INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX 349 1.4 Présentation des pôles et des métiers 1.5 BNP Paribas et ses actionnaires 2.2 Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises 2.3 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport 3.1 Résultats consolidés de BNP Paribas AU 31 DÉCEMBRE 2013 ÉTABLIS SELON 4.1 Compte de résultat de l’exercice 2013 4.2 État du résultat net et des variations d’actifs 4.3 Bilan au 31 décembre 2013 4.4 Tableau des ux de trésorerie relatifs à l’exercice 4.5 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013 4.6 Notes annexes aux états nanciers établis selon les normes comptables IFRS adoptées par l’Union 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes 5.2 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 236 5.9 Risque de liquidité et de re nancement 5.11 Risque de non-conformité et de réputation Annexe 1 : Expositions selon les recommandations Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les filiales « significatives » 6.1 États nanciers de BNP Paribas SA 6.2 L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et la mise en distribution 6.3 Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA 382 6.4 Principales liales et participations Informations relatives aux prises de participations de BNP Paribas SA en 2013 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés françaises 6.6 Rapport des Commissaires aux comptes 7.1 La démarche de BNP Paribas en tant que banque 7.2 Responsabilité économique : nancer l’économie 7.3 Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines 7.4 Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, 7.6 Table de concordance avec la liste et sociétales demandées par l’article 225 7.7 Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, et sociétales gurant dans le rapport de gestion Informations concernant l’activité pays par pays 8.8 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 10.1 Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel et rapport nancier annuel 2013 Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 7 mars 2014 conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété d’une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le présent Document de référence intègre tous les éléments du rapport financier annuel mentionné au de l’article L451-1-2 du Code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF. Une table de concordance entre les documents mentionnés à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF et les rubriques correspondantes du présent Document de référence figure en page 455 . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notations long terme et court terme Présentation des pôles et des métiers Le tableau de bord de l’actionnaire Le Comité de Liaison des actionnaires Évolution du dividende (en euros par action) Déclarations des franchissements de seuil statutaire Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS BNP Paribas, leader européen des services bancaires et financiers, possède quatre marchés domestiques en banque de détail en Europe : la Belgique, la France, l’Italie et le Luxembourg. Il est présent dans 75 pays et compte près de 185 000 collaborateurs, dont plus de 141 000 en Europe. BNP Paribas détient des positions clés dans ses trois domaines d’activité : ■ les activités Retail Banking regroupant : ■ un ensemble Domestic Markets composé de : ■ Banque De Détail en France (BDDF), ■ BNL banca commerciale (BNL bc), banque de détail en Italie, ■ Banque De Détail en Belgique (BDDB), ■ Autres activités de Domestic Markets y compris la Banque de Détail et des Entreprises au Luxembourg (BDEL) ; ■ un ensemble International Retail Banking composé de : ■ une entité Personal Finance ; ■ le pôle Investment Solutions ; ■ le pôle Corporate and Investment Banking (CIB). BNP Paribas SA est la maison mère du Groupe BNP Paribas. Résultat net, part du Groupe (M€) Béné ce net par action (€)(*) (*) Retraité des effets de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de 2009. (**) La rentabilité des capitaux propres est calculée en rapportant le résultat net part du Groupe (ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, traitée comptablement comme un dividende) à la moyenne des capitaux propres part du Groupe au début et à la n de la période considérée (après distribution et hors Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS NOTATIONS LONG TERME ET COURT TERME Les notations à long terme de BNP Paribas n’ont pas évolué depuis le 8 mars 2013, date de publication du Document de référence 2012. Le 17 juillet 2013, Fitch a abaissé la note court terme de BNP Paribas de « F1+ » à « F1 », suite à la baisse de la note long terme de l’État français de « AAA Negative » à « AA+/Stable » le 12 juillet 2013. 1966 : Création de la BNP La fusion de la BNCI et du CNEP est la plus grande opération de restructuration bancaire en France depuis la fin de la Seconde 1968 : Création de la Compagnie Financière de Paris 1982 : Nationalisation de la BNP et de la Compagnie Financière de Paris et des Pays-Bas à l’occasion de la nationalisation Le « big-bang » nancier, la déréglementation du secteur bancaire et la désintermédiation du crédit modi ent tout au long des années 1980 le métier de la banque et ses conditions d’activité, en France et dans 1987 : Privatisation de la Compagnie Financière Avec 3,8 millions d’actionnaires individuels, la Compagnie Financière de Paribas est alors la société comptant le plus d’actionnaires au monde. La Compagnie Financière de Paribas est actionnaire à 48 % de 1993 : Privatisation de la BNP La BNP, privatisée, prend un nouveau départ. Les années 1990 sont marquées par un changement du niveau de la rentabilité de la banque, qui dégage le retour sur fonds propres le plus élevé des grands établissements français en 1998. Cette période est marquée par le lancement de nouveaux produits et services bancaires, le développement des activités sur les marchés nanciers, l’expansion en France et au niveau international et la préparation de l’avènement de l’euro. Le 12 mai est rati ée la fusion de la Compagnie Financière de Paribas, de la Banque Paribas et de la Compagnie Bancaire. 1999 : Année historique pour le Groupe À l’issue d’une double offre publique d’échange sans précédent et d’une bataille boursière de six mois, la BNP et Paribas réalisent un rapprochement d’égaux. Pour chacun des deux groupes, cet événement est le plus important depuis leur privatisation. Il crée un nouveau Groupe béné ciant de larges perspectives. À l’ère de la globalisation de l’économie, il permet la constitution d’un leader européen de l’industrie 2000 : Création de BNP Paribas La fusion de la BNP et de Paribas est réalisée le 23 mai 2000. Le nouveau Groupe tire sa force des deux grandes lignées bancaires et nancières dont il procède. Il se xe une double ambition : se développer au service de ses actionnaires, de ses clients et de ses salariés et construire la banque de demain en devenant un acteur de référence à 2006 : Acquisition de BNL en Italie BNP Paribas acquiert BNL, la 6e banque italienne. Cette acquisition transforme BNP Paribas en lui donnant un deuxième marché domestique en Europe : en Italie comme en France, l’ensemble des métiers du Groupe peut s’appuyer sur un réseau bancaire national pour déployer 2009 : Rapprochement avec le groupe Fortis BNP Paribas prend le contrôle de Fortis Banque et de BGL (Banque Générale du Luxembourg), pour créer un Groupe européen leader dans la banque de détail, avec quatre marchés domestiques. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers 1.4 Présentation des pôles et des métiers 71 % des effectifs du Groupe, Retail Banking sert plus de 27 millions de clients particuliers et 1 million de professionnels, entrepreneurs et entreprises(1), ainsi que plus de 12 millions de clients actifs chez Personal Finance. En 2013, plus de la moitié des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés dans les activités Retail Banking. Domestic Markets tient un rôle stratégique dans le Groupe : l’ensemble apporte une large base de dépôts et d’épargne hors-bilan au Groupe et prépare la banque retail aux transformations de l’environnement opérationnel, des organisations et des modes de consommation. Domestic Markets accompagne également l’intégration du digital dans toutes les propositions d’offres et de services de BNP Paribas sur ses marchés. Les activités de banque de détail de BNP Paribas regroupent l’ensemble Domestic Markets, l’ensemble International Retail Banking (IRB) et Avec Domestic Markets, BNP Paribas est la première banque privée en France et en Belgique, n° 1 du cash management en France(2) et en Italie(2) et le leader européen du nancement des biens d’équipement en termes Domestic Markets regroupe les réseaux de banque de détail de BNP Paribas en France (BDDF), en Italie (BNL bc), en Belgique (BDDB opérant sous la marque BNP Paribas Fortis) et au Luxembourg (BDEL opérant sous la marque BGL BNP Paribas) ainsi que trois métiers spécialisés : Arval (location longue durée de véhicules d’entreprise avec services), BNP Paribas Leasing Solutions (solutions locatives) et BNP Paribas Personal Investors (épargne et courtage en ligne). Les activités Cash Management et Factoring, en synergie avec le Corporate Banking du pôle CIB, complètent l’offre aux entreprises autour du concept One Bank for Corporates in Europe and Beyond. L’activité Wealth Management développe son modèle de banque privée dans les Six missions transversales – DMS (Distribution, Marchés, Solutions), RBO (Retail Banking Operations), RBIS (Retail Banking information Systems), Hello bank! Global Development, Ressources Humaines et Communication – soutiennent les évolutions du retail. Leur rôle : partager les expertises et encourager l’innovation, contribuer à la mise en place d’une vision commune de l’activité, optimiser la mutualisation et l’industrialisation. 2013 aura été l’année du lancement de la nouvelle banque digitale européenne du Groupe : Hello bank!. Conçue pour une utilisation sur s martphone et tablettes, elle est opérationnelle dans les réseaux de b anque d e d étail en France, Italie, Belgique ainsi qu’en Allemagne avec Implanté dans 26 pays, Domestic Markets compte 72 000 salariés, L’ensemble est au service de plus de 14 millions de clients particuliers, y compris 280 000 en banque privée, et 1 million de professionnels, (1) Y compris TPE, PME, ETI et grandes entreprises, collectivités locales et associations. (3) Exprimés en groupes d’affaires dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie. (4) Source : Décideurs Stratégie Finance Droit 2013. BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (BDDF) Les 30 500 collaborateurs de la Banque De Détail en France (BDDF) accompagnent tous leurs clients dans leurs projets. Ils offrent aux 6,9 millions de clients particuliers, 782 400 clients professionnels et TPE, 33 400(3) entreprises (PME, ETI, grandes entreprises) et 72 500(3) associations une large gamme de produits et services, de la tenue du compte courant jusqu’aux montages les plus innovants en matière de nancement des entreprises ou de gestion patrimoniale. En 2013, BDDF a conquis plus de 400 800 nouveaux clients. Pour améliorer sa proximité avec ses clients, BDDF continue d’investir dans son réseau qui s’intègre dans une organisation multicanal plus large. Le réseau est organisé par type de clientèle avec : ■ 2 139 agences et 5 823 automates bancaires sous enseigne BNP Paribas et BNP Paribas - Banque de Bretagne. BDDF s’est lancé dans un programme de transformation et de modernisation du réseau « Préférence Client » qui vise une double ambition : enrichir la relation avec les clients et créer les agences de demain ; ■ 217 centres de banque privée, faisant de BNP Paribas la première banque privée en France (en termes d’actifs sous gestion)(4) ; ■ 62 M aisons des Entrepreneurs qui accompagnent les entrepreneurs et les PME dans la gestion de leurs projets patrimoniaux et du cycle de vie de leur entreprise ; ■ 12 Pôles Innovation qui accompagnent et nancent le développement des PME innovantes(5) en s’appuyant sur une expertise locale et ■ un dispositif unique de 28 c entres d’a ffaires dédiés à la clientèle des entreprises, répartis sur tout le territoire, ainsi qu’un Service d’Assistance Entreprise (SAE) et un Cash Customer Services (CCS), centres de supports au service des clients ; (5) Par PME innovantes, BNP Paribas entend non seulement toutes les entreprises qui développent l’innovation produits, mais aussi l’innovation dans leurs procédés, leurs techniques de fabrication, leurs modes de commercialisation ou d’organisation. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers BNL bc s’est dotée d’un dispositif de distribution multicanal, organisé en régions (« direzioni territoriali ») avec une structure distincte pour la banque de détail et la banque privée d’une part et la banque d’entreprises ■ des liales spécialisées, dont la société d’affacturage BNP Paribas Factor, la société d’accompagnement en capital BNP Paribas Développement et la société de télésurveillance Protection 24 ; ■ en n, 52 agences de production et d’appui commercial, back-of ces qui gèrent l’ensemble du traitement des opérations. BDDF offre de surcroît à ses clients un dispositif complet de relation en ■ un site bnpparibas.net offrant des services utilisés par plus de ■ trois c entres de r elations c lients situés à Paris, Lille et Orléans, assurant le traitement des demandes reçues par mail, téléphone ou chat messagerie instantanée, et deux centres de contacts spécialisés « Net Crédit » et « Net Epargne » ; ■ La NET Agence proposant tous les services et offres d’une grande banque, accessibles sur une agence en ligne avec un conseiller dédié. Ce dispositif a été élu service client de l’année 2013(1). En n, BDDF assure une large présence sur les réseaux sociaux via notamment Facebook, BNL bc, 6e banque italienne par son total de bilan et ses prêts à la clientèle(2), propose une gamme complète de produits et services bancaires, nanciers et d’assurance a n de répondre aux besoins de sa ■ environ 2,3 millions(3) de clients particuliers et 32 400(3) clients banque privée (par le nombre de foyers) ; ■ 119 300(3) artisans, commerçants et TPE ; ■ environ 21 000(3) entreprises de taille moyenne et grande, dont les Grandes Relations, soit environ 444 groupes et 1 530 sociétés ■ 16 000(3) collectivités locales et organisations à but non lucratif. BNL bc est bien positionnée sur les prêts à la clientèle, notamment les crédits immobiliers résidentiels (part de marché d’environ 7 %(4)) et possède une base de dépôts (3,7 %(4) pour les dépôts à vue des ménages) largement supérieure à son taux de pénétration du marché par le nombre BNL bc est aussi bien implantée dans les segments des grandes entreprises (part de marché pour les crédits d’environ 4 %(4)) et des collectivités locales (1,2 %(5)) avec un savoir-faire reconnu dans les paiements transfrontaliers, le nancement de projets, les nancements structurés et l’affacturage par le biais de sa liale spécialisée I talia (qui occupe le 3e rang en Italie(6)). ■ 37 centres de banque privée ; ■ 51 M aisons des E ntrepreneurs ; ■ 20 agences gérant les portefeuilles de PME, grandes entreprises, collectivités locales et secteur public ; ■ 5 trade centres en Italie pour les activités transfrontalières des ■ 5 Italian desks pour accompagner les entreprises italiennes à l’étranger et les groupes multinationaux dans leurs investissements en Italie. L’offre multicanal est complétée par environ 2 003 guichets automatiques et 46 800 terminaux points de vente, ainsi que par des services bancaires BANQUE DE DÉTAIL EN BELGIQUE (BDDB) BNP Paribas Fortis est le n° 1 du segment de la clientèle des particuliers et des professionnels et petites entreprises en Belgique, avec 3,6 millions de clients et des positions de premier plan dans la majorité des produits bancaires(7). RPB est au service de ses clients et du nancement de l’économie grâce à différents réseaux intégrés dans une stratégie de ■ le réseau commercial est constitué de 908 agences (dont 260 indépendants), complétées par 660 points de vente liés au partenariat avec Bpost Bank et 306 franchises de l’enseigne Fintro(8). Depuis le 1er janvier 2013, les 908 agences sont organisées en 163 groupes d’agences, qui eux-mêmes dépendent de 29 sièges ; ■ la plate-forme Client Relationship Management (CRM) de RPB gère un réseau de 4 093 distributeurs automatiques ainsi que les services de banque via Internet, Easy b anking et mobile banking (1,25 million ■ un centre de contact est également disponible pour les clients 83 heures par semaine et traite quotidiennement jusqu’à 15 000 RPB est de plus un acteur important du marché belge de la banque privée. Ses services sont proposés aux particuliers dont les actifs sont supérieurs à 250 000 euros. La gestion de fortune sert les clients dont les actifs sont supérieurs à 4 millions d’euros. Les clients banque privée sont servis à travers 37 centres Private Banking et 2 centres Wealth Management. (1) Source : Cabinet Viséo Conseil. (2) Source : rapports annuels et périodiques de BNL et de ses concurrents. opérant dans le segment des collectivités locales. (6) Source : Assifact, classement par chiffres d’affaires. (7) Source : Benchmarking Monitor décembre 2012 et Strategic Monitor Professionals 2013. (5) Source : Banque d’Italie. Depuis 2012, est incluse dans les statistiques de la Banque d’Italie la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), un établissement nancier appartenant à l’État, Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Corporate & Public Bank Belgium (CPBB) CPBB offre une gamme complète de services nanciers à des entreprises, des sociétés du secteur public et des collectivités territoriales. Avec une clientèle de plus de 650 grandes entreprises et de 11 000 midcaps, CPBB est le leader(1) du marché dans ces deux segments et un acteur de premier plan sur le marché du public banking (650 clients). Grâce à une équipe composée de plus de 40 corporate bankers et 210 relationship managers opérant dans 22 business centres et de spécialistes dotés de compétences spéci ques, CPBB assure une offre de proximité à sa clientèle. BANQUE DE DÉTAIL ET DES ENTREPRISES L’activité BDEL de BGL BNP Paribas propose une large gamme de produits et services nanciers à ses clients particuliers, professionnels et entreprises à travers son réseau de 40 agences et ses services ou départements dédiés aux entreprises. BGL BNP Paribas est la 2e banque du Grand-Duché pour les particuliers avec 217 811 clients (16 %(2) de part de marché). Elle est la 1re banque auprès des entreprises avec 34 774 clients (35 %(3) de part de marché). Les équipes de la banque privée de BGL BNP Paribas proposent des solutions intégrées et sur mesure de gestions nancière et patrimoniale. L’offre Wealth Management est notamment proposée en complément des services de banque au quotidien dans les six sites de banque privée Spécialiste de la location longue durée de flottes de véhicules multimarques, Arval offre aux entreprises des solutions sur mesure pour externaliser les risques liés à la gestion de leur otte et optimiser la mobilité de leurs employés. Le conseil d’expert et la qualité de service sont délivrés par plus de 4 000 collaborateurs et partenaires dans 25 pays. Arval s’appuie par ailleurs sur des partenariats stratégiques dans 14 pays. Arval béné cie de l’infrastructure et du réseau du Groupe BNP Paribas. Fin décembre 2013, Arval af chait une otte louée quasiment stable par rapport à 2012 (685 000 véhicules). Acteur majeur en Europe du secteur de la location longue durée, Arval est par ailleurs leader de la location longue durée multimarque en France(4) et en Italie(5), et n° 2 en Pologne(6). BNP Paribas Leasing Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, via plusieurs canaux – ventes directes, prescriptions, partenariats et réseaux bancaires – une gamme de solutions locatives allant du nancement d’équipements à l’exter nalisation de parcs. Pour offrir un service de qualité optimale à ses clients, BNP Paribas Leasing Solutions a adopté une organisation spécialisée par marchés, avec des équipes commerciales dédiées : ■ Equipment & Logistics Solutions pour les équipements professionnels roulants : machines agricoles, engins de BTP et de manutention, ■ Technology Solutions pour les actifs bureautiques, informatiques et ■ Bank Leasing Services qui propose des produits et services de leasing aux clients des réseaux bancaires de BNP Paribas. Pour la 4e année consécutive, BNP Paribas Leasing Solutions est avec Arval le leader européen du nancement des biens d’équipement en termes de nouveaux contrats(7) et con rme sa contribution au nancement de BNP Paribas Leasing Solutions a mis en loyer plus de 281 070 opérations en 2013. Le montant de ses encours sous gestion s’élève à plus de BNP Paribas Personal Investors propose à une clientèle de particuliers un conseil financier indépendant et un large éventail de services ■ Cortal Consors, spécialiste européen de l’épargne et du courtage en ligne, offre à plus d’un million de clients des services de courtage et des conseils personnalisés d’investissement à travers différents canaux de distribution (i nternet, téléphone et face-à-face) en Allemagne, en France et en Espagne. Sa large gamme de produits et de services comprend des solutions de placement à court terme, des OPCVM et des produits d’assurance-vie. En Allemagne, Cortal Consors est devenu la plate-forme de lancement de Hello bank!, la banque en ligne de ■ B*capital, entreprise d’investissement, offre à ses clients en France un accès direct à une gamme complète de marchés (actions, obligations, dérivés), ainsi que des services d’analyse financière, de conseil personnalisé en Bourse et de gestion active de portefeuille. B*capital est l’actionnaire majoritaire de la société de Bourse Portzamparc, spécialiste des petites et moyennes capitalisations ; ■ Geojit BNP Paribas est l’un des principaux courtiers pour les particuliers en Inde. Il propose des services de courtage sur actions et dérivés et des produits d’épargne nancière par téléphone, par i nternet et via un réseau d’environ 500 agences sur l’ensemble du territoire indien. Geojit BNP Paribas est également présent dans les Émirats arabes unis, en Arabie Saoudite, à Oman, à Bahreïn et au Koweït, où il cible principalement la clientèle indienne non résidente ; ■ TEB Investment en Turquie propose des services de courtage via i nternet et un réseau de 33 agences ; (5) Source : FISE ANIASA (Federazione Imprese di Servizi - Associazione Nazionale Industria dell’Autonoleggio e Servizi Automobilistici), Italie, 3e trimestre 2013. (1) Source : sondage réalisé par TNS en 2013. (2) Surce : étude Ilres Particuliers annuelle - ctbre 2013. (3) Surce : étude Ilres Entreprises biennale - ctbre 2012. (4) Source : Syndicat National des Loueurs de Voitures Longue Durée, 3e trimestre 2013. (6) Source : PZWLP Q3 2013. (7) Source : classement Leaseurope 2012 publié en août 2013. (8) Montant après transfert servicing, incluant les sociétés mises en équivalence. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Au total, avec 11 929 collaborateurs, forte d’un réseau de 675 agences , d’un total de bilan supérieur à 80 milliards de dollars au 31 décembre 2013, BancWest sert aujourd’hui près de 3,5 millions de clients. Elle se place par les dépôts au 7e rang(3 ) des banques commerciales de l’ouest ■ Au Luxembourg et à Singapour, BNP Paribas Personal Investors propose à une clientèle active une large palette de services au travers d’une Au 31 décembre 2013, BNP Paribas Personal Investors(1) comptait 1,6 million de clients pour un encours géré de 38,8 milliards d’euros, réparti entre 38 % d’actifs boursiers, 32 % de produits d’épargne ou d’OPCVM et 30 % de liquidités. BNP Paribas Personal Investors emploie IRB regroupe les activités de banque de détail exercées par BNP Paribas hors zone euro, soit dans 15 pays. IRB y déploie progressivement le modèle intégré de Retail Banking du Groupe BNP Paribas en faisant béné cier les clientèles locales des expertises qui font la force du Groupe (segmentation dynamique de la clientèle, cash management, trade nance, distribution multicanal, nancements spécialisés, banque privée, mobile banking, etc.). Trois métiers sont présents dans les pays IRB : ■ Retail Banking servant près de 13 millions de clients(2) par des réseaux multicanaux de proximité (dont 2 8 00 agences) ; ■ le Wealth Management, en liaison avec Investment Solutions ; ■ les activités dédiées à la clientèle entreprise, donnant un accès local à l’ensemble des offres de BNP Paribas et un accompagnement dans tous les pays du Groupe au travers notamment d’un réseau de 84 Business Centres, 19 Trade Centres et 14 MNC Desks. L’activité de banque de détail aux États-Unis s’exerce au travers de Bank of the West et de First Hawaiian Bank, réunies depuis 1998 sous la holding BancWest Corporation dont BNP Paribas détient la totalité du capital Depuis 2006, BancWest s’est consacré à la croissance organique, en renforçant son infrastructure et en développant plus récemment son dispositif commercial, notamment sur le segment des entreprises, du wealth management et du crédit à la consommation. Bank of the West propose une très large gamme de produits et services de banque de détail à une clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises dans 19 États de l’Ouest et du Midwest américains. Elle détient également des positions fortes dans certaines activités de nancements spécialisés ( nancements de bateaux, de véhicules de loisirs, des communautés religieuses, nancements boni és aux PME, prêts à l’agriculture), qu’elle exerce sur l’ensemble du territoire des Avec une part de marché locale de plus de 42 % en termes de dépôts bancaires(3), First Hawaiian Bank est la plus importante banque de l’État d’Hawaii où elle exerce son activité de banque de proximité auprès d’une Europe Méditerranée opère dans 14 territoires au travers d’un réseau de 2 205(4 ) agences. Ainsi le métier est présent en Turquie, en Europe centrale et de l’Est (Pologne, Ukraine), dans le sud du bassin méditerranéen (Maroc, Algérie, Tunisie) et en Afrique subsaharienne, ainsi qu’en Asie au BNP Paribas a nalisé le 9 juin 2013 la cession de la totalité de sa participation dans BNP Paribas Egypt S A E (BNP Paribas Egypt) à Emirates NBD, qui fait suite à la signature de l’accord de principe en En décembre 2013, BNP Paribas a annoncé un accord en vue d’acquérir 98,5 % de la banque BGZ, liale polonaise de Rabobank. Avec un réseau de 398 agences (en plus de 44 centres d’affaires et 7 centres corporate) et une présence dans les services digitaux, BGZ est complémentaire de BNP Paribas Polska. Cette acquisition, d’un montant d’environ 1 milliard d’e uros, reste soumise aux autorisations réglementaires. BNP Paribas Personal Finance, n° 1 européen du Avec plus de 12 millions de clients actifs, BNP Paribas Personal Finance (PF) est, au sein du Groupe BNP Paribas, le spécialiste des nancements aux particuliers à travers ses activités de crédit à la consommation. Parallèlement, Personal Finance a également une activité de crédit immobilier. Avec plus de 16 000(6 ) collaborateurs dans une vingtaine de pays, BNP Paribas Personal Finance est n° 1 en France et en Europe(5 ). Avec des marques comme Cetelem, Findomestic ou encore AlphaCredit, BNP Paribas Personal Finance propose une gamme complète de crédits aux particuliers, disponibles en magasins, en concessions automobiles ou directement auprès des clients via ses centres de relations client et sur i nternet. L’activité de crédit à la consommation est également intégrée à l’intérieur de la banque de détail du Groupe BNP Paribas dans les pays émergents au travers du dispositif PF Inside. Dans l’ensemble de la vingtaine de pays dans lesquels l’entreprise exerce son activité, BNP Paribas Personal Finance propose une offre de produits d’assurance adaptés aux besoins et usages locaux. En Allemagne, Bulgarie, France et Italie l’entreprise a complété son offre de crédit et d’assurance avec BNP Paribas Personal Finance a développé une stratégie active de partenariats avec l es enseignes de distribution, les constructeurs et les distributeurs automobiles, les webmarchands, et d’autres institutions (1) Y compris Geojit BNP Paribas à hauteur de 34 %. (3) Source : SNL Financial, 30 juin 2013. (2) Total des clients hors Asie. Le nombre de clients des entités asiatiques, mises en équivalence, est proche de 4 millions. (4 ) Y compris les agences de l’Asie, de la Guinée et du Gabon, entités rapportées en mise en équivalence. (5 ) Source : rapports annuels des acteurs du crédit aux particuliers. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers nancières (banque et assurance) fondée sur son expérience du marché du crédit et sa capacité à proposer des services intégrés adaptés à l’activité et la stratégie commerciale de ses partenaires. Il est aussi un acteur de référence en matière de crédit responsable® et d’éducation Cette approche, transversale à l’ensemble de l’entreprise, est déclinée de façon adaptée selon les spéci cités de chaque pays. Parallèlement, des dispositifs structurants tels que la conception et la distribution d’offres accessibles et responsables ou encore « la Charte de Recouvrement », sont déployés et mis en œuvre dans tous les pays. Le crédit responsable® au cœur de sa stratégie BNP Paribas Personal Finance fait de sa politique de crédit responsable® le fondement de sa stratégie commerciale pour une croissance durable. À chaque étape de la relation avec le client, de la création d’une offre au processus de mise en place et de suivi d’un prêt, les critères de crédit responsable® sont appliqués. Ils sont construits en fonction des besoins des clients, au cœur de ce dispositif, et de leur satisfaction, mesurée En France, BNP Paribas Personal Finance présente le dispositif le plus complet incluant, notamment, l’identi cation de clients en situation potentielle de fragilité, le recours à une médiation d’entreprise indépendante et, depuis 2004, le suivi de trois indicateurs de crédit responsable® rendus publics : les taux de refus, de remboursement des Depuis 2007, BNP Paribas Personal Finance soutient le développement du microcrédit personnel garanti par le Fonds de cohésion sociale. À n 2013, Investment Solutions regroupe les activités de BNP Paribas liées à la collecte, la gestion, la valorisation, la protection et l’administration de l’épargne et du patrimoine des clients. Investment Solutions propose ainsi, à travers le monde, sa large gamme de produits et services répondant à l’ensemble des besoins des investisseurs, qu’ils soient particuliers, entreprises ou institutionnels. Les clients d’Investment Solutions bénéficient d’un modèle unique construit sur la complémentarité des expertises, le partage d’une vision globale et l’objectif permanent de faire grandir leur patrimoine et leurs Investment Solutions comprend cinq métiers aux expertises ■ l’assurance - BNP Paribas Cardif (7 755 collaborateurs, 37 pays, 178 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ le métier Titres - BNP Paribas Securities Services (8 165 collaborateurs, ■ la banque privée - BNP Paribas Wealth Management (6 025 collaborateurs, 27 pays, 280 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ la gestion d’actifs - BNP Paribas Investment Partners (3 230 collaborateurs, 35 pays, 370 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ les services immobiliers - BNP Paribas Real Estate (3 250 collaborateurs, 40 pays, 18 milliards d’euros d’actifs sous gestion). Les métiers d’Investment Solutions occupent des positions de premier plan en Europe où ils opèrent, entre autres, dans les principaux marchés domestiques de BNP Paribas que sont la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, ainsi qu’en Suisse et au Royaume-Uni. L’Allemagne est également un marché clé pour Investment Solutions : BNP Paribas Real Estate s’y est renforcé en 2013 grâce à l’acquisition de deux sociétés en property management et en investment management ; BNP Paribas Securities Services a racheté l’activité de banque dépositaire de Commerzbank. Par ailleurs, le développement international d’Investment Solutions se poursuit activement, notamment dans les zones à forte croissance telles que l’Asie-Paci que, l’Amérique l atine et le Moyen- Orient où les métiers renforcent leurs activités – sous la forme de (1) Effectifs BNP Paribas Wealth Management pris en quote-part. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS nouvelles implantations, d’acquisitions, de coentreprises ou d’accords En 2013, 16 % des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés par Investment Solutions. Au total le pôle est présent dans 68 pays et emploie 26 160(1) collaborateurs. BNP Paribas Cardif assure les personnes, leur famille et leurs biens. Présente dans 37 pays, auprès de 90 millions de clients, l’entreprise dispose de positions fortes en Europe, en Asie et en Amérique l atine. Acteur mondial en assurance de personnes, BNP Paribas Cardif conçoit des produits et services en épargne et protection dans le respect de sa politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale. L’entreprise propose des solutions d’épargne pour constituer et faire fructi er un capital, anticiper la retraite, au travers notamment de contrats d’assurance- vie multi-supports, de produits à capital garanti Au-delà de l’assurance des emprunteurs, produit phare de son activité, BNP Paribas Cardif a élargi son offre de protection à l’assurance santé, la protection du budget, des revenus et des moyens de paiement, l’extension de garantie, l’assurance dommages, l’assurance chômage, l’aide au retour BNP Paribas Cardif commercialise ses produits par l’intermédiaire de ■ le canal Retail Banking, chargé de la distribution des produits d’assurance dans les réseaux de banque de détail de BNP Paribas en France, en Italie, en Belgique, au Luxembourg, en Pologne, en Turquie ■ le canal Partenariats distribue des produits d’assurance par l’intermédiaire de partenaires de premier rang dans le monde, parmi lesquels, des établissements bancaires, des institutions nancières, des sociétés de crédit à la consommation, des liales de crédit de constructeurs automobiles et des groupes de la grande distribution ; Présentation des pôles et des métiers ■ le canal Digital & Brokers regroupe l’expérience digitale de BNP Paribas Cardif, essentielle dans la stratégie de distribution des partenaires, et le courtage (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni). Plus de la moitié de ses activités sont réalisées à l’international. ■ des services de marché et de financement sont proposés à tous les types de clients : prêt et emprunt de titres, gestion du change, gestion du crédit et du collatéral, service de négociation externalisée BNP Paribas Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas. Elle a pour mission de répondre aux attentes d’une clientèle individuelle aisée, des familles actionnaires ou d’entrepreneurs, souhaitant une prise en charge de tous leurs besoins patrimoniaux et nanciers. Cette approche globale est fondée sur une offre à forte valeur ajoutée comprenant notamment : ■ des services d’ingénierie patrimoniale ; ■ des services nanciers : conseil en allocation d’actifs, sélection de produits d’investissement, gestion sous mandat ; ■ des nancements sur mesure ; ■ des conseils d’experts en diversi cation : vignobles, art, immobilier L’activité est organisée a n de consolider le positionnement en banque de détail, grâce à l’adossement de l’activité de banque privée aux réseaux des marchés domestiques, et de renforcer son statut d’acteur de référence sur les marchés internationaux à forte croissance, notamment en Asie et Ce développement est soutenu par l’accroissement de la transversalité entre les zones géographiques et les fonctions supports, l’accompagnement du développement des talents grâce à la Wealth Management University et l’optimisation des process et des outils. Banque privée de référence mondiale avec 280 milliards d’euros d’actifs gérés en 2013 et plus de 6 000 professionnels implantés dans près de 30 pays, BNP Paribas Wealth Management est classée « Meilleure Banque Privée en Europe » (3), ainsi que n° 1 en France(4) et en Belgique(4), « Meilleure Banque Privée étrangère à Hong Kong »(5) et 3e meilleure banque privée en Asie(6). À cela s’ajoutent d’autres distinctions, telles que n° 1 en Services Philanthropiques(4), en Investissement Socialement Responsable(4) et « Meilleure Banque Privée en Investissements Ces nombreuses récompenses témoignent de la pertinence du positionnement de BNP Paribas Wealth Management en tant que banque responsable, innovante et engagée au service de ses clients. BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) est le spécialiste de la gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas et offre ainsi l’éventail complet de services de gestion d’actifs aux investisseurs du monde entier, tant institutionnels Sur la base de ses résultats en 2012, BNP Paribas Cardif occupe la 11e place du classement assurance-vie de l’Argus de l’assurance au niveau BNP Paribas Cardif ambitionne d’être la référence mondiale en partenariats d’assurance et le leader des solutions d’assurance pour BNP Paribas Securities Services est l’un des principaux acteurs mondiaux du métier titres(2). En 2013, les actifs en conservation ont progressé de \+ 9,8 % par rapport à 2012, à 6 064 milliards d’euros grâce notamment à l’intégration de nouveaux mandats importants, telle que celui de la Caisse des Dépôts. Les actifs sous administration ont également progressé de + 7,5 % à 1 085 milliards d’euros. Le nombre de fonds a progressé de + 1,3 % à 7 067. Le nombre de transactions traitées a augmenté de \+ 16,4 % à 53 millions, dans un contexte de reprise d’activité sur les marchés nanciers. Le métier a par ailleurs renforcé sa position de leader en Allemagne suite à l’acquisition de l’activité banque dépositaire de En 2013, l’industrie du métier titres a salué BNP Paribas Securities Services en lui attribuant de nombreuses récompenses dont meilleur conservateur en France (Custody Risk) et meilleur conservateur de l’année (Custody Risk, Funds Europe et European Pensions Awards 2013). BNP Paribas Securities Services propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buy-side et émetteurs : ■ les banques d’investissement, broker-dealers, banques et infrastructures de marché (acteurs sell-side) béné cient de solutions sur mesure en matière d’exécution, de compensation d’instruments dérivés, de compensation locale et globale, de règlement-livraison et de conservation pour toutes les classes d’actifs partout dans le monde. Des solutions de sous-traitance pour les activités de middle et back-of ce sont également proposées ; ■ les investisseurs institutionnels - gestionnaires d’actifs, de fonds alternatifs, de fonds souverains, compagnies d’assurances, fonds de pension, distributeurs et promoteurs de fonds (acteurs buy-side) - disposent d’une gamme étendue de services : conservation globale, banque dépositaire et trustee, agent de transfert et support à la distribution de fonds, administration de fonds et sous-traitance de middle- of ce, reporting d’investissement, mesure du risque et de la performance ; ■ les émetteurs (originateurs, arrangeurs et entreprises) ont accès à une offre étendue de services duciaires : titrisation et services de financement structuré, services d’agent de la dette, conseil aux émetteurs, gestion de plans de stock-options et d’actionnariat salarié, services aux actionnaires et gestion des Assemblées Générales ; (3) Source : Private Banker International 2013. (4) Source : Professional Wealth Management et The Banker 2013. (5) Source : Private Banker International 2013 Greater China Awards. (7) Source : Asian Private Banker 2012. (1) Source : Spécial comptes 2012 Argus de l’Assurance.- parution décembre 2013. (2) Source : chiffres de BNP Paribas Securities Services au 31 décembre 2012 pour les actifs en conservation ; communication nancière des 10 principaux concurrents. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Gestionnaire d’actifs « multi-local », BNPP IP est structuré autour de ■ Institutionnels, qui offre aux investisseurs des solutions de gestions globales et européennes sur mesure ; ■ Distribution, qui propose aux clients particuliers et de banques privées, tant internes qu’externes au Groupe BNP Paribas, une large gamme de produits et un ensemble de solutions d’épargne centrées sur leurs ■ Asie-Paci que & Marchés Émergents, qui permet aux clients de ces zones d’accéder à une expertise globale tout en tenant compte des BNPP IP opère dans 35 pays avec environ 3 200 collaborateurs dont près de 700 professionnels de l’investissement, spécialisés dans une classe d’actifs ou un type de produit particulier. Près de 600 chargés de clientèle accompagnent les clients institutionnels et des distributeurs dans 70 pays, dont les 4 principaux marchés domestiques (Belgique, Fort d’un encours en gestion total de 370(1) milliards d’euros, BNP Paribas Investment Partners est le 6 e plus grand gestionnaire d’actifs en Europe(2). BNP Paribas Real Estate est n° 1 des services immobiliers aux entreprises en Europe continentale(3) et l’un des grands acteurs de l’immobilier Le client est au centre de la stratégie. Il peut être une entreprise, un investisseur institutionnel, un particulier, un promoteur ou une entité publique. BNP Paribas Real Estate répond à ses besoins à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien immobilier, grâce à ses 3 250 collaborateurs et à sa gamme complète de services : ■ Promotion – n° 1 en Immobilier d’Entreprise en France(4 ) ; ■ Advisory (Transaction, Conseil, Expertise) – n° 1 en France(5 ) et en ■ Property Management (Administration de Biens) – n° 1 en France(6 ) ■ Investment Management – n° 1 en Italie(5 ) et n° 3 en France(5 ). Cette offre globale couvre tous les produits immobiliers : bureaux, entrepôts, commerces, hôtels, logements, résidences services, etc. En immobilier d’entreprise, BNP Paribas Real Estate accompagne ses clients dans 40 pays, à travers ses implantations directes (15 pays en Europe et trois plates-formes à Hong Kong, Singapour et Dubaï) et via ses alliances avec des partenaires locaux (22 pays). En immobilier résidentiel, BNP Paribas Real Estate est essentiellement présent en France (Î le-de-France et quelques grandes agglomérations) et développe également l’activité à Rome et à Milan. BNP Paribas Corporate & Investment Banking (CIB) compte un peu plus de 19 000 personnes, déployées dans près de 45 pays. BNP Paribas CIB opère dans les métiers de Corporate Banking ainsi que dans le conseil et les métiers de marchés de capitaux. En 2013, 22 % des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés par BNP Paribas CIB. Les 15 000 clients de BNP Paribas CIB, composés d’entreprises, d’institutions nancières et de fonds d’investissement, sont au cœur de la stratégie et du modèle économique de BNP Paribas CIB. Les équipes ont pour principal objectif de développer et maintenir des relations de long terme avec leurs clients, de les accompagner dans leur stratégie de développement ou d’investissement et de répondre avec des solutions globales à leurs besoins de nancement, de conseil nancier et de gestion de leurs risques. Avec une forte implantation en Europe, et des ambitions importantes en particulier en Asie et en Amérique du Nord, BNP Paribas CIB se positionne comme le partenaire européen de référence de nombreuses entreprises et institutions nancières dans le monde. Après s’être adapté dès 2012 aux changements de l’environnement, notamment réglementaire, BNP Paribas CIB a réaf rmé en 2013 son rôle d’acteur majeur de la profession grâce à une offre de produits diversi ée Les équipes de BNP Paribas CIB sont ainsi plus que jamais mobilisées pour accompagner leurs clients en mettant à leur disposition l’ensemble Corporate Banking regroupe l’ensemble des services de nancement aux clients entreprises, des produits de transaction banking (cash management, financement du commerce international et gestion des liquidités) aux solutions de financements : prêts classiques et nancements spécialisés (aéronautique, transport maritime, immobilier, export, par effet de levier, projets, d’acquisitions et média télécom). Ces services sont complétés par ailleurs par une ligne de produits dédiés à (1) Y compris actifs conseillés pour les clients externes et actifs distribués. (2) Source : étude interne fondée sur les informations publiées par le Groupe et ses concurrents. (3) Source : Property Week, juin 2013. (4) Source : classement des Promoteurs d’Innovapresse, juin 2012. (5 ) Source : Euromoney. 2013 . (6 ) Source : Lettre M2. (7 ) Source : Expertise News, novembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers L’objectif est de toujours mieux servir les clients, grâce à une organisation régionale qui favorise la proximité et à une offre de produits complète. En Europe, Corporate Banking Europe regroupe ainsi cette offre intégrée et homogène à destination des entreprises européennes renforçant l’approche One Bank for Corporates in Europe and Beyond développée en lien avec les quatre marchés domestiques du Groupe. Elle s’appuie dans 18 pays au travers de 29 centres d’affaires et de trois plates-formes spécialisées (Bruxelles, Paris et Genève), soit une couverture pays et une Sur le continent américain, Corporate Banking Americas assure la couverture sectorielle d’un large éventail de clients et offre une gamme complète de services de nancement. Ses 300 experts opèrent depuis des centres d’activité intégrés situés à New York et São Paulo, que relaient 7 autres bureaux répartis à travers le continent. En Asie-Paci que, BNP Paribas propose une large gamme de produits de nancement et de t ransaction b anking dans 12 pays (s’appuyant notamment sur 26 trade centers), et s’af rme ainsi comme l’une des banques internationales les mieux positionnées dans la région. Une approche globale est également mise en œuvre pour établir un juste équilibre entre vision régionale et vision globale pour les clients. L’organisation des métiers est ainsi adaptée à leurs caractéristiques. Ainsi, Global Trade and Transaction Banking (GTTB) est une ligne de métier nouvellement créée (octobre 2013) a n d’assurer un suivi mondial de l’ensemble des activités de trade nance. Forte de 550 employés, elle ■ Global Trade Solutions (GTS), qui élabore à l’attention des entreprises importatrices et exportatrices des solutions pour optimiser, sécuriser et nancer leurs opérations de commerce international (supply chain, nancements court et moyen terme, trade nance traditionnel, etc.). Forte d’un centre de compétences basé en Europe, cette entité anime un réseau de plus de 100 trade centers dans 60 pays à travers le ■ Energy & Commodity Finance, qui offre des services de nancements spécialisés aux acteurs agissant sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur de l’énergie et des matières premières avec une gamme de produits de nancement très large, couvrant les besoins court, moyen et long termes de l’extraction, à la distribution en passant ■ Correspondent Banking, qui offre à une clientèle de banques des services d’intermédiation dans le domaine du trade nance et des BNP Paribas occupe une position inégalée sur le marché du nancement des entreprises à nouveau en 2013 et demeure un leader européen ■ Best Trade Bank in Oil and Energy (TFR, 2013) ; ■ Best Trade Finance Bank in France and Belgium - (Global Finance, ■ N° 1 Bookrunner and MLA in EMEA Syndicated Loans by volume and number of deals, (Thomson Reuters, Dealogic, FY 2013) ; ■ N° 2 Bookrunner and N° 1 Mandated Lead Arranger in EMEA in Acquisition/Demerger Finance by volume (Dealogic, FY 2013 ) ; ■ N° 1 Bookrunner and Mandated Lead Arranger for Media & Telecom in EMEA by volume (Dealogic, FY 2013 ) ; ■ N° 4 Cash Management Bank Globally (Euromoney, November 2013) ; ■ N° 2 Mandated Lead Arranger of Syndicated Trade Finance Loans Le métier Fixed Income compte 2 300 collaborateurs répartis entre quatre lignes d’activité d’envergure mondiale : Marchés primaires, Taux pays du G10, Crédit et Marchés des changes et Marchés l ocaux. Outre le siège basé à Londres, le métier dispose de huit autres implantations principales à Paris, Bruxelles, Luxembourg, Singapour, Hong Kong, Tokyo, New York et São Paulo, sans compter des bureaux supplémentaires dans toutes Fixed Income propose une offre complète de produits et de services, qui vont de l’origination et la syndication, à la vente et au trading, en passant par de solides compétences en matière de structuration, de recherche et de plates-formes électroniques. Grâce à son réseau de professionnels, le métier fournit des solutions de nancement, de gestion de la dette et d’investissement à une clientèle diversi ée comprenant des gestionnaires d’actifs, des compagnies d’assurances, des caisses de retraite, des banques, des entreprises, des gouvernements et des Fixed Income est un acteur majeur sur les marchés obligataires. Il opère en tant que teneur de livre pour les émissions obligataires et fournit des solutions de couverture aux acteurs du secteur public, aux institutions nancières et aux entreprises. Il propose également des opportunités d’investissement à sa clientèle institutionnelle à travers ses différentes ■ N° 1 Teneur de livre pour les émissions obligataires en euro et n° 8 Teneur de livre pour les émissions obligataires internationales toutes devises (Thomson Reuters , FY 2013) ; ■ N° 6 All Rates (Total Derivatives Dealer Rankings, 2013) ; ■ N° 1 Swaps d’in ation (Risk Institutional Investor Rankings, 2013) ; ■ N° 2 FX dans l’ensemble de la zone euro (FX Week Best B ank Awards, ■ N° 2 CDS Indices & T ranches Europe (Risk Institutional Investor ■ EMEA Loan House of the Year (IFR, December 2013) ; ■ Best Bank for Cash Management in Europe (TMI, November 2013) ; ■ Best Project Finance House in Western Europe (Euromoney, July 2013) ; ■ Aircraft leasing innovator of the year (Global Transportation Finance, ■ Best Global Corporate Bank 2013, (Global Finance, August 2013) ; ■ Meilleure banque en Europe de l’Ouest (Euromoney Awards, 2013) ; ■ N° 1 Global Power & Renewables Financial Advisor (Infrastructure ■ European Investment-Grade Corporate Bond House of the Year ( « investment grade » européennes) (IFR, D e cember 2013) ; ■ Best Bank for Trade Finance – Europe (TMI, 2013) ; Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers ■ Structured Products House of the Year (Structured Products Europe ■ Credit Derivatives House of the Year (Derivatives Week Awards, 2013) ; ■ Interest Rate Derivatives House of the Year (Asia Risk Awards, 2013) ; ■ Best Bank in France (Euromoney Awards, 2013). La division Global Equities & Commodity Derivatives (GECD) de BNP Paribas CIB propose des produits dérivés sur actions et matières premières, indices et fonds ainsi que des solutions de nancement et une plate-forme de courtage sur actions intégrée. Elle s’appuie pour cela sur 1 300 professionnels de front- of ce présents dans trois grandes régions GECD regroupe trois métiers complémentaires : ■ la ligne de métier Structured Equity met à disposition des clients particuliers – par l’intermédiaire de courtiers en Bourse et de réseaux bancaires – des entreprises, des compagnies d’assurances, des caisses de retraite, des produits d’investissement sur mesure, ou cotés en Bourse répondant à leurs besoins en termes de protection de capital, de rendement et de diversi cation ; ■ la ligne de métier Flow & Financing répond aux besoins des investisseurs institutionnels et des gérants d’actifs en leur proposant des stratégies d’investissement ou de couverture appropriées et innovantes, l’accès à diverses solutions de nancement ainsi qu’à de ■ la ligne de métier Commodity Derivatives propose aux entreprises dont l’activité est fortement liée au cours des matières premières (par exemple producteurs, raffineries, compagnies de transport) des solutions de couverture du risque et offre aux investisseurs un accès aux matières premières via des stratégies et des solutions ■ Most Innovative Bank for Equity Derivatives (The Banker, 2013 ) ; ■ Structured P roducts House of the Year (Structured Products Europe ■ Technology Innovation of the Year (Structured Products Americas ■ Best Wholesale Bank for Technology Innovation (Euromoney Global ■ Derivatives House of the Year (The Asset Awards, 2013 ) ; ■ Asia Broker of the Year (Energy Risk Magazine, 2013 ) ; ■ House of the Year (Commodity Business Awards, 2013 ) ; ■ Commodity Finance & Structured Products (Commodity Business Awards, Le métier Corporate Finance est en charge des opérations de conseil en fusions et acquisitions (mandats de conseil à l’achat ou à la vente, conseil financier stratégique, conseil en privatisation, etc.) et des activités primaires actions (introductions en Bourse, augmentations de capital, placements secondaires, émissions d’obligations convertibles Plus de 250 professionnels sont répartis au sein de la région Europe, Moyen-Orient, Afrique et environ 50 sont présents sur le continent américain. En Asie-Paci que, près d’une centaine d’experts du métier sont intégrés dans une plate-forme d’Investment Banking. En fusions-acquisitions, BNP Paribas est classé n° 8 en Europe et demeure la 1re banque conseil sur le marché français en 2013 selon Dealogic (opérations annoncées). BNP Paribas a par ailleurs obtenu les distinctions « France Financial Advisor of the Year » et « Middle East & North Africa Financial Advisor of the Year » décernées par FT Mergermarket. Sur le marché primaire actions, BNP Paribas maintient son leadership dans la région Europe, Moyen-Orient, Afrique en se classant n° 3 en tant que bookrunner d’opérations « equity-linked » et dans le top 10 en tant que bookrunner d’opérations Equity Capital Markets – toutes catégories confondues – selon Dealogic en 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers BNP Paribas Principal Investments est en charge de la gestion du portefeuille de participations cotées et non cotées du Groupe BNP Paribas dans une optique de valorisation des actifs à moyen terme. L’équipe Gestion des Participations Cotées a pour mission la prise et la gestion de participations minoritaires dans des sociétés cotées, essentiellement françaises et à large capitalisation. L’équipe Gestion des Participations Non Cotées a pour responsabilité la prise et la gestion des investissements dans des sociétés non cotées, en direct en capital minoritaire ou en mezzanine sur ses marchés domestiques et en indirect à travers des fonds, contribuant en cela au Acteur majeur de l’immobilier de centres commerciaux en Europe, Klépierre associe une expertise en termes de développement, de gestion locative et d’asset management. BNP Paribas est deuxième actionnaire de Klépierre avec 21,9 %(1), derrière Simon Property Group. L’activité de BNP Paribas est exposée à un certain nombre de facteurs clés qui sont décrits dans la partie 5.1 sous le titre Facteurs de risque . De façon synthétique, ces facteurs de risque propres à BNP Paribas ou liés à l’industrie bancaire sont notamment liés : ■ aux conditions macroéconomiques et de marché ; aux évolutions des mesures législatives et réglementaires ; à l’accès au nancement et aux conditions de ce nancement ; au niveau du provisionnement ; à la volatilité des activités de marchés et d’investissements ; au niveau des marchés et au niveau de leur liquidité ; aux variations signi catives de taux d’intérêt ; aux risques et comportements des autres institutions nancières et acteurs du marché ; ■ à la réputation de la Banque ; à l’interruption ou la défaillance de ses systèmes informatiques ; à l’interruption de ses activités due à des événements externes imprévus ; à la réglementation importante et uctuante ; aux risques non identi és ou imprévus susceptibles d’occasionner des pertes signi catives ; à l’intégration de sociétés acquises sans réalisation des béné ces attendus ; à une stratégie de couverture non ef cace ; à une intensi cation de la concurrence. (1) Au 31 décembre 2012. Dernière information publiée par Klépierre. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS 1.5 BNP Paribas et ses a ctionnaires Le capital de BNP Paribas SA s’élevait au 31 décembre 2012 à intervenus au cours des exercices antérieurs sont rappelés dans la partie Évolution du capital et résultat par action . En 2013, le nombre d’actions composant le capital social a été affecté par la création de 2 900 848 actions à la suite de souscriptions dans le Ainsi, au 31 décembre 2013, le capital de BNP Paribas s’élevait à Ces actions, entièrement libérées, sont de forme nominative ou au porteur, au choix du titulaire, sous réserve des dispositions légales en vigueur. Il n’existe aucun droit de vote double ni aucune limitation à l’exercice des droits de vote, ni aucun droit à dividende majoré, attaché à ces valeurs ➤ ÉVOLUTION DE LA DÉTENTION DU CAPITAL DE LA BANQUE AU COURS DES TROIS DERNIÈRES ANNÉES (*) Société Fédérale de Participations et d’Investissement : société anonyme d’intérêt public agissant pour le compte de l’État belge. (**) Hors positions de travail des tables de trading. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ➤ COMPOSITION DE L’ACTIONNARIAT DE BNP PARIBAS AU 31 DÉCEMBRE 2013 (EN % DES DROITS DE VOTE) BNP Paribas représentant alors 9,83 % du capital et 11,59 % des droits de vote. Il était notamment précisé que ni l’État belge ni la SFPI n’envisageaient d’acquérir le contrôle de la Banque. BNP Paribas a concomitamment informé l’AMF ce même 19 mai (Information AMF n° 209C0724), de la conclusion d’un contrat d’option entre l’État belge, la SFPI et Fortis SA/NV (devenue Ageas SA/NV n avril 2010), aux termes duquel Fortis SA/NV béné cie d’une option d’achat portant sur les 121 218 054 actions BNP Paribas émises en rémunération des apports effectués par la SFPI, de participations détenues dans Fortis Banque avec faculté pour BNP Paribas de mettre en œuvre un droit de substitution sur les actions concernées ; ■ le 4 décembre 2009 (Information AMF n° 209C1459), la SFPI déclarait détenir 10,8 % du capital et des droits de vote de BNP Paribas ; cette évolution est consécutive, pour l’essentiel : ■ à l’augmentation de capital réalisée en actions ordinaires par ■ à la réduction de capital opérée par la Banque à la suite de l’annulation le 26 novembre 2009 des actions de préférence émises le 31 mars 2009 au pro t de la Société de Prise de Participation L e 27 avril 2013, l’État belge a annoncé le rachat par la SFPI de l’option Depuis cette date, aucune déclaration de franchissement de seuil n’a été reçue par BNP Paribas de la part de la SFPI. Le 5 août 2010, le groupe AXA et le Groupe BNP Paribas ont informé l’AMF (Information AMF n° 210C0773) avoir conclu un protocole d’accord destiné à remplacer la convention établie en décembre 2005 ; prenant en compte les nouvelles règles édictées par les régulateurs à destination des institutions nancières, les clauses de ce nouveau protocole ne font plus mention du maintien de participations réciproques stables. À la connaissance de l’Entreprise, seule la SFPI détient plus de 5 % du capital ou des droits de vote. La Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI) est devenue actionnaire de BNP Paribas à l’occasion du rapprochement, concrétisé courant 2009, avec le g roupe Fortis ; elle a procédé au cours de cet exercice, à deux déclarations de franchissement de seuil auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) : ■ le 19 mai 2009 (Information AMF n° 209C0702), la SFPI déclarait avoir franchi à la hausse les seuils légaux de 5 % et 10 % du capital ou des droits de vote de BNP Paribas, à la suite de l’apport de 74,94 % de Fortis Banque SA/NV, rémunéré par l’émission de 121 218 054 actions Depuis l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2000 au cours de laquelle les actionnaires ont décidé la fusion entre la BNP et Paribas, le titre BNP est devenu BNP Paribas ; le code Euroclear-France est alors resté inchangé (13110). À compter du 30 juin 2003, l’action BNP Paribas est désignée par son code ISIN (FR0000131104). Pour maintenir une grande accessibilité aux actionnaires individuels, le nominal de l’action de la Banque a été divisé par deux le 20 février 2002, et xé à deux euros. Les actions BNP ont été admises à la cote of cielle de la Bourse de Paris sur le Règlement Immédiat, le 18 octobre 1993, première date de cotation après la privatisation, puis le 25 octobre sur le Règlement Mensuel. Depuis la généralisation du comptant le 25 septembre 2000, l’action BNP Paribas est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Le titre est négocié à Londres sur le SEAQ International, à la Bourse de Francfort, ainsi qu’à Milan sur le MTA International depuis le 24 juillet 2006. De plus, un programme ADR (American Depositary Receipt) 144A « Level 1 » est actif aux États-Unis depuis la privatisation, JP Morgan Chase agissant en tant que banque dépositaire (1 action BNP Paribas est représentée par 2 ADR). Afin d’augmenter sa liquidité et de le rendre plus visible pour les investisseurs américains, l’ADR est négocié sur l’OTCQX International Premier depuis le 14 juillet 2010. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS La BNP a fait partie des sociétés constituant l’indice CAC 40 depuis le 17 novembre 1993 ; elle a par ailleurs intégré l’EURO STOXX 50 le 1er novembre 1999, et le titre de la Banque entre dans la composition du Dow Jones STOXX 50 depuis le 18 septembre 2000 ; en 2007, BNP Paribas a intégré l’indice « DJ Global Titans 50 », qui regroupe les 50 plus grandes entreprises mondiales. En n, l’action BNP Paribas gure dans les principaux indices de référence du Développement Durable : Aspi Eurozone, FTSE4Good (Global et Europe 50), DJSI World, Ethibel. Ces différents facteurs concourent à la liquidité et à l’appréciation du titre puisque celui-ci est alors une des nécessaires composantes de tous les portefeuilles et fonds indexés sur ces indices. Comparaison avec les indices DJ EURO STOXX Banks, DJ STOXX Banks et CAC 40 (indices rebasés sur le cours de l’action) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ➤ MOYENNES MENSUELLES ET COURS DE CLÔTURE MENSUELS EXTRÊMES DE L’ACTION BNP PARIBAS ■ Du 31 décembre 2010 au 31 décembre 2013, le cours de l’action est passé de 47,61 euros à 56,65 euros soit une hausse de 19,0 %, à comparer à une hausse de 12,9 % pour le CAC 40 et une baisse de 12,1 % pour le DJ EURO STOXX Banks (indice des valeurs bancaires de la zone euro) et de 1,1 % pour le DJ STOXX Banks (valeurs bancaires Au cours de l’année 2013, le titre BNP Paribas (56,65 euros au 31 décembre 2013, dernier jour de cotation) a progressé de 33,0 %, soit une évolution plus favorable que celle du CAC 40 (+ 18,0 %), du DJ STOXX Banks (+ 19,0 %) et du DJ EURO STOXX Banks (+ 25,9 %). ■ La capitalisation boursière de BNP Paribas s’élevait à 70,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013, plaçant l’Entreprise au 4e rang de l’indice CAC 40. En termes de capitalisation, le ottant de BNP Paribas se situe à la quatrième place sur le marché de l’indice parisien (en troisième position au 31 décembre 2012) et à la 9e place du DJ EURO STOXX 50 ■ Les volumes de transactions quotidiens en 2013 se sont établis à une moyenne de 4 104 754 titres échangés sur Euronext Paris, en baisse de 38,30 % par rapport à l’année précédente (6 652 835 titres par séance en 2012). En réintégrant les volumes traités par les systèmes multilatéraux de négociation (Multilateral Trading Facilities ou MTF), (s ource : TAG Audit), soit une baisse de 37,98 % (9 926 398 en 2012). La réduction des volumes constatée au deuxième semestre 2012 s’est poursuivie tout au long de l’année 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS ➤ VOLUMES ÉCHANGÉS EN 2013 SUR EURONEXT PARIS (MOYENNE QUOTIDIENNE) ➤ VOLUMES ÉCHANGÉS EN 2013 (MOYENNE QUOTIDIENNE) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS LE TABLEAU DE BORD DE L’A CTIONNAIRE Résultat net part du Groupe par action(1) (*) Indice CAC 40 au 31 décembre (1) Sur la base du nombre moyen d’actions en circulation de l’exercice. (2) Avant distribution. Actif net comptable sur nombre d’actions en circulation en n de période. (3) Sous réserve d’approbation par l’Assemblée Générale du 14 mai 2014. (4) Distribution proposée à l’Assemblée Générale rapportée au résultat net part du Groupe. Les éléments du tableau ci-dessus ont été ajustés pour tenir compte de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription réalisée du 30 septembre au 13 octobre 2009 (coef cient d’ajustement = 0,971 895). (**) Données retraitées du fait de l’application de l’amendement à la norme IAS 19. Le tableau ci-après indique, pour les différentes durées mentionnées se terminant au 31 décembre 2013, la rentabilité totale de la détention d’une action BNP, puis BNP Paribas, ainsi que le taux de rendement ■ Le dividende est réinvesti en actions BNP puis BNP Paribas ; l’avoir fiscal au taux de 50 % est compris, jusqu’à la suppression de ce dispositif au début de l’exercice 2005. ■ Exercice des droits préférentiels de souscription lors des augmentations de capital de mars 2006 et octobre 2009. ■ Les rendements sont bruts, avant toute imposition et commission de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS BNP Paribas propose ci-après deux mesures comparatives de la création de valeur actionnariale, sur une durée correspondant à un horizon de placement à long/moyen terme qui est celui de la plus grande partie de ses actionnaires individuels. DU 02/01/2009 SOIT 30,50 EUROS, AVEC LE LIVRET A ET LES OBLIGATIONS La création de valeur pour l’actionnaire est ici appréciée en comparant l’investissement en actions BNP Paribas sur la période, à deux placements « sans risque », le livret A et les obligations à moyen terme du Trésor d’un placement en actions BNP Paribas ■ Investissement initial = 1 action au cours d’ouverture du 02/01/2009, ■ Exercice des droits préférentiels de souscription lors de l’augmentation ■ Valorisation au 31 décembre 2013 : 1,214 action à 56,65 euros, soit ■ Taux de rendement actuariel : + 17,67 % par an. Placement le 1er janvier 2009 d’une somme de 30,50 euros sur un livret A Le taux servi à la date du placement est de 4 %. L’exercice 2009 a connu trois modi cations du taux du livret A, le 1er février (2,50 %), le 1er mai (1,75 %) et le 1er août (1,25 %), il est porté à 1,75 % le 1er août 2010, à 2 % le 1er février 2011 et à 2,25 % le 1er août 2011. Ce taux s’applique tout au long de l’année 2012. Lors de l’exercice 2013, le taux est ramené à 1,75 % le 1er février puis à 1,25 % le 1er août. Au 31 décembre 2013, cette somme représente 33,44 euros, ayant donc enregistré une progression de 2,94 euros (+ 9,64 %) soit un taux de rendement actuariel de 1,86 % par an. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Placement de 30,50 euros le 1er janvier 2009 en emprunt d’État à cinq ans Le taux obtenu est alors de 3,232 % pour 5 ans (BTAN – Bon du Trésor à intérêt Annuel) ; chaque n d’année, les intérêts perçus sont réinvestis dans un autre emprunt de même nature et ce aux conditions suivantes : ■ 2,531 % (BTAN) en janvier 2010 pour 4 ans ; ■ 1,934 % (BTAN) en janvier 2011 pour 3 ans ; ■ 1,312 % (BTAN) en janvier 2012 pour 2 ans ; ■ 0,542 % en janvier 2013 pour 1 an (Euribor). Au bout de 5 ans, cet investissement est valorisé 35,62 euros, et a donc enregistré une progression de 5,12 euros (+ 16,79 %) soit un taux de rendement actuariel de 3,15 % l’an. BNP Paribas a le souci d’apporter à tous ses actionnaires une information rigoureuse, régulière, homogène et de qualité, en conformité avec les meilleures pratiques des marchés et les recommandations des autorités Une équipe « Relations Investisseurs » informe les investisseurs institutionnels et les analystes nanciers sur la stratégie du Groupe, les développements significatifs et bien sûr les résultats, publiés En 2014 par exemple, le calendrier s’établit comme suit(1) : ■ 13 février 2014 : publication des résultats annuels 2013 ; ■ 30 avril 2014 : publication des résultats du 1er trimestre 2014 ; ■ 31 juillet 2014 : publication des résultats du deuxième trimestre et ■ 31 octobre 2014 : publication des résultats du 3e trimestre et des Des réunions d’information à l’adresse de l’ensemble des acteurs du marché sont organisées plusieurs fois par an, plus particulièrement au moment de l’annonce des résultats annuels et semestriels, mais aussi à l’occasion de réunions thématiques au cours desquelles la Direction Générale présente le Groupe BNP Paribas et sa stratégie. Plus spéci quement, un collaborateur est dédié aux relations avec les gestionnaires de fonds éthiques et socialement responsables. Une équipe « Relations A ctionnaires » est à la disposition et à l’écoute des quelque 527 000 actionnaires individuels de la Banque (source : étude TPI au 31 décembre 2013). Les actionnaires, comme les membres du « Cercle BNP Paribas », reçoivent chaque semestre une lettre d’information nancière présentant les principaux développements du Groupe, et un compte rendu de l’Assemblée Générale est distribué tout début juillet. En cours d’année, les actionnaires sont invités dans différentes villes de France, à des rencontres au cours desquelles les réalisations et la stratégie de l’Entreprise sont exposées par la Direction Générale (par exemple en 2013, à Bordeaux le 12 juin, à Rennes le 19 septembre et à Montpellier le 16 octobre). En n, les représentants de BNP Paribas ont pu dialoguer directement avec plus de 1 000 personnes lors du Salon ACTIONARIA qui s’est tenu à Paris les 22 et 23 novembre 2013. Les membres du « Cercle BNP Paribas », créé en 1995, sont les 60 000 actionnaires possédant au moins 200 titres de l’Entreprise. Ils sont destinataires deux fois par an, en alternance avec les trois lettres d’information nancière de la version imprimée du magazine La Vie du Cercle complété par deux news magazines adressé par courriel et disponible sur i nternet, les conviant à des manifestations de nature artistique, sportive ou culturelle auxquelles la Banque s’est associée, de même qu’à des séances de formation relatives aux opérations en Bourse (analyses technique et nancière, la passation d’ordres…), la gestion patrimoniale, les warrants mais aussi à l’actualité économique, en partenariat avec les équipes compétentes de l’Entreprise. Des conférences scienti ques ou des visites de sites industriels sont aussi organisées. Ces sessions se tiennent tant en province qu’en région parisienne, et ce aussi bien en semaine qu’au cours de week-ends, dans le but d’en permettre la fréquentation par tous les publics. Au total, plus de 400 propositions ont été faites en 2013 à l’intention de près de 15 000 participants, illustrant la variété de l’offre. Pour faciliter l’accès à ces services, un N° Vert (appel gratuit) a été mis en place, le 0800 666 777, qui comprend également un journal téléphoné « BNP Paribas en actions » riche de nombreuses fonctionnalités (cours de Bourse, carnet de l’actionnaire, actualités et interviews…). En n, le site i nternet spéci que au Cercle des actionnaires et à ses offres (cercle-actionnaires.bnpparibas.com) reprend l’ensemble des prestations accessibles, entre autres grâce à la « Carte de membre Le site i nternet BNP Paribas (http://invest.bnpparibas.com), en français et en anglais permet d’obtenir des informations sur le Groupe BNP Paribas telles que les communiqués de presse, les chiffres clés, la présentation des principaux événements, etc. Il est aussi possible de consulter et de télécharger tous les documents nanciers, comme les rapports annuels et les Documents de référence. L’agenda nancier permet de retrouver les prochaines dates importantes (Assemblée Générale, communication des résultats, rencontres actionnaires…). Toutes les publications du Département des « Études Économiques » de BNP Paribas sont aussi consultables sur le site. Le cours de l’action et la comparaison de son évolution avec celles de quelques grands indices sont disponibles ainsi qu’un logiciel de calcul de rendement. (1) Sous réserve de modi cation ultérieure. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Sous un même intitulé « Actionnaires & Investisseurs » sont aussi disponibles toutes les études et présentations regardant l’activité et la stratégie de BNP Paribas, établies à l’intention de l’ensemble des intervenants de marché, qu’ils soient actionnaires individuels, investisseurs institutionnels, gérants d’actifs ou analystes financiers. Un espace « Être actionnaire » a été aménagé pour présenter les développements plus spéci quement conçus à l’intention des investisseurs individuels, en particulier en matière d’accessibilité de l’information comme de propositions de manifestations. En n, une rubrique spéci que est dévolue à l’Assemblée Générale de la Banque (conditions d’accès, modalités d’exercice du droit de vote, aspects pratiques mais aussi présentation des résolutions et reprise des interventions des mandataires sociaux). Une retransmission vidéo de cette manifestation est accessible depuis le site d’information nancière de la Banque. En réponse aux attentes des actionnaires individuels et des investisseurs, et pour satisfaire aux exigences croissantes de transparence et d’information réglementée, BNP Paribas met régulièrement en ligne de nouvelles rubriques ou des améliorations de celles existantes, au contenu enrichi (notamment au niveau du lexique) et présentant de nouvelles fonctionnalités. LE COMITÉ DE LIAISON DES ACTIONNAIRES BNP Paribas a souhaité, dès sa création en l’an 2000, se doter d’un Comité de Liaison des a ctionnaires, dont la mission est d’accompagner la Banque dans sa communication à destination de l’actionnariat individuel. C’est du reste à l’occasion de l’Assemblée Générale de fusion que le Président de BNP Paribas avait initié le processus d’appel à candidatures qui a abouti à la constitution de cette instance à la n de l’année 2000. Présidé par Baudouin Prot, il comprend 10 actionnaires choisis pour leur représentativité tant géographique que socioprofessionnelle, ainsi que deux salariés ou anciens salariés ; chaque membre est nommé pour 3 ans. À l’occasion des périodes de renouvellement qui sont signalées par voie de presse et/ou dans les documents nanciers publiés par la Banque, tout actionnaire peut faire acte de candidature. Au 31 décembre 2013, le Comité de Liaison était composé de : ■ Mme Anny Jans, membre du personnel de BNP Paribas, résidant en ■ M me Odile Uzan-Fernandes, membre du person nel de Conformément aux dispositions de la charte, à laquelle ont adhéré tous les participants et qui tient lieu de règlement intérieur, les membres du Comité se sont réunis deux fois en 2013, les 29 mars et 27 septembre, en plus de leur participation à l’Assemblée Générale et de leur présence au salon ACTIONARIA. Les principaux thèmes abordés ont, entre autres, ■ la structure du capital de BNP Paribas et son évolution, plus spéci quement dans sa composante « investisseurs particuliers » ; ■ les supports périodiques d’information sur les réalisations et la ■ M. Baudouin Prot, Président ; ■ M. Georges Bouchard, résidant dans les Yvelines ; ■ les propositions faites aux membres du « Cercle des actionnaires » ; ■ M. Franck Deleau, résidant dans le Lot ; ■ les projets de Document de référence et de Rapport Annuel 2012 ; ■ M. Jean-Louis Dervin, résidant dans le Calvados ; ■ Mme Catherine Drolc, résidant dans l’Hérault ; ■ les initiatives prises dans le cadre de la préparation de l’Assemblée ■ M. François Ferrus, résidant à Paris ; ■ M. André Laplanche, résidant dans le Vaucluse ; ■ Mme Françoise Mahieu Germain, résidant dans les Yvelines ; ■ M. Jean-Pierre Riou, résidant en Loire-Atlantique ; ■ M. Jean-Luc Robaux, résidant en Meurthe-et-Moselle ; ■ Mme Chantal Thiebaut, résidant en Meurthe-et-Moselle ; Comité par le responsable de ce pôle ; ■ la participation de la Banque au Salon ACTIONARIA, manifestation à l’occasion de laquelle certains des membres, par leur présence sur le stand du Groupe, avaient tenu à mieux faire connaître aux visiteurs ■ l’activité Corporate Investment Banking présentée aux membres du ■ le rôle et les challenges de la Direction Financière de BNP Paribas, présentés au Comité par le responsable de la fonction Finance Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 un dividende de 1,50 euro par action (stable par rapport à 2013). Le détachement et la mise en paiement du coupon auraient alors lieu respectivement le 20 mai et le 23 mai 2014 en cas de vote positif de Le montant total de la distribution proposée s’élève à 1 868 millions d’euros, contre 1 863 millions d’euros en 2013 (soit une hausse de 0,2 %). Le taux de distribution est de 40,8 %(1). ÉVOLUTION DU DIVIDENDE (EN EUROS PAR ACTION) Les dividendes des exercices 1998 à 2008 ont été ajustés pour tenir compte : ■ de la division par 2 du nominal de l’action intervenue le 20 février 2002 ; ■ des augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, réalisées en mars 2006 et du 30 septembre au 13 octobre 2009. (*) Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale du 14 mai 2014. Délai de prescription des dividendes : tout dividende non réclamé dans les cinq ans suivant son exigibilité, est prescrit dans les conditions prévues par la loi. Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont versés au Trésor Public. (1) Distribution proposée à l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 rapportée au résultat net part du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Les actionnaires de BNP Paribas inscrits sous la forme nominative au 31 décembre 2013 sont au nombre de 56 566. Les actionnaires inscrits sous la forme nominative pure béné cient : ■ de l’envoi systématique de tous les documents d’information de l’Entreprise à destination de ses actionnaires ; ■ d’un N° Vert (appel gratuit) : 0800 600 700 pour les prises d’ordres(1) ■ de tarifs de courtage préférentiels ; ■ d’un serveur i nternet spéci que « PlanetShares » (https://planetshares. bnpparibas.com), entièrement sécurisé, pour consulter leurs avoirs en actions BNP Paribas au nominatif pur et l’historique des mouvements de leur compte, ainsi que pour transmettre et suivre leurs ordres de ■ de l’invitation automatique aux Assemblées Générales, sans nécessité d’établissement d’une attestation de participation ; ■ de la possibilité d’être convoqué par i nternet aux Assemblées ■ et toujours bien sûr de la gratuité des droits de garde. La détention d’actions au nominatif pur est peu compatible avec leur enregistrement dans un PEA (Plan d’Épargne en Actions), compte tenu de la réglementation et des procédures applicables à ce véhicule. Les épargnants dont les actions sont détenues dans un PEA et qui veulent les loger « au nominatif » pourront donc opter pour le mode du nominatif BNP Paribas développe également son offre de détention des actions au nominatif administré à l’intention de ses actionnaires institutionnels. Pour cette catégorie d’investisseurs en effet, le nominatif administré cumule les principaux avantages du porteur et du nominatif pur : ■ maintien d’une totale liberté des transactions et conservation des ■ possibilité de détenir un compte-titres unique, couplé avec le compte- ■ invitation directe systématique à exercer le droit de vote et à participer aux Assemblées, sans interposition d’intermédiaires ; ■ possibilité d’être convoqué et de transmettre les votes aux Assemblées La dernière Assemblée Générale s’est tenue le 15 mai 2013 sur première convocation. Le texte des résolutions et la vidéo de la manifestation sont disponibles sur le site i nternet de BNP Paribas, sur lequel cette réunion a été retransmise en direct. La composition du quorum et le résultat du vote des résolutions ont été mis en ligne dès le lendemain de la manifestation. Cette réunion a en outre fait l’objet de publications dans la presse spécialisée ainsi que d’une lettre spéci que, qui en présentaient Le quorum était constitué comme ci-dessous : (1) Sous réserve d’avoir préalablement souscrit (gratuitement) un « contrat de prestations boursières ». Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Quatorze des quinze résolutions proposées aux actionnaires ont été adoptées. ➤ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 15 MAI 2013 Première résolution : approbation des comptes sociaux de l’exercice 2012 Deuxième résolution : approbation des comptes consolidés de l’exercice 2012 Troisième résolution : affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et mise en distribution Quatrième résolution : rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements visés aux articles L225-38 et suivants du Code de commerce Cinquième résolution : convention conclue entre BNP Paribas et M. Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général Sixième résolution : autorisation de rachat par BNP Paribas de ses propres actions Septième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de Jean- Laurent Bonnafé Huitième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de Michel Tilmant Neuvième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de Emiel Van Broekhoven Dixième résolution : nomination de Christophe de Margerie en qualité d’administrateur Onzième résolution : nomination de Marion Guillou en qualité d’administrateur Douzième résolution : dépôt légal au greffe par les Commissaires aux comptes Treizième résolution : simpli cation et adaptation des statuts Quatorzième résolution : autorisation à l’effet de réduire le capital par annulation d’actions Quinzième résolution : pouvoirs pour formalités L’Assemblée Générale de 2013 a été pour BNP Paribas une occasion supplémentaire de réaf rmer son implication dans le processus du Développement Durable, et son souhait d’assumer pleinement sa La Banque est en effet désireuse d’assurer une création de valeur qui soit solide et récurrente, c’est-à-dire empreinte de qualité et respectueuse non seulement de ses partenaires « traditionnels » comme ses actionnaires, ses clients et ses salariés, mais qui prenne aussi en compte l’environnement et la société civile dans son ensemble. Il a donc semblé pertinent que la tenue de nos Assemblées Générales, aussi, soit représentative de ces principes et valeurs. C’est pourquoi il a été décidé, en concertation avec le Comité de Liaison des a ctionnaires, que pour tout investisseur présent, une somme de 12 euros serait affectée au programme « Coup de pouce aux projets du personnel » spéci quement développé par la Fondation BNP Paribas pour encourager les initiatives de solidarité d’intérêt général, dans lesquelles des collaborateurs de la Banque sont impliqués bénévolement à titre personnel. Les sommes ainsi recueillies en 2013, soit 21 516 euros, constituent un complément à la dotation déjà affectée à ce programme par l’Entreprise via la Fondation BNP Paribas, elle-même placée sous l’égide de la Fondation de France. Le total de ces contributions de 2013 a nalement été réparti sur 33 projets, tous initiés par des membres du personnel de la Banque. Les béné ciaires sont localisés essentiellement en Europe (17), et en Asie (6) puis en Afrique (5) et en Amérique latine (5). Les sommes de 2 800 euros) varient selon l’importance et la nature des dossiers, et bien sûr le degré d’implication directe des collaborateurs. Ces subventions permettent la réalisation de projets liés essentiellement à la solidarité de proximité (éducation, pauvreté, insertion), à l’humanitaire ainsi qu’à L’utilisation des fonds fait en outre systématiquement l’objet d’un compte rendu dans l’avis de convocation à l’Assemblée Générale suivante. Les modalités de tenue de l’Assemblée Générale de BNP Paribas sont dé nies à l’article 18 des statuts de la société. L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) réunit tous les actionnaires au moins une fois par an à la demande du Conseil d’administration pour voter sur un ordre du jour xé par celui-ci. L’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) est convoquée chaque fois que des décisions ayant pour objet une modi cation des statuts et notamment une augmentation de capital, doivent être prises. Les décisions doivent être approuvées à la majorité des deux tiers des actionnaires présents L’Assemblée Générale Mixte (AGM) regroupe les deux précédentes (AGO et AGE) à une même date, sur une même convocation. BNP Paribas tiendra sa prochaine AGM le 14 mai 2014(1). (1) Sous réserve de modi cation ultérieure. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Pour les Assemblées Générales Mixtes de la Banque : ■ les actionnaires ayant leurs titres sous la forme nominative reçoivent automatiquement, quel que soit leur nombre d’actions, un dossier d’invitation complet (comprenant notamment l’ordre du jour et les projets de résolutions) et un formulaire de vote. Une part signi cative (9,4 %) des avis de convocation aux actionnaires inscrits au nominatif a été adressée par i nternet après que les actionnaires concernés ont donné leur accord sur cette modalité d’information ; ■ les actionnaires détenant leurs titres sous la forme « au porteur » sont avisés par des insertions dans la presse, notamment la presse patrimoniale et nancière. En outre, bien au-delà des dispositions légales et dans le but de favoriser une large participation, BNP Paribas adresse des avis de convocation et le formulaire de vote à partir de la détention d’un certain nombre d’actions ( xé à 250 titres en 2013). Ces documents sont également disponibles sans restriction sur le ■ au total, ce sont donc plus de 67 000 actionnaires de la Banque qui ont ainsi personnellement reçu cette année l’information nécessaire ■ dans tous les points de vente du réseau BNP Paribas, les collaborateurs sont spéci quement formés sur la conduite à tenir et les formalités Tout actionnaire ayant ses titres inscrits en compte trois jours de Bourse avant l’Assemblée peut assister à celle-ci à la condition expresse, pour les actionnaires ayant leurs titres « au porteur », de présenter une carte d’admission ou une attestation de participation. S’ils n’assistent pas à l’Assemblée, l es actionnaires retournent à BNP Paribas le formulaire papier joint à la convocation. Ce document leur permet avant la tenue de l’Assemblée Générale : ■ soit de voter par correspondance ; ■ soit de se faire représenter par leur conjoint ou toute autre personne ■ soit de donner pouvoir au Président de séance ou de n’indiquer aucun Ils peuvent également voter par voie électronique si leur teneur de compte a adhéré à la plate-forme de vote électronique Votaccess En 2013, la Banque a fait le choix d’élargir aux actionnaires au porteur disposant d’au moins 250 titres, la possibilité (déjà offerte aux actionnaires au nominatif) de voter par i nternet, dès lors que le teneur de compte met à disposition un accès à la plate-forme Votaccess. Cette plate- forme permet aussi à l’actionnaire de disposer de l’avis de convocation à l’Assemblée Générale, de désigner un mandataire ou de faire parvenir sa demande de carte d’admission à l’Assemblée s’il désire y assister. Près de 13 % de l’ensemble des actionnaires ayant participé au vote ont utilisé la plate-forme mise en place. Cette modalité de participation a été très favorablement accueillie par les actionnaires individuels. S’ils assistent à l’Assemblée, les actionnaires ou leurs représentants sont dotés d’un boîtier de vote électronique. BNP Paribas a en effet recours au vote électronique depuis l’Assemblée Générale du 13 mai 1998. DÉCLARATIONS DES FRANCHISSEMENTS DE SEUIL STATUTAIRE En complément des seuils prévus par la loi, et en vertu de l’article 5 des statuts, tout actionnaire agissant seul ou de concert, venant à détenir directement ou indirectement 0,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la société ou un multiple de ce pourcentage inférieur à 5 %, est tenu d’informer la société, par lettre recommandée avec accusé de Au-delà de 5 %, l’obligation de déclaration prévue à l’alinéa précédent porte sur des fractions de 1 % du capital ou des droits de vote. Les déclarations mentionnées aux deux alinéas précédents sont également faites lorsque la participation au capital devient inférieure Le non-respect de déclaration de franchissement des seuils, tant légaux que statutaires, donne lieu à privation des droits de vote sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble au moins 2 % du capital ou des droits de vote de la société. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS État récapitulatif des opérations déclarées sur le titre BNP Paribas Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Le gouvernement d’entreprise de BNP Paribas Procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président du Conseil d’administration de BNP Paribas Dates de début et de n de mandat : 11 mai 2011 – AG 2014 Date du 1er mandat : 7 mars 2000 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 146 129 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Council (IBLAC) de la ville de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas(*), Président du Conseil d’administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises Kering, membre du Comité des nominations Lafarge, membre du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations et du Comité stratégie, développement Administrateur de l’Institute of International Finance (IIF) Membre de l’International Advisory Panel de la Monetary Authority of Singapour (MAS) et de l’International Business Leaders’ Advisory Council (IBLAC) de la ville de Shanghaï Membre : Comité Exécutif de la Membre : Comité Exécutif de la Fonction principale : Président d’Honneur de BNP Paribas Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 14 mai 1993 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 181 772 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) BNP Paribas (Suisse) SA, EADS NV Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (Maroc), Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Société Anonyme des Galeries Lafayette, censeur HSBC France (ex-CCF) : Président d’Honneur Participation(1) aux Comités spécialisés du Conseil d’administration de ces sociétés françaises ou étrangères BNP Paribas, Président du Comité de gouvernement d’entreprise et EADS NV, membre du Comité d’audit Total SA, Président du Comité des rémunérations Président de la Fondation BNP Paribas Président d’Honneur de l’Institut Aspen et de l’Institut de l’entreprise Membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, du Conseil de surveillance et Conseil d’orientation de l’Institut Aspen, du Conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise, de la Fondation Nationale des Sciences Politiques et du Conseil d’administration de la Fondation ARC Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Administrateur Directeur Général de BNP Paribas Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 62 545(2) Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Banca Nazionale del Lavoro (Italie), administrateur Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (2) Par ailleurs, au titre du Plan d’Épargne Entreprise, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé détient l’équivalent de 17 103 actions BNP Paribas. Fonction principale : Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint- Gobain Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2012 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 000 Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité des rémunérations Compagnie de Saint-Gobain, membre du Comité stratégique Veolia Environnement, membre du Comité recherche, innovation et Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 15 mai 2013 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 300 Adresse professionnelle : 147, rue de l’Université Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de gouvernement d’entreprise et Veolia Environnement, membre du Comité recherche, innovation et Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président-Directeur Général de SCOR SE Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2000 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 2 684 Adresse professionnelle : 1, avenue du Général-de-Gaulle Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Yam Invest NV (Pays-Bas), membre du Conseil de surveillance Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité des comptes Dassault Aviation, membre du Comité d’audit SCOR SE, Président du Comité stratégique Membre de la Commission Économique de la Nation, du Conseil d’administration de l’Association de Genève, du Conseil d’administration de l’Association du Siècle, du Global Reinsurance Forum, du Reinsurance Advisory Board, du Laboratoire d’Excellence Finance et Croissance Durable (LabexFCD) et du Global counsellor du Conference Board Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Présidente du Conseil d’European Policy Centre (Bruxelles) Date du 1er mandat : 12 mai 2010 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 10 Adresse professionnelle : Ul. « Plachkovica » - 1 Présidente du Conseil d’European Policy Centre (Bruxelles) Membre de l’Advisor on passenger rights to EC Vice-President Siim Kallas, European Commission, Bruxelles (Belgique), du European Council on foreign relations, Bruxelles (Belgique), Member of the Board of Trustees of the American University (Bulgarie), Honorary President of the European Citizen Action Service, Bruxelles Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Diplômée de l’Université de So a of the Board of Trustees of the Fonction principale : Administrateur de sociétés Dates de début et de n de mandat : 11 mai 2011 – AG 2014 Date du 1er mandat : 5 mai 2004 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 8 749 Adresse professionnelle : 30, boulevard Diderot Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et membre du Comité des rémunérations Membre du Board de la Qatar Financial Center Regulatory Authority (QFCRA), Doha (Qatar) et du Conseil de la régulation nancière et du Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Membre : Board de la Qatar Conseil de la régulation nancière Membre : Board de la Qatar Membre : Board de la Qatar Membre : Board de la Qatar Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président-Directeur Général de la Compagnie Total Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 15 mai 2013 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 200 Adresse professionnelle : 2, place Jean-Millier Diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Total SA(*), administrateur et Président-Directeur Général Vivendi(*), membre du Conseil de surveillance Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Total SA, Président du Comité stratégique Administrateur de l’Institut du Monde Arabe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations Conseiller prud’homme section Encadrement CPH PARIS Membre de la Commission paritaire de la Banque Fonction principale : Conseiller de clientèle Particuliers Dates de début et de n de mandat : élue titulaire par les salariés Date du 1er mandat : 1er juillet 2011 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 174 Adresse professionnelle : 22, rue de Clignancourt Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Fonction principale : Chargé de fonctions administratives service Transactions clientèle Dates de début et de n de mandat : 16 février 2012 (date à laquelle M. Thierry MOUCHARD devient titulaire à la suite de son élection par les salariés) – 15 février 2015 Date du 1er mandat : 16 février 2012 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 10 Adresse professionnelle : 41, boulevard du Maréchal-Foch Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Compagnie Générale des Établissements Michelin (SCA)(*), Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de gouvernement d’entreprise Compagnie Générale des Établissements Michelin (SCA), membre Présidente d’Honneur du Mouvement des Entreprises de France Fonction principale : Vice-Présidente du Directoire de Ifop SA Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2006 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 755 Adresse professionnelle : Immeuble Millénaire 2 Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris Titulaire d’une maîtrise de Droit Public de l’Université de Nancy Titulaire d’un DEA d’études politiques de l’IEP Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Présidente de Pechel Industries (SAS), de Pechel Industries Partenaires (SAS) et de FSH (SAS) Dates de début et de n de mandat : 11 mai 2011 – AG 2014 Date du 1er mandat : 21 mars 2003 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 609 Adresse professionnelle : 162, rue du Faubourg Saint-Honoré Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris Diplômée de l’Institut Européen d’Administration des Affaires (Insead) Titulaire d’une licence de droit et d’anglais Titulaire d’un master of arts in public administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Genesis Emerging Markets Fund Limited (Guernesey), Pechel Industries Partenaires (SAS) dans : Goëmar Holding (Luxembourg), Store Electronic Systems, représentant permanent Publicis Groupe(*), membre du Conseil de surveillance Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations Publicis Groupe, membre du Comité stratégique et des risques So na, Présidente du Comité d’audit Membre de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président de France Initiative – Président d’Honneur de Renault Date du 1er mandat : 14 décembre 1993 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 25 233 Adresse professionnelle : 8-10, avenue Émile-Zola Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Allianz(*) (Allemagne), membre du Conseil consultatif Bosch (Allemagne), membre du Conseil consultatif Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises L’Oréal, membre du Comité d’audit et du Comité stratégie Veolia Environnement, membre du Comité des nominations Membre du Conseil de la Fondation Nationale des Sciences Politiques et du Musée du quai Branly Président de France Initiative, du Festival d’Avignon et Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Gérant de Strafi n sprl (Belgique) Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 (M. Michel Tilmant a exercé les fonctions de censeur de BNP Paribas du 4 novembre 2009 au 11 mai 2010) Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 500 Adresse professionnelle : Rue du Moulin 10 Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères CapitalatWork Foyer Group SA (Luxembourg), administrateur Guardian Financial Services Holdings Limited (Royaume-Uni), Royal Automobile Club of Belgium (Belgique), administrateur Université Catholique de Louvain (Belgique), administrateur Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Fonction principale : Économiste, Professeur Honoraire de l’Université d’Anvers (Belgique) Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 (M. Emiel Van Broekhoven a exercé les fonctions de censeur de BNP Paribas du 4 novembre 2009 au 11 mai 2010) Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 550 Adresse professionnelle : Zand 7 – 9 Diplômé de Saint Ignatius Business College (Belgique) Docteur en Sciences économiques de l’Université d’Oxford Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Fonction principale : Associée chez Clifford Chance, Francfort (Allemagne) Date du 1er mandat : 21 mai 2008 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 2 241 Adresse professionnelle : Mainzer Landstrasse 46 Diplômée des Universités de Francfort (Allemagne) et de Columbia Membre de la Commission gouvernementale du Code de gouvernement d’entreprise allemand, du Stakeholder Group de l’European Insurance and Occupational Pensions Authority (EIOPA) et du Partnership Council de Clifford Chance, Board member European Corporate Governance Institute (ECGI), Advisory board member International Institute for Insurance Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) « Ad Hoc Group of Corporate Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Co-fondateur et Associée chez Leaders’ Quest (Grande- Bretagne) Dates de début et de n de mandat : 11 mai 2011 – AG 2014 Date du 1er mandat : 11 mai 2011 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 139 Adresse professionnelle : 11-13 Worple Way Diplômée de l’Université de Virginia et de la Johns Hopkins University Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes SCOR SE, membre du Comité stratégique, du Comité des risques BILT, membre du Comité d’audit et du Comité des rémunérations Administrateur du Ministry of Justice of Her Majesty’s Government Membre du Conseil de la Batten School of Leadership – University Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Membre : Conseil de la Batten Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Antin Participation 5 (SAS), représentant permanent BNP Paribas(*), Directeur Général d élégué BNP Paribas Securities Services (SCA), représentant permanent Fonction principale : Directeur Général d élégué de BNP Paribas Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 50 119 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Directeur Général d élégué de BNP Paribas Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 71 561 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Diplômé de l’École Centrale de Paris Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas(*), Directeur Général d élégué Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères GBL – Groupe Bruxelles Lambert(*) (Belgique), administrateur Lagardère SCA(*), membre du Conseil de surveillance SCOR Holding (Switzerland) AG (Suisse), administrateur SCOR Global Life Rückversicherung Schweiz AG (Suisse), SGLRI – SCOR Global Life Reinsurance Ireland (Irlande), Société Foncière, Financière et de Participation (FFP)(*), Censeur : Exane, Safran, SCOR SE Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Directeur Général d élégué de BNP Paribas Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 411(2) Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Banca Nazionale del Lavoro (Italie), administrateur BNP Paribas(*), Directeur Général d élégué BNP Paribas Leasing Solutions (Luxembourg), administrateur Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Bayard Presse, membre du Conseil de surveillance Villeroy-Boch AG(*) (Allemagne), membre du Conseil de surveillance Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (2) Par ailleurs, au titre du Plan d’Épargne Entreprise, Monsieur François Villeroy de Galhau détient l’équivalent de 876 actions BNP Paribas. La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux du Groupe se réfère explicitement au Code de gouvernance Afep-Medef et tire aussi sa légitimité de son souci d’appliquer une démarche conforme à la Charte de responsabilité de BNP Paribas (cf. chapitre 7.1). La détermination de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux relève de la responsabilité du Conseil d’administration et se fonde sur les propositions du Comité des rémunérations. Ce Comité est composé de trois administrateurs indépendants et d’un administrateur représentant les salariés. La dé nition des modalités de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux tient compte des objectifs suivants : ■ alignement avec l’intérêt social de l’entreprise et de ses actionnaires : ■ en s’inscrivant dans une perspective de moyen long terme notamment en termes d’évolution de la valeur intrinsèque de la Banque et de la performance relative du titre, ■ en intégrant des éléments d’appréciation, qui ne sont pas seulement nanciers, notamment en tenant compte de la dimension RSE dans les critères qualitatifs concourant à la détermination de la ■ en s’assurant d’une variabilité suf sante des montants attribués pour tenir compte de l’évolution de la marche de l’entreprise sans peser trop lourdement sur les frais xes ; ■ exhaustivité : l’ensemble des éléments ( xe, pluriannuel, variable) est retenu dans l’appréciation globale de la rémunération, ■ équilibre entre les éléments de rémunération qui doivent concourir à l’intérêt général de la Banque et être en ligne avec les meilleures ■ intelligibilité de règles stables et exigeantes ; Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ■ attractivité a n de sélectionner avec exigence des pro ls reconnus comme particulièrement compétents dans les domaines d’activité du I. Rémunération du Président et de la Direction La rémunération des dirigeants mandataires sociaux est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration, en ligne avec les principes énoncés ci-dessus. ■ une partie xe ; à Long Terme ou PRLT) ; ■ un plan d’incitation à long terme conditionnel (Plan de Rémunération Les niveaux de ces différentes composantes sont dé nis en considération de références de marché établies sur la base d’enquêtes de rémunération La rémunération annuelle xe de M. Baudouin Prot, Président, s’est élevée en 2013 à 850 000 euros. La rémunération annuelle xe de M. Jean-Laurent Bonnafé en qualité de à compter du 1er mars 2013. Cette augmentation prend aussi en compte la contribution de M. Bordenave à l’orientation stratégique du Groupe et la réussite de sa prise en charge de nouvelles fonctions centrales après l’extension du périmètre de ses responsabilités. 2\. Plan de rémunération long terme (PRLT) conditionnel sur A n d’associer les dirigeants du Groupe à la création de valeur sur longue période , le Conseil d’administration a institué un PRLT intégralement conditionnel et fondé sur la valorisation de l’action sur cinq ans, dans ■ d’une part ne laissent aucune possibilité de choix quant à la date de ■ d’autre part plafonnent les possibilités de gain. Le Président du Conseil est éligible au PRLT pour les raisons suivantes : a) les conditions du PRLT sont suf samment exigeantes pour garantir l’intérêt des actionnaires sur le long terme ; b) le rôle du Président non exécutif est de s’assurer que la Direction Générale met en place les conditions d’un développement à long terme équilibré du Groupe, en ligne avec les intérêts des actionnaires. Le montant initial correspond au montant de rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédant celui au cours duquel le Conseil d’administration a décidé de procéder à l’attribution au titre du PRLT. La rémunération annuelle xe de M. François Villeroy de Galhau, Directeur Général d élégué, s’est élevée en 2013 à 450 000 euros. L’existence même, et le montant d’une rémunération effective sont toutefois soumis à deux conditions de performance successives : La rémunération annuelle xe de M. Georges Chodron de Courcel en qualité de Directeur Général d élégué a été portée de 600 000 euros à 700 000 euros à compter du 1er mars 2013 ; elle n’avait pas été revue depuis février 2008 . Cette augmentation prend aussi en compte la qualité et la prudence avec lesquelles sont gérés les métiers dont il a la charge ainsi que sa contribution à l’orientation stratégique du Groupe. La rémunération annuelle xe de M. Philippe Bordenave en qualité de a) La première condition de performance consiste en la mesure, au terme de chacune des cinq années de la période d’acquisition, de l’évolution du cours de l’action BNP Paribas par rapport à celle de l’indice regroupant les principales banques de la zone Euro « Dow Jones EURO STOXX Banks ». Lors de chaque mesure, un cinquième du montant initial est maintenu, réduit ou perdu selon la performance relative constatée. Cette première condition de performance sera donc testée cinq fois au cours de la vie de chaque PRLT. Performance relative du titre BNP Paribas par rapport à la performance de l’indice Dow Jones EURO STOXX Banks Conséquence sur la fraction du montant initial soumise à la mesure de performance Inférieure de 5 points au plus Inférieure de plus de 5 points à 10 points Inférieure de plus de 10 points à 15 points Inférieure de plus de 15 points b) La seconde condition de performance, appréciée à l’issue de la période de cinq ans, consiste en la constatation de la hausse de l’action sur cette durée, étant entendu que : ■ a ucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 % ; ■ l a somme versée in ne : ■ évoluera de manière moins que proportionnelle à la hausse de ■ sera en tout état de cause limitée à un plafond égal à la somme du salaire xe et de la rémunération variable attribuée au béné ciaire au titre de l’exercice précédant celui au cours duquel le Conseil a décidé de procéder à l’attribution au titre du PRLT, cela afin d’atténuer les effets d’une forte progression du cours du titre de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Supérieure ou égale à 5 % et inférieure à 10 % Supérieure ou égale à 10 % et inférieure à 20 % Supérieure ou égale à 20 % et inférieure à 33 % Supérieure ou égale à 33 % et inférieure à 50 % Supérieure ou égale à 50 % et inférieure à 75 % Supérieure ou égale à 75 % Les montants de PRLT attribués au cours de l’exercice 2013 aux dirigeants mandataires sociaux gurent dans les tableaux de synthèse ci-après. La part variable est destinée à re éter la contribution effective des dirigeants mandataires sociaux exécutifs à la réussite de BNP Paribas au titre de leurs fonctions de dirigeants d’un groupe international de Le Conseil a souhaité se conformer à la préconisation de l’AMF et aux recommandations de marché qui n’approuvent pas l’inclusion d’une part variable dans la rémunération d’un Président non exécutif. M. Baudouin Prot ne bénéficie donc plus, à compter de l’exercice 2013, d’une La suppression de cette rémunération variable traduit l’indépendance du Président à l’égard de la Direction Générale. La partie variable de la rémunération des membres de la Direction Générale est déterminée à partir d’une rémunération cible égale à : ■ 150 % de leur rémunération xe de l’exercice pour MM. Jean-Laurent Bonnafé, Georges Chodron de Courcel et Philippe Bordenave ; ■ 120 % de sa rémunération xe de l’exercice pour M. François Villeroy Elle évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de la performance managériale des dirigeants mandataires sociaux Critères liés à la performance du Groupe (quantitatifs) Les critères liés à la performance du Groupe portent : ■ sur 75 % de la rémunération variable cible ; ■ et permettent de calculer la partie correspondante de la rémunération de manière proportionnelle à l’évolution d’indicateurs chiffrés. Si les objectifs fondés sur des critères quantitatifs sont dépassés (ou non atteints), la fraction de la rémunération cible concernée évolue proportionnellement dans la limite du plafond mentionné ci-après. Les mandataires sociaux dont la rémunération est soumise à ces critères se répartissent en deux catégories : Coeffi cient appliqué au montant initial éventuellement réduit du fait de la condition sur la performance relative du titre BNP Paribas a) Les mandataires sociaux disposant d’un périmètre d’action général : ils ne sont pas responsables d’un pôle Pour MM. Jean-Laurent Bonnafé et Philippe Bordenave, l es critères quantitatifs s’appliquent donc aux performances globales du Groupe : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la rémunération variable cible). b) Les mandataires sociaux ayant la responsabilité de pôles ou de métiers sont aussi évalués sur les résultats de ces Pour MM. Georges Chodron de Courcel et François Villeroy de Galhau : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ rapport du résultat net avant impôt des activités sous responsabilité de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la ■ pourcentage de réalisation des budgets de résultat brut d’exploitation des activités sous responsabilité (18,75 % de la La part de rémunération variable liée aux critères personnels est limitée à 25 % de la rémunération variable cible. L e dépassement des objectifs qualitatifs n’induit aucune augmentation de la part variable liée à ces Les critères personnels concernent la performance managériale évaluée par le Conseil d’administration en considération des capacités d’anticipation, de décision, d’animation et d’exemplarité : ■ anticiper : définir une vision, préparer l’avenir, favoriser l’esprit d’innovation, assurer la relève et l’internationalisation des cadres ■ décider : déterminer, avec les responsables concernés, et mettre en œuvre les mesures nécessaires au développement du Groupe, à son ef cacité interne et à l’adéquation de sa politique de risque, de contrôle interne et de gestion du capital ; ■ animer : reconnaître les comportements conformes aux valeurs du Groupe (l’engagement, l’ambition, la créativité, la réactivité). Susciter l’initiative et la coopération interne. Promouvoir une culture du changement et de la performance ; Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ■ être exemplaire : conduire le Groupe dans une démarche éthique et active de responsabilité économique, sociale, civique et environnementale (cf. les 4 piliers et les 12 engagements de la politique RSE du Groupe présentés au chapitre 7.1). Privilégier une stratégie à long terme basée sur la performance durable. Le Conseil d’administration s’assure aussi de la cohérence du montant de la rémunération variable annuelle avec l’évolution des résultats du En tout état de cause, le montant de la rémunération variable annuelle pour chacun des mandataires sociaux est plafonné à 180 % de la Appréciation de la réalisation des objectifs fi xés pour Le Conseil d’administration du 6 mars 2014 a procédé à l’évaluation de la réalisation des objectifs xés. Compte tenu des résultats du Groupe pour l’exercice 2013, les objectifs quantitatifs xés ont été atteints à hauteur de : ■ 83,6 % pour MM. Jean-Laurent Bonnafé et Philippe Bordenave ; ■ 83,3 % pour M. Georges Chodron de Courcel ; ■ 91,1 % pour M. François Villeroy de Galhau. Après prise en compte des critères qualitatifs et de l’évolution des résultats du Groupe, le Conseil d’administration, sur la proposition du Comité des rémunérations, a xé la rémunération variable attribuée au ■ 84,2 % pour M. Jean-Laurent Bonnafé ; ■ 85,7 % pour M. Philippe Bordenave ; ■ 63,4 % pour M. Georges Chodron de Courcel ; ■ et 92,5 % pour M. François Villeroy de Galhau Les montants de rémunération variable annuelle attribuée au titre de l’exercice 2013 aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs gurent dans les tableaux de synthèse ci-après. Les modalités de paiement des rémunérations variables des dirigeants mandataires sociaux exécutifs du Groupe BNP Paribas au titre de l’exercice 2013 ont été décidées par le Conseil d’administration du 13 février 2013 . Ces modalités de paiement sont conformes aux dispositions du règlement ■ 60 % de la rémunération variable est différée sur trois ans, tout en respectant un montant minimal de rémunération non différée de ■ La partie non différée de la rémunération variable est payée pour moitié en mars 2014, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2013 pour des entités autres que BNP Paribas S.A. ; et pour moitié en septembre 2014, indexée sur la performance du titre ■ La partie différée de la rémunération variable sera payée par tiers en 2015, 2016 et 2017. Chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars ; et pour moitié en septembre, indexé à la performance du En outre, le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe, au titre de l’année précédant le paiement, soit supérieur à 5 %. II. Plans d’options de souscription ou d’achat Depuis 2009, les dirigeants mandataires sociaux en poste n’ont pas béné cié d’attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions. III. Actions de performance : Néant Les dirigeants mandataires sociaux en poste ne bénéficient pas d’attributions d’actions de performance ou d’actions gratuites. 1\. Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, entré chez BNP Paribas en 1993, nommé Directeur Général le 1er décembre 2011, a accepté de renoncer (avec effet au 1er juillet 2012) à son contrat de travail conformément aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Afep -Medef . Cette décision a pour conséquence de lui faire perdre, à l’exception des dispositifs communs d’assurance décès ou invalidité, de couverture des frais de santé et du régime de retraite à cotisations dé nies, les avantages des dispositions de la convention collective et des accords d’entreprise dont il aurait béné cié en tant que salarié et cadre dirigeant depuis près de vingt ans (notamment les droits liés à son contrat de travail en cas En contrepartie, une convention réglementée a été soumise au vote des actionnaires et approuvée lors de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2012. Elle prévoit les dispositions suivantes, en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de Monsieur Jean- 1. aucune indemnité de départ ne sera due à Monsieur Jean-Laurent ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non-satisfaction des conditions de performance énoncées ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses 2. si la cessation des fonctions de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé devait intervenir en dehors des cas énumérés au point 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable annuelle, son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et variable-cible précédant b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué en (2a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération due au titre de l’année 3) en cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle Monsieur Jean-Laurent Bonnafé aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité versée : ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS MM. Baudouin Prot, Georges Chodron de Courcel, Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau ne béné cient d’aucune compensation contractuelle au titre de la cessation de leur mandat. 2\. Indemnités de n de carrière Dans le cadre d’une convention autorisée par le Conseil d’administration par laquelle il a été mis n au contrat de travail de M. Baudouin Prot, BNP Paribas s’est engagé à lui verser, lorsqu’il quittera le Groupe pour prendre sa retraite, une compensation d’un montant de 150 000 euros correspondant à la prime de fin de carrière qu’il aurait reçue en application d’un accord relatif à la Caisse de prévoyance du personnel de la Banque Nationale de Paris. M. Jean-Laurent Bonnafé ne percevra pas d’indemnité de n de carrière lors de son départ en retraite. MM. Georges Chodron de Courcel, Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau, Directeurs Généraux d élégués, béné cient des dispositions applicables aux collaborateurs de BNP Paribas SA en matière d’indemnité de n de carrière en fonction de leur situation contractuelle initiale. MM. Baudouin Prot et Georges Chodron de Courcel, aujourd’hui respectivement Président du Conseil d’administration et Directeur Général d élégué, relèvent d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la sécurité sociale. Au titre de ce régime, les pensions seraient calculées, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, sur la base des rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, sans possibilité d’acquisition Les montants de retraite, comprenant les pensions servies par le régime général de la Sécurité sociale et les régimes complémentaires de l’ARRCO et l’AGIRC, ainsi que, le cas échéant, les compléments bancaires résultant de l’accord professionnel entré en vigueur le 1er janvier 1994 et les pensions acquises avec le concours de l’entreprise auprès des régimes supplémentaires de capitalisation représenteraient au maximum 50 % Ces montants seraient revalorisés du 1er janvier 2002 (suite à la transformation des régimes à prestations dé nies en régimes de type additif) jusqu’à la date de la liquidation effective des pensions, sur la base du taux moyen annuel d’évolution des pensions versées par la Sécurité sociale, l’ARRCO et l’AGIRC. L’augmentation des droits potentiels serait limitée aux effets de cette revalorisation. Au moment de la liquidation, les pensions additives seraient égales au différentiel constaté entre ces montants ainsi revalorisés et les prestations de retraite servies par le régime général et les régimes complémentaires ou supplémentaires précités. Ces pensions additives, alors dé nitivement calculées, seraient indexées sur le taux de croissance de la valeur de service du point AGIRC. Par application de ce régime, le montant de la retraite annuelle au 31 décembre 2013 est fixé à 522 432 euros pour M. Baudouin Prot et 334 360 euros pour M. Georges Chodron de Courcel. Ces montants incluent les pensions servies au titre des retraites obligatoires (Sécurité Ce régime de retraite a fait l’objet d’une externalisation dans une L’avantage constitué par ce régime de retraite a toujours été pris en compte par le Conseil d’administration dans la détermination des rémunérations globales des mandataires sociaux. Le Conseil d’administration a constaté que ce régime est conforme aux dispositions actuelles du Code de Par ailleurs, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux d élégués béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code général des impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise a été, en 2013, de 407 euros Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux d élégués béné cient des dispositifs de prévoyance exible offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA en matière d’assurance- décès et invalidité, ainsi que du régime commun de Ils béné cient par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents (assurance- décès et invalidité) en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au bénéfice des membres du Comité Exécutif du Groupe, offrant un capital complémentaire de 1,10 million d’euros en cas de décès ou d’invalidité permanente totale liés à l’activité V. Détention d’actions et conservation d’actions issues Le Conseil d’administration a décidé que le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux d élégués étaient tenus de conserver jusqu’à la cessation de leurs fonctions une quantité d’actions issues de levées d’options. Pour M. Jean-Laurent Bonnafé, cette obligation de conservation est xée à 50 % de la plus- value nette d’acquisition réalisée sur les options attribuées à compter du 1er septembre 2008, date à laquelle il a été nommé mandataire social. Cette obligation de conservation s’applique à MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau pour les options qui leur seraient attribuées à compter du 1er décembre 2011. Elle sera considérée comme remplie dès lors que les seuils dé nis ci-dessous au titre de la détention d’actions seront atteints au moyen d’actions issues de la levée d’options. Le Conseil d’administration a décidé que MM. Baudouin Prot et Georges Chodron de Courcel restent tenus de détenir pendant la durée de leurs fonctions la quantité minimale de titres que le Conseil d’administration avait précédemment xée à 80 000 actions pour M. Baudouin Prot et 30 000 actions pour M. Georges Chodron de Courcel. Il a également décidé que la quantité minimale de titres que M. Jean-Laurent Bonnafé sera tenu de détenir pendant la durée de ses fonctions sera portée obligation, sous forme de détention directe d’actions ou de parts de fonds du Plan d’Épargne Entreprise intégralement investies en actions BNP Paribas, devra être réalisée par M. Jean-Laurent Bonnafé au plus tard le 1er décembre 2014, soit trois années après sa nomination en qualité Le Conseil d’administration a arrêté en considération de leur rémunération respective la quantité minimale de titres que MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau devront détenir pendant la durée de leurs fonctions sous forme d’actions ou de parts de fonds du Plan d’Épargne Entreprise intégralement investies en actions BNP Paribas. Il a xé cette titres pour M. François Villeroy de Galhau. La mise en conformité avec cette obligation devra être réalisée au plus tard le 1er décembre 2016. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS L’ensemble des rémunérations versées en 2013 aux administrateurs représentant les salariés s’est élevé au prorata de leur présence à 81 636 euros (114 370 euros en 2012), à l’exclusion des jetons de présence liés à leur mandat. Les jetons de présence versés en 2013 aux administrateurs représentant les salariés se sont élevés au total à 112 352 euros (82 058 euros en 2012). Ils ont été versés directement à Les administrateurs représentant les salariés béné cient des dispositifs offerts à tous les collaborateurs de BNP Paribas SA en matière d’assurance-décès et invalidité et de Garantie Vie Professionnelle Accidents ainsi que d’une couverture en remboursement des frais de santé. Le montant total des primes versées par BNP Paribas à ces régimes en 2013 pour le compte de ces administrateurs représentant les salariés a été de 1 831 euros (1 833 euros en 2012). Les administrateurs représentant les salariés béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code général des impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant total des cotisations versées par BNP Paribas à ce régime en 2013 pour le compte de ces mandataires sociaux a été de 720 euros (738 euros en 2012). Ils béné cient également des compléments bancaires résultant de l’accord professionnel entré en vigueur le 1er janvier 1994. Au 31 décembre 2013, le montant des prêts en cours consentis directement ou indirectement aux mandataires sociaux s’élève à à la somme des prêts accordés aux mandataires sociaux de BNP Paribas ainsi qu’à leurs conjoints. Ces prêts constitutifs d’opérations courantes ont été consentis à des conditions normales. ÉLÉMENTS CHIFFRÉS DE LA RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX S ynthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social Baudouin PROT - Président du Conseil d’administration Rémunérations attribuées au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice Rémunérations attribuées au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice Philippe BORDENAVE - Directeur Général d élégué Rémunérations attribuées au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice Georges CHODRON de COURCEL - Directeur Général d élégué Rémunérations attribuées au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice François VILLEROY de GALHAU - Directeur Général d élégué Rémunérations attribuées au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Le tableau ci-dessous présente la rémunération brute due au titre de l’exercice ou attribuée durant l’exercice et celle versée en 2013 ainsi que les jetons de présence et les avantages en nature de 2013 pour chaque mandataire social. Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS (1) Valorisation du montant attribué sous certaines conditions de performance. (2) M. Baudouin Prot ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas SA et de la société Erbé. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ce dernier mandat est déduit de la M. Jean-Laurent Bonnafé ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas SA, BNP Paribas Fortis, BNL et de la société Erbé. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ces trois derniers mandats est déduit de la rémunération variable versée. M. Philippe Bordenave ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de son mandat d’administrateur de BNP Paribas Personal Finance. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ce mandat est déduit de la rémunération M. Georges Chodron de Courcel ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas Suisse, de la société Erbé et de BNP Paribas Fortis. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ces mandats est déduit de la rémunération variable versée. M. François Villeroy de Galhau ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BGL, BNL, BNP Paribas Fortis et Cortal Consors. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ces mandats est déduit de la rémunération variable versée. Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux d élégués disposent d’une voiture de fonction et d’un téléphone (4) Après prise en compte de l’impôt payé au titre de 2011 et 2012 relatif aux jetons de présence de BNP Paribas Fortis. Le taux de charges et contributions sociales moyen sur ces rémunérations en 2013 est de 44 % (30,5 % en 2012). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants (2) Mandat ayant pris n le 23 mai 2012. (3) Mandat ayant débuté le 23 mai 2012. (4) Mandat ayant débuté le 15 mai 2013. (5) Mandat ayant pris n le 15 février 2012. (6) Mandat ayant débuté le 16 février 2012. (7) Mandat ayant pris n le 31 mai 2013. (8) Mandat ayant pris n le 15 mai 2013. Les administrateurs n’ont perçu que des jetons de présence à l’exception des administrateurs représentant les salariés (cf. paragraphe VI : Rémunération et avantages sociaux béné ciant aux administrateurs représentant les salariés). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS H istorique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions 23/05/2000 23/05/2000 23/05/2000 18/05/2005 18/05/2005 18/05/2005 21/03/2003 24/03/2004 25/03/2005 05/04/2006 08/03/2007 18/04/2008 20/03/2013 21/03/2014 22/03/2013 04/04/2014 06/03/2015 15/04/2016 21/03/2007 24/03/2008 25/03/2009 06/04/2010 08/03/2011 18/04/2012 30 % de l’attribution est conditionnelle et est divisée en 3 tranches égales soumises à conditions de performance. Le prix d’exercice peut être ajusté à la hausse selon le niveau d’atteinte des conditions de Les prix d’exercice de ces plans ne comportent pas de décote et ont été ajustés pour tenir compte des détachements d’un droit préférentiel de souscription intervenus le 07/03/2006 et le 30/09/2009 conformément à la réglementation en vigueur. (2) Sur certaines tranches pour lesquelles les conditions de performance n’ont pas été totalement atteintes. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Historique des attributions d’actions de performance Information sur les actions de performance Date du Conseil d’administration ou du D irectoire selon le cas Nombre total d’actions attribuées, dont le nombre attribué à : Date de n de période de conservation Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques Actions de performance restantes en n d’exercice (31/12/2013) (1) Cette condition de performance est basée sur la progression du Résultat par action du Groupe (elle est réalisée soit annuellement si le Résultat par action du Groupe augmente de 5 % ou plus par rapport à l’exercice précédent, soit de manière cumulée au terme des trois années de la période MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau ont reçu les actions de performance intégralement conditionnelles présentées ci-dessus V alorisation des plans de rémunérations variables pluriannuelles à la date d’attribution et au 31 décembre 2013 (1) Valorisation selon la méthode retenue pour les comptes consolidés. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Situation contractuelle détaillée des mandataires sociaux (1) Renonciation au contrat de travail avec effet au 1er juillet 2012. Jean-Laurent Bonnafé, Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau béné cient exclusivement du régime de retraite article 83 du Code général des impôts mis en place pour tous les salariés et les mandataires sociaux de BNP Paribas SA. (3) Cf. paragraphe Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS CONSULTATION DES ACTIONNAIRES SUR LA RÉMUNÉRATION INDIVIDUELLE DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX EN APPLICATION DU C ODE AFEP -MEDEF Les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2013 à chaque dirigeant mandataire social soumis au vote consultatif des É léments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Baudouin PROT soumis à l’avis des actionnaires* Baudouin PROT - Président du Conseil d'a dministration La rémunération de M. Baudouin PROT est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2013. La juste valeur à la date d’attribution (2 mai 2013) s’établit à 275 055 euros pour M. Baudouin PROT. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans est intégralement conditionnel à la surperformance du titre BNP Paribas par rapport à un panel de banques européennes. La somme versée in ne sera par ailleurs fonction de la hausse du cours de l’action constatée sur cinq ans ; elle évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 1 443 750 euros). En n, aucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 %. Le Conseil a souhaité se conformer à la préconisation de l’AMF et aux recommandations de marché qui n’approuvent pas l’inclusion d’une part variable dans la rémunération d’un Président non exécutif. M. Baudouin PROT ne béné cie donc plus, à compter de l’exercice 2013, d’une rémunération variable annuelle. La suppression de cette rémunération variable traduit l’indépendance du Président à l’égard de la Direction Générale. M. Baudouin PROT ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu'il exerce dans les sociétés du Groupe, à l'exception de ses mandats d'administrateur de BNP Paribas SA et de la société Erbé. M. Baudouin PROT n'a béné cié d'aucune rémunération exceptionnelle au cours de l'exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Baudouin PROT au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Baudouin PROT au cours de l’exercice. M. Baudouin PROT ne béné cie d'aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Baudouin PROT relève d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la Sécurité sociale. Au titre de ce régime, sa pension serait calculée, sous réserve de sa présence dans le Groupe au moment de son départ à la retraite, sur la base de ses rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, sans possibilité d’acquisition ultérieure de droits. À titre d'illustration, le montant de la rente annuelle au 31 décembre 2013 représenterait moins de 25 % de la moyenne de la rémunération ( xe plus variable y compris PRLT sur la base de sa valeur M. Baudouin PROT béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Baudouin PROT a été, M. Baudouin PROT béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe. M. Baudouin PROT dispose d'une voiture de fonction et d'un téléphone portable. Les éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2013 gurent dans le chapitre 2 Gouvernement d’entreprise du Document de Référence 2013 (partie La rémunération variable différée versée en 2013 au titre des exercices passés s’est élevée à 959 631 euros . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS É léments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Jean-Laurent BONNAFÉ soumis à l’avis des La rémunération de M. Jean-Laurent BONNAFÉ est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2013. La juste valeur à la date d’attribution (2 mai 2013) s’établit à 560 112 euros pour M. Jean-Laurent BONNAFÉ. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans est intégralement conditionnel à la surperformance du titre BNP Paribas par rapport à un panel de banques européennes. La somme versée in ne sera par ailleurs fonction de la hausse du cours de l’action constatée sur cinq ans ; elle évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 2 940 000 euros). En n, aucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 %. La rémunération variable de M. Jean-Laurent BONNAFÉ évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de sa performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d'une rémunération variable cible correspondant à 150 % de la rémunération xe de l'exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la rémunération variable cible). Il en ressort que les objectifs quantitatifs xés pour l’exercice ont été atteints à hauteur de 83,6 %. Après prise en compte des critères qualitatifs et d’un écrêtement proposé par le C omité des rémunérations, le C onseil d’administration a xé à 84,2 % de la cible la rémunération variable globale. La rémunération variable de M. Jean-Laurent BONNAFÉ attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 1 580 000 euros. ■ La partie non différée de la rémunération variable (soit 40 %) sera payée pour moitié en mars 2014, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2013 pour des entités du G roupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2014, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable (soit 60 %) sera payée par tiers en 2015, 2016 et 2017 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. M. Jean-Laurent BONNAFÉ ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu'il exerce dans les sociétés du Groupe, à l'exception de ses mandats d'administrateur de BNP Paribas SA, BNP Paribas Fortis, BNL et de la société Erbé. Le montant des jetons de présence attribué à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe (hors BNP Paribas SA) est déduit de sa rémunération variable. M. Jean-Laurent BONNAFÉ n'a béné cié d'aucune rémunération exceptionnelle au cours de l'exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au cours de l’exercice. Sous réserve du respect des conditions de performance indiquées ci dessous, M Jean-Laurent BONNAFÉ béné cierait d'une indemnité de départ dans le cas où le Conseil mettrait n à ses fonctions. Cette disposition a été autorisée par le Conseil d'Administration du 14 décembre 2012 et approuvée par l'Assemblée G énérale du 15 mai 2013. La convention prévoit les dispositions suivantes : 1\. aucune indemnité de départ ne sera due à M. Jean-Laurent BONNAFÉ : ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non- satisfaction des conditions de performance énoncées au paragraphe 2, ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses fonctions de Directeur Général ; 2\. si la cessation des fonctions de M. Jean-Laurent BONNAFÉ devait intervenir en dehors des cas énumérés au paragraphe 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : (a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, M. Jean-Laurent BONNAFÉ a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable, la référence pour le calcul de son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et (b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué au paragraphe 2 (a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, M. Jean-Laurent BONNAFÉ percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération au titre de l’année 2011 ; 3\. en cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle M. Jean-Laurent BONNAFÉ aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité versée : ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. M. Jean-Laurent BONNAFÉ ne béné cie d'aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. M. Jean-Laurent BONNAFÉ béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Jean-Laurent BONNAFÉ a été, en 2013, de 407 euros. M. Jean-Laurent BONNAFÉ béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe. M. Jean-Laurent BONNAFÉ dispose d'une voiture de fonction et d'un téléphone portable. Les éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2013 gurent dans le chapitre 2 Gouvernement d’entreprise du Document de Référence 2013 (partie La rémunération variable différée versée en 2013 au titre des exercices passés s’est élevée à 953 609 euros . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS É léments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Philippe BORDENAVE soumis à l’avis des Philippe BORDENAVE - Directeur Général délégué La rémunération de M. Philippe BORDENAVE est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil du 1er mars 2013. Cette augmentation prend aussi en compte la contribution de M. Philippe BORDENAVE à l’orientation stratégique du Groupe et la réussite de sa prise en charge de nouvelles fonctions centrales après l’extension du périmètre de ses responsabilités. La juste valeur à la date d’attribution (2 mai 2013) s’établit à 286 724 euros pour M. Philippe BORDENAVE. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans est intégralement conditionnel à la surperformance du titre BNP Paribas par rapport à un panel de banques européennes. La somme versée in ne sera par ailleurs fonction de la hausse du cours de l’action constatée sur cinq ans ; elle évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 1 505 000 euros). En n, aucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 %. La rémunération variable de M. Philippe BORDENAVE évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de leur performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 150 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la rémunération variable cible). Il en ressort que les objectifs quantitatifs xés pour l’exercice ont été atteints à hauteur de 83,6 %. Après prise en compte des critères qualitatifs et d’un écrêtement proposé par le C omité des rémunérations, le C onseil d’administration a xé à 85,7 % de la cible la rémunération variable globale. La rémunération variable de M. Philippe BORDENAVE attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 81 0 000 euros. ■ La partie non différée de la rémunération variable (soit 40 %) sera payée pour moitié en mars 2014, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2013 pour des entités du G roupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2014, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable (soit 60 %) sera payée par tiers en 2015, 2016 et 2017 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. M. Philippe BORDENAVE ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu'il exerce dans les sociétés du Groupe, à l'exception de son mandat d'administrateur de BNP Paribas Personal Finance. Le montant des jetons de présence attribué à M. Philippe BORDENAVE au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe est M. Philippe BORDENAVE n'a béné cié d'aucune rémunération exceptionnelle au cours de l'exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Philippe BORDENAVE au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Philippe BORDENAVE au cours de l’exercice. M. Philippe BORDENAVE ne béné cie d'aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Philippe BORDENAVE ne béné cie d'aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. Les mandataires sociaux béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Philippe BORDENAVE a été, en 2013, de 407 euros. M. Philippe BORDENAVE béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe. M. Philippe BORDENAVE dispose d'une voiture de fonction et d'un téléphone portable. Les éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2013 gurent dans le chapitre 2 Gouvernement d’entreprise du Document de Référence 2013 (partie La rémunération variable différée versée en 2013 au titre des exercices passés s’est élevée à 515 477 euros . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Georges CHODRON de COURCEL - Directeur Général délégué É léments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Georges CHODRON de COURCEL soumis à l’avis des La rémunération de M. Georges CHODRON de COURCEL est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. La rémunération annuelle xe de M. Georges CHODRON de COURCEL a été portée de 600 000 euros à 700 000 euros à compter du 1er mars 2013. Le traitement de M. Georges CHODRON de COURCEL n’avait pas été revu depuis février 2008 . Cette augmentation prend aussi en compte la qualité et la prudence avec lesquelles sont gérés les métiers dont il a la charge ainsi que sa contribution à l’orientation stratégique du Groupe . La juste valeur à la date d’attribution (2 mai 2013) s’établit à 296 726 euros pour M. Georges CHODRON de COURCEL. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans est intégralement conditionnel à la surperformance du titre BNP Paribas par rapport à un panel de banques européennes. La somme versée in ne sera par ailleurs fonction de la hausse du cours de l’action constatée sur cinq ans ; elle évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 1 557 500 euros). En n, aucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 %. La rémunération variable de M. Georges CHODRON de COURCEL évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de leur performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 150 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe et aux résultats des mé tiers ou pôles sous sa responsabilité; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ rapport du résultat net avant impôt des activités sous responsabilité de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de ■ pourcentage de réalisation des budgets de résultat brut d’exploitation des activités sous responsabilité (18,75 % de la Il en ressort que les objectifs quantitatifs xés pour l’exercice ont été atteints à hauteur de 83,3 %. Après prise en compte des critères qualitatifs et d’un écrêtement proposé par le C omité des rémunérations, le C onseil d’administration a xé à 63,4 % de la cible la rémunération variable globale. La rémunération variable de M. Georges CHODRON de COURCEL attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 650 000 euros. ■ La partie non différée de la rémunération variable (soit 40 %) sera payée pour moitié en mars 2014, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2013 pour des entités du G roupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2014, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable (soit 60 %) sera payée par tiers en 2015, 2016 et 2017 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. M. Georges CHODRON de COURCEL ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas Suisse, de la société Erbé et de BNP Paribas Fortis. Le montant des jetons de présence attribué à M. Georges CHODRON de COURCEL au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe est déduit de sa rémunération variable. M. Georges CHODRON de COURCEL n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Georges CHODRON de COURCEL au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Georges CHODRON de COURCEL au cours de l’exercice. M. Georges CHODRON de COURCEL ne béné cie d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Georges CHODRON de COURCEL relève d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la Sécurité sociale. Au titre de ce régime, sa pension serait calculée, sous réserve de sa présence dans le Groupe au moment de son départ à la retraite, sur la base de ses rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, sans possibilité d’acquisition ultérieure de droits. À titre d’illustration, le montant de la rente annuelle au 31 décembre 2013 représenterait moins de 25 % de la moyenne de la rémunération ( xe plus variable y compris PRLT sur la base de sa valeur comptable) des trois derniers exercices. M. Georges CHODRON de COURCEL béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Georges CHODRON de COURCEL a été, en 2013, de 407 euros. M. Georges CHODRON de COURCEL béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe. M. Georges CHODRON de COURCEL dispose d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Les éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2013 gurent dans le chapitre 2 Gouvernement d’entreprise du Document de Référence 2013 (partie La rémunération variable différée versée en 2013 au titre des exercices passés s’est élevée à 700 442 euros . *** Après prise en compte de l’impôt payé au titre de 2011 et 2012 relatif aux jetons de présence de BNP Paribas Fortis. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS É léments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. François VILLEROY de GALHAU soumis à l’avis des François VILLEROY de GALHAU - Directeur Général délégué La rémunération de M. François VILLEROY de GALHAU est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2013. La juste valeur à la date d’attribution (2 mai 2013) s’établit à 176 702 euros pour M. François VILLEROY de GALHAU. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans est intégralement conditionnel à la surperformance du titre BNP Paribas par rapport à un panel de banques européennes. La somme versée in ne sera par ailleurs fonction de la hausse du cours de l’action constatée sur cinq ans; elle évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 927 500 euros ). En n, aucune rémunération ne sera versée si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé de moins de 5 %. La rémunération variable de M. François VILLEROY de GALHAU évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de leur performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 120 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe et aux résultats des mé tiers ou pôles sous sa responsabilité; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ rapport du résultat net avant impôt des activités sous responsabilité de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de ■ pourcentage de réalisation des budgets de résultat brut d’exploitation des activités sous responsabilité (18,75 % de la Il en ressort que les objectifs quantitatifs xés pour l’exercice ont été atteints à hauteur de 91,1 %. Après prise en compte des critères qualitatifs et d’un écrêtement proposé par le C omité des rémunérations, le C onseil d’administration a xé à 92,5 % de la cible la rémunération variable globale. La rémunération variable attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 500 000 euros. ■ La partie non différée de la rémunération variable (soit 40 %) sera payée pour moitié en mars 2014, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2013 pour des entités du G roupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2014, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable (soit 60 %) sera payée par tiers en 2015, 2016 et 2017 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. M. François VILLEROY de GALHAU ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BGL, BNL, BNPP Fortis et Cortal Consors. Le montant des jetons de présence attribué à M. François VILLEROY de GALHAU au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe est déduit de sa rémunération variable. M. François VILLEROY de GALHAU n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. François VILLEROY de GALHAU au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. François VILLEROY de GALHAU au cours de l’exercice. M. François VILLEROY de GALHAU ne béné cie d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. François VILLEROY de GALHAU ne béné cie d’aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. M. François VILLEROY de GALHAU béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. François VILLEROY de GALHAU a été, en 2013, de 407 euros. M. François VILLEROY de GALHAU béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA, ainsi que du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe. M. François VILLEROY de GALHAU dispose d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Les éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2013 gurent dans le chapitre 2 Gouvernement d’entreprise du Document de Référence 2013 (partie La rémunération variable différée versée en 2013 au titre des exercices passés s’est élevée à 280 166 euros . Informations sur les options de souscription ou d’achat d’actions et les actions de performance Instruments consentis en 2013 aux salariés non mandataires sociaux béné ciant du nombre d’attribution le plus élevé, et instruments transférés ou levés en 2013 les plus importants, au pro t de salariés non mandataires sociaux. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS (Somme des 10 plus importantes attributions) Actions de performance consenties en 2013 (Somme des 10 plus importantes attributions) Actions de performance transférées en 2013 ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS DÉCLARÉES SUR LE TITRE BNP PARIBAS Opérations des dirigeants mentionnées à l’article L621-18-2 du Code monétaire et nancier sur les titres de la société, visées aux articles 223-22 à 223-26 du Règlement général de l’AMF, réalisées au cours de l’exercice 2013 et déclarables au sens de la réglementation de l’AMF. Directeur Général d élégué de BNP Paribas (1) Hors exercices de stock-options, détaillés au chapitre 2.1. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société 2.2 Rapport du Président du Conseil de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Dans le présent rapport, établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce, le Président du Conseil d’administration rend compte de la composition du Conseil d’administration et de l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société. Les informations qu’il comporte prennent notamment en considération l’annexe du Règlement européen (CE) n° 809/2004 du 29 avril 2004, ainsi que la Recommandation AMF n° 2012-02 (modi ée le 4 décembre 2013) sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés se référant au Code Afep-Medef - Présentation consolidée des recommandations contenues dans les rapports annuels de l’Autorité des LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DE BNP PARIBAS Conformément aux dispositions de l’article L225-37 du Code de commerce, il est précisé que le Code de gouvernement d’entreprise auquel BNP Paribas se réfère volontairement est le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (révisé en juin 2013), publié par l’Association Française des Entreprises Privées (Afep) et le Mouvement des Entreprises de France (Medef). BNP Paribas applique, dans leur intégralité, les recommandations de ce Code, ci-après dénommé Code de gouvernement d’entreprise, lequel peut être consulté sur le site internet de BNP Paribas (http://invest.bnpparibas.com), sur le site de l’Afep (http://www.afep.com) et sur le site du Medef (http://www.medef.com). Par ailleurs, les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale sont dé nies à l’article 18, Titre Assemblées d’actionnaires, des statuts de la Banque publiés dans le Document de référence et rapport nancier annuel dans la partie « Actes constitutifs et statuts ». En outre, un résumé de ces modalités ainsi que le compte rendu de l’organisation et du déroulement de l’Assemblée Générale du 15 mai 2013 sont repris dans la partie « BNP Paribas et ses Le règlement intérieur du Conseil d’administration est joint en annexe Il détaille le fonctionnement du Conseil d’administration, la répartition des responsabilités entre la Direction Générale et le Conseil, les missions et le fonctionnement des Comités spécialisés, ainsi que le comportement 1.a Les missions du Conseil d’administration ■ Le règlement intérieur adopté en 1997 par le Conseil d’administration dé nit les missions du Conseil et de ses Comités spécialisés. Il est périodiquement mis à jour a n d’être en conformité avec les lois, règlements et recommandations de P lace en vigueur, et d’être adapté en considération des meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise. La dernière mise à jour est intervenue en début d’année 2014 pour tenir compte de la version de juin 2013 du Code de ■ Les Comités spécialisés du Conseil d’administration sont le Comité des comptes, le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité, le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations ainsi que En créant un Comité de contrôle interne et des risques distinct du Comité des comptes, le Conseil d’administration a décidé, dès 1994, de découpler les attributions habituellement dévolues au Comité d’audit. En 2007, le Conseil a élargi la mission du Comité de contrôle interne et des risques à toute question relative à la politique de conformité relevant notamment des risques de réputation ou de l’éthique professionnelle. Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité remplit ses missions de manière indépendante et complémentaire du Comité des comptes qui assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières. Ces deux Comités se réunissent en séance commune pour traiter des sujets relevant de la politique de risque et de provisionnement de BNP Paribas, prendre connaissance des plans d’audit, et préparer les travaux du Conseil sur l’évaluation des politiques et des dispositifs de gestion des risques. Ils délibèrent sur la base d’une documentation élaborée conjointement par le responsable Finance et le responsable des Risques du Groupe. Ces La composition de ces deux Comités et les travaux qu’ils réalisent dans leurs domaines respectifs visent à répondre aux exigences des disciplines bancaires et prudentielles, que celles-ci procèdent de la loi, des dispositions dé nies par le régulateur ou de règles que s’impose BNP Paribas pour la qualité de son contrôle interne et sa politique Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société 1.b La dissociation des fonctions de Président et Depuis le 11 juin 2003, BNP Paribas a fait le choix de dissocier les fonctions de Président et de Directeur Général. Ce choix a été reconduit Le Président veille au maintien de la qualité de la relation avec les actionnaires en étroite coordination avec les actions menées dans ce domaine par la Direction Générale. Il préside, à ce titre, le Comité de Liaison des Actionnaires dont la mission est d’accompagner la Banque dans sa communication à destination de l’actionnariat individuel ; plusieurs fois par an, il invite les actionnaires à des rencontres au cours desquelles la stratégie de l’entreprise est exposée. Le Président apporte son aide et ses conseils au Directeur Général tout en respectant les responsabilités exécutives de celui-ci. Le Président organise son activité pour garantir sa disponibilité et mettre son expérience au service du Groupe. Ses missions sont de nature contributive et ne lui confèrent aucun pouvoir exécutif. Elles ne limitent en rien les pouvoirs du Directeur Général, qui assume seul la responsabilité opérationnelle À la demande du Directeur Général, il peut participer à toute réunion interne portant sur des sujets qui concernent la stratégie, l’organisation, les projets d’investissement ou de désinvestissement, les risques et l’information financière. Il exprime son avis sans préjudice des En étroite coordination avec la Direction Générale, le Président peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau, notamment les grands clients et les pouvoirs publics, aux plans national et international. Le Président apporte son appui aux équipes responsables de la couverture des grandes entreprises et institutions nancières internationales ; il contribue également au développement des activités de conseil de BNP Paribas, notamment en apportant son assistance à la réalisation d’opérations majeures de Corporate Finance. Il apporte son concours à la Direction Générale ou, à la demande de celle-ci, représente la Banque dans ses relations avec les autorités nancières et monétaires nationales et internationales. Il participe activement au débat sur l’évolution de la régulation et des politiques publiques qui concernent BNP Paribas et, Le Président contribue à la promotion des valeurs et de l’image de BNP Paribas tant au sein du Groupe qu’à l’extérieur de celui-ci. Il s’exprime sur les principes d’action de BNP Paribas, en particulier dans le domaine de l’éthique professionnelle. Il contribue à la réputation du Groupe au travers de responsabilités qu’il exerce à titre personnel au sein d’instances publiques nationales ou internationales. Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de BNP Paribas et pour représenter la Banque dans ses rapports avec les tiers. Il a autorité sur l’ensemble du Groupe. Il est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises à ce titre Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social, sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et À titre interne, le règlement du Conseil d’administration dispose que le Directeur Général lui présente pour accord préalable toutes les décisions d’investissement ou de désinvestissement (hors opérations de portefeuille) d’un montant supérieur à 250 millions d’euros, ainsi que tout projet de prise ou de cession de participations (hors opérations de portefeuille) supérieures à ce seuil (§ 1)(1). Le Directeur Général doit présenter pour accord préalable au Comité des comptes du Conseil toute mission non couverte par le mandat des Commissaires aux comptes dont le montant d’honoraires (hors taxes) excède un million d’euros. 1.c La composition du Conseil – L’indépendance ■ Sur la proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 15 mai 2013 a renouvelé le mandat de MM. Jean-Laurent Bonnafé, Michel Tilmant et Emiel Van Broekhoven, et nommé Mme Marion Guillou et M. Christophe de Margerie. Quinze administrateurs étaient présents lors de cette Assemblée. ■ À l’issue de l’Assemblée Générale du 15 mai 2013, le Conseil d’administration était composé de 16 administrateurs dont 14 nommés par les actionnaires. Ce nombre a été ramené à 13 après la démission de Mme Daniela Weber-Rey prenant effet au 31 mai 2013. Ainsi au 31 décembre 2013, la représentation des femmes parmi les administrateurs nommés par les actionnaires était de 30,75 % (4/13). Trois nationalités sont représentées au sein du Conseil. Le tableau ci-après présente la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance retenus par le Code de gouvernement d’entreprise pour dé nir l’indépendance des administrateurs : (1) Les références aux § renvoient aux paragraphes correspondants du règlement intérieur du Conseil d’administration. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société « » représente un critère respecté d’indépendance seln les critères Afep- Medef. « x » représente un critère non satisfait d’indépendance selon les critères Afep-Medef. Critère 1 : Statut de salarié ou de mandataire social au cours des cinq années précédentes. Critère 2 : Existence ou non de mandats croisés. Critère 3 : Existence ou non de relations d’affaires signi catives. Critère 4 : Existence de lien familial proche avec un mandataire social. Critère 5 : Ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq années précédentes. Critère 6 : Ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans. Critère 7 : Statut de l’actionnaire important. Répondent aux critères d’indépendance retenus par le Code de gouvernement d’entreprise : Mmes Marion Guillou, Laurence Parisot, Hélène Ploix, Fields Wicker-Miurin et MM. Pierre André de Chalendar et Jean-François Lepetit. Par ailleurs, conformément aux dispositions du Code de gouvernement d’entreprise (point 9.5), le Conseil d’administration a considéré que la composition du capital de BNP Paribas et l’absence de con it d’intérêts potentiel garantissaient l’indépendance de MM. Michel Tilmant et Emiel Van Broekhoven. Il a, de même, considéré que la personnalité, la compétence et la liberté de pensée de M. Denis Kessler lui conféraient une véritable indépendance, en dépit du fait qu’il ait été membre du Conseil depuis plus de douze années. De même, le Conseil a estimé que l’expérience et la hauteur de vue de M. Christophe de Margerie étaient un gage de son indépendance. Plus de la moitié des administrateurs de BNP Paribas sont donc indépendants au regard des critères retenus par le Code de gouvernement d’entreprise pour dé nir Les deux administrateurs élus par les salariés, Mme Nicole Misson et M. Thierry Mouchard ne sont pas reconnus comme indépendants selon les critères du Code de gouvernement d’entreprise en dépit de leur statut et de leur mode d’élection qui constituent pourtant une garantie Trois administrateurs nommés par les actionnaires, MM. Baudouin Prot, Président du Conseil d’administration, Michel Pébereau, Président d’Honneur, et Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général, ne répondent pas aux critères du Code de gouvernement d’entreprise dé nissant Le Conseil d’administration considère que les principales qualités personnelles propres à assurer, au-delà du respect des critères dé nis par le Code de gouvernement d’entreprise, l’indépendance des ■ la compétence, fondée sur l’expérience et la capacité de compréhension des enjeux et des risques ; ■ le courage, notamment celui d’exprimer sa pensée et de formuler ■ la disponibilité, qui permet d’avoir le recul nécessaire et favorise l’implication de l’administrateur dans l’exercice de son mandat ; ■ l’affectio societatis, qui nourrit l’engagement de l’administrateur à l’égard de la société, au sein du Conseil qui représente collectivement les actionnaires ; l’affectio societatis favorise notamment la bonne compréhension par l’administrateur de la culture de l’entreprise et La procédure de recrutement des administrateurs associe les informations et les appréciations des membres du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations à celles du Président du Conseil d’administration en vue de sélectionner, conformément aux critères dé nis par le Conseil, les candidatures susceptibles de réunir les qualités personnelles et ■ À la connaissance du Conseil, les administrateurs ne sont pas dans une situation de con it d’intérêts. Le règlement intérieur du Conseil (§ 19) leur enjoint, en tout état de cause, de faire part de « toute Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société situation de con it d’intérêts même potentiel » et de s’abstenir de « participer au vote de la délibération correspondante ». Le règlement intérieur prévoit qu’un administrateur qui ne s’estimerait plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil dont il est membre administrateurs. En outre, le Conseil est tenu informé de l’évolution de la réglementation bancaire et des textes de référence en matière de gouvernance. Les administrateurs sont informés des périodes pendant lesquelles ils peuvent, sauf circonstances particulières, effectuer d’éventuelles transactions sur le titre BNP Paribas (§ 18). ■ À la connaissance du Conseil, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil et aucun de ses membres n’a été condamné pour fraude ni n’a été associé en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que Directeur Général à toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation, « au cours des cinq dernières années au moins ». ■ À la connaissance du Conseil, aucune « incrimination et/ou sanction publique of cielle » n’a été prononcée à l’encontre d’un membre du Conseil d’administration. Aucun administrateur n’a fait l’objet d’une interdiction d’exercer ès qualités « au cours des cinq dernières années ■ Indépendamment des conventions et engagements réglementés, il n’existe pas de disposition ou d’accord avec les principaux actionnaires, des clients, des fournisseurs ou autres, en vertu desquels un membre du Conseil d’administration a été sélectionné. ■ Les administrateurs doivent exercer leur mandat de façon responsable, notamment en ce qui concerne la réglementation relative aux opérations d’initiés. Ils sont, en particulier, tenus au respect des dispositions légales relatives aux informations privilégiées. Aux termes du règlement intérieur, ils doivent s’abstenir d’effectuer sur le titre BNP Paribas des opérations qui pourraient être considérées comme ■ Les administrateurs ont déclaré, au titre des diligences d’application des normes comptables, n’avoir béné cié d’aucun concours nancier de BNP Paribas ou d’une société du Groupe qui n’ait été consenti à 1.e La formation et l’information des ■ En application du règlement intérieur, chaque administrateur peut demander à se faire communiquer par le Président ou le Directeur Général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, a n de participer ef cacement aux réunions du Conseil d’administration et de prendre une décision éclairée, dès lors qu’il s’agit de documents utiles à la prise de décision et reliés aux pouvoirs du Conseil (§ 4). ■ Les administrateurs ont librement accès aux comptes rendus des ■ Lors de son entrée en fonction, le nouvel administrateur reçoit une documentation sur le Groupe, ses caractéristiques, son organisation, ses é tats nanciers récents et un ensemble de références sur les informations disponibles sur le site internet du Groupe. Le Secrétaire du Conseil lui communique les principales dispositions légales relatives à la dé nition, à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées. Il lui remet le règlement intérieur du Conseil d’administration et organise à son intention un programme de rencontres de travail avec les responsables opérationnels et fonctionnels du Groupe, correspondant aux besoins de son mandat ■ En 2013, ont été organisées à l’intention des administrateurs récemment nommés ou élus et de ceux qui ont souhaité y participer : une demi-journée consacrée à une présentation de la comptabilité de la Banque et une journée portant sur les principes de la comptabilité et de la gestion nancière d’une banque, les risques, la gestion des ressources humaines et la banque digitale. Les administrateurs présents ont rencontré à cette occasion les responsables concernés. ■ Le Conseil d’administration s’est réuni à huit reprises en 2013 dont deux fois sur convocation exceptionnelle. La participation moyenne des administrateurs aux séances du Conseil a été de 92 %. Le Conseil s’est, en outre, réuni une fois pour un séminaire stratégique. ■ Le Comité des comptes s’est réuni à quatre reprises avec un taux d’assiduité de ses membres de 93 %. ■ Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité s’est réuni à quatre reprises avec un taux d’assiduité de 100 %. ■ Le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité se sont par ailleurs réunis deux fois en séance commune avec un taux d’assiduité de 92 %. Ces deux Comités se sont ainsi réunis, ensemble ou séparément, dix fois au cours de l’année ■ Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations s’est réuni à quatre reprises avec un taux d’assiduité de 92 %. ■ Le Comité des rémunérations s’est réuni quatre fois avec un taux ■ Les séances des Comités sont mises à pro t pour actualiser, sur des dossiers thématiques correspondant à l’ordre du jour, l’information des Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société ➤ ASSIDUITÉ AUX SÉANCES DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2013 La colonne 1 recense les présences en séance. La colonne 2 recense le nombre de séances. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société 3\. LES TRAVAUX DU CONSEIL EN 2013 Le Conseil d’administration détermine la stratégie et les orientations de l’activité de BNP Paribas sur la proposition de la Direction Générale, qui en présente les éléments essentiels au terme d’un processus interne Il examine et décide des opérations d’importance stratégique (§ 1) conformément aux dispositions de son règlement intérieur. Il suit la mise en œuvre des objectifs qu’il a approuvés, notamment lors des délibérations sur les comptes et sur le budget. Il est informé régulièrement de la situation de liquidité et des ■ Le Conseil d’administration a délibéré à plusieurs reprises de la situation de l’économie et des marchés. Il a suivi la mise en œuvre des mesures d’adaptation portant sur l’adéquation des fonds propres aux exigences réglementaires, la dimension du bilan et la liquidité qui lui ont été proposées par la Direction Générale. ■ Il a pris connaissance de l’état d’avancement des travaux réalisés par la Direction Générale dans le cadre du Recovery and Resolution Plan (Plan de Rétablissement et de Résolution) demandé par le Financial Stability Board (FSB) et par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de ■ Le Conseil a délibéré de l’évolution comparée des valorisations boursières des principales banques mondiales ainsi que de la situation relative de BNP Paribas telle qu’elle résulte des notations effectuées ■ Il a délibéré de la politique de BNP Paribas en matière d’égalité ■ Il a été informé des résultats de l’enquête annuelle sur la satisfaction des collaborateurs (Global People Survey) et des actions qui en ont ■ Le Conseil a pris connaissance du plan de développement 2014- 2016 avec trois de ses programmes essentiels : Simple & Ef cient, programme de réorganisation et d’optimisation désormais lancé ; le plan Asie-Paci que qui doit permettre d’augmenter les revenus de CIB et d’Investment Solutions et Hello b ank!, visant au développement de ■ Dans le cadre du programme de rachat par la S ociété de ses propres actions autorisé par l’Assemblée Générale, il a délibéré sur l’enveloppe ■ Il a pris connaissance de l’opération d’émission d’obligations BNP Paribas échangeables en actions Pargesa. ■ Il a été tenu informé sur le projet d’enregistrement de BNP Paribas SA ■ Il a approuvé le projet d’achat de 98,5 % de la banque polonaise Bank Gospodarki Sywnosciowej (BGZ) à la banque néerlandaise Rabobank via le lancement d’une offre publique. ■ Il a été informé de la décision de BNP Paribas d’accepter la proposition du Groupe Albert Frère de racheter l’intégralité des titres Erbé détenus ■ Il a pris connaissance de la stratégie aux États-Unis et du plan de développement CIB en Amérique du Nord. ■ Il lui a été présenté deux volets supplémentaires du plan de développement 2014-2016 du Groupe relatifs à la gestion d’actifs et ■ Le Conseil d’administration s’est réuni, comme les années précédentes, pour un séminaire stratégique consacré, entre autres, au Plan stratégique 2014-2016 et à Simple Working. Des analyses ont été présentées sur la construction de la première banque retail multi- domestique en Europe, CIB, IRB, Investment Solutions et Personal 3.b Risques, liquidité, conformité et contrôle Sur le rapport du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité œuvrant sur la base des informations délivrées par la Direction Générale, le Conseil d’administration a régulièrement délibéré de l’environnement économique, nancier et réglementaire, notamment prudentiel. Il a été informé de l’évolution des risques ainsi que de la situation de liquidité de la banque. ■ Le Conseil d’administration a débattu tout au long de l’année de la politique de liquidité en considération de la situation des marchés et des dispositions prises ou envisagées par les autorités de régulation internationales ou nationales. Dans un contexte caractérisé par une grande instabilité, il a été informé des mesures prises par la Direction Générale pour faire face aux changements et à leurs conséquences sur la quantité, la qualité et le coût de la liquidité. Il a pris note des dispositions mises en œuvre par la Direction Générale pour suivre les besoins de nancement des métiers ainsi que des résultats obtenus ■ Il a pris connaissance des conditions de prix et de maturité des émissions réalisées en 2012 et 2013. ■ Il a été régulièrement informé de l’état d’avancement du Recovery and Resolution Plan (RRP) établi à la demande des régulateurs et dont la version actualisée a été remise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Il a autorisé le Directeur Général à approuver le plan de résolution ordonnée de certaines de ses entités et opérations aux États-Unis et de lui conférer tous pouvoirs pour prendre toutes mesures nécessaires ou utiles à cet effet. ■ Il lui a été fait une présentation sur les risques informatiques du ■ Il a pris connaissance du projet Royal Park Investments pour la cession par l’État belge et Ageas d’un portefeuille de créances au ■ Il a adopté le projet de fusion-absorption de la SARL 24 Grande Armée (Internal Capital Adequacy Assessment Process \- ICAAP). ■ Il a approuvé le dossier de processus interne d’évaluation du capital ■ Il a approuvé la participation à l’augmentation de capital de Bank of ■ Il a approuvé le projet d’acquisition de la participation de 25 % du capital détenue par l’État belge dans BNP Paribas Fortis SA/NV. ■ Il a adopté la politique de pro l de risque (Risk Pro le Statement) de BNP Paribas qui lui a été proposée par la Direction Générale avec le tableau de bord présentant la mesure des indicateurs retenus pour représenter ce pro l de risque. ■ Il a pris connaissance des conclusions des travaux du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité sur les risques du Groupe. Il a délibéré des principaux enjeux identi és, en particulier Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société en ce qui concerne l’exposition aux dettes souveraines. Il a été régulièrement informé de l’évolution du coût du risque par métier et par zone géographique, ainsi que des principaux risques recensés. ■ Il a entendu les conclusions des travaux effectués conjointement par le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité sur la base du rapport établi au titre de l’année 2012 sur la mesure et la surveillance des risques, conformément aux dispositions du Règlement CRBF 97-02 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d’investissement, ci- après dénommé Règlement CRBF 97-02. Il a procédé à l’évaluation de l’ef cacité des politiques et des dispositifs mis en place. ■ Le Conseil d’administration a reçu communication du rapport 2012 sur la conformité et du rapport 2012 sur le contrôle permanent, le risque opérationnel et la continuité d’activité. Sur ces rapports, il a entendu les commentaires du Président du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. Il a été informé de l’évolution des moyens affectés au contrôle interne. Il a approuvé la partie du rapport du Président consacrée aux procédures de contrôle interne. ■ Il a été informé des principaux résultats du contrôle périodique en 2012 et au 1er semestre 2013 ainsi que de la synthèse des observations ■ Le Conseil a noté que les plans d’audit présentés par les Commissaires aux comptes leur permettaient d’accomplir leurs diligences de manière ■ Il a été informé des enseignements du programme mis en œuvre par la Direction Générale pour assurer le contrôle et la sécurité des opérations de marché. Il a pris connaissance du montant des pertes et gains liés aux incidents opérationnels ainsi que des principaux ■ Le Conseil a été informé tout au long de l’année de la revue interne rétrospective de certains paiements en dollars US engagée à la demande de, et en coopération avec, les autorités américaines dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de sanctions économiques des États-Unis, ainsi que des premiers éléments présentés aux autorités en réponse à leurs interrogations. Il a également été informé des sanctions prises à l’encontre de grandes banques internationales ■ Le Conseil a entendu, hors la présence du Président et du Directeur Général, le compte rendu des auditions de l’Inspecteur Général, responsable du contrôle périodique, du responsable du contrôle permanent et de la conformité, du responsable d’ALM Trésorerie et du responsable de Group Risk Management dont les compétences couvrent l’ensemble de la politique de risque du Groupe, réalisées par le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. ■ Le Conseil a pris connaissance des échanges de correspondance avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et des commentaires du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. Il a été informé des relations avec les régulateurs à l’étranger telles qu’elles ont été rapportées par la Direction Générale. 3.c Budget, comptes et résultats, gestion et Conformément à sa pratique usuelle, le Conseil a examiné et approuvé lors de sa dernière séance de l’année, le budget 2014 présenté par la Direction Générale pour l’ensemble du Groupe, ses domaines d’activité ■ Le Conseil a examiné et approuvé les résultats du 4e trimestre 2012 et de l’année 2012, ainsi que ceux des trois premiers trimestres de ■ Il a pris connaissance, chaque trimestre, de l’évolution des revenus et du coef cient d’exploitation par métier. ■ Pour chaque période considérée, le Conseil a entendu la synthèse des travaux du Comité des comptes et les conclusions des Commissaires aux comptes qui assistent de plein droit aux séances traitant des ■ Le Conseil a délibéré de l’évolution du ratio de solvabilité à la lumière des décisions prises par le régulateur dans ce domaine. Il a été informé des conséquences sur les revenus et les résultats des mesures prises pour réduire le besoin de nancement du Groupe, notamment en dollars. Il a examiné la rentabilité des fonds propres investis dans ■ Il a pris connaissance de l’état d’avancement du plan de réduction du bilan. Il a examiné la composition du bilan cash global et en dollars et son évolution au cours de l’année 2013. ■ Le Conseil a été informé des choix signi catifs liés à l’application des principes comptables qui ont été examinés par le Comité des comptes sur le rapport conjoint des Commissaires aux comptes et du ■ Il a entendu les commentaires du Comité des comptes sur la synthèse du contrôle interne comptable examinée, chaque trimestre, par ce ■ Le Conseil a entendu le compte rendu des auditions des Commissaires aux comptes et du responsable Finance Groupe, réalisées par le Comité des comptes hors la présence du Président et du Directeur Général. ■ Le Conseil a reçu communication du rapport sur le nancement à moyen et long terme en 2012 et au 1er semestre 2013 ; il a entendu les commentaires de la Direction Générale sur les conditions d’exécution des programmes. Il a également été régulièrement informé de la rentabilité de la production nouvelle des crédits. ■ Il a pris connaissance du rapport ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process). Ce rapport présenté à la séance commune du Comité des comptes et du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité, vise à s’assurer que la Banque fait une bonne évaluation de ses risques (de concentration, opérationnel, informatique), qu’elle a mis en place des contrôles adéquats, et qu’elle dispose et disposera des fonds propres nécessaires pour faire face à ces risques. ■ Il lui a été rendu compte des rachats d’actions effectués dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale. ■ Le Conseil a examiné, lors de chaque séance consacrée aux résultats, les projets de communiqués. Il a approuvé le rapport du Conseil d’administration pour l’année 2012 ainsi que le rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière. ■ Il a été informé des notations nancières long terme de l’entreprise données par les principales agences de notation. Elles sont reprises dans le Document de référence et rapport nancier annuel dans la Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Évolution de la gouvernance de BNP Paribas Le Conseil d’administration a approuvé le projet établi sur proposition du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations qui a été soumis aux actionnaires pour rati cation du projet de convention réglementée concernant M. Jean-Laurent Bonnafé lors de l’Assemblée Générale de Mise en œuvre de souhaits d’améliorations exprimés lors de la dernière évaluation du Conseil d’administration au Les points d’amélioration concernaient la formation et l’information du Conseil ainsi que l’accès aux dirigeants non mandataires sociaux, le temps consacré à la compréhension des risques opérationnels et à ceux liés à la conformité et le délai de remise des dossiers avant les Conseils ou Pour répondre aux souhaits des administrateurs une présentation sur le risque opérationnel a été faite pour donner un tour plus concret à cette notion importante mais assez spéci que dans la banque et un effort a été fait pour, chaque fois que cela a été possible, avancer le Comité des Évaluation du Conseil d’administration au titre de 2013 ■ L’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et de ses Comités spécialisés ont fait l’objet d’une évaluation pour la ■ Cette évaluation a été réalisée sur la base d’un questionnaire anonyme portant sur l’organisation du Conseil (indépendance, conditions de fonctionnement), et ses principaux domaines d’activité tels qu’ils gurent dans le présent rapport (stratégie, contrôle interne et risques, gestion nancière, rémunérations) ainsi que sur les compétences des membres des Comités, la pertinence des sujets traités et la qualité des comptes rendus de leurs travaux. Le support d’évaluation comportait cette année quarante-six questions assorties d’une échelle des notations, regroupées en dix thèmes. Les administrateurs ont été invités à formuler leurs propositions d’amélioration sur chacun de ces thèmes. L’évaluation d’ensemble est très satisfaisante, et les points d’attention signalés l’an dernier ont fait l’objet de mesures d’amélioration visibles, même si les délais de mise à disposition des comptes de résultats trimestriels avant le Conseil restent un point de la composition du Conseil d’administration ■ Dans le cadre du processus décrit ci-dessus, le Conseil a évalué l’indépendance des administrateurs en considération des qualités définies au point 1.c du présent rapport (compétence, courage, disponibilité et affectio societatis) ainsi que la compétence des membres de chacun de ses Comités. Il a délibéré des propositions relatives à sa composition susceptibles d’être soumises à l’approbation ■ Les mandats de Mme Meglena Kuneva et de M. Louis Schweitzer n’ayant pas été renouvelés lors de l’Assemblée Générale du 15 mai 2013, le Conseil d’administration a proposé à l’Assemblée Générale de nommer Mme Marion Guillou et M. Christophe de Margerie pour une durée de trois ans. Il lui a également été proposé de renouveler les mandats de MM. Jean-Laurent Bonnafé, Michel Tilmant et Emiel Van Broekhoven. Le Conseil a nommé M. Denis Kessler Président du Comité des comptes en remplacement de M. Louis Schweitzer. Il a également nommé M. Pierre-André de Chalendar Président du Comité des rémunérations en remplacement de M. Denis Kessler. Le Conseil d’administration a approuvé le présent rapport du Président. ■ Les administrateurs extérieurs au Groupe(1) ne reçoivent de la part de BNP Paribas aucune autre rémunération que les jetons de présence. ■ En rémunération de leur activité au Conseil d’administration, les jetons de présence alloués aux administrateurs comportent une part xe et une part variable prépondérante déterminée en fonction de la participation effective aux réunions du Conseil. ■ Sur la proposition conjointe du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations et du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration a décidé de porter la part xe des jetons de présence pour les administrateurs étrangers à partir de 2013. Les membres du Conseil résidant à l’étranger béné cient en effet d’un demi-jeton supplémentaire pour tenir compte de leurs sujétions particulières (§ 12 ■ La part variable des jetons de présence est calculée sur la base de 2 123,43 euros par séance programmée (7 séances par an). En cas de séance exceptionnelle du Conseil d’administration, chaque administrateur présent reçoit un jeton calculé sur cette base majorée ■ En rémunération de leur activité dans les Comités spécialisés, les administrateurs reçoivent une part xe et une part variable de jetons ■ la part fixe attribuée aux Présidents des Comités a été fixée à 20 000 euros pour les Présidents du Comité des comptes, du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations, et à 10 000 euros pour le Président du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations. La part xe pour les autres membres de ces Comités, a été xée à 2 973 euros ; ■ la part variable liée à la présence effective aux réunions des Comités a été xée à 1 698,74 euros par séance pour les Présidents des Comités et à 1 061,71 euros pour les autres membres de ces Le Conseil a approuvé la proposition du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations relative à la répartition des jetons ■ Le tableau des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’administration gure dans la section Rémunérations du point 2.1 ■ Sur la proposition du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration a déterminé les rémunérations variables des dirigeants mandataires sociaux selon les mêmes modalités qu’il avait dé nies en 2010. Ces modalités avaient été décrites pour la première fois dans la note annexe 8.e aux é tats nanciers incluse dans (1) Administrateurs membres du Groupe : Mme Nicole Misson, MM. Thierry Mouchard, Jean-Laurent Bonnafé et Baudouin Prot. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société le Document de référence et rapport nancier annuel 2010 (pages 240 et 241); elles sont régulièrement réexaminées et font l’objet d’une publicité dans le cadre de l’information réglementée. Le Conseil a constaté les résultats des calculs liés aux critères chiffrés portant sur la performance du Groupe. Il a apprécié comment les objectifs personnels avaient été atteints en considération de son évaluation des performances individuelles des mandataires sociaux, notamment des capacités d’anticipation, de décision, d’animation et d’exemplarité mises en œuvre par chacun d’eux. Il a décidé de supprimer la possibilité d’attribuer au Directeur Général et aux Directeurs Généraux d élégués une rémunération variable liée à la politique de risque et de liquidité qui avait été instaurée en 2010. Le Conseil d’administration s’est assuré de la cohérence de l’évolution de la rémunération variable avec celle du résultat net part du Groupe de BNP Paribas. ■ Le Conseil a décidé que les rémunérations variables allouées aux mandataires sociaux seraient différées sur trois ans en proportion de 60 %(1) et que la partie versée en 2013 (40 %) serait, pour moitié, différée de six mois et indexée sur l’évolution du cours de l’action. La partie différée au-delà de 2013 (60 %)(1 ) sera soumise, pour chaque année considérée, à une condition de rentabilité des fonds propres et indexée, pour moitié, sur l’évolution du cours de l’action depuis la date ■ Le Conseil d’administration a arrêté les principes de rémunération des mandataires sociaux au titre de 2013. Ces dispositions sont décrites dans la section Rémunérations du point 2.1 du présent chapitre. ■ Sur la proposition du Comité des rémunérations, le Conseil a approuvé les caractéristiques d’un plan de rémunération à long terme destiné à assurer l’intéressement des dirigeants mandataires sociaux à la création de valeur sur longue période. Il s’était assuré en 2011 auprès du Comité des s ages Afep-Medef que ce plan respectait les dispositions du Code de gouvernement d’entreprise. Il a mis en œuvre ce plan au béné ce du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux Ni le Président, ni le Directeur Général, ni les Directeurs Généraux d élégués n’ont participé à la préparation des décisions concernant leur rémunération et n’ont pris part aux délibérations correspondantes ■ Les décisions du Conseil d’administration ont été rendues publiques conformément au Code de gouvernement d’entreprise. Rémunération des catégories de salariés soumises ■ Le Conseil a été informé par le Comité des rémunérations, de l’approche retenue par BNP Paribas pour identi er la population des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque de l’entreprise. ■ Il a approuvé plusieurs aménagements de la politique de rémunération de cette population et pris connaissance des principales orientations envisagées par la Direction Générale pour déterminer les enveloppes de rémunération pour les activités régulées au titre de 2013. Le Conseil d’administration a délibéré sur la politique de BNP Paribas en matière d’égalité professionnelle et salariale sur la base du rapport prévu par la réglementation. Il a été informé de la politique conduite par la Direction Générale pour promouvoir la diversité et veiller au respect du principe d’égalité de traitement des femmes et des hommes dans les processus de gestion de carrière et de rémunération. En 2013, il n’a pas été mis en place de Plan Global d’Intéressement en 4\. LES TRAVAUX DES COMITÉS EN 2013 Aucun membre de la Direction Générale, ni le Président de BNP Paribas, ne fait partie d’aucun Comité depuis 1997. Le Comité des comptes a été composé en 2013 de M. Louis Schweitzer, Président jusqu’au 15 mai 2013, de M. Denis Kessler, de Mme Fields Wicker-Miurin, de MM. Emiel Van Broekhoven et Thierry Mouchard, ainsi que de M. Christophe de Margerie à compter du 29 juillet 2013. M. Denis Kessler a été nommé Président en remplacement de M. Louis Schweitzer à compter du 29 juillet 2013. Le Comité comprend une majorité de membres disposant d’une expérience et d’une compétence dans le domaine de la gestion nancière d’entreprise, des disciplines comptables et de l’information nancière. L’actualisation de l’information et des connaissances des membres du Comité est facilitée par la présentation, par le responsable Finance Groupe présent lors des réunions, des sujets d’importance signi cative qui sont commentés et discutés en présence des Commissaires aux comptes. Les documents relatifs à l’ordre du jour, notamment les dossiers concernant les résultats et le contrôle interne comptable, sont établis selon des formats standardisés de présentation. Les missions du Comité des comptes gurent dans le règlement intérieur (§ 7.2) en annexe du présent rapport. Le Comité des comptes s’est réuni à quatre reprises en 2013 avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 93 %. Il s’est, en outre, réuni deux fois en séance commune avec le Comité de contrôle interne, des risques et Examen des comptes et information nancière ■ Le Comité des comptes a procédé chaque trimestre à l’examen des comptes sur la base des documents et informations communiqués par la Direction Générale et des diligences effectuées par les Commissaires ■ Le Comité des comptes a analysé chaque trimestre les tableaux de synthèse des résultats consolidés, la rentabilité annualisée des capitaux propres ainsi que les résultats et la rentabilité par domaine d’activité. Il a également examiné l’évolution des ratios de solvabilité Bâle 2, Bâle 2.5 et Bâle 3 estimés ainsi que celle des actifs pondérés. ■ Il a examiné le bilan consolidé du Groupe au 31 décembre 2012 et son évolution entre cette date et le 30 juin 2013 ; il a, à cette occasion, été informé des engagements hors-bilan. Une présentation trimestrielle d’un bilan cash, mieux adaptée à l’analyse de la structure du bilan et de la liquidité, est venue compléter cette présentation comptable. ■ Le Comité a passé en revue les expositions sensibles présentées conformément aux recommandations du Financial Stability Board (FSB). Il a pris connaissance de la réduction des expositions du Groupe aux dettes souveraines et examiné les conséquences des cessions réalisées sur le résultat du Groupe. ■ Lors de l’examen des résultats, le Comité des comptes a entendu le responsable Finance Groupe et le responsable chargé du reporting (1) À l’exception de M. François Villeroy de Galhau pour qui cette proportion n’est que de 40 %, toutes les autres règles étant identiques à celles retenues pour les autres mandataires Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société comptable et nancier. Il a, chaque trimestre, procédé à l’audition du responsable Finance Groupe, hors la présence du Président et du Directeur Général. Il a entendu les commentaires et les conclusions des Commissaires aux comptes sur les résultats de chaque trimestre. Hors la présence du Président, du Directeur Général et du responsable Finance Groupe, le Comité a procédé à l’audition des Commissaires aux comptes et leur a posé les questions qu’il a jugées utiles. ■ Le Comité des comptes a examiné chaque trimestre la synthèse des points de contrôle signalés par les entités du Groupe dans le cadre de la certi cation de leurs é tats nanciers. Il a analysé à cette occasion l’évolution du niveau de risque constaté pour chacun des trente ■ Le Comité des comptes a examiné la partie du rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière ; il en a recommandé l’approbation par le Conseil d’administration. Relations avec les Commissaires aux comptes ■ Le Comité des comptes a reçu de chacun des Commissaires aux comptes la déclaration écrite de son indépendance. ■ Hors la présence des Commissaires aux comptes, il a été informé des honoraires qui leur ont été versés et pris connaissance du tableau de synthèse des missions non directement liées à l’audit. Il a autorisé une mission de cette nature qui a été soumise à son approbation conformément au règlement intérieur (§ 7.3). Réunions communes avec le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité ■ Les Comités ont délibéré sur la base du rapport établi au titre du Règlement CRBF 97-02 et d’une note établie à leur intention sur les principales évolutions intervenues dans les domaines de la gouvernance et de l’organisation des risques. Ils ont notamment évoqué les dispositions prises par la Banque pour donner une nouvelle orientation aux activités de marché, réduire certaines expositions et renforcer le contrôle des risques opérationnels. Ils ont entendu les commentaires du responsable des risques sur les principaux résultats des stress tests des risques de marché. ■ Les Comités ont eu une présentation de la méthode avancée d’évaluation des risques opérationnels, ainsi que des évolutions successives des contraintes réglementaires associées aux normes de Bâle 2, Bâle 2.5 et Bâle 3 et de leur application à la Banque. ■ Ils ont reçu des Commissaires aux comptes un rapport écrit sur leurs principales constatations relatives aux dé ciences du contrôle interne, et pris connaissance des principales orientations retenues par les Commissaires aux comptes pour l’élaboration de leur plan d’audit 2013 ainsi que les points d’attention les plus signi catifs. ■ Les Comités ont reçu le document « Mesure et surveillance des risques : évaluation du dispositif en place ». ■ Ils ont été informés de l’Internal Capital Adequacy Assessment Process ■ Ils ont pris connaissance des explications relatives au Credit Value Adjustment (CVA) et au Debit Value Adjustment (DVA). ■ Le processus d’Asset Quality Review (AQR) de la Banque Centrale Européenne (BCE) leur a été présenté. ■ Une estimation du coût du capital du Groupe et des principales lignes de métiers leur a été présentée. 4.b Comité de contrôle interne, des risques Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité est présidé depuis le 11 mai 2011 par M. Jean-François Lepetit. Il est composé de M. Michel Tilmant, de Mmes Nicole Misson et Hélène Ploix. Le Comité comprend une majorité des deux tiers d’administrateurs indépendants, selon les critères du Code de gouvernement d’entreprise. Il est constitué d’une majorité de membres présentant des compétences particulières en matière nancière et dans le domaine des risques en raison de leur formation ou de leur expérience. Son Président a exercé des responsabilités exécutives dans le secteur bancaire, il a été Président de la Commission des Opérations de Bourse (COB), membre du Collège de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et Président du Conseil National de la Comptabilité (CNC). Un autre de ses membres possède une expérience internationale du management bancaire. Les missions du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité gurent dans le règlement intérieur (§ 8.2), en annexe du présent rapport. Le Comité s’est réuni à quatre reprises en 2013 avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 100 %. Risques de marché, risques de contrepartie, risques ■ Le Comité a passé en revue, lors de chacune de ses séances, l’évolution des risques de marché, des risques de contrepartie et des risques de crédit. Il a délibéré sur la base des informations présentées par Group Risk Management (GRM). Le responsable de GRM et ses adjoints spécialisés dans les différentes catégories de risques ont répondu en séance aux questions du Comité relevant de leur domaine de Le Comité a pris connaissance des principales conclusions des Risk Policy Committees et des Comités Pays organisés par la Direction ■ Il a analysé les évolutions de l’économie et des marchés ainsi que les conséquences qui en résultaient pour les expositions du Groupe. Il a pris connaissance des indicateurs de concentration sectorielle et géographique. Il a examiné l’exposition du Groupe aux dettes souveraines ainsi que les principales expositions aux institutions ■ Le Comité a été informé de l’évolution de la Value at Risk (VaR) ainsi que des résultats des stress tests réalisés pour les risques de marché. ■ le Comité a examiné la politique de pro l de risque de la Banque et passé en revue le tableau de bord élaboré pour son suivi trimestriel. ■ Il a également examiné le document Risk Pro le Statement sur le pro l de risque de la Banque élaboré annuellement. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable de Group Risk Management. ■ Le Comité a été régulièrement informé des conséquences de la crise des marchés et des évolutions réglementaires sur la politique de liquidité du Groupe et sur l’organisation de sa gestion. Lors de chacune de ses séances, il a procédé à de larges échanges de vues avec le Président, le Directeur Général et le responsable d’Assets and Liabilities Management. Il a pris connaissance des actions mises en œuvre par la Direction Générale pour faire face à un environnement ■ Il a examiné les conditions de réalisation du programme de nancement à moyen et long terme. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société ■ Il a approuvé la mission statement de l’ALM-Treasury. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable d’Assets and Liabilities ■ Le Comité a pris connaissance des projets de rapport 2012 sur la Conformité, le contrôle opérationnel permanent et la continuité d’activité. Il a été informé de l’adaptation de l’organisation centrale de la conformité, et pris connaissance de l’état de synthèse des résultats du contrôle permanent. Il a passé en revue les principaux incidents ainsi que les principaux litiges et contestations. Il a examiné le plan d’action de contrôle permanent pour 2013 ainsi que les points d’attention concernant la continuité d’activité. Il a été informé des actions mises en œuvre et prévues en matière de prévention et de ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable de la conformité et du contrôle ■ Le Comité a reçu communication du projet de rapport 2012 sur le contrôle périodique et examiné les résultats du Risk assessment réalisé par l’Inspection Générale ainsi que l’évolution du nombre et de la nature des recommandations formulées par cette dernière. Il a pris connaissance du rapport d’activité semestriel du contrôle périodique. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition de l’Inspecteur Général, responsable du contrôle ■ Le Comité a examiné le projet du Rapport Annuel 2012 sur le contrôle interne et recommandé son approbation par le Conseil ■ Le Comité a été informé tout au long de l’année de la revue interne rétrospective de certains paiements en dollars US engagée à la demande de, et en coopération avec, les autorités américaines dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de sanctions économiques des États-Unis, ainsi que des premiers éléments présentés aux autorités en réponse à leurs interrogations. Il a également été informé des sanctions prises à l’encontre de grandes banques internationales ■ Le Comité a été informé de l’état d’avancement des travaux réalisés dans le cadre du Recovery and Resolution Plan demandé par les ■ Il a pris connaissance des relations avec les régulateurs, en France et à l’étranger, telles qu’elles ont été rapportées par la Direction Générale. ■ Il a examiné les échanges de correspondances entre l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et la Direction Générale ; il en a rendu compte au Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations est présidé par M. Michel Pébereau depuis le 30 novembre 2012. Il est composé de Mme Laurence Parisot, et de Mme Marion Guillou qui a remplacé Mme Daniela Weber-Rey à compter du 27 novembre 2013. Hormis M. Michel Pébereau, qui n’est pas considéré comme indépendant selon les critères de l’Afep-Medef, mais dont l’expérience, la connaissance du secteur et la haute intégrité personnelle sont des garants de sa liberté et de son sens de l’intérêt général, il est composé d’administrateurs indépendants qui possèdent une expérience des problématiques de gouvernement d’entreprise et de con guration des équipes dirigeantes Il associe le Président à ses travaux pour la sélection des nouveaux administrateurs ou censeurs, et la succession des dirigeants mandataires Les missions du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations gurent dans le règlement intérieur (§ 11.2), en annexe du présent Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations s’est réuni à quatre reprises avec une participation de 92 %. ■ Le Comité a délibéré à plusieurs reprises de l’évolution de la ■ Le Comité a préparé l’évaluation par le Conseil d’administration de son fonctionnement et de celui de ses Comités spécialisés. Il a examiné la composition du Conseil d’administration et passé en revue la situation de chaque administrateur. Il a délibéré sur la contribution de chacun aux travaux du Conseil et, le cas échéant, des Comités, en considération de ses compétences et de son implication dans les délibérations. ■ Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations a proposé au Conseil d’engager un processus de sélection a n de préparer la proposition qu’il pourrait présenter à l’Assemblée Générale pour procéder au remplacement éventuel des administrateurs dont le ■ Au terme de ce processus, le Comité a proposé au Conseil de présenter la candidature de M. Christophe de Margerie et de Mme Marion Guillou. ■ Le Comité a examiné la partie du rapport du Président consacrée au gouvernement d’entreprise et a recommandé son approbation par le ■ Le Comité s’est concerté sur le projet d’évolution du Code de ■ Il a été informé des guidelines de l’European Banking Authority (EBA) sur l’évaluation de l’aptitude des membres de « l’organe de direction » et des titulaires de postes clés dans les banques. ■ Il a proposé au Conseil une nouvelle répartition des jetons de présence Le Comité des rémunérations a été composé de M. Denis Kessler, Président jusqu’au 29 juillet 2013, puis remplacé par M. Pierre-André de Chalendar à compter du 6 décembre 2013, de M. Jean-François Lepetit, de Mme Hélène Ploix, et de Mme Nicole Misson à compter du 6 décembre 2013\. Sa composition est conforme aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise : ses membres disposent d’une expérience des systèmes de rémunération et des pratiques de marché dans ce domaine. Trois membres du Comité des rémunérations sont également membres du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (M. Jean- François Lepetit, Mmes Hélène Ploix et Nicole Misson). Cette composition est de nature à favoriser les travaux du Conseil d’administration sur l’adéquation des principes de rémunération et de la politique de risque Le Président n’en fait pas partie, mais est invité à participer aux échanges, hors ceux qui le concernent personnellement. Les missions du Comité des rémunérations gurent dans le règlement intérieur (§ 10.2), en annexe du présent rapport. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Le Comité des rémunérations s’est réuni à quatre reprises avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 100 %. ■ Après avoir reçu une information détaillée sur les collaborateurs du Groupe dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe, le Comité a examiné les sujets relatifs à leurs rémunérations. Il a pris connaissance des paramètres retenus pour déterminer les enveloppes de rémunération variable auxquelles ils peuvent prétendre et a été informé du déroulement du processus de rémunération des salariés concernés ; il a examiné la synthèse du rapport de l’Inspection Générale sur ce processus. Il a examiné plusieurs aménagements des principes de rémunération des activités régulées et les a soumis à l’approbation du Conseil d’administration. Il a pris connaissance de la liste nominative des rémunérations les plus élevées au titre de 2012. Il a entendu le responsable des Ressources Humaines Groupe et pris note de la conformité de la politique mise en œuvre avec la réglementation en vigueur et les normes professionnelles. Il a été informé des correspondances de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution ■ Le Comité a déterminé et proposé au Conseil d’administration la rémunération variable des mandataires sociaux dirigeants au titre de 2012 ainsi que les dispositions destinées à différer sur plusieurs années et indexer sur l’évolution du cours de l’action une partie de ■ Il a délibéré des dispositifs susceptibles d’intéresser les dirigeants mandataires sociaux à la création de valeur sur une longue période. Il a proposé au Conseil d’approuver un plan de rémunération à long terme intégralement conditionnel et indexé sur l’évolution du cours de l’action BNP Paribas. Il a proposé au Conseil d’administration de mettre en œuvre ce plan au béné ce du Président, du Directeur Général et ■ Il a soumis à l’approbation du Conseil les principes de rémunérations variables des mandataires sociaux au titre de 2013. ■ Le Comité a été informé des rémunérations variables déterminées au titre de 2012 par le Directeur Général pour les membres du Comité ■ Il a pris connaissance de la nouvelle dé nition de la population régulée. ■ Il a accepté la mise en place cette année d’un programme de rétention des meilleurs collaborateurs, sélectionnés en fonction de leur potentiel propre mais aussi des perspectives de leur spécialité et de la situation concurrentielle. Ce programme, particulièrement important en Asie et aux États-Unis, assurerait aux béné ciaires un supplément de rémunération xe, payée mensuellement sur une durée de trois ans. ■ Il a été informé des nouvelles obligations/recommandations applicables en matière de rémunérations et des résolutions spécifiques qu’il conviendrait de soumettre à l’Assemblée Générale des actionnaires de 2014 : trois résolutions au titre des dispositions du say on pay contenues dans le Code de gouvernement d’entreprise ; une résolution au titre des dispositions du say on pay imposée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires ; le cas échéant, une résolution pour le déplafonnement des rémunérations variables dans la limite ■ Le Comité a proposé au Conseil une nouvelle répartition des jetons de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Le fonctionnement du Conseil d’administration et le mode de Direction G énérale de BNP Paribas sont définis par le Code de commerce, le Code monétaire et financier, les dispositions édictées par les autorités régulatrices, les statuts de la Société et le présent règlement. Le Conseil d’administration prend en compte, en tant que de besoin, les recommandations de Place relatives au Gouvernement d’entreprise. Le Conseil d’administration est une instance collégiale qui représente collectivement l’ensemble des actionnaires et qui agit en toutes circonstances dans l’intérêt social de l’entreprise. Il veille à l’équilibre de sa composition et à la pertinence de son fonctionnement pour agir au mieux de cet intérêt et exercer ses missions. Il détermine, sur proposition du Directeur Général, la stratégie et les orientations de l’activité de BNP Paribas et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de l’entreprise et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il décide du cumul ou de la dissociation des fonctions de Président et Il xe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur Général. Il approuve le rapport du Président joint au rapport de gestion. ainsi qu’à l’émission de titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital de BNP Paribas, le Directeur Général ou les Directeurs Généraux délégués, lui rendent compte de l’émission desdits emprunts ou titres. 2\. Relations avec les autres organes de la société et Dans les relations avec les autres organes de la Société et vis-à-vis de l’extérieur, le Président est le seul à pouvoir agir au nom du Conseil et à s’exprimer en son nom, sauf circonstances exceptionnelles, et hormis mission particulière ou mandat spéci que con é par le Conseil En étroite coordination avec la Direction Générale, il peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau, notamment les grands clients et les pouvoirs publics, aux plans national et international. Il veille au maintien de la qualité des relations avec les actionnaires en étroite coordination avec les actions menées dans ce domaine par la Il veille à ce que soient établis et mis en œuvre, aux meilleurs niveaux, Il veille au bon fonctionnement des organes de BNP Paribas. Avec le concours du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations, et sous bénéfice de l’approbation du Conseil et de l’Assemblée générale des actionnaires, il s’efforce de construire un Conseil ef cace et équilibré, et de gérer les processus de remplacement et de succession concernant le Conseil et les nominations dont celui-ci a à Il procède, ou fait procéder par un ou plusieurs administrateurs, ou par un Comité spécialisé existant ou constitué ad-hoc : 3\. Organisation des travaux du Conseil ■ aux évaluations et aux contrôles qu’il juge nécessaires en application de la réglementation en vigueur ; ■ au contrôle de la gestion de l’entreprise et de la sincérité de ses ■ à l’examen et à l’arrêté des comptes ; ■ à la communication aux actionnaires et aux marchés d’une information Le Président, ou le Directeur Général en cas de dissociation des fonctions, lui soumet, au moins une fois par an, les projets de budget, de rapport de gestion, ainsi que les projets des divers rapports légaux et réglementaires. Il lui présente pour accord préalable toutes les décisions d’investissement ou de désinvestissement (hors opérations de portefeuille) d’un montant supérieur à 250 millions d’euros, ainsi que tout projet de prise ou de cession de participation (hors opérations de portefeuille) supérieur à ce seuil. Il lui rend compte périodiquement des opérations signi catives dont le montant est inférieur à cette limite. Toute opération stratégique signi cative se situant hors des orientations approuvées fait l’objet d’une approbation préalable par le Conseil. Dans la mesure où le Conseil d’administration leur a délégué les pouvoirs nécessaires pour procéder à l’émission d’obligations et de titres assimilés Il organise les travaux du Conseil d’administration. Il xe le calendrier et l’ordre du jour des réunions du Conseil et le convoque. Il veille à la bonne organisation des travaux du Conseil de manière à en promouvoir le caractère décisionnaire et constructif. Il anime les travaux du Conseil et coordonne ses travaux avec ceux des Comités spécialisés. Il s’assure que le Conseil consacre le temps nécessaire aux questions intéressant l’avenir de la Société et notamment sa stratégie. Il s’assure que les administrateurs extérieurs à la Société aient une bonne Il veille à maintenir une relation étroite et con ante avec le Directeur Général. Il lui apporte son aide et ses conseils tout en respectant ses Le Président dirige les travaux du Conseil a n de le mettre à même d’accomplir toutes les missions qui lui reviennent. Il s’assure que les informations nécessaires à l’exercice de ses missions soient fournies au Conseil en temps voulu et sous une forme claire et Le Président est tenu régulièrement informé par le Directeur Général et les autres membres de la Direction Générale des évènements et Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société situations signi catifs relatifs à la vie du Groupe, notamment : stratégie, organisation, projets d’investissement et de désinvestissement, opérations nancières, risques, états nanciers. Il reçoit du Directeur Général l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. Il peut demander au Directeur Général toute information propre à éclairer le Conseil et ses Comités dans l’accomplissement de leur mission. Il peut entendre les Commissaires aux comptes en vue de la préparation des travaux du Conseil et du Comité des comptes. Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et que, notamment, ils disposent de l’information requise pour leur participation aux travaux du Conseil, et qu’ils disposent de la collaboration adéquate des responsables de la Société au fonctionnement des Comités spécialisés. Il s’assure en outre que les administrateurs participent effectivement aux travaux du Conseil, avec Il rend compte dans un rapport joint au rapport de gestion des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, des procédures de contrôle interne mises en place par la Société et des éventuelles limitations que le Conseil apporte aux pouvoirs du Directeur Général. Chaque administrateur peut demander à se faire communiquer par le Président ou le Directeur Général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, afin de participer ef cacement aux réunions du Conseil d’administration et de prendre une décision éclairée, dès lors qu’il s’agit de documents utiles à la prise de décision et reliés aux pouvoirs du Conseil. Les demandes sont adressées au Secrétaire du Conseil d’administration qui en informe le Président ainsi que, en cas de dissociation des Les documents ainsi mis à la disposition de l’administrateur sont consultés au secrétariat du Conseil d’administration ou auprès du collaborateur compétent du Groupe lorsque le Secrétaire du Conseil l’estime préférable pour des raisons de commodité ou de con dentialité. Il se réunit un minimum de quatre fois par an et autant de fois que les Les convocations peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identi cation et garantissant leur participation effective, dont la nature et les conditions d’application sont déterminées par la loi. Il est tenu un registre de présence, signé par les administrateurs participant à la séance du Conseil d’administration et qui mentionne le nom des administrateurs réputés présents au sens du paragraphe Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux transcrits sur un registre spécial conformément à la législation en Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS vigueur. Le Secrétaire du Conseil est habilité à délivrer et certi er les Les décisions du Conseil d’administration sont exécutées, soit par le Président, le Directeur Général, en cas de dissociation des fonctions, ou un Directeur Général délégué, soit par tout délégué spécial que le du P résident et de la D irection G énérale Le Conseil procède régulièrement à l’évaluation de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions. Il procède régulièrement, et au moins une fois par an, hors la présence des intéressés, à l’évaluation des performances du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux délégués et ré échit à QUATRIÈME PARTIE – LES COMITÉ S Pour faciliter l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs de BNP Paribas, des Comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil d’administration. Leurs attributions ne réduisent ni ne limitent les Le Président du Conseil d’administration s’assure que le nombre, les missions, la composition, le fonctionnement des Comités soient en permanence adaptés aux besoins du Conseil et aux meilleures pratiques Lorsqu’il l’estime nécessaire, il participe aux séances des Comités, avec Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans la participation du management de la banque. Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de questions relevant de la compétence de ce Comité, telle que dé nie Ils émettent des avis destinés au Conseil d’administration. Les Présidents des Comités, ou en cas d’empêchement un autre membre du même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux à la plus Un compte rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, aux administrateurs qui le souhaitent. A n de prendre en compte la nature et les spéci cités des activités bancaires, les Comités du Conseil comprennent : le Comité des comptes, le Comité du contrôle interne, des risques et de la conformité, le Comité des rémunérations, le Comité de gouvernement d’entreprise et des Le Comité se réunit au moins quatre fois par an. Le Comité des comptes comprend au moins les deux tiers de ses membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque. Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Le Comité a pour missions d’analyser les Etats nanciers trimestriels, semestriels et annuels diffusés par la Société à l’occasion de l’arrêté des comptes et d’en approfondir certains éléments avant leur présentation Le Comité examine toutes questions relatives à ces comptes et documents nanciers : choix des référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels. Le Comité analyse au moins deux fois par an la synthèse de l’activité et les résultats du contrôle interne comptable et nancier sur la base des informations qui lui sont transmises par la Direction Générale. Il prend connaissance des incidents révélés par le contrôle interne comptable et nancier, déclarés en considération des seuils et critères dé nis par le Conseil d’administration et en rend compte au Conseil d’administration. Il est informé par le Président du Conseil d’administration de l’absence éventuelle d’exécution de mesures correctrices décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne comptable et nancier, qui aurait été portée directement à sa connaissance par le responsable du contrôle périodique et en rend compte au Conseil d’administration. 7.3 Relations avec les Commissaires aux comptes Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions de contrôle légal et soumet au Conseil le résultat de cette Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe BNP Paribas aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que BNP Paribas représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à Il donne son accord préalable pour toute mission dont le montant d’honoraires (hors taxes) excède un million d’euros. Le Comité rati e a posteriori les autres missions sur présentation de Finance Groupe. Le Comité approuve la procédure d’agrément et de contrôle rapide de Finance Groupe sur toute mission « non-audit » dont le montant serait supérieur à 50 000 euros. Le Comité reçoit tous les ans un compte rendu de Finance Groupe sur l’ensemble des missions « non-audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe. Il reçoit des Commissaires aux comptes un rapport écrit sur leurs principales constatations relatives aux dé ciences du contrôle interne, Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le déroulement de la mission d’audit. Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le collège des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la banque. Le Comité se réunit en présence du collège des Commissaires aux comptes, pour l’examen des comptes trimestriels, semestriels et Toutefois, les Commissaires aux comptes n’assistent pas à tout ou partie de séance traitant de leurs honoraires et du renouvellement de leur Les Commissaires n’assistent pas à tout ou partie de séance lorsque le Comité traite de cas particuliers intéressant l’un des leurs. Sauf circonstances exceptionnelles, les dossiers de résultats et comptes trimestriels, semestriels et annuels sont envoyés aux membres du Comité au plus tard le vendredi ou samedi matin précédant les séances du Comité programmées pour les lundi ou mardi suivants. Sur les questions d’interprétation comptable appelant un choix à l’occasion des résultats trimestriels, semestriels et annuels, et ayant un impact signi catif, les Commissaires aux comptes et Finance Groupe présentent trimestriellement au Comité une note analysant la nature et l’importance de la question, exposant les arguments plaidant en faveur ou en défaveur des différentes solutions envisageables et justi ant le Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des autres membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les Responsables nancier et comptable du Groupe, ainsi que le Responsable de la Gestion actif-passif. Le Comité peut demander à entendre le responsable de Finance Groupe sur toute question de sa compétence susceptible d’engager sa responsabilité et celle du management de la banque ou de mettre en cause la qualité de l’information nancière et comptable délivrée par 8\. Le Comité de contrôle interne, des risques et Il se réunit au moins quatre fois par an. Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque. Le Comité examine les grandes orientations de la politique de risques du Groupe en s’appuyant sur les mesures de risques et de rentabilité des opérations qui lui sont communiquées en application de la réglementation en vigueur, ainsi que d’éventuelles questions spéci ques liées à ces sujets et à ces méthodes. Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque de réputation ou de l’éthique Le Comité analyse le rapport sur la mesure et la surveillance des risques. Il procède deux fois par an à l’examen de l’activité et des résultats du contrôle interne (hors contrôle interne comptable et financier, qui relève du Comité des comptes) sur la base des informations qui lui sont transmises par la Direction Générale et des rapports qui lui sont présentés par les responsables du contrôle permanent, de la Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société conformité et du contrôle périodique. Il analyse les correspondances avec le Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les Le Comité prend connaissance des incidents révélés par le contrôle interne déclarés en considération des seuils et critères dé nis par le Conseil d’administration et en rend compte au Conseil d’administration. Il est également compétent, avec le Président, pour assister le Directeur Général pour tout sujet concernant les rémunérations de l’encadrement Il analyse l’état des préconisations de l’Inspection Générale non mises en œuvre. Il est informé par le Président du Conseil d’administration de l’absence éventuelle d’exécution des mesures de correction décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne, qui aurait été portée directement à sa connaissance par le responsable du contrôle périodique et en rend compte au Conseil d’administration. Il procède à l’audition, hors la présence d’autres membres de la Direction Générale du responsable de l’Inspection Générale et du Contrôle Périodique, du responsable de la Fonction Conformité Groupe et Contrôle Permanent Groupe et du responsable de la Fonction Group Il présente au Conseil d’administration son appréciation sur les méthodes Il donne son avis sur l’organisation de ces Fonctions au sein du Groupe et il est tenu informé de leur programme de travail. 9\. Dispositions communes au C omité des comptes et au C omité de contrô le interne, des risques et 11\. Le Comité de gouvernement d’entreprise et Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Le Comité comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil d’administration au vu des recommandations de Place. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque. Le Comité est chargé de suivre les questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il a pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernement d’entreprise de BNP Paribas et dans Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner sur les meilleures pratiques les procédures, organisations et comportements de celui-ci. Le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité se réunissent deux fois l’an. Il procède régulièrement à l’évaluation du fonctionnement du Conseil, par lui-même ou par toute autre procédure, interne ou externe, appropriée. Ils prennent connaissance dans cette formation du plan de mission de l’Inspection Générale et du plan d’audit des Commissaires aux comptes et préparent les travaux du Conseil sur l’évaluation des politiques de risque et des dispositifs de gestion. Ils traitent des sujets communs relevant de la politique des risques et de provisionnement de BNP Paribas. La présidence de cette séance est assurée par le Président du Comité des comptes. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Le Comité des rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil d’administration au vu des recommandations de Place. Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre document requis par la loi et les règlements. Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires. Il propose au Conseil d’administration la nomination des censeurs. Le Comité est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et sur proposition du Directeur Général le choix des Directeurs Généraux délégués. Il est informé, selon le cas, par le Président, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués de tout nouveau mandat social ou de toute nouvelle fonction que l’un d’entre eux envisage d’exercer et prépare l’analyse destinée à permettre au Conseil d’administration de se prononcer sur l’opportunité Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque et le Président n’en est pas membre. Le Comité procède à l’évaluation des performances du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux délégués. Le Comité prépare les travaux du Conseil sur les principes de la politique de rémunération, notamment en ce qui concerne les collaborateurs du Groupe dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe, conformément à la réglementation Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation de la Société. Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer Il contribue, notamment en la documentant, à l’évaluation de l’aptitude initiale et continue des administrateurs et des membres de la Direction Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur renouvellement. Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration. Le Comité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société des obligations réglementaires qui lui sont imposées en raison de sa Le montant global des jetons de présence est xé par l’Assemblée Le montant individuel des jetons est xé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. Il comprend une partie variable prépondérante déterminée en fonction de la participation effective, quelle qu’en soit la modalité, aux séances. Le montant non attribué de l’allocation autorisée par l’Assemblée générale n’est pas réparti. La participation effective aux Comités donne droit à un jeton supplémentaire, qui peut être d’un montant différent selon les Comités. Les membres des Comités reçoivent ce jeton supplémentaire pour chacune de leur participation à un Comité différent. Les Présidents des Comités reçoivent un jeton supplémentaire majoré. Les administrateurs résidant à l’étranger reçoivent un demi-jeton supplémentaire. La rémunération des censeurs est xée par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. 14\. Respect des lois et règlements L’administrateur respecte les obligations légales, les recommandations et les règlements de Place relatifs aux informations concernant 15\. Comportement et assiduité de l’administrateur L’administrateur accepte les disciplines du travail en commun dans le respect mutuel des opinions et exprime librement ses positions, éventuellement minoritaires, sur les sujets débattus en séance. Il exerce son sens des responsabilités à l’égard des actionnaires et des Il a le souci de faire prévaloir le principe de l’intégrité personnelle dans l’exercice de son mandat et d’en respecter les règles. Il s’engage à informer le Conseil d’administration avant d’accepter tout nouveau mandat social, que ce soit dans une société cotée ou non, française ou étrangère, ou toute nouvelle fonction, que ce soit en France ou à l’étranger, ainsi qu’à mettre son mandat à la disposition du Conseil d’administration en cas de changement signi catif de ses fonctions et Les administrateurs s’efforcent de participer activement et avec assiduité aux réunions du Conseil d’administration et des Comités, et d’assister 16\. Détention d’un nombre minimum d’actions En plus du nombre d’actions d’administrateur requis par les statuts, il est recommandé aux administrateurs nommés par l’Assemblée générale des actionnaires de détenir à titre personnel un nombre d’actions équivalant à au moins une année de jetons de présence. Les administrateurs s’interdisent de recourir à des opérations de couverture de leur risque sur les actions ainsi détenues. L’administrateur de nationalité américaine doit, à son initiative, ne pas prendre part à certaines délibérations du Conseil compte tenu L’administrateur est particulièrement concerné par la législation relative aux opérations d’initiés tant à titre personnel qu’au titre de fonctions exercées au sein de sociétés actionnaires de BNP Paribas. Il est en particulier tenu au respect des prescriptions légales relatives à la dé nition, à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées, dont les principales dispositions lui sont communiquées lors de sa prise de fonction. Il ne peut effectuer des opérations sur le titre BNP Paribas à titre personnel que dans les six semaines qui débutent le lendemain de la publication des comptes trimestriels et annuels, ou de la publication d’un communiqué sur la marche de l’entreprise, sauf s’il dispose pendant cette période d’informations le mettant en situation d’initié au regard Il lui est recommandé de s’abstenir d’effectuer des opérations qui pourraient être considérées comme spéculatives, notamment des opérations d’achat ou de vente à découvert ou des allers retours sur Il lui est interdit de communiquer des informations qui ne seraient pas publiques à quiconque y compris aux gestionnaires des titres de son Pour toute question d’ordre déontologique, un administrateur peut consulter le responsable de la Fonction Conformité Groupe et Contrôle 19\. Situation de con it d’intérêts L’administrateur fait part au Conseil d’administration de toute situation de con it d’intérêts même potentiel et s’abstient de participer au vote Un administrateur qui ne s’estimerait plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil, ou des Comités dont il est membre, doit Tout administrateur, de même que toute personne appelée à assister à tout ou partie des réunions du Conseil d’administration et de ses Comités spécialisés, est tenu à une obligation de discrétion sur le déroulement et le contenu des délibérations du Conseil. Il doit en particulier conserver le secret à l’égard des informations répondant à la dé nition des informations nancières et boursières privilégiées ou susceptibles d’intéresser concurrents ou tierce partie au titre de « l’intelligence économique » ou présentant un caractère con dentiel et données comme telles par le Président. L’inobservation de cette obligation peut donner lieu à une action en dommages-intérêts contre le ou les administrateurs ayant violé cette règle. Les censeurs assistent aux séances du Conseil et des Comités avec voix Ils sont soumis aux mêmes règles de comportement et d’assiduité que Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Les informations ci-après relatives au contrôle interne ont été fournies par la Direction Générale du Groupe. De fait, le Directeur Général est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. Ce document repose sur les informations fournies par les fonctions Conformité, Risques, Finance, Affaires Juridiques et Inspection Générale. Il est validé par l’organe délibérant. Les principes et les modalités du contrôle interne des activités bancaires en France et à l’étranger se trouvent au cœur des réglementations bancaires et financières et sont l’objet de nombreuses dispositions Le principal texte en la matière applicable à BNP Paribas est le règlement n° 97-02(1) modifié, du Comité Consultatif de la Législation et de la Réglementation Financières (CCLRF) qui dé nit les conditions de mise en œuvre et de suivi du contrôle interne dans les établissements de crédit et les entreprises d’investissement. Il précise notamment les principes relatifs aux systèmes de contrôle des opérations et des procédures internes, à l’organisation comptable et au traitement de l’information, aux systèmes de mesure des risques et des résultats, aux systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, au système de documentation et d’information sur le contrôle interne. L’article 42 de ce règlement prévoit la rédaction à l’intention du Conseil d’administration d’un rapport réglementaire annuel sur les conditions dans lesquelles le contrôle Ce règlement relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d’investissement impose à BNP Paribas d’être doté d’un dispositif de contrôle interne (ci-après le contrôle interne) comprenant des organisations et des responsables spécifiques pour le contrôle permanent (dont la Conformité et les Risques) et le contrôle périodique. Ce dispositif doit aussi tenir compte, selon les cas, du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, des réglementations applicables aux succursales et filiales à l’étranger localement et aux activités spécialisées comme la gestion de portefeuille et l’assurance, des usages professionnels les plus reconnus en la matière et des recommandations d’organismes internationaux traitant des problèmes de régulation prudentielle des banques internationales, au premier rang desquels se trouvent le Comité de Bâle, le Financial Stability Board et les Autorités européennes (European Banking Authority, European Securities and La Direction Générale du Groupe BNP Paribas a mis en place un dispositif de contrôle interne dont l’enjeu principal est d’assurer la maîtrise globale des risques et de donner une assurance raisonnable que les objectifs que l’entreprise s’est xés à ce titre soient bien atteints. La Charte de contrôle interne de BNP Paribas précise le cadre de ce dispositif et constitue le référentiel interne de base du contrôle interne de BNP Paribas. Largement diffusée au sein du Groupe et accessible à tous ses collaborateurs, cette charte rappelle en premier lieu les objectifs du contrôle interne, qui vise ■ le développement d’une culture du risque de haut niveau des ■ l’ef cacité et la qualité du fonctionnement interne de l’entreprise ; ■ la abilité de l’information interne et externe (notamment comptable ■ la sécurité des opérations ; ■ la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes. La charte fixe ensuite les règles en matière d’organisation, de responsabilité et de périmètre d’intervention des différents acteurs du contrôle interne et édicte le principe selon lequel les fonctions de contrôle (Conformité, Inspection Générale et Risques notamment) opèrent des L’un des principes fondamentaux du contrôle interne porte sur l’exhaustivité de son périmètre : il s’applique aux risques de toute nature et à toutes les entités du Groupe BNP Paribas, qu’il s’agisse d’entités opérationnelles (pôles, domaines d’activités, fonctions, régions et territoires) ou d’entités juridiques (succursales et liales consolidables par intégration), sans exception et avec le même degré d’exigence. Il s’étend aux prestations de services ou tâches opérationnelles essentielles ou importantes qui ont été externalisées, dans les conditions prévues par la réglementation, ainsi qu’aux entreprises dont BNP Paribas assure la gestion opérationnelle même si celles-ci n’entrent pas dans le périmètre de consolidation comptable par intégration globale ou proportionnelle. La mise en œuvre de ce principe nécessite une visibilité précise sur le périmètre de responsabilité et doit tenir compte de la croissance régulière Le contrôle interne de BNP Paribas est fondé sur les règles suivantes : ■ la responsabilité des opérationnels : le dispositif de contrôle permanent doit être intégré dans l’organisation opérationnelle des entités. En effet, chaque opérationnel a le devoir d’exercer un contrôle ef cace sur les activités placées sous sa responsabilité mais également chaque collaborateur a un devoir d’alerte sur tout dysfonctionnement ou carence dont il a connaissance ; ■ l’exhaustivité du contrôle interne (voir ci-dessus son périmètre) ; ■ la séparation des tâches : elle s’exerce particulièrement entre l’origination et l’exécution des opérations, leur comptabilisation, leur règlement et leur contrôle ; elle se traduit aussi par la mise en place de fonctions spécialisées opérant des contrôles indépendants ainsi que par une distinction nette entre le contrôle permanent et le contrôle (1) Ce texte est l’objet de modi cations fréquentes a n, notamment, d’améliorer l’ef cacité des dispositifs de contrôle interne. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société ■ la proportionnalité aux risques : l’ampleur et le nombre de contrôles doivent être proportionnels à l’intensité des risques à couvrir. Ces contrôles, le cas échéant, comprennent un ou plusieurs contrôles exercés par les opérationnels et si nécessaire, par une ou plusieurs fonctions de contrôle permanent. Un contrôle exercé par une fonction indépendante peut prendre la forme d’un « deuxième regard », consistant en une évaluation contradictoire. Les différends qui pourraient intervenir sont résolus dans le cadre d’un processus ■ une gouvernance appropriée : le dispositif est l’objet d’une gouvernance associant les différents acteurs et couvrant les différents aspects du contrôle interne, tant organisationnels que de surveillance et de contrôle ; les Comités de contrôle interne en sont un instrument ■ la traçabilité du contrôle interne : il s’appuie sur des procédures écrites et sur des pistes d’audit. À ce titre, les contrôles, leurs résultats, leur exploitation et les remontées d’informations des entités vers les niveaux supérieurs de la gouvernance du Groupe sont traçables. Le respect de ces principes est régulièrement vérifié, notamment au travers des investigations conduites par les équipes du contrôle Le contrôle interne de BNP Paribas est constitué du contrôle permanent et du contrôle périodique, distincts et indépendants l’un de l’autre, tout ■ le contrôle permanent est le dispositif d’ensemble qui met en œuvre de façon continue les actions de maîtrise des risques et de suivi de la réalisation des actions stratégiques. Il est assuré en premier lieu par les opérationnels, y compris la hiérarchie, et en second lieu par des fonctions indépendantes de contrôle permanent intégrées aux entités opérationnelles ou indépendantes de celles-ci ; ■ le contrôle périodique est le dispositif d’ensemble par lequel est assurée la véri cation ex post du bon fonctionnement de l’entreprise, au moyen d’enquêtes, conduites par l’Inspection Générale qui exerce des risques et de la conformité COMITÉ DE COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE Les lignes d’activité « Retail » sont assimilées à des pôles. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société ■ La Direction Générale, sous la direction du Conseil d’administration, est responsable du dispositif d’ensemble de contrôle interne du Groupe. ■ Les Opérationnels, quelle que soit leur situation (front/middle/ back-office, fonction support), et en particulier ceux qui ont des responsabilités hiérarchiques, sont les premiers responsables de la maîtrise de leurs risques et les premiers acteurs du contrôle permanent. Ils exercent des contrôles dits de premier niveau : contrôles sur les opérations qu’ils traitent et dont ils sont responsables, contrôles sur des opérations ou transactions traitées par d’autres opérationnels ou ■ les inspecteurs basés au niveau central et qui ont vocation à intervenir sur l’ensemble du Groupe ; ■ les auditeurs répartis dans des plates-formes géographiques ou L’Inspecteur Général, responsable du contrôle périodique, est ■ Le Conseil d’administration exerce des missions en matière de contrôle interne. En particulier, a été constitué un Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC) qui : ■ analyse les rapports sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, les rapports d’activité de l’Inspection Générale, les correspondances avec les principaux régulateurs ; ■ Les fonctions indépendantes de contrôle permanent. Ces fonctions ■ examine les grandes orientations de la politique de risques. exercent des contrôles dits de deuxième niveau : ■ la Conformité contribue au contrôle permanent du risque de non- conformité, c’est-à-dire au respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes professionnelles et déontologiques, ainsi que des orientations du Conseil d’administration et des instructions de la Direction Générale. Intégrée dans les entités opérationnelles, elle dispose d’une indépendance d’action qui est assurée notamment par une tutelle partagée avec les responsables opérationnels sur les responsables des équipes en charge de la Conformité dans les pôles et les fonctions supports. Son responsable, membre du Comité Exécutif du Groupe, est rattaché au Directeur Général et représente la Banque auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution au titre du contrôle permanent. Elle assure aussi, dans le cadre d’équipes dédiées, la supervision des dispositifs, d’une part de contrôle permanent, d’autre part, par délégation du responsable de la fonction Risques, de mesure et de surveillance du risque opérationnel, des lignes d’activités (pôles d’activités et métiers) ainsi que des fonctions tant de support que En n, son responsable assure un rôle de coordination de l’ensemble du dispositif de contrôle interne du Groupe, en animant le Comité de coordination du contrôle interne et en coordonnant des grands chantiers transversaux, en particulier ceux destinés à renforcer le ■ la fonction Risques contribue, en particulier en portant un « deuxième regard » sur les transactions et activités nouvelles, à ce que les risques de crédit et de marché pris par BNP Paribas soient conformes et compatibles avec ses politiques et ses objectifs de rentabilité. Les missions de la fonction dans sa dimension « Group Risk Management » sont exercées de manière indépendante des pôles et fonctions supports, ce qui contribue à l’objectivité de son contrôle permanent. Son responsable, membre du Comité Exécutif, est rattaché directement au Directeur Général ; ■ la fonction Finance assure la production d’états comptables et de gestion de qualité, la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’information comptable du Groupe et la conformité de la structure nancière du Groupe. Son responsable rapporte directement au Directeur ■ d’autres fonctions sont des acteurs importants du contrôle permanent dans leurs domaines de responsabilités spéci ques : Affaires Juridiques, Affaires Fiscales, Technologies et Processus, ■ Le contrôle périodique (dit de 3e niveau) est exercé de manière indépendante par l’Inspection Générale pour l’ensemble des entités Les responsables des fonctions Conformité, Risques et Inspection Générale rendent compte de l’exercice de leurs missions au Directeur Général et, lorsque celui-ci ou le Conseil d’administration l’estiment nécessaire, à ce dernier. Ils rendent également compte régulièrement au Comité compétent du Conseil d’administration (en règle générale le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité). Ils peuvent être entendus par ceux-ci à leur demande. Un Comité de coordination du contrôle interne (CCCI) réunit périodiquement les principaux acteurs du contrôle permanent (voir ci- dessus), les responsables des pôles d’activités, ou leurs délégataires, et ■ est présidé par le responsable de la Conformité, membre du Comité Exécutif, qui pilote la coordination du contrôle interne du Groupe ; ■ ne se substitue pas aux différents Comités de gestion du risque du Groupe, mais veille à leur bonne articulation avec l’ensemble du ■ garantit la cohérence du dispositif de contrôle interne et sa conformité ■ assure la promotion des outils du contrôle interne à usage commun ; ■ contribue à la cohérence des rapports annuels sur le contrôle interne et sur le contrôle des services d’investissement, établis par les fonctions responsables du contrôle permanent et du contrôle périodique, aux termes de leurs « Chartes de responsabilités », et du rapport du Président du Conseil d’administration sur les procédures Au cours de l’année 2013, le CCCI a notamment traité les sujets suivants : ■ la nouvelle Charte du Directeur de Territoire qui met désormais au premier rang de ses responsabilités celles relatives au contrôle interne et à la conformité des activités du Groupe dans le Territoire ; ■ la politique de nomination des mandataires sociaux dans les liales faisant suite aux lignes directrices émises par l’Autorité Bancaire ■ la politique de surveillance sur base consolidée par les liales dans le domaine du contrôle interne précisant la surveillance règlementaire que les filiales doivent assurer sur leurs propres filiales, situées notamment hors de leur pays, dans le domaine de la Conformité, des Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Les procédures sont un des éléments clés du dispositif de contrôle permanent à côté de l’identi cation et de l’évaluation des risques, des contrôles, du reporting et du pilotage du dispositif de contrôle. Le référentiel d’instructions formalise et fait connaître dans l’ensemble du Groupe les organisations et les procédures à appliquer ainsi que les contrôles à exercer. Ces procédures constituent le référentiel interne de base du contrôle interne. La fonction Conformité, en central et dans le cadre de la supervision du dispositif de contrôle permanent, assure un suivi régulier de l’exhaustivité des référentiels de procédures. L’effort de rationalisation de l’architecture du dispositif des procédures se poursuit, notamment dans les domaines des standards applicables, de leur plani cation et de leur diffusion, de leur accessibilité et des outils de recherche et de stockage, tant au niveau des procédures transversales que des procédures des entités opérationnelles (procédures de niveau 3). Le référentiel de procédures transversales du Groupe (niveaux 1 et 2) fait l’objet de mises à jour régulières auxquelles tous les pôles et fonctions contribuent activement. En ce qui concerne l’organisation du contrôle, les enquêtes sur l’état du dispositif sont intégrées au rapport semestriel Parmi les procédures transversales du Groupe, applicables dans toutes les entités, revêtent une importance majeure en matière de maîtrise ■ les procédures qui encadrent le processus de validation des transactions exceptionnelles, des produits nouveaux et des activités ■ la procédure d’approbation des opérations de crédit et de marché Ces processus reposent essentiellement sur des Comités (Comités de transactions exceptionnelles, activités nouvelles et produits nouveaux, Comités de crédit, etc.) réunissant principalement, d’une part, les opérationnels et, d’autre part, les fonctions de contrôle permanent (Risques et Conformité, mais aussi Finance, Juridique et autres fonctions intéressées) qui exercent un « double regard » sur les opérations. En cas de différend, celui-ci est soumis à un niveau supérieur de l’organisation. Au sommet de ce processus se trouvent des Comités (Comités de crédit, de risques de marchés, de politiques de risques) auxquels participent les membres de la Direction Générale. De plus, depuis n 2008, un Comité des risques mensuel, composé de tous les membres de la Direction Générale ainsi que, notamment, des responsables des fonctions Risques (GRM) et Finance , a été créé a n d’assurer un suivi plus fréquent sur L’organisation de la Conformité est restée stable en 2013. L’activité de la fonction Conformité s’est traduite notamment par les ■ le dispositif normatif a été enrichi de plusieurs textes importants xant les règles et standards du Groupe, notamment : ■ la politique d’application des normes de l’Autorité bancaire européenne en matière d’évaluation des dirigeants et de certains titulaires de postes clés a été émise, ■ la politique globale de protection des intérêts des clients a été ■ la nouvelle politique générale d’application de la réglementation ■ les politiques Droit d’alerte éthique et Cadeaux et invitations ont ■ une politique a été rédigée rappelant que les services bancaires et financiers fournis à l’intérieur de l’Union européenne sous le passeport européen Libre Prestation de Services ne sont pas seulement soumis à la règlementation bancaire et nancière du pays d’origine, mais aussi, le cas échéant à des réglementations ■ la politique d’application des règles du Take Over Panel britannique ■ des procédures relatives au rattachement des filiales aux déclarations uniques de la Banque à la CNIL et aux contrôles sur site effectués par celle-ci ont été mises en œuvre, ■ des guidelines ont été émises organisant le dispositif de contribution aux indices publics (Libor, Euribor, etc.) et la gestion des indices « propriétaires » utilisés notamment dans les activités de marché, en vue de maîtriser les risques de con it d’intérêts et d’abus de marché qui peuvent être attachés à ces indices ; ■ les sujets de sécurité financière et en particulier de respect des sanctions nancières internationales ont vu leur importance continuer à s’accroître ces dernières années pour tous les acteurs économiques, compte tenu des tensions politiques persistantes dans certaines régions du globe. Celles-ci ont conduit la communauté européenne ou internationale à prendre ou élargir les mesures de sanctions à l’égard de certains pays, biens ou personnes. Dans ce contexte, le Groupe BNP Paribas, et sa fonction Conformité en particulier, adapte au fur et à mesure ses dispositifs a n de se conformer aux nouvelles exigences. Le corpus procédural couvrant l’ensemble des thématiques de la Sécurité Financière a fait l’objet, essentiellement, de mises à jour de procédures clés ; ■ le réseau de correspondants Protection des intérêts des clients créé en 2012 s’est renforcé signi cativement. Plus de 100 correspondants dans les entités du Groupe ont été désignés ; ■ les actions de sensibilisation des collaborateurs du Groupe et de formation des membres de la fonction Conformité se sont poursuivies et enrichies au cours de l’année. À noter, la nouvelle politique Groupe de formation obligatoire sur les matières de Sécurité Financière reposant sur la segmentation des collaborateurs selon leur degré L’année 2014 verra la poursuite et nalisation de plusieurs chantiers ■ l’adaptation des dispositifs de Sécurité Financière, notamment dans le domaine des sanctions nancières internationales ; ■ la révision de la Charte du contrôle interne de BNP Paribas pour intégrer dans le texte les précisions apportées dans un document séparé en 2011 (sur le droit d’escalade, etc.), de nouvelles précisions sur le dispositif de contrôle interne de l’information financière, notamment, et des améliorations sur la place des processus de validation et d’approbation, la place des politiques de risque a n de donner une vision d’ensemble plus complète et plus concrète des fondamentaux du dispositif de contrôle interne de la Banque ; ■ la Charte de responsabilités de la fonction Conformité sera revue en tenant compte de la nouvelle orientation de la Charte du Directeur de Territoire qui met en avant le caractère prioritaire de ses responsabilités en matière de contrôle interne. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Le dispositif de contrôle permanent et de gestion des risques opérationnels du Groupe BNP Paribas est organisé autour de deux axes : une forte responsabilisation des opérationnels dans la gestion des risques et un contrôle de second niveau sur cette gestion par des fonctions indépendantes. Plusieurs actions signi catives méritent d’être signalées : ■ le projet de standardisation des processus de gestion des risques opérationnels (bibliothèque de risques génériques, plans de contrôles génériques, reportings…) s’est poursuivi, appuyé par la mise à ■ l’effort de sensibilisation et de formation aux risques opérationnels, et plus particulièrement aux nouvelles formes de fraude, a été développé, avec la création de nouveaux modules, accessibles en ligne ou en ■ suite à l’introduction par l’Inspection Générale d’une nouvelle méthodologie, le dispositif de suivi des constats et recommandations résultant des missions d’audit a été adapté, en cherchant à responsabiliser encore plus le management opérationnel dans la décision et la mise en œuvre des actions de correction des ■ l’organisation de la fonction indépendante de second niveau a été revue a n d’accroître son ef cience (réduction du nombre de niveaux organisationnels, centralisation de tâches, etc.) ; ■ les équipes en charge du contrôle indépendant de second niveau ont travaillé sur l’analyse critique des pro ls de risque des métiers et des dispositifs de contrôle permanent qu’ils ont mis en place et ont développé les revues permettant de s’assurer de la bonne réalisation et de la pertinence de certains contrôles clés ; ■ l’autorisation d’utiliser la méthode AMA pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque opérationnel sur la liale Findomestic SpA a été obtenue pour effet dès le premier calcul de l’année 2013. Les objectifs 2014 s’inscrivent dans la lignée des travaux de 2013, avec un accent particulier sur le renforcement des contrôles indépendants de second niveau et la standardisation des processus de gestion des risques. L’Inspection Générale a poursuivi en 2013 la refonte de son système d’information avec la fonction centrale ITP et l’éditeur de logiciels retenu. Ce projet vise à mettre en œuvre un outil intégré et unique au service d’une méthodologie uni ée et partagée par tous à travers l’ensemble de la fonction Inspection Générale (UNIK). Une première version de production a été livrée comme prévu au second semestre et le déploiement s’est engagé selon le calendrier programmé en septembre 2013. Il se poursuivra sur l’ensemble de l’année 2014. Le projet transversal de gestion du changement a accompagné tout le Dans le prolongement des formations à la nouvelle méthodologie d’audit dispensées l’année dernière, un contrôle quasi exhaustif de la conformité des constats émis par la fonction aux nouvelles exigences a été réalisé par un Comité de relecture ad hoc et les résultats ont été communiqués Les différents changements méthodologiques ayant affecté le modèle de « constat » et de « recommandation » ont été traduits dans un nouveau Référentiel sur la conduite de mission paru début 2013 ; les apports de la nouvelle méthodologie et du nouvel outil sont venus enrichir le Référentiel relatif au Risk Assessment et au Plan d’Audit, à paraître Toujours dans le but d’améliorer constamment la qualité de ses travaux, le programme « Quality Assurance Review » (QAR), qui a permis, depuis son lancement en novembre 2006, de revoir les pratiques de l’intégralité des équipes d’audit vis-à-vis des normes professionnelles et du cadre de référence dé ni par la fonction, s’est poursuivi avec cinq nouvelles L’effort de professionnalisation se poursuit pour l’ensemble de la fonction incluant cette année les formations liées au projet Change Management Concernant les certi cations relatives à l’audit, 196 collaborateurs sont certi és à n octobre 2013, soit un ratio c erti és/e ffectif total de 20,5 % en progression par rapport aux 19 % de 2012. Fin 2013 , les différentes fonctions du contrôle interne s’appuient sur les effectifs suivants (en ETP = Équivalents Temps Plein) : (1) Effectifs estimés n de période. (2) Après reclassement des effectifs (voir explications ci-dessous). (3) Avant reclassement des effectifs Fortis. Inclus les effectifs « TEB » (Turk Ekonomi Bankasi). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société ■ Avec 1 594 ETP estimés à la n de l’exercice 2013, les effectifs de la Conformité (hors Contrôle Permanent-2OPC) sont restés stables par rapport aux réalisations 2012 (1 577 ETP) et sont conformes aux estimations faites lors du précédent exercice. Le ratio effectifs lière c onformité (hors 2OPC)/ e ffectifs G roupe ressort à 0,86 % contre 0,84 % en 2012. ■ Le repositionnement de la fonction de supervision du contrôle permanent et du risque opérationnel décidé en 2010 a conduit à réallouer aux entités opérationnelles une partie des effectifs (400 ETP) précédemment comptés sous le terme de Contrôle Opérationnel Permanent. Ne sont repris, à partir de 2010, que des effectifs qui peuvent clairement être affectés à des fonctions de contrôle de second niveau/seconde ligne de défense. Les chiffres de 2010 et des années antérieures ne peuvent être comparés. L ’année 2013 a été marquée par un effort de rationalisation de l’organisation et la n de certains ■ Fin 2013, l’effectif de GRM, dans toutes ses composantes y compris Risk Fortis, Risk BGL, Risk Personal Finance et Risk BNL, s’élève à 1 920 ETP en diminution de moins de 2 %. L’effectif de l’Inspection Générale s’élève à 962 ETP au 31 décembre 2013, dont 902 ETP consacrés à la couverture d’audit (hors équipes support de la fonction), contre 1 030 ETP (970 ETP hors équipes support de la fonction) au 31 décembre 2012 . Le ratio global auditeurs/audités est de 0,50 % (0,53 % l’année précédente). PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE Sous l’autorité du Directeur Général, la responsabilité de l’élaboration et du traitement de l’information comptable et nancière est assurée par la fonction Finance dont les missions, auxquelles répond l’ensemble des acteurs de la f onction, sont dé nies par une charte spéci que. Elles ■ dé nir les politiques et normes comptables ainsi que les principes et ■ assurer l’établissement des informations comptables et leur reporting ■ assurer l’établissement des informations participant aux ratios de solvabilité et de liquidité, l’élaboration des ratios eux-mêmes et leurs ■ assurer l’élaboration des informations de gestion (réalisées et prévisionnelles) et fournir l’appui nécessaire au pilotage économique ; ■ maîtriser les risques liés à l’information comptable et nancière (résultat, bilan, solvabilité, liquidité) en dé nissant et en mettant en œuvre un dispositif de contrôle opérationnel permanent ; ■ assurer la communication nancière du Groupe en veillant à sa qualité et à sa bonne perception par les marchés ; ■ assurer l’architecture, la conception et le déploiement des systèmes d’information nancière (résultat, bilan, solvabilité, liquidité) ; ■ assurer l’organisation ainsi que le traitement opérationnel des activités associées à la f onction Finance ; ■ exercer un devoir d’alerte vis-à-vis de la Direction Générale. L’ensemble de ces missions, qui s’exercent directement ou en relation avec d’autres fonctions, requiert des différents intervenants une maîtrise de leurs domaines qui s’exprime par la compréhension et le contrôle des éléments produits ainsi que par le respect des normes et des délais impartis. La mise en œuvre de la gouvernance d’ensemble du dispositif repose sur trois principes de base : la décentralisation de la f onction, la séparation des lières comptable et de gestion et l’inscripti on des responsabilités de la fonction à l’intérieur d’axes opérationnels (par Pôle- Entité Opérationnelle (EO) et leurs métiers) ou géographiques (par entité juridique). En pratique, la responsabilité de la fonction Finance s’exerce ■ la production des informations comptables et financières et les contrôles concourant à leur abilité sont assurés par la fonction Finance au niveau de chaque entité. La Direction Financière de l’entité transmet les informations produites au Pôle-EO/métier auquel elle est ■ les Pôles-EO/métiers conduisent pour leur part une analyse économique et un contrôle des données produites par les entités et contribuent à leur qualité en procédant notamment, à leur niveau, aux réconciliations adéquates entre les données comptables et les données de gestion ; ■ au niveau central, Finance Groupe prépare des instructions de reporting diffusées à l’ensemble des Pôles-EO/métiers et des entités consolidées, favorisant ainsi l’homogénéisation des données et leur conformité aux règles du Groupe. Elle collecte l’ensemble des informations comptables et de gestion produites par les entités une fois validé par les Pôles- EO et assure l’assemblage puis la consolidation de ces données pour permettre leur utilisation tant par la Direction Générale que dans le cadre de la communication à l’égard des tiers. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Les comptes locaux de chaque entité sont produits selon les normes comptables qui prévalent dans le pays où l’entité exerce ses activités tandis que les comptes consolidés sont établis selon les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards \- IFRS) telles qu’adoptées par l’Union européenne. Au sein de Finance Groupe, le département « Politiques et normes comptables du Groupe » dé nit, selon ce référentiel IFRS, les principes comptables applicables à l’ensemble du Groupe. Il assure la veille réglementaire et édicte en conséquence les nouveaux principes avec le niveau d’interprétation nécessaire. Un manuel des principes comptables du Groupe IFRS est mis à disposition des Pôles-EO/métiers et entités comptables sur les outils internes de communication en réseau (« intranet ») de BNP Paribas. Il est régulièrement mis à jour en fonction En outre, le département « Politiques et normes comptables du Groupe » répond aux demandes d’études comptables spéci ques exprimées par les Pôles- EO/métiers ou entités notamment lors de la conception ou de l’enregistrement comptable d’un nouveau produit nancier ou d’une En n, un département au sein de Finance Groupe est également dédié à l’élaboration des principes et normes de gestion. Il travaille à partir des besoins identi és par la lière gestion. Ces principes et normes sont également accessibles via les outils internes de communication. Le dispositif normatif attaché à la solvabilité relève de Group Risk Management (GRM), celui attaché à la liquidité de l’ALM – Trésorerie. Le dispositif d’élaboration des données s’organise autour de deux lières ■ la filière comptable : elle est plus particulièrement chargée de l’établissement de la comptabilité nancière et analytique des entités ainsi que de l’établissement des é tats nanciers consolidés du Groupe dans le respect des politiques et normes comptables. Elle produit également des informations connexes participant à la solvabilité et à la liquidité en s’assurant à tous les niveaux de leur réconciliation avec la comptabilité. La lière atteste de la abilité des informations produites en application des procédures de certi cation interne (décrites plus ■ la filière gestion : elle élabore les informations de gestion (organisées par Pôles-EO/métiers notamment et s’appuyant pour leur construction sur des données par entité) participant au pilotage économique des activités dans le respect des principes et normes internes retenus. Elle s’assure à tous les niveaux de la concordance des données de gestion avec les données comptables. L’élaboration des ratios de solvabilité et de liquidité ainsi que leur expression analytique relèvent de cette Finance Groupe conçoit, déploie et administre les outils de reporting des deux lières, destinés à fournir une information pour l’ensemble du Groupe, en prenant en compte leurs objectifs respectifs et leur nécessaire complémentarité. En particulier, Finance Groupe promeut l’implantation de systèmes comptables standards au sein des entités du Groupe, conçus à son niveau et faisant l’objet d’un déploiement progressif. Cette démarche favorise le partage d’informations et facilite la mise en œuvre de projets transversaux dans un contexte de développement des plates-formes mutualisées de traitement et synthèse comptables dans Concernant le dispositif d’élaboration des données relatives à la liquidité, un programme spéci que a été mis en place en 2012 en collaboration avec les équipes ALM – Trésorerie. Ce programme, pour lequel le Groupe a retenu un principe d’intégration des données de pilotage interne et celles nécessaires aux reportings réglementaires, est notamment destiné à : ■ dé nir les politiques et méthodologies applicables compte tenu de la ■ dé nir et mettre en œuvre des outils et processus pérennes tant au niveau du Groupe qu’au niveau des Pôles-EO/métiers et entités. Dans ce cadre, la collecte des données a été organisée et un outil Groupe a été déployé en 2013. Des reportings réguliers ont été réalisés au cours de l’année, permettant de abiliser le processus et d’être en mesure de répondre aux exigences réglementaires à partir de 2014. Contrôle interne au sein de la fonction Finance A n de lui permettre d’assurer le suivi de la maîtrise du risque lié à l’information comptable et nancière de manière centralisée, Finance Groupe dispose d’un département « Contrôle & Certi cation Groupe » qui assure les principales missions suivantes : ■ dé nir la politique du Groupe en matière de dispositif de contrôle interne comptable. Ce dispositif prévoit la mise en œuvre par les entités comptables des principes organisant l’environnement de contrôle interne comptable et de contrôles clés destinés à s’assurer de la abilité des informations gurant dans leur liasse de consolidation. À ce titre, le Groupe a émis à l’usage des entités consolidées des normes de contrôle interne comptable ainsi qu’un plan de contrôles comptables standard recensant les contrôles majeurs devant être mis en œuvre a n de couvrir le risque comptable ; ■ s’assurer du bon fonctionnement de l’environnement de contrôle interne de l’information comptable et nancière au sein du Groupe, notamment par la procédure de certi cation interne comptable décrite ci-après ; rendre compte chaque trimestre à la Direction Générale et au Comité des comptes du Conseil d’administration de la qualité des é tats nanciers du Groupe ; ■ veiller, conjointement avec GRM, au bon fonctionnement du dispositif de collecte et de traitement des reportings de risque de crédit consolidés, notamment au moyen d’un dispositif de certification spéci que et d’indicateurs qualité ; ■ veiller à la mise en œuvre par les entités des recommandations des Commissaires aux comptes, et des recommandations de l’Inspection Générale relatives au risque comptable, avec l’appui des Pôles- EO/métiers. Ce suivi est facilité par l’utilisation d’outils dédiés qui permettent à chaque entité de suivre les recommandations qui lui sont adressées et de préciser régulièrement l’état d’avancement des différents plans d’action. Le suivi centralisé de ces recommandations permet à Finance Groupe de connaître les points d’amélioration du dispositif de contrôle interne comptable au sein des entités consolidées, d’identi er, le cas échéant, les problématiques transversales et de faire évoluer, si nécessaire, les procédures et instructions de niveau Groupe. Pour la filière comptable, ces missions sont relayées au sein des départements Finance des Pôles-EO, par des équipes de contrôle Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société centrales qui réalisent une supervision rapprochée des entités et mettent en œuvre, si nécessaire, des procédures de contrôle comptable adaptées aux spéci cités de leur périmètre. En n, au sein des départements Finance des entités, la déclinaison des principes de contrôle interne comptable du Groupe conduit à la mise en place, selon la taille des entités, de correspondants ou d’équipes de contrôle comptable dédiés. À ce titre, les démarches de mutualisation des travaux de synthèse comptable au sein de plates-formes régionales engagées au sein du Groupe, qui assurent une meilleure harmonisation des processus de reporting et de contrôle et accroissent leur ef cacité sur le périmètre des entités concernées, permettent également de disposer d’équipes de contrôle comptable d’une taille et d’une expertise adaptées. Les principales missions de ces équipes locales sont les suivantes : ■ assurer le lien entre Finance et les back-of ces qui alimentent la comptabilité, notamment en véri ant que ces derniers disposent des informations nécessaires à la réalisation des travaux comptables (formation aux outils comptables mis à leur disposition ; connaissance ■ mettre en œuvre les contrôles comptables de second niveau sur l’ensemble des entités relevant de leur périmètre. Dans le cadre d’une comptabilité décentralisée, ces contrôles complètent ceux réalisés au premier niveau par les back-of ces, et s’appuient notamment sur des outils de contrôle comptable qui permettent par exemple d’identi er, pour chaque compte, le service responsable de sa justi cation et de son contrôle, de rapprocher les soldes enregistrés dans le système comptable avec les soldes gurant dans les systèmes opérations de chaque activité et d’identi er, de justi er et de suivre l’apurement des suspens dans les comptes de ux ; ■ animer le processus de la « certi cation élémentaire » (décrit ci-après) par lequel les différents départements d’une entité rendent compte de la réalisation de leurs contrôles ; ■ s’assurer que le dispositif de contrôle interne comptable permet au département Finance de l’entité d’avoir une visibilité adéquate sur le processus d’élaboration des synthèses comptables, et notamment sur l’ensemble des éléments nécessaires à la procédure de certi cation vis-à-vis du Groupe (décrite ci-après). La formalisation des travaux d’arrêté au moyen d’outils de cartographie des processus et des risques associés et de documentation des contrôles, ainsi que la coordination avec les autres lières de contrôle (conformité, risques) pour la qualité des données amont participe à cet objectif. Dispositif de c erti cation Interne Finance Groupe anime, au moyen de l’outil FACT (Finance Accounting Control Tool), un processus de certi cation interne des données produites trimestriellement pour la liasse de consolidation par chaque entité ainsi que des travaux de validation réalisés au sein des départements Finance des Pôles-EO/métiers et du processus de consolidation dont le département « Reportings Groupe » de Finance Groupe a la responsabilité. Le responsable Finance de chaque entité concernée certi e à Finance ■ que les données transmises sont établies en conformité avec les normes et standards du Groupe ; ■ que le bon fonctionnement du système de contrôle interne comptable permet d’en garantir la qualité et la abilité. Le certi cat principal renseigné par les entités consolidées par intégration globale ou proportionnelle reprend les résultats de l’ensemble des contrôles majeurs dé nis dans le plan de contrôles comptables du Groupe, et conduit à déterminer une notation pour chaque entité. Les entités consolidées par mise en équivalence remplissent un certi cat adapté. En n, les entités non consolidées font l’objet d’une procédure de certi cation annuelle selon des modalités simpli ées. Ce processus de certi cation interne participe au dispositif de surveillance globale du contrôle interne au sein du Groupe et permet à Finance Groupe, en tant que responsable de l’établissement et de la qualité des comptes consolidés du Groupe, d’avoir connaissance des incidences d’éventuels dysfonctionnements sur les comptes et de suivre la mise en œuvre, par les entités, des mesures correctrices appropriées. Un bilan de cette procédure est présenté à la Direction Générale et au Comité des comptes du Conseil d’administration lors de chaque arrêté trimestriel Ce dispositif de certi cation est également en place en liaison avec GRM pour les informations participant aux reportings réglementaires relatifs au risque de crédit et au ratio de solvabilité. Dans ce cadre, les différents contributeurs attestent du respect des normes et procédures et de la qualité des données utilisées, et rendent compte des contrôles réalisés aux différentes étapes de la production des reportings, et notamment de la réconciliation des données comptables et des données risque de crédit. Sur les mêmes principes, un dispositif de certi cation va être déployé à partir de 2014 pour les données relatives à la liquidité en liaison avec A n d’assurer une visibilité d’ensemble du processus d’élaboration de l’information comptable au niveau du département Finance de l’entité, Contrôle & Certification Groupe préconise la mise en place d’une procédure de « certi cation élémentaire » (ou « sous-certi cation ») des données comptables dès lors qu’une organisation décentralisée du traitement des opérations et d’élaboration des données comptables et Il s’agit d’un processus par lequel les fournisseurs d’information contribuant à la confection des données comptables et nancières (par exemple : middle-of ce, back-of ce, Ressources Humaines, Comptabilité Fournisseurs…) attestent formellement du bon fonctionnement des contrôles fondamentaux visant à assurer la fiabilité des données comptables et financières sous leur responsabilité. Les certificats élémentaires sont transmis au département Finance local qui les analyse en lien avec les contrôles comptables qu’il réalise directement, en établit une synthèse avec pour objectif de contribuer au certi cat principal et assure un suivi des points d’attention en liaison avec les L’outil FACT permet également d’automatiser cette sous-certi cation par la mise à disposition d’un environnement spéci que aux entités, leur permettant de gérer directement le processus mis en place à leur niveau. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société nanciers et de la détermination des résultats Finance Groupe, responsable de l’établissement et de la qualité des informations comptables et de gestion du Groupe, délègue la production et le contrôle de la valeur de marché ou de modèle des instruments nanciers aux différents acteurs de la chaîne qui constituent ainsi une lière de valorisation des instruments nanciers unique et intégrée. Les ■ leur enregistrement dans les systèmes et le contrôle de leur correcte ■ la dé nition et le contrôle des méthodes de valorisation ; ■ la détermination des paramètres de marché et le processus de véri cation indépendante des cours ; ■ la détermination des ajustements de valeur pour les risques de marché, de liquidité et de contrepartie. Les objectifs de cette lière consistent à garantir la justesse et la abilité de la production de la valorisation des instruments nanciers ainsi que la qualité et l’exhaustivité du dispositif de contrôle, au moyen de processus et d’outils adaptés. Elle permet ainsi la mise à disposition d’une information adéquate aux différentes instances de décision ainsi que l’utilisation de ces éléments dans les processus opérationnels de préparation des résultats comptables et de gestion. Le contrôle de la lière de valorisation, qui implique l’ensemble des acteurs, est placé sous la supervision de la fonction Finance, avec une gouvernance dédiée. Ce dispositif de contrôle s’appuie sur un ensemble de principes d’organisation dé nis dans la Charte de contrôle interne du Groupe et se décline à chaque niveau de l’organisation, c’est-à-dire au niveau du Groupe, au niveau du pôle CIB et des principales entités A n de s’assurer de son correct fonctionnement, la fonction Finance s’appuie sur des équipes dédiées (« CIB Methodology & Financial Control Capital Markets » - CIB MFC-CM), qui exercent la supervision de l’ensemble du dispositif. À cette fin, elle définit les reportings à produire par les différents acteurs qui comportent à la fois les éléments quantitatifs et qualitatifs permettant de rendre compte de l’évolution des activités ainsi que des résultats et de la qualité des contrôles réalisés Des Comités mensuels réunissant l’ensemble des acteurs sont mis en place a n d’examiner l’ensemble des problématiques liées au processus de valorisation et de représentation des opérations dans les systèmes comptables. En n, dans le cadre des arrêtés des comptes trimestriels, CIB MFC-CM rend compte à un Comité d’arbitrage et de décisions (« PFC \- Product and Financial Control Committee »), présidé par le Directeur Financier du Groupe, de son action sur l’ef cacité des contrôles et de la abilité du processus de valorisation et de détermination des résultats. Ce Comité trimestriel réunit Finance Groupe, CIB Finance et GRM. Des Comités intermédiaires (« Intermediary PFC ») complètent ce dispositif et ont pour objectif de dé nir les priorités des projets, de suivre leur mise en œuvre et d’examiner de manière approfondie certains éléments Le dispositif de contrôle fait l’objet d’une adaptation permanente, les procédures décrites s’inscrivant dans un cadre évolutif visant à garantir un niveau de contrôle adéquat au sein du Groupe. Notamment, en lien avec les Pôles-EO/métiers, des actions systématiques de revue qualité du processus de certi cation comptable sont mises en œuvre, notamment avec la collecte d’indicateurs chiffrés pour certains contrôles, des revues transversales ciblées sur quelques contrôles majeurs, tels que par exemple les rapprochements des comptes bancaires ou la justi cation des comptes de passage et de suspens ainsi que des actions ponctuelles en lien avec les Pôles-EO sur des points d’amélioration spéci ques aux différents périmètres. Ces actions sont complétées par des présentations lors des différents comités de la lière Finance, des visites sur sites et des formations, ainsi que par la diffusion de procédures Groupe venant préciser certains contrôles majeurs, et en n par des instructions détaillées visant à assurer des modalités de réponses homogènes et une documentation adéquate de ce processus. Ces procédures Groupe sont complétées, si nécessaire, au niveau des Pôles-EO a n de couvrir leurs problématiques spéci ques. De même, concernant les données contribuant au ratio de solvabilité, les actions de standardisation des méthodologies de rapprochement des données comptables et des données relatives au risque de crédit se poursuivent a n d’améliorer les processus de production. En outre, le dispositif de certi cation fait l’objet d’une revue a n de l’adapter aux évolutions de l’organisation et de capitaliser sur les indicateurs et contrôles mis en place dans les différentes lières. Le dispositif sera également adapté dans le cadre du programme engagé pour le reporting liquidité, avec notamment des actions ciblées sur la convergence des délais avec le planning réglementaire applicable au début de l’année 2015. En n, le Groupe prend appui sur les principes xés par le Comité de Bâle aux ns de l’agrégation des données sur les risques et de la noti cation des risques (« Principles for effective risk data aggregation and risk reporting ») pour engager, pour les différents risques (crédit, marché, liquidité, opérationnel), un programme de rénovation et d’amélioration du reporting, de sa qualité et de l’intégrité des données L’Inspection Générale dispose d’une équipe d’inspecteurs (Équipe Centrale d’Inspection Comptable - ECIC) spécialisés dans l’audit comptable et financier, répondant ainsi à la volonté de l’Inspection Générale de renforcer le dispositif d’audit en matière comptable, tant du point de vue de la technicité de ses interventions que du périmètre de couverture Son plan d’action est déterminé notamment grâce aux outils de contrôle comptable à distance dont dispose Finance Groupe ainsi qu’à l’observatoire des risques mis en place par l’Inspection Générale. Les principaux objectifs poursuivis par cette équipe sont les suivants : ■ constituer au sein de l’Inspection Générale un pôle d’expertise comptable et nancière pour renforcer les compétences de l’Inspection Générale lors des missions réalisées sur ces thèmes ; ■ diffuser au sein du Groupe les meilleures pratiques en matière d’audit interne comptable et harmoniser la qualité des travaux d’audit ■ identi er et inspecter les zones de risque comptable à l’échelle du Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société Chaque année, dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes sont appelés à émettre un rapport dans lequel ils délivrent une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes consolidés du Groupe BNP Paribas et des comptes annuels des sociétés du Groupe. En outre, les Commissaires aux comptes réalisent des travaux d’examen limité dans le cadre de la clôture semestrielle et des diligences spéci ques lors des clôtures trimestrielles. Ainsi, dans le cadre de leur ■ ils examinent toute évolution signi cative des normes comptables et présentent au Comité des comptes leurs avis sur les choix comptables ■ ils présentent à la fonction Finance des entités/Métiers/Pôles et du Groupe leurs conclusions et notamment leurs observations et recommandations éventuelles visant à l’amélioration de certains aspects du dispositif de contrôle interne qui contribue à l’élaboration de l’information nancière et comptable et qu’ils ont examiné dans Les choix comptables signi catifs font l’objet, comme précisé ci-dessus au chapitre 2.2.1 Gouvernement d’entreprise, d’un exposé au Comité des Les supports de communication nancière publiés sont élaborés par le département « Relations Investisseurs et Information Financière » au sein de Finance Groupe. Ils ont pour objectif de présenter aux actionnaires individuels, investisseurs institutionnels, analystes nanciers et agences de notation les différentes activités du Groupe, d’expliquer ses résultats et de détailler sa stratégie de développement, en respectant le principe de présenter une information nancière conforme à celle utilisée au L’équipe propose et dé nit, sous le contrôle de la Direction Générale et du Directeur Financier, le format de communication des informations nancières publiées par le Groupe BNP Paribas. Avec l’appui des Pôles et des Fonctions, elle conçoit les présentations des résultats, des projets stratégiques et des présentations thématiques. Elle assure leur diffusion auprès de la communauté nancière. Les Commissaires aux comptes sont associés à la phase de validation et de revue des communiqués relatifs aux arrêtés des comptes trimestriels, semestriels ou annuels, avant leur présentation au Comité des comptes Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société 2.3 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport Exercice clos le 31 décembre 2013 En notre qualité de Commissaires aux comptes de BNP Paribas et en application des dispositions de l’article L225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. ■ de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière ; et ■ d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de véri er la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : ■ prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ; ■ prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; ■ déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L225-37 du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L225-37 du Code de commerce. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 7 mars 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Le Comité Exécutif de BNP Paribas était composé au 31 décembre 2013 des membres suivants : ■ Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général ; ■ Philippe Bordenave, Directeur Général d élégué ; ■ Georges Chodron de Courcel, Directeur Général d élégué ; ■ François Villeroy de Galhau, Directeur Général d élégué ; ■ Jacques d’Estais, Directeur Général adjoint, responsable d’Investment Solutions et des ensembles BNP Paribas Personal Finance et International ■ Alain Papiasse, Directeur Général adjoint, responsable de Corporate and Investment Banking ; ■ Jean Clamon, Délégué général, responsable de la fonction Conformité et de la coordination du contrôle interne ; ■ Marie-Claire Capobianco, responsable de la Banque De Détail en France ; ■ Stefaan Decraene, responsable d’International Retail Banking ; ■ Fabio Gallia, responsable de l’Italie et Administrateur Directeur Général de BNL ; ■ Yann Gérardin, responsable de Global Equities & Commodity Derivatives ; ■ Maxime Jadot, responsable de BNP Paribas Fortis ; ■ Frédéric Janbon, responsable de Fixed Income ; ■ Michel Konczaty, responsable de Group Risk Management ; ■ Thierry Laborde, responsable de BNP Paribas Personal Finance ; ■ Yves Martrenchar, responsable de la fonction Ressources Humaines Groupe ; ■ Éric Raynaud, responsable de la région Asie-Paci que. Depuis novembre 2007, le Comité Exécutif de BNP Paribas s’est doté d’un Secrétariat permanent. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Capitaux propres consolidés part du Groupe Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements et aux provisions BNP Paribas et RBS trouvent un accord concernant la cession de certains actifs et passifs de l’activité Produits Structurés pour Investisseurs Particuliers et Dérivés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 3.1 Résultats consolidés de BNP Paribas Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Le Groupe montre en 2013 une bonne résistance de ses activités opérationnelles dans une conjoncture européenne peu porteuse. Le produit net bancaire s’élève à 38 822 millions d’euros, en baisse de 0,6 % par rapport à 2012. Il intègre cette année deux éléments exceptionnels pour un total net de 147 millions d’euros : l’impact de la cession des actifs de Royal Park Investments pour 218 millions d’euros et la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour - 71 millions d’euros. Les éléments exceptionnels du produit net bancaire s’élevaient l’année dernière à \- 1 513 millions d’euros et intégraient notamment l’impact de « l’OCA » pour - 1 617 millions d’euros. Béné ciant de la diversité des métiers et des géographies, les pôles opérationnels con rment la bonne résistance de leurs revenus (- 1,6 %(1) par rapport à 2012) : les revenus sont ainsi stables(1) chez Retail Banking(2), en progression de 3,8 %(1) chez Investment Solutions, et en recul de 8,3 %(1) chez Corporate and Investment Banking (CIB). Les frais de gestion, à 26 138 millions d’euros, sont en baisse de 1,5 %. Ils incluent cette année l’impact exceptionnel des coûts de transformation de « Simple & Ef cient » pour 661 millions d’euros (pas d’impact en 2012) et l’effet de la hausse de l’euro. Les frais de gestion des pôles opérationnels sont en baisse de 0,5 %(1), traduisant la maîtrise continue des coûts, avec une baisse de 0,8 %(3) pour Retail Banking(2), une augmentation de 2,2 %(1) pour Investment Solutions et un recul de 2,4 %(1) pour CIB. Le résultat brut d’exploitation augmente ainsi de 1,2 %, sur la période à 12 684 millions d’euros. Il est en baisse de 3,4 %(1) pour les pôles Le coût du risque du Groupe est à un niveau modéré, à 4 054 millions d’euros, soit 63 points de base des encours de crédit à la clientèle. Il augmente de 2,9 % par rapport à l’année dernière du fait notamment d’une augmentation chez BNL bc en lien avec un contexte économique Les comptes du Groupe incluent cette année par ailleurs une provision de 1,1 milliard de dollars (4), soit 798 millions d’euros, relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis (1) À périmètre et change constants. (2) Intégrant 100 % des Banques Privées des réseaux domestiques, hors effet PEL/CEL. (3) À périmètre et change constants, hors coûts de lancement de Hello bank! (65 millions d’euros). (4) Cf. note 3.g des é tats nanciers consolidés au 31.12 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Les éléments hors exploitation s’élèvent à 357 millions d’euros. Ils incluent notamment cette année deux éléments exceptionnels pour \- 171 millions d’euros : l’impact de la cession de BNP Paribas Égypte pour 81 millions d’euros et des dépréciations pour un montant total de - 252 millions d’euros, dont - 186 millions d’euros d’ajustement de la survaleur de BNL bc. Les éléments hors exploitation s’élevaient à 1 791 millions d’euros en 2012 et incluaient notamment des éléments exceptionnels pour 1 445 millions d’euros (impact en particulier de la cession d’une participation de 28,7 % dans Klépierre SA). BNP Paribas réalise ainsi un résultat net part du Groupe de 4 832 millions d’euros, en baisse de 26,4 % par rapport à 2012. Hors éléments exceptionnels, dont l’impact total s’élève cette année à - 1 211 millions d’euros contre + 184 millions d’euros en 2012, le résultat net part du Groupe s’élève à 6 043 millions d’euros, en baisse de 5,3 % par rapport Le bilan du Groupe est très solide. La solvabilité est élevée avec un ratio « common equity Tier 1 de Bâle 3 plein(1) » à 10,3 % et le ratio de levier de Bâle 3 plein(1) s’établit à 3,7 %, au-delà du seuil réglementaire de 3,0 % applicable à compter du 1er janvier 2018. La réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 247 milliards d’euros (221 milliards d’euros à n 2012), soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport L’actif net comptable par action(2) s’élève à 63,6 euros, soit un taux de croissance moyen annualisé de 6,1 % depuis le 31 décembre 2008, montrant la capacité continue de BNP Paribas à accroître l’actif net Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires de verser un dividende de 1,50 euro par action payable en numéraire, stable par rapport à l’année dernière, soit un taux de La rentabilité des fonds propres est égale à 6,1 % (7,7 % hors exceptionnels). Le béné ce net par action s’établit à 3,69 euros (4,67 euros Les pôles bénéficient du revenu des capitaux qui leur sont alloués. L’allocation de capital répond en premier lieu aux exigences et méthodes de calcul du ratio européen de solvabilité selon la réglementation CRD 3, dite « Bâle 2.5 », et s’effectue sur la base de 9 % des actifs pondérés. Les actifs pondérés sont la somme : ■ du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit et de contrepartie calculé en utilisant l’approche standard ou l’approche avancée de notations internes selon l’entité ou ■ des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel, multipliées par un facteur de 12,5. L’exigence de fonds propres au titre du risque opérationnel est calculée conformément à l’approche de base, l’approche standard ou aux approches de mesure avancée (AMA), selon l’entité du Groupe concernée. Il est par ailleurs alloué à chaque pôle la quote-part déduite prudentiellement des fonds propres de base, notamment 100 % de la valeur nette comptable des titres détenus dans des établissements Enfin, le capital alloué au titre des filiales d’assurance est égal au besoin en marge de solvabilité calculé conformément à la (1) Ratio « fully loaded » tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD 4 sans disposition transitoire. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôt de Retail Banking Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôt de Domestic Markets Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Sur l’ensemble de l’année 2013, Domestic Markets réalise une bonne performance globale dans un environnement peu porteur. Les dépôts augmentent de 5,1 % par rapport à 2012, avec une bonne croissance dans tous les réseaux et chez Cortal Consors en Allemagne. Les encours de crédit connaissent pour leur part une baisse de 1,6 %, en raison de la poursuite du ralentissement de la demande. Le dynamisme commercial de Domestic Markets contribue au succès du dispositif mondial « One Bank for Corporates », avec l’ouverture de près de 4 000 nouveaux comptes depuis trois ans dans l’ensemble des réseaux de la banque par les clients de Domestic Markets, et à la con rmation de la position du Groupe comme n° 1 du cash management en Europe. Domestic Markets s’est par ailleurs mobilisé pour réussir le lancement de Hello bank! en Allemagne, Belgique, France et Italie avec déjà 177 000 clients et 1,8 milliard d’euros de dépôts à n 2013. BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (BDDF) Le produit net bancaire(1), à 15 759 millions d’euros, est en légère hausse (+ 0,2 %) par rapport à 2012, malgré un environnement de taux bas persistant et l’érosion des volumes de crédit, du fait d’une reprise des commissions nancières et d’une bonne contribution d’Arval. Domestic Markets continue à adapter ses frais de gestion(1) qui s’inscrivent à 10 048 millions d’euros, en baisse de 1,0 %(2) par rapport à l’année précédente. Le coef cient d’exploitation(1) s’améliore ainsi en France, en Italie et en Belgique, s’établissant à 63,3 %(2) pour l’ensemble de Domestic Markets (- 0,8 point par rapport à 2012). Le résultat brut d’exploitation(1) s’élève à 5 711 millions d’euros, en hausse de 2,4 %(2 ) par rapport à l’année précédente. Compte tenu de la hausse du coût du risque en Italie, et après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée dans l’ensemble des réseaux de Domestic Markets au pôle Investment Solutions, le résultat avant impôt(3) s’établit à 3 652 millions d’euros, en recul de 4,7 %(2 ) par rapport à 2012. L’activité commerciale de BDDF se traduit en 2013 par une bonne dynamique des dépôts, en progression de 4,6 % par rapport à 2012, avec notamment une forte croissance des dépôts à vue et des comptes d’épargne. Les encours de crédit diminuent quant à eux de 2,3 % du fait d’une moindre demande. Le dynamisme commercial et les innovations au service des clients se traduisent par la hausse continue du nombre d’utilisateurs sur mobiles (+ 30 % par rapport à n 2012). L’accompagnement des PME est illustré par le succès de l’opération « 5 milliards d’euros et 40 000 projets » et le lancement d’un nouveau programme « BNP Paribas Entrepreneurs 2016 ». Le produit net bancaire(4 ) s’élève à 6 906 millions d’euros, en baisse de 0,5 % par rapport à 2012. Les revenus d’intérêt sont stables et les commissions en recul modéré du fait d’une baisse des commissions bancaires et d’une légère hausse des commissions nancières. Grâce à l’optimisation continue de l’ef cacité opérationnelle, les frais de gestion(4 ) reculent de 0,7 % par rapport à 2012 et le coefficient d’exploitation(4 ) s’établit à 65,2 %. Le résultat brut d’exploitation(4 ) s’élève ainsi à 2 400 millions d’euros, stable par rapport à l’année précédente. Le coût du risque(4 ) se situe toujours à un niveau bas, à 23 points de base des encours de crédit à la clientèle, en hausse de 29 millions d’euros par Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en France au pôle Investment Solutions, BDDF dégage un résultat avant impôt(3) de 1 931 millions d’euros (- 2,0 % par rapport à l’année précédente) montrant une bonne résistance à un niveau élevé. (1) Intégrant 100 % de la Banque Privée en France (hors effets PEL/CEL), en Italie, en Belgique et au Luxembourg. (2) Hors coûts de lancement de Hello bank! (65 millions d’euros en 2013). (4 ) Hors effets PEL/CEL, avec 100 % de la Banque Privée en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Résultat avant impôt de BNL bc Sur l’ensemble de l’année 2013, les dépôts de BNL bc sont en croissance soutenue (+ 7,4 % par rapport à 2012), avec une hausse pour la clientèle tant des particuliers que des entreprises. Les encours de crédit reculent quant à eux de 3,6 %, essentiellement du fait des entreprises et des entrepreneurs. BNL bc renforce sa présence commerciale auprès des grandes entreprises, en s’appuyant notamment sur la large gamme des produits du Groupe, ainsi que sa position de n° 1 du cash management en Italie. BNL bc poursuit par ailleurs le développement de l’activité de banque privée avec des actifs sous gestion en hausse de 26 % par Le produit net bancaire(1) baisse de 0,5 % par rapport à 2012, à 3 257 millions d’euros. Les revenus d’intérêt sont en recul en raison de la baisse des volumes de crédits malgré la bonne tenue des marges. Les commissions sont en hausse grâce à une bonne performance de l’épargne hors-bilan et des ventes croisées aux entreprises. Grâce à l’amélioration continue de l’ef cacité opérationnelle, les frais de gestion(1) reculent de 2,3 % par rapport à 2012, à 1 777 millions d’euros, et le coef cient d’exploitation(1) baisse de 0,9 point, à 54,6 %. Le résultat brut d’exploitation(1) s’élève ainsi à 1 480 millions d’euros, en hausse de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Le coût du risque(1) augmente cependant de 25,4 % par rapport à 2012, à 150 points de base des encours de crédit à la clientèle du fait de la BNL bc poursuit donc l’adaptation continue de son modèle pour résister à un contexte économique toujours dif cile et, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en Italie au pôle Investment Solutions, dégage un résultat avant impôt de 256 millions d’euros, en recul de 46,3 % (1) Avec 100 % de la Banque Privée en Italie. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 BANQUE DE DÉTAIL EN BELGIQUE (BDDB) Sur l’ensemble de l’année 2013, l’activité commerciale de BDDB permet une augmentation des dépôts de 3,9 % par rapport à 2012 grâce notamment à une bonne progression des dépôts à vue et des comptes d’épargne. Les crédits augmentent de 1,7 %(1) sur la période, du fait notamment de la hausse des crédits aux particuliers et de la bonne tenue des crédits aux PME. Le plan « Bank for the Future » a connu un bon démarrage : BDDB s’est mobilisé autour du développement de la banque digitale (lancement de Hello bank! et prochainement de la nouvelle offre de paiements Sixdots – Belgian Mobile Wallet), et l’adaptation du réseau et des effectifs aux nouveaux comportements des clients, permettant l’amélioration du coef cient d’exploitation, a été engagée. Le produit net bancaire(2) est en hausse de 0,1 %(1) par rapport à 2012, à 3 353 millions d’euros. Les revenus d’intérêt sont en baisse modérée, en lien avec un environnement de taux bas persistant, et les commissions sont en hausse du fait d’une bonne performance de l’épargne hors-bilan En raison des mesures d’ef cacité opérationnelle, les frais de gestion(2) baissent de 0,5 %(1) par rapport à 2012, à 2 447 millions d’euros, et le coef cient d’exploitation baisse de 0,6 point à 73,0 %. BDDB dégage ainsi un résultat brut d’exploitation(2) de 906 millions d’euros, en hausse de Le coût du risque(2) s’établit à un niveau toujours bas, à 16 pb des encours de crédit à la clientèle, en recul de 8,9 %(1) par rapport à l’année précédente. Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en Belgique au pôle Investment Solutions, BDDB dégage un résultat avant impôt de 697 millions d’euros, en progression de 3,0 %(1) par rapport BANQUE DE DÉTAIL ET DES ENTREPRISES Sur l’ensemble de l’année 2013, les encours de crédit connaissent une croissance de 2,2 % par rapport à 2012, grâce à une bonne progression des crédits immobiliers. La croissance des dépôts est par ailleurs élevée (+ 5,2 %) du fait en particulier d’une forte collecte auprès de la clientèle des entreprises en lien avec le développement du cash management. Les revenus augmentent légèrement grâce à la hausse des volumes mais la hausse des frais de gestion conduit à une baisse du résultat brut Sur l’ensemble de l’année 2013, les actifs sous gestion sont en hausse de 10,7 % par rapport à 2012 du fait d’un bon dynamisme commercial. Les dépôts sont en forte augmentation (+ 18,1 % par rapport à 2012) grâce à un bon niveau de recrutement de nouveaux clients et au développement de Hello bank! en Allemagne. Les revenus sont en hausse par rapport à l’année précédente du fait de l’augmentation des volumes de courtage et de dépôts. La baisse des frais de gestion permet une forte hausse du Sur l’ensemble de l’année 2013, les encours consolidés sont stables(3) par rapport à l’année précédente. Les revenus sont en croissance par rapport à 2012 du fait de la hausse du prix des véhicules d’occasion. Compte tenu de la baisse des frais de gestion, le résultat brut d’exploitation est en forte hausse par rapport à 2012. Sur l’ensemble de l’année 2013, les encours baissent de 6,0 %(3) par rapport à l’année précédente, en ligne avec le plan d’adaptation du portefeuille non stratégique. L’impact sur les revenus est cependant limité du fait d’une politique sélective en termes de rentabilité des opérations. Le coef cient d’exploitation s’améliore du fait d’une très bonne maîtrise des coûts et le résultat brut d’exploitation est en hausse. (2) Avec 100 % de la Banque Privée en Belgique. (3) À périmètre et change constants. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2013, Europe Méditerranée montre une forte dynamique commerciale. Les dépôts augmentent de 12,1 %(1) par rapport à 2012, et sont en croissance dans la plupart des pays. Les crédits augmentent pour leur part de 7,4 %(1). Les performances commerciales se traduisent aussi par le bon développement du cash management. Le Groupe a par ailleurs annoncé le 5 décembre 2013 l’acquisition de BGZ en Pologne(2) qui permettra de créer, avec les activités existantes de BNPP Polska, la 7e banque polonaise. Le produit net bancaire, à 1 767 millions d’euros, est en hausse de 6,9 %(1) par rapport à 2012. Il est en hausse dans la plupart des pays, notamment en Turquie (+ 13,1 %(1)). Il subit l’impact au deuxième semestre de nouvelles réglementations sur la facturation des découverts en Turquie et des commissions de change en Algérie pour un manque à gagner Les frais de gestion progressent de 4,6 %(1) par rapport à l’année précédente, à 1 287 millions d’euros, en raison notamment du renforcement du dispositif commercial en Turquie, et malgré l’effet des mesures d’ef cacité opérationnelle en Pologne et en Ukraine. Le coût du risque, à 224 millions d’euros, s’établit à 91 pb des encours de crédit à la clientèle, et est en baisse de 14,2 %(1) par rapport à 2012. Europe Méditerranée dégage ainsi un résultat avant impôt de 465 millions d’euros, en forte hausse par rapport à l’année précédente (+ 48,9 %(1) hors plus-value de 107 millions d’euros réalisée à l’occasion de la cession (1) À périmètre et change constants. (2) Sous réserve de l’approbation des autorités de contrôle. (3) N’inclut pas notamment - 30 millions d’euros d’écarts de change comptabilisés dans Autres Activités. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Sur l’ensemble de l’année 2013, l’activité commerciale de BancWest montre une bonne dynamique. Les dépôts progressent de 3,9 %(1) par rapport à 2012, avec une bonne croissance des dépôts à vue et des comptes d’épargne. Les crédits augmentent de 3,6 %(1) du fait de la forte croissance des crédits aux entreprises (+ 9,5 %(1)) grâce au renforcement du dispositif commercial sur ce segment de clientèle. Le dynamisme de l’activité se traduit aussi par la forte hausse des actifs sous gestion de la banque privée qui s’élèvent à 7,1 milliards de dollars au 31 décembre 2013 (+ 39 % par rapport au 31 décembre 2012), et par le lancement des services de « Mobile Banking » qui comptent déjà 223 000 utilisateurs. Le produit net bancaire, à 2 204 millions d’euros, diminue cependant de 3,2 %(1) par rapport à 2012, compte tenu de moindres plus-values de cessions de créances et sous l’effet d’un environnement de taux peu Les frais de gestion, à 1 386 millions d’euros, augmentent de 2,5 %(1) par rapport à 2012 en raison du renforcement des dispositifs commerciaux auprès des entreprises et des entrepreneurs ainsi que dans la Banque Privée. Le coef cient d’exploitation augmente ainsi de 3,6 points à 62,9 %. Le coût du risque est à un niveau faible (13 points de base des encours de crédit à la clientèle) et est en baisse de 61,4 %(1) par rapport à 2012. BancWest dégage ainsi un résultat avant impôt de 770 millions d’euros, en baisse de 2,1 %(1) par rapport à 2012. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2013, les encours de crédit de Personal Finance reculent de 2,7 %(1) par rapport à 2012, à 86,1 milliards d’euros. Les encours de crédits à la consommation sont en légère hausse de 0,1 %(1) mais les encours de crédits immobiliers baissent de 6,3 %(1) du fait du plan d’adaptation à Bâle 3. Personal Finance poursuit la transformation du modèle économique en France avec de nouveaux accords de partenariats (avec Cora par exemple) et le développement de la collecte d’épargne qui compte déjà 60 000 clients. Le succès du partenariat avec Sberbank en Russie ainsi que la signature d’accords de partenariats en Chine avec la Banque de Nankin et le constructeur automobile Geely constituent des Le produit net bancaire diminue de 1,7 %(1) par rapport à 2012, à 4 732 millions d’euros, du fait de la baisse des encours des crédits immobiliers dans le cadre du plan d’adaptation, les revenus des crédits à la consommation étant pour leur part en hausse de 0,7 %(1) grâce à la bonne dynamique en Allemagne, Belgique et Europe c entrale et malgré l’impact négatif des réglementations en France. Les frais de gestion baissent de 4,6 %(1) par rapport à 2012, à 2 182 millions d’euros, grâce aux effets du plan d’adaptation et malgré les investissements dans les partenariats. Le coef cient d’exploitation s’améliore ainsi de 2,1 points, à 46,1 %. Le coût du risque est stable par rapport à 2012, à 165 points de base des encours de crédit à la clientèle contre 167 points de base l’année Ainsi, le résultat avant impôt de Personal Finance s’établit à 1 173 millions d’euros (+ 4,5 %(1) par rapport à 2012), illustrant la bonne capacité (1) À périmètre et change constants. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2013, les actifs sous gestion(1) restent quasi stables (- 0,5 %) par rapport au 31 décembre 2012 et atteignent 885 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Ils sont en légère hausse par rapport au 30 septembre 2013 (+ 1,3 %). L’effet performance (+ 24,9 milliards d’euros) béné cie de la hausse des marchés d’actions sur la période. L’effet change (- 12,8 milliards d’euros) est défavorable du fait de l’appréciation de l’euro. La collecte nette est négative (- 15,8 milliards d’euros sur l’année mais seulement - 300 millions d’euros au 4e trimestre 2013 ) avec une décollecte en Gestion d’actifs, notamment dans les fonds monétaires, mais une bonne collecte dans Wealth Management et l’Assurance, notamment en Asie et en Italie. Un plan stratégique pour la Gestion d’actifs a été annoncé en cours d’année a n de relancer la collecte avec un objectif de 40 milliards d’euros de collecte nette Au 31 décembre 2013, les actifs sous gestion(1) d’Investment Solutions se répartissent entre : 370 milliards d’euros pour la Gestion d’actifs, 280 milliards d’euros pour Wealth Management, 178 milliards d’euros pour l’Assurance, 39 milliards d’euros pour Personal Investors, et 18 milliards d’euros pour Real Estate. Investment Solutions poursuit son développement international avec, en Allemagne, les acquisitions de l’activité locale de dépositaire de Commerzbank par Securities Services et de iii-investments par Real Estate et, en Asie, l’annonce de nouveaux partenariats dans l’Assurance avec la Banque de Pékin en Chine et avec Saïgon Commercial Bank au Les revenus d’Investment Solutions, à 6 344 millions d’euros, progressent de 3,8 %(2) par rapport à 2012. Les revenus de l’Assurance augmentent de 8,3 %(2) grâce à la bonne progression de l’épargne et de la protection, notamment en Asie et en Amérique l atine. Les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée montrent une progression d’ensemble de 2,4 %(2) tirée par Wealth Management et Real Estate. Du fait de la baisse des taux, les revenus de Securities Services n’augmentent que de 0,2 %(2) malgré la nette hausse du nombre de transactions et des actifs en conservation. Les frais de gestion d’Investment Solutions, à 4 367 millions d’euros, s’accroissent de 2,2 %(2) par rapport à 2012, avec une hausse de 6,3 %(2) dans l’Assurance liée à la croissance continue de l’activité, de 1,6 %(2) pour la Gestion Institutionnelle et Privée en raison de l’impact des investissements de développement en Asie et dans Wealth Management, et une baisse de 0,3 %(2) pour Securities Services grâce aux mesures d’ef cacité opérationnelle. Le coef cient d’exploitation du pôle s’améliore de 1,0 point à 68,8 %. Le résultat brut d’exploitation du pôle, à 1 977 millions d’euros, est ainsi en hausse de 7,6 %(2) par rapport à 2012. Le résultat avant impôt, après prise en compte d’un tiers des résultats de la B anque P rivée dans les marchés domestiques, progresse de + 4,5 %(2) par rapport à 2012, à 2 104 millions d’euros, illustrant le développement de l’activité d’Investment Solutions et l’amélioration de son ef cacité (1) Y compris actifs conseillés pour les clients externes, actifs distribués et Personal Investors. (2) À périmètre et change constants. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2013, les revenus du pôle, à 8 662 millions d’euros, sont en baisse de 8,3 %(1) par rapport à 2012. Cette baisse est toutefois concentrée sur les trois premiers trimestres. Les revenus de Conseil et Marchés de Capitaux, à 5 389 millions d’euros, sont en recul de 9,8 %(1) du fait d’un contexte de marché souvent dif cile pour Fixed Income et malgré la reprise de l’activité dans Actions et Les revenus de Fixed Income, à 3 590 millions d’euros, baissent de 18,4 %(1) par rapport à une base élevée en 2012 qui avait béné cié des effets positifs du LTRO et de l’annonce par la BCE de son programme d’« Outright Monetary Transactions » (OMT). L’activité de la clientèle a été faible sur les marchés de taux et de crédit, le change montrant en revanche une progression. Le métier con rme ses positions de leader sur les émissions obligataires, se positionnant n° 1 pour les émissions en euros et n° 8 pour les émissions internationales. A 1 799 millions d’euros, les revenus du métier Actions et Conseil, sont en hausse de 14,1 %(1) par rapport à 2012 du fait notamment de la reprise des volumes de transactions sur les marchés d’actions, particulièrement en Europe et en Asie, et d’une bonne performance sur les produits structurés avec une demande plus soutenue de la clientèle. Le métier con rme par ailleurs sa forte position sur les émissions « Equity linked », se classant n° 3 des chefs de le en Europe. Les revenus de Corporate Banking sont encore marqués par les derniers effets du plan d’adaptation de 2012. Ils diminuent de 8,1 %(2), à 3 273 millions d’euros, par rapport à l’année précédente avec cependant une stabilisation progressive au cours de l’exercice, en ligne avec les encours. Les encours de crédit baissent ainsi de 12,2 % par rapport à 2012 mais augmentent légèrement au quatrième trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente(3). Si les revenus sont en croissance continue en Asie grâce à la mise en œuvre du plan de développement, la demande est encore faible en Europe et la reprise de l’activité progressive en Amérique. Les commissions sont en hausse sensible (+ 9,5 % par rapport à 2012). Le métier poursuit la mise en œuvre du nouveau modèle avec le développement des transactions conformes à l’approche Originate to Distribute et le renforcement de la collecte de dépôts qui, à 58,5 milliards d’euros, sont en hausse de 11,7 % par rapport à 2012. Le métier renforce son positionnement dans le cash management, avec de nouveaux mandats signi catifs, et se classe n° 4 mondial pour les entreprises selon Euromoney. Il con rme sa place de premier arrangeur de nancements syndiqués pour l’Europe, avec des positions de leader dans les principaux Les frais de gestion de CIB, à 5 975 millions d’euros, baissent de 2,4 %(1) par rapport à 2012. Les effets de « Simple & Ef cient » sont partiellement compensés par l’impact des investissements de développement (notamment en Asie et dans le cash management), la hausse des taxes systémiques et des coûts d’adaptation aux nouvelles réglementations. Le coef cient d’exploitation de CIB s’établit ainsi à 69,0 %. Le coût du risque de CIB, à 515 millions d’euros, est stable par rapport à 2012\. Il s’établit, pour Corporate Banking, à 44 pb des encours de crédit Dans un contexte peu porteur cette année en Europe, le résultat avant impôt de CIB est ainsi égal à 2 205 millions d’euros, en recul de 23,7 %(1) (1) À périmètre et change constants. (3) À taux de change USD constant. (2) À périmètre et change constants, hors impact net des cessions en 2012 (- 91 millions d’euros). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 dont coûts de restructuration et de transformation Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2013, les revenus des « Autres Activités » s’élèvent à - 255 millions d’euros contre - 1 368 millions d’euros en 2012\. Ils intègrent notamment cette année une réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour - 71 millions d’euros (contre une réévaluation de dette propre (« OCA ») de - 1 617 millions d’euros en 2012), l’impact de la cession des actifs de Royal Park Investments pour 218 millions d’euros, et l’impact de l’excédent de dépôts auprès des banques centrales partiellement compensé par les produits du portefeuille de participations et la bonne contribution de BNP Paribas Principal Investments. Les revenus des « Autres Activités » de 2012 intégraient en outre notamment l’amortissement (exceptionnel et courant) de la mise à la juste valeur du banking book de Fortis et de Cardif Vita pour + 1 033 millions d’euros et des pertes sur cessions de titres souverains pour - 232 millions d’euros. Les frais de gestion s’élèvent à 1 128 millions d’euros contre 928 millions d’euros en 2012. Ils comprennent les coûts de transformation liés au programme « Simple & Ef cient » pour 661 millions d’euros (409 millions d’euros de coûts de restructuration en 2012). Le coût du risque montre une reprise nette de 43 millions d’euros Les comptes du Groupe incluent par ailleurs une provision de 1,1 milliard de dollars(1), soit 0,8 milliard d’euros, relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions économiques des États-Unis. Comme indiqué dans les é tats nanciers des exercices précédents, la Banque, dans le cadre de discussions avec les autorités des États-Unis, a procédé pendant plusieurs années à une revue interne rétrospective de certains paiements en dollars US impliquant des États ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des États-Unis. La revue a recensé un volume signi catif d’opérations qui pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois et des règles des États-Unis, incluant notamment celles de l’Of ce of Foreign Assets Control (OFAC). Le Groupe ayant maintenant présenté les conclusions de cette revue aux autorités des États-Unis et entamé avec elles les discussions subséquentes, la Banque a constitué une provision de 1,1 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) dans les comptes au 4e trimestre 2013 conformément aux prescriptions des normes comptables internationales IFRS, le montant des conséquences nancières, amendes ou pénalités ne pouvant néanmoins être déterminé à ce stade. Il n’y a pas eu de discussions avec les autorités des États-Unis au sujet du montant d’une quelconque amende ou pénalité et les autorités des États-Unis n’ont pas approuvé et ne se sont pas prononcées sur le caractère adéquat ou raisonnable de cette provision. Il subsiste donc une grande incertitude sur le montant des amendes ou pénalités qui pourraient être décidées par les autorités des États-Unis à l’issue du processus, dont le terme n’est pas encore connu. Ce montant pourrait s’avérer dès lors très différent de la provision constituée. Au vu de son caractère exceptionnel et de son montant signi catif et conformément au référentiel IFRS, cette provision a été isolée sur une ligne spéci que du compte de résultat, au sein du Les éléments hors exploitation s’élèvent à - 109 millions d’euros, compte tenu notamment d’une dépréciation de survaleurs de - 252 millions d’euros, dont - 186 millions d’euros d’ajustement de la survaleur de BNL bc, et d’une bonne contribution de BNP Paribas Principal Investments. Les éléments hors exploitation s’élevaient à 1 307 millions d’euros en 2012 et intégraient notamment la plus-value de cession d’une participation de 28,7 % dans Klépierre S.A. pour 1 790 millions d’euros et des dépréciations de survaleurs pour - 406 millions d’euros. Le résultat avant impôt des Autres Activités s’établit ainsi à \- 2 247 millions d’euros contre - 986 millions d’euros en 2012. (1) Cf. note 3.g des é tats nanciers consolidés au 31/12/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Au 31 décembre 2013, le total du bilan consolidé du Groupe BNP Paribas s’élève à 1 800,1 milliards d’euros, en diminution de 6 % par rapport au 31 décembre 2012 (1 907,2 milliards d’euros). Les principaux éléments d’actif du Groupe regroupent les instruments financiers en valeur de marché par résultat, les prêts et créances sur la clientèle et les établissements de crédit, les actifs nanciers disponibles à la vente, et les comptes de régularisation et actifs divers, qui, pris dans leur ensemble, représentent 91 % du total des actifs au 31 décembre 2013 (inchangé par rapport au 31 décembre 2012). La diminution de 6 % de l’actif provient ■ des instruments nanciers en valeur de marché par résultat de 12 % sous l’effet principalement d’une baisse des instruments dérivés ; ■ des prêts et créances sur la clientèle de 2 % (- 13,4 milliards d’euros à 617,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; ■ des comptes de régularisation et actifs divers de 10 % (- 10,1 milliards d’euros à 89,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Ces variations sont partiellement compensées par la hausse : ■ des prêts et créances sur établissements de crédit de 25 % (+ 10,1 milliards d’euros, à 50,5 milliards d’euros au 31 décembre ■ des actifs disponibles à la vente de 6 % (+ 10,9 milliards d’euros à 203,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013). VALEUR DE MARCHÉ OU DE MODÈLE Les actifs nanciers enregistrés en valeur de marché ou de modèle par résultat sont constitués des opérations de négoce, des instruments nanciers dérivés et de certains actifs que le Groupe a choisi de valoriser, sur option, en valeur de marché ou de modèle par résultat dès la date de leur acquisition. Les actifs nanciers du portefeuille de négoce comportent notamment des titres, des prêts et des opérations de pensions. Les actifs valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat comprennent en particulier les actifs financiers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance et, dans une moindre mesure, des actifs avec dérivés incorporés pour lesquels le principe d’extraction de ces dérivés n’a pas été retenu. Ces actifs sont évalués en valeur de marché ou de modèle à chaque Le total des instruments nanciers en valeur de marché par résultat est en baisse de 12 % par rapport au 31 décembre 2012. Cette baisse résulte principalement de la diminution de la valeur de remplacement des instruments nanciers dérivés de 27 % (- 109,2 milliards d’euros à 301,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013), particulièrement sensible pour les instruments dérivés de taux (- 116,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 35 %). Les prêts et créances sur les établissements de crédit s’élèvent à 50,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 25 % par rapport au 31 décembre 2012 (40,4 milliards d’euros), et sont répartis entre les comptes à vue, les prêts consentis aux établissements de crédit Les prêts aux établissements de crédit justi ent l’essentiel de cette hausse (+ 47 % pour un total de 41,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 28,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012). Les comptes à vue sont en baisse de 15 % et s’élèvent à 7,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 8,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Les provisions pour dépréciation sont en diminution (0,4 milliard d’euros au 31 décembre 2013 contre 0,5 milliard d’euros au 31 décembre 2012). PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE Les prêts et créances sur la clientèle sont répartis entre les comptes ordinaires débiteurs, les prêts consentis à la clientèle, les opérations de pension et les opérations de location- nancement. Les prêts et créances sur la clientèle (nets de provisions) s’élèvent à 617,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 630,5 milliards d’euros au 31 décembre 2012, en baisse de 2 %. Cette évolution résulte de la baisse des prêts consentis à la clientèle (- 2 % à 572,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 583,5 milliards d’euros au 31 décembre 2012) alors que les comptes ordinaires débiteurs sont en légère augmentation de 2 % à 44,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les opérations de location nancement s’élèvent à 26,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en diminution de 6 % par rapport au 31 décembre 2012, et les opérations de pension à 1 milliard d’euros au 31 décembre 2013 en baisse de 56 % par rapport au 31 décembre 2012. Les provisions pour dépréciation sont restées stables (26,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 26,5 milliards d’euros au 31 décembre 2012). Les actifs disponibles à la vente sont des actifs nanciers à revenu xe ou variable qui ne répondent pas au mode de gestion des instruments nanciers comptabilisés en valeur de marché ou de modèle par résultat et ne sont pas destinés, lorsqu’ils sont à revenu xe, à être détenus jusqu’à l’échéance. Ces actifs sont évalués en valeur de marché ou assimilée par capitaux propres à chaque date d’établissement d’un bilan. Les actifs disponibles à la vente progressent de 10,9 milliards d’euros entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013, s’élevant (nets de Les provisions des actifs financiers disponibles à la vente sont en diminution de 15 % (3,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 4,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012). Le Groupe détermine les Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente à chaque date d’établissement d’un bilan. Les actifs nanciers disponibles à la vente présentent une plus-value latente de 10,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013, contre une plus-value latente de 9,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012, essentiellement due à la hausse des cours des titres à revenu variable cotés liée à la hausse des marchés d’actions. Cette évolution de 0,9 milliard d’euros s’explique donc par la variation des gains nets latents sur les titres à revenu xe à hauteur de - 0,3 milliard d’euros et sur les titres à revenu variable à hauteur de 1,2 milliard d’euros. Les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance correspondent aux titres à revenu xe ou déterminable et à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils sont présentés en deux sous-catégories : obligations d’État et bons du Trésor, et autres Les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance s’élèvent à 9,9 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 10,3 milliards au 31 décembre 2012, en baisse de 4 %, s’expliquant principalement par le remboursement de Les comptes de régularisation et actifs divers sont répartis entre : dépôts de garantie versés et cautionnements constitués, comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres, comptes d’encaissement, part des réassureurs dans les provisions techniques, produits à recevoir et charges comptabilisées d’avance, débiteurs et actifs divers. Les comptes de régularisation et actifs divers s’élèvent à 89,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 99,2 milliards d’euros au 31 décembre 2012, en diminution de 10 %. Cette évolution est essentiellement liée aux dépôts de garantie versés et cautionnements constitués (en diminution de 11,6 milliards d’euros soit - 22 %). Cette diminution est partiellement compensée par une augmentation des comptes d’opérations sur titres de 5,6 milliards d’euros soit + 43 %. L’ensemble des autres comptes de régularisation actif diminue de 4,2 milliards d’euros soit - 12 %. Les comptes de caisse et banques centrales s’élèvent à 101,1 milliards Le passif consolidé (hors capitaux propres) du Groupe BNP Paribas s’élève à 1 709 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en diminution de 6 % par rapport au 31 décembre 2012 (1 813,2 milliards d’euros). Les principaux éléments de passif du Groupe regroupent les instruments nanciers en valeur de marché ou de modèle par résultat, les dettes envers les établissements de crédit et envers la clientèle, les dettes représentées par un titre, les comptes de régularisation et passifs divers et les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pris dans leur ensemble, représentent 98 % du total du passif hors capitaux propres au 31 décembre 2013 (97 % au 31 décembre 2012). La diminution de 6 % par rapport au 31 décembre 2012 résulte principalement de la baisse : ■ des instruments nanciers en valeur de marché par résultat de 14 % ; ■ et des dettes envers les établissements de crédit de 24 % (- 26,7 milliards d’euros à 85 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Ces variations sont partiellement compensées par la hausse : ■ des dettes représentées par un titre de 6 % (+ 10,3 milliards d’euros à 183,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; ■ et des dettes envers la clientèle de 3 % (+ 18,4 milliards d’euros à 557,9 milliards d’euros au 31 décembre 2013). DE MARCHÉ OU DE MODÈLE PAR RÉSULTAT Le portefeuille de négoce se compose principalement d’opérations de ventes de titres empruntés, d’opérations de pension et d’instruments nanciers dérivés. Les passifs nanciers valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent principalement des émissions originées et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et la couverture sont gérés dans un même ensemble. Ces émissions recèlent des dérivés incorporés signi catifs dont les variations de valeur sont neutralisées par celles des instruments dérivés de Le total des instruments nanciers en valeur de marché ou de modèle par résultat diminue de 14 % par rapport au 31 décembre 2012, en lien principalement avec la diminution de la valeur de remplacement des instruments nanciers dérivés de - 27 % (- 107,5 milliards d’euros à 297,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013), particulièrement sensible pour les instruments dérivés de taux (202,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 38 % par rapport au 31 décembre 2012). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Les dettes envers les établissements de crédit correspondent principalement à des emprunts et dans une moindre mesure à des comptes à vue et des opérations de pension. Les dettes envers les établissements de crédit ont baissé de 24 % (- 26,7 milliards d’euros) par rapport au 31 décembre 2012 et s’élèvent à 85 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette évolution provient essentiellement de la baisse des emprunts auprès des établissements de crédit de 27 % (- 25 milliards d’euros à 68,9 milliards d’euros au 31 décembre 2013), et également de la baisse des opérations de pension de 18 % (- 1,4 milliard d’euros à 6,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; les comptes à vue sont en légère baisse pour atteindre 9,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013, contre 9,8 milliards d’euros Les dettes envers la clientèle correspondent principalement aux comptes ordinaires créditeurs, aux comptes à terme et aux comptes d’épargne à taux administré ainsi qu’à des opérations de pension. Les dettes envers la clientèle s’élèvent à 557,9 milliards d’euros, en hausse de 3 % (+ 18,4 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2012 à 539,5 milliards d’euros). Cette évolution provient de la hausse des comptes ordinaires créditeurs de + 9 % (+ 23,5 milliards d’euros à 283,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013) et des comptes d’épargne à taux administré de + 5 % (+ 5,7 milliards d’euros à 128,7 milliards d’euros Cette augmentation est partiellement compensée par la baisse des opérations de pension de 28 % (- 2 milliards d’euros à 5,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013) et celle des comptes à terme et assimilés de - 6 % à 140,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette catégorie regroupe des Titres de Créances Négociables et des emprunts obligataires mais n’inclut pas les dettes représentées par un titre en valeur de marché ou de modèle par résultat (voir note 5.a des é tats nanciers consolidés). Les dettes représentées par un titre ont augmenté de 6 %, passant de 173,2 milliards d’euros au 31 décembre 2012 à 183,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette évolution nette résulte d’une hausse des Titres de Créances Négociables de 9 % à 169,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013 et d’une baisse de 18 % des emprunts obligataires à 14,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les dettes subordonnées comptabilisées au coût amorti sont en 15,2 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Les provisions techniques des sociétés d’assurance ont augmenté de 5 % par rapport au 31 décembre 2012, s’élevant à 155,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 148,0 milliards d’euros au 31 décembre 2012\. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des provisions techniques liées à l’activité d’assurance-vie. Les comptes de régularisation et passifs divers recouvrent : les dépôts de garantie reçus, les comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres, les comptes d’encaissement, les charges à payer et produits constatés d’avance ainsi que les autres créditeurs et passifs divers. Ils ont baissé de 9 %, passant de 86,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012 à 78,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les intérêts minoritaires sont en baisse de 5 milliards d’euros, à 3,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 8,6 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Cette évolution s’explique principalement par l’impact de l’acquisition de la part de l’État belge dans BNP Paribas Fortis (- 4,2 milliards d’euros) et de la liquidation de BNPP Capital Preferred VI LLC et de BNPP Capital Trust LLC 6 (- 0,7 milliard d’euros). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS PART DU GROUPE Les capitaux propres consolidés part du Groupe de BNP Paribas (avant distribution du dividende) s’élèvent à 87,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 85,4 milliards d’euros au 31 décembre 2012, en hausse de 2,2 milliards d’euros principalement du fait du résultat net, part du Groupe, de 4,8 milliards d’euros au titre de l’exercice 2013 et du dividende versé au titre du résultat de l’exercice 2012 pour - 1,9 milliard d’euros. Les variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres enregistrent une variation de - 1,3 milliard d’euros, en raison essentiellement des variations des parités monétaires. Les engagements de nancement donnés recouvrent essentiellement les ouvertures de crédits documentaires et de crédits con rmés et les engagements relatifs aux opérations de mise en pension entre la date d’opération et la date de valeur. Ils ont diminué de 20 % à 211,5 milliards Les engagements de nancement donnés aux établissements de crédit ont diminué de 89 % à 5,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013 et ceux donnés à la clientèle ont baissé de 4 % à 206,4 milliards d’euros Les engagements de nancement reçus sont essentiellement constitués de lettres de crédit à première demande (dites « StandBy ») et des engagements relatifs aux opérations de mise en pension. Les engagements de nancement reçus diminuent de 26 % à 92,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 125,8 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Cette diminution résulte de la baisse des engagements reçus de la clientèle (- 54 % à 2,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ainsi que celle des établissements de crédit (89,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 119,7 milliards au 31 décembre 2012, soit une baisse de Les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres du portefeuille de transaction, représentées entre la date de transaction et la date de livraison comme des engagements de nancement donnés et reçus au 31 décembre 2012 pour respectivement 51,2 milliards d’euros et 70,1 milliards d’euros, sont désormais présentées comme des Les engagements donnés par signature ont augmenté de 1 % à 92,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013 (contre 91,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012) ; cette augmentation provient principalement des engagements de garantie donnés d’ordre des établissements de crédit (+ 7 % à 12,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013), les engagements de garantie donnés d’ordre de la clientèle sont quant à eux restés stables. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat Gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché Produits et charges des autres activités La baisse de 1 % du produit net bancaire du Groupe entre 2013 et 2012 résulte principalement de la baisse de 5 % de la marge d’intérêts ainsi que d’une baisse de 5 % des produits nets de commissions. Cette baisse est en partie compensée par une hausse des gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat. Le poste « Marge d’intérêts » comprend les produits et charges d’intérêts nets liés aux opérations avec la clientèle, aux opérations interbancaires, aux titres de créance émis par le Groupe, aux instruments de couverture de résultats futurs, aux instruments de couverture des portefeuilles couverts en taux, au portefeuille de négoce (titres à revenu xe, opérations de pension, opérations de prêts/emprunts et dettes représentées par un titre), aux actifs disponibles à la vente et aux actifs détenus jusqu’à Plus précisément, le poste « Marge d’intérêts » comprend : ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux prêts et créances, comprenant les intérêts ainsi que les coûts de transaction et les frais et commissions inclus dans la valeur initiale du prêt : ils sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif et comptabilisés en compte de résultat sur ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux titres à revenu xe détenus dans les portefeuilles relevant de la catégorie « Actifs nanciers en valeur de marché par résultat » pour la part des intérêts contractuels courus et de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » pour la part des intérêts déterminés selon la méthode du taux d’intérêt ■ les produits d’intérêt relatifs aux actifs détenus jusqu’à l’échéance, constitués des titres à revenu xe ou déterminable et à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux instruments de couverture de résultats futurs, qui sont utilisés notamment pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variable. Les variations de valeur des couvertures de résultats futurs sont enregistrées en capitaux propres. Les montants inscrits en capitaux propres pendant la durée de vie de la couverture sont transférés au compte de résultat sous la rubrique « Produits et charges d’intérêts et assimilés » au fur et à mesure de l’enregistrement au compte de résultat des produits et charges relatifs aux instruments couverts. Les produits et charges d’intérêt relatifs aux dérivés de couverture de valeur sont présentés avec les intérêts des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. De même, les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture économique des opérations désignées en valeur de marché ou de modèle par résultat sur option sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts de ces opérations. Plus généralement, les principaux facteurs ayant un effet sur le niveau de la marge d’intérêts sont les volumes relatifs des actifs porteurs d’intérêts et de la dette ainsi que l’écart entre le taux d’emprunt et le taux de nancement. La marge d’intérêts est également affectée par les opérations de couverture et, dans une moindre mesure, par les uctuations des taux de change. Les volumes d’actifs porteurs d’intérêts et de dettes soumises à intérêts varient en fonction de plusieurs facteurs, en sus des conditions générales de marché et de la croissance interne ou externe des activités de crédit du Groupe. L’un de ces facteurs est la combinaison d’activités du Groupe et en particulier les proportions relatives de capital alloué aux activités génératrices d’intérêts par opposition aux activités génératrices de L’autre facteur principal ayant un effet sur la marge d’intérêts est l’écart entre le taux d’emprunt et le taux de nancement, qui est lui- même in uencé par plusieurs facteurs. Ceux-ci comprennent les taux de financement des banques centrales (qui influencent aussi bien le rendement des actifs porteurs d’intérêts que les taux payés sur les sources de financement, mais pas nécessairement de manière linéaire et simultanée), la proportion des sources de nancement que représentent les dépôts non rémunérés des clients, les décisions prises par le gouvernement d’augmenter ou de réduire les taux de rémunération des comptes d’épargne réglementés, l’environnement concurrentiel, les poids relatifs des différents produits porteurs d’intérêts du Groupe, dont les marges types diffèrent du fait de différences d’environnement concurrentiel, et la stratégie de couverture de la Banque ainsi que le traitement comptable des opérations de couverture. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Au 31 décembre 2013, la marge d’intérêts diminue de 5 % par rapport au 31 décembre 2012 et s’élève à 20 596 millions d’euros. Cette variation résulte principalement d’une baisse de 15 % des produits relatifs aux titres à revenu xe évalués à la valeur du marché par résultat qui s’élèvent à au 31 décembre 2012, et d’une baisse des produits nets des opérations avec la clientèle (17 082 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 19 718 millions d’euros au 31 décembre 2012). Par ailleurs, les charges nettes relatives aux emprunts émis par le Groupe 2012 à - 2 232 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les produits nets de commissions recouvrent les commissions sur les opérations sur le marché interbancaire et le marché monétaire, les opérations avec la clientèle, les opérations sur titres, les opérations de change et d’arbitrage, les engagements sur titres, les instruments financiers à terme et les services financiers. Les produits nets de commissions sont en baisse ; ils passent de 7 532 millions d’euros au MARCHÉ OU DE MODÈLE PAR RÉSULTAT Ce poste regroupe tous les éléments de résultat (à l’exception des produits et charges d’intérêts, qui apparaissent dans la rubrique « Marge d’intérêts », ainsi qu’il est décrit ci-dessus) afférents aux instruments nanciers gérés au sein du portefeuille de négoce et aux instruments nanciers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché ou de modèle par résultat conformément à l’option offerte par la norme IAS 39. Ceci recouvre les plus-values et moins-values de cessions, les plus-values et moins-values liées à l’évaluation à la valeur de marché ou de modèle, ainsi que les dividendes des titres à revenu variable. Le poste comprend également les produits ou pertes résultant de l’inef cacité des couvertures de valeur, des couvertures de résultats futurs ou des couvertures des investissements nets en devises. Les gains nets sur les instruments financiers évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat ont augmenté de 38 %, passant de au 31 décembre 2013. Les plus-values et moins-values résultant des ux d’achats et de ventes et les réévaluations d’instruments nanciers, monétaires ou dérivés, doivent être évaluées dans leur ensemble a n de re éter correctement le résultat des activités de marché. L’augmentation de ce poste est notamment due à la variation des résultats nets sur les instruments évalués en valeur de marché ou de modèle sur option, imputable essentiellement au risque émetteur du Groupe BNP Paribas (qui passe d’une perte de 1 617 millions d’euros au 31 décembre 2012 à une perte de 435 millions d’euros au 31 décembre 2013). Les autres composantes du résultat dégagé sur les éléments valorisés en valeur de marché par résultat sur option se compensent partiellement avec les variations de valeur des instruments nanciers La variation résiduelle des gains nets sur portefeuilles de transaction évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat procède de la combinaison d’une hausse des instruments nanciers de capital et d’une diminution des gains nets sur instruments nanciers de change. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS DISPONIBLES À LA VENTE ET AUTRES VALEUR DE MARCHÉ OU DE MODÈLE Ce poste comprend les actifs classés dans la catégorie des actifs nanciers disponibles à la vente. Les variations de la valeur de marché (hors intérêts échus) de ces actifs sont comptabilisées initialement sous la rubrique « Variation d’actifs et de passifs comptabilisés directement en capitaux propres ». Lors de la cession de ces actifs ou de l’identi cation d’une perte de valeur, ces gains ou pertes latents sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués Ce poste comprend également les résultats de cession des autres actifs nanciers qui ne sont pas évalués en valeur de marché ou de modèle. Les gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché ou de modèle ont augmenté 2013\. Cette hausse résulte d’une augmentation de 441 millions d’euros des gains nets sur actifs nanciers à revenu variable et d’une diminution de 400 millions d’euros des gains nets sur actifs nanciers à revenu xe. Ce poste comprend, entre autres, les produits nets de l’activité d’assurance, des immeubles de placement, des immobilisations en location simple, des activités de promotion immobilière et des autres produits. Les produits et charges des autres activités ont diminué de d’euros au 31 décembre 2013. Cette variation résulte principalement d’une baisse de - 149 millions d’euros des produits nets des immeubles de placement et d’une baisse de - 108 millions d’euros des autres produits nets partiellement compensées par une hausse de 195 millions d’euros des produits nets de l’activité d’assurance . Les principales composantes des produits nets de l’activité d’assurance sont : les primes acquises brutes, les variations des provisions techniques, les charges des prestations des contrats et les variations de valeur des actifs supports de contrats en unités de compte. Les charges des prestations des contrats comprennent les charges liées aux rachats, échéances et sinistres sur les contrats d’assurance, et la variation de valeur des contrats nanciers (notamment les contrats en unités de compte). Les intérêts versés sur ces contrats sont comptabilisés dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées ». La hausse des produits nets de l’activité d’assurance provient principalement de la hausse des primes acquises brutes, passant de partiellement compensée par la hausse de la charge de provisions en 2013 et par la diminution de la valeur des actifs supports de contrat en unités de compte, qui sont passés d’un gain net de 3 361 millions d’euros en 2012 à un gain net de 2 768 millions d’euros en 2013. Quant aux charges des prestations des contrats, elles ont également augmenté, ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION ET DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19. Les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions ont connu une diminution de 2 %, passant de 26 543 millions d’euros en 2012 à 26 138 millions d’euros en 2013. 2012) en raison principalement de la baisse du produit net bancaire (- 1 %), et d’une diminution des charges générales d’exploitation (- 2 %). Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations Ce poste recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation du Groupe ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments financiers dérivés par la diminution des dotations nettes aux provisions de BancWest, qui s’élèvent à 54 millions d’euros en 2013 (contre une dotation de 145 millions d’euros en 2012) et une diminution de 4 % des dotations nettes aux provisions de Personal Finance (dotation de 1 430 millions d’euros en 2013, contre une dotation de 1 497 millions d’euros en 2012). Le coût du risque du Groupe, à 4 054 millions d’euros, augmente de 3 % L’augmentation du coût du risque en 2013 par rapport à 2012 est principalement due à l’augmentation de 2 % des dotations nettes aux provisions des activités de banque de détail (Retail Banking), qui s’élèvent dont une augmentation de 243 millions d’euros des dotations nettes aux provisions de BNL banca commerciale (dotation nette de - 1 204 millions d’euros en 2013 contre - 961 millions en 2012), partiellement compensée Au 31 décembre 2013, le montant total des prêts et engagements douteux nets de garanties s’élève à 34 milliards d’euros (contre un montant de 33 milliards d’euros au 31 décembre 2012), et les provisions atteignent un total de 28 milliards d’euros (contre 28 milliards d’euros au 31 décembre 2012). Le ratio de couverture est de 82 % au 31 décembre 2013 contre 83 % au 31 décembre 2012. Pour un exposé plus détaillé des dotations nettes aux provisions par métier, se reporter à la section Résultats par pôle/métier . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Les comptes du Groupe incluent cette année une provision de 1,1 milliard de dollars US, soit 798 millions d’euros, relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions économiques des États-Unis (voir note 3.g des é tats nanciers consolidés Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Gains nets sur autres actifs immobilisés Variation de valeur des écarts d’acquisition (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19. Le résultat net, part du Groupe, en 2013 est en baisse de 26 % par rapport La quote-part du résultat net des sociétés du Groupe mises en équivalence a diminué, passant de 489 millions d’euros en 2012 à 323 millions d’euros Ce poste recouvre les résultats nets des cessions réalisées sur les immobilisations corporelles et incorporelles utilisées pour l’activité, et des cessions réalisées sur les titres consolidés. Les gains nets sur autres actifs immobilisés ont diminué, passant de 1 792 millions d’euros en 2012 (incluant la plus-value dégagée à l’occasion de la cession de participation de 28,7 % dans Klépierre SA pour 1,7 milliard d’euros) à 285 millions d’euros en 2013 (incluant la plus-value dégagée à l’occasion de la cession d’ Erbé pour 120 millions d’euros). Au total, le résultat d’exploitation est en baisse de 9 % à 7 832 millions d’euros (contre 8 588 millions d’euros au 31 décembre 2012). Les variations de valeur des écarts d’acquisition s’élèvent à - 251 millions d’euros en 2013 (dont - 186 millions d’euros d’ajustement de la survaleur de BNL banca commerciale) contre - 490 millions d’euros en 2012. Le Groupe a enregistré une charge d’impôts sur les béné ces en 2013 de 2 750 millions d’euros, en diminution par rapport au montant de 3 061 millions d’euros enregistré en 2012. La quote-part des intérêts minoritaires dans le résultat net des sociétés consolidées du Groupe a baissé à - 607 millions d’euros en 2013 contre \- 754 millions d’euros en 2012 du fait notamment du rachat de la part de BNP Paribas Fortis détenue par l’État belge. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 De nouveaux produits et services sont régulièrement proposés aux clients de BNP Paribas. Des informations sont disponibles sur les sites Internet du Groupe, notamment à travers des communiqués de presse accessibles via le site i nternet www.invest.bnpparibas.com. Il n’y a pas eu depuis, d’une part, le 13 novembre 2013, date de publication du communiqué de presse relatif à la cession à BNP Paribas de la participation de 25 % du capital de l’État belge dans BNP Paribas Fortis pour un montant de 3,25 milliards d’euros et, d’autre part, le 5 décembre 2013 date de publication du communiqué de presse relatif à l’annonce de la cession à BNP Paribas de la participation de 98,5 % détenue par Rabobank dans la Banque BGŻ, d’événement signi catif Les communiqués de presse sont disponibles sur le site des R elations nvestisseurs de BNP Paribas à l’adresse suivante : BNP PARIBAS ET RBS TROUVENT UN ACCORD CONCERNANT LA CESSION DE CERTAINS ACTIFS ET PASSIFS DE L’ACTIVITÉ PRODUITS STRUCTURÉS POUR INVESTISSEURS PARTICULIERS ET DÉRIVÉS ACTIONS DE RBS Le communiqué de presse est disponible sur le site des R elations nvestisseurs de BNP Paribas à l’adresse suivante : www.invest.bnpparibas.com. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Le plan de développement 2014-2016 du Groupe con rme le choix du modèle de banque universelle autour de ses trois piliers Retail Banking, CIB et Investment Solutions. Avec des activités tournées vers les clients, des ventes croisées entre les métiers et une bonne diversi cation des risques, ce modèle a démontré sa résilience durant la crise. Il constitue un atout certain dans le nouvel environnement : en complément du socle solide de banque de détail en Europe, les activités de marché ont la taille critique qui permet d’accompagner les évolutions du nancement de l’économie provoquées par les nouvelles réglementations, les métiers d’Investment Solutions collectent de l’épargne et génèrent de la liquidité et le Groupe étend sa présence dans les zones à plus fort potentiel. Le plan de développement 2014-2016 vise à accompagner les clients dans un environnement en évolution. Il a pour objectif une rentabilité des fonds propres supérieure ou égale à 10 % en 2016 avec un taux de distribution d’environ 45 % sur les résultats 2014-2016 et une croissance annuelle à deux chiffres du béné ce net par action en moyenne sur la Le Groupe dé nit cinq grands axes stratégiques pour 2016 : Pour la clientèle de particuliers, le Groupe poursuivra le développement de l’innovation digitale, tel qu’illustré par le démarrage récent de Hello bank! en Allemagne, Belgique, France et Italie, le lancement de nouvelles solutions de paiement en ligne comprenant des services à valeur ajoutée pour les consommateurs et les professionnels comme Paylib en France ou Sixdots en Belgique, le déploiement du « mobile banking » chez BancWest et la présence renforcée de Personal Finance dans le e-commerce. Le plan vise à adapter les réseaux d’agences aux nouveaux comportements des clients, avec des formats d’agences différenciés et complémentaires, et à développer une relation clients omnicanale, mobile, en temps réel et multidomestique. Le Groupe poursuivra par ailleurs la forte croissance de la Banque Privée à partir des réseaux de Domestic Markets et d’International Retail Banking, en Il renforcera sa présence et ses services auprès de la clientèle des entreprises en s’appuyant sur son dispositif européen et mondial (présence dans 78 pays, réseau de 216 centres d’affaires dans le monde regroupés dans le cadre de One Bank for Corporates) et sa position de n° 4 mondial dans le cash management. Le Groupe continuera en outre à développer la démarche Originate to Distribute en renforçant notamment les plates-formes d’émission et de distribution de dettes. Pour la clientèle des institutionnels, le Groupe mettra en œuvre une approche plus coordonnée au travers notamment d’une coopération (2) En Bâle 3, avant impôt. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS rapprochée entre les métiers de marché, le métier Titres et Investment Partners, de la dé nition de nouvelles solutions pour les clients et du Pour tous les clients, agir en banque responsable est une priorité du Groupe qui a établi dans ce domaine une Charte de responsabilité depuis 2012 et a xé des objectifs chiffrés pour 2015 et 2016 de r esponsabilité s ociale et e nvironnementale (RSE). Le plan vise à simpli er l’organisation et les modes de fonctionnement du Groupe en clari ant les rôles et les responsabilités a n d’accélérer la prise de décision et améliorer le travail collaboratif grâce aux outils digitaux. Au total, plus de 420 initiatives seront lancées dans ce domaine. Le programme d’amélioration de l’ef cacité opérationnelle a connu un démarrage rapide en 2013 : les économies de coûts s’élèvent déjà à 0,8 milliard d’euros pour des coûts de transformation de 0,66 milliard Le plan est donc revu à la hausse et étendu avec un objectif d’économies récurrentes de 2,8 milliards d’euros à partir de 2016 (+ 800 millions d’euros par rapport au plan initial) pour des coûts de transformation de 2,0 milliards d’euros répartis de 2013 à 2015 (+ 500 millions d’euros par rapport au plan initial). Les économies se répartiront pour 63 % dans Retail Banking, 24 % dans CIB, et 13 % dans Investment Solutions. Le Groupe poursuivra l’adaptation de BNL bc au contexte économique. Pour la clientèle des particuliers, la banque digitale sera développée, les formats d’agence adaptés et la croissance de la banque privée activement poursuivie. Pour la clientèle des entreprises, l’approche commerciale sera davantage centrée sur les segments à valeur ajoutée (entreprises exportatrices par exemple), en s’appuyant notamment sur une offre différenciée par rapport aux concurrents. Le Groupe continuera d’améliorer son ef cacité opérationnelle en Italie avec la mise en œuvre de plates-formes communes aux différents métiers. L’objectif est de porter le RONE de BNL bc à 15 %(2) n 2016. ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 En Allemagne, marché cible pour la croissance du Groupe en Europe et dont le plan de développement a déjà été lancé en 2013, le Groupe augmentera fortement les dépôts des particuliers au travers de Hello bank!, renforcera son positionnement sur la clientèle des entreprises, et accélérera le développement de ses positions fortes sur Le Groupe poursuivra en n son développement de moyen terme en Turquie, où il dispose d’une présence multi-métiers favorisant les ventes croisées. Le Groupe vise un développement centré sur la clientèle à potentiel (banque privée, mass af uent, entreprises) et poursuivra la dynamique d’amélioration du coef cient d’exploitation. Poursuivre le développement de métiers spécialisés Personal Finance, n° 1 du crédit à la consommation en Europe, avec une présence mondiale dans 20 pays, capitalisera sur son savoir-faire reconnu pour poursuivre son développement international et celui des partenariats stratégiques. Le métier accélérera par ailleurs le déploiement de l’offre digitale, du nancement automobile, de la prévoyance et de Le métier Assurance, n° 11 en Europe, avec une présence mondiale dans 37 pays, poursuivra son développement international au travers de partenariats, particulièrement en Asie et en Amérique du Sud. Le métier augmentera la part des produits de protection et améliorera son ef cacité Securities Services, n° 1 européen et n° 5 mondial, avec une présence dans 34 pays, s’appuiera sur ses positions fortes pour poursuivre sa croissance. Le métier tirera parti des opportunités liées au nouveau cadre réglementaire, développera les synergies avec CIB en matière de produits et de couverture clients, accélérera la croissance organique et améliorera Des plans de développement ambitieux sont aussi lancés chez Arval, Dans les marchés de capitaux, le plan vise à poursuivre l’adaptation des métiers au nouvel environnement réglementaire et à améliorer l’ef cacité opérationnelle. Le Groupe s’appuiera sur ses positions de leader dans ces métiers stratégiques dans un contexte de désintermédiation du crédit. L’offre de produits sera davantage différenciée et les process industrialisés pour les produits de ux. L’objectif est de porter le RONE des marchés de capitaux à plus de 20 %(1) n 2016. Chez Investments Partners, dont le plan a déjà été présenté en 2013, l’objectif est de s’appuyer sur la qualité reconnue de la gestion pour relancer la collecte avec trois axes de développement prioritaires : la clientèle institutionnelle ; l’Asie-P aci que et les marchés émergents ; les plates-formes et réseaux de distribution pour la clientèle des particuliers. Le Groupe mettra en œuvre des initiatives de développement géographique et par métier en s’appuyant sur des positions déjà solides. et accélérer le développement des métiers En Asie-Pacifique, dont le plan a été déjà présenté début 2013, le Groupe, qui est aujourd’hui une des banques internationales les mieux positionnées dans cette région, poursuivra son développement avec l’objectif de porter les revenus de CIB et Investments Solutions à plus de 3 milliards d’euros en 2016. Le plan connaît un démarrage prometteur avec une hausse des revenus cette année de 24,4 % par rapport à l’année Pour CIB en Amérique du Nord, le plan vise à consolider la présence de BNP Paribas sur un marché incontournable, en dynamisant les activités avec les grandes entreprises et la clientèle institutionnelle, en renforçant les relations avec les investisseurs, en adaptant le modèle à l’évolution des infrastructures de marché et en développant les ventes croisées avec Les Informations sur les tendances (Conditions macroéconomiques et Législation et réglementations applicables aux institutions nancières) sont décrites dans la partie relative aux Principaux risques de l’année 2013 du chapitre Risque et adéquation des fonds propres. (1) En Bâle 3, avant impôt. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2013 Le bilan du Groupe est très solide. Le ratio « common equity Tier 1 de Bâle 3 plein(1) » s’élève à 10,3 % au 31 décembre 2013, en hausse de 40 pb par rapport au 31 décembre 2012 du fait principalement de la mise en réserve du résultat net de l’année après prise en compte d’un taux de distribution de 40,8 %, les autres effets se compensant mutuellement. Il illustre le niveau très élevé de solvabilité du Groupe dans les nouvelles réglementations. Le ratio de levier de Bâle 3 plein(2), calculé sur l’ensemble des fonds propres « Tier 1 », s’élève à 3,7 % au 31 décembre 2013, au-delà du seuil réglementaire de 3,0 % applicable à compter du 1er janvier 2018. Les réserves de liquidité et d’actifs disponibles instantanément s’élèvent à 247 milliards d’euros (contre 221 milliards d’euros au 31 décembre 2012) et représentent 154 % des ressources de marché à court terme, soit une marge de manœuvre de plus d’un an. (1) Tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD 4 sans disposition transitoire. (2) En Bâle 3, avant impôt. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS AU 31 DÉCEMBRE 2013 ÉTABLIS SELON Compte de résultat de l’exercice 2013 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées Tableau des ux de trésorerie relatifs à l’exercice 2013 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013 Notes annexes aux états nanciers établis selon les normes comptables Note 1 Résumé des principes comptables appliqués par le Groupe 1.b.4 Regroupements d’entreprises et évaluation des écarts d’acquisition 132 1.c.2 Contrats d’épargne et de prêt réglementés 1.c.5 Dépréciation et restructuration des actifs financiers 1.c.7 Dettes émises représentées par un titre 1.c.8 Actions propres et dérivés sur actions propres Instruments dérivés et comptabilité de couverture 1.c.10 Détermination de la valeur de marché 1.c.11 Actifs et passifs financiers comptabilisés en valeur de marché 1.c.12 Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 1.c.14 Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers 1.c.15 Compensation des actifs et passifs financiers 1.d Normes comptables propres aux activités d’assurance La société du Groupe est le bailleur du contrat de location La société du Groupe est le preneur du contrat de location 1.g Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées 1.l Tableau des flux de trésorerie 1.m Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers Note 2 Effet de l’application rétrospective de l’amendement à la norme IAS 19 Note 3 Notes relatives au compte de résultat de l’exercice 2013 3.c Gains nets sur instruments financiers évalués en valeur de marché par résultat 3.d Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers non évalués 3.g Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions 3.e Produits et charges des autres activités Note 5 Notes relatives au bilan au 31 décembre 2013 5.a Actifs, passifs et instruments financiers dérivés en valeur de marché par résultat Instruments financiers dérivés à usage de couverture 5.c Actifs financiers disponibles à la vente 5.d Mesure de la valeur de marché des instruments financiers 5.e Reclassification d’instruments financiers initialement comptabilisés en valeur de marché par résultat à des fins de transaction ou en actifs disponibles à la vente 5.f Opérations interbancaires, créances et dettes sur établissements de crédit 5.g Prêts, créances et dettes sur la clientèle 5.h Encours présentant des impayés et encours douteux 5.i Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 5.l Comptes de régularisation, actifs et passifs divers 5.m Participations dans les sociétés mises en équivalence 5.p Provisions techniques des sociétés d’assurance 5.q Provisions pour risques et charges 5.r Compensation des actifs et passifs financiers Note 6 Engagements de fi nancement et de garantie 6.a Engagements de financement donnés ou reçus 6.b Engagements de garantie donnés par signature Note 7 Rémunération et avantages consentis au personnel 7.c Autres avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail 8.a Évolution du capital et résultat par action 8.c Variation de la part du Groupe et des actionnaires minoritaires dans le capital 8.d Regroupement d’entreprises et perte de contrôle 8.e Rémunérations et avantages sociaux bénéficiant aux mandataires sociaux 8.f Relations avec les autres parties liées 8.h Valeur de marché des instruments financiers comptabilisés au coût amorti 8.i Passif éventuel : procédures judiciaires et d’arbitrage 8.j Honoraires des Commissaires aux comptes Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Compte de résultat de l’exercice 2013 Les é tats nanciers consolidés du Groupe BNP Paribas sont présentés au titre des deux exercices 2013 et 2012. Conformément à l’article 20.1 de l’annexe au règlement européen Prospectus (règlement EU 809/2004), il est précisé que l’exercice 2011 est consultable dans le Document de référence déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 8 mars 2013 sous le numéro D.13-0115. 4.1 Compte de résultat de l’exercice 2013 Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Gains nets sur autres actifs immobilisés (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres 4.2 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Éléments pouvant être rapportés au résultat Variations de valeur des éléments relatifs aux parités monétaires Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts et créances, rapportées au résultat de la période Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture Variations de valeur des instruments dérivés de couverture, rapportées au résultat de la période Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence Éléments ne pouvant être rapportés au résultat Effets des réestimations sur les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 4.3 Bilan au 31 décembre 2013 Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers Résultat de l’exercice, part du Groupe Total capital, réserves consolidées et résultat de la période, part du Groupe Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Tableau des ux de trésorerie relatifs à l’exercice 2013 4.4 Tableau des ux de trésorerie relatifs Éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et autres ajustements Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles Dotations nettes aux provisions des autres immobilisations et dépréciation des écarts Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence Charges (produits) nets des activités d’investissement Charges (produits) nets des activités de nancement Augmentation (diminution) nette liée aux actifs et passifs provenant des activités opérationnelles Diminution nette liée aux opérations avec les établissements de crédit Augmentation nette liée aux opérations avec la clientèle Augmentation (diminution) nette liée aux opérations affectant les autres actifs ou passifs nanciers Diminution nette liée aux opérations affectant les actifs ou passifs non nanciers AUGMENTATION NETTE DE LA TRÉSORERIE GÉNÉRÉE PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE Augmentation (diminution) nette liée aux actifs nanciers et aux participations Diminution nette liée aux immobilisations corporelles et incorporelles AUGMENTATION (DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE LIÉE AUX OPÉRATIONS Augmentation (diminution) de trésorerie liée aux opérations réalisées avec les actionnaires Diminution de trésorerie provenant des autres activités de nancement DIMINUTION NETTE DE LA TRÉSORERIE LIÉE AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE ET ASSIMILÉE AUGMENTATION (DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE Solde des comptes de trésorerie et assimilée à l’ouverture de la période Comptes actifs de caisse, banques centrales Prêts à vue aux établissements de crédit Emprunts à vue auprès des établissements de crédit Comptes actifs de caisse, banques centrales Prêts à vue aux établissements de crédit Emprunts à vue auprès des établissements de crédit Déduction des créances et dettes rattachées sur les comptes de trésorerie et assimilée Solde des comptes de trésorerie et assimilée à la clôture de la période Déduction des créances et dettes rattachées sur les comptes de trésorerie et assimilée AUGMENTATION (DIMINUTION) DES SOLDES DES COMPTES DE TRÉSORERIE ET ASSIMILÉE (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013 4.5 Tableau de passage des capitaux propres Situation au 31 décembre 2011 (avant amendement IAS 19) Effets de l’application rétroactive de l’amendement à IAS 19 Affectation du résultat de l’exercice 2011 Opérations résultant de plans de paiement en actions Rémunération des preferred shares et des Titres Super Subordonnés à Durée Opérations internes affectant les actionnaires minoritaires (note 8.c) Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires Opérations d’acquisition de participations complémentaires ou de cession Variation des engagements de rachat de participation aux actionnaires Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres(1) Résultat net au 31 décembre 2012 Acomptes distribués sur le résultat de l’exercice Affectation du résultat de l’exercice 2012 Opérations résultant de plans de paiement en actions Rémunération des preferred shares et des TSSDI Opérations internes affectant les actionnaires minoritaires (note 8.c) Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires Opérations d’acquisition de participations complémentaires ou de cession Variation des engagements de rachat de participation aux actionnaires Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Résultat net au 31 décembre 2013 Acomptes distribués sur le résultat de l’exercice (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013 du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013 Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 4.6 Notes annexes aux é tats nanciers établis selon les normes comptables IFRS adoptées Note 1 RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE Les comptes consolidés du Groupe BNP Paribas sont établis conformément aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’elles ont été adoptées au sein de l’Union européenne(1). À ce titre, certaines dispositions de la norme IAS 39 relative à la comptabilité de couverture ont été exclues, et les normes IFRS 10, 11, 12 et IAS 28 modi ée relatives aux principes de consolidation ne sont applicables de manière obligatoire qu’à compter du 1er janvier 2014 . Dans les comptes consolidés présentés au 31 décembre 2013, le Groupe applique l’amendement à IFRS 7 « Instruments nanciers : informations à fournir – Compensation d’actifs nanciers et de passifs nanciers » adopté par l’Union européenne le 29 décembre 2012 (note 5.r). Cet amendement est sans impact sur l’évaluation et la comptabilisation des Depuis le 1er janvier 2013, le Groupe applique la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » adoptée par l’Union européenne le 29 décembre 2012, et enregistre désormais un ajustement de la valeur de modèle des instruments dérivés au titre de son risque de crédit propre Depuis le 1er janvier 2013, le Groupe applique l’amendement à IAS 19 « Avantages au personnel » adopté en juin 2012 par l’Union européenne : la dette au titre des engagements de retraite gure au bilan du Groupe en tenant compte des écarts actuariels qui n’avaient pas été comptabilisés ou amortis. Cet amendement étant d’application rétrospective, les é tats nanciers comparatifs au 1er janvier et 31 décembre 2012 ont été retraités L’entrée en vigueur des autres normes d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2013 n’a pas eu d’effet sur les é tats nanciers de l’exercice Le Groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque l’application en 2013 n’est l’objet que d’une option. Le 29 décembre 2012, l’Union européenne a adopté les normes IFRS 10 « États nanciers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » ainsi que la norme modi ée IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises », applicables en Europe au plus tard aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2014. L’application de ces normes aura un impact estimé de -13 milliards d’euros sur le total du bilan du Groupe au 1er janvier 2013, dont environ 6 milliards d’euros d’augmentation liés à l’adoption d’IFRS 10 et -19 milliards d’euros de diminution liés à l’adoption d’IFRS 11. L’impact sur les capitaux propres et sur le compte de résultat n’est pas signi catif. L’Union européenne a adopté le 29 décembre 2012, l’amendement à IAS 32 « Instruments nanciers : présentation – compensation d’actifs nanciers et de passifs nanciers » et le 20 décembre 2013, l’amendement à IAS 39 « instruments nanciers : comptabilisation et évaluation – novation des dérivés et maintien de la comptabilité de couverture », applicables au plus tard aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2014. Le Groupe est en cours d’analyse des incidences éventuelles de l’application de ces Les informations relatives à la nature et l’étendue des risques afférents aux instruments nanciers requis par IFRS 7 « Instruments nanciers : informations à fournir » et aux contrats d’assurance requises par IFRS 4 « Contrats d’assurance » ainsi que les informations sur les fonds propres réglementaires prescrites par IAS 1 « Présentation des é tats nanciers » sont présentées au sein du chapitre 5 du document de référence . Ces informations qui font partie intégrante des notes annexes aux é tats nanciers consolidés du Groupe BNP Paribas sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les é tats nanciers consolidés et sont identi ées dans le rapport de gestion par la mention « audité ». Les comptes consolidés de BNP Paribas regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous in uence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe. Une entreprise est présumée présenter un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe dès lors que sa contribution dans les comptes consolidés reste en deçà des trois seuils suivants : 15 millions d’euros pour le produit net bancaire, 1 million d’euros pour le résultat net avant impôt, et 500 millions d’euros pour le total du bilan. Sont également consolidées les entités portant à leur actif des titres de participation de sociétés consolidées. Une liale est consolidée à partir de la date à laquelle le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur (1) Le référentiel intégral des normes adoptées au sein de l’Union européenne peut être consulté sur le site internet de la Commission Européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers En n, le Groupe consolide les structures juridiques distinctes créées spéci quement pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires (entités « ad hoc »), et ce même en l’absence de lien en capital, dans la mesure où il en exerce en substance le contrôle, au regard ■ les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ; ■ le Groupe dispose du pouvoir de décision et de gestion a n d’obtenir la majorité des avantages liés aux activités courantes de l’entité. Ce pouvoir se caractérise notamment par la capacité de dissoudre l’entité, d’en changer les statuts ou de s’opposer formellement à leur ■ le Groupe a la capacité d’obtenir la majorité des avantages de l’entité et par conséquent peut être exposé aux risques liés à l’activité de la dite entité. Les avantages peuvent prendre la forme d’un droit à recevoir tout ou partie du résultat, évalué sur une base annuelle, une quote-part d’actif net, à disposer d’un ou plusieurs actifs ou à béné cier de la majorité des actifs résiduels en cas de liquidation ; ■ le Groupe conserve la majorité des risques pris par l’entité a n d’en retirer un avantage ; tel peut être le cas si le Groupe reste exposé aux premières pertes du portefeuille d’actifs logé dans l’entité. Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Le Groupe possède le contrôle exclusif d’une liale lorsqu’il est en mesure de diriger les politiques nancières et opérationnelles d’une entité a n de béné cier de ses activités. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe BNP Paribas détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la liale ; il est attesté lorsque le Groupe dispose du pouvoir de diriger les politiques nancières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du Conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent. La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles. Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions nancières et opérationnelles stratégiques liées à l’activité nécessitent l’accord unanime des parties Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’in uence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique nancière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le Groupe y exerce une in uence notable effective. Tel est le cas des sociétés développées en partenariat avec d’autres groupes dans lesquelles le Groupe BNP Paribas participe aux décisions stratégiques de l’entreprise associée en étant représenté dans les organes de direction, exerce une in uence sur la gestion opérationnelle de l’entreprise associée par la mise à disposition de systèmes de gestion ou de personnel dirigeant, et apporte sa collaboration technique au développement de cette entreprise. Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée. L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence gure également sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence ». Dès lors qu’il existe un indicateur de perte de valeur, la valeur comptable de la participation mise en équivalence (y compris l’écart d’acquisition) est soumise à un test de dépréciation, en comparant sa valeur recouvrable (égale au montant le plus important entre la valeur d’utilité et la valeur de marché) avec sa valeur comptable. Le cas échéant, une dépréciation est comptabilisée sous la rubrique « Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat consolidé et peut Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le Groupe cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le Groupe a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’il a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise. Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres. La détermination des intérêts minoritaires tient compte le cas échéant des actions préférentielles cumulatives en circulation émises par les liales et classées comme des instruments de capitaux propres, dès lors qu’elles sont détenues par des entreprises hors du Groupe. Les transactions aboutissant à une perte de contrôle intervenues antérieurement au 1er janvier 2010 ont conduit à la constatation d’un résultat de cession correspondant à la différence entre le prix de cession et la quote-part de capitaux propres cédée. L’application de la norme IAS 27 révisée a modi é le traitement des pertes de contrôle intervenant postérieurement au 1er janvier 2010 et a conduit à réévaluer la quote- part résiduelle éventuellement conservée à sa valeur de marché par la Les résultats de cession réalisés sur les titres consolidés sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs Les é tats nanciers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions et autres événements Les soldes réciproques résultant d’opérations réalisées entre sociétés consolidées du Groupe ainsi que les opérations elles-mêmes, y compris les produits, les charges et les dividendes, sont éliminés. Les pro ts et les pertes réalisés du fait de cessions d’actifs à l’intérieur du Groupe sont éliminés, sauf dans l’hypothèse où l’actif cédé est considéré comme durablement déprécié. Les pro ts et pertes latents compris dans la valeur des actifs disponibles à la vente sont conservés au niveau du Groupe. Conversion des comptes en devises étrangères Les comptes consolidés de BNP Paribas sont établis en euros. La conversion des comptes des entités dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est effectuée par application de la méthode du cours de clôture. Selon cette méthode, tous les éléments d’actif et de passif, monétaires ou non monétaires, sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges sont convertis au cours moyen de la période. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers La même méthode s’applique aux comptes des liales du Groupe situées dans des pays dotés d’une économie à caractère hyper-in ationniste, préalablement corrigés des effets de l’inflation au moyen d’indices re étant les variations générales des prix. Les écarts de conversion constatés, tant sur les éléments du bilan que du résultat, sont portés, pour la part revenant au Groupe dans ses capitaux propres sous la rubrique « Écarts de conversion » et pour la part des tiers sous la rubrique « Intérêts minoritaires ». Par application de l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe a procédé, par transfert aux réserves consolidées, à la mise à zéro de l’ensemble des écarts de conversion en part du Groupe et en Intérêts minoritaires dans le bilan En cas de liquidation ou de cession de tout ou partie d’une participation détenue dans une entreprise située hors de la zone euro conduisant à changer la nature de l’investissement (perte de contrôle, d’in uence notable ou de contrôle conjoint), l’écart de conversion cumulé déterminé selon la méthode par palier existant au sein des capitaux propres à la date de liquidation ou de cession est enregistré en résultat. En cas de variation de pourcentage d’intérêts ne conduisant pas à changer la nature de l’investissement, l’écart de conversion est réalloué entre la part du groupe et les intérêts minoritaires si l’entité est intégrée globalement ; dans le cas d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, il est enregistré en résultat pour la fraction afférente à la participation L’écart d’acquisition, ou survaleur, correspond à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la valeur de marché ou son équivalent des actifs et passifs identi ables à la date d’acquisition. À cette date, cet écart est inscrit à l’actif de l’acquéreur s’il est positif, et est comptabilisé immédiatement en résultat s’il est négatif. Les intérêts minoritaires sont alors évalués pour leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identi ables de l’entité acquise. Cependant, le Groupe peut également choisir, pour chaque regroupement d’entreprises, d’évaluer les intérêts minoritaires à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition ainsi déterminé leur étant alors affectée. Le Groupe n’a, à ce jour, jamais retenu cette option. Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à À la date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue dans cette dernière est réévaluée à sa valeur de marché en contrepartie du compte de résultat. Lorsqu’un regroupement d’entreprise a été réalisé au moyen de plusieurs transactions d’échange (acquisition par étapes), l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la valeur de marché à la date de prise de contrôle. L’application de la norme IFRS 3 révisée étant prospective, les regroupements d’entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 n’ont pas été retraités des effets des révisions de la norme IFRS 3. En application de l’exception offerte par la norme IFRS 1, les regroupements d’entreprises intervenus avant le 1er janvier 2004 et comptabilisés selon les règles comptables françaises prévalant à l’époque, n’avaient pas été retraités selon les principes de la norme IFRS 3. Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode Le Groupe BNP Paribas procède régulièrement à des tests de dépréciation Selon cette méthode, les actifs identi ables acquis et les passifs repris de l’entité acquise sont comptabilisés à la valeur de marché ou son équivalent, déterminée à la date d’acquisition, à l’exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente, qui sont comptabilisés à la valeur de marché nette des coûts de sortie. Les passifs éventuels de l’entité acquise ne sont comptabilisés au bilan consolidé que dans la mesure où ils sont représentatifs d’une obligation actuelle à la date de prise de contrôle et où leur valeur de marché peut être estimée de façon able. Le coût d’acquisition est égal à la valeur de marché ou son équivalent, à la date d’échange des actifs remis, des passifs encourus ou assumés ou des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférents à l’opération de regroupement constituent une transaction séparée du regroupement et Les compléments de prix éventuels sont intégrés dès la prise de contrôle dans le coût d’acquisition pour leur valeur de marché à la date d’acquisition. Les variations ultérieures de valeur des compléments de prix éventuels quali és de passifs nanciers sont enregistrées en résultat. Le Groupe dispose d’un délai de douze mois après la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d’entreprises Le Groupe a réparti l’ensemble de ses activités en « ensembles homogènes de métiers »(1). Cette répartition, opérée de manière cohérente avec le mode d’organisation et de gestion des métiers du Groupe, tient compte à la fois du caractère indépendant des résultats générés et du mode de gestion et de direction de ces ensembles. Cette répartition est régulièrement revue a n de tenir compte des événements susceptibles d’avoir une conséquence sur la composition des ensembles homogènes de métiers (opérations d’acquisition et de cession, réorganisation majeure, Tests de dépréciation d’un ensemble homogène de métiers Des tests de dépréciation consistant à s’assurer que les écarts d’acquisition affectés à chaque ensemble homogène de métiers ne sont pas frappés d’une dépréciation durable sont effectués lorsqu’apparaît un risque de dépréciation durable, et en tout état de cause une fois par an. La valeur comptable de l’ensemble homogène de métiers est alors comparée à sa valeur recouvrable. Dans le cas où la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, il est procédé à une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable de l’ensemble homogène considéré. (1) Le terme consacré aux ensembles homogènes de métiers par la norme IAS 36 est celui d’« Unité Génératrice de Trésorerie ». Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers 1.c.2 Contrats d’épargne et de prêt La valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers est dé nie comme la valeur la plus élevée entre sa valeur de marché et sa valeur La valeur de marché correspond au montant susceptible d’être obtenu de la cession de l’ensemble homogène de métiers dans les conditions de marché prévalant à la date d’évaluation. Les références au marché sont essentiellement constituées par les prix observés lors de transactions récentes sur des entités comparables ou bien encore établies par rapport à des multiples boursiers de sociétés comparables cotées. La valeur d’utilité repose sur une estimation des ux futurs dégagés par l’ensemble homogène de métiers tels qu’ils résultent des plans prévisionnels établis chaque année par les responsables des ensembles homogènes et approuvés par la Direction Générale du Groupe, et des analyses d’évolution à long terme du positionnement relatif des activités concernées sur leur marché. Ces ux sont actualisés à un taux re étant le niveau de rendement attendu par un investisseur sur le type d’activité et dans la zone géographique concernés. La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits consentis par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués, et les crédits acquis non cotés sur un marché actif, lorsqu’ils ne sont pas détenus à des ns de transaction. Les prêts cotés sur un marché actif sont inclus dans la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » et valorisés conformément aux règles s’appliquant à cette catégorie. Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur valeur de marché ou son équivalent, qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi que certaines commissions perçues (commissions de participation et d’engagement, frais de dossier), analysées comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit calculé selon la méthode du taux Les commissions perçues sur des engagements de nancement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du Les commissions perçues sur des engagements de nancement dont la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement. Les comptes épargne logement (CEL) et plans d’épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne réglementés par les pouvoirs publics, destinés aux particuliers. Ils associent une phase d’épargne et une phase de crédit, indissociablement liées, la phase de crédit étant contingente Ces produits comportent deux types d’engagements pour le Groupe qui s’est engagé d’une part à rémunérer l’épargne, pour une durée indéterminée, à un taux d’intérêt xé à l’ouverture du contrat par les pouvoirs publics pour les PEL ou à un taux re xé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation xée par la loi pour les CEL, et d’autre part à prêter au client, s’il le demande, pour un montant fonction des droits acquis pendant la phase d’épargne, à un taux xé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour Les engagements futurs du Groupe relatifs à chaque génération – les PEL de même taux à l’ouverture formant une génération, et les CEL formant, pour leur ensemble, une génération – sont mesurés par actualisation des résultats potentiels futurs associés aux encours en risque de la génération Les encours en risque sont estimés sur la base d’une analyse des historiques des comportements clientèle, et correspondent : ■ pour la phase crédit, aux encours statistiquement probables pour les crédits, ainsi qu’aux encours de crédit déjà mis en place ; ■ pour la phase épargne, à la différence entre les encours statistiquement probables et les encours minimum attendus ; les encours minimum attendus étant assimilables à des dépôts à terme certains. Les résultats des périodes futures afférents à la phase épargne sont estimés par la différence entre le taux de replacement et le taux xe de rémunération de l’épargne sur l’encours en risque d’épargne de la période considérée. Les résultats des périodes futures afférents à la phase crédit sont estimés par la différence entre le taux de re nancement et le taux xe de rémunération des crédits sur l’encours en risque de crédit de la Les taux de placement de l’épargne et les taux de re nancement des crédits sont déduits de la courbe de taux de swap et des marges attendues sur des instruments nanciers de nature et de maturités comparables. Les marges sont déterminées à partir de celles observées sur les crédits à l’habitat à taux xe pour la phase crédit, et de celles observées sur les produits offerts à la clientèle particulière pour la phase d’épargne. Pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque, les engagements sont estimés par application de Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations, et enregistrée sous la rubrique « Provisions pour risques et charges » du bilan. Les variations de cette provision sont enregistrées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ». Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les titres détenus par le Groupe peuvent être classés en quatre catégories. Actifs financiers à la valeur de marché par résultat La catégorie des « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » ■ les actifs nanciers faisant l’objet d’opérations de négoce (opérations ■ les actifs nanciers que le Groupe a discrétionnairement choisi de comptabiliser et d’évaluer à la valeur de marché par résultat dès l’origine, conformément à l’option offerte par la norme IAS 39 et dont les conditions sont rappelées au paragraphe 1.c.11. Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur valeur de marché, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur valeur de marché et les variations de celle-ci, hors revenus courus des titres à revenu xe, sont présentées, ainsi que les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur les instruments nanciers à la valeur de marché par résultat » du compte de résultat. Les revenus perçus sur les titres à revenu xe classés dans cette catégorie sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du L’évaluation du risque de contrepartie sur ces titres est comprise dans Les titres à revenu fixe ou déterminable, qui ne sont pas cotés sur un marché actif, autres que ceux pour lesquels le porteur peut ne pas recouvrer la quasi-totalité de son investissement initial pour des raisons autres que la détérioration du crédit, sont classés en « Prêts et créances » quand ils ne répondent pas aux conditions de classement en actifs nanciers à la valeur de marché par résultat. Ils sont comptabilisés et évalués comme précisé au paragraphe 1.c.1. La catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu xe ou déterminable, à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture dé nie par la norme IAS 39. Les titres classés dans cette catégorie sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition et la valeur de remboursement de ces titres ainsi que les frais d’acquisition des titres s’ils sont signi catifs. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie des « Actifs nanciers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu xe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des trois Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur valeur de marché, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont signi catifs. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur valeur de marché et les variations de celle-ci, hors revenus courus, présentées sous une rubrique spéci que des capitaux propres. Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente ». Il en est de Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu xe de cette catégorie sont présentés dans l’agrégat « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans l’agrégat « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi. Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de « Dettes » appropriée, à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés. Dans le cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif nancier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs nanciers à la valeur Les titres en valeur de marché par résultat ou classés en actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance ou en actifs nanciers disponibles à la vente sont comptabilisés en date de négociation. Les opérations de cession temporaire de titres (qu’elles soient comptabilisées à la juste valeur par le résultat, en prêts et créances ou en dettes) ainsi que les ventes de titres empruntés sont comptabilisées initialement en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné et reçu est comptabilisé entre la date de négociation et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et Créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres, sont comptabilisées respectivement en « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » et en « Passifs nanciers à la valeur de marché par résultat » l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument nancier dérivé. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les ux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Le mode d’enregistrement comptable et d’évaluation du risque de change inhérent aux actifs et aux passifs concourant aux opérations en devises faites par le Groupe dépend du caractère monétaire ou non monétaire de ces actifs et de ces passifs. Actifs et passifs monétaires(1) libellés en devises Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture. Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments nanciers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en Actifs non monétaires libellés en devises Les actifs non monétaires peuvent être comptabilisés au coût historique ou à la valeur de marché. Les actifs non monétaires libellés en devises sont dans le premier cas évalués au cours de change du jour de la transaction et dans le second évalués au cours de change prévalant à Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et comptabilisés à la valeur de marché (titres à revenu variable) sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » et en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Actifs nanciers disponibles à la vente », à moins que l’actif nancier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une relation de couverture de valeur, les écarts de change étant alors comptabilisés en résultat. Sont considérés comme douteux les encours pour lesquels la Banque estime qu’il existe un risque de voir les débiteurs dans l’impossibilité d’honorer tout ou partie de leurs engagements. Dépréciations sur prêts et créances et sur actifs sur engagements de financement et de garantie Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif, que cet événement affecte les ux de trésorerie futurs dans leur quantum ou leur échéancier et que ses conséquences peuvent être estimées de façon able. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille. Les provisions relatives aux engagements de nancement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues, en tenant compte pour les engagements de nancement de leur probabilité de tirage. Au niveau individuel, constitue notamment une indication objective de perte de valeur toute donnée observable afférente aux événements ■ l’existence d’impayés depuis trois mois au moins (6 mois pour les crédits immobiliers et les crédits aux collectivités locales) ; ■ la connaissance ou l’observation de dif cultés nancières signi catives de la contrepartie telles qu’il est possible de conclure à l’existence d’un risque avéré, qu’un impayé ait été ou non constaté ; ■ les concessions consenties aux termes des crédits, qui ne l’auraient pas été en l’absence de dif cultés nancières de l’emprunteur (voir section « Restructuration des actifs classés » dans la catégorie « Prêts La dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables (principal, intérêts, garanties…). Les modi cations de valeur des actifs ainsi dépréciés sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans la rubrique « Coût du risque ». À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les ux jugés recouvrables. La dépréciation d’un prêt ou d’une créance est le plus souvent enregistrée dans un compte de provision distinct venant réduire la valeur d’origine de la créance enregistrée à l’actif. Les provisions afférentes à un instrument nancier enregistré hors-bilan, un engagement de nancement ou de garantie, ou faisant l’objet d’un litige, sont inscrites au passif. Une créance dépréciée est enregistrée pour tout ou partie en pertes et sa provision reprise à due concurrence de la perte lorsque toutes les voies de recours offertes à la banque ont été épuisées pour recouvrer les constituants de la créance ainsi que les garanties ou lorsqu’elle a fait l’objet d’un Les contreparties non dépréciées individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes, qui s’appuie sur le système de notation interne du Groupe fondé sur des données historiques, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette analyse permet d’identi er les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade allouée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille. Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modi cations de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». L’exercice du jugement expérimenté des métiers ou de la Direction des Risques peut conduire le Groupe à constater des provisions collectives additionnelles au titre d’un secteur économique ou d’une zone géographique affectés par des événements économiques exceptionnels ; tel peut être le cas lorsque les conséquences de ces événements n’ont pu être mesurées avec la précision nécessaire pour ajuster les paramètres servant à déterminer la provision collective sur les portefeuilles (1) Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers La modi cation à la baisse de valeur de l’actif est enregistrée dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Les « Actifs nanciers disponibles à la vente », essentiellement composés de titres, sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition. S’agissant des titres à revenu variable cotés sur un marché actif, le dispositif de contrôle permet d’identi er les participations susceptibles d’être dépréciées durablement au moyen des deux critères suivants : la baisse signi cative du cours en deçà de la valeur d’acquisition ou la durée sur laquelle une moins-value latente est observée, a n de procéder à une analyse qualitative complémentaire individuelle. Celle-ci peut conduire à la constitution d’une dépréciation, alors déterminée sur la base du Au-delà des critères d’identi cation, le Groupe a dé ni trois critères de dépréciation, l’un fondé sur la baisse signi cative du cours du titre en considérant comme signi cative une baisse du cours supérieure à 50 % de la valeur d’acquisition, un autre fondé sur l’observation d’une moins- value latente sur deux années consécutives, et le dernier associant une moins-value latente d’au moins 30 % à une durée d’observation d’un an, en moyenne. La durée de deux ans est considérée par le Groupe comme la période nécessaire pour qu’une baisse modérée du cours au-dessous du prix de revient puisse être considérée comme n’étant pas seulement l’effet de la volatilité aléatoire inhérente aux marchés boursiers ni de la variation cyclique sur une période de plusieurs années affectant ces marchés mais un phénomène durable justi ant une dépréciation. Une méthode similaire est appliquée pour les titres à revenu variable non cotés sur un marché actif. La dépréciation éventuelle est alors déterminée sur la base de la valeur de modèle. Pour les titres à revenu xe, les critères de dépréciation sont les mêmes que ceux s’appliquant aux dépréciations des prêts et créances au niveau individuel. Pour les titres cotés sur un marché actif, la dépréciation est déterminée sur la base du cours coté, pour les autres sur la base de la La dépréciation d’un titre à revenu variable est enregistrée au sein du produit net bancaire sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation Une dépréciation constituée sur un titre à revenu xe est enregistrée au sein de la rubrique « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation. dans la catégorie « Prêts et créances » Une restructuration pour cause de dif cultés nancières de l’emprunteur d’un actif classé dans la catégorie « Prêts et créances » se dé nit comme une modi cation des termes et conditions de la transaction initiale que le Groupe n’envisage que pour des raisons économiques ou juridiques liées aux dif cultés nancières de l’emprunteur, et telle qu’il en résulte une moindre obligation du client, mesurée en valeur actuelle, à l’égard du Groupe par rapport aux termes et conditions de la transaction avant Au moment de la restructuration, l’actif restructuré fait l’objet d’une décote pour amener sa valeur comptable au montant actualisé au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif des nouveaux ux futurs attendus. Lorsque la restructuration consiste en un échange partiel ou total contre d’autres actifs substantiellement différents, elle se traduit par l’extinction de la créance (cf. note 1.c.14) et par la comptabilisation des actifs remis en échange, évalués à leur valeur de marché à la date de l’échange. L’écart de valeur constaté lors de cet échange est enregistré dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Les reclassements d’actifs nanciers possibles sont les suivants : ■ de la catégorie « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat », pour un actif nancier non dérivé qui n’est plus détenu en vue d’être vendu dans un avenir proche : ■ vers la catégorie « Prêts et créances » dès lors qu’il répond à cette dé nition à la date du reclassement et que le Groupe a l’intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à ■ vers les autres catégories dès lors que des circonstances exceptionnelles le justi ent et pour autant que les actifs transférés respectent les conditions applicables au portefeuille d’accueil ; ■ de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » : ■ vers la catégorie « Prêts et créances » selon les mêmes conditions que celles dé nies ci-dessus pour les « Actifs nanciers à la valeur ■ vers la catégorie « Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance », pour les actifs présentant une échéance ou « Actifs nanciers au coût » pour les actifs à revenu variable non cotés. Les reclassements s’effectuent à la valeur de marché ou de modèle de l’instrument nancier à la date du reclassement. Les dérivés incorporés aux actifs nanciers transférés sont, le cas échéant, comptabilisés de manière séparée et les variations de valeur portées en résultat. Postérieurement au reclassement, les actifs sont comptabilisés selon les dispositions applicables au portefeuille d’accueil, le prix de transfert à la date du reclassement constituant le coût initial de l’actif pour la Dans le cas de reclassement de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » vers une autre catégorie, les pro ts ou pertes antérieurement constatés en capitaux propres sont amortis par le résultat sur la durée de vie résiduelle de l’instrument en utilisant la méthode du taux d’intérêt Les révisions à la hausse des flux estimés recouvrables seront comptabilisées en tant qu’ajustement du taux d’intérêt effectif à compter de la date de changement d’estimation. Les révisions à la baisse se traduiront par un ajustement de la valeur comptable de l’actif nancier. 1.c.7 Dettes émises représentées par un titre Les instruments nanciers émis par le Groupe sont quali és d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif nancier au détenteur des titres. Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs nanciers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération. 1.c.8 Actions propres et dérivés sur actions Le terme « actions propres » désigne les actions de la société consolidante BNP Paribas SA et de ses liales consolidées par intégration globale. Les coûts externes directement attribuables à une émission d’actions nouvelles, sont déduits des capitaux propres nets de tout impôt y afférent. Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé. Les actions émises par les liales du Groupe contrôlées de manière exclusive étant assimilées aux actions émises par la société consolidante, lorsque le Groupe rachète les titres émis par ces liales, la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part d’actif net rachetée est enregistrée dans les réserves consolidées, part du Groupe. De même la valeur de la dette, ainsi que ses variations, représentative d’options de vente consenties, le cas échéant, aux actionnaires minoritaires de ces liales, est imputée sur les intérêts minoritaires et, à défaut, sur les réserves consolidées, part du Groupe. Tant que ces options ne sont pas exercées, les résultats liés aux intérêts minoritaires sont affectés aux intérêts minoritaires au compte de résultat consolidé. L’incidence d’une baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une liale consolidée par intégration globale, est traitée comptablement comme un mouvement Les dérivés sur actions propres, sont considérés, selon leur mode de ■ soit comme des instruments de capitaux propres si le dénouement se fait par livraison physique d’un nombre xe d’actions propres contre un montant xe de trésorerie ou un autre actif nancier ; ces instruments dérivés ne sont dans ce cas pas réévalués ; ■ soit comme des dérivés si le dénouement se fait en numéraire ou au choix par la livraison physique d’actions propres ou la remise de numéraire. Les variations de valeur de ces instruments sont dans ce En outre, si le contrat contient une obligation, même si celle-ci n’est qu’éventuelle, de rachat par la banque de ses propres actions, une dette est comptabilisée pour sa valeur présente par la contrepartie des capitaux Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur prix de transaction. En date d’arrêté, ils sont réévalués à leur valeur de marché. Dérivés détenus à des fins de transaction Les dérivés détenus à des ns de transaction sont comptabilisés au bilan dans le poste « Actifs et passifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs nanciers lorsque la valeur ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers de marché est positive, en passifs nanciers lorsqu’elle est négative. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés La couverture de valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux xe, tant pour des instruments nanciers identi és (titres, émissions, prêts, emprunts) que pour des portefeuilles d’instruments nanciers (dépôts à vue et crédits à taux La couverture de résultats futurs est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux révisable, y compris leur renouvellement, et le risque de change des revenus futurs hautement Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument ou de la portion d’instrument ou de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’ef cacité de la relation de couverture. Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum trimestriellement, l’ef cacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place. Les tests d’ef cacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 % et 125 %. Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts. Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques En application de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (excluant certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture d’un portefeuille), des relations de couverture de valeur du risque de taux d’intérêt sur base de portefeuille d’actifs ou de passifs sont utilisées. ■ le risque désigné comme étant couvert est le risque de taux d’intérêt associé à la composante de taux interbancaire inclus dans le taux des opérations commerciales de crédits à la clientèle, d’épargne et ■ les instruments réputés couverts correspondent, pour chaque bande de maturité, à une fraction de la position constitutive des impasses ■ les instruments de couverture sont uniquement des swaps de taux ■ l’ef cacité des couvertures est assurée prospectivement par le fait que tous les dérivés doivent avoir à la date de leur mise en place pour effet de réduire le risque de taux d’intérêt du portefeuille de sous-jacents couverts. Rétrospectivement, ces couvertures doivent être déquali ées lorsque les sous-jacents qui leur sont spéci quement associés sur chaque bande de maturité deviennent insuf sants (du fait des remboursements anticipés des prêts ou des retraits des dépôts). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les principes de comptabilisation des dérivés et des instruments couverts dépendent de la stratégie de couverture. Dans le cas d’une relation de couverture de valeur, les dérivés sont réévalués au bilan à leur valeur de marché par contrepartie du compte de résultat dans le poste « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat », symétriquement à la réévaluation des instruments couverts pour le risque considéré. Au bilan, la réévaluation de la composante couverte est comptabilisée soit conformément à la classi cation de l’instrument couvert dans le cas d’une relation de couverture d’actifs ou de passifs identi és, soit dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » dans le cas d’une En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’ef cacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transaction et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie. Dans le cas d’instruments de taux d’intérêt identi és initialement couverts, le montant de réévaluation inscrit au bilan sur ces instruments est amorti au taux d’intérêt effectif sur sa durée de vie résiduelle. Dans le cas de portefeuilles d’instruments de taux d’intérêt initialement couverts en taux, cet ajustement est amorti linéairement sur la période restant à courir par rapport à la durée initiale de la couverture. Si les éléments couverts ne gurent plus au bilan, du fait notamment de remboursements anticipés, ce montant est immédiatement porté au compte de résultat. Dans le cas d’une relation de couverture de résultats futurs, les dérivés sont réévalués au bilan en valeur de marché en contrepartie d’une ligne spéci que des capitaux propres « Gains et pertes latents ou différés ». Les montants inscrits en capitaux propres pendant la durée de vie de la couverture sont transférés en résultat sous la rubrique « Produits et charges d’intérêts » au fur et à mesure que les éléments de résultat de l’instrument couvert affectent le résultat. Les instruments couverts restent comptabilisés conformément aux règles spécifiques à leur En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’ef cacité, les montants cumulés inscrits en capitaux propres au titre de la réévaluation du dérivé de couverture sont maintenus en capitaux propres jusqu’à ce que la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou lorsqu’il est déterminé qu’elle ne se réalisera pas. Ces montants sont alors transférés en résultat. En cas de disparition de l’élément couvert, les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont immédiatement constatés en résultat. Quelle que soit la stratégie de couverture retenue, l’inef cacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les couvertures des investissements nets en devises réalisés dans des liales et succursales sont comptabilisées de la même façon que les couvertures de résultats futurs. Les instruments de couverture peuvent être des dérivés de change ou tout instrument nancier non dérivé. Les dérivés incorporés à des instruments nanciers composés sont extraits de la valeur de l’instrument qui les recèle et comptabilisés séparément en tant qu’instrument dérivé lorsque l’instrument composé n’est pas comptabilisé dans le poste « Actifs et passifs nanciers à la valeur de marché par résultat » et lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à 1.c.10 Détermination de la valeur de marché La valeur de marché correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction conclue à des conditions normales entre des participants de marché, sur le marché principal ou sur le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Le Groupe détermine la valeur de marché des instruments nanciers, soit en utilisant des prix obtenus directement à partir de données externes, soit en utilisant des techniques de valorisation. Ces techniques de valorisation sont principalement des approches par le marché ou par le résultat, regroupant des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black & Scholes, techniques d’interpolation). Elles maximisent l’utilisation de données observables et minimisent celle de données non observables. Ces techniques sont calibrées pour refléter les conditions actuelles du marché. Des ajustements de valorisation sont appliqués si nécessaire, lorsque des facteurs tels que les risques de modèle, de liquidité et de crédit ne sont pas pris en compte dans les techniques de valorisation ou dans les paramètres utilisés, mais sont cependant pris en considération par les participants de marché lors de la détermination de la valeur de La valeur de marché doit être déterminée pour chaque actif nancier ou passif nancier pris individuellement, mais elle peut être évaluée sur la base de portefeuille dès lors que certaines conditions sont remplies. Ainsi, le Groupe applique cette exception lorsqu’un groupe d’actifs nanciers et de passifs nanciers est géré sur la base de son exposition nette à des risques similaires, de marché ou de crédit, qui se compensent, conformément à une stratégie interne de gestion des risques dûment Les actifs et passifs évalués ou présentés à la valeur de marché sont répartis selon la hiérarchie suivante : ■ Niveau 1 : les valeurs de marché sont déterminées en utilisant directement les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques. Les caractéristiques d’un marché actif incluent l’existence d’un volume et d’une fréquence suf sants de transactions ainsi qu’une disponibilité continue des prix. ■ Niveau 2 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres signi catifs sont observables sur les marchés, directement ou indirectement. Ces techniques sont régulièrement calibrées et les paramètres corroborés par des données ■ Niveau 3 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres signi catifs utilisés sont non observables ou ne peuvent être corroborés par des données de marché, par exemple en raison de l’absence de liquidité de l’instrument ou d’un risque de modèle significatif. Un paramètre non observable est une donnée pour laquelle aucune information de marché n’est disponible. Il provient donc d’hypothèses internes sur les données qui seraient utilisées par les autres participants de marché. L’évaluation de l’absence de liquidité ou l’identi cation d’un risque de modèle suppose Le classement d’un actif ou d’un passif dans la hiérarchie dépend du niveau du paramètre le plus signi catif au regard de la valeur de marché Pour les instruments financiers présentés dans le Niveau 3 de la hiérarchie, une différence peut apparaître entre le prix de transaction et la valeur de marché. Cette marge (« Day One Pro t ») est différée et étalée en résultat sur la durée d’inobservabilité anticipée des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres non observables à l’origine le Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers deviennent ou lorsque la valorisation peut être justi ée par comparaison avec celle de transactions récentes et similaires opérées sur un marché actif, la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée Les actifs et passifs nanciers peuvent être désignés en valeur de marché par résultat dans les cas suivants : ■ lorsqu’il s’agit d’instruments nanciers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés qui autrement seraient à extraire et à ■ lorsque l’utilisation de cette option permet d’éliminer ou de réduire signi cativement une incohérence dans l’évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs qui autrement résulterait de leur classement dans des catégories comptables distinctes ; ■ lorsque le groupe d’actifs et/ou de passifs nanciers est géré et évalué sur la base de leur valeur de marché, conformément à une stratégie de gestion et d’investissement dûment documentée. 1.c.12 Revenus et charges relatifs aux actifs de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers négociés de gré à gré ainsi que les charges liées aux fraudes et aux litiges inhérents à l’activité de nancement. Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif nancier lorsque les droits contractuels aux ux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les ux de trésorerie de l’actif nancier et la quasi-totalité des risques et des avantages liés à la propriété de cet actif. Si l’ensemble de ces conditions n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un passif nancier lorsque tout ou partie de ce passif est éteint. 1.c.15 Compensation des actifs et passifs Un actif nancier et un passif nancier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net soit de réaliser l’actif et de régler le passif Les revenus et les charges relatifs aux instruments nanciers évalués au coût amorti et aux actifs à revenu xe classés en « Actifs nanciers disponibles à la vente » sont comptabilisés au compte de résultat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Les opérations de pensions livrées et de dérivés traitées avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme font l’objet d’une Le taux d’intérêt effectif est le taux d’actualisation qui assure l’identité entre la valeur actualisée des ux de trésorerie futurs sur la durée de vie de l’instrument nancier, ou selon le cas sur une durée de vie plus courte, et le montant inscrit au bilan. Le calcul de ce taux tient compte des commissions reçues ou payées et faisant par nature partie intégrante du taux effectif du contrat, des coûts de transaction et des primes et décotes. Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent. Les commissions considérées comme un complément d’intérêt font partie intégrante du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ». Les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont comptabilisées au compte de résultat intégralement lors de l’exécution de cet acte, sous la rubrique « Commissions » ainsi que les commissions rémunérant un service continu qui sont prises en compte sur la durée de la prestation rendue. Les commissions perçues au titre des engagements de garantie nancière sont réputées représenter la valeur de marché initiale de l’engagement. Le passif en résultant est ultérieurement amorti sur la durée de l’engagement, en produits de commissions au sein du Produit Le coût du risque comprend au titre du risque de crédit les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres à revenu xe et des prêts et créances sur la clientèle et les établissements de crédit, les dotations et reprises relatives aux engagements de nancement et de garantie donnés, les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Sont également comptabilisées en coût du risque les dépréciations éventuellement constituées en cas Les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux actifs et passifs générés par les contrats d’assurance et les contrats nanciers avec une clause de participation à caractère discrétionnaire émis par les sociétés d’assurance consolidées sont établis conformément à la norme IFRS 4 et maintenus dans les comptes consolidés du Groupe. Les autres actifs détenus et passifs émis par les sociétés d’assurance suivent les règles communes à tous les actifs et passifs du Groupe et sont présentés dans les postes de même nature du bilan et du compte Les actifs financiers et les immobilisations suivent les modes de comptabilisation décrits par ailleurs, à l’exception des parts de SCI, supports de contrats en unités de compte, qui sont valorisées en date d’arrêté à leur valeur de marché ou leur équivalent, les variations de celle-ci étant comptabilisées au compte de résultat. Les actifs nanciers représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte sont ainsi présentés en « Actifs nanciers à la juste valeur par résultat » et évalués en date d’arrêté à la valeur de Les engagements vis-à-vis des souscripteurs et des béné ciaires des contrats gurent dans le poste « Provisions techniques des sociétés d’assurance », et regroupent les passifs des contrats d’assurance soumis Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers à un aléa d’assurance signi catif (mortalité, invalidité…) et des contrats nanciers comportant une clause discrétionnaire de participation aux béné ces, auxquels s’applique la norme IFRS 4. La clause de participation discrétionnaire octroie aux souscripteurs des contrats d’assurance-vie le droit de recevoir, en plus de la rémunération garantie, une quote-part Les passifs relatifs aux autres contrats nanciers, qui relèvent de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste « Dettes envers la clientèle ». Les passifs des contrats en unités de compte sont évalués par référence à la valeur de marché ou son équivalent des actifs servant de support à ces contrats à la date d’arrêté. Les provisions techniques des liales d’assurance-vie sont principalement constituées des provisions mathématiques, qui correspondent, généralement aux valeurs de rachat des contrats. Les garanties proposées couvrent principalement le risque décès (assurance temporaire, rentes viagères, remboursement d’emprunts ou garanties plancher des contrats en unités de compte) ainsi qu’en assurance des emprunteurs, l’invalidité, l’incapacité de travail et la vacance d’emploi. La maîtrise de ces risques est obtenue grâce à l’utilisation de tables de mortalité adaptées (tables certifiées pour les rentiers), à la sélection médicale plus ou moins poussée selon les garanties octroyées, à la bonne connaissance statistique des populations assurées ainsi qu’aux programmes de réassurance. En assurance non-vie, des provisions pour primes non acquises (fractions de primes émises correspondant aux exercices futurs) et pour sinistres à payer sont constituées incluant les frais de gestion. À la date de clôture, un test de suf sance du passif est réalisé : le niveau des provisions techniques est comparé à la valeur moyenne, issue de calculs stochastiques, des ux futurs de trésorerie. L’ajustement éventuel des provisions techniques est constaté en résultat de la période. La réserve de capitalisation dotée dans les comptes sociaux du fait de la vente de valeurs mobilières amortissables, avec pour objet de différer une partie des plus-values nettes dégagées a n de maintenir le rendement actuariel du portefeuille constitué en représentation des engagements à l’égard des assurés, est pour l’essentiel reclassée en provision pour participation aux béné ces différée passive dans les comptes consolidés du Groupe, la partie portée dans les capitaux propres donnant lieu à la Cette provision comprend également la provision pour participation différée, résultant de l’application de la « comptabilité re et » : elle représente la quote-part des assurés, principalement des filiales d’assurance-vie en France, dans les plus et moins-values latentes sur les actifs, lorsque la rémunération des contrats est liée à leur rendement. Cette quote-part est une moyenne issue de calculs stochastiques sur les plus et moins-values latentes attribuées aux assurés dans le cadre des En cas d’existence d’une moins-value latente nette sur les actifs entrant dans le champ d’application de la « comptabilité re et », il est constaté une participation différée active pour le montant dont l’imputation sur des participations aux béné ces futures des assurés est fortement probable. L’appréciation de la recouvrabilité de cette participation différée active est effectuée de manière prospective, en tenant compte des participations aux béné ces différées passives comptabilisées par ailleurs, des plus- values sur actifs nanciers non constatées dans les comptes du fait des options retenues pour leur comptabilisation (actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance et placements immobiliers évalués au coût) et de la capacité et de l’intention de l’entreprise de détenir les placements en moins-value latente. La participation aux béné ces différée active est comptabilisée de manière symétrique à celle des actifs correspondants et présentée à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation Les produits et les charges comptabilisés au titre des contrats d’assurance émis par le Groupe sont présentés au compte de résultat sous les rubriques « Produits des autres activités » et « Charges des autres Les autres produits et charges sont présentés sous les rubriques qui leur sont relatives. Ainsi, les variations de la provision pour participation aux béné ces sont présentées dans les mêmes agrégats que les résultats sur Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des ns de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi. Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur, à l’exception des parts de SCI, supports de contrats d’assurance en unités de compte, qui sont valorisées en date d’arrêté à leur valeur de marché ou son équivalent, les variations de celle-ci étant comptabilisées Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat. Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. L’approche par composants a été retenue pour les immeubles Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les durées d’amortissement retenues pour les immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour le gros œuvre des immeubles de prestige et les autres immeubles respectivement, 30 ans pour les façades, 20 ans pour les installations générales et techniques et 10 ans pour les agencements. Les logiciels sont amortis, selon leur nature, sur des durées n’excédant pas 8 ans pour les développements d’infrastructure et 3 ans ou 5 ans pour les développements essentiellement liés à la production de services Les coûts de maintenance des logiciels sont enregistrés en charges au compte de résultat lorsqu’ils sont encourus. En revanche, les dépenses qui participent à l’amélioration des fonctionnalités du logiciel ou contribuent à en allonger sa durée de vie sont portées en augmentation du coût Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identi és. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an sur le modèle de celui effectué pour les survaleurs affectées aux ensembles homogènes de métiers. S’il existe un tel indice de dépréciation, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modi cation de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat. Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets Les plus ou moins-values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ». Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur La société du G roupe est le bailleur Les contrats de location consentis par le Groupe sont analysés en contrats de location- nancement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location Dans un contrat de location- nancement, le bailleur transfère au preneur l’essentiel des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un nancement accordé au preneur pour l’achat d’un bien. La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance. Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location- nancement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat. Les provisions constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de provisions individuelles ou de provisions de portefeuille, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances. Est un contrat de location simple, un contrat par lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location. L’amortissement du bien s’effectue hors valeur résiduelle tandis que les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location. Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ». La société du G roupe est le preneur Les contrats de location conclus par le Groupe sont analysés en contrats de location- nancement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location Un contrat de location- nancement est considéré comme un bien acquis par le preneur et nancé par emprunt. L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat. En contrepartie, une dette nancière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur. Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle. La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. Si le transfert de propriété n’est pas raisonnablement certain, la période d’amortissement est la période la plus courte entre la durée du contrat et la durée de vie. La dette nancière est comptabilisée Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers EN VUE DE LA VENTE ET ACTIVITÉS Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis. En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées à ce titre En outre, lorsqu’un groupe d’actifs et de passifs destiné à la vente constitue un ensemble homogène de métiers, il est quali é d’activité abandonnée. Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et pro ts relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession », qui inclut les résultats nets après impôt de l’activité, le résultat net après impôt lié à son évaluation à la valeur de marché minorée des coûts de vente, et le résultat net après impôt de la cession de l’activité. Les avantages consentis au personnel du groupe sont classés en quatre ■ les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, ■ les avantages à long terme qui comprennent les congés rémunérés et les primes liées à l’ancienneté, certaines rémunérations différées ■ les indemnités de n de contrat de travail ; ■ les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment en France par les compléments de retraite bancaire, et les primes de n de carrière, et à l’étranger par des régimes de retraite portés pour certains d’entre eux par des fonds de pension. L’entreprise comptabilise une charge lorsqu’elle a utilisé les services rendus par les membres du personnel en contrepartie des avantages Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de n de contrat de travail. Sont notamment concernées les rémunérations différées de plus de douze mois versées en numéraire et non indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, qui sont provisionnées dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies, mais les éléments de réévaluation sont comptabilisés en résultat et non pas en Indemnités de n de contrat de travail Les indemnités de n de contrat de travail sont les avantages accordés à un membre du personnel en contrepartie de la cessation de son emploi résultant soit de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite soit de la décision du membre du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de n de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation. Conformément aux principes généralement admis, le Groupe distingue les régimes à cotisations dé nies et les régimes à prestations dé nies. Les régimes quali és de « régimes à cotisations dé nies » ne sont pas représentatifs d’un engagement pour l’entreprise et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant Seuls les régimes quali és de « régimes à prestations dé nies » sont représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise qui donne lieu Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques Le passif net comptabilisé au titre des régimes postérieurs à l’emploi est la différence entre la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations dé nies et la valeur de marché des actifs du régime (s’ils La valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations dé nies est déterminée en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par l’entreprise et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres propres à chaque pays ou entité du Groupe tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’in ation. Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, des intérêts nets liés à l’actualisation du passif (actif) net au titre des prestations dé nies, des coûts des services passés résultant des éventuelles modi cations ou réductions de régimes, ainsi que des conséquences des liquidations éventuelles de régimes. Les éléments de réévaluation du passif (de l’actif ) net au titre des prestations dé nies sont comptabilisés directement en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ils comprennent les écarts actuariels, le Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers rendement des actifs du régime et la variation de l’effet du plafonnement éventuel de l’actif (à l’exclusion des montants pris en compte dans le calcul des intérêts nets sur le passif ou l’actif net au titre des prestations dé nies). Offre de souscription ou d’achat d’actions proposée aux salariés dans le cadre du Plan d’Épargne Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le Groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraire dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions. La norme IFRS 2 prescrit de comptabiliser une charge représentative des paiements à base d’actions octroyés postérieurement au 7 novembre 2002 ; le montant de cette charge correspondant à la valeur de la rémunération à base d’actions accordée au salarié. BNP Paribas accorde à ses salariés des plans d’options de souscription d’actions, des rémunérations différées versées en actions de l’entreprise ou en espèces indexées sur la valeur de l’action, et leur offre la possibilité de souscrire des actions de l’entreprise émises à cet effet avec une décote liée à une période d’incessibilité des actions souscrites. La charge afférente aux plans attribués est étalée sur la période d’acquisition des droits, dans la mesure où l’obtention de l’avantage est soumise à une condition de présence. Cette charge, inscrite dans les frais de personnel, dont la contrepartie gure en capitaux propres, est calculée sur la base de la valeur globale du plan, déterminée à la date d’attribution par le Conseil d’administration. En l’absence de marché pour ces instruments, des modèles nanciers de valorisation prenant en compte le cas échéant les conditions de performance relative de l’action BNP Paribas sont utilisés. La charge totale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option ou de l’action gratuite attribuée par le nombre estimé d’options ou d’actions gratuites acquises en n de période d’acquisition des droits compte tenu des conditions de présence des béné ciaires. Seules les hypothèses relatives au départ des bénéficiaires et aux conditions de performance qui ne sont pas liées à la valeur du titre BNP Paribas font l’objet d’une réestimation au cours de la période d’acquisition des droits et donnent lieu à un réajustement de la charge. en espèces indexées sur le cours de l’action Ces rémunérations sont comptabilisées dans les charges des exercices au cours desquels le salarié rend les services correspondants. Lorsque le paiement à base d’actions des rémunérations variables différées est explicitement soumis à une condition d’acquisition liée à la présence, les services sont présumés reçus sur la période d’acquisition et la charge de rémunération correspondante est inscrite, prorata temporis sur cette période, en frais de personnel en contrepartie d’une dette. La charge est révisée pour tenir compte de la non-réalisation des conditions de présence ou de performance, et de la variation de valeur du titre En l’absence de condition de présence, la charge est constatée, sans étalement, par contrepartie d’une dette qui est ensuite réestimée à chaque clôture en fonction des éventuelles conditions de performance et de la variation de valeur du titre BNP Paribas, et ce jusqu’à son règlement. Les souscriptions ou achats d’actions proposées aux salariés avec une décote par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une interdiction légale de céder les actions pendant une période de 5 ans dont il est tenu compte dans la valorisation, en diminution de l’avantage accordé aux salariés. Cet avantage est donc mesuré comme la différence, à la date d’annonce du plan aux salariés, entre la valeur de marché de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié, rapporté au nombre d’actions effectivement acquises. Le coût d’incessibilité pendant 5 ans des actions acquises est équivalent à celui d’une stratégie consistant d’une part à vendre à terme les titres souscrits lors de l’augmentation de capital réservée aux salariés et à acheter d’autre part au comptant sur le marché un nombre équivalent d’actions BNP Paribas en les nançant par un prêt remboursé à l’issue des 5 années par le produit de la vente à terme. Le taux de l’emprunt est celui qui serait consenti, à un acteur du marché sollicitant un prêt personnel ordinaire non affecté remboursable dans 5 ans et présentant un pro l de risque moyen. La valorisation du prix de vente à terme de l’action est déterminée sur la base de paramètres de marché. Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments nanciers, aux engagements sociaux et aux contrats d’assurance, concernent principalement les provisions pour restructuration, pour litiges, pour amendes, pénalités et risques scaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière able. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère signi catif. La charge d’impôt sur le béné ce exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe sur la période à laquelle se rapportent les résultats. Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences ■ des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation ■ des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de béné ces imposables futurs sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations scales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe scal, relèvent de la même autorité scale, et lorsque existe un droit légal de compensation. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de résultats futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les béné ces » du compte de résultat. 1.l TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit. Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les ux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des ux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de liales, entreprises associées ou coentreprises consolidées ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple. Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les ux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors titres de créances LA PRÉPARATION DES É TATS FINANCIERS La préparation des é tats nanciers du Groupe exige des responsables des métiers et des fonctions la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes annexes qui leur sont relatives. Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des é tats nanciers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs dé nitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer sensiblement différents de celles-ci notamment en fonction de conditions de marché différentes et avoir un effet signi catif sur les é tats Ainsi est-ce en particulier le cas : ■ des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit inhérents ■ de l’usage de modèles internes pour la valorisation des positions sur instruments nanciers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ; ■ du calcul de la valeur de marché des instruments nanciers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments nanciers en valeur de marché par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments nanciers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes annexes aux é tats nanciers ; ■ du caractère actif ou non d’un marché pour utiliser une technique de ■ des dépréciations d’actifs nanciers à revenu variable classés dans la catégorie « Disponibles à la vente » ; ■ des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ; ■ de la pertinence de la quali cation de certaines couvertures de résultat par des instruments nanciers dérivés et de la mesure de l’ef cacité ■ de l’estimation de la valeur résiduelle des actifs faisant l’objet d’opérations de location- nancement ou de location simple et plus généralement des actifs amortis déduction faite de leur valeur ■ de la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de Il en est de même au titre des hypothèses retenues pour apprécier la sensibilité de chaque type de risque de marché ainsi que la sensibilité des valorisations aux paramètres non observables. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Note 2 EFFET DE L’APPLICATION RÉTROSPECTIVE DE L’AMENDEMENT Depuis le 1er janvier 2013, le Groupe applique l’amendement à IAS 19 « Avantages au personnel » adopté en juin 2012 par l’Union européenne : la dette au titre des engagements de retraite gure au bilan du Groupe en tenant compte des écarts actuariels qui n’avaient pas été comptabilisés ou amortis. Cet amendement étant d’application rétrospective, les é tats nanciers comparatifs au 1er janvier et 31 décembre 2012 ont été retraités. Le tableau ci-dessous présente les rubriques du bilan ayant fait l’objet d’ajustements par application de l’amendement à la norme IAS 19. Comptes de régularisation et actifs divers EFFET SUR LE TOTAL DE L’ACTIF EFFET SUR LE TOTAL DES DETTES EFFET SUR LE TOTAL DES CAPITAUX Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les retraitements s’analysent comme suit : Coûts non encore comptabilisés (avant impôt) dont comptes de régularisation et actifs divers dont provisions pour risques et charges Impact des entités mises en équivalence Compte de résultat et variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux Le tableau ci-dessous présente les rubriques du compte de résultat de l’exercice 2012 ayant fait l’objet d’ajustements par application de l’amendement En outre, l’application de l’amendement a conduit à constater dans les variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres ■ des variations de valeur ne pouvant être rapportées au résultat pour - 110 millions d’euros ; ■ un ajustement des variations de parités monétaires pour - 5 millions d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Note 3 NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2013 Le Groupe BNP Paribas présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif (intérêts, commissions et frais) des instruments nanciers évalués au coût amorti, ainsi que la rémunération des instruments nanciers en valeur de marché qui ne répondent pas à la dé nition d’un instrument dérivé. La variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments nanciers en valeur de marché par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat ». Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture de valeur de marché sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. De même, les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture économique des opérations désignées en valeur de marché par résultat sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts de ces opérations. Instruments de couverture des portefeuilles couverts Portefeuille d’instruments nanciers en valeur Portefeuille de titres à revenu xe Instruments de couverture de résultats futurs TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS Le total des produits d’intérêts sur les créances ayant fait l’objet d’une dépréciation individuelle s’élève à 520 millions d’euros pour l’exercice 2013 contre 610 millions d’euros pour l’exercice 2012. se sont élevés respectivement à 3 179 millions et 430 millions d’euros pour l’exercice 2013, contre un produit de 3 258 millions d’euros et une charge de 601 millions d’euros pour l’exercice 2012. Les produits et charges de commissions relatifs aux instruments nanciers qui ne sont pas évalués à la valeur de marché par résultat Les produits nets de commissions afférentes aux activités de ducie et assimilées qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle, de ducies, d’institutions de retraite et de prévoyance ou d’autres institutions se sont élevés à 2 213 millions d’euros pour l’exercice 2013, contre 2 298 millions d’euros pour l’exercice 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat recouvrent les éléments de résultat afférents aux instruments financiers gérés au sein d’un portefeuille de transaction et aux instruments nanciers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché par résultat, y compris les dividendes, et à l’exception des revenus et charges d’intérêts présentés dans la « Marge d’intérêts » Instruments évalués en valeur de marché sur option dont effet de la réévaluation des dettes imputable au risque émetteur du Groupe BNP Paribas (note 5.d) Incidence de la comptabilité de couverture Instruments dérivés de couverture de valeur Composantes couvertes des instruments nanciers ayant fait l’objet d’une couverture de valeur Les gains nets des portefeuilles de transaction comprennent, pour un montant négligeable au titre des exercices 2013 et 2012, l’inef cacité liée aux 3.d GAINS NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE ET AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON ÉVALUÉS EN VALEUR DE MARCHÉ Prêts et créances, titres à revenu xe(1) Plus ou moins-values nettes de cession Actions et autres titres à revenu variable Les produits d’intérêt relatifs aux instruments nanciers à revenu xe sont compris dans la « Marge d’intérêts » (note 3.a) et la charge de dépréciation liée à l’insolvabilité éventuelle des émetteurs est présentée au sein du « Coût du risque » (note 3.f). Les résultats latents, précédemment portés dans la rubrique « Variation d’actifs et passifs comptabilisés directement en capitaux propres » et inscrits en résultat, représentent un gain net après effet de la provision pour participation aux excédents de l’assurance de 838 millions d’euros au cours de l’exercice 2013, contre un gain net de 445 millions d’euros L’application des critères de dépréciation automatiques et d’analyse qualitative a conduit à une charge de première dépréciation des titres à revenu variable, qui se répartit de la manière suivante : ■ \- 23 millions d’euros liés à la baisse de valeur supérieure à 50 % par rapport à la valeur d’acquisition (- 45 millions d’euros en 2012) ; ■ \- 28 millions d’euros liés à l’observation d’une moins-value latente sur deux années consécutives (- 8 millions d’euros en 2012) ; ■ \- 1 million d’euros liés à l’observation d’une moins-value latente d’au moins 30 % en moyenne sur un an (- 11 millions d’euros en 2012) ; ■ \- 14 millions d’euros liés à une analyse qualitative complémentaire (- 54 millions d’euros en 2012). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 3.e PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS Produits nets des immeubles de placement Produits nets des immobilisations en location simple Produits nets de l’activité de promotion immobilière TOTAL NET DES PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ➤ PRODUITS NETS DE L’ACTIVITÉ D’ASSURANCE Variations de valeur des actifs supports de contrats en unités de compte Charges ou produits nets des cessions en réassurance TOTAL DES PRODUITS NETS DE L’ACTIVITÉ D’ASSURANCE La rubrique « Charges des prestations des contrats » comprend la charge liée aux rachats, échéances et sinistres sur les contrats d’assurance. La rubrique « Variation des provisions techniques » comprend les variations de valeur des contrats nanciers, notamment des contrats en unités de compte. Les intérêts versés sur ces contrats sont comptabilisés dans les charges d’intérêt. Le coût du risque recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation du Groupe ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers négociés de gré à gré. Coût du risque de la période Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations TOTAL DU COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE ➤ COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE PAR NATURE D’ACTIFS Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers disponibles à la vente Instruments nanciers des activités de marché TOTAL DU COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Dépréciations constituées au titre du risque de crédit ➤ VARIATION AU COURS DE LA PÉRIODE DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES EN DÉBUT DE PÉRIODE Variation des parités monétaires et divers TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES EN FIN DE PÉRIODE ➤ DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES PAR NATURE D’ACTIFS Prêts et créances sur les établissements de crédit (note 5.f) Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Instruments nanciers des activités de marché Actifs nanciers disponibles à la vente (note 5.c) TOTAL DES PROVISIONS INSCRITES AU TITRE DES ENGAGEMENTS DE CRÉDIT (note 5.q) dont provisions spéci ques sur engagements par signature TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS CONSTITUÉES 3.g PROVISION RELATIVE À DES PAIEMENTS EN DOLLAR US CONCERNANT DES PAYS Comme indiqué dans les é tats nanciers des exercices précédents, la Banque, dans le cadre de discussions avec le US Department of Justice, le New York County District Attorney’s Of ce et autres superviseurs et autorités gouvernementales, a procédé pendant plusieurs années à une revue interne rétrospective de certains paiements en dollar US impliquant des États ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des États- Unis, a n de véri er si la Banque s’était conformée aux lois en question La revue a recensé un volume signi catif d’opérations qui, bien que n’étant pas interdites par la réglementation des pays des entités du Groupe qui les ont initiées, pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois et des règles des États-Unis, incluant notamment celles de l’Of ce of Foreign Assets Control (OFAC). Le Groupe ayant maintenant présenté les conclusions de cette revue aux autorités des États-Unis et entamé avec elles les discussions subséquentes, la Banque a constitué une provision de 1,1 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) dans les comptes au quatrième trimestre 2013 conformément aux prescriptions des normes comptables internationales IFRS, le montant des conséquences nancières, amendes ou pénalités ne pouvant néanmoins être déterminé à ce stade. Il n’y a pas eu de discussions avec les autorités des États-Unis au sujet du montant d’une quelconque amende ou pénalité et les autorités des États-Unis n’ont pas approuvé et ne se sont pas prononcées sur le caractère adéquat ou raisonnable de cette provision. Il subsiste donc une grande incertitude sur le montant des amendes ou pénalités qui pourraient être décidées par les autorités des États-Unis à l’issue du processus, dont le terme n’est pas encore connu. Ce montant pourrait s’avérer dès lors très différent Au vu de son caractère exceptionnel et de son montant signi catif et conformément au référentiel IFRS, cette provision a été isolée sur une ligne spéci que du compte de résultat, au sein du résultat d’exploitation. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Rationalisation de la charge d’impôt par rapport au taux d’impôt Charge d’impôt théorique sur le résultat net avant impôt(2) Effet du différentiel de taux d’imposition des entités étrangères Effet du taux réduit sur les dividendes et les cessions des titres Effet d’impôt lié à l’activation des pertes reportables Effet d’impôt lié à l’utilisation de dé cits antérieurs non activés Effet de la non-déduction de la provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays Charge d’impôt sur les béné ces Charge d’impôt différé de l’exercice (note 5.k) (1) Y compris la contribution sociale de solidarité de 3,3 % et la contribution exceptionnelle de 10,7 % assises sur l’impôt sur les sociétés au taux de 33,33 % (2) Retraité des quotes-parts de résultat des sociétés mises en équivalence et des écarts d’acquisition. (3) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Le Groupe est organisé autour de trois domaines d’activité opérationnels : ■ Retail Banking (RB) : ce domaine réunit les ensembles Domestic Markets, Personal Finance et International Retail Banking. L’ensemble Domestic Markets comprend les banques de détail en France (BDDF), en Italie (BNL banca commerciale), en Belgique (BDDB) et au Luxembourg (BDEL), et certains métiers spécialisés de banque de détail (Personal Investors, Leasing Solutions, et Arval). L’ensemble International Retail Banking regroupe les activités de banque de détail du Groupe BNP Paribas hors zone euro, incluant Europe Méditerranée ■ Investment Solutions (IS) : ce domaine rassemble Wealth Management, Investment Partners qui regroupe l’ensemble des expertises du métier Gestion d’Actifs, Securities Services spécialisé dans les services titres offerts aux sociétés de gestion, aux institutions nancières et aux entreprises, ainsi que les activités d’Assurance et de Services ■ Corporate and Investment Banking (CIB) : ce domaine rassemble les activités de « Conseils et marchés de capitaux » (Métiers Actions et Dérivés Actions, Fixed Income pour les activités de taux et de change, et Corporate Finance en charge des opérations de conseil en fusions et acquisitions et des activités de marché primaire actions) et Corporate Banking (Europe, Asie, Nord Amériques, Moyen-Orient Afrique). Les Autres Activités comprennent essentiellement les activités de Principal Investments, la foncière immobilière Klépierre(1), les activités liées à la fonction de centrale nancière du Groupe et certains coûts Elles regroupent également les éléments ne relevant pas de l’activité courante qui résultent de l’application des règles propres aux regroupements d’entreprises. A n de préserver la pertinence économique des éléments de résultat présentés pour chacun des domaines d’activité opérationnels, les effets d’amortissement des ajustements de valeur constatés dans la situation nette des entités acquises ainsi que les coûts de restructuration constatés au titre de l’intégration des entités ont été affectés au segment Autres Activités. Il en est de même des coûts de transformation liés au programme transverse d’économie du Groupe Les transactions entre les différents métiers du Groupe sont conclues à des conditions commerciales de marché. Les informations sectorielles sont présentées en prenant en compte les prix de transfert négociés entre les différents secteurs en relation au sein du Groupe. (1) Le Groupe Klépierre était consolidé par intégration globale jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe BNP Paribas, il est désormais mis en équivalence (cf. note 8.d). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les fonds propres sont alloués par métiers en fonction des risques encourus, sur la base d’un ensemble de conventions principalement fondées sur la consommation en fonds propres résultant des calculs d’actifs pondérés xés par la réglementation relative à la solvabilité des établissements de crédit et entreprises d’investissement. Les résultats par métiers à fonds propres normalisés sont déterminés en affectant à chacun des métiers le produit des fonds propres qui lui sont ainsi alloués. L’allocation de capital dans les différents métiers s’effectue sur la base de 9 % des actifs pondérés. Pour fournir une référence homogène avec la présentation des comptes de l’exercice 2013, la ventilation des résultats de l’exercice 2012 par pôle d’activité a été retraitée des trois principaux effets présentés ci-dessous comme s’ils étaient intervenus au 1er janvier 2012 : 1. Les augmentations de taxes et cotisations, issues des dispositions fiscales et sociales françaises adoptées en 2012, avaient été temporairement enregistrées dans les frais de gestion de « Autres Activités » : taxe systémique (- 122 millions d’euros), forfait social (- 33 millions d’euros) et taxe sur les salaires (- 19 millions d’euros). Ces hausses ont été allouées entre pôles et métiers. 2. L’augmentation du capital de BancWest réalisée en 2012 pour un montant de 2,2 milliards de dollars, au travers de la conversion d’une dette intragroupe, se traduit par un impact net sur le produit net bancaire de - 51 millions d’euros sur l’année. Ce montant correspond au coût supplémentaire de ces fonds propres par rapport à la structure de financement préexistante, selon les normes du Groupe pour l’élaboration des résultats à fonds propres normatifs par métier. Cet impact avait été temporairement enregistré dans « Autres Activités ». Les écarts correspondants ont été portés au sein des « Autres Activités » a n de ne pas modi er les résultats globaux du Groupe. 3. Comme indiqué dans les notes 1.a et 2, l’amendement à la norme IAS 19 « Avantages au personnel » a pour effet d’augmenter le résultat avant impôt 2012 du Groupe de 7 millions d’euros. Cet ajustement a été réparti entre les frais de gestion des pôles et métiers concernés. (1) Banque De Détail en France, BNL banca commerciale et Banque De Détail en Belgique et au Luxembourg après réaffectation chez Investment Solutions d’un tiers de l’activité Wealth Management France, Italie, Belgique et Luxembourg. (2) Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions américaines. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS La répartition des actifs et passifs par pôle d’activité de la plupart des entités du Groupe s’appuie sur le pôle de rattachement des entités à l’exception des principales qui font l’objet d’une décomposition spéci que ou d’une ventilation sur la base des actifs pondérés. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Autres a ctivités de marchés domestiques L’information par pôle d’activité relative aux sociétés mises en équivalence et aux écarts d’acquisition de la période est respectivement présentée dans les notes 5.m Participations dans les sociétés mises en équivalence et 5.o Écarts d’acquisition. L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités ajusté a n de se rapprocher de l’origine managériale de l’activité. Il ne re ète pas nécessairement la nationalité de la contrepartie ou la localisation des activités opérationnelles. La ventilation du produit net bancaire de l’exercice 2012 a été retraitée pour rendre comparables les deux exercices. ➤ PRODUIT NET BANCAIRE PAR SECTEUR GÉOGRAPHIQUE ➤ BILAN EN CONTRIBUTION AUX COMPTES CONSOLIDÉS, PAR SECTEUR GÉOGRAPHIQUE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Note 5 NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2013 5.a ACTIFS, PASSIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS EN VALEUR DE MARCHÉ Les actifs et passifs nanciers enregistrés en valeur de marché ou de modèle par résultat sont constitués des opérations négociées à des ns de transaction – y compris les instruments nanciers dérivés – et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat dès la date de leur acquisition ou de leur émission. ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ Dettes représentées par un titre (note 5.i) PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ Le détail de ces rubriques est présenté dans la note 5.d. Actifs financiers évalués en valeur de marché Les actifs nanciers valorisés sur option à la valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent essentiellement les actifs nanciers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance et dans une moindre mesure des actifs avec dérivés incorporés pour lesquels le principe d’extraction de ces dérivés n’a pas été retenu. Les actifs nanciers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance comprennent des titres émis par des entités consolidées du Groupe, qui ne sont pas éliminés en consolidation a n de maintenir la représentation des actifs investis au titre de ces contrats au même montant que celui des provisions techniques constituées au titre des passifs dus aux assurés. Les titres à revenu xe (certi cats et EMTN) non éliminés s’élèvent à 841 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 741 millions d’euros au 31 décembre 2012 et les titres à revenu variable (actions émises par BNP Paribas SA principalement) à 37 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 28 millions d’euros au 31 décembre 2012. Leur élimination n’aurait pas d’impact signi catif sur Passifs financiers évalués en valeur de marché Les passifs financiers valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent principalement les émissions originées et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et la couverture sont gérés dans un même ensemble. Ces émissions recèlent des dérivés incorporés signi catifs dont les variations de valeur sont neutralisées par celles des instruments dérivés qui les couvrent La valeur de remboursement des passifs évalués sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat s’établit à 45 522 millions d’euros au Les instruments financiers dérivés du portefeuille de transaction relèvent majoritairement d’opérations initiées par les activités de négoce d’instruments nanciers. Ils peuvent être contractés dans le cadre d’activités de mainteneur de marché ou d’arbitrage. BNP Paribas est un négociant actif d’instruments nanciers dérivés, soit sous forme de transactions portant sur des instruments « élémentaires » (tels que les « credit default swaps ») soit en structurant des pro ls de risque complexe adaptés aux besoins de sa clientèle. Dans tous les cas, la position nette est encadrée par des limites. D’autres instruments nanciers dérivés du portefeuille de transaction relèvent d’opérations négociées à des ns de couverture d’instruments d’actif ou de passif que le Groupe n’a pas documentées comme telles ou que la réglementation comptable ne permet pas de qualifier de couverture. Il s’agit en particulier d’opérations sur instruments nanciers dérivés de crédit conclues pour l’essentiel en protection des portefeuilles Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Le tableau ci-après présente les montants notionnels des instruments nanciers dérivés classés en portefeuille de transaction. Le montant notionnel des instruments financiers dérivés ne constitue qu’une indication de volume de l’activité du Groupe sur les marchés d’instruments nanciers et ne re ète pas les risques de marché attachés Les opérations sur instruments nanciers dérivés réalisées sur des marchés organisés (y compris chambres de compensation) représentent 60 % des opérations portant sur des instruments nanciers dérivés au 31 décembre 2013 (62 % au 31 décembre 2012). INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS À USAGE DE COUVERTURE Le tableau suivant présente les valeurs de marché des instruments nanciers dérivés utilisés à des ns de couverture. Couverture des investissements nets en devises 809 636 millions d’euros au 31 décembre 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.c ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Bons du Trésor et obligations d’État Autres titres à revenu xe Actions et autres titres à revenu Les variations de valeur comptabilisées directement en capitaux propres se décomposent comme suit : Impôts différés liés à cette réévaluation comptabilisée en « Actifs nanciers disponibles à Provision pour participation aux excédents différée des entités d’assurance, nette d’impôts différés Quote-part de réévaluation sur titres disponibles à la vente détenus par des entités mises en équivalence, nette d’impôt différé et de provision pour participation aux excédents différés pour les Réévaluation sur titres disponibles à la vente reclassés en prêts et créances restant à amortir directement en capitaux propres sous la rubrique « Actifs disponibles à la vente et prêts et créances Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.d MESURE DE LA VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS BNP Paribas a retenu pour principe de disposer d’une lière unique et intégrée de production et de contrôle de la valorisation des instruments financiers utilisée à des fins de gestion quotidienne du risque et d’information nancière. Ce dispositif se fonde sur une valorisation économique unique, sur laquelle s’appuient les décisions de BNP Paribas et ses stratégies de gestion du risque. La valeur économique se compose de la valorisation milieu de marché La valorisation milieu de marché est obtenue à partir de données externes ou de techniques de valorisation qui maximisent l’utilisation de paramètres de marché observables. La valorisation milieu de marché est une valeur théorique additive, indépendante du sens de la transaction ou de son impact sur les risques existants au sein du portefeuille et de la nature des contreparties. Elle ne dépend pas non plus de l’aversion d’un intervenant de marché aux risques spéci ques de l’instrument, du marché sur lequel il est négocié, ou de la stratégie de gestion du risque. Les ajustements additionnels de valorisation tiennent compte des incertitudes de valorisation, ainsi que des primes de risques de marché et de crédit a n de re éter les coûts que pourrait induire une opération sur le marché principal. Ces ajustements de valorisation sont ajoutés à la valorisation milieu de marché pour déterminer la valeur économique. Les hypothèses de coût de re nancement contribuent à la valorisation milieu de marché à travers l’utilisation de taux d’actualisation appropriés. Elles tiennent compte, le cas échéant, des termes des contrats de collatéral et des conditions effectives de re nancement de l’instrument. En règle générale, la valeur de marché est égale à la valeur économique, sous réserve d’ajustements supplémentaires limités, tels que les ajustements pour risque de crédit propre, spéci quement requis par les Les principaux ajustements additionnels de valorisation sont présentés Les ajustements additionnels de valorisation retenus par BNP Paribas pour déterminer les valeurs de marché sont les suivants : ■ Ajustement de bid/offer : l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur re ète le coût de sortie marginal d’un « price taker » (client potentiel). Symétriquement, il représente la rémunération exigée par un opérateur au titre du risque à détenir une position ou à devoir la céder à un prix proposé par un autre opérateur. BNP Paribas considère que la meilleure estimation d’un prix de sortie est le cours acheteur ou le cours vendeur, à moins que plusieurs éléments ne montrent qu’un autre point de cette fourchette est plus représentatif du prix de sortie ; ■ Ajustement lié à l’incertitude sur les paramètres : lorsque l’observation des prix ou des paramètres utilisés par les techniques de valorisation est dif cile ou irrégulière, le prix de sortie de l’instrument est incertain. Le degré d’incertitude sur le prix de sortie est mesuré de différentes manières, dont l’analyse de la dispersion des indications de prix disponibles ou l’estimation d’intervalles de valeurs raisonnables de ■ Ajustement lié à l’incertitude de modèle : une incertitude peut survenir lors de l’utilisation de certaines techniques de valorisation, bien que des données observables soient disponibles. C’est le cas lorsque les risques inhérents aux instruments diffèrent de ceux portés par les paramètres observables. Dès lors la technique de valorisation s’appuie sur des hypothèses qui ne peuvent être aisément corroborées. ■ Ajustement de valeur pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustement – CVA) : cet ajustement s’applique aux valorisations et cotations de marché qui ne tiennent pas compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il vise à prendre en compte le fait que la contrepartie puisse faire défaut et que BNP Paribas ne puisse pas recouvrer la totalité de la valeur de marché des transactions. Lors de la détermination du coût de sortie ou de transfert d’une exposition portant du risque de contrepartie, le marché pertinent à considérer est celui des intermédiaires financiers. Toutefois, le caractère observable de cet ajustement suppose l’exercice du jugement ■ l’absence ou l’indisponibilité d’information sur les prix sur le marché ■ l’influence du cadre réglementaire en matière de risque de contrepartie sur la politique de tari cation des intervenants du ■ et l’absence de modèle économique dominant pour la gestion du Le modèle de valorisation est fondé sur les mêmes expositions que celles utilisées pour les besoins des calculs réglementaires. Ce modèle s’efforce d’estimer le coût d’une stratégie optimale de gestion du risque en tenant compte des incitations et contraintes implicites aux réglementations en vigueur et à leurs évolutions, de la perception par le marché des probabilités de défaut, ainsi que des paramètres liés au défaut utilisés pour les besoins réglementaires ; ■ Ajustement de valeur pour risque de crédit propre pour les dettes (Own Credit Adjustement – OCA) et pour les dérivés (Debit Valuation Adjustement – DVA) : ces ajustements re ètent l’effet de la qualité de crédit de BNP Paribas sur la valorisation des émissions évaluées en valeur de marché sur option et des instruments nanciers dérivés. Ces deux ajustements se fondent sur le pro l des expositions passives attendues. Le risque de crédit propre est évalué à partir de l’observation des conditions des émissions obligataires appropriées réalisées par le À ce titre, la valeur comptable des titres de dette en valeur de marché sur option est augmentée de 405 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre une diminution de valeur de 30 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une variation de - 435 millions d’euros constatée en gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat (note 3.c). De même, la valeur de marché des instruments dérivés au passif du bilan est diminuée de 364 millions d’euros au 31 décembre 2013, ajustement constaté au sein du même poste du compte de résultat. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers au sein de la hiérarchie pour les actifs et passifs évalués à la valeur de marché Comme énoncé dans le résumé des principes comptables (cf. note 1.c.10), les instruments nanciers évalués à la valeur de marché sont répartis selon une hiérarchie qui comprend trois niveaux. La ventilation des actifs et des passifs par classes de risques a pour objectif de préciser la nature des instruments : ■ Les expositions titrisées sont présentées par type de collatéral ; ■ Pour les instruments dérivés, les valeurs de marché sont ventilées selon le facteur de risque dominant, à savoir le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque de crédit et le risque action. Les instruments dérivés de couverture sont principalement des Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Autres titres à revenu xe Autres titres à revenu xe Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Autres titres à revenu xe Autres titres à revenu xe (1) Ces montants ne sont pas représentatifs du montant total des actifs de titrisation détenus par BNP Paribas, notamment ceux qui ont été classés au sein de la catégorie « prêts et créances sur la clientèle » lors de leur comptabilisation initiale, et ceux ayant fait l’objet d’un reclassement (cf. note 5.e). (2) Collateralised Debt Obligations (CDOs) – Obligations adossées à des titres de dette ; Collateralised Loan Obligations (CLOs) – Obligations adossées à des prêts. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les transferts entre les niveaux de la hiérarchie peuvent intervenir lorsque les instruments répondent aux critères de classi cation dans le nouveau niveau, ces critères étant dépendants des conditions de marché et des produits. Les changements d’observabilité, le passage du temps et les événements affectant la vie de l’instrument sont les principaux facteurs qui déclenchent les transferts. Les transferts sont réputés avoir été réalisés en n de période. Au cours de l’exercice 2013, l’amélioration du processus d’identi cation des titres les plus liquides a permis le reclassement de 8 milliards d’euros de titres à revenu xe disponibles à la vente du Niveau 2 vers le Niveau 1. Description des principaux instruments au sein de chaque niveau de la hiérarchie Cette partie présente les critères d’affectation à chacun des niveaux de la hiérarchie, et les principaux instruments qui s’y rapportent. Sont décrits plus particulièrement les instruments classés en Niveau 3 et les Des informations quantitatives sont également fournies sur les paramètres utilisés pour déterminer la valeur de marché des principaux instruments comptabilisés en portefeuille de transaction et les instruments nanciers Ce niveau regroupe l’ensemble des instruments dérivés et des valeurs mobilières qui sont cotés sur une bourse de valeurs ou cotés en continu Le Niveau 1 comprend notamment les actions et les obligations liquides, les ventes à découvert sur ces mêmes instruments, les instruments dérivés traités sur les marchés organisés (futures, options…) et les parts de fonds et OPCVM dont la valeur liquidative est calculée Les titres classés en Niveau 2 comprennent les titres moins liquides que ceux de Niveau 1. Il s’agit principalement d’obligations d’État, d’obligations d’entreprises, de titres adossés à des prêts hypothécaires (Mortgage Backed Securities – MBS), de parts de fonds et de titres à court terme tels que des certificats de dépôt. Ils sont classés au Niveau 2 notamment lorsque les prix externes proposés par un nombre raisonnable de teneurs de marché actifs sont régulièrement observables, sans qu’ils soient pour autant directement exécutables. Ces prix sont issus notamment des services de publication de consensus de marché auxquels contribuent les teneurs de marché actifs ainsi que des cours indicatifs produits par des courtiers ou des négociateurs actifs. D’autres sources sont également utilisées, telles que le marché primaire et la valorisation utilisée pour les appels de marge réalisés dans le cadre de Les opérations de pension sont classées principalement au Niveau 2. La classi cation s’appuie essentiellement sur l’observabilité et la liquidité du marché des pensions en fonction du collatéral sous-jacent. Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread de crédit propre est un paramètre observable. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les instruments dérivés de Niveau 2 comprennent principalement les ■ les instruments simples, tels que les swaps de taux d’intérêt, les caps, les oors, les swaptions, les dérivés de crédit, les contrats à terme et les options sur actions, sur cours de change, sur matières premières ; ■ les instruments dérivés structurés, tels que les options de change exotiques, les dérivés sur actions ou sur fonds à sous-jacents uniques ou multiples, les instruments dérivés de taux d’intérêt exotiques sur courbe unique et les instruments dérivés sur taux d’intérêt structuré. Les instruments dérivés sont classés au Niveau 2 lorsque l’un des éléments suivants peut être démontré et documenté : ■ la valeur de marché est déterminée principalement à partir du prix ou de la cotation d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2, au moyen de techniques usuelles d’interpolation ou de démembrement dont les résultats sont régulièrement corroborés par des transactions ■ la valeur de marché est déterminée à partir d’autres techniques usuelles telles que la réplication ou l’actualisation des ux de trésorerie calibrées par rapport aux prix observables, comportant un risque de modèle limité, et permettant de neutraliser ef cacement les risques de l’instrument par la négociation d’instruments de Niveau 1 ou de ■ la valeur de marché est déterminée à partir d’une technique de valorisation plus complexe ou interne mais directement véri ée par la comparaison régulière avec les paramètres de marché externes. Déterminer si un instrument dérivé de gré à gré est éligible au Niveau 2 relève de l’exercice du jugement. Dans cette appréciation sont considérés l’origine, le degré de transparence et de abilité des données externes utilisées, ainsi que le degré d’incertitude associé à l’utilisation de modèles. Les critères de classi cation du Niveau 2 impliquent donc de multiples axes d’analyse au sein d’une « zone observable » dont les limites sont établies en fonction d’une liste prédé nie de catégories de produits et d’un ensemble de sous-jacents et de bandes de maturité. Ces critères sont régulièrement revus et actualisés, de même que les ajustements additionnels de valorisation associés, a n que la politique d’ajustements de valorisation et le classement par niveau restent cohérents. Les titres de Niveau 3 du portefeuille de transaction comprennent principalement le portefeuille de CLOs et de CDOs d’ABS géré en extinction. Les autres titres de Niveau 3 évalués en valeur de marché sur option ou classés au sein de la catégorie « disponibles à la vente » comprennent les parts de fonds et les actions non cotées. Les CLOs représentent l’essentiel des titres de Niveau 3 du portefeuille de transaction. La valeur de marché est déterminée au moyen d’une méthodologie prenant en considération les prix indicatifs externes disponibles et les flux de trésorerie attendus actualisés. Les taux constants de remboursements anticipés gurent parmi les principaux paramètres non observables requis pour modéliser les ux de trésorerie des actifs sous-jacents. Les autres paramètres non observables sont l’écart de spread entre instruments cash et instruments dérivés (base cash contre synthétique) et les taux d’actualisation. Les actifs en collatéral des CDOs d’ABS se composent de crédits immobiliers commerciaux, de Commercial Mortgage Backed Securities – CMBS et de Residential Mortgage Backed Securities – RMBS. La valeur de marché des CDOs est déterminée, selon la qualité du collatéral, en utilisant une approche fondée sur les valeurs liquidatives et sur les ux Pour les RMBS, les valeurs liquidatives sont obtenues dans une large mesure à partir de sources externes, tandis que pour les crédits immobiliers commerciaux, elles sont déterminées à partir de l’évaluation L’approche fondée sur les flux de trésorerie attendus actualisés utilise aussi bien des hypothèses internes que des sources externes indépendantes pour déterminer les ux futurs de trésorerie attendus sur les actifs sous-jacents. L’application à ces prévisions des cascades des CDOs modélisés par des plates-formes externes permet de déterminer les ux de trésorerie attendus pour chaque tranche de CDO considérée. La valeur de marché nécessite également la formulation d’hypothèses sur la base cash contre synthétique et les taux d’actualisation. Les parts de fonds correspondent aux fonds immobiliers pour lesquels l’évaluation des investissements sous-jacents n’est pas fréquente, ainsi qu’aux fonds alternatifs (hedge funds) pour lesquels la mise à disposition de l’actif net réévalué n’est pas fréquente. En n, les titres non cotés sont systématiquement classés en Niveau 3, à l’exception des OPCVM à valeur liquidative quotidienne présentés comme des titres non cotés dans la note 5.c, mais qui sont classés en Niveau 1 dans la hiérarchie des valorisations. Opérations de pensions principalement à long terme ou structurées, sur les obligations d’entreprises et les ABS : l’évaluation de ces transactions nécessite de recourir à des méthodologies internes compte tenu de leurs spéci cités, du manque d’activité et de l’indisponibilité de l’information sur le prix de marché des pensions à long terme. Les courbes utilisées dans la valorisation sont corroborées par les données disponibles telles que la base cash contre synthétique de paniers d’obligations équivalentes, les prix de transactions récentes et les indications de prix obtenues. Les ajustements additionnels de valorisation apportés à ces expositions sont fonction du degré d’incertitude inhérent aux choix de modélisation et au Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread de crédit propre est un paramètre observable. Les instruments dérivés simples sont classés au Niveau 3 lorsque l’exposition sort de la zone d’observation des courbes de taux ou des surfaces de volatilité, ou lorsqu’elle est sur des marchés moins liquides tels que ceux des taux d’intérêt des marchés émergents ou ceux des tranches sur les anciennes séries d’indices de crédit. Les principaux ■ Instruments dérivés de taux d’intérêt : les expositions sont constituées principalement de swaps dans des devises peu liquides. La classi cation résulte également du niveau de liquidité plus faible sur certaines maturités, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. La technique de valorisation est courante et emploie des paramètres de marché externes et des ■ Instruments dérivés de crédit (CDS) : il s’agit principalement de CDS dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable et, dans une moindre mesure, de CDS sur des émetteurs non liquides ou en dif culté et sur indices de prêts. La classi cation résulte du manque de liquidité, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. Les expositions de Niveau 3 comprennent également les CDS et les Total Return Swaps sur actifs titrisés. Elles sont valorisées à partir des mêmes techniques de modélisation que les obligations sous-jacentes, en prenant en considération la base cash contre synthétique et la prime de risque spéci que ; Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ■ Instruments dérivés sur actions : l’essentiel de l’exposition est constitué de contrats à terme et de produits indexés sur la volatilité, de maturité longue, et de produits sur des marchés optionnels peu profonds. La détermination des courbes à terme et des surfaces de volatilité dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable est effectuée à l’aide de techniques d’extrapolation. Toutefois, en l’absence de données de marché pour alimenter le modèle, la détermination de la volatilité ou des cours à terme se fonde généralement sur des valeurs de substitution ou sur l’analyse Ces dérivés simples font l’objet d’ajustements additionnels de valorisation au titre de l’incertitude sur la liquidité, selon la nature des sous-jacents et les bandes de maturité concernées. Les instruments dérivés complexes classés au Niveau 3 sont principalement constitués de produits hybrides (hybrides taux-change et hybrides actions), de produits de corrélation de crédit, de produits sensibles aux remboursements anticipés, de certaines options sur panier d’actions, et d’options sur taux d’intérêt. Les principales expositions, techniques de valorisation liées et sources d’incertitude associées sont ■ les titres hybrides taux-change sont constitués essentiellement d’une famille spéci que de produits appelée Power Reverse Dual Currency (PRDC). La valorisation des PRDCs nécessite une modélisation complexe du double comportement des cours de change et des taux d’intérêt. Elle est particulièrement sensible aux corrélations non observables entre taux et change, et corroborée par des transactions récentes et les prix des consensus de marché ; ■ les swaps de titrisation sont composés principalement de swaps à taux xe, de swaps de devises ou de basis swaps dont le notionnel est indexé sur le comportement en termes de remboursements anticipés de certains portefeuilles sous-jacents. L’estimation du pro l d’amortissement des swaps de titrisation est corroborée par des estimations statistiques fondées sur des données historiques externes ; ■ les options sur volatilité à terme sont des produits dont le pay-off est indexé sur la variabilité future d’indices de taux tels que les swaps de volatilité. Ces produits comportent un risque de modèle important dans la mesure où il est dif cile de déduire les paramètres de volatilité à terme à partir d’instruments négociés sur le marché. Les ajustements de valorisation sont calibrés pour tenir compte de l’incertitude inhérente au produit, et de la fourchette d’incertitude des ■ les instruments dérivés sur l’inflation classés au Niveau 3 correspondent principalement aux swaps sur les indices in ation qui ne sont pas associés à un marché liquide d’obligations indexées, à des options sur indices sur l’in ation et d’autres formes d’indices sur l’inflation comprenant une optionalité. Les techniques de valorisation utilisées pour les instruments dérivés sur l’in ation sont principalement des modèles de marché courants. Des techniques fondées sur des valeurs de substitution sont utilisées pour quelques expositions limitées. Bien que la valorisation soit corroborée chaque mois au travers de consensus de marché, les produits sont classés au Niveau 3 en raison de leur manque de liquidité et d’incertitudes ■ la valorisation des CDOs de tranches « sur mesure » (bespoke CDOs) nécessite des paramètres de corrélation sur les événements de défaut. Ces informations sont déduites de données issues de marchés actifs de tranches d’indices à l’aide d’un modèle interne de projection qui met en œuvre des techniques internes d’extrapolation et d’interpolation. Les CDOs multi-géographies nécessitent une hypothèse de corrélation supplémentaire. En n, le modèle de CDO bespoke implique également des hypothèses et des paramètres internes liés à la dynamique du facteur de recouvrement. La modélisation des CDOs est calibrée sur le marché observable des tranches sur indices, et fait régulièrement l’objet d’une comparaison avec les consensus de marché sur les paniers standards de sous-jacents. Les incertitudes sont liées aux techniques de projection, d’évaluation de la corrélation entre géographies, de modélisation des recouvrements et des paramètres associés ; ■ les paniers « N to Default » représentent un autre type de produit de corrélation de crédit, modélisés à travers la méthode usuelle des copules. Les principaux paramètres nécessaires sont les corrélations par paires entre les composantes du panier qui peuvent être observées dans les données du consensus et les données transactionnelles ; ■ les produits de corrélation actions et hybrides actions sont des instruments dont le pay-off dépend du comportement relatif d’actions ou indices d’un panier de sorte que la valorisation est sensible à la corrélation entre les composantes du panier. Des versions hybrides de ces instruments portent sur des paniers qui contiennent à la fois des actions et d’autres instruments sous-jacents tels que des indices de matières premières. La plupart des corrélations entre instruments ne sont pas actives, seul un sous-ensemble de la matrice de corrélation actions-indice est régulièrement observable et négocié. Par conséquent, la classi cation en Niveau 3 dépend de la composition du panier, de sa maturité, et de la nature hybride du produit. Les paramètres de corrélation sont déterminés à partir d’un modèle interne fondé sur des estimations historiques et d’autres facteurs d’ajustement, corroborés par référence à des opérations récentes ou à des données externes. Pour l’essentiel, la matrice de corrélation est fournie par les services de consensus, et lorsqu’une corrélation entre deux sous-jacents n’est pas disponible, elle peut être obtenue par des techniques d’extrapolation ou des techniques fondées sur des valeurs de substitution. Ces dérivés complexes font l’objet d’ajustements additionnels de valorisation pour couvrir les incertitudes relatives à la liquidité, aux paramètres et au risque de modèle. Pour tous ces produits, le tableau ci-après fournit un intervalle de valeurs des principales données non observables. Ces fourchettes correspondent à une série de sous-jacents différents et n’ont de sens que dans le contexte de la technique de valorisation mise en œuvre par BNP Paribas. Les moyennes pondérées, le cas échéant, sont fondées sur les valeurs de marché, les valeurs nominales ou les sensibilités. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers composant le niveau 3 au sein de la approche fondée sur les ux de sur la base de nancement d’un 26 pb à 1 500 pb(1) Floors et caps sur le taux d’in ation ou sur l’in ation tels que les swaps de volatilité, à taux xe, basis swaps ou swaps de devises dont le notionnel est anticipés Actualisation des ux de CDOs et tranches d’indices sur des 20 pb à 1 700 pb(2) 7 pb à 3 800 pb(3) liquide (autre que CDS sur actifs de titrisation et CDS sur indices Le bas de la fourchette est relatif aux titres de maturité courte, tandis que le haut de la fourchette est lié aux CDOs d’ABSs américains, dont la valeur n’est pas signi cative au bilan puisque leurs prix sont très faibles. Si l’on extrait ces données, le taux d’actualisation se situe entre 43 pb et 358 pb. Le haut de la fourchette est lié à une position bilantielle et nette en risque non signi cative sur les émetteurs souverains sud-américains. Si l’on extrait ces données, le haut de la fourchette serait à 500 pb. Le haut de la fourchette est lié à des émetteurs en dif culté qui représentent une part négligeable du bilan (CDSs avec des sous-jacents non liquides). Si l’on extrait ces données, le haut de la fourchette serait à environ 500 pb. La pondération n’est pas fondée sur le risque, mais sur une méthodologie alternative en rapport avec les instruments de Niveau 3 (valeur actuelle ou notionnel). Le haut de la fourchette est lié aux CLOs qui représentent l’essentiel de cette exposition. Pondérations fondées sur l’axe de risque pertinent au niveau du portefeuille. (d) Pas de pondération dans la mesure où aucune sensibilité explicite n’a été attribuée à ces données. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Tableau de variation des instruments financiers de niveau 3 Pour les instruments nanciers de Niveau 3, les mouvements suivants sont intervenus entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013 : compte de résultat au titre des opérations échues ou rompues au cours de l’exercice compte de résultat pour les instruments en vie en n de période compte de résultat au titre des opérations échues ou rompues au cours de l’exercice compte de résultat pour les instruments en vie en n de période (1) Comprend, pour les actifs, les remboursements de principal, les règlements des intérêts et les ux de paiements et d’encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est positive et, pour les passifs, les remboursements d’emprunts, les intérêts versés sur emprunts et les ux de paiements et d’encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est négative. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les transferts sont réputés avoir été réalisés en n de période. Les instruments nanciers de Niveau 3 sont susceptibles d’être couverts par d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2 dont les gains et pertes ne relèvent pas de ce tableau. Aussi, les montants de gains et pertes apparaissant dans ce tableau ne sont pas représentatifs des résultats liés à la gestion du risque net de l’ensemble de ces instruments. Sensibilité de la valeur de marché des instruments financiers de niveau 3 aux changements Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des actifs et passifs nanciers classés au Niveau 3 pour lesquels des changements d’hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation signi cative de la valeur de marché. Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de Niveau 3, ou dans le choix des techniques de valorisation. Ils re ètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation, et bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du Pour estimer les sensibilités, BNP Paribas a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements Par simpli cation, la sensibilité de la valeur des titres (hors positions de titrisation) est mesurée par une variation uniforme de 1 % du cours. Des variations plus spécifiques ont été calibrées pour chacune des classes d’expositions titrisées de Niveau 3, en fonction des intervalles Pour l’exposition aux instruments dérivés, la sensibilité est mesurée à travers l’ajustement additionnel de valorisation pour risque de contrepartie et la part des ajustements additionnels de valorisation liés aux incertitudes sur les paramètres et les modèles relative aux Deux scénarios ont été envisagés : un scénario favorable dans lequel tout ou partie de l’ajustement additionnel de valorisation ne serait pas pris en compte par les intervenants de marché, et un scénario défavorable dans lequel les intervenants de marché exigeraient le double des ajustements additionnels envisagés par BNP Paribas pour effectuer une transaction. Bons du Trésor et obligations d’État Valeurs mobilières adossées à des actifs (ABS) Autres valeurs mobilières adossées à des actifs Autres titres à revenu xe Actions et autres titres à revenu variable Sensibilité des instruments nanciers du Niveau 3 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Marge différée sur les instruments financiers valorisés avec des techniques développées par l’entreprise et fondées sur des paramètres pour partie non observables sur les marchés actifs La marge non enregistrée en résultat au jour de la transaction (« Day One Pro t ») couvre le seul périmètre des activités de marché éligibles Elle est déterminée après constitution des ajustements additionnels de valorisation pour incertitude tels que décrits précédemment, et reprise en résultat sur la durée anticipée d’inobservabilité des paramètres. Le montant non encore amorti est inscrit au bilan dans la rubrique « Instruments nanciers en valeur de marché par résultat », en déduction de la valeur de marché des opérations complexes concernées. 5.e RECLASSIFICATION D’INSTRUMENTS FINANCIERS INITIALEMENT COMPTABILISÉS EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT À DES FINS DE TRANSACTION OU EN ACTIFS détenus à des ns de transaction ou disponibles à la vente au sein de portefeuilles de crédit à la clientèle ou de titres disponibles à la vente. Opérations structurées et autres titres à revenus xes en provenance du portefeuille d’actifs disponibles à la vente dont opérations structurées et autres titres Opérations structurées et autres titres à revenus xes en provenance du portefeuille de transaction Si les reclassements n’avaient pas été réalisés, le résultat net 2013 n’aurait pas été signi cativement différent (tandis que le résultat net 2012 aurait été amélioré de 63 millions d’euros). De même, les variations de valeur comptabilisées directement en capitaux propres n’auraient pas été signi cativement différentes en 2013, contre une augmentation de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.f OPÉRATIONS INTERBANCAIRES, CRÉANCES ET DETTES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ➤ PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit (note 3.f) TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NETS DE DÉPRÉCIATION Les prêts consentis aux établissements de crédit incluent les dépôts à terme auprès des banques centrales pour 5 240 millions d’euros au 31 décembre 2013 (non signi catif au 31 décembre 2012). ➤ DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 5.g PRÊTS, CRÉANCES ET DETTES SUR LA CLIENTÈLE ➤ PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle (note 3.f) TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE NETS DE DÉPRÉCIATION Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ DÉTAIL DES OPÉRATIONS DE LOCATION FINANCEMENT À recevoir dans moins d’1 an À recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans À recevoir au-delà de 5 ans À recevoir dans moins d’1 an À recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans À recevoir au-delà de 5 ans TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.h ENCOURS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS ET ENCOURS DOUTEUX Les tableaux suivants présentent la valeur nette comptable des encours de créances non dépréciées présentant des impayés (par antériorité d’impayés), des encours douteux dépréciés, ainsi que les garanties reçues en couverture de ces actifs. Il n’est pas tenu compte dans ces tableaux des provisions de Le montant déclaré au titre des garanties reçues est la valeur de la garantie, plafonnée par le montant des actifs couverts. ➤ ENCOURS SAINS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS Prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances sur la clientèle Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Actifs nanciers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) (note 5.c) Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Engagements de garantie nancière donnés Actifs nanciers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) (note 5.c) Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Engagements de garantie nancière donnés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.i DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNÉES La présente note regroupe les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées comptabilisées au coût amorti et en valeur de marché par ➤ DETTES COMPTABILISÉES EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT (note 5.a) Le rang de subordination caractérise la priorité de remboursement par rapport aux autres dettes. (2) Après accord de l’autorité de surveillance bancaire et à l’initiative de l’émetteur, les dettes subordonnées remboursables peuvent faire l’objet d’une clause de remboursement anticipé par rachat en b ourse, offre publique d’achat ou d’échange, ou de gré à gré lorsqu’il s’agit d’émissions privées. Les emprunts ayant fait l’objet d’un placement international, émis par BNP Paribas SA ou par les liales étrangères du Groupe, peuvent faire l’objet d’un remboursement anticipé du principal et d’un règlement avant l’échéance des intérêts payables in ne, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date xée dans la notice d’émission (call option), ou dans l’hypothèse où des modi cations aux règles scales en vigueur imposeraient à l’émetteur au sein du Groupe l’obligation de compenser les porteurs des conséquences de ces modi cations. Ce remboursement peut intervenir moyennant un préavis, de 15 à 60 jours selon les cas, et en toute hypothèse sous réserve de l’accord des autorités de surveillance bancaire. (3) Conditions suspensives de versement des coupons. Le paiement des coupons est interrompu en cas d’insuf sance de fonds propres de l’émetteur ou d’insolvabilité des garants ou lorsque le dividende déclaré sur les actions Ageas est inférieur à un certain seuil. (4) Compte tenu des règles d’admissibilité et des retraitements prudentiels, notamment la valeur du risque de crédit propre et l’amortissement des instruments. Les dettes subordonnées perpétuelles comptabilisées en valeur de marché par résultat sont principalement constituées de l’émission par BNP Paribas Fortis (anciennement Fortis Banque) en décembre 2007 de Convertible And Subordinated Hybrid Equity-linked Securities (CASHES). Les CASHES ont une durée indéterminée mais peuvent être échangés en actions Ageas (anciennement Fortis SA/NV) au prix unitaire de 239,40 euros à la seule discrétion du détenteur. Néanmoins, à compter du 19 décembre 2014, les CASHES seront automatiquement échangés en actions Ageas si leur prix est égal ou supérieur à 359,10 euros pendant vingt séances de b ourse consécutives. Le principal de ces titres ne sera jamais remboursé en espèces. Le seul recours dont disposent les titulaires des CASHES est limité aux actions Ageas détenues par BNP Paribas Fortis et nanties au pro t de ces titulaires. Ageas et BNP Paribas Fortis ont conclu un contrat de Relative Performance Note (RPN) dont la valeur varie contractuellement de telle sorte qu’elle neutralise l’impact sur BNP Paribas Fortis des différences relatives des variations de valeur des CASHES et des variations de valeur des actions Le 25 janvier 2012, Ageas et BNP Paribas Fortis ont conclu un accord sur le rachat total par BNP Paribas Fortis de titres subordonnés perpétuels et sur le règlement partiel du contrat de RPN qui s’est traduit par le rachat partiel en numéraire des CASHES, et dans un second temps, par la conversion en actions Ageas sous-jacentes. Au 31 décembre 2013, l’encours net représente une dette subordonnée de 241 millions d’euros admise en fonds propres prudentiels Tier 1. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Échéancement des dettes à moyen et long terme représentées par un titre et des dettes subordonnées remboursables comptabilisées en valeur de marché par résultat sur option dont l’échéance en date d’émission est supérieure à un an : Dettes à moyen et long terme Dettes à moyen et long terme Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ DETTES COMPTABILISÉES AU COÛT AMORTI Dettes représentées par un titre dont l’échéance est inférieure à un an à l’émission Dettes représentées par un titre dont l’échéance est supérieure à un an à l’émission (1)(2) Cf. renvois relatifs aux « Dettes comptabilisées en valeur de marché par résultat ». (3) Conditions suspensives de versement des coupons Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale des actionnaires a constaté qu’il n’existe pas de béné ce distribuable, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a validé la décision de ne pas procéder à la distribution d’un dividende, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. La banque a la faculté de reprendre le paiement des arriérés d’intérêts, même en l’absence de distribution d’un dividende. Les coupons sont versés sous la forme d’autres titres si les fonds propres Tier 1 sont inférieurs à 5 % des actifs pondérés de l’émetteur. Les titres participatifs émis par BNP Paribas SA peuvent faire l’objet de rachats dans les conditions prévues par la loi du 3 janvier 1983. Dans ce cadre, au (5) Compte tenu des règles d’admissibilité et des retraitements prudentiels, notamment la valeur du risque de crédit propre et l’amortissement des instruments. (6) En fonction du résultat net encadré par un minimum de 85 % du TMO et un maximum de 130 % du TMO. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Le 2 juin 2013, BNP Paribas Fortis a procédé au remboursement de son emprunt subordonné perpétuel émis en juin 2008 pour 375 millions d’euros. De même, l’emprunt subordonné perpétuel émis en février 2008 a été remboursé le 27 août 2013 pour un montant de 750 millions Échéancement des dettes à moyen et long terme représentées par un titre et des dettes subordonnées remboursables comptabilisées au coût amorti dont l’échéance lors de l’émission est supérieure à un an : Dettes à moyen et long terme Dettes à moyen et long terme 5.j ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À L’ÉCHÉANCE Bons du Trésor et obligations d’État Autres titres à revenu xe TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À LEUR ÉCHÉANCE Aucun actif nancier détenu jusqu’à l’échéance n’est déprécié au 31 décembre 2013 comme au 31 décembre 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VARIATION DES IMPÔTS DIFFÉRÉS AU COURS DE LA PÉRIODE IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS EN DÉBUT DE PÉRIODE Variations des impôts différés liées à la réévaluation et à la reprise en résultat des éléments de réévaluation des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts Variations des impôts différés liées à la réévaluation et à la reprise en résultat des éléments de réévaluation des instruments dérivés de couverture Variations des impôts différés liées aux éléments constatés directement en capitaux propres ne pouvant être rapportés au résultat Variation des parités monétaires et divers IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS EN FIN DE PÉRIODE (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VENTILATION DES IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS ET PASSIFS PAR NATURE Actifs nanciers disponibles à la vente et prêts, y compris ceux reclassés en prêts et créances (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Les impôts différés actifs non reconnus s’élèvent à 1 665 millions d’euros A n de déterminer le niveau des dé cits scaux reportables activés, le Groupe procède chaque année à une étude spéci que pour chaque entité concernée, tenant compte du régime scal applicable – et notamment des éventuelles règles de péremption – ainsi que d’une projection réaliste des revenus et des charges conforme au plan de développement de leur Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Principales entités présentant des impôts différés actifs comptabilisés sur dé cits scaux reportables : TOTAL ACTIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS SUR DÉFICITS FISCAUX REPORTABLES 5.l COMPTES DE RÉGULARISATION, ACTIFS ET PASSIFS DIVERS Dépôts de garantie versés et cautionnements constitués Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Part des réassureurs dans les provisions techniques Produits à recevoir et charges comptabilisées d’avance TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Charges à payer et produits constatés d’avance TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). La variation de la part des réassureurs dans les provisions techniques s’analyse ainsi : PART DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES EN DÉBUT DE PÉRIODE Augmentation des provisions techniques à la charge des réassureurs Encaissements des prestations mis à la charge des réassureurs Effets des variations de change et de périmètre PART DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES EN FIN DE PÉRIODE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.m PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Sont listées individuellement ci-dessous les principales sociétés mises en équivalence. dont Servicios Financieros Carrefour EFC SA dont BNP Paribas Cardif Emeklilik Anonim Sirketi PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Les données nancières publiées par les principales sociétés mises en équivalence sont les suivantes : (1) Données au 31 décembre 2013. (2) Données au 31 décembre 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les terrains et immeubles donnés en location simple, de même que les terrains et immeubles représentatifs des actifs investis dans le cadre de l’activité d’assurance-vie sont regroupés sous la rubrique « Immeubles de placement ». La valeur de marché estimée des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti s’établit à 906 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 087 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les opérations réalisées sur les immobilisations données en location simple font l’objet, pour certaines d’entre elles, de contrats prévoyant les paiements Paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables Paiements à recevoir dans moins d’1 an Paiements à recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans Paiements à recevoir au-delà de 5 ans Les paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables correspondent aux paiements que le preneur est tenu d’effectuer pendant la durée du contrat de location. Les autres immobilisations incorporelles comprennent les droits au bail, les fonds de commerce ainsi que les marques acquises par le Groupe. d’euros au titre de l’exercice 2012. Le montant des dotations nettes de dépréciation sur immobilisations corporelles et incorporelles porté en résultat s’élève à 12 millions d’euros pour l’exercice 2013, contre une reprise nette de 3 millions d’euros pour l’exercice 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers VALEUR NETTE COMPTABLE EN DÉBUT DE PÉRIODE VALEUR NETTE COMPTABLE EN FIN DE PÉRIODE Cumul des dépréciations enregistrées en n de période Les écarts d’acquisition se répartissent par unité génératrice de trésorerie de la manière suivante : Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les ensembles homogènes de métiers auxquels sont alloués les écarts ■ Arval : Spécialiste de la location longue durée de véhicules multimarques, Arval offre aux entreprises des solutions sur mesure pour externaliser les risques liés à la gestion de leur otte et optimiser la mobilité de leurs employés ; ■ BancWest : L’activité de banque de détail aux États-Unis s’exerce au travers de Bank of the West et de First Hawaiian Bank, réunies depuis 1998 sous la holding BancWest Corporation. Bank of the West propose une large gamme de produits et services de banque de détail à une clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises, et détient également des positions fortes dans certaines activités de nancements spécialisés. First Hawaiian Bank est la plus importante banque de l’État d’Hawaii où elle exerce son activité de banque de proximité auprès d’une clientèle de particuliers et d’entreprises ; ■ Banque de détail en Italie : BNL banca commerciale, 6e banque italienne par son total bilan et ses prêts à la clientèle, propose une gamme complète de produits et services bancaires, nanciers et d’assurance, a n de répondre aux besoins de sa base de clientèle diversi ée. BNL bc est bien positionnée sur les prêts à la clientèle, notamment les crédits immobiliers résidentiels. BNL bc est aussi bien implantée dans les segments des grandes entreprises et des collectivités locales avec un savoir-faire dans les paiements transfrontaliers, le nancement de projets, les nancements structurés et l’affacturage par le biais de sa liale spécialisée I talia ; ■ Leasing Solutions : BNP Paribas Leasing Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, via plusieurs canaux – ventes directes, prescriptions, partenariats et réseaux bancaires – une gamme de solutions locatives allant du nancement d’équipements ■ Personal Finance : BNP Paribas Personal Finance est spécialiste des nancements aux particuliers à travers ses activités de crédit à la consommation. Parallèlement, BNP Paribas Personal Finance a également une activité de crédit immobilier. BNP Paribas Personal Finance exerce dans une vingtaine de pays et avec des marques comme Cetelem, Findomestic ou encore AlphaCredit, propose une gamme complète de crédits aux particuliers, disponibles en magasins, en concessions automobiles ou directement auprès des clients via ses centres de relations client et sur internet. L’activité de crédit à la consommation est également intégrée à l’intérieur de la banque de détail du Groupe BNP Paribas dans les pays émergents au travers du dispositif PF Inside. Un partenariat de BNP Paribas Personal Finance est en outre testé spéci quement ; ■ Personal Investors : BNP Paribas Personal Investors propose à une clientèle de particuliers un conseil nancier indépendant et un large éventail de services d’investissement. Il comporte notamment Cortal Consors (spécialiste européen de l’épargne et du courtage en ligne en Allemagne, en France et en Espagne), B*capital et Geojit BNP Paribas ; ■ Turk Ekonomi Bankasi AS : TEB offre à sa clientèle (Retail, Corporate et PME) un large éventail de produits nanciers et de services, couvrant la banque de détail et la banque privée, les activités de trésorerie et de marchés nanciers et le nancement ; ■ Assurance : BNP Paribas Cardif est présent dans 37 pays et conçoit des produits et services en épargne et protection. Au-delà de l’assurance des emprunteurs, BNP Paribas Cardif a élargi son offre de protection à l’assurance santé, la protection du budget, des revenus et des moyens de paiement, l’extension de garantie, l’assurance dommages, BNP Paribas Cardif commercialise ses produits par l’intermédiaire du canal Retail Banking du Groupe BNP Paribas, du canal Partenariats et du canal Digital & Brokers ; ■ Investment Partners : BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) est le spécialiste de la gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas et offre ainsi l’éventail complet de services de gestion d’actifs aux investisseurs du monde entier, tant institutionnels que privés. Gestionnaire d’actifs « multilocal », BNPP IP est structuré autour des lignes de métier Institutionnels (qui offre aux investisseurs des solutions de gestions globales et européennes sur-mesure), Distribution (qui propose aux clients particuliers et de banques privées une large gamme de produits et un ensemble de solutions d’épargne centrées sur leurs problématiques) et Asie-Paci que & Marchés Émergents (qui permet aux clients de ces zones d’accéder à une expertise globale tout en tenant compte des spéci cités locales) ; ■ Real Estate : BNP Paribas Real Estate est n° 1 des services immobiliers aux entreprises en Europe continentale, et l’un des acteurs majeurs de l’immobilier résidentiel en France ; ■ Securities Services : BNP Paribas Securities Services est l’un des principaux acteurs mondiaux du métier Titres et propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buy- ■ Wealth Management : BNP Paribas Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas et a pour mission de répondre aux attentes d’une clientèle aisée, des familles actionnaires ou d’entrepreneurs, souhaitant une prise en charge de tous leurs besoins patrimoniaux et nanciers ; ■ Conseil et Marchés de Capitaux : Rassemble les divisions Global Equities and Commodity Derivatives (offre de produits dérivés sur actions et matières premières, indices et fonds, ainsi que des solutions de nancement et une plate-forme de courtage sur actions intégrée), Fixed Income (qui opère sur les produits de crédit, de change et de taux d’intérêt), et Corporate Finance (en charge des opérations de conseil en fusions et acquisitions et des activités primaires actions) ; ■ Corporate Banking : Regroupe l’ensemble des services de nancement aux clients entreprises, des produits de transaction banking (cash management, nancement du commerce international et gestion des liquidités) aux solutions de financements : prêts classiques et financements spécialisés (aéronautique, transport maritime, immobilier, export, par effet de levier, projets, d’acquisitions et média télécom ). Ces services sont complétés par ailleurs par une ligne de produits dédiés à la collecte des dépôts. Les tests de valorisation des écarts d’acquisition reposent sur trois méthodes de valorisation distinctes, l’une fondée sur l’observation de transactions sur des entités aux activités comparables, la deuxième consistant à rechercher les paramètres de marché induits des cotations d’entités aux activités comparables, en n la troisième résultant de la rentabilité future escomptée (« discounted cash ow method » - DCF). Lorsque l’une des deux méthodes fondée sur des comparables suggère la nécessité d’une dépréciation, la méthode DCF est utilisée pour en valider le bien fondé et le cas échéant en déterminer le montant. La méthode DCF repose sur un certain nombre d’hypothèses relatives aux projections de ux de revenus, de dépenses et de coût du risque ( ux de trésorerie) fondées sur des plans à moyen terme sur une période de 5 ans. Les ux de trésorerie sont projetés au-delà de 5 ans sur la base d’un taux de croissance à l’in ni et peuvent être normalisés lorsque l’environnement court terme ne re ète pas les conditions normales du cycle économique. Jusqu’au 31 décembre 2012, les hypothèses relatives Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers aux ux de trésorerie étaient fondées sur des plans à moyen terme de 3 ans, étendu s sur une période de croissance soutenable (10 ans), puis Les paramètres majeurs sensibles aux hypothèses sont le coef cient d’exploitation, le coût du capital et le taux de croissance à l’in ni. Le coût du capital est déterminé sur la base d’un taux sans risque, d’une prime de risque de marché observée, pondérée par un facteur de risque déterminé par rapport à des comparables propres à chaque ensemble homogène de métiers. Les valeurs retenues pour ces paramètres sont déterminées en utilisant des sources d’information externes. Le niveau de fonds propres alloués est déterminé pour chaque ensemble homogène de métiers en fonction des exigences de « Core Tier One » requises par la réglementation de l’entité juridique à laquelle l’ensemble homogène est rattaché, avec un minimum de 7 %. Le taux de croissance à l’in ni utilisé est de 2 % pour les ensembles homogènes de métiers exerçant dans un environnement économique mature. Pour ceux implantés dans des pays pour lesquels le taux d’in ation est très élevé, un add-on, issu de sources externes est pris Le tableau ci-après représente la sensibilité de la valorisation des unités génératrices de trésorerie à une variation normée de la valeur des paramètres utilisés dans la méthode DCF : le coût du capital, le coef cient d’exploitation et le taux de croissance à l’in ni. En 2012, du fait notamment de l’augmentation attendue de 7 % à 8 % de l’exigence en fonds propres « Core Tier One », de la Banque d’Italie, le Groupe a déprécié à hauteur de 298 millions d’euros la survaleur attachée En 2013, l’environnement économique dif cile de l’Italie a conduit en outre à doter un complément de dépréciation à hauteur de 186 millions ➤ SENSIBILITÉ DE LA VALORISATION DES PRINCIPAUX ÉCARTS D’ACQUISITION À UNE VARIATION DE 10 POINTS DE BASE DU COÛT DU CAPITAL, DE 1 % DU COEFFICIENT D’EXPLOITATION ET DE 50 POINTS DE BASE DU TAUX DE CROISSANCE À L’INFINI Variation défavorable de + 10 points de base Variation favorable de - 10 points de base Variation défavorable de + 1 % Variation favorable de - 1 % Taux de croissance à l’in ni Variation défavorable de - 50 points de base Variation favorable de + 50 points de base Une variation de 2 % du ux normalisé utilisé pour le test de valorisation de l’ensemble homogène BNL bc entraînerait une variation de sa valeur Pour les ensembles homogènes BancWest et Personal Finance mentionnés ci- dessus, il n’y aurait pas lieu de déprécier les écarts d’acquisition même en retenant, pour le test de dépréciation, les trois variations les plus défavorables du tableau. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.p PROVISIONS TECHNIQUES DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Contrats d’assurance en unités de compte Passifs relatifs aux contrats nanciers avec participation discrétionnaire Participation différée passive aux béné ces TOTAL DES PROVISIONS TECHNIQUES DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Passifs relatifs aux contrats nanciers en unités de compte(1) Passifs relatifs aux contrats nanciers en fonds général TOTAL DES PASSIFS NETS RELATIFS AUX CONTRATS ÉMIS PAR LES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Les passifs relatifs aux contrats nanciers en unités de compte sont présentés dans la rubrique « Dettes envers la clientèle » (note 5.g). La provision pour participation différée aux bénéfices résulte de l’application de la « comptabilité re et » : elle représente la quote-part des assurés, des liales d’assurance-vie en France et en Italie, dans les plus et moins-values latentes et les dépréciations constatées sur les actifs, lorsque la rémunération des contrats est liée à leur rendement. Elle est déterminée à partir de calculs stochastiques modélisant les plus ou moins-values latentes attribuables aux assurés en fonction des scénarios économiques, ainsi que d’hypothèses de taux servis et de collecte. Il en ressort notamment pour la France un taux de 90 % en La variation des passifs relatifs aux contrats émis par les entreprises d’assurance s’analyse ainsi : PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS EN DÉBUT DE PÉRIODE Dotation aux provisions techniques des contrats d’assurance et collecte réalisée sur les contrats nanciers liés à l’activité d’assurance-vie Effets des variations de valeur des actifs des contrats en unités de compte PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS EN FIN DE PÉRIODE La part réassurée des passifs relatifs aux contrats émis par les entreprises d’assurance est présentée dans la note 5.l. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 5.q PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES ➤ PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES PAR NATURE dont provision au titre des autres avantages à long terme (note 7.c) dont provisions au titre des plans (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ PROVISIONS ET ASSIMILÉES AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement ayant une ancienneté supérieure à 10 ans ayant une ancienneté comprise entre 4 ans et 10 ans ayant une ancienneté inférieure à 4 ans Crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Provisions et assimilées constituées au titre des comptes et plans d’épargne- logement provisions constituées au titre des plans d’épargne-logement provisions constituées au titre des comptes d’épargne-logement décote constituée au titre des comptes et plans d’épargne-logement 5.r COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS Le tableau ci-dessous présente les montants des actifs nanciers et passifs nanciers avant et après compensation. Ces informations, requises par un amendement à IFRS 7 (Informations à fournir – Compensation d’actifs nanciers et de passifs nanciers) applicable depuis le 1er janvier 2013, ont pour but de permettre la comparabilité avec le traitement applicable selon les principes comptables généralement admis aux États- Unis (US GAAP), moins restrictifs qu’IAS 32 en matière de compensation. Les « impacts des conventions-cadres de compensation et accords similaires » correspondent aux encours d’opérations au sein de contrats exécutoires mais qui ne satisfont pas les critères de compensation établis par la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties Les « montants compensés au bilan » ont été établis selon les critères de la norme IAS 32. Ainsi, un actif nancier et un passif nancier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés, et s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. L’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées avec des chambres de compensation. Les « instruments nanciers donnés ou reçus en garantie » regroupent les dépôts de garantie et les collatéraux échangés sous forme de titres à leur valeur de marché. L’exercice de ces garanties est conditionné à l’insolvabilité, à la défaillance ou à la faillite de l’une des parties au Pour les opérations avec conventions-cadres, les dépôts de garantie reçus ou donnés en contrepartie des valeurs de marchés positives ou négatives des instruments nanciers sont comptabilisés au bilan dans les comptes de régularisation et actifs ou passifs divers. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2013 En millions d’euros, au 31 décembre 2013 de crédit et envers la clientèle Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2012 En millions d’euros, au 31 décembre 2012 de crédit et envers la clientèle (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les actifs nanciers que le Groupe a transférés mais qui ne sont pas décomptabilisés sont essentiellement constitués de titres cédés temporairement dans le cadre d’une mise en pension ou d’un prêt, ainsi que de créances ayant fait l’objet d’opérations de titrisation. Les passifs ➤ PRÊTS DE TITRES, OPÉRATIONS DE PENSIONS ET AUTRES OPÉRATIONS associés aux titres mis en pension sont les dettes comptabilisées sous le libellé « Opérations de pension ». Les passifs associés aux créances titrisées sont constitués des parts de titrisation souscrites par des tiers. ➤ OPÉRATIONS DE TITRISATION AYANT FAIT L’OBJET D’UN REFINANCEMENT PARTIEL AUPRÈS D’INVESTISSEURS EXTERNES, DONT LE RECOURS EST LIMITÉ AUX ACTIFS TRANSFÉRÉS Titres en valeur de marché par résultat Titres en valeur de marché par résultat Titres classés en prêts et créances Actifs nanciers disponibles à la vente Titres en valeur de marché par résultat En millions d’euros, au 31 décembre 2013 Titres en valeur de marché par résultat Actifs nanciers disponibles à la vente En millions d’euros, au 31 décembre 2012 Titres en valeur de marché par résultat Actifs nanciers disponibles à la vente La banque n’a réalisé aucune opération signi cative de transfert conduisant à la décomptabilisation partielle ou intégrale d’actifs nanciers et à la conservation d’une implication continue dans ces actifs. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Note 6 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 6.a ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS OU REÇUS Valeur contractuelle des engagements de nancement donnés ou reçus par le Groupe : Autres engagements en faveur de la clientèle TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS DONNÉS TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS REÇUS Les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres du portefeuille de transaction, représentées entre la date de transaction et la date de livraison comme des engagements de nancement donnés d’euros et 70 096 millions d’euros, sont désormais présentées comme des instruments dérivés de taux, conformément aux dispositions décrites 6.b ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS PAR SIGNATURE Cautions administratives et scales et autres cautions Autres garanties d’ordre de la clientèle TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE Instruments nanciers (titres négociables et créances privées) déposés auprès des banques centrales et mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement Mobilisés en garantie auprès des banques centrales Disponibles pour des opérations de re nancement Actifs nanciers donnés en garantie d’opérations auprès d’établissements de crédit, de la clientèle nancière, ou des souscripteurs d’obligations collatéralisées émises par le Groupe(1) Incluent notamment des nancements de la Société de Financement de l’Économie Française et de la Caisse de Re nancement de l’Habitat. La part des instruments nanciers donnés par le Groupe en garantie et que le béné ciaire est autorisé à vendre ou à redonner en garantie s’élève à Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE Instruments nanciers reçus en garantie (hors pensions) dont instruments que le Groupe est habilité à vendre ou à redonner en garantie Les instruments nanciers reçus en garantie ou en pension que le Groupe a effectivement vendus ou redonnés en garantie s’élèvent à 171 241 millions Note 7 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL Salaires et traitements xes et variables, intéressement et participation Charges au titre des avantages sociaux Impôts, taxes et versements assimilés sur les rémunérations (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). La norme IAS 19 distingue deux catégories de dispositifs, chacun traité différemment selon le risque supporté par l’entreprise. Lorsque l’engagement de l’entreprise consiste à verser un montant dé ni (exprimé en pourcentage du salaire annuel du béné ciaire par exemple) à un organisme externe, qui assure le paiement des prestations en fonction des avoirs disponibles pour chaque participant au régime, il est quali é de régime à cotisations dé nies. En revanche, lorsque l’engagement consiste pour l’entreprise à gérer les actifs nanciers nancés par la collecte de cotisations auprès des employés et à assumer elle-même la charge des prestations – ou à en garantir le montant nal soumis à des aléas futurs – il est quali é de régime à prestations dé nies. Il en est de même si l’entreprise con e sous mandat la gestion de la collecte des cotisations et du paiement des prestations à un organisme externe, mais conserve le risque lié à la gestion des actifs et/ou à l’évolution future des prestations. Principaux régimes de retraite à cotisations Le Groupe BNP Paribas a mis en œuvre depuis plusieurs années une politique volontariste de transformation des régimes à prestations dé nies en régimes à cotisations dé nies. Ainsi, en France, le Groupe BNP Paribas cotise à différents organismes nationaux et interprofessionnels de retraite de base et complémentaires. BNP Paribas SA et certaines filiales ont mis en place, par accord d’entreprise, une retraite par capitalisation. À ce titre, les salariés béné cieront au moment de leur départ en retraite d’une rente venant s’ajouter aux pensions servies par les régimes nationaux. Par ailleurs, à l’étranger, les plans à prestations dé nies ayant été fermés dans la plupart des pays aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le béné ce de plans de pension à cotisations dé nies. Les montants versés au titre des régimes postérieurs à l’emploi à cotisations dé nies s’établissent à 506 millions d’euros pour l’exercice 2013 contre 531 millions d’euros pour l’exercice 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers La ventilation par principaux contributeurs est la suivante : En Italie, le régime mis en place par BNL est nancé par des cotisations employeur (4 % des salaires) et des cotisations employés (2 % du salaire). Les employés peuvent également effectuer des versements volontaires Au Royaume- Uni, pour la plupart des salariés, l’employeur verse des cotisations à hauteur de 12 % du salaire, les salariés pouvant effectuer Aux États-Unis, la banque abonde à hauteur des cotisations payées volontairement par les salariés, sous certaines limites. Principaux régimes de retraite à prestations définies du Groupe, dont indemnités de départ En Belgique, BNP Paribas Fortis nance un plan à prestations dé nies pour ses employés et cadres entrés en service avant la date d’harmonisation des régimes de pension de la banque au 1er janvier 2002, fondé sur le dernier salaire et le nombre d’années de service. Les engagements actuariels relatifs à ce régime sont partiellement pré nancés à hauteur de 87 % à n 2013, inchangé depuis 2012, auprès de la compagnie d’assurance AG Insurance, dans laquelle le Groupe BNP Paribas possède Les cadres supérieurs de BNP Paribas Fortis béné cient d’un régime de retraite complémentaire offrant un capital en fonction des années de service et du salaire nal. Ce régime est pré nancé à hauteur de 80 % à n 2013 (contre 75 % à n 2012) auprès des compagnies d’assurance Par ailleurs, la loi fait supporter à l’employeur une garantie de rendement minimum sur les actifs épargnés dans le cadre de régimes à cotisations définies. Du fait de cette obligation, ces plans sont assimilés à des régimes à prestations définies. Une évaluation actuarielle annuelle s’assure que les actifs nanciers sont suf sants pour honorer la garantie de rendement imposée à l’employeur. Au 31 décembre 2013, les actifs nanciers sont supérieurs de 7 % aux engagements actuariels (contre 5 % au 31 décembre 2012). En France, BNP Paribas verse un complément de pension bancaire au titre des droits acquis jusqu’au 31 décembre 1993 par les retraités et les salariés en activité à cette date. Au 31 décembre 2013, les engagements résiduels supportés par le Groupe pour les collaborateurs d’origine BNP béné ciaires résiduels, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, ont été dé nitivement déterminés lors de la fermeture des régimes. Ces régimes de retraite ont été externalisés auprès de compagnies d’assurance à hauteur de 87 % au 31 décembre 2013, contre 82 % au 31 décembre 2012. Au Royaume- Uni, subsistent des plans de retraite à prestations dé nies (fonds de pension), fermés aux nouveaux entrants, qui reposent sur l’acquisition d’une pension dé nie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service. La gestion des régimes de pension est assurée par des organismes de gestion indépendants (Trustee). Au 31 décembre 2013, pour toutes les entités au Royaume-Uni, les engagements sont couverts par des actifs nanciers à hauteur de 99 %, contre 92 % au 31 décembre 2012. En Suisse, les engagements correspondent à des régimes complémentaires de retraite basés sur le principe de régimes à cotisations dé nies avec rendement garanti, offrant le versement d’une rente viagère selon des conditions prédé nies. La gestion de ces régimes est assurée par une fondation. Fin 2013, les engagements sont couverts à 100 % par des actifs nanciers, contre 96 % n 2012. Aux États-Unis, les plans de retraite à prestations dé nies reposent sur l’acquisition annuelle d’un capital constitutif d’une pension, exprimé en pourcentage du salaire annuel et rémunéré à un taux prédé ni. Ces plans sont fermés aux nouveaux entrants et n’offrent quasiment plus aucune acquisition de droits depuis 2012. Au 31 décembre 2013, l’engagement est couvert à 82 % par des actifs nanciers, contre 62 % au 31 décembre 2012. En Turquie, le régime de retraite se substitue au système de pension national (ces engagements sont évalués selon les modalités de transfert et devraient à terme être transférés à l’État turc) et propose des garanties au-delà du minimum légal. Fin 2013, les engagements au titre de ce régime sont couverts par les actifs nanciers détenus par une fondation externe au Groupe ; ces actifs nanciers sont largement excédentaires par rapport aux engagements pris, mais cet excédent, n’étant pas récupérable, n’est pas reconnu comme un actif du Groupe. Le taux de couverture est Indemnités de départ ou de fin de carrière Le personnel de différentes sociétés du Groupe béné cie de diverses prestations telles que les indemnités de départ ou de n de carrière, dé nies selon les minima légaux (code du travail, conventions collectives) ou des accords d’entreprise spéci ques. Les régimes de retraite à prestations dé nies dont béné ciaient les cadres supérieurs du Groupe issus de la BNP, de Paribas et de la Compagnie Bancaire, ont tous été fermés aux nouveaux entrants et transformés en régimes de type additif. Les montants qui seront attribués aux En France, la couverture de ces indemnités fait l’objet d’un contrat externalisé auprès d’une compagnie d’assurance. Au 31 décembre 2013, cet engagement est couvert à 84 % par des actifs nanciers, contre 76 % Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers À l’étranger, les engagements bruts au titre de ces autres avantages sont concentrés en Italie. Ils correspondent à des droits acquis jusqu’au 31 décembre 2006, les régimes ayant été transformés en régime à cotisations dé nies. Engagements relatifs aux régimes à prestations définies et aux indemnités de départ ou de fin de carrière ➤ ACTIFS ET PASSIFS COMPTABILISÉS AU BILAN Les actifs distincts sont principalement cantonnés dans le bilan des liales et participations d’assurance du Groupe – notamment AG Insurance au titre du plan à prestations dé nies de BNP Paribas Fortis – en couverture des engagements d’autres entités du Groupe qui leur ont été transférés pour couvrir les avantages postérieurs à l’emploi de certaines catégories de salariés. (2) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ VARIATION DE LA VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS EN DÉBUT DE PÉRIODE Coût des services rendus au cours de l’exercice Charge liée à l’actualisation des engagements Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d’hypothèses démographiques Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d’hypothèses nancières Pertes ou (gains) actuariels liés aux écarts d’expérience Prestations versées aux béné ciaires directement payées par l’employeur Prestations versées aux béné ciaires de prestations nancées VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS EN FIN DE PÉRIODE (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VARIATION DE LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS DE RÉGIME ET DES ACTIFS DISTINCTS VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS EN DÉBUT DE PÉRIODE (Pertes) gains actuariels de la période Prestations versées aux béné ciaires de prestations VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS EN FIN DE PÉRIODE (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ COMPOSANTES DE LA CHARGE RELATIVE AUX PLANS À PRESTATIONS DÉFINIES Coût des services rendus au cours de l’exercice Charges liées à l’actualisation des engagements Produit d’intérêt des actifs de régime TOTAL PORTÉ DANS LES « FRAIS DE PERSONNEL » (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). ➤ AUTRES ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES Autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres (Pertes)/Gains actuariels sur les actifs de régime et actifs distincts (Pertes)/Gains actuariels d’hypothèses démographiques sur la valeur actualisée des obligations (Pertes)/Gains actuariels d’hypothèses nancières sur la valeur actualisée des obligations (Pertes)/Gains actuariels dits d’expérience sur la valeur actualisée des obligations Variation de l’effet de plafonnement des actifs (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Principales hypothèses actuarielles utilisées pour le calcul des engagements Pour les zones monétaires Euro, Royaume-Uni et États-Unis, le Groupe actualise ses engagements sur la base des obligations privées de haute qualité, dont la maturité correspond à la duration des engagements évalués. Les taux retenus sont les suivants : (1) Y compris dérive des prix (in ation). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers L’effet d’une évolution des taux d’actualisation de 100pb sur la valeur actualisée des obligations relatives aux avantages postérieurs à l’emploi est le Évolution de la valeur actualisée des obligations ➤ RENDEMENT EFFECTIF DES ACTIFS DE RÉGIME ET ACTIFS DISTINCTS AU COURS DE LA PÉRIODE (1) Fourchette de taux représentative de l’existence de plusieurs plans au sein d’un même pays. ➤ VENTILATION DES ACTIFS DE COUVERTURE Le Groupe a mis en place une gouvernance de gestion des actifs en représentation des engagements de retraite à prestations dé nies dont les principaux objectifs sont l’encadrement et le contrôle des risques en Elle détaille notamment les principes d’investissement, en particulier la dé nition d’une stratégie d’investissement des actifs de couverture reposant sur des objectifs financiers et l’encadrement des risques nanciers, en vue de préciser la façon dont les actifs de couverture doivent être gérés, au travers de mandats de délégation de gestion La stratégie d’investissement prévoit qu’une étude d’adossement des actifs et des passifs doit être réalisée a minima annuellement pour les plans dont la valeur des actifs est supérieure à 100 millions d’euros et tous les 3 ans pour les plans entre 20 et 100 millions d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi Le Groupe offre certains régimes de couverture médicale pour les retraités, dont les principaux se situent aux États-Unis et en Belgique. Ces régimes sont majoritairement fermés aux nouveaux entrants. La valeur actualisée des obligations au titre de l’aide médicale postérieure à l’emploi s’élève à 131 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre 147 millions d’euros au 31 décembre 2012, soit une diminution de 16 millions d’euros au cours de l’exercice 2013, contre une augmentation de 26 millions d’euros au cours de l’exercice 2012. 7.c AUTRES AVANTAGES À LONG TERME BNP Paribas consent à ses salariés divers avantages à long terme, principalement des primes d’ancienneté, la faculté d’épargner des jours de congés, et certaines protections en cas d’incapacité de travail. La provision nette correspondante s’élève à 450 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre 493 millions d’euros au 31 décembre 2012. Par ailleurs, dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein du Groupe, des plans annuels de rémunération différée sont établis au béné ce de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions réglementaires particulières. Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et soumettent, le cas échéant, ce versement à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe. En 2013, BNP Paribas a mis en place un plan ISIS (International Sustainability and Incentive Scheme) dont le versement en numéraire au terme d’une période d’acquisition de 3 ans évolue en fonction de la performance intrinsèque du Groupe. Le plan ISIS a pour objectif d’associer différentes catégories de cadres aux objectifs de développement et de rentabilité du Groupe. Ces personnels sont représentatifs des talents du Groupe et de la relève de son encadrement : cadres dirigeants, cadres occupant un poste clé, responsables opérationnels ou experts, cadres à potentiel, jeunes cadres identi és en raison de leurs performances et de leurs perspectives d’évolution professionnelle, et contributeurs clés aux Les montants attribués dans le cadre de ce plan sont pour 80 % indexés sur l’évolution du Résultat d’exploitation du Groupe sur 3 ans, et pour 20 % indexés sur l’atteinte d’objectifs liés à la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) du Groupe. Ces objectifs, au nombre de 9, sont en ligne avec les 4 piliers formant la base de la politique RSE du Groupe. En outre, le paiement nal est soumis à une condition de présence continue dans le Groupe entre la date d’attribution et la date de paiement, sous réserve que le Résultat d’exploitation et le Résultat avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soient strictement positifs. La provision nette correspondant aux plans de rémunération variable du Groupe s’élève à 457 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre 463 millions d’euros au 31 décembre 2012. Provisions nettes au titre des autres avantages à long terme Actif comptabilisé au bilan au titre des autres avantages à long terme Obligation comptabilisée au bilan au titre des autres avantages à long terme INDEMNITÉS DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL BNP Paribas a mis en place un certain nombre de plans de départs anticipés reposant sur le volontariat de salariés répondant à certains critères d’éligibilité. Les charges liées aux plans de départ volontaire et au plan d’adaptation des effectifs font l’objet de provisions au titre des personnels en activité éligibles dès lors que le plan concerné a fait l’objet d’un accord ou d’une proposition d’accord paritaire. Provisions au titre des plans de départ volontaire, préretraite, et plan d’adaptation des effectifs Plans de fidélisation, de rémunération et BNP Paribas a mis en place, au béné ce de certains de ses collaborateurs différents produits de rémunération à base d’actions : ■ des plans de rémunération à long terme payés en espèces indexés sur le cours de l’action BNP Paribas, principalement pour les collaborateurs dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence sur le pro l ■ jusqu’en 2012, un Plan Global d’Intéressement en Actions intégrant : ■ des plans d’actions de performance, ■ des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions. Rémunération variable différée versée en espèces indexées sur le cours de l’action Dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein du Groupe, des plans annuels de rémunération différée établis au béné ce de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions réglementaires particulières, prévoient une rémunération variable sur une période pluriannuelle et payable en espèces indexées sur le cours de l’action, le paiement en étant reporté sur plusieurs années. Rémunération variable à compter de l’exercice 2009 pour les collaborateurs soumis à des dispositions réglementaires Depuis la publication de l’arrêté du Ministère de l’Économie et des Finances du 13 décembre 2010, les plans de rémunération variable s’appliquent aux collaborateurs du Groupe exerçant des activités susceptibles d’avoir une incidence signi cative sur le pro l de risque de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers l’entreprise. Ce périmètre d’application était différent en 2009 puisqu’il concernait principalement les professionnels de marché. Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et soumettent, le cas échéant, ce versement à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe. Les sommes versées le seront notamment en espèces indexées sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas. En outre, conformément à l’arrêté du 13 décembre 2010, depuis 2011, une partie des rémunérations variables attribuées durant l’année au titre de la performance de l’exercice antérieur est également indexée sur l’action BNP Paribas et versée aux béné ciaires dans le courant de l’année d’attribution. Rémunération variable différée pour les autres collaborateurs Les plans annuels de rémunération différée applicables aux collaborateurs dont la contribution aux performances du Groupe est signi cative sont tout ou en partie versés en espèces indexées sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas. Jusqu’en 2005, divers plans d’options de souscription d’actions ont été attribués par BNP Paribas et BNL à certains collaborateurs du Groupe, dans le cadre des autorisations successives données par les Assemblées À compter de 2006 et jusqu’en 2012, BNP Paribas a mis en place un Plan Global d’Intéressement en Actions, comportant, au béné ce de certains collaborateurs du Groupe, attribution d’options de souscription d’actions Le prix d’exercice des plans d’options de souscription, déterminé lors de chaque émission, ne comporte pas de décote. La durée de vie des options a été ramenée à 8 ans à compter du plan attribué en 2005. En ce qui concerne les plans d’actions de performance, jusqu’en 2008, la période d’acquisition était de 2 ou 4 ans selon les cas. Les actions de performance attribuées entre 2009 et 2012 sont acquises à titre dé nitif, sous condition de présence, à l’issue d’une période d’acquisition de 3 ou 4 ans selon le cas, et la période de conservation des actions de performance est de deux ans pour les collaborateurs exerçant leur À compter de 2010, la fraction de l’attribution conditionnelle de chaque béné ciaire a été xée à 100 % de l’attribution totale pour les membres du Comité Exécutif et les cadres dirigeants du Groupe BNP Paribas, et à 20 % pour les autres béné ciaires. Concernant les actions de performance attribuées jusqu’en 2011, la condition de performance à laquelle est sujette une fraction de ces actions porte sur le résultat par action du Groupe. En 2012, seules des actions de performance ont été attribuées. La condition de performance retenue a été modifiée et est désormais similaire à celle retenue par le passé pour les plans de stock-options. Ainsi, cette condition s’apprécie au regard de la performance relative du titre BNP Paribas par rapport à l’indice Dow Jones Euro Stoxx Bank. Dans le cadre des plans d’options mis en place entre 2003 et 2011, à 6 reprises sur 29 mesures de performance réalisées, la condition de performance n’a pas été intégralement remplie et les modalités d’ajustement prévues ont été mises en œuvre. Concernant les plans d’actions de performance attribuées entre 2009 et 2012, à 3 reprises sur 9 mesures la condition de performance n’a pas été atteinte, entraînant la perte de la fraction conditionnelle correspondante. Tous les plans non expirés se dénoueront par une éventuelle souscription ➤ CHARGE REPRÉSENTÉE PAR LES PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS Plans de rémunération différée de l’exercice de souscription d’actions et d’actions de Conformément aux prescriptions de la norme IFRS 2, BNP Paribas évalue les options de souscription d’actions et les actions de performance attribuées et comptabilise une charge, déterminée à la date d’attribution du plan, calculée respectivement à partir de la valeur de marché des options et des actions. Celles-ci sont donc évaluées à leur valeur initiale qui ne pourra pas être modi ée par la suite en fonction de l’évolution ultérieure du cours de Bourse du titre BNP Paribas. Seules les hypothèses relatives à la population de béné ciaires (pertes de droit) et aux conditions de performance interne peuvent faire l’objet d’une révision au cours de la période d’acquisition des droits et donner lieu à un réajustement de la charge. La valorisation des plans du Groupe est effectuée par une société Valorisation des options de souscription d’actions Les modèles retenus pour la valorisation des options de souscription d’actions sont les algorithmes de type arbre (binomial ou trinomial) a n de pouvoir tenir compte de la possibilité d’exercer de façon non optimale les options à partir de la date de disponibilité. Pour la valorisation des caractéristiques de certaines attributions secondaires liées à la performance relative de BNP Paribas par rapport à un indice sectoriel, la méthode dite de Monte-Carlo a également été retenue. La dernière attribution de stock-options a été réalisée en 2011. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers La valeur unitaire des actions de performance retenue est la valeur au terme de la période de conservation à laquelle s’ajoutent les dividendes postérieurs à la date d’acquisition, actualisée à la date d’attribution. Les actions de performance attribuées en 2012, selon qu’elles étaient ou non soumises à une condition de performance, ont été valorisées entre 28,47 et 33,45 euros pour les attributions aux collaborateurs exerçant leur activité en France et entre 27,46 et 32,36 euros pour les attributions aux collaborateurs exerçant leur activité hors de France. Cours de l’action BNP Paribas à la date d’attribution (en euros) Dividende attendu de l’action BNP Paribas(1) Le taux de dividende indiqué ci-dessus est une moyenne de la série de dividendes annuels estimés. Plan attribué le 6 mars 2012 Historique des plans attribués dans le cadre du Plan Global d’Intéressement en Actions Les caractéristiques et conditions générales attachées à l’ensemble des attributions au titre des plans existants au 31 décembre 2013 sont décrites ➤ PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS TOTAL DES OPTIONS EN VIE À LA FIN DE LA PÉRIODE à la fi n de la période Les nombres d’options et les prix d’exercice ont été ajustés le cas échéant pour tenir compte de la division du nominal de l’action BNP Paribas par conformément à la réglementation en vigueur. Les modalités d’exercice d’une fraction des options attribuées aux salariés sont subordonnées à la réalisation d’une condition de performance relative du titre BNP Paribas, par rapport à l’indice sectoriel Dow Jones Euro STOXX Bank, pendant la période d’indisponibilité. En conséquence de cette condition de performance relative, le prix d’exercice ajusté a été xé à : (3) À la suite de la fusion intervenue le 1er octobre 2007 entre BNL et BNP Paribas, les plans d’options attribués par BNL entre 1999 et 2001 donnent aux béné ciaires depuis la date de la fusion, le droit de souscrire un nombre d’actions BNP Paribas déterminé, conformément au rapport d’échange (1 action BNP Paribas pour 27 actions BNL), à un prix d’exercice ajusté par le même rapport d’échange. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE vie à la fi n de TOTAL DES ACTIONS EN VIE À LA FIN DE LA PÉRIODE La date d’acquisition dé nitive de certaines actions a été différée en raison de l’absence des béné ciaires à la date initialement prévue. Le nombre d’actions a été ajusté pour tenir compte du détachement d’un Droit Préférentiel de Souscription intervenu le 30 septembre 2009. Mouvements intervenus sur les plans d’options de souscription et d’attribution d’actions de performance au cours des deux derniers exercices ➤ PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS OPTIONS EN VIE AU 1ER JANVIER Options devenues caduques pendant la période OPTIONS EN VIE AU 31 DÉCEMBRE Le cours de b ourse moyen de la période de levée des options en 2013 s’élève à 46,25 euros (contre 41,99 euros en 2012). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE ACTIONS EN VIE AU 1ER JANVIER Actions acquises à titre dé nitif pendant la période Actions devenues caduques pendant la période ACTIONS EN VIE AU 31 DÉCEMBRE Cours de l’action BNP Paribas à la date d’annonce du plan (en euros) Taux d’intérêt sans risque à 5 ans Taux d’emprunt 5 ans in ne ➤ SOUSCRIPTION OU ACHAT D’ACTIONS PAR LE PERSONNEL DANS LE CADRE DU PLAN D’ÉPARGNE ENTREPRISE En 2013, il n’y a pas eu de plan de souscription ou d’achat d’actions réservé au personnel dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 8.a ÉVOLUTION DU CAPITAL ET RÉSULTAT PAR ACTION ➤ ACTIONS ÉMISES PAR BNP PARIBAS DÉTENUES PAR LE GROUPE Actions détenues au 31 décembre 2011 Actions détenues au 31 décembre 2012 Actions détenues au 31 décembre 2013 (1) Transactions réalisées dans le cadre d’une activité de négociation et d’arbitrage sur indices boursiers. Au 31 décembre 2013, le Groupe BNP Paribas était acheteur net ont été portées en diminution des capitaux propres. Au cours de l’exercice 2011, BNP Paribas SA avait racheté sur le marché, hors contrat de liquidité, 12 034 091 actions, à un cours moyen de 31,39 euros, en vue de les annuler. Celles-ci ont été annulées conformément à la décision du Conseil d’administration du Dans le cadre du contrat de liquidité du titre BNP Paribas sur le marché italien, conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’AMF conclu avec Exane BNP Paribas, 2 646 201 actions ont été achetées au cours de vendues au prix moyen de 45,17 euros. Au 31 décembre 2013, 156 332 titres représentant 8,4 millions d’euros sont détenus par BNP Paribas SA au titre de ce contrat. à la suite de l’attribution dé nitive d’actions de performance à leurs Preferred shares et Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée (TSSDI) éligibles aux fonds propres prudentiels de catégorie Tier 1 Preferred shares émises par les filiales En janvier 2003, le Groupe avait effectué une émission de 700 millions d’euros de preferred shares de droit américain sans droit de vote. Cette émission non dilutive sur les actions ordinaires de BNP Paribas avait été effectuée par l’intermédiaire de la liale BNP Paribas Capital Trust VI contrôlée de façon exclusive par le Groupe. Les actions, qui avaient la forme de titres perpétuels non cumulatifs, offraient aux souscripteurs un revenu à taux xe pendant dix ans. Les titres pouvaient être remboursés à l’issue d’une période de dix ans puis à chaque date anniversaire du coupon. Cette émission a fait l’objet d’un remboursement au cours de Au cours de l’exercice 2012 une émission perpétuelle de même nature que celle précédemment décrite d’un montant de 660 millions d’euros avait également fait l’objet d’un remboursement. Le sous-groupe LaSer-Co noga, consolidé par intégration proportionnelle, a procédé en 2003 et 2004 à trois émissions de preferred shares, sans échéance et sans droit de vote, par l’intermédiaire de structures dédiées de droit anglais contrôlées de façon exclusive par ce sous-groupe. Les actions donnent droit pendant dix ans à un dividende prioritaire non cumulatif, à taux xe pour celle émise en 2003 ou indexé pour celles émises en 2004. À l’issue de cette période de dix ans, les actions pourront être remboursées au pair à l’initiative de l’émetteur à chaque n de trimestre anniversaire du coupon, la rémunération de l’émission réalisée en 2003 devenant alors indexée sur l’Euribor. En octobre 2012, l’émission de 2003 a été rachetée à hauteur de 45 millions d’euros. En mars 2013, le solde de l’émission a été remboursé. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers avant la première date de call (1) Avant application du pourcentage d’intégration proportionnelle. (2) TEC 10 est l’indice quotidien des rendements des emprunts d’État à long terme correspondant au taux de rendement actuariel d’une obligation du Trésor ctive dont la durée serait de dix ans. (3) Après application du pourcentage d’intégration de Co noga. Les capitaux souscrits par le biais de ces émissions ainsi que la rémunération versée aux porteurs des titres correspondants sont repris dans la rubrique « Intérêts minoritaires » au bilan. Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés émis par BNP Paribas SA cette période, il sera versé pour certaines de ces émissions un coupon BNP Paribas a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui offrent aux souscripteurs une rémunération à taux xe ou variable et peuvent être remboursées à l’issue d’une période xe puis à chaque date anniversaire du coupon. En cas de non-remboursement à l’issue de Le 11 septembre 2013, à sa première date de call, une émission de septembre 2008 a été remboursée, pour un montant de 650 millions d’euros. Cette émission offrait aux souscripteurs une rémunération à taux Les caractéristiques de ces différentes émissions sont résumées dans le tableau suivant : avant la première date de call (1) Net des titres autodétenus par des entités du Groupe. USD Libor 3 mois + 1,680 % Euribor 3 mois + 1,690 % GBP Libor 3 mois + 1,130 % Euribor 3 mois + 1,920 % GBP Libor 3 mois + 1,810 % Euribor 3 mois + 1,720 % USD Libor 3 mois + 1,290 % GBP Libor 3 mois + 1,850 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 3,925 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 4,750 % Euribor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 3,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Les intérêts normalement dus sur les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée peuvent ne pas être payés si aucun dividende n’a été versé sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA, ni aucun dividende sur les titres assimilés aux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée au cours de l’année précédente. Les coupons non versés ne sont pas reportés. Du fait de la présence d’une clause d’absorption de pertes, les modalités contractuelles des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée prévoient qu’en cas d’insuf sance de fonds propres prudentiels – non intégralement compensée par une augmentation de capital ou toute autre mesure équivalente – le nominal des titres émis puisse être réduit pour servir de nouvelle base de calcul des coupons, tant que l’insuf sance n’est pas corrigée et le nominal d’origine des titres reconstitué. En cas de liquidation de BNP Paribas SA et nonobstant toute réduction éventuelle du nominal d’origine des titres émis, les porteurs produiront leurs créances Les capitaux collectés résultant de ces émissions sont repris sous la rubrique « Capital et réserves » au sein des capitaux propres. Les émissions réalisées en devises sont maintenues à la valeur historique résultant de leur conversion en euros à la date d’émission conformément aux prescriptions d’IAS 21. La rémunération relative à ces instruments nanciers de capital est traitée comme un dividende. Au 31 décembre 2013, le Groupe BNP Paribas détenait 15 millions d’euros de Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui ont été portés en Le résultat de base par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires est déterminé sous déduction du résultat attribuable aux porteurs d’actions de préférence. Le résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires, divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires ajusté de l’impact maximal de la conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Il est tenu compte des options de souscriptions d’actions dans la monnaie ainsi que des actions de performance allouées dans le Plan Global d’Intéressement en Actions dans le calcul du résultat dilué par action ordinaire. La conversion de ces instruments n’a pas d’effet sur le résultat net servant au calcul du Résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action (en millions d’euros)(2) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice Effet des actions ordinaires potentiellement dilutives Résultat de base par action ordinaire (en euros) Résultat dilué par action ordinaire (en euros) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat dilué par action (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2). Le résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat net part du Groupe, ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, traitée (3) Cf. note 7.e pour la description des plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions de performance. Le dividende par action versé en 2013 au titre du résultat de l’exercice 2012 s’est élevé à 1,50 euro contre 1,20 euro versé en 2012 au titre du résultat Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers BNP Paribas SA (succ. Afrique du Sud) Afrique BNP Paribas SA (succ. Arabie Saoudite) Arab. BNP Paribas SA (succ. Hong Kong) BNP Paribas SA (succ. Îles Cayman) BNP Paribas SA (succ. Viet Nam) Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine BNP Paribas Fortis (succ. Îles Cayman) BNP Paribas Fortis (succ. Royaume-Uni) Royaume-Uni Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Banque de détail en Italie (BNL banca commerciale) International Factors Italia SPA - Ifi talia Italie Arval Service Lease Polska sp. z o. o. TEB Arval Arac Filo Kiralama AS BNP Paribas Lease Group (Rentals) Ltd. Royaume-Uni BNP Paribas Lease Group SA Belgium Belgique BNP Paribas Lease Group IFN SA BNP Paribas Lease Group Lizing RT CNH Capital Europe (succ. Allemagne) Allemagne Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers BNP Paribas Personal Finance SA de CV Mexique Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers First Hawaïan Bank (succ. Îles Cayman) Bank of the West (succ. Îles Cayman) Inkasso Kodat Gmbh & Co KG Union de Creditos Inmobiliarios - UCI Von Essen GmbH & Co. KG Autonoria 2012 - 1 et 2 Domos 2011 - A et B FCC Retail ABS Finance - Noria 2008 FCC Retail ABS Finance - Noria 2009 Florence 1 SRL (ex-Viola Finanza SRL) Bank of the West Business Park Fideicomiso Financiero Cetelem et I Argentine Santa Rita Townhomes Acquisition LLC États-Unis Southwest Airlines 1993 Trust N363SW États-Unis Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers BNP Paribas Suisse SA (succ. Jersey) BNP Paribas Fortis Yatirimlar Holding AS Turquie Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine BNP Paribas Cardif Seguros de Vida SA BNP Paribas Cardif TCB Life Insurance BNP Paribas Cardif Vita Compagnia di Cardif Assurance Vie (succ. Allemagne) Allemagne Cardif Assurance Vie (succ. Roumanie) Roumanie Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Cardif do Brasil Vida e Previdencia SA Cardif do Brasil Seguros e Garantias Cardif Forsakring AB (succ. Danemark) Danemark Cardif Pinnacle Insurance Holdings PLC Royaume-Uni State Bank of India Life Insurance Societa di Gestione del Risparmio SPA Italie Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers FundQuest Advisor (succ. Royaume-Uni) Royaume-Uni ME* Fischer Francis Trees & Watts Inc. Fischer Francis Trees & Watts UK Ltd. Haitong - Fortis Private Equity Fund BNP Paribas Dealing Services Asia Ltd. Hong Kong BNP Paribas Fund Services Dublin Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S France BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Sundaram GSO Private Ltd. BNP Paribas Immobilier Residentiel V2i France BNP Paribas Real Estate Advisory & BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management Poland SP ZOO Pologne BNP Paribas Real Estate Advisory & Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers BNP PB Real Estate Advisory & BNP PB Real Estate Advisory & BNP PB Real Estate Advisory & BNP Paribas Real Estate Consult France France BNP Paribas Real Estate Consult GmbH Allemagne BNP Paribas Real Estate Holding GmbH Allemagne BNP Paribas Real Estate Hotels France France BNP Paribas Real Estate Italy SRL BNP Paribas Real Estate Jersey Ltd. FG Ingenierie et Promotion Immobilière France Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Cronos Holding Company Ltd. (Groupe) Bermudes ACG Capital Partners Singapore Pte. Ltd Camomile Ulster Investments (UK) Ltd. Îles Cayman BNP Paribas Arbitrage (Hong Kong) Ltd. Hong Kong BNP Paribas Capital (Asia Pacifi c) Ltd. BNP Paribas Finance (Hong Kong) Ltd. Hong Kong BNP Paribas India Holding Private Ltd. BNP Paribas India Solutions Private Ltd. BNP Paribas Securities (Taiwan) Co Ltd. BNP Paribas SJ Ltd. (ex-BNP Paribas BNP Paribas SJ Ltd. (succ. Japon) Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine BNP Paribas EQD Brazil Fund Fundo BNP Paribas VPG Brookfi n LLC BNP Paribas VPG Brookline Cre LLC BNP Paribas VPG BMC Select LLC BNP Paribas VPG CB Lender LLC BNP Paribas VPG CT Holdings LLC BNP Paribas VPG Lake Butler LLC BNP Paribas VPG Legacy Cabinets LLC BNP Paribas VPG Medianews Group LLC États-Unis BNP Paribas VPG RHI Holdings LLC BNP Paribas VPG SBX Holdings LLC Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Leveraged Finance Europe Capital B Pays-Bas BNP Paribas VPG Titan Outdoor LLC Tender Option Bond Municipal program États-Unis VPG SDI Media LLC (ex-BNP Paribas Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Foncière de la Compagnie Bancaire SAS France Sociétés de portefeuille et autres fi liales Le Sphinx Assurances Luxembourg SA Luxembourg ME* BNP Paribas Capital Trust LLC 6 BNP Paribas Capital Preferred LLC 6 BNP Paribas US Medium Term Notes Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 105 Sociétés de Construction de Vente dont 94 en intégration globale et 11 en intégration proportionnelle Le groupe Klépierre était consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 14 mars 2012, puis, suite à la cession d’une partie de la participation du Groupe, il est désormais consolidé par mise en équivalence (cf. note 8.d.). Le groupe TEB, consolidé auparavant par intégration proportionnelle dans les comptes du Groupe BNP Paribas, est consolidé par intégration globale au 31 décembre 2013 (cf. note 8.d). Filiales françaises dont la surveillance prudentielle individuelle des ratios de gestion est assurée dans le cadre des ratios de gestion consolidés du Groupe conformément aux dispositions de l’article 4.1 du règlement 2000.03 du Comité de la Entités exclues du périmètre de consolidation prudentiel. Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 8.c VARIATION DE LA PART DU GROUPE ET DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DANS LE CAPITAL ➤ OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION INTERNE AYANT MODIFIÉ LA PART DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DANS LE CAPITAL ET LES RÉSERVES Cession d’actifs de succursales BNP Paribas Fortis aux succursales BNP Paribas SA situées sur le même territoire Cession d’actifs de BNP Paribas SA à BNP Paribas Fortis Cession interne de BNP Paribas Leasing Solutions par BNP Paribas SA à BGL BNP Paribas ➤ OPÉRATIONS D’ACQUISITION DE PARTICIPATION COMPLÉMENTAIRE OU DE CESSION PARTIELLE AYANT MODIFIÉ LA PART DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DANS LE CAPITAL ET LES RÉSERVES BNP Paribas SA a acquis 25 % de participation aux actionnaires minoritaires portant ainsi son taux ➤ ENGAGEMENTS DE RACHAT DE PARTICIPATION AUX ACTIONNAIRES MINORITAIRES Dans le cadre de l’acquisition de certaines entités, le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires des options de vente de leur participation à un La valeur totale de ces engagements, comptabilisés en diminution des capitaux propres, s’élève à 773 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 133 millions d’euros au 31 décembre 2012. La variation de l’exercice s’explique essentiellement par la reconnaissance des engagements vis-à-vis des actionnaires minoritaires de TEB, constatés dans le cadre de la prise de contrôle présentée dans la note 8.d. Galeries Lafayette a annoncé le 19 septembre 2012 son intention d’exercer son option de vente de sa participation dans LaSer au pro t de BNP Paribas Personal Finance, en application de la convention d’actionnaires conclue avec son co-actionnaire. BNP Paribas a pris acte de cette décision. A ce jour, ni le prix, ni l’échéance ne sont déterminés. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Une modi cation du pacte d’actionnaires liant le Groupe BNP Paribas au groupe Colakoglu dans la holding de l’ensemble TEB, a été signée le 20 décembre 2013. Cette modi cation conduit à consolider l’ensemble L’impact sur le compte de résultat du changement de méthode de consolidation s’élève à -2 millions d’euros. L’écart d’acquisition sur l’ensemble TEB s’établit désormais à 708 millions de livres turques, soit La prise de contrôle de l’ensemble TEB a eu pour conséquence d’augmenter de 5,9 milliards d’euros le bilan du Groupe, notamment les postes de « Prêts et créances sur la clientèle » pour 4,1 milliards d’euros et de « Dettes envers la clientèle » pour 3,5 milliards d’euros. Le groupe Colakoglu conserve une option de vente lui permettant de céder sa participation dans TEB Holding, au Groupe BNP Paribas à la valeur de marché. Cette option inclut un prix minimum sur la participation historique du groupe Colakoglu atteignant 1,6 milliard de livres turques à compter du 1er avril 2014. BNP Paribas et Simon Property Group ont conclu le 14 mars 2012 un accord sur la cession par BNP Paribas d’un bloc représentant 28,7 % du capital de Klépierre. La cession a permis au Groupe de dégager une plus- value de 1 516 millions d’euros, dont 631 millions d’euros de résultat lié à la part conservée, auxquels s’ajoutent 227 millions d’euros de réévaluations d’opérations internes, l’ensemble étant comptabilisé en Gains nets sur autres actifs immobilisés. À l’issue de cette opération BNP Paribas détenait une participation de 22,7 % du capital de Klépierre réévaluée à 1 134 millions d’euros au 14 mars sur la base d’un cours de Bourse au jour de la transaction de 26,93 euros par titre. La consolidation par mise en équivalence de Klépierre a conduit le Groupe à constater un écart d’acquisition négatif de 29 millions d’euros. La perte de contrôle de Klépierre a eu pour conséquence notamment de réduire sensiblement le poste des immeubles de placement gurant au bilan du Groupe BNP Paribas. Cette opération s’est traduite globalement par une diminution de 10,4 milliards d’euros du bilan du Groupe. 8.e RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX MANDATAIRES SOCIAUX La politique de rémunération et d’attribution des avantages sociaux aux mandataires sociaux ainsi que les informations sur base individuelle sont présentées dans le chapitre 2 Gouvernance d’entreprise du document de référence du Groupe. ➤ RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX Rémunération brute y compris jetons de présence et avantages en nature Indemnités de n de carrière : valeur actualisée des engagements (hors charges sociales) Régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies : valeur actualisée Régime de retraite à cotisations dé nies : cotisations versées par BNP Paribas dans l’année Prévoyance/couverture santé : primes versées par BNP Paribas dans l’année valorisation des options attribuées au cours de l’exercice nombre d’options restantes au 31 décembre valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice nombre d’actions restantes au 31 décembre juste valeur(* ) à la date d’attribution (* ) Valorisation selon la méthode décrite dans la note 1.i. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ JETONS DE PRÉSENCE VERSÉS AUX MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION en 2012. La part versée en 2013 aux mandataires sociaux non dirigeants est de 860 742 euros. ➤ RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX ADMINISTRATEURS REPRÉSENTANT LES SALARIÉS Rémunération brute versée au cours de l’exercice Jetons de présence (versés aux organisations syndicales) Primes versées par BNP Paribas dans l’année aux dispositifs d’assurance décès et invalidité, de Garantie Vie Professionnelle Accidents et de couverture de frais de santé Cotisations versées par BNP Paribas au régime de retraite à cotisations dé nies ➤ PRÊTS, AVANCES ET GARANTIES ACCORDÉS Au 31 décembre 2013, le montant des prêts en cours consentis directement ou indirectement aux mandataires sociaux ainsi qu’à leurs 2012). Ces prêts constitutifs d’opérations courantes ont été consentis à 8.f RELATIONS AVEC LES AUTRES PARTIES LIÉES Les autres parties liées au Groupe BNP Paribas sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, ainsi que les entités assurant la gestion des avantages postérieurs à l’emploi béné ciant au personnel (exception faite des régimes multi-employeurs Les transactions opérées entre BNP Paribas et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de La liste des sociétés consolidées du Groupe BNP Paribas est présentée dans la note 8.b « Périmètre de consolidation ». Les transactions réalisées et les encours existant en n de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Les tableaux suivants présentent la part non éliminée des opérations réciproques qui concernent des entités consolidées par intégration proportionnelle sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint. Ils présentent également les opérations réalisées avec des entités consolidées par mise en équivalence. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ ENCOURS DES OPÉRATIONS RÉALISÉES AVEC LES PARTIES LIÉES Titres détenus en portefeuille autre que de négoce ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE En outre, le Groupe effectue également avec les parties liées des opérations de négoce aux conditions de marché sur instruments nanciers dérivés (swaps, options, contrats à terme…) et sur des instruments nanciers acquis ou souscrits et émis par celles-ci (actions, titres obligataires…). ➤ ÉLÉMENTS DE RÉSULTAT RELATIFS AUX OPÉRATIONS RÉALISÉES AVEC LES PARTIES LIÉES Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Entités du G roupe assurant la gestion de certains avantages postérieurs à l’emploi En Belgique, BNP Paribas Fortis nance certains régimes de pension auprès de la compagnie d’assurance AG Insurance dans laquelle le Groupe BNP Paribas est actionnaire à hauteur de 25 %. Pour les autres entités à l’étranger, la gestion des plans d’avantages postérieurs à l’emploi est pour l’essentiel réalisée par des organismes de gestion ou des compagnies d’assurance indépendants et ponctuellement par des sociétés du Groupe, en particulier BNP Paribas Asset Management, BNP Paribas Cardif, Bank of the West et First Hawaïan Bank. En Suisse, une fondation dédiée gère les plans de retraite béné ciant au personnel Au 31 décembre 2013, la valeur des actifs des plans gérés par des sociétés contrôlées par le Groupe ou sur lesquelles celui-ci exerce une in uence notable s’élève à 3 476 millions d’euros (3 420 millions d’euros au 31 décembre 2012). Le montant des prestations perçues (notamment des frais de gestion et de conservation d’actifs) par des sociétés du Groupe au titre de 2013 s’élève à 4 millions d’euros (4 millions d’euros au titre de 2012). Le tableau qui suit présente les soldes au bilan des actifs et passifs nanciers par date d’échéance contractuelle. L’échéance des actifs et passifs nanciers évalués en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction est réputée « non déterminée » dans la mesure où ces instruments nanciers sont destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle. Les actifs nanciers à revenu variable disponibles à la vente, les instruments de dérivés de couverture, les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux et les dettes subordonnées perpétuelles sont également réputés à échéance « non déterminée ». Les provisions techniques des sociétés d’assurance, pour l’essentiel considérées comme des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans ce tableau. En millions d’euros, au 31 décembre 2013 Actifs nanciers en valeur de marché Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Passifs nanciers en valeur de marché Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2012 Actifs nanciers en valeur de marché Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Passifs nanciers en valeur de marché Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 8.h VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS COMPTABILISÉS AU COÛT AMORTI Les éléments d’information mentionnés dans cette note doivent être utilisés et interprétés avec la plus grande précaution pour les raisons ■ ces valeurs de marché représentent une estimation de la valeur instantanée des instruments concernés au 31 décembre 2013. Elles sont appelées à uctuer d’un jour à l’autre du fait des variations de plusieurs paramètres, dont les taux d’intérêt et la qualité des crédits des contreparties. En particulier, elles peuvent être signi cativement différentes des montants effectivement reçus ou payés à l’échéance des instruments. Dans la plupart des cas, cette valeur de marché réévaluée n’est pas destinée à être immédiatement réalisée, et ne pourrait en pratique pas l’être. Elle ne représente donc pas la valeur effective des instruments dans une perspective de continuité de ■ la plupart de ces valeurs de marché instantanées ne sont pas pertinentes, donc ne sont pas prises en compte, pour les besoins de la gestion des activités de banque commerciale qui utilisent les ■ la réévaluation des instruments nanciers comptabilisés au coût historique suppose souvent d’utiliser des modèles de valorisation, des conventions et des hypothèses qui peuvent varier d’une institution à l’autre. Par conséquent, la comparaison des valeurs de marché présentées, pour les instruments nanciers comptabilisés au coût historique, par différentes institutions nancières n’est pas ■ en n, les valeurs de marché reprises ci-après ne comprennent pas les valeurs de marché des opérations de location-financement, des instruments non nanciers tels que les immobilisations et les survaleurs, mais aussi les autres actifs incorporels tels que la valeur attachée aux portefeuilles de dépôts à vue ou à la clientèle en relation avec le Groupe dans ses différentes activités. Ces valeurs de marché ne sauraient donc être considérées comme la valeur contributive des instruments concernés à la valeur du Groupe BNP Paribas. Valeur de marché estimée 31 décembre 2013 Prêts et créances sur la clientèle Dettes envers la clientèle (note 5.g) Les techniques de valorisation utilisées et les hypothèses retenues assurent une mesure homogène de la valeur de marché des instruments nanciers actifs et passifs comptabilisés au coût amorti au sein du Groupe BNP Paribas : lorsque les prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. À défaut, la valeur de marché est déterminée à l’aide de techniques de valorisation, telles que l’actualisation des ux futurs estimés pour les prêts, les dettes et les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance, ou telles que des modèles de valorisation spéci ques pour les autres instruments nanciers, ainsi qu’ils sont décrits dans la note 1 relative aux principes comptables appliqués par le Groupe. La description des niveaux de la hiérarchie de juste valeur est également présentée dans les principes comptables (note 1.c.10). La valeur de marché retenue pour les prêts, les dettes et les actifs détenus jusqu’à l’échéance dont la maturité initiale est inférieure à un an (y compris exigibles à vue), ainsi que pour la plupart des produits d’épargne réglementée, est la valeur comptabilisée. Ces instruments ont été présentés en Niveau 2, à l’exception des crédits à la Plusieurs banques algériennes et internationales, dont BNP Paribas El Djazair, liale de BNP Paribas SA, font l’objet de poursuites pour des erreurs de traitement administratif de dossiers de commerce international. Mise en cause dans sept affaires pour infraction à la réglementation des changes devant les juridictions algériennes, BNP Paribas El Djazair a été condamnée en première instance à un total d’amendes de l’ordre de 200 millions d’euros, pour ensuite obtenir devant la cour d’appel trois relaxes dont l’une portant sur l’amende la plus signi cative de 150 millions d’euros, pendant que deux autres décisions d’appel intervenues en 2008, et une en 2009, ont con rmé à hauteur de 52 millions d’euros les condamnations de première instance. L’ensemble de ces arrêts a fait l’objet de pourvois en cassation qui sont suspensifs sous l’empire du droit algérien. BNP Paribas El Djazair continue à se défendre vigoureusement devant les juridictions algériennes pour voir reconnaître sa bonne foi vis-à-vis de l’administration qui n’a subi aucun Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Le 27 juin 2008, la République d’Irak a intenté une action en justice à New York à l’encontre d’environ 90 sociétés internationales ayant participé au programme « pétrole contre nourriture », dont BNP Paribas en sa qualité de teneur du compte « pétrole contre nourriture » pour le compte des Nations Unies. La plainte prétendait, notamment, que les défendeurs s’étaient entendus pour frauder le programme « pétrole contre nourriture », privant ainsi le peuple irakien de plus de 10 milliards de dollars d’aliments, de médicaments et autres fournitures humanitaires. La plainte prétendait également que BNP Paribas aurait agi en violation de ses supposées obligations duciaires et contractuelles au titre de l’accord de services bancaires entre BNP Paribas et l’Organisation des Nations Unies. La plainte a été déposée dans le cadre de la loi américaine RICO (Racketeer In uenced and Corrupt Organizations Act) qui prévoit le triplement des dommages et intérêts si de tels dommages et intérêts viennent à être accordés. Les défendeurs, dont BNP Paribas, ont déposé une demande d’irrecevabilité de l’ensemble de la plainte sur divers fondements juridiques. Le 6 février 2013, le juge fédéral américain a débouté la République d’Irak de sa réclamation avec préjudice (c’est-à- dire sans possibilité de réintroduire l’action). La République d’Irak a fait appel le 15 février 2013 devant la cour d’appel fédérale du deuxième Le liquidateur de la société Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (ci-après « BLMIS ») a intenté un certain nombre de recours contre la Banque et certaines de ses liales, auprès du tribunal des faillites américain (United States Bankruptcy Court Southern District of New York). Ces recours, connus sous le nom de demandes de « clawback », s’apparentent aux divers recours introduits par le liquidateur de BLMIS à l’encontre de nombreuses institutions, et vise au recouvrement de fonds prétendument transférés aux entités du Groupe BNP Paribas par BLMIS ou indirectement par le biais de fonds liés à BLMIS et dans lesquels des entités du Groupe BNP Paribas détenaient des participations. Le liquidateur de BLMIS prétend qu’en vertu du droit fédéral américain des procédures collectives et du droit de l’État de New York, les paiements effectués en faveur des entités du Groupe BNP Paribas sont nuls et recouvrables. Au total, ces recours visent au recouvrement d’une somme d’environ 1,3 milliard de dollars américains. BNP Paribas dispose d’arguments très solides à opposer à ces recours, et se défend D’autres litiges et enquêtes sont en cours relatifs à la restructuration du groupe Fortis, devenu Ageas, dont BNP Paribas Fortis ne fait actuellement plus partie, et à des événements intervenus avant que BNP Paribas Fortis ne fasse partie du Groupe BNP Paribas. Parmi ces litiges gurent des actions engagées aux Pays-Bas et en Belgique par des groupes d’actionnaires à l’encontre notamment d’Ageas et de BNP Paribas Fortis, dans le cadre de l’augmentation de capital de Fortis (aujourd’hui Ageas) réalisée en octobre 2007 pour l’acquisition d’ABN Amro Bank N.V., ainsi que de la communication ultérieure relative à l’exposition aux subprimes. La Banque se défend vigoureusement dans ces procédures. Une décision judiciaire a récemment con rmé la condamnation d’Ageas pour mauvaise gestion en matière de communication durant cette période. Il ne peut être exclu que ces litiges ou enquêtes aient un impact sur BNP Paribas Fortis. Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, dont la société ait connaissance, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets signi catifs sur la situation nancière ou la rentabilité de la société ni du Groupe. 8.j HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Montant hors taxe, en milliers d’euros Commissariat aux comptes, certi cation, examen des comptes individuels et consolidés dont Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes dont Autres prestations rendues par les réseaux aux liales consolidées par intégration globale et proportionnelle Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Montant hors taxe, en milliers d’euros Commissariat aux comptes, certi cation, examen des comptes individuels et consolidés dont Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes dont Autres prestations rendues par les réseaux aux liales consolidées par intégration globale et proportionnelle Le montant total des honoraires d’audit versés aux Commissaires aux comptes n’appartenant pas au réseau de l’un de ceux certi ant les comptes consolidés et individuels de BNP Paribas SA, mentionnés dans le tableau ci-dessus, s’élève à 1 488 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013 (1 613 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012). Les autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes comprennent principalement des diligences dans le cadre d’opérations nancières, des travaux de revue de la conformité du dispositif de l’entité au regard de dispositions réglementaires et des travaux de revue de la qualité du contrôle interne par rapport à des normes internationales (ex : « ISAE 3402 ») dans le cadre de prestations rendues aux clients, en particulier pour les métiers Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes Exercice clos le 31 décembre 2013 En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le ■ le contrôle des comptes consolidés de BNP Paribas, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justi cation de nos appréciations ; ■ la véri cation spéci que prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur I - Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er, par sondages, ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention, d’une part, sur la note 3.g des notes annexes aux états nanciers qui explique la constitution d’une provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions américaines et, d’autre part, sur la note 1.a des notes annexes aux états nanciers qui expose les changements de méthodes comptables relatifs à l’amendement de la norme IAS 19 (avantages au personnel) et à la norme IFRS 13 (évaluation de la juste valeur). II - Justi cation des appréciations En application des dispositions de l’article L823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes annexes 1.c.5, 3.f, 5.f et 5.g). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux méthodologies de dépréciation, et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations individuelles et de portefeuille. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Votre société utilise des modèles internes et des méthodologies pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs, ainsi que pour la constitution de certaines provisions et l’appréciation de la pertinence de la quali cation en opérations de couverture. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d’un marché, à la véri cation des modèles et à la détermination Dépréciations relatives aux actifs disponibles à la vente Votre société comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou signi cative de la valeur de ces actifs (notes annexes 1.c.5, 3.d et 5.c). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identi cation d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus signi catives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes Votre société a procédé à des tests de dépréciation des écarts d’acquisition, qui ont conduit, le cas échéant, à la constatation de dépréciations au titre de cet exercice (notes annexes 1.b.4 et 5.o). Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, les principales hypothèses et principaux paramètres utilisés, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. Votre société comptabilise des impôts différés actifs notamment au titre des dé cits scaux reportables (notes annexes 1.k, 3.h et 5.k). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés. Votre société constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (notes annexes 1.h, 2 et 7.b). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les principales hypothèses et principaux paramètres utilisés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III - Véri cation spéci que Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la véri cation spéci que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du G roupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 7 mars 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Notes annexes aux é tats nanciers Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Risques résultant de l’activité du Groupe Gestion du capital et adéquation des fonds propres Exigences en fonds propres et actifs pondérés Adéquation des fonds propres et anticipation des besoins en capital Expositions au risque de crédit [Audité] Politique de gestion du risque de crédit [Audité] Diversi cation de l’exposition au risque de crédit [Audité] Risque de crédit : approche IRBA Risque de crédit : approche standard Expositions en défaut, provisions et coût du risque Techniques de réduction du risque de crédit Dispositif de gestion des risques en matière de titrisation [Audité] Activité de BNP Paribas en matière de titrisation [Audité] Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Exposition au risque de contrepartie [Audité] Valeur exposée au risque par type d’approche Notionnel des instruments nanciers dérivés Risque de marché relatif aux activités de transactions sur instruments nanciers Risque de marché relatif aux activités bancaires Risque de liquidité et de re nancement [Audité] La politique de gestion du risque de liquidité Les dispositifs de pilotage et de surveillance du risque de liquidité Présentation et évolution des indicateurs sur 2013 Politique de couverture et de réduction des risques [Audité] Réduction du risque via les techniques d’assurance Risque de non-conformité et de réputation [Audité] Dispositif de gestion des risques de BNP Paribas Cardif Risques de marché et de crédit Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité financière Financement par titrisation pour compte propre Expositions aux ABS et CDOs immobiliers Expositions aux pays sous plan d’aide Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les filiales « significatives » Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le troisième pilier de l’accord de Bâle relatif à la discipline de marché consiste à enrichir les prescriptions minimales de fonds propres (Pilier 1) et le processus de surveillance prudentielle (Pilier 2) par un ensemble de données venant compléter la communication nancière. L’objectif de cette communication est de permettre aux acteurs de marché d’apprécier des éléments d’information essentiels sur le champ d’application, les fonds propres, les expositions aux différents types de risques, les procédures d’évaluation des risques et, par conséquent, l’adéquation des fonds propres de l’établissement à son pro l de risque. Le chapitre 5 présente l’information relative aux risques du Groupe BNP Paribas et, à ce titre, il répond : ■ aux exigences du titre IX de l’arrêté du 20 février 2007(1) relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui s’applique (cf. article 1) sur une base consolidée à BNP Paribas ; ■ aux exigences des normes comptables relatives à la nature et à l’étendue des risques. Les informations présentées au titre du Pilier 3 ne sont pas soumises à un audit externe et n’ont donc pas fait l’objet de véri cation par les Commissaires aux comptes du Groupe. Toutefois, certaines informations requises par les normes comptables IFRS 7, IFRS 4 et IAS 1 sont incluses dans ce chapitre et couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les é tats nanciers consolidés. Ces informations sont identi ées par la mention « [Audité] » et doivent être lues comme faisant partie intégrante des notes annexes aux é tats ■ à la volonté de satisfaire les besoins des investisseurs et analystes tels qu’exprimés dans le cadre d’une démarche suscitée par le Conseil de Stabilité Financière visant à améliorer l’information nancière publiée par les institutions nancières internationales (Enhanced Disclosure Task Force). BNP Paribas a mis en œuvre l’ensemble des recommandations qui pouvaient l’être dès 2012, puis en 2013 et répondra aux autres au cours des prochaines années en fonction de leur pertinence au cas d’espèce et de l’avancement de ses travaux. RISQUES RÉSULTANT DE L’ACTIVITÉ DU GROUPE ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE AU 31 DÉCEMBRE 2013 ➤ GRAPHIQUE N° 1 : ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE AU 31 DÉCEMBRE 2013(*) Montant total : 560 Mds d'euros au 31 décembre 2013 (552 Mds d'euros au 31 décembre 2012) Les chiffres entre parenthèses correspondent à la répartition au 31 décembre 2012. 25 août 2010, du 13 décembre 2010 et du 23 novembre 2011. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 1 : ACTIFS PONDÉRÉS(*) PAR TYPE DE RISQUE ET PAR MÉTIER La typologie des risques utilisée ci-dessus est détaillée au chapitre 5.3. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’essentiel des risques du Groupe relève du risque de crédit, le risque de marché des portefeuilles de négoce étant limité à 6 % des actifs pondérés du Groupe. Conformément à l’article 64 de la Notice 2013 des « Modalités de calcul du ratio de solvabilité » émise par l’ACPR, la part des participations dans les sociétés d’assurance non déduite des fonds propres est pondérée comme une exposition dans le risque de participations en actions à compter de 2013 et impacte donc à la hausse (de l'ordre de + 20 milliards d’euros) les actifs pondérés du pôle Investment Solutions. Par ailleurs, la répartition des actifs pondérés par pôle d’activité atteste du caractère diversi é des activités du Groupe avec 61 % consacrés au Retail Banking (dont 37 % sur Domestic Markets) et 28 % au Corporate & Investment Banking. L’identi cation et le suivi des risques principaux et émergents fon t partie intégrante de l’approche de la gestion des risques par BNP Paribas. Un risque principal est dé ni comme un risque actuel et existant qui peut avoir, dans une catégorie de risque, branche d’activité ou zone géographique, un impact significatif sur les résultats financiers, la réputation ou la pérennité de l’entreprise, et qui peut survenir à court terme, voire dans les douze prochains mois. Un risque émergent est dé ni comme un risque dont l'occurence est très incertaine mais est susceptible de devenir réelle à long terme (probablement au-delà d’un an) et qui pourrait avoir un impact signi catif sur la stratégie commerciale s’il se produisait. Ces risques sont identi és, analysés et gérés par Group Risk Management (GRM) dans un cadre structuré, par le biais de divers comités, actions ■ suivi étroit du contexte macroéconomique et financier avec trois objectifs : identi er les risques actuels et potentiels, les hiérarchiser en fonction du contexte économique et des conséquences pour le portefeuille du Groupe, et élaborer des scé narios adverses. Dans le cadre de ce suivi, un tableau de bord est présenté chaque trimestre par les responsables de GRM à la Direction Générale ainsi qu’au Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC) ; ■ analyse et suivi des changements réglementaires et de leurs conséquences sur la gestion du capital bancaire et des liquidités, ainsi que sur les activités du Groupe ; ■ suivi régulier du pro l de risque selon les directives/seuils validés ■ politiques transversales portant sur les concentrations, la responsabilité sociale de l’entreprise, etc. ; ■ décisions concernant le portefeuille prises par le Comité des risques, le Comité des risques de marché (Capital Markets Risk Committee - CMRC ), etc. ; ■ décisions individuelles clés prises par les Comités sur les transactions spéci ques au plus haut niveau ; ■ propositions pour de nouvelles activités ou de nouveaux produits ; ■ examen, par les Comités de politiques de risques, du portefeuille/des activités axé sur les risques sélectionnés par la Direction du Groupe via le Comité des risques pour l’année à venir. Les principaux risques actuels auxquels le Groupe est exposé sont présentés ci-dessous, avec les catégories suivantes : ■ législation et réglementation applicables aux institutions nancières ; ■ risques liés à la réputation et à l’image. L’environnement de marché et macroéconomique a un impact sur les résultats de la Banque. Compte tenu de la nature de son activité, la Banque est particulièrement sensible aux conditions de marché et macroéconomiques en Europe, qui ont connu des perturbations au cours En 2013, l’économie mondiale aura engagé son rééquilibrage avec le ralentissement d’un certain nombre de pays émergents, couplé à un léger redressement de l’activité dans les pays développés. Au cours de l’année 2013, les conditions économiques globales sont restées généralement stables par rapport à l’année 2012. Les prévisions économiques du FMI et de l'OCDE(1) pour l’année 2014 prévoient une reprise modérée de la croissance pour les économies développées, mais plus modeste et hétérogène pour les pays de la zone euro. Leurs analystes considèrent que d es incertitudes demeurent sur la solidité de la reprise, notamment à la lumière de la réduction annoncée par la Réserve Fédérale des États-Unis en décembre 2013 de son programme de soutien à l’économie américaine et, au sein de la zone euro, un risque dé ationniste n’est pas à exclure. Au sein de la zone euro, les spreads des États ont continué à diminuer en 2013 à la suite de la baisse enregistrée en 2012 par rapport à des (1) Voir notamment : IMF – World Economic Outlook Update – Janvier 2014 et G20 Note on Global Prospects and Policy Challenges – Février 2014 ; OECD – The Global Economic Outlook – Novembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La législation et les réglementations applicables aux institutions nancières qui ont un impact sur la Banque connaissent une évolution signi cative dans le sillage de la crise nancière globale. Les mesures adoptées récemment ou encore en projet, qui ont, ou sont susceptibles d’avoir un impact sur la Banque, comprennent notamment l’ordonnance française du 27 juin 2013 relative aux établissements de crédit et aux sociétés de financement, entrée en vigueur le 1er janvier 2014, la loi française du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires et l’ordonnance du 20 février 2014 portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière nancière, la Directive et le Règlement sur les fonds propres réglementaires dits « CRD 4 », du 26 juin 2013 et dont un nombre important de dispositions sont applicables depuis le 1er janvier 2014, les projets de normes techniques de réglementation et d’exécution relatives à la Directive et au Règlement CRD élaborées par l’EBA, la désignation de la Banque en tant qu’institution nancière d’importance systémique par le FSB, la consultation sur la réforme structurelle du secteur bancaire de l’Union européenne de 2013 et la proposition de la Commission Européenne de réforme structurelle du secteur bancaire européen du 29 janvier 2014, la proposition de Règlement sur les indices de référence, le mécanisme européen de surveillance unique, le projet européen de mécanisme de résolution unique et le projet de directive européenne sur le redressement et la résolution des banques, le règlement nal concernant les banques étrangères relatif à certaines exigences en matière de liquidités, fonds propres et autres éléments prudentiels adopté par la Réserve Fédérale des États-Unis , la proposition de la Réserve Fédérale concernant les ratios de liquidité des banques de taille importante ainsi que la Règle « Volcker » récemment adoptée par RISQUES LIÉS À LA RÉPUTATION ET À L'IMAGE Les risques de réputation et d’image, qui sont par nature dif cilement quanti ables, restent une préoccupation constante de la Banque qui cherche à les minimiser autant que possible par une gestion et des procédures de contrôle adéquates et à promouvoir activement des principes de gestion fondés sur la conscience du risque. RISQUES PROPRES À BNP PARIBAS ET LIÉS Des conditions macroéconomiques et de marché dif ciles pourraient avoir un effet signi catif défavorable sur les conditions dans lesquelles évoluent les établissements nanciers et en conséquence sur la situation nancière, les résultats et le coût du risque de la Banque. Les métiers de la Banque, établissement financier d’envergure mondiale, sont très sensibles à l’évolution des marchés nanciers et à l’environnement économique en Europe, aux États-Unis et dans le reste du monde. Au cours des dernières années, la Banque a été confrontée et pourrait être confrontée à nouveau à des dégradations signi catives des conditions de marché et de l’environnement économique, qui pourraient résulter notamment de crises affectant la dette souveraine les marchés de capitaux, le crédit ou la liquidité, de récessions régionales ou globales, de fortes uctuations du prix des matières premières, des taux de change, des taux d’intérêt, de la volatilité des instruments nanciers dérivés, de l’inflation ou de la déflation, de restructurations ou défauts, de dégradation de la notation des dettes de sociétés ou d’États, ou encore d’événements politiques et géopolitiques (catastrophes naturelles, actes terroristes, troubles sociaux ou con its armés). De telles perturbations, qui peuvent intervenir soudainement et dont les effets peuvent ne pas pouvoir être entièrement couverts, pourraient affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles évoluent les établissements nanciers et avoir un effet défavorable sur la situation nancière, les résultats et le coût du risque de la Banque. En 2014, les conditions macroéconomiques globales seront particulièrement sensibles au ralentissement attendu des programmes de soutien à l’économie des différents gouvernements, en particulier américain. En Europe, les perspectives de croissance sont hétérogènes selon les pays et un risque dé ationniste ne peut être écarté. Par ailleurs, une résurgence d’une crise de la dette souveraine dans certains pays est toujours possible. Les marchés européens ont par exemple connu ces dernières années des perturbations importantes liées aux incertitudes pesant sur la capacité de certains pays de la zone euro à re nancer leur dette . Ces perturbations ont contribué pendant certaines périodes de ces dernières années à la contraction des marchés du crédit, à l’augmentation de la volatilité du taux de change de l’euro contre les autres devises signi catives, et ont affecté les indices des marchés d’actions et créé de l’incertitude sur les perspectives économiques de certains États de l’Union européenne ainsi que la qualité des prêts bancaires aux emprunteurs souverains de ces États. La Banque détient et peut à l’avenir être amenée à détenir d’importants portefeuilles de titres de dette émis par certains des États les plus touchés par la crise de ces dernières années et a consenti des crédits et pourrait à l’avenir consentir des crédits, de montants signi catifs, à des emprunteurs de ces États. Par ailleurs, la Banque intervient sur le marché interbancaire, ce qui l’expose indirectement aux risques liés à la dette souveraine détenue par d’autres institutions nancières. De manière plus générale, la crise de la dette souveraine a indirectement affecté et pourrait dans le futur affecter à nouveau, les marchés nanciers, l’économie européenne et mondiale et de manière plus générale l’environnement dans lequel évolue la Banque. Si les conditions économiques en Europe ou ailleurs dans le monde se détérioraient, à la suite notamment d’une résurgence de la crise de la dette souveraine (tel un défaut au titre d’une dette souveraine), la Banque pourrait être contrainte de constater des provisions sur ses titres de dettes souveraines ou des pertes à la suite de cessions de ces titres. Les perturbations politiques et financières consécutives à une telle aggravation pourraient affecter défavorablement la solvabilité des clients et des contreparties nancières de la Banque, les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt, les taux de change et les indices boursiers, Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ainsi que la liquidité de la Banque et sa capacité à se nancer dans des Des mesures législatives et réglementaires prises en réponse à la crise nancière mondiale pourraient affecter sensiblement la Banque ainsi que l’environnement nancier et économique dans lequel elle opère. Des mesures législatives ou réglementaires sont entrées en vigueur ou ont été proposées récemment, notamment en France, en Europe et aux États-Unis, en vue d’introduire un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement nancier. Ces nouvelles mesures ont pour effet d’entraîner une mutation significative de l’environnement dans lequel la Banque et d’autres institutions nancières évoluent. Parmi les nouvelles mesures qui ont été ou pourraient être adoptées gurent : l’augmentation des ratios prudentiels de solvabilité et de liquidité (en particulier pour les grands groupes bancaires tels que la Banque), la taxation des opérations nancières, la limitation et l’imposition accrue des rémunérations de certains salariés au-delà de certains niveaux, des restrictions ou interdictions visant l’exercice par les banques commerciales de certaines activités considérées comme spéculatives qui devront être exercées au sein de liales dédiées (en particulier les opérations pour compte propre), l’interdiction ou des limitations visant certains types de produits nanciers ou d’activités, le renforcement des exigences de contrôle interne et de transparence quant à certaines activités, le renforcement des exigences en matière de règles de bonne conduite, la régulation plus stricte de certains types de produits nanciers, notamment l’obligation de déclarer les opérations sur produits dérivés et de procéder à la compensation des produits dérivés de gré à gré et/ou de limiter les risques y afférents, ainsi que le renforcement des pouvoirs des autorités régulatrices et la création de nouvelles autorités. Certaines mesures ont déjà été adoptées et s’appliquent d’ores et déjà à la Banque telles que la Directive et le Règlement sur les fonds propres réglementaires dits « CRD/CRR 4 » du 26 juin 2013 et dont un nombre important de dispositions sont applicables depuis le 1er janvier 2014. De plus, les exigences en matière de ratios prudentiels annoncées par l’Autorité Bancaire Européenne et la désignation de la Banque comme une institution nancière d’importance systémique par le Comité de stabilité nancière ont pour effet l’augmentation des exigences en matière de fonds propres réglementaires de la Banque et pourraient avoir pour effet de restreindre sa capacité à octroyer des crédits ou détenir des actifs notamment de maturité longue. La Banque a réalisé un plan d’adaptation visant à se conformer à ces exigences, notamment la réduction de son bilan et le renforcement de ses fonds propres réglementaires ; néanmoins, a n de se conformer à de nouvelles réglementations de ce type qui pourraient être adoptées à l’avenir, la Banque pourrait être amenée à prendre des mesures supplémentaires qui pourraient peser sur sa rentabilité et avoir un effet défavorable sur sa situation nancière et ses résultats. Par ailleurs, la Banque Centrale Européenne a annoncé en octobre 2013 qu’elle conduira une revue des bilans et réalisera des tests de résistance des principales banques européennes, dont la Banque, en 2014\. Les résultats de cette revue sont attendus en novembre 2014 et pourraient donner lieu à des recommandations ou des actions correctives concernant la Banque et l’industrie bancaire en général. Au cours de l' année 2013 et début 2014, la France a modifié de manière signi cative le cadre législatif et réglementaire applicable aux établissements bancaires. La loi bancaire française du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires prévoit notamment la séparation des activités de nancement de l’économie des activités dites « spéculatives » qui devront être exercées par des liales séparées du reste du Groupe et tenues de respecter l’ensemble des exigences prudentielles et de se nancer de manière autonome. La loi bancaire modi e également le mécanisme de prévention et de résolution des crises bancaires, désormais placé sous la supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dont les pouvoirs sont étendus ; en cas de défaillance, la loi prévoit des mécanismes tels que celui d’imposer des changements structurels, l’émission de nouveaux titres, l’annulation de certains titres de capital ou de dette subordonnée ou la conversion de dette subordonnée en capital, l’intervention du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution, et ce a n, de manière générale, de s’assurer que les pertes soient supportées par les actionnaires et créanciers subordonnés des banques en priorité (mécanisme dit de « Bail-in »). L’ordonnance du 20 février 2014 prévoit quant à elle notamment le renforcement des règles en matière de gouvernance au sein des établissements bancaires, un régime de sanctions renforcé et harmonisé au niveau européen, une extension du champ de la surveillance prudentielle avec notamment des exigences supplémentaires en matière de fonds propres, une harmonisation des règles relatives à l’agrément des établissements de crédit au sein de l’Union européenne, et une mise à jour des règles relatives à la surveillance consolidée et à l’échange d’informations. A u niveau communautaire, l’Union européenne a adopté en octobre 2013 la création d’un mécanisme de surveillance unique bancaire dont la direction est con ée à la Banque Centrale Européenne, et un projet de directive européenne sur le redressement et la résolution des banques qui prévoit un mécanisme de bail-in est en cours d’élaboration. Le Conseil de l’Union européenne a également annoncé le 18 décembre 2013 un accord relatif au mécanisme de résolution unique qui prévoit notamment la mise en place d’une autorité de résolution et la négociation de la mise en place à terme d’un fonds de résolution commun nancé à l’échelle nationale par les banques. En n, la proposition de Règlement de la Commission Européenne de réforme structurelle du secteur bancaire européen du 29 janvier 2014 prévoit notamment l’interdiction pour certaines grandes banques de l’Union européenne de réaliser certaines opérations de négociation pour comptes propres ainsi que la lialisation de certaines activités de négociation à haut risque. Aux États-Unis, le règlement nal concernant les banques étrangères relatif à certaines exigences en matière de liquidités, fonds propres et autres éléments prudentiels récemment adopté par la Réserve Fédérale des États-Unis, imposera à la Banque la création d’une nouvelle société holding intermédiaire regroupant les liales de la Banque aux États- Unis qui devra respecter des exigences de fonds propres, liquidité et autres éléments prudentiels de manière autonome. Par ailleurs, en octobre 2013, la Réserve Fédérale, de concert avec d’autres agences de régulation, a publié une proposition qui renforce les exigences de liquidité de certaines grandes banques américaines en prévoyant notamment un ratio de liquidité à court terme plus restrictif. En n, la Règle « Volcker », récemment adoptée par les autorités de régulation américaines, pose des restrictions sur les activités d’opérations pour compte propre des banques américaines ainsi que sur les investissements réalisés par les entités bancaires américaines dans le capital investissement (private equity) et les hedge funds ; certaines de ces restrictions s’appliquent Une partie importante des mesures législatives et réglementaires proposées depuis la crise nancière ont déjà été adoptées au cours des dernières années mais certaines d’entre elles sont encore au stade de proposition ou sont encore en cours de discussion. Une fois adoptées, le cas échéant, ces mesures devront en tout état de cause être adaptées au cadre législatif et/ou réglementaire de chaque État. En conséquence, il est impossible de prévoir précisément quelles mesures additionnelles seront adoptées, quel sera leur contenu exact et quel impact elles auront sur la Banque. Toutes ces mesures, qu’elles soient déjà adoptées ou en cours d’adoption, pourraient réduire la capacité de la Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Banque à allouer et affecter ses ressources de capital et de nancement, limiter sa capacité à diversi er les risques, et augmenter le coût du nancement, ce qui pourrait de ce fait avoir un effet défavorable sur les opérations, la situation nancière et les résultats de la Banque. En sus des effets mentionnés ci-dessus, certaines mesures pourraient, selon la nature et l’étendue des dispositions qui seront nalement adoptées, affecter la capacité de la Banque à exercer certaines activités, imposer des limitations à l’exercice de certaines activités, affecter sa capacité à attirer ou à retenir des talents (plus particulièrement dans ses activités de banque d’investissement et de nancement notamment en raison des mesures législatives et réglementaires adoptées ou en cours d’adoption relatives à l’encadrement des rémunérations dans l’industrie bancaire) et affecter de manière plus générale sa compétitivité et sa rentabilité, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation L’accès au nancement de la Banque et les conditions de ce nancement pourraient être affectés de manière signi cative en cas de résurgence de la crise de la dette souveraine, de détérioration des conditions économiques, de nouvelles dégradations de notation ou d’autres La crise de la dette souveraine qui a affecté les États de l’Union européenne au cours des dernières années ainsi que l’environnement macroéconomique global ont conduit de façon ponctuelle à une restriction de l’accès au nancement des banques européennes et une dégradation des conditions de ce financement, en raison de plusieurs facteurs, notamment : l’augmentation signi cative du risque de crédit perçu des banques, liée en particulier à leur exposition à la dette souveraine ; la dégradation de la notation affectant certains États et établissements nanciers ; et la spéculation sur les marchés de la dette. De nombreuses banques européennes, y compris la Banque, ont dû ponctuellement faire face à un accès plus dif cile aux marchés obligataires et au marché interbancaire, ainsi qu’à une augmentation générale de leur coût de nancement. En conséquence, le recours par les établissements nanciers aux facilités et lignes de liquidité de la Banque centrale européenne a ponctuellement augmenté de manière signi cative. Si les conditions défavorables du marché de la dette venaient à réapparaître à la suite d’une résurgence de la crise de la dette et d’une propagation de la crise à la sphère économique dans son ensemble, ou pour des raisons liées à l’industrie nancière en général ou la Banque en particulier, l’effet sur le secteur nancier européen en général et sur la Banque en particulier, Le coût de nancement de la Banque peut être également affecté par la notation de sa dette à long terme, qui a par exemple été dégradée par deux des principales agences de notation en 2012. De nouvelles dégradations de la notation de la Banque par ces agences de notation pourraient augmenter le coût de nancement de la Banque. Toute augmentation substantielle des provisions ou tout engagement insuffisamment provisionné peut peser sur les résultats et sur la situation nancière de la Banque. Dans le cadre de ses activités de prêt, la Banque constitue régulièrement des provisions pour créances douteuses, qui sont comptabilisées au compte de résultat à la rubrique coût du risque. Le niveau global des provisions est établi en fonction de l’historique des pertes, du volume et du type de prêts consentis, des normes sectorielles, des arriérés de prêts, des conditions économiques et d’autres facteurs re étant le taux de recouvrement de certains prêts. La Banque s’efforce de constituer des provisions adaptées. Pour autant, elle pourrait être amenée, à l’avenir, à augmenter de manière significative les provisions pour créances douteuses en réponse à une détérioration des conditions économiques ou à d’autres facteurs. L’augmentation signi cative des provisions pour créances douteuses, la modi cation substantielle du risque de pertes, tel qu’estimé, inhérent au portefeuille de prêts non douteux ou encore la réalisation de pertes supérieures aux montants spécifiquement provisionnés, seraient susceptibles de peser sur les résultats de la Banque et sur sa situation nancière. La Banque constitue également des provisions pour risques et charges qui incluent notamment les provisions pour litiges. Toute perte liée à un risque non encore provisionné ou dépassant le niveau de provisions déjà comptabilisé pourrait affecter défavorablement les résultats ou la situation nancière de la Banque. Les uctuations de marché et la volatilité exposent la Banque au risque de pertes substantielles dans le cadre de ses activités de marchés et À des ns de trading ou d’investissement, la Banque prend des positions sur les marchés de dette, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des actions non cotées, des actifs immobiliers et d’autres types d’actifs, notamment via des contrats de produits dérivés. La volatilité, c’est-à-dire l’amplitude des variations de prix sur une période et un marché donnés, indépendamment du niveau de ce marché, pourrait avoir une incidence défavorable sur ces positions. Il n’est pas à exclure que l’extrême volatilité et les perturbations sur les marchés survenues au plus fort de la récente crise nancière se renouvellent à l’avenir, et que la Banque subisse en conséquence des pertes importantes dans le cadre de ses activités de marchés de capitaux. La volatilité, si elle s’avérait insuf sante ou excessive par rapport aux anticipations de la Banque, pourrait également engendrer des pertes sur de nombreux autres produits utilisés par la Banque, tels que les swaps, les contrats à terme, les options et les produits structurés. Dans la mesure où la Banque détiendrait des actifs, ou des positions nettes acheteuses, sur l’un de ces marchés, tout repli de celui-ci pourrait occasionner des pertes liées à la dépréciation de ces positions. À l’inverse, si la Banque avait vendu des actifs à découvert ou détenait des positions nettes vendeuses sur l’un de ces marchés, tout rebond de celui-ci pourrait, malgré les limites de risque et les systèmes de contrôle existants, exposer la Banque à des pertes potentiellement très importantes dans la mesure où elle devra couvrir ses positions à découvert dans un marché haussier. De manière occasionnelle, la Banque pourrait mettre en œuvre une stratégie de trading en constituant une position acheteuse sur un actif et une position vendeuse sur un autre actif, pour couvrir des opérations avec la clientèle et/ou dans l’espoir de tirer avantage de la variation de la valeur relative de ces actifs. Si toutefois ces valeurs relatives évoluaient contrairement aux anticipations de la Banque, ou de telle manière que celle-ci ne soit pas couverte, cette stratégie pourrait exposer la Banque à des pertes. Dans la mesure où elles seraient substantielles, ces pertes pourraient obérer les résultats et la situation nancière de la Banque. Les revenus tirés des activités de courtage et des activités générant des commissions sont potentiellement vulnérables à une baisse des Les conditions économiques et nancières affectent le nombre et la taille d’opérations de marché de capitaux dans lesquelles la Banque intervient comme garant ou conseil financier ou au titre d’autres services de nancement et d’investissement. Les revenus de la banque de nancement et d’investissement, basés notamment sur les frais de transaction rémunérant ces services, sont directement liés au nombre et à la taille des opérations dans le cadre desquelles la Banque intervient, et sont donc susceptibles d’être affectés de manière signi cative en conséquence de tendances économiques ou nancières défavorables à ses clients et aux activités de nancement et d’investissement. Par Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ailleurs, les commissions de gestion que la Banque facture à ses clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des rachats, réduirait les revenus afférents aux activités de Gestion d’actifs, de dérivés d’actions et de Banque Privée. Indépendamment de l’évolution du marché, toute sous-performance des organismes de placement collectif de la Banque peut avoir pour conséquence une accélération des rachats et une diminution des souscriptions avec, en corollaire, une contraction des revenus afférents à l’activité de gestion. Lors des replis des marchés nanciers intervenus au cours des dernières années (et plus particulièrement sur la période 2008/2009), la Banque a été confrontée à ce type de situation, ce qui a eu pour conséquence une baisse de revenus dans les secteurs d’activité concernés. La Banque pourrait être confrontée à des situations similaires lors de futurs replis ou crises des marchés nanciers qui peuvent survenir brutalement et Une baisse prolongée des marchés peut réduire la liquidité et rendre plus dif cile la cession d’actifs. Une telle situation pourrait engendrer Dans certains des métiers de la Banque, une baisse prolongée du prix des actifs pourrait peser sur le niveau d’activité ou réduire la liquidité sur le marché concerné. Cette situation exposerait la Banque à des pertes signi catives si celle-ci n’est pas en mesure de solder rapidement ses positions éventuellement perdantes. Cela est particulièrement vrai des actifs qui sont intrinsèquement peu liquides. Certains actifs qui ne sont pas négociés sur une Bourse de valeurs ou sur un marché réglementé, tels que certains produits dérivés négociés entre institutions nancières, sont généralement valorisés à l’aide de modèles plutôt que sur la base de cours de marché. Compte tenu de la dif culté de suivre l’évolution du prix de ces actifs, la Banque pourrait subir des pertes signi catives Toute variation signi cative des taux d’intérêt est susceptible de peser sur les revenus ou la rentabilité de la Banque. Le montant des revenus nets d’intérêts encaissés par la Banque sur une période donnée in ue de manière signi cative sur les revenus et la rentabilité de cette période. Les taux d’intérêt sont affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Banque n’a aucune emprise, tels que le niveau de l’in ation et les politiques monétaires des États. L’évolution des taux d’intérêt du marché peut affecter différemment les taux d’intérêt appliqués aux actifs porteurs d’intérêt et les taux d’intérêt payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux peut diminuer les revenus nets d’intérêts des activités de prêt. En outre, une augmentation des taux d’intérêt sur les nancements à court terme de la Banque et le non-adossement des échéances sont susceptibles de peser sur sa La solidité financière et le comportement des autres institutions nancières et acteurs du marché pourraient avoir un effet défavorable La capacité de la Banque à effectuer des opérations de nancement ou d’investissement ou à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être affectée par la solidité nancière des autres institutions nancières et acteurs du marché. Les établissements nanciers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de nancement. La défaillance d’un acteur du secteur, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements nanciers ou l’industrie nancière de manière plus générale, ont pu conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir conduire à des pertes ou défaillances supplémentaires. La Banque est exposée à de nombreuses contreparties nancières telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des fonds communs de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquels elle conclut de manière habituelle des transactions. Un grand nombre de ces transactions exposent la Banque à un risque d’insolvabilité si un ensemble de contreparties ou de clients de la Banque venait à manquer à ses engagements. Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par la Banque ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition de la Banque au titre des prêts ou produits dérivés en défaut. En outre, les fraudes ou malversations commises par les acteurs du secteur nancier peuvent avoir un effet signi catif défavorable sur les institutions nancières en raison notamment des interconnexions entre les institutions opérant sur les marchés nanciers. La fraude commise par Bernard Madoff révélée en 2008, qui a conduit un certain nombre d’institutions nancières, dont la Banque, à annoncer des pertes ou des expositions signi catives, en est un exemple. Des pertes supplémentaires potentiellement signi catives pourraient être constatées dans le cadre de contentieux divers, des actions intentées dans le cadre de la liquidation de Bernard Madoff Investment Services (BMIS), dont plusieurs sont en cours à l’encontre de la Banque, ou d’autres actions potentielles ayant trait aux investissements réalisés directement ou indirectement par des contreparties ou clients dans BMIS ou d’autres entités contrôlées par Bernard Madoff, ou à la réception de produits d’investissements de BMIS. Les pertes pouvant résulter des risques susmentionnés pourraient peser de manière signi cative sur les résultats de la Banque. Tout préjudice porté à la réputation de la Banque pourrait nuire à sa Compte tenu du caractère hautement concurrentiel de l’industrie des services nanciers, la réputation de solidité nancière et d’intégrité de la Banque est capitale pour séduire et déliser ses clients. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services pourrait entacher la réputation de la Banque. De même, à mesure que ses portefeuilles de clientèle et d’activités s’élargissent, le fait que les procédures et les contrôles exhaustifs mis en œuvre pour prévenir les con its d’intérêt puissent s’avérer inopérants, ou être perçus comme tels, pourrait porter préjudice à la réputation de la Banque. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement inapproprié d’un employé, toute fraude ou malversation commise par des acteurs du secteur nancier auxquels la Banque est exposée, toute diminution, retraitement ou correction des résultats nanciers, ou toute action juridique ou réglementaire, à l’issue potentiellement défavorable. Ces risques de réputation sont aujourd’hui accrus du fait de l’utilisation croissante des réseaux sociaux par l’ensemble des acteurs de la sphère économique. Tout préjudice porté à la réputation de la Banque pourrait s’accompagner d’une perte d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation nancière. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques de la Banque peut entraîner un manque à gagner et engendrer des pertes. Comme la plupart de ses concurrents, la Banque dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information. Cette dépendance s’accroît depuis la généralisation des services bancaires mobiles et de banque en ligne telle qu’illustrée par le lancement récent d’Hello bank!. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de services Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES et/ou de traitement des prêts. La Banque ne peut garantir que de telles pannes ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisent, qu’elles seront résolues de manière adéquate. Un nombre croissant de sociétés ont récemment fait l’objet d’intrusions ou de tentatives d’intrusion de leurs systèmes de sécurité informatique, parfois dans le cadre d’attaques complexes et ciblées des réseaux informatiques. Les techniques mises en œuvre pour pirater, interrompre, dégrader la qualité, dérober des données con dentielles ou saboter des systèmes informatiques sont en constante évolution, et il est souvent impossible de les identi er avant le lancement d’une attaque. La Banque pourrait donc ne pas être en mesure de se prémunir contre de telles techniques ou de mettre en place rapidement un système de contre-mesures approprié et efficace. Toute panne ou interruption des services informatiques de la Banque, liée à de telles intrusions ou à d’autres facteurs, serait susceptible d’avoir un effet défavorable sur la réputation, les résultats et la situation nancière de la Banque. De plus, le passage obligatoire au 1er février 2014 au virement européen Single Euro Payments Area (« SEPA »), pourrait entrainer des perturbations techniques dans les ordres de virements, soumis par les clients de la Banque et effectués par la Banque. Des événements externes imprévus peuvent provoquer une interruption des activités de la Banque et entraîner des pertes substantielles ainsi Des événements imprévus tels que des troubles politiques et sociaux, une catastrophe naturelle sérieuse, une pandémie, des attentats, ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités de la Banque et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où ils ne seraient pas couverts par une police d’assurance. Ces pertes pourraient concerner des biens matériels, des actifs nanciers, des positions de marché ou des collaborateurs clés. De tels événements pourraient également engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment au déplacement du personnel concerné) et alourdir les charges de la Banque (en particulier les primes d’assurance). La Banque est soumise à une réglementation importante et uctuante dans les pays et régions où elle exerce ses activités. La Banque est exposée au risque de non-conformité, c’est-à-dire notamment à l’incapacité à respecter intégralement la législation, la réglementation, les codes de bonne conduite, les normes professionnelles ou les recommandations applicables au secteur nancier. L’adoption par différents pays d’exigences légales ou réglementaires, multiples et parfois divergentes, exacerbe ce risque. Outre le préjudice porté à sa réputation et l’éventuel déclenchement d’actions civiles, le non-respect de ces textes exposerait la Banque à des contentieux et des amendes et frais signi catifs (y compris des amendes et des frais qui excèderaient les montants déjà provisionnés), à des avertissements des autorités, à des suspensions d’activité, voire dans des cas extrêmes, au retrait de l’agrément des autorités. Ce risque est encore renforcé par l’accroissement constant du niveau de contrôle par les autorités compétentes. C’est le cas notamment en ce qui concerne les opérations de blanchiment, de nancement du terrorisme ou les opérations concernant les États soumis à des sanctions économiques. Par exemple, les superviseurs et autres autorités gouvernementales américaines ont au cours des dernières années renforcé les sanctions économiques administrées par l’Of ce of Foreign Assets Control of the U.S. Department of Treasury (« OFAC »), ainsi que les exigences légales et réglementaires qui en résultent. À cet égard, dans le cadre de discussions avec le U.S. Department of Justice, le New York County District Attorney’s Of ce et autres superviseurs et autorités gouvernementales américaines, la Banque a procédé pendant plusieurs années à une revue interne rétrospective de certains paiements en dollars US impliquant des États ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des États-Unis, a n de véri er si la Banque s’était conformée aux lois en question dans ses activités. Le Groupe a maintenant présenté les conclusions de cette revue aux autorités des États-Unis et entamé avec elles les discussions subséquentes. (Voir la note 3g de l’annexe aux é tats nanciers de la Banque pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 pour des informations complémentaires à ce sujet, notamment en ce qui concerne la provision de 1,1 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) enregistrée dans ces é tats nanciers dans le cadre de ce dossier.) Il ne peut être exclu que le montant des conséquences nancières, amendes et pénalités imposées à la Banque dans le cadre de ce dossier soit très différent du montant de cette provision ou que ces conséquences nancières, amendes et/ou pénalités aient un effet signi catif défavorable sur l’activité, les résultats et la situation nancière de la Banque. Plus généralement, la Banque est exposée à des changements législatifs ou réglementaires dans l’ensemble des pays dans lesquels elle exerce ses activités, concernant, entre autres : ■ les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques centrales et des autorités de régulation ; ■ l’évolution générale des politiques gouvernementales ou réglementaires susceptibles d’in uer sensiblement sur les décisions des investisseurs en particulier sur les marchés où le Groupe est présent ; ■ l’évolution générale des exigences réglementaires applicables au secteur nancier, notamment des règles prudentielles en matière d’adéquation des fonds propres et de liquidité et de restrictions des ■ l’évolution générale des réglementations applicables aux valeurs mobilières, y compris les règles relatives à l’information nancière et aux abus de marché ; ■ l’évolution de la législation scale ou des modalités de sa mise en ■ l’évolution des normes comptables ; ■ l’évolution des règles et procédures relatives au contrôle interne ; et ■ l’expropriation, la nationalisation, la con scation d’actifs et l’évolution de la législation relative au droit de propriété des étrangers. Ces changements, dont l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, pourraient avoir des conséquences signi catives pour la Banque, et avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation Malgré les politiques, procédures et méthodes de gestion du risque mises en œuvre, la Banque peut être exposée à des risques non identi és ou imprévus, susceptibles d’occasionner des pertes signi catives. La Banque a investi des ressources considérables pour élaborer des politiques, procédures et méthodes de gestion du risque et entend poursuivre ses efforts en la matière. Pour autant, les techniques et stratégies utilisées ne permettent pas de garantir une diminution effective du risque dans tous les environnements économiques et de marché. Ces techniques et stratégies pourraient également s’avérer inopérantes Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES face à certains risques, en particulier ceux que la Banque n’aurait pas préalablement identi és ou anticipés. La Banque pourrait avoir des dif cultés à évaluer la solvabilité de ses clients ou la valeur de ses actifs si, en raison des perturbations sur les marchés telles que celles qui ont prévalu ces dernières années, les modèles et les approches utilisés ne permettaient plus d’anticiper les comportements, les évaluations, les hypothèses et les estimations futures. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que la Banque utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quanti er son exposition au risque, la Banque procède ensuite à une analyse, généralement statistique, de ces observations. Les procédures utilisées par la Banque pour évaluer les pertes liées à son exposition au risque de crédit ou la valeur de certains actifs sont fondées sur des analyses complexes et subjectives qui reposent notamment sur des prévisions concernant les conditions économiques et l’impact de ces conditions sur la capacité de remboursement des emprunteurs et la valeur des actifs. En période de perturbation sur les marchés, de telles analyses pourraient aboutir à des estimations inexactes et en conséquence mettre en cause la abilité de ces procédures d’évaluation. Les outils et indicateurs utilisés pourraient livrer des conclusions erronées quant à la future exposition au risque, en raison notamment de facteurs que la Banque n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques, ou de la réalisation d’un événement considéré comme extrêmement improbable par les outils et les indicateurs. Cela diminuerait la capacité de la Banque à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies pourraient s’avérer nettement supérieures à la moyenne historique. Par ailleurs, les modèles quantitatifs de la Banque n’intègrent pas l’ensemble des risques. Certains risques font en effet l’objet d’une analyse plus qualitative qui pourrait s’avérer insuf sante et exposer ainsi la Banque à des pertes signi catives Les stratégies de couverture mises en place par la Banque n’écartent La Banque pourrait subir des pertes si l’un des instruments ou l’une des stratégies de couverture qu’elle utilise pour couvrir les différents types de risque auxquels elle est exposée s’avérait inopérant. Nombre de ces stratégies s’appuient sur l’observation du comportement passé des marchés et l’analyse des corrélations historiques. À titre d’exemple, si la Banque détient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Il se peut cependant que cette couverture soit partielle, que ces stratégies ne couvrent pas tous les risques futurs ou qu’elles ne permettent pas une diminution effective du risque dans toutes les con gurations de marché. Toute évolution inattendue du marché peut également diminuer l’efficacité de ces stratégies de couverture. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant de couvertures ineffectives sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats La Banque pourrait connaître des dif cultés relatives à l’intégration des sociétés acquises et pourrait ne pas réaliser les béné ces attendus La Banque procède régulièrement à des acquisitions de sociétés. L’intégration opérationnelle d’activités acquises est un processus long et complexe. Une intégration réussie ainsi que la réalisation de synergies nécessitent, entre autres, une coordination satisfaisante des efforts du business development et du marketing, le maintien du personnel de direction clé, des politiques d’embauche et de formation ef caces ainsi que l’adaptation des systèmes d’information et des systèmes informatiques. Toute dif culté rencontrée au cours du processus de regroupement des activités est susceptible d’engendrer une augmentation des coûts d’intégration ainsi que des économies ou béné ces plus faibles qu’anticipés. De ce fait, il ne peut y avoir de garantie quant à l’étendue des synergies réalisées ni quant à leur date de réalisation. De plus, le processus d’intégration des activités opérationnelles existantes de la Banque avec les activités opérationnelles acquises pourrait perturber les activités d’une ou plusieurs de leurs branches et détourner l’attention de la Direction sur d’autres aspects des activités opérationnelles de la Banque, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les activités et résultats de la Banque. Par ailleurs, dans certains cas, des litiges relatifs aux opérations de croissance externe peuvent avoir un impact défavorable sur les processus d’intégration ou avoir d’autres conséquences adverses, notamment sur le plan nancier. Bien que la Banque procède généralement à une analyse approfondie des sociétés qu’elle envisage d’acquérir, il n’est souvent pas possible de conduire un examen exhaustif de celles-ci. La Banque peut voir augmenter son exposition aux actifs de mauvaise qualité et encourir un coût du risque plus élevé suite à ses opérations de croissance externe, en particulier dans les cas où elle n’a pas pu mener un exercice de due diligence Une intensi cation de la concurrence, en particulier en France, premier marché de la Banque, pourrait peser sur ses revenus et sa rentabilité. Les principaux pôles d’activité de la Banque sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où elle est solidement implantée, notamment l’Europe et les États-Unis. La concurrence dans l’industrie bancaire pourrait s’intensi er du fait du mouvement de concentration des services nanciers, qui s’est accéléré pendant la crise nancière récente ou du fait de l’entrée de nouveaux acteurs dans le domaine des services de paiements. Si la Banque ne parvenait pas à préserver sa compétitivité en France ou sur ses autres grands marchés en proposant une palette de produits et de services attractive et rentable, elle pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants, ou subir des pertes dans toutes ou certaines de ses activités. Par ailleurs, tout ralentissement des économies de ses marchés principaux est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, avec à la clé une intensi cation de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité de la Banque et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitifs. Il est également possible que la présence sur le marché mondial d’institutions nancières nationalisées ou d’institutions financières bénéficiant de garanties étatiques ou d’avantages similaires résultant de la crise nancière ou que l’application d’exigences renforcées aux établissements nanciers de taille signi cative ou systémiques (notamment en matière de capital réglementaire et de limitations d’activité), engendre des distorsions de concurrence préjudiciables aux intérêts des plus grandes institutions du secteur privé, et notamment de la Banque. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres 5.2 Gestion du capital et adéquation Le champ d’application du périmètre prudentiel tel qu’il est dé ni dans l’arrêté du 20 février 2007 relatif aux exigences de fonds propres est différent de celui du périmètre de consolidation comptable dont la composition relève de l’application des normes IFRS, telles qu'adoptées Conformément à la réglementation bancaire française(1), un périmètre prudentiel est dé ni par le Groupe BNP Paribas pour l’exercice de la surveillance sur base consolidée des ratios de gestion. Ce périmètre prudentiel est décrit dans la note annexe 8.b aux é tats nanciers consolidés. On notera en particulier que : ■ les sociétés d’assurance sont mises en équivalence et font l’objet d’une déduction des fonds propres prudentiels Tier 1 conformément au règlement CRBF 90-02 modi é par l’arrêté du 20 février 2007 pour leur différence de mise en équivalence (DME), ■ les opérations de cession d’actifs ou de risques sont appréciées au regard de la nature du transfert des risques qui en résulte ; ainsi les véhicules de titrisation sont exclus du périmètre prudentiel, dans la mesure où l’opération de titrisation concernée est jugée ef cace, c’est- à-dire apportant un transfert de risques signi catif. Les principes de consolidation comptable et le périmètre de consolidation propre à chacune des méthodes de consolidation comptable utilisées sont décrits respectivement dans les notes annexes 1.b et 8.b relatives aux é tats nanciers consolidés. (1) Règlement CRBF 2000-03 du 6 septembre 2000. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres PASSAGE DU BILAN COMPTABLE AU BILAN PRUDENTIEL ➤ TABLEAU N° 2 : PASSAGE DU BILAN COMPTABLE AU BILAN PRUDENTIEL Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente dont titres dans des établissements de crédit ou établissements nanciers détenus à plus de 10 % Prêts et créances sur les établissements de crédit dont prêts subordonnés aux établissements de crédit ou établissements nanciers détenus à plus de 10 % Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence dont participations dans les établissements de crédit dont immobilisations incorporelles hors droit au bail Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 1 dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 2 Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 1 dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 2 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2 du chapitre 4 États nanciers consolidés). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2 du chapitre 4 États nanciers consolidés). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Des informations agrégées sur le montant des exigences de fonds propres des sous-groupes et liales signi catifs de BNP Paribas en contribution au Groupe sont présentées en annexe 2 du présent chapitre. Au regard du seuil retenu (actifs pondérés supérieurs au seuil de 3 % des actifs pondérés du Groupe), les sous-groupes suivants sont considérés comme « signi catifs » au 31 décembre 2013 : ■ Banca Nazionale del Lavoro (BNL) ; ■ BNP Paribas Personal Finance ; Les montants d’actifs pondérés publiés correspondent au périmètre sous- consolidé de ces six sous-groupes. À ce titre, les sous-groupes BGL BNP Paribas et TEB sont également inclus dans le sous-Groupe BNP Paribas Sur la base des principes énoncés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, et des échanges intervenus entre BNP Paribas et son superviseur, le sous-Groupe BNP Paribas Personal Finance et l’entité BNP Paribas Home Loan SFH font l’objet d’une surveillance sur base individuelle par le Secrétariat Général de l’Autorité de contrôle prudentiel Le Groupe BNP Paribas est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats Dans de nombreux pays où le Groupe opère, il est soumis, en outre, au respect de ratios particuliers selon des modalités contrôlées par les autorités de supervision compétentes. Il s’agit notamment de ratios de solvabilité, ou de ratios portant sur la division des risques, la liquidité ou Depuis le 1er janvier 2008, l’arrêté du 20 février 2007 du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, instaurant les méthodes de calcul du ratio de solvabilité, a dé ni ce dernier comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme : ■ du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit calculé en utilisant l’approche standard ou l’approche avancée de notations internes selon l’entité ou l’activité du Groupe concernée ; ■ des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel, multipliées par un facteur égal à 12,5. L’exigence de fonds propres au titre du risque opérationnel est calculée conformément à l’approche de base, l’approche standard ou aux approches de mesure avancée, selon Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire du 23 février 1990\. Ils sont répartis en trois catégories (les fonds propres de base, les fonds propres complémentaires et les fonds propres surcomplémentaires) desquelles sont opérées un certain nombre de déductions : ■ les fonds propres de base sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe (hors gains et pertes latents ou différés) ajustés d’éléments connus sous le nom de « ltres prudentiels ». Ces ajustements consistent principalement en l’anticipation d’une distribution de dividende, la déduction des écarts d’acquisition et autres actifs incorporels, les retraitements liés à la différence entre le périmètre prudentiel de consolidation et le périmètre comptable, notamment s’agissant des sociétés d’assurance, et à l’application de limites à l’éligibilité de certains titres comme les Titres Super ■ les fonds propres complémentaires sont composés de certaines dettes subordonnées et des différences positives d’évaluation du risque de crédit et de contrepartie entre la méthode comptable reposant sur le provisionnement des pertes encourues et les pertes attendues sur les encours de crédit traités en approche fondée sur les notations ■ une décote est appliquée aux dettes subordonnées de maturité inférieure à 5 ans. Les dettes subordonnées datées sont limitées en montant à 50 % des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires sont globalement limités à 100 % du montant des ■ les fonds propres surcomplémentaires sont composés de dettes subordonnées à maturité plus courte et ne peuvent couvrir dans certaines limites que des positions de risque de marché ; ■ sont déduits pour la détermination des fonds propres prudentiels : 1) pour moitié des fonds propres de base et pour moitié des fonds propres complémentaires : les valeurs représentatives des titres d’établissements de crédit et de sociétés financières mis en équivalence, les éléments constitutifs de fonds propres prudentiels dans des établissements de crédit et sociétés nancières détenues à plus de 10 % par le Groupe, 2) la part des pertes attendues sur les encours de crédit traités selon l’approche avancée de notations internes non couverte par des provisions et autres ajustements de valeur. (1) Dans le rapport de gestion, les informations identi ées par la mention [ Audité] sont des informations qui font partie intégrante des notes annexes aux é tats nanciers consolidés au titre des informations requises par IFRS 7, IFRS 4 et IAS 1, et sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les é tats nanciers consolidés. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 3 : FONDS PROPRES PRUDENTIELS dont Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée(2 ) Dettes subordonnées éligibles à la constitution des fonds propres(3 ) Déductions de 50 % des éléments non éligibles dont titres dans des établissements de crédit ou établissements nanciers non consolidés détenus à plus de 10 % dont participations dans des établissements de crédit ou établissements nanciers dont prêts subordonnés aux établissements de crédit ou établissements nanciers détenus à plus de 10 % Différence de mise en équivalence positive des entités d’assurances Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente et prêts et créances reclassées Variations de valeur des instruments dérivés de couverture comptabilisées directement Réévaluation de la dette propre et des portefeuilles de dérivés Dettes subordonnées éligibles à la constitution des fonds propres(3 ) Déductions de 50 % des éléments non éligibles dont titres dans des établissements de crédit ou établissements nanciers non consolidés détenus à plus de 10 % dont participations dans des établissements de crédit ou établissements nanciers dont prêts subordonnés aux établissements de crédit ou établissements nanciers détenus Différence positive entre les provisions et les pertes attendues Projet de distribution de dividende(4 ) FONDS PROPRES DE BASE (TIER 1) (1) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2 du chapitre 4 États nanciers consolidés). (2) Cf. section 4.5 tableau de passage des capitaux propres du chapitre 4 États nanciers consolidés. (3 ) Cf. Note annexe 5. i du chapitre 4 États nanciers consolidés. (4 ) Projet de distribution de dividende soumis à l’Assemblée Générale des actionnaires. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 4.A : ÉVOLUTION DES DETTES ÉLIGIBLES À LA CONSTITUTION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 4.B : ÉVOLUTION DES DÉDUCTIONS PRUDENTIELLES dont écarts d’acquisition sur entités consolidées par intégration globale dont écarts d’acquisition sur entités mises en équivalence Déductions de 50 % des éléments non éligibles dont titres dans des établissements de crédit ou établissements nanciers non consolidés détenus à plus de 10 % dont participations dans des établissements de crédit ou établissements nanciers détenus à plus de 10 % dont prêts subordonnés aux établissements de crédit ou établissements nanciers détenus à plus de 10 % Différence de mise en équivalence positive des entités d’assurances Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente et prêts et créances reclassées comptabilisées directement en capitaux propres(2) Variations de valeur des instruments dérivés de couverture comptabilisées Réévaluation de la dette propre et du portefeuille de dérivés La moindre déduction des écarts d’acquisition s’explique essentiellement par l’impact de l’évolution du change et l’effet des dépréciations (cf. note annexe 5.o du chapitre 4 États nanciers consolidés). L’évolution du ltre prudentiel relatif aux variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente et des prêts et créances reclassés, comptabilisées directement en capitaux propres, résulte de la hausse conjuguée de la valeur des titres à revenu xe et des titres à revenu variable. Les variations de valeur des dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont ltrées prudentiellement. (4) Projet de distribution de dividende soumis à l’Assemblée Générale des actionnaires. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Le Groupe détient des participations supérieures à 10 % du capital dans des établissements de crédit et établissements nanciers. La liste suivante ➤ TABLEAU N° 5 : TITRES DANS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT OU DES ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS NON CONSOLIDÉS DÉTENUS À PLUS DE 10 % TOTAL DES TITRES DANS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT OU ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS NON CONSOLIDÉS DÉTENUS À PLUS DE 10 % dont déduction des fonds propres de base (50 %)(1) (1) Tableau n° 3 : Fonds propres prudentiels. TOTAL DES TITRES DANS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT OU ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS NON CONSOLIDÉS DÉTENUS À PLUS DE 10 % dont déduction des fonds propres de base (50 %)(1) (1) Tableau n° 3 : Fonds propres prudentiels. En raison du caractère d’établissements de crédit et nanciers des entités concernées, ces participations font l’objet d’une déduction des fonds propres EXIGENCES EN FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS L’exigence en fonds propres du Groupe est calculée conformément aux règlements et instructions transposant en France les directives européennes relatives à l’« Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit », connues sous le nom le montant des actifs pondérés au titre du Pilier 1 pour le Groupe BNP Paribas s’élève à 560 milliards d’euros, contre 552 milliards d’euros au 31 décembre 2012 et se décompose par type de risque, type d’approche et classe d’exposition bâloise, de la façon suivante : (1) Voir note 1 section 5.1. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 6 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS AU TITRE DU PILIER 1 Les commentaires relatifs aux variations constatées sur l’année 2013 se trouvent dans les différentes sections concernées. Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche IRBA Risque de contrepartie - Approche standard capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és Mesure Relative au risque additionnel de défaut et de migration Mesure globale des risques relative au portefeuille de corrélation Positions de titrisation du portefeuille de négoce Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres La variation des actifs pondérés entre les deux arrêtés s’explique par ■ effet paramètres : contribution de la variation des paramètres de ■ effet change : contribution de la variation des cours de change ; ■ effet périmètre : impact du changement de périmètre de consolidation. ■ effet volume : contribution de la variation des expositions au risque ■ effet méthode : impact du changement de la méthode de calcul des actifs pondérés entre deux arrêtés (notamment passage en approche avancée ou changement de méthode tel que dé ni par le superviseur). ➤ TABLEAU N° 7 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS PAR EFFET Les commentaires relatifs aux variations constatées sur l’année 2013 se trouvent dans les différentes sections concernées. Le principal effet (de l'ordre de + 20 milliards d’euros) résulte de l’intégration des entités d’assurance sur la base d’une pondération en modèle interne de l’écart entre la VME (valeur de mise en équivalence) et la DME (différence de mise en équivalence), conformément à la Notice 2013 ACPR des « Modalités de calcul du ratio de solvabilité ». ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ET ANTICIPATION DES BESOINS EN CAPITAL En application de la réglementation européenne transposée en droit français par le règlement n° 91-05, le Groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de fonds propres de base (Tier 1) au moins égal à 4 % et un ratio de solvabilité (Global) au moins égal à 8 %. Il doit également, en raison de son statut de Financial Holding Company aux États-Unis, respecter un ratio de fonds propres de base de 6 % et un ratio Les ratios du Groupe BNP Paribas sont suivis et gérés de façon centralisée et consolidée. Chaque entité lorsqu’elle est supervisée à titre individuel, en France ou à l’étranger, est par ailleurs responsable du respect des Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 8 : RATIOS DE SOLVABILITÉ FONDS PROPRES DE BASE (TIER 1) (*) Données retraitées par application de l’amendement à la norme IAS 19 (cf. notes 1.a et 2 du chapitre 4 États nanciers consolidés). Le Groupe BNP Paribas est également soumis à une surveillance complémentaire en tant que conglomérat financier, en application d’une directive européenne transposée en droit français par l’arrêté du 19 septembre 2005. À ce titre, un conglomérat nancier est tenu de respecter une exigence complémentaire liée aux activités d’assurance en matière d’adéquation des fonds propres consolidés : pour cela, le besoin de marge de solvabilité des entités ayant une activité d’assurance est ajouté à l’exigence de solvabilité bancaire et la somme est comparée au total des fonds propres du conglomérat nancier pour déterminer un excédent, ou une insuf sance, de fonds propres. Au 31 décembre 2013, l’excédent en fonds propres du conglomérat est estimé à 31,7 milliards d’euros (contre 37,9 milliards d’euros au Conformément aux règles de Bâle 3, telles que transposées dans la d irective et le r èglement CRD 4/CRR publiés par la Commission européenne le 26 juin 2013, le Groupe BNP Paribas répond d’ores et déjà à l’exigence de 9 % pour le ratio de solvabilité common equity Tier 1 sans dispositions transitoires (fully loaded) à compter du 1er janvier 2013. Ce ratio de solvabilité est calculé comme suit : un ratio minimal common equity Tier 1 au moins égal à 4,5 %, un volant de conservatisme de 2,5 % et un supplément pour le Groupe de 2 % en tant qu’Institution Financière À n décembre 2013, le ratio common equity Tier 1 (fully loaded) est BNP Paribas a remis début août 2013 à l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution la troisième version actualisée de son Plan de Rétablissement et de Résolution (PRR). Ce plan, de niveau Groupe, décrit les options de rétablissement disponibles en cas de crise grave, et rassemble les informations nécessaires aux autorités pour en gérer Ce PRR actualisé, établi en conformité avec les recommandations du Conseil de Stabilité Financière, et en anticipation des futures règles qui s’appliqueront au Groupe, a été soumis à l’examen du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité du Conseil d’administration, qui en a approuvé les orientations dans sa séance du 23 juillet 2013. Le Président de ce Comité a présenté ces travaux lors du Conseil d’administration du Le plan actualisé inclut une mise à jour des éléments chiffrés, tient compte des évolutions dans l’organisation et les activités du Groupe, et a été approfondi et complété par rapport à la version 2012, en tenant compte des demandes des autorités participant au collège de résolution et des éléments connus des futures réglementations européennes et Ce collège de résolution, composé, sous l’égide de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, des autorités concernées de la Belgique, des États-Unis et de l’Italie, s’est réuni à deux reprises durant l’année 2013. BNP Paribas a également remis le 1er juillet 2013 aux autorités américaines un plan de résolution en vertu de la Règle 165(d) en application du Dodd- Frank Act. Ce plan couvre les activités de BNP Paribas aux États-Unis, et constitue également une partie du plan de niveau Groupe(1). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres La politique de gestion du capital de BNP Paribas a pour objectif de garantir en permanence la solvabilité du Groupe et de ses composantes, de satisfaire aux exigences prudentielles au niveau consolidé et local, de répondre aux attentes des clients et des investisseurs en titres de dette, tout en optimisant le rendement pour les actionnaires, qui procurent le Pour atteindre ces objectifs, les principes (anticipation, prudence, réactivité et discernement) qui sous-tendent la mise en œuvre de la politique sont appliqués simultanément au niveau consolidé et local. L’anticipation des besoins en capital est devenue, ces dernières années, un élément clé du processus de plani cation stratégique de la Banque et ce d’autant plus qu’une mise en conformité anticipée avec la future réglementation Bâle 3 a fait partie des objectifs stratégiques du Groupe. Ces objectifs liés au capital se fondent sur le jugement expert de la Direction Générale de la Banque, qui intègre notamment les exigences des superviseurs telles qu’elles peuvent être anticipées, l’évaluation des attentes du marché en termes de capitalisation, une notation externe cible de très haute qualité pour le Groupe et des objectifs de rentabilité Les objectifs relatifs au capital consolidé sont directement contrôlés au niveau Groupe, dans le cadre de la politique de gouvernance décrite ci-après, basée sur des ux d’information des entités locales vers le Groupe. Le niveau de capital souhaitable peut ainsi être dé ni de même que les moyens d’y parvenir, la faisabilité étant toujours évaluée selon La gestion du capital au niveau consolidé repose sur deux processus ■ une analyse trimestrielle détaillée de la consommation de capital par pôle/métier et des fonds propres ainsi qu’une actualisation trimestrielle de l’anticipation des besoins en capital sur l’ensemble de l’année ; ■ le processus budgétaire annuel, qui joue un rôle central dans le processus de plani cation stratégique et intègre une composante Le développement, l’approbation et l’actualisation du processus de planification des fonds propres relèvent, pour ce qui est de la ■ Comité Actifs Pondérés : créé en 2007, il est présidé par le Directeur Financier et le Directeur des Risques, avec le concours des Directeurs Financiers des pôles opérationnels. Le Comité se réunit une fois par trimestre pour examiner les actifs pondérés et les tendances du ratio de solvabilité pour les trimestres suivants ; ■ Comité Capital : créé en 2009, il se réunit tous les trimestres sous la présidence de la Direction Générale pour examiner les points ci- ■ surveillance des actifs pondérés et du ratio de solvabilité et anticipations de l’évolution en la matière sur une durée de 12 à ■ surveillance du ratio de levier, ■ identi cation des ajustements nécessaires et optimisation (sur la base, par exemple, des modèles économiques, des processus et technologies) avec évaluation des impacts connexes, ■ dé nition des directives relatives à l’utilisation du capital à court et moyen terme et soumission de propositions au Comité Exécutif, ■ suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ayant un impact sur les actifs pondérés du Groupe et sa solvabilité. Le besoin en capital est en outre intégré dans les politiques de risque : ■ les actifs pondérés sont intégrés dans les processus de décision et la xation de la politique de risque ; ■ les limites des actifs pondérés sont déterminées pour la gestion du risque pays ainsi que pour la politique de concentration individuelle ; ■ s’agissant du risque de marché, les enveloppes de risque exprimées en Valeur en Risque se traduisent directement par des indicateurs Le Groupe doit allouer le capital disponible à ses différentes entités. Pour assurer une bonne circulation des fonds, le processus d’allocation du capital au sein du Groupe est centralisé au niveau du siège. Il répond principalement à deux principes : la conformité à la réglementation locale et l’analyse des besoins locaux de l’entité ainsi que des perspectives de croissance. Ce processus a toujours pour objectif de réduire au minimum S’agissant du premier de ces principes, les Directeurs Financiers sont responsables de la gestion au quotidien ainsi que de l’information sur les exigences de solvabilité de leurs liales. Lorsqu’un besoin en capital se présente, il est analysé au cas par cas par la Direction Financière en tenant compte de la situation présente de la liale et de sa stratégie future. De plus, chaque année, le Groupe supervise le processus de rapatriement des résultats. Concernant les distributions de dividendes, la politique du Groupe prévoit que l’intégralité du béné ce distribuable, y compris le résultat distribuable accumulé et mis en réserve de chaque entité, soit distribuée, les exceptions étant étudiées au cas par cas. Cette politique garantit que le capital reste centralisé au niveau du Groupe et contribue également à réduire le risque de change. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Les Directeurs Généraux locaux sont chargés d’assurer la pérennité nancière de la liale et sa compétitivité en termes de capital, le cas échéant. Cependant toute mesure concernant le capital, demandée par une liale, est soumise à l’appréciation et à l’autorisation du siège. Concernant les succursales, le Groupe examine tous les ans la dotation en capital. L’objectif est également de maintenir un niveau de fonds propres approprié, étant entendu que le ratio de solvabilité des succursales ne doit pas excéder celui de la société mère, sauf exigences scales ou réglementaires qui doivent être soumises à l’appréciation des services S’agissant du second principe, les besoins de chaque entité sont analysés par des équipes dédiées à la lumière de la stratégie du Groupe dans le pays concerné, des perspectives de croissance de la société et de Le second pilier de l’accord de Bâle, tel que transposé dans la CRD, prévoit que l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution, superviseur « principal » de BNP Paribas, détermine si les dispositions, stratégies, procédures et mécanismes mis en œuvre par le Groupe d’une part, et les fonds propres qu’il détient d’autre part, garantissent une gestion et une couverture adéquates de ses risques. Le Pilier 2 prévoit en outre que l’ACPR puisse exiger, en cas de non- respect des exigences de la CRD, que le Groupe décide rapidement les actions ou mesures nécessaires qu’appelle la situation. A n de rendre effectives ces dispositions, l’article L13-16 du Code monétaire et nancier permet à l’ACPR d’exiger la détention de fonds propres d’un montant supérieur au montant minimal prévu par La démarche du Pilier 2 structure ainsi le dialogue entre le Groupe et son superviseur quant à l’adéquation de son niveau de capital à son pro l de risque, au moyen de deux exercices complémentaires dé nis par des instructions du CEBS publiées en 2006, l’Internal Capital Adequacy Assessment Process (ICAAP) et le Supervisory Review Process (SREP). La revue des risques est une revue exhaustive des politiques de gestion et des règles de contrôle interne applicables aux risques du Pilier 1 dé nis par la Réglementation de Bâle, ainsi qu’aux risques du Pilier 2, tels que dé nis dans la nomenclature des risques retenue par le Groupe. La plani cation des besoins en capital s’appuie sur les données nancières réalisées et estimées les plus récentes au moment de l’exercice. Elles sont utilisées pour projeter les besoins futurs en capital, en intégrant notamment l’objectif d’une notation de très haute qualité destinée à préserver ses capacités d’origination, les objectifs de développement commercial du Groupe ainsi que les changements réglementaires à venir. La plani cation des besoins en capital consiste en pratique à comparer les cibles dé nies par le Groupe en termes de solvabilité avec les projections des besoins futurs en capital, puis à tester la résistance de ces projections Sur la base de la réglementation actuelle, les risques du Pilier 1 sont couverts par le capital réglementaire et calculés conformément aux méthodologies dé nies dans les textes. Les risques du Pilier 2 béné cient d’approches qualitatives, de cadres de suivi dédiés, et d’évaluations quantitatives le cas échéant. La revue des risques du Pilier 2 montre que ces risques ne nécessitent pas de capital supplémentaire, en raison notamment des effets de diversi cation qui ne sont pas complètement pris en compte dans le Pilier 1. Le pilotage de la solvabilité du Groupe s’effectue donc systématiquement sur la base des exigences Le SREP mené par l’ACPR consiste en un examen de la situation intrinsèque du Groupe au regard des critères dé nis par la CRD (stratégie et qualité de l’organisation générale de l’établissement et de son gouvernement d’entreprise, nature, volume et complexité des activités exercées, niveau d’exposition aux principaux types de risques –crédit, concentration, marché, opérationnel, liquidité, taux d’intérêt–, qualité de l’organisation du dispositif de contrôle interne, résultats et rentabilité des activités courantes, niveau, structure et pérennité des fonds propres), sur la base de données à la fois quantitatives et qualitatives. Les contacts réguliers entretenus tout au long de l’année entre le Groupe et son superviseur à travers les visites sur place, les entretiens de surveillance rapprochée, les présentations trimestrielles d’activité et de résultats par la Direction Générale au secrétariat général de l’ACPR ou la soumission régulière de projections de ratios de solvabilité à court et moyen terme permettent à l’ACPR de se forger une opinion sur la pertinence de la stratégie dé nie et mise en œuvre par le Groupe, la maîtrise de ses risques, le caractère approprié de son organisation et de sa gouvernance. À l’issue de cet examen, l’ACPR attribue au Groupe une note sur une échelle qui en compte 5, et impose un ratio minimum de fonds propres de base (Tier 1) à respecter au titre du Pilier 2. L’ensemble de ces échanges entre le Groupe et son superviseur ainsi que le niveau du ratio de solvabilité minimum prescrit revêtent un caractère Dans le cadre de la mise en place du mécanisme de supervision unique à partir de novembre 2014, le Groupe BNP Paribas est soumis à l’exercice de Comprehensive Assessment organisé par la BCE avant de prendre en charge ses fonctions de supervision. Cet exercice comprend les trois ■ le Risk Assessment, visant à apprécier les principaux risques du bilan, y compris la liquidité, le levier et le re nancement ; ■ l’Asset Quality Review, pour examiner la qualité des actifs de la Banque ■ le Stress Test réglementaire, conduit en coopération avec l’ABE pour mesurer la capacité d’absorption d’un choc de la Banque. L’ICAAP au sein du Groupe BNP Paribas s’articule autour de deux thèmes principaux, la revue des risques et la plani cation des besoins en capital. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ■ le Comité des Risques ; En cohérence avec la politique de Pro l de Risque du Groupe, la Direction Générale donne de grandes lignes directrices selon trois dimensions clés que sont les Risques, le Capital et la Liquidité au travers des Comités suivants rattachés au Comité Exécutif du Groupe : La diffusion et le déploiement du Pro l de Risque cible, c’est-à-dire la traduction des principes et orientations du Pro l de Risque dans l’activité et la prise de risque de la Banque, s’effectue au travers de deux processus ■ la plani cation stratégique et le processus budgétaire ; ■ le processus de prise de risques (par exemple les forums de risques stratégiques) permettant de communiquer largement aux délégataires les orientations et décisions de risques de la Direction Générale. ➤ GRAPHIQUE N° 2 : ORGANISATION DES COMITÉS RISQUES Comité de Contrôle Interne, des Risques et de la Conformité (CCIRC) Comité focalisé sur la prise de risque et les politiques de risque à l'échelle du Groupe. Informations sur les analyses et les décisions prises dans les Comités des risques, de capital, de liquidité et ALM, le cas échéant. Examine tous les aspects du risque terme du Groupe et de la surveillance étroite de sa position de liquidité. Dénit le risque de crédit et procède à une revue annuelle des clients ou groupes qui dépassent certains seuils. Analyse les risques de marché et de contrepartie, xe les limites de trading et dénit les politiques et méthodes de risque de marché et de contrepartie Passe en revue les limites et expositions pour toutes les contreparties sous surveillance et les contreparties Fixe les limites par pays compte tenu des conditions Le processus TAC valide les transactions exceptionnelles et le processus NAC les produits/activités nouveaux. Analyse et statue sur les risques identiés après une analyse approfondie avec le concours d'experts Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La gestion des risques est inhérente à l’activité bancaire et constitue l’un des fondements du fonctionnement du Groupe BNP Paribas. La responsabilité de son contrôle, de sa mesure et plus généralement de sa supervision est con ée à une fonction dédiée, Group Risk Management (GRM), indépendante des pôles, métiers ou territoires et rapportant directement à la Direction Générale. La fonction Conformité Groupe (CG) suit le risque opérationnel sur délégation de GRM, et le risque de réputation dans le cadre de ses missions de contrôle permanent. GRM et CG exercent un contrôle permanent des risques, le plus souvent a priori, nettement différencié de celui de l’Audit Interne qui intervient de façon La responsabilité première de la gestion des risques demeure celle des pôles et métiers qui les proposent. GRM exerce en continu un contrôle de deuxième niveau sur les risques de crédit, de marché, de liquidité et d’assurance. Il lui revient, dans le cadre de cette mission, de s’assurer de la solidité et de la pérennité des projets de développement et de leur conformité dans leur ensemble à l’objectif de pro l de risque xé par la Direction Générale. Ainsi, les missions permanentes de GRM consistent notamment à formuler des recommandations en matière de politiques de risques, à analyser le portefeuille de risques avec une vision prospective, à approuver les crédits aux entreprises et les limites des activités de transaction, à garantir la qualité et l’ef cacité des procédures de suivi, à dé nir ou valider les méthodes de mesure des risques. Il lui revient également de véri er que toutes les conséquences en termes de risques du lancement d’activités ou produits nouveaux ont été évaluées de façon CG intervient de façon identique pour ce qui concerne les risques opérationnels et le risque de réputation. CG joue un rôle tout particulier de surveillance et de reporting de l’activité de validation des nouveaux produits, des nouvelles activités et des transactions exceptionnelles. Que ce soit dans son rôle de conseil pour le développement des activités, dans la dé nition des méthodes, des politiques et des procédures, dans le processus décisionnel ou dans le déploiement du dispositif de suivi et de contrôle, GRM se doit de maîtriser parfaitement les spéci cités de l’activité bancaire, les contraintes des marchés, la complexité et l’urgence des opérations. Ces objectifs conduisent GRM à mettre ses équipes au plus près des métiers et des pays, tout en préservant leur indépendance en les plaçant sous l’autorité directe et exclusive de GRM et en leur accordant autonomie et capacité d’impulsion. Il regroupe donc, transversalement, dans les principaux centres d’activité, des collaborateurs placés hors de la tutelle hiérarchique des pôles, des métiers et des Directeurs de territoires. Toutefois, le mode de supervision de GRM peut être indirect et la fonction Risques peut être assurée dans le cadre d’une relation conjointe établie entre les pôles et GRM, lorsque le lien hiérarchique n’est pas souhaitable sur le plan de l’ef cacité - par exemple, dans certains cas où la nature des risques est diversi ée ou très spéci que - et que cette situation est acceptable en termes de niveau de risque. Le Directeur des Risques du Groupe rapporte au Directeur Général et est membre du Comité Exécutif de BNP Paribas. Il exerce une autorité hiérarchique sur l’ensemble des collaborateurs de GRM. Il peut opposer son veto aux décisions liées au risque prises par le Groupe, et n’a aucun rapport hiérarchique avec les Responsables des pôles, des métiers ou des pays. Un tel positionnement a pour objectifs : ■ d’assurer l’objectivité du contrôle des risques, par l’absence d’implication dans la logique commerciale ; ■ de garantir que les dirigeants seront avisés de toute éventuelle dégradation des risques et obtiendront rapidement une information objective et complète de l’état des risques ; ■ de permettre une diffusion et une pratique, uniforme dans toute la Banque, de standards élevés de gestion des risques ; ■ d’assurer la qualité des méthodes et des procédures par l’intervention de professionnels des risques, tenus de les évaluer et de les faire évoluer au regard des meilleures pratiques de la concurrence La Direction Générale a choisi d’inscrire cette culture du risque dans Le Groupe BNP Paribas est caractérisé par une forte culture du risque. ■ la Charte de responsabilité : La responsabilité première de la maîtrise des risques demeure celle des pôles, métiers et fonctions qui les prennent. Ils doivent veiller à développer le sens du risque de leurs collaborateurs et connaître en permanence leurs risques et en comprendre leur évolution. En 2012, la Direction Générale a formalisé une Charte de responsabilité structurée en quatre engagements forts, qui prend appui sur les valeurs, principes de management et code de bonne conduite du Groupe. Parmi les quatre engagements formulés gure celui d’« Accepter de prendre des risques tout en les contrôlant étroitement ». Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le Groupe considère que les contrôler étroitement relève de sa responsabilité tant vis-à-vis de ses clients que du système nancier dans son ensemble. Les engagements du Groupe sont donc décidés au terme d’un processus collégial et contradictoire, s’appuyant sur une forte culture du risque partagée à tous les niveaux de la banque. Ceci vaut tant pour les risques de crédit liés aux prêts – acceptés après analyse approfondie de la situation des emprunteurs et de leurs projets – que pour les risques de marché résultant des transactions avec les clients : ceux-ci sont évalués chaque jour, soumis à des scénarios de tension et encadrés par un système de limites. La diversi cation de BNP Paribas, tant sur le plan géographique que sur celui de ses métiers, permet d’équilibrer les risques et leurs conséquences lorsqu’ils se matérialisent. Le Groupe est organisé et géré de manière que les éventuelles dif cultés d’un de ses métiers ne mettent pas en péril les autres domaines d’activité de la banque ; ■ les Principes de Management : Parmi les quatre principes clés de management gure le principe « Entreprendre en conscience des risques », qui met en évidence l’importance de la culture du risque : Entreprendre en conscience des risques signi e entreprendre : ■ en agissant en pleine responsabilité, ■ en travaillant de manière interdépendante et coopérative avec les autres entités au service de l’intérêt général du Groupe et de ses ■ en étant en permanence attentif aux risques relevant de son ■ en donnant aux collaborateurs l’autonomie et les moyens pour faire DIFFUSION DE LA CULTURE DU RISQUE La gestion rigoureuse des risques est inscrite dans les principes de BNP Paribas, qui a toujours placé aux premiers rangs de ses priorités une culture de maîtrise et de contrôle des risques. La croissance signi cative de BNP Paribas ces dernières années et le contexte de la crise ont con rmé la volonté du Groupe de renforcer la diffusion de cette culture. Ainsi, en mai 2010, BNP Paribas a lancé la Risk Academy, initiative transversale au Groupe, a n de contribuer au renforcement de la diffusion de sa culture de gestion des risques. La Risk Academy est une structure ouverte mise à disposition du Groupe associant ses métiers et fonctions. Lancée auprès de l’ensemble des collaborateurs du Groupe, la Risk Academy s’inscrit dans une démarche évolutive et participative avec pour objectifs de : ■ impulser le renforcement continu et la diffusion de la culture du risque ■ promouvoir la formation et le développement professionnel dans le ■ favoriser l’échange d’information et le partage des connaissances. En n, la culture du risque est également diffusée à travers le Groupe par l’ajustement des rémunérations sur la performance et les risques (cf. chapitre 7, section « Une politique de rémunération compétitive »). La politique de Pro l de Risque a pour objectif de dé nir le pro l de risque recherché à moyen/long terme de BNP Paribas. Elle est revue par la Direction Générale et validée par le Conseil d’administration. Cette politique intègre, au sein d’un même dispositif cohérent, l’ensemble des outils/processus de gestion des risques, principes et lignes directrices, utilisés par le Groupe de façon générale pour orienter sa prise de risques, dans le cadre des limites déterminées. Elle contribue par conséquent à promouvoir une meilleure cohérence des pratiques de risque au sein Cette politique présente les grandes lignes du dispositif au niveau global du Groupe, sur la base duquel le Pro l de Risque cible sera ensuite articulé et déployé à des niveaux plus granulaires et spéci ques par entité. Les principes du Pro l de Risque ont pour objectif de dé nir les types de risques que le Groupe est prêt à accepter dans le cadre de son activité. Ils ont vocation à rester stables dans le temps. Ces principes sont les suivants : ■ rentabilité ajustée du risque et de la volatilité des résultats. Le Groupe cherche à générer des résultats ajustés des risques qui soient durables et fondés sur les besoins des clients. Pour être durable, la rentabilité doit reposer sur une sélectivité et une évolution contrôlées Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS des actifs de BNP Paribas, la recherche d’activités diversi ées ainsi qu’une gestion attentive des ressources humaines et des talents du Groupe. Ce dernier point inclut la diffusion d’une forte culture de risque à travers le Groupe ainsi que l’ajustement des rémunérations sur la performance après prise en compte des risques. Bien que le Groupe consente à une certaine volatilité de ses revenus, il cherche à contenir en permanence le montant de ses pertes potentielles découlant d’un scénario adverse ; BNP Paribas détient suf samment de fonds propres pour faire face à un scénario adverse et satisfaire aux exigences réglementaires en vigueur. Dans le cadre de ses activités bancaires, BNP Paribas accepte de prendre des risques lorsque ceux-ci sont accompagnés d’une rentabilité adaptée, projetée sur une durée adéquate et quand leurs impacts sur le Pro l de Risque paraissent acceptables ; Le Groupe s’assure que la diversi cation et l’équilibre entre ses emplois et ressources correspond à une stratégie de nancement conservatrice, a n de pouvoir faire face à un scénario adverse. Le Groupe respecte les ratios de liquidité réglementaires en vigueur ; Le Groupe développe et maintient un portefeuille de risques diversi é, évitant les concentrations (contreparties, secteurs et pays) et s’assure qu’il respecte les politiques de concentration en vigueur ; RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Celles-ci doivent être considérées comme partie intégrante de cette p olitique : BNP Paribas Cardif est principalement exposé aux risques de crédit, de souscription et de marché. L’entité suit attentivement ses expositions et sa rentabilité en prenant en compte ces risques et l’adéquation de ses fonds propres aux exigences de solvabilité réglementaires ; Les risques qui, par nature, sont dif cilement quanti ables doivent être réduits au minimum, par une gestion adéquate et des procédures de contrôle. Les risques de réputation et de conformité, en particulier, Les principes ci-dessus sont complétés par des orientations qualitatives issues de décisions prises lors de différents Comités stratégiques de ■ décisions au niveau des contreparties ; ■ décisions sur les nouveaux produits ou nouvelles activités ; La Direction Générale traduit la politique de Pro l de Risque en une série d’indicateurs et de limites a n de comparer, de façon quanti ée, le Pro l de risque réel du Groupe avec le Pro l de Risque cible (Indicateurs de Pro l de Risque). Ces indicateurs sont suivis trimestriellement dans le tableau de bord des risques présenté au CCIRC. ➤ TABLEAU N° 9 : RISQUES SUIVIS PAR LE GROUPE BNP PARIBAS y compris le risque de souscription Le risque de concentration est géré au titre du risque de crédit chez BNP Paribas. Le risque de gestion actif-passif est essentiellement celui repris sous la terminologie de risque global de taux d’intérêt chez les régulateurs. Les risques des activités d’assurance sont hors du périmètre des activités bancaires ; les activités d’assurance comportent des risques de marché, Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La typologie des risques retenue par BNP Paribas évolue au rythme des travaux méthodologiques et des exigences réglementaires. La totalité des types de risques repris ci-après est gérée par BNP Paribas. Néanmoins, par leur caractère spéci que, deux d’entre eux ne conduisent pas à l’identi cation d’un besoin en capital dédié, dans la mesure où ils se manifestent par une variation du cours de Bourse supportée directement par les actionnaires et pour laquelle le capital de BNP Paribas ne Ainsi le risque de réputation revêt un caractère contingent aux autres risques et, pour ses effets autres que de rumeur de marché conduisant à une variation du cours, est considéré dans l’estimation des pertes encourues au titre des autres types de risques. De même le risque stratégique, qui résulte des choix stratégiques que la Banque rend publics au moyen de sa communication nancière, et qui peut se traduire par une variation du cours de Bourse, relève des dispositifs de gouvernance au plus haut niveau, et incombe à l’actionnaire. Le risque de crédit est dé ni comme la probabilité que l’emprunteur ou une contrepartie ne remplisse pas ses obligations conformément aux conditions convenues. L’évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l’évaluation de la qualité du crédit. La titrisation est une opération ou un montage par le quel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d’expositions est subdivisé en tranches, et qui présente les caractéristiques suivantes : ■ un transfert signi catif de risque ; ■ les paiements effectués dans le cadre de l’opération ou du montage dépendent de la performance de l’exposition ou de l’ensemble ■ la subordination des tranches détermine la répartition des pertes pendant la durée du transfert de risque. En conséquence, tout engagement (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) accordé en vertu d’une opération de titrisation doit être traité comme une exposition de titrisation. L’essentiel de ces engagements est en banking book prudentiel (section 5.5). Les engagements classés en trading book sont détaillés dans le Risque de marché (section 5.7). Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements, et/ou de règlements. Ces opérations comprennent les contrats bilatéraux, c’est-à- dire de gré à gré (over-the-counter – OTC) qui peuvent exposer la Banque au risque de défaut de sa contrepartie. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l’évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées. Le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché, que ces derniers soient directement observables ou non. Les paramètres de marché observables sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d’intérêt, les marges de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d’autres paramètres similaires. Les paramètres non observables sont ceux fondés sur des hypothèses de travail comme les paramètres contenus dans les modèles ou basés sur des analyses statistiques ou économiques qui ne sont pas véri ables L’absence de liquidité est un facteur important de risque de marché. En cas de restriction ou de disparition de la liquidité, un instrument ou un actif marchand peut ne pas être négociable ou ne pas l’être à sa valeur estimée, par exemple du fait d’une réduction du nombre de transactions, de contraintes juridiques ou encore d’un fort déséquilibre de l’offre et de Le risque de marché relatif aux activités bancaires recouvre le risque de perte sur les participations en actions d’une part, et le risque de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaires d’autre part Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadaptés ou d’événements externes, qu’ils soient de nature délibérée, accidentelle ou naturelle. Sa gestion repose sur l’analyse de l’enchaînement cause – événement – effet. Les processus internes sont notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques. Les inondations, les incendies, les tremblements de terre, les attaques terroristes sont des exemples d’événements externes. Les événements de crédit ou de marché comme les défauts ou les changements de valeur n’entrent pas dans le champ Le risque opérationnel recouvre les risques de ressources humaines, les risques juridiques, les risques scaux, les risques liés aux systèmes d’information, les risques de production et les risques inhérents à l’information nancière publiée ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles du risque de non-conformité et du risque de réputation. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Précisions concernant les définitions des risques En dépit de l’abondante littérature sur la classification des risques et l’apparition de définitions généralement reconnues, notamment du fait de la réglementation, il n’existe pas de classification exhaustive des risques auxquels une banque est exposée. La compréhension de la nature exacte des risques et de la façon dont ils se combinent entre eux progresse. L’interaction entre les risques ne fait pas encore l’objet d’une quantification mais est appréhendée dans le cadre des scénarios de crise globaux. Les commentaires suivants visent à préciser l’état de la réflexion du Groupe en la matière. ■ Risque de marché et risque de crédit et de contrepartie Dans les portefeuilles de négoce obligataire, les instruments de crédit sont valorisés sur la base des taux obligataires et des marges de crédit, lesquels sont considérés comme des paramètres de marché au même titre que les taux d’intérêt ou les taux de change. Le risque sur le crédit de l’émetteur de l’instrument est ainsi un composant du risque de marché, appelé Le risque émetteur est une notion distincte du risque de contrepartie. Ainsi, dans le cas d’une opération sur des dérivés de crédit, le risque émetteur correspond au risque sur le crédit de l’actif sous-jacent alors que le risque de contrepartie représente le risque de crédit sur le tiers avec lequel le dérivé de crédit a été traité. Le risque de contrepartie est un risque de crédit, le risque émetteur est un risque de marché. ■ Risque opérationnel, risque de crédit et risque de marché Le risque opérationnel s’extériorise à l’occasion de la défaillance ou de l’inadaptation d’un processus de traitement. Les processus peuvent être de toute nature : octroi de crédit, prise de risques de marché, mise en place d’opérations, surveillance des risques, etc. À l’inverse, les décisions humaines prises dans les règles ne peuvent être, par principe, à l’origine d’un risque opérationnel, même si elles sont entachées d’une erreur de jugement. Le risque résiduel, défini par la réglementation sur le contrôle interne comme étant celui d’une efficacité moindre qu’attendue des techniques de réduction du risque de crédit, est considéré comme relevant d’une défaillance opérationnelle et donc du risque Le risque de concentration et son corollaire, les effets de diversi cation, sont intégrés au sein de chaque risque notamment en ce qui concerne le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel via les paramètres de corrélation pris en compte par les modèles traitant de Le risque de concentration est apprécié au niveau du Groupe consolidé et du conglomérat nancier qu’il représente. Le risque de gestion actif-passif est le risque de perte de valeur lié aux décalages de taux, d’échéances et de nature entre les actifs et passifs. Pour les activités bancaires, ce risque s’analyse hors du portefeuille de négociation et recouvre essentiellement ce qui est appelé le risque global de taux. Pour les activités d’assurance, ce risque comprend également le risque de décalage lié à l’évolution de la valeur des actions et des autres actifs du fonds général tels que les actifs immobiliers. Le risque de point mort correspond au risque de perte d’exploitation résultant d’un changement d’environnement économique entraînant une baisse des recettes, conjugué à une élasticité insuf sante des coûts. Le risque stratégique est le risque que des choix stratégiques de la Banque se traduisent par une baisse du cours de son action. Le risque de liquidité et de re nancement est le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses obligations à un prix acceptable en une place et Le risque de non-conformité est dé ni dans la réglementation française comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, assorti de pertes nancières signi catives, qui naissent du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et nancières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises, notamment, en application des orientations de l’organe délibérant. Par dé nition, ce risque est un sous-ensemble du risque opérationnel. Cependant, certains impacts liés au risque de non-conformité peuvent représenter davantage qu’une pure perte de valeur économique et peuvent nuire à la réputation de l’établissement. C’est pour cette raison que la Banque traite le risque de non-conformité en tant que tel. Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent à l’entreprise ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses superviseurs ou tout autre tiers dont la con ance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité. Le risque de réputation est essentiellement un risque contingent à tous les autres risques encourus par la Banque. Le risque de souscription d’assurance est le risque de perte résultant d’une évolution défavorable de la sinistralité des différents engagements d’assurance. Selon l’activité d’assurance (assurance-vie, prévoyance, ou rentes), ce risque peut être statistique, macroéconomique, comportemental, lié à la santé publique ou à la survenance de catastrophes. Le risque de souscription d’assurance n’est pas la composante principale des risques liés à l’assurance-vie où les risques Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES A n de béné cier d’un suivi et d’une gestion dynamique des risques, le Groupe a développé un dispositif de tests de résistance complet (ci-après désignés comme « stress tests »). Cela peut se faire via : ■ l’allégement des expositions d’un secteur, portefeuille ou zone Le dispositif de stress testing fait partie intégrante du dispositif de gestion des risques, dans une triple optique de gestion prévisionnelle du risque, de plani cation des fonds propres et d’exigences réglementaires, notamment dans le cadre des processus d’ICAAP du Groupe et de ses ■ gestion prévisionnelle et suivi des risques : les résultats des stress tests effectués en utilisant une approche centrale participent à l’évaluation du pro l de risque de la Banque et sont périodiquement soumis à la Direction Générale du Groupe, y compris au Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC) du Conseil d’administration par le biais du tableau de bord trimestriel des risques du Groupe. En outre, des stress tests ad hoc sont effectués, le cas échéant, au sein des Comités de politique des risques ou des Comités stratégiques Pays a n d’identi er et d’évaluer les zones de vulnérabilité au sein des ■ élaboration des budgets et plani cation des besoins en capital : des stress tests sont effectués chaque année dans le cadre de l’élaboration du budget et intégrés dans l’ICAAP. Ils sont examinés au niveau des pôles et métiers de la Banque avant d’être consolidés au niveau du Groupe pour donner une vue synthétique de l’impact sur le capital et les résultats de la Banque ; ■ exigences ou demandes réglementaires : principalement les demandes ad hoc de l’ABE, du FMI, ou de tout autre superviseur. Ce dispositif béné cie d’une gouvernance établie, avec des responsabilités claires, partagées entre les entités opérationnelles, a n d’en favoriser l’insertion opérationnelle et la pertinence, et la fonction Finance Groupe, la fonction Risques et l’ALM, qui en assurent la cohérence globale. Les méthodologies de stress tests (analyses de sensibilité ou basées sur des scénarios macroéconomiques) sont déclinées selon les grandes familles de risques, et font l’objet d’une revue indépendante. Les stress tests peuvent être élaborés au niveau du Groupe, d’un métier ou d’un sous-portefeuille donné, sur un ou plusieurs types de risques et sur un nombre de variables plus ou moins important en fonction de l’objectif poursuivi. Le cas échéant, les résultats des modèles quantitatifs peuvent être ajustés par des jugements experts. Les scénarios retenus, les résultats des stress tests et les propositions d’actions correctrices éventuelles (allégement des expositions sur un sous-segment, modi cation de la politique de nancement, de liquidité…) sont revus par la Direction des Risques et/ou la Direction Générale à qui il revient de décider des actions stratégiques à mener a n d’atténuer l’impact d’un choc sur les risques. ■ une modi cation de la politique de nancement, de liquidité ou du niveau de capital du Groupe ou d’une liale. Depuis sa création, le dispositif de stress tests du Groupe évolue de manière permanente a n d’intégrer les derniers développements dans ce domaine, que ce soit en termes de méthodologies, ou d’insertion opérationnelle accrue dans les processus de gestion du Groupe. Les stress tests budgétaires présentés page suivante en sont une illustration. Un processus clé du dispositif de stress tests est celui qui permet d’identifier les risques les plus significatifs, tels que les risques macroéconomiques, le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de marché ou le risque de concentration. Il s’agit de l’étape qui mène à la dé nition de scénarios pertinents (en termes de sévérité des chocs DÉFINITION DES SCÉNARIOS DE STRESS TESTS Le point de départ de l’analyse est un scénario économique central mondial qui décrit l’état futur de l’économie sur un horizon prolongeant de six trimestres l’année en cours. En 2013, le scénario mondial se composait de plusieurs scénarios régionaux cohérents entre eux portant sur les États-Unis, la zone euro, la France, l’Italie, la Belgique et l’Espagne. Chaque scénario régional est décrit par des variables économiques ou nancières(1) auxquelles s’ajoutent le prix du pétrole et la parité de l’euro par rapport au dollar, communs aux scénarios régionaux. La Direction des Etudes Economiques du Groupe, en relation avec l’ALM et les experts actions et matières premières, élabore ce scénario central, sur la base duquel GRM établit le(s) scénario(s) de stress (ou adverse). Un scénario adverse décrit un choc potentiel pouvant affecter l’environnement économique et nancier au cours de la période de projection, comme la concrétisation d’un ou de plusieurs risques sur le scénario de base. A n d’élaborer un scénario adverse, l’économiste doit répondre à la question suivante : si un tel événement venait à se produire, comment les variables macroéconomiques évolueraient-elles ? Les scénarios adverses re ètent les risques qui pèsent sur l’économie et leurs effets probables. Ils ne correspondent donc pas à la prévision de l’évolution la plus probable de l’économie. C’est la raison pour laquelle les scénarios de base sont dé nis comme des ensembles de « prévisions » et les scénarios adverses comme des ensembles de « projections ». Il est important de noter que ces variables économiques et nancières servent aussi à construire le scénario budgétaire du Groupe. Cet ensemble de variables est donc essentiel pour assurer la convergence de deux processus majeurs du Groupe, celui de la gestion de ses risques et celui de sa gestion nancière. Les scénarios sont revus à fréquence trimestrielle par le management de GRM puisque les stress tests alimentent le suivi (1) Les variables économiques ou nancières sont : le PIB et ses composantes (consommation des ménages, investissement, etc.), les indices de prix, les taux de chômage, les taux d’intérêt à 3 mois, les rendements sur les obligations d’État à 10 ans. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES des risques. Par ailleurs, ils sont validés deux fois par an par la Direction Générale, à l’occasion du processus budgétaire. Les scénarios sont ensuite utilisés pour calculer les pertes attendues (ou l’impact en termes de plus ou moins-values dans le cas de risques de marché) pendant l’année pour tous les portefeuilles du Groupe : ■ pour les portefeuilles exposés au risque de crédit ou de contrepartie et pour le portefeuille d’actions du portefeuille bancaire, ce calcul mesure l’impact du scénario sur le coût du risque et les actifs pondérés en cas de dégradation de la qualité des portefeuilles générée par le scénario macroéconomique ou de mouvements défavorables des cours des actions. Les stress tests risque de crédit sont simulés sur l’ensemble du portefeuille de la Banque pour toutes les régions et pour tous les portefeuilles prudentiels, à savoir Clientèle de détail, Entreprises et Établissements. Le portefeuille souverain est quant à lui, stressé de façon ad hoc au travers d’une approche expert ; ■ pour les portefeuilles relatifs aux opérations de marché, les variations de valeur et leur impact sur le résultat net sont calculés en simulant un choc ponctuel, cohérent avec le scénario d’ensemble. Les calculs décrits ci-dessus et les méthodologies connexes pour les stress tests sur les risques de crédit et de marché sont coordonnés de manière centralisée au niveau du Groupe par les équipes de GRM. Ils impliquent également dans leur conception et leur mise en œuvre différentes équipes d’experts au niveau du Groupe et des territoires. En n, il faut noter que les stress tests sont régulièrement utilisés a n de véri er réglementairement le niveau de fonds propres du Groupe à L’objectif des stress tests dans le processus budgétaire est d’évaluer l’impact d’un scénario macroéconomique défavorable sur le Groupe et ses activités. Ces stress-tests sont exécutés en parallèle avec le processus budgétaire annuel, qui s’établit sur la base du scénario économique L’impact du scénario adverse est mesuré sur : ■ le compte de résultat (PNB, coût du risque…) ; ■ les besoins de liquidité et de nancement. Le résultat nal recherché des stress tests est un ratio de solvabilité sous contrainte au niveau du Groupe, ainsi que l’identi cation des mesures d’adaptation nécessaires, qui pourraient être décidées par les pôles ou de manière centralisée au niveau du Groupe. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] Le tableau ci-après présente l’ensemble des actifs nanciers du Groupe BNP Paribas, y compris les titres à revenu xe, exposés au risque de crédit. Cette exposition ne tient pas compte des garanties et des sûretés obtenues par le Groupe dans le cadre de son activité de crédit, ni des achats de protection. L’exposition au risque de crédit s’appuie sur la valeur comptable avant réévaluation des actifs nanciers inscrits au bilan. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 10 : EXPOSITIONS RELATIVES AU RISQUE DE CRÉDIT(*) PAR CLASSE D’EXPOSITION BÂLOISE La titrisation fait l’objet d’un chapitre dédié en section 5.5. (**) La classe d’exposition « Établissements » correspond aux établissements de crédit et entreprises d’investissement y compris ceux reconnus de pays tiers. En outre cette classe regroupe certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales. (***) Les Autres Actifs Risqués recouvrent les immobilisations, les comptes de régularisation et les valeurs résiduelles. Dans le bilan prudentiel au 31 décembre 2013 (section 5.2, Tableau n° 2), l’exposition au risque de crédit concerne les encours nets de dépréciations des comptes de dépôt auprès des banques centrales (101 milliards d’euros), les prêts consentis à la clientèle (617 milliards d’euros), aux établissements de crédit (50 milliards d’euros), les « Actifs disponibles à la vente » (115 milliards d’euros), « Actifs nanciers détenus jusqu’à l'échéance » (0,5 milliard d’euros), le portefeuille évalué en valeur de marché sur option (3 milliards d’euros), les immobilisations corporelles et de placement (17 milliards d’euros), les comptes de régularisation et actifs divers (84 milliards d’euros) et les actifs d’impôt courants et différés (9 milliards d’euros), auxquels s’ajoutent des engagements de nancement et de garantie donnés (304 milliards d’euros). Ces encours sont retraités des dépréciations, ainsi que des encours relevant d’un risque différent du risque de crédit (titrisation, contrepartie, et marché), des réévaluations et des autres éléments retraités des fonds Dans la suite de cette section, les expositions au risque de crédit ne tiennent pas compte des Autres Actifs Risqués (immobilisations, comptes Hors Autres Actifs Risqués, les expositions progressent de + 6 milliards d’euros essentiellement sur le portefeuille prudentiel Administrations BNP Paribas a opté pour les formes les plus avancées de l’accord Bâle 2. En conformité avec la Directive européenne et sa transposition en droit français, le Groupe a été autorisé en 2007, par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, à utiliser ses méthodes internes pour calculer ses exigences minimales de capital à compter du 1er janvier 2008. L’utilisation de ces méthodes est subordonnée à certaines conditions de progrès et de déploiement, que le G roupe s’est engagé à respecter. Préalablement à son acquisition, le g roupe Fortis béné ciait d’un accord de la part de son superviseur, la Banque Nationale de Belgique, pour utiliser également l’approche avancée pour l’évaluation de son besoin en capital réglementaire. Les politiques et dispositifs de notation des sous- groupes BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas d’une part et BNP Paribas d’autre part ont vocation à converger dans le cadre d’une méthodologie uniforme retenue par le Groupe. Les travaux entrepris dans cette direction ont notamment montré la compatibilité des concepts développés dans chacun des deux ensembles, et permis d’harmoniser les notations des principales contreparties. La convergence des modèles n’est toutefois pas encore totalement achevée. Quelques demandes d’homologation de méthodologies communes soumises à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sont encore en cours. Une approche fondée, pour les périmètres non encore convergés, sur les méthodes homologuées par les superviseurs français, belge ou luxembourgeois a été mise en œuvre Sur le risque de crédit (hors comptes de régularisation et immobilisations), la part des expositions en approche IRBA est de 72 % au 31 décembre 2013, contre 68 % au 31 décembre 2012. Ce périmètre signi catif inclut notamment le pôle Corporate and Investment Banking (CIB), la Banque De Détail en France (BDDF), une partie de l’activité de BNP Paribas Personal Finance (Cetelem), BNP Paribas Securities Services (BP2S) ainsi que les entités BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas. En 2013, le passage en IRBA de l’entité BNL Sp A a été homologué par la Banque d’Italie sur les classes d’expositions Souverains et Entreprises. Le périmètre IRBA laisse toutefois temporairement en dehors du champ certaines entités comme BancWest. D’autres entités plus petites ne se rallieront aux méthodes avancées du Groupe qu’à moyen terme, comme par exemple les liales Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ GRAPHIQUE N° 3 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT PAR TYPE D’APPROCHE(*) Montant total : 1 169 Mds € Montant total : 1 163 Mds € (*) Hors comptes de régularisation et immobilisations, hors titrisation. POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] L’activité de crédit de la Banque s’inscrit dans le cadre de la politique générale de crédit approuvée par le Comité des risques, instance présidée par le Directeur Général de la Banque. Parmi les principes directeurs énoncés gurent les exigences du Groupe en matière de déontologie, d’attribution des responsabilités, d’existence et de respect des procédures et de rigueur dans l’analyse du risque. Cette politique générale est déclinée en politiques spéci ques adaptées à la nature des activités ou Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations qui suppose de recueillir l’avis conforme d’un représentant de GRM nommément désigné. L’accord est toujours donné par écrit, que ce soit au moyen d’un processus de recueil de signatures ou par la tenue formelle d’un Comité de crédit. Les délégations se déclinent en montant de risques par groupes d’affaires variant selon les catégories de notes internes et les spécificités des métiers. Certains types de crédit – prêts aux banques, risques souverains ou risques relatifs à des secteurs particuliers de l’économie – impliquent le respect de procédures d’encadrement ou de consultation d’experts sectoriels ou de spécialistes désignés. Des procédures simpli ées faisant place à des outils statistiques d’aide à la décision sont appliquées dans la banque de détail. Les propositions de crédit doivent respecter les principes de la politique générale de crédit et, le cas échéant, des politiques spécifiques applicables. Les exceptions font l’objet d’un processus d’approbation particulier. Dans tous les cas, les opérations respectent les lois et réglementations en vigueur. En particulier, BNP Paribas subordonne ses engagements à l’examen en profondeur des plans de développement connus de l’emprunteur, à la compréhension de tous les aspects structurels des opérations et à sa capacité à en assurer le suivi. Présidé par l’un des Directeurs Généraux ou le Directeur de GRM, le Comité de crédit de Direction Générale est l’instance ultime de décision du Groupe en matière de prise de risques de crédit et de contrepartie. Le dispositif de surveillance des encours repose sur les équipes de contrôle dont la responsabilité est de garantir, en permanence, la conformité aux décisions, la abilité des données de reporting et la qualité du suivi des risques. La production journalière des situations irrégulières de crédit et l’utilisation de diverses techniques d’alertes facilitent l’identi cation précoce des dégradations de situation. Les différents niveaux de surveillance, généralement induits de l’organisation des délégations de pouvoirs, s’exercent, sous le contrôle de GRM, jusqu’au Comité des débiteurs de la Direction Générale. Ce Comité examine régulièrement, au-dessus d’un certain seuil, les dossiers pour lesquels il décide, sur proposition des métiers et avec l’accord de GRM, du montant des dépréciations à constituer ou à reprendre. Par ailleurs, un Comité trimestriel examine les dossiers placés sous surveillance ou Dans le cadre de leurs responsabilités de contrôle, des équipes de contrôle de deuxième niveau assument le monitoring des encours par rapport aux autorisations approuvées, des clauses particulières Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (covenants), des garanties, des syndications notamment. Ceci permet de déceler des indications de détérioration du pro l de risque approuvé par le Comité de crédit. Les équipes de contrôle attirent l’attention (des équipes GRM et Métiers) sur les exceptions de non-conformité aux décisions des Comités de crédit, et contrôlent leur résolution. Certains cas requièrent une alerte particulière au Senior Management de GRM et des Métiers. Il s’agit notamment de la non-résolution des exceptions et/ ou des indications importantes de détérioration du pro l de risque par rapport à celui approuvé par le Comité de crédit. Suivi et gestion d’ensemble des portefeuilles La sélection et l’évaluation précise des risques pris individuellement sont complétées d’un dispositif de reporting à des niveaux plus agrégés de portefeuille, selon des axes pôles/métiers ou transverses de géographie, La politique de gestion d’ensemble des portefeuilles de risques de la Banque, incluant des politiques de concentrations par débiteur, par secteur et par pays, s’appuie sur ce dispositif de reporting, et les Comités de risques du Groupe examinant les résultats de ces reportings 1) Pour gérer les concentrations de risques par pays, des enveloppes de risque pays sont déterminées, au niveau de délégation approprié pour le pays considéré. Le Groupe, présent dans la plupart des zones économiquement actives conformément à sa vocation, s’attache ainsi à éviter les concentrations excessives de risques sur des pays dont les infrastructures politiques et économiques sont reconnues comme faibles ou dont la situation économique est fragilisée. 2) La diversi cation par contrepartie du portefeuille fait l’objet d’un suivi régulier, notamment dans le cadre des politiques de concentration individuelle du Groupe. Cette politique est décrite dans la partie Diversi cation de l’exposition au risque de crédit (en section 5.4). 3) La répartition des risques, par secteur économique, fait l’objet d’une même attention et d’un suivi régulier. Elle se double d’une analyse prospective permettant une gestion dynamique de l’exposition de la Banque. Cette analyse s’appuie sur la connaissance approfondie d’experts sectoriels indépendants qui formulent une opinion sur l’évolution des secteurs qu’ils supervisent et identi ent les facteurs qui expliquent les risques encourus par leurs principaux constituants. Cette intervention est modulée selon les secteurs en fonction de leur poids dans les engagements du Groupe, de la technicité nécessaire à leur appréhension, de leur cyclicité, de leur degré de mondialisation ou encore de l’existence d’une problématique particulière de risque. En complément, les stress tests constituent des outils d’analyse qui permettent d’identi er les zones de vulnérabilité des portefeuilles du Groupe et d’analyser les éventuelles concentrations. En n, BNP Paribas utilise éventuellement des instruments de transfert du risque de crédit, comme les opérations de titrisation et les dérivés de crédit, pour couvrir les risques pris individuellement, réduire la concentration du portefeuille ou les pertes maximales qui seraient liées Tous les concours accordés aux entreprises, banques ou pays souverains qui sont identifiés en défaut font l’objet mensuellement, et sous la responsabilité de GRM, d’un examen visant à déterminer l’éventuelle réduction de valeur qu’il conviendrait d’appliquer, qu’elle soit directe ou par voie de dépréciation, selon les modalités d’application des règles comptables retenues. La réduction de valeur est établie à partir de l’évaluation actualisée des ux nets probables de recouvrement tenant compte de la possible réalisation des garanties détenues. Une dépréciation collective, sur base statistique, est également constituée par chacun des pôles et déterminée trimestriellement par un Comité réunissant le responsable du pôle, le Directeur Financier du Groupe ou son représentant et le Directeur de GRM. Ce Comité décide de la dépréciation collective à constituer sur la base des simulations de pertes encourues à maturité sur les portefeuilles de crédits dont la qualité de crédit est considérée comme détériorée, sans pour autant que les clients soient identi és comme en défaut et relèvent, en conséquence, de dépréciations spéci ques. Les simulations faites par GRM s’appuient sur les paramètres du dispositif de notation décrit ci-dessous. L’ensemble des processus et systèmes d’information utilisés par la lière de mesure du risque de crédit a été soumis à l’examen de l’Autorité de Le Groupe BNP Paribas utilise l’approche de notations internes avancée du risque de crédit pour les catégories d’exposition Clientèle de détail, Administrations centrales et banques centrales, Établissements, Entreprises pour le calcul des exigences des fonds propres réglementaires sur les périmètres de Corporate and Investment Banking, Banque De Détail en France, une partie de BNP Paribas Personal Finance, BNP Paribas Fortis, BGL et BNP Paribas Securities Services (BP2S). BNL Sp A est autorisé à utiliser les méthodes avancées sur ses portefeuilles Entreprises et Souverains. Sur les autres périmètres, le calcul du capital réglementaire est réalisé selon la méthode standard, et repose sur les notations externes des contreparties. Chaque contrepartie est notée en interne selon les méthodes communes au Groupe quelle que soit la méthode de La Banque a dé ni un système de notations complet, en ligne avec les exigences des superviseurs bancaires au titre de l’adéquation des fonds propres. Son caractère approprié et l’adéquation de sa mise en œuvre sont évalués et véri és par le contrôle périodique de la Banque. Sa conformité réglementaire a été attestée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en décembre 2007. En ce qui concerne les crédits aux entreprises, il prend en compte trois paramètres fondamentaux : la probabilité de défaut (PD) de la contrepartie, qui s’exprime au moyen d’une note, le Taux de Récupération Global (TRG) ou son complémentaire la perte en cas de défaut (LGD), qui est attaché à la structure des transactions et le facteur de conversion (Credit Conversion Factor – CCF) qui estime la part en risque des engagements hors-bilan. L’échelle des notes de contrepartie comprend douze niveaux : dix niveaux pour les clients sains qui couvrent tous les niveaux de qualité de crédit de « excellent » à « très préoccupant » ; deux niveaux pour ce qui concerne les clients considérés comme en défaut selon la dé nition du Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Sur le périmètre « Entreprises », la con rmation ou la modi cation des paramètres de rating et de TRG applicable à chacune des transactions intervient au moins une fois l’an, dans le cadre du processus d’approbation ou de revue annuelle des crédits. Elle repose avant tout sur l’expertise des intervenants, des commerciaux et, en second regard, des représentants de GRM (ces derniers ayant le dernier mot en cas de désaccord avec le métier). Elle peut aussi s’appuyer sur des outils adaptés, que ce soient des aides à l’analyse ou des scores, le choix des techniques et leur caractère automatique au plan de la décision variant selon la nature des risques considérés. Sur le périmètre retail, l’application des méthodes de notation pour déterminer les paramètres de crédit est réalisée de ➤ TABLEAU N° 11 : CORRESPONDANCE INDICATIVE DES NOTES INTERNES DE CONTREPARTIE AVEC L’ÉCHELLE TYPE DES AGENCES DE RATING ET LES PROBABILITÉS sein du Groupe. BNP Paribas a une clientèle beaucoup plus large que les seules contreparties notées par les agences de rating. La correspondance n’a pas de sens pour la banque de détail. Elle est utilisée au moment de l’attribution ou de la revue des notes internes afin d’identifier d’éventuelles divergences d’appréciation de la probabilité de défaut d’un tiers entre une ou plusieurs agences de notation et la Banque. Il n’est toutefois pas dans l’objectif de la notation interne de reproduire ni même d’approcher les ratings attribués par les agences externes. Des écarts signi catifs de rating, à la hausse ou à la baisse, existent au sein du portefeuille. Certaines contreparties notées 6 ou 7 par BNP Paribas pourraient être considérées comme « Investment Grade » par TESTS DE RÉSISTANCE - RISQUE DE CRÉDIT Des modèles quantitatifs ont été développés et permettent de relier les paramètres de risques de crédit aux variables macroéconomiques et nancières, dé nies dans les scénarios de stress tests (cf. paragraphe Tests de résistance en section 5.3) tant sur l’historique que sur un horizon La qualité des méthodologies déployées est assurée par une gouvernance stricte en termes de séparation des attributions et responsabilités, un examen par une entité indépendante des dispositifs existants (modèles, méthodologies, outils) et une évaluation périodique de l’ef cacité et de la pertinence de l’intégralité du dispositif. Cette gouvernance, s’appuie sur des politiques et des procédures internes, sur la supervision du Comité modèles et méthodologies de stress test risque de crédit, ainsi que sur une intégration globale du programme de stress tests au dispositif de Une politique des stress tests de risque de crédit, validée au Comité Capital de juillet 2013, existe au niveau Groupe et est utilisée dans le cadre des différents types de stress tests (réglementaire, périodique et Dans le processus de stress test central, l’approche retenue est fondée sur des scénarios macroéconomiques (central et adverse) qui alimentent des modèles projetant les taux de défaut dont sont déduites l es Probabilités ■ Through the Cycle (TTC) utilisées pour projeter les actifs pondérés ; ainsi qu'une méthode de migration de ratings pour les périmètres Dans le cas du stress des actifs pondérés, la perte en cas de défaut (LGD) n’est pas stressée puisqu’elle est considérée comme Downturn (cf. paragraphe Dispositif de notation ci-contre ). Dans celui du stress du coût du risque, le taux de perte (encore appelé LGD PIT) peut être stressé via un lien avec les variables macroéconomiques et nancières ou avec les taux de défaut. ■ Point in Time (PIT) utilisées pour projeter le coût de risque ; Une correspondance indicative entre les ratings internes de la Banque, d’une part, et les notes d’émetteur long terme attribuées par les principales agences de notation, d’autre part, a été mise au point au Les stress tests de risque de crédit sont utilisés dans le cadre de l’évaluation du pro l de risque global du Groupe, et plus spéci quement Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DIVERSIFICATION DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] L’exposition brute du Groupe au risque de crédit s’élève à 1 169 milliards 2012\. Ce portefeuille, analysé ci-après en termes de diversi cation, recouvre l’ensemble des expositions au risque de crédit présenté dans le tableau n° 10 « Expositions relatives au risque de crédit par classe d’exposition bâloise », hors autres actifs risqués(1), la titrisation en portefeuille bancaire faisant pour sa part l’objet d’un chapitre dédié (section 5.5). Les éléments constituant ce portefeuille ne présentent pas de caractère de concentration excessif par contrepartie au regard de la taille du Groupe et apparaissent très diversi és tant sur le plan sectoriel que géographique, ainsi qu’il peut être observé dans les tableaux suivants. Le risque de concentration de crédit est principalement évalué par le Le risque de concentration individuelle du portefeuille fait l’objet d’une surveillance régulière. Il est évalué sur la base du montant total des engagements au niveau des groupes d’activités, selon deux volets : L’ensemble des actifs pondérés d’un groupe d’affaires relevant de la réglementation sur les Grands Risques (plus prudente que la réglementation Bâle 2) ne doit pas dépasser 25 % des fonds propres Les béné ciaires dont les risques individuels dépassent 10 % des fonds propres, avec un seuil déclaratif dé ni par l’ACPR de 300 millions d’euros d’exposition sont considérés comme des Grands Risques. BNP Paribas se situe bien en deçà des seuils de concentration xés par la Directive Européenne sur les Grands Risques, et aucun groupe d’affaires ne voit ses actifs pondérés au sens des Grands Risques atteindre 10 % des fonds propres de la Banque. Surveillance via des politiques sur les risques de Les politiques sur les risques de concentration individuelle sont intégrées aux politiques du Groupe sur la concentration. Leur vocation est de permettre l’identi cation et la surveillance rapprochée de chaque groupe d’activités présentant une concentration excessive des risques a n d’anticiper et de gérer les risques de concentrations individuelles par rapport aux pro ls de risque établis de façon objective et cohérente Le risque « pays » se définit comme la somme des risques portés sur les débiteurs opérant dans le pays considéré. Il se distingue du risque souverain qui est celui de la puissance publique et de ses démembrements ; il traduit l’exposition de la Banque à un environnement économique et politique homogène qui fait partie de l’appréciation de la La répartition géographique ci-dessous repose sur le pays où la contrepartie exerce son activité principale, sans tenir compte du pays de son éventuelle maison mère. Ainsi, l’exposition sur une liale ou une succursale au Royaume-Uni d’une entreprise française est classée au ➤ TABLEAU N° 12 : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE DE RISQUE DE CRÉDIT SUR LA BASE DU PAYS OÙ LA CONTREPARTIE EXERCE SON ACTIVITÉ PRINCIPALE (1) Le périmètre couvert concerne les prêts consentis à la clientèle et aux établissements de crédit, les comptes débiteurs des établissements de crédit et des banques centrales, les comptes créditeurs du Groupe dans les autres établissements de crédit et des banques centrales, les engagements de nancement donnés (hors opération de pension) et de garantie nancière, ainsi que les titres à revenu xe compris dans le portefeuille d’intermédiation bancaire. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La répartition géographique du portefeuille est équilibrée et reste globalement stable. Le Groupe a été particulièrement attentif en 2013 aux pays périphériques européens, aux risques géopolitiques que présentent certains pays et à l’évolution économique des pays émergents. En conséquence, ces pays ont fait l’objet d’un examen plus fréquent a n de suivre au plus près l’évolution de leur situation politique et économique et de gérer ainsi l’exposition du Groupe en anticipant les risques de ➤ TABLEAU N° 13 : RÉPARTITION DU PORTEFEUILLE DE RISQUE DE CRÉDIT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ DE LA CLASSE Les risques sectoriels sont suivis en termes d’expositions brutes et d’actifs pondérés. Le Groupe reste diversi é, aucun secteur ne représentant plus de 10 % de l’exposition crédit aux entreprises et plus de 4 % de l’exposition crédit totale en 2013 (voir Tableau n° 10, section 5.4). Les secteurs les plus sensibles font l’objet d’un examen régulier par des Comités dédiés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 14 : ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Le passage en méthode avancée de BNL Sp A explique en grande partie le transfert des actifs pondérés en approche standard vers les actifs pondérés en approche IRBA pour la classe d’exposition Entreprises. ➤ TABLEAU N° 15 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR EFFET Les actifs pondérés au titre du risque de crédit reculent de - 0,5 milliard d’euros en 2013. L’effet change de - 9,1 milliards d’euros provient principalement de la dépréciation de la livre turque et du dollar ; l’effet périmètre de + 4,6 milliards d’euros est essentiellement lié au changement de méthode de consolidation du Groupe TEB. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 16 : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT SUR LA BASE DU PAYS OÙ LA CONTREPARTIE EXERCE SON ACTIVITÉ PRINCIPALE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE CRÉDIT : APPROCHE IRBA La politique de notation appliquée par le Groupe couvre l’ensemble de la Banque. Le dispositif IRBA, validé en décembre 2007, s’étend aux portefeuilles de Corporate and Investment Banking (CIB), de la Banque De Détail en France (BDDF), de BNP Paribas Securities Services (BP2S), une partie de l’activité de BNP Paribas Personal Finance, ainsi que BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas. Les portefeuilles Entreprises et Souverains de BNL Sp A ont par ailleurs fait l’objet d’une homologation Diverses méthodes, dont certaines purement quantitatives, sont mises en œuvre pour véri er la cohérence et la robustesse du dispositif. Une approche adaptée, reposant sur la dé nition de Classes Homogènes de Risque (CHR) et faisant une large part aux analyses statistiques, est mise en œuvre pour ce qui concerne les crédits aux particuliers et aux très petites entreprises. La détermination de la perte en cas de défaut est réalisée soit par mise en œuvre de méthodes statistiques pour les portefeuilles dont la granularité est la plus ne, soit à dire d’expert sur la base de valeurs indicatives, selon un processus similaire à celui qui conduit à déterminer la note de contrepartie, pour les portefeuilles « C orporate »(1). La perte en cas de défaut re ète la perte que subirait la Banque en cas de défaut de la contrepartie en période de ralentissement économique, conformément aux dispositions de la réglementation. Elle est évaluée, pour chaque opération, à partir du taux de récupération d’une transaction « senior unsecured » et, d’autre part, des effets des techniques de réduction des risques de crédit (garanties et sûretés réelles). Les récupérations sur les garanties et sûretés sont estimées chaque année sur la base de valorisations conservatrices et de décotes prenant en compte la réalisation desdites sûretés en période de stress. La Banque a modélisé ses propres facteurs de conversion lorsque la réglementation le permettait (c’est-à-dire à l’exclusion des opérations de risque élevé pour lequel le facteur de conversion est de 100 % et lorsqu’un historique suf samment fourni était disponible a n d’être exploité statistiquement), soit par exploitation des chroniques internes de défaut, soit par d’autres techniques lorsque l’historique n’était pas suf sant. Les facteurs de conversion sont destinés à mesurer la quote- part des engagements hors-bilan de la Banque qui seraient en risque en cas de défaillance de chacun des emprunteurs. Par opposition à la notation et au taux de récupération global, ce paramètre est affecté automatiquement en fonction de la nature de la transaction et n’est pas décidé par les Comités de crédit. Des modèles internes spéci ques adaptés aux catégories d’exposition et de tiers les plus représentées dans son portefeuille de crédit ont été développés par le Groupe. Ils sont fondés sur des données internes collectées sur de longues périodes. Chacun de ces modèles est développé et entretenu par une équipe spécialisée, en coordination avec les experts risque et métier concernés. La Banque n’utilise pas de modèles développés par des fournisseurs externes, à l’exception de quelques modèles historiques de Fortis qui ont vocation à être prochainement (1) Selon la politique Groupe, le dispositif de notation "Corporate" s'applique aux établissements, aux entreprises, aux nancements spécialisés et aux États souverains. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les principales catégories d’actifs couverts par un ou plusieurs modèles sont les suivantes : ➤ TABLEAU N° 17 : PRINCIPAUX MODÈLES Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la base de données internes Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la base de données internes Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la base de données internes Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la base de données internes et sur les données internes de défaut sur les données internes de défaut Arbre de décision. PD calibrées sur les selon les données internes de défaut Modèle expert fondé sur des règles Modèle quantitatif sur la base d’une incluant une démarche de mise en par un pro l très spéci que (clients avec des fonds propres négatifs, en Modèle quantitatif sur la base d’une incluant une démarche de mise en par un pro l très spéci que (clients avec des fonds propres négatifs, en Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Qualitatif, dépend de la structure de Qualitatif, dépend de la structure de données internes de défaut et de perte calibrés sur les données internes de défaut et de perte historiques. La marge Arbre de décision. LGD calibrés sur les données internes de défaut et de probabilité de perte sur la base d’une probabilité de perte sur la base d’une probabilité de perte sur la base d’une Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES CCF calibré sur la base d’observations internes pour les lignes de crédit Arbre de décision. CCF calibrés sur les données internes de défaut et de Modèle fondé sur des règles, validé sur Modèles basés sur une régression qui déterminent un CCF pour les différentes Modèles basés sur une régression qui déterminent un CCF pour les différentes Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Chacun des trois paramètres de risque de crédit (PD, LGD, CCF/EAD) fait l’objet chaque année de tests de véri cation a posteriori (backtesting) et, pour la probabilité de défaut, de comparabilité externe (étalonnage) destinés à contrôler la performance du dispositif sur chacun des segments d’activité de la Banque. Le backtesting consiste à comparer les paramètres estimés et leur réalisation. Lors d’un étalonnage, les paramètres estimés en interne sont comparés aux estimations d’organismes externes. Sur le périmètre IRBA Corporate, l’ensemble des notes, y compris les notes de défaut 11 ou 12, de toutes les contreparties qui supportent un risque de crédit est conservé depuis 2002. De la même manière, les récupérations observées sur les dossiers déclarés en défaut à un moment donné de la période sont archivées. Des tests rétroactifs de validité (backtestings) sont menés sur la base de ces éléments pour chacun des paramètres de risque aussi bien globalement que sur le périmètre de chacune des méthodes de notation. Ces exercices visent à mesurer la performance globale et unitaire des méthodes de notations, ils visent en particulier à véri er le pouvoir discriminant du dispositif (les contreparties les moins bien notées font plus défaut que les contreparties bien notés) et le caractère prédictif et prudent des paramètres. À cet effet, les récupérations observées sont comparées aux récupérations prévues et les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chacune des notes. Le caractère « à travers le cycle » ou « downturn » des ratings et des taux de récupération global (TRG) est aussi véri é. Il ressort de ces exercices que les taux de défaut observés par BNP Paribas sur le périmètre IRBA Corporate(1) ont été très signi cativement inférieurs aux taux de défaut prévus sur l’ensemble du cycle (taux de défaut annuel moyen observé de 0,72 % entre 2001 et 2012 pour un taux de défaut estimé de 1,82 %). L’analyse des taux de défaut lors des périodes de crise montre que les taux de défaut annuels sont constamment inférieurs aux Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice 2012 pour les modèles de probabilité de défaut (PD) et de perte en cas de défaut (LGD) couvrant les expositions signi catives du Groupe selon l’approche fondée sur les notations internes avancée, hors portefeuilles avec faible taux de défaut. Ce périmètre représente environ 65 % des actifs pondérés des risques de crédit du Groupe selon l’approche IRBA Ces résultats correspondent à la comparaison entre, d’une part, les taux de défaut attendus et observés sur un an et, d’autre part, les LGD Chaque catégorie de contrepartie/d’exposition regroupe plusieurs modèles de notation ou de LGD selon la classi cation interne du Groupe et ne respecte donc pas nécessairement la classi cation réglementaire. Une moyenne des valeurs attendues et observées a été calculée sur plusieurs années selon les informations disponibles pour chaque modèle et, dans la plupart des cas, ces valeurs couvrent un cycle économique Pour les modèles entièrement recalibrés, toutes les valeurs historiques attendues prennent en compte le calibrage le plus récent. Concernant le portefeuille de nancements spécialisés et grandes entreprises et le portefeuille PME, les paramètres de risque prévalant à chaque date de Les valeurs de LGD attendues sont mesurées sur la base d’un périmètre cohérent avec les valeurs observées, à savoir uniquement les expositions en défaut. C’est pourquoi ces valeurs attendues ne sont pas directement comparables avec les valeurs de LGD mesurées dans le portefeuille ➤ TABLEAU N° 18 : BACKTESTING DES PD ET DES LGD MOYENNES POUR 2012 Grandes entreprises et nancements spécialisés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Des mesures de performance sont aussi réalisées sur des sous-périmètres de classes d’actifs homogènes. Lorsqu’une dégradation du pouvoir prédictif d’un modèle est identi ée, celui-ci est recalibré ou redéveloppé le cas échéant. Ces évolutions sont soumises à l’approbation du régulateur Lors de l’étalonnage, sur le périmètre autre que la clientèle de détail, les notes internes sont comparées aux notes de plusieurs agences de notation externe, sur la base de la correspondance indicative entre notes internes et notes externes. Pour les entreprises clientes du Groupe béné ciant d’une note externe (entre 10 % et 15 % de cette population), l’analyse comparative des données sur laquelle repose la notation interne fait apparaître une approche conservatrice du dispositif retenu. Pour ce qui concerne le taux de récupération global, l’exercice de backtesting porte pour l’essentiel sur l’analyse des récupérations sur les opérations en défaut. Lorsque les dossiers sont clos, chacun des ux de récupération est actualisé à la date d’entrée en défaut et rapporté au montant de l’exposition. Lorsque les dossiers ne sont pas clos, le montant des provisions est utilisé a n d’estimer les récupérations futures. Le taux de récupération ainsi mesuré est comparé au taux de récupération prévu un an avant la survenance du défaut. Sur ce paramètre, par analogie à ce qui est pratiqué pour la notation, des analyses globales sont effectuées selon les politiques de notation et les sites géographiques. Les différences, ligne à ligne et en moyenne, sont analysées en tenant compte du caractère bimodal de ce paramètre. Les résultats de ces analyses prouvent que ces estimations sont pertinentes en période de creux conjoncturel et qu’elles sont conservatrices en moyenne. La comparaison de ce paramètre avec des données externes est réalisée en particulier à l’aide d’initiatives de mise en commun de données auxquelles participe le Groupe. L’ensemble de ces travaux est présenté chaque année au Directeur des Risques. Les backtestings sont aussi l’objet d’une certi cation interne par une équipe indépendante, ils sont par ailleurs communiqués à l’ACPR. Les estimations internes des paramètres de risque sont utilisées dans la gestion quotidienne de la Banque conformément aux préconisations de la réglementation. Ainsi, au-delà du calcul des exigences en fonds propres, ils sont utilisés, par exemple, pour la dé nition des délégations, à l’octroi des crédits ou lors de leur renouvellement, pour les mesures de rentabilité, pour déterminer les provisions de portefeuille, et pour les Le périmètre IRBA concerné par le dispositif de notation « Corporate », c’est-à-dire applicable selon la politique Groupe aux États souverains, aux banques, aux entreprises et aux nancements spécialisés, est couvert par une procédure de notation homogène au titre de laquelle GRM est le responsable nal de la notation attribuée aux contreparties et du taux de recouvrement global (TRG) affecté aux transactions. Le facteur de conversion (CCF) des opérations de hors-bilan est attribué en fonction des caractéristiques de la contrepartie et de la transaction. Le processus générique d’affectation des notes sur chacun des segments du dispositif « Corporate » est dé ni comme suit : ■ sur les entreprises et les nancements spécialisés, les analyses sont réalisées par le métier qui propose une note et un TRG en Comité de crédit conformément aux méthodologies de notation et sur la base des outils développés par GRM. La note et le TRG sont validés ou modi és en Comité de crédit par le représentant de GRM. Ces Comités décident de l’octroi ou du renouvellement des engagements et révisent le cas échéant, sur une base au moins annuelle, la note de contrepartie ; ■ sur le périmètre des banques, l’analyse est réalisée par des analystes de la fonction Risques. Les notes de contrepartie et les TRG sont déterminés à l’occasion de Comités de revue organisés par zone géographique assurant la comparabilité entre établissements ■ sur le périmètre des États souverains, les notes sont déterminées lors de Comités pays (Rating Committee) qui réunissent des membres de la Direction Générale, de GRM et des Métiers plusieurs fois par an. Les notes y sont proposées par la Direction des Études Économiques ; ■ sur le périmètre des moyennes entreprises, un score est mis en œuvre par des analystes de risque au sein du métier, sous la supervision ■ sur chacun de ces sous-portefeuilles, la détermination des paramètres de risque suit une méthodologie certi ée et validée par les équipes de GRM qui repose en priorité sur l’analyse des données historiques de la Banque. Cette méthodologie est autant que possible supportée par des outils mis en réseau a n d’en garantir une application homogène. Le jugement expert reste toutefois irremplaçable, chacune des notes et chacun des TRG faisant appel au jugement qui peut s’écarter, sous réserve de justi cation, de l’application stricte des modèles. Le mode de détermination des paramètres de risque répond à des principes communs, en particulier celui des « quatre yeux » qui préconise qu’au moins deux personnes différentes, dont une au minimum indépendante des objectifs commerciaux, se prononcent sur chaque note de contrepartie et chaque TRG de transaction. La dé nition du défaut est uniformément appliquée au sein du Groupe sur chaque classe d’actif. Pour les contreparties locales (PME, collectivités locales), les spéci cités éventuelles de la réglementation de chacune des géographies conduisent à des adaptations à la marge de cette dé nition, en particulier du point de vue de la durée des impayés ou du seuil de Le graphique ci-après présente la répartition par note des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. Cette exposition représente 626 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2013, contre 587 milliards d’euros au Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Ce portefeuille présente une large majorité d’engagements sur des emprunteurs dont les risques sont considérés comme de bonne ou d’excellente qualité, en raison du poids des relations de la Banque avec les grandes entreprises multinationales et les institutions nancières. Une part importante des engagements sur des emprunteurs de moindre qualité est associée à des structures de financement permettant un taux de recouvrement élevé en cas de défaut de la contrepartie ( nancements exports béné ciant de garanties de la part des agences internationales d’assurance-crédit et nancements de projets, structurés ➤ GRAPHIQUE N° 4 : RÉPARTITION DES EXPOSITIONS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR NOTE DE CONTREPARTIE SUR LE PÉRIMÈTRE « CORPORATE(*) » TRAITÉ EN APPROCHE IRBA Le périmètre « Corporate » présenté dans le graphique ci-dessus inclut les classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, PORTEFEUILLE « CORPORATE » PAR CLASSE Solutions. Le passage en IRBA de BNL Sp A a contribué à l’augmentation Les tableaux ci-dessous présentent la répartition par note des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’exposition : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. L’exposition totale représente 645 milliards d’euros au 31 décembre 2013, dont 626 milliards d’euros d’encours sains et 19 milliards d’encours douteux, contre 600 milliards d’euros au 31 décembre 2012, dont 587 milliards d’euros d’encours sains et 13 milliards d’encours douteux, et concerne principalement le pôle CIB, les ensembles opérationnels Banque De Détail en France (BDDF), Banque De Détail en Belgique (BDDB), Banque de Détail et des Entreprises au Luxembourg (BDEL) et BNL banca commerciale (BNL bc), ainsi que le métier Securities Services du pôle Investment Cette information est complétée par les taux moyens constatés des principaux facteurs de risque bâlois : ■ moyenne de la probabilité de défaut pondérée par la valeur exposée ■ moyenne pondérée des facteurs de conversion du hors-bilan : CCF au risque : PD moyenne(1) ; au risque : LGD moyen(3) ; ■ moyenne des pertes en cas de défaut pondérée par la valeur exposée ■ ainsi que par le taux de pondération moyen : RW moyen(4) dé ni comme le rapport entre les actifs pondérés et la valeur exposée au risque (EAD). La colonne « Perte attendue » présente la perte attendue à un an. (1) PD moyenne : « Probabilité de Défaut » – moyenne des probabilités de défaut pondérée par la valeur exposée au risque. (2) CCF moyen : « Credit Conversion Factor » – rapport de la valeur exposée au risque au montant d’engagement pour le hors-bilan. (3) LGD moyen : « Loss Given Default » – moyenne des pertes en cas de défaut pondérée par la valeur exposée au risque. (4) RW moyen : « Risk Weight » – taux de pondération moyen. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 19 : VENTILATION DES EXPOSITIONS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR CLASSE D’EXPOSITION ET NOTE INTERNE SUR LE PÉRIMÈTRE « CORPORATE » TRAITÉ EN APPROCHE IRBA Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Sur les administrations centrales et banques centrales, le Groupe est principalement exposé sur des contreparties de très bonne qualité, pour la plupart des pays développés, béné ciant par conséquent de très bonnes notes internes et d’une moyenne des pertes en cas de défaut La majorité des engagements sur les entreprises porte sur des clients de très bonne ou de bonne qualité, re étant le poids important des grands groupes multinationaux dans la clientèle du Groupe. Les autres engagements correspondent en grande partie à des opérations structurées ou garanties par des actifs de bonne qualité, ce que re ètent les niveaux moyens des pertes en cas de défaut. À LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL [Audité] Les opérations avec la clientèle de détail sont réalisées, soit au sein de BNP Paribas via son réseau d’agences en France, soit au travers de certaines de ses liales, notamment en Belgique et au Luxembourg, et dans l’univers de BNP Paribas Personal Finance. Pour l’ensemble de ces activités, la Politique Générale de Notation Retail (PGNR) xe le cadre permettant aux pôles et à la Direction des Risques de mesurer, hiérarchiser et suivre de manière homogène l’évolution des risques de crédit encourus par le Groupe. Cette politique s’applique aux transactions caractérisées par une forte granularité, une faible volumétrie unitaire et un traitement standardisé du risque de crédit. La politique générale représente le cadre d’ensemble dans lequel se déploient les scores ; elle précise notamment : ■ les principes généraux du dispositif de notation interne, soulignant l’importance de la qualité de ce dispositif et de son adaptation aux ■ les principes propres à la dé nition des Classes Homogènes de Risque ■ les principes relatifs aux modèles, notamment la nécessité de développer des modèles discriminants et interprétables, de s’appuyer sur la modélisation ou l’observation a posteriori des indicateurs de risque pour paramétrer les engagements. Les indicateurs de risque doivent être quanti és sur la base d’un historique d’au moins cinq ans et d’un échantillonnage important et représentatif. En n, les modèles L’essentiel des contreparties du portefeuille Clientèle de d étail fait l’objet d’un score de comportement servant à déterminer la probabilité de défaut et pour chaque transaction, le taux de recouvrement (TRG) et la valeur exposée au risque (EAD). Ces paramètres sont calculés chaque mois sur la base des informations les plus récentes et déclinés en différents scores d’octroi mis à disposition de la fonction commerciale. Celle-ci n’intervient pas dans la détermination des paramètres de risque. Ces méthodes sont appliquées de manière homogène sur l’ensemble de la clientèle de détail. Sur le périmètre de BNP Paribas Personal Finance éligible aux méthodes IRBA, les paramètres de risque sont déterminés par la fonction Risques, sur base statistique en fonction des caractéristiques des clients et de Les méthodologies de construction et de suivi des scores permettent d’affecter les clients individuels à des classes homogènes en termes de risque de défaillance. Il en est de même pour les autres paramètres : Le graphique ci-après présente la répartition par note des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe, utilisant Cette exposition représente 187 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2013, en léger recul par rapport au 31 décembre 2012 (188 milliards d’euros). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ GRAPHIQUE N° 5 : RÉPARTITION DES EXPOSITIONS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR NOTE DE CONTREPARTIE SUR LE PÉRIMÈTRE CLIENTÈLE DE DÉTAIL TRAITÉ EN APPROCHE IRBA L es probabilités de défaut sur le portefeuille Clientèle de détail avaient été affectées en 2012 par la mise en œuvre d’une méthodologie différente de prise en compte d’ajustements réglementaires demandés par le superviseur sans impact sur les actifs pondérés du portefeuille. Le tableau suivant présente la répartition par note des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. L’exposition totale représente 195 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en très légère baisse par rapport au 31 décembre 2012 et concerne principalement les ensembles opérationnels Banque De Détail en France, Banque De Détail en Belgique et Banque de Détail et des Entreprises au Luxembourg ainsi que les liales de crédits aux particuliers en Europe de l’Ouest de BNP Paribas Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 20 : VENTILATION DES EXPOSITIONS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR CLASSE D’EXPOSITION ET NOTE INTERNE SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL TRAITÉ EN APPROCHE IRBA Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les prêts immobiliers sont logés essentiellement dans les portefeuilles de Banque De Détail en France, de Banque De Détail en Belgique, de Banque de Détail au Luxembourg et de Personal Finance. La politique de distribution s’appuie sur un dispositif encadré. Le faible niveau moyen des pertes en cas de défaut matérialise l’effet des garanties mises en place au moment de l’octroi du crédit. En 2013, une surcouche a été intégrée aux actifs pondérés des crédits immobiliers en Belgique. Les Expositions renouvelables et Autres expositions sont, pour une grande part, relatives aux activités des liales de crédits aux particuliers, dont la clientèle est plus dispersée en termes de qualité et le niveau de garanties Les paramètres de risque utilisés pour le calcul des pertes attendues à l’horizon d’un an, selon les principes bâlois et telles que publiées dans les tableaux précédents, constituent des estimations statistiques sur la durée du cycle (Through The Cycle – TTC) ; en revanche, les pertes réalisées se rapportent par nature à l’année écoulée, donc à un point particulier du cycle (Point in Time – PIT). Pour le périmètre en méthode IRBA, les pertes attendues à l’horizon d’un an (Expected Loss) et le coût du risque de crédit réalisé ne sont pas des RISQUE DE CRÉDIT : APPROCHE STANDARD Pour les encours traités en méthode standard, BNP Paribas utilise les notations externes des agences Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings. Le rapprochement de ces notations avec les échelons de qualité de crédit prévus par la réglementation est conforme aux prescriptions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Lorsqu’une exposition du portefeuille bancaire ne dispose pas d’une notation externe de crédit qui lui soit directement applicable, les référentiels clients de la Banque permettent, dans certains cas, d’utiliser pour la pondération la notion externe « senior unsecured » de l’émetteur, Au 31 décembre 2013, les encours traités en méthode standard représentent 28 % du montant total des expositions brutes du Groupe BNP Paribas, contre 32 % au 31 décembre 2012. Les principales entités traitées en approche standard au 31 décembre 2013 sont BNL Sp A hors Souverains et Entreprises, BancWest, BNP Paribas Personal Finance (crédit à la consommation hors Europe de l’Ouest et crédit immobilier dans son ensemble), BNP Paribas Leasing Solutions (BPLS), TEB et les autres liales des pays émergents, les entités de la Banque privée, ainsi que la Bpost b anque en Belgique. Le graphique ci-dessous présente la répartition par taux de pondération (Risk Weight) des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe, utilisant Cette exposition représente 157 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2013, contre 188 milliards d’euros au ➤ GRAPHIQUE N° 6 : RÉPARTITION DES EXPOSITIONS « CORPORATE(*) » DU RISQUE DE CRÉDIT PAR TAUX DE PONDÉRATION EFFECTIF SUR LE PÉRIMÈTRE (*) Le périmètre « Corporate » présenté dans le graphique ci-dessus inclut les classes d’expositions administrations centrales et banques centrales, Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’exposition totale des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche standard représente 163 milliards d’euros au 31 décembre 2013, contre 167 milliards d’euros Le tableau ci-après présente la répartition par échelon de qualité de crédit des encours relatifs aux portefeuilles des crédits et engagements sur les contreparties de tous les métiers du Groupe utilisant l’approche standard. Cette exposition représente 329 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2013 contre 367 milliards d’euros ➤ TABLEAU N° 21 : VENTILATION DES EXPOSITIONS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR CLASSE D’EXPOSITION ET NOTE EXTERNE SUR LE PÉRIMÈTRE STANDARD La diminution des expositions en approche standard sur les Entreprises est en grande partie due au passage en approche IRBA de BNL Sp A. Les entités du Groupe calculant leurs besoins en capital selon la méthode standard ont une activité axée principalement vers les particuliers ou les petites et moyennes entreprises ou bien se situent dans des régions du monde où l’activité des agences de notation est peu développée (Turquie, Ukraine, Moyen-Orient, etc.). Ceci explique qu’une majorité des entreprises ne dispose pas de note externe en approche standard. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXPOSITIONS EN DÉFAUT, PROVISIONS ET COÛT DU RISQUE ➤ TABLEAU N° 22 : ENCOURS DÉPRÉCIÉS OU NON PRÉSENTANT DES IMPAYÉS ET GARANTIES REÇUES AU TITRE (Voir États nanciers consolidés – note 5.h – notes relatives au bilan au 31 décembre 2013.) ➤ TABLEAU N° 23 : DISTRIBUTION DES EXPOSITIONS EN DÉFAUT PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE Autres pays d’Europe de l’O uest (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Autres pays d’Europe de l’O uest (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 24 : DISTRIBUTION DES EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET DES AJUSTEMENTS DE VALEUR PAR CLASSE D’EXPOSITION BÂLOISE ET COÛT DU RISQUE Le coût du risque ci-après est relatif au risque de crédit et n’inclut donc pas les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie des instruments nanciers de marché (Voir États nanciers - note 3.f - Coût du risque). Les éléments relatifs à la titrisation sont présentés dans la section 5.5. (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Les provisions de portefeuille représentent 3,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 4,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Le coût du risque est de - 4,1 milliards d’euros en 2013 contre - 3,9 milliards d’euros en 2012. ➤ TABLEAU N° 25 : DISTRIBUTION DES EXPOSITIONS NON DÉPRÉCIÉES PRÉSENTANT DES IMPAYÉS PAR CLASSE Échéancement des encours non dépréciés présentant des impayés(*) Sur base du périmètre prudentiel comptable, montant correspondant aux expositions brutes (bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Échéancement des encours non dépréciés présentant des impayés(*) Sur base du périmètre prudentiel comptable, montant correspondant aux expositions brutes (bilan) avant prise en compte des garanties. ➤ TABLEAU N° 26 : CRÉANCES RESTRUCTURÉES Lorsque l'emprunteur rencontre des dif cultés nancières, ses encours sont classés en douteux. Le tableau ci-dessous présente la valeur nette comptable au 31 décembre 2013 des encours douteux ayant fait l'objet d'une restructuration(1), ainsi que les encours restructurés qui ont été reclassés en encours Prêts et créances (hors opérations de pension) Dépréciations et décotes sur encours douteux restructurés Encours douteux restructurés - valeur nette Encours douteux restructurés reclassés en portefeuille sain (1) Note 1.c.5 É tats nanciers consolidés. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT Les techniques de réduction du risque de crédit sont prises en compte conformément à la réglementation de Bâle 2. En particulier, leur effet est évalué dans les conditions d’un ralentissement économique. Elles sont distinguées en deux grandes catégories : les sûretés personnelles d’une part et les sûretés réelles d’autre part. ■ Une sûreté personnelle correspond à l’engagement pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier. Par extension, les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie. ■ Les sûretés réelles constituées au pro t de la Banque garantissent l’exécution à bonne date des engagements nanciers d’un débiteur. Pour le périmètre traité en approche IRBA, les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une diminution du paramètre de Perte en cas de défaut (LGD) applicable aux transactions concernées pour les opérations du portefeuille Pour le périmètre traité en approche standard, les sûretés personnelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une pondération bonifiée correspondant à celle du garant, sur la part garantie de l’exposition qui tient compte des asymétries de devise et de maturité. Les sûretés réelles viennent, quant à elles, en diminution de l’exposition après prise en compte le cas échéant des asymétries de devise et de maturité. Les garants font l’objet d’une analyse de risque de même nature que les débiteurs primaires et se voient attribuer des paramètres de risque selon des méthodologies et des processus similaires. L’évaluation de l’effet des instruments de réduction de risque de crédit suit une méthodologie validée et commune à l’ensemble du Groupe pour chaque activité. Dans le pôle CIB, ces effets prennent en compte la possible corrélation du garant et de l’emprunteur (en cas d’appartenance au même secteur industriel par exemple). Ils sont validés par les Comités de crédit pour chaque dossier lors de leur approbation initiale puis à Les sûretés réelles se distinguent en deux classes : les sûretés nancières d’une part et les autres sûretés réelles d’autre part : ■ les sûretés de nature nancière correspondent aux espèces (y compris l’or), aux actions (cotées ou non cotées) et aux obligations ; ■ les autres sûretés réelles sont diverses et peuvent prendre la forme d’hypothèques immobilières ou maritimes, de nantissement de stock, de cession de contrats ou de tout autre droit sur un actif de A n d’être prises en compte, les sûretés doivent remplir les conditions ■ leur valeur ne doit pas être fortement corrélée au risque du débiteur (les actions de l’emprunteur ne sont en particulier pas éligibles) ; ■ le nantissement doit être documenté ; ■ la Banque doit être en mesure d’évaluer la valeur de l’actif nanti dans des conditions de ralentissement économique ; ■ la Banque doit avoir obtenu un confort raisonnable sur la possible appropriation puis réalisation de l’actif considéré. Pour le pôle CIB, chaque sûreté est évaluée selon des techniques propres et l’effet sur chaque dossier est évalué individuellement. Dans le cadre de son mandat d’optimisation de la gestion du risque de crédit du pôle CIB, Portfolio Management (PM) réalise des opérations de couverture au moyen de dérivés de crédit, principalement de Credit Ces achats de CDS sont opérés dans le cadre d’une gestion active avec pour principal objectif la couverture des risques de migration, de concentration et la gestion des expositions importantes. Les sous-jacents concernés sont des prêts aux grandes entreprises émis par les Métiers CIB Corporate Banking, et ponctuellement par ceux du pôle Retail Banking. Considérées comme des sûretés personnelles et traitées en approche IRBA, les couvertures par CDS entraînent, sous réserve d’éligibilité, une diminution de la « Perte en cas de défaut » (correspondant à un rehaussement du « Taux de recouvrement global ») estimée pour l’actif sous-jacent, et par conséquence une réduction de sa consommation en Pour l’activité de la Banque de détail, la présence ou non de tel ou tel type de sûreté réelle peut, en fonction du taux de couverture, conduire à affecter l’exposition à une classe de LGD particulière, sur la base d’un Les sûretés sont consenties par la maison mère de la contrepartie ou par d’autres entités telles que les institutions nancières. Les couvertures par dérivés de crédit, le recours à des assureurs crédit publics pour le nancement export ou à des assureurs crédit privés constituent d’autres Une garantie ne peut être éligible pour améliorer les paramètres de risque d’une transaction que si le garant est mieux noté que la contrepartie concernée, le garant étant soumis aux mêmes exigences d’analyse Conformément à la politique générale de notation, les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte pour leur valeur économique et ne sont acceptées en tant que source principale de remboursement que par exception. Dans le contexte de nancement de matières premières par exemple, la capacité de remboursement de l’emprunteur doit être évaluée sur la base de ses ux opérationnels. La valeur économique des actifs remis en garantie est évaluée de manière objective et véri able : valeur de marché, valeur à dire d’expert, valeur comptable. Elle représente la valeur des actifs à la date de l’évaluation et non à la date de défaut qui s’apprécie dans un second temps. Enfin, les procédures du Groupe prévoient une revalorisation des garanties réelles au moins annuelle sur le périmètre CIB. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 27 : APPROCHE IRBA POUR LE PORTEFEUILLE « CORPORATE » Le tableau ci-dessous présente la répartition pour le portefeuille « Corporate » par classe d’exposition bâloise de la réduction de risque procurée par les sûretés relatives au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. Montant de la réduction de risque Montant de la réduction de risque ➤ TABLEAU N° 28 : APPROCHE STANDARD POUR LE PORTEFEUILLE « CORPORATE » Le tableau ci-dessous présente la répartition pour le portefeuille « Corporate » par classe d’exposition bâloise de la réduction de risque procurée par les sûretés relatives au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de tous les métiers du Groupe utilisant l’approche standard. Montant de la réduction de risque Montant de la réduction de risque Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le Groupe BNP Paribas est engagé dans des opérations de titrisation en tant qu’originateur, arrangeur ou investisseur au sens de la typologie Bâle 2.5. Les opérations de titrisation, recensées ci-après, correspondent aux opérations telles que dé nies dans la CRD et décrites au titre de l’arrêté du 20 février 2007. Il s’agit des opérations par lesquelles le risque de crédit inhérent à un ensemble d’expositions est divisé en tranches. Les opérations présentent les caractéristiques suivantes : ■ elles aboutissent à un transfert signi catif de risque ; ■ les paiements effectués dans le cadre de l’opération dépendent des ■ la subordination des tranches telle que définie par l’opération détermine la répartition des pertes pendant la durée du transfert Au titre de la CRD, les expositions titrisées dans le cadre d’opérations de titrisation pour compte propre respectant les critères d’éligibilité bâlois, et notamment celui du transfert signi catif de risque, sont exclues du calcul du capital. Seules les parts conservées par l’établissement et les engagements éventuellement octroyés à la structure après titrisation font l’objet d’un calcul de besoin en capital, selon la méthode fondée Les expositions titrisées dans le cadre d’opérations de titrisation pour compte propre ne respectant pas les critères d’éligibilité bâlois restent quant à elles dans leur portefeuille prudentiel d’origine. Leur besoin en capital est calculé comme si elles n’étaient pas titrisées et est repris dans la partie consacrée au risque de crédit. En conséquence, le périmètre des programmes de titrisation retenus ci-après concerne les programmes originateurs reconnus ef caces en Bâle 2.5, auxquels s’ajoutent les programmes en tant qu’arrangeur dans lesquels le Groupe a conservé des positions ainsi que les programmes émis par des tiers auxquels le Groupe a souscrit. (Voir États financiers consolidés – note 1 – Résumé des principes comptables appliqués par le Groupe ). Le produit de cession des positions de titrisation est comptabilisé conformément aux règles de la catégorie d’origine des positions vendues. Ainsi, pour les positions classées en prêts et créances et en actifs disponibles à la vente, le produit de cession vient créditer le coût du risque à due concurrence de la charge nette antérieurement constatée. L’éventuel reliquat est comptabilisé comme gains nets sur actifs disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché. Pour les positions classées en valeur de marché par résultat, les produits de cession sont enregistrés en gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat. 1) Les positions de titrisations classées dans la catégorie « Prêts et créances » sont évaluées selon la méthode du coût amorti, telle que décrite en note annexe 1.c.1 aux é tats nanciers : le taux d’intérêt effectif (TIE) utilisé pour reconnaître les produits d’intérêt est évalué à partir d’un modèle de ux de trésorerie attendus. Pour les actifs qui ont été transférés depuis une autre catégorie comptable (voir note annexe 1.c.6), les révisions à la hausse des flux estimés recouvrables sont comptabilisées en tant qu’ajustement du taux d’intérêt effectif à compter de la date de changement d’estimation. Les révisions à la baisse se traduisent par un ajustement de la valeur comptable. Il en est de même pour toutes les révisions de ux estimés recouvrables d’actifs non transférés d’une autre catégorie comptable. Les dépréciations sont enregistrées sur ces actifs selon les principes exposés en note annexe 1.c.5 en matière de prêts et créances. 2) Les positions de titrisation classées comptablement en Actifs disponibles à la vente sont évaluées à leur valeur de marché (cf. notes annexes 1.c.3 et 1.c.10) et les variations de celle-ci, hors revenus courus, sont présentées sous une rubrique spéci que des capitaux propres. Lors de la cession de ces titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat. Il en est de même en cas de dépréciation. La valeur de marché est déterminée suivant les principes exposés en Les actifs en attente de titrisation sont enregistrés dans la catégorie comptable « Prêts et créances » et dans le portefeuille prudentiel bancaire, quand il s’agit d’expositions issues du bilan de la Banque, pour lesquelles la Banque sera originateur au sens Bâle 2 de la titrisation En revanche, les actifs en attente de titrisation sont enregistrés dans la catégorie comptable « Valeur de marché par résultat » et dans le portefeuille prudentiel bancaire, quand il s’agit d’expositions acquises en perspective d’une titrisation et pour laquelle la Banque sera arrangeur Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES EN MATIÈRE DE TITRISATION [Audité] La surveillance des actifs titrisés concerne les risques de crédit, de marché et de liquidité sur les actifs sous-jacents, et le risque de contrepartie sur les contreparties de couverture des protections non nancées. DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS TITRISÉS Les actifs de titrisation hors du portefeuille de négociation sont soumis à l’approbation des Comités de crédit – titrisation (Securitisation Credit Committees). Pour les nouvelles opérations, une présélection peut être effectuée avant la réunion du Comité a n d’identi er les sujets qu’il convient de soumettre à une analyse plus poussée. Toutes les approbations sont soumises à une revue annuelle. Les expositions sont surveillées quotidiennement pour véri er qu’elles ne dépassent pas les limites xées par les Comités de crédit – titrisation concernés. Les performances des actifs sous-jacents sont étroitement surveillées par région et par type de collatéral et les positions de titrisation peuvent être ajoutées à la liste des actifs à surveiller ou douteux si la qualité de crédit de leur collatéral se dégrade. Ces positions sont alors soumises à la procédure de la liste des actifs de titrisation sous surveillance ou douteux, qui prévoit une revue au moins semestrielle de ces actifs, en plus des réunions ordinaires des Comités de crédit – titrisation. La revue a lieu trimestriellement pour les actifs lorsque BNP Paribas est l’investisseur. Si un dé cit de l’actif par rapport au passif semble plausible dans le cadre de scénarios probables, des provisions sont constituées. Les re-titrisations émises par BNP Paribas sont soumises en premier lieu à des Comités spéci ques d’approbation des transactions. Les actifs découlant de ces opérations sont ensuite surveillés selon les processus Les positions sont étroitement surveillées par type d’actif, niveau de séniorité et en termes de migration des notations. L’écart entre la valeur comptable nette après provisions et la juste valeur (Niveau 2) est également surveillé, et fait l’objet d’un reporting trimestriel. Pour les expositions ABS à taux xe, une macrocouverture composée de swaps de taux xe/variable a été mise en place pour couvrir le risque de taux. Elle est comptabilisée en conformité avec les règles de la Les actifs titrisés détenus sont financés à terme en interne par le département ALM, sur la base de leur durée de vie moyenne pondérée. Les dérivés intégrés dans des structures de t itrisation sont traités dans le périmètre Titrisation à l’exception de quelques positions qui restent intégrées à la gestion du risque de contrepartie. ACTIVITÉ DE BNP PARIBAS EN MATIÈRE DE TITRISATION [Audité] La part respective du Groupe dans chacun de ses rôles d’originateur, d’arrangeur et d’investisseur se traduit comme suit : ➤ TABLEAU N° 29 : RÉPARTITION DES EXPOSITIONS TITRISÉES ET DES POSITIONS DE TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES PAR TYPE DE RÔLE Les expositions titrisées originées par le Groupe correspondent aux expositions sous-jacentes inscrites au bilan du Groupe ayant fait l’objet d’une (**) Les positions de titrisation correspondent aux tranches conservées des opérations de titrisation originées ou arrangées par le Groupe, aux tranches acquises par le Groupe dans des opérations de titrisation arrangées par des tiers, et aux engagements. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les expositions titrisées originées par BNP Paribas ont été réduites de \- 10,3 milliards d’euros sur l’année 2013 dont - 8,3 milliards d’euros suite à la cession de Royal Park Investments et - 2,0 milliards d’euros relatifs aux titrisations du portefeuille BNL devenues inef caces et traitées en conséquence en risque de crédit. Les positions de titrisation conservées ou acquises par le Groupe ont été réduites de - 9,0 milliards d’euros sur l’année 2013 principalement suite à l’exercice du call sur les positions RMBS de BNP Paribas Fortis, à la cession de Royal Park Investments et à l'amortissement du portefeuille (ORIGINATEUR AU SENS BÂ LE 2.5) Les positions de titrisations originées et conservées par BNP Paribas se chiffrent à 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2013 correspondant aux parts conservées dans des titrisations déconsolidantes. Dans le cadre de la gestion courante de sa liquidité, la Banque peut titriser des crédits accordés à la clientèle des réseaux bancaires (crédits immobiliers, crédits à la consommation) ou des prêts accordés aux entreprises, a n de les rendre facilement mobilisables. Au 31 décembre 2013, deux opérations principales sont déconsolidantes prudentiellement en Bâle 2.5 du fait d’un transfert signi catif de risque et reprises dans Lors de l’acquisition d’entités du g roupe Fortis par BNP Paribas, la partie la plus risquée du portefeuille d’actifs structurés de Fortis avait été cédée à un SPV dédié, Royal Park Investments. Les expositions titrisées de ce SPV s’élevaient à 8,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012 Les parts détenues par le Groupe dans ce SPV s’élevaient, à la même date, à 0,7 milliard d’euros. Au cours du deuxième trimestre 2013, le Groupe a cédé les parts détenues dans Royal Park Investments. En outre en 2013, BNP Paribas Personal Finance a réalisé une opération de titrisation de crédits immobiliers aux Pays-Bas et le total des actifs clientèle titrisés s’élève à 1,0 milliard d’euros avec 0,6 milliard d’euros de titres émis et vendus sur les marchés. Cette opération est sans effet minorant sur le calcul du capital réglementaire, car aucun transfert signi catif de risque ne résulte de sa mise en place. Les expositions concernées sont donc reprises dans la partie dédiée au risque de crédit Au total au 31 décembre 2013, le stock de parts émises relatives à des créances titrisées pour compte propre s’élève à 62,8 milliards d’euros pour 36 opérations, dont 21,1 milliards d’euros pour BNP Paribas Personal Finance, 0,2 milliard d’euros pour Leasing Solutions, 5,0 milliards d’euros pour BNL et 36,5 milliards d’euros pour BNP Paribas. Ces titrisations étant inef caces au sens de la réglementation bâloise, les encours titrisés restent comptabilisés dans POUR COMPTE DE LA CLIENTÈLE EN TANT Les opérations de titrisation de CIB Fixed Income réalisées par le Groupe BNP Paribas et effectuées pour le compte de sa clientèle s’accompagnent de lignes de liquidité et le cas échéant de l’octroi de garanties à des entités spéci ques. Celles-ci ne sont pas consolidées lorsque le Groupe n’en a pas le contrôle. Les engagements et les positions conservées ou acquises par BNP Paribas sur les titrisations dont le Groupe a été arrangeur, atteignent 12,0 milliards d’euros au 31 décembre 2013, dont 1 million d’euros correspondant à des expositions originées. Ils se Opérations re nancées à court terme Au 31 décembre 2013, deux fonds non consolidés multicédants (Starbird et Matchpoint) sont gérés par le Groupe pour le compte de la clientèle. Ces entités se re nancent sur le marché local à court terme des billets de trésorerie. Les lignes de liquidité consenties aux deux fonds ci- dessus s’élèvent à 7,0 milliards d’euros au 31 décembre 2013, contre 7,2 milliards au 31 décembre 2012. En outre, BNP Paribas Fortis consent également des lignes de liquidité au conduit multicédant Scaldis qui s’élèvent à 2,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 3,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Opérations re nancées à moyen et long terme En Europe et en Amérique du Nord, la plate-forme de structuration de BNP Paribas est restée active et a continué de proposer aux clients des solutions de nancement, sur la base de produits adaptés aux contraintes actuelles en matière de risque et de liquidité. Des lignes de liquidité « techniques », servant à couvrir les impasses d’échéances, sont également accordées, le cas échéant, à des fonds non consolidés, arrangés par le Groupe, recevant les actifs titrisés de la clientèle. L’ensemble de ces facilités, ainsi que quelques positions résiduelles conservées, s’élèvent au total à 1,9 milliard d’euros au 31 décembre 2013, montant stable par rapport au 31 décembre 2012. Au cours de l’exercice 2013, BNP Paribas a poursuivi au sein du métier Structured Finance son activité de gestion de CLOs (Collateralized Loan Obligation) pour compte de tiers. Les positions conservées se chiffrent à 31 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre 24 millions d’euros L’activité de titrisation de BNP Paribas en tant qu’investisseur (au sens de la réglementation) a été réduite de 17,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012, à 9,9 milliards d’euros au 31 décembre 2013, compte tenu notamment de l’exercice de calls sur le portefeuille de BNP Paribas Fortis. Cette activité est principalement exercée au sein de CIB, d’Investment Solutions et de BancWest. Elle intègre également les positions logées dans l’entité BNP Paribas Fortis. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES En 2013, le pôle Investment Solutions a réduit son exposition globale de 1 milliard d’euros au 31 décembre 2012 à 0,6 milliard d’euros au 31 décembre 2013, essentiellement du fait de l’amortissement du Les éléments traditionnels des politiques de refinancement et de placement des fonds propres de BancWest résident en des investissements dans des positions de titrisation exclusivement réalisés sur des titres cotés. Au 31 décembre 2013, les positions de titrisation de BancWest représentent 0,4 milliard d’euros, stable par rapport au Le portefeuille de crédits structurés de BNP Paribas Fortis, qui n’a pas été réaffecté à un métier et qui est logé au sein du « Corporate Center » s’élève à 3,3 milliards d’euros, contre 4,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012. En outre les investissements de BNP Paribas Fortis en RMBS néerlandais ont été soldés après l’exercice de calls en 2013. CIB Fixed Income a poursuivi une activité de titrisation en tant qu’investisseur qui consiste à suivre et à gérer un portefeuille d’ABS (Asset Backed Securities), représentant 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2013, contre 2,7 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Cette activité recouvre également la gestion de lignes de liquidités accordées, dans le cadre d’un syndicat de Banques, à des conduits ABCP (Asset Backed Commercial Paper) gérés par certains grands groupes industriels internationaux, clients de BNP Paribas, représentant 0,1 milliard d’euros au 31 décembre 2013, contre 0,3 milliard d’euros au 31 décembre 2012. En outre, des positions de Negative Basis Trade (NBT) pour une valeur exposée au risque de 3,2 milliards d’euros, sont également logées chez Fixed Income, contre 4,5 milliards d’euros au 31 décembre 2012. CIB Portfolio Management (PM) a continué son activité de titrisation en tant qu’investisseur en 2013. L’exposition du portefeuille géré par PM s’établit à 0,4 milliard d’euros au 31 décembre 2013 comparé à 0,04 milliard d’euros au 31 décembre 2012. Cette augmentation est consécutive à la poursuite du programme d’investissement démarré ➤ TABLEAU N° 30 : EXPOSITIONS TITRISÉES ORIGINÉES PAR BNP PARIBAS PAR TYPE DE TITRISATION Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 31 : EXPOSITIONS TITRISÉES PAR BNP PARIBAS PAR TYPE DE TITRISATION ET CATÉGORIE D’ACTIF (*) Cette répartition se fonde sur l’actif sous-jacent dominant des expositions titrisées. (**) Au sein des expositions titrisées pour lesquelles le Groupe est arrangeur, 1 million d’euros correspond à des expositions originées (issues du bilan de Au 31 décembre 2013, les principales opérations de titrisation déconsolidantes prudentiellement en Bâle 2.5 sont les suivantes : ■ une opération sur un portefeuille de prêts aux PME, béné ciant de la garantie de la Banque Européenne d’Investissement, réalisée par BDDF pour un total d’expositions titrisées de un milliard d’euros ; ■ une opération initiée en 2013 par CIB PM sur un portefeuille de prêts aux grandes entreprises à hauteur de 0,5 milliard d’euros. Les opérations sur des crédits immobiliers résidentiels (Vela Home 2, Vela Home 3, Vela Home 4 et Vela ABS) réalisées par BNL sont devenues En outre, les expositions titrisées logées au sein de la structure dédiée Royal Park Investments (RPI), soit 8,3 milliards d’euros au 31 décembre 2012, en grande majorité avec pour sous-jacent des biens immobiliers résidentiels ont été cédées en 2013. À la même date, aucune opération de titrisation sur crédits à la consommation n’est déconsolidante prudentiellement en Bâle 2.5. Le Groupe n’a par ailleurs pas mis en place de montage de titrisation pour compte propre d’expositions renouvelables comportant une clause de Deux tiers des encours d’expositions titrisées par le Groupe le sont pour compte de tiers, notamment au sein des conduits multicédants. Au 31 décembre 2013, aucun actif n’est en attente de titrisation. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 32 : POSITIONS DE TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES PAR CATÉGORIE D’ACTIF SOUS-JACENT Position de titrisation conservées ou acquises (EAD) (*) Correspond à la catégorie d’actif dominante à l’actif de la structure de titrisation dans laquelle la position est détenue. Dans le cas où l’actif sous- jacent est une position de titrisation ou de re-titrisation, la réglementation CRD 3 prescrit de reporter l’actif sous-jacent ultime du programme Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 33 : POSITIONS DE TITRISATION PAR PAYS DU SOUS-JACENT DONT POSITIONS EN DÉFAUT RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La diminution des ajustements de valeur sur les titrisations est la conséquence de la cession de Royal Park Invesments (Belgique) et de l'inef cacité des titrisations BNL reclassées en risques de crédit (Italie). ➤ TABLEAU N° 34 : QUALITÉ DES POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE BANCAIRE Tranche avec le rang le plus élevé Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) 2012), ce qui re ète la très bonne qualité du portefeuille. Elle se traduit par les niveaux de pondération appliqués tels que présentés dans les tableaux du paragraphe suivant. La diminution de la tranche la plus élevée résulte essentiellement de l’exercice du call sur les RMBS néerlandais . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Dans le cadre de l’approche standard, le montant des actifs pondérés est calculé en appliquant à la valeur exposée au risque le taux des pondérations associé à la note externe de la position de titrisation, conformément à l’article 222 de l’arrêté du 20 février 2007. Dans un nombre très limité de cas, une pondération par transparence peut être appliquée. Le taux de pondération de 1 250 % est attribué aux positions ayant une note inférieure ou égale à B+ ou sans note externe. Les investissements de BancWest et du pôle Investment Solutions dans les programmes de titrisation sont traité s en approche standard. Les actifs pondérés en approche IRBA sont calculés selon l’une des ■ pour les expositions qui bénéficient d’une notation externe, la pondération est obtenue par l’application de la méthode dite « fondée sur les notations ». Celle-ci permet de déduire directement la pondération applicable à l’exposition en fonction de sa note, grâce à une table de correspondance fournie par le superviseur ; ■ pour les expositions ne béné ciant pas d’une notation externe, quand BNP Paribas est originateur ou arrangeur, c’est la méthode de la formule réglementaire (Supervisory Formula Approach – SFA) qui est appliquée. Sur la base d’une notation interne de la qualité de crédit du portefeuille d’actifs sous-jacent, la pondération applicable à l’exposition est obtenue par utilisation d’une formule mathématique fournie par le superviseur, qui tient également compte de la structuration de l’opération (en particulier du niveau de rehaussement de crédit dont ■ pour certaines lignes de liquidité dans les programmes ABCP du portefeuille de BNP Paribas Fortis, BNP Paribas ne béné ciant pas d’une notation externe, c’est une approche d’évaluation interne qui s’applique. Celle-ci béné cie de l’homologation de la BNB ; ■ dans un nombre très limité de cas, une pondération par transparence Au 31 décembre 2013, l’approche IRBA est utilisée pour les positions détenues par le pôle CIB, BDDF, et sur le périmètre BNP Paribas Fortis. Pour les positions de titrisation notées, BNP Paribas utilise les notations externes des agences de notation Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. La mise en correspondance de ces notations avec les échelons de qualité de crédit prévus par la réglementation est conforme aux prescriptions de l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution. ➤ TABLEAU N° 35 : POSITIONS DE TITRISATION ET ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE D’APPROCHE Le montant des actifs pondérés correspondant aux positions de titrisation conservées ou acquises par le Groupe s’élève à 15,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013, soit moins de 3 % des actifs pondérés du Groupe BNP Paribas, contre 19,1 milliards au 31 décembre 2012 (3 % des actifs pondérés ➤ TABLEAU N° 36 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DE LA TITRISATION PAR EFFET La baisse des actifs pondérés de la titrisation est essentiellement due à des cessions ou des amortissements de programmes. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 37 : POSITIONS DE TITRISATION PAR MÉTHODE DE CALCUL ET PONDÉRATION RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Méthode fondée sur les notations externes ]350 % - 1 250 %] (*) Au sens de la CRD3. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Méthode fondée sur les notations externes ]350 % - 1 250 %] (*) Au sens de la CRD 3. Sur l’ensemble des positions de titrisation évaluées sur la base des notes ■ la très grande majorité (81 % de l’EAD) béné cie d’une note supérieure à BBB+ au 31 décembre 2013 (82 % au 31 décembre 2012). ■ 57 % de l’EAD béné cient d’une notation supérieure à A+ et donc d’une pondération inférieure à 10 % au 31 décembre 2013, contre 65 % au Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Méthode fondée sur les notations externes Méthode fondée sur les notations externes (*) Au sens de la CRD 3. suite à la cession de Royal Park Investments. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de contrepartie, tel qu’il est dé ni dans la section 5.3, est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements et/ou de règlements. Le risque de contrepartie correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations de verser à la banque l’intégralité de la valeur actualisée d’une transaction dans le cas où la banque est un béné ciaire net. Le risque de contrepartie est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie. Il peut être considéré comme un risque de marché en cas de défaut ou comme un allouées à chaque contrepartie. En outre, le système peut simuler de nouvelles transactions et mesurer leur impact sur le portefeuille de contrepartie. Il s’agit donc d’un outil essentiel du processus d’approbation du risque. Les C omités suivants (par ordre de pouvoir croissant), Comité de crédit régional, Comité de crédit global, Comité de Crédit Direction Générale (CCDG), xent les limites selon leur niveau de délégation. À ces mesures vient s’ajouter un ensemble de lignes directrices (notamment des lignes directrices sur les sensibilités aux paramètres de marché par contrepartie, sensibilités qui sont extraites du système de risque de marché) qui sont autant d’outils supplémentaires de surveillance du risque de contrepartie et de prévention des concentrations du risque La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon La valeur exposée au risque (EAD) pour le risque de contrepartie est mesurée sur la base d’un système interne d’évaluation de l’exposition ; cette valeur est ensuite intégrée au dispositif de pondération du risque de crédit. Cette mesure s’appuie sur des simulations de type « Monte Carlo » permettant d’apprécier les mouvements probables de la valeur des expositions. Les processus stochastiques utilisés sont sensibles à certains paramètres, tels que volatilités ou corrélations, calibrés sur des Les expositions futures potentielles au risque de contrepartie sont mesurées à l’aide d’un système basé sur les modèles internes qui permet de simuler plusieurs milliers de scénarios potentiels d’évolution des marchés et de réévaluer le portefeuille de transactions avec chacune des contreparties à plusieurs points dans le futur (de 1 jour à plus de 30 ans pour les transactions les plus longues). Les variations de valeur sont calculées jusqu’à la maturité des transactions. Pour l’agrégation des expositions, le système prend en compte l’environnement juridique de chaque transaction et contrepartie et donc des éventuels accords de compensation et d’appel de marge. Les expositions au risque de contrepartie se caractérisent par leur forte variabilité au cours du temps en raison de l’évolution constante des paramètres de marché affectant la valeur des transactions sous-jacentes. Il est donc essentiel de ne pas se limiter au suivi des valeurs actuelles des transactions et d’analyser leurs variations potentielles dans le futur. Pour les expositions au risque de contrepartie non modélisées, la valeur exposée au risque est calculée selon la méthode d’évaluation au prix de marché (Net Present Value + Add-On). Des limites sont dé nies pour le risque de contrepartie et des mécanismes d’arbitrage hiérarchique sont en place. Les expositions futures potentielles calculées par le système sont quotidiennement comparées aux limites La compensation est utilisée par la Banque a n d’atténuer le risque de crédit lié aux contreparties au titre des opérations sur les produits dérivés. Le principal mode de compensation appliqué par la Banque est la compensation par liquidation qui permet, en cas de défaillance de la contrepartie, de mettre n à toutes les opérations à leur valeur de marché actuelle, puis de faire la somme de toutes ces valeurs, positives et négatives, pour obtenir un seul montant (net) à payer à la contrepartie ou à recevoir de celle-ci. Ce solde (close-out netting) peut faire l’objet d’une garantie (collaté ralisation) consentie sous forme de nantissement d’espèces, de titres ou de dépôts. La Banque a également recours à la compensation des règlements pour atténuer le risque de contrepartie découlant du règlement de sommes en devises. Il s’agit ici de la compensation de tous les paiements par contrepartie. Cette compensation aboutit à un montant unique, dans chaque monnaie, à payer, soit par la Banque, soit par la contrepartie. Les opérations concernées sont traitées conformément à des accords, bipartites ou multipartites, respectant les principes généraux du cadre réglementaire national ou international. Les principales formules d’accord bilatéral utilisées sont celles de la Fédération Bancaire Française (FBF) et, sur le plan international, celles de l’International Swaps and Derivatives La valorisation des instruments nanciers négociés de gré à gré par BNP Paribas dans le cadre de ses activités de marché (Fixed Income, Global Equities & Commodity Derivatives) intègre des ajustements de valeur de crédit. Un ajustement de valeur de crédit (Credit Value Adjustment – CVA) est un ajustement de valorisation du portefeuille de transactions pour tenir compte du risque de contrepartie. Il re ète l’espérance de perte en juste valeur sur l’exposition existante sur une contrepartie du fait de la valeur potentielle positive du contrat, de la probabilité de défaut de la contrepartie, et de l’estimation du taux de recouvrement. Les expositions au risque de contrepartie sur instruments dérivés recouvrent l’ensemble des expositions sur dérivés du portefeuille de BNP Paribas, tous sous-jacents et tous pôles confondus. Les expositions de Fixed Income représentent la grande majorité de ces expositions. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités A n de réduire le risque associé à la dégradation de la qualité de crédit inhérent à un portefeuille d’instruments nanciers, BNP Paribas peut avoir recours à une stratégie de couverture dynamique, consistant en l’achat d’instruments de marché, tels que les instruments dérivés de Le contrôle du risque de contrepartie est complété par des stress tests à un ou plusieurs facteurs (approche holistique) ainsi que par une approche du risque général de corrélation défavorable (risque que la probabilité de défaut d’une contrepartie soit corrélée de manière non spéci que à la valeur du contrat). Cette analyse du risque qui s’inscrit dans le cadre du dispositif du rapport de synthèse de risque à destination de la Direction, partage par ailleurs certaines instances avec le risque de marché comme le Capital Markets Risk Committee (CMRC), principal Comité gouvernant les risques de marché et de contrepartie. Le dispositif de stress testing pour le risque de contrepartie de BNP Paribas comprend une approche bottom-up et une approche top- down conformes au dispositif de risque de marché (section 5.7 ). Ainsi, le dispositif de stress testing pour les contreparties est appliqué conjointement aux stress tests du risque de marché et s’appuie sur les mêmes hypothèses de uctuation des marchés lorsque les scénarios sont identiques. Les tests comprennent également des facteurs spéci ques au risque de contrepartie, comme la détérioration de la qualité de crédit de la contrepartie ou les chocs affectant la volatilité, utilisés par le moteur de simulation de risque de contrepartie à terme. En termes de gouvernance, les dispositifs de stress testing pour le risque de contrepartie et pour le risque de marché sont tous deux couverts par le même Comité, le Stress Testing Steering Committee. La surveillance et l’analyse du risque général de corrélation défavorable conjugue des aspects top-down et bottom-up. Les résultats de cette analyse sont communiqués à la Direction de la Banque, y compris au ■ En ce qui concerne l’approche top-down, la politique en matière de risque général de corrélation défavorable dé nit les règles et critères généraux à appliquer pour détecter ce type de risque. Ces critères sont basés sur le pays de constitution des contreparties, la région à laquelle elles appartiennent et leurs secteurs d’activité. Différentes positions de risque de marché que les contreparties pourraient avoir vis-à-vis de BNP Paribas ont aussi été dé nies comme des situations nécessitant une analyse et une communication spéci que. ■ En ce qui concerne l’approche bottom-up, en raison de la complexité du risque général de corrélation défavorable et de l’existence du risque spéci que de corrélation défavorable (risque que l’exposition à une contrepartie soit corrélée positivement à la probabilité de défaut de cette contrepartie), le dispositif de contrôle du risque général de corrélation défavorable repose également sur une approche bottom- up où la contribution des analystes de crédit est indispensable. EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE [Audité] Le tableau ci-dessous présente l’exposition au risque de contrepartie (mesurée par l’exposition au moment du défaut) des contrats sur instruments nanciers dérivés et des opérations de prêts/emprunts de titres après, le cas échéant, accords de compensation par classe d’exposition bâloise. ➤ TABLEAU N° 38 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CLASSE D’EXPOSITION BÂLOISE DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS ET PRÊTS/EMPRUNTS DE TITRES La classe d’exposition « Établissements » correspond aux établissements de crédit et entreprises d’investissement y compris ceux reconnus de pays tiers. En outre, cette classe regroupe certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Sur le risque de contrepartie, la part des expositions en approche IRBA Les transactions effectuées dans le cadre des activités de marché exposent BNP Paribas au risque d’un défaut potentiel de ses contreparties. BNP Paribas gère ce risque de contrepartie par la généralisation d’accords contractuels génériques (accords de compensation et de collatéralisation) et par une politique de couverture dynamique, et tient compte de la variation de valeur de ce risque dans l’évaluation des instruments nanciers négociés de gré à gré en procédant à des VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE PAR TYPE D’APPROCHE ➤ TABLEAU N° 39 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE PAR TYPE D’APPROCHE Opération de nancements de titres Opération de nancements de titres La valeur exposée au risque (EAD) de crédit lié aux contreparties est mesurée principalement grâce à l’utilisation de modèles (cf. § Mesure de l'exposition au risque de contrepartie). L’EAD modélisée représente 98 % de l’EAD totale et couvre, depuis 2012, le périmètre de BNP Paribas Fortis du fait de l’accord conjoint des régulateurs belge et français pour étendre le modèle de BNP Paribas à BNP Paribas Fortis. Sur le périmètre non couvert par les modèles internes (réduit essentiellement aux liales BNL, BancWest, TEB et BGL BNP Paribas) la valeur exposée au risque est calculée selon la méthode d’évaluation au prix de marché (Net Present Value + Add-On). La baisse de l’EAD sur l’année 2013 est principalement liée à l’évolution des taux d’intérêt (en particulier sur l’euro et le dollar US). Les garanties sous forme de collatéral utilisées en méthode standard en réduction de l’EAD s’élèvent à 652 millions d’euros au 31 décembre 2013, contre 837 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les actifs pondérés au titre du risque de contrepartie sont ensuite calculés en multipliant la valeur exposée au risque par un taux de pondération qui résulte du type d’approche utilisé (approche standard ou approche IRBA). Dans le cas général, quand l’EAD est modélisée et pondérée en approche IRBA, la LGD n’est pas ajustée en fonction du collatéral reçu dans la mesure où celui-ci est directement pris en compte dans le calcul de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 40 : ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CONTREPARTIE Risque de contrepartie - Approche standard ➤ TABLEAU N° 41 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR EFFET Le recul des actifs pondérés au titre du risque de contrepartie est dû pour l’essentiel à des baisses de l’EEPE liées à l'évolution des taux d'intérêt. (Voir États nanciers consolidés – Note 5 – Notes relatives au bilan au 31 décembre 2013) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE MARCHÉ RELATIF AUX ACTIVITÉS Le risque de marché tel que dé ni en section 5.3 s’exprime principalement dans le cadre des activités de négociation réalisées par les métiers Fixed Income et Global Equities & Commodity Derivatives du pôle Corporate and Investment Banking (CIB) et recouvre différentes natures de risques dé nies de la manière suivante : ■ le risque de taux d’intérêt traduit le risque que la valeur d’un instrument uctue en raison des variations de taux d’intérêt ; ■ le risque de change traduit le risque que la valeur d’un instrument uctue en raison des variations des cours des monnaies ; ■ le risque « action » résulte des variations de prix de marché des actions. Il résulte non seulement des variations de prix et de volatilité des actions elles-mêmes, mais aussi des variations de prix des indices ■ le risque « matières premières » résulte des variations de prix de marché des matières premières. Il résulte non seulement des variations de prix et de volatilité des matières premières elles-mêmes, mais aussi des variations de prix des indices sur matières premières ; ■ le risque de spread de crédit résulte de la variation de la qualité de crédit d’un émetteur et se traduit par les variations de coût d’achat de la protection sur cet émetteur ; ■ les produits optionnels portent intrinsèquement un risque de volatilité et de corrélation, dont les paramètres peuvent être déduits des prix observables d’options traitées dans un marché actif. L’organisation du contrôle des risques de marché vise à définir les dispositifs de suivi de ces risques et à contrôler la valorisation des produits nanciers, tout en garantissant l’indépendance des fonctions de contrôle par rapport aux métiers. Au sein de GRM, la mission de Risk-Investment & Markets (Risk-IM) en matière de suivi des risques de marché est de dé nir, mesurer et analyser les sensibilités et facteurs de risques, ainsi que de mesurer et contrôler la Value at Risk (VaR), qui est l’indicateur global de perte potentielle. Risk- IM s’assure que l’activité reste dans le cadre des limites approuvées par les différents Comités et se charge d’approuver les nouvelles activités et les transactions importantes, de revoir et d’approuver les modèles de valorisation des positions et en n de réaliser une revue mensuelle des paramètres de marché (MAP R eview) en partenariat avec les équipes de valorisation et de contrôle des risques (V&RC). Le suivi des risques de marché et de la valorisation est structuré autour ■ le Capital Markets Risk Committee (CMRC) est le principal comité gouvernant les risques liés aux activités de Marchés de Capitaux (Capital Markets). Il a pour mission d’aborder de façon cohérente les problématiques de risques de marché et de contrepartie. Le CMRC suit l’évolution des principales expositions et les risques de stress et xe les limites de négociation de haut niveau. Le Comité se réunit en principe une fois par mois. Il est présidé soit par le Directeur Général du Groupe, soit par l’un des Directeurs Généraux délégués de la Banque ; ■ le Product and Financial Control Committee (PFC) est le comité d’arbitrage et de décision des sujets de valorisation des instruments financiers. Ce Comité trimestriel examine les conclusions de CIB Financial Control sur l’ef cacité des contrôles et les travaux d’amélioration, ainsi que la abilité du processus de valorisation et de détermination des résultats des opérations de marché. Il est présidé par le Directeur Financier du Groupe et réunit les Directeurs de Finance Groupe (FG) - Comptabilité, de CIB et de GRM ; ■ au niveau « métier », un Valuation Review Committee (VRC) se réunit mensuellement pour examiner et statuer sur les résultats des revues de paramètres de marché (MAP Review) ainsi que sur l’évolution des réserves. Ce Comité arbitre en cas de désaccord entre le métier et les fonctions de contrôle. Ce Comité est présidé par le responsable trader senior, et comprend des représentants du négoce, de GRM, de Valuation and Risk Control Group et de Finance Groupe. Tout différend est arbitré par le PFC ; ■ le Valuation Methodology Committee (VMC) se réunit deux à trois fois par an, par métier, pour assurer le suivi des approbations et de la revue des modèles, véri er la mise en œuvre des recommandations pertinentes et présenter les améliorations apportées à la gouvernance Les instruments nanciers qui font partie du portefeuille de négociation prudentiel sont évalués et comptabilisés en valeur de marché ou de modèle par résultat, conformément aux normes comptables applicables. Tel peut également être le cas d’instruments nanciers classés dans le Le contrôle de la valorisation des portefeuilles est assuré dans le cadre de la Charte des responsabilités de valorisation, qui a dé ni la répartition des responsabilités. Ces politiques et pratiques de gouvernance s’appliquent aussi à toutes les activités de Trésorerie. En complément à la Charte, des directives spéci ques détaillent les contrôles de valorisation. Les principaux processus dont l’ensemble constitue le dispositif de gouvernance des contrôles de la valorisation La responsabilité de ce contrôle incombe au Middle-Office du pôle Opérations. Toutefois, les opérations les plus complexes sont véri ées Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Market Parameter (MAP) Review – Véri cation La véri cation des prix est gérée conjointement par les équipes de valorisation et de contrôle des risques (V&RC) et les départements Risk-IM qui assurent des contrôles quotidiens sur les paramètres les plus liquides et une véri cation mensuelle formelle de l’ensemble des données utilisées. Les types de paramètres contrôlés par V&RC sont précisément dé nis s’agissant principalement de paramètres directement comparables à des données externes (cours des titres, paramètres de marché classiques ), avec ou sans recours à des prestataires spécialisés fournissant des prix de consensus. Le département Risk-IM contrôle pour sa part les méthodes de valorisation et les paramètres les plus complexes qui dépendent étroitement du modèle retenu. Les principes généraux de revue des paramètres de marché sont décrits dans la Charte des responsabilités de valorisation, et dans les procédures spécialisées telles que Global Marking and Independent Price Veri cation Policy et MAP Review Principles ; les méthodologies spéci ques le sont dans des documents (MAP Books) structurés par ligne de produits et mis à jour régulièrement. Les responsabilités de Risk-IM et de V&RC sont dé nies pour chaque étape et les conclusions des revues des paramètres de marché consignées dans les documents La revue des paramètres de marché se traduit par des ajustements de valorisation communiqués au Middle-Of ce pour enregistrement en comptabilité. Les résultats sont communiqués à la Direction du Trading au cours des Valuation Review Committees (VRC). L’avis des fonctions de contrôle prévaut, et tout différend signi catif et persistant est porté La gouvernance des contrôles des modèles est décrite dans la Politique de contrôle des méthodologies de valorisation. Les directives spéci ques à chaque activité sont détaillées dans les documents reprenant les instructions de revue des modèles pour chaque ligne de produits. Les analystes quantitatifs du Front- Of ce conçoivent et proposent les méthodologies utilisées pour la valorisation des produits et le calcul des mesures de risques utilisées par la suite pour la prise de décisions de négoce. La Recherche et l’équipe des systèmes (IT) sont alors responsables de la mise en œuvre de ces modèles. Le contrôle indépendant des modèles de valorisation est du ressort de Risk-IM. Les processus principaux sont : ■ la validation des modèles, à l’issue de laquelle une décision formelle d’approbation ou de rejet du modèle est prise, y compris à la suite de toute modi cation de la méthodologie de valorisation appelée « Événement du modèle de valorisation ». Dans tous les cas, les décisions d’approbation sont prises par un analyste senior Risk-IM. La revue exigée par la décision d’homologation peut être ponctuelle ou complète ; dans ce dernier cas, les motifs et les conditions de l’approbation sont détaillés dans un document d’homologation du modèle. Dans le cas où des discussions seraient à engager ou si des informations sont à communiquer aux parties prenantes, un Comité de validation des modèles peut être réuni ; ■ la revue des modèles, peut être menée dès sa conception (liée à une homologation) ou pendant la durée de vie d’un modèle (réévaluation) ; elle consiste en une enquête sur la pertinence du modèle utilisé pour valoriser certains produits dans un contexte de marché précis ; ■ le contrôle de l’utilisation et de la mise en place de modèles, consiste en un contrôle continu du paramétrage et de la con guration des modèles, mais aussi de l’adéquation des produits au modèle utilisé. Calcul des réserves et autres ajustements Risk-IM dé nit et calcule des « réserves ». Celles-ci sont des ajustements de la valeur de marché ou de modèle impactant à la fois la valorisation comptable et les fonds propres prudentiels. Les réserves peuvent être considérées, selon les cas, comme une mesure des coûts de clôture d’une position ou comme une prime pour des risques ne pouvant être ■ le risque de liquidité et les spreads de bid/offer ; ■ les incertitudes liées au choix du modèle ou aux paramètres du marché ; ■ l’élimination des risques pour lesquels aucune couverture ne peut être mise en place (lissage du pay-off des options digitales ou à barrière). Une politique générale d’ajustement des valorisations a été dé nie. Les méthodologies relatives aux réserves sont documentées pour chaque ligne de produit par Risk-IM et ces documentations sont régulièrement mises à jour. L’analyse des variations des réserves fait l’objet d’un rapport Les méthodologies relatives aux réserves sont améliorées régulièrement et tout changement constitue un é vénement de modèle de valorisation. Les améliorations apportées aux réserves sont généralement le fruit de la revue ou du calibrage d’un modèle en fonction des informations issues du marché durant le processus de r evue des paramètres du marché. Des réserves additionnelles de valorisation (par exemple pour re éter les coûts ou béné ces liés au nancement des opérations) sont en cours de dé nition par l’Autorité bancaire européenne. Certaines réserves affecteraient les fonds propres prudentiels sans être intégrées à la Fair Value comptable. Le cadre dé ni par cette nouvelle réglementation est compatible avec les réserves enregistrées par BNP Paribas. Certaines transactions complexes sont valorisées avec des paramètres considérés comme non observables. La norme comptable IAS 39 prescrit de différer la comptabilisation d’un éventuel résultat initial (day- one- pro t or loss) pour les transactions non observables . La marge nette de réserves ainsi différée est comptabilisée en résultat au prorata du temps sur la durée anticipée de transaction ou d'inobservabilité des Risk-IM est associé à Finance Groupe, aux Middle-Of ces et aux Métiers dans le processus d’identi cation et de traitement de ces éléments de résultat, a n de déterminer si un type de paramètre ou de transaction est observable ou non, conformément aux règles d’observabilité, par L’impact sur le compte de résultat du report initial de résultat est calculé Ces mêmes règles d’observabilité sont utilisées pour la confection des informations nancières requises par la norme comptable IFRS 7. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXPOSITION AU RISQUE DE MARCHÉ [Audité] ■ tableaux de bord des risques géographiques et globaux ; Le risque des activités de marché est analysé en premier lieu par une mesure systématique des sensibilités des portefeuilles aux différents paramètres de marché. Ces mesures de sensibilité faites à différents niveaux d’agrégation des positions sont comparées aux limites xées Mise en place du suivi du risque et xation Le Groupe utilise un système intégré pour suivre les positions de trading au quotidien et gérer le calcul de la Value at Risk (VaR). Ce système permet le suivi de la VaR, mais également du détail des positions ainsi que des sensibilités aux paramètres de marché selon divers critères (devise, produit, contrepartie, etc.). En outre, il permet d’ inclure les limites de négoce, les réserves et les stress-tests. Le cadre actuel de dé nition et de gestion des limites s’établit sur trois niveaux de délégation d’importance décroissante : la délégation la plus haute est celle du CMRC, suivie de celle du Responsable du Métier, suivie en n de celle du Responsable d’un portefeuille de négoce. Des changements de limites peuvent être accordés de façon temporaire ou dé nitive, et leur autorisation dépend du niveau de délégation de la limite concernée selon la procédure en vigueur. Des mécanismes d’arbitrage hiérarchique sont en place pour s’assurer que le point de vue indépendant de la fonction Risques sur les limites soit entendu Risk-IM matérialise ses analyses de risque par la production de rapports de synthèse et tableaux de bord destinés à la Direction Générale et au Responsable des lignes de métier (limites, suivi de la VaR, analyse des risques clés…). Le reporting et la diffusion des principaux rapports de synthèse sur le risque sont assurés par une équipe dédiée (Global Risk Le reporting est articulé autour des analyses suivantes : ■ rapports hebdomadaires (Main Position reports) par activité (dérivés actions, matières premières, crédits G10, devises et marchés locaux) destinés principalement aux responsables des lignes de métier. Ces rapports proposent une synthèse de l’ensemble des positions, ainsi que des points devant faire l’objet d’une attention particulière ; ■ rapports mensuels locaux bottom-up de stress tests pour la Direction Générale indiquant les principales concentrations de risque à travers ■ rapports complémentaires pour le Comité principal de risques de marchés intégrant une synthèse des événements de marché et de risque ainsi qu’un résumé du risque de contrepartie global, l’évolution de la VaR/VaR stressée, des résumés sur le stress test des risques de marché et de contrepartie et l’évolution des capitaux, le backtesting du risque de contrepartie et de marché ; ■ rapports sur les ajustements de valorisation du portefeuille de négoce , notamment concernant leur sensibilité aux paramètres de marché et aux paramètres du risque de contrepartie (CVA). La Value at Risk correspond à la plus forte perte attendue pour un portefeuille spécifique sur un horizon donné avec un intervalle de con ance prédé ni dans des circonstances de marché normales. La VaR est un indicateur statistique correspondant à un niveau de con ance. Elle n’indique pas la perte maximale et elle peut être dépassée dans certains cas, notamment en cas de conditions de marché anormales. La méthodologie VaR de BNP Paribas vise à calculer de manière précise la Value at Risk sur un jour avec un niveau de con ance de 99 %. Le calcul de la VaR par la Banque se fonde sur un modèle interne validé par les Le calcul de la VaR se base sur la méthode dite Monte-Carlo qui comporte non seulement des simulations qui suivent des lois normales ou log-normales, mais qui tient compte par ailleurs de la non-normalité souvent observée sur les marchés nanciers et de la corrélation entre les facteurs de risque. La simulation Monte-Carlo se base sur les données de marché historiques sur une période glissante d’un an (actualisées Les principaux facteurs pris en compte dans la simulation sont les suivants : taux d’intérêt, spreads de crédit, taux de change, cours des actions, prix des matières premières et volatilités associées. La méthode de valorisation utilisée varie en fonction non pas du produit, mais du type de risque étudié. Les méthodes employées se fondent soit sur la sensibilité aux paramètres de marché, soit sur une réévaluation totale basée sur des interpolations des valeurs a n d’incorporer à la fois les effets linéaires et, en particulier pour les instruments dérivés, Les algorithmes, méthodologies et séries d’indicateurs sont revus et améliorés régulièrement a n de s’adapter à l’évolution des marchés Suite à la validation des régulateurs français et belge, le périmètre du modèle interne de BNP Paribas couvre également l’entité BNP Paribas Fortis. Le modèle interne de VaR est aussi utilisé par BNL. Évolution de la VaR (1 jour, 99 %) Les VaR présentées ci-dessous sont établies sur la base du modèle interne paramétré conformément à la méthode préconisée par les superviseurs bancaires internationaux pour estimer les montants exposés au risque (« Amendement à l’accord sur les fonds propres pour son extension aux risques de marché »). Elles portent sur une période d’un jour avec un intervalle de con ance de 99 %. Analyse des risques clés et reporting destiné Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La VaR moyenne de l’exercice 2013 sur le périmètre BNP Paribas ressort à 36 millions d’euros (avec un minimum de 27 millions d’euros et un maximum de 60 millions d’euros) après prise en compte de l’effet des compensations entre différentes natures de risque (- 42 millions d’euros). La VaR se décompose comme suit : ➤ TABLEAU N° 42.A : VALEUR EN RISQUE (1 JOUR , 99 %) - ANALYSE PAR NATURE DU RISQUE Risque de prix attaché aux actions Risque de prix attaché aux matières TOTAL DE LA VALEUR EN RISQUE Les minima et maxima dans le tableau ci-dessus sont calculés indépendamment par nature de risque (y compris à l’égard de la Valeur en Risque). Ainsi les minima et maxima par nature de risque n’étant pas nécessairement observés à la même date, les effets de compensation minima/maxima ne sont pas considérés comme pertinents. Par ailleurs, pour les minima et maxima, le total de la VaR ne peut être lu comme une addition de la VaR par ➤ GRAPHIQUE N° 7 : ÉVOLUTION DE LA VAR (1 JOUR, 99 %) EN MILLIONS D’EUROS EN 2013 GRM évalue constamment la pertinence de son modèle interne de calcul au moyen de différentes techniques dont une comparaison régulière et sur une longue période entre les pertes quotidiennes constatées dans les activités de marché avec la VaR (1 jour). Le choix d’un intervalle de con ance de 99 % signi e, du point de vue théorique, que des pertes quotidiennes supérieures à la VaR sont attendues deux à trois fois par an. La méthode standard de backtesting de la VaR fait une comparaison entre la VaR quotidienne du portefeuille de négociation global et les variations quotidiennes de la valeur du portefeuille. Sur 2013, il a été constaté un jour de pertes réelles supérieures à la VaR, au cours du mois de juin, en raison de conditions de marché exceptionnelles pendant cette période (pour rappel, aucun dépassement du backtesting n’avait été constaté Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Évolution de la VaR (10 jours, 99 %) Les VaR présentées ci-dessous sont établies sur la base du modèle interne paramétré conformément à la méthode préconisée par les superviseurs bancaires internationaux pour estimer les montants exposés au risque (« Amendement à l’accord sur les fonds propres pour son extension aux risques de marché »). Elles portent sur des périodes de 10 jours avec un intervalle de con ance de 99 %. La VaR moyenne de l’exercice 2013 sur le périmètre BNP Paribas ressort à 114 millions d’euros (avec un minimum de 86 millions d’euros et un maximum de 188 millions d’euros) après prise en compte de l’effet des compensations entre différentes natures de risque (- 133 millions d’euros). Elle s’analyse comme suit : ➤ TABLEAU N° 42.B : VALEUR EN RISQUE (10 JOURS , 99 %) - ANALYSE PAR NATURE DU RISQUE Les minima et maxima dans le tableau ci-dessus sont calculés indépendamment par nature de risque (y compris à l’égard de la Valeur en Risque). Ainsi les minima et maxima par nature de risque n’étant pas nécessairement observés à la même date, les effets de compensation minima/maxima ne sont pas considérés comme pertinents. Par ailleurs, pour les minima et maxima, le total de la VaR ne peut être lu comme une addition de la VaR par type de Une VaR stressée est calibrée sur une période déterminée d’un an incluant une période de crise. Une période de 12 mois (31 mars 2008 - 31 mars 2009) a été choisie comme période de référence pour le calibrage de la VaR stressée. Ce choix est sujet à révision trimestrielle. ➤ TABLEAU N° 43.A : VALEUR EN RISQUE STRESSÉE (1 JOUR , 99 %) ➤ TABLEAU N° 43.B : VALEUR EN RISQUE STRESSÉE (10 JOURS , 99 %) Risque additionnel de défaut et de migration L’IRC mesure les pertes dues à un défaut et à la migration des notations dans l’intervalle de con ance de 99,9 % sur un horizon de capital d’un an, en supposant un niveau de risque constant sur cet horizon. Cette approche permettant la prise en compte des risques supplémentaires de défaut et de migration est utilisée pour tous les produits non titrisés. Le modèle est actuellement utilisé dans les processus de gestion des risques. Ce modèle a été homologué par l’Autorité de contrôle prudentiel Le calcul de l’IRC se fonde sur l’hypothèse d’un niveau de risque constant sur un horizon de capital d’un an, ce qui implique que les positions de négoce ou des ensembles de positions peuvent être rééquilibrés sur un horizon de capital d’un an de manière à préserver le niveau de risque initial, mesuré par la VaR ou par le pro l d’exposition par notation de crédit et par niveau de concentration. Cette fréquence de rééquilibrage est appelée horizon de liquidité. Le modèle est construit autour d’une simulation fondée sur les notations pour chaque débiteur. Il rend compte à la fois du risque de défaut des débiteurs et du risque de migration des notations de ces derniers. La dépendance entre les débiteurs est fondée sur un modèle multifactoriel de rendement des actifs. Les portefeuilles font l’objet d’une valorisation Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES dans les différents scénarios simulés. Le modèle utilise un horizon de liquidité constant d’un an. Il a été revu en interne par Risk-IM. La revue a porté sur la cohérence des méthodologies proposées, le champ d’application des facteurs de risque, la cohérence entre le calibrage des paramètres du modèle et leur utilisation dans le cadre de simulations, ainsi que sur la production et la dé nition du périmètre. ➤ TABLEAU N° 44 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES LIÉES À L’INCREMENTAL RISK CHARGE L’activité de corrélation relative aux entreprises consiste à négocier et gérer le risque principalement de CDOs d’entreprises (bespoke corporate CDOs), et leurs couvertures à l’aide de CDS, d’indices de CDS et de tranches d’indice. Cette activité fait partie du pôle Négoce de crédits structurés au sein de BNP Paribas Fixed Income. Le cadre de valorisation utilise à la fois des prix observables sur le marché (notamment pour les CDS, indices et tranches d’indice) et les prix établis à l’aide de modèles pour valoriser les CDOs sur mesure. ➤ TABLEAU N° 45 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES LIÉES À LA COMPREHENSIVE RISK MEASURE Positions de titrisation du portefeuille de négoce Pour les positions de titrisation classées comptablement dans la catégorie « Valeur de marché par résultat », les variations de valeur de marché, hors intérêts courus des titres à revenu xe, sont enregistrées sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat » du compte de résultat. Pour les positions ABS qui se trouvent en dehors du portefeuille de corrélation, la méthode standard s’applique (comme pour le portefeuille bancaire). Les besoins en capital correspondent par conséquent à la pondération appliquée aux actifs pondérés, qui est déterminée par la note externe de l’actif. Les calculs de charge en capital sont déterminés à partir de la deuxième plus mauvaise note des trois agences de notation. ➤ TABLEAU N° 46 : POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE HORS PORTEFEUILLE DE CORRÉLATION Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 47 : QUALITÉ DES POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE Tranche avec le rang le plus élevé Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) ➤ TABLEAU N° 48 : DÉTAIL DES POSITIONS DE TITRISATION ET DES EXIGENCES EN FONDS PROPRES DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE HORS PORTEFEUILLE DE CORRÉLATION PAR MÉTHODE DE CALCUL, PONDÉRATION Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXIGENCES EN FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE MARCHÉ Le risque de marché traité en approche standard correspond au risque de marché de quelques entités du Groupe non couvertes par les modèles internes. Le risque de change est déterminé selon l’approche standard pour le portefeuille bancaire. (Voir partie Risque de marché relatif aux activités bancaires de la section 5.7). ➤ TABLEAU N° 49 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE MARCHÉ ➤ TABLEAU N° 50 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE MARCHÉ PAR EFFET L’effet méthode est lié d’une part, à la prise en compte du facteur temps Thêta dans le modèle de calcul de la VaR et de la VaR Stressée pour répondre à une exigence de l’ACPR et d’autre part, à des changements méthodologiques intervenus sur l’IRC durant le dernier trimestre de l’année. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Dispositif de stress testing du risque de marché Différents stress tests sont effectués pour simuler l’impact de conditions de marché extrêmes sur la valeur des portefeuilles de négoce mondiaux. Les stress tests couvrent toutes les activités de marché en simulant tout un panel de conditions de marché stressées. L’approche fondamentale du dispositif actuel de stress testing du portefeuille de négociation conjugue les stress tests bottom-up et top- down : ■ les scénarios macro ( top- down ) comprennent l’évaluation d’un ensemble de tests de résistance macroéconomiques globaux. Ces scénarios évaluent l’impact de décalages brutaux des marchés sur les positions de trading de BNP Paribas suite à des événements de crise globaux ou régionaux. Ils peuvent être fondés sur des événements historiques ou des scénarios hypothétiques prospectifs. Les scénarios envisagent des événements tels qu’une crise des marchés émergents, un assèchement du crédit, ou un krach boursier. Les scénarios des stress tests macroéconomiques of ciels regroupent actuellement une série de huit stress tests différents. Les résultats de ces scénarios sont analysés à chaque Capital Markets Risk Committee ■ Scénario 1 : relèvement inattendu des taux, faisant remonter les taux d’intérêt à court terme, avec un aplatissement de la courbe ■ Scénario 2 : krach boursier accompagné d’une fuite vers les actifs de qualité, entraînant une baisse des taux et une penti cation de ■ Scénario 3 : crise générique des marchés émergents ; scénario conçu pour tester les risques de ces marchés à l’échelle mondiale, ■ Scénario 4 : crise du crédit entraînant une aversion générale au ■ Scénario 5 : crise de l’euro, avec prévision de faible croissance du PIB, menace potentielle de voir un pays quitter l’euro, et ■ Scénario 6 : scénario de choc pétrolier induit par des turbulences géopolitiques graves au Moyen-Orient, avec des conséquences sérieuses sur les marchés de l’énergie, ■ Scénario 7 : scénario de crise US, principalement fondé sur une crise structurelle aux États-Unis se propageant à travers le monde, ■ Scénario 8 : scénario Risk-on : hausse des marchés d’actions et des marchés émergents, faible volatilité réalisée et baisse de la volatilité implicite sur tous les marchés (signalant un retour aux actifs risqués) ; ■ les scénarios micro (bottom-up) : au lieu de considérer l’effet sur le portefeuille mondial, ces scénarios visent à mettre en évidence les risques de portefeuille de négociation ou de régions spéci ques, ou des concentrations de risques spécifiques. Cette approche permet l’utilisation de scénarios de stress plus sophistiqués et donc la détection de zones de pertes potentielles, qui serait dif cile à réaliser avec des scénarios macroéconomiques mondiaux (perturbations sur marchés complexes ou risque idiosyncratique). Par ailleurs, ce processus bottom- up facilite la classi cation des zones de risque en expositions de nature structurelle ou en expositions jouissant d’une moindre liquidité. L’analyse des scénarios décrits ci-dessus permet de construire le scénario adverse utilisé pour les portefeuilles de négociation. Ces scénarios de stress mondiaux of ciels sont présentés à chaque réunion du Capital Markets Risk Committee en complément du scénario adverse et de tout stress test bottom-up ayant donné des résultats signi catifs. Les résultats de l’ensemble des stress tests sont revus de façon régulière par la Direction Générale et mis à disposition du Conseil d’administration. Les scénarios prennent en compte la liquidité du marché en simulant l’assèchement de certains actifs ou de la liquidité d’un produit à mesure que l’événement générant le stress se produit. Pour comprendre ce processus, il peut être simpli é en considérant une approche où l’horizon temporel pour le choc de stress peut varier entre les différents instruments/actifs (donc des scénarios plus complexes peuvent prendre en compte certains facteurs idiosyncratiques). En outre, il peut parfois être nécessaire de quanti er l’impact d’un choc avec des hypothèses de renouvellement de couverture intégrées à l’exposition en situation de stress. Le stress testing est piloté par le Capital Markets Stress Testing Steering Committee (STSC). Le Comité se réunit mensuellement et xe l’orientation de l’ensemble des développements, de l’infrastructure, de l’analyse et du reporting des scénarios de stress effectués par les départements risque internes. Le STSC est responsable de toutes les questions relatives aux stress tests internes concernant aussi bien le risque de marché que de contrepartie et décide de la dé nition détaillée des stress tests CMRC of ciels. Les stress tests sont l’élément central de l’analyse des risques d’événement rare (résultant des queues de distribution – tail risks), qui sont également évalués par le biais de la Valeur en Risque stressée, de la Mesure relative au risque additionnel de défaut et de migration (IRC) et de la Mesure globale des risques relative au portefeuille de corrélation (CRM). P ar ailleurs, le risque d’événement rare utilisé sous la forme de la « moyenne des pertes au-delà de la VaR » (Expected Shortfall) pour l’allocation du capital pour risque de marché entre Métiers est un élément supplémentaire de prise en compte du tail risk dans la gestion et le suivi du risque de marché. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE MARCHÉ RELATIF AUX ACTIVITÉS BANCAIRES Le risque de marché relatif aux activités bancaires recouvre le risque de perte sur les participations en actions d’une part, et le risque de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaires d’autre part. Seuls le risque de participations en actions et le risque de change donnent lieu à un calcul d’actifs pondérés au titre du Pilier 1. Le risque de taux relève pour sa part du Pilier 2. Les risques de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaire et aux investissements sont gérés par le métier ALM Trésorerie. Au niveau du Groupe, l’ALM Trésorerie est placé sous la supervision directe du Directeur Général délégué en charge de la fonction Finance . L’ALM Trésorerie Groupe exerce une autorité fonctionnelle sur les équipes ALM Trésorerie de chaque liale. Les décisions à caractère stratégique sont adoptées dans le cadre de Comités (Asset and Liability Committee – ALCO) qui supervisent l’action de l’ALM Trésorerie. Ces Comités sont déclinés au niveau du Groupe, des pôles et des entités opérationnelles. Le tableau suivant présente une répartition des expositions en fonction de l’objectif poursuivi par le Groupe dans le cadre de la gestion de ses ➤ TABLEAU N° 51 : RÉPARTITION DES EXPOSITIONS PAR OBJECTIF DE GESTION Objectif de valorisation à moyen terme Participations liées à l’activité d’un métier (*) Valeur de marché ou de modèle (bilan + hors-bilan). Les expositions au 31 décembre 2013 s’élèvent à 16,2 milliards d’euros, contre 14,2 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Les entités d'assurance entrées en 2013 dans le périmètre des risques de participations en actions sont affectées à l'objectif de gestion stratégique. La part du hors-bilan s’élève à 3,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013 contre 4,5 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Les garanties de valeur liquidative données à des porteurs de parts d’OPCVM s’élèvent à 2,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les actions détenues par le Groupe hors portefeuille de négociation sont constituées de titres « conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur ou qui représentent une nature économique similaire ». Il s’agit : ■ des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds ■ des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou ■ des options sur actions ; ■ des engagements donnés sur des fonds privés ; ■ des couvertures sur titres de participation ; ■ des titres de sociétés consolidées par mise en équivalence. Principes comptables et méthodes de valorisation Les techniques comptables et méthodes de valorisation sont présentées dans les é tats nanciers consolidés en note 1. Résumé des principes comptables appliqués par le Groupe – 1.c.10 Détermination de la valeur Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 52 : EXPOSITIONS(*) AU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és (*) Expositions mesurées en valeur de marché ou de modèle. Montant total des gains et pertes Le montant total des gains et pertes latentes enregistrés directement en capitaux propres est présenté dans les é tats nanciers consolidés en note 5.c. Actifs Financiers disponibles à la vente. Modélisation du risque sur les participations en actions Sur le périmètre historique de BNP Paribas, le Groupe a recours à un modèle interne, dérivé de celui utilisé pour le calcul de VaR quotidien du portefeuille de négociation. Il s’en démarque cependant pour l’application de paramètres d’horizon et d’intervalles de confiance différents, conformément à l’article 59.1-c alinéa ii de l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Ce modèle permet d’estimer sur ce périmètre la Valeur en Risque du Groupe avec un niveau de con ance de 99 % sur un horizon de 3 mois. Les facteurs de risque retenus pour la mesure du risque sur le portefeuille des participations actions dépendent du niveau d’information disponible ou utilisable sur les cours des titres du portefeuille : ■ pour les titres cotés, dont les historiques de cours sont suf samment longs, ces derniers sont directement sélectionnés comme facteurs ■ pour les autres titres cotés ou pour les titres « non cotés », chaque ligne est rattachée à un facteur de risque systémique représentatif du secteur d’activité et de la zone géographique dans lesquels opère l’émetteur du titre. L’analyse est ensuite complétée d’un risque spéci que propre à chaque ligne ; ■ lorsque le titre appartient à une zone géographique hors zone euro, un facteur de risque correspondant au taux de change vient compléter ➤ TABLEA U N° 53 : ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 54 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS PAR EFFET La principale variation résulte du changement de méthode lié à l’intégration des entités d’assurance sur la base d’une pondération en modèle interne de l’écart entre la VME (valeur de mise en équivalence) et la DME (différence de mise en équivalence), conformément à la Notice 2013 ACPR des « Modalités de calcul du ratio de solvabilité ». Le risque de change concerne l’ensemble des opérations du portefeuille Les entités du Groupe calculent leur position nette dans chaque devise, y compris l’euro. Cette position nette correspond à la somme des éléments d’actif, moins les éléments de passif, plus les éléments de hors-bilan (y compris la position nette des opérations de change à terme et l’équivalent delta net des options de change), moins les actifs durables et structurels (titres de participation, immobilisations corporelles et incorporelles). Ces positions sont converties en euros au cours de clôture de l’arrêté. Elles sont alors additionnées pour former la position nette globale du Groupe dans chaque devise. La position nette dans une devise est quali ée de position longue lorsque les avoirs excèdent les dettes ; elle est quali ée de position courte lorsque les dettes excèdent les avoirs. Pour chaque entité du Groupe, la position nette en devises est équilibrée dans la devise pertinente (i.e. la devise de reporting de l’entité) de sorte que la somme des positions longues égale celle des positions courtes. L’exigence de fonds propres au titre du risque de change correspond à la ■ les positions compensées dans les monnaies des États participant au système monétaire européen sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 1,6 % de la valeur de ces positions compensées ; ■ les francs CFA et CFP sont compensés avec l’euro sans exigence de ■ les positions en devises présentant une corrélation étroite sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 4 % du montant ■ les autres positions, y compris le solde des positions non compensées dans les devises mentionnées ci-dessus, sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 8 % de leur montant. Risque de change et couverture du résultat réalisé L’exposition au risque de change opérationnel du Groupe provient des résultats nets dégagés dans des devises différentes de l’euro. La politique du Groupe est d’insensibiliser son résultat net aux variations des cours de change. À cet effet, les résultats dégagés localement dans une devise différente de la devise fonctionnelle du site sont couverts localement. Le résultat net en devises étrangères dégagé par les liales et succursales ainsi que les positions liées aux dépréciations de portefeuille sont gérés Risque de change et couverture d’investissements La position de change du Groupe liée à ses investissements en devises résulte pour l’essentiel des dotations des succursales et des titres de participation en monnaies étrangères nancés par l’achat de la devise La politique du Groupe consiste à couvrir les expositions patrimoniales sur les devises liquides. Cette politique est assurée par le nancement par emprunt dans la devise d’investissement des participations en devises étrangères. Dans ce cas, les emprunts sont documentés en tant Organisation de la gestion du risque de taux dans le Les risques de taux relatifs aux activités d’intermédiation bancaire et aux investissements sont gérés par l’ALM Trésorerie. Les opérations initiées au sein de chaque entité de BNP Paribas sont transférées vers l’ALM Trésorerie, au moyen de contrats internes analytiques ou d’opérations de prêts/emprunts. L’ALM Trésorerie est chargé de gérer les risques de taux ainsi transférés. Les principales décisions de gestion relatives aux positions de taux issues des entités d’intermédiation bancaire sont prises lors de Comités mensuels ou trimestriels par entité ou métiers, au sein desquels sont représentées la Direction du Métier, l’ALM Trésorerie local , l’ALM Trésorerie Groupe, les fonctions Finance et Risque. La gestion du risque de taux est donc faite localement au sein de chaque entité. Le Conseil d’administration est informé trimestriellement des principes de la politique de taux ainsi que de la situation du Groupe, par l’intermédiaire du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les positions de taux sont mesurées sous forme d’impasses de taux, dans lesquelles les risques optionnels, liés en particulier aux options comportementales, sont intégrés sur la base de leur équivalent delta. Dans les impasses, qui permettent de mesurer le risque de taux global sur tous les horizons, les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des comportements historiques de la clientèle. Ainsi, pour les produits de la banque de détail, les modélisations des comportements s’appuient sur des données historiques et des études économétriques. Elles portent notamment sur les remboursements anticipés, les comptes courants créditeurs et débiteurs ainsi que les comptes d’épargne. L’échéancement des fonds propres relève d’une approche conventionnelle. Pour les activités de banque de détail, le risque de taux structurel est également mesuré à travers un indicateur de sensibilité des revenus, avec une logique de continuité de l’activité en intégrant l’évolution dynamique du bilan. En effet, l’existence de corrélations partielles ou nulles entre les taux clientèle et les taux de marché ainsi qu’une sensibilité des volumes aux taux d’intérêt , engendrent une sensibilité structurelle des revenus aux variations de taux. Le choix des indicateurs et la modélisation des risques sont contrôlés par des équipes dédiées de Group Risk Management. Les conclusions de ces contrôles sont présentées régulièrement dans des Comités réguliers. Ces indicateurs sont systématiquement présentés aux ALCO et servent ainsi de base aux décisions de couvertures, en fonction de la nature Les portefeuilles d’instruments financiers résultant de l’activité d’intermédiation bancaire du Groupe n’étant pas destinés à être cédés, ils ne font pas l’objet d’une gestion sur la base de leur valeur. Néanmoins une sensibilité de la valeur de ces portefeuilles est calculée pour répondre au besoin réglementaire. La sensibilité de la valeur du portefeuille d’intermédiation bancaire pour une variation de 200 points de base des taux d’intérêt (avec un oor à zéro) est de 1,2 % des fonds Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Pour les activités d’intermédiation clientèle, pour lesquelles le risque de taux structurel doit être mesuré sur la sensibilité des revenus à une variation des taux nominaux, des taux réels ainsi que de l’in ation, la gestion du risque de taux global des entités de banque de détail est encadrée par une limite principale. Cette limite est établie en fonction du revenu annuel, ce qui permet d’encadrer l’incertitude sur le revenu futur liée aux évolutions de taux d’intérêt. Au-delà de la maturité retenue pour la limite de sensibilité des revenus, l’encadrement est complété par une limite sur les impasses de taux, xée en pourcentage des ressources clientèle. Ce pourcentage est une fonction décroissante de l’horizon de gestion. Cette limite permet d’encadrer le risque sur les échéances à Pour les autres métiers, le risque de taux est encadré par des limites techniques sur les impasses de taux. Sensibilité des revenus au risque général de taux La sensibilité des revenus à une variation des taux d’intérêt est l’un des indicateurs de référence du Groupe pour les analyses du risque de taux global. Cette sensibilité des revenus est calculée sur l’ensemble du portefeuille bancaire incluant les activités d’intermédiation clientèle, les fonds propres et sur l’ensemble des devises auxquelles le Groupe est exposé. Elle intègre des hypothèses raisonnables d’activité sur un horizon correspondant à celui de l’indicateur. L’indicateur consolidé est présenté dans le tableau ci-dessous. Il ressort ainsi que sur l’horizon d’un an, l’exposition au risque de taux lié au portefeuille d’intermédiation bancaire est faible : une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt sur l’ensemble de la courbe entraînerait une baisse d’environ 0,3 % du produit net bancaire du Groupe, toutes Les couvertures initiées par le Groupe portent essentiellement sur la couverture du risque de taux d’intérêt et du risque de change réalisée au moyen d’instruments nanciers dérivés (swaps, options, opérations En fonction de l’objectif poursuivi, les instruments nanciers dérivés utilisés sont désignés comptablement en couverture de valeur, en couverture de résultats futurs ou encore en couverture d’un investissement net en devises. Chaque relation de couverture comptable fait l’objet d’une documentation formelle dès l’origine, décrivant la stratégie poursuivie, désignant l’instrument couvert et l’instrument de couverture, la nature ➤ TABLEAU N° 55 : SENSIBILITÉ DES REVENUS AU RISQUE GÉNÉRAL DE TAUX POUR UNE HAUSSE DE 100 POINTS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES du risque couvert, ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’ef cacité, tant au plan prospectif que rétrospectif. réduire ainsi la volatilité des résultats. Dans ce cadre, les emprunts sont documentés en tant qu’instruments de couverture d’investissements. La stratégie de gestion du risque de taux d’intérêt global est fondée sur le pilotage de la sensibilité des revenus de la Banque aux variations de taux d’intérêt permettant de prendre en compte l’ensemble des risques de taux ; son objectif est la stabilité et la régularité de la marge d’intérêt . Ce pilotage nécessite une appréhension ne des différents risques, a n de déterminer la stratégie de couverture, après prise en compte des compensations. Ces stratégies sont dé nies et mises en place par entité Les couvertures sous forme de dérivés fermes ou optionnels sont pour l’essentiel comptabilisées en couverture de variations de valeur des éléments couverts à taux xe (Fair Value Hedge) ou en couverture de la variation des produits et charges attachés aux actifs et aux passifs à taux révisable (Cash Flow Hedge). Elles peuvent aussi prendre la forme de titres d’État majoritairement comptabilisés dans la catégorie « Disponible à la vente ». Aux États-Unis, l’amélioration des perspectives de croissance et les anticipations de ralentissement du programme d’achat de titres par la FED se sont traduits par une hausse des taux longs. Dans la zone euro, cette hausse des taux longs a été plus nuancée dans un contexte de resserrement des spreads sur les dettes des pays du s ud de l’Europe, de perspectives économiques plus incertaines, et de baisse du niveau de l’in ation anticipée. Les taux courts ont été assez peu impactés par la baisse du taux de la BCE de 0,75 % en début d’année à 0,25 % en n d’année : ils se sont maintenus à un niveau très faible. L’essentiel des positions de taux dans le banking book provient des réseaux Retail. En 2013, la structure du bilan de ces réseaux a été marquée par l’amélioration globale du ratio de couverture des prêts à la clientèle par des dépôts de la clientèle : en France et en Italie le déséquilibre a été signi cativement réduit et l’excédent de dépôts clientèle par rapport aux crédits dans les réseaux belges et La problématique du tassement des marges liée au maintien prolongé des taux d’intérêt à un niveau bas, conjuguée aux phénomènes de taux plancher sur les produits d’épargne a ainsi eu tendance à spontanément s’accentuer. Le Groupe a donc complété son niveau de couverture contre les risques liés à un environnement de taux bas, que ce soit à travers des stratégies fermes (sous forme de swaps) ou de couvertures optionnelles. De manière assez spéci que en France, les stratégies de couvertures des livrets A ont également été adaptées pour prendre en compte le fait que la formule théorique de xation du taux de rémunération n’est pas strictement appliquée dans le contexte actuel d’in ation faible. Les relations de couverture comptable du risque de change initiées par l’ALM Trésorerie portent sur les investissements nets en devises et sur les revenus futurs en devises du Groupe. Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle dès l’origine, décrivant la stratégie poursuivie, désignant l’élément couvert et l’instrument de couverture, la nature du risque couvert, ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’ef cacité, tant au plan prospectif qu’au plan rétrospectif. Les investissements dans les filiales et succursales financés par emprunts de devises font l’objet d’une couverture documentée, pour conserver la symétrie dans l’enregistrement des variations de change et Une relation de couverture comptable de type Fair Value Hedge est mise en place pour couvrir le risque de change relatif aux titres des entités Le Groupe couvre la variabilité des composantes du résultat du Groupe. En particulier, les ux de revenus futurs hautement probables (intérêts et commissions externes notamment) en devises différentes de l’euro, générés par les principales activités des liales ou succursales du Groupe, peuvent faire l’objet d’une couverture. Couverture de valeur des instruments nanciers inscrits au bilan (Fair Value Hedge) En matière de risque de taux, les couvertures de valeur portent soit sur des actifs ou des passifs à taux xe identi és, soit sur des portefeuilles d’actifs ou de passifs à taux xe. Les instruments nanciers dérivés contractés permettent de réduire l’exposition aux variations de valeur de ces actifs et passifs induites par l’évolution des taux d’intérêt. Les couvertures d’actifs ou de passifs individuels concernent pour l’essentiel les titres disponibles à la vente et les émissions de titres de Les couvertures de portefeuilles d’actifs ou de passifs financiers, constituées par devises, portent sur : La désignation du montant couvert s’effectue à partir d'un échéancier des encours restant dus des éléments couverts et en désignant un montant par bande d’échéance considérée. Ces échéance s sont déterminées en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des comportements historiques de la clientèle (hypothèses de remboursement anticipé, taux de défaut estimés). Les dépôts à vue, qui ne portent pas d’intérêts contractuels, s’analysent comme des passifs nanciers à taux xe à moyen terme. La valeur de ces passifs est donc sensible à l’évolution des taux d’intérêt . La loi d’écoulement utilisée s’appuie sur des analyses historiques Pour chaque relation de couverture, l’ef cacité prospective est mesurée en s’assurant que pour chaque bande d’échéance, l’encours des éléments couverts est supérieur à l’encours des instruments nanciers dérivés L’ef cacité rétrospective est mesurée en s’assurant que l’évolution mensuelle de l’encours couvert en début de période ne met pas en Couverture de résultat (Cash Flow Hedge) En matière de risque de taux d’intérêt, le Groupe utilise des instruments nanciers dérivés en couverture de la variation des produits et charges attaché s aux actifs et aux passifs à taux révisable. Des transactions futures hautement probables sont également couvertes. Les éléments couverts sont positionnés dans des échéanciers, par devise et par index de taux. Après prise en compte des hypothèses de remboursement anticipé et des taux de défaut estimés, le Groupe couvre au moyen d’instruments nanciers dérivés tout ou partie de l’exposition aux risques induite par ces instruments à taux révisable. ■ des crédits à taux xe : crédits immobiliers, crédits à l’investissement, crédits à la consommation et crédits export ; ■ des ressources clientèle à taux xe (dépôts à vue, ressources issues Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES En matière de risque de change, le Groupe couvre la variabilité des composantes du résultat du Groupe. En particulier, les ux de revenus futurs (intérêts et commissions notamment) générés par les activités des principales liales ou succursales du Groupe dans une devise différente de leur monnaie fonctionnelle peuvent faire l’objet d’une couverture. Comme en matière de couverture du risque de taux, la documentation et l’appréciation de l’ef cacité de ces relations de couverture s’appuient Le tableau suivant présente sur le périmètre des opérations à moyen et long terme de BNP Paribas SA le montant, ventilé par date prévisionnelle d’échéance, des ux de trésorerie qui font l’objet d’une couverture, ce qui représente l’essentiel des opérations du Groupe. ➤ TABLEAU N° 56 : FLUX DE TRÉSORERIE FAISANT L’OBJET DE COUVERTURE Au cours de l’année 2013, plusieurs relations de couverture de résultats futurs ont été déquali ées, au motif que la réalisation de cet événement futur ne serait plus hautement probable ou que la structure de certaines couvertures ne répondait pas aux critères d’éligibilité pour un impact non signi catif sur le bilan et le résultat. Le risque souverain est le risque de défaut d’un État sur sa dette, c’est- à-dire une interruption temporaire ou prolongée du service de la dette La détention de titres de dettes émis par des États souverains est liée à la gestion de la liquidité du Groupe. Celle-ci repose sur la détention de titres disponibles éligibles au re nancement des Banques Centrales et comprend une proportion importante de titres de dettes émis par les États présentant une notation de qualité, représentative d’un niveau de risque faible. En outre, dans le cadre de la politique d’adossement du bilan et de gestion du risque de taux d’intérêt structurel, le Groupe détient également un portefeuille d’actifs qui comprend des titres de créances souveraines dont les caractéristiques de taux participent à ses stratégies de couverture. Par ailleurs, le Groupe est teneur de marché de titres de dette souveraine dans de nombreux pays, ce qui le conduit à détenir des inventaires temporaires de négoce à l’achat et à la vente, en partie L’encours de titres émis par des émetteurs souverains de la zone euro au sein du portefeuille bancaire du Groupe s’élève à 46,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013, avant réévaluation et y compris les intérêts courus. Il se compare à 44,0 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Hors Espace Économique Européen, les titres détenus au sein du portefeuille bancaire sur des émetteurs souverains s’élèvent au 31 décembre 2013 à 15,9 milliards d’euros, contre 19,2 milliards d’euros Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les inventaires détenus par le Groupe dans le cadre de ces différents portefeuilles sont présentés dans le tableau ci-dessous : ➤ TABLEAU N° 57 : MONTANT DES EXPOSITIONS SOUVERAINES DES PORTEFEUILLES BANCAIRE ET DE NÉGOCE Pays faisant l’objet d’un plan de soutien Autres pays de l’Espace Économique Européen (1) Les encours du portefeuille bancaire sont présentés en valeur comptable (y compris surcote/décote et coupon couru) avant réévaluation et après Le risque émetteur sur les titres souverains du portefeuille de négociation, et le risque de contrepartie sur les instruments nanciers dérivés conclus avec des souverains sont mesurés en valeur de marché, représentant la perte maximum en cas de défaut (avec l’hypothèse d’un taux de recouvrement à zéro). Le risque émetteur net provenant des produits dérivés de crédit (comme par exemple les CDS Single Name) et d’autres dérivés avec des sous-jacents souverains contractés avec les acteurs de marché correspond à la perte ou au pro t encouru en cas de défaut du souverain (avec l’hypothèse d’un taux Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Pays faisant l’objet d’un plan de soutien Autres pays de l’Espace Économique Européen Les encours du portefeuille bancaire sont présentés en valeur comptable (y compris surcote/décote et coupon couru) avant réévaluation et après Le risque émetteur sur les titres souverains du portefeuille de négociation, et le risque de contrepartie sur les instruments nanciers dérivés conclus avec des souverains sont mesurés en valeur de marché, représentant la perte maximum en cas de défaut (avec l’hypothèse d’un taux de recouvrement à zéro). Le risque émetteur net provenant des produits dérivés de crédit (comme par exemple les CDS Single Name) et d’autres dérivés avec des sous-jacents souverains contractés avec les acteurs de marché correspond à la perte ou au pro t encouru en cas de défaut du souverain (avec l’hypothèse d’un Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement 5.9 Risque de liquidité et de re nancement [Audité] Le risque de liquidité et de re nancement se dé nit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à des ux sortants de trésorerie ou à des besoins en collatéral, attendus ou inattendus, dans le présent ou dans le futur, sans affecter ni les opérations quotidiennes ni la situation nancière du Groupe. Ce risque peut provenir de l’absence totale ou partielle de liquidité de certains actifs ou de la disparition de certaines ressources. Il peut être lié à l’établissement lui-même (risque de réputation) ou à des facteurs extérieurs (crises sur certains marchés). Le risque de liquidité et de re nancement du Groupe est suivi dans le cadre d’une « politique de liquidité » globale validée par la Direction Générale. Celle-ci repose sur des principes de gestion définis pour s’appliquer en situation courante comme dans l’hypothèse de crises de liquidité. La situation de liquidité du Groupe est appréciée à partir de normes internes, d’indicateurs d’alerte et de ratios réglementaires. LA POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ Les objectifs de la politique de liquidité du Groupe consistent à assurer le nancement équilibré des activités de BNP Paribas, à faire en sorte que le Groupe soit à tout moment en mesure d’honorer ses obligations vis-à-vis de sa clientèle, à veiller à ce qu’il ne se trouve pas de son seul fait à l’origine d’un événement de caractère systémique, à satisfaire les normes imposées par les superviseurs bancaires locaux, à faire face aux crises de liquidité et à maîtriser le coût de son re nancement. Le Conseil d’administration est informé trimestriellement des principes de la politique de liquidité ainsi que de la situation du Groupe, par l’intermédiaire du Comité de contrôle interne, des risques et de la Le Comité Exécutif du Groupe dé nit la politique générale de gestion du risque de liquidité, à savoir les principes de mesure des risques, le niveau de risque accepté et les règles de facturation interne de la liquidité. Il en délègue le suivi et la mise en œuvre au Comité ALM Groupe. Des tableaux de bord de suivi sont communiqués au Comité Exécutif du Groupe avec des fréquences adaptées à l’environnement de marché Le Comité ALM Groupe autorise la mise en œuvre de la politique de liquidité proposée par l’ALM Trésorerie, dé nie en conformité avec les principes édictés par le Comité Exécutif. Il suit régulièrement les indicateurs de risque de liquidité et est notamment informé des simulations de crise (stress tests), et de la réalisation des programmes de nancement. En n, le Comité est informé de toute situation de crise. Il dé nit la répartition des rôles dans leur pilotage et valide les plans d’urgence. Après validation par le Comité ALM Groupe, l’ALM Trésorerie est en charge de la mise en œuvre dans l’ensemble du Groupe. Les Comités ALM Trésorerie des métiers et entités sont le relais, au plan local, de la stratégie dé nie par le Comité ALM Groupe. GRM participe à la dé nition des principes de la politique de liquidité. Au titre du contrôle de second niveau, il valide les modèles, les indicateurs de risques (dont les stress tests de liquidité), les limites et les paramètres de marché utilisés. GRM participe au Comité ALM Groupe et aux Comités DU RISQUE DE LIQUIDITÉ DU GROUPE L’ALM Trésorerie est responsable de la gestion de la liquidité de l’ensemble du Groupe, quelle que soit l’échéance considérée. Il est notamment responsable de la mise en œuvre du re nancement et des émissions à moins d’un an (certi cats de dépôt, commercial paper…), des programmes d’émission de dette senior et subordonnée (MTN, obligations, dépôts à moyen ou long terme, obligations sécurisées de banque…), des émissions d’actions de préférence et de la titrisation des créances des métiers de la banque de détail et de CIB Corporate Banking. L’ALM Trésorerie assure le nancement interne des pôles, ensembles opérationnels et métiers du Groupe ainsi que le replacement de leurs excédents de trésorerie. Il est également chargé de la constitution et de la gestion des réserves de liquidité, ensemble d’actifs rapidement liqué ables pour faire face à une Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement LES DISPOSITIFS DE PILOTAGE ET DE SURVEILLANCE DU RISQUE DE LIQUIDITÉ Le pilotage interne de la liquidité repose sur une gamme complète de normes et d’indicateurs à différentes échéances. La situation de liquidité est régulièrement mesurée : par devise, par échéances, au niveau du Le dispositif de pilotage et de surveillance du risque de liquidité repose ■ le bilan cash de la Banque ; ■ l es indicateurs de besoin de nancement des différents métiers du ■ les indicateurs de suivi des sources de financement de marché ■ la réserve de liquidité ; ■ la facturation interne de la liquidité ; Les principales techniques de réduction des risques de liquidité reposent sur la constitution d’une réserve de liquidité, la diversi cation des sources de nancement et l’allongement des maturités de nancement. PRÉSENTATION ET ÉVOLUTION DES INDICATEURS SUR 2013 Le bilan cash de la Banque est une présentation adaptée à l’analyse en Partant du bilan comptable du Groupe, les retraitements principaux 1) un passage du bilan comptable consolidé du Groupe au bilan prudentiel de la Banque en mettant en équivalence les entités d’Assurance du Groupe ainsi qu'en excluant les entités de titrisation efficace (cf. Tableau n° 2, section 5.2) ; 2) une compensation des comptes d’instruments financiers dérivés (y compris instruments nanciers de couverture), des mises et prises en pension de titres et autres instruments nanciers en valeur de marché par résultat, et des comptes de régularisation opérée à l’actif du bilan dans la rubrique inventaire de négoce clientèle ; 3) une compensation de certaines opérations de mise en pension (enregistrées en couru), principalement nettées contre les titres de 4) des reclassements de certains postes du bilan, notamment : a) le transfert en dépôts clients de la dette représentée par un titre du Groupe placée auprès de la clientèle (voir Tableau n° 58) ; b) l’affectation des ressources issues de la politique monétaire en ressources court terme, même si leur durée peut être supérieure à un an, notamment les opérations de LTRO. Le bilan cash résultant est présenté ci-après. ➤ GRAPHIQUE N° 8 : PASSAGE DU BILAN COMPTABLE AU BILAN CASH Prises en pension et autres instruments nanciers (principalement hors part relative à l’Assurance) Mises en pension et autres instruments nanciers par un titre et dettes subordonnées) (*) Hors opérations de mise en pension (7 milliards d’euros), principalement nettées contre les titres de dette à l’actif dans le bilan cash. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement Le bilan cash, ainsi obtenu, permet d’apprécier l’équilibre de structure du bilan en identi ant notamment : ■ les besoins de nancement de l’activité (crédits clientèle, inventaire de négoce clientèle et actifs tangibles et intangibles du Groupe) pour un total de 707 milliards d’euros à n 2013 ; ■ les ressources stables du Groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long terme et des fonds propres et assimilés, pour un total de 808 milliards d’euros ; ■ l’excédent de 101 milliards d’euros traduit le surplus de ressources clientèle et à moyen et long terme sur les besoins de nancement de l’activité de clientèle qui est investi en actifs essentiellement liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ; ■ les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts Banques Centrales, actifs interbancaires, titres de dette). ➤ GRAPHIQUE N° 9 : ÉVOLUTION DU BILAN CASH Sur l’année 2013, le surplus de ressources stables (dépôts clients ) et ressources à moyen et long terme sur les actifs clientèle augmente de 32 milliards d’euros, passa nt de 69 milliards d’euros (110 % exprimé en ratio) à n 2012 à 101 milliards d’euros à n 2013 (114 % en ratio). Cette évolution est essentiellement due à : ■ une augmentation des dépôts clientèle pour 15 milliards d’euros tandis que les crédits clientèle diminuent de 8 milliards d’euros notamment ■ une augmentation des ressources à moyen et long terme de 5 milliards d’euros dans le cadre de la préparation du plan 2016. Ceci conduit à augmenter le surplus d’actifs à court terme ou liquides sur les ressources à court terme de 32 milliards d’euros sur 2013, lié à la diminution de 25 milliards d’euros des ressources court terme incluant le remboursement de la politique monétaire. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement Le bilan cash est une restitution synthétique d’une partie des indicateurs utilisés pour le pilotage interne de la liquidité pour les métiers et les entités du Groupe. Il est réconcilié systématiquement avec les é tats La consommation de liquidité associée à l’activité des différents métiers est pilotée dans le cadre du dispositif de gestion du Groupe, en particulier en mesurant l’écart entre besoins de nancement commerciaux (actifs de trading, crédits et découverts clientèle notamment) et ressources de nancement commerciales (passifs de trading, dépôts clientèle, placement de titres de dette du Groupe auprès de la clientèle notamment). Cet indicateur est suivi pour les différents métiers de BNP Paribas par devise principale et par entité du Groupe. À cet indicateur de consommation de liquidité commerciale, s’ajoute un suivi des besoins de nancement et des ressources de l’ALM Trésorerie et des ressources structurelles du Groupe. Le pilotage de la liquidité à moyen et long terme est fondé principalement sur l’analyse des ressources à moyen et long terme disponibles pour nancer les emplois de même maturité. Les indicateurs de pilotage de la consommation de liquidité des métiers dans le scénario macroéconomique central du Groupe ont été complétés d’indicateurs reprenant les scénarios de crise Bâle 3 pour la liquidité bancaire. Ces indicateurs de consommation de liquidité en cas de crise ont été intégrés au dispositif budgétaire du Groupe sur l’année 2013. LES INDICATEURS DE SUIVI DES SOURCES Présentation de l’évolution des ressources à moyen et long terme du bilan cash de la Banque Les sources de nancement sont fonction des conditions de marché et sont levées auprès des différents investisseurs de dette. Elles font l’objet d’une diversi cation par type d’investisseurs, par zone géographique et La diversi cation des sources de nancement en termes d’investisseurs s’opère notamment via l’utilisation de différents réseaux de distribution, de différentes structures et de divers programmes de nancements L’allongement de la maturité des ressources et la recherche de ressources plus stables participent également à l’amélioration de la structure de ➤ TABLEAU N° 58 : ÉVOLUTION DES RESSOURCES À MOYEN ET LONG TERME DU BILAN CASH Le montant des ressources levées par le Groupe sur les marchés en 2013, dont la durée de vie initiale est supérieure à un an, a atteint 42,8 milliards d’euros (39,3 milliards d’euros en 2012). Le stock de dettes à moyen et long terme représentées par un titre est constitué des titres de dettes comptabilisés en valeur de marché par résultat pour 43,1 milliards d’euros (hors dettes subordonnées perpétuelles) et des titres de dettes comptabilisés au coût amorti dont l’échéance est supérieure à un an à l’émission pour 103 milliards d’euros (hors titres subordonnés perpétuels), tels que présentés en note 5.i des é tats nanciers consolidés. Dans le bilan cash, ces montants sont retraités notamment de la dette souscrite par les entités du Groupe n’appartenant pas au périmètre prudentiel de la Banque. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement ➤ TABLEAU N° 59 : VENTILATION DES RESSOURCES La répartition des sources de nancement par devises (après cross currency swaps) correspond aux besoins du Groupe et à un objectif de diversi cation. Financements à moyen et long terme collatéralisés Les nancements collatéralisés à moyen et long terme(*) sont mesurés en distinguant les actifs représentatifs de titres et de crédits. ➤ TABLEAU N° 60 : FINANCEMENTS À MOYEN ET LONG TERME COLLATÉRALISÉS Les nancements obtenus des banques centrales ne sont pas considérés comme des nancements à moyen et long terme dans les indicateurs internes, et ne sont pas repris dans ce tableau. Le montant des nancements à moyen et long terme collatéralisés représente 25 % du total des ressources à moyen et long terme. La Banque gère avec une grande vigilance son pourcentage de nancement sécurisé, ainsi que la surcollaté ralisation qui y est associée, ceci a n de protéger ses créanciers détenteurs de dette unsecured en particulier dans le cadre d'une éventuelle réglementation européenne du bail-in. En complément des indicateurs de suivi présentés précédemment, des simulations de crise de liquidité, prenant en compte les facteurs généraux de marché ou spéci ques au Groupe, sont régulièrement réalisées sur des échéances courtes. L’adéquation de la réserve de liquidité, pour faire face à une évolution non prévue des besoins de liquidité, est régulièrement estimée au niveau du Groupe et des entités. La réserve de liquidité est constituée des dépôts auprès des b anques c entrales, de titres et créances disponibles éligibles au re nancement des b anques c entrales, et des actifs disponibles pouvant être donnés en pension ou vendus rapidement dans le marché. Le pilotage de la réserve de liquidité, constituée des dépôts aux b anques c entrales et des actifs les plus liquides, permet d’ajuster la position en trésorerie de la Banque. La titrisation des crédits, transformant des actifs moins liquides en titres liquides ou mobilisables, constitue également l’un des moyens pour renforcer cette réserve de liquidité. (Voir Activité en matière de titrisation pour compte propre décrite en Le tableau ci-après décrit l’évolution de la réserve de liquidité. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risque de liquidité et de re nancement ➤ TABLEAU N° 61 : RÉSERVE DE LIQUIDITÉ L’augmentation en 2013 des actifs éligibles disponibles, hors dépôts en banques centrales, tient à une diminution des utilisations et en particulier du recours à la politique monétaire suite aux remboursements du LTRO. La Banque a par ailleurs maintenu ses dépôts en banques centrales à un niveau proche de celui de 2012, dans l’attente d’une clari cation des actifs considérés comme liquides dans les ratios de liquidité réglementaires. Sur l’année 2013, l’encours n de mois de la réserve de liquidité a évolué entre 213 milliards d’euros et 253 milliards d’euros pour un niveau moyen Le coefficient de liquidité réglementaire à un mois est calculé mensuellement. Il concerne le périmètre BNP Paribas SA (Métropole La moyenne du coefficient de liquidité réglementaire à 1 mois de BNP Paribas SA est de 175 % pour l’année 2013 pour un minimum exigé L’ensemble des actifs et passifs du Groupe font l’objet d’une tari cation interne de la liquidité, dont les principes sont décidés au Comité ALM Trésorerie Groupe et visent à tenir compte des évolutions des coûts de liquidité de marché et des équilibres entre actifs et passifs. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES POLITIQUE DE COUVERTURE ET DE RÉDUCTION DES RISQUES [Audité] Le risque opérationnel s’inscrit dans un cadre réglementaire formel : ■ la réglementation issue du Comité de Bâle, qui encadre les modalités de calcul de l’exigence en fonds propres au titre du risque opérationnel ; ■ le règlement CRBF 97-02 modi é, qui prévoit la mise en œuvre d’une lière risque, couvrant tous les types de risque et un système de contrôle interne assurant l’ef cacité et la qualité du fonctionnement interne de la Banque, la abilité de l’information interne et externe, la sécurité des opérations, en n la conformité aux lois, aux règlements A n d’atteindre ce double objectif de mesure et de gestion, BNP Paribas met en œuvre un dispositif de contrôle opérationnel permanent, processus itératif et reposant sur les éléments suivants : ■ l’identi cation et l’évaluation des risques opérationnels ; ■ la formalisation, la mise en œuvre et le suivi du dispositif de réduction des risques (procédures, véri cations et tous éléments d’organisation concourant à la maîtrise des risques : ségrégation des tâches, gestion ■ la production des mesures de risque et le calcul du capital associé au ■ le reporting et l’analyse des informations de gestion relatives au dispositif de contrôle opérationnel permanent ; ■ enfin la gestion du dispositif, via une gouvernance impliquant le management et débouchant sur la détermination et le suivi de plans ➤ GRAPHIQUE N° 10 : PROCESSUS D’ÉVALUATION ET DE GESTION DU RISQUE OPÉRATIONNEL Deux volets en particulier sont à souligner. S tructurants par leur ampleur, ils illustrent la complémentarité des approches du risque opérationnel et du contrôle permanent au sein du Groupe BNP Paribas : ■ le calcul du capital sur le périmètre BNP Paribas repose sur une approche hybride, combinant un modèle interne pour une large majorité d’entités, et, pour les autres, les approches standard ou basique, selon leur niveau de maturité. Le modèle interne Approche de Mesure Avancée (AMA) repose sur la modélisation de distributions de pertes, dont le calibrage utilise un double jeu de données : des historiques d’incidents survenus depuis 2002 dans le Groupe BNP Paribas et les grandes banques internationales, et des scénarios d’incidents potentiels, construits en interne, a n notamment de mieux tenir compte des risques extrêmes auxquels la Banque est exposée. Ce modèle a été homologué par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en 2008. Son application a été progressivement étendue au sein du Groupe et, en particulier en 2012, à un grand nombre d’entités venant du périmètre ex- Fortis ; ■ BNP Paribas a déployé une démarche de formalisation de « plans de contrôles », qui vise un triple objectif : homogénéiser les pratiques, rationaliser le dispositif, standardiser les contrôles. Cette pratique doit faciliter la couverture des sites à l’international et accompagner les évolutions de structure du Groupe. S’appuyant sur les cartographies de risques qui ont conduit à l’identi cation et à la quanti cation des scénarios de risques potentiels, il implique l’ensemble des pôles, des ensembles opérationnels, des métiers et des fonctions du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le Groupe BNP Paribas s’attache à mettre en place un dispositif de contrôle permanent et de gestion du risque opérationnel organisé autour ■ les responsables d’entités opérationnelles, premiers acteurs dans la gestion des risques et la mise en place des dispositifs de maîtrise ■ des équipes spécialisées, présentes à tous les niveaux du Groupe (pôles, ensembles opérationnels, fonctions, métiers) et coordonnées en central par une équipe dite « 2OPC » (Oversight of Operational Permanent Control/Supervision du Contrôle Opérationnel Permanent), rattachée à Conformité Groupe et participant de la lière risque du Groupe. Ces équipes doivent plus particulièrement : ■ coordonner, sur leur périmètre de responsabilité, la dé nition et la déclinaison du dispositif de contrôle permanent et de gestion du risque opérationnel, de ses normes et méthodologies, des ■ fournir un second regard, indépendant des responsables opérationnels, sur les risques opérationnels et le fonctionnement du dispositif de risque opérationnel et de contrôle permanent et Les effectifs en charge de cette activité de supervision représentent plus de 300 personnes en équivalent temps plein. Les sujets liés au contrôle opérationnel permanent et à la continuité d’activité sont présentés régulièrement au Comité Exécutif du Groupe, et périodiquement au Comité de coordination du contrôle interne (instance réunissant les acteurs du contrôle interne, sous la présidence du Coordinateur du contrôle interne). Les pôles, ensembles opérationnels, métiers et fonctions du Groupe, ainsi que les liales, déclinent sur leur périmètre cette structure de gouvernance qui associe l’encadrement Les Comités Exécutifs du Groupe, des pôles, des ensembles opérationnels, des métiers, des fonctions et des liales ont notamment pour mission de piloter la gestion des risques opérationnels et de non-conformité et des contrôles permanents sur leur périmètre de responsabilité, dans le cadre de l’infrastructure mise en place au niveau du Groupe. Ils valident la qualité et la cohérence des données de gestion, examinent leur pro l de risque par rapport aux seuils de tolérance qu’ils se sont xés, en cohérence avec le pro l de risque dé ni au niveau Groupe, et évaluent la qualité de leur dispositif de contrôle, à l’aune de leurs objectifs et des risques qu’ils encourent. Ils suivent la mise en œuvre des actions La mesure des risques opérationnels s’appuie sur un dispositif de collecte des incidents avérés ou potentiels, selon une démarche structurée par processus et ensembles organisationnels (activité dans un pays et une entité juridique) et suivant une logique « cause, événement, effet ». Ces informations fournissent une base à des actions de correction et de Les informations les plus signi catives sont portées à la connaissance des divers niveaux de l’organisation, jusqu’aux organes exécutifs et délibérants, selon un processus d’escalade préalablement dé ni. ET À LA SÉCURITÉ DE L’INFORMATION BNP Paribas est soumis, dans chacun des pays où le Groupe est présent, aux réglementations applicables aux entreprises de ses secteurs d’activité, notamment la banque, l’assurance et les services nanciers. Le Groupe est notamment tenu au respect de l’intégrité des marchés et de la primauté des intérêts des clients. L’organisation de la fonction juridique repose sur : ■ un schéma de gouvernance comprenant : ■ le Comité Exécutif de la fonction juridique, qui notamment dé nit la stratégie globale de la fonction et veille à son respect, ■ le Global Legal Committee, qui coordonne et supervise la fonction juridique au sein de toutes les composantes du Groupe dans ses pays d’implantation, et assure la cohérence et la mise en œuvre ■ le Global Litigation Practice Group, qui réunit des juristes spécialisés de quatorze pays en vue notamment de renforcer leur capacité d’anticipation et d’interaction dans les domaines contentieux, précontentieux et « regulatory » ; ■ un dispositif de coordination juridique et de partage de l’information et des expertises, dont les principales composantes sont : ■ les Comités de veille juridique France et Europe, qui organisent une surveillance des projets de texte, et proposent une analyse et une interprétation des textes législatifs, réglementaires et des évolutions jurisprudentielles en droits français, européen et de la ■ les Legal Practice Groups, par ligne de métier, et des groupes de ■ la mise à disposition d’un référentiel de procédures internes qui traitent de problématiques juridiques, en liaison avec Conformité Groupe pour tous les sujets qui sont également de son ressort, et précisent l’intervention des juristes du Groupe et des opérationnels dans le domaine juridique. Ces procédures sont réunies depuis n 2004 dans une base de données accessible à tous les salariés du ■ une offre de formation élargie à l’attention de la communauté juridique du Groupe et des opérationnels, ■ des outils internes de reporting et d’analyse du risque que la fonction juridique continue de développer et qui contribuent à l’identi cation, l’évaluation et l’analyse du risque opérationnel de ■ la supervision des risques opérationnels et des recommandations de l’audit interne sur le périmètre de responsabilités de la fonction Pour ce faire, le Directeur Juridique du Groupe peut compter sur une communauté de juristes et paralégaux présents dans environ 60 pays. La mise en œuvre d’un dispositif de knowledge management assure une bonne uidité de l’information et des expertises au sein de cette communauté et auprès des opérationnels du Groupe. Champ et nature des systèmes de déclaration ■ un encadrement des risques juridiques, via : Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Dans un contexte économique dif cile, marqué par la multiplication des réglementations conduisant à un alourdissement des obligations réglementaires et par celle des contentieux, la fonction juridique se doit d’avoir une vision globale et d’optimiser ses capacités d’intervention. En 2013, la contribution de la fonction juridique aux obligations de sécurité nancière du Groupe a été redé nie, conduisant à une adaptation du département des Affaires contentieuses. La seconde étape de cet aménagement vise à centraliser plus largement les risques contentieux et d’investigations réglementaires au sein du Groupe, pour assurer un traitement plus optimal de ces dossiers en accroissant les capacités d’anticipation de la fonction juridique et améliorant le traitement du En parallèle, durant l’année écoulée, la fonction juridique a continué d’af ner sa politique de recours aux conseils juridiques externes. Elle a également participé aux ré exions du Groupe en vue d’atteindre ses objectifs stratégiques et de préciser les liens unissant les principaux acteurs des fonctions du Groupe, qu’ils exercent au niveau central ou dans les pôles, métiers et autres fonctions. BNP Paribas est soumis aux réglementations scales en vigueur dans les différents pays où le Groupe est présent et qui s’appliquent aux secteurs d’activité dont relèvent les différentes entités du Groupe, comme la banque, l’assurance et les services nanciers. Les Affaires Fiscales Groupe (AFG) sont une fonction à compétence mondiale chargée de la cohérence des pratiques scales du Groupe et du suivi du risque scal global. Compte tenu des enjeux nanciers et en termes de réputation, la fonction Finance et la fonction Conformité Pour exercer sa mission, la fonction AFG : ■ a dé ni des procédures couvrant l’ensemble des pôles et destinées à assurer l’identi cation, la maîtrise et le contrôle du risque scal ; ■ s’appuie sur un réseau de scalistes locaux et de correspondants scaux dans l’ensemble des pays où le Groupe est implanté ; ■ a mis en place un processus de remontée d’informations de nature à contribuer au contrôle du risque scal local ; ■ assure un reporting régulier à la Direction Générale sur le respect Un Comité de coordination fiscale, auquel participent Finance et Conformité Groupe et, en cas de besoin, les métiers, a vocation à analyser les principales problématiques fiscales du Groupe, et les L’information et plus particulièrement les données numériques constituent une des matières premières principales des activités d’une banque. La dématérialisation quasi achevée, le besoin de rapidité des opérations et leur automatisation toujours plus poussée, l’interconnexion entre la Banque et ses clients – via Internet pour les particuliers et par de multiples réseaux pour les entreprises et institutionnels – renforcent continûment le besoin de maîtrise du risque relatif à la sécurité de L’évolution des incidents vécus par la profession bancaire et l’industrie des cartes de crédit/paiement, leur monétisation ainsi que leur divulgation auprès du public dans différents pays, impose au Groupe le renforcement constant de ses actions d’anticipation, de prévention, de protection, de détection et de réaction a n de faire face aux principales menaces majeures et de suivre la réglementation et la jurisprudence en matière de données personnelles et bancaires. La PSSI (Politique de Sécurité des Systèmes d’Information) de BNP Paribas est déclinée en un ensemble de Documents de référence adaptés aux divers besoins du Groupe (tant fonctionnels que techniques). On y retrouve la politique générale de sécurité, différentes politiques plus spéci ques à certaines thématiques de la sécurité des systèmes d’information, la formulation d’exigences structurées selon les axes de la norme ISO 27001, des guides pratiques qui accompagnent les exigences de sécurité, des procédures opérationnelles et l’ensemble des documents de sensibilisation des collaborateurs et utilisateurs des Ce cadre de référence est décliné par métier, prenant en compte les contraintes réglementaires, l’exposition au risque sécurité du métier et les menaces spéci ques qu’il encourt. Pour ce faire, chaque métier utilise une démarche de gestion des risques sécurité harmonisée au sein du Groupe (la méthodologie retenue est l’ISO 27005 complétée de la méthodologie française EBIOS d’analyse de risques), des indicateurs d’évaluation des risques et le suivi du plan d’action. Cette démarche est complétée de plans de contrôles sur la sécurité des systèmes d’information qui couvrent l’ensemble des actifs clés du Groupe d’un point de vue ef cacité (déploiement et qualité) et mesure le niveau de maturité des organisations. Elle s’inscrit dans le contrôle permanent et le contrôle périodique présent au sein de chaque activité bancaire, en particulier s’agissant de la directive CRBF 97-02 modi ée en 2004 en France ou d’autres réglementations similaires ailleurs. Chaque métier du Groupe BNP Paribas possède des facteurs de risques liés à la sécurité de l’information qui lui sont spéci ques tandis que d’autres sont communs à tous. La politique de maîtrise du risque sécurité prend en compte les dimensions propres aux métiers, souvent rendues plus complexes par les spéci cités nationales – culturelles et légales – des pays dans lesquels ces métiers exercent leurs activités. La disponibilité des systèmes d’information est un élément constitutif clé de la continuité des opérations bancaires en cas de sinistre ou de crise. Même s’il est impossible de garantir une disponibilité à 100 %, le Groupe BNP Paribas maintient, améliore, et véri e régulièrement les dispositifs de secours et de fiabilité (robustesse) de ses outils informatiques conformément à ses valeurs d’excellence opérationnelle, au renforcement de la réglementation et à la prise en compte de risques extrêmes (catastrophe naturelle ou non, crise sanitaire, etc.) et en cohérence avec la politique globale de continuité des opérations. Les aspects de con dentialité des données relatives aux clients et d’intégrité des transactions rentrent dans les mêmes dispositifs de recherche d’une qualité accrue pour faire face aux menaces évoquées en préambule mais également pour apporter à nos clients un service BNP Paribas continue sa démarche de limitation du risque et d’optimisation des moyens en poursuivant : ■ la mise à jour du cadre procédural propre à chaque métier, qui encadre les pratiques quotidiennes pour prendre en compte l’évolution des ■ la sensibilisation de l’ensemble du personnel aux enjeux de la sécurité de l’information et la formation des acteurs clés aux procédures et attitudes de maîtrise du risque lié aux moyens informatiques ; ■ le déploiement et le développement des contrôles des entités BNP Paribas et des partenaires externes, et le renforcement des actions Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ■ le renforcement de la sécurisation des développements informatiques, de la mesure des efforts de réactivité en termes de sécurité des productions informatiques et de lutte contre la fuite de données ; ■ la surveillance des incidents et une veille technologique sur les BNP Paribas a inscrit la démarche de sécurité dans une approche d’amélioration continue. En effet, au-delà des moyens significatifs déployés pour protéger ses actifs informatiques et son patrimoine informationnel, le niveau de sécurité mis en œuvre doit être surveillé en continu et contrôlé de manière permanente. Cela permet d’ajuster les efforts de sécurité en fonction des nouvelles menaces créées par la cybercriminalité. Dans ce cadre, la revue du modèle de sécurité permet de prendre en compte les évolutions technologiques qui modi ent fortement les interactions entre les utilisateurs (clients et collaborateurs) et leurs systèmes d’information. Ce sujet implique des actions réalisées au niveau du Groupe en vue de faire évoluer les outils permettant l’industrialisation des processus sécurité, de mettre en œuvre une communauté sécurité et de poursuivre les grands chantiers inscrits dans le plan d’évolution de la sécurité des systèmes d’Information du Groupe. Les principes de gestion et de mesure du risque opérationnel sont dé nis par la fonction Conformité Groupe, par délégation du responsable réglementaire de la lière Risques. Le dispositif de risque opérationnel s'applique dans le Groupe BNP Paribas de façon proportionnée aux risques encourus et dans un souci de couverture large. Chaque entité juridique du périmètre prudentiel du Groupe BNP Paribas dispose d’un calcul d’exigence en fonds propres. Le calcul des actifs pondérés est obtenu en multipliant l’exigence en fonds propres par 12,5. Le Groupe a retenu une approche hybride combinant l’Approche de Mesure Avancée (AMA), l’approche standard et l’approche de base. Pour le Groupe, les entités ayant déployé la méthodologie AMA sont les entités les plus signi catives de chaque pôle ou Ensemble Opérationnel Retail. Les activités de Banque De Détail en France et en Italie, de CIB et d’Investment Solutions sont ainsi largement couvertes par cette approche. Les activités de BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas, ainsi que de quelques autres liales issues de l’ancien g roupe Fortis utilisent également, depuis 2012, le dispositif AMA de BNP Paribas. Le calcul de l’exigence en capital en Approche de Mesure Avancée (AMA) impose l’élaboration d’un modèle interne de calcul du capital relatif au risque opérationnel, fondé sur des données de pertes internes (potentielles et historiques), des données de pertes externes, l’analyse de divers scénarios et des facteurs d’environnement et de contrôle interne. Le modèle interne répondant aux exigences AMA s’appuie sur les principes ■ le modèle développé s’appuie sur la distribution de perte annuelle agrégée ; ce qui signi e qu’une approche actuarielle est développée dans laquelle les fréquences et les sévérités des pertes pour risque opérationnel sont modélisées selon des distributions calibrées sur les ■ les données historiques et prospectives sont utilisées dans le calcul du capital avec une prépondérance des données prospectives, seules capables de représenter les risques extrêmes ; ■ le modèle utilisé se veut dèle aux données l’alimentant, de manière à permettre aux métiers l’appropriation des résultats produits : de ce fait, la plus grande part des hypothèses est intégrée dans les données ■ les calculs de capital sont réalisés de manière prudente : dans ce cadre, il est procédé à une revue approfondie des données utilisées a n de les compléter éventuellement de risques nécessitant une représentation dans le pro l de risque du Groupe. Le capital réglementaire sur le périmètre AMA correspond à la VaR (Value at Risk), c’est-à-dire au montant maximum de perte possible sur une année, pour un niveau de certitude donné (99,9 % au titre du capital réglementaire). Le calcul est effectué globalement sur l’ensemble des données relatives au périmètre AMA du Groupe, puis alloué aux entités Le Groupe BNP Paribas a choisi de mettre en œuvre un calcul de capital selon une approche forfaitaire (standard ou de base) pour les entités du périmètre de consolidation qui ne sont pas traitées dans le modèle ■ l’approche de base : le calcul de l’exigence en capital est dé ni comme la moyenne sur les trois dernières années du Produit Net Bancaire (indicateur d’exposition) multiplié par un facteur alpha unique xé par le superviseur (coef cient de pondération de 15 %). ■ l’approche standard : le calcul de l’exigence en capital est dé ni comme la moyenne sur les trois dernières années du Produit Net Bancaire multiplié par un facteur bêta correspondant (dé ni par le superviseur) pour chaque ligne de métier. Pour réaliser ce calcul, toutes les lignes de métiers du Groupe sont ventilées dans les huit catégories Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les fraudes externes et les défaillances dans les processus, provenant souvent d’erreurs dans l’exécution ou le traitement d’opérations, représentent les deux principaux types d’incidents de risque opérationnel. Concernant la fraude externe, il s’agit soit de fraudes assez fréquentes dans le monde de la banque de détail, comme les fraudes aux moyens de paiement ou au crédit, soit d’événements plus rares mais d’ampleur, que l’on rencontre en particulier dans les activités de Corporate and Investment Banking. Le troisième type d’incident en importance nancière correspond à des événements liés aux pratiques commerciales et professionnelles, dont le poids a tendance à progresser dans le temps. La fraude interne représente environ 4 % des incidents du Groupe. Les autres types d’incidents représentent des montants d’incidents plus Le Groupe BNP Paribas porte la plus grande attention à analyser ces différents incidents de façon à améliorer régulièrement son dispositif de Les incidents opérationnels tels que définis par la réglementation bancaire, recouvrent sept catégories : fraude interne, fraude externe, pratiques sociales et sécurité sur le lieu de travail (telles qu’une anomalie résultant de la gestion d’un recrutement), clients, produits et pratiques commerciales (défaut dans un produit, vente inappropriée…), (v) dommages occasionnés aux actifs physiques, (vi) interruption d’activité et défaillance de systèmes, (vii) exécution, livraison et gestion de processus (erreur de saisie, erreur dans la documentation…). ➤ GRAPHIQUE N° 11 : PERTES LIÉES AU RISQUE sécurité sur le lieu de travail (*) Les pourcentages entre parenthèses correspondent à la moyenne des pertes par type d’événement 2008-2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 62 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL RÉDUCTION DU RISQUE VIA LES TECHNIQUES D’ASSURANCE La couverture des risques du Groupe BNP Paribas est réalisée dans la double perspective de protéger son bilan et son compte de résultat. Elle repose sur une identi cation et une évaluation des risques, via notamment la réalisation de cartographies de risques, le recensement des pertes opérationnelles subies par le Groupe et des analyses prospectives. L’achat de polices d’assurance auprès d’acteurs de premier plan permet de remédier aux éventuelles atteintes signi catives résultant de fraudes, de détournements et de vols, de pertes d’exploitation ou de mise en cause de la responsabilité civile du Groupe ou des collaborateurs dont il a la charge. Certains risques sont conservés, a n que le Groupe BNP Paribas optimise ses coûts tout en conservant une parfaite maîtrise de son exposition. Il s’agit de risques bien identi és, dont l’impact en termes de fréquence et de coût est connu ou prévisible. Le Groupe est, par ailleurs, attentif dans le cadre de la couverture de ses risques, à la qualité, à la notation et donc à la solvabilité de ses En n, il est à noter que des informations détaillées sur les risques encourus ainsi que des visites de sites permettent aux assureurs d’apprécier la qualité de la prévention au sein de BNP Paribas, ainsi que les moyens de sécurité mis en place et régulièrement adaptés aux Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES 5.11 Risque de non-conformité et de réputation [Audité] La maîtrise du risque de non-conformité est au cœur du dispositif de contrôle interne du Groupe BNP Paribas : celui-ci vise au respect des lois, réglementations, règles déontologiques et instructions, à la protection de la réputation du Groupe, de ses investisseurs et de ses clients, à l’éthique dans les comportements professionnels, à la prévention des con its d’intérêts, à la protection de l’intérêt des clients et de l’intégrité des marchés, à la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et le nancement du terrorisme ainsi qu’au respect des embargos nanciers. Conformément à la réglementation française, la fonction Conformité est chargée du dispositif, sur le périmètre du Groupe dans son ensemble, quelles que soient les activités en France et à l’étranger. Placée sous l’autorité directe du Directeur Général, elle béné cie d’un accès direct et indépendant au Comité du contrôle interne, des risques et de la La fonction se compose d’une structure centrale à Paris, qui assure un rôle de pilotage et de contrôle, et d’équipes décentralisées dans les différents pôles d’activité, ensembles opérationnels, métiers et fonctions du Groupe, qui agissent par délégation de la fonction centrale. Ce dispositif se Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et de réputation repose sur un système de contrôle permanent, structuré autour de quatre ■ des procédures générales et spéci ques ; ■ la coordination des actions conduites au sein du Groupe, a n d’assurer la cohérence d’ensemble et l’ef cience des systèmes et outils de ■ le déploiement d’outils de prévention et de détection (outils de lutte contre le blanchiment, le terrorisme et la corruption, de détection des ■ des actions de formation, tant à l’échelle du Groupe que des pôles La préservation de sa réputation est un souci constant du Groupe BNP Paribas. Elle demande une adaptation constante de sa politique de gestion des risques, en fonction des évolutions de l’environnement externe. Ainsi, le contexte international, la multiplication des pratiques délictueuses dans le marché et le renforcement des réglementations dans de nombreux pays ont amené le Groupe à renforcer son dispositif de contrôle dans le domaine clé de la lutte contre le blanchiment, le nancement du terrorisme et la corruption. DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE BNP PARIBAS CARDIF BNP Paribas Cardif est exposé aux risques suivants : ■ le risque de marché, risque de pertes de valeur liées aux uctuations des marchés nanciers, résulte principalement des écarts d’adossement entre les actifs et les passifs de l’Assurance, qui, la plupart du temps, tirent leur origine de durations respectivement différentes à l’actif et au passif ainsi que de l’existence de taux minimum garanti aux assurés ; ■ le risque de souscription, risque de pertes de valeur liées aux fluctuations des prestations, résulte d’évolutions statistiques, macroéconomiques ou comportementales ainsi que de la survenance de phénomènes dits catastrophiques, c’est-à-dire à faible probabilité d’occurrence et à forte intensité nancière ; ■ le risque de crédit, risque de pertes de valeur liées aux effets du changement de la qualité de crédit des créanciers, porte à la fois sur les émetteurs des instruments financiers dans lesquels les différentes entités de BNP Paribas Cardif investissent les primes reçues des assurés et sur les distributeurs et les réassureurs sur lesquels ces entités ont des créances représentatives de ux d’assurance à ■ le risque opérationnel est le risque de pertes de valeur liées à des processus internes défaillants ou inadaptés ou à des événements La gestion de ces risques est encadrée par la dé nition d’un pro l de risque propre à BNP Paribas Cardif et par ses préférences de risque : ■ le pro l de risque propre à l’Assurance est dé ni par deux indicateurs. D’une part, la déviation maximale acceptée dans 90 % des cas du résultat net avant impôt réalisé comparé au budget et d’autre part, le ratio de solvabilité cible dans l’environnement prudentiel en vigueur actuellement, à savoir la Directive 73/239/EC dite Solvabilité telle que transposée dans le Code des assurances ; ■ le ratio de S olvabilité est au 31 décembre 2013 de 121 % sans tenir compte des plus-values latentes sur les actifs et sur les provisions techniques. Avec les plus-values latentes, il est supérieur à 140 %. Les préférences de risque de BNP Paribas Cardif se résument en trois objectifs : (a) maîtriser le développement du fonds général dans la croissance des produits d’épargne pour limiter la part relative des risques de marché, (b) soutenir le développement des produits de Protection et (c) se développer sur le marché des produits Dommages Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES pour augmenter la part relative des risques de souscription et Cette stratégie de risque est mise en œuvre et suivie via une organisation adaptée aux familles de risque et soutenue par des gouvernances ad hoc. Les principaux Comités décisionnels de prise de risque ou de suivi des risques sont les suivants : ■ le Comité des Risques Assurance couvre l’ensemble des risques et est en charge de la dé nition de la politique des risques ainsi que de la surveillance des principaux risques. En complément de la structure dédiée à cet effet mise en place depuis 2009 (« Valor »), il suit l’avancement de la transition de BNP Paribas Cardif vers le futur ■ les différents Comités où se prennent les décisions de prise de risque sont le Comité de Souscription pour les risques hors délégations des entités locales et régionales, le Comité Nouvelle Activité pour les nouveaux risques de souscription et les risques de souscription anciens pour BNP Paribas Cardif mais nouveaux pour une entité donnée et le Comité Nouvelle Classe d’Actifs pour les investissements dans de nouveaux types d’actifs ; ■ le Comité ALM Assurance couvre le risque de marché et est en charge de la dé nition de l’allocation stratégique des actifs ; ■ le Comité de Suivi des Engagements couvre les risques de souscription ainsi que le risque de crédit sur les créances nées d’opérations d’assurance. Il est en charge de leur surveillance ; ■ le Comité de Risque Crédit Actif couvre le risque de crédit des émetteurs des instruments financiers. Il est en charge de leur ■ le Comité des Risques Opérationnels suit les incidents déclarés et RISQUES DE MARCHÉ ET DE CRÉDIT Les risques de marché et de crédit concernent principalement l’activité Épargne, dont les provisions techniques représentent plus de 95 % des passifs des liales d’assurance du Groupe. La gestion du risque de taux du fonds général des entités d’assurance et la politique de diversi cation des actifs conduisent à investir dans des portefeuilles d’actifs immobiliers, d’actions et de titres à revenu xe, parmi lesquels des titres d’État, notamment émis par les pays de la zone euro. L’allocation stratégique cible de Cardif Assurance Vie, principale liale d’assurance Épargne, repose principalement sur les titres à revenu xe (80 %). La part d’actions est signi cative (10 %) comme celle de Les risques de marché et de crédit sont de quatre ordres : Les contrats d’assurance vie commercialisés sont rémunérés soit sur la base d’un taux contractuel xe, soit sur la base d’un taux variable avec ou sans garantie d’un taux minimum (TMG). Quel que soit le type de contrat, il convient de gérer le risque de taux et de valeur des actifs qui résulterait d’une performance des investissements réalisés en représentation des primes reçues inférieure à l’obligation de rémunération contractuelle. Le taux moyen garanti 2013 est supérieur à 1,30 % en légère baisse par rapport à celui de 2012 (1,41 %). 97 % des provisions mathématiques de BNP Paribas Cardif ont des engagements de taux minimum garanti d’une durée inférieure ou égale à 2 ans. En France, les pertes financières futures éventuelles, estimées sur la durée de vie des contrats, font l’objet d’une provision pour aléas nanciers. Cette provision est constituée lorsque le quotient du montant total des intérêts techniques et du minimum contractuellement garanti par le montant moyen des provisions techniques constituées devient supérieur à 80 % du taux de rendement des actifs de l’entreprise. Aucune provision pour aléas nanciers n’a été constituée aux 31 décembre 2013, 2012 et 2011 du fait de la faible exposition au risque de taux garanti, la durée des engagements étant courte et les taux garantis peu élevés. Le risque de liquidité est géré de manière centralisée par la G estion A ctif-P assif au sein de BNP Paribas Cardif en liaison avec la Direction de la Gestion Actif-Passif et de la Trésorerie du Groupe (ALM Trésorerie). Des études d’adossement actif-passif sont faites régulièrement a n de mesurer et de maîtriser les risques nanciers encourus. Elles se fondent sur une projection du compte de résultat et du bilan à moyen et/ou long terme dans différents scénarios économiques. L’analyse des résultats ainsi obtenus permet de prendre des mesures d’ajustement des actifs (allocation stratégique, diversi cation, produits dérivés…) pour réduire les risques liés aux variations de taux et de valeur des actifs. L’exposition obligataire de BNP Paribas Cardif est équilibrée, répartie entre le risque souverain et le risque Corporate (représentant chacun 50 % du portefeuille de Cardif Assurance Vie). La sélection d’émetteurs pour les portefeuilles de la zone euro vise un rating moyen supérieur à A. Les limites par émetteur et par type de rating (Investment grade, High Yield) sont suivies périodiquement. L’analyse de la qualité des émetteurs est revue fréquemment. L’exposition au risque souverain des pays de la zone euro périphérique reste limitée (< 10 %). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 63 : EXPOSITIONS OBLIGATAIRES DE BNP PARIBAS CARDIF PAR PAYS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 64 : EXPOSITIONS OBLIGATAIRES DE BNP PARIBAS CARDIF PAR NOTE EXTERNE Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’exposition au risque de baisse de la valeur des actifs (taux, crédit, actions, immobilier) est limitée pour BNP Paribas Cardif. En effet, le mécanisme attaché aux contrats d’assurance à participation conduit à répercuter sur la provision pour participation aux excédents différés constituée au béné ce des assurés, l’essentiel des variations de valeur des actifs détenus au sein du fonds général. Les plus ou moins-values latentes de Cardif Assurance Vie sont les suivantes : ➤ TABLEAU N° 65 : PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES DE CARDIF ASSURANCE VIE Obligations d’agences gouvernementales ou autres entités Obligations d’établissements nanciers ou sociétés d’assurance Autres obligations émises par des entreprises Le risque de souscription concerne l’activité Épargne, essentiellement du fait du risque de rachat des polices, ainsi que l’activité Protection, dont les provisions représentent environ 5 % des passifs des liales d’assurance Ces risques sont de trois ordres : Les contrats d’épargne présentent une clause de rachat, qui permet au souscripteur de demander le remboursement, total ou partiel, de l’épargne accumulée. L’assureur court alors le risque que le volume de rachats soit supérieur à la prévision retenue dans les modèles de gestion actif-passif, le conduisant à constater des moins-values sur les cessions des actifs nécessaires au nancement des rachats excédentaires. Le risque de rachat est cependant limité. En effet : ■ le comportement des souscripteurs fait l’objet d’un suivi permanent a n d’ajuster régulièrement la duration des actifs à celle des passifs, ce qui réduit le risque de cessions massives et instantanées des actifs. Les études portent notamment sur les ux prévisionnels des passifs et des actifs sur des périodes pouvant aller jusqu’à 40 ans. Elles visent à déterminer les décalages de trésorerie prévisionnels et à identi er les échéances sur- ou sous- couvertes représentant un risque de liquidité pour orienter le choix des échéances des nouveaux investissements et des arbitrages à réaliser. Sont aussi réalisées des études de liquidité à court terme (12 mois) qui intègrent des scénarios d’augmentation des rachats a n de s’assurer de la capacité de l’entreprise à faire face à des situations de stress. Dans l’étude de liquidité 2013, 61 % des actifs du Fonds Général de Cardif Assurance Vie sont liquides à court terme : essentiellement des émetteurs notés de AAA à A ; ■ la revalorisation garantie des contrats est complétée par une participation aux béné ces, partiellement discrétionnaire, qui procure aux contrats une rémunération globale en ligne avec les références de marché limitant ainsi le risque d’une augmentation des rachats. La provision pour participation aux excédents est le mécanisme qui permet en France de mutualiser entre générations d’assurés la participation effectivement versée . Elle est un élément essentiel de la richesse de Cardif Assurance Vie ; ■ la protection du rendement des actifs financiers est assurée notamment par le recours à des instruments de couverture nancière. En 2013, la collecte nette de BNP Paribas Cardif sur les fonds généraux en France et à l’international est supérieure à 2 900 millions d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 66 : TAUX DE RACHAT MOYENS OBSERVÉS POUR LES FONDS GÉNÉRAUX DE BNP PARIBAS CARDIF DES CONTRATS EN UNITÉS DE COMPTE La valeur des passifs en unités de compte est égale à la somme des valeurs de marché des actifs supports des unités de compte. Les obligations de l’assureur inscrites au passif sont donc couvertes par la détention à l’actif des instruments correspondants. La cohérence de cette couverture fait l’objet de contrôles mensuels. Certains contrats en unités de compte prévoient que le capital versé aux béné ciaires en cas de décès de l’assuré ne peut pas être inférieur à la somme des primes investies sur le contrat, quelle que soit la situation des marchés nanciers au moment du décès. Le risque se caractérise donc par une composante statistique (probabilité de sinistre) et par une composante nancière (valeur de marché des unités de compte). En règle générale, des limites sont apportées à la mise en œuvre de cette garantie plancher. Ainsi, en France, la plupart des contrats commercialisés prévoient une durée de la garantie limitée à un an (renouvelable annuellement), un âge limite de 80 ans pour béné cier de la garantie, et un plafond individuel de la garantie à 765 000 euros La provision constituée pour la garantie plancher, revue chaque trimestre, tient compte de la survenance des décès sur la base d’un scénario déterministe et de la variation des marchés nanciers à partir d’une approche stochastique. Au 31 décembre 2013, la provision s’élève à 7 millions d’euros (contre 12 millions d'euros au 31 décembre 2012). Les risques liés à la protection procèdent essentiellement de la commercialisation de contrats d’assurance des emprunteurs dans le monde, ainsi que d’autres activités de protection (prévoyance individuelle, extension de garantie, contrats de rentes viagères en France). L’assurance des emprunteurs couvre les risques de décès, de perte totale et irréversible d’autonomie, d’incapacité de travail, de perte d’emploi et de pertes financières sur des crédits permanents, personnels et immobiliers. Cette activité est assise sur une multitude de contrats individuels de montants de risques et de primes faibles dont la rentabilité dépend de l’importance de la base de contrats et de la mutualisation effective des risques ainsi que de la maîtrise des frais de gestion. La durée de couverture de ces contrats est généralement égale à la durée des crédits sous-jacents, la prime étant soit prélevée en une fois à l’émission de la police (prime unique), soit de manière régulière pendant toute la durée de la police (primes régulières ou primes périodiques). Les autres activités portent sur des couvertures liées soit à la personne (décès, décès accidentel, hospitalisation, maladies redoutées, frais de soin de santé), soit à des biens (dommages accidentels, défaillance ou vol de biens de consommation ou d’automobiles). La caractéristique de ces contrats est que les sommes assurées individuelles sont généralement de faible montant, et que le coût des sinistres est essentiellement forfaitaire. Enfin, au travers de ses j oint-v entures en France et en Italie, des couvertures automobiles (dommage matériel, responsabilité civile) et La gouvernance mise en place a n de prévenir et de contrôler les risques actuariels en France et à l’international repose sur des Documents de référence et des outils, qui définissent les principes, les règles, les méthodologies et les meilleures pratiques devant être suivies par les équipes d’actuaires tout au long du cycle de vie des contrats ainsi que les travaux à réaliser et les rapports à produire. Elle précise également les pratiques interdites ou acceptées sous conditions. La souscription des risques répond à des règles de délégation précises faisant intervenir plusieurs niveaux, à la fois locaux et centraux en fonction de l’évaluation de la perte maximale acceptable, de l’estimation du besoin en capital Solvabilité et de la rentabilité estimée des contrats considérés. L’expérience acquise par la gestion de portefeuilles diversi és géographiquement permet d’actualiser régulièrement les bases de données utilisées pour la tari cation des risques en tenant compte de nombreux paramètres (type de crédit pour l’assurance des emprunteurs, garantie, population assurée…). Chaque tarif est élaboré en considérant les objectifs de rentabilité et de rémunération sur fonds propres xés par la Direction Générale de BNP Paribas Cardif. La réassurance représente un élément complémentaire du dispositif de gestion des risques de souscription. Son objectif est de protéger BNP Paribas Cardif contre trois principaux risques : 1) L e risque dit « de pointe », lié à une exposition à un risque individuel dépassant un seuil déterminé, appelé « plein de rétention ». En assurance de personnes, ce seuil est xé actuellement à deux millions d’euros par tête. La réassurance du risque de pointe peut prendre la forme de traités en excédent de plein ou en excédent de sinistres. 2) L e risque catastrophe lié à une exposition au risque sur un événement unique à faible occurrence, mais à très fort impact nancier (risque de concentration). Ce risque peut être réassuré sous la forme d’un traité 3) L e risque sur les nouveaux produits, lié à une insuffisance de mutualisation, à l’absence de maîtrise des bases techniques ou à une incertitude sur les données des assurés. Ce risque peut être réassuré sous la forme de traités en quote-part, en stop loss ou en excédent de sinistres, en fonction des niveaux de risque identi és. Le suivi trimestriel de ces risques par le Comité Exécutif de BNP Paribas Cardif repose sur le suivi de la sinistralité des contrats. La sinistralité des contrats de rentes viagères est fondée sur des tables de mortalité réglementaires, corrigées pour certaines par des données spéci ques au portefeuille et faisant l’objet d’une certi cation indépendante. Il en résulte un risque faible. Les risques de souscription d’assurance sont couverts par différentes provisions : des provisions mathématiques en vie, une provision pour primes non acquises généralement calculée prorata temporis ; une provision pour sinistres connus déterminée à partir de l’inventaire des sinistres déclarés ; une provision pour sinistres inconnus déterminée soit à partir des cadences de règlement constatées, soit à partir du nombre de déclarations attendu et du coût moyen d’un sinistre. Le niveau de prudence retenu pour l’évaluation globale de l’ensemble des provisions de sinistres correspond au quantile à 90 %. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière Annexe 1 : E xpositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière FINANCEMENT PAR TITRISATION POUR COMPTE PROPRE Depuis le passage aux IFRS (2005), les SPVs sont consolidés dans le bilan de BNP Paribas dans la mesure où la Banque conserve la majorité des Parmi les expositions titrisées originées par BNP Paribas au 31 décembre 2013, les encours de crédit re nancés par titrisations identi ées comme potentiellement « sensibles » s’élèvent à 8,3 milliards d’euros contre 8,2 milliards d’euros au 31 décembre 2012. Les positions titrisées détenues par le Groupe s’élèvent à 2,5 milliards d’euros (hors tranches de premières pertes). Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière Au 31 décembre 2013, le portefeuille de crédits aux particuliers, quali és de sensibles, est caractérisé par : ■ la bonne qualité du portefeuille US, dont l’exposition nette, à 18,5 milliards d’euros, est en baisse de 0,6 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2012. Le portefeuille de crédit à la consommation est ■ une exposition modérée au Royaume-Uni (1,1 milliard d’euros) ; ■ une exposition au risque espagnol bien sécurisée par des garanties hypothécaires sur le portefeuille immobilier ainsi qu’une part signi cative et croissante de crédits « auto » dans le portefeuille de (*) Excluding owner-occupied and real estate backed loans to corporates. Au 31 décembre 2013, le portefeuille de crédit immobilier commercial diversi é de petites foncières (principalement de bureaux, commerces ■ une exposition diversi ée et granulaire aux États-Unis, stable par rapport au 31 décembre 2012 (+0,1 milliard d’euros), dont une exposition de 4,6 milliards d’euros aux autres secteurs d’immobilier commercial (-0,2 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2012) correspondant à du nancement sécurisé, très granulaire et bien ■ une exposition au Royaume-Uni concentrée sur les grandes foncières et en baisse de 0,2 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2012 ; ■ une exposition toujours limitée au risque immobilier commercial Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière EXPOSITIONS AUX ABS ET CDOS IMMOBILIERS ➤ PORTEFEUILLE BANCAIRE ET PORTEFEUILLE DE TRANSACTION TOTAL SUBPRIME, ALT-A, US CMBS AND RELATED CDOS (*) Entry price + accrued interests – amortisation. (**) Excluding Government Sponsored Entity backed securities. Au 31 décembre 2013, l’exposition nette aux ABS et CDOs immobiliers du portefeuille bancaire, à 4,3 milliards d’euros, est en forte baisse par rapport au 31 décembre 2012 (-5,3 milliards d’euros) du fait notamment de la réduction du portefeuille de RMBS hollandais suite aux rachats d’obligations à leur date de call et de ventes ainsi que d’amortissements ou de ventes dans le portefeuille de CMBS. 56 % des actifs du portefeuille bancaire sont notés A ou plus(1). Les actifs sont comptabilisés au coût amorti, les provisions nécessaires étant effectuées en cas de dépréciation durable. (1) Sur la base de la note la plus basse entre S&P, Moody’s et Fitch. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » EXPOSITIONS AUX PAYS SOUS PLAN D’AIDE Exposition nette de garantie et de provision Exposition nette de garantie et de provision (a) Hors exposition sur des sociétés liées à des intérêts grecs (ex : shipping), ne dépendant pas de la situation économique du pays (1,3 Md€). (b) Dont Personal Finance, Arval, Wealth Management. (a) Hors exposition sur des sociétés liées à des intérêts portugais, ne dépendant pas de la situation économique du pays (0,5 Md€). (b) Dont Personal Finance, Arval, Leasing Solutions. Annexe 2 : nformations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Les exigences en fonds propres des liales signi catives sont présentées par type de risque, en contribution au Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche IRBA Risque de contrepartie - Approche standard capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Risque de crédit - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Risque de crédit - Approche standard Risque de crédit - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Informations relatives aux exigences en fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution Comité de Réglementation Bancaire et Financière Exposure at Default (valeur exposée au Risque) (dans le cadre du Pilier 2) Internal Rating Based Approach (modèle interne) Probability of Default (probabilité de défaut) Risk weight (taux de pondération ) Revue de la qualité des actifs Méthode consistant à véri er que les mesures du risque réel sont cohérentes avec les estimations Couverture des ux de trésorerie Fonds propres de base « durs » (CRD 3) Fonds propres de base « durs » (CRD 4) Loss Given Default (perte en cas de défaut) Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS États nanciers de BNP Paribas SA Compte de résultat de l’exercice 2013 Notes annexes aux é tats financiers des comptes sociaux Note 1 Résumé des principes comptables appliqués par BNP Paribas SA Note 2 Notes relatives au compte de résultat de l’exercice 2013 Note 3 Notes relatives au bilan au 31 décembre 2013 Note 4 Engagements de fi nancement et de garantie Note 5 Rémunérations et avantages consentis au personnel L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et la mise en distribution de dividende Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA Principales liales et participations de BNP Paribas SA Informations relatives aux prises de participations de BNP Paribas SA en 2013 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés françaises Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX États nanciers de BNP Paribas SA 6.1 États nanciers de BNP Paribas SA COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2013 Gains nets sur opérations des portefeuilles de négociation Gains nets sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés Revenus des titres à revenu variable Dotation aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Créances sur les établissements de crédit Obligations et autres titres à revenu xe Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Crédit-bail et location avec option d’achat Dettes envers les établissements de crédit États nanciers de BNP Paribas SA Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Notes annexes aux é tats nanciers des comptes Note 1 RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR BNP PARIBAS SA Les comptes de BNP Paribas SA sont établis conformément aux principes comptables généraux applicables en France aux établissements de crédit. À compter du 1er janvier 2013, BNP Paribas SA applique de manière anticipée les dispositions de la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union E uropéenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013. Ainsi, la méthodologie du « corridor » est abandonnée et les écarts actuariels sont désormais comptabilisés intégralement : l’effet du changement de méthode sur les capitaux propres au 1er janvier 2013 est une réduction nette d’effet d’impôts de 282 millions d’euros. Les écarts actuariels postérieurs au 1er janvier 2013 ainsi que les effets de plafonnement de l’actif sont comptabilisés immédiatement en résultat. Le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation des engagements. Si cette méthode avait été appliquée en 2012 le résultat net de l’exercice aurait été augmenté de 108 millions d’euros. DE CRÉDIT ET SUR LA CLIENTÈLE Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles qui sont matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs de la clientèle et autres crédits. Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale augmentée des intérêts courus Les prêts consentis et les engagements de crédit con rmés sont répartis entre les encours réputés sains, qu’ils aient ou non fait l’objet d’une restructuration et les encours jugés douteux. Il en est de même des risques de crédit attachés aux instruments nanciers à terme dont la valeur actuelle est représentative d’un actif pour l’entreprise. Le suivi des créances s’appuie sur le système de notation des risques de crédit de BNP Paribas SA. Ce dernier prend en compte deux paramètres fondamentaux : la probabilité de défaut de la contrepartie qui s’exprime au moyen d’une note et le taux de récupération global qui est attaché à la nature des transactions. L’échelle de note de contrepartie comprend douze niveaux : dix couvrant les créances saines et deux relatifs aux Sont considérées comme douteuses les créances pour lesquelles la Banque estime qu’il existe un risque de voir les débiteurs dans l’impossibilité d’honorer tout ou partie de leurs engagements. Les crédits présentant des échéances impayées depuis plus de trois mois, plus de six mois en matière immobilière, ou plus de six mois en matière de crédits aux collectivités locales, ainsi que les crédits faisant l’objet d’une procédure contentieuse sont considérés comme douteux. La classi cation en douteux d’une créance entraîne immédiatement celle de l’ensemble des encours et des engagements relatifs au débiteur dans cette même catégorie. Ces crédits donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses, qui correspondent à la différence entre la valeur brute de la créance et la valeur actualisée au taux effectif d’origine du crédit (pour les crédits à taux fixe) ou au dernier taux contractuel connu (pour les crédits à taux variables) des ux futurs estimés recouvrables comprenant les ux en capital et en intérêts, ainsi que ceux résultant de la réalisation des garanties. Les garanties considérées sont constituées de garanties hypothécaires et nantissements, ainsi que de dérivés de crédit que la Banque a acquis pour protéger le risque de crédit attaché La restructuration d’une créance pour cause de dif cultés nancières de l’emprunteur donne lieu au calcul d’une décote représentant l’écart, en valeur actualisée, entre les nouvelles conditions de rémunération et les conditions initiales de rémunération de ladite créance. Les décotes sont comptabilisées en déduction de l’actif et reprises en résultat de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle de la créance. Lorsqu’une créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau des échéances impayées, la créance est immédiatement déclassée en créances douteuses ou en créances douteuses compromises. Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés, et pour lesquelles le risque de crédit n’est plus avéré, sont également reclassées Sont considérées comme douteuses compromises, les créances sur des contreparties dont les conditions de solvabilité sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en douteux, aucun reclassement en sain n’est prévisible, les créances pour lesquelles la déchéance du terme a été prononcée, la plupart des créances issues de restructurations pour lesquelles le débiteur est à nouveau en défaut, ainsi que les créances classées en douteux depuis plus d’un an, sur lesquelles un défaut de paiement a été constaté, et qui ne sont pas assorties de garanties de recouvrement quasi intégral de la créance. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les dépréciations pour créances douteuses couvrant des risques inscrits à l’actif du bilan sont affectées en déduction des actifs concernés. Les provisions maintenues au passif du bilan sont constituées des provisions pour engagements par signature, des provisions pour pertes à terminaison relatives aux prises de participation dans des programmes immobiliers et des provisions pour procès et autres préjudices, ainsi que des provisions pour risques non spéci quement identi és et pour risques sectoriels Au compte de résultat, les dotations et reprises de provisions et de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées sont regroupées dans la rubrique « Coût du risque ». Les intérêts correspondant à la rémunération de la valeur comptable des créances dépréciées, ou à la reprise de l’effet d’actualisation, sont comptabilisés en « P roduits d’intérêts », tout comme les reprises de Les comptes épargne logement (CEL) et plans d’épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne réglementés par les pouvoirs publics, destinés aux particuliers. Ils associent une phase d’épargne et une phase de crédit, indissociablement liées, la phase de crédit étant contingente Ces produits comportent deux types d’engagements pour BNP Paribas SA qui s’est engagé d’une part à rémunérer l’épargne, pour une durée indéterminée, à un taux d’intérêt xé à l’ouverture du contrat par les pouvoirs publics pour les PEL ou à un taux re xé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation xée par la loi pour les CEL, et d’autre part à prêter au client, s’il le demande, pour un montant fonction des droits acquis pendant la phase d’épargne, à un taux xé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour Les engagements futurs de BNP Paribas SA relatifs à chaque génération \- les PEL de même taux à l’ouverture formant une génération, et les CEL formant, pour leur ensemble, une génération - sont mesurés par actualisation des résultats potentiels futurs associés aux encours en Les encours en risque sont estimés sur la base d’une analyse des historiques des comportements clientèle, et correspondent aux encours statistiquement probables pour les crédits, et à la différence entre les encours statistiquement probables et les encours minimum attendus pour l’épargne, les encours minimum attendus étant assimilables à des Les résultats des périodes futures afférents à la phase d’épargne sont estimés par la différence entre le taux de replacement et le taux xe de rémunération de l’épargne sur l’encours en risque d’épargne de la période considérée. Les résultats des périodes futures afférents à la phase de crédit sont estimés par la différence entre le taux de re nancement et le taux xe de rémunération des crédits sur l’encours en risque de crédit Les taux de placement de l’épargne et les taux de re nancement des crédits sont déduits de la courbe de taux de swap et des marges attendues sur des instruments nanciers de nature et de maturités comparables. Les marges sont déterminées à partir de celles observées sur les crédits à l’habitat à taux xe pour la phase de crédit, et de celles observées sur les produits offerts à la clientèle particulière pour la phase d’épargne. Pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque, les engagements sont estimés par application de Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour BNP Paribas SA, une provision est constituée, sans compensation entre les générations, et enregistrée dans la rubrique « Provisions » du bilan. Les variations de cette provision sont enregistrées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêts et assimilés ». Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe - c’est-à-dire à rendement non aléatoire - qu’il soit fondé sur des taux xes ou sur des taux variables, les actions et les autres titres à revenu variable. Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01 les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres de l’activité de portefeuille, titres d’investissement, autres titres détenus à long terme, titres de participation et parts dans les entreprises En cas de risque de crédit avéré, les titres à revenu xe des portefeuilles de placement et d’investissement sont identifiés comme des titres douteux, selon les mêmes critères que ceux applicables aux créances Lorsque des titres supportant un risque de contrepartie sont classés en douteux, la dépréciation relative à ce risque, lorsqu’il peut être isolé, est inscrite dans la rubrique « Coût du risque ». Les titres qui à l’origine sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme et ceux détenus du fait d’une activité de mainteneur de marché, sont comptabilisés dans la rubrique « Titres de transaction », et évalués individuellement à leur prix de marché, s’ils répondent aux caractéristiques suivantes : ■ ces titres sont négociables sur un marché actif (tout marché sur lequel les prix de marché des titres concernés sont constamment accessibles aux tiers auprès d’une Bourse de valeurs, ou auprès de courtiers, de négociateurs ou d’établissements assujettis mainteneurs de marché) ; ■ les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans Sont également considérés comme des titres de transaction les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée (notamment en sensibilité) de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres, ou d’autres instruments financiers Les variations de valeur contribuent à la formation du résultat de ce portefeuille. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable, et continuent de suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie, les titres de transaction peuvent être reclassés dans les catégories « titres de placement » ou « titres d’investissement » en fonction de la nouvelle stratégie de détention adoptée. De même, lorsque les titres de transaction à revenu xe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance, ils peuvent être transférés dans les catégories « Titres de placement » ou « Titres d’investissement ». Les dispositions de chaque catégorie concernée sont applicables à la Si les caractéristiques du marché sur lequel les titres de transaction ont été acquis évoluent de sorte que ce marché ne puisse plus être considéré comme actif, la valeur de réévaluation des titres concernés est déterminée en utilisant des techniques de valorisation qui tiennent compte des nouvelles caractéristiques du marché. Sont comptabilisés en titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune des autres catégories existantes. Les obligations et les autres titres dits à revenu xe sont évalués au plus bas du prix d’acquisition (hors intérêts courus non échus) ou de la valeur probable de négociation. Celle-ci est généralement déterminée par référence au cours de Bourse. Les intérêts courus sont comptabilisés en compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu xe ». L’écart éventuel entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement des titres de placement à revenu xe acquis sur le marché secondaire est enregistré en résultat selon la méthode actuarielle, sur la durée de vie résiduelle des titres. Au bilan, la valeur comptable des titres est ainsi progressivement ajustée à la valeur de remboursement. Les actions sont évaluées au plus bas du prix d’acquisition ou de la valeur probable de négociation. Celle-ci est généralement déterminée par référence au cours de Bourse pour les actions cotées et par référence à la quote-part de capitaux propres revenant à BNP Paribas SA, calculée à partir des informations disponibles les plus récentes pour les actions non cotées. Les dividendes perçus sont comptabilisés au compte de résultat lors de leur encaissement dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Le prix de revient des titres de placement cédés est calculé selon la méthode « premier entré, premier sorti ». Les plus-values et moins- values de cession sont enregistrées dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat, de même que les dépréciations de titres dotées ou reprises. Dans le cas de situations exceptionnelles nécessitant un changement de stratégie ou lorsque les titres ne sont plus négociables sur un marché actif, les titres classés dans la catégorie « Titres de placement » peuvent être transférés dans la catégorie « Titres d’investissement » et doivent être identi és au sein de ce portefeuille. Ces titres sont alors comptabilisés selon les dispositions relatives à la catégorie « Titres d’investissement ». Relèvent d’une activité de portefeuille, les investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif, d’en retirer le gain en capital à moyen terme sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice. C’est notamment le cas des titres détenus dans le cadre d’une activité de Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés individuellement au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention. La valeur d’utilité des titres cotés est déterminée par référence au cours sur une période Les titres à revenu xe assortis d’une échéance déterminée (notamment les obligations, les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et autres titres de créances négociables) sont comptabilisés en « Titres d’investissement » lorsqu’existent l’intention et la capacité de les Les obligations entrant dans cette catégorie font l’objet d’un nancement adossé ou d’une couverture en taux d’intérêt sur leur durée de vie L’écart éventuel entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement des titres d’investissement est enregistré en résultat selon la méthode actuarielle, sur la durée de vie résiduelle des titres. Au bilan, la valeur comptable des titres est ainsi progressivement ajustée à la valeur de Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu xe ». Une dépréciation est constituée lorsque la dégradation de la qualité de la signature des émetteurs est susceptible de compromettre le remboursement des titres à leur échéance. En cas de cession de titres ou de transferts vers une autre catégorie, pour un montant signi catif par rapport au montant total des autres titres d’investissement détenus, le classement dans cette catégorie n’est plus autorisé pour la période en cours et pendant les deux exercices suivants. Tous les titres détenus et classés en « Titres d’investissement » sont alors reclassés dans la catégorie « Titres de placement ». Lorsque, dans les cas de situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie, des titres de transaction et de placement ont été transférés dans cette catégorie, les cessions réalisées avant l’échéance de ces titres d’investissement, si elles sont liées au fait qu’ils redeviennent négociables sur un marché actif, n’entraînent pas l’application de la règle de reclassement des autres titres détenus décrite Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées Les titres de participation sont constitués des participations pour lesquelles BNP Paribas SA dispose d’une in uence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices et des participations présentant un caractère stratégique pour le développement des activités de BNP Paribas SA. Cette in uence est présumée lorsque le pourcentage de contrôle de BNP Paribas SA est supérieur ou égal à 10 %. Les « Autres titres détenus à long terme » sont des actions et valeurs assimilées que BNP Paribas SA entend détenir durablement pour en retirer à plus ou moins longue échéance une rentabilité satisfaisante, sans pour autant intervenir dans la gestion des entreprises dont les titres sont détenus, mais avec l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les parts dans les entreprises liées sont constituées d’actions et autres titres à revenus variables détenus dans les entreprises liées pour lesquelles BNP Paribas SA dispose d’un contrôle exclusif, c’est-à-dire celles susceptibles d’être incluses par intégration globale dans le Groupe. Les titres détenus dans ces catégories sont comptabilisés individuellement au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par référence à une méthode d’évaluation multicritère fondée sur les éléments disponibles tels que l’actualisation des flux futurs, la somme des parties, l’actif net réévalué et les rapports communément utilisés qui leur sont relatifs pour apprécier les perspectives de rentabilité et de réalisation de chaque ligne de titre. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est considérée au moins égale au coût quand le cours de Bourse à la clôture n’est pas inférieur de plus de 20 % au coût et que le cours de Bourse n’est pas inférieur au coût depuis les 12 derniers mois consécutifs. Au-delà, si l’évaluation multicritère fait apparaître que la valeur comptable doit être dépréciée, la valeur d’utilité est considérée égale au cours de Bourse. Il en est de même en tout état de cause, si le cours de Bourse est inférieur au coût depuis 24 mois consécutifs ou si le cours de Bourse à la clôture est inférieur de 50 % au coût ou encore si le cours moyen sur 12 mois est inférieur de plus de 30 % au coût. Les lignes de titres cotés représentant une valeur d’acquisition inférieure à dix millions d’euros peuvent être évaluées, par mesure de simpli cation, par référence au cours de Bourse moyen de clôture. Les plus ou moins-values de cession et les mouvements de dotations ou reprises de dépréciation sont enregistrés dans la rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » du compte de résultat. Les dividendes sont enregistrés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale ou lors de leur encaissement lorsque la décision de l’Assemblée n’est pas connue. Ils sont enregistrés dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les actions propres détenues par BNP Paribas SA sont classées et évaluées selon les modalités suivantes : ■ les actions détenues, acquises dans le cadre d’un contrat de liquidité ainsi que celles acquises dans le cadre d’opérations d’arbitrage sur indices, sont inscrites dans la catégorie des titres de transaction et évaluées au prix de marché ; ■ les actions détenues dans la perspective d’une attribution aux salariés sont inscrites dans la catégorie des titres de placement. Conformément au règlement n° 2008-17 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 30 décembre 2008, les actions propres détenues dans le but d’une attribution aux salariés suivent les règles d’évaluation du règlement n° 2008-15 relatif à la comptabilisation des plans d’option d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux salariés, qui prévoient qu’elles ne soient pas dépréciées, en raison de la constitution au passif d’une provision déterminée en fonction des services rendus par les béné ciaires. La quote-part des actions attribuées aux salariés des liales de BNP Paribas SA est refacturée à celles-ci sur la période ■ les actions détenues en vue de leur annulation ou dont l’intention de détention ne répond en particulier à aucun des motifs précédemment mentionnés sont inscrites en valeurs immobilisées. Les actions destinées à être annulées sont maintenues à leur coût d’acquisition. Les autres actions sont évaluées au plus bas de leur valeur d’acquisition Les immeubles et le matériel gurent au coût d’acquisition ou au coût réévalué pour ceux ayant fait l’objet d’une réévaluation, conformément aux lois de nances de 1977 et 1978 en France. L’écart de réévaluation sur biens non amortissables, dégagé à l’occasion de ces réévaluations légales, a été incorporé au capital. Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une période Les logiciels développés par la Banque, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire et sur la durée d’utilité attendue du bien. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles » du La fraction des amortissements pratiqués qui excède l’amortissement économique, principalement calculé sur le mode linéaire, est enregistrée dans la rubrique « Provisions réglementées : amortissements dérogatoires » au passif du bilan. Aucun effet d’impôt différé n’est calculé Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. Cette approche par composants a été retenue pour les Les durées d’amortissement pour les immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour le gros œuvre des immeubles de prestige et les autres immeubles respectivement, 30 ans pour les façades, 20 ans pour les installations générales et techniques et 10 ans pour les agencements. Les logiciels sont amortis selon leur nature, sur des durées n’excédant pas 3 ou 5 ans pour les développements essentiellement liés à la production de services rendus à la clientèle et 8 ans pour les développements Les immobilisations amortissables font en outre l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identi és. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation systématique au moins une fois par an. Si un indice de dépréciation est identi é, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modi cation de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées dans la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles » du compte de résultat. Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique « Gains ou Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées selon leur durée initiale ou leur nature : dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit ; comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés au bilan parmi les dettes Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon la méthode actuarielle sur la durée de vie de l’emprunt, les frais afférents à leur émission étant répartis linéairement Les provisions pour engagements internationaux sont constituées en fonction de l’appréciation portée d’une part sur le risque de non-transfert attaché à la solvabilité future de chacun des pays composant la base provisionnable et d’autre part sur le risque systémique de crédit auquel sont exposés les débiteurs dans l’hypothèse d’une dégradation continue et persistante de la situation économique et générale des pays compris dans cette base. Les provisions constituées ou libérées au titre de ces risques sont regroupées au compte de résultat dans la rubrique « Coût PROVISIONS NON LIÉES À DES OPÉRATIONS BNP Paribas SA constitue des provisions a n de couvrir des risques et des charges nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être xés de façon précise. Conformément aux textes en vigueur, la constitution de telles provisions non liées à des opérations bancaires est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture, à la probabilité de sortie de ressources au béné ce de ce tiers et à l’absence de contrepartie équivalente attendue La rubrique « Coût du risque » comprend les charges résultant de la manifestation de risques de contrepartie et de crédit, litiges et fraudes inhérents à l’activité bancaire réalisée avec des tiers. Les dotations nettes aux provisions ne relevant pas de tels risques sont classées dans les rubriques du compte de résultat correspondant à leur nature. Les engagements sur instruments nanciers à terme sont contractés sur différents marchés pour des besoins de couverture spéci que ou globale des actifs et des passifs ou à des ns de transaction. Les engagements relatifs à ces instruments sont enregistrés au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. Leur traitement comptable dépend de la stratégie de gestion de ces instruments. Les produits et charges relatifs aux instruments nanciers dérivés à terme utilisés à titre de couverture, affectés dès l’origine à un élément ou à un ensemble homogène d’éléments identi és, sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et des charges sur les éléments couverts et sous la même rubrique comptable. Les charges et produits relatifs aux instruments nanciers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux d’intérêt sont inscrits au prorata temporis au résultat. Les instruments dérivés détenus à des ns de transaction peuvent être négociés sur des marchés organisés ou assimilés ou sur des marchés Les instruments inclus dans un portefeuille de transaction sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l’exercice, qu’ils soient latents ou réalisés. Ils sont inscrits au compte de résultat, dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux L’évaluation de la valeur de marché est effectuée : ■ soit par référence à la valeur de cotation lorsque celle-ci est disponible ; ■ soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories nancières reconnues, et des paramètres dont la valeur est déterminée, pour certains, à partir des prix de transactions observés sur des marchés actifs et pour d’autres, à partir d’estimations statistiques ou d’autres Dans tous les cas, des corrections de valeur conservatrices sont effectuées a n de tenir compte des risques de modèle, de contrepartie Certains instruments complexes, généralement réalisés sur mesure et peu liquides et résultant de la combinaison synthétique d’instruments, sont évalués avec des modèles d’évaluation utilisant des paramètres pour partie non observables sur un marché actif. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments nanciers complexes a été immédiatement comptabilisée en résultat pour les opérations initiées jusqu’au 31 décembre 2004. Pour les opérations initiées à partir du 1er janvier 2005, la marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers complexes est différée et reprise en résultat sur la durée d’inobservabilité anticipée des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ou lorsque la valorisation peut être justi ée par comparaison avec celle de transactions récentes et similaires opérées sur un marché actif, la part de la marge non encore reconnue est alors Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les résultats relatifs aux contrats négociés de gré à gré constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans le compte de résultat au dénouement des contrats ou prorata temporis, selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques par ensembles homogènes de contrats. L’impôt sur les béné ces constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif. Lorsque la période sur laquelle les produits et les charges concourant au résultat comptable ne coïncide pas avec celle au cours de laquelle les produits sont imposés et les charges déduites, BNP Paribas SA comptabilise un impôt différé, déterminé selon la méthode du report variable prenant pour base l’intégralité des différences temporaires entre les valeurs comptables et scales des éléments du bilan et les taux d’imposition applicables dans le futur dès lors qu’ils ont été votés. Les impôts différés actifs font l’objet d’un enregistrement comptable tenant compte de la probabilité de récupération qui leur est attachée. Conformément à la réglementation française, BNP Paribas SA enregistre le montant de la participation dans le compte de résultat de l’exercice au titre duquel le droit des salariés est né. La dotation est inscrite dans la rubrique « Frais de personnel ». Les avantages consentis au personnel de BNP Paribas SA sont classés ■ les indemnités de n de contrat de travail versées notamment dans le cadre de plans de cessation anticipée d’activité ; ■ les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, ■ les avantages à long terme qui comprennent les congés rémunérés (le compte épargne temps) et les primes liées à l’ancienneté, certaines rémunérations différées versées en numéraire ; ■ les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment en France par les compléments de retraite bancaire versés par les Caisses de retraite de BNP Paribas SA, par les primes de n de carrière, et à l’étranger par les régimes de retraite portés pour certains d’entre eux Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de n de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par BNP Paribas SA du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de n de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation. L’entreprise comptabilise une charge lorsqu’elle a utilisé les services rendus par les membres du personnel en contrepartie des avantages Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de n de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la n de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement tout comme l’effet lié à d’éventuelles modi cations de régime. Sont notamment concernées par cette catégorie les rémunérations versées en numéraire et différées de plus de douze mois, qui sont provisionnées dans les comptes des exercices au cours desquels le salarié rend les services correspondants. Lorsque ces rémunérations variables différées sont soumises à une condition d’acquisition liée à la présence, les services sont présumés reçus sur la période d’acquisition et la charge de rémunération correspondante est inscrite, prorata temporis sur cette période, en frais de personnel en contrepartie d’un passif. La charge est révisée pour tenir compte de la non-réalisation des conditions de présence ou de performance, et pour les rémunérations différées indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, de la variation de valeur du titre. En l’absence de condition de présence, la rémunération variable différée est provisionnée immédiatement sans étalement dans les comptes de l’exercice auquel elle se rapporte ; le passif est ensuite réestimé à chaque clôture en fonction des éventuelles conditions de performance et pour les rémunérations différées indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, de la variation de valeur du titre, et ce jusqu’à son règlement. Les avantages postérieurs à l’emploi dont béné cient les salariés de BNP Paribas SA en France et à l’étranger résultent de régimes à cotisations dé nies et de régimes à prestations dé nies. Les régimes quali és de « régimes à cotisations dé nies », comme la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse qui verse une pension de retraite aux salariés français de BNP Paribas SA ainsi que les régimes de retraite nationaux complémentaires et interprofessionnels, ne sont pas représentatifs d’un engagement pour l’Entreprise et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant Seuls les régimes quali és de « régimes à prestations dé nies », soit notamment les compléments de retraite versés par les Caisses de retraite de BNP Paribas SA et les primes de n de carrière, sont représentatifs d’un engagement à la charge de l’Entreprise qui donne lieu à évaluation Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si BNP Paribas SA est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et nancières. Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par l’Entreprise et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’in ation, ces paramètres tiennent compte des conditions propres au pays de la société. La valeur d’actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement. Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux actif n’est comptabilisé que s’il est représentatif d’un avantage économique futur prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime. La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels. Jusqu’au 31 décembre 2012, BNP Paribas SA appliquait la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements. Cette méthode autorise à ne reconnaître, à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des membres du personnel, que la fraction des écarts actuariels qui excède la plus élevée des deux valeurs suivantes : 10 % de la valeur actualisée de l’obligation brute ou 10 % de la valeur de marché des actifs de couverture du régime à la n de l’exercice précédent. À compter du 1er janvier 2013 BNP Paribas SA applique la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ainsi, la méthodologie du « corridor » est abandonnée et les écarts actuariels sont désormais comptabilisés Les intérêts et commissions assimilées sont comptabilisés pour leur montant couru, constaté prorata temporis. Les commissions assimilées aux intérêts comprennent notamment certaines commissions perçues lorsque celles-ci sont incorporées dans la rémunération des prêts (participation, engagement, frais de dossier). Les coûts marginaux de transaction que la Banque supporte à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours font également l’objet d’un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Les commissions non assimilées à des intérêts et correspondant à des prestations de service sont enregistrées à la date de réalisation de la prestation ou de façon proratisée sur la durée du service rendu lorsque Les positions de change sont, d’une manière générale, évaluées aux cours de change of ciels de n de période. Les pro ts et les pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises sont enregistrés Les écarts de change résultant de la conversion des actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les autres titres détenus à long terme, les dotations des succursales et les titres des liales et participations étrangères, libellés en devises et nancés en euros, sont inscrits dans des comptes d’écarts de conversion rattachés aux comptes de bilan enregistrant ces différents actifs. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les autres titres détenus à long terme, les dotations des succursales et les titres des filiales et participations étrangères, libellés et financés en devises, sont comptabilisés de manière symétrique aux écarts de change des Tous les éléments d’actif et de passif, monétaires ou non monétaires, des succursales étrangères exprimés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. L’écart résultant de la conversion des dotations en capital des succursales étrangères est enregistré dans les comptes de régularisation. Note 2 NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2013 BNP Paribas SA présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif (intérêts, commissions et frais) des instruments nanciers évalués au coût amorti, ainsi que la rémunération des instruments nanciers en valeur de marché qui ne répondent pas à la dé nition d’un instrument dérivé. La variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments nanciers en valeur de marché par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Comptes à vue, prêts et emprunts Titres reçus (donnés) en pension livrée Comptes à vue, prêts et comptes à terme Titres reçus (donnés) en pension livrée Obligations et autres titres à revenu xe Participations et autres titres détenus à long terme REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE 2.b REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE 2.d GAINS OU PERTES SUR LES OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION Instruments nanciers de taux et opérations sur titres de transaction à revenus xes Autres instruments nanciers et opérations sur titres de transaction à revenus variables GAINS NETS SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux 2.e GAINS OU PERTES SUR LES OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS GAINS NETS SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES 2.f COÛT DU RISQUE, PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Le coût du risque recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation de BNP Paribas SA ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers dérivés négociés Dotations ou reprises nettes aux provisions de l’exercice Instruments nanciers des activités de marché Créances irrécouvrables non couvertes par des provisions Dotations ou reprises nettes aux provisions de l’exercice Amortissement de créances irrécupérables antérieurement provisionnées Variation des parités monétaires et divers PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Les provisions se décomposent comme suit : Relatives aux créances sur les établissements de crédit (note 3.a) Relatives aux créances sur la clientèle (note 3.b) Relatives aux instruments nanciers des activités de marché Provisions inscrites au passif (note 3.k) Relatives aux créances risquées et assimilées Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux 2.g PROVISION RELATIVE À DES PAIEMENTS EN DOLLAR US CONCERNANT DES PAYS La Banque, dans le cadre de discussions avec le US Department of Justice, le New York County District Attorney’s Of ce et autres superviseurs et autorités gouvernementales, a procédé pendant plusieurs années à une revue interne rétrospective de certains paiements en dollar US impliquant des États ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des États- Unis, a n de véri er si la Banque s’était conformée aux lois en question La revue a recensé un volume signi catif d’opérations qui, bien que n’étant pas interdites par la réglementation des pays des entités du Groupe qui les ont initiées, pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois et des règles des États-Unis, incluant notamment celles de l’Of ce of Foreign Assets Control (OFAC). Le Groupe ayant maintenant présenté les conclusions de cette revue aux autorités des États-Unis et entamé avec elles les discussions subséquentes, la Banque a constitué une provision de 1,1 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) dans les comptes au 31 décembre 2013, le montant des conséquences nancières, amendes ou pénalités ne pouvant néanmoins être déterminé à ce stade. Il n’y a pas eu de discussions avec les autorités des États-Unis au sujet du montant d’une quelconque amende ou pénalité et les autorités des États-Unis n’ont pas approuvé et ne se sont pas prononcées sur le caractère adéquat ou raisonnable de cette provision. Il subsiste donc une grande incertitude sur le montant des amendes ou pénalités qui pourraient être décidées par les autorités des États-Unis à l’issue du processus, dont le terme n’est pas encore connu. Ce montant pourrait s’avérer dès lors très différent de la provision Au vu de son caractère exceptionnel et de son montant signi catif, cette provision a été isolée sur une ligne spéci que du compte de résultat, au 2.h GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS Participations et autres titres détenus à long terme L’essentiel des conventions d’intégration fiscale signées entre BNP Paribas SA et ses liales membres du Groupe scal repose sur le principe de la neutralité. Ainsi, la liale membre du Groupe doit constater dans ses comptes, pendant toute la durée d’intégration, une charge ou un produit d’impôt sur les sociétés, de contributions additionnelles, d’IFA et, d’une manière générale, de tous impôts, actuels ou à venir, compris dans le champ d’application du régime de l’intégration scale, analogue à celui qu’elle aurait constaté si elle n’était pas membre d’un groupe intégré. BNP Paribas SA, en qualité de société mère, enregistre en impôt courant l’économie d’impôt du Groupe d’intégration scale en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Note 3 NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2013 3.a CRÉANCES ET DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciations relatives aux créances sur les établissements de crédit (note 2.f) PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NETS DE DÉPRÉCIATION Titres et valeurs reçus en pension Titres et valeurs donnés en pension DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Titres et valeurs reçus en pension dont créances éligibles au re nancement de la Banque de France dont prêts et créances douteuses non compromises dont prêts et créances douteuses compromises Dépréciations relatives aux créances sur la clientèle (note 2.f) OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE NETTES DE DÉPRÉCIATION - ACTIF Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE AVANT DÉPRÉCIATION - ACTIF Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Le total des prêts et créances sur la clientèle nets de dépréciation, ventilé par contrepartie se répartit de la façon suivante : dont comptes d’épargne à régime spécial à vue OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE - PASSIF Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux dont créances représentatives de titres prêtés OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE dont créances représentatives de titres prêtés Placement et Titres de l’Activité de Portefeuille ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE dont créances représentatives de titres prêtés Autres titres détenus à long terme PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME Les participations et parts dans les entreprises liées détenues par BNP Paribas SA dans des établissements de crédit s’élèvent respectivement à Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux En application de la sixième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013 qui annule et remplace la cinquième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012, BNP Paribas SA a été autorisé à acquérir, pour un prix maximum d’achat de 60 euros par action (comme précédemment), un nombre d’actions n’excédant pas 10 % du nombre des actions composant le capital social de BNP Paribas SA en vue de leur annulation dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013 dans le but d’honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne d’entreprise, et de couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés de BNP Paribas SA et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas SA au sens de l’article L233-16 du Code de commerce, aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers et à des ns de gestion patrimoniale et nancière. Cette autorisation a été consentie pour une durée de dix-huit mois. Au 31 décembre 2013, BNP Paribas SA détient 994 518 actions enregistrées en titres de participation avec pour objectif de les annuler. BNP Paribas SA détient également 1 648 092 actions enregistrées en titres de placement et destinées à l’attribution d’actions gratuites aux membres du personnel du Groupe, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés du Groupe dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du plan d’actionnariat salarié du Groupe ou En outre, dans le cadre du contrat de liquidité du titre BNP Paribas sur le marché italien, conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’AMF et conclu avec Exane BNP Paribas, BNP Paribas SA détient au 31 décembre 2013, 156 332 actions BNP Paribas enregistrées en titre de transaction. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 du Comité de la Réglementation Comptable a permis de reclasser les instruments initialement détenus à des ns de transaction ou de placement au sein du portefeuille de titres d’investissement. Ces reclassements sont résumés dans le tableau suivant : du portefeuille de transaction et reclassés Si les reclassements n’avaient pas été réalisés, le résultat net 2013 de BNP Paribas SA aurait inclus un gain de 44 millions d’euros, comparé à un gain de 70 millions d’euros comptabilisé actuellement (respectivement 106 millions d’euros et 75 millions d’euros au titre de 2012). 3.f DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Au 31 décembre 2013, les emprunts obligataires émis par BNP Paribas SA présentent, selon les clauses des contrats d’émission les échéances suivantes : Autres dettes représentées par un titre Comptes de règlement relatif aux opérations sur titres Comptes de règlement relatif aux opérations sur titres Dettes rattachées aux opérations sur titres Les dettes fournisseurs de BNP Paribas SA hors succursales s’élèvent à 3 m illions d’euros au 31 décembre 2013 contre 12,2 m illions d’euros au 31 décembre 2012. La ventilation des dettes fournisseurs de BNP Paribas SA hors succursales, par échéance, fait apparaître à hauteur de 70 % une Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Réévaluation des instruments dérivés et de change Réévaluation des instruments dérivés et de change Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Provisions pour créances risquées et assimilées Provisions pour engagements par signature (note 2.f ) ■ liées à des opérations bancaires et assimilées ■ non liées à des opérations bancaires L’application par anticipation des dispositions de la recommandation de l’Autorité des Normes comptables (ANC) n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et assimilés, génère un impact de première application de 407 millions d’euros sur le stock de provisions. 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux ➤ PROVISIONS POUR RISQUES SUR PRODUITS D’ÉPARGNE RÉGLEMENTÉE Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Ancienneté de plus de 10 ans Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans Ancienneté de moins de 4 ans Crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Provisions et assimilées constituées au titre des comptes et plans d’épargne- logement dont décote constituée au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont provisions constituées au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté supérieure à 10 ans dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté comprises entre 4 ans et 10 ans dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté inférieure à 4 ans dont provisions constituées au titre des comptes d’épargne-logement ➤ VARIATION DES PROVISIONS RELATIVES AUX PRODUITS D’ÉPARGNE RÉGLEMENTÉE constituées en n de période Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée Les dettes subordonnées remboursables émises par le Groupe sont des titres à moyen et long terme assimilables à des créances de rang subordonné simple dont le remboursement avant l’échéance contractuelle interviendrait, en cas de liquidation de la société émettrice, après les autres créanciers mais avant les titulaires de prêts participatifs Après accord de l’autorité de surveillance bancaire et à l’initiative de l’émetteur, ils peuvent faire l’objet d’une clause de remboursement anticipé par rachat en Bourse, offre publique d’achat ou d’échange, ou de gré à gré lorsqu’il s’agit d’émissions privées. Les emprunts ayant fait l’objet d’un placement international, émis par BNP Paribas SA peuvent faire l’objet d’un remboursement anticipé du principal et d’un règlement avant l’échéance des intérêts payables in ne, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date xée dans la notice d’émission (call option), ou dans l’hypothèse où des modi cations aux règles scales en vigueur imposeraient à l’émetteur au sein du Groupe l’obligation de compenser les porteurs des conséquences de ces modi cations. Ce remboursement peut intervenir moyennant un préavis, de 15 à 60 jours selon les cas, et en toute hypothèse sous réserve de l’accord des autorités de surveillance bancaire. En 2012, cinq dettes subordonnées émises ont fait l’objet d’un remboursement à l’échéance ou avant l’échéance conformément à la date xée dans la notice d’émission (call-option). Ces opérations se sont traduites par une diminution de l’encours de dettes subordonnées remboursables de 2 451 millions d’euros. En 2013, quatre dettes subordonnées émises ont fait l’objet d’un remboursement à l’échéance ou avant l’échéance conformément à la date xée dans la notice d’émission (call-option). Ces opérations se sont traduites par une diminution de l’encours des dettes subordonnées remboursables à hauteur de 1 085 millions d’euros. Au 31 décembre 2013, l’échéancier des dettes subordonnées remboursables émises se présente de la façon suivante : Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée BNP Paribas SA a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée, pour un montant global de 6 283 millions en contre-valeur euros au 31 décembre 2013. Ces émissions offrent aux souscripteurs une rémunération à taux xe ou variable et peuvent être remboursées à l’issue d’une période xe puis à chaque date anniversaire du coupon. En cas de non-remboursement à l’issue de cette période, il sera versé pour certaines de ces émissions un coupon indexé sur Euribor ou Libor. Les caractéristiques de ces différentes émissions sont résumées dans le tableau suivant : USD Libor 3 mois + 1,680 % USD Libor 3 mois + 1,290 % Euribor 3 mois + 1,690 % GBP Libor 3 mois + 1,130 % Euribor 3 mois + 1,920 % GBP Libor 3 mois + 1,810 % Euribor 3 mois + 1,720 % GBP Libor 3 mois + 1,850 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 4,050 % Euribor 3 mois + 3,925 % Euribor 3 mois + 4,750 % Euribor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % TITRES SUPER SUBORDONNÉS À DURÉE INDÉTERMINÉE Les intérêts normalement dus sur les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée peuvent ne pas être payés si aucun dividende n’a été versé sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA, ni aucun dividende sur les titres assimilés aux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée au cours de l’année précédente. Les coupons non versés ne sont pas Du fait de la présence d’une clause d’absorption de pertes, les modalités contractuelles des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée prévoient, qu’en cas d’insuf sance de fonds propres prudentiels – non intégralement compensée par une augmentation de capital ou toute autre mesure équivalente - le nominal des titres émis puisse être réduit pour servir de nouvelle base de calcul des coupons, tant que l’insuf sance n’est pas corrigée et le nominal d’origine des titres reconstitué. En cas de liquidation de BNP Paribas SA et nonobstant toute réduction éventuelle du nominal d’origine des titres émis, les porteurs produiront leurs créances Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI) émis par BNP Paribas SA sont des obligations subordonnées perpétuelles remboursables à la liquidation de la société, après le remboursement de toutes les autres dettes mais avant celui des titres participatifs. Ils ne donnent aucun droit aux Caractéristiques des émissions de Titres Subordonnés à Durée Indéterminée : Libor 6 mois + 0,075 % Euribor 3 mois + 2,48 % Pour les TSDI émis en octobre 1985, d’un nominal de 305 millions d’euros, le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a constaté qu’il n’existe pas de béné ce distribuable, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividendes. Pour les TSDI émis en septembre 1986, d’un nominal de 500 millions de dollars, le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a validé la décision de ne pas procéder à la distribution d’un dividende, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. La Banque a la faculté de reprendre le paiement des arriérés d’intérêts, même en l’absence de distribution d’un dividende. Les autres TSDI émis présentaien t la particularité de pouvoir être remboursés au pair par anticipation, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date xée dans la notice d’émission, mais après accord des autorités de surveillance bancaire (call option). Ils n’étaient pas assortis de clause de majoration d’intérêt. Le paiement des intérêts était obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décidait de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires avait validé la décision de ne pas procéder à une distribution de dividendes, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les titres participatifs émis par BNP Paribas SA entre 1984 et 1988 pour un montant global de 337 millions d’euros ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la société mais peuvent faire l’objet de rachats dans les conditions prévues par la loi du 3 janvier 1983. Le nombre de titres Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Note 4 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE Autres engagements en faveur de la clientèle INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS OU REÇUS EN GARANTIE ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE Instruments nanciers (titres négociables et créances privées) déposés auprès des Banques Centrales et mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement ■ Mobilisés en garantie auprès des Banques Centrales ■ Disponibles pour des opérations de re nancement Autres actifs donnés en garantie d’opérations auprès des établissements de crédits et de la clientèle nancière ou des souscripteurs d’obligations collatérisées émises par le Groupe Au 31 décembre 2013, la Banque a déposé ou rendu éligibles à un 2012) d’instruments nanciers (titres négociables et créances privées) auprès des banques centrales qui sont mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement, dont 47 658 millions (43 800 millions d’euros au 31 décembre 2012) auprès de la Banque de France dans le cadre du système de Gestion Globale des Garanties couvrant les opérations de politique monétaire de l’Eurosystème et d’emprunts intrajournaliers. Dans ce cadre, la Banque avait mobilisé auprès des banques centrales 3 160 millions d’euros au 31 décembre ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE d’euros (20 688 millions d’euros au 31 décembre 2012) auprès de la Les autres actifs donnés en garantie d’opérations auprès des établissements de crédit et de la clientèle financière concernent notamment des nancements de BNP Paribas Home Loan SFH, de la Société de Financement de l’Économie Française et de la Caisse de Re nancement de l’Habitat pour 46 968 millions d’euros au 31 décembre 2013 (51 540 millions d’euros au 31 décembre 2012). Instruments nanciers reçus en garantie Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Note 5 RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL L’effectif de BNP Paribas SA se répartit de la façon suivante : Avantages postérieurs à l’emploi relevant de Avantages postérieurs à l’emploi relevant de En France, BNP Paribas SA cotise à différents organismes nationaux et interprofessionnels de retraites de base et complémentaires. BNP Paribas SA a mis en place, par accord d’entreprise, une retraite par capitalisation. À ce titre, les salariés béné cieront au moment de leur départ en retraite d’une rente venant s’ajouter aux pensions servies par À l’étranger, les plans à prestations dé nies ayant été fermés dans la plupart des pays (États-Unis, Allemagne, Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Norvège, Australie principalement) aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le béné ce de plans de pension à cotisations dé nies. Dans le cadre de ces plans, l’engagement de l’Entreprise consiste essentiellement à verser, au plan de pension, un pourcentage du salaire Les montants versés au titre des régimes postérieurs à l’emploi à cotisations dé nies français et étrangers sont de 241 millions d’euros pour l’exercice 2013 contre 249 millions d’euros pour l’exercice 2012. Les régimes à prestations dé nies en vigueur chez BNP Paribas SA font l’objet d’évaluations actuarielles indépendantes selon la méthodologie des unités de crédit projetées a n de déterminer la charge correspondant aux droits acquis par les salariés et aux prestations restant à verser aux préretraités et retraités. Les hypothèses démographiques et nancières utilisées pour estimer la valeur actualisée des obligations et des actifs de couverture de ces régimes tiennent compte des conditions économiques Les provisions constituées au titre des régimes postérieurs à l’emploi à prestations dé nies s’élèvent à 386 millions d’euros au 31 décembre 2013 après application de la recommandation n° 2013-02 de l’ANC (289 millions d’euros au 31 décembre 2012 avant application de la recommandation n° 2013-02), dont 295 millions d’euros pour les engagements français et 91 millions d’euros pour les engagements étrangers. Si la recommandation n° 2013-02 avait été appliquée en 2012, les provisions constituées au titre des régimes postérieurs à l’emploi auraient été de 635 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les actifs de retraite comptabilisés (surplus reconnus et actifs distincts) s’élèvent à 8 millions d’euros au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Régimes de retraite et autres avantages liés En France, BNP Paribas verse un complément de pension bancaire au titre des droits acquis jusqu’au 31 décembre 1993 par les retraités et les salariés en activité à cette date. Ces engagements résiduels sont couverts par une provision constituée dans les comptes du Groupe, ou sont externalisés auprès d’une compagnie d’assurance. Les régimes de retraite à prestations dé nies dont béné ciaient les cadres supérieurs du Groupe issus de la BNP et de Paribas ont tous été fermés et transformés en régimes de type additif. Les montants attribués aux béné ciaires, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, ont été dé nitivement déterminés lors de la fermeture des régimes antérieurs. Ces régimes de retraite ont été externalisés auprès de compagnies d’assurance, dans le bilan desquelles la valeur de marché des actifs investis en représentation de ces régimes se répartit à hauteur de 83,7 % en obligations, 7,2 % en actions et 9,1 % Dans les succursales de BNP Paribas SA à l’étranger, les régimes de retraite reposent, soit sur l’acquisition d’une pension dé nie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service (Royaume-Uni), soit sur l’acquisition annuelle d’un capital constitutif d’une pension exprimée en pourcentage du salaire annuel et rémunéré à un taux prédéfini (États-Unis). À Hong Kong, une population fermée de collaborateurs béné cie d’un régime de retraite à cotisations dé nies avec une garantie de rendement minimum supportée par l’employeur. Du fait de cet engagement de rendement, ce plan entre dans le cadre des régimes à La gestion de certains régimes est assurée par des organismes de gestion indépendants (Royaume-Uni). Au 31 décembre 2013, 88 % des engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur des plans situés au Royaume-Uni, aux États-Unis et à Hong Kong. La valeur de marché des actifs de ces régimes se répartit à hauteur de 39 % en actions, 54 % en obligations, et 7 % en autres instruments nanciers. Autres avantages liés à la retraite Les salariés de BNP Paribas SA bénéficient de diverses prestations contractuelles telles que les indemnités de départ ou de n de carrière. En France, la couverture de ces indemnités fait l’objet d’un contrat externalisé auprès d’une compagnie d’assurance indépendante de BNP Régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi En France, BNP Paribas n’a plus d’engagement au titre des régimes de couverture médicale à l’égard de ses retraités. Dans les succursales de BNP Paribas SA à l’étranger, il existe plusieurs régimes de couverture médicale pour les retraités dont les principaux se situent aux États-Unis. Les provisions constituées au titre des engagements existant à l’égard des ayants droit s’élèvent à 11 millions Les engagements existant au titre des régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi sont évalués en utilisant les tables de mortalité en vigueur dans chaque pays et les hypothèses d’évolution des coûts médicaux. Ces hypothèses, basées sur des observations historiques, tiennent compte des évolutions futures estimées du coût des services médicaux résultant à la fois du coût des prestations médicales et de l’in ation. Indemnités de fin de contrat de travail La Banque favorise en France le départ anticipé fondé sur le volontariat de salariés répondant à certains critères d’éligibilité. Les charges liées aux plans de départ volontaire font l’objet de provisions au titre des personnels en activité éligibles dès lors que le plan concerné a fait l’objet d’un accord ou d’une proposition d’accord paritaire. Les provisions relatives à ces plans s’élèvent à 22 millions d’euros au Provisions au titre des plans de départ volontaires, préretraite, et plan d’adaptation des effectifs Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Résolutions de l’Assemblée Générale des actionnaires utilisables au cours de l’exercice 2013 Les délégations suivantes en cours de validité en 2013, ont été accordées par l’Assemblée Générale des actionnaires au Conseil d’administration pour procéder à des augmentations ou réductions de capital : Résolutions de l’Assemblée Générale des actionnaires Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Dans le cadre du contrat de d’un nominal de 2 euros ont été achetées et 1 236 283 actions d’un nominal de 2 euros ont été vendues du 1er janvier au Autorisation à l’effet de procéder à des attributions d’actions de performance au pro t de membres du personnel salarié et de mandataires Les actions attribuées pourront être existantes ou à émettre et représenteront au maximum 1,5 % du capital social de BNP Paribas, à la date de la décision de leur attribution, soit moins de 0,5 % par an. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 38 mois. Autorisation de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions au pro t de membres du personnel salarié et de mandataires sociaux du Cette autorisation porte sur un nombre de titres représentant au maximum 3 % du capital social de BNP Paribas, à la date de la décision de leur attribution, soit moins de 1 % par an. Ce plafond est global et commun aux 15e et 16e résolutions de l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2011. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 38 mois. Autorisation donnée au Conseil d’administration de mettre en place un programme de rachat d’actions par la société jusqu’à détenir au maximum 10 % du nombre des actions composant le capital social. Lesdites acquisitions d’actions, pour un prix maximum de 60 euros par action (75 euros précédemment), seraient destinées à remplir plusieurs \- honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne d’entreprise ; \- annuler les actions dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012 (21e résolution) ; \- couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés et des mandataires sociaux de BNP Paribas et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas au sens de l’article L233-16 du Code de \- aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ; \- dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers ; \- à des ns de gestion patrimoniale et nancière. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et a été privée d’effet par la 6e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013. Émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à Le montant nominal des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 1 milliard d’euros (soit 500 millions d’actions). Le montant nominal des titres de créance susceptibles d’être émis en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 10 milliards d’euros. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois. Il n’a pas été fait usage Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Résolutions de l’Assemblée Générale des actionnaires Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription et faculté d’octroi d’un délai de priorité, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance. Le montant nominal des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 350 millions d’euros (soit 175 millions d’actions). Le montant nominal des titres de créance, susceptibles d’être émis en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 7 milliards d’euros. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois. Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital, destinées à rémunérer les titres apportés dans le cadre d’offres publiques d’échange. Le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées, en une ou plusieurs fois, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 350 millions d’euros (soit 175 millions d’actions). Cette délégation a été donnée pour une durée de 26 mois. Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, destinées à rémunérer des apports de titres dans la limite de 10 % du capital. Le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées, en une ou plusieurs fois, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 10 % du capital social de BNP Paribas à la date de Cette délégation a été donnée pour une durée de 26 mois. Limitation globale des autorisations d’émission avec suppression du droit La décision est prise de limiter le montant global des autorisations d’émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’une part, à hauteur de 350 millions d’euros le montant nominal maximal des augmentations de capital, immédiates et/ou à terme, susceptibles d’être réalisées dans le cadre des autorisations conférées par les 14e à 16e résolutions de la présente Assemblée Générale, et d’autre part, à hauteur de 7 milliards d’euros le montant nominal maximal des titres de créance susceptibles d’être émis dans le cadre des autorisations conférées par les 14e à 16e résolutions de la présente Assemblée Générale. Augmentation de capital par incorporation de réserves ou de béné ces, de L’autorisation est donnée d’augmenter, en une ou plusieurs fois, le capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 1 milliard d’euros par l’incorporation, successive ou simultanée, au capital, de tout ou partie des réserves, béné ces ou primes d’émission, de fusion, ou d’apport, à réaliser par création et attribution gratuite d’actions ou par élévation du nominal des actions ou par l’emploi conjoint de ces deux procédés. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois. Limitation globale des autorisations d’émission avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription. La décision est prise de limiter le montant global des autorisations d’émissions, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription, d’une part, à hauteur de 1 milliard d’euros le montant nominal maximal des augmentations de capital, immédiates et/ou à terme, susceptibles d’être réalisées dans le cadre des autorisations conférées par les 13e à 16e résolutions de la présente Assemblée Générale, et d’autre part, à hauteur de 10 milliards d’euros le montant nominal maximal des titres de créance susceptibles d’être émis en vertu des autorisations conférées par les 13e à 16e résolutions de la présente Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Il n’a pas été fait usage Dans le cadre du contrat de d’un nominal de 2 euros ont été achetées et 1 403 418 actions d’un nominal de 2 euros ont été vendues du 16 mai au 31 décembre Résolutions de l’Assemblée Générale des actionnaires Autorisation donnée au Conseil d’administration de réaliser des opérations réservées aux adhérents du Plan d’Épargne d’Entreprise de Groupe BNP Paribas pouvant prendre la forme d’augmentations de capital et/ou de L’autorisation est donnée d’augmenter, en une ou plusieurs fois, le capital social d’un montant nominal maximal de 46 millions d’euros, par l’émission d’actions (avec suppression du droit préférentiel de souscription) réservée aux adhérents du Plan d’Épargne d’Entreprise de Groupe BNP Paribas ou par cession d’actions. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois. Autorisation donnée au Conseil d’administration de mettre en place un programme de rachat d’actions par la société jusqu’à détenir au maximum 10 % du nombre des actions composant le capital social. Lesdites acquisitions d’actions, pour un prix maximum de 60 euros par action (comme précédemment), seraient destinées à remplir plusieurs \- honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne d’entreprise ; \- annuler les actions dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013 (14e résolution) ; \- couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés et des mandataires sociaux de BNP Paribas et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas au sens de l’article L233-16 du Code de \- aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ; \- dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers, \- à des ns de gestion patrimoniale et nancière ; Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et se substitue à celle accordée par la 5e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du Autorisation conférée au Conseil d’administration à l’effet de réduire le L’autorisation est donnée d’annuler, en une ou plusieurs fois, par voie de réduction du capital social, tout ou partie des actions que BNP Paribas détient et qu’elle pourrait détenir, dans la limite de 10 % du nombre total d’actions composant le capital social existant à la date de l’opération, par Délégation de tous pouvoirs pour réaliser cette réduction de capital, et imputer la différence entre la valeur d’achat des titres annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles, y compris sur la réserve légale à concurrence de 10 % du capital annulé. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et se substitue à celle accordée par la 21e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du Il n’a pas été fait usage Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux du paiement du dividende en actions (1) Diverses résolutions prises par l’Assemblée Générale des actionnaires et décisions du Conseil d’administration autorisant l’attribution des options de souscription d’actions levées au cours de la période. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2012 CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2013 6.c NOTIONNEL DES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME Le montant notionnel des instruments nanciers dérivés ne constitue qu’une indication de volume de l’activité de BNP Paribas SA sur les marchés d’instruments nanciers et ne re ète pas les risques de marché attachés à ces instruments. CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2011 Dividendes sur le résultat de l’exercice 2011 Réduction de capital par annulation d’actions Dividendes sur le résultat de l’exercice 2012 Impact de la recommandation de l’ANC n° 2013-02 Instruments dérivés de cours de change INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME DE TRANSACTION Les opérations sur instruments nanciers réalisés sur des marchés organisés représentent 56 % des opérations portant sur des instruments nanciers dérivés au 31 décembre 2013 (58 % au 31 décembre 2012). Le montant total des notionnels des instruments nanciers dérivés utilisés en couverture s’établit à 647 437 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 695 910 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les opérations sur instruments nanciers dérivés contractés à des ns de couverture sont conclues de gré à gré. La valeur de marché de la position nette positive des opérations fermes est évaluée à environ 2 000 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre une position nette négative de 6 000 millions d’euros au 31 décembre 2012. La valeur de marché de la position nette acheteuse des opérations conditionnelles est évaluée à environ 3 100 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre une position nette acheteuse de 6 450 millions d’euros au 31 décembre 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux é tats nanciers des comptes sociaux Les encours au bilan des opérations interbancaires et assimilées ainsi que des opérations avec la clientèle se répartissent géographiquement de la Pays des zones Amérique et Asie Pays des zones Amérique et Asie Le produit net bancaire de BNP P aribas SA en 2013 pour l’ensemble de ses activités est réalisé à hauteur de 91 % avec des contreparties appartenant à l’espace économique européen (90 % en 2012). 6.e ÉCHÉANCES DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES Créances sur les établissements de crédit Opérations avec la clientèle et crédit-bail Dettes envers les établissements de crédit Obligations et autres titres à revenu xe Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et la mise en distribution de dividende 6.f ÉTATS ET TERRITOIRES NON COOPÉRATIFS La création d’implantations par BNP Paribas SA, ou les liales qui en dépendent au sein du Groupe constitué autour de BNP Paribas SA, dans les États considérés comme non coopératifs au sens de l’article 238-O A du CGI et de l’arrêté du 17 janvier 2014 modi ant la liste des États et territoires non coopératifs est soumise à une procédure spéciale d’autorisation par la Conformité. Ces implantations, conformément au principe d’uniformité et d’universalité du dispositif de contrôle interne du Groupe, et à son principe de « mieux disant déontologique », sont soumises aux règles du Groupe en matière de contrôle des risques de toute nature, de lutte contre le blanchiment, la corruption et le nancement du terrorisme et de respect des embargos nanciers. BNP Paribas Asset Management (B) SDN BHD 6.2 L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et la mise en distribution mise en distribution du dividende selon les modalités suivantes : Le dividende d’un montant de 1 868 millions d’euros à verser aux actionnaires de BNP Paribas – sur la base du nombre d’actions existantes au 31 janvier 2014 – correspond à une distribution de 1,50 euro par action au nominal de 2 euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA 6.3 Tableau des 5 derniers exercices Situation nancière en n d’exercice ■ Nombre d’obligations convertibles en actions Résultat global des opérations effectives (en millions d’euros) ■ Béné ce avant impôts, amortissements et provisions ■ Impôts sur les béné ces ■ Béné ce après impôts, amortissements et provisions ■ Montant des béné ces distribués(1) Résultats des opérations réduits à une seule action en euros ■ Béné ce après impôts, mais avant amortissements ■ Béné ce après impôts amortissements et provisions ■ Dividende versé à chaque action(1) ■ Nombre de salariés au 31 décembre ■ Montant de la masse salariale (en millions d’euros) ■ Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) (1) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 14 mai 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Principales liales et participations de BNP Paribas SA 6.4 Principales liales et participations BNP Paribas Colombia Corporation Financiera SA I - Renseignements détaillés sur chaque liale et participation dont la valeur nette excède 1 % du capital de BNP PARIBAS 1\. Filiales (détenues à + de 50 %) BNP Paribas Capital (Asia Paci c) Ltd. BNP Paribas India Holding Private Ltd. BNP Paribas Lease Group Leasing Solutions SPA (1) Données sociales non auditées au 31/12/2013. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2013. (3) Données sociales au 31/12/2012 . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Principales liales et participations de BNP Paribas SA BNP Paribas Securities Korea Company Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas SJ Ltd. (ex- BNP Paribas Securities (Japan) Ltd.) BNP Paribas Yatirimlar Holding Anonim Sirketi Compagnie d'Investissements de Paris - C.I.P International Factors Italia SPA - I talia Omnium de Gestion et de Developpement Immobilier - OGDI (1) Données sociales non auditées au 31/12/2013. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2013. (3) Données sociales au 31/12/2012 . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Principales liales et participations de BNP Paribas SA 2\. Participations (détenues entre 10 et 50 %) Geojit BNP Paribas Financial Services Ltd (1) Données sociales non auditées au 31/12/2013. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2013. (3) Données sociales au 31/12/2012 . II - Renseignements globaux concernant toutes les liales et participations Montants des prêts et avances accordés Montants des cautions et avals donnés Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Informations relatives aux prises de participations de BNP Paribas SA en 2013 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés françaises participations de BNP Paribas SA en 2013 portant sur au moins 5 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 5 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 10 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 20 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 33, 33 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 66, 66 % du capital Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 6.6 Rapport des Commissaires aux comptes Exercice clos le 31 décembre 2013 En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le ■ le contrôle des comptes annuels de BNP Paribas, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justi cation de nos appréciations ; ■ les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la société à la n de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention, d’une part, sur la note 2.g qui explique la constitution d’une provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions américaines et, d’autre part, sur la note 1 qui expose le changement de méthode comptable relatif à la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n°2013-02 du 7 novembre 2013 (évaluation et comptabilisation des engagements de retraite et assimilés). II - Justi cation des appréciations En application des dispositions de l’article L823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 1, 2.f, 3.a, 3.b, 3.c et 3.e de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux méthodologies de dépréciation, et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations individuelles et de portefeuille. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Votre société utilise des modèles internes et des méthodologies pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs, ainsi que pour la constitution de certaines provisions et l’appréciation de la pertinence de la quali cation en opérations de couverture. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d’un marché, à la véri cation des modèles et à la détermination Valorisation des titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées Les titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritères (notes 1, 2.h, 3.c et 3.e de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes de portefeuille. Votre société constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (notes 1, 3.k et 5.b de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les principales hypothèses et principaux paramètres utilisés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Véri cations et informations spéci ques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux véri cations spéci ques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes annuels. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons véri é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 7 mars 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable La charte BNP Paribas : notre métier, notre responsabilité Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique Le nancement durable de l’économie Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale Le recrutement et la formation : deux leviers importants pour encourager la mobilité Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir La lutte contre l’exclusion et le soutien à l’entrepreneuriat social Une politique de mécénat axée autour de l’éducation, la santé, la culture et la solidarité 422 Le respect des principes directeurs de l’ONU sur les Droits de l’Homme Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Des politiques de nancement engagées dans les secteurs sensibles La diminution de l’empreinte environnementale liée à notre fonctionnement propre Le soutien à la recherche sur le changement climatique Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Responsabilité du C ommissaire aux comptes Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable 7.1 La démarche de BNP Paribas En 2012, BNP Paribas a élaboré une charte de responsabilité, signée du Président et du Directeur Général de l’entreprise. Ce document rappelle les engagements de BNP Paribas pour mériter la con ance de ses clients et précise la façon dont le Groupe conçoit sa responsabilité économique, sociale, civique et environnementale. Il a été diffusé à tous les collaborateurs du Groupe et à de nombreux clients. Cette charte a été mise à jour début 2014 pour être en cohérence avec les développements intervenus depuis 2 ans et le plan de développement 2014-2016 du Groupe. Il s’agit d’une actualisation et non d’une réécriture. Elle marque la continuité de l’engagement de BNP Paribas : agir en banque responsable. LA C HARTE BNP PARIBAS : N OTRE MÉTIER, NOTRE RESPONSABILITÉ Le Groupe BNP Paribas est le résultat du rapprochement de banques ayant marqué l’histoire économique européenne depuis le XIXe siècle, et ancrées dans leurs territoires. Construite au l du temps, la con ance de nos clients constitue notre premier capital. Nous conduisons notre Groupe dans le respect d’engagements essentiels pour mériter cette con ance Rester dèles à notre mission première : le service à nos clients dans la durée BNP Paribas a pour mission première de servir ses clients, d’instaurer une relation dans la durée avec eux, de les aider à réussir leurs projets personnels et professionnels. La banque accompagne les particuliers dans la gestion de leurs nances et de leur épargne au quotidien ; elle est un partenaire de choix pour les entreprises de toutes tailles, ainsi que pour les institutions. Notre modèle est celui de la banque universelle, parce que c’est celui qui répond le mieux aux attentes multiples de nos clients dans le monde, BNP Paribas dispose ainsi de trois grandes familles La banque de détail se compose de réseaux multicanaux de proximité (agences, centres d’affaires et de banque privée, banque digitale) qui globalement consacrent au crédit l’intégralité des dépôts qu’ils collectent. En outre, les services nanciers spécialisés (crédit à la consommation, leasing ou encore location avec services) appuient internationalement le commerce et les industriels. La banque de financement et d’investissement a pour raison d’être dans le monde entier de servir ses clients (des entreprises aux institutionnels), pour qui elle est un partenaire de long terme. Elle répond concrètement – tant par le nancement que par les marchés de capitaux – à leurs besoins de développement, de conseil et de gestion de leurs risques. L’ensemble Investment Solutions se compose de métiers complémentaires centrés sur l’assurance, la gestion de l’épargne institutionnelle et privée, l’immobilier et les services aux investisseurs. Il développe ainsi des services innovants pour les clients de ses propres canaux de distribution et des autres activités du Groupe. BNP Paribas est en même temps la banque d’un monde qui change. Dans tous nos métiers, nous veillons à être acteurs et précurseurs des innovations. Plus encore, nous nous engageons à accompagner nos clients dans les changements qui les touchent : pour les particuliers, la banque digitale sur internet et mobile et tous les nouveaux moyens de paiements ; pour les entreprises, la mondialisation de leurs activités que nous soutenons par le réseau « One bank for Corporates » ; pour tous les créateurs, Afin de remplir toutes ces missions dans le cadre d’exigences réglementaires considérablement accrues, BNP Paribas a plus que doublé le montant de ses fonds propres entre 2008 et 2013, et encore consolidé sa liquidité. BNP Paribas réinvestit chaque année la majorité de ses béné ces, a n de renforcer sa solidité nancière et sa capacité à répondre aux demandes de crédits de ses clients. Mais elle s’attache à rémunérer ses actionnaires à la hauteur de leur con ance. Accepter de prendre des risques tout Financer l’économie, accompagner des projets, aider les clients à gérer leurs expositions aux changes ou aux taux d’intérêt, c’est accepter de prendre des risques. La force de BNP Paribas, c’est justement de savoir gérer ces risques. Le Groupe considère que les contrôler étroitement relève de sa responsabilité tant vis-à-vis de ses clients que du système nancier dans son ensemble. Les engagements du Groupe sont donc décidés au terme d’un processus collégial et contradictoire, s’appuyant sur une forte culture du risque partagée à tous les niveaux de la banque. Ceci vaut tant pour les risques de crédit liés aux prêts – acceptés après analyse approfondie de la situation des emprunteurs et de leurs projets – que pour les risques de marchés résultant des transactions avec les clients : ceux-ci sont évalués chaque jour, soumis à des scénarios de tension et encadrés par un système de limites. La diversi cation de BNP Paribas, tant sur le plan géographique que sur celui de ses métiers, permet d’équilibrer les risques et leurs conséquences lorsqu’ils se matérialisent. Le Groupe est organisé et géré de manière que les éventuelles dif cultés d’un de ses métiers ne mettent pas en péril les autres domaines d’activité de la banque. Le respect de la conformité et de l’éthique est pour nous aussi essentiel que le contrôle des risques : BNP Paribas refuse de travailler avec tout client ou organisation dont l’activité est liée à la fraude, à la corruption ou à des commerces illicites. Ceci passe naturellement par le respect des lois et règlements dans tous les pays où nous œuvrons. Mais les Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable règles internes au Groupe, et le code de conduite applicable à chaque collaborateur, peuvent être plus exigeants encore. BNP Paribas a mis en place de longue date une fonction « Conformité » dont la forme actuelle remonte à 2005, dès avant la crise. Son responsable est membre du Comité Exécutif du Groupe ; ses effectifs ont été multipliés par quatre depuis lors pour atteindre près de 2 000 personnes. Pour autant, nous ne prétendons pas être une banque infaillible : nos activités et nos équipes sont multiples, et elles doivent respecter de nombreuses réglementations nationales différentes. Notre devoir de vigilance est permanent, appuyé par des équipes de contrôle et une Inspection Générale forte et indépendante. Si des manquements sont identi és, ils appellent corrections immédiates et sanctions sans faille, en coopération totale avec les autorités publiques concernées. BNP Paribas est attaché au civisme scal. Le Groupe est un des tout premiers contribuables en France comme dans ses principaux pays d’implantation. Il s’est retiré de tous les paradis scaux identi és par les organisations publiques internationales. Il favorise aussi le respect des obligations scales de ses clients notamment par sa politique de La loyauté envers les clients est l’autre pilier de l’éthique de BNP Paribas. Tout collaborateur du Groupe œuvre sincèrement pour la réussite de ses clients, en veillant sur la protection de leurs intérêts avec autant d’attention que sur ceux de BNP Paribas. Épargne, crédit, assurance, moyens de paiement : un collaborateur ne propose pas une transaction dont il sait qu’elle ne sera pas dans l’intérêt du client. BNP Paribas s’efforce d’accompagner ses clients avec une attention particulière lorsqu’ils rencontrent une dif culté et, au-delà de la crise, de regarder vers l’avenir. Le Groupe mesure la satisfaction de ses clients dans tous ses métiers, et sa politique de qualité est régulièrement adaptée pour être au meilleur niveau dans ce domaine. Une banque, ce sont des femmes et des hommes qui mobilisent toutes leurs compétences mais peuvent parfois se tromper : lorsque c’est le cas, BNP Paribas reconnaît ses erreurs et s’efforce d’en réparer les éventuelles conséquences pour Dans l’ensemble de ses territoires, le Groupe s’engage envers la collectivité, dont il est partie prenante. Il s’engage d’abord par sa responsabilité économique, déjà précisée – assurer le nancement des projets de ses clients – mais au-delà, en se reconnaissant trois autres de qualité. BNP Paribas recrute et forme environ 20 000 nouveaux collaborateurs chaque année. Le Groupe fait de la diversité sous toutes ses formes, un engagement fort et évalué ; il se xe des objectifs précis quant à la promotion des femmes. En matière d’emploi, BNP Paribas s’attache à toujours donner la priorité au reclassement, en favorisant la mobilité interne et la formation. Nous avons une responsabilité particulière dans nos quatre marchés domestiques, où notre taille et la diversité de nos activités nous ont toujours permis d’exclure les départs contraints grâce à une gestion sociale innovante ; ■ une responsabilité civique, dans la lutte contre l’exclusion et la promotion de l’éducation et de la culture. Le Groupe s’implique fortement au béné ce de la société dans des projets qui prolongent son action bancaire : aide aux banlieues et quartiers sensibles, microcrédit, soutien à l’entrepreneuriat social. Notre investissement en micro nance et entrepreneuriat social augmente continûment, pour dépasser les 200 millions d’euros en 2015. L’engagement civique se traduit aussi par l’action de mécénat de la Fondation BNP Paribas dans les domaines de la solidarité, la culture et la recherche. Un budget annuel global de près de 40 millions d’euros est alloué à ces activités, incluant le Fonds « Urgence et développement » créé avec trois ONG humanitaires. En n, nos métiers et réseaux s’engagent dans des programmes d’éducation nancière ouverts au plus grand nombre ; ■ une responsabilité environnementale. Partout dans le monde, BNP Paribas veille à l’impact environnemental de son activité bancaire via des politiques xant des critères précis de nancement et d’investissement dans les domaines à risques comme le secteur de la production d’énergie ou de l’exploitation forestière. BNP Paribas s’est également xé comme objectif de réduire l’impact environnemental de son fonctionnement propre en réduisant notamment sa consommation de papier de 15 % par collaborateur à l’horizon 2015. En n le Groupe soutient, à travers sa Fondation, des programmes de recherche visant à mieux comprendre les causes du changement climatique et à en maîtriser les conséquences. Sur ces divers champs de responsabilité, BNP Paribas se fixe des objectifs chiffrés. Leur atteinte effective conditionne une part du plan de rémunération à long terme des cadres Ces engagements sont re étés dans quatre principes de management clairs : focus client, entreprendre en conscience des risques, valorisation des personnes et exemplarité. Ils inspirent notre plan de développement 2016\. Les équipes de BNP Paribas œuvrent chaque jour pour que la banque contribue à la réussite de tous ceux qui lui font con ance et aux progrès de la société. Être une banque responsable, c’est l’honneur et la erté de notre métier. C’est notre projet d’entreprise. ■ une responsabilité sociale, par des pratiques loyales à l’égard des 185 000 collaborateurs du Groupe et l’attachement à un dialogue social Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable La politique de responsabilité de BNP Paribas est structurée depuis 2012 autour de 4 piliers et de 12 engagements. Les bonnes pratiques de gouvernance du Groupe, qui garantissent les intérêts à long terme de Tous les métiers, réseaux, filiales et pays du Groupe déclinent cette politique en intégrant leurs spéci cités. Ainsi, BNP Paribas Investment Partners se positionne en investisseur responsable tandis que BNP Paribas Leasing Solutions met en œuvre une stratégie de Positive Leasing et que BNP Paribas Personal Finance poursuit sa politique de crédit responsable®. LES ENGAGEMENTS DE BNP PARIBAS EN TANT QUE BANQUE RESPONSABLE Une gouvernance favorisant une stratégie à long terme du groupe BNP Paribas une séparation claire des pouvoirs entre président du conseil d’administration et directeur général un conseil d’administration indépendant et représentatif un comité d’audit composé majoritairement de membres indépendants un droit de vote qui garantit la protection de tous les actionnaires la pérennité des axes stratégiques de l’entreprise Une politique de rémunération intégrant les intérêts à long terme du groupe BNP Paribas Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable LE TABLEAU DE BORD DE PILOTAGE DE LA POLITIQUE RSE En 2013, BNP Paribas s’est doté de treize indicateurs de pilotage et s’est xé pour chacun un objectif à l’horizon 2015. L’atteinte de ces objectifs sera suivie sur une base annuelle par le Comité Exécutif du Groupe. Neuf de ces treize indicateurs sont intégrés dans le calcul de la rémunération variable différée des 5 000 top managers du Groupe, ils pèsent pour 20 % dans les conditions d’attribution. ➤ LES INDICATEURS DE RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS à l’évolution cumulée du PIB en France + 21 % vs + 5 % Italie + 7,9 % vs - 0,6 % Belgique / Lux + 15,9 % France + 18,7 % vs 6,7 % Italie + 14,6 % vs - 1 % \+ 33,8 % vs + 0,5 % \- 1,7 % vs - 8,6 % Taux de femmes occupant un poste une opinion positive de la mise en pratique des 4 principes de 25 % (objectif à n 2014) Bilan d’émission de gaz à effet opinion favorable de la façon dont L’objectif a été recalculé en tenant compte d’une erreur dans la base-line 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable LES POSITIONS PUBLIQUES DE BNP PARIBAS La démarche RSE de BNP Paribas est encadrée par des prises de position publiques fondamentales et sectorielles. Entreprise présente dans 75 pays, BNP Paribas exerce son activité dans le respect de droits et de principes universels en tant que contributeur ou membre actif : ■ du Pacte Mondial des Nations Unies (n iveau Advanced). BNP Paribas est membre du Comité directeur du Pacte Mondial France ; ■ des « Women’s Empowerment principles » des Nations Unies ; ■ une Charte pour une représentation responsable auprès des autorités publiques : elle formalise la transparence et les règles d’éthique professionnelle à respecter. BNP Paribas est la première banque européenne à avoir adopté dès 2012 une charte interne encadrant ■ la Charte RSE des fournisseurs de BNP Paribas ; ■ des politiques de nancement et d’investissement dans les domaines de l’huile de palme, de la défense, du nucléaire, de la pâte à papier, des centrales à charbon, de l’extraction minière et des sables bitumineux. ■ du « Carbon Disclosure Project » ; ■ de la « Roundtable on Sustainable Palm Oil » (RSPO) ; ■ d’« Entreprises pour les Droits de l’Homme » ; ■ d’« Entreprises pour l’Environnement » ; ■ d’« Entreprises et Santé ». Le Groupe participe activement à l’élaboration de solutions et à la mise en œuvre de pratiques durables spéci ques à l’industrie nancière dans ■ Principes pour l’Investissement Responsable ; ■ Institutional Investors Group on Climate Change. En n, le Groupe a également souhaité formaliser des engagements ■ une Charte de responsabilité, formalisant ses engagements pour mériter la con ance de ses clients ; ■ un Engagement pour l’Environnement ; ■ une Déclaration de BNP Paribas relative aux D roits de l’Homme ; ■ une politique de lutte contre la corruption ; DES PROGRÈS RECONNUS PAR LES AGENCES BNP Paribas gure en très bonne position dans les indices qui font autorité en matière de RSE, avec des progressions signi catives enregistrées en ■ BNP Paribas est n° 1 du secteur banque pour sa performance RSE d’après le classement de Vigeo avec une note de 63/100 contre 59/100 en 2011 ; le Groupe gure donc dans les indices NYSE Euronext Vigeo World 120, Europe 120 et France 20. BNP Paribas est par ailleurs présent au sein du Dow Jones Sustainability Index ; ■ la performance carbone du Groupe a obtenu en 2013 la note de 93/100 (qualité reporting) et A/A (qualité stratégie) vs 86 et C en 2012 de la part du Carbon Disclosure Project. Cette excellente performance permet à BNP Paribas de figurer dans le Carbon Performance Leadership Index et dans le Carbon Disclosure Leadership Index. BNP Paribas est également classé dans d’autres indices de référence tels que Ethibel Sustainability Index (Excellence Global And Excellence Europe), FTSE4Good Index Series, STOXX Global E SG Leaders ; ■ enfin, BNP Paribas est présent dans le nouvel indice UN Global Compact 100 et quali é pour les investissements ESG par Oekom. LA RSE, PORTÉE AU PLUS HAUT NIVEAU DE L’ORGANISATION Depuis 2012, la RSE est une fonction Groupe, rattachée à un Directeur Général délégué du Groupe. Le Comité Exécutif du Groupe statue sur des thématiques RSE au moins 2 fois par an et une présentation de la stratégie est régulièrement faite au Conseil d’administration. Les missions et responsabilités de la fonction RSE, équipe de 13 personnes au siège, sont clairement dé nies par une directive de la Direction Générale. Elles se répartissent comme suit : Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable Un réseau de 130 relais RSE a été constitué dans les pôles, métiers, réseaux, fonctions et liales du Groupe a n de faciliter la mise en œuvre de la politique RSE dans l’ensemble des activités et pays d’implantation. Dans chaque entité, le responsable RSE est un membre du Comité Exécutif de sa structure a n de garantir l’intégration de la RSE dans la stratégie. Les 130 relais RSE du Groupe ont été réunis pour la première fois n 2012 au cours d’un séminaire de formation et d’échange de bonnes pratiques. En 2013, de nombreux comités RSE se sont constitués dans les différents métiers et zones géographiques comme en Asie, région qui recouvre 14 pays, où un CSR Council a été créé. Présidé par le CEO de la région, il est constitué de 13 membres, dont plusieurs cadres dirigeants. Des comités RSE locaux ont également été mis en place dans chacun des principaux pays de la région (Australie et Nouvelle-Zélande, Chine, Inde, L’échange de bonnes pratiques demeure une priorité avec l’organisation, en 2013, de séminaires réunissant les responsables RSE de CIB et d’IRB, tout comme la formation avec près de 100 membres de la communauté RSE qui ont participé aux formations à distance organisées par la Délégation à la RSE du Groupe. La démarche de RSE de BNP Paribas prend en compte toutes ses parties prenantes et la stratégie du Groupe est construite avec le souci d’écouter ■ l’opinion des collaborateurs sur la responsabilité environnementale et sociale de leur entreprise est mesurée chaque année dans le cadre du baromètre interne de l’entreprise (173 606 salariés interrogés en 2013, taux de réponse : 74 %). En 2013, 71 % des salariés interrogés ont une opinion favorable de la façon dont leur entreprise exerce sa responsabilité ; ce score atteint 83 % chez les collaborateurs occupant des positions de management senior. L’objectif xé à l’horizon 2015 sur ce critère est de 73 %. De nombreux événements de sensibilisation aux enjeux RSE du Groupe sont organisés à l’attention des collaborateurs ; ainsi en 2013, l’équipe RSE du siège a eu l’occasion d’informer plus de 3 500 collaborateurs à travers différents formats de réunions ; ■ Au travers de questionnaires RSE soumis lors des appels d’offre, BNP Paribas évalue régulièrement la performance RSE de ses fournisseurs dans ses quatre marchés domestiques (France, Italie, Luxembourg, Belgique). Ces analyses sont ensuite prises en compte dans les choix de référencement en intégrant la note globale de chaque fournisseur. En 2013, 1 083 évaluations de la performance RSE ont été menées sur des prestataires du Groupe dans l’ensemble de ces quatre pays. BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel a de plus fait signer à ses prestataires (55 à n 2013) une Charte éco- fournisseurs dont l’objectif est d’encourager les pratiques vertueuses et de répondre à un minimum de critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) parmi 40 propositions. Au Royaume Uni, BNP Paribas CIB a con é au Chartered Institute of Purchase and Supply la mise en place d’une notation indépendante de ses fournisseurs et en Hongrie, Arval procède à des audits RSE annuels de ses garages partenaires. 2 saisines ont été présentées en 2013 au médiateur interne de BNP Paribas aux relations avec les fournisseurs. Les 2 saisines ont été résolues à la satisfaction des parties. ■ BNP Paribas rencontre plusieurs fois par an les investisseurs ISR, pour leur présenter la stratégie RSE du Groupe et informe régulièrement les analystes extra-financiers. En 2013, 26 investisseurs ISR ont été rencontrés au moins une fois, représentant 68 % du capital de BNP Paribas détenu dans le cadre d’une gestion ISR ; ■ BNP Paribas dialogue avec de nombreuses ONG dans le monde. En 2013, 21 rencontres ont eu lieu en France et en Belgique. L’équipe RSE du siège a reçu près de 50 demandes d’informations ou de rencontres et poursuivi le dialogue sur de nombreux sujets tels que l’impact environnemental des nancements du Groupe, les politiques de nancements et d’investissements publiées et appliquées par BNP Paribas, les Droits de l’Homme, la sécurité alimentaire et la position de BNP Paribas sur le thème des pays à taxation favorable. Ces échanges ont pu déboucher sur des avancées signi catives comme dans le domaine de la défense avec Handicap International ou dans le secteur de l’huile de palme avec Les Amis de la Terre. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique 7.2 Responsabilité économique : nancer BNP Paribas a pour mission première de répondre aux besoins de ses clients, notamment en finançant les projets des particuliers et des entreprises, moteurs du développement économique et de la création d’emplois. Positionné parmi les leaders des services nanciers dans les 75 pays où il est implanté, sa capacité de nancement et la manière dont le Groupe exerce ses activités ont une in uence directe sur les économies. Conscient de cette responsabilité économique, BNP Paribas intervient conformément à ses trois engagements : ■ engagement 1 : le nancement durable de l’économie ; ■ engagement 2 : une éthique commerciale ; ■ engagement 3 : une offre de produits et services responsables. Les informations présentées dans ce chapitre ont été collectées par la Délégation à la RSE via des demandes spéci ques adressées aux fonctions, lignes métiers ou territoires du Groupe, ou via l’exploitation d’outils de gestion interne du Groupe. Lorsque le périmètre couvert par une information diffère de l’ensemble du Groupe BNP Paribas, il est alors BNP Paribas a pour vocation de nancer toutes les activités utiles au développement économique et social au plan mondial. Son modèle économique diversi é, à la fois créateur de valeur et capable de résister aux crises, lui permet de répondre aux besoins de nancement des entreprises, des institutions et des particuliers. UNE BANQUE PARMI LES PLUS SOLIDES Pour pouvoir assurer le nancement de l’économie réelle sur le long terme, BNP Paribas doit avant tout garantir sa stabilité économique quel que soit le contexte nancier. BNP Paribas a dépassé l’objectif qu’il s’était fixé en termes de capitalisation : atteindre à la n 2012 le ratio common equity Tier 1 (CET1) (fully-loaded) exigible en 2019 dans le cadre de la réglementation Bâle 3. Au 31 décembre 2013, ce ratio s’élevait à 10,3 % (contre 9 % exigés), se situant parmi les plus élevés des banques internationales. En 2013, BNP Paribas a ainsi réussi de nouveau à renforcer sa solidité nancière et donc sa capacité à accorder des crédits. Sa solvabilité est désormais l’une des plus élevées de l’industrie bancaire. Depuis cinq ans, malgré une conjoncture économique défavorable, le montant total des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers a progressé sur les quatre marchés domestiques du Groupe, dans une proportion supérieure à l’évolution du PIB dans chacun de ces pays. ➤ ÉVOLUTION DES ENCOURS DE CRÉDIT AUX À L’ÉVOLUTION DU PIB (EN VALEUR) DU PAYS Sur ce graphique, toutes les évolutions des PIB se fondent sur les données disponibles La Banque a pour mission de participer au développement des entreprises et notamment des PME, en leur apportant des ressources nancières et Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique En France, les PME, artisans et commerçants ont continué de faire l’objet ■ l’engagement de nancer 40 000 projets grâce à une enveloppe de 5 milliards d’euros de crédits nouveaux entre le 1er juillet 2012 et été financés pour un montant de 6,7 milliards d’euros. En 2014, BNP Paribas continuera de mettre tout en œuvre pour accompagner le développement des PME en mettant à leur disposition une enveloppe minimale de crédits nouveaux de 10 milliards d’euros dont 4 milliards d’euros dédiés aux solutions de trésorerie ; ■ pour répondre aux attentes des professionnels, BNP Paribas a pris l’engagement de répondre immédiatement aux demandes de crédits d’équipement de moins de 25 000 euros et de débloquer les fonds sous 48 heures si la demande a été faite en ligne : n juin 2013, plus de 5 400 crédits courants avaient ainsi été accordés ; ■ un refus ne peut être décidé qu’après un second examen par un niveau hiérarchique supérieur et une réponse argumentée et personnalisée est alors systématiquement apportée à ses clients PME ; ■ BNP Paribas a investi en fonds propres dans des PME à hauteur de 102 millions d’euros à n juin 2013. En Belgique, le montant des prêts aux PME a augmenté de 1 % par En Italie, dans un contexte de récession économique prolongée, les encours de crédits ont reculé par rapport à 2012 de 3,6 % mais BNL a renforcé son accompagnement aux grandes entreprises en s’appuyant notamment sur la large gamme des produits du Groupe. Aux États-Unis, chez BancWest, les crédits aux entreprises ont crû fortement (+ 9,5 % par rapport à 2012 à périmètre et change constants) grâce au renforcement du dispositif commercial. En Afrique, le Groupe a été particulièrement actif pour soutenir le développement économique des pays dans lesquels il est implanté : ■ au Mali et au Sénégal, la BICIM et la BICIS ont signé des garanties de portefeuilles avec l’Agence Française de Développement qui portent respectivement sur près d’un milliard et de 3,4 milliards de FCFA, et sont destinés à favoriser le nancement des investissements des ■ en Guinée, la BICIGUI est depuis novembre 2013 la première banque à proposer du crédit-bail à ses clients. Ce produit est particulièrement adapté aux besoins de développement local, compte tenu du volume de biens d’équipements nécessaire à la forte activité minière du pays Au-delà de ses activités de crédit et de conseil, BNP Paribas soutient la croissance économique grâce à une offre large de produits et services adaptés à chaque besoin spéci que. De plus en plus d’entreprises - de moyenne ou de grande taille - souhaitent recourir au nancement par les marchés de capitaux. En 2013, 20 entreprises ont été accompagnées par les experts du Groupe dans leur entrée sur ces marchés dans toute l’Europe. Cela porte à 26,7 milliards d’euros le montant des capitaux collectés par les 62 nouveaux entrants En 2013, BNP Paribas a procédé à plusieurs émissions obligataires pour nancer des infrastructures dans des pays en voie de développement, dont le Rwanda et le Mozambique. Plus de 10 milliards de dollars ont été levés au pro t de leur développement. Selon Dealogic, le montant cumulé en France des projets de rachats, cessions ou fusions d’entreprises annoncés en 2013 totalise 95 milliards d’euros, en hausse de 52 % par rapport à l’année 2012. Le classement exclusif de l’Age (classement sur opérations conclues) place BNP Paribas en 1ère place en 2013, avec un total de 58 transactions représentant Pour contribuer plus ef cacement au développement sur long terme des entreprises françaises, des fonds innovants ont vu le jour et fait leurs ■ le Fonds stratégique de participations, créé en 2012 par BNP Paribas Cardif et 3 autres compagnies d’assurance françaises, a investi à long terme (au moins 5 ans) dans 2 entreprises françaises : Arkema et le g roupe SEB. Ce fonds permet de transférer vers les entreprises cotées des fonds immobilisés jusque-là et de contribuer ainsi à leur ■ le fonds commun de placement BNP Paribas France Crédit, créé en 2012 pour investir les ressources collectées par la liale A ssurance du Groupe dans un fonds géré par sa liale de Gestion d’actifs a permis en 2013 d’investir dans 9 PME françaises à hauteur de 85 millions ■ BNP Paribas Investment Partners a remporté le mandat de gestion du fonds obligataire PME-ETI, initié en 2013 par la Caisse des Dépôts et 17 sociétés d’assurances. Prévu pour atteindre un milliard d’euros, son objectif est d’investir en titres de dette dans des PME-ETI françaises a n de soutenir leur développement . Le conseil et l’accompagnement sur mesure En France, BNP Paribas encourage tout particulièrement les femmes dans leurs projets de création et de développement d’entreprises innovantes. Car, alors que le taux d’activité féminin est l’un des plus élevés d’Europe et qu’une femme sur cinq envisage d’y entreprendre (enquête APCE 2012), seules 32 % se lancent (contre 48 % aux États-Unis). Pour accroître ce taux, BNP Paribas a signé un partenariat avec Fédération Pionnières, association d’accompagnement à la création d’entreprises spéci quement dédiée aux femmes ayant un projet dans le domaine des services innovants aux particuliers et aux entreprises. BNP Paribas a également organisé avec le Women Business Mentoring Initiative un atelier auquel ont participé 100 femmes créatrices, dirigeantes ou cadres Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique BNP Paribas met en place de nombreuses actions pour soutenir les entreprises, partout où il est implanté. ■ 865 comptes de liales d’entreprises françaises ont été ouverts à n juin 2013 dans le monde, dont 674 en Europe. Grâce au dispositif mondial One Bank for Corporates 4 000 nouveaux comptes ont été ouverts de puis 3 ans dans l’ensemble des réseaux de la Banque par les entreprises clients de Domestic Markets dans le monde ; ■ en Guinée, la BICIGUI a inauguré à Conakry le premier c entre d’a ffaires entièrement dédié aux entreprises dans l’espace bancaire guinéen ; ■ en Italie, à travers son partenariat avec RetImpresa et Legacoop Nazionale, BNL favorise par de nombreuses formations la collaboration en réseau entre les entreprises car elle induit une meilleure compétitivité et une résistance accrue aux stress conjoncturels. ■ En France, BNP Paribas a réaffirmé son engagement auprès des entrepreneurs en mettant en place 12 pôles d’innovation en 2013, ayant pour objectif de favoriser le développement des entreprises innovantes. Six cents ateliers pédagogiques ont été organisés sur le thème de la création et de la reprise d’entreprises et un concours de créateurs d’entreprises a eu lieu avec 100 000 Entrepreneurs et ■ au Luxembourg, le Lux Future Lab, l’incubateur de start-up innovantes créé en 2012, est devenu l’un des plus importants du pays : fin 2013, 15 entreprises y étaient hébergées, employant une centaine de personnes. Un pitching day a réuni incubateurs et investisseurs ■ en Belgique, BNP Paribas Fortis a participé à de nombreuses actions pour développer l’esprit d’entreprendre et aider les jeunes créateurs d’entreprises innovantes, comme le programme Bryo qui soutient 240 entrepreneurs par an ou la Bataille des Talents pour les étudiants ; ■ au Burkina Faso, la BICIAB a organisé un concours du Meilleur Business Plan 2013 et les projets primés ont été nancés par la banque au taux Fortement engagé dans le nancement durable de l’économie pour soutenir la croissance et créer des emplois, BNP Paribas agit dans le La protection de l’intérêt des clients particuliers est une priorité. Les initiatives se multiplient pour répondre à leurs demandes d’information et de transparence, améliorer leur compréhension des produits et services bancaires. En phase de commercialisation, la relation est encadrée de manière responsable et les moyens d’écoute et de suivi sont renforcés. Par ailleurs, pour maîtriser les impacts sociaux et environnementaux que pourraient avoir certains de ses nancements ou investissements, des codes, politiques et mesures volontaires encadrent les activités du En n, BNP Paribas a un dispositif très abouti de lutte contre la corruption et ne détermine pas ses implantations en fonction de la scalité mais pour servir au mieux ses clients partout dans le monde. En 2013, l’ensemble des démarches déjà initiées a été approfondi, déployé La satisfaction des clients, une priorité absolue Elle s’est concrétisée en 2013 par le renforcement des moyens de dialogue et de suivi, et par le déploiement de règles commerciales strictes. En France, dans la banque de détail, le dialogue avec les associations de consommateurs s’est poursuivi à travers des rencontres avec les associations UFC, UNAF, CLCV dans le but d’améliorer la connaissance réciproque, de partager des informations et d’échanger sur des demandes récurrentes des clients. Des échanges ont également eu lieu avec les Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS En 2013, un nouveau principe d’objectifs et de commissionnement a été mis en place. Il vise à centrer l’activité commerciale sur la découverte du client et la réponse à ses besoins tout en développant l’avantage donné à la primauté des intérêts du client et à la qualité de service au quotidien. Vingt-deux groupes pilotes ont adopté cette démarche en 2013 dont la généralisation est prévue d’ici 2015. Parmi ses points clés : ■ les conseillers n’ont plus d’objectifs individuels d’acte de vente mais conservent des objectifs individuels de posture commerciale (nombre et % de rendez-vous clients, diagnostic de besoins...) tandis que des objectifs collectifs sont xés pour l’agence, en acte de vente et en ■ le commissionnement individuel subsiste avec un élargissement du nombre de produits à commissionnement en 2 temps (à la vente et à l’utilisation par le client), et un commissionnement par univers de besoins clients pour permettre une neutralité. De plus, la part liée aux objectifs collectifs augmente dans la part variable totale ; ■ le principe de la primauté de l’intérêt du client est appliqué dans tous les contacts (ex : documentation commerciale faisant apparaître les « inconvénients » du produit, nombre de sollicitations commerciales dé ni en accord avec le client…) et des formations sur la conformité liée à la vente ont été mises en place pour les collaborateurs en La nouvelle offre « Crédit Renouvelable Nouvelle Génération » de Cetelem, qui remplace progressivement l’offre existante de crédit renouvelable, a été en 2013 attestée « responsable » par Vigeo, 1er cabinet d’audit extra- nancier européen, pour une durée de 18 mois. Vigeo a analysé le caractère responsable du produit : transparence de l’information, conseil pendant les phases de commercialisation et d’octroi de crédit, véri cation de la solvabilité du client, respect des intérêts du client tout au long de la vie du contrat, prise en compte de l’impact sociétal attaché aux crédits L’un des indicateurs du crédit responsable est également le taux de refus qui témoigne de la sélectivité dans l’octroi du crédit au client en fonction UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique de son pro l nancier. En 2013, il a par exemple été en France de 34,8 % et au Portugal de 56 %. Cardif Pinnacle au Royaume-Uni a lancé Treating Customers Fairly, un programme global doté d’indicateurs d’objectifs quantitatifs ; La nouvelle offre de crédit renouvelable de Cetelem : ■ R épond aux attentes des clients de disposer d’un produit flexible, transparent et pilotable pour mieux gérer leur ■ V a plus loin que la loi Lagarde : le client peut choisir parmi 6 formules de remboursement (avec des durées différentes et un taux associé). Il décide donc de la durée de remboursement de son crédit en toute transparence sur sa tarification et son coût. Il peut changer facilement de formule et reçoit une alerte par SMS en cas de dépassement de la mensualité au-delà d’un ■ En Belgique, plus de 150 projets d’amélioration de la satisfaction clients ont été mis en œuvre en 2013 et 9 best practices ont été présentées dans le cadre du Quality Reality Day 2013, dont l’amélioration du traitement des réclamations, l’intégration des critères qualité dans ■ chez BNP Paribas Cardif, le Customer Centric Program mis en place en France en 2009, a été déployé en 2013 dans 32 pays. Près de 400 initiatives visant la satisfaction des clients ont été recensées dans les plans d’action comme la réécriture de documents en langage simple et compréhensible, la suppression d’exclusions, la mise en place ■ chez Cetelem, un dispositif complet a été mis en place, comprenant : ■ un parcours client pour les réclamations avec 3 niveaux : service clients, service consommateurs et médiatrice indépendante pour un total de 1 654 demandes traitées à octobre 2013 ; ■ 102 visites mystères ont eu lieu (juillet 2013) sur les lieux de vente pour évaluer l’expérience des clients (de l’entrée dans le magasin jusqu’à la souscription et la rétractation du crédit) ; ■ des réunions/ateliers avec les parties prenantes externes (associations/institutions) dont une réunion annuelle avec la Direction Générale pour une continuelle amélioration ; ■ chez BNP Paribas Leasing Solutions, plusieurs plans d’amélioration ont permis de renforcer la formation des équipes commerciales, d’animer des réseaux de distribution de partenaires avec des programmes d’incentives et de délisation plus adaptés et originaux et de produire des supports commerciaux et d’aide à la vente modernes ■ aux États-Unis, Bank of the West a accompagné ses clients fonctionnaires touchés par la fermeture des administrations fédérales en leur accordant un report d’un mois sur les remboursements de crédits et une tolérance d’un mois sur les versements de crédits Tous ces dispositifs ont contribué à la satisfaction clients notamment sur les marchés domestiques du Groupe, où malgré une situation économique toujours tendue, le score de satisfaction globale est resté stable dans chaque pays. ➤ SCORES DE SATISFACTION GLOBALE DES CLIENTS PARTICULIERS(*) (sur une échelle de 0 à 10) (*) Clients ayant déclaré la banque comme banque principale. Chez Cetelem en France, la satisfaction des clients est mesurée à différentes étapes de la relation : La satisfaction des clients entreprises et institutionnels est également ■ baromètre de suivi de la satisfaction clients : en pourcentage de personnes satisfaites et très satisfaites : Satisfaction : 91 %/Image 91 %/Fidélité 62 %/Recommandation 87 % ; ■ baromètre de satisfaction clients au recouvrement (2e année) : e n pourcentage de personnes satisfaites et très satisfaites : ■ satisfaction depuis la souscription : 78 %/Au recouvrement à l’amiable : 72 % (+ 3pt), ■ satisfaction sur les solutions proposées : 69 % (+ 2 pt)/Sentiment de trop de sollicitations : 28 %. ■ Ainsi en 2013, BNP Paribas Securities Services a poursuivi le déploiement de son programme de gestion de la satisfaction de ces clients dans 15 pays. Il comprend la mise en place d’un processus de gestion unique, des indicateurs de performance, un tableau de bord de pilotage trimestriel ainsi que des plans d’actions effectués par les ■ Chez BNP Paribas Leasing Solutions, deux enquêtes de satisfaction auprès de ses principaux partenaires (secteurs des équipements technologiques et des matériels professionnels roulants), conduites Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique dans 8 pays, ont fait apparaître un taux de satisfaction globale en augmentation et ont souligné : le haut niveau d’expertise et de professionnalisme des équipes, la capacité d’écoute et la forte réactivité, la abilité des plates-formes informatiques. Une plus grande transparence dans l’offre Depuis 2011, la banque de détail multiplie les actions auprès de ses clients en érigeant la protection de leurs intérêts au rang de priorité. En témoignent les moyens de dialogue et les ateliers d’éducation mis en œuvre pour améliorer la transparence de l’offre ou la compréhension ■ En France « Parlons rai » : Depuis plus de 3 ans, BNP Paribas propose à ses clients et prospects des ateliers pédagogiques « Parlons rai », gratuits et uniquement informatifs sur des thèmes variés tels que : « l’achat en ligne », « les principaux supports d’épargne » ou encore « étudiants : mode d’emploi ». Tous leurs supports ont été construits avec l’association indépendante « La F inance pour tous », spécialisée dans la pédagogie des sujets bancaires. Près de 3 500 ateliers ont déjà été organisés. En 2013, plus de 670 ateliers ont été organisés sur une nouvelle thématique : « la préparation à la retraite ». ■ En Belgique, BNP Paribas Fortis a lancé « La Banque en toute simplicité » : des sessions d’information financière proposées aux clients et prospects. Animées par des collaborateurs, elles ont rencontré un grand succès : 300 sessions ont réuni plus de ■ En Allemagne, Cortal Consors rend public le modèle de rémunération de ses conseillers a n de prévenir tout con it d’intérêt et reverse au client les commissions perçues par les gestionnaires d’actifs. ■ Cetelem propose en France différents supports à ses clients pour les aider à gérer leur budget : une bibliothèque de courriers types (ex : résiliation de contrats) sur c etelem.fr ; des informations détaillées sur le découvert bancaire et des rubriques « bons plans » sur j egeremes nsdemois.com ainsi qu’un web- magazine t ouslesbudgets.com qui traite des modes de vie et des tendances de consommation en y intégrant les notions de pouvoir d’achat et de budget à gérer. Finançant des industries sensibles et opérant dans des pays dont les environnements légaux et de gouvernance n’ont pas tous la même maturité, BNP Paribas est confronté à des enjeux éthiques très variés qui requièrent une vigilance accrue dans les décisions de nancement La défense, un secteur particulièrement sensible Le Groupe BNP Paribas dispose d’une politique de financement et d’investissement responsable dédiée à ce secteur. Publiée en 2010, elle écarte strictement certains types d’armes (armes controversées) et certaines zones géographiques (zones de con it armé ou de violation des droits des enfants) de l’univers d’investissement et de nancement En 2013, BNP Paribas a mis à jour sa liste d’exclusion et de surveillance de sociétés au titre de cette politique. Elle compte désormais 90 sociétés cotées et non cotées exclues et 31 sous surveillance. Une démarche d’engagement est actuellement en cours avec certaines sociétés y gurant. Dans une démarche similaire et conformément aux recommandations de l’Agence Française de la Gestion Financière, BNP Paribas Investment Partners est devenu en janvier 2014 le premier acteur de l’industrie à adopter les indices excluant les armes controversées comme référence dans sa gamme de fonds ouverts indiciels. Il s’agit d’une avancée majeure qui résulte notamment d’échanges avec l’ONG Handicap International dans le cadre de l’un de ses plaidoyers. En 2013, 135 transactions sensibles ont nécessité une revue spécifique au titre de la politique « Défense » par les Une position claire sur les matières premières BNP Paribas est conscient de l’impact crucial de la hausse des prix des matières premières agricoles essentielles sur l’alimentation des populations les plus fragiles. Le Groupe a pris formellement dès juillet 2011 l’engagement public de ne pas vendre de produits dérivés à des opérateurs externes dont l’objectif serait exclusivement nancier, c’est- à-dire non lié à la nécessité de protéger une activité physique contre les uctuations d’un prix. Le Groupe s’est aussi engagé à ne proposer à ses clients que des produits d’investissement destinés à des horizons de moyen et long terme et à limiter son exposition sur les matières À fin 2013, le montant des actifs investis en matières premières alimentaires pour le compte de tiers était de 160 millions d’euros, soit 0,04 % du montant total des actifs sous gestion du Groupe(1). L’intégration de critères ESG dans les politiques Pour mieux discerner et prendre en compte les risques extra- nanciers, Group Risk Management a entamé en 2012 l’intégration, au moment de leur révision, de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses politiques de notation et de crédit, qui dé nissent les caractéristiques principales des contreparties et des transactions Fin 2013, 9 politiques intégraient des critères ESG et 4 étaient à l’étude. Un dispositif abouti de lutte contre la corruption par la volonté de servir au mieux ses clients Lutte contre la corruption : une attention renforcée L’année 2013 a été marquée par la publication de procédures clés : une procédure sur les obligations de formation en matière de lutte contre le blanchiment, le nancement du terrorisme et le respect des sanctions internationales, émise en mars 2013, qui présente la classi cation des collaborateurs par cible de formation, en fonction de leur exposition aux risques, le contenu des programmes et les obligations de reporting. Deux nouveaux modules de formation ont été lancés pour les collaborateurs du Groupe, sur l’éthique professionnelle et sur l’ingénierie sociale. (1) Qui incluent les actifs gérés et les actifs conseillés pour les clients externes. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique Les implantations du Groupe ne sont pas guidées par la scalité mais par la volonté de servir ses clients On ne peut sérieusement reprocher à BNP Paribas sa présence dans un certain nombre de pays de l’OCDE et de l’Union européenne, ni la relier BNP Paribas est installé partout dans le monde à proximité de ses clients, notamment dans les quatre grands marchés domestiques européens où le Groupe opère : France, Belgique, Luxembourg et Italie ainsi qu’à l’international où BNP Paribas sert en Amérique du Nord, en Asie, en Turquie et en Afrique notamment, des clients locaux particuliers BNP Paribas est un des tout premiers contribuables de France. En 2013, le taux effectif d’imposition de BNP Paribas était de 33,9 %(1). BNP Paribas est l’un des plus importants contribuables de France. Le montant total d’impôts et taxes acquitté en France par le Groupe BNP Paribas s’est élevé à 2,3 milliards d’euros en 2013. Des études font référence à des listes de « paradis scaux » non of cielles et donnent des statistiques de présence dans les paradis scaux qui ne correspondent à aucune réalité opérationnelle. En effet, ces listes classent dans la catégorie des paradis scaux des pays qui font partie des marchés domestiques du Groupe comme la Belgique par exemple où le Groupe a 15 500 salariés, un réseau de 908 agences et sert plus de 3 millions de clients particuliers et plus de 12 000 entreprises. En ce qui concerne les pays hors OCDE pouvant être considérés comme à scalité privilégiée, BNP Paribas a engagé une démarche de réduction En 2013, BNP Paribas a développé sa gamme de produits et de services responsables destinée aux clients particuliers et aux investisseurs institutionnels. Le processus d’intégration de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans les produits d’épargne et de crédit a notamment été poursuivi et a permis d’exclure de ses investissements les entreprises aux pratiques non conformes à ses critères d’investissements Parallèlement, le Groupe a étoffé son offre de produits dédiée aux populations les plus fragiles ou les moins bancarisées. En 2013, BNP Paribas Investment Partners a exercé systématiquement ses droits de vote en tant qu’actionnaire, votant dans plus de 1 200 Assemblées Générales sur plus de 15 000 projets de résolutions : près de 20 % ont fait l’objet de votes d’abstention, d’opposition ou de votes BNP Paribas Cardif, qui regroupe les liales assurance vie et dommages de BNP Paribas a poursuivi sa démarche amorcée en 2008 d’intégration des critères ESG dans la sélection des investissements de son principal fonds en euros, Cardif Assurance Vie (92 milliards d’euros au 31 décembre LES PRODUITS D’ÉPARGNE ET DE CRÉDIT Signataire des Principes pour l’I nvestissement Responsable (PRI), BNP Paribas Investment Partners, le métier Gestion d’actifs du Groupe, applique des critères ESG à l’ensemble de ses gestions collectives et de ses mandats institutionnels. L’analyse de ces critères, complémentaire à l’analyse nancière, est réalisée selon un cadre formalisé fondé sur le respect des 10 principes du Pacte Mondial en matière de droits humains, droit du travail, protection de l’environnement et lutte contre la corruption. Ces principes sont complétés par des règles encadrant les investissements dans des secteurs ou des produits controversés. Cette démarche conduit à exclure des entreprises non conformes à ces critères et/ou à engager un dialogue pour les inciter à évoluer vers de meilleures pratiques en termes de gouvernance et de responsabilités Les critères sont systématiquement pris en compte dans les choix d’investissement ou de désinvestissement, et font partie intégrante du processus de gestion. La performance ISR du portefeuille est pilotée trimestriellement et fait l’objet d’un Comité de gestion d’actifs une fois par an. 46 % du principal fonds en euros de BNP Paribas Cardif (1,7 million de clients) a fait l’objet d’un filtre ESG au 31/12/2013 contre 40 % au 31/12/2012, BNP Paribas poursuit le développement et la promotion d’une offre de produits ISR. Son expertise s’appuie sur deux approches complémentaires : l’une centrée sur les émetteurs engagés (Best in class) ; l’autre, (1) Taux moyen de 30,8 % hors impact de la provision relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions américaines. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique thématique, cible des activités, produits et services liés à la protection de l’environnement et/ou au bien-être social. 27 labels ISR obtenus en 2013 ■ dix fonds obtiennent le label ISR Novethic, attestant un processus de gestion ISR transparent qui intègre les critères ESG dans la sélection ■ quatre fonds reçoivent le label Fonds Vert Novethic : initié cette année, il distingue les fonds thématiques investis dans des entreprises apportant des béné ces environnementaux signi catifs ; ➤ LES FONDS ISR BNP PARIBAS LABELLISÉS EN 2013 ■ quatre fonds ont été récompensés par le label Environment LuxFLAG pour leur forte implication dans le secteur de l’environnement et leur haut niveau de transparence auprès des investisseurs ; ■ quatre fonds ont reçu le label Finansol pour leurs investissements dans le domaine de l’économie solidaire et de la micro nance ; ■ cinq fonds sont labelisés CIES (Comité Intersyndical de l’Épargne Ces labels confortent l’engagement de long terme de BNP Paribas Investment Partners à développer et promouvoir son offre de produits ISR. Prés de 20 milliards d’euros d’actifs ISR gérés par BNP Paribas En 2013, le montant des actifs ISR a légèrement décru par rapport à 2012 (- 1,7 %), à un rythme toutefois moins soutenu que celui du montant total des actifs sous gestion(1) (- 8,6 %). En 2013, le fonds BNP Paribas Développement Humain a collecté 200 millions d’euros auprès de particuliers français souhaitant investir dans des entreprises qui contribuent à atténuer l’impact de phénomènes sociaux majeurs tels que les changements démographiques rapides, BNP Paribas AQUA - qui a fêté ses 5 ans d’existence- a franchi le cap des 500 millions d’euros d’encours et s’est arrogé la 1ère place en termes de collecte dans les réseaux en 2013. De même, depuis plusieurs années, BNP Paribas Wealth Management met en œuvre une véritable stratégie pour développer son offre ISR avec un succès grandissant : les encours investis en ISR par ses clients ont doublé en un an et demi pour atteindre plus de 2 milliards d’euros à n 2013. ■ BNP Paribas Wealth Management a été désignée Meilleure Banque Privée pour son offre d’Investissement Socialement Responsable par les magazines Professional Wealth Management/The Banker (groupe (1) Qui incluent les actifs gérés et les actifs conseillés pour les clients externes. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique BNP Paribas Fortis a lancé en mai 2013 un produit de placement appelé BP2F SRI Note 2020. Cette obligation innovante permet aux investisseurs 1) d’obtenir 100 % de la performance de 30 actions européennes éthiques et socialement responsables, au travers de l’évolution de l’indice Ethical Europe Equity, un indice co-développé avec Vigeo et revu tous les 3 mois en collaboration avec Forum Ethibel, deux acteurs de premier plan de l’investissement socialement responsable ; 2) d’avoir la certitude que l’argent des dépôts est utilisé par la B anque pour nancer des projets à forte valeur ajoutée sociale, solidaire ou environnementale. Ce réemploi fait l’objet d’une certi cation externe Ce produit a enregistré, après seulement six mois de lancement, une des meilleures performances d’attraction chez BNP Paribas Fortis, avec un montant des souscriptions de près de 100 millions d’euros à n 2013. Outils d’aide à la décision proposés aux clients BNP Paribas a continué de développer en 2013 plusieurs outils d’informations et de valorisation de l’impact sociétal de ses produits ■ les clients de Cortal Consors France, spécialiste de l’épargne et du courtage en ligne, et de Wealth Management peuvent s’appuyer sur « le Révélateur ISR », mesurant l’intensité ISR d’un fonds ; ■ grâce au partenariat renouvelé avec Novethic, ils peuvent choisir parmi 104 fonds labellisés « ISR » et 6 fonds « Label Fonds Vert » ; ■ ils disposent également de la « N otation erte », qui mesure les émissions de carbone des entreprises présentes dans 330 fonds actions Europe et de la « N otation E mploi » évaluant depuis 2011 le nombre d’emplois qu’elles créent ou détruisent dans l’année ; ■ pour les titres, le l abel Ethic a été mis à jour grâce à l’analyse extra- nancière de BNP Paribas IP. Douze entreprises européennes cotées se distinguent au sein de leur secteur sur des enjeux ESG ; ■ chez Cortal Consors Allemagne, les clients peuvent utiliser le « SRI FundsFinder », qui permet de sélectionner en ligne des fonds sur des critères positifs (protection de l’environnement, valeurs sociales…) et négatifs (exclusion de secteurs controversés ). aggravé de santé. Les progrès de la médecine ou l’amélioration du suivi médical sont pris en compte pour af ner la tari cation appliquée selon la pathologie. Depuis 2008, des retari cations ont été proposées aux personnes souffrant d’asthme, de paraplégie ou tétraplégie, de ■ Bank of the West propose Fresh Start Checking Accounts, un service dédié aux personnes dont l’historique bancaire ne leur permet pas un accès facile au crédit. En suivant des cours d’éducation nancière, ils peuvent avoir à nouveau accès à un compte et à des moyens de Dans les pays émergents, le Groupe a mis au point des solutions adaptées Dans de nombreux pays (Maghreb, Afrique subsaharienne…), le faible taux de bancarisation freine le développement des économies locales. Les équipes d’International Retail Banking ont donc développé des offres simpli ées d’accès aux services bancaires, à un prix largement inférieur ■ Les BICI (Banques Internationales du Commerce et l’Industrie) ont lancé au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, via une campagne de communication commune, le « Pack Trankil » à destination des personnes à revenus modestes. Il propose pour 1,5 euro par mois : un compte bancaire, une carte de retrait, un service SMS de suivi de compte à distance en toute sécurité et du conseil dans un centre de relation client. En 2013, le Groupe comptait 42 104 ■ Au Maroc, selon une démarche similaire, le « Pack Mertah », mis en œuvre en 2011 comporte quant à lui un compte bancaire, une carte de retrait, un compte épargne, des alertes SMS et une facilité de caisse. 2 383 particuliers en ont béné cié en 2013. ■ Le réseau mobile constitue un levier important pour favoriser la bancarisation dans les pays où elle est encore faible. BNP Paribas a donc lancé en Afrique des partenariats avec des opérateurs téléphoniques qui proposent un service de transfert de paiement via le mobile. Aujourd’hui disponible au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Guinée, le service « Orange Money » est utilisé par plus de 5 millions de clients. En intégrant les initiatives similaires que sont BICIG Mobile au Gabon et MobiCash au Burkina Faso, le Groupe comptabilise plus de 5,3 millions de clients m obile banking à n 2013. Dans la continuité des initiatives lancées depuis quelques années, BNP Paribas a déployé des produits et services innovants spécialement conçus pour des clientèles fragiles ou ayant des besoins particuliers tout en poursuivant son activité de conseil philanthropique a n d’orienter ses clients vers des investissements à forte valeur ajoutée sociétale. Produits pour les clientèles spéci ques ■ Depuis 2011, Cetelem propose un prêt personnel à des jeunes en contrat à durée déterminée. Cette offre permet à des personnes qui n’avaient pas accès au crédit de démarrer dans la vie active et de nancer des projets (véhicule, travaux…). La durée, le taux de ces crédits et leurs remboursements sont personnalisés et adaptés à leur budget. En 2013, BNP Paribas Personal Finance a nancé 5 839 dossiers de clients en CDD pour plus de 40 millions d’euros. ■ BNP Paribas Cardif France a poursuivi sa démarche proactive visant à améliorer l’accès à l’assurance des populations ayant un risque BNP Paribas Wealth Management a continué d’innover en proposant à ses clients d’acquérir la nue-propriété d’un bien immobilier neuf dont l’usufruit revient à un bailleur social pendant 15 à 20 ans. Ils contribuent ainsi à augmenter le parc locatif de logement social en France. La première opération propose un programme de 30 lots à Lyon. Parmi 103 banques privées participantes, BNP Paribas Wealth Management a obtenu pour la seconde année consécutive la récompense de « Meilleure Banque Privée pour ses services en Philanthropie » lors de la 5e édition des 2013 Global Private Banking Awards organisée par les magazines Professional Wealth Management et The Banker (groupe En n, début 2014, BNP Paribas Wealth Management a publié la 2e édition de l’ Individual Philanthropy Index qui mesure l’engagement des philanthropes dans le monde. Cet indice est basé sur une étude portant sur plus de 400 particuliers fortunés en Europe, Asie, Moyen-Orient et aux États-Unis et dont le patrimoine est supérieur à 5 millions de dollars. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines une gestion engagée et loyale des ressources En 2013, BNP Paribas a conduit une politique de mobilité particulièrement active, pour répondre à une attente des collaborateurs. Tout en continuant de recruter plusieurs milliers de nouveaux collaborateurs par an dans le monde, le Groupe privilégie la mobilité et s’attache à valoriser le développement de tous les talents. Dans le respect des personnes et la promotion de la diversité, le Groupe reste attaché à exercer des pratiques loyales envers ses collaborateurs dans un dialogue social de qualité et donne toujours la priorité au reclassement. La mobilité, au cœur de la gestion des Ressources humaines, constitue ainsi une attente forte des collaborateurs, un levier de valorisation et de développement de tous les talents et la condition d’une gestion responsable de l’emploi qui se traduit dans le respect des engagements suivants de BNP Paribas : ■ engagement 4 : le recrutement et la formation ; ■ engagement 5 : la diversité ; ■ engagement 6 : la gestion responsable de l’emploi. Les informations présentées dans cette partie ont été collectées à partir des systèmes d’information des ressources humaines Groupe et complétées par des données déclaratives (18 %) ainsi que par un questionnaire spéci que adressé aux DRH d’entités du Groupe dans 42 pays (30 pays en 2012). Lorsque le périmètre couvert par une information diffère de l’ensemble du Groupe BNP Paribas, il est alors précisé. À l’issue du rapprochement entre BNP et Paribas, le Groupe a identi é quatre valeurs (Réactivité, Créativité, Engagement, Ambition), prolongées ensuite par quatre principes de management clés dont l’objectif est de créer une compréhension commune du Groupe et de ses enjeux et ainsi renforcer le sentiment d’appartenance. Une présentation explicite des pratiques managériales a permis de renforcer la cohésion du Groupe. Focus client – Inspirer à nos collaborateurs la volonté d’innover en priorité au service du client, l’intérêt du client étant toujours Entreprendre en conscience des risques – Prendre des initiatives de développement et d’efficacité opérationnelle, en agissant en pleine responsabilité, en travaillant de manière interdépendante et coopérative avec les autres entités au service de l’intérêt général du Groupe et de ses clients, en étant en permanence attentif aux risques relevant de notre périmètre de responsabilités, et à donner à nos collaborateurs l’autonomie et les moyens de Valoriser les personnes – Porter attention à nos collaborateurs, les respecter, promouvoir la diversité, apprécier la performance et développer leurs talents et leurs compétences. Exemplarité – Montrer l’exemple dans nos comportements et notre éthique, en respectant les lois et règlements, en appliquant les règles de la Conformité et en adoptant un comportement socialement responsable, en appliquant nous-mêmes ces Principes de Management, comme nous attendons de nos équipes L’enquête GPS interne du Groupe a montré qu’un tiers des collaborateurs souhaite pouvoir évoluer dans un autre métier et 50 % sont prêts à accepter une mobilité géographique pour améliorer leurs compétences. Dans la mesure où le recrutement externe est désormais très sélectif, la mobilité interne est devenue pour les managers le principal moyen de renforcer leurs équipes et demeure un fondement essentiel de la Le GPS con rme une erté d’appartenance élevée, à 84 % depuis 2011, qui ne cesse de se renforcer (+ 3 points en 5 ans). Le taux de participation atteint un nouveau record de 74 % de répondants (+ 3 points) marquant ainsi l’implication croissante de 128 864 salariés qui ont souhaité s’exprimer dans 69 pays et en 23 langues. Ils renouvellent leur con ance dans les dirigeants à 71 % (+ 4 points en 5 ans) et autant adhèrent totalement aux ambitions et objectifs du Groupe (+ 3 points en 5 ans). 70 % des salariés ont une opinion positive de la mise en pratique des 4 principes de management (+ 1 point) et l’opinion favorable de la façon dont le Groupe exerce sa responsabilité d’entreprise se conforte à 71 %, en ligne avec les objectifs xés, respectivement, à 71 % et 73 % à n 2015. L’engagement fort des salariés s’ancre dans la durée puisqu’ils sont 80 % à adhérer totalement aux valeurs de l’entreprise et 89 % à exprimer leur volonté de travailler au-delà de ce qui leur est demandé pour assurer le succès de l’entreprise. Les salariés soulignent également les effets positifs des politiques RSE et Diversité, deux atouts majeurs, qui progressent à 65 % pour la promotion de la Diversité (+ 10 points en 5 ans) et 77 % pour le respect de l’environnement (+ 9 points en 5 ans). Le GPS avait déjà permis de détecter ces dernières années une préoccupation par rapport à l’ef cacité opérationnelle de BNP Paribas et ainsi contribué à la mise en œuvre et au suivi du programme Simple & Ef cient développé dans l’ensemble du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines LE RECRUTEMENT ET LA FORMATION : DEUX LEVIERS IMPORTANTS à 2012 (188 551 ETP), notamment en raison de la cession des activités en Égypte et du turnover naturel, qui génèrent une réduction des effectifs de 4 006. Fin 2011, les effectifs gérés par le Groupe étaient de 198 423 ETP. ➤ RÉPARTITION DE L’EFFECTIF TOTAL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE La répartition des effectifs par zone géographique, représentant 153 nationalités dans 75 pays, est demeurée relativement stable par rapport à 2012. La part des effectifs hors Europe augmente très légèrement, grâce au recrutement dû à une activité économique plus intense, alors que la part des quatre marchés domestiques diminue légèrement à 52 %, en raison d’une augmentation naturelle de départs en retraite. ➤ ÉVOLUTION DES EFFECTIFS AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES (1) Il s’agit de l’effectif équivalent temps plein (ETP géré des entités consolidées) pondéré par le taux d’intégration de l’entité dans les comptes consolidés . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines ➤ RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR DOMAINE D’ACTIVITÉ ➤ RÉPARTITION DES EFFECTIFS DU GROUPE PAR ÂGE ET PAR SEXE(*) L’âge moyen dans le Groupe est de 40,2 ans et l’ancienneté moyenne de 12,1 années. La pyramide des âges reste globalement équilibrée. recruter plus de 15 000 nouveaux collaborateurs est encore largement dépassé, bien que le Groupe favorise systématiquement l’employabilité des salariés en ayant recours avant tout recrutement externe à la Dans un contexte exigeant, BNP Paribas continue de recruter tout en privilégiant la mobilité interne Avec 54 % des recrutements en Europe dont 9 % en France, BNP Paribas consolide encore sa dimension de banque européenne. Néanmoins, les plus grands recruteurs demeurent, dans l’ordre, les États-Unis, la Turquie, l’Inde, l’Ukraine, qui enregistrent un fort turnover, et la France, suivis par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le recrutement externe reste ainsi élevé dans un contexte où la mobilité et la formation sont toujours favorisées. (*) Effectif physique sur 96 % de l’effectif du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines et de rétention de candidats à potentiel, BNP Paribas développe sa marque employeur Avec 5 certi cations locales sur l’année 2013 (Belgique, France, Italie, Pologne et Turquie), le Groupe obtient le label Top Employer Europe en mars 2014. Cette certi cation vient compléter d’autres distinctions locales comme en Turquie la certi cation Great place to work ; le prix 2013 Employer Branding Excellence en Pologne qui remporte la première place du Perfect Internal Image Campaign ; le projet « RiseUp », qui propose aux collaborateurs de coacher des jeunes en réinsertion reconnu au Royaume-Uni par les Responsible Business Awards de Business In The Community. Dans un environnement défavorable de détérioration de l’image du secteur bancaire, BNP Paribas demeure la première banque ➤ MOUVEMENTS : ENTRÉES EN CDI(*) ➤ MOUVEMENTS : MOTIFS DE DÉPARTS DES CDI(*) Le digital reste à l’honneur dans notre recrutement. En France, sur F acebook la nouvelle application « Job trotteur » permet de localiser les forums écoles auxquels la banque participe, avec Backstage les collaborateurs répondent sur le W eb aux questions des candidats, « Dr Job » les accompagne dans leur préparation d’entretiens et Pinterest diffuse des pinterviews de salariés. En Italie, la campagne People not numbers cible les jeunes générations et relaie un message tourné vers l’humain en utilisant outils et codes graphiques de la génération Y. Au Maroc, la banque recrute désormais en ligne et permet aux candidats de suivre en temps réel l’avancement de leur dossier. Parallèlement, le Groupe a souhaité rendre ses relations avec les écoles et les universités plus ef caces. Le partenariat avec Community of European Management Schools, qui regroupe 29 écoles d’exception, entreprises et ONG pour préparer de jeunes talents à une carrière internationale, a été renforcé. Au Luxembourg, le programme Summer School dont l’objectif est d’aider les jeunes à découvrir des métiers d’avenir avec l’intervention de plus de 50 collaborateurs bénévoles, a reçu le prix de l’innovation Luxembourg. Dans la région Asie-Pacifique, le Groupe a largement communiqué auprès des universités sur son récent Graduate Program. Les jeunes talents embauchés pro tent pendant deux ans d’un parcours de développement sur mesure avec formation, tutorat et co- développement. En n, le site graduates.bnpparibas.com propose des offres à de jeunes candidats potentiels, jeunes diplômés ou à la recherche d’un stage ou VIE, chez CIB à Paris et à Londres. En combinant visibilité globale et initiatives locales, le Groupe af che une marque employeur cohérente et con rme sa position d’employeur Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Autre n de contrat permanent (dont non précisé, n de période d’essai, décès) (*) En France, les motifs des 456 licenciements (390 en 2012) sont les insuf sances professionnelles, les inaptitudes et les fautes. UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Nombre de salariés à temps partiel Temps partiel à 80 % ou plus % de salariés à temps partiel % de salariés à temps partiel par genre (*) Effectif physique sur 82 % de l’effectif du Groupe. Le taux d’absentéisme(1) du Groupe, calculé sur 29 pays représentant 87 % de l’effectif en 2013, est de 3,1 %, plus 2,5 % d’absences pour maternité/ paternité. Pour les marchés domestiques, il s’élève à 2,4 % en France(2), plus 2,2 % de maternité/paternité (3,5 % et 2,2 % en 2012) ; 2,5 % en Italie, plus 1,9 % de maternité/paternité (2,5 % et 1,6 % en 2012) ; 2,7 % en Belgique, plus 0,5 % de maternité/paternité (identique à 2012) ; et 2,9 % au Luxembourg plus 0,7 % de maternité/paternité (2,5 % et 1,2 % en 2012 ) . LA MOBILITÉ AU CENTRE DE LA POLITIQUE Cette année, la mobilité était au centre des pratiques de gestion des ressources humaines. Le Groupe répond ainsi à une forte demande des collaborateurs exprimée dans le GPS. Le nombre de mobilités transverses inter-entités et inter-métiers se consolide et passe de 4 513 à 4 580 dans le Groupe, en progression de 11 % en France. L’objectif est modi é à 4 700(3 ) de moyenne annuelle 2014 et 2015. Pour favoriser la mobilité transverse, le Groupe La mobilité interne étant devenue le moyen le plus fréquent de pourvoir aux postes vacants tout en demeurant l’un des fondements essentiels de la gestion de carrière, BNP Paribas a mis l’accent sur son caractère transverse et international, a n de proposer des carrières riches et diversi ées. Il vise à améliorer l’ef cacité collective et la performance et à favoriser l’épanouissement professionnel des collaborateurs pour renforcer leur motivation. Dans cette optique, les principes de mobilité dé nis n 2012 ont été diffusés en 2013 avec une volonté de créer une dynamique de groupe et une communauté tout en respectant les spéci cités de chaque pays. Le déploiement s’est effectué à l’aide d’une communication innovante proposée en 6 langues avec un fort taux de visualisation et des journées mobilité organisées dans 4 pays. Une communication accrue sur la mobilité a permis d’augmenter le taux d’utilisation des outils de mobilité interne, dont e-jobs, déployé dans 36 pays avec un taux de couverture d’environ 77 % des collaborateurs du Groupe. Le nombre d’annonces e-jobs est en hausse de plus de 31 % par rapport à 2012 et augmente dans tous les pays. Les candidatures internes reçues sur les outils suivent la même tendance et représentent 33 % des postes pourvus, en hausse de 28 %, notamment en France et au Royaume-Uni qui ont signi cativement amélioré leur processus de publication, ce qu’il reste à améliorer dans d’autres pays . (1) Le taux d’absentéisme comprend les maladies, les accidents au travail et les maladies professionnelles. (2) Après suppression des autres absences autorisées. (3 ) Pour tenir c ompte d’une erreur dans la baseline 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines métiers, et permettent notamment la diffusion de la stratégie et de la Le Groupe dispose également de nombreux centres de formation qu’ils soient physiques (Italie, Turquie…) ou digitaux (CIB digital campus) et d’un centre de services partagés en Côte d’Ivoire. Ces sites accueillent une population locale ou régionale et contribuent à la diffusion de la stratégie des métiers représentés sur le territoire national. La mission du centre de services partagés est quant à elle de professionnaliser une équipe de formateurs en charge de diffuser l’offre de formation sur tout Le Groupe s’est doté de deux Académies destinées à renforcer la culture d’entreprise et la performance managériale : ■ la Risk Academy continue de diffuser la culture de gestion des risques du Groupe, de promouvoir les formations et le développement professionnel et, avec 110 correspondants dans le monde, de favoriser le partage des connaissances et les communautés de pratiques ; ■ la Management Academy s’adresse prioritairement aux senior managers(1) pour développer le sentiment d’appartenance, diffuser et relayer la stratégie et accompagner le développement managérial. Elle propose des contenus utilisables à distance sur son portail intranet ( ches pratiques, e-learning, vidéos, management kits, quiz, lectures, interviews…) et des rencontres (séminaire, conférences). Tous ces lieux contribuent à développer les compétences des collaborateurs et à leur proposer un cadre d’échange et de partage de bonnes pratiques. Ils permettent aux collaborateurs de participer à des formations métiers ou transversales ainsi qu’à des événements En France, pour optimiser la gestion de l’emploi par une mobilité active et uidi er les mobilités transverses, un processus centralisé a été mis en œuvre sur huit lières fonctionnelles (C onformité, C ommunication, F inance, J uridique, R essources H umaines, M arketing, R isques et Organisation/ Maîtrise d’Ouvrage). Une équipe dédiée centralise les offres et les gère jusqu’à la présélection des candidats, la décision nale restant à la main des métiers. Cette approche a permis d’augmenter de 45 % le nombre de postes pourvus en interne en France en réponse aux annonces publiées. Former et développer les compétences de tous ses collaborateurs est pour le Groupe un enjeu Compte tenu de sa taille signi cative, de son implantation géographique très étendue et de la rapidité de son développement, la diffusion de la culture Groupe, de ses valeurs et de ses principes de management constitue un élément essentiel. Elle assure que BNP Paribas exerce ses métiers partout dans le monde dans le même esprit, développe le sentiment d’appartenance des collaborateurs, les délise et leur permet Des lieux où se forge et se renforce la culture BNP Paribas compte dorénavant deux « Campus Groupe », l’un situé à Louveciennes en région parisienne qui existe depuis 1992, et l’autre à Singapour dont l’ouverture a eu lieu en janvier 2014. Ces campus accueillent des collaborateurs venant du monde entier et de tous les (1) Le senior management du Groupe est composé de collaborateurs occupant les 2 300 postes considérés par les Comités Exécutifs de l’ensemble des Domaines d’activités/Entités Opérationnelle/Fonctions Groupe comme les postes ayant l’impact le plus important sur les plans stratégiques, commercial, fonctionnel et de l’expertise. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines ➤ FORMATION : NOMBRE TOTAL D’HEURES ET DE SALARIÉS(*) Nombre total de salariés ayant suivi au moins une formation (*) Effectif physique sur 90 % du périmètre dans 33 pays. Le nombre d’heures de formation s’élève en moyenne à 25 heures par salarié du Groupe. Le nombre d’heures de formation dans les quatre marchés domestiques correspondant à 54 % du nombre total d’heures et l’accessibilité des données permettent une analyse plus détaillée : ➤ FORMATION : FOCUS 4 MARCHÉS DOMESTIQUES (1) % de salariés formés par méthode sur le total des formations réalisées. (2) % de salariés formés par matière sur le total des formations réalisées. Une offre évolutive en phase avec les usages Games for Learning » et « Best Custom Content » des Brandon Hall A wards, les prix les plus prestigieux dans le domaine de la formation. L’offre de formation s’attache à répondre aux besoins des collaborateurs et des métiers. Le Groupe développe ainsi des formats diversi és et déploie notamment le e-learning et le blended-learning. Tout en veillant à leur qualité et à leur variété, les formations en e-learning sont en constante augmentation sur des formats simples ou plus sophistiqués comme chez TEB, liale du Groupe en Turquie, qui a développé un e-learning ludique dédié aux compétences managériales sous format d’edutainment. Entre simulation et jeu, le collaborateur est plongé dans un vaisseau spatial et doit passer 8 niveaux de management en faisant face à des situations réelles. TEB a reçu pour ce programme les « Best Use of Le programme de formation e-learning s’est enrichi de 1 440 nouveaux modules sur une base de 2 785, dans 7 langues, accessibles à tous les collaborateurs. Parmi les utilisateurs, 67 % ont accompli plus d’un module et 15 % plus de 10 modules, dont 43 % de formations dédiées aux risques, 32 % aux techniques métiers et 11 % à la culture Le blended-learning associe aux formations présentielles et aux modules de e-learning d’autres modalités de formation comme le travail collaboratif et/ou des supports vidéo, classes virtuelles, etc. En traitant d’un même contenu sous des angles et des formats différents, il facilite les apprentissages. Ainsi, Personal Finance propose une formation au métier de chef de projet à des collaborateurs expérimentés de niveau international qui comprend un questionnaire d’évaluation, un module e-learning pour rafraîchir leurs connaissances, du présentiel d’études de cas puis l’accompagnement par un mentor. Le Groupe teste d’autres formats tels que les learning expeditions qui visent à immerger une équipe dans un environnement hors de son cadre de référence. BNP Paribas Fortis a expérimenté un pilote de 30 managers RH qui sont allés découvrir le quotidien et accompagner l’apprentissage scolaire d’enfants des rues en Roumanie. Cette immersion leur a permis d’explorer la collaboration, la culture du feedback et d’apprendre à détecter des opportunités dans un contexte hors de leur périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines La lutte contre toute forme de discrimination est réaf rmée par la Direction Générale et la promotion de la diversité s’intensi e avec des actions mises en œuvre partout dans le Groupe. La Direction Générale poursuit son objectif de 25 % de femmes senior managers d’ici à n 2014 qui s’établit à 22 % à n 2013. transversaux comme l’égalité professionnelle. Une diffusion large de la gouvernance Diversité dans le Groupe montre ses effets et de nombreuses actions de lutte contre les discriminations et en faveur de la diversité se développent partout dans le monde. Les bonnes pratiques sont La politique diversité de BNP Paribas est fondée sur un principe clé de valorisation de l’individu en respectant toutes les différences par des actions Groupe et locales pour promouvoir la diversité. Une cartographie sur 35 pays montre que la plupart des entités décline une politique locale ou régionale de promotion de la diversité, communiquée aux équipes. Près de la moitié ont également mis en place des formations ou actions Au 31 décembre 2013, le taux de représentation des femmes parmi les quatorze administrateurs élus par les actionnaires est de 30,75 %. Par ailleurs, le Conseil comprend deux administrateurs élus par les salariés, dont une femme. Trois nationalités sont représentées au sein Depuis le 1er décembre 2011, une femme, ainsi que 3 membres non français, siègent au Comité E xécutif, soit désormais un taux Huit nationalités sont représentées parmi les 100 cadres dirigeants qui comprennent désormais 13 femmes et 23 non français. Ils sont ■ Féminiser et internationaliser le senior management. La proportion de femmes senior managers progresse et s’établit à 22 % à n 2013. La mixité dans l’entreprise étant un facteur d’ef cacité, le Directeur Général s’était engagé en 2009 à ce que 20 % des postes de senior management du Groupe soient occupés par des femmes à n 2012, objectif dépassé (contre 16 % en 2009). Parallèlement, avec 45 % de senior managers non français (contre 38 % en 2012), la réalité internationale du Groupe et de son senior management se con rme. Créé depuis un an, le Comité diversité Groupe, désormais constitué de 28 Diversity Of cers, s’est réuni 2 fois en présence du Responsable RH Groupe. Il permet de coordonner des groupes de travail sur des sujets IRB a lancé son Plan d’action Diversité avec deux axes majeurs, la promotion de l’égalité professionnelle et l’internationalisation des équipes, et trois chantiers portant sur la constitution d’une communauté Diversité, la réalisation d’une enquête dans les différents sites IRB et le développement d’actions simples et visibles. Le CEO d’IRB a adressé une lettre d’engagement sur la Diversité aux CEO de tous les pays IRB, relayé par l’annonce du plan d’action par le Responsable RH d’IRB à tous les DRH. Un premier événement a réuni les femmes senior managers des pays IRB à Paris avec le CEO d’IRB et le Responsable RH. Un Comité diversité APAC sponsorisé par le Responsable Régional des Ressources Humaines a été créé. L’objectif de ses réunions bisannuelles est de faire un état des lieux, passer en revue les initiatives et constater les progrès. Deux Diversity Of cers ont été nommés en Australie et au Japon qui ont rejoint le Comité diversité Groupe. En France, le premier accord d iversité de BNP Paribas SA a été signé et privilégie quatre domaines d’action : rémunération effective, promotion professionnelle, formation et articulation entre activité professionnelle et responsabilités familiales. Il regroupe toutes les dispositions négociées en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et prévoit des objectifs de promotions des femmes à tous les niveaux de classi cation. Il intègre des sujets tels que l’embauche et les conditions de travail et couvre la diversité des origines, l’orientation et l’identité sexuelle, souhaitant promouvoir l’inclusion de toutes les diversités. Il est conclu pour trois ans à compter du 1er juin 2013. Le bilan d iversité de BNP Paribas SA montre des progrès signi catifs réalisés de 2008 à 2012 en matière de diversité des origines, d’égalité professionnelle, d’emploi et d’insertion des personnes en situation de handicap et de Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines En France, les femmes représentent 45,8 % des cadres et 31,8 % des cadres de direction. Leasing Solutions a signé un accord Égalité femmes/hommes qui réaf rme la volonté de promouvoir l’égalité professionnelle dans les domaines du recrutement, de la formation professionnelle, de la gestion de carrières et des promotions, de la rémunération, des conditions de travail et de l’articulation vie professionnelle/vie privée avec des engagements sur la mixité dans le management, des objectifs, des actions Real Estate a obtenu le prix spécial Women in Leadership, dont 80 femmes européennes ont béné cié en deux ans. CIB GECD et Fixed Income ont organisé à Paris Young Women for a Changing World, un événement réunissant des étudiantes des meilleures universités et grandes écoles internationales qui était l’occasion de recevoir des conseils, d’échanger sur la carrière au féminin et de participer à des activités people-care. BNP Paribas représenté par la Responsable de BDDF a signé avec le m inistère des Droits des Femmes une convention sur l’Égalité professionnelle par laquelle la Banque s’engage à continuer la sensibilisation des PME et TPE à l’enjeu de mixité et à poursuivre sa propre politique de promotion des femmes. Cette action s’inscrit dans le prolongement des nombreux partenariats en faveur de l’entrepreunariat au féminin avec notamment Paris Pionnières, Normandie Pionnières, Women Business Mentoring Initiative (WBMI) ou encore Women Equity En Italie, BNL a lancé son programme de Leadership au féminin qui a pour objectif de soutenir les talents féminins, d’améliorer l’évolution de carrière des femmes et d’augmenter le nombre de femmes senior managers. BNL a également développé un programme Moms@work pour accompagner les collaboratrices pendant leur grossesse et faciliter leur Au Royaume-Uni, BNP Paribas a accueilli une conférence inédite « Opportunities 4 Women » avec 140 femmes d’in uence , consacrée aux évolutions de carrière des femmes dans le domaine des services nanciers. Quarante femmes du Groupe se sont jointes à des cadres de nombreuses institutions de la City et ont béné cié de séances de coaching et de conseils de leurs paires. BNP Paribas Personal Finance a étendu sa formation d iversité à tous ses managers pour leur rappeler les sujets liés au risque de discrimination Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS et les aider à acquérir les bons ré exes. BNP Paribas Fortis a invité tous ses managers à suivre l’e-learning « Managing diverse teams » pour encourager la diversité, et créer une culture de dialogue. La participation de plus de 60 % des managers constitue l’un des six objectifs « Sustainability » qui a une incidence directe sur la rémunération variable collective. En France, une plaquette de sensibilisation a été envoyée à tous les collaborateurs de BNP Paribas SA avec leur bulletin de salaire pour leur rappeler la politique Diversité du Groupe, l’accord Diversité, les 19 critères de discriminations et les voies de recours à travers la procédure d’alerte contre les discriminations en vigueur au Au Royaume-Uni, BNP Paribas a organisé la deuxième édition de la Diversity Week, inaugurée par le Responsable de Fixed Income, avec des intervenants de haut niveau et des tables rondes sur « Les rôles-modèles internes sont-ils nécessaires ? » ou « Management de la Banque au Royaume Uni – Semaine de la Diversité, un an après ». Des activités sur la Diversité ont eu lieu dans tous les bureaux anglais (CIB, IS et Retail). En France, le premier Diversity Day a été organisé à Paris avec quatre conférences proposées sur la mixité, la diversité culturelle, l’orientation sexuelle et l’intergénérationnel et des stands sur la parentalité, le handicap et le parrainage de jeunes… Cet événement a été ouvert par le Directeur Général de BNP Paribas qui a réitéré, devant un parterre de managers, l’engagement du Groupe en faveur d’une politique diversité inclusive qui valorise toutes les différences. Le succès de l’association BNP Paribas MixCity se con rme avec 700 adhérentes en France, plus de 1 000 en Belgique (dont 17 % d’hommes) et autour de 300 en Italie. Trois nouveaux réseaux ont été lancés en Australie, Corée et Suisse s’ajoutant à ceux déjà existants (Hong K ong, Luxembourg, New York, Personal Finance, Asie du Sud- Est et Royaume- Uni) soit 12 réseaux, avec plus d’interconnexion entre eux. En Belgique, le réseau « 02 » a été lancé à l’initiative de collaborateurs de 50 ans et plus et compte déjà 300 membres. Il vise à encourager les initiatives intergénérationnelles et à améliorer la motivation des collaborateurs de 50 ans et plus. Au Royaume-Uni, le premier réseau sur le handicap « ABILITY » a été créé à l’initiative de collaborateurs, pour fournir un espace de dialogue sur les enjeux liés au handicap. UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Une collecte sur 36 pays permet de savoir que 24 pays couvrant 57 % des effectifs ont des obligations légales favorables aux personnes handicapées. Au-delà de ces obligations, des entités de 8 pays, couvrant 44 % des effectifs, signent des accords collectifs sur le handicap et des entités de 16 pays, portant sur 65 % des effectifs, prennent des mesures favorables aux personnes handicapées. Parmi les pays légalement autorisés à comptabiliser les travailleurs handicapés, 2 900 sont répertoriés dans le Groupe répartis dans 25 pays, dont 265 recrutements réalisés dans 12 pays en 2013 . En France, l’application du deuxième accord handicap de BNP Paribas SA se traduit par 91 recrutements sur 2 ans, le maintien dans l’emploi de 262 salariés actifs (228 en 2012) et 810 accompagnements, en progression de 68 %. Le taux d’emploi des salariés handicapés est en progression constante depuis 2007, soit un taux d’emploi de 3,5 % (3,1 % en 2012). La formation et les actions de sensibilisation se poursuivent, notamment des équipes immobilier sur l’accessibilité et des acheteurs pour les futurs appels d’offre. Le recours aux activités des EA (Entreprises Adaptées) et ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) est en nette progression. À Montreuil, la Banque a notamment con é sa BNP Paribas Personal Finance a signé un deuxième accord pour 4 ans (2014-2017) et réalisé un tour de France sur le handicap avec Ryadh Sallem, triple champion européen de basket en fauteuil et champion d’Europe de rugby-fauteuil, qui a réuni plus de 600 personnes. En Belgique, BNP Paribas Fortis a contribué à Duoday pour favoriser l’accueil en entreprise d’étudiants en situation de handicap et créé une page intranet spéci que. En Italie, des groupes de travail ont été organisés dans 4 régions pour optimiser le maintien dans l’emploi des salariés en situation de handicap. Les aménagements de postes de tous les salariés mal voyants ont été revus. Aux États-Unis, BNP Paribas CIB a organisé le Disability Mentoring Day, journée de mentoring au travail d’étudiants et demandeurs d’emplois en situation de handicap. En Italie, BNP Paribas CIB a participé à un projet Generations at workplace avec six entreprises de différents secteurs pour déterminer s’il existe des différences de perceptions suivant les générations et comprendre d’éventuels con its intergénérationnels. Les résultats des groupes de travail internes, comparés à ceux des entreprises participantes, ont été présentés lors d’un séminaire ouvert à l’ensemble des collaborateurs. Ce fut l’occasion de réfléchir à la façon d’améliorer les rapports intergénérationnels et de mieux comprendre comment un événement peut in uer sur chaque génération. Aux États-Unis, BNP Paribas CIB a été reconnu, pour la deuxième année consécutive, comme « Meilleur lieu de travail pour l’égalité des personnes LGBT(1)» par Human Rights Campaign. BNP Paribas a obtenu une note (1) Lesbiennes, Gays, Bisexuel s, Trans . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines En matière d’emploi, BNP Paribas donne toujours la priorité au reclassement, encourage un dialogue social de qualité et confirme son engagement, dans ses quatre marchés domestiques où la taille et la diversité des activités le permettent, d’exclure les départs contraints grâce à une gestion sociale responsable. Le Groupe con rme son engagement d’exclure les départs contraints dans les 4 marchés domestiques, avec la signature d’accords, une application rigoureuse de l’accord européen sur la gestion de l’emploi signé en juillet 2012 et le recours à la mobilité interne. En France, premier accord Groupe sur la gestion Signé le 7 octobre 2013 par la CFDT, la CFTC et FO sur la base du constat partagé que l’adaptation continue des entreprises du Groupe à leur environnement constitue la meilleure défense de l’emploi, cet accord formalise l’engagement de la politique du Groupe en matière d’emploi en France. Il comprend le « pacte social » qui consiste à éviter tout départ contraint lors des réorganisations et à permettre à chaque collaborateur de trouver ou conserver un emploi pérenne, si nécessaire par une mobilité fonctionnelle en lien avec son parcours professionnel et ➤ ÂGE MOYEN DE DÉPART DES SALARIÉS DE 55 ANS ET PLUS les besoins de l’entreprise. Il souligne l’importance de la mobilité interne, utilise les marges de manœuvre offertes par le turnover naturel et, le cas échéant, dé nit les cas de recours aux plans de départ volontaire. On note également la conclusion avec les partenaires sociaux par toutes les entités des accords appelés « Contrats de Génération » qui traitent des recrutements de jeunes, contrats en alternance, transformation des alternants en CDI, maintien dans l’emploi, recrutement des seniors et l’aménagement de n de carrière. Au sein de BNP Paribas Fortis, le mouvement d’adaptation des organisations entamé les années précédentes s’est poursuivi en 2013. En conséquence, l’effectif global a diminué d’environ 912 collaborateurs, soit 5 %, entre le 31/12/2012 et le 31/12/2013, parmi lesquel s 132 personnes rejoignent la succursale de BNP Paribas S.A. à Bruxelles. Grâce à une politique de mobilité dynamique et aux mesures de préretraite et retraite (507 personnes environ), BNP Paribas Fortis est resté présent sur le marché de l’emploi avec 276 recrutements (dont 25 transformations de CDD en CDI). Les adaptations ont été conduites dans le plus grand respect des garanties d’emploi contractuelles des accords collectifs et de la politique de gestion de l’emploi du Groupe. Chez BNL, un même mouvement de recul des effectifs a été réalisé dans le respect des règles sociales que la Banque s’est imposé et en béné ciant d’une démographie favorable avec 52 départs en retraite et 449 départs anticipés. Malgré cette tendance, BNL a continué à embaucher avec 324 recrutements, dont 160 en CDI et 164 transformations de CDD en CDI. Le Groupe a renforcé son dispositif de collecte des informations extra-financières, en particulier sur le dialogue social, la diversité, la formation et la santé et sécurité au travail dans 36 pays couvrant 91 % de l’effectif mondial. Il montre que 31 pays ont des représentants du personnel et/ou des représentants syndicaux (y compris ceux du Comité européen), ce qui couvre 82 % de l’effectif du Groupe. Près de 3 000 réunions of cielles dans le monde ont été organisées entre ces représentants et leur management, qui ont permis de conclure un total de 214 accords collectifs dans d es pays couvrant 72 % de l’effectif sur des sujets aussi variés que les rémunérations et avantages sociaux, l’emploi, l’organisation du travail, la gouvernance du dialogue, la santé et sécurité au travail, le handicap et la diversité. Près des 2/3 de ces pays ont des obligations légales sur ces thèmes et un bon tiers de s entités dans c es pays signent des accords collectifs mieux- disants ou prennent d’autres mesures positives. Des entités de 13 pays signent des accords sur les rémunérations (couvrant 56 % des effectifs), de 15 pays sur des avantages sociaux (55 % des effectifs) et de 11 pays sur les conditions de travail (57 % des effectifs). Hors Europe, le Maroc, la Tunisie , l’Argentine, le Brésil et l’Inde ont négocié des accords collectifs en 2013, tandis que l’Algérie , le Sénégal, le Chili , la Chine, le Japon, l’Ukraine et la Turquie indiquent avoir également des représentants du personnel et/ou des Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Intensi cation de l’activité du Comité européen L’année a été marquée par une activité dense du Comité européen, et de son bureau, réuni à Bruxelles, Luxembourg et Madrid, pour marquer sa dimension internationale. Des groupes de travail ont collaboré pour naliser un nouveau règlement intérieur, organiser le suivi de l’accord européen sur l’emploi et entamer les négociations pour un deuxième accord européen relatif cette fois à l’égalité professionnelle. L’intensi cation du dialogue social européen se justi e par une actualité chargée. Les activités en évolution des organisations de CIB, Investment Partners, Leasing Solutions, Personal Finance, Securities Services, BNP Paribas Polska et BNP Paribas Allemagne ont été abordées ainsi qu’au niveau global les projets Simple & Ef cient et Hello bank!. Par ailleurs, la présentation du GPS a permis aux délégués européens de comprendre les mécanismes de cette vaste enquête interne annuelle et de réagir face à certains résultats. Suite à la signature en 2012 du premier accord européen sur l’emploi, les premiers indicateurs montrent qu’une nouvelle dynamique a été lancée qui généralise l’installation de lieux d’échanges entre la Direction et le personnel dans les pays n’étant pas dotés d’instances représentatives, la mise en œuvre des évaluations professionnelles et des entretiens de carrière et une information et concertation adéquates lorsque des transformations ayant des conséquences sur l’emploi sont mises en place. Pour mémoire, le Comité européen couvre 20 pays sur un périmètre correspondant à 65 % de l’effectif total. La valorisation et le développement de tous les talents La gestion de carrière de l’ensemble des collaborateurs du Groupe est au cœur du nouveau dispositif des Ressources Humaines. Elle se caractérise par une proximité des gestionnaires de carrière auprès des métiers pour favoriser leur bonne connaissance des différents métiers et la mise en place d’un partenariat entre managers, RH et collaborateurs. Un accent particulier a été mis en 2013 sur : ■ l’identi cation, l’évaluation et le développement des compétences. Le nouveau référentiel des compétences comportementales du Groupe a été diffusé par l’élaboration d’un jeu de cartes ludique favorisant l’appropriation des compétences par les RH et les managers. Des démarches d’identi cation et d’évaluation des compétences sont en cours dans différentes entités : BDDF, Personal Finance, BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas ; ■ la mobilité interne et l’offre de parcours diversi és. Les entités du Groupe réalisent annuellement des plans de relève pour anticiper et plani er les mouvements. Pour favoriser la mobilité transversale, on note en 2013 la mise en place de plans de relève par lière, notamment au sein du pôle Investment Solutions et des fonctions Groupe. Les projets en cours prévoient de préciser l’ambition du Groupe en tant qu’employeur et les principes de gestion de carrière sur les moments clés que sont l’évaluation professionnelle, l’entretien de carrière, le plan de relève, le plan de développement personnel, etc. Ces projets s’inscrivent dans une volonté de développer et prendre en compte les compétences et les talents de chacun au regard des besoins du Groupe et d’offrir des progressions de carrière riches et variées à l’ensemble des collaborateurs. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Le Talent Development Program a poursuivi son déploiement en 2013 et concerne désormais près de 3 000 collaborateurs à fort potentiel. La revue Talent Review Exercise recense depuis 2012 les actions menées par le TDP et souligne une augmentation des initiatives conduites à tous les niveaux, y compris les 3 programmes de formation du Groupe Leadership for Development, Go to Lead et Share to Lead. Le travail réalisé, les compétences, l’implication dans les tâches con ées et le niveau de responsabilité sont rémunérés par un salaire xe en adéquation avec l’expérience acquise par les salariés et les pratiques observées pour chaque métier sur le marché. Le niveau des rémunérations variables est déterminé par les performances individuelles et collectives de l’année au regard des objectifs xés. Ces rémunérations variables revêtent différentes formes selon les métiers. Plus généralement, la politique de rémunération du Groupe repose sur des principes d’équité et de transparence qui se traduisent notamment par un processus annuel mondial unique, un système de délégation rigoureux fonctionnant dans le cadre des directives Groupe. Le mode de détermination des rémunérations variables individuelles intègre l’évaluation de la performance quantitative et qualitative par rapport aux objectifs xés, l’appréciation du comportement professionnel de chacun au regard du respect des valeurs, de la déontologie, de l’esprit d’équipe, des procédures du Groupe, et de la contribution à la maîtrise des risques E n 2013, le Groupe a remplacé son dispositif d’attribution d’actions de un plan d’intéressement à moyen terme appelé ISIS (International Sustainability and Incentive Scheme) dont le paiement sera réalisé en juin 2016. La principale nouveauté de ce plan réside dans le fait que chaque béné ciaire voit 20 % de son attribution conditionnée à l’atteinte de critères liés à la politique RSE du Groupe. Le Groupe a mobilisé en 2013 moins de 15 milliards d’euros de frais de personnel, en baisse de 2,7 % par rapport à 2012 (voir note 7 Rémunérations et avantages consentis au personnel du chapitre 4). (1) Données brutes sur l’effectif CDI au 31/12/2013 hors charges patronales, incluant la rémunération xe, les commissions et la rémunération variable versées dans l’année hors différés au titre des années passées, les primes à l’embauche, hors montants versés au titre de l’intéressement et de la participation. (2) Ensemble des entités hors Immobilier, sur une durée de travail de 35h, sur une base théorique 100% pour les collaborateurs à temps partiel, hors collaborateurs ayant moins de 2 ans d’ancienneté et cadres dirigeants. (3) Hors collaborateurs ayant moins de 2 ans d’ancienneté, temps partiels, absents plus d’un mois dans l’année, congés sans solde, expatriés, détachés, membres du Comex de BNP Paribas Fortis, et données de rémunérations incluant tous les éléments soumis à la sécurité sociale y compris notamment différés versés au titre des années passées (55% des effectifs couverts). (4) Périmètre BNL S.p.A., hors expatriés, membres du Comex de BNL et collaborateurs ayant moins de 2 ans d’ancienneté. (5) Sur la base d’une durée hebdomadaire de 40 heures ; y compris dirigeants et membres du Comex de BGL BNP Paribas . Conformément à la Directive européenne CRD III(1) et à l’arrêté 97-02 en France, la politique de rémunération du Groupe vise à assurer une cohérence entre les comportements des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe et les objectifs à long terme particulièrement en matière de maîtrise des risques. La mise en œuvre de cette politique a conduit à une formalisation renforcée de la gouvernance reposant notamment sur des comités CRIF (conformité, risque, nance) et une implication de la Direction Générale et du Comité des rémunérations du Conseil Cela a conduit à différer pour ces collaborateurs une fraction signi cative de leurs rémunérations variables sur trois ans (45 % différés au-delà d’un an pour les attributions 2013 au titre de 2012), à soumettre le paiement de chaque échéance à l’atteinte de conditions dont le non-respect peut entraîner la perte partielle ou totale de la fraction annuelle (système de « malus ») et à indexer une partie de la rémunération variable à la performance de l’action BNP Paribas, pour aligner les intérêts des béné ciaires et des actionnaires (près de 44 % de leur rémunération variable indexée pour les attributions 2013 au titre de 2012). Les informations relatives à la politique et aux pratiques de rémunération des membres de l’organe exécutif et des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe au titre de l’exercice 2013 seront publiées dans un rapport mis en ligne sur le site internet de BNP Paribas http://invest.bnpparibas. com avant l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 et inclus dans une actualisation du Document de référence de BNP Paribas. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines La protection de la santé des collaborateurs Sur une cartographie de 36 pays représentant 90 % des salariés, au-delà des législations en matière de politique de santé et sécurité au travail qui existent dans tous les pays européens et dans une dizaine de pays hors Europe (représentant 75 % de l’effectif Groupe), des entités dans 11 pays ont signé des accords sur la santé et la sécurité des salariés (couvrant 51 % de l’effectif) et dans 18 pays prennent d’autres mesures protectrices. Dans plus de 30 pays, des entités ont adopté un système de protection sociale, d’assurance vie ou invalidité favorable à l’ensemble des collaborateurs (63 % à 79 % de l’effectif) ou parfois des managers . Les accidents du travail, leur fréquence, leur gravité et les maladies professionnelles Sur 29 pays ayant reporté les accidents du travail, on compte 1 216 accidents dans 17 pays couvrant 75 % de l’effectif, soit un taux de fréquence(1 ) de 3,2 et un taux de gravité non signi catif. Dans les marchés domestiques, il y a eu 481 accidents du travail en France, pour un taux de fréquence de 2,9 (563 et 3,2 en 2012) ; 388 en Belgique, avec un taux de fréquence de 8,1 (381 et 7,9 en 2012) ; 166 en Italie, avec un taux de fréquence de 3,5 (279 et 5,6 en 2012) et 3 au Luxembourg soit un taux de fréquence de 0,5 (et une meilleure prise en compte des données, contre 84 en 2012). Il n’y a pas de cas de maladie professionnelle signi catif Les politiques de santé et de sécurité au travail Dans 35 pays il existe une politique d’intervention sanitaire en urgence. D es entités de 35 pays ont des actions, formations ou mesures de sensibilisation au stress et sur les risques psychosociaux, couvrant 80 % de l’effectif. Beaucoup mènent des actions de prévention ou de sensibilisation sur la nutrition, l’ergonomie ou l’amélioration de l’environnement de travail, à destination de tous les collaborateurs (90 % de l’effectif) ou parfois des managers. En France, en 5 ans, plus de 46 000 collaborateurs ont fait le test de l’Observatoire Médical du Stress, de l’Anxiété et de la Dépression (OMSAD) dont 7 892 en 2013. Un médecin écoutant et le Service de Santé au Travail de BNP Paribas reçoivent les salariés en dif culté, qui ont aussi l’appui de 34 assistantes sociales. En Belgique, un module e-learning, des ches pratiques et un pilote de deux jours permettent de sensibiliser les managers. Un questionnaire est dispensé aux salariés lors des examens médicaux périodiques pour détecter les risques psychosociaux et les analyser. En Italie, suite à l’évaluation de 2012, BNL a amélioré la gestion des risques liés au stress avec le Centre d’écoute et de conseil sur le stress au travail, accessible à tous les salariés. Au Luxembourg, un programme de formation sur la gestion du stress a été inauguré pour répondre aux préoccupations des collaborateurs, notamment du réseau. Il allie conférences, vidéos, prises en charge individualisées et a rassemblé Prise en compte des problèmes de santé publique En France, le Service de Santé au Travail du Groupe poursuit le dépistage des facteurs de risques, notamment cardio-vasculaires, du diabète et du cancer colorectal pour les collaborateurs de plus de 50 ans. Il organise des journées de prévention, réalise une revue trimestrielle et dispense une formation de sauveteurs secouristes du travail. Une visite médicale annuelle est organisée pour les collaborateurs de plus de 55 ans. En Belgique, des actions sont menées sur la prévention de l’obésité, le diabète et la promotion d’une alimentation saine avec des conseils individualisés et des brochures distribués lors des consultations médicales. Un millier d’examens préventifs cardiovasculaires ont été réalisés. Un contact médical con dentiel est maintenu avec les collaborateurs en maladie de longue durée qui permet de suivre les causes liées au travail et faciliter la reprise. En Italie, BNL a deux actions de protection santé : l’une couvre tous les salariés et prévoit un check-up annuel ; l’autre est obligatoire pour 2 types de populations : un examen tous les 5 ans pour tous les salariés travaillant sur écran et un tous les 2 ans pour le personnel de nuit ou travaillant dans le bruit. Au Luxembourg, des conférences rassemblant 335 participants ont sensibilisé les collaborateurs aux addictions liées à un mauvais usage du Net. En France, la politique de prévention des risques professionnels fait l’objet de mesures adaptées, en lien avec les partenaires sociaux. Des services de santé au travail interbancaires ont été créés pour les collaborateurs à Lille et à Marseille. L’accompagnement des salariés victimes d’agression se maintient, avec les Urgences médicales de Paris. En Belgique, les examens légaux de surveillance de santé, à l’embauche et périodiques, examens spontanés de collaborateurs en dif culté consultés. En matière d’ergonomie, l’accent a porté sur les shared workplaces et free seating, et des conseils individualisés aux collaborateurs ou managers. L’agence DNV (Det Norske Veritas) a certi é la conformité du système de management de la Santé et Sécurité au Travail de BNL aux normes italiennes du INAIL (Institut National pour l’Assurance contre les accidents du travail). Le management et l’implantation d’un tel système requièrent le soutien et l’engagement de tous et l’activation des données dans le système de management créé dans l’intranet. Au Luxembourg, 6 personnes diplômées assurent le suivi des risques identi és, leur prévention, la mise à jour des contrôles, registres, rapports et le suivi des postes à risques. En outre, BNP Paribas Luxembourg organise des formations intra-entreprise pour près de 300 collaborateurs sur la prévention des risques professionnels, des troubles physiques liés aux activités de bureau, la gestion des situations de crise (hold-up), sécurité, secourisme et gestion du stress. En France, l’accord « Harcèlement et violence au travail » signé en 2011 est disponible sur l’intranet. En France et en Belgique, les médecins du travail, in rmiers et assistants sociaux collaborent à la prévention et à l’intervention d’urgence en cas de harcèlement ou violence au travail et une assistance aux victimes de hold-up et autres faits de violence en agence est assurée en permanence. En Italie, tout collaborateur de BNL, victime ou témoin de harcèlement au travail, peut s’adresser, en plus de son supérieur direct, à une boîte d’alerte dédiée. Cette procédure permet d’initier un processus de véri cation des faits et de protection immédiate des personnes. Il est également possible de s’adresser au « Centre d’écoute et de conseil sur le stress au travail ». Au Luxembourg, une charte contre le harcèlement moral mise en place en 2005 prévoit un cadre paritaire alliant écoute et apport de solution constructive face (1) Le taux de fréquence correspond au nombre d’accidents pour un million d’heures et le taux de gravité, de 0,05 , au nombre de jours perdus pour 1 000 heures. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Des avantages sociaux en matière de protection sociale, de retraite, d’épargne et d’intéressement Au-delà des dispositifs légaux et conventionnels, selon les réglementations et pratiques des pays dans lesquels le Groupe est implanté, les collaborateurs peuvent béné cier d’une couverture sociale complémentaire couvrant leurs frais de santé et ceux de leurs familles qui leur assure une protection de haut niveau, de plans de pension à cotisations dé nies (voir États nanciers note 7 – Rémunérations et avantages consentis au personnel) leur permettant de constituer au cours de leur vie professionnelle un capital pour leur retraite complémentaire des éventuelles pensions versées par les régimes locaux obligatoires et de systèmes collectifs d’intéressement visant à les associer à la performance collective. Hors de France, plus des trois quarts des salariés des entités de plus de 150 salariés béné cient d’une couverture médicale, plus de la moitié sont couverts en cas d’invalidité de courte durée et la majorité des salariés du Groupe béné cient d’un régime de retraite par capitalisation venant s’ajouter aux pensions servies par les régimes nationaux. Il existe aussi au sein du Groupe des dispositifs d’avantages sociaux à la carte (flexible benefits) permettant aux salariés de définir, dans une certaine mesure, leur niveau de couverture sur un panel d’avantages proposés. En 2013, BNL a ainsi mis en place avec son plan d’intéressement, un plan d’avantages sociaux exibles qui permet aux collaborateurs, sur une base volontaire, de recevoir une part de leur intéressement (40 %) sous forme d’aide médicale, plan de pension, cours particuliers ou formation pour eux ou leur famille. En France, le Groupe associe les collaborateurs à la performance dans le cadre des dispositifs de participation et d’intéressement et, respectivement, 102,5 millions d’euros et de l’ordre de 140 millions d’euros vont être versés à 67 000 collaborateurs, contre 138 millions d’euros et 145 millions d’euros en 2012. Par ailleurs, le Groupe accompagne les efforts d’épargne volontaire des salariés par les plans d’épargne (PEE et PERCO) avec un abondement cumulé de 50,5 millions d’euros en 2013. Chez BNP Paribas Fortis, une partie de la rémunération variable dite « collective » est liée à l’atteinte d’objectifs de développement durable, tels que la satisfaction client, la promotion de la diversité, l’amélioration du bien-être au travail, la conscience du risque et de la conformité et la réduction de l’impact négatif de la banque sur l’environnement. Au Luxembourg, rien n’est prévu par la législation locale, mais en 2013, le Groupe a versé aux salariés non-cadres une prime d’intéressement pour un total de près de 4,3 millions d’euros. À n 2013, le pourcentage de détention direct ou indirecte du capital par les salariés du Groupe s’élève à 5,4 % (6,1 % à n 2012). fondamentales de l’OIT sur les D roits de l’Homme Par la Déclaration de BNP Paribas relative aux Droits de l’Homme signée en 2012, le Groupe s’engage à assurer le respect des Droits de l’Homme au sein de sa sphère d’in uence : collaborateurs, fournisseurs, clients et communautés. BNP Paribas promeut et respecte la dignité et les droits de ses collaborateurs par l’application d’une politique de r essources humaines engagée et responsable. Les collaborateurs doivent aussi exercer et respecter les normes relatives aux Droits de l’Homme dans le cadre de leurs activités professionnelles. À cet effet, BNP Paribas a établi un Code de conduite qui s’applique à tous les collaborateurs. BNP Paribas effectue une revue annuelle des pays à risque en matière de respect des droits humains(1) . En 2013, BNP Paribas est présent dans 10 pays à risques représentant 5,2 % de son effectif total, et dans 20 pays en situation préoccupante, soit 15,6 % de son effectif total, relativement stable par rapport à 2012 (4,8 % et 16,2 %). Par ailleurs, sur 82 % de l’effectif mondial, quatre salariés dans deux pays ont été identi és comme ayant moins de 18 ans mais plus de 16 ans. Dans la lignée de ces actions, la Direction des Ressources Humaines a réalisé une cartographie de la situation des collaborateurs en matière de droits humains dans 36 pays, l’objectif étant d’identi er les points forts et zones de faiblesses des entités dans ses différentes implantations. Elle porte sur la liberté d’association et de négociation collective, la non-discrimination et l’égalité de traitement, l’élimination du travail forcé ou obligatoire, la santé et la sécurité au travail et les contrats de sous-traitance. Une action de sensibilisation a été réalisée auprès des senior managers des Ressources Humaines. Pour plus d’information, (voir chapitre 7, partie 4 - III Le respect des principes directeurs de l’ONU sur Les événements organisés au sein du Groupe pour promouvoir et valoriser la parentalité en entreprise sont en progression constante. En France, à l’occasion de la S emaine de la parentalité, trois ateliers- conférences ont été proposés sur « Travailler et être parent » et « Garde à domicile, garde partagée et assistance maternelle : que choisir ? », dans l’objectif d’offrir aux collaborateurs des outils pour appréhender sereinement leur parentalité. En novembre, BNP Paribas Luxembourg a organisé son premier S alon de la parentalité dédié aux collaborateurs souhaitant s’épanouir dans leur travail et dans leur rôle de parent . Ils ont pu rencontrer des spécialistes et participer à des ateliers sur l’enfance, l’adolescence et l’égalité père/mère. Étaient également présents la crèche d’entreprise « les Petits Loups », Cardif Luxembourg -et son offre Optikids- et les Ressources Humaines venues proposer des mesures et opportunités pour préserver l’équilibre vie privée/vie professionnelle. Plusieurs entités Investment Solutions et Wealth Management, Investment Partners, BNP Paribas CIB ITO et CIB Italie ont proposé des journées ludiques « les enfants au bureau » dont les activités proposées aux collaborateurs et à leurs enfants ont remporté un grand succès. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture 7.4 Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, BNP Paribas est un acteur engagé dans la société : il apporte son soutien à de nombreuses initiatives en faveur de la lutte contre l’exclusion, ■ engagement 8 : une politique de mécénat axée autour de l’éducation, la santé, la culture et la solidarité ; ■ engagement 9 : le respect des principes directeurs de l’ONU sur les Dans le cadre de sa responsabilité civique, le Groupe utilise ainsi tous les leviers dont il dispose, en tant que banquier, employeur et mécène, pour favoriser un développement durable et harmonieux de la société. Ces actions sont menées en cohérence avec ses trois engagements : ■ engagement 7 : la lutte contre l’exclusion et le soutien à Les informations présentées dans ce chapitre ont été collectées par la Délégation à la RSE via des demandes spéci ques adressées aux fonctions, lignes métiers ou territoires du Groupe, ou via l’exploitation d’outils de gestion interne du Groupe. Lorsque le périmètre couvert par une information diffère de l’ensemble du Groupe BNP Paribas, il est alors LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION ET LE SOUTIEN À L’ENTREPRENEURIAT SOCIAL BNP Paribas est engagé depuis de longues années dans la lutte contre l’exclusion sociale et nancière. Le Groupe développe ainsi de nombreuses actions à travers le monde, a n de soutenir l’entrepreneuriat social, promouvoir l’éducation nancière et favoriser l’accompagnement des clients fragiles. En France, la Banque s’implique particulièrement dans En 2013, BNP Paribas a de nouveau renforcé son soutien à l’entrepreneuriat social et à la micro nance. Le Groupe a volontairement choisi d’avoir une démarche proactive vis-à-vis de ce secteur en forte croissance (+ 23 % d’emplois en France entre 2000 et 2010 contre + 7 % dans le secteur privé) caractérisé par son impact important sur la création d’emplois non délocalisables et sur le renforcement du tissu social. Entités privées, de taille et de formes juridiques variées, les entreprises sociales concernées cumulent les spéci cités suivantes : ■ leur objectif social est plus important que leur objectif nancier ; ■ leur mission sociale peut être l’insertion de personnes vulnérables ou la production de biens et services sociaux ou environnementaux destinés à des populations fragiles ; ■ la majorité des béné ces est réinvestie dans l’entreprise . Elles apportent des solutions ef caces et innovantes à un grand nombre de problèmes économiques, sociaux et environnementaux : accès aux soins, à l’énergie, au logement, insertion… A n de mieux accompagner ces entreprises, BNP Paribas a développé des outils spéci ques et adapté ses services : ■ les différents réseaux de banque de détail disposent maintenant de grilles de quali cation pour identi er facilement les entrepreneurs sociaux et de moyens d’analyse de leur pro l de risque grâce à une politique spéci que de crédit. Par ailleurs, chaque réseau développe une approche de ce segment adaptée à son marché. En France par exemple, un réseau de correspondants dédiés aux entreprises sociales se met progressivement en place dans les centres d’affaires et les m aisons des e ntrepreneurs. Ainsi, chaque entrepreneur social sera suivi par un conseiller unique. Formé aux spéci cités de leur statut et connaissant les besoins qui en découlent, il pourra répondre à toutes ses questions, que ce soit dans la gestion quotidienne de son compte ou dans la recherche de nancement long terme ; ■ la signature d’une convention de partenariat entre la Fondation BNP Paribas et France Active vient renforcer l’action du Groupe en faveur des entrepreneurs sociaux. Grâce au soutien annuel de 100 000 euros apporté pendant 3 ans par la Fondation, France Active va pouvoir aider dans leur démarche des créateurs d’entreprise de moins de 26 ans demandeurs d’emploi. Ils béné cieront non seulement d’une prime de démarrage de 2 000 euros pour consolider leur apport personnel mais aussi du soutien du réseau au côté de celui des 40 BNP Paribas a également participé à la levée de fonds d’IMPACT Partenaires à hauteur de 3 millions d’euros. Ce fonds investit dans des sociétés créatrices d’emploi dans des zones économiquement défavorisées et/ou dont le porteur de projet est un entrepreneur ayant Le soutien à l’entrepreneuriat social se traduit également par le succès grandissant des produits d’épargne investis dans des entreprises sociales. Que ce soit pour les particuliers, la banque privée ou l’épargne salariale, il existe des produits spéci ques qui permettent à chacun de soutenir les entrepreneurs sociaux : des sicav investies entre 5 % et 10 % dans des Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture entreprises sociales, des institutions de micro nance ou des fonds ES, Fonds Commun de Placement d’Entreprise intégrant également entre 5 % et 10 % d’investissement solidaire. Troisième acteur français sur le secteur de l’épargne salariale, BNP Paribas a vu ses encours solidaires augmenter de 44 % en 2013. Les évolutions réglementaires attendues dans le cadre de la l oi sur l’économie sociale et solidaire en cours de discussion au Parlement devraient permettre d’accélérer encore ce phénomène. En 3 ans, les investissements solidaires dans les FCPE ont augmenté de 313 % et le nombre de contreparties est passé de 3 à 10. PAR DOMAINE D’ACTION SOCIALE FIN 2013 En Belgique, BNP Paribas Fortis a lancé le Prêt Citoyen. Ce nouveau produit propose aux particuliers de placer leur épargne dans un support à capital garanti dont le montant sera investi dans des projets à nalité socio- économiques ou socialement responsables (construction ou rénovation d’écoles, d’hôpitaux, de maisons de repos, de centres culturels ou d’infrastructures sportives publiques...). Les sommes collectées peuvent également être utilisées pour nancer des petites et moyennes entreprises. Le soutien à l’entrepreneuriat social est également une préoccupation de nos grands clients corporate. A n de mieux les comprendre et donc les accompagner, CIB a organisé le 2 juillet 2013 une conférence sur le thème « Comment servir la base de la pyramide ». Cet événement a mis en lumière les modèles innovants développés par Danone, GDF Suez, Orange et Total au service des 4 milliards d’individus les plus pauvres. Ces grandes entreprises jouent ainsi le rôle de laboratoires pour des activités au double objectif : améliorer le sort des populations défavorisées tout En n, BNP Paribas s’est engagé en 2012 à tripler le volume d’opérations de sous-traitance menées avec des entreprises du secteur protégé et adapté (ESAT et EA) entre 2012 et 2015. En 2013, ce volume a été L’activité de micro nance a poursuivi son développement au cours de cette année 2013, avec la validation par le Comité Exécutif du Groupe, d’une stratégie à la mesure des enjeux actuels. Le contexte économique dif cile a en effet rendu d’autant plus nécessaire le développement de ce secteur qu’il offre des réponses aux besoins d’une population marginalisée grandissante. La nouvelle stratégie mise en œuvre repose sur le nancement direct d’institutions de micro nance (IMF) dans les pays d’implantation du Groupe, qu’ils soient mâtures (France, Belgique, Italie, Royaume-Uni) ou émergents (Brésil, Chine, Cô te d’Ivoire, Inde, Maroc, Pologne, Russie, Sénégal, Tunisie, Turquie, et Vietnam). D ans les autres pays, le soutien au secteur repose davantage sur le nancement via des fonds de micro nance. Cette stratégie a débouché sur une croissance des engagements par rapport Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS à 2012 tant dans les pays émergents (+ 26 %) que dans les pays ma tures (+ 173 %) ; le soutien du Groupe totalisant n 2013, 131,6 millions d’euros, ➤ SOUTIEN DU GROUPE BNP PARIBAS Le nancement du secteur (direct ou via des fonds) a atteint 87 millions d’euros, soit 2/3 du soutien total du Groupe à la microfinance. Le Groupe a refinancé 30 institutions de microfinance dans 19 pays, dont 26 institutions dans 15 pays émergents, ce qui représente près de la moitié des nancements totaux. Pour la première fois en 2013, de nouveaux pays - la Pologne et le Vietnam - sont entrés dans le portefeuille de nancements aux côtés de pays dans lesquels le Groupe est historiquement actif (notamment Brésil, Chine, Cô te d’Ivoire, Inde, Maroc, Russie, Tunisie… en plus de ses marchés domestiques). Au total, grâce à ces nancements, plus de 150 000 micro-entrepreneurs ont accédé à un microcrédit, parmi lesquels plus de 75 % de femmes. En 2013, BNP Paribas Fortis a nancé en dette pour 7,5 millions d’euros le fonds de micro nance Rural Impulse Fund II. Le Groupe contribue ainsi au nancement d’IMF et au développement de services nanciers dans les zones rurales défavorisées et isolées de 26 pays émergents. Au total, le soutien du Groupe à la micro nance et à l’entrepreneuriat social (hors crédits à l’entrepreneuriat social) dépasse les 168 millions d’euros à n décembre 2013, soit une augmentation au cours de l’année de plus de 60 %. BNP Paribas s’est engagé à poursuivre cette dynamique avec un objectif de 200 millions d’euros d’ici 2015. ➤ SOUTIEN DU GROUPE BNP PARIBAS À LA MICROFINANCE ET À L’ENTREPRENEURIAT UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Améliorer la formation du public sur les enjeux L’éducation nancière a démontré son ef cacité pour lutter contre le surendettement et favoriser le développement économique. En 2013, les collaborateurs de BNP Paribas se sont à nouveau fortement engagés, en participant à la conception de contenus de formation et d’outils pédagogiques ou encore en formant le grand public. En 2013, plus de 23 0 000 personnes ont ainsi pu accéder à ces programmes non seulement dans les marchés domestiques mais aussi en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis, en Inde ou Dans certains pays, compte tenu des priorités, l’éducation nancière est axée sur des populations jugées sensibles comme les jeunes ou les ■ en Turquie : la TEB Family Academy a pour vocation d’aider les ménages à gérer leur budget en proposant des cours d’éducation nancière au sein des agences. Les participants peuvent apprendre comment utiliser une carte de crédit, emprunter à bon escient, mieux programmer leurs dépenses ou encore épargner dans les meilleures ■ en Espagne : BNP Paribas Cardif a noué un partenariat avec Norte Joven (association d’éducation nancière et économique axée sur les enfants en situation d’exclusion). Trente collaborateurs BNP Paribas Cardif se sont engagés et ont contribué à former 581 personnes ; ■ au Luxembourg, le programme « Startin’ Finance » a concerné plus de 1 100 lycéens lors de l’année scolaire 2012-2013. Il s’est décliné sous forme de visites guidées, de présentations métiers (marketing, marché monétaire, ressources humaines…), d’ateliers interactifs ou ■ en Inde, le programme d’éducation nancière de BPSS a permis à 100 femmes entrepreneurs en milieu rural de se former par exemple à l’audit ou à la gestion de la performance. Dans d’autres pays, où l’éducation nancière est ancrée de longue date dans les pratiques, elle concerne tous les publics. En France, la Fondation Cetelem pour l’éducation budgétaire a poursuivi sa mission de développement et de promotion de l’éducation budgétaire. Elle s’inscrit dans le prolongement du métier de BNP Paribas Personal Finance et de son engagement en faveur d’un crédit responsable®. Ainsi, la Fondation Cetelem construit des outils de formation destinés aux formateurs d’associations ou d’institutions partenaires, engagées avec elle dans l’éducation budgétaire. Elle leur apporte également un accompagnement pédagogique et un soutien nancier dans la mise en œuvre des programmes. En 2013, ce sont plus de 7 500 jeunes (lycéens, jeunes en insertion, apprentis) ou adultes en dif culté en France qui ont pu béné cier de cette sensibilisation. BNP Paribas Cardif, de son côté, a lancé un nouveau partenariat de 3 ans avec « Entreprendre pour Apprendre », une fédération d’associations qui a pour vocation de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes, et de développer leurs compétences entrepreneuriales au rythme des âges. Son soutien est double, conjuguant apport nancier et mécénat de compétences. En 2013, 42 collaborateurs se sont impliqués tout au long de l’année scolaire dans le parrainage d’entreprises. En Italie : à travers son programme EduCare , BNL propose un ensemble de cours d’éducation budgétaire à destination des clients et non-clients pour les rendre plus conscients de leurs choix financiers. Évoluant régulièrement, EduCare a ajouté en 2013 un focus sur le numérique et a dispensé des cours en dehors de ses agences dans de nouveaux lieux en nouant des collaborations externes, notamment avec les librairies entreprises ont participé à plus de 3 500 événements organisés à travers le pays. Parallèlement, depuis 2011, Findomestic a déployé pour le grand public son programme l’éducation à la nance et à l’assurance disponible sur le site internet Per Corsi. Ses modules ont été visionnés plus de 10 000 fois. Par ailleurs, après une première expérience en 2012, Findomestic a organisé en 2013 deux journées d’éducation nancière dans 72 centres clients ; l’une intitulée « Les Financements et les Assurances », l’autre « Les modes de paiement et le e -commerce ». Aux États-Unis, Bank of the West (BoW) propose maintenant 9 programmes d’éducation pour tous les âges. En 2013, 450 collaborateurs volontaires sont intervenus dans des associations pour sensibiliser plus de 12 000 personnes, notamment via : un programme d’éducation nancière « Hope » déployé en Californie et dans d’autres É tats où BoW est présente ; un livre d’éducation financière The Three cups qui sensibilise les enfants en n de primaire à la valeur de l’argent ; une pièce de théâtre Made about money destinée aux collégiens ; un programme télévisé le Moneywise Empowerment Tour. Depuis 2005, BoW a également développé un programme destiné aux seniors : « Elder Financial Protection Network » propose des séminaires sur le thème de LE « PROJET BANLIEUES » : Très engagé auprès des particuliers et des entreprises dans les grandes agglomérations, BNP Paribas a également fait béné cier leurs banlieues d’une part importante de ses créations d’emplois depuis 15 ans : le Groupe est notamment devenu le premier employeur privé de Seine- Parallèlement, via son « Projet Banlieues », BNP Paribas s’implique aux côtés d’acteurs - associations, établissements scolaires, fonds d’investissements solidaires, etc. - qui œuvrent pour créer des leviers économiques et sociaux au sein des banlieues et plus particulièrement dans les zones urbaines sensibles. Lancé en 2006 par la Fondation BNP Paribas, en coordination avec le réseau de la Banque en France, le « Projet Banlieues » s’articule autour de trois domaines d’intervention : la création d’entreprise et l’insertion professionnelle ; le soutien à l’éducation ; l’appui d’actions de proximité. Reconduit en 2012, ce projet a présenté en 2013 un budget annuel de 4,5 millions d’euros. Le dispositif du Projet Banlieues en faveur de la création d’emplois se traduit par le soutien à quatre acteurs de tout premier plan : ■ l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), dont BNP Paribas est partenaire depuis 1993, aide les exclus du système bancaire et les chômeurs à créer leur entreprise. En 2013, la Fondation BNP Paribas l’a soutenue à hauteur de 1,15 million d’euros. Le Groupe est devenu le premier partenaire de l’association, avec plus de 6,5 millions d’euros de subventions versées depuis 2006 et un montant total de 13,7 millions d’euros de lignes de crédit à n 2013. Depuis 2006, l’Adie a ouvert 15 nouvelles agences de microcrédit sur le territoire français. Plus de 7 300 microcrédits ont ainsi été accordés, permettant la création de plus de 4 700 entreprises sur l’ensemble des sites concernés, représentant plus de 6 000 emplois supplémentaires. À ce dispositif s’ajoutent de nombreuses autres actions de BNP Paribas Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture en faveur de l’Adie comme le programme « Engagés ensemble pour l’emploi » mis en place avec le réseau d’agences BNP Paribas en France ou encore le bénévolat des salariés et retraités de BNP Paribas ■ le réseau « Initiative France », qui nance et accompagne la création/ reprise d’entreprises en France et dont les plates-formes de création d’entreprises innovantes sont désormais soutenues par BNP Paribas ■ BNP Paribas contribue également à IMPACT Partenaires à hauteur de 3 millions d’euros (plus d’informations dans la section I-1 du Document de référence : La lutte contre la pauvreté et l’exclusion) ; ■ en n, début 2014, BNP Paribas a décidé d’apporter à France Active un appui additionnel de 100 000 euros par an pendant trois ans (plus d’informations dans la section I-1 du Document de référence : La lutte L’appui à des actions de proximité Les relations d’échanges et de proximité sont au cœur du mécénat de solidarité de BNP Paribas. En témoigne le volet « Initiatives locales » du Projet Banlieues. Grâce à l’implication de sa Fondation, de son réseau d’agences et de ses collaborateurs, près de 300 associations de quartier ont été soutenues depuis 2006, dont 105 pour la seule année 2013. Tous les projets accompagnés sont portés par des associations à but non lucratif et ont pour objectif l’amélioration de la situation de personnes défavorisées via l’éducation, la formation professionnelle et le vivre ensemble. Les actions soutenues s’inscrivent dans la vie du quartier en répondant notamment à des problématiques bien identi ées, propres au quartier, liées à l’environnement ou à la population locale. Éducation : favoriser l’égalité des chances Pour BNP Paribas, l’éducation et le partage des connaissances sont un facteur de plus grande égalité des chances. Depuis vingt ans, la Fondation BNP Paribas soutient les initiatives en faveur de l’éducation, à travers les initiatives locales du Projet Banlieues mais aussi aux côtés d’acteurs clés, comme l’Afev pour l’accompagnement scolaire d’enfants en dif cultés. La Fondation BNP Paribas a également créé en 2009 le programme de mécénat « Odyssée Jeunes », soutenant la réalisation des voyages scolaires des collégiens de la Seine-Saint-Denis (93), en lien avec le UNE POLITIQUE DE MÉCÉNAT AXÉE AUTOUR DE L’ÉDUCATION, LA SANTÉ, BNP Paribas œuvre très concrètement à faire coexister performance et responsabilité sociale. Non seulement dans l’exercice quotidien de ses métiers, mais aussi par des actions de mécénat, qui impliquent de plus en plus de collaborateurs dans le monde. UNE POLITIQUE DE MÉCÉNAT STRUCTURÉE ET FÉDÉRATRICE Le Groupe BNP Paribas, par sa dimension internationale, met en œuvre à l’échelle mondiale une politique de mécénat structurée et cohérente. Cet engagement philanthropique est conduit par la Fondation BNP Paribas qui coordonne les programmes autour de cinq champs d’action, déployés dans tous les pays où le Groupe ■ culture : préserver et valoriser le patrimoine ; encourager ■ solidarité : lutter contre l’exclusion et les discriminations ; e ncourager le bénévolat des salariés ; ■ éducation : soutenir la scolarisation, l’insertion professionnelle, l’accompagnement scolaire et la transmission des savoirs ; ■ santé : financer des programmes de recherche médicale dans ■ environnement : soutenir des programmes en cohérence avec la politique RSE du Groupe en faveur de la recherche sur le D’une part, 15 fondations/fonds au sein du Groupe : ■ 1 fondation historique : la Fondation BNP Paribas, sous égide de la Fondation de France, en charge de la cohérence du Mécénat Groupe. Elle est présidée par Michel Pébereau ; ■ 11 fondations dans les pays : Belgique, Brésil, Bulgarie, Italie, Luxembourg, Maroc, Pologne, Afrique du sud (Cadiz Foundation), Suisse, États-Unis (Bank of the West & First Hawaiian Bank ■ 1 fondation de marque : Fondation Cetelem ; ■ 1 fonds « Urgence & D éveloppement », dédié aux victimes de ■ 1 fonds de dotation régional : Fonds de dotation BNP Paribas D’autre part, le mécénat de BNP Paribas est renforcé par des programmes initiés par les entités et métiers du Groupe dans les grandes régions du monde : Afrique, Europe, Amérique, Asie- Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Les chiffres clés du m écénat 2013 3 547 projets ont été conduits, représentant un budget de ■ 15,04 millions d’euros pour la solidarité (37 %) ; ■ 11,97 millions d’euros pour l’éducation (30 %) ; ■ 9,01 millions d’euros pour la culture (22 %) ; ■ 2,92 millions d’euros pour la santé (7 %) ; ■ 1,56 million d’euros pour l’environnement (4 %). Solidarité : lutter contre les exclusions Les actions de solidarité de la Fondation BNP Paribas, et de tous les acteurs du mécénat du Groupe à travers le monde, se déclinent selon quatre axes : développer l’économie sociale et solidaire, encourager les actions de proximité, soutenir la lutte contre la grande précarité, être aux côtés des salariés du Groupe engagés dans le milieu associatif. ■ En 2013, la Fondation BNP Paribas a poursuivi son engagement auprès des Restaurants du Cœur en nançant la modernisation de leur système informatique. Outre ce soutien nancier, (450 000 euros sur trois ans), BNP Paribas s’est engagé à offrir aux centres d’accueil des Restos du Cœur 4 500 ordinateurs sur trois ans. Ce matériel est recyclé et recon guré grâce à leurs Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI). En n, l’association de Bénévolat de Compétences et Solidarité de BNP Paribas (BCS) participe à la formation informatique des bénévoles ■ La Fondation BNP Paribas est engagée depuis 2012 et pour 3 ans auprès du Samusocial de Paris. Acteur emblématique de la lutte contre la grande exclusion, ses équipes présentes toute l’année et sans interruption dans les rues de Paris rencontrent les personnes en grande détresse physique et sociale, au rythme de plusieurs maraudes de nuit et d’une maraude de jour. Face à l’augmentation du nombre de personnes sans abri, la Fondation BNP Paribas nance intégralement le fonctionnement de la maraude de jour, pour un montant de L’éducation est l’un des axes forts de la politique de mécénat de la Fondation BNP Paribas et de tous les acteurs du Mécénat du Groupe à ■ En 2013, La Fondation BNP Paribas a poursuivi son programme Odyssée Jeunes. Doté d’un budget de 7 millions d’euros sur cinq ans (2009-2014), il permet à des collégiens de Seine-Saint-Denis (93), de réaliser des voyages scolaires en collaboration avec le Conseil général du département. Chaque subvention à un collège peut atteindre 10 000 euros. Depuis 2009, plus de 27 000 collégiens ont béné cié de cette action. Dans un souci de clarté, la Fondation BNP Paribas a publié en 2013 la synthèse d’une étude qualitative pour repérer et évaluer l’impact de ces actions menées sur le terrain en faveur des jeunes. Un site internet - www.odysee-jeunes.com - permet à tout moment de consulter les chiffres clés et les appels à projet du programme. ■ La Fondation BNP Paribas est également partenaire de l’Association de la Fondation étudiante pour la ville (Afev). Au cours de l’année d’un accompagnement scolaire individuel de deux heures par semaine ■ Le programme de mécénat Smart Start offre à des jeunes en situation précaire un accès à la culture par une pratique artistique. Initiée en 2012, cette action de mécénat a pris en 2013 une dimension internationale avec des projets développés en Europe et en Asie. Chacun de ces programmes béné cie d’un accompagnement et d’une forte implication de l’équipe locale de BNP Paribas. Santé : nancer la recherche et promouvoir L’engagement de BNP Paribas dans le domaine de la recherche médicale et dans l’effort de prévention vise à la fois à soutenir les équipes de chercheurs et à organiser des campagnes de prévention, telle que la lutte contre le paludisme. Cet engagement est au cœur de l’action des fondations du Groupe, mais aussi des liales et des métiers dans les pays En 2013, l a Fondation BNP Paribas a poursuivi son partenariat avec l’Institut Pasteur. Elle a ainsi choisi de soutenir les travaux du Professeur Christine Petit sur la surdité de l’enfant. L’objectif de cette recherche est d’identi er les gènes responsables de la surdité précoce et d’en comprendre la pathogénie. Ce budget de mécénat s’élève à 250 000 euros Par ailleurs, depuis six ans, BNP Paribas Corporate & Investment Banking soutient ces programmes dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut Pasteur et son réseau, aujourd’hui dans treize pays. Les dons versés représentent à ce jour 2,3 millions d’euros. Prix Fondation BNP Paribas de l’Innovation Ce Prix a été attribué au Pr Rachel Auzely (CNRS-CERMAV) pour ses recherches sur la régénération des tissus cérébraux à l’aide d’hydrogels et de cellules souches neurales. D’un montant de 230 000 euros sur 3 ans, il permettra à l’équipe du Pr Auzely de nancer deux postes (un doctorant, un ingénieur) et d’acquérir du matériel. Les lauréats de ce prix sont sélectionnés dans le cadre du programme « Pionniers de la Recherche » de la FRM (Fondation pour la Recherche Médicale). Favoriser la prévention : la lutte contre le paludisme Dans le cadre de son plan anti-paludisme déployé sur 2012 et 2013, la Fondation BNP Paribas, en collaboration avec ses implantations en Afrique subsaharienne, a poursuivi en 2013 son programme de distribution de moustiquaires destinées à des populations sensibles, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Gabon, au Mali ou au Sénégal. Cet engagement de la Fondation BNP Paribas a permis la distribution de plus de 25 000 moustiquaires, pour un nancement de 200 000 euros. Une campagne d’évaluation a débuté en 2013 avec le PNLP (« Programme National de Lutte contre le Paludisme »). Ainsi, au site de Deggo (district de Dakar, Sénégal), une baisse de 72 % de cas a été constatée (239 en 2012 ; 67 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Culture : préserver et valoriser le patrimoine des musées - encourager la création artistique BNP Paribas n’a jamais cessé d’af rmer son engagement en faveur de la culture, qu’il considère être une nécessité sociale et un facteur de développement individuel et collectif. Mécène dèle et reconnu des musées, notamment à travers ses f ondations, le Groupe apporte son soutien à de nombreuses initiatives qui permettent de préserver et valoriser les richesses patrimoniales. Également attentif à la création contemporaine, il accompagne des artistes et des structures de diffusion dans des disciplines peu aidées par le mécénat d’entreprise : danse contemporaine, nouveaux arts du cirque et musiques jazz. Dans le même temps, BNP Paribas soutient de grandes institutions et des festivals reconnus dans le domaine de la musique classique. Reconnu comme l’un des rares mécènes de la danse contemporaine et des nouveaux arts du cirque, BNP Paribas et sa Fondation soutiennent plus d’une vingtaine d’artistes ou de structures de diffusion. En 2013, BNP Paribas avec sa liale Bank of the West, a célébré les 30 ans du Alonzo King LINES Ballet, à Paris et à San Francisco. Dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, BNP Paribas et sa Fondation se sont associés à un programme de coopération culturelle intitulé « Méditerranée en création », contribuant ainsi à la création de trois spectacles franco-maghrébins, dont Azimut avec le Groupe Acrobatique de Tanger. Partenaire important du monde de la musique, qu’elle soit classique ou jazz, BNP Paribas accompagne aussi bien des musiciens et compositeurs que des lieux de diffusion et des prix prestigieux. En 2013, ce sont près d’une trentaine de partenaires musicaux qui ont été soutenus par le Groupe BNP Paribas dans le monde. C’est ainsi que la Fondation BNP Paribas et la BICIS ont permis l’enregistrement du CD African Jazz Roots composé par le koriste sénégalais Ablaye Cissoko et le batteur français Simon Goubert. Dans le même esprit d’échanges, BNP Paribas a facilité la venue au festival « Piano aux Jacobins » du pianiste bulgare, Evgeni Bozhanov, lauréat BNP Paribas Fortis du Concours Préserver et valoriser le patrimoine des musées Partenaire de longue date des musées grâce à son programme « BNP Paribas pour l’Art », la Fondation BNP Paribas a contribué, en 2013, à la restauration de plus de 70 œuvres d’art dans une dizaine d’institutions internationales. Par ailleurs, le Groupe BNP Paribas est mécène d’expositions temporaires et contribue à l’édition de catalogues. C’est ainsi que, dans le cadre de son centième anniversaire, BNL a produit l’exposition photographique The Sea is my Land, présentée au musée MAXXI de Rome. Tandis que la Fondation BNP Paribas s’est associée au musée du quai Branly à Paris, pour la restauration de douze masques kanaks, mis à l’honneur lors de l’exposition « Kanak, l’art est une parole » (automne 2013). Celle-ci sera ensuite présentée (en 2014) au Centre Culturel Tjibaou à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Pour célébrer ses 40 ans, BNP Paribas Irlande et la Fondation ont apporté leur soutien à la restauration d’un tableau de Claude Monet, « Bassin d’Argenteuil avec un voilier », conservé à la National Gallery of Ireland à Dublin. Les collaborateurs de BNP Paribas gurent au premier rang de ces salariés qui souhaitent que leur entreprise s’engage et les aide à s’impliquer eux-mêmes dans la vie associative. La Fondation BNP Paribas facilite leur démarche personnelle et le Groupe leur propose de nombreuses « Coup de pouce » : 10 ans de mise à l’honneur En 2013, la Fondation BNP Paribas a célébré le dixième anniversaire de son programme « Coup de pouce ». Imaginé en 2003, ce dispositif accompagne des projets d’intérêt général portés par les collaborateurs de BNP Paribas, impliqués à titre personnel et bénévoles dans des associations de solidarité. En 10 ans, en France, ce programme a distribué 1 247 650 euros à 510 associations. « Coup de pouce » s’est déployé également à l’international. En Algérie, en Belgique, en Espagne, en Italie, au Luxembourg, au Maroc, au Portugal et en Suisse, les collaborateurs peuvent béné cier d’un programme « Coup de pouce local ». En 2013, 266 projets ont été soutenus dans le monde pour un montant de 810 144 euros. En 2013, a n de marquer ce 10e anniversaire, la Fondation BNP Paribas a organisé une cérémonie de remise de prix pour récompenser les meilleures initiatives prises dans l’année dans chacun de ces pays. Huit prix « Pays » de 4 000 euros et un prix « Coup de Cœur du Jury » de 6 000 euros ont été décernés. de bénévolat ou de mécénat de compétences BNP Paribas met en place de nombreuses actions pour favoriser l’engagement de ses collaborateurs, en France comme à l’international. Favoriser le bénévolat grâce à des structures dédiées Depuis des années, deux associations proposent des missions de bénévolat de compétences aux actifs et retraités du Groupe. En 2013, la création d’une plateforme dédiée au bénévolat est venue compléter MFSF offre aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, les expertises, les conseils et les compétences de collaborateurs actifs et retraités du Groupe. Les bénévoles du réseau MFSF se mettent au service de projets d’intégration sociale et économique de populations défavorisées. Ce programme de soutien à l’engagement des collaborateurs se décline dans une douzaine de pays. En 2013, près de 120 bénévoles ont pu réaliser 57 missions couvrant 25 pays. www.micro nancesansfrontieres.org Bénévolat de Compétences et Solidarité (BCS) BCS vise à promouvoir le bénévolat de compétences en France. Tourné vers des actions à caractère éducatif, social ou économique, BCS travaille en Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture partenariat avec une vingtaine d’associations. Son rôle est d’orienter les futurs bénévoles vers ces associations réparties entre trois pôles : « Finance solidaire » (inclusion nancière), « Jeunesse défavorisée » (éducation), « Solidarités Nouvelles » (logement social et lutte contre le chômage). En 2013, 650 bénévoles ont pu réaliser des missions de bénévolat par Au total, 47 276 heures de bénévolat ont été coordonnées par BCS et Le pôle Investment Solutions a lancé au 1er trimestre 2013 le programme « Benev’ALL » à destination des 8 000 collaborateurs du pôle en France, ■ faciliter l’engagement des collaborateurs grâce à une plate-forme en ligne présentant plus de 2 000 missions de bénévolat à pourvoir ; ■ les sensibiliser au bénévolat à travers des conférences et une Faciliter l’engagement dans des activités solidaires À l’international les liales, métiers et pays de BNP Paribas déploient de nombreuses initiatives a n d’encourager les collaborateurs à s’engager dans des activités de solidarité pendant leur temps de travail. En 2013, BNP Paribas a ainsi lancé un vaste chantier, a n de promouvoir l’engagement de ses collaborateurs en Asie-Pacifique. L’ensemble des collaborateurs de la région pourront ainsi béné cier d’une journée de congé par an a n de se consacrer à des actions solidaires, telles que le soutien scolaire ou encore la protection de l’environnement. La campagne de lancement de cette politique a eu lieu en février 2014. Cette action vient renforcer les dispositifs déjà mis en œuvre dans de nombreux pays ou le Groupe est implanté. Au Royaume-Uni, les équipes de BNP Paribas CIB ont la possibilité de venir en aide aux enfants des écoles locales en dispensant des cours de soutien scolaire en lecture ou mathématique. En 2013, plus de 100 collaborateurs y ont ainsi consacré 3 900 heures de leur temps. Par ailleurs, BNP Paribas Cardif offre à ses collaborateurs du Royaume-Uni deux jours par an a n qu’ils puissent s’investir dans des actions de volontariat. En Corée du Sud, le programme Dream High permet à des étudiants de développer leurs ambitions et leurs carrières par des rencontres et échanges avec des opérationnels de BNP Paribas Cardif. En 2013, près de 200 heures (dont plus de la moitié prises sur le temps de travail) ont ainsi été consacrées à 348 élèves. En Tunisie, les collaborateurs de l’UBCI ( liale BNP Paribas en Tunisie) ont offert 2 485 jours de congés a n de contribuer à nancer la rénovation d’une école rurale dans le cadre du projet « les germes de l’oubli ». Au Luxembourg, BNP Paribas a poursuivi le déploiement de son programme de prêt de compétences, permettant ainsi à une cinquantaine de collaborateurs de réaliser 10 missions auprès de 8 associations. En France, les managers de BNP Paribas Leasing Solutions ont pro té de leur séminaire annuel international pour consacrer une matinée, soit 288 heures, à 3 associations : la Croix-Rouge (centres de Saint- Cloud et de Versailles), Coallia (foyer de travailleurs émigrés) et la Ferme du Piqueur (ferme pédagogique pour les enfants et pour les personnes en Au global, les collaborateurs de BNP Paribas ont ainsi consacré, en 2013, plus de 55 000 heures pendant leurs heures de travail, à des actions plus de 750 000 euros en faveur des ONG partenaires Fin 2012, BNP Paribas a lancé le fonds de dotation « Urgence & Développement » a n de fédérer la générosité de ses collaborateurs désireux de témoigner leur solidarité aux victimes d’urgences humanitaires. Ouvert de façon permanente à l’ensemble des collaborateurs de BNP Paribas dans le monde, ce fonds est un outil pionnier en matière de solidarité. Chaque don d’un collaborateur est doublé par BNP Paribas et versé aux trois ONG partenaires : CARE, Croix- Rouge Française et Médecins Sans Frontières. Ce dispositif a très vite montré son ef cacité, puisque 750 000 euros ont d’ores et déjà été réunis à travers 5 campagnes de collecte. BNP Paribas et ses collaborateurs se sont ainsi mobilisés lors de trois crises majeures qui ont frappé la planète en 2013 : en juillet pendant les inondations en Inde, en septembre aux côtés des populations civiles victimes du con it syrien et en novembre à la suite du violent typhon Haiyan dans les Philippines. Ils ont également pu venir en aide aux ONG qui agissent sur le long terme face à des enjeux clés comme la préservation de la santé materno-infantile ou encore l’accès à l’eau potable. Déjà ouvert à la réduction d’impôt en France, le « f onds Urgence & Développement » permet de puis fin 2013 aux collaborateurs luxembourgeois de déduire de leurs impôts 100 % de leurs dons, Téléthon : un engagement sur la durée Depuis plus de 25 ans, BNP Paribas se mobilise en faveur du Téléthon dans de nombreux pays à travers le monde. BNL en Italie, principal partenaire du Téléthon, a ainsi mobilisé ses clients et collaborateurs autour de plus de 1 000 événements organisés dans tout le territoire. Au programme : tournois de tennis, courses de vélo, partenariat avec Un nouveau site web mettant en avant toutes les possibilités d’engagement, a également été mis en ligne : www.telethon.bnl.it L’ensemble de ces actions a eu des retombées très positives puisque Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture LE RESPECT DES PRINCIPES DIRECTEURS DE L’ONU SUR LES DROITS DE L’HOMME En 2012, Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général et François Villeroy de Galhau, Directeur Général délégué en charge de la Responsabilité Sociale et Environnementale de BNP Paribas ont signé la Déclaration de BNP Paribas relative aux Droits de l’Homme. Ainsi, le Groupe s’est engagé à assurer le respect des Droits de l’Homme au sein de sa sphère d’in uence qui inclut collaborateurs, fournisseurs, clients BNP Paribas promeut et respecte la dignité et les droits de ses collaborateurs par l’application d’une politique de ressources humaines engagée et responsable. Ses collaborateurs doivent eux aussi exercer et respecter les normes relatives aux Droits de l’Homme dans le cadre de leurs activités professionnelles. Pour assurer le respect de ces normes, BNP Paribas a établi un Code de conduite qui s’applique à tous ses Dans la lignée de ces actions, à partir d’un pilote réalisé au Brésil en 2012, la Direction des Ressources Humaines a commencé en 2013 une cartographie de la situation des collaborateurs en matière de droits humains dans une quarantaine de pays. Son objectif est d’identi er les points forts et zones de faiblesses des entités dans ses différentes implantations. Cette cartographie porte notamment sur la liberté d’association et de négociation collective, la non-discrimination ainsi que sur l’égalité de traitement, la santé et la sécurité au travail et les contrats de sous-traitance. Une action de sensibilisation a été réalisée en octobre lors du séminaire des s enior m anagers des Ressources Humaines Le respect des normes relatives aux Droits de l’Homme fait partie des engagements demandés aux fournisseurs et sous-traitants dans le cadre d’une Charte de responsabilité sociale et environnementale de En 2013, 1 083 analyses quantifiées de la performance RSE des fournisseurs ont été effectuées en France, Belgique, Italie et Luxembourg, incluant notamment un volet portant sur leur respect des Droits de Par ailleurs, BNP Paribas s’est engagé à tripler ses volumes d’opérations de sous-traitance menées avec des entreprises du secteur protégé et adapté (EA et ESAT) à l’horizon 2015. En 2013, ce volume a augmenté de 50 % en un an. BNP Paribas attend de ses clients qu’ils gèrent leurs propres activités professionnelles conformément aux normes relatives aux Droits de l’Homme. Dans les secteurs les plus sensibles, BNP Paribas développe des politiques de responsabilité sociale et environnementale spéci ques qui incluent des critères relatifs aux Droits de l’Homme. En matière d’investissement, le Groupe va également plus loin à travers l’exclusion d’entreprises au titre de leur impact sur les communautés : des entreprises, du secteur de l’électricité notamment, ont été exclues pour la gestion des impacts environnementaux et sociaux liée aux barrages. BNP Paribas est donc très vigilant en ce qui concerne la gestion de son risque indirect. À titre d’exemple, il n’hésite pas à entrer dans des démarches de dialogue en cas de doute : ce fut le cas en 2013 avec une entreprise productrice d’huile de palme et d’hévéa qui présentait des controverses notamment en matière de respect du droit du travail. BNP Paribas a réalisé un audit sur site durant 3 jours. Des visites des plantations et des usines lui ont permis de proposer un plan d’action au client. BNP Paribas promeut les normes les plus élevées en matière de conduite professionnelle, y compris en ce qui concerne les actions destinées à prévenir la corruption et le blanchiment de l’argent (cf. Responsabilité économique. Une éthique commerciale). BNP Paribas considère par ailleurs que le développement économique durable favorise un accès plus large aux droits fondamentaux. En mettant l’accent sur l’amélioration de l’inclusion nancière dans les communautés au sein desquelles elle opère, BNP Paribas marque clairement sa volonté de contribuer à un tel développement (cf. Engagements 3 et 7). AU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME Membre fondateur de l’association française Entreprises pour les Droits de l’Homme (EDH), BNP Paribas a notamment collaboré en 2013 à la rédaction d’un Guide d’évaluation des risques liés aux Droits de l’Homme Ce guide précise les contours de la responsabilité des entreprises en matière de respect des Droits de l’Homme et décrit de manière approfondie les différentes étapes à suivre pour une mise en œuvre ef cace d’un processus de diligence raisonnable, tel que voulu par les Par ailleurs, BNP Paribas s’est exprimé sur ce sujet à travers une présentation détaillée de ses enjeux en la matière et des actions qu’il entreprend pour protéger et promouvoir les Droits de l’Homme en tant qu’institution nancière internationale. Cette présentation a eu lieu au Luxembourg en novembre 2013 dans le cadre d’une conférence internationale organisée par la Chaire Droits de l’Homme de l’Unesco et l’université du Luxembourg face à un public d’une centaine de personnes issues notamment des banques de développement et des universités. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Dans sa démarche en faveur de l’environnement, formalisée en 2011 par son « Engagement pour l’environnement », BNP Paribas a choisi de contribuer en priorité à la lutte contre le changement climatique. Celui-ci constitue en effet un véritable dé car il risque de bouleverser l’environnement à plus ou moins brève échéance avec un impact potentiel durable sur le tissu social et économique des communautés à travers Le Groupe veille donc à limiter l’impact environnemental pouvant découler indirectement de son activité bancaire et directement de son fonctionnement propre. En synergie, la Fondation BNP Paribas apporte son soutien à la recherche scienti que sur le changement climatique. Ainsi, BNP Paribas travaille concrètement au respect de ses trois ■ engagement 10 : dé nir des politiques de nancement engagées dans ■ engagement 11 : diminuer l’empreinte environnementale liée à son ■ engagement 12 : soutenir la recherche contre le changement Les informations présentées dans ce chapitre ont été collectées par la Délégation à la RSE via des demandes spéci ques adressées aux fonctions, lignes métiers ou territoires du Groupe, ou via l’exploitation d’outils de gestion interne du Groupe. Lorsque le périmètre couvert par une information diffère de l’ensemble du Groupe BNP Paribas, il est alors DES POLITIQUES DE FINANCEMENT ENGAGÉES DANS LES SECTEURS SENSIBLES Cette initiative volontaire regroupe 78 institutions nancières à travers Le 14 mai 2013, l’Association des Principes de l’Équateur a publié une nouvelle version des PE qui élargit son champ d’application au-delà du financement de projets en incluant des prêts consentis à des sociétés pour des projets précis et des prêts-relais. Des exigences plus poussées sont également intégrées en matière de transparence de l’information extra-financière ; l’accent est davantage mis sur le respect des droits de l’homme et des exigences accrues sont imposées en matière de gestion des Aux côtés des entreprises comme des particuliers, le Groupe s’efforce de nancer les projets les plus responsables sur le plan environnemental. Sur la base de critères de sélection précis, dé nis avec la contribution d’experts indépendants, BNP Paribas encadre ses financements et investissements dans plusieurs secteurs très sensibles. Par ailleurs, le Groupe développe une gamme de produits et de services pour accompagner ses clients dans leurs efforts pour produire une énergie verte ou pour optimiser leur consommation d’énergie. Le respect des Principes de l’Équateur dans les nancements de projets Les Principes de l’Équateur (« PE ») représentent une série de principes conçus pour assurer le développement des projets d’une manière responsable d’un point de vue social et environnemental. Nombre de transactions examinées dans l’année Nombre de transactions classées A dans l’année Nombre de transactions classées B dans l’année Nombre de transactions classées C dans l’année Catégorie A : projets présentant des impacts environnementaux et sociaux Catégorie B : projets présentant des impacts environnementaux et sociaux La mise en place de mesures d’atténuation et d’actions correctives est Catégorie C : projets présentant des impacts environnementaux et sociaux Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Des politiques de nancement et d’investissement dans des secteurs à fort impact environnemental annuelles de la France et 230 fois les émissions annuelles du Groupe Depuis 2010, le Groupe BNP Paribas a élaboré des politiques de nancement et d’investissement dans des secteurs particulièrement sensibles sur le plan environnemental : l’énergie nucléaire, la production d’électricité à partir du charbon, la pâte à papier, l’huile de palme, l’industrie minière et les sables bitumineux. Les politiques sectorielles xent des conditions indispensables et des critères d’évaluation précis pour encadrer les nancements et les investissements du Groupe dans ces secteurs. L’introduction de ces critères permet de mieux appréhender l’ensemble des risques liés à certaines transactions pour ne sélectionner que les projets les plus responsables. Ces politiques, validées et suivies au plus haut niveau du Groupe, s’appliquent à toutes ses activités, entités et liales dans le monde. Publiques, elles sont disponibles sur le site En 2013, pour répondre aux évolutions du marché, le Groupe a mis à jour Production d’électricité à partir du charbon Dans les pays en voie de développement, les petites centrales à charbon peuvent correspondre à la meilleure solution disponible localement pour produire de l’électricité. Elles permettent parfois de répondre aux contraintes géographiques du pays ou à la taille restreinte de la demande locale. La politique sectorielle de BNP Paribas publiée en 2011 ne permettait pas le nancement de projet de construction de nouvelle centrale à charbon de petite taille. Après consultation d’experts internes et externes, BNP Paribas a choisi de mettre à jour sa politique en proposant de nouveaux critères sur ces projets spéci ques. Leur nancement est désormais possible, à la condition que ces petites centrales soient développées selon les Le Groupe a ajouté en 2013 de nouveaux critères à sa politique qui incluent les enseignements tirés de l’accident nucléaire de Fukushima. Toute demande de nancement de projet de centrale nucléaire nécessite dorénavant la véri cation de critères supplémentaires ayant trait à l’Autorité de Sûreté Nucléaire du pays. Les politiques sectorielles concernent tous les collaborateurs du Groupe. Depuis leur publication, elles ont fait l’objet de nombreuses formations en présentiel et via un parcours e-learning dédié. En 2013, les modules « Industrie minière » et « Sables bitumineux » ont été ajoutés au parcours. Depuis décembre 2012, ce sont plus de 9 000 collaborateurs qui se sont inscrits au parcours de formation en ligne aux politiques sectorielles et plus de 6 150 qui ont été formés en ligne à au moins l’une Production d’électricité à partir du charbon Depuis l’entrée en vigueur de la politique charbon en septembre 2011, le Groupe a refusé de participer au nancement d’une vingtaine de centrales électriques représentant une émission annuelle de plus de 130 millions de tonnes de CO2, principalement en application des critères d’ef cacité énergétique de la politique. Cela représente plus de 25 % des émissions Dans le cadre de l’application de sa politique, BNP Paribas n’a pas nancé Cette politique récente, publiée en 2013, a conduit à l’exclusion de sociétés qui ne respectaient pas les critères obligatoires, notamment celui sur la production de charbon issu de la technique du Mountain Top Huile de palme et Pâte à papier Au titre de ces deux politiques, le Groupe a conduit en 2013, avec l’aide d’un tiers externe indépendant, une revue formelle de la performance RSE de ses principaux clients et prospects dans ces secteurs en prenant en compte les réalisations de ces entreprises mais aussi les éventuelles controverses dont certains ont fait ou font l’objet. Cette revue a abouti à exclure totalement de l’univers de nancement et d’investissement du Groupe une entreprise du secteur de la production de pâte à papier pour ses manquements répétés à sa politique af chée et à mettre sous surveillance d’autres sociétés de ces secteurs. À l’inverse, une entreprise a été réintégrée dans son univers de nancement suite à une nouvelle politique de conservation de la forêt construite et pilotée en lien étroit avec une ONG internationale de référence. La politique RSE dans le secteur de l’huile de palme de BNP Paribas a été saluée par une ONG d’envergure internationale comme l’un des facteurs ayant poussé la société Wilmar, acteur majeur dans le secteur de l’huile de palme, à annoncer n 2013 des engagements RSE allant au-delà de ceux requis par la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), et à les Une liste d’exclusion de certains biens En complément des politiques sectorielles, BNP Paribas a décidé de ne pas s’engager dans les nancements, investissements ou opérations qui présentent les risques les plus élevés d’impacts sur la santé et la sécurité des populations, sur les espèces protégées ou sur l’environnement en général. Figurent sur cette liste d’exclusion la production, le commerce ou l’utilisation de lets dérivants ; la production de bres d’amiante ; la production ou le commerce de produits contenant du PCB ; et en n le commerce de toute espèce ou produit animal ou végétal régulé par la convention CITES et qui ne serait pas autorisé par un permis CITES. En 2013, le Groupe a mis en place un programme de veille qui permet d’identi er et d’exclure toute relation commerciale avec les entreprises condamnées pour avoir utilisé ou échangé ce type de biens. Avec des autorisations totales de crédits de près de 6,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013 dont plus de 2 milliards d’euros en nancement de projets, le Groupe BNP Paribas est un acteur majeur dans le soutien Le Groupe a nancé ou conseillé plus de 77 projets dans le monde totalisant plus de 11 527 MW de capacité installée à fin 2013 soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 12 millions de Formation à la mise en application des politiques Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Outre la taille de son engagement, les deux éléments à retenir de ce bilan sont la part importante de clients implantés dans les marchés domestiques du Groupe (France, Italie, Belgique et Luxembourg) et en Europe du Sud, ainsi que la prédominance des secteurs de l’éolien, de Par exemple, en 2013, BNP Paribas est intervenu dans les opérations Europe : Calypso \- émission obligataire liée à une protection contre le risque de catastrophe en faveur d’AXA, d’un montant de 350 millions d’euros (la plus importante jamais émise). États-Unis : BNP Paribas Capstar a agi comme conseil auprès d’EDF Énergies renouvelables dans le cadre de 5 transactions : ■ 4 projets éoliens : Paci c Wind (140 MW en Californie), Spearville 3 (102 MW au Kansas), Shiloh (103 MW en Californie) et Spinning Spur (161 MW au Texas) ; ■ 1 projet solaire : Catalina Solar (144 MW en Californie). À travers ses différents métiers, crédit à la consommation, location de véhicules, promotion et gestion immobilière, BNP Paribas propose des produits et services aux clients particuliers et corporate désireux de ■ Domofinance, liale commune d’EDF et de BNP Paribas Personal Finance spécialisée dans le financement de la maîtrise de la consommation énergétique, a vu son activité encore augmenter avec plus de 56 000 dossiers nancés sur l’année 2013. Cette progression a notamment été soutenue par la co-boni cation des prêts, que ce soit par des fabricants d’équipements de réduction de la consommation d’énergie, ou par les partenariats noués avec les collectivités (comme celui signé en septembre 2013 avec le Conseil Régional de Languedoc- Par ailleurs, les premiers nancements de travaux de rénovation énergétique de copropriétés ont été effectués, principalement pour le remplacement de chaudières collectives. En permettant à un syndicat, personne morale, d’emprunter pour le compte des copropriétaires qui le désirent, l’offre de Domo nance répond ainsi aux besoins de rénovation énergétique de tous les logements, qu’ils soient individuels Depuis sa création en 2003, Domo nance a nancé plus de 390 000 dossiers, permettant en 2013 une économie d’énergie équivalente à la consommation totale de 35 000 foyers, et facilitant ainsi la transition ■ Arval, liale de BNP Paribas et spécialiste dans la location longue durée de véhicules multimarques dédiée aux entreprises, développe des solutions innovantes permettant à ses clients d’adopter une Ainsi, Arval France, dans son programme « Environnement & Sécurité » propose 5 solutions de mobilité responsable : l’autopartage, la mobilité électrique, les formations conducteurs, des préventions concernant la Arval agit également en faveur de l’environnement en limitant par exemple l’impact de son propre fonctionnement en ayant pour projet de certi er toutes ses liales par la norme ISO 14001. Par ailleurs, les experts d’Arval proposent les véhicules les mieux adaptés aux besoins de leurs clients grâce à leur connaissance des dernières innovations en matière d’ef cacité moteur et de carburants alternatifs. Les conseils prodigués ont permis de réduire l’émission de CO2 sur la totalité des véhicules d’environ 460 000 tonnes en 2013. Un autre objectif pour Arval est la sensibilisation à la sécurité routière avec chaque année de nombreuses initiatives : ■ en 2013, 15 liales Arval ont participé à la semaine de la sécurité routière du 6 au 12 mai, initiative des Nations-Unies, avec notamment l’envoi de 10 règles de sécurité routière à plus de 90 000 ■ par ailleurs, le lancement d’Arval Smart Experience en France et bientôt dans les autres entités internationales d’Arval, s’inscrit dans cette lignée, notamment avec le lancement de l’application Arval Drive Challenge, le nouveau serious game qui invite à tester sa conduite de façon ludique pour la rendre plus économe, plus ■ de nombreuses formations dédiées à l’éco-sécurité/l’éco-conduite et la sécurité routière, ont permis, en France, de former 670 personnes dont 80 collaborateurs Arval avec une note moyenne générale de ■ BNP Paribas Real Estate : en 2013, les équipes de la Promotion ont réalisé une performance européenne avec l’immeuble Noda. Déjà certi é HQE Exceptionnel (phase conception), le bâtiment a obtenu la certi cation BREEAM International Outstanding (phase conception), avec le meilleur score européen à date pour cette certification : 92,07 %. Situé en Î le-de-France et propriété de la foncière hollandaise Wereldhave, il sera livré au 4e trimestre 2014 et développera 22 300 m² La première opération de Promotion au Royaume-Uni (39 500 m2 de bureaux dans le nouveau pôle tertiaire de King’s Cross à Londres) vise la certi cation BREEAM Excellent et a été présentée en présence de Par ailleurs, déjà certi é HQE Construction, le siège de BNP Paribas Real Estate a obtenu la certi cation HQE Exploitation en atteignant 8 cibles « Très performant » et 6 cibles « Performant ». BNP Paribas REIM France et BNP Paribas REIS ont signé la C harte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires privés et publics. Élaborée sous l’égide du Plan Bâtiment Durable, elle engage les signataires à améliorer la performance énergétique de leur parc, en travaillant sur le comportement des utilisateurs, le pilotage des équipements et la rénovation du bâti. Les signataires doivent se xer un objectif d’économie d’énergie dans un plan de progrès et communiquer En France, en immobilier résidentiel, 21 nouveaux prestataires ont signé la Charte éco-fournisseurs, portant à 55 le nombre de prestataires engagés à répondre aux exigences de BNP Paribas Real Estate en matière de développement durable en respectant jusqu’à En 2013, BNP Paribas Real Estate a progressé au 5e rang des promoteurs immobiliers classés par Novethic dans son baromètre Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique LA DIMINUTION DE L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE LIÉE LE GROUPE SUR DES OBJECTIFS PRÉCIS RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET La réduction de l’empreinte environnementale directe concerne principalement les émissions de gaz à effet de serre (GES) ; la consommation responsable de papier ; et la gestion des déchets. A n de suivre la bonne réalisation des démarches engagées sur ces trois enjeux, la Délégation à la RSE pilote un reporting environnemental dans 18 pays représentant 84,8 % des effectifs Équivalents Temps Plein (ETP) gérés par le Groupe au 31 décembre 2013. Une quarantaine d’indicateurs sont reportés : kWh, m3 de gaz, km parcourus, litres d’eau, tonnes de papier, tonnes de déchets, etc. Les résultats permettent ensuite de calculer, par extrapolation, des données pour l’ensemble du Groupe et En 2013, près de 22 000 collaborateurs du Groupe ont travaillé dans une entité dont le système de management environnemental est certi é ISO 14001. Ce chiffre est en progression de près de 10 % par rapport à Sur les trois domaines d’enjeux principaux (GES/Papier/Déchets), le Groupe s’est doté de politiques internes et d’objectifs quantifiés ■ réduire de 10 % les émissions de GES/collaborateur par rapport à 2012 : c’est-à-dire passer de 3,21 à 2,89 tonnes équivalentes de CO2/ ■ réduire de 15 % la consommation de papier/collaborateur par rapport à 2012 : passer de 165 à 140 kg/collaborateur ; ■ porter à 60 % la part de papier responsable (issu du recyclage ou de forêts gérées durablement) parmi celui consommé en interne ; ■ porter à 55 % la part du déchet de papier interne collecté en vue de ■ traiter les matériels informatiques en n de vie selon une politique rigoureuse permettant de maîtriser les risques environnementaux et En 2013, l’information des salariés sur les politiques et objectifs environnementaux du Groupe s’est notamment concrétisée au travers d’une vaste campagne de sensibilisation aux écogestes. Répartie sur plusieurs semaines, elle s’est focalisée sur 4 thèmes : consommations énergétiques, déplacements professionnels, papier, déchets. Les éléments disponibles sur l’intranet du Groupe ont été vus ou téléchargés par plusieurs milliers de personnes. Pour chaque collaborateur qui s’engageait en ligne à adopter ces écogestes, le Groupe a versé 5 euros au f onds Urgence & Développement (voir engagement n° 8) a n de saluer cette mobilisation individuelle et lui apporter une dimension collective. Cette campagne est venue compléter de nombreuses initiatives locales ; comme par exemple en Ukraine, ou en Turquie où BNP Paribas Lease Group s’est associé au WWF sur un programme Green Of ce. Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement est de 2,6 millions de dollars US. Il s’agit d’une provision pour litige de nature privée et non d’une provision destinée à couvrir un risque de condamnation pour non-respect de la réglementation. De par ses activités, le Groupe n’est pas source signi cative de pollution sonore ou de toute autre forme de pollution spéci que. Les émissions de GES sont mesurées en convertissant en tonnes équivalentes de CO2 (teqCO2, prenant en compte les 6 GES du protocole de Kyoto) les énergies consommées dans les bâtiments et dans les moyens de transport utilisés par les collaborateurs pour des déplacements professionnels. Le Groupe a en 2013 émis 563 867 teqCO2 au total, soit 3,06 teqCO2/ETP, contre 605 644 teqCO2 au total et 3,21 teqCO2/ETP en 2012\. Les émissions par collaborateur ont donc été réduites de 4,8 % en un an. 77,2 % de ces émissions émanent de la consommation d’énergie des bâtiments et 22,8 % des déplacements professionnels. Trois leviers sont activés pour les réduire : l’ef cacité énergétique des bâtiments, celle des équipements informatiques, et l’optimisation des déplacements La consommation énergétique du Groupe a été de 1 662 GWh en 2013 (contre 1 751 GWh en 2012) avec une moyenne de 226 kWh/m2. Sa réduction fait l’objet de nombreuses initiatives. Ainsi, l’extension du siège de BGL Luxembourg, lancée en 2013, vise une triple certi cation environnementale à dimension européenne : DGNB (niveau Gold), BREEAM (niveau Excellent) et HQE International (l’opération sert de pilote pour le nouveau référentiel). En France, le programme « - 10 % empreinte carbone » abrite de nombreuses actions d’ef cacité énergétique dans les immeubles comme dans les agences – dont le modèle a atteint la certi cation environnementale ISO 14001 depuis plusieurs années. À Taïwan, Cardif s’est installé dans la tour TAIPEI 101 qui est certi ée LEED Platin um, soit le plus haut niveau dans cette certi cation qui porte sur sept enjeux : aménagement écologique, eau, énergie et atmosphère, matériaux et ressources, qualité des environnements intérieurs, Les énergies renouvelables ont représenté 18,2 % de la consommation d’énergie des bâtiments, contre 10,6 % en 2012. Elles proviennent soit d’achat de certi cats d’énergies renouvelables, soit de consommation directe d’énergie renouvelable produite par les bâtiments du Groupe : installations photovoltaïques sur les toits d’agences chez First Hawaiian Bank, chez BNL en Italie, chaudière à biomasse sur un site en France, etc. Les déplacements professionnels par les collaborateurs du Groupe constituent l’autre source d’émission de GES. 818 millions de km ont été parcourus en 2013, soit 4 431 km/ETP (dont 60,9 % en avion, 13,6 % en train, 25,5 % en voiture), contre 4 618 km/ETP en 2012 ; soit une réduction en un an de 4 % des km/ETP. De nombreuses actions sont menées, notamment le recours à la webconférence, la visioconférence voire la téléprésence. Chez BNP Paribas Personal Finance, la promotion de la visioconférence s’est concrétisée par la réalisation d’environ 500 sessions par mois dans les 35 salles dédiées, avec un taux d’utilisation des salles allant parfois jusqu’à 65 %. En France, l’outil de réservation des voyages af che désormais les émissions de CO2 associées à chaque déplacement et propose un moyen moins émetteur chaque fois que L’adaptation au changement climatique est un enjeu pris en compte par le Groupe notamment au travers de son Plan de Continuité d’Activité qui intègre la gestion d’événements climatiques extrêmes et leurs conséquences sur les infrastructures sensibles du Groupe, notamment ses data centers. Il l’est aussi dans les travaux de recherche scienti que nancés à hauteur de 3 millions d’euros par le Groupe dans le cadre Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique de son programme de mécénat « Climate Initiative » (voir engagement n° 12), pour lequel la Fondation a lancé en 2013 un nouvel appel à projets doté lui aussi de 3 millions d’euros sur 3 ans. La performance de la gestion carbone de BNP Paribas a été évaluée par le CDP en 2013 avec la note A et la qualité de son reporting carbone avec la note de 93/100 (contre C et 86 en 2012), ce qui lui a permis d’intégrer le Carbon Performance Leadership Index World, et d’être donc reconnu parmi les 50 Carbon Performance Leaders identi és par le CDP dans le CONSOMMER MOINS DE PAPIER ET AVOIR Le Groupe a réduit en 2013 sa consommation de papier à 28 415 tonnes, 2012(1). L’objectif est d’atteindre - 15 % en 2015 vs 2012, soit 140 kg. La réduction des consommations s’appuie souvent sur le remplacement des équipements individuels par des équipements mutualisés où l’utilisateur doit venir con rmer sur place l’impression qu’il a lancée depuis son poste de travail, ce qui permet d’éviter les impressions non utilisées. Quelques exemples de réductions obtenues en 2013 vs 2012 : - 25 % chez BNP Paribas Investment Partners en France ; - 56 % chez BNP Paribas Australie ; - 55 % chez BNP Paribas Securities Services Belgique ; chez BNP Paribas El Djazaïr (Algérie), la suppression de l’impression de certains listings économise 14 000 rames de papier par an, l’équivalent d’une pile de 700 mètres de hauteur. Par ailleurs, le taux de papier responsable (i.e. recyclé à plus de 50 %, ou labélisé PEFC ou FSC) est passé de 43,5 % à 48,4 % entre 2012 et 2013. Plus largement, les fournitures de bureau éco-conçues ont représenté 21,7 % des achats totaux de fournitures de bureau en 2013, contre 14,9 % RÉDUIRE LES DÉCHETS ET ASSURER LEUR En 2013, le Groupe a généré 36 583 tonnes de déchets soit 198 kg/ETP (contre 37 841 tonnes au total et 201 kg/ETP en 2012). 39,9 % de ce tonnage a fait par la suite l’objet d’un recyclage, contre 38 % en 2012. Une partie signi cative de ces déchets est constituée de papier ; le Groupe s’est engagé à atteindre 55 % de papier collecté pour recyclage en 2015. BNP Paribas Fortis réutilise son propre papier usagé une fois celui-ci collecté et recyclé par trois partenaires locaux, et a ainsi été la première entreprise belge à obtenir un certi cat de recyclage le 16 juillet 2013\. De même, dans un des immeubles du Groupe au Royaume- Uni, plusieurs dizaines de tonnes par an de déchets alimentaires (issues de la restauration d’entreprise) sont dorénavant envoyées dans un centre spécialisé qui les transforment, grâce à un digesteur anaérobie, en biogaz En n, le Groupe est doté depuis 2011 d’une politique de traitement des équipements informatiques (PC, serveurs, écrans…) arrivés en n de vie. Elle vise à offrir leur une seconde vie (don ou revente) chaque fois que possible, tout en assurant leur traçabilité. Le démantèlement n’est envisagé qu’en dernier recours, et vise alors à maximiser le taux de BNP Paribas contribue à la lutte contre l’érosion de la biodiversité selon ■ le premier porte sur le renforcement de la biodiversité du parc du Domaine des Voisins à Louveciennes (France) de 23 ha. En 2013, plusieurs actions ont été démarrées ou renforcées : perméabilité du parc (tunnels à hérissons, renards, sangliers, etc.) pour assurer une continuité écologique du territoire, mise en place de prairies euries, choix des végétaux non invasifs et locaux, entretien des nichoirs naturels, maintien au sol des arbres morts pour servir de refuges à la ■ le second porte sur les achats de papier ; en favorisant le recours au papier responsable (fabriqué à partir de pâte issue soit de papiers recyclés soit de bois de forêts gérées durablement – écolabels PEFC ou FSC), BNP Paribas contribue à protéger les écosystèmes forestiers La maîtrise des impacts sur les écosystèmes passe aussi par la réduction de la consommation d’eau qui a été de 22,9 m3/ETP en 2013, contre 26,6 m3/ETP en 2012. Cette réduction s’appuie sur la mise en place de compteurs pour repérer les fuites, d’équipements optimisant les débits dans les espaces sanitaires, et de bonnes pratiques dans la restauration LE SOUTIEN À LA RECHERCHE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE La Fondation BNP Paribas a poursuivi en 2013 la mise en œuvre de Climate Initiative, le programme lancé en 2011 et qui soutient cinq projets internationaux de recherche sur le changement climatique, décrits ci- dessous, pour un montant global de 3 millions d’euros. En 2013, la Fondation a reconduit cette enveloppe sur 3 ans et lancé un nouvel ■ eFOCE : chaque jour, les océans puisent 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) provenant des activités humaines, contribuant ainsi à modérer les changements climatiques. Le CO2 étant un polluant acide, ce mécanisme conduit à augmenter l’acidité de l’eau de mer. De nombreuses études menées en laboratoire ont déjà mis en évidence les effets de ce phénomène sur une grande variété À partir d’un système développé par le Monterey Bay Institute en Californie baptisé FOCE (Free Ocean CO2 Enrichment), l’équipe du laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer a développé, sous la direction de Jean-Pierre Gattuso et Frédéric Gazeau, un nouveau système permettant d’étudier le comportement de la faune et de la Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique ore pour un niveau d’acidité de l’eau attendu pour 2100. Le système est aujourd’hui opérationnel et une expérience de longue durée a déjà été menée en 2013. Outre la Fondation BNP Paribas, la Commission européenne appuie aussi ces travaux. Un soutien complémentaire de la Fondation BNP Paribas a permis d’organiser deux séminaires regroupant tous les chercheurs utilisant le même système dans des environnements différents (Antarctique, océan Atlantique, océan Paci que…) et créer une véritable communauté autour du système ■ Accès aux archives du climat : pour compléter nos connaissances sur le changement climatique, les chercheurs de Météo France et les historiens des Archives nationales se sont associés pour faire ressurgir plus de cent ans de relevés météorologiques recueillis en France depuis 1855, date de la création du service météorologique, jusqu’aux années 1960, à partir desquelles elles sont informatisées. Une logistique particulière a dû être mise en place car les relevés étaient conservés dans 6 300 cartons, alignés sur deux kilomètres de rayonnages, qu’il a fallu dépoussiérer et surtout désamianter au Achevée en 2013, cette étape a permis de démarrer la phase de numérisation et de valorisation des données. Une partie du fonds est déjà disponible dans la salle virtuelle de lecture des Archives ■ Subglacior : l’équipe du projet Subglacior travaille à la mise au point d’une sonde innovante destinée à mesurer la composition de l’air emprisonné dans les glaces polaires depuis plus d’un million d’années. Avec un objectif : instruire le lien entre la teneur en gaz à effet de serre et le bouleversement climatique qui s’est produit à cette période. Pour y répondre, une sonde révolutionnaire a été imaginée, embarquant un laser pour effectuer des analyses instantanées de la glace in situ. Transmettant les données en temps réel à la surface, la sonde devrait être capable en un seul été astral de descendre dans la glace bien au-delà du potentiel d’une campagne de carottage classique. En 2013, le prototype a été testé et l’équipe scienti que s’attache désormais à mettre au point le uide à injecter dans le forage et capable de résister à la pression du glacier. ■ PRECLIDE : peut-on prévoir le climat pour les 10 à 30 ans à venir ? Ces durées correspondent par exemple à la durée de vie de nombreuses infrastructures comme les centrales électriques, les ouvrages de génie civil ou les réseaux d’assainissement d’eau. Entre tendances saisonnières et projections centennales, ce type de prévisions pourrait occuper une place prépondérante dans les services climatiques du futur et apporter un éclairage indispensable aux décideurs et citoyens. Durant la première phase du projet qui s’est achevée en 2013, l’équipe du projet a réussi à coupler le modèle atmosphérique de Météo France et le modèle océanique Nemo du CNRS. Des prévisions ont été lancées tous les 5 ans à partir des données disponibles depuis 1960. Les premiers résultats con rment que des prévisions décennales sont possibles. Une première simulation de l’évolution du climat réalisée avec le modèle permet d’estimer une augmentation de la température de 3 à 4°C, d’ici 2100. ■ Global Carbon Atlas : cet a tlas mondial du carbone permet de visualiser d’un coup d’œil les lieux d’émission de gaz carbonique et les puits de carbone naturels sur la planète, de comprendre les ux de ce gaz à effet de serre autour du globe, etc. Conçu comme un service unique, à la disposition de la communauté scienti que et du grand public, le support digital a donc été privilégié. La première version de l’Atlas a été mise en ligne n 2013 à partir des dernières données disponibles sur les flux de carbone (tirées du Global Carbon Budget). Ainsi, chacun peut s’informer et interagir avec les données des dernières mesures des grands instituts internationaux. ■ Localement, BNP Paribas appuie également d’autres programmes de Ainsi en France, en 2013, le Groupe a soutenu financièrement le colloque international organisé en mars par l’association Météo et Climat, présidée par Jean Jouzel, sur le thème « Les risques météo- climatiques : outils et enjeux économiques à l’horizon 2030 » ; ainsi que la Journée Scienti que organisée également par cette association consacrée à « La perception du changement climatique ». Au Japon, BNP Paribas Japon soutient l’initiative d’Earthwatch Japan pour assurer un suivi des écosystèmes côtiers, dans le cadre d’un programme de recherche sur les impacts du changement climatique sur les organismes marins. Les travaux ont démarré en 2002 sous l’égide d’un consortium d’universités japonaises autour de 6 zones littorales et reçoivent la collaboration d’Earthwatch Japan depuis 2008. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 de la loi Grenelle 7.6 Table de concordance avec la liste et sociétales demandées par l’article 225 Informations demandées par l’article 225 de la loi française Grenelle II, Article R. 225-105-1 du Code du commerce, Décret n°2012-557 du 24 avril 2012. ■ l’effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ■ les embauches et les licenciements ■ les rémunérations et leur évolution ■ l’organisation du temps de travail ■ le bilan des accords collectifs ■ l’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du personnel ■ les conditions de santé et de sécurité au travail ■ le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail ■ les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles ■ les politiques mises en œuvre en matière de formation ■ le nombre total d’heures de formation ■ les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ■ les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ■ la politique de lutte contre les discriminations g) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’OIT relatives ■ au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective ■ à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession ■ à l’élimination du travail forcé ou obligatoire ■ à l’abolition effective du travail des enfants a) Politique générale en matière environnementale ■ l’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certi cation en matière d’environnement ■ les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement ■ les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions 390 - 395 ; 400 - 403 ; Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 de la loi Grenelle ■ le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours b) Pollution et gestion des déchets ■ les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement ■ les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets ■ la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spéci que à une activité ■ la consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ■ la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’ef cacité dans leur utilisation ■ la consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’ef cacité énergétique et le recours aux énergies ■ les rejets de gaz à effet de serre ■ l’adaptation aux conséquences du changement climatique ■ les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité 3° INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE a) Impact territorial, économique et social de l’activité de la société ■ en matière d’emploi et de développement régional ■ sur les populations riveraines ou locales b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société, notamment les associations d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de défense de l’environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines ■ les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations ■ les actions de partenariat ou de mécénat ■ la prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux ■ l’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale ■ les actions engagées pour prévenir la corruption ■ les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs e) Autres actions engagées, au titre du présent 3°, en faveur des D roits de l’H omme Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 430 - 431 (impacts directs) ; 405 - 408 ; 419 - 422 390 - 393 ; 396 - 398 ; 394 - 395 ; 398 - 400 UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas 7.7 Rapport de l’un des Commissaires environnementales et sociétales gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Exercice clos le 31 décembre 2013 En notre qualité de Commissaire aux comptes de la société BNP Paribas SA, désigné organisme tiers indépendant, dont la recevabilité de la demande d’accréditation a été admise par le COFRAC, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2013, présentées dans le rapport de gestion (ci- après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L.225- 102-1 du Code du commerce. Il appartient au Conseil d’administration de BNP Paribas d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R225-105-1 du Code de commerce, préparées conformément à l’ensemble des Protocoles de reporting social, environnemental et sociétal utilisés par le groupe BNP Paribas (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé gure dans le rapport de gestion et qui sont disponibles sur demande auprès de la Délégation à la Responsabilité Sociale et Environnementale Notre indépendance est dé nie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que par les dispositions prévues à l’article L822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas RESPONSABILITÉ DU C OMMISSAIRE AUX COMPTES Il nous appartient, sur la base de nos travaux : ■ d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; ■ d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signi catifs, de manière sincère conformément au Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont été effectués par une équipe de 6 personnes entre le 26 Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000(1). Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R225-105-1 du Code de En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons véri é que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R225-105 alinéa 3 du Code de commerce. Nous avons véri é que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses liales au sens de l’article L233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L233-3 du Code de commerce avec les limites précisées en introduction des chapitres 7.3 pour les informations sociales, 7.4 pour les informations sociétales, ainsi que dans le paragraphe « Mesurer les enjeux et engager le Groupe sur des objectifs précis » du chapitre 7.5 pour les informations Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci- dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Nous avons mené une trentaine d’entretiens avec une vingtaine de personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, a n : ■ d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa abilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les ■ de véri er la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et de prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes, identi ées en annexe du présent rapport : ■ au niveau de l’entité consolidante BNP Paribas SA, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et véri é, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons véri é leur cohérence et leur concordance avec les autres informations gurant dans le rapport ■ au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées(2) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour véri er la correcte application des procédures et pour identi er d’éventuelles omissions et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à véri er les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justi catives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 45 % des effectifs et entre 43 et 58 % des informations quantitatives (1) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical nancial information (2) Les entités sélectionnées sont les suivantes : W BNP Paribas SA, BNP Paribas Securities Services et BNP Paribas Personal Finance (France) pour les indicateurs sociaux ; ITP IMEX pour les données de consommation d’énergie des bâtiments en France ; ITP ARF pour les données relatives aux déplacements professionnels et aux achats de papier en France et dans d’autres pays utilisant les fournisseurs Groupe. W Bank of the West (États-Unis), BNP Paribas Fortis (Belgique), BNP Paribas Polska (Pologne), TEB (Turquie) pour tous les indicateurs sociaux et environnementaux. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. En n, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations. Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de véri cation plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signi cative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, L’un des Commissaires aux comptes de BNP Paribas SA Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS QUE NOUS AVONS CONSIDÉRÉES COMME LES ■ effectif global au 31 décembre 2013, répartition par âge et par sexe, taux de CDD sur l’effectif total et part des effectifs en CDI ; ■ entrées en CDI (et répartition géographique) et motifs de départ des CDI ; ■ taux d’absentéisme et taux d’absentéisme hors maternité ; ■ nombre d’accord collectifs signés dans l’année ; ■ égalité hommes-femmes – taux de femmes SMP ; ■ nombre de collaborateurs handicapés ; ■ organisation de la société pour prendre en compte les questions ■ politique générale en matière environnementale et conséquences ■ prévention, recyclage et élimination des déchets. ■ impact territorial, économique et social de l’activité de la société et nancement durable de l’économie ; ■ relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société ; ■ actions de partenariat et de mécénat ; ■ nombre d’heures de formation et nombre de connexions à la plateforme ■ sous-traitance et fournisseurs, notamment l’évaluation de la ■ organisation du dialogue social ; ■ actions engagées en faveur des droits de l’homme. ■ produits et services adaptés en faveur de la santé et de la sécurité ■ conditions de santé et de sécurité au travail ; ■ politiques mises en œuvre en matière de formation ; ■ politique de lutte contre les discriminations. ■ consommation d’énergie par source (électricité, gaz naturel, fuel domestique, chaleur et froid urbain) ; ■ déplacements professionnels en train, en avion et en voiture ; ■ émissions de gaz à effet de serre (scopes I, et I) ; ■ consommation de papier et part de papier responsable ; ■ adaptation aux conséquences du changement climatique. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Informations concernant l’activité pays par pays Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Ce document est disponible sur le site internet www.invest.bnpparibas.com ou sur celui de l’Autorité des Marchés Financiers www.amf-france.org. Toute personne désireuse d’obtenir des renseignements complémentaires sur le Groupe BNP Paribas peut, sans engagement, demander les documents : L’information réglementée est accessible sur le site : http://invest.bnpparibas.com/fr/pid757/information-r-eglement-ee.html. À ce jour, BNP Paribas n’a pas conclu de contrat important, autre que ceux conclus dans le cadre normal de ses affaires, conférant une obligation ou un engagement dirimant pour l’ensemble du Groupe. En avril 2004 est entrée en fonctionnement la co-entreprise « BNP Paribas Partners for Innovation » (BP²I) qui, constituée avec IBM France n 2003, délivre des services d’infrastructure de production informatique pour BNP Paribas SA et plusieurs de ses liales françaises (BNP Paribas Personal Finance, BP2S, BNP Paribas Cardif…) ou européennes (Suisse, Italie). Mi-décembre 2011, le dispositif contractuel avec IBM France a été renouvelé et prorogé jusqu’à n 2017. Fin 2012, un accord a été conclu en étendant ce dispositif à BNP Paribas Fortis en 2013. BP²I est placée sous le contrôle opérationnel d’IBM France ; BNP Paribas exerce une forte in uence sur cette entité qu’elle détient à parts égales avec IBM France : les personnels de BNP Paribas mis à disposition de BP²I composent la moitié de son effectif permanent, les bâtiments et centres de traitement sont la propriété du Groupe, la gouvernance mise en œuvre garantit contractuellement à BNP Paribas une surveillance du dispositif et sa réintégration au sein du Groupe si nécessaire. ISFS, société détenue à 100 % par le groupe IBM, assure également des services d’infrastructure de production informatique pour BNP Paribas La production informatique de BancWest est assurée par un fournisseur externe : Fidelity Information Services. La production informatique de Co noga France est assurée par SDDC, société détenue à 100 % par IBM. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Aucun changement signi catif de la situation nancière ou commerciale du Groupe n’est survenu depuis la n du dernier exercice pour lequel des é tats nanciers véri és ont été publiés et en particulier depuis la signature du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés en date Les investissements d’un montant unitaire supérieur à 500 millions d’euros, considéré comme signi catif à l’échelle du Groupe, sont les suivants depuis 3 250 M€ (pour 25 %) du groupe Intesa Sanpaolo de sa participation de 25 % du capital de la SFPI(*) de sa participation de 25 % du capital de BNP Paribas Fortis Prise de contrôle de 100 % du (*) Société Fédérale de Participations et d’Investissement : société anonyme d’intérêt public agissant pour le compte de l’État belge. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Informations concernant l’activité pays par pays Informations concernant l’activité pays par pays Il s’agit de l’effectif équivalent temps plein (ETP géré des entités consolidées) pondéré par le taux d’intégration de l’entité dans les comptes consolidés. (**) Le résultat des entités implantées aux Îles Cayman est taxé aux États- Unis et leurs effectifs sont situés également aux États-Unis. (***) Le processus de liquidation de l’entité située au Panama, initié depuis juillet 2010, est en attente de l’aval du régulateur local. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS FORME – DENOMINATION – SIEGE SOCIAL - Les statuts de BNP Paribas peuvent être consultés sur le site i nternet www.invest.bnpparibas.com et sont disponibles sur simple demande à Les statuts mis à jour au 10 janvier 2014 sont reproduits ci-après dans La Société dénommée BNP PARIBAS est une société anonyme agréée en qualité de banque en application des dispositions du Code Monétaire et Financier (Livre V, Titre 1er) relatives aux établissements du secteur La Société a été fondée suivant un décret du 26 mai 1966, sa durée est portée à quatre-vingt dix neuf années à compter du 17 septembre 1993. Outre les règles particulières liées à son statut d’établissement du secteur bancaire (Livre V, Titre 1er du Code Monétaire et Financier), BNP PARIBAS est régie par les dispositions du Code de Commerce relatives aux sociétés commerciales, ainsi que par les présents Statuts. Le siège de BNP PARIBAS est établi à PARIS (9ème arrondissement) BNP PARIBAS a pour objet, dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicable aux établissements de crédit ayant reçu l’agrément du Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement en tant qu’établissement de crédit, de fournir ou d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant ■ tous services connexes aux services d’investissement, au sens du Livre I, Titre 1er relatif aux opérations de banque, et Titre relatif aux services d’investissement et leurs services connexes, du Code BNP PARIBAS peut également à titre habituel, dans les conditions dé nies par la réglementation bancaire, exercer toute autre activité ou effectuer toutes autres opérations que celles visées ci-dessus et notamment toutes opérations d’arbitrage, de courtage et de commission. D’une façon générale, BNP PARIBAS peut effectuer, pour elle-même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes opérations nancières, commerciales, industrielles ou agricoles, mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci-dessus énoncées ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement. Le capital social est fixé à 2.490.325.618 euros ; il est divisé en 1.245.162.809 actions de 2 euros nominal chacune entièrement libérées. Les actions entièrement libérées sont de forme nominative ou au porteur, au choix du titulaire, sous réserve des dispositions légales et Les actions donnent lieu à inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et se transmettent par virement de compte La Société peut demander communication des renseignements relatifs à la composition de son actionnariat conformément aux dispositions de l’article L. 228-2 du Code de Commerce. Tout actionnaire agissant seul ou de concert, sans préjudice des seuils visés à l’article L. 233-7, alinéa 1, du Code de Commerce, venant à détenir directement ou indirectement 0,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société ou un multiple de ce pourcentage inférieur à 5 % est tenu d’informer, par lettre recommandée avec avis de réception, la Société dans le délai prévu à l’article L. 233-7 du Code de Commerce. Au-delà de 5 %, l’obligation de déclaration prévue à l’alinéa précédent porte sur des fractions du capital ou des droits de vote de 1 %. Les déclarations mentionnées aux deux alinéas précédents sont également faites lorsque la participation au capital devient inférieure Le non-respect de déclaration des seuils, tant légaux que statutaires, donne lieu à privation des droits de vote dans les conditions prévues à l’article L. 233-14 du Code de Commerce sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble au moins 2 % du capital ou des droits Chaque action donne droit dans la propriété de l’actif social et dans le boni de liquidation à une part égale à la quotité de capital qu’elle Chaque fois qu’il sera nécessaire de posséder plusieurs titres pour exercer un droit quelconque, notamment en cas d’échange, de regroupement ou d’attribution de titres, ou à la suite d’une augmentation ou d’une réduction de capital, qu’elles qu’en soient les modalités, d’une fusion ou de toute autre opération, les propriétaires de titres en nombre inférieur à celui requis ne peuvent exercer leurs droits qu’à la condition de faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement, de l’achat ou de la vente du nombre de titres ou de droits formant rompus nécessaire. ■ toutes opérations connexes aux opérations de banque, Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS La Société est administrée par un Conseil d’administration composé : 1/ D’administrateurs nommés par l’Assemblée générale ordinaire des Leur nombre est de neuf au moins et de dix-huit au plus. Les administrateurs élus par les salariés ne sont pas pris en compte pour la détermination du nombre minimal et maximal d’administrateurs. La durée de leurs fonctions est de trois années. Lorsqu’en application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, un administrateur est nommé en remplacement d’un autre, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat Les fonctions d’un administrateur prennent n à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé, tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat. Les administrateurs sont toujours rééligibles, sous réserve des dispositions légales relatives notamment à leur âge. Chaque administrateur, y compris les administrateurs élus par les salariés, doit être propriétaire de 10 actions au moins. 2/ D’administrateurs élus par le personnel salarié de BNP PARIBAS SA Le statut et les modalités d’élection de ces administrateurs sont xés par les articles L. 225-27 à L. 225-34 du Code de Commerce, ainsi que Leur nombre est de deux, dont un représentant les cadres et l’autre les techniciens des Métiers de la banque. Ils sont élus par le personnel salarié de BNP PARIBAS SA. La durée de leurs mandats est de trois années. Les élections sont organisées par la Direction Générale. Le calendrier et les modalités des opérations électorales sont établis par elle en concertation avec les organisations syndicales représentatives sur le plan national dans l’entreprise de telle manière que le second tour puisse avoir lieu au plus tard quinze jours avant la n du mandat des L’élection a lieu dans chacun des collèges au scrutin majoritaire à deux Chaque candidature présentée lors du premier tour des élections doit comporter outre le nom du candidat celui de son remplaçant éventuel. Aucune modi cation des candidatures ne peut intervenir à l’occasion Les candidats doivent appartenir au collège dans lequel ils sont présentés. Les candidatures autres que celles présentées par une organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise doivent être accompagnées d’un document comportant les noms et signatures de cent électeurs appartenant au collège dont elles dépendent. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Le Président du Conseil d’administration est nommé parmi les membres Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut désigner Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. Il se réunit sur convocation de son Président. Le tiers au moins des administrateurs peut demander au Président de convoquer le Conseil sur un ordre du jour déterminé, même si la dernière réunion date de moins de deux mois. Le Directeur Général peut également demander au Président de convoquer le Conseil sur un ordre du jour déterminé. Les réunions du Conseil d’administration ont lieu soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué dans l’avis de convocation. Les convocations sont faites par tout moyen et même verbalement. Le Conseil peut toujours valablement délibérer, même en l’absence de convocation, si tous ses membres sont présents ou représentés. Les réunions du Conseil d’administration sont présidées par le Président, un administrateur proposé par le Président pour ce faire, ou à défaut par Tout administrateur pourra assister et participer au Conseil d’administration par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet dans les conditions prévues par la réglementation applicable au moment de son Tout administrateur empêché d’assister à une réunion du Conseil peut mandater, par écrit, un de ses collègues à l’effet de le représenter, mais chaque administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour une réunion déterminée La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire En cas de vacance pour quelque raison que ce soit d’un ou des sièges d’administrateurs élus par les salariés, ne pouvant donner lieu au remplacement prévu à l’article L. 225-34 du Code de Commerce, le Conseil d’administration est régulièrement composé des administrateurs élus par l’Assemblée générale des actionnaires et peut se réunir et Des membres de la direction peuvent assister, avec voix consultative, aux réunions du Conseil à la demande du Président. Un membre titulaire du comité central d’entreprise, désigné par ce dernier, assiste, avec voix consultative, aux séances du Conseil dans les conditions prévues par la législation en vigueur. Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante, sauf lorsqu’il s’agit de la proposition de la nomination Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux inscrits sur un registre spécial, établi conformément à la législation en vigueur et signés par le Président de séance, ainsi que par l’un des membres du Conseil ayant pris part à la délibération. Le Président désigne le secrétaire du Conseil qui peut être choisi en Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement signés par le Président, le Directeur Général, les Directeurs Généraux délégués ou l’un des fondés de pouvoirs spécialement habilité à cet effet. L’Assemblée générale ordinaire peut allouer aux administrateurs des jetons de présence dans les conditions prévues par la loi. Le Conseil d’administration répartit cette rémunération entre ses Le Conseil peut allouer des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats con és à des administrateurs dans les conditions applicables aux conventions sujettes à autorisation, conformément aux dispositions des articles L. 225-38 à L. 225-43 du Code de Commerce. Il peut aussi autoriser le remboursement des frais de voyage et de déplacement et des dépenses engagées par les administrateurs dans Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de BNP PARIBAS et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de BNP PARIBAS et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’administration reçoit du Président ou du Directeur Général de la Société tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Les décisions du Conseil d’administration sont exécutées, soit par le Président, le Directeur Général ou les Directeurs Généraux délégués, soit par tout délégué spécial que le Conseil désigne. Sur proposition de son Président, le Conseil d’administration peut décider la création de comités chargés de missions spéci ques. Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration, dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de BNP PARIBAS et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. La rémunération du Président est fixée librement par le Conseil Au choix du Conseil d’administration, la Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil et portant le titre de Directeur Général. Ce choix est porté à la connaissance des actionnaires et des tiers conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Le Conseil d’administration aura la faculté de décider que ce choix est Dans l’hypothèse où le Conseil déciderait que la Direction Générale est assurée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions des présents Statuts relatives au Directeur Général s’appliqueront au Président du Conseil d’administration qui prendra dans ce cas le titre de Président Directeur Général. Il est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 65 ans. Dans l’hypothèse où le Conseil déciderait de la dissociation des fonctions, le Président est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 68 ans ; toutefois, le Conseil peut décider de prolonger les fonctions du Président jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 69 ans. Le Directeur Général est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 63 ans ; toutefois, le Conseil peut décider de prolonger les fonctions du Directeur Général jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de BNP PARIBAS. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil Il représente BNP PARIBAS dans ses rapports avec les tiers. BNP PARIBAS est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des Statuts suf se à Le Directeur Général est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. Le Conseil d’administration peut limiter les pouvoirs du Directeur Général, mais cette limitation est inopposable aux tiers. Le Directeur Général a la faculté de substituer partiellement dans ses pouvoirs, de façon temporaire ou permanente, autant de mandataires qu’il avisera, avec ou sans la faculté de substituer. La rémunération du Directeur Général est xée librement par le Conseil Le Directeur Général est révocable à tout moment par le Conseil. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts, sauf lorsque le Directeur Général assume les fonctions du Président du Conseil d’administration. Lorsque le Directeur Général est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son mandat. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d’administration peut nommer, dans les limites légales, une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général, avec le titre de Directeur Général En accord avec le Directeur Général, le Conseil détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs Généraux délégués. Ces derniers disposent toutefois à l’égard des tiers des mêmes pouvoirs que Lorsque le Directeur Général cesse ou est empêché d’exercer ses fonctions, les Directeurs Généraux délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la Les rémunérations des Directeurs Généraux délégués sont fixées librement par le Conseil d’administration, sur proposition du Directeur Les Directeurs Généraux délégués sont révocables à tout moment, sur proposition du Directeur Général, par le Conseil. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts. Lorsqu’un Directeur Général délégué est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son mandat. Les fonctions des Directeurs Généraux délégués prennent n au plus tard à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel ils atteignent l’âge de 65 ans. Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut désigner Les censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux Ils sont nommés pour six ans et peuvent être renouvelés dans leurs fonctions, de même qu’il peut à tout moment être mis n à celles-ci Ils sont choisis parmi les actionnaires et peuvent recevoir une rémunération déterminée par le Conseil d’administration. Tout actionnaire a le droit, sur justi cation de son identité, de participer aux Assemblées générales, en y assistant personnellement, en retournant un bulletin de vote par correspondance ou en désignant un mandataire. Cette participation est subordonnée à l’enregistrement comptable des titres soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, dans les délais et conditions prévus par la réglementation en vigueur. Dans le cas des titres au porteur, l’enregistrement comptable des titres est constaté par une attestation de participation délivrée par La date ultime du retour des bulletins de vote par correspondance est xée par le Conseil d’administration et communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO). Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier. Si le Conseil d’administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, la retransmission publique de l’intégralité de l’Assemblée par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet est autorisée. Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d’administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, participer au vote par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet dans les conditions prévues par la réglementation applicable au moment de son utilisation. En cas d’utilisation d’un formulaire électronique, la signature de l’actionnaire pourra prendre la forme soit d’une signature sécurisée soit d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache pouvant notamment consister en un identi ant et un mot de passe. Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO). Au moins deux commissaires aux comptes titulaires et au moins deux commissaires aux comptes suppléants sont nommés par l’Assemblée générale des actionnaires pour six exercices, leurs fonctions expirant après approbation des comptes du sixième exercice. Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires. Les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par le Code de Commerce. Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans l’avis Elles sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet par l’Assemblée. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS L’exercice commence le 1er janvier et nit le 31 décembre. A la n de chaque exercice, le Conseil d’administration établit les comptes annuels, ainsi qu’un rapport écrit sur la situation de la Société et l’activité En cas de dissolution de BNP PARIBAS, les actionnaires déterminent le mode de liquidation, nomment les liquidateurs sur la proposition du Conseil d’administration et, généralement, assument toutes les fonctions dévolues à l’Assemblée générale des actionnaires d’une société anonyme pendant le cours de la liquidation et jusqu’à sa clôture. Les produits de l’exercice, déduction faite des charges, amortissements Toutes les contestations qui peuvent s’élever au cours de l’existence de BNP PARIBAS ou lors de sa liquidation, soit entre les actionnaires, soit entre eux et BNP PARIBAS, à raison des présents Statuts, seront jugées conformément à la loi et soumises à la juridiction des tribunaux Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice, diminué des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi et augmenté du report béné ciaire. Sur le béné ce distribuable, l’Assemblée générale a la faculté de prélever toutes sommes pour les affecter à la dotation de toutes réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou pour les reporter à nouveau. L’Assemblée générale peut également décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition. Toutefois, hors le cas de réduction de capital, aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient, à la suite de celle-ci, inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la loi ou les Statuts ne permettent pas de L’Assemblée générale peut, conformément aux dispositions de l’article L. 232-18 du Code de Commerce, proposer aux actionnaires une option du paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en tout ou partie par remise d’actions nouvelles de la Société. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013 Exercice clos le 31 décembre 2013 En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé En application de l’article L225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l’objet de l’autorisation préalable ■ Convention conclue entre BNP Paribas et l’État belge relative au rachat par BNP Paribas des 25 % de BNP Paribas Fortis SA/NV détenus par la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (autorisée par le Conseil d’administration du 13 novembre 2013) Actionnaire disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % concerné : Société Fédérale de Participations et d’Investissement. Le Conseil d’administration de BNP Paribas, lors de sa séance du 13 novembre 2013, a autorisé le rachat par BNP Paribas de la participation de 25 % détenue par l’État belge, via la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI), dans BNP Paribas Fortis SA/NV pour un montant de 3,25 milliards d’euros, réglé en numéraire le 14 novembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie En application de l’article R225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et de l’engagement suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. ■ Protocole xant les relations avec AXA (autorisé par le Conseil d’administration du 30 juillet 2010) Monsieur Michel Pébereau, Administrateur d’AXA (jusqu’au 30 avril 2013), Président d’Honneur – Administrateur de BNP Paribas. Le Conseil d’administration de BNP Paribas, lors de sa séance du 30 juillet 2010, a autorisé la signature d’un protocole d’accord (ci-après le « Protocole ») entre la société AXA, d’une part, et la société BNP Paribas, d’autre part, dont la nature, l’objet et les modalités essentielles sont décrits ci-après. Le Protocole, conclu en date du 5 août 2010, entre la société AXA (agissant pour elle-même et pour le compte des sociétés du Groupe AXA) et la société BNP Paribas (agissant pour elle-même et pour le compte des sociétés du Groupe BNP Paribas), est entré en vigueur à sa date de signature et s’est substitué à compter de cette date au précédent protocole du 15 décembre 2005 dont vous aviez précédemment été avisés. Le Protocole prévoit des obligations d’information réciproques en cas de mouvements sur les participations détenues par chaque Groupe dans l’autre Aux termes du Protocole, les parties se sont également consenties des options d’achat réciproques en cas de changement de contrôle inamical de l’une d’elle : en cas de prise de contrôle majoritaire inamicale du capital de BNP Paribas par un tiers, le Groupe AXA aura la faculté de racheter tout ou partie de la participation en capital encore détenue par le Groupe BNP Paribas dans AXA à la date d’exercice de l’option d’achat. Réciproquement, en cas de prise de contrôle majoritaire inamicale du capital d’AXA par un tiers, le Groupe BNP Paribas béné ciera d’une option d’achat identique sur la participation détenue par le Groupe AXA dans BNP Paribas. Conclu pour une durée de trois ans à compter du 5 août 2010, le Protocole est renouvelable ensuite par tacite reconduction pour des périodes successives d’un an chacune, sauf dénonciation par l’une des parties avec un préavis de trois mois avant échéance. Le Protocole a fait l’objet d’une publicité par l’Autorité des Marchés Financiers le 9 août 2010. ■ Convention conclue entre BNP Paribas et Monsieur Baudouin Prot relative à la rupture du contrat de travail de Monsieur Baudouin Prot (autorisée par le Conseil d’administration du 3 mai 2011) Président du Conseil d’administration de BNP Paribas. Dans le respect du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef, BNP Paribas et Monsieur Baudouin Prot ont décidé par convention en date du 6 mai 2011 de mettre n au contrat de travail de celui-ci. Cette rupture entraînant la perte du béné ce de l’indemnité de n de carrière due au titre des accords d’entreprise en vigueur, BNP Paribas aux termes de cette convention s’engage, à la condition que Monsieur Baudouin Prot quitte BNP Paribas pour prendre sa retraite, à lui verser à la date de son départ une compensation d’un montant de 150 000 euros correspondant à la prime de n de carrière qu’il aurait reçue, en application des accords précités, s’il était resté salarié de BNP Paribas jusqu’à son départ à la retraite. ■ Engagement conclu entre BNP Paribas et Monsieur Michel Pébereau relatif aux moyens mis à sa disposition dans le cadre de ses nouvelles fonctions de Président d’Honneur (autorisé par le Conseil d’administration du 1er décembre 2011) Président d’Honneur – Administrateur de BNP Paribas. Le Conseil d’administration de BNP Paribas, lors de sa séance du 1er décembre 2011, a autorisé la société à mettre à disposition de Monsieur Michel Pébereau, nommé Président d’Honneur, un bureau, une voiture avec chauffeur et des moyens de secrétariat, pour lui permettre de réaliser les missions qu’il accomplira à la demande de la Direction Générale dans l’intérêt du Groupe BNP Paribas. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés ■ Convention conclue entre BNP Paribas et Monsieur Jean-Laurent Bonnafé relative à la rupture du contrat de travail de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé (autorisée par le Conseil d’administration du 14 décembre 2012) Monsieur Jean-Laurent Bonnafé a accepté de mettre n à son contrat de travail par convention signée avec BNP Paribas en date du 25 janvier 2013. Cette convention prévoit, en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, les dispositions suivantes : 1\. Aucune indemnité de départ ne sera due à Monsieur Jean-Laurent Bonnafé : ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non-satisfaction des conditions de performance énoncées au paragraphe 2, ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses fonctions de Directeur Général. 2\. Si la cessation des fonctions de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé devait intervenir en dehors des cas énumérés au paragraphe 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : (a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable, la référence pour le calcul de son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et variable-cible précédant la cessation d’activité ; (b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué au paragraphe 2 (a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération au titre de l’année 2011. 3\. En cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle Monsieur Jean-Laurent Bonnafé aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité versée : ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 7 mars 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 9 RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES ■ Deloitte & Associés a été renouvelé Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Son premier mandat lui a été con é par l ’Assemblée Générale du 23 mai 2006. Deloitte & Associés est représenté par M. Damien Leurent. Société BEAS, 195, avenue Charles- de- Gaulle, Neuilly-sur-Seine (92), identi ée au SIREN sous le numéro 315 172 445 RCS Nanterre. ■ PricewaterhouseCoopers Audit a été renouvelé en tant que Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Son premier mandat lui a été con é par l’Assemblée Générale du 26 mai 1994. PricewaterhouseCoopers Audit est représenté par M. É tienne Boris. Anik Chaumartin, 63, rue de Villiers, Neuilly-sur-Seine (92). Mazars est représenté par M. Hervé Hélias. Michel Barbet-Massin, 61, rue Henri- Regnault, Courbevoie (92). ■ Mazars a été renouvelé en tant que Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Son premier mandat lui a été con é par l’Assemblée Générale du 23 mai 2000. Deloitte & Associés, PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars sont enregistrés comme Commissaires aux comptes auprès de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes de Versailles et placés sous l’autorité du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes . Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 10 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel de référence et du rapport nancier annuel M. Jean-Laurent BONNAFÉ, Directeur Général de BNP Paribas J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion, dont une table de correspondance indique le contenu en page 457, présente un tableau dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes, Deloitte & Associés, PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars, une lettre de n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes données dans le présent Document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document. Les états nanciers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013 présentés dans ce Document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 222 à 223, qui contient un paragraphe d’observations. Les comptes annuels relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013 présentés dans ce Document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 387 à 388, qui contient un paragraphe d’observations. Fait à Paris, le 7 mars 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS A n de faciliter la lecture du Document de référence, la table de concordance suivante renvoie aux principales rubriques exigées par l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 pris en application de la directive dite « Prospectus ». Rubriques de l’annexe du règlement européen n° 809/2004 Histoire et évolution de la société Éléments fondateurs de toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle Immobilisation corporelle importante existante ou plani ée Question environnementale pouvant in uencer l’utilisation des immobilisations corporelles Examen de la situation nancière et du résultat Source et montant des ux de trésorerie Conditions d’emprunt et structure nancière 117 ; 214 ; 386 ; 441 120 ; 217-218 ; 313-316 ; Information concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant in ué sensiblement ou pouvant in uer sensiblement sur les opérations de l’émetteur Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations Gouvernement d’entreprise en vigueur dans le pays d’origine de l’émetteur Rubriques de l’annexe du règlement européen n° 809/2004 Recherche et développement, brevets et licences Prévisions ou estimations du béné ce Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction Générale Con it d’intérêt au niveau des organes d’administration et de direction Montant de la rémunération versée et avantages en nature Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux ns du versement de pensions, Fonctionnement des organes d’administration et de direction Contrats de service liant les membres des organes d’administration Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote Existence de droits de vote différents Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure entraîner Véri cation des informations historiques annuelles Date des dernières informations nancières Informations nancières intermédiaires et autres Changement signi catif de la situation nancière ou commerciale Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS 16 ; 200-202 ; 369-371 ; 16 ; 25 ; 200-202 ; 375-378 ; Informations nancières concernant le patrimoine, la situation nancière et les résultats A n de faciliter la lecture du Rapport Financier Annuel, la table thématique suivante permet d’identi er les principales informations prévues par l’article L451-1-2 du Code monétaire et nancier. ■ Indicateurs clés de performance nanciers, analyse des résultats, de la situation nancière, des risques et tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'AG aux organes de gestion en matière d'augmentation de capital et l'utilisation de ces délégations faites en cours d'exercice (art. L225-100 et L225-100-2 du Code de commerce) 200-202 ; 227-347 ; 366 ; ■ Informations requises par l’article L225-100-3 du Code de commerce relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique ■ Informations relatives aux rachats d’actions (art. L225-211, al. 2, du Code de commerce) ■ Informations sociales, environnementales et sociétales requises par l’article L225-102-1 du Code de ■ Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels ■ Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés En application de l’article 28 du règlement 809-2004 sur les prospectus, les éléments suivants sont inclus par référence : ■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2012, présentés respectivement aux pages 101 à 213 et 214 à 215 du Document de référence n° D13-0115 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 8 mars 2013 ; ■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2011 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2011, présentés respectivement aux pages 99 à 205 et 206 à 207 du Document de référence n° D12-0145 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 9 mars 2012. Les chapitres des Documents de référence n° D13-0115 et n° D12-0145 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent Document de référence. Document de référence et rapport nancier annuel 2013 \- BNP PARIBAS Le système de management régissant l’impression de ce document est certifié ISO14001: 2004. S ÈG E S O C A L 16, boulevard des Italiens - 75009 Paris (France) R E LAT O NS AV EC LE S A C T O N NA RE S