ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 JANVIER 2014 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY-LOUIS VUITTON RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY-LOUIS VUITTON RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL; BOURSE RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET POLITIQUE D’INFORMATION Si l’histoire du groupe LVMH commence en 1987 lors du rapprochement de Moët Hennessy et Louis Vuitton, c’est au dix-huitième siècle, en Champagne, qu’il faut remonter pour retrouver ses racines, à l’époque où un certain Claude Moët décida de poursuivre l’œuvre de Dom Pérignon, contemporain de Louis XIV. Ou encore au dix-neuvième siècle, dans le Paris des fêtes impériales, quand Louis Vuitton, artisan malletier, inventa les bagages modernes. Aujourd’hui leader mondial du luxe, le groupe LVMH est le fruit d’alliances successives entre des entreprises qui, de génération en génération, ont su marier tradition d’excellence, passion créative, ouverture au monde et esprit de conquête. Désormais, ensemble, elles composent un groupe puissant de dimension mondiale, mettent leur expertise au service de marques plus jeunes et continuent à cultiver l’art de grandir et de traverser le temps sans perdre leur âme et leur image d’exception. Du XVIe siècle à nos jours (en millions d’euros et en pourcentage) 2013 2012 2011 Ratio Dette financière nette / Capitaux propres 19 % 17 % 20 % (a) Avant paiement de l’impôt et des frais financiers. (b) Variation de la trésorerie issue des opérations et investissement d’exploitation. (e) Hors engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en Autres passifs non courants. Voir Note 18.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Résultat net, part du Groupe 6,87 6,86 6,27 Résultat net, part du Groupe après dilution 6,83 6,82 6,23 Montant brut global versé au titre de l’exercice (f) (g) 3,10 2,90 2,60 (f) Montant global versé au titre de l’exercice, avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. (g) Pour l’exercice 2013, montant proposé à l’Assemblée générale du 10 avril 2014. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Autres activités et éliminations (359) (288) (157) Résultat opérationnel courant par groupe d’activités Parfums et Cosmétiques 414 408 348 Montres et Joaillerie 375 334 265 Autres activités et éliminations (179) (199) (242) Ventes par zone géographique de destination (en %) Europe (hors France) 19 20 21 Asie (hors Japon) 30 28 27 Ventes par devise de facturation (en %) Hong Kong dollar 8 6 6 Europe (hors France) 926 910 883 Asie (hors Japon) 749 670 621 (h) Hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE Marie-Laure Sauty de Chalon (a) (b) (b) Nomination proposée à l’Assemblée générale du 10 avril 2014. ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 JANVIER 2014 Le Groupe détient également une participation de 23,1% dans Hermès L’organigramme ci-dessus est «simplifié» dans la mesure où l’objectif retenu est de présenter le contrôle, direct et/ou indirect, des marques et enseignes par les principales sociétés holdings, et non le détail exhaustif des filiations juridiques au sein du Groupe. La distribution des Vins et Spiritueux Les marques du groupe Mode et Maroquinerie Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques La recherche en Parfums et Cosmétiques en 2013 Les marques du groupe Montres et Joaillerie Les activités de LVMH dans les Vins et Spiritueux se répartissent en deux domaines : la branche Champagne et Vins et la branche Cognac et Spiritueux. La stratégie du Groupe est centrée sur les segments haut de gamme du marché mondial des Vins et En 2013, les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux se sont élevées à 4 187 millions d’euros, soit 14 % des ventes En 2013, les ventes de champagne et vins se sont élevées à 1 951 millions d’euros, soit 47 % des ventes du groupe d’activités Vins 1.1.1. Les marques de champagne et vins LVMH produit et commercialise une gamme de marques très étendue de vins de champagne de haute qualité. En dehors de la Champagne, le Groupe élabore et distribue un ensemble de vins pétillants et tranquilles haut de gamme issus de régions viticoles renommées : France, Espagne, Californie, Argentine, LVMH représente le premier portefeuille de marques de champagne, celles-ci bénéciant de positionnements complé - mentaires sur le marché. Dom Pérignon est une cuvée de prestige élaborée par Moët & Chandon depuis 1936. Moët & Chandon, fondée en 1743, premier vigneron et premier exportateur de la Champagne, et Veuve Clicquot Ponsardin, fondée en 1772, qui occupe le deuxième rang de la profession, sont deux grandes marques à vocation internationale. Mercier, fondée en 1858, est une marque destinée au marché français. Ruinart, la plus ancienne des Maisons de Champagne, fondée en 1729, a une stratégie de développement très ciblée sur quelques Krug, Maison fondée en 1843 et acquise par LVMH en janvier 1999, est une marque mondialement renommée, spécialisée exclusivement dans les cuvées haut de gamme. La marque Chandon, créée en 1960 en Argentine, regroupe les vins de Moët Hennessy élaborés en Californie, en Argentine, au Brésil et en Australie par Chandon Estates. Le Groupe possède également un ensemble de vins prestigieux du Nouveau Monde : Cape Mentelle et Green Point en Australie, Cloudy Bay en Nouvelle-Zélande, Newton en Californie, ainsi que Terrazas de los Andes en Argentine. Château d’Yquem, qui a rejoint LVMH en 1999, est le plus prestigieux des vins de Sauternes. Il doit sa réputation mondiale d’excellence à son vignoble de 110 hectares implanté sur une mosaïque de sols exceptionnels et aux soins minutieux apportés à son élaboration tout au long de l’année. En 2008, LVMH a acquis la société viticole espagnole Numanthia Termes, fondée en 1998, située au cœur de En 2009, LVMH a réalisé l’acquisition de 50 % du prestigieux Château Cheval Blanc, Premier Grand Cru Classé A Saint- Émilion. Château Cheval Blanc possède un domaine de 37 hectares situé aux conns de l’appellation Saint-Émilion. Une culture de la vigne conduite dans la plus pure tradition des grands crus bordelais, un terroir de très haute qualité et un encépagement original confèrent à son vin un équilibre exceptionnel et une personnalité unique. Cette participation est consolidée par intégration proportionnelle depuis août 2009. En 2013, les expéditions en volume des marques de champagne de LVMH reculent de 1 % tandis que les expéditions de la région Champagne reculent de 2 %. La part de marché des marques de LVMH atteint ainsi 18,8 % du total des expéditions de la région, contre 18,7 % en 2012 (source : CIVC). Les expéditions de champagne, pour la totalité région Champagne, se répartissent ainsi : Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 167,1 9,4 5,6 171,4 9,9 5,8 181,6 10,6 5,8 Export 136,8 47,8 34,9 137,4 47,9 34,9 141,4 48,4 34,2 Total 303,9 57,2 18,8 308,8 57,8 18,7 323,0 59,0 18,3 (Source : Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne – CIVC). La ventilation géographique des ventes de champagne de LVMH en 2013, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de bouteilles, est la suivante : L’appellation Champagne recouvre une zone délimitée classée en A.O.C. qui s’étend sur les 34 000 hectares légalement utilisables pour sa production. Trois variétés de cépage seulement sont autorisées pour la production du champagne : le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier. Le mode d’élaboration des vins produits hors de la région Champagne mais selon les techniques de vinication du champagne est qualié de Outre son effervescence, la caractéristique du champagne est de résulter de l’assemblage de vins d’années différentes et / ou de différents cépages et parcelles de récolte. C’est par la maîtrise de l’assemblage et la constance de sa qualité, dues au talent de leurs œnologues, que se distinguent les meilleures marques. Les conditions climatiques inuencent très sensiblement la récolte du raisin d’année en année. L’élaboration du champagne requiert en outre un vieillissement en cave d’environ deux années et davantage pour les cuvées « premium », qui sont les cuvées vendues au-delà de 110 % du prix moyen de vente. Pour se prémunir des irrégularités de vendanges et gérer les uctuations de la demande, mais aussi pour maintenir une qualité constante au l des années, les Maisons de Champagne de LVMH ajustent les quantités disponibles à la vente et conservent en stock des vins de réserve. Une vendange de faible volume pouvant affecter ses ventes pendant deux ou trois ans, voire plus, LVMH maintient en permanence des stocks de champagne importants dans ses caves. Au 31 décembre 2013, ces stocks représentaient environ 205 millions de bouteilles, soit l’équivalent de 3.6 années de vente ; à ces montants s’ajoute l’équivalent de 13 millions de bouteilles de réserve qualitative bloquée, suivant les règles applicables à la profession. Le Groupe possède 1 683 hectares en production, qui fournissent un peu plus d’un quart des besoins annuels. Au-delà, les Maisons du Groupe s’approvisionnent en raisins et vins auprès de vignerons et de coopératives, sur la base d’accords pluriannuels ; le premier fournisseur de raisins et de vins représente moins de 10 % du total des approvisionnements des Maisons du Groupe. Avant 1996, un prix indicatif était publié par l’interprofession ; s’y ajoutaient des primes spéciques négociées individuellement entre les vignerons et les négociants. Depuis 1996, des accords interprofessionnels ont été signés et renouvelés, dans une volonté de modération dans les uctuations du prix du raisin, à la hausse ou à la baisse. Le renouvellement le plus récent de cet accord date de 2009, xant le cadre des négociations portant sur les vendanges 2009 à 2013. Tout contrat doit désormais contenir une clause d’indexation du prix du raisin. L’indice de référence recommandé est le prix moyen de vente d’une bouteille de champagne, ce qui permet de garantir aux différents acteurs un meilleur partage de la valeur et de maîtriser davantage les spéculations sur le prix des raisins. Depuis une dizaine d’années, les vignerons et négociants ont mis en place une réserve qualitative permettant de faire face aux irrégularités des récoltes, les stocks excédentaires ainsi « bloqués » pouvant être mis en vente les années de faible récolte. Ces vins « bloqués » en réserve qualitative assurent une certaine sécurité pour les années futures de petite récolte. Pour la récolte 2013, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) a xé le rendement maximum de l’appellation Champagne à 10 000 kg / ha. Ce rendement maximum correspond au niveau de récolte maximum pouvant être vinié et commercialisé en appellation Champagne. En 2006, l’INAO a redéni le cadre réglementaire des réserves « bloquées » évoquées précédemment. Il est désormais possible de récolter des raisins au-delà du rendement commercialisable dans la limite d’un plafond appelé « plafond limite de classement (PLC) ». Ce PLC est déterminé chaque année dans la limite du rendement total maximum. Il a été xé à 3 100 kg / ha pour la récolte 2013. La récolte au-delà du rendement en appellation est bloquée en réserve, conservée en cuves et utilisée pour compléter une récolte décitaire. Le niveau maximum de cette réserve bloquée est xé à 10 000 kg / ha. Le prix payé par kilo de raisin de la vendange 2013 s’établit entre 5,30 euros et 6,11 euros suivant les crus, en augmentation de 2 % par rapport à 2012. Les matières sèches, c’est-à-dire les bouteilles, bouchons, et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe. En 2013, les Maisons de Champagne ont eu recours à des sous- traitants pour un montant de 17 millions d’euros environ ; ces prestations portent notamment sur les opérations de pressurage, de manipulation ou d’entreposage des bouteilles. En 2013, les ventes de l’activité Cognac et Spiritueux se sont élevées à 2 236 millions d’euros, soit 53 % des ventes totales de Vins 1.2.1. Les marques de cognac et spiritueux Avec Hennessy, LVMH détient la marque la plus puissante dans le secteur du cognac. La société a été fondée par Richard Hennessy en 1765. Historiquement, les premiers marchés de la marque sont irlandais et britannique, mais rapidement Hennessy augmente sa présence en Asie qui représente déjà près de 30 % des expéditions en 1925. La marque devient le leader mondial du cognac dès 1890. Concernant les produits, Hennessy est le créateur du X.O (Extra Old) en 1870 et développe depuis une gamme de cognac haut de gamme qui fait sa renommée. Depuis 2007, LVMH détient 100 % de Millennium, producteur et distributeur de vodka haut de gamme sous la marque Belvedere (1). Millennium a été créée en 1993 dans le but d’apporter au marché américain une vodka de luxe pour connaisseurs ; en 1996, Belvedere est introduite sur ce marché. La distillerie Polmos Zyrardow située en Pologne, qui élabore la vodka de luxe Belvedere, a été créée en 1910 et acquise par Millennium en 2001 à l’occasion de sa privatisation. En 1999, la société décide de développer des vodkas aromatisées. LVMH a acquis Glenmorangie en 2005. Le groupe Glenmorangie détient en particulier les marques de whisky single malt Au printemps 2005, LVMH a lancé sur le marché américain, sous la marque 10 Cane, un rhum artisanal de luxe qui bénécie du savoir-faire du Groupe à toutes les étapes de son élaboration. En mai 2007, le Groupe a acquis 55 % du capital de Wen Jun Spirits et Wen Jun Spirits Sales qui produisent et distribuent En 2013, les volumes d’expédition de la région de Cognac reculent de 4 % par rapport à 2012, alors que les expéditions en volume de Hennessy reculent de 1 %. La part de marché de Hennessy s’établit ainsi à 43,7 %, contre 42,6 % en 2012 (source : Bureau National Interprofessionnel du Cognac – BNIC). La société est leader mondial du cognac, ses positions étant particulièrement fortes aux États-Unis et en Asie. Les principaux marchés géographiques du cognac pour la profession et pour LVMH, sur la base des expéditions en nombre de bouteilles hors vrac, sont les suivantes : Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 3,4 0,3 9,1 3,6 0,3 8,3 4,0 0,3 6,7 Europe (hors France) 37,1 8,7 23,4 38,8 9,1 23,5 39,1 8,6 22,1 États-Unis 50,5 29,9 59,2 49,5 29,1 58,8 48,2 27,9 57,9 Japon 1,3 0,8 59,2 1,2 0,7 58,3 1,2 0,7 59,0 Asie (hors Japon) 55,8 23,6 42,2 62,3 25,6 41,1 57,5 23,1 40,2 Autres marchés 9,3 5,6 59,9 8,3 4,9 59,0 7,6 4,2 55,7 Total 157,5 68,8 43,7 163,7 69,7 42,6 157,6 64,8 41,1 Il n’existe aucune relation entre la marque Belvedere, détenue par LVMH et le groupe français de vins et spiritueux Belvédère. La ventilation géographique des expéditions de cognac de LVMH, en pourcentage des expéditions totales exprimées en nombre de bouteilles, est la suivante : Hennessy poursuit la maîtrise de ses engagements d’achat sur la récolte de l’année et la diversication de ses partenariats, pour préparer sa croissance future dans les différentes qualités. Asie (hors Japon) 35 37 36 Europe (hors France) 13 13 13 La région délimitée de Cognac se situe autour du bassin de la Charente. Le vignoble, qui s’étend actuellement sur environ 75 000 hectares, est composé presque exclusivement du cépage ugni blanc qui donne un vin produisant les meilleures eaux-de-vie. La région est découpée en six crus ayant chacun ses qualités propres : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires. Hennessy sélectionne ses eaux-de-vie parmi les quatre premiers crus, où la qualité des vins est la plus adaptée à l’élaboration La distillation charentaise présente la particularité de se dérouler en deux temps appelés première et seconde chauffe. Les eaux- de-vie ainsi obtenues vieillissent en barriques de chêne. Une eau-de-vie qui a atteint sa plénitude ne constitue pas pour autant un grand cognac. Le cognac résulte de l’assemblage progressif d’eaux-de-vie sélectionnées en fonction de leurs crus, de leurs et eaux-de-vie de cognac et sous-traitance Hennessy exploite 171 hectares en propriété. Le vignoble du Groupe est resté quasiment stable depuis 2000, après l’arrachage de 60 hectares de vignes en 1999, ceci dans le cadre du plan interprofessionnel mis en place en 1998 ; ce plan avait pour objet de réduire la supercie de production par des primes offertes à l’arrachage et des aides attribuées aux vignerons, incitant à une production de vins autres que ceux entrant dans L’essentiel des vins et eaux-de-vie nécessaires à Hennessy pour sa production est acheté auprès d’un réseau d’environ 2 500 pro - ducteurs indépendants, avec lesquels la société veille au maintien d’une extrême qualité. Les prix d’achat des vins et eaux-de-vie sont établis entre la société et chaque producteur suivant l’offre et la demande. En 2013, le prix des eaux-de-vie de la récolte est en augmentation de 6,5 % par rapport à celui de la récolte 2012. Grâce à un stock optimal d’eaux-de-vie, le Groupe peut gérer les effets des évolutions de prix, en adaptant ses achats d’une Comme pour les activités de Champagne et Vins, Hennessy s’approvisionne en matières sèches (bouteilles, bouchons et autres constituants d’emballage) auprès de fournisseurs hors Groupe. Les barriques et foudres utilisés pour le vieillissement du cognac proviennent également de fournisseurs hors Groupe. Hennessy a peu recours à la sous-traitance pour ce qui concerne 1.2.5. Mode d’élaboration de la vodka, La vodka peut être obtenue par la distillation de différentes céréales ou de pommes de terre. La vodka Belvedere résulte de la quadruple distillation de seigle polonais. La distillerie qui élabore Belvedere, propriété de Millennium, réalise elle-même trois de ces distillations, à Zyrardow, en Pologne. Elle recourt à une eau puriée selon un procédé spécique, permettant l’élaboration d’une vodka au goût unique. Les vodkas Belvedere aromatisées sont obtenues par la macération de fruits dans une vodka pure élaborée selon le même procédé que celui utilisé pour la vodka non aromatisée, la distillation étant réalisée dans un alambic de type charentais. Globalement, le premier fournisseur d’eau-de-vie brute de Millennium représente moins de 22 % des approvisionnements Selon sa dénition légale, le Scotch Whisky doit être produit par une distillerie écossaise à partir d’eau et d’orge malté, parfois additionné d’autres céréales, dont on obtient la fermentation au moyen de levures ; il doit être distillé et mis à vieillir sur le territoire écossais pour une durée d’au moins 3 années, dans des fûts de chêne d’une capacité n’excédant pas 700 litres. Le Scotch Whisky Single Malt provient d’une seule distillerie. Le Scotch Whisky Blended est un assemblage de plusieurs whiskies de Selon les règles d’élaboration du whisky de malt, l’orge malté est tout d’abord broyé, ce qui produit un mélange de farine et d’écorces appelé « grist ». Ce produit est ensuite mélangé avec de l’eau chaude dans de grands baquets de bois, les « mash tuns », an d’extraire les sucres de l’orge malté. Le liquide résultant de ce brassage, appelé « worsts », est placé dans une cuve et additionné de levures en vue d’opérer la fermentation alcoolique. Le liquide ainsi obtenu, appelé « wash », subit ensuite une double distillation dans des alambics de cuivre connus sous le nom de « wash stills » et « spirit stills ». Chaque distillerie possède des alambics dont la taille et la forme spéciques inuencent fortement les arômes du whisky qu’elle produit. Les alambics de Glenmorangie, les plus hauts d’Écosse, s’élèvent à 5,14 mètres de hauteur, ne laissant se dégager et se condenser que les émanations les plus subtiles. Chez Ardbeg, les alambics sont équipés d’un puricateur unique en son genre. Le whisky ainsi obtenu est enn enfermé dans des fûts de chêne ayant précédemment contenu du bourbon et vieillit pour une durée d’au moins 3 années dans les chais de la distillerie. Le vieillissement, étape cruciale de l’élaboration du whisky, lui confère sa coloration et ses arômes supplémentaires. Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg subissent habituellement un vieillissement d’au moins 10 années qui s’opère dans des 1.2.7. Mode d’élaboration du rhum 10 Cane La catégorie du rhum est très peu réglementée. À l’exclusion des « Rhums Agricoles », il n’existe pas d’appellation contrôlée. Il est toutefois possible de distinguer deux groupes, selon le mode d’exploitation de la canne à sucre : les rhums fabriqués à partir de la mélasse, sous-produit de la sucrerie, et ceux élaborés à partir d’un vin à base de jus de canne très dilué comme c’est le cas, par exemple, aux îles françaises des Antilles. La distillerie 10 Cane, située sur l’île de Trinidad, n’utilise que du jus de première pressée, le reste étant rejeté. Après fermentation progressive du pur jus de canne non dilué, celui-ci est distillé selon une méthode ancestrale et expressive : la double distillation en alambics charentais permet de mettre en relief les qualités du vin du jus de canne et, in ne, du rhum. Après distillation, la maturation peut commencer dans de vieux fûts de chêne La distribution des Vins et Spiritueux La distribution des Vins et Spiritueux de LVMH sur les principaux marchés mondiaux est assurée pour l’essentiel par un réseau de liales internationales, dont une partie en joint-ventures avec le groupe de spiritueux Diageo ; en 2013, 33 % des ventes de champagne et de cognac ont été réalisées par ce canal. En outre, Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy, société holding des activités Vins et Spiritueux du Depuis 1987, LVMH et Guinness (antérieurement à la consti - tution du groupe Diageo) ont en effet conclu des accords conduisant à établir des joint-ventures pour la distribution de leurs grandes marques, dont MHD en France et Schieffelin & Somerset aux États-Unis. Ce réseau commun répond à l’objectif de renforcer les positions des deux groupes, de mieux contrôler leur distribution, d’améliorer le service rendu à leur clientèle et d’accroître leur rentabilité par un partage des coûts Fin 2004, LVMH et Diageo ont annoncé la séparation de leurs activités de distribution aux États-Unis, au sein de la joint-venture Pour l’installation de son atelier de production, la distillerie 10 Cane s’est associée avec Angostura Trinidad Distillers, présent sur l’île depuis plusieurs générations. 10 Cane conserve cependant la maîtrise d’œuvre dans les domaines les plus sensibles. 1.2.8. Mode d’élaboration des spiritueux Wen Jun Wen Jun est en Chine l’un des producteurs de spiritueux de luxe les plus anciens et les plus réputés. Les spiritueux élaborés par Wen Jun sont des alcools blancs de catégorie « nong » (aromatique), la plus appréciée dans le pays. Ils sont élaborés à partir d’eau de source et de différentes céréales, principalement du blé, du riz, du sorgho, du maïs et du riz glutineux. La fermentation s’opère en pleine terre, à l’intérieur d’une fosse de trois mètres de large et de profondeur, dont les parois sont recouvertes d’un revêtement favorisant le développement des arômes. On y place les céréales avec un agent de fermentation pendant environ 70 jours avant de procéder à la distillation. Le produit ainsi obtenu est alors enfermé dans des jarres de céramique d’une contenance de 1 100 litres pour une durée d’un an. Vient ensuite le processus d’assemblage et de mise en bouteille. La température, le taux d’humidité et l’alcalinité du terrain ont une grande inuence sur la qualité des alcools blancs chinois. Le Sichuan, où est implantée depuis le XVIe siècle (dynastie des Ming) la distillerie Wen Jun, est considéré comme un terroir exceptionnel pour l’élaboration de spiritueux Schieffelin & Somerset ; cet accord ne remet pas en cause la distribution des produits des deux groupes sur ce marché auprès des distributeurs communs, mise en place depuis 2002. Faisant suite à cet accord, LVMH a annoncé début 2005 la création de Moët Hennessy USA qui assure désormais la commer - cialisation de l’ensemble des marques de Vins et Spiritueux de En 2010, LVMH et Diageo ont réorganisé la distribution de leurs produits au Japon. Moët Hennessy s’est recentré sur la distribution de ses marques de champagne et spiritueux, ainsi que sur certaines marques de spiritueux ultra-premium de Diageo, Diageo transférant la distribution de ses autres marques premium à une joint-venture dans laquelle Diageo est Jusqu’en 2011, la distribution des Vins et Spiritueux de LVMH en Russie était réalisée par une joint-venture entre LVMH et la société Whitehall. Depuis 2011, à la suite du rachat par LVMH des parts de la société Whitehall, la distribution est réalisée par une liale à 100 % de Moët Hennessy. Louis Vuitton, première marque de luxe mondiale, Donna Karan, Fendi, Loewe, Céline, Kenzo, Marc Jacobs, Givenchy, Thomas Pink, Pucci, Berluti, Rossimoda, Loro Piana et Nicholas Kirkwood composent le groupe d’activités Mode et Maroquinerie. Cet ensemble exceptionnel de sociétés nées en Europe et aux États-Unis dispose de 1 339 magasins dans le monde (hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014). Tout en respectant l’identité et le positionnement créatif des marques ainsi rassemblées, LVMH soutient leur développement en mettant à En 2013, les ventes du groupe d’activités Mode et Maroquinerie se sont élevées à 9 882 millions d’euros, soit 34 % des ventes Les marques du groupe Mode et Maroquinerie LVMH réunit dans le secteur de la mode et de la maroquinerie de luxe un ensemble de marques d’origine française dans leur majorité, mais également espagnole, italienne, britannique et Louis Vuitton, fondée en 1854, marque phare du groupe d’activités, a d’abord centré son développement autour de l’art du voyage, créant des malles, bagages rigides ou souples, sacs et accessoires novateurs, pratiques et élégants, avant d’élargir son territoire et sa légitimité en abordant d’autres domaines d’expression. Depuis plus de 150 ans, sa gamme de produits s’enrichit ainsi continuellement de nouveaux modèles pour le voyage ou pour la ville et de nouvelles matières, formes et couleurs. Réputée pour l’originalité et la grande qualité de ses créations, Louis Vuitton est aujourd’hui la première marque mondiale de produits de luxe et, depuis 1998, propose à sa clientèle interna - tionale une offre globale : maroquinerie, prêt-à-porter féminin et masculin, souliers et accessoires. La Maison est en outre présente depuis 2002 dans le domaine des montres, a lancé en 2004 sa première collection de joaillerie, sa première collection de lunettes en 2005, ainsi qu’une ligne de Haute Maroquinerie en 2011. Fendi, fondée à Rome en 1925, l’une des marques phares de la scène italienne, fait partie du Groupe depuis 2000. Particulièrement connue pour son savoir-faire et sa créativité dans le travail de la fourrure, la marque est présente dans la maroquinerie, les accessoires et le prêt-à-porter. Donna Karan, a été fondée à New York en 1984 et est entrée dans le Groupe en 2001. Ses lignes de prêt-à-porter, Collection, la plus exclusive, et DKNY, déclinaison plus active, correspondent à un style de vie très actuel et international. Loewe, Maison espagnole créée en 1846 et acquise par LVMH en 1996, s’est spécialisée à l’origine dans le travail de cuirs de très haute qualité. Elle est aujourd’hui présente dans la maro - quinerie et le prêt-à-porter. Les Parfums Loewe sont intégrés dans le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques. Marc Jacobs, créée à New York en 1984, est la marque éponyme de son fondateur, qui connaît un développement rapide dans le domaine de la mode féminine et masculine ; LVMH en assure Céline, fondée en 1945, détenue par LVMH depuis 1996, développe une offre de prêt-à-porter, maroquinerie, souliers Kenzo, créée en 1970, a rejoint le Groupe en 1993. La Maison exerce aujourd’hui ses activités dans le prêt-à-porter féminin et masculin, les accessoires de mode, la maroquinerie et le décor de la maison. Son activité dans le domaine des parfums est intégrée dans le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques. Givenchy, fondée en 1952 par Hubert de Givenchy et dans le Groupe depuis 1988, ancrée dans les traditions d’excellence de la Haute Couture, est également reconnue pour ses collections de prêt-à-porter féminin et masculin et ses accessoires de mode. Les Parfums Givenchy sont intégrés dans le groupe d’activités Thomas Pink, marque née en 1984, est au Royaume-Uni un spécialiste réputé de la chemise haut de gamme. Depuis son entrée dans le Groupe en 1999, la marque a entrepris d’accélérer Emilio Pucci, marque italienne fondée en 1947 est, dans le domaine du prêt-à-porter de luxe, le symbole d’une mode sans contrainte, synonyme d’évasion et de loisirs rafnés. Emilio Pucci Berluti, artisan bottier depuis 1895, marque détenue par LVMH depuis 1993, crée et commercialise des souliers pour homme de très haute qualité, ainsi qu’une ligne de maroquinerie, désormais complétée par une ligne de prêt-à-porter pour homme. Rossimoda, société italienne fondée en 1942, qui a rejoint le Groupe en 2003, est spécialisée dans la fabrication de souliers Loro Piana, Maison italienne fondée en 1924, dans laquelle LVMH a acquis une participation de 80 % en décembre 2013, crée des produits et des tissus exceptionnels, en particulier à partir du cachemire, dont elle est le premier transformateur au monde. La Maison est célèbre pour sa dévotion à la qualité et aux matières premières les plus nobles, pour ses standards incomparables dans le design et son savoir-faire artisanal. Nicholas Kirkwood, marque de souliers britannique éponyme de son fondateur née en 2004, dans laquelle LVMH a acquis une participation de 52 % en 2013, et connue dans le monde entier pour son approche unique et innovante dans la création Qu’elles appartiennent au monde de la Haute Couture ou de la mode de luxe, les marques de LVMH fondent avant tout leur réussite sur la qualité, l’authenticité et l’originalité de leurs créations qui doivent se renouveler au l des saisons et des collections. Renforcer les équipes de création, s’assurer la collaboration des meilleurs créateurs, accorder leur talent à l’esprit de chaque marque est donc une priorité stratégique. LVMH considère comme un atout essentiel d’avoir su attirer au sein de ses Maisons de mode un grand nombre de créateurs au talent reconnu mondialement : en 2013, Nicolas Ghesquière succède à Marc Jacobs qui créait depuis 1998 les collections de prêt-à-porter féminin de Louis Vuitton. Chez Fendi, Karl Lagerfeld crée les collections de prêt-à-porter féminin, tandis que Silvia Fendi est en charge des accessoires et du prêt-à-porter masculin. Phoebe Philo a été nommée Directrice artistique de Céline en 2008. Le créateur Riccardo Tisci est depuis 2005 Directeur artistique pour la Haute Couture, le prêt-à-porter et les accessoires féminins de Givenchy et s’est vu coner la création du prêt-à-porter masculin en 2008. En 2013, Jonathan Anderson a succédé à Stuart Vevers à la Direction Artistique de Loewe. En 2011, la Direction Artistique de l’ensemble des collections Kenzo a été conée à Humberto Leon et Carol Lim. Donna Karan continue de créer les lignes de la Maison qui porte son nom. Peter Dundas a rejoint en 2008 la Maison Emilio Pucci en qualité de Directeur artistique. Olga Berluti, héritière du savoir-faire bâti par ses prédécesseurs, perpétue le style et la qualité uniques des souliers Berluti. La création d’une collection de prêt-à-porter masculine a été conée en 2011 à Alessandro Sartori, nommé Directeur artistique de la Maison. La maîtrise de la distribution de ses produits est un axe stratégique essentiel pour LVMH, particulièrement dans le domaine de la mode et de la maroquinerie de luxe. Cette maîtrise permet de conserver dans le Groupe les marges de distribution, garantit le contrôle rigoureux de l’image des marques, l’accueil et l’environ nement commercial qui doit leur correspondre ; elle permet aussi de resserrer la proximité avec chaque clientèle et Les dix-sept ateliers de fabrication de Maroquinerie de Louis Vuitton Malletier, douze en France, trois en Espagne et deux aux États-Unis, assurent l’essentiel de la fabrication des articles de maroquinerie de la marque Louis Vuitton. Les ateliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie, regroupent l’ensemble des savoir-faire, du développement à la fabrication pour toutes les catégories de souliers. Louis Vuitton Malletier ne recourt à des fabricants externes que pour compléter ses fabrications et obtenir une exibilité de son volume de production. Louis Vuitton Malletier achète ses matières auprès de fournisseurs localisés dans le monde entier et avec lesquels Louis Vuitton Malletier a établi des relations de partenariat. La stratégie fournisseurs mise en œuvre depuis quelques années a permis de répondre aux besoins tant en termes de volumes que de qualité et d’innovation grâce à une politique de concentration et d’accompagnement des meilleurs fournisseurs tout en limitant la dépendance de Louis Vuitton vis-à-vis de ces derniers. Ainsi le premier fournisseur de cuirs ne pèse pas plus de 15 % du total des approvisionnements en cuir de Louis Vuitton. Louis Vuitton Malletier a démarré en 2009 une stratégie d’intégration visant notamment à acquérir et maîtriser certains savoir-faire Pour répondre à ces objectifs, LVMH s’est doté du premier réseau mondial de boutiques exclusives à l’enseigne de ses marques de Mode et Maroquinerie. Ce réseau comprend 1 339 magasins au 31 décembre 2013 (hors Loro Piana, dont le réseau sera et à sécuriser des lières stratégiques. Les prises de participation dans la tannerie Heng Long, spécialisée dans les cuirs exotiques, et dans les Tanneries Roux, spécialiste français des cuirs de veau haut de gamme, illustrent notamment cette stratégie. Fendi et Loewe disposent d’ateliers de maroquinerie dans leurs pays d’origine, et en Italie pour Céline, qui ne couvrent qu’une part de leurs besoins de production. De façon générale, la sous- traitance à laquelle a recours le groupe d’activités est diversiée en termes de nombre de sous-traitants, et située pour une large part dans le pays d’origine de la marque, France, Italie et Espagne. Globalement, pour les activités Mode et Maroquinerie, le recours à la sous-traitance de production représente en 2013 environ 38 % du coût des ventes. Enn, pour les différentes Maisons, les fournisseurs de tissu sont très souvent italiens, sans qu’il y ait toutefois d’exclusivité. Les créateurs et les bureaux de style de chacune des Maisons permettent, de façon générale, de ne pas dépendre, pour la fabrication, de brevets ou de savoir-faire exclusifs appartenant Le groupe LVMH est présent dans le secteur des Parfums et Cosmétiques par ses grandes Maisons françaises Parfums Christian Dior, Guerlain, Givenchy et Kenzo. À cet ensemble de marques mondialement établies s’ajoutent Benet Cosmetics et Fresh, deux jeunes sociétés américaines de cosmétiques en fort développement, la prestigieuse marque italienne Acqua di Parma, les Parfums Loewe, marque espagnole détenant de fortes positions sur son marché domestique, et Make Up For Ever, marque française spécialisée à l’origine dans les produits de maquillage professionnel. Les parfums Fendi, de création récente, La présence d’un large éventail de marques au sein du groupe d’activités génère des synergies et constitue une force sur le marché. L’effet de volume permet notamment l’achat d’espace publicitaire à de meilleurs tarifs et la négociation de meilleurs emplacements dans les grands magasins. Dans le domaine de la recherche et développement, les marques du Groupe ont mutualisé leurs ressources dès 1997 avec un centre en commun Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques à Saint-Jean de Braye (France), sur le site industriel de Parfums Christian Dior. L’utilisation de services partagés par les liales augmente l’efcacité des fonctions de support de distribution dans le monde et facilite l’expansion des marques les plus récentes. Ces économies d’échelle permettent d’investir davantage dans la création et la communication, qui sont deux facteurs clés de succès dans le secteur d’activités des Parfums et Cosmétiques. Les marques de Parfums et Cosmétiques du Groupe sont com - mercialisées principalement dans les circuits dits de « distribution sélective », par opposition à la grande distribution et à la parapharmacie, mais également pour certaines marques dans leurs propres magasins, 123 au total à n 2013 pour le groupe En 2013, les ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques se sont élevées à 3 717 millions d’euros, soit 13 % des ventes La société Parfums Christian Dior est née en 1947, la même année que la Maison de couture Christian Dior, avec le lancement du parfum Miss Dior. Tout en développant ses lignes de parfums féminins et masculins au l des années, Parfums Christian Dior a étendu son activité au domaine du maquillage à partir de 1955 et aux produits de soin à partir de 1973. François Demachy, parfumeur-créateur et Tyen, directeur artistique du maquillage perpétuent l’héritage de Christian Dior. Aujourd’hui, Parfums Christian Dior, qui consacre à la recherche 1,1 % de ses ventes, se situe à l’avant-garde en matière d’innovation. Guerlain, fondée en 1828 par Pierre François Pascal Guerlain, a créé plus de 700 parfums depuis son origine. La marque s’est dotée d’une image exceptionnelle dans l’univers du parfum et nombre de ses créations jouissent d’une longévité remarquable. Elle est aujourd’hui connue également pour ses lignes de Parfums Givenchy, fondée en 1957, complète la Maison de Couture dans l’univers des parfums féminins et masculins à travers Amarige, Organza, Very Irrésistible Givenchy, Ange ou Démon, Play for her, lancé en 2010, et Dahlia Noir, lancé en 2011, ainsi que Givenchy pour Homme, Very Irrésistible pour Homme, Play, et Gentlemen Only en développant une activité dans le domaine des produits cosmétiques avec les soins Givenchy et la ligne de Les Parfums Kenzo sont apparus en 1988 et se sont développés avec le succès de FlowerbyKenzo, lancé en 2000. La marque a diversié son activité dans le domaine de la cosmétique « bien- être » en lançant la gamme KenzoKi en 2001. Les années suivantes ont vu le lancement du parfum féminin KenzoAmour, celui du parfum masculin KenzoPower, la création de KenzoHomme eau de toilette boisée, le lancement de Eau de Parfum Madly Kenzo et de KenzoHomme Sport et, en 2013, celui de Flower in the Air. Benet Cosmetics, créée en 1976 à San Francisco, a rejoint LVMH n 1999. La marque doit son succès rapide au sérieux de ses produits de beauté et de maquillage allié à un réel sens du plaisir, conforté par l’aspect ludique de leurs noms et de leurs packagings. Outre les ventes réalisées par ses trente-neuf boutiques exclusives à travers le monde (Californie, Chicago, New York, Royaume-Uni, Hong Kong, Chine et Sydney), la marque est actuellement distribuée dans environ 4 000 points de vente dans 43 pays à travers le monde. Fresh, créée en 1991, a rejoint LVMH en septembre 2000. La marque a d’abord bâti sa réputation sur la création de soins pour le corps inspirés de recettes de beauté ancestrales et de parfums entièrement naturels et de grande qualité, avant d’approfondir son concept et d’élargir son activité au maquillage et aux soins pour les cheveux. Loewe lance son premier parfum en 1972. Acteur majeur en Espagne, la marque développe également son activité à l’international, notamment en Russie, au Moyen-Orient et en Make Up For Ever, créée en 1984, a rejoint LVMH en 1999. La marque est spécialisée dans le maquillage professionnel et ses applications pour le grand public. Ses produits sont distribués dans des boutiques exclusives à Paris, New York, Los Angeles et Dallas, et dans différents circuits de distribution sélective, notamment en France, en Europe, aux États-Unis, marchés développés en partenariat avec Sephora, mais aussi en Chine, Acqua di Parma, fondée en 1916 à Parme et acquise par LVMH en 2001, est une marque de parfumerie de prestige, symbole du chic italien. La marque est spécialisée dans les parfums et les soins du corps et a diversié son offre, notamment dans les parfums d’intérieur et le linge de maison. Aujourd’hui basée à Milan, Acqua di Parma s’appuie sur un réseau de distribution exclusif, dont une boutique en propre à Milan et à Paris. La recherche en Parfums et Cosmétiques en 2013 Les Parfums Fendi déclinent les codes esthétiques, l’élégance et les valeurs de la Maison Fendi dans le monde du parfum, avec le parfum Fan di Fendi, et L’Acquarossa, lancé en 2013. L’innovation joue un rôle primordial dans la stratégie de développement des Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH, dans le contexte actuel d’accélération de la mise sur les marchés de nouveaux produits et de nouvelles contraintes réglementaires sur certains marchés. Le Groupement d’Intérêt Économique (« GIE ») LVMH Recherche regroupe les laboratoires de recherche et développement de marques cosmétiques du Groupe. Ce GIE est en charge de la recherche et du dévelop - pement des nouveaux produits mis sur le marché chaque année. Le GIE assure également le suivi des réglementations en vue de la com mercialisation des produits dans les différentes parties À Saint-Jean de Braye (Loiret, France), au cœur de la Cosmetic Valley, plus de 260 scientiques, chercheurs, chimistes, biologistes, pharmaciens et médecins, travaillent sur le dévelop - pements des produits de soin, maquillage et parfums des marques Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Givenchy et Fresh, ainsi que sur un certain nombre de développements pour d’autres sociétés du Groupe, Benet, Make Up For Ever, Parfums Kenzo, Acqua di Parma, Fendi, Pucci, Loewe. Cette concentration en un seul lieu de moyens et de compétences permet à LVMH Recherche de mener, en liaison avec des partenaires et de grandes universités, des projets de recherche appliquée dont l’ensemble des marques bénécie pour le 2013 a vu, sur le site de Saint-Jean de Braye, l’inauguration d’un nouveau centre de recherche baptisé Hélios. Ce centre de recherche de 18 000 m, labellisé HQE (haute qualité environ - nementale), regroupe en un seul lieu l’ensemble des équipes de recherche et développement. Equipé de façon ultramoderne et respectueuse des normes les plus exigeantes, ce véritable campus de recherche a été conçu pour favoriser les synergies entre équipes et l’innovation ouverte par la tenue de séminaires scientiques et l’accueil temporaire de chercheurs extérieurs dans le cadre d’un partenariat collaboratif avec l’université d’Orléans. Localisé dans la Cosmetic Valley, Hélios est pleinement intégré dans le territoire et participe activement à de nombreux Les chercheurs ont consolidé leurs travaux dans les domaines clés de la recherche amont et du développement. Dans la recherche amont, une plate-forme de criblage à haut débit d’ingrédients actifs permet d’augmenter signicativement les possibilités de tests multiparamétriques et de découvertes applicables aux gammes de produits de soin des différentes marques. En histologie, de nouvelles méthodes de visualisation associées à de nouveaux modèles de cultures de cellules de peau ont permis de découvrir des cibles biologiques impliquées dans le vieillissement de la peau et sa réparation. Un programme de recherche sur l’identication d’une nouvelle manière d’appréhender des marqueurs de l’âge et leur évolution à partir de l’expérience des femmes a été mis en œuvre. Des recherches ont permis d’améliorer les connaissances des peaux asiatiques en relation avec les facteurs environnementaux et le mode de vie. Une cartographie des préférences a été réalisée en Chine pour identier des cibles sensorielles de texture en relation avec leur pouvoir cosmétique. La mise au point de nouvelles méthodologies et de nouveaux protocoles d’analyse d’images permet de mesurer les effets bénéques d’un maquillage ou d’un soin sur l’apparence de fatigue d’un visage. Des nouveaux tests « ash » ultrarapides d’évaluation du niveau d’efcacité de prototypes de formules cosmétiques sont un outil précieux d’aide à la décision pour les équipes de formulation de soin et Concernant le développement, de nouvelles technologies d’encapsulation de produits naturels ont émergé, donnant lieu par exemple au lancement de la cure Abeille Royale chez Guerlain. En complément, pour parfaire les formulations, des recherches d’optimisation et de rationalisation de nouveaux composants et d’ingrédients actifs ont été menées. La rencontre du soin et du maquillage a donné naissance à des produits sublimateurs de beauté naturelle comme la BB cream Nude chez Parfums Christian Dior et un soin majeur Dior dans la gamme Capture lancé en janvier 2014. Le maquillage a bénécié de recherches sur des textures de plus en plus sophistiquées en termes de structure, que ce soit sur des mélanges complexes d’huiles pour allier brillance et sensation de lèvres nues (Gloss d’Enfer chez Guerlain) ou des associations de polymères et de pigments traités pour donner légèreté, tenue et couvrance sur mesure (Teint La recherche sur les produits naturels s’est poursuivie. La plate-forme de recherche internationale Orchidarium (Guerlain) consacrée à la recherche sur les orchidées a vu l’agrandissement des collections de conservation d’espèces sauvages et le développement de son programme de recherche en phytochimie sur de nouvelles orchidées susceptibles d’applications futures en cosmétique. Les recherches sur les roses ont été poursuivies, cet actif phare clé pour la gamme Prestige de Parfums Christian Dior. Les structures de recherche au Japon et en Chine ont favorisé le développement de partenariats sur des projets stratégiques concernant de nouvelles formulations maquillage et soin. Les modications importantes de la législation européenne et des réglementations cosmétiques en diverses parties du monde ont conduit les structures de LVMH Recherche à adapter leurs méthodes d’évaluation de la sécurité du produit, grâce à l’intégration de nouvelles méthodologies par simulation informatique permettant d’identier, sur la base de leur structure chimique, les prols toxicologiques des nouvelles molécules. LVMH est l’un des rares groupes de parfums et cosmétiques participant non seulement à la validation internationale des méthodes alternatives mais ayant également intégré en interne un département de toxicologie in vitro, reconnu Bonnes Pratiques En outre, LVMH Recherche continue à protéger régulièrement ses inventions par des dépôts de brevets. Comme les autres années, l’ensemble des activités de recherche a donné lieu à des communications scientiques dans des congrès internationaux Enn, pour conforter sa démarche d’innovation collaborative, LVMH Recherche poursuit lors de séminaires et de conférences ses collaborations d’échanges et de partage des connaissances en vue de nourrir l’innovation future. LVMH Recherche a également poursuivi la mise en place d’une exposition de photographies scientiques en collaboration avec le magazine La Recherche et a participé aux journées « Les Fondamentales » organisées par Les cinq centres de production français de Guerlain, Parfums Christian Dior et LVMH Fragrances Brands assurent la quasi- totalité de la production des quatre grandes marques françaises, y compris Kenzo Parfums, tant dans le domaine des produits parfumants que dans ceux du maquillage ou des produits de soin. Make Up For Ever dispose également de capacités de production en France. Les marques Benet, Parfums Loewe, Fresh et Parfums Fendi conent la fabrication de leurs produits pour partie aux autres marques du Groupe, le solde étant Au total, la sous-traitance industrielle représente en 2013, pour cette activité, environ 8 % du coût des ventes ; s’y ajoutent environ 11 millions d’euros de sous-traitance logistique. Les matières sèches, c’est-à-dire les aconnages, bouchons… et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage, sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe, ainsi que les matières premières entrant dans l’élaboration des produits nis. Dans certains cas, ces matières ne sont disponibles qu’auprès d’un nombre limité de fournisseurs français ou étrangers. Les formules des produits sont développées majoritairement dans les laboratoires de Saint-Jean de Braye en France, le Groupe pouvant également acquérir ou développer des formules auprès de sociétés spécialisées, notamment dans le domaine des jus Le plus récent des groupes d’activités de LVMH regroupe un portefeuille de marques horlogères et joaillières de premier plan et aux positionnements très complémentaires : TAG Heuer, leader mondial des montres et chronographes de sport de prestige, Hublot, marque horlogère récente haut de gamme, Zenith, manufacture de Haute Horlogerie, Montres Dior, dont les collections sont inspirées des créations de la Maison de couture, Bulgari, grand nom de la Haute Joaillerie italienne depuis 1884, Chaumet, prestigieux joaillier historique de la place Vendôme, Fred, créateur de bijoux contemporains, et De Beers Diamond Jewellers, joint-venture créée en juillet 2001, qui afrme son positionnement de joaillier diamantaire. et marketing et a progressivement mis en place à travers le monde un réseau de services après-vente multimarques an d’améliorer la satisfaction de sa clientèle. LVMH Montres et Joaillerie dispose d’une organisation territoriale couvrant tous les marchés européens, le continent américain, le Nord de l’Asie, le Japon et la région Asie-Pacique. Une coordination industrielle a été mise en place par l’utilisation de ressources communes, en particulier pour la conception de prototypes, et par un partage des meilleures méthodes en matière d’investissements, d’amélioration de la productivité et de négociation des conditions d’achat auprès des fournisseurs. Le groupe d’activités a désormais largement déployé sa présence internationale et renforcé la coordination et la mise en commun de moyens administratifs, développé ses équipes commerciales En 2013, les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie se sont élevées à 2 784 millions d’euros, soit 9 % des ventes Les marques du groupe Montres et Joaillerie TAG Heuer, fondée en 1860 à Saint-Imier dans le Jura suisse, acquise par LVMH en novembre 1999, s’est associée depuis de longues années au monde des sports de compétition et à ses valeurs de performance. La marque est reconnue pour la qualité et la précision de ses montres ainsi que pour leur esthétique d’avant-garde. Les modèles les plus réputés sont les séries Aquaracer, Link et Formula 1 ; pour les montres et chronographes classiques et automatiques, les modèles Carrera et Monaco. TAG Heuer a lancé en 2010 le Calibre 1887, le premier mouvement développé et fabriqué dans sa manufacture. TAG Heuer est également présente, via des licences, dans le domaine des lunettes, et celui des téléphones mobiles, avec Meridiist, conçu en collaboration avec la société ModeLabs. Hublot, marque fondée en 1980 et faisant partie de LVMH depuis 2008, a innové dès son origine en créant la première montre dotée d’un bracelet en caoutchouc naturel. Dotée d’un savoir-faire horloger de premier plan, la marque est reconnue pour son concept original de fusion de matériaux nobles et technologiques et pour son modèle icône Big Bang né en 2005. En parallèle aux nombreuses déclinaisons de ce modèle, Hublot a relancé sa gamme historique Classic Fusion. Zenith, fondée en 1865 et implantée au Locle près du Jura suisse, a rejoint LVMH en novembre 1999. Zenith appartient au cercle très restreint des manufactures horlogères. Le terme manufacture désigne, dans le monde de l’horlogerie, une entreprise qui assure intégralement la conception et la fabrication des mouvements mécaniques. Les deux mouvements phares de Zenith, le chronographe El Primero et le mouvement extra-plat Elite, références absolues de l’horlogerie helvétique, équipent les montres vendues sous sa marque. Bulgari, fondée en 1884, synonyme de créativité et d’excellence dans le monde entier, est unanimement reconnue comme l’un des acteurs majeurs de son secteur. La célèbre Maison italienne tient une place prééminente dans les domaines de la joaillerie, avec notamment sa ligne iconique Serpenti et de l’horlogerie, de même qu’un rang signicatif dans celui des parfums et des Chaumet, joaillier depuis 1780, maintient depuis plus de deux siècles un savoir-faire prestigieux tout en imposant un style qui se veut résolument contemporain et se reète dans toutes ses créations, qu’il s’agisse de pièces de Haute Joaillerie, de collections de bijoux ou de montres. Le groupe LVMH a acquis Montres Dior est gérée depuis 2008 sous la forme d’une joint- venture entre le groupe d’activités Montres et Joaillerie et Christian Dior Couture. Les collections de Montres Dior, notamment les lignes Christal, Chiffre rouge, D de Dior et, depuis 2011, Dior VIII, sont conçues en parfaite harmonie avec la force créative de la Maison de couture. De Beers est une marque de Haute Joaillerie créée en juillet 2001, exploitée en commun par les groupes LVMH et De Beers, au sein de la société De Beers Diamond Jewellers. La société, dont le siège est à Londres (Royaume-Uni), met progressivement en place un réseau mondial de boutiques proposant des bijoux sous la marque De Beers. Elle aborde le marché du diamant sous un angle original, tant sur le plan de l’inspiration créative en matière de bijoux que de la conception des points de vente. Fred, fondée en 1936 et faisant partie de LVMH depuis 1995, est présente dans la Haute Joaillerie, la joaillerie et l’horlogerie. Depuis son arrivée au sein du Groupe, Fred a entrepris un renouvellement complet de sa création, de son image et de sa distribution. Ce renouveau se traduit notamment dans le style audacieux et contemporain de ses créations, portées en particulier par sa ligne iconique, Force 10. Le réseau de magasins des marques de Montres et Joaillerie compte 363 boutiques n 2013. Les produits des marques joaillières sont ainsi mis en valeur dans le cadre d’emplacements prestigieux, situés dans les plus grandes villes du monde. En outre, TAG Heuer et Hublot développent leur réseau de magasins, en propre et en franchise, au moyen d’implantations dans des emplacements stratégiques contribuant à la visibilité Grâce à ses ateliers et manufactures suisses, situés au Locle, à La Chaux-de-Fonds, à Neuchâtel, à Cornol, au Sentier à Chevenez et à Nyon, le Groupe assure la quasi-totalité de l’assemblage des montres et chronographes vendus sous les marques TAG Heuer, Hublot, Zenith, Bulgari, Christian Dior, Chaumet et Fred, ainsi que la conception et fabrication des mouvements mécaniques El Primero et Elite de Zenith, le Calibre 1887 de TAG Heuer, l’UNICO de Hublot et les Hautes Complications de Bulgari. En 2011, TAG Heuer a acquis 100 % de ArteCad, un acteur suisse majeur dans l’approvisionnement en cadrans de montre, et Hublot a acquis la totalité du capital de Profusion, entreprise spécialisée dans la maîtrise de la bre de carbone, ce qui complète les capacités actuelles de TAG Heuer et Bulgari sur les composants critiques de cadrans, boîtes et bracelets. La Manufacture de Zénith au Locle a fait l’objet d’une rénovation majeure en 2012. En 2013, TAG Heuer a inauguré une nouvelle manufacture de mouvements Globalement, dans cette activité, la sous-traitance représente en 2013 9 % du coût des ventes. Bien que le Groupe puisse avoir recours à des tiers dans certains cas pour le dessin de ses modèles, ceux-ci sont le plus souvent élaborés dans ses propres bureaux d’études. Les activités de Distribution sélective ont pour vocation de promouvoir un environnement approprié à l’image et au statut des marques de luxe. Leurs activités se développent en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient et s’exercent dans deux domaines : le « travel retail » (vente de produits de luxe à la clientèle des voyageurs internationaux), métier de DFS et Miami Cruiseline, et les concepts de distribution sélective représentés par Sephora et le grand magasin parisien Le Bon En 2013, les ventes du groupe d’activités Distribution sélective se sont élevées à 8 938 millions d’euros, soit 31 % des ventes Duty Free Shoppers (« DFS ») a rejoint LVMH en 1997. DFS est le pionnier et le leader mondial de la vente de produits de luxe aux voyageurs internationaux. Son activité est très liée Depuis son origine en 1960 en qualité de concessionnaire de produits hors taxes au sein de l’aéroport de Kai Tak à Hong Kong, DFS a acquis une connaissance approfondie des besoins de la clientèle des voyageurs, a bâti de solides partenariats avec les tour opérateurs japonais et internationaux et a considérablement développé son activité, tout particulièrement au sein des destinations touristiques situées dans la région Asie-Pacique. La stratégie actuelle de DFS a pour priorité le développement et la promotion de ses magasins Galleria de centre ville, qui assurent aujourd’hui la moitié de ses ventes. Gallerias sont implantées dans les centres-villes d’importantes destinations aériennes en Asie-Pacique, aux États-Unis et au Japon. Chacune associe en un même lieu, à proximité des hôtels où séjournent les voyageurs, deux espaces commerciaux L’enseigne Sephora, fondée en 1969, a développé au l du temps un concept de parfumerie alliant le libre accès et le conseil. Ce concept a donné naissance à une nouvelle génération de magasins à l’architecture sobre et luxueuse, structurés en trois espaces dédiés respectivement au parfum, au maquillage et au soin. Grâce à la qualité de ce concept, Sephora a su conquérir la conance des marques sélectives de parfums et cosmétiques. L’enseigne propose en outre depuis 1995 des produits vendus sous sa propre marque et a développé une offre de produits exclusifs grâce à son association avec des marques sélectionnées pour leur audace et leur créativité. différents et complémentaires : une offre généraliste de produits de luxe (parfums et cosmétiques, mode et accessoires…) et une galerie de boutiques de grandes marques appartenant ou non au groupe LVMH (Louis Vuitton, Hermès, Bulgari, Tiffany, Christian Dior, Chanel, Prada, Fendi, Céline…). Tout en privilégiant le développement de ses Gallerias où réside sa principale source de croissance, DFS maintient son intérêt stratégique pour les concessions d’aéroports si celles-ci sont remportées ou renouvelées dans de bonnes conditions économiques. DFS est actuellement présent dans une vingtaine d’aéroports internationaux situés en Asie-Pacique, aux États- Unis et au Japon, notamment à Hong-Kong, grâce aux trois Miami Cruiseline, dont l’acquisition a été réalisée par LVMH en 2000, est une société américaine fondée en 1963, leader mondial de la vente de produits de luxe hors taxes à bord des navires de croisière. Elle fournit ses services à plus de 80 bateaux représentant plusieurs compagnies maritimes. Elle édite, en outre, des revues touristiques, des catalogues et ches publicitaires disponibles à bord des navires. Depuis son acquisition par LVMH en juillet 1997, Sephora a connu une expansion rapide en Europe en ouvrant de nouveaux magasins et en réalisant l’acquisition de sociétés exploitant des chaînes de parfumerie. En Europe, Sephora est implantée dans 15 pays. Le concept de Sephora a traversé l’Atlantique en 1998, avec une forte présence aux États-Unis, un site Internet, sephora.com, et un réseau au Canada. Sephora est implanté en Chine depuis 2005. Ayant débuté son implantation au Moyen- Orient en 2007, l’enseigne y est présente dans cinq pays à n 2013\. Après avoir inauguré en 2010 sa présence en Amérique latine grâce à l’acquisition de Sack’s, le leader brésilien des ventes en ligne de parfums et cosmétiques sélectifs, Sephora a poursuivi son développement au Mexique et au Brésil. Par ailleurs, Sephora a renforcé sa présence en Russie en 2011, portant à 65 % sa participation dans le capital de l’enseigne de distribution de parfums et cosmétiques Ile de Beauté. Établi en 1852, Le Bon Marché Rive Gauche fut au XIXe siècle le pionnier du commerce moderne. Unique grand magasin de la rive gauche à Paris, il a été acquis par LVMH en 1998. Le Bon Marché Rive Gauche dispose d’un département alimentaire, La Grande Épicerie de Paris. Depuis 1995, il est également propriétaire du magasin Franck et Fils, situé rue de Passy dans le XVIe arrondissement de Paris. Au cours des dernières années, un important travail de fond, portant notamment sur la rénovation et la transformation de ses espaces de vente associées à une montée en gamme de son offre commerciale, a permis de renforcer l’identité du Bon Marché. Reconnu pour sa politique d’assortiment et de service très exigeante, Le Bon Marché Rive Gauche s’est aujourd’hui imposé comme le grand magasin le plus exclusif et le plus créatif de Paris. Les Autres activités regroupent le pôle média géré par le groupe Les Echos, La Samaritaine, le constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent, LVMH Hotel Management et, depuis 2013, la pâtisserie Cova, basée à Milan (Italie). LVMH a acquis le groupe Les Echos en 2007. Le groupe Les Echos comprend Les Echos, premier quotidien économique en France, LesEchos.fr, premier site Internet économique en France, le magazine Enjeux-Les Echos, ainsi que d’autres services économiques spécialisés. En outre, le groupe Les Echos réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle antérieu - rement détenus par LVMH : Investir – Le Journal des nances, né de la fusion en 2011 des titres Investir et Le journal des nances, Connaissance des Arts, ainsi que la station de radio française Radio Classique. Le groupe Les Echos est également présent dans le domaine de la presse professionnelle, avec les titres édités par SID Presse, et du service aux entreprises, avec notamment Les Echos Formation, Les Echos Conférences, Le Salon des Entrepreneurs, La Samaritaine est un ensemble immobilier situé au cœur de Paris, en bordure de Seine. Il était constitué d’un grand magasin et d’immeubles locatifs de bureaux et commerces jusqu’en 2005, date de fermeture du grand magasin pour raisons de sécurité. Il fait l’objet d’un grand projet architectural le transformant en un ensemble qui comportera hôtel, bureaux, galerie de commerces et logements sociaux, pour lequel le permis de construire a été obtenu n 2012, le chantier a démarré en 2013\. En novembre 2010, LVMH a repris à la Fondation Cognacq-Jay les 40,1 % que celle-ci détenait dans le capital de Fondée en 1849, Royal Van Lent est spécialisée dans la conception et la construction sur mesure de yachts de luxe commercialisés sous la marque Feadship, l’une des plus prestigieuses au monde pour les bateaux de plus de 50 mètres. LVMH Hotel Management porte le développement des activités hôtelières du groupe LVMH et privilégie, dans une logique d’intégration verticale, un contrôle complet, de la conception à l’exploitation des sociétés. Dans ce cadre, LVMH Hotel Management assure notamment la gestion de l’hôtel Saint Barth Isle de France situé sur l’île de Saint-Barthélemy (Antilles COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ ET LA SITUATION FINANCIÈRE Commentaires sur le compte de résultat consolidé Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée FACTEURS DE RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ ET POLITIQUE D’ASSURANCE 4.1. Dépenses de communication et promotion Investissements industriels et dans les réseaux de distribution PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ ET LA SITUATION FINANCIÈRE Commentaires sur le compte de résultat consolidé (en millions d’euros et en pourcentage) (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 27. Les ventes de l’exercice 2013 s’élèvent à 29 149 millions d’euros, en hausse de 4 % par rapport à l’exercice précédent. Elles ont été affectées par la baisse des principales devises de facturation du Groupe par rapport à l’euro, notamment de - 27 % pour Depuis le 1er janvier 2012, le périmètre des activités consolidées a enregistré les évolutions suivantes : dans la Mode et Maroquinerie, du chausseur britannique Nicholas Kirkwood le 1er octobre 2013 ; dans les autres activités, acquisition en juin 2013 de 80% de la pâtisserie Cova basée à Milan et de l’Hôtel Saint Barth Isle de France en septembre 2013. Ces évolutions du périmètre de consolidation n’ont pas d’effet signicatif sur la À taux de change et périmètre comparables, la hausse des Hong Kong dollar 8 6 6 La répartition des ventes entre les différentes devises de facturation évolue comme suit : le poids de l’euro et du yen japonais baisse de 1 point pour s’établir respectivement à 23 % et 7 %, le poids du dollar US et des autres devises reste stable à 28 % et 34 % respectivement, alors que celui du dollar de Hong Kong augmente de 2 points, pour s’établir à 8 %. Ventes par zone géographique de destination Europe (hors France) 19 20 21 Asie (hors Japon) 30 28 27 Par zone géographique, on constate une baisse de 1 point du poids relatif dans les ventes du Groupe de l’Europe (hors France) et du Japon pour atteindre respectivement 19 % et 7 %, alors que le poids de l’Asie (hors Japon) augmente de 2 points à 30 %. La France, les États-Unis et les autres marchés restent stables à 11 %, 23 % et 10 %. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Autres activités et éliminations (359) (288) (157) Par groupe d’activités, la répartition des ventes du Groupe varie sensiblement, conséquence de l’apport de trois concessions majeures remportées n 2012 à l’aéroport de Hong Kong dans la Distribution sélective, dont la part augmente de 3 points à 31 %. La part de la Mode et Maroquinerie, des Vins et Spiritueux et des Montres et Joaillerie baisse de 1 point pour s’établir respectivement à 34 %, 14 % et 9 %. La part des Parfums et Cosmétiques reste stable à 13 %. Les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux sont en hausse de 1 % en données publiées. Affectées par un effet de change négatif de 5 points, les ventes de ce groupe d’activités sont en hausse de 6 % à taux de change et périmètre comparables. Cette performance est réalisée grâce à une progression des volumes et une politique soutenue de hausses de prix conforme à la stratégie de valeur poursuivie. La demande est toujours dynamique en Asie et aux États-Unis. La Chine reste le deuxième marché du groupe d’activités Vins et Spiritueux. Les ventes du groupe d’activités Mode et Maroquinerie sont en hausse de 5 % à taux de change et périmètre comparables, et stables en données publiées. La performance de ce groupe d’activités bénécie toujours de la progression de Louis Vuitton. Céline, Kenzo, Givenchy et Berluti conrment leur potentiel et réalisent des croissances à deux chiffres. Les ventes des Parfums et Cosmétiques sont en hausse de 7 % à taux de change et périmètre comparables et de 3 % en données publiées. Cette progression conrme l’efcacité de la stratégie de valeur fermement maintenue par les marques du Groupe face aux tensions concurrentielles engendrées sur les marchés par la crise économique. Le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques a sensiblement augmenté son chiffre d’affaires aux États-Unis et en Asie, notamment en Chine. Les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie sont en hausse de 4 % à taux de change et périmètre comparables, et sont en baisse de 2 % en données publiées. L’environnement économique incertain et le marché fortement concurrentiel ont provoqué un ralentissement des achats des détaillants horlogers multimarques. Le Japon constitue, pour l’ensemble des marques, La croissance des ventes des activités de Distribution sélective est de 13 % en données publiées et de 17 % à taux de change et périmètre comparables. La performance est tirée à la fois par Sephora dont les ventes progressent très sensiblement dans toutes les régions du monde et par DFS qui réalise une excellente progression grâce à l’intégration depuis n 2012 de trois concessions majeures à l’aéroport de Hong Kong et au développement continu du tourisme chinois dont bénécient ses implantations à Hong Kong et Macao. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Coût des ventes (10 055) (9 917) (8 092) Charges commerciales (10 849) (10 101) (8 360) Charges administratives (2 224) (2 164) (1 944) Taux de marge opérationnelle (en %) 21 21 22 La marge brute du Groupe s’élève à 19 094 millions d’euros, en hausse de 5 % par rapport à l’exercice précédent. Le taux de marge brute sur les ventes s’élève à 66 %, en hausse de 1 point RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION grâce notamment à la bonne maîtrise des coûts de revient des Les charges commerciales, qui s’élèvent à 10 849 millions d’euros, sont en hausse de 7 % en données publiées et de 12 % à taux de change et périmètre comparables. Cette augmentation provient principalement du développement des réseaux de distribution, mais aussi du renforcement des investissements en communication des principales marques. Néanmoins, le niveau de ces charges ne progresse que de 1 point en pourcentage des ventes et s’établit à 37 %. Parmi ces charges commerciales, les frais de publicité et de promotion représentent 11 % des ventes et sont en augmentation de 5 % à taux de change et L’implantation géographique des magasins évolue comme Europe (hors France) 926 910 883 Asie (hors Japon) 749 670 621 (a) Hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014. Les charges administratives sont de 2 224 millions d’euros, en hausse de 3 % en données publiées et de 6 % à taux de change et périmètre comparables. Elles représentent 8 % des ventes, proportion identique à celle de 2012. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Parfums et Cosmétiques 414 408 348 Montres et Joaillerie 375 334 265 Autres activités et éliminations (179) (199) (242) Le résultat opérationnel courant du Groupe s’établit à 6 021 millions d’euros, en hausse de 2 %. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du Groupe s’établit à 21 %, stable par RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les activités Mode et Maroquinerie présentent un résultat opérationnel courant de 3 140 millions d’euros, en baisse de 4 %. Louis Vuitton maintient son niveau de protabilité très élevé, tandis que Céline et Marc Jacobs conrment leur dynamique de croissance rentable. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités baisse de 1 point et s’établit à 32 %. (en millions d’euros) 414 408 348 Taux de marge opérationnelle (en %) 11 11 11 Le résultat opérationnel courant des activités Parfums et Cosmétiques est de 414 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2012. Cette hausse est tirée notablement par Guerlain, Benet et Fresh qui améliorent leur résultat, grâce au succès de leurs lignes de produits phares et à une forte dynamique d’innovation. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités reste stable à 11 %. (en millions d’euros) 375 334 265 Taux de marge opérationnelle (en %) 13 12 14 Le résultat opérationnel du groupe d’activités Montres et Joaillerie est de 375 millions d’euros, en hausse de 12 % par rapport à 2012. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités augmente de 1 point à 13 %. (en millions d’euros) 901 854 716 Taux de marge opérationnelle (en %) 10 11 11 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Distribution sélective est de 901 millions d’euros, en hausse de 6 % par rapport à 2012. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités baisse de 1 point et s’établit à 10 %. (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les résultats opérationnels courants des entités en devises et des variations de périmètre L’effet total de l’évolution des parités monétaires sur le résultat opérationnel courant par rapport à l’exercice précédent est négatif de 139 millions d’euros. Ce chiffre intègre les trois éléments suivants : l’effet des variations des parités monétaires sur les ventes et les achats des sociétés du Groupe exportatrices et importatrices ; la variation du résultat de la politique de couverture de l’exposition commerciale du Groupe aux différentes devises ; l’effet des variations des devises sur la consolidation des résultats opérationnels courants des liales hors zone Euro. À devises, effets de couverture de change et périmètre constants, le résultat opérationnel courant du Groupe progresse de 4 %. Taux de marge opérationnelle (en %) 33 30 31 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Vins et Spiritueux s’établit à 1 370 millions d’euros, en hausse de 9 % par rapport à 2012. Cette performance résulte à la fois de l’augmen - tation des ventes en volume mais également d’une politique soutenue de hausse de prix. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de cette activité augmente de 3 points à 33 %. Taux de marge opérationnelle (en %) 32 33 35 Le résultat opérationnel courant lié aux Autres activités et éliminations est négatif de 179 millions d’euros, en amélioration par rapport à 2012. Outre les frais de siège, cette rubrique intègre le pôle Média ainsi que les yachts Royal Van Lent. 1.1.3. Autres éléments du compte de résultat (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Autres produits et charges (127) (182) (109) Impôts sur les bénéfices (1 755) (1 820) (1 453) Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 7 4 6 Part des minoritaires (511) (485) (400) Les Autres produits et charges opérationnels sont négatifs de 127 millions d’euros contre 182 millions d’euros en 2012. En 2013, les Autres produits et charges incluent 88 millions d’euros d’amortissements et dépréciations de marques, écarts d’acquisition. Le solde est constitué princi palement des frais relatifs aux acquisitions réalisées en 2013 et aux coûts de réorganisations industrielles ou commerciales. En 2012, ils incluaient en outre des dépréciations d’actifs corporels à hauteur Le résultat opérationnel du Groupe est de 5 894 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport à 2012. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le résultat nancier de l’exercice est négatif de 199 millions d’euros ; il était négatif de 14 millions d’euros en 2012. Il est \- du coût global de la dette nancière nette qui s’élève à 103 millions d’euros, en baisse par rapport à 2012. La hausse de l’encours moyen de la dette nancière nette au cours de l’exercice a été compensée par la baisse du coût moyen de \- des autres produits et charges nanciers, négatifs de 96 millions d’euros, à comparer à un montant positif de 126 millions d’euros en 2012. Le résultat positif de 2012 incluait un dividende exceptionnel provenant de la participation du Le taux effectif d’impôt du Groupe s’établit à 31 % contre 32 % en 2012, une évolution liée notamment à la reconnaissance de produits d’impôts différés dans certaines liales. La part dans les résultats des sociétés mises en équivalence en 2013 est de 7 millions d’euros, elle s’établissait à 4 millions La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 511 millions d’euros contre 485 millions d’euros en 2012. Le résultat net part du Groupe s’élève à 3 436 millions d’euros, stable par rapport à 2012. Il représente 12 % des ventes en 2013, proportion identique à celle de 2012. Commentaires sur la détermination des effets de l’évolution des parités monétaires et des variations de périmètre Les effets de l’évolution des parités monétaires sont déterminés par conversion des comptes de l’exercice des entités ayant une monnaie fonctionnelle autre que l’euro aux taux de change de l’exercice précédent, à l’exclusion de tout autre retraitement. Les effets des variations de périmètre sont déterminés : \- pour les acquisitions de l’exercice, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées durant l’exercice par les entités acquises à compter de leur entrée dans le périmètre \- pour les acquisitions de l’exercice précédent, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées au cours des mois durant lesquels les entités acquises n’étaient pas \- pour les cessions de l’exercice, en ajoutant aux ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées par les entités cédées l’exercice précédent, au cours des mois durant lesquels ces entités consolidées lors de l’exercice précédent ; ne sont plus consolidées sur l’exercice en cours ; \- pour les cessions de l’exercice précédent, en ajoutant aux ventes de l’exercice les ventes réalisées durant l’exercice précédent par les entités cédées. Le retraitement du résultat opérationnel courant s’effectue selon les mêmes principes. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Vins tranquilles et pétillants 44,7 43,3 41,8 Europe (hors France) 19 20 22 Asie (hors Japon) 31 30 26 Marge opérationnelle (en %) 33 30 31 (en millions d’euros) 187 182 159 L’activité Vins et Spiritueux réalise en 2013 une croissance organique de 6 % de ses ventes. Son résultat opérationnel courant progresse de 9 %. Dans un environnement marqué par une bonne dynamique en Asie et aux États-Unis, et un marché contrasté en Europe, le groupe d’activités continue d’illustrer les axes de sa stratégie de valeur : fermeté des prix et forte dynamique d’innovation visant à toujours renforcer la désirabilité des Maisons. Les ventes en volume progressent de 1 % pour l’ensemble des marques de champagne de LVMH avec une demande soutenue pour les cuvées de prestige ; elles sont en hausse de 3 % pour le cognac Hennessy. La dynamique des Maisons est servie par le réseau de distribution puissant et réactif de Moët Hennessy et par des investissements soutenus en communication. Moët & Chandon illustre sa nouvelle plate-forme de commu - nication en orchestrant les apparitions de son ambassadeur Roger Federer à travers le monde. Il est notamment l’invité d’honneur de la célébration des 270 ans de la Maison à New York, en compagnie de nombreux hôtes prestigieux. En l’honneur du Grand Vintage Rosé 2004, une dégustation verticale permet de découvrir les plus beaux Vintages Rosés de la Maison, avec pour point culminant le Grand Vintage Rosé 1878, la plus ancienne cuvée de champagne rosé de la Maison. Un événement unique en son genre, propre à mettre en exergue l’expertise historique de Moët & Chandon tout autant que Dom Pérignon réafrme sa singularité notamment à travers le lancement de nouveaux millésimes et des événements conçus autour de grands créateurs. Jeff Koons réalise une sculpture « Balloon Venus pour Dom Pérignon » pour le lancement du Dom Pérignon Rosé 2003. Cette création est ensuite réinterprétée pour l’édition limitée d’un coffret de n d’année abritant ce même millésime et le Dom Pérignon 2004. Mercier connaît un nouvel élan en redonnant vie à ses valeurs d’origine. Un packaging rajeuni et une nouvelle communication afrment l’identité et le positionnement de la marque. Veuve Clicquot reste dèle à sa stratégie d’innovation. Entre autres initiatives, son coffret Shakkei connaît un grand succès au Japon, tandis que Naturally est le premier étui éco-responsable. La Maison met en valeur son expertise via un partenariat gastro nomique avec Joël Robuchon. Elle poursuit son dévelop - pement en Chine et en Europe Centrale et Orientale, tout en se renforçant sur ses marchés historiques aux États-Unis, au Japon et en Australie. Le Rosé conrme son succès et sa vocation de Ruinart consolide ses positions en France et progresse solidement à l’international, particulièrement sur les marchés émergents d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. La Maison maintient la priorité donnée aux produits premium, à l’image du nouveau millésime Dom Ruinart Rosé 2002. Intensiant son engagement dans l’art contemporain, Ruinart est aujourd’hui associée aux foires internationales majeures. L’artiste Piet Hein Eek crée une œuvre en hommage à l’héritage de la Maison et imagine deux Krug s’attache à développer sa notoriété et à recruter de nouveaux consommateurs en revisitant les codes du luxe. Des « Lieux Ephémères » sont organisés à travers le monde et des voyages d’exception reétant les valeurs de la Maison fédèrent le réseau « Krug Ambassades ». Au-delà d’une belle dynamique aux États-Unis et d’une bonne tenue en Europe, Krug réalise d’excellentes performances au Japon et en Asie-Pacique. Les vins pétillants et tranquilles d’Estates & Wines enregistrent des résultats remarquables. La marque Chandon progresse fortement sur les marchés domestiques et d’exportation. Poursuivant leur montée en gamme, les vins tranquilles réalisent Château d’Yquem conrme son statut d’unique Sauternes Premier Cru Classé Supérieur. Alors que l’Europe et les États- Unis redeviennent des marchés dynamiques, l’Asie attire un nombre croissant d’amateurs. La sortie du Château d’Yquem 2011, plébiscité par les critiques, et la mise en marché du Y 2012 marquent l’année. Château Cheval Blanc conforte sa place de 1er Grand Cru Classé A. Hennessy connaît une nouvelle progression sensible, grâce à la puissance de sa marque et à la diversité géographique de ses ventes. Cette avancée est notamment tirée par les États-Unis, premier marché en volume. En Chine, le fort ancrage historique de la marque et son dynamisme dans le monde de la nuit compensent l’impact des mesures gou vernementales affectant les réceptions et les cadeaux d’affaires. La marque maintient une position forte à Taïwan, en Malaisie et au Vietnam, tout en se développant activement au Cambodge, en Inde et aux Philippines. Elle afche un fort dynamisme en Europe de l’Est, où elle bénécie de la mise en place de la liale de distribution Moët Hennessy en Russie. Enn, elle continue à bâtir de solides relais de croissance sur les continents africain et américain, notamment au Mexique et dans les Caraïbes. Au-delà du succès de ses qualités vieilles, Hennessy se réinvente sur les qualités jeunes comme Very Special et Classivm, pour conquérir de nouvelles générations de consommateurs. La marque intensie sa présence dans le monde de la nuit, autour du nouvel univers Very Special imaginé par Pininfarina et des concerts événements Les whiskies single malt Glenmorangie et Ardbeg continuent de progresser fortement sur leurs marchés clés. Salués par la critique, les lancements de l’année chez Glenmorangie sont des succès commerciaux. L’édition limitée Ealanta reçoit le titre de « Whisky mondial de l’année » décerné par la Whisky Bible, guide de référence de l’industrie. Vendue en ligne et lancée à l’occasion de l’Ardbog Day 2013, l’édition limitée Ardbog est épuisée sur ses marchés clés en quelques heures. La vodka Belvedere poursuit sa forte croissance. Soutenue aux États-Unis par une large campagne de communication, elle gagne des parts de marché en Europe, en Asie, au Brésil et en Afrique. Europe (hors France) 20 19 20 Asie (hors Japon) 31 31 32 du total des ventes (hors Louis Vuitton) Ventes au détail 52 51 51 Ventes de gros 43 43 42 Marge opérationnelle (en %) 32 33 35 (en millions d’euros) 629 579 437 (a) Hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014. Le groupe d’activités Mode et Maroquinerie enregistre une croissance organique de ses ventes de 5 %. Son résultat opérationnel courant est en recul de 4 %. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Wenjun enregistre une forte croissance en Chine dans un contexte très concurrentiel pour le baijiu premium. Les Maisons de Vins et Spiritueux porteront en 2014 leur désirabilité et leur rayonnement à travers le monde à un niveau toujours plus élevé, grâce à une réputation d’excellence et une politique d’innovation très active. Des investissements signicatifs en communication, dédiés aux marchés et segments les plus porteurs, soutiendront les initiatives des marques. Ces éléments sont les clés d’une stratégie de valeur qui s’appuie sur une montée en gamme du mix produits et une augmentation des prix. La puissance du réseau mondial de distribution de Moët Hennessy, associée à l’expérience et l’ambition de ses équipes, constituent des atouts importants pour le groupe d’activités, qui s’attachera à consolider ses positions de leader sur le marché des vins et spiritueux de prestige et continuera à bâtir une croissance Louis Vuitton inscrit l’année 2013 dans la continuité de sa dynamique créative et de sa quête d’excellence tant au plan des produits que de la distribution. Louis Vuitton s’emploie tout aussi activement au développement qualitatif de son réseau Réinterprétation de modèles iconiques ou nouvelles créations, les lignes cuir illustrent l’engagement de la Maison et le savoir- faire de ses artisans dans la sélection et le travail des peaux les Ces développements, auxquels s’ajoute par ailleurs le lancement d’une nouvelle collection de joaillerie, sont soutenus par de Louis Vuitton poursuit l’objectif de faire de chacun de ses magasins un lieu d’exception, avec l’ambition de sublimer ses différents univers et d’offrir un service et une expérience uniques à ses clients à travers le monde. Cette volonté se traduit par l’expansion et la rénovation de plusieurs boutiques à travers le monde, notamment à Londres, Tokyo et Pékin. Deux inau - gurations marquent l’année 2013, celles des Maisons Louis Vuitton de Venise et de Munich. Faisant suite au départ de Marc Jacobs pour se consacrer au développement de sa Maison éponyme, la Direction Artistique des collections féminines est conée à Nicolas Ghesquière. Fendi poursuit sa progression et étend de façon qualitative son réseau de distribution, mettant en valeur son offre orientée sur le haut de gamme. En maroquinerie, l’offre se concentre sur la valorisation des lignes iconiques Selleria, Peekaboo et Baguette, tandis que la ligne 2Jours, lancée en 2012, dépasse les meilleurs succès historiques de la Maison. La fourrure bénécie d’une visibilité accrue, notamment grâce à l’exposition à Tokyo et à Pékin des plus belles pièces dessinées par Karl Lagerfeld RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION depuis 1965, emblèmes de la créativité et du savoir-faire La Maison romaine réalise de belles avancées sur l’ensemble de ses marchés, notamment en Europe avec des ouvertures de magasins phares, vitrines du nouveau concept de boutiques, à Paris avenue Montaigne et à Milan Via Montenapoleone. Céline réalise une performance remarquable avec un nouveau record de ventes. La maroquinerie poursuit son essor rapide grâce au succès des lignes iconiques Luggage, Trapeze et Classic tandis que les nouvelles collections Edge et Tie reçoivent un excellent accueil. Sous l’impulsion de sa créatrice Phoebe Philo, le prêt-à-porter continue d’afrmer avec force l’identité de la marque à travers ses éléments de modernité iconique, d’intemporalité et de qualité. Céline accélère son programme de rénovation de boutiques à travers le monde et poursuit l’expansion de son réseau de distribution, notamment aux États-Unis et en Chine. Parallèlement, sa présence dans les Marc Jacobs enregistre une progression soutenue, portée par les avancées rapides des collections d’accessoires Marc by Marc Jacobs. Les créations récentes en maroquinerie Dr Q et Too hot to handle s’inscrivent comme de véritables piliers de la Maison. La nouvelle ligne de cosmétiques, distribuée en exclusivité dans les magasins Sephora, rencontre un grand succès. Les activités en Chine font l’objet d’une reprise en direct. Marc Jacobs a décidé de se concentrer pleinement sur l’activité de la Maison an de soutenir ses développements futurs. Au cours de l’exercice, le Groupe a porté à 80 % le niveau de sa détention Donna Karan accomplit une bonne performance grâce au relancement réussi de la ligne DKNY Jeans et de la montée en puissance de ses collections d’accessoires. Cette dynamique prote tout particulièrement aux activités internationales. Pour dynamiser son identité visuelle, la marque new-yorkaise donne carte blanche à des artistes du monde entier pour réinterpréter son logo au sein de leur univers, dans le cadre du programme DKNY artworks. Donna Karan poursuit l’expansion qualitative de sa distribution à travers des ouvertures ciblées et un programme de rénovation de ses magasins existants. Loewe continue son avancée avec une progression particu - lièrement remarquable au Japon. Les lignes emblématiques Amazona et Flamenco poursuivent leurs développements. Après Paris, de nouvelles boutiques rénovées sont inaugurées à Shanghai et à Rome. Loewe renforce les capacités de production de son site de Getafe et crée une école de Maroquinerie pour pérenniser son exceptionnel savoir-faire dans le travail du cuir. Jonathan Anderson, l’un des plus talentueux créateurs de la jeune génération britannique, est nommé Directeur Artistique Kenzo conrme avec l’arrivée d’Humberto Leon et Carol Lim en 2011, le succès de son nouveau positionnement créatif, soutenu par une communication décalée en phase avec l’esprit aspirationnel du duo créateur. Une clientèle très internationale et plus jeune plébiscite les motifs les plus emblématiques Tiger et Eye des collections de sweat-shirt. En maroquinerie, le sac Kalifornia vient enrichir l’offre. Les progressions sont rapides tant dans les boutiques en propre que chez les détaillants. Le site Internet, dont l’activité commerciale porte pour la première fois sur une année pleine, Givenchy voit ses ventes progresser fortement grâce aux bonnes performances de toutes ses catégories de produits, notam - ment dans ses boutiques en propre. Le directeur artistique Riccardo Tisci reçoit en 2013 l’International Award aux CFDA (Council of Fashion Designers of Americas), couronnant près de huit années passées à sublimer l’héritage de la Maison. L’expansion du réseau de distribution se poursuit avec l’ouverture de boutiques sur des emplacements de qualité à Paris, à Hong Thomas Pink poursuit son développement international et inaugure de nouveaux territoires, l’Indonésie et les Philippines. Les ventes en ligne enregistrent une croissance rapide. Un partenariat a été mis en place avec l’équipe de rugby des Lions britanniques et irlandais lors de sa tournée du 125e anniversaire Pucci poursuit le renouveau de son image de marque à travers un programme de rénovation de ses magasins phares, notamment à Paris et à Rome. Les ventes de gros poursuivent Berluti déploie à l’international son nouveau concept de boutiques, mettant en lumière l’ensemble des métiers de la Maison. De nouveaux territoires sont inaugurés comme Singapour, Taïwan et Macao. Le prêt-à-porter connaît un succès remarquable. Les souliers, tant les lignes emblématiques que les nouveautés, poursuivent une progression rapide. Avec l’ouverture de sa nouvelle boutique au 14 rue de Sèvres à Paris, Berluti est la première Maison à entrer dans l’univers du sur-mesure avec le service Bespoke pour les souliers et Grande-Mesure pour le prêt-à-porter. Louis Vuitton aborde en 2014 une nouvelle et passionnante évolution créative, guidée par une vision managériale ambitieuse et portée par le talent de toutes ses équipes. Nicolas Ghesquière a présenté en mars sa première collection de prêt- à-porter. Réafrmant conjointement ses valeurs historiques et son éternelle modernité, Louis Vuitton continuera de revisiter et renforcer ses collections et produits iconiques qui restent les axes stratégiques majeurs de sa croissance future. Ces nombreux projets créatifs vont de pair avec la poursuite du développement sélectif et qualitatif d’un réseau de distribution unique Fendi continuera à mettre en valeur son offre orientée sur le haut de gamme et sur la fourrure. La Maison maintiendra une expansion qualitative de son réseau de magasins, avec notamment des ouvertures à Londres, à Munich et à New York. Portées par leur élan créatif, les autres marques continueront à renforcer leurs positions sur leurs marchés stratégiques. Elles afrmeront leur identité forte et différenciante pour exprimer au mieux leur potentiel de développement. Créativité des collections et excellence de la distribution resteront au cœur de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2014 marquera l’intégration au sein de LVMH de Loro Piana, entreprise familiale acquise par le groupe LVMH à hauteur de 80 % n 2013. Fort de son expérience sur plus de six générations, Loro Piana crée des produits et des tissus exceptionnels, en particulier à partir du cachemire, dont elle est le premier trans - formateur au monde. La Maison est célèbre pour sa dévotion à la qualité et aux matières premières les plus nobles, pour ses standards incomparables dans le design et son savoir-faire artisanal. Cette nouvelle alliance repose sur des valeurs partagées, sur la même attention à la qualité et sur une vision commune de l’avenir de cette marque emblématique au fort potentiel. Ventes par ligne de produits (en %) Produits de soins 18 17 17 Europe (hors France) 32 33 37 Asie (hors Japon) 24 22 22 (en millions d’euros) 414 408 348 Marge opérationnelle (en %) 11 11 11 (en millions d’euros) 229 196 150 Nombre de magasins 123 94 85 L’activité Parfums et Cosmétiques enregistre une croissance organique de 7 % de ses ventes en 2013, une progression supérieure à celle du marché. Le résultat opérationnel courant augmente de 2 %. Sur un marché très concurrentiel, innovation continue, enrichissement des lignes phares et communication soutenue ont contribué au rayonnement des marques de LVMH. Parfums Christian Dior poursuit sa dynamique. Avec le lancement réussi de Voile de Parfum, le parfum iconique J’adore conforte sa place de numéro un sur un grand nombre de marchés, notamment en France. Premier parfum de la Maison créé par Monsieur Dior en 1947, Miss Dior est mis à l’honneur à travers l’exposition qui lui est consacrée à Paris au Grand Palais. Dior Homme connaît une avancée rapide, soutenue par une nouvelle communication mettant en scène Robert Pattinson. La Collection Privée Christian Dior se dote d’un écrin de voyage moderne et rafné, une offre sur-mesure empreinte de l’image de haute parfumerie de la Maison. Le maquillage maintient une forte dynamique grâce aux bonnes performances des dernières innovations comme Diorskin Nude BB Crème. Le rouge à lèvres iconique Rouge Dior connaît un succès international extraordinaire. Prestige, la ligne premium emblématique du soin Dior, réalise une très bonne performance, Guerlain réalise une performance solide portée notamment par la progression continue de La Petite Robe Noire, qui s’installe solidement dans le trio de tête sur le marché français et connaît un développement rapide à l’international. Le parfum mythique Shalimar bénécie d’une nouvelle mise en scène à l’occasion d’une fresque cinématographique. En soin, Orchidée Impériale maintient un bon rythme de croissance, en Asie en particulier. Après d’ambitieux travaux, a été inaugurée, à Paris, la boutique phare de Guerlain du 68, Champs-Élysées, incarnant parfaitement la vision de prestige de la Maison au travers de ses créations exclusives, de sa mise en scène artistique orchestrée par Peter Marino et du service proposé. Le « 68 » est aujourd’hui la plus grande boutique de parfums et cosmétiques dédiée à une seule marque. Parfums Givenchy déploie à l’international son nouveau parfum masculin Gentlemen Only qui connaît un vif succès. La fragrance Very Irresistible, incarnée par sa nouvelle égérie Amanda Seyfried, fête son 10e anniversaire. Le segment du maquillage, en croissance soutenue, tire prot de l’excellente performance de son nouveau rouge à lèvres Le Rouge. Kenzo Parfums bénécie du succès de sa nouvelle fragrance Flower in the Air, afrmant sa ligne Flower comme un grand classique de la parfumerie. La communication mise en scène dans les magasins illustre l’approche poétique unique de la Fendi Parfums enregistre une forte croissance, portée notamment par le déploiement réussi de ses lancements intervenus à la n d’année 2012. Son nouveau parfum Fan di Fendi pour Homme et la fragrance L’Acquarossa, dont l’égérie est Chiara Mastroianni, contribuent également aux bons résultats de la Maison. Benet conrme son excellente dynamique avec le succès considérable de sa dernière innovation en maquillage, Fake Up, anticernes au pouvoir hydratant, et la progression continue de ses produits phares They’re Real! et Porefessional. Forte de son style ludique et décalé, la marque innove également en matière de distribution avec l’installation dans plusieurs aéroports américains, de ses kiosques Glam Up & Away, distributeurs automatiques en forme de bus roses au décor vintage. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Make Up For Ever gagne des parts de marché tandis qu’une nouvelle identité visuelle a été déployée et un nouveau site Internet a été lancé. Ses gammes phares HD et Aqua réalisent Fresh accentue son développement à l’international, notamment en Asie où la marque reçoit un excellent accueil. Ses produits de soin à base d’ingrédients naturels et l’élégance sobre de ses points de vente suscitent l’intérêt croissant d’une clientèle jeune. Parfums Loewe renforce son image internationale avec sa nouvelle ambassadrice Linda Evangelista qui incarne son dernier Acqua di Parma continue d’afrmer son approche artisanale de la parfumerie, mettant en valeur ses eaux de Cologne et Les marques de LVMH, chacune dotée d’un fort potentiel de croissance quel que soit son positionnement spécique, se xent un nouvel objectif de gain de parts de marché. Elles main tiendront une position offensive en termes d’innovation et Parfums Christian Dior concentrera ses efforts sur ses marchés prioritaires et soutiendra le développement de ses lignes phares. Son statut de Maison de Haute Parfumerie continuera d’être afrmé. L’expansion de sa distribution sera qualitative à travers une sélectivité accrue de ses points de vente. Europe (hors France) 27 27 26 Asie (hors Japon) 27 26 26 (en millions d’euros) 375 334 265 Marge opérationnelle (en %) 13 12 14 (en millions d’euros) 192 136 117 Nombre de magasins (a) 363 347 327 Guerlain accélèrera son développement nourri par des inves - tissements soutenus en communication. Un nouveau parfum masculin complètera la gamme alors que La Petite Robe Noire poursuivra son déploiement tant en France qu’à l’international. Un nouveau rouge à lèvres KissKiss sera lancé. Le 68, Champs- Élysées deviendra un lieu de découverte et de programmation Parfums Givenchy poursuivra le déploiement mondial de sa ligne Gentlemen Only. Dahlia Noir s’enrichira d’une nouvelle déclinaison incarnée par une nouvelle égérie. Le segment du maquillage sera étoffé par plusieurs nouveautés. Kenzo Parfums lancera une variante de Kenzo Amour tandis que les lignes Kenzo Flower et Kenzo Homme seront soutenues par Benet étendra sa distribution, afrmant son positionnement innovant. La marque poursuivra le déploiement de son concept de « Bar à sourcils », important vecteur de délisation de Make Up For Ever vise à nouveau une croissance forte portée par une dynamique soutenue d’innovation. Sa communication sera renforcée, notamment dans l’univers digital. Fresh poursuivra son expansion en Asie avec l’ouverture de nouveaux comptoirs et le déploiement de ses produits phares. La Maison afnera sa présentation en magasin et sa commu - nication pour exprimer pleinement ses valeurs uniques. L’activité Montres et Joaillerie enregistre une croissance organique de 4 % de ses ventes. Le résultat opérationnel courant est en hausse de 12 %. La performance est excellente dans les boutiques en propre, dont le réseau continue de s’étendre à travers le monde, contribuant au renforcement de l’image des Maisons et de la qualité de leur distribution. TAG Heuer maintient ses positions dans un marché globalement stable. Sa stratégie de montée en gamme porte ses fruits avec de belles avancées sur le segment de prix supérieurs à 3 000 euros. Des réalisations innovantes et audacieuses ont reçu un excellent accueil au salon de Bâle 2013 avec notamment deux modèles de montre et de chronographe Mikropendulum, munis d’un régulateur magnétique révolutionnaire. L’intégration industrielle se poursuit et une nouvelle manufacture de mouvements a été inaugurée à Chevenez, conrmant sa place parmi les leaders suisses en matière de chronographes de manufacture. TAG Heuer a célébré les 50 ans de sa collection légendaire Carrera, enrichie en 2013 par plusieurs nouveautés comme la Jack Heuer Chronograph, tandis que la série Aquaracer a été mise à l’honneur à travers la victoire lors de la coupe de l’America d’Oracle Team USA, partenaire de TAG Heuer. La marque conforte par ailleurs sa visibilité dans le domaine des sports automobiles en renouvelant son contrat avec l’écurie McLaren et devenant membre fondateur et chronométreur ofciel du futur championnat de Formule E conçu pour des voitures électriques. Le réseau de distribution poursuit son développement, avec notamment l’ouverture d’une boutique avenue des Champs Élysées à Paris. Hublot continue d’enregistrer une croissance remarquable en volume et en valeur. Avec de nombreuses nouveautés très créatives, sa ligne Classic Fusion poursuit son développement rapide au côté de l’emblématique Big Bang. Hublot accentue sa montée en gamme avec la présentation de produits exceptionnels comme la montre Ayrton Senna ou LaFerrari, associant la Maison à des valeurs de design et de performance. Hublot démontre sa maîtrise industrielle avec ses chronographes de manufactures UNICO et ses nombreuses complications à forte valeur ajoutée. La mise au point par les laboratoires d’une céramique rouge de qualité inédite illustre encore une fois la capacité d’innovation de la marque et son savoir-faire technologique. Un programme de marketing ambitieux est mis en place avec des partenariats prestigieux dans les domaines du football, particulièrement à l’occasion de la prochaine coupe du monde au Brésil, des sports Zenith poursuit son développement dans le groupe très fermé des marques de manufacture de prestige. L’Europe, le Japon et le Moyen-Orient sont les marchés les plus dynamiques. Entièrement centrée sur cinq lignes emblématiques, sa collection s’enrichit de quelques nouveautés ciblées, notamment la El Primero Lightweight ou la Pilot Aeronef. Une nouvelle com - munication contribue à renforcer l’image de la Maison tandis que la qualité du réseau de distribution se voit renforcée par une sélectivité accrue des points de vente. Bulgari accomplit une belle année et enregistre en particulier une forte croissance dans ses magasins. La joaillerie fait preuve d’une excellente dynamique, notamment le segment de la Haute Joaillerie comme en témoigne le succès de la collection Serpenti mise à l’honneur lors des expositions organisées à Shanghai, Dubaï et New York. Entre autres temps forts, la nouvelle collection Diva est lancée. Les lignes Bulgari Bulgari, B.zero1 participent également au succès de la Maison. Nouvelle égérie, l’artiste Carla Bruni renforce le rayonnement international de Bulgari. Dans le segment des montres, la Bulgari Octo continue de se positionner comme la référence dans le haut de gamme masculin. L’activité horlogère dans les magasins en propre est également soutenue par les bonnes performances des RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION montres joaillières Serpenti. La qualité de la distribution de l’activité Accessoires ainsi que celle des parfums sont renforcées. Le réseau des magasins poursuit son programme ambitieux de rénovation et d’agrandissement engagé depuis l’intégration de la Maison au sein de LVMH. Les magasins phares de Ginza Tower à Tokyo et de Chater House à Hong Kong sont symboliques Chaumet connaît une bonne progression dans son réseau de boutiques en propre, notamment en Asie et au Moyen-Orient. Sa nouvelle collection de Haute Joaillerie Hortensia, création délicate inspirée par des thèmes oraux, est dévoilée tandis qu’un modèle de montre vient compléter la ligne joaillière Liens. Le réseau de magasins continue de s’étendre avec de nouvelles boutiques à Shanghai, Séoul et Cannes. Les Montres Dior poursuivent leur développement avec de nouveaux lancements dans la collection Dior VIII et le succès conrmé des séries limitées Grand Bal et D de Dior. Cette stratégie s’accompagne d’une sélectivité toujours plus forte du De Beers s’afrme comme la référence sur le segment du diamant solitaire. Les ventes de Haute Joaillerie sont en forte progression tandis que la Maison continue son expansion en Grande Chine. Fred poursuit une croissance rapide, avec un développement prioritaire en France et au Japon, et un travail continu sur ses lignes iconiques Force 10 et Baie des Anges. La nouvelle collection Pain de Sucre rencontre un vif succès. Le groupe d’activités poursuivra sa stratégie de montée en gamme, visant à renforcer la notoriété de ses Maisons. La priorité est donnée au renforcement de leur image au sein des marchés les plus prometteurs avec des investissements marketing soutenus. Les Maisons s’attacheront également à renforcer la qualité de leur réseau de distribution, tout en veillant à améliorer leur rentabilité et leur productivité. Un contrôle rigoureux des coûts sera maintenu, parallèlement à la mise en œuvre continue de synergies au sein du groupe d’activités. Les investissements seront ciblés sur la montée en gamme des magasins et le développement des capacités industrielles en ligne avec la stratégie d’intégration verticale poursuivie. Enn, l’ensemble des Maisons lancera de nouvelles collections dans un souci permanent de créativité, de savoir-faire et de haute qualité. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Europe (hors France) 10 11 10 Asie (hors Japon) 32 27 26 (en millions d’euros) 901 854 716 Marge opérationnelle (en %) 10 11 11 (en millions d’euros) 390 332 215 L’activité Distribution sélective enregistre en 2013 une croissance organique de 17 % de ses ventes. Son résultat opérationnel DFS connaît une nouvelle forte progression de ses ventes, reétant notamment l’intégration pour la première fois sur une année pleine des trois nouvelles concessions remportées n 2012 à l’aéroport de Hong Kong. Celles-ci, qui contribuent de façon signicative à la hausse des ventes, ont fait l’objet d’investissements importants dédiés aux travaux d’aménagement inhérents à tout démarrage d’activité. À périmètre comparable, la croissance des ventes continue d’être portée par le dynamisme de la clientèle asiatique, dont bénécient en particulier Hong Kong et Macao. DFS poursuit sa stratégie de montée en gamme dans l’ensemble de ses destinations comme l’illustrent la nouvelle identité visuelle des magasins, rebaptisés T Galleria, et la rénovation de nombreux points de ventes. L’arrivée de nouvelles marques de luxe contribue également à renforcer la Miami Cruiseline renforce ses positions sur le marché des croisières et bénécie de la montée en puissance des itinéraires de croisière en Méditerranée et en Asie. Miami Cruiseline poursuit la montée en gamme de ses boutiques et continue d’adapter son approche commerciale et son offre produits aux spécicités des régions et de la clientèle de chaque compagnie Fort de sa position de leader sur le marché mondial de la distribution sélective, Sephora continue de réaliser une belle performance et gagne des parts de marché dans toutes En Europe, Sephora a fait preuve d’une bonne résistance dans un contexte économique difcile et renforce ses positions, notamment en France, en Italie et en Russie. En Amérique du Nord, l’enseigne poursuit une excellente dynamique tant dans ses magasins que dans l’univers digital. La refonte en 2012 du site Internet porte ses fruits et positionne la marque comme une référence dans le secteur de l’e-commerce. Les avancées de Sephora sont particulièrement rapides en Chine où un magasin phare a été ouvert à Shanghai début 2013. Avec des magasins emblématiques comme celui de Dubaï Mall, le Moyen-Orient rencontre un succès remarquable et enregistre une progression exceptionnelle de ses ventes. Les nouveaux territoires d’Asie du Sud-Est et d’Amérique latine conrment par ailleurs leur fort potentiel de croissance. Un nouveau territoire, la Thaïlande, a été inauguré en n d’année avec un premier magasin à Bangkok. L’innovation, la person - nalisation de la relation client et le renforcement des services tant en magasin qu’en ligne restent au cœur de la stratégie de Sephora. L’enseigne continue à développer au niveau mondial des initiatives comme le paiement mobile, le service Color IQ / Prole permettant de choisir le fond de teint le plus adapté à sa carnation de peau, ou l’outil de personnalisation My Sephora pour les conseillères de vente. Côté produit, l’offre se veut toujours plus innovante et unique. Le succès de la marque Sephora est toujours grandissant, tandis que l’offre exclusive se renforce avec le lancement de deux nouvelles marques aux États-Unis et au Moyen-Orient : Marc Le Bon Marché Rive Gauche voit son activité portée par les secteurs des accessoires et de la mode Homme. Le succès de l’exposition consacrée au Brésil constitue un des temps forts de 2013. D’importants projets commerciaux ont été entrepris au rez-de-chaussée du grand magasin comme l’ouverture de nouvelles boutiques de luxe, l’inauguration d’un espace dédié à l’horlogerie et la création d’un nouveau département Accessoires. La Grande Épicerie de Paris a fait l’objet d’une transformation complète avec une mise en lumière des savoir- faire et la création d’un restaurant au 1er étage, accessible par de nouveaux escalators, créés à l’image de celui situé au cœur du bâtiment principal du Bon Marché. DFS bénéciera en 2014 à la fois du récent développement de ses concessions dans les aéroports de Hong Kong, Los Angeles et New York, et de la poursuite de l’expansion et de la rénovation de ses points de vente en aéroport et en centre-ville. La concession renouvelée de liqueurs et tabac à l’aéroport de Changi à Singapour fera l’objet d’une rénovation. L’attractivité de DFS sera renforcée par le déploiement de sa nouvelle identité visuelle dans l’ensemble de ses T Galleria et par la poursuite de l’élévation de ses programmes de marketing et services. Le lancement de nouveaux sites Internet et mobiles, ainsi que de programmes de délité segmentés par clientèle, sont parmi les initiatives engagées. DFS poursuivra de manière sélective des opportunités de diversication de sa clientèle ainsi que de Sephora maintiendra un rythme d’expansion soutenu à travers le monde. L’enseigne inaugurera un nouveau pays : l’Indonésie. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Un programme de rénovation ambitieux sera entrepris pour ses magasins phares, avec l’objectif permanent d’offrir à ses clients la meilleure expérience de shopping dans le domaine de la beauté. L’innovation dans les magasins et dans l’univers digital restera au cœur des priorités, tant au niveau des produits que des services. Le Bon Marché Rive Gauche continuera de cultiver son caractère d’exception tout en poursuivant ses projets commerciaux et la rénovation de ses espaces de vente. Un nouvel espace dédié à la joaillerie sera créé tandis qu’un magasin Art de Vivre sera inauguré au-dessus de La Grande Épicerie de Paris. Futur levier de croissance, un nouveau programme relationnel client sera mis en place. (en milliards d’euros) 2013 2012(a) Variation Immobilisations corp. et incorporelles 31,0 28,1 2,9 Actifs non courants 39,6 35,7 3,9 (en milliards d’euros) 2013 2012(a) Variation Dette financière à plus d’un an 4,2 3,8 0,4 Autres passifs non courants 12,1 11,2 0,9 Dette financière à moins d’un an 4,7 3,0 1,7 (a) Le bilan au 31 décembre 2012 a été retraité des effets de l’application de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, rétrospectivement au 1er janvier 2011. Voir Note 1.2 Le total du bilan consolidé de LVMH à n 2013 s’élève à 55,7 milliards d’euros, en progression de 11 % par rapport à n 2012\. Les actifs non courants, en hausse de 3,9 milliards d’euros, représentent 71 % du total du bilan, comme à n 2012. Les immobilisations corporelles et incorporelles progressent de 2,9 milliards d’euros, dont 1,9 milliard liés à l’acquisition de Loro Piana, correspondant principalement à l’écart d’acquisition provisoire. Les investissements de l’année, nets des dotations aux amortissements et des cessions, représentent une augmentation additionnelle de 0,6 milliard d’euros ; ils sont commentés dans le cadre des analyses de variations de trésorerie. La revalorisation des engagements d’achat de titres de minoritaires, reétant en particulier la bonne performance des activités concernées par ces engagements, entraîne une augmentation de 0,3 milliard d’euros du montant des écarts d’acquisition. Enn, la valeur de marché des terres à vigne a progressé de 0,4 milliard d’euros. À l’inverse, l’évolution des parités monétaires entraîne une baisse de 0,4 milliard d’euros de la valeur des immobilisations corporelles et incorporelles. La progression des autres actifs non courants, de 1,0 milliard d’euros, est principalement liée à l’augmentation de la valeur de l’investissement dans Hermès International, en raison de l’évolution du cours de bourse (263,50 euros au 31 décembre 2013 contre 226,30 euros n 2012) ; à la clôture, la parti - cipation de 23,1 % dans Hermès représente un montant de Les stocks progressent de 0,5 milliard d’euros, reétant la croissance des activités du Groupe. Leur évolution est commentée dans le cadre des analyses de variations de trésorerie. Les autres actifs courants sont en hausse de 1,3 milliard d’euros, dont 1 milliard d’euros correspondant à la progression du niveau de trésorerie, et 0,2 milliard d’euros dus à l’augmentation Les autres passifs non courants, à 12,1 milliards d’euros, augmentent de 0,9 milliard d’euros, sous l’effet, principalement, de la hausse de la dette au titre des engagements d’achat de titres de minoritaires. Cette progression inclut, pour 0,5 milliard d’euros, la comptabilisation de l’engagement octroyé aux actionnaires minoritaires de Loro Piana pour l’acquisition des 20 % qu’ils détiennent dans la société. Les autres passifs courants augmentent de 0,5 milliard d’euros, à 7,0 milliards d’euros, dont 0,2 milliard d’euros liés à la hausse des dettes envers les fournisseurs et 0,1 milliard d’euros à la progression des dettes scales et sociales. Dette financière nette et capitaux propres (en milliards d’euros) 2013 2012 (a) Variation Dette financière à plus d’un an 4,2 3,8 0,4 Dette financière à moins d’un an et instruments dérivés 4,5 2,8 1,7 des instruments dérivés 8,7 6,6 2,1 et placements financiers (3,4) (2,3) (1,1) Dette financière nette 5,3 4,3 1,0 / Capitaux propres 19 % 17 % 2 % (a) Le bilan au 31 décembre 2012 a été retraité des effets de l’application de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, rétrospectivement au 1er janvier 2011. Voir Note 1.2 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le ratio dette nancière nette sur capitaux propres, 17 % au 31 décembre 2012, augmente de 2 points pour s’établir à 19 %, les capitaux propres ayant progressé à un rythme inférieur à celui de la dette nancière nette, notamment en raison des acquisitions de l’année, en particulier Loro Piana. Le total des capitaux propres s’établit à 27,7 milliards d’euros à n 2013, en hausse de 2,2 milliards d’euros par rapport à n 2012. Cette variation reète en premier lieu les bons résultats du Groupe, distribués en partie seulement, soit une progression nette de 2,0 milliards. S’y ajoutent 0,8 milliard de gains enregistrés en capitaux propres, dont 0,9 milliard liés à l’augmentation de valeur de l’investissement dans Hermès International, 0,2 milliard résultant de l’augmentation de valeur de marché des terres à vignes, et l’effet de l’évolution des parités monétaires sur les réserves des entités en devises, négatif de 0,4 milliard d’euros. En outre, les effets de périmètre sont négatifs de 0,5 milliard d’euros, notamment du fait de la compta bilisation de l’engagement d’achat des 20 % non acquis de Loro Piana. Au 31 décembre 2013, le total des capitaux propres représente 49 % du total du bilan, contre 51 % n 2012. La dette nancière brute après effet des instruments dérivés s’élève à n 2013 à 8,7 milliards d’euros, en augmentation de 2,1 milliards par rapport à n 2012. Durant l’année, LVMH a procédé, dans le cadre de son programme EMTN, à deux émissions obligataires à trois et six ans, de 0,5 milliard d’euros chacune, ainsi qu’à une émission obligataire publique à sept ans de 0,6 milliard d’euros, le solde de 0,2 milliard d’euros correspondant à l’émission et à la souscription d’autres dettes. À l’inverse, les remboursements de dette nancière se sont élevés à 1,0 milliard d’euros, parmi lesquels une partie de la dette au titre des placements privés en devises et l’emprunt obligataire de 300 millions de francs suisses émis en 2007, ainsi que divers emprunts bancaires, pour 0,4 milliard d’euros. Enn, l’encours de billets de trésorerie a progressé de 1,1 milliard d’euros. L’évolution des parités monétaires a entraîné une réduction de 0,3 milliard d’euros du niveau de la dette brute, partiellement compensée par la consolidation des dettes nancières de Loro Piana, soit 0,2 milliard d’euros. La trésorerie et équivalents de trésorerie, et les placements nanciers s’élèvent en n d’exercice à 3,4 milliards d’euros, supérieurs de 1,1 milliard d’euros par rapport aux 2,3 milliards À n 2013, le montant disponible de lignes de crédit conrmées non tirées est de 4,4 milliards d’euros, et couvre largement le programme de billets de trésorerie, dont l’encours au 31 décembre 2013 atteint 2,3 milliards d’euros. Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée (en millions d’euros) 2013 2012 Variation Coût de la dette financière nette : intérêts payés (112) (154) 42 Impôt payé (1 979) (1 970) (9) Variation du besoin en fonds de roulement (617) (813) 196 Investissements d’exploitation (1 663) (1 702) 39 Investissements financiers (2 317) (140) (2 177) Opérations en capital (1 911) (1 860) (51) Variation de la trésorerie avant opérations de financement (1 270) 474 (1 744) La capacité d’autonancement générée par l’activité, à 7 329 mil - lions d’euros, progresse de 3 % par rapport aux 7 113 millions enregistrés un an plus tôt. Après paiement des intérêts nanciers et de l’impôt, la capacité d’autonancement atteint 5 238 millions d’euros, soit une augmentation de 5 % par rapport à l’exercice 2012. Les intérêts payés, à 112 millions d’euros, sont en baisse par rapport au montant de 2012 ; la baisse des taux sur les emprunts, une meilleure rémunération de la trésorerie disponible, et une progression contenue de l’encours moyen de dette par rapport à 2012 expliquent cet effet favorable. Les impôts payés atteignent 1 979 millions d’euros, stables par rapport aux 1 970 millions décaissés l’an dernier, le résultat Le besoin en fonds de roulement progresse de 617 millions d’euros, en raison essentiellement de l’augmentation des stocks, qui génère des besoins de trésorerie de 765 millions d’euros. Cette progression des stocks, portée par le développement du volume d’activité du Groupe et du nombre de magasins, concerne principalement les Vins et Spiritueux, en particulier les Maisons de Champagne, la Mode et Maroquinerie ainsi que, dans une moindre mesure, la Distribution sélective. Le solde de l’évolution du besoin en fonds de roulement est une variation positive de 148 millions d’euros, le besoin de trésorerie de 288 millions d’euros lié à la progression des créances commerciales étant inférieur au nancement apporté par l’augmentation des dettes envers les fournisseurs et la variation RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les investissements d’exploitation, nets des cessions, représentent en 2013 un débours de trésorerie de 1 663 millions d’euros, contre 1 702 millions d’euros un an plus tôt. Ils sont constitués principalement des investissements de Louis Vuitton, Sephora, DFS, Bulgari et Berluti dans leurs réseaux de distribution, ceux des marques de champagne dans leur outil de production, et de Parfums Christian Dior dans ses comptoirs. En 2013, 2 317 millions d’euros ont été consacrés aux inves - tissements nanciers et acquisitions de titres consolidés, dont 2 158 millions d’euros pour les acquisitions de titres consolidés. Parmi celles-ci, l’acquisition de 80 % de Loro Piana a représenté un investissement, net de la trésorerie acquise, de 1 982 millions d’euros, le solde étant lié aux acquisitions de Hotel Saint Barth Isle de France, de Cova et d’une participation de 52 % dans La variation de trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 1 911 millions d’euros. Ce montant correspond, à hauteur de 1 501 millions d’euros, aux dividendes versés au cours de l’exercice par LVMH SA, hors actions auto-détenues, dont 900 millions d’euros au titre du solde du dividende 2012 et 600 millions d’euros à titre d’acompte pour l’exercice 2013. À cela s’ajoutent les dividendes versés aux minoritaires des liales consolidées, pour 220 millions d’euros, et l’effet des acquisitions d’intérêts minoritaires, pour 150 millions d’euros, correspondant principalement à l’acquisition de participations complémentaires dans Château d’Yquem et Marc Jacobs. À l’inverse, les levées d’options de souscription réalisées durant l’exercice ont permis de recueillir Le besoin de trésorerie après toutes opérations d’exploitation, d’investissement et en capital s’est ainsi élevé à 1 270 millions d’euros. L’apport de trésorerie au titre des opérations de nancement ayant été de 2 147 millions d’euros, le niveau de trésorerie en n d’exercice est en hausse de 923 millions d’euros par rapport à n 2012. FACTEURS DE RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ ET POLITIQUE D’ASSURANCE Le groupe LVMH est caractérisé par ses marques, un savoir -faire unique et des méthodes spéciques de production, pour des produits vendus dans le monde entier. La notoriété des marques repose sur la qualité et l’exclusivité des produits et de leurs modes de distribution, ainsi que sur les politiques de communication et de promotion mises en œuvre. Des produits ou une politique de communication en inadéquation avec l’image des marques, des comportements inappropriés de la part des ambassadeurs de nos marques, des employés, distributeurs ou fournisseurs du Groupe, ainsi que la circulation dans les médias d’informations préjudiciables pourraient affecter la notoriété des marques et entraîner un effet défavorable sur les ventes. La valeur nette des marques, enseignes et écarts d’acquisition inscrits au bilan du Groupe au 31 décembre 2013 s’élève à 21,4 milliards d’euros. La vigilance de LVMH à l’égard de l’utilisation inappropriée par des tiers du nom de ses marques est extrême, dans le monde physique aussi bien que digital. Cette vigilance s’exerce notam - ment via l’enregistrement systématique des marques et noms de produits, que ce soit en France ou dans les autres pays, via une communication visant à limiter le risque de confusion entre les marques LVMH et des marques de même nom, et via une veille constante associée, le cas échéant, à des recours juridiques. Les actions menées par le Groupe visent en particulier à la mise en place d’un cadre juridique adapté au monde digital, an d’établir les responsabilités des différents acteurs impliqués, un devoir de vigilance contre les actes illicites en ligne devant être partagé par l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne de Dans le cadre de ses activités de Vins et Spiritueux, de Parfums et Cosmétiques, et, dans une moindre mesure, de Montres et Joaillerie, LVMH vend une partie de ses produits à des distributeurs hors Groupe, ceux-ci assurant la vente au client nal. La notoriété des produits repose donc en partie sur le respect par les distributeurs des exigences du Groupe en matière de mise en valeur des produits, de politique de communication, de gestion des prix de vente. An de se prémunir contre des pratiques inappropriées, les contrats de distribution encadrent strictement ces aspects, qui font également l’objet de contrôles réguliers de la part des Maisons. En outre, le Groupe soutient et développe la notoriété de ses marques en collaborant avec des professionnels réputés et innovants dans leur domaine (Direction Artistique, Œnologie, Recherche en cosmétiques…), en impliquant le management au plus haut niveau dans les orientations stratégiques (collections, politiques de distribution, de communication), en respectant et mettant en avant la personnalité de chaque marque. Les collaborateurs de LVMH à tous les niveaux sont sensibilisés au respect de règles éthiques diffusées dans le Groupe. Enn, an de se prémunir contre le risque lié à la mise en cause publique du Groupe ou de l’une de ses marques, LVMH effectue une veille média constante et maintient en permanence un RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2.1.2. Contrefaçon et réseaux de distribution parallèles Les marques, savoir-faire et méthodes de production du Groupe peuvent être contrefaits ou copiés ; les produits du Groupe, notamment les articles de maroquinerie et les parfums et cosmétiques peuvent être distribués, en dehors de la volonté de LVMH, dans des réseaux de distribution parallèles, y compris les réseaux de vente sur Internet. La contrefaçon et la distribution parallèle ont un effet défavorable immédiat sur le chiffre d’affaires et le résultat, et peuvent progressivement nuire à l’image de marque des produits concernés et à la conance des consommateurs. Tous les moyens sont donc mis en œuvre pour lutter contre ces risques. Pour agir contre la contrefaçon des produits, outre la protection systématique des marques et noms de produits mentionnée plus haut, des plans d’actions ont été développés, ayant pour objectif une collaboration étroite, dans les pays concernés, avec les autorités gouvernementales, les douanes, les avocats spécialistes de ces questions, et les acteurs du monde digital que LVMH sensibilise aux conséquences néfastes de la contrefaçon. Le Groupe est aussi très présent dans l’ensemble des organismes regroupant les grands noms de l’industrie du luxe, an de promouvoir des actions concertées et un message commun au niveau mondial, seuls gages de succès. LVMH lutte également par divers moyens contre la vente de ses produits par des réseaux de distribution parallèles, notamment par le développement de la traçabilité des produits, l’interdiction de vente directe à ces réseaux et des actions spéciques permettant de mieux En dehors de l’Union européenne, LVMH n’est pas soumis à des contraintes juridiques de nature à entraver sa politique de distribution sélective, ou à restreindre ses voies de recours contre des tiers distribuant sans agrément les produits du Groupe. Au sein de l’Union européenne, le droit de la concurrence vise dans son principe à garantir une stricte égalité de traitement aux différents acteurs, notamment dans le domaine de la distribution, constituant potentiellement une entrave aux sociétés refusant de distribuer leurs produits en dehors d’un réseau de distributeurs agréés. Toutefois, le Règlement européen de 1999 n° 2790 / 1999 sur les restrictions verticales, en autorisant le recours à la distribution sélective, a instauré une exemption à ce principe général, dans le cadre de laquelle LVMH exerce ses activités, offrant ainsi une protection accrue à ses clients. L’exemption a été conrmée en avril 2010, lors du renouvellement du Règlement de 1999, et étendue aux ventes par Internet. Cette protection juridique donne au groupe LVMH des moyens supplémentaires de lutte contre la contrefaçon et la distribution parallèle de ses produits, lutte qui s’exerce dans le monde tant physique que digital. La lutte contre la contrefaçon a coûté au Groupe en 2013, en dépenses internes et externes, 30 millions d’euros environ. Dans le cadre de ses activités, le Groupe s’engage envers ses partenaires et notamment envers certains de ses fournisseurs sur des périodes pluri-annuelles (contrats de location et de concession, de distribution, d’approvisionnement en particulier). En cas d’interruption de ces contrats avant leur échéance, des indemnités sont généralement prévues au contrat qui représenteraient une charge sans contrepartie immédiate. Le montant total des engagements minimum pris par le Groupe au titre des contrats pluri-annuels de location, de concession et d’approvisionnement s’élève à 8,0 milliards d’euros au 31 décembre 2013 ; ces engagements sont détaillés dans les Notes 30.1 et 30.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Il n’existe cependant aucun contrat, pris individuellement, dont l’interruption serait de nature à entraîner des coûts signicatifs au niveau du Groupe. La conclusion de contrats engageant le Groupe sur des périodes pluri-annuelles fait l’objet d’un processus d’approbation au sein des Maisons, à un niveau adapté à l’importance des enjeux nanciers et opérationnels. Les contrats sont revus par les services juridiques, en liaison avec les courtiers d’assurances. En outre, le Groupe s’est engagé envers ses partenaires dans certaines activités à acquérir les participations que ceux-ci détiennent dans les activités concernées s’ils en font la demande, selon une formule de prix contractuelle. Cet engagement, évalué à 6 milliards d’euros au 31 décembre 2013, est enregistré au bilan du Groupe, en Autres passifs non courants (voir Note 20 Le Groupe s’est également engagé vis-à-vis de certains des actionnaires de ses liales à distribuer un montant minimum de dividendes, sous réserve que la liale dispose d’un montant sufsant de trésorerie. Ceci concerne notamment les activités Moët Hennessy et DFS, dont le montant de dividendes minimum est xé contractuellement à 50 % du résultat consolidé de 2.1.4. Capacité du Groupe à anticiper les nouvelles Les marques doivent identier les nouvelles tendances, les changements de comportements et de goûts, an de proposer des produits et des expériences en adéquation avec les attentes des consommateurs, sans laquelle le succès de leurs produits serait menacé. Par l’entretien de relations fortes et en constant renouvellement avec leurs sources d’inspiration traditionnelles, tels le monde de l’art, du sport, du cinéma, des nouvelles technologies…, les différentes marques du Groupe s’attachent à devancer et répondre pleinement aux nouvelles attentes des clients, dans le profond respect de l’identité et des afnités de Les risques et incertitudes liés à une présence internationale sont de diverses natures. Il s’agit de l’évolution du pouvoir d’achat de la clientèle, ou de la valeur des actifs d’exploitation localisés à l’étranger ; il s’agit aussi des évolutions économiques qui ne sont pas nécessairement simultanées d’une zone à l’autre ; il s’agit enn des réglementations en matière de droit des sociétés, de scalité, de droits de douane ou restrictions à l’importation que peuvent imposer certains pays, et qui le cas échéant peuvent être pénalisantes pour le Groupe, telles les mesures prises par la Chine en 2013 concernant l’augmentation de la taxation des produits de luxe. An de se prémunir contre les risques liés au non-respect par méconnaissance d’une évolution de la réglementation, le Groupe met en œuvre un dispositif de veille réglementaire dans toutes Le Groupe est peu implanté dans des zones instables politi - quement, les cadres législatifs et réglementaires des principaux pays d’implantation du Groupe étant bien établis. Il importe de souligner que l’activité est répartie principalement sur trois zones géographiques et monétaires : l’Asie, l’Europe occidentale, et les États-Unis, ce qui compense en partie l’exposition aux En outre, une part signicative des ventes du Groupe est liée aux ux touristiques, ceci concerne particulièrement les activités de « travel retail » au sein de la Distribution sélective, ainsi que le groupe d’activités Mode et Maroquinerie, dont les magasins bénécient de la clientèle des touristes. Des événements de nature à perturber ces ux (instabilité géopolitique, dégradation auraient un impact défavorable sur les ventes du Groupe. Enn, le Groupe participe activement aux discussions globales visant à conclure une nouvelle génération d’accords de libre- échange entre l’Union européenne et les pays tiers, qui concernent non seulement l’accès aux marchés des pays tiers, mais aussi la signature d’accords facilitant l’accès des touristes des pays tiers Beaucoup de produits du Groupe sont soumis, en France, dans l’Union européenne et dans l’ensemble des pays où le Groupe exerce ses activités, à des réglementations spéciques ; celles-ci portent notamment sur les conditions de production ou de fabrication des produits, leur vente, la sécurité du consommateur, l’étiquetage des produits ou leur composition. Au-delà de la sécurité industrielle, les sociétés du Groupe s’attachent à renforcer la sécurité et la traçabilité des produits an d’augmenter la capacité d’anticipation et de réactivité en cas de rappel de produits. Une veille jurisprudentielle a également été mise en place an de maîtriser la dérive des risques de responsabilité, notamment ceux pouvant affecter les marques du Groupe. Voir également le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – LVMH et l’environnement », § 6 Santé et Sécurité des Pratiquement toutes les activités du Groupe sont concernées par la saisonnalité ; celle-ci se manifeste par la part des ventes sur le dernier trimestre de l’exercice, liée aux manifestations festives de n d’année ; cette part est d’environ 30 % pour l’ensemble des activités. Des événements imprévisibles sur les derniers mois de l’année peuvent ainsi affecter sensiblement le niveau d’activité et les résultats du Groupe. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION L’attractivité des produits du Groupe repose sur la disponibilité de certaines matières premières, en quantité sufsante mais aussi qualitativement, ces produits devant répondre aux critères de qualité exigés par le Groupe. Il s’agit notamment des approvisionnements en raisins et eaux-de-vie dans le cadre des activités des Vins et Spiritueux, en cuirs, toiles et fourrures dans le cadre des activités Mode et Maroquinerie, mais aussi en composants horlogers, pierres et métaux précieux pour les activités Montres et Joaillerie. An de s’assurer des approvision - nements correspondant à ses exigences, le Groupe met en place des partenariats privilégiés avec les fournisseurs concernés. Tout en inscrivant dans la durée ce type de partenariats, le Groupe est constamment à la recherche de nouveaux fournisseurs pouvant répondre à ses exigences. À titre d’illustration, une évaluation du risque de défaillance des fournisseurs a été menée et des bonnes pratiques échangées, conduisant notamment à mettre en place des politiques de dédoublement des approvisionnements pour les produits stratégiques dans En complément, pour certaines ressources rares ou dont la mise au point requiert un savoir-faire spécique tels les cuirs précieux ou les composants de Haute Horlogerie, le Groupe poursuit, Concernant les approvisionnements et la sous-traitance, voir également la partie « Activités » du Document de référence. Les métiers de LVMH requièrent également des compétences particulières, par exemple dans le domaine de la maroquinerie ou de l’horlogerie. An de garantir la pérennité de ces savoir-faire, LVMH mène des actions en faveur de la formation et de la sauvegarde de ces métiers, indispensables à la qualité de ses produits, notamment à travers une action envers la reconnaissance de la spécicité des métiers du luxe comme métiers « d’excellence », avec des critères propres au secteur économique du luxe et permettant de mieux répondre à ses besoins et exigences. Enn, le succès du Groupe repose également sur le développement de son réseau de distribution, et sur sa capacité à sécuriser les meilleurs emplacements sans obérer la rentabilité future des points de vente. Le Groupe a développé une expertise particulière dans le domaine immobilier, qui, partagée avec les différentes marques, permet d’optimiser le développement du réseau de Le Groupe est exposé au risque de défaillance de ses Systèmes d’information, en raison d’un dysfonctionnement ou d’une malveillance. La matérialisation de ce risque peut entraîner la perte ou la corruption de données sensibles, telles des informations relatives aux produits, aux clients, aux données nancières. Un tel risque peut également se traduire par une indisponibilité partielle ou totale de certains systèmes, désorganisant les processus concernés. An de se prémunir contre ce risque, le Groupe met en œuvre une architecture décentralisée permettant RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION d’éviter toute propagation de risque. Par l’intermédiaire de son réseau de Responsables sécurité des Systèmes d’information, le Groupe continue de mettre en place un ensemble de mesures permettant d’assurer la protection des données sensibles, ainsi que des plans de continuité d’exploitation au niveau de chaque Maison. La protection des données personnelles de nos clients et de nos employés notamment est l’un de ces sujets sensibles. Le Groupe a ainsi développé des outils de bonne gouvernance à destination des Maisons, tels que des principes pour le marketing en ligne et la protection des données. Les risques environnementaux ainsi que les mesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législatives et réglementaires sont présentés de manière détaillée dans la partie « LVMH et l’environnement » du Rapport de gestion du L’activité de production de vins et spiritueux du Groupe dépend des conditions météorologiques prévalant avant la récolte des raisins. Les vignerons et négociants de Champagne ont instauré un mécanisme permettant de faire face à ces aléas, via le maintien d’une réserve qualitative. Voir la partie « Activités », § 1.1.4 Sources d’approvisionnement en raisins du Document de référence concernant la description de ce mécanisme. La politique de gestion des risques du Groupe s’inscrit dans une démarche dynamique dont les principaux vecteurs sont : \- l’identication systématique et documentée des risques ; \- l’organisation de la prévention et de la protection des biens \- le déploiement de plans de secours et continuité sur le plan \- un dispositif global de nancement des risques visant à réduire les conséquences d’événements majeurs sur la situation \- l’optimisation et la coordination des programmes d’assurances La politique de couverture des risques du Groupe s’appuie principalement sur le transfert de ses risques aux marchés de l’assurance à des conditions nancières raisonnables, dans le cadre de l’offre disponible sur ces marchés en termes de nature, de garanties et de limites de couverture. Les limites des couvertures d’assurance résultent soit d’une quantication du sinistre maximum possible, soit des contraintes imposées par le marché Par rapport aux capacités nancières du Groupe, le niveau d’auto-assurance des risques n’est pas signicatif. Les franchises à la charge des sociétés du Groupe répondent notamment à une optimisation du rapport couverture / coût global du risque. Les coûts de programmes d’assurance supportés par les sociétés du Groupe sont inférieurs à 0,17 % du chiffre d’affaires consolidé. Dans le cadre de ses activités de production et de stockage, le Groupe est exposé à la survenance de sinistres tels que les incendies, les dégâts des eaux, ou les catastrophes naturelles. Pour identier, analyser et traiter les risques industriels et environnementaux, le Groupe s’appuie sur l’action combinée de compétences externes et de professionnels qualiés au sein des sociétés du Groupe – notamment les responsables sécurité, qualité ou environnement. La dénition et la mise en œuvre de la politique de maîtrise de ces risques sont réunies au sein de la La protection des actifs du groupe LVMH s’inscrit dans une politique de prévention appliquant les normes de sécurité les plus élevées (Norme incendie NFPA). En concertation avec ses assureurs, LVMH adopte l’approche dite RHP (Risques Hautement Protégés) dont le but est de réduire de manière signicative le risque d’incendie et pertes d’exploitation consé - cutives. L’amélioration continue de la qualité de la prévention des risques est un critère important pris en compte par les assureurs dans l’appréciation de ces risques et, par voie de conséquence, dans l’octroi de garanties étendues et compétitives. Cette démarche est combinée à un programme de suivi des risques industriels et environnementaux ; dans ce cadre, environ 100 sites ont été audités par des cabinets d’ingénieurs en 2013. Des plans de prévention et de protection intègrent, en outre, la continuité des activités et des plans de secours. La solidité nancière des partenaires assureurs du Groupe est régulièrement vériée, et si nécessaire un assureur est remplacé Les principaux programmes d’assurance coordonnés par le Groupe sont les programmes visant à couvrir les risques de dommages aux biens, pertes d’exploitation, transport, crédit, responsabilité 2.2.1. Assurance de dommages aux biens La plupart des activités industrielles du Groupe sont couvertes dans le cadre d’un programme mondial consolidé d’assurance de dommages aux biens et de pertes d’exploitation consécutives. Les garanties de dommages aux biens sont délivrées à hauteur des capitaux exposés, les garanties de pertes d’exploitation couvrent la marge brute des sociétés du Groupe sur une période d’indemnisation d’une durée, selon l’exposition aux risques, de 12 à 24 mois. La limite de garantie de ce programme est de 1,750 milliard d’euros par sinistre, ce montant ayant été déterminé d’après l’analyse des sinistres maximums possibles du Groupe. Les garanties « événements naturels », accordées dans le cadre du programme mondial d’assurance de dommages du Groupe, sont de 75 millions d’euros par sinistre et par an. Suite à une étude de modélisation du risque tremblement de terre au Japon RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION réalisée en 2009, une garantie spécique de 140 millions d’euros a été prise pour ce risque. Ces niveaux sont en adéquation avec les expositions des sociétés du Groupe à ces risques. L’ensemble des entités opérationnelles du Groupe sont couvertes par un contrat d’assurance transport « Stock et Transit ». La limite de garantie du programme est de 60 millions d’euros et correspond au risque maximal pour les transports en cours à Les niveaux de couverture sont conformes à ceux des sociétés Les atteintes à l’environnement en base accidentelle et graduelle ainsi que les dommages environnementaux (Directive 2004 / 35 CE) sont couverts dans le cadre de ce programme. Dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics, des programmes d’assurances spéciques sont souscrits, notamment aux États-Unis. Les niveaux de couverture sont alors conformes aux obligations légales imposées Le groupe LVMH a mis en place, pour l’ensemble de ses liales dans le monde entier, un programme d’assurance responsabilité civile et retrait de produits. Ce programme a été conçu pour répondre au mieux, compte tenu de l’offre disponible sur les marchés mondiaux d’assurance des grandes entreprises, aux La couverture des risques politiques, la responsabilité civile des mandataires sociaux, la couverture des actes de fraude et malveillance, le risque crédit client, des actes de terrorisme, des risques de pertes ou corruptions de données informatiques, ou risques liés à l’environnement sont assurées par des polices dédiées au niveau mondial ou local. En raison de la nature des activités, une part importante des ventes réalisées par le Groupe n’entraîne pas de risque clients. Il s’agit des ventes effectuées directement à notre clientèle par la Distribution sélective, par les activités de Mode et Maroquinerie, et dans une moindre mesure par les Montres et Joaillerie ; cette part représente approximativement 63 % des ventes En outre, pour les ventes non comprises dans ce chiffre, il n’existe pas de dépendance dans les différents métiers vis-à-vis d’un ou de plusieurs clients dont la perte pourrait avoir un effet signicatif sur le niveau d’activité ou le résultat du Groupe. Le risque client est assuré de manière satisfaisante ; les demandes de couverture de crédit auprès des assureurs sont satisfaites à environ 90 % au 31 décembre 2013. La crise nancière de ces dernières années a modié sensiblement le paysage bancaire mondial et nécessite un contrôle accru et dynamique du risque de contrepartie, auquel le Groupe est exposé. La diversication des risques est un objectif important. Une attention particulière est portée aux expositions de nos contreparties bancaires aux risques nanciers et souverains, ainsi qu’à leur notation qui doit reéter des signatures de Le risque de contrepartie bancaire est suivi de façon régulière et globale, ceci étant facilité par la centralisation de la gestion des risques de marché et de liquidité. Une part prépondérante des ventes du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l’euro, en particulier le dollar US (ou devises liées au dollar US telles qu’entre autres le dollar de Hong Kong et le yuan chinois) et le yen japonais, alors que la majeure partie de ses dépenses de production est libellée Les uctuations de change entre l’euro et les principales devises dans lesquelles sont libellées les ventes du Groupe peuvent donc modier signicativement le montant de ces ventes et les résultats du Groupe exprimés en euros, et rendre difciles les comparaisons de ses performances d’une année sur l’autre. Le Groupe gère activement son exposition au risque de change, an de réduire sa sensibilité à des variations défavorables des cours, en mettant en place des couvertures qui revêtent la forme de ventes à terme ou de produits optionnels. Une analyse de sensibilité du résultat net à la variation des principales devises auxquelles est exposé le Groupe ainsi que les niveaux de couverture des ux prévisionnels 2014 pour les principales devises de facturation sont détaillés dans la Note 22.5 de La détention d’actifs substantiels en devises (principalement en dollar US et en franc suisse) est également créatrice d’un risque de change patrimonial. Ce risque de change peut être couvert de manière totale ou partielle par l’utilisation d’emprunts ou d’instruments à terme dans la devise de l’actif. Une analyse de l’exposition du Groupe au risque de change patrimonial est présentée dans la Note 22.5 de l’annexe aux comptes consolidés RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION L’exposition du Groupe au risque de taux peut être évaluée par le montant de sa dette nette consolidée, qui atteint 5,3 milliards d’euros environ au 31 décembre 2013. Après effet des instruments dérivés, l’encours de dette nancière brute est de 56 % à taux xe et à de 44 % à taux variable. Une analyse de la dette nancière par échéance et nature de taux ainsi qu’une analyse de la sensibilité du coût de la dette nancière nette aux variations de taux d’intérêt sont présentées dans les Notes 18.5 et 18.7 de l’annexe aux comptes consolidés. La dette du Groupe étant libellée en différentes devises, le Groupe est exposé de manière différenciée à l’évolution des taux d’intérêt de ses principales devises d’endettement (euro, ainsi que franc suisse, yen japonais et dollar US). Ce risque est géré par la mise en place de swaps de taux et par l’achat d’instruments optionnels (protections contre la hausse des taux) destinés à limiter les effets négatifs d’une évolution L’exposition du Groupe au risque des marchés actions est pour partie liée aux actions LVMH auto-détenues, essentiel - lement en couverture des plans de stock-options et des plans d’attribution d’actions gratuites. Les actions LVMH constituent en normes IFRS des instruments de fonds propres dont les variations de valeur n’affectent pas le compte de résultat Le Groupe détient une participation dans Hermès International SCA qui est de 23,1 % au 31 décembre 2013. D’autres titres cotés peuvent être détenus par certains des fonds dans lesquels le Groupe a investi, ou directement parmi les investissements Le Groupe peut utiliser des produits dérivés pour gérer ses positions, avec notamment pour objectif de réduire la sensibilité de la position à la variation des cours de bourse. Ainsi, peuvent être mises en place des couvertures de plans de rémunération liés au cours de l’action LVMH. Les produits dérivés peuvent aussi être utilisés pour disposer synthétiquement d’une 2.3.6. Risque des marchés matières premières Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l’or. Dans certains cas, an de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place, soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des afneurs, ou en négociant avec des producteurs le prix de produits semi-nis, soit par l’achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, les couvertures consistent à acheter de l’or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu signicatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette nancière à moins d’un an, avant prise en compte des instruments dérivés, nette de la trésorerie et équivalents, soit 1,3 milliard à n 2013, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 2,3 milliards d’euros. Au regard du non-renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit conrmées non tirées d’un montant de 4,4 milliards d’euros. La liquidité du Groupe résulte ainsi de l’ampleur de ses placements, de l’existence de nancements à long terme, de la diversité de sa base d’investisseurs (obligations et papiers court terme), ainsi que de la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit conrmées. Par ailleurs, comme il est d’usage, la marge exigible sur les tirages effectués sur certaines lignes de crédit long terme dépend de la notation du Groupe par l’agence Standard & Poor’s. Au 31 décembre 2013, aucun tirage relevant de ce dispositif n’était réalisé. En outre, la mise en œuvre de ces clauses, si elle devait intervenir, n’aurait pas d’impact signicatif sur la trésorerie Les contrats d’emprunts et dettes nancières ne sont assortis d’aucune clause spécique susceptible d’en modier signi - La ventilation des passifs nanciers par échéance contractuelle est présentée dans la Note 22.7 de l’annexe aux comptes consolidés. 2.3.8. Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions Le Groupe applique une stratégie de gestion des risques de change et de taux destinée principalement à limiter l’impact négatif des uctuations des monnaies ou des taux d’intérêts sur Cette gestion est pour l’essentiel centralisée, que ce soit au niveau de la société mère ou de la liale assurant la gestion centralisée Le Groupe a mis en place une politique, des règles de gestion et des procédures très strictes pour mesurer, gérer et contrôler L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (trésorerie et front ofce), de gestion administrative (back ofce) et Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle très rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe, et font l’objet d’une documentation RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Au cours de l’exercice, les principaux axes de la politique nancière du Groupe ont été les suivants : • L’amélioration de la structure et la exibilité nancière du Groupe, avec pour principaux indicateurs : • Une politique de distribution dynamique en faveur des actionnaires, associant ceux-ci aux très bonnes performances \- paiement d’un acompte sur le dividende 2013 de 1,20 euro \- l’accroissement sensible des capitaux propres : les capitaux propres avant affectation du résultat connaissent une nette progression de 9 % et atteignent 27,7 milliards d’euros n 2013, contre 25,5 milliards (retraités des effets de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, voir Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés) un an auparavant. Cette progression reète notamment les bons résultats du Groupe, distribués en \- l’accès à la liquidité du Groupe grâce notamment au programme de Billets de Trésorerie qui bénécient à la fois de taux et de spreads extrêmement attractifs, mais aussi à la capacité à faire appel de manière récurrente aux marchés obligataires avec des maturités moyen / long terme et des spreads d’émission à des niveaux historiques en 2013 ; \- le maintien d’un volume important de placements de trésorerie et équivalents de trésorerie auprès de contreparties bancaires diversiées et de premier rang : la trésorerie a bénécié de rendements attractifs auprès de signatures de très bonne qualité, avec un souci constant de suivi dynamique du risque \- la exibilité nancière du Groupe, grâce à un volant signicatif de lignes de crédit conrmées non tirées de 4,4 milliards d’euros au total, dont un crédit syndiqué d’un montant de 2 milliards d’euros d’une maturité résiduelle de 5 ans. • Une politique prudente de gestion des risques de change et de taux d’intérêt, avec pour objectif principal la couverture des risques générés directement ou indirectement par l’exploitation et la couverture du patrimoine du Groupe. • Une concentration accrue des liquidités du Groupe grâce aux déploiements de « cash poolings » à travers le monde, qui assure une uidité de ces liquidités à travers le Groupe et qui permet une gestion optimisée des excédents. De manière générale, le Groupe pratique une politique d’investissement et de \- proposition de versement d’un dividende par action de 3,10 euros au titre de l’exercice (soit un solde de 1,90 euro distribuable en 2014). La distribution aux actionnaires de la société LVMH est ainsi d’un montant total de 1 574 millions d’euros au titre de l’année 2013, avant effet des actions L’endettement net s’élève à 5,3 milliards d’euros à n 2013 contre 4,3 milliards un an auparavant. Hors l’acquisition de Loro Piana, représentant 2,0 milliards d’euros, la dette nette a baissé de 1,0 milliard d’euros. Cette évolution est rendue possible par une génération de trésorerie issue des opérations d’exploitation et d’investissement (cash ow disponible) qui demeure élevée en 2013, grâce en particulier à la progression du résultat opérationnel, à une stabilisation des investissements d’exploitation et à l’amélioration de la variation du besoin en fonds de roulement par rapport à 2012. Concernant la dette, le Groupe a maintenu une position lui permettant de bénécier de la stabilité des taux courts, qui a permis d’abaisser le coût de la dette nancière nette à 103 millions d’euros en 2013, contre 140 millions d’euros en 2012. En matière de change, les couvertures des sociétés exportatrices sous forme d’achat d’options ou de tunnels, qui permettent de protéger contre l’impact négatif de la baisse d’une devise tout en gardant le bénéce d’une partie de la hausse, ont continué à être privilégiées. Cette stratégie a porté ses fruits dans une année extrêmement volatile. Elle a permis d’obtenir pour le dollar US un cours de couverture inférieur au cours moyen de la devise sur l’année. Pour ce qui concerne le yen japonais, le cours de couverture est très inférieur au cours moyen de la RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 4.1. Dépenses de communication et promotion Sur les trois derniers exercices, les investissements en dépenses de communication ont représenté pour le Groupe dans son ensemble les montants suivants, en valeur absolue et en pourcentage Dépenses de communication 2013 2012 2011 \- en % des ventes 11,4 11,7 11,5 En matière de recherche et développement, les investissements sur les trois derniers exercices ont été les suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Frais de recherche et développement 72 69 63 Ces frais englobent essentiellement le coût des campagnes publicitaires, notamment lors de lancements des nouveaux produits, ainsi que le coût des opérations de relations publiques et de promotion, et des équipes de marketing responsables de Ces montants couvrent principalement les dépenses de recherche scientique et de développement des produits de soins et de maquillage dans l’activité Parfums et Cosmétiques. Investissements industriels et dans les réseaux de distribution Au-delà des investissements dans les domaines de la communi - cation, de la promotion et des frais de recherche et développement, et le développement des réseaux de distribution ainsi que la mise en œuvre des moyens de production adéquats. Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour les trois derniers exercices ont été les suivants, en valeur absolue et en pourcentage de la capacité d’autonancement générée par l’activité du Groupe : \- en % de la capacité d’auto- financement générée par l’activité 24 24 29 À l’instar des enseignes de la Distribution sélective qui gèrent directement l’ensemble de leurs points de vente, Louis Vuitton assure la distribution de ses produits exclusivement dans ses magasins. La commercialisation des produits des autres marques du Groupe est assurée par des agents, grossistes ou distributeurs pour les activités de gros, ainsi que par un réseau de magasins en propre ou de franchises pour les activités de vente au détail. En 2013, outre les acquisitions d’actifs immobiliers, les investissements d’exploitation ont principalement porté sur les points de vente, le réseau total de magasins du Groupe étant dont le réseau sera intégré en 2014). En particulier, Sephora a poursuivi le développement de son réseau mondial, qui atteint Dans l’activité Vins et Spiritueux, en complément des renouvel - lements nécessaires de barriques et d’équipements industriels, les investissements de 2013 concernent également la poursuite de l’investissement en Champagne, initié en 2012. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Groupe est propriétaire de vignobles en France et à l’international, aux supercies suivantes : Total Dont en Total Dont en Dans le tableau ci-dessus, le nombre total d’hectares détenus est déterminé hors surfaces non utilisables en viticulture. La différence entre le nombre total d’hectares détenus et le nombre d’hectares en production correspond à des surfaces plantées mais non encore productives et à des surfaces en jachère. Le Groupe possède également des bâtiments industriels, des « wineries », des caves, des entrepôts, des bureaux et des centres de visite et de réception liés à chacune de ses principales marques de Champagne ou à ses opérations de production en France, Californie, Argentine, Australie, Espagne, Brésil et Nouvelle-Zélande, ainsi que des distilleries et des entrepôts à Cognac, au Royaume-Uni et en Pologne. L’ensemble Louis Vuitton est propriétaire de ses dix-sept ateliers de fabrication de maroquinerie et souliers qui se trouvent essentiellement en France ; des ateliers importants sont également situés près de Barcelone en Espagne, à Fiesso en Italie et à San Dimas en Californie. Les entrepôts sont la propriété de la société en France mais sont en location dans le reste du monde. L’ensemble des ateliers et entrepôts en propriété représente environ 180 000 m. Les autres installations utilisées par le groupe d’activités sont Les installations de Recherche et Développement des activités Parfums et Cosmétiques du Groupe, de fabrication et de distribution de Parfums Christian Dior, près d’Orléans en France, sont la propriété de Parfums Christian Dior, l’ensemble Guerlain a acquis en 2012 un terrain de 90 000 m à Chartres pour y construire un nouveau site de production qui remplacera le site actuel de la région. Un autre centre de production à Orphin en France est également la propriété de la marque. Parfums Givenchy possède deux usines en France, à Beauvais et à Vervins, d’une surface totale de 19 000 m, cette dernière unité assurant la production à la fois des lignes de produits Givenchy et Kenzo. La société possède également des installations de logistique à Hersham au Royaume-Uni. TAG Heuer loue l’ensemble de ses installations industrielles en Suisse à La Chaux-de-Fonds et dans le Jura Suisse. Fendi est propriétaire de son site de production près de Florence en Italie, ainsi que de son siège social, le Palazzo Fendi, à Rome Zenith est propriétaire de la Manufacture où sont fabriqués ses mouvements et montres au Locle (Suisse). Les entrepôts situés Céline possède également des installations de production et de logistique situées près de Florence en Italie. Hublot est propriétaire de ses ateliers de production et de ses L’usine de production de souliers de Berluti à Ferrare en Italie Bulgari est propriétaire de ses ateliers de production en Italie Rossimoda est propriétaire de ses bureaux et de son atelier de production à Strà et Vigonza en Italie. Les installations des autres marques du groupe d’activités, Chaumet, Fred, De Beers, Montres Dior sont en location. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La distribution des produits du Groupe est réalisée princi - palement dans des magasins exclusifs. Ce réseau de magasins est le plus souvent en location, le groupe LVMH n’étant que très exception nellement propriétaire des murs. Louis Vuitton est propriétaire des murs de certains de ses magasins de Tokyo, Guam, Hawaï, Séoul, Cannes, Saint-Tropez ; l’ensemble représente environ 8 000 m. Céline, Fendi et Loewe sont également propriétaires de certains magasins, à Paris, en Italie et en Espagne. \- les enseignes parisiennes du Bon Marché et de Franck et Fils sont propriétaires de leurs magasins, qui représentent des surfaces totales d’environ 80 000 m ; \- DFS est propriétaire de ses magasins de Guam, de Saipan et Au 31 décembre 2013, le réseau de magasins du Groupe est réparti de la façon suivante : (en nombre de magasins) 2013 2012 2011 (en nombre de magasins) 2013 2012 2011 Europe (hors France) 926 910 883 Asie (hors Japon) 749 670 621 Parfums et Cosmétiques 123 94 85 Montres et Joaillerie 363 347 327 Autres, incluant DFS 60 68 68 (a) Hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014. Les bâtiments administratifs du Groupe sont le plus souvent en location, à l’exception de sièges sociaux de certaines marques, en particulier ceux de Louis Vuitton, Parfums Christian Dior Le Groupe détient 40 % de la société propriétaire de l’immeuble où se trouve son siège social avenue Montaigne à Paris ; le Groupe détient en outre trois immeubles à New York (environ 24 000 m) et un immeuble à Osaka (environ 5 000 m) Enn, le Groupe est propriétaire d’immeubles locatifs, dans le centre de Paris, ainsi qu’à Londres, qui représentent respecti - vement environ 50 000 m et 8000 m. Le patrimoine immobilier utilisé précédemment pour l’exploitation commerciale du grand magasin parisien de La Samaritaine fait l’objet d’un projet de reconversion qui le transformera en un ensemble essentiellement constitué de bureaux, de commerces PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est partie à diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de propriété intellectuelle, la protection des réseaux de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations scales et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au bilan, au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de clôture, sont d’un montant sufsant pour que la situation nancière consolidée ne soit pas affectée de manière À la suite de la décision rendue en mars 2006 par le Conseil de la concurrence dans le secteur de la parfumerie de luxe en France, et de l’arrêt rendu le 26 juin 2007 par la Cour d’appel de Paris, les sociétés concernées du Groupe avaient formé un pourvoi en cassation. En juillet 2008, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris et renvoyé l’affaire devant la même juridiction, autrement composée. En novembre 2009, la Cour d’appel a annulé la décision du Conseil de la concurrence en raison de la durée excessive de la procédure. En novembre 2010, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel et renvoyé l’affaire devant la même juridiction, autrement composée. Le 26 janvier 2012, la Cour d’appel de Paris, tout en conrmant la décision rendue en 2006 par le Conseil de la concurrence à l’encontre des principaux fabricants et distributeurs de parfums et cosmétiques de luxe pour des faits remontant aux années 1997 à 2000, a réduit à 13 millions d’euros le montant global des sanctions pécuniaires inigées aux sociétés du Groupe. Le 11 juin 2013, la Cour de cassation a conrmé l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris. En 2006, Louis Vuitton Malletier, ainsi que les sociétés françaises de Parfums et Cosmétiques, ont assigné eBay devant le tribunal de commerce de Paris. Louis Vuitton Malletier demandait réparation du préjudice causé par la participation de eBay à la commercialisation de produits de contrefaçon et son refus de mettre en place les procédures appropriées en vue de prévenir la vente de tels produits sur son site. Les marques de Parfums et Cosmétiques poursuivaient eBay pour atteinte à leurs réseaux de distribution sélective. Par jugement du 30 juin 2008, le Tribunal de commerce de Paris a fait droit aux demandes formulées par LVMH, condamnant eBay à verser 19,3 millions d’euros à Louis Vuitton Malletier et 3,2 millions d’euros aux sociétés de Parfums et Cosmétiques du Groupe. Le Tribunal a également enjoint à eBay de cesser la diffusion d’annonces portant sur des parfums et cosmétiques de marques Dior, Guerlain, Givenchy et Kenzo. eBay a interjeté appel du jugement. Par ordonnance du 11 juillet 2008, le Président de la Cour d’appel de Paris a rejeté la demande formée par eBay d’arrêt de l’exécution provisoire ordonnée par le Tribunal de commerce. En septembre 2010, la Cour d’appel de Paris a conrmé la condamnation d’eBay prononcée en 2008, considérant que l’activité de cette société relève du courtage et non du seul hébergement. Se déclarant incompétente pour apprécier le préjudice causé par certains sites étrangers exploités par eBay, la Cour a réduit le montant des dommages et intérêts, à 2,2 millions d’euros pour Louis Vuitton Malletier et 0,7 million d’euros pour les sociétés de Parfums et Cosmétiques du Groupe, le montant initial ayant été déterminé par référence à l’activité mondiale de eBay. À la suite du pourvoi en cassation formé par eBay, la Cour de cassation a conrmé le 3 mai 2012 l’analyse effectuée par la Cour d’appel de Paris, selon laquelle l’activité de eBay relève du courtage et non du seul hébergement, mais a annulé son arrêt en ce qu’il a reconnu sa compétence à l’égard de la société eBay Inc. et renvoyé les parties devant la À la suite de l’annonce par LVMH le 23 octobre 2010 de son entrée au capital de la société Hermès International, l’Autorité des marchés nanciers a procédé à une enquête sur le marché et l’information nancière des titres Hermès et LVMH. Le 13 août 2012, l’AMF a adressé à LVMH une notication de griefs pour de possibles manquements à des règles sur l’information nancière et du public, dont une copie a été transmise à la commission des sanctions. Celle-ci s’est réunie le 31 mai 2013 et a rendu le 25 juin 2013 une décision qui considère que LVMH aurait dû, dès le mois de juin 2010 et alors même que son Conseil d’administration n’a été saisi de la question que le 21 octobre 2010, informer le marché de la possibilité qu’elle avait de décider de monter au capital de la société Hermès. À ce titre, elle a prononcé une sanction de 8 millions d’euros. Cette décision n’a pas fait l’objet de recours. Le 18 juin 2013, la société Hermès International a assigné la société LVMH et certaines de ses liales devant le Tribunal de commerce de Paris au prétexte de demander l’annulation des contrats d’equity swaps conclus en 2008 par des sociétés du Groupe et les opérations subséquentes. Cette assignation mentionne le dépôt en octobre 2012 d’une plainte avec constitution de partie civile pour délit d’initié, manipulation de cours et complicité. De son côté, le groupe LVMH a saisi le Procureur de la République d’une plainte en dénonciation calomnieuse. Il a également introduit devant le Tribunal de commerce de Paris une action en responsabilité personnelle contre les dirigeants d’Hermès, en réparation du préjudice à lui causé par l’action en nullité précitée qui répond à des visées personnelles de ces dirigeants et non à l’intérêt des sociétés Il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire ou d’arbitrage dont la Société a connaissance, qui soit en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets signicatifs sur la situation nancière ou la rentabilité de la Société et / ou du Groupe. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Aucun événement signicatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2013 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Dans un environnement monétaire et économique incertain en Europe, LVMH dispose des meilleurs atouts pour poursuivre en 2014 sa dynamique de croissance pour l’ensemble de ses métiers. Le Groupe maintiendra une stratégie centrée sur le développement de ses marques porté par un renforcement de ses savoir-faire et par une politique soutenue d’innovation et d’expansion dans les marchés porteurs. Fort de la grande réactivité de son organisation et de la bonne répartition entre ses différents métiers et les zones géographiques où il opère, LVMH aborde l’année 2014 avec conance et se xe à nouveau comme objectif de renforcer son avance sur le marché La société LVMH Moët Hennessy -Louis Vuitton Résultats de la société mère et perspectives d’avenir ACTIONNARIAT – CAPITAL SOCIAL – PLANS D’OPTIONS – ATTRIBUTIONS D’ACTIONS GRATUITES Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Attributions d’actions gratuites et d’actions de performance État des délégations et autorisations en cours Information sur les programmes de rachat d’actions Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 10 avril 2014 Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31 décembre 2013 Synthèse des rémunérations, des options et actions gratuites de performance Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social Contrat de travail, retraite spécifique, indemnités de départ et clause de non-concurrence en faveur des dirigeants mandataires sociaux Récapitulatif des jetons de présence, rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des autres mandataires sociaux Détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’administration au cours de l’exercice ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH DURANT L’EXERCICE PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT LIÉES Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ EN SOCIÉTÉ EUROPÉENNE ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLES D’AVOIR UNE INCIDENCE EN CAS D’OFFRE PUBLIQUE RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le bilan, le compte de résultat et l’annexe de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA (ci-après « LVMH » ou « la Société ») arrêtés au 31 décembre 2013 ont été établis conformément aux dispositions légales françaises, selon les mêmes principes et méthodes comptables que ceux retenus lors de l’exercice précédent. 1.1.1. Évolution du portefeuille de titres La valeur brute du portefeuille de participations s’élève à 19,9 milliards d’euros contre 18,5 milliards d’euros à n 2012, soit une augmentation de 1,4 milliards d’euros. Le 5 décembre 2013, Vicuna Holding SpA, liale à 100 % de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA, a acquis 77,1 % (80 % après effet de l’auto-détention) du capital de la société italienne Loro Piana SpA. Cette acquisition a été nancée, à concurrence de 1,4 milliards d’euros, par voie de contribution par LVMH à un compte de réserve ouvert chez Vicuna Holding SpA sous l’intitulé « riserva in conto futuro aumento di capitale ». Au cours de l’exercice 2013, LVMH a procédé, dans le cadre de son programme EMTN, à deux émissions obligataires de 500 millions d’euros chacune ainsi qu’à une émission de 600 millions d’euros. Ces émissions sont remboursables in ne au pair en novembre 2019, septembre 2016 et novembre 2020 respectivement. L’emprunt d’échéance 2019 porte intérêt au taux de 1,25 % ; il a fait l’objet de swaps à l’émission, le convertissant pour 50 % de son nominal en un nancement à taux variable. L’emprunt remboursable en 2016 porte intérêt à taux variable. Enn, le dernier emprunt, d’échéance 2020, porte intérêt au taux de 1,75 %. Il n’a fait l’objet d’aucun swap de couverture. En outre, un emprunt obligataire de 300 millions de francs suisses émis en 2007 a été remboursé au cours de l’année ainsi qu’une partie de la dette au titre des placements privés en devises (20 milliards de yens japonais et 350 millions de dollars US). La société LVMH utilise de façon régulière des instruments nanciers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs nanciers, y compris les ux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ou adossés à des sous-jacents maintenus à taux de change historiques, tels les titres de participation. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Au 31 décembre 2013, le capital social d’un montant de 152,3 millions d’euros est constitué de 507 793 661 actions Au cours de l’exercice, 1 025 418 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 1 395 106 actions Informations sur les délais de paiement Au 31 décembre 2013, les dettes fournisseurs s’élèvent à 107 millions d’euros (109 millions d’euros en 2012) et sont essentiellement non échues. Le délai de règlement moyen est de 43 jours en 2013, contre 45 jours en 2012. 1.2. Résultats de la société mère et perspectives d’avenir Le résultat nancier de l’exercice est de 2 103,3 millions d’euros ; il était de 1 823,8 millions d’euros en 2012. Le résultat de gestion des liales et participations est de 2 077,4 millions d’euros en 2013, contre 1 958,9 millions d’euros en 2012. Cette évolution provient principalement d’une augmentation des produits nanciers de liales et participations (2 173,4 millions d’euros en 2013 contre 1 950,7 millions d’euros en 2012), dont l’effet est atténué par l’augmentation des dépréciations de titres et des dotations aux provisions enregistrées au titre des liales et participations (résultat négatif de 96 millions d’euros en 2013 contre un résultat positif de Les produits nanciers des liales et participations sont constitués des dividendes reçus et de la quote-part de résultat de Moët Hennessy SNC ; leur variation provient notamment de l’augmentation de cette quote-part pour 97 millions d’euros et du dividende de 100 millions d’euros versé par Bulgari SpA. Le résultat nancier inclut en outre le coût de la dette nancière nette et des instruments dérivés de taux associés pour 90,8 millions d’euros en 2013, ainsi que les gains sur instruments et opérations de change pour 124,7 millions d’euros en 2013. Le résultat d’exploitation reète les charges d’exploitation non refacturées aux liales et participations, soit une charge de 117 millions d’euros en 2013, contre 92,9 millions d’euros en 2012\. Cette variation s’explique notamment par le produit d’exploitation généré en 2012 par la décision de refacturer le coût des options d’achats exercées et des actions gratuites attribuées, aux liales employant les bénéciaires. Le résultat exceptionnel correspond à la sanction de 8 millions d’euros prononcée par l’Autorité des marchés nanciers le 25 juin 2013 dans le cadre de la procédure qu’elle avait initiée suite à l’annonce par LVMH en 2010 de son entrée au capital RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Après effet négatif de l’impôt sur les sociétés de 123,5 millions d’euros, intégrant l’effet du résultat d’intégration scale, le résultat net s’élève à 1 854,8 millions d’euros, en augmentation par rapport à celui de l’exercice 2012 qui s’élevait à 1 666,7 millions d’euros. Compte tenu des résultats de 2013 des liales et participations détenues par la société LVMH, il est attendu en 2014 des distributions de dividendes d’un niveau satisfaisant. Enn, lors de l’établissement de la déclaration scale de la Société, aucune dépense n’a été considérée comme devant être réintégrée dans le résultat imposable ou non déductible, au sens des articles 39-4, 39-5, 54 quater et 223 quinquies du Code La proposition d’affectation du montant distribuable de l’exercice Si cette affectation est retenue, le dividende global ressortira à 3,10 euros par action. Un acompte sur dividende de 1,20 euro par action ayant été distribué le 3 décembre 2013, le solde est de 1,90 euro ; celui-ci sera mis en paiement le 17 avril 2014. Part disponible de la réserve légale (a) 11 090,64 Report à nouveau 5 154 070 701,12 Conformément à l’article 158 du Code général des impôts, ce dividende ouvre droit, pour les résidents scaux français personnes physiques, à un abattement de 40 %. Enn, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés en raison de cette détention serait affecté Montant du résultat distribuable 7 008 913 897,39 Dividende statutaire de 5 %, soit 0,015 euro par action 7 616 904,92 Dividende complémentaire de 3,085 euros par action 1 566 543 444,18 Report à nouveau 5 434 753 548,29 (a) Part de la réserve légale supérieure à 10 % du capital social au 31 décembre 2013. correspondant à un montant non distribuable de 450,8 millions d’euros, équivalent au coût d’acquisition de ces actions. Conformément à la loi, nous vous rappelons le montant du dividende par action versé au titre des trois derniers exercices : Exercice Nature Date de mise en paiement Dividende Abattement 2012 Acompte 4 décembre 2012 1,10 0,44 Solde 25 avril 2013 1,80 0,72 2011 Acompte 2 décembre 2011 0,80 0,32 Solde 25 avril 2012 1,80 0,72 2010 Acompte 2 décembre 2010 0,70 0,28 Solde 25 mai 2011 1,40 0,56 (a) Pour les personnes physiques ayant leur résidence fiscale en France. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton ACTIONNARIAT – CAPITAL SOCIAL – PLANS D’OPTIONS – Au 31 décembre 2013, le groupe familial Arnault contrôlait 46,45 % du capital et 62,59 % des droits de vote en Assemblée générale, contre respectivement 46,42 % et 62,65 % au 31 décembre 2012. Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Au 31 décembre 2013, les membres du Conseil d’administration et du Comité exécutif détenaient directement, à titre personnel et au nominatif, moins de 0,1 % du capital social. Au 31 décembre 2013, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre des plans d’épargne d’entreprise, moins de 0,1 % du capital social. Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Les bénéciaires des plans d’options sont sélectionnés selon les critères suivants : performance, potentiel de développement et contribution à un poste clé. Six plans d’options de souscription ayant un solde d’options positif et mis en place par la société LVMH entre 2004 et 2009 étaient en vigueur au 31 décembre 2013. Le prix d’exercice des options est égal au cours de référence calculé conformément aux dispositions légales pour les plans ouverts depuis 2007, et à 95 % de ce même cours pour les plans antérieurs à 2007. Chaque plan a une durée de dix ans ; les options de souscription attribuées peuvent être exercées à compter de l’ouverture du plan après un délai de quatre ans. Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une Concernant les options attribuées aux mandataires sociaux dirigeants, leurs options ne devenaient exerçables que si, au titre de trois des quatre exercices 2009 à 2012, l’un au moins de ces trois indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009, 2010, 2011 et 2012. Concernant les options attribuées aux autres bénéciaires, elles ne devenaient exerçables que si, au titre des exercices 2009 et 2010, l’un au moins de ces indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009 et 2010. Les mandataires sociaux, dirigeants ou salariés de la Société, doivent également respecter certaines restrictions relatives à la Outre les conditions de présence dans le Groupe, l’exercice des options attribuées en 2009 est soumis à des conditions de performance liées aux trois indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation ou taux de marge opérationnelle Pour les plans mis en place depuis 2007, le Président-directeur général et le Directeur général délégué doivent, en cas d’exercice de leurs options, conserver jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions déterminé en fonction de la date de levée et correspondant à un pourcentage de leur rémunération RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Date de l’Assemblée 17 / 05 / 2000 Date du Conseil d’administration 22 / 01 / 2003 Nombre total d’options attribuées 3 213 725 Dont mandataires sociaux(a) 1 220 000 Dont dix premiers salariés(c) 495 000 Point de départ d’exercice des options 22 / 01 / 2006 Date d’expiration 21 / 01 / 2013 Prix d’achat (en euros) 37,00 (d) Nombre d’options exercées en 2013 19 620 Nombre d’options devenues caduques en 2013 85 700 Options en vie en fin d’exercice - (a) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (b) Mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2013. (c) Options attribuées aux salariés – hors mandataires sociaux – en fonction à la date d’ouverture du plan. (d) Le prix d’exercice pour les résidents italiens est de 38,73 euros. S’agissant d’options d’achat d’actions existantes, leur levée n’entraîne aucune dilution pour les actionnaires. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Point de départ d’exercice des options Prix de souscription (en euros) 55,70 (d) 52,82 (d) 78,84 (d) 86,12 72,50 (d) 56,50 (d) 57,10 exercées au 31 / 12 / 2013 caduques au 31 / 12 / 2013 Options en vie en fin d’exercice (a) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (b) Mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2013. (c) Options attribuées aux salariés – hors mandataires sociaux – en fonction à la date d’ouverture du plan. (d) Prix d’exercice en euros pour les résidents italiens : Au 31 décembre 2013, la dilution théorique liée à l’attribution de ces options représente 0,82 % du capital. Toutefois, LVMH procédant à l’annulation d’un nombre d’actions équivalent à celui des actions émises dans le cadre des levées, l’exercice des options de souscription n’entraîne aucune dilution pour les actionnaires. 3.4.3. Options attribuées et levées durant l’exercice par les mandataires sociaux et les dix premiers salariés du Groupe RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2013. Options levées par les mandataires sociaux dirigeants de la Société Bénéficiaire Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Options levées par les autres mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Options levées par les dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux, ayant exercé le plus grand nombre d’options Société ayant attribué les options Date Nombre Prix RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Attributions d’actions gratuites et d’actions de performance Les bénéciaires des actions gratuites sont sélectionnés parmi les salariés et dirigeants des sociétés du Groupe en fonction de leur niveau de responsabilité et de leur performance individuelle. Pour les résidents scaux français, les actions sont attribuées dénitivement après un délai de deux ans pour le plan mis en place en 2010 et de trois ans depuis 2011 à l’exception des deux plans spéciques du 20 octobre 2011 et de celui du 31 janvier 2013\. Les actions sont librement cessibles après une période complémentaire de conservation de deux ans. Les actions gratuites attribuées à des bénéciaires ayant leur résidence scale à l’étranger sont dénitivement attribuées et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. attribution d’actions gratuites et attribution d’actions gratuites de performance (« actions de performance »), dans des proportions déterminées en fonction du niveau hiérarchique et du statut du bénéciaire. Les plans ouverts les 5 avril 2012 et 25 juillet 2013 prévoient exclusivement l’attribution d’actions Les actions de performance ne sont dénitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») et l’exercice N+ 1 afchent une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et 3.5.1. Plans d’actions gratuites et d’actions de performance Actions Actions Actions Actions de Actions Actions de gratuites gratuites gratuites performance gratuites performance Francesco Trapani (b) \- - - - - - Date à partir de laquelle les actions (a) Actions gratuites attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’attribution provisoire. (b) Mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2013. (c) Actions gratuites attribuées aux salariés – hors mandataires sociaux LVMH ou dirigeant de sociétés liées en fonction à la date d’attribution provisoire. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe. En ce qui concerne le plan mis en place le 15 avril 2010, la condition de performance a été satisfaite en 2010 et 2011 et les bénéciaires ayant leur résidence scale en France se sont vu attribuer dénitivement leurs actions le 15 avril 2012. En ce qui concerne le plan mis en place le 31 mars 2011, la condition a été satisfaite en 2011 et 2012. En ce qui concerne le plan mis en place le 5 avril 2012, la condition a été satisfaite en 2012 et 2013. En ce qui concerne le plan mis en place le 25 juillet 2013, elle a été satisfaite en 2013. Pour les plans mis en place depuis 2010, le Président-directeur général et le Directeur général délégué doivent en cas d’attribution dénitive de leurs actions, conserver jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions au nominatif pur correspondant à la moitié de la plus-value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux calculée à la date d’attribution dénitive des actions sur la base du cours d’ouverture à cette même date. En outre, six plans spéciques d’attribution d’actions gratuites et / ou d’actions de performance ont été mis en place les 20 octobre prot de salariés et de cadres dirigeants du Groupe. En ce qui concerne les plans d’actions de performance, la condition a été en 2013 pour le plan du 24 octobre 2013. S’agissant de l’attribution d’actions existantes, les attributions dénitives n’entraînent aucune dilution pour les actionnaires. Actions Actions Actions de Actions Actions de Actions Actions de Actions de Total gratuites gratuites performance gratuites performance gratuites performance performance (f) Attribution définitive en deux tranches de 47 500 actions, les actions issues de la seconde tranche étant attribuées définitivement le 20 octobre 2014. (g) Les actions issues de la première tranche seront cessibles le 20 octobre 2015 et celles de la seconde tranche le 20 octobre 2016. (i) Attributions définitives pour les bénéficiaires devenus résidents fiscaux en France, ou à la suite de décès au cours de l’exercice 2013. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 3.5.2. Actions attribuées durant l’exercice aux mandataires sociaux et aux dix premiers salariés du Groupe Actions de performance attribuées provisoirement durant l’exercice aux mandataires sociaux dirigeants de la Société Bénéficiaires Société Date de Date du plan Nombre % du capital (a) Valorisation ayant attribué l’Assemblée d’actions de des actions (a) Sur la base du capital statutaire. Voir également pages 56 et 57 pour les autres modalités d’attribution. Actions gratuites et actions de performance attribuées provisoirement durant l’exercice aux autres mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Nombre attribué les actions du plan d’actions d’actions de Actions de performance attribuées définitivement durant l’exercice aux mandataires sociaux dirigeants de la Société Aucune action n’a été attribuée dénitivement aux dirigeants mandataires sociaux. Actions gratuites et actions de performance attribuées définitivement durant l’exercice aux autres mandataires sociaux de la Société Aucune action n’a été attribuée dénitivement aux autres mandataires sociaux. Actions gratuites et actions de performance attribuées définitivement durant l’exercice aux dix salariés(a) du Groupe, non mandataires sociaux, ayant reçu le plus grand nombre d’actions Société ayant attribué les actions Date d’attribution Nombre Nombre (a) Salariés en fonction à la date de l’attribution définitive. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton État des délégations et autorisations en cours Programme de rachat d’actions (L. 225-209 et suivants du Code de commerce) Nature Date de Échéance/ Montant Utilisation au l’autorisation Durée autorisé 31 décembre 2013 Ventes : 1 443 766 actions du programme de rachat 50 766 986 actions (b) Il sera proposé à l’Assemblée générale du 10 avril 2014 de renouveler cette autorisation. Voir ci-après point 4.2. (b) Sur la base du capital statutaire. y compris les exercices de calls. Voir également ci-après point 5.1. Augmentation du capital social (L. 225-129, L. 225-129-2 et L. 228-92 du Code de commerce) Nature Date de Échéance/ Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31 décembre 2013 (L. 225-130) (13e résol.) (26 mois) 166 666 666 actions (a) actions ordinaires, valeurs mobilières (14e résol.) (26 mois) 166 666 666 actions (a) (b) Sans droit préférentiel de souscription : (L. 225-135 et suivants) (15e résol.) (26 mois) 166 666 666 actions (a) (b) minimum prévu par (L. 225-135 et suivants) (16e résol.) (26 mois) 166 666 666 actions (a) (b) minimum prévu par d’échange (L. 225-148) (19e résol.) (26 mois) 166 666 666 actions (a) (L. 225-147) (20e résol.) (26 mois) 50 766 986 actions (a) (d) (a) Montant nominal maximum. Sur ce montant s’imputerait le montant nominal de toute augmentation de capital décidée en application des autres délégations de compétence. (b) Sous réserve du respect du plafond global de 50 millions d’euros visé au (a), ce montant est susceptible d’être augmenté dans la limite de 15 % de l’émission initiale en cas de demandes excédentaires (Assemblée du 18 avril 2013, 18e résolution) (L. 225-135-1). (c) Dans la limite de 10 % du capital, le Conseil d’administration peut fixer librement le prix d’émission sous réserve que celui-ci soit au moins égal à 90 % de la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de bourse précédant la fixation (Assemblée du 18 avril 2013, 17e résolution). (d) Sur la base du capital statutaire. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Nature Date de Échéance/ Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31 décembre 2013 (L. 225-177 et suivants) séances de bourse • attribuables : précédant la date 5 076 698 options d’un Plan d’Épargne d’Entreprise séances de bourse (a) Sous réserve du respect du plafond global de 50 millions d’euros visé ci- dessus sur lequel s’imputerait ce montant. (b) Sur la base du capital statutaire. (c) S’agissant des options d’achat, le prix ne peut être inférieur au cours moyen d’achat des actions. Programme de rachat d’actions (L. 225-209 et suivants du Code de commerce) Programme de rachat d’actions 17e 18 mois 10 % du capital Réduction du capital par annulation des actions 18e 18 mois 10 % du capital par période de 24 mois achetées dans le cadre du programme de rachat 50 766 986 actions (a) (a) Sur la base du capital statutaire. Il vous est proposé d’autoriser votre Conseil d’administration à acquérir des actions de la Société en vue notamment de l’animation du marché, leur affectation à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions d’actions gratuites ou de toutes autres opérations d’actionnariat salarié, leur affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société, leur annulation ou (v) leur conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe (voir ci-après point 5 le détail des opérations réalisées dans le L’autorisation de réduire le capital social par voie d’annulation des actions acquises dans le cadre du programme de rachat pourra être utilisée en vue, notamment, de compenser la dilution résultant des levées d’options de souscription d’actions. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Information sur les programmes de rachat d’actions L’objet de ce paragraphe est d’informer l’Assemblée générale des opérations d’achat d’actions propres qui ont été réalisées, entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013, par la Société dans le cadre des programmes de rachat d’actions ayant été autorisés par les Assemblées générales mixtes de la Société tenues respectivement les 5 avril 2012 et 18 avril 2013. Dans le cadre du contrat de liquidité conclu par la Société avec les sociétés Oddo & Cie Entreprise d’Investissement et Oddo Corporate Finance le 23 septembre 2005, la Société a acquis 2 018 745 actions LVMH au cours moyen de 134,37 euros et a cédé 2 015 745 actions LVMH au cours moyen de 135,03 euros. Ces opérations ont généré un montant de frais de 0,3 million Le tableau ci-dessous récapitule par nalité les opérations effectuées, en date de valeur, pendant la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 : (en nombre d’actions Contrat Couverture Couverture de Échange ou Actions destinées Total sauf indication contraire) de liquidité de plans valeurs mobilières paiement lors à être annulées Prix moyen (en euros) 134,46 - - - - 134,46 Cessions (571 979) - - - - (571 979) Prix moyen (en euros) 135,28 - - - - 135,28 Levées d’options d’achat \- (19 620) - - - (19 620) Prix moyen (en euros) \- 37,04 - - - 37,04 Exercice de calls - - - - - - Prix moyen (en euros) \- - - - - - Attributions d’actions gratuites \- (2 518) - - - (2 518) Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations \- (493 484) - - - (493 484) Prix moyen (en euros) 134,33 139,13 - - 137,62 135,66 Cessions (1 443 766) - - - - (1 443 766) Prix moyen (en euros) 134,93 - - - - 134,93 Levées d’options d’achat - - - - - - Prix moyen (en euros) \- - - - - - Exercice de calls - - - - - - Prix moyen (en euros) \- - - - - - Attributions d’actions gratuites \- (190 922) - - - (190 922) Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations \- (901 622) - - - (901 622) en couverture de plans d’options de souscription. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 5.2. Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 10 avril 2014 • Titres concernés : actions émises par LVMH Moët Hennessy - • Part maximale du capital susceptible d’être acheté par la • Nombre maximal d’actions propres pouvant être acquises par la Société, sur la base du nombre d’actions composant le capital • Prix d’achat unitaire maximum : 250 euros. \- l’achat et la vente des titres dans le cadre du contrat de liquidité mis en place par la Société ; plans d’options sur actions, d’attributions gratuites d’actions ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de LVMH ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues à l’article L. 225-180 \- l’annulation des titres achetés ; \- l’achat de titres en vue de leur affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, \- l’achat pour conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de • Durée du programme : 18 mois à compter de l’Assemblée \- l’achat de titres en vue de leur affectation à la couverture de générale ordinaire du 18 avril 2013. Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31 décembre 2013 Le tableau ci-après, établi conformément aux dispositions de l’instruction AMF n° 2005-06 du 22 février 2005 prise en application de l’article 241-2 du Règlement général de l’AMF, récapitule sous forme synthétique les opérations réalisées par la Société sur ses propres titres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Pourcentage de capital auto-détenu de manière directe et indirecte 1,46 % Nombre de titres détenus en portefeuille 7 391 919 Valeur comptable du portefeuille 450 836 064 euros Valeur de marché du portefeuille 980 168 459 euros Flux bruts cumulés Positions ouvertes au 31 décembre 2013 Achats Ventes/ Positions ouvertes à l’achat Positions ouvertes à la vente Calls achetés Achats à terme Calls vendus Ventes à terme \- achats en couverture de plans 140 000 - - - - - \- levées d’options d’achat - 19 620 - - - \- exercices de calls - - - - - \- attributions d’actions gratuites - 193 440 - - - \- achats pour annulation 689 566 - - - - - \- annulations - 1 395 106 - - - Échéance maximale moyenne - - - - - - Cours moyen de la transaction (a) (en euros) 135,39 135,03 - - - - Prix d’exercice moyen (en euros) \- 37,04 - - - - (a) Hors actions attribuées gratuitement et annulations. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Synthèse des rémunérations, des options et actions gratuites de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux (a) (en euros) Rémunérations dues au Valorisation des options attribuées Valorisation des actions gratuites Dirigeants titre de l’exercice au cours de l’exercice de performance attribuées mandataires sociaux au cours de l’exercice (b) (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce hors jetons de présence. (b) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’administration au cours de l’exercice ainsi que les conditions de performance à satisfaire pour l’attribution définitive des actions figurent au paragraphe 3.5. 6.2. Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (a) Rémunérations (en euros) Montants dus au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération exceptionnelle - - - - Avantages en nature Voiture de fonction Voiture de fonction Voiture de fonction Voiture de fonction Rémunérations (en euros) Montants dus au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération exceptionnelle - - - - Avantages en nature Voiture de fonction Voiture de fonction Voiture de fonction Voiture de fonction (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. (b) La différence entre les montants dus et les montants versés s’explique par le report en 2013 du paiement de rémunérations dues en 2012. (c) Déterminée pour moitié en fonction de l’atteinte d’objectifs qualitatifs et pour moitié en fonction de l’atteinte des objectifs budgétaires relatifs au chiffre d’affaires, au résultat opérationnel et au cash flow, chacun de ces éléments comptant pour un tiers. (d) Montants versés au titre de l’exercice précédent. (e) Déterminée pour un tiers en fonction de l’atteinte d’objectifs qualitatifs et pour deux tiers en fonction de l’atteinte des objectifs budgétaires relatifs au chiffre d’affaires, au résultat opérationnel et au cash flow, chacun de ces éléments comptant pour un tiers. (f) Pour des raisons administratives, une partie des montants dus sera payée en 2014. (g) La différence entre le montant dû et le montant versé a été régularisée en 2013. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Contrat de travail, retraite spécifique, indemnités de départ et clause de non-concurrence en faveur des dirigeants mandataires sociaux Dirigeants mandataires Contrat de travail Régime de retraite Indemnités ou avantages Indemnités relatives sociaux supplémentaire(a) dus ou susceptibles à une clause de Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Bernard Arnault X X X X Antonio Belloni X (b) X X X (b) (a) Ce complément de retraite n’est acquis que si l’intéressé justifie d’une présence d’au moins six ans au sein du Comité exécutif du Groupe et fait valoir simultanément ses droits à la retraite au titre des régimes de retraite légaux, cette dernière condition n’étant pas requise en cas de départ à l’initiative du Groupe après l’âge de 55 ans, sans reprise d’activités professionnelles jusqu’à la liquidation des retraites. Il est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de la carrière dans le Groupe, plafonnée à trente-cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Le complément de retraite annuelle est égal à la différence entre 60 % de la rémunération de référence (avec un plafond de 788 508 euros au 1er janvier 2014) et la totalité des pensions servies par le régime général de la Sécurité sociale et les régimes complémentaires de l’ARRCO et de l’AGIRC. Montant de l’engagement au 31 décembre 2013, déterminé selon les principes de la norme IAS 19 Avantages au personnel : \- Bernard Arnault : 16 321 278 euros ; \- Antonio Belloni : 10 922 448 euros. (b) Contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat de Directeur général délégué ; clause de non-concurrence d’une durée de douze mois figurant dans le contrat de travail, prévoyant le versement pendant chaque mois de son application d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième 6.4. Récapitulatif des jetons de présence, rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des autres mandataires sociaux (a) Administrateurs Jetons de présence Rémunération fixe versée Rémunération variable (en euros sauf indication contraire) versés en au cours de l’exercice versée au cours de l’exercice (a) Jetons de présence, rémunérations brutes et / ou honoraires et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. (b) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’administration au cours de l’exercice figure au paragraphe 3.5. (c) Avantages en nature : voiture de fonction. (d) Hors contrats conclus avec la société A.A. Conseil prévoyant une rémunération globale de 560 000 euros ht en base annuelle et faisant l’objet d’une convention réglementée. (e) Plan d’intéressement à moyen terme. (f) Autre avantage : complément de retraite. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton En outre, les jetons de présence versés par la Société aux Censeurs en 2013 s’élèvent à : 6.5. Détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux membres du Conseil d’administration au cours de l’exercice Ce détail gure au paragraphe 3.5. ci-dessus. ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH DURANT L’EXERCICE PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES Administrateur concerné Nature des opérations Nombre d’actions / Prix moyen Delphine Arnault Achat d’actions (b) 4 800 56,50 Société(s) liée(s) à Bernard Arnault, Monétisation d’actions LVMH 100 000 000 139,85 Nicolas Bazire Achat d’actions (b) 117 500 72,50 Antonio Belloni Achat d’actions (b) 15 000 52,82 Personne(s) liée(s) à Antonio Belloni Cession d’actions 15 000 143,51 Société(s) liée(s) à Albert Frère Cession d’actions 27 000 149,49 Gilles Hennessy Achat d’actions (b) 44 000 64,50 Francesco Trapani Cession d’actions 1 181 592 132,88 (a) Personnes liées au sens de l’article R. 621-43-1 du Code monétaire et financier. (b) Levée(s) d’options d’achat ou de souscription d’actions. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration La liste des mandats et fonctions exercés actuellement et au cours des cinq derniers exercices par chacun des membres du Conseil d’administration gure dans la partie « Autres informations – Gouvernance » du Document de référence. Il vous est proposé de renouveler les mandats : \- de Censeur de Messieurs Paolo Bulgari, Patrick Houël et Felix \- d’Administrateur de Mesdames Delphine Arnault et Marie- Josée Kravis ainsi que de Messieurs Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Diego Della Valle et Pierre Godé ; Il vous est également proposé de nommer Madame Marie-Laure Sauty de Chalon en qualité d’Administrateur de la Société. 8.3. Rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il vous est demandé, en application de la recommandation du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef de juin 2013, d’émettre un avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au Président-directeur général et au Directeur général délégué au titre de l’exercice clos. Ces éléments sont présentés \- le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La Société LVMH » aux pages 63 et 64 et suivantes pour la rémunération xe, la rémunération variable, la rémunération exceptionnelle, les jetons de présence, les avantages en nature, le régime de \- le « Rapport du Président du Conseil d’administration », page 107 pour les règles d’attribution des jetons de présence. Au cours de l’exercice 2013, la société n’a attribué ni options d’achat ni options de souscription. Le nombre d’actions de performance attribuées gure à la page 58 du « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH ». TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ EN SOCIÉTÉ EUROPÉENNE Au cours de ces dernières années, les nouvelles Maisons dont le Groupe LVMH s’est enrichi ont toutes des racines européennes. Elles ont signicativement accru le poids des entreprises européennes non françaises, déjà fortement représentées au sein C’est au niveau européen et pas seulement national que le Groupe LVMH entend se situer dans son action en faveur de la préservation, de la défense et du développement des métiers et savoir-faire artisanaux d’excellence, points d’appui d’une créativité harmonieuse et source d’un rayonnement mondial durable. Ces considérations ont conduit votre Conseil d’administration à souhaiter traduire cette dimension européenne dans la forme juridique de la Société en vous proposant de faire évoluer le statut de LVMH d’une société anonyme classique vers une société européenne, telle qu’encouragée par le législateur pour accom - pagner précisément ce type de réalité. Déjà retenue par de grandes sociétés, cette forme sociale présente l’avantage de bénécier d’un socle formé par un dispositif homogène et reconnu au sein de la totalité de l’Union européenne. La transformation est régie par les dispositions du Règlement « Règlement SE ») et notamment les articles 2 §4 et 37 relatifs à la constitution d’une société européenne par voie de transfor - mation ; les articles L. 225-245-1 et R. 229-20 à R. 229-22 du Code de commerce et les dispositions de la Directive statut de la société européenne pour ce qui concerne l’implication des travailleurs (ci-après la « Directive SE ») ainsi que les dispositions nationales françaises de transposition de la Directive SE telles que prévues aux articles L. 2351-1 et suivants du En vertu des dispositions du Règlement SE, une société anonyme, constituée selon le droit d’un État membre et ayant son siège statutaire et son administration centrale dans l’Union européenne, peut se transformer en société européenne : • si elle a depuis au moins deux ans une société liale relevant du droit d’un autre état membre ; et • si son capital souscrit s’élève au moins à 120 000 euros. La Société pourra ainsi bénécier d’un statut juridique porteur de symbole dans la majorité des pays dans lesquels elle est présente, en cohérence avec sa réalité économique. Ces conditions sont remplies puisque LVMH, société anonyme constituée selon le droit français et ayant son siège social et son administration centrale en France, a un capital social de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 152 300 959,50 euros et détient depuis plus de deux ans plusieurs liales situées au sein de pays de l’Union européenne. La Société restera régie notamment par les dispositions légales françaises applicables aux sociétés anonymes à Conseil La transformation ne donnera lieu ni à la dissolution de la Société, ni à la création d’une personne morale nouvelle. Elle n’entraînera aucune modication de l’objet, du siège ou du capital social de la Société dont la dénomination sociale sera suivie des mots « société européenne » ou des initiales « SE ». Les statuts actuels de la Société seront adaptés pour y intégrer les dispositions du Règlement SE. Les modications concernent pour l’essentiel le fonctionnement et les pouvoirs du Conseil d’administration (articles 13 et 14), les modalités de convocation de l’Assemblée générale et de comptabilisation des voix lors du vote des résolutions (article 23). La composition des organes d’administration et de contrôle de la Société ne sera pas modiée par la transformation et l’ensemble des autorisations et délégations de compétence et de pouvoirs conférées au Conseil d’administration sous sa forme actuelle par toutes Assemblées générales de la Société et en vigueur au jour de l’immatriculation de la Société sous la forme de société d’administration de la Société sous sa nouvelle forme de société La transformation de la Société en société européenne sera également soumise à l’approbation des Assemblées générales La transformation n’affectera ni les droits nanciers, ni la quote- part de chaque actionnaire dans les droits de vote de la Société. Elle n’aura, en soi, aucun impact sur la valeur des titres LVMH. Aucune modication ne sera apportée aux contrats de travail des salariés de la Société et de ses liales et établissements en raison de sa transformation en société européenne. Ainsi leurs contrats de travail se poursuivront selon les mêmes termes et dans les mêmes conditions qu’antérieurement à la réalisation dénitive La transformation de la Société en société européenne et son imma - triculation au registre du commerce et des sociétés interviendront à l’issue des négociations relatives à l’implication des salariés. 10\. ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLES D’AVOIR UNE INCIDENCE Conformément aux dispositions de l’article L. 225-100-3 du Code de commerce, sont mentionnés ci-dessous les éléments prévus par ce texte, susceptibles d’avoir une incidence en cas • structure du capital de la Société : la Société est contrôlée par le groupe familial Arnault qui, au 31 décembre 2013, contrôlait 46,45 % du capital et 62,59 % des droits de vote ; • émission et rachat d’actions : dans le cadre de différentes résolutions, l’Assemblée générale a délégué au Conseil public ou placement privé, dans la limite d’un montant nominal global de 50 millions d’euros, soit 33 % du capital actuel de \- d’attribuer des options de souscription d’actions dans la limite de 1 % du capital social, \- d’attribuer des actions gratuites à émettre dans la limite de 1 % \- d’acquérir des actions de la Société dans la limite d’un montant de 10 % du capital. \- d’augmenter le capital social, soit avec maintien, soit avec suppression du droit préférentiel de souscription et offre au Toute délégation dont la mise en œuvre est susceptible de faire échouer l’offre est suspendue en période d’offre publique. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Depuis 2010, une formation en ligne est proposée à l’ensemble des acteurs du reporting social du Groupe. L’objet de cette formation est de familiariser les utilisateurs avec les objectifs du reporting social et d’approfondir la compréhension et la méthodologie de calcul des indicateurs critiques. Les procédures de contrôle sont également renforcées au sein de chaque entité organisationnelle par la mise en place d’une signature électronique lors de la validation nale du reporting social et la signature d’une lettre d’afrmation par le Directeur des Le rapprochement des entités organisationnelles et des entités légales formalise la cohérence du reporting social et du reporting nancier ; le périmètre du reporting social couvre ainsi la totalité des effectifs du Groupe présents dans les sociétés consolidées par intégration globale et proportionnelle, mais ne comprend pas les effectifs des entités mises en équivalence. Pour chaque indicateur social, une che descriptive précise la pertinence de l’indicateur, les dénitions des données, la procédure à appliquer pour le recueil de l’information et les différents contrôles à effectuer lors de la saisie des données. D’autre part, des contrôles informatiques sont mis en place tout au long de la session de reporting an de vérier la abilité et Les effectifs publiés ci-dessous concernent l’ensemble des sociétés consolidées au 31 décembre, incluant la part de LVMH dans les joint-ventures. Les autres indicateurs sociaux ont été 1.1. Répartition et évolution de l’effectif en augmentation de 8 % par rapport à 2012. Il se répartit en 103 447 personnes sous contrat à durée indéterminée (CDI) et 11 188 sous contrat à durée déterminée (CDD). 20 814 salariés travaillent à temps partiel, soit environ 18 % de l’ensemble du personnel. La part des effectifs hors de France est en augmentation de 2,5 % par rapport à l’an dernier et se situe maintenant à calculés sur un périmètre de 613 entités organisationnelles couvrant plus de 99 % de l’effectif mondial et intègrent la totalité des collaborateurs présents au cours de l’exercice, y compris dans les joint-ventures. Ils ne couvrent pas la Maison Loro Piana consolidée uniquement en décembre 2013. Depuis l’exercice 2007, une sélection d’indicateurs du reporting social annuel du Groupe fait l’objet d’une vérication par l’un des Commissaires aux comptes du Groupe, Deloitte & Associés, assisté de son département Responsabilité Sociale et Environ - nementale, conformément à l’article R. 225-105-2 du Code de commerce. Deloitte & Associés a examiné, l’ensemble du chapitre « Ressources Humaines » du présent Rapport de gestion. Leurs conclusions sont présentées dans un rapport à la suite du chapitre « LVMH et l’environnement » du Document de référence. Le reporting social annuel est complété d’un recensement des pratiques et des actions en matière de responsabilité sociale mené auprès des principales sociétés du Groupe. Il a donné lieu à la publication en 2013 du premier rapport « Initiatives en matière de responsabilité sociale » couvrant 80 % de l’effectif Les collaborateurs de LVMH en Chine sont comptabilisés dans les effectifs CDI (10 618 au 31 décembre 2013). Même si les contrats chinois comportent une durée légale et ne sont transformés en CDI qu’après plusieurs années, le groupe LVMH considère ces personnes comme des effectifs en CDI compte tenu de la législation sociale chinoise. L’effectif moyen 2013 du Groupe, en équivalent temps plein (ETP), est de 98 617 personnes, en augmentation de 7 % par rapport à 2012. Les principales évolutions proviennent de l’ouverture de nouveaux magasins principalement en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Ainsi les groupes d’activités Distribution sélective et Parfums & Cosmétiques enregistrent une croissance des effectifs moyens se situant respectivement à 11 % et 8 %. Les tableaux suivants présentent la répartition de l’effectif par groupe d’activités, par région du monde et par catégorie RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (a) Effectif total CDI et CDD. (a) Effectif total CDI et CDD. (a) Effectif total CDI et CDD. Âge moyen et répartition par âge L’âge moyen de l’effectif mondial en CDI est de 36 ans et l’âge médian est de 33 ans. Les tranches d’âge les plus jeunes sont prédominantes dans le personnel de vente, principalement en Asie Pacique, aux États-Unis et sur les autres marchés. (en %) Effectif France Europe USA Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Âge : moins de 25 ans 12,0 6,3 8,4 19,5 2,9 14,1 18,9 25 – 29 ans 21,9 15,3 18,8 22,0 16,1 30,8 24,1 30 – 34 ans 19,7 16,0 20,0 16,7 24,7 23,8 21,0 35 – 39 ans 14,4 14,9 17,5 10,7 25,7 11,8 14,5 40 – 44 ans 11,2 14,0 13,9 8,7 15,6 7,6 9,0 45 – 49 ans 8,5 12,5 9,8 7,3 8,3 5,7 5,7 50 – 54 ans 6,2 10,8 6,3 6,2 4,6 3,4 3,4 55 – 59 ans 4,1 8,1 3,5 4,6 1,9 1,9 2,2 60 ans et plus 2,0 2,1 1,8 4,3 0,2 0,9 1,2 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Ancienneté moyenne et répartition par ancienneté L’ancienneté moyenne au sein du Groupe est de 10 ans en France et varie de 5 à 7 ans dans les autres zones géographiques. Cette différence s’explique principalement par la prédominance, dans ces régions, des activités de distribution caractérisées par un taux de turnover plus important. Elle s’explique également par l’implantation récente des sociétés du Groupe dans les pays en forte croissance, où l’on constate une plus grande uidité (en %) Effectif France Europe USA Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Ancienneté : moins de 5 ans 58,4 37,3 51,6 70,7 38,8 72,7 73,4 5 – 9 ans 21,5 21,5 27,3 18,7 33,7 16,5 17,5 10 – 14 ans 9,6 16,1 11,3 6,3 18,0 5,0 4,7 15 – 19 ans 4,1 7,2 4,9 2,0 5,2 2,8 1,9 20 – 24 ans 2,7 6,3 2,4 1,1 3,1 1,6 1,0 25 – 29 ans 1,8 5,3 1,3 0,7 0,9 0,9 0,8 30 ans et plus 1,9 6,3 1,2 0,5 0,3 0,5 0,7 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 LVMH considère l’identication et le recrutement de talents comme un acte clé de management et un élément déterminant pour la réussite à court, à moyen et à long terme de chacune de ses entités. Dans des activités où la créativité et le savoir-faire priment, il est essentiel de s’adjoindre les talents les plus performants, les plus adaptés et les plus porteurs d’avenir. Dans cet univers hautement compétitif, la différence se fait sur la qualité des équipes et de chacun des salariés qui les composent. Le groupe LVMH a permis en 2013 à ses principales écoles et universités partenaires de vivre une expérience exceptionnelle en les conviant dans les coulisses de certaines de ses Maisons emblématiques, afrmant ainsi le rayonnement de son image employeur et la singularité de ses Maisons. En complément des relations écoles traditionnelles et des évènements organisés sur les campus chaque année, ce fut un moment unique où les participants ont pu approcher d’un peu plus près ce qui fait la personnalité exceptionnelle de chaque Maison du Groupe. En parallèle à cette initiative Groupe, plusieurs Maisons ont lancé en 2013 leur propre campagne de communication employeur, telles Sephora et Guerlain, an d’attirer les meilleurs candidats. Depuis 2009, LVMH a décidé de mieux faire connaître les opportunités de carrière au sein de ce que le Groupe nomme son « écosystème ». Ceci constitue un facteur d’attraction unique dans le monde du luxe, qui permet de motiver les meilleurs candidats pour rejoindre une des Maisons du Groupe. Cette volonté de se donner les moyens de renforcer l’image de LVMH comme employeur de choix est déjà très largement reconnue en France. Ainsi les actions de l’ensemble des Maisons du Groupe ont permis à LVMH de conserver en 2013 sa place d’employeur préféré des étudiants d’école de commerce en France au classement Universum et de progresser sur les classements Europe pour gurer parmi les premiers. Fort du rayonnement de ses Maisons, de sa croissance et de son développement à l’international, le groupe LVMH attire naturellement des talents issus de l’univers du luxe et, au-delà, de tous les univers innovants. C’est aussi grâce à des partenariats stratégiques et exclusifs avec des grandes écoles dans le monde que le Groupe met en scène ses Maisons, ses métiers, ses carrières et permet aux meilleurs candidats d’être formés par des manager du Groupe, et d’être recrutés pour les plus talentueux. Pour exemple, la chaire du marketing du luxe à l’Essec forme chaque année une vingtaine d’étudiants et leur permet de rééchir à des cas pratiques réels en lien avec les Maisons du Groupe. Il en est de même pour le Luxury Business Track – SDA Bocconi en Italie, qui avec Bulgari, s’adresse à des étudiants de MBA souhaitant orienter leur carrière vers le secteur du luxe. Aux États-Unis et en Asie, des conférences sur les métiers du retail sont organisées avec les plus prestigieux MBA et Universités locales (Harvard Business School, New York University et Columbia aux États-Unis ou Fudan, Shanghai Jiaotong et Shanghai International Studies University en Asie) an de présenter aux étudiants les carrières dans le Groupe. Enn, dans le cadre du partenariat stratégique avec le Central Saint Martins College of Art and Design, LVMH offre des bourses d’études à des étudiants en Bachelor of Il existe au sein du Groupe une grande diversité de métiers, certains parfois méconnus des étudiants et jeunes diplômés. En 2013, LVMH a donc initié une série d’évènements sur mesure appelés « Talent Days », sur des thématiques clés, telles que « Retail », « Ingénieurs et Création », permettant à des étudiants sélectionnés de vivre une journée exceptionnelle au cœur de « l’écosystème » LVMH. Ces journées ayant un programme adapté en fonction de la thématique de la journée : visites de boutiques, d’ateliers ou de lieux uniques comme le chantier de la Fondation Louis Vuitton, témoignages de Présidents de Maisons, d’anciens étudiants actuellement en poste dans le Groupe, échanges avec des managers et travail collectif sur des cas concrets. Au-delà de la découverte du Groupe et de ses métiers, les étudiants ont eu l’opportunité d’être en contact direct avec les recruteurs du Groupe et pour certains d’être sélectionnés pour aller plus en avant dans le processus Le Code de conduite Recrutement est largement diffusé à l’ensemble des salariés exerçant une activité de recrutement dans le Groupe. Il précise l’éthique du recrutement chez LVMH et garantit la diffusion de règles équitables et partagées par tous dans le monde. Il comporte quatorze engagements qui visent en particulier à prévenir toute forme de discrimination et à promouvoir la diversité. L’éthique en matière de recrutement et le Code de conduite Recrutement sont appuyés par la formation « recruter sans discriminer ». Depuis 2011, cette formation est obligatoire pour tous les responsables Ressources Humaines effectuant des recrutements. De cette manière, le Groupe et ses Maisons veillent de manière scrupuleuse et constante au respect de leurs engagements. Un module spécique à l’Italie est en cours de développement. Enn, depuis 2008, LVMH organise un contrôle continu de ses pratiques vis-à-vis de la diversité des candidats en faisant réaliser par un cabinet indépendant et reconnu des tests de discrimination de ses propres offres d’emploi publiées sur les sites Carrières du Groupe. Par ce « testing sollicité », le Groupe veille de manière scrupuleuse et constante à l’excellence de ses RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 1.1.3. Mouvements : recrutements, mobilités, départs En 2013, les recrutements ont concerné 25 669 personnes sous contrat à durée indéterminée dont 2 555 en France. Plus de 5 000 personnes sous contrat à durée déterminée ont été recrutées en France. Les pics saisonniers des ventes, lors des fêtes de n d’année et des vendanges, sont deux motifs importants de recours aux contrats à durée déterminée. Le nombre de départs de salariés en contrat à durée indéterminée, tous motifs confondus, s’élève à 21 460 en 2013, dont plus de 47 % dans la Distribution sélective, traditionnellement caractérisée par un taux de renouvellement important. Les principales causes de départ sont la démission (73 %), et le Le taux de turnover global est en augmentation par rapport à 2012 et varie sensiblement selon les zones géographiques : les taux les plus élevés se rencontrent en Amérique du Nord, en Asie et sur les Autres marchés où les marchés de l’emploi (en %) 2013 France Europe USA Japon Asie Autres 2012 2011 Turnover global(a) 21,4 9,7 17,3 33,2 9,8 26,7 26,3 20,1 19,1 dont : turnover volontaire(b) 15,8 4,4 11,8 26,4 9,2 20,8 18,9 14,8 14,3 turnover involontaire (c) 5,2 4,0 5,1 6,5 0,3 5,8 7,2 5,0 4,4 (c) Licenciements / fins de période d’essai. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Répartition des mouvements(a) sous contrat à durée indéterminée par groupe d’activités et zone géographique (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les titularisations CDD vers CDI et excluant les mobilités au sein du Groupe. Le Groupe a fait de la mobilité interne, qu’elle soit géographique ou fonctionnelle, l’un des axes structurants de sa politique Ressources Humaines. L’écosystème LVMH offre un cadre particulièrement propice au développement des carrières : la diversité des secteurs d’activités et des métiers, le nombre de marques ainsi que la présence géographique du Groupe permettent aux collaborateurs de réaliser des parcours professionnels individualisés et aux Maisons de s’enrichir de nouvelles compétences, expériences et savoir-faire. La fonction Ressources Humaines s’efforce d’accompagner les évolutions de carrière des Talents du Groupe à travers des pratiques cohérentes et des initiatives globales. Ont ainsi été mis en place un Guide de la mobilité qui présente les principes de mobilité 1.2.1. Aménagement du temps de travail à l’ensemble des collaborateurs, un module de e-learning qui professionnalise la gestion de la mobilité. La coordination Ressources Humaines s’étend à de nouvelles frontières avec l’Amérique latine et l’Océanie, en plus des places fortes comme l’Europe, les États-Unis, l’Asie et le Japon. Cela complète le maillage des comités de mobilités existants. Ainsi en 2013, plus de 2 700 managers ont bénécié d’une mobilité interne au sein du Groupe soit près de 30 % de plus qu’en 2012. Cette dynamique est renforcée par le lancement récent d’une plate-forme interne d’offres d’emplois, nommée MOVe, hébergée sur l’Intranet du Groupe. Au niveau mondial 13 % des salariés bénécient d’horaires variables ou aménagés et 46 % travaillent en équipe ou en horaires Effectif mondial concerné par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : répartition par zone géographique Effectif concerné(a) (en %) Effectif France Europe USA Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) en France. Pour les autres régions, ils sont calculés sur l’effectif CDI à l’exception du Temps partiel où les pourcentages RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Effectif concerné en France par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : répartition par catégorie professionnelle Effectif concerné(a) (en%) Effectif Cadres Techniciens Employés Personnel (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD). La valorisation du volume d’heures supplémentaires représente 55 millions d’euros, soit en moyenne 1,5 % de la masse salariale mondiale. (en % de la masse salariale) Effectif France Europe USA Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Heures supplémentaires 1,5 1,1 1,5 1,3 3,2 1,8 1,1 Le taux global d’absentéisme au sein du Groupe, pour les contrats à durée déterminée et indéterminée, se situe à 4,9 %. Il augmente légèrement par rapport aux années précédentes (4,7 % en 2012 et 4,8 % en 2011). Cette augmentation résulte principalement de la hausse des absences pour maternité. Le taux d’absentéisme dans les entités européennes est globalement deux fois plus élevé que celui constaté dans les autres régions géographiques. Taux d’absentéisme (a) par région et par motif (en %) Effectif France Europe USA Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Maladie 2,2 3,7 3,2 1,0 0,4 1,8 1,1 Accidents de travail et de trajet 0,2 0,5 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 Maternité 1,7 1,5 3,6 0,5 2,6 1,2 0,8 (événements familiaux) 0,4 0,3 0,3 0,1 0,9 0,5 0,8 Absences non rémunérées 0,4 0,5 0,2 0,3 0,3 0,4 0,3 Taux global d’absentéisme 4,9 6,5 7,4 2,0 4,3 4,0 3,1 (a) Nombre de jours d’absences divisé par le nombre de jours théoriques travaillés. Les Maisons du Groupe offrent des rémunérations attractives et motivantes. Des enquêtes de salaire internationales prenant en compte la spécicité des métiers et secteurs d’activités sont réalisées annuellement et permettent ainsi de veiller en permanence au bon positionnement par rapport au marché. À travers des parts variables prenant en compte la performance individuelle et les résultats nanciers de leur société d’appartenance, les cadres sont étroitement associés au succès des Maisons. Des initiatives et outils propres à chaque entité sont mis en place an de réduire l’écart de salaire entre les femmes et les hommes pour une même classication professionnelle. Les études et actions menées dans les Maisons concernent principalement l’égalité professionnelle dans la rémunération et dans la répartition des niveaux d’appréciation de la performance Les études menées en 2013 sur la répartition des niveaux de performance individuelle montrent ainsi une distribution identique pour les femmes et pour les hommes. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En France, la répartition de la rémunération brute moyenne mensuelle des salariés sous contrat à durée indéterminée, à temps complet et présents tout au long de l’année, est la suivante : Effectif concerné (en %) 2013 2012 2011 Moins de 1 500 euros 2,3 2,8 1,3 1 501 à 2 250 euros 28,4 27,2 32,6 2 251 à 3 000 euros 21,1 23,9 22,3 Plus de 3 000 euros 48,2 46,1 43,8 Au niveau mondial, la répartition des frais de personnel s’établit (en millions d’euros) 2013 2012 2011 à durée déterminée ou indéterminée 3 643,3 3 471,4 2 807,6 Charges sociales patronales 1 023,1 873,0 720,4 Total frais de personnel 4 833,0 4 502,1 3 668,0 La conscience permanente de son environnement, l’intégrité et le respect de tous sont aux fondements de la responsabilité Celle-ci se décline en quatre grands axes : l’attention constante portée aux conditions de travail, la prévention contre toutes formes de discrimination, l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap et l’implication au bénéce des communautés environnantes. Le Groupe afrme son ambition sur ces dimensions et multiplie les initiatives dans les Cette politique est impulsée par le Groupe et partagée par toutes les Maisons. Elles la déclinent en fonction de leurs contextes locaux et l’appliquent à leurs propres enjeux humains et sociétaux dans le respect de leur histoire et de leur patrimoine. La coordi - nation s’effectue ensuite au niveau du Groupe à travers des échanges constants et des réunions avec les principaux correspondants RSE (Responsabilité Sociale en Entreprise) en Maison. Un reporting international complet, couvrant les Maisons aux effectifs les plus signicatifs (80 % de la population mondiale couverte) et tous les enjeux de responsabilité sociale pertinents pour LVMH, permet de recenser chaque année l’intégralité des actions menées par celles-ci au cours des douze derniers mois. Ces actions sont la déclinaison concrète des engagements du Groupe LVMH et des Maisons. Ces engagements et ces actions, ont donné lieu à la publication en 2013 du rapport « Initiatives en matière de responsabilité sociale ». L’engagement est très largement communiqué grâce à la newsletter Le poids des frais de mise à disposition de personnel par des prestataires de service ou de travail temporaire est stable par rapport à l’année précédente et représente 6,4 % du total de la masse salariale dans le monde, charges sociales comprises. Toutes les sociétés françaises de 50 salariés et plus disposent d’un Plan de Participation, d’Intéressement ou d’Épargne. Ces plans ont représenté en 2013 une charge globale de 204,3 millions d’euros, versée au titre de l’année 2012, en augmentation par rapport aux années précédentes. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Abondement aux plans d’épargne 16,1 15,0 9,1 Prime de partage des profits (a) 13,6 12,7 NC (a) En 2011, le montant de la prime de partage des profits est inclus dans Intéressement RSE et au site Intranet LVMH Mind. Tous les nouveaux managers sont systématiquement informés de la politique RSE menée par le Groupe, de sa mise en œuvre et de leur rôle, lors des séminaires Régulièrement, la générosité de LVMH et de ses Maisons trouve à s’exprimer avec solidarité et compassion à l’occasion de manifestations climatiques dramatiques. Ce fut encore le cas récemment en 2013 aux Philippines avec le soutien nancier apporté par Louis Vuitton, Moët Hennessy et DFS. Enn, le 7 novembre 2013, LVMH a organisé son premier « Dîner des Maisons engagées » au Jardin d’acclimatation à Paris, en mobilisant une trentaine de ses Maisons et plus de 200 participants, acteurs internes et partenaires externes de la responsabilité sociale. Créé pour célébrer l’engagement humain des collaborateurs et l’implication forte de ses Maisons dans la société, le « Dîner des Maisons Engagées » a également permis de lever des fonds en faveur de la lutte contre la drépanocytose, maladie orpheline et méconnue touchant près de 50 millions LVMH est signataire du Pacte Mondial, de la Charte de la Diversité et de la Charte d’Engagement des Entreprises au service de l’Égalité des chances dans l’Éducation. Le Groupe soutient la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les principes directeurs de l’OCDE, les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail, les objectifs de dévelop pement du millénaire, ainsi que les principes d’autonomisation des femmes des Nations Unies. Toutes ces actions sont reconnues et valent à LVMH d’être classé dans les indices Dow Jones Sustainability Index, Ethibel Sustainability Index Excellence Europe et Euronext Vigeo La mixité professionnelle fait partie intégrante de la culture de LVMH. Les femmes représentent les trois quarts des effectifs totaux. Cette forte présence féminine est une caractéristique essentielle du Groupe. Elle s’explique notamment par la nature même des métiers de LVMH, très féminisés dans les Parfums et Cosmétiques (83 % de femmes), la Distribution sélective (82 % de femmes) ou la Mode et Maroquinerie (71 % de femmes). À l’opposé, les hommes sont majoritaires dans les métiers des Vins et Spiritueux où ils représentent 63 % des effectifs de ce groupe d’activités. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En 2013, LVMH et 32 Maisons du Groupe ont signé les « Principes d’autonomisation des femmes » des Nations Unies, mettant ainsi en exergue l’importance accordée à l’engagement ferme d’offrir aux effectifs féminins aussi bien que masculins la possibilité réelle de déployer leur potentiel. Les sept Principes d’autonomisation des femmes des Nations Unies portent notamment sur l’éducation, la formation et le développement professionnel des femmes ainsi que l’engagement en faveur de l’égalité au plus haut niveau de l’entreprise. Cet engagement public conrme l’objectif du Groupe consistant à développer la présence des femmes dans les Comités de et 26 % en 2010). Le Groupe conrme ainsi son ambition de développer des équipes diversiées reétant ses réalités économiques et humaines. Six sociétés du Groupe ont à leur tête une Présidente : Krug, Fred, Loewe, Emilio Pucci, Acqua di Parma et Miami Cruiseline. Représentativité des femmes dans les recrutements(a) et dans les effectifs du Groupe (% de femmes) Recrutements Effectifs Groupe (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les mobilités et les titularisations CDD vers CDI. À travers son programme EllesVMH, le Groupe vise à faciliter l’accès des femmes aux postes à responsabilités : accès aux formations managériales, exigence de diversité dans les successions aux postes-clés et une offre d’accompagnement professionnel spécique pour les talents féminins par le biais du mentoring, ainsi que la création de réseaux de femmes à travers le Groupe, dans les cinq plus grands pays où il est présent. En 2013, un programme de coaching pour les futures dirigeantes a été Innovant et puissant « EllesVMH Coaching » propose une approche innovante du coaching de femmes Hauts Potentiels an de les aider à gérer leur carrière. Des femmes venant d’Asie, d’Europe et des États-Unis ont été coachées individuellement par quatre experts externes sur quatre obstacles de gestion de carrière auxquels elles peuvent faire face : conciliation vie professionnelle / vie personnelle, expression de l’ambition, marketing de soi, double carrière à l’international dans un couple. Cette initiative a aussi été une superbe opportunité pour construire un réseau multiculturel de femmes. Dans le domaine de la communication en ligne, la communauté Intranet « EllesVMH » est d’ores et déjà l’une des plus larges communautés internes, avec plus de 800 membres à travers le monde, hommes et femmes, une vraie plate-forme d’échange RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Groupe veille de manière continue à prendre en compte l’égalité entre les sexes et ce, dès le recrutement et tout au long de la carrière des collaborateurs. En 2013, en France, toutes les Maisons du Groupe ont conclu des accords d’entreprises ou établi des plans d’action en matière d’égalité entre les sexes, mettant en œuvre notamment des dispositions sur les conditions de travail, les évolutions de carrière et l’amélioration de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. En 2013, LVMH s’est associé à l’enquête nationale sur les relations entre les femmes et les hommes au travail, menée par le conseil supérieur à l’égalité professionnelle à la demande du ministère des Droits des femmes. Les résultats observés pour les Maisons du Groupe y dénotent une meilleure culture de la mixité que dans l’échantillon national de référence. Les femmes peuvent mieux y exprimer leur potentiel et leur talent, elles y sont moins entravées par des stéréotypes de genre ou autres pratiques sexistes. Ces bons résultats conrment la qualité de la démarche engagée par LVMH. Le Groupe poursuivra ses efforts dans les années à venir. 1.4.2. La politique en faveur des seniors L’importance de la préservation des savoir-faire dans les différents métiers du Groupe place la question de leur transmission au cœur de la politique en faveur des seniors. Détenteurs de compétences artisanales et de savoir-faire précieux développés tout au long de leur carrière, les salariés seniors sont sollicités et valorisés à travers des actions de tutorat. Des sociétés comme Moët & Chandon, Berluti, Céline, Parfums Christian Dior ou encore LVMH Fragrance Brands développent ces dispositifs an de veiller à la transmission de leurs savoir-faire uniques. Louis Vuitton fait appel à des salariés volontaires de plus de 55 ans pour animer les cours de son école des savoir-faire maroquiniers. Autre exemple, Guerlain propose à ses salariés seniors des interventions dans des écoles formant à ses métiers. L’accès à l’emploi et le maintien dans l’emploi des salariés seniors constituent donc des préoccupations constantes du Groupe. Sous l’impulsion de la DRH Corporate, les Maisons s’attachent à mettre en œuvre une approche globale de gestion et de développement des collaborateurs seniors. Les sociétés du Groupe ont pu décliner cette politique en fonction de leurs caractéristiques propres, identiées suite à la réalisation de diagnostics. En France, 22 Maisons ont pris des engagements quant à la gestion de leurs collaborateurs seniors, par la voie d’accord ou de plan d’actions seniors et ce an de favoriser le recrutement, l’emploi et le développement de carrière des salariés âgés de plus de 50 ans. Toutes les sociétés françaises du Groupe, quelle que soit leur taille ont négocié ou mis en place un dispositif de « contrat de génération » dans le triple objectif de développer l’accès durable des jeunes à l’emploi, le maintien de l’emploi des seniors et enn la transmission des savoirs et de l’expérience Des efforts sont portés sur l’ergonomie des postes de travail, la prévention de la pénibilité et plus largement les conditions de travail des plus de 55 ans, en particulier pour les postes les plus exposés dans les ateliers et les sites de production. Ces démarches sont menées en collaboration étroite avec la Médecine du travail. Les efforts portés sur les postes de travail se conjuguent à la mise en place d’un suivi médical renforcé aux salariés de plus de 55 ans. Des responsables Ressources Humaines dans toutes les Maisons ont été formés au pilotage d’entretien de mi-carrière, selon un programme établi par la DRH Corporate. Ces entretiens se déploient dans les Maisons (Moët & Chandon, Hennessy, Berluti, Parfums Christian Dior, Le Bon Marché…) an de mieux gérer les carrières des seniors et de proposer systématiquement aux collaborateurs de plus de 50 ans un bilan professionnel adapté. Des aménagements du temps de travail peuvent être ensuite proposés aux collaborateurs en n de carrière (Hennessy, Louis Vuitton, Parfums Christian Dior, LVMH Fragrance Brands, Hublot…), ainsi que des réunions d’information sur la retraite (notamment par Le Bon Marché, Parfums Christian Dior, Les engagements pris par les Maisons concernent aussi les recrutements et la formation des seniors. Une attention particulière est portée par les équipes Ressources Humaines sur cette population an qu’elle soit équitablement et durablement Dans le monde, 12,3 % des collaborateurs du groupe LVMH ont plus de 50 ans. Cette population représente 21 % de l’effectif Le soutien à l’insertion professionnelle et à l’emploi des personnes en situation de handicap est au fondement de la démarche de responsabilité sociale de LVMH. La place donnée au handicap agit comme révélateur des valeurs portées par la RSE Groupe, respect de la singularité de chacun, même exigence appliquée à tous et mise à disposition des moyens pour y répondre. L’engagement du Groupe s’incarne dans la Mission Handicap LVMH, qui rassemble un réseau de 30 correspondants handicap en Maisons et pilote la démarche Groupe. En 2011-2012, elle a bénécié du soutien et de la conance de l’AGEFIPH, partenaire de référence sur le sujet de l’emploi des personnes en situation de handicap en France. Ce partenariat actif a permis de porter à n 2013 le taux d’emploi de personnes en situation de handicap en France à 4,1 % en normes ofcielles. La mobilisation pour l’emploi et la formation des personnes en situation de handicap dépasse très largement les frontières françaises. Au Japon, les Maisons montrent par exemple une sensibilité toute particulière à cette question, telles que Louis Vuitton ou encore Bulgari et Loewe qui y déploient leurs efforts L’emploi des personnes en situation de handicap passe au préalable par la formation. LVMH préside l’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Études de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés), structure rassemblant une soixantaine d’entreprises autour de la formation des plus jeunes handicapés. À Londres, Donna Karan a proté des liens tissés avec le Down’s Syndrome Association (DSA) depuis 2012 pour donner la possibilité à un jeune suivi par l’association de rejoindre ses équipes pour découvrir ses métiers. En Italie, Bulgari coopère avec l’Association Italienne pour le Syndrome de Down (AIPD) notamment par la réalisation d’un calendrier 2014 conçu en partenariat et promu par Bulgari au prot de l’AIPD. LVMH favorise le recours au secteur protégé et adapté. Ce secteur permet à une personne connaissant une situation de handicap lourd, dénitive ou passagère, d’exercer une activité dans un Pilotée par la fonction Ressources Humaines en association étroite avec les responsables opérationnels, la revue annuelle des organisations et des talents constitue l’axe central de la politique des Ressources Humaines du Groupe. Elle se nourrit des enjeux d’affaires identiés dans les Plans Stratégiques de chacune des Maisons et met en évidence leurs implications en termes de Ressources Humaines. Cette revue se penche de manière anticipatrice sur les postes les plus critiques et les plans de successions associés. Elle assure également l’identication et l’évolution des talents au sein du Groupe par des opportunités de carrière à court et moyen terme et la construction de plans de développement individuels pour préparer les collaborateurs à leurs responsabilités futures. Il se conrme ainsi que le vivier des « senior executives » est stable et dèle, et de plus en plus international avec une majorité des postes-clés occupés par des managers non-français. En outre, l’organisation établit sa capacité à faire émerger des talents au sein du Groupe, avec plus de deux postes-clés sur trois pourvus par des promotions internes. Cette politique a également conduit à renforcer la pratique de l’entretien de carrière en adoptant une approche complémentaire à celle des évaluations annuelles et davantage centrée sur le développement personnel des collaborateurs. À cette revue globale s’ajoutent des revues fonctionnelles portant sur des fonctions considérées comme transversales pour l’organisation, au premier rang desquelles la Finance, les Ressources Humaines, la Supply-Chain, le Retail et le Digital. LVMH favorise également la mobilité d’une catégorie profes - sionnelle à une autre en incitant ses collaborateurs à acquérir de nouvelles compétences notamment à travers des formations qualiantes ou diplômantes. Plus de 6 700 collaborateurs ont été promus en 2013, soit 6,5 % de l’effectif CDI. An de développer la passion et l’excellence des marques, les Maisons et le Groupe proposent de nombreuses opportunités de formations et d’apprentissage à tous les collaborateurs. Les principaux objectifs sont de permettre aux salariés du Groupe de développer leurs qualications, leur employabilité et d’améliorer continuellement l’expérience du luxe qui est proposée aux clients, mais également de renforcer les « savoir- faire » et l’excellence des Maisons. Ainsi Louis Vuitton, Berluti et Loewe ont développé leurs écoles internes an de renforcer l’expertise des maroquiniers tout au long de leurs carrières. Plusieurs Maisons ont mis en place d’ambitieux programmes pour développer les compétences des équipes retail, leur permettant d’acquérir une expertise reconnue du luxe et également de participer à leur développement personnel, ainsi RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION milieu adapté à sa situation. À la suite du salon « Handicap et Achats Responsables » organisé en 2012 par LVMH, les Maisons ont travaillé en profondeur sur leurs politiques d’achats pour développer plus étroitement leurs relations avec des établis - sements du secteur, telles que Louis Vuitton, Bulgari, Guerlain ou encore Parfums Christian Dior. Les prestations sous-traitées au secteur protégé et adapté ont représenté un montant de plus de 6 millions d’euros en 2013, soit l’équivalent de plus de que d’offrir des perspectives de carrière. Sephora avec un programme de développement sur 5 ans pour les conseillères beauté, Parfums Christian Dior avec une ambitieuse campagne de formation aux soins ou encore DFS primé par la réputée Hong Kong Management Association pour son école « Beauté et Fragrances » en sont des exemples. De telles initiatives des Maisons sont complétées par les actions de formation au niveau du Groupe LVMH. Ainsi tous les ans, LVMH renforce son offre de formation. En 2013, plus de 3 300 cadres ont eu l’opportunité de participer à l’un des programmes transversaux organisé par le Groupe. Ces initiatives permettent de se développer et de partager avec des managers d’autres Maisons du Groupe venant d’environnements économiques avec des enjeux et des perspectives différents. En Chine, la LVMH Retail Academie a proposé des formations pour développer les compétences de recrutement et le partage des best practices dans le domaine du retail. Cette année, avec le support des directions fonctionnelles du Groupe, les fonctions Systèmes d’Information et Ressources Humaines ont également lancé leurs « Académies » de formation. Celles-ci proposent un parcours d’apprentissage au travers de nombreux modules spécialisés à des managers an de répondre à des enjeux considérés comme stratégiques relevant des plus hauts standards de performance. De telles académies sont une formidable opportunité de rassembler des leaders d’une fonction venant de contextes différents pour travailler ensemble et surtout pour les préparer à tenir des postes de dirigeants de la fonction dans le futur. En 2013, plus de 300 dirigeants se sont investis dans des forums de la LVMH House qui offre l’opportunité à des membres de Direction générale de Maisons de partager les meilleures pratiques de l’industrie du luxe. Après plus de 12 ans d’activité, la LVMH House est reconnue par les dirigeants de l’industrie De nouveaux programmes ont été lancés cette année an de faire progresser les futurs leaders du Groupe dans des environnements de plus en plus internationaux et diversiés. L’objectif de ces programmes est d’aider les talents clés à développer un leadership authentique en harmonie avec leurs valeurs personnelles. LVMH RISE (Results In Social Entrepreneurship) en est un exemple. Le principal objectif étant d’apporter un support à un entrepreneur social externe au Groupe sur une période de 6 à 9 mois. En proposant leur expertise dans les domaines de la nance, du retail, du marketing, RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION les participants LVMH permettent aux entrepreneurs sociaux d’avoir un accès à un réseau professionnel et à des compétences spéciques de haut niveau. Les tandems ainsi constitués ont abouti à des résultats concrets. Cette expérience afrme la sensibilité sociale des futurs leaders du Groupe et challenge leur capacité à travailler dans des contextes organisationnels différents. Une offre de formation diversiée est également proposée aux collaborateurs non cadres qu’ils soient dans les boutiques, sur les sites de production ou dans les sièges sociaux, an d’accompagner leur évolution au sein du Groupe. Une grande partie de la formation s’effectue également au quotidien sur le lieu même du travail et n’est pas comptabilisée dans Investissement formation (en millions d’euros) 92,5 88,1 69,8 Part de la masse salariale (en %) 2,5 2,5 2,5 Nombre moyen de jours de formation par salarié 2,3 2,3 2,5 Coût moyen de la formation par salarié (en euros) 820 819 761 Salariés formés au cours de l’année (en %) 63,1 60,4 65,0 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) présent au cours de l’exercice, à l’exception du taux de salariés formés au cours de l’année qui est calculé sur l’effectif CDI présent au 31 décembre de l’année. L’investissement formation réalisé en 2013 par les sociétés du Groupe dans le monde a représenté un montant de 92,5 millions d’euros, soit 2,5 % de la masse salariale. L’investissement formation moyen par personne en équivalent temps plein se situe à environ 820 euros. Au cours de l’année 2013, le nombre total de jours de formation s’élève à plus en formation à temps complet sur toute l’année. 63,1 % des salariés ont eu accès à la formation en 2013 et le nombre moyen de jours de formation par personne ressort à L’investissement formation est réparti entre les catégories professionnelles et les zones géographiques selon le tableau ci-dessous : France Europe USA Japon Asie Autres Investissement formation (en millions d’euros) 29,7 14,8 19,8 6,3 17,4 4,5 Part de la masse salariale (en %) 3,2 1,7 2,5 2,7 2,6 2,9 Salariés formés au cours de l’année (en %) 65,8 63,7 49,9 77,5 66,8 67,5 Dont : Cadres 66,8 72,4 53,9 71,4 73,6 68,2 Techniciens et Responsables d’équipe 77,7 70,0 39,4 71,3 62,5 66,8 Employés administratifs et Personnel de vente 53,6 62,7 49,3 80,9 65,7 66,4 Personnel de production 70,7 55,7 48,8 23,5 70,4 83,4 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) présent au cours de l’exercice, à l’exception du taux de salariés formés au cours de l’année qui est calculé sur l’effectif CDI présent au 31 décembre de l’année. En outre, LVMH organise des séminaires d’intégration et de sensibilisation des nouveaux entrants à la culture du Groupe, à ses valeurs, à ses principes fondamentaux de management et à la connaissance de ses marques. Plus de 26 700 salariés ont bénécié de tels séminaires en 2013. En 2013, il a été dénombré 941 accidents de travail avec arrêt qui se sont traduits par 23 677 journées de travail perdues. Le taux de fréquence est en amélioration constante depuis plusieurs années et le taux de gravité est stable. 426 accidents de trajet ont également été recensés, occasionnant 8 047 journées RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La répartition des accidents de travail avec arrêt, par groupe d’activités et par zone géographique, est la suivante : Vins et Spiritueux 137 9,27 0,18 Mode et Maroquinerie 169 3,04 0,07 Parfums et Cosmétiques 114 2,80 0,08 Montres et Joaillerie 49 3,26 0,06 Europe (hors France) 186 3,77 0,05 Asie (hors Japon) 161 3,19 0,06 Groupe LVMH 2013 941 4,80 0,12 (a) Le Taux de fréquence est égal au nombre d’accidents avec arrêt, multiplié par 1 000 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées (c). (b) Le Taux de gravité est égal au nombre de journées perdues, multiplié par 1 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées (c). (c) Pour les sociétés situées hors de France, le nombre total d’heures travaillées par salarié est estimé à 2 000 en équivalent temps plein. Cette valeur peut être légèrement différente des heures effectivement travaillées selon les pays. Plus de 20,6 millions d’euros ont été investis en Hygiène et Sécurité en 2013. Ces sommes intègrent les dépenses de Médecine du travail, les équipements de protection et les programmes d’amélioration de la sécurité des personnes et de l’hygiène : mise en conformité des nouveaux équipements, signalisations, renouvellement des outils de protection, formation prévention incendie, réduction de l’impact du bruit. Le montant global des dépenses et investissements relatifs à l’amélioration de l’hygiène, de la sécurité et des conditions de travail s’élève ainsi à plus de 68,2 millions d’euros soit 1,9 % de la masse salariale brute au niveau mondial. 33 480 personnes ont été formées à la sécurité dans les sociétés du Groupe dans La motivation et les compétences des collaborateurs sont au cœur de l’excellence des produits et services proposés par les Maisons du Groupe. Les conditions de travail doivent leur permettre de les exprimer au mieux et de s’épanouir dans la réalisation de leurs missions. C’est donc au plus près de leurs besoins que se déploie l’engagement du Groupe en matière de Ainsi, des diagnostics santé, sécurité et ergonomie sont régulièrement réalisés dans les sites de production, les ateliers et les vignobles mais aussi de plus en plus fréquemment dans les magasins et les sièges, donnant lieu à des plans d’actions structurés. Parfums Christian Dior, par exemple, déploie une démarche d’amélioration de l’ergonomie des postes pour les populations du siège, les populations itinérantes et les personnels des points de vente, en liaison avec les représentants du personnel. Chez Glenmorangie, en Ecosse, la démarche « zéro accident » continue à être l’élément clé qui structure toute la culture de santé et sécurité de la Maison. Chez Guerlain, de nombreuses actions relatives à l’ergonomie ont été mises en place sur les sites de production comme en boutiques. Louis Vuitton déploie progressivement une démarche de santé complète alliant politique de santé, organisation du travail, environnement physique de travail et plan de formation pour ses ateliers de fabrication et ses entrepôts logistiques. Au niveau du Groupe, un benchmark régulier des dispositifs de prévoyance et de frais de santé est présenté aux partenaires sociaux du Comité de Groupe de manière à dénir un socle commun de protection pour les salariés. Les Maisons déploient des programmes ambitieux, tels que celui de Loewe en Asie Pacique qui offre à chaque employé une assurance santé et dentaire gratuite, ou Sephora en Chine qui propose un bilan de santé annuel à tous ses salariés. L’équilibre vie professionnelle – vie privée est l’une des autres composantes essentielles à la qualité de vie au travail et sur laquelle s’appuie les Maisons du Groupe. Les dispositifs de conciergerie d’entreprise ou de mise à disposition de place en crèche se répandent dans le Groupe. Parfums Christian Dior a initié la première journée dédiée à la qualité de vie au travail, Berluti a renforcé son dispositif de conciergerie dans son siège parisien, Louis Vuitton au Moyen-Orient accroit volontairement la durée du congé maternité, le faisant passer de 9 à 12 semaines. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En France, les sociétés du Groupe ont des Comités d’entreprise, des Délégués du personnel ainsi que des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail. Le Comité de Groupe Au cours de l’année 2013, les représentants du personnel ont participé à 1 632 réunions : Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail 307 Ces réunions ont notamment permis la signature de 121 accords d’entreprise, principalement dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires et le temps de travail et de l’intéressement des salariés (accords d’intéressement, Plan Épargne Entreprise). Plus spéciquement, des accords / avenants relatifs à l’emploi des personnes handicapées, à l’égalité professionnelle entre les LVMH s’attache à entretenir et promouvoir auprès de ses Depuis 2008, toutes les marques du Groupe ont adopté et mis en place le Code de conduite Fournisseurs qui matérialise les exigences du Groupe dans les domaines de la responsabilité sociale (liberté du travail, discrimination, harcèlement, travail des enfants, rémunérations, temps de travail, liberté syndicale, Hygiène et Sécurité…), de l’environnement (réduction des respectueuses de l’environnement, réduction des déchets, respect des réglementations et normes) et de la lutte anti-corruption. Toute collaboration avec un partenaire requiert l’engagement de ce dernier au respect de l’ensemble des principes éthiques qui constituent ce Code. Ce Code de conduite prévoit également le principe et les modalités du contrôle et de l’audit du respect Parmi les nombreuses initiatives qui illustrent cet engagement, toutes les Maisons de Moët Hennessy signent un engagement éthique avec leurs sous-traitants, véritable cahier des charges qui concerne entre autres le respect de l’environnement et le respect des droits fondamentaux du travail ; chaque année des audits sont effectués auprès des fournisseurs an de minimiser les risques les plus signicatifs. Sephora inclut le respect des droits des salariés, le non-travail des enfants, la non-discrimination, le respect du temps de travail et de l’environnement dans les cahiers des charges de ses fournisseurs. Louis Vuitton a mis en place une démarche éthique d’audits sociaux basée sur le femmes et les hommes, à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, au dialogue social, à la prévention des risques psychosociaux et au contrat de génération ont été signés An d’accompagner l’investissement majeur d’un montant de 150 millions d’euros dans un site de logistique et de stockage dans la région d’Epernay (France), la direction de Moët & Chandon – Ruinart a signé avec l’ensemble des organisations syndicales un important accord sur l’emploi incluant la formation d’adaptation des personnels aux évolutions de métier et aux nouvelles technologies, ainsi qu’un programme de recrutement 1.7.2. Œuvres sociales et prestations complémentaires En 2013, en France, les différentes sociétés du Groupe ont consacré un budget de plus de 19,4 millions d’euros, soit 2,1 % de la masse salariale, à des activités sociales et culturelles par Les frais de restauration du personnel représentent un budget respect des réglementations locales et des standards dénis par la Norme SA 8000 qui se base sur les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) : non-travail des enfants, conditions de travail, Hygiène et Sécurité, représentation et droit à la négociation collective, non-discrimination, pratiques disciplinaires, temps de travail et rémunération. À ce volet social s’ajoute un volet environnemental visant à mesurer et prévenir les différents impacts sur l’environnement. Pour mener à bien un audit social Louis Vuitton s’appuie sur des sociétés internationales spécialistes des audits sociaux et environnementaux. Les acheteurs Louis Vuitton reçoivent une formation théorique présentant la démarche et les critères d’évaluation an de pouvoir accompagner au mieux les fournisseurs dans la démarche d’amélioration continue sur ces sujets. Les Maisons Marc Jacobs et Donna Karan ont chacune un « vendor compliance program ». Leurs programmes comprennent le recours à des cabinets d’audit indépendants an de procéder à l’évaluation des fournisseurs et soutenir leurs efforts de remédiations. En 2013, Marc Jacobs et Donna Karan ont organisé ensemble un « vendor training » en Chine, dispensé par un tiers spécialisé. La formation a été suivie par environ 200 participants et couvrait les thématiques sociales et environnementales ainsi que le respect des substances restreintes. TAG Heuer et Loewe demandent à tous leurs nouveaux fournisseurs un engagement écrit sur le respect des engagements de responsabilité sociale dénis dans la norme SA 8000. Il en est de même pour les sociétés Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy et Guerlain qui ont mis en place des cahiers des charges comportant la conformité aux dispositions RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le recours aux pré-audits (57 réalisés en 2013) a également permis de mieux identier en amont les pratiques des fournisseurs et, le cas échéant, de décider de ne pas collaborer avec ces derniers. Dans ce sens, Louis Vuitton a mis en place des audits systématiques pour tout nouveau fournisseur localisé dans une Le recours aux pré-audits montre aussi que les Maisons ont un suivi régulier de leurs fournisseurs et les accompagnent dans D’autre part, quand cela était nécessaire, certaines Maisons du Groupe ont été amenées à mettre n à leur collaboration avec des fournisseurs dont les résultats d’audits faisaient apparaître des cas de non-conformité majeure avec notre Code de conduite. Portées par une volonté d’amélioration continue, les Maisons du Groupe vont poursuivre en 2014 leurs plans d’audit des fournisseurs ainsi que le suivi des plans d’actions. En 2013, 750 audits sociaux et / ou environnementaux ont été réalisés, dont près de 80 % par des tiers spécialisés, chez 624 de nos fournisseurs. 540 audits ont porté sur des critères exclusivement sociaux. Plus d’un tiers des résultats d’audits ont été en ligne avec les exigences du Groupe et 40 % présentaient des cas de non-conformité mineurs. Les audits dont les conclusions faisaient apparaître un besoin d’amélioration signicative de la part du fournisseur ou un cas de non- conformité majeure représentaient respectivement 19 % et 3 %. Les raisons de non-conformité de ces audits portaient principalement sur deux indicateurs : Hygiène & Sécurité et Heures de Travail. Au total, 208 plans d’actions correctives ont été mis en place chez nos fournisseurs dont les résultats Les différentes Maisons du Groupe mettent en place des outils et des moyens permettant de mieux identier leurs fournisseurs et prévenir des risques, quels qu’ils soient. Pour la branche Parfums & Cosmétique, 95 % des fournisseurs situés dans les zones géographiques qu’elle considère à risque d’un point de vue social ont été audités et ont obtenu des résultats encourageants. Les fournisseurs et les audits se répartissent ainsi, par région : (a) Dont 7 % au titre des pré-audits, 43 % au titre des premiers audits, et 50 % au titre des ré-audits. Périmètre : Vins & Spiritueux, Louis Vuitton, Berluti, Donna Karan, Fendi, Givenchy Couture, Kenzo, Loewe, Marc Jacobs, Céline, Thomas Pink, Bulgari, Chaumet, Dior Montres, Fred, Hublot, TAG Heuer, Zenith, De Beers, Parfums & Cosmétiques, DFS, Sephora. Impact territorial de l’activité en matière LVMH pratique une politique de maintien et de développement de l’emploi. Grâce au développement soutenu de ses marques, de nombreux emplois commerciaux sont créés dans l’ensemble des pays où le Groupe est présent, en particulier dans le cadre de l’extension du réseau de magasin en propre. Les licenciements pour motif non inhérent à la personne, y compris les licenciements pour raison économique, représentent 3,7 % des départs toutes causes confondues. De nombreuses sociétés du Groupe sont implantées histo - riquement dans les provinces françaises et sont des acteurs incontournables du développement de l’emploi dans leurs régions respectives : Parfums Christian Dior à Saint-Jean de Braye, près d’Orléans, Veuve Clicquot Ponsardin et Moët & Chandon en Champagne, Hennessy à Cognac. Elles ont développé des politiques de relation et de communication avec les collectivités locales, en particulier dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’emploi. Sephora, qui déploie des magasins dans toute la France, et dont les deux tiers de l’effectif travaillent en-dehors de la région parisienne, mène régulièrement des actions en faveur de l’emploi local. Acteurs économiques majeurs dans plusieurs bassins d’emploi, les sociétés du Groupe sont attentives aux spécicités sociales régionales et ont développé des partenariats, explicités ci-après, avec des associations ou des ONG an d’accompagner l’insertion sociale et professionnelle des plus démunis. 1.8.3. Promotion de l’éducation et relations Dans le monde, des sociétés du Groupe se mobilisent pour faciliter l’accès à l’éducation pour les plus jeunes dans les territoires défavorisés ou frappés par des catastrophes naturelles. À travers l’opération « Hand in Hand for Haïti » mise en place après le séisme de janvier 2010, DFS participe à la vie d’un complexe scolaire pour les enfants les plus démunis de la région de Saint- Marc. Bulgari soutient l’éducation des plus jeunes avec « Save The Children » en Italie. Louis Vuitton a initié un partenariat très étroit et global avec SOS Villages d’Enfants, en mobilisant au prot de l’organisme toute son énergie et celle de ses équipes dans les pays où la marque est présente. Une illustration en est la construction en Inde, par Louis Vuitton, du centre de formation de Bhubaneshwar, dédié à 150 enfants. Sephora soutient « Toutes à l’école » pour la scolarisation des petites lles au Cambodge, par la vente d’une peluche dans son réseau dont les bénéces sont reversés à l’association. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Localement, LVMH met également en place de nombreux partenariats et tisse de multiples liens avec des institutions éducatives locales pour mieux faire connaître les métiers du Groupe. Ces partenariats se concrétisent souvent par des bourses d’études et le nancement d’écoles de mode et de maroquinerie. LVMH a noué au l des années de solides liens avec l’Institut Français de la Mode, pour la formation de ses propres collaborateurs et le recrutement d’étudiants issus de l’Institut, dont la double formation est appréciée. LVMH est également un partenaire privilégié du réseau CEMS – Global Alliance in Management Education, qui participe à de nombreuses actions auprès de ses étudiants issus des meilleures universités de plus de vingt pays. Les principales sociétés participent plusieurs fois par an à des présentations sur les campus de ces universités. Le Groupe développe des moyens et des partenariats pour soutenir l’accès à l’emploi des plus défavorisés. En France, de nombreuses actions en faveur de l’insertion professionnelle sont entreprises an de permettre à tout collaborateur de devenir acteur de l’engagement sociétal du Groupe. Dans le cadre du partenariat avec l’association « Nos Quartiers ont des Talents », une centaine de cadres expérimentés ont parrainé plus de 100 jeunes diplômés issus de quartiers défavorisés. Depuis 2007, 224 jeunes ont trouvé un emploi après avoir été parrainé, par un collaborateur du Groupe LVMH. En association avec des communes situées dans des territoires défavorisés, des présentations des métiers de l’entreprise sont menées à destination des collégiens de ces villes, participant ainsi à l’orientation des jeunes, condition d’une insertion professionnelle réussie. Depuis 2010, le groupe LVMH a noué un partenariat avec la ville de Montfermeil, ville cosmopolite et volontariste située en banlieue parisienne. Porté par une ambition commune d’excellence, ce partenariat contribue à faciliter la promotion sociale des jeunes issus de quartiers défavorisés, au travers de l’accueil de stagiaires et de seniors. Dans ce cadre, la ville bénécie de l’appui du Groupe pour faire connaître la richesse de ses cultures et le talent de ses habitants qui s’expriment lors du délé « Cultures et création ». LVMH y décerne un trophée « Jeune Talent » donnant ainsi la possibilité à des jeunes passionnés mais éloignés de l’univers de la mode de le rejoindre. La lauréate 2013 du trophée « Jeune talent » du délé a pu exposer ses créations au Green Showroom qui se déroule pendant la Fashion Week à Berlin, puis intégrer l’école de la chambre syndicale de la couture parisienne dans le cadre d’un contrat en apprentissage chez Kenzo. Toute une palette d’actions est déployée au prot des jeunes : stages « découverte de l’entreprise » offerts à 50 collégiens de la ville, visites des Maisons du Groupe, préparation des élèves du lycée professionnel, soutien dans la Dans le même esprit, Parfums Christian Dior est à l’origine du Organisé sur le territoire de la Cosmetic Valley, ce forum vise la mise en relation directe entre des chercheurs d’emploi et les recruteurs des entreprises du territoire. 80 entreprises se sont mobilisées avec 3 000 offres d’emploi et des coachings pour l’entretien de recrutement animés par Sephora. Plus de 6 000 personnes se sont présentées dont 74 % avaient entre 18 et 25 ans. Toujours avec l’objectif de favoriser l’accès à l’entreprise sur le seul critère de la compétence et de l’engagement, LVMH adhère et participe au « Réseau national des entreprises pour l’égalité des chances dans l’Éducation ». Cette association favorise les interventions d’entreprises dans des établissements situés en zones sensibles et accueille des stagiaires issus de leurs An de favoriser l’intégration et l’insertion des jeunes par les études quel que soit leur milieu ou leur origine, LVMH soutient l’opération « Conventions d’éducation prioritaires » de l’Institut d’Études Politiques (Sciences Po) en accordant des bourses d’études et en permettant à des jeunes issus de cette lière d’être parrainés par des managers. De même, Hennessy nance des bourses d’études pour les étudiants afro-américains aux États-Unis. Enn, signataire de la Charte de l’apprentissage, le Groupe a fortement développé l’apprentissage qui permet à des jeunes d’accéder plus facilement aux diplômes. Au 31 décembre 2013, on dénombrait plus de 870 jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation dans l’ensemble des sociétés françaises. Le mécénat de LVMH s’exerce en faveur du patrimoine artistique en France et dans le monde : réhabilitation de monuments historiques, enrichissement des collections de grands musées, contribution à de grandes expositions nationales, engagement pour la création auprès d’artistes emblématiques de l’époque actuelle. Ainsi, en 2013, LVMH a soutenu diverses manifestations culturelles, parmi lesquelles l’exposition « ON / OFF » présentée en Chine, au sein de l’Ullens Center for Contemporary Art, ou la « Nuit blanche », à Paris. LVMH soutient également des initiatives marquantes pour la préservation du patrimoine artistique français, en partenariat notamment avec le Château de Versailles et la Fondation Dubuffet. Enn, le chantier de construction de la Fondation Louis Vuitton, au Jardin d’Acclimatation, a abordé en 2013 la phase essentielle de son achèvement, pour ouvrir LVMH s’est également engagé depuis de longues années dans le domaine de l’éducation et de la jeunesse, avec, entre autres actions, la poursuite du prêt de Stradivarius de la collection LVMH à de jeunes virtuoses, de l’opération « 1000 places pour les jeunes », qui permet depuis plus de 15 ans aux jeunes musiciens des conservatoires de la Ville de Paris d’assister aux plus grands concerts de la saison parisienne, et du soutien apporté à l’International Music Academy fondée en Suisse par Enn, LVMH soutient de nombreuses institutions reconnues pour leur action en faveur de l’enfance, comme la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, la fondation « Save the Children au Japon », la « Robin Hood Foundation » à New York… LVMH est également présente auprès de scientiques conduisant des recherches de pointe liées à la santé publique, telles les équipes de l’Institut Pasteur à Paris, de l’American Foundation for AIDS Research, ou de la Parkinson’s La prise en considération, dans chaque décision, de l’être humain, de sa liberté et de sa dignité, mais aussi de son épanouissement et de sa santé, est un pilier d’une doctrine de responsabilité à laquelle souscrivent l’ensemble des sociétés du Groupe. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION De même, l’ensemble des sociétés du Groupe ont des politiques et des pratiques de respect de l’égalité des chances et d’absence de discrimination (sexe, race, religion, politique, etc.) telles que dénies dans les conventions de l’Organisation Internationale du Travail. Cette culture et ces pratiques induisent également le respect de la liberté syndicale, le respect des personnes et l’interdiction du travail des enfants ainsi que du travail forcé. L’organisation et les démarches d’évaluation ou de certification Prévention des risques environnementaux et des pollutions Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement La prévention et la réduction des rejets dans l’air, l’eau et le sol La prévention de la production, le recyclage et l’élimination des déchets La prise en compte des nuisances sonores et autre forme de pollution La consommation d’eau et l’approvisionnement en fonction des contraintes locales 92 La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ADAPTATION 4.1. Réduction des émissions de gaz à effet de serre Les mesures prises pour préserver la biodiversité RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Conformément au décret n° 2002-221 du 20 février 2002, dit « décret NRE » et au décret n° 2012-557 du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale, sont indiquées dans les paragraphes suivants la nature et l’importance des seuls impacts pertinents et signicatifs au regard de l’activité. Les informations environ - nementales contenues dans le présent rapport ont fait l’objet de travaux de vérication par un véricateur indépendant conformément à l’article 225 de la loi « Grenelle » du 12 juillet 2010. Une analyse a été menée par la Direction de l’Environnement pour sélectionner les informations publiées ainsi que les indicateurs signicatifs au regard des activités du Groupe faisant l’objet, à la demande de LVMH, d’un audit visant à délivrer un niveau d’assurance supérieur au niveau exigé par la loi (« assurance raisonnable ») par ce même véricateur indépendant. Ses conclusions sont présentées après la partie « LVMH et l’environnement » du Document de référence. Le protocole de reporting environnemental est mis à disposition sur demande à l’adresse suivante : environnement@lvmh.fr. Davantage d’informations et d’illustrations sont disponibles dans le Rapport Environnement LVMH 2013. Le reporting des indicateurs environnementaux couvre en 2013 (a) Dont principalement : La Tannerie de La Comète (Belgique), l’atelier De Beers ainsi que les sites administratifs de Benefit, Fresh, Pucci, Acqua di Parma, Marc Jacobs, Les sites industriels, logistiques et administratifs non couverts par le reporting environnemental le sont essentiellement pour des raisons opérationnelles et sont peu signicatifs. Un plan d’intégration à 5 ans est mis en œuvre. Surfaces de vente incluses dans le périmètre, par indicateur Consommation d’énergie, Consommation d’eau émissions de gaz à effet de serre 2013 (b) 2012 2013 (c) 2012 (en pourcentage des surfaces de vente totales(a)) (en pourcentage des surfaces de vente de la Maison(a)) (a) Le périmètre de reporting n’inclut pas les magasins exploités en franchise par les activités Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques ainsi que Montres et Joaillerie. (b) Sont également inclus tous les magasins français de Berluti, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Le Bon Marché, Make Up For Ever et certains magasins de Bulgari, Céline, Chaumet, De Beers, Fendi, Loewe, Marc Jacobs et Thomas Pink. (c) Sont également inclus certains magasins Berluti, Bulgari, De Beers, Fendi, Kenzo et Guerlain. Pour la production de déchets seuls les magasins DFS, Le Bon Marché et certains magasins Louis Vuitton sont pris en compte dans le périmètre. Pour un magasin DFS, les données 2012 ont été reconduites. Les indicateurs environnementaux des magasins non pris en compte sont déterminés par extrapolation ; ces estimations sont exclues des tableaux chiffrés et sont présentées en commentaire. Le Groupe compte plus de 3 200 magasins et certaines données environnementales sont difciles d’accès pour les magasins de petite surface. Toutefois, le Groupe se xe un L’organisation et les démarches d’évaluation ou de certification Il existe une Direction de l’Environnement au sein du Groupe depuis 1992. En 2001, LVMH a établi une « Charte environnementale » signée par le Président du Groupe qui demande à chaque Maison de s’engager à mettre en place un système de management de l’environnement efcace, de rééchir collectivement aux enjeux environnementaux liés aux produits, de gérer les risques et d’utiliser les meilleures pratiques environnementales. Elle est présentée de manière plus détaillée dans le Rapport Environnement. En 2003, Bernard Arnault a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies, il a également ratié en 2007 les Objectifs du Millénaire de Gordon Brown. En 2013, le Groupe est sélectionné dans les principaux indices basés sur les critères de l’investissement responsable : Dow Jones Sustainability Index (World et Europe), FTSE4Good Global 100, Euronext Vigeo Eurozone 120, ESI (Ethibel Sustainability Indices) Europe. LVMH répond également depuis leur création aux CDP Climate Change, CDP Water Le Groupe s’engage ainsi à : \- appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant \- entreprendre des actions tendant à promouvoir une plus grande \- favoriser la mise au point et la diffusion de technologies La Direction de l’Environnement du Groupe a été mise en place \- déployer le programme LIFE – LVMH Indicators For the \- orienter la politique environnementale des sociétés du Groupe, dans le respect de la Charte LVMH ; \- entreprendre des audits internes d’évaluation de la performance \- assurer la veille réglementaire et technique ; \- créer des outils de gestion qui abordent par exemple les sujets suivants : conception des emballages, relation fournisseurs, \- aider les sociétés du Groupe à prévenir les risques ; \- former et sensibiliser les collaborateurs de tout niveau hiérarchique comme les séminaires d’intégration des nouveaux managers ; \- dénir et consolider les indicateurs environnementaux ; \- travailler avec les diverses parties prenantes (associations, agences Elle s’appuie sur la Commission Environnement, qui réunit plusieurs fois par an un réseau de près de 50 correspondants Le programme « LIFE » a été conçu en 2011 de façon à renforcer l’intégration de l’environnement dans les processus managériaux, faciliter le développement de nouveaux outils de pilotage et tenir compte des évolutions et enrichissements découlant des pratiques innovantes des Maisons. Il sera déployé à l’ensemble des Maisons à l’horizon 2015. Mis en œuvre par le Comité de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION direction de chaque Maison, le programme « LIFE » est établi autour de neuf dimensions clés de la performance environnementale : \- environnement dans la conception ; \- sécurisation de l’accès aux matières premières stratégiques et \- traçabilité et conformité des matières ; \- responsabilité environnementale et sociale des fournisseurs ; \- préservation des savoir-faire critiques ; \- réduction des émissions de gaz à effet de serre ; \- excellence environnementale des procédés de fabrication ; \- durée de vie et réparabilité des produits ; \- informations des clients et autres parties prenantes. En terme de certication, toutes les Maisons du pôle Cognac- Champagne-Vodka, ainsi que l’ensemble des activités de Guerlain France sont désormais certiées ISO 14001. Parfums Christian Dior a également fait certier l’ensemble de ses sites industriels et logistiques. Chez Louis Vuitton, la Supply chain a été certiée ISO 14001 pour la Maroquinerie et les Accessoires. C’est une première internationale, fruit d’un travail collaboratif entre la Direction logistique et ses partenaires Transport et Logistiques. La Maison poursuit la démarche de certication de ses ateliers. À n 2013, 43 % des sites industriels, logistiques ou administratifs du Groupe étaient certiés ISO 14001. Le groupe d’activités Montres et Joaillerie de LVMH est membre du « Responsible Jewellery Council » (RJC) qui rassemble plus de 440 professionnels mondiaux engagés dans la promotion de l’éthique, des droits humains et sociaux et des pratiques environ nementales tout au long de la lière, de la mine au point de vente. Le RJC a élaboré un système de certication qui vise notamment à s’assurer que les diamants utilisés ne proviennent pas de zones de conits. Pour les diamants, les exigences du processus de Kimberley sont intégrées. Cette certication nécessite de se soumettre aux vérications d’auditeurs accrédités indépendants. Les Maisons de Montres et Joaillerie sont toutes certiées selon le « Code of Practices » (version 2009). La quasi-totalité des Maisons des groupes d’activités ont poursuivi cette année la formation et la sensibilisation de leur personnel à l’environnement. Ces actions représentent un volume total de 20 004 heures, soit une augmentation de 11 % par rapport Prévention des risques environnementaux et des pollutions Les sociétés du Groupe sont régulièrement auditées, par des tiers externes, des assureurs ou des auditeurs internes, ce qui leur permet de tenir à jour leur plan de suivi de conformité. En 2013, 31 % des 239 sites industriels, logistiques ou administratifs ainsi que certains magasins de taille importante ont été audités, soit 64 audits externes et 102 audits internes, certains sites pouvant être audités plusieurs fois dans l’année. Cette notion d’audit correspond à un contrôle effectué sur un ou plusieurs sites d’une même société, couvrant l’ensemble des problématiques environnementales pouvant s’y retrouver : gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie, management de l’environnement ; il donne lieu à un rapport écrit et à des recommandations. Ce chiffre ne couvre pas les nombreux contrôles de conformité pouvant porter sur un point spécique de réglementation environnementale, contrôle du tri des déchets par exemple, réalisés périodiquement par les sociétés du Groupe sur leurs sites. Des informations complémentaires sont également disponibles dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Le groupe LVMH », au niveau du §2.2. Principes Généraux de gestion des risques. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement Les postes de dépenses environnementales ont été comptabilisés en suivant les recommandations de l’avis du Conseil National de la Comptabilité (CNC). Les charges d’exploitation et les investissements ont été reportés pour chacun des postes suivants : \- protection de l’air ambiant et du climat ; \- gestion des eaux usées ; \- protection et assainissement du sol, des eaux souterraines et \- lutte contre le bruit et les vibrations ; \- protection de la biodiversité et du paysage ; \- protection contre les rayonnements ; \- autres activités de protection de l’environnement. En 2013, le montant des dépenses liées à la protection de l’environnement se répartit comme suit : \- charges d’exploitation : 10,6 millions d’euros ; \- investissements : 6,7 millions d’euros. Le montant des provisions pour risques environnementaux au 31 décembre 2013 est de 13 millions d’euros. Cette somme correspond aux garanties nancières légales pour les installations La prévention et la réduction des rejets dans l’air, l’eau et le sol Sont seuls retenus comme indicateur important et pertinent les rejets de substances dans l’eau par les activités Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie et Parfums et Cosmétiques concourant à l’eutrophisation. Les autres activités du Groupe n’ont qu’un très faible impact sur la qualité de l’eau. L’eutrophisation est la prolifération excessive d’algues et de plantes aquatiques due à une surcharge d’éléments nutritifs dans les eaux (phosphore en particulier), entraînant une réduction de leur oxygénation, néfaste pour l’environnement. Le paramètre pour la mesurer est la Demande Chimique en Oxygène (DCO), calculée après traitement des efuents dans les stations du Groupe ou dans les stations externes avec lesquelles les sites ont des conventions. Sont considérées comme traitements les opérations suivantes : l’assainissement collectif, l’assainissement autonome (bassin d’aération) et l’épandage. En 2013, les tanneries Roux et Heng Long, chez Louis Vuitton ont été intégrées au périmètre de consolidation. Les rejets de DCO ont augmenté de 34 %. Des études sont en cours pour identier les opportunités de réduction dans les Maisons de Vins et Spiritueux. Vins et Spiritueux 3 590,1 2790,9 29 (a) Mode et Maroquinerie 155,2 (b) \- - Parfums et Cosmétiques 18,8 23,2 (23) Total 3 764,1 2 814,1 34 (a) Évolution principalement liée à l’augmentation de l’activité de Glenmorangie. La fréquence des mesures des Maisons les plus contributrices est conforme à la réglementation locale mais reste limitée au regard des variations observées sur les quantités rejetées. Les émissions de COV font l’objet de plans de préventions notamment pour les activités de Parfums et Cosmétiques et les tanneries. Concernant les rejets dans les sols, le sujet est abordé dans la partie 3.4 Utilisation des sols. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La prévention de la production, le recyclage et l’élimination des déchets En 2013, 88 % des déchets ont été valorisés (76 % en 2012). Parallèlement, la production de déchets a augmenté de 8 % en 2013\. L’augmentation du taux de valorisation est liée à l’activité des Vins et Spiritueux (abilisation de la donnée Wenjun en 2013) et l’augmentation de la production de déchets est principalement liée à l’intégration des tanneries. Sont considérés comme déchets valorisés ceux dont la destination nale correspond, par ordre décroissant d’intérêt conformément aux législations européennes et françaises, à l’une des lières \- réutilisation, c’est-à-dire utilisation d’un déchet pour le même usage que celui pour lequel le produit a été initialement conçu ; \- valorisation matière, c’est-à-dire recyclage (réintroduction directe d’un déchet dans le cycle de production dont il est issu en remplacement total ou partiel d’une matière première vierge), compostage ou épandage contrôlé de déchets composés de matières organiques pour la fertilisation des sols ; \- incinération avec valorisation énergétique, c’est-à-dire récupération de l’énergie issue de la combustion du déchet sous forme (en tonnes) Déchets Dont déchets Déchets Évolution en 2013(b) produits en 2013 (a) en 2012 produits (%) (a) Déchets nécessitant un tri et un traitement séparés des déchets dits « banals » (cartons, plastiques, bois, papier…). (b) Certains produits écartés du circuit de production sont assimilés à des déchets dangereux et sont traités dans la filière « déchets dangereux » pour éviter toute contrefaçon. (c) Évolution liée notamment à l’intégration des tanneries. (d) Évolution liée principalement à l’augmentation de l’activité de Royal Van Lent. (en% des déchets produits) Réutilisation Valorisation Valorisation Total Montres et Joaillerie - 55 20 75 Autres activités - 82 18 100 Les Maisons de Parfums et Cosmétiques et Sephora, depuis 2010, et Louis Vuitton, depuis 2011, utilisent la plate-forme CEDRE Ecologique) dédiée au tri, au recyclage et à la valorisation de l’ensemble des déchets issus de la fabrication, du conditionnement, de la distribution et de la vente des produits cosmétiques. Cette plate-forme de déconditionnement accueille plusieurs types de gisements : les articles de condition nement obsolètes, les produits alcooliques obsolètes, les éléments de publicité, les testeurs utilisés en magasin et les emballages vides rapportés par les clients en magasin. En 2013, la plate-forme a traité environ 1 600 tonnes de déchets et a pu revendre différents matériaux (verre, carton, bois, métal, plastique, alcool et cellophane) à un La prise en compte des nuisances sonores et autres formes de pollution Les activités du Groupe n’ont pas d’impact signicatif en termes de nuisances sonores et d’autres formes de pollution. Toutefois, les Maisons restent vigilantes notamment grâce aux systèmes de management de l’environnement mis en œuvre et sont à l’écoute de leur voisinage et de la société civile. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La consommation d’eau et l’approvisionnement en fonction des contraintes locales La consommation d’eau est analysée pour les utilisations suivantes : \- besoins « process » : utilisation de l’eau pour les opérations de nettoyage (cuves, produits, appareils, sols), la climatisation, le personnel, la fabrication des produits…, l’eau ainsi consommée générant des eaux usées ; \- besoins agricoles : utilisation de l’eau à des ns d’irrigation des vignes hors de France, l’irrigation n’étant pas pratiquée en France pour les vignobles du Groupe. Dans ce cadre, l’eau est prélevée directement dans le milieu naturel pour être utilisée en irrigation ; son niveau d’utilisation d’une année sur l’autre est étroitement lié aux variations climatiques. Il convient toutefois de noter que les consommations d’eau pour les besoins agricoles sont évaluées par les sites avec une incertitude plus importante que les consommations d’eau pour les besoins de « process ». (en m3) 2013 2012 Évolution (%) La consommation d’eau des surfaces de vente exclues du périmètre (81 % des surfaces de vente totales) est estimée à 1 327 000 m3 à partir d’une consommation moyenne par mètre carré appliquée aux surfaces non reportées. La consommation d’eau pour des besoins « process » se décompose ainsi, par groupe d’activités : (besoins process, en m3) 2013 2012 Évolution (%) (a) Évolution essentiellement liée à l’augmentation de l’activité de Glenmorangie et des autres Maisons de Vins & Spiritueux. (b) Évolution principalement liée à l’intégration, chez Louis Vuitton, des tanneries, et de nouvelles données pour les Ateliers de l’Ardèche. (c) Évolution liée à la fiabilisation de l’indicateur pour Bulgari. (d) Évolution liée à l’intégration du Jardin d’Acclimatation et de Radio Classique. Une analyse approfondie de sensibilité aux contraintes locales a été menée pour l’ensemble des Maisons du Groupe en utilisant l’indice de Pster, 2009 et la base de données Aquastat, 2012. Cette analyse se base sur l’évaluation de la sensibilité de chaque zone géographique en comparant localement la consommation d’eau aux ressources disponibles. Quatre Maisons avec des consommations d’eau signicatives à l’échelle du Groupe sont localisées dans des zones avec un stress hydrique proche de 100 % c’est-à-dire où le besoin en eau est proche des ressources \- les vignobles de Cheval des Andes et Terrazas de Los Andes qui représentent 93 % des besoins agricoles en eau du Groupe ; \- les vignobles de Domaine Chandon California et Newton qui représentent 3 % des besoins agricoles en eau du Groupe. L’irrigation des vignes est une pratique autorisée et encadrée en Californie et en Argentine en raison du climat. Cette irrigation est nécessaire au développement des vignes. Pour limiter néanmoins la consommation d’eau des mesures sont prises : récupération d’eau de pluie, mise en place de protocoles de mesures et de caractérisation des besoins en eau, pratique généralisée de pour une utilisation optimisée de l’irrigation ou pratique de « l’irrigation à décit réduit » qui limite l’utilisation de l’eau et améliore la qualité des raisins et la taille de la vigne, permettant en outre une concentration des arômes et de la couleur. Les principales matières premières consommées par le Groupe \- le raisin (voir § 3.4 Utilisation des sols) ; \- les cuirs et les peaux brutes de veaux, agneaux et cuirs exotiques (voir § 5 Protection de la biodiversité) ; \- les essences végétales (voir § 5 Protection de la biodiversité) ; \- les métaux et pierres précieux (voir 1.1 L’organisation et les démarches d’évaluation ou de certication) ; \- les substances chimiques réglementées. Ainsi, toutes les Maisons ont intégré les exigences du règlement européen REACH dans leurs documents contractuels an d’impliquer tous les Des informations sont également disponibles dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Le groupe LVMH », au niveau du § 2.1.8. Approvisionnements et compétences RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION stratégiques ainsi que dans la partie « Activités du Groupe » au niveau des § « Sources d’approvisionnement et sous-traitance » Le seul critère signicatif, pertinent et commun à toutes les Maisons qui puisse être retenu pour l’analyse de la consommation de matières premières est la quantité, en tonnes, d’emballages primaires et secondaires remis au client : \- Vins et Spiritueux : bouteilles, cartons, capsules… \- Mode et Maroquinerie : sacs boutique, pochettes, coffrets… \- Parfums et Cosmétiques : acons, étuis… \- Montres et Joaillerie : étuis et écrins… \- Distribution sélective : sacs boutique, pochettes, coffrets… Les emballages utilisés pour les transports sont exclus de cette (en tonnes) 2013 2012 Évolution (%) Montres et Joaillerie 423 486 (13) Total 179 393(a) 204 566 (12) (a) Les Maisons Céline, Chaumet, Hublot et Marc Jacobs n’ont pas reporté leurs données pour cet indicateur en 2013. (b) Évolution liée à l’allègement des bouteilles en verre et au changement de périmètre (exclusion des mouvements internes de stock) des Maisons de Champagne. (c) Évolution liée à l’intégration du site logistique de Sephora. Répartition du poids total d’emballages mis sur le marché, par type de matériau, en 2013 (en tonnes) Verre Papier- Plastique Métal Textile Autres matériaux Les Maisons disposent de différents outils et formations adaptés leur permettant d’optimiser la prise en compte de l’environnement dans la conception de leurs produits. En 2013, Edibox a été déployé dans les Maisons Parfums Christian Dior, Guerlain, LVMH Fragrance Brands, Make Up For Ever, Louis Vuitton et Bulgari an d’intégrer dès l’amont le critère environnemental dans la conception des emballages. Il permet de calculer l’Indice de Performance Environnementale (IPE) et les émissions de gaz à effet de serre générés par les matériaux d’emballage. Le lancement de ce nouvel outil a été l’occasion de sensibiliser l’ensemble des équipes marketing et développement. Les Maisons de Champagne, qui ont également déployé l’IPE, ont réalisé des avancées signicatives. Diminution du poids des emballages, choix de matériaux issus de ressources renouvelables et valorisation en n de vie sont les fondements de tout nouvel étui ou coffret. Ainsi, les Maisons de Champagne ont réduit le poids des bouteilles et les équipes de développement sélectionnent exclusivement les matériaux issus de forêts FSC (Forest stewardship council) ou PEFC (Pan European Forest Certication), labels garantissant la gestion durable des forêts. Dorénavant, les nouveaux coffrets sont totalement recyclables, les différents matériaux étant facilement séparables ou constitués de matières à base de végétaux (bois, amidon de pomme de terre RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables La consommation d’énergie correspond à la somme des sources d’énergie primaires (oul, butane, propane, gaz naturel) et des sources d’énergie secondaires (électricité, vapeur et eau glacée) princi palement utilisées pour la mise en œuvre des procédés de fabrication, de la climatisation et du chauffage des bâtiments En 2013, les liales comprises dans le périmètre de reporting ont consommé 760 254 MWh répartis entre les sources suivantes : 67 % d’électricité, 20 % de gaz naturel, 5 % de oul lourd, 3 % de oul, 2 % d’énergies renouvelables, 1 % de butane-propane, 1 % de vapeur et 1 % d’eau glacée. La consommation augmente de 15 % par rapport à 2012. Cette consommation provient, en ordre décroissant, des groupes d’activités Distribution sélective pour 32 %, Vins et Spiritueux pour 28 %, Mode et Maroquinerie pour 24 % et enn Parfums et Cosmétiques à hauteur de 10 % ; les 6 % restants proviennent des Montres et Joaillerie et des autres activités du Groupe. La consommation d’énergie des surfaces de vente exclues du périmètre, 47 % des surfaces de vente totales, est estimée à 269 000 MWh. Consommation d’énergie par groupe d’activités (en MWh) 2013 2012 Évolution (%) (a) Évolution principalement liée à l’intégration du nouveau centre de recherche Parfums & Cosmétiques de Saint-Jean de Braye, des bureaux à Paris de Make Up For Ever et de Parfums (b) Évolution essentiellement liée à l’intégration des magasins Bulgari en Italie et l’intégration de De Beers. (c) Évolution liée à l’intégration du Jardin d’Acclimatation, de Radio Classique et du site de la holding LVMH du 3 rue Bayard. Consommation par source d’énergie en 2013 (en MWh) Électricité Gaz naturel Fioul lourd Fioul Butane Vapeur Eau glacée Énergies Les Bilans Carbone® et les audits énergétiques apportent des enseignements qui permettent aux Maisons d’élaborer des stratégies adéquates de réduction des consommations d’énergie. Différentes actions sont mises en œuvre par les Maisons en matière d’éclairage et de climatisation des magasins, de transport, d’efcacité énergétique et de promotion des énergies renouvelables. En 2013, TAG Heuer a construit sa nouvelle manufacture de Chevenez en Suisse en intégrant plus de 600 m2 de panneaux solaires en toiture, d’une puissance annuelle En 2012, le groupe de travail « Store Lighting Working Group » a été mis en place par LVMH an de travailler de façon plus spécique sur les enjeux réglementaires, techniques et de mesure des consommations d’énergie en magasin. Il a pour mission de renforcer les actions de réduction de consommation d’énergie liées notamment à l’éclairage. La technologie LED est un moyen efcace de réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2. Ce type de lumière est aussi plus adapté à la mise en valeur des produits des Maisons. En septembre 2013, LVMH a donc lancé le programme « LVMH Lighting », dont l’objectif est de sécuriser et d’optimiser le sourcing de matériel d’éclairage performant pour les magasins, les sites de production et de stockage, ou encore pour les espaces de bureaux. L’objectif du programme LVMH Lighting, au-delà de la promotion de la technologie LED, est d’assurer une lumière conforme aux exigences de qualité exceptionnelle requise par les Maisons. Une douzaine de magasins pilotes de différentes tailles et localisés dans différentes zones géographiques ont été sélectionnés et équipés de points de mesure dans l’objectif de trouver les actions des plus efcaces en terme de réduction de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les pollutions du sol des implantations anciennes (élaboration du cognac, des vins et du champagne, fabrication des malles) ne sont pas importantes. Les sites de production plus récents sont généralement implantés sur des terres agricoles sans pollution historique. En dehors de la viticulture, les activités de production du Groupe utilisent peu les sols. Doublement engagées dans la viticulture durable, pour des raisons historiques et stratégiques, les Maisons de Vins et Spiritueux concernées conduisent différentes initiatives relevant de l’agriculture raisonnée ou biologique, ce qui permet de réduire de façon drastique le recours aux produits phytosanitaires à fort impact environnemental. Les Maisons de Champagne ont obtenu l’agrément Certiphyto pour les traitements viticoles des sites d’exploitation tandis que Hennessy a adopté une démarche visant à réduire l’utilisation des intrants phytosanitaires. Depuis janvier 2011, des vignobles Hennessy sont sélectionnés au sein du réseau des fermes de référence constitué par l’État français dans le cadre du plan Écophyto 2018. Un plan d’actions a été mis en place sur ces parcelles, ces actions ont permis en 2013 de réduire de 60 % l’usage des produits de traitement. La méthode de la confusion sexuelle est utilisée de manière expérimentale pour protéger la vigne contre les vers de grappe et éviter le recours aux insecticides. LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ADAPTATION 4.1. Réduction des émissions de gaz à effet de serre Compte tenu des activités du Groupe, les seules émissions pouvant affecter signicativement l’environnement sont les gaz à effet de serre. Les émissions de gaz à effet de serre, estimées en tonne équivalent CO2 (dioxyde de carbone), proviennent de la consommation d’énergie des sites, dénie au § 1.1.2. Elles incluent les émissions directes et les émissions indirectes (scope 1 et 2). Les émissions liées au transport (scope 3) sont \- transport amont : transport des matières premières et composants vers les sites de production. Seuls les principaux composants et matières premières sont pris en compte ; Répartition des émissions par activité en 2013 \- transport aval : transport des produits nis depuis les sites de production vers les plates-formes de distribution. Les facteurs d’émission de CO2 sont mis à jour chaque année pour chaque source d’énergie et notamment l’électricité. Cette mise à jour peut être à l’origine d’évolutions importantes. Les principales actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre scope 1 et 2 consistent en la réduction des consom - mations d’énergie en magasins (éclairage et climatisation) et en l’optimisation des consommations d’énergie par les procédés (en tonnes équivalent CO2) Émissions de Dont : Pourcentage Émissions de Évolution (%) CO2 en 2013 pourcentage d’émissions CO2 en 2012 Les émissions de gaz à effet de serre des surfaces de vente exclues du périmètre (47 % des surfaces de vente totales) sont estimées à 135 600 tonnes équivalent CO2 à partir des consommations d’énergie extrapolées. La prise en compte du changement climatique est inscrite depuis longtemps dans la politique de LVMH qui a réalisé, depuis 2002, le Bilan Carbone® de ses Maisons : Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Hennessy, Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Kenzo, Parfums Givenchy, Givenchy, Make Up For Ever, DFS, Sephora et Le Bon Marché. Ces bilans font l’objet de mises à jour tous les trois ans. En 2012, le groupe de travail « Store Lighting Working Group » a été mis en place par LVMH an de travailler de façon plus spécique sur les enjeux réglementaires, techniques et de mesure des consommations d’énergie en magasin ; voir § 3.3 La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efcacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Certaines Maisons utilisent des outils pour mesurer et réduire les émissions générées par leur chaîne logistique. Ainsi, Loewe a déployé un outil interne de cartographie et de pilotage de l’empreinte CO2 du transport international à partir de son usine de production de Madrid. De même, Louis Vuitton a développé en janvier 2013 un outil de comptabilisation des émissions de CO2 permettant de disposer, en temps réel et pour chaque parcours effectué, d’un bilan des émissions de transport liées au fret des produits de maroquinerie et accessoires transitant par son entrepôt central de Cergy Eole. Enn, depuis 2008, Guerlain a mis en place un outil de suivi mensuel de son ratio global de transport maritime par zone géographique dont les résultats sont examinés par le Comité exécutif de la Maison. Un rapport comprenant le bilan en termes de coût et de CO2, comparé à l’objectif xé pour l’année en cours, est diffusé auprès de toutes les entités. L’objectif de 60 % pour le ratio maritime a été atteint depuis 2012. Des synergies sont mises en œuvre au sein de chaque groupe d’activités an de mutualiser Répartition des émissions de gaz à effet de serre générées par le transport amont en 2013 (en tonnes équivalent CO2) Route Rail Air Maritime Total Distribution sélective - - - - - Répartition des émissions de gaz à effet de serre générées par le transport aval en 2013 (en tonnes équivalent CO2) Route Rail Air Maritime Total Les Maisons Bulgari, Céline, Château Cheval Blanc, Château d’Yquem, Chaumet, Les Echos, Hublot, Le Bon Marché, Marc Jacobs et Thomas Pink n’ont pas reporté leurs données pour cet indicateur. En 2013, le Groupe a également conduit une réexion concernant les différents enjeux de l’adaptation au changement climatique. À moyen terme, l’évolution des pratiques de viticulture est la composante majeure de la stratégie d’adaptation du Groupe. Pour les vignobles européens plusieurs réponses sont possibles selon l’ampleur du changement climatique qui sera constaté depuis la modication des dates de vendange, l’évolution des modes de conduite des vignes (élargissement des rangs, augmentation de la taille des pieds de vigne, utilisation de l’irrigation dans certains pays….) jusqu’au test de nouveaux cépages. Pour les vignobles localisés en Argentine et en Californie, l’enjeu majeur est la disponibilité en eau (cf § 3.1 La consommation d’eau et l’approvisionnement en fonction des contraintes locales). Enn, au regard des connaissances scientiques actuelles, les vignobles localisés en Nouvelle Zélande et dans l’ouest australien sont les moins sensibles au changement climatique. D’autres informations sont également disponibles dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Le groupe LVMH », au niveau du § 2.1.10. Risques industriels, RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les mesures prises pour préserver la biodiversité Le groupe LVMH s’est doté d’une stratégie d’approvision - nement et de préservation des matières premières. En effet, le choix des composants dans la fabrication des produits est un levier capital de la préservation de l’environnement et notamment des ressources rares indispensables à la fabrication des produits, particulièrement les cuirs et les essences végétales. En 2013, LVMH a lancé son projet « Améliorer, de l’amont à l’aval, l’empreinte des activités de LVMH sur la biodiversité » en tant qu’entreprise reconnue par l’État français au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité. Plusieurs projets sont en cours pour les groupes d’activités Parfums et Cosmétiques, Mode et Maroquinerie, Montres et Joaillerie, comme la réalisation d’audits de lières visant à évaluer la conformité de nos pratiques avec le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages ou le développement de nouvelles lières d’approvisionnement responsables et équitables telles que l’or Les activités Mode et Maroquinerie et Montres et Joaillerie ont mis en place des procédures pour s’assurer que l’ensemble de leurs produits respecte les exigences de la convention internationale CITES. Cette convention, par un système de permis d’importation et d’exportation, lutte contre la surexploitation de certaines espèces animales et végétales en voie d’extinction. L’approvisionnement en cuir est un sujet stratégique et les Maisons utilisent majoritairement du cuir bovin en provenance d’Europe (cf la partie « Activités du Groupe », § 2.4. Sources d’approvisionnement et sous-traitance). Les Maisons participent à des groupes de travail comme la plate-forme Responsible Ecosystems Sourcing Platform (RESP), le Leather Working Group (LWG) ou le Business for Social Responsibility (BSR). Elles travaillent avec leurs fournisseurs pour améliorer la traçabilité, le bien-être animal ou encore la préservation de Dans les activités Parfums et Cosmétiques, le département Recherche & Développement est mobilisé sur l’ethnobotanique depuis des années. Il identie à travers la planète les espèces végétales présentant un intérêt cosmétique particulier tout en participant à la préservation de ces espèces et au développement économique local. Pour son engagement à Ouessant en faveur de la protection de l’Abeille Noire, dont le miel entre dans la composition de la gamme Abeille Royale, Guerlain a obtenu au printemps 2013 le trophée « Coup de cœur » du Mécénat Développement Durable attribué par le Ministère français de l’Environnement, du Développement Durable et de l’Énergie. Le groupe d’activité Vins et Spiritueux est engagé dans la viticulture durable notamment pour réduire l’utilisation des pesticides (cf. § 3.4. L’utilisation des sols). La politique du groupe LVMH sur la question sensible de l’utilisation des tests sur animaux dans le cadre de l’évaluation de la sécurité des produits nis est clairement dénie : l’objectif est d’assurer la sécurité du consommateur de nos produits tout en prenant en compte le respect de la vie animale. C’est pourquoi, depuis 1989, les sociétés de Parfums et Cosmétiques ne pratiquent plus de tests sur animaux pour les produits qu’elles mettent sur le marché, et ce bien avant l’interdiction ofcielle dans l’Union européenne datant de 2004. Le dévelop - pement des méthodes alternatives aux tests sur animaux est un réel enjeu scientique et le groupe LVMH continue d’y participer • En outre, le contexte réglementaire communautaire concernant les produits cosmétiques a changé avec l’adoption le 30 novembre 2009 du règlement (CE) n° 1223 / 2009 du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne relatif aux produits cosmétiques. Ce texte, dont la totalité des dispositions est entrée en application en juillet 2013, remplace la directive n° 76 / 768 / CEE. L’objectif principal de la Commission, à travers ce nouveau règlement, est d’augmenter le niveau déjà élevé de sécurité des \- en renforçant les aspects de responsabilité du fabricant : clarication des exigences minimales en matière d’évaluation de la sécurité des produits ; \- en renforçant la surveillance sur le marché : obligation de noti cation des effets indésirables graves aux autorités Le groupe LVMH a mis en place des procédures et actions an d’être prêt lors de la mise en application du nouveau règlement en juillet 2013. Ces actions sont d’autant plus essentielles que le règlement cosmétique inspire de plus en plus de législations sur le plan mondial. D’autres textes réglementaires européens sont entrés en application, pour certains récemment, et ont été intégrés dans les processus du groupe LVMH : \- la réglementation Système général harmonisé (SGH), dont le but est d’harmoniser la classication et l’étiquetage des \- le règlement REACH, qui rationalise et améliore l’ancien cadre réglementaire de l’Union européenne sur les produits chimiques. Les principaux objectifs de REACH sont d’assurer RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environ nement contre les risques que peuvent poser les produits chimiques, ainsi que la promotion de méthodes d’essai alternatives, la libre circulation des substances au sein du marché intérieur et le renforcement de la compétitivité et • Le groupe LVMH est particulièrement vigilant quant au respect des textes réglementaires, des avis des comités scientiques et des recommandations des associations professionnelles. Il se plie en outre à de strictes règles internes en matière de développement de nouveaux produits, règles qui sont également imposées aux Fidèle à cet engagement depuis plusieurs années, le groupe LVMH accompagne cette politique par une approche visant à anticiper les évolutions des réglementations internationales. Cette anticipation est rendue possible grâce au travail des experts du Groupe, qui participent régulièrement aux groupes de travail des autorités nationales et européennes et qui sont très actifs dans les organisations professionnelles. Le travail de veille sur toutes les nouvelles réglementations et sur l’évolution des connaissances scientiques par les experts du Groupe conduit LVMH à s’interdire l’utilisation de certaines substances et à travailler à la reformulation de certains produits. Ce niveau d’exigence très élevé permet à LVMH de garantir la sécurité de ses produits cosmétiques non seulement au moment de leur mise sur le marché mais aussi pendant toute la durée de leur commercialisation. En effet, la mise en place d’un réseau de relation clientèle permet d’analyser toutes les réclamations émanant de nos consommateurs et d’assurer la cosmétovigilance des produits. Toute réclamation, que cela soit une intolérance ou une irritation sévère, est prise en charge par une équipe spécialisée et évaluée par un professionnel. Une consultation avec un dermatologue peut être proposée au consommateur. Enn, l’analyse de ces réclamations et de ces cas de cosmétovigilance permettent d’explorer de nouvelles pistes de recherche et d’améliorer la qualité de nos produits. En 2013, Moët Hennessy a poursuivi son engagement en matière de consommation responsable. Ces actions visent les collaborateurs, les consommateurs, et les invités et visiteurs. Concernant les consommateurs, Moët Hennessy s’impose, outre le respect scrupuleux des règlementations locales, des règles d’autodiscipline, en particulier en matière d’information et de communication : Code de Bonnes Pratiques de Marketing et de Communication, lignes directrices en matière de communication sur Internet, ltrage des mineurs sur les sites Internet… Chaque année, les équipes forment à travers le monde des centaines de personnes au rituel de dégustation des produits, en leur expliquant leur dimension esthétique, culturelle, gastronomique En matière d’étiquetage, toutes les bouteilles de vin commercialisées dans l’UE (sauf en France pour des raisons règlementaires) portent la mention www.wineinmoderation.eu, de même tous les spiritueux portent la mention www.responsibledrinking.eu. Enn, Moët Hennessy soutient activement de nombreux programmes de consommation responsable à travers le monde En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton désignés organismes tiers indépendants, dont la recevabilité de la demande d’accréditation a été admise par le COFRAC sous les numéros 3-1048 et 3-1065, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2013, présentées dans les chapitres « LVMH et l’environnement » et « Ressources Humaines » du Rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. Il appartient au Conseil d’administration d’établir un Rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R. 225-105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la Société, composés du « Protocole de reporting environnemental LVMH » daté du 13 novembre 2013 et du « Référentiel des indicateurs – Rapport Annuel 2013 » (ci-après les « Référentiels ») disponibles sur demande respectivement auprès de la Direction Environnement, et de la Direction des Ressources Notre indépendance est dénie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : • d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le Rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des • d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signicatifs, de manière sincère, conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des • d’exprimer, à la demande de la Société, une conclusion d’assurance raisonnable sur le fait que les informations environnementales sélectionnées par le Groupe (1) (ci-après « Informations Environnementales Sélectionnées »), ont été établies, dans tous leurs aspects Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Nos travaux ont été effectués par une équipe de 16 personnes entre les mois d’octobre 2013 et février 2014 pour une durée d’environ douze semaines. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France, à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission, et concernant l’avis motivé et le rapport d’assurance raisonnable, à la norme internationale ISAE 3000 (2). Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la Société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le Rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce. Nous avons vérié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Société ainsi que ses liales au sens de l’article L. 233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce avec les limites précisées en introduction des chapitres « LVMH et l’environnement » et « Ressources Humaines » du Rapport de gestion. Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus nous attestons de la présence dans le Rapport de gestion Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené une quarantaine d’entretiens avec les responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des • d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur abilité, leur neutralité et leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; • de vérier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la Société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (3) : • Au niveau de l’entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations gurant dans le Rapport de gestion. • Au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées (4) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justicatives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne, 33 % des effectifs et entre 39 % et 98 % des informations quantitatives environnementales. Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société. Enn, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques professionnelles. Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérication plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signicative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signicative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels. Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les éléments suivants : • Comme précisé au niveau de l’indicateur « Demande Chimique en Oxygène » présenté dans le chapitre « LVMH et l’environnement » du Rapport de gestion, la fréquence des mesures des Maisons les plus contributrices est conforme à la réglementation locale mais reste limitée au regard des variations observées sur les quantités rejetées. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Rapport d’assurance raisonnable sur une sélection d’informations RSE Concernant les Informations Environnementales Sélectionnées, nous avons mené des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe 2 ci-dessus pour les informations RSE considérées les plus importantes mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui concerne le nombre de tests. L’échantillon sélectionné représente ainsi entre 39 % et 73 % des Informations Environnementales Sélectionnées. Nous estimons que ces travaux nous permettent d’exprimer une assurance raisonnable sur les Informations Environnementales À notre avis, les Informations Environnementales Sélectionnées ont été établies, dans tous leurs aspects signicatifs, conformément Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les éléments suivants : • Concernant les activités de vente de détail, LVMH présente de façon distincte les données issues directement du processus de remontée des Informations Environnementales Sélectionnées de celles estimées par extrapolation. La part des données estimées • Les contrôles effectués par quelques Maisons restent insufsants. Ceux réalisés au niveau du Groupe permettent de corriger les principaux écarts identiés au niveau de ces Maisons. • Pour le calcul de l’indicateur « Pourcentage de valorisation des déchets », la traçabilité des lières de traitement n’est pas Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 07 mars 2014 Informations vérifiées en assurance raisonnable : pourcentage de sites ayant fait l’objet d’audits environnementaux (%) ; consommation totale d’eau pour les besoins « Process » (m3) ; total de déchets produits (tonnes) ; total de déchets dangereux produits (tonnes) ; pourcentage de valorisation des déchets (%) ; consommation d’énergie totale (MWh) ; émissions de gaz à effet de serre (tonnes équivalent CO2) ; total d’emballages mis sur le marché (tonnes). ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information. Informations environnementales et sociétales : la politique générale en matière d’environnement, les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement, les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets, la consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales, la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité de leur utilisation, la consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables, les rejets de gaz à effet de serre, les mesures prises pour développer la biodiversité ; nombre d’audits fournisseurs et répartition par zone géographique ; relations avec les tiers (collaborations avec les fournisseurs, impact territorial de l’activité en matière d’emploi et de développement régional, promotion de l’éducation et relations avec les établissements d’enseignement et les associations d’insertion) ; santé et sécurité des consommateurs. Informations sociales : Effectif total au 31 décembre réparti par catégorie professionnelle, âge et zone géographique ; turnover volontaire et involontaire ; recrutements ; nombre d’accidents avec arrêt ; taux de fréquence ; taux de gravité ; salariés formés au cours de l’année (en %) ; nombre moyen de jours de formation par personne ; taux d’absentéisme par motif ; représentativité des femmes dans les recrutements et dans les effectifs Groupe, relations sociales. Informations environnementales : Activités Vins et Spiritueux : Bodegas Chandon (Argentine), Domaine Chandon (Californie), Glenmorangie (Ardbeg et Tain, Ecosse), MHCS (France), Wenjun (Chine) ; Activités Mode et Maroquinerie : Berluti (France), Fendi Sesto Fiorentino (Italie), LVM Sainte-Florence (France), LVM San Dimas (Californie), Tannerie Hen Long (Chine), Tannerie Roux (France) ; Activités Parfums et Cosmétiques : Givenchy Parfums (Beauvais, France), Parfums Christian Dior (SJDB, France), Parfums Christian Dior (Pudong, Chine) ; Activités Montres et Joaillerie : Bulgari Valenza (Italie), TAG Heuer (Suisse), Zenith (Suisse) ; Activités Distribution sélective : DFS Torrance (Californie), DFS Hong Kong, DFS Singapour, Sephora Americas Energy (USA), Sephora Énergie (France) ; Autres activités : Royal Van Lent (Pays-Bas). Informations sociales : Activités Vins et Spiritueux : MHCS (France) ; Activités Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton China Co.Ltd., Louis Vuitton Japan, Fendi (Italie) ; Activités Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior (Chine), Benefit Cosmetics (USA) ; Activités Montres et Joaillerie : Bulgari SpA (Italie) ; Activités Distribution sélective : Sephora SA (France), Sephora Chine, Sephora Russie, Sephora USA Inc. et Sephora Canada ; DFS Group Limited- Hong Kong Division. Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Politique de rémunération des mandataires sociaux ET DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE Périmètre et principes d’organisation et de formalisation Principes généraux de gestion des risques Les acteurs de la gestion du risque et du contrôle interne La gestion des risques et le contrôle interne propres RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L‘ARTICLE L. 225-235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Établi conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, ce rapport a été approuvé par le Conseil d’administration dans sa délibération du 30 janvier 2014. Il a pour objet de rendre compte de la composition du Conseil d’administration de la Société, des conditions de préparation et d’organisation de ses travaux, de la politique de rémunération des dirigeants et mandataires sociaux ainsi que des procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place par celui-ci et notamment les procédures qui sont relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et Instance stratégique de la Société, le Conseil d’administration a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la défense de l’intérêt social. Il a pour missions principales l’adoption des grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, la vérication de la abilité et de la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social. Le Conseil d’administration de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux-ci remplissent la totalité de leurs devoirs. Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP / MEDEF est celui auquel se réfère la Société. Ce code est Le Conseil d’administration est doté d’une Charte qui xe, notamment, les règles régissant sa composition, ses missions, Deux Comités, le Comité d’audit de la performance et le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, dont la composition, le rôle et les missions sont dénis par un règlement intérieur, sont constitués au sein du Conseil d’administration. La Charte du Conseil d’administration et les règlements intérieurs des Comités sont communiqués à tout candidat aux fonctions d’Administrateur ainsi qu’au représentant permanent d’une personne morale avant leur entrée en fonction. Ces documents gurent dans la partie « Autres informations – Gouvernance » En application des dispositions de la Charte du Conseil d’administration, les Administrateurs doivent porter à la connaissance du Président du Conseil d’administration toute situation de conit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs. Ils doivent également l’informer de toute condamnation pour fraude, incrimination et / ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils auraient été associés. Aucune information n’a été communiquée au titre de cette obligation. Les Administrateurs doivent statutairement détenir directement et personnellement un minimum de 500 actions de la Société. • Le Conseil d’administration, au cours de sa réunion du 30 janvier 2014, a proposé de soumettre à l’Assemblée générale du 10 avril 2014 le renouvellement des mandats d’Adminis trateur de Mesdames Delphine Arnault et Marie-Josée Kravis ainsi que de Messieurs Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Diego Della Valle et Pierre Godé. Il a également proposé le renouvellement des mandats de Censeur de Messieurs Paolo Bulgari, Patrick Houël et Felix G. Rohatyn. Poursuivant sa politique de féminisation, le Conseil a par ailleurs proposé la nomination de Madame Marie-Laure Sauty de Chalon en qualité d’Administrateur, nomination qui porterait à 22 % la proportion de femmes Les Administrateurs sont nommés pour la durée statutaire de trois années. En vue d’assurer un renouvellement des mandats des Administrateurs aussi égal que possible, et en tout cas complet pour chaque période de trois ans, le Conseil d’administration a mis en place un renouvellement par roulement depuis 2010. • Le Conseil d’administration, sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 10 avril 2014, sera donc composé de dix-huit membres : Mesdames Delphine Arnault, Bernadette Chirac, Marie-Josée Kravis et Marie-Laure Sauty de Chalon ainsi que Messieurs Bernard Arnault, Antoine Arnault, Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Nicholas Clive Worms, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Albert Frère, Pierre Godé, Gilles Hennessy, Yves-Thibault de Silguy, Francesco Trapani, Hubert Védrine et Lord Powell of Bayswater. Neuf d’entre eux : Mesdames Bernadette Chirac, Marie-Josée Kravis et Marie-Laure Sauty de Chalon ainsi que Messieurs Nicholas Clive Worms, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Albert Frère, Yves-Thibault de Silguy et Hubert Védrine sont considérés comme indépendants et libres d’intérêts à l’égard de la Société. Les informations personnelles concernant les Administrateurs gurent dans la partie « Autres informations – Gouvernance » Le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 30 janvier 2014, a apprécié et revu la situation de chaque Administrateur et candidat aux fonctions d’Administrateur notamment au regard des critères d’indépendance énoncés par le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP / MEDEF, (i) Mesdames Bernadette Chirac, Marie-Josée Kravis et Marie- Laure Sauty de Chalon dont la nomination est proposée à l’Assemblée générale annuelle du 10 avril 2014, et Messieurs Charles de Croisset, Diego Della Valle, Yves-Thibault de Silguy et Hubert Védrine, remplissent l’ensemble de ces critères ; (ii) Monsieur Nicholas Clive Worms, qui est membre du Conseil d’administration depuis plus de 12 ans et Monsieur Albert Frère qui est membre du Conseil d’administration de la Société depuis plus de 12 ans et membre des organes de direction de Groupe Arnault SAS, doivent être considérés comme indépendants. Le Conseil a écarté, en l’espèce, les critères liés, d’une part, à la durée du mandat et, d’autre part, aux relations entretenues avec la direction de la Société, posés par le Code AFEP / MEDEF, considérant que ceux-ci n’étaient pas de nature à porter atteinte à leur liberté de jugement compte tenu de leur personnalité et de leur situation personnelle et profes - sionnelle. En outre, leur bonne connaissance du Groupe constitue un atout inégalable lors des décisions à prendre sur les grandes • Au cours de l’exercice 2013, le Conseil d’administration s’est réuni cinq fois sur convocation de son Président. Le taux de présence des Administrateurs aux réunions s’est élevé à 92,9 % Le Conseil a arrêté les comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels et s’est prononcé notamment sur les grandes orientations et décisions stratégiques du Groupe, le budget, la rémunération des mandataires sociaux, la mise en place de plans d’attribution d’actions gratuites et d’actions de performance, la mise en œuvre du programme de rachat d’actions, l’autorisation d’accorder des cautions au prot de tiers, l’autorisation de conclure diverses conventions réglementées entre sociétés apparentées ou avec des sociétés dans lesquelles certains Adminis - trateurs exercent des fonctions de dirigeants et le renouvellement de l’autorisation d’émettre des emprunts obligataires. Il a procédé à l’évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en passant en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement. Il a modié la Charte du Conseil d’administration an de prévoir la participation des Administrateurs aux réunions du Conseil d’administration par RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION des moyens de visioconférence ou de télécommunication et de clarier les dispositions relatives aux fenêtres négatives applicables aux opérations réalisées par les Administrateurs. Il a approuvé le projet d’acquisition d’une participation majoritaire dans la société Loro Piana. Il a modié l’obligation spécique de conservation applicable aux actions de performance attribuées au Président-directeur général et au Directeur général délégué dans le cadre des plans mis en place entre 2010 et 2012. Il a approuvé la cession d’un immeuble à Londres, propriété du Groupe, à une liale de Christian Dior Couture. Il a approuvé l’octroi d’une garantie relative à la société Marc Jacobs. Enn, il a été tenu informé des dispositions adoptées par la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale. • Dans sa séance du 30 janvier 2014, le Conseil d’administration a passé en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement. Le Conseil a considéré que sa composition est équilibrée quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complémentarité des compétences et expériences de ses Le Conseil a constaté que : \- la fréquence des réunions et la qualité des informations qui sont communiquées (orientations stratégiques, marche des affaires, états nanciers, budget et plan à trois ans) donnent \- l’assiduité des Administrateurs s’est encore améliorée en 2013 : le taux de présence aux réunions du Conseil d’administration est ainsi passé de 91,3 % en 2012 à 92,9 % en 2013 ; \- la présence au sein du Conseil d’administration d’au moins un tiers de personnalités de nationalité autre que française apporte une diversité d’approche, de sensibilité essentielle dans un \- les Administrateurs estiment que le Conseil joue son rôle au regard de ses objectifs que sont l’accroissement de la valeur d’entreprise et la défense de l’intérêt social ; \- la Charte du Conseil, les règles de répartition des jetons de présence et le nombre d’actions que doit détenir chaque de la part des Administrateurs ; il en est de même de la composition des deux Comités et de la qualité de leurs travaux. En outre, le Conseil d’administration a examiné la politique du Groupe pour se prémunir contre les évolutions économiques et Le Conseil d’administration a décidé de ne pas dissocier les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. Il n’a apporté aucune limitation aux pouvoirs Sur proposition du Président-directeur général, le Conseil d’administration a nommé un Directeur général délégué, Monsieur Antonio Belloni, qui dispose des mêmes pouvoirs que RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Comité d’audit de la performance a pour missions essentielles d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information nancière, de l’efcacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux comptes. Il pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et Il est actuellement composé de trois membres (dont deux indépendants), désignés par le Conseil d’administration. Les membres actuels du Comité d’audit de la performance sont Messieurs Yves-Thibault de Silguy (Président), Nicholas Clive Worms et Gilles Hennessy qui ont, de par leur expérience professionnelle et leur bonne connaissance des procédures comptables et nancières applicables aux groupes de sociétés, les compétences nécessaires pour l’exercice de ces fonctions. Le Comité d’audit de la performance s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2013. Toutes les réunions du Comité se sont tenues en présence de l’ensemble de ses membres. Participaient également à ces réunions les Commissaires aux comptes, le Directeur nancier, le Directeur du Contrôle de gestion, le Directeur de l’Audit interne, le Directeur comptable, le Directeur scal, le Directeur juridique, et en fonction des sujets abordés, le Directeur du nancement et de la trésorerie, le Directeur des risques et assurances, le Directeur des Opérations Outre l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, en liaison avec l’analyse détaillée de l’évolution des activités et du périmètre du Groupe, les travaux du Comité ont porté principalement sur les points suivants : le contrôle interne et la gestion des risques majeurs au sein du Groupe, la synthèse des analyses des Maisons sur les risques majeurs et les plans d’action ayant permis de réduire ces risques, les engagements hors bilan signicatifs de la Société, les conclusions de l’audit sur les importations vers la Chine des Maisons, la valorisation des marques et goodwills ainsi que la stratégie du Groupe dans le domaine environnemental. Ces différents points ont fait l’objet de présentations du Directeur Financier L’examen des comptes sociaux et consolidés fait l’objet d’une présentation du collège des Commissaires aux comptes portant, notamment, sur les principaux points d’audit identiés et les Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations a pour missions essentielles d’émettre : \- des propositions sur la rémunération, les avantages en nature, les actions gratuites et les options de souscription ou d’achat d’actions du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du(des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de la Société ainsi que sur la répartition des jetons de présence \- des avis sur les candidatures aux postes d’Administrateur et de Censeur, ou aux fonctions de membre du Comité exécutif du Groupe et de Direction générale de ses principales liales. Il est actuellement composé de trois membres (tous indépendants), désignés par le Conseil d’administration. Les membres actuels du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations sont Messieurs Albert Frère (Président), Charles de Croisset et Le Comité s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2013 en présence deux fois de la totalité de ses membres et une fois des deux tiers de ses membres. Il a émis des propositions relatives à la rémunération xe et variable du Président-directeur général et du Directeur général délégué ainsi qu’à l’attribution d’actions de performance à ces mêmes personnes et rendu des avis sur la rémunération, les actions de performance, et les avantages en nature attribués à certains Administrateurs par la Société ou ses liales. Il a exprimé un avis favorable sur la conclusion de conventions intéressant un Administrateur. Il a également émis un avis sur le renouvellement des mandats d’Administrateur à soumettre au vote de l’Assemblée générale. Il a proposé de modier l’obligation spécique de conservation applicable aux actions de performance attribuées au Président- directeur général et au Directeur général délégué dans le cadre des plans mis en place entre 2010 et 2012. Le Comité a eu communication d’informations plus détaillées sur les systèmes de rémunération et d’incitation des cadres dirigeants du Groupe. En outre, le Comité a émis un avis sur la situation de l’ensemble des Administrateurs au regard, notamment, des critères d’indépendance énoncés par le Code AFEP / MEDEF. Préalablement au Conseil d’administration du 30 janvier 2014, le Comité a émis des recommandations, notamment sur la rému - nération variable au titre de l’année 2013 du Président-directeur général, du Directeur général délégué et des Adminis trateurs recevant une rémunération de la Société ou de ses liales ainsi que sur les rémunérations xe et variable de ces mêmes personnes pour 2014. Il a examiné l’ensemble des mandats arrivant à échéance en 2014 et a exprimé un avis favorable sur la candidature de Madame Marie-Laure Sauty de Chalon aux fonctions d’Administrateur à soumettre au vote de l’Assemblée générale. Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Ils sont nommés par l’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’administration et sont choisis parmi les actionnaires Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales et, notamment, les conditions d’attribution d’un droit de vote double aux actions détenues sous la forme nominative, RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Collège des Censeurs est actuellement composé de trois membres : Messieurs Paolo Bulgari, Patrick Houël et Felix G. Il sera proposé à l’Assemblée générale du 10 avril 2014 le renouvellement des mandats de Censeur de Messieurs Paolo Bulgari, Patrick Houël et Felix G. Rohatyn. sont dénies à l’article 23 des statuts (voir partie « Autres informations – Gouvernance » du Document de référence). Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Les informations relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique visées à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce gurent dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton » du Document de référence. Politique de rémunération des mandataires sociaux Jetons de présence versés aux membres L’Assemblée générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration. Ce montant est réparti entre l’ensemble des membres du Conseil d’administration et des Censeurs conformément à la règle dénie par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, à savoir : (i) deux unités pour chaque Administrateur ou Censeur ; (ii) une unité additionnelle pour les fonctions de membre d’un (iii) deux unités additionnelles pour les fonctions de membre et (iv) deux unités additionnelles pour les fonctions de Président ou de Vice-Président du Conseil d’administration de la Société ; étant précisé que le montant correspondant à une unité est obtenu en divisant le montant global des jetons de présence par le nombre total d’unités à servir. Le paiement d’une partie des jetons de présence des Administrateurs est subordonné à leur participation aux réunions du Conseil d’administration et, le cas échéant, du ou des Comités dont ils sont membres. Un abattement est appliqué sur un montant correspondant aux deux tiers des jetons visés au ci-dessus, proportionnel au nombre de réunions du Conseil auxquelles l’Administrateur concerné n’a pas participé. En outre, pour les membres des Comités, un abattement est appliqué sur les jetons complémentaires visés aux et ci-dessus, proportionnel au nombre de réunions du Comité dont il est membre auxquelles l’Administrateur concerné n’a pas participé. Au titre de l’exercice 2013, LVMH a versé aux membres de son Conseil d’administration un montant brut de 1 059 750 euros à titre de jetons de présence. Le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations est tenu informé du montant des jetons de présence versés aux dirigeants mandataires sociaux par les liales du Groupe dans lesquelles ils exercent des mandats sociaux. La rémunération des mandataires sociaux dirigeants est déterminée par référence aux principes énoncés dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP / MEDEF. Les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux dirigeants sont fonction principalement du niveau des responsabilités attachées à leurs fonctions et de leurs performances individuelles ainsi que des résultats du Groupe et de l’atteinte des objectifs xés. Ils tiennent également compte des rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille, de secteurs d’activités et d’implantation Une partie de la rémunération versée aux mandataires sociaux dirigeants repose sur l’atteinte d’objectifs nanciers d’une part, d’ordre qualitatif d’autre part. Pour le Président-directeur général, les objectifs quantitatifs et qualitatifs pèsent à part égale dans la détermination du bonus ; pour le Directeur général délégué, ils comptent respectivement pour 2 / 3 et 1 / 3. Les critères nanciers sont l’évolution du chiffre d’affaires, du résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash ow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs ont été établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place condentialité. La partie variable est plafonnée à 180 % de la rémunération xe pour le Président-directeur général, et à 120 % de celle-ci pour le Directeur général délégué. modalités d’attribution de ces plans gurent dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton » du Document de référence. Le détail des rémunérations et avantages en nature accordés au Président-directeur général et au Directeur général délégué gure dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton » du Document Lors de sa réunion du 4 février 2010, le Conseil d’administration a approuvé, conformément aux dispositions de l’article L. 225-42-1 du Code de commerce, la clause de non-concurrence gurant dans le contrat de travail de Monsieur Antonio Belloni – contrat suspendu pendant la durée de son mandat de Directeur général délégué ; cet engagement de non-concurrence d’une durée de douze mois prévoit le versement chaque mois d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. L’article 22 du code AFEP-MEDEF recommandant la cessation du contrat de travail du salarié devenant dirigeant mandataire social ne s’applique pas au Directeur général délégué, fonctions qu’il assume depuis le Sous réserve de cette clause, aucun mandataire social dirigeant de la Société ne bénécie, en cas de départ, de dispositions lui accordant à cette occasion une indemnité spécique ou dérogeant aux règles relatives à l’exercice des plans d’options ou à l’attribution dénitive des actions gratuites de performance. Les mandataires sociaux dirigeants ou salariés du Groupe sont éligibles aux plans d’options ou d’actions gratuites mis en place par la Société. Les informations relatives aux conditions et Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénécient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs retraites externes. Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente-cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence (avec un plafond de 788 508 euros au 1er janvier 2014) et la totalité des pensions servies par le régime général de la Sécurité sociale et les régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC. La dotation aux provisions relative à ce complément de retraite pour l’année 2013 est incluse dans le montant gurant au titre des avantages postérieurs à l’emploi dans la Note 31 de l’annexe Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toutes missions spéciques qui leur sont conées par le Conseil d’administration. Son montant est déterminé par le Conseil d’administration et communiqué aux Commissaires aux comptes de la Société. ET DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE Cette partie du rapport s’appuie sur le cadre de référence de l’AMF du 22 juillet 2010 relatif aux dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, ses principes généraux et son guide d’application relatif au contrôle interne de l’information nancière et comptable. Il tient compte des évolutions législatives et réglementaires intervenues depuis 2007, notamment la loi du 3 juillet 2008 et l’ordonnance du 8 décembre 2008. Dans la continuité des actions suivies depuis 2008 lors de la publication du premier référentiel, le Groupe, en 2010, a revu le niveau d’adéquation de ses dispositifs au regard de ce nouveau cadre et a décidé de suivre la nouvelle structure proposée pour la rédaction de cette partie du Rapport du Président. Périmètre et principes d’organisation et de formalisation LVMH rassemble un ensemble de cinq principaux groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, Distribution sélective. Les Autres activités regroupent le pôle média géré par le groupe Les Echos, le constructeur de yachts Royal Van Lent, les activités immobilières et les sociétés holdings. Ces groupes d’activités sont constitués de sociétés de tailles diverses, détentrices de marques prestigieuses, Maisons mères de liales à travers le monde. Cette organisation garantit l’autonomie des marques, tout en permettant la mise en œuvre de synergies réelles entre sociétés d’un même métier. La décentralisation et les responsabilités des dirigeants sont des principes fondamentaux d’organisation La politique de gestion des risques et de contrôle interne en vigueur dans le Groupe est conforme à ces principes d’organisation : \- la société mère LVMH SA est responsable de ses propres systèmes de gestion des risques et de contrôle interne et assure un rôle de coordination et d’impulsion couvrant l’ensemble des sociétés du Groupe ; elle met à leur disposition, une méthodologie et un référentiel uniques, et une plate-forme applicative centralisant l’ensemble des données de risques et de contrôle interne permettant ainsi une articulation structurée de ces deux domaines. (Voir § 2.2.4 ci-après) ; \- le Président d’une marque est responsable de la gestion des risques et du contrôle interne de l’ensemble des liales qui contribuent, au plan mondial, au développement de sa marque ; \- chaque Président de liale l’est pour les activités placées sous Répondant aux directives européennes et ordonnance de décembre 2008, le Groupe, en 2010, a ajusté l’approche en place depuis 2003 : cette démarche, dénommée ERICA « Enterprise Risk and Internal Control Assessment » est une démarche globale d’amélioration et d’intégration des dispositifs de gestion des La responsabilité des marques principales et branches sur cette démarche et les dispositifs mis en œuvre est attestée annuellement par la signature de deux lettres de représentation : \- une lettre d’afrmation portant à la fois sur les procédures de gestion des risques et celles relatives au contrôle interne, signée au 30 juin. Ces lettres signées par les Présidents et Directeurs nanciers de chaque liale et Maison mère sont analysées, suivies et « consolidées » à chaque niveau supérieur de la structure organisationnelle du Groupe (Régions, Maisons, Groupes d’activités) et communiquées à la Direction nancière et à la Direction de l’audit et du contrôle interne. Celles-ci sont également à la disposition des Commissaires aux comptes. L’échéance du 30 juin permet d’assurer une meilleure intégration au cycle de planication (plan stratégique et budget) ; Principes généraux de gestion des risques Selon la dénition du cadre de référence AMF, le risque représente la possibilité qu’un événement survienne dont les conséquences seraient susceptibles d’affecter les personnes, les actifs, l’environnement, les objectifs de la Société ou sa réputation. Le Groupe a caractérisé le risque dit « majeur » comme un risque susceptible de porter atteinte à la continuité d’exploitation et / ou à l’atteinte des objectifs stratégiques. La gestion des risques couvre cette acception très large qui déborde du cadre strictement nancier et est essentielle pour servir la pérennité et l’excellence de nos marques. Il s’agit d’un levier puissant de management, qui concerne l’ensemble des dirigeants du Groupe suivant le principe de délégation et d’organisation présenté ci-dessus. Les objectifs de la gestion des risques sont de : \- préserver la valeur, les actifs et la réputation du Groupe et de RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place \- la lettre annuelle d’afrmation sur le reporting nancier, comprenant un paragraphe dédié au contrôle interne. L’afrmation sur le contrôle interne et l’évaluation des risques nanciers est ainsi élargie à l’ensemble des opérations entrant dans la consolidation nancière du groupe LVMH. Depuis 2013, et selon les circonstances, les Présidents sont amenés à présenter eux-mêmes au Comité d’audit la démarche de progrès menée sur leur périmètre de responsabilités, les réalisations et bénéces tirés, les plans d’actions en cours et Enn le Comité d’audit a décidé en 2013 de déployer ce dispositif sur l’ensemble des entités du Groupe LVMH, à l’horizon du 30 juin 2015 ; un délai de 2 ans est accordé aux nouvelles acquisitions pour n’entrer dans cette démarche qu’une fois le processus d’intégration mené à son terme (Loro Piana sera ainsi intégré à cette démarche d’évaluation en 2015). Au 30 juin 2013, ce dispositif d’auto-évaluation couvrait 69 % des entités de gestion, et près de 82 % du chiffre d’affaires du Groupe. Il intègre dans son périmètre les sociétés de production et de services, les holdings régionales et onze processus nanciers centraux : Financement et trésorerie, Fiscalité, Consolidation, Clôture des comptes, Contrôle change et taux, Systèmes d’information Groupe, Systèmes d’information de la holding, Communication nancière, Assurances, Contrôle de gestion, Les risques sur nos marques et activités sont gérés au niveau de chacun de nos groupes d’activités et Maisons. De façon systématique, dans le cadre du cycle budgétaire et d’établissement du plan à trois ans, une identication et une évaluation des risques majeurs pesant sur les objectifs stratégiques, opérationnels et nanciers sont menées et formalisées dans des parties dédiées La réduction des risques (fréquence et intensité) se fait à travers des actions de prévention, des actions de contrôle interne ou par la mise en place de plans de continuité d’activités (PCA) ou de plans d’actions opérationnels. En fonction de la typologie des risques d’une marque ou d’une entité, celle-ci peut, en coordination avec le Groupe, décider de faire appel au marché de l’assurance pour transférer un risque résiduel ou au contraire arbitrer en faveur de sa rétention. \- sécuriser la prise de décision et les processus opérationnels par la vision globale et objective des menaces et opportunités \- favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de nos marques ; \- mobiliser les collaborateurs autour d’une vision commune des principaux risques et enjeux pesant sur nos activités. Certains risques propres à l’activité du Groupe font l’objet d’un suivi particulier (atteinte à l’image et à la réputation, contrefaçon et marché parallèle, risques industriels et environnementaux, risque de change et taux… ) ; ces risques sont détaillés dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Le groupe LVMH » du Document de référence, § 2 « Facteurs de risques liés à l’activité et politique d’assurance ». RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place Enn, au-delà de ces processus, et an de rassembler les marques autour d’un même cadre, le Groupe poursuit le projet de formalisation ERICA lancé en 2010 (développé au § 2.2.3 Des plate-formes d’échanges sont organisées par le département contrôle interne sur les familles de risques sélectionnées majori - tairement. Ces échanges réunissant les gestionnaires de risques, opérationnels et contrôleurs internes, ont ainsi permis et accéléré l’échange de bonnes pratiques au sein du Groupe. Le dispositif ERICA structure et formalise la gestion des risques au sein du Groupe en fournissant : \- un cadre : chaque groupe d’activités / secteur entrant dans le projet xe les rôles et responsabilités sur la démarche et les éventuels niveaux de criticité ; \- un processus d’identication, d’analyse et de traitement des risques avec le support d’un référentiel et d’une méthodologie \- un pilotage des plans d’actions visant à mettre en place ou renforcer les dispositifs de couverture ; \- un pilotage de l’efcacité des dispositifs de contrôle en place avec une revue périodique du niveau d’exposition aux risques Ce projet sera déployé sur l’ensemble des activités du groupe LVMH au 30 juin 2015 ; l’approche est volontairement prag - matique et progressive, privilégiant pour commencer un travail de fond sur quelques risques majeurs, avec déroulé de plans d’actions dans les Maisons et liales suivant la nature des risques choisis : chaque secteur ainsi que nos holdings régionales ont sélectionné à ce jour, en Comité de direction, 6 risques majeurs en moyenne parmi les 42 du référentiel LVMH. An de compléter ce dispositif de pilotage le Comité d’audit a souhaité que chaque secteur intègre dans sa cartographie 6 risques (risque médiatique, risque fournisseurs, risque de rareté des appro visionnements, risque d’accident sur site, risque de vols ou pertes de données sensibles et risques de vols ou Le Groupe utilise un référentiel interne établi en cohérence, pour l’essentiel, avec le référentiel COSO 3 (Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission), et le nouveau cadre Ainsi, sous l’impulsion du Conseil d’administration, du Comité d’audit de la performance, de la Direction générale, du manage - ment et autres responsables des Maisons et de leurs liales, le contrôle interne, conformément à ce référentiel, comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société qui : \- contribue à la maîtrise des activités, à l’efcacité des opérations et à l’utilisation efciente des ressources ; \- doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques signicatifs, qu’ils soient opérationnels, nanciers 2.2.4. Articulation entre la gestion des risques Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne participent conjointement à la maîtrise des risques liés aux Le dispositif de gestion des risques vise à identier et analyser les principaux risques du Groupe. Les risques dépassant les limites considérées comme acceptables sont traités et, le cas échéant, font l’objet de plans d’action. Ces derniers peuvent prévoir la mise en place de contrôles, un transfert des conséquences nancières (mécanisme d’assurance ou équivalent) ou une adaptation de l’organisation. Les contrôles à mettre en place et leur efcience relèvent du dispositif de contrôle interne. De son côté, le dispositif de contrôle interne s’appuie sur le dispositif de gestion des risques pour identier les principaux Cette articulation a été traduite à la fois : \- dans les nouvelles fonctionnalités applicatives apportées à la \- et dans le référentiel des risques majeurs, avec une présentation pour chaque risque majeur des dispositifs de couverture présents dans le référentiel de contrôle interne. Cette articulation est également traduite dans le chapitre Facteurs de risques du « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Le groupe LVMH » : pour chaque risque décrit sont présentés les modalités de traitement et les dispositifs de contrôles décidés et suivis par le Groupe ou les marques concernées. Le contrôle interne est plus particulièrement destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants : \- la conformité aux lois et réglementations en vigueur ; \- l’application des instructions et orientations xées par la Direction générale du Groupe et le Management des unités opérationnelles (les Maisons / les marques et leurs liales) ; \- le bon fonctionnement des processus, notamment ceux concourant à la protection des actifs et de la valeur du capital ; \- la abilité des informations nancières et comptables. Le dispositif de contrôle interne est donc constitué d’un ensemble de procédures et d’activités de contrôle qui dépasse le cadre strictement comptable et nancier ; ce dispositif, parce qu’il vise à garantir le contrôle et la continuité de l’ensemble des activités existantes et nouvelles, doit permettre au management des Maisons et liales de se consacrer pleinement à la stratégie, au développement et à la croissance du Groupe. Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs du Groupe. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne, du fait notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d’une défaillance humaine ou d’une simple erreur. La structure du Groupe, composé d’un grand nombre de liales très hétérogènes, dont certaines sont de taille modeste, est un 2.3.2. Les composantes du contrôle interne Le dispositif de contrôle interne comprend cinq composantes \- un environnement général de contrôle, assis sur une dénition claire et appropriée des rôles et responsabilités ; \- une gestion des risques ; \- des activités de contrôles, procédures et documentation \- un système d’information et de communication permettant \- une surveillance permanente du dispositif. Tous ces éléments sont à la fois pilotés et coordonnés centralement et examinés annuellement par les entités signicatives du Groupe par le biais de la démarche d’auto-évaluation en place. S’appliquant à l’ensemble des activités de LVMH, le dispositif de contrôle interne vise tout d’abord à créer les conditions d’un environnement général de contrôle interne adapté aux spécicités du Groupe. Il vise en outre à prévenir et maîtriser les risques d’erreurs et de fraudes, sans pour autant garantir une élimination Le Groupe a toujours marqué sa détermination sur ces fonda - mentaux que sont l’engagement du management en faveur de l’intégrité et du comportement éthique, le principe de l’honnêteté dans les relations avec les clients, fournisseurs, employés et autres partenaires, des organisations claires, des responsabilités et pouvoirs dénis et formalisés dans le respect du principe de séparation des tâches, l’évaluation régulière des performances du personnel, l’engagement pour la compétence et le développement Ces principes d’éthique et de gouvernance sont repris dans le Code de conduite LVMH diffusé depuis mai 2009 auprès de l’ensemble des collaborateurs du Groupe, et également disponible sur le site LVMH. Ce Code de conduite sert de base commune et de source d’inspiration à l’ensemble de nos marques ou métiers. En particulier, le Groupe recommande et veille à la RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place mise en place dans les Maisons de codes de conduite, chartes fournisseurs, procédures formalisées de déclaration et suivi des conits d’intérêt, et matrice de délégations xant les responsabilités L’engagement du Groupe sur la responsabilité sociétale et environ - nementale est diffusé en interne à travers un Intranet « LVMH Mind » consacré à la responsabilité sociale et environnementale, où chaque collaborateur référencé accède aux recommandations, procédures, outils et bonnes pratiques. Il y trouve également le Code de conduite LVMH mais aussi la Charte environnementale adoptée dès 2001 et la Charte Fournisseurs lancée en 2008 an d’assurer le respect de règles bien précises sur l’ensemble de nos chaînes d’approvisionnement. Ces chartes et codes de conduite sont également disponibles sur le site LVMH. La gestion des compétences est un aspect signicatif du système de contrôle interne. LVMH y veille tout particulièrement par l’adéquation des prols et des responsabilités correspondantes, la formalisation des revues annuelles de performance au niveau individuel et des organisations, le développement des compétences par le biais de programmes de formation spéciques à tous les niveaux et par la promotion de la mobilité interne. Des analyses liées aux effectifs sont produites mensuellement par la Direction des Ressources Humaines du Groupe, faisant apparaître les variations des effectifs et les analyses afférentes, ainsi que les postes vacants et les mobilités internes. Il existe également un Intranet « LVMH Talents » réservé aux Ressources Humaines du Groupe. Depuis 2011, sous l’impulsion de la Direction de l’audit et du contrôle interne, les marques travaillent à la consolidation de leurs plans de continuité d’activité (PCA). Sur 2012 et 2013 un questionnaire a été déployé sur l’ensemble de nos entités signicatives ; des sessions de formation et d’échanges de bonnes pratiques PCA ont été menées sur l’essentiel des Maisons du Groupe. Les efforts restent soutenus pour développer, et maintenir Par ailleurs, des réunions d’échanges de bonnes pratiques ont été organisées en 2012 et 2013 sur le sujet des délégations d’autorité, sur le processus de paiements (approbation des paiements, séparation des fonctions, signatures et pouvoirs bancaires, sécurisation des ux) et sur le dispositif de pilotage et contrôle des entrées et sorties de personnel. Le dispositif de gestion des risques est décrit dans la partie 2.2 Principes généraux de gestion des risques. Sur l’Intranet nance, depuis le lancement de la démarche Risques, les acteurs impliqués dans la chaîne de gestion du risques disposent, en complément des informations fournies par la Direction des Risques et Assurances, des procédures et outils dédiés à l’évaluation, à la prévention et à la couverture Les collaborateurs concernés par ces sujets sont également associés à une communauté dédiée sur la plate-forme collaborative du RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place 2.3.5. Les activités de contrôles, procédures La mise en œuvre des pratiques et procédures de contrôle interne est assurée par les contrôleurs internes des sociétés sous la responsabilité de leur Comité de direction. Le Groupe, à travers son Intranet nance, met à disposition l’ensemble des procédures régulièrement mises à jour concourant à l’information comptable et nancière, et applicables à toutes les sociétés consolidées : il s’agit des procédures comptables et nancières traitant notamment des principes et normes comptables, de la consolidation, de la scalité, des investissements, du reporting (y compris les procédures budgétaires et celles des plans stratégiques), de la trésorerie et du nancement (y compris la centralisation de trésorerie et les couvertures de change et de taux). Les procédures mises à disposition sur l’Intranet nance précisent, en outre, les formats, contenus et Cet Intranet est également utilisé pour la diffusion des principes et bonnes pratiques de contrôle interne : \- un guide très synthétique, les « Essentiels du contrôle interne », présente les bases de l’environnement général et les éléments incontournables sur les processus principaux : Ventes, Ventes de détail, Achats, Inventaire, Clôture des comptes, et Systèmes d’information (contrôles généraux informatiques) ; \- en complément de ce manuel est mis à disposition le référentiel de contrôle interne LVMH, couvrant un large éventail de processus métiers. Ce référentiel détaille pour tout risque sur un processus donné les activités de contrôles clés attendues. Il est régulièrement mis à jour en prenant en compte les nouveaux systèmes d’information et procédures. Ce référentiel structuré à l’origine sur le COSO couvre l’essentiel des dispositifs relatifs à l’élaboration comptable et nancière et décrits par le cadre de référence de l’AMF. \- les bonnes pratiques et outils de mises en œuvre sont en ligne sur cet Intranet et couvrent les sujets sur lesquels le Groupe met l’accent, la fraude, les conits d’intérêts, la délégation d’autorité, les plans de continuité d’activité, les plans de secours informatiques, les politiques et règles de sécurité informatique, les rapports d’exception, la séparation des tâches et les conits de transactions sensibles qui en découlent, la maîtrise des frais média, les bonnes pratiques en magasin. Le Groupe et les personnes en charge du contrôle interne dans les Maisons veillent à la mise en place, s’ils ne le sont déjà, de ces contrôles essentiels à la réalisation des objectifs de contrôle interne sur les processus majeurs. Un effort particulier est demandé an de documenter dans une procédure ces activités clés pour en garantir une qualité égale dans le temps et quelle que soit la personne qui les exécute. Les activités de contrôle et de remédiation des faiblesses de contrôle interne sont reétées, documentées et suivies dans le cadre de la démarche de pilotage suivie par l’ensemble des entités les plus signicatives du Groupe (voir § 2.3.7). Sur l’Intranet nance, se trouvent aussi les procédures et outils dédiés à l’évaluation, à la prévention et à la couverture des risques. Ces éléments sont à la disposition de l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaîne de gestion du risque. Les collaborateurs concernés par ces sujets de contrôle interne sont également associés à une communauté dédiée sur la plate-forme 2.3.6. Systèmes d’information et de communication Les plans stratégiques en termes de Systèmes d’information et de communication sont coordonnés par la Direction des systèmes d’information qui veille à l’harmonisation des solutions mises en place et à la continuité des opérations. Les aspects de contrôle interne (séparation des tâches, droits d’accès), sont intégrés lors de la mise en place de nouveaux Systèmes d’information et Les Systèmes d’information et télécommunications et les risques afférents (physiques, techniques, sécurité interne et externe… ) font également l’objet de procédures particulières : un kit méthodologique Plan de continuité des opérations a été diffusé dans le Groupe an de dénir pour chaque entité signicative les grandes lignes d’un tel plan ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité. En particulier, un Plan de continuité des opérations ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité ont été développés au niveau de la société mère LVMH SA et ont été testés. Les entités signicatives sont dotées d’un RSSI « Responsable de la sécurité des Systèmes d’Information ». Les RSSI sont animés par le RSSI Groupe et forment un réseau de vigilance pour surveiller l’évolution des risques SI et mettre en place les parades adéquates en fonction de la probabilité du risque et son Une démarche globale de tests d’intrusion depuis l’extérieur, l’intérieur ou les partenaires a également été menée et les plans d’actions sont suivis par la Direction des Systèmes d’Information Cette surveillance est exercée à plusieurs niveaux et principalement Elle est organisée sur les processus par les Directions opération - nelles de façon à devancer ou détecter les incidents dans les meilleurs délais. Des rapports d’exceptions ou d’anomalies permettent de travailler sur le contrôle détectif en complément du niveau préventif comme la séparation des tâches. Elle est assurée à la fois par le management, par les auditeurs internes et les Commissaires aux comptes : \- par le management ou les opérationnels sous le pilotage des contrôleurs internes ; le produit nal de ce suivi est la lettre d’afrmation sur la gestion des risques et le contrôle interne ; La Direction de chaque entité signicative s’appuie sur un elle est signée par le Président et le Directeur nancier ou par chaque membre du Comité de direction de chaque entité signicative, conrmant ainsi leur appropriation et leur responsabilité sur le contrôle interne en termes de remontée des insufsances et de leur remédiation (voir § 2.1) ; \- par l’Audit interne LVMH et les Commissaires aux comptes, qui fournissent au management des entités et à la Direction générale du Groupe les résultats de leurs travaux de revue et leurs recommandations. La revue du dispositif ERICA et de la qualité des auto-évaluations est partie intégrante de la mission de l’Audit interne sur les entités auditées. Cette auto-évaluation est basée sur le référentiel de contrôle interne LVMH. Ce référentiel couvre 12 processus clés (Ventes, Ventes de détail, Achats, Licences, Voyages et déplacements, Stock, Production, Cash, Immobilisations, Ressources Humaines, Systèmes d’information et Clôture des comptes). Des processus particuliers ont été développés pour reéter les besoins spéciques de certaines activités (Eaux-de-vie et Terres à Vignes pour les Vins et Spiritueux, Fin de collection pour la Mode et Maroquinerie, Concessions pour les activités Duty Free). Par ailleurs, au niveau de la société mère LVMH SA et du Groupe, onze processus clés listés au § 2.1 sont analysés en termes de risques associés et des plans d’actions dénis et suivis RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place La démarche d’auto-évaluation couvre une liste unique de 83 contrôles clés établie par le contrôle interne Groupe et extraits du référentiel de contrôle interne décrit ci-dessus. Chaque entité suit la méthodologie inchangée depuis 2006 : \- revue des insufsances et suivi par les managers et la Direction \- formalisation et documentation de cette revue, évaluation et plans d’actions dans l’outil informatique de modélisation et de pilotage du contrôle interne, également adopté par d’autres sociétés membres du CAC 40 ; \- signature par la Direction de chaque entité de la lettre Les lettres de représentation sont consolidées en « cascade », partant des liales vers les Maisons mères, puis au niveau du Groupe. Diligences et appréciations par les dirigeants Ces démarches de formalisation du contrôle interne sont menées en interne. Elles permettent de capitaliser sur la connaissance et l’implication des responsables opérationnels et de faciliter le processus d’amélioration continue du contrôle interne dans le temps au sein du Groupe. Les Commissaires aux comptes sont tenus informés de cette démarche, ainsi que le Comité d’audit de la performance, via des comptes rendus périodiques. Les acteurs de la gestion du risque et du contrôle interne En plus de l’ensemble des collaborateurs qui contribuent tous à ces dispositifs, les acteurs suivants sont particulièrement Dans le cadre de ses responsabilités précédemment décrites, le Conseil d’administration contribue par la compétence et la responsabilité de ses membres, la clarté et la transparence des décisions, l’efcacité et la sécurité des contrôles – qui sont les principes déontologiques qui le gouvernent – à l’environnement général de contrôle. Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP / MEDEF est celui auquel se réfère Le Conseil est tenu régulièrement informé des caractéristiques des démarches et dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques, et veille à la bonne prise en compte des risques majeurs dont il rend compte dans son Rapport de gestion (voir § 2 Facteurs de risques liés à l’activité et politique d’assurance). Il est informé périodiquement, ainsi que son Comité d’audit, des résultats du fonctionnement des systèmes, des défaillances éventuelles et des plans d’actions arrêtés en vue de leur résolution. Composé des Directions générales opérationnelles et fonction - nelles, le Comité exécutif dénit les objectifs stratégiques dans le cadre des orientations déterminées par le Conseil d’administration, coordonne leur mise en œuvre, veille au maintien de l’adéquation de l’organisation avec l’évolution de l’environnement, ainsi qu’à la dénition des responsabilités et délégations de pouvoir des dirigeants et à leur application. Le Comité d’audit de la performance Dans le cadre de ses responsabilités précédemment décrites, le Comité d’audit de la performance contrôle l’existence et l’application des procédures de contrôle interne. Il étudie également les résultats des travaux de l’Audit interne et valide les orientations annuelles et à moyen terme du programme d’Audit interne en termes de moyens et couverture géographique, couverture d’activité et couverture des risques. Le Comité s’informe également de l’état de la gestion des risques majeurs. Dans le cadre de ses responsabilités, la Direction juridique du Groupe veille à l’application des législations et des règlements en vigueur dans les pays où est implanté le groupe LVMH. Elle a également un rôle central de veille juridique et de conseil auprès des différents groupes d’activités du Groupe. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place La Direction des risques et assurances Au-delà des responsables opérationnels qui ont la charge des risques inhérents à leur activité, la Direction des risques et assurances est particulièrement impliquée au niveau du Groupe dans la mise à disposition d’outils et de méthodologie, dans le recensement des risques, la prévention des sinistres ainsi que la stratégie de couverture et de nancement des risques. La Direction des risques et assurances collabore avec l’Audit interne dans la dénition et la mise en place des méthodes d’évaluation et processus de traitement de certains risques majeurs ou risques à impact étendu. La Direction de l’audit et du contrôle interne La Direction de l’Audit interne compte une quinzaine de professionnels à n 2013 dont 2 formant la Direction du contrôle interne. Cette équipe, centralement dirigée mais répartie sur deux bureaux, Paris et Hong-Kong, intervient dans l’ensemble Entre quarante et cinquante missions sont réalisées chaque année ; en 2013, comme prévu dans les objectifs, près de 80 entités ont été couvertes réparties également entre régions et groupes d’activités, avec sur 2013 une couverture légèrement renforcée de la Mode et Maroquinerie et de la région Asie. Le suivi des recommandations sur les missions passées est renforcé par des visites sur site systématiques pour les sociétés présentant les enjeux les plus signicatifs. L’Audit interne intervient dans le cadre d’un plan pluriannuel actualisé chaque année. Ce plan pluriannuel d’interventions permet de vérier et de renforcer la compréhension et l’appro - priation du processus de contrôle interne ainsi que la correcte application des procédures en vigueur. Le plan d’audit est élaboré à partir d’une analyse des risques potentiels, existants ou émergents, par type d’activité (taille, contribution au résultat, éloignement géographique, qualité du management en place… ) et d’entretiens avec les responsables opérationnels concernés. L’Audit interne intervient à la fois sur des thèmes opérationnels et sur les thèmes nanciers. Une revue du processus d’auto- évaluation et de ses résultats est systématique pour les entités Le plan prévu peut être modié en réponse à des changements d’environnement économique et politique ou à des réorientations L’Audit interne restitue ses travaux à la Direction de l’entité concernée et rend compte à la Direction générale du Groupe via un rapport de synthèse et un rapport détaillé précisant les recommandations et l’engagement du management de les appliquer dans des délais raisonnables. L’Audit interne met les Commissaires aux comptes en copie des rapports émis et les rencontre périodiquement pour échanger sur les points à date Les grandes orientations du plan annuel et pluriannuel d’audit ainsi que les principales conclusions de l’année en cours et le suivi des recommandations les plus signicatives sur les missions passées sont présentées au Comité d’audit de la performance En outre, l’Audit interne coordonne la mise en œuvre des dispositions de la Loi de Sécurité nancière relatives au contrôle interne pour le Groupe par le biais d’une Direction dédiée au contrôle interne. Cette dernière suit et anticipe les évolutions La Direction du contrôle interne Groupe anime un réseau de contrôleurs internes qui sont chargés à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les contrôles propres à leurs métiers. Ils sont en outre les vecteurs des différents projets relatifs au dispositif de contrôle interne et de gestion des risques et favorisent la diffusion et l’application Le Comité de direction des liales est responsable de la mise en place et du fonctionnement des contrôles nécessaires pour garantir un dispositif de contrôle interne effectif dans leur périmètre respectif. L’appropriation du contrôle interne au sein de chaque entité par les responsables opérationnels au niveau des processus métiers clés est un point majeur du dispositif Le Comité de direction des marques ou des entités est responsable de la mise en place de plans d’action pour garantir une gestion des risques majeurs qu’il a recensés et évalués dans le processus Les auditeurs et contrôleurs internes de nos marques Les branches et secteurs les plus signicatifs disposent d’auditeurs ou contrôleurs dédiés qui s’assurent de la conformité, aux règles et au référentiel de contrôle interne Groupe de l’organisation des Maisons mère et de leurs liales. La gestion des risques et le contrôle interne propres à l’information financière et comptable La gestion des risques et le contrôle interne relatifs à l’information comptable et nancière sont organisés à partir de la coopération et du contrôle des Directions suivantes regroupées au sein de la Direction nancière : Comptabilité et consolidation, Contrôle de gestion, Systèmes d’information, Direction du nancement et de la trésorerie, Fiscalité et Communication nancière. La Direction comptable est responsable de la production et de l’établissement des comptes sociaux des holdings et des comptes consolidés, en particulier des comptes et documents nanciers publiés au 30 juin, le rapport semestriel, et au 31 décembre, Dans ce cadre, la Direction comptable dénit les normes comptables du Groupe, veille à leur diffusion et à leur application et met en place les formations nécessaires ; la Direction comptable veille également au maintien d’un système informatique de reporting nancier approprié et coordonne la mission des La Direction du contrôle de gestion est responsable de la coordination du processus budgétaire et de ses ré-estimés établis en cours d’année ainsi que du plan stratégique à cinq ans. Elle produit le reporting mensuel de gestion, ainsi que toutes les analyses nécessaires à la Direction générale (voir § 2.5.4 Reporting de gestion ci-dessous) ; elle assure également le suivi des investissements et du cash-ow, ainsi que la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spéciques. La Direction du contrôle de gestion est de par ses attributions et la solidité du reporting qu’elle produit un acteur essentiel et incontournable du dispositif de contrôle interne et de gestion La Direction des Systèmes d’information dénit et met en place les Systèmes d’information nécessaires aux fonctions centrales. Elle diffuse les standards techniques du Groupe indispensables à une architecture décentralisée (matériels, applications, réseaux… ) et propose des synergies entre métiers, dans le respect de l’autonomie des marques. Elle développe et maintient un système de télécommunications, des centres d’hébergement informatique et des applications transversales partagés par l’ensemble du Groupe. Elle anime la politique de sécurité des systèmes et données, et aide les marques dans l’élaboration des plans de secours. Elle supervise, en coopération avec les liales, la création d’un plan à trois ans des Systèmes d’information par groupe d’activités et sociétés. La Direction des nancements et de la trésorerie est responsable de l’application de la politique nancière du Groupe qui comprend la gestion optimisée du bilan, la stratégie de nancement, la maîtrise des frais nanciers, la rentabilité des excédents de trésorerie et des investissements, l’amélioration de la structure nancière, et une politique prudente de gestion des risques de solvabilité, de liquidité, de marchés et de contrepartie. Au sein de cette Direction, la Trésorerie Internationale veille plus particulièrement à la centralisation des disponibilités excédentaires du Groupe, à la prévision des besoins de nan - cements des sociétés par le biais de révisés trimestriels élaborés par ces sociétés, et répond aux besoins de liquidités et de nancements court et moyen terme des liales. Elle est également responsable de l’application de la stratégie de gestion centralisée Au département des Marchés, également situé au sein de cette Direction, est déléguée la mise en œuvre de la politique de couverture des risques de marché générés directement ou indirectement par les sociétés du Groupe. Il est à cet égard responsable de l’application de la stratégie de gestion centralisée des risques de taux et de contrepartie, destinée à limiter l’impact défavorable des uctuations des taux d’intérêt et des risques de crédit des contreparties nancières sur les opérations nancières Dans ce cadre, une politique de gestion et des procédures très strictes ont été mises en place pour mesurer, gérer et consolider ces risques de marché. Au sein de cette Direction, la distinction RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place entre front ofce et back ofce, ainsi que l’existence d’une cellule de contrôle indépendante rapportant au Directeur comptable sont les garants du respect de la séparation des tâches. Cette organisation s’appuie sur un système d’informations intégré qui permet un contrôle en temps réel des opérations de couverture. Le dispositif de couverture est présenté périodiquement au Comité d’audit de la performance. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe et La Direction scale coordonne la préparation des déclarations scales en veillant au respect des réglementations et législations scales en vigueur, conseille les différents groupes d’activités et sociétés, et dénit la stratégie en matière de planning scal lié aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle organise des formations appropriées relatives aux changements majeurs intervenus dans la législation scale et coordonne le reporting La Direction de la communication nancière est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté nancière an de lui donner une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction générale les perceptions de la communauté nancière sur la stratégie de l’entreprise ou sur son positionnement dans son environnement concurrentiel. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction générale et avec les groupes d’activités, elle détermine les messages clés ; elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations nancières, réunions avec les actionnaires ou les analystes, site Internet… ). Chacune de ces Directions coordonne le contrôle interne à caractère nancier du Groupe dans son domaine respectif via les Directions nancières des groupes d’activités, des sociétés et des liales, elles-mêmes responsables de fonctions similaires dans leurs entités. Ainsi, chacune des Directions centrales anime son dispositif de contrôle à travers sa ligne fonctionnelle (Contrôleur de gestion, Responsable comptable, Consolideur, Des commissions nancières réunissant les Directions nancières des principales sociétés du Groupe et les Directions de la société mère LVMH précédemment listées sont organisées périodiquement. Animées et coordonnées par les Directions centrales, ces commissions traitent notamment des normes et procédures à appliquer, des performances nancières et des actions correctrices à apporter, et du contrôle interne appliqué aux données comptables et de gestion. 2.5.2. Principes comptables et de gestion Les liales adoptent les principes comptables et de gestion répondant à la fois aux besoins des comptes sociaux et consolidés. Il existe ainsi une homogénéité du référentiel comptable et une harmonisation des formats et des outils de remontée des données à consolider. En outre, les reportings comptables et de gestion procèdent d’un même et unique système, ce qui garantit la cohérence des données internes et publiées. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place La consolidation des comptes fait l’objet d’instructions précises et d’un système de remontées d’information adapté permettant de traiter une information exhaustive et able, selon une méthodologie homogène et dans des délais appropriés. Le Président et le Directeur nancier de chaque société s’engagent sur la qualité et l’exhaustivité de l’information nancière transmise au Groupe, y compris les éléments gurant hors bilan, par le biais d’une lettre d’afrmation signée, confortant ainsi la qualité de l’information nancière transmise. Des paliers de consolidation existent par secteur et groupe d’activités garantissant également un premier niveau de contrôle Au niveau du Groupe, les équipes en charge de la consolidation sont dédiées par activité et sont en contact permanent avec les groupes d’activités et sociétés concernés ; cette proximité permet une meilleure compréhension et validation de l’information nancière communiquée et une anticipation du traitement La qualité de l’information nancière, et sa régularité au regard des normes, sont également garanties par des échanges permanents avec les Commissaires aux comptes lorsque les situations sont complexes et laissent place à l’interprétation. Toutes les entités consolidées du Groupe produisent annuellement un plan stratégique, un budget complet et des ré-estimés annuels. Des instructions détaillées sont envoyées aux sociétés Ces grandes étapes de gestion sont l’occasion d’analyses approfondies des données réelles en comparaison des données budgétaires et de celles de l’année précédente, et d’un dialogue permanent entre les liales et le Groupe, élément indispensable au dispositif de contrôle interne nancier. Une équipe de contrôleurs de gestion, au niveau Groupe, spécialisée par activité, est en contact permanent avec les groupes d’activités et les sociétés concernés, autorisant ainsi une meilleure connaissance des performances et des choix de gestion, ainsi L’arrêté des comptes semestriels et annuels fait l’objet de réunions spéciques de présentation des résultats en présence notamment des représentants nanciers du Groupe et des sociétés concernées durant lesquelles les Commissaires aux comptes font état de leurs conclusions, tant en termes de qualité d’information nancière et comptable que d’appréciation du contrôle interne des différentes sociétés du Groupe, sur la base des diligences effectuées pour les besoins d’examens limités et Le groupe LVMH poursuit la démarche d’amélioration continue de son contrôle interne, engagée depuis 2003, par le renforcement du dispositif d’auto-évaluation et de son appropriation par les En réponse à l’évolution réglementaire, le Groupe depuis 2010 a lancé le projet ERICA, démarche intégrant gestion des risques et contrôle interne, et conformément à l’objectif a engagé depuis 2011 l’ensemble de ses activités sur cette RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Rapport des Commissaires aux comptes sur le Rapport du Président du Conseil d’administration 3\. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L‘ARTICLE L. 225-235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY-LOUIS VUITTON En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. \- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le Rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information \- d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le Rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : \- prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière sous-tendant les informations présentées dans le Rapport du Président ainsi que de la \- prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; \- déterminer si les déciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le Rapport Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code Nous attestons que le Rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 18 février 2014 ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros, sauf résultats par action) Notes 2013 2012 2011 Coût des ventes (10 055) (9 917) (8 092) Charges commerciales (10 849) (10 101) (8 360) Charges administratives (2 224) (2 164) (1 944) Autres produits et charges opérationnels 25 (127) (182) (109) Coût de la dette financière nette (103) (140) (151) Autres produits et charges financiers (96) 126 (91) Résultat financier 26 (199) (14) (242) Impôts sur les bénéfices 27 (1 755) (1 820) (1 453) Part des minoritaires 17 (511) (485) (400) Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 28 6,87 6,86 6,27 Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) 28 6,83 6,82 6,23 ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Variation du montant des écarts de conversion (346) (99) 190 Variation de valeur des investissements et placements financiers 963 (27) 1 634 Montants transférés en résultat (16) (14) (38) Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 304 182 95 Montants transférés en résultat (265) 13 (168) Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, transférables en compte de résultat 540 (19) 1 665 Variation de valeur des terres à vignes 369 85 25 Engagements envers le personnel : variation de valeur liée aux écarts actuariels 80 (101) (45) Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, non transférables en compte de résultat 300 (15) (18) Part des minoritaires (532) (470) (429) rétrospectivement au 1er janvier 2011. Voir Note 1.2. ACTIF (en millions d’euros) Notes 2013 2012 (a) 2011 (a) Impôts sur les résultats 235 201 121 PASSIF ET CAPITAUX PROPRES (en millions d’euros) Notes 2013 2012 (a) 2011 (a) Actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH 15.2 (451) (414) (485) Écarts de conversion 15.4 (8) 342 431 Impôts sur les résultats 382 442 443 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Nombre Capital Primes Actions Écarts de Écarts de réévaluation Résultat Total des capitaux propres d’actions LVMH et conversion et autres instruments Investis- Couvertures Terres à Enga- réserves Part du Intérêts Total dénouables sements et de flux de vignes gements Groupe mino- en actions placements trésorerie envers le ritaires de normes (voir Note 1.2) (52) (52) (2) (54) dénouables en actions LVMH 15 (8) 7 - 7 Annulation d’actions LVMH (2 259 454) (107) 107 - - - Dividendes et acomptes versés (1 069) (1 069) (187) (1 256) dans les entités consolidées (5) (5) 20 15 de parts d’intérêts minoritaires (681) (681) (785) (1 466) de titres de minoritaires (91) (91) (205) (296) en capitaux propres (89) (47) 133 44 (60) (19) (15) (34) dénouables en actions LVMH 24 (12) 12 - 12 Annulation d’actions LVMH (997 250) (47) 47 - - - Dividendes et acomptes versés (1 448) (1 448) (317) (1 765) dans les entités consolidées (11) (11) (11) (22) de parts d’intérêts minoritaires (39) (39) (26) (65) de titres de minoritaires (10) (10) (98) (108) dénouables en actions LVMH (103) (7) (110) - (110) Annulation d’actions LVMH (1 395 106) (66) 66 - - - Dividendes et acomptes versés (1 500) (1 500) (228) (1 728) de parts d’intérêts minoritaires (73) (73) (76) (149) de titres de minoritaires (400) (400) (345) (745) TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE (en millions d’euros) Notes 2013 2012 2011 Autres charges calculées (29) (62) (45) Coût de la dette financière nette : intérêts payés (112) (154) (152) Impôt payé (1 979) (1 970) (1 544) Variation du besoin en fonds de roulement 14.1 (617) (813) (534) Investissements d’exploitation 14.2 (1 663) (1 702) (1 730) Variation de la trésorerie issue des opérations Acquisitions d’investissements financiers 8 (197) (131) (518) Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés 2.4 (2 158) (45) (785) (a) Variation de la trésorerie issue des investissements financiers (2 317) (140) (1 286) Augmentations de capital de la société LVMH 15.1 66 94 94 (a) et instruments dénouables en actions LVMH 15.2 (113) 5 2 Dividendes et acomptes versés par la société LVMH 15.3 (1 501) (1 447) (1 069) Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées 17 (220) (314) (189) Acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires 2.4 (150) (206) (1 413) Variation de la trésorerie issue des opérations en capital (1 911) (1 860) (2 572) Variation de la trésorerie avant opérations de financement (1 270) 474 (1 681) Remboursements d’emprunts et dettes financières (1 099) (1 526) (1 005) Acquisitions et cessions de placements financiers 13 101 (67) 6 INCIDENCE DES ÉCARTS DE CONVERSION 46 (42) 60 VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (I+II+III+IV+V) 923 (93) 39 Opérations comprises dans le tableau ci-dessus, sans incidence sur la variation de la trésorerie : \- investissements par location financement 7 5 3 (a) Non compris les effets de la quote-part de l’acquisition de Bulgari rémunérée par augmentation de capital de LVMH SA du 30 juin 2011, qui n’a pas généré de flux de trésorerie. VARIATIONS DE POURCENTAGE D’INTÉRÊT DANS LES ENTITÉS CONSOLIDÉES MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS-À-VIS DU PERSONNEL Les comptes consolidés de l’exercice 2013 sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS / IFRS) adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2013. Ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les exercices présentés. Les comptes consolidés de l’exercice 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’administration le 30 janvier 2014. Évolutions en 2013 du référentiel comptable dont l’application est obligatoire en 2013 Les normes applicables à LVMH à compter du 1er janvier 2013 • les amendements de la norme IAS 19 traitant des engagements relatifs aux avantages au personnel (retraites, remboursement de frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel), qui prévoient la reconnaissance immédiate des écarts actuariels en capitaux propres ainsi que le calcul du rendement des actifs nanciers selon le taux d’actualisation utilisé pour valoriser l’engagement et non plus selon le taux Le groupe LVMH appliquait jusqu’au 31 décembre 2012 la méthode du « corridor », conduisant à ne pas comptabiliser la portion des engagements envers le personnel issue des écarts actuariels si celle-ci était inférieure à 10 % du montant de l’engagement. En raison de la disparition de cette méthode à compter du 1er janvier 2013, LVMH a enregistré en contre - partie des capitaux propres une provision complémentaire de 85 millions d’euros, correspondant au montant des écarts actuariels non encore reconnus au 1er janvier 2011, date de première application, ainsi que l’impôt différé actif attaché, soit un montant net de 54 millions d’euros. Les écarts actuariels constatés en 2011 et 2012, y compris l’effet du retraitement du rendement des actifs nanciers au taux d’actualisation et après déduction des montants amortis en résultat en 2011 et 2012, ont été enregistrés rétrospectivement en gains et pertes en capitaux propres. Ainsi, le résultat des exercices 2011 et 2012 n’a pas été retraité, l’effet du changement de norme sur chacun de ces exercices étant inférieur à 5 millions d’euros. L’effet rétrospectif du changement de méthode sur les capitaux propres est décrit ci-dessous : (en millions d’euros) Provisions Autres actifs Impôts Capitaux dont : Part Intérêts à plus d’un an non courants différés propres du Groupe minoritaires Au 1er janvier 2011 (85) - 31 (54) (52) (2) Gains et pertes en capitaux propres (45) - 13 (32) (28) (4) Au 31 décembre 2011 (130) - 44 (86) (80) (6) Gains et pertes en capitaux propres (96) (5) 29 (72) (60) (12) Au 31 décembre 2012 (226) (5) 73 (158) (140) (18) dont : Autres réserves (54) (52) (2) Écarts de réévaluation (104) (88) (16) • l’amendement d’IAS 1 sur les gains et pertes enregistrés en capitaux propres et leur présentation distincte, selon qu’ils sont ou non transférables en compte de résultat dans le futur ; • la norme IFRS 13, qui dénit les règles de détermination de la juste valeur et les informations méthodologiques à fournir en annexe lorsque la juste valeur est utilisée. L’application de ce texte n’a pas eu d’impact signicatif sur les comptes consolidés du Groupe. Voir Note 1.8. dont l’application sera obligatoire au 1er janvier 2014 Les normes applicables à LVMH à compter du 1er janvier 2014 sont principalement les normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 sur la consolidation. Celles-ci redénissent la notion de contrôle exercé sur une entité, supprimant la possibilité d’utiliser l’intégration proportionnelle pour la consolidation des entités sous contrôle conjoint, seule la méthode de consolidation par mise en équivalence étant admise, et complétant les informations requises dans l’annexe aux comptes consolidés. L’application de ces textes n’aura pas d’impact signicatif sur les comptes consolidés du Groupe, les entités consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle représentant une contribution peu importante aux comptes du Groupe. Ces entités étant pleinement intégrées aux activités opérationnelles du Groupe, LVMH présentera leur résultat net, ainsi que celui des entités actuellement mises en équivalence (voir Note 7), sur une ligne distincte du résultat opérationnel courant. La méthode de consolidation des liales de distribution détenues en commun avec le groupe Diageo ne sera pas affectée (voir Note 1.5 concernant la méthode de consolidation de ces liales). Le Groupe est informé de l’évolution des discussions en cours de l’IFRIC et de l’IASB relatives à la comptabilisation des engagements d’achat de titres de minoritaires et des variations de leurs montants. Voir Note 1.11 concernant le mode de comptabilisation de ces engagements au 31 décembre 2013. Le Groupe suit également l’évolution du projet de norme relatif à la comptabilisation des contrats de location. Les premiers comptes établis par le Groupe en conformité avec les normes IFRS l’ont été au 31 décembre 2005 avec une date de transition au 1er janvier 2004. La norme IFRS 1 prévoyait des exceptions à l’application rétrospective des normes IFRS à la date de transition ; celles retenues par le Groupe ont \- regroupement d’entreprises : l’exemption d’application rétrospective n’a pas été retenue. La comptabilisation du rapprochement des groupes Moët Hennessy et Louis Vuitton en 1987 et toutes les acquisitions postérieures ont été retraitées conformément à la norme IFRS 3 ; les normes IAS 36 Dépréciations d’actifs et IAS 38 Immobilisations incorporelles ont été appliquées rétrospectivement depuis cette date ; \- conversion des comptes des liales hors zone euro : les réserves de conversion relatives à la consolidation des liales hors zone euro ont été annulées au 1er janvier 2004 en contrepartie des Dans le cadre du processus d’établissement des comptes consolidés, l’évaluation de certains soldes du bilan ou du compte de résultat nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment de la valorisation des actifs incorporels, des engagements d’achat de titres de minoritaires, de la détermination du montant des provisions pour risques et charges ou des provisions pour dépréciation des stocks et, le cas échéant, des actifs d’impôts différés. Ces hypothèses, estimations ou appréciations établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité. Les liales dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif, en droit ou en fait, sont Les sociétés sous contrôle conjoint sont consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle. Voir Note 1.2 concernant les impacts de l’application des normes IFRS 10 et IFRS 11 à partir du 1er janvier 2014. Les liales de distribution détenues en commun avec le groupe Diageo sont consolidées à hauteur de la part de leur bilan et compte de résultat correspondant aux seules activités du Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une inuence notable sont comptabilisées selon la méthode de la mise en La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro ; les comptes des entités utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros : \- aux cours de clôture pour les postes du bilan ; \- aux cours moyens de la période pour les éléments du compte Les différences de change résultant de l’application de ces cours sont inscrites dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». Les opérations réalisées par les sociétés consolidées dans des devises autres que leur monnaie fonctionnelle sont converties dans leur monnaie fonctionnelle aux cours des devises à la date Les créances et dettes exprimées en devises autres que la monnaie fonctionnelle de la société concernée sont converties aux cours de ces devises à la date de clôture. Les pertes et gains de change latents résultant de cette conversion sont enregistrés : \- en coût des ventes pour les opérations à caractère commercial ; \- en résultat nancier pour les opérations de nature nancière. Les pertes et gains de change résultant de la conversion et de l’élimination d’opérations ou créances et dettes intra-Groupe exprimées dans une monnaie différente de la monnaie fonc - tionnelle de la société concernée sont enregistrés au compte de résultat, à moins qu’ils ne proviennent d’opérations de nancement intra-Groupe à long terme pouvant être considérées comme des opérations en capital : ils sont dans ce cas inscrits dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». Lorsque des instruments dérivés sont affectés à la couverture d’opérations commerciales réalisées dans une devise autre que la monnaie fonctionnelle de la société concernée, ceux-ci sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché (voir Note 1.8) à la date de clôture ; la variation de valeur de marché de ces \- en coût des ventes pour la part efcace de la couverture des créances et dettes inscrites au bilan à la date de clôture ; \- en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation », pour la part efcace de la couverture de ux de trésorerie futurs, ce montant étant transféré en coût des ventes lors de la comptabilisation des créances et dettes objets de la couverture ; \- en résultat nancier pour la part inefcace de la couverture ; les variations de valeur liées aux points de terme des contrats à terme ainsi qu’à la valeur temps des contrats d’options sont Lorsque des instruments dérivés sont affectés à la couverture de situations nettes de liales hors zone Euro, la variation de leur juste valeur est inscrite dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion », à hauteur de la part efcace, et en résultat nancier En l’absence de relation de couverture, les variations de valeur de marché des instruments dérivés sont enregistrées en résultat Voir également Note 1.20 pour la dénition des notions de part La juste valeur (ou valeur de marché) correspond, pour les actifs, au prix de vente qui serait obtenu en cas de cession et, pour les passifs, au montant qui serait versé pour les transférer, ces transactions hypothétiques étant conclues dans des Les actifs et passifs évalués à leur juste valeur lors de chaque Modalités de détermination de la juste valeur Montants enregistrés (niveau dans la hiérarchie de juste valeur à la date de clôture définie par IFRS 13 Évaluation à la juste valeur) Terres à vigne Sur la base de transactions récentes portant sur des actifs similaires Note 6.1, Note 1 Vendanges Sur la base des prix d’achat de raisins équivalents (niveau 2). Voir Note 1.15. Note 10 Instruments dérivés Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Note 22.4 communément utilisés (niveau 2). Voir Note 1.20. Dettes financières couvertes contre le Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Note 18 risque de variation de valeur résultant communément utilisés (niveau 2). Voir Note 1.19. Dette au titre des engagements d’achat Généralement, sur la base des multiples boursiers de sociétés comparables Note 20 de titres de minoritaires dont la formule (niveau 2). de prix est la juste valeur Investissements Actifs cotés : cotation boursière au cours de clôture (niveau 1). Note 8, Note 13 et placements financiers Actifs non cotés : estimation de leur valeur de réalisation, soit selon des formules de calcul reposant sur des cotations de marché (niveau 2), soit sur la base de cotations privées (niveau 3). Voir Note 1.14. Trésorerie et équivalents Au cours de clôture (niveau 1). Voir Note 1.17. Note 14 Aucun autre actif ou passif n’a été réévalué à sa valeur de marché à la date de clôture. Seules les marques et enseignes acquises, individualisables et de notoriété reconnue sont inscrites à l’actif, selon leur valeur de marché à la date de leur acquisition. Les marques et enseignes sont évaluées à titre principal par la méthode des ux de trésorerie prévisionnels actualisés ou sur la base des transactions comparables, méthode utilisant les multiples de chiffre d’affaires et de résultat retenus lors de transactions récentes portant sur des marques similaires, ou sur la base des multiples boursiers applicables aux activités concernées. D’autres méthodes sont utilisées à titre complé - mentaire : la méthode des royalties, donnant à la marque une valeur équivalente à la capitalisation des royalties qu’il faudrait verser pour son utilisation ; la méthode du différentiel de marge, applicable lorsqu’il est possible de mesurer la différence de revenus générée par une marque, par référence à un produit similaire sans marque ; enn, la méthode du coût de reconstitution d’une marque équivalente, notamment en termes de frais de Les frais engagés pour créer une marque nouvelle ou développer une marque existante sont enregistrés en charges. Les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles à durée de vie dénie sont amorties sur la durée estimée de leur utilisation. Le classement d’une marque ou enseigne en actifs à durée d’utilisation dénie ou indénie résulte en particulier de l’application des critères suivants : \- positionnement global de la marque ou enseigne sur son marché en termes de volume d’activité, de présence internationale, \- perspectives de rentabilité à long terme ; \- degré d’exposition aux aléas conjoncturels ; \- événement majeur intervenu dans le secteur d’activité et susceptible de peser sur le futur de la marque ou enseigne ; \- ancienneté de la marque ou enseigne. Les marques dont la durée d’utilisation est dénie sont amorties sur une période comprise entre 15 et 40 ans, fonction de l’estimation de la durée de leur utilisation. Le montant de la dépréciation des marques et enseignes, et dans certains cas la charge d’amortissement, sont comptabilisés dans les « Autres produits et charges opérationnels ». Des tests de perte de valeur sont pratiqués pour les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles suivant la Les frais de recherche ne sont pas immobilisés. Les frais de développement d’un nouveau produit ne sont immobilisés que si la décision de lancement de ce produit est effectivement prise. Les immobilisations incorporelles autres que les marques et enseignes sont amorties sur les durées suivantes : \- les intérêts minoritaires correspondants sont annulés ; \- pour les engagements contractés antérieurement au 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires annulés est maintenue à l’actif du bilan, en écart d’acquisition, ainsi que les variations ultérieures de cette différence. Pour les engagements contractés à compter du 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires est enregistrée en capitaux propres, Ce mode de comptabilisation n’a pas d’effet sur la présentation des intérêts minoritaires au compte de résultat. \- droits au bail, pas de porte : selon les conditions de marché, le plus souvent sur la durée du bail ; \- frais de développement : maximum 3 ans ; \- logiciels : 1 à 5 ans. Lors de la prise de contrôle d’une entreprise en droit ou en fait, les actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de prise de contrôle ; la différence entre le coût de la prise de contrôle et la quote-part du Groupe dans la juste valeur de ces actifs, passifs et passifs éventuels est inscrite en écart d’acquisition. Le coût de la prise de contrôle est le prix payé par le Groupe dans le cadre d’une acquisition, ou l’estimation de ce prix si l’opération se fait sans versement de trésorerie, à l’exclusion des frais liés à l’acquisition qui sont présentés en « Autres produits Depuis le 1er janvier 2010 et pour les opérations réalisées après cette date, en application d’IAS 27 révisée, la différence entre la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis postérieurement à la prise de contrôle et le prix payé pour leur acquisition est comptabilisée en déduction des capitaux propres. Les écarts d’acquisition sont comptabilisés dans la devise Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de perte de valeur annuel suivant la méthodologie présentée en Note 1.13. La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans les « Autres produits et charges opérationnels ». 1.11. Engagements d’achat de titres de minoritaires Les actionnaires minoritaires de certaines liales consolidées par intégration globale bénécient de promesses d’achat de leurs titres octroyées par le Groupe. En l’absence de dispositions spéciques des normes IFRS, le Groupe comptabilise ces engagements de la façon suivante : La valeur brute des immobilisations corporelles, à l’exception des terres à vignes, est constituée de leur coût d’acquisition. Les frais nanciers supportés au cours de la période précédant la mise en exploitation ou durant la période de construction sont immobilisés. Les terres à vignes sont comptabilisées à leur valeur de marché à la date de clôture. Cette valeur résulte de données ofcielles publiées sur les transactions récentes dans la même région (niveau 2 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13). L’écart entre le coût d’acquisition historique et la valeur de marché est inscrit en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Si la valeur de marché devient inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée en résultat, du montant Les pieds de vignes, ou vignobles, pour les champagnes, cognac et autres vins produits par le Groupe, sont des actifs biologiques au sens d’IAS 41 Agriculture. Leur valeur de marché étant peu différente de leur valeur historique, aucune réévaluation de Les immeubles majoritairement occupés par des tiers sont présentés en immeubles locatifs, à leur coût d’acquisition, sans Les actifs nancés par contrat de location nancement sont immobilisés sur la base de la valeur actuelle des loyers futurs ou sur la base de leur valeur de marché si celle-ci est inférieure. La base amortissable des immobilisations corporelles est constituée du coût d’acquisition de leurs composants, diminué de la valeur résiduelle ; la valeur résiduelle correspond à l’estimation de valeur de revente de l’immobilisation au terme Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées retenues sont les \- constructions, immeubles locatifs 20 à 50 ans \- matériels et installations 3 à 25 ans \- agencements 3 à 10 ans \- vignobles 18 à 25 ans \- la valeur de l’engagement à la date de la clôture gure en « Autres passifs non courants » ; Les frais d’entretien et de réparation sont comptabilisés en 1.13. Tests de perte de valeur des actifs immobilisés Des tests de perte de valeur sont réalisés pour les actifs immobilisés corporels et incorporels dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît, et au moins une fois par an pour les actifs incorporels à durée de vie indénie, principalement les marques, enseignes et écarts d’acquisition. Lorsque la valeur nette comptable de ces actifs à durée de vie indénie devient supérieure au montant le plus élevé de leur valeur d’utilité ou de marché, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence ; la dépréciation, imputée en priorité sur l’écart d’acquisition, est comptabilisée en « Autres produits et charges opérationnels ». La valeur d’utilité est fondée sur les ux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par ces actifs. La valeur de marché de l’actif est déterminée par référence à des transactions similaires récentes ou à des évaluations réalisées par des experts indépendants dans une perspective de cession. Les ux de trésorerie prévisionnels sont établis au niveau du Groupe par secteur d’activité, un secteur d’activité correspondant à une ou plusieurs marques ou enseignes et à une équipe de Direction dédiée. Au sein du secteur d’activité, peuvent être déterminées des unités génératrices de trésorerie d’un niveau plus petit, tel un ensemble de magasins. Les données utilisées dans le cadre de la méthode des ux de trésorerie prévisionnels actualisés proviennent des budgets annuels et plans pluri-annuels établis par la Direction des secteurs d’activité concernés. Les plans consistent en des projections à cinq ans, cette durée pouvant être étendue lorsqu’il s’agit de marques en cours de repositionnement stratégique, ou dont le cycle de production est supérieur à cinq ans. À la valeur résultant des ux de trésorerie prévisionnels actualisés, s’ajoute une valeur terminale correspondant à la capitalisation à l’inni des ux de trésorerie issus, le plus souvent, de la dernière année du plan. Lorsque plusieurs scénarios prévisionnels sont retenus, une probabilité de survenance est attribuée à chacun d’entre eux. Le taux d’actualisation des ux de trésorerie prévisionnels reète le taux de rendement attendu par un investisseur dans le domaine d’activité concerné et la prime de risque propre à Les actifs nanciers sont présentés en actifs non courants (« Investissements nanciers ») ou en actifs courants (« Placements Les investissements nanciers comprennent les prises de participation, stratégiques et non stratégiques, si la durée estimée et le mode de leur détention le justient. Les placements nanciers incluent des placements temporaires en actions, parts de SICAV, ou Fonds Commun de Placement (FCP) et assimilés, à l’exclusion des placements relevant de la gestion de trésorerie au jour le jour, qui sont comptabilisés en « Trésorerie et équivalents de trésorerie » (Voir Note 1.17). Investissements et placements nanciers sont évalués au cours de clôture s’il s’agit d’actifs cotés (Niveau 1 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13), et sur la base d’une estimation de leur valeur de réalisation à cette date s’il s’agit d’actifs non cotés (Niveau 2 ou 3 selon la hiérarchie de juste Les variations de valeur, positives ou négatives, sont enregistrées en capitaux propres en « Écarts de réévaluation ». En cas de perte de valeur jugée dénitive, une dépréciation de ce montant est enregistrée en résultat nancier, la dépréciation n’étant reprise en résultat qu’au moment de la cession des investissements À l’exception des vins produits par le Groupe, les stocks sont comptabilisés à leur prix de revient, hors frais nanciers. Le prix de revient est constitué du coût de production (produits nis), ou du prix d’achat majoré des frais accessoires (matières premières, marchandises) ; il ne peut excéder la valeur nette Les stocks de vins produits par le Groupe, en particulier les vins de champagne, sont évalués sur la base de la valeur de marché de la vendange correspondante, déterminée par référence au prix moyen d’achat de raisins équivalents (Niveau 2 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13), comme si les raisins récoltés avaient été acquis auprès de tiers. Jusqu’à la date de vendange, l’évaluation des raisins, comptabilisée prorata temporis, se fait sur la base d’un rendement et d’une valeur de Les mouvements de stocks sont valorisés, selon les métiers, au coût moyen pondéré ou par la méthode « Premier entré- Compte tenu du processus de vieillissement nécessaire au champagne et aux spiritueux (cognac, whisky), la durée de détention de ces stocks est le plus souvent supérieure à un an. Ces stocks restent classés en actifs courants conformément à Les dépréciations de stocks sont constatées principalement dans les activités autres que Vins et Spiritueux. Elles sont établies le plus souvent en raison de l’obsolescence des produits concernés (saison ou collection terminées, date limite d’utilisation proche… ) ou sur la base de leurs perspectives d’écoulement. 1.16. Créances clients, autres créances et prêts Les créances clients, autres créances et prêts sont comptabilisés à leur valeur nominale. Une dépréciation est enregistrée lorsque leur valeur d’inventaire, fondée sur la probabilité de leur recouvrement, est inférieure à la valeur comptabilisée. Lorsque l’échéance des créances et prêts est supérieure à un an, leur montant fait l’objet d’un calcul d’actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat nancier, selon la méthode du 1.17. Trésorerie et équivalents de trésorerie La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les liquidités ainsi que les placements monétaires immédiatement disponibles dont la valeur dans le temps présente un risque de Les placements monétaires sont évalués à leur valeur de marché (niveau 1 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13) et au cours de change à la date de clôture, les variations de valeur étant enregistrées en résultat nancier. Une provision est comptabilisée dès lors qu’existe une obligation, vis-à-vis d’un tiers, entraînant pour le Groupe un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon able. Lorsque la date d’exécution de cette obligation est au-delà d’un an, le montant de la provision fait l’objet d’un calcul d’actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat nancier selon la Les dettes nancières sont comptabilisées au coût amorti, c’est- à-dire à leur valeur nominale nette des primes et frais d’émission qui sont enregistrés progressivement en résultat nancier jusqu’à l’échéance, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. En cas de couverture du risque de variation de valeur de la dette nancière résultant de l’évolution des taux d’intérêt, le montant couvert de la dette, ainsi que les instruments de couverture associés, gurent au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture ; les effets de cette réévaluation sont enregistrés en résultat nancier. La valeur de marché de la dette couverte est déterminée selon des méthodes similaires à celles décrites En cas de couverture du risque d’évolution de la charge d’intérêt future, la dette nancière dont les ux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efcace de l’instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres en « Écarts de réévaluation ». En l’absence de relation de couverture, ou pour la partie inefcace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés Lorsqu’un instrument dérivé est incorporé à la dette nancière, celle-ci est comptabilisée à sa valeur de marché ; les variations de valeur de marché sont enregistrées en résultat nancier. La dette nancière nette est constituée des dettes nancières à plus et moins d’un an et de la valeur de marché à la date de clôture des instruments dérivés sur risque de taux d’intérêt, sous déduction du montant des placements nanciers, de la trésorerie et équivalents de trésorerie à la date de clôture ainsi que de la valeur de marché à cette date des instruments dérivés sur risque de change associés à l’un de ces éléments. Voir également Note 1.20 pour la dénition des notions de Le Groupe négocie des instruments nanciers dérivés dans le cadre de sa stratégie de couverture des risques de change et de La mise en œuvre d’une comptabilité de couverture requiert, selon IAS 39, de démontrer et documenter l’efcacité de la relation de couverture lors de sa mise en place et pendant sa durée. L’efcacité de la couverture sur le plan comptable est vériée par le rapport des variations de valeur du dérivé et du sous-jacent couvert, ce rapport devant rester dans une fourchette comprise entre 80 et 125 %. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture. Les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées selon les modalités précisées en Note 1.7 pour les couvertures de risque de change et en Note 1.19 pour les couvertures de risque de taux d’intérêt. La valeur de marché est établie par référence à des données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés (niveau 2 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13) ; cette valeur est conrmée dans le cas d’instruments complexes par des cotations d’établissements nanciers tiers. Les instruments dérivés dont la maturité est supérieure à douze mois sont présentés en actifs et passifs non courants. Les actions LVMH et options d’achat d’actions LVMH détenues par le Groupe sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, en déduction des capitaux propres consolidés, quel que soit En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation (voir Note 15.2) selon la méthode premier entré-premier sorti (FIFO) à l’exception des actions détenues dans le cadre de plans d’options pour lesquels le calcul est effectué par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Les résultats de cession sont inscrits directement en capitaux propres, pour leur montant net d’impôt. 1.22. Retraites, participation aux frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel Lorsque les régimes d’indemnités de départ à la retraite, de retraites, de participation aux frais médicaux ou autres prévoient le versement par le Groupe de cotisations à des organismes extérieurs responsables du paiement ultérieur des indemnités, des retraites ou de la participation aux frais médicaux, ces cotisations sont comptabilisées dans les charges de l’exercice au titre duquel elles sont dues, aucun passif n’étant comptabilisé Lorsque le versement des indemnités de départ à la retraite, des retraites, de la participation aux frais médicaux ou autres sont à la charge du Groupe, le montant de l’engagement actuariel correspondant pour le Groupe donne lieu à provision au bilan. Depuis le 1er janvier 2013, rétrospectivement au 1er janvier 2011, la variation de cette provision est comptabilisée : \- en résultat opérationnel courant de l’exercice, pour la part correspondant au service rendu par les employés durant l’exercice et au coût nancier net de l’exercice ; \- en gains et pertes enregistrés en capitaux propres, pour la part liée à l’évolution des hypothèses actuarielles et aux écarts entre les données projetées et les données réelles (« effets Si cet engagement est couvert, partiellement ou en totalité, par des fonds versés par le Groupe à des organismes nanciers, le montant de ces placements dédiés vient en déduction de L’engagement actuariel est calculé sur la base d’évaluations spéciques au pays et à la société du Groupe concernée ; ces évaluations intègrent notamment des hypothèses de taux d’actualisation, de progression des salaires, d’ination, d’espérance de vie, et de rotation des effectifs. Les différences temporelles entre les valeurs en consolidation des éléments d’actif et de passif, et celles résultant de l’application de la réglementation scale, donnent lieu à la constatation Le taux d’impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture ; les effets des changements de taux sont enregistrés sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise. Les économies d’impôt résultant de décits scaux reportables sont enregistrées en impôts différés actifs, et dépréciés si estimés non recouvrables, seul le montant dont l’utilisation est probable étant maintenu à l’actif du bilan. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. Les impôts dus au titre des réserves distribuables des liales font l’objet de provisions à hauteur des distributions envisagées. Les ventes incluent principalement des ventes au détail dans le cadre des magasins du Groupe et des ventes de gros à des distributeurs et agents. Sont assimilées à des opérations au détail les ventes effectuées dans le cadre de magasins appartenant à des tiers si les risques et avantages liés à la propriété du stock sont conservés par le Groupe. Les ventes de gros proviennent des activités Vins et Spiritueux et de certaines marques de Parfums et Cosmétiques ou de Montres et Joaillerie. Ces ventes sont comptabilisées lors du transfert de propriété, c’est-à-dire le plus souvent lors de Les frais d’expédition et de transport refacturés aux clients ne sont compris dans les ventes que lorsqu’ils sont inclus forfaitairement dans le prix des produits facturés. Les ventes sont présentées nettes de toutes formes de remises et ristournes. En particulier, les sommes permettant le référencement des produits ou correspondant à des accords de participation publicitaire avec le distributeur viennent en déduction des Les sociétés du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques et dans une moindre mesure des activités Mode et Maroquinerie, ou Montres et Joaillerie, peuvent reprendre auprès de leurs clients et distributeurs les produits invendus ou périmés. Lorsque cette pratique est établie, les ventes enregistrées sont diminuées d’un montant correspondant à une estimation de ces retours, en contrepartie de la réduction des créances clients et d’une inscription en stocks. Le taux de retour retenu pour l’établissement de ces estimations est calculé sur la base de Une partie signicative des ventes des activités Vins et Spiritueux est réalisée dans le cadre d’accords de distribution avec Diageo, consistant le plus souvent en un partenariat dans des entités communes. Celles-ci assurent les livraisons et les ventes à la clientèle des marques des deux groupes, le partage du compte de résultat et du bilan de ces entités entre LVMH et Diageo étant régi par les accords de distribution. Sur la base de ces accords, LVMH consolide ces entités à hauteur de la quote-part du compte de résultat et du bilan concernant ses propres marques. L’application d’IFRS 11 à compter du 1er janvier 2014 n’aura aucun effet sur cette méthode. Voir Note 1.2. 1.25. Frais de publicité et de promotion Les frais de publicité et de promotion incluent le coût de la réalisation des supports publicitaires, des achats d’espaces média, de la fabrication d’échantillons et de catalogues et, de manière générale, le coût de l’ensemble des activités destinées à la promotion des marques et produits du Groupe. Les frais de publicité et de promotion sont enregistrés en charge lors de leur réception ou de leur production, s’il s’agit de biens, ou lors de la réalisation des prestations s’il s’agit de services. Les ventes au détail proviennent des activités Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, ainsi que de certaines marques de Montres et Joaillerie ou de Parfums et Cosmétiques. Ces ventes sont comptabilisées lors de l’achat par la clientèle. Les plans d’options d’achat ou de souscription d’actions donnent lieu à enregistrement d’une charge constituée de l’amortissement de l’estimation du gain pour les bénéciaires de ces plans ; l’estimation du gain est calculée selon la méthode Black & Scholes sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil d’administration ayant attribué les options. Pour les plans d’attribution d’actions gratuites, l’estimation du gain est calculée sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil d’administration ayant mis en place le plan et sous déduction du montant des dividendes anticipés sur la période d’acquisition des droits. Une décote peut être appliquée à la valeur des actions gratuites ainsi calculée pour tenir compte, le cas échéant, d’une période d’incessibilité. Pour l’ensemble des plans, la charge d’amortissement est répartie linéairement en résultat sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie des réserves au bilan. Pour les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et dénoués en numéraire, l’estimation du gain est réévaluée à chaque clôture du cours de l’action LVMH à cette date, et enregistrée en charge prorata temporis sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie d’une provision au bilan. Au-delà de cette date et jusqu’à dénouement, la variation de l’espérance de gain résultant de la variation du cours de l’action LVMH est enregistrée en compte de résultat. 1.27. Soldes intermédiaires du compte de résultat L’activité principale du Groupe est la gestion et le développement de ses marques et enseignes. Le résultat opérationnel courant provient de ces activités, qu’il s’agisse d’opérations récurrentes ou non récurrentes, principales ou accessoires. Les « Autres produits et charges opérationnels » comprennent les éléments constitutifs du résultat qui, en raison de leur nature, de leur montant ou de leur fréquence, ne peuvent être considérés comme faisant partie des activités et du résultat opérationnel courants du Groupe. Il s’agit en particulier des effets des variations de périmètre et des dépréciations des marques, enseignes et écarts d’acquisition. Il s’agit également, s’ils sont signicatifs, des plus ou moins values de cession d’actifs immobilisés, des frais de restructuration, des frais liés à des litiges, ou de tout autre produit ou charge non courants susceptibles d’affecter la comparabilité du résultat opérationnel Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice, sous déduction Le résultat par action après dilution est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions avant dilution, majoré du nombre moyen pondéré d’actions qui résulterait de la levée, durant l’exercice, des options de souscription existantes ou de tout autre instrument dilutif. Les fonds recueillis au titre de ces levées, augmentés de la charge restant à comptabiliser au titre des plans d’options et assimilés (voir Note 1.26), sont présumés affectés, dans ce calcul, au rachat d’actions LVMH à un prix correspondant à leur cours de bourse moyen sur l’exercice. Au premier trimestre 2013, le Groupe a acquis une participation complémentaire de 30 % dans Château d’Yquem, portant son pourcentage de détention à 95 %. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en En juillet 2013, LVMH a signé un Protocole d’accord portant sur l’acquisition de 80 % du capital de la Maison italienne Loro Piana, fabricant et distributeur de tissus, de vêtements et d’accessoires de luxe. Le 5 décembre 2013, en application de ce Protocole, LVMH a acquis 80 % de Loro Piana pour 1 987 millions d’euros. Loro Piana a été consolidé par intégration globale à compter du 5 décembre 2013. Le capital non acquis, soit 20 %, fait l’objet de promesses croisées de vente et d’achat, exerçables au plus tard trois ans suivant le 5 décembre 2013. La différence entre la valeur de l’engagement d’achat (enregistré en Autres passifs non courants, voir Note 20) et les intérêts minoritaires, soit 428 millions d’euros, a été portée en déduction des réserves consolidées. Le tableau suivant présente les modalités provisoires d’allocation du prix payé par LVMH au 5 décembre 2013, date de prise de contrôle. En raison du faible délai entre la date de conclusion de la transaction et la date d’arrêté des comptes de LVMH, Loro Piana est consolidé sur la base des comptes établis par Loro Piana à la date de prise de contrôle selon les règles et méthodes historiques, à l’exclusion de tout ajustement et réévaluation requis par les règles IFRS 3 Regroupements d’entreprise. Les montants pris en compte sont détaillés ci-dessous : (en millions d’euros) Allocation provisoire du prix d’acquisition Immobilisations incorporelles, et immobilisations corporelles, nettes 159 Provisions à plus d’un an (18) Actif net acquis, hors effet des réévaluations selon les règles d’IFRS 3 253 Intérêts minoritaires (20 %) (a) (51) Actif net part du Groupe (80 %), hors effet des réévaluations selon les règles d’IFRS 3 202 En août 2013, le Groupe a acquis, une participation de 100 % dans Hotel Saint Barth Isle de France, propriétaire et exploitant d’un hôtel de luxe situé sur l’île de Saint-Barthélemy (Antilles françaises). Cette entité a été consolidée à compter En mai 2012, LVMH a acquis la totalité du capital des Tanneries Roux (France), spécialisées dans la production de peaux de haute qualité. En juin 2012, LVMH a acquis la totalité du capital d’Arnys (France), marque de prêt-à-porter et de grande mesure destinée à l’homme. Ces entités ont été consolidées En octobre 2012, LVMH a acquis les 20 % du capital de Benet non encore détenus ; le prix payé a donné lieu à écart d’acquisition dénitif de 133 millions d’euros, comptabilisé jusqu’à cette date en Écarts d’acquisition sur engagements d’achat (a) Les intérêts minoritaires ont été comptabilisés sur la base de l’actif net acquis. Les frais d’acquisition de Loro Piana ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; ils représentent un montant de 9 millions d’euros, voir Note 25. L’acquisition de Loro Piana a généré un décaissement de 1 982 mil - lions d’euros, net de la trésorerie acquise de 5 millions d’euros. Pour l’année 2013, sur la base de données estimées, les ventes consolidées de Loro Piana ont été de 686 millions d’euros, le résultat opérationnel courant de 103 millions d’euros et le résultat En septembre 2013, LVMH a acquis une participation de 52 % dans le chausseur britannique Nicholas Kirkwood. Cette entité a été consolidée à compter du 1er octobre 2013. Le capital non détenu fait l’objet de promesses croisées de vente et d’achat, exerçables à partir de 2020, principalement. Au cours de l’exercice, le Groupe a porté à 80 % le niveau de sa participation dans Marc Jacobs. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en En juin 2013, LVMH a acquis une participation de 80 % dans la pâtisserie Cova, basée à Milan (Italie), et présente également en Asie à travers un réseau de franchises. Cette entité a été consolidée à compter de juillet 2013. À la suite d’une offre publique d’achat réalisée en décembre 2011, LVMH a acquis, pour 47 millions d’euros (82 millions de dollars singapouriens), 51 % de Heng Long International Ltd. (« Heng Long »), la famille fondatrice conservant 49 % du capital de Heng Long par le biais d’un réinvestissement dans la structure d’acquisition. À la suite de cette opération, Heng Long a été retirée de la cote de la Bourse de Singapour en décembre 2011. Le capital détenu par la famille fondatrice fait l’objet d’engagements d’achat pouvant être exercés en plusieurs tranches, principalement à partir de décembre 2016. Heng Long est réputé pour son expertise en matière de tannage et de nition du cuir de crocodile. Heng Long a été consolidé par intégration globale au 31 décembre 2011. L’écart d’acquisition s’élève à 23 millions d’euros. Les intérêts minoritaires ont été valorisés à hauteur de leur quote-part dans l’actif net réévalué ; la différence entre la valeur de l’engagement d’achat portant sur les 49 % du capital détenus par la famille fondatrice et les intérêts minoritaires, 24 millions d’euros, a été portée en Le 5 mars 2011, LVMH a conclu avec la Famille Bulgari un Protocole aux termes duquel celle-ci s’était engagée à lui apporter sa participation majoritaire dans le capital de la société Bulgari, sur la base d’une valeur de l’action Bulgari xée à 12,25 euros et d’une parité de 0,108 action LVMH pour une action Bulgari, valorisant implicitement l’action LVMH à 113 euros. Le 30 juin 2011, en application de ce Protocole, le Conseil d’administration de LVMH Moët Hennessy – Louis Vuitton SA a approuvé l’apport de 55 % (48 % après dilution) du capital de Bulgari et, en rémunération de celui-ci, a émis 18 millions d’actions nouvelles, représentant 3,5 % du capital À la date de prise de contrôle, le 30 juin 2011, la participation de LVMH s’élevait à 76,1 % du capital (66 % après dilution) de Bulgari, soit 230,1 millions d’actions, résultant d’une part de l’opération d’apport ci-dessus, et d’autre part d’acquisitions antérieures sur le marché : 57,9 millions d’actions acquises au cours du premier trimestre 2011 et 5,9 millions d’actions déjà Valeur comptable à la date Nombre Valeur de prise de contrôle d’actions par action (en millions d’euros) (en millions) (en euros) Prix de revient historique des actions 739 63,8 11,58 Réévaluation à la date de prise de contrôle 42 (a) Valeur des actions acquises antérieurement à la prise de contrôle 781 63,8 Valeur d’apport des actions apportées par les actionnaires familiaux 2 038 166,3 12,25 Réévaluation à la date de prise de contrôle 200 (b) Valeur des actions apportées à la date de prise de contrôle 2 238 166,3 En application des normes IFRS : (a) Les titres Bulgari acquis par LVMH antérieurement à la prise de contrôle ont été réévalués au cours convenu de la prise de contrôle soit 12,25 euros, générant un produit de 42 millions d’euros, enregistré en « Autres produits et charges opérationnels ». (b) Les titres apportés par les actionnaires familiaux de Bulgari ont été réévalués par application de la parité d’échange au cours de bourse de LVMH du 30 juin 2011, date de prise de contrôle ; l’effet de cette réévaluation, de 200 millions d’euros, a été enregistré en réserves consolidées. Bulgari a été consolidé par intégration globale à compter du 30 juin 2011 à hauteur de 66 %, taux de détention après dilution. Le tableau suivant présente les modalités d’affectation dénitive au 30 juin 2012 du prix payé par LVMH, à la date de prise et immobilisations corporelles, nettes 2 367 Provisions à plus d’un an (69) Actif net réévalué part du Groupe (66 %) 1 496 L’écart d’acquisition, de 1 523 millions d’euros, reète l’expertise et le savoir-faire de Bulgari, en particulier dans les métiers de la joaillerie et de l’horlogerie, ainsi que les synergies existant avec le réseau de distribution du groupe d’activités Montres et Joaillerie de LVMH. La valeur de la marque Bulgari a été estimée à 2 100 millions d’euros. La société Bulgari étant cotée à la Bourse de Milan (Italie), LVMH a lancé, conformément à la réglementation boursière applicable, subséquemment à l’apport, une offre publique d’achat (OPA) sur la totalité des actions Bulgari détenues par les actionnaires minoritaires, au prix de 12,25 euros par action. Au terme de l’OPA, le 28 septembre 2011, la participation de LVMH dans Bulgari était de 98,09 %, autorisant LVMH à engager une procédure de retrait obligatoire (OPRO) des titres de Bulgari restant en circulation. Depuis le 31 décembre 2011, la participation de LVMH est de 100 %. Le tableau ci-dessous détaille les acquisitions de titres postérieures Valeur totale Nombre d’actions Valeur par action (en millions d’euros) (en millions) (en euros) Actions acquises dans le cadre de l’OPA 1 338 109,2 Actions acquises dans le cadre de l’OPRO 82 6,7 Actions acquises sur le marché 33 2,7 En application du Protocole d’accord, les actions acquises dans le cadre de l’OPA comprenaient 36,8 millions d’actions résultant de la conversion anticipée d’un emprunt obligataire convertible émis en 2009 par Bulgari et 9,5 millions d’actions émises à la suite de l’exercice anticipé d’options de souscription consenties antérieurement à la prise de contrôle par LVMH au bénéce de Les titres acquis postérieurement au 30 juin 2011 ont représenté un décaissement de 1 453 millions d’euros. La différence entre ce montant et la quote-part des minoritaires dans les capitaux propres de Bulgari de 772 millions d’euros, soit 681 millions d’euros, a été comptabilisée en déduction des réserves consolidées. Les frais d’acquisition de Bulgari ont été enregistrés en « Autres produits et charges opérationnels » ; ils représentaient un montant de 16 millions d’euros, voir Note 25. L’effet de l’acquisition de Bulgari sur la trésorerie du Groupe a généré un décaissement de 2 025 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 89 millions d’euros et du montant issu des levées d’options de souscription pour 60 millions d’euros. Ce montant correspondait, pour 705 millions d’euros, aux acquisitions de titres sur le marché lors du premier semestre, et pour 1 453 millions d’euros, aux acquisitions de titres réalisées au second semestre dans le cadre de l’OPA, le solde représentant Au cours du deuxième semestre 2011, les ventes consolidées de Bulgari ont été de 713 millions d’euros, le résultat opérationnel courant de 85 millions d’euros et le résultat net de 71 millions d’euros. Pour l’ensemble de l’année 2011, les ventes consolidées de Bulgari ont été de 1 272 millions d’euros, pour un résultat opérationnel de 109 millions d’euros, après charges non récurrentes de 16 millions d’euros liées au rapprochement En novembre 2011, le Groupe a acquis 100 % du capital de la société suisse ArteCad SA, pour un montant de 60 millions de francs suisses (49 millions d’euros), dont 14 millions font l’objet d’un paiement différé à 2015. ArteCad est l’un des leaders suisses de l’industrie de la fabrication de cadrans de montres. ArteCad a été consolidé par intégration globale à partir du 31 décembre 2011. L’écart d’acquisition dénitif s’élève à 48 millions de francs suisses (40 millions d’euros). La participation de LVMH dans la société détentrice des magasins Ile de Beauté, l’une des principales enseignes de distribution de parfums et cosmétiques en Russie, a été portée de 45 % à 65 % en juin 2011, pour un montant de 40 millions d’euros. Le partenaire de LVMH bénécie d’une option de vente portant sur sa participation résiduelle de 35 %, exerçable par tranches de 2013 à 2016. Ile de Beauté, antérieurement comptabilisée par mise en équivalence, a été consolidée par intégration globale à compter du 1er juin 2011. Le prix payé a été affecté à l’enseigne Ile de Beauté, estimée à 12 millions d’euros ; l’écart d’acquisition dénitif s’élève à 128 millions d’euros, et représente les perspectives d’expansion de Sephora sur le marché russe. Les intérêts minoritaires ont été évalués à hauteur de leur quote-part dans l’actif net réévalué ; la différence entre la valeur de l’engagement d’achat portant sur les 35 % du capital non acquis et les intérêts minoritaires, 66 millions d’euros, a été portée en déduction des réserves Incidence sur la trésorerie des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Montant payé pour l’acquisition de titres consolidés et de titres de minoritaires (2 318) (250) (2 375) Disponibilités / (découverts bancaires) des sociétés acquises 10 (1) 174 Montant reçu pour la cession de titres consolidés - - 8 (Disponibilités) / découverts bancaires des sociétés cédées - - (5) Incidences des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées sur la trésorerie (2 308) (251) (2 198) dont : acquisitions et cessions de titres consolidés (2 158) (45) (785) acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires (150) (206) (1 413) En 2013, l’incidence, sur la trésorerie du Groupe des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées comprend, pour 1 982 millions d’euros, l’effet de l’acquisition de Loro Piana. Le solde correspond aux effets de l’acquisition de Hotel Saint Barth Isle de France, de la pâtisserie Cova, de Nicholas Kirkwood, et de participations complémentaires dans Château En 2012, l’incidence sur la trésorerie du Groupe des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées comprenait principalement les effets de l’acquisition des 20 % non encore détenus dans Benet, ainsi que de 100 % des Tanneries Roux En 2011, l’incidence, sur la trésorerie du Groupe, des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées comprenait principalement, pour 2 025 millions d’euros, l’acquisition de Bulgari. Le solde correspondait à l’acquisition d’Artecad, de 51 % de Heng Long, et de 20 % dans Ile de Beauté. 3\. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (en millions d’euros) 2013 2012 2011 dont : immobilisations en location financement 14 (14) - - - La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours de l’exercice 2013 est constituée Valeur brute Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total (en millions d’euros) sites Internet immobilisations Cessions, mises hors service - - (23) (19) (46) (88) Effets des variations de change (59) (132) (14) (4) (13) (222) Reclassements - - 37 8 (39) 6 Amortissements Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total Au 31 décembre 2012 (499) (1 380) (559) (220) (333) (2 991) Amortissements (25) (1) (96) (30) (63) (215) Dépréciations - - - (1) (1) (2) Effets des variations de périmètre (2) - (41) (14) (5) (62) Reclassements - - (2) (1) 2 (1) Au 31 décembre 2013 (518) (1 324) (666) (249) (345) (3 102) Valeur nette Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total (en millions d’euros) sites Internet immobilisations Cessions, mises hors service - - - - (1) (1) Amortissements (32) (1) (80) (18) (51) (182) Dépréciations - - - - - - Reclassements - - 28 7 (34) 1 Cessions, mises hors service - - (1) (4) 1 (4) Effets des variations de périmètre - - - 18 1 19 Amortissements (40) (1) (85) (21) (54) (201) Dépréciations - - - - - - Effets des variations de change 9 (34) - (3) (2) (30) Reclassements - - 33 4 (31) 6 Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2011 correspondaient à l’évaluation de la marque Bulgari, soit 2 100 millions d’euros. La répartition des marques et enseignes par groupe d’activités est la suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Les marques et enseignes comptabilisées sont celles acquises par le Groupe. Elles comprennent principalement au 31 décembre \- Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Givenchy, Make Up For Ever, Benet Cosmetics, Fresh et Acqua di Parma ; \- Vins et Spiritueux : Veuve Clicquot, Krug, Château d’Yquem, Château Cheval Blanc, Belvedere, Glenmorangie, Newton \- Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton, Fendi, Donna Karan New York, Céline, Loewe, Givenchy, Kenzo, Thomas Pink, \- Montres et Joaillerie : Bulgari, TAG Heuer, Zenith, Hublot, \- Distribution sélective : DFS Galleria, Sephora, Le Bon Marché, Ile de Beauté et Ole Henriksen ; \- Autres activités : les titres de presse du groupe Les Echos-Investir, la marque Royal Van Lent-Feadship et la pâtisserie Cova. Ces marques et enseignes gurent au bilan à la valeur déterminée lors de leur acquisition par le Groupe, qui peut être très inférieure à leur valeur d’utilité ou de cession à la date d’établissement des comptes du Groupe ; c’est notamment le cas, sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive, des marques Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Parfums Christian Dior, ou de l’enseigne Sephora. Ne gurent pas à l’actif du bilan les marques qui ont été développées par le Groupe, notamment Hennessy, les champagnes Moët & Chandon, Dom Pérignon, Mercier et Ruinart, ainsi que l’enseigne de joaillerie De Beers Diamond Jewellers développée en joint-venture avec le groupe De Beers. Les marques et enseignes développées par le Groupe, ainsi que Louis Vuitton, Veuve Clicquot, Parfums Christian Dior et Sephora représentent 23 % du total des marques et enseignes inscrites au bilan et 58 % des ventes totales du Groupe. Voir également Note 5 pour l’évaluation des marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indénie. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Les variations sur les exercices présentés du solde net des écarts d’acquisition s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Variation des dépréciations \- (57) (57) (24) (40) Effets des variations de change (59) 29 (30) (6) 24 Les effets des variations de périmètre de 2013 correspondent principalement à l’écart d’acquisition provisoire de Loro Piana, pour 1 785 millions d’euros, le solde correspondant aux écarts d’acquisition provisoires liés à la consolidation de Hotel Isle de Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2011 corres - pondaient principalement à l’intégration de Bulgari pour 1 522 millions d’euros, ainsi qu’à celles de Ile de Beauté, Voir également Note 20 pour les écarts d’acquisition provenant d’engagements d’achat de titres de minoritaires. ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indénie ainsi que les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test annuel de perte de valeur. Aucune dépréciation signicative n’a été enregistrée à ce titre au cours de l’exercice 2013\. Comme décrit en Note 1.13, l’évaluation est effectuée le plus souvent à partir des ux de trésorerie prévisionnels actualisés attendus de ces actifs, déterminés dans le cadre de plans pluri- annuels établis au cours de chaque exercice. Les principaux paramètres retenus pour la détermination des ux prévisionnels Taux d’actualisation Taux de Taux de Taux Taux de Taux de Taux Taux de Taux de croissance croissance d’actualisation croissance croissance d’actualisation croissance croissance Après impôt Avant impôt moyen cumulé au-delà après impôt moyen cumulé au-delà après impôt moyen cumulé au-delà des ventes de la durée des ventes de la durée des ventes de la durée sur la durée des plans sur la durée des plans sur la durée des plans des plans des plans des plans Vins et Spiritueux 7,5 à 11,2 11,2 à 16,7 9,2 2,0 7,5 à 11,2 10,3 2,0 7,5 à 11,2 11,8 2,0 Maroquinerie 8,0 à 13,1 11,9 à 19,6 11,1 2,0 8,0 à 13,1 11,7 2,0 8,0 à 13,3 12,5 2,0 Cosmétiques 8,0 à 9,4 11,9 à 14 9,5 2,0 8,0 à 8,4 9,2 2,0 8,0 à 8,4 10,3 2,0 Montres et Joaillerie 9,2 à 9,6 13,7 à 14,3 9,7 2,0 9,2 à 9,6 9,8 2,0 8,5 à 10,3 13,1 2,0 Distribution sélective 8,4 à 9,6 12,5 à 14,3 10,1 2,0 8,4 à 9,6 9,6 2,0 8,4 à 9,6 14,3 2,0 Autres 6,5 à 8,2 9,7 à 12,2 2,7 2,0 6,5 à 8,2 10,9 2,0 6,5 à 8,2 3,3 2,0 La durée des plans est de 5 ans, mais peut être étendue jusqu’à 10 ans pour les marques dont le cycle de production s’étend sur plus de 5 ans, ou pour les marques qui sont en cours de repositionnement stratégique. Les taux de croissance moyens cumulés des ventes et la progression des taux de marge sur la durée des plans sont comparables aux croissances réalisées au cours des quatre exercices antérieurs, à l’exception des marques en cours de repositionnement stratégique, dont les progressions attendues sont supérieures aux performances historiques, en raison des mesures de repositionnement mises en œuvre. Les taux d’actualisation sont stables par rapport à ceux retenus en 2012, reétant la stabilité des taux d’intérêt. Les taux de croissance annuelle retenus pour la période au-delà de la durée des plans sont ceux habituellement retenus par le marché pour Au 31 décembre 2013, les actifs incorporels à durée de vie indénie dont les valeurs nettes comptables sont les plus signicatives ainsi que les paramètres retenus pour le test de perte de valeur de ces actifs sont les suivants : (en millions d’euros) Marques et Écarts Total Taux Taux de Période couverte enseignes d’acquisition d’actualisation croissance par les flux de après impôt au-delà de la trésorerie (en pourcentage) durée des plans prévisionnels Au 31 décembre 2013, pour les secteurs d’activité listés ci-dessus, une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au-delà de la durée des plans par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2013, ou une réduction de 2 points du taux de croissance moyen cumulé des ventes sur la durée des plans n’entraînerait pas de dépréciation de ces incorporels. Le Groupe considère que des variations supérieures aux niveaux indiqués ci-dessus conduiraient à des niveaux d’hypothèses non pertinents, au regard de l’environnement économique actuel et des perspectives de croissance des activités concernées à moyen et long terme. Parmi les autres secteurs d’activité, huit présentent des actifs incorporels ayant une valeur comptable proche de leur valeur d’utilité. Le montant de ces actifs incorporels au 31 décembre 2013, ainsi que le montant de la dépréciation qui résulterait d’une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au-delà de la durée des plans, ou d’une variation de 2 points du taux de croissance moyen cumulé des ventes par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2013 (en millions d’euros) Montant des actifs Montant de la dépréciation en cas de : Hausse de Baisse de Baisse de 0,5 % du taux 2 % du taux 0,5% du taux après impôt moyen cumulé au-delà de la Au 31 décembre 2013, les valeurs brutes et nettes des marques, enseignes et écarts d’acquisition ayant donné lieu à amortissement et / ou dépréciation en 2013 sont de 849 millions d’euros et 559 millions d’euros, respectivement. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 coût historique des terres à vignes La variation des immobilisations corporelles au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : Valeur brute Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- de marché des terres à vignes 369 - - - - - - - 369 Cessions, mises hors service - (133) (2) (192) (64) (58) (3) (88) (540) Effets des variations de change (13) (131) (15) (187) (20) (33) (19) (36) (454) Amortissements Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total et dépréciations vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- (en millions d’euros) vignobles tructions en-cours sations Au 31 décembre 2012 (80) (1 369) (71) (2 139) (1 072) (598) - (585) (5 914) Amortissements (6) (122) (7) (473) (118) (110) - (80) (916) Dépréciations - (1) - (2) - - (8) - (11) Effets des variations de périmètre - (33) - (64) (159) (26) - (2) (284) Au 31 décembre 2013 (84) (1 237) (42) (2 578) (1 271) (722) - (526) (6 460) L’effet de la réévaluation à valeur de marché des terres à d’euros au 31 décembre 2011). Voir Notes 1.8 et 1.12 concernant la méthode d’évaluation des terres à vignes. La valeur de marché des immeubles locatifs, selon les expertises réalisées par des tiers indépendants, s’élève à 1 milliard d’euros au 31 décembre 2013. Les méthodes d’évaluation employées reposent sur les données de marché (niveau 2 selon la hiérarchie de juste valeur dénie par IFRS 13). Les effets des variations de périmètre sont principalement liés à la consolidation de Loro Piana. Les acquisitions d’immobilisations corporelles incluent les investis - sements de Louis Vuitton, Sephora, DFS, Bulgari et Berluti dans leurs réseaux de distribution, ainsi que ceux des marques de champagne dans leur outil de production, et de Parfums Christian Dior dans de nouveaux comptoirs. Valeur nette Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Cessions, mises hors service - (12) - (4) (2) (1) (12) (2) (33) Amortissements (7) (76) (5) (360) (99) (65) - (90) (702) Dépréciations - (1) - - - 2 - 1 2 de marché des terres à vignes 25 - - - - - - - 25 Cessions, mises hors service (1) (15) - (4) (1) (1) (2) (4) (28) Amortissements (6) (143) (5) (371) (111) (92) - (90) (818) Dépréciations - (75) - - (1) - - - (76) de marché des terres à vignes 86 - - - - - - - 86 Effets des variations de change (5) (32) (1) (16) (1) (6) (6) (3) (70) Les acquisitions d’immobilisations corporelles de 2011 et 2012 reétaient les investissements de Louis Vuitton, Sephora, DFS et Parfums Christian Dior dans leurs réseaux de distribution, ceux des marques de champagne dans leur outil de production, ainsi que les effets des investissements immobiliers affectés à l’exploi tation administrative, commerciale ou locative. S’y ajoutaient en 2011 les investissements de Glenmorangie et de Parfums Christian Dior dans leur outil de production. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Part dans l’actif net des participations Dividendes versés (15) - (15) (9) (12) Effets des variations de périmètre 6 - 6 1 (57) Effets des variations de change (13) - (13) (4) 3 Part dans l’actif net des participations Au 31 décembre 2013, les titres mis en équivalence comprennent \- une participation de 46 % dans JW Anderson, marque londonienne de prêt-à-porter, acquise en septembre 2013. \- une participation de 40 % dans Mongoual SA, société immobilière propriétaire d’un immeuble de bureaux à Paris (France), siège social de la société LVMH Moët Hennessy- Les effets des variations de périmètre en 2011 provenaient de la mise en équivalence de l’investissement précité dans STTI et de la n de la mise en équivalence de Ile de Beauté, consolidée par intégration globale depuis juin 2011 (voir Note 2). \- une participation de 45 % dans PT. Sona Topas Tourism Industry Tbk (STTI), société de distribution indonésienne, titulaire notamment de licences de ventes en duty-free dans (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Les investissements nanciers ont évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Cessions à valeur de vente (38) - (36) (17) Variation du montant des dépréciations (5) - (4) (6) Effets des variations de périmètre 1 - - 6 Effets des variations de change (11) - (5) 6 Au 31 décembre 2013, les investissements nanciers incluent principalement une participation dans Hermès International SCA (« Hermès ») d’un montant brut et net de 6 437 millions lions d’euros au 31 décembre 2011). Au cours de l’exercice 2013, la participation dans Hermès a été portée de 22,6 % à 23,1 % par acquisition de titres sur le marché. Compte tenu du statut juridique de Société en Commandite par Actions de la société Hermès, la participation de LVMH n’est pas mise La participation dans Hermès, de 24,4 millions de titres, représente, sur la base du cours du titre à la Bourse de Paris au 31 décembre 2013, un montant de 6,4 milliards d’euros, pour un prix de revient comptable global de 3,6 milliards d’euros, (2,6 milliards en trésorerie après déduction du gain comptabilisé en 2010, lors du dénouement d’« equity linked swaps » portant Le cours de l’action Hermès, retenu pour la valorisation de la participation, s’élève à 263,50 euros au 31 décembre 2013 (226,30 au 31 décembre 2012, 230,35 au 31 décembre 2011). La valeur de marché des investissements nanciers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.8, voir également Note 22.2 concernant la ventilation des investissements nanciers selon les méthodes d’évaluation. Les dépréciations des investissements nanciers sont établies en application des principes comptables décrits en Note 1.14. Au 31 décembre 2013, les investissements nanciers détenus par le Groupe sont notamment les suivants : (en millions d’euros) Pourcentage Valeur nette Écarts de Dividendes Capitaux Résultat d’intérêt des titres réévaluation encaissés propres net L Capital 2 FCPR (France)(b) 18,5 % 42 (2) - 216 (c) (e) (4) (c) (e) (a) Évaluation au cours de bourse de clôture du 31 décembre 2013. (b) Évaluation à la valeur de réalisation estimée. (c) Les données comptables fournies sont antérieures au 31 décembre 2013, les chiffres à fin 2013 étant indisponibles à la date d’établissement des états financiers. (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Dépôts de garantie 226 210 185 Créances et prêts 123 115 125 (en millions d’euros) 2013 2012 2011 La variation du stock net au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Effets de la mise à valeur de marché des vendanges 2 - 2 (26) 14 Variation de la provision pour dépréciation - (245) (245) (192) (68) Effets des variations de change (328) 29 (299) (78) 135 Autres, y compris reclassements (147) 149 2 7 (26) (a) Y compris effet des retours, voir Note 1.24. Les incidences des variations de périmètre de 2013 sont essentiellement liées à l’intégration de Loro Piana. Les effets des variations de périmètre en 2011 reétaient essentiellement l’intégration de Bulgari et de Ile de Beauté. Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes et la valeur des stocks des activités Vins et Spiritueux (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Mise à valeur de marché de la récolte de l’exercice 37 12 50 Effets des sorties de stocks (35) (38) (36) Incidence nette sur le coût des ventes de la période 2 (26) 14 Incidence nette sur la valeur des stocks à la clôture 173 171 197 Voir Notes 1.8 et 1.15 concernant la méthode d’évaluation des vendanges à leur valeur de marché. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Provision pour dépréciation (67) (63) (64) Provision pour retours et reprise de produits (175) (179) (165) La variation des créances clients au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Variation de la provision pour dépréciation - (5) (5) 1 4 Variation de la provision pour retours et reprises de produits - (1) (1) (5) (14) Effets des variations de périmètre 61 (1) 60 (2) 183 Effets des variations de change (146) 7 (139) (44) 55 Le solde clients est constitué essentiellement d’en-cours sur des clients grossistes ou des agents, en nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations le plus souvent continues. Au 31 décembre 2013, la majeure partie des créances client ont fait l’objet de demandes de couverture de crédit client auprès des assureurs, celles-ci ayant été satisfaites à environ 90 % de leur montant (93 % au 31 décembre 2012). Au 31 décembre 2013, la ventilation de la valeur brute et de la provision pour dépréciation des créances clients, en fonction de l’ancienneté des créances, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Valeur brute Dépréciations Valeur nette \- plus de 3 mois 96 (4) 92 Échues : - moins de 3 mois 240 (7) 233 \- plus de 3 mois 123 (44) 79 Au cours de chacun des exercices présentés, aucun client n’a représenté un montant de chiffres d’affaires excédant 10 % du chiffre La valeur actuelle des créances clients n’est pas différente de leur valeur comptable. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Créances d’impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 358 393 468 Fournisseurs : avances et acomptes 173 195 163 Charges constatées d’avance 285 284 249 La valeur actuelle des autres actifs courants n’est pas différente de leur valeur comptable. Voir également Note 13 Placements nanciers et Note 22 Instruments nanciers et gestion des risques de marché. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Valeurs mobilières de placement non cotées, parts de SICAV et de fonds non monétaires 12 13 14 Valeurs mobilières de placement cotées 159 164 131 dont : coût historique des placements financiers 136 161 140 La valeur nette des placements nanciers a évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Au 1er janvier 177 145 219 Cessions à valeur de vente (27) (4) (285) Variations de valeur de marché 22 11 21 Variation du montant des dépréciations - - (1) Effets des variations de périmètre (a) \- - (72) Effets des variations de change (1) - - (a) Effets liés à l’acquisition de Bulgari. Voir Note 2. La valeur de marché des placements nanciers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.8, voir également Note 22.2 concernant la ventilation des investissements nanciers selon les méthodes d’évaluation. Voir également Note 1.14 pour le mode de détermination des dépréciations des placements nanciers. 14\. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE Dépôts à terme à moins de trois mois 810 480 421 Parts de SICAV et FCP monétaires 532 112 216 Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette gurant dans le tableau de variation de trésorerie s’établit de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 14.1. Variation du besoin en fonds de roulement La variation du besoin en fonds de roulement au cours des exercices présentés s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Notes 2013 2012 2011 Variation des stocks et en-cours 10 (765) (829) (768) Variation des créances clients et comptes rattachés 11 (288) (147) (65) Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés 205 173 331 Variation des autres créances et dettes 231 (10) (32) Variation du besoin en fonds de roulement(a) (617) (813) (534) (a) Augmentation / (Diminution) de la trésorerie. Les investissements d’exploitation au cours des exercices présentés sont constitués des éléments suivants : (en millions d’euros) Notes 2013 2012 2011 Acquisitions d’immobilisations incorporelles 3 (253) (238) (244) Acquisitions d’immobilisations corporelles 6 (1 587) (1 613) (1 624) Variation des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations 108 141 119 Effet sur la trésorerie des acquisitions d’immobilisations(a) (1 732) (1 710) (1 749) Effet sur la trésorerie des cessions d’immobilisations(a) 98 44 31 Dépôts de garantie versés et autres flux d’investissement d’exploitation (29) (36) (12) Investissements d’exploitation (1 663) (1 702) (1 730) (a) Augmentation / (Diminution) de la trésorerie. Au 31 décembre 2013, le capital social, entièrement libéré, est 0,30 euro ; 224 907 923 actions bénécient d’un droit de vote double, accordé aux actions détenues sous forme nominative depuis plus de trois ans (224 699 349 au 31 décembre 2012, 224 575 071 au 31 décembre 2011). Les variations du capital social et des primes, en nombre d’actions et en valeur, s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 des apports de titres Bulgari - - - - - 2 037 Annulations d’actions (1 395 106) - (66) (66) (47) (107) 15.2. Actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH Le portefeuille d’actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH, ainsi que leur affectation, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Plans d’options d’achat - - 7 22 Actions destinées à être annulées 689 566 95 - - Calls sur actions LVMH - - - 3 (a) Voir Note 16 concernant les plans d’options et assimilés. Les « Autres plans » correspondent aux plans futurs. Au 31 décembre 2013, la valeur boursière des actions LVMH détenues dans le cadre du contrat de liquidité est de 13 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2013, les mouvements sur le portefeuille d’actions LVMH ont été les suivants : (en millions d’euros) Nombre Montant Effet sur la Exercice d’options d’achat (19 620) (2) 1 Attribution définitive d’actions gratuites (193 440) (10) - Annulation d’actions (1 395 106) (66) - Cessions à valeur de vente (2 015 745) (272) 272 Plus value / (moins value) de cession 1 - 15.3. Dividendes versés par la société mère LVMH SA Selon la réglementation française, les dividendes sont prélevés sur le résultat de l’exercice et les réserves distribuables de la société mère, après déduction de l’impôt de distribution éventuellement dû et de la valeur des actions auto-détenues. Au 31 décembre 2013, le montant distribuable s’élève ainsi à 10 272 millions d’euros ; il est de 9 308 millions d’euros après prise en compte de la proposition de distribution de dividendes (en millions d’euros, sauf données par action, en euros) 2013 2012 2011 Effet des actions auto-détenues (9) (9) (8) Effet des actions auto-détenues (14) (16) (14) (a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Le solde du dividende pour l’exercice 2013, proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 10 avril 2014, est de 1,90 euro par action, soit un montant total de 965 millions d’euros avant déduction du montant correspondant aux actions auto-détenues La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres part du Groupe, y compris les effets de couverture des actifs nets en devises, s’analysent par devise de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 Variation 2012 2011 Dollar US (203) (104) (99) (57) Franc suisse 406 (40) 446 424 Yen japonais 52 (68) 120 212 Hong Kong dollar (15) (75) 60 88 Livre sterling (52) (12) (40) (56) Autres devises (67) (132) 65 64 Couvertures d’actifs nets en devises (129) 81 (210) (244) Total, part du Groupe (8) (350) 342 431 15.5. Stratégie en matière de structure financière Le Groupe estime que la gestion de la structure nancière participe, avec le développement des sociétés qu’il détient et la gestion du portefeuille de marques, à l’objectif d’accroissement de la richesse de ses actionnaires. Le maintien d’une qualité de crédit adaptée constitue un objectif essentiel pour le Groupe, autorisant une large capacité d’accès aux marchés, à des conditions favorables, ce qui permet à la fois de saisir des opportunités et de bénécier des ressources nécessaires au développement de À cette n, le Groupe suit un certain nombre de ratios et \- dette nancière nette (voir Note 18) sur capitaux propres ; \- capacité d’autonancement générée par l’activité sur dette \- variation de trésorerie issue des opérations et investissements \- capitaux permanents sur actifs immobilisés ; \- part de la dette à plus d’un an dans la dette nancière nette. Les capitaux permanents s’entendent comme la somme des capitaux propres et des passifs non courants. Ces indicateurs sont, le cas échéant, ajustés des engagements L’objectif de exibilité nancière se traduit aussi par l’entretien de relations bancaires nombreuses et diversiées, par le recours régulier à plusieurs marchés de dette négociable (à plus d’un an comme à moins d’un an), par la détention d’un montant signicatif de trésorerie et équivalents de trésorerie et par l’existence de montants appréciables de lignes de crédit conrmées non tirées, ayant vocation à aller bien au-delà de la couverture de l’encours du programme de billets de trésorerie, tout en représentant un coût raisonnable pour le Groupe. Les actions gratuites attribuées aux bénéciaires ayant leur résidence scale hors de France sont dénitivement attribuées et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH En substitution des plans d’options ou d’attribution d’actions gratuites, le Groupe a mis en place des plans équivalents à des plans d’options d’achat ou à des plans d’attribution d’actions gratuites en termes de gains pour le bénéciaire, mais dénouables en numéraire et non en titres. La durée d’acquisition des droits Depuis 2009, certains plans d’options de souscription d’actions ou d’attribution d’actions gratuites sont assortis, dans des proportions déterminées en fonction du niveau hiérarchique et du statut du bénéciaire, de conditions de performance, dont la réalisation est nécessaire à l’obtention dénitive du bénéce de ces plans. Les actions de performance ne sont attribuées dénitivement que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») et l’exercice N+ 1 afchent une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription L’Assemblée générale du 5 avril 2012 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de trente-huit mois expirant en juin 2015, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéce des membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 3 % du capital de la Société. Chaque plan a une durée de dix ans et les options sont exerçables après un délai de trois ans pour les plans émis antérieurement à 2004, ou quatre ans, pour les plans émis à partir de 2004. Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une L’Assemblée générale du 18 avril 2013 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt-six mois expirant en juin 2015, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéce des membres du personnel ou des dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la Société au jour de cette autorisation. L’attribution des actions gratuites aux bénéciaires ayant leur résidence scale en France devient dénitive au terme d’une période d’acquisition de deux ans (trois ans pour les attributions au titre des plans ouverts à partir de 2011), au-delà de laquelle les bénéciaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée complémentaire de deux ans. Les principales caractéristiques des plans d’options d’achat ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Nombre Prix Période Nombre Nombre Nombre d’options d’exercice d’acquisition d’options d’options d’options attribuées (en euros) des droits exercées devenues restant à en 20 13 caduques exercer au (a) Plans expirés le 21 janvier 2013. Le nombre d’options d’achat non exercées et les prix d’exercice moyens pondérés ont évolué de la façon suivante au cours des Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice moyen pondéré moyen pondéré moyen pondéré (en euros) (en euros) (en euros) Options devenues caduques (85 700) 37,46 (143 650) 42,26 (311 550) 56,04 Options exercées (19 620) 37,04 (136 100) 39,35 (218 862) 47,30 Les principales caractéristiques des plans d’options de souscription ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Nombre Prix Période Nombre Nombre Nombre d’options d’exercice d’acquisition d’options d’options d’options attribuées (en euros) des droits exercées devenues restant à en 20 13 caduques exercer au ” 27 050 58,90 ” (9 500) (750) 850 29 juillet 2009 2 500 57,10 ” (2 500) - - (a) Plan soumis à conditions de performance, voir Note 16.1 Caractéristiques générales des plans. Le nombre d’options de souscription non exercées et les prix d’exercice moyens pondérés ont évolué comme décrit ci-dessous au cours Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice moyen pondéré moyen pondéré moyen pondéré (en euros) (en euros) (en euros) Options devenues caduques (26 489) 63,56 (29 546) 65,36 (84 463) 71,23 Options exercées (1 025 418) 64,52 (1 344 975) 69,96 (1 395 835) 67,31 Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions gratuites ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Attributions Dont : Exercices Conditions Période Attributions Attributions Attributions initiales actions de concernés satisfaites? d’acquisition devenues devenues provisoires au conditions de en 2013 en 2013 29 juillet 2009 833 - - - ” - (833) - (a) Voir Note 16.1 Caractéristiques générales des plans. (b) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France. (c) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France. (d) Les conditions de performance, satisfaites en 2013, ont été considérées comme satisfaites en 2014 pour la détermination de la charge de l’exercice 2013. Le nombre d’attributions provisoires a évolué comme suit au cours de l’exercice : (en nombre d’actions) 2013 2012 2011 Attributions devenues définitives (193 440) (313 809) (143 979) Attributions devenues caduques (32 012) (35 935) (23 243) Les attributions devenues dénitives proviennent d’actions antérieurement détenues. 16.5. Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH et dénoués en numéraire Les plans restant ouverts au 31 décembre, par nature et en nombre équivalent d’actions, ainsi que la provision inscrite au bilan au titre de ces plans, s’analysent de la façon suivante : Nature du plan de référence (en nombre équivalent d’actions): Plans d’actions gratuites - - 50 364 Provision au 31 décembre (en millions d’euros) \- - 6 (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Plans d’options de souscription, d’achat et d’attribution d’actions gratuites 34 53 52 Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH dénoués en numéraire - 1 1 Charge de l’exercice 34 54 53 Voir Note 1.26 concernant la méthode d’évaluation de la charge Le cours de bourse de l’action LVMH la veille de la date d’attribution des plans était de 138,9 euros pour le plan du 31 janvier 2013, 130,4 euros pour le plan du 25 juillet 2013, et de 139,7 euros pour le plan du 24 octobre 2013. La valeur unitaire moyenne des attributions provisoires d’actions gratuites en 2013 est de 119,3 euros pour les bénéciaires ayant leur résidence scale en France et de 115,9 euros pour les bénéciaires ayant leur résidence scale hors de France. (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Part des minoritaires dans le résultat 511 485 400 Dividendes versés aux minoritaires (228) (317) (187) Effets des prises et pertes de contrôle dans les entités consolidées \- consolidation de Loro Piana 51 - - \- consolidation de Bulgari - - 772 \- consolidation de Heng Long - - 18 \- autres mouvements (1) (11) 2 Effets des acquisitions et cessions de titres de minoritaires \- acquisition de titres de minoritaires de Château d’Yquem (51) - - \- acquisition de titres de minoritaires de Bulgari - - (771) \- autres mouvements (25) (26) (14) Total des effets des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées (26) (37) 7 Augmentations de capital souscrites par les minoritaires 8 8 4 Part des minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres 21 (15) 29 Part des minoritaires dans les charges liées aux plans d’options 3 3 3 Effets des variations des intérêts minoritaires bénéficiant d’engagements d’achat (345) (98) (205) L’évolution de la part des intérêts minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres se décompose ainsi : (en millions d’euros) Écarts de Couverture de Terres à Écarts de Total part des conversion flux de trésorerie vignes réévaluation des minoritaires Variations de l’exercice 36 (6) 3 (4) 29 Variations de l’exercice (28) 12 13 (12) (15) (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Instruments dérivés liés au risque de taux d’intérêt (117) (178) (159) Trésorerie et équivalents de trésorerie (3 221) (2 196) (2 303) La dette nancière nette n’inclut pas les engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en « Autres passifs non courants » LVMH a procédé en 2013, dans le cadre de son programme EMTN, à deux émissions obligataires de 500 millions d’euros chacune ainsi qu’à une émission de 600 millions d’euros. Ces émissions sont remboursables in ne au pair en novembre 2019, septembre 2016 et novembre 2020 respectivement. L’emprunt d’échéance 2019 a été émis à 99,473 % du nominal et porte intérêt au taux de 1,25 % ; il a fait l’objet de swaps à l’émission, le convertissant pour 50 % de son nominal en un nancement à taux variable. L’emprunt remboursable en 2016 porte intérêt à taux variable. Enn, le dernier emprunt, d’échéance 2020, a quant à lui été émis à 99,399 % du nominal. Il porte intérêt au taux de 1,75 % et n’a fait l’objet d’aucun swap En outre, au cours de l’année, l’emprunt obligataire de 300 millions de francs suisses émis en 2007 a été remboursé ainsi qu’une partie de la dette au titre des placements privés en devises (20 milliards de yens japonais et 350 millions de dollar US). 18.2. Analyse de la dette financière brute par nature (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Crédit-bail et locations de longue durée 109 122 133 Emprunts auprès des établissements de crédit 184 377 609 Crédit-bail et locations de longue durée 14 16 19 Emprunts auprès des établissements de crédit 567 524 248 Autres emprunts et lignes de crédit 357 245 193 31 décembre 2012, 7 418 millions au 31 décembre 2011). Aux 31 décembre 2013, 2012 et 2011, aucun encours n’était comptabilisé selon l’option juste valeur. Voir Note 1.20. Montant nominal Date d’émission Échéance Taux effectif 2013 2012 2011 (en devises) initial (a) (%) (en millions d’euros) Placements privés en devises 48 443 472 (a) Avant effet des couvertures de taux mises en place concomitamment ou postérieurement à l’émission. (b) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d’un emprunt de 600 millions d’euros émis en 2005 à un taux effectif initial de 3,43 % et d’un abondement de 160 millions d’euros réalisé en 2008 à un taux effectif de 4,99 %. 18.4. Crédit-bail et locations de longue durée La dette au titre des contrats de crédit-bail et locations de longue durée, égale à la valeur actuelle des paiements futurs, se décompose (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Paiements Valeur actuelle Paiements Valeur actuelle Paiements Valeur actuelle minima futurs des paiements minima futurs des paiements minima futurs des paiements Total paiements minima futurs 372 419 457 Effet de l’actualisation (249) (280) (305) Total dette de crédit-bail et locations Sont nancés ou renancés par crédit-bail ou location de longue durée, principalement des actifs immobiliers ou des équipements industriels. 18.5. Analyse de la dette financière brute par échéance et par nature de taux (en millions d’euros) Dette financière brute Effets des Dette financière brute après instruments dérivés effets des instruments dérivés Taux Taux Total Taux Taux Total Taux Taux Total fixe variable fixe variable fixe variable Voir Note 22.4 pour la valeur de marché des instruments de taux d’intérêt. L’échéance 2014 de la dette nancière brute se décompose ainsi, par trimestre : 18.6. Analyse de la dette financière brute par devise après effet des instruments dérivés (en millions d’euros) 2013 2012 2011 La dette en devises a pour objet le plus souvent de couvrir les actifs nets en devises de sociétés consolidées situées hors zone Euro. Sur la base de la dette au 31 décembre 2013 : \- une hausse instantanée de 1 point sur les courbes de taux des devises d’endettement du Groupe aurait pour effet une augmentation de 38 millions d’euros du coût de la dette nancière nette après effet des instruments dérivés, et une baisse de 87 millions d’euros de la valeur de marché de la dette nancière brute à taux xe après effet des instruments \- une baisse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une diminution de 38 millions d’euros du coût de la dette nancière nette après effet des instruments dérivés, et une hausse de 87 millions d’euros de la valeur de marché de la dette nancière brute à taux xe après effet des Ces variations resteraient sans incidence sur le montant des capitaux propres au 31 décembre 2013, en raison de l’absence de couverture de la charge d’intérêt future. Dans le cadre de certaines lignes de crédit, le Groupe peut s’engager à respecter certains ratios nanciers. Au 31 décembre 2013, aucune ligne de crédit signicative n’est concernée par ces dispositions. 18.9. Lignes de crédit confirmées non tirées Au 31 décembre 2013, l’encours total de lignes de crédit conrmées non tirées s’élève à 4,4 milliards d’euros. Au 31 décembre 2013, le montant de la dette nancière couverte par des sûretés réelles est inférieur à 200 millions d’euros. (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Provisions pour retraites, frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel 455 519 413 Provisions pour réorganisation 21 18 21 Provisions pour retraites, frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel 3 13 11 Provisions pour risques et charges 289 282 294 Provisions pour réorganisation 30 40 44 Part à moins d’un an 322 335 349 Au cours de l’exercice 2013, les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante : Dotations Utilisations Reprises Variations Autres (dont 31 déc. 2013 (en millions d’euros) 31 déc. 2012 (a) dont : résultat opérationnel courant 221 (163) (42) (a) Le bilan au 31 décembre 2012 a été retraité des effets de l’application de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, rétrospectivement au 1er janvier 2011. Voir Note 1.2. Les provisions pour risques et charges correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d’un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le calcul de l’impôt. En particulier, les entités du Groupe en France et à l’étranger peuvent faire l’objet de contrôles scaux et, le cas échéant, de demandes de rectication de la part des administrations locales. Ces demandes de rectications, ainsi que les positions scales incertaines identiées non encore redressées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères de la norme IAS 37 Provisions. Les provisions pour retraites, participation aux frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel sont analysées en (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Instruments dérivés (voir Note 22) 51 41 4 Participation du personnel aux résultats (a) 85 93 88 (a) Sociétés françaises uniquement, en application des dispositions légales. Aux 31 décembre 2013, 2012 et 2011, les engagements d’achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l’engagement de LVMH vis-à-vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy, avec un préavis de six mois, pour un montant égal à 80 % de la juste valeur de Moët Hennessy à la date d’exercice de la promesse. Dans le calcul de l’engagement, la juste valeur a été déterminée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Moët Hennessy. Moët Hennessy SNC et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH à l’exception des participations dans Château d’Yquem et Château Cheval Blanc et à l’exception Les engagements d’achat de titres de minoritaires incluent en outre l’engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (20 %, voir Note 2), Ile de Beauté (35 %), Heng Long (35 %) ainsi que de liales de distribution dans différents pays, principalement au Moyen-Orient. Les minoritaires de Benet ont exercé leur option de vente en 2012, voir Note 2. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Instruments dérivés (voir Note 22) 76 20 265 Participation du personnel aux résultats (a) 84 95 86 État et collectivités locales : impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 405 361 385 Clients : avances et acomptes versés 165 139 180 Différé de règlement d’immobilisations corporelles ou financières 406 367 282 Produits constatés d’avance 151 116 111 (a) Sociétés françaises uniquement, en application des dispositions légales. La valeur actuelle des autres passifs courants n’est pas différente de leur valeur comptable. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 22.1. Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions Les instruments nanciers utilisés par le Groupe ont princi - palement pour objet la couverture des risques liés à son activité La gestion des risques de change, de taux et les transactions sur actions et instruments nanciers sont effectuées de façon centralisée. Le Groupe a mis en place une politique, des règles et des procédures strictes pour gérer, mesurer et contrôler ces risques (front-ofce), de gestion administrative (back-ofce) et de contrôle Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe et font l’objet d’une documentation détaillée. L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations Les contreparties sont retenues notamment en fonction de leur notation et selon une approche de diversication des risques. 22.2. Présentation des actifs et passifs financiers au bilan Ventilation et juste valeur des actifs et passifs financiers selon les catégories définies par IAS 39 (en millions d’euros) Notes 2013 2012 2011 Valeur Juste Valeur Juste Valeur Juste au bilan valeur (d) au bilan valeur(d) au bilan valeur (d) (a) Hors instruments dérivés, placements financiers et charges constatées d’avance. (b) Hors engagements d’achat de titres et instruments dérivés. (c) Hors instruments dérivés et produits constatés d’avance. (d) Voir Note 1.8 concernant les modalités d’évaluation de la juste valeur. Ventilation par méthode de valorisation des actifs et passifs financiers valorisés à la juste valeur Investissements Instruments Trésorerie Investissements Instruments Trésorerie Investissements Instruments Trésorerie et placements dérivés et et placements dérivés et et placements dérivés et financiers équivalents financiers équivalents financiers équivalents Cotations privées 327 - - 289 - - 277 - - Cotation boursière - - - - - - - - - sur des cotations de marché - 127 - - 61 - - 269 - Cotations privées - - - - - - - - - Passifs - 127 - - 61 - - 269 - (a) Voir Note 1.8 concernant les correspondances entre les méthodes de valorisation et les hiérarchies de juste valeur IFRS 13. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont valorisés à leur juste valeur, évaluée au moyen de modèles réputés et sur la base de données de marché observables. Le risque de contrepartie relatif à ces instruments dérivés (« Credit valuation adjustment ») est évalué sur la base de spreads de crédit issus de données de marché observables, et de la valeur de marché des instruments dérivés ajustée par des add-ons forfaitaires fonction du type de sous-jacent et de la maturité de l’instrument dérivé. Le montant des actifs nanciers évalués sur la base de cotations privées a évolué ainsi en 2013 : Cessions (à valeur de vente) (31) Gains et pertes enregistrés en résultat 15 Gains et pertes enregistrés en capitaux propres (3) Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants : (en millions d’euros) Notes 2013 2012 2011 Passifs : non courants (9) (1) (1) Passifs : non courants (42) (40) (3) Passifs : non courants - - - non courants 9 68 176 143 Passifs : non courants 20 (51) (41) (4) Instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d’intérêt L’objectif de la politique de gestion menée est d’adapter le prol de la dette au prol des actifs, de contenir les frais nanciers, et de prémunir le résultat contre une variation sensible des taux d’intérêt. Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (options). Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 31 décembre 2013 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par échéance Valeur de marché(a) (b) À 1 an De 1 à 5 Au-delà Total Couverture de Non Total Swaps de taux en euros : \- taux variable / taux variable 152 - - 152 - - - Autres dérivés de taux - 500 - 500 - - - (b) Voir Note 1.8 concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. Instruments dérivés liés à la gestion du risque de change Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres liales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; ces ux en devises sont constitués principalement de ux intra-Groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle des sociétés exportatrices ou importatrices, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l’exercice (couverture de juste valeur), soit aux transactions prévisionnelles des exercices suivants (couverture Les ux futurs de devises font l’objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progressivement, dans la limite d’un horizon qui n’excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identiés sont couverts par des contrats à terme ou des instruments de En outre, le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses liales situées hors zone Euro, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l’effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l’euro. Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 31 décembre 2013 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par exercice d’affectation Valeur de marché(a) (b) 2013 2014 Au-delà Total Couverture Couverture Couverture Non Total de juste de flux de d’actifs affectés Put GBP - 8 - 8 - - - - - USD 156 (64) - 92 1 (1) - - - GBP 16 16 - 32 - - - - - CHF 254 (18) - 236 - - (1) (2) (3) (b) Voir Note 1.8 concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. L’effet en résultat des couvertures de ux de trésorerie futurs ainsi que les ux de trésorerie futurs couverts par ces instruments seront comptabilisés en 2014, leur montant étant fonction des cours de change en vigueur à cette date. Les incidences sur le résultat net de l’exercice 2013 d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro, y compris l’effet des couvertures en vie durant l’exercice, par rapport aux cours qui se sont appliqués en 2013, seraient les suivantes : (en millions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar \- au taux d’encaissement des ventes en devises (223) (38) 12 (7) - - (4) 3 \- à la conversion des résultats des sociétés Incidences sur le résultat net (166) (95) 27 (22) 14 (14) 38 (39) Les données gurant dans le tableau ci-dessus doivent être appréciées sur la base des caractéristiques des instruments de couverture en vie au cours de l’exercice 2013, constitués Au 31 décembre 2013, les encaissements prévisionnels de 2014 en dollar US et yen japonais sont couverts à hauteur de 71 %. L’incidence des variations de change sur les capitaux propres hors résultat net peut être évaluée au 31 décembre 2013 à travers les effets d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro par rapport aux cours à la même date : (en millions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar Variation de valeur des instruments de couverture Instruments financiers liés à la gestion des autres risques La politique d’investissement et de placement du Groupe s’inscrit dans la durée. Occasionnellement, le Groupe peut investir dans des instruments nanciers à composante action ayant pour objectif de dynamiser la gestion de son portefeuille de placements. nanciers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous-jacents au 31 décembre 2013, un effet net sur le résultat du Groupe inférieur à 0,4 million d’euros. Ces instruments sont à échéance 2014, principalement. Le Groupe est exposé aux risques de variation de cours des actions soit directement, en raison de la détention de participations ou de placements nanciers, soit indirectement du fait de la détention de fonds eux-mêmes investis partiellement en actions. Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actifs particuliers, ou de couvrir les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH. La valeur comptable retenue pour ces instruments, qui ne font pas l’objet d’une cotation, correspond à l’estimation, fournie par la contrepartie, de la valorisation à la date de clôture. La valorisation des instruments tient ainsi compte de paramètres de marché tels les taux d’intérêt et le cours de bourse. Au 31 décembre 2013, les instruments dérivés liés à la gestion du risque actions ayant un impact sur le résultat net du Groupe ont une valeur de marché positive de 37 millions d’euros. D’un montant nominal de 20 millions d’euros, ces instruments Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l’or. Dans certains cas, an de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place. Soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des afneurs, ou le prix de produits semi-nis avec des producteurs. Soit en direct par l’achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, ces couvertures consistent à acheter de l’or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou optionnels avec livraison physique de l’or. Les instruments dérivés liés à la couverture du prix des métaux précieux en vie au 31 décembre 2013 ont une valeur de marché négative de 7 millions d’euros. D’un montant nominal de 37 millions d’euros, ces instruments nanciers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous-jacents au 31 décembre 2013, un effet net sur les réserves consolidées du Groupe inférieur à 0,5 million d’euros. Ces instruments sont à échéance 2014. Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu signicatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette nancière à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés, nette de la trésorerie et équivalents, soit 1,1 milliard d’euros à n 2013, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 2,3 milliard d’euros. Au regard du non- renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit conrmées non tirées pour un montant de La liquidité du Groupe repose ainsi sur l’ampleur de ses placements, sur sa capacité à dégager des nancements à long terme, sur la diversité de sa base d’investisseurs (titres à court terme et obligations), ainsi que sur la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit conrmées. Le tableau suivant présente, pour les passifs nanciers comptabilisés au 31 décembre 2013, l’échéancier contractuel des décaissements relatifs aux passifs nanciers (hors instruments dérivés), nominal et intérêts, hors effet d’actualisation : Autres emprunts et lignes de crédit 361 - - - - - 361 Découverts bancaires 310 - - - - - 310 (a) Correspond à hauteur de 2 773 millions d’euros aux « Autres passifs courants » (hors instruments dérivés et produits constatés d’avance) et de 221 millions d’euros aux « Autres passifs non courants » (hors instruments dérivés, engagements d’achat de minoritaires et produits constatés d’avance d’un montant de 96 millions d’euros au 31 décembre 2013), voir Note 22.2. Voir Note 30.3 concernant l’échéancier contractuel des cautions et avals, Notes 18.6 et 22.5 concernant les instruments dérivés de change et Note 22.4 concernant les instruments dérivés de taux. Les marques et enseignes du Groupe sont organisées en six groupes d’activités. Quatre groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, regroupent les marques de produits de même nature, ayant des modes de production et de distribution similaires. Le groupe d’activités Distribution sélective regroupe les activités de distribution sous enseigne. Le groupe Autres et Holdings réunit les marques et activités ne relevant pas des groupes précités, le plus souvent les activités nouvelles pour le Groupe, ainsi que l’activité des sociétés holdings ou immobilières. (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) opérationnels (4) (63) (6) (6) (5) (43) - (127) Investissements d’exploitation (e) (187) (629) (229) (192) (390) (36) - (1 663) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) opérationnels (13) (108) (7) (8) (19) (27) - (182) Investissements d’exploitation (e) (182) (579) (196) (136) (332) (277) - (1 702) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) opérationnels (16) (56) (2) (6) (26) (3) - (109) Investissements d’exploitation (e) (159) (437) (150) (117) (215) (652) - (1 730) (a) Les éliminations portent sur les ventes entre groupes d’activités ; il s’agit le plus souvent de ventes des groupes d’activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les groupes d’activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes à des grossistes ou à des détaillants hors Groupe. (b) Les immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes 3 et 4. (c) Les actifs non affectés incluent les titres mis en équivalence, les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d’impôt sur les sociétés. (d) Les passifs non affectés incluent les dettes financières et la dette d’impôt courant et différé. (e) Augmentation / (Diminution) de la trésorerie. L’activité Parfums et Cosmétiques de Bulgari représentait au 31 décembre 2011, pour la période de consolidation dans le groupe LVMH, des ventes consolidées de 142 millions d’euros. Les données de l’exercice 2011 intégraient celles de Bulgari, consolidée par intégration globale depuis le 30 juin 2011. En raison de l’unicité de management et de marque de Bulgari, dont l’activité est majoritairement constituée de la fabrication et distribution de montres et joaillerie, l’ensemble des activités de Bulgari, y compris les Parfums et Cosmétiques, ont été classées dans le groupe d’activités Montres et Joaillerie. La répartition des ventes par zone géographique de destination est la suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 La répartition des investissements d’exploitation par zone géographique se présente ainsi : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Europe (hors France) 315 290 601 Asie (hors Japon) 342 326 194 Il n’est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part signicative de ces actifs est constituée de marques et écarts d’acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affaires que ceux-ci réalisent par région, et non en fonction de la région de leur détention juridique. La répartition des ventes par groupe d’activités et par trimestre est la suivante : (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings 24\. VENTES ET CHARGES PAR NATURE Les ventes sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Royalties et revenus de licences 159 160 133 Revenus des immeubles locatifs 28 39 34 La part des ventes réalisées par le Groupe dans ses propres magasins représente environ 63 % des ventes en 2013, 2012 et 2011. Le résultat opérationnel courant inclut notamment les charges suivantes : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Dépenses de recherche et développement 72 69 63 Les frais de publicité et de promotion sont principalement constitués du coût des campagnes média et des frais de publicité sur les lieux de vente ; ils intègrent également les frais du Au 31 décembre 2013, le nombre de magasins exploités par le Groupe dans le monde (hors Loro Piana, dont le réseau sera intégré en 2014), en particulier par les groupes Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, est de 3 384 (3 204 en Dans certains pays, les locations de magasins comprennent un montant minima et une part variable, en particulier lorsque le bail contient une clause d’indexation du loyer sur les ventes. La charge de location des magasins s’analyse de la façon (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Part variable des loyers indexés 365 408 348 Concessions aéroportuaires – part fixe ou minima 575 214 223 Concessions aéroportuaires – part variable 493 449 317 Les charges de personnel sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Retraites, participation aux frais médicaux et avantages assimilés au titre des régimes à prestations définies 88 83 67 Charges liées aux plans d’options et assimilés 34 54 53 25\. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Résultat de cessions 7 (4) (4) Réévaluation de titres acquis antérieurement à leur première consolidation - - 22 Frais liés aux acquisitions de sociétés consolidées (21) (3) (17) Dépréciation ou amortissement des marques, enseignes, écarts d’acquisition et autres actifs immobilisés (88) (139) (73) Autres produits et charges opérationnels (127) (182) (109) Les dépréciations ou amortissements enregistrés en 2013 portent essentiellement sur des marques et écarts d’acquisition. En 2012, ils incluaient en outre des dépréciations d’actifs corporels à hauteur de 74 millions d’euros. En 2011, les titres de Bulgari et de Ile de Beauté acquis antérieurement à la date de prise de contrôle ont été réévalués à leur valeur à cette date. Les frais d’acquisition étaient essentiel - lement liés à ces deux opérations. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Coût de la dette financière brute (138) (164) (189) Produits de la trésorerie et des placements financiers 29 26 41 Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux 6 (2) (3) Coût de la dette financière nette (103) (140) (151) Dividendes reçus au titre des investissements financiers 71 174 54 Part inefficace des dérivés de change (159) (49) (105) Résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers 23 31 (11) Autres produits et charges financiers (96) 126 (91) Les produits de la trésorerie et des placements nanciers comprennent les éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Revenus de la trésorerie et équivalents 20 17 33 Revenus des placements financiers 9 9 8 Produits de la trésorerie et des placements financiers 29 26 41 Les effets des réévaluations de la dette nancière et des instruments de taux proviennent des éléments suivants : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Dette financière couverte 64 (22) (65) Dérivés de couverture (61) 16 63 Dérivés non affectés 3 4 (1) Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux 6 (2) (3) La part inefcace des dérivés de change s’analyse comme suit : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Coût financier des couvertures de change commerciales (152) (48) (145) Coût financier des couvertures d’actifs nets en devises (6) 7 34 Variation de valeur de marché des dérivés non affectés (1) (8) 6 Part inefficace des dérivés de change (159) (49) (105) En 2013, ainsi qu’en 2012 et 2011, le résultat relatif aux investis - sements, placements et autres instruments nanciers provient de l’évolution des marchés ainsi que des charges de dépréciation En 2012, le montant des dividendes reçus au titre des investissements nanciers incluaient un dividende exceptionnel perçu de Hermès International SCA de 120 millions d’euros 27.1. Analyse de la charge d’impôt (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Impôt courant de l’exercice (1 961) (2 039) (1 671) Impôt courant relatif aux exercices antérieurs 13 20 2 Impôt courant (1 948) (2 019) (1 669) Variation des impôts différés 186 199 158 Effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés 7 - 58 Charge totale d’impôt au compte de résultat (1 755) (1 820) (1 453) Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres(a) (249) (73) (46) La charge totale d’impôt pour l’exercice inclut, à hauteur de 41 millions d’euros (30 millions d’euros en 2012, 11 millions d’euros en 2011), les effets de la contribution exceptionnelle applicable en France de 2011 à 2014 (10,7 % de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice 2013, 5 % de l’impôt sur les sociétés dû au titre des exercices 2011 et 2012). 27.2. Ventilation des impôts différés nets au bilan Les impôts différés nets au bilan s’analysent comme suit : (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Impôts différés actifs 909 954 760 Impôts différés passifs (3 934) (3 960) (3 925) Impôts différés nets au bilan (3 025) (3 006) (3 165) 27.3. Analyse de l’écart entre le taux d’imposition effectif et le taux d’imposition théorique Le taux d’imposition effectif s’établit comme suit : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Charge totale d’impôt (1 755) (1 820) (1 453) Taux d’imposition effectif 30,8 % 31,8 % 29,6 % Le rapprochement entre le taux d’imposition théorique, qui est le taux légal applicable aux sociétés françaises, y compris la contribution sociale 3,3 %, et le taux d’imposition effectif constaté dans les états nanciers consolidés, s’établit de la façon suivante : (en pourcentage du résultat avant impôt) 2013 2012 2011 Taux d’imposition en France 34,4 34,4 34,4 Changements de taux d’impôt (0,1) - (1,2) Différences entre les taux d’imposition étrangers et français (5,7) (5,8) (5,9) Résultats et reports déficitaires, et autres variations d’impôts différés (1,2) - (0,5) Différences entre les résultats consolidés et imposables, et résultats imposables à un taux réduit 1,8 1,6 1,8 Impôts de distribution (a) 1,6 1,6 1,0 Taux d’imposition effectif du Groupe 30,8 31,8 29,6 (a) Les impôts de distribution sont principalement relatifs à la taxation des dividendes intragroupe. À compter de 2012, ils intègrent également la taxe de 3% sur les dividendes versés (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Évaluation des marques 24 8 42 Autres écarts de réévaluation 2 6 (4) Gains et pertes sur les investissements et placements financiers 4 (2) (5) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 6 (16) 16 Provisions pour risques et charges (a) 74 - 10 Marge intra-Groupe comprise dans les stocks 33 148 102 Autres retraitements de consolidation (a) 42 81 78 (a) Principalement provisions réglementées, amortissements dérogatoires et location financement. (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché (127) (28) (11) Gains et pertes sur les investissements et placements financiers (65) (5) (91) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (17) (50) 21 Gains et pertes au titre des engagements envers le personnel (22) 29 13 (en millions d’euros) 2013 2012 (b) (c) 2011(b) (c) Évaluation des marques (3 134) (3 187) (3 203) Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché (732) (607) (579) Autres écarts de réévaluation (379) (374) (373) Gains et pertes sur les investissements et placements financiers (207) (150) (145) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (33) (24) 31 Provisions pour risques et charges(a) 318 291 249 Marge intra-Groupe comprise dans les stocks 654 579 416 Autres retraitements de consolidation (a) 432 418 388 Total (3 025) (3 006) (3 165) (a) Principalement provisions réglementées, amortissements dérogatoires et location financement. Au 31 décembre 2013, les reports décitaires et crédits d’impôt non encore utilisés et n’ayant pas donné lieu à comptabilisation d’impôts différés actifs représentent une économie potentielle d’impôt de 277 millions d’euros (306 millions en 2012, • Le régime français d’intégration scale permet à la quasi- totalité des sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la société mère intégrante reste redevable. • Les autres régimes de consolidation scale en vigueur, notam - ment aux États-Unis, ont généré une diminution de la charge d’impôt courant de 7 millions d’euros en 2013 (28 millions d’euros en 2012, 52 millions d’euros en 2011). Ce régime a généré une diminution de la charge d’impôt courant de 88 millions d’euros en 2013 (92 millions en 2012, Nombre moyen d’actions auto-détenues sur l’exercice (7 714 153) (8 907 786) (10 104 756) Résultat par action (en euros) 6,87 6,86 6,27 Autres effets de dilution - - - Résultat par action après dilution (en euros) 6,83 6,82 6,23 Au 31 décembre 2013, la totalité des instruments susceptibles de diluer le résultat par action a été prise en considération dans la détermination de l’effet de dilution, l’ensemble des options de souscription en vie à cette date étant considérées comme exerçables, en raison d’un cours de bourse de l’action LVMH supérieur au prix d’exercice de ces options. Aucun événement de nature à modier signicativement le nombre d’actions en circulation ou le nombre d’actions potentielles, n’est intervenu entre le 31 décembre 2013 et la 29\. ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS-À-VIS DU PERSONNEL La charge enregistrée au cours des exercices présentés au titre des engagements de retraite, de participation aux frais médicaux et autres engagements vis-à-vis du personnel s’établit ainsi : (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Coût des services rendus 79 64 56 Coût financier, net 15 11 9 Coût des services passés - 1 2 Modifications des régimes (8) (2) (5) Charge de l’exercice au titre des régimes à prestations définies 88 83 67 (a) Les résultats nets des exercices 2011 et 2012 n’ont pas été retraités des effets de l’application de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, l’effet du changement de norme sur chacun de ces exercices étant inférieur à 5 millions d’euros. (en millions d’euros) 2013 2012 (a) 2011 (a) Droits non couverts par des actifs financiers 145 141 127 Valeur de marché des actifs financiers (682) (650) (569) Engagement net comptabilisé 441 513 399 Provisions à plus d’un an 455 519 413 Provisions à moins d’un an 3 13 11 29.3. Analyse de la variation de l’engagement net comptabilisé (en millions d’euros) Valeur Valeur de marché Engagement net Coût des services rendus 79 - 79 Coût financier, net 33 (18) 15 Prestations aux bénéficiaires (87) 63 (24) Augmentation des actifs financiers dédiés - (68) (68) Contributions des employés 8 (8) - Variations de périmètre et reclassifications 18 - 18 Modifications des régimes (8) - (8) Écarts actuariels : effets d’expérience (b) 1 (35) (34) Écarts actuariels : changements d’hypothèses démographiques(b) (6) - (6) Écarts actuariels : changements d’hypothèses financières(b) (37) - (37) Effet des variations de taux de change (41) 34 (7) Les écarts actuariels liés aux changements d’hypothèses résultent principalement de la hausse des taux d’actualisation. Les écarts actuariels liés aux effets d’expérience dégagés durant les exercices 2009 à 2012 se sont élevés à : Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur actualisée des droits (16) (14) (9) 13 Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur de marché des actifs financiers (29) (4) (34) (31) Écarts actuariels liés aux effets d’expérience(a) (45) (18) (43) (18) Les hypothèses actuarielles retenues pour l’estimation des engagements au 31 décembre 2013 dans les principaux pays concernés France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse Unis Uni Unis Uni Unis Uni Taux d’actualisation (a) 3,50 5,0 4,40 1,25 2,30 3,0 3,20 4,30 1,50 2,0 4,70 4,90 4,70 1,75 2,25 future des salaires 3,0 4,50 4,10 2,0 2,25 3,0 4,0 3,80 2,0 2,50 3,0 4,0 3,80 2,0 2,50 (a) Les taux d’actualisation ont été déterminés par référence aux taux de rendement des obligations privées notées AA à la date de clôture dans les pays concernés. Ont été retenues des obligations de maturités comparables à celles des engagements. L’hypothèse d’augmentation du coût des frais médicaux aux États-Unis est de 7,20 % pour 2014, puis décroît progressivement pour atteindre 4,50 % à l’horizon 2029. Une augmentation de 0,5 % du taux d’actualisation entraînerait une réduction de 67 millions d’euros de la valeur actualisée des droits au 31 décembre 2013 ; une réduction de 0,5 % du taux d’actualisation entraînerait une augmentation de L’analyse de la valeur actualisée des droits par type de régime est la suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Indemnités de départ en retraite et assimilées 206 188 149 Frais médicaux des retraités 44 51 45 Médailles du travail 20 18 12 La répartition géographique de la valeur actualisée des droits est la suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Europe (hors France) 444 436 367 Asie (hors Japon) 39 31 13 Les principaux régimes constitutifs de l’engagement au 31 décembre 2013 sont les suivants : \- en France : il s’agit de l’engagement vis-à-vis des membres du Comité exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, qui bénécient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées ; il s’agit en outre des indemnités de n de carrière et médailles du travail, dont le versement est prévu par la loi et les conventions collectives, respectivement lors du départ en retraite ou après une certaine ancienneté ; \- en Europe (hors France), les engagements concernent les régimes de retraite à prestations dénies mis en place au Royaume-Uni par certaines sociétés du Groupe, la participation des sociétés suisses au régime légal de retraite (« Loi pour la Prévoyance Professionnelle »), ainsi que le TFR (Trattamento di Fine Rapporto) en Italie, dont le versement est prévu par la loi au moment du départ de l’entreprise, quel \- aux États-Unis, l’engagement provient des régimes de retraite à prestations dénies ou de remboursement des frais médicaux aux retraités, mis en place par certaines sociétés du Groupe. 29.5. Analyse des actifs financiers dédiés Les valeurs de marché des actifs nanciers dans lesquels les fonds versés sont investis se répartissent ainsi, par type de support : (en pourcentage de la valeur de marché des actifs financiers dédiés) 2013 2012 2011 \- émetteurs privés 29 29 27 \- émetteurs publics 15 18 15 Trésorerie, fonds d’investissement, immobilier et autres 21 18 19 Ces actifs ne comportent pas de biens immobiliers appartenant au Groupe, ou d’actions LVMH pour un montant important. Le Groupe prévoit d’augmenter en 2014 les actifs nanciers dédiés par des versements de 73 millions d’euros environ. (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Autres engagements d’achat de matières premières 110 80 84 Immobilisations industrielles ou commerciales 379 205 154 Titres de participation et investissements financiers 98 41 90 Dans l’activité Vins et Spiritueux, une partie des approvision - nements futurs en raisins, vins clairs et eaux-de-vie résulte d’engagements d’achat auprès de producteurs locaux diversiés. Ces engagements sont évalués, selon la nature des approvisionnements, sur la base des termes contractuels, ou sur la base des prix connus à la date de la clôture et de rendements Au 31 décembre 2013, l’échéancier des engagements d’achat est le suivant : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans Autres engagements d’achat de matières premières 105 5 - 110 Immobilisations industrielles ou commerciales 181 198 - 379 Dans le cadre de son activité, le Groupe souscrit des contrats de location d’espace ou des contrats de concession aéroportuaire ; le Groupe nance également une partie de son équipement par des locations simples de longue durée. Au 31 décembre 2013, les engagements futurs minima xes non résiliables résultant de ces contrats de location simple ou de concession s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 À moins d’un an 10 15 19 De un à cinq ans 14 25 30 Au-delà de cinq ans - 1 1 Engagements reçus au titre de sous-locations 24 41 50 En outre, le Groupe peut souscrire des contrats de location simple ou de concession comportant un montant garanti variable. Ainsi, en juin 2012, DFS a obtenu de l’aéroport de Hong Kong trois concessions supplémentaires d’une durée de cinq ans ; l’accord de concession prévoit le versement d’une redevance variable dont le montant est établi notamment par référence au nombre de passagers qui transitent par l’aéroport. En 2013, cette redevance s’est montée à environ 320 millions d’euros. 30.3. Cautions, avals et autres garanties Au 31 décembre 2013, ces engagements s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Avals et cautions 412 295 145 Les échéances de ces engagements se répartissent ainsi : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans 30.4. Passifs éventuels et litiges en cours Dans le cadre de la gestion de ses activités, le Groupe est impliqué dans ou a engagé diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de la propriété intellectuelle, la mise en place de systèmes de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations scales, et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au titre de ces risques, litiges ou situations conten - tieuses connus ou en cours à la date de la clôture, sont d’un montant sufsant pour que la situation nancière consolidée ne soit pas affectée de façon signicative en cas d’issue défavorable. À la connaissance du Groupe, il n’existe pas d’engagements hors bilan signicatifs autres que ceux décrits ci-dessus. 31.1. Relations de LVMH avec Christian Dior et Groupe Arnault Le groupe LVMH est consolidé dans les comptes de Christian Dior SA, société cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris et contrôlée par la société Groupe Arnault SAS via sa liale Financière Relations de LVMH avec Christian Dior Le groupe LVMH, via ses liales Parfums Christian Dior et Montres Dior, met en œuvre des actions de communication concertées avec Christian Dior SA et ses liales, en particulier Christian Dior Couture SA. Christian Dior fournit en outre à LVMH des prestations d’assistance artistique dans les domaines du design des acons de parfums ou des montres Dior, ainsi qu’en matière de campagnes média. La fabrication des Montres Dior est assurée par une société détenue à parité par Christian LVMH distribue les produits de Christian Dior dans le cadre de son activité Distribution sélective ou, concernant les Montres Dior, dans son réseau de distribution de l’activité Montres et Joaillerie. Christian Dior achète à LVMH, pour les commercialiser dans son réseau de magasins, les produits fabriqués par Parfums Christian Dior et Montres Dior. Enn, LVMH fournit des prestations administratives aux liales de Christian Dior situées hors de France. L’ensemble des opérations entre LVMH et Christian Dior, qui sont réalisées à prix de marché, peuvent être résumées comme suit, en valeur : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Achats de LVMH à Christian Dior (20) (19) (22) Montant dû au 31 décembre (20) (20) (21) Ventes de LVMH à Christian Dior 39 39 26 En décembre 2013, LVMH a cédé à Christian Dior Couture un actif immobilier situé à Londres pour un prix de 53,5 millions de Relations de LVMH avec Groupe Arnault et Financière Agache Groupe Arnault SAS fournit à LVMH des prestations d’assistance dans les domaines du développement, de l’ingénierie, du droit des affaires et de l’immobilier ; en outre, Groupe Arnault donne en location à LVMH des locaux à usage de bureaux. Groupe Arnault SAS et Financière Agache SA prennent en location auprès de LVMH des locaux à usage de bureaux et LVMH leur fournit également diverses prestations administratives. Les transactions entre LVMH et Groupe Arnault ou Financière Agache peuvent être résumées comme suit : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Facturations de Groupe Arnault SAS et Financière Agache à LVMH (6) (6) (5) Montant dû au 31 décembre (2) (2) (2) Facturations de LVMH à Groupe Arnault SAS et Financière Agache 3 2 2 Montant à recevoir au 31 décembre - - - Moët Hennessy SNC et Moët Hennessy International SAS (ci- après « Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH, à l’exception de Château d’Yquem, de Château Cheval Blanc et de certains vignobles champenois. Le groupe Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy. Lors de la prise de participation, en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, Moët Hennessy a supporté 19 % des frais communs en 2013, 2012 et 2011, soit un montant de 15 millions d’euros en 2013 (14 millions d’euros en 2012, 31.3. Relations avec la Fondation Louis Vuitton La Fondation Louis Vuitton édie actuellement un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH finance la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Les contributions nettes correspondantes gurent en « Immo - bilisations en cours » et seront amorties à compter de l’ouverture du musée, prévue en septembre 2014, sur la durée résiduelle de la convention d’occupation du domaine public octroyée par la Par ailleurs, la Fondation Louis Vuitton a recours à des nancements externes garantis par LVMH. Ces garanties gurent en engagement hors-bilan (voir Note 30.3). La rémunération globale des membres du Comité exécutif et du Conseil d’administration, au titre de leurs fonctions dans le Groupe, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2013 2012 2011 Rémunérations brutes, charges patronales et avantages en nature 73 68 60 Avantages post emploi 10 9 11 Autres avantages à long terme 14 12 14 Indemnités de fin de contrat de travail - 3 9 Coût des plans d’options et assimilés 16 26 26 L’engagement comptabilisé au 31 décembre 2013 au titre des avantages post-emploi, net des actifs nanciers dédiés, est de 53 millions d’euros (52 millions d’euros au 31 décembre 2012, 29 millions d’euros au 31 décembre 2011, après l’effet du retraitement lié à l’application de l’amendement d’IAS 19 Avantages au personnel, rétrospectivement au 1er janvier 2011, 32\. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Aucun événement signicatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2013 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Cie Française du Champagne et du Luxe SA Épernay, France Société Civile des Crus de Champagne SA Moët Hennessy de Mexico, SA de C.V. Moët Hennessy Danmark A / S MH Shangri-La (Deqin) Winery Company Ltd Deqin, Chine Moët Hennessy Diageo Hong Kong Ltd Moët Hennessy Diageo Singapore Pte Ltd Moët Hennessy Diageo Malaysia SDN BHD Kuala Lumpur, Malaisie (c) Moët Hennessy Vietnam Importation Co Ltd Ho Chi Minh City, Vietnam Moët Hennessy Asia Pacific Pte Ltd The Scotch Malt Whisky Society Ltd Manufacture de Souliers Louis Vuitton Srl Société des Ateliers Louis Vuitton SNC Les Tanneries de la Comète SA Manufacture des accessoires Louis Vuitton Srl Milan, Italie Les Ateliers Joaillers Louis Vuitton SAS Atepeli – Ateliers de Ponte de Lima SA La Fabrique de Maroquinerie Louis Vuitton Paris, France Louis Vuitton Danmark A / S Louis Vuitton Mexico S de RL de CV Louis Vuitton Trading Hong Kong Ltd Louis Vuitton India Retail Private Limited LVMH Fashion Group Trading Korea Ltd LVMH Fashion (Shanghai) Trading Co., Ltd Heng Long International Holding Pte Ltd Heng Long Leather Co (Pte) Ltd Heng Long Leather (Guangzhou) Co Ltd Marc Jacobs Commercial & Trading (Shanghai) Shanghai, Chine Raz Al-Kamah, Émirats Arabes Unis 65 % Donna Karan Company Store Ireland Ltd The Donna Karan Company Store LLC Donna Karan Company Store UK Holdings Ltd Londres, Royaume-Uni Donna Karan Management Company UK Ltd Londres, Royaume-Uni Donna Karan Company Stores UK Retail Ltd Londres, Royaume-Uni Donna Karan Company Store (UK) Ltd Donna Karan (Italy) Production Services Srl Milan, Italie Luxury Kuwait for Ready Wear Company WLL Koweit City, Koweit Outshine Mexico, S. de RL de C.V. Support Retail Mexico, S. de RL de C.V. Fendi Brasil – Grupo de Moda Ltda Emilio Pucci Hong Kong Co Ltd Loro Piana Far East Pte Ltd LVMH Parfums & Cosmétiques do Brasil Ltda Sao Paulo, Brésil LVMH P&C de Mexico SA de CV Parfums Christian Dior (Singapore) Pte Ltd Fa Hua Fragrance & Cosmetic Co Ltd Parfums Christian Dior Hong Kong Ltd LVMH P&C Malaysia Sdn Berhad Inc Parfums Christian Dior A / S Ltd LVMH Perfumes & Cosmetics Group Pty Ltd Sydney, Australie Parfums Christian Dior (New Zealand) Ltd Make Up For Ever Canada Ltd LVMH Fragrance Brands Singapore Pte Ltd Singapour LVMH Relojeria & Joyeria España SA LVMH Montres & Joaillerie France SA LVMH Watch & Jewelry Central Europe GmbH Bad Homburg, Allemagne LVMH Watch & Jewelry UK Ltd LVMH Watch & Jewelry USA Inc LVMH Watch & Jewelry Canada Ltd LVMH Watch & Jewelry Far East Ltd LVMH Watch & Jewelry Singapore Pte Ltd LVMH Watch & Jewelry Malaysia Sdn Bhd LVMH Watch & Jewelry Capital Pte Ltd LVMH Watch & Jewelry Japan KK LVMH Watch & Jewelry Australia Pty Ltd LVMH Watch & Jewelry Hong Kong Ltd LVMH Watch & Jewelry Taïwan Ltd LVMH Watch & Jewelry India Pvt Ltd LVMH Watch & Jewelry Russia SARL Dream Tech Intl Trading Co. Ltd LVMH Watch & Jewelry Italy Spa De Beers Diamond Jewellers Trademark Ltd Londres, Royaume-Uni (a) De Beers Diamond Jewellers UK Ltd De Beers Diamond Jewellers Japan KK Co De Beers Diamond Jewellers (Hong Kong) Ltd Hong Kong, Chine (a) De Beers Diamond Jewellers Limited Taïwan Taipei, Taïwan (a) De Beers Diamond Jewellers US. Inc Bulgari South Asian Operations Pte Ltd Bulgari Hotels and Resorts Milano Srl Perfumes & Cosmeticos Gran Via SL Lomas de Chapultepec, Mexique 100 % Dotcom group Comercio de Presentes SA Sephora Do Brazil – avenue Hoche DFS Business consulting (Shanghai) Co. Ltd Shanghai, Chine Tou You Duty Free Shop Co. Ltd Singapore International Boutique Partners Singapour (b) New Asia Wave International Pte Ltd LAX Duty Free Joint Venture 2000 JFK Terminal 4 Joint Venture 2001 Twenty Seven – Twenty Eight Corp. PT Sona Topas Tourism industry Tbk Société Immobilière Paris Savoie Les Tovets Courchevel, France LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Inc LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton BV LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton KK LVMH South & South East Asia Pte Ltd LVMH Moët Hennessy – Louis Vuitton SA (*) L’adresse mentionnée correspond au siège administratif des sociétés, l’immatriculation du siège social étant dans l’état du Delaware. (a) Société consolidée selon la méthode de l’intégration proportionnelle. (b) Société intégrée par mise en équivalence. (c) Société constituée en joint-venture avec Diageo : intégration de la seule activité Moët Hennessy. (d) Les pourcentages de détention du capital par le Groupe ne sont pas mentionnés dans la mesure où les résultats de ces sociétés sont consolidés à hauteur de la part contractuelle du Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS En exécution de la mission qui nous a été conée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : \- le contrôle des comptes consolidés de la société LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; \- la justication de nos appréciations ; \- la vérication spécique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signicatives. Un audit consiste à vérier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justiant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signicatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont sufsants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la Note 1.2 de l’annexe aux états nanciers consolidés qui expose les effets de l’application au 1er janvier 2013 des amendements de la norme IAS 19 relative aux engagements En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justication de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : • Les marques, enseignes et écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur réalisés selon la méthode décrite dans la Note 1.13 de la section 1 « Principes comptables » de l’annexe. Dans ce cadre, nous avons apprécié le bien-fondé de la méthodologie mise en œuvre basée sur un ensemble d’estimations et examiné les données et les hypothèses utilisées par le Groupe pour réaliser • Nous nous sommes assurés que la Note 1.11 aux états nanciers donne une information appropriée sur le traitement comptable des engagements d’achats de titres de minoritaires qui ne fait pas l’objet de dispositions spéciques dans le référentiel IFRS Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérication spécique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 18 février 2014 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Produits / (Charges) (en millions d’euros) Notes 2013 2012 Produits financiers de filiales et participations 2 173,4 1 950,7 Titres en portefeuille : dépréciations et provisions (96,0) 8,2 Gestion des filiales et participations 4.1 2 077,4 1 958,9 Coût de la dette financière nette 4.2 (90,8) (133,6) Résultat de change 4.3 124,7 4,4 Autres produits et charges financiers 4.4 (8,0) (5,9) RÉSULTAT FINANCIER 4 2 103,3 1 823,8 Prestations de services et autres revenus 5 203,4 222,9 Frais de personnel 6 (82,5) (77,0) Autres charges nettes de gestion 7 (237,9) (238,8) RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 1 986,3 1 730,9 Impôt sur les sociétés 9 (123,5) (64,2) RÉSULTAT NET 1 854,8 1 666,7 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Immobilisations incorporelles 7,0 (1,1) 5,9 - Terres à vignes 45,1 - 45,1 44,7 Autres immobilisations corporelles 9,1 (1,3) 7,8 7,9 Immobilisations incorporelles et corporelles 10 61,2 (2,4) 58,8 52,6 Actions LVMH 12 335,5 - 335,5 306,4 Autres immobilisations financières 0,7 - 0,7 0,3 Immobilisations financières 20 236,3 (1 308,5) 18 927,8 17 508,4 ACTIF IMMOBILISÉ 20 297,5 (1 310,9) 18 986,6 17 561,0 Créances 13 571,3 (4,5) 566,8 562,6 Actions LVMH 12 115,3 - 115,3 107,8 ACTIF CIRCULANT 715,5 (4,5) 711,0 705,1 Comptes de régularisation 14 48,7 - 48,7 143,4 TOTAL ACTIF 21 061,7 (1 315,4) 19 746,3 18 409,5 Capital social (dont versé : 152,3) 15.1 152,3 152,4 Primes d’émission, de fusion et d’apport 15.2 3 848,9 3 848,4 Réserves et écarts de réévaluation 16 583,1 583,0 Report à nouveau 5 154,1 4 937,3 Résultat de l’exercice 1 854,8 1 666,7 CAPITAUX PROPRES 15.2 10 992,8 10 637,9 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 17 788,4 792,8 Emprunts obligataires 18 4 918,0 3 922,9 Autres dettes financières 18 2 752,9 2 776,1 AUTRES PASSIFS 7 935,7 6 937,5 Comptes de régularisation 20 29,4 41,3 TOTAL PASSIF 19 746,3 18 409,5 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Résultat net 1 854,8 1 666,7 Dépréciation et amortissement des actifs immobilisés 11,6 (63,5) Variation des autres provisions (4,5) (117,6) Plus ou moins-values de cessions d’actifs immobilisés et actions LVMH 10,3 19,7 CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 1 872,2 1 505,3 Variation des comptes courants intra-Groupe (23,1) (60,8) Variation des autres créances et dettes 90,6 16,8 VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION 1 939,7 1 461,3 Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles (7,4) (6,6) Acquisition de titres de participation (0,1) - Cession de titres de participation et opérations assimilées - 0,3 Souscription aux augmentations de capital de filiales (1 400,1) (0,5) VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (1 407,6) (6,8) Acquisitions et cessions d’actions LVMH (112,7) 4,8 Dividendes et acomptes versés dans l’exercice (1 500,3) (1 446,8) Émission ou souscription de dettes financières 1 648,9 680,4 Remboursement de dettes financières (640,0) (776,4) (Acquisition) / Cession de valeurs mobilières de placement cotées - - VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (537,9) (1 443,9) VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (5,8) 10,6 TRÉSORERIE À L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 34,7 24,1 TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 28,9 34,7 ANNEXE AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE Hormis les activités de portefeuille liées à son statut de société holding, la société LVMH Moët Hennessy -Louis Vuitton SA (« LVMH », « la Société ») assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses liales, et apporte à celles-ci diverses prestations d’assistance qui leur sont facturées, en particulier en matière juridique, nancière, scale, ou dans le domaine des assurances. Le 5 décembre 2013, Vicuna Holding SpA, liale à 100 % de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SA, a acquis 77,1 % (80 % après effet de l’auto-détention) du capital de la société italienne Loro Piana SpA. Cette acquisition a été nancée, à concurrence de 1,4 milliard d’euros, par voie de contribution par LVMH à un compte de réserve ouvert chez Vicuna Holding SpA sous l’intitulé « riserva in conto futuro aumento di capitale ». Le bilan et le compte de résultat de LVMH sont établis confor - mément aux dispositions légales françaises, en particulier le règlement 99-03 du Comité de la Réglementation Comptable, sous réserve de la présentation du compte de résultat, modiée Le résultat est présenté de manière à distinguer les deux activités de la société : l’activité patrimoniale, liée à la détention de participations, et l’activité de direction et coordination de l’ensemble des entités constituant le groupe LVMH, comme Cette présentation du compte de résultat inclut trois soldes intermédiaires : le résultat nancier, le résultat d’exploitation et le résultat exceptionnel ; résultat nancier et résultat d’exploitation cumulés forment le résultat courant avant impôt. Le résultat nancier comprend le résultat de gestion des liales et participations, le coût de la dette nancière qui est liée en substance à la détention de ces participations, ainsi que les autres éléments résultant de la gestion des liales ou de la dette, en particulier les résultats de change ou sur instruments de couverture. Le résultat de gestion des liales et participations comprend tous les éléments de gestion du portefeuille : dividendes, variation des dépréciations de titres, variation des provisions pour risques et charges liées au portefeuille, résultats Le résultat d’exploitation inclut les frais de gestion de la société et les frais de direction et coordination opérationnelle du Groupe, frais de personnel ou autres frais de gestion, sous déduction du montant refacturé aux liales concernées, soit par facturation de prestation d’assistance de gestion, soit par refacturation des frais qui ont été pris en charge pour compte. Les résultats nancier et d’exploitation incluent les éléments dont la nature relève de la gestion nancière de la société, ou de l’exploitation administrative, quel que soit leur montant ou leur occurrence. Le résultat exceptionnel englobe ainsi les seules opérations qui, du fait de leur nature, ne peuvent être comprises dans les résultats nancier ou d’exploitation. Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition) ou à leur valeur d’apport, à l’exception des immobilisations corporelles acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont été réévaluées en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les immobilisations incorporelles sont constituées de droits au bail amortis sur la durée des baux. Les immobilisations corporelles sont amorties, le cas échéant, linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées \- mobilier et agencements 5 à 10 ans Les terres à vignes ne font pas l’objet d’amortissements. Les immobilisations nancières hors créances, prêts et dépôts, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais accessoires) Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. S’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les ux de trésorerie prévisionnels de ces entités ; la valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par Les variations du montant des dépréciations du portefeuille de titres de participation sont classées en gestion des liales Les titres de participation en portefeuille au 31 décembre 1976 ont été réévalués en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Lorsque leur valeur d’inventaire, basée sur la probabilité de leur recouvrement, est inférieure à cette dernière, une dépréciation est enregistrée du montant de la différence. Les valeurs mobilières de placement, y compris les produits monétaires de capitalisation, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais de transaction) ; lorsque leur valeur de marché est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat nancier, du montant de cette différence. La valeur de marché des valeurs mobilières de placement est déterminée, pour les titres cotés, par référence à la moyenne des cours de bourse du dernier mois de l’exercice, convertie le cas échéant aux taux de change de clôture ; pour les titres non cotés, par référence à leur valeur de réalisation estimée. Ce calcul s’effectue par ligne de titres, sans compensation entre En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la détermination du résultat de cession s’effectue selon la méthode « Premier en actions LVMH ; plans d’options Les actions LVMH acquises dans le cadre des programmes de rachat ou dans le cadre du contrat de liquidité gurent en valeurs mobilières de placement. Les actions détenues dans la perspective d’une détention de longue durée, en vue d’une annulation ou d’un échange, sont comptabilisées en Immobilisations nancières. Les actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites sont affectées à ces plans. Les actions LVMH sont comptabilisées, à la date de livraison, à leur prix d’acquisition hors frais de transaction. Lors de la cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation selon la méthode « Premier entré- premier sorti » (FIFO), à l’exception des actions détenues dans le cadre des plans d’options d’achat, pour lesquels le calcul est effectué plan par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Lorsque la valeur de marché des actions LVMH classées en valeurs mobilières de placement, calculée comme déni au 2.5 ci-dessus, devient inférieure à leur prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat nancier en Autres produits et charges nanciers, du montant de cette différence. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton En ce qui concerne les actions LVMH affectées aux plans \- s’il s’agit d’un plan non exerçable (valeur de marché de l’action LVMH inférieure au prix d’exercice de l’option), le calcul de la dépréciation, enregistrée en Résultat d’exploitation en Frais de personnel, est effectué par rapport au prix moyen d’ensemble des plans non exerçables concernés ; \- s’il s’agit d’un plan exerçable (valeur de marché de l’action LVMH supérieure au prix d’exercice de l’option), une provision pour charges est enregistrée et calculée comme décrit en Les actions LVMH affectées aux plans d’attribution d’actions gratuites et les actions classées en Immobilisations nancières ne font pas l’objet de dépréciation. 2.6.3. Charge relative aux plans d’options La charge relative aux plans d’options et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH est répartie de manière linéaire sur la période d’acquisition des droits. Elle est compta - bilisée au compte de résultat dans la rubrique Frais de personnel, en contrepartie d’une provision pour charges au bilan. La charge relative aux plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH correspond : \- pour les plans d’options d’achat, à la différence entre la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans et le prix d’exercice correspondant s’il est inférieur ; \- pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans. Les plans d’options de souscription d’actions ne donnent pas Dans le cadre des plans d’options d’achat, et comme alternative à la détention d’actions affectées à ces plans, LVMH peut acquérir des instruments dénouables en actions. Ces instruments consistent en options d’achat d’actions LVMH (« calls ») souscrites lors de la mise en place du plan, ou postérieurement à cette date jusqu’au terme de la période d’acquisition des droits par les bénéciaires. Les primes payées au titre de ces options sont comptabilisées à l’actif du bilan en Autres créances. Ces primes donnent lieu à enregistrement d’une dépréciation en Résultat nancier, dans la rubrique Autres produits et charges nanciers ; cette dépréciation est établie selon les mêmes règles que celles dénies ci-dessus pour les actions LVMH affectées aux plans d’options, la valeur de l’action LVMH en portefeuille étant remplacée dans ce cadre par le montant de la prime payée majoré du prix d’exercice de l’option d’achat (« calls »). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les distributions des liales et participations, ainsi que les quotes-parts de résultats de liales sociétés de personnes faisant l’objet d’une clause statutaire d’attribution aux associés, sont enregistrées lorsque celles-ci sont considérées acquises aux Les opérations en devises sont enregistrées aux cours des devises Les dettes et créances en devises sont réévaluées aux cours du 31 décembre, les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation étant portés en écart de conversion. Les pertes de change non réalisées au 31 décembre font l’objet de provisions, excepté pour les pertes compensées par des gains potentiels \- les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision pour charge à due concurrence. Les dérivés de taux qui sont qualiés de couverture sont enregistrés prorata temporis sur la durée des contrats, sans effets sur la valeur nominale de la dette nancière dont le taux est Les dérivés de taux qui ne sont pas qualiés de couverture sont réévalués à leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains non réalisés résultant de cette réévaluation sont différés ; les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision Les primes d’émission des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de l’emprunt. Les frais d’émission sont enregistrés Les écarts de change constatés en n d’exercice sur des dispo - nibilités en devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Les pertes et gains provenant d’instruments dérivés sont comptabilisés en Résultat nancier, en Résultat de change s’il s’agit de dérivés de change, et en Autres produits et charges nanciers s’il s’agit d’instruments de taux. Les dérivés de change sont réévalués au cours du jour de clôture : • lorsque ces dérivés sont qualiés de couverture, les gains ou pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont : \- enregistrés en résultat en compensation des pertes et gains non réalisés sur les actifs et passifs couverts par ces instruments ; \- différés si ces instruments ont été affectés à des opérations • lorsque ces dérivés ne sont pas qualiés de couverture : \- les gains non réalisés résultant de leur réévaluation au cours de clôture sont différés, seuls les gains réalisés de façon dénitive à l’échéance de l’instrument étant enregistrés Une provision est comptabilisée dès lors qu’il existe une obligation, vis-à-vis d’un tiers, entraînant pour la société un décaissement probable dont le montant peut être évalué de LVMH est société mère d’un groupe scal constitué avec la plupart de ses liales françaises (Art. 223 A et suivants du CGI). La convention d’intégration ne modie pas, le plus souvent, la charge d’impôt ou le droit au bénéce des reports décitaires des liales concernées ; leur situation scale vis-à-vis de LVMH reste en effet identique à celle qui résulterait d’une imposition séparée, tant que ces liales sont membres du groupe scal. L’économie ou la charge complémentaire d’impôt, du montant de la différence entre la somme de l’impôt comptabilisé par chacune des sociétés intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat imposable d’ensemble, est enregistrée À la date d’arrêté des comptes, le 30 janvier 2014, aucun événement signicatif postérieur à la clôture n’est intervenu. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le résultat provenant de la gestion des liales et participations s’analyse de la façon suivante : Dividendes perçus de sociétés françaises 1 695,7 1 670,2 Dividendes perçus de sociétés étrangères 100,0 - Quote-part de résultats de sociétés françaises « transparentes » 377,7 280,5 Produits financiers de filiales et participations 2 173,4 1 950,7 Variation des provisions pour risques et charges (85,7) (55,4) Dépréciations et provisions au titre des filiales et participations (96,0) 8,2 Gestion des filiales et participations 2 077,4 1 958,9 La variation des produits nanciers perçus des liales et participations provient notamment du versement par Bulgari SpA d’un dividende de 100 millions d’euros et de l’augmentation de la quote-part de résultat de Moët Hennessy SNC pour 97 millions d’euros. Concernant la variation des dépréciations et provisions, voir également Note 17. Coût de la dette financière nette Le coût de la dette nancière nette, y compris effet des instruments de couverture de taux, s’analyse de la façon suivante : Intérêts et primes sur emprunts obligataires (77,2) (99,1) Intérêts sur autres emprunts (1,2) (1,6) Revenus et produits financiers 5,3 4,8 Coût de la dette financière nette hors Groupe (73,1) (95,9) Coût de la dette financière nette intra-Groupe (17,7) (37,7) Coût de la dette financière nette (90,8) (133,6) Le résultat de change est constitué des éléments suivants : Différences positives de change 220,3 179,0 Différences négatives de change (197,0) (299,7) Variation des provisions pour pertes de change latentes 101,4 125,1 Sur la variation des provisions, voir également Note 17. Le résultat de change est constitué des pertes et gains générés par les encours d’emprunts en devises ainsi que par les instruments dérivés de change souscrits dans le cadre des opérations décrites en Notes 18.4 et 21 (couvertures d’actifs nets des liales en devises). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le montant des autres produits et charges nanciers s’analyse de la façon suivante : Résultat sur actions et calls sur actions LVMH (0,1) 2,1 Autres produits et charges financiers (8,0) (5,9) Sur la variation des provisions, voir également Note 17. PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS Les prestations de services et autres revenus se décomposent de la façon suivante : L’ensemble des prestations de services et autres revenus concerne \- les prestations de services consistent en prestations d’assistance (Voir Note 1.1 Activité de la Société) ; \- les refacturations portent sur des rémunérations et frais engagés \- les revenus fonciers proviennent de la location de terres à vignes champenoises dont LVMH a la propriété. Les frais de personnel incluent les rémunérations brutes et charges patronales, la taxe exceptionnelle de solidarité sur les hautes rémunérations, les avantages post-emploi, les autres avantages à long terme et le coût des plans d’options et assimilés (voir Compte tenu de la nature de l’activité de la société, telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante de ces rémunérations est refacturée aux sociétés du Groupe dans le cadre de prestations d’assistance de gestion. La rémunération brute globale des mandataires sociaux et membres du Comité exécutif de la Société, pour l’exercice 2013, s’élève à 30 millions d’euros, dont 0,9 million d’euros au Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Engagements en matière d’avantages post-emploi : pensions complémentaires de retraite et indemnités de départ en retraite Ces engagements concernent principalement les membres du Comité exécutif qui bénécient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations Au 31 décembre 2013, l’engagement non comptabilisé, net des actifs nanciers venant en couverture, déterminé selon les mêmes principes que ceux utilisés pour les comptes consolidés du groupe LVMH, est de 56,5 millions d’euros. Le taux d’actualisation retenu dans l’estimation de cet engagement Les versements effectués en couverture de cet engagement, soit 2,3 millions d’euros en 2013 (2,3 en 2012), sont comptabilisés dans la rubrique Frais de personnel. Les charges de gestion sont constituées notamment d’honoraires, primes d’assurances, loyers et frais de communication. Compte tenu de la nature de l’activité de la Société telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante des autres charges de gestion est refacturée aux sociétés du Groupe, soit dans le cadre de prestations d’assistance de gestion, soit dans le cadre de refacturations de frais engagés pour compte. En outre, lors de la prise de participation de Diageo dans le groupe Moët Hennessy en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy SNC et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, la quote-part des frais communs revenant à la société LVMH a donné lieu à facturation par Moët Hennessy à LVMH d’un Le montant des impôts, taxes et versements assimilés comptabilisé dans les autres charges de gestion s’élève à 4,2 millions d’euros sur l’exercice 2013 (5 millions d’euros en 2012). Le résultat exceptionnel correspond à la sanction de 8 millions d’euros prononcée par l’Autorité des marchés nanciers le 25 juin 2013 dans le cadre de la procédure qu’elle avait initiée suite à l’annonce par LVMH en 2010 de son entrée au capital de la société Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton L’impôt sur les sociétés se ventile de la façon suivante : (en millions d’euros) Résultat (Charge) / Résultat Résultat courant 1 986,3 (201,3) 1 785,0 Impôt sur exercices antérieurs - 0,3 0,3 Incidence de l’intégration fiscale - 77,5 77,5 Le montant d’impôt de l’exercice inclut, pour l’ensemble du groupe scal, une charge de 76 millions d’euros au titre de la contribution exceptionnelle 2013 de 10,7 %, ainsi qu’un montant de 45 millions d’euros correspondant à la taxe de 3 % sur les dividendes versés Au 31 décembre 2013, dans le cadre de la convention d’intégration scale, le montant des décits scaux restituables par LVMH aux liales intégrées s’élève à 3 600 millions d’euros. Le solde d’impôts différés provenant de différences temporaires d’imposition s’élève au 31 décembre 2013 à un montant net débiteur de 18 millions d’euros, dont 5 millions d’euros au titre de différences temporaires devant se dénouer en 2014. Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2012 52,6 Cessions et mises hors service - Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2013 58,8 Valeur brute du portefeuille de participations 19 900,1 18 499,9 Valeur nette du portefeuille de participations 18 591,6 17 201,7 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton L’évolution de la valeur brute du portefeuille de participations est présentée en Note 1.2 Faits signicatifs de l’exercice. Le portefeuille de participations est détaillé dans le tableau des liales et participations et l’inventaire du portefeuille. Les méthodes de dépréciation des titres de participation sont décrites en Note 2.3. Le plus souvent, la dépréciation est calculée par référence à la valeur d’utilité de la participation concernée, qui est fondée sur les ux de trésorerie prévisionnels générés L’évolution de la dépréciation du portefeuille est analysée en La valeur du portefeuille au 31 décembre 2013, répartie en fonction de l’affectation des titres détenus, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 20 13 20 12 Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Plans d’options de souscription 202,9 - 202,9 270,1 Plans futurs 37,7 - 37,7 36,3 En voie d’annulation 94,9 - 94,9 - Titres immobilisés 335,5 - 335,5 306,4 Plans d’options d’achat - - - 7,2 Plans d’attribution d’actions gratuites 101,0 - 101,0 74,8 Plans futurs 1,2 - 1,2 12,4 Contrat de liquidité 13,1 - 13,1 13,4 Valeurs mobilières de placement 115,3 - 115,3 107,8 Au cours de l’exercice, les mouvements de portefeuille ont été les suivants : Titres immobilisés Plans d’options Plans futurs En voie d’annulation Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Transferts (26 489) (1,4) 26 489 1,4 - - - - Annulations (1 395 106) (65,8) - - - - (1 395 106) (65,8) Valeurs mobilières de placement Plans d’options d’achat Autres plans Contrat de liquidité Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Cessions - - - - (2 015 745) (271,6) (2 015 745) (271,6) Transferts (85 700) (5,7) 85 700 5,7 - - - - Levées d’options (19 620) (1,5) - - - - (19 620) (1,5) Attribution d’actions gratuites - - (193 440) (10,2) - - (193 440) (10,2) Dans le cadre du contrat de liquidité, les plus-values nettes de cession au cours de l’exercice ont été de 0,7 million d’euros et les actions détenues au 31 décembre 2013 représentent, au cours de bourse à cette date, une valeur de 13 millions d’euros. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Au cours de l’exercice, aucun instrument dérivé n’a été utilisé. Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription L’Assemblée générale du 5 avril 2012 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de trente-huit mois expirant en juin 2015, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéce des membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 3 % du capital de la Société. Chaque plan a une durée de dix ans et les options sont exerçables après un délai de trois ans pour les plans émis antérieurement à 2004, ou quatre ans, pour les plans émis à partir de 2004. Pour l’ensemble des plans, la parité est d’une action pour une L’Assemblée générale du 18 avril 2013 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt-six mois expirant en juin 2015, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéce des membres du personnel ou des dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la Société au jour de cette autorisation. L’attribution des actions gratuites aux bénéciaires ayant leur résidence scale en France devient dénitive au terme d’une période d’acquisition de deux ans (généralement trois ans pour les attributions au titre des plans ouverts à partir de 2011), au-delà de laquelle les bénéciaires doivent conserver 12.3.2. Évolution des plans d’options et assimilés les actions attribuées pendant une durée complémentaire de Les actions gratuites attribuées aux bénéciaires ayant leur résidence scale hors de France sont dénitivement attribuées et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH En substitution des plans d’options ou d’attribution d’actions gratuites, le Groupe a mis en place des plans équivalents à des plans d’options d’achat ou à des plans d’attribution d’actions gratuites en termes de gains pour le bénéciaire, mais dénouables en numéraire et non en titres. La durée d’acquisition des droits Depuis 2009, certains plans d’options de souscription d’actions ou d’attribution d’actions gratuites sont assortis, dans des proportions déterminées en fonction du niveau hiérarchique et du statut du bénéciaire, de conditions de performance, dont la réalisation est nécessaire à l’obtention dénitive du bénéce de ces plans. Les actions de performance ne sont attribuées dénitivement que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») et l’exercice N+ 1 afchent une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle Les droits attribués dans le cadre des différents plans portant sur des actions LVMH ont évolué comme suit au cours de l’exercice : (nombre) Plans d’options Plans d’options Attribution Plans dénoués de souscription d’achat d’actions gratuites en numéraire Attributions provisoires de la période - - 436 434 - Options / attributions devenues caduques en 2013 (26 489) (85 700) (32 012) - Options exercées / attributions devenues définitives en 2013 (1 025 418) (19 620) (193 440) (1 250) Les attributions devenues dénitives proviennent d’actions Le montant comptabilisé en 2013, en Frais de personnel, au titre des plans d’options et assimilés, est une charge de 12,6 millions d’euros (2012 : produit de 5,3 millions d’euros ; 2011 : charge Les valeurs ayant servi d’assiette au calcul de la contribution sociale de 30 % sont respectivement de 130,38 euros, de 117,51 euros et de 126,56 euros par action attribuée pour les plans de janvier, de juillet et d’octobre 2013. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le solde des autres créances s’analyse ainsi : (en millions d’euros) 20 13 20 12 Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Créances sur des entreprises liées 437,6 - 437,6 462,4 dont : comptes courants d’intégration fiscale 12,7 - 12,7 116,1 quote-part de résultat de filiales transparentes à recevoir 377,4 - 377,4 280,9 Créances sur l’État 76,0 - 76,0 21,7 Autres créances 57,7 (4,5) 53,2 78,5 dont : soulte sur swap à recevoir 24,0 - 24,0 28,8 L’échéance de l’ensemble des autres créances est inférieure à un an, à l’exception d’une partie de la soulte sur swap. Le solde des comptes de régularisation actif se décompose de la façon suivante : (en millions d’euros) 20 13 20 12 Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Écarts de conversion actif 39,4 - 39,4 138,3 Primes de remboursement des obligations 8,7 - 8,7 4,3 Charges constatées d’avance 0,6 - 0,6 0,8 Les écarts de conversion actif proviennent de la réévaluation, à la clôture de l’exercice 2013, des créances clients, dettes fournisseurs Le capital social, entièrement libéré, est constitué de 507 793 661 actions au nominal de 0,30 euro. Toutes les actions composant le capital ont les mêmes droits, à l’exception des actions conservées sous forme nominative depuis plus de trois ans dont les détenteurs bénécient d’un droit de vote double. Les actions détenues par LVMH ne bénécient ni du droit de vote, ni du droit au dividende. Au cours de l’exercice, 1 025 418 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 1 395 106 actions Au 31 décembre 2013, le capital se décompose ainsi : Actions à droit de vote double 224 907 923 44,29 Actions à droit de vote simple 275 493 819 54,25 Actions détenues par LVMH 7 391 919 1,46 Nombre total d’actions 507 793 661 100,00 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton La variation des capitaux propres au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Nombre Capital Primes Autres Report à Acompte Résultat de Total d’actions réserves nouveau sur l’exercice capitaux Affectation du résultat 2012 - - - 0,1 1 666,6 - (1 666,7) - Dividendes 2012 - - - - (1 472,8) 550,0 - (922,8) Effet des actions auto-détenues - - - - 23,0 - - 23,0 Exercice d’options de souscription 1 025 418 0,3 65,9 - - - - 66,2 Annulation d’actions (1 395 106) (0,4) (65,4) - - - - (65,8) Acompte sur dividendes 2013 - - - - - (609,4) - (609,4) Effet des actions auto-détenues - - - - - 8,9 - 8,9 Résultat de l’exercice 2013 - - - - - - 1 854,8 1 854,8 L’affectation du résultat de l’exercice 2012 résulte des résolutions de l’Assemblée générale mixte du 18 avril 2013. 16\. RÉSERVES ET ÉCARTS DE RÉÉVALUATION Les réserves s’analysent de la façon suivante : Les Réserves réglementées sont constituées de la Réserve spéciale des plus-values à long terme et des réserves indisponibles de 2,2 millions d’euros résultant de la réduction de capital effectuée concomitamment à la conversion du capital en euros. La Réserve spéciale des plus-values à long terme n’est En raison de la réforme du régime des plus-values à long terme par la Loi de Finances recticative pour 2004 (article 39) et sur décision de l’Assemblée générale du 12 mai 2005, un montant de 200 millions d’euros a été transféré en 2005 de la Réserve spéciale des plus-values à long terme à un compte de réserve ordinaire après prélèvement d’une taxe libératoire de 2,5 % soit 5 millions d’euros. Le montant de ces réserves, de 195 millions d’euros, est distribuable en franchise d’impôt. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les « Écarts de réévaluation » proviennent des opérations réalisées en 1978 dans le cadre de la réévaluation légale de 1976. Ils concernent les immobilisations non amortissables suivantes : Titres de participation (Parfums Christian Dior) 23,6 23,6 17\. VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS La variation des dépréciations d’actifs et des provisions s’analyse de la façon suivante : Titres de participation 1 298,2 16,7 - (6,4) 1 308,5 Actions LVMH : primes sur calls - - - - - Autres actifs 4,5 - - - 4,5 Dépréciations d’actifs 1 302,7 16,7 - (6,4) 1 313,0 Plans d’options et assimilés 18,4 10,7 (4,8) (6,0) 18,3 Risques généraux 604,3 119,9 (6,1) (26,4) 691,7 Pertes de change latentes 142,0 - (82,6) (18,9) 40,5 Autres charges 28,1 16,0 (4,8) (1,4) 37,9 Provisions pour risques et charges 792,8 146,6 (98,3) (52,7) 788,4 Total 2 095,5 163,3 (98,3) (59,1) 2 101,4 dont : résultat financier 129,2 (82,8) (51,8) dont frais de personnel 26,6 (8,4) (7,3) Les provisions pour risques généraux correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations conten - tieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités de la Société ou de ses liales ; ces activités sont en effet exercées à un niveau international, dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le calcul de l’impôt. En particulier, la Société peut faire l’objet de contrôles scaux et, le cas échéant, de demandes de rectication de la part de l’administration scale française. Ces demandes de rectications, ainsi que les positions scales incertaines identiées non encore redressées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères de l’avis 2000-06 du CRC sur les passifs. Voir également Notes 4, 11 et 12. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton La dette nancière brute s’analyse de la façon suivante : Emprunts obligataires 4 918,0 3 922,9 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 152,3 152,6 Dette financière intra-Groupe 2 600,6 2 623,5 Autres dettes financières 2 752,9 2 776,1 Dette financière brute 7 670,9 6 699,0 Les emprunts obligataires sont constitués de la façon suivante : Taux d’intérêt Swap vers Prix Échéance Nominal au Intérêts Total facial taux variable d’émission(a) 31 décembre courus (en millions (en% du 20 13 après swap d’euros) Total 4 892,3 25,7 4 918,0 Les émissions obligataires sont principalement réalisées, depuis mai 2000, dans le cadre d’un programme « Euro Medium Term Notes » de 10 milliards d’euros. Leur en-cours au 31 décembre 2013 est de 4,2 milliards d’euros. Sauf mention contraire, les emprunts obligataires sont rembour - Les swaps de taux mentionnés dans le tableau qui précède ont généralement été conclus à l’émission des emprunts obligataires ; des opérations ultérieures d’optimisation ont pu être réalisées. LVMH a procédé en 2013, dans le cadre de son programme EMTN, à deux émissions obligataires de 500 millions d’euros chacune ainsi qu’à une émission de 600 millions d’euros. Ces émissions sont remboursables in ne au pair en novembre 2019, septembre 2016 et novembre 2020 respectivement. L’emprunt d’échéance 2019 porte intérêt au taux de 1,25 % ; il a fait l’objet de swaps à l’émission, le convertissant pour 50 % de son nominal en un nancement à taux variable. L’emprunt remboursable en 2016 porte intérêt à taux variable. Enn, le dernier emprunt, d’échéance 2020, porte intérêt au taux de 1,75 %. Il n’a fait l’objet d’aucun swap de couverture. En outre, au cours de l’année, l’emprunt obligataire de 300 millions de francs suisses émis en 2007 a été remboursé ainsi qu’une partie de la dette au titre des placements privés en devises (20 milliards de yens japonais et 350 millions de Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 18.2. Analyse de la dette financière brute par échéance La répartition de la dette nancière brute par nature et selon son échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, est présentée dans Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 152,3 152,3 - - 0,3 - Dette financière intra-Groupe 2 600,6 2 600,1 - 0,5 4,0 2 600,6 Autres dettes financières 2 752,9 2 752,4 - 0,5 4,3 2 600,6 La dette nancière intra-Groupe correspond essentiellement à un encours avec la société assurant la centralisation de trésorerie du Groupe ; celui-ci est constitué au 31 décembre 2013 d’un emprunt de 1 340,4 millions d’euros à échéance de moins d’un an et d’un compte-courant nancier, dont le solde est de 18.4. Analyse de la dette financière brute par devise Au 31 décembre 2013, les intérêts courus compris dans ce solde s’élèvent à 4 millions d’euros. Au 31 décembre 2013, la répartition par devise de la dette nancière brute, en monnaie de l’émission et après prise en compte des instruments de couverture émis simultanément ou postérieurement à l’émission, s’analyse de la façon suivante : À l’émission Après prise en compte Euro 4 174,1 4 108,2 3 051,6 Dette financière hors Groupe 5 070,3 5 070,3 4 075,5 Dette financière intra-Groupe 2 600,6 2 623,5 Total dette financière brute 7 670,9 6 699,0 Le montant de la dette en devise a pour objet de couvrir, le plus souvent, l’actif net en devise des sociétés acquises hors zone Euro. Dans le cadre de certaines lignes de crédit, LVMH peut s’engager à respecter un ratio de dette nancière nette sur capitaux propres calculé sur les données consolidées. Au 31 décembre 2013, aucune ligne de crédit tirée ou non tirée n’est concernée par cette disposition. Au 31 décembre 2013, le montant de la dette nancière ne fait pas l’objet de garanties et sûretés réelles. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton La répartition des autres dettes par nature et selon leur échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, sont présentées dans le (en millions d’euros) Total Montant Dont Dont Dettes fournisseurs et comptes rattachés 107,4 107,4 - - 103,2 89,5 Dettes fiscales et sociales 41,9 41,9 - - 36,9 - Autres dettes 115,5 115,5 - - 0,7 112,2 dont comptes courant d’intégration fiscale 112,2 112,2 - - - 112,2 Autres dettes 264,8 264,8 - - 140,8 201,7 Le solde des comptes de régularisation passif est constitué de produits constatés d’avance correspondant à des plus-values latentes 21\. EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ La société LVMH utilise de façon régulière des instruments nanciers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs nanciers, y compris les ux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ou adossés à des sous-jacents maintenus à taux de change historiques, tels les titres de participation. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Les instruments de taux d’intérêt sont, en règle générale, affectés à des dettes nancières dont les échéances sont identiques ou supérieures à celles des instruments. La nature des instruments de couverture en vie au 31 décembre 2013, leur montant notionnel réparti par échéance ainsi que leur valeur de marché s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) Montant Échéancier Valeur de Swaps payeurs de taux fixe - - - - - Swaps payeurs de taux variable 3 892,0 1 152,0 2 495,0 250,0 37,4 Autres dérivés 500,0 - 500,0 - 0,1 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Toutes devises confondues, les montants nominaux des contrats existants au 31 décembre 2013, ainsi que l’effet de leur réévaluation aux cours de change du 31 décembre, s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) nominaux (a) de marché (b) Contrats à terme USD (4,8) (0,2) Swaps cambistes USD 1 093,3 10,6 L’ensemble des contrats présentés dans le tableau ci-dessus sont à échéance de moins d’un an. 22.1. Engagements d’achat de titres de participation Les engagements d’achat de titres de participation s’élèvent à 6 035 millions d’euros ; ce montant représente les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de titres de mino - ritaires dans des sociétés consolidées, prises de participation, participations complémentaires dans des sociétés non consolidées, ou pour le paiement de compléments de prix éventuels pour des opérations réalisées. Ce chiffre inclut principalement les effets du Protocole d’Accord intervenu le 20 janvier 1994 entre LVMH et Diageo, par lequel LVMH s’est engagé à acheter à Diageo ses participations de 34 % dans les sociétés Moët Hennessy SNC et Moët Hennessy International SAS, sous préavis de 6 mois, pour un montant égal à 80 % de leur valeur à la date d’exercice de la promesse ainsi que, depuis le 31 décembre 2013, l’engagement octroyé aux actionnaires de Loro Piana SpA, d’acheter leur participation de 20 % dans la société, exerçable au plus tard trois ans suivant le 5 décembre 2013. 22.2. Autres engagements en faveur de tiers 22.4. Relations avec les parties liées (en millions d’euros) Au 31 décembre 2013 Cautions et lettres de confort accordées au profit de filiales ou autres sociétés du Groupe 6 661,7 22.3. Autres engagements en faveur de LVMH (en millions d’euros) Au 31 décembre 2013 Lignes de crédit à plus d’un an Lignes de crédit à moins d’un an Au cours de l’exercice, il n’a été conclu aucune convention nouvelle avec les parties liées au sens de l’article R.123-198 du Code de commerce, d’un montant signicatif et à des conditions qui n’auraient pas été des conditions normales de marché. La Fondation Louis Vuitton édie actuellement un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH nance la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Dans ce contexte, la Fondation Louis Vuitton a également recours à des nancements externes garantis par LVMH. Ces garanties gurent en engagement hors-bilan (voir Note 22.2). Voir également Note 7 Autres charges nettes de gestion sur la Les comptes de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA sont inclus, suivant la méthode de l’intégration globale, dans les comptes consolidés de Christian Dior SA, 30 avenue Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Titres de participation Pourcentage de Valeur 508 493 000 actions de valeur nominale EUR 16,57 de Sofidiv SAS 100,00 10 116,4 245 000 actions de valeur nominale EUR 100 de Bulgari SpA (Italie) 100,00 4 268,7 120 000 actions de valeur nominale EUR 1 de Vicuna Holding SpA (Italie) 100,00 1 400,1 23 743 092 actions de valeur nominale EUR 1,50 de LV Group SA 99,95 822,2 35 666 395 actions de valeur nominale EUR 15 de LVMH Finance SA 99,99 330,1 1 961 048 actions de valeur nominale EUR 15 de Le Bon Marché SA 99,99 259,2 164 999 994 actions de valeur nominale EUR 1 de Eley Finance SA 99,99 165,0 68 960 actions de valeur nominale EUR 38 de Parfums Christian Dior SA 99,99 76,5 31 482 978 actions de valeur nominale EUR 2,82 de Moët Hennessy International SAS 58,67 74,4 34 414 870 actions de valeur nominale GBP 1 de LVMH Services Ltd (Grande Bretagne) 100,00 35,8 7 000 parts de valeur nominale EUR 1 265 du GIE LVMH Services 20,00 8,9 23 000 actions de valeur nominale JPY 50 000 de LVMH KK (Japon) 100,00 7,6 9 660 actions de valeur nominale EUR 30 de Loewe SA (Espagne) 5,44 6,7 37 000 actions de valeur nominale EUR 15,24 de Creare SA (Luxembourg) 32,17 1,1 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 2\. Participations (>10 % et <50 %) (a) En devises pour les filiales étrangères. (b) Avant affectation du résultat de l’exercice. (d) Y compris les produits financiers de filiales et participations. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Montant du capital 147,1 147,2 152,3 152,4 152,3 Nombre maximal d’actions futures à créer : \- par conversion d’obligations - - - - - \- par exercice de bons de souscription - - - - - 2\. Opérations et résultats de l’exercice Résultat avant impôts et charges calculées (Produit) / Charge d’impôts sur les bénéfices(a) \- - - - - Résultat après impôts et charges calculées Résultat après impôts, mais avant charges calculées (amortissements et provisions) 1,90 3,34 4,50 2,92 3,67 Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions) (b) 0,89 4,72 4,58 3,28 3,65 Dividende brut distribué à chaque action (d) 1,65 2,10 2,60 2,90 3,10 Montant de la masse salariale 64,5 61,4 104,8 54,2 58,3 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux 15,9 13,8 17,7 22,8 24,2 (a) Hors effets de la convention d’intégration fiscale. (b) Après effets de la convention d’intégration fiscale. (c) Montant de la distribution résultant de la résolution de l’Assemblée générale, avant effets des actions LVMH auto-détenues à la date de la distribution. Pour l’exercice 2013, montant proposé à l’Assemblée générale du 10 avril 2014. (d) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. En exécution de la mission qui nous a été conée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : \- le contrôle des comptes annuels de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; \- la justication de nos appréciations ; \- les vérications et informations spéciques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signicatives. Un audit consiste à vérier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justiant des montants et informations gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signicatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont sufsants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la Société à la En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justication de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : La Note 2.3. de l’annexe aux états nanciers expose les règles et les méthodes comptables relatives aux immobilisations nancières. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre Société, nous avons vérié le caractère approprié des méthodes comptables et des informations fournies dans cette Note de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérications spéciques Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations, étant précisé que, comme indiqué dans le Rapport de gestion, ces informations correspondent aux rémunérations et avantages en nature versés ou supportés par votre Société et les sociétés qu’elle contrôle, ainsi qu’aux rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le Rapport de gestion. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 18 février 2014 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration. 1\. Avec la société Groupe Arnault SAS Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Nicolas Bazire et Albert Frère. Nature, objet et modalités : avenant à la convention d’assistance du 31 juillet 1998 avec la société Groupe Arnault SAS. Le 31 janvier 2013, le Conseil d’administration a autorisé la signature d’un nouvel avenant à la convention d’assistance conclue entre votre Société et la société Groupe Arnault SAS. La modication de cette convention porte sur la rémunération prévue dans ce Au titre de cette convention, votre Société a versé 5 300 000 euros à la société Groupe Arnault SAS pour l’exercice 2013. 2\. Avec la société Christian Dior Couture SA Administrateur concerné : M. Bernard Arnault. Nature, objet et modalités : convention de joint-venture « Les Ateliers Horlogers Dior SA ». Le 31 janvier 2013, le Conseil d’administration a autorisé le renouvellement par tacite reconduction pour une durée de un an renouvelable des accords mis en place en 2008 et prorogés en février 2012 pour la fabrication et la distribution des Montres Dior. 3\. Avec la société A.A. Conseil SAS Administrateur concerné : M. Antoine Arnault, Président de A.A. Conseil SAS. Nature, objet et modalités : contrats de prestations avec la société A.A. Conseil SAS. Le 18 avril 2013, le Conseil d’administration a autorisé la conclusion de contrats de prestations, d’une durée de un an reconductible chaque année, entre la société A.A. Conseil SAS, dont le principal associé est M. Antoine Arnault, et les sociétés Louis Vuitton Malletier, d’une part, et LVMH (agissant pour son compte et celui des autres liales du groupe), d’autre part. Au titre de ces contrats, les honoraires annuels de la société A.A. Conseil SAS s’élèvent à 410 000 euros hors taxes pour le contrat avec votre Société et ses liales et 150 000 euros hors taxes pour le contrat avec la société Louis Vuitton Malletier SA. Ces contrats s’entendent hors frais engagés pour la réalisation des missions, lesquels seront remboursés sur présentation de justicatifs. à la société A.A. Conseil SAS pour l’exercice 2013. 4\. Avec la société Christian Dior Couture SA Administrateur concerné : M. Bernard Arnault. Nature, objet et modalités : cession de l’immeuble 160 New Bond Street à Londres. Le 24 octobre 2013, le Conseil d’administration a autorisé la cession, à la société Christian Dior Couture SA ou l’une de ses liales, de l’immeuble sis 160 New Bond Street, propriété de liales à 100 % du groupe LVMH. de la résiliation éventuelle des baux (« protected lease ») dont Louis Vuitton UK Limited et Céline UK Limited bénéciaient. Ce prix a été déterminé sur la base de deux expertises réalisées au cours des négociations à la demande, respectivement, des vendeurs CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. 1\. Avec la société Moët Hennessy SNC, liale de votre Société Nature, objet et modalités : répartition des frais de holding du groupe LVMH. La convention relative à la répartition des frais de holding du groupe LVMH, en fonction du chiffre d’affaires de l’activité « Vins et Spiritueux », d’une part, et des Autres activités, d’autre part, conclue le 20 janvier 1994 avec la société Guinness Plc (désormais Diageo Plc), s’est poursuivie en 2013. Le montant des frais communs supportés par la société Moët Hennessy SNC au titre de cette convention s’est élevé à 14,6 millions d’euros au cours de l’exercice 2013. 2\. Avec la société Christian Dior SA Administrateurs concernés : MM. Bernard Arnault, Pierre Godé et Mme Delphine Arnault. Nature, objet et modalités : Convention d’assistance juridique. La convention de prestations de services avec la société Christian Dior SA portant sur une assistance juridique fournie par votre Société, notamment en matière de droit des sociétés et de gestion du service titres de la société Christian Dior SA, s’est poursuivie Au titre de cette convention, votre Société a perçu 45 750 euros hors taxes de rémunération forfaitaire au cours de l’exercice 2013. 3\. Avec MM. Bernard Arnault, Antonio Belloni et Nicolas Bazire, Administrateurs Nature, objet et modalités : nancement du régime de retraite complémentaire. Le nancement du régime de retraite complémentaire, via une compagnie d’assurances, mis en place en 1999 et aménagé en 2004 et 2012 au bénéce des membres du Comité exécutif, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, dont certains membres sont également Administrateurs, s’est poursuivi au cours de l’exercice 2013. La charge en résultant pour votre Société au cours de l’exercice 2013 est comprise dans le montant gurant à la Note 31.4 de Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 18 février 2014 PRINCIPAUX TITRES, FONCTIONS ET MANDATS DES MEMBRES 1.4. Mandats de Censeur à renouveler 2.3. Honoraires perçus en 2012 et 2013 RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COMITÉ D’AUDIT DE LA PERFORMANCE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COMITÉ DE SÉLECTION PROJET DE STATUTS DE LA SOCIÉTÉ SOUS LA FORME Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président- directeur général de Financière Agache et de Christian Dior. Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989. Né le 5 mars 1949 de nationalité française. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Date de première nomination : 26 septembre 1988. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : M. Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel. En 1974, il en devient Directeur de la construction, puis Directeur général en 1977 et LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Japan KK (Japon) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Métropole Télévision « M6 » SA (a) Né le 4 juin 1977 de nationalité française. Adresse professionnelle : Berluti – 120, rue du Faubourg Saint- Date de première nomination : 11 mai 2006. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : M. Antoine Arnault, diplômé d’HEC Montréal et titulaire du MBA de l’INSEAD, a créé en 2000 une société dans le secteur de l’Internet, plus particulièrement dans l’enregistrement de noms En 2002, il cède sa participation et rejoint le groupe familial au sein de la société Louis Vuitton où il occupe successivement les fonctions de Responsable Marketing puis de Directeur du En 2007, il devient Directeur de la Communication de Louis Vuitton. Publicité, éditions, développement digital et achats Depuis 2011, il est Directeur général de la Maison Berluti. Il est cette même année à l’initiative de l’opération « Les Journées Particulières ». Fin 2013, il est nommé, en plus de ses fonctions actuelles, Président du Conseil d’administration de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Berluti Hong Kong Company Limited (Hong Kong) Berluti Orient FZ-LLC (Émirats Arabes Unis) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 S.D.R.E Société de Distribution Robert Estienne SNC Née le 18 mai 1933 de nationalité française. Adresse de correspondance : BP 70 316 – 75007 Paris Cedex Date de première nomination : 15 avril 2010. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Épouse de M. Jacques Chirac, Président de la République française de 1995 à 2007, Mme Bernadette Chirac est élue au Conseil municipal de Sarran en 1971 puis devient Adjointe au maire en 1977. Elle est élue Conseiller général de la Corrèze en 1979 et réélue sans discontinuité jusqu’en 2011. En 1990, elle fonde l’association Le Pont Neuf, dont elle est la Présidente. En 1994, elle devient Présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France et s’investit dans les opérations Pièces Jaunes et « Plus de Vie » qui, grâce à son soutien et son implication, sont devenues des manifestations caritatives établies en France. Depuis 2007, elle est également Présidente de la LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France Né le 14 novembre 1942 de nationalité française. Adresse professionnelle : Worms 1848 SAS – 35 avenue de l’Opéra Date de première nomination : 22 septembre 1988. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue en Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 3 330 actions. M. Nicholas Clive Worms a été Associé commandité puis Associé- gérant de Maison Worms & Cie entre 1970 et 1996, Associé- gérant puis Président du Conseil de surveillance de Worms & Cie entre 1991 et 2004. Il a également été Président-directeur général puis Associé-gérant de Pechelbronn entre 1976 et 1991\. Il est actuellement Président de Worms 1848 SAS. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 28 septembre 1943 de nationalité française. Adresse professionnelle : Goldman Sachs International – Peterborough Court, 133 Fleet Street – EC4A 2BB Londres Date de première nomination : 15 mai 2008. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 1 000 actions. M. Charles de Croisset entre à l’Inspection des Finances en 1968. Après une carrière dans l’administration, il rejoint en 1980 le Crédit Commercial de France (CCF) dont il fut successivement Secrétaire général, Directeur général adjoint puis Directeur général. En 1993, il est nommé Président-directeur général du CCF, et en 2000 Executive Director de HSBC Holdings Plc. En mars 2004, il devient Vice-Chairman pour l’Europe de Goldman Sachs puis International Advisor chez Goldman LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 4 février 1926 de nationalité belge. Adresse professionnelle : Frère-Bourgeois – 12, rue de la Blanche Borne – 6280 Loverval (Belgique). Date de première nomination : 29 mai 1997. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Après un début de carrière au sein de l’entreprise familiale qui commercialise des produits métallurgiques, M. Albert Frère s’oriente vers l’industrie et acquiert, avec ses associés, la maîtrise de l’ensemble des entreprises sidérurgiques du bassin de Charleroi. En 1981, il participe à la fondation de Pargesa Holding. L’année suivante, cette société entre dans le capital de Groupe Bruxelles Lambert, société dont il prend la Présidence en 1987 jusqu’au 31 décembre 2011. Il est Président du Conseil d’administration de Frère-Bourgeois SA depuis 1970. Financière de la Sambre SA (Belgique) Stichting Administratie Kantoor Frère-Bourgeois (Pays-Bas) Président du Conseil d’administration LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Représentant permanent de Belholding Belgium SA, Métropole Télévision « M6 » SA (a) Banque Nationale de Belgique (Belgique) (a) Vice-Président du Conseil d’administration et Administrateur Représentant permanent de Frère-Bourgeois SA, Administrateur Représentant permanent de Frère-Bourgeois SA, Administrateur Vice-Président, Administrateur délégué et Membre du Comité de direction Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Vice-Président du Conseil d’administration et Administrateur Né le 14 mai 1949 de nationalité française. Adresse professionnelle : Moët Hennessy – 65, avenue de la Grande Armée – 75016 Paris (France). Date de première nomination : 6 juin 1990. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue en 2015. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : Entré dans la société Jas Hennessy & Co. en 1971 pour prendre en charge le Marketing et les Ventes, M. Gilles Hennessy a participé dès 1977 au lancement d’Hennessy sur les marchés japonais, puis chinois, coréen et vietnamien. Il est Vice-Président de Moët Hennessy depuis le 1er septembre 2002. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Innovacion en Marcas de Prestigio SA de CV (Mexique) Moët Hennessy Asia Pacific pte Ltd (Singapour) Moët Hennessy de Mexico SA (Mexique) Moët Hennessy Services Singapore Pte Ltd (Singapour) Représentant permanent de Moët Hennessy SNC, Administrateur Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Krug, Vins Fins de Champagne SA Jas Hennessy & Co. Ltd (Irlande) Moët Hennessy Danmark A / S (Danemark) Représentant permanent de Jas Hennessy & Co., Né le 6 juillet 1941 de nationalité britannique. Adresse professionnelle : LVMH House – 15 St George Street – Date de première nomination : 29 mai 1997. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 550 actions. Lord Powell a été Secrétaire privé et Conseiller pour les Affaires Étrangères et la Défense des Premiers ministres Margaret Thatcher et John Major de 1983 à 1991. Il est membre indépendant du House of Lords au Parlement du Royaume-Uni. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 22 juillet 1948 de nationalité française. Adresse professionnelle : YTSeuropaconsultants – 13 bis avenue de la Motte-Picquet – 75007 Paris (France). Date de première nomination : 14 mai 2009. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue en 2015. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Yves-Thibault de Silguy a exercé différentes fonctions au sein de l’administration française du gouvernement français et auprès de la Communauté européenne en tant que Commissaire européen chargé des affaires économiques, nancières et moné - taires (1995-1999). En 1988, il rejoint le groupe Usinor-Sacilor dont il est Directeur des Affaires Internationales jusqu’en 1993. De 2000 à 2006, il exerce successivement les fonctions de membre du Directoire, Directeur général puis Délégué général de Suez. En juin 2006, il est nommé Président du Conseil d’administration de Vinci, puis, en mai 2010, Vice-Président- Administrateur référent. Il est Président de YTSeuropaconsultants Société des Autoroutes du Sud de la France Vice-Président et Administrateur référent du Conseil d’administration LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 10 mars 1957 de nationalité italienne. Adresse professionnelle : Bulgari – Lungotevere Marzio, 11 – Date de première nomination au sein du Conseil d’administration : Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Au cours des 28 années pendant lesquelles il a exercé les fonctions de Directeur général de Bulgari, M. Francesco Trapani a fortement développé cette Maison, lui permettant d’acquérir une dimension internationale, riche d’un portefeuille diversié, incluant désormais outre la joaillerie, les montres, les parfums, les accessoires et, plus récemment, l’hôtellerie. Lors du rapprochement de Bulgari avec le groupe LVMH en juin 2011, il a été nommé Président de la branche Montres et Joaillerie. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Bulgari Hotels and Resorts Milano Srl (Italie) De Beers Diamond Jewellers Limited (Royaume-Uni) Les Ateliers Horlogers Dior SA (Suisse) Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Bulgari Asia Pacific Ltd (Hong Kong) Bulgari Hotels and Resorts BV (Pays-Bas) Bulgari South Asian Operations SA (Suisse) Né le 31 juillet 1947 de nationalité française. Adresse professionnelle : Hubert Védrine (HV) Conseil – 21, rue Jean Goujon – 75008 Paris (France). Date de première nomination : 13 mai 2004. Date de n de mandat : Assemblée générale annuelle tenue Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 660 actions. M. Hubert Védrine a exercé diverses fonctions au sein de l’Administration et du Gouvernement français. Il a notamment été Conseiller diplomatique à la Présidence de la République de 1981 à 1986, Porte-parole de la Présidence de la République de 1988 à 1991, Secrétaire général de la Présidence de la République de 1991 à 1995 et Ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002. Début 2003, il a créé une société de Conseil en stratégie géopolitique, « Hubert Védrine (HV) Conseil ». LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Audiovisuel Extérieur de la France SA Née le 4 avril 1975 de nationalité française. Adresse professionnelle : Louis Vuitton Malletier – 2, rue du Date de première nomination : 10 septembre 2003. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : Mme Delphine Arnault a commencé sa carrière dans le cabinet international de conseil en stratégie McKinsey où elle fut En 2000, elle participe au développement de la société John Galliano où elle acquiert une expérience concrète du métier de la mode. En 2001, elle rejoint le Comité de direction de Christian Dior Couture dont elle a été Directrice générale adjointe jusqu’en août 2013. Depuis début septembre 2013, elle est Directrice Générale adjointe de Louis Vuitton, chargée de superviser l’ensemble des activités produits de la Maison Louis Vuitton. Elle siège, en outre, au Conseil d’administration de Loewe, dont elle est Directrice de la stratégie produits. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Métropole Télévision « M6 » SA (a) 21 Century Fox (États Unis) (a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Établissement Public de Sèvres – Cité de la Céramique M. Nicolas BAZIRE, Directeur Développement et acquisitions Né le 13 juillet 1957 de nationalité française. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Date de première nomination : 12 mai 1999. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 M. Antonio BELLONI, Directeur général délégué Né le 22 juin 1954 de nationalité italienne. Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Date de première nomination : 15 mai 2002. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : M. Nicolas Bazire devient Directeur du Cabinet du Premier ministre Édouard Balladur en 1993. Associé-gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est Directeur général de Groupe Arnault SAS depuis 1999. et Représentant permanent de Groupe Arnault SAS, Administrateur Représentant permanent de Montaigne Finance, Administrateur M. Antonio Belloni a rejoint le groupe LVMH en juin 2001, après une carrière de 22 ans au sein du groupe Procter & Gamble. Nommé Président de la division européenne de Procter & Gamble en 1999, il était auparavant Président-directeur général pour les opérations italiennes de la rme. Il a commencé sa carrière chez Procter & Gamble en 1978 en Italie et a occupé diverses fonctions en Suisse, en Grèce, en Belgique et aux États-Unis. Depuis septembre 2001, il est Directeur-général LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Représentant permanent de LVMH Finance, Administrateur Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut SA Représentant permanent de LV Group, Administrateur De Beers Diamond Jewellers Limited (Royaume-Uni) De Beers Diamond Jewellers Trademark Ltd (Royaume-Uni) Administrateur Fendi Asia Pacific Limited (Hong Kong) LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) LVMH (Shanghai) Management & Consultancy Co. Ltd (Chine) Président du Conseil d’administration Barilla G. e R. Fratelli SpA (Italie) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut Parfums Luxe International – PLI SA Moët Hennessy Distribution Rus LLC (Russie) Né le 30 décembre 1953 de nationalité italienne. Adresse professionnelle : Tod’s SpA – Corso Venezia, 30 – 20121 Date de première nomination : 15 mai 2002. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. M. Diego Della Valle rejoint l’entreprise familiale en 1975. Il a joué un rôle essentiel dans la dénition de la stratégie de l’entreprise et la création des marques qui en ont façonné l’image. Il a développé un plan marketing innovant, devenu un modèle mondialement reconnu dont beaucoup d’entreprises de l’industrie des produits de haute qualité se sont inspirées. Depuis octobre 2000, il est Président et Administrateur délégué du groupe Tod’s SpA qui est aujourd’hui l’un des leaders du Diego Della Valle & C. Srl (Italie) Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 4 décembre 1944 de nationalité française. Adresses professionnelles : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Paris (France) – LVMH Italia SpA – Via Tommaso Grossi, 2 – 20121 Milan (Italie). Date de première nomination : 13 janvier 1989. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) M. Pierre Godé a été avocat au barreau de Lille et Professeur à la faculté de droit de Lille puis à celle de Nice. Il a été Conseiller du Président de LVMH et Directeur général du Groupe Arnault. Il est Vice-Président du Conseil d’administration de LVMH et Vice-Président de LVMH Italia. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Représentant légal de Financière Agache, Gérant Née le 11 septembre 1949 de nationalité américaine. Adresse professionnelle : The Museum of Modern Art – 11 West 53 Street – NY 10019 New York (États-Unis). Date de première nomination : 31 mars 2011. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Mme Marie-Josée Kravis est économiste et spécialiste des questions relatives aux politiques publiques et à la planication stratégique. Elle a débuté sa carrière comme analyste nancier chez Power Corporation of Canada et a travaillé ensuite auprès du Solliciteur général du Canada et du ministre des Appro - visionnements et Services canadien. Vice-Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior du Hudson Institute, elle est depuis 2005 Présidente du Museum of Modern Art LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Federal Reserve Bank of New York (États-Unis) The Museum of Modern Art de New York (États-Unis) Vice-Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior Administrateur et membre du Comité exécutif Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Née le 17 septembre 1962 de nationalité française. Adresse professionnelle : Auféminin.com – 8 rue Saint Fiacre – Nombre d’actions détenues à titre personnel : 500 actions. Après une carrière dans diverses régies publicitaires au sein de la presse et de la télévision, Mme Marie-Laure Sauty de Chalon a pris la Direction générale de Carat Interactive en 1997. En 2001, elle devient Président-directeur général de Consodata North America. Elle a ensuite pris en 2004 la tête du groupe Aegis Media en France et en Europe du Sud. Elle est depuis 2010 à l’Institut d’Études Politiques de Paris. 1.4. Mandats de Censeur à renouveler Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2009 Né le 8 octobre 1937 de nationalité italienne. Adresse professionnelle : Bulgari – Lungotevere Marzio, 11 – Date de première nomination : 31 mars 2011. Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Neveu de Sotirio Bulgari, fondateur de la Maison Bulgari, M. Paolo Bulgari débute sa carrière de spécialiste des pierres précieuses au sein de l’entreprise familiale en 1960. Il est Président du groupe Bulgari depuis 1984. Reconnu comme l’un des plus grands experts en pierres précieuses, il est l’âme de la Maison et l’inspirateur de l’équipe créative. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Né le 25 juillet 1942 de nationalité française. Adresse professionnelle : PGH Consultant – 10, avenue Frédéric Le Play – 75007 Paris (France). Date de première nomination au sein du Conseil d’administration : Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : M. Patrick Houël a passé 7 ans au Crédit Lyonnais, avant de devenir Directeur nancier de Jas Hennessy & Co. en 1978. En 1983, il est nommé Directeur nancier Adjoint du groupe Moët Hennessy puis Directeur nancier de Moët Hennessy en 1985\. En 1987 lorsque Moët Hennessy fusionne avec Louis Vuitton, il devient Directeur nancier du groupe LVMH, poste qu’il occupe jusqu’en 2004. Il exerce ensuite les fonctions de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut SA L Development & Management Limited Hong-Kong Représentant permanent de LVMH Finance, Administrateur Représentant permanent de LV Group, Administrateur Représentant Permanent de la Société Montaigne Jean Goujon, Né le 29 mai 1928 de nationalité américaine. Adresse professionnelle : Lazard Frères & Co. LLC – 30 Rockefeller Plaza – 62nd Floor – NY 10020 New York (États-Unis). Date de première nomination au sein du Conseil d’administration : Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 1 000 actions. M. Felix G. Rohatyn a été Ambassadeur des États-Unis en France de 1997 à 2000. Il était auparavant Associé-gérant de Lazard Frères & Co. LLC. Il a également été membre du Conseil des Gouverneurs du New York Stock Exchange (Bourse de New York) de 1968 à 1972. Il est Conseiller spécial du Président de Lazard Ltd depuis janvier 2010. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA(a) Center for Strategic and International Studies Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie – Paris La Défense 1 les comptes de l’exercice 2015 Représenté par Gilles Cohen et Jeanne Boillet 185 avenue Charles de Gaulle – 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex les comptes de l’exercice 2015 Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie – Paris La Défense 1 les comptes de l’exercice 2015 61, rue Regnault – 92075 Paris La Défense les comptes de l’exercice 2015 2.3. Honoraires perçus en 2012 et 2013 (en milliers d’euros, hors taxes) ERNST & YOUNG et Autres DELOITTE & ASSOCIÉS Montant % Montant % Montant % Montant % examen des comptes individuels et consolidés : liées à la mission des Commissaires aux comptes Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales consolidées (a) L’augmentation en 2013 provient principalement des travaux réalisés dans le cadre de l’acquisition et de l’intégration de Loro Piana. (b) Ce montant inclut, en 2013 comme en 2012, les prestations au titre du changement de date de clôture de la société mère Christian Dior SA. (c) Principalement, prestations d’assistance fiscale hors de France, permettant aux filiales et aux expatriés du Groupe de répondre à leurs obligations déclaratives locales. Le Conseil d’administration est l’instance stratégique de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton. Compétence, intégrité et responsabilité de ses membres, clarté, collégialité et loyauté des décisions, efcacité et sécurité des contrôles, sont les principes déontologiques qui le gouvernent. Le Conseil d’administration de LVMH a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la défense de Le Conseil d’administration de LVMH garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux-ci remplissent la totalité de La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées publié par l’AFEP et le MEDEF. Chacun de ces éléments contribue à la performance et à la transparence de l’entreprise nécessaires à la pérennité de la conance des actionnaires et des partenaires dans le Groupe. Le Conseil d’administration est composé d’un nombre maximum de dix-huit membres dont un tiers, au moins, sont désignés parmi des personnalités indépendantes et libres d’intérêts par L’indépendance d’un Administrateur est appréciée par le Conseil d’administration en fonction notamment des critères gurant dans le Code de gouvernement d’entreprise AFEP / MEDEF. Le nombre d’Administrateurs, ou de représentants permanents de personnes morales, venant de sociétés extérieures dans lesquelles le Président du Conseil d’administration ou un Administrateur exerçant les fonctions de Directeur général ou de Directeur général délégué détient un mandat, est limité à quatre. Outre le choix du mode d’organisation de la Direction générale de la Société et la nomination du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du(des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de la Société, le Conseil d’administration a pour missions principales de : \- veiller au respect de l’intérêt social de la Société et d’en protéger \- dénir les grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et d’assurer le suivi de leur mise en œuvre ; \- arrêter les comptes annuels et semestriels ; \- veiller à ce que les risques majeurs encourus par la Société soient adossés à ses stratégies et à ses objectifs, et qu’ils soient pris en compte dans la gestion de la Société ; \- vérier la qualité, la abilité et la sincérité de l’information fournie aux actionnaires sur la Société et le Groupe, et, notamment, s’assurer que le dispositif de pilotage et des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques est de nature à garantir la qualité et la abilité de l’information nancière publiée par la Société et à donner une image dèle et sincère des résultats et de la situation nancière de la Société et \- xer les principes et les modalités d’organisation du Comité \- diffuser les valeurs collectives qui animent l’entreprise et ses salariés, qui régissent les relations avec les consommateurs, ainsi que les rapports avec les partenaires et les fournisseurs de la Société et du Groupe ; \- promouvoir la cohérence du développement économique du Groupe avec une politique sociale et une démarche citoyenne fondées notamment sur le respect de la personne humaine et la préservation de l’environnement dans lequel il agit. Le Conseil d’administration tient au minimum quatre réunions Toute personne physique qui accepte les fonctions d’Adminis - trateur ou de représentant permanent d’une personne morale Administrateur de la Société, prend l’engagement d’assister régulièrement aux réunions du Conseil d’administration et aux Le Conseil peut recourir à des moyens de visioconférence ou de télécommunication pour l’organisation de réunions avec des Administrateurs participant à distance. Toutefois, aucun de ces procédés ne peut être utilisé lorsque le Conseil se réunit pour l’établissement et l’arrêté des comptes annuels et du Rapport de gestion, ainsi que pour l’établissement des comptes consolidés et du rapport sur la gestion du Groupe. An de garantir l’identication et la participation effective à la réunion du Conseil des Administrateurs concernés, ces moyens doivent transmettre au moins la voix des participants et satisfaire à des caractéristiques techniques permettant la retransmission continue et simultanée des délibérations. Toute personne participant à la réunion à distance doit décliner son identité, la présence de toute personne extérieure au Conseil devant être signalée et approuvée par l’ensemble des Administrateurs \- prendre connaissance des caractéristiques essentielles des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques retenus et mis en œuvre par la Société ; Les Administrateurs participant à distance par ces moyens de visioconférence ou conférence téléphonique sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. Le procès-verbal devra mentionner l’identité des Administrateurs qui ont participé à distance à la réunion, la nature du moyen de communication utilisé ainsi que tout incident de transmission survenu au cours de la réunion et qui en a perturbé le déroulement. Sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, l’absentéisme répété et non justié d’un Administrateur pourra entraîner la remise en cause de son mandat An de lui permettre d’exercer pleinement le mandat qui lui a été conféré, chaque Administrateur reçoit de la Direction générale les informations nécessaires à l’exercice de son mandat. Les décisions prises par le Conseil d’administration sont adoptées à la majorité simple et ont un caractère collégial. S’ils le jugent opportun, les Administrateurs indépendants peuvent se réunir en dehors de la présence des autres membres Sur des sujets spéciques ou d’importance, le Conseil d’admi nis - tration peut désigner en son sein un ou plusieurs comités ad hoc. Chaque membre du Conseil d’administration agit dans l’intérêt et pour le compte de l’ensemble des actionnaires. Une fois par an, le Conseil d’administration fait le point sur son fonctionnement et informe les actionnaires de ses conclusions dans un rapport à l’Assemblée. Il est procédé, au minimum une fois tous les trois ans, à une évaluation formalisée des travaux du Conseil, de son organisation et de son fonctionnement. Les membres du Conseil d’administration ont le devoir de connaître les obligations générales ou particulières qui leur incombent du fait de leur charge, de même que les textes légaux Les membres du Conseil d’administration sont tenus de garder secrète jusqu’à ce qu’elle soit rendue publique par la Société toute information concernant la Société ou le Groupe dont ils pourraient avoir connaissance dans l’exercice de leurs fonctions. Les membres du Conseil d’administration s’engagent à n’effectuer, directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour celui de tiers, aucune opération sur les titres de la Société au vu d’informations qui leur auraient été communiquées dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions et qui ne seraient pas connues du public. En outre, les Administrateurs s’interdisent de procéder à toutes opérations sur les titres de la Société ou sur des instruments nanciers qui leur sont liés ainsi qu’à tout exercice d’options pendant les périodes : \- s’achevant si la publication concernée intervient l’après-midi, le lendemain de ladite publication à 14 heures ou, si elle intervient le matin, le lendemain à 9 heures. \- prévenir le Président du Conseil d’administration de toute situation de conit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés et / ou \- s’abstenir de participer au vote sur toute délibération les \- informer le Président du Conseil d’administration de toute opération ou convention conclue avec une société du groupe LVMH à laquelle ils seraient partie prenante ; \- informer le Président du Conseil d’administration de toute mise en examen, condamnation pour fraude, incrimination et / ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils auraient été Le Président du Conseil d’administration fait part de ces éléments au Comité d’audit de la performance. L’Assemblée générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration. Ce montant est réparti entre l’ensemble des membres du Conseil d’administration et, le cas échéant, des Censeurs sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, en tenant compte de leurs responsabilités particulières au sein du Conseil (e.g. présidence, vice-présidence, participation à tout comité créé au sein du Conseil). Le paiement d’une partie de ces jetons est subordonné à la participation des Administrateurs aux réunions du Conseil d’administration et, le cas échéant, du ou des Comités dont ils sont membres selon une règle dénie par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toute mission spécique qui leur est conée. Son montant est déterminé par le Conseil d’administration et communiqué aux Commissaires aux comptes de la Société. \- débutant, selon le cas, le 30e jour calendaire précédant la date de publication des comptes consolidés annuels et semestriels de la Société ou le 15e jour calendaire précédant la date de publication du chiffre d’affaires consolidé trimestriel de la La présente Charte s’applique à l’ensemble des membres du Conseil d’administration, ainsi qu’aux Censeurs. Elle devra être communiquée à tout candidat aux fonctions d’Administrateur de même qu’à tout représentant permanent d’une personne morale avant son entrée en fonction. 4\. RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COMITÉ D’AUDIT DE LA PERFORMANCE Est constitué au sein du Conseil d’administration un comité spécialisé en charge de l’audit de la performance, agissant sous Le Comité d’audit de la performance est composé de trois Administrateurs au moins, désignés par le Conseil d’adminis - tration. Les deux tiers au moins de ses membres sont des Administrateurs indépendants. La majorité des membres du Comité doit avoir exercé des fonctions de Direction générale ou équivalentes ou détenir des compétences particulières en Le Conseil d’administration désigne un Président du Comité choisi parmi les membres de celui-ci. La durée maximum des fonctions de Président du Comité est de cinq ans. Le Président du Conseil d’administration ou un Administrateur exerçant les fonctions de Directeur général ou de Directeur général délégué de LVMH ne peut être membre du Comité. Un Administrateur ne peut être nommé membre du Comité s’il vient d’une société dans le comité analogue de laquelle Le Comité a pour missions principales : \- d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information nancière, notamment des comptes sociaux et consolidés, et de veiller à la qualité de celle-ci ; \- d’assurer le suivi du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux comptes, dont il étudie \- de veiller à l’existence, l’adéquation, l’application et l’efcacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, d’assurer le suivi de l’efcacité de ces derniers et d’adresser des recommandations à la Direction générale sur les priorités et les orientations générales de l’Audit interne ; \- d’examiner les risques pesant sur l’indépendance des Commissaires aux comptes et, le cas échéant, les mesures de sauvegarde prises pour atténuer les risques éventuels d’atteinte à leur indépendance, d’émettre un avis sur les honoraires versés aux Commissaires aux comptes et ceux versés au réseau auquel ils appartiennent par la Société et les sociétés qu’elle contrôle ou qui la contrôlent, que ce soit au titre de leur mission de commissariat aux comptes ou au titre de missions accessoires, de piloter la procédure de sélection des Commissaires aux comptes de la Société et d’émettre une recommandation sur les nominations à proposer à l’Assemblée générale au vu des résultats de cette consultation ; \- d’analyser l’exposition de la Société et du Groupe aux risques et en particulier à ceux identiés par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que les engagements hors bilan signicatifs de la Société et du Groupe ; \- de prendre connaissance des conventions majeures conclues par une société du Groupe ainsi que des conventions entre une société du Groupe et une société tierce ayant pour dirigeant ou principal actionnaire un Administrateur de la société LVMH. Les opérations signicatives entrant dans le champ d’application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce font l’objet d’une attestation par un expert indépendant désigné sur proposition du Comité d’audit de \- d’évaluer les situations de conits d’intérêts pouvant affecter un Administrateur et de proposer les mesures propres à les L’acceptation par un Administrateur de la charge de membre du Comité implique qu’il y consacre le temps et l’attention Le Comité se réunit au minimum deux fois par an, hors la présence du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du(des) Directeur(s) général(aux) délégué(s), préalablement à la tenue des réunions du Conseil d’administration dont l’ordre du jour porte sur l’examen des comptes sociaux et des comptes Le cas échéant, le Comité peut être appelé à tenir des réunions exceptionnelles, lorsque survient un événement pouvant affecter de manière signicative les comptes sociaux ou consolidés. Avant chaque réunion, un dossier contenant les documents et analyses pertinents relatifs aux différents points à l’ordre du jour de la réunion est adressé à chaque membre du Comité. Tout document communiqué aux membres du Comité dans le cadre de leurs attributions doit être considéré comme condentiel tant qu’il n’a pas été rendu public par la Société. Les délibérations du Comité ont un caractère condentiel et ne doivent faire l’objet d’aucune communication à l’extérieur Les décisions du Comité sont adoptées à la majorité simple de ses membres et ont un caractère collégial. Chaque réunion du Comité fait l’objet d’un compte-rendu. Le Comité rend compte de ses travaux au Conseil d’admi - nistration. Il lui fait part de ses conclusions, recommandations Le Comité peut demander communication de tout document comptable, juridique ou nancier qu’il juge utile à l’accomplis - À sa demande, et hors la présence du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du(des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de LVMH, le Comité peut, à tout moment, entendre les collaborateurs de la Société responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, de l’Audit interne, de la gestion des risques, de la trésorerie, de la scalité et des affaires juridiques ainsi que les Commissaires aux comptes. Ces entretiens peuvent avoir lieu hors la présence des responsables Après en avoir informé le Président du Conseil d’administration, le Comité peut recourir à des experts extérieurs si la situation Les membres et le Président du Comité peuvent percevoir un jeton de présence spécique dont le montant est déterminé par le Conseil d’administration et s’impute sur l’enveloppe globale RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COMITÉ DE SÉLECTION Est constitué au sein du Conseil d’administration un comité spécialisé en charge de la sélection des Administrateurs et des rémunérations agissant sous la responsabilité du Conseil Le Comité émet, après étude, des propositions sur la répartition des jetons de présence versés par la Société et dresse un tableau récapitulatif des jetons de présence effectivement payés à chaque Le Comité de Sélection des Administrateurs et des rémunérations est composé d’au moins trois Administrateurs et / ou Censeurs. La majorité de ses membres sont indépendants. Ses membres sont désignés par le Conseil d’administration. Le Conseil d’administration désigne un Président du Comité choisi parmi les membres de celui-ci. Le Président du Conseil d’administration, les Administrateurs exerçant une fonction de Directeur général ou de Directeur général délégué de LVMH ou rémunérés par une liale de LVMH ne peuvent être membres du Comité. Un Administrateur ne peut être nommé membre du Comité s’il vient d’une société dans le comité analogue de laquelle Le Comité a pour mission d’émettre, après étude, des avis sur les candidatures et renouvellements aux postes d’Administrateur et de Censeur de la Société en veillant à ce que gurent au sein de son Conseil d’administration des personnalités extérieures et indépendantes de celle-ci. Il débat notamment de la qualité d’Administrateur indépendant des membres du Conseil au Le Comité est sollicité par le Président du Conseil d’administration ou par les Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur général ou de Directeur général délégué pour leur donner un avis sur les candidatures aux fonctions de membre du Comité exécutif du Groupe et de Direction générale de ses principales liales. Il est l’instance de réexion en charge de dénir les mesures à prendre en cas de vacance imprévisible de l’un de ces postes. Il fait des propositions au Conseil sur la rémunération, xe et variable et sur les avantages en nature du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du (des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de la Société ainsi que des Admi - nistrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses liales par un contrat de travail ; le cas échéant, il donne également un avis sur les contrats de consultant conclus, directement ou indirectement, avec ceux-ci. Le Comité fait des recommandations quant aux critères qualitatifs et quantitatifs sur la base desquels sera déterminée la partie variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que sur les conditions de performance applicables à l’exercice des options et à l’attribution Le Comité se prononce sur la politique générale d’attribution d’options et d’actions gratuites au sein du Groupe et fait des propositions sur leur octroi aux dirigeants mandataires sociaux et aux Administrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses liales par un contrat de travail. Il prend position sur les éventuels régimes de retraite complé - mentaire mis en place par la Société au bénéce de ses dirigeants et formule des recommandations sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant mandataire social à l’occasion de la cessation de ses fonctions. Le Comité fournit un avis sur les rémunérations, xes et variables, immédiates et différées, ainsi que sur les avantages en nature et les attributions d’options et d’actions gratuites des membres du Comité exécutif du Groupe et des autres dirigeants des principales liales du Groupe. À cet égard, le Comité peut demander communication des accords conclus et de toutes données comptables relatives aux paiements effectués. Le Comité s’informe également des procédures concernant les versements d’honoraires et remboursements de frais aux prestataires extérieurs et fait toutes recommandations à ce sujet. Le Comité prépare chaque année un projet de rapport qu’il soumet au Conseil d’administration, destiné à l’Assemblée générale des actionnaires et relatif aux rémunérations des mandataires sociaux, aux actions gratuites qui leur ont été attribuées au cours de l’exercice ainsi qu’aux options octroyées ou levées par ceux-ci au cours de cette même période. Ce rapport mentionne également la liste des dix salariés de l’entreprise ayant bénécié des principales dotations et de ceux ayant effectué L’acceptation par un Administrateur de la charge de membre du Comité implique qu’il y consacre le temps et l’attention Le Comité délibère, soit à l’initiative du Président du Conseil d’administration ou de l’Administrateur exerçant les fonctions de Directeur général, soit de deux des membres de ce Comité, Les délibérations du Comité ont un caractère condentiel et ne doivent faire l’objet d’aucune communication à l’extérieur La Société, formée le 19 avril 1962 par transformation d’une Société à responsabilité limitée en Société anonyme, est régie par les dispositions du Code de commerce ainsi que par les 1\. Toute prise d’intérêt par voie de participation directe ou indirecte, apport(s), fusion, scission ou alliance dans toute société ou groupement existant ou à constituer ayant pour activité toutes immobilières ou nancières et, notamment : \- le commerce des vins de champagne et autres, des cognacs et autres alcools et, plus généralement, des produits dépendant \- le commerce de tous produits pharmaceutiques, de parfumerie et de cosmétique et, plus généralement, de produits se rattachant à l’hygiène, à l’esthétique et aux soins ; \- la fabrication, la vente et la promotion d’articles de voyage, bagages, sacs, maroquinerie, articles d’habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et \- l’exploitation de domaines viticoles, horticoles et arboricoles ainsi que le développement de tout procédé biotechnologique \- l’exploitation de tous domaines fonciers ; Les décisions du Comité sont adoptées à la majorité simple de ses membres et ont un caractère collégial. Le Comité rend compte de ses travaux au Conseil d’administration. Il lui fait part de ses conclusions, recommandations et propositions. S’ils le jugent nécessaire pour l’accomplissement de leur mission, les membres du Comité peuvent demander que leur soit Tout avis défavorable émis par le Comité sur une proposition Les membres et le Président du Comité peuvent percevoir un jeton de présence spécique dont le montant est déterminé par le Conseil d’administration et s’impute sur l’enveloppe \- l’exploitation de toute marque, griffe, modèle, dessin et, plus généralement, de tout droit de propriété industrielle, littéraire 2\. Plus généralement, entreprendre directement toutes opé rations commerciales, industrielles, agricoles, viticoles, foncières, mobilières, immobilières, nancières, de gestion ou de service dans l’un quelconque des domaines d’activités visés La Société a pour dénomination : LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Les actes et documents émanant de la Société et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, doivent indiquer la dénomination sociale, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots « Société anonyme » ou des initiales « SA » et de l’énonciation du montant du capital social, ainsi que le lieu et le numéro d’inscription de la Société au Registre du commerce et des sociétés. Le siège social est à Paris – 75008, 22 avenue Montaigne. Il pourra être transféré en tout autre lieu du même département ou de l’un des départements limitrophes, par décision du Conseil d’administration sous réserve de l’approbation de cette décision par la prochaine Assemblée générale ordinaire, et partout ailleurs en vertu d’une délibération de l’Assemblée générale extraordinaire. La Société, qui existe depuis le 1er janvier 1923, expirera le 31 décembre 2021, sauf les cas de dissolution anticipée ou de 1\. Le capital social est xé à la somme de 152 300 959,50 euros (cent cinquante-deux millions trois cent mille neuf cent cinquante-neuf euros et cinquante centimes) divisé en 507 669 865 (cinq cent sept millions six cent soixante-neuf mille huit cent soixante-cinq) actions de EUR 0,30 nominal 287 232 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 34 676 410, fait par la société Champagne Mercier à titre de fusion. 772 877 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par les actionnaires de la société Jas Hennessy & Co. de 772 877 actions de ladite société, évaluées à FRF 2 989 110 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 1 670 164 511, fait par la société Louis Vuitton à titre de fusion. 1 343 150 actions ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par la société BM Holding, de 1 961 048 actions de la société Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut, évaluées à FRF 1 700 000 000. 18 037 011 actions de EUR 0,30 ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par Messieurs Paolo Bulgari, Nicola Bulgari et Francesco Trapani de 166 382 348 actions de la société Bulgari, évaluées à EUR 2 038 183 763. 2\. Le capital social peut être augmenté par une décision de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Toutefois, lorsque l’augmentation de capital a lieu par incorporation de réserves, bénéces ou prime d’émission, l’Assemblée générale qui la décide statue aux conditions de quorum et de majorité 3\. Le capital social peut, en vertu d’une décision de l’Assemblée générale extraordinaire, être amorti par voie de remboursement égal sur chaque action, au moyen des bénéces ou réserves, sauf la réserve légale, sans que cet amortissement entraîne sa 4\. Le capital social peut aussi être réduit par une décision de l’Assemblée générale extraordinaire, soit par réduction de la valeur nominale des actions, soit par réduction du nombre Le versement du reste est appelé par le Conseil d’administration en une ou plusieurs fois dans un délai de cinq ans à compter de la date de réalisation de l’augmentation de capital. Les appels de fonds sont portés à la connaissance des actionnaires huit jours au moins avant l’époque xée pour chaque versement par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social, ou par lettre recommandée avec avis de Les sommes exigibles sur le montant non libéré des actions sont, sans qu’il soit besoin d’une demande en justice, productives, jour par jour, d’un intérêt calculé au taux de 5 % l’an, à compter de la date de leur exigibilité. Lorsque les actions en numéraire ne sont pas libérées intégralement au moment de l’émission, elles doivent revêtir la forme nominative et demeurer sous cette forme jusqu’à leur entière Article 8 – Droits et obligations attachés aux actions Les droits et obligations attachés à l’action suivent celle-ci, dans quelque main qu’elle passe et la cession comprend tous les dividendes échus et non payés et à échoir et, le cas échéant, la quote-part des réserves et des provisions. La propriété de l’action entraîne, ipso facto, l’approbation par le titulaire des présents statuts, ainsi que celle des décisions En plus du droit de vote que la loi attache aux actions, chacune d’elles donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéces et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre et à la valeur nominale des Le cas échéant, et sous réserve des prescriptions légales impératives, il sera fait masse entre toutes les actions indistinctement de toutes exonérations ou imputations scales, comme de toutes taxations susceptibles d’être prises en charge par la Société, avant de procéder à tout remboursement au cours de l’existence de la Société ou de sa liquidation, de telle sorte que, compte tenu de leur valeur nominale respective, toutes les actions de même catégorie alors existantes reçoivent la même somme nette, quelle que soit leur origine ou leur date de création. Les actionnaires ne sont responsables du passif social que jusqu’à concurrence du montant nominal des actions qu’ils Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actionnaires font leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaire. Article 7 – Libération des actions Article 9 – Forme et transmission des actions Les sommes à verser pour la libération en numéraire des actions souscrites au titre d’une augmentation de capital sont payables dans les conditions prévues par l’Assemblée générale extraordinaire. Lors de la souscription, le versement initial ne peut être inférieur à un quart de la valeur nominale des actions. La prime d’émission, lorsqu’il en est prévu une, doit être versée en totalité lors de Les actions entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de l’actionnaire, sous réserve, toutefois, de l’application des dispositions légales relatives à la forme des actions détenues par certaines personnes. Les actions donnent lieu à une inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions Toutefois, il pourra être créé des certicats ou tout autre document représentatifs d’actions dans les cas et selon les modalités prévues par la loi et les règlements en vigueur. La propriété des actions délivrées sous la forme nominative résulte de leur inscription en compte nominatif. Lorsque le propriétaire des titres n’a pas son domicile sur le territoire français, au sens de l’article 102 du Code civil, tout intermédiaire peut être inscrit pour le compte de ce propriétaire. Cette inscription peut être faite sous la forme d’un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant L’intermédiaire inscrit est tenu, au moment de l’ouverture de son compte auprès soit de la société émettrice, soit de l’intermédiaire nancier habilité teneur de compte, de déclarer sa qualité d’intermédiaire détenant des titres pour le compte d’autrui. Les actions inscrites en compte se transmettent librement par L’acceptation du cessionnaire n’est exigée que pour les transferts Les frais de transfert sont à la charge des cessionnaires. Les actions non libérées des versements exigibles ne sont pas admises au La Société pourra procéder à l’émission de toute valeur Il pourra également être créé des certicats ou tout autre document représentatifs de valeurs mobilières dans les cas et selon les modalités prévus par la loi et les règlements en vigueur. 1\. Sous réserve des dérogations prévues par la loi, la Société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, et, de dix-huit membres au plus, nommés par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires et pouvant être des personnes Toute personne morale doit, lors de sa nomination, désigner une personne physique en qualité de représentant permanent au Conseil d’administration. La durée du mandat du représentant permanent est la même que celle de l’Administrateur personne morale qu’il représente. Lorsque la personne morale révoque son représentant permanent, elle doit aussitôt pourvoir à son remplacement. Les mêmes dispositions s’appliquent en cas de décès ou de démission du représentant permanent. 2\. Pendant toute la durée de son mandat, chaque Administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq cents (500) actions de Si au jour de sa nomination, un Administrateur n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis ou si, au cours de son mandat, il cesse d’en être propriétaire, il est d’ofce réputé démissionnaire s’il n’a pas régularisé sa situation dans le délai 3\. Nul ne peut être nommé Administrateur si, ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d’Administrateurs ayant dépassé cet âge. Le nombre des Administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans ne peut excéder le tiers, arrondi, le cas échéant, au chiffre immédiatement supérieur, des membres du Conseil d’administration. Lorsque cette limite est dépassée, l’Administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été dépassée. 4\. La durée des fonctions des Administrateurs est de trois années. Le mandat d’un Administrateur prend n à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Toutefois, en vue d’assurer un renouvellement des mandats aussi égal que possible et, en tout cas, complet pour chaque période de trois ans, le Conseil aura la faculté de déterminer, en séance, un ordre de sortie par tirage au sort chaque année, d’un tiers des membres. Une fois le roulement établi, les renouvellements s’effectuent par ancienneté de nomination. Les Administrateurs sont toujours rééligibles ; ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l’Assemblée générale En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’Administrateurs, le Conseil d’administration peut, entre deux Assemblées générales, procéder à des nominations Les nominations effectuées par le Conseil en vertu de l’alinéa ci-dessus sont soumises à la ratication de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire. À défaut de ratication, les délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil n’en demeurent pas moins valables. Lorsque le nombre des Administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les Administrateurs restants doivent convoquer immédiatement l’Assemblée générale ordinaire, en vue de L’Administrateur nommé en remplacement d’un autre Adminis - trateur dont le mandat n’est pas expiré ne demeure en fonction que pendant la durée du mandat restant à courir de son 5\. Un salarié de la Société ne peut être nommé Administrateur que si son contrat de travail est antérieur à sa nomination et correspond à un emploi effectif. Il ne perd pas, dans ce cas, le bénéce de son contrat de travail. Le nombre des Administrateurs qui sont liés à la Société par un contrat de travail ne peut excéder le tiers des Administrateurs en fonction. Article 12 – Organisation et fonctionnement Le Conseil d’administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique. Il détermine la durée de ses fonctions, qui ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur et peut le révoquer à tout moment. Le Conseil d’administration détermine la rémunération du Le Président du Conseil d’administration ne peut être âgé de plus de soixante-quinze ans. Si le Président atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Président, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Sous réserve de cette disposition, le Président Le Conseil peut élire parmi ses membres un ou plusieurs Vice-Présidents, en xant la durée de leurs fonctions qui ne peut excéder celle de leur mandat d’Administrateur. Le Conseil constitue un bureau composé du Président du Conseil d’administration, le cas échéant du ou des Vice-Présidents, Le Secrétaire peut être choisi en dehors des Administrateurs et des actionnaires. Le Conseil xe la durée de ses fonctions. Article 13 – Réunion du Conseil d’administration 1\. Le Conseil d’administration se réunit, sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. Les convocations sont faites au moyen d’une lettre adressée à chacun des Administrateurs, huit jours avant la réunion, et mentionnant l’ordre du jour de celle-ci, lequel ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. Toutefois, le Conseil peut se réunir sans délai sur convocation verbale et sans ordre du jour préétabli : \- si tous les Administrateurs en exercice sont présents ou représentés à cette réunion ; ou \- s’il est réuni par le Président au cours d’une Assemblée Les Administrateurs constituant au moins un tiers des membres du Conseil d’administration peuvent, en indiquant l’ordre du jour de la séance, convoquer le Conseil si celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus de deux mois. Le Conseil se réunit au siège social de la Société ou en tout autre endroit en France ou hors de France. 2\. Tout Administrateur peut donner, même par lettre, télégramme, télex ou télécopie, pouvoir à l’un de ses collègues de le représenter à une séance du Conseil, mais chaque Administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues. La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les Administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication dans les conditions dénies par le règlement intérieur du Conseil d’administration. Toutefois, la présence effective ou par représentation sera nécessaire pour toutes délibérations du Conseil relatives à l’arrêté des comptes annuels et des comptes consolidés ainsi qu’à l’établissement du Rapport de gestion et du rapport sur la gestion du Groupe. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque Administrateur disposant d’une voix pour lui-même et d’une voix pour l’Administrateur qu’il représente. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est 3\. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les Administrateurs participant à la séance du Conseil 4\. Les copies ou extraits des délibérations du Conseil d’administration sont valablement certiés par le Président du Conseil d’administration, le Directeur général, le Secrétaire du Conseil, l’Administrateur délégué temporairement dans les fonctions de Président ou un Fondé de pouvoir habilité à Article 14 – Pouvoirs du Conseil d’administration Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts sufse à constituer cette preuve. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérications qu’il juge opportuns. Chaque Administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles. Article 15 – Pouvoirs du Président 1\. Le Président du Conseil d’administration préside les réunions du Conseil, organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. 2\. En cas d’empêchement temporaire ou de décès du Président, le Conseil d’administration peut déléguer un Administrateur En cas d’empêchement temporaire cette délégation est donnée pour une durée limitée ; elle est renouvelable. En cas de décès, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président. 1\. Choix entre les deux modalités d’exercice La Direction générale de la Société est assurée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général, selon la décision du Conseil d’administration qui choisit entre les deux modalités d’exercice de la Direction générale. Il en informe les actionnaires dans les conditions réglementaires. Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions ci-après relatives au Directeur général lui sont applicables. Le Directeur général peut être choisi parmi les Administrateurs ou non. Le Conseil détermine la durée de son mandat ainsi que sa rémunération. La limite d’âge pour les fonctions de Directeur général est xée à soixante-quinze ans. Si le Directeur général atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Le Directeur général est révocable à tout moment par le Conseil d’administration. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts, sauf lorsque le Directeur général assume les fonctions de Président du Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées Il représente la Société dans les rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts sufse à constituer cette preuve. Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur général Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué dont il détermine la rémunération. Le nombre de Directeurs généraux délégués ne peut être supérieur Les Directeurs généraux délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’administration, sur proposition du Directeur général. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut Lorsque le Directeur général cesse ou est empêché d’exercer ses fonctions, les Directeurs généraux délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau Directeur général. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Ceux-ci disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de Directeur général délégué est xée à soixante-cinq ans. Si le Directeur général délégué atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général délégué, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Article 17 – Délégations de pouvoirs Le Conseil d’administration peut conférer à un ou plusieurs Administrateurs, ou à des tiers actionnaires ou non, avec faculté de substituer, tous pouvoirs, toutes missions et tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés. Il peut décider la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou le Directeur général soumet, pour avis, à leur examen. Ces comités exercent leur activité sous la responsabilité du Conseil qui xe leur composition et leurs attributions, ainsi que, le cas échéant, la rémunération de Le Directeur général et les Directeurs généraux délégués peuvent, sous leur responsabilité, consentir des délégations de pouvoirs Article 18 – Conventions soumises à autorisation 1\. Les cautions, avals et garanties, donnés par la Société doivent être autorisés par le Conseil d’administration dans les conditions 2\. Toute convention intervenant entre la Société et l’un de ses Administrateurs ou son Directeur général ou l’un de ses Directeurs généraux délégués, soit directement, soit indirectement, ou par personne interposée, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’administration dans les conditions prévues par Il en est de même pour les conventions entre la Société et une autre entreprise si l’un des Administrateurs ou le Directeur général ou l’un des Directeurs généraux délégués de la Société est propriétaire, associé indéniment responsable, gérant, Administrateur, Directeur général ou membre du Directoire ou du Conseil de surveillance, ou de façon générale, dirigeant Il en est de même pour toute convention conclue avec un actionnaire disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou avec toute société contrôlant une société actionnaire détenant plus de 10 % du capital de la Société. Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur les opérations courantes et conclues à Il est interdit aux Administrateurs autres que les personnes morales, de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la Société, de se faire consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, et de faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers. La même interdiction s’applique au Directeur général, aux Directeurs généraux délégués et aux représentants permanents des personnes morales Administrateurs. Elle s’applique également aux conjoints, ascendants, et descendants des personnes visées au présent article, ainsi qu’à toute personne interposée. Article 20 – Rémunération des Administrateurs 1\. L’Assemblée générale ordinaire peut allouer aux Admi - nistrateurs, en rémunération de leur activité, une somme xe annuelle, à titre de jetons de présence, dont le montant est porté dans les charges d’exploitation de la Société. Le Conseil d’administration répartit ces rémunérations entre 2\. Le Conseil d’administration peut autoriser le remboursement des frais de voyage et de déplacement et des dépenses engagés par les Administrateurs dans l’intérêt de la Société. 3\. Le Conseil d’administration peut allouer une rémunération à l’Administrateur auquel ont été conférés des pouvoirs, une mission ou un mandat spécial, dans les conditions prévues à l’article 17 des présents statuts. Cette rémunération, portée aux charges d’exploitation, est soumise aux formalités exposées à 4\. Indépendamment des sommes prévues sous les trois paragraphes précédents, ainsi que des salaires des Administrateurs régulièrement liés à la Société par un contrat de travail, et des allocations xes ou proportionnelles rémunérant les fonctions du Président du Conseil d’administration ou de l’Administrateur provisoirement délégué dans ces fonctions, du Directeur général et le cas échéant des Directeurs généraux délégués, aucune autre rémunération permanente ou non ne peut être Article 21 – Collège de Censeurs L’Assemblée générale peut nommer, sur proposition du Conseil d’administration, des Censeurs dont le nombre ne peut excéder En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges de Censeurs et sous réserve de ratication par la plus prochaine Assemblée générale ordinaire, le Conseil d’admi - nistration peut procéder à des nominations à titre provisoire. Les Censeurs, qui sont choisis parmi les actionnaires à raison de Ils sont nommés pour une durée de trois ans prenant n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expirent leurs fonctions. Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Le Conseil d’administration peut rémunérer les Censeurs par prélèvement sur le montant des jetons de présence alloué par l’Assemblée générale à ses membres. Article 22 – Commissaires aux comptes Le contrôle de la Société est exercé, dans les conditions xées par la loi, par un ou plusieurs Commissaires aux comptes remplissant les conditions légales d’éligibilité. Lorsque les conditions légales sont réunies, la Société doit désigner au Chaque Commissaire aux Comptes est nommé par l’Assemblée L’Assemblée générale ordinaire nomme un ou plusieurs Commissaires aux comptes suppléants, appelés à remplacer les titulaires en cas de refus, d’empêchement, de démission ou 1\. Les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions xées par la loi. L’ordre du jour des Assemblées gure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par Lorsque l’Assemblée n’a pu délibérer faute de réunir le quorum requis, la deuxième Assemblée ou, le cas échéant, la deuxième Assemblée prorogée, est convoquée, dans les mêmes formes, dix jours au moins avant la date de l’Assemblée. L’avis et les lettres de convocation de cette deuxième Assemblée reproduisent la date et l’ordre du jour de la première. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à l’inscription de l’actionnaire dans les registres de la Société. Il est justié du droit de participer aux Assemblées par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. L’inscription ou l’enregistrement comptable des titres au porteur est constaté par une attestation de participation délivrée par l’intermédiaire teneur de compte. Un actionnaire peut toujours se faire représenter aux Assemblées générales par un autre actionnaire, son conjoint, le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix. Le mandat ainsi que, le cas échéant sa révocation, sont écrits et communiqués Les actionnaires peuvent, dans toutes les Assemblées, voter par correspondance dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires. Pour être pris en compte, tout formulaire de vote doit avoir été reçu par la Société trois jours Les actionnaires peuvent, dans les conditions xées par les lois et règlements, adresser leur formule de procuration et / ou de vote par correspondance concernant toute Assemblée soit sous forme de papier, soit, sur décision du Conseil d’administration, par télétransmission. Conformément aux dispositions de l’article 1316-4 alinéa 2 du Code civil, en cas d’utilisation d’un formulaire électronique, la signature de l’actionnaire prend la forme d’un procédé able d’identication garantissant son lien avec l’acte auquel elle se rattache. Un actionnaire qui a exprimé son vote par correspondance ou à distance, envoyé un pouvoir ou demandé sa carte d’admission ou une attestation de participation ne peut plus choisir un autre mode de participation à l’Assemblée. Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les Assemblées générales pourront également, sur décision du Conseil d’administration, être organisées par visioconférence ou par l’utilisation de moyens de L’intermédiaire qui a satisfait aux obligations prévues aux septième et huitième alinéas de l’article L. 228-1 du Code de commerce peut, en vertu d’un mandat général de gestion des titres, transmettre pour une Assemblée le vote ou le pouvoir d’un propriétaire d’actions tel qu’il a été déni au septième Avant de transmettre des pouvoirs ou des votes en Assemblée générale, l’intermédiaire est tenu, à la demande de la société émettrice ou de son mandataire, de fournir la liste des propriétaires non-résidents des actions auxquelles ces droits de vote sont attachés. Cette liste est fournie dans les conditions prévues par Le vote ou le pouvoir émis par un intermédiaire qui, soit ne s’est pas déclaré comme tel, soit n’a pas relevé l’identité des propriétaires des titres, ne peut être pris en compte. Lorsqu’il en existe un au sein de la Société, deux membres du Comité d’entreprise, désignés par le Comité, peuvent assister aux Assemblées générales. Ils doivent, à leur demande, être entendus lors de toute délibération requérant l’unanimité des Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par le Vice-Président le plus âgé ou, en l’absence de Vice-Président, par un Administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’Assemblée présents et acceptant ces fonctions qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le Secrétaire, lequel peut être choisi en dehors des actionnaires. Il est tenu une feuille de présence dans les conditions prévues 2\. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Toutefois, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, \- à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justié d’une inscription nominative, depuis trois ans au moins, au nom du même actionnaire ; \- aux actions nominatives attribuées à un actionnaire, en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéces ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénécie de ce droit. Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci-dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au prot d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire. Le vote a lieu, et les suffrages sont exprimés, à main levée, ou par assis et levés, ou par appel nominal, selon ce qu’en Toutefois, le scrutin secret peut être décidé : \- soit par le Conseil d’administration ; \- soit par des actionnaires représentant au moins le quart du capital social et à la condition que le Conseil d’administration ou l’auteur de la convocation en ait reçu la demande écrite deux jours francs au moins avant la réunion. 3\. L’Assemblée générale ordinaire est celle qui est appelée à prendre toutes décisions qui ne modient pas les statuts. Elle est réunie au moins une fois par an, dans les six mois de la clôture de chaque exercice social, pour statuer sur les comptes L’Assemblée générale ordinaire réunie sur première convocation ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le cinquième des actions ayant le droit de vote. L’Assemblée générale ordinaire réunie sur deuxième convocation délibère valablement quel que soit le Les délibérations de l’Assemblée générale ordinaire sont prises à la majorité des voix des actionnaires présents ou représentés. 4\. L’Assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires sous réserve des opérations résultant d’un regroupement d’actions En ce qui concerne l’Assemblée générale extraordinaire, le quorum est du quart des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation de la deuxième Assemblée. Les délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires 5\. Les copies ou extraits des procès-verbaux de l’Assemblée sont valablement certiés par le Président du Conseil d’administration, par le Directeur général ou par le Secrétaire de l’Assemblée. Les Assemblées générales ordinaires et extraordinaires exercent leurs pouvoirs respectifs dans les conditions prévues par la loi. 6\. Dans les Assemblées générales extraordinaires à forme constitutive, c’est-à-dire celles appelées à délibérer sur l’approbation d’un apport en nature ou l’octroi d’un avantage particulier, l’apporteur ou le bénéciaire n’a voix délibérative ni pour 7\. S’il existe plusieurs catégories d’actions, aucune modication ne peut être faite aux droits des actions d’une de ces catégories sans vote conforme d’une Assemblée générale extraordinaire ouverte à tous les actionnaires et, en outre, sans vote également conforme d’une Assemblée Spéciale ouverte aux seuls propriétaires des actions de la catégorie intéressée. En ce qui concerne l’Assemblée Spéciale, le quorum est du tiers des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation Les délibérations de l’Assemblée spéciale sont prises à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires présents ou Article 24 – Information sur la détention du capital social Toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à un pour cent doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. L’information doit être effectuée dans un délai de quinze jours à compter du jour où la fraction est atteinte. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins un pour cent. Toutefois, elle cesse lorsque la part de capital détenue est égale ou supérieure En cas de non-respect de cette disposition et sur demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital de la Société, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de trois mois suivant la date de régularisation de la notication. Article 25 – Identification des détenteurs de titres La Société est en droit, dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, de demander à tout moment, contre rémunération à sa charge dont le montant maximum est xé par arrêté du ministre chargé de l’Économie, au dépositaire central d’instruments nanciers, le nom ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés. La Société au vu de la liste transmise par l’organisme susmentionné, a la faculté de demander, soit par l’entremise de cet organisme, soit directement, aux personnes gurant sur cette liste et dont la Société estime qu’elles pourraient être inscrites pour compte de tiers les informations concernant les propriétaires des titres Ces personnes sont tenues, lorsqu’elles ont la qualité d’intermédiaire, de révéler l’identité des propriétaires de ces titres. L’information est fournie directement à l’intermédiaire nancier habilité teneur de compte, à charge pour ce dernier de la communiquer, selon le cas, à la société émettrice ou à l’organisme susmentionné. Chaque exercice social a une durée d’une année qui commence le premier janvier et s’achève le trente et un décembre de Le Conseil d’administration tient une comptabilité régulière opérations sociales et dresse des comptes annuels conformément aux lois et usages du commerce. Article 28 – Affectation des résultats Sur le bénéce de l’exercice social, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est obligatoirement fait un prélèvement d’au moins cinq pour cent (5 %) affecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale ». Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint Le bénéce distribuable est constitué par le bénéce de l’exercice, diminué des pertes antérieures et du prélèvement prévu à l’alinéa précédent et augmenté du report bénéciaire. Sur ce bénéce, et en fonction des décisions de l’Assemblée, il est d’abord prélevé la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à cinq pour cent (5 %) du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Ce dividende n’est pas cumulatif d’un exercice aux suivants. Sur le surplus, l’Assemblée générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de xer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou les reporter à nouveau, le tout dans la Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires à titre En outre, l’Assemblée générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à titre de distribution exceptionnelle ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéce distribuable de l’exercice. Lorsqu’un bilan établi au cours ou à la n de l’exercice et certié conforme par le Commissaire aux Comptes fait apparaître que la Société, depuis la clôture de l’exercice précédent, après constitution des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s’il y a lieu des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des présents statuts, et prise en compte s’il y a lieu du report bénéciaire antérieur, a réalisé un bénéce, le Conseil d’administration peut décider de distribuer des acomptes sur dividende avant l’approbation des comptes de l’exercice, ainsi que d’en xer le montant et la date de répartition. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéce déni au présent alinéa. Tout dividende distribué en violation des règles ci-dessus Si le résultat de l’exercice fait apparaître une perte, celle-ci, après approbation des comptes annuels par l’Assemblée générale ordinaire, est soit diminuée du report bénéciaire, soit augmentée du report décitaire ; si le solde est négatif, il est reporté à nouveau pour être imputé sur les bénéces des exercices ultérieurs Article 29 – Mise en paiement des dividendes Les modalités de mise en paiement des dividendes sont xées par l’Assemblée générale ou, à défaut, par le Conseil d’administration. Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans le délai maximal de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf prorogation de ce délai par décision de justice. L’Assemblée générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions. La demande de paiement du dividende en actions doit intervenir dans un délai xé par l’Assemblée générale sans qu’il puisse être supérieur à trois mois à compter de ladite Assemblée Aucune répétition de dividende ne peut être exigée des action naires, sauf lorsque les deux conditions suivantes sont \- la distribution a été effectuée en violation des dispositions légales ; \- la Société a établi que les bénéciaires avaient connaissance du caractère irrégulier de cette distribution au moment de celle-ci ou ne pouvaient l’ignorer compte tenu des circonstances. Le cas échéant, l’action en répétition se prescrit dans le délai Les dividendes non réclamés dans les cinq ans de leur mise L’Assemblée générale extraordinaire peut, à toute époque, prononcer la dissolution anticipée de la Société. les quatre mois de l’approbation des comptes ayant fait apparaître cette perte, convoquer l’Assemblée générale extraordinaire à l’effet de décider s’il y a lieu à dissolution anticipée de la Société. Si la dissolution n’est pas prononcée, le capital doit, au plus tard à la clôture du deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, et sous réserve des dispositions légales relatives au capital minimum des sociétés anonymes, être réduit d’un montant au moins égal à celui des pertes qui n’ont pu être imputées sur les réserves, si dans ce délai les capitaux propres n’ont pas été reconstitués à concurrence d’une valeur au moins égale à la moitié du capital social. À défaut de réunion de l’Assemblée générale, comme dans le cas où cette Assemblée n’a pu délibérer valablement, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la Société. Article 32 – Effets de la dissolution La Société est en liquidation dès l’instant de sa dissolution pour quelque cause que ce soit. Sa personnalité morale subsiste pour les besoins de cette liquidation jusqu’à la clôture de celle-ci. Pendant toute la durée de la liquidation, l’Assemblée générale conserve les mêmes pouvoirs qu’au cours de l’existence de la Les actions demeurent négociables jusqu’à la clôture de la La dissolution de la Société ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter de la date à laquelle elle est publiée au Registre Article 33 – Nomination des liquidateurs – pouvoirs À l’expiration de la durée de la Société ou en cas de dissolution anticipée, l’Assemblée générale règle le mode de liquidation et nomme un ou plusieurs liquidateurs dont elle détermine les pouvoirs et qui exercent leurs fonctions conformément à la loi. La nomination des liquidateurs met n aux fonctions des Administrateurs et, s’il en existe, des Censeurs. Article 34 – Liquidation – clôture Après extinction du passif, le solde de l’actif est d’abord employé au paiement aux actionnaires du montant du capital versé sur Le surplus, s’il y a lieu, est réparti entre toutes les actions. Les actionnaires sont convoqués en n de liquidation pour statuer sur le compte dénitif, sur le quitus de la gestion des liquidateurs et la décharge de leur mandat, et pour constater la clôture de La clôture de la liquidation est publiée conformément à la loi. Article 31 – Perte de la moitié du capital social Si, du fait des pertes constatées dans les documents comptables, les capitaux propres de la Société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, le Conseil d’administration doit, dans Tous litiges entre la Société et l’un quelconque des actionnaires auxquels pourraient donner lieu les présents statuts ou qui en seraient la suite ou la conséquence seront de la compétence PROJET DE STATUTS DE LA SOCIÉTÉ SOUS LA FORME Ces statuts entreront en vigueur à compter de la réalisation dénitive de la transformation de la Société en société européenne, entérinée par montant du capital social, ainsi que le lieu et le numéro d’inscription de la Société au Registre du Commerce et des La Société, formée le 19 avril 1962 par transformation d’une Société à Responsabilité Limitée en Société Anonyme, a été transformée en société européenne (Société Européenne ou « SE ») par décision de l’Assemblée générale mixte du 10 avril 2014\. Elle est régie par les dispositions communautaires et nationales en vigueur ainsi que par les présents statuts. 1\. Toute prise d’intérêt par voie de participation directe ou indirecte, apport(s), fusion, scission ou alliance dans toute société ou groupement existant ou à constituer ayant pour activité toutes immobilières ou nancières et, notamment : \- le commerce des vins de champagne et autres, des cognacs et autres alcools et, plus généralement, des produits dépendant \- le commerce de tous produits pharmaceutiques, de parfumerie et de cosmétique et, plus généralement, de produits se rattachant à l’hygiène, à l’esthétique et aux soins ; \- la fabrication, la vente et la promotion d’articles de voyage, bagages, sacs, maroquinerie, articles d’habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de \- l’exploitation de domaines viticoles, horticoles et arboricoles ainsi que le développement de tout procédé biotechnologique \- l’exploitation de tous domaines fonciers ; \- l’exploitation de toute marque, griffe, modèle, dessin et, plus généralement, de tout droit de propriété industrielle, littéraire 2\. Plus généralement, entreprendre directement toutes foncières, mobilières, immobilières, nancières, de gestion ou de service dans l’un quelconque des domaines d’activité visés La société a pour dénomination : LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Les actes et documents émanant de la Société et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, doivent indiquer la dénomination sociale, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots « Société Européenne » ou des initiales « SE » et de l’énonciation du Le siège social est à Paris – 75008, 22 avenue Montaigne. Il pourra être transféré en tout autre lieu du même département ou de l’un des départements limitrophes, par décision du Conseil d’administration sous réserve de l’approbation de cette décision par la prochaine Assemblée générale ordinaire, et partout ailleurs en vertu d’une délibération de l’Assemblée générale La société, qui existe depuis le 1er janvier 1923, expirera le 31 décembre 2021, sauf les cas de dissolution anticipée ou de 1\. Le capital social est xé à la somme de 152 300 959,50 euros (cent cinquante-deux millions trois cent mille neuf cent cinquante-neuf euros et cinquante centimes) divisé en 507 669 865 (cinq cent sept millions six cent soixante-neuf mille huit cent soixante-cinq) actions de EUR 0,30 nominal 287 232 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 34 676 410, fait par la société Champagne Mercier à titre de fusion. 772 877 actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par les actionnaires de la société Jas Hennessy & Co. de 772 877 actions de ladite société, évaluées à 2 989 110. actions de FRF 50 ont été créées en contrepartie de l’apport net, évalué à FRF 1 670 164 511, fait par la société Louis Vuitton à titre de fusion. 1 343 150. actions ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par la société BM Holding, de 1 961 048 actions de la société Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut, évaluées à FRF 1 700 000 000. 18 037 011 actions de EUR 0,30 ont été créées en contrepartie de l’apport effectué par Messieurs Paolo Bulgari, Nicola Bulgari et Francesco Trapani de 166 382 348 actions de la société Bulgari, évaluées à EUR 2 038 183 763. 2\. Le capital social peut être augmenté par une décision de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Toutefois, lorsque l’augmentation de capital a lieu par incorporation de réserves, bénéces ou primes d’émission, l’Assemblée générale qui la décide statue aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales Ordinaires. L’Assemblée générale extraordinaire peut déléguer au Conseil d’administration, selon toutes modalités autorisées par la loi et les règlements, la compétence et / ou les pouvoirs nécessaires à l’effet de décider ou réaliser une augmentation du capital ou toute autre émission 3\. Le capital social peut, en vertu d’une décision de l’Assemblée générale extraordinaire, être amorti par voie de remboursement égal sur chaque action, au moyen des bénéces ou réserves, sauf la réserve légale, sans que cet amortissement entraîne sa 4\. Le capital social peut aussi être réduit par une décision de l’Assemblée générale extraordinaire, soit par réduction de la valeur nominale des actions, soit par réduction du nombre Article 7 – Libération des actions Les sommes à verser pour la libération en numéraire des actions souscrites au titre d’une augmentation de capital sont payables dans les conditions prévues par l’Assemblée générale Lors de la souscription, le versement initial ne peut être inférieur à un quart de la valeur nominale des actions. La prime d’émission, lorsqu’il en est prévu une, doit être versée en totalité lors de Le versement du reste est appelé par le Conseil d’administration en une ou plusieurs fois dans un délai de cinq ans à compter de la date de réalisation de l’augmentation de capital. Les appels de fonds sont portés à la connaissance des actionnaires huit jours au moins avant l’époque xée pour chaque versement par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social, ou par lettre recommandée avec avis de Les sommes exigibles sur le montant non libéré des actions sont, sans qu’il soit besoin d’une demande en justice, productives, jour par jour, d’un intérêt calculé au taux de 5 % l’an, à compter de la date de leur exigibilité. Le cas échéant, et sous réserve des prescriptions légales impératives, il sera fait masse entre toutes les actions indistinctement de toutes exonérations ou imputations scales, comme de toutes taxations susceptibles d’être prises en charge par la Société, avant de procéder à tout remboursement au cours de l’existence de la Société ou de sa liquidation, de telle sorte que, compte tenu de leur valeur nominale respective, toutes les actions de même catégorie alors existantes reçoivent la même somme nette, quelle que soit leur origine ou leur date de création. Les actionnaires ne sont responsables du passif social que jusqu’à concurrence du montant nominal des actions qu’ils Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actionnaires font leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaire. Article 9 – Forme et transmission des actions Les actions entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de l’actionnaire, sous réserve, toutefois, de l’application des dispositions légales relatives à la forme des actions détenues par certaines personnes. Les actions donnent lieu à une inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions Toutefois, il pourra être créé des certicats ou tout autre document représentatifs d’actions dans les cas et selon les modalités prévus par la loi et les règlements en vigueur. La propriété des actions délivrées sous la forme nominative résulte de leur inscription en compte nominatif. Lorsque le propriétaire des titres n’a pas son domicile sur le territoire français, au sens de l’article 102 du Code civil, tout intermédiaire peut être inscrit pour le compte de ce propriétaire. Cette inscription peut être faite sous la forme d’un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant Lorsque les actions en numéraire ne sont pas libérées intégralement au moment de l’émission, elles doivent revêtir la forme nominative et demeurer sous cette forme jusqu’à leur entière L’intermédiaire inscrit est tenu, au moment de l’ouverture de son compte auprès soit de la société émettrice, soit de l’intermédiaire nancier habilité teneur de compte, de déclarer sa qualité d’intermédiaire détenant des titres pour le compte d’autrui. Article 8 – Droits et obligations attachés aux actions Les droits et obligations attachés à l’action suivent celle-ci, dans quelque main qu’elle passe et la cession comprend tous les dividendes échus et non payés et à échoir et, le cas échéant, la quote-part des réserves et des provisions. La propriété de l’action entraîne, ipso facto, l’approbation par le titulaire des présents statuts, ainsi que celle des décisions des En plus du droit de vote que la loi attache aux actions, chacune d’elles donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéces et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre et à la valeur nominale des Les actions inscrites en compte se transmettent librement par L’acceptation du cessionnaire n’est exigée que pour les transferts Les frais de transfert sont à la charge des cessionnaires. Les actions non libérées des versements exigibles ne sont pas La Société pourra procéder à l’émission de toute valeur mobilière Il pourra également être créé des certicats ou tout autre document représentatifs de valeurs mobilières dans les cas et selon les modalités prévus par la loi et les règlements en vigueur. 1\. Sous réserve des dérogations prévues par la Loi, la Société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, et, de dix-huit membres au plus, nommés par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires et pouvant être des personnes Toute personne morale doit, lors de sa nomination, désigner une personne physique en qualité de représentant permanent au Conseil d’administration. La durée du mandat du représentant permanent est la même que celle de l’Administrateur personne morale qu’il représente. Lorsque la personne morale révoque son représentant permanent, elle doit aussitôt pourvoir à son remplacement. Les mêmes dispositions s’appliquent en cas de décès ou de démission du représentant permanent. 2\. Pendant toute la durée de son mandat, chaque Administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq cents (500) actions de Si au jour de sa nomination, un Administrateur n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis ou si, au cours de son mandat, il cesse d’en être propriétaire, il est d’ofce réputé démissionnaire s’il n’a pas régularisé sa situation dans le délai 3\. Nul ne peut être nommé Administrateur si, ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d’Administrateurs ayant dépassé cet âge. Le nombre des Administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante-dix ans ne peut excéder le tiers, arrondi, le cas échéant, au chiffre immédiatement supérieur, des membres du Conseil d’administration. Lorsque cette limite est dépassée, l’Administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été dépassée. 4\. La durée des fonctions des Administrateurs est de trois années. Le mandat d’un Administrateur prend n à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Toutefois, en vue d’assurer un renouvellement des mandats aussi égal que possible et, en tout cas, complet pour chaque période de trois ans, le Conseil aura la faculté de déterminer, en séance, un ordre de sortie par tirage au sort chaque année, d’un tiers des membres. Une fois le roulement établi, les renouvellements s’effectuent par ancienneté de nomination. Les Administrateurs sont toujours rééligibles ; ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l’Assemblée générale En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’Administrateurs, le Conseil d’administration peut, entre deux Assemblées générales, procéder à des nominations à Les nominations effectuées par le Conseil en vertu de l’alinéa ci -dessus sont soumises à la ratication de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire. À défaut de ratication, les délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil n’en demeurent pas moins valables. Lorsque le nombre des Administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les Administrateurs restants doivent convoquer immédiatement l’Assemblée générale ordinaire, en vue de L’Administrateur nommé en remplacement d’un autre Administrateur dont le mandat n’est pas expiré ne demeure en fonction que pendant la durée du mandat restant à courir de 5\. Un salarié de la Société ne peut être nommé Administrateur que si son contrat de travail est antérieur à sa nomination et correspond à un emploi effectif. Il ne perd pas, dans ce cas, le bénéce de son contrat de travail. Le nombre des Administrateurs qui sont liés à la Société par un contrat de travail ne peut excéder le tiers des Administrateurs en fonction. Article 12 – Organisation et fonctionnement Le Conseil d’administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique. Il détermine la durée de ses fonctions, qui ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur et peut le révoquer à tout moment. Le Conseil d’administration détermine la rémunération du Le Président du Conseil d’administration ne peut être âgé de plus de soixante-quinze ans. Si le Président atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Président, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Sous réserve de cette disposition, le Président du Le Conseil peut élire parmi ses membres un ou plusieurs vice- présidents, en xant la durée de leurs fonctions qui ne peut excéder celle de leur mandat d’Administrateur. Le Conseil constitue un bureau composé du Président du Conseil d’administration, le cas échéant du ou des vice-présidents, Le Secrétaire peut être choisi en dehors des Administrateurs et des actionnaires. Le Conseil xe la durée de ses fonctions. Article 13 – Réunion du Conseil d’administration 1\. Le Conseil d’administration se réunit, sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au minimum tous les trois mois. Les convocations sont faites au moyen d’une lettre adressée à chacun des Administrateurs, huit jours avant la réunion, et mentionnant l’ordre du jour de celle-ci, lequel ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. Toutefois, le Conseil peut se réunir sans délai sur convocation verbale et sans ordre du jour préétabli : \- si tous les Administrateurs en exercice sont présents ou représentés à cette réunion ; ou \- s’il est réuni par le Président au cours d’une Assemblée Les Administrateurs constituant au moins un tiers des membres du Conseil d’administration peuvent, en indiquant l’ordre du jour de la séance, convoquer le Conseil si celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus de deux mois. Le Conseil se réunit au siège social de la Société ou en tout autre endroit en France ou hors de France. 2\. Tout Administrateur peut donner, même par lettre, télégramme, télex ou télécopie, pouvoir à l’un de ses collègues de le représenter à une séance du Conseil, mais chaque Administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues. Le Conseil d’administration se réunit valablement dès lors que la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les Administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication dans les conditions dénies par le règlement intérieur du Conseil d’administration. Toutefois, la présence effective ou par représentation sera nécessaire pour toutes délibérations du Conseil relatives à l’arrêté des comptes annuels et des comptes consolidés ainsi qu’à l’établissement du Rapport de gestion et du rapport sur la gestion du Groupe. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque Administrateur disposant d’une voix pour lui-même et d’une voix pour l’Administrateur qu’il représente. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est 3\. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les Admi - nistrateurs participant à la séance du Conseil d’administration. 4\. Les copies ou extraits des délibérations du Conseil d’administration sont valablement certiés par le Président du Conseil d’administration, le Directeur général, le Secrétaire du Conseil, l’Administrateur Délégué temporairement dans les fonctions de Président ou un Fondé de Pouvoir habilité Article 14 – Pouvoirs du Conseil d’administration Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts sufse à constituer cette preuve. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérications Le Conseil d’administration exerce les pouvoirs dénis par la loi et les règlements applicables en France, ou sur délégation ou autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires conformément auxdits loi et règlements, notamment le Conseil \- xe annuellement soit un montant global à l’intérieur duquel le Directeur général peut prendre des engagements au nom de la Société sous forme de caution, aval, garantie ou lettre d’intention contenant une obligation de moyens, soit un montant maximum pour chacun des engagements ci-dessus ; tout dépassement du montant global ou du montant maximum xé pour un engagement doit faire l’objet d’une décision du Conseil d’administration. Le Directeur général a la faculté de déléguer tout ou partie des pouvoirs reçus conformément à la loi et aux règlements ; \- peut xer un plafond annuel pour l’émission d’obligations et déléguer à un ou plusieurs de ses membres, à son Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, les pouvoirs nécessaires pour réaliser l’émission d’obligations et en arrêter les modalités dans la limite de ce plafond. Toute utilisation de cette délégation doit faire l’objet d’une information du Conseil d’administration lors de la réunion qui suivra le lancement d’un emprunt. Les membres du Conseil d’administration sont tenus de ne pas divulguer, même après la cessation de leurs fonctions, les informations dont ils disposent sur la Société et dont la divulgation serait susceptible de porter préjudice aux intérêts de la Société, à l’exclusion des cas dans lesquels une telle divulgation est admise par les dispositions légales ou réglementaires en vigueur Le Conseil d’administration peut adopter un règlement intérieur qui xe notamment sa composition, ses missions, son fonctionnement ainsi que la responsabilité de ses membres. Le Conseil d’administration peut également créer en son sein des comités spécialisés, permanents ou non. Le Conseil d’administration peut notamment, et sans que cette liste soit exhaustive, décider la création d’un Comité spécialisé qui assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières, d’un Comité en charge des rémunérations et d’un Comité en charge des nominations ; un seul Comité peut être en charge à la fois des rémunérations et des nominations. Des règlements intérieurs, adoptés par le Conseil d’administration xent leur composition et leurs Article 15 – Pouvoirs du Président 1\. Le Président du Conseil d’administration préside les réunions du Conseil, organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonction - nement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Chaque Administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles. 2\. En cas d’empêchement temporaire ou de décès du Président, le Conseil d’administration peut déléguer un Administrateur En cas d’empêchement temporaire cette délégation est donnée pour une durée limitée ; elle est renouvelable. En cas de décès, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président. 1\. Choix entre les deux modalités d’exercice La Direction générale de la Société est assurée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général, selon la décision du Conseil d’administration qui choisit entre les deux modalités d’exercice de la Direction générale. Il en informe les actionnaires dans les conditions réglementaires. Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions ci-après relatives au Directeur général lui sont applicables. Le Directeur général peut être choisi parmi les Administrateurs ou non. Le Conseil détermine la durée de son mandat ainsi que sa rémunération. La limite d’âge pour les fonctions de Directeur général est xée à soixante-quinze ans. Si le Directeur général atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Le Directeur général est révocable à tout moment par le Conseil d’administration. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts, sauf lorsque le Directeur général assume les fonctions de Président du Conseil Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées Il représente la société dans les rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts sufse à constituer cette preuve. Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur général Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué dont il détermine la rémunération. Le nombre de Directeurs généraux délégués ne peut être Les Directeurs Généraux délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d’administration, sur proposition du Directeur général. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut Lorsque le Directeur général cesse ou est empêché d’exercer ses fonctions, les Directeurs généraux délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination du nouveau Directeur général. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Ceux-ci disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de Directeur général délégué est xée à soixante-cinq ans. Si le Directeur général délégué atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général délégué, il est réputé démissionnaire d’ofce à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a Article 17 – Délégations de pouvoirs Le Conseil d’administration peut conférer à un ou plusieurs Administrateurs, ou à des tiers actionnaires ou non, avec faculté de substituer, tous pouvoirs, toutes missions et tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés. Il peut décider la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou le Directeur général soumet, pour avis, à leur examen. Ces comités exercent leur activité sous la responsabilité du Conseil qui xe leur composition et leurs attributions, ainsi que, le cas échéant, la rémunération de leurs Le Directeur général et les Directeurs généraux délégués peuvent, sous leur responsabilité, consentir des délégations de pouvoirs Article 18 – Conventions soumises à autorisation 1\. Les cautions, avals et garanties, donnés par la Société et l’émission des emprunts obligataires doivent être autorisés par le Conseil d’administration ainsi qu’il est mentionné ci-dessus. 2\. Toute convention intervenant entre la Société et l’un de ses Administrateurs ou son Directeur général ou l’un de ses Directeurs généraux délégués, soit directement, soit indirectement, ou par personne interposée, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’administration dans les conditions prévues par Il en est de même pour les conventions entre la Société et une autre entreprise si l’un des Administrateurs ou le Directeur général ou l’un des Directeurs généraux délégués de la Société est propriétaire, associé indéniment responsable, gérant, Administrateur, Directeur général ou membre du Directoire ou du Conseil de surveillance, ou de façon générale, dirigeant prochaine Assemblée générale ordinaire, le Conseil d’adminis - tration peut procéder à des nominations à titre provisoire. Il en est de même pour toute convention conclue avec un actionnaire disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou avec toute société contrôlant une société actionnaire détenant plus de 10 % du capital de la Société. Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur les opérations courantes et conclues à Il est interdit aux Administrateurs autres que les personnes morales, de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la Société, de se faire consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, et de faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers. La même interdiction s’applique au Directeur général, aux Directeurs généraux délégués et aux représentants permanents des personnes morales Administrateurs. Elle s’applique également aux conjoints, ascendants, et descendants des personnes visées au présent article, ainsi qu’à toute personne interposée. Article 20 – Rémunération des Administrateurs 1\. L’Assemblée générale ordinaire peut allouer aux Adminis - trateurs, en rémunération de leur activité, une somme xe annuelle, à titre de jetons de présence, dont le montant est porté dans les charges d’exploitation de la Société. Le Conseil d’administration répartit ces rémunérations entre 2\. Le Conseil d’administration peut autoriser le remboursement des frais de voyage et de déplacement et des dépenses engagés par les Administrateurs dans l’intérêt de la Société. 3\. Le Conseil d’administration peut allouer une rémunération à l’Administrateur auquel ont été conférés des pouvoirs, une mission ou un mandat spécial, dans les conditions prévues à l’article 17 des présents statuts. Cette rémunération, portée aux charges d’exploitation, est soumise aux formalités exposées à l’article 18 des présents statuts. 4\. Indépendamment des sommes prévues sous les trois paragraphes précédents, ainsi que des salaires des Administrateurs régulièrement liés à la Société par un contrat de travail, et des allocations xes ou proportionnelles rémunérant les fonctions du Président du Conseil d’administration ou de l’Administrateur provisoirement délégué dans ces fonctions, du Directeur général et le cas échéant des Directeurs généraux délégués, aucune autre rémunération permanente ou non ne peut être allouée Article 21 – Collège de Censeurs L’Assemblée générale peut nommer, sur proposition du Conseil d’administration, des Censeurs dont le nombre ne peut excéder En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges de Censeurs et sous réserve de ratication par la plus Les Censeurs, qui sont choisis parmi les actionnaires à raison de leur compétence, forment un Collège. Ils sont nommés pour une durée de trois ans prenant n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expirent leurs fonctions. Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Le Conseil d’administration peut rémunérer les Censeurs par prélèvement sur le montant des jetons de présence alloué par Article 22 – Commissaires aux comptes Le contrôle de la Société est exercé, dans les conditions xées par la loi, par un ou plusieurs Commissaires aux comptes remplissant les conditions légales d’éligibilité. Lorsque les conditions légales sont réunies, la Société doit désigner au moins deux Chaque Commissaire aux Comptes est nommé par l’Assemblée L’Assemblée générale ordinaire nomme un ou plusieurs Commissaires aux comptes suppléants, appelés à remplacer les titulaires en cas de refus, d’empêchement, de démission ou 1\. Les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions xées par la loi. L’ordre du jour des Assemblées gure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par Un ou plusieurs actionnaires disposant ensemble d’actions représentant 10 % au moins du capital souscrit peuvent également demander au Conseil d’administration de convoquer l’Assemblée générale en précisant les points à faire gurer à Lorsque l’Assemblée n’a pu délibérer faute de réunir le quorum requis, la deuxième Assemblée ou, le cas échéant, la deuxième Assemblée prorogée, est convoquée, dans les mêmes formes, dix jours au moins avant la date de l’Assemblée. L’avis et les lettres de convocation de cette deuxième Assemblée reproduisent la date et l’ordre du jour de la première. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à l’inscription de l’actionnaire dans les registres de la Société. Il est justié du droit de participer aux Assemblées par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. L’inscription ou l’enregistrement comptable des titres au porteur est constaté par une attestation de participation délivrée par l’intermédiaire teneur de compte. Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par le Vice-Président le plus âgé ou, en l’absence de Vice-Président, par un Administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, Un actionnaire peut toujours se faire représenter aux Assemblées générales par un autre actionnaire, son conjoint, le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix. Le mandat ainsi que, le cas échéant sa révocation, sont écrits et communiqués Les actionnaires peuvent, dans toutes les Assemblées, voter par correspondance dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires. Pour être pris en compte, tout formulaire de vote doit avoir été reçu par la Société trois jours Les actionnaires peuvent, dans les conditions xées par les lois et règlements, adresser leur formule de procuration et / ou de vote par correspondance concernant toute Assemblée soit sous forme de papier, soit, sur décision du Conseil d’administration, par télétransmission. Conformément aux dispositions de l’article 1316-4 alinéa 2 du Code civil, en cas d’utilisation d’un formulaire électronique, la signature de l’actionnaire prend la forme d’un procédé able d’identication garantissant son lien avec Un actionnaire qui a exprimé son vote par correspondance ou à distance, envoyé un pouvoir ou demandé sa carte d’admission ou une attestation de participation ne peut plus choisir un autre mode de participation à l’Assemblée. Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les Assemblées générales pourront également, sur décision du Conseil d’administration, être organisées par visioconférence ou par l’utilisation de moyens de L’intermédiaire qui a satisfait aux obligations prévues aux septième et huitième alinéas de l’article L.228-1 du Code de commerce peut, en vertu d’un mandat général de gestion des titres, transmettre pour une Assemblée le vote ou le pouvoir d’un propriétaire d’actions tel qu’il a été déni au septième Avant de transmettre des pouvoirs ou des votes en Assemblée générale, l’intermédiaire est tenu, à la demande de la Société émettrice ou de son mandataire, de fournir la liste des propriétaires non résidents des actions auxquelles ces droits de vote sont attachés. Cette liste est fournie dans les conditions prévues par Le vote ou le pouvoir émis par un intermédiaire qui, soit ne s’est pas déclaré comme tel, soit n’a pas révélé l’identité des propriétaires des titres, ne peut être pris en compte. Lorsqu’il en existe un au sein de la Société, deux membres du Comité d’Entreprise, désignés par le Comité, peuvent assister aux Assemblées générales. Ils doivent, à leur demande, être entendus lors de toute délibération requérant l’unanimité Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’Assemblée présents et acceptant ces fonctions qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le Secrétaire, lequel peut être choisi en dehors des actionnaires. Il est tenu une feuille de présence dans les conditions prévues 2\. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Toutefois, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, \- à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justié d’une inscription nominative, depuis trois ans au moins, au nom du même actionnaire ; \- aux actions nominatives attribuées à un actionnaire, en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéces ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénécie de ce droit. Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci-dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au prot d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire. Le vote a lieu, et les suffrages sont exprimés, à main levée, ou par assis et levés, ou par appel nominal, selon ce qu’en décide le Toutefois, le scrutin secret peut être décidé : \- soit par le Conseil d’administration ; \- soit par des actionnaires représentant au moins le quart du capital social et à la condition que le Conseil d’administration ou l’auteur de la convocation en ait reçu la demande écrite deux jours francs au moins avant la réunion. 3\. L’Assemblée générale ordinaire est celle qui est appelée à prendre toutes décisions qui ne modient pas les statuts. Elle est réunie au moins une fois par an, dans les six mois de la clôture de chaque exercice social, pour statuer sur les comptes L’Assemblée générale ordinaire réunie sur première convocation ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le cinquième des actions ayant le droit de vote. L’Assemblée générale ordinaire réunie sur deuxième convocation délibère valablement quel que soit le Les délibérations de l’Assemblée générale ordinaire sont prises à la majorité des voix valablement exprimées. Les voix exprimées ne comprennent pas celles attachées aux actions pour lesquelles l’actionnaire n’a pas pris part au vote, ou s’est abstenu ou a voté 4\. L’Assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires sous réserve des opérations résultant d’un regroupement d’actions En ce qui concerne l’Assemblée générale extraordinaire, le quorum est du quart des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation de la deuxième Assemblée. Les délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des voix valablement exprimées. Les voix exprimées ne comprennent pas celles attachées aux actions pour lesquelles l’actionnaire n’a pas pris part au vote, ou s’est abstenu ou a voté blanc ou nul. 5\. Les copies ou extraits des procès-verbaux de l’Assemblée sont valablement certiés par le Président du Conseil d’administration, par le Directeur général ou par le Secrétaire de l’Assemblée. Les Assemblées générales Ordinaires et Extraordinaires exercent leurs pouvoirs respectifs dans les conditions prévues par la loi. 6\. Dans les Assemblées générales extraordinaires à forme constitutive, c’est-à-dire celles appelées à délibérer sur l’approbation d’un apport en nature ou l’octroi d’un avantage particulier, l’apporteur ou le bénéciaire n’a voix délibérative ni pour lui- 7\. S’il existe plusieurs catégories d’actions, aucune modication ne peut être faite aux droits des actions d’une de ces catégories sans vote conforme d’une Assemblée générale extraordinaire ouverte à tous les actionnaires et, en outre, sans vote également conforme d’une Assemblée Spéciale ouverte aux seuls propriétaires des actions de la catégorie intéressée. En ce qui concerne l’Assemblée Spéciale, le quorum est du tiers des actions ayant droit de vote sur première convocation et du cinquième sur deuxième convocation ou en cas de prorogation Les délibérations de l’Assemblée Spéciale sont prises à la majorité des deux tiers des voix valablement exprimées. Les voix exprimées ne comprennent pas celles attachées aux actions pour lesquelles l’actionnaire n’a pas pris part au vote, ou s’est abstenu ou a voté blanc ou nul. Article 24 – Information sur la détention du capital social Toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à un pour cent doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. L’information doit être effectuée dans un délai de quinze jours à compter du jour où la fraction est atteinte. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins un pour cent. Toutefois, elle cesse lorsque la part de capital détenue est égale ou supérieure à En cas de non-respect de cette disposition et sur demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital de la Société, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de trois mois suivant la date de régularisation de la notication. Article 25 – Identification des détenteurs de titres La Société est en droit, dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, de demander à tout moment, contre rémunération à sa charge dont le montant maximum est xé par arrêté du Ministre chargé de l’Économie, au dépositaire central d’instruments nanciers, le nom ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés. La Société au vu de la liste transmise par l’organisme susmentionné, a la faculté de demander, soit par l’entremise de cet organisme, soit directement, aux personnes gurant sur cette liste et dont la Société estime qu’elles pourraient être inscrites pour compte de tiers les informations concernant les Ces personnes sont tenues, lorsqu’elles ont la qualité d’intermédiaire, de révéler l’identité des propriétaires de ces titres. L’information est fournie directement à l’intermédiaire nancier habilité teneur de compte, à charge pour ce dernier de la communiquer, selon le cas, à la société émettrice ou à Chaque exercice social a une durée d’une année qui commence le premier janvier et s’achève le trente et un décembre de Le Conseil d’administration tient une comptabilité régulière des opérations sociales et dresse des comptes annuels conformément aux lois et usages du commerce. Article 28 – Affectation des résultats Sur le bénéce de l’exercice social, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est obligatoirement fait un prélèvement d’au moins cinq pour cent (5 %) affecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale ». Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint Le bénéce distribuable est constitué par le bénéce de l’exercice, diminué des pertes antérieures et du prélèvement prévu à l’alinéa précédent et augmenté du report bénéciaire. Sur ce bénéce, et en fonction des décisions de l’Assemblée, il est d’abord prélevé la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à cinq pour cent (5 %) du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Ce dividende n’est pas cumulatif d’un exercice aux suivants. Sur le surplus, l’Assemblée générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de xer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou les reporter à nouveau, le tout dans la Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires En outre, l’Assemblée générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à titre de distribution exceptionnelle ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéce distribuable de l’exercice. Lorsqu’un bilan établi au cours ou à la n de l’exercice et certié conforme par le Commissaire aux Comptes fait apparaître que la Société, depuis la clôture de l’exercice précédent, après constitution des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s’il y a lieu des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des présents statuts, et prise en compte s’il y a lieu du report bénéciaire antérieur, a réalisé un bénéce, le Conseil d’administration peut décider de distribuer des acomptes sur dividende avant l’approbation des comptes de l’exercice, ainsi que d’en xer le montant et la date de répartition. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéce déni au présent alinéa. Tout dividende distribué en violation des règles ci-dessus Si le résultat de l’exercice fait apparaître une perte, celle-ci, après approbation des comptes annuels par l’Assemblée générale ordinaire, est soit diminuée du report bénéciaire, soit augmentée du report décitaire ; si le solde est négatif, il est reporté à nouveau pour être imputé sur les bénéces des dans un délai xé par l’Assemblée générale sans qu’il puisse être supérieur à trois mois à compter de ladite Assemblée générale. Aucune répétition de dividende ne peut être exigée des actionnaires, sauf lorsque les deux conditions suivantes sont \- la distribution a été effectuée en violation des dispositions \- la Société a établi que les bénéciaires avaient connaissance du caractère irrégulier de cette distribution au moment de celle-ci ou ne pouvaient l’ignorer compte tenu des circonstances. Le cas échéant, l’action en répétition se prescrit dans le délai Les dividendes non réclamés dans les cinq ans de leur mise L’Assemblée générale extraordinaire peut, à toute époque, prononcer la dissolution anticipée de la Société. Article 31 – Perte de la moitié du capital social Si, du fait des pertes constatées dans les documents comptables, les capitaux propres de la Société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, le Conseil d’administration doit, dans les quatre mois de l’approbation des comptes ayant fait apparaître cette perte, convoquer l’Assemblée générale extraordinaire à l’effet de décider s’il y a lieu à dissolution Si la dissolution n’est pas prononcée, le capital doit, au plus tard à la clôture du deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, et sous réserve des dispositions légales relatives au capital minimum des sociétés anonymes, être réduit d’un montant au moins égal à celui des pertes qui n’ont pu être imputées sur les réserves, si dans ce délai les capitaux propres n’ont pas été reconstitués à concurrence d’une valeur au moins égale à la moitié du capital social. À défaut de réunion de l’Assemblée générale, comme dans le cas où cette Assemblée n’a pu délibérer valablement, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la Société. Article 29 – Mise en paiement des dividendes Article 32 – Effets de la dissolution Les modalités de mise en paiement des dividendes sont xées par l’Assemblée générale ou, à défaut, par le Conseil d’administration. Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans le délai maximal de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf prorogation de ce délai par décision de justice. L’Assemblée générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions. La demande de paiement du dividende en actions doit intervenir La Société est en liquidation dès l’instant de sa dissolution pour quelque cause que ce soit. Sa personnalité morale subsiste pour les besoins de cette liquidation jusqu’à la clôture de celle-ci. Pendant toute la durée de la liquidation, l’Assemblée générale conserve les mêmes pouvoirs qu’au cours de l’existence de la Les actions demeurent négociables jusqu’à la clôture de la La dissolution de la Société ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter de la date à laquelle elle est publiée au Registre du Commerce et des Sociétés. Article 33 – Nomination des liquidateurs – pouvoirs Le surplus, s’il y a lieu, est réparti entre toutes les actions. À l’expiration de la durée de la Société ou en cas de dissolution anticipée, l’Assemblée générale règle le mode de liquidation et nomme un ou plusieurs liquidateurs dont elle détermine les pouvoirs et qui exercent leurs fonctions conformément à la loi. La nomination des liquidateurs met n aux fonctions des Administrateurs et, s’il en existe, des Censeurs. Les actionnaires sont convoqués en n de liquidation pour statuer sur le compte dénitif, sur le quitus de la gestion des liquidateurs et la décharge de leur mandat, et pour constater la La clôture de la liquidation est publiée conformément à la loi. Article 34 – Liquidation – clôture Après extinction du passif, le solde de l’actif est d’abord employé au paiement aux actionnaires du montant du capital versé sur Tous litiges entre la Société et l’un quelconque des actionnaires auxquels pourraient donner lieu les présents statuts ou qui en seraient la suite ou la conséquence seront de la compétence exclusive du Tribunal de Commerce de Paris. concernant la Société et son capital; Bourse 1.1. Rôle de la Société dans le Groupe État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE 3.2. Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices 3.3. Nantissements d’actions détenues au nominatif pur Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 1.1. Rôle de la Société dans le Groupe La société LVMH assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses liales et apporte à celles-ci diverses prestations d’assistance au management, en particulier en matière juridique, nancière, scale ou dans L’ensemble de ces prestations est rémunéré par des facturations aux liales concernées, sur la base du prix de revient réel ou aux conditions normales de marché, selon la nature de la prestation. Pour l’exercice 2013, LVMH a facturé à ses liales un montant de 128,4 millions d’euros au titre de l’assistance de gestion. LVMH assure également la gestion de la dette nancière à long terme du Groupe et du risque de taux associé, ainsi que des opérations de change pour son propre compte. Les marques du Groupe appartenant aux différentes liales d’exploitation, LVMH ne perçoit aucune redevance à ce titre. Le texte complet des statuts en vigueur gure dans la partie « Autres informations – Gouvernance » du Document de référence. Dénomination sociale (article 3 des statuts) : LVMH Moët Siège social (article 4 des statuts) : 22, avenue Montaigne, Forme juridique (article 1 des statuts) : société anonyme. Législation de la Société (article 1 des statuts) : Société régie Registre du Commerce et des Sociétés : la Société est identiée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 775 670 417 Paris. Code APE : 6420Z. Date de constitution – Durée (article 5 des statuts) : LVMH a été constituée le 1er janvier 1923 pour une durée de 99 ans expirant le 31 décembre 2021, sauf dissolution anticipée ou prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire Lieu de consultation des documents relatifs à la Société : les statuts, comptes et rapports, procès-verbaux d’Assemblées générales peuvent être consultés au siège social à l’adresse Le texte complet des statuts en vigueur gure dans la partie « Autres informations – Gouvernance » du Document de référence. a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à titre de distribution exceptionnelle. Objet social (article 2 des statuts) : toute prise d’intérêt dans toute société ou groupement ayant notamment pour activité le commerce des vins de champagne, des cognacs et autres alcools, de tous produits de parfumerie et de cosmétique ; la fabrication et la vente d’articles de maroquinerie, habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de marque ; l’exploitation de domaines viticoles ; l’exploitation de Exercice social (article 26 des statuts) : du 1er janvier au Répartition statutaire des bénéces (article 28 des statuts) : il est d’abord prélevé sur le bénéce distribuable la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à 5 % du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Sur le surplus, l’Assemblée générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de xer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou de les reporter à nouveau. Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires à L’Assemblée générale peut également décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle Assemblées générales (article 23 des statuts) : les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions xées par la loi et les décrets en vigueur. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions (articles 6, 8, 23 et 28 des statuts) : les actions sont toutes de même catégorie, nominative ou au porteur. Chaque action donne droit à une quotité proportionnelle dans la propriété de l’actif social, et dans le partage des bénéces et du boni de liquidation. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit, les actionnaires font leur affaire personnelle du regroupement du nombre Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justié d’une inscription nominative depuis trois ans au moins au nom du même actionnaire ainsi qu’aux actions nominatives attribuées à un actionnaire en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéces ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénécie de ce droit. Ce droit peut être supprimé par décision de l’Assemblée générale extraordinaire après ratication de l’Assemblée Spéciale des titulaires de ce droit. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Franchissements de seuil (article 24 des statuts) : indé - pendamment des obligations légales, les statuts disposent que toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à 1 % doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins 1 %. Elle cesse lorsque l’actionnaire concerné atteint le seuil de 60 % du capital. Actions nécessaires pour modier les droits des actionnaires : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant la modication des droits des actionnaires à des conditions Dispositions régissant les modications du capital social : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant les modications du capital à des conditions plus strictes que la loi. Au 31 décembre 2013, le capital social de la Société s’élevait 0,30 euro de nominal chacune, entièrement libérées. Le Conseil d’administration, dans sa séance du 30 janvier 2014, a constaté l’augmentation du capital social résultant au 31 décembre 2013 de levées d’options de souscription d’actions puis décidé de réduire le capital social d’un nombre équivalent à celui des actions émises. Au 30 janvier 2014, le capital social de 0,30 euro de nominal chacune, entièrement libérées. Parmi Au 31 décembre 2013, le capital autorisé de la Société s’élevait Le capital autorisé correspond au montant maximum que pourrait atteindre le capital social en cas d’utilisation par le Conseil d’administration de la totalité des autorisations et délégations de compétence votées par l’Assemblée générale lui permettant État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Cet état gure au point 4.1 « État des délégations et autorisations en cours » du « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton » du L’article 25 des statuts autorise la Société à mettre en œuvre une procédure d’identication des détenteurs de titres. La Société n’a pas émis d’actions non-représentatives du capital Aucun titre donnant accès au capital, autre que les options de souscription décrites au paragraphe 3.4.2 du « Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton » du Document de référence, n’était en vie au 31 décembre 2013. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices (en milliers d’euros) Variation du capital Capital après opération Nature des Nombre Nominal Prime Montant Nombre cumulé (a) Dans le cadre de levées d’options de souscription d’actions. (b) Dans le cadre de l’apport de titres Bulgari SpA. RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE \- 229 472 446 actions étaient sous forme nominative pure ; \- 12 249 708 actions étaient sous forme nominative administrée ; \- 266 071 507 actions étaient au porteur. Actionnaires Nombre Nombre de % du capital % des droits d’actions droits de vote(a) de vote (a) Droits de vote exerçables en Assemblée. Sur la base de l’actionnariat nominatif et des informations résultant de l’enquête Euroclear effectuée en décembre 2013 auprès des établissements nanciers dépositaires d’un minimum de 100 000 actions de la Société et limitée aux actionnaires détenant au moins 150 actions, la Société compte environ 30 000 actionnaires. Les actionnaires résidents et non-résidents représentent respectivement 66 % et 34 % du capital (voir Rapport annuel 2013 « Structure du capital »). Sous réserve de ce qui est indiqué au paragraphe 3.4. ci-dessous, à la connaissance de la Société : \- aucun actionnaire ne détenait au moins 5 % du capital et des droits de vote au 31 décembre 2013 ; \- il n’existe aucun actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote ; \- il n’existe aucun pacte d’actionnaires portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote ni aucune action de concert. Au 31 décembre 2013, les dirigeants et membres du Conseil d’admi nistration détenaient directement, à titre personnel et au nominatif, moins de 0,1 % du capital et des droits de vote Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse propres actions. 1 597 696 actions étaient comptabilisées en valeurs mobilières de placement, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’attribution d’actions gratuites. 5 794 223 actions étaient comptabilisées en titres immobilisés, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’options de souscription existants. Conformément à la loi, ces actions sont privées du droit de vote. Au 31 décembre 2013, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre des plans d’épargne d’entreprise, moins de 0,1 % du capital social. Au cours de l’exercice 2013, les sociétés, BNP Paribas SA et Oppenheimer Funds, ainsi que les groupes MFS et UBS ont informé la Société de différents franchissements à la hausse et / ou à la baisse de seuils statutaires compris entre 1 % et 2 % du capital. Aux termes des dernières notications reçues en 2013, le groupe MFS détenait 2,16 % du capital et 1,50 % des droits de vote théoriques. BNP Paribas SA détenait 1,41 % du capital et moins de 1 % des droits de vote théoriques, Oppenheimer Funds détenait 1,01 % du capital et moins de 1 % des droits de vote théoriques et le groupe UBS détenait moins de 1 % du capital et des droits de vote théoriques. Aucune offre publique d’achat ou d’échange ni aucune garantie de cours n’ont été effectuées par des tiers sur les actions de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et au Les principaux actionnaires de la Société disposent de droits de vote identiques à ceux des autres actionnaires. An d’assurer le respect des droits de chacun des actionnaires, la Charte du Conseil d’administration prévoit la nomination d’au moins un tiers d’Administrateurs indépendants. En outre, le Comité d’audit de la performance doit compter au moins deux tiers de membres indépendants et le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations une majorité de 3.2. Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG 3.3. Nantissements d’actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires La Société n’a connaissance d’aucun nantissement portant sur des actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires. Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société Au 31 décembre 2013, les personnes composant le groupe familial Arnault, de concert avec la société Groupe Arnault SAS, détenaient, directement et indirectement, 46,45 % du capital de la Société et 62,59 % des droits de vote exerçables en Assemblée. Au 31 décembre 2013, Financière Jean Goujon détenait 207 821 325 actions de la Société, représentant 40,93 % du capital et 57,31 % des droits de vote exerçables en Assemblée. Financière Jean Goujon a pour principale activité la détention Financière Jean Goujon est détenue à 100 % par Christian Dior SA, elle-même contrôlée, directement et indirectement, à hauteur de 70,63 % de son capital par le groupe familial Arnault. Christian Dior SA, cotée sur l’Euronext Paris de Nyse Euronext, est la mère de Christian Dior Couture SA. 4\. MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Les actions de la Société sont cotées sur NYSE Euronext Paris (code ISIN FR0000121014) et sont éligibles au SRD (service de règlement différé d’Euronext Paris). Les actions LVMH servent de sous-jacent à des options négociables sur NYSE Liffe. LVMH fait partie des principaux indices français et européens utilisés par les gestionnaires de fonds : CAC 40, DJ-Euro Stoxx 50, À n décembre, la capitalisation boursière de LVMH atteignait 67,3 milliards d’euros, ce qui place LVMH au 5e rang du CAC 40. 197 188 067 titres LVMH ont été traités pendant l’année 2013 pour un montant total de 27 milliards d’euros. Ceci correspond à un volume quotidien moyen de 773 287 titres. Depuis le 23 septembre 2005, LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA a coné à un établissement nancier la mise en œuvre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie de l’AFEI approuvée par l’Autorité des marchés nanciers par décision du 22 mars 2005, et publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 1er avril 2005. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Nombre de titres et capitaux échangés sur Euronext Paris et évolution des cours depuis douze mois Cours d’ouverture Cours de clôture Cours (a) Cours(a) Nombre Capitaux premier jour dernier jour le plus haut le plus bas de titres échangés (en euros) (en euros) (en euros) (en euros) échangés (en milliards d’euros) 2013 Janvier 140,80 138,85 143,40 135,55 13 247 922 1,8 Février 136,85 131,90 140,85 129,05 16 508 164 2,2 Mars 132,05 133,90 136,95 129,10 17 921 902 2,4 Avril 133,35 131,50 137,80 120,35 19 223 396 2,5 Mai 132,55 136,65 143,35 130,95 15 005 460 2,1 Juin 136,10 124,50 137,80 117,80 18 032 617 2,3 Juillet 125,95 136,65 137,80 123,50 18 095 707 2,4 Août 137,95 132,55 142,00 132,35 13 656 762 1,9 Septembre 134,20 145,60 150,05 132,25 16 077 734 2,3 Octobre 146,00 141,80 148,30 135,00 17 314 543 2,4 Novembre 142,60 138,75 142,75 137,45 12 917 160 1,8 Décembre 138,55 132,60 139,00 126,05 19 186 700 2,5 LVMH a mis en place un programme de rachat d’actions approuvé par les Assemblées générales Mixtes du 5 avril 2012 et 18 avril 2013, lui permettant de racheter jusqu’à 10 % de son capital. Dans ce cadre, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, les achats en bourse de titres LVMH par LVMH SA ont représenté 2 848 311 de ses propres actions, soit 0,6 % de son capital. Les cessions d’actions, les levées d’options, les attributions d’actions gratuites et les annulations de titres ont porté sur l’équivalent de 3 623 911 actions LVMH. Parmi les obligations émises par LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton non échues au 31 décembre 2013, les suivantes font l’objet Devise Encours (en devise) Émission Maturité Coupon Devise Encours (en devise) Émission Maturité Coupon Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Il est proposé de distribuer un dividende de 3,10 euros par action au titre de l’exercice 2013, en progression de 0,20 euro par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2012. La Société a une politique constante de distribution de dividende, visant à assurer aux actionnaires une rémunération stable, tout en les associant à la croissance du Groupe. Sur la base d’un nombre d’actions de 507 793 661 composant le capital au 31 décembre 2013, la distribution totale de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton s’élèvera ainsi à 1 574 millions d’euros au titre de l’exercice 2013, avant effet de l’auto-détention. Conformément aux dispositions en vigueur en France, les dividendes et acomptes sur dividendes se prescrivent par cinq ans au titre des exercices 2009 à 2013 (a) Proposition soumise à l’Assemblée générale du 10 avril 2014. Résultat net, part du Groupe après dilution 6,83 6,82 6,23 Progression / année précédente 6,9 % 11,5 % 23,8 % Cours le plus haut (en séance) 150,05 140,40 132,65 Cours le plus bas (en séance) 117,80 108,00 94,16 Cours au 31 décembre 132,6 138,80 109,40 Variation / année précédente (4.5 %) 26,9 % (11,1 %) RAPPORT DES COMMISSAIRES À LA TRANSFORMATION RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 Affectation du résultat – fixation du dividende L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration, du Président du Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes, approuve les comptes de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2013, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce, déclare L’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir le résultat distribuable de l’exercice clos le 31 décembre 2013 de la façon suivante : Résultat comptable de l’exercice clos le 31 / 12 / 2013 Part disponible de la réserve légale (a) Dividende statutaire de 5 %, soit 0,015 euro par action Dividende complémentaire de 3,085 euros par action (a) Part de la réserve légale supérieure à 10 % du capital social au 31 décembre 2013. correspondant à un montant non distribuable de 450,8 millions d’euros, équivalent au coût Si cette affectation est retenue, le dividende global ressortira à 3,10 euros par action. Un acompte sur dividende de 1,20 euro par action ayant été distribué le 3 décembre 2013, le solde est de 1,90 euro ; celui-ci sera mis en paiement le 17 avril 2014. Conformément à l’article 158 du Code général des impôts, ce dividende ouvre droit, pour les résidents scaux français personnes physiques, à un abattement de 40 %. Enn, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés en raison de cette détention serait affecté Conformément à la loi, l’Assemblée générale constate que le montant brut du dividende par action versé au titre des trois derniers (a) Pour les personnes physiques ayant leur résidence fiscale en France. RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de Mme Delphine Arnault pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de M. Nicolas Bazire pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de M. Antonio Belloni pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de M. Diego Della Valle pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de M. Pierre Godé pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat d’Administrateur de Mme Marie-Josée Kravis pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. Renouvellement du mandat de Censeur de M. Paolo Bulgari L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat de Censeur de M. Paolo Bulgari pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et Renouvellement du mandat de Censeur de M. Patrick Houël L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat de Censeur de M. Patrick Houël pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé L’Assemblée générale décide de renouveler le mandat de Censeur de M. Felix G. Rohatyn pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et Nomination de Mme Marie-Laure Sauty de Chalon L’Assemblée générale décide de nommer Mme Marie-Laure Sauty de Chalon en qualité d’Administrateur pour une durée de trois années, laquelle prendra n à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2017. Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au Président-directeur général Monsieur Bernard Arnault L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du Rapport de gestion du Conseil d’administration, émet un avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 au Président-directeur Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au Directeur général délégué Monsieur Antonio Belloni L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du Rapport de gestion du Conseil d’administration, émet un avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 au Directeur général délégué RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 Autorisation à donner au Conseil d’administration d’intervenir sur les actions de la Société L’Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, autorise ce dernier à acquérir des actions de la Société conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement européen n° 2273 / 2003 du 22 décembre 2003. Les acquisitions d’actions pourront être réalisées en vue, notamment, de l’animation du marché (par achat ou vente) dans le cadre d’un contrat de liquidité mis en place par la Société, (ii) leur affectation à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions d’actions gratuites ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de la Société ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues par le Code de commerce, notamment aux articles L. 225-180 et L. 225-197-2, leur affectation à la couverture de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, remboursement ou échange, leur annulation sous réserve de l’adoption de la dix-huitième résolution ou (v) leur conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations Le prix maximum d’achat par la Société de ses propres actions est xé à 250 euros par action. En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et attribution gratuite d’actions ainsi qu’en cas de division ou de regroupement des titres, le prix d’achat indiqué ci-dessus sera ajusté par un coefcient multi - plicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après l’opération. Le nombre maximum de titres pouvant être acquis ne pourra dépasser 10 % du capital social, ajusté des opérations affectant le capital social postérieurement à la présente Assemblée étant précisé que dans le cadre de l’utilisation de la présente autorisation, le nombre d’actions auto-détenues devra être pris en considération an que la Société reste en permanence dans la limite d’un nombre d’actions auto-détenues au maximum égal à 10 % du capital social et que le nombre d’actions auto- détenues pour être remises en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport ne pourra excéder 5 % du capital apprécié à la date de l’opération. Cette limite de 10 % du capital social correspondait, au 31 décembre 2013, à 50 766 986 actions. Le montant total maximum consacré aux acquisitions ne pourra pas dépasser Les opérations d’acquisition d’actions décrites ci-dessus, ainsi que la cession ou le transfert de ces actions, pourront être effectuées par tout moyen compatible avec la loi et la réglementation en vigueur, y compris par l’utilisation d’instruments nanciers dérivés et par acquisition ou cession de blocs. En vue d’assurer l’exécution de la présente autorisation, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d’administration. Le Conseil pourra déléguer au Directeur général, ou, en accord avec ce dernier, à un Directeur général délégué, lesdits pouvoirs pour passer tous ordres de bourse, conclure tous contrats, signer tous actes, effectuer toutes déclarations, remplir toutes formalités et, d’une Cette autorisation, qui se substitue à celle accordée par l’Assemblée générale mixte du 18 avril 2013, est donnée pour une durée de dix-huit mois à compter de ce jour. Autorisation à donner au Conseil d’administration de réduire le capital social par annulation d’actions L’Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’admi nistration et du rapport spécial des Commissaires aux 1\. autorise le Conseil d’administration à réduire le capital social de la Société, en une ou plusieurs fois, par annulation d’actions acquises conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 2\. xe à dix-huit mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de la présente autorisation ; 3\. xe à 10 % du capital actuel de la Société le montant maximum de la réduction de capital qui peut être réalisée par période de 4\. confère tous pouvoirs au Conseil d’administration pour réaliser et constater les opérations de réduction de capital, accomplir tous actes et formalités à cet effet, modier les statuts en conséquence et, d’une manière générale, faire le nécessaire ; 5\. décide que cette autorisation se substitue à celle donnée par l’Assemblée générale mixte du 18 avril 2013. RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 Approbation de la transformation de la forme sociale de la Société par adoption de la forme de société européenne et des termes du projet de transformation \- du projet de transformation de la Société en société européenne établi par le Conseil d’administration en date du 30 janvier 2014 et déposé au Greffe du Tribunal de commerce de Paris le 27 février 2014, expliquant et justiant les aspects juridiques et économiques de la transformation de la Société et indiquant les conséquences pour les actionnaires et pour les salariés de l’adoption de la forme de société européenne, \- du rapport du Conseil d’administration, \- du rapport de Madame Isabelle de Kerviler et de Monsieur Olivier Péronnet, Commissaires à la transformation, nommés par ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal de commerce de Paris en date du 19 février 2014 ; \- après avoir constaté que la Société remplit les conditions requises par les dispositions du Règlement CE n° 2157 / 2001 du Conseil du 8 octobre 2001 relatif au statut de la société européenne, et notamment celles visées aux articles 2 § 4 et 37 dudit Règlement, ainsi qu’à l’article L. 225-245-1 du Code de commerce, relatives à la transformation d’une Société \- après avoir pris acte que : \- la transformation de la Société en société européenne n’entraînera ni la dissolution de la Société, ni la création \- la dénomination sociale de la Société après transformation sera suivie des mots « société européenne » ou du sigle « SE », \- la durée de la Société, son objet et son siège social ne seront \- le capital de la Société restera xé à la même somme et au même nombre d’actions d’une valeur nominale de 0,30 euro chacune, \- la durée de l’exercice social ne sera pas modiée du fait de l’adoption de la forme de société européenne et les comptes seront établis, présentés et contrôlés dans les conditions xées par les statuts de la Société sous sa nouvelle forme et les dispositions du Code de commerce relatives aux sociétés \- l’ensemble des autorisations et des délégations de compétence et de pouvoirs conférées au Conseil d’administration de la Société sous sa forme actuelle de société anonyme par toutes Assemblées générales de la Société et en vigueur au jour de l’immatriculation de la Société sous la forme de Conseil d’administration de la Société sous sa nouvelle forme \- le mandat de chacun des Administrateurs, Censeurs et Commissaires aux comptes de la Société se poursuivra dans les mêmes conditions et pour la même durée restant à courir que préalablement à l’immatriculation de la Société sous la forme de société européenne, \- et après avoir pris note que, conformément à l’article 12 §2 du Règlement susvisé, l’immatriculation de la Société sous la forme de société européenne ne pourra intervenir que lorsque la procédure relative à l’implication des salariés, telle que prévue aux articles L. 2351-1 et suivants du Code du travail, aura été menée à bien, ces négociations pouvant aboutir soit (i) à un accord déterminant les modalités de l’implication des salariés dans la société européenne, soit à la décision, prise à une majorité renforcée, de ne pas entamer ou de clore les négociations et de se fonder sur la réglementation applicable à l’information et à la consultation dans les États membres où la Société emploie des salariés, soit encore à un désaccord, auquel cas les dispositions subsidiaires relatives au comité de la société européenne, prévues par les articles L. 2353-1 et suivants du Code du travail s’appliqueront. Décide, sous condition suspensive de la délibération des Assemblées générales d’obligataires dans les conditions prévues aux articles L. 228-65 et suivants du Code de commerce, d’approuver la transformation de la forme sociale de la Société en société européenne à Conseil d’administration et d’approuver les termes du projet de transformation arrêté par le Conseil d’administration, et prend acte que cette transformation de la Société en société européenne prendra effet à compter de l’imma - triculation de la Société sous forme de société européenne au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris qui interviendra à l’issue des négociations relatives à l’implication des salariés. Approbation des statuts de la Société sous sa nouvelle forme de société européenne L’Assemblée générale, connaissance prise du projet de transfor - mation de la Société en société européenne et du rapport du Conseil d’administration, ainsi que du projet de statuts et sous réserve de l’approbation de la résolution précédente, adopte, article par article, puis dans son ensemble, le texte des statuts de la Société sous sa nouvelle forme de société européenne. Ces statuts, dont un exemplaire est annexé au procès-verbal de la présente Assemblée, deviendront effectifs à compter de la réalisation dénitive de la transformation de la Société en société européenne, entérinée par son immatriculation. RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton et en exécution de la mission prévue à l’article L.225-209 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Votre Conseil d’administration vous propose de lui déléguer, pour une période de dix-huit mois à compter du jour de la présente Assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10% de son capital, par période de vingt-quatre mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d’une autorisation d’achat par votre Société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l’article précité. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 18 février 2014 RÉSOLUTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 AVRIL 2014 Rapport des Commissaires à la transformation 3\. RAPPORT DES COMMISSAIRES À LA TRANSFORMATION SUR LA TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON EN SOCIÉTÉ EUROPÉENNE En exécution de la mission de commissaires à la transformation qui nous a été conée par Ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal de Commerce de Paris en date du 19 février 2014 concernant la transformation de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SA en société européenne ou Societas Europaea, nous avons établi le présent rapport prévu par les dispositions l’article L. 225-245-1 du Code de commerce. Cette opération a été arrêtée par votre Conseil d’administration réuni le 30 janvier 2014 sous les conditions suspensives de son approbation par votre Assemblée et de son approbation par les assemblées des obligataires. En outre, l’immatriculation de votre Société sous sa nouvelle forme de société européenne ne pourra intervenir que lorsque la procédure de négociations sur l’implication Nous avons établi le présent rapport en vue de nous prononcer sur le montant de l’actif net de votre Société par rapport au capital social augmenté des réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérier que le montant de l’actif net est au moins équivalent au montant du capital social augmenté des réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. Cette vérication a notamment consisté à apprécier l’incidence éventuelle sur la valeur comptable des éléments entrant dans la détermination du montant de l’actif net, des événements survenus entre la date des derniers comptes annuels et la date de notre Sur la base de nos travaux, à la date de notre rapport, nous attestons que le montant de l’actif net est au moins équivalent au montant du capital social augmenté des réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. À Paris, le 26 février 2014 Membres de la Compagnie régionale de Paris DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE INFORMATIONS INCLUSES PAR RÉFÉRENCE DANS LE DOCUMENT RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET POLITIQUE D’INFORMATION Déclaration du responsable du Document de référence Nous attestons, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à notre connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. Nous attestons, à notre connaissance, que les Comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion gurant en page 24 présente un tableau dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. Nous avons obtenu des Commissaires aux comptes une lettre de n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérication des informations portant sur la situation nancière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble Les Commissaires aux comptes ont attiré notre attention, dans leur rapport sur les comptes consolidés de l’exercice 2013, sur les effets de l’application au 1er janvier 2013 des amendements de la norme IAS 19 relative aux engagements en matière d’avantages au personnel ainsi que, dans leur rapport sur les comptes annuels de l’exercice 2011 de la Société, sur le changement de présentation du compte de résultat décrit dans la Note 2.1 de l’annexe. Directeur nancier, Membre du Comité exécutif RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET POLITIQUE D’INFORMATION Informations incluses par référence dans le Document de référence - Documents accessibles au public En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809 / 2004 de la Commission Européenne, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence : \- les comptes consolidés de l’exercice 2012 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes sous le numéro D. 13-0224 ; \- les comptes consolidés de l’exercice 2011 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes sous le numéro D. 12-0159 ; \- l’évolution de la situation nancière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2012 et 2011, présentée aux pages \- l’évolution de la situation nancière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2011 et 2010, présentée aux pages \- les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2012 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport 2012 déposé à l’AMF le 27 mars 2013 sous le numéro D. 13-0224 ; \- les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2011 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport 2011 déposé à l’AMF le 14 mars 2012 sous le numéro D. 12-0159 ; \- le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2012, gurant en pages 209 à 210 du Document de référence 2012 déposé à l’AMF le 27 mars 2013 sous le numéro D. 13-0224 ; \- le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2011, gurant en pages 207 à 208 du Document de référence 2011 déposé à l’AMF le 14 mars 2012 sous le numéro D. 12-0159. Les parties non incluses des documents de référence 2012 et 2011 sont, soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes par le présent Les statuts de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton sont inclus dans ce Document de référence. Les autres documents juridiques relatifs à la Société peuvent être consultés à son siège social dans les conditions prévues par la loi. Le Document de référence de LVMH déposé auprès de l’Autorité des marchés nanciers, ainsi que les communiqués de la Société relatifs aux ventes et aux résultats, les rapports annuels et semestriels, les comptes sociaux et consolidés et l’information relative aux transactions sur actions propres et au nombre total de droits de vote et d’actions peuvent être consultés sur le site Internet de la Société à l’adresse suivante : www.lvmh.fr. TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 et de surveillance et Direction générale 14.1. Organes d’administration et de direction 5 14.2. Conits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction 104 ; 237 15\. Rémunérations et avantages 63-65 ; 183 Facteurs de risque 37-42 ; 162-168 5.1. Histoire et évolution de la Société 1 ; 10-22 ; 260-261 Investissements 44 ; 168-171 ; 180-181 7.2. Liste des liales importantes 184-189 10.3. Conditions d’emprunt 36 ; 43 ; 50 ; et structure nancière 151-152 ; 157-160 ; 10.4. Restriction à l’utilisation des capitaux sur les opérations de l’émetteur N/A 10.5. Sources de nancement attendues 36 ; 43 ; brevets et licences 18-19 ; 44 16.1. Date d’expiration des mandats actuels 220-234 16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration 63-65 ; 107-108 16.3. Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations 106 ; 238-240 16.4. Gouvernement d’entreprise 104-108 ; 236-240 17.2. Participations et stock options 52-58 des salariés au capital de l’émetteur 59-60 18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social et des droits de vote 262 18.2. Existence de droits de vote différents 246 ; 260-264 18.4. Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure entraîner un changement de son contrôle 262 19\. Opérations avec des apparentés 181-183 ; 20.1. Informations nancières historiques 120-183 ; 277 20.2. Informations nancières pro forma N/A Moët Hennessy - Louis Vuitton 192-214 ; 277 13\. Prévisions ou estimations du bénéfice N/A 24\. Documents accessibles au public 260 ; 277 20.7. Politique de distribution 255-256 ; 266 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 47 20.9. Changement signicatif de la situation pour chaque catégorie d’actions 150 ; 261-262 21.1.2. Actions non représentatives du capital 261 ou ses liales 151 ; 203-204 21.1.6. Options sur le capital et accords prévoyant de placer le capital 52-58 ; 153-156 ; 21.1.7. Historique du capital social 150 ; 262 21.2.1. Objet social 239 ; 260 de direction et de surveillance 242-245 sur les actions existantes 240 ; 260 les assemblées générales 253-255 ; 260 participation doit être divulguée 246 ; 261 TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL (a) Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 215-216 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 190 5.1. Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation nancière, principaux risques et incertitudes, politique de gestion des risques nanciers 24-48 ; 50-51 5.2. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital 59-60 5.3. Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 67 5.5. Déclaration des personnes assumant la responsabilité du Rapport de gestion 276 Honoraires des Commissaires aux comptes 234 Rapport du Président du Conseil d’administration 104-116 Rapport des Commissaires aux comptes sur le Rapport du Président (a) Conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l’AMF. Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés nanciers le 19 mars 2014, conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération nancière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Conception et réalisation : Agence Marc Praquin LVMH, 22 avenue Montaigne - 75008 Paris