’objet du tableau de déroulé telles qu’elles fi guraient dans l’état de la situation fi nancière du Groupe au 31 décembre 2005. La seconde ligne, intitulée « Provisions de sinistres brutes déroulées ajustées au taux de change et au périmètre déroulé en 2013 », indique le montant qui aurait été présenté initialement si l’on avait utilisé les taux de change de l’année en cours (pour les provisions provenant d’entités du Groupe AXA ayant une monnaie fonctionnelle différente de l’euro) et considéré un périmètre identique à celui sur lequel la dernière La première partie du tableau intitulée « Paiements cumulés intervenus » détaille, pour une colonne donnée N, le montant cumulé des règlements relatifs aux exercices de survenance N et antérieurs intervenus depuis le 31 décembre N. La deuxième partie du tableau intitulée « Réestimation du coût fi nal » détaille, pour une colonne donnée N, la vision à chacune des clôtures ultérieures du coût fi nal des engagements que le Groupe portait au 31 décembre N au titre des exercices de survenance N et antérieurs. L’estimation du coût fi nal varie à mesure de la fi abilité croissante de l’information relative aux L’excédent (insuffi sance) de la provision initiale par rapport au coût fi nal réestimé (brut) est obtenu, pour une année N donnée, par différence entre le montant fi gurant sur la seconde ligne (« Provisions de sinistres brutes déroulées ajustées au taux de change et au périmètre déroulé en 2013 ») et le montant fi gurant sur la dernière diagonale « Réestimation du coût fi nal ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DÉROULÉ DES PROVISIONS DE SINISTRES – DOMMAGES ET ASSURANCE INTERNATIONALE HORS COLISÉE RÉ (EX-AXA RÉ) 27.825 29.128 31.168 41.301 44.020 44.046 44.470 46.367 45.946 46.440 47.095 26.529 27.261 28.624 42.624 44.412 44.874 45.156 45.360 45.700 46.409 47.095 Réestimation du coût fi nal : 41.371 42.610 44.814 44.518 44.971 45.394 au 31 décembre 2013 : (b) 14,2 % 18,4 % 19,7 % 19,4 % 17,3 % 14,5 % 10,9 % 7,9 % 5,0 % 2,2 % (a) En 2004, les sociétés AXA Corporate Solutions Assurance US, Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) ont été transférées de l’activité Les réserves d’AXA Corporate Solutions Assurance US sont calculées sur la base de l’exercice de survenance et sont incluses dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)). Les réserves de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA CS Reinsurance Company) sont présentées sur la base de l’exercice de souscription et sont prises en compte dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). (b) Il convient de ne pas extrapoler les excédents ou insuffi sances à venir d’après le tableau de déroulé des provisions de sinistres car les conditions et tendances ayant affecté l’évolution des provisions au cours des exercices antérieurs ne se reproduiront pas nécessairement au cours des exercices ultérieurs. L’excédent/insuffi sance présenté inclut les variations de change entre cette année et l’année précédente. Il inclut aussi l’effet de la désactualisation des provisions de rente (qui sont déroulées à partir de 2006) pour un montant de 116 millions d’euros pour 2011. (c) En 2006, les activités de Winterthur ont été intégrées dans AXA. Le total des provisions de sinistres brutes déroulées s’élèvait à 41,3 milliards d’euros, dont 8,7 milliards d’euros liés à l’acquisition de Winterthur. (d) En application d’IFRS 3, dans le cadre du délai de 12 mois, le Groupe a révisé certains éléments de l’affectation du prix d’acquisition de Seguros.ING (Mexique), conduisant à une augmentation de l’écart d’acquisition de 33 millions d’euros à 512 millions d’euros. Cette modifi cation de l’écart d’acquisition provient pour l’essentiel d’ajustements de provisions pour risques et charges et de provisions techniques pour sinistres. (e) Les provisions de sinistres relatives aux activités au Canada cédées n’ont pas été reportées pour l’année en cours mais sont intégrées dans les années précédentes. 268 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DÉROULÉ DES PROVISIONS DE SINISTRES DE COLISÉE Le 21 décembre 2006, le Groupe AXA a fi nalisé un accord de cession de l’activité de réassurance d’AXA RE à Paris Ré Holding. Aux termes de cet accord, AXA REste exposé aux éventuelles variations du coût fi nal des sinistres à la charge d’AXA RE survenus antérieurement au 31 décembre 2005. En revanche, le traité quote-part mis en place dans le cadre de la transaction entre AXA RE et Paris Ré protège entièrement AXA au titre des sinistres survenus à compter du 1er janvier 2006. Par conséquent, le tableau ci-après présente le déroulé des montants de provisions qui fi guraient dans l’état de la situation fi nancière d’AXA RE à chaque clôture annuelle jusqu’au 31 décembre 2005 compris. Les provisions constituées ultérieurement, correspondant à des risques entièrement supportés par Paris Ré, ne sont pas déroulées. Paris Ré a été acquis par PartnerRe et les termes de l’accord mentionné ci- Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement (a) Provisions de sinistres brutes déroulées en 2013 (b) Provisions initiales rétrocédées en 2013 (b) Réestimation du coût fi nal (brut) : 32,7 % 23,2 % 39,9 % Excédent (insuffi sance) de la provision initiale par rapport au coût fi nal réestimé (brut) : Réestimation du coût fi nal cédé Réestimation du coût fi nal net Excédent (insuffi sance) de la provision initiale (nette) par rapport au coût fi nal réestimé (net) au (a) Les provisions de sinistres sont établies par année de souscription. En conséquence, les provisions ré-estimées et l’excédent de provisions ré- estimées sur les provisions initiales comprennent les provisions de sinistres survenant jusqu’à douze mois après la fi n de la période initiale. Il convient de ne pas extrapoler les excédents ou insuffi sances à venir d’après le tableau de déroulé des provisions de sinistres car les conditions et tendances ayant affecté l’évolution des provisions au cours des exercices antérieurs ne se reproduiront pas nécessairement au cours des exercices ultérieurs. (b) En 2004, les sociétés AXA Corporate Solutions Assurance US, Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) ont été transférées de l’activité Réassurance aux Autres activités internationales. Les réserves d’AXA Corporate Solutions Assurance US sont calculées sur la base de l’exercice de survenance et sont incluses dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)). Les réserves de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA CS Reinsurance Company) sont présentées sur la base de l’exercice de souscription et sont prises en compte dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). (c) Est soustraite de la réestimation du coût fi nal cédé pour une année de souscription donnée toute prime acquise après cette année de souscription, mais qui y est liée, y compris les primes de reconstitution reçues des cédantes en cas de réalisation de sinistres couverts. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPROCHEMENT ENTRE LES PROVISIONS TECHNIQUES DÉROULÉES ET LES PROVISIONS POUR SINISTRE À PAYER Provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)) (a) Total des provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées TOTAL PROVISIONS DE SINISTRES ET AUTRES PROVISIONS BRUTES (a) Le montant des provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées est présenté sur la base des déroulés de provisions de sinistres. Les provisions d’AXA Corporate Solutions Insurance US sont présentées dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance internationale. Les provisions de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA RE Reinsurance company) (d’un montant total de 67 millions d’euros en 2013 et 85 millions d’euros en 2012) sont présentées dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). (b) Inclut les provisions sur acceptations en réassurance (1.194 millions d’euros en 2013 et 1.125 millions d’euros en 2012). AXA continue de recevoir des avis de sinistre dans le cadre de polices souscrites dans le passé et liées à des expositions à Le coût fi nal des futurs sinistres liés à l’amiante est par nature très incertain, car il dépend essentiellement de facteurs juridiques diffi ciles à appréhender avec précision. La répartition des responsabilités entre différentes parties potentielles est par ailleurs fréquemment délicate, tandis que les compagnies sont souvent multiples. Ces problèmes entraînent dès lors d’importantes diffi cultés pour établir précisément le niveau Dans ce contexte, le Groupe AXA gère activement son exposition aux risques liés à l’amiante. Dans la majorité des cas, ces sinistres sont ainsi gérés par AXA Liabilities Managers, fi liale spécialisée dans la gestion des run-offs d’assurance dommages du Groupe. Ainsi, tous les sinistres amiante sont pris en charge par des équipes d’experts qui recourent à différentes techniques de règlement, incluant le recours à des transactions, des rachats de polices voire, dans certains cas, des actions contentieuses. En outre, AXA Liabilities Managers s’attache tout particulièrement à éliminer ces expositions par l’intermédiaire de commutations ou d’autres solutions Le calcul des provisions nécessaires pour couvrir les sinistres liés à l’amiante s’avère particulièrement délicat car les méthodes traditionnelles d’estimation des réserves ne peuvent pas être utilisées pour évaluer les sinistres survenus mais non encore déclarés. AXA a donc recours à diverses méthodes spécifi ques pour estimer le coût futur de ces sinistres, fondées à la fois sur l’analyse de l’exposition, la projection des fréquences et des coûts ou l’utilisation de comparables. Les provisions pour sinistres amiante sont réévaluées chaque année afi n de garantir leur cohérence avec les cas récemment traités et avec les évolutions juridiques et économiques. Conformément aux pratiques d’AXA en matière de provision, et malgré la duration particulièrement longue de ces risques, les provisions pour sinistres liés à l’amiante ne sont pas escomptées. Compte tenu de l’incertitude actuelle qui entoure les avis de sinistre liés à l’amiante, il n’est pas possible de déterminer le coût futur de ces sinistres avec le même degré de précision que pour le reste des sinistres. Bien qu’AXA estime que ses provisions au titre des sinistres liés à l’amiante sont adéquates, il ne peut être exclu, dans des scénarios défavorables, qu’elles s’avèrent insuffi santes pour couvrir le coût futur de ces sinistres. Les principales données chiffrées relatives aux sinistres liés à l’amiante à la fi n de l’exercice 2013 sont les suivantes : Données en millions d’euros sauf indication Provisions de sinistres à la fi n de l’année Survival ratio sur trois années hors commutation (a) Paiements cumulés au 31 décembre/charge ultime prévue (a) Provisions de sinistres au 31 décembre/Règlements moyens sur les 3 dernières années (hors commutations). 270 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En 2013, AXA a versé 27 millions d’euros de sinistres nets de réassurance au titre de l’amiante. Cette année, AXA a enregistré un résultat de 1 million d’euros net de réassurance. Les effets de change expliquent en grande partie l’évolution entre 2012 et 2013 de la provision au titre des sinistres. En raison de ces différents changements, et après prise en compte des variations de taux de change, les provisions totales au titre de sinistres amiante d’AXA (nettes de réassurance) sont de 976 millions d’euros au 31 décembre 2013. 14.8. PASSIFS ET ACTIFS RELATIFS À LA PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES Au 31 décembre 2013, les passifs et actifs relatifs à la participation aux bénéfi ces se présentent comme suit : Provision pour participation aux bénéfi ces Provision pour participation aux bénéfi ces différée passive Total des passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces Total des actifs relatifs à la participation aux bénéfi ces (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédentes période ont été retraitées. La participation aux bénéfi ces différée active et passive comprend les effets de la comptabilité refl et (voir défi nition en Note 1.14.2), notamment relatifs aux plus et moins- values latentes sur les titres disponibles à la vente détaillées en Note 13.2.1, mais également aux autres différences fi nanciers. La Note 13.2.1 contient également le détail relatif aux pays dans lesquels la part des contrats participatifs est importante et dans lesquels les minimums obligatoires en termes de distribution des résultats sont signifi catifs. Cette Note présente pour ces pays les plus et moins-values latentes relatives aux actifs disponibles à la vente et les ajustements de la comptabilité refl et liés. La baisse de la participation aux bénéfi ces différée active est principalement liée à la diminution des moins-values latentes relatives aux actifs disponibles à la vente en France, Allemagne et Suisse. Dans les tableaux détaillés en Note 14.9.1 et Note 14.9.2, les passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement Vie, Épargne, Retraite et Dommages sont présentés à l’exclusion des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Ces passifs ne sont effectivement pas exposés en termes de risque de taux et de duration, à l’exception des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (contrats en unités de compte) assortis de garanties de performance. De plus, concernant le risque de liquidité, les entités détiennent des actifs en unités de compte en représentation des passifs de ces contrats. Les écarts d’adossement ponctuels ne résultent que des délais administratifs de traitement des opérations Le tableau ci-dessous ventile les estimations de paiements et de racha ts liés à des contrats d’assurance et d’investissement Vie, Épargne, Retraite et Dommages hors contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Les échéances effectives peuvent différer des estimations exposées ci- dessous, notamment parce qu’une partie des contrats contient une option de rachat contrôlée par l’assuré, susceptible de modifi er la duration des contrats. Les projections ci-dessous ne peuvent être rapprochées des provisions portées dans l’état de la situation fi nancière et sont supérieures aux soldes publiés car il s’agit des fl ux sortants attendus, excluant, entre autres, tout élément d’escompte. Ces fl ux sont également présentés nets des fl ux de primes La ligne des passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement du tableau ci-dessous représente les fl ux de trésorerie estimés non actualisés concernant les sinistres de mortalité, d’incapacité et invalidité, les rachats, les rentes, les garanties minimales des contrats en unités de compte, les sinistres Dommages et Santé, nets des primes dues par les assurés liées aux contrats en cours. Ces fl ux sont fondés sur des hypothèses de mortalité, d’incapacité et invalidité, de rachats et de cadences de règlement pour le Dommage, cohérentes avec les observations passées sur les portefeuilles du Groupe. Ces montants projetés sont bruts de réassurance. Étant donné le fort recours aux estimations, les fl ux réels payés I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Passifs liés à des contrats d’assurance dont passifs Vie, Épargne, Retraite liés à des contrats incluant des options de rachat avant terme avec une valeur Le tableau ci-dessous et les commentaires associés excluent les contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Les principes généraux d’établissement des passifs techniques sont exposés en Note 1 de ce document. Les provisions résultent de processus d’estimation dont l’une des hypothèses Comme présenté dans le tableau ci-dessous, au 31 décembre 2013, 88 % des provisions Vie, Épargne, Retraite (hors contrats en unités de compte) sont escomptées, dont 11 % font l’objet d’une révision du taux d’escompte, et 77 % conservent le taux fi xé lors de la souscription du contrat, sujet au test de suffi sance des passifs explicité en Note 1. Par convention, les contrats à taux garanti nul sont considérés comme non escomptés, sauf lorsqu’il s’agit de produits offrant des taux garantis mis à jour chaque année et pour un an : ces contrats fi gurent en réserves escomptées. Les contrats d’Épargne à taux garantis non nuls sont considérés comme escomptés au taux d’intérêt technique. Les contrats dont les hypothèses sont révisées dans les états fi nanciers à chaque clôture sont principalement constitués de provisions pour garanties (garanties planchers en cas de décès, etc). En assurance dommages et assurance internationale, les provisions sont majoritairement non escomptées (91 % au 31 décembre 2013), à l’exception des contrats d’invalidité et d’accidents du travail, qui font l’objet d’une révision régulière des taux d’escompte. Ces réserves ne sont pas sensibles aux Les taux indiqués dans le tableau ci-dessous correspondent aux taux moyens pondérés de l’ensemble des portefeuilles considérés. Ils doivent être analysés avec précaution. Pour les contrats dont les taux garantis sont révisés annuellement, les taux sont cristallisés à la date de clôture. Les profi ls de risque associés aux contrats sont détaillés en Note 4. Réserve d’assurance vie – taux d’escompte fi gés (a) Réserves d’assurance vie – taux d’escompte révisés Réserves escomptées – taux d’escompte fi gés (a) Réserves escomptées – taux d’escompte révisés Total assurance dommage et assurance internationale Les montants sont présentés hors impact des dérivés relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement (ces derniers étant présentés en Note 20.4), hors passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis et ceux relatifs à la participation aux bénéfi ces. Les passifs relatifs aux contrats pour lesquels le risque fi nancier est supporté par les assurés sont également exclus. (a) Sous condition des résultats des tests de suffi sance des passifs (non systématiques mais revus régulièrement). Conformément à la norme IFRS 7, le Groupe fournit en Note 4 des états fi nanciers consolidés les sensibilités aux taux d’intérêts et aux marchés actions de l’« embedded value » Groupe (défi nie dans la section « Risques de Marché »). L’impact de la révision du taux d’escompte pour les provisions escomptées Vie, Épargne, Retraite est une diminution de réserves de 1.603 millions d’euros en 2013 (contre une augmentation de réserves de 625 millions d’euros en 2012) bruts de la participation aux bénéfi ces, impôt et autres effets de la comptabilité refl et, et est enregistré dans le compte de 272 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les tableaux présentés dans la Note 21 détaillent les branches majeures d’activité d’assurance du Groupe et refl ètent sa AXA commercialise des contrats contenant diverses options et garanties. Celles-ci sont décrites en Note 4. Ces garanties ne font pas partie des dérivés incorporés que le Groupe se doit de séparer et valoriser à la juste valeur pour les raisons suivantes : ■ certaines sont considérées comme étroitement liées au ■ les autres répondent elles-mêmes à la défi nition d’un contrat Cette Note décrit les garanties répondant elles-mêmes à la défi nition d’un contrat d’assurance. Elles se résument à deux catégories principales : des garanties en cas de décès ou garanties viagères de revenus rattachées à des contrats en unités de compte et des options de rentes garanties. Les garanties en cas de décès ou viagères rattachées à des contrats en unités de compte sont communément appelées « GMDBs » et « GMIBs » respectivement. Les « GMDBs » garantissent une valeur qui peut être supérieure à l’épargne acquise sur le contrat en unités de compte, qui dépend de la performance des actifs adossés. Les « GMIBs » procurent une garantie viagère pour laquelle l’assuré peut opter après une période stipulée au contrat, qui peut excéder la valeur de 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Pour le groupe, le risque attaché à ces garanties est lié à la portion non couverte desdites garanties et au comportement l’assuré s’il devenait signifi cativement différent du comportement attendu. Les provisions relatives à ces garanties sont établies par projection des paiements et chargements attendus, estimés sur la base d’hypothèses actuarielles. Ces projections sont fondées sur des modèles qui impliquent des estimations et des prises de position, notamment sur les taux de rendement, la volatilité, le comportement des assurés, et, pour les « GMIBs », les taux de conversion en rentes. Il est possible que la réalité diffère des estimations de la direction. Au-delà de l’établissement de provisions couvrant ces risques, AXA gère également son exposition au risque via une combinaison de contrats de réassurance et des programmes de gestion active du risque fi nancier, incluant des instruments dérivés. Les taux de rente garantis procurent aux porteurs de contrats l’assurance qu’à une date future les montants accumulés sur leurs contrats leur permettront d’acheter une rente viagère aux taux garantis actuels. Le risque pour AXA, en ce qui concerne ces options, est soit que la longévité s’améliore d’une façon telle que les assurés optant pour la conversion en rentes vivent plus longtemps qu’estimé, ou que les rendements fi nanciers pendant la phase de mise en service soient inférieurs à ceux prévus dans la tarifi cation. Les provisions relatives à ces garanties sont établies par projection des paiements et chargements attendus, estimés sur la base d’hypothèses actuarielles. Ces projections sont fondées sur des modèles qui impliquent des estimations et des prises de position, y compris relatives aux taux de rendement et à la volatilité, au comportement des assurés incluant les taux de rachat et la mortalité ainsi que les taux de conversion en rentes. Il est possible que la réalité diffère des hypothèses du management. Au-delà de l’établissement de provisions couvrant ces risques, AXA gère également l’exposition via une gestion actif-passif incluant des dérivés de taux pour se protéger contre un déclin I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire 15.1. VENTILATION DES PASSIFS LIÉS AUX ACTIVITÉS BANCAIRES Passifs bancaires émis à la juste valeur – Clients particuliers Refi nancement auprès de banques centrales Autres passifs relatifs aux activités bancaires Dérivés de macro-couverture et autres dérivés relatifs aux passifs TOTAL PASSIFS LIÉS AUX ACTIVITÉS BANCAIRES L’option de juste valeur est utilisée pour mesurer certaines dettes liées aux activités bancaires désignées à la juste valeur par résultat (1.690 millions d’euros en 2013 et 1.062 millions d’euros en 2012). Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite dans la Note 1.5. Ces justes valeurs sont basées principalement sur des données de marché observables et sont par conséquent classées en Les passifs bancaires relatifs aux clients particuliers, aux clients entreprises et au refi nancement interbancaire ne sont pas négociés sur des marchés actifs et il n’existe pas de cotation. Cependant, étant donné la courte maturité des principaux passifs liés aux activités bancaires (voir Note 15.2), leur valeur inscrite au bilan est considérée comme une approximation raisonnable de leur juste valeur. Ainsi, les montants de juste valeur publiés pour ces instruments sont classés en juste Les autres passifs liés aux activités bancaires correspondent à des obligations émises dont les prix sont régulièrement cotés et publiquement disponibles sur des marchés actifs. En conséquence, les justes valeurs de ces passifs sont classées en juste valeur de niveau 1. Les justes valeurs des dérivés de macro-couverture et autres dérivés relatifs aux passifs liés aux activités bancaires sont principalement basées sur des données de marché observables et sont donc considérées comme des justes En 2013, les dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés relatives aux entreprises du secteur bancaire s’élevaient à 9.163 millions d’euros (8.427 millions 274 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Passifs bancaires émis à la juste valeur I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 16 Provisions pour risques et charges 1 6.1. VENTILATION DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les provisions pour risques et charges comprennent les éléments suivants : Autres provisions pour risques et charges TOTAL DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Les provisions relatives aux engagements de retraite et à la rémunération en actions sont commentées dans la Note 26 Au 31 décembre 2013, la ligne « Autres provisions pour risques et charges » est principalement composée des provisions pour risques fi scaux (645 millions d’euros) principalement dans les entités aux États-Unis (571 millions d’euros). Les autres provisions pour risques et charges autres que les provisions pour risques fi scaux sont de 814 millions d’euros principalement dans les Holdings (389 millions d’euros), dans les entités en France (79 millions d’euros), dans les entités au Royaume-Uni et en Irlande (73 millions d’euros), AXA Investments Managers (70 millions d’euros). Pour plus d’informations sur les litiges, merci de se référer à la Note 31. 16.2. VARIATION DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (HORS ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET RÉMUNÉRATION EN ACTIONS) L’évolution des provisions pour risques et charges (hors engagements de retraite et rémunération en actions) s’analyse comme suit : Coût fi nancier lié à la désactualisation Variations de périmètre de consolidation et changements de méthodes comptables Reprises de l’exercice relatives à des consommations Reprises de l’exercice relatives à des excédents de provisions (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 276 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 17 Dettes de nancement 17.1. DETTES DE FINANCEMENT PAR LIGNE D’ÉMISSION Composante de dette des obligations subordonnées en Euro, 2,5 %, échéance 2014 Composante de dette des obligations convertibles subordonnées en Euro, 3,75 %, Obligations subordonnées en Euro, 5,25 %, échéance 2040 Obligations subordonnées en Euro, 5,125 %, échéance 2043 Titres subordonnés remboursables (TSR) en USD, 8,6 %, échéance 2030 Titres subordonnés remboursables (TSR) en GBP, 7,125 %, échéance 2020 Surplus Notes, 7,70 %, échéance 2015 MONY Life 11,25 % Surplus Notes, échéance 2024 Dettes subordonnées à maturité inférieure à 10 ans à taux fi xe Dettes subordonnées à durée indéterminée à taux fi xe Obligations subordonnées au taux euribor 6 mois + 81 bp Euro Medium Term Notes, 6 %, échéance 2013, et BMTN Euro Medium Term Notes, échéance 2015 Obligations Senior, 7 %, échéance 2028 GRE : Loan Notes, 6,625 %, échéance 2023 Autres dettes subordonnées d’un montant unitaire inférieur à 100 millions d’euros Autres dettes de fi nancement représentées par des titres inférieures Autres dettes de fi nancement représentées par des titres inférieures à 100 millions Dérivés relatifs à d’autres instruments fi nanciers de dette émis (a) Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers des entreprises du secteur bancaire inférieures Dettes de fi nancement envers des entreprises du secteur bancaire (a) Dérivés de couverture IAS 39 et dérivés de couverture économique n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. (b) Hors intérêts courus non échus sur dérivés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les principaux mouvements sur la dette de fi nancement au cours de l’exercice sont les suivants : ■ le remboursement d’un Euro Medium Term Note d’un montant de 841 millions d’euros arrivé à maturité en 2013. ■ l’émission d’obligations subordonnées d’un montant d’un milliard d’euros à échéance 2043 (les obligations versent un coupon annuel à taux fi xe de 5,125 % jusqu’à la première date de remboursement anticipé en juillet 2023, puis un taux variable avec une majoration d’intérêts de 100 points de base par la suite) afi n d’anticiper le refi nancement d’une partie des dettes subordonnées existantes arrivant à échéance le Les dérivés de couverture de la dette fi nancière sont Voir la section « risque de taux d’intérêt et risque actions liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe » en page 171 pour les sensibilités aux mouvements des taux d’intérêt. 17.2. DETTES DE FINANCEMENT PAR MODE D’ÉVALUATION Instruments dérivés relatifs aux dettes subordonnées (a) Dettes de fi nancement représentées par des titres au coût amorti Instruments dérivés relatifs aux dettes de fi nancement représentées Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur bancaire au Dettes de fi nancements envers les entreprises du secteur (a) Dérivés de couverture IAS 39 et dérivés de couverture économique n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. Le Groupe ne détient pas de dettes de fi nancement désignées en juste valeur par résultat (option juste valeur ou instruments détenus à des fi ns de transaction). Les informations sur les justes valeurs dans cette Note sont présentées à titre de compléments d’information par rapport aux valeurs inscrites dans l’état de la situation fi nancière et doivent être utilisées avec précaution. D’une part, ces estimations se basent sur des éléments à la date de clôture tels que les taux d’intérêts et les spreads qui sont susceptibles de fl uctuer dans le temps. D’autre part, il existe des méthodes de calculs multiples pour estimer ces montants. Les éléments pris en compte pour le calcul de la juste valeur des dettes de fi nancement sont les données de marchés à la clôture de la période tenant compte des taux de marchés par devise, du spread moyen d’AXA par maturité et par devise, en distinguant les dettes subordonnées et les dettes « senior », et des options incluses dans les contrats d’émission, telles que les options de remboursement à la main de l’émetteur. La juste valeur des obligations convertibles subordonnées est égale au cours coté de ces instruments à la clôture de la période. En conséquence, la juste valeur publiée comprend dès lors la valeur de l’option de conversion, comptabilisée en Au 31 décembre 2013, la juste valeur des dettes de fi nancement, hors intérêts courus non échus, s’élève à 11.495 millions d’euros y compris les dérivés de couverture correspondants. La juste valeur est inférieure de 391 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012 principalement du fait de la hausse des taux d’intérêts au cours de la période. Le Groupe applique la hiérarchie IFRS 13 au titre de la juste valeur tel que décrit en Note 1.5. Les données de juste valeur sont principalement basées sur des données de marché observables et sont, par conséquent, considérées en niveau 2. 278 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 17.3. EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT ET MATURITÉS CONTRACTUELLES Le tableau ci-dessous présente les maturités contractuelles des dettes de fi nancement (hors impact des dérivés détaillé dans la Note 20.4). Les échéances effectives sont susceptibles de différer des données présentées, car certains instruments sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités. Valeur au bilan par maturité contractuelle au 31 décembre De 1 an à 5 ans Note 18 Dettes (hors dettes de nancement) 18.1. VENTILATION DES « DETTES » (HORS DETTES DE FINANCEMENT) Intérêts minoritaires dans des fonds consolidés Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque Dettes collatérales relatives aux opérations de « Total return swap agreement » Dettes nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Dettes nées d’opérations de réassurance cédée Dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés (c) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (c) Exclut les dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés du segment Banques (voir Note 15). Le poste « Intérêts minoritaires dans des fonds consolidés » est la contrepartie des actifs reconnus sur les différentes lignes du bilan consolidé pour la part non détenue par le Groupe dans des fonds d’investissement consolidés. Les mouvements enregistrés sur ce poste dépendent à la fois de l’évolution des taux de détention du Groupe et de la variation de la juste valeur Le montant des intérêts minoritaires des fonds comptabilisés dans ce poste s’élève à 7.549 millions d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 3.774 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012, principalement due au passage en 2013 de la consolidation par mise en équivalence à la consolidation par intégration globale du fonds AXA IM Euro Liquidity en Les « dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés » s’élèvent à 20.909 millions d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 3.488 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012 (ou de 1.854 millions d’euros à change constant), essentiellement liée à la diminution des opérations de rachats de titres à court terme en Suisse. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 18.2. DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS (HORS DETTES DE FINANCEMENT) – LIGNES D’ÉMISSION Les dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (hors dettes de fi nancement), par ligne d’émission, se décomposent de la manière suivante : Billet de trésorerie à court terme, 4,3 % AUTRES DETTES (HORS DETTES DE FINANCEMENT) REPRÉSENTÉES Arche Finance – prêt convertible échéance 2014 AUTRES DETTES (HORS DETTES DE FINANCEMENT] PAR LIGNE D’ÉMISSION AUTRES DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS (HORS DETTES DE FINANCEMENT) Au 31 décembre 2013, les autres dettes émises représentées par des titres et soldes créditeurs bancaires (hors dettes de fi nancement) s’élèvent à 3.574 millions d’euros, en baisse de 760 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012, s’expliquant principalement par la diminution des billets de trésorerie dans la Société (801 millions d’euros) et la Holding aux États-Unis (282 millions d’euros) au cours de l’année, partiellement compensées par l’augmentation des soldes de banque créditeurs dans le segment Vie, Épargne, Retraite 18.3. MÉTHODOLOGIE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR DES DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS La juste valeur des dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (hors dettes de fi nancement) s’élève à 3.589 millions d’euros au 31 décembre 2013. Seules les dettes émises représentées par des titres font l’objet d’un recalcul de la juste valeur parmi les émissions détaillées dans Au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, le Groupe ne détient aucune dette autre que les dettes de fi nancement désignées à la juste valeur par résultat. Ces juste valeurs sont basées sur une majorité de données de marché observables (voir la Note 1.5 pour une défi nition de « données observables ») et sont par conséquent considérées comme des instruments de niveau 2. 280 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 18.4. DETTES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE ET DE RÉASSURANCE ACCEPTÉE ET DETTES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE CÉDÉE d’assurance directe et de réassurance acceptée s’élèvent à 8.317 millions d’euros, une baisse de 638 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012, principalement due à la diminution des dettes envers les courtiers et agents généraux L’augmentation des dettes nées d’opérations de réassurance cédée provient principalement de la réassurance en 2013 d’un portefeuille d’assurance d’AXA France Vie, Épargne, Retraite afi n de se prémunir contre les risques de marché et ainsi diminuer le montant minimal de capital requis dans le cadre du Au 31 décembre 2013, les dettes nées d’opérations de réassurance cédée s’élèvent à 12.227 millions d’euros, en hausse de 6.876 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2012, principalement due à l’augmentation des dépôts et cautionnements dans le segment Vie, Épargne, Retraite. Les dettes nées d’opérations d’assurance directe, de 18.5. MATURITÉ ET EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX Le tableau ci-dessous présente les maturités contractuelles des dettes émises représentées par des titres et des soldes de banque créditeurs (hors impact des dérivés détaillé en Note 20.4). Les échéances effectives sont susceptibles de différer des données présentées, notamment car certains instruments sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités. Valeur au bilan par maturité contractuelle De 1 an à 5 ans I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Impôts sur les bénéfi ces en France Impôts sur les bénéfi ces à l’ét ranger 19.1.1. Ventilation de la charge d’impôt entre impôts exigibles et impôts différés La charge d’impôt sur les bénéfi ces se décompose comme suit : (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 19.1.2. Analyse de la charge d’impôt L es éléments de passage de la charge d’impôt théorique (correspondant au résultat avant impôt multiplié par le taux d’imposition applicable en France pour l’exercice concerné) à la charge d’impôt effective sont les suivants : Résultat net avant impôt (hors contribution des sociétés mises en équivalence) Effets des différentiels de taux sur la charge théorique d’impôt Effets des variations de taux d’impôts Impact des éléments du résultat taxés à un taux différent et impact des impôts non liés Incidence des différentiels de taux et de bases Utilisation des défi cits fi scaux non activés aux clôtures précédentes Activation des défi cits fi scaux non constatés aux clôtures précédentes Défi cits fi scaux générés au cours de l’exercice et non activés Annulation de l’IDA lié aux pertes fi scales sur exercices antérieurs (b) Incidence des défi cits fi scaux Corrections et ajustements de l’impôt sur exercices antérieurs Variation des impôts différés sur différences temporaires (autres que pertes fi scales) (b) Incidence des corrections, pertes de valeur et autres éléments (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) L’annulation de l’IDA (Impôt Différé Actif) lié aux pertes fi scales est présentée en « Incidence des défi cits fi scaux ». 282 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’effet des différentiels de taux sur la charge théorique d’impôt représente la différence entre l’impôt calculé au niveau de chaque entité au moyen du taux standard applicable et l’impôt calculé en utilisant le taux en vigueur en France de 38,00 %. Ce taux se décompose de la façon suivante : un taux d’impôt normal de 33,3 %, une contribution sociale sur les bénéfi ces de 1,1 % ainsi qu’une contribution exceptionnelle de 3,6 %. Le taux d’impôt combiné était de 30 % en 2013 et 30 % en 2012. La variation des différences permanentes sur produits et charges fi nanciers est principalement liée dans certains pays au caractère non déductible des dépréciations fi nancières et des moins-values constatées sur les actions, ou encore au caractère non taxable des dividendes et des plus-values Les impôts différés nets se décomposent comme suit : Impôts différés actifs/(passifs) relatifs à l’enregistrement par : ■ Réserves suite à la variation de la juste valeur des actifs ■ Réserves suite à la variation de la juste valeur des dérivés ■ Réserves liées aux pertes et gains sur engagements de retraite (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Dans le tableau ci-dessus, les impôts différés nets présentés correspondent à la différence entre les positions différées actives et passives dans l’état consolidé de la situation fi nancière du Groupe. Cependant, la décomposition des IDA/IDP présentée dans le tableau correspond aux impôts différés avant la compensation effectuée pour des besoins de présentation de l’état de la situation fi nancière comme requis par la norme IAS 12. Le passage d’une position nette passive de 2.115 millions d’euros en 2012 à une position nette passive de 1.981 millions d’euros en 2013 provient principalement de la diminution des plus-values latentes sur les instruments de dette. Variation par le compte de résultat Variation par les capitaux propres (b) Variations de périmètre et autres variations (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) Les variations par les capitaux propres concernent principalement la couverture de juste valeur, la réévaluation des actifs inscrits en capitaux propres ainsi que les pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations défi nies. La variation de périmètre est principalement liée à la vente de MONY aux États-Unis. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Impôts différés actifs (IDA) sur défi cits fi scaux comptabilisés, par maturité et date d’expiration : Les tableaux ci-dessous présentent : dans la première partie, la date avant laquelle le Groupe prévoit d’utiliser les impôts différés actifs (IDA) comptabilisés à la fi n de l’année ainsi que les défi cits fi scaux correspondants ; dans la seconde partie, la « date d’expiration » de ces impôts différés actifs (IDA), c’est-à-dire la date au- delà de laquelle le Groupe ne pourra plus les utiliser. En 2013, la légère augmentation des défi cits reportables est principalement due aux États-Unis, partiellement compensée par une diminution au Japon et dans la Société. Au 31 décembre 2013, les 15.708 millions d’euros d’Impôts Différés Actifs (IDA) incluent 2.216 millions d’euros d’IDA sur défi cits En 2012, la position nette d’impôts différés passifs (2.115 millions d’euros) inclut 19.147 millions d’euros d’IDA dont 2.160 millions d’euros d’IDA sur défi cits fi scaux. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Impôts différés actifs (IDA) non comptabilisés : Le montant d’impôts différés actifs (IDA) non comptabilisé à la fi n de l’exercice car considéré comme non recouvrable représente 514 millions d’euros (503 millions d’euros en 2012), se décompose comme suit : ■ 447 millions d’euros d’impôts différés actifs non comptabilisés relatifs à 1.889 millions d’euros de défi cits fi scaux (401 millions d’euros d’IDA relatifs à 1.728 millions d’euros de défi cits reportables en 2012). La majorité de ces pertes ne présente pas de date de maturité (1.669 millions d’euros en 2013 et 1.447 millions d’euros en 2012) ; ■ 68 millions d’euros d’autres impôts différés non comptabilisés (101 millions d’euros en 2012). 284 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Cette Note exclut les produits dérivés répondant à la défi nition d’instruments de capitaux propres détaillée en Note 13, ainsi que les instruments dérivés détenus par les fonds d’investissement consolidés du « Satellite Investment Portfolio » tels que défi nis au paragraphe 1.8.2 de la Note 1, par ailleurs comptabilisés à la juste valeur, en conformité avec la hiérarchie des normes IFRS telle que décrites dans la Note 1.5. 20.1. INSTRUMENTS DÉRIVÉS : ÉCHÉANCIER, VALEURS NOTIONNELLES Inf. À 1 an Inf. À 5 ans Note : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active (a) Par convention, les montants notionnels sont affi chés en valeurs absolues et ne tiennent pas compte des compensations possibles. Les principales raisons de l’évolution des produits dérivés (notamment les taux d’intérêts, les dérivés de change et les dérivés de crédit) sont détaillées dans la Note 20.2. 20.2. INSTRUMENTS DÉRIVÉS SUJETS À LA COMPTABILISATION DE COUVERTURE Les instruments dérivés de couverture se présentent comme suit : Note : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active Au 31 décembre 2013, le montant notionnel de tous les produits dérivés détenus par le Groupe s’élève à 403,3 milliards d’euros (contre 459,2 milliards d’euros à fi n 2012). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à - 923 millions d’euros au 31 décembre 2013 (contre - 721 millions d’euros Le Groupe utilise des produits dérivés principalement pour couvrir son exposition aux risques émanant de l’actif comme du passif dans le cadre de sa stratégie de gestion Actif-Passif dans les sociétés d’assurances, les holdings et les banques. Ces stratégies de couverture dont le montant notionnel s’élève à 393,1 milliards d’euros (contre 447,7 milliards d’euros à fi n (i) gérer l’exposition aux variations de taux d’intérêt sur le portefeuille obligataire, sur la dette à long terme et sur les contrats d’assurance à taux garanti ; réduire l’exposition aux risques de variations de change sur les placements et engagements libellés en devises (iii) gérer la liquidité des actifs dans le cas de non-congruence avec le passif, et en accord avec les normes réglementaires (iv) limiter le risque actions ; et limiter le risque de crédit relatif à certains investissements Le Groupe a également recours à des produits dérivés afi n d’accroître son exposition à certaines classes d’actifs via des positions synthétiques comme, par exemple, la détention de trésorerie et de contrats à terme sur actions à la place d’actions physiques. Un autre exemple est la position synthétique formée par la détention combinée d’obligations d’État et de credit default swap (CDS) qui constitue une alternative à la détention directe d’une obligation du secteur privé. Ces stratégies n’ajoutent aucun risque supplémentaire par rapport à d’autres investissements fi nanciers. Le montant notionnel, qui est employé pour exprimer le volume de produits dérivés échangés et comme base de comparaison avec d’autres instruments fi nanciers, surestime très probablement le degré d’activité et ne peut ainsi servir de mesure directe du risque : le montant notionnel est en effet largement supérieur au gain ou à la perte potentielle émanant de ces transactions. Le montant notionnel ne représente pas les fl ux échangés réellement entre les deux parties et ne refl ète donc pas l’exposition du Groupe aux produits dérivés. Par exemple, le Groupe reste exposé au risque de défaut de ses contreparties dans le cadre de l’utilisation des produits dérivés mais n’est pas exposé au risque de crédit sur la totalité du montant notionnel. Le Groupe gère activement le risque de contrepartie lié à ses dérivés de gré à gré via une politique générale Groupe qui intègre des limites de risques et des procédures de suivi de l’exposition. Les limites d’exposition sont spécifi ques à chaque contrepartie, suivant un système de sélection et de scoring interne. Cette politique intègre aussi des procédures quotidiennes et hebdomadaires de collatérisation sur la majorité des expositions du Groupe. Le montant total net des collatéraux donnés ou reçus pour tous les instruments dérivés, y compris ceux liés aux dérivés détenus au sein des fonds « Satellite Investment Portfolios » (voir la Note 1.8.2) s’élève à - 1.6 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Ce total net inclut les montants reconnus dans l’état consolidé de la situation fi nancière ainsi que les engagements reçus ou donnés Pour plus de précisions sur la Gestion Actif-Passif, se reporter à la page 185 de la section 3.4 « Communauté Investissement La crise des marchés fi nanciers en 2008 a accru l’importance de la gestion du risque et a conduit le Groupe à augmenter son activité de couverture. Si les passifs du Groupe sont restés presque constants, le montant notionnel des produits dérivés auxquels le Groupe a recours a presque doublé entre 2006 et 2012. L’utilisation accrue des produits dérivés a constitué une des réponses de la Gestion du Risque du Groupe à cet En outre, les évolutions réglementaires vont vraisemblablement continuer à entraîner un accroissement du recours aux dérivés. Dans le cadre d’un régime où les obligations en matière de capital réglementaire sont déterminées sur la base de la juste 286 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS valeur du bilan à horizon d’un an, un recours important aux produits dérivés est le principal moyen de réduire le risque des options et des garanties implicites à la plupart des produits d’assurance Vie, Épargne, Retraite et à certains produits Cependant, en 2013, l’utilisation d’instruments dérivés au sein du Groupe a globalement diminué de 55,9 milliards d’euros en montant notionnel pour les principales raisons suivantes (plus de détails dans la Note 20.2.1) : ■ le montant notionnel des instruments dérivés de taux d’intérêt a baissé de 28,6 milliards d’euros par rapport à fi n 2012. Ceci est principalement dû à la réduction des dérivés de couverture du risque de taux liés aux garanties associées aux produits d’épargne-retraite en unités de compte (« Variable Annuities »), principalement aux États-Unis suite à l’amélioration des marchés fi nanciers et conformément aux ajustements des hypothèses des provisions effectués en 2012 conduisant à une diminution de la sensibilité aux taux d’intérêt, ainsi qu’au Japon, dans le cadre du « European Market and Infrastructure Regulation » (EMIR) qui a conduit à la compression des portefeuilles d’instruments dérivés et (ii) à la restructuration du portefeuille d’instruments dérivés de la Société. Cette baisse est partiellement compensée par l’augmentation des dérivés utilisés pour la gestion de l’écart ■ le montant notionnel des dérivés de change a baissé de 23,8 milliards d’euros principalement en raison de la restructuration du portefeuille d’instruments dérivés de la Société dans le but de réduire le risque de contrepartie ; ■ le montant notionnel des dérivés de crédit a baissé de 4,0 milliards d’euros principalement en raison la maturité naturelle de la stratégie « Negative Basis Trade » (NBT) souvent utilisées par les compagnies d’assurance. Dans les tableaux présentés ci-dessus, la quatrième colonne inclut les dérivés n’entrant pas dans une relation de couverture au sens de la norme IAS 39, mais dont l’objectif est néanmoins la couverture économique d’un risque, à l’exception notamment de certains dérivés de crédit. Ils incluent également des dérivés de macro-couverture tels que défi nis par l’IASB dans la norme pour réduire le risque relatif à la garantie attachée à ces passifs tout au long de la durée de vie des contrats. Au 31 décembre 2013, le montant notionnel des produits dérivés utilisés dans la couverture de taux d’intérêt s’élève à 250,4 milliards d’euros (contre 278,9 milliards d’euros en 2012). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés est de 722 millions d’euros au 31 décembre 2013 (contre 1.628 millions d’euros à fi n 2012). Le Groupe a principalement recours à des swaps de taux (58 % du montant notionnel total des dérivés de taux), des options de taux (25 %) et (iii) des futures et forwards (15 %). Ces instruments sont principalement employés afi n de : (i) couvrir le risque de taux et le risque de volatilité des taux dans le cadre de la stratégie de Gestion Actif- Passif et de la couverture des garanties associées aux produits d’épargne-retraite en unités de compte (« Variable Annuities ») principalement aux États-Unis (montant notionnel de 21,3 milliards d’euros en 2013 contre 39,6 milliards d’euros en 2012), en Allemagne (montant notionnel de 17,5 milliards d’euros en 2013 contre 21,9 milliards d’euros en 2012) et au Japon (montant notionnel de 6,0 milliards d’euros en 2013 contre 14,2 milliards d’euros en 2012) ; (ii) gérer l’écart de duration et/ou couvrir le risque de convexité entre actifs et passifs sur les contrats du fonds général principalement en France Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 55,6 milliards d’euros en 2013 contre 36,8 milliards d’euros en 2012), au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 24,7 milliards d’euros en 2013 contre 23,6 milliards d’euros en 2012) ; (iii) minimiser le coût de la dette du Groupe ainsi que la volatilité de sa charge fi nancière à court et moyen terme. Ces produits dérivés sont principalement utilisés par la Société pour un montant notionnel de 59,8 milliards d’euros en 2013 contre 80,3 milliards d’euros en 2012. La baisse du recours à ces instruments s’explique par la restructuration du portefeuille de dérivés dans le but de réduire le risque de contrepartie légèrement compensé par de nouvelles positions liées à l’allongement de la duration En 2013, le montant notionnel des produits dérivés utilisés dans une relation de couverture au sens d’IAS 39 (de juste valeur, de fl ux de trésorerie ou d’investissements nets à l’étranger) par l’ensemble du Groupe s’élève à 68,5 milliards d’euros contre 44,6 milliards d’euros en 2012. La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à - 856 millions d’euros au 31 décembre 2013 et - 2.048 millions d’euros en 2012. (iv) couvrir le risque de taux d’intérêt dans le cadre des activités bancaires du Groupe, principalement chez AXA Banque Europe, de façon à gérer un différentiel de taux homogène entre les intérêts reçus sur ses placements et les intérêts à payer sur ses dettes, principalement par des swaps de taux (15,3 milliards d’euros de montant notionnel en 2013 contre 18,8 milliards d’euros en 2012). 20.2.1. Produits dérivés de taux d’intérêt Le Groupe utilise des produits dérivés de taux d’intérêt principalement pour réduire son exposition aux risques de taux portant sur les contrats possédant des garanties plancher, et plus particulièrement sur le risque que les revenus fi nanciers des actifs investis en représentation de ces contrats ne suffi sent pas à fi nancer les garanties plancher et la participation discrétionnaire aux assurés. Afi n de se couvrir contre des conditions de marchés défavorables, le Groupe a recours à des stratégies de couverture basées sur des produits dérivés Au 31 décembre 2013, le montant notionnel des produits dérivés actions s’élève à 22,3 milliards d’euros (contre 23,1 milliards d’euros en 2012). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à 256 millions d’euros au 31 décembre 2013 (contre 18 millions d’euros à fi n 2012). Le Groupe a principalement recours à des puts et calls d’actions (48 % du montant notionnel total des produits dérivés actions) et des futures et forwards actions (38 %). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Ces instruments sont principalement employés afi n de : (i) couvrir le risque actions dans le cadre de la stratégie de Gestion Actif-Passif liée aux garanties associées aux produits d’épargne-retraite en unités de compte (« Variable Annuities ») principalement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 10,0 milliards d’euros en 2013 contre 10,0 milliards d’euros en 2012) et au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 0,4 milliard d’euros en 2013 contre 0,8 milliard d’euros en 2012) ; (ii) couvrir les risque actions du fonds général visant à protéger l’investissement des assurés et leurs garanties dans le temps, principalement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 3,6 milliards d’euros en 2013 contre 1,8 milliard d’euros en 2012), au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 0,8 milliard d’euros en 2013 contre 1 milliard d’euros en 2012) ; (iii) couvrir le risque actions lié aux investissements du Groupe dans des participations stratégiques (1,1 milliard d’euros en 2013 contre 2,5 milliards d’euros en 2012). Le Groupe utilise différents produits dérivés de devises pour réduire son exposition au risque de change. Les produits dérivés de devises sont des accords d’échange d’une monnaie d’un pays contre une monnaie d’un autre pays à un prix et une Au 31 décembre 2013, le montant notionnel des produits dérivés de devises s’élève à 88,2 milliards d’euros (contre 112,0 milliards d’euros en 2012). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à - 1.226 millions d’euros au 31 décembre 2013 (contre - 1.361 millions d’euros à fi n 2012). Le Groupe a principalement recours à des futures et forwards liés à des opérations de change (60 % du montant notionnel total des produits dérivés de change), des swaps de devises (26 %) et des options de change (13 %). Le Groupe utilise principalement les produits dérivés de devises avec comme objectif principal de limiter la volatilité de l’actif net en devise en cas de variation des taux de change afi n de protéger partiellement ou totalement la valeur des investissements nets en devises étrangères dans les fi liales et donc de réduire la volatilité des fonds propres consolidés du Groupe. Les produits dérivés de devises sont aussi utilisés pour protéger d’autres agrégats clés tels la liquidité, le ratio d’endettement et les ratios de solvabilité. Le montant notionnel des produits dérivés de devises employés par la Société pour couvrir son exposition de change a décru de 47,7 milliards en 2012 à 21,5 milliards en 2013 suite à la restructuration du portefeuille de dérivés dans le but de réduire le risque de contrepartie sans modifi cation substantielle du volume couvert. Le Groupe utilise également les produits dérivés de devises pour couvrir l’écart de change entre actifs et passifs. Si la plupart des engagements des unités opérationnelles en devises sont adossés à des actifs de même devise, certaines entités peuvent investir dans des actifs libellés en devises étrangères afi n de diversifi er leurs investissements. Cela est le cas principalement pour la Suisse, qui utilise de tels contrats pour un montant notionnel total de 31,4 milliards d’euros en 2013 contre 29,0 milliards en 2012 pour couvrir le risque de change issu de ses investissements en actions et en obligations libellées en devises autre que le CHF (essentiellement en Euro et USD). (ii) le Japon en Vie, Épargne, Retraite, qui utilise des contrats à terme en devises étrangères pour un montant notionnel total de 13,3 milliards en 2013 contre 17,1 milliards en 2012 pour couvrir le risque de change issu de ses investissements en obligations à maturité fi xe libellées en devises autre que le JPY. Une description des risques de change liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe et de la Société est détaillée dans la section 3.3 Informations quantitatives et qualitatives sur les facteurs de risque avec le montant des expositions au risque de taux de change et des couvertures Conformément aux normes IAS 21 et IAS 39, la variation de change relative à ces obligations est enregistrée en résultat et vient compenser l’essentiel de la variation de la valeur de marché des instruments dérivés associés (également 20.2.4. Produits dérivés de crédit (CDS) Le Groupe, dans le cadre de la gestion de ses investissements et de son risque de crédit, met en place des stratégies faisant appel aux dérivés de crédit, principalement aux Credit Default Swaps (CDS). Ces instruments sont utilisés comme alternative aux obligations d’entreprises, quand ils sont associés à des obligations d’État, mais aussi comme outil de protection contre le risque de concentration sur un émetteur ou un portefeuille En 2013, le montant notionnel total des dérivés de crédit détenus par le Groupe s’élève à 17,6 milliards d’euros contre 21,6 milliard en 2012 (en excluant les instruments détenus au sein des fonds d’investissements du « satellite investment portfolio » (0,8 milliards d’euros), cf. Note 1.8.2). Les produits dérivés de crédits sont principalement utilisés (i) couvrir le risque de crédit par l’achat d’un CDS afi n de se prémunir contre le risque de crédit relatif aux obligations du secteur privé ou à un portefeuille spécifi que par l’achat d’un CDS (montant notionnel de 3,5 milliards d’euros en 2013 contre 5,3 milliards d’euros en 2012) ; (ii) mettre en place des stratégies de couverture du risque de crédit en achetant simultanément des obligations et des protections sur les émetteurs de ces mêmes obligations. Lorsque les marchés fi nanciers sont agités, le marché des dérivés de crédit peut s’avérer plus liquide que le marché obligataire. Par exemple, les détenteurs d’obligations physiques pourraient ne pas vouloir ou pouvoir vendre les obligations qu’ils détiennent dans le cadre de leur stratégie d’investissement à long-terme. C’est la raison pour laquelle, plutôt que de vendre ces obligations, ils se tournent vers le marché des CDS afi n d’acheter une protection sur une entreprise ou un émetteur spécifi que ; 288 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS et ainsi contribuer à augmenter la liquidité du marché des CDS. Cela induit des opportunités de couverture (où le spread de l’obligation est supérieur au spread du CDS) grâce auxquelles le Groupe peut couvrir l’actif sous-jacent à un prix attractif. Dans le cadre de leurs stratégies de couverture, les sociétés d’assurance mettent en place des stratégies de Negative Basis Trade (NBT) qui conduisent à la création d’un actif qui peut être considéré comme sans risque. Les protections CDS achetées dans ce contexte s’élèvent à 4,0 milliards d’euros en 2013 contre 5,1 milliards d’euros en 2012 ; (iii) améliorer le rendement des portefeuilles d’obligations d’État en détenant une obligation d’État, et en vendant simultanément des couvertures sur des obligations du secteur privé de grande qualité au lieu d’acheter directement ladite obligation du secteur privé. Ce type de stratégie de Gestion Actif-Passif est mis en place pour compenser le manque de profondeur ou de liquidité de certains marchés en prenant un risque de crédit synthétique (montant notionnel de 10,1 milliards d’euros en 2013 contre 11,3 milliards d’euros en 2012). 20.3. EFFETS DES RELATIONS DE COUVERTURE SUR LES PLACEMENTS Les instruments dérivés sont présentés dans l’état consolidé de la situation fi nancière au sein des actifs (et passifs : voir Note 20.4) qu’ils couvrent. Le tableau ci-dessous décrit l’impact des instruments dérivés sur les actifs sous-jacents liés. mais hors effet de tout dérivé. (a) Valeur nette comptable, c’est-à-dire nette de provisions pour dépréciation, de surcote-décote, et amortissements liés, y compris intérêts courus non échus, (b) Y compris dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (c) Valeur nette comptable (cf. (a)), mais y compris l’effet des dérivés de couverture (IAS 39), dérivés de couverture économique mais n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39, dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (d) Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus par des fonds d’investissement contrôlés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS mais hors effet de tout dérivé. (a) Valeur nette comptable, c’est-à-dire nette de provisions pour dépréciation, de surcote-décote, et amortissements liés, y compris intérêts courus non échus, (b) Y compris dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (c) Valeur nette comptable (cf. (a)), mais y compris l’effet des dérivés de couverture (IAS 39), dérivés de couverture économique mais n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39, dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (d) Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus par des fonds d’investissement contrôlés. 20.4. EFFETS DES RELATIONS DE COUVERTURE SUR LES PASSIFS Les instruments dérivés sont présentés dans l’état de la situation fi nancière au sein des passifs (et actifs : voir Note 20.3) qu’ils couvrent. Les tableaux ci-dessous décrivent l’impact des instruments dérivés sur les passifs sous-jacents liés. 20.4.1. Passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement Passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré TOTAL PASSIFS LIÉS A DES CONTRATS TOTAL PASSIFS LIÉS A DES CONTRATS 290 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 20.4.2. Passifs (et actifs) liés aux entreprises du secteur bancaire Au 31 décembre 2013, les dérivés de macro-couverture présentée dans la Note 15 sont utilisés pour couvrir le risque de taux d’intérêt sur les opérations bancaires ordinaires afi n d’optimiser le spread de taux d’intérêt entre les actifs et les passifs bancaires. L’impact des dérivés sur les actifs et passifs des entreprises du secteur bancaire est présenté en Note 9.4.2 et Note 15 respectivement. Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur (a) Les dettes de fi nancement sont présentées dans l’état de la situation fi nancière nette de l’effet des dérivés. Le montant apparaissant dans la colonne « Valeur nette de l’effet des dérivés » correspond donc à leur valeur nette comptable. 20.5. DÉTAIL DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS PAR MÉTHODE D’ÉVALUATION Instruments dérivés relatifs à des contrats Instruments dérivés relatifs à des dettes de fi nancement et autres passifs fi nanciers Les principes appliqués par le Groupe pour classer les instruments fi nanciers selon les catégories de la hiérarchie de juste valeur IFRS 13 et la hiérarchie de juste valeur applicable pour ces instruments sont décrits dans la Note 1.5. Les mêmes Pour les instruments dérivés, le groupe compense le risque de crédit lié à la contrepartie en établissant de contrats de collatéral pour la majorité des contrats de dérivés. Au 31 décembre 2013, l’ajustement de juste valeur des dérivés lié au risque de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 21 Chiffre d’affaires et passifs sectoriels Se référer aux pages 223 à 227 de la Note 3 « Compte de résultat sectoriel » pour plus d’information sur l’identifi cation des segments Dont primes émises en affaires directes Dont prélèvements sur contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Dont primes émises en affaires directes Dont primes émises en affaires directes AXA Global Life & AXA Global P&C (b) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. 292 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Pour les segments « Assurance Internationale » et « Gestion d’Actifs », les informations géographiques concernant le chiffre d’affaires et les actifs ne sont pas directement disponibles dans l’outil de reporting Groupe. Les coûts de développement seraient excessifs. Cependant, une ventilation pertinente par société est disponible ci-dessus pour ces segments. Compte tenu de la taille et de la diversité du Groupe, aucun des clients du Groupe ne représente plus que 10 % de l’activité. AXA Global Life & AXA Global P&C (b) Inclut les actifs destinés à la vente. (c) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (d) Jusqu’en 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Exclut les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis et la participation aux bénéfi ces, ainsi que les instruments dérivés relatifs aux contrats (b) Correspond aux passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire et contrats d’investissement sans participation discrétionnaire dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. 294 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 21.3.4. Passifs liés à des contrats d’assurance des segments Dommages et Assurance I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 296 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 22 Résultat nancier hors coût de l’endettement net Les produits nets de charges (hors coût de l’endettement) des placements fi nanciers des compagnies d’assurance et des sociétés des autres secteurs d’activité (hors produits des placements fi nanciers des banques inclus dans le produit net bancaire) se présentent Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (c) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations non cotées au coût amorti Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (d) Actions détenues à des fi ns de transaction à la juste valeur par résultat à des fi ns de transaction Autres placements détenus via des fonds à la juste valeur par résultat Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat Prêts détenus à des fi ns de transaction dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré PRODUITS DES PLACEMENTS NETS DE CHARGES (a) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (b) Y compris les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities »). (c) Y compris les obligations détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. (d) Y compris les actions détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (b) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations non cotées au coût amorti Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (c) Actions détenues à des fi ns de transaction à la juste valeur par résultat à des fi ns de transaction Autres placements détenus via des fonds à la juste valeur par résultat Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat Prêts détenus à des fi ns de transaction dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré PRODUITS DES PLACEMENTS NETS DE CHARGES (a) Y compris les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en unités de compte (« Variable Annuities »). (b) Y compris les obligations détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. (c) Y compris les actions détenues via des fonds d’investissement consolidés comptabilisées à la juste valeur par résultat. Les produits nets des placements sont présentés nets de la charge d’amortissement des immeubles de placement détenus en direct, ainsi que des amortissements de surcotes/ décotes des obligations. L’intégralité des frais de gestion des placements fi gure également dans l’agrégat. Les plus ou moins-values nettes réalisées sur placements à la juste valeur par capitaux propres et au coût amorti comprennent les reprises des provisions pour dépréciation des placements suite à la cession des actifs associés. 298 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les plus et moins-values réalisées et la variation de la juste valeur des placements comptabilisée à la juste valeur par résultat sont essentiellement constituées : ■ des variations des placements en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré ; qui sont compensées par une variation du passif liés à ces contrats car il y a un transfert complet de la performance des actifs détenus au souscripteur individuel ; comptabilisée à la juste valeur par résultat détenus par les fonds des « Satellite Investment Portfolios » tels que défi nis ■ des variations de la juste valeur des actifs sous-jacents couverts en couverture de juste valeur (au sens d’IAS 39) ou dans le cadre de « couvertures naturelles » (c’est-à-dire actifs sous-jacents comptabilisés en juste valeur par résultat faisant partie d’une couverture économique non éligible à la comptabilité de couverture au sens d’IAS 39). L’agrégat « variation des provisions sur placements » des actifs disponibles à la vente comprend l’ensemble des dotations pour dépréciation des placements et les reprises de dépréciation suite à revalorisation. Les reprises de dépréciation dans le cadre de cessions fi gurent dans l’agrégat « Plus ou moins-values nettes réalisées sur placements ». Note 23 Résultat net des cessions en réassurance Le résultat net des cessions en réassurance se présente de la manière suivante : Prestations et frais cédés (y compris Prestations et frais cédés (y compris I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 24 Charges liées aux dettes de nancement Au 31 décembre 2013, les charges liées aux dettes de fi nancement incluant les produits et charges liés aux instruments fi nanciers de couverture sur dette de fi nancement s’élèvent à 618 millions d’euros (568 millions d’euros au 31 décembre 2012), et sont principalement comptabilisées chez la Société pour 536 millions d’euros (505 millions d’euros au 31 décembre 2012). Note 25 Analyse des charges par nature (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) Comprend tous les frais d’acquisition relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement avant constitution des frais d’acquisition reportés et assimilés. (c) Variation (capitalisation et amortissement) des frais d’acquisition reportés des contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire et variation des droits sur futurs frais de gestion relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire. 300 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Les charges ont baissé de 204 millions d’euros par rapport à 2012. Hors l’impact favorable des taux de change et l’effet lié à l’alignement de la date de clôture annuelle des comptes d’AXA Life Japan sur celle du Groupe en 2013, les charges ont augmenté de 40 millions d’euros. Cette variation est ■ l’augmentation des charges des pays émergents et sur les ■ les programmes de productivité menant à une diminution des frais d’administration et d’acquisition sur les marchés I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.1. VENTILATION DES CHARGES DE PERSONNEL Coûts des engagements de retraite et autres prestations Autres charges de personnel et participation des salariés (b) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) Incluant licenciements, plans de retraite anticipée (fait générateur = mise en place du plan) et participation des salariés en France. 26.2. ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AUTRES PRESTATIONS 26.2.1. Régimes à cotisations défi nies Les cotisations versées ont été enregistrées en charge au compte de résultat, pour un montant de 138 millions d’euros au 31 décembre 2013. Ces cotisations versées s’élevaient à 111 millions d’euros au 31 décembre 2012. 26.2.2. Régimes à prestations défi nies Les principaux régimes d’avantage au personnel à prestations défi nies du Groupe AXA sont au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, en France et en Belgique. Les régimes à prestations défi nies au sein de AXA sont pour la plupart des régimes de retraite fondés sur le salaire de fi n de carrière ou sur une formule de solde de trésorerie, qui fournissent aux membres du personnel des prestations sous la forme d’un niveau garanti d’une somme forfaitaire payable à l’âge de la retraite ou d’une rente viagère. Le niveau des prestations est généralement fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et du salaire de fi n de carrière. En Suisse, le régime de retraite est un régime ayant des caractéristiques similaires à celui d’un régime à cotisations défi nies avec des garanties sur les risques liés à la mortalité et à l’invalidité (et classé comme un régime à prestations défi nies Au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Allemagne, les prestations sont généralement revalorisées en fonction de l’indice des prix ou de l’infl ation. Dans les autres pays les prestations ne sont pas nécessairement revues au même rythme que les hausses infl ationnistes. La plupart des plans de retraite à prestations défi nies sont fi nancés par des fonds d’avantages à long terme ou couverts par des polices d’assurance ou des fonds communs de placement. Au Royaume-Uni, en Suisse et en Belgique, les principaux régimes à prestations défi nies sont des régimes de retraite contributifs alors qu’aux États-Unis, en France et en Allemagne, les principaux régimes à prestations défi nies sont Les pensions au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Suisse sont gérées par des fonds de pension (ou caisse de retraite) qui sont régis selon les pratiques et réglementations locales. Dans ces pays, le Conseil d’Administration du fond de pension, d’employés bénéfi ciaires, et conformément à la réglementation du régime, est, conjointement avec l’entité AXA au niveau local, responsable de la gouvernance des régimes, y compris des décisions sur l’investissement et les contributions afi n de répondre aux exigences de fi nancement minimum ou aux En France et en Belgique, les prestations sont gérées par des Au Royaume-Uni, le principal régime à prestations défi nies a été fermé aux nouveaux membres au 31 août 2013 et les membres du personnel bénéfi ciant du régime ont la possibilité de participer à des régimes à cotisations défi nies. En août 2013, le régime de pensions suisse a été amendé (avec des mesures prenant effet à compter du 1er janvier 2014) pour tenir compte de la diminution progressive du taux de conversion à la retraite et de l’ augmentation des crédits de droits à la retraite ou des garanties additionnelles pour certains Aux États-Unis, AXA Equitable a gelé l’accumulation des droits à la retraite de ses régimes de retraite à prestations défi nies au 31 décembre 2013 et a accordé de nouveaux droits au titre de son régime à cotisations défi nies pour les services rendus 302 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.3. Hypothèses actuarielles importantes utilisées pour déterminer la valeur des engagements Les hypothèses utilisées pour la valorisation de chaque régime refl ètent les caractéristiques économiques des pays où sont constatés les engagements. Les moyennes pondérées des hypothèses utilisées par AXA pour les régimes de retraite dans les principales zones géographiques où le Groupe est implanté sont les suivantes : Valeur actualisée des engagements futurs – Hypothèses retenues à fi n 2013 Valeur actualisée des engagements futurs – Hypothèses retenues à fi n 2012 Pour chaque régime, le taux d’actualisation est déterminé à la date de clôture à partir du taux de marché des obligations de première catégorie en référence à la notation AA, et en fonction de la duration et des caractéristiques du régime. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.4. Informations présentées dans l’état de la situation fi nancière Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la dette actuarielle, les variations des actifs de couverture des régimes de retraite et autres plans, ainsi qu’une analyse de la position nette au bilan. Dette actuarielle en début de période Modifi cations de régime (y.c. les effets de réduction) (b) Pertes et gains actuariels liés aux ajustements d’expérience Écarts actuariels découlant de changements dans les Écarts actuariels découlant de changements dans les Effet de regroupements et de cessions (c) Effet des variations de taux de change Dette actuarielle en fi n de période (A) Évolution des actifs de couverture (Plan Assets) Juste valeur des actifs en début de période Rendement réel des actifs de couverture, excluant le rendement Transferts entrants/(sortants) (y.c. acquisitions et cessions) Montant payés au titre de liquidations Effet des variations de taux de change Juste valeur des actifs en fi n de période (B) Juste valeur des actifs en début de période Rendement implicite des « Separate Assets » Rendement réel des actifs séparés, excluant le rendement implicite des « Separate Assets » Transferts entrants/(sortants) (y.c. acquisitions et cessions) Montant payés au titre de liquidations Effet des variations de taux de change Juste valeur des actifs en fi n de période 304 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Évolution de l’effet cumulé du plafonnement des actifs Effet cumulé du plafonnement des actifs en début de période Intérêt sur l’effet cumulé du plafonnement des actifs Variation du montant cumulé, excluant l’intérêt généré sur l’effet Effet des variations de taux de change Effet cumulé du plafonnement des actifs en fi n de période Engagements non fi nancés (B) - (A) Passifs enregistrés dans l’état de la situation fi nancière Juste valeur des Separate Assets en fi n de période Impact cumulé du plafonnement des actifs (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) Ce montant inclut principalement, l’impact en 2013 de réductions et de modifi cations de régimes aux États Units, en Suisse et en France. (c) Ce montant inclut principalement, l’impact de la sortie de « AXA Investment Managers Private Equity » du Groupe AXA. (d) Ce montant inclut les cotisations additionnelles versées sur les actifs de couverture au Royaume-Uni et aux États-Unis pour réduire le défi cit. « Les autres prestations » comprennent les avantages postérieurs à l’emploi autres que les retraites, à savoir les avantages médicaux et les avantages postérieurs à l’emploi Selon IFRIC 14, un surplus est reconnu dans la mesure où il peut être réutilisable, soit à travers une diminution des contributions futures, soit si le Groupe à un droit inconditionnel à récupérer tout ou partie de l’excédent du fonds (incluant la possibilité d’utiliser l’excédent pour générer des avantages futurs). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.5. Charge annuelle de retraite et des autres prestations La charge annuelle de retraite et des autres prestations (pension and other benefits expense) au titre des régimes à prestations défi nies, enregistrée dans le compte de résultat (incluse dans la Note 26.1), est présentée ci-dessous aux 31 décembre 2013, 2012 : Modifi cations de régime et effets (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 26.2.6. Évolution de la provision (nette des actifs de régime mais excluant les separate assets et les actifs en couverture des engagements mais reconnus dans l’actif général) constatée dans l’état de la situation fi nancière Conformément aux préconisations de la norme IAS 19, la présente Note considère la valeur actualisée des engagements nets des actifs de couverture (Plan Assets) et excluant les Separate Assets (ou actifs distincts) et les actifs reconnus dans l’a ctif g énéral et venant en couverture des engagements des DESCRIPTION DE LA RELATION ENTRE ACTIFS DISTINCTS (OU DROIT À REMBOURSEMENT) ET L’OBLIGATION Les Separate Assets totalisant 1.038 millions d’euros au 31 décembre 2013 (1.041 millions d’euros au 31 décembre 2012) principalement en France et en Belgique représentent la juste valeur des actifs couvrant les obligations au titre de régimes à prestations défi nies couverts à la fois par des polices d’assurance souscrites au sein du Groupe qui donnent des droits directs aux salariés et par des polices d’assurance avec des parties liées qui sont hors du périmètre de consolidation. Dans ces circonstances, ces actifs ne sont pas qualifi ables en tant qu’actifs de régimes venant en déduction des engagements, mais représentent des droits à remboursement comptabilisés comme des actifs distincts (ou Separate Assets) conformément aux préconisations de la norme IAS 19. Les actifs et la provision technique d’assurance (pour le cas d’entités dans le périmètre de consolidation) restent également Dans d’autres pays (principalement en Suisse), la juste valeur des contrats d’assurance non transférables conclus entre entités du Groupe pour couvrir leurs engagements de retraite, n’est pas prise en compte dans la présentation de la comptabilisation des engagements, même si l’obligation relative est effectivement couverte par l’actif général (disponible pour les créanciers en cas de faillite). En effet, les provisions techniques et les Separate Assets résultant de la police d’assurance sont éliminés pour les transactions intragroupes. Les informations requises en annexes par la norme IAS 19 considèrent le passif net des actifs de régimes d’une part et les Separate Assets et une partie des actifs de la Suisse de l’autre, même si économiquement, les Separate Assets et une partie des actifs de la Suisse sont dédiés au fi nancement du régime à prestations défi nies comme tout autre actif de régime. 306 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Ainsi, et conformément aux préconisations de la norme IAS 19, l’évolution de la provision constatée dans l’état de la situation fi nancière entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013 ne présente que l’évolution de la provision constatée dans les comptes du Groupe. Ce rapprochement ne tient pas compte des Separate Assets et de la part des actifs suisses reconnus dans l’a ctif g énéral (voir Note 28.2.8.). Par conséquent, il ne refl ète pas totalement la réalité économique et le tableau ci-dessous présente l’évolution détaillée du passif de l’état de la situation fi nancière, avec les Separate Assets ajoutés à la fi n de chaque exercice. Provision dans l’état de la situation fi nancière en début de période engagements en fi n de période (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 26.2.7. Analyse de sensibilité de la valeur actualisée de l’obligation : brut de tout actif Une description des risques auxquels sont exposés les régimes de retraites est présenté en Note 26.2.10. L’analyse de sensibilité relative aux hypothèses actuarielles signifi catives montrant comment la valeur actualisée de l’obligation au 31 décembre 2013 (17.333 millions d’euros) aurait été affectée par des changements dans des hypothèses actuarielles, est ■ l’effet d’une hausse de 0,5 % (respectivement d’une diminution de 0,5 %) du taux d’actualisation se traduirait par une baisse de 7,1 % (respectivement augmentation de 7,6 %) de la valeur actualisée de l’obligation ; ■ l’effet d’une hausse de 0,5 % (respectivement d’une diminution de 0,5 %) des taux d’infl ation se traduirait par une augmentation de 4,3 % (respectivement diminution de 3,0 %) de la valeur actualisée de l’obligation, et ■ l’effet d’une hausse de 0,5 % (respectivement d’une diminution de 0,5 %) des taux de croissance des salaires se traduira par une augmentation de 0,8 % (respectivement d’une diminution de 0,8 %) de la valeur actualisée de Les analyses de sensibilité ont été réalisées régime par régime en utilisant la méthode des unités de crédit projetées (même méthode que celle appliquée pour calculer le passif au titre des prestations défi nies ) et considère la sensibilité d’une hypothèse tout en maintenant toutes les autres hypothèses constantes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.8. Prochains décaissements (prestations et cotisations payées par l’employeur) Au Royaume-Uni, la Loi de 1995 sur les pensions régit les fonds de pension et celle de 2004 a introduit une réglementation sur le fi nancement des prestations des régimes de retraite à prestations défi nies et plusieurs autres mesures. Le « Statement of Funding Objective (SFO) », régit les modalités de fi nancement et exige que le régime dispose d’actifs appropriés et adéquats pour couvrir ses provisions techniques et le « Statement of Funding Principles (SFP) », qui est un autre document établi par les trustees (ou administrateur du fonds de pension) énonce la stratégie pour l’atteinte des objectifs du SFO. Dans le cadre des évaluations actuarielles, les niveaux appropriés de contributions futures à verser au régime de retraite sont déterminés et un calendrier de cotisations est préparé par les trustees du fonds de pensions après discussions avec AXA, et comprend un plan de fi nancement sur 10 ans du défi cit, et ce conformément au SFO. Les contributions nécessaires pour combler le défi cit se basent généralement sur des évaluations actuarielles triennales. Toutefois, le montant des contributions peut changer plus fréquemment si des événements importants Aux États-Unis, la politique de fi nancement des régimes est d’effectuer une contribution annuelle globale d’un montant au moins égal au minimum requis par la loi ERISA (loi « Employee Retirement Income Security » de 1974) pour satisfaire les obligations de fi nancement chaque année, et dans la limite du maximum fi scalement déductible. Les évaluations sont effectuées chaque année au 1er janvier et toute contribution dépassant le minimum est déterminée à la discrétion du En Suisse et en Belgique, les entités doivent fi nancer annuellement le coût des droits à prestations pour lesquelles les cotisations sont déterminées en pourcentage des salaires ouvrant droit à pension en fonction de la classe d’âge ou de En Suisse, la présentation du passif des régimes de retraite IAS 19 s’explique par le fait que les actifs couvrant une partie des fonds affectés aux bénéfi ciaires retraités ne sont pas considérés comme des actifs du régime au sens de la norme IAS 19 même si ces actifs sont dédiés à la couverture du passif. Ces actifs sont gérés par une entité du G roupe et donc sont exclus de la présentation des actifs de régimes (comme exposé en Note 26.2.6). Cependant, du point de vue des exigences réglementaires (et juridiques) en local, le fonds de pensions d’AXA en Suisse n’est pas sous-fi nancé et donc des contributions supplémentaires attendues attribuables aux services passés ne sont pas nécessaires. En France, des contributions volontaires régulières sont effectuées annuellement par l’employeur sur la base de la valeur prédéterminée du coût annuel des services rendus avec un objectif de toujours disposer d’un ratio de couverture acceptable de la valeur actualisée de l’obligation totale. En Allemagne, il n’y a pas d’obligation de fi nancer l’obligation au titre des régimes d’avantages au personnel à prestations En résumé, en termes de fi nancement des régimes et en prenant en compte les Separate Assets et d’autres actifs non éligibles en tant qu’actifs de régime comme ceux de la Suisse, la situation économique nette des régimes du G roupe se présenterait comme Provision dans l’état de la situation (a) Ce montant représente la valeur actualisée des engagements, diminuée des actifs de régimes (hors Separate Assets), ajustés des effects de limitation d’actifs (b) Ce montant inclut : les Separate Assets ou Droits à Remboursements et les actifs gérés par les entités du Groupe mais non considérés dans la présentation de la situation net des régimes comme décrit en Note 26.2.6. 308 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS COTISATIONS ATTENDUES DE L’EMPLOYEUR AUX PLAN ASSETS ET AUX SEPARATE ASSETS AU COURS DU PROCHAIN Le montant estimé des cotisations à verser par l’employeur en 2014 au titre des engagements de retraite est de 287 millions d’euros (contre 325 millions d’euros estimés en 2012 pour l’année 2013). Estimation des prestations futures à payer De l’année N+ 11 à la date de la dernière prestation versée Ces montants sont susceptibles de varier et notamment en fonction des conditions économiques des années futures. 26.2.9. Allocations des actifs de régime : Plan Assets Les tableaux suivants présentent la juste valeur des actifs des régimes (Plan Assets) dans la hiérarchie de la juste valeur (comme décris en Note 1.5) pour les régimes à prestations défi nies du Groupe AXA au 31 décembre 2013 et 2012, respectivement : 14,8 % 0,7 % 15,5 % 8,8 % 0,9 % 9,7 % 36,8 % 33,7 % 7,3 % 41,0 % 29,6 % 9,2 % 38,7 % 47,9 % 0,4 % 48,3 % 93,1 % 5,1 % 98,2 % 16,7 % 25,5 % 42,2 % 19,6 % 30,3 % 49,9 % 6,4 % 8,5 % 14,9 % 0,7 % 0,7 % 1,4 % 65,2 % 34,8 % 100,0 % 58,0 % 42,0 % 100,0 % 91,1 % 8,9 % 100,0 % 94,2 % 5,8 % 100,0 % (a) Les autres catégories d’acifs de régime incluent les fonds de placement, les dérivés et de la trésorerie ou équivalents de trésorerie. 36,3 % 7,0 % 43,3 % 30,9 % 8,9 % 39,9 % 53,3 % 0,5 % 53,8 % 84,3 % 4,4 % 88,7 % 17,1 % 21,2 % 38,3 % 21,2 % 25,4 % 46,6 % 3,9 % 7,6 % 11,4 % 69,8 % 30,2 % 100,0 % 63,1 % 36,9 % 100,0 % 91,9 % 8,1 % 100,0 % 84,6 % 15,4 % 100,0 % (a) Les autres catégories d’actifs de régime incluent les fonds de placement, les dérivés et de la trésorerie ou équivalents de trésorerie. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.10. Risques propres au G roupe résultant des régimes à prestations défi nies Les entités du Groupe et les trustees (administrateurs des régimes) ont la responsabilité de gérer les risques auxquels ils sont exposés par un régime de retraite à prestations défi nies, conformément à la législation locale le cas échéant, et dans le cadre de la gestion de risque défi nie au niveau local. Les régimes à prestations défi nies exposent AXA principalement au risque de marché, de taux d’intérêt, d’infl ation et de ■ une baisse de la valeur de marché des actifs (actions, immobilier, etc.) augmenterait le passif au bilan et induirait une augmentation des fl ux de trésorerie pour les pays pour lesquels il y a une exigence de fi nancement minimum à court ■ une diminution des rendements des obligations de sociétés se traduira par une augmentation du passif des régimes, même si cet effet sera partiellement compensé par une augmentation de la valeur des obligations incluses dans les actifs en couverture (Plan Assets) des passifs des régimes ; ■ et une augmentation du taux d’infl ation ou une augmentation de l’espérance de vie se traduira par une augmentation du Dans les pays principaux, les administrateurs des régimes ou des comités d’investissement établissent les politiques d’investissement incluant des indications sur la répartition des actifs du régime en conformité avec l’horizon long terme des régimes. La stratégie d’investissement est revue régulièrement, suite aux évaluations actuarielles des régimes fi nancés. Les positions d’investissement sont gérées avec une stratégie d’adossement actif-passif défi nissant une allocation stratégique optimale par rapport à la structure du passif. La gestion des actifs comprend notamment la gestion de liquidité, la diversifi cation de chaque type d’actif de sorte que la défaillance d’une ligne d’investissement spécifi que ne présente pas un risque majeur pour les plans, et la mise en œuvre de En outre, des mesures sur le plafonnement de la revalorisation des pensions sont mises en place pour protéger les régimes contre les périodes d’infl ation extrême au Royaume-Uni et aux 26.2.12. Réconciliation avec l’état de la situation fi nancière Position nette (hors Separate Assets) (b) ■ Position nette des actifs destinés à la vente (c) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) La position nette (hors Separate Assets) est la position nette de la retraite et des autres prestations comme présenté dans la Note 26.2.6 (c) Inclus dans la position nette ci-dessus, mais la cotisation des actifs destinés à la vente est classée dans un poste séparé à l’actif et au passif. (d) La position nette correspond à un engagement de 8.013 millions d’euros (au 31 décembre 2013) inclus dans l’état de la situation fi nancière dans le poste « provisions pour risques et charges », et à l’actif un montant inclus dans l’état de la situation fi nancière dans le poste « autres créances ». 310 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les chiffres ci-dessous sont présentés 100 %, bruts d’impôts. Options AXA attribuées à AXA Financial ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2008 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2009 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2010 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2011 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2012 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2013 ■ Plan avec effet de levier ■ Attributions 2009 « cash settled » ■ Attributions 2010 « cash settled » ■ Attributions 2011 « cash settled » ■ Attributions 2012 « cash settled » ■ Attributions 2013 « equity settled » 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Instruments de rémunération en actions AXA Financial ■ AXA Financial Restricted Shares et PARS Instruments de paiements sur base d’action AllianceBernstein COÛT TOTAL DES RÉMUNÉRATIONS EN ACTIONS (a) (a) Le montant présenté pour 2012 a été ajusté pour tenir de la charge relative aux actions de performance AXA Investment Managers. Le coût total inclut les charges liées aux instruments de rémunération en actions émis aussi bien par le Groupe que par actions mis en place au niveau du Groupe. En considérant ce gain, le coût net relatif au « Performance Units » s’élèverait à 49,4 millions d’euros en 2013 (34,3 millions d’euros en 2012). La présentation du coût attribuable au « Performance Units » ci- dessus, ne tient pas compte d’un gain de 81,0 millions d’euros en 2013 avant impôt (gain de 32,2 millions d’euros en 2012) généré sur le programme de couverture par des « swaps » sur Les instruments de rémunérations en actions listés ci-dessus sont essentiellement composés d’instruments avec dénouement en actions mais ils incluent également des instruments avec dénouement en numéraire. Le coût unitaire des instruments de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS rémunérations en actions avec dénouement en actions ne varie pas pour un plan donné alors que celui des instruments avec dénouement en numéraire est mis à jour à chaque clôture. La charge totale est amortie sur la période d’acquisition et ajustée à chaque clôture d’exercice de la différence entre les renonciations aux droits constatées et les renonciations aux droits attendues pour tenir compte des conditions de service et des conditions hors marchés constatées. Un détail de chacun des principaux plans et de leur charge 2013 associée est présenté dans la Note 26.3.1 et dans la Note 26.3.2. Les cadres et les employés clés peuvent recevoir des options sur action AXA dans le cadre des plans de stock-options de l’entreprise. Ces options peuvent être soit des options de souscription, impliquant l’émission de nouvelles actions AXA, soit des options d’achat impliquant la livraison d’actions propres. Les termes et les conditions de chaque attribution d’options peuvent varier. Actuellement, les options sont (i) attribuées à un prix qui n’est pas inférieur à la moyenne des cours de clôture de l’action AXA à la bourse de Paris durant les 20 jours de cotation précédant l’attribution, valides pour une durée maximum de 10 ans, et généralement exerçables par tranche de 33,33 % par an du second au quatrième anniversaire de la date d’attribution des options. Pour les membres du Comité Exécutif (attributions à compter de 2006) et les bénéfi ciaires auxquels sont attribués plus de 5.000 options (attributions à compter de 2007), les stock- options attribuées sont acquises sans condition pour les deux premières tranches alors que la dernière tranche est exerçable si une condition de performance de l’action AXA par rapport à l’indice benchmark « StoxxInsurance Index » (SXIP) est remplie. Pour tous les bénéfi ciaires de l’attribution 2013, l’acquisition de la dernière tranche est soumise à la condition de performance de l’action AXA par rapport à l’indice benchmark « StoxxInsurance Index » (SXIP) , et ce indépendamment du nombre d’options Toutes les stock-options (toutes les tranches) attribuées aux membres du Directoire en 2009 et aux membres du Comité de Direction depuis 2010 sont soumises à cette condition de Le tableau suivant présente le recensement des options en circulation, incluant tous les plans : 312 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le nombre d’options en circulation et le nombre d’options sont présentés ci- dessous, selon les dates d’expiration : Le modèle Black&Scholes d’évaluation des options a été utilisé pour déterminer la juste valeur des options sur actions AXA. L’effet des exercices d’options avant leur terme est pris en compte par l’utilisation d’une hypothèse de durée de vie attendue issue de l’observation des données historiques. La volatilité de l’action AXA est estimée en utilisant la méthode de la volatilité implicite, qui est validée grâce à une analyse de la volatilité historique afi n de s’assurer de la cohérence de cette hypothèse. L’hypothèse de dividende attendu de l’action AXA est basée sur le consensus de marché. Le taux d’intérêt sans risque est issu de la courbe des taux Euro Swap, pour la I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les hypothèses de valorisation et la juste valeur des options pour 2013, 2012, 2011 et 2010 : Durée de vie attendue (en années) Juste valeur de l’option à date d’attribution (en euros) (a) (c) (a) Les options avec critère de performance de marché, dont la valorisation est basée sur un modèle de Monte-Carlo, ont été évaluées à 1,28 euros par option attribuée en 2013 et à 1,33 euros par option attribuée en 2012. Les options sans critère de performance, dont la valorisation est basée sur le modèle Black & Scholes, ont été évaluées à 1,43 euros par option attribuée en 2013 et à 2,12 euros par option attribuée en 2012. (b) Hypothèses moyennes pondérées des attributions de l’année, en date d’attribution. (c) Basée sur un taux attendu de renonciation des droits avant leur acquisition de 5 % par an pour les options sans critère de performance. Compte tenu de l’amortissement de la charge du plan sur la période d’acquisition des droits, et compte tenu d’un taux d’annulation de 5 % durant la période d’acquisition, le coût total des plans d’options est de 10,1 millions d’euros reconnu en compte résultat 2013 (14,8 millions d’euros en 2012). AXA Financial a attribué des options pour acquérir des AXA ADR (American Depository Receipts). Ces options étaient émises à la valeur de marché de l’AXA ADR à la date d’attribution. Les options attribuées avant 2004 s’acquièrent sur une période de 3 ans par tiers à chaque date anniversaire. Cependant, à partir des attributions 2004, les nouvelles stock-options deviennent exerçables par tranche de 33,33 % par an du second au quatrième anniversaire de l’attribution des options (qui est généralement en mars). Les options émises actuellement en circulation ont une durée de vie contractuelle de 10 ans à partir Au premier trimestre 2010, AXA a volontairement désinscrit les AXA ADR du New York Stock Exchange, fait une déclaration de désenregistrement et a terminé son obligation de reporting avec la SEC. Le désenregistrement d’AXA a pris effet au deuxième semestre 2010. Suite à ces opérations, les AXA ADR continuent à être échangées sur les marchés américains de gré à gré et à être converties en action ordinaire AXA sur une base un pour un tandis que les actions ordinaires AXA continuent à être négocié sur le compartiment A de New York Stock Exchange Euronext Paris, le marché principal et le plus liquide pour les actions AXA. Par conséquence, les détenteurs d’AXA ADR peuvent continuer à détenir ou à échanger ces actions, en tenant compte des restrictions de transfert s’il y en a. Les termes et conditions des plans de rémunération en actions d’AXA Financial n’ont généralement pas été impactés par la désinscription et le désenregistrement excepté le fait que des actions ordinaires AXA seront généralement délivrées aux participants au moment de l’exercice ou à la maturité des instruments en circulation plutôt que des AXA ADRs et les nouvelles offres seront supposées être basées sur des actions ordinaires AXA. De plus, certaines périodes de restrictions d’exercice d’options liées aux lois américaines de sécurité de l’information apparaissent tous les ans lorsque l’information fi nancière mise à jour sur AXA n’est pas disponible. rémunération en actions d’AXA Financial liées à la désinscription et au désenregistrement d’AXA n’a occasionné de charge Les tableaux suivants présentent une synthèse des plans AXA ADR émis par AXA Financial : 314 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS À l’issue de la période d’indisponibilité de 5 ans, les salariés pourront au choix et en fonction de leurs pays de résidence : racheter leur épargne (sortie en espèce) ; percevoir en titres AXA la valeur de leurs avoirs (sortie en titres) ou encore transférer leurs avoirs investis dans la formule à effet de levier Le coût de ce plan d’actionnariat est évalué en prenant en considération la restriction de 5 ans pour l’employé, tel que cela est recommandé par l’ANC (Régulateur français de la comptabilité). L’approche de l’ANC valorise l’action par le biais d’une stratégie de réplication dans laquelle le participant au marché vendrait l’action au terme de la restriction de 5 ans et emprunterait le montant nécessaire pour acheter une action libre immédiatement en fi nançant l’emprunt par la vente à terme et les dividendes versés pendant la période de restriction. Dans le cas du plan avec effet de levier, il convient d’ajouter au coût du plan l’opportunité de gain implicitement apportée par AXA en faisant bénéfi cier ses employés de cours institutionnel (et non le cours au détail) pour des instruments dérivés. En ce qui concerne l’exercice clos, le Groupe AXA a proposé le 25 octobre 2013 à ses salariés, au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours de 14,38 euros pour le plan classique (décoté de 20 % par rapport au cours de référence de 17,97 euros calculé sur une moyenne des 20 derniers cours de bourse précédant la date d’annonce) et de 15,64 euros pour le plan avec effet de levier (décoté de 12,95 % par rapport au cours de référence). 18,8 millions d’actions ont été souscrites, soit une augmentation de capital de 292,8 millions d’euros. Cette opération représente une charge globale de 8,0 millions d’euros, après prise en compte de la durée légale d’incessibilité des titres pendant 5 ans. Pour 2013, le coût d’incessibilité a été mesuré à 19,73 % pour le plan classique et 12,88 % pour le plan à effet de levier (due à des décotes différentes). En plus de ce coût d’indisponibilité, le gain d’opportunité offert aux salariés dans le plan à effet de levier a été mesuré à 2,52 %. Le modèle Black&Scholes d’évaluation des options a été utilisé pour déterminer la juste valeur des options sur AXA ADR. L’effet des exercices d’options avant leur terme est pris en compte par l’utilisation d’une hypothèse de durée de vie attendue issue de l’observation des données historiques. La volatilité de l’AXA ADR est liée à la volatilité de l’action AXA SA ajustée de la volatilité du taux de change USD/EUR. L’hypothèse de dividende attendu de l’action AXA SA est basée sur le consensus de marché. Le taux d’intérêt sans risque est issu de la courbe des taux des obligations du Trésor américain, AXA offre à ses employés la possibilité de devenir actionnaires grâce à une émission spéciale qui leur est réservée. Dans les pays qui satisfont aux exigences légales et fi scales, deux possibilités d’investissement sont proposées : le plan d’actionnariat classique et le plan avec effet de levier. Le plan classique permet aux salariés de souscrire, sur la base de leur apport initial, des actions AXA (par le biais de Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct) avec une décote maximale de 20 %. Ces actions sont indisponibles pour une durée de 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés supportent le risque de tous les mouvements du titre par rapport au prix de souscription. Le plan avec effet de levier permet aux salariés de souscrire, sur la base de 10 fois leur apport personnel initial, des actions AXA (par le biais de Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct) avec une décote. Le levier sur l’apport personnel des salariés se fait sous la forme d’un prêt (sans recours à l’encontre du salarié au- delà de la valeur des actions) accordé par une banque tierce partie. Ces actions sont indisponibles pour une durée de 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés qui participent au plan avec effet de levier bénéfi cient de la garantie de leur apport personnel initial mais aussi d’un pourcentage défi ni de l’appréciation à la hausse du titre (par rapport au prix de référence non décoté) sur la totalité du montant investi. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques du plan, les montants souscrits et les hypothèses de valorisation, ainsi que le coût du plan pour les exercices 2013 et 2012 : Taux d’emprunt du participant au marché (in fine) Montant total souscrit par les salariés (en millions d’euros) Montant global souscrit (en millions d’euros) Nombre total d’actions souscrites (en millions d’actions) Taux d’intérêt sans risque à 5 ans (zone euro) [B] Coût d’indisponibilité pour le participant au marché Coût global pour le Groupe = [A] – [B] + [C] (équiv. décote) COÛT GLOBAL POUR LE GROUPE (EN MILLIONS D’EUROS) AXA a attribué, le 16 mars 2012, 50 actions gratuites (« AXA Miles ») à plus de 120.000 salariés dans le monde, afi n de les associer à la réussite de la réalisation du plan stratégique Ambition AXA. Une première tranche de 25 AXA Miles avait été attribuée sans condition. La seconde tranche était soumise à l’accomplissement d’un objectif de performance défi ni par le Conseil d’Administration, à savoir l’atteinte d’au moins un des deux indicateurs liés à Ambition AXA : (1) l’augmentation du résultat opérationnel par action ou (2) l’augmentation de l’indice de satisfaction client du Groupe (« Customer Scope »). Au 31 décembre 2012, ces deux objectifs ont été atteints et par conséquent, l’attribution de la deuxième tranche a été A l’issue d’une période d’acquisition de deux ou quatre ans, c’est-à-dire en 2014 ou 2016 selon les pays, et sous réserve du respect de certaines conditions, les AXA Miles attribuées en 2012 donneront droit à 50 actions AXA. (a) Plan 2+ 2 : attributions assorties de deux années de période d’acquisition suivies de deux années de période d’incessibilité. (b) Plan 4+ 0 : attributions assorties de quatre années de période d’acquisition sans période d’incessibilité. Les actions gratuites sont évaluées en utilisant l’approche ANC décrite ci- dessus (partie Shareplan AXA), en utilisant des hypothèses renonciation des droits avant leur acquisition de 5 % est appliqué. 316 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le coût total du plan AXA Miles a été amorti sur la période d’acquisition (c’est-à-dire sur 2 ans pour le plan 2 + 2 et sur 4 ans pour le plan 4 + 0) à partir de la date d’attribution. Sur ces bases, le coût total comptabilisé pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 est de 14,6 millions d’euros (15,8 millions d’euros étaient reconnus au 31 décembre 2012). Des Performance Shares sont attribuées aux cadres et aux employés clés en France. Le salarié obtient une rémunération en actions, et non en numéraire à l’issue de la période Les Performance Shares sont évaluées en utilisant l’approche ANC décrite ci-dessus (partie Shareplan AXA), en utilisant des hypothèses adaptées à la structure du plan. En 2013, cette évaluation était basée sur un cours de 13,97 euros par action en date d’attribution et un taux attendu de renonciation des droits avant leur acquisition de 5 % par an est appliqué. La juste valeur en date d’attribution des Performance Shares attribuées en 2013 était de 9,78 euros Le coût total des Performance Shares est de 27,7 millions d’euros pour l’année 2013 (22,0 millions en 2012). Performance units et performance shares internationales AXA attribue, pour ses cadres et ses employés clés hors de Durant la période d’acquisition des droits, les Performance Units initialement attribuées sont assujetties à un critère de Concernant les attributions antérieures à 2010, si le nombre de Performance Units défi nitivement acquises était inférieur à 1.000 alors l’entité qui emploie le bénéfi ciaire versait 100 % de la valeur calculée en numéraire. Si le nombre de Performance Units défi nitivement acquises était supérieur ou égal à 1.000, l’entité qui emploie le bénéfi ciaire versait 70 % de la valeur calculée en numéraire et 30 % des Performance Units défi nitivement acquises au bout de deux ans étaient investies pour le compte du bénéfi ciaire en actions AXA soumises à une période de conservation minimum de 2 ans. Pour les attributions réalisées en 2010, l’entité qui emploie le bénéfi ciaire en fi n de période d’acquisition verse en numéraire la première moitié des Performance Units défi nitivement acquises à cette date. Un an plus tard, l’entité qui emploie le bénéfi ciaire versera en numéraire la seconde moitié sous réserve que le salarié soit encore présent dans le Groupe. Pour le dénouement de la seconde moitié, les bénéfi ciaires avaient le choix, s’ils le souhaitaient, de recevoir tout ou partie sous Pour les attributions réalisées en 2011 et en 2012, le nombre défi nitif de Performance Units est connu au bout de 2 ans et est versé en numéraire un an plus tard par l’entité qui emploie le bénéfi ciaire, sous réserve que le salarié soit encore présent dans le Groupe à cette date. Concernant les Performance Units réglées en numéraire, le paiement attendu en date de versement est ajusté à chaque clôture d’exercice et est amorti sur la période d’acquisition des 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En 2013, AXA a établi les termes et conditions communes pour l’attribution des « Performance Shares Internationales » aux employés éligibles. Conformément aux termes du plan, les bénéfi ciaires de Performance Shares Internationales ont le droit de recevoir à la date du règlement, un certain nombre d’actions AXA sur la base de la réalisation de critères de performance défi nis par AXA. La période de mesure de la performance est de 2 ans (similaire à la période de performance des Performance Units attribuées en 2011 et 2012). La période d’acquisition des droits est de 3 ans (similaire également à celle des Performance Units attribuées en 2011 et 2012). Cependant, et contrairement aux Performance Units attribuées en 2012 et 2011, le règlement du plan 2013 sera effectué en actions et non plus en numéraire. Le coût total des Performance Units et des « Performance Shares Internationales » enregistré en 2013 est de 130,4 millions d’euros (66,5 millions d’euros en 2012). Les principaux plans de rémunération en actions émises par des fi liales d’AXA sont décrits ci-dessous : AXA Investment Managers accorde des « Investment Managers Performance Shares » à certains de ses employés clés dans le cadre de sa politique globale de rémunération qui comprend des plans de rémunération différées. Le plan d’attribution gratuites d’actions d’AXA Investment Managers est un plan d’attribution à long terme dans lequel les bénéfi ciaires d’AXA Investment Managers ou ses fi liales ont le droit d’acquérir un nombre d’actions à l’issue de deux ou quatre ans suivant la date d’attribution, en fonction des réglementations locales en vigueurs, et sous réserve du respect de certaines conditions de performance généralement mesurées comme la performance moyenne des deux premières années de la période d’acquisition des droits. La condition de performance est basée sur la réalisation du résultat opérationnel réel d’AXA Investment Managers par rapport au résultat budgété. Les plans Performance Shares d’AXA Investment Managers conduisent à une charge en résultat de 18,6 millions d’euros en 2013 (11,5 millions d’euros en 2012), brut d’impôts. AllianceBernstein attribue des Restricted Units et des options d’achat de titres AB Holding, qui sont évalués et comptabilisés Dans le cadre des programmes AllianceBernstein Incentive Compensation, AllianceBernstein a attribué à certains dirigeants clés le droit de recevoir leur rémunération sous forme de Restricted AB Holding Units de titres AllianceBernstein ou En 2011, AllianceBernstein a amendé tous les programmes « AllianceBernstein Incentive Compensation » en circulation afi n que les salariés pour qui le contrat de travail prendrait fi n volontairement ou non, conservent leurs droits, sous réserve du respect de certaines conditions et d’engagements tels qu’il est précisé dans le nouveau dispositif, parmi lesquels des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS clauses de non-concurrence, de non-sollicitation d’employés et de clients, et d’annulation en cas de non-respect des procédures existantes en matière de gestion des risques. Cet amendement a éliminé la condition de services rendus par les salariés mais ne modifi e pas les dates de livraison contenues Il en a résulté la reconnaissance immédiate en 2011 de la charge de tous les AB Holding Units non encore acquis, attribués les années précédentes pour un montant de 234,5 millions d’euros (100 %, brut d’impôts) plutôt qu’un amortissement de cette charge sur une période d’au maximum quatre ans. La plupart des récompenses attribuées en 2012 et 2013 contenaient les mêmes conditions que les récompenses amendées en 2011, impliquant la reconnaissance accélérée de la totalité de leur charge plutôt qu’un amortissement sur une période d’au maximum quatre ans. Dans le cadre du programme AllianceBernstein Incentive Compensation du mois de décembre 2013, AllianceBernstein a accordé une enveloppe totalisant 119,1 millions d’euros (113,1 millions d’euros en décembre 2012) dont 106,1 millions d’euros sous forme de Restricted AB Holding Units (92,2 d’euros millions en 2012) et représentant 6,5 millions de Restricted AB Holding Units (6,5 millions en 2012). AllianceBernstein a également attribué d’autres Restricted Holding Units à certains salariés avec un règlement adapté. De plus, l’attribution des options d’achat de titres AB Holding a été réalisée de la manière suivante : 37.690 options ont été attribuées en 2013, 114.443 options ont été attribuées en 2012, 70.328 options ont été attribuées en 2011. Finalement, en 2013, l’ensemble de ces plans représente une charge de 104,3 millions d’euros (73,1 millions d’euros en ■ avantages à court terme : le montant des rémunérations versées aux membres du Comité de Direction en 2013 s’élève à 13,8 millions d’euros incluant rémunérations fi xe, variable, jetons de présence et avantages en nature (13,1 millions d’euros en 2012) ; ■ paiements sur base d’actions : la charge comptabilisée en 2013 relative aux plans de rémunération en actions octroyés aux membres du Comité de Direction s’élève à 7,3 millions d’euros (5,2 millions d’euros en 2012). Le montant cumulé des sommes provisionnées ou constatées par AXA SA et ses fi liales aux fi ns de versement de pensions ou de retraite des membres du Comité de Direction s’élève à 62,2 millions d’euros au 31 décembre 2013 (46,0 millions Au 31 décembre 2013, les effectifs salariés du Groupe, en équivalent à temps plein, s’élèvent à 93.146 personnes (94.364 La diminution des effectifs de 1.218 en 2013 par rapport à ■ le Royaume-Uni et l’Irlande : la baisse des effectifs de 757 est liée à des plans de restructuration des activités de gestion de patrimoine, en particulier dans les réseaux de bancassurance, ainsi que le non-remplacement de ■ en Allemagne : la baisse des effectifs de 465 est due aux ■ les États-Unis : la diminution des effectifs de 383 est notamment due à des plans de restructuration, au développement de l’offshoring et à l’externalisation ; ■ AXA Investment Managers : la baisse des effectifs de 291 suite à la cession d’une participation majoritaire dans AXA ■ en Belgique : la diminution des effectifs de 264 est principalement due aux programmes d’effi cacité entrepris ; ■ en France : la diminution des effectifs de 230 est liée à la baisse du nombre de salariés commerciaux et administratifs ; ■ l ’augmentation des effectifs du segment Direct de 982 suite à l’inclusion des effectifs de Natio Assurance dans ce reporting, l’acquisition d’Ergo Daum en Corée du Sud ainsi que de nouveaux recrutements afi n de soutenir la croissance de son activité dans tous les pays. 318 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le Groupe calcule un résultat par action et un résultat par action sur base totalement diluée : ■ le résultat par action ne tient pas compte des actions potentielles. Il est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions ■ le résultat par action sur base totalement diluée est établi en prenant en compte les actions dilutives émises au titre des plans de stock-options. L’effet de plans de stock-options sur le nombre de titres totalement dilué est retenu dans le calcul dans la mesure où celles-ci sont exerçables compte tenu du cours moyen du titre AXA dans la période. Le résultat par action prend en compte les charges d’intérêt des dettes subordonnées à durée indéterminée enregistrées en capitaux Charge d’intérêt dettes subordonnées à durée indéterminée Résultat net incluant l’impact dettes subordonnées Nombre d’actions ordinaires pondéré à l’ouverture Nombre d’actions ordinaires pondéré après intégration (a) Excepté le nombre d’actions exprimé en millions d’unités et le résultat par action exprimé en euros par action. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (d) Attribuable aux actions ordinaires éventuellement impactées des instruments dilutifs. En 2013, le résultat par action est de 1,76 euro sur une base ordinaire relatifs aux activités poursuivies, et de 1,75 euro sur une base totalement diluée également relatifs aux activités En 2012 retraité, le résultat par action est de 1,61 euro sur une base ordinaire relatifs aux activités poursuivies, et de 1,60 euro sur une base totalement diluée également relatifs aux activités Préalablement au retraitement lié aux amendements d’IAS 19, le résultat par action en 2012 était de 1,65 euro sur une base ordinaire relatifs aux activités poursuivies, et de 1,64 euro sur une base totalement diluée également relatifs aux activités I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I En 2013, la Société a réalisé les opérations décrites ci-après avec des entreprises qui lui sont liées. Ces opérations ont pu, le cas échéant, se révéler signifi catives ou inhabituelles pour AXA ou pour l’une des parties. 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les Mutuelles AXA (AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle, les « Mutuelles AXA ») ont des activités d’assurance dommages et d’assurance Vie, Épargne, Retraite en France. Au 31 décembre 2013, les Mutuelles AXA détiennent ensemble 14,18 % des actions ordinaires en circulation de la Société représentant 23,54 % des droits de Chacune des Mutuelles AXA est administrée par un Conseil d’Administration élu par les représentants des sociétaires. Certains membres de la Direction Générale et du Conseil d’administrateurs ou de dirigeants mandataires sociaux des Les Mutuelles AXA et certaines fi liales d’assurance françaises de la Société, AXA France IARD et AXA France Vie (les « Filiales »), sont parties à un accord de gestion en vertu duquel elles fournissent toute une gamme de services pour gérer les opérations d’assurance et les portefeuilles des Mutuelles AXA. Cet accord contient des dispositions de nature à garantir l’indépendance juridique des Mutuelles AXA et des Filiales ainsi que la protection de leurs clientèles respectives. L’activité d’assurance dommages du réseau de courtiers en France est mise en œuvre au moyen d’un accord de coassurance entre AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA France IARD, une fi liale française d’assurance dommages de la Société. Pour ce qui est de la coassurance, les affaires sont souscrites à 89 % par AXA France IARD et 11 % par AXA Assurances IARD Mutuelle. Le chiffre d’affaires opérationnel est réparti entre ces sociétés au prorata des primes qu’elles ont recouvertes. En 2013, le montant total des primes réalisées dans le cadre de cet accord s’est élevé à 1.813 millions d’euros (dont 1.613 millions d’euros sont revenus à AXA France IARD). Certains coûts et charges (hors commissions) afférents à ces activités sont répartis entre ces Filiales et les Mutuelles AXA par l’intermédiaire d’un Groupement d’Intérêt Économique ou « GIE » décrit plus en détail ci-dessous. Il n’existe aucun accord entre les Mutuelles AXA et les fi liales d’assurance de la Société qui serait susceptible d’entraver, de quelque façon que ce soit, 320 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Des groupements d’intérêt économique (GIE) peuvent être mis en place par la Société et certaines de ses fi liales. Ces GIE sont régis par le droit français et sont constitués en vue de rendre certains services à leurs membres et de centraliser des dépenses. Le coût des services facturés aux membres des GIE est estimé sur la base de divers critères établis en prenant en compte notamment certaines clés de répartition. Les GIE dont la Société était membre au cours de l’exercice 2013 prennent en charge un ensemble de services communs, y compris les services fournis par les fonctions centrales du Groupe AXA (GIE AXA) au profi t des sociétés du Groupe (par exemple : les services fi nanciers, comptables, de reporting, fi scaux, juridiques, marketing et de gestion de la marque, audit interne, ressources humaines, achats, systèmes d’information, gestion du risque, gestion de trésorerie), ainsi que certains autres services. Les charges ainsi facturées à la Société et ses fi liales par les GIE sont généralement calculées sur la base du prix de revient et fi gurent à titre de charges consolidées dans les états fi nanciers consolidés et audités de la Société. Les services facturés en 2013 et 2012 par le GIE AXA France s’élèvent respectivement à 548 millions d’euros et 551 millions d’euros. Pour le GIE AXA, ils représentent 199 millions d’euros en 2013 et 197 millions d’euros en 2012. AXA a consenti de nombreux engagements et garanties, y compris des engagements fi nanciers, des garanties accordées à des institutions fi nancières et à des clients, des nantissements d’actifs, des sûretés réelles et des lettres de crédit. Pour une description de ces engagements et garanties, vous pouvez vous reporter à la Note 29 « Actifs et passifs éventuels et engagements » des États Financiers Consolidés. Certaines de ces garanties sont accordées par la Société à ses fi liales et sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles et ce notamment dans le but de promouvoir le développement de leurs activités (par exemple pour faciliter des acquisitions, l’intégration d’activités acquises, des accords de distributions, des accords d’externalisation (off-shoring), des restructurations internes, des cessions et autres transferts d’actifs ou branches d’activités, cession ou renouvellement de produits ou services ou d’autres opérations similaires), garantir le maintien des niveaux de notation fi nancière et/ou permettre une utilisation optimale des ressources de fi nancement du Groupe. La Société peut ainsi se porter garante dans le cadre d’un prêt ou d’autres obligations souscrites par ses fi liales entre elles ou à l’égard de tiers ou fournir d’autres types de garanties à ses fi liales. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En contrepartie de la garantie accordée, les bénéfi ciaires sont généralement tenus de verser à la Société un intérêt calculé sur la base des conditions et des taux de marché en vigueur pour des engagements similaires à la date de l’octroi de la garantie. La Société peut également être amenée à fournir des lettres de confort ou assimilées à des agences de notation et/ou à des organismes de contrôle en faveur des fi liales et autres sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles, afi n de permettre notamment la réalisation d’opérations spécifi ques, l’atteinte d’objectifs de notation et, plus généralement, de faciliter le développement des activités de ces fi liales. Les engagements internes accordés par la Société à ses fi liales sont présentés en Annexe du présent Rapport Annuel « Comptes sociaux : Tableau des fi liales et participations ». Par ailleurs, la Société est amenée à contribuer au capital, à accorder des prêts ou autres formes de crédits, ou à octroyer des liquidités et ressources de fi nancement à ses fi liales ou autres sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles et ce notamment en vue de fi nancer leurs activités opérationnelles et/ou de promouvoir le développement de leurs activités (par exemple pour faciliter des acquisitions, l’intégration d’activités acquises, les accords de distribution, les restructurations internes ou d’autres opérations similaires). Au titre de ces opérations, la Société pourra être amenée à conclure divers accords avec ses fi liales ou sociétés liées, notamment des prêts ou autres formes de crédits, acquisitions ou cessions d’actifs, de valeurs mobilières ou autres instruments fi nanciers et/ou opérations similaires. Par ailleurs, la Société est aussi susceptible d’emprunter à ses fi liales pour différentes raisons opérationnelles. Ces opérations sont généralement réalisées à des conditions normales de marché. Les prêts et autres formes de crédit sont ainsi assortis de taux d’intérêt variés, refl étant pour la plupart les taux de marché en vigueur pour des engagements similaires à la date de la souscription de ces La Société peut être amenée, en outre, à conclure différents types de conventions avec ses fi liales ou autres sociétés liées, dans le cadre d’initiatives d’apport de liquidité, de solvabilité ou de gestion des fonds propres visant à optimiser et à assurer la fongibilité des ressources de fi nancement du Groupe. Ces conventions pourront impliquer des prêts ou d’autres formes de crédits, des acquisitions ou cessions d’actifs, de valeurs mobilières ou d’autres instruments fi nanciers (notamment des swaps ou autres types de produits dérivés), des opérations de titrisation et/ou d’autres types d’arrangements ou d’opérations engageant la Société en qualité de partie et/ou de garant. À la connaissance de la Société et sur la base des informations qui lui ont été fournies : ■ au 31 décembre 2013, aucun prêt n’a été consenti par le Groupe au profi t de l’un des dirigeants mandataires sociaux de la Société ni à l’un quelconque des membres du Conseil ■ les membres du Conseil d’Administration de la Société ainsi que plusieurs dirigeants mandataires sociaux et administrateurs d’entités du Groupe AXA sont susceptibles de souscrire des produits d’assurance, de gestion du patrimoine ou d’autres produits et services proposés par AXA dans le cadre de ses activités courantes. Les termes et conditions de ces opérations sont, pour l’essentiel, substantiellement similaires à ceux consentis aux clients ou aux employés d’AXA en général. En outre, certains membres du Conseil d’Administration exercent des fonctions de mandataires sociaux, de dirigeants ou ont des intérêts, directs ou indirects, au sein de sociétés susceptibles d’avoir des contrats ou accords avec des entités du Groupe AXA, dans le cadre d’opérations telles que des octrois de crédit (en ce compris des investissements dans des prêts consentis à des sociétés « midcap » françaises, développés par AXA France avec des partenaires bancaires), des achats de valeurs mobilières (pour compte propre ou compte de tiers) et/ou des placements d’instruments fi nanciers et/ou la fourniture de produits ou services. De tels contrats ou accords font généralement l’objet de négociations et sont I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 29 Actifs et passifs éventuels et engagements En accord avec les principes décrits en Note 1.3.1 « Périmètre et méthodes de consolidation », les investissements du Groupe ainsi que les autres accords conclus avec des entités non consolidées ne confèrent pas au Groupe le contrôle de ces entités, et les entités ad-hoc contrôlées sont consolidées, Les investissements dans les fonds non consolidés sont limités aux parts détenues dans ces fonds, lesquelles n’en donnent pas le contrôle, et tout accord contractuel entre le Groupe et ces fonds est présenté dans cette Note. Les engagements reçus par AXA s’élèvent à 69.268 millions d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 2.898 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, principalement due à l’augmentation des autres engagements pour 2.625 millions d’euros et à l’augmentation des engagements de garanties pour 1.700 millions d’euros, partiellement compensées par la baisse des engagements de fi nancement pour 1.427 millions Ces engagements s’analysent comme suit : Les engagements de financement reçus s’élèvent à 14.613 millions d’euros au 31 décembre 2013, et sont ■ 12.679 millions d’euros de facilités de crédit obtenues auprès de banques par la Société, dont 5.779 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées, 5.500 millions d’euros d’accords de crédit et 1.400 millions d’euros de ■ 907 millions d’euros obtenus par AllianceBernstein, dont 726 millions d’euros de lignes de crédit avec différentes banques et établissements prêteurs et 181 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées ; ■ 464 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées par AXA ■ 373 millions d’euros de lignes de crédit bancaires accordées à l’activité Vie, Épargne, Retraite au Japon dans le cadre de 17.347 millions d’euros au 31 décembre 2013. Ils comprennent principalement des garanties liées aux prêts hypothécaires reçus de la part de la clientèle pour 13.254 millions d’euros, dont 7.142 millions d’euros de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Suisse, 2.781 millions d’euros de AXA Bank Europe, 1.365 millions d’euros de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Belgique, 1.291 millions d’euros de l’activité Dommages en Suisse et 385 millions d’euros de AXA Banque, 2.101 millions d’euros d’autres garanties reçues de la part de la clientèle d’AXA Banque et 1.992 millions d’euros de garanties reçues de la part des établissements de crédit principalement par AXA Les titres nantis et les sûretés réelles reçus s’élèvent à 32.769 millions d’euros au 31 décembre 2013, et sont ■ des engagements hypothécaires sur les crédits logements et autres crédits professionnels pour 22.465 millions d’euros, reçus principalement par AXA Bank Europe (19.166 millions d’euros) et AXA Bank Hongrie (3.201 millions d’euros) ; ■ des titres nantis pour opérations de prises en pension et assimilées pour 4.850 millions d’euros, principalement dans les entités Vie, Épargne, Retraite au Japon (1.322 millions d’euros), en Allemagne (959 millions d’euros), aux États-Unis (897 millions d’euros) ainsi que dans les entités Dommages en Suisse (545 millions d’euros) ; ■ des engagements pour les opérations de réassurance pour 2.815 millions d’euros, reçus principalement par les entités Vie, Épargne, Retraite aux États-Unis (1.754 millions 322 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2.529 millions d’euros, reçus principalement par AXA Bank Europe (559 millions d’euros) et dans les entités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (519 millions d’euros), en Espagne (355 millions d’euros) et en Belgique (305 millions ■ 1.184 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite au Japon (293 millions d’euros) en Belgique (284 millions d’euros) et en Allemagne (252 millions d’euros) et les entités Dommages en Belgique (284 millions d’euros) liés à des prêts hypothécaires reçus en garanties de Les lettres de crédit reçues s’élèvent à 355 millions d’euros au 31 décembre 2013. Elles proviennent principalement de l’entité Dommages en Turquie (159 millions d’euros) et de l’entité Vie, Épargne, Retraite aux États-Unis (127 millions d’euros). ■ 1.159 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite en France (1.100 millions d’euros), principalement liés aux engagements reçus par les fonds Les autres engagements reçus s’élèvent à 4.183 millions d’euros au 31 décembre 2013 et se composent de : ■ 590 millions d’euros d’engagements reçus par AXA Bank Europe liés aux opérations sur le marché monétaire. ■ 1.243 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite en Suisse (864 millions d’euros) et les entités Dommages en Suisse (379 millions d’euros) liés à des Les engagements donnés s’élèvent à 58.113 millions d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 960 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, s’expliquant principalement par une baisse des titres nantis et des sûretés réelles donnés (4.125 millions d’euros) principalement liés aux nantissements d’actifs collatéraux dans le cadre de prêts et opérations à 2.486 millions d’euros au 31 décembre 2013. Ils sont principalement composés d’engagements de fi nancement pour 2.417 millions d’euros, essentiellement relatifs à des prêts donnés par AXA Bank Europe (933 millions d’euros), les entités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (654 millions d’euros), et AXA Banque (587 millions d’euros) vis-à-vis de leurs clients. Les engagements de garanties donnés s’élèvent à 7.799 millions d’euros au 31 décembre 2013 et se composent ■ 7.564 millions d’euros d’engagements de garantie donnés aux établissements de crédit principalement par la Société avec des garanties liés aux prêts (3.883 millions d’euros), et par AXA Banque Europe avec l’émission de dettes propres donnant lieu à des garanties liées au remboursement contractuel (1.552 millions d’euros) et des engagements en cas d’insolvabilité ou de défaut (1.356 millions d’euros) ; ■ 235 millions d’euros d’engagements de garantie vis-à- vis des clients, principalement donnés par AXA Banque (109 millions d’euros), les activités Vie, Épargne, Retraite en France (36 millions d’euros), les activités Dommages en France (29 millions d’euros) et AXA Bank Europe (27 millions I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les titres nantis et les sûretés réelles donnés représentent 34.424 millions d’euros au 31 décembre 2013 et comprennent ■ 11.478 millions d’euros chez AXA France, dont 9.686 millions d’euros au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite, principalement liés au nantissement des titres pour opérations de mises en pensions et assimilées (9.288 millions d’euros) et dans le cadre d’opérations de dérivés (398 millions d’euros), et 1.792 millions d’euros au titre de l’activité Dommages, principalement liés au nantissement des titres pour opérations de mises en pensions et assimilées (1.738 millions d’euros) ; ■ 9.845 millions d’euros chez AXA Bank Europe à des institutions fi nancières, principalement des titres nantis pour opérations de mises en pensions et assimilées (9.419 millions d’euros) et dans le cadre d’opérations de ■ 7.989 millions d’euros au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite au Japon, dont des titres nantis pour opérations de mises en pensions et assimilées (5.540 millions d’euros), et des titres nantis dans le cadre d’opérations de prêts de titres ■ 2.503 millions d’euros au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite aux États-Unis, principalement des titres nantis pour Les lettres de crédit données s’élèvent à 144 millions d’euros au 31 décembre 2013. Elles proviennent principalement de Colisée RE (ex-AXA RE pour 80 millions d’euros). Les autres engagements donnés s’élèvent à 13.261 millions d’euros au 31 décembre 2013. Ils comprennent principalement : ■ 4.709 millions d’euros dans le cadre des acquisitions futures dans les fonds de AXA Private Equity principalement donnés par les activités Vie, Épargne, Retraite en France (1.605 millions d’euros), en Suisse (714 millions d’euros), au Japon (647 millions d’euros), en Allemagne (633 millions d’euros) et aux États-Unis (366 millions d’euros) ; ■ 2.963 millions d’euros d’engagements relatifs aux autres placements fi nanciers (différents des fonds immobiliers et des fonds de Private Equity) principalement accordés par les activités Vie, Épargne, Retraite en Belgique (1.372 millions d’euros), et en Allemagne (374 millions d’euros) et les activités Dommages en Belgique (757 millions d’euros) et au ■ 1.609 millions d’euros de garanties accordées par la Société dans le cadre de contrats d’assurance Groupe ; ■ 1.527 millions d’euros d’engagements relatifs à des fonds Épargne, Retraite en France (995 millions d’euros) et aux ■ 381 millions d’euros accordés par la Société relatifs aux opérations d’achat ou de cession d’entités ; ■ 234 millions d’euros restant à amortir sur les dettes subordonnées de la Société qui sont amorties sur la durée de vie de l’instrument en fonction du taux d’intérêt effectif de 324 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AXA a garanti les engagements et obligations d’AXA UK relatifs à la cession, en 2010, par AXA UK à Resolution Ltd d’une partie de ses activités d’assurance Vie, Épargne et Retraite. Cette garantie couvre les engagements potentiels d’AXA UK vis-à-vis de Resolution Ltd dans le cadre des garanties et indemnisations usuelles relatives à cette transaction. Protocole de prise de participation croisée Le Groupe AXA et le Groupe BNP Paribas ont conclu le 5 août 2010, après autorisation du Conseil d’Administration d’AXA le 3 août 2010, un protocole d’accord destiné à remplacer le protocole alors en vigueur datant du 15 décembre 2005. Dans le cadre de ce nouveau protocole, tout comme dans le précédent, les parties se sont consenties des options d’achat réciproques en cas de changement de contrôle inamical de Conclu pour une période initiale de trois ans à compter du 5 août 2010, le protocole est renouvelable ensuite par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an chacune, sauf dénonciation par l’une des parties avec un préavis de trois Le protocole a fait l’objet d’une publicité par l’Autorité des marchés fi nanciers le 9 août 2010. Par avenant en date du 17 mars 2014, AXA et BNP Paribas ont convenu d’un commun accord de résilier, avec effet immédiat, leur protocole conclu le 5 août 2010. En complément des engagements sociaux, plusieurs fi liales d’AXA ont l’obligation d’indemniser leurs employés et directeurs contre certains risques et pertes que ceux-ci pourraient éventuellement supporter dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ces activités comprennent notamment les fonctions exercées par les directeurs, autres cadres supérieurs, agents et commandités. Il peut aussi s’agir d’une personne agissant pour le compte d’une autre compagnie du Groupe AXA dont elle n’est pas employée, ou d’une société ne faisant pas partie du Groupe AXA mais au sein de laquelle cette personne intervient à la demande, ou pour le bénéfi ce du Groupe (par exemple joint-ventures, partenariats, fonds ou sociétés ad-hoc d’investissement). Le montant potentiel des indemnités liées aux engagements couverts par ces obligations ne peut être évalué de façon certaine. Le Groupe n’a fourni aucun soutien fi nancier signifi catif aux entités structurées sans en avoir l’obligation contractuelle. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 29.4. AUTRES ÉLÉMENTS : RESTRICTION AUX DISTRIBUTIONS DE DIVIDENDES La distribution de dividendes par certaines des fi liales du Groupe, principalement des sociétés d’assurance, est soumise Dans la plupart des cas, les montants distribuables par les fi liales d’assurance d’AXA sont limités aux résultats et reports à nouveau calculés selon les normes comptables applicables dans les comptes sociaux. Des contraintes complémentaires peuvent en outre être mises en place par les organismes locaux de supervision du secteur de l’assurance. Dans certains cas, les montants distribuables sont aussi déterminés en fonction des résultats de tests de solvabilité ou de l’accord d’un actuaire indépendant, ou de dispositions spécifi ques inscrites dans les Conformément aux directives de l’Union Européenne, les sociétés dont le siège est situé dans l’un des pays de l’Union Européenne sont tenues de respecter des marges de solvabilité minimales. La marge de solvabilité requise est principalement constituée par le capital, les réserves de la s ociété, les plus- values latentes nettes sur valeurs mobilières et immobilières, telles qu’elles apparaissent dans l’état des placements en France ou sous réserve de l’accord des autorités de contrôle dans certains pays. Les fi liales d’assurance d’AXA situées en dehors de l’Union Européenne sont également soumises à des contraintes de solvabilité défi nies par les régulateurs locaux. Alors qu’AXA cherche à maîtriser son exposition aux fl uctuations des devises par des opérations de couverture, les variations des taux de change peuvent avoir un impact signifi catif sur le résultat net consolidé d’AXA et ses fl ux de trésorerie. Par exemple, une appréciation de l’euro par rapport à des devises étrangères pourrait nuire aux résultats des opérations d’AXA dans ces pays ainsi qu’à la valeur de ses titres. En outre, les couvertures de changes utilisées par AXA pour gérer les risques de taux de change peuvent infl uer signifi cativement le niveau de trésorerie de la Société (société mère seulement). AXA vérifi e régulièrement sa stratégie de change et continuera de revoir l’effi cacité de celle-ci ainsi que le besoin éventuel de l’amender d’une quelconque manière, en fonction des indicateurs de résultats, valeur, solvabilité, ratio d’endettement I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 30 Honoraires des contrôleurs légaux des comptes 63, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine, représenté par MM. Xavier Crépon et Michel Laforce, dont le premier mandat a commencé à courir le 28 février 1989. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2017. Appartenance à un organisme professionnel : Commissaire aux comptes auprès de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes de Versailles. 61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie, représenté par MM. Philippe Castagnac et Gilles Magnan, dont le premier mandat a commencé à courir à partir du 8 juin 1994. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. Appartenance à un organisme professionnel : Mazars est enregistré comme Commissaire aux comptes auprès de la Compagnie Régionale des Commissaires aux M. Yves Nicolas : 63, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur- Seine, dont le premier mandat a commencé à courir le 25 avril 2012\. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de M. Jean-Brice de Turckheim : 61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie, dont le premier mandat a commencé à courir le 29 avril 2010. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les En application de l’article 222-8 du Règlement Général de l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF), le tableau suivant présente le montant des honoraires versés par AXA à chacun des contrôleurs légaux des comptes du Groupe, en distinguant les honoraires correspondants, d’une part, à la mission légale et aux diligences directement liées à celle-ci, et d’autre part, examens des comptes individuels et consolidés Autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux comptes Autres prestations rendues par les réseaux (a) Inclut le conseil en technologie, systèmes IT et autres services. Certains fonds d’investissements et sociétés non consolidées payent également des honoraires d’audit externe dont la publication n’est pas requise dans le tableau ci-dessus. 326 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Pour tous nos litiges signifi catifs, nous étudions la probabilité issue négative. Si nous estimons qu’une négative est probable et que le montant des pertes peut être raisonnablement estimé, nous constituons une provision et enregistrons une perte estimée. Toutefois, il est souvent diffi cile de prévoir l’issue d’un litige ou le montant de perte (ou même une fourchette) dans la mesure où les litiges sont par nature soumis à des incertitudes, notamment lorsque les plaignants prétendent à des dommages et intérêts substantiels ou indéterminés, ou encore lorsque le litige en est à ses débuts ou qu’il est particulièrement complexe ou encore que sa portée Dans les différents pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités, AXA SA est impliquée dans un certain nombre de procédures judiciaires, enquêtes et autres actions, dont En 2007, AXA SA a procédé à un retrait obligatoire des actionnaires minoritaires de deux fi liales allemandes, AXA Konzern AG (« AK AG ») et Kölnische Verwaltungs- AG für Versicherungswerte (« KV AG »). Après la date d’effet de ces retraits obligatoires en juillet 2007, certains anciens actionnaires d’AK AG et de KV AG ont introduit une action en justice en Allemagne au motif que le prix offert par AXA SA n’était pas suffi sant. La Direction estime que ces prétentions sont sans fondement et entend fermement les contester. Elle estime également que ces procédures sont susceptibles de se poursuivre pour une longue durée avant d’être défi nitivement tranchées en raison de la complexité, notamment procédurale, En outre, certaines fi liales d’AXA sont impliquées dans des procédures judiciaires (qu’il s’agisse d’actions collectives ou de procédures individuelles), enquêtes et autres actions dans les différents pays où elles exercent leurs activités, dont Aux États-Unis, certaines fi liales d’AXA sont impliquées dans un certain nombre de procédures judiciaires (qu’il s’agisse d’actions collectives ou de procédures individuelles), enquêtes et autres actions dans les différents États dans lesquels elles exercent leurs activités. Une description détaillée des principaux contentieux concernant AXA Equitable Life Insurance Company et ses fi liales (notamment AllianceBernstein L.P.) apparaît dans les rapports annuels sous forme 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 et les rapports subséquents sous forme 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 10-Q pour AXA Equitable Life Insurance Company (dossier SEC n° 000-20501) et pour AllianceBernstein (dossier SEC n° 000-29961), respectivement, déposés auprès de la SEC (ensemble dénommés les « Rapports SEC des Filiales »). Les Rapports SEC des Filiales sont mis à la disposition du public et la Direction encourage les lecteurs des états fi nanciers consolidés à les consulter pour une description complète des différents contentieux et sujets y afférents dans lesquels les fi liales seraient impliquées. Des exemplaires des Rapports SEC des Filiales peuvent être obtenus via le système EDGAR de la Un certain nombre d’actions en justice ont été introduites contre des assureurs et d’autres institutions fi nancières aux États-Unis et ailleurs, concernant les pratiques en matière de vente de produits d’assurance, des comportements allégués déloyaux et trompeurs des agents d’assurance, l’insuffi sance alléguée de contrôle de leurs agents, ou encore les rémunérations des intermédiaires, ou encore les caractéristiques, rémunérations et performance des produits, ainsi que de nombreux autres motifs. Certaines de ces actions ont abouti à des décisions de justice condamnant les assureurs à verser des sommes (en ce compris des montants signifi catifs de dommages et intérêts punitifs) ou à des transactions portant sur des sommes élevées. Dans certains États, les jurés (« juries ») ont un large pouvoir d’appréciation dans la détermination du montant des dommages et intérêts punitifs. Certaines fi liales d’AXA aux États-Unis sont impliquées dans ce type de litiges ainsi que des demandes et des enquêtes réglementaires, des enquêtes et/ou actions, y afférentes, et une grande variété d’autres contentieux notamment dans le cadre de la propriété et/ou la gestion des biens immobiliers, les activités de gestion des actifs ou des investissements, les opérations sur les sociétés, les litiges sur les avantages des salariés et les prétendues discriminations dans le travail. Pour plus d’informations sur ces questions, vous pouvez vous reporter aux Rapports SEC des Filiales. ACTION DÉRIVÉE DE AXA EQUITABLE MUTUAL FUND. Une action en justice a été introduite devant la juridiction du District du New Jersey (United States District Court of the District of New Jersey) en juillet 2011 (intitulée Mary Ann Sivolella c. AXA Equitable Life Insurance Company et AXA Equitable Funds Management Group, LLC « FMG LLC ») (« Contentieux Sivolella »). Cette action est intentée de façon dérivée pour le compte de huit fonds. Cette action a pour but d’obtenir le remboursement, conformément à l’article 36 (b) de la loi relative aux sociétés d’investissement de 1940 tel qu’amendé (l’ « Investment Company Act »), de prétendus frais excessifs qui auraient été versés à AXA Equitable et FMG LLC dans le cadre de services de gestion d’investissement, et contient d’autres prétentions dont l’enrichissement sans cause. Le demandeur entend introduire cette action sous la forme d’une action collective (« class action ») en sus de celle intentée de façon dérivée et réclame le recouvrement des prétendus trop-perçus, la résolution des contrats, la restitution de tous les frais payés, intérêts, coûts, honoraires d’avocat, honoraires des témoins experts, et se réserve le droit de réclamer des dommages-intérêts punitifs, le cas échéant. En I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS janvier 2013, une seconde action en justice, intitulée Sanford et al. c. FMG LLC (« Contentieux Sanford ») a été introduite devant la même juridiction du District du New Jerse y. Cette action est intentée de façon dérivée pour le compte de huit fonds, quatre desquels sont également cités dans le Contentieux Sivolella et quatre nouveaux fonds, sur le fondement de l’article 36 (b) de l’Investment Company Act pour le remboursement de prétendus frais excessifs payés à FMG LLC dans le cadre de services de gestion d’investissement. À la lumière des similitudes entre les allégations invoquées dans les Contentieux Sivolella et Sanford, les parties et le tribunal ont accepté de En avril 2013, les demandeurs dans les Contentieux Sivolella et Sanford ont modifi é leurs plaintes afi n d’y introduire de nouvelles prétentions sur le fondement de l’article 36 (b) de l’Investment Company Act dans le but de recouvrer des frais prétenduement excessifs versés à FMG LLC en sa qualité d’administrateur du EQ Advisors Trust. Les demandeurs entendent recouvrer les prétendus trop perçus ou, alternativement, obtenir la résolution du contrat et la restitution des frais excessifs payés, des intérêts, coûts et honoraires. AXA Equitable estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et Au premier trimestre 2012, AllianceBernstein a reçu une plainte (la « Plainte ») pour le compte de Philips Pension Trustees Limited et Philips Electronics UK Limited (« Philips »), un ancien client, un fonds de pension, prétendant qu’AllianceBernstein Limited (une fi liale de droit anglais détenue à 100 % par AllianceBernstein) avait été négligente et n’avait pas respecté certains principes de diligence applicables par rapport à l’investissement initial et la gestion du portefeuille de titres adossés à des créances hypothécaires américaines d’un montant de 500 millions de livres. Le préjudice allégué varie de 177 millions de dollars à 234 millions de dollars, auxquels s’ajoutent l’intérêt composé sur une allégation de 125 millions de dollars de pertes réalisées par le portefeuille. Le 2 janvier 2014, Philips a déposé un formulaire de réclamation devant la Haute Cour de Justice de Londres, Angleterre, qui commence offi ciellement le litige en ce qui concerne les allégations contenues dans la Plainte. AllianceBernstein estime que toute perte concernant Philips résulte d’évolutions défavorables dans le marché du logement et du crédit hypothécaire américain qui ont précipité la crise fi nancière en 2008 et d’aucune négligence ou d’échec de leur part. AllianceBernstein estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions, qui sont exposés dans sa lettre en date du 12 octobre 2012 en réponse à la Plainte et Au quatrième trimestre 2012, une action a été introduite contre AXA Seguros Generales SA de Seguros y Reaseguros (« AXA Espagne ») à Madrid par une société de développement immobilier, Sistema KLEC, alléguant la violation d’un contrat conclu par AXA Espagne en 2008 portant sur le développement requérant demande des dommages et intérêts sur divers fondements pour des montants variant d’environ 149 millions d’euros à 623 millions d’euros. AXA Espagne estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et 328 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I entend fermement les contester. Le procès s’est achevé en janvier 2014 et une décision du tribunal est attendue au cours Une décision de la Cour d’Appel de Paris au mois de septembre 2013 stipule que AGIPI et AXA France Vie doivent maintenir un taux d’intérêt garanti à 4,5 % sur un contrat d’assurance-vie détenu par un membre d’ AGIPI malgré une réduction de ce taux en 1998 que la Cour a jugé ineffi cace dans les circonstances de l’espèce. À la suite de cette décision, cette affaire ne concernan t qu’un seul assuré, AXA France Vie et AGIPI ont reçu des demandes de renseignements d’autres assurés avec des contrats d’assurance-vie similaires, qui sont AXA et certaines de ses fi liales sont aussi impliquées dans différentes actions et procédures judiciaires relatives aux opérations impliquant l’acquisition ou la vente d’une activité ou d’actifs, des fusions ou autres opérations de regroupements d’entreprises, la création ou la dissolution de joint-ventures ou de partenariats, des offres publiques d’achat ou d’échanges, les rachats de participations minoritaires ou toute autre opération similaire (« opérations de fusions et acquisitions »). En lien avec les opérations de fusions et acquisitions, AXA et ■ sont impliqués dans des actions judiciaires ou autres demandes de la part d’acquéreurs, partenaires de joint- ventures, actionnaires ou autres parties aux opérations qui sollicitent l’octroi de dommages et intérêts sur divers fondements (y compris déclarations inexactes, absence de contractuellement ou de mettre en cause la responsabilité d’AXA et/ou de ses fi liales ; et/ou ■ bénéfi cient de droits contractuels à indemnisation à l’égard de tiers vendeurs ou contreparties à une transaction visant à protéger le Groupe contre les risques de litiges existants ou potentiels ou le passif éventuel des activités acquises ou des actifs. Ces indemnités constituent généralement pour le débiteur des obligations non garanties et, par conséquent, leur valeur peut être considérablement diminuée ou réduite à zéro en cas de faillite ou d’insolvabilité de la partie Par exemple, Friends Provident (« FP ») a notifi é des demandes d’indemnisation à AXA UK à la suite de la vente de AXA Sun Life Holdings Limited et Winterthur Life UK Limited. Nombre de ces demandes concernent d’éventuels événements futurs qui n’ont pas encore eu lieu et, par conséquent, la mesure dans laquelle elles pourraient donner lieu à de futures dettes (s’il en est) pour AXA UK est actuellement incertaine. À la suite de cette opération, AXA UK a aussi consenti, de manière séparée, une indemnité à FP pour toute perte qu’elle pourrait subir du fait du paiement de sommes à des fi duciaires (« trustees ») de fonds de pension ou employeurs en lien avec des demandes d’indemnisation relatives à l’égalisation des régimes de retraite. Ces demandes d’indemnisation sont actuellement en cours d’examen et il faudra plusieurs mois/années pour déterminer le montant fi nal du passif de ces affaires. La Direction estime que le passif fi nal d’AXA en lien avec ces affaires ne sera en tout état de cause pas signifi catif pour les résultats opérationnels consolidés et la position fi nancière du Groupe. En outre, AXA et certaines de ses fi liales sont impliquées dans différentes actions et procédures judiciaires contre les autorités fi scales de différents pays, en ce compris des litiges ayant notamment trait aux opérations de fusions et acquisitions, aux activités ordinaires du Groupe ou à tout autre sujet. Ces dernières années, un certain nombre de pays, parmi lesquels la France et la Belgique, ont adopté des lois en faveur de la responsabilité pénale des personnes morales. Les critères permettant de rechercher la responsabilité pénale des personnes morales du fait des actes de leurs dirigeants et salariés ne sont pas clairement défi nis dans la plupart de ces pays et les procureurs et magistrats ont une large marge d’appréciation dans ce domaine. Dans les dernières années, les mises en cause et les plaintes pénales déposées contre des personnes morales pour de prétendues infractions pénales se sont généralisées et certaines entités du Groupe AXA ont fait de temps à autre l’objet de poursuites et/ou de mises en examen notamment en France et en Belgique. Bien que la poursuite ou la mise en examen d’une entité du Groupe ne présente pas en soi de risque fi nancier important, elle peut avoir des conséquences très graves pour un Groupe réglementé comme AXA, et ce tant en ce qui concerne sa réputation que d’un point de vue réglementaire, parce que la reconnaissance de la responsabilité pénale peut avoir des conséquences négatives pour les autres entités du Groupe ayant une activité réglementée à travers le monde (en ce compris jusqu’à la perte ou le refus de leur agrément, dans certains pays, pour délivrer certains services fi nanciers tels que la gestion d’actifs et la distribution de produits bancaires ou d’assurance). En outre des affaires discutées ci-avant, AXA et certaines de ses fi liales sont également impliquées dans diverses actions et procédures judiciaires inhérentes à leurs activités, notamment les poursuites liées aux activités d’assurance et de gestion 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Outre le risque contentieux tel que décrit ci-dessus, AXA et ses fi liales sont soumises à une réglementation exhaustive dans les divers pays dans lesquels elles exercent leurs activités. Dans ce contexte, AXA et ses fi liales font l’objet, périodiquement, d’enquêtes, d’injonctions, de procédures d’exécution et d’autres mesures prises par les autorités réglementaires et judiciaires (contentieux civil et/ou pénal), ainsi que de modifi cations légales ou réglementaires qui pourraient affecter de façon signifi cative leurs activités et leur résultat opérationnel. Pour de plus amples informations sur ces questions ainsi que sur les autres risques et responsabilités y afférentes affectant le Groupe et ses activités, vous pouvez vous reporter aux Sections 3.1 « Cadre réglementaire » et 3.2 « Facteurs de risque » dans la Partie 3 du présent Rapport Annuel et à la Note 29 des États Financiers Consolidés du Groupe dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Certains des contentieux décrits ci-dessus sont le fait de diverses catégories de plaignants et certains de ces plaignants dans ces contentieux réclament des montants importants ou indéterminés à titre de réparation, parmi lesquels fi gurent des dommages et intérêts Bien qu’il soit impossible de prévoir avec certitude l’issue d’une procédure, tout particulièrement lorsqu’elle n’en est pas encore à un stade très avancé, la Direction estime que le dénouement des affaires décrites ci-dessus ne devrait pas avoir d’effet négatif signifi catif sur la situation fi nancière consolidée d’AXA dans son ensemble. Cependant, vu la nature de ces actions en justice et enquêtes, et étant donnée la fréquence des jugements accordant d’importants dommages et intérêts dans certains États (notamment aux États-Unis), ces montants n’ayant par ailleurs que peu ou pas de lien avec les préjudices réellement subis par les requérants, la Direction d’AXA ne peut ni évaluer les montants pouvant être dus au titre d’éventuelles condamnations ni prévoir si celles-ci pourraient avoir un effet négatif signifi catif sur les résultats opérationnels consolidés Note 32 Événements postérieurs à la clôture PLACEMENT D’UNE ÉMISSION DE DETTE SUBORDONNÉE DE 750 MILLIONS Le 9 janvier 2014, AXA a annoncé avoir réalisé avec succès le placement auprès d’investisseurs institutionnels d’une émission d’obligations subordonnées Reg S d’un montant de 750 millions de livres sterling à échéance 2054. Le coupon annuel initial est de 5,625 %. Il est à taux fi xe jusqu’à la première date de remboursement anticipé en janvier 2034, puis à taux variable avec une majoration d’intérêts de 100 points de base par la suite. La marge initiale contre Gilt s’élève à 215 points Les obligations sont éligibles en capital d’un point de vue réglementaire et auprès des agences de notation dans les limites applicables. La transaction a été structurée pour répondre aux critères d’éligibilité en capital Tier 2 attendus I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4 4.7 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS (Exercice clos le 31 décembre 2013) En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : ■ le contrôle des comptes consolidés de la société AXA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justifi cation de nos appréciations ; ■ la vérifi cation spécifi que prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : ■ votre Société détaille dans ses N otes 1.8.2, 4.3 et 9.9 de l’annexe aux comptes consolidés les modalités de valorisation retenues Nous avons examiné le caractère approprié du dispositif mis en place relatif à la valorisation des actifs fi nanciers, ainsi que de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus ; 330 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 4.7 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS ■ certains postes techniques propres à l’assurance et à la réassurance, à l’actif et au passif des comptes consolidés de votre Société, sont estimés sur des bases statistiques et actuarielles, notamment les provisions techniques, les participations aux bénéfi ces différées, les frais d’acquisition reportés et leurs modalités d’amortissement, et les valeurs acquises de portefeuille. Les modalités de détermination de ces éléments sont relatées respectivement dans les N otes 1.14, 1.7.3 et 1.7.2 de l’annexe aux Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des hypothèses retenues dans les modèles de calculs utilisés, au regard notamment de l’expérience du Groupe, de son environnement réglementaire et économique, ainsi que de la cohérence d’ensemble ■ les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation effectués à chaque inventaire selon les modalités relatées dans la N ote 1.7.1 et dans la N ote 5.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons notamment vérifi é que les approches d’évaluation retenues étaient fondées sur des hypothèses cohérentes avec les données prévisionnelles issues des plans stratégiques établis par le Groupe. Nous avons également examiné les éléments réunis par le Groupe pour justifi er les autres hypothèses retenues ainsi que les tests de sensibilité réalisés ; ■ les actifs et passifs d’impôts différés sont comptabilisés et évalués selon les modalités relatées dans la N ote 1.17.1 de l’annexe Nous nous sommes assurés que les modalités d’évaluation ont tenu compte de la nature des différences fi scales, des prévisions établies par le Groupe et, lorsque les principes comptables l’autorisent, de ses intentions ; ■ les dérivés et les activités de couverture sont comptabilisés conformément aux modalités relatées dans la N ote 1.10 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous nous sommes assurés que les opérations relevant du régime de comptabilité de couverture au sens des normes font l’objet d’une documentation conforme aux règles applicables en matière de stratégie de couverture. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérifi cation spécifi que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 20 mars 2014 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Cette page a été laissée blanche intentionnellement. 332 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions Modi cation des droits des actionnaires Informations relatives aux franchissements de seuils I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Figure ci-après un résumé de certaines dispositions importantes de la législation française en vigueur à la date de dépôt du présent Rapport Annuel et de nos statuts. Une copie de nos statuts peut être obtenue auprès du Registre du commerce et des sociétés du Conformément à l’article 3 de ses statuts, l’objet social d’AXA ■ la prise de participations sous toutes leurs formes dans toutes sociétés ou entreprises, françaises ou étrangères, en ce compris des sociétés ou entreprises d’assurance ; ■ l’acquisition, la gestion et la réalisation de tous titres ou valeurs mobilières, cotés ou non cotés, ainsi que de tous biens meubles ou immeubles ou de tous droits, titres ou valeurs mobilières, cotés ou non cotés, se rapportant à ces ■ la réalisation de toutes opérations industrielles, commerciales, directement ou indirectement, à ce qui précède. En plus des dispositions de la législation française, un certain nombre de dispositions particulières concernant les membres du Conseil d’Administration fi gurent dans les statuts d’AXA ou dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration, dont Général ainsi que le ou les Directeurs Généraux Délégués perçoivent une rémunération dont le Conseil détermine le montant et les modalités, sur proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance. Les membres du Conseil d’Administration perçoivent des jetons de présence dont le montant global maximal est déterminé par les actionnaires en Assemblée Générale et réparti ensuite entre les membres du Conseil d’Administration sur décision de ce dernier. Par dérogation à ce qui précède, le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration prévoit qu’aucun jeton de présence n’est versé aux administrateurs appartenant à la Direction Générale de la Société (Directeur Général et Directeur Général Délégué). Pour toute information complémentaire, vous pouvez vous reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise » du présent Quelle que soit la durée pour laquelle elles ont été conférées, les fonctions de Président du Conseil d’Administration prennent fi n au plus tard à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle le Président atteint l’âge de 70 ans. Quelle que soit la durée pour laquelle elles ont été conférées, les fonctions de Directeur Général prennent fi n au plus tard à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle le Directeur Général atteint l’âge de 65 ans. La même règle vaut pour le ou les Une personne physique ayant atteint l’âge de 70 ans ne peut être nommée ou renouvelée en tant que membre du Conseil d’Administration que pour une durée de deux ans, renouvelable Si le nombre des membres du Conseil d’Administration ayant atteint l’âge de 70 ans dépasse le tiers des administrateurs en fonction, à défaut de la démission volontaire d’un membre du Conseil d’Administration âgé de 70 ans ou plus dans un délai de trois mois à compter du dépassement, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’offi ce. 334 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Si le représentant permanent d’une personne morale membre du Conseil d’Administration a atteint l’âge de 70 ans, celle-ci devra, dans un délai de trois mois, pourvoir à son remplacement. À défaut, elle sera réputée démissionnaire d’offi ce. Conformément au Code Afep- Medef , les administrateurs doivent être actionnaires de la Société à titre personnel et posséder un nombre signifi catif d’actions ; à défaut de les détenir lors de leur entrée en fonction, ils doivent utiliser leurs jetons de présence pour acquérir des titres. Dans ce cadre, le Conseil d’Administration fi xe à chaque administrateur, personne physique ou représentant permanent d’une personne morale à qui les jetons de présence ont été reversés, pour objectif de détenir, avant l’expiration d’un délai de deux ans suivant sa première nomination, un nombre d’actions de la Société dont la valeur sur la base du cours de clôture de l’action AXA au 31 décembre de la dernière année civile doit correspondre à un montant au moins équivalent au dernier montant annuel brut des jetons de présence qu’il a touché. Les actions ainsi acquises pour atteindre cet objectif doivent être détenues sous Pour toute information complémentaire relative aux pouvoirs du Conseil d’Administration, vous pouvez vous reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise » du présent Rapport Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions Chaque action AXA confère à son détenteur une voix lors des Assemblées Générales d’actionnaires de la Société sous réserve des dispositions ci-après relatives aux droits de vote doubles. Le 26 mai 1977, l’Assemblée Générale a décidé que toute action entièrement libérée et détenue sous forme nominative par la même personne pendant une durée minimale de deux exercices complets conférait à son détenteur un droit de vote double au titre de cette action lors de toute Assemblée En cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes, les actions accordées gratuitement à tout actionnaire détenant des actions à droit de vote double seront également assorties de droits de vote doubles. Les droits de vote doubles peuvent être résiliés à tout moment sur décision d’une Assemblée Générale Extraordinaire après autorisation d’une Assemblée Spéciale des titulaires de ce Sur proposition du Conseil d’Administration d’AXA, l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA peut décider d’allouer tout ou partie des bénéfi ces distribuables aux réserves générales ou spéciales, de les reporter à nouveau ou de les allouer aux actionnaires sous la forme de dividendes. Si AXA a dégagé un bénéfi ce distribuable depuis la fi n du dernier exercice, tel que mis en évidence dans un bilan intermédiaire certifi é par ses Commissaires aux comptes, le Conseil d’Administration peut distribuer des acomptes sur dividendes dans la limite du bénéfi ce distribuable, sans que l’accord préalable des actionnaires ne soit requis. Les statuts d’AXA imposent à la Société de répartir les dividendes entre ses actionnaires proportionnellement à leur participation dans le capital. Conformément aux statuts d’AXA, la date de versement des dividendes est décidée par le Conseil d’Administration. Les statuts d’AXA permettent à l’Assemblée des actionnaires de décider d’accorder à chacun d’entre eux une option entre recevoir les dividendes en numéraire ou sous forme d’actions. Conformément au droit français, les actionnaires disposent, proportionnellement au montant de leurs actions, d’un droit de préférence à la souscription d’actions ordinaires (et/ou de titres convertibles, échangeables ou toutes autres valeurs mobilières donnant droit, directement ou indirectement, à des titres de capital émis par la Société). Pendant toute la période de souscription relative à une offre particulière, les actionnaires ont la possibilité de céder leurs droits préférentiels de souscription à moins qu’ils n’y aient préalablement renoncé. Afi n d’émettre de nouvelles actions sans droit préférentiel de souscription, en dehors des émissions déjà approuvées ou autorisées par les actionnaires d’AXA, la Société doit obtenir l’accord de ses actionnaires réunis en Assemblée Générale Extraordinaire et statuant à la majorité des deux tiers des droits de vote. Si la société AXA est liquidée, les actifs restant après règlement des dettes, des frais de liquidation et de toutes les créances antérieures, seront utilisés pour rembourser les actionnaires d’AXA dans la limite du montant du solde de la liquidation et de la valeur nominale des actions détenues par chaque actionnaire. Tout excédent sera réparti entre tous les actionnaires, sous réserve des droits résultant, le cas échéant, des différentes classes d’actions, en proportion de leurs droits dans le capital. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Modifi cation des droits des actionnaires En vertu du droit français, les actionnaires d’une société anonyme française ont le pouvoir de modifi er les statuts de celle-ci. Une telle modifi cation requiert généralement l’accord des deux tiers des actionnaires présents ou représentés en Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires. (i) d’accroître les engagements des actionnaires à l’égard de la Société ou d’un tiers ou de réduire les droits individuels acquis par chaque actionnaire (tels que les droits de vote, le droit aux bénéfi ces distribuables de la Société lorsqu’ils sont alloués sous la forme de dividendes, le droit de vendre ses actions et le droit d’agir en justice contre la Société). Les Assemblées d’actionnaires sont convoquées, se réunissent et délibèrent dans les conditions prévues par la loi française et Un avis de réunion doit être publié au Bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) au moins 35 jours avant toute Assemblée Générale (ou 15 jours dans certains cas spécifi ques) et doit indiquer, notamment, l’ordre du jour et les projets de Au moins 15 jours (ou 6 jours dans certains cas) avant la date fi xée pour l’Assemblée en première convocation et au moins 10 jours (ou 4 jours dans certains cas) sur seconde convocation, la Société enverra un avis de convocation contenant toutes les mentions requises par la loi, par courrier à l’ensemble des actionnaires inscrits au nominatif qui détiennent des actions depuis plus d’un mois avant la date de cet avis de convocation et publiera cet avis de convocation dans un Journal d’annonces légales et au BALO. Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par identité et de la propriété de ses titres conformément aux dispositions de la loi française. Cette justifi cation s’opère par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire Il n’existe pas en France de régime anti-OPA comparable à celui existant dans certains États des États-Unis ou dans d’autres juridictions. Néanmoins, un certain nombre de dispositions légales françaises, dont certaines dispositions de la Directive européenne du 21 avril 2004 concernant les offres publiques d’acquisition, transposée en droit français en 2006, peuvent par leurs effets aller dans le même sens. Dans le cas d’AXA, les dispositions concernées incluent, entre autres, l’existence d’actions AXA assorties de droits de vote doubles. La loi française requiert généralement l’approbation des fusions et de certaines autres opérations de restructuration par les deux tiers des actionnaires présents ou représentés en Assemblée Générale Extraordinaire convoquée à cet effet. Elle requiert également le vote favorable sur la fusion des actionnaires de la société absorbante réunis en Assemblée Générale Extraordinaire. Cependant, les Assemblées Générales des actionnaires respectifs des sociétés absorbées et absorbantes ne sont pas obligatoires dans le cas d’une fusion-absorption par une société mère d’une fi liale à 100 %. 336 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I nformations relatives aux franchissements de seuils Conformément à l’article 7 des statuts d’AXA, toute personne agissant seule ou de concert, qui vient à posséder, directement ou indirectement par l’intermédiaire de sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce, un nombre d’actions représentant 0,5 % du capital ou des droits de vote de la Société, est tenue, dans les cinq jours du franchissement de seuil, de déclarer à la Société par lettre recommandée avec accusé de réception le nombre total d’actions et de droits de vote qu’elle possède ainsi que le nombre total des titres donnant accès à terme au capital et les droits de vote qui y Cette déclaration devra être renouvelée dans les conditions prévues ci-dessus chaque fois qu’une nouvelle fraction de 0,5 % du capital ou des droits de vote sera franchie, à la À défaut d’avoir été déclarées dans les conditions susvisées, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote dans les Assemblées d’actionnaires, si à l’occasion d’une assemblée, le défaut de déclaration a été constaté et si un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble 5 % au moins du capital en font la demande lors de cette assemblée. La privation du droit de vote s’appliquera pour toute Assemblée d’actionnaires se tenant jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la Le capital social de la Société ne peut être modifi é que dans les conditions prévues par les dispositions légales ou réglementaires en vigueur. Aucune disposition des statuts ou du Règlement Intérieur ne prévoit de conditions plus strictes que la loi en matière de modifi cation du capital de la Société. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 5 5.2 DESCRIPTION DU CAPITAL SOCIAL Au 31 décembre 2013, le capital d’AXA se composait de 2. 417. 865. 471 actions ordinaires d’une valeur nominale unitaire de 2,29 euros, toutes entièrement souscrites et libérées, et portant jouissance au 1er janvier 2013. Le tableau ci-dessous relate les principales évolutions du capital intervenues entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2013 : Augmentation de capital réservée aux salariés Augmentation de capital réservée aux salariés Augmentation de capital réservée aux salariés 338 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ANNEXE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION – ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – RAPPORT FINANCIER ANNUEL – TABLE DE CONCORDANCE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce, de la composition du Conseil et du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration (Partie 1) ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société (Partie 2). Ce rapport présente également les principes et les règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et autres avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux (Partie 3). Enfi n, le rapport indique le Code de gouvernement d’entreprise de référence retenu par la Société et précise, le cas échéant, les dispositions de ce Code qui ont été écartées par la Société et les raisons pour lesquelles elles l’ont été (Partie 4). Partie 1 Composition et conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil Pour tout développement relatif à la composition du Conseil d’Administration, au principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, ainsi qu’aux conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration, il convient de se reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise », Sections « Le Conseil d’Administration » et « Les Comités du Conseil d’Administration » du présent Rapport Annuel. Pour tout développement relatif aux limitations que le Conseil d’Administration a apportées aux pouvoirs du Président Directeur Général, il convient de se reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise », section « Le Président Directeur Général » du présent Rapport Annuel. Partie 2 Procédures de contrôle interne et de gestion Conformément à l’article L.225-37 du Code de commerce, il incombe au Président du Conseil d’Administration de rendre compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société. Dans ce cadre, le présent rapport présente de façon synthétique les principaux mécanismes et procédures de contrôle interne du Groupe AXA dont l’objet est de permettre aux dirigeants de conclure que le Groupe dispose d’un système de contrôle interne fi able, global et adapté à ses activités ainsi qu’aux risques qui leur sont inhérents. Ce rapport présente une vision d’ensemble et n’a pas vocation à décrire de manière détaillée la totalité des procédures et mécanismes de contrôle interne déployés au sein de la Société et de ses fi liales. En vue de préparer le présent rapport, le Président du Conseil d’Administration a pu s’entretenir, à sa convenance, avec les dirigeants de la Société et prendre connaissance des informations fournies au Conseil d’Administration concernant l’environnement de contrôle interne du Groupe. Ce rapport a été examiné par le Comité d’Audit avant d’être revu et approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du Dans le présent rapport, l’expression « Groupe » se rapporte à AXA SA (la « Société ») ainsi qu’à ses fi liales consolidées, De par ses activités de protection fi nancière et de gestion d’actifs à grande échelle, le Groupe AXA est exposé à un large éventail de risques – risques d’assurance, risques liés aux marchés fi nanciers ainsi que d’autres types de risques – détaillés dans le présent Rapport Annuel. À cet égard, vous pouvez notamment consulter la Partie 3 « Cadre réglementaire, facteurs de risque : risques de marché et informations liées » et la Partie 4 « États Financiers Consolidés » – Note 31 « Contentieux » du présent Rapport Annuel. 340 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Afi n d’assurer la gestion de ces risques, le Groupe a mis en place un système de contrôle interne global conçu pour permettre aux dirigeants d’être tenus informés, en temps utile et de façon régulière, des risques signifi catifs. Ce système doit également permettre aux dirigeants de disposer des informations et outils nécessaires à la bonne analyse et à la gestion de ces risques, de s’assurer de l’exactitude et la pertinence des états fi nanciers du Groupe ainsi que des Ces mécanismes et procédures sont principalement composés : ■ des structures de gouvernance au niveau du Groupe, conçues pour permettre une supervision et une gestion appropriées des activités d’AXA ainsi que pour assurer une claire répartition des rôles et des responsabilités au plus haut ■ des structures de gestion et des mécanismes de contrôle conçus pour permettre aux dirigeants du Groupe d’appréhender distinctement les principaux risques auxquels le Groupe est exposé, et de disposer des outils nécessaires ■ du contrôle interne sur les reportings à caractère fi nancier (« ICOFR ») conçu pour assurer l’exactitude, l’exhaustivité et la production en temps utile des états fi nanciers du Groupe ainsi que des autres informations fi nancières communiquées ■ des contrôles et procédures de communication développés à l’effet de permettre aux dirigeants de disposer des informations nécessaires pour décider des communications, en toute connaissance de cause et en temps utile, et de s’assurer que la communication d’informations signifi catives (à caractère fi nancier ou non) est exacte, exhaustive et L’ensemble de ces mécanismes et procédures constitue, selon les dirigeants, un environnement de contrôle complet et adapté La Direction Générale du Groupe veille à la mise en œuvre du système de contrôle interne du Groupe, ainsi qu’à l’existence et à la pertinence des dispositifs de suivi du contrôle interne et de gestion des risques dans le Groupe. Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’Administration procède aux contrôles et vérifi cations Trois Comités ad hoc rattachés au Conseil d’Administration ont été institués en vue d’examiner des sujets spécifi ques : le Comité d’Audit, le Comité Financier, et le Comité de Rémunération et de Gouvernance. Ces Comités exercent leurs activités sous la responsabilité du Conseil d’Administration et lui en rendent compte de façon régulière. Pour une description détaillée des structures de gouvernance d’AXA, et en particulier de la composition et des missions du Conseil d’Administration, ainsi que de la structure et de la composition des Comités du Conseil d’Administration, vous pouvez consulter la Section 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent Rapport Annuel. Si chacun des Comités du Conseil a un rôle important au regard de l’environnement global de contrôle interne du Groupe, le Comité d’Audit tient toutefois une place prépondérante dans l’examen des sujets relatifs au contrôle interne et aux risques afférents. Le Comité assure le suivi des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe. Le champ des responsabilités du Comité d’Audit est défi ni dans la Charte du Comité d’Audit, approuvée par le Conseil Pour plus d’informations sur les missions et activités du Comité d’Audit, sa composition et les principaux sujets traités par le Comité en 2013, vous pouvez vous reporter à la section 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent Les principales fi liales d’AXA, qu’elles soient cotées en bourse ou non, sont généralement dotées d’un c onseil d’a dministration ou de surveillance, comprenant des membres indépendants ou n’exerçant pas de fonctions opérationnelles et de plusieurs comités, dont un c omité de r émunération et un c omité d’a udit, composés de membres indépendants ou Ces dernières années, AXA a initié un processus visant à harmoniser au sein du Groupe les standards en matière de gouvernement d’entreprise. Cet effort s’est notamment concentré sur l’harmonisation, dans la mesure du possible, des règles relatives à la taille et la composition des organes de direction, les critères d’indépendance des administrateurs, le rôle des comités et la politique de rémunération des Ces standards exigent que soient notamment mis en place, au sein des conseils d’administration des principales fi liales du Groupe, un c omité d’a udit, ainsi qu’un c omité de r émunération. Les comités d’audit jouent un rôle essentiel lors de l’examen des comptes et autres informations fi nancières établies par la Direction, mais également en matière de suivi du reporting à caractère fi nancier, du contrôle interne, des règles et méthodes comptables applicables au sein d’AXA, de questions comptables particulières, du suivi des principaux risques ainsi que des fraudes et autres sujets similaires. Ces standards de gouvernance font partie d’un processus plus large regroupant différents standards applicables par les entités du Groupe AXA (le Group Standards Handbook) qui vise à assurer que l’ensemble des entités disposent de procédures de gestion des risques et de structures de gouvernance adaptées I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON et respectent les exigences de contrôle minimum imposées par le Group Standards Handbook. Les directeurs généraux des entités sont ainsi soumis à un processus de certifi cation annuel au cours duquel ils indiquent avoir mis en œuvre les contrôles nécessaires destinés à s’assurer que les dirigeants sous leur responsabilité agissent en accord avec ces standards. Afi n de pouvoir gérer les divers risques auxquels il est exposé, le Groupe AXA s’est doté de plusieurs structures et mécanismes de contrôle. Ces dispositifs sont conçus pour permettre aux dirigeants d’avoir une visibilité, claire et en temps utile, sur les principaux risques du Groupe et de disposer des outils nécessaires à leur analyse et leur gestion. Ces structures de gestion et mécanismes de contrôle comprennent notamment les éléments suivants : AXA est doté d’un Comité de Direction interne, actuellement composé de huit membres, ayant pour principale mission d’assister le Directeur Général et le Directeur Général Délégué dans le pilotage de la gestion opérationnelle du Groupe. Le Comité de Direction n’a pas de pouvoir décisionnel formel. Le Comité de Direction se réunit en général chaque semaine pour débattre des aspects stratégiques, fi nanciers et Pour plus d’informations sur le Comité de Direction et notamment sa composition, vous pouvez consulter section 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du Le Comité Exécutif, les revues trimestrielles de performance (« QBRs ») et le plan AXA est doté d’un Comité Exécutif interne actuellement composé de dix-neuf membres, regroupant entre autres les membres du Comité de Direction et les responsables des principales fi liales, unités opérationnelles ou fonctions transversales d’AXA. Si le Comité Exécutif est un comité de gestion interne sans pouvoir décisionnel, il joue néanmoins un rôle majeur en assistant la Direction Générale dans la gestion des activités opérationnelles du Groupe, l’étude d’initiatives stratégiques ou tout autre sujet que la Direction Générale juge utile. Le Comité Exécutif se réunit en général quatre fois par an. À la fi n des trois premiers trimestres de l’année, le Comité de Direction pilote des QBRs (Quarterly Business Reviews) au cours desquelles la performance du Groupe est passée en revue. Ces QBRs ont été mises en place en 2000 afi n d’assurer un cadre transparent et cohérent à : (1) l’examen de la performance des entités opérationnelles et l’état d’avancement des grands projets au moyen d’indicateurs de mesure chiffrés défi nis avec les membres du Comité de Direction ; (2) la mesure de la progression des projets transversaux du Groupe ; (3) l’échange d’idées et d’informations sur les grandes Ces QBRs constituent un mécanisme important de contrôle de la gestion permettant de surveiller de façon régulière la performance du Groupe et de ses principales unités opérationnelles, ainsi que d’identifi er en temps utile les nouveaux risques signifi catifs et les autres sujets d’importance. Au cours du quatrième trimestre, chaque unité opérationnelle présente son plan stratégique au comité de pilotage en charge du plan stratégique du Groupe présidé par le Directeur Général ou le Directeur Général Délégué. Le plan stratégique du Groupe est revu par le Comité de Direction et approuvé par le Conseil Pour plus d’informations sur le Comité Exécutif et notamment « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent dans les procédures de contrôle interne De nombreux départements au sein du GMS (qui regroupe les fonctions centrales du Groupe) ont vocation à gérer certains aspects du contrôle interne et des risques y afférents. Néanmoins, seuls les quatre départements décrits ci-dessous sont amenés à traiter spécifi quement de ces sujets dans le Le département Group Risk Management (GRM) a pour objectif l’identifi cation, la quantifi cation et la gestion des principaux risques auxquels le Groupe est exposé. Pour ce faire, des méthodes et des outils de mesure et de suivi sont développés et déployés par GRM, incluant notamment un cadre homogène Ces travaux conduisent à des décisions impactant le profi l de risque du Groupe, contribuent à contrôler la solidité fi nancière et à gérer la volatilité des résultats grâce à une meilleure appréciation des risques encourus ainsi qu’à une optimisation des fonds propres alloués par le Groupe à ses différentes En tant qu’équipe centrale, GRM coordonne la fonction Risk Management au sein du Groupe, laquelle est relayée par des équipes de Risk Management locales dans chaque entité opérationnelle. La typologie des risques couverts inclut les risques provenant des actifs investis, des passifs d’assurance, Pour une description détaillée de l’organisation, la gouvernance, les missions ainsi que les contrôles du Risk Management, vous pouvez vous reporter à la section 3.3 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » du présent Rapport (1) Fonctions centrales rattachées à la société holding AXA SA. 342 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Au sein de la Direction Financière du Groupe, le département PBRC est chargé des missions de consolidation, de contrôle de gestion ainsi que de contrôle de l’information comptable et fi nancière. PBRC travaille en réseau avec les départements correspondants dans les différentes directions fi nancières des entités du Groupe (départements PBR locaux). l’élaboration de leur contribution aux comptes consolidés du Les missions de PBRC recouvrent notamment : ■ la défi nition et la diffusion d’instructions et standards de consolidation et de reporting du Groupe aux fi liales ; ■ la gestion du système de reporting fi nancier du Groupe ; ■ l’élaboration des états fi nanciers consolidés dans le respect des normes comptables internationales IFRS et l’analyse ■ la gestion du programme IFC (Internal Financial Control) ; ■ la mise en place et l’utilisation des outils de contrôle de ■ le pilotage du processus European Embedded Value ; ■ la coordination de l’élaboration du Document de Référence ■ les relations avec les Commissaires aux comptes, et notamment à l’égard de leur contribution aux réunions du Comité d’Audit en tant que de besoin ; ■ le pilotage de la convergence des processus, des systèmes et des organisations comptables des activités d’assurance PBRC est également chargé des contrôles relatifs à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière. PBRC a défi ni et mis en place un ensemble de directives et procédures afi n d’assurer que le processus de consolidation permet une production ponctuelle et fi able des comptes consolidés. Ce processus de consolidation et ses contrôles incidents sont basés sur les éléments suivants : Défi nition de standards et maintenance d’un système Les standards comptables du Groupe, conformes aux normes comptables et réglementaires en vigueur, sont formalisés dans le Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA et régulièrement mis à jour par une équipe d’experts du département PBRC. Ces standards sont soumis à l’examen des Commissaires aux comptes avant d’être mis à la disposition Le système d’information repose sur « Magnitude », un outil de consolidation géré et actualisé par une équipe dédiée. Ce système permet également de fournir les informations nécessaires au contrôle de gestion dans un objectif d’éclairage économique des comptes consolidés. Le processus d’élaboration et de validation de l’information utile au contrôle de gestion est analogue à celui de la production de l’information Les entités sont responsables de la saisie et du contrôle des données comptables et fi nancières qui doivent être conformes au Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA et refl éter les règles de consolidation prévues par les normes comptables internationales IFRS. À cet égard, le Directeur Financier de chaque entité s’engage, par une signature formelle, sur la fi abilité des données consolidées reportées dans Magnitude et sur leur conformité avec le Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA et les instructions. Au niveau central, les équipes PBRC dédiées aux relations avec les entités revoient et analysent les informations comptables et fi nancières reportées par les entités. Ces équipes vérifi ent notamment la conformité avec le Manuel des Principes Comptables et les standards du Groupe en matière actuarielle. La DJC a la responsabilité d’identifi er et de gérer les principaux risques légaux, réglementaires et de conformité auxquels le Groupe est exposé. Elle intervient sur tout sujet juridique d’ampleur signifi cative concernant le Groupe et est en charge des aspects juridiques des opérations réalisées, ainsi que des litiges et procédures réglementaires signifi catifs. La DJC est organisée autour de quatre pôles (Practice Groups) qui traitent des sujets ayant vocation à être suivis dans le cadre des activités courantes mais aussi en lien avec des projets ou dossiers ponctuels. Ces quatre pôles sont : (i) Droit des affaires (fusions-acquisitions, fi nancement, droit boursier), Gouvernement d’entreprise et Droit des sociétés (iii) Contentieux, Aspects réglementaires et Déontologie et Lignes de métier, Vie et IARD. Au titre de ses responsabilités en matière de déontologie, la DJC est notamment chargée des reportings réguliers des sociétés du Groupe sur les principaux litiges et procédures réglementaires, de la mise en place d’un Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA (AXA Group Compliance and Ethics Guide) s’appliquant à l’ensemble des employés du Groupe AXA à travers le monde et du suivi des questions de criminalité fi nancière en ce compris le programme de lutte contre le blanchiment de capitaux (Anti- Money Laundering Program) du Groupe, le standard Groupe relatif aux activités transfrontalières (Group’s Cross-Border Business Standard) ainsi que le standard Groupe relatif aux activités en lien avec des pays et/ou des personnes pouvant faire l’objet de sanctions internationales. Le programme de support et de développement de la déontologie met en place des revues continues des sociétés opérationnelles du Groupe à travers le monde, dont l’objet est d’évaluer les problématiques et procédures signifi catives liées à la déontologie ainsi que la qualité des programmes et du personnel du Groupe dans ce La DJC travaille en étroite collaboration avec les directions juridiques des principales entités opérationnelles du Groupe sur les litiges et les procédures réglementaires impactant ces dernières. Afi n d’optimiser l’intégration, la coordination et la communication au sein de la fonction juridique, et de partager les bonnes pratiques, le Directeur Juridique du Groupe a institué un Global Legal Steering Group (Comité d’orientation juridique), qu’il préside et qui est composé des responsables juridiques des principales fi liales d’AXA. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON L’ICOFR d’AXA comprend des politiques et procédures : L’Audit Groupe donne au Comité d’Audit et au Comité de Direction, d’une façon indépendante et objective, l’assurance de l’exhaustivité des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques à travers le Groupe. Le Directeur de l’Audit Groupe rend compte directement au Président du Comité d’Audit d’AXA ainsi qu’au Directeur Toutes les équipes d’audit interne à travers le Groupe sont placées sous la responsabilité d’un directeur de l’audit, tout en rendant compte régulièrement au p résident du c omité d’a udit local, et également à leur structure managériale locale. GROUP RISK AND COMPLIANCE COMMITTEE (COMITÉ DES RISQUES ET DE LA CONFORMITÉ DU GROUPE) En 2008, il a été créé un Group Risk and Compliance Committee en vue d’assurer que le Groupe dispose : d’une vision globale des différents risques auxquels il est confronté de façon permanente, d’un organe exclusivement chargé de revoir, analyser et hiérarchiser ces risques, de plans d’actions spécifi ques à la gestion de ces risques et d’une coordination et d’une communication optimales entre les Ce comité de gestion interne est coprésidé par le Directeur Financier du Groupe et la Directrice des Opérations du Groupe. Ce comité est administré par le Département Risk Management du Groupe. Il se réunit généralement quatre fois par an. Le comité est composé des onze départements suivants, chacun étant chargé de présenter au comité les risques concernant sa propre activité : le Risk Management Groupe, la Direction Centrale des Finances du Groupe, l’Audit Groupe, la Direction Juridique Centrale, la Direction des Affaires Fiscales, la Direction Plan Budgets Résultats Centrale, Informatique/ Excellence Opérationnelle, AXA Global P&C, AXA Global Life, la Direction des Ressources Humaines Groupe et la Direction de la Communication et de la Responsabilité d’E ntreprise du Le comité, outre ses autres activités, a dressé une cartographie globale des risques. Cet exercice a permis de couvrir l’ensemble des risques auxquels le Groupe est confronté, notamment les risques fi nanciers, de solvabilité, d’assurance, opérationnels, juridiques et de conformité, fi scaux, afférents aux ressources humaines et à la communication. Cet exercice a par ailleurs permis de mettre en lumière les priorités et mesures à prendre pour chacun des départements du GMS qui ont vocation à Le contrôle interne sur le reporting fi nancier d’AXA (Internal Control Over Financial Reporting – ICOFR) est un processus conçu sous la supervision de son Directeur Financier afi n d’assurer, de façon raisonnable mais non absolue, la fi abilité du reporting fi nancier et de la production des états fi nanciers ■ concernant la tenue des registres qui refl ètent de façon exacte, sincère et raisonnablement détaillée les transactions et l’utilisation des actifs du Groupe ; transactions sont enregistrées pour permettre la production des états fi nanciers conformément aux principes comptables encaissements et décaissements sont effectués avec l’autorisation des dirigeants et directeurs du Groupe ; et acquisitions, les utilisations et les cessions non autorisées des actifs du Groupe, qui pourraient avoir un impact signifi catif sur les états fi nanciers du Groupe, seraient empêchées ou AXA a mis en place un programme global coordonné par PBRC, dénommé Internal Financial Control (IFC), conçu pour fournir au Directeur Général et au Directeur Général Délégué du Groupe une base raisonnable pour conclure à l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA à l’issue de chaque exercice. Le programme IFC est basé sur le Standard IFC (AXA IFC Standard) qui est un standard développé par AXA en matière de contrôle interne et de gouvernement d’entreprise. Le Standard IFC est basé sur le référentiel dénommé Internal Control – Integrated Framework mis en place par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (COSO). Le Standard IFC est conçu pour défi nir le périmètre et la gouvernance du programme IFC, assurer la qualité et la cohérence d’ensemble du reporting fi nancier d’AXA et fournir un référentiel pour le programme annuel IFC. Conformément au Standard IFC, les entités du périmètre doivent documenter les principaux processus et contrôles qui permettent de prévenir les risques d’erreurs signifi catives ou de fraudes dans les états fi nanciers et tester la conception et l’effi cacité opérationnelle des principaux contrôles selon les Ces tests s’inscrivent dans un processus d’amélioration continue du contrôle interne. Les axes d’amélioration identifi és font l’objet de plans de tests spécifi ques élaborés par la Direction avec discernement au regard des risques. Ces processus permettent de remédier aux éventuelles défi ciences de contrôle identifi ées et de maintenir des standards de À la fi n de chaque année, les entités du périmètre sont tenues de procéder à l’évaluation de leur ICOFR dans le cadre d’une certifi cation interne. Cette certifi cation interne requiert la validation formelle des responsables de processus et enfi n le certifi cat signé par chaque Directeur Financier ou un autre cadre dirigeant concluant sur l’effi cacité de l’ICOFR et sur 344 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON 4. Une certifi cation sur les Notes aux États Financiers Consolidés : PBRC met à disposition des directeurs fi nanciers régionaux la contribution des entités dont ils sont responsables aux notes aux États Financiers Consolidés pour leur permettre de certifi er l’exactitude et l’exhaustivité des informations du Rapport Annuel du Groupe. Le Groupe AXA considère avoir mis en place un système de contrôle interne approprié et bien adapté à ses activités comme à l’échelle globale de ses opérations. Néanmoins, indépendamment de la qualité de sa conception, tout système de contrôle interne présente des limites qui lui sont inhérentes, et par conséquent ne peut fournir une garantie à toute épreuve. Ainsi, les systèmes considérés comme effi caces par les dirigeants ne peuvent pas prémunir contre, ni détecter, toutes les erreurs humaines, tous les dysfonctionnements des systèmes, toutes les fraudes ou toutes les informations erronées, mais permettent uniquement d’en fournir une appréciation raisonnable. De plus, les contrôles considérés comme effi caces sont susceptibles de se révéler inadaptés dans des hypothèses de changements des circonstances, de détérioration du niveau de conformité avec la procédure ou en AXA SA a mis en place un processus interne de revue et de certifi cation. Ce processus formalisé requiert de chaque membre du Comité Exécutif, des directeurs fi nanciers et de certains cadres dirigeants qu’ils certifi ent divers éléments présentés dans le Rapport Annuel de la Société. Ce processus est basé sur les quatre piliers suivants : 1. Un certifi cat remis à PBRC par le Directeur Financier de chaque fi liale (CFO Sign-Off Certificates), en même temps que les informations fi nancières consolidées relatives à la 2. Un rapport de gestion sur le programme IFC (IFC Management Reports) soumis par le Directeur Financier ou un autre cadre dirigeant de chaque entité incluse dans 3. Un certifi cat de contrôles et procédures de communication remis par les membres du Comité Exécutif d’AXA, les directeurs fi nanciers régionaux et certains autres cadres dirigeants (notamment les responsables de fonctions centrales du Groupe) en vertu desquels chacune de ces personnes est requise de revoir le Rapport Annuel d’AXA et de certifi er formellement l’exactitude et l’exhaustivité des informations concernant les entités dont il est responsable et l’effi cacité des contrôles et procédures de communication et de l’ICOFR au sein des entités dont il est responsable (avec notamment la communication signifi catives). De plus, dans le cadre de ce processus, chacune de ces personnes est tenue d’examiner et de commenter un certain nombre d’informations à caractère transversal contenues dans le Rapport Annuel et relatives aux risques ou autres sujets d’importance. Pour tout développement sur les principes et les règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, il convient de se reporter à la Partie 2, section 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du présent Rapport Annuel. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Partie 4 Code de gouvernement d’entreprise de référence Dans le cadre des dispositions de la loi du 3 juillet 2008, il a été décidé en décembre 2008 d’adopter l’ensemble des recommandations Afep- Medef , en ce compris recommandations d’octobre 2008 relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, comme Code de Ces recommandations, qui ont fait l’objet d’une consolidation dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées publié par l’Afep et le Medef en avril 2010 et révisé en juin 2013 (ci-après le « Code Afep-Medef »), peuvent être consultées au siège social de la Société ou sur son site Internet (www.axa.com) dans la rubrique « Gouvernance d’entreprise ». AXA se conforme aux recommandations du Code Afep-Medef qui s’inscrivent dans la démarche de gouvernement d’entreprise initiée par la Société depuis de nombreuses années. AXA applique les recommandations du Code Afep-Medef et les conditions dans lesquelles celles-ci sont appliquées sont pour l’essentiel détaillées dans les sections 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » et 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du présent Rapport Annuel, qui décrivent le fonctionnement de la gouvernance d’AXA et les modalités de rémunération de Afi n de tenir compte des spécifi cités liées à certaines de ses pratiques de gouvernance, AXA a souhaité adapter certaines dispositions du Code Afep-Medef de la façon suivante : ■ section 16.2.1 du Code Afep-Medef relative à l’examen des comptes par le Comité d’Audit : pour des raisons pratiques, l’examen des comptes par le Comité d’Audit a généralement lieu la veille de leur revue par le Conseil d’Administration et non deux jours avant comme le recommande le Code Afep-Medef . Toutefois, la Société s’efforce, dans la mesure du possible, de remettre aux membres du Comité les documents qui leur sont soumis suffi samment à l’avance afi n de leur permettre d’en prendre connaissance dans de ■ section 23.2.4 du Code Afep-Medef relative aux stock- options et actions de performance : (i) conservation des actions issues de levées d’options ou d’attributions d’actions de performance : la Société a fi xé en 2007 des règles exigeantes en matière de détention d’actions par les dirigeants mandataires sociaux. Cette politique exige que chacun des dirigeants mandataires sociaux détienne, durant toute la durée de ses fonctions, un nombre minimal d’actions AXA représentant en valeur un multiple de sa rémunération totale annuelle versée au cours de l’exercice précédent (salaire fi xe augmenté de la rémunération variable). Le Président Directeur Général doit ainsi détenir l’équivalent de trois fois sa rémunération totale annuelle et le Directeur Général Délégué doit détenir l’équivalent de deux fois sa rémunération totale annuelle. Sont prises en compte pour le calcul du nombre d’actions détenues, les actions ou ADS AXA ou d’autres fi liales cotées du Groupe. Chaque dirigeant mandataire social dispose d’un délai de cinq ans à compter du 1er janvier 2007, ou de la date de sa première nomination si elle est postérieure au 1er janvier 2007, pour se mettre en conformité avec cette obligation de détention minimale. Compte tenu du niveau déjà élevé des obligations de détention minimale d’actions ainsi imposées aux dirigeants mandataires sociaux, le Conseil d’Administration, sur la recommandation de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a estimé qu’il n’était pas nécessaire de prévoir une révision à la hausse de ces seuils minimaux de détention passé le délai de cinq ans. Pour les mêmes raisons, le Conseil d’Administration a considéré qu’il n’était pas utile d’imposer aux dirigeants mandataires sociaux d’acheter une quantité d’actions AXA à l’issue de la période de conservation de leurs actions de performance, (ii) exercice des stock-options : selon le Code Afep-Medef , des périodes précédant la publication des comptes doivent être fi xées pendant lesquelles l’exercice des options n’est pas possible (« périodes sensibles »). À ce jour, les périodes sensibles sont déterminées par application des dispositions du Code de Déontologie Professionnelle du Groupe. Elles débutent généralement 30 jours avant la publication des résultats annuels ou semestriels et 15 jours avant la publication de l’information fi nancière trimestrielle. Le Code de Déontologie interdit la vente d’actions acquises suite à l’exercice d’options (opérations de levée « vente ») mais, conformément à la pratique communément admise, n’empêche pas la simple levée d’options non suivie d’une vente des actions ainsi Enfi n, conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce, il est précisé que les modalités relatives à la participation des actionnaires aux Assemblées Générales de la Société sont décrites à l’article 23 des statuts d’AXA dont une copie peut être obtenue auprès du Registre du commerce et des sociétés du tribunal de commerce de Paris. Les statuts d’AXA sont également accessibles sur le site Internet de la Société (www.axa.com). Les informations prévues par l’article L.225-100-3 du Code de commerce sont par ailleurs publiées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration qui est intégré au présent Rapport Annuel. 346 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L .225-235 du Code de commerce sur le Rapport du Président du Conseil d’Administration de la société AXA (Exercice clos le 31 décembre 2013) En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société AXA et en application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion de risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. ■ de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le Rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière ; et ■ d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le Rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : ■ prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière sous-tendant les informations présentées dans le Rapport du Président ainsi que de la ■ prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; ■ déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le Rapport du Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L.225-37 du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Nous attestons que le Rapport du Président du Conseil d’Administration comporte les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 20 mars 2014. 348 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE EVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER Le contrôle interne sur le reporting fi nancier d’AXA (Internal Control Over Financial Reporting – ICOFR) est un processus conçu sous la supervision de son Directeur Financier afi n d’assurer, de façon raisonnable mais non absolue, la fi abilité du reporting fi nancier et l’établissement des états fi nanciers Suite à son retrait de la cotation au New York Stock Exchange (NYSE) en mars 2010 et sa désinscription de la Securities and Exchange Commission (SEC) en juin 2010, AXA a maintenu un programme annuel, dénommé Internal Financial Control (IFC), conçu pour évaluer l’effi cacité de son ICOFR. Chaque année, les Commissaires aux comptes d’AXA émettent un rapport Le programme IFC est basé sur le Standard IFC (AXA’s IFC Le Standard IFC est un standard développé par AXA en matière de contrôle interne et de gouvernement d’entreprise. Il sert de référentiel pour la mise en place du programme IFC. (a) « AXA’s IFC Standard » Le Standard IFC est basé sur le référentiel dénommé Internal Control – Integrated Framework mis en place par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission Le Standard IFC est conçu pour défi nir le périmètre et la gouvernance du programme IFC, assurer la qualité et la cohérence d’ensemble du reporting fi nancier d’AXA et fournir un référentiel pour le programme annuel IFC. Le programme IFC inclut essentiellement les entités du Groupe AXA qui sont individuellement signifi catives au regard de la situation fi nancière consolidée ou du résultat des opérations du Groupe, ainsi que les entités du Groupe qui fournissent des services signifi catifs à AXA et/ou ses fi liales consolidées Les dirigeants, incluant le Directeur Général et le Directeur Général Délégué d’AXA, sont responsables d’établir et de maintenir un ICOFR adéquat pour AXA. Le programme IFC est piloté par son comité, présidé par le Directeur Financier du Groupe, auquel participent la Direction Plan Budgets Résultats Centrale (PBRC) et d’autres directions d’AXA, ainsi que les représentants de chaque entité d’AXA incluse dans le programme IFC. Le programme IFC et la conclusion des dirigeants sur l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA sont également revus par le Comité d’Audit d’AXA. L’ICOFR d’AXA comprend des politiques et procédures : ■ concernant la tenue des registres qui refl ètent de façon exacte, sincère et raisonnablement détaillée les transactions et l’utilisation des actifs du Groupe ; transactions sont enregistrées pour permettre la production des états fi nanciers conformément aux principes comptables encaissements et décaissements sont effectuées avec l’autorisation des dirigeants du Groupe ; et acquisitions, les utilisations et les cessions non autorisées des actifs du Groupe, qui pourraient avoir un impact signifi catif sur les états fi nanciers du Groupe, seraient empêchées ou Afi n d’évaluer l’effi cacité de l’ICOFR, les risques liés au reporting fi nancier sont identifi és en premier lieu au niveau du Groupe AXA, et une attention particulière est portée sur les risques qui pourraient avoir comme conséquence qu’une anomalie signifi cative dans les états fi nanciers consolidés d’AXA ne soit pas empêchée ou détectée à temps. Cette approche descendante (top-down) et par les risques (risk-based) est utilisée à partir des sections des états fi nanciers consolidés d’AXA, pour identifi er les entités et processus à inclure dans Sur la base du référentiel COSO, l’ICOFR d’AXA est organisé autour des éléments clés ci-après : l’environnement de contrôle, l’environnement de contrôle informatique, les processus de clôture des états fi nanciers, les processus métiers, et les Pour chacun des éléments clés, les entités du périmètre doivent documenter les principaux processus et contrôles qui permettent de pallier les risques d’erreurs signifi catives ou de fraudes dans les états fi nanciers, tester la conception et l’effi cacité opérationnelle des principaux contrôles selon les plans de tests élaborés avec discernement au regard des risques, et remédier aux défi ciences de contrôle identifi ées. Les défi ciences de contrôle non résolues sont consolidées au niveau du Groupe, afi n d’évaluer leur impact sur les états fi nanciers consolidés d’AXA, prenant en compte leur probabilité de survenance et leur impact potentiel, ainsi que l’effet des contrôles compensatoires et d’autres éléments qualitatifs. Ce processus d’évaluation est conçu pour identifi er les défi ciences éventuelles qui pourraient atteindre le niveau d’une défi cience majeure. Une défi cience majeure est une défi cience ou une combinaison des défi ciences de contrôle interne sur le I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE EVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER reporting fi nancier qui représente une probabilité raisonnable qu’une anomalie signifi cative dans les états fi nanciers ne soit pas empêchée ou détectée à temps. À la fi n de chaque année, les entités du périmètre sont tenues de procéder à l’évaluation de leur ICOFR dans le cadre d’une certifi cation interne. Cette certifi cation interne requiert la validation formelle des responsables de processus et enfi n le rapport de gestion du Directeur Financier ou d’un autre cadre dirigeant concluant sur l’effi cacité de l’ICOFR et sur certains Cette procédure de certifi cation interne valable pour toutes les entités du périmètre IFC est conçue pour assister les dirigeants d’AXA SA dans leur évaluation de l’ICOFR d’AXA et soutenir leur conclusion sur l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA. Les dirigeants ont procédé à l’évaluation de l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA conformément au Standard IFC décrit précédemment. Sur la base de cette évaluation, les dirigeants ont conclu que l’ICOFR d’AXA était effi cace en date du Indépendamment de la qualité de leur conception, tous les systèmes de contrôle interne présentent des limites qui leur sont inhérentes. En conséquence, ces dispositifs, bien que conçus pour être effi caces, ne peuvent ni empêcher ni détecter les fausses informations ; ils ne peuvent qu’assurer de façon raisonnable la production et présentation des états fi nanciers. Par ailleurs, toute projection de l’évaluation de l’effi cacité est sujette au risque d’inadaptation des contrôles en cas de changements des conditions ou de dégradation de la conformité à l’égard des politiques et procédures. PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars ont mis en œuvre des procédures d’audit, afi n d’obtenir une assurance raisonnable sur la sincérité du rapport des dirigeants d’AXA concluant sur l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA sur la base du Standard IFC. 350 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE EVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER sur le contrôle interne sur le reporting fi nancier À l’attention du Conseil d’Administration d’AXA : En notre qualité de Commissaires aux comptes d’AXA et à votre demande, nous avons mis en œuvre des procédures d’audit sur le contrôle interne relatif au reporting fi nancier d’AXA et de ses fi liales au 31 décembre 2013 afi n d’obtenir l’assurance raisonnable que la déclaration des dirigeants d’AXA, telle que fi gurant dans le rapport d’évaluation annuelle de la Direction du Contrôle Interne relatif au reporting fi nancier, selon laquelle le contrôle interne relatif au reporting fi nancier est effi cace, est sincère. Il est de la responsabilité de la direction d’AXA de maintenir un contrôle interne effi cace sur le reporting fi nancier et d’établir une déclaration sur le résultat de son évaluation de l’effi cacité de ce contrôle interne au 31 décembre 2013. Le contrôle interne relatif au reporting fi nancier d’une société est le processus visant à fournir une assurance raisonnable sur la fi abilité du reporting fi nancier et de l’établissement des états fi nanciers publiés conformément aux principes comptables IFRS. L’évaluation de l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier est réalisée sur la base de critères établis par la norme Internal Financial Control d’AXA (la norme « IFC »), qui est une norme de contrôle interne et de gouvernance élaborée par AXA et utilisée comme cadre de référence par le programme IFC tel que décrit dans le rapport d’évaluation annuelle de la Direction du Contrôle Interne relatif au reporting fi nancier fi gurant à la page 349 du Rapport Annuel. Il nous appartient, sur la base de nos procédures d’audit, d’exprimer une opinion sur la déclaration de la direction d’AXA sur l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier. Nous avons réalisé nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France et à la norme ISAE 3000 (« Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information »). Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que la déclaration de la Direction sur l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier est, dans tous ses aspects signifi catifs, sincèrement établie. Nos procédures d’audit ont consisté à prendre connaissance des procédures de contrôle interne sur le reporting fi nancier, à évaluer le risque d’existence d’une défi cience majeure, à tester et évaluer la conception et l’effi cacité opérationnelle du contrôle interne en fonction du risque évalué et à réaliser toute autre vérifi cation estimée nécessaire le cas échéant. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion En raison des limitations inhérentes au contrôle interne sur le reporting fi nancier, ce dernier n’a pas pour objectif d’empêcher ou de détecter toutes les anomalies. En outre, les projections de toute évaluation d’effi cacité sur des périodes futures sont sujettes au risque que les contrôles deviennent inappropriés si les circonstances changent, ou si le degré de conformité aux politiques ou À notre avis, la déclaration de la Direction selon laquelle le contrôle interne relatif au reporting fi nancier est effi cace au 31 décembre 2013, est, dans tous ses aspects signifi catifs, sincèrement établie sur la base des critères établis dans la norme IFC. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie le 20 mars 2014 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation sur les périodes concernées, et le rapport de gestion, dont les différentes rubriques sont mentionnées page 399 du présent Rapport Annuel, présente un tableau fi dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fi n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérifi cation des informations portant sur la situation fi nancière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble Les comptes consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2012 incorporés par référence dans le présent document, ont fait auprès de l’AMF sous le numéro D.13-0199, qui contient une observation. Les comptes sociaux relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2011 incorporés par référence dans le présent document, ont fait auprès de l’AMF sous le numéro D.12-0161, qui contient une observation. Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations 25, avenue Matignon, 75008 Paris, France 352 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I AUTORISATIONS D’ÉMETTRE DES ACTIONS ET AUTRES VALEURS MOBILIÈRES EN COURS DE VALIDITÉ AU 31 DÉCEMBRE 2013 Les autorisations d’émettre des actions et autres valeurs mobilières en cours de validité au 31 décembre 2013 sont les suivantes : Émissions avec droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires Émissions sans droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires (b) Actions ordinaires ou autres valeurs mobilières donnant accès Actions ordinaires réservées à une catégorie de bénéfi ciaires déterminée dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié Actions gratuites (f)/ Plan pour l’ensemble des salariés Actions issues de la levée de stock-options (b) En ce compris les actions ordinaires ou valeurs mobilières émises en cas de placements privées ou d’offres au public ; d’offres publiques initiées par la Société ; en rémunération d’apports en nature dans la limite de 10 % du capital ; ou en conséquence de l’émission de valeurs mobilières par des fi liales d’AXA. (c) Le montant nominal des titres de créance associés à l’émission de valeurs mobilières, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond global de 6 milliards d’euros ; ce plafond est autonome et distinct du montant des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance et ne donnant pas lieu à une augmentation de capital (plafond de 2 milliards d’euros). (d) Le montant nominal cumulé d’augmentation de capital, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond global de 2 milliards d’euros (f) Actions existantes ou à émettre. (g) Au jour de l’attribution gratuite des actions par le Conseil d’Administration. (h) Au jour de l’attribution gratuite des actions par le Conseil d’Administration. (i) Au jour de l’attribution des stock-options par le Conseil d’Administration. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les autorisations d’émettre des actions ou autres valeurs mobilières qui seront soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale du 23 avril 2014, sont les suivantes : Émissions sans droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Actions ordinaires ou autres valeurs mobilières donnant accès Actions ordinaires réservées à une catégorie de bénéfi ciaires déterminée dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié Actions issues de la levée de stock-options (b) Actions existantes ou à émettre. (c) Au jour de l’attribution gratuite des actions par le Conseil d’Administration. (d) Au jour de l’attribution des stock-options par le Conseil d’Administration. UTILISATION EN 2013 DES AUTORISATIONS FINANCIÈRES DONNANT LIEU la Partie 2.3 « Principaux actionnaires et opérations avec des parties liées », section « Actionnariat salarié » du présent Rapport Annuel. En 2013, le Conseil d’Administration d’AXA, faisant usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale du 27 avril 2011 (22e résolution) a procédé à l’attribution gratuite de En 2013, le Conseil d’Administration d’AXA, faisant usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale du 27 avril 2011 (21e résolution) a procédé à l’attribution de 3. 480. 637 options donnant à leurs bénéfi ciaires le droit de souscrire ou d’acquérir de nouvelles actions AXA à émettre ou existantes. 354 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat après impôt de l’exercice clos le 31 décembre 2013 est un profi t de 1. 727 millions d’euros contre un profi t de 3\. 261 millions d’euros au 31 décembre 2012 qui comprenait un gain de change de 903 millions d’euros contre une perte de change de 332 millions d’euros en 2013. La gestion de l’exposition au risque de change s’est poursuivie en 2013 notamment par la mise en place de couvertures complémentaires à hauteur de 100 milliards de yens. Les revenus des titres de participation s’élèvent à 3\. 189 millions d’euros dont 226 millions d’euros liés à la cession du portefeuille de Mony et 272 millions d’euros liés à la cession d’AXA Private Equity, contre 3. 303 millions d’euros en 2012, en baisse de 114 millions d’euros et 612 millions d’euros 2\. 639 millions d’euros, diminuent de 394 millions d’euros ■ d’un dividende en provenance d’AXA France Assurance de 1\. 285 millions d’euros contre 1. 385 millions d’euros en 2012 en raison de la baisse du résultat statutaire ; ■ de dividendes versés par la région Europe du Nord, Centrale et de l’Est pour 727 millions d’euros dont 209 millions d’euros de dividendes exceptionnels, contre 1. 152 millions d’euros en 2012, AXA Versicherungen AG (Suisse) n’ayant pas distribué de dividendes en 2013 pour fi nancer l’acquisition de l’assureur dommages chinois Tian Ping ; ■ de dividendes versés par la région Méditerranée et Amérique Latine pour 169 millions d’euros contre 126 millions d’euros ■ de dividendes reçus des sociétés asiatiques qui s’élèvent à 275 millions d’euros contre 239 millions d’euros en 2012. Les dividendes reçus des sociétés fi nancières et des autres holdings, 551 millions d’euros contre 270 millions d’euros en 2012, augmentent de 281 millions d’euros dont 272 millions d’euros de dividendes exceptionnels versés par AXA Investment Managers liés à la cession de l’entité AXA Private Equity. La charge financière nette, qui comprend les intérêts et charges assimilés nets des revenus des prêts et des placements, s’élève à 1. 063 millions d’euros contre 1. 105 millions d’euros en 2012, en diminution de 42 millions d’euros. Cette baisse s’explique principalement par 85 millions d’euros de gain liés au renouvellement de dettes internes à des conditions de marché plus favorables et 23 millions d’euros d’impact positif en raison de remboursements de dettes arrivées à échéance dans l’année, les émissions de dettes subordonnées de début d’année 2013 générant une charge fi nancière supplémentaire Les charges d’exploitation s’élèvent à 367 millions d’euros, en hausse de 14 millions d’euros principalement due à l’augmentation des frais liés au développement de la marque Le résultat sur opérations en capital est une perte de 592 millions d’euros en 2013, contre un profi t de 1. 041 millions d’euros en 2012, et comprend principalement : ■ une perte de change de 332 millions d’euros principalement sur les renouvellements des couvertures arrivées à maturité ou débouclées au cours de l’exercice sur le dollar et sur le yen, contre un gain de change de 903 millions d’euros en ■ une dotation aux provisions sur titres de participation de 157 millions d’euros, contre 33 millions d’euros en 2012, notamment sur les titres de la holding société Beaujon compte tenu de ses participations en Europe de l’Est ; ■ les dotations aux provisions pour risques et charges, 144 millions d’euros, qui comprennent principalement la dotation annuelle de 111 millions d’euros liée aux primes de remboursement des emprunts obligataires. En 2012, les dotations s’élevaient à 340 millions d’euros dont 198 millions d’euros au titre des pertes latentes sur instruments dérivés ; ■ les reprises de provisions pour risques et charges s’élèvent à 29 millions d’euros, contre 502 millions d’euros en 2012, et concernent principalement des provisions constatées antérieurement au titre de pertes latentes sur des instruments Le produit d’impôt sur les sociétés s’élève à 558 millions d’euros contre un produit d’impôt de 375 millions d’euros en 2012 et comprend 580 millions d’euros d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal et 88 millions d’euros liés à une créance de carry back partiellement compensés par la dotation à la provision pour risque de reversement d’impôt de 102 millions d’euros et le paiement de la nouvelle taxe de 3 % sur les dividendes versés aux actionnaires pour 46 millions En 2012, le produit d’impôt comprenait 531 millions d’euros d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal et une dotation de la provision pour risque de reversement d’impôt à hauteur de 129 millions d’euros. Le total du bilan au 31 décembre 2013 s’élève à 73. 281 millions d’euros contre 73. 464 millions d’euros au 31 décembre 2012. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les immobilisations incorporelles s’élèvent à 354 millions apportée par FINAXA lors de la fusion en 2005, évaluée alors à 307 millions d’euros sur la base des redevances de marques facturées aux fi liales du Groupe et aux Mutuelles AXA, et 47 millions d’euros au titre de la capitalisation de coûts Les titres de participation, nets de provisions pour dépréciation, s’élèvent à 65. 449 millions d’euros contre 65\. 070 millions d’euros fi n 2012, soit une hausse de ■ 619 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Mediterranean Holding dont 300 millions d’euros afi n de réduire son endettement et 207 millions d’euros au titre du fi nancement des activités en Turquie ; ■ 60 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Asia pour le développement des entités détenues par cette ■ 168 millions d’euros au titre de la réduction de capital de Colisée RE réalisée suite à la remontée de numéraire liée à la cession du portefeuille de Mony ; ■ 157 millions d’euros de dotation aux provisions sur titres de Les créances rattachées à des participations s’élèvent à 123 millions d’euros contre 214 millions d’euros à fi n 2012 ; soit une diminution de 91 millions d’euros qui résulte principalement du remboursement de prêts consentis à Société Beaujon pour Les prêts s’élèvent à 46 millions d’euros, stables par rapport 2\. 201 millions d’euros contre 3. 509 millions d’euros en 2012, soit une diminution de 1. 308 millions d’euros principalement due aux appels de marge versés aux contreparties bancaires dans le cadre des contrats de collatéraux liés à la gestion des instruments dérivés qui s’élèvent à 2. 059 millions d’euros fi n 2013 contre 3. 366 millions d’euros fi n 2012 compte tenu de la baisse de l’exposition sur les positions de change ainsi que du débouclement de couvertures de change arrivées à maturité La créance sur l’État s’élève à 510 millions d’euros dont 500 millions d’euros de créances de carry back. Les créances diverses, de 66 millions d’euros, enregistrent les produits fi nanciers à recevoir pour 28 millions d’euros et 15 millions d’euros de comptes courants avec les entités du Les valeurs mobilières de placement s’élèvent à 1 million d’euros en diminution de 39 millions d’euros compte tenu de la cession intégrale de fonds communs de placements. Les disponibilités s’élèvent à 3. 044 millions d’euros, compte tenu de l’obligation subordonnée remboursable le 2 janvier 2014 pour un montant de 2. 121 millions d’euros. L’augmentation de 779 millions d’euros par rapport à 2012 s’explique par l’impact positif de la baisse du montant des appels de marges liés aux contrat de collatéraux garantissant le risque de contrepartie sur les instruments fi nanciers, des cash-fl ows positifs émanant des 356 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I entités vers la Société nets du dividende versé, partiellement compensés par la baisse de l’encours de billets de trésorerie. Les instruments de trésorerie s’élèvent à 76 millions d’euros contre 48 millions d’euros en 2012 soit une augmentation de 28 millions d’euros principalement liée à l’achat de protection sur le yen pour 47 millions d’euros. Les écarts de conversion actifs s’élèvent à 1. 372 millions d’euros, dont 1. 318 millions d’euros au titre des pertes de change reportées compte tenu des principes de la comptabilité de couverture qui sont compensées par des gains latents sur les participations. Ce poste refl ète également les pertes latentes sur créances et dettes libellées en devises sous les effets de leur réévaluation au cours de conversion à la date de Les capitaux propres, avant résultat de la période et après distribution du résultat de l’exercice précédent, s’élèvent à 41\. 173 millions d’euros, soit une augmentation de 445 millions d’euros dont 292 millions d’euros au titre de l’augmentation de capital réservée aux salariés et 150 millions d’euros suite à des Les autres fonds propres comprennent les Titres Super Subordonnés (TSS) à durée indéterminée qui s’élèvent à 6\. 165 millions d’euros contre 6. 360 millions d’euros en 2012 compte tenu d’un effet de change favorable de 193 millions Les provisions pour risques et charges de 2. 687 millions d’euros, comprennent essentiellement 1. 129 millions d’euros au titre des primes de remboursements d’emprunts obligataires subordonnés, 305 millions d’euros de provision correspondant à la valorisation en valeur de marché d’instruments dérivés, 612 millions d’euros de provision pour risque de change et 372 millions d’euros de provisions envers les fi liales du Groupe au titre du risque de restitution des économies d’impôt réalisées dans le cadre du régime d’intégration fi scale français. La diminution de 185 millions d’euros résulte essentiellement de la reprise de provision au titre des pertes latentes sur Les dettes subordonnées s’élèvent à 8. 134 millions d’euros contre 6. 974 millions d’euros en 2012, cette hausse de 1\. 160 millions d’euros s’explique principalement par les émissions de dettes de janvier 2013 pour respectivement 1 milliard d’euros et 850 millions de dollars (639 millions d’euros) compensées en partie par le remboursement d’une dette subordonnée à durée indéterminée de 500 millions de dollars (381 millions d’euros) à la première date de call. Les dettes financières s’élèvent à 11. 557 millions d’euros, contre 13. 354 millions d’euros au 31 décembre 2012, en baisse de 1. 797 millions d’euros dont 1 milliard d’euros au titre d’une dette Euro Medium Term Note arrivée à échéance en juin et 801 millions d’euros de diminution de l’encours de billets de Les écarts de conversion passifs s’élèvent à 1. 216 millions d’euros en 2013 contre 1. 017 millions d’euros au 31 décembre 2012\. Ce compte est la contrepartie des effets positifs de change liés à la réévaluation des dettes et créances libellées en devises au cours de clôture en hausse par rapport à 2012 compte tenu principalement de l’effet favorable du dollar sur Conformément à l’article L.225-102-1 du Code de commerce, engagements de toutes natures concernant les mandataires sociaux fi gurent en Partie 2, Section 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants ». Le montant des factures fournisseurs à payer au 31 décembre 2013 est de 9 millions d’euros dont 3 millions d’euros ayant une antériorité de moins de trois mois (application de l’article D.441-4 du Code de commerce). Au 31 décembre 2012, il était de 10 millions d’euros avec une antériorité de En 2013, la Société n’a acquis aucune participation signifi cative au sens de l’article L.233-6 du Code de commerce. Créances diverses et comptes courants des fi liales I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Réserve spéciale des plus-values à long terme Produits constatés d’avance (produits à étaler) 358 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Revenus des prêts et placements à court terme Quote-part des opérations faites en commun Reprises de provisions sur valeurs mobilières de placement Dotations aux provisions sur valeurs mobilières de placement Résultat sur gestion des titres de placement II. RÉSULTAT SUR OPÉRATIONS EN CAPITAL Reprises de provisions pour risques et charges Valeur nette comptable sur cession d’actifs immobilisés Dotations aux provisions pour risques et charges Dotations aux amortissements sur immeubles et charges à étaler I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I RÉSULTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES a) Capital social (en millions d’euros) b) Nombre d’actions émises (en millions) c) Nombre d’obligations convertibles en actions 2 – RÉSULTAT GLOBAL DES OPÉRATIONS b) Bénéfi ce courant avant impôts, c) Impôt sur les bénéfi ces d) Bénéfi ce après impôts et dotations aux 3 – RÉSULTAT DES OPÉRATIONS RÉDUIT A UNE SEULE ACTION (EN EUROS) a) Bénéfi ce après impôts mais avant b) Bénéfi ce après impôts et dotations c) Dividende attribué à chaque action (b) (a) L’obligation 2017 reste convertible mais un mécanisme d’exercice automatique d’options d’achats sur les actions AXA mis en place en janvier 2007 permet de neutraliser l’effet dilutif qui serait induit par la création de titres liée à la conversion. 360 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Résultat sur opérations en capital avant impôt Cessions ou réduction d’éléments de l’actif immobilisé Distributions mises en paiement au cours de l’exercice Charges à répartir sur plusieurs exercices ■ des disponibilités, valeurs mobilières de placement et instruments de trésorerie I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I LES FILIALES ET LES PARTICIPATIONS CI-DESSOUS DONT LA VALEUR BRUTE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL D’AXA 1) Filiales (50 % au moins du capital détenu) 5 Old Broad Street - LONDON EC2N 1AD - Angleterre 395-70, Shindaebang-dong, Dongjak-gu - SEOUL - Corée du Sud 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 6, rue André-Gide - 92320 CHATILLON 23, avenue Matignon - 75008 PARIS 26, rue Drouot - 75009 PARIS 40, rue du Colisée - 75008 PARIS 9, avenue de Messine - 75009 PARIS 23, avenue Matignon - 75008 PARIS 25, Boulevard du Souverain – 1170 BRUXELLES – Belgique 120-122, avenue Hassan-II - 21000 CASABLANCA - Maroc Cœur Défense - Tour B - La Défense 4 - 100 Esplanade du Général de Gaulle - 92932 PARIS LA DÉFENSE NBF Platinium Tower 1-17-3 Shirokane - Minato-ku 108 - 8020 TOKYO - Japon Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Ir lande 151, Gloucester Road - Wan Chai - HONG KONG Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Ir lande Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. 362 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Calle monseñor Palmer numéro 1 - PALMA DE MALLORCA - Rua Gonçalo Sampaio 39 - 4002-001 PORTO - Portugal Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Ir lande Les collines de l’Arche - 76 route de la Demi-Lune 5 Old Broad Street - LONDON EC2N 1AD - Angleterre General Guisan-str, 40 - CH-8401 WINTERTHUR - Suisse 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 40, rue du Colisée - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 1, Allée Scheffer - L-2520 Luxembourg 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS Graadt van Roggenweg 500 - Postbus 30800 3503 AP UTRECHT - Pays Bas 2) Participations (10 à 50 % du capital détenu) Meclisi Mebusan cadn° 15 - Salipazari Colonia Allee, 10-20 - 51067 KOLN - Allemagne 100 , Esplanade du Général de Gaulle - Cœur Défense Tour B Far Eastern federal district, 690000 Russian Federation Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. 364 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 1) Filiales non reprises au paragraphe A 2) Participations non reprises au paragraphe A a) dans les sociétés françaises (ensemble) b) dans les sociétés étrangères (ensemble) Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. 366 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le résultat après impôt de l’exercice clos le 31 décembre 2013 est un profi t de 1. 727 millions d’euros contre un profi t de 3\. 261 millions d’euros au 31 décembre 2012 qui comprenait un gain de change de 903 millions d’euros contre une perte de change de 332 millions d’euros en 2013. Les évolutions signifi catives de postes sont commentées dans les tableaux inclus dans cette annexe. Les comptes arrêtés au 31 décembre 2013 sont établis et présentés conformément aux dispositions du Plan Comptable Depuis le 1er janvier 2011, AXA applique la comptabilité de couverture de change sur les titres de participation. Depuis le 1er janvier 2005, AXA applique les règlements CRC 2002-10 relatifs à l’amortissement et la dépréciation des actifs (modifi é par les règlements CRC 2003-07 et CRC 2005- 09), et CRC 2004-06 relatif à la défi nition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ; leurs applications n’ont pas eu d’incidence sur les états fi nanciers de la Société. Conformément au règlement CRC 2008-15, les actions propres sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement. Au 31 décembre 2013, le nombre de titres en auto-détention, affectés à un objectif de couverture, s’élevait à 54. 079 actions, pour un montant de 0,8 million d’euros. L’application du règlement CRC 2008-15 du 4 décembre 2008 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés n’a pas eu d’incidence sur les états Tableau de synthèse des options et actions ou unités de performance attribuées en 2013 et 2012 aux membres du Comité de Direction rémunérés par la Société : Le détail des attributions d’options et actions ou unités de performance des mandataires sociaux fi gure en Partie 2 – Section 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du Document de Référence. Les immobilisations fi nancières sont représentées par les titres de participation ainsi que les créances rattachées à ces participations et par les autres immobilisations fi nancières Les immobilisations incorporelles comprennent les concessions, Les immobilisations corporelles comprennent les immeubles de placement ventilés entre les terrains et les constructions, ainsi que les agencements et installations. Les titres sont classés selon les critères suivants : ■ les titres de participation sont les titres représentant au moins 10 % du capital de la société émettrice ainsi que ceux dont la possession durable est estimée utile à la Société ; ■ les autres immobilisations fi nancières sont relatives aux titres représentant moins de 10 % du capital et ne constituant pas 368 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Le compte de résultat distingue les opérations courantes et les ■ les opérations courantes comprennent les dividendes, les produits des autres placements, les charges fi nancières, les charges d’exploitation ainsi que les résultats sur opérations ■ les opérations en capital comprennent les plus ou moins- values de cessions des titres de participation et des titres immobilisés de l’activité du portefeuille, les dotations et reprises de provisions pour dépréciation de ces titres et des créances qui y sont rattachées, les pertes et profi ts résultant des variations de change, les dotations et reprises de provisions pour risques et charges ainsi que les charges ■ les cessions de titres de participation sont évaluées selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré. Pour une meilleure lisibilité des comptes, les dotations aux provisions et reprises de provisions pour risque de change sont enregistrées en résultat de change ; de la même façon, les dotations et reprises de provisions pour risque de reversement d’impôt fi gurent directement en impôt. Les immobilisations incorporelles s’élèvent à 354 millions d’euros et comprennent essentiellement la marque AXA apportée par FINAXA lors de la fusion en 2005 qui a été évaluée à 307 millions d’euros sur la base des redevances de marques facturées aux fi liales du Groupe et aux Mutuelles AXA. Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition ou à leur valeur d’apport. Les constructions sont amorties suivant le mode linéaire sur cinquante ans et les travaux d’aménagement sont amortis linéairement sur cinq ans ou dix ans selon le cas. immobilisations fi nancières sont valorisées au coût d’acquisition ou à la valeur de l’apport. A la clôture de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé à la valeur d’inventaire, la plus faible de ces deux valeurs étant retenue au bilan. La valeur d’inventaire des titres de participation correspond à leur valeur d’utilité pour l’entreprise. Elle peut être déterminée soit en fonction des cours de bourse, soit en fonction des capitaux propres (y compris plus-values latentes), soit en fonction des perspectives de la fi liale. Ces analyses multicritères intègrent le caractère long terme de la détention des fi liales et excluent les éléments liés à la volatilité court terme des marchés. Il est ainsi procédé à une comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur d’utilité qui correspond à la valeur de ses actifs et de ses bénéfi ces attendus au titre des affaires en portefeuille et des affaires nouvelles, en tenant compte des perspectives futures de l’entité. La valeur des bénéfi ces futurs est estimée sur la base des calculs de l’European Embedded Value des activités « Vie, Épargne et Retraite » publiée par le Groupe ou des calculs similaires pour les autres activités. Pour les autres titres immobilisés, la valeur d’inventaire est le cours de bourse pour les titres côtés, et la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée s’il existe des risques A la clôture de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé à la valeur d’inventaire qui correspond à la valeur liquidative, s’il s’agit de SICAV et FCP, et au cours de bourse moyen du dernier mois de la clôture, pour les autres valeurs. Les charges à étaler correspondent aux frais d’émission d’emprunts qui sont étalés sur la durée de vie de l’emprunt considéré et au maximum sur 10 ans, dans le cas où l’emprunt La Société a émis deux emprunts obligataires subordonnés : ■ obligations 2,5 % échéance 1er janvier 2014 : sont en circulation au 31 décembre 2013, 9. 185. 581 obligations de valeur nominale 165 euros et de valeur de remboursement 230,88 euros. La prime de remboursement s’élève à ■ obligations 3,75 % échéance 1er janvier 2017 : sont en circulation au 31 décembre 2013, 6. 613. 129 obligations de valeur nominale 165,50 euros et de valeur de remboursement 269,16 euros. La prime de remboursement s’élève à Ces obligations ont été comptabilisées selon l’approche de l’opération unique. La prime de remboursement correspondant à la différence entre la valeur au pair de l’émission des emprunts et la valeur de remboursement n’a pas été constatée au passif du bilan lors de l’émission de l’emprunt. Les primes de remboursement sont amorties depuis 2002 jusqu’à la date d’échéance de l’emprunt selon la méthode des intérêts composés en retenant comme taux actuariel le taux permettant de reconstituer le paiement à terme de la prime de remboursement en supposant les deux emprunts émis le 1er janvier 2002, soit 2,84 % pour l’émission réalisée en 1999 et 3,29 % pour l’émission de 2000. La dotation de l’exercice s’élève à 111 millions d’euros, et la provision existante au 31 décembre 2013 à 1. 129 millions d’euros. Le solde non amorti de 165 millions d’euros fi gure en Les Assemblées Générales des porteurs des obligations convertibles AXA 2014 et 2017 se sont tenues le 11 janvier 2007 afi n de statuer sur l’introduction proposée d’une date limite de conversion fi xée au 26 janvier 2007, en échange du versement d’une soulte correspondant à la valeur de l’option I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I L’Assemblée Générale des porteurs des obligations convertibles 2014 a accepté la proposition. En conséquence, les porteurs des obligations qui n’avaient pas converti leurs titres au 26 janvier 2007, ont reçu 16,23 euros par obligation L’Assemblée Générale des porteurs des obligations convertibles 2017 n’a pas approuvé la proposition. Par conséquent, pour convertibles 2017, AXA a acheté, auprès d’une contrepartie bancaire et pour un coût équivalent à la soulte proposée aux porteurs d’obligations, des options d’achat sur les actions AXA assorties d’un mécanisme d’exercice automatique. Cette prime de 96 millions d’euros est étalée sur la durée résiduelle de cet emprunt, soit 10 ans. Le solde restant à amortir s’élève à 29 millions d’euros au 31 décembre 2013. Dans le cadre de l’actualisation des engagements sociaux, il a été procédé à l’évaluation des provisions supplémentaires à constituer en vue de couvrir les engagements de retraite futurs et indemnités de fi n de carrière. Le montant de cette évaluation a donné lieu au réajustement de la provision dont le montant total porté au passif du bilan s’élève désormais à 9 millions Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont ajustées au cours de clôture, avec comme contrepartie un compte d’écart de conversion actif lorsque la différence correspond à une perte latente, et d’écart de conversion passif dans le cas de gain latent. Ces comptes de régularisation n’entrent pas dans la formation du résultat, mais une provision pour risque de change est constituée pour appréhender les pertes latentes liées aux écarts de conversion actifs. Lorsqu’un prêt ou un emprunt génère une perte de change latente, mais qu’une couverture de change est mise en place, une provision à concurrence du risque non couvert est ■ swaps de taux d’intérêt : ces opérations sont enregistrées en appliquant la méthode des intérêts courus en distinguant d’une part, le résultat de l’opération principale faisant l’objet du swap, et d’autre part, le résultat net de l’opération de swap au compte de résultat et au bilan. En hors bilan, fi gurent les nominaux des swaps servant de bases aux ■ les produits dérivés qualifi és de couverture contre le risque de change (swap de change ou de devise, achat à terme de devise) sont comptabilisés en hors bilan comme un engagement réciproque de dettes et de créances. En matière d’options de devises, la prime payée lors de l’acquisition est inscrite à l’actif du bilan dans le compte « instruments de trésorerie ». Lors de l’exercice de l’option, la prime est comptabilisée en résultat. Il en est de même en cas de non- exercice de l’option à son terme. En cas de vente d’options, la perte latente fait l’objet d’une provision pour risques et charges. Les autres produits dérivés sont comptabilisés en hors bilan pour leur valeur nominale. Les moins values latentes résultant de la valeur de marché estimée de ces instruments fi nanciers donnent lieu à la constatation d’une provision pour perte de change lorsque la comptabilité de couverture ne peut être appliquée ; ■ produits dérivés sur actions : les droits d’options versés ou reçus sur actions sont inscrits en compte d’attente lors du paiement ou de l’encaissement des fonds. A la clôture de l’exercice, si l’option n’est pas levée, les droits reçus ne sont pas pris en compte en résultat, s’agissant d’un produit éventuel. Les droits versés feront l’objet d’une provision s’il apparaît probable compte tenu de l’évolution des marchés que cette option ne sera pas levée. Lors de l’exercice de l’option, cette dernière constitue un complément du prix d’acquisition du sous-jacent, et un complément du prix de vente en cas de vente de l’option. Les Titres Super Subordonnés à durée indéterminée sont classés en « Autres fonds propres » dès lors, que comme les actions ordinaires, il n’existe pas d’obligation contractuelle de remettre de la trésorerie ou un autre actif fi nancier. Les autres fonds propres comprennent les Titres Super Subordonnés (T.S.S.) à durée indéterminée qui s’élèvent à 6\. 165 millions d’euros contre 6. 360 millions d’euros en 2012, soit une diminution de 195 millions d’euros principalement liée 2.14 Provisions pour risques et charges La Société est tête de groupe d’un régime d’intégration fi scale ; à ce titre, la convention d’intégration fi scale prévoit que les économies d’impôts soient directement comptabilisées dans les comptes de la Société. Une provision pour risque de restitution des économies d’impôt est comptabilisée cependant, dès lors qu’il existe une forte probabilité que ces fi liales redeviennent bénéfi ciaires compte perspectives de résultats fi scaux futurs issus du processus de Ce poste comprend la marque AXA apportée par FINAXA lors de la fusion de 2005 et évaluée à 307 millions d’euros ainsi que 47 millions d’euros au titre de la capitalisation de coûts 370 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.2 Mouvements sur les immobilisations fi nancières (avant provisions) Créances rattachées à des participations (b) Titres immobilisés et autres immobilisations fi nancières (c) (a) L’augmentation nette de 491 millions d’euros s’explique principalement par : 619 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Mediterranean Holding dont 300 millions d’euros afi n de réduire son endettement et 207 millions d’euros au titre du fi nancement des activités en Turquie ; 60 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Asia pour le développement des entités détenues par cette dernière ; 168 millions d’euros au titre de la réduction de capital de Colisée Re réalisée suite à la remontée de numéraire liée à la cession du portefeuille de Mony. (b) La diminution nette de 91 millions d’euros résulte principalement du remboursement de prêts consentis à Société Beaujon pour 38 millions de livres sterling. (c) La diminution de 1. 305 millions d’euros est principalement liée aux appels de marge versés aux contreparties bancaires dans le cadre des contrats de collatéraux 3.3 Variation des provisions pour dépréciation des immobilisations fi nancières 3.4 État des créances ventilées par échéance Créances diverses et comptes courants des fi liales 3.5 Créances diverses et comptes courants des fi liales I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I À compter du 1er janvier 2007, les frais d’acquisition de titres de participation sont capitalisés (intégrés au prix de revient) et font l’objet d’un amortissement dérogatoire sur cinq ans. Il s’élève à 1. 372 millions d’euros, en hausse de 119 millions d’euros, dont 1. 318 millions d’euros au titre des résultats de change reportés compte tenu des principes de la comptabilité Le capital de la Société est composé de 2. 417. 865. 471 actions d’un nominal de 2,29 euros, soit un montant total de 5\. 536. 911. 928,59 euros au 31 décembre 2013. Ces actions ont toutes été entièrement souscrites et libérées et portent Variation des capitaux propres par rapport à la situation d’ouverture (a) Le dividende proposé au 31 décembre 2013 est soumis à l’Assemblée Générale du 23 avril 2014. Capitaux propres au 31 décembre 2012 Augmentation de capital réservée aux salariés Capitaux propres au 31 décembre 2013 Les autres fonds propres s’élèvent à 6. 165 millions d’euros contre 6. 360 millions d’euros en 2012. 372 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (a) La provision pour impôt différé de 384 millions d’euros à la fi n de l’exercice comprend une provision de 372 millions d’euros envers les fi liales du Groupe au titre du risque de restitution des économies d’impôt réalisées dans le cadre du régime d’intégration fi scale français. (b) Les dotations ou reprises concernent principalement des provisions au titre de pertes latentes sur dérivés. 3.11 Provisions pour risques et charges Amortissement des primes de remboursement des TSDI (titres subordonnés à durée indéterminée) Obligations subordonnées Convertibles 3,75 % 2017 Titre Subordonné Remboursable 8,60 % 2030 ($) Titre Subordonné Remboursable 7,125 % 2020 (£) Les dettes subordonnées s’élèvent à 8. 134 millions d’euros contre 6. 974 millions d’euros en 2012, cette hausse de 1\. 160 millions d’euros s’explique principalement par les émissions de dettes de janvier 2013 pour respectivement 1 milliard d’euros et 850 millions de dollars (639 millions d’euros) compensées en partie par le remboursement d’une dette subordonnée à durée indéterminée de 500 millions de dollars (381 millions d’euros) à la première date de call. Les TSDI sont des obligations à durée indéterminée. La Société détient l’option de différer le paiement des coupons sous certaines conditions. Néanmoins, ils doivent être payés dès que ces conditions sont levées ou lors de remboursement de l’instrument. En cas de différé prolongé, ces coupons restent juridiquement dus. De même, en l’absence de paiement de dividendes, les coupons non payés accumulés depuis des années entreront dans l’assiette des créances à rembourser lors d’une liquidation éventuelle. Ces instruments sont classés en dettes fi nancières sur la base de l’obligation contractuelle ainsi défi nie de payer les coupons. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 3.13 Emprunts et dettes fi nancières Dettes vis-à-vis des fi liales du Groupe Dépôts dans le cadre des contrats collatéraux Autres dettes et dettes fi scales et sociales (b) Les emprunts et dettes fi nancières s’élèvent à 11. 557 millions d’euros, contre 13. 354 millions d’euros au 31 décembre 2012, en baisse de 1. 797 millions d’euros dont 1 milliard d’euros au titre d’une dette Euro Medium Term Note arrivée à échéance en juin et 801 millions d’euros de diminution de l’encours de billets de trésorerie. (a) Les dettes sur immobilisations, 129 millions d’euros recouvrent les augmentations de capital émises par des entités mais non encore appelées, dont AXA Life Europe pour 75 millions d’euros et AXA Reinsurance Ireland pour 54 millions d’euros. (b) Dont 203 millions d’euros de charges à payer. compte est la contrepartie des effets positifs de change liés à la réévaluation des dettes et créances libellées en devises au cours de clôture en hausse par rapport à 2012 compte tenu principalement de l’effet favorable du dollar sur les dettes. 4\. NOTES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT ■ Jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration 1. 300 k€ ■ Autres rémunérations (nettes de refacturations) L’effectif de la Société est de 3 salariés ou dirigeants-mandataires sociaux à la clôture de l’exercice. 374 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I * Un signe positif traduit un profi t d’impôt. (a) Les dividendes reçus de titres de participation suivent le traitement fi scal du « régime mère-fi lle » et sont exonérés. d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal et 88 millions d’euros liés à une créance de carry back partiellement compensés par la dotation à la provision pour risque de reversement d’impôt de 102 millions d’euros et le paiement de la nouvelle taxe de 3 % sur les dividendes versés aux actionnaires 5.1 Synthèse des engagements hors bilan Lignes et lettres de crédit (autorisées et non tirées) Engagements de rachat de titres et d’obligations Dont garanties fi nancières données au profi t d’entités du Groupe Prime de remboursement des obligations convertibles subordonnées (cf. § 2.9 de cette annexe) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 5.2. Engagements au titre de pactes AXA a conclu un protocole d’accord avec BNP Paribas. Ce protocole fait l’objet d’une description ci-dessous : Protocole avec le groupe BNP Paribas AXA et BNP Paribas ont conclu le 5 août 2010, après autorisation du Conseil d’Administration d’AXA le 3 août 2010, un protocole d’accord destiné à remplacer le protocole alors en vigueur datant du 15 décembre 2005. Dans le cadre de ce nouveau protocole, tout comme dans le précédent, les parties se sont consenties des options d’achat réciproques en cas de changement de contrôle inamical de Conclu pour une période initiale de trois ans à compter du 5 août 2010, le protocole est renouvelable ensuite par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an chacune, sauf dénonciation par l’une des parties avec un préavis de trois Le protocole a fait l’objet d’une publicité par l’Autorité des marchés fi nanciers le 9 août 2010. Par avenant en date du 17 mars 2014, AXA et BNP Paribas ont convenu d’un commun accord de résilier, avec effet immédiat, leur protocole conclu le 5 août 2010. La société est principalement exposée par ses activités sur les marchés fi nanciers aux risques de taux et de change. Le tableau suivant présente une estimation de la variation de la juste valeur des dettes, des prêts et des instruments de couverture en cas de hausse de 1 % de la courbe des taux d’intérêts ou d’une dépréciation de l’euro de 10 %. (b) Dérivés éligibles ou non à la comptabilité de couverture. (1) Une hausse des taux d’intérêt de 100 pdb induit une amélioration de la juste valeur de la dette de 4,3 %, une amélioration de la juste valeur des dérivés de 6,4 % et une dégradation de - 0,7 % s’agissant des prêts. (2) Une dépréciation de l’euro de 10 % engendre une dégradation de la juste valeur des dettes de - 3,2 %, une dégradation de - 20,5 % s’agissant des dérivés ainsi qu’une amélioration de celle des prêts de 1,8 %. Les informations sur les justes valeurs présentées doivent être utilisées avec précaution : dans la mesure où ces estimations découlent de l’utilisation de paramètres aux dates de clôture tels que taux d’intérêts et spreads, ces paramètres étant appelés à fl uctuer dans le temps ; et du fait de la multiplicité des approches possibles pour ces calculs. Les éléments pris en compte pour le calcul de la juste valeur des dettes de fi nancement sont les données de marchés à la clôture de la période en tenant compte des taux de marchés par devise, du spread moyen d’AXA par maturité et pour les principales devises, en distinguant les dettes subordonnées et les dettes «senior» et des options incluses dans les contrats d’émission, telles que les options de remboursement à la main La présentation de cette annexe n’omet pas l’existence d’un engagement signifi catif ou qui pourrait le devenir dans le futur. 376 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Entreprises liées (montant net des provisions pour dépréciation) (en millions d’euros) ■ AXA Japan Holding Company Limited ■ AXA Equity & Law Plc Charges et produits fi nanciers concernant les entreprises liées Aucune des transactions entre parties liées, en cours à la date d’arrêté ou ayant eu des effets sur l’exercice, ne présente les homologuant les règlements ANC n° 2010-02 et 2010-03. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I (Exercice clos le 31 décembre 2013) En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : ■ le contrôle des comptes annuels de la société AXA SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justifi cation de nos appréciations ; ■ les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I – Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice. II – Justifi cation de nos appréciations En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : ■ les actifs fi nanciers sont évalués selon les règles applicables à chaque catégorie décrites en annexe aux comptes au paragraphe 2.5. Nous nous sommes assurés du caractère approprié des tests de dépréciation mis en œuvre en fonction de la situation des placements et de la volatilité des marchés fi nanciers, et nous avons apprécié le caractère raisonnable des provisions ainsi estimées. Concernant les participations, dont les dépréciations sont déterminées en fonction de leur valeur d’utilité et de l’intention de détention, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille et obtenu confi rmation de l’intention de détention ; ■ conformément aux principes mentionnés dans l’annexe au paragraphe 2.9, les primes de remboursement relatives aux obligations convertibles en actions émises par la société sont provisionnées à la clôture dès lors que le cours de l’action est inférieur à la valeur actualisée de remboursement de l’obligation. Nous avons vérifi é le caractère raisonnable des hypothèses retenues dans le modèle de calcul utilisé, au regard de la volatilité du marché de l’action et de l’échéance des emprunts obligataires convertibles ; 378 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ■ les instruments dérivés utilisés par votre société sont évalués selon les règles décrites dans le paragraphe 2.12 de l’annexe. Nous nous sommes assurés que l’application, le cas échéant, de la comptabilité de couverture a fait l’objet d’une documentation. Dans les autres cas, nous avons vérifi é que les pertes latentes ont fait l’objet de provisions adéquates. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Vérifi cations et informations spécifi ques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifi cations spécifi ques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation fi nancière Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de votre et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 20 mars 2014 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VI EMBEDDED VALUE GROUPE Les informations sont présentées dans le rapport «Embedded Value 2013» disponible sur le site Internet du Groupe AXA dans la rubrique Relations investisseurs / Résultats et rapports fi nanciers / Présentation des résultats. 380 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Conformément aux dispositions des articles L.225-102- 1 et R.225-104 et suivants du Code de commerce, fi gurent ci-après des informations sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales, sociétales et Des informations complémentaires sur la politique et les pratiques du Groupe AXA en tant qu’entreprise responsable sont disponibles dans le « Rapport d’Activité et de Responsabilité d’Entreprise », dans le « Rapport des Données Sociales », ainsi que sur le site Internet du Groupe AXA (www.axa.com), notamment sous l’onglet « Entreprise Responsable ». Audit, certifi cation, évaluation et notations PricewaterhouseCoopers Audit, l’un des Commissaires aux comptes d’AXA SA, présente dans son rapport d’examen fi gurant à la fi n de la présente annexe une attestation de présence sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées présentées dans le rapport de gestion de la Société établi au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en application des dispositions de l’article L.225-102- 1 du Code du commerce ainsi que son rapport d’assurance modérée sur une sélection d’entre elles. Les performances du Groupe AXA en matière sociale et sociétale ont aussi été évaluées par des agences de notation spécialisées. Le Groupe se classe au-dessus de la moyenne de son secteur et est inclus dans les principaux indices éthiques Les scores Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance En 2012, le Groupe AXA a rejoint deux initiatives majeures dans le domaine de la Responsabilité d’entreprise : (1) l e Groupe est fondateur et signataire des Principes pour l’Assurance Responsable (PSI : Principles for Sustainable Insurance) des Nations Unies, une initiative dans laquelle les signataires s’engagent volontairement à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans l’activité d’assurance, (2) l e Groupe a signé les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies (UN PRI), une initiative dans laquelle les signataires s’engagent volontairement à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs décisions d’investissement. AXA Investment Managers et AllianceBernstein étaient déjà membres des Principes pour l’Investissement Responsable AXA s’investit en tant qu’employeur responsable, faisant de l’engagement des collaborateurs un élément crucial de sa stratégie d’entreprise. Pour y parvenir, AXA s’est efforcé de créer un environnement de travail fondé sur les valeurs d’AXA, promouvant la diversité et l’égalité des chances, suscitant la participation des employés, encourageant le développement professionnel et favorisant le bien-être des employés. Pour des informations complémentaires et plus détaillées, notamment sur les initiatives locales, consultez le « Rapport des Données Au 31 décembre 2013, l’ensemble du personnel d’AXA représentait 112. 869 salariés (en CDI ou CDD), en légère Par ailleurs, la répartition géographique du personnel salarié d’AXA en 2013 était la suivante : 65 % en Europe (66 % en 2012), 20 % en Asie-Pacifi que (19 % en 2012), 12 % dans les Amériques (12 % en 2012) et 3 % en Afrique (3 % en 2012). AXA a continué à recruter en 2013 et a embauché plus de 16\. 500 employés, dont près de 4. 800 commerciaux. Parmi ce total d’embauches, près de 400 étaient des réembauches. Une communication effi cace entre les collaborateurs et le management ainsi qu’un dialogue social constructif contribuent à apporter la stabilité nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’entreprise. C’est pourquoi les sociétés du Groupe AXA s’organisent pour dialoguer de façon régulière avec le personnel ou ses représentants. AXA s’est également doté d’un Comité Européen de Groupe (CEG), dont les missions vont au-delà des obligations réglementaires en vigueur. Le CEG réunit les représentants du personnel des principales entités d’AXA en Europe. Il a pour but le partage régulier d’informations, le dialogue et l’échange sur les questions stratégiques, économiques et sociales du Groupe. En juin 2009, l’accord du Groupe CEG (disponible sur www. axa.com) a été conclu afi n de garantir un bon niveau de dialogue social. AXA organise deux assemblées plénières du CEG par an ainsi que des sessions mensuelles auxquelles participent 12 membres du CEG afi n d’échanger sur le marché du travail et le développement économique dans chaque pays. La majorité des employés du Groupe sont couverts par l’accord-cadre CEG. Les sociétés du Groupe ne fi gurant pas dans le champ d’application du CEG ont aussi élaboré des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES accords de dialogue social, mais ceux-ci ne sont pas gérés au niveau du Groupe. De manière plus générale, au-delà des frontières européennes, le Groupe veille à ce que ses employés soient équitablement représentés dans tous ses grands pays d’implantation. Parallèlement à l’action du CEG, de nombreux accords issus de négociations collectives locales ont été L’accord mentionné ci-dessus prévoit un certain nombre de mesures en faveur des collaborateurs en cas de changements organisationnels majeurs ayant des conséquences sur l’emploi. AXA applique les principes suivants pour guider ses différentes entités européennes dans leur gestion locale : ■ AXA s’engage, au moment d’aborder des réorganisations réglementations locales, à consulter les collaborateurs et le cadre d’un processus d’information et de consultation, les informations fournies par AXA incluront le cas échéant des informations sur de possibles solutions ■ en tenant compte des intérêts des collaborateurs, clients et actionnaires, AXA s’engage à s’efforcer de maximiser les opportunités de redéploiement internes et, le cas échéant, externes pour tous les collaborateurs concernés par des ■ AXA fera en particulier son possible pour éviter le recours aux licenciements et aux transferts collectifs en recherchant autant que possible d’autres approches ; ■ lorsque le recours à la mobilité géographique est nécessaire, celle-ci doit, de manière prioritaire, être offerte aux salariés volontaires et être gérée de façon à ce que leur intégration dans un nouvel environnement se déroule dans les meilleures ■ AXA s’engage à reconnaître certaines personnes comme représentants des salariés et à respecter leurs libertés, droits et rôles qui résultent des législations nationales et, le cas échéant, des conventions en vigueur dans les entités ■ conscient du fait que la formation est un investissement important tant pour les salariés que pour le Groupe, AXA s’engage à mettre en œuvre une culture d’apprentissage et ■ AXA condamne toute discrimination fondée sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques, les caractéristiques génétiques, les handicaps, les orientations sexuelles, la langue, la religion ou les convictions, l’appartenance ou En outre, AXA, UNI Europe Finance et tous les représentants des syndicats français ont signé un accord-cadre portant sur l’anticipation des changements au sein des sociétés du Groupe AXA situées dans l’Union Européenne. Cet accord, négocié au sein du CEG, met en place une approche de dialogue social dont l’objectif est de mieux anticiper les changements au sein du secteur pour adapter les compétences des employés aux besoins futurs et ainsi protéger leurs emplois. Selon le CEG, cet accord est unique dans le secteur de l’assurance. Il représente une véritable chance pour sécuriser l’avenir de AXA a lancé sa nouvelle politique de mobilité au sein de ses entités principales pour rendre les besoins « métier » immédiatement visibles via un système global d’annonces de postes à pourvoir dans le Groupe et faciliter les transferts afi n d’adapter les ressources aux priorités professionnelles d’AXA. En 2013, et dans le prolongement des déploiements de 2012 aux États-Unis et en Allemagne, AXA France, AXA Banque France, le siège d’AXA à Paris, Family Protect, AXA Global P&C en France et AXA Espagne ont lancé une extension du processus de mobilité avec l’intention d’y intégrer une plate- La mobilité internationale est restée stable avec environ 600 mobilités en 2013. Les objectifs principaux de la mobilité internationale restent le déploiement et le développement d’expertises clés et de compétences de leadership dans les marchés matures et à forte croissance. Le récemment créé Centre d’Expertise de la Mobilité Internationale (CEMI France - avril 2012) apporte son soutien et son expertise à 75 % des collaborateurs d’AXA en mission internationale dans le Groupe. Le CEMI entend élargir sa portée géographique et inclure d’autres régions en 2014. En 2013, une révision des politiques de mobilité internationale a été mise en place et déployée dans tout le Groupe. L’objectif était de segmenter les politiques afi n de mieux prendre en compte la diversité des types de missions à l’international, à la fois pour les individus mais aussi pour le métier et afi n d’apporter un support adapté aux différents types Temps de travail et environnement de travail Une des priorités du Groupe en matière de Diversité et d’Inclusion (D&I) depuis quelques années était de créer et lancer un cadre de référence afi n de construire les fondations d’une culture du travail agile avec l’objectif d’attirer et retenir des talents divers. Le département D&I du Groupe, les Ressources Humaines, la gestion immobilière, le département IT et le département d’Excellence Opérationnelle ont collaboré sur ce sujet. Le cadre offre une gamme de bonnes pratiques, tant interne qu’externe et une boîte à outils pour aider les entités à mettre en œuvre les modalités du travail agile. Plusieurs initiatives sont mises en place dans de nombreuses entités d’AXA dans lesquelles le travail agile est devenu la priorité en 2013. Cela a entraîné une amélioration de la confi ance des salariés, de leur satisfaction au travail ainsi que de leur productivité. La qualité et l’effi cacité au travail ont donc été renforcées tout en permettant une réduction de l’empreinte 382 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES La politique de rémunération d’AXA a pour objectif d’attirer, de développer et de retenir les meilleurs talents en s’assurant (1) que les niveaux de rémunérations sont compétitifs par rapport au marché, (2) que l’équité interne implique une différentiation des performances individuelles et collectives et (3) que les montants versés sont raisonnables et alignés avec les résultats Par conséquence, les niveaux de rémunération tiennent compte des conditions locales du marché en parallèle des résultats fi nanciers et opérationnels de l’Entreprise. La gestion de la performance est un composant clé de la politique globale de rémunération qui encourage et reconnaît En 2013, les dépenses totales de rémunération atteignent 7,62 milliards d’euros, ce qui correspond à une baisse de 1,6 % par rapport à 2012. Sur une base comparable de taux de change, les dépenses totales de rémunération augmentent Un certain nombre d’avantages forment une part signifi cative de la proposition totale de rémunération. Chez AXA, la nature exacte des avantages dépend surtout du contexte local, et les régimes de prestations sociales peuvent varier de façon signifi cative d’un pays à l’autre, refl étant des niveaux différents d’avantages sociaux et des cadres fi scaux et juridiques variés. La politique d’AXA est de viser un régime à la médiane du marché concerné et d’encourager les systèmes à avantages fl exibles. Cela permet aux employés de choisir l’ensemble d’avantages qui leur paraît le plus intéressant. Les avantages doivent comprendre une couverture d’assurance compétitive (dont la nature et le type peuvent varier selon les entités et leurs contraintes locales). Dans tous les cas, les obligations locales minimales sont respectées et généralement largement dépassées pour une large majorité d’employés à À travers son programme « Sharep lan », le Groupe encourage ses employés à devenir actionnaires d’AXA. Proposée dans le monde entier depuis 1994, l’opération « Sharep lan » offre chaque année aux employés d’AXA une opportunité de souscrire à des actions AXA à des prix préférentiels. En 2013, cette offre a été proposée dans 38 pays et 22\. 000 employés d’AXA ont participé au programme pour un montant total de 293 millions d’euros. Au 31 décembre 2013, les employés d’AXA détenaient environ 7,03 % des actions en circulation et 9,10 % des droits de votes. AXA favorise la Diversité et l’Inclusion (D&I) en créant un environnement de travail dans lequel tous les employés sont traités avec respect et dignité et où les différences individuelles sont valorisées. AXA favorise l’égalité des chances dans tous les aspects de l’environnement de travail. AXA est opposé à toute forme de discrimination injuste ou illégale et n’accepte aucune discrimination, qu’elle soit fondée sur l’âge, la nationalité, l’origine ethnique, le sexe, la préférence sexuelle, la religion, le Des outils d’apprentissage en ligne et des sessions avec présence physique ont été mis en place avec succès dans tout le Groupe pour favoriser une meilleure connaissance des diversités culturelles et des préjugés inconscients. L’égalité des sexes est toujours une des priorités d’AXA. La première conférence AXA Women a eu lieu en septembre 2013 afi n d’identifi er comment AXA peut continuer d’améliorer la diversité des genres à tous les niveaux de l’organisation, et encourager le développement professionnel des femmes. Le Comité Exécutif du Groupe ainsi que 115 cadres dirigeants, hommes et femmes venant de 35 entités d’AXA dans le monde, ont participé à cet événement. Au total, AXA compte au niveau mondial 52,5 % de femmes et 47,5 % d’hommes. AXA encourage également et soutient l’intégration de collaborateurs atteints d’un handicap. En France, le nombre d’employés atteints d’un handicap était de 767 en 2013. Toutes les entités ont lancé des initiatives pour mettre en place des politiques locales ainsi que des bonnes pratiques adaptées aux spécifi cités de leur secteur et de leur environnement local. Le taux d’absentéisme total reste stable en 2013 à un niveau de 4,7 %. La proportion des absences liées à la maladie a baissé tandis que la proportion des absences pour congé de maternité a augmenté. Opérant dans le secteur des services fi nanciers et avec un taux d’absentéisme total lié à des accidents de travail de 0,1 %, le Groupe AXA ne mesure pas au niveau global la gravité, la sévérité et la fréquence des accidents de travail. Néanmoins, des systèmes et processus peuvent être mis en œuvre localement pour répondre aux législations sur la santé, la Par exemple AXA Mexique a lancé « AXA Lifestyle », un programme à valeur ajoutée pour le bien-être afi n d’aider ses employés à identifi er les risques potentiels en matière de santé le plus tôt possible et à contrôler les dépenses en matière de santé. Ce programme offre aux employés la possibilité de faire une évaluation des risques de santé ainsi qu’un bilan de santé annuel, suivi par un programme de nutrition, des cours de gestion du stress et des activités sportives. En 2013, 98 % des employés d’AXA Mexique ont suivi ce programme. D’un point de vue métier, ce programme aide également la fi liale à identifi er les patients à risque et à mettre en place un protocole Avec les années, AXA a élaboré un cadre pour identifi er et mesurer les risques opérationnels résultant de dysfonctionnements résultant d’événements externes. Veiller à la mise en place d’une méthode appropriée pour circonscrire ces risques dans l’ensemble du Groupe est une des fonctions essentielles des services de gestion des risques. S’agissant de ses pratiques vis-à-vis de ses salariés, AXA s’est doté d’indicateurs mesurant les principaux risques en matière de Ressources Humaines I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I systématiques de la structure organisationnelle, des enjeux et de ses postes clés. Le processus est conçu pour identifi er le potentiel des personnes clés, en prenant en compte leur performance et leur comportement de leader. Cela permet également de développer un vivier de talents solides pour rechercher les meilleures ressources humaines partout dans Un standard de gestion des performances a été établi pour veiller à ce que la politique de rémunération, fondée sur les performances et l’évaluation des besoins en formation soit conduite de manière effi cace. Au cours de l’année 2013, 64\. 500 collaborateurs ont utilisé la plate-forme PeopleSoft pour la gestion de la performance (38. 000 collaborateurs en 2010). Le Groupe a également déployé la plate-forme d’évaluation multidimensionnelle de performance « AXA 360 » à la disposition de toutes les entités. Un total de 1. 750 cadres et managers ont bénéfi cié de ce processus. De plus en 2013, un projet de « Global Banding » a été lancé afi n d’identifi er des groupes cohérents d’employés possédant des niveaux comparables d’impact et de compétences, de renforcer l’affi liation globale et de mieux harmoniser la façon de gérer et développer le potentiel de chaque collaborateur d’AXA à tous les niveaux et partout dans le monde. « MARQUE EMPLOYEUR » ET DIPLÔMÉS En 2013, AXA a été classé 71e dans le Top 100 du classement Universum Global des employeurs les plus attractifs auprès des étudiants d’écoles de commerce et 1er parmi les compagnies De plus en 2013, 115 diplômés à haut potentiel ont été recrutés dans le monde au travers de Graduate Programs. Depuis 2012, AXA a lancé avec succès son « Global Graduate Program » et a recruté des diplômés dans les départements gestion des risques, actuariat et fi nance dans lesquels l’activité a généré des besoins de recrutement. L’objectif de ce programme est d’attirer et retenir les talents à haut potentiel et les encourager à acquérir les compétences nécessaires qui leur permettront de devenir les futurs dirigeants d’AXA. En 2013, après deux mois de communication ciblée dans des écoles et universités sélectionnées en Asie et en Europe, 855 formulaires de candidatures ont été reçus (comparé à 320 en 2012). Le programme, d’une durée de 24 à 30 mois, propose aux diplômés un contrat local en CDI, un programme d’intégration de qualité comprenant une conférence autour des différents métiers d’AXA au siège mondial à Paris, et l’opportunité d’une rotation à l’international dans une autre entité d’AXA. L’objectif pour le diplômé est de retourner dans son entité d’origine à la suite de sa mobilité à l’international. A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES (« Human Resources Key Risk Indicators »), afi n de contribuer à un environnement de travail plus sûr et adapté pour ses développement des compétences se sont maintenus à un niveau élevé, avec 86,5 % de ses employés ayant suivi au moins une formation au cours de l’année. Plus important encore, le nombre moyen de jours de formation par employé est à 3,3 jours par an. En 2013, le Groupe AXA a continué le déploiement d’une entités d’AXA autour de la bannière « Learning@AXA ». Cinq initiatives ont été lancées, dans le cadre de ce déploiement, avec comme objectifs (1) le renforcement des compétences techniques, (2) le développement de la sensibilité métier chez les non-spécialistes pour promouvoir une collaboration entre les différentes fonctions et renforcer l’adhésion des employés à travers une expérience d’accueil et d’intégration cohérentes, (3) l’amélioration du développement des cadres dirigeants à partir du vivier de talents d’AXA, (4) le développement de la capacité des cadres dirigeants à avoir un impact plus positif sur l’organisation et à mener à bien les changements nécessaires, et (5) l’alignement des principales pratiques de gestion, permettant ainsi une mutation culturelle souhaitable. les équipes du département Learning and Development ont joué un rôle clé dans l’engagement d’AXA pour l’innovation, la culture digitale et les multi-accès en développant des programmes tels que « AXA Digital Leaders ». Ces programmes sont destinés aux cadres dirigeants afi n de leur donner des bases communes pour mieux comprendre comment les nouvelles technologies vont transformer le métier et comment les clients prennent connaissance des produits De plus, une structure de l’Entreprise, « AXA University », est chargée d’offrir aux responsables d’AXA un lieu d’échange sur les défi s du Groupe et les pratiques du leadership. Les programmes de formation sont élaborés autour de deux thèmes généraux : (1) des « universités » professionnelles (qui forment aux compétences techniques spécifi ques pour des secteurs professionnels tels que la fi nance, le risque, humaines et le marketing) et (2) des expériences consacrées au développement des capacités de leadership des responsables L’indice Dow Jones de Développement Durable pour « développement du capital humain » (avec 34 points au- dessus de la moyenne de son secteur d’activité) et sur la dimension « attraction et rétention des talents » (avec 29 points au-dessus de la moyenne de son secteur d’activité). GESTION DES PERFORMANCES ET DES TALENTS (Organization and Talent Review, ou OTR), qui sont des revues 384 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DONNÉES SOCIALES 2013 – GROUPE AXA Effectifs (nombre de personnes) au 31 décembre Équivalent Temps Plein (effectifs convertis en équivalent temps plein) ETP moyen du personnel salarié non-commercial Effectif total du personnel salarié (CDI et CDD) Effectif du personnel salarié en CDD ETP moyen du personnel salarié commercial ETP moyen de l’effectif temporaire non salarié Nombre de collaborateurs atteints d’un handicap – concerne seulement I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Évolution de l’emploi (entrées versus départs) Évolution de l’emploi (entrées versus départs) ■ Nombre de CDD convertis en CDI ■ Nombre de réembauches au sein du Groupe ■ Nombre d’entrées à l’issue d’opérations de fusion et acquisition ■ Nombre de départs liés à la retraite/préretraite ■ Nombre de départs liés à un transfert d’activité (c) ■ Nombre de départs liés à un autre motif Évolution de l’emploi (entrées versus départs) ■ Nombre de CDD convertis en CDI ■ Nombre de réembauches au sein du Groupe ■ Nombre d’entrées à l’issue d’opérations de fusion et acquisition ■ Nombre de départs liés à la retraite/préretraite ■ Nombre de départs liés à un transfert d’activité (c) ■ Nombre de départs liés à un autre motif Mouvements du personnel salarié en CDD Évolution de l’emploi du personnel salarié non-commercial ■ Nombre de fi ns de contrats à durée déterminée Évolution de l’emploi du personnel salarié commercial ■ Nombre de fi ns de contrats à durée déterminée 386 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Taux de mobilité du personnel salarié Taux de turnover du personnel salarié ■ Autres raisons (retraites/préretraites et aux autres motifs de départs) Taux de turnover du personnel salarié non-commercial ■ Autres raisons (retraites/préretraites et aux autres motifs de départs) Taux de turnover du personnel salarié commercial ■ Autres raisons (retraites/préretraites et aux autres motifs de départs) ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Masse salariale brute du personnel salarié non-commercial ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Masse salariale brute du personnel salarié commercial ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Nombre moyen de jours de formation par salarié Nombre de jours de formation du personnel salarié (e) Pourcentage du personnel salarié ayant reçu au moins une formation I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Nombre moyen de jours travaillés par an Nombre moyen d’heures travaillées par semaine ■ Pourcentage du personnel salarié non-commercial à temps partiel ■ Pourcentage du personnel salarié commercial à temps partiel ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité/paternité Taux d’absentéisme du personnel salarié non-commercial ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité/paternité Taux d’absentéisme du personnel salarié commercial ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité/paternité Note de procédure : les données sociales communiquées ici sont issues d’un processus de reporting défi ni par un protocole associé à une liste de défi nitions des indicateurs communs à l’ensemble du Groupe. Ce processus est mis à jour et communiqué à l’ensemble des entités chaque année. Les indicateurs couvrent l’ensemble des entités du Groupe soit 286 entités, pouvant faire l’objet de regroupements. Ce périmètre est mis à jour chaque année. Il évolue potentiellement en fonction des acquisitions et des cessions d’activité. Sauf mention contraire les indicateurs couvrent la période du 01/01/2013 au 31/12/2013. Les évolutions sont mesurées en taux de variation entre 2012 et 2013 à périmètre courant. Les valeurs sont fournies par des correspondants locaux dans chaque entité à l’aide d’un outil informatique dédié au reporting social et accessible par l’ensemble des entités depuis l’année 2009. Des contrôles de cohérence sont réalisés pendant la collecte. Aucune estimation ni extrapolation n’a été effectuée sur les données. Concernant les données publiées sous forme de ratio et de pourcentage : les numérateurs et dénominateurs sont réalignés pour chaque calcul afi n d’exclure toute entité dont une partie des données est manquante. (a) Personnel salarié comprend les salariés commerciaux et non-commerciaux en CDI, sauf mention contraire. (b) L’augmentation du nombre de stagiaires est liée à l’amélioration des capacités de reporting au niveau local. (c) Personnel salarié ayant contractuellement quitté AXA suite à un transfert ou suite à une cession d’activité à une société externe. L’employé n’est plus contractuellement (d) Concernant la défi nition des coûts salariaux du personnel, ceux-ci incluent la rémunération fi xe, la rémunération variable, les cotisations patronales et le cas échéant la participation et l’intéressement 59. Elle exclut la rémunération en capital (stock-options, unités de rendement, actions attribuées en fonction de la performance, (e) L’augmentation du nombre moyen de jours de formation par salarié commercial est liée principalement à l’amélioration des capacités de reporting de l’entité AXA 388 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES ■ consommation de papier bureau (Kg/ETP) : - 45 % ; AXA s’engage à réduire son impact direct sur l’environnement en gérant activement sa consommation d’énergie, de papier et d’eau, ainsi que ses émissions de CO2 et ses déchets. Le Groupe est également conscient du rôle qu’il peut jouer en sensibilisant ses partenaires aux enjeux écologiques, en améliorant la compréhension des risques environnementaux globaux et en s’engageant dans la lutte contre le changement En réponse à la législation « Grenelle 2 », le Groupe AXA précise que son activité, qui se concentre sur les services fi nanciers, ne génère pas d’impact direct majeur sur l’environnement. Le Groupe compte cependant plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement, mais celles-ci ne sont pas à l’origine d’émissions signifi catives dans l’air, l’eau et le sol, les rejets de CO2 constituant le principal enjeu environnemental d’AXA. Les activités et installations ne sont pas non plus de nature à générer des émissions sonores ou olfactives ; le Groupe n’a d’ailleurs eu connaissance d’aucune plainte liée à ce type de nuisances. L’activité d’AXA et son utilisation des sols ne suscitent pas non plus à notre connaissance de menaces signifi catives ni pour la biodiversité ni pour les ressources hydriques car la consommation d’eau est majoritairement limitée à la consommation des collaborateurs du Groupe. L’utilisation des sols se limite à l’espace où nous avons construit nos bâtiments (représentant environ 24 % de la surface totale occupée). En 2013, les 576. 165 m2 d’espaces verts utilisés par AXA contribuent à notre échelle à la préservation de la Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre émis par AXA (via la consommation de combustibles fossiles et d’électricité). Concernant les déchets produits par AXA, les plus nocifs sont ceux issus du matériel électronique. Quant au poste papier, il constitue la plus importante consommation de matière première. Les processus de reporting et de management environnemental d’AXA se concentrent donc sur la consommation d’énergie, d’eau et de papier, ainsi que sur En 2013, l’équipe Responsabilité d’Entreprise du Groupe et les équipes opérationnelles (achats, systèmes d’information, marketing, RH) ont travaillé étroitement pour défi nir des objectifs 2020 ambitieux, qui orientent le Groupe vers une stratégie environnementale plus engagée et intégrée. Ainsi, AXA a défi ni un nouvel objectif global pour la période 2012- ■ 25 % de réduction sur les émissions de CO2 par ETP. Cet objectif se répartit de la manière suivante : ■ consommation d’énergie (kWh/ETP) : - 35 % ; ■ déplacements professionnels en voiture (km/ETP) : - 15 % ; ■ déplacements professionnels en avion et en train (Km/ETP) : ■ consommation de papier marketing et distribution À l’horizon 2020, le Groupe s’est également fi xé deux objectifs qui ne sont pas liés aux émissions de CO2 : ■ assurer que 95 % du papier consommé provienne de sources recyclées ou garantes d’une gestion durable ; ■ réduire de 15 % la consommation d’eau. Réseau, outils et périmètre du reporting Afi n de mesurer son empreinte environnementale, l’équipe Responsabilité d’Entreprise du Groupe anime un réseau d’environ 300 collaborateurs et managers environnementaux dans les entités. En se basant sur un outil de reporting interne permettant aux entités de s’évaluer, le réseau veille à ce que, chaque année, les objectifs de réduction de l’empreinte environnementale progressent. Ces managers analysent alors les indicateurs, identifi ent les objectifs de performance et font la promotion des meilleures pratiques. Afi n de compléter ces plans d’actions, certaines entités ont mis en place une large variété de projets visant à sensibiliser et former les employés aux questions et risques environnementaux (ex. déjeuners pédagogiques, conférences, etc.). Au niveau du Groupe, AXA organise un événement annuel, la Semaine de la Responsabilité d’Entreprise, déployé par toutes les entités locales. L’environnement est un des sujets clés lors de cet De plus, une enquête transport annuelle, déployée dans 41 pays et dans 22 langues, permet d’estimer les quantités de CO2 émises par les trajets domicile-bureau des collaborateurs et permet également de sensibiliser les employés à des modes La consommation d’énergie d’AXA par ETP a légèrement baissé de 1 % en 2013 par rapport à 2012. Une des principales raisons de la légère diminution de cet indicateur est qu’AXA a décidé d’inclure le refroidissement des data centers externalisés dans son périmètre. Divers phénomènes climatiques ont également touché les entités de manière inégale dans le monde (températures volatiles, typhons…). Cependant, toutes les entités AXA ont réalisé d’importants progrès dans la réduction de leur consommation énergétique et dans l’amélioration de la qualité de leurs données. Par exemple : ■ AXA Suisse a mis en place une stratégie de construction axée autour d’un programme d’effi cacité énergétique, via le regroupement des bâtiments et Flexwork. Les résultats sont très positifs car certains sites ont réduit de 60 % leur ■ certaines entités ont également mis en place une politique de réduction énergétique offi cialisée par l’obtention de certifi cats environnementaux (ex. AXA France, AXA UK, AXA I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES ■ le choix de bâtiments plus effi caces énergétiquement lors de déménagements (ex. AXA Assicurazioni, AXA Germany). introduit un standard environnemental minimum afi n de garantir l’achat de papiers respectueux de l’environnement. De plus, AXA Technology Services poursuit une stratégie Green IT basée sur le refroidissement des serveurs, sur une consolidation et une virtualisation des data centers, sur le refroidissement des PC et sur un meilleur management Les locaux d’AXA consomment de l’électricité (75 % de la surface occupée), du gaz (17 % de la surface occupée) du fi oul/vapeur (6 % de la surface occupée) et de l’eau glacée (2 % de la surface occupée). A noter que la proportion d’énergie renouvelable consommée s’élève à 39 %. ÉMISSIONS DE CO2 : TRANSPORT, PAPIER ET ÉNERGIE Les rejets de CO2 par ETP d’AXA liés aux consommations d’énergie, de papier et aux déplacements professionnels (avion, train, voiture) ont baissé de 7 % entre 2012 et 2013. 57 % des émissions de CO2 du Groupe proviennent des consommations d’énergie, 21 % des déplacements professionnels, 15 % de la fl otte de véhicules AXA et 7 % du papier. Alors que de multiples entités locales se sont dotées de normes d’émissions de gaz à effet de serre pour leurs fl ottes de véhicules au fi l des ans, le Groupe a fi xé, en 2010, un socle commun de consignes (déployées dans le Groupe en 2011). Celles-ci seront mises à jour en 2014. En 2013, le Groupe disposait de 50 salles de vidéo-conférence. Grâce à ce service, plus de 38. 217 voyages et 42. 162 tonnes de CO2 ont été économisées en 2013. Enfi n, les rejets de CO2 par ETP liés aux trajets domicile-travail représentent 0,90 t eq. CO2 par personne, en baisse de 8 % La consommation d’eau par ETP d’AXA a diminué de 3 % entre 2012 et 2013. Depuis 2008, les entités AXA ont atteint un meilleur niveau de maturité dans la gestion et la qualité de mesure des habitudes de consommation d’eau. Parmi les initiatives dans ce domaine, il convient de souligner la mise en place de capteurs d’eau chez AXA Irlande et l’installation de robinets économiques dans diverses entités (e.g. AXA La consommation de papier bureau a diminué de 13 % entre 2012 et 2013. Un nombre important d’entités a adopté une politique d’impression responsable qui vise à réduire la consommation de papier. Cette politique d’impression inclut la réduction du nombre d’imprimantes et la mise en place d’un système d’impression par badges pour les collaborateurs. En 2013, la consommation de papier marketing et distribution a augmenté de 17 % par rapport à 2012, expliquée l’accroissement d’activité et un processus de mesure plus complet dans certaines entités. AXA s’efforce également d’augmenter son utilisation de papier provenant de sources recyclées ou de forêts gérées de manière durable. En 2013, AXA a augmenté sa consommation de papier bureau en provenance de ces sources de 66 % à 70 % et diminué sa consommation de papier marketing et distribution de 68 % à 60 %. Cette tendance est liée au lancement de campagnes de sensibilisation internes. En 2011, le Groupe a notamment Entre 2012 et 2013, la quantité de déchets non triés d’AXA a diminué de 12 % tandis que la quantité de papier trié pour recyclage a augmenté de 5 %. Cela signifi e qu’un nombre important d’entités trie leurs déchets (ex. AXA US, AXA Allemagne, AXA China Region, AXA France, etc.). Les fi liales locales recyclent systématiquement les cartouches d’encre : en 2013, 61 % des cartouches d’encre ont été recyclées contre 51 % en 2012. En effet, AXA a suivi de manière plus proche la gestion de ses déchets et a veillé avec sa fi liale informatique AXA Technology Services, qui accorde une importance particulière aux déchets électroniques, à la conformité avec la directive DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques). En plus de réduire l’empreinte écologique de ses activités, le Groupe cherche à minimiser son impact environnemental « indirect » en proposant des solutions d’assurance et De nombreuses offres à valeur ajoutée environnementale sont proposées par diverses entités d’AXA dans le domaine de ■ pour les particuliers : par exemple, une assurance auto qui privilégie les véhicules à faibles émissions de CO2, une énergétique (grâce au remplacement des équipements électriques par des modèles moins énergivores, etc.) et une politique de gestion des sinistres respectueuse de l’environnement (ex. réparer plutôt que remplacer parebrises). De plus, des outils de prévention (tels que des applications smartphones) ont été développé s afi n de participer à la sensibilisation du grand public ; ■ pour les lignes d’assurance entreprise : • pour les PME : offres encourageant le choix de bâtiments ou de fl ottes de véhicules écologiques, etc., • pour la clientèle industrielle : prévention des risques énergies renouvelables par des polices adaptées couvrant le matériel et les revenus liés à la vente d’énergie, etc., • créer un pool de réassurance pour développer des Plus d’exemples de produits environnementaux sont La position d’AXA vis-à-vis du changement climatique ne consiste pas simplement à s’adapter aux évolutions, mais à mettre à profi t son expertise pour proposer des solutions (voir les sections précédentes). En effet, les assureurs sont bien placés pour traiter les risques liés au changement climatique. Ils peuvent fi nancer et encourager la recherche et l’éducation 390 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES sur ces risques. Ils possèdent des données sur la sinistralité, ainsi que des outils et des modèles pour analyser ces données et faire des prévisions. Il leur incombe de découvrir les nouveaux risques et de les rendre publics, y compris ceux qui sont peu connus mais qui menacent notre société à terme. Par le niveau important de leurs investissements, les assureurs sont également en position privilégiée pour envoyer certains signaux à la communauté fi nancière et aux entreprises dans lesquelles ils investissent. Ces initiatives répondent à la fois aux dimensions d’atténuation et d’adaptation face au changement climatique. Elles ne sont pas uniquement motivées par des intérêts commerciaux, et pour être effi caces, elles doivent être En 2013, AXA a développé une position forte sur les risques climatiques, en s’appuyant sur le travail accompli ces dernières années, notamment dans le domaine de la recherche et l’éducation aux risques. Notre ambition est de devenir un leader proactif sur le changement climatique, en particulier en vue des événements qui auront lieu en 2015, à savoir le nouveau « cadre d’action de Hyogo » des Nations Unies, et la Conférence des Parties (COP 21) de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique des parties à Paris. Cette conférence défi nira les nouveaux objectifs « post- Kyoto » en mettant l’accent sur l’adaptation et la prévention des risques, domaines où les assureurs ont un rôle important Dans ce contexte, en 2013, AXA a offi ciellement réagi au Livre Vert de la Commission Européenne sur « les assurances contre les catastrophes d’origine naturelle et humaine ». Cette réponse est une étape dans la promotion de la (ré)assurance en tant qu’outil de gestion des risques et d’encouragement d’une culture de prévention et de réduction des risques au sein de l’UE. La réponse d’AXA (visible sur le site de la Commission Européenne) développe deux arguments principaux : ■ la compréhension des catastrophes naturelles nécessite une amélioration continue de la qualité et de la diffusion des ■ l’expertise des risques climatiques permet de développer une assurance basée sur l’analyse du risque sous-jacent. De plus, en 2013, AXA est devenu membre du Conseil d’Orientation du secteur privé de l’UNISDR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction). Cette initiative vise à coordonner la prévention des catastrophes et à assurer des synergies entre les activités de prévention des catastrophes notamment sur la prévention des risques. En 2013, AXA a également montré son engagement envers la promotion de la recherche et de l’éducation pour aider à mieux comprendre et prévenir les risques climatiques à travers le renouvellement à la fois du Fonds AXA pour la Recherche et Le Groupe AXA et les entités locales ont signé ou rejoint les initiatives suivantes dans le domaine de la protection de l’environnement (ou du développement durable au sens plus large). AXA est signataire du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) ; du manifeste pour une gestion énergétique optimale des bâtiments (2010) ; du « Kyoto Statement » (Association de Genève : Groupe AXA, 2009) ; de « Caring for Climate » (WBCSD/UNEP FI : Groupe AXA, 2008) ; du « Carbon Disclosure Project » (partenaire depuis 2005) ; de la Charte Développement Durable de l’AFA (Association Française de l’Assurance : AXA France, 2009) ; et du « Investor Statement on Climate Change » (International Investor Group on Climate Change : AXA IM, 2008). En 2013, AXA a signé les Principes du secteur privé pour la Prévention des Risques de Catastrophe de l’UNISDR et est représenté dans leur Conseil d’Orientation. Ces principes englobent 5 domaines clés autour du rôle que le secteur privé peut jouer pour encourager la prévention des catastrophes naturelles, la résilience et la réduction des risques (e.g. accroître les partenariats publics-privés, partager l’expertise de AXA est également membre du 2°Investing Initiative (un think- Les engagements institutionnels en faveur de l’environnement Conformité avec la loi et dépenses Concernant les mesures prises pour assurer la conformité avec les obligations légales, la principale responsabilité provient de l’existence d’« installations classées » (dans le cadre de la prévention des risques et de la lutte contre les pollutions) telles que les réservoirs de carburant de groupes électrogènes ou les systèmes de climatisation importants. En 2013, le Groupe a recensé 43 sites dotés d’un permis spécifi que. Leur impact sur l’environnement avoisinant est minime. Cependant, dans la mesure où elles sont classées, ces installations subissent un entretien spécial et leur conformité aux obligations légales locales est régulièrement contrôlée. Les diverses dépenses engagées pour promouvoir la protection de l’environnement sont d’importance secondaire, limitée à l’échelle locale et de nature hétérogène. Elles ne font donc pas l’objet d’un contrôle global au niveau du Groupe. Le risque de litige provenant de la gestion de l’empreinte environnementale directe d’AXA étant très limité, aucun dispositif ou garantie spécifi que n’a été prévu pour couvrir les risques environnementaux. De plus, en 2013, 44 sites dotés d’une forme de certifi cation environnementale I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Indicateurs environnementaux du Groupe AXA (a) Nombre de salariés AXA exprimé en Équivalent Temps Plein (ETP) Indicateur clé : consommation d’énergie par personne Déplacements professionnels : avion et train (c) Déplacements professionnels : fl otte automobile AXA Émissions de CO2 : consommation d’énergie des sites Émissions de CO2 : déplacements professionnels : avion et train Émissions de CO2 : fl otte de véhicules AXA (f) Indicateur clé : émissions de CO2 dues à la consommation d’énergie, de papier, aux déplacements professionnels et à la fl otte de véhicules AXA par personne Émissions de CO2 : trajets domicile-travail (g) Indicateur clé : consommation d’eau par personne Indicateur clé : consommation de papier bureau par personne Papier recyclé et/ou garant d’une gestion durable : bureau Consommation de papier marketing et distribution Indicateur clé : consommation de papier marketing et distribution par client (j) Papier recyclé et/ou garant d’une gestion durable : marketing et distribution Périmètre stable par rapport à 2012, représentant les 41 pays où AXA a une présence importante. Les indicateurs clés sont en gras. (a) En 2013, les données environnementales du Groupe AXA ont été collectées auprès de 89. 830 ETP (tout autre périmètre de collecte est indiqué dans ces notes de bas de page), et ont été ensuite étendues, continent par continent, aux 103. 554 ETP salariés que comptait le Groupe AXA au 31/12/2013. En 2012, la collecte d’informations a été réalisée auprès de 94. 889 ETP et extrapolée à un effectif de 104. 082 ETP. (b) Cette donnée inclut l’électricité, le gaz, le fi oul, la vapeur et couvre 89. 830 ETP. (c) Cette donnée a été collectée sur un périmètre de 88. 541 ETP. (d) Les trajets domicile-travail sont estimés à partir de l’enquête en ligne sur les habitudes quotidiennes de transports des salariés d’AXA. Cette donnée a été collectée auprès de 24. 000 ETP et ensuite extrapolée. Ont été exclus du calcul de consolidation les sites dont le taux de réponse est inférieur à 5 %. (e) Les facteurs d’émissions spécifi ques à chaque pays pour l’énergie, le train et l’avion ont été revisés en 2013. Une baisse de 56 % est constatée sur le facteur d’émission «avion classe affaire» ce qui a eu un impact positif sur les données Groupe avion et train. Source : lnternational Energy Agency (IEA) et Ademe. (f) La donnée concernant la fl otte de véhicule AXA a été collectée sur un périmètre de 88. 781 ETP. (g) Cette donnée n’inclut pas les voitures de fonction pour éviter le double comptage avec la fl otte de véhicule AXA. (h) Cette donnée a été collectée sur un périmètre de 82. 331 ETP. Des pays en Asie et en Amérique n’ont pas de compteur d’eau, ce qui ne permet pas de mesurer leur consommation et les exclut du périmètre de reporting avant l’extrapolation. Cependant, certaines de ces entités commencent à mesurer leur consommation d’eau avec des compteurs, tels qu’AXA Ireland et certains data centers. (i) La donnée concernant le papier bureau est collectée sur un périmètre de 89. 756 ETP, tandis que le papier marketing et distribution couvre 87. 516 ETP, car certaines entités n’ont pas pu collecter cette donnée. (j) Le Groupe comptait 102 millions clients en 2013 et en 2012. (k) Les déchets non-triés couvrent 64. 846 ETP, ce qui est bas car de nombreuses entités ne sont pas encore capables de reporter cette donnée. 392 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Depuis 2007, 105 millions d’euros ont été engagés pour Impact sur le développement régional, sous- Compte tenu du niveau de décentralisation de son activité et de la dispersion géographique de son personnel, le Groupe n’a pas d’impact direct signifi catif sur l’emploi local ou le développement d’une région spécifi que. Son recours à la Toutefois, en tant qu’assureur et investisseur majeur, AXA est un acteur de la croissance économique et du développement social de par son rôle de soutien auprès de 102 millions de clients particuliers, de collectivités locales et d’entreprises. L’activité d’AXA consiste en effet à protéger les personnes et les entreprises, leurs biens, leur santé, leur épargne et leurs actifs sur le long terme. Outre son rôle de support direct dans les communautés où il opère, il a pour vocation plus large d’aider à créer des sociétés plus robustes et plus durables. Cette mission suppose la conception de solutions d’assurance et d’investissement fi ables pour répondre aux besoins de nos clients, la gestion des risques et des sinistres ainsi qu’un rôle d’investisseur sur le long terme. Elle nous dicte aussi de partager notre expertise professionnelle pour améliorer la sensibilisation aux risques encourus par les individus et la Société. De plus, les assureurs jouent un rôle essentiel dans le fi nancement de l’économie grâce à la garantie des risques des particuliers et des entreprises, leur permettant ainsi d’exercer leurs activités. Les assureurs fi nancent également la croissance en investissant de façon signifi cative dans des titres souverains Les parties prenantes d’AXA incluent les organisations qui sont susceptibles d’infl uencer ou d’être infl uencées par ses décisions ou ses activités. Les contacts avec ces parties prenantes aident AXA à mieux comprendre les questions sociétales. Ainsi, AXA a mis en place un Comité Européen Groupe (CEG) qui, au-delà du dialogue social, est régulièrement invité à donner son opinion sur la stratégie de Responsabilité d’Entreprise d’AXA. De plus, les ONG ont été particulièrement associées à la défi nition de certaines politiques d’investissement. AXA a également une longue tradition d’engagement social, en particulier grâce à des projets philanthropiques de nature sociale, sociétale et culturelle. Par ailleurs, tant au niveau du Groupe que des entités, des relations suivies sont établies avec les associations de représentants de distributeurs, les associations professionnelles, les ONG concernées par Responsabilité envers la société civile : a ctivités sociales et culturelles, mécénat, Protéger ses clients des risques et des événements inattendus est au cœur de la mission d’AXA. C’est pourquoi le Groupe s’engage à utiliser ses compétences, ses ressources et son expertise pour construire une meilleure compréhension des risques menaçant les individus et la société en général. Toutes les entités doivent s’assurer que, d’ici fi n 2014, 40 % de leurs investissements communautaires auront pour thème la En 2011, le Groupe AXA s’est associé à l’ONG de solidarité internationale CARE, afi n d’aider les populations vulnérables à mieux faire face aux risques climatiques. Depuis 2011, dans le cadre de ce partenariat, le Groupe AXA a donné 2\. 700. 000 euros à CARE. De plus, la plupart des entités AXA soutiennent des projets locaux de prévention des risques par le biais d’actions de sponsoring, mécénat ou de produits dans le domaine de la sécurité routière, de la prévention santé, du changement climatique, des accidents au travail etc. LE FONDS AXA POUR LA RECHERCHE Le Fonds AXA pour la Recherche, initiative de mécénat scientifi que du Groupe AXA, soutient la Recherche fondamentale internationale sur les risques liés à l’environnement, la vie Le Fonds AXA pour la Recherche établit des partenariats de long terme avec les meilleurs chercheurs et les aide à partager leurs découvertes pour enrichir le débat public. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au site www.axa- Des employés AXA dans le monde entier s’engagent auprès de personnes défavorisées par le biais d’AXA Atout Cœur, le programme de bénévolat des collaborateurs du Groupe. En 2013, 32. 000 bénévoles d’AXA Atout Cœur, en France et à l’étranger, ont mis à disposition leurs compétences, leur temps et leur générosité afi n d’aider les personnes en diffi culté. Au total, AXA a accordé 76. 000 heures de travail. Les produits AXA – assurance, épargne et services associés – ne mettent pas directement en danger la santé et la sécurité de ses clients. Au contraire, grâce à ses produits, AXA encourage et récompense les comportements responsables en matière de santé et d’environnement et aide à lutter contre l’exclusion sociale. Les produits « verts » sont décrits de façon plus détaillée dans les sections « Informations Environnementales » AXA met l’accent sur les projets de micro-assurance qui réduisent l’exclusion sociale, tout en permettant d’atteindre l’équilibre à long terme, afi n de faciliter l’accès à l’assurance aux segments les plus vulnérables de la population. ■ France : AXA France, en partenariat avec l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique et l’assureur mutualiste MACIF, aide depuis 2007 les micro-entrepreneurs qui sont exclus des circuits habituels de crédit. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES ■ Inde : après une période de trois ans d’étude, de conception et de recherche de partenariat, AXA a lancé des produits de micro-assurance santé et accidents en 2009. En trois ans, y compris une phase pilote en 2009, 1,7 million de personnes ont été assurées avec ces produits, distribués via différents réseaux d’ONG, de communautés locales et de revendeurs ■ Méditerranée et Amérique Latine : en 2012, AXA et Grameen Jameel Microfi nance Ltd ont signé un protocole de coopération afi n de développer et distribuer des produits de micro-assurance aux clients du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de la Turquie. En se basant sur un modèle multi-expert développé en interne, AXA IM applique sa recherche sur les critères « ESG » (environnement, social, gouvernance) à toutes les classes d’actifs et propose aux investisseurs l’opportunité de sélectionner le niveau d’intégration ESG qui convient le mieux à leurs besoins et objectifs. Ainsi, AXA IM s’est doté d’une équipe de recherche Responsible Investment (RI) et a également mis en place une solution de recherche en matière d’ESG : RI Search©. Cet outil couvre plus de 4. 000 entreprises et 150 pays en se basant sur un très grand nombre de sources. La plateforme RI Search© fournit un score ESG pour chaque classe d’actif et permet de comparer celui-ci avec divers benchmarks. Le gérant de portefeuille peut ainsi prendre en compte les risques ESG dans son processus de décision. AXA IM a également étendu sa politique de vote actif aux Responsible Investment (RI) mène des recherches thématiques se consacrant à des sujets ESG précis – par exemple, le manque de main-d’œuvre qualifi ée dans le secteur Pétrole & Gaz, la diversité au sein des conseils d’administration des plus grandes entreprises européennes et l’intégration ESG dans la gestion des actions et des obligations souveraines. Plus d’informations sont disponibles sur www.axa-im.com/en/ responsible-investment. AXA IM est signataire des Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies depuis 2007\. AllianceBernstein est signataire de ces principes depuis 2011 et le Groupe AXA depuis 2012. Le Groupe AXA s’est doté d’un comité d’investissement responsable (Responsible Investment Committee, ou RIC), présidé par le Directeur des Investissements du Groupe. La mission de ce comité consiste à développer une approche de l’investissement responsable au niveau Groupe, prenant en compte à la fois les enjeux de réputation, ainsi que l’intégration proactive des questions « ESG » dans d’investissement, tant en termes de performance que de Le RIC a développé la politique d’investissement responsable du Groupe. Cette politique défi nit gouvernance – telles que des conseils d’administration effi caces et responsables, les droits des actionnaires et une politique de rémunération transparente – que les gestionnaires d’actifs d’AXA sont invités à encourager notamment par le biais de l’engagement actionnarial et du vote. De plus, cette politique constitue un cadre pour la mise en place de politiques d’investissement dans des secteurs comportant des enjeux environnementaux ou éthiques forts. Enfi n, la politique d’investissement responsable a offi cialisé le lancement d’un projet Groupe d’« Impact Investment ». Ce type d’investissement vise à allouer des capitaux à des entreprises actives sur certains sujets clés en matière de développement durable, tels que l’énergie renouvelable, la prévention des risques sanitaires, la pauvreté et l’exclusion. Le Groupe est également signataire des Principes pour l’Investissement Responsable des Nations AXA est un acheteur majeur de produits et services, aussi bien pour ses besoins de fonctionnement interne que pour les services à ses clients assurés. Ce volume d’achats représentait 10 milliards d’euros en 2013. Les acheteurs internes du Groupe doivent s’engager à respecter un Code de Déontologie Achats spécifi que, en plus du Code de D éontologie P rofessionnelle du Groupe. AXA encourage également ses fournisseurs à être socialement et environnementalement responsables et leur demande de s’engager formellement sur les principes de l’OIT. Le Groupe ajoute également des critères sociaux et environnementaux dans l’évaluation de la performance de ses fournisseurs. Ces critères permettent au Groupe d’encourager concrètement les fournisseurs à améliorer leurs pratiques et d’identifi er les principaux risques auxquels ils sont confrontés. Le Code de Déontologie Professionnelle a pour objectif d’établir des principes directeurs et règles à l’échelle du Groupe, destinés à s’assurer que les sociétés du Groupe AXA ainsi que leurs collaborateurs, aient une vision commune des normes déontologiques qui lui sont propres, et qu’ils exercent leur métier dans le respect de ces normes. Ce Code traite d’un grand nombre de sujets, notamment des règles particulières applicables aux confl its d’intérêts, aux opérations concernant des titres AXA et les titres de ses fi liales cotées, à la confi dentialité et au contrôle des informations sensibles, ainsi qu’à la conservation et l’archivage des dossiers. Le Code décrit également les valeurs d’AXA. La plupart des principales entités opérationnelles d’AXA ont élaboré leurs propres directives déontologiques qui sont conformes aux exigences réglementaires et légales en vigueur localement. Le Code est En 2013, AXA est devenu membre de Transparency International France et, par conséquent, soutient la vision, les valeurs et les principes fondateurs décrits dans la « Charte de Transparency International France ». 394 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES En sus des lois et réglementations nationales, AXA a adhéré en 2003 au Pacte Mondial des Nations Unies et s’est ainsi formellement engagé à respecter et promouvoir les Droits de l’Homme. Le premier chapitre du Code de Déontologie du Groupe susmentionné fait référence au Pacte Mondial des Nations Unies parmi ses principes fondateurs. Toute entité AXA est tenue de respecter ce Code ainsi que les principes du SOCIAUX ET ÉTHIQUES DANS LA GESTION DES RISQUES Lorsque cela est nécessaire et pertinent, les souscripteurs et les gérants de portefeuille du Groupe intègrent certains risques émergents de nature environnementale et sociale, y compris les enjeux liés aux droits humains, ainsi que des questions éthiques spécifi ques dans leurs processus et leurs politiques de développement de produits (voir aussi rubrique « Informations Environnementales » ci-dessus). Les initiatives suivantes illustrent les principales approches : (1) la politique d’investissement du Groupe vis-à-vis des entreprises productrices d’armes controversées (mines antipersonnel et bombes à sous-munitions) ; (2) le guide de souscription Groupe relatif à l’activité dommages entreprises, signale aux entités locales d’AXA l’exclusion de certains secteurs ou activités sensibles sur un plan social ou environnemental, et la nécessité de communiquer au niveau du Groupe pour un examen plus approfondi ; (3) le Groupe a développé une politique régissant les relations entre AXA et les pays sanctionnés par des embargos, ainsi que les pays identifi és comme ayant un risque politique ou un niveau de corruption élevé et/ou comme étant considérés comme un « paradis fi scal ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les consolidées fi gurant dans le rapport de gestion Exercice clos le 31 décembre 2013 En notre qualité de Commissaire aux comptes de la société AXA, désigné organisme tiers indépendant, dont la recevabilité de la demande d’accréditation a été admise par le COFRAC, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), établi au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du code du commerce. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105- 1 du Code de commerce, conformément au Référentiel Reporting Données Sociales et au Protocole du Reporting Environnemental utilisés par la société, (ci-après les « Référentiels ») et disponibles sur demande au Département Group HR Metrics & Business Analysis et à la Direction de la Communication et de la Responsabilité d’Entreprise Groupe. Notre indépendance est défi nie par les textes réglementaires, le Code de Déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : ■ d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des ■ d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signifi catifs, de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Nos travaux ont été effectués par une équipe de 6 personnes entre fi n octobre 2013 et fi n février 2014 pour une durée d’environ 10 semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l’avis de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000. 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifi é que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code du commerce. Nous avons vérifi é que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses fi liales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce avec les limites précisées dans les notes fi gurant au bas des tableaux « Données sociales 2013 – Groupe AXA » et « Indicateurs environnementaux du Groupe AXA » de l’Annexe VII du rapport de gestion. 396 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené 4 entretiens avec 4 personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afi n : ■ d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur fi abilité, leur neutralité, leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; ■ de vérifi er la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (précisées en annexe) : ■ au niveau de l’entité consolidante nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifi é, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifi é leur cohérence et leur concordance avec les autres informations fi gurant dans le rapport de gestion ; ■ au niveau d’un échantillon représentatif d’entités, comprenant AXA Konzern AG, AXA Tech Germany, AXA Seguros Generales, IPA Spain, Med. Services (Spain), AXA Assistance France, AXA Corporate Solutions France, AXA France, AXA Business Services India, AXA Ireland, AXA Affi n General Insurance Malaysia, AXA Assurance Maroc, AXA Seguros Mexico et AXA Ukraine, que nous avons sélectionnées en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifi er la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifi er les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justifi catives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 28 % des effectifs et entre 23 % et 59 % des informations Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. Enfi n, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérifi cation plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signifi cative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signifi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels. Neuilly- sur-S eine, le 20 mars 2014 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Annexe : Liste des informations que nous avons considérées comme les plus importantes ■ Répartition des salariés par genre ■ Politiques en matière de formation ■ Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, et maladie professionnelles ■ Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ■ Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ■ Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective ■ Élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession ■ Organisation de la société pour prendre en compte les questions d’environnement ■ Mesure de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets ■ Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ■ Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’effi cacité de leur utilisation ■ Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’effi cacité énergétique et recours aux énergies renouvelables ■ Rejets de gaz à effets de serre ■ Surface occupée utilisable et surface vacante utilisable ■ Impact territorial, économique et social en matière d’emploi et développement régional ■ Actions de partenariats ou de mécénat ■ Prise en compte dans la politique achat des enjeux sociaux et environnementaux ■ Actions engagées pour prévenir la corruption ■ Autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme 398 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION – TABLE DE CONCORDANCE ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU Le présent Document de Référence comprend tous les éléments du rapport de gestion du Conseil d’Administration prévu par les articles L.225-100 et L.225-100-2 du Code de Vous trouverez ci-après les références aux extraits du Document de Référence correspondant aux différentes parties du rapport de gestion tel qu’arrêté par le Conseil d’Administration de la Activité et évolution des affaires / Résultats / Situation fi nancière et indicateurs de performance Utilisation des instruments fi nanciers par la Société, lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation fi nancière et de ses pertes et profi ts 20 à 86 et 355 à 379 87 à 92 ; 168 à 184 ; Description des principaux risques et incertitudes Prises de participation signifi catives dans des sociétés ayant leur siège en France Faits postérieurs à la clôture / Perspectives d’avenir 6\. Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices Informations sur les risques encourus en cas de variation de taux d’intérêt, de taux de change 27 ; 83 ; 92 ; 329 87 à 92 ; 155 à 167 10\. Opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres 11\. Mandats et fonctions des mandataires sociaux 12\. Dispositifs ayant une incidence en cas d’offre publique 15\. Ajustement des droits des titulaires de valeurs mobilières donnant accès au capital 17\. Activités en matière de recherche et de développement 19\. Tableau de suivi des délégations en matière d’augmentation de capital 20\. Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices 21\. Rapport du Président du Conseil d’Administration I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – TABLE DE CONCORDANCE Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 21 mars 2014 RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT EUROPÉEN N° 809/2004 Histoire et évolution de la Société Examen de la situation fi nancière et du résultat Source et montant des fl ux de trésorerie Conditions d’emprunt et structure fi nancière Recherche et développement, brevets et licences Prévision ou estimation du bénéfi ce Organes d’administration, de direction et de surveillance et de Direction générale Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction Confl its d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction Sommes provisionnées ou constatées aux fi ns de versement de pensions, Fonctionnement des organes d’administration et de direction 9 à 19 ; 20 à 23 87 à 92 ; 257 à 261 87 à 92 ; 196 à 197 ; 87 à 92 ; 277 à 278 27 ; 83 ; 92 ; 329 400 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – TABLE DE CONCORDANCE Contrats de service liant les membres des organes d’administration à l’émetteur ou à l’une de Informations sur le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération Conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur Informations fi nancières concernant le patrimoine, la situation fi nancière et les résultats de Vérifi cation des informations historiques annuelles Date des dernières informations fi nancières Informations fi nancières intermédiaires et autres Changements signifi catifs dans la situation fi nancière ou commerciale du Groupe 24 à 27; 87 à 92 ; 329 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts * En application de l’article 28 du Règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent les comptes consolidés d’AXA pour l’exercice clos le 31 décembre 2012 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés des marchés fi nanciers le 21 mars 2013 ; les comptes consolidés d’AXA pour l’exercice clos le 31 décembre 2011 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés des marchés fi nanciers le 15 mars 2012. AUTRES INFORMATIONS PÉRIODIQUES REQUISES AUX TERMES DU RÈGLEMENT Montant des honoraires versés aux Commissaires aux comptes en 2013 et 2012 (art. 222-8) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I A ANNEXE X RAPPORT FINANCIER ANNUEL – TABLE DE CONCORDANCE ANNEXE X RAPPORT FINANCIER ANNUEL – Le présent Document de Référence intègre tous les éléments du Rapport Financier Annuel mentionné au de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et fi nancier ainsi qu’à l’article 222-3 du Vous trouverez ci-après les références aux extraits du Document de Référence correspondant aux différentes rubriques du Attestation du responsable du Rapport Financier Annuel Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport du Président du Conseil d’Administration portant notamment sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d’Administration 402 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I 404 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2013 - AXA I Les lecteurs sont invités à faire part de leurs commentaires sur ce document ou à adresser leurs éventuelles questions (appel gratuit depuis un poste xe) Le système de management régissant l’impression de ce document est certi é ISO14001:2004