Saint-Gobain Abrasifs, Weber, ISOVER et Gyproc ont fourni des matériaux pour la construction d’Emporia, un des plus grands centres commerciaux d’Europe du Nord, situé à Malmö, en Suède. Saint-Gobain a fourni plus de 45 000 m2 pour couvrir le stade Moses Mabhida de Durban, en Afrique du Sud. a fourni le verre de l’oculus, des portes, des sols et des escaliers de la statue de la Liberté de New York. L’isolation du sol comme de la voûte du Centre national des arts du spectacle de Pékin a été Les 600 m2 de couverture du complexe en acier assemblent des verres de Saint-Gobain Glass. Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 27 mars 2014 ; (D.14-0224) conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des marchés financiers. Ce document a été établi par l’émetteur et engage 2 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 1 9 • Produits pour la Construction 13 • LES MÉTIERS DE SAINT-GOBAIN 32 • SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES 32 • Une recherche au service de la stratégie 34 • Une organisation à l’écoute des besoins des marchés 36 • Une recherche qui anticipe les défis à venir 40 • RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE : 41 • GOUVERNANCE EN MATIÈRE DE RESPONSABILITÉ 42 • Système de management EHS 42 • Système de management social 43 • LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ 43 • Limiter les impacts environnementaux 44 • Contribuer au développement des communautés locales 45 • Agir sur l’ensemble de la chaîne de valeur 52 • Évolution de la conjoncture 55 • Résultats opérationnels des Pôles 56 • Résultats par grande zone géographique 60 • Pôle Produits pour la Construction 66 • PERSPECTIVES ET OBJECTIFS 2014 67 • Taux de rendement global pour l’actionnaire 7 1 • Répartition du capital 72 • Franchissement de seuils en 2013 73 • Autorisations financières en vigueur 73 • Informations susceptibles d’avoir une incidence 74 • Plan d’Épargne du Groupe 79 • Indépendance des membres du Conseil des salariés actionnaires et des salariés 79 • Renouvellement du Conseil d’administration 85 • Évaluation du fonctionnement du Conseil 86 • Parcours d’intégration des Administrateurs 86 • Comités du Conseil d’administration 88 • Comité des Nominations des Rémunérations 89 • Comité stratégique et de la responsabilité sociale 89 • Plans d’options sur actions Saint-Gobain \- Plans d’attribution gratuite d’actions de performance \- Plan d’attribution d’unités de performance \- Principes et règles arrêtés par le Conseil d’administration 9 1 • Politique de rémunération du dirigeant 101 • Dispositif d’association des salariés aux performances 104 • Contrôle externe de la société 105 • Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 108 • Rapport sur les systèmes de contrôle interne 108 • Système de contrôle interne et de gestion des risques mis en place par la Compagnie de Saint-Gobain 109 • Organisation du contrôle interne 1 1 2 • Les référentiels et procédures 1 1 4 • Organisation du contrôle interne dans l’élaboration et le traitement de l’information financière 1 1 6 • Rapport des Commissaires aux comptes 117 • Risques macroéconomiques et sectoriels 118 • Risques de marché (liquidité, taux, change, 120 • Risques industriels et environnementaux 123 • Assurances - Couverture des risques éventuels SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 3 Plus de 23 % de nos ventes SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 4 Après le trou d’air de 2012, 2013 a confi rmé, à partir de l’été, le redémarrage progressif de la conjoncture mondiale. Les pays du cœur de l’Europe, où le Groupe est très présent, ont plutôt bien résisté au ralentissement et le continent est sorti de récession dès le milieu de l’année, même si les tensions, notamment le risque de défl ation, ont persisté dans les pays périphériques. De son côté, l’économie américaine a bien supporté un resserrement budgétaire accéléré, un « shutdown » gouvernemental de quinze jours et un début de normalisation de la politique monétaire. À l’inverse, sur cette année 2013, la situation a été moins favorable que prévu dans les économies émergentes, dont plusieurs présentent des balances de paiements fragiles qui ont continué de susciter l’inquiétude des Dans cet environnement encore instable et contrasté, nous avons accéléré le déploiement de notre stratégie. Grâce à l’engagement sans faille de nos équipes, auxquelles je veux rendre hommage, nous avons en particulier allégé nos coûts de 600 millions d’euros supplémentaires, après 520 millions d’euros en 2012, ce qui a permis de faire rebondir nos résultats dès le second semestre. Nous avons amplifi é nos efforts de R&D, toujours plus près de nos clients, en pays matures comme en pays émergents : près d’un produit sur quatre vendu en 2013 n’existait pas il y a cinq ans, ce qui nous positionne clairement comme l’une des entreprises les plus innovantes au monde. Et nous avons renforcé notre présence dans les pays émergents et aux États-Unis au travers de Être la référence dans nos métiers est une responsabilité qui nous impose des devoirs. Nous sommes les acteurs d’un développement responsable de nos activités, dans le respect de l’environnement, de la santé et de la sécurité des personnes, et en solidarité avec les communautés qui nous entourent. Nous veillerons, au quotidien, Nous allons poursuivre dans cette voie en 2014 avec détermination pour renforcer encore davantage le Groupe, bénéfi cier pleinement de l’accélération de la croissance mondiale et améliorer notre résultat d’exploitation. Dans l’ensemble de nos activités industrielles et de distribution, nous accroîtrons encore la part de nos produits et solutions à haute valeur ajoutée ou co-développés avec nos clients. Nous augmenterons signifi cativement notre offre de solutions dans le domaine de l’habitat durable en tirant parti de la révolution numérique en cours. Et avec un budget d’acquisition et d’investissement accru dans les pays à forte croissance et les matériaux de haute performance, nous continuerons de renforcer nos positions stratégiques qui nous assurent aujourd’hui une solide position de leader dans les technologies des matériaux et de la construction. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 5 Bénéfice net courant par action (en ¤) (1) (2) Bénéfice net par action (en ¤) (2) (1) Hors plus ou moins-values de cessions, dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives. (2) Le bénéfice net par action est calculé sur la base des actions composant le capital au 31 décembre. (3) Investissements industriels et investissements en titres, hors rachats d’actions propres. Les principales données sur dix ans figurent page 12 6 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 13 • LES MÉTIERS DE SAINT-GOBAIN 1 9 • Produits pour la Construction * Classement 2013 du « Global Innovators: the world leaders in innovation », réalisé par l’agence Thomson Reuters SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 7 STRATÉGIE, LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE Saint-Gobain, leader mondial de l’habitat durable, conçoit, produit et distribue des matériaux de construction et de haute performance en apportant des solutions innovantes aux défis de la croissance, des économies d’énergie et de la protection de l’environnement. Une priorité accordée aux marchés de l’habitat offrant le potentiel de croissance le plus élevé Actifs industriels de Saint-Gobain, hors Verallia, 2013 en Asie et pays émergents : • Croissance de la richesse plus forte • Augmentation du coût du travail (50 % en Asie et pays émergents) : CONCEVOIR DES PRODUITS ET DES SERVICES QUI AMÉLIORENT NOTRE HABITAT ET NOTRE VIE L’investissement dans l’habitat représente l’un des défis majeurs auxquels sont confrontées les économies les plus avancées comme les économies émergentes. Partout dans le monde, les États mettent en place des politiques destinées à améliorer les conditions de logement et de travail et à réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment, dans le contexte de l’accélération du réchauffement climatique et de la raréfaction des ressources naturelles. Dans les pays industrialisés, où le secteur du bâtiment représente à lui seul près de 40 % de la consommation d’énergie et 38 % des émissions de gaz à effet de serre, les réglementations évoluent vers davantage d’efficacité énergétique, conduisant à une forte augmentation de la demande pour les solutions constructives à valeur ajoutée aussi bien dans le neuf que dans la rénovation. Dans les pays à forte croissance, ces enjeux sont démultipliés par la forte accélération du développement urbain et les besoins massifs en logements et en bureaux. Partout dans le monde, les innovations technologiques en matière de construction s’accélèrent, permettant des avancées considérables dans la qualité de l’architecture et de la performance des bâtiments. Les matériaux de hautes performances représentent une part croissante des solutions de construction, avec l’augmentation des transferts de technologie entre les secteurs industriels et de la construction. Le développement des techniques de construction et l’expansion considérable d’internet induisent une demande croissante des artisans pour des solutions de distribution Ces tendances de fond représentent autant d’opportunités pour Saint-Gobain. Le Groupe développe des solutions à forte valeur ajoutée pour permettre aux professionnels du bâtiment de construire et de rénover des bâtiments énergétiquement efficaces, confortables, sains et esthétiques, tout en préservant les ressources naturelles. Le Groupe offre des solutions faciles à mettre en œuvre dans l’ensemble du secteur de la construction : le résidentiel et le tertiaire, le neuf et la rénovation, tout en s’adaptant à chaque situation locale. 8 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 STRATÉGIE, LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE Saint-Gobain dispose d’un positionnement unique avec des positions stratégiques complémentaires dans les technologies des matériaux de construction et de haute performance : des positions de leader mondial ou européen (1) dans toutes ses activités, fondées sur des réponses locales adaptées aux besoins des marchés locaux ; un portefeuille unique de produits et de solutions dans le domaine de l’efficacité énergétique ; une connaissance très fine des besoins des professionnels du bâtiment, grâce aux contacts quotidiens de nos équipes avec eux, qui permet d’adapter les solutions du Groupe aux besoins les plus précis du marché ; un potentiel d’innovation exceptionnel, grâce à une expertise industrielle et de distribution unique et à son effort de recherche dans le domaine des matériaux ; une culture de l’excellence opérationnelle qui donne au Groupe de la robustesse et une grande réactivité un socle de valeurs éprouvé qui permet au Groupe de bâtir des relations durables avec toutes ses parties prenantes : clients, collaborateurs, fournisseurs et sous- Dans le cadre de sa stratégie de recentrage sur les marchés les plus porteurs de l’habitat, Saint-Gobain a conclu en 2013 avec le groupe Ardagh un accord pour la cession de Verallia North America pour un montant (valeur d’entreprise) de 1 694 millions de dollars soumis à la condition de l’accord de la FTC (cf. page 66). Le Groupe a également cédé son activité américaine PVC « Tuyaux & Fondations » à North American Pipe Corporation, filiale du groupe Westlake Chemical Corporation (NYSE:WLK) basé à Houston au Texas, et conclu un accord portant sur la cession de son métier de revêtements en fibre-ciment aux États-Unis à Plycem USA, filiale du groupe Saint-Gobain est organisé en quatre Pôles : Matériaux Innovants, Produits pour la Construction, Distribution Bâtiment et Conditionnement (ce dernier a vocation à sortir du Groupe, car il ne s’inscrit pas dans la stratégie). Pour mettre en œuvre sa stratégie, Saint-Gobain s’appuie donc sur trois piliers qui disposent chacun de moteurs de croissance propres et qui contribuent de manière complémentaire au Le Pôle Matériaux Innovants (Vitrage et Matériaux Haute Performance) est la tête de pont technologique du Groupe. Détenteur d’un portefeuille unique de matériaux et de procédés dans les domaines de l’habitat et de l’industrie, il apporte au Groupe sa culture de l’innovation. En effet, il concentre à lui seul près des deux tiers de la recherche et développement du Groupe. L’objectif est d’accroître davantage les solutions à forte valeur ajoutée et en co-développement. Le Pôle Produits pour la Construction propose des solutions d’aménagement intérieur et extérieur pour l’habitat d’aujourd’hui et de demain : plâtre, isolation thermique et acoustique, revêtement de façades, toiture, canalisation. La diversité de ses métiers lui permet de disposer d’une force de prescription inégalée, d’une envergure industrielle mondiale et de marques à très forte notoriété (ISOVER, PAM, Weber, Placo®, Gyproc, CertainTeed…). Il assure au Groupe une implantation globale, avec une large présence sur les marchés à forte croissance. Le Pôle Distribution Bâtiment est un accélérateur de la stratégie de l’habitat du fait de sa connaissance intime des besoins des clients : les professionnels du bâtiment, les particuliers à projets et les grandes entreprises. Son atout réside dans sa connaissance approfondie des marchés de la construction neuve, de la rénovation et de l’aménagement de l’habitat ainsi que de leurs évolutions. Le Pôle joue un rôle majeur dans l’accompagnement et la formation des artisans confrontés à la mutation des techniques de rénovation des bâtiments. Il dispose d’une faible intensité capitalistique Numéro deux mondial de l’emballage en verre, Verallia (le Pôle Conditionnement) est un producteur majeur de bouteilles pour le marché des vins, des spiritueux et de pots pour les produits alimentaires. Verallia est également présent sur les marchés de la bière, des jus de fruits, des boissons non alcoolisées, des eaux minérales et des huiles. Verallia, qui ne s’inscrit pas dans la stratégie de l’habitat, a vocation à sortir progressivement du Groupe. Une première étape a été franchie en janvier 2013. Saint-Gobain a accepté l’offre d’achat d’Ardagh sur Verallia North America. La réalisation de cette opération est soumise à l’autorisation des autorités de la SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 9 STRATÉGIE, LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE Les marchés de Saint-Gobain dans les pays matures sont tirés par les exigences de performance énergétique, la demande croissante de confort dans l’habitat et le développement des niches industrielles de haute technologie. Les marchés du bâtiment du Groupe évoluent de manière plus dynamique que les volumes de construction et de rénovation sous-jacents grâce au renforcement des exigences de performance énergétique dans le bâtiment, qui soutiennent la demande pour des solutions constructives durables et innovantes. Ainsi, les réglementations les plus récentes tendent à accroître significativement par exemple la part des surfaces vitrées dans les bâtiments neufs et à encourager la mise en œuvre de solutions d’isolation toujours plus performantes. En 2013, le Groupe a donné la priorité aux investissements et aux acquisitions dans les marchés industriels de niche, notamment dans les plastiques, et dans la distribution. EN ASIE ET DANS LES PAYS À FORTE CROISSANCE Dans les pays à forte croissance, Saint-Gobain répond à la demande grandissante d’équipements et de constructions neuves (logements, bureaux…). Les marchés de l’habitat y offrent des perspectives de croissance très importantes grâce au développement de l’urbanisation et aux besoins exponentiels en infrastructures. Comme dans les pays matures, la demande pour des solutions constructives à forte valeur ajoutée croît tendanciellement plus vite que la richesse par habitant ou le volume de construction. Saint-Gobain renforce sa présence dans toutes les zones géographiques à forte croissance : au Brésil (nouveaux centres de distribution et matériaux de haute performance), en Colombie (ouverture du premier float du pays), en Inde (Abrasifs), en Pologne (Sekurit), et en Russie (Gypse, Verre plat). En proposant des solutions à tous les stades la croissance dans les secteurs porteurs : les marchés croissants des pays matures comme ceux des pays à forte croissance. Des solutions à tous les stades du développement Une présence industrielle dans 64 pays, autant de points d’appui pour le développement du Groupe. 10 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Source : FT Global 500 2013 STRATÉGIE, LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE Le secteur de l’habitat connaît une véritable révolution dont Saint-Gobain est un acteur de premier plan. Le Groupe qui ambitionne d’être La Référence de l’habitat durable apporte des solutions qui rendent les bâtiments efficaces d’un point de vue énergétique, et répondent aux défis que représente la protection de notre planète. Pour cela, Saint-Gobain continue d’investir massivement en recherche et développement. La majeure partie de ses solutions (notamment à base de verre, d’isolants en laines minérales, de plaques de plâtre, de mortiers pour les revêtements de façades et de sols) participe déjà et participera encore davantage dans le futur à l’amélioration L’habitat de demain sera celui de tous les conforts. Chacun aspire à être « bien chez soi », dans un lieu sûr, protégé des agressions du monde extérieur, confortable et sain. Saint-Gobain propose des solutions esthétiques (vitrages, mortiers de couleur, toiles à peindre…), ainsi que des solutions pour améliorer la qualité de l’air, la gestion de la lumière et le confort acoustique (plafonds, plaques de plâtre). Enfin, l’habitat de demain se construira en partenariat avec tous les acteurs du bâtiment. Une nouvelle génération d’artisans capables de réaliser globalement les travaux liés à l’efficacité énergétique doit être formée. Saint-Gobain accompagne ses clients et ses partenaires en utilisant au mieux la force de ses réseaux de distribution. Dans ce sens, le Groupe a poursuivi en 2013 un vaste programme de formation pour initier ces derniers aux nouvelles techniques Saint-Gobain ne construit pas des bâtiments, il les équipe avec des solutions différenciantes et à forte valeur ajoutée, notamment en matière de confort. Pour apporter la preuve de l’efficacité de ses solutions et développer de nombreuses activités du Groupe sont associées ensemble au concept « Multi-Confort », dans 13 pays. Saint-Gobain propose ainsi une nouvelle façon de construire l’habitat. Il donne un cadre de référence commun dans le respect des spécificités de chaque pays tout en anticipant les réglementations. Ce concept s’appuie sur un référentiel « Multi-Confort ». Il s’articule autour de cinq types de confort et vise à minimiser les impacts sur l’environnement. (matériaux peu émissifs, voire actifs) ; étanchéité à l’air et ventilation ; vérification les apports solaires et lumineux ; SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 11 STRATÉGIE, LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE Principales données consolidées sur 10 ans Bénéfice net par action (en €) (3) (1) Avec BPB consolidé au 1er décembre 2005 (2) Hors plus ou moins-values de cession, dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives (3) Le bénéfice net par action est calculé sur la base des actions composant le capital au 31 décembre (4) Investissements industriels et investissements en titres, hors rachats d’actions propres (5) Fonds de roulement retraité de la provision pour amende Vitrage de 560 millions d’euros dotée lors de l’exercice 2007 12 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 19 • PRODUITS POUR LA CONSTRUCTION SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 13 14 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Avec plus de 32 000 collaborateurs répartis dans 42 pays, l’Activité Vitrage est leader en Europe et numéro deux mondial (1) sur le marché du verre plat. Elle regroupe trois métiers principaux : la production de verre plat, la transformation et la distribution du verre pour le bâtiment et les vitrages pour le transport et l’automobile. L’Activité Vitrage s’appuie principalement sur deux centres de recherche spécifiques, à Herzogenrath (Allemagne) et à Chantereine (France), ainsi que sur le centre transversal Saint-Gobain Recherche situé à Aubervilliers (France). La fabrication de verre plat est réalisée dans de grandes unités industrielles grâce à un procédé spécifique : le float. Sur ses lignes, Saint-Gobain Glass élabore différents types de vitrages : verres clairs, teintés, etc. L’Activité Vitrage possède 37 floats à travers le monde dont 10 en partenariat. Des verres à couches, obtenus par le dépôt de couches spécifiques ou d’oxydes métalliques, sont également fabriqués dans ces unités. Ils sont notamment utilisés pour l’isolation thermique et le contrôle solaire. Plus du tiers du verre produit sur ces lignes industrielles est transformé, notamment pour les marchés du bâtiment et de l’automobile. La gamme de produits de base est complétée par des verres spéciaux de couleur, de haute transmission lumineuse ou avec des reliefs, ainsi que des produits en vitrocéramique fabriqués et distribués par EuroKera (entreprise commune avec Corning SAS), co-leader (1) mondial de plaques En 2013, l’Activité Verre Plat en Europe a encore souffert de la crise. Ses capacités de production ont dû être ajustées à la demande : depuis fin 2012, quatre lignes float sont arrêtées en Europe et trois en Asie. Un nouveau float a démarré en Colombie au premier semestre 2013. L’accent a été mis sur le développement des ventes de produits à forte valeur ajoutée qui ont continué de progresser. Glassolutions regroupe un réseau de sociétés de transformation et de distribution qui couvre un vaste champ d’applications : façades, grands projets architecturaux, équipements urbains, menuiseries industrielles, meubles, éléments de salle de bains, verre de décoration intérieure. Toutes ces applications sont porteuses de fortes innovations en intégrant des verres bas émissifs, de contrôle solaire, anti-effraction, anti-feu ou encore des vitrages actifs. Parmi eux, le verre électrochrome SageGlass, qui s’obscurcit par commande électrique et permet un contrôle total des apports solaires, combine protection, confort visuel et efficacité énergétique. La première usine de production de verre électrochrome en grande série a démarré en 2013 aux États-Unis. À ces métiers s’ajoutent des activités de spécialités bien positionnées sur leur marché : vitrage de four ou de réfrigérateur (Euroveder), optique industrielle ou réfrigération En 2013, les plans importants d’ajustement des coûts mis en œuvre dans tous les pays ont porté leurs fruits et ont permis de limiter l’impact d’une nouvelle baisse de l’activité en Europe. Saint-Gobain Sekurit livre aux grands constructeurs automobiles mondiaux des pare-brise, des vitres latérales, des lunettes arrière, des toits de verre et des modules pré-montés. Trempés, feuilletés, teintés ou revêtus de couches à hautes performances selon leur usage, les vitrages sont des produits complexes et en rapide évolution. Ils contribuent à diminuer la consommation énergétique des véhicules et répondent aux besoins croissants de sécurité et de confort des usagers : vision notamment grâce aux pare-brise panoramiques et bien-être en particulier grâce aux vitrages acoustiques et aux pare-brise chauffant en hiver et réfléchissant en été. Saint-Gobain intervient aussi sur le marché des transports avec des vitrages destinés à l’industrie aéronautique, à l’industrie ferroviaire, aux véhicules industriels En 2013, l’activité de Saint-Gobain Sekurit a été stable en Europe. En revanche, elle a été en forte croissance dans les pays émergents, notamment au Brésil, au Mexique et en Asie. Pour mieux accompagner ses clients, Saint-Gobain Sekurit a poursuivi son développement dans les zones à forte croissance, avec des augmentations de capacité en particulier en Asie, en Europe de l’Est, au Mexique et au Maroc. • Verres clairs et teintés, verres à couches • Vitrages pour le résidentiel et le non résidentiel, • Vitrages de sécurité pour l’automobile, le transport • Verres anti-feu, verres de protection nucléaire, SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 15 MATÉRIAUX INNOVANTS - MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE Présents dans 42 pays, avec plus de 26 000 collaborateurs, les Matériaux Haute Performance (MHP) apportent des solutions à forte valeur ajoutée pour des applications très variées et pointues dans l’industrie et la construction. L’Activité s’appuie sur la maîtrise de trois familles de matériaux : des céramiques minérales (Céramiques, Grains & Poudres, Cristaux, Abrasifs), des polymères de performance (Plastiques de Performance) et des tissus de fils de verre pour les marchés de la construction et de l’industrie (Saint-Gobain Adfors). Elle a développé une expertise fine dans un ensemble de technologies, lui permettant de tirer le meilleur parti de ces matériaux complémentaires et de concevoir des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ses clients. Beaucoup de produits de l’Activité sont co-développés avec les clients pour répondre à la spécificité de leurs besoins, notamment dans les plastiques, les réfractaires de haute performance pour la métallurgie ou la verrerie et les Cristaux pour les applications de détection de rayonnement. L’Activité Matériaux de Haute Performance consacre une part significative de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement : 4,2 % en 2013. À titre d’exemple, deux projets de recherche répondent aux défis de l’énergie et de la Pile à Combustible toute céramique développée pour la production à haut rendement d’énergie décentralisée, particulièrement adaptée aux besoins énergétiques domestiques ; des céramiques pour le stockage de l’énergie : systèmes de stockage de la chaleur pour centrales solaires à concentration et pour le réseau électrique, et matériaux pour batteries destinées aux marchés de l’automobile, L’Activité dispose de deux centres de recherche, un aux États-Unis (à Worcester) et un en France (à Cavaillon), et s’appuie également sur les centres de Saint-Gobain en Chine (à Shanghai), en Inde (à Chennai) et en France (à Aubervilliers). Par ailleurs, de nombreuses équipes de Recherche et Développement sont actives dans les grands sites industriels. Durant l’année 2013, des investissements de capacité ont été réalisés aux États-Unis et dans les pays à forte croissance L’organisation des Matériaux Haute Performance s’articule autour de quatre Activités : Matériaux Céramiques, Abrasifs, Plastiques de Performance et Saint-Gobain Adfors. Les Matériaux Céramiques regroupent des activités amont de synthèse et de transformation des matières premières (Grains & Poudres) ainsi que des métiers dont les produits sont élaborés pour des applications à haute valeur ajoutée, par exemple dans les Céramiques, pour les revêtements Les Grains & Poudres se situent en amont dans la chaîne de valeur, juste après la production de matières premières minérales : sables de silice, de zircon, et bauxite, notamment. (1) de la transformation de ces matières par purification, broyage, fusion ou frittage. Elle commercialise des poudres ou suspensions de haute valeur pour l’industrie céramique, des grains abrasifs à base d’oxydes d’aluminium ou de zirconium et des produits finis. Par exemple, les Grains & Poudres proposent des poudres pour la pigmentation Dans le domaine de l’énergie, Saint-Gobain développe des billes de soutènement appelées proppants, destinées à l’industrie pétrolière et gazière. Insérées dans les failles souterraines des puits, elles permettent d’augmenter leur rendement. En 2013, Saint-Gobain a démarré à Little Rock (Arkansas, États-Unis) la ligne de proppants qui a la plus forte (1) des Céramiques, le Groupe met au service de nombreuses industries les remarquables propriétés des céramiques de haute performance : résistance mécanique exceptionnelle, forte dureté, résistance aux hautes températures, porosité contrôlée, alliées à une grande légèreté. En témoignent les revêtements de fours de verrerie, constitués de céramiques pour les verres spéciaux destinés aux écrans plats ou encore les céramiques réfractaires utilisées dans l’industrie métallurgique. À ces métiers historiques dans lesquels il a acquis une position (1), le Groupe ajoute des activités très pointues, notamment dans le domaine des cristaux. L’Activité Matériaux Céramiques fournit par exemple des détecteurs qui sont au cœur des appareils d’imagerie médicale ou de contrôle de sécurité des bagages, ainsi que des solutions de blindage transparent pour les véhicules militaires. 16 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 MATÉRIAUX INNOVANTS - MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE et des films prévenant les bris de verre en cas d’effraction ou de tempête. En 2012, une nouvelle usine ultramoderne a été inaugurée à Qingdao, en Chine, afin de mieux répondre à la croissance de la demande de films pour vitrages architecturaux et automobiles sur le marché asiatique. Fin 2012 et courant 2013, l’acquisition de trois sociétés, aux États-Unis, produisant des composants pour l’industrie biopharmaceutique et de Flex Polímeros Indústria e Comércio de Adesivos e Fitas LTDA, au Brésil, fournisseur de mousses et bandes adhésives acryliques pour l’automobile, l’habitat et l’industrie, ont permis de renforcer la présence de Saint-Gobain sur les marchés du médical et des bandes Saint-Gobain Adfors est le leader mondial techniques, principalement destinés aux marchés de la construction, mais également à l’industrie. La plupart des tissus Adfors sont fabriqués à partir de fils de verre produits dans ses usines (Vetrotex®). Ces tissus servent principalement à renforcer (le nom Adfors l’atteste : « add Force ») et sont vendus à des industriels et à des fabricants de produits de construction. Ils sont aussi commercialisés auprès des acteurs de la chaîne « Distribution Bâtiment ». La gamme de produits Adfors est très diversifiée. Elle comprend des grilles de verre pour les systèmes d’isolation par l’extérieur (VERTEX®), des revêtements muraux (Novelio®), des bandes à joints (Fibatape®), du voile de verre destiné à l’isolation thermique et à la production de chapes bitumineuses ainsi que des moustiquaires (New York Wire®) et des grilles pour Adfors a une forte présence industrielle sur le continent (Pays-Bas, République tchèque, Pologne et Espagne) et asiatique (Inde) avec deux plateformes complètes en République tchèque et au Mexique. Les productions de fibre de verre et de tissus intégrées sur ces deux sites confèrent à Adfors une position unique au monde. Saint-Gobain est un leader mondial (1) des abrasifs, notamment grâce à sa maîtrise des grains céramiques produits par l’Activité Matériaux Céramiques qui constituent un composant essentiel des abrasifs. Saint-Gobain est présent dans toute la gamme des produits abrasifs. Dégrossissage, découpe, polissage, rectification, finition d’états de surface : à chaque étape du processus, l’Activité Abrasifs apporte son expertise et ses solutions. Les marchés sont diversifiés : construction et habitat (de la découpe des murs et sols en béton au polissage des parquets et finitions décoratives), industries lourdes (aciérie, papeterie), industries manufacturières et de pointe (automobile, aéronautique, électronique). L’innovation permet de proposer des produits plus efficaces, plus fiables, de durée de vie accrue, tout en Le marché des abrasifs connaît une évolution favorable hors d’Europe. L’acquisition des sociétés Abrasivos Argentinos S.A. et Dancan S.A. en Argentine fin 2011 a renforcé le dispositif industriel du Groupe en Amérique du Sud. L’Activité a développé une forte expertise technologique dans la transformation de polymères spéciaux dotés de propriétés remarquables : résistance aux hautes températures, stabilité chimique et pureté, propriétés mécaniques et propriétés de surface, qui ouvrent des champs d’application considérables dans l’industrie (automobile, aéronautique, santé) et la construction. En témoigne le succès que remportent les membranes architecturales dans la réalisation de grands projets de structures. Ces membranes sont constituées de tissus de verre enduits de polymères fluorés. Robustes, légères, résistantes aux ultraviolets, non salissantes, elles offrent également des propriétés de correction acoustique. Trois divisions composent le métier des Plastiques de Performance : Composites (films, mousses et tissus enduits pour la construction et l’industrie), Paliers & Joints (pour les industries automobile et aéronautique), et Systèmes pour Fluides (pour la santé, l’agroalimentaire et L’acquisition de Solar Gard en 2011 a permis de développer la fabrication et la distribution de films à couches fonctionnelles destinés au marché de l’habitat (vitrage pour bâtiment résidentiel et tertiaire), à l’industrie automobile et à diverses applications industrielles. Expert dans la transformation et le dépôt de couches, Solar Gard produit des films de contrôle solaire pour réduire la consommation énergétique, des films teintés SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 17 MATÉRIAUX INNOVANTS - MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE • N° 1 mondial pour le carbure • N° 1 mondial pour les grains • N° 1 mondial pour les billes • N° 1 mondial des réfractaires • Supports de catalyse pour la pétrochimie • Blocs pour la construction des fours industriels de verrerie (y compris verres • Plaques de blindage pour l’industrie la prospection pétrolière et la sécurité des matériaux et outils : aéronautique, • Travaux de précision : aéronautique, • Pièces de friction pour l’automobile, ou le bâtiment, films à couches minces • Tubes, vannes et connecteurs pour la • Traitement de surfaces, ponçage : • N° 1 mondial des paliers • N° 2 mondial des tubes • N° 1 mondial des tissus enduits • Bobines de fils de verre pour l’industrie • Renforts divers pour le secteur de toile à peindre, grilles pour moustiquaires, • N° 1 mondial pour les tissus • N° 1 mondial pour la toile • N° 1 mondial pour les tissus 18 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 19 Fort de près de 47 000 collaborateurs présents industriellement dans 55 pays, le Pôle Produits pour la Construction conçoit et développe des solutions innovantes permettant d’améliorer la qualité de nos lieux de vie. Il propose un portefeuille unique de produits et de services contribuant à un approvisionnement durable en eau potable, au confort thermique, acoustique et visuel de l’habitat, ainsi qu’à son ergonomie et à sa durabilité. Le Pôle Produits pour la Construction occupe une place de premier rang sur les marchés de l’habitat grâce à ses marques à forte notoriété et à son implantation géographique. Il propose des solutions d’aménagements intérieur et extérieur qui permettent notamment d’économiser l’énergie. La diversité de ses cinq Activités permet d’offrir pour l’ensemble des domaines de la construction des solutions adaptées à chaque type de besoin : isolation thermique et acoustique, revêtement de façades, toiture, canalisation. Elles ont également su développer entre elles des synergies, afin de proposer des solutions innovantes et efficaces. La recherche et l’innovation constituent des éléments essentiels de la stratégie du Pôle. Ses produits sont fabriqués et commercialisés dans le respect du développement responsable, L’ambition du Pôle est d’être la référence des solutions pour l’habitat durable et l’approvisionnement en eau potable. Avec plus de 12 000 collaborateurs répartis sur plus de 130 sites de production à travers le monde, l’Activité Gypse est le premier fabricant mondial (1) de plâtre et de plaques de plâtre. Elle extrait et transforme le gypse, roche très répandue dans l’écorce terrestre, en une gamme étendue de produits à base de plâtre pour la construction et la décoration. L’Activité offre ainsi une gamme complète de solutions destinées à la réalisation de cloisons et de revêtements des murs, de plafonds et de planchers. Ces solutions répondent à des spécifications techniques exigeantes en matière de protection incendie, de résistance à l’humidité, d’isolation thermique et acoustique. Elles sont également adaptées aux attentes croissantes des clients en matière de confort, d’esthétique du cadre de vie, mais aussi de facilité de pose. Respectant et cherchant à diffuser les normes technologiques les plus ambitieuses, les solutions proposées par l’Activité Gypse visent également à anticiper la réglementation, par exemple pour la préservation de la qualité de l’air intérieur. Grâce à la grande renommée de ses marques commerciales (notamment Placo, Gyproc, Rigips, British Gypsum, CertainTeed) et son portefeuille de produits en plaques de plâtre et plâtres traditionnels et allégés, l’Activité Gypse détient une part de marché significative, tant dans les pays développés que dans les pays à forte croissance. L’activité de plafonds bénéficie également de la forte position de ses marques (Ecophon, Eurocoustic et Gyptone) et offre une gamme complète et performante grâce à l’association de marques L’Activité dispose de 75 carrières. Elle s’approvisionne également de manière significative en gypse synthétique et a mis en place des programmes de recyclage de plaques de plâtre. L’Activité Gypse s’appuie sur une stratégie de croissance et de renforcement de son leadership mondial en orientant ses un effort important d’innovation avec le développement de nouveaux produits issus de la recherche et la mise en avant de systèmes à forte valeur ajoutée ; le déploiement de ses activités dans les pays à forte croissance, afin d’accompagner le développement du marché du bâtiment, en particulier en Europe de l’Est, en Amérique latine, en Afrique et en Asie ; une amélioration permanente des infrastructures industrielles et une réduction des coûts ; un programme de synergies dans le cadre de la stratégie Avec près de 10 000 salariés dans le monde, l’Activité Isolation conçoit, développe et commercialise des produits et des solutions pour l’isolation thermique et acoustique des bâtiments. Par son chiffre d’affaires et sa maîtrise de procédés industriels brevetés, l’Activité est leader mondial (1) en laines Sous la marque mondiale ISOVER (CertainTeed aux États-Unis et Mag-ISOVER au Japon), elle développe une gamme de produits à base de laines minérales (laine de verre, laine de roche) et de mousses polystyrène et polyuréthane. Ces solutions performantes répondent aux besoins croissants d’efficacité énergétique et de confort des bâtiments, ainsi qu’à certains besoins spécifiques dans les installations industrielles. Commercialisés, selon les besoins des clients, sous forme de panneaux, rouleaux, laine en vrac ou coquilles et complétés par un éventail de services tels que la formation des installateurs, les produits de l’Activité sont principalement destinés au marché du bâtiment résidentiel et non résidentiel : isolation de l’enveloppe (toits, murs, sols) afin de réduire la consommation 20 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 d’énergie et isolation contre les nuisances sonores pour améliorer le confort. L’offre couvre également d’autres besoins des bâtiments comme l’isolation des systèmes de chauffage et d’air conditionné. Outre ces usages pour la construction neuve et la rénovation, certains produits sont destinés à des applications techniques pour des installations industrielles, des moyens de transport (navires, trains, automobiles) ainsi que des marchés spécifiques comme la culture hors-sol. Proposant les fonctions clés de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments, l’Activité se développe notamment grâce au renforcement des normes et réglementations en matière d’économie d’énergie dans de nombreux pays. Ainsi, elle isole aujourd’hui une maison sur trois en Europe (1). Elle est présente sur tous et une sur cinq aux États-Unis les continents comme producteur ou par le biais de ses Faciles d’entretien, ces produits sont renommés pour leur esthétique et leur résistance aux intempéries. CertainTeed offre également des solutions complètes pour l’extérieur de la maison individuelle : barrières, aménagements de terrasses et balustrades en PVC et matériaux composites. La stratégie de l’Activité s’articule autour des axes suivants : renforcer le leadership de CertainTeed sur le marché américain et accroître la pénétration de la marque au Canada ; devenir le fournisseur de référence en termes d’innovation pour les produits et systèmes de construction ; offrir une gamme élargie et développer de nouveaux canaux contribuer activement à la protection de l’environnement de ses usines et de ses produits. Leader du marché de l’isolation (1), l’Activité construit sa stratégie la dynamisation de ses positions sur deux segments : l’isolation des bâtiments et l’isolation de spécialités ; une marque forte avec des engagements clairs en matière une offre de solutions large, innovante et multimatériaux, adaptée aux besoins spécifiques de chaque pays ; une organisation centrée sur ses clients, des services performants grâce à un maillage industriel et commercial une position clé au cœur de la stratégie de l’habitat En 2013, l’Activité Isolation a lancé en France le premier produit hybride combinant fibres de bois et laine de verre afin d’offrir aux adeptes du bois un produit plus performant grâce Avec près de 3 000 collaborateurs, l’Activité Produits d’extérieur, sous la marque CertainTeed, est un des leaders (1) de l’habitat en Amérique du Nord avec une gamme complète de produits spécifiques à la maison nord-américaine. Pour les toitures, CertainTeed propose des bardeaux asphaltés et composites haut de gamme dans un large choix de styles et de couleurs. Pour les façades, CertainTeed offre des solutions d’habillage en clins, bardeaux ou panneaux déclinés dans une multitude de matériaux : PVC, polypropylène ou fibre-ciment. Avec près de 10 000 salariés, l’Activité Canalisation propose des solutions complètes pour les marchés du cycle de l’eau, valorisant un savoir-faire de plus de 150 ans lui permettant de répondre aux exigences les plus élevées. Elle est leader mondial pour la production et la commercialisation de systèmes de canalisation en fonte ductile et leader européen (1) pour les pièces de voirie, ainsi que pour les systèmes en fonte de collecte et d’évacuation des eaux usées et pluviales dans les bâtiments. Grâce à ses implantations industrielles historiques en France, en Allemagne, en Italie et au Brésil, renforcées par des capacités en Chine, en République tchèque et en Afrique du Sud, elle commercialise ses produits dans plus Avec la volonté de se tenir au plus près de ses marchés, l’Activité Canalisation est organisée sur le plan mondial en trois Métiers : Eau et Assainissement, Voirie, et Bâtiment. Sous la marque mondiale PAM, l’Activité Canalisation conçoit des solutions complètes de canalisation en fonte ductile pour : \- les marchés de distribution d’eau potable, d’irrigation, d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales, \- les marchés miniers et industriels, des gammes complètes de robinetterie hydraulique, fontainerie et pièces de raccordement pour la réalisation des pièces de voirie en fonte ductile et en acier pour l’accès aux réseaux (eau, eaux usées et télécommunications) ; des systèmes complets de canalisations en fonte pour la collecte et l’évacuation des eaux usées et pluviales des systèmes en fonte pour les puits canadiens. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 21 La qualité des solutions apportées est reconnue par les clients qui mettent en avant la durée de vie des systèmes de canalisations, leur facilité de pose, leurs performances, la fiabilité des produits et des services proposés, ainsi que l’étendue Au cœur des enjeux du développement durable, l’Activité Canalisation développe des solutions bénéficiant d’un bilan environnemental remarquable. De par leur pérennité et leur étanchéité, elles permettent de préserver les ressources en eau. La recyclabilité de la fonte permet également d’économiser La stratégie de l’Activité s’articule autour des points suivants : la consolidation du leadership et de l’avancée technologique acquis grâce à l’innovation et à la qualité de service ; la contribution de l’Activité et de ses solutions en fonte ductile aux grands enjeux de société et de développement durable. En 2013, l’Activité Canalisation a signé un contrat significatif au Koweït. Elle a également apporté son expertise sur des chantiers tels que la construction des stades au Brésil pour la Coupe du Monde 2014. Elle a développé son offre Blutop au niveau international et équipe désormais le système d’adduction d’eau potable de Guanambi, dans l’État de Bahia au Brésil. Elle a aussi créé une organisation commerciale dédiée pour mieux capter la demande croissante en canalisations Avec plus de 10 000 salariés, l’Activité Mortiers industriels, sous la marque Weber, est le leader mondial (1) de ce domaine. Elle est notamment le premier fabricant mondial de colles et joints de carrelage et leader européen (1) pour les produits de façade et de mortiers de sol. Implantée dans 49 pays, elle s’appuie sur un réseau de près de 180 sites industriels. L’Activité Mortiers industriels est composée de deux divisions : mortiers industriels, sous la marque mondiale Weber ; argile expansée, principalement sous la marque Leca. Weber propose une gamme complète de solutions pour décorer, protéger et isoler les façades des maisons individuelles ou des bâtiments d’habitation, commerciaux et industriels. d’associer la couleur et la structure des revêtements tout en offrant des fonctions techniques comme l’isolation des murs extérieurs, l’assainissement et l’imperméabilisation ; de répondre, dans toute l’Europe, aux exigences locales tant en termes de performance d’isolation que d’intégration dans l’environnement, dans les styles architecturaux ou encore dans le patrimoine ; d’accompagner les clients, par exemple grâce à des services de formation sur site des applicateurs et des prescripteurs. Pour la pose du carrelage, Weber propose une solution spécifique à chaque situation, qui garantit sécurité et confort de mise en œuvre, tout en respectant les habitudes et les pratiques locales. Ainsi, l’offre de mortiers à base de ciment ou à base de résines permet de coller tous types de carrelage sur tous types de supports et de réaliser des joints décoratifs et techniques. Pour les sols, les solutions proposées couvrent de larges domaines d’application : réalisation de chapes neuves ou rénovées, nivellement et finition des sols avant pose d’un revêtement associé, décoration par l’utilisation de mortiers teintés dans la masse. Des produits techniques destinés à des zones de forte affluence comme les centres commerciaux permettent de réaliser des rénovations très rapides qui minimisent le temps de neutralisation des locaux. Enfin, des systèmes répondant à des contraintes techniques particulières comme le chauffage par le sol viennent utilement Dans tous les domaines constructifs, un ensemble de mortiers techniques vient aider aux travaux nécessaires à la réalisation ou à la reprise du gros œuvre : réparation, scellement, calage, jointoiement, assainissement et étanchéité sont les maîtres mots de cette Activité. Toutes ces solutions sont une aide précieuse pour ceux qui ont la responsabilité de la conduite des travaux. Elles sont destinées à améliorer le déroulement des chantiers en apportant des réponses pratiques aux Pour compléter ces activités de chantier, deux lignes de produits dédiées au montage et à l’assemblage des maçonneries, ainsi qu’aux travaux de revêtement des murs intérieurs, permettent à Weber d’assurer un service complet, de la Leca propose la livraison d’argile expansée sous forme de blocs constructifs allégés et isolés ou sous forme de billes permettant la réalisation d’ouvrages de voirie, de travaux publics ou entrant simplement dans la composition de béton et de mortiers allégés. L’objectif est l’amélioration des performances d’isolation et la réduction de la pénibilité des tâches sur le chantier. Ces granulés sont aussi une excellente réponse à des besoins en forte croissance dans les usines solaires ou les toitures végétalisées. Enfin, une offre d’adjuvants est proposée au Moyen-Orient pour répondre à la demande croissante pour l’amélioration des caractéristiques techniques des bétons destinés à la construction. La stratégie de l’Activité s’articule autour des points suivants : consolider sa place de leader mondial et régional par le développement de solutions innovantes et de services mutualiser les meilleures pratiques mondiales pour répondre développer l’activité en pays à forte croissance ; 22 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • Plafonds : dalles et plaques • Fibres pour cœur de panneaux • Produits pour la façade : • Produits pour la toiture : • Pièces de voirie en fonte • Cloisons séparatives, plafonds suspendus et sols pour bâtiments résidentiels et non résidentiels • Solutions de protection au feu • Solutions de résistance aux chocs • Solutions pour la qualité de l’air intérieur • Moulage de céramiques et métaux • Isolation thermique et acoustique des bâtiments • Isolation technique des installations industrielles, • Isolation de navires, de trains, d’automobiles, • Substrats pour la culture hors sol • Marché du neuf, de la réparation • Collecte et évacuation des eaux usées et pluviales • Accès aux réseaux secs et humides • Décoration et protection des façades • Réalisation de joints décoratifs ou techniques • Nettoyage et protection des carrelages • Réalisation de chapes et de ragréage • Réalisation de sols techniques et décoratifs • Réalisation d’ouvrages d’étanchéité des bâtiments • Réparation des ouvrages en béton • Montage et finition des maçonneries • Solutions pour les travaux publics et la voirie SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 23 24 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Fort d’un réseau de près de 4 400 points de vente animés par plus de 64 000 collaborateurs, le Pôle Distribution Bâtiment est aujourd’hui le n°1 européen (1) de la distribution de matériaux de construction. Il est implanté dans 27 pays et sert les marchés de la construction neuve, de la rénovation Le Pôle Distribution Bâtiment dispose d’un réseau d’enseignes fortes et complémentaires ¬ généralistes ou spécialistes ¬ tournées vers l’artisan, la petite et moyenne entreprise, le particulier à projet ou la grande entreprise. Ancrée sur son marché local, chaque enseigne a un positionnement qui répond aux besoins spécifiques de chaque type de client et de marché. Ensemble, elles contribuent à l’efficacité commerciale du Pôle. Celui-ci met en œuvre les meilleures pratiques partout où il est implanté, tout en conservant une grande réactivité locale. Cette organisation, gage d’efficacité, est un véritable atout pour répondre à la diversité des attentes des clients en termes de produits ou de services. L’ambition du Pôle est d’être la référence du négoce, à la fois pour ses clients et pour ses fournisseurs. Pour cela, il s’appuie sur un vaste et dense réseau de points de vente. Ce sont également la qualité, le dynamisme et l’expertise de ses équipes qui font sa force et son succès. Ses priorités sont celles d’un leader. Vis-à-vis de ses clients, il s’agit de leur offrir le meilleur service et la plus forte valeur ajoutée tout en leur proposant les solutions les plus performantes notamment pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments neufs ou à rénover. Le Pôle vise également à renforcer son réseau d’enseignes généralistes et spécialistes pour construire une architecture solide en termes de systèmes d’information et de logistique, afin notamment de saisir les opportunités de ventes multicanaux. Enfin, il porte une attention toute particulière au développement de ses équipes. Le volume des achats effectués par le Pôle Distribution Bâtiment représente 45 % de l’ensemble des achats du Groupe. Réalisés auprès d’un panel de plus de 30 000 fournisseurs répartis dans plus de 50 pays, ils sont un levier clé pour développer sa dynamique commerciale, gagner des parts de marché et améliorer la rentabilité du Pôle. L’optimisation des achats est donc un objectif prioritaire qui se traduit par le référencement des meilleurs fournisseurs et le développement de partenariats avec ces derniers, la sélection des meilleurs produits au meilleur prix et avec le meilleur service, pour satisfaire les clients. De ce fait, la fonction achat est primordiale au sein du Pôle. Le niveau de professionnalisme de l’ensemble de ses acheteurs est en permanence amélioré. Le Pôle Distribution Bâtiment a ainsi créé en 2013 la formation Purchasing Excellence Program. Cette formation est axée sur la gestion du portefeuille fournisseurs et le développement de partenariats. Elle vise également à former les acheteurs aux achats responsables. Chaque module de formation est décliné et adapté aux spécificités de chaque enseigne et/ou pays où il est dispensé. Il débouche sur des engagements précis qui forment ensuite la feuille D’ici mi-2014, le Pôle aura formé 1 000 collaborateurs au Purchasing Excellence Program dans 15 pays. L’enseigne généraliste Point. P Matériaux de Construction est le leader du marché français (1). À ses côtés, d’autres enseignes généralistes et spécialistes forment le réseau de Saint-Gobain Ensemble, les enseignes s’adressent en priorité aux professionnels du bâtiment. Elles forment un réseau qui couvre tout le territoire, sert les marchés de la construction neuve et de la rénovation, et apportent une offre complète de solutions pour l’efficacité énergétique. Toutes les enseignes ont pour objectif la satisfaction client. Lapeyre, enseigne principale du groupe Lapeyre, est le spécialiste de l’agencement de l’habitat dans ses différents univers : aménagements, bains, cuisines, menuiseries et sols. Fabricant et distributeur, le groupe Lapeyre propose des services personnalisés comme l’installation et la pose de produits sur mesure chez ses clients en intervenant sur les marchés de la rénovation et du neuf. Au Royaume-Uni, Jewson est un acteur majeur de la distribution de matériaux de construction et de bois durable. Le réseau de Saint-Gobain Building Distribution UK & Ireland cible principalement les artisans et les petites et moyennes entreprises, et est constitué d’un portefeuille d’enseignes généralistes et spécialistes servant les marchés de la construction En Allemagne, Saint-Gobain Building Distribution Deutschland GmbH est le leader de la distribution de matériaux de construction Son réseau est constitué d’enseignes généralistes et spécialistes complémentaires pour répondre à tous types de clients, de marchés et de projets. Raab Karcher, sa principale enseigne généraliste, est également déployée aux Pays-Bas, en Hongrie Dans les pays nordiques, les enseignes principales sont Dahl, et Optimera, acteur majeur de la distribution de matériaux de construction. Elles servent les marchés de la construction neuve, de la rénovation et de l’efficacité énergétique, ainsi En Europe du Sud, le Pôle est présent en Espagne, au Portugal et en Italie avec un réseau d’enseignes généralistes, ainsi que des spécialistes en aménagement intérieur, carrelage SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 25 Aux États-Unis, Norandex distribue des produits d’aménagement extérieur - bardage, fenêtres, toiture et portes tandis que Meyer Decorative Surfaces est un distributeur de produits stratifiés et d’accessoires pour la cuisine et les meubles de salle de bains. Au Brésil, la présence du Pôle Distribution Bâtiment est assurée par Telhanorte, spécialiste de l’aménagement de la maison, du carrelage, de la salle de bains et de la cuisine. INNOVATION ET VALEUR AJOUTÉE AU SERVICE La valeur ajoutée qu’apportent au quotidien les hommes et les femmes du Pôle Distribution Bâtiment réside notamment En plaçant le client au cœur de leur stratégie, les enseignes du Pôle ont en effet un rôle incontournable dans l’accompagnement et la formation des artisans confrontés à la mutation des techniques de rénovation du bâtiment, aux nouvelles réglementations, à l’émergence de nouveaux marchés et de nouveaux canaux de distribution. À l’affût des besoins de leurs clients, les enseignes du Pôle sont donc en permanence à la recherche des meilleures solutions, afin de leur apporter une réponse professionnelle, une expertise toujours plus pointue et une valeur ajoutée plus forte : produits et services, logistique, concepts de vente, « drives » pour enlever les commandes passées sur internet selon le principe du « click & collect », salles d’exposition, centres de formation, guides pratiques ou conseils au Les enseignes du Pôle Distribution Bâtiment vivent avec leur temps : elles s’adaptent aux évolutions des marchés et des technologies en proposant de nouveaux formats de Fidèle à sa promesse « Gagner du temps et de l’argent », La Plateforme du Bâtiment a développé son service de « drive », qui permet au client désormais de commander des produits sur internet puis de les enlever dans l’heure, dans le dépôt de son choix. Ce nouveau service a été déployé dans l’ensemble des 55 dépôts existant dans toute la France. Il remporte déjà un franc succès puisque fin 2013, près de 30 000 commandes ont été passées en ligne par les clients artisans De son côté, Lapeyre a lancé un nouveau concept de magasin. Résultat des enquêtes et des études menées par l’enseigne auprès de ses clients, la nouvelle génération de magasins Lapeyre propose désormais deux circuits d’achat bien distincts : « côté comptoir » pour les clients qui savent ce qu’ils veulent et recherchent rapidité et efficacité, et « côté projet » pour les clients souhaitant être conseillés en toute tranquillité 26 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Ces nouveaux magasins sont également dotés d’un « drive », permettant au client de finaliser et de retirer ses commandes web sans descendre de son véhicule tout en bénéficiant d’un de cette évolution : l’ouverture cette année du magasin Les enseignes du Pôle Distribution Bâtiment mettent en place des outils et des services pour garantir la satisfaction Au Royaume-Uni, Jewson a initié un partenariat avec la société de livraison rapide Shutl afin de créer un service de livraison express pour 48 de ses agences londoniennes. Les clients de Jewson basés à Londres peuvent désormais passer leurs commandes en agence ou par téléphone et les recevoir en seulement quatre-vingt-dix minutes ou dans le créneau horaire de leur choix. Jewson est aujourd’hui le seul distributeur de matériaux de construction dans le pays à proposer un En France, Lapeyre est la première enseigne nationale à publier tous les jours la qualité de service de chacun de ses magasins. Les clients ont ainsi la possibilité de donner une ou plusieurs notes de satisfaction (salle d’exposition, qualité des conseils, disponibilité des conseillers, temps d’attente en caisse…). Ces notes sont collectées et publiées chaque jour sans retraitement sur le site www.lapeyre.fr. Elles sont visibles par tous les internautes sur la page web de localisation des Le Pôle a généralisé en 2013 dans la plupart de ses enseignes et points de vente la mesure régulière de la satisfaction du client. Pour accompagner et guider leurs clients face au défi de l’efficacité énergétique, les enseignes du Pôle Distribution Bâtiment développent des outils innovants et leur proposent des formations sur mesure aux produits et solutions durables. En France, pour aider ses clients à mieux assimiler la Réglementation Thermique 2012 dans le neuf comme dans la rénovation, Point. P Matériaux de Construction a mis en place dans près de 80 agences des comptoirs spécialement dédiés à l’efficacité énergétique. Les Comptoirs Efficacité Énergétique sont dotés d’un dispositif novateur et complet : en plus de vendeurs dédiés et spécialement formés, les agences expertes en efficacité énergétique mettent à la disposition des clients un outil inédit, un simulateur sans équivalent en France pour mesurer l’efficacité énergétique de leur futur chantier. Les clients bénéficient également de services exclusifs tels que l’étude de structure confiée à un des Centres Techniques Régionaux Point.P, la réalisation d’études thermiques avec un Bureau d’Études Thermiques partenaire et la location Pour aller plus loin dans l’accompagnement de ses clients, Point. P propose des formations à la reconnaissance RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) au sein de ces mêmes L’enseigne s’est également associée à la CAPEB partenariat, elle s’engage à accompagner ses entreprises clientes pour leur permettre d’obtenir la mention RGE, en les incitant notamment à suivre certains modules de formation aux économies d’énergie. Une démarche ambitieuse avec l’objectif de former 5 000 entreprises par an. Cedeo a lancé le « RGE Service Pro ». Ce service s’adresse à tous les clients de l’enseigne qui souhaitent évoluer vers une reconnaissance RGE. L’enseigne a mis en place un numéro dédié qui permet aux professionnels de s’informer et d’être orientés vers une formation dispensée par des organismes qualifiés et adaptée à leurs besoins selon leur spécialité. Au Royaume-Uni, Jewson a travaillé à la mise en œuvre d’une démarche inédite d’approvisionnement en énergie verte avec son partenaire Biffa, spécialiste de la gestion des déchets, et des filiales de Saint-Gobain Produits pour la Construction en Grande-Bretagne. L’objectif de Jewson est d’atteindre « le zéro déchet » mis en décharge. Ainsi, les déchets de Jewson sont transformés en énergie par Biffa, sous la forme de combustible dérivé, pour produire de l’électricité qui sera ensuite fournie aux usines de Saint-Gobain. Pour guider et accompagner leurs clients dans le domaine de la construction durable au Royaume-Uni, les enseignes de la Distribution Bâtiment Jewson, Graham, Gibbs & Dandy et Minster se sont associées afin de créer la Greenworks Training Academy qui permet de se perfectionner sur le sujet des produits à haute performance énergétique. En deux ans, la Greenworks Training Academy a dispensé S’inspirant de ce modèle, Raab Karcher a ouvert sa propre Greenworks Academy à Breda aux Pays-Bas. En Europe du Nord, Dahl a poursuivi le déploiement de son concept innovant de Klimacenter. Les Klimacenters servent à la fois de salles d’exposition, de centres de formation et de pôles de compétences dédiés aux énergies renouvelables et à la ventilation. Les installateurs professionnels et les clients particuliers peuvent y découvrir un large choix de solutions respectueuses de l’environnement mises en situation. Ils peuvent également bénéficier de conseils et de formations délivrés par des experts de Dahl dans ce domaine. En Allemagne, Solarkauf propose une solution « tout en un » au sein de points de vente sélectionnés avec une gamme complète de produits et accessoires pour le marché du photovoltaïque. Les enseignes du Pôle ont poursuivi le développement de l’e-commerce cette année. En complément des applications pour smartphone des enseignes Graham, Jewson, Point.P ou encore Raab Karcher, de nombreux sites et applications mar- chandes ont été lancés avec succès en 2013. Au Royaume-Uni, le site internet de Jewson, Jewson Tools Direct, est désormais disponible sur les smartphones et les tablettes. Les clients peuvent y retrouver tous les produits d’outillage, de décoration et de jardinage ainsi qu’une gamme de consommables. Ils peuvent également accéder à toutes les fonctionnalités du site internet, comme le service « click and collect » qui permet de bénéficier d’une livraison gratuite. Les visiteurs réguliers ont accès à des offres spéciales hebdo- madaires et mensuelles sur une gamme de produits de marque. En France, l’enseigne K par K a également décliné son site internet pour les smartphones et les tablettes. La version mobile permet une navigation plus fluide qui incite le client à déposer une demande de devis ou à initier un contact téléphonique. La version mobile relaie également les informations clés du site web, notamment les offres promotionnelles et le catalogue Point.P a lancé une nouvelle version de son application mobile. Pratique et facile à utiliser, elle propose un design repensé et de nouvelles fonctionnalités. Désormais, les clients peuvent accéder à leur espace pour y retrouver les produits de leurs agences, leurs commandes en cours (produits, statuts) et leurs L’application permet également de géolocaliser les agences Point.P les plus proches et de se renseigner sur la disponibilité des produits au sein de chacune d’elles. Enfin, elle propose tous les catalogues de l’enseigne en version interactive. Dispart, marque de distribution de pièces détachées chauffage distribuée par les enseignes Cedeo et Dupont-Sanitaire Chauffage, a lancé pour ses clients professionnels une application smartphone, afin de les accompagner au quotidien dans leurs dépannages et leurs achats. Accessible 7j/7 et 24h/24 pour permettre aux professionnels d’intervenir rapidement, l’application Dispart est un relais du point de vente. Les clients peuvent y consulter les fiches de plus de 7 000 références produits, s’informer sur les offres promotionnelles, commander, trouver l’agence la plus proche, s’informer sur un produit Jewson a répondu à la demande de ses clients en créant un service de gestion des comptes sur son site internet www.jewson.co.uk. Désormais, les clients de l’enseigne peuvent accéder à l’historique de leurs commandes, mettre à jour leurs informations, voir leur solde courant et télécharger (1) La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) est l’organisation professionnelle représentative d’entreprises SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 27 Ce service de gestion des comptes en ligne a été conçu pour donner aux clients un accès aux informations dont ils ont besoin 24h/24h et 7j/7. Ce site ergonomique a déjà été présenté à plus de 4 000 clients de Jewson à Londres qui ont apprécié les avantages de cet outil en ligne. Dahl en Suède a développé son catalogue produits en y rajoutant des pages mettant en situation les produits proposés. Le client peut désormais faire un parallèle entre le produit en situation et ses caractéristiques techniques. Une association Au total, le Pôle aura réalisé un peu plus de 400 millions d’euros de ventes par transaction électronique et internet en 2013. Pour les enseignes de la Distribution Bâtiment, le catalogue produits est un outil essentiel. Il permet de présenter de façon fiable, exhaustive et ciblée l’offre de produits et de services et facilite au quotidien le travail des clients professionnels. Toujours à la pointe de l’innovation, les enseignes ont lancé cette année des catalogues nouvelle génération. Point. P Matériaux de Construction a lancé son premier « Catalogue Matériaux » avec un engagement auprès de ses clients de disponibilité des produits présentés. Regroupant l’offre Point.P en gros œuvre, bois/couverture, plâtrerie/isolation et menuiserie intérieure, le Catalogue Matériaux se décline aujourd’hui en 35 versions, avec entre 3 500 et 5 000 produits proposés aux clients. Pour chaque référence, le catalogue présente l’offre stockée, l’offre disponible, l’agence dans laquelle on peut la trouver et les produits complémentaires à son utilisation. Point.P prévoit de lancer 70 versions de son catalogue, correspondant aux 70 « territoires commerciaux » identifiés par l’enseigne sur l’ensemble de l’Hexagone. La Plateforme du Bâtiment a renforcé son « Mémento », véritable bible pour les clients. Cet outil de 800 pages qui présente déjà 20 000 références produit va plus loin en intégrant dans sa nouvelle édition 200 encarts éditoriaux. Les artisans y retrouvent des conseils pour l’installation de matériels, des rappels des normes de construction ou de la réglementation en matière de performance énergétique. Cedeo a lancé le catalogue « Cedeo Perso ». Directement édité par les agences, il recense toute l’offre et les spécialités de chaque produit proposé. Cedeo permet ainsi aux artisans d’identifier les agences qui répondent spécifiquement à leurs besoins, au plus près de leurs chantiers. Ditac, enseigne de la société Brossette, spécialisée dans la distribution de pièces de rechange et d’accessoires en génie climatique, a lancé le « Guide de Pièces de Rechange ». Outil d’aide à la recherche, il permet aux professionnels d’obtenir, sur 376 pages, une vision claire et globale des 8 500 références garanties d’origine constructeur les plus Dispano, enseigne spécialiste bois, panneaux, menuiseries, a lancé « L’Intégral », outil d’aide à la vente présentant le stock disponible tarifé, les délais de livraison, les services et les coordonnées des agences. Décliné en 18 versions (une par territoire commercial), il propose jusqu’à 9 000 références et est actualisé trois fois par an. FÉDÉRER POUR ÊTRE PLUS FORTS ENSEMBLE Dans une conjoncture toujours difficile, le Pôle Distribution Bâtiment de Saint-Gobain consolide sa position de leader européen en renforçant sa dynamique commerciale et opérationnelle. C’est en faisant jouer pleinement les synergies et les partages d’expériences entre ses enseignes, tout en plaçant le client au cœur de sa stratégie, que le Pôle Distribution Bâtiment entend tirer le meilleur parti de sa taille, de sa diversité, de la proximité et du savoir-faire de ses équipes. • Équipement de la maison : • N° 1 européen de la distribution • N° 1 européen sur le marché • Cordes & Grafe (Allemagne, Pologne, 28 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 29 Sous la marque Verallia, le Pôle Conditionnement est un leader (1) de l’emballage en verre pour les boissons et les produits alimentaires. Sa mission consiste à offrir à ses 10 000 clients, dans 45 pays, les solutions d’emballage en verre et les services les plus innovants, afin de les accompagner de façon durable dans leur croissance sur les marchés de demain. Verallia a produit en 2013 environ 24 milliards de bouteilles et pots en verre, et occupe des positions de premier plan sur l’ensemble de ses marchés. Les vins tranquilles et pétillants ont représenté en 2013 environ 40 % de son chiffre d’affaires total, la bière et les produits alimentaires (principalement solubles, yaourts, laitiers, conserves et baby-food) respectivement environ 20 %, les spiritueux environ 10 % et elle est également présente sur le segment des boissons non alcoolisées. Son modèle d’entreprise repose sur la combinaison unique de la puissance d’un réseau industriel mondial de 58 sites dans 14 pays, de 90 fours verriers, et de la proximité d’un partenaire commercial attentif, incarné par ses 14 000 employés. Forte d’un savoir-faire verrier séculaire, Verallia s’est fixée pour ambition de devenir l’entreprise de référence de l’emballage en verre, une entreprise innovante au service du développement durable de ses communautés, de la valorisation des contenus pour ses clients et du bien-être des consommateurs finaux. Pour réaliser cette ambition, Verallia dispose d’une expertise technologique au meilleur niveau mondial et de compétences clés qu’elle cherche en permanence à optimiser, notamment dans ses dix centres techniques et d’innovation à travers le monde. Le travail d’amélioration des fonctionnalités des emballages en verre et des procédés s’accompagne d’une activité soutenue de recherche et développement, souvent réalisée en partenariat avec les équipes d’instituts de R&D indépendants du pôle de recherche verrière de Saint-Gobain. Verallia détient ainsi plus de 300 brevets à fin 2013. Enfin, en matière d’innovation, Verallia travaille sur l’amélioration de ses procédés industriels, notamment le recours aux énergies renouvelables, la fusion du verre et le formage, et, au-delà, mène une politique active en termes de différenciation des produits Avec des bouteilles et des pots aux formes toujours plus insolites et aux décors plus novateurs, Verallia accompagne ses clients sur de nouveaux marchés. Attentives à proposer des produits différenciants, les équipes du Pôle créent des emballages en verre très attractifs en jouant sur les gammes, les couleurs et les formes. En 2013, treize prix pour l’innovation ont été remis à des produits conçus par Verallia : lors du salon international de l’emballage à Barcelone, le prix LiderPack a été décerné à une bouteille d’huile d’olive conçue par Pour favoriser l’émergence de nouveaux concepts, Verallia France a réédité, pour la quatrième fois en 2013, son concours de création destiné aux étudiants des écoles de design et packaging. La bouteille Soirée A Rosé, imaginée par une jeune étudiante et récompensée lors de la première édition du concours, a connu en 2013 un lancement commercial réussi. Très différenciante, cette bouteille dont la base est façonnée en forme de rose, a, en effet, séduit Gérard Bertrand. Ce propriétaire de vins du Languedoc-Roussillon a décidé de l’associer à sa nouvelle gamme Côte des Roses, vendue avec succès en France, aux États-Unis et en Asie. Forte de ces premiers résultats, Verallia a décidé d’étendre le concept de ce concours à d’autres pays. Le Brésil, le Portugal et l’Espagne ont lancé les premières éditions de leur concours Verallia a continué à créer de nouveaux services, en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies. En Espagne, par exemple, Verallia a organisé à destination de ses clients des ateliers sur le marketing expérientiel pour les aider à promouvoir leurs marques et à fidéliser les consommateurs. Verallia España a mis à la disposition de ses clients un logiciel de simulation qui permet de visualiser la bouteille de leur choix, étiquetée et encapsulée, pleine ou vide, et de la comparer à d’autres bouteilles. Équipés d’une tablette ou d’un téléphone portable, ils ont également la possibilité de voir les bouteilles Flexible et innovante, Verallia collabore de façon étroite avec ses clients pour concevoir et co-développer des produits spécifiques. Elle dispose ainsi de treize laboratoires de conception et de création dans le monde. Dans ces laboratoires, les idées innovantes se transforment en produits verriers industriali- sables. Les experts de Verallia y accueillent leurs clients pour travailler de façon collaborative et en temps réel sur leurs nouveaux projets de bouteilles et de pots, jusqu’à la simulation des produits sur les linéaires de la grande distribution. Forte de son savoir-faire verrier et de sa capacité d’innovation, Verallia conçoit les produits adaptés aux évolutions des marchés tout en mettant le développement durable au cœur de Ses gammes éco-valorisées, qui conjuguent – sous le nom d’EcoVa - minimisation de l’empreinte écologique et valorisation des contenus, représentent désormais la majorité des volumes sur certains segments de marché et dans certains pays, notamment pour les clients fortement tournés vers l’exportation. Depuis leur lancement, ce sont environ 7 milliards de bouteilles EcoVa qui ont été vendues par Verallia dans le monde. Parmi les dernières nouveautés Ecova, la bouteille Burdeos Suyai produite par Verallia Argentina qui a un poids optimisé de 380 grammes assorti d’un design élégant. 30 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Attentive au bien-être des consommateurs finaux, Verallia peut s’appuyer sur un matériau aux vertus inégalées : produit à partir de matières premières naturelles, le verre est recyclable à 100 % et à l’infini ; son inertie et sa neutralité en font un matériau d’emballage idéal pour la protection de la santé et le bien-être des consommateurs. En 2013, Verallia a continué à soutenir les campagnes de promotion du verre menées par toutes les grandes fédérations professionnelles verrières mondiales, Verallia a poursuivi en 2013 ses initiatives en faveur de ses usines, autour de quatre axes prioritaires : l’augmentation de l’utilisation de verre recyclé en substitution des matières premières vierges (qui permet de réduire la consommation d’énergie et donc les émissions de CO2), la diminution des émissions de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique des processus ainsi que l’optimisation des ressources en eau. En Espagne, Verallia a ainsi lancé un projet pionnier pour la réutilisation des émissions de CO2 produites par son usine des Canaries, avec une installation spécifique qui permettra de recycler le CO2 dans la production de boissons carbonatées. Les progrès réalisés par Verallia en matière environnementale se sont concrétisés par l’obtention de deux nouvelles certifications de la famille ISO 14000, en Italie et au Brésil. Pour accélérer ses efforts en matière de performances industrielles, Verallia a mis en place des programmes de quatre axes : la production, les investissements, En matière de production, Verallia a poursuivi en 2013 l’impulsion donnée en 2012 à son nouveau modèle industriel, le VIM (Verallia Industrial Model), avec des déploiements lancés en France, en Italie, au Brésil et en Allemagne, et la poursuite de ce programme en péninsule Ibérique. Grâce à une organisation du travail complètement repensée, à des échanges plus intenses de bonnes pratiques et à davantage de standardisation, le VIM vise à réduire les pertes, à diminuer les coûts de production et à améliorer la compétitivité globale En termes d’investissements, le Pôle a poursuivi en 2013 ¬ malgré la crise ¬ ses programmes de modernisation, d’amélioration de la qualité et de réduction de son empreinte environnementale, dans les pays matures comme dans les pays à forte croissance. En France, dans son usine de Cognac, Verallia a ainsi investi 22 millions d’euros dans son nouveau Four 3, avec des équipements flexibles destinés à fabriquer des séries de plus petite taille dans des délais raccourcis. Au Brésil, Verallia a annoncé la construction d’une nouvelle usine dans le nord-est du pays. Enfin, en Algérie, Verallia a inauguré son deuxième four, avec des équipements complètement modernisés. Le Groupe a annoncé le 17 janvier 2013 qu’il avait conclu un accord avec Ardagh pour la cession de Verallia North America pour un montant de 1 694 millions de dollars (environ 1 275 millions d’euros) et attend l’approbation de cette opération par les autorités américaines de la concurrence. • Bouteilles et pots en verre • N° 2 mondial et leader • S˛is˛ecam (Turquie et Europe de l’Est) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 31 SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE La Recherche et l’Innovation sont au cœur de la stratégie de Saint-Gobain et de sa politique de développement durable. Les actions continues du Groupe pour développer sa culture de l’innovation portent leurs fruits. Pour la troisième année consécutive, le Top 100 Global Innovators de Thomson Reuters a classé Saint-Gobain parmi les 100 organisations mondiales les plus innovantes. Le Groupe poursuivra ses efforts dans les prochaines années, notamment en matière d’investissements, afin de maintenir et étendre ses positions de leader dans ses Activités et de conserver un haut niveau de performance En 2013, le Groupe a investi près de 430 millions d’euros en Recherche et Développement et 3 700 personnes ont travaillé sur près de 900 projets de recherche. En ouvrant un nouveau centre à Chennai (Inde), Saint-Gobain dispose aujourd’hui de 7 grands centres de recherche à vocation transversale qui servent l’ensemble de ses Activités (à Aubervilliers, Cavaillon et Chantereine en France, à Herzogenrath en Allemagne, à Northboro aux États-Unis, à Shanghai en Chine et à Chennai en Inde). Le Groupe compte également une douzaine de centres de recherche dédiés à des Activités spécifiques, ainsi qu’une centaine d’unités de développement réparties dans le monde. Ces investissements et les efforts des équipes de recherche se traduisent notamment par une production de brevets importante : le Groupe dépose chaque année près de 400 brevets. Le dynamisme des activités de Recherche et d’Innovation de Saint-Gobain se reflète aussi dans les transformations d’organisation et de culture que connaît le Groupe. Depuis plusieurs années, la stratégie de Saint-Gobain est passée progressivement d’une logique de produits à une logique de marchés et de solutions. De nouvelles compétences et de nouveaux savoir-faire sont donc nécessaires pour préparer l’avenir et maintenir l’avance du Groupe en matière Inventer des produits et des solutions innovantes et de haute performance pour améliorer notre habitat et notre vie quotidienne est au cœur de la stratégie du Groupe. C’est une responsabilité et une source de motivation importante pour les équipes de Saint-Gobain qui, au travers de leurs innovations, contribuent à réduire l’impact environnemental des bâtiments, des procédés et du développement de nouvelles solutions de haute Dans le cadre d’une démarche rigoureuse de progrès, Saint-Gobain a pour objectif que toutes les familles de produits liés aux marchés du bâtiment disposent d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV). L’ACV est un outil scientifique qui permet d’étudier, selon de multiples critères, l’ensemble des impacts environnementaux potentiels d’un produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie du produit, en passant par la production, la distribution, l’installation et l’utilisation. Une fois cette empreinte environnementale mesurée, grâce à l’ACV, Saint-Gobain prend des mesures pour créer de la valeur tout en réduisant les impacts environnementaux constatés. C’est le double objectif de la politique d’éco-innovation de Saint-Gobain. Pour le Groupe, l’éco-innovation doit apporter à ses clients une réelle valeur ajoutée avec des produits et des solutions qui réduisent l’impact environnemental des bâtiments et des infrastructures tout au long de leur cycle de vie. Un produit ou une solution sont éco-innovants s’ils contribuent à réduire la consommation de ressources (en particulier d’énergie et d’eau) dans les bâtiments et les infrastructures et/ou s’ils ont un impact environnemental réduit sur l’ensemble de leur cycle de vie. De nombreux exemples montrent la part croissante des produits et solutions éco-innovants dans le portefeuille d’innovations du Groupe. D’importants succès commerciaux ont déjà confirmé l’engagement de Saint-Gobain dans cette voie : les miroirs sans plomb ajouté Miralite Revolution de Saint-Gobain Glass (lancés en 2010), les tuyaux allégés BluTop de PAM (lancés en 2009), la gamme de bouteilles 32 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 *Classement 2013 du « Global Innovators: the world leaders in innovation », SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE éco-conçues EcoVa de Verallia (lancée en 2009) déployée dans le monde entier, ou encore les systèmes composites d’isolation thermique par l’extérieur weber.therm A 200 combinés à l’enduit de surface weber pas top (lancés en 2012). Cette culture de l’éco-innovation s’étend progressivement à toutes les activités du Groupe. Par exemple, Saint-Gobain Performance Plastics a créé cette année une nouvelle gamme de tubes Tygon® biosourcés sans phtalates ni bisphénol A. Dans la même perspective, Saint-Gobain Sekurit a lancé deux nouveaux produits qui témoignent d’une volonté de réduire nos impacts environnementaux comme ceux de nos clients. Ainsi, le pare-brise athermique sgs CoolCoat permet de limiter le recours à la climatisation pour des véhicules plus confortables, moins consommateurs d’énergie et plus respectueux de l’environnement, tandis que le vitrage sgs Lightweight, allégé de plus de 10 % par rapport à un pare-brise classique, permet de réduire le poids total des véhicules et donc leur consommation d’énergie. cette culture de l’éco-innovation dans son organisation. Cela suppose de sensibiliser puis de former de manière approfondie les chercheurs, ainsi que les équipes en charge du marketing, des achats, de l’environnement-hygiène et sécurité, et de la production. Le travail d’éco-innovation est systémique et nécessite un dialogue permanent entre toutes les fonctions concernées par l’innovation. Il s’agit d’adopter un vocabulaire et des outils communs pour définir les objectifs et se donner les moyens de les atteindre. Depuis le milieu de l’année 2012, Saint-Gobain déploie des formations spécifiques dans les Activités et les pays du Groupe pour sensibiliser l’ensemble des managers et leurs équipes à l’intégration de l’éco-innovation dans les processus d’innovation existants. Ce travail s’est poursuivi en 2013 et s’intensifiera dans les années à venir. Travailler à améliorer l’impact environnemental des procédés industriels, notamment en réduisant les consommations d’énergie, d’eau et de matières premières, est une préoccupation de longue date de Saint-Gobain. Un de ses programmes stratégiques de recherche porte notamment sur l’efficacité énergétique et l’impact environnemental des procédés des Activités du Groupe qui utilisent des fours, comme le Vitrage, l’Isolation, le Conditionnement ou encore la Canalisation. Des avancées en matière de combustion vont permettre de diminuer encore les émissions de NOx dans ces fours. L’industrialisation d’un four innovant pour la laine de roche, mis au point par les chercheurs de Saint-Gobain Recherche et du Centre de Recherche Isolation de Rantigny, est un des succès réalisés cette année. Ces deux centres de recherche, en collaboration avec la SEVA, ont aussi mis au point un traitement de surface des assiettes de fibrage permettant d’augmenter leur durée de vie de l’ordre de 15 %. Dans toutes les activités industrielles du Groupe, des améliorations continues sont apportées aux procédés. Ainsi, les nouvelles meules agglomérées vitrifiées Norton® Vitrium3 de Saint-Gobain Abrasifs sont fabriquées à plus basse température permettant une réduction de la consommation d’énergie et d’émission de CO2. De la même manière, une attention particulière est portée au recyclage de nos produits. Des travaux de recherche réalisés par les équipes SEFPRO ont permis de mettre au point un nouveau procédé permettant de recycler à 100 % les déchets de réfractaires au chrome. Dans un autre domaine, Saint-Gobain Matériaux Céramiques a présenté pour la première fois sur des salons professionnels un assemblage unique de piles à combustible à oxyde solide (SOFC) composé intégralement de céramique qui permettent de transformer l’énergie chimique en chaleur et en électricité. C’est un développement récent positif d’un projet de R&D majeur lancé il y a quelques années. Améliorer l’efficacité et réduire l’impact environnemental du transport des matériaux de Saint-Gobain est aussi un objectif qui mobilise les compétences des chercheurs du Groupe en mathématiques appliquées. Une équipe, basée à Saint-Gobain Recherche (Aubervilliers, France), développe des modèles innovants pour les Activités industrielles Performance Plastics, Saint-Gobain Isover, Saint-Gobain Glass) et pour les Activités de distribution (Autover, Point.P) où la logistique est un élément capital pour un développement AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION DURABLE Pour Saint-Gobain, l’enjeu est non seulement de réduire l’empreinte environnementale de ses produits et solutions sur l’ensemble de leur cycle de vie, mais aussi de faire en sorte qu’ils contribuent significativement à la réduction des impacts environnementaux des bâtiments et infrastructures dans lesquels ils sont intégrés. À différents niveaux, c’est l’objectif de l’ensemble des programmes stratégiques du Groupe, qu’il s’agisse des vitrages actifs, des isolants de haute performance, des nouveaux systèmes d’isolation par l’extérieur, des films flexibles fonctionnels, de l’éclairage, de l’efficacité énergétique des procédés ou de la pile à combustible. Ces programmes stratégiques sont autant d’opportunités de croissance tant sur des marchés existants que sur de nouveaux marchés pour Saint-Gobain. Le secteur de la construction s’inscrit dans une logique de long terme. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 33 SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE Le Groupe conçoit des matériaux durables adaptés à l’usage de ses clients. L’année 2013 a été marquée par d’importants Par exemple, les efforts conjoints des chercheurs basés aux Centres de Recherche Isolation de Rantigny (France) et de Ladenburg (Allemagne) et les équipes de production de l’usine de Gliwice en Pologne ont permis de repousser les limites de la technologie existante en obtenant une laine de verre de coeffi- cient de conductivité thermique très bas, soit une valeur Lambda égale à 29. Cette laine de verre a été présentée pour la première fois sur le salon international « Bau 2013 » à Munich en Allemagne et a reçu le trophée du “Global Insulation Saint-Gobain Glass a lancé au Royaume-Uni une nouvelle génération de verres associant les fonctionnalités autonettoyantes du verre Bioclean et de contrôle solaire du verre Cool-Lite ST. Les vitrages sgg Bioclean Natura et Aqua ont été mis au point au centre de recherche et de développement de Chantereine (France) et à Saint-Gobain Recherche (Aubervilliers, France). Leur particularité est d’associer les deux fonctionnalités contrôle solaire et autonettoyant sur la seule face extérieure du substrat verrier, permettant ainsi de réduire la fréquence d’entretien des vitrages, tout en réfléchissant plus de deux tiers de la chaleur générée Saint-Gobain Weber a poursuivi le lancement de sa nouvelle gamme de colle à carrelage allégée. Commercialisée en Belgique, Weber.col plus E-CO2 offre un confort de pose sans poussière et permet de réduire les émissions de CO2. Swisspacer, filiale de Saint-Gobain, a lancé sa nouvelle génération d’intercalaires Ultimate pour vitrages isolants. Ces intercalaires « warm edge » offrent d’exceptionnelles propriétés thermiques et permettent d’arrêter les échanges de gaz et de vapeur d’eau entre l’intérieur et l’extérieur du vitrage isolant. Ceci confère au produit des performances énergétiques sur une durée Inventer des liants plus respectueux de l’environnement et des personnes est aussi un domaine où Saint-Gobain a de nouveau accompli des progrès. Les équipes ont mis au point de nouvelles générations de liants composés principalement de matériaux bio-sourcés (sucre dérivé du blé ou de l’amidon de maïs et acide citrique issu du jus de citron) pour remplacer les formules à base de produits pétrochimiques (résines formo-phénoliques). Les produits fabriqués avec ces liants contribuent à améliorer la qualité de l’air pendant leur production et leur utilisation. C’est le cas des produits Placo de la gamme Activ’Air qui captent jusqu’à 80 % des aldéhydes contenus dans l’air ambiant des bâtiments et les transforment en composés inertes, ou de la gamme Isover de laine minérale G3 qui, grâce au nouveau liant qui associe composés organiques et végétaux, permet de réduire les émissions L’évolution stratégique du Groupe et la transformation progressive des marchés de l’habitat placent Saint-Gobain dans une dynamique d’ouverture et d’écoute des besoins de ses clients. Pour répondre à leurs attentes actuelles et anticiper celles à venir, le Groupe développe de nouvelles compétences de recherche et s’ouvre plus largement à une culture de DES LIENS RENFORCÉS AVEC LE MARKETING Depuis plusieurs années, la Recherche et Développement et le Marketing se sont rapprochés. Les équipes travaillent ensemble au niveau central ainsi que dans les Activités et dans les pays. Cette organisation permet de répondre plus finement aux attentes du marché, d’anticiper les besoins à venir et de raccourcir les temps de développement. Les organisations transversales « Habitat », présentes aujourd’hui dans 38 pays, favorisent le dialogue entre les équipes qui travaillent sur les processus d’innovation ainsi que la mise en place de projets d’innovation communs entre Activités. Cette double dynamique s’appuie sur la force du modèle de développement de Saint-Gobain qui permet aux projets locaux, répondant à des besoins locaux, d’être soutenus par la capacité d’innovation centrale et transversale Ces projets d’innovation transversaux se multiplient, que ce soit entre les Activités ou entre les grands centres de recherche transversaux du Groupe et les centres de développement locaux, intégrés aux Activités et donc plus proches des marchés. Dans le domaine du verre feuilleté, par exemple, Saint-Gobain Recherche (Aubervilliers, France) et le Centre de Recherche et de Développement de Chantereine (France) ont développé, pour Weber et Placoplatre, les plaques Duo’Tech constituées de deux parements spécifiques de même épaisseur et d’un film acoustique. Ce procédé d’assemblage multicouche apporte des performances acoustiques et mécaniques remarquables. Associées à une isolation par laine minérale ou polystyrène expansé, ces plaques révolutionnent la mise en œuvre des systèmes de contre-cloisons en supprimant les ossatures verticales. Elles permettent d’atteindre de très hautes performances d’isolation, à la fois thermiques et acoustiques, tout en créant des vides de construction à faible encombrement. Duo’Tech®System Mur a obtenu la médaille d’argent du trophée innovation du salon Batimat 2013. 34 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Trophée de « l’Innovation technique de l’année » décerné par l’organisme Global Insulation Conference & Exhibition SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE Dans un autre domaine, les équipes du Centre de Recherche et Développement de Chantereine (France) et celles du Centre de Recherches et d’Études Européen (Cavaillon, France) ont développé pour Glassolutions un émail antidérapant Lite-Floor Xtra Grip qui est déposé par sérigraphie sur la surface du verre. Constitué d’un liant verrier et d’un abrasif, il permet d’obtenir le produit le plus performant du marché, notamment en termes de longévité de la fonction antidérapante. Par exemple, l’équipe de réalité virtuelle, basée à Aubervilliers (France), a mis au point pour Saint-Gobain Weber un outil permettant de visualiser un système d’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Grâce à cet outil, le client obtient un rendu réaliste de l’aspect final de la maison une fois rénovée et des données nécessaires à sa mise en œuvre (plan de calepinage, quantitatif produits…). Il a été présenté en avant-première au Par ailleurs, Saint-Gobain a créé plusieurs espaces spécifiques pour favoriser les échanges avec les grands acteurs du marché de la construction et leur fournir des réponses encore plus proches de leurs besoins. Fort du succès de Domolab, centre d’innovation pour l’habitat situé à Aubervilliers en France, et d’Habitat Lab, centre d’innovation et de formation basé à Milan en Italie, deux nouveaux lieux ont été inaugurés le 13 mars 2013 à Londres au Royaume-Uni et le 15 novembre 2013 à Moscou Dans le domaine de l’habitat notamment, Saint-Gobain poursuit le développement des compétences de ses équipes de recherche en menant de grands programmes transversaux. Ces programmes portent à la fois sur les propriétés physico-chimiques des matériaux et sur leurs fonctions. Ils sont communs aux Activités du Groupe et en lien direct avec les axes de travail des équipes de marketing. Plusieurs exemples réussis marquent cette collaboration accrue entre la recherche et le marketing. Les programmes transversaux sur l’acoustique, l’efficacité énergétique des bâtiments, ou la résistance au feu par exemple, alimentent la définition et la mesure des caractéristiques techniques des bâtiments « Multi-Confort » définies par Saint-Gobain. Déployer ce concept marketing, désormais promu dans tous les Comités Habitat, nécessite une compréhension fine des conditions Les équipes de recherche apportent des compétences précieuses dans des domaines comme la métrologie ou la caractérisation des notions de confort thermique, acoustique, visuel et sanitaire. Un nouveau programme transversal pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur a été mis en place en 2013 pour mieux développer les compétences dans ce domaine et améliorer la capacité de Saint-Gobain Dans ce sens également, Saint-Gobain a développé des compétences en simulation et en réalité virtuelle pour mieux interagir avec les principaux acteurs des marchés. Le Groupe dispose aujourd’hui d’un ensemble d’outils pour les chercheurs, les clients professionnels du Groupe et leurs propres clients. Enfin, chaque fois qu’un besoin client important apparaît, Saint-Gobain développe de nouveaux laboratoires ou de nouvelles compétences au plus près des marchés à servir. La proximité géographique de nos clients nous assure à la fois une meilleure réactivité et une plus grande capacité d’échange. Ainsi Saint-Gobain Recherche, fort de ses compétences développées dans le domaine des couches minces déposées sur le verre, a transféré ce savoir-faire pour réaliser des couches minces sur des films flexibles plastiques en collaboration avec les équipes de recherche de Solar Gard, ce qui a conduit au lancement sur le marché de son tout dernier produit Ecolux™ : un film bas émissif qui, une fois posé sur un simple ou double La dynamique d’ouverture de Saint-Gobain, notamment en matière d’innovation, conduit le Groupe à développer et à diversifier ses partenariats. La complexité des écosystèmes et l’accélération des évolutions technologiques nécessitent une collaboration accrue avec des acteurs extérieurs pour Ainsi Saint-Gobain PAM a co-développé avec Kerneos, leader mondial des aluminates de calcium, un revêtement intérieur de canalisations capable de résister aux effluents acides y compris dans les pays chauds et secs. Ce revêtement, BioGan, composé à 100 % d’aluminates de calcium, répond aux cahiers des charges assainissement les plus exigeants. Autre exemple, Isover France a lancé cette année un nouvel isolant composite, résultat d’une collaboration entre les équipes marketing France d’Isover, le Centre de Recherche Isolation de Rantigny (France) et la société Buitex, spécialiste de la fibre de bois. IsoDuo 36 est une laine de verre renforcée de fibres de bois obtenue par un procédé de fabrication des textiles non tissés. Il en résulte des propriétés mécaniques des propriétés thermiques maximisées, un faible besoin en liant, et des apports en matière recyclée et biosourcée. En 2013, Saint-Gobain a également poursuivi son ouverture aux jeunes pousses et aux technologies émergentes. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 35 SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE Par exemple, Weber a signé avec la start-up allemande BetoGlass un accord pour la commercialisation et la promotion en Allemagne d’un système d’isolation thermique par l’extérieur avec pour la première fois une finition en verre. Le système weber.therm style Glas inclut le matériau Polytransmitter développé par BetoGlass qui rend possible le collage du verre sur des surfaces rigides en contrant les difficultés liées aux dilatations différentielles des matériaux. Cet accord a aussi permis le lancement en Suisse de Weber Ceramo, nouvelle gamme de solutions design pour la façade incluant tout type de finition dont le verre. Dans les deux cas, Weber a su combiner le savoir-faire d’une start-up avec sa propre solution de collage et ses connaissances du marché Saint-Gobain a aussi poursuivi sa collaboration avec la start-up Brochier® Technologies. Après un premier accord de développement technologique signé en 2008 avec Saint-Gobain Recherche, puis un deuxième avec Placoplatre pour des applications spécifiques aux plaques de plâtre, c’est avec Adfors qu’un partenariat a été conclu. Il a pour but de co-développer des tissus lumineux mélangeant fibres de verre et fibres optiques, destinés au marché de l’habitat. Grâce à ce co-développement, les deux partenaires bénéficient de la complémentarité de leurs savoirs au service de l’industrialisation de ces produits : Brochier apporte notamment sa maîtrise des étapes de traitement des fibres optiques et des tissus, tandis qu’Adfors valorise son expertise en matière de tissage des fibres de verre, ainsi que ses atouts commerciaux Tous les secteurs dans lesquels Saint-Gobain opère changent à une vitesse inédite. Le bâtiment, traditionnellement perçu comme conservateur, connaît aujourd’hui des transformations majeures. L’environnement concurrentiel se durcit chaque jour un peu plus. Faire preuve d’agilité pour anticiper les défis à venir est une condition essentielle de développement. Pour répondre à ces défis, Saint-Gobain place l’innovation au cœur de sa stratégie. Les objectifs de la Recherche et du Développement sont alignés sur les besoins et l’ambition du Groupe pour mener avec succès la bataille de la compétitivité, explorer de nouveaux horizons et recruter les meilleurs talents. L’innovation est le meilleur atout du Groupe pour se différencier face à une concurrence croissante et à la multiplication des nouveaux entrants sur ses marchés. Cet effort pour soutenir la compétitivité se décline de façons très diverses selon les Sur les marchés de produits à forte valeur ajoutée, c’est souvent la capacité à allier technologie de pointe et design qui constitue l’atout majeur de Saint-Gobain pour renforcer ses positions Ainsi, en 2013, Glassolutions a lancé en Europe une gamme de verres feuilletés intégrant des tissus : Tex Glass. Ce produit de décoration intérieure, dont le procédé d’assemblage est breveté, est commercialisé en partenariat avec l’éditeur de tissus Nya Nordiska. Mis au point au Centre de Recherche et de Développement de Chantereine (France), le tissu est encapsulé dans deux films intercalaires et deux plaques de verre extraclair sgg Diamant. Les intercalaires filtrent 99 % des ultraviolets et protègent ainsi la couleur des étoffes. Dans la même perspective, Glassolutions a lancé de nouveaux miroirs éclairants DESIRE utilisant des LED disposés à l’arrière du miroir pour obtenir une lumière diffuse et non éblouissante. La gamme développée par le Centre de Recherche et de Développement de Chantereine (France) comprend cinq motifs éclairants obtenus par sablage. La collection DESIRE utilise sgg Miralite Revolution, le miroir sans addition de plomb 36 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE De 2013 date également la première installation d’un projet PICTUREit Lighting, combinant un verre imprimé digitalement en haute résolution et des LEDs. Destinée à l’aménagement d’espaces tertiaires, cette solution permet de multiplier les effets et les éléments de personnalisation. Toujours dans cette catégorie de produits à haute valeur ajoutée, les efforts d’EuroKera, joint-venture entre Saint-Gobain et Corning, ont été récompensés par le jury de l’Institut Français du Design qui a décerné la distinction du Janus de l’Industrie 2013 à KeraSpectrum™. Cette nouvelle génération de surfaces de cuisson de couleur noire permet un affichage en couleurs des différentes fonctions comme le minuteur ou la puissance Sur les marchés où la concurrence se concentre sur des offres à bas coût, maintenir la compétitivité passe par une innovation continue. La diminution des coûts de production des produits par l’amélioration des procédés et/ou la substitution de matières premières onéreuses sont des stratégies classiques mais pas toujours suffisantes. Saint-Gobain PAM a su innover en combinant ces stratégies avec un souci particulier du service client. En complétant sa gamme de revêtements extérieurs pour sols très corrosifs, Saint-Gobain PAM a développé une nouvelle offre hautement différenciante à moindre coût. Cette offre Himaya combine une innovation produit consistant en un nouveau type de revêtement alliant le zinc, l’aluminium et le polyéthylène avec une innovation en matière de process et de modèle de développement. En effet, ce nouveau revêtement pourra être mis en œuvre dans les pays où les tuyaux seront posés, ce qui permettra une augmentation sensible de la valeur ajoutée pour les entreprises locales, condition essentielle de plus en plus d’appels d’offres Enfin, la création de nouveaux produits de haute performance sur les marchés en fort développement est bien entendu un enjeu compétitif majeur pour Saint-Gobain. La forte croissance du marché de l’électronique, des téléphones et des tablettes tactiles, notamment en Asie, représente une chance formidable pour les activités des Matériaux Haute Performance (Pôle Matériaux Innovants). L’année 2013 a été marquée par le lancement de plusieurs nouveaux produits destinés aux fabricants d’électronique. Les chercheurs du centre de recherche de Shanghai ont ainsi permis à Saint-Gobain Performance Plastics de mettre sur le marché chinois une nouvelle bande adhésive en mousse polyuréthane à base aqueuse. Respectueux de l’environnement, cet adhésif extrêmement résistant de seulement 120 micromètres d’épaisseur est un composant de choix pour la nouvelle génération d’appareils électroniques ultralégers et à impact environnemental réduit. Les chercheurs ont aussi contribué au développement de meules de précision pour Saint-Gobain Abrasifs. Ces meules Norton Hummingbird sont destinées à la fabrication des moules servant à former les connecteurs électroniques. La miniaturisation toujours accrue des ordinateurs et téléphones représente un défi technologique considérable pour leurs fabricants. La fiabilité et la durabilité des produits Norton sont des atouts majeurs pour la compétitivité du Groupe mais surtout pour celle de ses clients. UNE OUVERTURE À DE NOUVELLES GÉOGRAPHIES Préparer l’avenir du Groupe Saint-Gobain, c’est aussi poursuivre la dynamique d’expansion géographique de ses Activités. La Recherche accompagne ce mouvement en s’ouvrant à de nouveaux horizons et à de nouveaux En Inde, le centre Saint-Gobain Research Chennai, inauguré en décembre 2012, a démarré ses activités avec notamment la signature d’un accord avec l’Indian Institute of Technology En Chine, le nouveau bâtiment du centre de recherche de Shanghai a été inauguré en septembre 2013. 8 300 mètres carrés de nouveaux laboratoires, bureaux et espaces communs, ont été ajoutés aux 5 500 déjà existants. Exemple de construction durable, ce bâtiment éco-conçu a obtenu le standard CARE : 4 de Saint-Gobain et est en cours d’obtention des certifications niveau or du standard américain LEED et deux étoiles du standard chinois GBDL. À terme, ce centre accueillera 400 chercheurs et permettra d’accompagner la stratégie de Saint-Gobain sur les marchés de la zone Asie – Pacifique. Aux États-Unis et en Europe, le Groupe a poursuivi ses nombreuses collaborations avec les membres du réseau Saint-Gobain University Network, qui regroupe l’ensemble des institutions académiques et scientifiques avec lesquelles le Groupe a des relations privilégiées. Dans ce cadre, en Allemagne, plusieurs nouveaux projets de recherche ont été lancés avec les instituts Fraunhofer dans les domaines de l’habitat et de la physique du bâtiment. Ces projets viennent renforcer une relation de longue date initiée par le centre SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 37 SAINT-GOBAIN, UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE UN VIVIER DE TALENTS, UN FACTEUR Être à l’écoute du monde et de ses évolutions est un enjeu de compétitivité et d’attractivité pour Saint-Gobain sur le long terme. La recherche et l’innovation jouent un rôle important dans ce domaine, en interne comme en externe. Développer de nouveaux centres et des partenariats de recherche est une composante forte de la stratégie d’innovation de Saint-Gobain. C’est aussi un moyen pour le Groupe d’assurer la vitalité de réseaux de recrutement de très haut niveau. Sur le modèle des journées Gay-Lussac en Europe (journées mettant en contact l’ensemble des laboratoires publics avec lesquels nous collaborons), le centre de recherche et de développement de Northoboro (MA, États-Unis) organise depuis deux ans des journées d’échanges sur les dernières avancées scientifiques en termes de procédés et de matériaux innovants. L’évènement 2013 s’est déroulé en décembre au centre de conférence de l’université du Massachusetts réunissant plus de cent chercheurs en provenance d’une dizaine d’universités américaines et de tous les centres de recherche Recruter des chercheurs à haut potentiel bénéficie à l’ensemble du Groupe. La filière recherche est un vivier de talents pour les Activités de Saint-Gobain. Aujourd’hui, 4,5 % des cadres de recherche de Saint-Gobain sont susceptibles chaque année de changer de filière pour rejoindre des équipes de marketing, de production, d’audit ou encore d’achats. Les femmes représentent 27 % des cadres qui travaillent pour la recherche de Saint-Gobain. C’est un atout clé pour la progression de la diversité dans le Groupe. Accompagner les chercheurs en matière de formation est aussi une préoccupation du Groupe. Ainsi, en 2013, a été lancé le programme Weberasmus qui s’inspire d’Erasmus, programme éducatif européen permettant d’aller étudier en Europe. Ce programme conçu par Saint-Gobain Weber offre la possibilité à des chercheurs de passer plusieurs mois dans un des laboratoires de recherche et développement de Saint-Gobain Weber dans le monde entier, soit dans un laboratoire spécialisé dans une technologie qui devra être mise en œuvre par le chercheur à son retour, soit dans un centre qui pourra l’aider à développer un nouveau produit. Une manière d’élargir son horizon dans un environnement professionnel différent et de créer une communauté de chercheurs mobiles, diverse et réellement multiculturelle. Frais de recherche et développement comptabilisés 38 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 4 1 • GOUVERNANCE EN MATIÈRE 43 • LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE SAINT-GOBAIN Document de référence 2012 • 39 UN GROUPE ENGAGÉ SUR LE LONG TERME L’engagement de Saint-Gobain pour la Responsabilité Sociale d’Entreprise puise sa source dans le respect de valeurs forgées par près de 350 ans d’histoire. Neuf « Principes de Comportement et d’Action » guident et engagent les salariés de Saint-Gobain au quotidien. Leur application est une condition d’appartenance au Groupe. L’engagement professionnel, le respect des personnes, l’intégrité, la loyauté et la solidarité sont les principes de comportement de chacun des collaborateurs. Le respect de la légalité, le respect de l’environnement, le respect de la santé et de la sécurité au travail et le respect des droits des employés régissent les actions de tous les salariés dans L’adhésion à ces valeurs est une condition d’appartenance à Saint-Gobain. Le Groupe attend de ses équipes qu’elles adoptent des comportements et des pratiques exemplaires, en interne comme en externe, qu’elles limitent autant que possible les impacts de leurs activités sur l’environnement et qu’elles se préoccupent en permanence des partenaires externes et des communautés locales. C’est par un développement responsable, respectueux des personnes et de l’environnement, que la pérennité de Saint-Gobain sera assurée. Saint-Gobain a pris des engagements internationaux par l’adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies en 2003 et en souscrivant en 2008 à la déclaration de soutien aux droits de l’Homme. Le Groupe a signé, en janvier 2009, deux manifestes complémentaires au Pacte Mondial : le Caring for Climate (pour lutter contre le changement climatique) et le CEO Water mandate (pour la protection des ressources en eau dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour Fort de sa longue histoire et de ses valeurs, Saint-Gobain a l’ambition d’être la référence de l’habitat durable. Le Groupe conçoit et fournit des solutions innovantes et de haute performance qui améliorent notre habitat et notre vie Les produits, les services et les solutions, sont pensés pour durer. Saint-Gobain s’engage sur leur qualité et leur pérennité, aussi bien auprès des clients directs, des artisans, que des utilisateurs finaux. Pour Saint-Gobain, un bâtiment doit être considéré sur l’ensemble de son cycle de vie, depuis la fabrication des produits qui le composent jusqu’au recyclage des déchets issus de sa déconstruction. Saint-Gobain intervient également dans d’autres secteurs d’activité tels que l’automobile, l’aéronautique ou l’emballage en verre. Sur ces marchés aussi, Saint-Gobain agit comme un acteur responsable, en cohérence avec ses valeurs. Un Groupe qui invente l’habitat durable Le marché principal de Saint-Gobain, l’habitat, est un secteur où les défis du développement durable sont essentiels. Le besoin en logements économes en énergie, sains et confortables, reste majeur. L’urbanisation accélérée dans les pays émergents et le vieillissement du parc existant dans les pays développés induisent un besoin de construire plus, de construire mieux et de rénover les bâtiments qui sont occupés aujourd’hui. Le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources naturelles imposent de nouveaux modèles pour préserver la planète. À l’échelle globale, aucune avancée significative en matière d’économie d’énergie et de diminution des émissions de gaz à effet de serre ne pourra être réalisée sans une action massive dans le bâtiment. Ce secteur représente à lui seul quelque 40 % de la consommation d’énergie et 38 % des émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés. Son impact sur la consommation d’eau (12 % de l’eau potable) et sur les déchets (40 % des déchets solides) est également Pour relever ces défis du développement durable, Saint-Gobain imagine l’habitat de demain. Les bâtiments disposent d’un potentiel considérable pour l’amélioration du confort, du bien-être et de la qualité de vie des femmes et des hommes dans le monde entier. Ces progrès sont possibles tout en réduisant la dépendance énergétique du monde et en limitant les impacts environnementaux. Les bâtiments (logements, bureaux, hôpitaux, écoles, lieux de détente…) sont avant tout des lieux de vie au service de leurs utilisateurs et de leurs Afin d’initier ces évolutions, Saint-Gobain s’appuie sur un modèle d’innovation original, associant le soutien central aux innovations locales à la capacité à transférer les innovations Un Groupe en relation avec l’ensemble de ses parties prenantes Notre Groupe interagit avec un très grand nombre de parties prenantes. Dans chacune de nos activités, dans chaque zone géographique où nous sommes présents, pour chaque impact (réel ou potentiel) de notre Groupe sur son environnement, nos équipes, au niveau central et à l’échelon local, sont à l’écoute et organisent un dialogue constructif. Pour chaque partie prenante et en fonction des enjeux, nous organisons le dialogue en identifiant les canaux pertinents d’information et en mettant en place, le cas échéant, des cadres et lieux de dialogue adaptés, au niveau approprié de notre organisation (siège social, activités, sites), en application d’un principe de subsidiarité. Ce fonctionnement découle de l’organisation matricielle du Groupe, de sa taille, de sa dimension internationale, de la variété de ses métiers, mais aussi de sa gestion décentralisée qui laisse aux entités opérationnelles une très grande autonomie dans la conduite des affaires. Il en résulte, au niveau de chaque Activité, une responsabilité particulière d’écoute, de dialogue et d’action en termes de développement durable. 40 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Source : « Building Design and Construction: Forging Resource Efficiency and Sustainable Development », United Nations Environment Program-Sustainable Buildings and Climate Initiatives (UNEP-SBCI). GOUVERNANCE EN MATIÈRE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE Le Président-Directeur Général du Groupe présente les objectifs stratégiques en matière de développement durable au Conseil d’administration, qui en fait l’examen et les approuve. À la fin de l’année 2013, sur proposition du Président-Directeur Général, le Conseil d’administration a décidé de confier le sujet de la Responsabilité Sociale d’Entreprise au Comité Stratégique, rebaptisé Comité Stratégique et de Responsabilité Sociale d’Entreprise, avec effet le 19 février 2014. Le Secrétaire Général est responsable de la politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise en s’appuyant en premier lieu sur les Directions du Développement Responsable, des Ressources Humaines, et Environnement Hygiène et Ces trois directions interagissent notamment avec les Directions des Achats, du Marketing et de la Recherche et du Développement, afin que les objectifs et les politiques de développement durable soient déclinés de façon opérationnelle. Enfin, la Direction de la Communication contribue à une meilleure compréhension par l’ensemble des salariés du Groupe des enjeux du développement durable. Elle fait connaître la politique et les initiatives de Saint-Gobain auprès des parties prenantes et du grand public. La communication auprès des analystes, des investisseurs et des actionnaires, est assurée par la Direction de la Communication Financière. Certaines filiales ont mis en place des comités de pilotage de Responsabilité Sociale d’Entreprise pour décliner leurs objectifs précis en lien avec ceux du Groupe, pour établir une feuille de route et suivre les progrès réalisés en matière En 2009, le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain a approuvé le lancement d’un « programme Groupe de conformité » afin d’être en mesure de s’assurer de l’application effective des Principes de Comportement et d’Action et des obligations qui en découlent dans toutes les Activités du Groupe au niveau mondial. Cette année encore, le Conseil d’administration a mis à l’ordre du jour d’une de ses séances l’examen de la mise en œuvre et des évolutions de ce programme qui repose sur quatre piliers : La Direction du Développement Responsable a notamment pour mission de veiller à la diffusion des Principes de Comportement et d’Action auprès de l’ensemble des salariés du Groupe, à leur bonne compréhension par tous. Des actions de formation, en particulier dans le cadre des stages de l’École du management de Saint-Gobain, complétées d’une formation en ligne, ADHÈRE, permettent de sensibiliser les cadres du Au cours de l’année 2012, la politique de conformité du Groupe, qui est une application directe des Principes de Comportement et d’Action, s’est enrichie de deux nouveaux programmes : un programme de prévention de la corruption, qui reprend les initiatives et les bonnes pratiques déjà mises en place dans certaines filiales pour prévenir les risques liés aux transactions commerciales internationales et vise : \- la corruption active et passive ; \- les agents publics nationaux, étrangers ou internationaux ; un programme de conformité aux sanctions économiques et aux embargos, afin de permettre de conduire nos échanges commerciaux internationaux dans le respect Ces deux programmes ont été diffusés et des actions de formation ont été lancées tout au long de l’année 2013. Un premier module de formation en ligne portant sur la prévention de la corruption a également été mis au point. Il sera déployé dès le début de l’année 2014 et progressivement traduit dans les différentes langues du Groupe. Le respect des règles en matière de droit de la concurrence est une obligation permanente qui s’impose à l’ensemble des salariés du Groupe. Régulièrement rappelé par la Direction Générale du Groupe, le principe de « tolérance zéro » est Le « Plan concurrence », lancé en 2007, a pour objectif de veiller au respect des règles de droit de la concurrence. Il comporte une formation en ligne, avec le programme « Comply », traduit en 21 langues et destiné à l’ensemble de l’encadrement, complétée par une formation approfondie en salle, animée par des avocats spécialisés ainsi que des juristes du Groupe et destinée aux responsables les plus directement concernés ; des audits de concurrence menés à l’improviste par des avocats un « Guide pratique du respect du droit de la concurrence », traduit dans 18 langues et distribué à environ 35 000 collaborateurs du Groupe dans le monde entier. Le système de contrôle interne a pour objectif la maîtrise des risques principaux auxquels les entités sont exposées et vise à assurer la conformité aux lois et règlements, l’application des orientations fixées par la Direction Générale, le bon fonctionnement des processus, la fiabilité des informations financières, la sauvegarde des actifs corporels et incorporels, et la détection et le traitement des fraudes. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 41 GOUVERNANCE EN MATIÈRE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE Dans le cadre du « Programme Groupe de conformité », la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes a conçu et mis en place une « déclaration de conformité » que tous les directeurs généraux des entités du Groupe doivent signer chaque année. La déclaration de conformité fait l’objet d’un développement dans le Rapport sur les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques (page 108). Le dispositif d’alertes professionnelles du Groupe est opérationnel dans la quasi-totalité des pays, dans le respect des contraintes administratives et juridiques locales. Pour chacun des pays d’implantation du Groupe, une boîte aux lettres électronique, réservée aux salariés a été créée. Les correspondants conformité ont pour mission de recevoir et de traiter les messages, en préservant la confidentialité de l’identité de l’auteur, ainsi que des personnes éventuellement mises en cause. L’utilisation du dispositif est facultative. Elle porte sur les manquements, sérieux et rapportés de bonne foi, aux règles légales applicables, aux règles et procédures internes du Groupe, ainsi qu’aux Principes de Comportement et d’Action. Le principe de non-anonymat a été retenu. En Amérique du Nord, au Royaume-Uni et en Inde, les employés du Groupe peuvent en outre continuer de recourir à des systèmes locaux de « hotline ». Le traitement des alertes reçues par ces canaux garantit également la confidentialité des informations relatives à l’identité de l’émetteur ainsi que La mise en œuvre du programme de conformité fait l’objet d’un compte rendu annuel détaillé au Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain. Elle repose sur un réseau de conformité, coordonné par le Secrétaire Général, composé de 80 dirigeants fonctionnels et opérationnels du Groupe, et organisé de la manière suivante : un Comité de conformité dans chaque Délégation Générale ; un Comité Groupe de conformité, composé de représentants au plus haut niveau des Pôles et de la Compagnie de Exprimée par le Président-Directeur Général dans une lettre d’engagement diffusée dans l’ensemble du Groupe, la politique EHS fixe les objectifs et les priorités en matière d’environnement, d’hygiène industrielle - santé et de sécurité. Saint-Gobain a élaboré des standards et des recommandations développés pour répondre à des problématiques EHS spécifiques. Les standards sont obligatoires et s’appliquent dans tous les sites du Groupe, quels que soient les pays concernés et la législation locale. Des outils d’encadrement et de gestion EHS sont également élaborés pour aider les établissements à réaliser leurs propres actions, en cohérence avec la politique du Groupe. 42 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 L’EHS s’appuie sur un réseau de correspondants reproduisant l’organisation matricielle de Saint-Gobain, coordonné par une La santé-sécurité et l’environnement constituent deux des piliers du WCM (World Class Manufacturing), une méthode structurée d’excellence industrielle qui a montré son efficacité notamment en matière de sécurité, de qualité et de productivité. Plus de 90 % des sites industriels seront couverts par le WCM Depuis 2004, le Groupe utilise un outil de reporting dédié Le système s’appuie sur deux démarches initiées par la Direction EHS (audits EHS et autodiagnostic) et une démarche de la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes (questionnaire La Direction des Ressources Humaines définit les axes prioritaires et met en œuvre les actions en s’appuyant sur un réseau de DRH par Délégations, Pôles et Activités, chargé de déployer et d’adapter la politique de Ressources Humaines Le reporting social des entités et sociétés consolidées s’effectue mensuellement avec le système de décompte des effectifs (SIS) sur la totalité des sociétés contrôlées par le Groupe. La campagne de reporting social annuel, créée en 2002, sert de base au calcul de tous les autres indicateurs sociaux qui sont publiés dans le Rapport de Responsabilité Sociale d’Entreprise selon les lignes directrices de la GRI. Les données sociales quantitatives issues des collectes mensuelles et annuelles sont ensuite consolidées avec le support du progiciel Enablon selon un processus de saisie, validation, vérification et consolidation, permettant de générer un tableau de bord, outil de pilotage de la DRH du Groupe. La gestion des cadres a pour support le progiciel PeopleGroup, qui permet notamment le suivi des carrières et de la rémunération. Les informations sur l’organisation du Groupe sont tenues à jour mensuellement dans PeopleGroup, sur la base des données fournies par le reporting social. Saint-Gobain s’est engagé dans une démarche volontaire et progressive de fiabilisation de ses données sociales par un échange permanent avec les contributeurs, une logique de stabilité des indicateurs pour garantir les comparaisons dans le temps, des audits externes, des contrôles renforcés à chaque niveau de collecte et consolidation des données, et enfin, une multiplication d’interfaces avec les systèmes de paie pour s’assurer de la cohérence des indicateurs concernant les effectifs et mouvements de personnel. LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE DU GROUPE LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE Pour relever les défis du développement durable, Saint-Gobain propose des solutions pour l’habitat durable partout où il est implanté. Nous adaptons nos réponses en prenant en compte la diversité des besoins et des marchés, dans les pays développés et les pays à forte croissance, pour la rénovation et la construction, pour les bâtiments tertiaires et le résidentiel. Les solutions durables qui se mettent progressivement en place dans le bâtiment vont devenir les standards de demain. Nous nous mobilisons afin que ces bâtiments deviennent la norme L’innovation du Groupe porte en premier lieu sur la mise au point de solutions techniques nouvelles, visant à une meilleure efficacité énergétique des bâtiments (systèmes d’isolation par l’extérieur, laines minérales de plus en plus performantes…), un meilleur confort pour leurs habitants (vitrages actifs, plafonds acoustiques isolants…) et une réduction des impacts sur l’environnement (recyclage, produits Limiter l’impact environnemental des produits et services L’engagement du Groupe en faveur de l’environnement passe par la réduction des impacts environnementaux des produits et solutions depuis leur création jusqu’à leur fin de vie, en utilisant la méthodologie de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) et grâce à la politique d’éco-innovation déployée dans le Groupe (voir page 32, Recherche et innovation). Saint-Gobain publie les résultats de ses ACV dans les « Déclarations Environnementales Produit » et fait vérifier par des tierces parties indépendantes les documents qui compilent les résultats des ACV. L’animation de cette démarche a été confiée à la mission « habitat durable », pluridisciplinaire et pilotée par un comité composé de représentants de la Le Groupe, qui comprend à la fois des activités industrielles et de distribution, doit prendre en compte l’impact environnemental de sites très différents (carrières, usines de production, points de vente, etc.), ainsi que celui du transport des produits. Afin d’aider les sites à réduire leurs impacts environnementaux, des outils de mesure et des actions d’amélioration sont définis à l’échelle du Groupe pour la lutte contre le changement climatique, la préservation des ressources naturelles ou la réduction des déchets et des émissions dans l’air. Des actions plus spécifiques sont également définies et mises en œuvre au niveau des métiers pour répondre à leurs besoins particuliers. L’efficacité énergétique est un pilier essentiel de la performance environnementale des sites. Les progrès sont obtenus dans ce domaine en innovant et en optimisant les équipements existants : amélioration des procédés de combustion, réfractaires plus performants, récupération de chaleur sur les fours et les sécheurs et remplacement des équipements en fin de vie. Une part importante des efforts de recherche et développement est consacrée à l’amélioration des procédés de fabrication en vue Saint-Gobain a fait de la ressource en eau l’une de ses priorités. Une politique pour la gestion durable de l’eau a été mise en place. L’objectif est d’aider les sites à mesurer leurs impacts sur l’eau et à les réduire. Les efforts entrepris visent à diminuer les quantités d’eau prélevées et rejetées, à favoriser les sources de prélèvements et de rejets les moins sensibles, à mieux contrôler la qualité des eaux résiduaires et à prévenir les pollutions La préservation des ressources naturelles contribue à limiter l’impact sur les écosystèmes et à offrir un cadre protégé à la faune et à la flore. Les carrières sont exploitées de manière à préserver l’environnement dans le respect des règles locales. Pendant la période d’exploitation et de restauration, les effets sur les riverains et sur l’environnement sont réduits autant que possible : impact visuel, poussières, bruits et vibrations, conséquences sur le trafic routier et répercussions sur Réduire les émissions dans l’air et les déchets La réduction des émissions dans l’air de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxydes d’azote (NOx) liées notamment à la production du verre et de la fonte est un axe prioritaire depuis plusieurs années. En matière de déchets liés à ses productions, Saint-Gobain s’est fixé pour objectif de réduire les quantités de sous-produits générés et de les valoriser en interne ou en externe. Au-delà de la valorisation des résidus, des matières recyclées venant de l’extérieur (calcin externe, ferrailles de récupération…) sont utilisées, afin d’optimiser la consommation de matières SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 43 LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE DU GROUPE L’ambition des ressources humaines de Saint-Gobain, formulée dans le programme OPEN(1), est d’accompagner le projet d’entreprise du Groupe et sa stratégie. L’objectif est de donner du sens aux actions de tous dans l’organisation et d’assurer le bien-être et la performance au travail. Le Groupe a connu des évolutions profondes, notamment le passage d’une logique de produit à une logique de marché, qui place Saint-Gobain dans une dynamique d’ouverture. Ouvert à l’extérieur d’abord, pour être à l’écoute du monde qui l’entoure et apporter des réponses aux besoins des clients. L’ouverture doit également se faire en interne, en équipe et individuellement, avec le développement de la diversité, de la mobilité professionnelle ou encore des réseaux sociaux internes pour stimuler les échanges et l’innovation. Cette dynamique d’ouverture s’inscrit dans les valeurs qui ont forgé les politiques de ressources humaines de Saint-Gobain au fil des ans : le respect de la santé et de la sécurité des collaborateurs, l’exemplarité managériale et le dialogue social. La santé et la sécurité de nos collaborateurs sont une priorité de chaque instant pour le Groupe avec un objectif de long terme à atteindre : zéro accident du travail et zéro maladie professionnelle. Saint-Gobain veille à garantir à toutes les personnes sur ses sites, y compris aux intérimaires et sous-traitants, des conditions et un environnement de travail sécurisés au-delà des exigences de la législation locale applicable. L’exemplarité managériale engage l’ensemble des collaborateurs en situation d’encadrement autour de quatre principes comportementaux : toujours agir en cohérence avec les valeurs du Groupe, s’occuper de ses équipes, dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit, s’interdire toute complaisance. Le dialogue social est une composante forte de la vie du Groupe. Il repose sur l’implication des salariés, l’échange avec les représentants du personnel et une communication interne active sur la vie Pour accompagner le développement du Groupe, le programme OPEN (Our People in an Empowering Network) a quatre accroître la mobilité professionnelle qu’elle soit géographique, fonctionnelle ou entre les activités ; promouvoir la diversité sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de nationalités, de mixité, de générations ou encore de formation favoriser l’engagement des collaborateurs, en élargissant le champ des carrières possibles avec des missions et des parcours diversifiés ainsi qu’une plus grande rapidité d’évolution développer les talents en recherchant des profils ouverts et innovants et en proposant à chacun des formations adaptées. Saint-Gobain est un acteur multirégional qui sert des marchés locaux. Les investissements ont lieu aussi bien dans les zones du monde en forte croissance que dans les pays développés. Ils contribuent à l’emploi et participent au développement Dans certaines zones géographiques, des actions directes visant à développer les bassins d’emploi où le Groupe est implanté sont entreprises : partenariats directs avec les PME, accompagnement des projets personnels de collaborateurs désireux de créer leur entreprise, soutien aux réseaux de développement et structures de proximité, participation La Fondation d’entreprise internationale Saint-Gobain Initiatives En tant qu’acteur économique, leader dans ses métiers, Saint-Gobain considère qu’il est de sa responsabilité de mener des actions de solidarité auprès des communautés qui l’entourent. Ces initiatives peuvent être conduites au niveau central ou émaner directement du terrain, au niveau des sites Au niveau central, la Fondation d’entreprise internationale Saint-Gobain Initiatives a pour objet de soutenir des projets parrainés par des salariés (ou des retraités) de Saint-Gobain, dans trois domaines cohérents avec l’orientation stratégique l’insertion des jeunes adultes dans la vie professionnelle, notamment dans le secteur de l’habitat ; la construction, l’amélioration ou la rénovation à des fins d’intérêt général de l’habitat à caractère social ; la réduction de la consommation d’énergie et la préservation de l’environnement dans le domaine de l’habitat à caractère social. En donnant l’opportunité à chaque collaborateur du Groupe de manifester son engagement par la participation à des activités ayant pour but l’intérêt général et l’assistance envers les plus démunis, la Fondation contribue à la construction d’une communauté d’hommes et de femmes solidaires, partageant Actions de solidarité vis-à-vis des communautés locales Au niveau local, les sites de Saint-Gobain à travers le monde interagissent avec leur environnement immédiat, par le biais d’initiatives désintéressées. Ces initiatives prennent diverses en Amérique du Nord : la Fondation Saint-Gobain Corporation mène des actions aux États-Unis et au Canada ; en Inde : la Fondation Saint-Gobain India est active dans des en France : la Fondation PAM et la Fondation Placoplatre® œuvrent notamment pour l’insertion des jeunes dans leurs Ces actions s’inscrivent dans les marchés de référence du Groupe, mais des initiatives sont également prises dans des domaines plus généraux tels que l’éducation, la recherche, 44 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Our People in an Empowering Network LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE DU GROUPE AGIR SUR L’ENSEMBLE DE LA CHAÎNE DE VALEUR La démarche d’achats responsables s’appuie sur quatre piliers : l’engagement des acheteurs, notamment au travers d’une Charte Acheteur et d’un module de formation en ligne dédié l’approche des fournisseurs reposant sur une Charte Fournisseurs, un programme d’évaluation des fournisseurs la mise en œuvre de politiques globales, telles que, par exemple, la politique d’approvisionnement bois ; un effort de communication et de formation, avec notamment l’élaboration d’une plateforme dédiée, accessible aux Retrouvez le détail de toutes les actions de Saint-Gobain en faveur du développement durable, et notamment les informations environnementales, sociales et sociétales publiées conformément à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce et du décret du 24 avril 2012 d’application de la loi Grenelle 2 dans le Rapport de Responsabilité Sociale d’Entreprise du Groupe sur www.saint-gobain.com à partir d’avril 2014, et dès maintenant dans le « tableau de synthèse Grenelle 2 », consultable à l’adresse suivante : Des actions de sensibilisation sont menées sur les thèmes du développement durable et de l’habitat. La sensibilisation s’effectue d’abord en interne. En externe, elle s’adresse aux clients, mais également aux partenaires et fournisseurs, ainsi qu’au grand public. Le Groupe participe également à la réflexion sur les bâtiments de demain en s’impliquant dans les associations professionnelles liées à la construction durable, en collaboration avec d’autres industriels et partenaires publics. Les produits et services de Saint-Gobain s’adressent à des professionnels qui les utilisent, les transforment ou les intègrent, afin de servir à leur tour leur propre clientèle. L’offre est en permanence ajustée à l’évolution des besoins et des attentes des clients, directs et indirects, contribuant ainsi à la performance globale de l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela se traduit par le lancement de nouvelles solutions, spécifiquement conçues dans cet objectif, et par un effort de formation auprès des utilisateurs des produits pour les aider à se développer sur des marchés porteurs. La démarche d’achats responsables a pour objet d’étendre à nos partenaires, tout au long de la chaîne de valeur, les bonnes pratiques que Saint-Gobain entend appliquer à ses activités en matière de conduite des affaires. Le premier enjeu est celui de la conformité. Il s’agit de s’assurer du bon respect, par l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique, des réglementations locales et internationales, notamment en matière de droits de l’Homme, de droit du travail, de santé et de sécurité sur le lieu de travail, de respect Au-delà de l’impérative nécessité du respect de la réglementation, les achats responsables constituent une démarche porteuse de valeur pour l’entreprise, contribuant à mieux connaître les impacts liés aux achats et à mieux identifier les risques potentiels. Ils représentent un véritable avantage concurrentiel. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 45 • Recherche de circuits de revalorisation en nouveaux matériaux • Mise en œuvre d’actions visant à atteindre l’objectif de 0 déchet • Mise en place de filières permettant de collecter les déchets de chantier et de déconstruction de nos produits • Politique environnementale appliquée au bois pour le Pôle • Plus de 85 % de produits bois issus de forêts gérées • Mise en place d’une politique cadre au niveau du Groupe en cohérence avec la politique Bois du Pôle Distribution Bâtiment • Généralisation d’installations en circuits fermés • Innovation continue sur les produits de Canalisation • Mise en place d’une politique Eau, d’une grille d’évaluation des risques liés à l’eau, ainsi que d’un standard Eau de maîtrise • Évaluation du risque Eau des principaux sites sur la base de la grille d’analyse du risque Eau déployée en 2012 et 2013 • Amélioration du recyclage des matières premières secondaires par le déploiement d’une nouvelle politique de gestion des déchets de process, de construction et de démolition • Sur la base de 2010, objectif de réduction de 6 % des déchets mis en décharge à fin 2013 pour les sites « concernés ». • Poursuite de la mise en place de filières de collecte de déchets Déploiement du plan d’action Bois sur l’ensemble des sociétés du Groupe, y compris dans les Pôles industriels • Mise à jour du questionnaire d’évaluation de la performance RSE de nos principaux fournisseurs, notamment sur les questions Sur la base de 2010, objectif de réduire de 6 % les prélèvements d’eau à fin 2013, pour les sites « concernés ». Finalisation des • Déploiement du standard Eau sur les sites prioritaires au vu de l’analyse du risque eau issue de la grille • Développement d’une méthodologie d’évaluation des émissions directes et indirectes de Gaz à Effet de Serre (GES) du Groupe • Bilan des émissions de GES de filiales françaises suivant cette • Développement d’une Politique « Énergie Émissions Climat » • Déploiement mondial de l’évaluation des émissions de GES sur les principales sociétés du Groupe • Travaux sur la conception des fours afin d’en améliorer l’efficacité • Recyclage de matières premières secondaires • Choix du type d’énergie utilisée • Réglage de la combustion des fours verriers • Véhicules : vitrages, carrosseries allégées… • Pour le transport routier, lancement d’actions (écoconduite, géomatique…) dans des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment pour réduire les émissions de CO2 • Sur la base des émissions de 2010, objectif de réduction de 6 % à fin 2013, pour les sites « concernés ». Finalisation des objectifs • Recherche et Développement de nouveaux produits et solutions Extension des actions à d’autres sociétés du Pôle Distribution • Initialisation du programme CARE : 4 : définition des objectifs du Facteur 4 pour nos bâtiments tertiaires • Étude des outils financiers nécessaires à la réalisation • Établissement et mise en œuvre par chaque Activité des plans de progrès CARE : 4 (rénovation…) • Vingt bâtiments certifiés CARE : 4 • Réalisation d’une cartographique énergétique des bâtiments • Développement des outils de mise en œuvre du programme (méthodologiques, supports de communication, aide à la décision pour la priorisation des opérations de rénovation…) • Abattement des polluants à la source (mesures primaires) et par traitement des fumées (mesures secondaires) • Choix du type d’énergie utilisée • Réglage de la combustion des fours verriers • Poursuite de l’installation des électrofiltres dans le Vitrage • Installations progressives de réduction des émissions de NOx sur les installations les plus émettrices • Poursuite du plan d’investissements dans les électrofiltres • Application du protocole de Montréal, élimination des CFC • Recensement des HFCs dans le but d’anticiper l’application • Poursuite de la politique de sensibilisation en interne • Recherche et Développement de nouveaux produits • Les familles de produits liés aux marchés du bâtiment disposent d’une ACV à fin 2013. Finalisation des objectifs 2013-2016 • Déploiement de la politique d’éco conception (Éco-Innovation) pour les produits de la construction • Fondation de collectifs et de labels dédiés • Information et formation des artisans et professionnels • Journée Internationale Environnement, Santé, Sécurité dans tout le Groupe • Intégration d’une procédure de validation EHS dans les projets • Méthodologie commune d’évaluation et de communication des Analyses du Cycle de Vie (ACV) sur tous les produits • Systématisation des ACV pour toutes les gammes de produits • Mise en place d’une politique d’éco-conception (Éco-innovation) pour les produits de la construction • Établissement de la liste des sites situés en zone d’intérêt prioritaire pour la biodiversité pour chaque Activité • Développement d’une méthode pour évaluer l’intérêt prioritaire pour la biodiversité d’un site • Définition et mise en œuvre d’une politique biodiversité pilote • Développement d’une politique biodiversité à l’échelle • Lancement d’un standard Groupe de gestion des événements environnementaux : méthodologie de détection, enregistrement et analyse des événements environnementaux pour réduire les • Poursuite du déploiement du standard de gestion • Développement d’un standard Groupe d’évaluation • Gestion des nuisances dues aux trafics et à nos usines… 46 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les actions environnementales s’inscrivent dans une démarche de progrès continu > Objectif d’étendre la certification ISO 14 001 à plus de 90 % des sites > concernés en 2013. • Déploiement de la politique cadre de Santé du Groupe • Déploiement du nouveau standard et du nouvel outil d’analyse des risques santé et sécurité • Développement d’un nouveau standard et d’un nouvel outil d’analyse des risques santé et sécurité • Coopération renforcée avec la Convention du Dialogue • Objectifs pour 2013, TF1 <4,1 pour la Distribution Bâtiment, TF2 pour l’industrie <4,8, TF1 Groupe <2,6. Ces indications concernent les employés et les intérimaires • Lancement d’un nouveau standard de sécurité en 2014 sur les risques électriques et mise à jour du standard sur les chariots élévateurs à fourches • Mise à jour de l’audit EHS pour les sites industriels • Optimisation du suivi des intérimaires et des sous-traitants • Diffusion des incontournables EHS : les bonnes pratiques en matière d’accueil des nouveaux collaborateurs • Extension des programmes permettant le développement • Renforcement de la mobilisation sur les accidents mortels et graves : poursuite du Plan Accidents Graves • Suivi continu des indicateurs de taux de fréquence • Déploiement des standards d’évaluation des risques • Déploiement des standards sécurité : risques routiers, travail en hauteur, gestion des entreprises extérieures intervenant sur sites, permis de travail, consignation/ déconsignation, sécurité des machines et chariots élévateurs, espace confiné, sécurité des véhicules et des piétons, entrepôt et chargement, risques routiers • Développement d’un standard sur les règles de prévention en termes d’achat et d’utilisation de téléphones portables • Fin du déploiement et maintien du SMAT • Déploiement de l’audit ESPR (Environnement, Sécurité, Prévention des Risques) dans le Pôle Distribution Bâtiment • Renforcement des exigences des standards sécurité • Diffusion d’une méthode d’identification des risques liés à la manutention, au port de charges et aux postures • Mise en place d’un programme de réduction des risques • Diffusion d’un kit de formation à la méthode PLM (Posture Lifting Movement) recommandée par Saint-Gobain • Mise à jour du standard sur le bruit et de son outil de mise • Plan d’action de réduction des expositions au bruit • Fiabilisation du reporting de l’indicateur NOS et déploiement du nouveau standard sur le bruit (NOS) • Règlement européen REACH : animation du réseau dédié, enregistrements des substances concernées par l’échéance 2013 et préparation de l’échéance 2018, communication avec nos fournisseurs sur nos utilisations et notre conformité aux scénarios d’exposition des nouvelles Fiches de Données de Sécurité, conformité aux obligations liées aux substances SVHC (Substances extrêmement préoccupantes) de la Liste Candidate et aux substances priorisées pour l’autorisation • Règlement européen REACH : suivi de la conformité REACH, enregistrements de substances pour l’échéance de 2018, mise en œuvre de plans d’action concernant les substances priorisées pour l’autorisation, mise en conformité aux fiches de données de sécurité comportant des scénarios d’exposition le cas échéant • Intégration de la conformité à REACH dans nos processus internes (ex : formation pour les Acheteurs) • Mise à jour de la clause REACH et communication dans le Groupe pour intégration dans tous les contrats d’achat • Règlement européen CLP : mise en conformité de nos Fiches de Données de Sécurité • Règlement européen CLP : notification des substances à l’inventaire des classifications quand nécessaire, mise en conformité de nos Fiches de Données de Sécurité • Mise à jour de l’outil permettant la prise en compte des risques EHS dans le management des projets de recherche et développement (checklist EHS), et formation des chefs • Mise à jour du standard sur les agents toxiques et guides • Lancement du déploiement de la nouvelle version de la checklist EHS dans les centres de R&D du Groupe avec la formation adaptée et suivi dans le Groupe de l’utilisation de l’outil dans les projets de recherche • Mise à jour du standard sur les agents toxiques et guides d’application (TAS) en intégrant notamment les SVHC de la Liste Candidate REACH non cancérigènes, mutagènes • Suivi des indicateurs de déploiement de l’outil sur les sites • Utilisation de l’outil pour suivre la conformité aux règlementations locales et la mise en œuvre de la politique SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 47 48 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • Visibilité accrue en interne comme en externe du site internet de carrières et de recrutement du Groupe : vidéos sur les métiers du Groupe dans le monde, partenariat • Présence élargie sur les réseaux sociaux grand public et professionnels : Facebook, Linkedin et Viadeo en France • Relations avec l’enseignement supérieur renforcées à l’échelle des sociétés et des pays : concours étudiants (Multi-Confort d’Isover en Europe, Imagine la ville de demain en France), relations écoles et forums (programme Campus Manager en France, exposition à près de 17 000 étudiants et jeunes diplômés au Brésil), graduate program intitulé « Global Player » au Brésil, en Allemagne et dans • Poursuite des efforts de communication sur la marque employeur dans toutes les Délégations Générales en externe comme en interne : animation du site de recrutement du Groupe et des réseaux sociaux, nouveaux films promotionnels sur les parcours professionnels dans le Groupe, candidatures pour le label Top Employeur par pays et pour l’Europe • Renforcement des actions à destination des étudiants et jeunes diplômés : reconduction des journées « Découvertes du Groupe » pour les stagiaires et alternants en France, projet d’insertion de jeunes diplômés universitaires à haut potentiel pour la Délégation Italie, Grèce et Turquie • Présentation du programme OPEN dans toutes les zones géographiques à chaque séminaire de la filière Ressources Humaines et dans tous les stages de l’École du Management • Poursuite de la diffusion du programme OPEN dans les séminaires RH, à l’École du Management et dans les stages « Meet the Group » • Organisation de rencontres pour les cadres dans de nombreuses Délégations pour échanger sur la stratégie du Groupe et des synergies territoriales à différentes échelles : \- « Carrefours des cadres » aux États-Unis, au Royaume-Uni \- réseaux de managers en région en France \- Conférence RH et Marketing Forum pour la Délégation Royaume-Uni, Irlande et Afrique du Sud • Création d’un e-learning « Gender Diversity Awareness » et diffusion à la filière Ressources Humaines dans toutes les Délégations : diffusions dans les Clubs RH en France, traduction en tchèque et hongrois par la Délégation • Organisation de rencontres pour les cadres \- rencontres croisées entre les Clubs RH et les réseaux de managers en région en France \- Convention mondiale pour la filière Ressources Humaines \- Reconduction des « Carrefours des cadres » • Diffusion du e-learning « Gender Diversity Awareness » aux managers de proximité : e-learning désormais obligatoire pour les cadres de la Délégation Amérique du Nord, poursuite de la diffusion active en France • Lancement de la nouvelle plateforme de e-learning Boost! avec une offre plus accessible et plus large • Déploiement de la HR Academy (parcours de formation pour la filière Ressources Humaines) : création et diffusion des premiers modules de e-learning et des formations • Mise en place de parcours de développement pour les jeunes talents (programme « Young Talents » en République tchèque) et pour les cadres à fort potentiel (Délégations Amérique du Nord et pays nordiques • Création de modules e-learning dans « Boost ! » pour les parties prenantes externes du Groupe : • Poursuite du déploiement et adaptation de la HR Academy et des 18 programmes de l’École du Management aux spécificités de chaque pays • Multiplication des formations à destination des managers et des Talents dans toutes les Délégations : formation Manager de Proximité en France, groupe de travail sur l’Habitat pour les participants au programme « Young Talents » en République tchèque • Développement de l’outil d’offres d’emploi interne OpenJob : déploiement en Amérique du Nord, intégration de nouvelles fonctionnalités, traduction dans de nouvelles • Réalisation de nombreuses revues annuelles du personnel pour dynamiser les carrières et créer des opportunités de mobilité dans toutes les Délégations • Animation de comités de mobilité dans différentes Délégations et à plusieurs échelles : 4 comités de mobilité différents (cadres et non-cadres) se réunissent plusieurs fois par an en France, lancement d’un « Mobility Forum » pour la Délégation Royaume-Uni, Irlande, Afrique du Sud • Poursuite du développement d’Open Job en Asie- Pacifique et pour la Distribution Bâtiment en France • Continuer la professionnalisation de la filière ressources humaines grâce à la d’HR Academy afin d’assurer un meilleur suivi des carrières et d’améliorer la gestion • Animation et lancement de nouveaux programmes de mentoring et de coaching dans plusieurs Délégations : lancement dans la Délégation Pacifique, ouverture du mentoring aux hommes en France (programme initialement développé dans le cadre du réseau de femmes « Women • Déploiement d’enquêtes de satisfaction des salariés dans de nombreuses Activités et Délégations : 72 % de participation au 1er baromètre de satisfaction des cadres en France, 96 % de participation à l’enquête de satisfaction • Projets sur la flexibilité au travail dans certains pays : signature d’accord sur le télétravail en France chez Lapeyre et Placoplatre, lancement d’un projet « Smart Working » • Organisation de la Convention annuelle pour le Dialogue Social Européen pendant laquelle 70 élus représentants 27 pays rencontrent plusieurs membres de la Direction • Formations des représentants des salariés à plusieurs \- formation de 10 élus de Verallia France à Science Po Paris \- formation des 55 membres du Comité de Groupe \- formation des 9 représentants du Comité restreint européen au fonctionnement du Comité d’Entreprise Européen et au dialogue social européen • Sensibilisation des managers de proximité et des responsables Ressources Humaines à l’importance du dialogue social au quotidien dans de nombreuses • Reconduction du Plan d’Epargne Groupe avec les mêmes • Mise en œuvre de plans d’actions suite aux enquêtes de satisfaction : groupe de travail sur le leadership, l’engagement des collaborateurs et la reconnaissance en République tchèque, en Pologne, au Royaume-Uni • Poursuite des projets sur la flexibilité au travail • En France, déploiement du Bilan Social Individuel • Reconduction de la Convention pour le Dialogue Social Européen et de la formation pour le Comité Restreint • Poursuite de l’effort de formation des représentants des salariés à différentes échelles et extension • Mise en place des deux administrateurs salariés au sein du Conseil d’administration de la Compagnie • Allocation de moyens spéciaux au Comité de Groupe pour mener des études économiques approfondies • Déploiement d’un module e-learning sur le Dialogue Social dans le cadre de la HR Academy • Adhésion de plus de 30 000 collaborateurs au Plan d’Épargne Groupe déployé dans 25 pays • Animation de nombreux réseaux de femmes et de programmes de mentoring par pays : lancement de « Women In Network » au Japon, « SG Women’s Network » aux États-Unis, « Career Without Boundaries » • Création d’un e-learning intitulé « Gender Diversity Awareness » dans plusieurs langues pour sensibiliser aux enjeux de la diversité homme-femme • Actions ponctuelles sur les autres formes de diversité \- signature d’une Charte de la Diversité pour le Groupe \- célébration des 40 ans de l’ESAT hébergé au sein de l’usine de PAM en France \- formations délivrées par les salariés seniors dans le cadre de projets WCM en République tchèque • Poursuite du déploiement des réseaux de femmes et des programmes de mentoring dans de nombreuses • Adaptation des e-learning « Gender Diversity Awareness » aux spécificités locales et diffusion plus large aux managers • Ouverture vers d’autres formes de diversité : lancement d’un programme d’insertion aux métiers de l’habitat en France, insertion de salariés provenant de différentes en Inde, déploiement des accords et plans d’action des contrats de génération en France Intégration à la vie du tissu local réception de 42 nouveaux projets ; signature de 26 conventions de mécénat ; versement de 1,1 million d’euros pour les projets en cours • Renforcement de l’implication des entités opérationnelles dans les projets soutenus par la Fondation Saint-Gobain Initiatives (dons de produits, expertise technique, de la Fondation, regroupant à fin 2013 près de • Signature en France d’une convention générale de partenariat avec le Ministère délégué à la Ville • Poursuite du dispositif d’insertion « 100 chances • Développement de la fourniture de journées d’appui technique auprès du tissu économique local en France • Maintien dans le dispositif d’insertion « 100 chances • Lancement du programme d’insertion « Métiers vers l’Habitat » comportant notamment un volet • Actions de solidarité au niveau local (États-Unis, Inde, etc.) • Réalisation d’une étude de risque RSE par grandes catégories d’achats et par type de fournisseurs • Développement d’une interface intégrant la performance RSE dans l’outil de lancement des appels d’offres • Prise en compte des critères RSE dans la politique • Mise à disposition d’un outil web pour la signature de la « Charte fournisseurs » • Mise à jour de la partie « achats responsables » dans le manuel de Contrôle interne • Achats auprès de l’économie sociale et solidaire : lancement d’une formation des acheteurs et inflexion • Mise à jour du module de formation en ligne ADHÈRE • Lancement d’un programme pilote visant à réduire le risque d’exposition à des substances nocives dans le cadre des achats techniques locaux • Poursuite des formations dans le cadre de l’École • Poursuite des formations dans le cadre de l’École • Déploiement dans une dizaine de pays d’un module de « formation des formateurs » aux Principes • Poursuite du déploiement du module de « formation des formateurs » aux Principes de Comportement • Plan concurrence : adaptation continue des modules de formation (ajustement des traductions et adaptation aux évolutions législatives et à l’actualité juridique) ; poursuite des formations présentielles et en ligne ; • Dispositif d’alertes professionnelles : achèvement de la mise en place du dispositif • Programme de conformité aux sanctions économiques et aux embargos : procédures internes et formation • Prévention de la corruption : procédures et contrôle • Élaboration d’une nouvelle version du module • Plan concurrence : continuation dans la lignée des années • Lutte contre la corruption : déploiement du programme Groupe de conformité : procédures adéquates ; mesure du degré d’exposition aux risques ; formation en ligne et organisation de séminaires spécifiques SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 49 Les indicateurs présentés dans le texte ainsi que la méthodologie utilisée pour recueillir et consolider ces données sont synthétisés dans le Rapport de Responsabilité Sociale d’Entreprise édité par le Groupe Saint-Gobain. Nombre de sites millionnaires (comptabilisant plus d’un million d’heures travaillées sans accident avec arrêt et/ou cumulant plus de cinq ans de travail sans accident avec arrêt) Taux de fréquence des accidents avec arrêt de plus de 24 heures (TF1) des employés et des intérimaires dans le Groupe* Taux de gravité Groupe (employés et intérimaires) Taux de fréquence des accidents avec arrêt de plus de 24 heures (TF1) des employés et des intérimaires du Pôle Distribution Bâtiment* Taux de fréquence des accidents déclarés (TF2) des employés et des intérimaires Nombre d’événements mortels liés au travail de salariés Saint-Gobain Nombre de sites certifiés Santé-Sécurité à périmètre comparable * Valeurs ajustées au périmètre 2013. Nombre de sites certifiés Qualité à périmètre comparable* Part des sites concernés certifiés Environnement (ISO 14001/EMAS)* Total des dépenses environnementales*, dont : salaires, charges, bonus de toutes les personnes s’occupant du management dépenses effectuées pour obtenir ou renouveler les certifications environnementales budgets alloués pour les projets R&D en lien avec l’environnement coûts de dépollutions de sols, de réhabilitations de sites anciens et divers coûts Investissements ou parties d’investissements liés à la protection de l’environnement* * Valeurs ajustées au périmètre 2013. Un rapport de Responsabilité Sociale d’Entreprise au titre de l’exercice 2013, établi selon les indicateurs du Global Reporting Initiative (GRI), est accessible sur le site www.saint-gobain.com. Il peut être également obtenu sous forme de brochure auprès de la Direction de la Communication de Saint-Gobain. 50 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 52 • Évolution de la conjoncture 55 • Résultats opérationnels des Pôles 56 • Résultats par grande zone géographique 60 • Pôle Produits pour la Construction 66 • PERSPECTIVES ET OBJECTIFS 2014 67 • Taux de rendement global pour l’actionnaire • Franchissement de seuils en 2013 7 1 • Répartition du capital 73 • Autorisations financières en vigueur 73 • Informations susceptibles d’avoir une incidence 79 • Indépendance des membres du Conseil 79 • Renouvellement du Conseil d’administration 83 • Organisation et fonctionnement du Conseil 85 • Évaluation du fonctionnement du Conseil 86 • Parcours d’intégration des Administrateurs 86 • Comités du Conseil d’administration 88 • Comité des Nominations, des Rémunérations 89 • Comité stratégique et de la responsabilité \- Plans d’attribution gratuite d’actions de performance 89 • Plans d’options sur actions Saint-Gobain \- Plan d’attribution d’unités de performance \- Principes et règles arrêtés par le Conseil 91 • Politique de rémunération du dirigeant 101 • Dispositif d’association des salariés aux performances 104 • Contrôle externe de la société 105 • Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 108 • Rapport sur les systèmes de contrôle interne et de gestion 108 • Système de contrôle interne et de gestion des risques mis en place par la Compagnie de Saint-Gobain 109 • Organisation du contrôle interne et de gestion des risques 1 1 2 • Les référentiels et procédures 1 1 4 • Organisation du contrôle interne dans l’élaboration 1 1 6 • Rapport des Commissaires aux comptes et le traitement de l’information financière et comptable 1 1 7 • Risques macroéconomiques et sectoriels 1 1 7 • Risques opérationnels 1 1 8 • Risques de marché (liquidité, taux, change, énergie et matières 120 • Risques industriels et environnementaux 1 2 1 • Risques juridiques 123 • Assurances - Couverture des risques éventuels SAINT-GOBAIN Document de référence 2012 • 51 L’activité économique mondiale a amorcé une timide reprise en 2013 mais est restée fragilisée par les nombreuses faiblesses et déséquilibres dont ont souffert plusieurs puissances économiques, bien au-delà de la zone Euro. Les chiffres du premier semestre 2013 étaient encore relativement mauvais (commerce international peu dynamique, consommation des ménages atone, investissement en recul) mais annonçaient cependant que le point bas avait été atteint au début de l’année. Cette tendance à l’amélioration progressive s’est confirmée au second semestre avec des indicateurs encourageants venant des États-Unis, du Japon mais aussi de l’Europe occidentale. Le seul bémol provient des pays émergents dont les faiblesses (structurelles mais aussi politiques) ont inquiété les marchés et ramené leurs perspectives de croissance à la baisse. La zone Euro est entrée, dans le courant de l’année 2013, dans une phase de stabilisation, qui précède un redressement progressif de l’activité économique. C’est un redressement des exportations qui a joué le rôle de moteur durant l’année venant compenser un investissement des entreprises et une consommation des ménages relativement atones. Les économies les plus fragiles de la zone Euro se stabilisent, même si les faiblesses structurelles (gestion des déficits budgétaires notamment) n’ont pas été totalement résolues, laissant ainsi toujours planer un certain risque. Enfin, avec le durcissement des règles bancaires, le financement de l’investissement des entreprises a ralenti, au risque de fragiliser à terme le niveau de croissance potentielle de la zone. L’Allemagne a confirmé son redémarrage en 2013, même si celui-ci est resté modéré. C’est la consommation privée, soutenue notamment par des hausses de salaires, qui a été le principal moteur de croissance de l’économie allemande. La contribution des exportations est restée limitée, en raison notamment d’une conjoncture encore difficile dans le reste de la zone Euro et de la moindre croissance des pays En France, le sursaut de l’activité constaté au deuxième trimestre n’était finalement pas l’amorce d’une franche reprise : l’année 2013 a en fin de compte été une année de relative stagnation pour l’économie française. Après un recul pour la première fois en 2012, la consommation des ménages est repartie légèrement à la hausse cette année. À l’inverse, l’investissement des entreprises a poursuivi son recul, même si une certaine amélioration a pu être constatée à la fin L’année 2013 marque le retour – certes timide – de la croissance en Espagne. Pour la première fois depuis le mois d’avril 2011, l’indice manufacturier PMI est repassé au-dessus de la barre des 50 au mois de juin 2013. Les exportations ont poursuivi leur soutien à l’économie, bénéficiant notamment des retombées du programme de dévaluation interne de l’économie espagnole. 52 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Une autre tendance s’est ajoutée cette année en soutien à la croissance : l’investissement en biens d’équipement est lui aussi reparti en hausse depuis le milieu de l’année 2013. La consom- mation privée ainsi que les dépenses publiques sont quant à elles restées très pénalisées par la poursuite de la consolidation budgétaire et la dégradation du marché de l’emploi. En Italie, la récession s’est poursuivie en 2013, même si la tendance a été à l’amélioration relative au fil des trimestres. C’est en premier lieu la consommation des ménages, plombée par un taux de chômage élevé, par des salaires réels en baisse et une pression fiscale qui s’est accrue (poursuite de l’austérité budgétaire, probable hausse de TVA) ainsi que l’investissement des entreprises qui ont ralenti le plus l’activité italienne. L’année 2013 fut relativement meilleure pour le Royaume-Uni que pour la plupart des autres économies européennes, malgré un investissement des entreprises en repli. Les politiques de soutien à l’économie (soutien à la construction et au crédit notamment) mises en place par le gouvernement ont commencé à porter leurs fruits et ont permis de soutenir l’activité, conjointement au redémarrage américain. La relative bonne santé du marché du travail et, dans une moindre mesure, la hausse du salaire moyen ont permis de soutenir la consom- Aux États-Unis, l’instabilité politique engendrée par la réduction de la dette (fiscal cliff puis shutdown notamment) a lourdement contenu la croissance de l’activité, pourtant promise à un net redémarrage grâce aux réserves de trésorerie considérables des entreprises, à des gains de productivité (faible coût de l’énergie, baisse du salaire moyen, dépréciation du dollar) et au rebond de la consommation des ménages. Les incertitudes et l’absence de visibilité politique, même à court terme, ont progressivement freiné durant l’année aussi bien l’investissement des entreprises que la consommation des ménages et l’investis- sement résidentiel (impacté par la hausse des taux, même s’il reste en nette progression). En l’absence de mise en place d’une politique crédible de réduction de la dette, l’activité américaine devrait rester à des niveaux de croissance de 2 %, quand bien même son potentiel se situe bien au-delà. Au Japon, la nouvelle ligne économique instaurée depuis la fin de l’année 2012 par le nouveau Premier ministre Shinzo Abe (les Abenomics), qui combine relance budgétaire, politique monétaire expansionniste et réformes structurelles, a commencé à porter ses fruits dès l’année 2013 : on citera notamment le rebond de la production industrielle et de la consommation privée (avec certainement un effet d’anticipation, le taux de TVA devant être relevé début 2014). Des inquiétudes demeurent toutefois sur la capacité de ces politiques à enrayer véritablement la déflation ainsi qu’à pouvoir soutenir une dépréciation L’année 2013 a été plus difficile que prévue pour les pays émergents, dont les faiblesses structurelles (notamment maîtrise des comptes courants, du budget ou bien encore de l’inflation) ont été lourdement sanctionnées par les marchés au cours Enfin, dans le sillage des autres économies des BRICS, la Russie a affiché une croissance contenue en 2013 : la consommation privée a su se maintenir cette année, mais l’investissement a quant à lui fortement ralenti (ralentissement du crédit et dégradation du climat des affaires). En Asie émergente, la Chine a pris conscience des risques que sa politique de forte croissance faisait porter sur la stabilité financière et les déséquilibres budgétaires du pays. Cela se traduit par des niveaux de croissance inférieurs à ceux d’avant crise, même si les autorités chinoises ont su mettre en place des politiques de soutien (hausse des dépenses publiques principalement) pour permettre d’amortir la transition. À noter, une forte progression du crédit et des prix de l’immobilier (en particulier dans les villes secondaires), laissant planer un risque spéculatif à court terme. L’Inde a certainement été l’économie émergente qui a été la plus bousculée pendant l’année. Trois raisons principales expliquent le brusque ralentissement indien observé en 2013. L’inflation peine à être maîtrisée, en raison notamment de la forte dévaluation de la roupie qui a atteint son plus bas historique durant l’été. La balance commerciale est également très déficitaire, l’économie indienne étant peu ouverte sur l’extérieur comparée à d’autres pays émergents, même si la dévaluation de la roupie devrait dynamiser les importations. Enfin, le déficit budgétaire est très fort et ne laisse que peu de marge de manœuvre au gouvernement pour soutenir la croissance. Les grandes réformes de long terme dont l’économie indienne aurait cruellement besoin ne sont pas attendues avant courant 2014, après les élections L’Amérique latine a elle aussi ralenti en 2013, avec toujours une demande extérieure déprimée mais aussi des difficultés structurelles qui ont fragilisé les grandes économies de la région. Au Brésil, on a pu constater durant l’année l’essoufflement du modèle économique qui reposait sur une consommation privée soutenue par des politiques publiques, et l’investissement n’est pas parvenu à prendre véritablement le relais. Les exportations brésiliennes, peu compétitives et majoritairement composées de biens primaires, ont contribué à la baisse de la balance commerciale. L’Argentine a quant à elle été lourdement pénalisée d’une part par le ralentissement du Brésil, son premier partenaire commercial, mais également par l’inflation toujours aussi importante, qui fragilise les exportations argentines. Enfin, le Mexique est impacté par une demande américaine encore timide, d’autant plus que l’économie mexicaine est de plus en plus concurrencée par d’autres pays émergents. L’Europe de l’Est s’est progressivement libérée de la pression venant d’Europe occidentale (forte baisse des exportations) et a entamé une reprise, Pologne et pays baltes en tête. Toutefois, les économies les plus ouvertes de la région, majoritairement tournée vers la zone Euro, connaissent toujours des difficultés : alors que la Hongrie est parvenue de justesse à sortir de récession, l’activité en République tchèque est En 2013, les marchés de la construction et de la rénovation résidentielle sont restés en difficulté dans les pays avancés (à l’exception toutefois du redémarrage américain), et déçoivent Aux États-Unis, l’offre excédentaire de maisons existantes ayant été absorbée et la demande étant repartie à la hausse, portée par une confiance des ménages en nette progression et par une amélioration du marché de l’emploi, les dépenses de construction résidentielle ont amorcé un décollage certain. Au Japon, les efforts de reconstruction continuent de soutenir la construction résidentielle en 2013. Dans une moindre mesure, un effet d’anticipation avant une hausse des taxes à la consom- mation en 2014 a également contribué au dynamisme Dans les pays émergents, le marché de la construction résidentielle est resté très dynamique en Chine, soutenu d’une part par les investissements publics, mais aussi par les ménages chinois, portés par l’intensification du crédit, pour qui le marché de l’immobilier est l’un des seuls placements disponibles pour leur épargne. Les prix de l’immobilier sont donc en nette hausse et le risque d’un crash spéculatif demeure, même si les autorités se montrent très attentives à l’évolution du marché. Au Brésil, le secteur de la construction résidentielle, qui depuis quelque temps repose sur le soutien de l’investissement public (financement de logements afin de répondre à la pénurie perceptible dans certaines régions du pays), a légèrement ralenti son rythme de croissance en 2013, en conséquence des difficultés budgétaires qu’a connues l’État brésilien. En Europe, le marché résidentiel a poursuivi son recul en 2013, même si le rythme de contraction a cette année encore diminué, laissant espérer une reprise du secteur en 2014. En Allemagne, les taux d’intérêt extrêmement bas, la nette amélioration du marché du travail ainsi qu’une pénurie de logements dans certaines zones ont permis de dynamiser la secteur de la croissance résidentielle. La rénovation résidentielle allemande est restée en repli en 2013. En France, le nombre de logements commencés devrait avoir atteint son point bas cette année, marquée par un climat écono- mique sans dynamisme. Le marché de l’immobilier a été freiné par différents facteurs conjoncturels impactant la demande : taux de chômage élevé, conditions d’accès au crédit très strictes et baisse des prix. La stabilisation de l’économie attendue pour 2014 devrait réorienter progressivement la construction SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 53 Après un premier semestre difficile, pénalisé par le nombre de jours ouvrés et par des conditions météorologiques défavorables, le deuxième semestre affiche une croissance interne de +2,6 %, dont +1,5 % en volumes et +1,1 % en prix, grâce à la poursuite au 4e trimestre des tendances du 3e trimestre. Sur l’année, le chiffre d’affaires se stabilise à -0,3 % à données comparables avec une bonne progression des prix de vente à +1,0 %, en dépit d’un environnement moins inflationniste ; à données réelles, il recule de -2,7 % à cause de l‘effet de change (-2,7 %), l’effet périmètre étant légèrement positif (+0,3 %). Tous les Pôles et toutes les Activités du Groupe enregistrent une amélioration au second semestre : le Groupe bénéficie de la meilleure tendance de ses marchés en Europe occidentale (croissance interne +0,9 %), ainsi qu’en Asie et pays émergents (croissance interne +10,4 %). L’amélioration en Amérique du Nord reste limitée par le recul des activités liées à l’investis- sement industriel et par la volatilité des Produits d’Extérieur. En dépit de la baisse du chiffre d’affaires, sur l’année 2013 la marge d’exploitation du Groupe se maintient à 6,6 %, avec un second semestre à 7,1 %. En effet, le Groupe bénéficie des résultats de la mise en œuvre l’augmentation de ses prix de vente en ligne avec les objectifs ; une réduction des coûts de 600 millions d’euros en 2013 par rapport à 2012, en particulier dans le Vitrage qui voit sa marge s’améliorer au second semestre à 4,0 % contre 2,0 % une réduction des investissements industriels de 400 millions d’euros grâce à une optimisation de leur programmation et à des économies de coûts unitaires, tout en maintenant une forte priorité aux investissements de croissance une politique sélective d’acquisitions et de cessions ; un bilan renforcé avec une baisse de l’endettement net de près de 1 milliard d’euros grâce au maintien d’une grande discipline en matière de gestion de trésorerie. La rénovation résidentielle est quant à elle en léger repli en 2013, et devrait rester peu dynamique en 2014 avec le relèvement du taux de TVA de 7 % à 10 % le 1er janvier 2014 qui concerne les travaux d’amélioration du logement (hors rénovation thermique, qui bénéficie quant à elle d’une baisse du taux à 5,5 %). En Espagne, les faiblesses structurelles du marché (demande minimale, problèmes financiers, biens retournant sur le marché en raison de l’insolvabilité de leurs propriétaires) se résolvent à un rythme très lent, et le climat économique reste maussade. Par conséquent, 2013 est la sixième année de recul de la construction résidentielle. La rénovation reste elle aussi Au Royaume-Uni, la mise en place de mesures supplémentaires de soutien au secteur durant l’année (renforcement des programmes de soutien au crédit immobilier) ont permis de porter le marché de l’immobilier ainsi que la construction résidentielle, avec notamment des prix immobiliers qui sont repartis fortement en hausse. La rénovation a quant à elle observé une modeste progression en 2013, en raison notamment de la pression sur les revenus disponibles des ménages qui L’année 2013 fut une année d’ajustement pour le résidentiel des pays scandinaves, avec une stabilisation du nombre de logements commencés. On notera également un léger recul des prix de l’immobilier qui a été amorcé à partir du quatrième trimestre en Norvège, après une très longue période de hausse. Les prix en Suède observent également la même tendance. L’Europe de l’Est est restée encore très fragilisée par l’impact de la crise de la zone Euro en 2013. Par conséquent, face à une demande morose, les dépenses de construction résidentielle se sont encore contractées, notamment sous l’effet de la Pologne et de la Russie (qui représentent à elles deux 75 % des dépenses de construction résidentielle de Concernant les marchés du non-résidentiel, ceux-ci ont été particulièrement fragilisés dans les pays développés, en raison d’une faiblesse de l’investissement des entreprises et des acteurs publics dans un climat économique toujours morose. Dans les pays émergents, la tendance est plutôt à l’accélération. L’Europe de l’Est se redresse, tirée principalement par la Russie et la Roumanie, tandis que l’Amérique latine accélère, notamment grâce aux dépenses du Brésil liées à l’organisation des grands évènements sportifs. Enfin, l’Asie émergente reste dynamique, avec notamment une demande plus forte de bâtiments 54 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Sur l’année le chiffre d’affaires du Pôle Matériaux Innovants recule de -0,7 % à données comparables, grâce à un second semestre à +1,5 %. La marge d’exploitation du Pôle s’inscrit à 7,3 %, avec une amélioration au second semestre 2013 à 7,8 % contre 6,9 % au second semestre 2012 et 6,7 % au premier semestre 2013, grâce à la tendance positive du Vitrage. À données comparables, les ventes du Vitrage progressent de +0,8 % avec un rebond de +2,8 % au second semestre. Sur cette dernière période, si les marchés de la construction restent convalescents en Europe occidentale (avec une stabilisation des prix des produits de base - float), ils ont affiché une très bonne performance en Asie et pays émergents. Les ventes de Vitrage automobile ont confirmé une croissance à deux chiffres sur l’ensemble de l’année en Asie et pays émergents, tandis qu’en Europe occidentale elles se sont stabilisées sur le second semestre. À la suite des efforts accrus de réduction de coûts, la marge d’exploitation en 2013 atteint 2,8 % du chiffre d’affaires, avec un second semestre à 4,0 % après un premier semestre à 1,5 %. Le chiffre d’affaires des Matériaux Haute Performance (MHP) recule de -2,6 % à données comparables, reflétant la baisse des activités liées à l’investissement industriel (Céramiques). Les autres métiers des MHP (Abrasifs, Plastiques, Solutions Textiles) montrent une croissance interne positive, grâce à l’amélioration au second semestre et à la bonne performance en Asie et pays émergents. La marge d’exploitation s’établit à un bon niveau de 12,7 % en dépit d’un recul marqué des Céramiques grâce au maintien ou à l’amélioration des autres métiers ; elle se stabilise par rapport aux deux semestres précédents. Le chiffre d’affaires du Pôle Produits pour la Construction (PPC) progresse de +1,9 % à données comparables, avec un rebond de +5,6 % au second semestre. La marge d’exploitation s’améliore à 8,7 % contre 8,3 % en 2012. L’Aménagement Intérieur réalise une croissance interne de +3,4 %. Les États-Unis accélèrent en volumes au second semestre et maintiennent une hausse de prix significative. La croissance en Asie et pays émergents reste soutenue sur l’ensemble de l’année, tandis que l’Europe occidentale après un début d’année très difficile se rapproche de La marge d’exploitation se stabilise à 8,1 %, avec un second semestre à 8,6 % en nette reprise par rapport aux deux semestres précédents (7,6 % au premier semestre 2013 et 7,9 % L’Aménagement Extérieur réalise une croissance interne de +0,5 %, avec un premier semestre à -4,1 % et un second semestre à +5,4 % à la suite du rebond de tous les métiers. Les Produits d’Extérieur aux États-Unis, après un premier semestre marqué par le déstockage temporaire de la part de nos distributeurs, se stabilisent au second semestre. La Canalisation, comme anticipé, affiche au second semestre une croissance interne en hausse à deux chiffres bénéficiant de la reprise de l’Export. Quant aux Mortiers Industriels, ils poursuivent leur bonne croissance en Asie et en pays émergents et se stabilisent en Europe occidentale au second semestre. Pour l’ensemble des métiers en 2013, les prix de vente conservent une bonne tenue dans un contexte de La marge d’exploitation progresse à 9,1 % du chiffre d’affaires contre 8,3 % en 2012 soutenue par un écart prix-coûts matières premières et énergie positif et par la reprise des volumes À la suite d’un premier semestre particulièrement pénalisé par des conditions météorologiques défavorables, le Pôle Distribution Bâtiment recule de -1,4 % à données compa- rables, malgré un rebond de +1,7 % au second semestre qui reflète une amélioration dans toutes les régions. Sur l’année, le Royaume-Uni affiche une bonne croissance grâce à la nette reprise depuis le mois d’avril. L’Allemagne et les pays nordiques se stabilisent avec le retour de la croissance au second semestre. En France, l’activité reste en retrait mais continue de montrer une bonne résistance grâce à des gains de parts de marché. L’Europe du Sud reste négative mais avec une stabilisation au second semestre. Enfin, les Pays-Bas et l’Europe de l’Est continuent de souffrir d’une contraction de leurs marchés. Hors Europe, le Brésil conserve un bon rythme de croissance et les États-Unis s’améliorent légèrement Conformément aux attentes, le Pôle améliore son résultat d’exploitation à 423 millions d’euros au second semestre 2013, contre 391 millions d’euros au second semestre 2012 et 215 millions d’euros au premier semestre 2013. La marge d’exploitation rebondit ainsi au second semestre à 4,4 % contre 4,0 % au second semestre 2012, et s’inscrit sur l’année 2013 à 3,4 %. Le Pôle a poursuivi sa stratégie de renforcement de ses positions de leader, ainsi que son programme de cessions ciblées (Argentine, Belgique et Europe de l’Est). Les ventes du Pôle Conditionnement (Verallia) reculent de -1,8 % à données comparables en dépit de l’augmentation des prix de vente (+1,9 %). Le dynamisme de l’Amérique latine ne compense pas le ralentissement de l’activité dans les autres zones (principalement en Europe du Sud, et dans une moindre SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 55 Le résultat d’exploitation intègre 65 millions d’euros en application, à compter du 1er janvier 2013, de la norme IFRS 5 (Actifs et passifs destinés à la vente) concernant Verallia North America (VNA) qui conduit à arrêter les amortissements des immobilisations dans le résultat d’exploitation de VNA. Retraité de cet élément exceptionnel, la marge d’exploitation est en ligne avec celle de 2012 à 11,0 % confirmant la bonne résistance de ce métier. Concernant le projet de cession de VNA, les négociations d’Ardagh avec la FTC (Federal Trade Commission) se poursuivent et le Groupe reste confiant sur une finalisation avant la nouvelle échéance fixée au 30 avril 2014. Sur l’ensemble de l’année et en particulier au second semestre 2013, la croissance interne du Groupe a été tirée par l’Asie et les pays émergents. La rentabilité s’améliore ainsi dans la zone, progresse légèrement en Amérique du Nord, tandis qu’elle reste sous pression en Europe occidentale. La France affiche une croissance interne de -3,8 %, avec une amélioration au second semestre à -1,2 %. Dans un contexte macroéconomique difficile, le Groupe surperforme ses marchés grâce à son exposition à la rénovation. Malgré des volumes encore en repli, la marge d’exploitation Les autres pays d’Europe occidentale affichent un recul de leur chiffre d’affaires à données comparables de -1,2 % avec un rebond au second semestre de +2,3 %. Cette reprise reflète l’amélioration des conditions de marché tirée par le Royaume-Uni, l’Allemagne et dans une moindre mesure par la Scandinavie. L’activité des pays d’Europe du Sud et du Benelux, quoique en amélioration, continue de baisser. La marge d’exploitation reflue à 4,2 %, affectée par un mauvais premier semestre à 3,1 %. Le second semestre marque un net rebond à 5,3 %, contre 4,6 % au second semestre 2012. La croissance interne en Amérique du Nord se stabilise à -0,3 %. Malgré une croissance à deux chiffres de l’Aména- gement Intérieur qui reflète la bonne tendance du marché de la construction et des prix de vente, la zone est affectée par la baisse des autres activités : les Produits d’Extérieur souffrent d’une plus faible demande (moindres effets climatiques et déstockage), tout comme les Céramiques La marge d’exploitation s’améliore à 11,6 %, hors élément positif exceptionnel de VNA, par rapport à 11,0 % en 2012. L’Asie et les pays émergents voient leur croissance interne s’accélérer au second semestre (+10,4 %) et affichent une hausse de +7,2 % sur l’année. L’Amérique latine surperforme ses marchés sous-jacents (+12,0 %). L’Europe de l’Est et l’Asie enregistrent une nette amélioration au second semestre (tirée par la Pologne, la République tchèque, la Chine et l’Inde) et s’inscrivent respectivement à +4,1 % et +2,9 % sur l’année. La Russie poursuit son très fort dynamisme. La marge d’exploitation se redresse nettement à 8,0 % du chiffre d’affaires contre 6,8 % un an plus tôt. Les commentaires ci-après sont établis en référence aux Le chiffre d’affaires du Groupe recule de -2,7 %. L’effet de change représente une contribution négative de -2,7 %, résultant principalement de la dépréciation, par rapport à l’euro, des principales devises des pays émergents où le Groupe est implanté (notamment l’Amérique latine) ainsi que du dollar américain et de la livre britannique. L’effet périmètre est très légèrement favorable à +0,3 % : il reflète principalement l’intégration de Brossette en avril 2012 et de Celotex en septembre 2012, ainsi que les cessions de PVC « Tuyaux & Fondations » en mai 2013 et de certaines activités non stratégiques au sein de la Distribution Bâtiment. À données comparables (taux de change et périmètre comparables), le chiffre d’affaires recule de -0,3 %, la hausse des prix de vente (+1,0 %) compensant presque la baisse des volumes (-1,3 %). Le résultat d’exploitation baisse de -3,5 %, sous l’impact du taux de change défavorable et d’un premier semestre difficile, mais rebondit au second semestre de +9,9 %. La marge d’exploitation reste stable à 6,6 % du chiffre d’affaires, grâce aux efforts d’économies de coûts et au rebond du second semestre (7,1 %) ; hors Distribution Bâtiment elle progresse sur l’année de 8,5 % à 8,8 %. L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE = Résultat d’exploitation + amortissements d’exploitation) recule de -5,1 %. La marge d’EBE du Groupe s’établit à 10,0 % du chiffre d’affaires. Les pertes et profits hors exploitation s’inscrivent à 492 millions d’euros, en raison du programme de restructurations (en particulier dans le Vitrage). Ce montant comprend par ailleurs une dotation de 90 millions d’euros au titre de la provision sur les litiges liés à l’amiante chez CertainTeed aux États-Unis, inchangée par rapport à l’année 2012. Les plus et moins-values de cessions, les dépréciations d’actifs et les frais d’acquisitions de sociétés s’élèvent, en net, à -381 millions d’euros, contre -390 millions d’euros en 2012. Ce poste comprend notamment +99 millions d’euros de résultat sur cessions d’actifs principalement lié à la cession de l’activité 56 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 PVC « Tuyaux et Fondations », et -476 millions d’euros de dépréciations d’actifs. L’essentiel de ces dépréciations est inhérent aux plans de restructuration et fermetures de sites en cours sur la période, principalement dans le Vitrage (pour 143 millions d’euros), et à la dépréciation d’une partie des écarts d’acquisition de Lapeyre dans le Pôle Distribution Bâtiment (pour 211 millions d’euros). Le résultat opérationnel baisse ainsi Le résultat financier est en légère amélioration à -795 millions d’euros contre -812 millions d’euros, traduisant la réduction du coût de l’endettement financier brut à 4,4 % au 31 décembre 2013 contre 4,7 % au 31 décembre 2012. Le taux d’impôt sur le résultat net courant s’établit à 32 % contre 34 % en 2012. Les impôts sur les résultats passent de -443 à -476 millions d’euros, traduisant principalement la réduction Le résultat net courant (hors plus et moins-values, dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives) ressort à 1 027 millions d’euros, en recul de -2,5 %. Le résultat net (part du Groupe) s’élève à 595 millions d’euros, Les investissements industriels ont été fortement réduits en 2012), et représentent 3,2 % des ventes (contre 4,1 % en 2012). L’autofinancement s’établit à 2 537 millions d’euros, en baisse de -6,7 % (2 718 millions d’euros en 2012) ; avant impact fiscal des plus et moins-values de cessions, dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives, il recule de -3,2 %, Compte tenu notamment de la baisse des investissements industriels) progresse de +25,2 % et atteint 1 183 millions d’euros ; avant impact fiscal des plus et moins-values de cessions, dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives, il augmente de +40,8 % à 1 157 millions d’euros et représente 2,8 % du chiffre d’affaires (contre 1,9 % en 2012) ; la différence entre l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) et les investissements industriels rebondit à 2 835 millions d’euros, en hausse de +7,4 % par rapport à 2012 (2 640 millions d’euros). Elle représente 6,7 % du chiffre d’affaires (6,1 % en 2012). Le BFRE (Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation) conti- nue à s’améliorer en valeur (-97 millions d’euros, à 3 417 millions d’euros) et reste stable, en nombre de jours de chiffre d’affaires, à un niveau historiquement bas de 29 jours, traduisant l’effort permanent du Groupe en matière de gestion de sa trésorerie. Les investissements en titres sont limités à 100 millions d’euros (354 millions d’euros en 2012), ciblés sur les axes stratégiques L’endettement net baisse de -11,4 % (à 7,5 milliards d’euros) par rapport au 31 décembre 2012 grâce, notamment, à la forte réduction des investissements industriels et financiers sur les 12 derniers mois. L’endettement net représente 42 % des fonds propres (capitaux propres de l’ensemble consolidé), contre 47 % Le ratio « dette nette sur EBE (EBITDA) » s’établit à 1,80, contre Litiges liés à l’amiante aux États-Unis Le nombre de nouveaux litiges reçus par CertainTeed en 2013 est de 4 500 environ, en légère augmentation par rapport à 2012 (4 000). Dans le même temps, 4 500 plaintes ont fait l’objet de transactions (contre 9 000 en 2012). Par voie de conséquence, le stock de litiges en cours égal à 43 000 est stable comparé Le montant total des indemnités versées au cours des douze derniers mois s’élève à 88 millions de dollars à fin décembre 2013, en augmentation par rapport au montant de 67 millions de dollars en 2012 en raison du report sur 2013 de quelques règlements afférents à 2012. Compte tenu de l’ensemble de ces évolutions et de la dotation à la provision de 90 millions d’euros en 2013, la provision totale de CertainTeed afférente à ces litiges a été portée à 561 millions de dollars au 31 décembre 2013, contre 550 millions de dollars au 31 décembre 2012. Le Groupe poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie suivant les trois axes principaux définis lors de la réunion investisseurs l’amélioration du potentiel de croissance du Groupe en se concentrant encore davantage sur les activités à forte valeur ajoutée et à plus faible intensité capitalistique ; en accroissant sa présence dans les pays émergents ; et en faisant évoluer son portefeuille d’activités, notamment par la cession de Verallia ; le renforcement du Groupe sur des produits et des solutions différenciés, grâce à un effort de R&D centré sur des projets locaux et en co-développement avec ses clients, ainsi que sur les marchés porteurs de l’habitat durable et de l’industrie. Les efforts en marketing seront également accrus, supportés par une stratégie digitale ambitieuse et par le développement de marques toujours plus fortes ; la poursuite des priorités de management du Groupe visant l’excellence opérationnelle, avec un nouveau plan de réduction de coûts de 800 millions d’euros pour 2014-2015 ; de nouveaux progrès en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale ; un retour attractif pour les actionnaires et le maintien d’une situation financière solide. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 57 Pays à forte croissance et Asie Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits et sont alors reversés à l’État. propres détenues à la date de distribution Le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain a décidé le 19 février 2014 de proposer à l’Assemblée générale du 5 juin 2014 de verser un dividende de 1,24 euro, qui sera payé pour 50 % en espèces et pour 50 %, au choix de l’actionnaire, en espèces ou en actions. Pour le paiement du dividende en actions, le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain proposera à l’Assemblée générale des actionnaires de fixer le prix d’émission des actions nouvelles en appliquant une décote de 10 % à la moyenne des cours d’ouverture des 20 séances de bourse précédant l’Assemblée générale du 5 juin 2014, après l’avoir diminuée 58 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes. Le Pôle Matériaux Innovants affiche une baisse de son chiffre d’affaires de -4,4 % sur l’ensemble de l’année. À périmètre comparable et taux de change constants, la baisse du chiffre d’affaires est de -0,7 %. La marge brute d’exploitation du Pôle passe de 22,2 % en 2012 à 22,3 % fin 2013. (a) Les chiffres d’affaires par Activité incluent les ventes internes à l’Activité. En 2013, le chiffre d’affaires est en croissance de 0,7 % à taux de change constants (-2,6 % à taux réels) par rapport à 2012, les volumes étant nettement repartis à la hausse au deuxième semestre et les prix ayant aussi connu une hausse, cependant Les produits de base voient, pour la deuxième année consécutive, leurs volumes et leurs prix baisser en Europe en moyenne annuelle. Quatre lignes de production sont à l’arrêt. En Amérique latine, les volumes et les prix ont progressé par rapport à 2012, aussi bien au Brésil qu’en Colombie avec le démarrage d’une nouvelle ligne de production. En Asie, la Corée est encore en retrait avec la crise du bâtiment, mais l’Inde et la Chine sont en progression. Dans tous les pays, l’accent est mis sur la croissance des ventes de produits à haute L’Activité de transformation bâtiment, principalement active en Europe, a également enregistré une baisse globale de son chiffre d’affaires malgré un prix/mix stable. Le chiffre d’affaires de Sekurit en 2013 est stable en Europe par rapport à celui de 2012, proche de l’évolution du marché. Il augmente fortement en Amérique latine grâce au Mexique porté par le marché nord-américain et en Asie du fait de la forte Le résultat d’exploitation du Vitrage progresse de 33 %, avec une accélération au deuxième semestre, grâce à l’activité hors-Europe, à une bonne maîtrise des coûts et à la sortie progressive du Solaire. Les plans d’amélioration des performances industrielles et de réduction des frais de structure ont été poursuivis. Les investissements et le besoin en fonds de roulement ont été maîtrisés et réduits au minimum en dehors des pays émergents et du programme verre électrochrome. L’environnement général de 2014 devrait se situer dans le prolongement de la fin de l’année 2013 : une croissance faible dans les pays occidentaux, meilleure en Europe de l’Est et plus soutenue dans les pays émergents. Les prix de vente devraient être en légère croissance alors que les tensions inflationnistes Les priorités sont confirmées, avec : les programmes transversaux de réduction des frais fixes (en Europe et hors Europe), de réduction des coûts industriels (World Class Manufacturing) et les plans d’action l’amélioration des prix et du mix produits avec le développement de produits à haute valeur ajoutée (en particulier avec des verres à couche plus performants et une meilleure saturation la poursuite de la maîtrise des investissements et du besoin Les dépenses de Recherche et Développement seront ciblées sur ces produits à haute valeur ajoutée. (a) Les chiffres d’affaires par Activité incluent les ventes internes à l’Activité. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 59 À périmètre et taux de change comparables, l’ensemble des Matériaux Haute Performance a connu une décroissance (-2,6 %) de ses ventes, largement imputable à l’activité des Matériaux Céramiques. Dans un environnement incertain, les Activités Plastiques, Abrasifs et Adfors (textiles industriels) ont connu, quant à elles, une amélioration de leur chiffre Les Matériaux Céramiques ont évolué en 2013 dans des environnements de marché contrastés, avec d’une part une très faible activité sur les réfractaires pour les fours verriers, en particulier ceux destinés au LCD (Liquid Cristal Display) et pour les activités liées au solaire et à la métallurgie, non compensée par un contexte favorable sur les supports de catalyse et les grains abrasifs à forte teneur en zircone. Les produits destinés aux marchés de l’énergie ont eux connu des croissances Les Abrasifs ont enregistré une bonne activité en Amérique du Sud et plus particulièrement au Brésil, et une bonne résistance en Europe. L’Amérique du Nord affiche une légère décroissance mais enregistre une amélioration sur le second semestre. L’Asie pacifique a connu un niveau d’activité plus faible que l’année précédente, et ce plus particulièrement en Chine et en Australie. Les Plastiques continuent de progresser sur tous leurs marchés hors Solaire (transport, médical, habitat, énergie notamment), grâce à de nouveaux produits et à un effort intense de co- développement avec leurs clients. L’acquisition de trois sociétés aux États-Unis produisant des composants pour l’industrie biopharmaceutique (Twin Bay Medical, American Fluroseal Corporation et Applied Bioprocess Containers) permet à l’Activité de consolider sa présence dans les systèmes à usage unique. Par ailleurs, l’acquisition de Flex Polimeros au Brésil permet à l’Activité de rentrer en Amérique du Sud sur le marché des mousses et bandes adhésives acryliques pour l’automobile. Enfin, l’acquisition en toute fin d’année de la société allemande L&S devrait consolider sa présence dans les marchés des joints et des paliers à forte valeur ajoutée. Adfors (anciennement Solutions Textiles) est en forte crois- sance, bénéficiant du bon redémarrage de son four en République tchèque ainsi que d’une bonne dynamique interne tant en Amérique du Nord qu’en Europe. De plus, l’activité moustiquaires (production mexicaine) a largement amélioré sa productivité et ses volumes de ventes dans les produits de La marge opérationnelle du Pôle a principalement souffert des baisses de volumes des réfractaires, les autres activités Globalement, la combinaison d’une bonne tenue des prix, d’une part, et de la poursuite d’un effort d’ajustement des coûts et des structures, notamment des frais généraux, d’autre part, a permis aux Activités de MHP, dans cet environnement difficile, de garder un résultat d’exploitation proche de 13 %. 60 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les investissements industriels sont en baisse par rapport aux deux dernières années avec cependant des efforts ciblés (Céramiques aux États-Unis dans les « proppants », en Chine chez l’Activité Plastiques de Performance et Abrasifs, et en Inde dans les Céramiques et les Abrasifs). Les Matériaux Haute Performance sont bien implantés aux États-Unis et dans les zones de croissance et pays émergents (Inde, Chine et Amérique du Sud). L’Europe de l’Ouest continuera d’être pénalisée par des marchés industriels restant fragiles et ayant toujours des niveaux de stocks élevés. L’inflation devrait être légèrement plus forte qu’en 2013. Après une fin d’année stable, le prix du zircon repartira à la hausse en 2014. L’énergie continuera d’augmenter et plus particulièrement en Europe. La priorité sera de répercuter l’inflation des coûts des matières premières et de l’énergie Dans ce contexte, les programmes opérationnels World Class Manufacturing, programme d’achats (Impact 300) et maîtrise des frais de structure resteront des priorités. Les investissements industriels devraient connaître une augmentation marquée, orientés vers une reprise de la croissance. Les investissements en pays développés seront largement dédiés à la modernisation de l’outil industriel et aux marchés qui connaissent des expansions solides, en particulier Toutes les Activités renforceront leurs positions en pays émergents, avec en particulier des efforts importants réalisés en Inde, en Argentine et en Chine pour les Matériaux (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes. En 2013, le chiffre d’affaires du Pôle Produits pour la Construction est en progression de 2,2 % par rapport à 2012 à structure réelle et à taux de change constants. Dans des conditions de marché moroses en Europe, notamment en Europe occidentale, le Pôle a de nouveau pu augmenter ses prix grâce à la qualité de ses produits et à sa stratégie de différenciation, permettant ainsi de couvrir l’effet de l’inflation sur ses coûts. Le marché de la construction en Amérique du Nord a confirmé les signes de reprise aperçus en 2012, ce qui a profité à certaines Activités du Pôle, tant en termes de volumes que de prix de vente. Dans les pays à forte croissance, le Pôle a continué de bénéficier des fruits de sa stratégie de développement et de ses investissements pour accroître de manière significative ses ventes (volumes et prix), notamment au Brésil, en Asie du Sud-Est, en Russie et en Turquie. La marge du Pôle s’est accrue en particulier sous l’effet de hausses du coût des facteurs moins importantes qu’attendues sur les matières premières et l’énergie ; les projets de rationa- lisation industrielle et d’excellence opérationnelle ont permis de minorer l’impact du recul des volumes de production en En ligne avec les objectifs de développement et d’excellence du Pôle, les investissements ont été maîtrisés et ciblés sur la croissance dans les pays émergents, ainsi que la maintenance et l’amélioration de l’outil industriel en Europe. Le Pôle a profité d’un contexte économique porteur en Amérique du Nord pour mettre en œuvre la stratégie de recentrage des activités du Groupe sur les activités les plus prometteuses et a procédé à la cession de l’activité PVC « Tuyaux & Fondations » au deuxième trimestre 2013. La gestion du cash est restée un objectif prioritaire du Pôle qui présente une nouvelle fois un excédent L’année 2014 devrait être marquée par une croissance soutenue dans les pays émergents, une progression du marché de la construction en Amérique du Nord alors que la situation devrait être contrastée en Europe. Dans ce contexte, les gains de productivité et la maîtrise des prix de vente, particulièrement dans les pays où la croissance attendue est limitée, se poursuivront ; le développement dans les pays à forte croissance restera une priorité, ainsi que le renforcement de nos positions en Amérique du Nord après la reprise amorcée en 2013. Le Pôle continuera à être attentif aux opportunités de croissance externe, tout en maîtrisant strictement ses frais de structures et son endettement. Les efforts en matière d’innovation seront maintenus, en lien avec les enjeux liés à l’efficacité énergétique L’année 2013 a connu une stabilisation des ventes, la situation encore délicate du marché européen étant compensée par la reprise graduelle aux États-Unis ainsi que par la bonne tenue de nos marchés dans les pays émergents. Le chiffre d’affaires est pénalisé par un effet de change très défavorable, principalement lié à la dépréciation des devises nord et sud-américaines, du yen, de la livre sterling et de Malgré une pression concurrentielle forte, les efforts sur les prix ont été soutenus, aidés notamment par une innovation toujours plus présente se traduisant par la montée en gamme de nos En Europe de l’Ouest, la récession s’est poursuivie dans les pays méditerranéens ; le marché de la construction reste difficile en France mais le net enrichissement du mix de nos ventes (Mix Grenelle notamment) a permis d’en minimiser La Grande-Bretagne a montré une forte résistance : la reprise du marché de la construction neuve au second semestre a permis d’atténuer les effets de la fin du programme CERT. L’Allemagne a quant à elle bénéficié d’une reprise du marché résidentiel neuf, mais reste pénalisée par une stagnation de la rénovation, dans un contexte concurrentiel tendu. La performance de l’Europe de l’Est a été contrastée : le Pôle a inauguré une première usine de plaques de plâtre en Russie dans un contexte de solide croissance de nos marchés. À l’inverse, les autres pays d’Europe de l’Est ont vu leur chiffre d’affaires stagner, les tensions sur les prix restant vives En Amérique du Nord, le redressement du marché de la construction aux États-Unis s’est confirmé et a contribué à l’amélioration des résultats de l’Aménagement Intérieur qui a également bénéficié de prix en hausse sensible. Les déve- loppements se poursuivent avec la mise en place d’une joint-venture avec Bailey Metal Products dans le domaine Les marchés des pays émergents restent un relais de croissance important que ce soit en Amérique latine, en Asie ou en Turquie. L’activité a également été particulièrement forte au Japon, dans un contexte économique porteur en anticipation de la hausse de la TVA sur la construction à compter d’avril 2014. Le Pôle a pris pied au Maroc avec le démarrage d’une joint-venture Les actions visant l’excellence opérationnelle (World Class Manufacturing) ainsi que le contrôle des frais généraux et les mesures d’ajustement des capacités dans les pays les plus touchés ont été menées avec succès. L’environnement en 2014 devrait être contrasté mais globalement L’Amérique du Nord et les pays émergents devraient voir se confirmer la tendance actuelle alors que les marchés européens pourraient s’améliorer : l’Europe du Nord, le Royaume-Uni et l’Allemagne bénéficieront d’une certaine reprise de leurs marchés alors que la France et l’Europe du Sud SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 61 Dans ce contexte, les priorités de l’Aménagement Intérieur pour l’année 2014 resteront l’amélioration de la rentabilité et le maintien d’une génération de cash satisfaisante. Cela passera par la gestion des prix de vente et par le strict contrôle des coûts soutenu par l’intensification du programme World Class Manufacturing. Les investissements seront concentrés sur les projets de développements stratégiques, qu’ils soient liés aux développements de nouveaux produits et systèmes ou aux augmentations de capacité dans les pays à forte croissance. C’est ainsi que le Pôle démarrera sa première usine de plaques de plâtre en Indonésie et sa deuxième au Brésil, et exploitera Les efforts de Recherche et Développement seront poursuivis ; de nombreux projets arriveront à maturité en 2014 qui permettront de renforcer encore l’enrichissement du mix et la montée L’année 2013 a confirmé les signes de reprise entrevus en 2012. Ainsi, les mises en chantier aux États-Unis, proches de 923 000, sont en progression de plus de 18 % par rapport à 2012. L’évolution des Produits d’extérieur reste toutefois principalement corrélée à l’évolution du marché de la réparation et de la rénovation. Les conditions climatiques ont par ailleurs négativement impacté la demande, en particulier celle du métier « Produits de Toiture » malgré un très bon premier trimestre. L’évolution favorable du coût des matières premières, notamment de l’asphalte, et du prix /mix ont néanmoins permis de compenser Dans un environnement porteur, les Produits d’extérieur ont conclu la vente de l’activité PVC « Tuyaux & Fondations ». Le climat économique américain a malgré tout souffert de nombreux événements (arrêt des activités gouvernementales, faillite de villes importantes, risque de défaut sur la dette, modification du système de santé, rumeurs autour du changement de cap de la Banque Fédérale) qui ont contribué à créer une impression d’instabilité tout au long de l’année 2013 et ont de ce fait pesé sur le moral des consommateurs et sur leurs achats. Les perspectives 2014 du marché de la construction sont très encourageantes même si elles restent liées à l’évolution d’une demande qui peut être incertaine en fonction de l’évolution des taux d’intérêt. Les mises en chantier sont ainsi prévues à un Le métier « Produits de Toiture » devrait bénéficier de la dynamique de ses projets industriels et voir ses volumes de ventes progresser dans des régions où sa présence était plus faible tout en améliorant sa base de coûts grâce à des efforts de productivité. L’accent sera en outre mis sur les dépenses de Recherche et Développement et la mise en place 62 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 L’année 2013 marque le redressement de l’Activité Canalisation après deux années difficiles. Le premier semestre a été morose sur la plupart des marchés à l’exception du Brésil, mais la tendance des derniers mois est plus favorable. Elle se concrétise par une amélioration des résultats avec un chiffre d’affaires globalement stable sur l’année mais en progression sur les L’érosion des ventes en Europe se poursuit après plusieurs années de baisse. Dans un marché très combattu, les prix de vente sont en légère progression. La situation par pays reste contrastée. La France est le marché européen qui résiste le mieux à la crise mais un ralentissement est perceptible, amplifié ces derniers mois par l’approche des échéances électorales. Au Royaume-Uni, les résultats progressent, portés par les métiers voirie et bâtiment. L’Allemagne compense la faiblesse du marché par un effort commercial de développement d’offres innovantes. Les autres pays d’Europe du Nord (Belgique, Finlande, Norvège, Suisse) enregistrent des résultats proches des bons niveaux de 2012. En Europe du Sud, l’Italie maintient un niveau de ventes satisfaisant grâce aux projets de grands diamètres, et le Portugal retrouve quelques couleurs. L’Espagne semble avoir atteint un point bas. En Europe de l’Est, les expéditions vers les Balkans et la Roumanie compensent les résultats modestes de la Pologne et de la République tchèque. À la grande exportation, les grands projets qui avaient manqué à l’appel en 2011 et 2012 se concrétisent et renforcent les ventes, avec des productions réalisées dans les usines européennes et chinoises. Les résultats de l’année sont satisfaisants malgré l’agressivité de la concurrence asiatique aidée par la forte dépréciation des monnaies de certains pays. Au Brésil, le marché est toujours dynamique. Les ventes bénéficient de l’enregistrement d’importants projets d’infrastructure et des efforts de diversification vers l’industrie et la distribution. En Chine, la reprise attendue a finalement été modeste en raison des contraintes de crédit. Les ventes de tuyaux ne décollent que sur les derniers mois. Avec un marché national combattu et une forte pression sur les marges, les résultats restent décevants malgré les importantes économies réalisées dans les usines et sur les frais généraux. La mobilisation des équipes permet à l’Activité Canalisation de confirmer son excellence opérationnelle, avec : l’amélioration des écarts prix/coûts en Europe et le maintien des positions à la grande exportation dans un contexte la progression continue de la part des offres nouvelles ; l’adaptation du dispositif industriel en Europe et en Chine en dégageant des économies élevées et avec un taux la réduction des frais généraux tout en maintenant le savoir-faire ; enfin la gestion du cash avec une nouvelle baisse du besoin en fonds de roulement opérationnel et la maîtrise des dépenses La croissance devrait être portée par les grands contrats au Moyen-Orient et une reprise modérée en Chine. Les ventes en Europe devraient rester stables avec un premier trimestre ralenti. Le marché restera porteur au Brésil au premier semestre. Les priorités commerciales seront la recherche de relais de croissance (industrie, mines, gammes hors tuyaux), la réalisa- tion des projets de la grande exportation et le maintien des écarts prix-coûts dans un contexte de volatilité des prix des Au niveau industriel, la priorité sera la poursuite des mesures d’ajustements structurels en Europe et en Chine. Le chiffre d’affaires de l’Activité à taux de change constant est en progression par rapport à 2012. Les effets négatifs de change ont été particulièrement significatifs en Amérique latine et dans les autres zones émergentes. En raison de la situation économique globalement défavorable en l’Europe de l’Ouest, le chiffre d’affaires a légèrement baissé par rapport à 2012 sur cette zone, néanmoins dans une moindre En Europe de l’Est, le chiffre d’affaires est resté globalement stable, malgré un contexte économique défavorable dans de nombreux pays de cette zone. La croissance du chiffre d’affaires a encore été particulièrement significative en Amérique latine. L’Activité a continué aussi à se développer de manière importante en Asie, au Moyen- Orient et en Turquie. Ce sont aussi bien les volumes que les prix de vente qui ont été orientés à la hausse. La Division Mortiers industriels a connu une progression de ses ventes, grâce aux pays émergents qui représentent une part croissante de son chiffre d’affaires. En revanche, les ventes de la division Argile expansée ont baissé cette année en raison de sa plus grande dépendance aux marchés d’Europe de l’Ouest. La Division Équipement a aussi été affectée par les conditions économiques défavorables en Europe et a ainsi vu son chiffre d’affaires légèrement baisser en 2013. Si les investissements ont globalement diminué par rapport à 2012, l’Activité a continué de donner la priorité aux pays En dépit d’un contexte qui restera difficile en Europe, le chiffre d’affaires devrait progresser en 2014 aussi bien en Europe de l’Ouest qu’en Europe de l’Est. Les volumes devraient légèrement progresser sur cette zone et les prix de vente devraient être supérieurs à ceux de 2013. Dans les pays émergents, le chiffre d’affaires devrait encore progresser de manière significative, aussi bien en volumes qu’en prix, notamment en Asie, en Amérique latine et L’Activité Mortiers industriels continuera sa politique d’investissements dans les pays émergents, afin de soutenir la croissance future sur ces marchés. Ils représenteront plus de la moitié des investissements de l’Activité. (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes. Marquées par une météorologie particulièrement mauvaise au premier trimestre et un effet défavorable dû au taux de change, les ventes du Pôle Distribution Bâtiment enregistrent en 2013 une baisse de -2,4 % pour atteindre 18,8 milliards d’euros, avec un premier semestre en net retrait de -3,8 % par rapport à 2012, tandis que le deuxième semestre baisse de -1,0 %. Les effets liés au change et à l’évolution du périmètre étant significatifs cette année (consolidation seulement à partir d’avril 2012 de Brossette en France et déconsolidation de Barugel Azulay, en Argentine, cédée en mai 2013), il importe d’analyser l’évolution des ventes à taux de change et périmètre En croissance interne, c’est-à-dire à change et périmètre constants, le premier semestre est en retrait de -4,6 %, dont -8,6 % au seul premier trimestre. Dès le mois de mai, les principales Activités se redressent progressivement, et le deuxième semestre atteint +1,7 % en croissance interne. Au total, la croissance interne des ventes du Pôle s’établit à -1,4 % en 2013, après -2,0 % Par zone géographique, la dynamique reste toujours contrastée, à l’image des deux années précédentes. Hors aléa climatique du premier trimestre, les formats destinés aux artisans professionnels du bâtiment résistent globalement bien en France, en Allemagne, et dans les pays nordiques. Le Royaume-Uni voit son activité s’améliorer progressivement à partir du deuxième trimestre. Le Brésil réalise également une solide croissance sur l’ensemble de l’année et atteint un niveau record En revanche, l’Europe du Sud, l’Europe de l’Est ainsi que les Pays-Bas, marqués par des marchés structurellement déprimés et des restructurations accélérées, atteignent un nouveau point bas sur l’année. À noter toutefois qu’au deuxième semestre, la Hongrie ainsi que la République tchèque renouent avec SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 63 En France, où le Pôle réalise un peu plus de 40 % de son chiffre d’affaires, l’activité à destination des artisans gagne en parts de marché dans un contexte baissier d’activité. Les agences généralistes Point.P en bénéficient particulièrement, tout comme les formats spécialistes tels que les travaux publics et la toiture qui poursuivent leur avance enregistrée depuis 2010. Dans le domaine de la vente aux particuliers, Lapeyre connaît une année 2013 plus difficile, tributaire du repli du marché de la menuiserie et de l’attentisme du consommateur final dans les autres segments de marchés (cuisines et salles de bains). Au Royaume-Uni, les ventes renouent avec une bonne croissance interne, soutenue par un net rebond des formats généralistes dès le deuxième trimestre, renforcée également par l’intégration réussie des agences de Build Center. Après un premier semestre difficile, l’Allemagne bénéficie d’une forte croissance au deuxième semestre avec un niveau record de ventes, soutenues par la performance de ses activités Les Pays-Bas atteignent en 2013 un nouveau point bas, le secteur de la construction y étant particulièrement sinistré. En conséquence, les ventes y sont en baisse significative, en voie En dépit d’un marché danois en net retrait, les pays nordiques ont montré une nouvelle fois une solide performance. En effet la Suède, la Norvège et les pays baltes, après un premier trimestre difficile, atteignent en 2013 un nouveau record de ventes en monnaie locale. En Suisse, Sanitas Troesch réalise En Europe de l’Est, le chiffre d’affaires atteint en 2013 un point bas dans des marchés de matériaux de construction encore en forte contraction. La baisse des ventes dans cette région est cependant centrée sur la Pologne dont les restructurations et cessions ont permis de recentrer l’activité sur la spécialité sanitaire chauffage-plomberie. La Hongrie atteint un taux de croissance à deux chiffres en 2013 ce qui représente une nette amélioration. Quant à la République tchèque, ses ventes L’Espagne continue de faire face à un environnement écono- mique très difficile, la distribution spécialisée étant toutefois moins affectée que la distribution généraliste. À noter la croissance interne de l’Espagne, en repli depuis 2007, se stabilise pour la première fois à compter du second semestre 2013. Hors Europe, Telhanorte au Brésil affiche une croissance très soutenue de ses ventes et de son résultat d’exploitation, en progression aussi bien dans l’État de Sao Paolo que dans les autres États (notamment Minas Gerais) dans lesquels En Amérique du Nord, après un premier trimestre difficile, Norandex se redresse en tirant parti de l’amélioration des conditions de marché au second semestre 2013. L’effet lié aux modifications de périmètre en 2013 est essentiel- lement marqué par la consolidation de Brossette en France à partir du 1er avril 2012 (donc un trimestre supplémentaire en 2013), des acquisitions de proximité de petite taille en Norvège et en Suède ainsi que la cession de la filiale Barugel- Azulay en Argentine en mai et de la Slovaquie en mars 2013. Dès lors, la contribution de l’effet périmètre à la croissance de l’année 2013 représente un chiffre d’affaires total de 97 millions Dans ce contexte, le Pôle atteint un résultat d’exploitation de 638 millions d’euros en 2013, pénalisé par un premier semestre en net retrait par rapport à 2012. Cependant, au deuxième semestre, le Pôle réalise un résultat d’exploitation de 423 millions d’euros en hausse par rapport à 2012 (391 millions d’euros), la marge d’exploitation gagnant quant à elle 0,4 point par rapport à 2012. Dans un contexte difficile de baisse des volumes d’activité, cette performance est largement due à une gestion rigoureuse des coûts, résultat des efforts continus entrepris Après une année globalement peu porteuse en 2013, le Pôle s’attend à un environnement macroéconomique encore incertain en 2014 quoiqu’en amélioration progressive. Les priorités opérationnelles continuent donc à porter sur les actions commerciales afin de poursuivre les gains de part de marché en s’appuyant sur les meilleures équipes, sur la distribution multicanal, sur l’amélioration de la marge brute grâce à la bonne gestion des prix de vente et des achats, ainsi que sur la maîtrise des coûts et la gestion du cash. Par ailleurs, l’année 2014 est consacrée à la poursuite du déploiement de projets IT et logistiques structurants en France, dans les pays nordiques (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes. (c) y compris un ajustement IFRS de 65 millions d’euros sur les amortissements de Verallia North America. 64 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Contrairement aux années précédentes, les coûts des facteurs ont connu en 2013 une inflation globalement modérée, notamment en Europe occidentale où certains coûts d’énergie sont en baisse par rapport à l’année 2012. Le résultat d’exploitation est en léger retrait sur celui de l’année dernière – et stable à change constant, à 397 millions d’euros (hors impact exceptionnel de 65 millions d’euros lié au retraitement en IFRS des amortissements de Verallia North America) –, avec un taux de marge de 11 % (hors impact exceptionnel), en ligne avec celui de 2012 (10,9 %), principalement grâce à la maîtrise des coûts et à la bonne orientation des prix dans une conjoncture Les investissements réalisés par Verallia, en légère diminution par rapport à 2012, ont, comme l’année précédente, porté principalement sur des programmes de reconstruction de fours et de compétitivité de l’outil de production, tant dans les pays matures que dans les pays émergents, où Verallia a notamment inauguré son deuxième four algérien sur le site d’Oran. Le montant de ces investissements a été maîtrisé, dans une optique de gestion optimisée de la trésorerie, ce qui a permis, dans un de maintenir un niveau d’EBE – Investissements satisfaisant, en léger recul par rapport à 2012. Verallia a par ailleurs annoncé la construction d’une nouvelle usine dans la région Nord-Est (Nordeste) du Brésil, en partenariat Enfin, Verallia a poursuivi ses initiatives visant à réduire l’empreinte environnementale de ses activités et obtenu de nouvelles certifications ISO 14001 pour deux de ses usines. Elle a poursuivi dans tous les pays son action à long terme en faveur du développement durable, autour de 4 axes majeurs : recyclage du verre, optimisation des consommations d’énergie et recours accru aux énergies non fossiles, réduction des émissions de CO2 et de la consommation d’eau. Au total, dans un environnement macroéconomique particulière- ment défavorable, qui a lourdement pesé sur le niveau des ventes ¬ notamment en Europe ¬, Verallia démontre à nouveau sa résistance et affiche des résultats stables par rapport à 2012, avec une marge stable et une génération de trésorerie toujours élevée (EBITDA – CAPEX = 364 millions d’euros contre En 2013, le chiffre d’affaires de Verallia a diminué de -4,6 %, et de -1,8 % à structure et taux de change constants (avec un effet prix/mix positif de +1,9 % mais des volumes en baisse de -3,7 %). Le dynamisme de l’activité en Amérique latine n’a pas compensé le ralentissement des volumes dans les deux autres zones (principalement Europe du Sud et, dans une moindre Les prix sont restés bien orientés dans la plupart des pays (stables aux États-Unis) dans un contexte d’inflation globalement modérée (à l’exception de l’Amérique latine), voire, en Europe occidentale, de recul de certains coûts. En Europe occidentale, dans un contexte macroéconomique particulièrement déprimé – notamment la consommation –, les marchés nationaux sont marqués à la fois par l’attentisme des clients (qui privilégient la maîtrise de leurs stocks) et par une forte pression concurrentielle qui pèse sur la capacité de Verallia à passer des hausses de prix. Les volumes ont subi une baisse particulièrement marquée en Europe du Sud (Espagne et Italie mais également France), quelques secteurs affichant néanmoins de bonnes performances, principalement les spiritueux à l’exportation. En Europe orientale, l’année a été marquée par un environnement réglementaire et concurrentiel toujours incertain : sur ces marchés, les ventes de Verallia sont pénalisées par le recul de la consommation d’alcools forts (réglementations de plus en plus restrictives) et par le manque de solvabilité de certains clients. Les volumes progressent néanmoins en Ukraine, qui exporte notamment vers la Pologne, où elle gère par ailleurs une unité de décor. Aux États-Unis, l’activité a été principalement impactée par la faiblesse des ventes de bière (conditions climatiques défavorables et prise de part de marché du métal) et de vin, alors que les ventes de spiritueux ont été tirées par la demande de nouveaux produits et les innovations. Les ventes en Amérique latine ont été tirées principalement par les performances de l’industrie viti-vinicole Soucieuses d’accompagner en permanence leurs clients dans leurs développements, les équipes de Verallia créent des emballages en verre très attractifs en jouant sur les couleurs, les formes et les fonctionnalités des bouteilles et pots. Avec treize produits primés pour l’innovation en 2013, Verallia a prouvé une nouvelle fois sa capacité à créer des produits valorisants pour les marques ainsi que des services adaptés aux besoins de ses clients. Ses gammes de bouteilles éco-valorisées EcoVa ont par ailleurs continué à monter en puissance sur tous les marchés, avec environ 7 milliards de bouteilles vendues SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 65 En 2014, alors que les principaux marchés européens – notamment du Sud – de Verallia devraient rester atones, l’activité en Amérique latine devrait être tirée par les évènements sportifs au Brésil et le dynamisme de l’industrie viti-vinicole en Verallia poursuivra ses investissements industriels, visant notamment à densifier ses lignes pour accroître encore davantage la flexibilité et la compétitivité de son outil de production au service de ses clients, tout en maintenant un niveau de Une première étape dans le désengagement de Saint-Gobain du Pôle Conditionnement a été franchie en janvier 2013. Saint-Gobain a conclu un accord avec Ardagh pour la vente de Verallia North America pour un montant (valeur d’entreprise) soit 6,5 fois l’EBITDA 2012 (environ 261 millions de dollars). La réalisation de cette opération est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence aux États-Unis. autour de 1 500 millions d’euros avec la priorité donnée aux investissements de croissance hors Europe occidentale maintiendra son engagement en investissements R&D pour soutenir sa stratégie de différenciation et solutions à plus forte valeur ajoutée ; prévoit de finaliser la cession de Verallia North America Après un point bas touché au premier semestre 2013 et une reprise au second semestre, le résultat d’exploitation devrait marquer une nette amélioration à structure et taux de change comparables, dans un cadre macroéconomique toutefois encore Le Groupe devrait bénéficier de la poursuite de la reprise aux États-Unis, d’un niveau de croissance satisfaisant en pays émergents, et d’une stabilisation de la conjoncture européenne avec des zones de croissance (Royaume-Uni et Allemagne). Les marchés de la consommation des ménages Le Groupe poursuivra en 2014 une grande discipline en matière de gestion de trésorerie et de solidité financière, et vise le maintien d’un autofinancement libre élevé. En particulier, maintiendra sa priorité à l’augmentation des prix de vente dans un contexte de faible hausse des coûts des matières premières et de l’énergie ; mettra en œuvre son programme d’économies de coûts afin de dégager des économies supplémentaires de 450 millions d’euros par rapport à la base des coûts de 2013 ; 66 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Cotée sur Eurolist d’Euronext Paris (Code ISIN FR 0000 125007), où elle est, au 31 décembre 2013, la vingt-et-unième capitalisation boursière française (22 191 millions d’euros) et au dix-huitième rang des valeurs les plus actives de cette Bourse avec une moyenne de 1 815 475 actions échangées quotidiennement en 2013, l’action Saint-Gobain est également présente sur les principales Bourses européennes : Francfort, Londres et Zürich (depuis 1987), Amsterdam et Bruxelles (depuis 1988). Par ailleurs, l’action Saint-Gobain fait partie de l’indice Dow Jones des 50 valeurs européennes (« DJ Euro Stoxx 50 ») et de l’indice mondial « The Global Dow » regroupant 150 sociétés des secteurs traditionnels et innovants. Dans le domaine du développement durable, Saint-Gobain fait partie des indices STOXX® Global ESG Leaders, Euronext Vigeo Europe 120, Euronext Vigeo Eurozone 120, ESI Excellence Europe d’Ethibel et FTSE4Good. Saint-Gobain est la première entreprise de son secteur (Construction & Matériaux) dans L’action Saint-Gobain sert aussi de support aux marchés des options négociables de la Bourse de Paris (MONEP) et de la Bourse de Londres. À la Bourse de Paris, les volumes traités en 2013 sur les options Saint-Gobain ont atteint 476 389 lots contre 474 308 lots en 2012. (ou TSR « Total Shareholder Return ») Depuis la privatisation de décembre 1986 : 9,9 % par an dont : + 5,0 % de plus-values sur cours \+ 4,9 % de dividendes bruts (y.c. avoir fiscal de 50 % cours de l’Offre Publique de Vente : 10,559 euros (2) versement des dividendes en espèces en 1987 et 1988 réinvestissement des dividendes en actions entre 1989 et 1997 versement des dividendes en espèces entre 1998 et 2008 réinvestissement des dividendes en actions en 2009 et 2010 versement des dividendes en espèces en 2011 et 2012 réinvestissement du dividende en actions en 2013 cours au 31 décembre 2013 : 39,975 euros dont : + 1,3 % de plus-values sur cours \+ 5,5 % de dividendes bruts (y.c. avoir fiscal de 50 % cours au 31 décembre 2003 : 35,259 euros (2) versement des dividendes en espèces entre 2003 et 2008 réinvestissement des dividendes en actions en 2009 et 2010 versement des dividendes en espèces en 2011 et 2012 réinvestissement du dividende en actions en 2013 cours au 31 décembre 2013 : 39,975 euros (1) Données ajustées de l’impact lié aux augmentations de capital de mars 1994 et février 2009 (2) Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital en février 2009 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 67 Nombre d’actions échangées (en milliers) à fin 2013 (1) Historique du nombre d’actions échangées (après division du nominal par 4 en juin 2002). La Bourse de Londres ne fournit plus les données des transactions À la Bourse de Francfort, 789 900 titres ont été échangés Les seules sociétés du Groupe, en dehors de la Compagnie de Saint-Gobain, qui sont cotées sur un marché réglementé à ce jour sont : Saint-Gobain Oberland à Francfort, Munich et Stuttgart, Hankuk Glass Industries à Séoul, Grindwell Norton et Saint-Gobain Sekurit India à Mumbai, Izocam à Istanbul et Compa˜nia Industrial El Volcán à Santiago du Chili. 68 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Données ajustées de l’impact lié aux augmentations de capital de mars 1994 et février 2009 Au cours de l’année 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen : En juin 1983, la Compagnie de Saint-Gobain a émis 1 288 299 titres participatifs de 1 000 francs de nominal, maintenant fixé à 152,45 euros depuis la conversion en euros intervenue le 27 mars 2013, une émission obligataire de 750 millions de couronnes norvégiennes à 5 ans (échéance 2018) avec un coupon de 4 % ; le 28 mars 2013, un placement privé de 100 millions d’euros à 20 ans (échéance 2033) avec un coupon de 3,875 % ; le 5 juin 2013, un placement privé de 164 millions d’euros à 10,5 ans (échéance décembre 2023) avec un coupon de 2,875 %. Il a été porté à 362 millions d’euros par cinq abondements : \- le 3 juillet, un abondement de 70 millions d’euros, \- le 21 octobre, deux abondements pour un montant total \- le 26 novembre, deux abondements pour un montant total le 25 septembre 2013, un placement privé de 37 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon le 27 septembre 2013, un placement privé de 10 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de 4,16 %. Le 29 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt bancaire de 155 millions d’euros arrivé à échéance. Le 20 mai 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 575 millions d’euros arrivé Le 16 septembre 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 606 millions d’euros arrivé à échéance. Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 606 883, soit un montant nominal de 92,5 millions La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 et 125 % du TMO, en fonction des résultats consolidés de Saint-Gobain. Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé Transactions depuis septembre 2012 (1re tranche) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 69 Transactions depuis septembre 2012 (2e tranche) L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers. Il n’y avait pas d’autres titres émis par la Compagnie de Saint-Gobain négociés sur un marché boursier en 2013 que les actions, les obligations et les titres participatifs. En avril 1984, la Compagnie de Saint-Gobain a également Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 77 516, soit un montant nominal de 77,5 millions La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7,5 % l’an, d’une part, et d’une partie variable applicable à 40 % du titre, liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission, d’autre part. Au total, la rémunération évolue, selon le résultat net consolidé, entre un minimum de 4,5 % et un plafond de 6,75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE + 1,75 % si le TMOE est supérieur à 5 %. Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé à 63,70 euros, payé en deux fois (33,55 euros + 30,15 euros ). 70 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Au 31 décembre 2013, le capital de la Compagnie de Saint-Gobain au 31 décembre 2012. Au cours de l’exercice 2013, le nombre réservées aux salariés dans le cadre du Plan d’Épargne du Groupe, 16 866 171 actions émises pour le paiement du dividende en actions, 187 985 actions gratuites attribuées aux salariés et 2 497 850 actions par exercice d’autant d’options À la connaissance de la Compagnie, il n’existe pas de nantissements, garanties ou sûretés pris sur le capital social de la Compagnie À la connaissance de la Compagnie, il n’existe pas de pacte relatif au capital social ni d’action de concert entre les principaux actionnaires mentionnés ci-dessus. Le pourcentage du capital détenu personnellement par les membres du Conseil d’administration est inférieur à 0,5 %. Il en est de même des membres de la Il n’existe pas d’autocontrôle d’actions Saint-Gobain : seule existe l’autodétention mentionnée ci-dessus. Le nombre d’actionnaires est estimé, selon la dernière étude des titres au porteur identifiables réalisée au 31 décembre 2013, à environ Depuis 1987, les statuts de la Compagnie (article 18 alinéas 16 et 17) prévoient qu’un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans, au nom d’un même actionnaire. En outre, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, un droit de vote double est attribué, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux, ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai Au 31 décembre 2013, le nombre total des droits de vote calculé sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont attachés les droits de vote, y compris les actions privées de droit de vote, s’est ainsi établi à 698 819 113, pour un nombre total d’actions Les accords avec Wendel conclus et publiés le 26 mai 2011 ont été approuvés par l’Assemblée générale du 7 juin 2012 (4e résolution) au titre des conventions réglementées Les engagements prévus dans ces accords s’appliquent pour une période de 10 ans à compter de l’Assemblée générale des actionnaires du 9 juin 2011. (1) Document de référence 2011 pages 58 à 60 (2) Document de référence 2011 page 88 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 71 Le 8 juillet 2013, l’Autorité des marchés financiers a publié une déclaration de franchissement de seuil aux termes de laquelle la société Amundi, agissant pour le compte du FCPE Saint-Gobain PEG France, dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 2 juillet 2013, le seuil des 10 % des droits de vote, à la suite d’une cession d’actions Le 9 juillet 2013, l’Autorité des marchés financiers a publié une déclaration de franchissement de seuil et déclaration d’intention aux termes de laquelle la société Amundi, agissant pour le compte du FCPE Saint-Gobain PEG France, dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi à la hausse, le 6 juillet 2013, le seuil de 10 % des droits de vote, et détenir, pour le compte dudit FCPE : 6,77 % du capital et 10,04 % des droits de vote de la Compagnie de Saint-Gobain. Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Saint-Gobain La société Amundi a par ailleurs déclaré, au nom et pour compte du FCPE Saint-Gobain PEG France, que celui-ci : a financé les acquisitions d’actions Saint-Gobain par les dividendes versés qui ont été réinvestis directement dans le fonds ou par le versement des salariés ; n’envisage pas de poursuivre ses achats ; n’envisage pas de prendre le contrôle de la Société ; n’envisage pas de modifier la stratégie de la Société ni aucune des opérations listées à l’article 223-17 I, 6° du règlement ne détient aucun des accords et instruments financiers listés aux 4° et 4°bis du de l’article L. 233-9 du Code de commerce ; n’a conclu aucun accord de cession temporaire ayant pour objet les actions et/ou les droits de vote de la Société ; est représenté par un Administrateur au Conseil d’administration et n’envisage pas de demander la nomination d’une ou plusieurs personnes supplémentaires au Conseil d’adminis- Par ailleurs, au titre de l’obligation statutaire de déclaration à la Société de tout franchissement du seuil d’un demi pour cent du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, la Compagnie a reçu en cours d’année diverses notifications de franchissement de seuil, à la hausse et à la baisse, dont plusieurs déclarations de la société Wendel de franchissement de seuil statutaire, à la suite de cessions d’actions ou du fait de l’évolution du nombre d’actions et de droits de vote de la Compagnie. Évolution du capital sur cinq ans Augmentation de capital par attribution de 382 571 985 bons de souscription d’actions (BSA), à raison de sept BSA pour deux actions nouvelles, au prix de souscription de 14 e Plan d’Épargne du Groupe : émission de 8 498 377 actions (à 15,80 e) Paiement du dividende en actions : émission de 13 805 920 actions (à 22,83 e) Souscription de 37 522 actions par exercice d’autant d’options de souscription Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 993 989 actions (à 28,70 e) Paiement du dividende en actions : émission de 12 861 368 actions (à 28,58 e) Souscription de 50 068 actions par exercice d’autant d’options de souscription Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 497 772 actions (à 33,42 e) Souscription de 228 677 actions par exercice d’autant d’options de souscription et attribution de 833 actions gratuites aux salariés Attribution de 641 211 actions gratuites aux salariés Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 387 680 actions (à 28,59 e) Réduction de capital : 9 540 000 actions supprimées par exercice d’autant d’options de souscription Souscription de 26 228 actions par exercice d’autant d’options de souscription et attribution de 185 905 actions gratuites aux salariés Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 499 142 actions (à 24,77 e) Souscription de 52 686 actions par exercice d’autant d’options de souscription Paiement du dividende en actions : émission de 16 866 171 actions (à 28,12 e) par exercice d’autant d’options de souscription 72 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 L’Assemblée générale mixte du 7 juin 2012 a conféré au Conseil d’administration les autorisations financières ci-après \- Émission de bons de souscriptions d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de Saint-Gobain dans la limite d’un montant nominal maximum d’augmentation de capital de 536 250 000 euros. \- Attribution d’options donnant droit à l’achat d’actions existantes ou à la souscription d’actions nouvelles assorties de conditions de performance, au bénéfice de salariés et de mandataires sociaux du Groupe Saint-Gobain, à un prix ne pouvant pas être inférieur à 100 % de la moyenne des vingt cours précédant la décision du Conseil d’adminis- tration, dans la limite de 1 % du capital, soit environ \- Attribution gratuite d’actions existantes assorties de conditions de performance au bénéfice de salariés et de mandataires sociaux du Groupe Saint-Gobain, dans la limite de 0,8 % du capital, soit environ 17 000 000 euros. \- Le plafond de 1 % du capital social à la date de cette assemblée est commun aux deux autorisations. L’Assemblée générale mixte du 6 juin 2013 a renouvelé au Conseil d’administration les autorisations financières \- Augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription d’actions, pour un montant nominal maximum \- Augmentation de capital par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, mais avec délai de priorité obligatoire pour les actionnaires, de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital de la Compagnie ou de filiales, ou d’actions de la Compagnie auxquelles donneraient droit des valeurs mobilières à émettre le cas échéant par des filiales, pour un montant nominal maximum de 212 500 000 euros représentatives de créances), avec faculté pour le Conseil d’administration d’augmenter le nombre de titres à émettre de 15 % au maximum en cas de demande excédentaire. \- Augmentation de capital, dans la limite de 10 % du capital social, en vue de rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, qui seraient consentis à la Société. \- Augmentation de capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres pour un montant nominal maximum de 106 000 000 d’euros. \- Augmentation du capital par émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions réservées aux adhérents du Plan d’Épargne Groupe et dont le prix ne peut être inférieur de plus de 20 % à la moyenne des vingt premiers cours précédant la décision du Conseil d’administration, dans la limite d’un montant nominal maximum de 42 500 000 euros. Les montants nominaux prévus par ces cinq autorisations \- Annulation de tout ou partie des actions préalablement rachetées, dans la limite de 10 % du capital par période de 24 mois, et réductions de capital correspondantes. Au cours de l’exercice 2013, il a été fait usage de plusieurs Plan d’Épargne du Groupe : 4 499 142 actions émises ; Options d’achat ou de souscription d’actions : 247 250 options Attribution gratuite d’actions de performance : 541 655 actions UNE INCIDENCE EN CAS D’OFFRE PUBLIQUE En application de la Directive européenne concernant les offres publiques d’acquisition, la loi prévoit qu’il doit être fait état dans le document de référence de diverses informations lorsqu’elles « sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique ». Parmi les éléments énoncés par la loi sur lesquels doivent porter ces informations, ceux qui étaient susceptibles à fin 2013 d’avoir une incidence en cas d’offre Comme indiqué plus haut, le Conseil d’administration disposait jusqu’en décembre 2013 de la faculté d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de Saint-Gobain, dans la limite d’un montant nominal maximum d’augmentation de capital de 536 250 000 euros. En cas de changement de contrôle de la Compagnie de \- certains plans de rémunération différée et de retraite à prestations définies existant dans les filiales américaines du Groupe prendraient immédiatement fin et les droits de leurs bénéficiaires deviendraient exigibles dans les douze mois ; les montants concernés s’élèvent globalement à 165,1 millions de dollars à fin 2013 ; \- les porteurs des obligations émises depuis 2006 par la Compagnie auraient le droit, sous certaines conditions, de demander le remboursement anticipé du principal et le paiement des intérêts courus de leurs titres. À fin 2013, les montants concernés sont les suivants : emprunts obligataires de mai 2006 (700 millions d’euros), SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 73 Au cours de l’exercice 2013, la Compagnie n’a pas procédé à des rachats d’actions directement sur le marché. Au cours de la période, la Compagnie a procédé à la cession, par voie de blocs et hors marché, de 1 036 000 actions Saint-Gobain, pour un montant global de 36,6 millions d’euros. Au titre du rapport spécial prévu par l’article L.225-209 du Code de commerce, il est en outre précisé qu’au 31 décembre 2013, la Compagnie détenait au total 3 112 495 de ses actions (soit 0,56 % du capital social), détenues en vue de la couverture de plans d’options d’achat d’actions, de plans d’attribution gratuite d’actions, de l’attribution ou la cession d’actions dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise et de toute autre forme d’allocation d’actions aux salariés, selon la répartition et pour les prix de revient suivants : Le prix de revient moyen des actions en portefeuille au 31 décembre 2013 s’établit à 38,66 euros et celui des actions cédées en 2013 (cessions de bloc hors marché) à 40,29 euros. Depuis novembre 2007, la Compagnie de Saint-Gobain a conclu avec la société Exane un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie établie par l’Association française des entreprises d’investissement et approuvée par l’Autorité des marchés financiers le 25 mars 2005. Le contrat a pour objet de donner mandat au prestataire d’intervenir pour le compte de la Compagnie de Saint-Gobain en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des actions Saint-Gobain ainsi que d’éviter des décalages de cours non justifiés par la tendance de marché. Les moyens mis à disposition de ce contrat par la Compagnie de Saint-Gobain et portés au crédit du compte de liquidité étaient à la mise en œuvre du contrat, le 3 décembre 2007, de 50 millions d’euros, montant ramené à 30 millions d’euros le 27 mai 2009, et à 6,6 millions d’euros le 19 avril 2012. Au 31 décembre 2013, le compte de liquidité comportait 4000 actions Saint-Gobain et le crédit du compte de liquidité s’élevait à 6 700 051 euros. de novembre 2006 (600 millions de livres sterling), d’avril 2007 (1 250 millions d’euros représentant une deuxième tranche à échéance 2017 d’une opération de 2 500 millions d’euros et après remboursement d’une première tranche de 1 250 millions d’euros en avril 2012), de janvier 2009 (686 millions d’euros), de juin 2009 (200 millions d’euros), d’octobre 2010 (750 millions d’euros) et de septembre 2011 (en deux tranches, de 1 000 millions d’euros, et de 750 millions d’euros, cette dernière ayant été abondée en janvier 2012 et portée à 950 millions d’euros), de janvier 2012 (5 milliards de yen), de mars 2012 (750 millions d’euros) abondés en mai 2012 et portés à 900 millions d’euros, de juin 2012 en cinq opérations (750 millions d’euros, 45 millions d’euros, 50 millions d’euros, 75 millions d’euros et 15 millions d’euros ¬ pour un total de 935 millions d’euros), d’octobre 2012 (250 millions de livres sterling et 150 millions d’euros en trois opérations : 100 millions d’euros, 30 millions d’euros et 20 millions d’euros), de mars 2013 (750 millions de couronnes norvégiennes et 100 millions d’euros), de juin 2013 (164 millions d’euros abondés en juillet 2013 de 70 millions d’euros, abondés en octobre 2013 en deux opérations de 50 millions d’euros et de 16 millions d’euros, abondés en novembre 2013 en deux opérations de 50 millions d’euros et de 12 millions d’euros), de septembre 2013 (en deux opérations de 37 millions d’euros et de 10 millions d’euros). Par ailleurs, les lignes bancaires syndiquées destinées au support du financement général millions d’euros, et décembre 2013 pour 2 539 millions d’euros) comportent également une clause de changement Le Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est un élément fort du contrat social Saint-Gobain et constitue une voie privilégiée d’association des salariés à l’entreprise et de participation En 2013, le PEG a proposé aux salariés un plan classique à échéance de cinq ans et de dix ans pour lequel 4 499 142 actions ont été souscrites pour un montant total de 111,4 millions d’euros (4 387 680 actions et 125,4 millions d’euros En France, 43% des salariés ont participé au PEG par l’intermédiaire de Fonds Communs de Placement d’Entreprise (FCPE). Le PEG a été également proposé dans vingt-quatre autres pays européens et dix-sept pays d’autres continents. Au total, plus de 30 000 salariés du Groupe ont participé au PEG en 2013. Les Fonds du Plan d’Épargne du Groupe détiennent ensemble, au 31 décembre 2013, 7,5 % du capital et 11,3 % des droits de vote attachés aux actions de la Compagnie de Saint-Gobain. Un nouveau Plan sera lancé en 2014. Il offrira aux salariés les deux formules classiques à échéance de cinq et de dix ans, dans la limite de 5,5 millions d’actions. 74 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 La Direction de la Communication Financière est chargée de mettre en œuvre la politique d’information du Groupe à l’égard de la communauté financière, des investisseurs et des actionnaires ; son Directeur est M. Gaetano TERRASINI. Cette Direction est à la disposition de toute personne souhaitant s’informer sur la vie du Groupe : Au cours de l’année 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a proposé à ses actionnaires individuels un programme riche de visites de sites, de formations à la Bourse et de rencontres avec les dirigeants du Groupe. Des réunions ont ainsi été organisées à Grenoble, Tours, Lille, Nancy, Bordeaux et Marseille. Une conférence a également eu lieu durant le salon Actionaria en novembre, manifestation à laquelle la Compagnie de Saint-Gobain participait pour la seizième fois. La Direction de la Communication Financière assure notamment l’envoi régulier d’une Lettre aux Actionnaires, ainsi que d’un Guide Par ailleurs, de nombreuses réunions ont été organisées avec la communauté financière internationale (analystes, investisseurs institutionnels, journalistes…) tout au long de l’année. Ainsi, outre les réunions d’information à Paris, à Londres, à New York et à Boston consécutives à la publication des résultats annuels et semestriels en février et en juillet, la Compagnie de Saint-Gobain a organisé plusieurs dizaines de « roadshows » Le site Internet de la Compagnie de Saint-Gobain est destiné à présenter le Groupe et ses activités : il permet notamment de télécharger les documents d’information et de suivre la retransmission vidéo des Assemblées générales et des Une adresse de messagerie est à la disposition des actionnaires : Par l’intermédiaire de BNP Paribas, la Compagnie de Saint-Gobain met aussi à la disposition de ses actionnaires des services complémentaires pour améliorer la gestion de leurs titres inscrits au nominatif pur. Pour tous renseigne- ments, s’adresser à la Direction de la Communication Financière de la Compagnie de Saint-Gobain ou à : BP2S/GCT – Émetteur Adhérents Euroclear 30 9 rue du Débarcadère – 93761 Pantin Cedex par Internet, sur le site PlanetShares : Résultats 2013 définitifs : 19 février 2014 après Bourse Chiffre d’affaires du 1er trimestre : 29 avril 2014 après Bourse Résultats définitifs du 1er semestre 2014 : Chiffre d’affaires des neuf mois : Assemblée générale : 5 juin 2014 à 15 heures, au Palais des Congrès (Porte Maillot) à Paris, 17e \- date de détachement : 11 juin 2014 \- période d’option : du 11 au 25 juin 2014 \- date de mise en paiement : le 04 juillet 2014 Assemblée générale : 4 juin 2015 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 75 La Société a été immatriculée au registre du commerce et des sociétés le 21 juillet 1954. Société anonyme de nationalité française régie par les dispositions des articles L.210-1 et suivants du Code de commerce, la Compagnie de Saint-Gobain a pour siège social Les Miroirs, et est immatriculée sous le n° 542039532 R.C.S. Nanterre (Code APE 7010Z), Siret : 54203953200040. Son objet social résumé est, généralement, tant en France qu’à l’étranger, la réalisation et la gestion de toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières et immobilières se rattachant aux activités industrielles et d’entreprise, notamment par l’intermédiaire de filiales ou participations, françaises ou étrangères (article 3 des statuts). L’exercice social s’étend du 1er janvier au 31 décembre. La durée de la Société expirera le 31 décembre 2040, sauf dissolution anticipée ou prorogation. Les documents relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social, Les Miroirs, 18, avenue d’Alsace, 92400 Courbevoie, Direction de la Communication Financière Ces dispositions sont ci-après résumées : Les statuts (article 7.4) prévoient l’obligation de déclaration à la Société, dans les cinq jours de Bourse, de la détention directe, indirecte ou de concert de titres représentant au moins 0,50 % du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple La même obligation s’applique lorsque la participation directe, indirecte ou de concert, devient inférieure à chacun de ces La violation de cette obligation peut être sanctionnée par la privation des droits de vote excédant la fraction non déclarée, pendant une durée de deux ans à compter de la date de régula- risation, si un ou plusieurs actionnaires détenant au moins trois pour cent du capital social ou des droits de vote en font la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale (décisions des AGM des 23 juin 1988, 15 juin 1990 La durée des mandats des Administrateurs est fixée à quatre ans au maximum, sous réserve de la limite d’âge qui est de 70 ans. Celle du Président du Conseil d’administration est fixée à 68 ans. Le Président du Conseil d’administration peut également assumer la Direction Générale de la Société, au choix des membres du Conseil. Il a, dans ce cas, le titre de Président- Directeur Général et la limite d’âge est de 65 ans (comme celle du Directeur Général et des Directeurs Généraux Délégués) (AGM des 6 juin 2002 et 5 juin 2003). Les fonctions des membres du Conseil d’administration et du Président du Conseil d’administration (qu’il soit ou non Président-Directeur Général) prennent fin à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel ils sont atteints par la limite d’âge. Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et se saisit de toute question intéressant sa bonne marche (AGM du 6 juin 2002). Le Président du Conseil d’administration organise et dirige les travaux du Conseil (AGM du 10 juin 2004). Les réunions du Conseil d’administration peuvent se tenir par télétransmission dans les conditions fixées par la loi (AGM Chaque Administrateur doit être propriétaire de huit cents Tout actionnaire peut participer aux Assemblées générales, personnellement ou par mandataire, à la condition de justifier de son identité et de la propriété de ses actions, sous la forme et aux lieux indiqués dans l’avis de réunion, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de la réunion de l’Assemblée générale, le tout conformément à ce que la loi dispose pour la participation des actionnaires aux Assemblées générales. Sur décision du Conseil d’administration, les actionnaires peuvent être convoqués et voter avant l’Assemblée par des moyens de communication électronique. Tout titulaire d’actions peut se faire représenter dans les conditions prévues par la loi. Les personnes morales actionnaires participent aux Assemblées par leurs représentants légaux ou par toute personne désignée à cet effet par ces derniers (AGM du 3 juin En outre, la Société peut demander communication des renseignements relatifs à la composition de son actionnariat et à la détention de ses titres conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Le droit de vote attaché à l’action appartient à l’usufruitier dans toutes les Assemblées d’actionnaires. Chaque actionnaire a droit à autant de voix qu’il possède ou représente d’actions La Société est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et de seize membres au plus (AGM du 5 juin 2008), parmi lesquels un Administrateur représente les salariés actionnaires (AGM du 6 juin 2002). Toutefois, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative, depuis deux ans, au nom d’un même actionnaire. 76 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 En outre, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, un droit de vote double est attribué, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit (AGM Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai prévu à l’alinéa précédent. Le vote par correspondance s’exerce selon les conditions et modalités fixées par les dispositions législatives et Sur le bénéfice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est fait un prélèvement de cinq pour cent au moins pour constituer le fonds de réserve prescrit par la loi. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint une somme égale au dixième du capital social. Il reprend son cours si la réserve vient à être inférieure à ce dixième. Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts et Sur ce bénéfice distribuable, il est prélevé successivement 1. les sommes reconnues utiles par le Conseil d’administration pour constituer des fonds de prévoyance ou de réserve extraordinaire, ou pour être reportées à nouveau sur 2. sur le surplus, s’il en existe, la somme nécessaire pour servir aux actionnaires, à titre de premier dividende, cinq pour cent des sommes dont leurs titres sont libérés et non amortis sans que, si le bénéfice d’une année ne permet pas ce paiement, celui-ci puisse être réclamé sur le bénéfice des 3. le solde disponible après ces prélèvements est réparti entre L’Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividendes, une option entre le paiement en numéraire ou en actions. Les statuts de la Compagnie de Saint-Gobain peuvent être consultés sur le site www.saint-gobain.com. Une copie peut être obtenue auprès du Greffe du Tribunal de commerce Ce chapitre a été établi avec le concours du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance. Conformité au Code AFEP-MEDEF de gouvernement Conformément à l’article L.225-37 du Code de commerce, la Compagnie de Saint-Gobain se réfère et adhère au Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. Elle fait application de toutes ses dispositions. Les Administrateurs sont nommés pour 4 ans conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (article 9 des statuts). Le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain Tous les renseignements qui suivent sont donnés au 1er février 2014. Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain Âgé de 55 ans, M. de CHALENDAR a été nommé par le Conseil d’administration le 3 mai 2005 Directeur Général Délégué de la Compagnie de Saint-Gobain puis Administrateur de la Compagnie par l’Assemblée générale du 8 juin 2006, Directeur Général le 7 juin 2007 et Président-Directeur Général le 3 juin 2010. Il est également Administrateur de Veolia Environnement et BNP Paribas. Au sein du Groupe Saint-Gobain, il est Président du Conseil d’administration de Verallia, Administrateur de Saint-Gobain Corporation Il détient 136 323 actions Saint-Gobain. Les Miroirs - 92096 La Défense Cedex Âgée de 64 ans, Mme BOUILLOT est Administrateur d’Umicore et d’Air France, et Gérante majoritaire d’IB Finance. Elle détient 1 542 actions Saint-Gobain. 42, rue Henri Barbusse - 75005 Paris Âgé de 67 ans, M. FOLZ est Administrateur d'Alstom, d'Axa, de Société Générale et de Solvay. Il détient 1 699 actions Saint-Gobain. Les Miroirs – 92096 La Défense Cedex SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 77 Âgé de 54 ans, M. GAUTIER est également Président de Développement S.A. SICAR, d’Expansion 17 S.A., de Global Performance 17 S.A., Président du Conseil de gérance de Winvest Conseil, Gérant de Materis Parent, Administrateur de Communication Media Partner, de Stahl Holdings BV, de Stahl Group S.A., de Stahl Lux2, de Stichting Administratiekantor Stahl Groep , de Trief Corporation, de Wendel Japan KK, de Winvest Part BV, membre du Conseil de surveillance d’Altineis, Gérant de BG Invest, de BJPG Conseil, de SCI La République, de La Cabane Saint-Gautier, de BJPG Participations, de BJPG Assets et de Sweet Il détient 1 132 actions Saint-Gobain. 89, rue Taitbout – 75009 Paris Ancienne Secrétaire d’État au Commerce Extérieur, Âgée de 62 ans, Mme IDRAC est également membre du Conseil de surveillance de Vallourec, Administrateur de Médiobanca, de Total et de Bouygues, membre de l’Advisory Board de HEC et Vice-Présidente de la Fondation Robert Schuman. Les Miroirs – 92096 La Défense Cedex Âgée de 67 ans, de nationalité britannique, Lady JAY est également Administrateur d’Alcatel Lucent, de Lazard Limited et de Groupe Casino, Chairman du Pilgrim Trust, Trustee de l’Entente Cordiale Scholarship Scheme, et de Prison Reform Trust. Elle détient 1 030 actions Saint-Gobain. 38 Markham Street – London SW33NR (Grande-Bretagne) Membre du Directoire et Directeur Administratif et Financier Âgée de 56 ans, de nationalité allemande, Mme KNAPP est également membre du Conseil de surveillance et du Comité financier et d’audit de Peugeot S.A. et membre du Conseil d’administration de Hostettler, Kramarsch & Partner Holding Nordwestring 101 – 90419 Nuremberg (Allemagne) Président exécutif de Steetley Dolomite Limited Âgée de 59 ans, Mme LEMARCHAND est également Administrateur de CGG, membre du Conseil de surveillance d’Areva et de Siclae (représentant Bpifrance), membre du Conseil Économique, Social et Environnemental (section 19, place de la Résistance – 92130 Issy-les-Moulineaux 78 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Âgé de 48 ans, M. LEMOINE est également Président du Conseil de surveillance d’Oranje-Nassau Groep BV, Président du Conseil d’administration de Trief Corporation et Président du Conseil d’administration de Bureau Veritas. 89, rue Taitbout – 75009 Paris Âgé de 64 ans, M. MESTRALLET est également Administrateur de Pargesa Holding S.A. et de SUEZ Environnement Company, membre du Conseil de surveillance de Siemens AG, Vice-Président du Conseil d’administration de Sociedad General de Aguas de Barcelona et, au sein du groupe GDF SUEZ, Président du Conseil d’administration de GDF SUEZ Énergie Services, d'Électrabel, de GDF SUEZ Energy Management Trading (ex GDF SUEZ Belgium), Président de GDF SUEZ Rassembleurs d’Énergies S.A.S. et Administrateur Il détient 1 110 actions Saint-Gobain. 1, place Samuel de Champlain, Faubourg de l’Arche Directeur Général Adjoint de Point.P, Président du Conseil de surveillance du FCPE Saint-Gobain PEG France Âgé de 57 ans, M. PESTRE est également, au sein du Groupe Saint-Gobain, Président-Directeur Général des sociétés BMSO BMCE, SONEN et Docks de l’Oise, Président du Conseil d’administration de COMASUD, Président des S.A.S. BMRA, MBM, CIBOMAT, BOCH Frères, Dépôt Services Carrelages et THUON, Représentant permanent de Point.P Développement au Conseil d’administration de Nouveaux Docks. Il détient 2 535 actions Saint-Gobain. Immeuble Le Mozart – 13/15, rue Germaine Tailleferre – 75940 Directeur de la stratégie et de l’innovation de Philips Lighting. Âgée de 47 ans, Mme QIU n’exerce pas d’autre mandat social. Building HBT-11 – Amstelplein 2 – 1096 BC Amsterdam Président du Conseil d’administration d'Airbus Group Âgé de 62 ans, M. RANQUE est également Administrateur de CMA-CGM, Président de la Fondation ParisTech et Président du Haut Comité de la Gouvernance. 37, boulevard de Montmorency – 75016 Paris Âgé de 55 ans, M. SCHNEPP est également Président- Directeur Général, Président du Conseil d’administration, au Conseil d’administration de sociétés filiales du Groupe 128, avenue du Maréchal de Tassigny - 87045 Limoges Cedex Âgé de 61 ans, M. SENARD n’exerce pas d’autre mandat social. Il détient 1 770 actions Saint-Gobain. 23, place des Carmes Déchaux - 63040 Clermont Ferrand Cedex 9 Président du Directoire de Peugeot S.A. Âgé de 61 ans, M. VARIN est également Président de Peugeot Citroën Automobiles S.A., Administrateur de Banque PSA Finance S.A., de PCMA Holding BV, de Faurecia S.A. et Président du Cercle de l’Industrie. Il détient 1 000 actions Saint-Gobain. 75, avenue de la Grande Armée – 75116 Paris Au 1er février 2014, le Conseil comprend six femmes sur seize membres (37 %), et satisfait ainsi aux recommandations du Code AFEP-MEDEF précité comme aux prescriptions de la loi du 27 janvier 2011 sur la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration. Le Conseil comporte un Administrateur représentant les salariés actionnaires (M. PESTRE), avec voix délibérative. Il est régi par toutes les dispositions légales et statutaires applicables Conformément à la loi, deux membres du Comité d’entreprise (Mme DAVEAU et M. de BENGY, remplacé par M. COTREL à compter du Conseil du 21 novembre 2013, élus par les membres du Comité d’entreprise et représentant les salariés) siègent au Conseil d’administration avec voix consultative. Aux termes des statuts (article 9), chaque Administrateur doit être propriétaire de 800 actions au moins. M. Jean-Louis BEFFA, dont le mandat d’Administrateur a pris fin en 2012 à l’issue de l’Assemblée générale du 7 juin 2012 en raison de la limite d’âge statutaire, est Président d’Honneur Secrétaire du Conseil d’administration : Antoine VIGNIAL, Secrétaire Général de la Compagnie de Saint-Gobain. Les dates de première nomination des Administrateurs et de début du mandat en cours sont respectivement les suivantes : DES SALARIÉS ACTIONNAIRES ET DES SALARIÉS Sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, le Conseil d’administration a comme chaque année examiné la situation des Administrateurs au regard de l’ensemble des critères d’indépendance énoncés par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. Il a conclu de cet examen qu’au 1er février 2014, huit Administrateurs sur quinze (1) répondent à la totalité de ces critères et sont donc des Administrateurs indépendants : Mme Anne-Marie IDRAC, Mme Sylvia JAY, Mme Pamela KNAPP, Mme Agnès LEMARCHAND, Mme Olivia QIU, M. Denis RANQUE, M. Jean-Dominique SENARD et M. Philippe VARIN, soit une proportion de 53 %, répondant aux recommandations du Code AFEP-MEDEF précité (la moitié des membres) (1). Pour M. Philippe VARIN, sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance (2) et après examen de sa situation, le Conseil a considéré que les relations d’affaires entre PSA Peugeot- Citroën et Saint-Gobain n’étaient pas significatives car représentant moins de 1 % des achats de PSA Peugeot Citroën et moins de 1 % du chiffre d’affaires de Saint-Gobain. Les dates d’expiration du mandat des Administrateurs sont ¬ M. de CHALENDAR : Assemblée annuelle de 2014 ¬ Mmes IDRAC, QIU, MM. MESTRALLET, PESTRE et RANQUE : Assemblée annuelle de 2015 ¬ Mme BOUILLOT, M. GAUTIER, Mme JAY, MM. LEMOINE et SENARD : Assemblée annuelle de 2016 ¬ M. FOLZ, Mmes KNAPP et LEMARCHAND, MM. SCHNEPP et VARIN : Assemblée annuelle de 2017. (1) Le mandat d’Administrateur de Jacques PESTRE représentant les actionnaires salariés n’est pas comptabilisé pour établir ce pourcentage, conformément au Code AFEP/MEDEF. (2) Depuis le 19 septembre 2013, le Comité des mandataires s'intitule le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 79 Mandats sociaux et fonctions de direction exercés au cours des exercices antérieurs à 2014 (outre le mandat d’Administrateur de la Compagnie de Saint-Gobain) 80 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Pour les mandats à jour au 1er février 2014, voir pages 77 à 79. (1) Pour les mandats à jour au 1er février 2014, voir pages 77 à 79. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 81 82 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Pour les mandats à jour au 1er février 2014, voir pages 77 à 79. À la connaissance de la Compagnie de Saint-Gobain et à la date du présent document de référence, il n’existe pas de lien familial entre les Administrateurs de la Compagnie, et, au cours des cinq dernières années, aucun Administrateur n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, n’a été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, n’a fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires et/ou n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’adminis- tration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’inter- venir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur. Il n’existe pas à la connaissance de la Compagnie de Saint-Gobain de conflit d’intérêts entre la Compagnie et les membres du Conseil d’administration (2) au titre de leurs intérêts privés ou professionnels, ou de contrat de service liant personnellement un membre du Conseil d’administration à la Compagnie ou Le Conseil d’administration a décidé dans sa séance du 3 juin 2010 que la Direction Générale de la Compagnie de Saint-Gobain serait à compter de cette date de nouveau réunie avec la Présidence du Conseil d’administration et a nommé M. Pierre-André de CHALENDAR Président-Directeur Général, M. Jean-Louis BEFFA étant nommé Président d’Honneur de la Compagnie de Saint-Gobain. La réunion des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général, fonctions qui avaient été dissociées en juin 2007 pour assurer de manière harmonieuse la transition entre MM. BEFFA et de CHALENDAR, fait suite à la cessation, en application de la limite d’âge statutaire, des fonctions de Président du Conseil d’administration par M. Jean-Louis BEFFA. L’unicité des fonctions permet une réactivité et une efficacité accrues dans le fonctionnement de la gouvernance et la conduite stratégique de la Compagnie de Saint-Gobain. (1) Pour les mandats à jour au 1er février 2014, voir pages 77 à 79 (2) Cf. page 79 : indépendance des membres du Conseil d’administration. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 83 Elle se révèle particulièrement opportune, notamment en période de conjoncture difficile. Ce choix de la réunion des fonctions correspond, par ailleurs, à la longue tradition du Groupe Saint-Gobain. Il résulte de l’évaluation des travaux du Conseil de cette année (cf. page 83) que la totalité des Administrateurs se satisfait de la réunification des fonctions opérée il y a trois ans et souhaite que celle-ci soit pérennisée. Le Conseil n’a pas exprimé le souhait de désigner un Administrateur référent. Au final, l’important est la présence de contre-pouvoirs au sein du Conseil ; ce sont les membres du Conseil et les Présidents de Comités, tous particulièrement compétents et expérimentés, ainsi que les représentants des principaux actionnaires (Wendel et Fonds du Plan d’Épargne du Groupe) qui jouent ce rôle. Ils seront rejoints après l’Assemblée du 5 juin 2014 par deux nouveaux Administrateurs représentant les salariés qui seront désignés par le Comité de Groupe de Saint Gobain si l’Assemblée générale modifie les statuts en ce sens. Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, le Conseil d’administration a arrêté un règlement intérieur dès 2003 qui a été modifié à plusieurs reprises. La version applicable au 1er février 2014 a été arrêtée par le Conseil d’administration au cours de sa séance du 19 septembre 2013 qui a approuvé un certain nombre de modifications résultant de l’évaluation du fonctionnement du Conseil (cf. page 85) et de la révision Le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Compagnie précise les principales modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil, qui sont décrites ci-après : I - Séances du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration tient sept séances ordinaires par an. Le projet de procès-verbal de chaque séance est adressé aux Administrateurs en même temps que la convocation de la séance suivante. Il est approuvé lors de cette séance et le procès-verbal définitif est transmis avec la convocation de la séance suivante. À l’exception des séances où sont établis les comptes sociaux annuels, les comptes consolidés annuels et le rapport de gestion, les Administrateurs qui prennent part à une séance du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective à la séance du Conseil dont les délibérations sont retransmises de façon continue, sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. II – Information préalable et permanente des Administrateurs. À la convocation de chaque séance sont également joints une sélection d’analyses financières et un panorama d’articles de presse concernant le Groupe Saint-Gobain, publiés depuis la séance précédente. Le texte des exposés et présentations prévus à l’ordre du jour d’une séance est transmis aux Administrateurs préalablement à la séance. Le projet de rapport annuel du Groupe Saint-Gobain et les projets de comptes consolidés et de comptes sociaux annuels et semestriels sont adressés aux Administrateurs avant les séances au cours desquelles ils doivent être examinés. Le dossier remis III - Délibérations du Conseil d’administration. sur table aux Administrateurs lors de chaque séance comporte notamment une analyse du résultat d’exploitation et une situation de l’endettement net du Groupe Saint-Gobain, arrêtées à la fin du mois précédant la séance, ainsi que l’évolution du cours de l’action Saint-Gobain par rapport à l’indice CAC 40 et à un indice sectoriel. L’une des séances du Conseil d’administration est tenue sur un site du Groupe Saint-Gobain différent chaque année afin de permettre aux Administrateurs de visiter le site. Entre les séances, les Administrateurs reçoivent les communiqués diffusés par la Compagnie et, le cas échéant, toutes informations utiles sur les événements ou opérations significatifs pour le Groupe Saint-Gobain. Les Administrateurs sont en droit de demander communication de tout document nécessaire aux délibérations du Conseil qu’ils estimeraient ne pas leur avoir été remis ; la demande est adressée au Président-Directeur Général qui peut la soumettre au Conseil pour décision. Les Administrateurs peuvent demander à rencontrer les principaux dirigeants du Groupe Saint-Gobain, y compris hors la présence des mandataires sociaux ; dans ce dernier cas, le Président- Directeur Général en est informé au préalable, et peut soumettre la demande au Conseil pour décision. Outre celles qui correspondent à ses attributions légales, réglementaires et statutaires, les délibérations du Conseil d’administration portent notamment sur les sujets ci-après énoncés : Le Conseil d’administration examine et approuve chaque année le budget du Groupe Saint-Gobain. Il examine au moins une fois par an les orientations stratégiques du Groupe Saint-Gobain et les arrête. Il approuve préalablement à leur réalisation les opérations d’investissements, de restructu- rations, de cessions, d’acquisitions, de prise ou de cession de participation dont le montant unitaire est supérieur à 150 millions d’euros, ainsi que toute opération significative se situant hors de la stratégie annoncée du Groupe Saint-Gobain. En cas d’urgence ne permettant pas de réunir en temps utile le Conseil pour délibérer sur ces opérations, le Président-Directeur Général porte à la connaissance des Administrateurs les informations pertinentes par tout moyen en vue de recueillir leur avis. Le Conseil d’administration consacre une fois par an un point de son ordre du jour à un débat sur son fonctionnement. En outre, une évaluation de son organisation et de son fonctionnement est réalisée périodiquement à l’initiative du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance (1) ; cette évaluation est portée à l’ordre du jour d’une séance suivante du Conseil d’administration. Sur le rapport du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, le Conseil d’administration examine chaque année la situation de chaque Administrateur au regard des critères d’indépendance énoncés par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées et porte les conclusions de son examen à la connaissance des actionnaires dans le rapport annuel. Au cours ou à l’issue d’une séance, les Administrateurs peuvent se réunir hors la présence des mandataires sociaux afin d’évaluer les performances des mandataires sociaux et de réfléchir à l’avenir de la Direction Générale du Groupe 84 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Depuis le 19 septembre 2013, le Comité des Mandataires s’intitule le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance. IV – Comités du Conseil d’administration. Conformément à son Règlement intérieur, le Conseil procède chaque année à une évaluation de son fonctionnement. Cette évaluation, conduite à l’initiative du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance est faite tous les trois ans avec le concours d’un cabinet de consultants spécialisé, et les années intermédiaires sur la base d’un questionnaire adressé à chacun des Administrateurs par le Président L’organisation de cette évaluation pour l’année 2013 a été arrêtée sur proposition du Comité des mandataires, lors de sa réunion du 22 mars 2012 par le Conseil qui a décidé de procéder à l’évaluation avec l’aide d’un cabinet de consultant spécialisé. Tous les Administrateurs (16) en fonction jusqu’à l’Assemblée générale du 6 juin 2013 ont été consultés et ont participé aux travaux d’évaluation du Conseil d’administration. Le Comité des mandataires a consacré sa séance du 19 juillet 2013 à cette évaluation et en a rendu compte au Conseil d’administration Il en est ressorti que les Administrateurs sont très majoritairement satisfaits du fonctionnement du Conseil d’administration et de sa gouvernance. Le jugement positif s’est donc pérennisé et même accentué puisque la gouvernance est jugée encore en progrès par la majorité des Administrateurs. Les Administrateurs considèrent que le Conseil fonctionne bien, qu’il est indépendant, compétent, traite de tous les sujets qui sont de son ressort et a accès à l’information dont il a besoin pour exercer sa mission. La parole individuelle est forte, de qualité, indépendante et libre, et les Administrateurs constatent l’existence d’une bonne dynamique collective de groupe. Afin de continuer à progresser, le rapport établi par le cabinet de consultants spécialisé comporte 19 propositions qui ont été toutes retenues par le Conseil d’administration. Certaines concernent le mode de fonctionnement du Conseil et des Comités, notamment : établir le programme des travaux du Conseil et des Comités en fin d’année pour l’année qui suit. Des propositions concernent les Comités, notamment : pour le Comité des mandataires, changer de dénomination pour s’intituler Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, ouvrir le débat sur le renouvellement du mandat du Président-Directeur Général (Assemblée du 5 juin 2014) et, à plus long terme, analyser les profils internes en cas de succession, prévue ou imprévue ou en cas d’aléa. Des propositions concernent enfin le Conseil d’administration, notamment : approuver formellement le budget ou ouvrir le débat, au moment opportun, sur la taille du Conseil (actuellement 16 Administrateurs), tout en tenant compte de la parité, du nombre d’Administrateurs indépendants et de la présence des salariés et salariés actionnaires au Conseil Les travaux et délibérations du Conseil sont préparés dans leurs domaines respectifs par le Comité des comptes, le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance et le Comité stratégique et de la responsabilité sociale d'entreprise*, dont les membres sont nommés par le Conseil. Ces Comités peuvent demander la réalisation d’études techniques par des experts extérieurs aux frais de la Compagnie, et entendre les cadres de Direction du Groupe après en avoir informé le Président-Directeur Général. Le Règlement intérieur du Conseil d’administration porte règlement des trois comités, notamment pour ce qui concerne leurs attributions respectives. Celles-ci sont reproduites ci-dessous sous la rubrique correspondant à Les Administrateurs sont des « initiés permanents » au regard de la législation et de la réglementation sur les marchés financiers, et se conforment aux dispositions relatives à la prévention du délit d’initié. En outre, des périodes appelées « fenêtres négatives » sont déterminées chaque année durant lesquelles les Administrateurs s’abstiennent de procéder à toute opération directe, indirecte ou dérivée portant sur les titres de la Compagnie. Ces périodes d’abstention, plus longues que celles recommandées par l’AMF, couvrent les quarante-cinq jours précédant les séances du Conseil au cours desquelles sont examinés les comptes consolidés annuels et les comptes consolidés semestriels, ainsi que le jour suivant chacune Au-delà de l’obligation de discrétion prévue par la loi, les Administrateurs s’astreignent à un devoir général de confidentialité sur les documents, informations et délibérations du Conseil d’administration aussi longtemps que ceux-ci Ils veillent à éviter tout conflit d’intérêts direct ou indirect, même potentiel ; si une telle situation survient néanmoins, ils en informent le Président-Directeur Général, et ne participent pas aux débats et délibérations sur les sujets concernés. Conformément aux dispositions en vigueur, les Administrateurs déclarent à l’Autorité des marchés financiers les opérations qu’ils ont réalisées sur les titres Saint-Gobain. Le Conseil d’administration procède à la répartition du montant annuel des jetons alloués par l’Assemblée générale (8 juin 2006 : 800 000 euros). Cette répartition est décrite ci-après VII - Autres dispositions du Règlement intérieur. Chaque Administrateur peut bénéficier d’une formation complémentaire sur les spécificités du Groupe Saint-Gobain, ses métiers et ses secteurs d’activité. Lors de leur nomination les membres du Comité des comptes peuvent bénéficier d’une information sur les spécificités comptables, financières et opérationnelles du Groupe. Les Administrateurs assistent * Depuis le 19 février 2014, le Comité stratégique s’intitule le Comité stratégique et de la responsabilité (1) Les principaux dirigeants du Groupe de même que les salariés ayant accès à des informations « sensibles » sont également assujettis à ces « fenêtres négatives ». (3) Pour l’évaluation en 2012, voir page 81 du Document de Référence de l’Exercice 2012. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 85 Le Conseil d’administration se réunit une fois par an sur un site de production ou dans un centre de recherche du Groupe. En 2013, le Conseil d’administration a visité le centre logistique de Dahl (Distribution Bâtiment) situé à Langhus en Norvège. Chaque nouvel Administrateur peut sur sa demande recevoir une formation dans le domaine qu’il précise et procéder à des visites de sites de production ou de distribution ou de centres de recherche. Les nouveaux Administrateurs ont pu dans ce cadre également visiter divers sites industriels ou de la Distribution Bâtiment, et, à leur demande, rencontrer des Directeurs de Pôles ou des membres de la Direction Générale. Le Conseil d’administration a tenu neuf séances au cours de l’exercice 2013. Le taux de présence des Administrateurs à l’ensemble de ces séances a été de 90 %. Sept des dix-neuf Administrateurs (le Conseil est composé de seize membres mais trois mandats ont expiré en cours d’année et ont été remplacés) ont assisté à toutes les séances du Conseil. Huit Administrateurs ont manqué une seule réunion, deux Administrateurs ont manqué deux réunions et un À chacune de ses séances, le Conseil a procédé à l’analyse de l’évolution de la situation du Groupe. À six séances sur neuf, y compris un séminaire d’une demi-journée consacrée à des présentations des Directeurs de Pôles, le Conseil a examiné et arrêté les orientations stratégiques du Groupe ou un aspect particulier de la stratégie (notamment : cessions et acquisitions en cours, comparaison avec nos principaux concurrents, situation d’un Pôle ou d’une Activité dans un pays, etc.) après avoir entendu, le cas échéant, un membre de la Direction Au titre de sa compétence légale, il a établi les comptes annuels et semestriels, sociaux et consolidés, ainsi que les différents rapports attachés à ces comptes après avoir entendu le Comité des comptes et les Commissaires aux comptes. Il a arrêté les éléments fixes et variables de la rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR. Il a arrêté les projets de résolutions soumis à l’Assemblée générale ainsi que les différents rapports et documents de gestion prévisionnelle. Il a délibéré sur la politique de la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale, a renouvelé des autorisations d’émettre des emprunts obligataires et de délivrer des cautions, En application du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, il a procédé à son évaluation et a débattu sur son fonctionnement. Par ailleurs, il a examiné la situation d’indépendance des Administrateurs et le renouvel- lement du mandat d’Administrateur de M. Pierre-André de CHALENDAR qui arrivera à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 5 juin 2014. Lors de sa séance du 21 novembre 2013, le Conseil d’administration a renouvelé sa confiance à M. Pierre-André de CHALENDAR et a décidé de proposer à l’Assemblée du 5 juin 2014 le renouvellement 86 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Au cours d’une séance, un point de l’ordre du jour a été consacré au Développement Durable et à la RSE. Il a examiné la situation de la Société et du Groupe au regard de certains risques, procédures, litiges et de l’évolution de l’environnement réglementaire, et a pris connaissance de la mise en œuvre et des évolutions du programme « Conformité » Il a arrêté les plans d’options sur actions et d’actions gratuites (et a approuvé le principe des unités de performance) pouvant bénéficier à certaines catégories de personnel, y compris les critères de performance. Dans le cadre de la poursuite du développement de l’actionnariat salarié, il a décidé d’offrir à nouveau à ses salariés et anciens salariés, la possibilité de souscrire, sous certaines conditions, à une augmentation de capital leur étant réservée (maximum d’un peu moins de 1 % du capital social). Enfin, il a décidé du mode de désignation de deux Administrateurs salariés au Conseil qui sera proposé à l'Assemblée générale, compte tenu des dispositions de la loi du 14 juin 2013 prévoyant la représentation des salariés au Conseil d’administration, après la prochaine Assemblée Le Comité comprend trois Administrateurs indépendants sur quatre (75 %) dont son Président, à fin février 2014. Aucun dirigeant mandataire social n’en fait partie. Chacun de ses membres de par ses fonctions passées et actuelles est doté d’une expérience au meilleur niveau et présente des compétences particulières en matière financière ou comptable. Aux termes du Règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2014, le Comité des comptes exerce Sans préjudice des compétences du Conseil d’administration, le Comité des comptes est notamment chargé d’assurer ¬ du processus d’élaboration de l’information financière ; ¬ de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion ¬ du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux comptes ; ¬ de l’indépendance des Commissaires aux comptes. Il assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières, s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes et vérifie que les procédures internes de collecte et de Il examine les comptes sociaux et consolidés semestriels et annuels, qui lui sont présentés par la Direction Générale, préalablement à leur examen par le Conseil d’administration. Il examine le périmètre des sociétés consolidées et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des sociétés n’y seraient Il examine les risques et engagements hors bilan significatifs, et est destinataire d’une note circonstanciée du Directeur Il est informé par la Direction Générale de l’organisation et du fonctionnement du dispositif de gestion des risques. Il prend connaissance du plan d’action du contrôle interne et est informé au moins une fois par an des résultats de ses Il donne son avis sur l’organisation de l’audit interne, est informé de son programme de travail et est destinataire d’une synthèse périodique de ses rapports. Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes de la Compagnie et les conclusions de leurs contrôles. Il est destinataire d’une note des Commissaires aux comptes sur les principaux points relevés au cours de leurs travaux et sur les options comptables retenues. Il conduit la procédure de sélection des Commissaires aux comptes de la Compagnie, formule un avis sur le montant des honoraires sollicités pour l’exécution des missions de contrôle légal, soumet au Conseil d’administration le résultat de cette sélection, et émet une recommandation sur les Commissaires aux comptes proposés à la désignation Il examine, au regard des normes applicables, les catégories de conseils et d’autres prestations de services directement liés à leur mission que les Commissaires aux comptes et leur réseau sont autorisés à fournir à la Compagnie et Il se fait communiquer chaque année par les Commissaires aux comptes leur déclaration d’indépendance, le montant et la répartition, par catégorie de missions, conseils et prestations, des honoraires versés par le Groupe Saint-Gobain aux Commissaires aux comptes et à leur réseau au cours de l’exercice écoulé, et en rend compte au Conseil d’administration auquel il fait part de son avis Le Comité des comptes s’est réuni trois fois en 2013 : en février, en juillet et en septembre 2013. Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 85 %. Ses travaux ont notamment porté sur les points suivants : le Comité a procédé à l’examen préalable approfondi des comptes sociaux et consolidés annuels (février) et semestriels (juillet) qui lui ont été remis avant les réunions du Conseil d’administration, après avoir entendu la Direction Générale, la Direction Financière et les Commissaires aux comptes. À ces occasions, il a examiné, en présence des Commissaires aux comptes, le relevé dressé par ceux-ci des principaux points discutés avec la Direction Financière lors de l’établissement de ces comptes, et en particulier l’exposition aux risques et les engagements hors bilan significatifs, qui ont par ailleurs fait l’objet d’une note spécifique du Directeur Financier à Le Comité a régulièrement analysé la situation résultant de l’évolution des litiges liés à l’amiante aux États-Unis. Il a procédé à une revue détaillée avec les Commissaires aux comptes des conséquences financières et comptables que cette situation emporte pour les filiales américaines concernées et pour le Groupe, et en a rendu compte au Conseil d’administration Le Comité s’est, par ailleurs, fait communiquer par chacun des Commissaires le montant des honoraires perçus des sociétés du Groupe au titre de l’exercice 2013 pour leurs missions de contrôle légal des comptes et pour leurs autres prestations. Il s’est assuré qu’aucun des mandats des Commissaires aux comptes n’était à renouveler au cours du prochain exercice social. Les honoraires 2012 et 2013 figurent à la page 104. Il est rappelé à cet égard que la Compagnie a mis en application depuis 2003 une note de procédure définissant strictement les prestations de services pouvant être confiées aux Commissaires aux comptes des sociétés du Groupe Saint-Gobain et à leur réseau, et celles qui leur sont interdites. Parmi ses autres travaux, le Comité a plus particulièrement pris connaissance du projet de rapport du Président sur les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du référentiel de contrôle interne pour le Groupe, et examiné la synthèse de l’intervention des Commissaires aux comptes sur les opérations de trésorerie, le rapport d’activité de la Direction de l’Audit et du Contrôle internes pour 2013, son plan d’audits pour 2013 et son rapport sur les fraudes significatives, ainsi que le rapport d’activité du service Doctrine. Le Comité a procédé, hors toute autre présence, à l’audition des Commissaires aux comptes, puis à l’audition individuelle du Directeur de la Gestion Financière, du Directeur de la Trésorerie et du Financement, des Risques et Assurances, du Directeur de l’Audit et du Contrôle internes et du Directeur Financier, en conformité avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. Il n’a pas recouru à des experts extérieurs dans l’exercice Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 20 février, 24 juillet, SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 87 À fin février 2014, trois des quatre membres du Comité, dont son Président, sont des Administrateurs indépendants (75 %). Le Comité exerce les attributions d’un comité des nominations et d’un comité des rémunérations telles que prévues par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement Aux termes du Règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2014, ses attributions sont les suivantes : Le Comité des Nominations des Rémunérations et de la Gouvernance est chargé de faire des propositions au Conseil d’administration dans tous les cas où un ou ou viennent à expiration. Il organise une procédure destinée à sélectionner les futurs Administrateurs indépendants au sens des critères énoncés par le Code AFEP-MEDEF. Il examine chaque année la situation de chaque Administrateur au regard des critères d’indépendance énoncés par le Code AFEP-MEDEF et fait part de ses Il s’assure, par l’intermédiaire de son Président, auprès du Président-Directeur Général qu’une personne a été identifiée en cas de vacance imprévisible et qu’il existe suffisamment de successeurs potentiels pour assurer Il débat des propositions à présenter au Conseil en cas de vacance, pour quelque cause que ce soit, du mandat Il examine, le cas échéant, la ou les propositions du Président-Directeur Général tendant à la nomination d’un Directeur Général et/ou d’un ou de plusieurs Directeurs Généraux Délégués, et en rend compte au Conseil. Il formule des propositions au Conseil d’administration sur la détermination du montant et des modalités de la rémunération, notamment des critères de sa partie variable, du Président-Directeur Général, ainsi que sur la fixation des autres dispositions relatives à son statut. Il débat de la politique générale d’attribution des options sur actions et des actions de performance ainsi que du choix entre options de souscription et options d’achat d’actions et examine les propositions de la Direction Générale tendant à l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions et d’actions de performance à des salariés du Il examine les propositions du Président-Directeur Général tendant à la mise en place par ce dernier de plans de Il formule des propositions relatives à l’attribution d’options sur actions, d’actions de performance et de rémunérations à long terme au Président-Directeur Général et aux autres membres de la Direction Générale du Groupe Saint-Gobain. Il prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives à la gouvernance d’entreprise ; il conduit l’évaluation de l’organisation et du fonctionnement du Conseil d’administration qui est réalisée périodiquement. Le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance s’est réuni trois fois en 2013 : en février, en juillet et en septembre 2013. Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 100 %. Ses travaux ont notamment porté sur les points suivants : le Comité a formulé ses recommandations au Conseil sur la fixation de la part variable de la rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR au titre de 2012, ainsi que sur le montant des parts fixe et variable et sur les critères à utiliser pour déterminer la part variable de sa rémunération pour 2013 (voir page 91). Le Comité a examiné l’indépendance des Administrateurs et la question du renouvellement du mandat d’Administrateur à l’Assemblée générale du 5 juin 2014 de M. Pierre-André Le Comité a en outre débattu sur la mise en place par le Président-Directeur Général d’unités de performance et du renouvellement, par le Conseil d’administration des plans d’options sur actions et d’actions de performance (2), ces rémunérations différées, variables et conditionnelles au profit de certains salariés étant toutes soumises à des critères de performance, sur les options sur actions et unités de performance à attribuer sous conditions de performance au Président- Directeur Général, puis a examiné les projets de plans qui lui ont été soumis et a délibéré sur les conditions de présence et de performance auxquelles lui paraissaient devoir être Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 20 février, 24 juillet Le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance a été informé de certains aspects de la politique de rémunération des principaux dirigeants non mandataires 88 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Depuis le 19 septembre 2013, le Comité des mandataires s’intitule le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance. (2) La description de la politique d’attribution d’options sur actions, d’actions de performance, d’unités de performance et les caractéristiques des plans d’options et d’attribution d’actions de performance et d’unités de performance en vigueur figurent aux pages 89 à 90. COMITÉ STRATÉGIQUE ET DE LA RESPONSABILITÉ La part variable est prépondérante en cas d’assiduité aux séances du Conseil et aux travaux des Comités. (depuis le du 6 juin 2013) Aux termes du Règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2014, le Comité stratégique et de la responsabilité sociale d'entreprise est chargé d’examiner le plan stratégique, ses potentiels d’amélioration et les sujets straté- giques proposés par ses membres et de s'assurer de la prise en compte des sujets de RSE dans la définition de la stratégie du Le Comité stratégique et de la responsabilité sociale d'entreprise s’est réuni six fois en 2013. Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 100 %. Ses travaux ont porté sur le budget et le plan 2013, sur les perspectives et l’évolution de l’activité du Groupe, sur l’effet sur le Groupe de divers scénarii économiques et sur tous les sujets stratégiques soumis au Conseil. Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 23 mai, 24 juillet, 19 septembre et 21 novembre 2013. annuel des jetons de présence alloués aux Administrateurs, Le Conseil d’administration a décidé le 19 mars 2009 de répartir ce montant à compter du 1er janvier 2009 et pour les exercices ultérieurs selon les règles suivantes : ¬ le Président-Directeur Général de la Compagnie ne perçoit pas de jetons de présence ; ¬ chacun des autres membres du Conseil d’administration se voit allouer à titre de partie fixe la somme annuelle de ¬ en outre, les Présidents et membres du Comité des comptes, du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance et du Comité stratégique (hormis M. Pierre- André de CHALENDAR) se voient allouer à titre de partie fixe respectivement les sommes annuelles de 5 000 euros par présence effective aux réunions ; ¬ les montants alloués à titre de partie fixe sont réglés prorata temporis lorsque les mandats prennent naissance ou fin ¬ les règlements sont faits semestriellement à semestre échu, et la distribution du solde disponible éventuel du montant annuel alloué est effectuée au début de l’exercice suivant, au prorata de la présence effective aux séances du Conseil tenues au cours de l’exercice écoulé. Les montants individuels des jetons de présence versés par la Compagnie à ses Administrateurs (parties fixe et variable confondues) au titre de l’exercice 2013 figurent dans le tableau 3 PLANS D’OPTIONS SUR ACTIONS SAINT-GOBAIN - DE PERFORMANCE - PRINCIPES ET RÈGLES ARRÊTÉS Des plans d’options sur actions ont été approuvés annuellement par le Conseil d’administration depuis 1987. Les plans de 1987 à 2003 inclus sont aujourd’hui achevés du fait de l’expiration du délai maximum d’exercice des options de ces plans. Les plans ont porté de 2003 à 2007 et en 2012 sur des options de souscription d’actions nouvelles. De 2008 à 2011 et en 2013, le Conseil d’administration a décidé que la nature des options, options de souscription ou d’achat, serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exercice, étant précisé que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature seraient Des plans d’attribution d’actions de performance ont par ailleurs été approuvés annuellement par le Conseil d’administration Les plans visés ci-dessus ont été arrêtés par le Conseil d’admi- nistration après examen et sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance. Un plan d’unités de performance a été mis en place en 2012. Le principe d’un nouveau plan a été approuvé par le Conseil Dans sa séance du 21 novembre 2013, le Conseil d’administration a décidé d’adopter un plan d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions, un plan d’actions de performance existantes et a approuvé le principe d’un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance devant être mis en œuvre par le Président-Directeur Général de la Ces plans concernent 1 754 cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger : cadres ayant accompli une performance particulière et cadres à haut potentiel (155), principaux responsables fonctionnels et opérationnels des Pôles et Délégations (1 556), Comité de Liaison (hors Direction Générale) (31), Direction Générale (12). Les bénéficiaires sont de 51 nationalités différentes et exercent leurs fonctions dans 49 pays. Au total, ces plans portent sur 247 250 options de souscription, 541 655 actions de performance destinées aux bénéficiaires hors de France, et 588 535 unités de performance destinées aux bénéficiaires en France. Les plans d’options et d’actions de performance représentent respectivement 0,04 % et 0,1 % du capital social et sont donc sans impact significatif en terme (1) Depuis le 19 février 2014, le Comité stratégique s’intitule le Comité stratégique et de la responsabilité sociale d’entreprise. (2) M. Jean-Cyril SPINETTA, dont le mandat d’Administrateur a expiré à l’Assemblée générale du 6 juin 2013, a été Président du Comité stratégique jusqu’à cette date. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 89 Les unités de performance offrent aux bénéficiaires, sous condition de présence et sous condition de performance, la possibilité de recevoir à long terme (période d’exercice du 21 novembre 2017 au 20 novembre 2023) une rémunération en espèces égale pour chaque unité au cours de bourse de l’action Saint-Gobain à la date de référence (le jour de bourse suivant la réception de la demande d’exercice) augmenté de tout dividende ou distribution payés ou effectués à partir du 21 novembre 2017 et jusqu’à la date de référence. Les unités de performance constituent une charge d’exploitation ajustable chaque année mais ne créent aucune dilution pour l’actionnaire puisqu’elles ne conduisent pas à la création d’actions nouvelles. Les membres du Comité de liaison se sont vu attribuer à la fois des options sur actions et des unités de performance pour les bénéficiaires en France ou à la fois des options sur actions et des actions de performance pour les bénéficiaires hors de France. Les autres bénéficiaires se sont vu attribuer uniquement des actions de performance ou uniquement des unités de performance selon leur pays de résidence. L’exercice des options sur actions, l’obtention des actions de performance et l’exercice des unités de performance sont soumis à des conditions de présence et de performance internes et externes ci-après décrites, applicables à tous les bénéficiaires, y compris au dirigeant mandataire social, conformément au Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés condition de présence en qualité de salarié ou de mandataire social d’une société du Groupe Saint-Gobain continue et ininterrompue jusqu’à la date d’exercice des options (options sur actions), pendant toute la période d’acquisition (actions de performance), jusqu’à la date d’exercice des unités (unités de performance), sauf exceptions définies (décès, cas d'invalidité définis aux 2°) et 3°) de l'article L.341-4 du Code de la Sécurité sociale, licenciement sans faute, cession de la société en dehors du Groupe) ; conditions de performance liées, pour les options sur actions, à la performance relative du cours de bourse de l’action Saint-Gobain par rapport à un indice boursier intégrant pour 50 % le CAC 40 et pour 50 % un échantillon (1), (pesant chacune pour 1/8 dans ces 50 %), opérant dans un ou plusieurs des métiers où opère également Saint-Gobain ; et pour les actions de performance et les unités de performance, à l’atteinte d’un taux de « ROCE Le détail de ces conditions de performance est le suivant : a) Pour les options sur actions, le calcul de la performance boursière se fera en comparant la moyenne des cours des six derniers mois précédant le 21 novembre 2013 à celle des six derniers mois précédant le 21 novembre 2017. Les deux performances seront ensuite comparées et au terme du délai d’exercice de quatre ans, les options pourront ou non être exercées selon les critères suivants :  si la performance du cours de bourse de l’action Saint-Gobain est supérieure de 10 % ou plus à celle de l’indice, la totalité  si la performance du cours de bourse de l’action Saint-Gobain est comprise entre +10 % et -20 % par rapport à celle de l’indice, le pourcentage d’options exerçables sera égal à : ([Performance du cours de l’action Saint-Gobain/ performance de l’indice] - 80 %) /(110 % - 80 %)  si la performance du cours de l’action Saint-Gobain est inférieure de plus de 20 % à celle de l’indice, aucune option b) Pour les actions de performance, l’acquisition des actions dépendra de la moyenne arithmétique des taux de ROCE du Groupe Saint-Gobain, y compris le Conditionnement (mais hors Verallia North America), au titre des exercices 2014, 2015 et 2016, à normes comptables et périmètres constants :  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est supérieur ou égal à 10,5 %, la totalité de l’attribution conditionnelle d’actions  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est compris entre 8 % et 10,5 %, le pourcentage de l’attribution conditionnelle d’actions qui sera définitivement acquis sera égal à : (ROCE moyen - 8 %)/(10,5 % - 8 %)  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est inférieur ou égal à 8 %, aucune action ne sera acquise. Toutefois les 100 premières actions attribuées aux bénéficiaires sont exonérées de conditions de performance, à l’exception de celles attribuées aux membres du Comité de liaison. Pour ces derniers, les conditions de performance s’appliquent à l’intégralité des actions de performance attribuées. c) Pour les unités de performance, l’attribution sera calculée sur la base de la moyenne arithmétique des taux de ROCE du Groupe Saint-Gobain, y compris Conditionnement (mais hors Verallia North America), au titre des exercices 2014, 2015 et 2016, à normes comptables et périmètres constants :  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est supérieur ou égal à 10,5 %, la totalité des unités de performance sera exerçable ;  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est compris entre 8 % et 10,5 %, le nombre d’unités de performance exerçables Nombre d’unités de performance attribuées x  si le ROCE moyen 2014, 2015 et 2016 est inférieur ou égal à 8 %, aucune unité ne sera exerçable. Le prix d’exercice des options attribuées en novembre 2013 a été fixé à 100 % du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution, soit à 38,80 €. Il n’existe pas d’autres plans d’options de souscription ou d’achat en cours ni d’autres instruments optionnels portant sur les actions de sociétés du Groupe françaises ou étrangères cotées 90 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Sociétés NSG, 3M, Imerys, CRH, Travis Perkins, Wolseley, Owens Corning et Rockwool La politique de rémunération du Président-Directeur Général est arrêtée par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Le Conseil d’administration et le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance veillent en permanence à ce que la rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR soit en ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. L’ensemble des composantes de la rémunération (fixe, variable court terme, intéressement long terme, indemnité de cessation de fonction et engagement de retraite) et l’équilibre entre ces composantes sont pris en compte pour déterminer la rémunération Dans la détermination des différentes composantes de la rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR, le Conseil d’administration prend également en compte des benchmarks de sociétés du CAC comparables à Saint-Gobain en termes de chiffre d’affaires, d’effectifs et d’internationalisation. Les éléments de rémunération au titre de l’exercice 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’administration dans ses séances Cette part fixe reflète l’expérience et les responsabilités et se compare aux grandes entreprises similaires. Pour l’exercice 2013, la rémunération fixe de M. Pierre-André de CHALENDAR, déterminée par le Conseil dans sa séance Cette composante de la rémunération rétribue la contribution du Président-Directeur Général aux résultats du Groupe sur l’exercice écoulé. Elle est exprimée en pourcentage de la partie Depuis plusieurs années, son montant peut atteindre 150 % de la part fixe au maximum. Elle comprend une partie quantitative à concurrence de 60 % et une partie qualitative à concurrence Au cours de sa séance du 20 février 2013, sur proposition du Comité des mandataires, le Conseil a déterminé les compo- santes et objectifs de la rémunération de M. Pierre-André  Quatre objectifs adaptés à la stratégie du Groupe, chacun comptant pour un quart, ont été fixés pour la partie quantitative : ils concernent le « ROCE (1) », le résultat d’exploitation du Groupe, le résultat net courant du Groupe par action, et le « CFLE (2) ». La rémunération variable déterminée en fonction de ces critères quantitatifs se déclenche lorsque les objectifs quantitatifs sont réalisés en moyenne à 92,3 % et atteint son maximum lorsqu’ils sont réalisés en moyenne à 110,3 % avec une base 100 correspondant au budget. Lorsque le réel est inférieur en moyenne à 92,3 % des objectifs (soit pour chaque objectif, selon le cas, un réel se situant entre 89,2 % et 96,6 % du budget), la rémunération variable quantitative est égale à 0. Au budget, la rémunération variable déterminée en fonction des critères quantitatifs s’élève à 49,5 % de la part fixe. Dans le Groupe, le budget fixe des objectifs volontaristes qui ne sont pas systématiquement atteints et sont  Au titre de la partie qualitative de la part variable, cinq objectifs ont été définis tenant en particulier au développement du Groupe sur les axes stratégiques retenus, à la qualité et la pertinence de la communication financière, la réaction aux évolutions de la conjoncture, le bon fonctionnement du Conseil d’administration, et à la définition et la mise en œuvre d’une nouvelle étape de la politique de développement Au cours de sa séance du 19 février 2014, sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, le Conseil a considéré que les objectifs quantitatifs et qualitatifs avaient été respectivement atteints à hauteur de 42,4 % et 75 %, soit un pourcentage de réalisation global de 55,4 %. La part variable s’est élevée à 914 760 euros, en hausse de 9,6 % par rapport à celle de 2012. Au total, la rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR s’est élevée à 2 014 760 euros, en hausse de 4,1 % par rapport  Options sur actions et actions de performance ¬ Au cours de la séance du 21 novembre 2013, M. Pierre-André de CHALENDAR s’est vu attribuer 50 000 options sur actions, soit environ 0,009 % du capital social et aucune action de performance (ce qui correspond, avec un taux de conversion d'une action de performance = 3,5 options sur actions, à une allocation représentant 2,3 % des options sur actions et des actions de performance). Les conditions des options sur actions, notamment de présence et de performance, sont exposées ci-dessus page 90. ¬ Par ailleurs, conformément à l’article L.225-185 du Code de commerce, le Conseil d’administration a décidé que le Président-Directeur Général sera tenu de conserver sous forme d’actions Saint-Gobain l’équivalent de 50 % de la plus-value nette (des impositions et contributions fiscales et cotisations sociales à sa charge) d’acquisition des actions lors de l’exercice des options qui viennent de lui être attribuées, jusqu’à la cessation de ses fonctions, étant précisé toutefois que cette obligation de conservation cessera de s’appliquer si et lorsque le nombre total d’actions Saint-Gobain qu’il détient personnellement au nominatif atteint l’équivalent de cinq années de rémunération fixe brute. À cet effet, le produit du nombre total d’actions Saint-Gobain qu’il détient personnellement au nominatif et du cours d’ouverture de l’action Saint-Gobain, au jour de l’exercice des options sur actions, sera rapporté au montant de sa rémunération fixe brute alors en vigueur, et traduit en nombre d’années, de mois et de jours de cette SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 91 Le détail de ces composantes figure dans les tableaux 1, 2, 3, 4 ¬ Au cours de la séance du 21 novembre 2013, M. Pierre-André de CHALENDAR s’est vu attribuer 60 000 unités de performance. Les conditions des unités de performance, notamment de présence et de performance, sont exposées ¬ La valeur de ces unités de performance selon la méthode retenue pour les comptes consolidés est égale à 1 414 000 euros. Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, les règlements des Plans dont est bénéficiaire M. Pierre-André de CHALENDAR prévoient qu’il est interdit de mettre en place Éléments de la rémunération du dirigeant mandataire social soumis au vote consultatif des actionnaires (Assemblée générale du 5 juin 2014 Article 24-3 du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées). Le détail de ces composantes figure dans le tableau 14 ci-après Engagements pris au bénéfice du dirigeant mandataire social dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation En ce qui concerne les engagements de toutes natures pris par la Société au bénéfice de son mandataire social dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions ou postérieurement à celles-ci, visés à l’article L.225-42-1 du Code de commerce, il est rappelé que l’Assemblée générale du 3 juin 2010 a approuvé la modification de l’engagement antérieurement pris au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR, alors Directeur Général, selon les modalités décrites ci-dessous : Une indemnité de cessation de fonctions ne pourra être versée qu’au cas où la cessation des fonctions de Directeur Général de M. Pierre-André de CHALENDAR résulterait a) révocation avant terme ou non-renouvellement du mandat de Directeur Général à l’échéance de celui-ci, sauf en cas de faute grave ou lourde, ou de faute détachable des fonctions b) « départ contraint » défini comme une démission qui interviendrait dans les douze mois suivant la date d’approbation par l’Assemblée générale des actionnaires d’une fusion ou d’une scission affectant la Compagnie de Saint-Gobain, ou la date effective de l’acquisition du contrôle de la Compagnie de Saint-Gobain par une personne agissant seule ou par plusieurs personnes agissant de concert, ou un changement significatif de stratégie du Groupe Saint-Gobain dûment exprimé par les organes sociaux de la Compagnie de Saint-Gobain et se traduisant par une réorientation majeure En cas de cessation de ses fonctions de Directeur Général dans les circonstances décrites ci-dessus, M. Pierre-André de CHALENDAR bénéficiera d’une indemnité égale au maximum à deux fois le montant cumulé de la part fixe de sa rémunération, en base annuelle, de Directeur Général perçue à la date de cessation de ses fonctions, et de la moyenne de la part variable de sa rémunération annuelle de Directeur Général perçue ou à percevoir au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonctions de Directeur Général, clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions (ou, si trois exercices complets ne se sont pas écoulés, sur les seuls exercices clos au cours desquels il a occupé, sur l’ensemble de l’exercice, les fonctions Le bénéfice de l’indemnité de cessation de fonctions sera subordonné à la réalisation d’une condition de performance constituée par l’attribution par le Conseil d’administration, en moyenne au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonctions de Directeur Général et clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions (ou, si trois exercices complets ne se sont pas écoulés, sur les seuls exercices clos au cours desquels il a occupé, sur l’ensemble de l’exercice, les fonctions de Directeur Général), d’une part variable de rémunération au moins égale à la moitié du montant maximum fixé pour cette part variable (les dévelop- pements relatifs à la part variable de rémunération de M. Pierre-André de CHALENDAR figurent en page 91). En tout état de cause, aucune somme ne serait due au titre de l’indemnité de cessation de fonctions dans l’hypothèse où M. Pierre-André de CHALENDAR quitterait à son initiative la Compagnie de Saint-Gobain en dehors des circonstances mentionnées ci-dessus, ou si, quittant la Compagnie de Saint-Gobain à son initiative dans l’une des circonstances mentionnées ci-dessus, il avait, dans les douze mois suivant la date de cessation de ses fonctions de Directeur Général, la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite de base dans des conditions lui permettant de bénéficier d’une pension au titre du régime de retraite à prestations définies dit « SGPM ». Par ailleurs, l’Assemblée générale du 3 juin 2010 a approuvé la décision du Conseil d’administration selon laquelle, en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de M. Pierre-André de CHALENDAR dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l’indemnité de cessation de fonctions, il se réserve la faculté, sur proposition du Comité des Mandataires, de maintenir ou non à M. Pierre-André de CHALENDAR le bénéfice de tout ou partie des options sur actions Saint-Gobain et des actions de performance Saint-Gobain dont celui-ci aurait été attributaire à la date de cessation de ses fonctions et dont le délai minimum d’exercice ne serait pas écoulé ou qui ne lui auraient pas été livrées à cette date, selon le cas, sous réserve, le cas échéant, de la satisfaction de la ou des conditions de performance fixées dans les règlements 92 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) M. Pierre-André de CHALENDAR ayant démissionné de son contrat de travail à effet du 3 juin 2010, aucune indemnité de départ n’est due à ce titre. Cette même assemblée a également approuvé la conclusion avec M. Pierre-André de CHALENDAR d’un accord de non-concurrence aux termes duquel celui-ci s’engage irrévocablement à ne pas participer à, ni à acquérir ou détenir, un intérêt quelconque dans toute entreprise concurrente (telle que définie dans l’accord de non- concurrence) de la Compagnie de Saint-Gobain ou de toute société du Groupe Saint-Gobain, pendant une durée d’un an suivant la cessation de ses fonctions de Directeur Général dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l’indemnité de cessation de fonctions, en contrepartie d’une indemnité d’un montant égal à un an de rémunération annuelle brute totale. La rémunération annuelle brute totale est constituée des mêmes éléments fixe et variable que ceux retenus pour déterminer l’indemnité de cessation de fonctions mentionnée ci-dessus. En tout état de cause, le cumul de cette indemnité de non-concurrence et de l’indemnité de cessation de fonctions ne pourra en aucun cas excéder deux fois la rémunération totale annuelle brute de M. Pierre-André Engagements de retraite à prestations définies au bénéfice En ce qui concerne les engagements de retraite à prestations définies visés à l’article L.225-42-1 du Code de commerce, l’Assemblée générale du 3 juin 2010 a approuvé le maintien intégral des dispositions du régime de retraite à prestations définies dit « SGPM », au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR, en qualité de Directeur Général, dans des conditions identiques à celles qui s’appliquent à l’ensemble des participants au régime de retraite. Le régime de retraite « SGPM » s’applique à tous les salariés, cadres et collaborateurs de la Compagnie de Saint-Gobain entrés à la Compagnie avant le 1er janvier 1994, date à laquelle ce régime a été fermé. Au 31 décembre 2013, 176 retraités de la Compagnie de Saint-Gobain percevaient cette retraite, et 45 salariés étaient bénéficiaires potentiels du régime « SGPM ». La base de calcul de la retraite de M. Pierre-André de CHALENDAR sera constituée de la part fixe de la dernière rémunération perçue. Son ancienneté sera décomptée à partir du 1er octobre 1989. Dans l’hypothèse d’un départ avec l’ancien- neté maximale dans le régime de retraite « SGPM », M. de CHALENDAR aurait droit à une retraite totale garantie (y compris les prestations servies par les régimes de retraite de base et complémentaires) de l’ordre de 47 % de sa dernière rémunération fixe (1). La retraite complémentaire ancienneté au titre du régime « SGPM » à la charge de la Compagnie de Saint-Gobain correspond donc à la différence entre cette retraite totale garantie et les prestations servies par les régimes de retraite obligatoire de base et complémentaire. L’Assemblée du 3 juin 2010 a également approuvé la conclusion avec l’URRPIMMEC d’avenants au contrat Groupe de prévoyance et de frais de santé dans lesquels les participants affiliés au titre des contrats et des avenants sont définis comme étant les collaborateurs titulaires d’un contrat de travail et les mandataires sociaux assimilés aux salariés visés à l’article L.311¬3 12 du Code de la Sécurité sociale. À l’occasion du renouvellement du mandat de M. Pierre-André de CHALENDAR lors de l’Assemblée générale du 5 juin 2014, les engagements décrits aux deux sections ci-dessus seront à nouveau soumis au vote des actionnaires dans des termes substantiellement similaires, à deux exceptions près : il sera prévu conformément au Code AFEP-MEDEF que le Conseil d’administration sera autorisé à renoncer à la mise en œuvre de l’accord de non-concurrence lors du départ de M. Pierre-André de CHALENDAR et il sera par ailleurs précisé que l’indemnité de cessation de fonctions ne peut être versée dans l’hypothèse où le non renouvellement est à l’initiative de l’intéressé. M. Pierre-André de CHALENDAR a démissionné de son contrat de travail à effet du 3 juin 2010. Il a disposé d’un véhicule de société et des services d’un chauffeur au cours de l’exercice 2013\. Il ne perçoit pas de jetons de présence de la Compagnie de Saint-Gobain, ni à raison des mandats sociaux qu’il exerce Pour en bénéficier, M. Pierre-André de CHALENDAR devra faire liquider ses retraites obligatoires, au minimum à 60 ans d’âge, avec le taux plein de la Sécurité sociale, et avoir au moins 15 années d’ancienneté dans le régime. Les tableaux ont été établis, conformément au Code AFEP- MEDEF et à la Recommandation de l’AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux (mise à jour le 17 décembre 2013). Ce régime assure une retraite totale garantie qui dépend de l’ancienneté acquise par le salarié dans la limite de 35 ans et qui est dégressive selon les tranches de la rémunération annuelle brute hors éléments à caractère exceptionnel ou temporaire. De ce montant garanti sont déduites les prestations acquises par le salarié auprès des régimes de base et complé- mentaires pendant la période retenue pour le calcul (1) Ce montant est très sensiblement inférieur au chiffre de 45 % des rémunérations fixes et variables prévu au Code AFEP-MEDEF. Par ailleurs, dans la mesure où ce chiffre correspond au maximum, après 35 ans d’ancienneté, il atteste du fait que l’augmentation annuelle des droits potentiels est inférieure à 5 % SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 93 1\. Synthèse des rémunérations et des options et actions de performance attribuées au dirigeant mandataire social (en euros) avant charges sociales et impôt Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 6) Valorisation des unités de performance attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 8) 2\. Récapitulatif des rémunérations du dirigeant mandataire social (en euros) avant charges sociales et impôt (1) Les modalités de fixation de ces montants sont indiquées à la page 91. 3\. Jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants (1) M. Jean-Louis BEFFA a cessé d’être mandataire social le 7 juin 2012 (3) à partir du 6 juin 2013 (4) M. Jean-Louis BEFFA a perçu un ajustement relatif à l’exercice 2012 s’élevant à 124 euros À l’exception de M. Jacques PESTRE qui a perçu sa rémunération au titre de ses fonctions salariées de Directeur Général Adjoint de Point.P, les mandataires sociaux non dirigeants n’ont perçu aucune autre rémunération dans le cadre de leur mandat au titre des exercices 2012 et 2013. 94 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 4\. Options de souscription d’actions attribuées durant l’exercice 2013 au dirigeant mandataire social (1) 5\. Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice 2013 par le dirigeant mandataire social 6\. Actions de performance attribuées durant l’exercice 2013 au dirigeant mandataire social (1) 7\. Actions de performance livrées durant l’exercice 2013 au dirigeant mandataire social 8\. Unités de performance attribuées durant l’exercice 2013 au dirigeant mandataire social (1) (1) Les conditions de présence et de performance auxquelles l’exercice de la totalité de cette attribution est soumis sont indiquées page 90. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 95 9\. Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions Date d’Assemblée 07/06/2012 07/06/2012 04/06/2009 04/06/2009 04/06/2009 07/06/2007 07/06/2007 09/06/2005 09/06/2005 05/06/2003 (*) A la suite de l’augmentation de capital en numéraire du 23 mars 2009 réalisée par émission et attribution de bons de souscriptions d’actions, les droits des détenteurs de plans d’options sur actions ont dû être maintenus en appliquant l’une des méthodes mentionnées par l’article R.228-91 du Code de commerce : le nouveau prix a été déterminé en tenant compte du nombre de titres émis auxquels donne droit une action ancienne (7 actions anciennes pour 2 nouvelles), du prix d’émission de ces actions nouvelles (14 €) et de la valeur des actions avant détachement du droit de souscription. Cette dernière, sur la base du cours moyen pondéré des séances de bourse des 18,19 et 20 mars 2009, ressort à 24,58 €. Il en résulte un coefficient d’ajustement appliqué au prix d’exercice de : 0,904363. En conséquence le coefficient d’ajustement appliqué au nombre d’options afin que le montant total des souscriptions (nombre d’options multiplié par le prix d’exercice) reste constant (avant et après ajustement) ressort à 1,10575. (1) dont 514 502 options non exerçables à la suite de la non-réalisation de la condition de performance à laquelle était assujettie la moitié des options attribuées en novembre 2007 aux 38 principaux dirigeants du Groupe. (2) dont 718 644 options non exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle étaient assujetties la totalité des options attribuées en novembre 2008 aux mandataires sociaux, et la moitié des options attribuées en novembre 2008 aux 176 principaux dirigeants (3) 493 154 options non exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle étaient assujetties la totalité des options (4) après déduction de la moitié des options attribuées, qui ne sont pas exerçables à la suite de la non-réalisation de la condition de performance. (5) après déduction des options attribuées qui ne sont pas exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance. (6) après déduction des options attribuées qui ne sont pas exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance. 96 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 10a. Options consenties, durant l’exercice 2013, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) 10b. Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées durant l’exercice par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) 10c. Actions de performance consenties, durant l’exercice 2013, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé 10d. Actions de performance détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, livrées durant l’exercice aux dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’actions ainsi livrées est le plus élevé (information globale) 10 e. Unités de performance attribuées, durant l’exercice 2013, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des unités de performances, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’unités de performance ainsi attribuées est le 10f. Unités de performance détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, exercées durant l’exercice par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’unités de performance attribuées est le plus élevé (information globale) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 97 (3) dont solde de droits attribués 11\. Historique des attributions d’actions de performance (a) Plan mondial d’attribution gratuite de 7 actions sous condition de performance (b) Droits retirés suite à la non-réalisation de la condition de présence 12\. Opérations sur les titres de la Compagnie de Saint-Gobain déclarées par le mandataire social Les opérations sur les titres de la Compagnie de Saint-Gobain déclarées à l’Autorité des marchés financiers en 2013 par les mandataires sociaux sont les suivantes : (*) Dont 1 955 € d’abondement net de CSG/CRDS. 98 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 13\. Autres informations concernant le dirigeant mandataire social (1) Note explicative (cf. recommandation AMF 22 décembre 2008 tableau 10, note 2) ou renvoi à la page 93 du présent document de référence. (2) Voir page 92 du présent document de référence (3) Voir page 93 du présent document de référence 14\. Rémunération de l’exercice 2013 du dirigeant mandataire social soumise au vote consultatif des actionnaires (Assemblée générale du 5 juin 2014) Article 24-3 du Code AFEP-MEDEF de Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées : Éléments de la rémunération due ou attribuée à M. Pierre-André de CHALENDAR, Président-Directeur Général au titre de l’exercice 2013 soumis au vote consultatif (en euros) Montant dû : 1 100 000 € Montant dû : 914 760 € Au cours de sa séance du 19 février 2014, sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, le Conseil a fixé la rémunération variable de M. Pierre-André de CHALENDAR, compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par le Conseil le 20 février 2013 et des réalisations constatées le 19 février 2014 : • le montant de la part variable au titre des objectifs quantitatifs (ROCE, résultat d’exploitation du Groupe, résultat net courant du Groupe par action, CFLE (4)) s’est élevé à 419 760 € correspondant à un pourcentage de réalisation global des objectifs quantitatifs • le montant de la part variable au titre des objectifs qualitatifs (développement du Groupe sur les axes stratégiques retenus - pays émergents et solutions à valeur ajoutée dans l’habitat -, qualité et pertinence de la communication financière, réaction rapide aux évolutions de la conjoncture, bon fonctionnement du Conseil d’administration, définition et mise en œuvre d’une nouvelle étape de la politique de développement durable) s’est élevé à 495 000 € correspondant à un pourcentage de réalisation global des objectifs ainsi, la part variable au titre de 2013 s’est élevée à 914 760 € correspondant à un pourcentage de réalisation global de 55,4 %, en hausse de 9,6 % par rapport à celle de l’année précédente. Au total, la rémunération globale (fixe plus variable) au titre de 2013 s'est donc élevée à 2 014 760, en hausse de 4,1 % par rapport à celle Pour plus d'informations sur la rémunération fixe et variable de M. Pierre-André de CHALENDAR, cf. page 91 « Politique de rémunération M. Pierre-André de CHALENDAR ne bénéficie d’aucune rémunération M. Pierre-André de CHALENDAR ne bénéficie d’aucune rémunération M. Pierre-André de CHALENDAR ne bénéficie d’aucune rémunération Le Conseil d’administration a décidé d’attribuer à M. Pierre-André de CHALENDAR 50 000 options sur actions Pour les conditions de présence et de performance qui conditionnent l’exercice des options : cf. page 90 Pourcentage du capital représenté par l’attribution au dirigeant mandataire Date d’autorisation de l’Assemblée générale : 7 juin 2012 ; numéro de la résolution : 14 ; date de la décision d’attribution par le Conseil d’administration : le 21 novembre 2013 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 99 soumis au vote consultatif (en euros) Unités de performance Montant attribué : 1 414 000 € Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Pierre André Le Conseil d’administration a décidé d’attribuer à M. Pierre-André de CHALENDAR 60.000 unités de performance. Pour les conditions de présence et de performance qui conditionnent l’acquisition des unités de performance : cf. page 90 Date de la décision d’attribution par le Conseil d’administration : M. Pierre-André de CHALENDAR ne perçoit pas de jetons de présence Montant dû : 2 652 € M. Pierre-André de CHALENDAR dispose d’une voiture de fonction Éléments de la rémunération qui font l’objet d’un vote par l’Assemblée générale au titre de la procédure des conventions En cas de départ dans les circonstances ouvrant droit à indemnité (cf. page 92), M. Pierre André de CHALENDAR percevrait une indemnité égale au maximum à deux fois le montant cumulé de la part fixe de sa rémunération, en base annuelle, perçue à la date de cessation des fonctions et de la moyenne de la part variable de sa rémunération annuelle perçue ou à percevoir au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels le dirigeant mandataire social a occupé ses fonctions. Pour les conditions de mise en œuvre et de performance qui conditionnent le versement de cette indemnité : cf. page 92. En tout état de cause, aucune somme ne serait due au titre de l’indemnité de cessation de fonctions dans l’hypothèse où M. Pierre-André de CHALENDAR quitterait à son initiative la Compagnie de Saint-Gobain en dehors des circonstances prévues dans les conditions de mise en œuvre mentionnées ci-dessus, ou s’il avait, dans les douze mois suivant la date de cessation de ses fonctions de Directeur Général, la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite de base dans des conditions lui permettant de bénéficier d’une pension au titre du régime de retraite à prestations En aucun cas, le cumul de cette indemnité de cessation de fonctions et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra excéder deux fois la rémunération totale annuelle brute de M. Pierre-André de CHALENDAR. Date de l’autorisation par le Conseil d’administration : le 25 mars 2010 ; date de l’approbation par l’Assemblée générale : le 3 juin 2010 ; numéro de la résolution dans le cadre de la procédure des conventions réglementées : 6e résolution. Note : à l’occasion du renouvellement du mandat de M. Pierre-André de CHALENDAR, cet engagement est soumis au vote des actionnaires pour l’avenir dans des termes substantiellement similaires à une exception près : il est précisé que l’indemnité de cessation de fonctions ne peut être versée dans l’hypothèse où le non-renouvellement est à l’initiative de 100 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 En cas de départ dans les circonstances ouvrant droit à une indemnité de cessation de fonctions, M. Pierre André de CHALENDAR percevrait une indemnité d’un montant égal à un an de rémunération annuelle brute totale. La rémunération annuelle brute totale est constituée des mêmes éléments fixe et variable que ceux retenus pour déterminer l’indemnité de cessation de fonctions mentionnée ci-dessus. En aucun cas, le cumul de cette indemnité de non-concurrence et de l’indemnité de cessation de fonctions ne pourra excéder deux fois la rémunération totale annuelle brute de M. Pierre-André de CHALENDAR. Date de l’autorisation par Conseil d’administration : le 25 mars 2010 ; date de l’approbation par l’Assemblée générale : le 3 juin 2010 ; numéro de la résolution dans le cadre de la procédure des conventions Note : à l’occasion du renouvellement du mandat de M. Pierre-André de CHALENDAR, cet engagement est soumis au vote des actionnaires pour l’avenir dans des termes substantiellement similaires à une exception près : il est prévu conformément au Code AFEP-MEDEF que le Conseil d’administration sera autorisé à renoncer à la mise en œuvre de l’accord de non-concurrence lors du départ de M. Pierre-André de CHALENDAR. M. Pierre-André de CHALENDAR bénéficie du régime de retraite à prestations définies qui s’applique à tous les salariés, cadres et collaborateurs de la Compagnie de Saint Gobain entrés à la Compagnie avant le 1er janvier 1994 et qui a été fermé à cette date. Pour les conditions de déclenchement et une information sur les droits potentiels de cette retraite, cf. page 93. Date de l’autorisation par le Conseil d’administration : le 25 mars 2010 ; date de l’approbation par l’Assemblée générale : le 3 juin 2010 ; numéro de la résolution dans le cadre de la procédure des conventions Dans les sociétés du Groupe autres que la Compagnie de Saint-Gobain, les jetons de présence qui sont alloués aux Administrateurs représentant le Groupe – et notamment aux membres de la Direction du Groupe – sont soit reversés à leur société employeur, soit versés directement à celle-ci. Dans les sociétés extérieures au Groupe dans lesquelles celui-ci détient des participations, les jetons de présence qui sont alloués au Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain en raison de ses fonctions d’Administrateur de ces sociétés sont également intégralement reversés à la Compagnie. Les rémunérations des membres de la Direction du Groupe sont déterminées avec l’objectif de les situer correctement au regard des rémunérations en vigueur dans des groupes comparables. Leur fixation et leur révision s’appuient notamment sur des études spécifiques réalisées à la demande de la Direction Générale par des consultants spécialisés dans ce domaine. Elles comportent, en sus d’une part fixe, une part variable raisonnable par rapport au total des rémunérations et dont l’objet est de refléter la contribution personnelle du dirigeant au développement du Groupe et à la progression de ses Ce principe a été élargi à l’ensemble de l’encadrement et a induit la mise en place de formules comprenant des indicateurs économiques comme le retour sur investissements (Return on investment « ROI ») ou le retour sur capitaux employés (Return on capital employed « ROCE »), mais aussi des objectifs personnels tels que le développement de tel type d’activité ou l’implantation du Groupe dans un nouveau pays. La rémunération des dirigeants est donc clairement liée à la performance et à la réalisation d’objectifs fixés, qui impliquent un engagement personnel très marqué. Elle peut connaître des variations significatives d’une année sur l’autre en fonction Le montant global des rémunérations brutes directes et indirectes perçues en 2013 des sociétés françaises et étrangères du Groupe par les membres de la Direction du Groupe s’est élevé à 13,9 millions d’euros (12,6 millions d’euros en 2012), dont 4,0 millions d’euros (4,6 millions d’euros en 2012) constituant la part variable brute de ces rémunérations et 0,9 million d’euros au titre des indemnités de fin de contrat de travail (0 euro en 2012). Le montant des engagements pris en matière de retraite (DBO sur les indemnités de fin de carrière et les rentes viagères) relatif aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe est de 47,2 millions d’euros (41,8 millions d’euros AUX PERFORMANCES DE LA SOCIÉTÉ (ARTICLES L225-186-1 ET L225-197-6 DU CODE DE COMMERCE). Un accord d’intéressement a été conclu le 28 juin 2011 au sein de la Compagnie de Saint-Gobain, couvrant les exercices (1er janvier- 31 décembre) 2011, 2012 et 2013. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 101 Secrétaire Général, chargé de la Responsabilité Sociale Directeur de la Recherche et du Développement Directeur du Pôle Vitrage (Matériaux Innovants) Directeur du Pôle Matériaux Haute Performance Directeur du Pôle Produits pour la Construction Délégué Général pour le Mexique, les pays d’Amérique centrale, le Venezuela, la Colombie, l’Equateur et le Pérou Délégué Général pour l’Amérique du Nord Délégué Général pour le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Namibie et le Zimbabwe Délégué Général pour le Brésil, l’Argentine et le Chili Délégué Général pour les pays nordiques et les pays baltes Délégué Général pour l’Inde, le Sri Lanka et le Bengladesh Délégué Général pour la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie Délégué Général pour la Russie, l’Ukraine et les pays de la Communauté des États Indépendants Délégué Général pour l’Espagne, le Portugal, le Maroc, Délégué Général pour la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et les pays de l’Est Adriatique Délégué Général pour l’Italie, la Grèce, l’Egypte, la Turquie 102 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) A compter du 1er juillet 2013. (2) Remplacé par Benoit d’IRIBARNE à compter du 1er juillet 2014. (3) Remplacé par Thierry FOURNIER à compter du 1er juillet 2014. Directeur Général Adjoint, chargé de l’Audit et du Contrôle Directeur de la Recherche et du Développement Secrétaire Général, chargé de la Responsabilité Sociale Le Comité de Direction Générale se réunit une fois par mois. Les membres du Comité de Direction Générale Les Directeurs des Activités suivantes : Sekurit (Patrick DUPIN), Glassolutions (Jean-Marie VAISSAIRE), Abrasifs (Patrick MILLOT), Céramiques (Guillaume TEXIER), (Vincent LEGROS), Gypse (Claude-Alain TARDY), Isolation GARDAZ), Point.P (Patrice RICHARD), Lapeyre (Patrick BERTRAND), SGBD UK & Ireland (Mark Rayfield), SGBD Deutschland (Udo BRANDT), SGBD Nordics (Kare Le Directeur des Systèmes d’information et Achats du Groupe Le Directeur Marketing du Groupe (Gérard ASPAR) Le Comité de liaison se réunit trois fois par an. Directeur Général Adjoint, chargé des Ressources Humaines Secrétaire Général, chargé de la Responsabilité Sociale Le Comité Exécutif se réunit chaque semaine. Directeur Général Adjoint, chargé du Pôle Distribution Directeur Général Adjoint, chargé du Développement Directeur Général Adjoint, chargé de la Délégation Directeur du Pôle Vitrage (Matériaux Innovants) Directeur Général Adjoint, chargé du Pôle Conditionnement et de la supervision du Pôle Matériaux Innovants Directeur Général Adjoint, chargé de l’habitat durable et de la délégation pour le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Namibie et le Zimbabwe Directeur Général Adjoint, chargé du Pôle Produits Directeur Général Adjoint, chargée des Ressources Humaines SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 103 Les Commissaires aux comptes suppléants, sont : Au 31 décembre 2013, les Commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit (1), 63 rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine, représenté par MM. Pierre COLL et fonctions le 3 juin 2010 pour une durée de six années expirant lors de l’Assemblée annuelle de 2016 ; KPMG Audit, Département de KPMG S.A.(1), 1 Cours Valmy 92923 La Défense, représenté par MM. Jean-Paul THILL et Philippe GRANDCLERC, renouvelé dans ses fonctions le 7 juin 2012, pour une durée de six années expirant lors M. Yves NICOLAS, 63 rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine, nommé le 3 juin 2010, dont le mandat expirera lors de M. Fabrice ODENT, 1 Cours Valmy 92923 La Défense, nommé le 7 juin 2012 et dont le mandat expirera lors de l’Assemblée Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe pour l’exercice 2013 examen des comptes individuels et consolidés Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes Autres prestations rendues par les réseaux Autres (à préciser si > 10 % des honoraires d’audit) Conventions réglementées conclues au cours de l’exercice Aucune convention réglementée n’a été conclue au cours de l’exercice 2013. 104 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 (1) Membres de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS (Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013) En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. et lié à un changement de contrôle ou de stratégie dans les circonstances suivantes : CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 5 JUIN 2014 Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce. Conventions et engagements autorisés depuis la clôture Nous avons été avisés des conventions et engagements suivants, autorisés depuis la clôture de l’exercice écoulé, qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration Engagements pris au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR relatifs à des indemnités et avantages susceptibles d’être dus dans certains cas de cessation de ses fonctions de Président- Directeur Général. Votre Conseil d’administration a, dans sa séance du 20 mars 2014 et sur recommandation du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, autorisé l’institution, au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR, d’une indemnité de cessation de ses fonctions de Président-Directeur Général (« l'indemnité de cessation de fonctions ») de la Compagnie de Saint-Gobain (la « Compagnie ») dont les caractéristiques sont définies comme suit : 1. L'indemnité de cessation de fonctions ne pourra être versée qu'au cas où la cessation des fonctions de Président-Directeur Général de M. Pierre-André de CHALENDAR résulterait d’un départ contraint, quelle que soit la forme que revêt ce départ, a. révocation avant terme ou non-renouvellement du mandat de Président¬ Directeur Général à l'échéance de celui-ci, sauf s’il est à l’initiative de l’intéressé ou en cas de faute grave ou lourde (par analogie avec la jurisprudence en matière de droit social) ou de faute détachable (conformément à la définition donnée par la jurisprudence) des fonctions de b. démission qui interviendrait dans les douze mois suivant : personne agissant seule ou plusieurs personnes agissant de concert, ou 2. En tout état de cause, aucune somme ne serait due au titre de l'indemnité de cessation de fonctions dans l’hypothèse où M. Pierre André de CHALENDAR quitterait à son initiative la Compagnie en dehors des circonstances visées au 1 ci-dessus, ou si, quittant la Compagnie à son initiative dans l'une des circonstances visées au 1 ci-dessus, il avait, dans les douze mois de base dans des conditions lui permettant de bénéficier d'une pension au titre du régime de retraite supplémentaire des 3\. Le montant de l'indemnité de cessation de fonctions sera égal, au maximum, à deux fois le montant de la rémunération annuelle totale brute de M. Pierre-André de CHALENDAR en qualité de Président-Directeur Général, définie comme la somme de la part fixe de la rémunération, en base annuelle, de Président-Directeur Général perçue à la date de cessation de ses fonctions, et de la moyenne de la part variable de la rémunération annuelle de Président Directeur Général perçue ou à percevoir au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonctions de Président-Directeur Général, clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions (cette rémunération annuelle totale brute étant définie ci après comme la « Rémunération de Référence »). 4\. Le bénéfice de l'indemnité de cessation de fonctions sera subordonné à la réalisation d’une condition de performance constituée par l’attribution par le Conseil d’administration, en moyenne au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonctions de Président-Directeur Général et clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions, d’une part variable de rémunération au moins égale à la moitié du montant maximum fixé pour cette part variable. • un changement significatif de stratégie du Groupe Saint-Gobain dûment exprimé par les organes sociaux de la Compagnie et se traduisant par une réorientation majeure de l'activité du Groupe. suivant la date de cessation de ses fonctions de Président Directeur Général, la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite • la date d'approbation par l'Assemblée Générale des actionnaires d'une fusion ou d'une scission affectant la Compagnie, • la date effective de l'acquisition du contrôle (au sens de l'article L 233-3 du code de commerce) de la Compagnie par une ingénieurs et des cadres dit « SGPM ». SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 105 Le versement de l'indemnité de cessation de fonctions sera subordonné à la constatation préalable par le Conseil d'administration, dans les conditions prescrites par la législation en vigueur, de la réalisation de cette condition de performance, appréciée à la date Votre Conseil d’administration a également, dans sa séance du 20 mars 2014 et sur recommandation du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, autorisé la conclusion d’un accord de non-concurrence ferme et irrévocable souscrit par M. Pierre-André de CHALENDAR au bénéfice de la Compagnie, d'une durée d’un an à compter de la date de cessation de ses fonctions de Président Directeur Général dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l'indemnité de cessation de fonctions. En contrepartie de cet engagement, M. Pierre-André de CHALENDAR percevra une indemnité de non-concurrence dont le montant sera égal à une fois la Rémunération de Référence, étant précisé que le montant de l'indemnité de cessation de fonctions due à M. Pierre-André de CHALENDAR sera, le cas échéant, réduit de telle sorte que la somme de l'indemnité de non-concurrence et de l'indemnité de cessation de fonctions ne puisse en aucun cas excéder deux fois la Rémunération de Référence. Votre Conseil d’administration a également, dans sa séance du 20 mars 2014 et sur recommandation du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, décidé qu'en cas de cessation de ses fonctions de Président-Directeur Général dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l'indemnité de cessation de fonctions, il se réserve la faculté, sur proposition du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, de maintenir ou non à M. Pierre-André de CHALENDAR le bénéfice de tout ou partie des options sur actions Saint-Gobain, des actions de performance et des unités de performance Saint-Gobain dont il aurait été attributaire à la date de cessation de ses fonctions et dont le délai minimum d’exercice ne serait pas écoulé ou qui ne lui auraient pas été livrées à cette date, selon le cas, sous réserve, le cas échéant, de la satisfaction de la ou des conditions de performance fixées dans les règlements des plans concernés. Engagements de retraite pris au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR en sa qualité de dirigeant mandataire social Votre Conseil d’administration a, dans sa séance du 20 mars 2014 et sur recommandation du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, décidé également, en application de l'article 17 du règlement du régime de retraite supplémentaire des ingénieurs et cadres dit "SGPM", que M. Pierre-André de CHALENDAR continuera de bénéficier intégralement des dispositions dudit règlement dans des conditions identiques à celles qui s'appliquent à l'ensemble des participants au régime de retraite. Maintien des prestations des contrats Groupe de prévoyance et de frais de santé applicables aux salariés de la Compagnie de Saint Gobain au bénéfice de M. Pierre-André de CHALENDAR en sa qualité de dirigeant mandataire social non salarié Votre Conseil d’administration a, dans sa séance du 20 mars 2014 et sur recommandation du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, décidé que M. Pierre-André de CHALENDAR continuera de bénéficier intégralement des contrats Groupe de prévoyance et de frais de santé conclus respectivement avec GAN et Mutuelle Malakoff Médéric. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANTÉRIEURE Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs a) dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par une Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Modalités d’exécution au cours de l’exercice clos La nature et les modalités essentielles de ces contrats et conventions et les co-contractants sont présentés dans l’annexe jointe à ce rapport. Wendel actionnaire à plus de 10% Ces accords, conclus le 26 mai 2011 pour une durée de 10 ans, qui établissent les principes et les objectifs de la coopération à long terme entre Wendel et Saint-Gobain, n’ont donné lieu à aucun la gouvernance, les droits de vote ainsi que sur l’évolution de la participation de Wendel dans le capital de votre société. Votre société a versé un montant de 6 609 euros au titre de la couverture de M. Pierre-André de Chalendar au titre Contrats et conventions autorisés dans le cadre du projet de première cotation des actions de la société Verallia sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris, puis du report de l’introduction Assemblée Générale d’approbation : 7 juin 2012 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes Assemblée Générale d’approbation : 7 juin 2012 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes Contrat Groupe de prévoyance et de frais de santé au bénéfice des collaborateurs titulaires d’un contrat de travail et des mandataires sociaux Assemblée Générale d’approbation : 3 juin 2010 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes Assemblée Générale d’approbation : 4 juin 2009 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes 106 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Garantie bancaire et contre-garantie relatives au paiement de l’amende infligée par la Commission Européenne dans le dossier du vitrage automobile BNP Paribas a perçu de votre société un montant global de 3,6 millions d’euros au titre de cette b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par une Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Nature et date d’approbation par votre Assemblée générale • Engagement relatif aux éléments de rémunération et aux indemnités de rupture dûs dans certains cas de cessation des fonctions de votre Président-Directeur Général • Accord de non-concurrence dans certains cas de cessation des fonctions de votre Assemblée générale d’approbation : 3 juin 2010 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 26 mars 2010) • Engagement de retraite à prestations définies de votre Président-Directeur Général Assemblée Générale d’approbation : 5 juin 2008 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 7 avril 2008) Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 21 mars 2014 ANNEXE AU RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS Modalités essentielles d’exécution au 31 décembre 2012 Compagnie de Saint-Gobain agissant tant en son nom et pour son compte qu’au nom et pour le compte d’autres sociétés du Groupe Saint-Gobain (cet ensemble est désigné par Verallia et les sociétés du pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par « Verallia »), en son nom et pour son compte qu’au nom et pour le compte d’autres sociétés du Groupe Saint-Gobain (cet ensemble est désigné par Verallia et les sociétés du pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par « Verallia »), Verallia et les sociétés du pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par « Verallia »), Ces contrats fixent les conditions dans lesquelles Saint-Gobain fournit à Verallia des services pendant une période transitoire, dont la durée varie en fonction des services concernés dans les domaines financier, ressources humaines, services informatiques et de télécommunication, juridique, fiscal et assurances, et immobilier. Les rémunérations annuelles ou les tarifs par intervention ont été fixés dans les contrats pour chaque prestation et chaque bénéficiaire. Elles sont révisées chaque année d’un commun accord. Saint-Gobain a facturé Verallia au titre de ce contrat 11 138 milliers d’euros sur l’exercice clos le 31 décembre 2013, dont 617 milliers d’euros au nom de la Compagnie de Saint-Gobain Cette convention fixe les conditions dans lesquelles Verallia bénéficie, pendant une durée transitoire de 5 ans à compter du 1er juin 2011, des actions de développement de certaines entités de Saint-Gobain chargées du développement technique et de la recherche dans le domaine verrier, de la mise en place de licences croisées entre Saint-Gobain et Verallia afin de lui permettre de disposer des licences nécessaires à l’exercice de ses activités et du droit de participer aux programmes stratégiques transversaux de recherche et de développement Saint-Gobain a facturé Verallia au titre de ce contrat 4 413 milliers d’euros sur l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; la Compagnie de Saint-Gobain n’ayant facturé aucun montant Ce contrat fixe les conditions dans lesquelles Verallia bénéficie, à titre gratuit, du maintien de son droit d’utiliser la marque Saint-Gobain dans des dénominations sociales, équipements, immobilisations, et noms de domaines ainsi que le signe « SG » et pendant une période transitoire définie à compter de la date à laquelle la Compagnie de Saint-Gobain viendrait à ne plus détenir, directement ou indirectement, plus de 50% du capital ou des droits de vote de Verallia. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 107 RAPPORT SUR LES SYSTÈMES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES Rapport du Président du Conseil d’administration sur certains éléments de gouvernance d’entreprise, les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques mis en place par la Compagnie de Saint-Gobain, et sur les limitations éventuelles des pouvoirs du Directeur Général. Le présent rapport est établi en conformité avec l’article L.225-37 du Code de commerce et a été approuvé par le Conseil La loi prévoit de rendre compte dans le présent rapport d’un certain nombre d’éléments de gouvernance d’entreprise : composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration, adhésion à un Code de gouvernance d’entreprise et application de ses recomman- dations, modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée générale, principes et règles arrêtés par le Conseil d’administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, enfin éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique. Les informations correspondantes sont fournies ci-avant sous les rubriques : « Composition, Renouvellement, Organisation et Administrateurs, Rémunérations et avantages des mandataires sociaux, Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique », (pages 73 à 93), auxquelles il est fait renvoi et qui sont ici incorporées par référence. SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES MIS EN PLACE PAR LA COMPAGNIE Le système de contrôle interne et de gestion des risques de Saint-Gobain s’inscrit dans le cadre légal applicable aux sociétés cotées à la Bourse de Paris et s’inspire du cadre de référence sur le dispositif de gestion des risques et de contrôle interne de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), mis à jour Le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe Saint-Gobain s’appuie sur une démarche d’amélioration continue et sur un Référentiel de Contrôle Interne. Il regroupe un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions, adapté aux caractéristiques propres à chaque contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources ; permet de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soient opérationnels, financiers 108 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Il vise plus particulièrement à assurer : la conformité aux lois et règlements qui sont applicables notamment la lutte contre la corruption et les sanctions l’application des instructions et des orientations fixées par le bon fonctionnement des processus internes, opérationnels, industriels, commerciaux et financiers notamment ; la sauvegarde de ses actifs corporels et incorporels, notamment la prévention de la fraude ; Le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe Saint-Gobain est déployé dans l’ensemble de ses filiales et ne se limite pas à un ensemble de procédures ni aux seuls processus comptables et financiers. Les éléments fondamentaux du contrôle interne Les fondements nécessaires au bon fonctionnement de ce respect des valeurs et des règles de conduite formalisées dans les Principes de Comportement et d’Action du Groupe Saint-Gobain (sur les Principes, voir page 40). Les Principes de Comportement et d’Action sont diffusés à l’ensemble organisation et responsabilités formalisées et clairement définies dans le respect du principe de séparation des tâches ; délégations de pouvoirs et de signatures contrôlées et conformes à la répartition effective des responsabilités ; politique de gestion des ressources humaines ayant pour objectif de recruter des personnes possédant les connais- sances et compétences nécessaires à l’exercice de leurs responsabilités et d’aider les collaborateurs du Groupe procédures internes formalisées et diffusées de manière systèmes informatiques sécurisés et droits d’accès aux applications traduisant les séparations de tâches et conformes à la répartition des rôles et responsabilités. Les filiales de Saint-Gobain doivent se conformer aux règles minimales de sécurité édictées par la Direction des Systèmes d’Information Le processus de contrôle interne et de gestion des risques Dans le Groupe Saint-Gobain, le contrôle interne est un processus continu et permanent qui intègre les dimensions de la gestion des risques. Il se compose de cinq étapes principales : analyse des principaux risques, définition de contrôles proportionnés aux enjeux, communication des objectifs aux collaborateurs, mise en œuvre des contrôles, surveillance permanente et examen régulier de son fonctionnement. Ce processus est décrit dans le Référentiel de contrôle interne et s’impose à toutes les entités du Groupe. Surveillance et veille conduisent, si nécessaire, à la mise en œuvre d’actions correctives et à l’adaptation du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques. La mise en œuvre du processus de contrôle interne et de gestion des risques dans les entités du Groupe Les entités du Groupe Saint-Gobain mettent en œuvre le processus de contrôle interne et de gestion des risques, et l’adaptent à leur activité en identifiant notamment les risques opérationnels spécifiques. Elles doivent suivre la procédure vérifier la mise en place des éléments fondamentaux mettre en œuvre les contrôles incontournables décrits dans le Référentiel de contrôle interne ; réaliser une analyse des risques principaux et compléter le dispositif de contrôle interne en intégrant les contrôles concourant à la maîtrise des risques identifiés ; déployer le dispositif de contrôle interne dans tous les sites ; superviser le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques, notamment à l’occasion de la campagne de Ainsi, les sociétés du Groupe disposent d’une plateforme de gestion opérationnelle des plans d’action dans laquelle elles indiquent les actions correctrices engagées, l’état d’avancement de leurs travaux selon un calendrier défini. Les Directions du Groupe en charge des finances, achats, ressources humaines, EHS et de l’informatique disposent également d’un suivi de l’exécution de ces plans d’action. En outre, un tableau de bord accessible aux responsables des Pôles, Activités et Délégations permet de suivre les résultats des Déclarations de conformité, des notes d’audit interne et l’évolution des plans d’action y afférent. Le contrôle interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance du Groupe à l’ensemble des collaborateurs de chaque société. Il a été rendu compte en 2012 au Conseil d’administration, après examen par le Comité des comptes, du programme de conformité du Groupe notamment sur le contrôle interne La déclaration de conformité permet de mesurer périodiquement la conformité des entités du Groupe à un nombre limité d’éléments essentiels issus du Référentiel de contrôle interne. Les directeurs généraux des entités opérationnelles, les directeurs des centres de compétences informatiques et des centres de services partagés rendent compte annuellement à la Direction Générale du Groupe du niveau de contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent en répondant à une série de questions liées au Référentiel de contrôle interne. Ils s’engagent à mettre en œuvre les actions nécessaires pour corriger les écarts éventuels au Référentiel de contrôle interne. Les déclarations de conformité et les plans d’action sont recueillis, synthétisés et suivis par la Direction du Contrôle interne. Elles sont analysées en liaison avec les Directions des Pôles, les Délégations Générales et les Directions fonctionnelles de la Compagnie. Elles font l’objet d’un compte-rendu annuel au Président-Directeur Général du Groupe et au Comité La déclaration de conformité est composée de questions relatives à l’environnement de contrôle, aux procédures et Une base de gestion et de suivi des plans d’action centralise les actions engagées pour corriger les non-conformités identifiées lors de la déclaration de conformité ainsi que les plans d’action définis à la suite des audits réalisés par La Direction Générale du Groupe veille à la mise en œuvre du système de contrôle interne du Groupe, ainsi qu’à l’existence et à la pertinence des dispositifs de suivi du contrôle interne et de gestion des risques dans les filiales du Groupe. La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes organise la surveillance des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques à l’aide des quatre éléments principaux que sont la déclaration de conformité, le résultat des audits, le suivi des plans d’action et le suivi des incidents. La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes est un acteur du « Programme La Direction du Contrôle Interne est chargée par la Direction Générale de la conception du système de contrôle interne du Groupe et de la coordination de son déploiement en liaison avec les Directions fonctionnelles de la Compagnie, les Délégations Générales et les Pôles. Ses missions sont élaborer et maintenir le Référentiel de contrôle interne ; communiquer et former au contrôle interne et à la gestion conduire le processus annuel de déclaration de conformité ; analyser les incidents, les déclarations de conformité et les résultats des audits pour proposer les évolutions pertinentes du système de contrôle interne ; suivre la mise en œuvre des plans d’action décidés à la suite suivre les indicateurs de contrôle interne dans un tableau SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 109 En 2013, environ 200 dirigeants et managers du Groupe ont reçu une formation sur le contrôle interne, la gestion des risques La Direction de l’Audit Interne a pour mission générale, par une approche systématique et méthodique, de donner une assurance sur la pertinence et l’efficacité des systèmes de contrôle interne et par ses recommandations de les renforcer. vérifier la pertinence des déclarations de conformité et des plans d’action conçus par les entités pour atteindre le niveau de conformité requis ; auditer les systèmes de contrôle interne, pour vérifier leur conformité avec les règles définies par le Groupe, leur adaptation à la situation de l’entité auditée ; La Direction de l’Audit Interne réalise également des études à valeur ajoutée sur des thèmes transversaux, pour le compte d’un Pôle ou de la Compagnie de Saint-Gobain, visant à améliorer Les études et audits sont programmés par la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes en fonction d’un plan d’audit global arrêté par la Direction Générale et porté à la connaissance du Comité des comptes du Conseil d’administration. Ce plan d’audit est construit en tenant en compte des propositions des Directeurs de Pôles, des Délégués Généraux et des Directions fonctionnelles de la Compagnie recueillies selon une procédure annuelle. La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes peut également être saisie en cours d’année Les auditeurs internes sont localisés au siège de la Compagnie et dans les principales Délégations Générales du Groupe. Leur recrutement est externe et interne selon une procédure de sélection exigeante. Ils ont réalisé en 2013 environ 180 missions dont les rapports ont été communiqués à la Direction Générale, aux Directeurs de Pôles et aux Délégués Généraux compétents. La conclusion de chaque mission d’audit est matérialisée par la production d’un rapport. Le rapport décrit les observations faites durant la mission et débouche, après réponse de la société auditée, sur des conclusions, des recommandations et un plan d’action que la société auditée doit mettre en œuvre dans des délais fixés. En 2013, un effort particulier de convergence des méthodologies appliquées par toutes les équipes d’audit a permis d’améliorer et d’homogénéiser la qualité des observations. L’analyse systématique des situations potentielles de risque émanant des systèmes d’information a été développée de façon notable pour évaluer le dispositif de contrôle interne. Une méthode d’auto-évaluation de contrôle interne baptisée « World Class Administration » a été promue auprès des centres de service partagés. Le suivi des plans d’action d’audit et de contrôle internes suscite une attention permanente 110 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les rapports d’audit interne sont diffusés dans leur intégralité aux Commissaires aux comptes du Groupe et les rapports d’audit, ainsi que les synthèses de revues de contrôle interne et de revues informatiques émis par les Commissaires aux comptes du Groupe, sont communiqués à la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes. Une synthèse est également présentée au Comité des comptes Dans le cadre de la politique de lutte contre la fraude définie par la Direction Générale du Groupe, le responsable de la lutte contre la fraude assure la réalité de la prévention, l’investigation des cas de fraudes portés à sa connaissance au sein des entités du Groupe et rend compte mensuellement à la Direction Ses interventions concourent à préserver et à sécuriser les actifs du Groupe, à réduire les risques de voir les fraudes se reproduire et apporte des mesures correctives aux processus défaillants. À ce titre, il actualise la politique de lutte contre la fraude, recense les cas de fraude afin d’alimenter une cartographie des risques de fraudes. Enfin, il conçoit, anime et coordonne des actions de formation et de sensibilisation, internes à la lutte Les Directions fonctionnelles de la Compagnie sont chargées d’arrêter l’organisation de leur filière et de définir les orientations et les procédures applicables à leur domaine en matière identifier et analyser les principaux risques associés aux processus relevant de ce domaine ; définir les contrôles pertinents formalisés dans le Référentiel communiquer et former au contrôle interne les personnels analyser les dysfonctionnements, les incidents de contrôle internes et les résultats des audits. Les Directions fonctionnelles sont également responsables du dispositif de contrôle interne dans les services de la Compagnie. La Direction Environnement, Hygiène et Sécurité La Direction Environnement, Hygiène et Sécurité (EHS) anime et coordonne la politique du Groupe dans ces domaines. Elle s’appuie sur un référentiel, présenté ci-après, décrivant les exigences du système de management EHS de Saint-Gobain et auquel les directeurs des établissements doivent La Direction EHS contrôle l’application des principes du référentiel EHS au moyen d’audits approfondis, qui ont lieu environ tous les 3 ans à l’initiative de la Compagnie, Ces audits suivent une grille en 12 et 20 étapes pour les activités industrielles du Groupe. Ils sont réalisés par des auditeurs issus du Groupe, exerçant par ailleurs des fonctions opérationnelles, souvent dans la filière EHS ou de direction d’usine, et préalablement Ce sont des audits croisés en ce sens que les auditeurs qui interviennent sur un site proviennent en priorité d’autres activités du Groupe. Ce sont des audits « intégrés » qui comprennent les trois volets : environnement, hygiène et sécurité. Le référentiel d’audit est en cohérence avec les normes OSHAS 18001 et Le Groupe a constitué depuis 2004 une société d’assurance dommages détenue à 100 % qui assure les sites industriels et commerciaux hors Algérie, Brésil, et Maroc à hauteur de 12,5 millions d’euros par sinistre des Pôles Matériaux Innovants, Produits pour la Construction et Distribution Bâtiment. Ce mécanisme facilite la prise de décisions de prévention des sites. Un audit propre au Pôle Distribution Bâtiment et adapté aux caractéristiques de cette Activité a été développé de manière à remplacer l’audit en 12 étapes auparavant déployé au sein du Pôle. Cet outil appelé audit « ESPR » (Environnement, Sécurité, Prévention des Risques) intègre en plus de l’EHS une partie sur la prévention des risques en matière de sécurité des biens et continuité d’exploitation. La majorité des auditeurs de ce processus appartiennent au Pôle Distribution Bâtiment. et 364 audits « ESPR » ont été réalisés dans le Groupe. Par ailleurs, il existe un outil d’autodiagnostic, pour évaluer la situation EHS d’un site. Il est composé d’une liste détaillée de questions et d’un barème qui permet aux directeurs d’établissements d’avoir une vision d’ensemble rapide et simple sur la situation conformité de leur site par rapport au système de management EHS Saint-Gobain. Il existe deux types d’autodiagnostics, l’un destiné aux activités industrielles, l’autre aux activités de distribution, destiné aux structures de petite taille (moins Outre ses fonctions générales dans le domaine des systèmes d’information, la Direction des Systèmes d’Information (DSI) a pour mission d’élaborer la politique du Groupe en matière de sécurité des systèmes d’information et des réseaux Au sein de la DSI, la Direction de la sécurité des systèmes d’information anime et coordonne un plan annuel d’auto- évaluation dans ces domaines qui permet, au moyen du reporting associé, de mesurer la progression des entités et d’engager La Direction des Risques et Assurances La Direction des Risques et Assurances définit la politique du Groupe en matière de prévention des dommages aux biens des sites industriels ou de distribution. À ce titre, elle promeut un référentiel de prévention/protection assorti d’un outil d’auto-évaluation à destination des responsables des sites industriels ou de distribution et organise la visite des sites les plus importants (environ 480 en 2013) par des ingénieurs-prévention, auditeurs extérieurs au Groupe. Un rapport rédigé à l’issue de chaque mission comporte des recommandations permettant aux responsables des sites de bâtir un plan d’action. En complément, des actions de formation (24 sessions en 2013) sont dispensées sur le terrain pour permettre aux opérationnels de s’approprier tant les compétences techniques nécessaires à la mise en œuvre de la politique de prévention sur les sites dont ils ont la charge, que de tester et tenir à jour leurs Plans Les audits permettent, outre la moindre vulnérabilité aux accidents, de souscrire des couvertures d’assurance en adéquation avec le risque potentiel (limite d’assurance). De manière générale la couverture des filiales au regard des risques de dommages aux biens et de responsabilité civile est gérée soit directement par la Direction des Risques et Assurances soit par les Délégations sous le contrôle de la Direction des Risques et Assurances. La Direction de la Trésorerie et du Financement La Direction de la Trésorerie et du Financement (DTF) définit la politique de financement pour l’ensemble du Groupe L’activité de Trésorerie fait l’objet de contrôles périodiques. Au niveau de la DTF, la situation de trésorerie est suivie quotidiennement et l’établissement d’une position d’endettement brute et nette du Groupe fait l’objet d’un reporting mensuel. Elle fait l’objet d’une analyse détaillée, par devises, par échéances et par nature de taux (fixe et variable) ; les résultats de cette analyse sont présentés avant et après recours à d’éventuels produits dérivés utilisés dans le cadre d’une gestion active de trésorerie. En raison du rôle particulier joué par la Compagnie de Saint-Gobain dans le financement du Groupe, la structure de son endettement fait également l’objet tous les mois d’un Dans les services de trésorerie des Délégations Générales, l’Audit Interne effectue périodiquement, par rotation, une revue des opérations de trésorerie en vue de s’assurer d’une part de leur conformité à la politique de la Direction de la Trésorerie et du Financement et d’autre part de la qualité des contrôles Dans les filiales, le contrôle interne des opérations de trésorerie est partie intégrante des revues générales de l’Audit Interne. Il entre également dans le champ des contrôles qui relèvent du Commissariat aux comptes des filiales. Les facteurs de risques sont exposés pages 117 à 124. La Direction de la Trésorerie et du Financement encadre ces risques par des procédures appropriées, régulièrement mises à jour, qui s’imposent aux filiales et délégations ainsi que par des contrôles sur la conformité des opérations de marché Par ailleurs, la Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie est l’objet de la part des Commissaires aux comptes de la Compagnie de Saint-Gobain : d’une revue semestrielle et d’un audit annuel qui portent non seulement sur la nature des opérations de trésorerie mais également sur le schéma comptable qui leur est appliqué et l’analyse des risques sous-jacents supportés ; d’une revue annuelle des sécurités informatiques des systèmes utilisés par la Direction dans la conduite de ses SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 111 Le Contrôle de Gestion et le Contrôle Financier Le contrôle de gestion a une mission permanente de contrôle des résultats et de la performance opérationnelle du Groupe. Il participe à l’élaboration budgétaire et aux révisions trimestrielles du budget et assure à tous les niveaux de l’organisation (filiales, Pôles, Groupe) une supervision des résultats mensuels. Le contrôle de gestion participe activement aux projets opérationnels d’amélioration de la performance et en contrôle les coûts et la rentabilité. La mission du contrôle financier est d’étudier de manière approfondie et de valider les conséquences financières des projets d’investissements, d’acquisitions, de cessions, de fusion et d’opérations en capital qui lui sont soumis par les Pôles. Après avis des Directions fonctionnelles et de la Délégation Générale concernées sur les aspects juridiques, fiscaux et sociaux des dossiers, les analyses du Contrôle Financier sont transmises par la Direction Financière de la Compagnie à la Direction Générale du Groupe Les Directeurs des Pôles et des Activités sont chargés de diffuser le Référentiel de contrôle interne dans les sociétés qui relèvent de leur responsabilité et veillent à l’application des directives du Groupe. Ils sont responsables de la gestion des risques propres à leurs activités. Les Délégués Généraux sont chargés de diffuser le Référentiel de contrôle interne dans les sociétés qui relèvent de la Délégation et veillent à l’application des directives du Groupe. Il leur revient, en liaison avec les Directeurs de Pôles et d’Activités, de préciser en tant que de besoin les conditions particulières dans lesquelles sont mis en œuvre les contrôles définis par le Groupe pour qu’ils prennent en compte les spécificités locales et de prescrire les contrôles supplémentaires rendus nécessaires par les risques propres aux opérations conduites dans les pays du ressort de la Délégation. La Compagnie de Saint-Gobain a développé de nombreuses procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour sa propre organisation et celle de ses filiales. Le Référentiel de contrôle interne présente, dans une première partie, le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe et décrit, dans une seconde partie (le manuel de contrôle interne), les contrôles au nombre de cinq cents environ. Les contrôles identifiés comme « incontournables », environ cent cinquante, sont obligatoirement mis en œuvre dans l’ensemble des filiales du Groupe. Le manuel de contrôle interne est structuré par domaine ; Direction Générale, Recherche & Développement, Marketing, Ventes et services clients, Stocks et logistique, Achats, Production et exploitation des sites, Prévention des risques 112 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 et assurances, Environnement, Hygiène et Sécurité, Ressources Fiscalité, Trésorerie et Financements, Comptabilité et immobili- sations, Gestion financière et consolidation, et enfin Centres de Services Partagés. Dans chaque domaine, les principaux risques auxquels sont confrontées les entités du Groupe et les contrôles destinés à les maîtriser sont décrits ; une matrice des risques et contrôles est présentée pour aider à la compré- hension du dispositif de maîtrise. Chaque chapitre est organisé Les contrôles incontournables définis dans le manuel doivent être intégrés aux procédures internes de chaque entité et Le Référentiel de contrôle interne est révisé quand nécessaire et complété par des fiches pratiques destinées à guider les entités de manière plus concrète dans la mise en œuvre des principes de contrôle interne. À ce jour 5 fiches pratiques ont été publiées : les Délégations de pouvoir et signatures, la gestion de la confidentialité, la séparation des tâches, le « gap analysis » et enfin la gestion des risques. Placé sous la responsabilité de la Direction de la Doctrine de la Compagnie, l’ensemble des procédures financières, administratives et de gestion applicables aux sociétés du Groupe représente un corps de règles, méthodes et procédures d’environ 280 textes accessibles par l’intranet du Groupe, sur lesquels les sociétés s’appuient pour développer leurs propres procédures internes. Ces règles, méthodes et procédures sont classées par grands chapitres : Organisation et Procédures Groupe, Reporting Financier, Actualités et Comptes rendus de réunions, Spécificités France. L’élaboration et la validation des notes de doctrine suivent une procédure qui associe en premier lieu les services fonctionnels et/ou opérationnels concernés, puis donne lieu à une validation par le Comité Doctrine, composé de représentants des Pôles et Délégations, et de responsables des Directions fonctionnelles Les activités du département de la Doctrine font par ailleurs l’objet d’un rapport communiqué trois fois par an au Comité De nombreuses notes sont régulièrement produites ou mises à jour – environ une soixantaine par an – et font l’objet de mise à disposition au travers d’un intranet ; communication de lettres de Doctrine (par courriel à une population d’environ 1 500 destinataires du Groupe) et de supports d’information variés destinés à apporter un éclairage particulier sur l’actualité financière ; animation de séances de formations, de séminaires et réunions ; assistance comptable, organisation : à titre d’exemple, en 2013, la Direction de la Doctrine a été amenée à se prononcer sur plus de 500 questions qui lui ont été adressées directement par les sociétés du Groupe. Le référentiel EHS décrit la démarche que tous les établissements doivent suivre pour atteindre les objectifs généraux du Groupe en matière de respect de l’environnement, de prévention des accidents et des maladies professionnelles. Cette démarche s’articule autour des principales étapes de l’identification des risques, de la mise en œuvre des actions de prévention, de l’évaluation et du contrôle de l’efficacité du dispositif. Le référentiel EHS est disponible sur l’intranet du Groupe et diffusé dans tous les établissements. Il a fait l’objet d’une mise à jour en 2012, pour être en cohérence avec les évolutions normatives, les évolutions des pratiques de management EHS et la démarche WCM (World Class Manufacturing) du Groupe. Ce nouveau référentiel a été diffusé en 2013 et des formations ont été lancées afin d’accompagner le déploiement du référentiel Par ailleurs, la Direction EHS élabore, en collaboration avec son réseau, des standards EHS Groupe, qui sont des supports méthodologiques permettant de répondre à une problématique EHS donnée et dont la mise en œuvre est obligatoire. Parmi les documents mis à disposition des sites, figurent des guides d’application, des procédures, des kits de formation et des outils informatiques. Ils permettent de quantifier et de maîtriser un risque sur les mêmes bases de prévention dans tous les sites du Groupe, quels que soient les pays concernés et la législation Le NOS (NOise Standard) est un standard élaboré pour l’identi- fication, l’évaluation et la maîtrise des expositions potentielles au bruit sur les lieux de travail. Élaboré en 2004, il a été étendu à l’ensemble du Groupe dès 2005, y compris hors d’Europe. Le TAS (Toxic Agents Standard) est un standard élaboré pour l’identification, l’évaluation et la maîtrise des expositions potentielles aux agents toxiques sur les lieux de travail. Ce standard a été lancé en 2005 dans une version pilote, à travers le guide d’application silice cristalline, aujourd’hui en place. La note- cadre TAS du 29 novembre 2006 précise le contexte, les objectifs et le mode d’utilisation du standard TAS, à travers ses guides d’application et outils dédiés. Depuis le projet pilote silice cristalline, trois autres guides d’application TAS ont été développés, concernant : la construction, la rénovation et l’entretien des fours de fusion, la manipulation des nanomatériaux dans les centres de recherche et développement (mis à jour en 2008) et l’utilisation des matériaux fibreux. Ces différents supports sont mis à jour régulièrement (en général tous les 3 ans) pour suivre les évolutions règlementaires et les Un nouvel outil SAFHEAR (SAFety and HEAlth Risk assesse- ment tool) de maîtrise des risques toxiques et autres risques (mécaniques, électriques…) reprenant les meilleures pratiques internes et externes est en cours de déploiement dans l’ensemble des sites industriels de Saint-Gobain. Le module d’évaluation des risques « Santé et Sécurité » a été développé en 2013. Cet outil permet d’assister les sites industriels dans la maîtrise de l’ensemble des risques autres que les risques toxiques. C’est aussi une aide pour les sites à assurer leur conformité à la règlementation locale. L’ensemble de cette politique et les outils associés visent à assurer le même niveau de prévention des risques de santé à l’ensemble de nos collaborateurs et aux utilisateurs des produits de Saint-Gobain. Le standard pour la mise en œuvre d’une démarche globale d’évaluation des risques industriels concerne quant à lui l’identification des dangers, la quantification des expositions associées et la hiérarchisation des risques potentiels pour la sécurité et la santé dans les sites du Groupe Saint-Gobain, en vue de déterminer les priorités et les plans d’action pour la réduction et la maîtrise de ces risques. Le standard d’analyse d’accident définit les critères requis pour Les standards de sécurité définissent les règles de travail en hauteur, de gestion des entreprises extérieures intervenant sur sites, permis de travail, et de consignation/déconsignation, la sécurité des machines, la sécurité sur les chariots élévateurs à fourche, les espace confinés, la sécurité des véhicules et des piétons, le stockage et opérations logistiques. En complément des standards existants, deux standards ont été lancés en 2013, sur les risques routiers et sur les règles de prévention en termes d’achats et d’utilisation de téléphones Le standard comportemental SMAT (Safety MAnagement Tool), mis à jour en 2012 a été déployé en 2013. La Direction des Systèmes d’Information définit les règles et les bonnes pratiques dans le domaine des systèmes d’information et des réseaux, sous forme de quatre ensembles de règles minimales obligatoires de sécurité couvrant les domaines suivants : des infrastructures, avec les 15 règles minimum de sécurité (22 points de contrôle, 219 entités) et SGTS Security Reporting (34 points de contrôle, 16 SGTS couvrant 371 entités) ; de l’informatique industrielle avec les 14 règles minimum de sécurité (20 points de contrôle, 291 entités avec des systèmes IT industriels critiques ou importants) ; des centres Recherche et Développement avec 7 règles minimum de sécurité (11 points de contrôle, 12 entités) ; des applications avec les 17 règles minimum de sécurité (35 points de contrôle, 50 Centres de compétences). Ces règles sont complétées par des normes techniques périodi- quement mises à jour pour suivre l’évolution technologique. En outre, le référentiel ITAC a été publié en 2012. C’est un complément au Référentiel de contrôle interne qui décrit les contrôles automatiques ou semi-automatiques des cinq processus clés que sont les Achats, les Ventes, les Stocks, SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 113 Les contrôles sont intégrés progressivement dans les systèmes d’information en s’appuyant sur les référentiels suivants : les ITAC100 pour les systèmes SAP (déployés dans les ITAC96 pour les pour les systèmes MOVEX M3 (déployé les états leur permettant de vérifier la prise en charge des frais engagés sous leur signature, et de comparer les dépenses réelles du mois et cumulées à celles prévues au budget initial. Un jeu de ces documents est communiqué en synthèse mensuellement à la Direction Financière et à la Direction les ITAC85 pour les pour les systèmes EXACT. En 2013, la Direction des Systèmes d’Information a défini et déployé un outil pour le contrôle des utilisateurs SAP et la gestion des conflits de séparation des tâches qui devrait être intégré progressivement dans tous les systèmes SAP Les comptes individuels de la Compagnie de Saint-Gobain La Direction des Services Comptables remplit sa mission d’information financière des actionnaires, des partenaires et des tiers dans le cadre des obligations légales françaises. Elle s’appuie sur des normes et des principes en vigueur. Ces derniers sont les principes communément admis de la continuité de l’exploitation, de la permanence des méthodes, de l’intangibilité du bilan d’ouverture, du rattachement des charges aux produits, de l’indépendance des périodes et de la prééminence de la réalité sur l’apparence. L’organisation comptable s’appuie sur les règles, méthodes et procédures décrites dans les notes de doctrine du Groupe. Elle assure le rapprochement et la justification de tous les comptes mensuellement, et l’image fidèle des événements qui sont représentés. Elle a également un rôle de conseil pour appréhender, en amont, les conséquences comptables des événements et les changements de réglementations susceptibles d’affecter les comptes de la Compagnie. Le plan comptable est adapté aux besoins de classification des opérations et respecte le principe de l’importance relative. Il est lié au Système d’Information Financière du Groupe. Outre le contrôle du respect des procédures d’ordonnancement et de double signature de ses moyens de paiement sécurisés, la Direction des Services Comptables joue, en matière de contrôle interne, un rôle de garant du respect des responsa- bilités définies par la Direction Générale et formalisées par une structure de comptabilité analytique par centres de responsabilités appelés « centres de frais ». En particulier, les responsables de centres de frais reçoivent mensuellement 114 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les comptes consolidés du Groupe sont établis par la Direction de la Consolidation et du Reporting Groupe. Cette Direction est chargée en outre de la mise à jour des procédures de consolidation, de la formation et de l’intégration des filiales dans le périmètre de consolidation, du traitement de l’information, de l’exploitation de la maintenance et des développements de l’outil de consolidation et du Système d’Information Financière pour le Groupe et l’ensemble des Pôles. La Consolidation assure l’information et la formation périodique des filiales en liaison avec les Pôles et les Délégations. Elle dispose pour cela d’un manuel de consolidation, de plusieurs guides d’aide à la saisie, d’un site intranet et d’un outil de formation en ligne en français et en anglais. Elle diffuse mensuellement des instructions ciblées sur les nouveautés propres à chaque arrêté et les évolutions du reporting, En 2013, le Groupe a poursuivi ses efforts de formation à l’outil de reporting et aux normes IFRS, notamment afin d’accompagner la mise en œuvre des centres de services partagés comptables et leur intégration dans le système d’information financière. Chaque année, la Direction de la Consolidation assure en moyenne une dizaine de sessions de formation. L’organisation de la consolidation des comptes du Groupe La consolidation du Groupe est organisée par paliers et sous- paliers dépendant hiérarchiquement de chaque activité et fonctionnellement de la Direction de la Consolidation et du Reporting Groupe. Cette organisation, calquée sur l’organisation en Pôles (activités) et Délégations Générales (zones géographiques) du Groupe, vise à assurer la fiabilité des comptes tout en assurant un encadrement et un traitement Le traitement de l’information et le contrôle des comptes Chaque filiale communique ses comptes selon un calendrier fixé par la Compagnie. Ils sont contrôlés et traités au niveau de chaque Pôle, revus par la Délégation Générale concernée et remontés ensuite à la Direction de la Consolidation qui revoit dans sa globalité les comptes du Groupe et procède aux ajustements nécessaires à l’établissement des comptes consolidés. Ces comptes sont diffusés tous les mois à la Direction Générale. Les comptes consolidés sont ensuite contrôlés par le collège des Commissaires aux comptes qui appliquent les normes de la profession. Les filiales font l’objet d’un contrôle de leurs comptes par les auditeurs locaux qui adaptent leurs diligences aux exigences légales locales et à la taille des sociétés. Depuis 2006, le Groupe a adopté une procédure de reprévision trimestrielle de manière à revoir ses estimations régulièrement en fonction de l’évolution réelle des résultats mensuels précédents. Ces actions croisées de la Compagnie, des Pôles et des Délégations Générales constituent l’un des fondements du contrôle interne du Groupe dans le domaine de l’information financière et comptable destinée aux actionnaires. Un rapport consolidé, accompagné de commentaires et d’analyses sur les événements et les points significatifs de la période, est remis chaque mois à la Direction Générale de Limitations éventuelles des pouvoirs du Directeur Général Les fonctions de Directeur général et de Président du Conseil d’administration, dissociées le 7 juin 2007, ont été à nouveau réunies le 3 juin 2010, M. Pierre-André de Chalendar ayant été à cette date nommé Président-Directeur Général. Le règlement intérieur du Conseil prévoit que le Conseil d’administration approuve préalablement à leur réalisation, les opérations d’investissements, de restructurations, de cessions, d’acquisitions, de prise ou de cession de participation dont le montant unitaire est supérieur à 150 millions d’euros, ainsi que toute opération significative se situant hors de la L’établissement des comptes s’effectue à l’aide d’un logiciel qui permet de disposer d’une base de données puissante, performante et hautement sécurisée, respectant la structure matricielle du Groupe. L’outil de consolidation est remis à jour régulièrement afin de garantir la pérennité du système d’information financière. En outre, une procédure d’accès hautement contrôlée garantit la sécurité du système et une revue complète des accès est réalisée chaque trimestre. Cet outil est capable de gérer une base de données par paliers et de centraliser en toute transparence l’intégralité des données Il alimente un outil sécurisé de diffusion de l’information disponible sur l’intranet du Groupe, à destination de la Direction Générale, des Directions de Pôles et des Délégations Générales, assurant ainsi un contrôle interne des informations produites. La fiabilisation des comptes par le processus de reporting Le processus de reporting mensuel assure la fiabilisation des comptes intermédiaires et annuels du Groupe. Les clôtures au 30 juin et 31 décembre sont anticipées grâce à une procédure de « hard close » au 31 mai et au 31 octobre. Ces deux arrêtés font l’objet d’un examen approfondi selon les mêmes principes que les arrêtés annuels et semestriels. À cette occasion, les principaux responsables financiers de la Compagnie, des Pôles et Délégations Générales procèdent à un examen détaillé des résultats et du bilan « hard close » ainsi que des projections de résultats au 30 juin et 31 décembre. Ainsi, les comptes des sociétés sont analysés préalablement aux clôtures finales et font l’objet d’une revue par les Commissaires aux comptes. Cette procédure permet la détection anticipée d’anomalies éventuelles et leur correction pendant les phases de clôture SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 115 Rapport des Commissaires aux comptes, établi en application de l’article L.225-235 du Code de commerce, sur le rapport du President du Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain. Exercice clos le 31 décembre 2013 En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Compagnie de Saint-Gobain et en application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L.225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L.225-37 Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises par l'article L.225-37 du Code de commerce. Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 19 février 2014 116 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Risques liés à la propriété intellectuelle La plupart des marchés sur lesquels le Groupe est présent sont cycliques. Une partie importante des activités du Groupe est liée à l’investissement dans le secteur de la construction, qui suit généralement les grands cycles économiques. Les résultats du Groupe sont dès lors sensibles aux conditions économiques La crise des dettes souveraines survenue mi-2011 a accentué les Une détérioration de l’environnement économique mondial et des marchés financiers pourrait avoir un effet significatif défavorable sur le chiffre d’affaires, les résultats, la capacité d’autofinancement et les perspectives du Groupe. Risques liés aux activités internationales du Groupe Avec plus des deux tiers de ses activités en dehors de France, le Groupe est soumis aux risques inhérents à des activités politiques et opérationnels qui pourraient avoir un effet négatif sur l’activité, les résultats et la situation financière du Groupe. Des évolutions futures de l’environnement politique, juridique ou réglementaire pourraient affecter les actifs du Groupe, sa capacité à conduire ses activités et sa rentabilité dans les pays concernés. Les activités du Groupe sont soumises à divers risques opérationnels susceptibles d’entraîner des interruptions d’exploitation, la perte de clients ou encore des pertes En 2013, le Groupe a réalisé près de 20 % de ses ventes dans des pays émergents et en Asie, pour lesquels les risques liés à la variation du produit intérieur brut (PIB), au contrôle des changes, à la variation des taux de change, à l’inflation et à l’instabilité politique peuvent être plus importants que Certains des marchés du Groupe évoluent rapidement avec l’apparition de nouvelles technologies. Le Groupe doit suivre ces changements et intégrer les nouvelles technologies à son offre commerciale afin de répondre au mieux aux besoins de ses clients. Cela requiert des coûts et investissements en Recherche et Développement, dont la rentabilité ne peut être garantie. Le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle du Groupe pourraient être affectés du fait du non-investissement dans des technologies appropriées ou du fait d’une non- commercialisation rapide ou de produits ne répondant pas de manière adéquate aux besoins des clients, ou de l’apparition Le Groupe s’appuie sur des secrets de fabrication, brevets, marques et modèles ainsi que sur les dispositions légales et réglementaires en vigueur afin de protéger ses droits de propriété intellectuelle. Si le Groupe ne protégeait pas ou ne parvenait pas à protéger, conserver et mettre en œuvre ses droits de propriété intellectuelle, cela pourrait avoir pour conséquence la perte de droits exclusifs d’utilisation de technologies et procédés, et ainsi avoir un effet significatif défavorable sur ses résultats. En outre, les lois de certains pays dans lesquels le Groupe est présent peuvent ne pas assurer une protection des droits de propriété intellectuelle aussi étendue que celle existant dans d’autres pays, tels que la France ou les États-Unis. Le Groupe pourrait conduire des procédures contentieuses à l’encontre de tiers dont il considère qu’ils violent ses droits, ce qui pourrait donner lieu à des coûts significatifs et entraver le développement des ventes des produits utilisant les droits Risques liés à la faculté de répercuter les évolutions de coûts Les activités du Groupe pourraient être affectées par des fluctuations dans les prix et l’approvisionnement de matières premières et/ou d’énergies (gaz naturel par exemple). La capacité du Groupe à répercuter les augmentations ou diminutions de ces coûts à ses clients dépend, pour une grande partie, des conditions de marchés ainsi que des usages commerciaux. Si la capacité du Groupe à répercuter les augmentations du coût des matières premières et/ou de l’énergie devait être limitée, cela pourrait avoir un effet significatif défavorable sur la situation financière et les résultats du Groupe. Risques liés à l’intégration des acquisitions Le Groupe s’est historiquement développé, notamment, par le biais d’acquisitions. La réalisation des bénéfices attendus de telles acquisitions dépend pour partie de la réalisation des synergies de coûts et de l’intégration des activités des sociétés acquises. Il ne peut être donné aucune garantie sur Risques liés à la réduction des coûts et aux restructurations Le Groupe a mis en place diverses initiatives de réduction des coûts et de restructurations. Alors que le Groupe entend encore réduire ses coûts, il ne peut être garanti que les économies envisagées seront bien réalisées ni que les charges afférentes aux restructurations n’excéderont pas les prévisions. En particulier, certaines initiatives, telles que certaines opérations de restruc- turation, peuvent conduire à des dépassements de coûts, à la réalisation d’économies de coûts moindres ou plus longues à réaliser. Une augmentation des coûts de restructuration et/ou l’incapacité du Groupe à réaliser les réductions de coûts espérées pourraient avoir un effet significatif défavorable sur les perspectives du Groupe ainsi que sur ses résultats. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 117 RISQUES DE MARCHÉ (LIQUIDITÉ, TAUX, CHANGE, Le Groupe pourrait, dans un contexte de crise, ne pas être en mesure d’accéder aux financements ou refinancements nécessaires à ses investissements sur les marchés du crédit ou des capitaux, ou d’y accéder à des conditions satisfaisantes. Par ailleurs, il ne peut être garanti que la Société soit en mesure de préserver la notation de son risque de crédit à son niveau La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint-Gobain gère le risque de liquidité lié à la dette nette globale du Groupe. Les sociétés gèrent leur financement à long terme, sauf cas particulier, avec pour contrepartie la Compagnie de Saint-Gobain ou les pools de trésorerie des délégations nationales. De même, les financements à court terme des sociétés sont en majorité octroyés par la maison mère ou les pools de trésorerie nationaux. Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et, dans le respect de cet objectif, d’optimiser le coût financier annuel de la dette. Ainsi, la part de la dette à long terme dans la dette nette totale est toujours maintenue à un niveau élevé. De même, l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché effectués lors de son renouvellement. Les emprunts obligataires constituent la principale source de financement à long terme utilisée et sont généralement émis dans le cadre du programme de Medium Term Notes. Le Groupe dispose, en outre, d’un emprunt perpétuel, de titres participatifs, d’un programme de titrisation à long terme, d’emprunts bancaires et de contrats de location-financement. Les dettes à court terme sont composées d’emprunts émis dans le cadre des programmes de Billets de Trésorerie, parfois d’Euro Commercial Paper ou d’US Commercial Paper, mais aussi de créances titrisées et de concours bancaires. Les actifs financiers sont constitués de valeurs mobilières de placement Pour sécuriser la liquidité de ses financements, la Compagnie de Saint-Gobain dispose de lignes de crédit confirmées sous La note 21 de l’annexe aux comptes consolidés présente un détail de l’ensemble des dettes du Groupe par nature et par échéance. Elle précise par ailleurs les caractéristiques principales des programmes de financement et des lignes de crédit confirmées à disposition du Groupe (montant, devises, La dette à long terme de Saint-Gobain est notée BBB, avec une perspective négative, par Standard & Poors depuis le La dette à long terme de Saint-Gobain est notée Baa2, avec une perspective négative, par Moody’s depuis le 12 novembre 2012. 118 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Lorsque le Groupe a recours à des placements financiers (que ce soit sous la forme de dépôts bancaires à court terme, d’achats de SICAV, OPCVM ou équivalents), il privilégie systématiquement des instruments de type monétaire et/ou obligataire afin de limiter le risque de non-liquidité ou de forte La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint-Gobain gère le risque de taux lié à la dette globale du Groupe. Dans le cas où une filiale utilise des instruments dérivés de couverture, sa contrepartie est généralement la Compagnie de Saint-Gobain, société mère du Groupe. Le risque de taux global est géré pour la dette consolidée du Groupe avec comme objectif principal de garantir le coût financier de la dette à moyen terme et, dans le respect de cet objectif, d’optimiser le coût financier annuel de la dette. Le Groupe a défini dans sa politique les produits dérivés susceptibles d’être utilisés comme instruments de couverture. On trouve parmi ces produits les swaps de taux, les Cross- Currency Swaps, les options – y compris les « caps, floors et swaptions » – et les contrats de taux à terme. L’analyse de sensibilité sur la dette nette globale du Groupe après couverture montre qu’une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêts de l’euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse du résultat de 12 millions d’euros. Une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêts de l’euro et de la livre sterling à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse des capitaux propres Les politiques de couverture des risques de change décrites ci-dessous pourraient être insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations volatiles ou inattendues des taux de change résultant des conditions économiques et de marché. Pour réagir aux fluctuations de change, la politique du Groupe consiste à couvrir, entre autres, les transactions commerciales effectuées par les entités du Groupe dans des devises autres que leurs devises fonctionnelles. La Compagnie de Saint- Gobain et ses filiales sont susceptibles de recourir à des contrats de change et des options à terme pour couvrir les expositions nées de transactions commerciales constatées ou prévisionnelles. Dans le cas des options, les filiales contractent généralement avec la Compagnie de Saint-Gobain, société mère du Groupe, qui exécute pour leur compte ces couvertures de change. La plupart des contrats de change à terme ont des échéances courtes : 3 mois environ. Toutefois, lorsqu’une commande est couverte, le contrat à terme peut dépasser l’année. Les couvertures sont mises en place prioritairement avec la Compagnie de Saint-Gobain à réception des ordres envoyés par les filiales, ou avec les pools de trésorerie des Délégations nationales, ou, à défaut, auprès des banques des filiales. L’exposition au risque de change du Groupe est suivie à l’aide d’un reporting mensuel intégrant les positions de change des filiales. Au 31 décembre 2013, le taux de couverture de la position de change couvrable du Groupe est de 98 %. Au 31 décembre 2013, pour les filiales dont ce n’est pas la devise fonctionnelle, l’exposition nette dans les devises suivantes est de : L’analyse de sensibilité du risque de change montre qu’une augmentation de 10 % du cours des devises suivantes dans lesquelles les filiales sont exposées aurait eu pour conséquence une variation du résultat à hauteur des montants indiqués Une diminution de 10 % des devises ci-dessus, au 31 décembre 2013, aurait eu les mêmes impacts, mais de sens contraire, que ceux présentés précédemment, en faisant l’hypothèse que toutes les autres variables restent constantes. Risque énergie et risque sur matières premières Le Groupe est exposé aux variations de cours des matières premières nécessaires à son activité et aux variations de cours des énergies qu’il consomme. Les politiques de couverture mises en place pour les achats d’énergie et de matières premières pourraient s’avérer insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations importantes ou inattendues des cours, qui pourraient résulter de l’environnement financier Pour réduire son exposition aux fluctuations de prix des énergies qu’il consomme, le Groupe peut couvrir une partie de ses achats de fioul, gaz et électricité par des swaps et des options négociés principalement dans la devise fonctionnelle des entités recourant à ces couvertures. L’organisation des couvertures gaz et fioul est du ressort de comités de pilotage constitués de la Direction Financière du Groupe, de la Direction des Achats du Groupe (Saint-Gobain Achats) et des Délégations Les couvertures d’énergie (hors achats à prix fixes auprès des fournisseurs négociés directement par la Direction des Achats) sont traitées prioritairement par la Direction de la Trésorerie et du Financement (ou avec les trésoreries des Délégations nationales) sur la base des instructions qui sont transmises Les autres couvertures non mentionnées ci-dessus ne font pas l’objet d’une politique gérée en central par un comité soit parce que les volumes ne sont pas significatifs, soit parce qu’il n’existe pas d’indice de référence international utilisé par les acteurs locaux et qu’il faut dans ce cas se référer soit à des prix administrés soit à des indices strictement Dans ces deux cas, ce sont les acheteurs locaux qui gèrent le risque énergie essentiellement par des achats à prix fixes. Ponctuellement, et selon les mêmes principes édictés pour l’énergie, le Groupe peut être amené à couvrir l’achat Les liquidités et autres instruments financiers détenus ou gérés par des institutions financières pourraient créer des risques de crédit, représentés par une perte en cas de manquement à ses obligations par un cocontractant du Groupe. La politique du Groupe est de limiter l’exposition du cocontractant en ne faisant appel qu’aux institutions financières réputées et en surveillant régulièrement les notations de ses cocontractants conformément aux directives approuvées par le Conseil d’administration. Néanmoins, les risques de crédit d’une contrepartie financière peuvent être sujets à des changements rapides et un niveau élevé de notation peut ne pas empêcher une institution de faire face à une détérioration rapide de sa situation financière. En conséquence, il ne peut être assuré que cette politique élimine efficacement tout risque d’exposition. Tout manquement à ses obligations par un cocontractant pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les objectifs du Groupe, son résultat opérationnel et sur sa situation Pour les opérations exposant la Compagnie de Saint-Gobain à un risque de crédit, la Direction de la Trésorerie et du Financement travaille principalement avec des contreparties financières ayant a minima une note de crédit long terme supérieure ou égale à A ¬ chez Standard & Poors ou A3 chez Moody’s. La Direction de la Trésorerie et du Financement veille également à ne pas avoir une concentration excessive La note 22 de l’annexe aux comptes consolidés présente les instruments de couverture de taux de change et d’énergie utilisés, ainsi que les taux d’intérêt des principaux postes de la dette brute. Elle détaille aussi la répartition de la dette brute par devise et par nature de taux (fixe ou variable). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 119 Le risque de crédit clients du Groupe est limité du fait de la multiplicité des activités, de leurs implantations mondiales ainsi que du nombre important de clients du Groupe. Les dépassements d’échéances sont analysés régulièrement et une provision est constituée si nécessaire (Voir note 11 de l’annexe aux comptes consolidés). Néanmoins, en fonction de l’évolution de la situation économique, le risque de crédit Risque de crédit lié aux consommateurs Le niveau de risque de crédit lié aux consommateurs est limité grâce à la multiplicité de nos activités, à leur implantation mondiale mais également grâce au nombre important de clients. Les impayés sont analysés régulièrement et une provision est constituée le cas échéant. En 2014, le risque de crédit lié aux consommateurs pourrait s’accroître en fonction de l’évolution de la situation économique. Risques relatifs aux plans de retraite Dans le passé, le Groupe a mis en place des plans de retraite ainsi que d’autres plans d’avantages postérieurs à l’emploi principalement en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada, dont la plupart ne sont plus ouverts aux nouveaux salariés. Le niveau de provision des plans de retraite du Groupe (2,6 milliards d’euros) pourrait être affecté par des changements défavorables dans les hypothèses de calcul actuariel des passifs des plans, par une diminution des taux d’actualisation, une modification des hypothèses de taux de mortalité ou encore un accroissement des taux d’inflation utilisés, ou bien par une diminution des valeurs de marché des investissements effectués dans le cadre des plans, constitués principalement d’actions et d’obligations. Au 31 décembre 2013, le montant total des engagements au titre des plans de retraite s’élève à 9,4 milliards d’euros (hors ceux de Verallia North America qui sont classés en passifs destinés à être cédés pour 0,8 milliard d’euros). Au cours de l’année 2013, le Groupe a connu une diminution de ses engagements de 0,7 milliard d’euros ainsi qu’une stabilité de la valeur de marché des actifs des plans à environ 6,8 milliards d’euros (hors Verallia Risques relatifs à la dépréciation des actifs corporels Le Groupe possède un montant significatif d’actifs incorporels liés aux marques (2,8 milliards d’euros) et aux écarts d’acquisition (10,4 milliards d’euros). Conformément aux méthodes comptables que le Groupe applique, les écarts d’acquisition et certains autres actifs incorporels d’une durée de vie indéfinie font l’objet de tests de dépréciation périodiques ou lorsqu’apparaissent des indicateurs de dépréciation. La dépréciation des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels identifiés peut résulter notamment de la détérioration de la performance du Groupe, de conditions de marché défavorables, de changements de législations ou de réglementations défavorables ainsi que de nombreux autres facteurs. La dépréciation des écarts d’acquisition du Groupe pourrait avoir un effet défavorable sur son résultat net. Les actifs corporels (12,6 milliards d’euros), représentant approximativement un tiers de l’ensemble des actifs, pourraient également être sujets à dépréciation en cas d’évolutions défavorables de l’activité. Pour les opérations passées, présentes et futures, le Groupe pourrait engager des dépenses d’investissement ainsi que voir sa responsabilité environnementale mise en cause. Le Groupe Saint-Gobain présente essentiellement un type de risques industriels et environnementaux, lié au stockage de certaines matières dangereuses. De ce fait, cinq sites du Groupe sont soumis à une législation spécifique et sont particulièrement surveillés par les autorités compétentes, leurs stockages présentant des « risques technologiques majeurs » au sens Saint-Gobain compte en 2013 cinq usines classées « Seveso ». Deux de ces établissements relèvent du « seuil bas » défini par la directive : les sites de Conflans Sainte-Honorine (Abrasifs) en France, stockant de la résine phénolique, et d’Avilès (Vitrage) en Espagne, stockant du propane (C3H8) et de l’oxygène (O2). Trois sites relèvent du « seuil haut » : le site de Bagneaux-sur-Loing (Vitrage) en France, stockant de l’arsenic (AS2O3), de Neuburg (Conditionnement) en Allemagne stockant du GPL, et de Carrascal del Rio (Vitrage) en Espagne, stockant notamment En France, en application de la loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques et naturels et la réparation des dommages, il est indiqué que dans tous ces établissements, et notamment dans les sites classés Seveso seuil haut, des politiques spécifiques ont été mises en œuvre afin de prévenir les dangers et d’organiser la sécurité. Après avoir identifié les risques d’accidents et les impacts possibles sur l’environnement, ces usines ont pris des dispositions préventives qui portent sur la conception et la construction des stockages, mais également sur leurs conditions d’exploitation et d’entretien. En cas d’alerte, des plans d’urgence internes ont été établis. La responsabilité civile envers les biens et les personnes du fait de l’exploitation de telles installations est couverte par le programme d’assurance de responsabilité civile du Groupe en cours de validité, à l’exception du site de Bagneaux-sur-Loing qui est exploité par une société commune avec une société tierce et qui est couvert par une police particulière souscrite par cette filiale. Dans l’hypothèse de la survenance d’un accident technologique, la gestion de l’indemnisation des victimes serait organisée conjointement par la société, 120 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Saint-Gobain est également concerné par les risques de pollutions chroniques. 100 sites du Groupe sont classés « IED (1) » et sont soumis à la législation relative à la prévention et à la réduction Le Groupe n’est pas soumis à une réglementation particulière pouvant avoir un impact sur sa situation même si, bien entendu, les sociétés qui exploitent les sites industriels sont fréquemment tenues au respect de législations et réglementations nationales, variables selon les pays où ces sites sont implantés. Il en est ainsi par exemple, pour ce qui concerne la France, de la législation et de la réglementation relatives aux installations classées. Le Groupe ne se trouve pas dans une position de dépendance technique ou commerciale significative à l’égard d’autres sociétés, n’est pas soumis à des contraintes particulières de confidentialité, et dispose des actifs nécessaires à l’exploitation La réglementation applicable aux activités du Groupe est susceptible d’évolutions qui pourraient être tant favorables que défavorables au Groupe. Un renforcement de la réglementation ou de sa mise en œuvre, tout en offrant dans certains cas de nouvelles opportunités de développement, est susceptible d’entraîner de nouvelles conditions d’exercice des activités du Groupe pouvant augmenter ses charges d’exploitation, limiter le champ de ses activités ou plus généralement constituer un frein au développement du Groupe. En matière fiscale, la Compagnie de Saint-Gobain s’est placée sous le régime de l’intégration fiscale prévu aux articles 223A et suivants du Code général des impôts. Les risques juridiques auxquels le Groupe est le plus exposé sont les risques relatifs aux litiges liés à l’amiante en France et surtout aux États-Unis, et en matière de concurrence. De manière plus générale, le Groupe ne peut garantir que des modifications rapides et/ou importantes de la réglementation en vigueur n’auront pas à l’avenir d’effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats. Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, dont la société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe. En France, où les sociétés Everite et Saint-Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre-ciment, de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces sociétés, à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints, ou de leurs ayants droit, sont venues s’ajouter en 2013 à celles engagées depuis 1997\. 767 actions au total au 31 décembre 2013 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance-maladie des conséquences définitivement terminées tant sur le fond que sur le montant des indemnisations. Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint-Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ Concernant les 63 actions restant en cours contre Everite et Saint-Gobain PAM au 31 décembre 2013, huit sont terminées sur le fond mais sont, pour la fixation du montant des indemnisations, en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel. 31 autres de ces 63 actions sont terminées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indemnisations mais sont en cours sur l’affectation de la charge financière des indemnisations. Sur les 24 actions restantes, 20 sont, au 31 décembre 2013, en cours sur le fond, à différents stades de la procédure : deux sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’assurance-maladie, 18 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale. Les quatre dernières actions ont fait l’objet de radiation d’instance, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un Par ailleurs, 198 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2013 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de quatorze sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des sociétés Saint-Gobain Desjonquères et Saint-Gobain Au 31 décembre 2013, 135 procédures étaient définitivement terminées, sur lesquelles 62 décisions ont retenu la faute Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0,9 million d’euros. S’agissant des 63 actions restant en cours au 31 décembre 2013, quatre en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance-maladie, 49 sont en cours sur le fond dont 34 pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale et 15 devant des Cours d’appel. Par ailleurs sept actions sont terminées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations, dont six devant des Cours d’appel et une devant la Cour de Cassation. Enfin les trois actions restantes ont fait l’objet de radiation d’instance, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant (1) La Directive N°2010/75/UE relative aux émissions industrielles dites Directive IED (Industrial Emissions Directive) a pour objectif de parvenir à un niveau élevé de protection de l’environnement grâce à une prévention et à une réduction intégrées de la pollution provenant d’un large éventail SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 121 Par ailleurs neuf sociétés françaises du Groupe qui, pour cinq d’entre elles, exploitent ou ont exploité en France des établis- sements « classés amiante » font l’objet d’actions judiciaires en dommages-intérêts de nature différente des actions visées Par établissements « classés amiante », il faut entendre des établissements industriels, fermés ou en activité, qui ont dans le passé, soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante, soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établissements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante Il s’agit d’actions, 765 au total au 31 décembre 2013, engagées par des salariés ou anciens salariés non atteints de maladie professionnelle due à l’amiante, bénéficiaires ou non de l’ACAATA, en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante. Sur ces 765 procédures, 51 sont définitivement terminées. Trois demandeurs ont été totalement déboutés ; pour les 48 autres, dont l’exposition au risque a été reconnue, les demandes ont été admises pour un montant global d’indemnisation de 0,6 million d’euros. Sur les 714 actions restantes, 78 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont une sur appel du demandeur et 77 sur appel des sociétés concernées, 635 sont en instance devant les conseils de prud’hommes compétents à différents stades de la procédure et une a fait l’objet d’une radiation d’instance par le bureau de conciliation du Conseil de Prud’hommes compétent, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans. Aux États-Unis, plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre-ciment, des produits de toiture ou des isolants spéciaux, font l’objet d’actions judiciaires en dommages-intérêts, le cas échéant en dommages punitifs, de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguée à ces produits sans que, dans de nombreux cas, ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés, ni une maladie ou une incapacité physique particulière. La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants, distributeurs, installateurs ou utilisateurs de Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed années, le nombre de nouveaux litiges est resté globalement stable. Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi-totalité des cas par voie de transactions ou rejetés. Environ 4 500 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une 13 000 en 2010, et 8 000 en 2009). Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2012 (43 000), des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice et des litiges ainsi résolus par voie de transactions, environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2013. Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de cinq ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante. Il est probable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annulées par Cette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2013, destinée à faire face à l’évolution des litiges. Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2012 et en 2011, inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros), et supérieur à ceux comptabilisés en 2009 (75 millions d’euros). La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États-Unis s’établit au 31 décembre 2013 à 407 millions d’euros, soit 561 millions de dollars (contre 417 millions d’euros, soit 550 millions de dollars au 31 décembre 2012, 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011, 375 millions d’euros, soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010, et 347 millions d’euros soit 500 millions de dollars au 31 décembre 2009). Le montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed, (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2013 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2013 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2013), ainsi que des indemnisations (nettes de couvertures d’assurance) versées en 2013 par les autres activités du Groupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante, s’est élevé à 66 millions d’euros soit 88 millions de dollars (contre 52 millions d’euros soit 67 millions de dollars en 2012, 59 millions d’euros soit 82 millions de dollars en 2011, 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010, et 55 millions d’euros soit 77 millions de dollars Au Brésil, les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer, selon les cas, soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation ; seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2013 à cet égard, et ils ne présentent pas à ce jour de risque 122 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Décision de la Commission européenne dans le secteur Par décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile, la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits commis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint-Gobain Glass France, Saint-Gobain Sekurit France et Saint-Gobain Sekurit Deutschland GmbH, conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint-Gobain une amende de 896 millions Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière décision, qui leur apparaît manifestement excessive La Commission a accepté, en raison de ce recours, qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5,25 % applicables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la décision du Tribunal, en lieu et place du paiement de l’amende. Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis. L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012. La décision était attendue dans un délai de six à douze mois, mais au 1er février 2014, elle n’avait toujours pas été rendue et l’on s’attend à ce qu’elle le soit au cours de l’année 2014. En revanche, la Commission, par décision du 28 février 2013, a rectifié le montant de l’amende prononcée en novembre 2008 en le diminuant de 16 millions d’euros afin de réparer une erreur qu’elle a reconnu avoir commise dans le calcul du chiffre d’affaires ayant servi de base au calcul de l’amende. Le nouveau montant de l’amende prononcé par la Commission s’établit donc à 880 millions d’euros. Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende, les intérêts de retard, les frais de la garantie financière et les frais juridiques associés s’élève à 1 119 millions d’euros au 31 décembre 2013. Le 13 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a conclu avec Ardagh un accord pour la cession de Saint-Gobain Le 1er juillet 2013, la Federal Trade Commission américaine (FTC) a annoncé qu’elle s’était prononcée contre la transaction au motif que la fusion d’Ardagh et de SGCI conduirait selon elle à la création d’un duopole ayant plus de 75 % du marché américain des bouteilles en verre dans les secteurs de la bière et des boissons alcoolisées, et que de ce duopole résulterait En conséquence, la FTC a déposé une « plainte administrative » (Administrative complaint) pour déterminer les effets concurrentiels de la transaction et une requête de mesure conservatoire visant à faire suspendre la transaction dans l’attente de la décision à intervenir dans le cadre de la plainte administrative. Saint-Gobain et Ardagh ont indiqué leur désaccord et leur intention de défendre la transaction devant les Des négociations se sont engagées avec la FTC qui ont conduit Ardagh à proposer de désinvestir six usines. Afin de permettre la finalisation des négociations, un avenant de prorogation jusqu’au 30 avril 2014 des accords entre Ardagh et la Compagnie Le 18 avril 2013, le Pension Benefit Guaranty Corporation (PBGC), entité gouvernementale américaine dont le rôle est de garantir les plans à prestations définies des entreprises américaines, a annoncé avoir déposé une demande en justice visant à mettre fin au plan de retraite des salariés de SGCI. Le PBGC estime qu’il faut résilier le plan de retraite des salariés de SGCI, qui comporterait selon lui un déficit de financement de 524 millions de dollars, aux motifs que l’obligation de garantie du PBGC risquerait d’augmenter du fait de la transaction et que ce serait dans l’intérêt des salariés concernés. Saint-Gobain et Ardagh ont indiqué leur désaccord tant sur le montant du déficit de financement que sur les conséquences de la transaction sur le plan de retraite des salariés de SGCI. Des discussions transactionnelles ont lieu avec le PBGC en vue du règlement du dossier. Au 1er février 2014, elles étaient toujours Il n’est pas nécessaire d’avoir l’accord du PBGC pour céder les actions de SGCI. Dans cette hypothèse, le contentieux Le Groupe transfère ses risques aux assureurs lorsque cela est efficient. Par conséquent, un éventuel défaut financier d’un ou de plusieurs assureurs auxquels fait appel le Groupe pourrait résulter en une perte financière. La politique du Groupe en matière de protection de ses biens et de ses revenus contre les risques accidentels est fondée sur la prévention et l’achat d’assurances. Elle s’appuie sur une doctrine commune prenant en compte la situation du marché de l’assurance. Cette doctrine est élaborée par la Direction des Risques et Assurances (DRA), qui coordonne et contrôle son application. Elle définit les critères de souscription des couvertures des risques les plus significatifs : il s’agit des assurances de dommages aux biens et pertes d’exploitation associées ainsi que de la responsabilité civile liée à l’exploitation Pour les autres assurances, telles que les flottes de véhicules, la DRA conseille les entités opérationnelles, tant au niveau du contenu des polices, du choix du courtier, que du marché à consulter. Ces derniers risques sont dits « de fréquence », ce qui permet un contrôle de gestion des sinistres et donc une réponse appropriée de prévention. Les polices en cours en 2013 sont le renouvellement des polices 2012. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 123 La société captive d’assurance dédiée à la couverture des risques de dommages aux biens a joué pleinement son rôle ayant un effet bénéfique pour le Groupe. Les sociétés acquises en cours d’exercice ont été intégrées Couverture des dommages matériels et pertes d’exploitation Les risques couverts sont les dommages matériels non exclus ainsi que les pertes d’exploitation consécutives à un accident soudain atteignant les biens assurés. Ils sont couverts par deux programmes mondiaux (Groupe hors pôle conditionnement, Pôle Conditionnement) à l’exception des risques propres aux activités du Groupe au Brésil qui sont traités par deux programmes locaux (entités brésiliennes du Groupe hors Pôle Conditionnement, entités brésiliennes du Pôle Condition- nement) : ces achats d’assurance, effectués localement, sont supervisés par la Direction des Risques et Assurances. Ils répondent aux critères de souscription fixés par la Direction des Risques et Assurances, tels que notamment : le critère « Tous Risques Sauf » des polices ; la fixation des limites de couverture compatibles avec les scénarios pessimistes où les équipements de protection les franchises, proportionnelles à la taille des sites assurés ; ces franchises ne peuvent pas être considérées comme une Les critères de souscription tiennent compte de l’offre du marché de l’assurance qui exclut certains risques tels que les virus informatiques et leurs conséquences, et impose des limites spécifiques en cas de survenance d’événements naturels tels que les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre Ces événements pourraient avoir un impact financier non assuré significatif, tant pour le coût de la reconstruction que pour les pertes liées à l’arrêt de production, dans le cas de la réalisation de scénarios extrêmes. Pour définir la politique de couverture, la Direction des Risques et Assurances s’appuie sur les conclusions des audits annuels effectués par les services ingénierie prévention d’un prestataire de service spécialisé indépendant mais reconnu par les compagnies d’assurances. Ces audits permettent de préciser les risques auxquels sont exposés les principaux sites dans l’hypothèse de la survenance d’un sinistre et en particulier d’un incendie et d’en apprécier les conséquences financières dans les Le transfert de risque au marché de l’assurance intervient au-delà d’un montant de 12,5 millions d’euros par sinistre pour toutes entités du Groupe hors Pôle Conditionnement et hors Ce montant est auto-assuré par le Groupe par le biais de sa captive d’assurance. Cette dernière a souscrit une protection en réassurance pour la protéger contre une éventuelle dérive 124 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Couverture du risque de responsabilité civile Les risques encourus pour les préjudices matériels ou corporels subis par des tiers dont le Groupe serait légalement responsable sont couverts par deux plans d’assurance distincts : l’un pour les entités du Groupe hors Pôle Conditionnement, l’autre pour les entités du Pôle Conditionnement. Ces deux programmes sont bâtis suivant la même architecture. Chacun de ces deux plans est composé d’un ensemble de programmes pour les tranches inférieures de couverture. Le premier programme assure toutes les filiales à l’exception de celles situées dans le périmètre géographique de la Délégation Générale aux États-Unis et au Canada avec une limite de garantie de 50 millions d’euros. Les exclusions de ce programme sont conformes aux pratiques du marché : elles concernent en particulier certaines substances connues pour être potentiellement cancérigènes et la pollution Une police est émise dans chaque pays où une présence du Groupe est significative, permettant ainsi de répondre aux exigences réglementaires locales. Les polices locales sont complétées par la police mère, émise à Paris, qui peut être activée en cas d’insuffisance de la police locale. Le deuxième programme, avec une limite de garantie de 50 millions de dollars américains, concerne les filiales situées géographiquement dans le périmètre de la Délégation Générale aux États-Unis et au Canada. Distinct du précédent, il est justifié par les spécificités du régime de la responsabilité civile aux États-Unis. Ce programme est souscrit en plusieurs lignes, nécessitant, le cas échéant, un placement sur le marché de Londres. Les exclusions sont conformes aux pratiques du marché américain et concernent en particulier la responsabilité contractuelle, la pollution et les dommages immatériels causés En complément des programmes décrits ci-dessus, un ensemble de polices complémentaires a été souscrit portant les limites de garantie cumulées à un niveau jugé compatible avec les Les sites opérationnels sont sensibilisés aux risques découlant de la responsabilité civile et motivés pour en contrôler le coût en supportant une franchise qui n’a pas, cependant, de caractère d’auto-assurance. Par ailleurs, une politique de prévention est menée auprès des unités opérationnelles avec le soutien de la Direction de l’Environnement, de l’Hygiène et de la Sécurité. Les filiales communes et participations minoritaires sont hors du champ des programmes ci-dessus. Les assurances 128 • Compte de résultat consolidé 129 • État des produits et charges 130 • Tableau consolidé des flux 131 • Tableau de variation des capitaux 132 • Note 1 Principes comptables 141 • Note 2 Évolution du périmètre 142 • Note 3 Actifs et passifs détenus en vue 142 • Note 4 Impact des nouvelles normes 144 • Note 5 Écarts d’acquisition 145 • Note 6 Autres immobilisations incorporelles 146 • Note 7 Immobilisations corporelles 147 • Note 8 Titres mis en équivalence 148 • Note 9 Autres actifs non courants 149 • Note 11 Créances clients et autres créances 149 • Note 12 Capitaux propres 149 • Note 13 Plans d’options sur actions 150 • Note 14 Plans d’Épargne du Groupe 151 • Note 15 Plans d’attribution d’actions 153 • Note 16 Provisions pour retraites 158 • Note 17 Impôts sur les résultats et impôts 159 • Note 18 Autres provisions et passifs courants 160 • Note 19 Dettes fournisseurs et autres dettes 160 • Note 20 Facteurs de risques 1 63 • Note 21 Endettement net 166 • Note 22 Instruments financiers 168 • Note 23 Actifs et passifs financiers 169 • Note 24 Détail par nature du résultat 169 • Note 25 Résultat financier 170 • Note 26 Éxcédent brut d’exploitation - Résultat net courant 170 • Note 27 Résultat par action 17 1 • Note 28 Engagements 175 • Note 30 Relations avec les parties liées 175 • Note 32 Rémunération des dirigeants 176 • Note 34 Informations sectorielles 178 • Note 35 Principales sociétés consolidées 180 • Note 36 Événements postérieurs 181 • Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 125 Actifs détenus en vue de la vente *Les retraitements sont explicités dans la note 4. Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. 126 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Provisions pour retraites et avantages au personnel Autres provisions et passifs non courants Partie court terme des dettes financières Partie court terme des autres passifs Passifs détenus en vue de la vente Emprunts à moins d’un an et banques créditrices *Les retraitements sont explicités dans la note 4. Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 127 Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence Nombre moyen pondéré de titres en circulation Nombre moyen pondéré et dilué de titres * Les retraitements sont expliqués dans la note 4. Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. 128 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Impôts sur les éléments recyclables en résultat Impôts sur les éléments non recyclables en résultat Total produits et charges reconnus directement en capitaux propres TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DE LA PÉRIODE * Les retraitements sont explicités dans la note 4. Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. ÉTAT DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 129 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Part des intérêts minoritaires dans le résultat net Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence, nette des dividendes reçus Dotations aux amortissements et dépréciations d’actifs Résultats latents liés aux variations de juste valeur et aux paiements en actions Variation des créances clients, des dettes fournisseurs et des autres créances et dettes Variation des créances et dettes d’impôt Variation des provisions pour autres passifs et des impôts différés Acquisitions d’immobilisations corporelles [en 2013 : (1 354), en 2012 : (1 773)] et incorporelles Augmentation (diminution) des dettes sur immobilisations Acquisitions de titres de sociétés consolidées [en 2013 : (63), en 2012 : (338)], nettes de la trésorerie acquise Cessions de titres de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie cédée Augmentation des prêts, dépôts et prêts court terme Diminution des prêts, dépôts et prêts court terme Variations des prêts, dépôts et prêts court terme Transactions avec les actionnaires de la société mère Part des minoritaires dans les augmentations de capital des filiales Acquisitions d’intérêts minoritaires sans prise de contrôle Cessions d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations d’investissement et désinvestissement Variation des dettes sur investissements suite aux exercices de put options de minoritaires Dividendes versés aux minoritaires par les sociétés intégrées et variation des dividendes à payer Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement Augmentation (diminution) nette de la trésorerie Incidence des variations monétaires sur la trésorerie Incidence des variations de juste valeur sur la trésorerie Disponibilités et équivalents de trésorerie en début de période Disponibilités et équivalents de trésorerie en fin de période * Les retraitements sont explicités dans la note 4. (a) Se référer au tableau de variation des capitaux propres consolidés (b) Y compris primes, prépaiements d’intérêts et frais liés aux émissions obligataires Disponibilités et équivalents de trésorerie classés en actifs détenus en vue de la vente Le montant des impôts décaissés s’élève à 630 millions d’euros en 2013 (730 millions d’euros en 2012) et les intérêts financiers décaissés nets des encaissements à 558 millions d’euros en 2013 (571 millions d’euros en 2012). Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. 130 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS Dividendes distribués (par action : 1,24 €) Dividendes distribués (par action : 1,24 €) * Les retraitements sont explicités dans la note 4. Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 131 Les états financiers consolidés de la Compagnie de Saint-Gobain et de ses filiales (l’ensemble constituant « Le Groupe ») sont éta- blis en conformité avec les normes comptables internationales (« normes IFRS ») telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2013. Par ailleurs, à l’exception des normes IFRS 10, 11 et 12, ces états financiers ont été préparés conformément aux normes IFRS émises par l’International Accounting Standards Les méthodes comptables appliquées sont identiques à celles appliquées dans les états financiers annuels au 31 décembre 2012 à l’exception des nouvelles normes et interprétations décrites ci-après. Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique à l’exception des éléments évalués à la juste valeur décrits dans cette annexe. Les normes, interprétations et amendements aux normes publiées, qui sont d’application obligatoire à compter de l’exer- cice 2013 (voir tableau ci-après), n’ont pas d’incidence significa- tive sur les comptes du Groupe à l’exception de l’amendement IAS 19 relatif aux avantages au personnel. L’incidence de l’amen- dement à la norme IAS 19 est présentée en note 4. Les données 2012 rappelées dans cette annexe ont été retraitées en Par ailleurs, les nouvelles normes, interprétations et amende- ments à des normes existantes et applicables aux périodes comptables ouvertes à compter du 1er janvier 2014 ou postérieu- rement (voir tableau ci-après) n’ont pas été adoptés par antici- pation par le Groupe. L’impact de l’application des normes IFRS 10 et 11 relatives à la consolidation et aux partenariats, représen- terait une diminution du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Ces états financiers ont été arrêtés le 20 février 2014 par le Conseil d’administration et seront soumis à l’Assemblée générale des actionnaires pour approbation. Ils sont exprimés La préparation de comptes consolidés conformes aux normes IFRS nécessite la prise en compte par la Direction d’hypothèses et d’estimations qui affectent les montants d’actifs et de passifs figurant au bilan, les actifs et les passifs éventuels mentionnés dans l’annexe, ainsi que les charges et les produits du compte de résultat. Ces estimations et hypothèses sont effectuées sur la base d’une expérience passée et de divers autres facteurs dans le contexte actuel de dégradation de l’environnement écono- mique et financier qui rend difficile l’appréhension des perspec- tives d’activité. Il est possible que les montants effectifs se révé- lant ultérieurement soient différents des estimations et des Les estimations et hypothèses principales décrites dans cette annexe concernent les tests de valeur des actifs (note 1), les paiements en actions (notes 13, 14 et 15), l’évaluation des engagements de retraites (note 16), les impôts différés (note 17), les provisions pour autres passifs (note 18) et la valorisation Normes, interprétations et amendements à des normes existantes d’application obligatoire en 2013 : Impôts différés : recouvrement des actifs de SIC 21 - recouvrement des actifs non la phase de production d’une mine à ciel Normes, interprétations et amendements à des normes existantes applicables par anticipation aux comptes Les normes adoptées par l’Union européenne sont consultables sur le site internet de la Commission européenne : 132 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les états financiers consolidés du Groupe comprennent les comptes de la Compagnie de Saint-Gobain et de toutes ses filiales contrôlées, des sociétés contrôlées conjointement et des Les évolutions significatives du périmètre de consolidation du Groupe pour l’exercice 2013 sont présentées en note 2. Une liste des principales filiales consolidées au 31 décembre 2013 est pré- Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce le contrôle exclu- sif directement ou indirectement sont intégrées globalement. Les sociétés contrôlées conjointement sont consolidées par inté- gration proportionnelle. Le Groupe n’a pas retenu l’option de la norme IAS 31 qui conduit à comptabiliser les sociétés détenues conjointement selon la méthode de la mise en équivalence, et a maintenu la méthode de l’intégration proportionnelle. Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable, directe ou indirecte, sont mises en équivalence. La quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence est présentée sur la ligne « quote-part dans les résultats des socié- tés mises en équivalence » du compte de résultat. Depuis le 1er janvier 2010, le Groupe applique les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 amendée (IFRS 3R et IAS 27A). L’application de ces nouvelles normes est prospective et, en conséquence les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 sont traités selon les anciennes normes IFRS 3 et IAS 27. Lors d’une acquisition, les actifs et les passifs assumés de la filiale sont comptabilisés à leur juste valeur dans un délai d’af- fectation de 12 mois et rétroactivement à la date de L’évaluation du prix d’acquisition (« contrepartie transférée » dans la nouvelle terminologie IFRS 3R), incluant le cas échéant le montant estimé de la juste valeur des compléments de prix et rémunérations conditionnelles (« contrepartie éventuelle » dans la terminologie IFRS 3R), doit être finalisée dans les 12 mois qui suivent l’acquisition. Conformément à IFRS 3R, les ajustements éventuels du prix d’acquisition au-delà de la période de 12 mois sont enregistrés en compte de résultat. À compter du 1er janvier 2010, les coûts directs liés à l’acquisi- tion c’est-à-dire les frais que l’acquéreur encourt pour procéder aux regroupements d’entreprises tels que les honoraires payés aux banques d’affaires, aux avocats, aux auditeurs et aux experts dans le cadre de leurs missions de conseil, ne sont plus un élément du prix d’acquisition. Ils sont donc comptabilisés en charges de la période, et ne sont plus inclus dans le coût Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2010, les écarts d’acquisition sont enregistrés uniquement lors de la prise de contrôle (ou lors de la prise de participations pour les sociétés mises en équivalence ou intégrées proportionnellement). Toute aug- mentation ultérieure de pourcentage d’intérêt n’affecte plus l’écart d’acquisition mais est enregistrée en variation des capi- Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan consolidé comme la différence entre, d’une part, le prix d’acquisition à la date d’acquisition, augmenté du montant des intérêts minori- taires de l’acquise déterminés soit à leur juste valeur (méthode du goodwill « complet ») soit sur la base de leur quote-part dans la juste valeur des actifs nets identifiables acquis (méthode du goodwill « partiel ») et, d’autre part, le montant net des actifs et passifs acquis à leur juste valeur à la date d’ac- quisition. Le Groupe privilégie la méthode du goodwill « par- tiel » et en conséquence le montant des écarts d’acquisition enregistré selon la méthode du goodwill « complet » n’est pas Tout surplus du prix d’acquisition par rapport à la quote-part de l’acquéreur dans les justes valeurs des actifs et passifs acquis est comptabilisé en écart d’acquisition. Toute diffé- rence négative entre le prix d’acquisition et la juste valeur des actifs et passifs acquis est reconnue en résultat au cours de Acquisitions par étapes et cessions partielles En cas de prise de contrôle d’une entité dans laquelle le Groupe détient déjà une participation, la transaction est ana- lysée comme une double opération : d’une part comme une cession de la totalité de la participation antérieurement déte- nue avec constatation du résultat de cession consolidé, et d’autre part, comme une acquisition de la totalité des titres avec constatation d’un écart d’acquisition sur l’ensemble de la participation (ancien lot et nouvelle acquisition). En cas de cession partielle avec perte de contrôle (mais conservation d’une participation minoritaire), la transaction est également décomposée en une cession et une acquisi- tion : cession de la totalité de la participation avec calcul d’un résultat de cession consolidé, puis acquisition d’une partici- pation minoritaire qui est alors enregistrée à la juste valeur. Droits de vote potentiels et engagements d’achats d’actions Les droits de vote potentiels constitués par des options d’achat sur des minoritaires sont pris en considération dans l’apprécia- tion du contrôle exclusif par le Groupe uniquement lorsque ces Lorsqu’il existe des options croisées d’achat et de vente contrac- tées avec un minoritaire sur des titres d’une société dont le Groupe détient le contrôle, le Groupe prend en compte la déten- tion en résultant dans le calcul des pourcentages d’intérêts. Cette position conduit à reconnaître dans les comptes une dette sur investissement, présentée dans les autres passifs, corres- SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 133 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS pondant à la valeur actualisée du prix d’exercice estimé de l’op- tion de vente en contrepartie d’une diminution des intérêts minoritaires et des capitaux propres part du Groupe. La varia- tion ultérieure de valeur de cette dette est enregistrée en capi- Les actifs et passifs des filiales hors zone euro sont convertis aux taux de change en vigueur à la clôture de la période et les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de change de la période, sauf en cas de variations significa- Jusqu’au 31 décembre 2009, les transactions avec les minori- taires étaient traitées de la même manière que des transactions avec des tiers externes au Groupe. À partir du 1er janvier 2010, conformément à IAS 27A, les intérêts minoritaires (« participa- tion ne donnant pas le contrôle » dans la terminologie IFRS 3R) sont considérés comme une catégorie d’actionnaires (approche dite de « l’entité économique »). En conséquence, les variations d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle, restent en varia- tion de capitaux propres et sont sans impact sur le compte de résultat et le bilan à l’exception de la variation de trésorerie. Actifs et passifs détenus en vue de la vente – Les actifs et passifs qui sont immédiatement disponibles pour être vendus, et dont la vente est hautement probable, sont clas- sés en actifs et passifs détenus en vue de la vente. Quand plu- sieurs actifs sont destinés à être cédés lors d’une transaction unique, on considère le groupe d’actifs dans son ensemble ainsi que les passifs qui s’y rattachent. Les actifs, ou groupes d’actifs, détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus faible entre la valeur nette comp- table et la juste valeur nette des coûts de cession. Les actifs non courants classés comme détenus pour la vente ne sont plus amortis. Lorsque les actifs destinés à être cédés sont des socié- tés consolidées, un impôt différé est constaté sur la différence entre la valeur en consolidation des titres cédés et leurs valeurs fiscales en application de la norme IAS 12. Les actifs et passifs détenus en vue de la vente sont classés res- pectivement sur deux lignes du bilan consolidé et les comptes de produits et de charges restent consolidés ligne à ligne dans le compte de résultat du Groupe. Pour les actifs et passifs qui font l’objet d’un abandon d’activité, les comptes de produits et de charges sont regroupés sur une seule ligne dans le compte À chaque clôture, la valeur des actifs et passifs détenus en vue de la vente est revue afin de déterminer s’il y a lieu de constater une dotation ou une reprise de provision dans le cas où la juste valeur nette des coûts de cession aurait évolué. Les transactions entre les sociétés intégrées ainsi que les résul- tats internes à l’ensemble consolidé sont éliminés. Conversion des états financiers des sociétés étrangères Les états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle et de présentation de la Compagnie La part du Groupe dans les pertes ou les profits de conversion est comprise dans le poste « Écarts de conversion » inclus dans les capitaux propres, jusqu’à ce que les actifs ou passifs et toutes les opérations en devises étrangères auxquels ils se rapportent soient vendus ou liquidés. Dans ce cas, ces diffé- rences de conversion sont comptabilisées soit en compte de résultat si l’opération conduit à une perte de contrôle, soit directement en variation de capitaux propres s’il s’agit d’une variation d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle. Les charges et les produits des opérations en devises autres que la monnaie fonctionnelle de la Compagnie de Saint-Gobain sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les actifs et les dettes en devises sont convertis aux taux de clô- ture, et les écarts de change résultant de cette conversion sont enregistrés dans le compte de résultat, à l’exception de ceux relatifs aux prêts et emprunts entre des entités consolidées du Groupe qui, en substance, font partie intégrante de l’investisse- ment net dans une filiale étrangère, et qui sont portés, nets d’im- pôt, au poste « Écarts de conversion », inclus dans les capitaux Voir chapitre « regroupements d’entreprises » ci-dessus. Les autres immobilisations incorporelles comprennent princi- palement les brevets, les marques, les logiciels et les frais de développement. Elles sont évaluées au coût historique diminué du cumul des amortissements et des dépréciations. Les marques de distribution acquises et certaines marques industrielles acquises sont traitées comme des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfinie du fait de leur forte noto- riété sur le plan national et/ou international. Elles sont donc non amorties et soumises systématiquement à des tests de dépré- ciation annuels. Les autres marques sont amorties sur leur durée d’utilité qui n’excède pas 40 ans. Les coûts encourus lors de la phase de développement des logi- ciels créés sont inscrits à l’actif en immobilisations incorporelles. Il s’agit principalement des frais de configuration, de program- mation et de tests. Les brevets et les logiciels acquis sont amortis sur leur durée d’utilisation estimée. Les brevets sont amortis sur une période n’excédant pas 20 ans. Les logiciels acquis sont amortis sur une période comprise entre trois et cinq ans. Les frais de recherche sont comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Les frais de déve- loppement qui remplissent les critères d’inscription à l’actif de 134 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 la norme IAS 38 sont inclus dans les immobilisations incorpo- relles et sont amortis sur une durée d’utilisation estimée n’excé- dant pas cinq ans à compter de la date de première commercia- Concernant les quotas d’émission de gaz à effet de serre, une provision est comptabilisée dans les comptes consolidés en cas d’insuffisance entre les émissions et les droits attribués au Les terrains, bâtiments et équipements sont évalués au coût his- torique diminué du cumul des amortissements et des Le coût des actifs peut également inclure des frais accessoires directement attribuables à l’acquisition tels que le dénouement des opérations de couverture sur les flux de trésorerie liés aux Les dépenses encourues au cours des phases d’exploration, de prospection et d’évaluation des ressources minérales sont ins- crites en immobilisations corporelles quand il est probable que des avantages économiques futurs découleront de ces dépenses. Elles comprennent notamment les études topographiques ou géologiques, les frais de forage, les échantillonnages et tous les coûts permettant l’évaluation de la faisabilité technique et de la viabilité commerciale de l’extraction d’une ressource minérale. Les intérêts des emprunts affectés à la construction et à l’acqui- sition des actifs corporels sont immobilisés dans le coût de l’ac- Le Groupe n’a pas retenu de valeur résiduelle pour ses immobi- lisations, qui sont essentiellement des actifs industriels desti- nés à être utilisés jusqu’à la fin de leur durée de vie. L’amortissement des immobilisations corporelles à l’exception des terrains est calculé suivant le mode linéaire en fonction des composants et de leurs durées d’utilité effectives qui font l’objet   Usines et bureaux principaux   Machines de production et équipements   Mobilier, agencements, matériels de bureau Les carrières de gypse sont amorties en fonction des quantités extraites sur l’exercice rapportées à la capacité d’extraction sur Dans le cas de dégradation immédiate et lorsque le Groupe a une obligation légale, implicite ou contractuelle de remise en état d’un site, des provisions pour réhabilitation des sites sont comptabilisées et constituent un composant de l’actif. Ces pro- visions sont révisées périodiquement et font l’objet d’une actua- lisation financière sur la durée prévisionnelle d’exploitation. Le composant est amorti sur la même durée de vie que les mines et Les subventions d’investissement reçues au titre d’achat d’im- mobilisations sont comptabilisées au passif du bilan dans le poste « Autres dettes » et sont créditées dans le compte de résul- tat en fonction de la durée d’utilité effective des immobilisa- tions pour lesquelles elles ont été attribuées. Contrats de location-financement et locations simples Les immobilisations faisant l’objet d’un contrat de location- financement ayant pour effet de transférer au Groupe les avan- tages et les risques inhérents à la propriété sont comptabilisées à l’actif en immobilisations corporelles (terrains, bâtiments et équipements). À la signature du contrat de location-finance- ment, le bien est comptabilisé à l’actif pour un montant égal à la juste valeur du bien loué ou bien, si elle est plus faible, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de Ces immobilisations sont amorties linéairement sur la durée d’utilité estimée déterminée selon les mêmes critères que ceux utilisés pour les immobilisations dont le Groupe est proprié- taire ou bien, en fonction de la durée du contrat si celle-ci est plus courte. La dette correspondante, nette des intérêts finan- Les frais de location simple sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Les actifs financiers non courants comprennent les titres dispo- nibles à la vente et autres titres ainsi que les autres actifs non courants, principalement des prêts à long terme, des dépôts de Les titres de participation classés en catégorie « disponibles à la vente » sont valorisés à la juste valeur. Les pertes et les gains latents sur ces titres sont enregistrés contre les capitaux propres sauf en cas de perte de valeur durable ou significative, où une provision pour dépréciation est comptabilisée en résultat. Le Groupe réalise régulièrement des tests de valeur de ses actifs : immobilisations corporelles, écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles. Ces tests consistent à rap- procher la valeur nette comptable des actifs de leur valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre leur juste valeur diminuée des coûts de la vente et leur valeur d’uti- lité, estimée par la valeur actuelle nette des flux de trésorerie Pour les immobilisations corporelles et incorporelles amortis- sables, ce test de valeur est réalisé dès que celles-ci génèrent des baisses de chiffre d’affaires et des pertes d’exploitation du fait d’éléments internes ou d’évènements externes, et qu’il n’est pas envisagé, dans le cadre du budget annuel ou du plan qui leur est Pour les écarts d’acquisition et les autres immobilisations incor- porelles (dont les marques à durée de vie indéfinie), un test de valeur est effectué au minimum chaque année calendaire sur la SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 135 base d’un plan stratégique. Les écarts d’acquisition sont passés en revue systématiquement et de façon exhaustive au niveau des unités génératrices de trésorerie ou UGT. Le Groupe consi- dère ses activités regroupées en Pôles comme des segments de reporting, chaque segment pouvant regrouper plusieurs UGT. Une UGT représente une subdivision d’un segment de repor- ting, généralement définie comme une activité principale de ce segment dans une zone géographique donnée. L’UGT corres- pond en général au niveau auquel le Groupe gère ses activités, et analyse ses résultats dans son reporting interne (36 UGT au Les principaux écarts d’acquisition se situent dans les UGT sui- vantes : les activités du Gypse (3 162 millions d’euros au 31 décembre 2013), des Mortiers Industriels (1 962 millions d’euros au 31 décembre 2013) et les métiers du Pôle Distribution Bâtiment (3 135 millions d’euros au 31 décembre 2013) notam- ment au Royaume-Uni, en France et en Scandinavie. La ventila- tion des écarts d’acquisitions et des marques non amortissables par Pôle figure dans les tableaux d’informations sectorielles en La méthode retenue pour ces tests de valeur est homogène avec celle pratiquée par le Groupe pour les valorisations de sociétés lors d’acquisition ou de prise de participation. La valeur comp- table des actifs des UGT est comparée à leur valeur d’utilité, c’est-à-dire à la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs hors frais financiers mais après impôts. La méthode prolonge de deux ans le flux de trésorerie de la dernière année au-delà du plan stratégique, puis prolonge à l’infini pour les écarts d’acqui- sition un montant normatif de flux (milieu de cycle d’activité) avec un taux de croissance annuel faible (en général 1,5 %, à l’ex- ception des pays émergents ou d’activités à forte croissance organique pour lesquels ce taux est alors de 2 %). Le taux d’ac- tualisation retenu pour ces flux de trésorerie correspond au coût moyen du capital du Groupe (7,25 % en 2013 et 2012) augmenté, si nécessaire et suivant les zones géographiques, d’un risque pays. En 2013, sur les principales zones d’activité, ce taux s’éta- blit à 7,25 % sur la zone Euro et l’Amérique du Nord, à 8,25 % sur l’Europe de l’Est et la Chine et à 8,75 % sur l’Amérique du Sud. L’utilisation de taux après impôt aboutit à la détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôt avec des flux de trésorerie non fiscalisés. Différentes hypothèses mesurant la sensibilité de la méthode sont systématiquement testées sur ces paramètres :   variation du taux de croissance annuel moyen des flux de tré- sorerie projetés à l’infini de +/- 0,5 % ;   variation du taux d’actualisation des flux de trésorerie de Dans le cas où le test de valeur annuel révèle une valeur recou- vrable inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation Les tests réalisés cette année ont conduit à une dépréciation des écarts d’acquisition de 206 millions d’euros du Pôle Distribution (principalement groupe Lapeyre) et des dépréciations d’immo- bilisations corporelles dans les autres Pôles notamment dans 136 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 les activités du Vitrage. La ventilation des dépréciations d’actifs par Pôle et par Activité pour les exercices 2013 et 2012 est indi- quée dans les tableaux d’informations sectorielles en note 34. Au 31 décembre 2013, une variation défavorable de -0,5 % dans le taux de croissance annuel moyen des flux de trésorerie projetés à l’infini dans toutes les UGT aurait entraîné une dépréciation complémentaire des actifs incorporels d’environ 20 millions d’euros. Par ailleurs, l’impact d’une variation défavorable de +0,5 % dans le taux d’actualisation pour toutes les UGT aurait engendré une dépréciation complémentaire des actifs incorpo- rels du Groupe d’environ 50 millions d’euros. Les pertes de valeur constatées sur les écarts d’acquisition ne sont jamais reprises en résultat. Pour les autres actifs corporels et incorporels, lorsqu’il apparaît un indice montrant que les dépréciations sont susceptibles de ne plus exister, et que la valeur recouvrable excède la valeur comptable de l’actif, les dépréciations antérieurement constatées sont reprises en Les stocks sont évalués au plus bas de leur coût ou de leur valeur nette de réalisation. Le coût comprend les coûts d’acquisition, de transformation et les autres coûts encourus pour amener le stock dans l’endroit et l’état où il se trouve. Il est généralement calculé selon la méthode du coût moyen pondéré et dans cer- tains cas selon la méthode Premier Entré Premier Sorti. Il peut également inclure le dénouement des couvertures de flux de trésorerie liées à des achats de stocks en devises. La valeur nette de réalisation est le prix de vente dans le cours normal de l’acti- vité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et de ceux nécessaires pour réaliser la vente. À cet égard, l’impact de la sous-activité est exclu de la valorisation des stocks. Les créances clients, les dettes fournisseurs, les autres créances et autres dettes sont comptabilisées à la valeur nominale compte tenu des échéances de paiement généralement infé- rieures à 3 mois. Des dépréciations sont constituées pour cou- vrir les risques de non-recouvrement total ou partiel des Le Groupe considère que la concentration du risque de contre- partie lié aux créances clients est limitée du fait de la diversité de ses métiers, du nombre de ses clients et de leurs implanta- tions géographiques mondiales. Par ailleurs, il suit et analyse régulièrement les créances clients en dépassement d’échéance et, le cas échéant une provision est comptabilisée. Les créances clients, autres créances, dettes fournisseurs et autres dettes qui ont essentiellement des échéances à court terme, sont valorisées à la valeur nette comptable qui est proche Les programmes de titrisation de créances commerciales sont maintenus dans les créances et dans l’endettement à court terme lorsque, après analyse du contrat, les risques sur les créances commerciales ne sont pas transférés en substance aux Les dettes financières à long terme comprennent les émissions obligataires, les Medium Term Notes, les emprunts perpétuels, titres participatifs et toutes les autres dettes financières à long terme, dont les emprunts liés aux contrats de location finance- ment et la juste valeur des dérivés de couverture de taux. Selon la norme IAS 32, la distinction entre dettes et capitaux propres se fait en fonction de la substance du contrat et non de sa forme juridique. À cet égard, les titres participatifs sont clas- sés dans les dettes financières. Les dettes financières à long terme sont valorisées au coût amorti à la clôture avec un amor- tissement des primes et frais d’émission calculé selon la Les dettes financières à court terme comprennent la part à court terme des emprunts cités ci-dessus ainsi que les programmes de financement à court terme comme les Commercial Paper ou les Billets de trésorerie, les concours bancaires et autres dettes bancaires à court terme, et enfin la juste valeur des dérivés d’en- dettement non qualifiés de couverture. Les dettes financières à court terme sont valorisées au coût amorti hors dérivés d’endet- tement à la clôture avec un amortissement des primes et frais d’émission calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les disponibilités et équivalents de trésorerie sont principale- ment constitués de comptes de caisse, de comptes bancaires et de valeurs mobilières de placement qui sont cessibles à court terme (c’est-à-dire moins de 3 mois sauf exception), très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et dont les sous-jacents ne présentent pas de risques significatifs de fluctuations. Les valeurs mobilières de placement sont rééva- luées à leur juste valeur par le compte de résultat. Les éléments décrits ci-dessus sont détaillés en note 21. Instruments dérivés de change, taux et matières Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés de taux, de change et de matières premières dans le but de couvrir les risques liés aux variations des taux d’intérêt, des devises et des cours des matières premières qui peuvent survenir dans le Selon les normes IAS 32 et 39, tous ces instruments sont comp- tabilisés au bilan à leur juste valeur, qu’ils entrent dans une rela- tion de couverture ainsi qualifiable et reconnue en IAS 39 ou L’impact de la variation de juste valeur des instruments dérivés inclus dans des relations de couverture dites de « juste valeur » et des instruments dérivés non qualifiés comptablement d’ins- truments de couverture au cours de l’exercice est enregistré en compte de résultat (en résultat opérationnel pour les dérivés de change et de matières premières non spéculatifs et en résultat financier pour les autres dérivés). En revanche, l’impact de la part efficace de la variation de juste valeur des instruments déri- vés inclus dans des relations de couverture dites de « flux futurs » est comptabilisé directement en capitaux propres, la part ineffi- cace étant comptabilisée dans le compte de résultat. Cas des dérivés inclus dans des relations de couverture Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par le Groupe à une grande partie des instruments dérivés de taux (swaps échangeant des taux fixes contre des taux variables). Ceux-ci sont en effet adossés à des dettes à taux fixe qui sont exposées à un risque de juste valeur. L’application de la compta- bilité de couverture de « juste valeur » permet de réévaluer à leur juste valeur et à hauteur du risque couvert les dettes entrant dans les relations de couverture définies par le Groupe. Cette réévaluation de la dette couverte a pour effet de limiter l’impact en résultat des variations de juste valeur des swaps de taux à celui de l’inefficacité de la couverture. Cas des dérivés inclus dans des relations de couverture Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par le Groupe principalement à des instruments dérivés permettant de fixer le coût des investissements futurs (financiers ou corpo- rels) et le prix des achats futurs (swaps échangeant des prix fixes contre des prix variables) essentiellement de gaz, de fioul et de devises (change à terme). Ceux-ci sont en effet adossés à des achats hautement probables. L’application de la comptabi- lité de couverture de « flux futurs » permet de différer dans un compte de réserves en capitaux propres l’impact en résultat de la part efficace des variations de justes valeurs de ces swaps. Cette réserve a vocation à être reprise en résultat le jour de la réalisation et de l’enregistrement en compte de résultat de l’élé- ment couvert. Comme indiqué ci-dessus pour la couverture de juste valeur, ce traitement comptable a pour effet de limiter l’im- pact en résultat des variations de juste valeur des swaps de taux à celui de l’inefficacité de la couverture. Cas des dérivés non qualifiés de couverture Leurs variations de juste valeur au cours de l’exercice sont enre- gistrées en compte de résultat. Les instruments concernés sont principalement, les swaps de taux et de devises, les dérivés optionnels de gaz, de change et de taux, et enfin les swaps cam- bistes et les changes à terme. La juste valeur des instruments financiers actifs et passifs est déterminée par référence à un cours coté sur un marché actif lorsqu’il existe ; cette juste valeur est classée en hiérarchie 1 telle que définie dans la norme IFRS 7 et IFRS 13. À défaut, pour les instruments non cotés tels que les dérivés ou instruments finan- ciers actifs et passifs hors hiérarchie 1, elle est calculée en utili- sant une technique d’évaluation reconnue telle que la juste valeur d’une transaction récente et similaire ou d’actualisation des flux futurs à partir de données de marché observables ; cette juste valeur est classée en hiérarchie 2 telle que définie dans la norme IFRS 7 et IFRS 13. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 137 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS La juste valeur des actifs et passifs financiers courts termes est assimilable à leur valeur au bilan compte tenu de l’échéance Avantages au personnel - paiements en actions Avantages au personnel - régimes à prestations définies Après leur départ en retraite, les anciens salariés du Groupe per- çoivent des pensions selon des systèmes conformes aux régle- mentations locales. À ces prestations s’ajoutent des retraites directement à la charge de certaines sociétés françaises et En France, à leur départ en retraite, les salariés du Groupe reçoivent une indemnité dont le montant varie en fonction de l’ancienneté et des autres modalités de la convention collective Les engagements du Groupe en matière de retraites et d’indem- nités de départ en retraite sont calculés pour la clôture par des actuaires indépendants. Ils sont déterminés en appliquant une méthode tenant compte des salaires projetés de fin de carrière et en tenant compte des conditions économiques propres à chaque pays. Ces engagements peuvent être financés par des fonds de retraites et l’engagement résiduel est constaté en pro- Compte tenu de l’amendement de la norme IAS 19 applicable au 1er janvier 2013, les effets des modifications de régimes (coûts des services passés) sont enregistrés immédiatement en contre- Les écarts actuariels résultent des changements d’hypothèses actuarielles retenues d’une période sur l’autre dans l’évaluation des engagements et des actifs de couverture, ainsi que des conditions de marché effectivement constatées par rapport à ces hypothèses, et des changements législatifs. Ces écarts sont immédiatement enregistrés dans la période de leur constata- tion en contrepartie des capitaux propres. Aux États-Unis, en Espagne et en Allemagne, après leur départ en retraite, les anciens salariés du Groupe bénéficient d’avan- tages autres que les retraites, notamment concernant la pré- voyance. Les engagements calculés à ce titre selon une méthode actuarielle sont couverts par une provision constatée au bilan. Enfin, un certain nombre d’avantages, tels que les médailles du travail, les primes de jubilé, les rémunérations différées, les avantages sociaux particuliers ou les indemnités de fin de contrats dans différents pays, fait également l’objet de provi- sions actuarielles. Le cas échéant, les écarts actuariels dégagés dans l’année sont amortis immédiatement dans l’exercice de Le Groupe comptabilise en résultat financier le coût des intérêts des engagements et le rendement attendu des actifs de couver- ture sur la base du taux d’actualisation utilisé pour l’évaluation des engagements déterminé en début de période. Avantages au personnel - régimes à cotisations définies Les cotisations à un régime à cotisations définies sont compta- bilisées en charges dans l’exercice où elles sont encourues. 138 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les charges d’exploitation relatives aux plans d’options sur actions sont calculées sur la base d’un modèle Black & Scholes. Les paramètres retenus sont les suivants :   la volatilité tient compte à la fois de la volatilité historique constatée sur le marché de l’action et observée sur une période glissante de dix ans, et de la volatilité implicite telle que mesu- rée par le marché des options. Les périodes correspondant à une volatilité anormale sont exclues des observations ;   la durée moyenne de détention est déterminée sur la base des comportements réels des bénéficiaires d’options ;   les dividendes anticipés sont appréciés sur la base de l’histo- rique des dividendes depuis 1988 ;   le taux d’intérêt sans risque retenu est le taux des emprunts   les éventuelles conditions de performance de marché sont prises en compte dans l’évaluation initiale de la charge IFRS 2. La charge ainsi calculée est étalée sur la période d’acquisition des droits, trois à quatre ans selon les cas. Pour les options de souscription, les sommes perçues lorsque les options sont levées, sont créditées aux postes « capital social » (valeur nominale) et « prime d’émission », nettes des S’agissant du Plan d’Épargne du Groupe (PEG), le Groupe applique une méthode de calcul de la charge qui tient compte de l’incessibilité des actions attribuées aux salariés pendant une période de cinq ans ou dix ans. Le coût correspondant à cette période d’incessibilité est valorisé et vient en déduction de la décote de 20 % octroyée par le Groupe aux salariés. Les para- mètres de calcul sont les suivants :   le prix d’exercice est celui fixé par le Conseil d’administration correspondant à la moyenne des vingt derniers cours d’ouver- ture de Bourse à laquelle une décote de 20 % est appliquée ;   la date d’attribution des droits est la date d’annonce du plan aux salariés soit, pour le Groupe Saint-Gobain, la date de publi- cation des conditions du plan sur le site intranet du Groupe ;   le taux du prêt consenti aux salariés, utilisé pour déterminer le coût de l’incessibilité des actions, est le taux que consentirait une banque à un particulier présentant un profil de risque moyen dans le cadre d’un prêt à la consommation in fine sans affectation pour une durée de cinq ans ou dix ans. Pour les Plans d’Épargne Groupe avec effet de levier (« PEG levier »), la charge IFRS 2 est calculée selon les mêmes modali- tés que le PEG classique mais en valorisant l’avantage spéci- fique que constitue la faculté accordée aux salariés de bénéfi- cier de conditions de marché identiques à celles du Groupe. La charge des plans est constatée en totalité à la clôture de la Attribution d’actions de performance et d’unités Le Groupe Saint-Gobain a mis en œuvre un plan mondial d’at- tribution gratuite de sept actions à émettre au profit des salariés du Groupe en 2009. Depuis 2009, des plans d’attribution gra- tuite d’actions de performance à émettre réservés à certaines catégories de personnel ont également été mis en œuvre. Ces attributions sont soumises à une condition de présence ainsi qu’à des conditions de performance explicitées en note 15. La charge IFRS 2 a été calculée en tenant compte de ces critères, de l’incessibilité des actions, et après déduction de la valeur actualisée des dividendes non perçus. Elle a été étalée sur la période d’acquisition des droits (deux ou quatre ans selon les pays). Depuis 2012, les plans d’attribution d’unités de perfor- mance ont été mis en œuvre au bénéfice de certains salariés en France. Ces attributions sont également soumises à des condi- tions de présence et de performance et la charge IFRS 2 est donc calculée en prenant en compte ces facteurs ainsi que le mode de débouclage des plans (versement en numéraire). En effet, en application d’IFRS 2, lorsque le dénouement de l’instru- ment est réalisé par remise de numéraire, alors la valeur des ins- truments attribués est estimée à la date d’attribution dans un premier temps, puis réestimée à chaque clôture et la charge ajustée en conséquence au prorata des droits acquis à la clôture considérée. La charge est étalée sur la durée d’acquisition des Les primes liées au capital de la société mère Compagnie de Saint-Gobain, qui représentent la partie des apports purs et simples non comprise dans le capital social, ainsi que la réserve légale qui correspond à une fraction cumulée du béné- fice net annuel de la société mère, figurent dans le poste « primes et réserve légale ». Les réserves et résultat consolidé correspondent à la part reve- nant au Groupe dans les résultats consolidés accumulés de toutes les sociétés comprises dans le périmètre de consolida- Les actions propres sont inscrites pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats nets de ces- sion de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l’exercice. Les achats à terme d’actions propres sont traités de la même manière : dès lors que l’achat à terme porte sur un nombre fixe d’actions à un cours figé, ce montant est enregistré dans les autres passifs en contrepartie d’une diminution des capitaux propres, dans le poste « réserves et résultat consolidé ». Autres provisions et passifs courants et non courants Une provision est constituée dès lors qu’il existe une obligation (juridique ou implicite) à l’égard d’un tiers résultant d’événe- ments passés, dont la mesure peut être estimée de façon fiable et qu’il est probable qu’elle se traduira par une sortie de Si le montant ou l’échéance ne peuvent être estimés avec suffi- samment de fiabilité, alors il s’agit d’un passif éventuel qui Les provisions pour autres passifs significatives dont les dates de paiement peuvent être anticipées font l’objet d’une Les dettes sur investissements sont constituées des engage- ments d’achats de titres de participation aux actionnaires mino- ritaires et des dettes sur acquisition de titres de sociétés du Groupe, comprenant notamment des compléments de prix. Ces dettes sont revues périodiquement et lorsqu’elles concernent des puts sur minoritaires, leurs variations ultérieures sont enre- gistrées en contrepartie des capitaux propres. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de marchandises ou de services est comptabilisé net des remises et des avantages commerciaux consentis et des taxes sur vente, dès lors que le transfert aux clients des risques et avantages inhérents à la pro- priété a eu lieu ou que le service a été rendu, ou en fonction du Concernant les contrats de construction, les sociétés du Groupe comptabilisent leurs chantiers selon la méthode de l’avance- ment. Quand le résultat d’un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, le produit et les coûts sont comptabilisés en fonction du degré d’avancement de l’activité du contrat à la date de clôture du bilan. Lorsque le résultat d’un contrat de construction ne peut pas être estimé de façon fiable, le revenu est comptabilisé à hauteur des coûts encourus s’il est probable que ces coûts seront recouvrés. Enfin, lorsqu’il est probable que le total des coûts sera supérieur au total des produits, la perte La part des contrats de construction dans le chiffre d’affaires n’est pas significative au niveau du Groupe. Le résultat d’exploitation mesure la performance des activités des Pôles. C’est l’indicateur principal de gestion utilisé en interne et en externe depuis de nombreuses années. Les profits et pertes de change et variations de juste valeur des instru- ments de couverture non qualifiés relatifs à des éléments d’ex- ploitation sont enregistrés en résultat d’exploitation. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 139 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS Les autres produits et charges opérationnels comprennent prin- cipalement les dotations nettes aux provisions pour litiges et environnement, les résultats de réalisations et dépréciations d’actifs, les charges de restructuration supportées à l’occasion de cessions ou d’arrêts d’activités ainsi que les charges relatives aux dispositions prises en faveur du personnel visé par des Le résultat opérationnel comprend l’ensemble des produits et des charges autres que le résultat financier, la quote-part dans les résul- tats des sociétés mises en équivalence et les impôts sur les résultats. Le résultat financier comprend le coût de l’endettement finan- cier brut, les produits de trésorerie, le coût net financier des retraites après prise en compte du rendement des fonds et les autres charges et produits financiers (notamment les pertes et profits de change et les commissions bancaires). L’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable d’une période, déterminé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et tout ajustement du montant de l’impôt exigible au Les impôts différés actifs et passifs sont calculés selon l’ap- proche bilancielle de la méthode du report variable à partir des différences temporelles existant entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et passifs figurant au bilan. Les actifs et pas- sifs d’impôts différés sont évalués aux taux d’impôts dont l’ap- plication est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé et le passif réglé, sur la base des réglementations fiscales qui ont été adoptées ou quasi adoptées à la date de Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels la différence temporelle correspon- dante pourra être imputée. Les actifs d’impôts différés sont exa- minés à chaque date de clôture et dépréciés en cas de risque de non-recouvrement. Concernant les impôts différés actifs sur déficits reportables, le Groupe réalise une approche multicri- tères qui prend en compte l’horizon de récupération en se basant sur le plan stratégique mais également en tenant compte de la stratégie de récupération à long terme des déficits de Aucun passif d’impôts différés n’est constaté sur les réserves distribuables lorsqu’il est prévu que ces réserves restent déte- nues de manière permanente par les filiales. Les impôts différés sont comptabilisés en charges ou en profits dans le compte de résultat sauf lorsqu’ils sont engendrés par des éléments imputés directement en capitaux propres. Dans ce cas, les impôts différés sont également imputés en capitaux propres. 140 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Le résultat par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice après déduction des actions conservées par le Groupe. Le résultat dilué par action est calculé sur la base du résultat net ajusté (note 27) en prenant en compte, dans le nombre moyen d’actions en circulation, la conversion de l’ensemble des instru- ments dilutifs existants (plan d’options sur actions et obliga- tions convertibles en actions). Pour les options, la méthode uti- lisée est celle du « rachat d’actions » selon laquelle, les fonds qui seront recueillis lors de l’exercice ou de l’achat des actions sont affectés en priorité aux achats d’actions au prix de marché. Le résultat net courant correspond au résultat après impôts et intérêts minoritaires diminué des plus ou moins-values de ces- sion, des dépréciations d’actifs, des provisions non récurrentes significatives et des impôts et intérêts minoritaires afférents. Son calcul est explicité en note 26. L’excédent brut d’exploitation correspond au résultat d’exploita- tion majoré des dotations aux amortissements sur immobilisa- Son calcul est explicité en note 26. Le retour sur capitaux employés ou ROCE est l’expression en pourcentage du rapport entre le résultat d’exploitation de l’exer- cice annualisé après correction des variations du périmètre de consolidation, rapporté aux actifs à la clôture de l’exercice, qui incluent : les immobilisations corporelles nettes, le besoin en fonds de roulement, les écarts d’acquisition nets, les autres immobilisations incorporelles, et qui excluent les impôts diffé- rés sur les marques et terrains non amortissables. La marge brute d’autofinancement correspond à la trésorerie nette dégagée par les opérations de l’exercice à l’exclusion de celle prove- nant des variations du besoin en fonds de roulement, des variations d’impôts courants, des flux de provisions pour autres passifs et des flux de provisions pour impôts différés. Les dotations aux provi- sions non récurrentes significatives ont été retraitées pour la déter- mination de la marge brute d’autofinancement. Le calcul de la marge brute d’autofinancement est explicité en Marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de La marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentes correspond à la marge brute d’autofinancement diminuée de l’impôt sur cession et sur Son calcul est explicité en note 26. Conformément à la norme IFRS 8, l’information sectorielle suit l’organisation interne du Groupe telle que présentée à la Direction Générale. Le Groupe a choisi de présenter les infor- mations par Pôles et Activités et aucun regroupement supplé- mentaire n’a été réalisé par rapport au reporting interne. Les secteurs opérationnels définis sont homogènes avec ceux des Évolution du nombre de sociétés consolidées Évolution du nombre de sociétés consolidées Le 19 décembre 2013, le Groupe Saint-Gobain a signé un accord portant sur la cession de son métier de revêtements en fibre-ciment aux États-Unis à Plycem USA, filiale du groupe mexicain Elementia. L’activité fibre-ciment faisait partie de la division Produits d’Extérieur de Saint-Gobain au sein du Pôle Produits pour la Construction (PPC). Elle fabrique et commer- cialise des revêtements, parements et accessoires en fibre- ciment pour les marchés de la construction résidentielle et commerciale aux États-Unis et au Canada. Cette opération a Le 7 mars 2013, le Groupe Saint-Gobain a signé un accord por- tant sur la cession de son activité américaine PVC « Tuyaux & Fondations » à North American Pipe Corporation, filiale du groupe Westlake Chemical Corporation. La cession a été finali- sée au 1er mai 2013 après autorisation des autorités de la concur- Le 8 juin 2012, le Groupe Saint-Gobain avait signé un contrat portant sur l’acquisition du groupe Celotex, l’un des leaders bri- tanniques dans la production de mousses isolantes de haute performance. L’acquisition de Celotex avait été finalisée au 2e semestre 2012 et cette société avait été consolidée à compter Le Groupe Saint-Gobain avait procédé, le 30 mars 2012 à l’acqui- sition de la société Brossette auprès de Wolseley, après avoir obtenu, le 23 mars 2012, l’autorisation de l’Autorité française de la concurrence. Brossette est une enseigne spécialisée dans la distribution de produits de sanitaire-chauffage-plomberie en France. Cette société a été consolidée à compter du 1er avril 2012. En 2013, l’impact des changements de périmètre et du mode de consolidation sur les postes du bilan se présente comme suit : Impact sur les postes du passif Autres dettes et passifs court terme * Correspond aux dettes financières, crédits de trésorerie et disponibilités SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 141 En 2013, les effectifs moyens de Verallia North America sont de 4 384 personnes et ont été maintenus dans les effectifs moyens NOTE 4 Impacts des nouvelles normes Impacts de la norme IAS 19 amendée relative Impacts de la norme IAS 19 amendée relative La norme IAS 19 amendée relative aux avantages du personnel est d’application obligatoire au 1er janvier 2013, avec application rétrospective aux exercices présentés. Les principaux change- ments pour le Groupe sont les suivants :   les coûts des services passés non acquis, précédemment éta- lés, sont intégralement comptabilisés en résultat ;   le rendement des actifs, jusqu’alors déterminé à partir d’un taux de rendement attendu, est à présent évalué sur la base du taux d’actualisation retenu pour l’évaluation des engagements. Si l’amendement à la norme avait été appliqué au 1er janvier 2012, les impacts sur les comptes de l’exercice 2012 auraient été   une augmentation des charges financières de 88 millions d’eu- ros soit 62 millions d’euros après impôts, suite à l’utilisation d’un taux de rendement des fonds égal au taux d’actualisation des engagements, au lieu d’utiliser un taux de rendement   une augmentation des charges opérationnelles de 18 millions d’euros soit 11 millions d’euros après impôts, liée aux effets de modifications de régimes (coûts des services passés) ;   une diminution des capitaux propres au 1er janvier 2012 de 14 millions d’euros soit 10 millions d’euros après impôts, notam- ment suite à l’enregistrement immédiat du coût des services passés pour 8 millions d’euros. Compte tenu de l’ensemble de 31 décembre 2012 serait une diminution de 32 millions d’euros soit 21 millions d’euros après impôts et une variation des écarts actuariels de 62 millions d’euros (produits et charges reconnus NOTE 3 Actifs et passifs détenus Le 17 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a conclu avec Ardagh un accord pour la cession de Saint-Gobain Containers, Inc. (SGCI). Le 1er juillet 2013, la Federal Trade Commission (FTC) a décidé de déposer un recours auprès de la Cour Fédérale de Justice visant à suspendre temporairement la réalisation de la transaction. Des négociations se sont engagées avec la FTC afin de résoudre les questions soulevées par le régulateur. Ces négociations étant toujours en cours au 13 janvier 2014, le Groupe Saint-Gobain et Ardagh ont décidé d’étendre la vali- dité du contrat qui les lie dans le cadre de cette cession jusqu’au En conséquence, au 31 décembre 2013 comme au 31 décembre 2012, les actifs et passifs de Verallia North America (Saint-Gobain Containers, Inc. et filiales) sont consolidés conformément à la norme IFRS 5 et sont donc classés sur les postes actifs et passifs détenus en vue de la vente du bilan consolidé. En application de la norme IAS 12, un impôt différé actif relatif aux réserves accumulées a été enregistré au 31 décembre 2012 pour un montant de 20 millions d’euros. Cet impôt différé actif a été mis à jour sur l’exercice 2013 et son montant a été ramené à 12 millions d’euros au 31 décembre 2013. Détail des actifs et passifs détenus en vue Détail des actifs et passifs détenus en vue Stocks, créances clients et autres créances Actifs détenus en vue de la vente Passifs détenus en vue de la vente Comme à la clôture 2012, les engagements hors bilan de Verallia North America ont été exclus des engagements du Groupe au 31 décembre 2013 et sont constitués d’engagements de loca- tions simples et autres engagements pour environ 37 millions d’euros (50 millions d’euros au 31 décembre 2012). 142 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les impacts sont résumés ci-après : Les bilans au 1er janvier et 31 décembre 2012 ont été corrigés de la façon suivante : Impacts sur le compte de résultat consolidé La synthèse des impacts sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012 est la suivante : Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence Impacts sur l’état des produits et charges comptabilisés Impôts sur les éléments recyclables en résultat Impôts sur les éléments non recyclables en résultat Total produits et charges reconnus directement en capitaux propres TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DE LA PÉRIODE La synthèse des impacts sur l’état des produits et charges comptabilisés de l’exercice 2012 est la suivante : SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 143 Impacts sur le tableau consolidé des flux de trésorerie La synthèse des impacts sur le tableau consolidé des flux de trésorerie de l’exercice 2012 est la suivante : Variation du besoin en fonds de roulement Variation des provisions pour autres passifs et des impôts différés Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations d’investissement et désinvestissement Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement Augmentation (diminution) nette de la trésorerie Incidence des variations monétaires sur la trésorerie Incidence des variations de juste valeur sur la trésorerie Disponibilités et équivalents de trésorerie classés en actifs détenus en vue de la vente Disponibilités et équivalents de trésorerie en début de période Disponibilités et équivalents de trésorerie en fin de période En 2013, la variation des écarts d’acquisition s’explique princi- palement par les écarts de conversion et par les dépréciations des écarts d’acquisitions dans le Pôle Distribution Bâtiment. En 2012, la variation des écarts d’acquisition s’expliquait princi- palement par les évolutions de périmètre avec les acquisitions de Celotex au Pôle Produits pour la Construction et Brossette au Pôle Distribution Bâtiment, et par le classement en actifs détenus en vue de la vente des écarts d’acquisition résiduels de Total des variations de la période 144 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Transfert des actifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période Transfert des actifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période Les autres immobilisations incorporelles comprennent notamment des marques industrielles amortissables pour un montant global de 47 millions d’euros à fin 2013 (54 millions d’euros à fin 2012). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 145 Évolution du périmètre et autres variations Transfert des actifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période Évolution du périmètre et autres variations Transfert des actifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période En 2013, les autres variations d’immobilisations corporelles comprennent un montant de 18 millions d’euros (18 millions d’euros au 31 décembre 2012) correspondant aux nouveaux contrats de location-financement non inclus dans le tableau des flux de trésorerie conformément à la norme IAS 7. À la clôture de l’exercice, le montant total des immobilisations en location-financement s’élève à 77 millions d’euros (109 millions d’euros en 2012), voir note 28. 146 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 NOTE 8 Titres mis en équivalence Part du Groupe dans les entreprises associées Transferts, augmentations de capital et autres mouvements Total des variations de la période Part du Groupe dans les entreprises associées Quote-part du Groupe dans le résultat net des sociétés mises en équivalence Le chiffre d’affaires annuel réalisé en 2013 par l’ensemble des sociétés mises en équivalence dans leurs comptes individuels s’élève globalement à 830 millions d’euros (984 millions d’euros en 2012) et le résultat net à 34 millions d’euros (32 millions d’euros en 2012). Par ailleurs le total des actifs et des passifs de ces sociétés à fin décembre 2013 s’élève respectivement à 1 099 millions d’euros (1 082 millions d’euros en 2012) et 497 millions d’euros (535 millions d’euros en 2012). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 147 NOTE 9 Autres actifs non courants Total des variations de la période Total des variations de la période 148 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 En 2013, la variation des provisions pour dépréciation des autres actifs non courants s’explique principalement par des dotations aux provisions de 1 million d’euros (1 million d’euros en 2012) et des reprises de provisions de 2 millions d’euros (2 millions d’euros Comme explicité en note 1, les titres disponibles à la vente et autres titres sont valorisés à la juste valeur. Le coût des produits vendus au cours de l’exercice 2013 s’élève à 31 996 millions d’euros (33 046 millions d’euros en 2012). Les dépréciations de stocks comptabilisées en charges de l’exer- cice 2013 s’élèvent à 158 millions d’euros (174 millions d’euros en 2012). Les reprises de dépréciations, résultant d’une augmenta- tion de la valeur nette de réalisation des stocks, ont été comptabi- lisées en diminution des charges de la période pour un montant de 123 millions d’euros en 2013 (130 millions d’euros en 2012). NOTE 13 Plans d’options sur actions En 2013, la variation des provisions pour dépréciation des créances clients s’explique principalement par des dotations aux provisions de 126 millions d’euros (107 millions d’euros en 2012) et des reprises de provisions (que les créances aient été recouvrées ou non) de 102 millions d’euros (98 millions d’euros en 2012). Les pertes sur créances clients irrécouvrables s’élèvent à 83 millions d’euros (71 millions d’euros en 2012). Le montant des créances clients nettes en dépassement d’échéance s’élevait à 874 millions d’euros (après 436 millions de dépréciations des créances clients) fin 2012 et 938 millions d’eu- ros (après 426 millions de dépréciations des créances clients) à fin 2013. La part de ces créances clients à plus de 3 mois repré- sente 208 millions d’euros en 2013 contre 206 millions d’euros Nombre d’actions composant le capital social Au 31 décembre 2013, le nombre d’actions composant le capital social de la Compagnie de Saint-Gobain est de 555 176 790 actions au nominal de 4 euros (531 125 642 actions au 31 décembre 2012). Au 31 décembre 2013, le capital est composé Au cours de l’année 2013, 4 499 142 actions ont été créées au titre du Plan d’Épargne du Groupe de 2013 au prix de 24,77 euros, soit un total de 111 millions d’euros. Les titres Saint-Gobain détenus ou contrôlés par la Compagnie de Saint-Gobain et Saint-Gobain Corporation sont classés sur une ligne distincte des capitaux propres intitulée « actions propres » et valorisés à leur coût d’achat. Le nombre d’actions actions (8 727 221 actions en 2012) directement sur le marché. lées en 2012 et aucune en 2013. Le contrat de liquidité avec Exane BNP Paribas signé le 16 novembre 2007 a été reconduit en 2013 et 2012. Par ailleurs, pour les besoins d’un plan de rémunération mis en place en jan- vier 2008 au profit de certains salariés aux États-Unis, des titres de la Compagnie de Saint-Gobain sont détenus par un trust dont le trustee est Wachovia Bank, National Association. Ces actions sont traitées comme étant contrôlées par Saint-Gobain Corporation dans les comptes consolidés du Groupe. La Compagnie de Saint-Gobain met en œuvre des plans d’op- tions sur actions réservés à certaines catégories de personnel. Le Conseil d’administration attribue des options donnant aux bénéficiaires la possibilité d’obtenir des actions Saint-Gobain à un prix calculé sur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution. Depuis 1999, aucun rabais n’est accordé par rapport au cours moyen. Le délai minimum à respecter avant de lever les options qui était de trois ans pour les non-résidents et de quatre ans pour les résidents fiscaux a été uniformément fixé à quatre ans à partir du plan de novembre 2007. Pendant ce délai, aucune des options reçues ne peut être exercée. Le délai maximum de levée des options est de dix ans à partir de la date d’attribution. Le béné- fice des options est perdu en cas de départ du Groupe, sauf déci- sion exceptionnelle du Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain en accord avec le Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance du De 1999 à 2002, les plans portaient sur des options d’achat d’ac- tions existantes. De 2003 à 2007 et en 2012, ils ont porté sur des options de souscription d’actions nouvelles. De 2008 à 2011 et en 2013, le Conseil d’administration a décidé que la nature des options, options de souscription ou d’achat, serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exer- cice, étant précisé que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature, seraient des options de souscription. Le Conseil d’administration a statué que les plans 2008 et 2009 sont des plans d’options de Jusqu’en 2008, l’exercice des options était soumis à une condi- tion de performance pour certains bénéficiaires seulement. Les plans attribués depuis 2009 sont soumis pour toutes les catégories de bénéficiaires sans exception à une condition de Au titre du plan 2013, la valeur retenue comme assiette de la contribution sociale de 30 %, pour les bénéficiaires appartenant aux sociétés françaises du Groupe, est de 5,97 euros par option SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 149 Le nombre d’options non levées a évolué comme suit : Nombre d’options non levées au 31 décembre 2011 Nombre d’options non levées au 31 décembre 2012 Nombre d’options non levées au 31 décembre 2013 * Options du plan d’option de souscription de 2003, non levées à expiration du plan, le 19 novembre 2013. Le montant enregistré en charges au cours de l’exercice 2013 s’élève à 4 millions d’euros (2 millions d’euros en 2012). La juste valeur des options attribuées en 2013 s’élève à 1 million d’euros. Le tableau ci-après récapitule les données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2013, après prise en compte de la réalisation partielle des conditions de performance attachées à certains plans : * Plans de 2010, 2011 et 2013 se référer au texte ci-dessus. 2 126 790 options au prix moyen d’exercice de 33,82 euros n’étaient pas encore arrivées au terme de la période d’acquisition. NOTE 14 Plans d’Épargne du Groupe Le Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est ouvert à tous les sala- riés français ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays où le Groupe est représenté. Une condition minimale d’ancien- neté dans le Groupe de 3 mois est requise pour pouvoir bénéfi- cier du PEG. Le prix d’exercice est celui fixé par le Président- Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain sur délégation du Conseil d’administration. Il correspond à la moyenne des 20 derniers cours d’ouverture de Bourse qui pré- En 2013, le Groupe a émis au titre du PEG 4 499 182 actions nou- velles (4 387 680 actions en 2012) de 4 euros de nominal réser- vées à ses salariés représentant une augmentation de capital de 111 millions d’euros (125 millions d’euros en 2012). Selon les années, dans les pays qui satisfont aux exigences légales et fiscales, deux possibilités d’investissement sont pro- posées : le plan classique et le plan à effet de levier. 150 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Dans les plans classiques, les employés investissent dans des actions Saint-Gobain à un cours préférentiel décoté de 20 %. Ces actions ne peuvent être cédées par le salarié pendant une période incompressible de cinq ou dix années, sauf événements exceptionnels. La charge IFRS 2 mesurant l’avantage offert aux salariés, est donc évaluée par référence à la juste valeur d’une décote offerte sur des actions non cessibles. Le coût d’incessibi- lité pour le salarié est valorisé comme le coût d’une stratégie en deux étapes consistant dans un premier temps à vendre à terme les actions incessibles à cinq ans ou dix ans, et à acheter dans un deuxième temps un même nombre d’actions au comptant, en finançant cet achat par emprunt. Ce coût d’emprunt est fondé sur le taux que consentirait une banque à un particulier présen- tant un profil de risque moyen dans le cadre d’un prêt à la consommation avec un remboursement in fine sans affectation pour une durée de cinq ans ou dix ans (voir modalités de calcul du plan classique en note 1). Le montant enregistré en charge en 2013 et en 2012 au titre des plans classiques est de zéro, net du coût d’incessibilité pour les salariés de 20 millions d’euros (19 millions d’euros en 2012). Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des plans classiques, les montants souscrits et les hypothèses de valorisation pour 2013 et 2012 : à la date d’attribution (en %) *Une baisse de 0,5 point du taux de financement du salarié n’aurait pas d’incidence sur la charge IFRS2 de 2013. Aucun plan à effet de levier n’a été mis en œuvre en 2013 et 2012. Des plans d’attribution d’actions assujettis à des conditions de performance ont été mis en œuvre à partir de 2009. Au 31 décembre 2013, six plans d’attribution d’actions de perfor-   Un plan mondial, autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009, d’attribution de sept actions de performance à émettre au profit des salariés et mandataires sociaux du Groupe Saint-Gobain en France et à l’étranger. Cette attribution est soumise à une condition de présence dans le Groupe au terme du plan ainsi qu’à une condition de performance, qui a été réalisée. Au total ce plan porte sur 1 359 960 actions et il s’ana- \- pour les salariés éligibles du Groupe en France, en Espagne et en Italie, la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 (nombre d’actions 36 540 droits devenus caducs suite à démission). Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de deux ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors des pays préci- tés la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’ac- tions restant à livrer: 929 691, après prise en compte de 119 actions livrées par anticipation). Les actions reçues seront   Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à 19 novembre 2009. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été réali- sée. Au total ce plan porte sur 622 790 actions et il s’analyse \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été 15 080 droits devenus caducs suite à démission). Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de deux ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’actions restant à livrer : 345 160, après prise en compte de 1 500 actions livrées par anticipation, et 15 730 droits devenus caducs suite à démission). Les actions reçues seront immédiatement cessibles. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 151   Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à 18 novembre 2010. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été partielle- ment réalisée. Au total ce plan porte sur 737 550 actions et \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’est achevée le 29 mars 2013 et les actions ont été 590 actions livrées par anticipation). 126 565 droits sont deve- nus caducs suite à prise en compte des conditions de perfor- mance, et 12 000 droits sont devenus caducs suite à démission. La période d’acquisition est suivie d’une période de conserva- tion de deux ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2015 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2015 et les actions seront livrées le 31 mars 2015 (nombre potentiel d’actions à livrer 249 520, après prise en compte de 700 actions livrées par anticipation, de 143 320 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 18 950 droits deve- nus caducs suite à démission). Les actions reçues seront immé-   Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à 24 novembre 2011. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été partielle- ment réalisée. Au total ce plan porte sur 942 920 actions et \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’achèvera le 29 mars 2014 et les actions seront livrées le 30 mars 2014 (nombre potentiel d’actions à livrer 170 164, après prise en compte de 2 813 actions livrées par anticipation, de 238 313 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 4 270 droits devenus caducs suite à démission). La période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de deux ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2016 et les actions seront livrées le 31 mars 2016 (nombre potentiel d’actions à livrer 238 926, après prise en compte de 279 634 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 8 800 droits devenus caducs suite à démission). Les actions   Un plan d’attribution d’actions de performance existantes, au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger, autorisé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance. Au total, ce plan porte sur 542 370 actions de performance. Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société. La période d’acquisition s’achèvera le 21 novembre 2016, et les actions seront livrées le 22 novembre 2016. Les actions reçues seront immédiatement cessibles.   Un plan d’attribution d’actions de performance existantes, au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger, autorisé par le Conseil d’administration du 21 novembre 2013. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance. Au total, ce plan porte sur 541 655 actions de performance. Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société. La période d’acquisition s’achèvera le 20 novembre 2017, et les actions seront livrées le 21 novembre 2017. Les actions reçues seront immédiatement cessibles. L’évolution du nombre total de droits à attribution d’actions de performance est donc la suivante : Nombre d’actions (droits en-cours) au 31 décembre 2011 Droits à actions de performance attribués en novembre 2012 Nombre d’actions (droits en-cours) au 31 décembre 2012 Droits à actions de performance attribués en novembre 2013 Nombre d’actions (droits en-cours) au 31 décembre 2013 Concernant les plans d’attribution d’actions de performance, leur juste valeur correspond au prix de marché de l’action à la date d’attribution, diminué de la perte de dividendes attendus pendant la période d’acquisition et, comme pour le Plan d’Épargne Groupe, d’un coût d’incessibilité relatif à la période de blocage de l’action de 4 ans. Ce dernier est estimé à environ 30 % de la valeur de l’action. La charge est étalée sur la période d’acquisition des droits (2 ou 4 ans). Le montant enregistré en charges en 2013 au titre de ces plans s’élève à 10 millions d’euros (12 millions d’euros en 2012). 152 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Le tableau ci-dessous donne pour les six plans d’attribution d’actions de performance le calendrier prévisionnel de création/livrai- son des actions sous réserve des cas de déblocage anticipé par décès/invalidité et des conditions de présence et de performance Des plans d’attribution d’unités de performance, assujettis à des conditions de présence et de performance ont été mis en œuvre en 2012 et 2013. Lesdits plans ne donneront pas lieu à émission d’actions nouvelles ou remise d’actions existantes et donneront à leurs bénéficiaires la possibilité de recevoir à long terme une rémunération en espèce dont le montant sera déterminé par référence au cours de bourse de l’action Saint-Gobain. Au 31 décembre 2013, deux plans d’attribution d’unités de per-   un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance, au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France, dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012. Au total ce plan porte sur 536 400 unités de performance avec une période d’exercice   un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance, au profit de certains cadres et dirigeants du groupe en France, dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 21 novembre 2013. Au total ce plan porte sur 588 535 unités de performance avec une période d’exercice allant du 21 novembre 2017 au 20 novembre 2023. Le montant enregistré en charges en 2013 au titre de ces plans NOTE 16 Provisions pour retraites et avantages au personnel Total des provisions pour engagements de retraites et prévoyance des retraités Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités Provisions pour retraites et avantages au personnel Le montant des engagements nets de retraites et prévoyance des retraités se décompose entre actif et passif de la manière SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 153 La variation des engagements de retraites et prévoyance des retraités s’explique de la façon suivante : Situation au 1er janvier 2012 retraité Écarts actuariels et plafonnement de l’actif Transfert des passifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période Situation au 31 décembre 2012 retraité Écarts actuariels et plafonnement de l’actif Variation des passifs détenus en vue de la vente Total des variations de la période * Le rendement effectif des fonds en 2013 s’élève à +384 millions d’euros (+703 millions d’euros en 2012). ** Y compris les changements de référence et des hypothèses de calcul au Royaume-Uni explicités dans les paragraphes relatifs aux hypothèses actuarielles. 154 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 L’évaluation des engagements et des provisions pour retraites et prévoyance des retraités par grande zone géographique est détail- lée dans les tableaux suivants : Montant des engagements de retraites financés Montant des engagements de retraites non financés Juste valeur des fonds de retraites Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraites Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités Montant des engagements de retraites financés Montant des engagements de retraites non financés Juste valeur des fonds de retraites Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraites Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités Description des régimes de retraites à prestations définies Les principaux régimes à prestations définies du Groupe sont En France, outre les indemnités de fin de carrière, il existe trois régimes de retraites à prestations définies fondés sur le salaire de fin de carrière. Ces plans de retraites ont été fermés aux nouveaux salariés par les sociétés concernées entre 1969 et 1997. Par ailleurs un régime de retraite collectif à prestations définies répondant à l’article L.137-11 du Code de la Sécurité sociale a été mis en place à la Compagnie de Saint-Gobain à effet du 1er mars 2012. En Allemagne, les plans de retraites d’entreprises procurent des couvertures portant à la fois sur les droits de retraites, versés sous forme de pensions, et les prestations en cas de décès ou d’invalidité du salarié. Ces plans sont fermés aux nouveaux sala- Aux Pays-Bas, les plans de retraites complémentaires à presta- tions définies ont été plafonnés. Au-delà du plafond, ils deviennent des plans à cotisations définies. Au Royaume-Uni, les plans de retraites procurent des couver- tures portant à la fois sur des droits de retraites versés sous forme de pensions, des prestations en cas de décès du salarié et des prestations en cas d’incapacité permanente. Il s’agit de plans à prestations définies fondés sur une moyenne des derniers salaires. Ils sont fermés aux nouveaux salariés depuis 2001. Aux États-Unis et au Canada, les plans de retraites sont des plans à prestations définies fondés sur le salaire de fin de car- rière. Depuis le 1er janvier 2001, les nouveaux salariés bénéfi- cient d’un système de plan à cotisations définies. Les provisions pour autres avantages à long terme, d’un montant de 130 millions d’euros au 31 décembre 2013 (145 millions d’euros au 31 décembre 2012), comprennent tous les autres avantages accordés aux salariés et regroupent principalement les médailles du travail en France, les primes de jubilé en Allemagne et les pro- visions pour avantages sociaux aux États-Unis. Ces indemnités font généralement l’objet d’un calcul actuariel selon les mêmes règles que les engagements de retraites. Évaluation des engagements de retraites, d’indemnités de départ en retraites et de prévoyance des retraités Les engagements de retraites, d’indemnités de départ à la retraite et de prévoyance des retraités font l’objet d’une évalua- tion actuarielle selon la méthode des unités de crédits projetées (prise en compte de l’évolution des salaires jusqu’à la date de fin Les engagements de retraites et prévoyance des retraités lions d’euros au 31 décembre 2012). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 155 Les fonds sont principalement composés d’actions (39 %) et d’obligations (38 %). Les autres classes d’actifs qui composent Les contributions aux fonds de retraites estimées pour 2014 pourraient s’élever à environ 240 millions d’euros. des engagements et des fonds de retraites Les hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et d’aug- mentation de salaires tiennent compte des conditions écono- miques propres à chaque pays ou société du Groupe. Dans le cadre des régimes à prestations définies, des fonds de retraites ont été progressivement constitués par le versement de contributions, principalement aux États-Unis, au Royaume- Uni et en Allemagne. Les contributions versées en 2013 par le Groupe à ces fonds s’élèvent à 184 millions d’euros (470 millions d’euros en 2012). Le rendement effectif des fonds en 2013 s’élève à +384 millions d’euros (+703 millions d’euros en 2012). La juste valeur des fonds, qui s’élève à 6 800 millions d’euros au 31 décembre 2013 (6 790 millions d’euros en 2012), vient en déduction du montant de l’engagement évalué selon la méthode des salaires projetés pour la détermination de la provision pour * Plafonnement des salaires de référence pour le calcul des droits. * Plafonnement des salaires de référence pour le calcul des droits. Les taux utilisés en 2013 dans les pays où les engagements du Groupe sont les plus significatifs sont les suivants : Les taux utilisés en 2012 après application de la norme IAS 19, dans les pays où les engagements du Groupe sont les plus significa- Les taux d’actualisation sont établis par zone ou pays sur la base de l’observation des taux obligataires au 31 décembre 2013. Une diminution (augmentation) de 0,5 % du taux d’actualisation engendrerait une augmentation (diminution) des engagements de l’ordre de 170 millions d’euros sur l’Amérique du Nord, 200 millions d’euros sur la zone Euro et 320 millions d’euros sur le Royaume-Uni. Une augmentation de l’inflation de 0,5 % entraî- nerait de son côté une augmentation des engagements globaux de l’ordre de 430 millions d’euros. Les hypothèses de mortalité, de rotation de personnel et de taux d’intérêt utilisées pour actualiser la valeur des engagements futurs au titre des avantages annexes sont les mêmes que celles retenues pour le calcul des retraites. Aux États-Unis, le taux de progression de la consommation médicale des retraités est fixé à 7,61 % par an (une variation de 1 % de ce taux entraînerait une augmentation de l’engagement de l’ordre de 35 millions L’introduction en 2012 du plafonnement des salaires de réfé- rence, ainsi que la révision des droits à la retraite anticipée et des droits à la retraite pour raison de santé ont partiellement modifié les hypothèses de calcul des pensions au Royaume-Uni. Ces éléments ont engendré une réduction des engagements de retraites de 140 millions de livres sterling en 2012 qui est pré- senté sur la ligne « coût des services passés » du tableau de 156 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les charges de retraites et de prévoyance hors avantages annexes se décomposent de la manière suivante : Droits acquis au titre de l’exercice en retraite et prévoyance des retraités Informations sur les régimes à cotisations définies Le montant relatif aux régimes à cotisations définies est estimé à 644 millions d’euros sur l’exercice 2013 (681 millions d’euros en 2012) dont 447 millions d’euros de cotisations aux systèmes légaux de base (473 millions d’euros en 2012), dont 138 millions d’euros de cotisations aux systèmes complémentaires légaux essentiellement français (138 millions d’euros en 2012) et dont 59 millions d’euros pour des plans à cotisations définies supplé- tifs (70 millions d’euros en 2012). Le Groupe avait choisi d’appliquer dès 2006 l’option de la norme IAS 19 relative à l’imputation en capitaux propres des écarts actuariels et de la variation du plafonnement de l’actif (note 1). L’impact sur les capitaux propres constaté en 2013 s’élève à 696 millions d’euros (diminution des provisions). Il se compose de 595 millions d’euros d’écarts actuariels dont 34 millions d’euros d’ajustement d’expérience sur l’engage- ment (écart entre le réalisé et les hypothèses actuarielles), de 6 millions d’euros au titre d’une augmentation du plafonne- ment de l’actif, et de 107 millions d’euros en augmentation La bonne tenue de l’ensemble des marchés tant actions que obligataires, a permis un accroissement des fonds de 384 mil- lions d’euros à comparer aux 277 millions d’euros basés sur le rendement estimé. Une variation de 0,5 % du taux de rende- ment réel aurait un impact de l’ordre de 35 millions d’euros Actifs nets de retraites et plafonnement des actifs Lorsque les actifs du régime excèdent l’engagement, un actif est constaté en « actifs nets de retraites » dans les autres actifs non courants (note 9). Ces actifs sont plafonnés à hauteur des avantages économiques futurs qu’ils procurent. La variation du plafonnement de l’actif est enregistrée en capitaux propres. Actifs nets et provisions pour retraites et prévoyance des retraités classés en actifs et passifs détenus en vue Conformément à IFRS 5, le montant des provisions pour retraites et prévoyance des retraités de Verallia North America a été reclassé au 31 décembre 2013 en passifs déte- nus en vue de la vente pour 210 millions d’euros (329 millions d’euros au 31 décembre 2012). Compte tenu des autres avan- tages à long terme d’un montant de 18 millions d’euros (19 millions d’euros au 31 décembre 2012), le montant total reclassé en passifs destinés à être cédés s’élève à 228 millions d’euros (348 millions d’euros au 31 décembre 2012). Ces infor- mations sont présentées en note 3. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 157 NOTE 17 Impôts sur les résultats Au bilan, la variation du montant net des impôts différés actifs et passifs s’explique de la manière suivante : Le résultat net des sociétés intégrées avant impôt sur les résul- Situation au 1er janvier 2012 retraité aux écarts actuariels IAS 19 (note 16) Incidence de la variation du périmètre Situation au 31 décembre 2012 retraité aux écarts actuariels IAS 19 (note 16) La charge d’impôt sur les résultats s’analyse comme suit : Incidence de la variation du périmètre Charge totale d’impôt sur les résultats Le taux effectif d’impôt se décompose de la manière suivante : en France (supplément de 10,7 % en 2013 et de 5 % en 2012) Les principaux éléments à l’origine de la comptabilisation d’im- pôts différés sont les suivants : Les impôts différés sont compensés par entité fiscale, c’est-à- dire par groupes d’intégration fiscale quand ils existent (princi- palement en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, aux États-Unis et aux Pays-Bas). À l’actif, le Groupe constate 1 125 millions d’euros au 31 décembre 2013 (1 247 millions d’euros au 31 décembre 2012) principalement sur les États-Unis (523 millions d’euros) pour lesquels l’horizon de récupération est inférieur au délai maximal d’utilisation de 20 ans et en Allemagne (157 millions d’euros) pour lequel le système d’intégration fiscale « Organschaft » permet d’assurer une récu- pération rapide des actifs d’impôts différés. Au passif, le Groupe constate 712 millions d’euros au 31 décembre 2013 (792 millions d’euros au 31 décembre 2012) répartis sur différents pays dont la France (254 millions d’euros) et le Royaume-Uni (174 millions d’euros). Les autres pays sont d’un montant nettement inférieur. Les actifs d’impôts différés, dont la récupération n’est pas jugée probable, s’élèvent à 349 millions d’euros au 31 décembre 2013 (261 millions d’euros au 31 décembre 2012) et sont intégrale- 158 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 NOTE 18 Autres provisions et passifs courants et non courants Total des provisions pour autres passifs Total des variations de la période Total des provisions pour autres passifs Total des variations de la période Total des provisions pour autres passifs SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 159 En 2013, la provision pour litiges couvre les litiges concurren- tiels du Pôle Vitrage et les actions relatives à l’amiante intentées contre le Groupe. Ces provisions sont explicitées plus en détail dans la note 29 de la présente annexe. Cette provision couvre les charges liées à la protection de l’envi- ronnement, à la remise en état et au nettoyage des sites. Au 31 décembre 2013, après prise en compte d’une dotation nette de 152 millions d’euros, la provision pour restructuration s’élève à 196 millions d’euros (185 millions au 31 décembre 2012) et concerne notamment le Benelux (45 millions d’euros), l’Allemagne (39 millions d’euros), la France (35 millions d’euros) et la Grande-Bretagne (25 millions d’euros). Dettes fiscales (hors impôt sur les sociétés) Cette provision comprend essentiellement des indemnités dues au personnel non liées à des opérations de restructuration. Cette provision couvre les obligations résultant de garanties accordées aux clients notamment aux États-Unis. Ces provi- sions sont évaluées selon une approche statistique multicri- tères prenant en compte les paiements effectués les années antérieures au titre des obligations contractuelles dans le métier et la zone considérée. Le cas échéant, en cas de litige spécifique, une provision dédiée au risque identifié est constituée. Au 31 décembre 2013, les provisions pour autres risques s’élèvent à 309 millions d’euros et concernent notamment la France (89 millions d’euros), l’Allemagne (82 millions d’euros), les États-Unis (47 millions d’euros) et l’Amérique latine La variation des dettes sur investissements s’explique essentiel- lement par des engagements d’achats de titres de participation Les dettes fournisseurs et autres dettes qui ont essentiellement des échéances à court terme, sont valorisées à la valeur nette comptable qui est proche de la juste valeur. Risques de marché (liquidité, taux, change, énergie Risques de marché (liquidité, taux, change, énergie Le Groupe pourrait, dans un contexte de crise, ne pas être en mesure d’accéder aux financements ou refinancements néces- saires à ses investissements sur les marchés du crédit ou des capitaux, ou d’y accéder à des conditions satisfaisantes. Par ailleurs, il ne peut être garanti que la Société soit en mesure de préserver la notation de son risque de crédit à son niveau La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint-Gobain gère le risque de liquidité lié à la dette nette globale du Groupe. Les sociétés gèrent leur finance- ment à long terme, sauf cas particulier, avec pour contrepartie la Compagnie de Saint-Gobain ou les pools de trésorerie des délé- gations nationales. De même, les financements à court terme des sociétés sont en majorité octroyés par la maison mère ou les Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et, dans le respect de cet objectif, d’optimiser le coût financier annuel de la dette. Ainsi, la part de la dette à long terme dans la dette nette totale est toujours maintenue à un niveau élevé. De même, l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché 160 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les emprunts obligataires constituent la principale source de financement à long terme utilisée et sont généralement émis dans le cadre du programme de Medium Term Notes. Le Groupe dispose, en outre, d’un emprunt perpétuel, de titres participatifs, d’un programme de titrisation à long terme, d’em- prunts bancaires et de contrats de location-financement. Les dettes à court terme sont composées d’emprunts émis dans le cadre des programmes de Billets de Trésorerie, parfois d’Euro Commercial Paper ou d’US Commercial Paper, mais aussi de créances titrisées et de concours bancaires. Les actifs financiers sont constitués de valeurs mobilières de placement et de Pour sécuriser la liquidité de ses financements, la Compagnie de Saint-Gobain dispose de lignes de crédit confirmées sous la La note 21 de l’annexe aux comptes consolidés présente un détail de l’ensemble des dettes du Groupe par nature et par échéance. Elle précise par ailleurs les caractéristiques princi- pales des programmes de financement et des lignes de crédit confirmées à disposition du Groupe (montant, devises, modali- La dette à long terme de Saint-Gobain est notée BBB, avec une perspective négative, par Standard & Poors depuis La dette à long terme de Saint-Gobain est notée Baa2, avec une perspective négative, par Moody’s depuis le 12 novembre 2012. Lorsque le Groupe a recours à des placements financiers (que ce soit sous la forme de dépôts bancaires à court terme, d’achats de SICAV, OPCVM ou équivalents), il privilégie systématique- ment des instruments de type monétaire et/ou obligataire afin de limiter le risque de non liquidité ou de forte volatilité de ces La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint-Gobain gère le risque de taux lié à la dette globale du Groupe. Dans le cas où une filiale utilise des instru- ments dérivés de couverture, sa contrepartie est généralement la Compagnie de Saint-Gobain, société mère du Groupe. Le risque de taux global est géré pour la dette consolidée du Groupe avec comme objectif principal de garantir le coût finan- cier de la dette à moyen terme et, dans le respect de cet objectif, d’optimiser le coût financier annuel de la dette. Le Groupe a défini dans sa politique les produits dérivés susceptibles d’être utilisés comme instruments de couverture. On trouve parmi ces produits les swaps de taux, les Cross-Currency Swaps, les options – y compris les « caps, floors et swaptions » – et les contrats de taux à terme. L’analyse de sensibilité sur la dette nette globale du Groupe après couverture montre qu’une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêts de l’euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse du résultat de 12 millions d’euros. Une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêts de l’euro et de la livre sterling à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse des capitaux propres de 6 millions Les politiques de couverture des risques de change décrites ci- dessous pourraient être insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations volatiles ou inattendues des taux de change résultant des conditions économiques et de marché. Pour réagir aux fluctuations de change, la politique du Groupe consiste à couvrir, entre autres, les transactions commerciales effectuées par les entités du Groupe dans des devises autres que leurs devises fonctionnelles. La Compagnie de Saint- Gobain et ses filiales sont susceptibles de recourir à des contrats de change et des options à terme pour couvrir les expositions nées de transactions commerciales constatées ou prévision- nelles. Dans le cas des options, les filiales contractent générale- ment avec la Compagnie de Saint-Gobain, société mère du Groupe, qui exécute pour leur compte ces couvertures La plupart des contrats de change à terme ont des échéances courtes : trois mois environ. Toutefois, lorsqu’une commande est couverte, le contrat à terme peut dépasser l’année. Les couvertures sont mises en place prioritairement avec la Compagnie de Saint-Gobain à réception des ordres envoyés par les filiales, ou avec les pools de trésorerie des Délégations natio- nales, ou, à défaut, auprès des banques des filiales. L’exposition au risque de change du Groupe est suivie à l’aide d’un reporting mensuel intégrant les positions de change des filiales. Au 31 décembre 2013, le taux de couverture de la posi- tion de change couvrable du Groupe est de 98 %. Au 31 décembre 2013, pour les filiales dont ce n’est pas la devise fonctionnelle, l’exposition nette dans les devises suivantes est de : SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 161 Les liquidités et autres instruments financiers détenus ou gérés par des institutions financières pourraient créer des risques de crédit, représentés par une perte en cas de manquement à ses obligations par un cocontractant du Groupe. La politique du Groupe est de limiter l’exposition du cocontractant en ne faisant appel qu’aux institutions financières réputées et en sur- veillant régulièrement les notations de ses cocontractants conformément aux directives approuvées par le Conseil d’admi- nistration. Néanmoins, les risques de crédit d’une contrepartie financière peuvent être sujets à des changements rapides et un niveau élevé de notation peut ne pas empêcher une institution de faire face à une détérioration rapide de sa situation finan- cière. En conséquence, il ne peut être assuré que cette politique élimine efficacement tout risque d’exposition. Tout manque- ment à ses obligations par un cocontractant pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les objectifs du Groupe, son résultat opérationnel et sur sa situation financière. Pour les opérations exposant la Compagnie de Saint-Gobain à un risque de crédit, la Direction de la Trésorerie et du Financement travaille principalement avec des contreparties financières ayant a minima une note de crédit long terme supé- rieure ou égale à A- chez Standard & Poors ou A3 chez Moody’s. La Direction de la Trésorerie et du Financement veille égale- ment à ne pas avoir une concentration excessive des risques. La note 22 de l’annexe aux comptes consolidés présente les ins- truments de couverture de taux de change et d’énergie utilisés, ainsi que les taux d’intérêt des principaux postes de la dette brute. Elle détaille aussi la répartition de la dette brute par devise et par nature de taux (fixe ou variable). L’analyse de sensibilité du risque de change montre qu’une aug- mentation de 10 % du cours des devises suivantes dans les- quelles les filiales sont exposées aurait eu pour conséquence une variation du résultat à hauteur des montants indiqués Une diminution de 10 % des devises ci-dessus, au 31 décembre 2013, aurait eu les mêmes impacts, mais de sens contraire, que ceux présentés précédemment, en faisant l’hypothèse que toutes les autres variables restent constantes. Risque énergie et risque sur matières premières Le Groupe est exposé aux variations de cours des matières pre- mières nécessaires à son activité et aux variations de cours des énergies qu’il consomme. Les politiques de couverture mises en place pour les achats d’énergie et de matières premières pour- raient s’avérer insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations importantes ou inattendues des cours, qui pourraient résulter de l’environnement financier et économique. Pour réduire son exposition aux fluctuations de prix des éner- gies qu’il consomme, le Groupe peut couvrir une partie de ses achats de fioul, gaz et électricité par des swaps et des options négociés principalement dans la devise fonctionnelle des enti- tés recourant à ces couvertures. L’organisation des couvertures gaz et fioul est du ressort de comités de pilotage constitués de la Direction Financière du Groupe, de la Direction des Achats du Groupe (Saint-Gobain Achats) et des Délégations Les couvertures d’énergie (hors achats à prix fixes auprès des fournisseurs négociés directement par la Direction des Achats) sont traitées prioritairement par la Direction de la Trésorerie et du Financement (ou avec les trésoreries des Délégations natio- nales) sur la base des instructions qui sont transmises par Saint- Les autres couvertures non mentionnées ci-dessus ne font pas l’objet d’une politique gérée en central par un comité de   soit parce que les volumes ne sont pas significatifs ;   soit parce qu’il n’existe pas d’indice de référence international utilisé par les acteurs locaux et qu’il faut dans ce cas se référer soit à des prix administrés soit à des indices strictement Dans ces deux cas, ce sont les acheteurs locaux qui gèrent le risque énergie essentiellement par des achats à prix fixes. Ponctuellement, et selon les mêmes principes édictés pour l’énergie, le Groupe peut être amené à couvrir l’achat de cer- 162 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Les dettes long terme et court terme du Groupe se décomposent comme suit : Émissions obligataires et Medium Term Notes Autres dettes à long terme y compris location-financement Juste valeur des dérivés de couverture de taux Partie long terme des dettes financières Partie court terme des dettes financières Programmes court terme (US CP, Euro CP, Billets de trésorerie) Concours bancaires et autres dettes bancaires court terme Juste valeur des dérivés liés à l’endettement non qualifiés de couverture Emprunts à moins d’un an et banques créditrices TOTAL DETTE NETTE AVEC INTÉRÊTS COURUS La juste valeur des dettes brutes à long terme (parts à long et court terme) gérées par la Compagnie de Saint-Gobain s’élève à 10,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013 (pour une valeur comptable enregistrée de 9,9 milliards d’euros). La juste valeur des emprunts obligataires correspond à la dernière cotation du marché. Pour les autres emprunts, la valeur de remboursement a été L’échéancier de la dette brute du Groupe au 31 décembre 2013 se décompose comme suit : Émissions obligataires et Medium Term Notes Autres dettes à long terme y compris location-financement Juste valeur des dérivés de couverture de taux et autres financements à court terme à l’endettement non qualifiés de couverture SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 163 Au 31 décembre 2013, l’échéancier des intérêts futurs de la dette brute long terme gérée par la Compagnie de Saint-Gobain (part court et long terme) se décompose comme suit : Intérêts futurs de la dette brute long terme Les intérêts sur les emprunts perpétuels et titres participatifs sont calculés jusqu’en 2033. Ces titres ne sont pas remboursables et leur rémunération est En juin 1983, la Compagnie de Saint-Gobain a émis 1 288 299 titres participatifs de 1 000 francs de nominal, maintenant fixé à 152,45 euros depuis la conversion en euros intervenue en 1999. Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 606 883, soit un montant nominal de 92,5 millions La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 % et 125 % du TMO, en fonction des résultats consolidés du Groupe Saint-Gobain. Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé En avril 1984, la Compagnie de Saint-Gobain a également émis 194 633 titres participatifs de 1 000 écus de nominal, aujourd’hui Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 77 516, soit un montant nominal de 77,5 millions d’euros. La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7,5 % l’an, d’une part, et d’une partie variable applicable à 40 % du titre, liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission, d’autre part. Au total, la rémunération évolue, selon le résultat net consolidé, entre un minimum de 4,5 % et un plafond de 6,75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE +1,75 % si le TMOE est supérieur à 5 %. Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé à 63,70 euros, payé en deux fois (33,55 euros L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers. Le Groupe dispose de programmes de financement à moyen et long terme (Medium Term Notes) et à court terme (Commercial Au cours de l’année 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen :   le 27 mars 2013, une émission obligataire de 750 millions de cou- ronnes norvégiennes à 5 ans (échéance 2018) avec un coupon de   le 28 mars 2013, un placement privé de 100 millions d’euros à 20 ans (échéance 2033) avec un coupon de 3,875 % ;   le 5 juin 2013, un placement privé de 164 millions d’euros à 10,5 ans (échéance décembre 2023) avec un coupon de 2,875 %. Il a été porté à 362 millions d’euros par cinq abondements : \- le 3 juillet, un abondement de 70 millions d’euros ; \- le 21 octobre, deux abondements pour un montant total \- le 26 novembre, deux abondements pour un montant total   le 25 septembre 2013, un placement privé de 37 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de 4,18 % ;   le 27 septembre 2013, un placement privé de 10 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de 4,16 %. Le 29 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt bancaire de 155 millions d’euros arrivé à échéance. Le 20 mai 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 575 millions d’euros arrivé à échéance. Le 16 septembre 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a rem- boursé un emprunt obligataire de 606 millions d’euros arrivé à En 1985, la Compagnie de Saint-Gobain a émis 25 000 titres per- pétuels, de 5 000 euros de nominal, soit un montant total Au cours du temps, le Groupe a racheté et annulé 18 496 titres. Le nombre de titres en circulation au 31 décembre 2013 est donc de 6 504 pour un montant nominal de 33 millions d’euros. La rémunération de ces titres est à taux variable (indexation Euribor). Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé 164 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 À la date du 31 décembre 2013, la situation de ces programmes s’établit comme suit : * Équivalent à 725 millions d’euros sur la base du taux de change au 31 décembre 2013. Conformément aux usages du marché, les tirages de Billets de trésorerie, Euro Commercial Paper et US Commercial Paper sont généralement effectués pour une durée allant de un à six mois. Compte tenu de leur renouvellement fréquent, ils sont classés dans la dette à taux variable. La Compagnie de Saint-Gobain dispose de lignes de crédit sous forme de crédits syndiqués, dont l’objet principal est de constituer une source de financement sécurisée pour le Groupe Saint-Gobain (y compris le support éventuel de ses programmes de finance- ment à court terme : US Commercial Paper, Euro Commercial Paper et Billets de trésorerie) :   un premier crédit syndiqué de 1,5 milliard d’euros à échéance décembre 2017 a été conclu en décembre 2012. Ce crédit syndi- qué a été renégocié en décembre 2013 et prorogé jusqu’en décembre 2018 pour un montant de 1,461 milliard d’euros ;   un second crédit syndiqué de 2,539 milliards d’euros à échéance décembre 2018 comprenant deux options d’exten- sions d’un an supplémentaire chacune a été conclu en décembre 2013\. À cette occasion la ligne de crédit de 2,5 milliards d’euros à échéance décembre 2015 a été annulée. Au niveau actuel de note de la dette à long terme du Groupe Saint-Gobain, ces deux crédits syndiqués ne comportent pas de Au 31 décembre 2013, aucune de ces deux lignes de crédit n’est Le Groupe dispose de deux programmes de titrisation de créances commerciales, l’un par l’intermédiaire de sa filiale fran- çaise GIE Point-P Finances, l’autre par l’intermédiaire de sa Le programme français a été signé le 2 décembre 2013 pour un montant maximal de 600 millions d’euros. Il s’élève à 581 mil- lions d’euros au 31 décembre 2013. Sur la base de fluctuations saisonnières historiques des créances à céder et des caractéris- tiques du contrat, 400 millions d’euros ont été classés en part à long terme et le solde est classé en part à court terme. Les intérêts financiers relatifs à ce programme se sont élevés à 0,2 million d’euros pour l’année 2013. Le programme américain, renouvelable chaque année, s’élève Les intérêts financiers relatifs à ce programme se sont élevés à 1,8 million d’euros pour l’année 2013 contre 2,5 millions d’euros Concours bancaires courants et autres dettes bancaires Ce poste comprend l’ensemble des comptes bancaires débi- teurs du Groupe (financement par découvert bancaire), les emprunts bancaires locaux à court terme réalisés par les filiales et les intérêts courus sur la dette court terme. Garantie de dettes par des actifs Une partie des dettes, pour un montant de 49 millions d’euros au 31 décembre 2013, est garantie par des actifs immobilisés SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 165 Les principaux instruments dérivés utilisés par le Groupe sont les suivants : Couverture de flux futurs - total dont dérivés rattachés à la dette nette Nominal réparti par échéance au 31/12/2013 Swaps d’énergie et de matières premières Les swaps de change sont principalement utilisés par le Groupe pour sa gestion de trésorerie en devises à l’aide de ressources Changes à terme et options de change Les swaps d’énergie et de matières premières permettent de couvrir le risque de variation du prix d’achat sur certains flux physiques liés aux activités opérationnelles des filiales du Les changes à terme et options de change permettent de cou- vrir le risque de change des sociétés du Groupe sur leurs opéra- tions en devises, en particulier les opérations commerciales (achats et ventes) et les investissements. Les swaps de taux utilisés par le Groupe permettent de conver- tir à taux variable (respectivement fixe) une partie de la dette bancaire ou obligataire contractée à taux fixe (respectivement Les Cross-Currency Swaps sont utilisés par le Groupe pour convertir une dette en devises (respectivement en euro) en une dette en euro (respectivement en devises). Les dérivés sur actions permettent de couvrir le risque de varia- tion du cours de l’action Saint-Gobain concernant le plan de rémunération à long terme sous la forme d’attribution d’unités Risque de crédit des instruments dérivés La valorisation du risque de crédit des instruments dérivés est calculée selon la norme IFRS 13 à partir des probabilités de défaut historiques issues des calculs d’une agence de notation de premier plan et d’un taux de recouvrement. Au 31 décembre 2013, cette valorisation n’est pas significative. 166 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Le taux de rendement interne moyen sur le poste le plus signifi- catif de la dette à long terme du Groupe avant couverture (Émissions obligataires et Medium Term Notes) s’élève à 4,89 % au 31 décembre 2013 contre 5,17 % au 31 décembre 2012. Le tableau ci-après présente la répartition par type de taux (fixe ou variable) de la dette brute du Groupe au 31 décembre 2013 après gestion par des swaps de taux, des Cross-Currency Swaps Impact en capitaux propres des instruments Impact en capitaux propres des instruments Au 31 décembre 2013, la réserve IFRS de couverture des flux futurs (« cash flow reserve » consolidée) représente un solde cré- diteur de 7 millions d’euros qui se compose principalement de :   un montant débiteur de 25 millions d’euros correspondant à la part taux des Cross-Currency Swaps qualifiés en couverture de flux futurs permettant la conversion en euro d’un emprunt   un montant créditeur de 23 millions d’euros correspondant à la variation de valeur des couvertures de change qualifiées en cou-   un montant créditeur de 4 millions d’euros correspondant à la variation de valeur des couvertures de taux qualifiées en   un montant créditeur de 3 millions d’euros correspondant à la variation de valeur des couvertures sur actions qualifiées en   un montant créditeur de 2 millions d’euros correspondant aux mises au marché des autres instruments qualifiés en couverture de flux futurs ayant vocation à être repris par résultat au jour de L’inefficacité mesurée sur les couvertures de flux futurs n’est Impact en résultat des instruments financiers Impact en résultat des instruments financiers La juste valeur des instruments dérivés qui sont classés dans la catégorie « Actifs et passifs financiers en juste valeur par résul- tat » est négative de 5 millions d’euros au 31 décembre 2013 (positive de 6 millions d’euros au 31 décembre 2012). Le Groupe Saint-Gobain analyse régulièrement ses contrats pour isoler les dispositions qui s’analysent comme des dérivés incorporés au regard des normes IFRS. Au 31 décembre 2013, aucun dérivé incorporé matériel à l’échelle Structure de la dette du Groupe Structure de la dette du Groupe La moyenne pondérée des taux d’intérêts de la dette brute totale, aux normes IFRS et après gestion (swaps de change, Cross-Currency Swaps et swaps de taux), s’établit au 31 décembre 2013 à 4,4 % contre 4,7 % au 31 décembre 2012. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 167 NOTE 23 Actifs et passifs financiers La synthèse des actifs et passifs financiers selon la norme IFRS 7 est la suivante : 168 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 NOTE 24 Détail par nature du résultat Provisions et charges sur litiges (f) (a) Les rémunérations en actions (charges IFRS 2) sont détaillées en note 13, 14 et 15. (b) Le détail de l’évolution de la charge de retraites figure en note 16 « Provisions pour retraites et avantages au personnel ». (c) Ce poste correspond aux coûts des marchandises vendues, remises fournisseurs et frais de distribution du Pôle Distribution Bâtiment ainsi qu’aux frais de transport, coûts des matières pre- mières et autres coûts de production dans les autres Pôles. Il com- prend également les pertes et profits de change nets qui sont des gains de 12 millions d’euros sur l’exercice 2013 (13 millions d’euros sur l’exercice 2012). Par ailleurs, le montant des frais de recherche et développement comptabilisés en charges d’exploitation s’élève à 418 millions d’euros en 2013 (451 millions d’euros en 2012). (d) Ce poste comprend les plus-values de cession des immobilisa- (e) En 2013, les charges de restructurations sont composées notam- ment de 187 millions d’euros d’indemnités de départ (180 millions (f) En 2013 comme en 2012, les provisions et charges sur litiges comprennent essentiellement la charge relative aux litiges amiante et la provision pour litige concurrentiel qui est commentée dans les (g) En 2013, les dépréciations d’actifs comprennent une charge de 216 millions d’euros sur les écarts d’acquisition (67 millions d’euros en 2012), de 256 millions d’euros sur les immobilisations incorpo- relles et corporelles (371 millions d’euros en 2012) et 4 millions d’eu- ros de provisions sur les actifs financiers ou les actifs courants (2 millions d’euros de reprise de provisions en 2012). Les autres charges opérationnelles comprennent des moins-values de cession et des mises au rebut d’immobilisations pour 87 millions d’euros (56 millions d’euros en 2012) et également 5 millions d’euros (13 millions d’euros en 2012) au titre des frais d’acquisition encou- Détail des autres produits et charges financiers Détail des autres produits et charges financiers En 2013, les charges financières nettes s’élèvent à 795 mil- lions d’euros (812 millions d’euros en 2012). De ce montant, 522 millions d’euros (484 millions d’euros en 2012) corres- pondent aux instruments comptabilisés au coût amorti de la Compagnie de Saint-Gobain et de Saint-Gobain Nederland, tandis que les instruments comptabilisés à la juste valeur de ces deux entités représentent un effet positif de 4 millions d’euros (2 millions d’euros en 2012). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 169 NOTE 26 Excédent brut d’exploitation - Résultat net courant et marge brute L’excédent brut d’exploitation s’élève à 4 189 millions d’euros en 2013 (4 413 millions d’euros en 2012). Son calcul est le suivant : Le résultat net courant s’élève à 1 027 millions d’euros en 2013 (1 053 millions d’euros en 2012). Rapporté au nombre moyen pondéré de titres en circulation au 31 décembre (538 912 431 actions en 2013, 526 399 944 actions en 2012), il représente un bénéfice net courant par action de 1,91 euro pour 2013 contre L’écart entre le résultat net et le résultat net courant s’explique Leur calcul est le suivant : hors impôts sur résultat de cession Le calcul des différents résultats par action est présenté Résultat net courant part du Groupe La marge brute d’autofinancement s’élève à 2 537 millions d’eu- ros en 2013 (2 718 millions d’euros en 2012) et la marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provi- sions non récurrentes s’élève à 2 511 millions d’euros en 2013 (2 595 millions d’euros en 2012). Le nombre moyen pondéré de titres en circulation est calculé en retranchant les actions détenues en propre par le Groupe (3 759 173 titres au 31 décembre 2013) du nombre moyen d’actions en circulation au cours de l’exercice. Le nombre moyen pondéré et dilué de titres est calculé à partir du nombre moyen pondéré de titres en circulation en tenant compte de tous les effets de la conversion des instruments dilu- tifs existants, c’est-à-dire des plans d’options de souscription ou plans d’attribution d’actions de performance soit 2 331 286 titres 170 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Engagements donnés liés au périmètre du Groupe Engagements donnés liés au périmètre du Groupe Les puts sur minoritaires figurent au bilan et sont classés en dettes sur investissements. Ces dettes sont revues périodique- ment et leurs variations ultérieures sont enregistrées en contre- Les engagements du Groupe au titre de l’endettement et des instruments financiers sont présentés respectivement dans les Les immobilisations en location-financement sont immobili- sées dans les comptes du Groupe et font donc l’objet de l’ins- cription d’une dette au passif du bilan. En 2013, les engagements de loyers futurs relatifs à des contrats de location-financement correspondent pour 26 millions d’eu- ros à des terrains et constructions. La valeur nette globale des contrats de location-financement immobilisés s’élève à 77 mil- lions d’euros en 2013 (109 millions d’euros en 2012). Obligations en matière de location simple Le Groupe a recours à de nombreux contrats de location simple, que ce soit pour la location de matériels, de véhicules, de bureaux, d’entrepôts ou de locaux destinés à la production. Les périodes de location sont en général comprises entre un et neuf ans. L’engagement correspondant à la totalité de ces échéances est actualisé. Ces contrats présentent des clauses de renouvellement sur des périodes variables ainsi que parfois des clauses relatives au paiement de taxes immobilières et de primes d’assurance. Dans la plupart des cas, la Direction pense renouveler les contrats de location en cours ou les remplacer par d’autres contrats puisque ceux- ci font partie de la gestion courante du Groupe. En 2013, les charges de location s’élèvent à 860 millions d’euros dont 561 millions d’euros pour les terrains et les constructions, et les produits de sous-location à 19 millions d’euros. La charge nette de location s’élève à 841 millions d’euros. Les engagements du Groupe en matière de location simple se présentent ainsi : SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 171 Les engagements d’achats irrévocables comprennent les obligations contractuelles relatives aux achats de matières premières et de services ainsi que les engagements contractuels en matière d’investissements. En 2013, les engagements d’achats irrévocables augmentent de 94 millions d’euros en raison notamment de la hausse des engage- ments sur l’énergie et les services. Dans le cadre des cessions de filiales, le Groupe peut être amené à donner des garanties de passif. Il est constituée une provision chaque fois qu’un risque est identifié et qu’une estimation du coût est possible. En 2013, le Groupe Saint-Gobain a également reçu des engagements de garantie pour un montant de 118 millions d’euros contre 110 millions d’euros à fin 2012. Les actifs nantis représentent fin 2013 un montant de 618 mil- lions d’euros contre 708 millions d’euros fin 2012. Cette varia- tion s’explique principalement par une baisse des actifs immo- bilisés nantis en Inde et une hausse des actifs financiers nantis Le montant des créances assorties de garantie détenues par le Groupe s’élève à 122 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 136 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les volumes de quotas d’émissions de gaz à effet de serre alloués aux sociétés du Groupe au titre du plan d’allocations 2008-2012 représentent environ 6,9 millions de tonnes de CO² par an. En 2013 comme en 2012, les quotas attribués couvrent le niveau des émissions de gaz à effet de serre de l’année et en conséquence aucune provision n’a été comptabilisée à ce titre 172 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 En France, où les sociétés Everite et Saint-Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre-ciment, de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces socié- tés, à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints, ou de leurs ayants droit, sont venues s’ajouter en 2013 à celles engagées depuis 1997. 767 actions au total au 31 décembre 2013 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance maladie des conséquences de ces mala- ment terminées tant sur le fond que sur le montant des indem- nisations. Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la faute inexcusable. Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint- Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ Concernant les 63 actions restant en cours contre Everite et Saint-Gobain PAM au 31 décembre 2013, huit sont terminées sur le fond mais sont, pour la fixation du montant des indemni- sations, en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel. 31 autres de ces 63 actions sont termi- nées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indem- nisations mais sont en cours sur l’affectation de la charge finan- Sur les 24 actions restantes, 20 sont, au 31 décembre 2013, en cours sur le fond, à différents stades de la procédure : deux sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’as- surance maladie, 18 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale. Les quatre dernières actions ont fait l’objet de radiation d’instance, le demandeur pouvant en sol- liciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de Par ailleurs, 198 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2013 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de quatorze sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des socié- tés Saint-Gobain Desjonquères et Saint-Gobain Vetrotex). Au 31 décembre 2013, 135 procédures étaient définitivement ter- minées, sur lesquelles 62 décisions ont retenu la faute inexcu- Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0,9 million d’euros. S’agissant des 63 actions restant en cours au 31 décembre 2013, quatre en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance maladie, 49 sont en cours sur le fond dont 34 pen- dantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale et 15 devant des Cours d’appel. Par ailleurs sept actions sont termi- nées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations, dont six devant des Cours d’appel et une devant la Cour de Cassation. Enfin les trois actions restantes ont fait l’objet de radiation d’ins- tance, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans. Par ailleurs neuf sociétés françaises du Groupe qui, pour cinq d’entre elles, exploitent ou ont exploité en France des établisse- ments « classés amiante » font l’objet d’actions judiciaires en dommages-intérêts de nature différente des actions visées Par établissements « classés amiante », il faut entendre des éta- blissements industriels, fermés ou en activité, qui ont dans le passé, soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante, soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établis- sements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’acti- vité des travailleurs de l’amiante (ACAATA). Il s’agit d’actions, 765 au total au 31 décembre 2013, engagées par des salariés ou anciens salariés non atteints de maladie pro- fessionnelle due à l’amiante, bénéficiaires ou non de l’ACAATA, en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante. Sur ces 765 procédures, 51 sont définitivement terminées. Trois deman- deurs ont été totalement déboutés ; pour les 48 autres, dont l’ex- position au risque a été reconnue, les demandes ont été admises pour un montant global d’indemnisation de 0,6 million d’euros. Sur les 714 actions restantes, 78 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont une sur appel du demandeur et 77 sur appel des sociétés concernées, 635 sont en instance devant les Conseils de prud’hommes compétents à différents stades de la procédure et une a fait l’objet d’une radiation d’ins- tance par le bureau de conciliation du Conseil de Prud’hommes compétent, le demandeur pouvant en solliciter le rétablisse- ment à tout moment pendant un délai de deux ans. Aux États-Unis, plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre-ciment, des produits de toiture ou des iso- lants spéciaux, font l’objet d’actions judiciaires en dommages- intérêts, le cas échéant en dommages punitifs, de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une expo- sition alléguée à ces produits sans que, dans de nombreux cas, ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plu- sieurs produits donnés, ni une maladie ou une incapacité phy- sique particulière. La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants, distributeurs, ins- tallateurs ou utilisateurs de produits ayant contenu de l’amiante. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 173 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed années, le nombre de nouveaux litiges est resté globalement Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi-totalité des cas par voie de transactions ou rejetés. Environ 4 500 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une transac- et 8 000 en 2009). Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2012 (43 000), des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice et des litiges ainsi résolus par voie de transactions, environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2013. Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de cinq ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante. Il est pro- bable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annu- Cette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2013, destinée à faire face à l’évolution des litiges. Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2012 et en 2011, inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros), et supérieur à ceux comptabilisés en 2009 (75 millions d’euros). La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États-Unis s’établit au 31 décembre 2013 à 407 millions d’euros, soit 561 millions de dollars (contre 417 mil- lions d’euros, soit 550 millions de dollars au 31 décembre 2012, 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011, 375 millions d’euros, soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010, et 347 millions d’euros soit 500 millions de Le montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed, (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2013 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2013 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2013), ainsi que des indemnisations (nettes de couvertures d’assu- rance) versées en 2013 par les autres activités du Groupe impli- quées dans des actions judiciaires liées à l’amiante, s’est élevé à 66 millions d’euros soit 88 millions de dollars (contre 52 mil- lions d’euros soit 67 millions de dollars en 2012, 59 millions d’eu- ros soit 82 millions de dollars en 2011, 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010, et 55 millions d’euros soit 77 mil- Au Brésil, les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer, selon les cas, soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation ; seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2013 à cet égard, et ils ne présentent pas à ce jour de risque dans le secteur du vitrage automobile dans le secteur du vitrage automobile Par décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile, la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits com- mis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint-Gobain Glass France, Saint-Gobain Sekurit France et Saint-Gobain Sekurit Deutschland GmbH, conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint-Gobain une amende de 896 millions Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière La Commission a accepté, en raison de ce recours, qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5,25 % appli- cables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la déci- sion du Tribunal, en lieu et place du paiement de l’amende. Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis. L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012. La décision était attendue dans un délai de six à douze mois, mais au 1er février 2014, elle n’avait toujours pas été rendue et l’on s’attend à ce qu’elle le soit au cours de l’année 2014. En revanche, la Commission, par décision du 28 février 2013, a rectifié le mon- tant de l’amende prononcée en novembre 2008 en le diminuant de 16 millions d’euros afin de réparer une erreur qu’elle a reconnu avoir commise dans le calcul du chiffre d’affaires ayant servi de base au calcul de l’amende. Le nouveau montant de l’amende prononcé par la Commission s’établit donc à 880 millions d’euros. Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende, les intérêts de retard, les frais de la garan- tie financière et les frais juridiques associés s’élève à 1 119 mil- lions d’euros au 31 décembre 2013. 174 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 NOTE 30 Relations avec les parties liées Soldes et transactions avec les sociétés mises Soldes et transactions avec les sociétés mises Les rémunérations directes et indirectes versées en 2013 et en 2012 aux membres du Conseil d’administration et aux membres de la Direction du Groupe sont ventilées de la façon Charges IFRS 2 - paiement fondé * Y compris impact en 2012 de la régularisation de charge sur exercices antérieurs suite à réalisation partielle des conditions de performance. Chiffre d’affaires avec les sociétés intégrées Chiffre d’affaires avec les sociétés intégrées La quote-part de chiffre d’affaires relative aux partenaires, qui est réalisée par le Groupe avec les sociétés consolidées en inté- gration proportionnelle, est considérée comme une opération avec des tiers et n’est pas éliminée dans les comptes consolidés. Elle représente 26 millions d’euros en 2013 contre 23 millions Certaines filiales du Groupe Saint-Gobain, en particulier dans le Pôle Distribution Bâtiment, réalisent des opérations avec des filiales du groupe Wendel. Ces transactions sont réalisées à la Les soldes du bilan et du compte de résultat correspondant à la quote-part du Groupe dans l’ensemble des sociétés consolidées par intégration proportionnelle à la clôture de l’exercice sont les Le montant global des rémunérations brutes directes et indi- rectes versées en 2013 par les sociétés françaises et étrangères du Groupe aux membres du Conseil d’Administration et de la Direction du Groupe s’est élevé à 13,9 millions d’euros (12,6 mil- lions d’euros en 2012), dont 4,0 millions d’euros (4,6 millions d’euros en 2012) au titre de la part variable brute de ces rémuné- rations et un montant de 0,9 million a été versé au titre des indemnités de fin de contrat de travail (aucun montant en 2012). Le montant des engagements pris en matière de retraite (DBO sur les indemnités de fin de carrière et les rentes viagères) rela- tif aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe est de 47,2 millions d’euros (41,8 millions d’euros au * Quote-part du Groupe dans les effectifs de ces sociétés. Au 31 décembre 2013, compte tenu des sociétés en intégra- tion proportionnelle, l’effectif total est de 185 364 personnes SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 175 Informations sectorielles par Pôle et par Activité Informations sectorielles par Pôle et par Activité Par Pôle, l’information sectorielle est présentée de la façon ll Pôle Produits pour la Construction (PPC) – Aménagement Intérieur : activités Isolation et Gypse ; – Aménagement Extérieur : activités Mortiers, Canalisation La Direction utilise en interne plusieurs types d’indicateurs pour mesurer la performance des activités et l’affectation des ressources. Ces indicateurs sont issus des informations utilisées pour la préparation des comptes consolidés et sont conformes aux exigences des normes. Les ventes internes sont générale- ment effectuées aux mêmes conditions que les ventes aux tiers et sont éliminées en consolidation. Les principes comptables suivis sont identiques à ceux suivis par le Groupe et décrits dans la note 1. La colonne « Autres » recouvre exclusivement les holdings et certaines fonctions support transversales du Groupe * La colonne « Autres » correspond à l’élimination des opérations intra-Groupe pour le chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour les autres rubriques. ** Les investissements industriels n’incluent pas les immobilisations en location-financement. *** Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes, le besoin en fonds de roulement, les écarts d’acquisition, les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains. 176 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 * La colonne « Autres » correspond à l’élimination des opérations intra-Groupe pour le chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour les autres rubriques. ** Les investissements industriels n’incluent pas les immobilisations en location-financement. *** Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes, le besoin en fonds de roulement, les écarts d’acquisition, les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains. *Les investissements industriels n’incluent pas les immobilisations en location-financement. **Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes, le besoin en fonds de roulement, les écarts d’acquisition, les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains. *Les investissements industriels n’incluent pas les immobilisations en location-financement. **Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes, le besoin en fonds de roulement, les écarts d’acquisition, les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 177 NOTE 35 Principales sociétés consolidées par intégration Les principales sociétés consolidées sont présentées ci-dessous, notamment celles dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à par intégration globale au 31 décembre 2013 Saint-Gobain Sekurit Deutschland GmbH & Co. KG Saint-Gobain Sekurit Hanglas Polska Sp Zoo 178 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 Saint-Gobain Construction Products South Africa Ltd par intégration globale au 31 décembre 2013 CertainTeed Gypsum & Ceillings USA, Inc. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 179 par intégration globale au 31 décembre 2013 Saint-Gobain Building Distribution CZ, Spol S.R.O. NOTE 36 Événements postérieurs à la clôture 180 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013 Aux Actionnaires de la Compagnie de Saint-Gobain En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur : ll le contrôle des comptes consolidés de la Compagnie de Saint-Gobain, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ll la justification de nos appréciations ; ll la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I - Opinion sur les comptes consolidés I - Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi- ficatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des mon- tants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 4 de l’annexe aux états financiers qui expose les incidences de l’application au 1er janvier 2013 de la norme IAS 19 amendée relative aux « Avantages au personnel ». En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : ll Valorisation des actifs corporels et incorporels Le Groupe procède régulièrement à des tests de valeur de ses actifs : immobilisations corporelles, écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles, et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des immobilisations corporelles et incor- porelles amortissables, selon les modalités décrites dans la note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe « Dépréciation des immobilisations corporelles, incorporelles et écarts d’acquisition »). Nous avons examiné les modalités de la mise en œuvre de ces tests de dépréciation ainsi que les estimations et hypothèses utilisées et nous avons vérifié que la note 1 de l’annexe aux états finan- La note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe « Avantages au personnel – régimes à prestations définies ») précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel. Ces engagements ont fait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes. Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées, à apprécier les hypothèses retenues, à revoir, par sondages, les calculs effectués et à vérifier que les notes 1 et 16 de l’annexe aux états financiers fournissent une information appropriée. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 181 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe « Autres provisions et passifs courants et non cou- rants »), le Groupe constitue des provisions pour couvrir ses risques. La nature des provisions incluses dans le poste « Autres provi- sions et passifs du bilan » est détaillée en note 18 de l’annexe aux états financiers. Sur la base des éléments disponibles lors de nos travaux, nous nous sommes assurés du caractère approprié des modalités et données utilisées pour déterminer les provisions, notamment pour ce qui concerne celle relative à la décision de la Commission européenne dans le secteur du vitrage automobile, ainsi que de l’information relative à cette provision fournie en notes annexes aux états financiers. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 19 février 2014 182 • SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 188 • Tableau des flux de trésorerie 189 • Note 1 - Règles et méthodes comptables 190 • Note 2 - Résultat d’exploitation 190 • Note 3 - Résultat financier 190 • Note 4 - Résultat exceptionnel 1 9 1 • Note 6 - 1 9 1 • Note 7 - 1 9 1 • Note 8 - 193 • Note 9 - Actif circulant 194 • Note 10 - Capitaux propres 198 • Note 11 - Autres fonds propres 199 • Note 12 - État des provisions 200 • Note 13 - Dettes 202 • Note 14 - Transactions avec les entreprises 203 • Note 15 - Inventaire du portefeuille 204 • Note 16 - Renseignements concernant les filiales de la Compagnie dont la valeur d’inventaire 205 • Note 17 - Engagements hors bilan 206 • Note 18 - Informations sur les honoraires 207 • Note 19 - Informations sur le personnel 207 • Note 20 - Litiges 209 • Note 21 - Événements postérieurs à la clôture 210 • Rapport des Commissaires aux comptes 213 • Tableau des résultats et autres éléments caractéristiques au cours des cinq derniers SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 183 Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions Autres achats, charges et services externes Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions Quotes-parts résultat sur opérations en commun Revenus des prêts et placements et produits assimilés Revenus d’autres valeurs mobilières de l’actif immobilisé Reprises sur dépréciations, provisions et transferts de charges Produits nets s/cessions de valeurs mobilières de placement Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions Charges nettes s/cessions valeurs mobilières de placement SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 184 Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (NOTE 5) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 185 Charges à répartir sur plusieurs exercices (2) dont à moins d’un an (3) dont à plus d’un an SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 186 Produits des émissions de titres participatifs Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) (a) dont réserve de plus-values long terme affectée (1) dont à plus d’un an (2) dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 187 (Augmentation) diminution des charges à répartir et constatées d’avance Augmentation (diminution) des dettes fiscales et sociales Variation des éléments du besoin en fonds de roulement de l’exercice Acquisition de titres de participation et autres titres immobilisés (Augmentation) diminution des créances rattachées à des participations (Augmentation) diminution des prêts long terme (Augmentation) diminution des autres immobilisations financières Trésorerie nette affectée à des opérations d’investissement/de désinvestissement Augmentation (diminution) des provisions pour risques et charges Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme Diminution (augmentation) des valeurs mobilières de placement Augmentation (diminution) des écarts de conversion Augmentation (diminution) nette de la trésorerie Analyse des disponibilités au 31 décembre Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 188 L’exercice a une durée de douze mois, recouvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2013. Les notes, ci-après, font partie intégrante des comptes annuels. Ces comptes annuels ont été arrêtés le 19 février 2014 par NOTE 1 Règles et méthodes comptables Les états financiers sont établis conformément au Plan Comptable Général en vigueur, aux dispositions de la législation française et aux principes généralement admis en France. Les états financiers de l’établissement allemand sont incorporés dans ceux du siège de la Compagnie de Saint-Gobain. Le fonds commercial reçu en apport, ne bénéficiant pas de protection juridique, a été amorti en 25 ans. Les autres immobilisations incorporelles, constituées de logiciels, sont évaluées à leur coût d’acquisition et sont amorties sur une durée de trois, cinq ou dix ans. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à l’exception des immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont fait Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire ou dégressif en fonction de la durée de vie prévue. Les durées les plus fréquemment utilisées sont les suivantes : Les titres de participation sont entrés en comptabilité à leur coût d’acquisition hors frais accessoires. Périodiquement, et notamment lors de l’inventaire, les titres sont évalués à leur valeur d’utilité. L’estimation de la valeur d’utilité tient compte de différents critères dont la quote-part de capitaux propres sociaux et la quote-part d’actif net comptable consolidé. Au cas par cas des tests spécifiques peuvent être effectués afin de déterminer la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs sur la base des business plans (ou budgets prévisionnels à long terme) hors frais financiers mais après impôt. Lorsque la valeur d’utilité est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée. Si elle est supérieure, compensation n’est pratiquée entre plus et moins-value. Les actions propres détenues par la Compagnie de Saint-Gobain, dans le cadre de la couverture de plan d’options d’achats sont classées au bilan dans la rubrique « autres titres immobilisés ». Ces actions font l’objet d’une évaluation au plus bas du prix d’achat, du prix de marché ou du prix de levée des options accordées aux salariés lorsque la levée de celles-ci est probable. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable. Les valeurs mobilières de placement comprennent principalement des SICAV et FCP monétaire qui sont enregistrées à leur coût d’acquisition ou à leur valeur de marché à la date de clôture si celle-ci est inférieure à ce coût. Sont également classés en valeurs mobilières de placement, les titres autodétenus par la société autres que ceux classés en La valeur de ces titres de placement est déterminée en appliquant la méthode PEPS (premier entré/premier sorti). Les charges et produits sont enregistrés pour leur contre-valeur en euros à la date de l’opération. Les dettes, créances et disponibilités en devises sont converties au taux de clôture, de même que les instruments de couverture correspondants, les différences résultant de cette conversion figurent en « différences de change». Une provision pour pertes de change Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et, dans le respect de cet objectif, d’optimiser le coût financier annuel de la dette. Ainsi, la part de la dette à long terme dans la dette totale est toujours maintenue à un niveau élevé. De même, l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché effectués La Compagnie de Saint-Gobain gère, essentiellement pour le compte de ses filiales, la couverture des risques de change, des risques de taux d’intérêt, et des risques de prix de l’énergie et des matières premières résultant des activités internationales du Groupe. Elle gère également pour elle-même et pour le compte de ses filiales la couverture du risque lié à l’évolution du cours de l’action Saint-Gobain sur la charge relative aux SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 189 Les instruments financiers dérivés utilisés pour couvrir les risques de change sont principalement des contrats d’achat ou de vente à terme fermes et des options de change. Les créances et les dettes en devises qui sont couvertes par des contrats d’achat ou de vente à terme sont valorisées au bilan à leur taux Les gains et les pertes latents sur les options de change qualifiées comptablement de couverture sont comptabilisés dans le compte de résultat pour la part représentant leur valeur temps et en compte de bilan pour la part représentant leur valeur intrinsèque. Pour les options de change non qualifiées comptablement de couverture, seules les pertes latentes sont Pour couvrir les risques de taux, la Compagnie de Saint-Gobain utilise principalement des swaps de taux et des cross-currency Les charges et les produits financiers relatifs aux swaps de taux et aux cross currency swap sont reconnus en résultat de façon symétrique à l’enregistrement des charges et des produits Les gains et les pertes latents sur les options de taux qualifiées de couverture sont comptabilisés dans le compte de résultat pour la part représentant leur valeur temps et en compte de bilan pour la part représentant leur valeur intrinsèque. Pour les options de taux non qualifiées comptablement de couverture, leur valeur de marché est enregistrée en compte de résultat. Pour couvrir les risques de ses filiales sur l’énergie et les matières premières, la Compagnie de Saint-Gobain utilise, principalement, des swaps d’énergie et de matières premières. Les charges et les produits financiers relatifs à ces swaps sont reconnus en résultat de façon symétrique à l’enregistrement des charges et des produits générés par l’élément couvert. Pour couvrir le risque lié à l’évolution du cours de l’action Saint-Gobain sur la charge relative aux plans d’unités de performance, la Compagnie de Saint-Gobain utilise des Régimes de l’intégration fiscale et du bénéfice fiscal La Compagnie de Saint-Gobain bénéficiait du régime du bénéfice fiscal consolidé prévu à l’article 209 quinquies du Code Général des Impôts. Le dernier agrément au titre de ce régime portait sur les années 2004 à 2006. La Compagnie de Saint- Gobain n’a pas demandé le renouvellement de cet agrément pour la période ouverte à compter du 1er janvier 2007. Les impôts susceptibles d’être mis ultérieurement à la charge de la Compagnie de Saint-Gobain dans le cadre de l’effet du bénéfice fiscal consolidé dans les filiales ont fait l’objet d’une provision pour impôt. La variation de cette provision est En conséquence, depuis le 1er janvier 2007, seul demeure en vigueur le régime de l’intégration fiscale prévu aux articles 223 A et suivants du Code Général des Impôts. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 190 Les conventions d’intégration fiscale conclues à ce titre entre la Compagnie de Saint-Gobain et ses filiales prévoient la neutralité fiscale pour les filiales intégrées. Dans leur relation avec la Compagnie de Saint-Gobain, société mère intégrante, les filiales acquittent leur impôt comme si elles étaient imposées séparément. En cas de sortie du Groupe, les filiales déficitaires n’ont droit à aucune indemnisation au titre des déficits transmis à la société mère intégrante pendant la période d’intégration. Le résultat d’exploitation est en amélioration de 31,1 millions d’euros (perte de 10,8 millions d’euros contre une perte de 41,9 millions d’euros en 2012) en raison principalement de la baisse des écarts actuariels sur engagements de retraites et indemnités de fin de carrière par rapport aux montants Le résultat financier diminue de 49,9 millions d’euros (652,5 mil- lions d’euros contre 702,3 millions d’euros en 2012). Cette variation s’explique principalement comme suit :  diminution de 34,5 millions d’euros des revenus des prêts, pla- cements et autres produits assimilés nets des frais financiers  augmentation de 32,9 millions d’euros des produits des partici- pations (dividendes reçus des filiales et remontée du résultat de l’exercice 2013 des filiales de la succursale allemande) ;  un net de reprise de provision – dotation – sur le portefeuille d’actions propres en diminution de 20,9 millions d’euros (17,6 millions d’euros en 2013 contre 38,4 millions d’euros en  une dotation de 29,4 millions d’euros de provisions sur les Le résultat exceptionnel est en profit de 72,5 millions d’euros dû essentiellement au profit de la vente de l’immeuble du siège Les Miroirs diminué de dotations aux provisions pour impôts et NOTE 5 Impôts sur les bénéfices Le produit net d’impôt ressort à 201,6 millions d’euros. Ceci  un produit d’impôt évalué à 190 millions d’euros au titre du régime de l’intégration fiscale (France) 2013, sachant que le bénéfice fiscal propre de la Compagnie de Saint-Gobain (avant ajustements d’intégration) se monterait à 61,3 millions d’euros ;  un produit net d’impôt de 16,1 millions d’euros de l’établissement  et enfin, une charge (France) de 4,5 millions d’euros. En France, le résultat d’intégration fiscale 2013 est bénéficiaire. Le Groupe dispose de déficits antérieurs reportables. Au 31 décembre 2013, les déficits restant à imputer après ajustement des contrôles fiscaux et imputation sur le résultat de l’exercice, COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 L’établissement stable allemand de la Compagnie de Saint- Gobain est l’entité tête de Groupe d’une intégration fiscale locale (Organschaft). Cet établissement a dégagé un résultat d’intégration fiscale déficitaire en 2013. Au 31 décembre 2013, les économies futures d’impôt qui se rattachent aux déficits restant à imputer sont de 85,9 millions d’euros. Dans un cas comme dans l’autre, les économies futures d’impôts n’ont pas été reconnues dans les comptes annuels, mais dans Les montants en diminution dans ce tableau correspondent pour l’essentiel à la sortie d’immobilisations liée à la vente de l’immeuble Mouvements sur les titres de participation En 2013, il n’y a pas de mouvement de titres de participation. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 191 Ventilation à plus ou moins d’un an des créances, prêts et autres immobilisations financières Mouvements sur les autres titres immobilisés Transfert d’actions propres en valeurs mobilières de placement Mouvements sur actions propres classées en immobilisations financières  3 112 495 actions propres détenues en vue de la couverture de plans d’allocations d’actions aux salariés (voir note 9 valeurs Transfert d’actions en VMP en 2012 Transfert d’actions en VMP en 2013 Les cessions effectuées dans le cadre de plans d’options d’achats se sont élevées à 744 007 actions en 2012, et à 0 en 2013\. Les actions cédées en 2013 l’ont été par voie de blocs, Au 31 décembre 2013, le nombre total d’actions autodétenues s’élève à 3 116 495, dont :  4 000 actions propres détenues dans le cadre d’un contrat de liquidité (voir note 9 valeurs mobilières de placement), SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 192 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 (1) L’ensemble des positions débitrices sur les mises au marché des contrats de swaps et options est porté à l’actif du bilan dans le poste « créances autres » tandis que les positions créditrices sont portées au passif du bilan sur la ligne « autres dettes ». Échéances des créances de l’actif circulant Analyse du poste « Créances autres » Mises au marché swap et options (1) Groupe - produits à recevoir & avoirs à recevoir Fournisseurs - avances & acomptes versés Au 31 décembre 2013, les valeurs mobilières de placement s’élèvent à 2 965 millions d’euros. Elles se composent pour l’essentiel de 2 844 millions d’euros de parts de SICAV et de FCP monétaires souscrites par la Compagnie dans le cadre de sa politique de gestion centralisée de la trésorerie du Groupe afin de rémunérer des Les valeurs mobilières de placement comprennent également 3 112 495 actions propres détenues en vue de la couverture de Les valeurs mobilières de placement comprennent enfin des titres détenus dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de Déontologie de l’AFEI (Association Française des Entreprises d’Investissements) reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers, signé avec Exane BNP Paribas le 16 novembre 2007 et mis en œuvre le 3 décembre 2007, pour une période s’achevant au 31 décembre 2007 et renouvelable Dans le cadre de ce contrat de liquidité, la Compagnie détient  des parts d’un FCP monétaire euro pour un montant de  et 4 000 actions propres pour un montant de 0,2 million Dans le cadre de ce contrat, 1 686 656 actions ont été achetées, ont été achetées et 3 096 476 actions ont été vendues en 2012. Charges à répartir sur plusieurs exercices En 2013, ce compte a enregistré 27 millions d’euros de frais relatifs à la mise en place des emprunts et les amortissements se sont élevés à 31 millions d’euros. Les opérations de refinancement correspondantes sont SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 193 10.1 Mouvements sur le capital social au 31 décembre 2012 : 4 euros au 31 décembre 2013 : 4 euros Situation au début de l’exercice : Au 31 décembre 2013 le capital social s’élève à 2 220 707 milliers d’euros et il se compose de 555 176 790 actions d’une valeur 10.2 Tableau de variations des capitaux propres avant affectation du résultat de l’exercice 2012 : plans d’options de souscription (30 mars 2013) Plan d’Épargne du Groupe (15 mai 2013) Affectation du dividende relatif à l’exercice 2012 plans d’options de souscription (30 juin 2013) dividende souscrit en actions (5 juillet 2013) plans d’options de souscription (31 décembre 2013) Autres variations - Écart de réévaluation avant affectation du résultat de l’exercice 2013 : Les événements qui ont marqué le capital social et les capitaux propres en 2013 sont les suivants :  les augmentations en mars et en décembre 2013 du capital conformément au Plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à l’ensemble des salariés et aux Plans 2010 et 2011 d’attribution gratuite d’actions à certains cadres et dirigeants (voir note 10.5). Les augmentations ont été réalisées par le prélèvement sur le compte primes d’émission pour des montants de 743 milliers d’euros et 8 milliers d’euros ;  l’augmentation en mai 2013 du capital social par souscription de 4 499 142 actions dans le cadre du plan d’épargne Groupe au prix de 24,77 €, le produit brut ressort à 111 444 milliers d’euros, et après prise en compte des frais nets d’impôts qui se rapportent à cette opération le produit net s’élève à 110 796 milliers d’euros ;  l’option en juillet qui a été offerte aux actionnaires d’opter pour un paiement du dividende en actions : au terme de cette opération 16 866 171 actions ont été souscrites au prix de 28,12 € soit un produit brut de 474 277 milliers d’euros et après prise en compte des frais nets d’impôts relatifs à cette opération un produit net de 473 568 milliers d’euros. Le montant du dividende distribué est de 179 789 milliers d’euros ;  enfin en mars, juin et décembre ont également été prix moyen de 25,88 € et de 2 418 936 actions à un prix moyen de 31,43 € dans le cadre des levées réalisées en 2013 au titre des plans d’options de souscription de 2003, 2004, 2008, 2009 et 2010 (voir note 10.4) soit un produit brut et aussi net de Sous ces effets le capital social a augmenté de 96 204 milliers d’euros, la réserve légale de 9 620 milliers d’euros et la prime d’émission de 556 612 milliers d’euros. Tandis que le compte Report à nouveau a enregistré les  Solde au 31 décembre 2012 (avant affectation du résultat 2012) : Mouvements résultant de la 3e résolution de l’AGM du 6 juin 2013 (affectation du résultat) :  Résultat de l’exercice 2012 : du nombre réel d’actions propres détenues :  Solde au 31 décembre 2013 (avant affectation du résultat 2013) : 10.4 Plans d’options d’achat et plans d’options La Compagnie de Saint-Gobain met en œuvre des plans d’options sur actions réservés à certaines catégories de SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 194 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 Le Conseil d’administration attribue des options donnant aux bénéficiaires la possibilité d’obtenir des actions Saint-Gobain à un prix calculé sur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution. Depuis 1999 aucun rabais n’est accordé par rapport au cours moyen. Le délai minimum à respecter avant de lever les options qui était de trois ans pour les non-résidents et de quatre ans pour les résidents fiscaux a été uniformément fixé à 4 ans à partir du plan de novembre 2007. Pendant ce délai, aucune des options reçues ne peut être exercée. Le délai maximum de levée des options est de dix ans à partir de la date d’attribution. Le bénéfice des options est perdu en cas de départ du Groupe, sauf décision exceptionnelle du Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain en accord avec le Comité des Nominations, De 1999 à 2002, les plans portaient sur des options d’achat d’actions existantes. De 2003 à 2007 et en 2012 ils ont porté sur des options de souscription d’actions nouvelles. De 2008 à 2011 Le nombre d’options non levées a évolué comme suit : et en 2013, le Conseil d’administration a décidé que la nature des options, options de souscription ou d’achat, serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exercice, étant précisé que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature, seraient des options de souscription. Le Conseil d’administration a statué que les plans 2008 et 2009 sont des plans d’options de Jusqu’en 2008 l’exercice des options était soumis à une condition de performance pour certains bénéficiaires seulement. Les plans attribués depuis 2009 sont soumis pour toutes les catégories de bénéficiaires sans exception à une condition de Au titre du plan 2013 la valeur retenue comme assiette de la contribution sociale de 30 %, pour les bénéficiaires appartenant aux sociétés françaises du Groupe, est de 5,97 € par option Nombre d’options non levées au 31 décembre 2011 Nombre d’options non levées au 31 décembre 2012 Nombre d’options non levées au 31 décembre 2013 (*) Options du plan d’option de souscription 2003, non levées à expiration du plan, le 19 novembre 2013. Le tableau ci-dessous récapitule les données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2013, après prise en compte de la réalisation partielle des conditions de performance attachées à certains plans : au prix moyen d’exercice de 33,82 € n’étaient pas encore arrivées au terme de la période d’acquisition. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 195 Des plans d’attribution d’actions assujettis à des conditions de performance ont été mis en œuvre à partir de 2009. Au 31 décembre 2013, six plans d’attribution d’actions de  un plan mondial, autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009, d’attribution de sept actions de per- formance à émettre au profit des salariés et mandataires sociaux du Groupe Saint-Gobain en France et à l’étranger. Cette attribution est soumise à une condition de présence dans le Groupe au terme du plan ainsi qu’à une condition de perfor- Au total ce plan porte sur 1 359 960 actions et il s’analyse \- pour les salariés éligibles du Groupe en France, en Espagne et en Italie, la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 (nombre d’actions livrées : 393 610, dont 42 actions livrées par anticipation en 2011 ; 36 540 droits devenus caducs suite à démission). Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors des pays préci- tés la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’ac- tions restant à livrer : 929 691, après prise en compte de 119 actions livrées par anticipation). Les actions reçues seront  un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été réalisée. Au total ce plan porte sur 622 790 actions et il s’analyse comme \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été 15 080 droits devenus caducs suite à démission). Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’actions res- tant à livrer : 345 160, après prise en compte de 1 500 actions livrées par anticipation, et 15 730 droits devenus caducs suite à démission). Les actions reçues seront immédiatement  un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 18 novembre 2010. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été Au total ce plan porte sur 737 550 actions et il s’analyse comme \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’est achevée le 29 mars 2013 et les actions ont été 590 actions livrées par anticipation). 126 565 droits sont deve- nus caducs suite à prise en compte des conditions de perfor- mance, et 12 000 droits sont devenus caducs suite à démission. La période d’acquisition est suivie d’une période de conserva- tion de 2 ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2015 ; \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2015 et les actions seront livrées le 31 mars 2015 (nombre potentiel d’actions à livrer 249 520, après prise en compte de 700 actions livrées par anticipation, de 143 320 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 18 950 droits deve- nus caducs suite à démission). Les actions reçues seront immé-  un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 24 novembre 2011. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance, qui a été Au total ce plan porte sur 942 920 actions et il s’analyse comme \- pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’ac- quisition s’achèvera le 29 mars 2014 et les actions seront livrées le 30 mars 2014 (nombre potentiel d’actions à livrer 170 164, après prise en compte de 2 813 actions livrées par anticipation, de 238 313 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 4 270 droits devenus caducs suite à démission). La période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans : sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars \- pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2016 et les actions seront livrées le 31 mars 2016 (nombre potentiel d’actions à livrer 238 926, après prise en compte de 279 634 droits devenus caducs suite à prise en compte des conditions de performance, et de 8 800 droits devenus caducs suite à démission). Les actions  un plan d’attribution d’actions de performance existantes, au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger, autorisé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 196 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 L’évolution du nombre total de droits à attribution d’actions de performance est donc la suivante : Au total, ce plan porte sur 542 370 actions de performance. Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société. La période d’acquisition s’achèvera le 21 novembre 2016, et les actions seront livrées le 22 novembre 2016. Les actions reçues seront immédiatement  un plan d’attribution d’actions de performance existantes, au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger, autorisé par le Conseil d’administration du 21 novembre 2013. L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance. Au total, ce plan porte sur 541 655 actions de performance. Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société. La période d’acquisition s’achèvera le 20 novembre 2017, et les actions seront livrées le 21 novembre 2017. Les actions reçues seront immédiatement \- droits à actions de performance \- droits devenus caducs ou annulés \- droits à actions de performance \- droits devenus caducs ou annulés Le tableau ci-dessous donne pour les six plans d’attribution d’actions de performance le calendrier prévisionnel de création/ livraison des actions sous réserve des cas de déblocage anticipé par décès/invalidité et des conditions de présence et de performance 10.6 Plans d’attribution d’unités de performance Des plans d’attribution d’unités de performance, assujettis à des conditions de présence et de performance ont été mis en œuvre en 2012 et 2013. Lesdits plans ne donneront pas lieu à émission d’actions nouvelles ou remise d’actions existantes et donneront à leurs bénéficiaires la possibilité de recevoir à long terme une rémunération en espèce dont le montant sera déterminé par référence au cours de bourse de l’action Saint-Gobain : Au 31 décembre 2013, deux plans d’attribution d’unités de  un plan de rémunération à long terme sous la forme d’uni- tés de performance, au profit de certains cadres et diri- geants du groupe en France, dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012. Au total ce plan porte sur 536 400 unités de performance avec une période d’exercice allant du 22 novembre 2016 au 21 novembre  un plan de rémunération à long terme sous la forme d’uni- tés de performance, au profit de certains cadres et diri- geants du groupe en France, dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 21 novembre 2013. Au total ce plan porte sur 588 535 unités de performance avec une période d’exercice allant du 21 novembre 2017 au 10.7 Plan d’Épargne du Groupe (PEG) Le Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est ouvert à tous les salariés français du Groupe, ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays où le Groupe est présent qui ont un minimum de 3 mois d’ancienneté dans le Groupe. Le prix d’exercice est celui fixé par le Président-Directeur Général de la Compagnie sur délégation du Conseil d’administration. Il correspond à la moyenne des 20 derniers cours d’ouverture de Bourse qui précèdent sa décision avec application d’une décote de 20 %. Les salariés peuvent choisir une durée d’affectation de 5 ou 10 ans. Pendant les durées ainsi définies les actions, qu’elles soient détenues directement ou par les fonds communs de placement du PEG, ne peuvent pas être vendues sauf événements exceptionnels. En 2013, le Groupe a émis au titre du PEG 4 499 142 actions salariés, à un prix moyen de 24,77 € (en 2012 : 28,59 €). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 197 En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012, le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain a le pouvoir :  de consentir des options d’achat ou de souscription d’actions assorties de conditions de performance, dans la limite de 1 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’assem- blée soit 5 310 526 options qui donneront lieu à émission d’au- tant d’actions (14e résolution/durée de validité 26 mois à comp- ter du 7 juin 2012) ;  d’attribuer gratuitement des actions existantes assorties de conditions de performance, dans la limite de 0,8 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’assemblée soit 4 248 420 actions gratuites (15e résolution/durée de validité 26 mois à compter du 7 juin 2012), le nombre d’actions attribué gratuitement s’imputant sur le plafond fixé à la 14e résolution Dans le cadre ainsi défini, le Conseil d’administration a partiellement fait usage de cette autorisation en attribuant : 253 000 options (voir §10.4 et 10.5) ; 247 250 options (voir §10.4 et 10.5). En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 6 juin 2013, le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain a le  d’émettre, en une ou plusieurs fois, un nombre total maximum de 106 250 000 actions nouvelles comportant un droit préféren- tiel de souscription, ainsi que des valeurs mobilières représenta- tives de créances avec suppression du droit préférentiel de souscription mais avec un droit de priorité, au profit des action- naires de la Compagnie de Saint-Gobain (11e à 15e résolution/ durée de validité 26 mois à compter du 6 juin 2013) ;  d’émettre, en une ou plusieurs fois, un nombre de 10 625 000 actions nouvelles réservées aux adhérents du Plan d’Épargne du Groupe (16e résolution non cumulable avec le montant maximal des 106 250 000 actions indiqué au paragraphe ci-dessus/durée de validité 26 mois à compter du Par ailleurs, en vertu de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 (16e résolution), le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain avait jusqu’à décembre 2013 le pouvoir d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de Saint-Gobain en application de la loi du 31 mars 2006 relative aux offres publiques. Le montant nominal maximum de l’augmentation de capital pouvant être ainsi réalisée était de 536,25 millions d’euros soit 134,1 millions d’actions. Il n’a pas été fait usage de cette autorisation. Si tous les plans d’options en cours étaient réalisés par émission d’actions nouvelles alors le nombre d’actions composant le capital social serait potentiellement porté à 578 573 948 actions. De plus si les autorisations mentionnées ci-dessus étaient intégralement utilisées par le Conseil d’administration alors ce nombre potentiel d’actions ressortirait à 688 550 199 actions. En juin 1983, la Compagnie de Saint-Gobain a émis maintenant fixé à 152,45 euros depuis la conversion en euros Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 606 883, soit un montant nominal de 92,5 millions La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 et 125 % du TMO, en fonction des résultats consolidés du Groupe Saint-Gobain. Le montant versé par titre en 2013 s’est En avril 1984, la Compagnie de Saint-Gobain a également émis 194 633 titres participatifs de 1 000 écus de nominal, aujourd’hui Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2013 s’élève à 77 516, soit un montant nominal de 77,5 millions d’euros. La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7,5 % l’an, d’une part, et d’une partie variable applicable à 40 % du titre, liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission, d’autre part. Au total, la rémunération évolue, selon le résultat net consolidé, entre un minimum de 4,5 % et un plafond de 6,75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE + 1,75% si le TMOE est supérieur à 5 %. Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé à 63,70 euros, payé en deux fois (33,55 euros + 30,15 euros). L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 198 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 (1) L’évaluation des engagements au titre des régimes de retraite complémentaire et des indemnités de fin de carrière est effectuée selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées fondée sur le salaire de fin de carrière et les droits déterminés à la date d’évaluation. Les écarts actuariels relatifs aux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générés dans l’année sont comptabilisés immédiatement et intégralement dans le compte Le taux d’actualisation utilisé est de 3,50 % en 2013, alors que celui de 2012 était de 3,25 %. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 199 Les dettes (14 874 millions d’euros) enregistrent une diminution nette de 745 millions qui s’explique principalement par la diminution des emprunts obligataires de 640 millions d’euros, la diminution des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit pour 169 millions d’euros, la diminution des dettes fiscales et sociales et les produits constatés d’avance pour 25 millions d’euros et l’augmentation des emprunts et dettes financières divers et autres dettes pour 89 millions d’euros – Emprunts souscrits en cours d’exercice auprès des filiales – Emprunts remboursés en cours d’exercice aux filiales (4) Dettes dont l’échéance est à plus de 5 ans Analyse des emprunts et dettes financières Emprunts (1) et dettes auprès des établissements de crédit (2) Emprunts et dettes financières divers (1) et (3) (1) Emprunts souscrits en cours d’exercice – à 2 ans au maximum à l’origine – à plus de 2 ans à l’origine Dettes à moyen et long terme Échéance comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre : Partie à un an au plus Total partie à plus d’un an des dettes financières Banques créditrices et autres emprunts court terme TOTAL GÉNÉRAL EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 200 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 Par devise, les emprunts et dettes financières à long terme s’analysent de la façon suivante : Il faut noter que les frais relatifs à la mise en place des emprunts sont amortis au prorata-temporis sur la durée de vie des emprunts concernés. Ils figurent sur la ligne charges à répartir à l’actif du bilan (voir note 9 charges à répartir). En 1985, la Compagnie de Saint-Gobain a émis 25 000 titres perpétuels, de 5 000 euros de nominal, soit un montant total de Au cours du temps, le Groupe a racheté et annulé 18 496 titres. Le nombre de titres en circulation au 31 décembre 2013 est donc de 6 504 pour un montant nominal de 33 millions d’euros. La rémunération de ces titres est à taux variable (indexation Euribor). Le montant versé par titre en 2013 s’est élevé à 31,68 Ces titres ne sont pas remboursables et leur rémunération est 13.2 Principaux mouvements intervenus en 2013 Au cours de l’année 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen :  Le 27 mars 2013, une émission obligataire de 750 millions de couronnes norvégiennes à 5 ans (échéance 2018) avec un  Le 28 mars 2013, un placement privé de 100 millions d’euros à 20 ans (échéance 2033) avec un coupon de 3,875 %.  Le 5 juin 2013, un placement privé de 164 millions d’euros à 10,5 ans (échéance décembre 2023) avec un coupon de 2.875 %. Il a été porté à 362 millions d’euros par cinq abondements : \- le 3 juillet, un abondement de 70 millions d’euros ; \- le 21 octobre, deux abondements pour un montant total de \- le 26 novembre, deux abondements pour un montant total  Le 25 septembre 2013, un placement privé de 37 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de  Le 27 septembre 2013, un placement privé de 10 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon Le 29 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt bancaire de 155 millions d’euros arrivé à échéance. Le 20 mai 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 575 millions d’euros arrivé à échéance. Le 16 septembre 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 606 millions d’euros Le Groupe dispose de programmes de financement à moyen et long terme (Medium Term Notes) et à court terme (Commercial À la date du 31 décembre 2013, la situation de ces programmes s’établit comme suit : (*) Équivalent à 725 millions d’euros sur la base du taux de change au 31 décembre 2013 Conformément aux usages du marché, les tirages de Billets de trésorerie, Euro- Commercial Paper et US-Commercial Paper sont généralement effectués pour une durée allant de 1 à 6 mois. Compte tenu de leur renouvellement fréquent, ils sont classés dans la SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 201 La Compagnie de Saint-Gobain dispose de lignes de crédit sous forme de crédits syndiqués, dont l’objet principal est de constituer une source de financement sécurisée pour le Groupe Saint-Gobain (y compris le support éventuel de ses programmes de financement à court terme : US Commercial Paper, Euro- Commercial Paper et Billets de trésorerie) :  un premier crédit syndiqué de 1,5 milliard d’euros à échéance décembre 2017 a été conclu en décembre 2012. Ce crédit syndi- qué a été renégocié en décembre 2013 et prorogé jusqu’en décembre 2018 pour un montant de 1,461 milliard d’euros ;  un second crédit syndiqué de 2,539 milliards d’euros à échéance décembre 2018 comprenant deux options d’extensions d’un an supplémentaire chacune a été conclu en décembre 2013\. À cette occasion la ligne de crédit de 2,5 milliards d’euros à échéance décembre 2015 a été annulée ; Au niveau actuel de note de la dette à long terme du Groupe Saint-Gobain, ces deux crédits syndiqués ne comportent pas de Au 31 décembre 2013, aucune de ces deux lignes de crédit n’est NOTE 14 Transactions avec les entreprises et parties liées 14.1 Transactions avec les entreprises liées Montant net concernant les entreprises liées (1) Sociétés consolidées par intégration globale. (2) Sociétés non consolidées par intégration globale. 14.2 Transactions avec les parties liées Il n’existe pas de transaction significative avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 202 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 Cie de Saint-Gobain (actions propres en voie d’annulation) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 203 NOTE 16 Renseignements concernant les participations directes de la Compagnie dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital 50 % du capital au moins détenu par la Compagnie Valeur comptable Prêts et Avals et des titres détenus avances cautions d’affaires par la Cie par la Cie 1 310 221 (1 061 536) (1)Pour les filiales de la succursale allemande, il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2013 (bénéfice ou perte), dans le cadre de l’intégration fiscale. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 204 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 Filiales à plus de 50 % Participations de 10 à 50 % Valeur comptable Prêts et Avals et des titres détenus avances cautions d’affaires par la Cie par la Cie 10 à 50 % du capital détenu par la Compagnie (1) Pour les filiales de la succursale allemande, il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2013 (bénéfice ou perte), dans le cadre de l’intégration fiscale. Engagements hors bilan liés au périmètre du Groupe consolidé Engagements donnés liés au périmètre du Groupe (Voir Note 20 Litiges § 20.2) : Garantie pour litiges entre sociétés intégrées de sociétés allemandes du Groupe (préretraite) Garantie loyers des Miroirs siège social Vis-à-vis des tiers en tant que membre de Groupements d’intérêt économique (GIE) : Vis-à-vis de la fondation Saint-Gobain Initiatives dont les salariés sont bénéficiaires d’unités de performance multiples de la société bénéficiaires d’unités de performance Engagement sociaux Allemagne (fonds de garantie ) SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 205 Engagements hors bilan liés au financement de la société Engagements hors bilan donnés liés au financement Dans le cadre du contrat de liquidités Contrevaleur en euros des changes à terme à payer Contrevaleur en euros des swaps de devises à payer Engagements hors bilan reçus liés au financement Dans le cadre du contrat de liquidités Contrevaleur en euros des changes à terme à recevoir Contrevaleur en euros des swaps de devises à recevoir Ligne de crédit non utilisée 2010/2015 Ligne de crédit non utilisée 2012/2017 Encours de swaps sur actions en couverture Encours de ventes d’options de change Encours de swaps de taux Emprunteur fixe/ Encours de swaps de taux Emprunteur variable/ Encours de swaps de taux Emprunteur variable/ Encours de swaps de matières premières payeur fixe/ Encours de swaps de matières premières payeur variable/ Engagements hors bilan liés aux activités Par ailleurs, dans le cadre de litiges en matière fiscale, qui sont dûment provisionnés dans les comptes, la Compagnie de Saint- Gobain a demandé un sursis de paiement et fourni à cet effet des cautions bancaires pour un montant de 9 952 milliers d’euros. Pour les litiges ainsi garantis, le Trésor public a également requis une inscription de privilèges en sa faveur pour un montant de 10 592 milliers d’euros. À cela vient s’ajouter une inscription au privilège de 16 900 milliers d’euros pour un litige fiscal entre une société intégrée et l’administration fiscale pour lequel une garantie a également été fournie et figure en engagements donnés liés au périmètre du groupe consolidé. NOTE 18 Informations sur les honoraires Le montant total (hors TVA) des honoraires des Commissaires aux comptes porté dans les charges de l’exercice 2013 se  au titre du contrôle légal des comptes : 1,3 million d’euros,  au titre des autres diligences directement liées à la mission de contrôle légal des comptes : 0,3 million d’euros. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 206 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 NOTE 19 Informations sur le personnel Les litiges suivants qui concernent les filiales du Groupe, sont à signaler, sachant toutefois que les charges et provisions qui s’y rapportent sont comptabilisées par les sociétés concernées. Siège social Les Miroirs à La Défense Dans le cadre du droit individuel à la formation institué par la loi n° 2004.391 du 4 mars 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie, le volume d’heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis et non exercés est de 18 921 heures au 31/12/2013, la valeur correspondante est estimée à 401 milliers d’euros. d’administration et de la Direction du Groupe Le montant global des rémunérations brutes directes et indirectes versées en 2013 par les sociétés françaises et étrangères du Groupe aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe s’est élevé à 13,9 millions d’euros (12,6 millions d’euros en 2012), dont 4,0 millions d’euros (4,6 millions d’euros en 2012) au titre de la part variable brute de ces rémunérations et un montant de 0,9 million a été versé au titre des indemnités de fin de contrat de travail (aucun montant en 2012). Le montant des engagements pris en matière de retraite (DBO sur les indemnités de fin de carrière et les rentes viagères) relatif aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe est de 47,2 millions d’euros (41,8 millions Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2013 est de 0,8 million d’euros soit un montant identique à celui de l’exercice En France, où les sociétés Everite et Saint-Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre-ciment, de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces sociétés, à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints, ou de leurs ayants droit, sont venues s’ajouter en 2013 à celles engagées depuis 1997. 767 actions au total au 31 décembre 2013 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance maladie des conséquences de ces maladies professionnelles. définitivement terminées tant sur le fond que sur le montant des indemnisations. Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la faute Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint- Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ Concernant les 63 actions restant en cours contre Everite et Saint-Gobain PAM au 31 décembre 2013, huit sont terminées sur le fond mais sont, pour la fixation du montant des indemnisations, en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel. 31 autres de ces 63 actions sont terminées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indemnisations mais sont en cours sur l’affectation de la Sur les 24 actions restantes, 20 sont, au 31 décembre 2013, en cours sur le fond, à différents stades de la procédure : deux sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’assurance maladie, 18 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale. Les quatre dernières actions ont fait l’objet de radiation d’instance, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de Par ailleurs, 198 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2013 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de quatorze sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des sociétés Saint-Gobain Desjonquères et Saint-Gobain Vetrotex). Au 31 décembre 2013, 135 procédures étaient définitivement terminées, sur lesquelles 62 décisions ont retenu la faute SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 207 Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0,9 million d’euros. S’agissant des 63 actions restant en cours au 31 décembre 2013, quatre en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance maladie, 49 sont en cours sur le fond dont 34 pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale et 15 devant des Cours d’appel. Par ailleurs sept actions sont terminées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations, dont six devant des Cours d’appel et une devant la Cour de cassation. Enfin les trois actions restantes ont fait l’objet de radiation d’instance, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans. Par ailleurs neuf sociétés françaises du Groupe qui, pour cinq d’entre elles, exploitent ou ont exploité en France des judiciaires en dommages-intérêts de nature différente des Par établissements « classés amiante », il faut entendre des établissements industriels, fermés ou en activité, qui ont dans le passé, soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante, soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établissements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA). Il s’agit d’actions, 765 au total au 31 décembre 2013, engagées par des salariés ou anciens salariés non atteints de maladie professionnelle due à l’amiante, bénéficiaires ou non de l’ACAATA, en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante. Sur ces 765 procédures, 51 sont définitivement terminées. Trois demandeurs ont été totalement déboutés ; pour les 48 autres, dont l’exposition au risque a été reconnue, les demandes ont été admises pour un montant global d’indemnisation de 0,6 million d’euros. Sur les 714 actions restantes, 78 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont une sur appel du demandeur et 77 sur appel des sociétés concernées, 635 sont en instance devant les Conseils de prud’hommes compétents à différents stades de la procédure et une a fait l’objet d’une radiation le bureau de conciliation du Conseil de prud’hommes compétent, le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans. Aux États-Unis, plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre-ciment, des produits de toiture ou des isolants spéciaux, font l’objet d’actions judiciaires en dommages- intérêts, le cas échéant en dommages punitifs, de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguée à ces produits sans que, dans de nombreux cas, ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés, ni une maladie ou une incapacité physique particulière. La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants, distributeurs, installateurs ou utilisateurs de produits ayant Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed années, le nombre de nouveaux litiges est resté globalement Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi-totalité des cas par voie de transactions ou rejetés. Environ 4 500 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une en 2010, et 8 000 en 2009). Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2012 (43 000), des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice et des litiges ainsi résolus par voie de transactions, environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2013. Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de cinq ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante. Il est probable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annulées par les tribunaux. Cette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2013, destinée à faire face à l’évolution des litiges. Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2012 et en 2011, inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros), et supérieur à celui comptabilisé en 2009 (75 millions d’euros). La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États-Unis s’établit au 31 décembre 2013 à 407 millions d’euros, soit 561 millions de dollars (contre 417 millions d’euros, soit 550 millions de dollars au 31 décembre 2012, 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011, 375 millions d’euros, soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010, et 347 millions d’euros soit 500 millions de dollars au 31 décembre 2009). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 208 COMPTES ANNUELSANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2013 La Commission a accepté, en raison de ce recours, qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5,25 % applicables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la décision du Tribunal, en lieu et place du paiement de l’amende. Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis. L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012. La décision était attendue dans un délai de six à douze mois, mais au 1er février 2014, elle n’avait toujours pas été rendue et l’on s’attend à ce qu’elle le soit au cours de l’année 2014. En revanche, la Commission, par décision du 28 février 2013, a rectifié le montant de l’amende prononcée en novembre 2008 en le diminuant de 16 millions d’euros afin de réparer une erreur qu’elle a reconnu avoir commise dans le calcul du chiffre d’affaires ayant servi de base au calcul de l’amende. Le nouveau montant de l’amende prononcé par la Commission s’établit donc à 880 millions d’euros. Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende, les intérêts de retard, les frais de la garantie financière et les frais juridiques associés s’élève à 1 119 millions d’euros au 31 décembre 2013. Il n’y a aucun événement significatif postérieur à la clôture de Le montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed, (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2013 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2013 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2013), d’assurance) versées en 2013 par les autres activités du Groupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante, s’est élevé à 66 millions d’euros soit 88 millions de dollars (contre 52 millions d’euros soit 67 millions de dollars en 2012, 59 millions d’euros soit 82 millions de dollars en 2011, 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010, et 55 millions d’euros soit 77 millions de dollars en 2009). Au Brésil, les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer, selon les cas, soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation ; seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2013 à cet égard, et ils ne présentent pas à ce jour de risque dans le secteur du vitrage automobile Par décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile, la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits commis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint-Gobain Glass France, Saint-Gobain Sekurit France et Saint-Gobain Sekurit Deutschland GmbH, conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint-Gobain une amende de 896 millions Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 209 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Exercice clos le 31 décembre 2013 Aux Actionnaires de la Compagnie de Saint-Gobain Aux Actionnaires de la Compagnie de Saint-Gobain En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :  le contrôle des comptes annuels de la Compagnie de Saint-Gobain, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;  la justification de nos appréciations ;  les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l’élément suivant : La société évalue annuellement la valeur d’inventaire de ses immobilisations financières et participations selon la méthode décrite dans la note 1 de l’annexe relative aux règles et méthodes comptables (paragraphe « Immobilisations financières, participations, autres titres immobilisés »). Nous avons revu l’approche utilisée par la société et, sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues par la société au 31 décembre 2013. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 210 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS III - Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 19 février 2014 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 211 Le résultat net social de la Compagnie de Saint-Gobain s’élève pour l’exercice 2013 à 915,8 millions d’euros (761,7 millions d’euros en 2012). Il est constitué pour l’essentiel par les produits financiers en provenance des filiales et participations (dividendes et remontée des résultats pour les filiales de la succursale allemande) qui ressortent en 2013 à 598,7 millions d’euros (565,8 millions Les capitaux propres, avant affectation du résultat de l’exercice, s’élèvent au 31 décembre 2013 à 16 420,8 millions d’euros contre 15 506,1 millions d’euros au 31 décembre 2012. Les principaux mouvements de capitaux propres sont :  le 15 mai a été constatée une augmentation des capitaux propres de 110,8 millions d’euros à la suite de la souscription de 4 499 142 actions au prix de 24,77 euros dans le cadre du Plan d’Épargne Groupe ;  le 5 juillet a été mis en paiement le dividende de la société pour un montant de 654,1 millions d’euros ;  le 5 juillet a été constatée une augmentation des capitaux propres de 473,6 millions d’euros à la suite de la souscription de 16 866 171 actions au prix de 28,12 euros dans le cadre du paiement du dividende sous forme d’actions. Au cours de l’année 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen :  le 27 mars 2013, une émission obligataire de 750 millions de couronnes norvégiennes à 5 ans (échéance 2018) avec un coupon  le 28 mars 2013, un placement privé de 100 millions d’euros à 20 ans (échéance 2033) avec un coupon de 3,875 % ;  le 5 juin 2013, un placement privé de 164 millions d’euros à 10,5 ans (échéance décembre 2023) avec un coupon de 2,875 %. Il a été porté à 362 millions d’euros par cinq abondements : \- le 3 juillet, un abondement de 70 millions d’euros, \- le 21 octobre, deux abondements pour un montant total de 66 millions d’euros, \- le 26 novembre, deux abondements pour un montant total de 62 millions d’euros ;  le 25 septembre 2013, un placement privé de 37 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de 4,18 % ;  le 27 septembre 2013, un placement privé de 10 millions d’euros à 20 ans (échéance septembre 2033) avec un coupon de 4,16 % ;  le 29 janvier 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt bancaire de 155 millions d’euros arrivé à échéance ;  le 20 mai 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 575 millions d’euros arrivé à échéance ;  le 16 septembre 2013, la Compagnie de Saint-Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 606 millions d’euros arrivé à échéance. L’immeuble du siège Les Miroirs a été cédé le 30 décembre 2013 et un contrat de location simple a été conclu avec l’acquéreur. Conformément aux dispositions de l’article D.441-4 la décomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l’égard des fournisseurs par date d’échéance est la suivante : La Compagnie de Saint-Gobain règle ses factures dans les délais impartis. Seules ne sont pas réglées aux échéances portées sur les factures, les factures qui font l’objet de litige et qui sont classées en attente d’avoir, et secondairement les factures reçues tardivement. (*) Les chiffres sont donnés en norme comptable française/voir comptes annuels. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 212 TABLEAU DES RÉSULTATS DES 5 DERNIERS EXERCICES TABLEAU DES RÉSULTATS ET AUTRES ÉLÉMENTS CARACTÉRISTIQUES AU COURS DES CINQ DERNIERS 1 - Capital en fin d’exercice 2 - Opérations et résultat de l’exercice 3 - Résultat par action (en euros) Dividende net attribué à chaque action Montant de la masse salariale de l’exercice au titre des avantages sociaux de l’exercice (6) Correspond uniquement au personnel du siège social (hors établissement allemand). SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 213 PRINCIPALES FILIALES, PAR PAYS ET DÉLÉGATIONS L’ensemble des filiales est détenu à 100 %, sauf indication contraire. Les taux de conversion utilisés sont les taux moyens de l’exercice 2013.  Saint-Gobain Centre de Recherche et d’Études Européennes (35 % par SEPR et 100 % Groupe) : centre de recherche sur les Saint-Gobain Performance Plastics Europe : holding. Détient :  Saint-Gobain Quartz S.A.S : fabrication de pièces en silice pour l’industrie chimique, creusets et tubes en silice pour l’industrie des semi-conducteurs, fils et laine en silice pour l’industrie spa- tiale, isolant Micaver, céramiques piézo-électriques. Ventes : 13,3 millions d’euros. Personnel : 66.  Saint-Gobain Performance Plastics France : Fabrication et vente de plastiques haute performance. Ventes : 46,2 millions  Saint-Gobain Adfors France. Ventes : 17,5 millions d’euros. Saint-Gobain Abrasifs (France) : production d’abrasifs appliqués, de meules et de superabrasifs. Ventes : 150,1 millions Saint-Gobain Isover : production et transformation de produits isolants en laine de verre et de roche. Ventes : 392,5 millions d’euros. Personnel : 923. Détient :  Saint-Gobain Eurocoustic : production de produits isolants en laine de roche et de carreaux pour plafonds. Ventes : 68,4 millions  Saint-Gobain Ecophon SA : plafonds acoustiques. Ventes : 4,2 millions d’euros. Personnel : 33.  Plafométal : plafonds métalliques. Ventes : 26,8 millions Placoplatre : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes : 535 millions d’euros. Personnel : 1 588. Saint-Gobain Matériaux de Construction : holding. Détient :  Saint-Gobain Weber : production de mortiers industriels. Ventes : 2,3 milliards d’euros. Personnel : 9 853. Ces chiffres incluent les filiales de Weber et Maxit dans 48 pays, y compris dans des pays cités dans la suite de ce document. Saint-Gobain PAM : canalisations et pièces hydrauliques en fonte ductile pour l’adduction d’eau, l’irrigation, l’assainissement. Personnel : 2 444. Détient :  Saint-Gobain Seva : équipements industriels, moules, assiettes de fibrage pour l’isolation, ferme-portes. Ventes : 53,8 millions Saint-Gobain Glass France : production et transformation de vitrage. Ventes : 252,4 millions d’euros. Personnel : 812. Détient :  M.O. Pays de Loire, M.O. Armorique, Société Verrière Française (SVF), Sovedys, Sivaq, SGGS Menuisiers Industriels, SG Glass Solutions Paris-Normandie, SG Glass Solutions Sud-Ouest, Charles André, Société Verrière de l’Atlantique (SVA), Le Vitrage du Midi (LVM), Gobba Vitrage, Vitrages Isolants d’Au- vergne, Alp’Verre, Verrerie Aurys, Pierre Pradel, Wehr Miroiterie, Techniverre, Vetrotech Saint-Gobain France, Vetrotech SG Atlantique. Sociétés de négoce et de transformation de vitrage pour le bâtiment. Personnel des filiales de transformation : 2 521.  EuroKera (50 %). Personnel : 135.  Keraglass (50 %) : production et commercialisation de plaques  Saint-Gobain Sovis : verre trempé pour l’électroménager,  Verrerie de Saint-Just : verres décoratifs. Personnel : 36.  Saint-Gobain Sully : vitrage ferroviaire et aviation.  Saint-Gobain Glass Logistics : transports.  Saint-Gobain Recherche (34,5 % par SG Glass et 100 % Groupe) : centre de recherche sur le verre et sur les matériaux de construc-  Samin : exploitation de carrières. Personnel : 125. Eurofloat (50 %) : production de verre de base. Personnel : 101. Saint-Gobain Sekurit France : transformation de vitrage automobile. Ventes : 179,8 millions d’euros. Personnel : 735. Ces montants incluent la Société Verrière d’Encapsulation : encapsulation de vitrage automobile. Détient :  Saint-Gobain Autover : société de négoce et de transformation de vitrage automobile. Ventes : 33 millions d’euros. Personnel : 87. SEPR - Société Européenne des Produits Réfractaires : fabrication de réfractaires électrofondus utilisés principalement pour les fours de verrerie et divers produits spéciaux (billes, grains, poudres céramiques). Ventes : 122 millions d’euros.  Savoie Réfractaires : fabrication de réfractaires spéciaux. Ventes : 24,2 millions d’euros. Personnel : 167.  Saint-Gobain Cristaux et Détecteurs : production de cristaux optiques et de monocristaux artificiels pour analyse chimique. Ventes : 21,3 millions d’euros. Personnel : 107.  Saint-Gobain Matériaux Céramiques : production de seeded- gel. Ventes : 17,6 millions d’euros. Personnel : 23, qui détient Saint-Gobain Coating Solutions. Ventes : 10,3 millions d’euros. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 214 Partidis : holding des activités de Distribution de matériaux Ventes : 8,1 milliards d’euros. Personnel : 29 909. Détient :  Point.P France, Belgique. Distribution de matériaux de \- 11 sociétés régionales (Bretagne, Centre, Est, Ile-de-France, Pays de Loire, Languedoc Midi-Pyrénées, Nord, Normandie, \- 9 sociétés nationales (Brossette, DSC, DAI, Asturienne, DMBP, PUM Plastiques, DMTP, Eurobéton, Décoram) et une société en 2 123 points de vente (2 109 en France et 14 en Belgique).  Lapeyre : spécialiste de l’aménagement durable de la maison sous les enseignes : Lapeyre-La Maison, K par K et GAM (France), 134 points de vente (131 en France, 3 en Suisse). Saint-Gobain Emballage : fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels). Ventes : 670,4 millions d’euros. Personnel : 1 874. Détient :  VOA Verrerie d’Albi : emballages en verre creux (bouteilles). Ventes : 103,3 millions d’euros. Personnel : 314.  Saga Décor : décoration de bouteilles et de pots. Ventes : 11,5 millions d’euros. Personnel : 88. Saint-Gobain Glass Deutschland GmbH : production et transformation de vitrage. Ventes : 334,7 millions d’euros. Saint-Gobain Deutsche Glas GmbH : holding contrôlant différentes filiales ayant pour activités le négoce et la 235,5 millions d’euros (filiales incluses). Personnel : 1 491 (filiales Saint-Gobain Sekurit Deutschland Beteiligungen GmbH : société gérante de Saint-Gobain Sekurit Deutschland KG et  Saint-Gobain Autover Deutschland GmbH qui détient elle-  Faba Autoglas Technik GmbH : transformation de vitrage  Freeglas GmbH & Co. KG. Saint-Gobain Sekurit Deutschland KG : production de vitrage automobile. Ventes : 250,8 millions d’euros. Personnel : 1 275. Ces montants incluent Faba Autoglas Technik KG : production de Saint-Gobain Autover Deutschland : vitrage de remplacement 59,1 millions d’euros. Personnel : 157. Avancis GmbH & Co. KG : fabrication de modules photo- Saint-Gobain Performance Plastics Isofluor GmbH : spécialisée dans la fabrication de tubes en fluoropolymère. Ventes : 6,8 millions d’euros. Personnel : 59, qui détient elle-même Saint-Gobain Performance Plastics Pampus GmbH : fabrication et vente de plastiques haute performance pour l’industrie médicale et automobile, et équipements industriels divers. Ventes : 82 millions d’euros. Personnel : 343 ; ainsi que Saint- Gobain PPL MG Sil. Ventes : 15,4 millions d’euros. Personnel : 126. Saint-Gobain IndustrieKeramik Roedental : fabrication de réfractaires à haute performance. Ventes : 63,2 millions d’euros. Saint-Gobain Ceramic Materials GmbH. Ventes : 38,6 millions Saint-Gobain Schleifmittel GmbH et Saint-Gobain Abrasifs GmbH : production et commercialisation de super-abrasifs industriels et de meules. Ventes : 131,1 millions d’euros. Saint-Gobain Isover G + H AG : production et commercialisation de fibres minérales et de mousses pour l’isolation thermique, frigorifique et acoustique, et pour la protection contre l’incendie. Ventes : 364,1 millions d’euros. Personnel : 1 182. Ces montants incluent Superglass Dämmstoffe GmbH. Commercialisation de Saint-Gobain Rigips GmbH : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes : 274,2 millions d’euros. Saint-Gobain PAM Deutschland GmbH : Ventes de systèmes de canalisations pour le bâtiment. Holding. Ventes : 106,9 millions d’euros. Personnel : 314. Détient :  Saint-Gobain HES GmbH : canalisations en fonte ductile. Ventes : 27,3 millions d’euros. Personnel : 29. Saint-Gobain Building Distribution Deutschland GmbH : distribution de matériaux de construction (258 points de vente). Ventes : 2 milliards d’euros. Personnel : 5 456. Schäfer : distribution de produits de couverture. Saint-Gobain Oberland AG (96,7 %) : société cotée à la Bourse de Francfort, de Munich et de Stuttgart. Fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels). Ventes : 387,4 millions d’euros. Personnel : 1 525. Détient :  GPS Glas Produktions Service : production de machines pour l’industrie du verre creux. Ventes : 10,5 millions d’euros. Eckelt Glas GmbH : transformation de vitrage. Ventes : 36 millions d’euros. Personnel : 200. Glas Ziegler. Ventes : 20,3 millions d’euros. Personnel : 93. Saint-Gobain Adfors Austria GmbH : production de toiles de verre à peindre. Ventes : 13,7 millions d’euros. Personnel : 72. Saint-Gobain Isover Austria AG : production et commer- cialisation de matériaux isolants. Ventes : 38,6 millions d’euros. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 215 Rigips Austria GmbH : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes : 60,7 millions d’euros. Personnel : 208. Saint-Gobain Cultilène BV : transformation et commercialisa- tion de produits en laine de verre et de roche pour la culture hors sol. Ventes : 31,5 millions d’euros. Personnel : 53. Saint-Gobain Glass Benelux SA : production et transformation de vitrage. Ventes : 64,2 millions d’euros. Personnel : 292.  Saint-Gobain Glass Solutions Belgium. Ventes : 65,1 millions d’euros. Personnel des filiales : 353. Saint-Gobain Sekurit Benelux SA : transformation de vitrage automobile. Ventes : 20,7 millions d’euros. Personnel : 16.  Saint-Gobain Autover Distribution SA. Ventes : 102,7 millions Saint-Gobain Abrasives NV. Ventes : 9,9 millions d’euros. Saint-Gobain Matériaux Céramiques Benelux SA : process de carbure de silicium et corindons pour les industries réfractaires et des abrasifs. Ventes : 27,4 millions d’euros. Personnel : 26. Saint-Gobain Performance Plastics Chaineux SA et Saint-Gobain Performance Plastics Kontich NV : fabrication et vente de plastiques haute performance. Ventes : 46,1 millions d’euros. Saint-Gobain Construction Products Belgium : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre et de produits d’isolation. Ventes : 131,3 millions d’euros. Personnel : 218. Saint-Gobain Distribution The Netherlands BV : distribution de matériaux de construction aux Pays-Bas (42 points de vente). Ventes : 299,5 millions d’euros. Personnel : 894. Galvano Groothandel BV : distribution de produits sanitaire- chauffage. Ventes : 58 millions d’euros. Personnel : 120. Van Keulen : spécialiste de l’aménagement intérieur et de la distribution de cuisines. Ventes : 16,4 millions d’euros. Saint-Gobain Nederland Beheer BV : holding. Saint-Gobain Nederland BV : société financière. 1 euro = 7,45792 couronnes danoises Saint-Gobain Glass Nordic A/S : production de vitrage isolant et de verre trempé. Ventes : 27,6 millions d’euros. Personnel : 138. Saint-Gobain Isover A/S : fabrication et commercialisation de produits isolants. Ventes : 44,9 millions d’euros. Personnel : 191. Saint-Gobain Ecophon A/S : production de produits acoustiques. Ventes : 2,7 millions d’euros. Personnel : 21. Gyproc A/S : fabrication de plaque de plâtre et dalles pour plafonds. Ventes : 36,9 millions d’euros. Personnel : 134. Saint-Gobain Pipe Systems Belgium. Ventes : 33,8 millions Saint-Gobain Abrasives SA (Luxembourg) : production et vente d’outils, disques et forets diamantés. Machines pour la coupe de l’asphalte pour le marché de la construction et du génie civil. Ventes : 11,3 millions d’euros. Personnel : 93. Sas Van Gent Glasfabriek BV : fabrication de vitrages réfléchissants et de glaces émaillées. Activités de trempe. Ventes : 10,5 millions d’euros. Personnel : 84. Koninklijke Saint-Gobain Glass Nederland : transformation et négoce de produits verriers pour le bâtiment. Ventes : 72,3 millions d’euros. Personnel : 329 (filiales incluses). Saint-Gobain Autover International BV : distribution de vitrage automobile de remplacement. Ventes : 29 millions d’euros. Saint-Gobain Abrasives Nederland : holding. Détient :  Saint-Gobain Abrasives BV : production de meules minces et d’abrasifs appliqués. Ventes : 126,4 millions d’euros. Personnel : 254. Saint-Gobain Construction Products Nederland BV : fabrication et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits isolants, de plafonds acoustiques et de voile de verre. Ventes : 136,1 millions d’euros. Personnel : 390. Saint-Gobain Glass Finland Oy : négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile. Ventes : 22,5 millions Saint-Gobain Construction Products Finland : production et commercialisation de plâtre, produits isolants et produits acoustiques. Ventes : 110 millions d’euros. Personnel : 393. Saint-Gobain Pipe Systems Oy : production et commercialisation de canalisation. Ventes : 17,2 millions d’euros. Personnel : 32. 1 euro = 7,80529 couronnes norvégiennes Saint-Gobain Bockmann A/S : production de vitrage isolant et vitrage de remplacement. Ventes : 58,3 millions d’euros. Saint-Gobain Ceramic Materials A/S : fabrication et vente de produits de carbure de silicium. Ventes : 47,8 millions d’euros. Gyproc A/S : production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre. Ventes : 33,7 millions d’euros. Personnel : 71. canalisation et de mortiers industriels. Ventes : 119,1 millions SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 216 1 euro = 8,65070 couronnes suédoises vitrage pour le bâtiment et l’ameublement. Ventes : 78,7 millions Saint-Gobain Emmaboda Glas AB : production de vitrage isolant et de verre trempé. Ventes : 29,2 millions d’euros. Saint-Gobain Sekurit Hanglas Polska Sp ZOO : production de verre automobile et transport. Ventes : 220,7 millions d’euros. Saint-Gobain Sekurit Scandinavia AB : production de vitrage trempé et feuilleté automobile. Ventes : 65,7 millions d’euros. Saint-Gobain Autover Direktglas AB : vitrage de remplacement. Ventes : 15,8 millions d’euros. Personnel : 59. Saint-Gobain Abrasives AB : abrasifs. Ventes : 19,5 millions Gyproc AB : production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre. Ventes : 53,2 millions d’euros. Personnel : 116. Scanpac : production et commercialisation de plâtre. Ventes : 29,8 millions d’euros. Personnel : 52. Saint-Gobain Isover AB : fabrication et commercialisation de produits isolants. Ventes : 100,2 millions d’euros. Personnel : 377. Saint-Gobain Ecophon AB : production et commercialisation de plafonds acoustiques. Ventes : 184,7 millions d’euros. Saint-Gobain Distribution Nordic AB : holding des activités de Distribution de produits sanitaire, chauffage et de matériaux de construction sous les enseignes Dahl et Optimera en Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie et Roumanie (424 points de vente). Ventes : 3,6 milliards d’euros. Saint-Gobain Glass Eesti A/S : production de pare-brise de remplacement, négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment. Ventes : 61,6 millions d’euros. Personnel : 540. Saint-Gobain Ehitustooted Eesti A/S : commercialisation de produits isolants, de plaques de plâtre et de mortiers industriels. Ventes : 25 millions d’euros. Personnel : 53. 1 euro = 0,70146 lats letton SIA Saint-Gobain Celtniecibas Produkti : commercialisation de produits isolants, de plaques de plâtre et de mortiers industriels. Ventes : 9,9 millions d’euros. Personnel : 22. 1 euro = 3,4528 litas lituaniens UAB Saint-Gobain Statybos Gaminiai : commercialisation de produits isolants, de plaques de plâtre et de mortiers industriels. Ventes : 11,2 millions d’euros. Personnel : 47. Saint-Gobain Glass Polska Sp ZOO (Activité Vitrage) : production, transformation et commercialisation de vitrage, transformation de verre électroménager et vitrage solaire. Ventes : 159,7 millions d’euros. Personnel : 661. Détient :  Saint-Gobain Polska Sp ZOO : négoce et transformation de Saint-Gobain HPM Polska Sp ZOO : production et commercialisation de voile de verre, de plastiques haute performance et de meules abrasives. Ventes : 113,4 millions Saint-Gobain Construction Products Polska : production de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation, de carreaux pour plafonds, de canalisation et de mortiers industriels. Ventes : 162 millions d’euros. Personnel : 848. Saint-Gobain Polska (Activité Distribution) : distribution de produits pour le bâtiment (73 points de vente). Ventes : 185,6 millions d’euros. Personnel : 817. Saint-Gobain Construction Product Eood : production de plâtre, plaques de plâtre, de produits isolants et de mortiers industriels. Ventes : 13,6 millions d’euros. Personnel : 97. 1 euro = 4,41944 nouveaux lei Saint-Gobain Glass Romania SRL : production de verre plat. Ventes : 68,3 millions d’euros. Personnel : 255. Saint-Gobain Construction Products Romania SRL : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de laine roche, distribution de canalisation, production et commercialisation de mortiers industriels. Ventes : 61,7 millions 1 euro = 25,98753 couronnes tchèques Saint-Gobain Sekurit CR Spol S.R.O. : production de verre feuilleté automobile. Ventes : 81,3 millions d’euros. Personnel : 570. Saint-Gobain Adfors CZ S.R.O. Ventes : 219 millions d’euros. Personnel : 1 517 (filiales incluses). Saint-Gobain Abrasives S.R.O. : Distributeur de produits abrasifs. Ventes : 8,5 millions d’euros. Personnel : 33. Saint-Gobain Construction Products CZ S.R.O. : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation, de matériaux isolants en laine de roche et de carreaux pour plafonds. Ventes : 146,7 millions d’euros. Saint-Gobain PAM CZ S.R.O. : fonderie. Ventes : 22,2 millions Saint-Gobain Building Distribution CZ : distribution de matériaux de construction, de carrelages et de sanitaires (51 points de vente). Ventes : 89,1 millions d’euros. Personnel : 516. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 217 Nitrasklo A.S : négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment. Ventes : 12,3 millions d’euros. Personnel : 109. Saint-Gobain Construction Products Slovakia : production de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds, distribution de canalisation, production et commercialisation de mortiers industriels. Ventes : 46,1 millions Saint-Gobain Construction Products Hungaria : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de mortiers industriels. Ventes : 33,7 millions Hungary : distribution de matériaux de construction (30 points de vente). Ventes : 42,1 millions d’euros. Personnel : 293. RUSSIE, UKRAINE ET PAYS DE LA COMMUNAUTÉ Saint-Gobain Construction Products Russia : production et commercialisation de produits isolants, de plâtre, de plaques de plâtre et de mortiers industriels. Ventes : 259,4 millions d’euros. Zao Zavod Minplita. Ventes : 31,3 millions d’euros. Kavminsteklo Zao (97,5 %) : production de verre d’emballages. Ventes : 36,9 millions d’euros. Personnel : 530. Kamyshinsky Steklotarny (95,5 %) : production de verre d’emballages. Ventes : 45,5 millions d’euros. Personnel : 541. Saint-Gobain Construction Products Ukraine : commercialisation de produits isolants, de plâtre et plaques de plâtre. Ventes : 10,8 millions d’euros. Personnel : 50.  La Veneciana Iberiaglass S.L. Ventes : 28,7 millions d’euros.  La Veneciana : commerce, transformation et pose de vitrage, miroiterie. Ventes : 25,9 millions d’euros. Personnel : 139. Saint-Gobain Abrasivos : production de meules abrasives. Ventes : 29 millions d’euros. Personnel : 121. Saint-Gobain Performance Plastics España : fabrication et vente de plastiques haute performance. Ventes : 5,8 millions Saint-Gobain Adfors España. Ventes : 11 millions d’euros. Saint-Gobain Placo Iberica S.A : production de plaques de plâtre. Ventes : 101,6 millions d’euros. Personnel : 490. Saint-Gobain Transformados : transformation de la laine hydroponique. Ventes : 11,8 millions d’euros. Personnel : 39. Saint-Gobain PAM España SA : canalisations en fonte ductile. Ventes : 72,1 millions d’euros. Personnel : 232. Détient :  Saniplast : distribution de canalisation et accessoires. Ventes : 27,9 millions d’euros. Personnel : 124. Saint-Gobain Vicasa SA : fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels). Ventes : 294,1 millions d’euros. Personnel : 989. Détient :  Vidrieras Canarias (41 %) : emballages en verre creux. Ventes : 22,5 millions d’euros. Personnel : 88. Saint-Gobain Glass Portugal Vidro Plano SA : production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’électroménager. Ventes : 27,7 millions d’euros. Personnel : 19. Détient :  Covipor-CIA Vidreira do Norte, Covilis et EVI-Producao de Energia : transformation de produits verriers pour le bâtiment. Ventes : 21,9 millions d’euros. Personnel : 68. Saint-Gobain Sekurit Portugal Vidro Automovel SA : transformation de vitrage automobile. Ventes : 38,9 millions d’euros. Personnel : 158. Détient :  Saint-Gobain Autover Portugal (60 %) : négoce de vitrage auto- mobile de remplacement. Ventes : 11,3 millions d’euros. d’emballages. Ventes : 45,5 millions d’euros. Personnel : 573. (96,7 %) : production de verre Saint-Gobain Abrasivos Lda : distributeur de produits abrasifs. Ventes : 7,5 millions d’euros. Personnel : 29. Saint-Gobain Cristaleria SA : production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile et de produits isolants (laine de verre et de roche) et production de vitrage solaire. Ventes : 326,7 millions d’euros. Personnel : 1 124. Détient :  Saint-Gobain Autover : distribution de vitrage automobile de  Saint-Gobain Wanner : isolation thermique et acoustique. Ventes : 13,3 millions d’euros. Personnel : 192.  Industrias del Cuarzo (Incusa) : carrière de sable. Ventes : 14,3 millions d’euros. Personnel : 47. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 218 Saint-Gobain PAM Portugal SA : distribution de canalisation. Ventes : 14 millions d’euros. Personnel : 16. Saint-Gobain Mondego SA : fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles, pots industriels). Ventes : 92,2 millions d’euros. 1 euro = 11,16504 dirhams marocains Saint-Gobain Abrasivos Lda (85 %) : distributeur de produits abrasifs. Ventes : 9,5 millions d’euros. Personnel : 94. 1 euro = 105,6952 dinars algériens Alver SPA (99,4 %) : production et commercialisation d’emballages 1 euro = 0,84919 livre sterling Saint-Gobain Glassolutions Ltd : transformation et distribution de vitrage pour le bâtiment (verre trempé, verre feuilleté, miroirs, vitrages isolants, pose et installation de vitrages). Réseau de 20 sites, dont 7 unités de transformation, répartis à le Royaume-Uni. Ventes : 133,2 millions d’euros. Saint-Gobain Glass UK Ltd : production et transformation de vitrage. Ventes : 76,5 millions d’euros. Personnel : 200. Saint-Gobain Ceramics & Plastics Plc : Holding. Détient :  Saint-Gobain Industrial Ceramics Ltd : production et vente de fibres d’isolation haute température et de produits réfractaires. Ventes : 7,9 millions d’euros. Personnel : 53.  Saint-Gobain Performance Plastics Corby et Saint-Gobain Performance Plastics Tygaflor Ltd : production de tubes et fais- ceaux colorifugés pour boissons. Ventes : 18,7 millions d’euros. Rencol Tolerance Rings Ltd : Ventes : 16,8 millions d’euros. Saint-Gobain Abrasives Ltd. Ventes : 41,7 millions d’euros. Personnel : 190. Au travers de diverses filiales, produit des abrasifs agglomérés, des abrasifs appliqués et des super- British Plaster Board (BPB Plc) : production de plaques de plâtre, plâtres de construction, autres plâtres spéciaux, produits d’isolation et produits acoustiques. Ventes : 522,8 millions d’euros. Personnel : 1 590 (filiales incluses). Celotex Group : Ventes : 106,4 millions d’euros. Personnel : 172. Saint-Gobain PAM Ltd : canalisations et pièces hydrauliques en fonte ductile pour l’adduction d’eau et l’assainissement, robinetterie hydraulique, pièces de voirie fonte et acier, fonte de bâtiment. Ventes : 92,2 millions d’euros. Personnel : 380. Saint-Gobain Building Distribution Ltd : holding des activités de Distribution de matériaux de construction (979 points de vente au Royaume-Uni et en République d’Irlande). Ventes : 2,7 milliards d’euros. Personnel : 11 895 (filiales incluses). Saint-Gobain Performance Plastics Ireland : transformation de tissus enduits (PTFE, silicone), rubans adhésifs. Ventes : 21,9 millions d’euros. Personnel : 80. Gypsum Industries Ltd Ireland : production de plâtre, de plaques de plâtre, de carreaux pour plafonds, et production et commercialisation de produits isolants. Ventes : 45,8 millions Saint-Gobain Abrasives Pty Ltd : production d’abrasifs appliqués, de superabrasifs et de meules. Ventes : 4,4 millions Saint-Gobain Construction Products South Africa Ltd. : production de plâtre, de plaques de plâtre, de carreaux pour plafonds, production et commercialisation de produits isolants, production de canalisation et de mortiers industriels. Ventes : 134,8 millions d’euros. Personnel : 1 018. Donn South Africa Ltd (66,7 %) : production de plaques de plâtre et de carreaux pour plafonds. Ventes : 12 millions d’euros. Saint-Gobain Pipelines South Africa : fabrication de pièces de fonderie. Ventes : 10,5 millions d’euros. Personnel : 238. Saint-Gobain Glass Italia SpA : production et transformation de vitrage. Ventes : 87,1 millions d’euros. Personnel : 267. Saint-Gobain Sekurit Italia S.R.L : transformation de vitrage automobile. Ventes : 64,4 millions d’euros. Personnel : 240.  Sicurglass Sud S.R.L. Ventes de l’ensemble des 2 sociétés : 40,6 millions d’euros. Personnel : 223. Saint-Gobain Euroveder Italia SpA : verre trempé pour l’électroménager. Ventes : 21,8 millions d’euros. Personnel : 140. Saint-Gobain Abrasivi SpA : production de meules abrasives. Ventes : 73,7 millions d’euros. Personnel : 315. SEPR Italia SpA : fabrication de réfractaires électrofondus. Ventes : 27,2 millions d’euros. Personnel : 146. Saint-Gobain PPC Italia SpA : fabrication de produits isolants et de produits d’étanchéité (matériaux de toiture, revêtements à base de voile de verre), production de plâtre, de plaques de plâtre, de carreaux pour plafonds et de mortiers industriels. Ventes : 219,2 millions d’euros. Personnel : 644. Saint-Gobain PAM Italia SpA : canalisations en fonte ductile. Ventes : 56,7 millions d’euros. Personnel : 88. Vemac S.R.L : distribution de produits pour le bâtiment au travers de 11 agences. Ventes : 39,8 millions d’euros. Personnel : 144. Saint-Gobain Vetri SpA : production d’emballages en verre creux (bouteilles, pots industriels). Ventes : 512,5 millions d’euros. Personnel : 1 179. Ces montants incluent Ecoglass : Autover Hellas. Ventes : 5,7 millions d’euros. Personnel : 29. Saint-Gobain Hellas ABEE : production et commercialisation de plâtre et distribution de produits de canalisation. Ventes : 8,2 millions d’euros. Personnel : 46. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 219 1 euro = 9,13058 livres égyptiennes Saint-Gobain Glass Egypt (69,2 %) : production et transformation BPB Placo Egypt for Industrial Investments Sae : production de 1 euro = 2,53287 nouvelles livres turques Doganer Alci Madencilik Enerji : production et commercialisation de plaques de plâtre. Ventes : 25,5 millions d’euros. Personnel : 102. Izocam (47.5 %) : production de laine de verre et de laine de roche. Ventes : 137 millions d’euros. Personnel : 436. Saint-Gobain Rigips Alci : production et commercialisation de plâtre. Ventes : 21 millions d’euros. Personnel : 104. Saint-Gobain Weber Yapi : production de mortiers industriels. Ventes : 56,5 millions d’euros. Personnel : 279. 1 euro = 1,23089 franc suisse Vetrotech Saint-Gobain International AG : production et commercialisation de plaques de vitrocéramiques et de vitrage pour le bâtiment. Ventes : 133,7 millions d’euros. Personnel : 296. Saint-Gobain Isover SA : fabrication et commercialisation de produits isolants, commercialisation de fibres de renforcement. Ventes : 44,8 millions d’euros. Personnel : 162. Rigips AG : production de plâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes : 70,5 millions d’euros. Personnel : 177. KBS AG : production et commercialisation de mortiers industriels. Ventes : 32,4 millions d’euros. Personnel : 35. Sanitas Troesch AG : distribution de salles de bains et de cuisines (32 points de vente). Ventes : 465,6 millions d’euros. 1 euro = 1,32807 dollar US CertainTeed Corporation : produits d’isolation et matériaux de construction. Ce secteur comprend les activités :  Bardeaux de toiture pour bâtiments résidentiels  Tuyaux en PVC et produits d’extérieur (barrières, produits de  CertainTeed Ceilings : commercialisation de plafonds Ventes : 2 milliards d’euros. Personnel : 4 202. Les ventes et le personnel de CertainTeed Corporation incluent ceux de CertainTeed Reinforcement Glass Materials, Saint-Gobain Glass Corporation : holding. Détient :  HCS Corporation, Vetrotech Saint-Gobain North America Inc. Ventes de l’ensemble : 36,9 millions d’euros. Personnel : 61.  Sage Electrochromics Inc. (100 %) : production de série de verre Saint-Gobain Autover Inc. : vitrage de remplacement. Ventes de l’ensemble : 10,5 millions d’euros. Personnel : 9. EuroKera North America (50 %) : production et commercialisation de plaques de vitrocéramiques. Ventes : 21,1 millions d’euros. Saint-Gobain Abrasives, Inc. : production d’abrasifs agglomérés, d’abrasifs couchés et de superabrasifs. Ventes : 574,7 millions d’euros. Personnel : 2 885. Ces montants incluent ceux de Saint-Gobain Universal Superabrasives Inc. et de ses principales filiales aux États-Unis, Canada, Mexique, Nouvelle-Zélande. Saint-Gobain Ceramics & Plastics, Inc. : par activités propres ou par l’intermédiaire de ses filiales, produit des céramiques techniques, des produits pour procédés chimiques, des plastiques à haute performance, des produits réfractaires électrofondus et des grains céramiques spéciaux, des produits de carbure de silicium. Ventes : 1,1 milliard d’euros. Personnel : 4 520. Saint-Gobain Adfors America : production et commercialisation 98,4 millions d’euros. Personnel : 340. Norandex Building Material Distribution : distribution de matériaux de construction et fabrication de clins (« siding ») en vinyle (104 points de vente). Ventes : 291,4 millions d’euros. Meyer International Inc. Ventes : 46,5 millions d’euros. CertainTeed Gypsum & Ceilings USA : production et commercialisation de plâtre, de plaques de plâtre, et de carreaux pour plafonds. Ventes : 376,1 millions d’euros. Personnel : 787. Saint-Gobain Containers, Inc. : fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots). Ventes : 1,2 milliard d’euros. Personnel : 4 173. Détient :  GPS America. Ventes : 30,3 millions d’euros. Personnel : 66. 1 euro = 1,36832 dollar canadien Saint-Gobain Adfors Canada Ltd : production et commercialisation de produits industriels et d’accessoires pour l’industrie des portes et fenêtres. Ventes : 14,9 millions d’euros. Personnel : 75. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 220 Saint-Gobain Ceramic Materials Canada Inc. : production de grains abrasifs. Ventes : 18,3 millions d’euros. Personnel : 35. Decoustics : produits acoustiques. Ventes : 15,5 millions d’euros. CertainTeed Gypsum Canada Inc. : production de plaques de plâtre. Ventes : 221,1 millions d’euros. Personnel : 558. CertainTeed Insulation : production et commercialisation de produits isolants. Ventes : 36,6 millions d’euros. Personnel : 221. 1 euro = 16,96254 pesos mexicains Saint-Gobain Mexico : production et transformation de vitrage, l’électroménager. Ventes : 277,2 millions d’euros. Personnel : 1 704. Saint-Gobain America (Mexico) : production de moustiquaires (insect screen) et d’abrasifs appliqués. Ventes : 68,9 millions Saint-Gobain Gypsum SA de CV. Ventes : 9 millions d’euros. 1 euro = 2,48307 pesos colombiens Saint-Gobain Sekurit de Colombia (94,9 %) : production de vitrage pour le bâtiment et l’automobile. Ventes : 15,2 millions Saint-Gobain Abrasivos Colombia : production d’abrasifs appliqués et de meules. Ventes : 19,9 millions d’euros. Fiberglass Colombia : production de laine de verre pour le bâtiment et l’industrie. Ventes : 23,6 millions d’euros. Personnel : PAM Colombia SA : distribution de tuyaux pour l’adduction d’eau. Ventes : 11,9 millions d’euros. Personnel : 13. Saint-Gobain Abrasivos CA : production d’abrasifs appliqués et de meules. Ventes : 13,4 millions d’euros. Personnel : 86. Saint-Gobain Materiales Ceramicos CA : production de carbure de silicium. Ventes : 12,2 millions d’euros. Personnel : 45. Fibras Fivenglass SA : distribution de produits isolants. Ventes : 2,3 millions d’euros. Personnel : 12. Saint-Gobain Do Brasil Ltda : production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile, de fibres de verre d’isolation, de renforcement, de céramiques, de plastiques et de grains et poudres, production de plastiques haute performance, d’abrasifs agglomérés et d’abrasifs appliqués, de réfractaires, de carbure de silicium ainsi que de colles-carrelage. Ventes : 1,1 milliard d’euros. Personnel : 6 117. Détient :  Mineracao Jundu (50 %) : exploitation de carrières. Ventes : 22,4 millions d’euros. Personnel : 168.  Cebrace (50 %) : production et transformation de vitrage. Placo Do Brasil (55 %) : production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre. Ventes : 64,8 millions d’euros. Saint-Gobain Vidros SA : production de verre creux (bouteilles et pots industriels). Ventes : 138,1 millions d’euros. Personnel : Saint-Gobain Canalização : fabrication de tuyaux et de raccords en fonte ductile. Ventes : 196,6 millions d’euros. Personnel : 1 281. Saint-Gobain Distribuiçao Brasil Ltda : distribution de matériaux de construction (38 points de vente). Ventes : 484,5 millions d’euros. Personnel : 3 460. 1 euro = 7,27522 pesos argentins Vidrieria Argentina (VASA) (49 %) : fabrication de vitrage pour le bâtiment. Ventes : 64,9 millions d’euros. Personnel : 183. Saint-Gobain Abrasivos Argentina et Abrasivos Argentina : production et distribution d’abrasifs agglomérés, d’abrasifs appliqués et de rubans de masquage. Ventes : 55,9 millions Saint-Gobain Argentina SA : production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre, production de fibres de verre d’isolation et de renforcement, distribution de vitrage automobile et commercialisation de produits de canalisation et industriels. Ventes : 143,6 millions d’euros. Rayen Cura Saic (60 %) : production d’emballages en verre creux (bouteilles). Ventes : 104,5 millions d’euros. Personnel : 382. 1 euro = 658,23079 pesos chiliens  Vidrios Lirquen (51,5 %) : production et transformation du vitrage. Ventes : 24,2 millions d’euros. Personnel : 110. Saint-Gobain Envases SA : production et commercialisation d’emballages en verre creux (bouteilles). Ventes : 28,3 millions SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 221 1 euro = 1,37696 dollar australien Saint-Gobain Abrasives Australia Pty Ltd. Ventes : 62,3 millions Saint-Gobain Hanglas Sekurit Shanghai Co. Ltd : transformation de vitrage automobile et solaire. Ventes : 153,5 millions d’euros. Saint-Gobain Glass Co. Ltd : Ventes : 37 millions d’euros. Qingdao Saint-Gobain Hanglas Clfg Co. Ltd. Ventes : 33,6 millions d’euros. Personnel : 184. EuroKera Guangzhou Co. Ltd (50 %) : finitions de vitrocéramique Kunshan Yongxin Glassware Co. Ltd (60 %) : Ventes : 25,9 millions SEPR Beijing (87,8 %) : fabrication de réfractaires électrofondus. Ventes : 19,7 millions d’euros. Personnel : 329. Saint-Gobain PPL Shanghaï. Ventes : 71,8 millions d’euros. Saint-Gobain Abrasives Shanghai et Saint-Gobain Abrasives Suzhou : production de meules abrasives. Ventes : 105,8 millions Saint-Gobain Proppants Guanghan Ltd. Ventes : 27,3 millions Saint-Gobain Ceramic Materials (Zhengzhou). Ventes : 26 millions d’euros. Personnel : 242. Saint-Gobain Zirpro Handan Co Ltd. Ventes : 27,8 millions commercialisation de plâtre. Ventes : 29,1 millions d’euros. Saint-Gobain Gypsum Materials Shanghaï : production et commercialisation de plâtre. Ventes : 31,5 millions d’euros. Saint-Gobain Isover Gu An. Ventes : 9,1 millions d’euros. Saint-Gobain Pipelines Co. Ltd : canalisation en fonte ductile. Ventes : 160,7 millions d’euros. Personnel : 898. Saint-Gobain Foundry Co. Ltd : Ventes : 11,4 millions d’euros. DIP : canalisation en fonte ductile. Ventes : 60,1 millions d’euros. Saint-Gobain (Xuzhou) Pipe Co. Ltd (Xuzhou General Iron and Steel Works) : producteur de fonte liquide. Détient :  Xuzhou Everbright Ductile Iron Pipes Ltd. Ventes : 211,1 mil- lions d’euros. Personnel : 1 928. Saint-Gobain Pipelines (Xuzhou) Co. Ltd. Ventes : 162,8 millions 1 euro = 1,45385 won coréen Hankuk Glass Industries Inc. (77 %) : Société cotée à la Bourse de Séoul (Corée du Sud). Production de verre plat. Ventes : 161,3 millions d’euros. Personnel : 305. Détient :  Hankuk Sekurit Limited (99,9 %) : transformation automobile. Ventes : 134,2 millions d’euros. Personnel : 332.  Hankuk Haniso. Ventes : 58,6 millions d’euros. Personnel : 108. Saint-Gobain PPL Korea Co. Ltd. Ventes : 28,5 millions d’euros. 1 euro = 13 858,81822 roupies indonésiennes PT Cipta Mortar Utama (51 %) : production et commercialisation de mortiers industriels. Personnel : 200. PT Prima Rezeki Pertiwi (51 %) : production et commercialisation de mortiers industriels. Personnel : 133. Saint-Gobain Winter Diamas (75 %). Ventes : 13,5 millions Saint-Gobain K.K. : production de vitrage automobile, de super- abrasifs, de céramiques techniques, de plastiques haute performance. Ventes : 110,6 millions d’euros. Personnel : 250. Saint-Gobain TM K.K. (60 %) : production de réfractaire pour fours verriers. Ventes : 37,9 millions d’euros. Personnel : 175. MAG Isover K.K. (99,9 %) : production de laine de verre. Ventes : 179,6 millions d’euros. Personnel : 411. Saint-Gobain Construction Products Malaysia Sdn : production et commercialisation de plâtre. Ventes : 29,4 millions d’euros. 1 euro = 1,66175 dollar de Singapour Saint-Gobain (SEA) Pte Ltd. Ventes : 16 millions d’euros. Rencol MMI Technology Pte Ltd (51 %) : plastiques haute performance. Ventes : 6,4 millions d’euros. Personnel : 22. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 222 Saint-Gobain Sekurit Thailand (95 %) : transformation de vitrage automobile. Ventes : 82,6 millions d’euros. Personnel : 527. Saint-Gobain Abrasives Thailand Ltd. Ventes : 13,6 millions Thaï Gypsum Products Plc (99,7 %) : Production de plâtre et plaques de plâtre. Ventes : 78,6 millions d’euros. Personnel : 392. 1 euro = 27 936,27616 dongs Saint-Gobain Construction Products Vietnam : production et commercialisation de plâtre. Ventes : 29 millions d’euros. 1 euro = 77,87051 roupies indiennes transformation de vitrage. Ventes : 245,9 millions d’euros. Saint-Gobain Sekurit India Ltd (74,8 %) : société cotée à la Bourse de Mumbai. Transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile. Ventes : 13,4 millions d’euros. Personnel : 194. Grindwell Norton Ltd (51,6 %) : société cotée à la Bourse de Mumbai. Production et commercialisation d’abrasifs, de céramiques et de plastiques haute performance. Ventes : 117,5 millions d’euros. Personnel : 1 615. SEPR Refractories India Ltd : fabrication de réfractaires électrofondus. Ventes : 30,7 millions d’euros. Personnel : 533. Saint-Gobain Crystals & Detectors India Ltd. Ventes : 6,2 millions d’euros. Personnel : 112. Saint-Gobain Gyproc India Ltd. (99.8 %) : production de plâtre, de plaques de plâtre. Ventes : 77,9 millions d’euros. SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 223 ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL Attestation de la personne responsable du Document de référence contenant le rapport financier annuel « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion figurant aux pages 51 à 124 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document de référence. » SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 224 Afin de faciliter la lecture du Document de Référence, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’Annexe 1 du Règlement européen n° 806/2004. Risque de crédit et/ou de contrepartie Risque sur actions et autres instruments financiers Histoire et évolution de la société 8 Propriétés immobilières, usines et équipements 9 Examen de la situation financière et du résultat 11 Recherche et développement, brevets et licences 13 Prévisions ou estimations du bénéfice 14 Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale 16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction 17.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur 20 Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur 20.4 Vérifications des informations financières historiques annuelles 20.5 Date des dernières informations financières 20.6 Informations financières intermédiaires et autres 20.7 Politique de distribution des dividendes 20.9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale (b) Nombre d’actions émises et totalement libérées et nombre d’actions émises, mais non totalement libérées (d) Nombre d’actions en circulation à la date d’ouverture et à la date de clôture de l’exercice SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 225 21.1.2 Actions non représentatives du capital 21.1.3 Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par l’émetteur lui-même ou en son nom, 21.1.4 Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription 21.1.5 Droit d’acquisition et/ou obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, toute entreprise visant à augmenter le capital 21.1.6 Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option 21.2.3 Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions existantes 21.2.4 Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires et, lorsque les conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit, en faire mention 21.2.5 Conditions de convocation et d’admission des Assemblées Générales annuelles et Assemblées Générales extraordinaires des actionnaires 21.2.6 Dispositions des statuts qui pourraient avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de contrôle 21.2.7 Dispositions des statuts fixant le seuil au-dessus duquel toute participation doit être divulguée 21.2.8 Conditions imposées par les statuts régissant les modifications du capital, lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit 23 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts 58, 71, 74, 149, 192, 213 Les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence : ll les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2012, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 28 mars ll les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2011, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 23 mars 2012 (D.12-0212). Afin de faciliter la lecture du Rapport financier annuel, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier. Informations requises par le Rapport financier annuel Analyse des résultats, de la situation financière, des risques et liste des délégations en matière d’augmentation du capital de la société mère et de l’ensemble consolidé (art. L.225-100-2 du Code du commerce) Informations requises par l’article L.225-100-3 du Code du commerce relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Informations relatives aux rachats d’actions (art. L.225-211, al.2, du Code du commerce) Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 32/38, 40/50, 71, 76/103, 117/124, 212/213 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 226 Tél. : +44 (0) 2476 56 0700 Tél. : +27 (0) 11 345 5300 Tél. : +49 (241) 51 60 Tél. : +45 70 300 688 Tél. :+34 (91) 397 20 00 Tél. : +48 (22) 653 79 00 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 227 Tél. : +39 (0) 2 42 431 Tél. : +202 (252) 88 070 Tél. : +7 (499) 929 55 70 Tél. : +1 (610) 341 70 00 Tél. : +55 (11) 2246 7622 Tél. : +82 2 3706 9071 Tél. : +66 2 640 8716 SAINT-GOBAIN Document de référence 2013 • 228 Couverture : © Conetoiles | Dreamstime.com - © Archiv VCES a.s. - Saint-Gobain Performance Plastics – Birdair – 2009 - Yang Chao Ying/Arch. p.4 : © © Cecilia Garroni Parisi – p.14 : © Azor Muthu – p.19 : © Liling Zhang – p.24 : © Noel Bouchut – p.29 : ©Bernard Gouédard - © Photothèque Ce document a été imprimé sur du papier de marque recyclable et biodégradable, fabriqué et blanchi sans chlore dans des usines européennes certifiées ISO 9001 (pour leur gestion de la qualité), ISO 14001 (pour leur gestion de l’environnement), FSC et PEFC (pour l’utilisation de papiers issus de forêts gérées durablement) et accréditées EMAS (pour leurs performances environnementales). Ce papier a obtenu le certificat ISEGA de conformité alimentaire et ne contient pas de métaux lourds (taux inférieur à 100 ppm). LES MIROIRS – 92096 LA DÉFENSE CEDEX - FRANCE