INFORMATIONS PRÉLIMINAIRES CONCERNANT LE RAPPORT ANNUEL 1.1 Données nancières historiques consolidées 1.4 Trésorerie et nancement du Groupe 2.1 Mandataires sociaux, dirigeants et salariés 2.2 Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants 2.3 Principaux actionnaires et opérations avec des parties liées Risques de marché et informations liées 3.3 Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque 4.1 État consolidé de la situation nancière 4.3 État consolidé des produits et charges reconnus sur la période 4.4 État des variations des capitaux propres de la période 4.5 Tableau consolidé des ux de trésorerie 4.6 Notes afférentes aux états nanciers consolidés 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes Rapport du Président du Conseil d’Administration Évaluation annuelle du contrôle interne sur le reporting nancier Rapport de gestion du Conseil d’Administration – Table de concordance Règlement européen du 29 avril 2004 – Table de concordance Rapport Financier Annuel – Table de concordance Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés nanciers (AMF) le 26 mars 2015, conformément à l’article 212-13 de son Règlement Général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération nancière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le présent Rapport Annuel intègre également tous les éléments du Rapport Financier Annuel mentionné au de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF (fi gure en page 408 ci-après une table de concordance entre les documents mentionnés à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF et les rubriques correspondantes du présent Document de Référence) et toutes les mentions du rapport de gestion du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale annuelle d’AXA du 30 avril 2015 prévu aux articles L.225-100 et L.225-100-2 du Code de commerce (les éléments correspondant à ces mentions obligatoires qui ont été arrêtées par le Conseil d’Administration d’AXA, sont référencés dans la table de concordance fi gurant en INFORMATIONS PRÉLIMINAIRES CONCERNANT LE RAPPORT ANNUEL Sauf mention contraire, dans le présent Rapport Annuel, la « Société », « AXA » et/ou « AXA SA » désigne AXA, société anonyme de droit français et société mère cotée du Groupe AXA. Les expressions « Groupe AXA », le « Groupe » et/ou « nous » se rapportent à AXA SA ainsi que ses fi liales consolidées directes et indirectes. Les actions de la Société sont désignées dans le présent Rapport Annuel comme les « actions », les « actions ordinaires » ou les « actions ordinaires d’AXA ». Le principal marché de cotation des actions de la Société est le Compartiment A de Euronext Paris, désigné dans le présent Rapport Annuel comme « Euronext Paris ». Les American Depositary Shares d’AXA sont désignés dans le présent Rapport Annuel comme les « ADS ». Depuis le retrait de la cote des ADS d’AXA au New York Stock Exchange, intervenu le 26 mars 2010, les ADS d’AXA sont négociés sur le marché de gré à gré américain (OTC) et sont cotés sur la plateforme OTCQX sous le symbole AXAHY. Chaque ADS représente une action ordinaire AXA. Sauf indication contraire, les différents montants présentés dans ce document sont indiqués en millions à des fi ns de commodité. Ces montants ont été arrondis. Des différences liées aux arrondis peuvent également exister pour les pourcentages. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Informations sur les taux de change La Société publie ses comptes consolidés en euros (« euro », « euros » ou « € »). Sauf mention contraire, tous les montants indiqués dans ce Rapport Annuel sont exprimés en euros. La monnaie des États-Unis sera désignée comme étant le « dollar américain » ou « USD » ou encore « $ ». Les taux de change de clôture et les taux de change moyens utilisés dans la préparation des états fi nanciers consolidés, afi n de convertir en euros les résultats des opérations des principales fi liales non libellés en euros, sont détaillés dans le (a) Taux de change moyen du Yen sur les quinze mois fi nissant le 31 décem bre 2013 utilisé pour le compte de résultat a nnuel 2013. Pour une description de l’impact des variations de change sur la situation fi nancière et les résultats des activités du Groupe AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 1 « Le Groupe AXA », Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel. Avertissements relatifs à l’utilisation des soldes intermédiaires de gestion et à la mention de prévisions Ce Rapport Annuel fait référence à certains termes qui sont utilisés par AXA dans le cadre de l’analyse de son activité et qui peuvent ne pas être comparables à ceux employés par d’autres sociétés. Ces termes sont défi nis dans un glossaire fi gurant dans la Partie 1 « Le Groupe AXA » à la fi n de la Section 1.3. Certaines déclarations fi gurant dans ce document peuvent contenir des prévisions qui portent notamment sur des événements futurs, tendances, projets ou objectifs. Ces prévisions comportent par nature des risques et des incertitudes, identifi és ou non, et peuvent être affectées par d’autres facteurs pouvant donner lieu à un écart signifi catif entre les résultats réels ou les objectifs d’AXA et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations (ou les résultats précédents). Ces risques et incertitudes comprennent notamment les tels que les catastrophes d’ordre météorologique ou les actes de terrorisme. Vous pouvez vous reporter à la Partie 3 « Cadre réglementaire, facteurs de risque, risques de marché et informations liées » de ce Rapport Annuel afi n d’obtenir une description de certains facteurs, risques et incertitudes importants, susceptibles d’infl uer sur les activités d’AXA. AXA ne s’engage d’aucune façon à publier une mise à jour ou une révision de ces prévisions, que ce soit pour refl éter de nouvelles informations, des événements futurs ou toute autre 2 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Histoire et évolution de la Société Tableau des principales liales avec pourcentages d’intérêts du Groupe et de droits de vote Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs Les conditions de marché en 2014 Événements postérieurs à la clôture du 31 décembre 2014 Résultat opérationnel, résultat courant et résultat net part du Groupe 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Ressources internes de trésorerie : liales du Groupe Désignation en tant qu’assureur revêtant une importance systémique globale (Global Systemically Important Insurer « GSII ») Événements postérieurs à la clôture et affectant les ressources de trésorerie de la Société I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.1 DONNÉES FINANCIÈRES HISTORIQUES CONSOLIDÉES Les données fi nancières historiques consolidées présentées ci-après sont tirées des états fi nanciers consolidés d’AXA et des notes à ces états fi nanciers pour les exercices clos les 31 décembre 2014 et 2013, conformément aux normes IFRS. Le tableau des données historiques présentées ci-après n’est qu’un résumé. Elles doivent être consultées avec les états fi nanciers consolidés et les notes afférentes pour les exercices « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. (En millions d’euros sauf les données par acti on) Résultat fi nan cier hors coût de l’endettement net (b) Résultat des opérations courantes avant impôt Résultat net des opérations courantes avant impôt Résultat sur abandon d’activités après impôt Résultat net consolidé part du Groupe Capitaux propres du Groupe par action (d) (a) Les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées pour l’application de IFRS 10 et 11. (b) Inclut les revenus fi nanciers net des frais de gestion des placements, des dépréciations, des plus et moins-values nettes réalisées sur placements, des plus et moins- values latentes sur des placements pour lesquels le risque est supporté par les assurés et sur des actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par résultat. (c) Le calcul du résultat par action sur abandon d’activité ou non est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation pour chaque période présentée. Le calcul du résultat par action est présenté dans la Note 27 « Résultat par action » des États Financiers Consolidés. (d) Le calcul des capitaux propres du Groupe par action est établi sur la base du nombre d’actions en circulation à la clôture de chaque période présentée. Le calcul déduit les actions détenues par AXA et ses fi liales (les titres d’autocontrôle) dans le calcul du nombre d’actions en circulation. Les dettes à durée indéterminée sont exclues des capitaux propres pour ce calcul. (e) Un dividende annuel est généralement payé chaque année au titre de l’exercice précédent après l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle (AG) (qui se tient habituellement en avril ou mai) et avant le mois de septembre. Les dividendes présentés dans ce tableau se rapportent à l’année de l’exercice clôturé et non à l’année au cours de laquelle ils sont déclarés et payés. Un dividende de 0,95 euro par action sera proposé à l’AG qui se tiendra le 30 avril 2015. Sous réserve du vote de l’AG, le dividende sera mis en paiement le 13 mai 2015, la date de détachement du dividende étant fi xée au 11 mai 2015. 4 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les dividendes versés par la Société sont payés en euros. La politique future en matière de distribution de dividendes dépendra d’un certain nombre de facteurs, notamment des résultats réalisés par la Société, de sa situation fi nancière consolidée, des exigences de capital et de solvabilité requises, des conditions de marché ainsi que de l’environnement économique général. La proposition de dividende soumise à l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA est arrêtée par AXA détermine sa politique de distribution de dividendes sur la base de son résultat courant consolidé diminué de la charge fi nancière sur les dettes à durée indéterminée. Au cours des dernières années, sauf en 2009, AXA a distribué un montant de dividende de l’ordre de 40 à 50 % de ce résultat. Le dividende proposé par le Conseil d’Administration pour une année en particulier pourrait considérablement varier en fonction de divers facteurs (tels que décrits ci-dessus) susceptibles, d’une année à l’autre, d’affecter cet objectif de distribution. Lors de l’examen du dividende à payer pour une année donnée, la Direction s’efforce de concilier la gestion prudente du capital, (ii) le réinvestissement des résultats passés en vue de soutenir le développement des activités et l’attractivité du dividende Il sera proposé aux actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 30 avril 2015 d’approuver le paiement d’un dividende de 0,95 euro par action au titre de l’exercice 2014. Le tableau suivant présente les dividendes approuvés et payés au titre des cinq derniers exercices : (a) Proposition faite à l’Assemblée Générale Mixte du 30 avril 2015. (b) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,28 euro par action pour l’exercice 2010. (c) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,28 euro par action pour l’exercice 2011. (d) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,29 euro par action pour l’exercice 2012. (e) Ce dividende a ouvert droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,32 euro par action pour l’exercice 2013. (f) Proposition faite à l’Assemblée Générale Mixte du 30 avril 2015. Ce dividende ouvrira droit à un abattement de 40 % applicable aux personnes physiques résidentes fi scales en France, soit 0,38 euro par action pour l’exercice 2014. Les dividendes se prescrivent dans un délai de cinq ans. Passé ce délai, ils sont versés au Trésor Public. Pour plus d’informations sur la politique de distribution de dividendes d’AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 « États Financiers Consolidés » ainsi qu’à la Partie 5 « Informations additionnelles », Section « Dividendes » du présent Rapport Annuel. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ AXA est une société anonyme (SA) de droit français. Son siège social se situe 25, avenue Matignon, 75008 Paris, France et été constituée en 1957 mais l’origine de ses activités remonte à 1852. La durée de la Société expirera le 31 décembre 2059, sauf dissolution anticipée ou prorogation. La Société est inscrite au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 572 093 920. Les documents suivants peuvent être consultés à la Direction Juridique d’AXA (21, avenue Matignon, 75008 Paris, France) jusqu’au dépôt du prochain Document de Référence : les statuts, les rapports ou autres documents établis par un expert à la demande de la Société, qui sont (en partie ou en totalité) inclus ou visés dans le présent Document de Référence et les comptes sociaux et les comptes consolidés d’AXA de chacun des deux exercices précédant la publication du Histoire et évolution de la Société AXA a pour origine l’association de plusieurs mutuelles régionales d’assurance : les Mutuelles Unies. Acquisition du groupe d’assurance américain MONY. Prise de contrôle du Groupe Drouot. Fusion de FINAXA (actionnaire principal d’AXA) dans AXA. Transfert des activités d’assurance à la Compagnie du Midi Prise de contrôle de The Equitable Companies Incorporated (États-Unis), qui deviendra AXA Financial, Inc. (« AXA Financial »). Prise de participation majoritaire dans National Mutual Holdings (Australie), qui deviendra AXA Asia Pacifi c Holdings Ltd. (« AXA Acquisition par Alliance Capital, fi liale de gestion d’actifs du Groupe AXA, de la Société Sanford C. Bernstein (États-Unis), A cquisition des intérêts minoritaires d’AXA Financial ; A cquisition de la société japonaise d’assurance vie Nippon Dantaï Life Insurance Company ; et Cession de Donaldson, Lufkin & Jenrette (États-Unis) au 6 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Retrait volontaire de la cote du New York Stock Exchange d’AXA SA puis désinscription de la SEC. Cession par AXA UK d’une partie de ses activités ie, R etraite et P révoyance à Resolution Ltd. Cession des activités d’assurance Vie, Épargne et Retraite d’AXA en Australie et Nouvelle-Zélande et acquisition des activités d’assurance Vie, Épargne et Retraite d’AXA APH en Cession d’AXA Canada au groupe d’assurance canadien Lancement en Chine de ICBC-AXA Life, la joint-venture d’assurance vie entre ICBC et AXA ; et Acquisition des opérations d’assurance D ommages de HSBC à Hong Kong et à Singapour. Acquisition des opérations d’assurance D ommages de HSBC Acquisition de 50 % de Tian Ping, société chinoise d’assurance Cession par AXA Investment Managers d’une participation majoritaire dans AXA Private Equity ; et Acquisition de 51 % des activites d’assurance de Grupo Cession par AXA Financial d’un portefeuille MONY. Acquisition d’une participation majoritaire dans Mansard Cession des activités de retraite obligatoire à Hong Kong à The Principal Financial Group (1) ; et Conclusion d’un accord avec Certinvest et SIF Transilvania afi n de céder les activités d’assurance Vie, Épargne et Retraite en Tableau des principales fi liales avec pourcentages d’intérêts du Groupe et de droits de vote Pour les informations concernant les pourcentages d’intérêts du Groupe et de droits de vote des principales fi liales, vous pouvez vous référer à la Note 2 « Périmètre de consolidation » du Chapitre 4 « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. PRINCIPALES NOTATIONS DU GROUPE AXA AU 11 MARS 2015 La Société et certaines de ses fi liales d’assurance sont évaluées par des agences de notation reconnues. La notation par société peut varier d’une agence à une autre. Au 11 mars 2015, les principales notations pour la Société et ses principales fi liales d’assurance sont les suivantes : Notation de solidité fi nancière (FSR – Financial Strength Rating) Notation portant sur la dette émise par AXA SA (société holding du Groupe AXA) Notation du risque de contrepartie long terme/Dette senior Notation du risque de contrepartie court terme/Billets de trésorerie Les notations détaillées ci-dessus peuvent être sujettes à révision ou être retirées à n’importe quel moment par les agences de notation qui les attribuent. Aucune de ces notations ne représente une indication de la performance passée ou future des actions AXA, ADS, ADR ou dettes émises par la Société et ne devrait pas être utilisée dans une décision d’investissement. La Société n’est pas responsable quant à l’exactitude et la fi abilité de ces notations. (1) La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions habituelles, notamment l’obtention des autorisations réglementaires. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ et de gouvernance du Groupe AXA sont évaluées par de nombreux acteurs, y compris des investisseurs, des courtiers et des agences de notation spécialisées sur le marché de l’investissement socialement responsable (ISR). Le Groupe se positionne globalement au-dessus de la moyenne de son La notation d’AXA, qui est susceptible d’évoluer, est présentée ci-dessous : secteur et est présent dans les trois principaux indices éthiques ■ DJSI World et DJSI Europe (basés sur la recherche ■ World 120, Europe 120 et France 20 (basés sur la recherche ■ FTSE4GOOD (basé sur la recherche FTSE ESG). 77 % (moy. secteur : 47 %) 84 % (moy. secteur : 58 %) 65 % (moy. secteur : 40 %) 86 % (moy. secteur : 43 %) (a) Défi nition des ratings Vigeo : \-- : entreprises les moins avancées du secteur ; \- : entreprises en dessous de la moyenne du secteur ; = : entreprises dans la moyenne du secteur ; ++ : entreprises les plus engagées du secteur. 8 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La Société est la holding de tête du Groupe AXA, acteur international de premier plan en matière de protection fi nancière. Avec un chiffre d’affaires consolidé de 92 milliards d’euros en 2014, AXA se classe parmi les premiers assureurs mondiaux, sur la base des informations disponibles au 31 décembre 2014\. AXA est aussi l’un des premiers gestionnaires d’actifs au monde, avec 1 277 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 décembre 2014. Selon les informations disponibles au 31 décembre 2014, AXA était le dixième gestionnaire d’actifs AXA exerce principalement ses activités en Europe, en Amérique du Nord, dans la région Asie/Pacifi que et, dans une moindre mesure, dans d’autres régions telles que le Moyen- L’activité est organisée en cinq segments : Vie, Épargne, Retraite ; Dommages ; Assurance internationale ; Gestion d’actifs et B anques. Un segment Holdings regroupe en outre Le tableau ci-dessous résume les principales données fi nancières par segment pour les deux derniers exercices : Part des plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire (1) Classement établi par AXA sur la base des informations disponibles au 30 septembre 2014. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur Résultat net des segments opérationnels part du Groupe Les principaux indicateurs présentés dans ce tableau sont défi nis dans le glossaire de la Section 1.3 « Rapport d’activité ». (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes TOTAL DES ACTIFS GÉRÉS PAR AXA Le tableau suivant indique le montant total des actifs gérés par les fi liales d’AXA, tant pour compte propre que pour compte de tiers : Actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été (b) Inclut les actifs gérés pour le compte des Mutuelles AXA. Pour plus d’informations sur le chiffre d’affaires d’AXA par segment d’activité et par zone géographique, vous pouvez vous reporter à la Note 21 « Chiffre d’affaires et passifs sectoriels » qui fi gure en Partie 4 « États Financiers Consolidés » du présent Pour plus d’informations sur les segments d’activité du Groupe AXA, vous pouvez vous reporter à la Partie 1 « Le Groupe AXA », Section 1.3 « Rapport d’activité » et à la Note 3 « Compte de résultat sectoriels » qui fi gure dans la Partie 4 « États Financiers Consolidés » du présent Rapport Annuel. 10 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I AXA propose une large gamme de contrats individuels et collectifs d’assurance Vie, Épargne, Retraite comprenant des produits d’épargne-retraite, de prévoyance et de santé à une clientèle de particuliers et d’entreprises. Le tableau suivant indique la répartition géographique du chiffre d’affaires et des passifs techniques bruts de ce segment : Chiffre d’affaires pour les années (a) Région Méditerranéenne et Amérique Latine (b) dont Europe Centrale et de l’Est (c) (b) Comprend l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Turquie, la Grèce, le Maroc, le Mexique et la Colombie. (c) Comprend la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie. (d) Inclut le chiffre d’affaires d’autres activités (principalement les commissions reçues sur les activités de vente d’OPCVM). Da ns le segment de l’assurance Vie, Épargne, Retraite, AXA opère principalement en Europe occidentale, aux États-Unis et en Asie-Pacifi que. AXA propose aussi des produits d’épargne- retraite, d’assurance vie et de santé dans d’autres zones géographiques, tels qu’en Amérique Latine, en Europe Centrale et de l’Est, et au Moyen-Orient. Les produits commercialisés sur ces marchés sont distribués par différents réseaux de distribution, dont référence est faite au paragraphe « Réseaux de distribution » ci-après pour plus de détails. La nature et l’intensité de la concurrence varient selon les pays pour toutes les catégories de produits d’assurance vie, épargne, retraite, tant collectifs qu’individuels. En effet, de nombreuses compagnies d’assurance proposent des produits comparables à ceux d’AXA, en recourant parfois aux mêmes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Les principaux facteurs de compétitivité sur ce segment ■ la taille, la puissance et la qualité des réseaux de distribution, notamment en matière de conseil ; ■ la gamme des produits offerts, leur qualité et la capacité ■ la qualité de service ; ■ les performances de la gestion fi nancière ; ■ pour les contrats participatifs, l’historique de la participation ■ les taux crédités aux assurés sur les produits adossés à ■ la réputation et la notoriété de la marque ; ■ les notations de solidité fi nancière et de capacité de ■ l’évolution de la réglementation dans la mesure où elle peut avoir un impact sur la tarifi cation des contrats et modifi er l’attractivité des produits pour les clients. AXA est en concurrence avec les compagnies d’assurance et peut être confronté à la concurrence de banques, de gestionnaires d’actifs, de conseillers en gestion de patrimoine indépendants et d’autres institutions fi nancières sur le marché de l’épargne, mais aussi, dans une moindre mesure, sur celui Pour de plus amples informations sur les marchés, reportez- vous au paragraphe de la Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel intitulé « Marchés de l’assurance et de AXA propose une large gamme de produits vie, épargne, retraite et santé destinés aux particuliers et aux entreprises. Cette gamme de produits couvre en particulier les temporaires décès, vie entières, vie universelles, contrats mixtes, rentes immédiates, rentes différées et autres produits de placement. Certains produits santé proposés comprennent des garanties pour maladies graves et des garanties viagères. La nature et les spécifi cités des produits proposés par AXA varient d’un Le tableau ci-dessous indique les primes émises (net des éliminations internes) et les passifs techniques bruts par grandes lignes CHIFFRE D’AFFAIRES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Prélèvements sur contrats d’investissement sans participation Passifs liés à la participation aux bénéfi ces Passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance et TOTAL PRIMES ÉMISES ET PASSIFS TECHNIQUES Contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (b) Inclut le chiffre d’affaires des autres activités (principalement les commissions reçues sur les activités de vente d’OPCVM). 12 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Pour attirer et fi déliser la clientèle, en particulier sur des segments identifi és comme stratégiques, AXA a élaboré des solutions destinées à répondre aux besoins de segments de clientèle ciblés. De nouveaux produits sont également conçus en vue de promouvoir la multi-détention, améliorant ainsi la fi délisation des clients ainsi que la valeur pour ces derniers. De plus, fort de la réussite locale de certains produits, AXA tend à AXA assure la distribution de ses produits par divers réseaux de distribution variant selon les pays. Les réseaux de distribution propriétaires sont composés d’agents exclusifs, de salariés commerciaux et de réseaux de vente directe. Les réseaux de distribution non propriétaires sont composés de courtiers, de conseillers en gestion de patrimoine indépendants, de ■ L’expression « agent exclusif » désigne toute personne morale ou physique dont l’activité est exercée pour le compte exclusif d’une compagnie d’assurance pour vendre ses produits en son nom. Les agents généraux sont en ■ Les salariés commerciaux désignent les salariés d’une compagnie d’assurance, ou d’une de ses fi liales, qui vendent les produits de cette dernière ; ■ La vente directe s’applique à toutes les ventes effectuées notamment par correspondance, téléphone ou Internet ; ■ Le terme courtier désigne toute personne morale ou physique qui négocie, pour le compte d’un client et en contrepartie d’une commission, des contrats d’assurance vendus par des compagnies d’assurance. Contrairement aux agents exclusifs, ils peuvent vendre des contrats de ■ Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant est une personne physique ou morale qui délivre des conseils fi nanciers et négocie pour le compte d’un client des contrats d’assurance vendus par des compagnies d’assurance ; ■ Les distributeurs agréés sont des personnes morales ou physiques qui ont choisi AXA pour leur fournir des services complets de distribution. Ils négocient pour le compte des clients des contrats d’assurance vendus par plusieurs compagnies d’assurance dans un panel de produits ■ Les partenariats sont généralement des accords de vente conclus entre une compagnie d’assurance et une société de services fi nanciers, comme une banque, ou d’une autre industrie. La compagnie d’assurance et ses partenaires peuvent avoir constitué une co-entreprise, ou avoir conclu un contrat de distribution exclusif ou non exclusif. La stratégie d’AXA en matière de distribution consiste à la fois à renforcer les réseaux traditionnels et à en développer de nouveaux, tels que la vente directe et les partenariats. Le recrutement de personnel, la fi délisation des salariés ayant le plus d’ancienneté, et le développement du professionnalisme et des performances commerciales sont les principales initiatives mises en œuvre pour renforcer les réseaux de distribution. Face à des clients plus volatils et exigeants, AXA estime que la diversifi cation des réseaux de distribution améliore les opportunités de contacts avec les clients du Groupe. La répartition par canal de distribution du chiffre d’affaires consolidé des principales fi liales d’AXA en Vie, Épargne, Retraite pour les exercices clos au 31 décembre 2014 et 2013, est présentée ci-dessous : Pour la plupart des produits vie, épargne, retraite, les chargements et autres produits sont prélevés sur la durée du contrat alors que les coûts constatés par la société d’assurance l’année de la signature d’un contrat (commissions, frais de souscription et d’émission) sont généralement supérieurs à ceux comptabilisés les années suivantes. La rétention du portefeuille de contrats est par conséquent un facteur important de la rentabilité. La grande majorité des produits vie, épargne, retraite distribués par AXA peuvent être rachetés par les assurés à une valeur contractuelle : ils comportent des frais de souscription (ou chargements sur versements prélevés au moment de l’émission du contrat) et/ou des pénalités de rachat (appliquées en cas de rachat anticipé) qui sont en général destinées à compenser une partie des coûts d’acquisition. Le montant total des rachats enregistrés en 2014 s’élève à 28 096 millions d’euros (28 296 millions d’euros en 2013) et le taux de rachat à 6,8 % (6,9 % en 2013). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Le Groupe a mis en place une organ isation par ligne de métiers globale depuis le début de l’année 2010 afi n d’accompagner une nouvelle étape de son développement. AXA Global Life a défi ni comme stratégie de groupe les priorités suivantes : ■ améliorer la productivité et l’effi cacité ; ■ réorienter l’activité d’épargne ; et AXA Global Life propose également des prestations de En outre, le Groupe a annoncé en décembre 2014 la création d’une 3e ligne de métiers globale pour son activité d’assurance santé avec les priorités suivantes : ■ devenir une référence en santé dans au moins 11 pays ; ■ devenir un leader sur le marché de niche de la santé ■ développer un nouveau modèle de business santé (le Le segment Dommages d’AXA présente une large gamme de produits d’assurance automobile, habitation, dommages aux biens et responsabilité civile destinés aux particuliers et entreprises, notamment vis-à-vis des petites et moyennes entreprises (PME). Dans certains pays, le segment Dommages couvre également des produits santé (1). Le tableau ci-dessous indique le chiffre d’affaires consolidé (net des éliminations internes) et les passifs techniques de l’assurance Chiffre d’affaires pour les années (a) Région Méditerranéenne et Amérique Latine (c) (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (c) Comprend l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Grèce, le Maroc, la Turquie, le Mexique, la Colombie et les pays de la Région du Golfe. (1) Certains pays classent la santé dans le segment Dommages, alors que d’autres la classent dans le segment Vie, Épargne, Retraite. AXA a choisi de respecter les classifi cations locales. 14 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ le réseau de distribution ; ■ la notoriété de la marque ; Dans le segment Dommages, AXA exerce l’essentiel de son activité sur les principaux marchés d’Europe occidentale. AXA propose aussi des produits d’assurance dommages aux particuliers et aux entreprises dans d’autres pays d’Europe Centrale et de l’Est, ainsi qu’en Asie (notamment à Hong Kong, à Singapour, en Malaisie, en Chine et en Thaïlande), au Moyen-Orient et en Amérique Latine (Mexique et Colombie). AXA propose également des produits via le segment Direct principalement au Royaume-Uni, en France, en Corée du Sud, La nature et l’intensité de la concurrence varient selon les pays. AXA est en concurrence avec d’autres assureurs sur ses principaux produits d’assurance dommages et sur chacun de ses marchés. De manière générale, le secteur de l’assurance dommages est cyclique en raison de l’apparition régulière d’excédents de capacité de souscription, ce qui pèse sur les Les principaux facteurs de compétitivité sont les suivants : ■ la qualité de service ; ■ les notations de solidité fi nancière et de capacité de ■ l’évolution de la réglementation, dans la mesure où elle a un impact sur les tarifs ou les coûts de sinistres. Pour de plus amples informations sur la description du marché, vous pouvez vous reporter au paragraphe de la Section 1.3 « Rapport d’activité » du présent Rapport Annuel intitulé « Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs ». AXA propose une vaste gamme de produits d’assurance automob ile, habitation, dommages aux biens et responsabilité civile destinée aux particuliers et entreprises, visant pour ces dernières prioritairement les PME et, dans certains pays, des produits santé. De plus, AXA offre des services d’ingénierie afi n de soutenir les politiques de prévention des entreprises. Les primes émises et les passifs techniques afférents aux principales lignes de produits s’analysent comme suit : PRIMES ÉMISES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Primes émises pour les années (a) Passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Pour commercialiser ses produits d’assurance dommages, AXA fait appel à divers réseaux de distribution qui varient d’un pays à l’autre, notamment des agents exclusifs, des courtiers, des salariés commerciaux, la vente directe, les banques et autres partenariats, dont les concessionnaires automobiles. En Europe continentale, ces réseaux commercialisent également des produits vie, épargne, retraite. Pour plus de détails sur ces réseaux de distribution, référence est faite au paragraphe « Réseaux de distribution » dans le segment Vie, Épargne, Le développement des réseaux de distribution est déterminant pour atteindre les segments de clientèle ciblés et, en général, pour accroître la rentabilité de l’activité. La répartition, par réseau de distribution (à l’exception de l’activité Direct), du chiffre d’affaires Dommages réalisé en 2014 et 2013, Depuis 2010, AXA Global Property and Casualty (« AXA Global P&C ») assure le pilotage de l’activité Dommages du Groupe. Dans ce cadre, AXA Global P&C défi nit la stratégie et les objectifs de cette activité. Cette entité porte les initiatives identifi ées comme essentielles à la rentabilité et à la croissance de l’assurance dommages : maîtrise des coûts, gestion optimisée des sinistres, création d’une famille professionnelle Dommages afi n de renforcer la qualité de notre expertise technique, offres dédiées aux PME, excellence dans la souscription et la politique tarifaire. En outre, AXA Global P&C propose également des prestations de réassurance aux entités d’AXA (voir la section « Assurance Internationale »). principalement sur les grands risques, la réassurance et ■ AXA Corporate Solutions Assurance est l’entité du Groupe AXA dédiée au segment des grandes entreprises pour la prévention, la souscription et la gestion de leurs risques Dommages, ainsi qu’aux Marchés Spécialisés (Marine, Aviation et Spatial) dans le monde entier ; ■ AXA Global Life et AXA Global Property and Casualty sont en charge d’analyser, organiser et placer des programmes de réassurance des entités d’AXA auprès de réassureurs sélectionnés. L’activité d’AXA Global Property & Casualty est principalement orientée autour du pool de réassurance qui protège les entités AXA contre les risques naturels ; ■ AXA Assistance est l’entité du Groupe dédiée à assister ses clients en cas de diffi cultés. AXA Assistance déploie son activité autour de quatre lignes métiers : Automobile, Voyage, Santé et Domicile et offre des produits sur mesure ■ AXA Liabilities Managers assure exclusivement la gestion ■ AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company est une société de réassurance aux États-Unis, en run-off, qui gère notamment un portefeuille de réassurance de produits 16 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I AXA Corporate Solutions Assurance. Sur le marc hé des grands risques, AXA Corporate Solutions Assurance et ses concurrents opèrent à un niveau mondial avec des clients internationaux désireux de placer leurs risques bien au- delà des limites de leur pays d’origine, via des programmes internationaux ou sur des marchés stratégiques. Les risques couverts sont les dommages aux biens, la responsabilité civile, la construction, les fl ottes automobiles et les assurances maritime et aviation. AXA offre également des services de prévention des sinistres et de gestion des risques. Sur ce marché, AXA Corporate Solutions Assurance fi gure parmi les principaux acteurs mondiaux (1). l’assistance dans le monde (1), sur un marché qui voit des sociétés traditionnelles se développant hors de leurs marchés nationaux et des nouveaux acteurs se focalisant sur une offre de métiers limitée. Ses principaux clients sont des banques, des compagnies d’assurance, des tour-opérateurs, des opérateurs de télécommunications, des sociétés de services aux collectivités et des constructeurs automobiles. Le tableau ci-dessous présente les primes émises et les passifs techniques bruts de l’Assurance Internationale par produit : PRIMES ÉMISES & PASSIFS TECHNIQUES PAR PRODUIT Primes émises pour les années (a) Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance et AXA Corporate Solutions Assurance distribue ses produits principalement par le biais de courtiers d’assurance internationaux, mais également nationaux. Les produits d’assurance maritime et aviation sont distribués par AXA Assistance fonctionne essentiellement comme une société de services d’entreprise à entreprise mais elle recourt également à la vente directe pour vendre ses produits. Dans les pays où AXA propose des produits d’assurance dommages, tels que la France, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les réseaux de distribution d’AXA proposent de souscrire des contrats d’assistance intégrés dans les produits d’assurance. AXA Assistance entend intégrer ses prestations de services et développer ses capacités de distribution vers les clients fi naux. AXA Corporate Solutions Assurance revoit annuellement son exposition au risque pour s’assurer que les risques souscrits sont diversifi és (géographiquement et par nature) afi n d’éviter tout risque de concentration. En 2014, AXA Corporate Solutions Assurance a cédé 779 millions d’euros de primes (865 millions d’euros en 2013) à des réassureurs externes. Par ailleurs, en 2014, les primes réassurées à l’extérieur du Groupe par AXA Global Life et AXA Global Property and Casualty pour le compte de l’ensemble des fi liales d’assurance du Groupe AXA s’élèvent à environ 760 millions d’euros (854 millions d’euros en 2013), principalement en assurance dommages, mais également pour une part croissante en vie, (1) Classement établi par AXA sur la base des informations disponibles sur l’exercice 2014. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.2 INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ Le développement de la gestion d’actifs est un élément clé de la stratégie d’AXA, dont les objectifs sont de tirer parti de ses acquis et de conquérir de nouveaux clients. Les compétences d’AXA en matière de gestion d’actifs devraient permettre au Groupe de bénéfi cier de la croissance attendue de l’épargne sur les marchés où il est présent. Le chiffre d’affaires de ce segment s’élève à 3,3 milliards d’euros en 2014 (3,5 milliards d’euros en 2013), soit 4 % du chiffre d’affaires consolidé du Les principales sociétés de gestion d’actifs d’AXA sont Le tableau suivant présente les actifs gérés (pour compte propre et pour compte de tiers) par les gestionnaires d’actifs d’AXA, ainsi que les commissions perçues par ces dernières sur les deux derniers exercices : En représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Actifs gérés au 31 décembre (a) Commissions totales perçues au 31 décembre (a) Sur la base de la valeur de marché estimée aux dates indiquées. Les actifs gérés présentés dans ce tableau correspondent uniquement aux sociétés de gestion d’actifs ; les actifs gérés par le Groupe AXA (y compris les sociétés d’assurance) s’élèvent à 1 277 milliards d’euros au 31 décembre 2014. (b) Inclut les actifs gérés pour le compte des Mutuelles AXA. AllianceBernstein, une fi liale à 62.7 % basée aux États- Unis, est l’une des plus importantes sociétés internationales de gestion d’actifs. Elle propose une gamme étendue de services à des investisseurs particuliers, des clients privés et des clients institutionnels, dont notamment AXA et ses fi liales d’assurance (constituant collectivement l’un des principaux « AB Holding », est coté à la bourse de New York sous le AllianceBernstein propose une gamme diversifi ée de services de gestion d’actifs et de services apparentés : ■ services de gestion d’investissement diversifi és : pour des contrats en Unités de Compte, des hedge funds, et d’autres supports d’investissement destinés à la clientèle ■ gestion d’OPCVM pour des investisseurs individuels ; ■ gestion sous mandat pour des clients institutionnels ; ■ recherche, analyse de portefeuilles et services de courtage sur les titres et options cotés pour des investisseurs 18 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Au 31 décembre 2014, AllianceBernstein gérait 412,6 milliards d’euros d’actifs, dont 300,0 milliards d’euros pour compte de tiers (contre respectivement 345,9 milliards d’euros et 250,8 milliards d’euros à fi n 2013). AllianceBernstein a généré un chiffre d’affaires de 2 175 millions d’euros en 2014 soit 65 % du chiffre d’affaires consolidé du segment pour l’exercice AXA Investment Managers (« AXA IM ») AXA IM, qui a son siège à Paris, est un acteur de premier plan dans la gestion internationale d’actifs. AXA IM propose à ses clients une large gamme de produits et d’expertises à l’échelle mondiale principalement par le biais d’OPCVM et de portefeuilles dédiés. Les clients d’AXA IM sont : des investisseurs institutionnels, des particuliers auxquels les OPCVM sont distribués par le biais d’AXA et de réseaux de distribution externes et les fi liales d’assurance d’AXA pour leurs placements sur actif général et en représentation des contrats en Unités de Compte. Les expertises d’AXA IM incluent (i) « AXA Fixed Income », « AXA Framlington », « AXA Rosenberg », « AXA Real Estate », (v) « AXA Structured Finance », ainsi que (vi) « Multi-Asset Clients Solutions ». Au 31 décembre 2014, les actifs gérés par AXA IM s’élevaient à 623,0 milliards d’euros, dont 222,3 milliards d’euros pour compte de tiers (contre respectivement 546,7 milliards d’euros et 187,7 milliards d’euros à fi n 2013). AXA IM a généré un du chiffre d’affaires consolidé du segment pour l’exercice clos Le segment Banque recouvre les sociétés bancaires du Groupe qui sont localisées majoritairement en Belgique, en France et en Allemagne. Ce segment a réalisé un chiffre d’affaires de 564 millions d’euros en 2014 (524 millions d’euros en 2013), soit moins de 1 % du chiffre d’affaires total d’AXA (moins de Les principales sociétés de ce segment sont les suivantes: AXA Banque comptait approximativement 720 000 clients (1) fi n 2014, proposant une large gamme de produits bancaires destinés aux particuliers. Les produits d’AXA Banque sont distribués à travers les réseaux de distribution de l’activité d’assurance d’AXA France, dont ils dépendent étroitement. AXA Banque propose également ses produits en vente directe AXA Bank offre une gamme complète de services fi nanciers aux particuliers qui sont commercialisés via un réseau d’environ 671 agents indépendants (1) exclusifs. Les offres et produits bancaires sont destinés aux particuliers et sont liés à ceux de AXA Bank cible les clients fortunés via son réseau de détail et constitue un élément clé des activités de retraite et de gestion d’actifs d’AXA Germany. Fin 2014, la banque comptait 44 000 clients (1) environ. Les principales activités d’AXA Bank en Allemagne sont l’octroi de crédit et les dépôts. Ces produits sont principalement distribués par le réseau d’agents généraux Information établie par AXA sur la base des données disponibles sur l’année 2014. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs En Vie, Épargne, Retraite, le marché a bénéfi cié d’une forte croissance des primes sur les marchés matures, soutenu à la fois par les contrats en portefeuille et les affaires nouvelles. En Europe, malgré l’environnement de taux d’intérêt bas, le marché Vie, Épargne, Retraite a connu une progression vigoureuse en 2014, notamment en France, Italie et au Royaume-Uni, porté par l’attrait accru pour les produits en Unités de Compte et les produits multi-supports (1) dans un contexte de forte progression des marchés actions. La croissance a été plus modérée sur le marché américain, la demande étant pénalisée par la hausse des prix et la faible croissance des revenus. Dans un environnement de baisse des taux d’intérêt en Europe et aux États-Unis, les assureurs se sont employés à recentrer leurs portefeuilles d’investissement sur des actifs plus risqués tels que les actions, et les actifs moins liquides tels que les investissements sur les La croissance a connu une accélération signifi cative dans la plupart des marchés émergents, notamment en Chine, en Inde et dans la plupart des autres pays asiatiques. En Chine, les assureurs ont développé de nouveaux canaux de distribution et ont tiré parti des opportunités de ventes croisées. En Amérique Latine, le marché Vie, Épargne, Retraite a enregistré un ralentissement, tandis qu’il se contractait en Europe Centrale et de l’Est sous l’effet du déclin des ventes de produits à prime unique en Pologne imputable à l’évolution de la réglementation et aux nouvelles directives sur le segment de la bancassurance. (1) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif 20 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le tableau ci-dessous présente les classements et les parts de marché d’AXA dans les principaux pays où le Groupe opère. FFSA au 31 décembre 2014 et 2013. LIMRA sales. Les chiffres portent sur les 9 premiers mois Fundscape et Platforum reports pour 2014. Platforum et Pridham reports pour 2013. Les chiffres portent sur les 9 premiers mois de 2014 et de 2013 pour le marché de Plateforum (sur la base des affaires nouvelles en Life Insurance Association au Japon et Insurance Research Institute (à l’exception de Kampo Life). Les primes portent sur les 12 mois s’achevant le 30 septembre 2014 et 2013 (sur la base des primes Market Factbook 2013. Information 2014 non disponible Market Factbook 2013. Information 2014 non disponible ASA (Association Suisse d’Assurance) au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 ; part de marché défi nie sur la base des primes statutaires et des estimations de d’assurance belges) sur la base des primes émises au (ICEA) au 30 septembre 2014 et 2013. Les chiffres portent sur les données au 30 septembre Les chiffres portent sur les données au 31 décembre Association hellénique des compagnies d’assurance au 31 décembre 2013. Information 2014 non disponible. Statistiques de l’Offi ce of Commissioner au 30 septembre 2014 et 2013 (données sur l’assurance vie individuelle). Statistiques AAJI au 30 septembre 2014 pour les données 2014 et au 31 décembre 2013 pour les données 2013 (basée sur une moyenne pondérée des Statistiques TLAA au 30 septembre 2014 et 30 novembre 2013 sur la base de l’APE. Statistiques LIA au 30 septembre 2014 et 2013 Statistiques IRDA au 30 septembre 2014 pour les données 2014 et au 31 décembre 2013 pour les données 2013 sur la base des primes nouvelles Statistiques CIRC au 30 novembre 2014 et 2013 (sur la base des primes émises). Statistiques de l’Insurance Commission au 31 décembre 2013 (sur la base des primes émises). Information 2014 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I En 2014, le marché mondial de l’assurance dommages a enregistré une croissance moins soutenue qu’en 2012 et en 2013. Sur les marchés matures, le marché a connu un léger ralentissement, la croissance étant soutenue par des hausses tarifaires modérées dans les branches Particuliers et Entreprises, notamment en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. En Europe méridionale, le chiffre d’affaires a toutefois chuté fortement sous l’effet de la baisse de la demande dans l’assurance automobile, les ventes de voitures étant tombées à leur plus bas niveau depuis plusieurs années. Sur les marchés à forte croissance, la croissance est restée vigoureuse en Asie, notamment en Chine et en Inde, soutenue par le dynamisme du marché de l’assurance automobile, tandis qu’un fort ralentissement a été observé en Europe Centrale et de l’Est et en Amérique Latine. Au niveau mondial, le résultat de souscription est resté à des niveaux assez élevés, mais la baisse du rendement des investissements dans la plupart des économies a pesé sur la rentabilité. Le tableau ci-dessous présente les classements et les parts de marché d’AXA dans les principaux pays où le Groupe opère. 14,9 FFSA au 31 décembre 2014 et 2013. 5,9 Données FSA 2013. Information 2014 non disponible. Revue de la Banque Centrale Irlandaise en 2013. 5,9 Market Factbook 2013. Information 2014 non disponible. 13,0 ASA (Association Suisse d’Assurance) au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 ; part de marché défi nie sur la base des primes statutaires et des estimations de 18,7 Assuralia (Union professionnelle des entreprises d’assurance belges) sur la base des primes émises au 30 septembre 2014 et 2013. 6,6 Association espagnole des compagnies d’assurance (ICEA) au 30 septembre 2014 et 2013. 7,6 Association portugaise des compagnies d’assurance au 30 septembre 2014 et 2013. 4,8 Associazione Nazionale Imprese Assicuratrici (ANIA). Données au 31 décembre 2013. Information 2014 non 4,8 Association hellénique des compagnies d’assurance au 31 décembre 2013. Information 2014 non disponible. 13 AMIS (Association mexicaine des compagnies d’assurance) au 30 septembre 2014 et 2013. 14,9 Association turque des compagnies d’assurance au 15,4 Association marocaine des compagnies d’assurance au 31 décembre 2013. Information 2014 non disponible. 4,1 Rapport du régulateur au 31 décembre 2013. 12,0 General Insurance Association au 30 septembre 2014 5,0 ISM-Insurance Services Malaysia Berhad à fi n 6,0 Offi ce of the Commissioner of Insurance (OCI) à fi n septembre 2014 et à fi n décembre 2012.Part de marché non disponible à fi n septembre 2014. 22 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les acteurs sur le marché des grands risques opèrent au niveau mondial avec des clients multinationaux couvrant des risques bien au-delà des limites de leur pays d’origine via des programmes internationaux ou sur des places de marché stratégiques. Sur ce segment, AXA Corporate Solutions, fi liale du Groupe AXA qui fournit des couvertures d’assurance Dommages aux grandes entreprises nationales et multinationales, notamment des assurances aviation, maritime et spatiale et des services de prévention et de gestion des sinistres, fi gure parmi les Après plusieurs années de détérioration des conditions de souscription, les conditions tarifaires ont continué de s’améliorer dans l’assurance grands risques en 2014, pour L’année 2014 a été marquée par la bonne performance des marchés obligataires. Les obligations souveraines ont affi ché une excellente performance, soutenue par trois facteurs : les hausses de taux ont de nouveau été repoussées aux États- Unis et au Royaume-Uni, la baisse des prix des matières premières a fortement réduit l’infl ation et les prévisions d’infl ation et la BCE semble enfi n décidée à mettre en œuvre un programme d’assouplissement quantitatif. Cette situation s’est traduite par une performance de respectivement + 6 % et \+ 13 % pour les Treasuries américains et les Bunds allemands. Les actifs à risque ont enregistré une performance mitigée au cours de l’année. L’optimisme observé au premier semestre s’est traduit par une appréciation de près de + 10 %. Toutefois, la crise en Ukraine a inquiété les marchés, en particulier après la pause estivale lorsque les inquiétudes sur la croissance se sont accrues, la publication d’indicateurs macroéconomiques plus faibles que prévu pour la zone Euro ayant conduit le FMI à abaisser ses prévisions de croissance début octobre, une annonce qui a été très mal accueillie par les marchés. Les espoirs que la politique monétaire permettrait une fois encore de « sauver la mise » ont favorisé la reprise des marchés actions qui ont terminé l’année sur une note positive avec un rendement de + 10 % au niveau mondial, soit environ + 13 % à Wall Street tandis que les actions européennes sous-performaient avec un rendement total de + 1 % (indice EUROSTOXX 50). s’est tournée vers les actions américaines, les obligations européennes et émergentes et les produits fl exibles multi- actifs, tandis que les investisseurs institutionnels ont maintenu leurs stratégies de réduction du risque et de diversifi cation du risque de crédit de leurs portefeuilles. Sur le marché mondial de la gestion d’actifs, AXA Investment Managers se classe au 20e (2) rang et AllianceBernstein au 27e (1) en termes d’actifs sous gestion. Globalement, AXA se Les conditions de marché en 2014 Les marchés actions ont affi ché une performance mitigée en 2014, avec un rendement positif aux États-Unis, soutenu par une forte reprise de l’économie et un taux de chômage faible, tandis que l’Europe et le Japon restaient aux prises avec une croissance anémique et des craintes de défl ation qui ont pesé sur le sentiment des investisseurs malgré l’action énergique des Banques centrales. Malgré la vigueur de la reprise économique, le marché britannique a publié une performance faible, les investisseurs redoutant de plus en plus une baisse des prix. Les marchés émergents ont affi ché des résultats mitigés, les bons résultats économiques en Asie du Sud-Est et l’amélioration du sentiment des investisseurs en Inde étant contrebalancés par la faiblesse des indicateurs économiques en Chine, en Russie et au Brésil. Sur les marchés obligataires, les obligations d’État se sont appréciées, soutenues par leur statut de « valeur refuge » dans un contexte marqué par des accès réguliers d’incertitude (liés notamment à la crise en Ukraine) et par le report à 2015, au plus tôt, des hausses de taux attendues aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les obligations du secteur privé ont également affi ché une performance vigoureuse, soutenues par les bons fondamentaux des entreprises et par la chasse au rendement des investisseurs. De même, le marché des obligations à haut rendement a bénéfi cié d’une demande soutenue malgré des Sur le marché des devises, le thème dominant au cours de l’année est resté celui de l’appréciation du dollar US par rapport à la plupart des grandes devises. Après cinq trimestres consécutifs d’appréciation par rapport au dollar US, la livre sterling s’est affaiblie à la fi n de l’année en raison des inquiétudes liées à la baisse des prix. Dans le même temps, l’euro a cédé du terrain par rapport à la devise américaine, à la livre sterling et au yen sous l’effet de la poursuite de la politique d’assouplissement monétaire de la BCE. Après un rally au début d’année, le Yen s’est affaibli par rapport au billet vert. Le rouble s’est effondré sous l’effet de la chute des cours du pétrole et des sanctions économiques infl igées à la Russie en réaction à la crise en Ukraine. 22 janvier 2015 l’extension de son programme d’achat d’actifs (obligations souveraines, obligations sécurisées et ABS) dans le but de relancer l’économie en encourageant la création de crédit et la prise de risque. Cette décision devrait avoir un impact sur les rendements des obligations souveraines et des obligations du secteur privé de la zone Euro, ainsi que sur les taux de change des devises étrangères contre l’Euro. (1) Classement établi par AXA sur la base des données disponibles à fi n 2014. (2) Classement établi par AXA sur la base des données disponibles au 30 septembre 2014. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les marchés actions ont affi ché une bonne performance globale en 2014 sous l’effet de la reprise vigoureuse observée dans l’ensemble des grandes économies. De fait, l’indice MSCI World a enregistré une progression de 7,7 %. À New York, l’indice Dow Jones Industrial Average a augmenté de 7,5 % et l’indice S&P 500 de 11,4 % en 2014. À Londres, l’indice FTSE 100 a chuté de 2,7 % en 2014. En Europe, l’indice EUROSTOXX 50 a progressé de 1,2 % tandis qu’à Tokyo, l’indice Nikkei a enregistré une hausse de 7,1 %. L’indice MSCI G7 a progressé de 7,9 % et l’indice MSCI des pays émergents de 2,5 %. L’indice de volatilité implicite du S&P 500 est passé de 13,7 % au 31 décembre 2013 à 19,2 % L’indice de volatilité réalisée du S&P 500 est quant à lui passé de 10,3 % à 13,8 % entre le 31 décembre 2013 et le Le taux à 10 ans du Trésor américain a clôturé l’exercice 2014 à 2,17 %, en baisse de 87 pdb par rapport au 31 décembre 2013\. Le rendement du Bund allemand à 10 ans a chuté de 139 pdb à 0,54 %. Le rendement de l’emprunt d’État français à 10 ans a diminué de 172 pdb à 0,84 %. Celui de l’emprunt d’État japonais a terminé l’année 2014 à 0,33 %, en baisse de 41 pdb par rapport au 31 décembre 2013. L’emprunt d’État belge à 10 ans a clôturé l’année 2014 à 0,82 %, en recul de 174 pdb par rapport au 31 décembre 2013. Les emprunts d’État à 10 ans des pays périphériques de la zone Euro ont enregistré une baisse signifi cative : l’Italie a terminé l’année 2014 à 1,88 % (en baisse de 225 pdb par rapport au 31 décembre 2013), l’Espagne à 1,61 % (en baisse de 254 pdb par rapport au 31 décembre 2013), la Grèce à 9,6 % (en hausse de 118 pdb par rapport au 31 décembre 2013), l’Irlande à 1,24 % (en baisse de 223 pdb par rapport au 31 décembre 2013) et le Portugal à 2,69 % (en baisse de 344 pdb par rapport au 31 décembre 2013). En Europe, l’iTRAXX Main a diminué de 7 pdb à 63 pdb par rapport au 31 décembre 2013, tandis que l’iTRAXX Crossover a augmenté de 59 pdb à 346 pdb. Aux États-Unis, l’indice CDX Main a crû de 4 pdb à 66 pdb. Dans ce contexte, l’euro s’est déprécié au cours de l’année 2014 par rapport aux principales devises, comme le montre le tableau (a) Taux de change moyen du Yen sur les quinze mois fi nissant le 31 décembre 2013 utilisé pour le compte de résultat 2013. AXA a achevé l’acquisition de 50 % de Tian Limited (« Tian Ping ») afi n d’acquérir 50 % de la société. Tian Ping, dont l’activité est concentrée sur l’assurance automobile, dispose de licences en assurance dommages couvrant la plupart des provinces chinoises ainsi qu’une licence de distribution directe couvrant toutes ces provinces, et détient une part de marché de 0,8 % (1). Le 24 avril 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec les actionnaires de Tian Ping Auto Insurance Company Le 20 février 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé cette acquisition. Les opérations acquises sont consolidées par mise (1) Source : CIRC, décembre 2013. 24 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Pologne. De plus, AXA acquerrait 100 % de BRE Assurance, la fi liale d’assurance dommages de mBank en Pologne (5). Le montant de la transaction serait de 570 millions de zlotys (soit 136 millions d’euros (6)), sous réserve d’un ajustement de prix lors de la fi nalisation, suivi d’un paiement additionnel différé pouvant s’élever jusqu’à 31 millions de zlotys (soit 7 millions d’euros), sous condition d’atteindre certains objectifs et de signifi cativement ses capacités de distribution en Pologne via l’accès au modèle de distribution multi-canal innovant de mBank, tout en diversifi ant son offre vers plus de produits d’assurance dommages et de prévoyance, en ligne avec son Quatrième banque de détail (7) de Pologne, mBank compte environ 4 millions de clients. Ces dernières années, elle s’est différenciée de ses concurrents en développant une approche multi-canal via ses plateformes Internet et mobile et ses 250 agences. En tant que leader de l’innovation en banque électronique en Pologne et ailleurs, elle a reçu le prix de Première banque digitale en Europe en 2014 attribué par Celent Research. Ainsi, mBank représente un partenaire unique pour AXA dans la poursuite de sa transformation digitale. BRE Assurance est la captive d’assurance dommages de mBank et souscrit principalement de l’assurance automobile, de l’assurance emprunteur et de l’assurance habitation. De 2010 à 2014, cette société en forte croissance a enregistré une croissance annuelle des primes de 17 %. Avec la majorité de ses polices d’assurance automobile souscrites en ligne, elle offrirait à AXA l’occasion de renforcer signifi cativement sa présence sur le marché polonais du Direct. La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires, et devrait intervenir au premier semestre de Le 8 décembre 2014, AXA a annoncé avoir conclu un accord afi n d’acquérir 100 % d’Assur Africa Holdings (8) (« AAH »), qui détient une participation de 77 % dans l’assureur Mansard Insurance plc, pour un montant total de 198 millions d’euros (9). Les opérations acquises sont incluses au sein de la en équivalence depuis le 20 février 2014 au sein de la région Asie. Le coût d’acquisition total s’établit à 4,1 milliards de RMB (soit 495 millions d’euros (1)) pour une participation de 50 % dans le capital. AXA et les actionnaires actuels de Tian Ping contrôlent conjointement Tian Ping. Les activités existantes d’assurance dommages d’AXA en Chine ont été intégrées AXA devient le plus grand assureur étranger présent en Chine en assurance Dommages et consolide sa position de premier assureur international en assurance Dommages en Asie (hors AXA a achevé l’acquisition de 51 % Le 11 novembre 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Grupo Mercantil Colpatria en vue d’acquérir 51 % de ses activités d’assurance en Colombie (« Colpatria Seguros ») (2). Le 2 avril 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé l’acquisition. Les opérations acquises sont intégrées à la Région Méditerranée et Amérique Latine et consolidées par intégration globale depuis le 2 avril 2014. En tenant compte d’un ajustement de prix payé par AXA le 26 août 2014, le coût d’acquisition fi nal est de 683 milliards de pesos colombiens (ou 256 millions d’euros (3)). Quatrième acteur du secteur de l’assurance de Colombie (4) (avec une part de marché de 7 %), Colpatria Seguros est présent aussi bien dans l’assurance Dommages que dans les branches Vie, Épargne, et Retraite. Le Groupe bénéfi cie de fortes positions en assurance Dommages (n° 2 avec 9 % de part de marché), en assurance accidents du travail (n° 3 avec 15 % de part de marché) et en capitalisation (n° 1 avec 65 % Cette transaction permet à AXA d’entrer sur un marché colombien attractif et de bénéfi cier de ses fortes perspectives de croissance à travers des activités bien établies et rentables via une co-entreprise avec un partenaire local réputé. AXA Colpatria Seguros bénéfi ciera de l’important savoir-faire d’AXA afi n d’accélérer son développement et de tirer parti de ses avantages compétitifs sur le marché colombien. AXA renforce sa présence en Pologne grâce à un partenariat avec mBank Le 12 septembre 2014, AXA a annoncé avoir noué un d’accords de bancassurance exclusifs d’une durée de 10 ans avec mBank, en assurance dommages et en prévoyance en (1) 1 euro = 8, 342 RMB. (3) 1 euro = COP 2 667. (2) Le périmètre de la transaction regroupe les 4 compagnies d’assurance de Grupo Mercantil Colpatria : Seguros Colpatria S.A. (assurance dommages), Seguros de Vida Colpatria S.A. (assurance vie, assurance accidents du travail), Capitalizadora Colpatria S.A. (capitalisation) et Colpatria Medicina Prepagada S.A. (complémentaire santé). (4) D’après les informations communiquées par Colpatria et l’information publique de la Superintendencia Financiera de Colombia. (5) 1 euro = 4,1936 zlotys polonais au 10 septembre 2014. (6) BRE Ubezpieczenia Towarzystwo Ubezpieczen Reasekuracji S.A. (9) 1 euro = 217,9 nairas nigérians. (8) AAH est une société de holding dont les seuls actifs sont la participation qu’elle détient dans Mansard. Ce consortium est dirigé par DPI, I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Mansard est le 4e assureur au Nigéria, opérant à la fois en assurance dommages (n° 4 avec 5 % de part de marché) et en Vie, Épargne, Retraite (n° 5 avec 4 % de part de marché) (1). L’entreprise est bien établie sur le secteur de l’assurance des entreprises (2), qui représente près des deux tiers de son chiffre d’affaires, et a développé avec succès son activité d’assurance des particuliers, atteignant une croissance annuelle moyenne d’environ 40 % sur les trois dernières années. Mansard s’est différencié de ses concurrents grâce à son approche multi- canal, en mettant l’accent sur ses réseaux propriétaires. Cette transaction permet à AXA de prendre pied au Nigéria, un marché très prometteur, via une entreprise de renom, dirigée par une équipe talentueuse. En outre, Mansard bénéfi ciera des connaissances approfondies d’AXA en matière de distribution et de développement de produits, ainsi que de son savoir-faire en actuariat, afi n d’accélérer davantage son développement et tirer profi t de ses avantages concurrentiels. AXA a réalisé la cession de ses activités Vie, Le 3 juin 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé la cession de ses activités Vie, Épargne, Retraite en Hongrie (3 ) à Vienna Insurance Group. AXA poursuit ses activités bancaires dans le pays. exceptionnelle de 50 millions d’euros, qui a été enregistrée en AXA cède ses activités de retraite obligatoire à Hong Kong à The Principal Le 7 novembre 2014, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec The Principal Financial Group (« The Principal ») afi n de lui céder ses activités de retraite relatives au régime de Caisse de Prévoyance Obligatoire (« Mandatory Provident Fund », « MPF ») et au régime de Retraite Professionnelle (« Occupational Retirement Schemes Ordinance », « ORSO ») à Hong Kong. De plus, The Principal bénéfi cierait d’un accord de distribution exclusif d’une durée de 15 ans avec les réseaux propriétaires d’AXA à Hong Kong pour les produits de retraite obligatoire concernés. Selon cet accord, le montant reçu à la fi nalisation de la transaction serait de 2,6 milliards de dollars de Hong Kong (soit 270 millions d’euros) (4). Cette transaction permettrait à AXA de céder ses activités MPF et ORSO à Hong Kong, en ligne avec la politique du Groupe visant à optimiser les portefeuilles existants non stratégiques. Elle permettrait également à AXA Hong Kong de se concentrer davantage sur les activités de prévoyance et santé et d’épargne à long terme, en ligne avec les objectifs du plan stratégique Ambition AXA. Cette opération créerait une opportunité unique pour AXA de maximiser la création de valeur en participant à la consolidation du marché tout en s’assurant que ses clients existants continueront de bénéfi cier d’une qualité de service élevée. En outre, l’accord de distribution avec The Principal, un leader dans les solutions de retraite à Hong Kong, offre à AXA l’occasion de continuer à proposer à ses clients des produits de retraite obligatoire de grande qualité. Les activités MPF et ORSO d’AXA à Hong Kong ont été développées avec succès respectivement depuis 2000 et 1988. AXA est le 10e acteur (5) sur le segment des MPF à Hong Kong. Les actifs sous gestion représentaient un total de 23,2 milliards de dollars de Hong Kong (soit 2,2 milliards d’euros) (6) au 31 décembre 2013 tandis que le total des commissions perçues s’élevait à 253 millions de dollars de Hong Kong (soit 25 millions d’euros) (7) en 2013. La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires, et devrait intervenir au troisième trimestre 2015. Cession des activités d’AXA en Roumanie Le 18 décembre 2014, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec Certinvest et SIF Transilvania afi n de céder ses activités d’assurance Vie, Épargne, Retraite en Roumanie et de quitter le marché roumain. Selon cet accord, Certinvest acquerrait une participation de 70 % dans la fi liale roumaine d’AXA, AXA Life Insurance S.A., tandis que SIF Transilvania acquerrait la Certinvest est un des principaux gestionnaires d’actifs indépendants en Roumanie. SIF Transilvania est une société d’investissement cotée à la bourse de Bucarest. Les parties se sont engagées conjointement à ne pas divulguer La fi nalisation de la transaction est soumise aux conditions Expiration de l’accord d’achat et de vente L’accord annoncé le 29 novembre 2013 avec Astra Asigurari afi n de céder les activités d’assurance Vie, Épargne, Retraite d’AXA en Roumanie a expiré le 19 septembre 2014. (1) Source : NAICOM, sur la base des primes émises en 2012. (2) Produits collectifs et Dommages entreprises. (3) AXA Insurance Company et AXA Money & More. (4) 1 euro = 9,6200 dollars de Hong Kong au 6 novembre 2014. (5) Source : Recherche de l’Industrie, MPF Market Shares Report de décembre 2013. (6) 1 euro = 10,6918 dollars de Hong Kong au 31 décembre 2013. (7) Conversion à partir du taux de change annuel moyen de 2013. 26 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Depuis de nombreuses années, le Groupe AXA offre à ses collaborateurs, en France comme à l’étranger, l’opportunité de souscrire à une augmentation de capital qui leur est réservée. En 2014, les collaborateurs du Groupe ont investi pour un montant total de 314 millions d’euros, entraînant l’émission Au 31 décembre 2014, les collaborateurs du Groupe AXA détenaient 6,66 % du nombre d’actions en circulation composant le capital du Groupe. Au 31 décembre 2014, le subordonnée de 750 millions de livres sterling Le 9 janvier 2014, AXA a annoncé avoir réalisé avec succès le placement auprès d’investisseurs institutionnels d’une émission d’obligations subordonnées Reg S d’un montant de 750 millions de livres sterling à échéance 2054. Le coupon annuel initial est de 5,625 %. Il est à taux fi xe jusqu’à la première date d’option de remboursement anticipé (call) en janvier 2034, puis à taux variable avec une majoration d’intérêts de 100 points de base (pdb) par la suite. La marge initiale contre Gilt s’élève à 215 pdb. Les obligations sont éligibles en capital d’un point de vue réglementaire et auprès des agences de notation dans les limites applicables. La transaction a été structurée pour répondre aux critères d’éligibilité en capital Tier 2 attendus durée indéterminée pour 1 milliard d’euros Le 16 mai 2014, AXA a annoncé avoir réalisé avec succès le placement auprès d’investisseurs institutionnels d’une émission d’obligations subordonnées à durée indéterminée Reg S d’un montant de 1 milliard d’euros. La marge initiale contre swap s’élève à 225 pdb. Le coupon annuel initial est de 3,875 %. Il est à taux fi xe jusqu’à la première date de remboursement anticipé en octobre 2025, puis à un taux d’intérêt fi xe recalculé tous les 11 ans avec une majoration d’intérêt de 100 pdb. Les obligations sont éligibles en capital d’un point de vue réglementaire et auprès des agences de notation dans les limites applicables. La transaction a été structurée pour répondre aux critères d’éligibilité de la dette subordonnée à durée indéterminée dans la limite de 50 % sous Solvabilité 1 et afi n d’être éligible Tier 1 grandfathered en capital sous Solvabilité 2. Le 29 octobre 2014, AXA a lancé une opération de gestion de passif en offrant aux détenteurs éligibles de quatre séries d’obligations existantes la possibilité de les échanger contre de nouvelles obligations super-subordonnées à durée indéterminée et à taux révisable. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme mené par AXA de gestion active de son refi nancement afi n d’assurer une visibilité adéquate et les meilleures conditions possibles pour le renouvellement de ses obligations existantes parvenant à échéance au cours des L’offre d’échange a été menée à bien le 7 novembre 2014 avec un taux moyen de participation de 58 %, conduisant à l’émission de 984 millions d’euros d’obligations super- subordonnées à durée indéterminée et à taux révisable (avec un coupon annuel initial de 3,941 % jusqu’à la première date de remboursement en 2024) et 724 millions de livres sterling d’obligations super-subordonnées à durée indéterminée et à taux révisable (coupon annuel initial de 5,453 % jusqu’à la première date de remboursement en 2026). Cette opération a eu un impact après impôt de - 105 millions d’euros sur les capitaux propres part du Groupe en 2014 en raison de la prime Le 9 mai 2014, la notation attribuée par Moody’s Investors Service pour la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance a été maintenue à « Aa3 ». L’agence de notation a également révisé la perspective de négative à stable pour l’ensemble des notations. Le 15 octobre 2014, S&P a réaf fi rmé à « A+ » la note relative à la solidité fi nancière des principales fi liales du Groupe AXA et relevé la perspective de stable à positive. Le 4 novembre 2014, Fitch a con fi rmé la note « AA- » de solidité fi nancière des fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance, Événements postérieurs à la clôture du 31 décembre 2014 DÉCISION DE LA BANQUE NATIONALE SUISSE DE SUPPRIMER LE COURS PLANCHER Suite à la décision du 15 janvier 2015 de la Banque Nationale Suisse (BNS) d’abandonner le cours plancher de 1,20 franc suisse face à l’euro et d’abaisser à - 0,75 % le taux d’intérêt sur les dépôts à vue, la devise helvétique s’est fortement appréciée par rapport à l’euro. Cette appréciation, si elle s’avère durable, devrait avoir un effet mécanique sur les réserves liées aux I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I écarts de conversion comptabilisées dans les capitaux propres d’AXA en Suisse ainsi que sur la conversion des résultats en 2015\. Par ailleurs, les décisions de la BNS devraient avoir une infl uence sur l’environnement fi nancier et économique d’AXA Winterthur, notamment sur le rendement à long terme des obligations d’État, la performance des marchés d’actions et la 22 janvier 2015 l’extension de son programme d’achat d’actifs (obligations souveraines, obligations sécurisées et ABS) dans le but de relancer l’économie en encourageant la création de crédit et la prise de risque. Cette décision devrait avoir un impact sur les rendements des obligations souveraines et des obligations du secteur privé de la zone Euro, ainsi que sur les taux de change des devises étrangères contre l’Euro. Les normes IFRS 10 et 11 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2014 et l’information comparative au titre de 2013 a été retraitée (voir les colonnes portant la mention « retraité » dans les tableaux du document) afi n de refl éter rétrospectivement l’application de la norme révisée qui a conduit en particulier au changement de la méthode de consolidation d’une compagnie d’assurance Dommages (Natio Assurances, reporté dans l’activité Direct) d’une intégration proportionnelle à une intégration par mise en équivalence. Ce changement de méthode de consolidation n’a eu aucun impact sur le résultat de l’exercice en cours ni sur Dont prélèvements sur contrats d’investissement sans Les revenus sont présentés net des éliminations internes. (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Les variations sont présentées en base comparable. (c) En excluant les plus ou moins values de cessions et les variations de juste valeur d’actifs comptabilisées en juste valeur par résultat (et celles des instruments de couverture et produits dérivés s’y rapportant), le produit net bancaire et le chiffre d’affaires du Groupe s’élèveraient respectivement à 559 millions d’euros et 28 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le chiffre d’affaires consolidé de l’exercice 2014 s’élève à 91 988 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport à 2013 La base comparable résulte principalement du retraitement des éléments suivants : l’alignement des dates de clôture au Japon (1) (+ 1,2 milliard d’euros, soit + 1,4 point), les variations de taux de change en 2014 (+ 0,5 milliard d’euros, soit + 0,6 point), principalement l’appréciation de l’Euro par rapport au Yen, la cession du portefeuille MONY en 2013 (+ 0,2 milliard d’euros, soit + 0,2 point), la cession d’AXA Private Equity en 2013 (+ 0,2 milliard d’euros, soit + 0,2 point), (v) l’acquisition des activités d’assurance de Colpatria Seguros en Colombie en 2014 (- 0,6 milliard d’euros, soit - 0,7 point) et (vi) l’application rétrospective des normes IFRS 10 et IFRS 11 en 2013, comme indiqué plus haut. VIE – ANNUAL PREMIUM EQUIVALENT (APE) (2) (a) Les variations sont en base comparable. Les affaires nouvelles en base APE s’élèvent à 6 477 millions d’euros, en hausse de 2 % en base publiée et de 6 % à données comparables, les principales branches d’activité affi chant une croissance soutenue. La progression des ventes de produits en Unités de Compte et de produits adossés à l’actif général est liée principalement au succès des produits multi-supports (3) en Europe Continentale, ainsi qu’à certaines opérations exceptionnelles en France, tandis que la croissance des produits de prévoyance et santé est liée principalement à l’augmentation du chiffre d’affaires en France, en Thaïlande, à Hong Kong et en Chine, en partie compensée par la baisse des volumes en Suisse liée au repositionnement du portefeuille de Sur les marchés à forte croissance, les affaires nouvelles en base APE affi chent une progression de 14 %, soutenues principalement par Hong Kong (+ 17 %, soit + 74 millions d’euros), en Asie du Sud-est, Inde et Chine (+ 16 %, soit + 66 millions d’euros), en partie compensée par un ralentissement en Europe Centrale et de l’Est (- 18 %, soit \- 19 millions d’euros). Sur les marchés matures, la croissance est tirée principalement par la France (+ 11 %, soit + 153 millions d’euros) et AXA MPS (+ 37 %, soit + 81 millions), en partie compensée par la Suisse (- 24 %, soit - 105 millions d’euros), la Belgique (- 17 %, soit - 26 millions d’euros) et l’Allemagne (- 3 %, soit - 12 millions d’euros). Dans la branche Prévoyance et Santé, les APE (37 % du total) s’inscrivent en hausse de 3 %, (soit + 69 millions d’euros), soutenues par le marché français (+ 10 %, soit \+ 63 millions d’euros), grâce à une forte amélioration dans la branche prévoyance collective liée à l’évolution positive des activités à l’international et des activités traditionnelles en France, la Thaïlande (+ 29 %, soit + 42 millions d’euros) sous l’effet de l’augmentation des ventes de produits d’épargne-prévoyance à court terme et du lancement réussi d’un nouveau produit vie entière, Hong Kong (+ 17 %, soit \+ 37 millions d’euros) grâce à des campagnes marketing et au lancement de nouveaux produits, la Chine (+ 31 %, soit + 22 millions d’euros) sous l’effet de l’augmentation des ventes de contrats individuels à primes périodiques et de contrats mixtes à prime unique avec participation aux bénéfi ces et (v) le Mexique (+ 46 %, soit + 17 millions d’euros) grâce à deux contrats signifi catifs souscrits auprès d’organismes publics en août 2014, en partie compensés par (vi) la Suisse (- 25 %, soit - 102 millions d’euros) suite au repositionnement stratégique en faveur des solutions de prévoyance semi-autonomes et la réduction volontaire des ventes de solutions de prévoyance complètes, (vii) l’Allemagne (- 14 %, soit - 29 millions d’euros) principalement en raison de la non-récurrence des ventes exceptionnelles en santé en 2013 liée à l’anticipation d’un (1) À compter de l’exercice 2013, AXA Life Japan a aligné la date de clôture de ses comptes annuels sur celle du Groupe, soit le 31 décembre, fi n de l’année civile. Dans le calcul des chiffres à données comparables, la contribution de 2013 a été retraitée pour couvrir la période du 1er janvier (2) « Annual Premium Equivalent (APE) » correspond à la somme de 100 % des affaires nouvelles en primes périodiques et de 10 % des primes uniques, en ligne avec la méthodologie EEV du Groupe. L’APE est en part du Groupe. (3) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I changement de la réglementation et (viii) les États-Unis (- 17 %, soit - 20 millions d’euros), la concurrence accrue sur les produits Term et les produits Indexed Universal Life ayant entraîné une baisse des ventes. ■ Les ventes de produits en Unités de Compte en base APE (35 % du total) connaissent une progression de 9 % (soit + 183 millions d’euros) principalement soutenue par (i) le Royaume-Uni (+ 13 %, soit + 47 millions d’euros), où le Groupe a notamment bénéfi cié de la vigueur des ventes dans la branche Retraite collective, Hong Kong (+ 28 %, soit + 46 millions d’euros), grâce notamment à une accélération des ventes avant l’entrée en vigueur d’une vaste réforme réglementaire en 2015, l’Allemagne (+ 60 %, soit + 38 millions d’euros) et AXA MPS (+ 15 %, soit \+ 26 millions d’euros), tous deux grâce au lancement réussi de nouveaux produits multi-supports (1), (v) les États-Unis (+ 4 %, soit + 29 millions d’euros) où le Groupe a bénéfi cié du succès continu des ventes de produits d’épargne-retraite en Unités de Compte « GMxB » à taux variable, en partie compensée par (vi) la Belgique (- 28 %, soit - 18 millions d’euros) principalement sous l’effet d’un repli des fonds structurés et du produit multi-support « Oxylife » (1 ) et (vii) l’Indonésie (- 12 %, soit - 10 millions d’euros) en raison de la chute de la productivité de la bancassurance. ■ Les ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général en base APE (15 % du total) augmentent de 11 % (soit \+ 96 millions d’euros), principalement soutenues par la France (+ 15 % soit + 79 millions d’euros) et AXA MPS (+ 131 % soit \+ 52 millions d’euros), tous deux tirés par l’augmentation des ventes de produits multi-supports (1 ), partiellement compensée par l’Allemagne (- 23 % soit - 21 millions d’euros), en raison d’un changement volontaire du mix d’activité en faveur des (a) Les variations sont présentées en base comparable. Le chiffre d’affaires Dommages est en hausse de 2 % en base publiée et de 1 % à données comparables à 29 460 millions d’euros en 2014. L’activité Particuliers augmente de 1 %, principalement portée par l’activité Direct, la France et la Suisse. La hausse moyenne globale des tarifs s’élève à 2 %. La branche Entreprise progresse de 2 %, principalement soutenue par le Royaume-Uni et l’Irlande, la France et l’Asie. L’activité Particuliers (58 % du chiffre d’affaires Dommages) connaît une progression de 1 % à données comparables. Le chiffre d’affaires de l’assurance automobile augmente de 77 millions d’euros, soit + 1 %, grâce à une hausse des tarifs sur les marchés matures et à une augmentation des volumes dans le segment d’activité Direct et en Asie, en partie compensées par une baisse des volumes dans la Région Méditerranée et ■ l’activité Direct (+ 5 %), grâce à son positionnement tarifaire concurrentiel au Japon et en France, à une meilleure rétention de la clientèle au Royaume-Uni et en Corée du Sud, en partie compensés par un ralentissement en Espagne dans un environnement de marché diffi cile ; (1) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif 30 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ la France (+ 3 %), soutenue à la fois par des hausses de tarifs et par une augmentation des volumes ; ■ l’Allemagne (+ 2 %), soutenue par des hausses de tarifs ; ■ la Suisse (+ 1 %), portée par la croissance des volumes ; ■ en partie compensés par la Région Méditerranée et Amérique Latine (- 3 %), principalement pénalisée par la Turquie (- 9 %) confrontée à une intensifi cation de la concurrence conjuguée à une baisse des ventes de voitures particulières et par l’Espagne (- 3 %) en raison d’une baisse des tarifs et d’une diminution de la prime moyenne. Le chiffre d’affaires des branches non automobiles croît de 136 millions d’euros, soit + 2 %, principalement porté par des hausses tarifaires généralisées et par une hausse des volumes sur les marchés à forte croissance et dans l’activité Direct, en partie compensées par la baisse des volumes sur les marchés ■ la France (+ 4 %), portée principalement par des hausses de tarifs dans l’assurance habitation et le segment Dommages ; ■ la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 3 %) grâce au dynamisme des affaires nouvelles et à une hausse des tarifs dans la branche santé au Mexique et dans la région ■ la Suisse (+ 5 %) grâce à l’augmentation des tarifs d’assurance des biens et de responsabilité civile ; ■ l’activité Direct (+ 7 %), une performance attribuable principalement à l’assurance individuelle accidents et à la branche santé en Corée du Sud et à la branche habitation ■ en partie compensés par le Royaume-Uni & Irlande (- 2 %), principalement suite à des non-renouvellements de contrats et partenariats non rentables au second semestre de 2013 et des conditions de marché diffi ciles. L’activité Entreprises (41 % du chiffre d’affaires Dommages) augmente de 2 % à données comparables, principalement grâce à des hausses tarifaires généralisées, ainsi qu’à une augmentation des volumes sur les marchés à forte croissance. Le chiffre d’affaires des branches non automobiles croît de 249 millions d’euros, soit + 3 %, principalement porté par : ■ la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 5 %) principalement soutenue par les évolutions positives du portefeuille et par une hausse des tarifs dans la branche santé dans la région du Golfe et au Mexique et par l’évolution positive du portefeuille en Turquie ; ■ le Royaume-Uni et l’Irlande (+ 4 %) grâce à des hausses tarifaires et aux affaires nouvelles dans les branches dommages aux biens et responsabilité civile ; ■ la France (+ 2 %), qui bénéfi cie de l’évolution positive de l’activité d’assurance de crédits à l’international et de l’augmentation des tarifs de la branche dommages aux ■ l’Asie (+ 9 %), soutenue principalement par la branche Santé en Malaisie et à Singapour et la branche dommages aux biens à Hong Kong, à Singapour et en Malaisie. Le chiffre d’affaires de l’assurance automobile diminue de 14 millions d’euros, soit - 1 %, ce qui refl ète principalement les ■ la région Méditerranée et Amérique Latine (- 7 %), pénalisée notamment par la baisse des volumes au Mexique et en Turquie et qui pâtit également d’une baisse des en partie compensés par le Royaume-Uni et l’Irlande (+ 9 %) qui bénéfi cient notamment de la hausse des affaires nouvelles et d’une meilleure rétention de la clientèle ; ■ la France (+ 5 %), principalement grâce à des hausses Le chiffre d’affaires de l’assurance internationale s’inscrit en hausse de 3 % à données comparables à 3 292 millions d’euros, soutenu principalement par AXA Assistance qui connaît une progression de 9 % à 1 155 millions d’euros liée à un accroissement des volumes, AXA Global P&C et AXA Global Life, qui progressent de 67 % à 102 millions d’euros grâce à de nouveaux traités de réassurance quote- part et excédent de rétention avec des entités AXA présentes dans les marchés à forte croissance, en partie compensés par (iii) AXA Corporate Solution Assurance, qui recule de 1 % à 2 131 millions d’euros sous l’effet de la baisse des volumes en responsabilité civile, et dans les branches assurance aviation, maritime et spatiale, en partie compensés par l’évolution positive du portefeuille dans les branches automobile et Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs diminue de 4 % en base publiée, mais augmente de 4 % à données comparables, à 3 326 millions d’euros, soutenu principalement par la hausse des commissions de gestion chez AllianceBernstein comme chez AXA Investment Managers suite à l’accroissement des Le chiffre d’affaires d’AllianceBernstein est en hausse de 4 % (soit + 86 millions d’euros) à données comparables à 2 175 millions d’euros, porté notamment par la hausse des commissions de gestion (+ 77 millions d’euros) résultant de l’accroissement des actifs moyens sous gestion (+ 5 %), ainsi que par l’augmentation des commissions sur les services de recherche aux clients institutionnels (+ 8 %). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les actifs sous gestion d’AllianceBernstein ressortent en hausse de 19 % (soit + 67 milliards d’euros) par rapport au 31 décembre 2013 à 413 milliards d’euros. Cet accroissement repose principalement sur les facteurs suivants : un impact favorable des variations de change de + 50 milliards d’euros (ii) une appréciation du marché pour + 12 milliards d’euros (principalement sur les actifs obligataires), une collecte nette de + 3 milliards d’euros et un changement de périmètre de + 2 milliards d’euros lié à l’acquisition d’un gestionnaire d’actifs danois spécialisé dans les actions internationales (CPH Le chiffre d’affaires d’AXA Investment Managers diminue de 16 % (soit - 212 millions d’euros) en base publiée à 1 151 millions d’euros suite à la cession de l’activité Private Equity en 2013. Hors commissions de distribution (rétrocédées aux distributeurs) et à base comparable, le chiffre d’affaires augmente de 70 millions d’euros (+ 7 %) porté en particulier par la hausse des commissions de gestion (+ 85 millions d’euros) résultant de l’accroissement des actifs moyens sous gestion (+ 5 %), en partie compensés par la diminution des commissions de performance (- 17 millions d’euros), notamment dans les fi nancements structurés. Les actifs sous gestion d’AXA Investment Managers (« AXA IM ») augmentent de 14 %, soit + 76 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2013 à 623 milliards d’euros, soutenus principalement par une appréciation du marché pour + 45 milliards d’euros, qui concerne essentiellement les actifs gérés pour le compte d’AXA sous l’effet de la baisse des taux d’intérêt, de l’appréciation des marchés actions depuis le 31 décembre 2013, et du réinvestissement des dividendes, (ii) une collecte nette pour + 19 milliards d’euros et un impact favorable des variations de change pour + 13 milliards d’euros. Le produit net bancaire augmente de 8 % en base publiée, soit de 7 % à données comparables à 564 millions d’euros, soutenu par le dynamisme des activités bancaires. 32 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Résultat opérationnel, résultat courant et résultat net Les normes IFRS 10 et 11 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2014 et l’information comparative au titre de 2013 a été retraitée (voir les colonnes portant la mention « retraité » dans les tableaux du document) afi n de refl éter rétrospectivement l’application de la norme révisée, qui a conduit en particulier au changement de la méthode de consolidation d’une compagnie d’assurance Dommages (Natio Assurances, reporté dans l’activité Direct) d’une intégration proportionnelle à une intégration par mise en équivalence. Ce changement de méthode de consolidation n’a eu aucun impact sur le résultat de l’exercice en cours ni sur Prélèvements sur contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Variation des primes non acquises nettes de chargements et prélèvements Résultat fi nancier hors coût de l’endettement net (b) Charges techniques relatives aux activités d’assurance (b) Résultat net des cessions en réassurance Amortissements des valeurs de portefeuille et autres actifs incorporels Pertes de valeur constatées sur immobilisations corporelles Variation de la valeur de goodwill Quote-part de résultat dans les entreprises mises en équivalence Charges liées aux dettes de fi nancement Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Pour les comptes clos au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, l’impact de « la variation de juste valeur des actifs sur les contrats dont le risque fi nancier est fi nancier et les charges techniques relatives aux activités d’assurance. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat opérationnel consolidé s’élève à 5 060 millions d’euros, en hausse de 7 % en base publiée, et de 8 % à taux de change constant, porté par la croissance enregistrée dans En Vie, Épargne, Retraite, le résultat opérationnel s’élève à 3 132 millions d’euros. En base publiée, le résultat opérationnel de la branche Vie, Épargne, Retraite est en progression de 339 millions d’euros (+ 12 %). À périmètre comparable (après retraitement de l’alignement des dates de clôture au Japon en 2013 et la cession du portefeuille MONY en 2013) le résultat opérationnel de la branche Vie, Épargne, Retraite progresse de 532 millions d’euros (+ 20 %) hausse essentiellement attribuable aux États-Unis (+ 248 millions d’euros), à la France (+ 60 millions d’euros), au Japon (+ 52 millions d’euros), à l’Asie du Sud-Est, Inde et Chine (+ 39 millions d’euros) et au Royaume-Uni (+ 39 millions d’euros) et résulte principalement ■ la diminution de la marge financière (- 49 millions d’euros, soit - 2 %), en particulier dans les pays suivants : le Japon (- 123 millions d’euros), ce qui refl ète principalement la non-récurrence des dividendes élevés versés en 2013 par les fonds investis en actions cotées et non cotées suite à l’embellie qu’a connue le marché boursier japonais, en partie compensée par l’Allemagne (+ 46 millions d’euros) en raison d’un changement de réglementation dans l’assurance vie ayant entraîné une réallocation de la participation aux bénéfi ces vers la marge technique, la France (+ 16 millions d’euros) du fait de la baisse des taux crédités aux assurés et (iv) les États-Unis (+ 11 millions d’euros) notamment grâce à la diminution des frais fi nanciers liée au remboursement des ■ la hausse des chargements et autres produits (+ 310 millions d’euros, soit + 4 %) : • les commissions de gestion sur produits en Unités de Compte connaissent une progression de 173 millions d’euros, principalement aux États-Unis (+ 87 millions d’euros) et en France (+ 56 millions d’euros) du fait de l’augmentation des encours en Unités de Compte liée à la • les chargements sur primes et OPCVM s’inscrivent en hausse de 102 millions d’euros, portés principalement par : Hong Kong (+ 68 millions d’euros), attribuable à la croissance des affaires nouvelles et des contrats en portefeuille, le Japon (+ 66 millions d’euros), grâce à l’amélioration du mix d’activités et à la croissance des contrats en portefeuille de prévoyance et santé adossés à l’actif général, la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 50 millions d’euros) du fait de l’augmentation de l’amortissement des provisions pour chargements non acquis liée principalement à l’augmentation des rachats chez AXA MPS et l’Allemagne (+ 29 millions d’euros) résultant en particulier de la baisse de la participation aux bénéfi ces des assurés, notamment en assurance santé, en partie compensés par (v) les États-Unis (- 112 millions d’euros) en raison de la non-récurrence de mises à jour favorables des hypothèses relatives aux provisions pour • les autres produits connaissent une augmentation de 36 millions d’euros, tirés principalement par l’accroissement des commissions reçues sur les activités OPCVM aux ■ l’amélioration de la marge technique nette (+ 84 millions d’euros, soit + 13 %) est principalement tirée par le Japon (+ 151 millions d’euros) qui bénéfi cie de la non-récurrence des changements défavorables d’hypothèses et de modèle effectués en 2013, la France (+ 131 millions d’euros) grâce notamment à l’évolution plus favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs des branches prévoyance individuelle et santé et Hong Kong (+ 27 millions d’euros) en raison d’une hausse de la marge sur rachats des produits en Unités de Compte et d’une évolution favorable de la sinistralité sur les produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général, en partie compensée par les États-Unis (- 242 millions d’euros) en raison notamment de la baisse des marges sur les contrats d’épargne-retraite en Unités de Compte (« GMxB ») attribuable à la non-récurrence des changements d’hypothèses et de modélisation effectués en 2013 ainsi que du programme de rachats sur cette gamme 34 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ la baisse des frais généraux (+ 226 millions d’euros, soit \- 3 %) du fait de : • la baisse des frais d’acquisition (+ 345 millions d’euros) principalement aux États-Unis (+ 421 millions d’euros) et en France (+ 39 millions d’euros), due à la baisse chargements non acquis), en partie compensée par l’augmentation des frais d’acquisition à Hong Kong (- 41 millions d’euros), en Allemagne (- 34 millions d’euros) et (v) dans la Région Méditerranée et Amérique Latine (- 28 millions d’euros), due principalement à la hausse de l’amortissement des frais d’acquisition reportés, • l’accroissement des frais d’administration (- 119 millions d’euros), principalement en France (- 71 millions d’euros) notamment du fait de l’augmentation des commissions sur les produits d’épargne, liée à la croissance de l’activité, et de la hausse des frais hors commissions due à la non- récurrence des éléments fi scaux exceptionnels favorables enregistrés en 2013 et au Japon (- 28 millions d’euros) du fait de la non-récurrence des effets exceptionnels de ■ la hausse de la charge d’impôts et des intérêts minoritaires (- 82 millions d’euros, soit + 9 %) attribuable principalement à l’amélioration du résultat opérationnel avant impôt, en partie compensée par des éléments fi scaux exceptionnels plus favorables (+ 115 millions d’euros par rapport à 2013, principalement aux États-Unis). En Dommages, le résultat opérationnel s’élève à 2 158 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 37 millions d’euros (+ 2 %) attribuable principalement à l’Allemagne (+ 52 millions d’euros), à l’activité Direct (+ 38 millions d’euros) et au Royaume-Uni et à l’Irlande (+ 23 millions d’euros), en partie compensés par la France (- 60 millions d’euros) et la Suisse (- 12 millions d’euros), pour l’essentiel sous l’effet de : ■ la baisse du résultat technique net (- 97 millions d’euros, soit - 10 %) pour les raisons suivantes : • le ratio de sinistralité de l’exercice courant affi che une détérioration de 0,3 point, qui résulte pour l’essentiel de l’augmentation des charges liées aux catastrophes naturelles (+ 1,1 point à 561 millions d’euros), qui elle- même résulte en grande partie de la tempête de grêle Ela (- 271 millions d’euros) en Europe et de l’ouragan Odile (- 256 millions d’euros) au Mexique, qui ont affecté la plupart des entités à travers le programme de mutualisation des risques de catastrophes naturelles du Groupe en 2014, alors que l’année 2013 avait été impactée par les inondations en Saxe et en Bavière (charge de - 53 millions d’euros au niveau du Groupe) ainsi que par plusieurs averses de grêle et tempêtes, en particulier Norbert (69 millions d’euros) et Andreas (29 millions d’euros) • une évolution défavorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs de 0,6 point à - 0,6 point (contre • une baisse du taux de chargement qui s’améliore de 0,5 point à 26 %, refl étant une réduction de 0,3 point du ratio des coûts d’acquisition sous l’effet de gains de productivité et d’une baisse du taux de commissionnement et une diminution de 0,2 point du ratio de frais administratifs, conséquence de divers programmes de • en conséquence, le ratio combiné se détériore de 0,4 point à 96,9 % alors que le ratio combiné de l’année courante s’améliore de 0,2 point à 97,6 % ; ■ l’amélioration du résultat financier (+ 87 millions d’euros soit + 4 %) notamment grâce à la France (+ 67 millions d’euros) qui a bénéfi cié d’une augmentation des distributions exceptionnelles d’OPCVM et la Région Méditerranée et Amérique Latine (+ 52 millions d’euros), essentiellement en Turquie, suite à la hausse des taux d’intérêt et à la croissance ■ la baisse de la charge d’impôts et des intérêts minoritaires (+ 33 millions d’euros, soit - 3 %), liée principalement à la chute du résultat opérationnel avant impôt en France, au En assurance internationale, le résultat opérationnel s’élève à 208 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel s’inscrit en hausse de 4 millions d’euros (soit \+ 2 %) principalement attribuable : au développement favorable sur les portefeuilles mis en run-off chez AXA Corporate Solutions Life Reinsurance et à l’augmentation des affaires nouvelles chez AXA Assistance, en partie compensés par l’augmentation des frais de personnel et la baisse du résultat technique chez AXA Global P&C et AXA Global Life. En gestion d’actifs, le résultat opérationnel ressort à 403 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel reste stable. À base comparable et après retraitement de la cession d’AXA Private Equity, le résultat opérationnel ressort en progression de 43 millions d’euros (+ 12 %) à la fois chez AXA IM (+ 35 millions d’euros) et chez AllianceBernstein (+ 9 millions d’euros) du fait de l’augmentation du chiffre d’affaires lié à l’accroissement des actifs moyens Sur le segment bancaire, le résultat opérationnel s’élève à 106 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 28 millions d’euros (+ 36 %), une évolution attribuable essentiellement à la Belgique (+ 19 millions d’euros) sous l’effet de la hausse de la marge d’intérêt et des commissions et la France (+ 3 millions d’euros) qui bénéfi cie d’une diminution des frais généraux. Le résultat opérationnel des holdings et autres sociétés du Groupe ressort à - 947 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel recule de 97 millions d’euros, principalement chez AXA SA (- 91 millions d’euros), refl étant notamment : les investissements réalisés en vue de soutenir les campagnes de promotion de la marque AXA et à renforcer les capacités sur les supports numériques, une diminution des dividendes reçus de fi liales non consolidées et une augmentation de la taxe française de 3 % compte tenu d’un dividende payé plus élevé en 2014. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les plus-values nettes réalisées revenant à l’actionnaire s’élèvent à 442 millions d’euros. À taux de change constant, les plus-values et moins-values nettes consolidées revenant l’actionnaire sont en hausse de 7 millions d’euros, ■ la baisse de - 43 millions d’euros des plus-values réalisées à 760 millions d’euros, notamment sur les actions (- 52 millions d’euros) refl étant la non-récurrence de la cession d’une participation de 3,9 % dans BNP Paribas et sur le portefeuille immobilier (- 30 millions d’euros) ; ■ la diminution de + 6 millions d’euros des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs à - 296 millions d’euros, principalement sur le portefeuille immobilier (+ 85 millions d’euros), en partie compensée par l’augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs sur les actions (- 78 millions d’euros) majoritairement sur les titres ■ une évolution moins défavorable de + 45 millions d’euros, à \- 22 millions d’euros, de la valeur intrinsèque des dérivés En conséquence, le résultat courant ressort à 5 503 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 386 millions d’euros (+ 7 %). Le résultat net s’élève à 5 024 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net est en augmentation de 536 millions d’euros (+ 12 %) principalement en raison de : ■ la hausse du résultat courant (+ 386 millions d’euros) ; ■ une variation favorable de la juste valeur des actifs fi nanciers et produits dérivés en 2014, après une évolution défavorable en 2013 ; une hausse de + 540 millions d’euros à 225 millions d’euros qui s’analyse de la manière suivante : • \+ 182 millions d’euros liés aux variations de taux de change, principalement en raison d’une évolution favorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture telle que défi nie • \+ 226 millions d’euros liés à la variation de juste valeur des dérivés de couverture non éligibles à la comptabilité de couverture telle que défi nie par la norme IAS 39, principalement sous l’effet de la baisse des taux d’intérêt, • \- 183 millions d’euros liés à la variation de la juste valeur des actifs comptabilisés à la juste valeur par résultat ; ■ une diminution des coûts de restructuration (+ 93 millions d’euros) à - 170 millions d’euros attribuable notamment à la non-récurrence de la provision pour locaux vacants comptabilisée en 2013 aux États-Unis ; ■ un impact plus défavorable des opérations exceptionnelles (- 232 millions d’euros) à 188 millions d’euros principalement lié à la non-récurrence de la plus-value réalisée en 2013 sur la cession d’AXA Private Equity (- 165 millions d’euros) ainsi qu’à la provision exceptionnelle de - 101 millions d’euros comptabilisée par AXA Bank en Hongrie en raison de la loi adoptée en juillet 2014 destinée à corriger, avec effet rétroactif, les écarts entre taux vendeurs et taux acheteurs appliqués aux crédits consentis aux particuliers dans une monnaie étrangère et qui, par conséquent, a obligé toutes les banques à compenser leurs clients pour les changements de taux d’intérêts ; ■ un impact plus défavorable des écarts d’acquisition et des autres immobilisations incorporelles (- 251 millions d’euros) à - 345 millions d’euros, lié principalement à la provision pour dépréciation d’une partie de la valeur de Reso (fi liale consolidée par mise en équivalence) en raison de la détérioration des perspectives économiques en Russie Au 31 décembre 2014, les capitaux propres consolidés s’élèvent à 65,2 milliards d’euros. Les mouvements intervenus depuis le 31 décembre 2013 sont présentés dans le tableau ci-après : Primes d’émission, de fusion et d’apport Dettes perpétuelles (y compris charges d’intérêts) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Gains et pertes actuariels sur engagements de retraite 36 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I BÉNÉFICE NET PAR ACTION (« BNPA ») (En millions d’euros, sauf le nombre d’actions en millions) Résultat net part du Groupe par action RENTABILITÉ DES FONDS PROPRES (« ROE ») Capitaux propres moyens sur la période Capitaux propres moyens sur la période (b) Capitaux propres moyens sur la période (b) (a) Incluant un ajustement pour refl éter les charges d’intérêts liées aux dettes à durée indéterminée (enregistrées en capitaux propres). (b) Excluant la variation de juste valeur sur actifs investis et produits dérivés (incluse dans les capitaux propres consolidés), et excluant les dettes à durée indéterminée I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des activités Vie, Épargne, Retraite pour les périodes indiquées : Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature 38 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Europe Centrale et de l’Est (a) Région Méditerranée et Amérique Latine (b) Asie du Sud-Est, Inde et Chine (c) Europe Centrale et de l’Est (a) Région Méditerranée et Amérique Latine (b) Asie du Sud-Est, Inde et Chine (c) (a) Inclut Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie. (b) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Maroc, le Mexique et la Colombie. (c) Le chiffre d’affaires de l’Asie du Sud-Est inclut celui de Singapour et des entités en Indonésie hors bancassurance. (d) Autres incluent Luxembourg, AXA Life Invest Services, Architas et Family Protect. (a) Inclut Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie. (b) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Maroc, le Mexique et la Colombie. (c) Le résultat de l’Asie du Sud-Est inclut l’Indonésie, la Thaïlande, les Philippines, la Chine, l’Inde et Singapour. (d) Autres pays incluent Luxembourg, AXA Life Invest Services, Architas et Family Protect. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 15 121 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente de 1 017 millions d’euros (+ 7 %) à 15 148 millions d’euros : ■ le chiffre d’affaires des produits en Unités de Compte (16 % du chiffre d’affaires) augmente de 225 millions d’euros (+ 10 %), majoritairement grâce à l’accroissement des efforts commerciaux. La part des produits en Unités de Compte dans le chiffre d’affaires de l’épargne individuelle progresse de 3 points à 31 %, contre 17 % en moyenne pour le ■ le chiffre d’affaires des produits d’épargne adossés à l’actif général (41 % du chiffre d’affaires) augmente de 587 millions d’euros (+ 11 %), principalement grâce à la signature de deux contrats signifi catifs en retraite collective (+ 26 %) et à la croissance des ventes des produits multi-supports (2) en épargne individuelle (+ 8 %) ; ■ le chiffre d’affaires des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (43 % du chiffre d’affaires) augmente de 195 millions d’euros (+ 3 %) principalement du fait d’une progression de 136 millions d’euros en prévoyance et santé collectives, générée par une hausse des tarifs et des volumes, et d’une augmentation de 36 millions d’euros en prévoyance individuelle refl étant la croissance du portefeuille. En santé individuelle, le chiffre d’affaires augmente de 22 millions d’euros sous l’effet de hausses tarifaires. Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 153 millions d’euros (+ 11 %) à 1 584 millions d’euros : ■ les ventes de produits en Unités de Compte (18 % de l’APE) augmentent de 10 millions d’euros (4 %) principalement grâce à de solides performances en épargne individuelle (+ 17 %), refl étant les efforts commerciaux entrepris en faveur de ces produits, partiellement compensées par la non-récurrence de contrats exceptionnels souscrits en retraite collective en 2013 (- 58 %) ; ■ les ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général (38 % de l’APE) progressent de 79 millions d’euros (+ 15 %), principalement grâce à la signature de deux contrats signifi catifs en retraite collective (+ 46 %) et à la croissance des ventes de produits multi-supports (2 ) en épargne (1) Source : FFSA décembre 2014. (2) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif 40 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ les ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (44 % de l’APE) augmentent de 63 millions (+ 10 %), portées principalement par une progression de 74 millions d’euros en prévoyance et santé collectives suite à la croissance des activités à l’international (programme d’avantages sociaux pour les salariés et assurance emprunteur) comme des activités traditionnelles sur le marché français. En prévoyance individuelle, les ventes augmentent de 6 millions d’euros (+ 8 %) portées par la hausse des volumes et une augmentation de la prime moyenne. Les ventes en santé individuelle diminuent de 16 millions d’euros (- 13 %) dans la perspective d’un changement de réglementation (mise en place de l’Accord National Interprofessionnel le 1er janvier 2016). La marge financière progresse de 16 millions d’euros (+ 1 %) à 1 195 millions d’euros, la baisse des revenus fi nanciers, due à un environnement de taux d’intérêt bas, ayant été largement compensée par la diminution des intérêts crédités aux assurés ainsi que par la non-récurrence de l’augmentation de la provision non allouée pour participation aux bénéfi ces en 2013. Les chargements et autres produits augmentent de 41 millions d’euros (+ 3 %) à 1 624 millions d’euros principalement en raison d’une hausse des chargements sur les produits en Unités de Compte (+ 56 millions d’euros) due à la croissance des encours, et sur les produits de prévoyance et santé collectives (+ 64 millions d’euros) portés par l’augmentation du chiffre d’affaires, partiellement compensée par un impact de - 93 millions d’euros au titre des provisions pour chargements non acquis principalement sous l’effet d’un ajustement exceptionnel de - 78 millions d’euros (compensé La marge technique nette augmente de 131 millions d’euros (+ 29 %) à 586 millions d’euros principalement en raison d’une évolution plus favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs en prévoyance et santé individuelles et d’éléments favorables non récurrents en retraite collective et Les frais généraux progressent de 32 millions d’euros (+ 1 %) à - 2 317 millions d’euros : ■ les frais d’acquisition baissent de 39 millions d’euros (- 3 %) à - 1 397 millions d’euros, principalement en raison d’un impact positif de + 126 millions d’euros des frais d’acquisition reportés résultant majoritairement d’un ajustement exceptionnel de + 80 millions d’euros (compensé par les provisions pour chargements non acquis) et d’une hausse de la capitalisation des frais d’acquisition reportés, partiellement compensés par une augmentation des commissions (- 94 millions d’euros) en prévoyance et santé collectives ainsi qu’en épargne individuelle, en ligne avec la ■ les frais administratifs sont en hausse de 71 millions d’euros (+ 8 %) à - 920 millions d’euros, portés par l’augmentation des commissions sur encours en épargne (- 39 millions d’euros), en lien avec la croissance de l’activité et des actifs moyens sous gestion, et d’une hausse de - 32 millions d’euros des frais hors commissions, principalement due à l’effet défavorable d’éléments fi scaux non récurrents en 2014 (principalement au titre de la « CVAE »). En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel baisse de 3,0 points à 68,1 %. La charge d’impôts progresse de 96 millions d’euros (+ 41 %) à - 328 millions d’euros sous l’effet de la hausse du résultat opérationnel avant impôts et d’une diminution des revenus non imposables ainsi que d’un mix moins favorable du taux Le résultat opérationnel augmente de 60 millions d’euros (+ 8 %) à 768 millions d’euros. Le résultat courant diminue de 127 millions d’euros (- 13 %) à 876 millions d’euros, l’augmentation du résultat opérationnel étant largement compensée par la baisse des plus-values réalisées (- 216 millions d’euros) sous l’effet principalement de la cession de 3,9 % du capital de BNP Paribas en 2013 Le résultat net diminue de 164 millions d’euros (- 16 %) à 878 millions d’euros en raison de la baisse du résultat courant, d’une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture sous l’effet principalement de la baisse des taux d’intérêt sur les swaptions (- 61 millions d’euros) et d’une variation négative de la juste valeur des dérivés de change non éligibles à la comptabilité de couverture (- 17 millions d’euros), partiellement compensées par une évolution plus favorable de la juste valeur des OPCVM (+ 38 millions d’euros). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1,00 € = $ (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 11 469 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le 1er octobre 2013, AXA Financial a fi nalisé la cession du portefeuille MONY. En 2013, MONY a généré un chiffre d’affaires de 193 millions d’euros et un résultat opérationnel de 43 millions d’euros. L’expression « à données comparables » dans les commentaires ci-dessous s’entend hors MONY et à Le chiffre d’affaires progresse de 166 millions d’euros (+ 1 %) à 11 470 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 402 millions d’euros (+ 4 %) : ■ les produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuity ») (71 % du chiffre d’affaires) progressent de 371 millions d’euros (+ 5 %) refl étant le dynamisme des ventes de produits « GMxB » à taux variable et de produits ■ les produits d’assurance vie (20 % du chiffre d’affaires) sont en baisse de 24 millions d’euros (- 1 %) principalement sous l’effet d’un repli des affaires nouvelles des produits de prévoyance et de la diminution des volumes de renouvellement des produits en Unités de Compte ; ■ les commissions perçues en gestion d’actifs (7 % du chiffre d’affaires) progressent de 33 millions d’euros (+ 4 %) sous l’effet d’une amélioration des conditions de marché et d’une ■ le chiffre d’affaires des OPCVM (2 % du chiffre d’affaires) progresse de 22 millions d’euros (+ 13 %), refl étant une hausse des chargements au titre de l’activité de conseil et une augmentation des volumes de ventes. Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 33 millions d’euros (+ 2 %) à 1 355 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE augmentent de 39 millions d’euros (+ 3 %) : ■ les ventes de produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuity ») (56 % de l’APE) progressent de 28 millions d’euros (+ 4 %). Cette progression s’explique principalement par la croissance des ventes de produits GMxB à taux variable ainsi que par le succès du produit d’investissement « non GMxB » lancé en novembre 2013. Les produits d’investissement « non GMxB » et les produits « GMxB » à taux variable, lancés en 2010, représentent une contribution combinée de 63 % aux affaires nouvelles des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuity ») au cours de l’exercice 2014 ; 42 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I d’OPCVM, en partie compensée par la baisse des frais généraux et des frais administratifs due à la poursuite des mesures de maîtrise des coûts ; ■ les ventes de produits d’assurance vie (12 % de l’APE) reculent de 18 millions d’euros (- 10 %) sous l’effet du repli des contrats de prévoyance adossés à l’actif général (- 20 %), refl étant en particulier un changement de tarifi cation et un environnement de taux d’intérêt défavorable impactant ■ les ventes d’OPCVM (33 % de l’APE) progressent de 30 millions d’euros (+ 7 %) grâce à la hausse des prestations La marge financière diminue de 9 millions d’euros (- 2 %) à 493 millions d’euros. À données comparables, la marge fi nancière progresse de 11 millions d’euros (2 %) principalement en raison de la baisse des charges d’intérêts consécutive au remboursement de « Surplus Notes » et de la hausse des revenus générés par les produits indexés refl étant la progression des encours, partiellement compensées par le Les chargements et autres produits sont en baisse de 26 millions d’euros (- 1 %) à 2 185 millions d’euros. À données comparables, les chargements et autres produits progressent de 8 millions d’euros principalement en raison de la hausse des chargements (+ 94 millions d’euros) refl étant l’accroissement des encours moyens sur les contrats en Unités de Compte, partiellement compensée par la non-récurrence des mises à jour d’hypothèses dont l’impact avait été favorable sur les provisions pour chargements non acquis en 2013. La marge technique nette diminue de 312 millions d’euros à - 425 millions d’euros. À données comparables, la marge technique nette se replie de 242 millions d’euros principalement en raison de la non-récurrence de l’impact positif exceptionnel lié aux mises à jour de modèles et hypothèses en 2013, dont le programme de rachat des couvertures « GMxB », et de l’évolution défavorable des résultats de couverture concernant les contrats « GMxB » en 2014. Les frais généraux diminuent de 430 millions d’euros (- 23 %) à - 1 403 millions d’euros. À données comparables, les frais généraux baissent de 403 millions d’euros (- 22 %) : ■ les frais généraux, hors amortissement des frais d’acquisition reportés, augmentent de 32 millions d’euros principalement sous l’effet d’une hausse des commissions consécutive à la progression des encours et à l’augmentation des ventes ■ les amortissements des frais d’acquisition reportés diminuent de 435 millions d’euros à 153 millions d’euros, principalement en raison de la réactivité des frais d’acquisition reportés à la baisse des marges sur les contrats GMxB et de la non- récurrence d’ajustements défavorables des marges futures attendues sur les contrats d’assurance vie à capital variable et sensibles aux taux d’intérêt suite à la mise à jour des L’amortissement des valeurs de portefeuille décroît de 11 millions d’euros à - 9 millions d’euros. À données comparables, l’amortissement des valeurs de portefeuille En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel diminue de 10,3 points à 62,7 %. La charge d’impôts baisse de 105 millions d’euros à \- 81 millions d’euros. À données comparables, la charge d’impôts recule de 74 millions d’euros grâce à 128 millions d’euros d’éléments fi scaux favorables liés à une décision de l’autorité fi scale en 2014, en partie compensés par l’augmentation du résultat opérationnel avant impôts. Le résultat opérationnel progresse de 201 millions d’euros (+ 36 %) à 760 millions d’euros. À données comparables, le résultat opérationnel s’inscrit en hausse de 248 millions Le résultat courant augmente de 235 millions d’euros (+ 46 %) à 746 millions d’euros. À données comparables, le résultat courant progresse de 286 millions d’euros (+ 62 %) sous l’effet de l’augmentation du résultat opérationnel et de la baisse des dépréciations sur actifs obligataires. Le résultat net ressort en hausse de 649 millions d’euros à 782 millions d’euros. À données comparables, le résultat net augmente de 701 millions d’euros en raison de la hausse du résultat courant, d’une évolution favorable de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture, principalement imputable à une baisse des taux d’intérêt, et de la non-récurrence de la dotation aux provisions pour locaux vacants enregistrée en I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = £ (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 639 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente de 76 millions d’euros (+ 13 %) à 645 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 42 millions d’euros (+ 7 %) grâce à la croissance des ventes de contrats en Unités de Compte (« Variable Annuity ») (+ 36 %) consécutive à l’augmentation des affaires nouvelles et à la hausse des primes récurrentes au titre des contrats d’investissement, due à la croissance de 11 % des encours, partiellement compensées par l’impact exceptionnel de la sortie du réseau de bancassurance en Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 57 millions d’euros (+ 9 %) à 704 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE progressent de 4 % par rapport à l’année précédente, portées principalement par la hausse des ventes en retraite collective (+ 19 %) consécutive à l’augmentation des primes périodiques et à la signature d’un nouveau contrat signifi catif en 2014, partiellement compensées par la fermeture du réseau de bancassurance en 2013 et par la stabilité des volumes sur d’autres produits dans des conditions La marge financière reste stable par rapport à l’exercice Les chargements et autres produits augmentent de 21 millions d’euros (+ 7 %) à 316 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits progressent de 7 millions d’euros (+ 2 %). La croissance des chargements périodiques générés par l’activité Elevate et le chiffre d’affaires au titre des produits de prévoyance SunLife a été partiellement compensée par la sortie du réseau de bancassurance et à l’impact de la procédure RDR (Retail La marge technique nette diminue de 4 millions d’euros à - 1 million d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette ressort en baisse de 4 millions d’euros principalement sous l’effet d’une mise à jour défavorable des Les frais généraux baissent de 16 millions d’euros (- 5 %) à - 310 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux diminuent de 30 millions d’euros grâce à des économies récurrentes et à la réduction des coûts liée à la fermeture du réseau de bancassurance, partiellement compensées par des hausses liées à la croissance de l’activité. 44 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat courant ressort en hausse de 40 millions d’euros à 29 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 39 millions d’euros en raison principalement de l’accroissement du résultat opérationnel. Le résultat net progresse de 66 millions d’euros à 28 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 65 millions d’euros en raison d’une augmentation du résultat courant et d’une baisse des coûts de restructuration. s’améliore sensiblement, se repliant de 10,9 points à 97,2 %. Le crédit d’impôt s’inscrit en hausse de 7 millions d’euros (+ 51 %) à 19 millions d’euros. À taux de change constant, le crédit d’impôt augmente de 6 millions d’euros (+ 44 %) sous l’effet de la progression de 14 millions d’euros des crédits Le résultat opérationnel augmente de 40 millions d’euros à 28 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 39 millions d’euros. Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = Yen (a) La contribution d’AXA Life Japan au résultat consolidé d’AXA au titre des comptes annuels 2013 couvrait exceptionnellement une période de quinze mois. (b) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 3 801 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. À compter de l’exercice 2013, AXA Life Japan a aligné la date de clôture de ses comptes annuels sur celle du Groupe, soit le 31 décembre, fi n de l’année civile. Aussi sa contribution au résultat consolidé d’AXA au titre des comptes annuels 2013 couvre-t-elle exceptionnellement une période de quinze mois. Dans un souci de cohérence, les données relatives à une période de douze mois de l’année 2013, corrigées des fl uctuations de change, ont été comparées à celles de 2014. Ceci défi nit le périmètre comparable dont il est question ci- Le chiffre d’affaires diminue de 1 778 millions d’euros (- 32 %) à 3 801 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires baisse de 59 millions d’euros (- 1 %) : ■ les produits de prévoyance (45 % du chiffre d’affaires) progressent de 31 millions d’euros (+ 2 %) sous l’effet de la croissance régulière de l’encours des produits Term et Term Rider et des produits vie entière (+ 73 millions d’euros), partiellement compensée par le repli du portefeuille en run- off de produits Increasing Term (- 42 millions d’euros) ; I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ les produits de santé (39 % du chiffre d’affaires) augmentent de 48 millions d’euros (+ 3 %) grâce à l’accroissement du chiffre d’affaires sur le portefeuille d’encours de contrats d’assurance, partiellement compensé par la baisse des ■ les produits d’épargne-retraite (16 % du chiffre d’affaires) reculent de 137 millions d’euros (- 17 %) principalement en raison de la baisse des ventes de contrats en Unités de Compte (« Variable Annuity ») (- 131 millions d’euros) suite à une refonte du produit en 2013 en ligne avec la stratégie. Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 144 millions d’euros (- 28 %) à 361 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE augmentent de 13 millions d’euros (+ 3 %) : ■ en prévoyance (54 % de l’APE), les APE augmentent de 44 millions d’euros (+ 25 %), portées par le lancement du nouveau produit Simple Underwriting Long Term Life (+ 21 millions d’euros), le dynamisme des ventes de produits de prévoyance en Unités de Compte (+ 13 millions d’euros) grâce à une solide demande de la clientèle, et par la progression des produits Term Rider (+ 12 millions d’euros) suite à une campagne de promotion active, partiellement compensés par un retournement net des ventes des produits Long Term Life (- 20 millions d’euros) en faveur du produit Low Cash Value Whole Life (+ 15 millions d’euros), suite à une nouvelle tarifi cation découlant d’un changement ■ en santé (41 % de l’APE), les APE diminuent de 18 millions d’euros (- 10 %) principalement sous l’effet de la non- récurrence du lancement réussi du produit d’assurance invalidité en 2013 (- 15 millions d’euros) ; ■ en épargne-retraite (5 % de l’APE), les APE reculent de 14 millions d’euros (- 40 %) en raison de la diminution des ventes de produits en Unités de Compte (« Variable Annuity ») dans la bancassurance suite à une refonte du La marge financière diminue de 153 millions d’euros à 0 million d’euros. À données comparables, la marge fi nancière recule de 123 millions d’euros principalement sous l’effet de la non-récurrence des dividendes exceptionnels versés en 2013 par les fonds actions cotées et non cotées suite à l’embellie qu’a connue le marché boursier japonais. Les chargements et autres produits diminuent de 432 millions d’euros (- 25 %) à 1 264 millions d’euros. À données comparables, les chargements et autres produits progressent de 67 millions d’euros (+ 5 %) principalement en raison d’un meilleur mix produits et d’une meilleure rétention des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général La marge technique nette augmente de 161 millions d’euros à 69 millions d’euros. À données comparables, la marge technique nette progresse de 151 millions d’euros principalement sous l’effet de la non-récurrence de l’effet défavorable lié au changement de modèle et d’hypothèses en 2013 et, en particulier, au changement d’hypothèses relatives Les frais généraux diminuent de 269 millions d’euros (- 27 %) à - 729 millions d’euros. À données comparables, les frais généraux progressent de 23 millions d’euros (+ 3 %) principalement en raison de la non-récurrence d’effets positifs L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 34 millions d’euros (- 41 %) à - 48 millions d’euros. À données comparables, l’amortissement des valeurs de portefeuille baisse de 11 millions d’euros (- 17 %) principalement en raison s’améliore de 3,2 points à 58,3 %. La charge d’impôts baisse de 37 millions d’euros à \- 189 millions d’euros. À données comparables, la charge d’impôts progresse de 32 millions d’euros (+ 18 %) en raison de la diminution d’éléments fi scaux favorables non récurrents (- 16 millions d’euros) et d’une hausse du résultat opérationnel avant impôts (- 16 millions d’euros). Le résultat opérationnel diminue de 84 millions d’euros (- 19 %) à 363 millions d’euros ou progresse de 52 millions d’euros (+ 14 %) à données comparables. Le résultat courant ressort en baisse de 89 millions d’euros (- 20 %) à 358 millions d’euros ou augmente de 46 millions d’euros (+ 13 %) à données comparables, suite à Le résultat net diminue de 93 millions d’euros (- 21 %) à 344 millions d’euros. À données comparables, le résultat net progresse de 38 millions d’euros (+ 11 %) en raison principalement de la hausse du résultat courant. 46 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 6 640 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente de 128 millions d’euros (+ 2 %) à 6 670 millions d’euros : ■ les produits d’assurance vie (59 % du chiffre d’affaires) d’euros grâce aux ventes de produits en Unités de Compte à prime unique suite au lancement réussi d’un nouveau produit d’épargne multi-support (1), partiellement compensées par une baisse des primes périodiques des produits adossés à ■ les produits de santé (41 % du chiffre d’affaires) augmentent de hausses tarifaires destinées à couvrir l’augmentation des dépenses de santé et du dynamisme des affaires nouvelles Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 12 millions d’euros (- 3 %) à 373 millions d’euros : ■ en assurance vie (70 % de l’APE), les affaires nouvelles progressent de 12 millions d’euros (+ 5 %) à 260 millions d’euros en raison du lancement d’un nouveau produit multi-support (1), comme indiqué ci-dessus, partiellement compensé par la diminution des primes périodiques des produits adossés à l’actif général ; ■ en santé (30 % de l’APE), les affaires nouvelles baissent de 24 millions d’euros (- 18 %) à 114 millions d’euros en raison de la non-récurrence des fortes ventes enregistrées en 2013, liées à l’introduction des tarifs unisexe. La marge financière progresse de 46 millions d’euros (+ 67 %) à 116 millions d’euros principalement en raison du changement de réglementation en assurance vie qui a conduit à une réaffectation de la participation aux bénéfi ces de la marge fi nancière vers la marge technique nette. Les chargements et autres produits augmentent de 33 millions d’euros (+ 12 %) à 303 millions d’euros sous l’effet de la baisse de la participation aux bénéfi ces principalement La marge technique nette augmente de 2 millions d’euros (+ 5 %) à 43 millions d’euros en raison principalement de la hausse de la marge de mortalité et de la diminution des pertes de couverture sur les produits « GMxB », partiellement compensées par la hausse de la participation aux bénéfi ces suite au changement de réglementation mentionné ci-dessus. Les frais généraux augmentent de 53 millions d’euros (+ 34 %) à - 211 millions d’euros principalement en raison de la baisse de l’amortissement des frais d’acquisition reportés en 2013 suite à des ajustements de modèles, partiellement compensée par la baisse des frais d’acquisition et des frais administratifs suite au déploiement du programme de maîtrise L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 12 millions d’euros (- 37 %) à - 21 millions d’euros suite à l’impact négatif en 2013 lié à la prise en compte d’hypothèses (1) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel reste La charge d’impôts progresse de 17 millions d’euros (+ 34 %) à - 68 millions d’euros sous l’effet de la hausse du résultat Le résultat opérationnel progresse de 24 millions d’euros (+ 17 %) à 162 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 39 millions d’euros (+ 28 %) à 181 millions d’euros en raison de l’accroissement du résultat opérationnel et de la hausse des plus-values réalisées Le résultat net progresse de 91 millions d’euros (+ 60 %) à 242 millions d’euros grâce à l’augmentation du résultat courant ainsi qu’à la variation favorable de la juste valeur du portefeuille obligataire et des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture. Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = franc suisse (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 6 720 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires diminue de 342 millions d’euros (- 5 %) à 6 726 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires diminue de 417 millions d’euros (- 6 %) : ■ produits collectifs (83 % du chiffre d’affaires) : le chiffre d’affaires en raison de la baisse des primes uniques des solutions de prévoyance complètes (- 575 millions d’euros) suite à une réorientation stratégique des régimes de protection complets en faveur des solutions de prévoyance semi-autonomes ; ■ produits individuels (17 % du chiffre d’affaires) : le chiffre d’affaires progresse de 98 millions d’euros (+ 10 %) à 1 136 millions d’euros sous l’effet principalement de la hausse des primes uniques (+ 88 millions d’euros) due au dynamisme des ventes de produits d’épargne-prévoyance Les affaires nouvelles en base APE baissent de 101 millions d’euros (- 24 %) à 329 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE diminuent de 105 millions ■ produits collectifs (66 % de l’APE) : les affaires nouvelles repositionnement stratégique en faveur des solutions de prévoyance semi-autonomes et la réduction volontaire des ventes de solutions de prévoyance complètes ; ■ produits individuels (34 % de l’APE) : les affaires nouvelles en base APE progressent de 9 millions d’euros (+ 9 %) grâce aux fortes ventes de produits d’épargne-prévoyance 48 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La marge financière diminue de 6 millions d’euros (- 3 %) à 187 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière est en repli de 9 millions d’euros (- 4 %) principalement en raison de l’augmentation de la provision pour participation aux bénéfi ces, notamment en produits individuels, partiellement compensée par la hausse des revenus générée par le portefeuille obligataire grâce à l’accroissement des Les chargements et autres produits augmentent de 17 millions d’euros (+ 6 %) à 305 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits sont en progression de 14 millions d’euros (+ 5 %) principalement sous l’effet de la hausse des chargements sur primes périodiques et de l’augmentation du chiffre d’affaires des produits individuels. La marge technique nette augmente de 19 millions d’euros (+ 14 %) à 162 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette progresse de 18 millions d’euros (+ 12 %) principalement en raison d’une évolution favorable de la sinistralité en assurance invalidité, dans les produits collectifs Les frais généraux progressent de 7 millions d’euros (+ 3 %) à - 271 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux augmentent de 4 millions d’euros (+ 1 %) en raison principalement de la hausse des frais d’acquisition consécutive au succès des produits d’épargne-prévoyance adossés à l’actif général en assurance vie individuelle et des frais liés aux L’amortissement des valeurs de portefeuille augmente de 1 million d’euros (+ 9 %) à - 7 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel baisse de 0,9 point à 42,5 %. La charge d’impôts diminue de 7 millions d’euros (- 10 %) à - 69 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts est en repli de 8 millions d’euros (- 11 %) grâce à la non-récurrence d’éléments fi scaux défavorables liés à des dividendes sur participations perçus au cours des exercices précédents, partiellement compensée par la hausse du résultat Le résultat opérationnel augmente de 30 millions d’euros (+ 11 %) à 307 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 27 millions d’euros (+ 10 %). Le résultat courant ressort en hausse de 33 millions d’euros (+ 10 %) à 351 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 29 millions d’euros (+ 9 %) principalement sous l’effet de la hausse du résultat opérationnel. Le résultat net progresse de 104 millions d’euros (+ 36 %) à 394 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 100 millions d’euros (+ 35 %) principalement sous l’effet de la hausse du résultat courant et d’une évolution favorable de la juste valeur des instruments de couverture de change non éligibles à la comptabilité de couverture et de la juste valeur des dérivés de couverture économique non éligibles à la comptabilité de couverture. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 1 813 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires diminue de 199 millions d’euros (- 10 %) (- 20 millions d’euros) et de la ligne de produits Crest en run- ■ le chiffre d’affaires des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (45 % du chiffre d’affaires) baisse de 19 millions d’euros (- 2 %) en raison principalement des produits de prévoyance individuelle en run-off (- 11 millions d’euros) et de la baisse des renouvellements en prévoyance collective (- 9 millions d’euros) ; ■ le chiffre d’affaires des produits en Unités de Compte (25 % du chiffre d’affaires) se replie de 144 millions d’euros (- 24 %) en raison principalement de la baisse des ventes des fonds structurés (- 79 millions d’euros), du produit multi-support (1) Oxylife (- 41 millions d’euros) et des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuity ») (- 21 millions ■ le chiffre d’affaires des produits d’épargne adossés à l’actif général (30 % du chiffre d’affaires) décroît de 37 millions d’euros (- 6 %) en grande partie sous l’effet conjugué de la baisse des ventes du produit multi-support (1 ) Oxylife Les affaires nouvelles en base APE baissent de 26 millions d’euros (- 17 %) à 125 millions d’euros. ■ les ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (20 % de l’APE) progressent de 3 millions d’euros (+ 11 %) sous l’effet de la hausse des ventes en ■ les ventes de produits en Unités de Compte (37 % de l’APE) baissent de 18 millions d’euros (- 28 %) en raison principalement d’un repli des fonds structurés (- 8 millions d’euros) et du produit multi-support (1) Oxylife (- 8 millions ■ les ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général (43 % de l’APE) diminuent de 10 millions d’euros (- 16 %) en raison principalement de la baisse des affaires nouvelles en épargne-retraite et du produit multi-support (1) Oxylife. (1) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif 50 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La marge financière augmente de 2 millions d’euros (+ 1 %) progresse de 4,0 points à 55,8 %. Les chargements et autres produits progressent de 7 millions d’euros (+ 5 %) à 139 millions d’euros en raison de l’augmentation des chargements sur produits en Unités de Compte, consécutive à la hausse des actifs sous gestion. La marge technique nette diminue de 3 millions d’euros (- 14 %) à 16 millions d’euros. Les frais généraux augmentent de 19 millions d’euros (+ 8 %) à - 268 millions d’euros : ■ les frais d’acquisition augmentent de 16 millions d’euros (+ 15 %) à - 120 millions d’euros principalement en raison de la hausse de l’amortissement des frais d’acquisition reportés, partiellement compensée par la baisse des frais ■ les frais administratifs augmentent de 3 millions d’euros (+ 2 %) à - 148 millions d’euros principalement en raison de la hausse des salaires, partiellement compensée par la poursuite des mesures de maîtrise des coûts. L’amortissement des valeurs de portefeuille augmente de 5 millions d’euros (+ 102 %) à - 9 millions d’euros impactés défavorablement par la mise à jour d’hypothèses fi nancières. La charge d’impôts diminue de 5 millions d’euros (- 7 %) à - 64 millions d’euros en raison de la baisse du résultat Le résultat opérationnel recule de 12 millions d’euros (- 7 %) Le résultat courant progresse de 76 millions d’euros (+ 40 %) à 266 millions d’euros, la baisse du résultat opérationnel étant largement compensée par la hausse des plus-values réalisées (+ 64 millions d’euros) notamment sur le portefeuille actions et sur le portefeuille obligataire ainsi que par la baisse des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs (+ 25 millions d’euros) Le résultat net s’inscrit en hausse de 119 millions d’euros (+ 71 %) à 287 millions d’euros en raison de la hausse du résultat courant (+ 76 millions d’euros), de l’évolution favorable de la juste valeur des dérivés de couverture des taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture (+ 38 millions d’euros) et de l’évolution favorable de la juste valeur des OPCVM et autres actifs (+ 11 millions d’euros) essentiellement due à une diminution des spreads de crédit. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – EUROPE CENTRALE ET DE L’EST Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 320 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires diminue de 69 millions d’euros (- 18 %) à 320 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires ressort en baisse de 16 millions d’euros (- 5 %) en raison principalement d’un repli des affaires nouvelles sur les produits d’assurance en Unités de Compte en République tchèque (- 19 millions d’euros), suite à un ralentissement du marché, et en Pologne (- 12 millions d’euros) avec l’entrée en vigueur de la réforme sur les fonds de pension en février 2014, partiellement compensé par de fortes ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général dans ces deux Les affaires nouvelles en base APE diminuent de 26 millions d’euros (- 24 %) à 82 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE reculent de 19 millions d’euros (- 18 %) en raison principalement de la République tchèque (- 36 % ou - 22 millions d’euros) suite à la non- récurrence de l’accélération, en 2013, des ventes de produits d’épargne adossés à l’actif général dans la perspective de la réforme des fonds de pension (- 18 millions d’euros) et à la baisse des ventes de produits en Unités de Compte (- 2 millions d’euros) consécutive aux conditions diffi ciles du marché, partiellement compensées par la hausse des ventes de contrats de prévoyance et santé adossés à l’actif général en Pologne (+ 2 millions d’euros) grâce à une meilleure collecte Le résultat opérationnel augmente de 8 millions d’euros (+ 26 %) à 40 millions d’euros. À taux de change constant et à l’exclusion des activités Vie, Épargne, Retraite en Hongrie en 2014, le résultat opérationnel enregistre une progression de 5 millions d’euros (+ 13 %) porté principalement par la reprise partielle et exceptionnelle des provisions du fonds garanti suite au changement de réglementation des fonds de pension polonais, partiellement compensée par la baisse des chargements et autres produits sur contrats en Unités de Le résultat courant s’inscrit en hausse de 9 millions d’euros (+ 27 %) à 40 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 9 millions d’euros (+ 28 %) porté principalement par l’augmentation du résultat opérationnel. Le résultat net augmente de 96 millions d’euros à 38 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net progresse de 97 millions d’euros principalement en raison de la non- récurrence de la moins-value réalisée (- 50 millions d’euros) sur la cession de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Hongrie et de l’amortissement accéléré d’immobilisations incorporelles en Pologne en 2013 (- 33 millions d’euros). 52 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – RÉGION MÉDITERRANÉE ET AMÉRIQUE LATINE Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 6 384 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Périmètre : (i) L’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Mexique, le Maroc et la Colombie sont consolidés en intégration globale ; la Colombie est consolidée à compter individuelle en Turquie, partiellement compensée par une hausse enregistrée en prévoyance individuelle au Mexique et par la croissance de l’entité récemment consolidée en Dans les commentaires ci-dessous, la base comparable pour le chiffre d’affaires inclut la contribution de la Colombie d’avril Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 127 millions d’euros (+ 29 %) ou de 132 millions d’euros (+ 30 %) à taux de change constant à 570 millions d’euros : Le chiffre d’affaires progresse de 808 millions d’euros (+ 14 %) ou de 601 millions d’euros (+ 10 %) à données comparables à ■ les marchés matures (90 % du chiffre d’affaires) sont en progression de 609 millions d’euros (+ 12 %), la hausse des produits d’épargne adossés à l’actif général (+ 1 168 millions d’euros) étant principalement imputable à l’accroissement des volumes des produits multi-supports et des produits traditionnels d’AXA MPS ainsi qu’à la baisse de la concurrence des produits de dépôt bancaire en Espagne et en Italie ; cette hausse est partiellement compensée par le repli des produits d’épargne en Unités de Compte (- 569 millions d’euros) en raison principalement du repli des ventes du produit Protected Unit chez AXA MPS ; ■ les marchés à forte croissance (10 % du chiffre d’affaires) reculent de 8 millions d’euros (- 1 %) en raison principalement de la baisse des ventes de produits de prévoyance ■ les marchés matures (87 % de l’APE) sont en hausse de 110 millions d’euros (+ 28 %) à 497 millions d’euros grâce aux produits d’épargne adossés à l’actif général (+ 70 millions d’euros) notamment les produits multi- supports et les produits traditionnels chez AXA MPS, mais aussi à une moindre concurrence des produits de dépôt bancaire en Espagne et en Italie, aux ventes de contrats en Unités de Compte (+ 32 millions d’euros) sur produits traditionnels comme sur produits multi-supports (1), une hausse partiellement compensée par la baisse des ventes du produit Protected Unit chez AXA MPS ; ■ les marchés à forte croissance (13 % de l’APE) sont en progression de 22 millions d’euros (+ 39 %) à 73 millions d’euros principalement sous l’effet de la signature de nouveaux contrats signifi catifs en prévoyance collective au Mexique (+ 18 millions d’euros) et en épargne-retraite en (1) Les produits multi-supports permettent aux clients d’investir à la fois dans des fonds en Unités de Compte et dans des fonds adossés à l’actif I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La marge financière diminue de 4 millions d’euros (- 2 %) à 242 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, la marge fi nancière baisse de 2 millions d’euros (- 1 %) notamment chez AXA MPS sous l’effet du repli des actifs moyens sous gestion refl étant un niveau élevé de rachats Les chargements et autres produits sont en hausse de 57 millions d’euros (+ 13 %) à 506 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, les chargements et autres produits enregistrent une progression de 61 millions d’euros (+ 14 %) en grande partie imputable à AXA MPS qui bénéfi cie de l’augmentation de l’amortissement des provisions pour chargements non acquis (partiellement compensée dans les frais d’acquisition reportés) liée principalement à la hausse La marge technique nette augmente de 40 millions d’euros (+ 25 %) à 198 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, la marge technique nette progresse de 17 millions d’euros (+ 11 %) principalement grâce à un ajustement positif exceptionnel de provision chez AXA Italie et à l’accroissement de la marge sur décès et invalidité dans les Les frais généraux augmentent de 67 millions d’euros (+ 13 %) à - 576 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, les frais généraux sont en hausse de 43 millions d’euros (+ 8 %) : ■ sur les marchés matures, les frais généraux augmentent de 33 millions d’euros, principalement chez AXA MPS, refl étant une hausse de l’amortissement des frais d’acquisition reportés en ligne avec l’accroissement des rachats ; ■ sur les marchés à forte croissance, les frais généraux progressent de 10 millions d’euros principalement en raison de la diminution de la capitalisation des frais d’acquisition L’amortissement des valeurs de portefeuille diminue de 1 million d’euros (- 6 %) à - 11 millions d’euros. Hors Colombie et à taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille est en repli de 1 million d’euros (- 5 %). progresse de 1 point à 62,1 %. Hors Colombie et à taux de change constant, le ratio d’exploitation opérationnel diminue de 0,4 point à 60,7 %. La charge d’impôts augmente de 11 millions d’euros (+ 15 %) à - 86 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts est en hausse de 11 millions d’euros (+ 15 %) en raison principalement de l’accroissement du résultat opérationnel Le résultat opérationnel progresse de 19 millions d’euros (+ 11 %) à 193 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 19 millions d’euros (+ 11 %). Le résultat courant s’inscrit en hausse de 31 millions d’euros (+ 16 %) à 222 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 31 millions d’euros (+ 16 %) en raison de la hausse du résultat opérationnel et de l’accroissement des plus-values nettes réalisées principalement Le résultat net augmente de 6 millions d’euros (+ 3 %) à 196 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net progresse de 6 millions d’euros (+ 3 %) suite à la hausse du résultat courant, partiellement compensée par une variation défavorable de la juste valeur des dérivés de taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture notamment chez AXA 54 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – HONG KONG Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = Hong Kong Dollar (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 1 944 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente de 123 millions d’euros (+ 7 %) à 1 972 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires s’inscrit en hausse de 133 millions d’euros (+ 7 %) en raison principalement de l’augmentation des ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (+ 136 millions d’euros) portées par la croissance soutenue des affaires nouvelles générées par les agents, et des produits en Unités de Compte (+ 38 millions d’euros) grâce au dynamisme compensant largement la fi n du partenariat de bancassurance, une augmentation partiellement gommée par le repli du chiffre d’affaires sur produits d’épargne adossés à l’actif général (- 38 millions d’euros) en raison notamment d’une diminution des ventes sur les produits d’épargne-retraite due à la cession Les affaires nouvelles en base APE augmentent de 72 millions d’euros (+ 16 %) à 515 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE enregistrent une progression de 74 millions d’euros (+ 17 %) grâce aux produits en Unités de Compte (+ 46 millions d’euros) dont les ventes ont connu une accélération avant l’entrée en vigueur de modifi cations radicales de la réglementation concernant les caractéristiques des produits et entraînant une réduction des commissions à compter du 1er janvier 2015, une accélération qui a largement compensé la fi n du partenariat de bancassurance, aux produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (+ 37 millions d’euros) suite au succès des campagnes de marketing et au lancement d’un nouveau produit de prévoyance et santé, partiellement compensée par la baisse des ventes d’OPCVM en épargne-retraite (- 9 millions d’euros) en raison principalement de la cession La marge financière diminue de 4 millions d’euros (- 57 %) à 3 millions d’euros. À taux de change constant, la marge fi nancière se replie de 4 millions d’euros (- 57 %) en raison principalement de la croissance régulière des contrats en portefeuille avec participation partiellement compensée par une hausse des revenus fi nanciers consécutive à l’accroissement Les chargements et autres produits augmentent de 63 millions d’euros (+ 13 %) à 541 millions d’euros. À taux de change constant, les chargements et autres produits progressent de 65 millions d’euros (+ 14 %) en raison d’une hausse des chargements sur primes, attribuable à la croissance des affaires nouvelles, et des contrats en portefeuille. La marge technique nette augmente de 27 millions d’euros (+ 60 %) à 70 millions d’euros. À taux de change constant, la marge technique nette progresse de 27 millions d’euros (+ 61 %) portée par l’évolution favorable de la sinistralité sur les produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général et la hausse de la marge sur rachats des produits en Unités de Compte due à la forte croissance du portefeuille au cours des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les frais généraux augmentent de 37 millions d’euros (+ 14 %) à - 301 millions d’euros. À taux de change constant, les frais généraux sont en hausse de 38 millions d’euros (+ 14 %) principalement sous l’effet de l’augmentation des amortissements des frais d’acquisition reportés, en ligne avec la croissance des volumes et les changements d’hypothèses. L’amortissement des valeurs de portefeuille augmente de 7 millions d’euros à - 13 millions d’euros. À taux de change constant, l’amortissement des valeurs de portefeuille progresse de 7 millions d’euros en raison principalement de changements En conséquence, le ratio d’exploitation opérationnel baisse de 0,1 point à 51,1 %. La charge d’impôts augmente de 13 millions d’euros à \- 19 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts est en hausse de 13 millions d’euros en raison principalement de la non-récurrence du crédit d’impôts enregistré en 2013 (10 millions d’euros) suite à un changement de la base imposable d’un bloc de polices d’assurance dans le cadre de la fusion de deux entités d’assurance. Le résultat opérationnel progresse de 30 millions d’euros (+ 12 %) à 282 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel augmente de 31 millions d’euros (+ 12 %). Le résultat courant est en hausse de 30 millions d’euros (+ 12 %) à 282 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 31 millions d’euros (+ 12 %) en raison de la hausse du résultat opérationnel. Le résultat net progresse de 1 million d’euros (0 %) à 270 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net ressort en hausse de 2 millions d’euros (+ 1 %) grâce à l’augmentation du résultat courant (+ 31 millions d’euros), partiellement compensée par une évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture des taux d’intérêt non éligibles à la comptabilité de couverture (- 28 millions d’euros). VIE, ÉPARGNE, RETRAITE – ASIE DU SUD-EST, INDE ET CHINE Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 336 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Périmètre : pour le chiffre d’affaires : Singapour et les fi liales en Indonésie hors bancassurance, sur la base d’une participation de 100 % ; pour les affaires nouvelles en base APE, le résultat opéra ionnel, le résultat courant et le résultat net : Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Philippines et Singapour, sur une base part du Groupe. Les activités en Les données de 2014 ont été comparées au même périmètre en 2013 ; autrement dit, elles ont été retraitées pour tenir compte de l’alignement de l’exercice comptable sur l’année civile du Groupe en Inde et aux Philippines depuis l’exercice Le chiffre d’affaires augmente de 68 millions d’euros (+ 25 %) à 336 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 84 millions d’euros (+ 31 %) en raison de l’augmentation des ventes de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général (+ 47 millions d’euros) notamment à Singapour avec la consolidation en année pleine des plans d’épargne salariés, consécutive au rachat du portefeuille HSBC au dernier trimestre 2013, et de la hausse des renouvellements. Les produits en Unités de Compte enregistrent une croissance de + 37 millions d’euros due à de fortes ventes de produits à prime unique et à des renouvellements à Singapour. Les affaires nouvelles en base APE progressent de 3 millions d’euros (+ 1 %) à 466 millions d’euros. À données comparables, les affaires nouvelles en base APE augmentent de 66 millions d’euros (+ 16 %) portées principalement par : ■ de solides performances en Thaïlande (+ 42 millions d’euros), en particulier grâce aux produits de prévoyance et santé ■ le dynamisme persistant des produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général en Chine (+ 20 millions d’euros) ; ■ la hausse des ventes à Singapour (+ 10 millions d’euros) et aux Philippines (+ 4 millions d’euros) grâce aux produits en Unités de Compte et aux produits de prévoyance et santé 56 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ partiellement compensés par le repli des ventes de produits en Unités de Compte en Indonésie (- 10 millions d’euros). terme, ainsi que de la poursuite des mesures de maîtrise des coûts en Inde (+ 6 millions d’euros) ; Le résultat opérationnel augmente de 27 millions d’euros (+ 29 %) à 119 millions d’euros. À données comparables, le résultat opérationnel progresse de 39 millions d’euros (+ 43 %) ■ la croissance du portefeuille d’encours de contrats d’assurance et de la hausse des revenus de placement en Thaïlande (+ 17 millions d’euros) et en Indonésie (+ 9 millions ■ l’amélioration du mix produits en faveur de produits de prévoyance et santé adossés à l’actif général à plus long ■ la croissance de l’activité en Chine (+ 3 millions d’euros), à Singapour (+ 2 millions d’euros) et aux Philippines Le résultat courant ressort en hausse de 26 millions d’euros (+ 28 %) à 118 millions d’euros. À données comparables, le résultat courant progresse de 38 millions d’euros (+ 42 %) porté principalement par la croissance du résultat opérationnel. Le résultat net augmente de 38 millions d’euros (+ 54 %) à 108 millions d’euros. À données comparables, le résultat net progresse de 50 millions d’euros (+ 72 %) en raison principalement de la hausse du résultat courant. Les tableaux suivants présentent les résultats des autres pays dans lesquels AXA exerce une activité d’assurance Vie, Épargne, Résultat opérationnel, Résultat courant et Résultat net Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat opérationnel ainsi que le résultat courant et le résultat net ressortent à - 34 millions d’euros en 2014 en raison principalement de la hausse des dépenses de marketing direct et des recrutements associés à la croissance de l’activité. Le résultat opérationnel ainsi que le résultat courant diminuent de 1 million d’euros (- 9 %) à - 18 millions d’euros. Le résultat net ressort en baisse de 1 million d’euros (- 4 %) à Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des activités Dommages d’AXA pour les périodes indiquées. Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 29 460 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. (1) AXA Life Invest Services promeut la distribution de contrats en Unités de Compte avec garanties via des partenariats bancaires tiers. 58 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) L’Europe Centrale et de l’Est inclut l’Ukraine. (c) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut les opérations hors activités Direct en Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Maroc, Turquie, Région du Golfe, (d) Le périmètre du Direct inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (e) L’Asie inclut Hong Kong, Singapour et la Malaisie. Europe Centrale et de l’Est - Luxembourg (b) Région Méditerranée et Amérique Latine (c) Europe Centrale et de l’Est - Luxembourg (b) Région Méditerranée et Amérique Latine (c) (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Hors Reso – Le ratio combiné de Reso s’élève à 97,0 % pour 2014. (c) La Région Méditerranée et Amérique Latine inclut les opérations hors activités Direct en Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Maroc, Turquie, Région du Golfe, (d) Le périmètre du Direct : inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (e) L’Asie inclut Hong Kong, Singapour et la Malaisie. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (a) L’Europe Centrale et de l’Est inclut l’Ukraine et Reso (Russie). (b) La Région Méditerranéenne et Amérique Latine inclut les opérations hors activités Direct en Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Turquie, Maroc, Région du Golfe, (c) Le périmètre du Direct inclut les activités en France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Japon. (d) L’Asie inclut l’Inde, Hong Kong, TianPing, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande. Europe Centrale et de l’Est - Luxembourg (a) Région Méditerranée et Amérique Latine (b) Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 6 034 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. 60 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le chiffre d’affaires est en hausse de 159 millions d’euros (+ 3 %) à 6 101 millions d’euros. augmentent de 3 % à 3 445 millions d’euros, principalement grâce à des hausses tarifaires sur tous les segments et à un apport net positif de nouveaux contrats dans la branche automobile alors que le portefeuille reste stable dans la ■ Entreprises (43 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 3 % à 2 589 millions d’euros principalement grâce à des hausses tarifaires, partiellement compensées par une baisse des volumes notamment dans la branche construction dans un contexte de souscription sélective. Le résultat technique net recule de 153 millions d’euros (- 9 %) à 1 557 millions d’euros : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente de 0,4 point à 74,1 %, principalement en raison de naturelles (140 millions d’euros ou + 2,3 points incluant la participation au programme de réassurance Groupe, au titre de la tempête de grêle Ela en Europe et de l’ouragan Odile au Mexique) et d’une hausse de la fréquence des sinistres corporels en assurance automobile pour les particuliers, partiellement compensée par une baisse de la fréquence ■ le ratio de sinistralité tous exercices augmente de 3,3 points à 74,2 % en lien avec l’augmentation du ratio de sinistralité de l’exercice courant, mais aussi d’une évolution moins favorable des provisions pour sinistres sur exercices partiellement compensées par une évolution favorable des Le taux de chargement recule de 0,7 point à 23,0 %, principalement grâce à une diminution de la base de coûts suite aux efforts constants de réduction des dépenses. En conséquence, le taux de chargement global reste stable à 29,4 % sous l’effet de l’amélioration du taux de chargement compensé par l’augmentation des provisions pour frais de En conséquence, le ratio combiné s’inscrit en hausse de Le résultat financier net progresse de 67 millions d’euros (+ 13 %) à 589 millions d’euros principalement grâce à une distribution exceptionnelle des OPCVM de 71 millions d’euros. La charge d’impôts recule de 20 millions d’euros (- 7 %) à \- 284 millions d’euros en raison principalement de la baisse du résultat opérationnel avant impôts (+ 29 millions d’euros), partiellement compensée par un ajustement d’impôt non récurrent de - 9 millions d’euros. En conséquence, le résultat opérationnel ressort en baisse de 60 millions d’euros (- 11 %) à 471 millions d’euros. Le résultat courant diminue de 36 millions d’euros (- 6 %) à 528 millions d’euros sous l’effet de la baisse du résultat opérationnel (- 60 millions d’euros), partiellement compensée par une hausse des plus-values nettes réalisées (+ 24 millions d’euros) principalement sur le portefeuille immobilier et sur le portefeuille d’actions, malgré une augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation majoritairement sur le titre Le résultat net recule de 146 millions d’euros (- 24 %) à 458 millions d’euros sous l’effet de la baisse du résultat courant (- 36 millions d’euros), d’une variation négative de la juste valeur des OPCVM (- 78 millions d’euros), d’une variation négative de la juste valeur des dérivés de couverture de change non éligibles à la comptabilité de couverture (- 39 millions d’euros) et de la non-récurrence de l’impact de l’intégration d’AXA Caraïbes dans le périmètre de consolidation en 2013 (- 24 millions d’euros), partiellement compensées par une variation favorable de la juste valeur des dérivés de taux I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = £ (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 4 034 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente de 226 millions d’euros (+ 6 %) à 4 132 millions d’euros. À taux de change constants, le chiffre d’affaires progresse de 63 millions d’euros (+ 2 %) : particuliers reculent de 12 % à 242 millions d’euros suite au non-renouvellement de contrats non rentables et au retrait du marché de l’assurance animaux domestiques en 2013 ; ■ Particuliers (47 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en baisse de 2 % à 1 928 millions d’euros en conséquence de la stratégie visant à privilégier la croissance rentable. La branche automobile reste stable à 537 millions d’euros avec une diminution des volumes des affaires nouvelles en Irlande du Nord du fait d’une politique tarifaire rigoureuse sur fond de ralentissement du marché, partiellement compensée par l’amélioration de la compétitivité d’AXA en Grande-Bretagne. Les branches non automobiles accusent un repli de 2 % à 1 390 millions d’euros : la branche dommages aux biens, qui a pâti de conditions de marché défavorables et du non-renouvellement de contrats non rentables en Grande- Bretagne, accuse une baisse de 6 % à 465 millions d’euros. La branche santé est en hausse de 5 % à 684 millions d’euros suite à la croissance de l’activité au Royaume-Uni et à l’international. Les autres produits d’assurance pour les ■ Entreprises (52 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en hausse de 5 % à 2 140 millions d’euros. La branche automobile enregistre une progression de 9 % à 446 millions d’euros principalement en raison d’un taux de rétention élevé et de la hausse des volumes d’affaires nouvelles en Grande- Bretagne. Les branches non automobiles augmentent de 4 %. La branche dommages aux biens progresse de 5 % à 536 millions d’euros grâce à la croissance des affaires nouvelles. La branche santé recule en revanche de 1 % à 792 millions d’euros du fait du transfert interne des activités asiatiques à l’entité locale AXA (entièrement compensé au niveau du Groupe). Les autres produits d’assurance sont en hausse de 13 % à 366 millions d’euros grâce à l’augmentation des affaires nouvelles et à un taux de rétention élevé dans les branches responsabilité civile et 62 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat technique net progresse de 20 millions d’euros (+ 2 %) à 1 284 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net recule de 31 millions d’euros (- 2 %). ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente de 2,3 points à 69,4 % en raison principalement, d’une hausse des charges liées aux catastrophes naturelles (+ 2,5 points) au titre de l’ouragan Odile au Mexique et de la tempête de grêle Ela en Europe, y compris participation au programme de réassurance Groupe (- 106 millions d’euros), ainsi que de l’augmentation des événements climatiques en dommages aux biens (+ 0,1 point). Les hausses du ratio de sinistralité enregistrées dans l’assurance automobile des particuliers et des entreprises suite au ralentissement des marchés et l’augmentation des sinistres au Royaume-Uni (impact total + 0,7 point) ont été partiellement compensées par une réduction des coûts hors catastrophes naturelles, une amélioration du mix dans la branche voyages et une diminution du ratio de sinistralité dans la branche santé ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices progresse de 1,2 point à 69,1 % sous l’effet de la hausse du ratio de sinistralité de l’exercice courant, partiellement compensée par une évolution plus favorable des provisions pour sinistres sur Le taux de chargement s’améliore de 1,3 point à 29,3 % du fait principalement d’une baisse de 0,9 point du ratio d’acquisition à 20,6 % suite à la diminution du taux de commissionnement, ainsi que d’un recul de 0,4 point du ratio d’administration à 8,8 % grâce aux économies générées par le programme de Le taux de chargement global s’améliore ainsi de 1,2 point En conséquence, le ratio combiné baisse de 0,1 point à Le résultat financier net progresse de 15 millions d’euros (+ 7 %) à 223 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net augmente de 6 millions d’euros (+ 3 %) en raison d’une hausse des revenus générés par les OPCVM, les placements alternatifs et le portefeuille immobilier. La charge d’impôts diminue de 8 millions d’euros (- 13 %) à - 56 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts est en baisse de 11 millions d’euros (- 16 %), la hausse du résultat opérationnel avant impôts étant largement compensée par un mix plus favorable du taux d’imposition sur les sociétés et par la non-récurrence d’éléments fi scaux Le résultat opérationnel augmente de 31 millions d’euros (+ 15 %) à 234 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 23 millions d’euros (+ 12 %). Le résultat courant s’inscrit en hausse de 19 millions d’euros (+ 9 %) à 231 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant progresse de 12 millions d’euros (+ 5 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel, partiellement compensée par un repli des plus-values réalisées nettes (- 12 millions d’euros) notamment dû aux provisions Le résultat net se replie de 6 millions d’euros (- 3 %) à 210 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 13 millions d’euros (- 6 %), la hausse du résultat courant étant largement compensée par une variation défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 3 779 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires progresse de 17 millions d’euros (0 %) à des provisions en responsabilité civile professionnelle et en ■ Particuliers (57 % du chiffre d’affaires) : les primes s’inscrivent en hausse de 1 % à 2 175 millions d’euros sous l’effet d’augmentations tarifaires partiellement compensées par la ■ Entreprises (34 % du chiffre d’affaires) : les primes reculent de 1 % à 1 305 millions d’euros, en raison d’une politique de souscription sélective dans la branche automobile tandis que les branches dommages aux biens et assurance ■ Autres (9 % du chiffre d’affaires) : les primes restent stables Le résultat technique net augmente de 96 millions d’euros (+ 8 %) à 1 274 millions d’euros : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant s’améliore de 3,5 points à 66,8 % sous l’effet de l’amélioration de la sinistralité attritionnelle suite à des hausses tarifaires et à un hiver doux, et de la diminution de l’impact des sinistres graves et des catastrophes naturelles. En effet, l’exercice 2014 a été impacté par la tempête de grêle Ela en Europe (- 64 millions d’euros) et l’ouragan Odile au Mexique (- 30 millions d’euros) y compris participation au programme de réassurance Groupe, alors que l’exercice 2013 avait pâti des inondations en Bavière et en Saxe (50 millions d’euros) ainsi que des tempêtes Norbert (39 millions d’euros) et Andreas (29 millions d’euros) ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices s’améliore de 2,3 points à 66,7 %, l’améllioration du ratio de sinistralité de l’exercice courant étant partiellement compensée par le renforcement Le taux de chargement s’améliore de 0,3 point à 28,9 % en raison de la baisse du ratio d’acquisition de 0,2 point suite à l’amélioration du mix d’activité, et d’une diminution du ratio d’administration de 0,1 point grâce au programme de maîtrise Le taux de chargement global recule de 0,6 point à 32,2 %. En conséquence, le ratio combiné s’améliore de 2,6 points Le résultat financier net diminue de 34 millions d’euros (- 9 %) à 326 millions d’euros en raison principalement de la baisse des rendements de réinvestissement sur le portefeuille obligataire ainsi que de la non-récurrence des distributions exceptionnelles sur les fonds obligataires en 2013. La charge d’impôts augmente de 13 millions d’euros (+ 10 %) à - 146 millions d’euros en raison principalement de la hausse En conséquence, le résultat opérationnel progresse de 52 millions d’euros (+ 18 %) à 347 millions d’euros. Le résultat courant augmente de 36 millions d’euros (+ 11 %) à 356 millions d’euros, la hausse du résultat opérationnel étant partiellement compensée par une baisse des plus-values nettes réalisées principalement sur le portefeuille actions. Le résultat net s’inscrit en hausse de 61 millions d’euros (+ 22 %) à 332 millions d’euros, suite à la croissance du résultat courant et à une variation favorable de juste valeur des fonds obligataires, liée à la diminution des taux d’intérêt et au 64 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = Swiss Franc (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 2 783 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires est en hausse de 81 millions d’euros (+ 3 %) à 2 795 millions d’euros. À taux de change constant, le chiffre d’affaires augmente de 50 millions d’euros (+ 2 %) : Particuliers (55 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 3 %, à 1 540 millions d’euros, suite à une croissance des volumes dans toutes les principales branches, et à des hausses de tarifs dans les branches habitation et responsabilité Entreprises (45 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 1 %, à 1 264 millions d’euros, principalement du fait de la Le résultat technique net augmente de 24 millions d’euros (+ 2 %), à 996 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 13 millions d’euros (+ 1 %) : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant s’améliore de 0,9 point, à 68,3 %, principalement grâce à la diminution des sinistres liés aux catastrophes naturelles entraînée par une fréquence et une sévérité moins marquées des tempêtes de grêle par rapport à 2013, en partie compensées par les effets de l’ouragan Odile au Mexique et de la tempête de grêle Ela en Europe, y compris participation au programme de réassurance Groupe (- 16 millions d’euros) ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices progresse légèrement de 0,2 point, à 64,3 %, l’évolution moins favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs étant en partie compensée par l’amélioration du ratio de sinistralité Le taux de chargement progresse légèrement de 0,1 point, à 24,8 %. Le ratio d’administration recule de 0,3 point, tandis que le ratio d’acquisition augmente de 0,2 point. L’amélioration du taux de chargement procède de la poursuite de la maîtrise des coûts, en partie compensée par la non-récurrence de l’effet exceptionnel favorable de 2013 issu de la réévaluation des engagements au titre des prestations de retraite des salariés. Le taux de chargement global reste stable, à 28,8 %. En conséquence, le ratio combiné augmente de 0,1 point, à Le résultat financier net recule de 12 millions d’euros (- 6 %), à 196 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net recule de 14 millions d’euros (- 7 %), principalement en raison de la diminution du produit des prêts et des taux de rendements des réinvestissements sur les actifs I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La charge d’impôts augmente de 2 millions d’euros (+ 2 %), à 100 millions d’euros. À taux de change constant, elle s’inscrit en hausse d’1 million d’euros (+ 1 %). sous l’effet de la hausse des plus-values nettes réalisées sur le portefeuille actions et les fonds de private equity, en partie compensée par le recul du résultat opérationnel. Le résultat opérationnel baisse de 8 millions d’euros (- 2 %) à 397 millions d’euros. À taux de change constant, il recule de 12 millions d’euros (- 3 %). Le résultat courant ressort en hausse de 30 millions d’euros (+ 7 %) à 441 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 25 millions d’euros (+ 6 %) principalement Le résultat net progresse de 37 millions d’euros (+ 10 %) à 416 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 32 millions d’euros (+ 8 %), principalement grâce à la hausse du résultat courant et à une variation favorable de la juste valeur des fonds de private equity et des hedge funds. Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 2 026 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires augmente d’1 million d’euros (0 %) à Le résultat technique net augmente de 3 millions d’euros, à ■ Particuliers (50 % du chiffre d’affaires) : les primes sont en repli de 4 millions d’euros, à 1 025 millions d’euros, traduisant une baisse des nouveaux contrats en partie compensée par des augmentations tarifaires dans les branches automobile ■ Entreprises (49 % du chiffre d’affaires) : les primes progressent de 3 millions d’euros, à 996 millions d’euros, principalement au sein de la branche accidents du travail du fait de hausses tarifaires pour les PME et d’une conjoncture plus favorable ; ■ Autres (1 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 2 millions d’euros, à 30 millions d’euros, grâce aux activités de fronting pour le Groupe AXA. ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente de 0,8 point, à 67,7 %, suite à une augmentation des sinistres liés aux catastrophes naturelles (+ 3,5 points), essentiellement suite à la tempête de grêle Ela en Europe (- 54 millions d’euros) et à l’ouragan Odile au Mexique (- 17 millions d’euros), y compris participation au programme de réassurance Groupe, en partie compensée par une amélioration de la sinistralité attritionnelle (- 2,4 points) résultant des hausses tarifaires et d’une moindre fréquence ■ le ratio de sinistralité tous exercices décroît de 0,3 point à 63,1 %, du fait de l’évolution plus favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs, en partie compensée par l’augmentation du ratio de sinistralité de l’exercice 66 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le taux de chargement s’inscrit en hausse de 0,3 point à 30,7 %, tiré par une augmentation des frais généraux due à l’infl ation des salaires, en partie compensée par des efforts Le taux de chargement global augmente de 0,1 point à En conséquence, le ratio combiné augmente de 0,1 point à Le résultat financier net recule de 6 millions d’euros (- 3 %) à 193 millions d’euros, principalement du fait du recul du rendement des actifs obligataires, compensé par une hausse des dividendes sur les actions et sur les OPCVM. La charge d’impôts reste stable à - 106 millions d’euros. Le résultat opérationnel diminue de 8 millions d’euros à Le résultat courant recule de 17 millions d’euros (- 7 %) à 249 millions d’euros, suite à la baisse du résultat opérationnel, à l’érosion des plus-values réalisées (- 6 millions d’euros), principalement due à la diminution des plus-values sur les actifs immobiliers imputable au caractère non récurrent d’une cession exceptionnelle en 2013 et à une hausse des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs (- 5 millions d’euros), Le résultat net diminue de 70 millions d’euros (- 30 %) à 163 millions d’euros, essentiellement du fait de la baisse du résultat courant et d’une variation défavorable de la juste valeur des produits dérivés sur l’infl ation. DOMMAGES – EUROPE CENTRALE ET DE L’EST ET LUXEMBOURG Résultat opérationnel, Résultat courant et Résultat net Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Reso est mise en équivalence. La quote-part d’AXA dans le profi t est comptabilisée en résultat. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le chiffre d’affaires recule de 23 millions d’euros (- 33 %) à 48 millions d’euros. À données comparables, il diminue de 2 millions d’euros (- 3 %), principalement en raison des troubles politiques dans le pays et de leurs conséquences pour Le résultat opérationnel et le résultat courant diminuent de 2 millions d’euros, à 0 million d’euros, en raison d’une baisse du résultat technique et du résultat fi nancier net. Il s’ensuit une dégradation du ratio combiné de 3,2 points, à 110 %. Le résultat net baisse de 20 millions d’euros à - 18 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net diminue de 24 millions d’euros suite à la dépréciation de la totalité de l’écart d’acquisition (- 18 millions d’euros) imputable à la Le résultat opérationnel progresse de 6 millions d’euros à 26 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 10 millions d’euros, grâce principalement à une baisse des charges (+ 5 millions d’euros), ainsi qu’à la hausse de la marge technique nette (+ 2 millions d’euros) et du rendement des investissements (+ 2 millions d’euros). En conséquence, le ratio combiné s’améliore de 1,9 point à 97,0 %. Le résultat courant croît de 10 millions d’euros, à 30 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 14 millions opérationnel et des plus-values nettes réalisées. Le résultat net baisse de 252 millions d’euros à - 218 millions d’euros. À taux de change constant, il recule de 284 millions d’euros, la croissance du résultat courant étant largement compensée par - 251 millions d’euros de provisions pour dépréciation (- 288 millions d’euros à taux de change constant) d’une partie de la valeur de RESO (fi liale consolidée par mise en équivalence) dues à la dégradation des perspectives économiques en Russie ainsi que par une variation défavorable de la juste valeur sur les dérivés de couverture. DOMMAGES – RÉGION MÉDITERRANÉE ET AMÉRIQUE LATINE Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 7 440 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. 68 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Périmètre de consolidation : (i) l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, le Mexique, le Maroc, la région du Golfe et la Colombie sont consolidés en intégration globale ; le Liban est consolidé par mise en équivalence et contribue uniquement au résultat opérationnel, au résultat courant et au résultat net ; (iii) la Colombie est consolidée en intégration globale depuis le Dans les commentaires ci-dessous, la base comparable pour le chiffre d’affaires inclut les résultats de la Colombie d’avril à Le chiffre d’affaires est en hausse de 94 millions d’euros (+ 1 %) à 7 486 millions d’euros. À données comparables, il diminue de 24 millions d’euros (0 %) en raison d’un recul des marchés matures (- 3 % ou - 99 millions d’euros), en partie compensé par la progression des marchés à forte croissance (+ 2 % ou \+ 75 millions d’euros), essentiellement dans la région du Golfe et en Colombie, dont l’activité est consolidée depuis peu : ■ Particuliers (56 % du chiffre d’affaires) : les primes reculent de 1 % à 4 168 millions d’euros, tirées à la baisse par la branche automobile (- 3 %, soit - 95 millions d’euros), principalement en raison des replis enregistrés en Turquie (- 60 millions d’euros) suite à concurrence et à l’évolution du portefeuille en faveur des produits générateurs de primes moyennes moins élevées, en Espagne (- 21 millions d’euros) et en Italie (- 16 millions d’euros) suite à la diminution des primes moyennes, le tout partiellement compensé par la branche s anté (+ 8 %, soit \+ 48 millions d’euros), en particulier sur les marchés à forte croissance (+ 35 millions d’euros), essentiellement grâce à des hausses tarifaires au Mexique ; ■ Entreprises (44 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 1 % à 3 309 millions d’euros, tirées à la hausse par la branche santé (+ 14 %, soit + 87 millions d’euros), en particulier dans la région du Golfe (+ 72 millions d’euros), en majeure partie grâce à un calendrier de renouvellements favorable et à un effet volume positif, et au Mexique (+ 13 millions d’euros) suite à des hausses tarifaires ; par la branche accidents du travail (+ 22 millions d’euros) principalement en Colombie, qui a bénéfi cié d’un effet volume positif, en partie compensé par la branche automobile (- 7 %, soit - 82 millions d’euros), en particulier au Mexique (- 78 millions d’euros), principalement suite à une diminution de la contribution des partenariats ; ■ Autres (0 % du chiffre d’affaires) : les primes diminuent de 5 % à 9 millions d’euros. Le résultat technique net augmente de 22 millions d’euros (+ 1 %) à 1 924 millions d’euros. Hors Colombie, et à taux de change constant, le résultat technique net recule de 42 millions d’euros (- 2 %), tiré à la baisse par les marchés à forte croissance (- 53 millions d’euros), en partie compensés par les marchés matures (+ 12 millions d’euros) : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant augmente d’1 point, à 73,6 %, en raison notamment d’une hausse de la charge liée aux catastrophes naturelles (+ 0,8 point) principalement imputable à l’ouragan Odile au Mexique (- 55 millions d’euros) et à la tempête de grêle Ela en Europe (- 23 millions d’euros), incluant la participation au programme de réassurance Groupe. Hors charge relative aux catastrophes naturelles, le ratio de sinistralité reste stable sur les marchés à forte croissance et recule de 0,2 point sur les marchés matures. Sur les marchés à forte croissance, l’effet de la diminution des sinistres graves a été contrebalancé principalement par des ajustements de primes au Maroc et par une hausse du coût moyen des sinistres de la branche dommages aux biens au Mexique. La dégradation enregistrée sur les marchés matures est essentiellement le fait du Portugal, qui affi che une augmentation de la fréquence des sinistres en assurance automobile et du coût moyen des sinistres pour la branche accidents du travail ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices augmente de 1,2 point, à 74,7 %, avec une dégradation des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs principalement due à une diminution des remboursements de réassurance en Turquie, en partie compensée par une évolution moins défavorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs en Le taux de chargement s’améliore de 0,1 point à 25,5 %. Hors Colombie, le taux de chargement recule de 0,1 point, à 25,5 %, avec un ratio d’acquisition stable et un ratio d’administration en légère amélioration de - 0,1 point. Les marchés à forte croissance s’améliorent de 0,3 point, grâce à un effet volume positif, tandis que les marchés matures se dégradent de 0,3 point en raison d’un effet volume négatif. Le taux de chargement global recule de 0,4 point à 28,0 %. Hors Colombie, il diminue de 0,3 point à 28,1 %. En conséquence, le ratio combiné augmente de 1,0 point, à 100,1 %. Hors Colombie, il affi che une hausse de 1,1 point à Le résultat financier net augmente de 52 millions d’euros (+ 13 %), à 455 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 70 millions d’euros (+ 17 %), ou de 52 millions d’euros hors Colombie, principalement grâce à la Turquie, qui enregistre à la fois une hausse des taux d’intérêt et des actifs La charge d’impôts recule de 16 millions d’euros (- 11 %) à \- 134 millions d’euros. À taux de change constant, elle diminue de 16 millions d’euros (- 11 %), en raison principalement de la non-récurrence d’un impôt supplémentaire sur les sociétés prélevé en Italie en 2013 et d’une répartition géographique plus Le résultat opérationnel baisse de 2 millions d’euros (- 1 %) à 279 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 3 millions d’euros (+ 1 %). Le résultat courant augmente de 6 millions d’euros (+ 2 %) à 277 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 10 millions d’euros (+ 4 %), principalement grâce à l’évolution favorable de la valeur intrinsèque des dérivés de couverture Le résultat net reste stable, à 246 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 5 millions d’euros (+ 2 %) principalement en raison de la hausse du résultat courant. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Retraité : suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 2 361 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le segment d’activité Direct comprend des activités au Royaume-Uni (23 % du chiffre d’affaires total du segment), en France (22 %), en Corée du Sud (21 %), au Japon (14 %), en Espagne (7 %), en Italie (5 %), en Belgique (4 %), en Pologne (3 %) et au Portugal (1 %). Le chiffre d’affaires est en hausse de 115 millions d’euros (+ 5 %), à 2 361 millions d’euros. À données comparables, il augmente de 116 millions d’euros (+ 5 %) : ■ Assurance automobile pour les particuliers (86 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 89 millions d’euros (+ 5 %) à 2 033 millions d’euros, principalement grâce à une meilleure rétention de la clientèle au Royaume-Uni (+ 8 %, soit + 32 millions d’euros) et en Corée du Sud (+ 7 %, soit \+ 27 millions d’euros) mais aussi à une croissance des affaires nouvelles au Japon (+ 9 %, soit + 27 millions d’euros), et en France (+ 6 %, soit + 20 millions d’euros), le tout en partie compensé par l’Espagne (- 8 %, soit - 15 millions d’euros) suite à des hausses tarifaires et à une souscription sélective destinées à améliorer la rentabilité ; ■ Assurance de particuliers hors automobile (14 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 23 millions d’euros (+ 7 %) à 335 millions d’euros, principalement grâce à la croissance des affaires nouvelles dans la branche habitation en France et dans la branche santé en Corée du Sud. Le résultat technique net augmente de 42 millions d’euros (+ 8 %), à 539 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 42 millions d’euros (+ 8 %) : ■ le ratio de sinistralité pour l’exercice courant ressort en hausse d’1 point, à 78,2 %, en raison d’une augmentation (+ 0,1 point) suite à des conditions climatiques défavorables en France, en Belgique et au Japon, et d’une dégradation de la sinistralité attritionnelle et du ratio des sinistres graves (+ 0,4 point) principalement imputable à la Corée du Sud, où la fréquence des sinistres s’est accrue, conformément à la ■ le ratio de sinistralité tous exercices recule de 0,6 point à 76,7 %, principalement du fait de l’évolution favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs en France, en Corée du Sud et au Royaume-Uni. Le taux de chargement diminue de 0,8 point à 21,5 %, principalement du fait d’une hausse des volumes. Le taux de chargement global recule de 0,7 point à 27,1 %. En conséquence, le ratio combiné s’améliore de 1,4 point à 70 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat financier net augmente de 15 millions d’euros (+ 14 %) à 115 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 12 millions d’euros (+ 12 %), principalement en raison de la hausse des actifs moyens sous gestion. La charge d’impôts augmente de 5 millions d’euros (+ 15 %) à - 41 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts affi che une hausse de 6 millions d’euros (+ 16 %), refl et de l’augmentation du résultat opérationnel avant impôt, en partie compensée par la répartition géographique plus favorable de l’activité et par des éléments fi scaux favorables Le résultat opérationnel augmente de 39 millions d’euros (+ 47 %) à 124 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel progresse de 38 millions d’euros (+ 45 %). Le résultat courant augmente de 34 millions d’euros (+ 39 %) à 121 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 33 millions d’euros (+ 38 %) suite à la hausse du résultat opérationnel et aux plus-values réalisées, en partie compensées par la dépréciation de BMPS. Le résultat net progresse de 33 millions d’euros (+ 40 %) à 117 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 33 millions d’euros (+ 39 %), principalement grâce à la Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 853 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Périmètre de consolidation : (i) pour le chiffre d’affaires et le ratio combiné : Hong Kong, la Malaisie et Singapour, sur la base d’une participation à 100 % ; pour le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net : la Chine, Inde, Hong Kong, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande, en part du Groupe. Les activités en Indonésie ne sont pas consolidées. Les activités en Chine, en Inde et en Thaïlande sont consolidées par mise en équivalence. La Chine a été consolidée pour la première fois pour l’exercice 2014 à compter du 20 février 2014. Dans les commentaires suivants, la base de comparaison « à données comparables » inclut les résultats de la Chine (AXA Tian Ping) sur dix mois (de mars à décembre) en 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le chiffre d’affaires est en hausse de 40 millions d’euros (+ 5 %) à 862 millions d’euros. À données comparables, il augmente de 57 millions d’euros (+ 7 %) : ■ P articuliers (48 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 19 millions d’euros (+ 5 %), à 416 millions d’euros, tirées à la hausse par la branche automobile (+ 11 millions d’euros) suite à l’apport net positif de nouveaux contrats lié à l’augmentation des ventes de voitures particulières en Malaisie, et par l’assurance non automobile (+ 8 millions d’euros), avec une croissance de la branche santé à Hong ■ E ntreprises (52 % du chiffre d’affaires) : les primes augmentent de 38 millions d’euros (+ 9 %), à 447 millions d’euros, principalement grâce à la branche santé (+ 12 millions d’euros) suite à des hausses de volumes en Malaisie et à des hausses tarifaires à Singapour, l’assurance dommages aux biens (+ 12 millions d’euros), principalement grâce à la hausse des volumes d’affaires nouvelles à Hong Kong, à Singapour et en Malaisie, l’assurance automobile (+ 7 millions d’euros), essentiellement grâce à une croissance des volumes en Malaisie, et la branche accidents du travail (+ 4 millions d’euros) en conséquence essentiellement de hausses de tarifs et de volumes enregistrées à Hong Kong. Le résultat technique net augmente de 11 millions d’euros (+ 4 %), à 281 millions d’euros. À données comparables, il progresse de 16 millions d’euros (+ 6 %) : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant se dégrade de 0,4 point à 68,4 %, principalement en raison de l’augmentation de la charge au titre des catastrophes naturelles à Hong Kong et à Singapour, essentiellement due à l’ouragan Odile au Mexique et à la tempête de grêle Ela en Europe, y compris participation au programme de réassurance Groupe, en partie compensée par l’amélioration de la sinistralité attritionnelle des branches santé pour les entreprises, qui bénéfi cie d’une répartition plus favorable des activités en portefeuille et d’un meilleur résultat de réassurance en Malaisie ainsi que de hausses tarifaires à Singapour, assurance automobile des particuliers, avec une moindre fréquence des sinistres à Singapour et en Malaisie, et assurance automobile des entreprises, suite à la baisse de la fréquence des sinistres en Malaisie ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices se dégrade de 0,2 point à 66,2 %, principalement suite à l’augmentation du ratio de sinistralité de l’exercice courant, en partie compensée par une évolution plus favorable des provisions sur exercices Le taux de chargement se dégrade de 0,6 point à 27,7 %. À données comparables, il se détériore de 0,6 point, essentiellement en raison d’une hausse des frais d’acquisition (+ 0,5 point) due à l’augmentation des commissions à Singapour et des frais hors commissions en Malaisie. À données comparables, le taux de chargement global se dégrade de 0,7 point, à 30,5 %. En conséquence, le ratio combiné augmente de 0,8 point à Le résultat financier net augmente de 4 millions d’euros (+ 20 %), à 23 millions d’euros. À données comparables, il progresse de 4 millions d’euros, principalement grâce à une répartition plus favorable des actifs à Singapour et à une hausse des rendements des actifs obligataires en Malaisie. La charge d’impôts reste stable à - 13 millions d’euros. À données comparables, elle reste stable, conformément à l’évolution du résultat opérationnel avant impôts. Le résultat opérationnel progresse de 3 millions d’euros, à 61 millions d’euros. À données comparables, il augmente de 7 millions d’euros, dont + 7 millions d’euros au titre des placements dans des entreprises associées, au premier rang desquelles AXA Tian Ping, avec une amélioration du ratio de sinistralité de l’exercice courant et une hausse du résultat fi nancier. La contribution totale d’AXA Tian Ping s’élève à 7 millions d’euros pour 2014 en part du Groupe. Le résultat courant est en hausse de 8 millions d’euros à 63 millions d’euros. À données comparables, le résultat courant progresse de 11 millions d’euros, tiré par la croissance du résultat opérationnel et par une hausse des plus-values Le résultat net augmente de 12 millions d’euros à 26 millions d’euros. À données comparables, il progresse de 16 millions d’euros, tiré par la hausse du résultat courant et par la diminution des frais d’intégration à Hong Kong et à Singapour, partiellement contrebalancées par les frais d’intégration liés à 72 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe de la branche Assurance Internationale pour les périodes indiquées : AXA Global Life et AXA Global P&C (a) Inclut AXA Liabilities Managers et AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET AXA Global Life et AXA Global P&C Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Inclut AXA Liabilities Managers et AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Ratio de sinistralité de l’exercice courant (net de réassurance) Ratio de sinistralité tous exercices (net de réassurance) Quote-part de résultat dans les entreprises associées Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 2 118 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Le chiffre d’affaires est en hausse de 32 millions d’euros (+ 2 %) à 2 131 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires recule de 20 millions d’euros (- 1 %), notamment dans les branches responsabilité civile (- 5 %), suite au changement de la structure de paiement d’un grand contrat, aviation (- 10 %), en raison principalement de la poursuite de la baisse des tarifs du marché, et marine (- 3 %). Ces évolutions négatives ont été en partie compensées par les branches automobile (+ 12 %) et dommages aux biens (+ 4 %), principalement grâce à l’augmentation des affaires nouvelles. Le résultat technique net augmente de 5 millions d’euros (+ 1 %) à 386 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat technique net augmente de 3 millions d’euros (+ 1 %) : ■ le ratio de sinistralité de l’exercice courant croît de 0,6 point à 86,1 % en raison d’une augmentation des sinistres graves dans les branches dommages aux biens et construction, en partie compensée par la baisse du même type de sinistres dans la branche responsabilité civile ; ■ le ratio de sinistralité tous exercices recule de 0,4 point à 81,4 %, principalement grâce à l’évolution favorable des provisions pour sinistres sur exercices antérieurs sur les branches dommages aux biens et automobile, en partie compensée par l’évolution défavorable de ce même type de Le taux de chargement croît de 0,7 point, à 16,5 %, en raison d’une hausse du ratio d’acquisition due à l’augmentation du taux de commissionnement, imputable à une nouvelle répartition des actifs en portefeuille, et du ratio administratif, du fait des investissements dans des projets de croissance et de Le taux de chargement global augmente d’1 point à 20,9 %. En conséquence, le ratio combiné se détériore de 0,3 point Le résultat financier net recule de 12 millions d’euros (- 6 %) à 181 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net diminue de 13 millions d’euros (- 7 %), en raison principalement de la baisse du rendement des actifs obligataires dans un contexte de faibles taux d’intérêt, en partie compensée par l’augmentation des dividendes sur actions. La charge d’impôts recule de 14 millions d’euros (- 16 %) à \- 76 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts baisse de 15 millions d’euros (- 16 %), essentiellement sous l’effet de la baisse des impôts au titre de l’évolution de la En conséquence, le résultat opérationnel diminue de 3 millions d’euros (- 2 %) à 147 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel recule de 4 millions 74 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat courant augmente de 17 millions d’euros (+ 11 %) à 178 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat courant augmente de 15 millions d’euros (+ 10 %), la diminution du résultat opérationnel étant largement compensée par l’augmentation des plus-values nettes réalisées, principalement Le résultat net progresse de 52 millions d’euros (+ 34 %) à 201 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 50 millions d’euros (+ 33 %) principalement en raison de la hausse du résultat courant et d’un effet de change positif (alors que ce dernier élément était négatif en 2013). Le résultat opérationnel progresse de 3 millions d’euros (+ 15 %) à 23 millions d’euros, principalement sous l’effet de la forte croissance de l’activité et d’une maîtrise rigoureuse des Le résultat courant progresse de 3 millions d’euros (+ 17 %) à 24 millions d’euros, essentiellement en raison de la hausse du Le résultat net croît de 36 millions d’euros, à 17 millions d’euros, principalement suite à la non-récurrence de moins- values exceptionnelles réalisées en 2013 sur la cession des sociétés situées en France mentionnées plus haut. AXA GLOBAL LIFE ET AXA GLOBAL Le résultat opérationnel augmente de 22 millions d’euros à 39 millions d’euros. À taux de change constant, il s’inscrit en hausse de 22 millions d’euros, principalement suite à un développement favorable des portefeuilles d’assurance en run- Le résultat courant est en hausse de 12 millions d’euros, à 43 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 11 millions d’euros en raison de la hausse du résultat opérationnel, en partie compensée par une baisse des plus- values nettes réalisées sur les titres obligataires d’entreprises Le résultat net augmente de 7 millions d’euros, à 40 millions d’euros. À taux de change constant, il affi che une croissance de 7 millions d’euros en raison de la hausse du résultat courant. Le résultat opérationnel recule de 17 millions d’euros, à \- 1 million d’euros, principalement en raison de la baisse du résultat technique d’AXA Global P&C et de la hausse des charges associées au développement d’AXA Global Life. Le résultat courant baisse de 17 millions d’euros, à - 1 million d’euros, essentiellement en raison de la baisse du résultat Le résultat net baisse de 18 millions d’euros, à 2 millions d’euros, principalement en raison de la baisse du résultat Le chiffre d’affaires est en hausse de 90 millions d’euros (+ 8 %), à 1 155 millions d’euros. À données comparables, essentiellement retraitées de l’effet des cessions de Cours Legendre et de Domiserve, ainsi que du changement de méthode de consolidation des activités à l’Île Maurice et en Algérie, le chiffre d’affaires progresse de 92 millions d’euros (+ 10 %), essentiellement sous l’effet de l’évolution favorable des activités commerce électronique, automobile, domicile et voyage, combinées à la croissance du portefeuille. (1) Réunit les deux équipes centrales des lignes de métier mondiales Vie, Épargne, Retraite et Dommages en plus de celles des activités de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires consolidé, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe de la branche gestion d’actifs pour les périodes indiquées : RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature 76 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature Taux de change moyen : 1, 00 € = $ (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 2 175 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Les actifs sous gestion progressent de 67 milliards d’euros par rapport à la fi n de l’exercice 2013, pour atteindre 413 milliards d’euros au 31 décembre 2014 en conséquence d’un effet de change favorable de 50 milliards d’euros, d’une appréciation des marchés de 12 milliards d’euros, d’une collecte nette de 3 milliards d’euros (principalement auprès de clients institutionnels) et d’un changement de périmètre de 2 milliards d’euros. Le changement de périmètre favorable s’explique par la croissance des actifs sous gestion suite à l’acquisition, en juin 2014, de CPH Capital Fondsmaeglerselskab A/S, gestionnaire d’actifs danois spécialiste du marché actions Le chiffre d’affaires est en hausse de 82 millions d’euros (+ 4 %) à 2 259 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires augmente de 86 millions d’euros (+ 4 %), principalement grâce à une progression des commissions de gestion (+ 6 %) issue de la croissance de 5 % des actifs moyens sous gestion, et grâce à la hausse des commissions relatives aux services rendus aux clients institutionnels (+ 8 %), en partie compensées par la baisse des commissions de distribution (- 4 %) imputable à une décollecte nette entraînant une diminution des actifs moyens sous gestion dans les OPCVM destinés aux particuliers qui facturent ce type de commissions. Le résultat financier net recule de 9 millions d’euros à \- 7 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat fi nancier net diminue de 9 millions d’euros. Les frais généraux augmentent de 52 millions d’euros (+ 3 %) à - 1 771 millions d’euros. À taux de change constant, ils s’inscrivent en hausse de 59 millions d’euros (+ 3 %) en raison d’une hausse des rémunérations versées aux salariés suite à la Le ratio d’exploitation opérationnel reste stable à 74,8 %. La charge d’impôts augmente de 2 millions d’euros (+ 2 %) à - 116 millions d’euros. À taux de change constant, la charge d’impôts augmente de 3 millions d’euros (+ 2 %) suite à la croissance du résultat opérationnel avant impôts, en partie compensée par une répartition géographique du résultat plus Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 8 millions d’euros (+ 4 %) à 193 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel et le résultat courant progressent de 9 millions d’euros (+ 5 %). La participation d’AXA dans AllianceBernstein au 31 décembre 2014 s’élève à 62,7 %, contre 63,7 % au 31 décembre 2013, une diminution qui s’explique Le résultat net progresse de 12 millions d’euros (+ 7 %) à 188 millions d’euros. À taux de change constant, il augmente de 13 millions d’euros (+ 7 %) en raison de la hausse du résultat courant et de la baisse des coûts de restructuration. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I AXA INVESTMENT MANAGERS (« AXA IM ») Part des plus ou moins values réalisées revenant à l’actionnaire (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Avant éliminations internes. Le chiffre d’affaires est de 1 151 millions d’euros net des éliminations internes au 31 décembre 2014. Pour la cohérence de l’analyse, suite à la cession d’AXA Private Equity (« AXA PE ») le 30 septembre 2013, les commentaires ci-dessous sont basés sur des chiffres excluant la contribution d’AXA PE en 2013 pour tous les agrégats du compte de résultat, du chiffre d’affaires au résultat net, ainsi que les autres Le chiffre d’affaires net et le résultat opérationnel part du Groupe d’AXA PE s’élèvent à respectivement 187 et 44 millions L’expression « à base comparable » dans les commentaires ci-après s’entend hors AXA PE en 2013 et après retraitement à taux de change constant, exclusion des commissions de distribution et réintégration des dépenses liées aux fonds. Les actifs sous gestion augmentent de 76 milliards d’euros par rapport à fi n 2013 à 623 milliards d’euros à fi n décembre 2014, principalement en raison de l’effet combiné de l’évolution des marchés et des taux de change à hauteur de 58 milliards d’euros et d’une collecte nette de 19 milliards d’euros. La collecte nette de 19 milliards d’euros provient à la fois de clients tiers (+ 14 milliards d’euros), issus essentiellement des joint-venture asiatiques, et de l’actif général AXA (+ 4 milliards d’euros), Le chiffre d’affaires décroît de 176 millions d’euros (- 11 %) à 1 462 millions d’euros. À données comparables, le chiffre d’affaires net augmente de 70 millions d’euros (+ 7 %) à 1 113 millions d’euros, principalement suite à une hausse des commissions de gestion (+ 85 millions d’euros, + 10 %) permise par l’augmentation des actifs moyens sous gestion (+ 5 %) et par le relèvement du taux de commission de gestion (+ 0,7 pdb) consécutif à une répartition plus favorable des produits et des clients, le tout en partie contrebalancé par un recul des commissions de performance (- 17 millions d’euros, \- 23 %) imputable au caractère non récurrent du bon niveau enregistré par ces dernières en 2013. Le résultat financier net reste stable à - 12 millions d’euros. À données comparables, le résultat fi nancier net reste stable Les frais généraux diminuent de 158 millions d’euros (- 12 %) à - 1 123 millions d’euros. À données comparables, ils s’inscrivent en hausse de 29 millions d’euros (+ 4 %) en raison principalement de l’augmentation des coûts salariaux, liée à la fois à une progression du salaire moyen et des effectifs. Le ratio d’exploitation opérationnel augmente de 0,8 point à 70,6 %. À périmètre comparable, il progresse de 2,0 points. La charge d’impôts diminue de 11 millions d’euros (- 9 %) à \- 108 millions d’euros. À données comparables, elle augmente de 6 millions d’euros (+ 6 %) principalement en raison de la hausse du résultat opérationnel avant impôts. 78 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat opérationnel baisse de 5 millions d’euros (- 2 %) à 211 millions d’euros. À données comparables, il progresse de 35 millions d’euros (+ 20 %). Le résultat courant baisse de 4 millions d’euros (- 2 %) à 211 millions d’euros. À données comparables, le résultat courant croît de 36 millions d’euros (+ 21 %) en raison de la Le résultat net se replie de 170 millions d’euros (- 42 %) à 231 millions d’euros. À données comparables, il s’inscrit en hausse de 46 millions d’euros (+ 26 %), en raison principalement de la progression du résultat courant et d’une variation plus favorable de la juste valeur des actifs fi nanciers. Les tableaux suivants analysent le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel, le résultat courant et le résultat net part du Groupe des banques d’AXA pour les périodes indiquées : (a) Dont AXA Bank Europe et ses branches pour 393 millions d’euros. (b) Inclut les activités commerciales en Belgique ainsi que les services partagés d’AXA Bank Europe (trésorerie et fonctions support). (c) Inclut la Slovaquie et la République Tchèque. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I RÉSULTAT OPÉRATIONNEL, RÉSULTAT COURANT ET RÉSULTAT NET Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (a) Inclut la Slovaquie et la République Tchèque pour 2013. Le produit net bancaire augmente de 40 millions d’euros (+ 13 %) à 356 millions d’euros. Le produit net bancaire opérationnel (1) progresse de 11 millions d’euros (+ 3 %), principalement en raison d’une hausse des marges d’intérêts et des produits de commissions (+ 21 millions d’euros), en partie compensée par de moindres rendements des réinvestissements et par une diminution des plus-values Le résultat opérationnel augmente de 19 millions d’euros (+ 24 %) à 99 millions d’euros, suite essentiellement à une activité commerciale soutenue et aux premiers résultats de la mise en place du plan de transformation, qui s’est traduite par une croissance du produit net bancaire opérationnel (+ 11 millions d’euros), un recul des frais administratifs (+ 8 millions d’euros), une diminution des commissions de distribution (+ 4 millions d’euros) et une baisse des provisions pour pertes sur prêts (+ 3 millions d’euros), en partie contrebalancés par un relèvement réglementaire de la ponction fi scale sur l’épargne des particuliers (- 8 millions d’euros). Le résultat courant s’inscrit en hausse de 18 millions d’euros (+ 22 %) à 99 millions d’euros, en raison de la croissance du Le résultat net progresse de 46 millions d’euros (+ 148 %), à 77 millions d’euros, grâce à la hausse du résultat courant (+ 18 millions d’euros), à la variation favorable de la juste valeur de la dette propre (+ 41 millions d’euros) et à une diminution des coûts de restructuration (+ 5 millions d’euros), en partie compensées par une variation défavorable de la juste valeur des dérivés de taux d’intérêt (- 19 millions d’euros). (1) Avant éliminations internes et avant plus/moins-value réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de couverture. 80 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le produit net bancaire recule de 12 millions d’euros (- 9 %), Le produit net bancaire opérationnel (1) reste stable à 130 millions d’euros, la hausse des produits d’intérêts sur les prêts aux particuliers (essentiellement immobiliers), liée à la croissance du portefeuille suite à l’importante hausse de la production de nouveaux crédits ces deux dernières années, étant neutralisée par l’augmentation des commissions payées sur les nouvelles opérations de refi nancement. Le résultat opérationnel et le résultat courant augmentent de 3 millions d’euros à 4 millions d’euros, en raison d’une diminution des frais administratifs et d’une légère amélioration Le résultat net recule de 5 millions d’euros, à - 4 millions d’euros, la hausse du résultat courant étant plus que compensée par l’effet défavorable de la baisse des taux d’intérêt sur la valeur des instruments de couverture non éligibles à la comptabilité résultat net baisse de 100 millions d’euros à \- 126 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net recule de 105 millions d’euros, principalement du fait de la provision exceptionnelle de 101 millions d’euros constituée suite à l’adoption par le gouvernement, le 4 juillet 2014, d’une nouvelle loi destinée à corriger, avec effet rétroactif, les écarts entre taux vendeurs et taux acheteurs appliqués aux crédits consentis aux particuliers dans une monnaie étrangère, et qui oblige toutes les banques à indemniser les clients au titre des variations de taux d’intérêt variables passées. Le produit net bancaire recule d’1 million d’euros (- 3 %) à Le résultat opérationnel reste stable à 5 millions d’euros. Le résultat courant et le résultat net progressent d’1 million d’euros (+ 16 %), à 5 millions d’euros. Le segment Holdings et Autres regroupe les sociétés non opérationnelles d’AXA, principalement AXA SA (la société mère), AXA France Assurance, AXA Financial, AXA UK Holdings, ainsi que les holdings allemandes et belges. Part des plus ou moins values réalisées revenant aux actionnaires (nette d’impôt) Gain ou perte sur actifs fi nanciers (comptabilisés en juste valeur par résultat) et sur dérivés Impact des opérations exceptionnelles (incluant les activités cédées) Charges nettes sur écarts d’acquisition et autres actifs incorporels de même nature (1) Avant éliminations internes et avant plus/moins-value réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de couverture. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat opérationnel recule de 91 millions d’euros, à \- 680 millions d’euros, principalement du fait : ■ d’une augmentation des frais généraux (- 59 millions d’euros) destinée à soutenir les campagnes de promotion de la marque AXA et à renforcer les capacités sur les supports la diminution des dividendes reçus d’entités non consolidées (- 21 millions d’euros) ; ■ d’une hausse de la taxe française de 3 % (- 13 millions d’euros) suite à l’augmentation des dividendes versés par la Le résultat courant recule de 108 millions d’euros à \- 703 millions d’euros, compte tenu de la baisse du résultat opérationnel et de l’augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation sur actions, principalement BMPS. Le résultat net augmente de 92 millions d’euros à - 533 millions d’euros. Hors profi ts liés à la cession des activités canadiennes du Groupe au titre de paiements différés (d’un montant nul en 2014, contre 8 millions d’euros en 2013), le résultat net augmente de 100 millions d’euros, principalement en raison ■ \- 108 millions d’euros dus à la baisse du résultat courant, ■ \+ 220 millions d’euros essentiellement liés à la variation de la juste valeur des dérivés de couverture économique de taux d’intérêt et de change non éligibles à la comptabilité de Le résultat opérationnel s’inscrit en hausse de 3 millions d’euros (+ 13 %) à - 20 millions d’euros, principalement en raison de dividendes reçus d’une société non consolidée Le résultat courant et le résultat net augmentent de 3 millions d’euros (+ 14 %) à - 19 millions d’euros, suite à la progression Le résultat opérationnel recule de 4 millions d’euros à \- 13 millions d’euros, compte tenu de l’augmentation des Le résultat courant recule de 4 millions d’euros à - 12 millions d’euros, en ligne avec l’évolution du résultat opérationnel. Le résultat net recule de 32 millions d’euros à - 46 millions d’euros, principalement en raison d’une augmentation des coûts liés à la restructuration de la participation dans Bharti Le résultat opérationnel augmente de 23 millions d’euros (+ 14 %) à - 144 millions d’euros. À taux de change constant, il s’inscrit en hausse de 22 millions d’euros (+ 13 %) essentiellement en raison d’une diminution des charges liées à la rémunération en actions des salariés. Le résultat courant augmente de 23 millions d’euros (+ 14 %) à \- 144 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 22 millions d’euros (+ 13 %) suite à la croissance du résultat Le résultat net progresse de 64 millions d’euros (+ 33 %), à \- 129 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat net augmente de 64 millions d’euros (+ 33 %) sous l’effet de l’évolution du résultat courant et d’une variation favorable de la juste valeur des swaps de change. Le résultat opérationnel diminue de 15 millions d’euros à \- 18 millions d’euros. À taux de change constant, il recule de 14 millions d’euros suite à la baisse de 12 millions d’euros des produits fi nanciers consécutive à la réduction du portefeuille de placements, au moindre rendement des produits dérivés et à la baisse du crédit d’impôts imputable à des ajustements non récurrents (- 11 millions d’euros), en partie compensées par la diminution des coûts de fi nancement et par une réduction des charges liées aux pensions de retraite de 10 millions d’euros. Le résultat courant diminue de 9 millions d’euros à - 13 millions d’euros. À taux de change constant, il s’inscrit en baisse de 8 millions d’euros suite à la diminution du résultat opérationnel, en partie compensée par les plus-values réalisées dans le cadre de la réduction du portefeuille de placements. Le résultat net augmente de 12 millions d’euros à - 8 millions d’euros. À taux de change constant, il progresse de 12 millions d’euros, la baisse du résultat courant étant compensée par la variation favorable de la juste valeur des dérivés (+ 9 millions d’euros) issue de l’effet des taux de change sur les variations de taux d’intérêt, ainsi que par la baisse des coûts de restructuration, et par la reprise d’une provision. Le résultat opérationnel recule de 15 millions d’euros, à \- 23 millions d’euros, suite à l’augmentation des intérêts sur la charge fi scale et à la hausse des charges administratives liées Le résultat courant progresse d’1 million d’euros, à \- 32 millions d’euros, principalement grâce à la diminution des dotations aux provisions pour dépréciation d’actifs sur les Le résultat net recule de 17 millions d’euros, à - 59 millions d’euros, principalement en raison de l’évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture des pensions de retraite non éligibles à la comptabilité de couverture, qui a largement compensé la progression du résultat courant. (1) Tous les chiffres s’entendent après impôts. 82 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat opérationnel augmente d’1 million d’euros (+ 10 %) à - 9 millions d’euros. Le résultat courant s’inscrit en hausse d’1 million d’euros (+ 7 %) à - 9 millions d’euros. Le résultat net progresse d’1 million d’euros (+ 11 %), à Le résultat opérationnel et le résultat courant progressent de 4 millions d’euros (+ 8 %), à - 40 millions d’euros. À taux de change constant, le résultat opérationnel et le résultat courant progressent de 4 millions d’euros (+ 8 %). Le résultat net se replie de 13 millions d’euros (- 29 %) à \- 58 millions d’euros. À taux de change constant, il recule de 13 millions d’euros (- 29 %) en raison principalement des coûts d’intégration liés aux acquisitions en Colombie et au Nigeria, ainsi que de l’évolution défavorable de la juste valeur des dérivés de couverture non éligibles à la comptabilité de couverture, le tout en partie compensé par le caractère non Malgré le contexte de taux d’intérêt extrêmement bas, AXA estime être en bonne position pour conclure avec succès son plan stratégique Ambition AXA en 2015. L’impact négatif potentiel sur le résultat opérationnel 2015 dû à la baisse continue des taux d’intérêt devrait être compensé dans une large mesure par la réévaluation du dollar américain et du franc suisse par rapport à l’euro. cheminement vers une organisation encore plus centrée sur le client, et par conséquent plus orientée vers le numérique. AXA entend continuer à se concentrer sur les segments de marché les plus rentables et les régions à plus forte croissance, tout en mettant en œuvre les mesures prévues de maîtrise des coûts. Ces éléments devraient permettre à AXA de continuer à créer durablement de la valeur pour les actionnaires tout en offrant La nouvelle distinction entre les pays à forte croissance et les pays matures est détaillée ci-dessous : Le périmètre des pays à forte croissance inclut les pays suivants : Europe Centrale et de l’Est (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Ukraine, Russie), Hong Kong, Asie du Sud-Est (Singapour, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Malaisie) Inde, Chine, et la Région Méditerranée et Amérique Latine (Maroc, Turquie, pays du Golfe, Mexique, Liban et Colombie), à Le périmètre des pays mature inclut les pays suivants : les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Irlande, Benelux, Allemagne, Suisse, Japon, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, France. À données comparables signifi e que les données relatives à la période de l’exercice courant considérée sont retraitées en utilisant les taux de change applicables pour la même période de l’exercice précédent (taux de change constant). L’expression indique également que les données dans l’une des deux périodes comptables comparées ont été retraitées pour tenir compte des acquisitions, cessions et changements de périmètre (périmètre constant) et des changements de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat courant correspond au résultat net part du Groupe avant prise en compte de l’impact des : ■ opérations exceptionnelles (principalement changements de ■ la réactivité des frais d’acquisition reportés et valeurs de portefeuille aux éléments décrits ci-dessus (activité Vie, Épargne, Retraite), nette de couverture si applicable. ■ coûts d’intégration et de restructuration relatifs à des sociétés signifi catives nouvellement acquises, ainsi que les coûts de restructuration relatifs à des mesures d’amélioration ■ écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles ■ gains ou pertes sur les actifs fi nanciers comptabilisés à la juste valeur par résultat (à l’exception des placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré), les impacts de change sur actifs et passifs, et les instruments dérivés rattachés aux actifs Les instruments dérivés rattachés aux actifs fi nanciers : ■ comprennent les instruments dérivés de change sauf les options de change couvrant les résultats en devises qui sont prises en compte dans le résultat opérationnel ; ■ excluent des dérivés relatifs à la couverture des contrats d’assurance évalués selon le principe des « hypothèses ■ et excluent aussi les dérivés couvrant les plus et moins- values réalisées et les mouvements de provisions pour dépréciation des actions et immobiliers de placement (hors ceux en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré). Le coût à l’origine, la valeur intrinsèque et la valeur à échéance de ces dérivés sont pris en compte en résultat courant et seule la valeur temps n’impacte que le résultat net (sauf dans l’hypothèse d’une cession des dérivés à court terme, où la valeur temps Le résultat opérationnel est égal au résultat courant à l’exception des plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire. Les plus ou moins-values nettes revenant à l’actionnaire incluent les éléments suivants nets d’impôt : ■ les plus et moins-values réalisées et le mouvement de la période des provisions pour dépréciation des placements (sur les actifs non comptabilisés à la juste valeur par résultat ou non détenus à des fi ns de transaction) ; ■ le coût à l’origine, la valeur intrinsèque et la valeur à échéance des dérivés couvrant les plus et moins-values réalisées et les mouvements de provisions pour dépréciation des actions et immobiliers de placement (hors ceux en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré) ; ■ l’impact de la participation aux bénéfi ces sur les éléments décrits ci-dessus (activité Vie, Épargne, Retraite) ; Le bénéfi ce net par action (BNPA) est égal au résultat consolidé d’AXA (incluant les charges d’intérêts relatives aux dettes à durée indéterminée enregistrées dans les capitaux propres), divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en Le bénéfi ce net par action totalement dilué (BNPA totalement dilué) correspond au résultat consolidé d’AXA (incluant les charges d’intérêts relatives aux dettes à durée indéterminée enregistrées dans les capitaux propres), divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation sur une base diluée (incluant l’impact potentiel de tous les plans de stock-options en circulation considérés comme exerçables, des plans d’actions gratuites, et de la conversion potentielle des dettes convertibles en actions, dans la mesure où celle-ci a un impact dilutif sur le résultat par action). La méthode de calcul est la suivante : ■ pour le ROE fondé sur le résultat net : le calcul est basé sur les états fi nanciers consolidés, à savoir les capitaux propres incluant les dettes perpétuelles (Titres Super Subordonnés « TSS »/ Titres Subordonnés à Durée Indéterminée « TSDI ») et les réserves liées aux variations de juste valeur, et le résultat net hors intérêts des titres TSS/TSDI ; ■ pour le ROE courant et le ROE opérationnel : • les dettes perpétuelles (TSS/TSDI) sont considérées comme des dettes de fi nancement et sont donc exclues • les intérêts liés à ces dettes perpétuelles (TSS/TSDI) sont • les réserves liées aux variations de juste valeur ne sont pas incluses dans la moyenne des capitaux propres. L’analyse par marge des activités Vie, Épargne, Retraite est Bien que le format de présentation de l’analyse par marge diffère de celui du compte de résultat (sur base opérationnelle), ces deux types de présentation sont fondés sur les mêmes conséquence, le résultat d’exploitation de l’analyse par marge est équivalent à celui du compte de résultat opérationnel d’AXA 84 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Comme indiqué ci-dessous, il existe un certain nombre de différences signifi catives entre la présentation ligne à ligne du compte de résultat et l’analyse par marge. d’investissement avec participation discrétionnaire (DPF) : ■ dans l’analyse par marge, les primes (nettes de dépôts), les chargements et autres produits sont présentés, selon la nature du revenu, sur les lignes « Chargements et autres produits » ou « Marge technique nette » ; ■ les intérêts crédités aux assurés dans le cadre des contrats avec participation aux bénéfi ces sont comptabilisés en « Charges des prestations d’assurance » dans le compte de résultat, tandis que dans l’analyse par marge, ils sont présentés dans la marge à laquelle ils se rapportent, principalement la « Marge fi nancière » et la « Marge technique ■ la « Marge fi nancière » correspond, dans le compte de résultat, aux « Produits fi nanciers nets de charges », mais elle est ajustée pour prendre en compte la participation des assurés (voir ci-dessus) ainsi que la variation des provisions spécifi ques liées aux actifs investis, et pour exclure les commissions sur (ou les charges contractuelles incluses dans) les contrats dont le risque fi nancier est supporté par les assurés, ces dernières étant présentées dans les « Chargements et autres produits » ; ■ les variations de provisions pour chargements non acquis (Chargements non acquis – activation nette des amortissements) sont présentées sur la ligne « Variation des primes non acquises nette de provisions pour chargements et prélèvements non acquis » au compte de résultat alors qu’elles sont présentées sur la ligne « Chargements et autres produits » dans l’analyse par marge. Pour les contrats d’investissement sans participation ■ le principe de la comptabilité de dépôt est appliqué. Par conséquent, les commissions et charges relatives à ces contrats sont présentées au compte de résultat opérationnel sur une ligne distincte partie intégrante du chiffre d’affaires, et dans l’analyse par marge sur les lignes « Chargements et autres produits » et « Marge technique nette » ; ■ les variations de provisions pour commissions non acquises (« Provisions pour commissions non acquises – activation nette des amortissements ») sont présentées sur la ligne « Variation des primes non acquises nette des chargements et prélèvements non acquis » au compte de résultat, alors qu’elles sont présentées sur la ligne « Chargements perçus et autres produits » dans l’analyse par marge. La marge financière comprend les éléments suivants : ■ les revenus fi nanciers nets ; ■ les intérêts et participations crédités aux assurés, et la participation des assurés non allouée (ainsi que la variation des provisions spécifi ques liées aux actifs investis) sur Les chargements et autres produits incluent : ■ les produits provenant de la vente d’OPCVM (qui font partie ■ les chargements prélevés aux assurés, pour les contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (contrats en Unités de Compte), sur les primes/dépôts et, les ■ les chargements sur (ou les charges contractuelles incluses dans) les primes reçues pour l’ensemble des produits du amortissements des provisions pour chargements non acquis et des provisions pour commissions non acquises ; ■ les autres commissions, par exemple les commissions liées à l’activité de planifi cation fi nancière, et aux ventes de La marge technique nette intègre les éléments suivants : ■ la marge sur décès/invalidité : montants prélevés aux assurés au titre de l’exercice pour les risques décès/ invalidité diminués des charges de sinistralité. Cette marge représente la différence entre les revenus liés à la prise en charge des risques et les coûts réels des prestations. Cette marge n’inclut pas les frais de gestion des sinistres et les variations des provisions pour frais de gestion des sinistres ; ■ la marge sur rachats : différence entre les provisions constituées et la valeur de rachat versée à l’assuré dans le cas d’un terme anticipé du contrat ; ■ la stratégie de couverture active des garanties planchers associées aux contrats d’épargne-retraite en Unités de Compte (« GMxB ») est le résultat net des GMxBs correspondant aux charges explicites liées à ces types de garanties diminuées du coût de la couverture. Elle inclut aussi le résultat des garanties qui ne font pas l’objet de ■ la participation aux bénéfi ces lorsque l’assuré participe à la ■ le résultat de la réassurance cédée ; ■ les autres variations des provisions techniques sont tous les renforcements ou reprises de provisions techniques provenant des changements d’hypothèses d’évaluation des provisions, des provisions supplémentaires pour risque de mortalité et autres éléments techniques comme l’insuffi sance Les frais généraux correspondent aux éléments suivants : ■ les frais d’acquisition, y compris les commissions et les frais généraux alloués aux affaires nouvelles de l’activité d’assurance, mais aussi des autres activités (par exemple ■ les frais d’acquisition reportés (activation des frais relatifs aux affaires nouvelles) et droits nets sur futurs frais de gestion pour les contrats d’investissement sans participation I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ l’amortissement des frais d’acquisition relatifs aux affaires nouvelles de l’exercice courant et des exercices antérieurs. Cet amortissement comprend également l’impact des intérêts capitalisés : dotation aux amortissements des frais d’acquisition reportés (DAC) et droits nets sur futurs frais de gestion uniquement pour les contrats d’investissement sans ■ les coûts de gestion des sinistres ; ■ la participation des assurés aux bénéfi ces s’ils participent L’amortissement des valeurs de portefeuille (VBI) comprend l’amortissement de VBI relatif aux marges opérationnelles, ainsi que l’amortissement d’autres actifs incorporels afférents aux Le ratio d’exploitation opérationnel Vie, Épargne, Retraite correspond aux frais généraux plus l’amortissement des valeurs de portefeuille divisé par la marge d’exploitation opérationnelle, qui est égale à la somme de la marge fi nancière, des chargements et autres produits et de la marge technique Le résultat financier inclut les revenus fi nanciers nets, après déduction des intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits de rente Le résultat technique net est constitué par : ■ les primes acquises, brutes de réassurance ; ■ les charges de sinistres, brutes de réassurance ; ■ les variations des provisions de sinistres brutes de réassurance, y compris les provisions pour frais de gestion des sinistres, déduction faite des intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur produits de rente ; ■ aux primes acquises brutes de réassurance. Le taux de chargement est le rapport : ■ des frais généraux opérationnels (excluant les frais de ■ aux primes acquises, brutes de réassurance. composantes : les frais généraux (incluant les commissions) relatifs à l’acquisition de contrats (se rapportant au ratio d’acquisition) et les autres frais généraux (se rapportant au ratio d’administration). Les frais généraux opérationnels excluent l’amortissement des actifs incorporels clients et les coûts d’intégration relatifs à des sociétés signifi catives Le taux de chargement global est la somme du taux de chargement et du taux de frais de gestion de sinistres. Le ratio combiné opérationnel est la somme du taux de chargement et du ratio de sinistralité tous exercices. Collecte nette : entrées de fonds des clients diminuées de leurs sorties de fonds. La collecte nette mesure l’impact des efforts commerciaux, l’attractivité des produits (qui dépend surtout de la performance et de l’innovation), et indique les tendances générales du marché en matière d’allocation des Ratio d’exploitation opérationnel : (frais généraux dont commissions de distribution) / (chiffre d’affaires brut hors Les actifs sous gestion sont défi nis comme les actifs dont la gestion a été déléguée par leur propriétaire à une société de gestion d’actifs telle qu’AXA Investment Managers et AllianceBernstein. Les actifs sous gestion comprennent principalement des fonds et les mandats qui génèrent des frais ■ les frais de gestion des sinistres ; ■ le résultat net de la réassurance cédée. Le ratio de sinistralité de l’exercice courant, net de ■ des charges techniques de l’exercice courant, brutes de réassurance + frais de gestion des sinistres + résultat de la réassurance cédée de l’exercice courant hors intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits La collecte nette est un indicateur de volume de l’activité bancaire. Elle représente les fl ux de trésorerie nets, liés aux positions des clients dans la banque, composés des entrées de fonds (argent collecté) et des sorties de fonds (argent décaissé). Elle inclut l’effet marché et les intérêts capitalisés Le produit net des activités bancaires est présenté : ■ aux primes acquises brutes de réassurance. ■ avant éliminations internes et ; Le ratio de sinistralité tous exercices, net de réassurance, réassurance + frais de gestion des sinistres + résultat de la réassurance cédée tous exercices hors intérêts récurrents crédités aux provisions techniques sur les produits de rente ; ■ avant éliminations internes et avant plus/moins-values réalisées ou variations de la juste valeur des actifs inscrits à la juste valeur au compte de résultat, et des instruments de 86 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Les informations de cette section viennent en complément de la Note 4 de la Partie 4 « États fi nanciers consolidés » du présent Rapport Annuel et sont couvertes par le rapport des Commissaires aux Comptes sur les états fi nanciers consolidés. La gestion de la trésorerie est au centre de la planifi cation fi nancière du Groupe et couvre notamment la gestion des dettes et de leurs maturités ainsi que, plus largement, la stratégie d’allocation des capitaux. Les sources de trésorerie proviennent des activités opérationnelles des segments Vie, Épargne, Retraite, Dommages, Gestion d’actifs, d’opérations de levées de capitaux, ainsi que de lignes de crédits auprès Au cours des dernières années, AXA a développé ses activités stratégiques (d’assurance et de gestion d’actifs) par croissance interne ou en réalisant des acquisitions et des investissements directs. Ces opérations ont pu être fi nancées par les dividendes reçus des fi liales, l’émission d’instruments de dettes (principalement des dettes subordonnées), d’emprunts (y compris ceux émis par des fi liales du Groupe), des augmentations de capital, et des produits issus de la vente Chacune des principales fi liales d’AXA est responsable de la gestion de sa trésorerie en coordination avec les fonctions centrales du Groupe. Toutefois, la Société, en tant que société mère, coordonne le fi nancement et la liquidité et, dans ce cadre, est amenée à participer au fi nancement de certaines de ses fi liales. Certaines fi liales d’AXA, en particulier, AXA France Assurance, AXA Financial, AXA UK Plc. et AXA Mediterranean Holding SA sont également des holdings et par conséquent, les dividendes qu’elles reçoivent de leurs propres fi liales constituent une de leurs principales ressources de trésorerie leur permettant de faire face à leurs engagements. Les fi liales opérationnelles du Groupe doivent respecter un certain nombre de contraintes réglementaires, en particulier un ratio de solvabilité minimum. Le niveau de distribution interne vis- à-vis de la Société (ou d’autres sociétés du Groupe) doit donc prendre en compte ces contraintes et les possibles évolutions réglementaires futures. Le niveau de trésorerie varie également en raison des appels de marge en numéraire reçus des contreparties au travers de contrats collatéraux sur dérivés, et les résultats statuaires de la Société peuvent être impactés par des gains ou pertes latents sur les dérivés utilisés à des fi ns de couverture de change ou pour couvrir d’autres risques. La Société prévoit que les dividendes reçus de ses fi liales, ainsi que ses autres sources de fi nancement disponibles, continueront à couvrir ses besoins opérationnels au cours des Ressources internes de trésorerie : fi liales du Groupe Les principales ressources de trésorerie des fi liales d’assurance du Groupe sont les primes encaissées, les revenus fi nanciers et les produits de cession d’actifs. Ces ressources sont essentiellement utilisées pour le paiement des sinistres, des rachats de polices et des prestations aux assurés, ainsi que pour faire face aux charges d’exploitation et aux investissements. La trésorerie des activités d’assurance du Groupe est affectée, entre autres, par la qualité des investissements réalisés et par leur liquidité ainsi que par le rythme des règlements à effectuer aux assurés. Le Groupe revoit régulièrement la qualité de ses actifs afi n d’assurer une liquidité adéquate lors de situations La Note 14.9.1 de la Partie 4 « États fi nanciers consolidés » de ce Rapport Annuel fournit des informations sur les cadences estimées de paiements et de rachats liés aux contrats Vie, Les besoins de trésorerie de ces fi liales d’assurance peuvent être affectés par un nombre important de facteurs notamment : les rachats, les retraits, les maturités et les garanties offertes aux assurés, y compris les garanties sous forme de rendement minimum ou les garanties décès, en particulier dans le cas de contrats en Unités de Compte (cf. Section 1.2 – Information sur la Société, « Informations Sectorielles – Vie, Épargne, Retraite – Rachats ») et la mortalité (risque pandémique). La politique d’investissement des fi liales d’assurance Vie, Épargne et Retraite d’AXA est conçue pour faire concorder les rendements et les durées estimées de leurs actifs avec les engagements prévus par les contrats d’assurance. Les sociétés contrôlent régulièrement la valeur et la duration de leurs placements et la performance de leurs actifs fi nanciers. L’évolution des marchés peut affecter le niveau des rachats de contrats et les besoins de trésorerie prévus dans l’immédiat et à long terme. Grâce à un suivi hebdomadaire des taux de rachat, les fi liales sont capables d’ajuster leurs portefeuilles I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Les besoins de trésorerie de ces fi liales peuvent être affectés par le coût des sinistres constatés lors de leur règlement. Les fl ux de trésorerie d’exploitation de ces fi liales sont généralement positifs, sauf événements exceptionnels. Une partie de ces fl ux est investie dans des placements cotés à court terme et liquides de façon à gérer les risques de liquidité attachés à de Les principales ressources de ces fi liales sont les fl ux de trésorerie provenant de leur activité ainsi que, le cas échéant, les produits d’émission d’actions nouvelles, les tirages sur lignes de crédit, les valeurs données en pension et les autres emprunts contractés auprès d’établissements de crédit, ou Les besoins de trésorerie des fi liales de gestion d’actifs découlent de leur activité qui génère des besoins en fonds de roulement, en particulier pour fi nancer les commissions prépayées sur certains produits de type fonds d’investissements chez AllianceBernstein ou constituer la trésorerie investie au lancement des fonds chez AllianceBernstein et AXA Investment En 2014, AXA a continué à gérer son risque de liquidité d’une manière prudente et conservatrice. Au 31 décembre 2014, ■ un solde de trésorerie élevé sur l’ensemble des segments opérationnels (la Note 12 aux états fi nanciers consolidés incluse dans la Partie 4 de ce Rapport Annuel fournit des informations sur les fl ux de trésorerie opérationnels). Le montant des disponibilités et équivalents de trésorerie d’AXA s’élève à 21,6 milliards d’euros, nets de ses découverts bancaires (0,4 milliard d’euros) au 31 décembre 2014 ; ■ un large accès aux différents marchés, par l’intermédiaire de programmes de dettes standardisées : à fi n 2014 cela inclut une enveloppe maximale de 6 milliards d’euros de billets de trésorerie français, de 2 milliards de dollars de billets de trésorerie américains, de 15 milliards d’euros sous un programme « EMTN » (Euro Medium Term Note), dont 13,1 milliards d’euros émis et de 1,5 milliard d’euros de Bons à moyen terme négociables (« BMTN ») ; ■ une structure fi nancière caractérisée par un profi l de dettes principalement subordonnées, maintenues à une maturité longue et partiellement fi nancée sous le programme EMTN. 2,5 milliards d’euros de remboursements (1) sont prévus sur les deux prochaines années sur une dette fi nancière nette totale (2) de 13,5 milliards d’euros à fi n 2014, dont 1,0 milliard d’euros de dette senior remboursé en janvier 2015, et une stabilité du niveau d’endettement (taux d’endettement (3) : 24 % à fi n 2014 et 2013 ; couverture des intérêts fi nanciers (4) : 9,9x à fi n 2014 contre 10,2x à fi n 2013). AXA a un cadre de gestion de la liquidité rigoureux qui est revu régulièrement. Un suivi trimestriel des besoins de liquidité et de solvabilité est effectué dans des situations stressées, à la fois dans les entités opérationnelles et au niveau du Groupe. À fi n 2014, les entités opérationnelles du Groupe détenaient plus de 130 milliards d’euros d’obligations souveraines émises par des pays de la zone euro, qui permettraient, en tant qu’investissements très liquides, de faire face aux besoins de liquidité locaux. Le Groupe dispose également de lignes de crédit confi rmées et non utilisées d’un montant de 12,8 milliards d’euros à fi n 2014. Le Groupe a ses propres besoins de liquidité qui sont principalement composés des besoins des entités pour rester solvables dans des conditions de scénarios extrêmes et des collatéraux associés aux dérivés détenus par AXA SA. Ce portefeuille de dérivés est suivi et géré de façon journalière par l’équipe de trésorerie du Groupe. De plus, dans le cadre de son dispositif de contrôle des risques, AXA maintient depuis de nombreuses années une vigilance sur les clauses contractuelles engageant le Groupe, en particulier celles pouvant entraîner l’exigibilité anticipée de passifs fi nanciers (« covenants ») ou les clauses d’exigibilité liées à ses notations de solidité fi nancière, qui pourraient donner aux prêteurs ou autres contreparties un droit d’exigibilité de remboursement anticipé, d’obtention d’une garantie ou un accès à d’autres recours, susceptibles d’avoir un impact signifi catif sur la structure fi nancière d’AXA. À fi n 2014, les lignes de crédit d’AXA sont libres de toutes clauses de cette (1) Estimés en tenant compte d’un remboursement anticipé à la première date de majoration d’intérêts pour les dettes subordonnées. (2) Dette fi nancière nette totale = dettes sénior et billets de trésorerie nets de la trésorerie disponible au niveau des holdings centrales + dettes subordonnées à durée déterminée + dettes subordonnées à durée indéterminée. (3) Dette fi nancière nette totale divisée par fonds propres hors dette subordonnée à durée indéterminée et hors plus-values latentes constatées en fonds propres + dette fi nancière nette totale. Incluant la charge fi nancière au titre de la dette subordonnée à durée indéterminée. 88 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I compris instruments dérivés) s’élèvent à 7 146 millions d’euros au 31 décembre 2014, après prise en compte de toutes les éliminations intra-groupe et hors dettes à durée indéterminée (TSS/TSDI, qui sont classées en capitaux propres conformément à ce qui est décrit à la Note 1.13.2. de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ») contre 7 986 millions d’euros au 31 décembre 2013, soit une diminution de 840 millions d’euros (ou 861 millions d’euros à taux de change constants). Depuis janvier 2007, seules les obligations 2017 d’AXA sont toujours convertibles (6,6 millions d’obligations au 31 décembre 2014 représentant une valeur au bilan de 1 622 millions d’euros pour la composante dette commentée dans la Note 17 de la Partie 4 – « États Financiers Consolidés » au 31 décembre 2014). Pour neutraliser l’impact dilutif des obligations convertibles 2017, AXA a acheté auprès d’une contrepartie bancaire des options d’achat sur les actions AXA assorties d’un mécanisme d’exercice automatique. Selon les termes du contrat, une option est automatiquement exercée à chaque conversion d’obligation convertible. En conséquence, chaque émission d’action nouvelle découlant de la conversion de l’obligation sera compensée par la remise par la banque à AXA d’une action AXA en circulation au titre des options d’achat (actions qu’AXA entend annuler en vue d’éviter l’augmentation du nombre d’actions AXA en circulation, ou un effet dilutif). Au 31 décembre 2014, le nombre d’actions pouvant être émises par conversion d’obligations était de 29,2 millions. Les mouvements sur ces postes sont décrits en Note 17 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». Les maturités contractuelles des dettes de fi nancement sont détaillées en Note 17.3 de la Partie 4 « États Financiers Sur une base consolidée, les dettes représentées par des titres 1 568 millions d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 18 millions d’euros , et en baisse de 32 millions d’euros à taux Les mouvements sur ce poste sont décrits dans la Note 17 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». Au 31 décembre 2014, le solde des dettes contractées par AXA et ses fi liales envers des établissements de crédit étai t nul contre 853 millions d’euros au 31 décembre 2013, soit une baisse de l’ordre de 853 millions d’euros à taux de change courant et à taux de change constant. 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Autres dettes émises représentées par des Au 31 décembre 2014, les autres dettes émises représentées par des titres s’élèvent à 1 164 millions d’euros, contre 1 070 millions d’euros à fi n 2013. Cette augmentation de 94 millions d’euros s’explique principalement par la hausse des Autres dettes envers des établissements de crédit (y compris les découverts bancaires) établissements de crédit représentent 691 millions d’euros (y compris les découverts bancaires pour 418 millions d’euros), en baisse de 650 millions d’euros par rapport à fi n 2013 (1 341 millions d’euros, y compris les découverts bancaires Les mouvements sur ce poste sont décrits à la Note 18 de la Partie 4 - « États Financiers Consolidés ». Depuis plusieurs années, AXA propose à ses collaborateurs de souscrire à des augmentations de capital qui leur sont réservées. À ce titre, en 2014, les salariés ont investi un total de 314 millions d’euros conduisant à l’émission de près de 19 millions de nouveaux titres. À fi n 2014, les employés d’AXA détenaient environ 6,7 % des actions en circulation. En 2014, la Société a reçu 3 342 millions d’euros de dividendes de ses fi liales (contre 3 189 millions d’euros en 2013), dont 775 millions d’euros en devises autres que l’euro (421 millions La Société n’est pas soumise à des restrictions prudentielles de distribution de dividendes, à condition que les profi ts accumulés soient suffi sants pour couvrir la distribution et que le ratio de solvabilité du Groupe soit supérieur à 100 % après distribution du dividende en numéraire. Cependant, de nombreuses fi liales du Groupe, en particulier les compagnies d’assurance, sont soumises à des restrictions sur le montant des fonds distribuables aux actionnaires. Pour plus d’informations sur les restrictions de distribution, se référer à la Note 29.4 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE La Société prévoit que les dividendes reçus de ses fi liales, ainsi que ses autres sources de fi nancement disponibles, continueront à couvrir ses charges d’exploitation, ses investissements courants, le paiement de l’ensemble de sa charge d’intérêts et celui du dividende, au cours de chacune des trois prochaines années. La Société prévoit également que les investissements anticipés dans ses fi liales et dans les opérations existantes, les acquisitions futures et les investissements stratégiques, pourront être fi nancés par les fl ux de trésorerie disponibles, après paiement du dividende et des charges d’exploitation, par le produit de la vente d’actifs non stratégiques, et par d’éventuelles futures émissions par la Société en 2014 s’élèvent à 1 128 millions d’euros (1 102 millions d’euros en 2013) ou 1 158 millions d’euros après impact des produits dérivés de couverture (998 millions d’euros en 2013), dont 479 millions d’euros (425 millions d’euros en 2013) au titre des TSS/TSDI. Au cours de l’exercice 2014, la Société a versé à ses actionnaires un dividende de 0,81 euro par action au titre de l’exercice 2013, représentant un total de 1 960 millions d’euros (0,72 euro par action et 1 720 millions d’euros en 2013). L’intégralité de ces dividendes a été versée en numéraire. Les réglementations nationales des pays dans lesquels AXA opère exigent de chaque société d’assurance le maintien d’un ratio de solvabilité minimum, dont le principal objet est la protection des assurés. Les fi liales d’assurance d’AXA veillent à la conformité à ces réglementations de manière régulière, et sont en conformité avec les obligations de solvabilité qui leur sont applicables au 31 décembre 2014. Les différents éléments considérés par le Groupe comme capital disponible sont déterminés conformément aux règles applicables selon Solvency I, qui ne sont pas encore harmonisées en Europe dans l’attente de Solvency II. Au 31 décembre 2014, le capital disponible s’élève à 67,3 milliards d’euros (52,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013) et se Le calcul de la marge de solvabilité inclut des variables qui sont fonction de multiples paramètres économiques, fi nanciers ou La Directive européenne du 27 octobre 1998, sur la surveillance complémentaire des entreprises d’assurance faisant partie d’un groupe d’assurance, a rendu obligatoire, à compter des comptes de l’exercice 2001, un calcul de marge de solvabilité ajustée au niveau du Groupe. Cette directive a été transposée en France par l’ordonnance du 29 août 2001, laquelle a fait l’objet d’un décret d’application le 14 mars 2002. Par ailleurs, la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d’investissement et des entreprises d’assurance appartenant à un « conglomérat fi nancier » a été mise en place par la directive 2002/87/CE du Parlement Européen et du Conseil du 16 décembre 2002. Cette directive a été transposée en droit français par l’ordonnance du 12 décembre 2004 qui a introduit la notion de conglomérat fi nancier dans le Code des assurances. Selon son article 20, les dispositions de cette ordonnance sont applicables pour la première fois aux comptes ouverts à compter du 1er janvier 2005. ■ des capitaux propres consolidés, déduction dividende proposé : 44,9 milliards d’euros (40 milliards d’euros au 31 décembre 2013), y compris la part des intérêts minoritaires, mais à l’exclusion des réserves liées à la variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente et des dettes à durée indéterminée ; ■ des plus-values latentes brutes et autres : 36,2 milliards d’euros (24,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; ■ des dettes subordonnées admissibles : 12,6 milliards d’euros (11,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; ■ d’actifs localement admissibles : 2,5 milliards d’euros (2,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; d’acquisition relatif à AllianceBernstein, ce dernier faisant partie intégrante de la valeur nette comptable) : 22,7 milliards d’euros (20,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013), et de la déduction de la valeur nette comptable des participations consolidées détenues dans les établissements de crédit, les sociétés d’investissement et les institutions fi nancières : 4,9 milliards d’euros (4,1 milliards d’euros au 31 décembre 90 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE En outre, pour la plupart des TSS émis, dans certaines circonstances ayant un impact sur le résultat net et les fonds propres consolidés du Groupe, le paiement des intérêts doit être suspendu. La Société a la possibilité pendant une durée de 5 ans de régulariser ces intérêts, suivant les modalités alternatives de règlement prévues (par exemple, paiement avec le produit de l’émission d’actions nouvelles ou la vente d’actions auto-détenues sous certaines conditions, émission de TSS ou d’actions de préférence, augmentation du nominal de TSS sous certaines conditions). À l’issue de cette période de cinq ans les intérêts qui n’auraient pas été versés dans ces conditions ne seraient plus exigibles. La régularisation de ces intérêts devient due dans certains cas et la Société s’engage alors à faire ses meilleurs efforts pour y parvenir (par exemple remboursement de TSS, liquidation de la Société, paiement d’un dividende ou d’un intérêt sur un TSS, rachat d’actions ordinaires hors programme de rachat d’actions, rachat d’actions de préférence ou rachat de TSS). La Société a, en outre, l’option d’annuler le paiement des intérêts des TSS afi n d’éviter une dégradation de la situation fi nancière du Groupe, sous certaines conditions (par exemple dans l’année précédant la date de paiement de l’intérêt, la Société n’a pas payé de dividende ou d’intérêt sur un TSS, ni racheté des actions hors programme de rachat d’actions, ni racheté ou remboursé des TSS). Cependant en cas de survenance de certaines circonstances affectant la marge de solvabilité réglementaire consolidée de la Société, les intérêts précédemment, le ratio de solvabilité (Solvency I) du Groupe 31 décembre 2013. L’augmentation résulte principalement de la hausse des plus-values latentes obligataires. Le calcul du ratio de solvabilité ajusté doit être revu par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Dans l’hypothèse où les fonds propres de la Société et/ou une de ses fi liales venaient à descendre en deçà des exigences réglementaires, les régulateurs des activités d’assurance disposent de moyens d’action importants. Dès lors que les fi liales ne maintiendraient pas un niveau de fonds propres adéquat au regard des exigences réglementaires et/ou de leurs positions concurrentielles, la Société pourrait être amenée à les supporter fi nancièrement, ce qui est susceptible d’avoir un impact signifi catif sur l’état de ses liquidités. L’autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, l’« ACPR », considère qu’AXA SA n’est à ce jour pas soumise aux obligations auxquelles sont soumis les conglomérats fi nanciers. En conséquence et conformément à la réglementation en vigueur, AXA n’étant pas soumise à la surveillance complémentaire découlant de ce statut, sa marge de solvabilité est diminuée des participations qu’elle détient dans des établissements de crédit, des entreprises d’investissement ou des établissements fi nanciers dans lesquels le Groupe détient plus de 20 % du Les obligations subordonnées émises par la Société bénéfi cient d’un traitement en capital favorable de la part de l’ACPR, et La Société a émis des obligations subordonnées à durée déterminée (« TSR »), des obligations subordonnées à durée indéterminée (« TSDI »), et des obligations super-subordonnées à durée indéterminée (« TSS »). Ces obligations contiennent des clauses ayant pour objectif de permettre à la Société de poursuivre son activité en cas de détérioration de sa situation Les TSS incluent ainsi des clauses d’absorption de perte selon lesquelles la valeur nominale des titres est réduite dans certaines circonstances affectant la marge de solvabilité consolidée du Groupe. Le montant nominal réduit constitue la nouvelle référence pour le calcul de l’intérêt. Ce nominal peut être reconstitué ultérieurement en cas de restauration de la marge de solvabilité, selon les termes du TSS. En outre, les obligations subordonnées comportent des mécanismes de suspension ou d’annulation des intérêts, qui peuvent être optionnels ou obligatoires selon les cas. Certains TSR comprennent des clauses permettant ou imposant à la Société de différer le paiement des intérêts. Par ailleurs, le remboursement de certains TSR à l’échéance est sujet à l’approbation de l’ACPR et à l’absence d’événement affectant sa marge de solvabilité, ses fonds propres réglementaires ou de situation fi nancière qui justifi e de prendre des mesures affectant les paiements dus au titre des obligations. En ce qui concerne les TSDI, la Société, dans certains cas, peut et, dans d’autres cas, doit suspendre le paiement des intérêts sous certaines conditions (par exemple absence de vote d’un dividende sur les actions ordinaires lors de la précédente Assemblée Générale des actionnaires, notifi cation d’une demande de restaurer la solvabilité par le régulateur d’AXA ou d’une de ses fi liales principales). Ces intérêts peuvent être ultérieurement payés par la Société. La régularisation de ces intérêts devient due dans certains cas (par exemple paiement de dividende, notifi cation de la fi n de la demande de restauration de la solvabilité, liquidation de la Société, I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1 1.4 TRÉSORERIE ET FINANCEMENT DU GROUPE Dé signation en tant qu’assureur revêtant (Global Systemically Impo rtant Insurer « GSII ») Le 18 juillet 2013, le Groupe AXA a été désigné en tant qu’assureur revêtant une importance systémique globale. Les mesures retenues pour ces GSIIs incluent notamment un régime spécifi que en terme d’exigence de capital et l’obligation de soumettre au superviseur du Groupe un plan de gestion des risques systémiques, un plan de gestion des risques de liquidité ainsi qu’un plan de redressement. Les notations de capacité de règlement des sinistres et de solidité fi nancière sont devenues des éléments de plus en plus importants pour déterminer la situation concurrentielle des compagnies d’assurance entre elles. Les agences de notation révisent de manière récurrente leurs notations et leurs méthodologies, et peuvent de ce fait modifi er leur notation à tout moment. En conséquence, nos notations actuelles Le 9 mai 2014, Moody’s a réaffi rmé la note Aa3 pour la qualité de crédit et la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance ainsi que la note A2 pour le risque de contrepartie de la Société, et rehaussé la perspective de « négative » à « stable ». Le 15 octobre 2014, Standard & Poor’s a réaffi rmé la note A+ relative à la solidité fi nancière des principales entités opérationnelles du Groupe AXA et la note A- relative à la qualité du crédit long terme d’AXA SA et AXA Financial, Inc., et rehaussé la perspective de « stable » à « positive ». Le 4 novembre 2014, Fitch a confi rmé la note AA- de solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance ainsi que la note A- pour le risque de contrepartie de la Société et maintenu la perspective « stable ». Le Management surveille attentivement les notations du Groupe, et estime que ces notations devraient se maintenir à des niveaux suffi sants pour que le Groupe et ses fi liales compte tenu de la situation défavorable des marchés et des conditions économiques globales, le Management ne peut prévoir avec certitude le calendrier ni l’ampleur des prochaines Événements postérieurs à la clôture et affectant les ressources de trésorerie de la Société Un dividende de 0,95 euro par action sera proposé lors de l’Assemblée Générale d’AXA qui se tiendra le 30 avril 2015. Le dividende sera mis en paiement le 13 mai 2015, la date de détachement du dividende étant fi xée au 11 mai 2015. Se reporter à la Note 32 de la Partie 4 « États Financiers Consolidés » pour les autres événements postérieurs à la clôture. 92 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE Rémunérations des mandataires sociaux et des dirigeants Options de souscription ou d’achat d’actions Actions de performance (Performance Shares) et unités de performance (Performance Units) Politique de détention d’actions pour les dirigeants du Groupe Opérations déclarées en 2014 par les membres du Conseil d’Administration sur les titres Engagements pris au béné ce des dirigeants mandataires sociaux 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES 141 Informations au 31 décembre 2014 sur les obligations subordonnées convertibles en actions AXA 143 Transactions avec des parties liées et actionnariat salarié Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 145 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS La Société s’attache depuis de nombreuses années à la mise en œuvre de principes de gouvernement d’entreprise. Dans ce cadre, le Code de gouvernement d’entreprise auquel AXA a décidé de se référer depuis 2008 est le « Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées », publié par l’Afep (Association française des entreprises privées) et le Medef (Mouvement des entreprises de France) (ci-après le « Code Afep-Medef »). Le Conseil d’Administration considère que les recommandations du Code Afep-Medef ainsi que son guide d’application s’inscrivent pleinement dans la démarche de gouvernement d’entreprise d’AXA. La Société est également attentive à l’évolution des pratiques de gouvernance, en France et à l’international, ainsi qu’aux recommandations et standards des actionnaires, régulateurs, agences de recommandation de vote, agences de notation et autres parties prenantes. En avril 2010, l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA a approuvé le changement de mode de gouvernance de la Société en remplaçant l’ancienne structure duale composée d’un Conseil de Surveillance et d’un Directoire par une Sur la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration de la Société a approuvé à l’unanimité, lors de sa réunion du 20 février 2014, le maintien d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Henri de Castries continuerait d’exercer les fonctions de Président Directeur Général, assisté de M. Denis Duverne en qualité de Directeur Général Délégué. Préalablement à cette décision, le Conseil d’Administration et le Comité de Rémunération et de Gouvernance ont pris en compte et analysé de nombreux paramètres parmi lesquels, la situation particulière du Groupe à ce stade de son évolution, les avantages et inconvénients des autres structures de gouvernance, l’expérience et les aptitudes professionnelles comme personnelles de MM. de Castries et Duverne ainsi que leur forte complémentarité. À l’issue de ces réfl exions et en considération de l’expérience des quatre dernières années, les administrateurs ont décidé à l’unanimité de maintenir la structure actuelle de gouvernance, celle-ci ayant notamment permis d’optimiser le processus de décision, la réactivité et l’effi cacité du Groupe, en dépit d’un environnement macroéconomique diffi cile pour les institutions fi nancières. Suite au renouvellement des mandats d’administrateur de MM. Henri de Castries et Denis Duverne par l’Assemblée Générale du 23 avril 2014, le Conseil d’Administration a décidé de reconduire M. Henri de Castries dans ses fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général et M. Denis Duverne dans ses fonctions de Directeur Général Délégué. Le Conseil a considéré que ces nominations étaient le meilleur choix pour AXA, ses actionnaires et les autres parties prenantes et que le fait d’avoir deux dirigeants exécutifs au sein du Conseil était bénéfi que pour l’effi cacité et plus généralement la bonne gouvernance de la Société. Le Conseil estime par ailleurs qu’avoir un Directeur Général Délégué pouvant se concentrer sur la gestion des activités opérationnelles du Groupe permet de s’assurer que le Président Directeur Général est idéalement positionné pour mettre en œuvre les initiatives stratégiques globales et représenter le Groupe devant l’ensemble des parties prenantes. Le Conseil d’Administration a enfi n souligné que son choix de maintenir sa structure de gouvernance actuelle (un Conseil d’Administration et des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général non dissociées) était spécifi que à la situation du Groupe à ce stade de son évolution ainsi qu’aux compétences de M. Henri de Castries et qu’en conséquence, il continuerait à l’avenir de débattre de façon régulière du choix de la structure de gouvernance de la Société en fonction de l’évolution du contexte propre à AXA. 94 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS M. Norbert Dentressangle a été nommé Administrateur Indépendant Référent d’AXA en avril 2010. A ce titre, il dispose d’un certain nombre de pouvoirs propres dont celui de réunir les membres du Conseil d’Administration hors la présence du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué (sessions exécutives) et de porter à la connaissance du Président et du Conseil d’Administration tous confl its d’intérêts fortement impliqué dans la préparation des réunions du Conseil d’Administration et de ses C omités. En lien avec la Direction Générale, il examine notamment, lors de séances préparatoires, les ordres du jour et s’assure de la qualité de l’information fournie aux membres du Conseil et de ses C omités. De même, les Présidents des trois C omités du Conseil sont également activement associés à la préparation des réunions des C omités Ces mesures, ainsi que le rôle actif joué par l’Administrateur indépendants, ont contribué à instaurer une gouvernance équilibrée au sein du Conseil comme de ses C omités et ont prouvé leur effi cacité au cours des dernières années. Lorsqu’en 2010, le Conseil d’Administration a décidé de procéder à la réunion des fonctions de Président et de Directeur Général, il a mis en œuvre diverses mesures destinées à assurer un équilibre des pouvoirs en ligne avec les meilleures pratiques de gouvernance. À cette fi n, il a adopté un Règlement Intérieur dont certaines dispositions vont au-delà des exigences légales ou des pratiques de place. Il prévoit notamment que : ■ le Conseil doit être composé d’une majorité d’administrateurs ■ chacun des trois C omités du Conseil doit être présidé par un ■ certains C omités (le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération et de Gouvernance) doivent être entièrement ■ un Vice-Président agissant en qualité d’Administrateur fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général sont exercées par la même personne (cette disposition fi gure également dans les statuts d’AXA ■ la revue et l’arrêté des comptes annuels et semestriels de stratégiques de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires par la législation française et dans la limite de l’objet social, il est chargé d’étudier et de prendre toutes les décisions relatives aux questions signifi catives intéressant la bonne marche de la Société et les affaires qui la concernent. Il exerce notamment les pouvoirs suivants : ■ le choix entre les deux modes d’exercice de la Direction Générale (cumul ou dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général) ; ■ la nomination du Directeur Général ainsi que du Directeur Général Délégué et la détermination de leur rémunération ; ■ la nomination du Vice-Président – Administrateur Indépendant Référent, laquelle est obligatoire en vertu des statuts d’AXA lorsque les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général ne sont pas r apport du Président du Conseil d’Administration sur la composition du Conseil et l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société ; ■ la convocation des Assemblées d’actionnaires ; ■ l’attribution de stock-options et/ou d’actions de performance aux salariés et mandataires sociaux du Groupe dans le cadre des autorisations conférées par l’Assemblée Générale ■ l’autorisation des conventions « réglementées ». Certaines opérations importantes sont également soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration (cessions ou acquisitions au-delà de 500 millions d’euros, opérations de fi nancement signifi catives ou opérations en dehors de la I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Afi n de favoriser une convergence des intérêts personnels des administrateurs avec ceux de la Société, le Règlement Intérieur du Conseil d’A dministration fi xe pour objectif à chaque administrateur de détenir avant l’expiration d’un délai de deux ans à compter de sa première nomination, un nombre d’actions de la Société ayant une valeur au moins égale au montant annuel brut des jetons de présence perçus au titre de l’année précédente. Dans ce cas, la valeur de l’action AXA est déterminée en fonction de son cours de clôture au 31 décembre de la dernière année civile. Les principes régissant le fonctionnement et l’organisation du Conseil d’Administration et de ses C omités, ainsi que la rémunération de leurs membres sont formalisés dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration qui décrit notamment les pouvoirs ainsi que les missions et obligations du Conseil d’Administration et des C omités qui lui sont rattachés. que nécessaire. Des réunions des membres du Conseil d’Administration, hors la présence de la Direction Générale, sont systématiquement prévues à l’ordre du jour de chaque réunion du Conseil d’Administration. Les membres du Conseil d’Administration reçoivent en général huit jours à l’avance toutes les informations utiles sur les points fi gurant à l’ordre du jour de leur prochaine réunion. Le Règlement Intérieur du Conseil prévoit qu’ils sont en outre informés de manière régulière, par le Directeur Général, de la situation fi nancière de la Société ainsi que de tous événements et opérations signifi catifs relatifs à la Société ou au Groupe. Des sessions de formation sont organisées pour les actuels et nouveaux membres du Conseil d’Administration à l’effet de les familiariser avec les principales activités et problématiques du Groupe. Ces sessions se concentrent principalement sur la structure fi nancière du Groupe, sa stratégie, sa gouvernance, ses principales activités ou encore sur les évolutions du Les statuts de la Société et le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration prévoient la désignation obligatoire d’un Vice- même personne exerce les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général. Le 23 avril 2014, le Conseil d’Administration a ainsi reconduit M. Norbert Administrateur Indépendant Référent. Ce dernier a notamment pour mission d’animer la contribution des administrateurs indépendants aux travaux du Conseil et d’être, en cas de besoin, leur porte-parole auprès de la Direction Générale. Il est également consulté par le Président du Conseil d’Administration sur l’ordre du jour ainsi que sur le calendrier des réunions du Plus particulièrement, l’Administrateur Indépendant Référent a le pouvoir de participer à toutes les réunions des C omités du Conseil y compris lorsqu’il n’en est pas membre, de porter à la connaissance du Président et du Conseil d’Administration tout confl it d’intérêts, de rendre compte de son action à l’Assemblée Générale des actionnaires, de demander, à tout moment, au Président Directeur Général la convocation de réunions du Conseil d’Administration sur un ordre du jour déterminé, de réunir à tout moment les membres du Conseil d’Administration hors la présence du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué. Ces sessions exécutives sont présidées par le Vice-Président et peuvent se tenir à tout moment à la Au cours de l’exercice 2014, l’Administrateur Indépendant Référent a participé à la totalité des réunions du Conseil (neuf réunions) ainsi qu’à neuf réunions des C omités du Conseil Dans ce cadre, il a : ■ entretenu un dialogue régulier, d’une part avec les autres administrateurs indépendants, et d’autre part avec la Direction Générale. Il a par ailleurs fréquemment rencontré les membres du Comité de Direction ainsi que du Comité Exécutif et, plus généralement, les principaux dirigeants du ■ été fortement impliqué dans la préparation des réunions du Conseil d’Administration en lien avec la Direction Générale et d’autres membres du Conseil. Dans ce cadre, il a procédé lors de séances préparatoires, à l’examen de la fréquence et du calendrier des réunions, s’est assuré de la qualité de l’information délivrée aux membres du Conseil et des C omités préalablement à leurs réunions ainsi que de la pertinence des ordres du jour ; et ■ été très étroitement associé aux travaux du Comité de Rémunération et de Gouvernance. Il a notamment participé au processus de recrutement des futurs membres du Conseil d’Administration et des C omités, à l’organisation de l’auto- évaluation périodique du Conseil d’Administration ainsi qu’aux réfl exions du Comité sur les questions de gouvernance liées au fonctionnement du Conseil d’Administration, aux plans de succession de la Direction Générale ou encore à la communication vis-à-vis des actionnaires sur les sujets liés Enfi n, l’Administrateur Indépendant Référent a rendu compte de son activité devant l’Assemblée Générale des actionnaires Le temps consacré par l’Administrateur Indépendant Référent à ses activités au sein d’AXA en 2014 est estimé à environ 47 jours de travail à plein temps. 96 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Les membres du Conseil d’Administration sont en principe nommés pour une durée de quatre ans en vertu de l’article 10 Au 31 décembre 2014, le Conseil d’Administration comprenait quatorze membres : quatre de nationalité étrangère, cinq femmes La proportion de femmes au sein du Conseil d’Administration était donc de 36 % au 31 décembre 2014. La composition du Conseil est ainsi conforme aux dispositions de la loi n° 2011- 103 du 27 janvier 2011 ainsi qu’aux recommandations du Code Afep-Medef en matière de représentation équilibrée entre femmes et hommes au sein des conseils d’administration. Bien que la Société soit d’ores et déjà en conformité avec la réglementation et les pratiques de place en vigueur, le Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil entend proposer la nomination d’autres femmes au sein du Conseil d’Administration à l’occasion de futures réunions de La plupart des revenus d’AXA provenant de l’international, le Conseil estime qu’avoir une représentation appropriée d’expérience et de profi ls internationaux est essentiel. À ce jour, 29 % des membres du Conseil d’Administration sont de nationalité étrangère. Cette internationalisation encourage une plus grande ouverture lors des débats et permet d’élargir l’angle d’analyse des sujets examinés en séance. D’une manière générale, les administrateurs attachent une importance particulière au degré de diversité au sein du Conseil. Parmi les critères défi nis lors du processus de sélection des futurs membres fi gurent la recherche d’un équilibre approprié entre les compétences techniques et l’expérience professionnelle des administrateurs, ainsi qu’une diversité en matière d’âge, de nationalité et de culture. Un membre du Conseil d’Administration (à ce jour Mme Doina Palici-Chehab) est élu tous les quatre ans par l’Assemblée Générale des actionnaires de la Société parmi des candidats désignés par les salariés actionnaires du Groupe AXA, en application d’un processus de sélection interne (article L.225-23 du Code de commerce). La présence au Conseil de la Société, depuis 2004, d’un représentant des salariés actionnaires permet d’enrichir la réfl exion du Conseil d’Administration par une prise en compte plus directe et concrète du point de vue des salariés du Groupe, en France comme à l’international. Le Conseil d’Administration ne comprend aucun membre prenant part au vote avec voix consultative uniquement (censeur). Chaque année, le Conseil s’attache à apprécier la situation d’indépendance de chacun de ses membres au regard des recommandations du Code Afep-Medef. Lors de sa séance du 24 février 2015, le Conseil d’Administration d’AXA a apprécié la situation d’indépendance de chacun de ses membres. Au regard des critères établis par le Code Afep-Medef tels qu’appréciés par le Conseil, au 31 décembre 2014, onze membres sur un total de quatorze ont été considérés comme indépendants : Mmes Isabelle Kocher, Suet Fern Lee, Deanna Oppenheimer et Dominique Reiniche et MM. Jean-Pierre Clamadieu, Norbert Dentressangle, Jean-Martin Folz, Paul Hermelin (1), Stefan Lippe, François Martineau (2) et Ramon de Oliveira. La proportion d’administrateurs indépendants au sein du Conseil d’Administration était donc de 79 % au 31 décembre 2014. (1) Capgemini, dont M. Paul Hermelin est le Président Directeur Général, fournit certaines prestations de services au Groupe AXA dans le cadre de son activité courante. Dans la mesure où (1) les conditions de négociation de la fourniture de ces services sont normales et habituelles et où (2) le chiffre d’affaires correspondant pour Capgemini n’excède pas 0,5 % de son chiffre d’affaires consolidé, le Conseil d’Administration d’AXA a considéré que ces relations n’avaient pas un caractère signifi catif du point de vue des deux groupes AXA et Capgemini et qu’elles n’étaient donc pas susceptibles de remettre en cause l’indépendance de M. Hermelin comme administrateur de la Société. (2) M. François Martineau est également administrateur des sociétés AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle (les « Mutuelles AXA ») qui détiennent ensemble plus de 10 % du capital d’AXA. Dans la mesure où M. François Martineau siège au Conseil d’Administration d’AXA à titre personnel et non comme représentant des Mutuelles AXA, le Conseil a considéré que le critère d’indépendance du Code Afep-Medef relatif aux « administrateurs représentant des actionnaires importants de la Société » ne lui était pas applicable et que l’exercice de ces mandats au sein des Mutuelles AXA n’était donc pas susceptible de remettre en cause son indépendance comme administrateur de la Société. Néanmoins, afi n de lever toute ambiguïté quant à d’éventuelles situations de confl its d’intérêts, M. Martineau est tenu de s’abstenir de participer à tout débat et délibération du Conseil d’Administration en lien avec les Mutuelles AXA. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AU 31 DÉCEMBRE 2014 25, avenue Matignon - 75008 Paris 30 bis, rue Sainte-Hélène - 69287 Lyon Cedex 02 Administrateur, Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations d’AXA 25, avenue Matignon - 75008 Paris Président du Comité Exécutif et administrateur AXA - 25, avenue Matignon - 75008 Paris 11, rue de Tilsitt – 75017 Paris Administrateur, Directeur Général Délégué, en charge Tour T1 – 1, place Samuel de Champlain - Faubourg de l’Arche - 92400 Courbevoie Mme Suet Fern Lee (56 ans) Présidente et A ssociée Senior de Stamford Law Corporation 10 Collyer Quay #27-00 Ocean Financial Centre - Co-fondateur et Président du Conseil d’Administration de Paperless Inc. (Suisse) et co-fondateur et Vice-Président du Conseil d’Administration d’Acqupart Holding AG (Suisse) Baarerstrasse 8 - CH 6300 Zug - Suisse 282, boulevard Saint-Germain - 75007 Paris Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Président du Comité de Rémunération et Membre du Comité de Rémunération et de 98 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Gérant associé d’Investment Audit Practice, LLC (États-Unis) 580 Park Avenue - New York, NY 10065 - États-Unis 1215 – 4th Avenue, Suite 935 – Seattle – WA 98161 - États-Unis Membre du Comité de Rémunération et de Membre du Comité de Rémunération et de Dans le cadre de ses principales missions telles que décrites les activités du Conseil se sont notamment concentrées sur les sujets suivants durant l’année 2014 : la revue de la stratégie du Groupe, l’examen des comptes de l’exercice 2013 et des comptes semestriels 2014, la revue des rapports des C omités du Conseil, la revue des acquisitions et cessions signifi catives proposées, l’auto-évaluation du Conseil et l’indépendance des membres du Conseil, le renouvellement des dirigeants et mandataires sociaux et le plan de succession Depuis 2014, le Conseil d’Administration se réunit une fois par an en dehors du siège d’AXA lors d’un séminaire de deux jours dédié à la stratégie, au cours duquel interviennent des dirigeants du Groupe afi n d’aborder des sujets clés. Directeur Général d’AXA Singapore General Insurance 8 Shenton Way #27-01 AXA Tower – Singapore 068811 - AXA - 25, avenue Matignon - 75008 Paris M. Claude Bébéar, anciennement Président d’Honneur du Conseil de Surveillance d’AXA depuis le 22 avril 2008, est Président d’Honneur du Conseil d’Administration d’AXA depuis le 29 avril 2010. M. Claude Bébéar ne perçoit aucune rémunération en tant que Président d’Honneur du Conseil l’Assemblée Générale du 30 avril 2015, actionnaires de la Société seront appelés à se prononcer sur le renouvellement de deux membres du Conseil d’Administration dont le mandat arrive à échéance (MM. Jean-Pierre Clamadieu Dans ce cadre, le Conseil d’Administration a proposé, sur la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le renouvellement en qualité d’administrateur de MM. Jean-Pierre Clamadieu et Jean-Martin Folz, pour une durée de quatre ans (leurs curriculum vitae sont présentés ci- après dans la présente Section 2.1). Sous réserve du vote favorable de l’Assemblée Générale des actionnaires, le Conseil d’Administration serait donc composé, à l’issue de l’Assemblée du 30 avril 2015, de quatorze membres, dont onze seraient considérés par le Conseil d’Administration comme indépendants au regard des critères du Code Afep- Medef, soit une proportion d’administrateurs indépendants de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS PARTICIPATION DES ADMINISTRATEURS AUX RÉUNIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DES COMITÉS EN 2014 En 2014, le Conseil a tenu neuf séances avec un taux moyen d’assiduité de 97,6 %. La durée moyenne des réunions du Conseil d’Administration a été de trois heures et demie. Mandats en cours au sein du Groupe AXA Après HEC et une licence de droit, M. Henri de Castries intègre l’École Nationale d’Administration (ENA). À sa sortie de l’ENA, M. de Castries opte pour l’Inspection Générale des Finances. Il entre chez AXA le 1er septembre 1989 et rejoint la Direction Centrale des Finances du Groupe. Il est nommé Secrétaire Général en 1991 puis Directeur Général d’AXA en 1993, en charge de la gestion d’actifs, des sociétés fi nancières et immobilières. En 1997, M. Henri de Castries est nommé Président de The Equitable Companies Incorporated, qui deviendra AXA Financial, Inc. De mai 2000 à avril 2010, M. Henri de Castries est Président du Directoire d’AXA. Depuis avril 2010, M. Henri de Castries est Président Directeur Président du Conseil d’Administration : AXA Assurances IARD Mutuelle, AXA Assurances Vie Mutuelle, AXA Financial, Inc. Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA ASIA (SAS), AXA France IARD, AXA France Vie , AllianceBernstein Corporation (États-Unis), AXA America Holdings, Inc. (États- Unis), AXA Equitable Life Insurance Company (États-Unis), AXA UK plc (Royaume-Uni), MONY Life Insurance Company of Mandat en cours hors du Groupe AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Administrateur : AXA Belgium SA (Belgique), AXA Holdings Belgium (Belgique), MONY Life Insurance Company (États- (1) Les mandats en cours détenus par les membres du Conseil d’Administration au sein d’une société cotée sont indiqués par le symbole suivant : *. Les mandats en cours détenus par les membres du Conseil d’Administration au sein de sociétés appartenant à un même groupe sont indiqués par le symbole suivant : **. 100 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS En 1979, M. Norbert Dentressangle a créé le Groupe Norbert Dentressangle, spécialisé dans le transport et les services logistiques dont il assume la fonction de Président Directeur Général jusqu’en 1998. Il en préside aujourd’hui le Conseil de Surveillance. M. Norbert Dentressangle est également familiale, qui, outre sa participation majoritaire dans la société Norbert Dentressangle S.A., détient des participations dans des sociétés immobilières, industrielles et de services aux entreprises. D’avril 2008 à avril 2010, M. Norbert Dentressangle est Vice-Président du Conseil de Surveillance d’AXA et depuis avril 2010, Vice-Président, Administrateur Indépendant Mandat en cours au sein du Groupe AXA Vice-Président du Conseil d’Administration : AXA* Mandats en cours hors du Groupe AXA membre du Directoire en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations et assume à ce titre des responsabilités plus étendues. Depuis avril 2010, M. Denis Duverne est administrateur et Directeur Général Délégué d’AXA, en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations. Mandats en cours au sein du Groupe AXA Administrateur et Directeur Général Délégué : AXA* Président Directeur Général : AXA America Holdings, Inc. Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA ASIA (SAS), AllianceBernstein Corporation (États-Unis), AXA Assicurazioni S.p.A. (Italie), AXA Belgium SA (Belgique), AXA Equitable Life Insurance Company (États-Unis), AXA Financial, Inc. (États-Unis), AXA Holdings Belgium (Belgique), AXA MPS Assicurazioni Danni S.p.A. (Italie), AXA MPS Assicurazioni Vita S.p.A. (Italie), AXA UK plc (Royaume-Uni), MONY Life Insurance Company of America (États-Unis) Mandat en cours hors du Groupe AXA Président : Dentressangle Initiatives (SAS)**, ND Investissements Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Conseil de Surveillance : Norbert Dentressangle Co-gérant : Versailles Richaud ND (SARL)** Administrateur : AXA France IARD, AXA France Vie, AXA Italia S.p.A. (Italie), MONY Life Insurance Company (États-Unis) Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : HLD Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président : Financière Norbert Dentressangle (SAS) Membre et Vice-Président du Conseil de Surveillance : AXA M. Denis Duverne est diplômé de HEC et de l’École Nationale d’Administration (ENA). De 1984 à 1986, il occupe les fonctions de conseiller commercial au Consulat Général de France à New York. En 1986, il devient Chef du bureau fi scalité des entreprises au Ministère des Finances. En 1988, il est sous-directeur au Ministère des Finances, en charge de la fi scalité indirecte. En 1991, il est nommé Secrétaire Général de la Compagnie Financière IBI. Un an plus tard, il devient membre du Comité Exécutif de la Banque Colbert, chargé des opérations. En 1995, M. Denis Duverne rejoint le Groupe AXA et prend la responsabilité du suivi des activités américaines et britanniques du Groupe. Il dirige également le processus de restructuration du Groupe en Belgique et au Royaume-Uni. Entre février 2003 et décembre 2009, M. Duverne est membre du Directoire d’AXA, en charge des Finances, du Contrôle et de la Stratégie. De janvier 2010 à avril 2010, M. Duverne est M. Jean-Pierre Clamadieu est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris et i ngénieur du Corps des Mines. Il débute sa carrière au sein de l’Administration française, en particulier pour le Ministère de l’Industrie, ainsi que comme conseiller technique du Ministre du Travail. En 1993, il rejoint le Groupe Rhône-Poulenc et occupe plusieurs postes de direction. En 2003, il est nommé Directeur Général, puis en 2008 Président Directeur Général du Groupe Rhodia. En septembre 2011, suite à l’opération de rapprochement entre les groupes Rhodia et Solvay, M. Clamadieu est nommé Vice- Président du Comité Exécutif de Solvay et Président du Conseil d’Administration de Rhodia. Depuis mai 2012, M. Clamadieu est Président du Comité Exécutif et administrateur de Solvay. Mandat en cours au sein du Groupe AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Conseil d’Administration : Rhodia I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Mandat en cours au sein du Groupe AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA M. Jean-Martin Folz est diplômé de l’École Polytechnique et ingénieur du Corps des Mines. Entre 1975 et 1978, il occupe différents postes dans des cabinets ministériels et, en dernier lieu, celui de Directeur de cabinet du secrétaire d’État à l’Industrie. En 1978, il entre chez Rhône-Poulenc pour diriger l’usine de Saint-Fons avant d’être promu Directeur Général Adjoint du pôle spécialités chimiques de Rhône- Poulenc. En 1984, il devient Directeur Général Adjoint, puis Président Directeur Général de Jeumont-Schneider, fi liale de Schneider. En 1987, il est Directeur Général de Péchiney et Président de Carbone Lorraine en 1988. En 1991, il devient Directeur Général du Groupe Eridania Béghin-Say et Président Directeur Général de Béghin-Say. M. Jean-Martin Folz rejoint PSA Peugeot Citroën en 1995 dont il devient Président du Directoire en 1997. Il quitte PSA en février 2007. De juin 2007 à mars 2010, M. Jean-Martin Folz a occupé la fonction de Président de l’Afep. De novembre 2011 à septembre 2013, M. Jean-Martin Folz a été Président du Conseil d’Administration Mandats en cours au sein du Groupe AXA Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA*, AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : AXA (Conseil de Surveillance), Carrefour, ONF-Participations (SAS), M. Paul Hermelin est diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration (ENA). M. Paul Hermelin a passé les quinze premières années de sa vie professionnelle dans l’Administration française, principalement au Ministère des Finances. Il a occupé plusieurs fonctions à la Direction du Budget et au sein de plusieurs cabinets ministériels dont celui de Jacques Delors lorsqu’il était Ministre des Finances. De 1991 à 1993, il dirige le cabinet du Ministre de l’Industrie et du Commerce Extérieur. M. Paul Hermelin rejoint le groupe Capgemini en mai 1993 où il est d’abord chargé de la coordination des fonctions centrales. En mai 1996, il est nommé membre du Directoire tout en prenant la Direction Générale de Cap Gemini France. En mai 2000, au lendemain de la fusion entre Cap Gemini et Ernst & Young Consulting (dont il a été le promoteur), il devient Directeur Général Délégué et administrateur. À compter du 1er janvier 2002, il est Directeur Général du groupe Capgemini. Depuis mai 2012, M. Paul Hermelin est Président Directeur Général de Capgemini. Président Directeur Général : Capgemini* **, Capgemini Holding Inc.** (États-Unis), Capgemini North America Inc.** (États-Unis) Président : Camélia Participations SAS**, Capgemini America, Inc.** (États-Unis), Capgemini Energy GP LLC** (États-Unis), Directeur Général : Capgemini Service S.A.S.** Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : Capgemini Australia Pty Ltd** (Australie), Capgemini Financial Services International Inc.** (États-Unis), Capgemini N.V.** (Pays-Bas), CGS Holdings Ltd** (Royaume-Uni), CPM BRAXIS Mandat arrivé à échéance au cours des 5 dernières années Mme Isabelle Kocher est diplômée de l’École Normale Supérieure (ENS-Ulm), ingénieur du Corps des Mines et titulaire d’une agrégation de physique. De 1997 à 1999, elle est en charge du budget des télécommunications et de la défense au Ministère de l’Économie. De 1999 à 2002, elle est conseillère pour les affaires industrielles au Cabinet du Premier Ministre (Lionel Jospin). En 2002, elle rejoint le groupe Suez où elle occupera divers postes : de 2002 à 2005, au département Stratégie et Développement ; de 2005 à 2007, Directeur de la Performance et de l’Organisation ; de 2007 à 2008, Directeur Général Délégué de Lyonnaise des Eaux. De 2009 à septembre 2011, Mme Isabelle Kocher est Directeur Général de Lyonnaise des Eaux, également en charge du développement des activités en Europe. D’octobre 2011 à novembre 2014, Mme Isabelle Kocher est Directeur Général Adjoint en charge des Finances de GDF SUEZ. Depuis novembre 2014, Mme Isabelle Kocher est administrateur, Directeur Général Délégué, en charge des Mandats en cours hors du Groupe AXA Administrateur et Directeur Général Délégué : GDF SUEZ* ** Administrateur : GDF Suez Énergie Services**, GDF Suez Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Directeur Général : Lyonnaise des Eaux Directeur Général Délégué : Lyonnaise des Eaux Mandat en cours au sein du Groupe AXA 102 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Mme Suet Fern Lee est diplômée en droit de l’Université de Cambridge (1980). En 1981, elle est avocate au Gray’s Inn à Londres. En 1982, elle est admise au Barreau de Singapour et depuis exerce à Londres et Singapour. Elle est Présidente de l’Inter-Pacifi c Bar Association (IPBA) jusqu’en 2011. Depuis 2000, elle est associée Senior du cabinet Stamford Law Corporation (Singapour). Elle préside le Conseil d’Administration de l’Asian Civilisations Museum et est également membre du National Heritage Board, membre du Comité Exécutif de la Singapore Academy of Law, dont elle préside le Comité de f ormation et d’e nseignement j uridique, membre du Conseil Consultatif de l’école de droit de Singapore Management University, dont elle préside également le Comité d’experts du droit commercial transfrontalier en Asie, trustee de la Nanyang Technological University ainsi que membre du Singapore Mandats en cours au sein du Groupe AXA Administrateur ou membre du Comité de Direction : AXA*, AXA Mandats en cours en dehors du Groupe AXA Présidente et A ssociée Senior : Stamford Law Corporation** Présidente : Asian Civilisations Museum (Singapour) Administrateur ou membre du Comité de Direction (Bermudes), National Heritage Board (Singapour), Rickmers Trust Management Pte Ltd (Singapour), Stamford Corporate Trustee : Nanyang Technological University (Singapour) Membre du Conseil Consultatif de la Comptabilité : National University of Singapore Business School (Singapour) Membre du Conseil Consultatif : Singapore Management Membre du Comité Exécutif : Singapore Academy of Law Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières « President » : IPBA (Singapour) Administrateur : Sembcorp Industries Ltd (Singapour) M. Stefan Lippe est diplômé en mathématiques et en gestion des entreprises de l’Université de Mannheim. En 1982, il obtient son doctorat et remporte le prix de la fondation Kurt 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Hamann pour sa thèse. En octobre 1983, il rejoint Bavarian Re (ancienne fi liale de Swiss Re). À partir de 1985, il est impliqué dans les opérations du département dommages de la région germanophone. En 1986, il devient responsable En 1988, il rejoint le Directoire et est responsable de l’activité Dommages de la région germanophone. En 1993, il devient Président du Directoire de Bavarian Re. M. Stefan Lippe est nommé membre du Conseil Exécutif de Swiss Re en 1995, en tant que responsable du Groupe Bavarian Re. En 2001, il devient Directeur de l’activité IARD du Groupe et entre au Comité Exécutif de Swiss Re. Début 2005, il dirige les activités Dommages, Vie et Santé et en septembre 2008, il devient Directeur des Opérations de Swiss Re et est nommé Directeur Général Adjoint de Swiss Re, puis, en 2009, Directeur Général jusqu’en janvier 2012. M. Stefan Lippe a été désigné Reinsurance CEO de l’année 2011 par Reaction, revue de référence du secteur, et a été distingué lors de la cérémonie Worldwide Reinsurance Awards 2013 en recevant le prix « Lifetime Achievement Award ». Après près de 30 ans passés au sein de Swiss Re, M. Stefan Lippe se consacre désormais à d’autres activités. En 2011, M. Stefan Lippe co-fonde Acqupart Holding AG, dont il est Vice-Président du Conseil d’Administration, et Acqufi n AG. En mai 2013, il co-fonde Paperless Inc. dont il est actuellement Président du Conseil d’Administration. En octobre 2013, M. Stefan Lippe est également nommé Président du Conseil d’Administration de CelsiusPro AG. Depuis mai 2014, M. Stefan Lippe est membre du Conseil de Surveillance de Commerzbank AG. Mandat en cours au sein du Groupe AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Président du Conseil d’Administration : CelsiusPro AG (Suisse), Association for Vocational Training (BWV) (Allemagne) Vice-Président du Conseil d’Administration : Acqupart Holding Membre du Conseil de Surveillance : Commerzbank AG* Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Directoire : Swiss Re Ltd. (Suisse), Swiss Président du Conseil d’Administration : Swiss Re Corporate Vice-Président du Conseil d’Administration : Acqufi n AG Administrateur : Extremus Insurance Ltd. (Allemagne), Swiss Re Foundation (Suisse), Swiss Re Germany AG (Allemagne), Swiss Re Life Capital Ltd. (Suisse) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Mandats en cours hors du Groupe AXA Gérant associé : Investment Audit Practice, LLC (États-Unis) M. François Martineau est diplômé de l’Université Paris (licence en philosophie), de l’Université Paris (maîtrise en droit) ainsi que de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il est Avocat à la Cour depuis 1976. En 1981, il est Secrétaire de la Conférence. En 1985, il est Chargé d’Enseignement à l’Université de Paris (Procédure Civile). En 1995, il est Professeur à l’École de Formation du Barreau de Paris (EFB), et depuis 1998, Professeur Honoraire à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de Lima (Pérou). En 1996, il devient Expert auprès du Conseil de l’Europe et, dans ce cadre, accomplit diverses missions dans les pays de l’Est européen portant sur la réforme du Code de l’organisation judiciaire, la réforme de la formation des magistrats et avocats ainsi que la refonte du Code de procédure civile. Il intervient à l’École Nationale de la Magistrature, dans le cadre de la formation professionnelle. Depuis 1987, il est associé de Lussan/Société d’avocats, dont Mandats en cours au sein du Groupe AXA Président du Comité d’Investissement : Fonds de Dotation du Administrateur : JACCAR Holdings SA (Luxembourg) Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Président du Conseil d’Administration : Friends of Education (organisation à but non lucratif) (États-Unis) Trustee et Président du Comité d’Investissement : Fondation Administrateur ou membre du Conseil de Surveillance : AXA (Conseil de Surveillance), American Century Companies Inc. (États-Unis), JP Morgan Suisse (Suisse), MONY Life Insurance Company (États-Unis), Quilvest (Luxembourg), SunGard Data Systems (États-Unis), Taittinger-Kobrand USA (États-Unis), The Membre du Comité d’Investissement : La Croix Rouge (États- Administrateur : AXA*, AXA Assurances IARD Mutuelle, AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Vice-Président et administrateur : Associations Mutuelles Le Mandat arrivé à échéance au cours des 5 dernières années Membre du Conseil de Surveillance : AXA M. Ramon de Oliveira est diplômé de l’Université de Paris et de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Débutant en 1977, M. de Oliveira a passé 24 ans chez JP Morgan & Co. De 1996 à 2001, M. de Oliveira est Président Directeur Général de JP Morgan Investment Management. M. de Oliveira fut membre du Comité de Direction de JP Morgan depuis sa création en 1995. Lors de la fusion avec Chase Manhattan Bank en 2001, M. de Oliveira est le seul dirigeant de JP Morgan & Co. invité à rejoindre le Comité Exécutif de la nouvelle entité et à exercer des responsabilités opérationnelles. Entre 2002 et 2006, M. de Oliveira a été Professeur associé de Finance à l’Université de Columbia et à l’Université de New York aux États-Unis. M. de Oliveira est actuellement gérant associé de Investment Audit Practice, LLC, société de consultants, basée Mandats en cours au sein du Groupe AXA Administrateur : AXA*, AXA Equitable Life Insurance Company (États-Unis), AXA Financial, Inc. (États-Unis), MONY Life Mme Deanna Oppenheimer est diplômée de l’Université de Puget Sound en sciences politiques et en urbanisme. Elle a effectué un cycle d’études à la J.L. Kellogg School of Management de l’Université de Northwestern. Mme Deanna Oppenheimer débute sa carrière dans le secteur bancaire en 1985, à la Washington Mutual (États-Unis), qu’elle quitte en mars 2005, alors qu’elle occupe la fonction de President, Consumer Banking. En octobre 2005, Mme Deanna Oppenheimer rejoint la banque Barclays (Royaume-Uni) en qualité de Directrice des Opérations Bancaires au Royaume-Uni. En décembre 2005, elle devient Directeur Général de la banque de détail au Royaume-Uni. En reconnaissance de son rôle important dans la banque de détail au sein de Barclays, elle est nommée en 2009 Directeur Général Adjoint des activités bancaires de détail Global Retail Banking et développe ainsi les bonnes pratiques de la banque de détail anglaise à travers l’Europe et l’Afrique. En septembre 2010, Mme Oppenheimer est également nommée Responsable de la banque de détail et des activités bancaires en Europe. Fin 2011, elle quitte Barclays. En 2012, Mme Deanna Oppenheimer fonde la société de Mandat en cours au sein du Groupe AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Administrateur : NCR Corporation* (États-Unis), Tesco PLC* ** (Royaume-Uni), Tesco Personal Finance Group Limited** Trustee : Université de Puget Sound (États-Unis) Mandat arrivé à échéance au cours des 5 dernières années 104 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Membre du Conseil d’Administration d’AXA, représentant Membre du Conseil de Surveillance : AXA Mme Doina Palici-Chehab est diplômée de l’Université de Bucarest en Roumanie (Magister Artium) et de l’Académie des assurances de Munich en Allemagne (diplôme de gestion d’assurance). De 1980 à 1983, elle est Professeur de langues étrangères en Roumanie. De 1983 à 1990, elle est Expert chez AGF (désormais Allianz) à Cologne en Allemagne. En 1990, elle rejoint le Groupe AXA en qualité de Directeur de la Réassurance au sein d’AXA Germany en Allemagne. En 2000, elle devient Responsable Groupe de la réassurance au sein d’AXA Global P&C à Paris. De 2010 à mars 2013, elle est Directeur Général d’AXA Business Services à Bangalore en Inde. Depuis avril 2013, elle est Directeur Général d’AXA Insurance Singapore (Singapour). Depuis avril 2012, Mme Doina Palici- Chehab représente les salariés actionnaires du Groupe au sein Mandats en cours au sein du Groupe AXA Membre du Comité Consultatif France : ING Direct actionnaires du Groupe AXA au Conseil d’Administration, est actuellement salariée d’AXA Insurance Singapore Pte Ltd, une des principales fi liales du Groupe à Singapour. Administrateur, représentant les salariés actionnaires : AXA* À la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre des membres du Conseil d’Administration ni avec des Mandat en cours hors du Groupe AXA Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières Directeur Général : AXA Business Services Pvt. Ltd. (Inde) Administrateur : AXA MATRIX Risk Consultants India Private Mme Dominique Reiniche est diplômée de l’Essec. En 1978, elle entre chez Procter & Gamble dont elle devient Associate Advertising Manager en 1983. En 1986, elle est nommée Directeur Marketing et Stratégie de Kraft Jacobs Suchard. En 1992, elle prend la Direction du Marketing et devient responsable « comptes clés » chez Coca-Cola Beverages. En 1998, elle devient Président Directeur Général de Coca- Cola Entreprise et Vice-Présidente de Coca Cola Enterprises – Groupe Europe en 2002. De janvier 2003 à mai 2005, elle est Présidente de Coca-Cola Enterprises – Groupe Europe. De mai 2005 à mars 2014, Mme Dominique Reiniche a été Présidente Europe de The Coca-Cola Company. Mandat en cours au sein du Groupe AXA Mandats en cours hors du Groupe AXA Administrateur : Peugeot S.A.*, Chr. Hansen* (Danemark) Mandats arrivés à échéance au cours des 5 dernières (article 10-2 3e alinéa) énonce que « […] chaque membre du Conseil d’Administration est tenu d’informer la Société de toute situation le concernant susceptible de créer un conflit d’intérêts avec la Société ou des sociétés du Groupe AXA. ». Le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué n’exercent pas, à ce jour, d’activité professionnelle ou de mandat social en dehors du Groupe, susceptible de restreindre de façon substantielle leur disponibilité vis-à-vis du Groupe et de ses activités. Certains membres du Conseil d’Administration exercent, en revanche, des fonctions de mandataires sociaux et/ou de dirigeants au sein de sociétés susceptibles d’avoir des contrats ou accords avec le Groupe AXA, dans le cadre d’opérations telles que des octrois de crédit, des achats de valeurs mobilières (pour compte propre ou pour compte de tiers) et/ou des placements d’instruments fi nanciers et/ou la fourniture de produits ou services. Dans la mesure où de tels contrats ou accords font généralement l’objet de négociations et sont conclus à des conditions normales, AXA considère qu’aucun de ces contrats ou accords ne donne lieu à des confl its d’intérêts entre les obligations des administrateurs à l’égard d’AXA et leurs intérêts privés et/ou d’autres Il n’existe pas, à la connaissance de la Société, d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel un membre du Conseil I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS ou de responsabilité dans une faillite au À la connaissance de la Société et compte tenu des informations mises à sa disposition, aucun membre du Conseil d’Administration n’a, au cours des cinq dernières années, fait l’objet d’une condamnation pour fraude, ni d’une incrimination et/ou sanction publique offi cielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires, été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur, ou été associé, en qualité de mandataire social ou de dirigeant, à une faillite, une mise sous séquestre ou une liquidation, sous réserve du fait qu’AXA a pu, par le passé, céder, mettre fi n et/ou restructurer certaines de ses activités et, de ce fait, procéder volontairement à la liquidation d’entités du Groupe exerçant lesdites activités et certains des membres du Conseil d’Administration d’AXA sont susceptibles d’avoir été associés à de telles opérations de liquidations volontaires ou à des opérations similaires concernant des sociétés extérieures au Groupe AXA. Le Conseil d’Administration procède, tous les ans, à son auto-évaluation afi n de passer en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement. Les conclusions de cette auto-évaluation font annuellement l’objet d’un point à l’ordre En 2013, le Conseil d’Administration, suivant la recommandation de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, avait décidé de confi er l’évaluation du Conseil d’Administration à un En 2014, le Président du Comité de Rémunération et de Gouvernance a recueilli, lors d’entretiens individuels ou sous forme de réponse écrite à un questionnaire, les appréciations concernant l’examen des conclusions de cette évaluation et la défi nition des axes d’amélioration. L’Administrateur Indépendant Référent s’est également entretenu individuellement avec chaque membre du Conseil d’Administration afi n d’échanger sur la participation et les contributions effectives de chacun Les conclusions de cette auto-évaluation et les principaux axes de progrès identifi és ont été revus en détail par le Comité de Rémunération et de Gouvernance du 16 décembre 2014 qui a émis des recommandations examinées et approuvées À cette occasion, les membres du Conseil d’Administration ont exprimé une opinion très favorable sur le fonctionnement global du Conseil et ont indiqué que les recommandations issues de la revue précédente avaient été largement suivies d’effets. Les principaux points d’amélioration identifi és à l’occasion de l’exercice d’auto-évaluation de 2014 portent sur (1) l es modalités de présentation au Conseil, par les Présidents des C omités, des comptes rendus des travaux de ces derniers afi n d’encourager les questions des membres du Conseil, (2) l’identifi cation par l’Administrateur Indépendant Référent de sujets à traiter lors des sessions exécutives du Conseil et (3) la communication d ’informations aux administrateurs entre les séances du Conseil. Le Conseil a par ailleurs souligné l’importance, à l’avenir, d’analyser a posteriori la réalisation d’opérations majeures. Des dispositions en ce sens ont été décidées et sont d’ores et déjà mises en œuvre. 106 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Les C omités du Conseil d’Administration Le Conseil d’Administration bénéfi cie des trois C omités spécialisés pour examiner des sujets spécifi ques et en rendre compte au Conseil : (1) le Comité d’Audit, (2) le Comité Financier et (3) le Comité de Rémunération et de Afi n de préserver une gouvernance équilibrée, le Conseil d’Administration a veillé à ce que indépendants occupent un rôle central dans tous les C omités ■ chacun des trois C omités du Conseil est présidé par un ■ le Comité d’Audit ainsi que le Comité de Rémunération et de Gouvernance sont entièrement composés de membres ■ les dirigeants mandataires sociaux d’AXA ne peuvent être Le rôle, l’organisation et le fonctionnement de chaque C omité sont précisés dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration ainsi que dans une charte spécifi que pour le Chaque C omité émet à l’attention du Conseil d’Administration des avis, propositions ou recommandations dans son domaine de compétences, la loi française n’accordant aucun pouvoir décisionnel aux C omités du Conseil. Chaque C omité peut procéder ou faire procéder à toutes études, le cas échéant par le recours à des experts extérieurs, entrant dans son domaine de compétence. Il peut inviter à ses réunions toute personne extérieure de son choix. Un compte rendu des travaux de chaque C omité est effectué par son Président à la séance suivante du Conseil d’Administration. En 2014, le Comité s’est réuni cinq fois. Le taux d’assiduité moyen s’est élevé à 95 %. Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ les comptes annuels 2013 ; ■ le Rapport Annuel 2013 du Groupe ■ les comptes semestriels 2014 ; risques (rapports de l’Audit Interne, de la conformité, de la gestion des risques, de la (Internal financial control) du Groupe, des ■ Solvabilité et le rapport ORSA (Own Risk ■ le cadre de la gestion des risques, de l’appétit au risque et du reporting ; ■ les résultats des travaux de l’audit interne ■ les ressources et les programmes de travail de l’audit interne et externe. Le domaine de responsabilité du Comité d’Audit est défi ni dans l a Charte du Comité d’Audit (Terms of Reference) qui est revue et approuvée chaque année par le Conseil Le Comité d’Audit assure la surveillance : ■ du caractère adéquat et de l’effi cacité du cadre de contrôle interne ainsi que celui de la gestion des ■ de la procédure de reporting fi nancier ainsi que de l’intégrité des résultats publiés et des informations communiquées dans les états fi nanciers ; ■ de l’effi cacité, la performance et l’indépendance des Le Comité émet des recommandations, et exerce un contrôle, sur les propositions de nomination et de remplacement des Commissaires aux comptes et Le Comité examine également la conformité avec les limites de l’appétit au risque . Le Comité rencontre lors de sessions spécifi ques (1) les Commissaires aux comptes et le Directeur de l’Audit, (2) le Directeur Général Délégué et le Directeur Financier et (3) le accompagné d’une présentation des Commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats de l’audit légal et les options comptables retenues. Le Comité reçoit également des présentations du Directeur des Risques du Groupe, du Directeur Juridique du Groupe ainsi que du Directeur Financier du Groupe décrivant l’exposition aux principaux risques de la Société. Le Directeur Général Délégué, le Directeur Financier du Groupe, le Directeur de l’Audit du Groupe, le Directeur des Risques du Groupe, le Directeur Comptable ainsi que les Commissaires aux comptes participent à chaque séance du Comité d’Audit. Le Directeur Juridique du Groupe participe également de façon régulière aux séances du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS En 2014, le Comité Financier s’est réuni cinq fois. Le taux d’assiduité moyen s’est Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ la gestion du risque fi nancier ; ■ la liquidité et le fi nancement ; ■ le capital et la solvabilité ; ■ l’appétit au risque et la gestion d’actifs ; ■ l’exposition aux taux d’intérêts ; ■ le plan de gestion du risque systémique ; ■ le plan de gestion du risque de liquidité ; ■ le plan de redressement ; ■ l’examen des autorisations fi nancières ■ l’examen de la proposition d’augmentation de capital réservée aux collaborateurs du Groupe AXA (« Shareplan 2014 »). ■ l’examen de tout projet visant à constituer des sûretés ou à consentir des cautions, avals ou garanties en faveur de tiers dont le montant dépasse les autorisations consenties au Président Directeur Général par le ■ l’examen de tout projet suivant : • les émissions de titres donnant accès directement ou indirectement au capital social de la Société, • les propositions de programme de d’actions à l’Assemblée Générale Ordinaire des • les opérations de fi nancement susceptibles de modifi er substantiellement la structure fi nancière ■ l’examen de toute proposition de transaction fi nancière signifi cative pour le Groupe AXA à l’exception des ■ l’examen de toute question intéressant la gestion fi nancière du Groupe AXA : • la politique de gestion du risque fi nancier, • les questions de liquidité et de fi nancement du • la solvabilité et la gestion du capital ; ■ l’examen de l’impact sur le capital et la solvabilité au niveau du Groupe des principales orientations et limites de la politique de Gestion Actif-Passif ; et ■ la revue du cadre d’analyse et de mesure du risk appetite (risk appetite framework) développé par la Direction Générale relativement aux expositions en matière fi nancière, d’assurance et opérationnelle. 108 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I cas où il est question de sa 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS En 2014, le Comité s’est réuni cinq fois. Le taux d’assiduité moyen s’est élevé à 100 %. Les activités du Comité se sont notamment concentrées sur les sujets suivants : ■ sujets relatifs à la rémunération : Comité de Direction et du Comité • l’attribution 2014 et 2015 de stock- options et actions de performance et pour les années 2013 et 2014) ; et • le montant des jetons de présence et ■ sujets relatifs à la gouvernance : • le processus de sélection des futurs • la composition du Conseil et de ses • l’auto-évaluation du Conseil d’Administration ; • la revue des talents et des organisations (OTR) et les plans de succession ; • la responsabilité d’entreprise ; et • la politique de diversité du Groupe. d’Administration en vue de la fi xation : • de la rémunération du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué, et dans ce cadre, la préparation de l’évaluation annuelle de ces • du montant des jetons de présence des membres du Conseil d’Administration qui est proposé à l’Assemblée Générale ainsi que de leur répartition, • du nombre de stock-options ou d’actions de performance de la Société attribuées au Président Directeur Général, au Directeur Général Délégué ainsi qu’aux autres membres du Comité Exécutif ; ■ la formulation d’avis sur les propositions du Président • les principes et modalités relatifs à la fi xation de la rémunération des dirigeants du Groupe AXA, • les enveloppes annuelles d’attributions de stock- options ou d’actions de performance de la Société attribuées aux salariés du Groupe AXA ; ■ la formulation de propositions sur les nominations de membres de la Direction Générale de la Société ainsi que des membres du Conseil d’Administration et de ses Comités. Les membres du Comité sont tenus informés des nominations des principaux dirigeants du Groupe, et notamment des membres du Comité de Direction et du Comité Exécutif. Le Comité examine les dispositions envisagées par le Directeur Général afi n de préparer la relève des membres de la Direction ■ l’examen de façon plus approfondie de certaines questions de ressources humaines Groupe et l’examen annuel de la politique de la Société en matière d’égalité ■ l’examen de la stratégie du Groupe en matière de responsabilité d’entreprise et autres sujets liés ; ■ l’examen de façon plus approfondie de certaines questions de gouvernance liées au fonctionnement ■ la revue du Code de Déontologie Professionnelle du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS La Direction Générale d’AXA est composée du Président Directeur Général et d’un Directeur Général Délégué. L’organisation opérationnelle de la Direction Générale du Groupe s’appuie par ailleurs sur un Comité de Direction et un M. Henri de Castries a été renouvelé Président du Conseil d’Administration lors de sa réunion du 23 avril 2014, pour la durée de son mandat d’administrateur, soit quatre ans. Le Président Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société et représente la Société dans ses rapports avec les tiers. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d’Administration. Le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration impose par ailleurs des limitations spécifi ques aux pouvoirs du Président Directeur Général et prévoit la nécessité d’une autorisation préalable du Conseil d’Administration, au-delà des exigences légales, pour certaines des opérations les plus importantes (cessions ou acquisitions au-delà de 500 millions d’euros, opérations de fi nancement signifi catives ou opérations en dehors de la stratégie annoncée par la Société…). M. Denis Duverne a été renouvelé Directeur Général Délégué par le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 23 avril 2014, pour la durée de son mandat d’administrateur, soit quatre ans. Il a pour mission d’assister le Président Directeur Général dans l’exercice de ses fonctions. Le Conseil détermine l’étendue des pouvoirs conférés au Directeur Général Délégué, qui est plus particulièrement en charge des Finances, de la Stratégie et des Le Président Directeur Général a décidé de s’appuyer sur un Comité de Direction pour l’assister dans le pilotage de la gestion opérationnelle du Groupe. Le Comité de Direction n’a Au 1er mars 2015, le Comité de Direction d’AXA est composé de dix personnes et se réunit en général chaque semaine pour débattre des aspects stratégiques, fi nanciers et opérationnels En outre, trois fois par an, le Comité de Direction se réunit dans le cadre de revues trimestrielles de la performance du Groupe AXA, les Quarterly Business Reviews (QBR). Durant ces réunions, les membres du Comité de Direction reçoivent les responsables des principales entités qui présentent la performance de leurs opérations et l’état d’avancement de leurs grands projets grâce à des indicateurs de mesure chiffrés et communs à l’ensemble des fi liales du Groupe. COMPOSITION DU COMITÉ DE DIRECTION AU 1ER MARS 2015 Directeur Général d’AXA Konzern AG (Allemagne) et Directeur Général de la ligne de métier assurance santé Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Directeur Général de la Région Méditerranée et Amérique Latine, Président Directeur Général d’AXA Global P&C et en charge de la supervision internationale d’AXA Corporate Solutions Jean-Louis Laurent Josi (2) Directeur Général d’AXA Asie Président Directeur Général d’AXA France, également en charge de la supervision des entités internationales AXA Assistance et AXA Global Direct President et Directeur Général d’AXA Financial, Inc. (États-Unis) Directeur Général de la Région Europe du Nord, Centrale et de l’Est et responsable au niveau international des activités d’assurance vie, épargne et retraite (1) À compter du 1er mars 2015, M. Thomas Buberl, en plus de ses fonctions de Directeur Général d’AXA Konzern AG, a été nommé Directeur Général de la ligne de métier assurance santé et a rejoint le Comité de Direction d’AXA. (2) M. Jean-Louis Laurent Josi a été nommé membre du Comité de Direction d’AXA à compter du 1er mars 2015. 110 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Le Comité de Direction bénéfi cie du support du Comité Exécutif qui constitue l’instance d’examen et de défi nition de la Le Comité Exécutif est composé des membres du Comité de Direction ainsi que des responsables des principales fi liales, unités opérationnelles du Groupe ou fonctions transversales Les membres du Comité Exécutif se réunissent chaque trimestre pour procéder à une revue de la progression des projets transversaux du Groupe et de la mise en œuvre du plan stratégique « Ambition AXA ». Ces réunions sont également l’occasion d’échanger des idées et des bonnes pratiques, notamment grâce à l’intervention de participants externes sur des sujets d’intérêt stratégique pour les dirigeants du Groupe. Le Comité Exécutif n’a pas de pouvoir décisionnel formel. Il est par nature un organe consultatif contribuant à l’élaboration de la stratégie du Groupe et à l’étude des sujets opérationnels clés ou des initiatives stratégiques. Par ailleurs, les membres du Comité Exécutif contribuent, en tant qu’équipe, à mettre en place et disséminer la culture managériale d’AXA. Au 1er mars 2015, le Comité Exécutif se composait des dix-neuf membres suivants, dont onze ne sont pas de nationalité française : Directeur Général d’AXA Konzern AG (Allemagne) et Directeur Général de la ligne de métier assurance santé Directeur Général Délégué d’AXA en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Directeur Général d’AXA UK et Président du Conseil d’Administration d’AXA Corporate Solutions Assurance Directeur Général de la Région Méditerranée et Amérique Latine, Président Directeur Général d’AXA Global P&C également en charge de la supervision internationale d’AXA Corporate Solutions Jean-Louis Laurent Josi (2) Directeur Général d’AXA Asie President et Directeur Général d’AXA Financial, Inc. (États-Unis) Président Directeur Général d’AXA France, également en charge de la supervision des entités internationales AXA Assistance et AXA Global Direct Directeur Juridique et Directeur des Ressources Humaines du Groupe Directeur de la Stratégie, de la Responsabilité d’Entreprise et des Affaires Publiques du Groupe Directeur Général de la Région Europe du Nord, Centrale et de l’Est et responsable au niveau international des activités d’assurance vie, épargne et retraite (1) À compter du 1er mars 2015, M. Thomas Buberl, en plus de ses fonctions de Directeur Général d’AXA Konzern AG, a été nommé Directeur Général de la ligne de métier assurance santé et a rejoint le Comité de Direction d’AXA. (2) M. Jean-Louis Laurent Josi a été nommé Directeur Général d’AXA Asie à compter du 1er mars 2015, en remplacement de M. Michael Bishop qui a quitté le Groupe. (3) M. Jacques de Peretti a rejoint le Comité Exécutif à compter du 1er mars 2015 et a été nommé Directeur Général d’AXA Japon, en remplacement de M. Jean- Louis Laurent Josi qui a été nommé Directeur Général d’AXA Asie. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.1 MANDATAIRES SOCIAUX, DIRIGEANTS ET SALARIÉS Le tableau ci-dessous présente le nombre des effectifs salariés du Groupe AXA pour les trois exercices par région géographique et Effectifs salariés (Équivalent à Temps Plein) ■ Belgique (incluant AXA Bank Belgium) (f) ■ Région Méditerranéenne et Amérique Latine (g) ■ Autres pays et entités transverses Dont Europe Centrale et de l’Est (h) AXA Global L&S et AXA Global P&C Banques (excluant AXA Bank Belgium) (f) ■ AXA Banque Europe Centrale et de l’Est Les effectifs des sociétés mises en équivalence ou non consolidées ne sont pas inclus dans le tableau ci-dessus. (a) Une partie du personnel des sociétés françaises est regroupée dans des Groupements d’Intérêt Économique (GIE). De plus, les effectifs des activités assurance et services fi nanciers en France incluent le personnel entrant dans le cadre de convention de gestion du portefeuille de 4 mutuelles françaises non consolidées dans les comptes d’AXA. (b) En 2014, la diminution des effectifs de 201 en France comprend essentiellement des départs naturels. (c) En 2014, l’augmentation des effectifs de 111 aux États-Unis est principalement liée à la croissance de ses activités, partiellement compensée par les programmes (d) En 2014, l’augmentation des effectifs de 238 au Royaume-Uni et en Irlande est notamment due à la croissance de ses activités, partiellement compensée par des plan de restructuration des activités de gestion de patrimoine, en particulier dans les réseaux de bancassurance. (e) En 2014, la diminution des effectifs de 401 en Allemagne est due aux programmes d’effi cacité mis en œuvre. (f) Compte tenu du regroupement des activités d’Assurance et de la Banque chez AXA Bank Belgium, la ventilation des effectifs n’a pas été effectuée. En 2014, la diminution des effectifs de 295 en Belgique est principalement due aux programmes d’effi cacité mis en œuvre. (g) En 2014, l’augmentation des effectifs de 2 600 dans la région Méditerranée et Amérique Latine est notamment liée à l’acquisition de Colpatria en Colombie. (h) En 2014, la diminution des effectifs de 277 dans la région d’Europe Centrale et de l’Est fait suite à la cession de ses activités en Hongrie, la fermeture de ses bureaux en Ukraine, ainsi que la diminution de ses activités en Pologne. (i) En 2014, l’augmentation des effectifs de 500 chez AXA Assistance est principalement liée à la croissance de ses activitiés, en particulier dans la région Méditerranée et Amérique Latine ainsi qu’en Asie. (j) En 2014, l’augmentation des effectifs de 164 chez AllianceBernstein est notamment due à la croissance de ses activités. (k) En 2014, l’augmentation des effectifs de 156 chez AXA Investment Managers est principalement liée à la croissance de ses activités. (l) En 2014, l’augmentation des effectifs de 404 est principalement liée à la croissance des activités chez AXA Business Services. 112 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS La politique globale de rémunération des dirigeants d’AXA est conçue pour aligner les intérêts des dirigeants de la Société avec ceux des actionnaires en établissant un lien clair entre performance et rémunération. Dans ce cadre, elle a pour objet essentiel d’encourager l’atteinte d’objectifs ambitieux et la création de valeur sur le long terme, par la fi xation de critères Pour ce faire, la structure de rémunération des dirigeants d’AXA s’appuie sur une analyse approfondie des pratiques de marché en France et à l’étranger, à la fois dans le secteur des services fi nanciers (compagnies d’assurance, banques, gestionnaires d’actifs, etc.) et dans les groupes internationaux en général. La politique globale de rémunération met l’accent sur la part variable de la rémunération, dite « à risque » pour les bénéfi ciaires. Ainsi, la structure de rémunération comprend une part variable qui représente une part signifi cative de la rémunération totale. Cette politique vise à aligner plus directement la rémunération des dirigeants avec la stratégie opérationnelle du Groupe et les intérêts des actionnaires tout ■ à la fois au niveau individuel et au niveau collectif ; ■ à la fois sur le court terme, le moyen terme et le long terme. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Le Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration de la Société a pour principale mission de formuler des propositions au Conseil portant notamment sur (1) la politique et les principes de rémunération de la Société, (2) la fi xation de la rémunération du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué et l’évaluation de la performance de ces derniers, ou encore (3) les attributions de stock-options ou d’actions de performance de la Société aux dirigeants mandataires sociaux ainsi qu’aux autres membres Le Comité de Rémunération et de Gouvernance est exclusivement composé de membres indépendants. Leur indépendance est évaluée chaque année par le Conseil au regard des critères du Code Afep-Medef. Bien que n’étant pas membre de ce Comité, le Vice-Président du Conseil (M. Norbert Dentressangle) est impliqué de façon régulière dans les travaux du Comité et rend compte chaque année à l’Assemblée Générale des actionnaires de la politique de Le Comité s’entretient régulièrement avec les dirigeants du Groupe et avec les départements internes de la Société comme la Direction des Ressources Humaines ou encore la Direction Juridique Centrale. Il peut également procéder ou faire procéder à des études par des experts externes lorsque cela est jugé nécessaire. Ainsi, au cours des dernières années, le Comité a entendu à plusieurs reprises un cabinet de conseils en rémunération afi n de bénéfi cier d’une expertise technique externe et d’un éclairage indépendant dans l’exercice de comparaison des pratiques de rémunération variable d’AXA avec celles généralement observées sur le marché. La politique d’AXA en matière de rémunération des équipes ■ d’attirer, développer, retenir et motiver les meilleurs talents ; ■ d’encourager une performance supérieure ; ■ d’aligner les niveaux de rémunération avec les résultats de Elle est guidée par trois principes directeurs : ■ la compétitivité et la cohérence des rémunérations au regard des pratiques de marché, tout en préservant un certain équilibre dans les pratiques internes de rémunération ; ■ l’équité interne, basée sur la performance individuelle et collective, afi n de s’assurer d’une rétribution juste et équilibrée refl étant le niveau de réussite individuel du dirigeant, mesuré à la fois d’un point de vue quantitatif et qualitatif ; opérationnels du Groupe sur le court, moyen et long terme ainsi que leur mise en œuvre par rapport aux objectifs stratégiques sur le moyen et long terme. Ces principes s’appliquent à l’ensemble des dirigeants du Groupe et sont déclinés pays par pays, afi n de s’assurer de leur conformité aux règles locales ainsi qu’au contexte La rémunération des dirigeants d’AXA est composée d’une partie fi xe et d’une partie variable . La partie fi xe prend en compte les responsabilités assumées, l’expérience ainsi que les pratiques de marché. Elle est référencée avec un positionnement cible au niveau ou en deçà La partie variable (comprenant une partie en numéraire et une partie en Long Term Incentive – LTI (stock-options et actions ou unités de performance)) dépend de la performance globale du Groupe AXA, de celle de l’entité de rattachement du bénéfi ciaire (société ou business unit, selon le cas) et de la réalisation des objectifs personnels du dirigeant en ce compris ses aptitudes démontrées en matière de leadership. La part variable est confi gurée pour représenter une composante substantielle de la rémunération totale du dirigeant, de sorte qu’en cas d’atteinte ou de dépassement des objectifs fi xés, celle-ci place les dirigeants d’AXA entre la médiane et le troisième quartile (ou, dans certains cas, au-delà du troisième Le niveau cible de la rémunération des dirigeants, mais aussi la structure des éléments qui la composent, s’appuient sur une analyse fi ne des pratiques de marché ainsi que des réglementations nationales et internationales susceptibles de s’appliquer et tiennent également compte de nombreux autres facteurs tels que les principes d’équité au sein du Groupe ainsi que de l’historique de la rémunération individuelle du dirigeant Chaque année, AXA mène, à l’aide de cabinets spécialisés, des enquêtes de rémunération afi n de s’assurer de la compétitivité (1) Les informations fi gurant dans la présente section sont présentées conformément à la recommandation AMF n° 2009-16, telle que modifi ée le 5 décembre 2014, et aux recommandations du Code Afep-Medef, tel que révisé en juin 2013. 114 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS et de la cohérence des rémunérations des équipes dirigeantes et de mesurer la pertinence des politiques de rémunération dans leur ensemble. Dans ce cadre, deux marchés de référence ■ un premier marché composé de 12 sociétés du CAC 40 (les sociétés choisies pour former ce panel, qui peut évoluer d’une année sur l’autre, sont comparables à AXA en termes de capitalisation boursière, de chiffre d’affaires, de secteur, de nombre de collaborateurs et/ou de couverture ■ un second marché composé exclusivement de sociétés internationales du secteur fi nancier, de taille et au périmètre comparables au Groupe AXA (assurances et banques), qui sont essentiellement présentes sur les principales places européennes (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, a décidé de maintenir inchangée pour 2014 à 3,3 millions d’euros la rémunération totale cible en numéraire du Président Directeur Général, M. Henri de Castries, (montant inchangé depuis 2008), et à 2,2 millions d’euros celle du Directeur Général Délégué, M. Denis Duverne (montant inchangé depuis 2010). Cette rémunération totale cible se décompose en une rémunération fi xe annuelle et en une rémunération variable cible. La rémunération fi xe annuelle du Président Directeur Général, inchangée depuis 2010, était de 950 000 euros en 2014. Sa rémunération variable cible qui reste inchangée depuis La rémunération fi xe annuelle du Directeur Général Délégué, inchangée depuis 2010, était de 750 000 euros en 2014. Sa rémunération variable cible qui reste inchangée depuis RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE ET CONDITIONS DE La rémunération variable annuelle est intégralement soumise à conditions de performance et aucun montant minimum de versement n’est garanti. La détermination du montant de rémunération variable effectivement dû au Président Directeur Général s’appuyait, en 2014, sur les deux éléments suivants : ■ la performance du Groupe qui compte pour 50 % de la rémunération variable. Elle est appréciée en fonction de l’évolution du résultat opérationnel par action, du retour sur capitaux propres (adjusted Return on Equity \- ROE) et de l’indice de satisfaction des clients. Le poids relatif de chacun de ces indicateurs est respectivement de 65 %, 20 % et 15 % ; ■ la performance individuelle qui compte pour 50 % de la rémunération variable. Elle est appréciée en fonction d’objectifs spécifi quement liés à des initiatives stratégiques Chacun de ces deux éléments est évalué séparément afi n que l’ensemble de la rémunération variable à verser à M. de Castries refl ète sa performance par rapport à deux éléments distincts et appréciés de manière indépendante. La part consacrée à la performance individuelle s’explique par la volonté du Conseil d’Administration d’accentuer l’importance de la performance individuelle de M. de Castries dans la conduite d’initiatives majeures qui conditionnent le succès à Les indicateurs retenus pour évaluer la performance du Groupe refl ètent les objectifs de croissance, de rentabilité, de gestion du capital, de stratégie de la marque, d’effi cacité opérationnelle et de productivité, largement communiqués à la fois en interne et en externe. Ainsi, ces indicateurs, directement liés aux orientations stratégiques du Groupe, sont à la fois fi nanciers et opérationnels et s’appuient sur l’atteinte d’un budget ou d’un En ce qui concerne la performance individuelle du Président Directeur Général, elle est appréciée sur la base de différents indicateurs et objectifs qualitatifs fi xés par d’Administration dans une lettre de mission établie au début de chaque année avant la période de mesure de la performance. Cette lettre inclut des objectifs détaillés concernant le degré d’avancement du Groupe dans la mise en œuvre de son plan stratégique « Ambition AXA » (qui couvre la période 2011-2015), ainsi que d’autres indicateurs de performance et objectifs destinés à évaluer le niveau d’atteinte d’initiatives stratégiques globales et/ou sur certains périmètres géographiques et le degré d’avancement d’investissements dont l’objet est de contribuer à la transformation des opérations du Groupe. Dans le cadre de l’évaluation de la performance individuelle de M. de Castries en 2014, le Conseil d’Administration (i) l’accélération de la transformation digitale du Groupe suite à la mise en place de divers partenariats stratégiques avec des leaders de l’industrie numérique à l’échelle mondiale ; (ii) le maintien pour la sixième année consécutive de la marque AXA comme première marque d’assurance dans le monde selon le classement réalisé par Interbrand ; l’évolution de l’organisation du Groupe afi n de répondre plus effi cacement aux besoins de ses clients et à son développement, à travers notamment la consolidation de l’activité d’assurance santé et la création d’une ligne de métier globale dédiée ; l’expansion I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS géographique du Groupe par le biais d’acquisitions externes (Tian Ping en Chine, Mansard Insurance au Nigéria) ; (v) la mise en place de nouvelles joint-ventures et de partenariats stratégiques afi n de développer de nouvelles opportunités de croissance (comme par exemple mBank en Pologne ou Colpatria en Colombie) ; et (vi) le renforcement des équipes de direction avec des mobilités et recrutements de directeurs en vue d’accélérer le développement et la transformation du Le montant total de la rémunération variable effective du Président Directeur Général ne peut pas dépasser 150 % de sa rémunération variable cible, soit 371 % de sa rémunération Les montants de rémunération variable réellement perçus par M. Henri de Castries depuis sa nomination en mai 2000 comme Président du Directoire sont présentés ci-dessous et démontrent l’exigence des objectifs fi xés ainsi que des évaluations faites par le Conseil qui ont fortement impacté sa rémunération d’une année sur l’autre : Rémunération variable de l’exercice 2000 versée en 2001 Rémunération variable de l’exercice 2001 versée en 2002 Rémunération variable de l’exercice 2002 versée en 2003 Rémunération variable de l’exercice 2003 versée en 2004 Rémunération variable de l’exercice 2004 versée en 2005 Rémunération variable de l’exercice 2005 versée en 2006 Rémunération variable de l’exercice 2006 versée en 2007 Rémunération variable de l’exercice 2007 versée en 2008 Rémunération variable de l’exercice 2008 versée en 2009 Rémunération variable de l’exercice 2009 versée en 2010 Rémunération variable de l’exercice 2010 versée en 2011 Rémunération variable de l’exercice 2011 versée en 2012 Rémunération variable de l’exercice 2012 versée en 2013 Rémunération variable de l’exercice 2013 versée en 2014 Rémunération variable de l’exercice 2014 versée en 2015 2 549 750 € (a) (b) 2 538 000 € (a) (b) (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012, 2013 et 2014, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est inclue dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. (b) Montant avant déduction de 70 % des jetons de présence. les autres membres du Comité de Direction, rémunération variable est également déterminée par rapport à un montant cible prédéfi ni individuellement. Elle était basée, en ■ la performance du Groupe appréciée en fonction de l’évolution du résultat opérationnel par action, du retour sur capitaux propres (adjusted Return on Equity \- ROE) et de l’indice de satisfaction des clients ; ■ la performance de leur entité opérationnelle ou des services dont ils ont la charge, mesurée par rapport aux objectifs fi xés d’objectifs spécifi quement liés à des initiatives stratégiques La rémunération variable de M. Denis Duverne, membre du Comité de Direction et Directeur Général Délégué, est liée à la performance du Groupe pour 30 %, aux résultats des activités dont il a la charge pour 20 % et à sa performance individuelle Chacune de ces trois dimensions est évaluée séparément afi n que l’ensemble de la rémunération variable à verser à M. Duverne refl ète sa performance par rapport à trois éléments distincts et appréciés de manière indépendante. La part consacrée à la performance individuelle s’explique par la volonté du Conseil d’Administration d’accentuer l’importance de la performance individuelle de M. Duverne dans la conduite d’initiatives majeures qui conditionnent le succès à long terme 116 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ■ valeur des affaires nouvelles en Vie ; Les indicateurs retenus pour évaluer la performance du Groupe refl ètent les objectifs de croissance, de rentabilité, de gestion du capital, de stratégie de la marque, d’effi cacité opérationnelle et de productivité, largement communiqués à la fois en interne et en externe. Ainsi, ces indicateurs, directement liés aux orientations stratégiques du Groupe, sont à la fois fi nanciers et opérationnels et s’appuient sur l’atteinte d’un budget ou d’un En ce qui concerne la performance individuelle du Directeur Général Délégué, elle est appréciée sur la base de différents indicateurs et objectifs qualitatifs fi xés par d’Administration dans une lettre de mission établie au début de chaque année avant la période de mesure de la performance. l’avancement du Groupe dans la mise en œuvre de son plan stratégique « Ambition AXA » (qui couvre la période 2011-2015), ainsi que d’autres indicateurs de performance et objectifs destinés à évaluer le niveau d’atteinte d’initiatives stratégiques globales et/ou sur certains périmètres géographiques et le degré d’avancement de certains investissements dont l’objet est de contribuer à la transformation des opérations du Groupe. Dans le cadre de l’évaluation de la performance individuelle (i) l’accélération de la transformation digitale du Groupe et le succès de la mise en place de divers partenariats de grande ampleur avec des acteurs clés de l’industrie numérique et le lancement réussi de projets de recherche dans le domaine du big data notamment ; la mise en œuvre de partenariats avec la Banque Mondiale afi n d’étendre la présence d’AXA dans les pays émergents ; la réalisation des objectifs de réduction/ optimisation des coûts du Groupe ; la reconnaissance pour la sixième année consécutive d’AXA comme la première marque d’assurance dans le monde ; (v) le pilotage de revues stratégiques approfondies de certaines sociétés du Groupe et la mise en œuvre de plans d’actions associés ; et (vi) la promotion active, par la mise en place d’actions ciblées, de la diversité et de l’intégration comme élément clé de la culture Le montant total de la rémunération variable effective du Directeur Général Délégué ne peut pas dépasser 150 % de sa rémunération variable cible, soit 290 % de sa rémunération La rémunération variable des autres membres du Comité de Direction bénéfi ciant d’une part variable Mme Véronique Weill, MM. Jean-Laurent Granier, Nicolas Moreau, Mark Pearson et Jacques de Vaucleroy), est liée à la performance du Groupe pour 20 %, aux résultats de leur entité opérationnelle et aux activités dont ils ont la charge pour 30 % et à leur performance individuelle pour 50 %. La performance des entités opérationnelles est déterminée à ■ indice de satisfaction des clients ; ■ chiffre d’affaires en prévoyance et santé ; ■ cash-fl ows opérationnels disponibles en Vie ; ■ ratio combiné sur exercice courant. Les indicateurs mesurant la performance du Groupe et/ou la performance des entités opérationnelles sont défi nis en début ■ un objectif cible, aligné sur le plan stratégique (budget), dont l’atteinte constituera un taux de réussite de 100 % ; ■ une valeur plancher (pouvant varier entre 50 % et 90 % de la cible, en fonction de l’indicateur) qui détermine le seuil en deçà duquel aucune rémunération variable liée à cet ■ une valeur plafond (pouvant varier entre 110 % et 130 % de la cible, en fonction de l’indicateur) qui détermine un seuil au-delà duquel le montant de la rémunération variable liée à La performance individuelle est évaluée à la fois sur la base (i) des résultats obtenus par rapport aux objectifs individuels (le « quoi ») et de facteurs qualitatifs, notamment les aptitudes de leadership démontrées par les membres du Comité de Direction et mesurées par rapport au Modèle de Leadership L’évaluation des compétences de leadership est basée sur les dimensions du Modèle de Leadership d’AXA : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Les rémunérations variables versées aux membres du Comité de Direction de la Société en 2012, 2013 et 2014 ont été : RÉMUNÉRATIONS VARIABLES VERSÉES AUX MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2012, 2013 et 2014, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est inclue dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. (b) Montant avant déduction de 70 % des jetons de présence. Dans le cadre de leur appréciation de la composante Groupe de la rémunération variable de MM. de Castries et Duverne, le Comité de Rémunération et de Gouvernance et le Conseil d’Administration ont tenu compte des éléments suivants : (i) un résultat opérationnel par action et un retour sur capitaux propres (adjusted Return on Equity \- ROE) légèrement supérieurs aux objectifs fi xés ainsi que un indice de satisfaction des clients en ligne avec l’objectif fi xé. Depuis 2013, le Conseil d’Administration a, en outre, mis en œuvre, pour le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué, un mécanisme de paiement différé d’une partie égale à 30 % de leur rémunération variable, sur une période de deux ans. En application de ce mécanisme, le montant différé de leur rémunération variable au titre de 2014 sera payé en deux tranches, respectivement en 2016 et en 2017\. Le montant effectivement payé variera en fonction de l’évolution du cours de bourse de l’action AXA pendant la période de différé dans la limite d’un plancher égal à 80 % du montant différé et d’un plafond égal à 120 % du montant différé. Cependant, aucun paiement de la rémunération variable n’aura lieu si (1) le résultat opérationnel du Groupe est négatif l’année précédant le paiement de la rémunération variable différée ou si (2) une démission ou révocation, pour faute lourde ou grave, intervenait l’année précédant la date de paiement (clawback L’introduction d’une partie différée au sein de la rémunération variable et assortie d’un mécanisme de clawback, bien que non requise à ce jour par la réglementation applicable, est destinée à renforcer l’alignement d’AXA avec les pratiques et réglementations en vigueur, en France et à l’international, dans le secteur des services fi nanciers en matière de rémunération En février 2015 ont été versées au Président Directeur Général et au Directeur Général Délégué la première tranche de leur rémunération variable différée au titre de l’exercice 2013, soit un montant de 447 481 euros pour M. Henri de Castries et un montant de 275 087 euros pour M. Denis Duverne et (ii) la seconde tranche de leur rémunération variable différée au titre de l’exercice 2012, soit un montant de 414 540 euros pour M. Henri de Castries et un montant de 261 000 euros pour M. Denis Duverne. Ces montants, indexés sur l’évolution du cours de bourse de l’action AXA, ont été, compte tenu de la bonne performance du cours de l’action AXA en 2014, plafonnés à 120 % de la moitié de la rémunération variable différée versée au titre de l’exercice 2012 et fi xés à 117 % de la moitié de la rémunération variable différée versée au titre de L’ensemble des rémunérations indiquées dans la présente Section 2.2 sont exprimées en montant brut et avant impôt. Dans les tableaux fi gurant dans la présente section, lorsque les rémunérations ne sont pas payées en euros, les taux de change retenus sont les taux moyens sur l’année à savoir pour 2014 : 1 USD = 0,75086449 EUR ; 1 SGD = 0,593138911 EUR. Attribution annuelle de Long Term Incentive Chaque année, des LTI (stock-options et actions ou unités de performance) sont attribuées aux dirigeants du Groupe. Afi n d’associer les dirigeants du Groupe à la création de valeur sur le long terme, ces LTI représentent une part importante de leur rémunération variable globale. Ainsi, le 118 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS nombre de LTI attribué est déterminé de façon à ce que le montant total de la part variable (composée d’une partie en numéraire et d’une partie en LTI) place les dirigeants entre la médiane et le 3e quartile des références du marché. Le Comité de Rémunération et de Gouvernance et le Conseil d’Administration veillent toutefois à ce que les stock-options et les actions ou unités de performance attribuées au profi t des dirigeants et valorisées aux normes IFRS ne représentent pas une part disproportionnée de l’ensemble des rémunérations, options et actions attribuées aux dirigeants concernés. performance (cf. pages 123 et 131 et suivantes), les dispositifs ne garantissent donc pas d’attribution ou de gain minimum au En 2014, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance, prenant acte de l’augmentation de la juste valeur estimée des LTI, fortement liée à la performance du cours de bourse de l’action AXA entre 2013 et 2014, a décidé de diminuer le nombre de stock- options et d’actions de performance attribuées au Président Directeur Général et au Directeur Général Délégué. TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS, OPTIONS, ACTIONS ET UNITÉS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MEMBRES DU COMITÉ (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2013 et 2014, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est inclue dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. À chaque date d’attribution, la juste valeur comptable des options et des actions ou unités de performance est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1 aux « États Financiers Consolidés 2014 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces options, actions ou unités, ni le montant qui pourrait être payé aux bénéfi ciaires lors de l’exercice de ces options, si celles-ci sont exercées, ou lors de l’acquisition de ces actions ou unités de performance, si elles deviennent acquises. Lors de l’attribution du 22 mars 2013, la juste valeur d’une option était de 1,28 euro pour les options soumises à condition de performance, et la juste valeur d’une action/unité de Lors de l’attribution du 24 mars 2014, la juste valeur d’une option était de 1,78 euro pour les options soumises à condition de performance, et la juste valeur d’une action/unité de performance de 12,71 euros (12,03 euros pour le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU COMITÉ Montants versés au titre de l’exercice (a) La part de la rémunération variable au titre des exercices 2013 et 2014, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est exclue de ce montant. (b) Les jetons de présence sont déduits, à hauteur de 70 %, de la rémunération variable. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU COMITÉ Montants versés au titre de l’exercice 950 000 1 579 253 (a) (a) La part de rémunération variable au titre des exercices 2012 et 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 118 , est exclue de ce montant. (b) Les jetons de présence sont déduits, à hauteur de 70 %, de la rémunération variable. Le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué ne perçoivent aucun jeton de présence de la part d’AXA SA. Le seul « avantage en nature » dont ont bénéfi cié MM. Henri de Castries et Denis Duverne est un véhicule de fonction. Les jetons de présence indiqués dans le tableau ci-dessus ont été versés au titre de mandats détenus dans des sociétés du Groupe AXA et sont déduits à hauteur de 70 % de la rémunération variable au titre du même exercice. 120 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Au cours de l’exercice 2014, les membres du Conseil d’Administration, à l’exception de son Président et du Directeur Général Délégué, n’ont perçu, pour seule rémunération de Henri de Castries – Président Directeur Général Norbert Dentressangle – Vice-Président – Administrateur Indépendant Denis Duverne – Directeur Général Délégué la part de la Société, que des jetons de présence dont les montants sont indiqués dans le tableau ci-dessous. en 2015 au titre de 2014 en 2014 au titre de 2013 Critères d’attribution des jetons de présence Le montant annuel des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration a été fi xé par l’Assemblée montant précédemment applicable de 1 350 000 euros. Cette évolution a pour objectif de rapprocher le niveau des jetons de présence alloués par la Société des montants versés par d’autres groupes internationaux du secteur de l’assurance, de taille comparable à AXA, sans pour autant s’éloigner des Aucun jeton de présence n’est versé par la Société aux administrateurs appartenant à la Direction Générale d’AXA (Directeur Général et Directeur Général Délégué). Le montant annuel global des jetons de présence est fi xé par l’Assemblée Générale des actionnaires, conformément à la loi, puis réparti par le Conseil d’Administration entre ses membres selon les modalités suivantes défi nies dans son Règlement ■ en ligne avec les recommandations du Code Afep-Medef, une part minoritaire des jetons de présence, égale à 40 % du montant approuvé par l’Assemblée Générale, est d’abord répartie uniformément entre les membres du Conseil d’Administration à titre de part fi xe, le Vice-Président I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ■ une première part égale à la moitié du montant résiduel d’Administration à proportion du nombre de séances du Conseil auxquelles les membres assistent effectivement, le Vice-Président touchant un double jeton ; ■ une seconde part égale à la moitié du montant résiduel est affectée par le Conseil d’Administration aux différents C omités du Conseil et répartie entre leurs membres à proportion du nombre de séances auxquelles les membres assistent effectivement, les Présidents des C omités touchant un double jeton. La participation des administrateurs aux C omités du Conseil ne donne lieu au versement d’aucune rémunération fi xe. Compte tenu de l’importance du rôle du Comité d’Audit et du temps que ses membres doivent y consacrer, la part des jetons de présence revenant à ces derniers est renforcée par l’application d’un coeffi cient de 1,5. assistant aux réunions d’un C omité dont il n’est pas membre, Mme Doina Palici-Chehab, membre du Conseil d’Administration représentant les salariés actionnaires du Groupe AXA, a par ailleurs perçu en 2014 une rémunération en numéraire brute d’un montant de 533 000 SGD au titre de ses fonctions de Directeur Général d’AXA Singapore General Insurance. Cette rémunération est composée d’une rémunération fi xe à hauteur de 342 000 SGD et d’une rémunération variable pour un Mme Suet Fern Lee et M. Ramon de Oliveira ont respectivement perçu en 2014, au titre des mandats non exécutifs qu’ils exercent dans des fi liales du Groupe, des jetons de présence d’un montant brut de 11 231 EUR pour la première et 77 400 USD pour le second. Options de souscription ou d’achat d’actions AXA, depuis 1989, mène une politique d’attribution d’options au profi t de ses dirigeants mandataires sociaux et collaborateurs, en France et à l’international, afi n de les associer à la performance du titre AXA en les incitant à inscrire leur action dans le long terme. Les options qui ont une durée de vie maximale de 10 ans, sont attribuées sans décote par rapport au cours de bourse et sont exerçables par tranche, en général par tiers entre 3 et 5 ans Le règlement des plans d’options prévoit un principe de perte du droit d’exercer les options en cas de départ du Groupe. l’enveloppe pluri-annuelle autorisée par l’Assemblée Générale des actionnaires, de la mise en place de plans d’options de Chaque année, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration statue sur l’enveloppe globale d’options à attribuer. Les enveloppes d’options allouées aux entités opérationnelles sont essentiellement déterminées en fonction de leur contribution aux résultats du Groupe au cours de l’exercice précédent ainsi qu’en fonction des besoins spécifi ques locaux (compétitivité sur les marchés, adéquation avec les pratiques locales, Les bénéfi ciaires sont identifi és parmi la population des cadres dirigeants du Groupe et de ses fi liales. Les critères de sélection et le montant des attributions individuelles d’options prennent ■ l’aspect critique de l’individu dans le poste ➮ rétention ■ l’aspect critique de l’individu dans le futur ➮ potentiel ■ la qualité de la contribution individuelle Les propositions d’attributions individuelles sont faites par les responsables des entités opérationnelles ou business units et par les responsables des services fonctionnels du Groupe. Elles sont revues par la Direction Générale afi n d’assurer une cohérence d’ensemble. Les attributions individuelles d’options sont ensuite décidées par le Conseil d’Administration, étant précisé que les attributions individuelles au profi t du Président Directeur Général, du Directeur Général Délégué et des autres membres du Comité Exécutif font préalablement l’objet d’une proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration, qui prend notamment en compte l’ensemble des éléments de la rémunération du dirigeant concerné ainsi que les études de marché menées par le Groupe et des consultants externes. Par ailleurs, le niveau d’attribution d’options aux dirigeants mandataires sociaux dépendra également du degré d’atteinte des objectifs stratégiques défi nis par le Conseil d’Administration. 122 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Les attributions annuelles se font en principe au cours du premier semestre, et ont généralement lieu 20 jours de bourse après la publication des résultats annuels du Groupe afi n d’éviter tout risque que le choix de la date d’attribution puisse être vu comme créant un effet d’aubaine au profi t des bénéfi ciaires. Ainsi en 2014, la publication des résultats ayant eu lieu le 21 février 2014, les attributions d’options sont intervenues le 24 mars 2014. Le prix d’exercice des options, égal à la moyenne du cours de clôture de l’action AXA sur la période de 20 jours de bourse précédant la date d’attribution, a été fi xé à 18,68 euros. Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a décidé le 22 décembre 2010, que le nombre total d’options attribuées chaque année à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Directeur Général et Directeur Général Délégué) ne pourrait pas excéder 10 % du nombre total d’options attribuées au cours d’une même année et cela afi n d’éviter une trop forte concentration des attributions d’options au profi t des En 2014, 3 100 000 options de souscription ou d’achat d’actions ont été attribuées au prix d’exercice de 18,68 euros, au bénéfi ce de 158 collaborateurs, correspond ant à 0,13 % du capital social en circulation au 31 décembre 2014 (sans prendre en compte la dilution liée à la création d’actions nouvelles résultant de l’exercice éventuel desdites options). Au vu de la nature des options et de l’évolution des pratiques de marché notamment en France, le Conseil d’Administration a pris la décision de restreindre le champ d’application des attributions d’options aux cadres dirigeants, ce qui explique la diminution du nombre de bénéfi ciaires par rapport aux années La part des options attribuées en 2014 à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué) a représenté 10 % du nombre total des options attribuées. Au 31 décembre 2014, près de 10 300 collaborateurs du Groupe possèdent un total de 63 333 745 options non encore exercées, correspond ant à 2,59 % du capital de la Société à cette même date et 517 collaborateurs aux États-Unis possèdent un total de 1 105 204 options d’achat d’ADS AXA restant encore à exercer, correspondant à 0,05 % du capital Depuis 2009, une condition de performance associée aux options attribuées s’applique à la totalité des options consenties aux dirigeants mandataires sociaux de la Société (membres du Directoire jusqu’en 2010) et, depuis 2010, à tous les membres du Comité de Direction. Depuis 2014, cette condition a été étendue à l’ensemble des options attribuées aux membres du Comité Exécutif qui compte à ce jour 19 membres. Cette condition de performance s’applique également à la dernière tranche de chaque attribution d’options (soit le dernier tiers des options attribuées) de tout bénéfi ciaire d’options (à compter En vertu de cette condition de performance, les options ne peuvent être intégralement exercées que si le cours du titre AXA performe au moins aussi bien que l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (1) sur une même période. Tant que ce critère n’a pas été atteint, aucune option soumise à condition de performance ne peut être exercée. Cette condition de performance externe a pour avantage de lier l’acquisition du droit d’exercer les options à la réalisation d’une performance entièrement objective et publique ainsi que de mesurer la performance relative d’AXA par rapport à ses principales sociétés européennes concurrentes sur une durée minimale de Si la condition de performance n’est pas remplie à la date d’expiration du plan, les options concernées deviennent Indice SXIP (StoxxInsurance Index) : indice pondéré des capitalisations des sociétés européennes du secteur de l’assurance le composant. Au 31 décembre 2014, cet indice comprenait 39 sociétés du secteur. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 03/05/2002 21/05/2002 (c) 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 03/05/2002 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 14/04/2004 29/03/2005 29/03/2005 06/06/2005 27/06/2005 01/07/2005 21/09/2005 31/03/2006 31/03/2006 14/04/2006 29/03/2007 29/03/2007 06/06/2007 27/06/2007 01/07/2007 21/09/2007 31/03/2008 31/03/2008 14/04/2014 29/03/2015 29/03/2015 06/06/2015 27/06/2015 01/07/2015 21/09/2015 31/03/2016 31/03/2016 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. (c) Options initialement attribuées par FINAXA, qui a été fusionnée dans AXA avec effet au 16 décembre 2005. 124 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 31/03/2006 25/09/2006 25/09/2006 13/11/2006 10/05/2007 10/05/2007 10/05/2007 24/09/2007 24/09/2007 19/11/2007 31/03/2010 25/09/2008 25/09/2010 13/11/2010 10/05/2009 10/05/2009 10/05/2011 24/09/2009 24/09/2011 19/11/2009 31/03/2016 25/09/2016 25/09/2016 13/11/2016 10/05/2017 10/05/2017 10/05/2017 24/09/2017 24/09/2017 19/11/2017 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 24/04/2005 20/04/2005 20/04/2005 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 19/11/2007 01/04/2008 01/04/2008 19/05/2008 19/05/2008 22/09/2008 22/09/2008 24/11/2008 20/03/2009 20/03/2009 19/11/2011 01/04/2010 01/04/2012 19/05/2010 19/05/2012 22/09/2010 22/09/2012 24/11/2012 20/03/2011 20/03/2013 19/11/2017 01/04/2018 01/04/2018 19/05/2018 19/05/2018 22/09/2018 22/09/2018 24/11/2018 20/03/2019 20/03/2019 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. 126 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 02/04/2009 10/06/2009 10/06/2009 21/09/2009 08/12/2009 08/12/2009 19/03/2010 19/03/2010 18/08/2010 18/08/2010 02/04/2011 10/06/2013 10/06/2011 21/09/2013 08/12/2011 08/12/2013 19/03/2012 19/03/2014 18/08/2012 18/08/2014 02/04/2019 10/06/2019 10/06/2019 21/09/2019 08/12/2019 08/12/2019 19/03/2020 19/03/2020 18/08/2020 18/08/2020 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 22/04/2008 27/04/2011 27/04/2011 27/04/2011 27/04/2011 13/10/2010 22/12/2010 18/03/2011 18/03/2011 04/04/2011 16/03/2012 13/06/2012 22/03/2013 24/03/2014 13/10/2014 22/12/2014 18/03/2013 18/03/2015 04/04/2013 16/03/2014 13/06/2014 22/03/2015 24/03/2017 13/10/2020 22/12/2020 18/03/2021 18/03/2021 04/04/2021 16/03/2022 13/06/2022 22/03/2023 24/03/2024 (a) Les nombres d’options et prix d’exercice sont les valeurs ajustées, conformément à la réglementation applicable, à la suite d’opérations sur le titre AXA. (b) « Salariés » non mandataires sociaux à la date d’attribution. 128 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS OPTIONS ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS DE L’EXERCICE 2014 La juste valeur comptable des options est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1 aux « États Financiers Consolidés 2014 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces options, ni le montant réel qui pourrait être dégagé lors de l’exercice de ces options, si celles-ci sont exercées. Lors de l’attribution du 24 mars 2014, la juste valeur d’une option était de 2,03 euros pour les options non soumises à condition de performance et de 1,78 euro pour les options soumises à Selon le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les collaborateurs (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux de la Société) ne peuvent effectuer des opérations pour couvrir la valeur des rémunérations attribuées sous forme de titres (incluant les stock-options, les performance units, les restricted shares ou autres attributions) dans le cadre de tout plan ou accord mis en place par AXA ou une de ses fi liales. Cette interdiction est applicable à partir de la date d’attribution jusqu’au moment où le bénéfi ciaire reçoit les titres attachés à l’attribution, par exemple, au moment de l’exercice des stock- options, à l’issue de la période d’acquisition des performance Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, les dirigeants mandataires sociaux de la Société prennent l’engagement formel de ne pas recourir à de telles opérations I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS OPTIONS EXERCÉES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES ET/OU EXERCÉES PAR LES 10 PREMIERS SALARIÉS NON-MANDATAIRES SOCIAUX Options de souscription ou d’achat d’actions consenties et/ou exercées par les 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par Options consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) OPTIONS DÉTENUES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX (OPTIONS ATTRIBUÉES NON ENCORE EXERCÉES AU 31 DÉCEMBRE 2014) Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations Représentant des salariés actionnaires au Conseil d’Administration 130 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS et unités de performance (Performance Units) Les Performance Units/Shares sont destinées à récompenser et fi déliser les meilleurs talents du Groupe en alignant leurs intérêts sur la performance du Groupe AXA, sur celle de leur entité opérationnelle/business unit ainsi que sur la performance boursière du titre AXA sur le moyen terme (3 à 5 ans). Les Performance Units/Shares créent généralement moins de dilution pour l’actionnaire que les options de sous cription, compte tenu des moindres volumes distribués. Les critères d’attribution des Performance Units/Shares sont similaires à ceux retenus pour les options. Les Performance Shares sont attribuées, en principe, aux bénéfi ciaires résidant en France et les Performance Units sont généralement attribuées aux bénéfi ciaires résidant hors de l’enveloppe pluri-annuelle autorisée par l’Assemblée Générale des actionnaires, la mise en place de plans d’actions de Chaque année, sur proposition de son Comité de Rémunération et de Gouvernance, le Conseil d’Administration statue sur l’enveloppe globale d’actions de performance à attribuer. Les attributions annuelles d’actions de performance interviennent généralement de manière concomitante avec les attributions Les attributions individuelles d’actions de performance et de Performance Units sont proposées par les responsables des entités opérationnelles ou business units et des services fonctionnels du Groupe. Elles sont revues par la Direction Générale afi n d’assurer une cohérence d’ensemble et le respect des principes d’équité interne du Groupe. Les attributions individuelles d’actions et d’unités de performance sont ensuite décidées par le Conseil d’Administration, étant précisé que les attributions individuelles au profi t du Président Directeur Général, du Directeur Général Délégué et des autres membres du Comité Exécutif font préalablement l’objet d’une proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance du Conseil d’Administration, qui prend notamment en compte l’ensemble des éléments de la rémunération du dirigeant concerné ainsi que les études de marché menées par le Groupe avec l’aide d’un cabinet de conseils en rémunération indépendant. Par ailleurs, le niveau d’attribution aux dirigeants mandataires sociaux d’AXA dépendra également du niveau d’atteinte des objectifs stratégiques préalablement défi nis par le Conseil À la suite du changement du mode de gouvernance d’AXA intervenu en 2010, le Conseil d’Administration, sur proposition de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a décidé le 22 décembre 2010, que le nombre total d’actions de performance attribuées chaque année à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux de la Société (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué) ne pourrait pas excéder 10 % du nombre total d’actions de performance attribuées au cours d’une même année. Chaque bénéfi ciaire se voit attribuer initialement un certain nombre de Performance Units/Shares qui servira de référence au calcul du nombre d’unités ou d’actions qui seront réellement attribuées à l’issue d’une période de performance de 3 ans. Durant la période de performance, toutes les Performance soumises à des critères de performance quelle que soit la qualité des bénéfi ciaires. Ces critères mesurent à la fois la performance fi nancière et opérationnelle du Groupe AXA ainsi que celle de l’entité opérationnelle/business unit d’appartenance du bénéfi ciaire, sur la base d’objectifs prédéterminés. La nature des critères ainsi que le niveau des objectifs associés sont déterminés et régulièrement revus par le Conseil d’Administration en fonction de l’évolution des objectifs stratégiques du Groupe et après prise en compte des pratiques de marché. Ainsi , au cours des dernières années, les critères de performance retenus dans ce cadre étaient liés (i) pour mesurer la performance des entités opérationnelles, au résultat opérationnel ainsi qu’au résultat net et pour mesurer la performance du Groupe AXA, au résultat net par action. Pour les bénéfi ciaires appartenant à des entités opérationnelles ou business units, la performance de l’entité opérationnelle et/ ou business unit a une pondération de 2/3 et la performance du Groupe AXA de 1/3. Pour les bénéfi ciaires appartenant à des fonctions supports du Groupe (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux d’AXA) l’entité opérationnelle considérée Le taux de réalisation des conditions de performance (« taux de performance ») permet de déterminer le nombre d’unités/ actions qui deviendront défi nitivement acquises par bénéfi ciaires à l’issue de la période d’acquisition, sous condition de présence au sein du Groupe. Le nombre d’unités/ actions défi nitivement acquises sera ainsi égal au nombre de Performance Units/Shares initialement attribuées multiplié par le taux de performance, lequel peut varier entre 0 et 130 %. Pour chaque indicateur utilisé, la performance cumulée au cours des exercices de la période d’acquisition est comparée à la performance cumulée de cet indicateur sur une période de référence précédant l’attribution de Performance Units/Shares, Un taux de performance global est ensuite calculé de la façon suivante : 1/3 taux de performance (Résultat Net par Action) \+ 2/3 taux de performance [moyenne (Résultat Net + Résultat Une performance de 100 % (« taux cible ») est uniquement atteinte en cas de performance globale correspondant à un I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS taux de croissance annuel moyen pondéré des différents critères de 5 %. Dans ce cas, le nombre d’unités/actions défi nitivement acquises à l’issue de la période d’acquisition est égal au nombre de Performance Units/Shares initialement Depuis 2014, en cas de performance : ■ inférieure à 65 % (pour le Groupe) et 60 % (pour le périmètre de performance auquel appartient le bénéfi ciaire) de la performance requise pour atteindre le taux cible (le « plancher »), aucune unité/action n’est livrée aux bénéfi ciaires à l’issue de la période d’acquisition ; le dispositif ne garantit donc pas d’attribution/de gain minimum au profi t ■ égale à 65 % de la performance requise pour atteindre le taux cible, le nombre d’unités/actions défi nitivement acquises est égal à 65 % du nombre initialement attribuées ; ■ égale à 100 % de la performance requise pour atteindre le taux cible, le nombre d’unités/actions défi nitivement acquises est égal à 100 % du nombre initialement attribuées ; ■ égale ou supérieure à 130 % de la performance requise pour atteindre le taux cible, le nombre d’unités/actions défi nitivement acquises est égal à 130 % du nombre initialement attribuées. Une telle performance correspondrait à un taux de croissance annuel moyen pondéré des différents critères égale ou supérieure à 15 %. Entre les niveaux de performance minimale et maximale, le nombre d’actions défi nitivement acquises aux bénéfi ciaires est calculé de manière linéaire en fonction de la performance À compter des plans 2015 et pour l’ensemble des dirigeants performance seront modifi ées et le plancher rehaussé à 80 %. Ainsi, en cas de performance inférieure à 80 % de la performance requise pour atteindre le taux cible, aucune action ne sera livrée à l’issue de la période d’acquisition. En cas de performance égale à 80 % de la performance requise pour atteindre le taux cible, 50 % du nombre d’actions initialement attribuées seront défi nitivement acquises. À titre d’illustration, en cas d’atteinte de 80 % du critère servant à mesurer la performance Groupe (résultat net par action), le ROE (Return On Equity) fondé sur le résultat net se maintiendrait à 10,3 %, soit un niveau supérieur au coût du capital, justifi ant ainsi la livraison de 50 % du nombre d’actions initialement attribuées. Par ailleurs, dans l’hypothèse où aucun dividende ne serait versé par la Société au titre de l’un des exercices de la période acquises serait automatiquement divisé par deux. En ce qui concerne les Performance Shares : ■ depuis 2014, l’octroi des Performance Shares est assorti d’une période d’acquisition d’une durée minimale de 3 ans, permettant la mesure de la performance conditionnant l’acquisition défi nitive des actions sur une période au moins ■ les actions acquises, sous condition de présence du bénéfi ciaire, à l’issue de la période d’acquisition sont soumises à une obligation de conservation de 2 ans ; ■ les Performance Shares créent généralement moins de dilution pour l’actionnaire que les options de souscription, compte tenu des moindres volumes attribués et de la possibilité de livrer des actions existantes, choix toujours En ce qui concerne les Performance Units (Performance ■ depuis 2014, les Performance Units sont soumises à une période de performance de 3 ans suivie d’une période de différé d’acquisition de 1 an. Le règlement de ces dernières s’effectue en actions (Performance Shares I nternationales). En cas d’impossibilité juridique, fi scale ou autre, elles pourront faire l’objet d’un paiement en numéraire ; ■ les Performance Units (Performance Shares I nternationales) constituent une charge d’exploitation ajustable chaque année durant la période d’acquisition, mais ne créent aucune dilution pour l’actionnaire puisqu’elles ne conduisent pas à la 132 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS SYNTHÈSE DES PLANS DE PERFORMANCE UNITS/SHARES Plans de P erformance U nits Plans de P erformance S hares (actions de performance) Date d’attribution (Conseil d’Administration ou Directoire) Nombre total de Performance Shares attribuées, dont le nombre attribuées aux mandataires sociaux : (a) Actions acquises par anticipation suite à des décès. (b) Actions acquises par anticipation suite à des décès. des actions sont à acquérir au 24 mars 2017. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX La juste valeur comptable des actions de performance est déterminée conformément aux normes IFRS. Il s’agit d’une valeur historique à la date d’attribution, calculée à des fi ns comptables conformément à la méthode décrite dans la Note 26.3.1 aux « États Financiers Consolidés 2014 » d’AXA fi gurant dans la Partie 4 du présent Rapport Annuel. Cette valeur ne représente ni une valeur de marché actuelle, ni une valorisation actualisée de ces actions, ni le montant réel qui pourrait être dégagé lors de l’acquisition de ces actions de Selon le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les collaborateurs (en ce compris les dirigeants mandataires sociaux de la Société) ne peuvent effectuer des opérations pour couvrir la valeur des rémunérations attribuées sous forme de titres (incluant les stock-options, les performance units, les restricted shares ou autres attributions) dans le cadre de tout plan ou accord mis en place par AXA ou une de ses fi liales. Cette interdiction est applicable à partir de la date d’attribution jusqu’au moment où le bénéfi ciaire reçoit les titres attachés à l’attribution, par exemple, au moment de l’exercice des stock- options, à l’issue de la période d’acquisition des performance Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, les dirigeants mandataires sociaux de la Société prennent l’engagement formel de ne pas recourir à de telles opérations ACTIONS DE PERFORMANCE ACQUISES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX (a) Le taux de performance de 108 % se décompose comme suit : 1/3 x 109 % (b énéfi ce par action) + 2/3 x 108 % (moyenne résultat net et résultat opérationnel). 134 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE 2014 des Finances, de la Stratégie et des UNITÉS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS UNITÉS DE PERFORMANCE ACQUISES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX Politique de détention d’actions pour les Depuis 2007, AXA a mis en place une politique d’obligation de détention d’actions AXA pour les membres de son Comité Exécutif. Cette politique exigeante impose que les dirigeants concernés détiennent durant toute la durée de leur mandat un nombre minimum d’actions AXA représentant en valeur un multiple de leur rémunération totale annuelle versée au cours de l’exercice précédent (salaire fi xe augmenté de la rémunération variable) au titre de l’ensemble de leurs fonctions au sein du ■ le Président Directeur Général doit ainsi détenir l’équivalent de 3 fois sa rémunération totale annuelle ; ■ le Directeur Général Délégué doit détenir l’équivalent de 2 fois sa rémunération totale annuelle ; ■ les membres du Comité de Direction doivent détenir l’équivalent de 1,5 fois leur rémunération totale annuelle ; ■ les membres du Comité Exécutif doivent détenir l’équivalent de 1 fois leur rémunération totale annuelle. Sont prises en compte pour le calcul du nombre d’actions détenues, les actions AXA ou ADS AXA ou d’autres fi liales cotées du Groupe, quel que soit leur mode d’acquisition, détenues directement ou indirectement via un fonds commun Chaque dirigeant dispose d’un délai de 5 ans à compter de la date de sa première nomination pour se mettre en conformité avec cette obligation de détention minimale. Conformément aux articles L.225-197-1 et L.225-185 du Code de commerce, le Conseil de Surveillance puis le Conseil d’Administration ont également décidé que, tant que cette obligation de détention d’actions n’a pas été remplie par les dirigeants mandataires sociaux (Président Directeur Général et Directeur Général Délégué), les options de souscription/d’achat d’actions et les actions de performance attribuées à compter du 1er janvier 2007, seront soumises aux obligations suivantes : ■ en ce qui concerne les options de souscription ou d’achat d’actions AXA attribuées à compter du 1er janvier 2007, les dirigeants mandataires sociaux ne remplissant pas l’obligation de détention d’actions devront, à chaque levée d’options, conserver au nominatif un nombre minimum d’actions tel que leur valeur au moment de l’exercice soit équivalente à au moins 25 % de la plus-value d’acquisition réalisée avant impôt (soit en France environ 50 % de la plus-value d’acquisition nette d’impôt). Ces actions devront être conservées durant toute la durée de leurs fonctions en qualité de dirigeant mandataire social ; ■ en ce qui concerne les actions de performance (Performance Shares) attribuées à compter du 1er janvier 2007, les dirigeants mandataires sociaux ne remplissant pas l’obligation de détention d’actions devront, lors de l’acquisition défi nitive des actions à l’issue de la période d’acquisition, conserver au nominatif une quantité d’actions au moins égale à 25 % des actions ainsi attribuées gratuitement durant toute la durée de leurs fonctions en qualité de dirigeant mandataire social. Lorsqu’un dirigeant mandataire social a rempli l’obligation de détention d’actions décrite ci-dessus, aucune restriction ne sera dès lors imposée lors de la levée d’options ou de 136 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS Au 31 décembre 2014, sur la base des valorisations du titre AXA (cours de 19,21 euros) et du titre AllianceBernstein (cours de 19,39 euros) à cette date, les dirigeants mandataires sociaux de la Société remplissent leur obligation de détention d’actions, telle que décrite au paragraphe « Politique de détention d’actions pour les dirigeants du Groupe » ci-avant. Les rémunérations indiquées dans le tableau ci-dessous sont celles perçues au cours de l’exercice 2014 : 3 10 499 250 € 01/01/2012 La part de la rémunération variable au titre de l’exercice 2013, différée conformément au mécanisme décrit en page 1 18 , est inclue dans ce montant. Le montant total effectivement payé dépendra des conditions de performance et pourrait donc évoluer. Conformément aux dispositions du Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA, les dirigeants mandataires sociaux et autres salariés de la Société doivent s’abstenir d’acheter ou de vendre des titres AXA pendant des périodes défi nies (« périodes de blackout ») précédant l’annonce des résultats. Ces périodes de blackout débutent généralement environ 30 jours avant la publication des résultats annuels ou semestriels et 15 jours avant la publication de l’information fi nancière trimestrielle. Suivant les circonstances, la date ou la durée de ces périodes de blackout peuvent être déclarées à d’autres moments ou être plus longues. conclues par MM. Henri de Castries MM. Henri de Castries et Denis Duverne ont chacun signé en date du 31 mars 2010 avec la Banque Degroof un mandat de gestion discrétionnaire portant sur une partie des titres AXA dont ils sont propriétaires à titre personnel. Le principe d’une convention de gestion discrétionnaire a été soumis pour revue début 2010 au Comité d’Éthique et de Gouvernance ainsi qu’au Conseil de Surveillance d’AXA. Le Comité a considéré que les avantages d’une telle convention étaient de prévenir la commission de délits ou manquements d’initié ainsi que les risques associés à de tels manquements tels que la réputation des dirigeants concernés et de la Société. Les éléments principaux de ce mandat sont les suivants : ■ le mandat est conclu pour une durée indéterminée ; gestionnaire dans le cadre du mandat est valable pendant une durée qu’elle détermine à compter de l’échéance d’une période de carence de trois mois qui suit sa conclusion ; ■ le mandat et les instructions sont conclus en dehors de toute détention d’une information privilégiée et en dehors de toute période de blackout. Une période de carence de trois mois suit la conclusion de chaque instruction, pendant laquelle la banque ne peut pas effectuer d’opération pour le compte ■ le mandant ne peut pas intervenir dans la gestion de la banque qui est discrétionnaire dans le cadre des instructions. Plus généralement, le mandant s’engage à n’avoir aucune communication avec la banque et à n’exercer aucune infl uence sur elle avant l’expiration d’une instruction en Les opérations sur titres AXA réalisées par la Banque Degroof pour le compte des dirigeants concernés dans le cadre de la convention de gestion discrétionnaire font l’objet de déclarations conformément aux dispositions de l’article L.621-18-2 du Code monétaire et fi nancier. Les déclarations correspondant à ces opérations indiquent que celles-ci ont été réalisées dans le cadre d’un mandat de gestion programmé conformément à la I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS À la connaissance de la Société et sur la base des informations dont elle dispose, chacun des membres du Conseil d’Administration d’AXA détient, au 31 décembre 2014, le nombre d’actions ou d’ADS AXA indiqué en face de son nom dans le tableau fi gurant Henri de Castries – Président Directeur Général Norbert Dentressangle – Vice-Président – Administrateur Indépendant Référent Denis Duverne – Directeur Général Délégué Les actions AXA, le cas échéant, détenues indirectement via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ne sont pas prises en compte. Opérations déclarées en 2014 par les membres du Conseil d’Administration sur les titres de la Société À la connaissance de la Société et sur la base des informations dont elle dispose, certains membres du Conseil d’Administration ont déclaré, au cours de l’exercice 2014, les opérations suivantes sur les titres de la Société. Le détail de l’ensemble de ces opérations ainsi que les déclarations individuelles réalisées au titre des articles 223-22 et 223-25 du Règlement Général de l’Autorité des marchés fi nanciers, fi gurent sur le site Internet de la Société (www.axa.com) ainsi que sur le site Internet de l’Autorité des marchés fi nanciers (www.amf-france.org). 138 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS * Opération effectuée par un mandataire indépendant dans le cadre d’une gestion discrétionnaire. ** Actions AXA bloquées dans le Plan d’Épargne d’Entreprise du Groupe. Engagements pris au bénéfi ce des dirigeants Les dirigeants mandataires sociaux de la Société (MM. Henri de Castries et Denis Duverne), bénéfi cient, au même titre que l’ensemble des cadres de direction (« Directeurs ») des entités du Groupe AXA en France, d’un régime de retraite La version en vigueur du règlement de ce régime a été approuvée par le Conseil de Surveillance le 7 octobre 2009 (après avoir été présentée pour avis à tous les Comités d’Entreprise et Comités Centraux d’Entreprise en France) et par l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA le 29 avril Au titre de ce régime, une rente de retraite supplémentaire est versée aux cadres de direction qui quittent le Groupe AXA pour faire valoir immédiatement leurs droits à la retraite, avec au minimum 10 ans d’ancienneté dont au moins 5 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction. Les cadres de direction licenciés (pour une cause autre qu’une faute grave ou lourde) après l’âge de 55 ans peuvent également bénéfi cier de ce régime, à condition qu’ils ne reprennent aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. En cas de départ volontaire du Groupe AXA avant la date de liquidation des droits à retraite, Le montant de la retraite supplémentaire est calculé au moment du départ en retraite et complète l’ensemble des retraites versées au titre des régimes obligatoires (Sécurité sociale, ARRCO, AGIRC…) et de tout autre régime de retraite auquel le bénéfi ciaire a pu participer au cours de sa carrière dans et/ou Le montant de la retraite supplémentaire vise, pour une ancienneté en tant que cadre de direction au sein du Groupe AXA d’au moins 20 ans, à obtenir une retraite globale (y compris les rentes versées au titre des régimes obligatoires) équivalente à 40 % de la moyenne des rémunérations brutes des 5 dernières années précédant la date de départ en retraite, si cette moyenne est supérieure à 12 fois le plafond annuel de Des coeffi cients d’abattement s’appliquent dans le cas d’une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 20 ans. Ainsi, pour 10 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction, la retraite supplémentaire permettra d’atteindre un taux de retraite globale équivalent à 34 % au lieu de 40 %. Ce taux est réduit à 20 % pour une ancienneté en tant que cadre de direction de 5 ans, et aucune retraite supplémentaire n’est versée pour une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 5 ans. La progressivité des droits en fonction de l’ancienneté est donc inférieure à la limite de 5 % par année d’ancienneté de la rémunération du bénéfi ciaire fi xée par le M. Henri de Castries a décidé en 2010, de manière volontaire et individuelle mais en concertation avec le Conseil d’Administration, de limiter la rémunération pouvant servir de base au calcul de sa rente de retraite globale. À titre indicatif, à ce jour et compte tenu de son ancienneté dans le Groupe (plus de 25 ans à la date du présent Rapport Annuel), la partie de sa rente versée au titre du régime de retraite supplémentaire représenterait environ 32 % de sa rémunération annuelle cible aujourd’hui en vigueur (soit un montant annuel de retraite supplémentaire d’un million d’euros brut, avant impôts et charges sociales). (1) À titre indicatif, le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) pour 2015 est égal à 38 040 euros. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.2 TRANSPARENCE DES RÉMUNÉRATIONS ET PARTICIPATION DANS LE CAPITAL DES DIRIGEANTS ENGAGEMENTS À RAISON DE LA CESSATION DE FONCTIONS raison de la cessation ou du Début du mandat : 29 avril 2010 Début du mandat : 29 avril 2010 Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, MM. Henri de Castries et Denis Duverne ont renoncé à leur contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale En conséquence de cette décision, le Conseil de Surveillance avait procédé, préalablement à cette renonciation, à une revue d’ensemble des conséquences de cette renonciation sur la continuité des dispositifs de protection sociale (frais de santé, prévoyance, r etraite, etc.) auxquels MM. Henri de Castries et Denis Duverne avaient droit en tant que salariés. Dans ce cadre, le Conseil de Surveillance a considéré la forte ancienneté de MM. Henri de Castries et Denis Duverne comme salariés du Groupe AXA (respectivement 25 ans et 19 ans, à la date du présent Rapport Annuel) et le fait qu’ils bénéfi ciaient des mêmes droits en termes de protection sociale que tous les autres cadres de direction du Groupe AXA en France (sans qu’aucun droit ou accord ne leur soit spécifi que). Le Conseil de Surveillance a ainsi souhaité s’assurer que la renonciation de MM. Henri de Castries et Denis Duverne à leur contrat de travail, conformément aux recommandations du Code Afep- Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause leurs droits En conséquence, lors de sa réunion du 17 février 2010, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ le Conseil de Surveillance a autorisé que MM. Henri de Castries et Denis Duverne puissent continuer à bénéfi cier, en dépit de la rupture de leur contrat de travail, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, r etraite, etc.) identiques ou équivalents à ceux applicables à tous les autres cadres de direction du Groupe AXA en France ; ■ le Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à MM. Henri de Castries et Denis Duverne d’une indemnité en cas de cessation de leurs fonctions de dirigeants mandataires sociaux d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui leur était précédemment applicable au titre de leurs fonctions salariées, mais soumise à conditions Afep-Medef. Une indemnité serait due, sauf faute lourde ou grave, uniquement en cas de révocation ou de non- renouvellement de mandat ou de démission intervenant dans les 12 mois d’un changement de contrôle ou de stratégie de la Société non sollicitée par le bénéfi ciaire. Le paiement de l’indemnité serait subordonné au respect des trois conditions de performance suivantes, décidées par le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 20 février 2014 : (1) atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices, (2) évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions, et (3) moyenne du ROE courant consolidé des trois derniers exercices supérieure ou égale Le montant de l’indemnité à verser au bénéfi ciaire serait modulé en fonction de la réalisation des conditions de performance de la façon suivante : si deux au moins des trois conditions de performance étaient atteintes, 100 % de l’indemnité serait dû ; si une seulement des trois conditions de performance était atteinte, 40 % de l’indemnité serait dû ; si aucune des trois conditions de performance n’était atteinte, aucune indemnité ne serait due. Par exception à ce qui précède et si deux seulement des trois conditions de performance étaient atteintes, l’indemnité serait réduite à 50 % de son montant si la condition de performance (1) n’était pas atteinte ou si le résultat net consolidé d’AXA au titre du dernier exercice clos Aucune indemnité ne serait due si le bénéfi ciaire avait la possibilité de faire valoir ses droits au titre du régime de retraite supplémentaire, dans les 6 mois de la cessation de ses Le montant initial de l’indemnité était égal, pour M. Henri de Castries à 19 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation de ses fonctions et pour M. Denis Duverne à 12 mois de cette même rémunération moyenne. Pour les deux bénéfi ciaires, le montant initial de l’indemnité devrait ensuite être augmenté d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté, sans pouvoir au total excéder 24 mois. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective par MM. Henri de Castries et Denis Duverne à leur contrat de travail, à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010. Leur durée est celle du mandat social en cours des bénéfi ciaires, à la date de leur entrée en vigueur, à savoir le 30 avril 2010, ainsi que de leurs éventuels 140 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES 2 442 276 677 actions ordinaires d’une valeur nominale unitaire de 2,29 euros, portant jouissance au 1er janvier 2014. À la connaissance de la Société, au 31 décembre 2014, son capital et les droits de vote correspondants étaient répartis comme suit : % des droits de vote (a) (a) Dans le tableau ci-dessus, les pourcentages de droits de vote sont calculés sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont attachés des droits de vote, y compris les actions privées de droit de vote (à titre d’exemple, les actions autodétenues ou autocontrôlées sont privées de droit de vote). (b) AXA Assurances IARD Mutuelle (11,18 % du capital et 18,81 % des droits de vote) et AXA Assurances Vie Mutuelle (2,86 % du capital et 4,80 % des droits de vote). (c) Droits de vote qui pourront à nouveau être exercés si les actions auxquelles ils sont attachés cessent d’être autodétenues ou autocontrôlées. (d) Titres d’autocontrôle comme indiqués à la Note 13 aux « États Financiers Consolidés » fi gurant en Partie 4 du présent Rapport Annuel. (e) Source : Avis Euronext du 14 janvier 2015. AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle (les « Mutuelles AXA ») sont parties à des accords aux termes desquels elles ont déclaré leur intention de voter collectivement et de manière identique lors des Assemblées Générales d’AXA. Dans le cadre de ces accords, les Mutuelles AXA ont mis en place un Comité de Coordination Stratégique composé de certains administrateurs de leurs Conseils d’Administration respectifs. Le Comité de Coordination Stratégique nomme en son sein un Président (actuellement M. Claude Bébéar). Il est généralement consulté sur tout sujet d’importance signifi cative concernant les Mutuelles AXA, en ce compris leur participation dans AXA ainsi que leur relation globale avec la Société. À la connaissance de la Société, aucun autre actionnaire ne détenait, au 31 décembre 2014, plus de 5 % du capital social ou des droits de vote d’AXA. Certaines des actions de la Société jouissent d’un droit de vote double comme décrit dans la Partie 5 « Informations additionnelles », Section « Droits de vote » du présent Rapport jouissaient d’un droit de vote double à cette même date. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CAPITAL 0,16 % [6 774 024] (c) 0,69 % [30 906 564] (c) (a) Dans le tableau ci-dessus, les pourcentages de droits de vote sont calculés sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont attachés des droits de vote, y compris les actions privées de droit de vote (à titre d’exemple, les actions autodétenues ou autocontrôlées sont privées de droit de vote). (b) AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle. (c) Droits de vote qui pourront à nouveau être exercés si les actions auxquelles ils sont attachés cessent d’être autodétenues ou autocontrolées. (d) Titres d’autocontrôle comme indiqués à la Note 13 aux « États Financiers Consolidés » fi gurant en Partie 4 du présent Rapport Annuel. (e) Source : Avis Euronext du 14 janvier 2015. À la connaissance de la Société et sur la base des informations à sa disposition, au 31 décembre 2014, 10 910 actionnaires détenaient des actions sous la forme nominative. SUR SES PROPRES TITRES AU COURS Dans le cadre des programmes de rachat d’actions propres, autorisés par les Assemblées Générales des 30 avril 2013 (11e résolution) et 23 avril 2014 (15e résolution) et dans le cadre de l’article L.225-209 du Code de commerce, (i) 3 541 968 actions AXA ont été rachetées (en vue de la couverture de plans d’attribution d’actions gratuites au profi t de salariés du Groupe) à un cours moyen pondéré brut de 18,65 euros et aucune action AXA n’a été vendue entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2014, suite à la livraison, au cours de l’exercice 2014, d’actions AXA autodétenues au profi t de salariés du Groupe dans le cadre de plans d’attribution d’actions gratuites, le nombre total de titres AXA autodétenus, tous affectés à un objectif de couverture, s’élevait à 49 719, représentant 0,002 % du capital à la clôture de l’exercice. Ces titres ont été acquis pour un montant total de 945 580,76 euros (avec une valeur nominale de 2,29 euros par action). Le tableau ci-après permet d’apprécier ce que serait l’évolution théorique du capital social de la Société compte tenu de la création potentielle maximale d’actions résultant de l’exercice de la totalité des options de souscription d’actions. Actions ordinaires émises au 31 décembre 2014 (a) (a) Source : Avis Euronext du 14 janvier 2015. 142 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES nformations au 31 décembre 2014 sur les obligations subordonnées convertibles en actions AXA (a) Obligations subordonnées convertibles en actions émises le 17 février 2000 À partir du 17 février 2000, à raison de 4,41 (b) actions pour une obligation En totalité au 1er janvier 2017 au prix de 269,16 euros par obligation, soit 162,63 % ■ La Société peut racheter les obligations à tout moment par achat en bourse ou hors bourse, conformément à la réglementation applicable, y compris par offre de rachat ■ Au gré de l’émetteur, en espèces, à partir du 1er janvier 2007 à un prix offrant un rendement actuariel brut de 6 %, si la moyenne de l’action de la Société sur une période de 10 jours consécutifs excède 125 % du prix de remboursement anticipé ; ■ À tout moment, au gré de l’émetteur, au prix de 269,16 euros si le nombre d’obligations restant en circulation est inférieur à 10 % du nombre d’obligations émises. (a) L’obligation convertible 2017 reste convertible mais un mécanisme d’exercice automatique d’options d’achat sur les actions AXA mis en place en janvier 2007 permet de neutraliser l’effet dilutif qui serait induit par la création de titres liée à la conversion. (b) En conséquence de la réalisation de certaines opérations (augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, distribution de réserves) les conditions de conversion des obligations convertibles 2017 ont été ajustées à plusieurs reprises depuis leur émission en 2000. La parité de conversion a ainsi été portée à 4,41 actions AXA de 2,29 euros de nominal pour une obligation (cf. avis Euronext n° PAR_20091109_05426 du 9 novembre 2009 et avis Euronext n° PAR_20091209_05954 du 9 décembre 2009). Transactions avec des parties liées et actionnariat Pour plus d’informations concernant les transactions avec des parties liées, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 « États Financiers Consolidés » – Note 28 « Parties liées » du présent Depuis 1993, AXA mène une politique volontariste d’actionnariat des salariés en proposant chaque année une opération mondiale d’actionnariat salarié intitulée « Shareplan ». Le Conseil d’Administration, faisant usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 avril 2014 d’augmenter le capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires en faveur des salariés du Groupe AXA, a procédé à une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (« Shareplan 2014 »). Dans les pays où les conditions réglementaires, juridiques et fi scales le permettaient, deux formules de souscription ont été proposées aux salariés du Groupe en 2014 : ■ une offre classique dans 35 pays ; ■ une offre dite « à effet de levier » dans 34 pays. L’offre classique a permis aux salariés de souscrire, sur la base de leur apport personnel, des actions AXA (via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct, suivant les pays) avec une décote de 20 %. Ces actions sont logées au sein du Plan d’Épargne Entreprise I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES du Groupe (PEEG) ou du Plan International d’Actionnariat de Groupe (PIAG) pour l’international, et sont indisponibles pour une durée d’environ 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés bénéfi cient de l’évolution du titre, à la hausse ou à la baisse, par rapport au prix de souscription. À l’issue de cette période de 5 ans, les salariés pourront au choix et en fonction de leurs pays de résidence : racheter leur épargne (sortie en espèces), percevoir en titres AXA la valeur de leurs avoirs (sortie en titres) ou encore transférer leurs avoirs investis dans la formule à effet de levier vers la formule L’offre à effet de levier en 2014 a permis aux salariés de souscrire, sur la base de 10 fois leur apport personnel initial, des actions AXA (via des Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct, suivant les pays) avec une décote de 10,80 %. Ces actions sont logées au sein du PEEG, ou du PIAG pour l’international, et sont indisponibles pour une durée d’environ 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). L’apport personnel initial des salariés est garanti par une banque partenaire et ils bénéfi cient d’une partie de l’appréciation du titre calculée sur la base du Des fonds avec compartiments ont été créés depuis 2005 permettant aux porteurs de parts de FCPE d’exercer directement, dans la plupart des cas, leurs droits de vote lors des Assemblées Générales de la Société. L’opération Shareplan 2014 s’est déroulée par le biais d’une émission réalisée au mois de décembre 2014. Plus de 21 000 salariés y ont participé, soit un taux de participation de ■ le montant total des souscriptions s’est élevé à près de • 23,7 millions d’euros pour la formule classique, et • 290,1 millions d’euros pour la formule à effet de levier ; ■ au total, plus de 19 millions d’actions nouvelles de 2,29 euros de valeur nominale unitaire, jouissance au 1er janvier 2014, Au 31 décembre 2014, les salariés et agents du Groupe AXA détenaient, au travers de fonds communs de placement ou assimilés et par détention directe d’actions ordinaires ou d’ADS, 6,66 % du capital de la Société et 8,86 % des droits l’ensemble des salariés du Groupe au déploiement du plan stratégique Ambition AXA, 50 actions gratuites (« AXA Miles ») ont été attribuées le 16 mars 2012 à l’ensemble des salariés du Groupe AXA dans le monde. À l’issue d’une période d’acquisition de deux ou quatre ans, c’est-à-dire en 2014 ou 2016 selon les pays, et sous réserve du respect de certaines conditions, les AXA Miles donneront Le programme AXA Miles a donné lieu, en 2014, à l’attribution de plus de 2 millions d’actions AXA à plus de 40 000 En juillet 2007, le Groupe AXA avait lancé son premier plan mondial d’attribution d’actions gratuites au profi t de plus de 144 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés (Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014) En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien- fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des c ommissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifi er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisé au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de Conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ Nous avons par ailleurs été informés de l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale du 23 avril 2014, sur rapport spécial des Commissaires aux comptes du 17 mars 2014. Avec M. Henri de Castries (Président Directeur Général) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Henri de Castries de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. de Castries exercerait les fonctions de Président Directeur Général. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. Henri de Castries à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ Le Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Henri de Castries puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, r etraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé ; ■ Le Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. de Castries d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de ses fonctions salariées, mais soumise à conditions de Une indemnité serait due, sauf faute lourde ou grave, uniquement en cas de révocation ou de non renouvellement de mandat ou de démission intervenant dans les 12 mois d’un changement de contrôle ou de stratégie de la Société non sollicitée par le bénéfi ciaire. Le paiement de l’indemnité serait également subordonné au respect de conditions de performance. Lors de sa réunion du 20 février 2014, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance, a autorisé la conclusion entre la Société et M. Henri de Castries d’un nouveau protocole d’accord prévoyant que les trois conditions de performance subordonnant le versement des indemnités de départ seraient désormais les suivantes : 1\. atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices ; 2\. évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions ; 3 . moyenne du ROE courant consolidé (adjusted ROE) des trois derniers exercices supérieure ou égale à 5 %. Le montant de l’indemnité à verser au bénéfi ciaire serait modulé en fonction de la réalisation des conditions de performance de la façon suivante : si deux au moins des trois conditions de performance étaient atteintes, 100 % de l’indemnité serait dû ; si une seulement des trois conditions de performance étaient atteinte, 40 % de l’indemnité serait dû ; si aucune des trois conditions de performance était atteinte, aucune indemnité ne serait due. Par exception à ce qui précède et si deux seulement des trois conditions de performance étaient atteintes, l’indemnité serait réduite à 50 % de son montant si la condition de performance (1) n’était pas atteinte ou si le résultat net consolidé d’AXA au titre du dernier exercice clos était négatif. Aucune indemnité ne serait due si le bénéfi ciaire avait la possibilité de faire valoir ses droits au titre du régime de retraite supplémentaire, dans les 6 mois de la cessation de ses fonctions. Le montant initial de l’indemnité serait égal, pour M. Henri de Castries, à 19 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation de ses fonctions. Le montant initial de l’indemnité serait augmenté d’un mois supplémentaire par nouvelle année d’ancienneté, sans pouvoir au total excéder 24 mois. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective, par M. Henri de Castries, à son contrat de travail. Leur durée est celle du mandat social en cours du bénéfi ciaire à la date de son entrée en vigueur, soit le 23 avril 2014, ainsi que de Ces engagements ont d’ores et déjà été approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires d’AXA le 23 avril 2014. Avec M. Denis Duverne (Directeur Général Délégué) Le Conseil de Surveillance d’AXA, lors de sa séance du 17 février 2010, a pris acte de la décision de M. Denis Duverne de renoncer à son contrat de travail avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2010 appelée à statuer sur le changement du mode de gouvernance d’AXA par l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Duverne exercerait les fonctions Le Conseil de Surveillance a souhaité s’assurer que la renonciation de M. Duverne à son contrat de travail, conformément aux recommandations Afep-Medef, n’aurait pas pour effet de remettre en cause ses droits en termes de protection sociale. 146 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES En conséquence, le Conseil de Surveillance a pris les décisions suivantes : ■ Le Conseil de Surveillance a autorisé la Société à prendre les engagements nécessaires afi n que M. Denis Duverne puisse continuer à bénéfi cier, en sa qualité de dirigeant mandataire social, de régimes de protection sociale (frais de santé, prévoyance, Retraite…) identiques ou similaires à ceux applicables aux cadres de direction salariés du Groupe AXA en France, notamment par une modifi cation des contrats collectifs Groupe de prévoyance et de frais de santé. ■ Le Conseil de Surveillance a autorisé l’attribution à M. Denis Duverne d’une indemnité en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social d’un montant équivalent à celle prévue par l’accord collectif de 1993 relatif aux cadres de direction des sociétés d’assurance qui lui était précédemment applicable au titre de sa fonction salariée, mais soumise à conditions de Une indemnité serait due, sauf faute lourde ou grave, uniquement en cas de révocation ou de non renouvellement de mandat ou de démission intervenant dans les 12 mois d’un changement de contrôle ou de stratégie de la Société non sollicitée par le bénéfi ciaire. Le paiement de l’indemnité serait également subordonné au respect de conditions de performance. Lors de sa réunion du 20 février 2014, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance, a autorisé la conclusion entre la Société et M. Denis Duverne d’un nouveau protocole d’accord prévoyant que les trois conditions de performance subordonnant le versement de l’indemnité de départ seraient désormais les suivantes : 1\. atteinte des objectifs liés à la part variable de la rémunération du bénéfi ciaire correspondant au versement de 75 % ou plus de la rémunération variable cible au titre d’au moins deux des trois derniers exercices ; 2\. évolution en pourcentage du cours du titre AXA au moins égale à celle de l’indice boursier de référence du secteur de l’assurance (SXIP), sur la période de trois ans précédant la date de cessation des fonctions ; 3\. moyenne du ROE courant consolidé (adjusted ROE) des trois derniers exercices supérieure ou égale à 5 %. Le montant de l’indemnité à verser au bénéfi ciaire serait modulé en fonction de la réalisation des conditions de performance de la façon suivante : si deux au moins des trois conditions de performance étaient atteintes, 100 % de l’indemnité serait dû ; si une seulement des trois conditions de performance étaient atteinte, 40 % de l’indemnité serait dû ; si aucune des trois conditions de performance était atteinte, aucune indemnité ne serait due. Par exception à ce qui précède et si deux seulement des trois conditions de performance étaient atteintes, l’indemnité serait réduite à 50 % de son montant si la condition de performance (1) n’était pas atteinte ou si le résultat net consolidé d’AXA au titre du dernier exercice clos était négatif. Aucune indemnité ne serait due si le bénéfi ciaire avait la possibilité de faire valoir ses droits au titre du régime de retraite de supplémentaire, dans les 6 mois de la cessation de ses fonctions. Le montant initial de l’indemnité serait égal, pour M. Denis Duverne à 12 mois de sa rémunération moyenne (fi xe et variable) perçue au cours des 24 derniers mois précédant la cessation des fonctions. Ces engagements d’indemnisation sont en vigueur depuis la renonciation effective, par M. Denis Duverne, à son contrat de travail. Leur durée est celle du mandat social en cours du bénéfi ciaire à la date de son entrée en vigueur, soit le 23 avril 2014, ainsi que ses Ces engagements ont d’ores et déjà été approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires d’AXA le 23 avril 2014. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Avec les dirigeants mandataires sociaux suivants : MM. Henri de Castries (Président Directeur Général) et Denis Duverne Le Conseil de Surveillance du 7 octobre 2009 a confi rmé le bénéfi ce du régime de retraite supplémentaire pour les cadres de direction du Groupe AXA en France au profi t de MM. Henri de Castries, Denis Duverne et François Pierson, alors membres du Directoire, dans les mêmes conditions que pour les autres cadres de direction du Groupe AXA en France. Ce régime, qui existe depuis le 1er janvier 1992, a fait l’objet de modifi cations effectives à compter du 1er janvier 2005 et à compter I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 2 2.3 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES Au titre de ce régime, une rente de retraite supplémentaire est versée aux cadres de direction qui quittent le Groupe AXA et font valoir immédiatement leurs droits à la retraite avec au minimum 10 ans d’ancienneté dont au moins 5 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction. Peuvent également en bénéfi cier les cadres de direction licenciés après l’âge de 55 ans, à condition qu’ils ne reprennent aucune activité professionnelle avant la liquidation de leur retraite. Le montant de la retraite supplémentaire est calculé au moment du départ en retraite et complète l’ensemble des retraites versées au titre des régimes obligatoires (Sécurité Sociale, ARRCO, AGIRC) et de tout autre régime de retraite auquel le bénéfi ciaire a pu participer au cours de sa carrière dans ou en dehors du Groupe AXA. Le montant de la retraite supplémentaire vise, pour une ancienneté en tant que cadre de direction au sein du Groupe AXA d’au moins 20 ans, à obtenir une retraite globale équivalente à 40 % de la moyenne des rémunérations brutes des 5 dernières années précédant la date de départ en retraite, si cette moyenne est supérieure à 12 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Des coeffi cients d’abattement sont appliqués dans le cas d’une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 20 ans. Ainsi, pour 10 ans d’ancienneté en tant que cadre de direction, la retraite supplémentaire permettra d’atteindre un taux de retraite globale retraite supplémentaire n’est versée pour une ancienneté en tant que cadre de direction inférieure à 5 ans. En cas de départ du Groupe AXA avant la date de liquidation des droits à retraite, aucune retraite supplémentaire n’est versée. Au cours de l’exercice 2014, ces engagements se sont poursuivis en faveur de MM. Henri de Castries et Denis Duverne (respectivement Président Directeur Général et Directeur Général Délégué depuis le 29 avril 2010). Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 20 mars 2015 148 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le principal marché de négociation des actions de la Société est le Compartiment A d’Euronext Paris. Depuis le retrait de la cote des ADS AXA (American Depositary Shares, qui représentent chacune une action de la Société) au New York Stock Exchange, intervenu le 26 mars 2010, les ADS sont négociées sur le marché de gré à gré américain (OTC) et cotées sur la plateforme OTC QX sous le Les négociations offi cielles des titres cotés sur Euronext Paris, en ce compris les actions de la Société, sont réalisées par des sociétés de bourse françaises et ont lieu en continu chaque une fi xation du prix de clôture à 17 h 35. En France, les actions de la Société font partie du principal indice publié par Euronext Paris (l’indice « CAC 40 »). Les actions de la Société font également partie d’Euronext 100, indice représentant les principales sociétés d’Euronext au regard de leur capitalisation boursière et de l’EURO STOXX 50, indice composé des 50 titres dont la capitalisation boursière est la plus importante et qui sont les plus échangés au sein de la zone euro. En outre, les actions de la Société sont intégrées à l’Indice SXIP (StoxxInsurance Index), indice des titres liés à l’assurance pour les sociétés de la zone euro, et à l’EURO STOXX Sustainability 40, indice qui regroupe les grandes sociétés de la zone euro leaders selon des critères d’engagement à long terme en faveur de l’environnement, la Le tableau ci-dessous indique, pour les périodes mentionnées, les cours les plus hauts et les plus bas (cours en séance) enregistrés en euros pour les actions de la Société cotées sur Euronext Paris : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Cette page a été laissée blanche intentionnellement. 150 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Risques de marché et informations liées 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES L’organisation et les missions du Risk Management Risques : Dé nition, exposition et Risk Management Gouvernance de la stratégie d’investissement et de la gestion actif-passif (ALM) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I AXA exerce des activités réglementées au niveau mondial au travers de nombreuses fi liales opérationnelles. Les principales activités du Groupe, que sont l’assurance et la gestion d’actifs, sont soumises à des réglementations strictes et à un contrôle rigoureux dans chacun des États dans lesquels le Groupe est présent. AXA SA, la société holding de tête du Groupe AXA, est également soumise à une réglementation stricte en raison, d’une part, de sa cotation sur le marché Euronext Paris et, d’autre part, de sa participation dans de nombreuses fi liales d’assurance ou de gestion d’actifs dont l’activité est réglementée. Le siège du Groupe étant situé à Paris (France), son activité est encadrée, dans une large mesure, par les directives européennes et par la réglementation française interne. En France, les principales autorités de contrôle et de régulation du Groupe AXA sont l’Autorité des marchés fi nanciers (« AMF »), autorité de régulation des marchés fi nanciers français, et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (« ACPR »), principale autorité de régulation en Si la portée et la nature des réglementations diffèrent d’un pays à l’autre, la plupart des États dans lesquels les fi liales d’assurance d’AXA exercent leurs activités appliquent des lois et réglementations qui régissent les pratiques de distribution, les normes de solvabilité, le niveau des fonds propres et des réserves, la concentration et le type d’investissements autorisés, la conduite de l’activité, l’attribution des licences aux agents, l’agrément des formulaires de polices d’assurance et, pour certains types de produits d’assurance, l’agrément des différents taux. Dans certains pays, la réglementation limite les commissions sur les ventes de produits d’assurance ainsi que les dépenses de marketing qui peuvent être engagées par l’assureur et impose une adéquation des produits et des exigences en termes de communication. Généralement, les assureurs sont tenus de déposer des états fi nanciers annuels détaillés auprès de leur autorité de régulation dans chaque État où ils exercent leurs activités. Ces autorités peuvent effectuer des examens réguliers ou inopinés des activités et des comptes des assureurs et peuvent leur demander des informations supplémentaires. Certains États exigent de la part des sociétés holding contrôlant un assureur agréé leur enregistrement ainsi que la production de rapports périodiques, mentionnant généralement la personne morale contrôlant la compagnie d’assurance et les autres sociétés apparentées, l’agrément des opérations intervenues entre l’assureur et ses sociétés apparentées telles que les transferts d’actifs et les paiements de dividendes intragroupes effectués par la compagnie d’assurance. D’une manière générale, ces dispositions visent à protéger les intérêts des assurés plus que Les fi liales de la Société exerçant une activité dans le domaine de l’assurance sont soumises aux exigences des différents régulateurs locaux en termes de capital réglementaire. Ces dispositions ont pour objet l’adéquation des fonds propres ainsi que la protection des assurés. Les exigences en termes de fonds propres des compagnies d’assurance dépendent généralement de la conception du produit, du volume des souscriptions, des actifs investis, des engagements, des réserves et des évolutions des marchés de capitaux, notamment au regard des taux d’intérêt et des marchés fi nanciers, sous réserve de dispositions spécifi ques applicables dans certains pays (en ce compris la défi nition des actifs admissibles et les méthodes de calcul). Ces exigences réglementaires sont susceptibles d’être durcies, éventuellement de façon signifi cative, durant les périodes de fl échissement des marchés fi nanciers et/ou de baisse des taux d’intérêt. Le Groupe fait l’objet d’une supervision de l’ACPR, qui a un pouvoir de surveillance étendu, notamment pour examiner la marge de solvabilité du Groupe. Au niveau consolidé du Groupe et conformément aux exigences françaises issues de la directive européenne « Solvabilité », la Société est tenue de calculer une marge de solvabilité consolidée correspondant au ratio entre le total du capital disponible de la Société et le capital réglementaire requis. Selon la réglementation française applicable, la Société doit maintenir sa marge de solvabilité consolidée à un minimum de 100 %. Au 31 décembre 2014, la marge de solvabilité consolidée était de 266 %. Au cours de ces dernières années, la Commission européenne (la « Commission »), conjointement avec les États membres, a procédé à un examen de fond des exigences en matière de capital réglementaire dans le secteur de l’assurance en vue de la mise en œuvre de la Directive Européenne de 2009, sur l’accès aux activités de l’assurance et de la réassurance et leur exercice (« Solvabilité »), modifi ée en 2014 par la Directive 2014/51/ UE (« Omnibus »). L’objectif de Solvabilité , dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2016, est d’établir un régime de solvabilité mieux adapté aux risques encourus par les assureurs, et de construire un système commun à tous les membres de l’Union Européenne. La nouvelle approche s’appuiera sur trois piliers : (1) le Pilier 1 recouvre les exigences quantitatives de capitaux propres, les règles d’évaluation des actifs et passifs ainsi que les exigences de capital, (2) le Pilier 2 recouvre les exigences relatives à la gouvernance et au management des risques encourus par les assureurs ainsi 152 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 que la supervision effective des assureurs et notamment l’exigence pour les assureurs de procéder à une évaluation interne des risques et de la solvabilité (Own Risk and Solvency Assessment – « ORSA ») et d’en communiquer les résultats à l’autorité de contrôle dans le cadre du processus de contrôle prudentiel et (3) le Pilier 3 concerne les exigences en matière de reporting et de transparence. Cette approche couvrira, entre autres, les évaluations, le traitement des groupes d’assurance, la défi nition du capital et le niveau global des exigences en termes de capital. L’un des principaux aspects de Solvabilité consistera à rapprocher les méthodes d’évaluation des risques et les exigences de capital du Groupe des méthodes de capital économique et, une fois validés par l’ACPR, le Groupe utilisera des modèles internes relatifs au calcul du capital économique, ce qui devrait permettre une meilleure compréhension et À ce stade, des incertitudes subsistent encore concernant l’interprétation de certaines modalités d’application devant être adoptées. Malgré la participation active d’AXA, en sa qualité de membre d’organismes et associations professionnelles, au développement de l’interprétation des dernières mesures, il existe un risque persistant que adoptée s’éloigne de l’objectif initial de la Directive (à savoir, fi xer un cadre économique) et aboutisse à des principes plus gouvernés par la prudence qui pourraient avoir des conséquences négatives pour le Groupe de plusieurs manières et notamment en imposant potentiellement une augmentation signifi cative des exigences de capital requis pour soutenir les activités actuelles. En outre, la manière dont Solvabilité sera appliquée aux groupes internationaux est encore incertaine et une transposition non homogène par les différents États européens pourrait entraîner un désavantage concurrentiel pour AXA par rapport aux autres groupes fi nanciers européens ou non européens. À ce stade, nous ne pouvons prévoir si et/ ou comment ces incertitudes seront résolues et leur impact potentiel sur le secteur de l’assurance en général ou notre situation fi nancière ou notre résultat net en particulier. Même si le Groupe considère être en mesure d’obtenir l’accord de l’ACPR pour l’utilisation de ses modèles internes Groupe de capital économique dans les délais impartis, les discussions avec l’ACPR sont toujours en cours. Il subsiste dès lors un risque que l’ACPR n’approuve pas ces modèles ou ne les approuve pas dans les délais impartis et/ou impose des conditions ou exige des modifi cations qui pourraient avoir de nombreuses conséquences signifi catives pour le Groupe, notamment une hausse du niveau de capital réglementaire requis. De plus, les superviseurs locaux pourraient imposer des exigences de capital supplémentaires qui pourraient avoir un impact négatif sur la fongibilité du capital au sein du Groupe. AllianceBernstein et AXA Investment Managers sont soumises à une réglementation stricte dans les nombreux pays dans lesquels elles exercent leurs activités. Ces réglementations sont en général destinées à préserver les actifs de leurs clients et à assurer la qualité de l’information relative aux rendements des investissements, aux caractéristiques de risque des actifs investis dans différents fonds, à la pertinence des investissements par rapport aux objectifs d’investissement initiaux du client et à sa sensibilité au risque, ainsi qu’à l’identité et aux qualifi cations du gestionnaire d’investissement. En général, ces réglementations accordent aux autorités de contrôle des pouvoirs administratifs étendus, dont celui de limiter ou de restreindre la poursuite de l’activité en cas de non- respect de ces lois et règlements. Les sanctions qui peuvent être imposées sont notamment la mise à pied de certains employés, des restrictions d’activité pendant des périodes d’investissement ainsi que des interdictions diverses et/ou Bien que la pleine mesure de l’impact de ces règles ne puisse être évaluée que lors de l’adoption des mesures d’application, celles-ci pourraient avoir un impact signifi catif sur l’activité réglementée de gestion d’actifs du Groupe AXA. Regulation – EMIR) ainsi que la réglementation américaine (principalement le Dodd-Frank Act) ont défi ni de nombreuses directives concernant les instruments dérivés qui impactent les opérations, la gestion du risque de liquidité et de crédit de ces instruments. Les banques et gestionnaires d’actifs d’AXA, qui gèrent les instruments dérivés pour le compte de nombreuses fi liales du Groupe (dont la société holding AXA SA) opèrent en conformité avec ces nouvelles mesures (ou se préparent pour leur mise en œuvre). Le cadre des risques fi nanciers du Groupe, dont les procédures liées aux risques de crédit et de liquidité, a été ajusté afi n de refl éter ces obligations. Par ailleurs, la directive relative aux marchés d’instruments fi nanciers 2 (« MIFID ») a été proposée pour la première fois par la Commission Européenne en 2011 et son entrée en vigueur est prévue pour le 3 janvier 2017. MIFID II, qui vise à favoriser l’intégration des marchés fi nanciers de l’Union Européenne ainsi qu’à augmenter les investissements transfrontaliers, la transparence des marchés et la protection des investisseurs, impose de nombreuses exigences. Ces nouvelles exigences concernent notamment les transactions/la compensation de certains produits dérivés sur les plateformes de négociation, le reporting régulier relatif aux positions des produits dérivés ou autres types d’instruments fi nanciers, les restrictions et/ou prohibitions sur certains types d’accords d’indemnisation ou autres incitations fi nancières auprès d’entreprises fournissant des conseils en matière d’investissement et permettent également une meilleure régulation des produits structurés et LA POLITIQUE FISCALE DU GROUPE AXA En tant qu’entreprise internationale et en tant que distributeur de produits d’investissements et d’épargne, le Groupe AXA adopte une approche responsable et transparente des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I APPROCHE DES QUESTIONS FISCALES PAR LE Dans les pays dans lesquels il exerce ses activités (1), le Groupe AXA est à la fois contributeur et collecteur d’impôts, dès lors que de nombreux impôts et taxes sont prélevés sur les revenus tirés des activités d’assurance et de gestion d’actifs et collectés par AXA auprès de ses clients pour être reversés aux L’organisation de la fonction fi scale est structurée de façon à assurer la parfaite conformité du Groupe avec les lois et réglementations des pays où AXA est implanté. Ainsi, en plus de la Direction des Affaires fi scales du Groupe, basée en France, toutes les entités, qu’elles soient opérationnelles ou régionales, se sont dotées d’une équipe fi scale chargée de s’assurer que les réglementations fi scales sont bien prises en compte et correctement appliquées par leur entité. Aussi, deux fois par an, le Département fi scal Groupe, en lien avec les équipes fi scales locales, mène une revue fi scale, formalisée au sein du « Manuel des Politiques de la Famille Professionnelle Finance » de chaque entité clé. En tant qu’entreprise internationale opérant dans plusieurs pays, le Groupe AXA est sujet à différents régimes fi scaux et juridiques et prend en compte tout changement de législation. AXA est particulièrement vigilant en ce qui concerne les évolutions pouvant avoir pour conséquence une augmentation des charges fi scales ainsi que des coûts de mise en conformité ou bien encore des conséquences qui pourraient affecter les obligations fi scales du Groupe ou le retour sur investissement Les procédures et politiques du Groupe concernant les activités commerciales avec ou dans des pays pouvant être qualifi és de « paradis fi scaux » ou sujets à des sanctions internationales, des embargos ou toute autre situation dans laquelle les risques, notamment de corruption, sont très élevés sont formalisés au sein d’une politique Groupe rédigée par le Département conformité du Groupe (intitulée « Politique sur les relations commerciales impliquant des pays faisant l’objet de sanctions ou identifi és comme présentant des niveaux élevés de corruption ou de risque politique »). ni d’activité opérationnelle dans les pays spécifi quement identifi és comme des juridictions non-coopératives par les autorités fi scales françaises pour l’application des dispositions de l’article 238-0 A du Code général des impôts. COMMUNICATION SUR LA CHARGE FISCALE DU GROUPE ET INFORMATIONS SUR LES IMPÔTS ATTACHÉS AUX ACTIVITÉS DU GROUPE PAYS PAR PAYS Les résultats fi nanciers consolidés sont réalisés en conformité avec les standards IFRS (tels que publiés dans la Note 1 de la Section 4.6 « Notes sur les rapports fi nanciers consolidés »). La comptabilisation des impôts sur le résultat reconnaît, conformément à la norme IAS 12, les conséquences fi scales actuelles et futures des transactions et autres événements de la période qui sont comptabilisés dans les états fi nanciers d’une entité, ainsi que le recouvrement (ou le règlement) futur de la valeur comptable des actifs et des passifs qui sont comptabilisés dans le bilan d’une entité (voir Note 1.17.1 de Les éléments de passage de la charge d’impôt théorique à la charge d’impôt effective selon les normes IFRS font l’objet d’une présentation dans le présent Rapport Annuel. Les variations des charges fi scales font notamment l’objet d’explications détaillées (voir Note 19 de la S ection 4.6). Il est utile de rappeler que dans de nombreux pays où AXA exerce ses activités, les revenus et les plus-values tirés des produits d’épargne, y compris lorsqu’ils sont associés à des contrats d’assurance vie, bénéfi cient d’un régime fi scal avantageux. Ceci a joué favorablement sur le taux effectif d’imposition des sociétés Vie concernées du Groupe AXA. Ces dernières années, notamment depuis la crise fi nancière, cet impact a En plus du rapport détaillé sur le taux effectif d’imposition du Groupe, AXA communique sur les impacts commerciaux des changements de réglementation fi scale locale ainsi que le détail des impôts par ligne d’activité et pour les principaux pays. Les dépenses et les bénéfi ces fi scaux d’AXA sont communiqués dans le présent Rapport Annuel et sont détaillés par secteur d’activité et pour les principaux pays. Pour chacun d’entre eux, la charge d’impôt fait l’objet d’un commentaire dans un paragraphe spécifi que (voir les paragraphes « Résultat opérationnel, résultat courant et résultat net part du Groupe » et suivant s de la S ection 1.3 « Rapport d’A ctivité » ). Aspects fi scaux attachés aux activités Les activités du Groupe sont sujettes à de strictes réglementations et à un contrôle rigoureux dans chacun des États dans lequel AXA exerce son activité. Outre ces obligations réglementaires, AXA a développé une série de standards internes destinés à être appliqués par toutes les entités du Groupe, qui sont coordonnés et contrôlés par AXA, quelles que soient les activités ou la structure des entités AXA. En accord avec ces standards internes, les dirigeants exécutifs locaux doivent évaluer les implications fi scales des activités de leur entité. Les principaux éléments d’attention sont les collaborateurs dans les pays où ils sont employés ; ■ conformité avec les règles fi scales applicables aux activités prélèvements et les taxes commerciales) ; ■ les règles fi scales applicables aux activités transfrontalières. Une attention particulière est portée, dans ces standards, aux questions relatives aux prix de transfert. Ainsi, les Directeurs Financiers doivent s’assurer que les polices de (ré)assurance souscrites représentent un réel transfert de risque et que leur statut de contrats de (ré)assurance n’est pas susceptible d’être (1) La liste des entités du Groupe AXA et de ses prises de participation est visible au sein de l’Annexe du présent Rapport Annuel. L’organigramme juridique du Groupe a également été publié sur le site Internet de la Société (www.axa.com). 154 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 remis en question. Toute activité commerciale entre les entités du Groupe doit être réalisée aux prix de marché lorsqu’un tel prix existe ou, en l’absence de celui-ci, doit s’appuyer sur une Les produits AXA ne sont pas conçus pour autoriser ou encourager l’évasion fi scale. Le Groupe a mis en place un processus de validation afi n de s’assurer que tout nouveau produit fait l’objet d’une approbation formelle avant d’être La mise en place d’un nouveau produit doit résulter, dans le territoire concerné, d’un processus de décision étayé et en conformité avec les Standards du Groupe en termes d’offres, de prix, de gestion actif/passif et doit être conforme aux exigences légales, réglementaires, comptables et de réputation. De plus, AXA a établi une doctrine stricte concernant ses activités transfrontalières et la connaissance de ses clients afi n de s’assurer que ses produits et services ne sont pas utilisés à des fi ns de corruption ou d’évasion fi scale. Les questions de fi scalité transfrontalière sont traitées au sein d’un « Standard sur l’activité commerciale transfrontalière » selon lequel toute offre de service transfrontalier doit être présentée au département fi scalité pour validation avant commercialisation. Toutes les entités AXA doivent évidemment se mettre en conformité avec les réglementations locales et le département fi scalité peut s’opposer à la mise en circulation d’un produit si celui-ci n’est pas conforme aux règles internes d’AXA. Depuis 2008, un certain nombre de recommandations ont été émises notamment par le Financial Stability Board (« FSB ») (le Conseil de Stabilité Financière) et d’autres organismes de régulation concernant les pratiques de rémunération des cadres dirigeants des institutions fi nancières. Certaines de ces recommandations ont été intégrées à des lois et règlements, d’autres constituent simplement à ce jour des règles de bonne En 2009, le FSB a publié des standards de mise en œuvre de ses principes en matière de rémunération (Principles of Sound Compensation Practices). Parmi les sujets traités dans ces standards et principes se trouvent de nombreux mécanismes (incluant des exigences minimales en matière de paiement différé de bonus en espèces, la mise en place de plans de rémunération en actions de long terme plutôt qu’en espèces, de périodes d’acquisition ou de différé minimales, ou encore de critères de performance conditionnant l’acquisition de rémunérations de long terme) destinés à assurer un équilibre des intérêts entre les cadres dirigeants et certains employés (tels que les traders) qui peuvent potentiellement avoir un impact signifi catif sur la nature et la durée des risques encourus, la Ces principes et standards sont refl étés dans un certain nombre d’initiatives législatives et réglementaires qui ont été adoptées au cours des dernières années dans des pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités. Ces restrictions sont généralement destinées au secteur bancaire et ne s’appliquent pas au Groupe de manière uniforme à travers toutes les juridictions dans lesquelles il exerce ses activités. Cependant, le Groupe a largement suivi ces standards et principes dans la défi nition de sa politique globale de rémunération des cadres dirigeants et examine régulièrement ses pratiques au regard de ces standards et des exigences légales et réglementaires. L’application inégale de ces principes et standards aux différents acteurs du secteur fi nancier (tels que les banques, les sociétés d’assurance, gestionnaires d’actifs, fonds de private equity, fonds spéculatifs, etc.) ainsi que dans les différentes juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités soulève certains problèmes concurrentiels pour le Groupe, notamment s’agissant de notre capacité à recruter et retenir La comptabilisation des passifs et actifs relatifs aux assurés s’effectue conformément à la norme IFRS 4 – Phase 1 qui permet de manière générale de continuer à appliquer les règles comptables en vigueur préalablement au passage aux normes IFRS. Le 20 juin 2013, l’IASB a publié un nouvel Exposé- Sondage afi n de défi nir les principes qui seraient applicables dans le cadre de la norme IFRS 4 – Phase 2. Ces nouveaux principes (qui s’appliqueront en parallèle des dispositions d’IFRS 9 sur les instruments fi nanciers publiées le 24 juillet 2014 avec une date d’effet prévue au 1er janvier 2018) pourraient affecter de manière signifi cative la comptabilisation des passifs liés aux contrats d’assurance et des actifs liés, au jour de sa première application, laquelle n’est pas prévue avant 2018. Systemically Important Insurer) (« GSII ») Le 18 juillet 2013, l’International Association of Insurance Contrôleurs d’Assurance) a publié une méthode de désignation des assureurs revêtant une importance systémique globale dans le cadre de l’initiative générale lancée par le G20 avec l’assistance du FSB destinée à identifi er les institutions fi nancières d’importance systémique globale (« G-SIFI »). À la même date, le FSB a également établi sa liste initiale de neuf assureurs revêtant une importance systémique globale, dont le Groupe AXA. Des mesures, également publiées par l’IAIS le 18 juillet 2013 pour application par les GSII, incluent (1) de nouvelles exigences en capital dont une exigence d’un capital de base applicable à toutes les activités du Groupe, appelée « basic capital requirement » (anciennement Backstop capital requirement) (« BCR »), un niveau supplémentaire de capital pour une plus grande capacité d’absorption des pertes liées aux activités systémiques d’un GSII et dénommé « Higher Loss Absobency » (« HLA »), (2) une surveillance réglementaire plus importante des holdings, (3) diverses mesures permettant de promouvoir l’autonomie structurelle des sociétés au sein des groupes et de réduire la dépendance intra-groupe, et (4) plus généralement, une surveillance accrue de ces assureurs I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (dont une obligation d’établir un Plan de Gestion des Risques Systémiques (« SRMP »), un Plan de Gestion du Risque de Liquidité (« LRMP ») et un Plan de Redressement et de Liquidation (« RRP »)) pouvant entraîner de nouvelles obligations en termes de processus, de reporting et de conformité (et des coûts) ainsi que des réorganisations potentielles de certaines activités. Dans son rapport de juillet 2013, le FSB a indiqué que la liste des GSII serait mise à jour chaque année sur la base de nouvelles informations et serait publiée chaque année au mois de novembre. En novembre 2014, le FSB a confi rmé sa liste, sur laquelle fi gure AXA, des neuf assureurs revêtant une importance systémique globale (GSII). Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter au paragraphe « La désignation du Groupe AXA en tant qu’assureur revêtant une importance systémique globale pourrait avoir un impact important sur nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital, notre capacité à développer le Groupe à travers des acquisitions ainsi que notre compétitivité » de la Section 3.2 « Facteurs de risques » du présent Rapport Annuel. La Direction pense que l’environnement réglementaire en matière d’assurance et de marchés fi nanciers continuera à évoluer en 2015 et au-delà, et engendrera de nouvelles Les opérations d’assurance et de gestion d’actifs du Groupe font l’objet d’un nombre croissant d’initiatives législatives et réglementaires destinées à renforcer la transparence des produits ainsi que la distribution, et plus particulièrement de pratiques ayant trait à la compensation des intermédiaires, la communication des coûts de distribution, la conformité, la vente abusive ou encore de pratiques destinées à éviter les confl its d’intérêts potentiels. En Europe, ces initiatives comprennent la revue de la Directive sur l’intermédiation en assurance (« IMD2 »), MiFID et le Règlement portant sur les documents d’informations clés des produits d’investissement, communément désigné « PRIIPS ». Des initiatives similaires sont en cours de revue (ou en cours de mise en œuvre) dans d’autres juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités et pourraient accroître les coûts de conformité opérationnelle afi n d’assurer la conformité des points de vente. En 2014, l’environnement contentieux a continué à évoluer, particulièrement en Europe continentale, avec l’introduction des actions de groupe en France et dans certaines autres juridictions européennes. Cette évolution pourrait augmenter les risques et les coûts contentieux des assureurs, gestionnaires d’actifs et autres institutions fi nancières. Enfi n, les programmes de conformité des institutions fi nancières en matière de criminalité fi nancière (lutte contre le blanchiment d’argent, contre la corruption et sanctions internationales) font l’objet d’une attention particulière des autorités législatives et réglementaires donnant lieu à des sanctions de plus en plus signifi catives en cas de non-conformité. La Direction estime que la complexité de ce domaine et les risques pour des institutions fi nancières telles qu’AXA devraient continuer à augmenter de la même manière que les coûts de conformité. 156 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Nous attirons votre attention sur les risques décrits ci- après. Ces risques sont susceptibles d’affecter de manière signifi cative nos activités, notre résultat net consolidé ou notre situation fi nancière, d’entraîner une baisse importante du cours de l’action AXA ou de nos ADS (American Depositary Shares) ou d’entraîner un écart important entre les résultats obtenus et nos prévisions ou les résultats fi gurant dans les projections faites par la Société ou en son nom. La description des risques qui suit n’est pas limitative : d’autres risques et incertitudes qui nous sont actuellement inconnus ou que nous pouvons aujourd’hui considérer comme mineurs pourraient dans le futur affecter de manière signifi cative notre activité, notre situation fi nancière, notre résultat net consolidé ou nos fl ux de trésorerie. De nombreux risques décrits ci-dessous sont inhérents à la nature de nos activités et à l’environnement économique, concurrentiel et réglementaire dans lequel nous exerçons ces activités. Compte tenu des multiples éventualités et incertitudes liées à ces risques, la Direction n’est pas toujours en mesure d’en quantifi er l’impact avec un quelconque degré de précision. Il a néanmoins été mis en place de nombreux processus de gestion des risques ainsi que des procédures et contrôles afi n de surveiller et gérer les risques de façon permanente. Ces processus, procédures et contrôles de risques sont détaillés dans la Section 3.3 de ce Rapport Annuel qui complète la présente Section 3.2. Si les risques décrits dans cette Section 3.2 entraînent des conséquences fi nancières quantifi ables et/ou un éventuel passif signifi catif, ces conséquences fi nancières et/ou éventuels passifs sont refl étés dans les comptes consolidés du Groupe conformément aux Dans la présente Section 3.2, la Direction a adopté une présentation des risques en fonction de leur priorité à travers quatre catégories et au sein de chacune de ces catégories (de la priorité la plus haute à la priorité la plus faible). Cette présentation a pour objectif de refl éter la vision actuelle de la Direction sur les conséquences potentielles de chaque risque pour le Groupe AXA. Bien que la Direction affecte d’importantes ressources à la gestion des risques de façon permanente telle que décrite dans la Section 3.3 de ce Rapport Annuel, les activités de gestion des risques du Groupe, à l’instar de tout système de contrôle, sont sujettes à des limites qui leur sont inhérentes et ne peuvent fournir de certitude absolue ni prémunir le Groupe contre tous les risques décrits dans cette Section 3.2 ou les pertes susceptibles d’être causées par ces À LA VALORISATION DE NOS ACTIFS Le maintien de la volatilité des marchés fi nanciers mondiaux et des conditions persistantes liées à la dette de certains États et à l’Euro sont susceptibles d’affecter signifi cativement et de manière défavorable notre activité et notre rentabilité, ces Notre résultat net consolidé est affecté de façon importante par les conditions des marchés fi nanciers mondiaux et de l’économie en général. Nous avons été touchés par la crise fi nancière et ses répercussions depuis 2008. Les marchés fi nanciers se sont dans l’ensemble stabilisés et ont enregistré des bonnes performances en 2014. Toutefois, une large variété de facteurs continue à impacter de manière négative les conditions économiques et la confi ance des consommateurs dans certains pays dans lesquels nous exerçons nos activités et/ou contribue à la volatilité persistante des marchés fi nanciers (dont les opérations de change et les taux d’intérêt). Ces facteurs comprennent, entre autres, des incertitudes continues concernant la solvabilité de certains émetteurs souverains, en particulier en Europe, le renforcement ou l’affaiblissement de devises étrangères par rapport à l’Euro, la disponibilité et le coût du crédit, la stabilité et la solvabilité de certaines institutions fi nancières et des autres sociétés, le risque d’infl ation future et de défl ation sur certains marchés, l’intervention de la Banque Centrale sur les marchés fi nanciers via un « assouplissement quantitatif » ou des programmes similaires, les variations des coûts de l’énergie, la sortie potentielle d’un ou plusieurs pays européens de la zone Euro, ainsi que les tensions géopolitiques. En outre, certaines initiatives adoptées par les gouvernements (mesures de soutien) ou les banques centrales (abaissement des taux directeurs ou programme illimité d’achat de titres souverains) pour tenter de stabiliser les marchés fi nanciers pourraient être suspendues ou interrompues, ce qui, dans un contexte d’incertitude sur la croissance, pourrait avoir un effet défavorable sur le secteur fi nancier en général. De plus, l’économie mondiale fait actuellement face à un certain nombre de nouveaux challenges et risques géopolitiques, telles que les récents bouleversements et hostilités dans de nombreuses régions comme la Russie, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak et la Corée I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Depuis juin 2011, un certain nombre d’États Européens et plusieurs institutions fi nancières majeures (dont AXA) ont vu leur note dégradée par des agences de notation du fait de l’incertitude continue résultant de la crise de la dette européenne et concernant le futur de l’Euro. En cas de défaut ou d’événement similaire d’un émetteur souverain, certaines institutions fi nancières pourraient subir des pertes importantes nécessitant du capital additionnel potentiellement indisponible, ou subir de nouvelles dégradations dans leurs notes de crédit et/ou encore être confrontées à des incertitudes liées à leur solvabilité, qui pourraient, à terme, impacter de manière négative la perception du public sur la stabilité et la capacité d’endettement d’institutions fi nancières, et du secteur fi nancier en général, et de nouveau affecter la confi ance des ménages Ces événements, ainsi que la volatilité continue des marchés, ont, et pourraient toujours avoir, un effet défavorable important sur nos revenus et résultats d’opérations en partie du fait de notre important portefeuille d’investissements. Notre revenu de placement est un facteur important de notre rentabilité et les ventes de produits d’assurance et de gestion d’actifs (ainsi que le niveau de non-renouvellement et de rachat des polices) dépendent de la performance des marchés fi nanciers, des comportements et de la confi ance des clients ainsi que Notre capacité à réaliser un bénéfi ce sur des produits d’assurance et d’investissement, notamment des produits à rendement fi xe et garanti, dépend en partie des retours sur investissement qui soutiennent nos engagements. La valeur de certains investissements peut varier de manière signifi cative en fonction des conditions précitées. Certains types de produits d’assurance et d’investissement que nous proposons nous exposent aux risques liés aux fl uctuations des marchés fi nanciers, notamment certains types de produits variables ou sensibles à la variation des taux, tels que les produits à annuités fi xes ou variables, ou certains produits à taux garantis ou à rémunération garantie qui ne varient pas systématiquement en fonction des taux d’intérêt du marché ou des retours sur investissement des actifs sous-jacents. Bien que nous utilisions des mécanismes de couverture afi n d’atténuer notre exposition à certaines de ces garanties, tous les risques ne peuvent être effectivement couverts et l’accroissement de la volatilité des marchés fi nanciers ainsi que le comportement imprévisible des détenteurs de polices sont susceptibles d’augmenter ces coûts de couverture et d’affecter sensiblement notre capacité à couvrir certains de ces risques, ce qui pourrait ainsi nuire à notre rentabilité. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter au paragraphe « Risques liés à la structure du Groupe, au périmètre et à la nature de notre activité, à l’environnement dans lequel nous opérons, aux produits que nous offrons et à nos opérations et systèmes – Nos programmes de couverture et accords de réassurance peuvent se révéler inadaptés pour nous protéger contre l’accroissement de notre exposition ou des pertes que nous cherchons à atténuer ce qui peut infl uer négativement sur notre activité, notre résultat net consolidé et Des facteurs comme le niveau de consommation des ménages, d’investissement des entreprises, des dépenses publiques, la réglementation, la volatilité et la croissance des marchés de capitaux et l’infl ation affectent l’environnement économique en général et, en dernier ressort, le niveau et la rentabilité de nos activités. Dans un contexte de ralentissement de la croissance économique marqué par une augmentation du chômage, une baisse des revenus des familles, une chute des bénéfi ces des entreprises, un recul de l’investissement et une diminution de la consommation des ménages, la demande de nos produits fi nanciers et de nos produits d’assurance peut être affectée sensiblement. En outre, nous pouvons subir un risque accru de non-renouvellements et de rachats de certains types de polices, un taux moins important que prévu de rachats de contrats sur d’autres produits tels que certaines rentes variables offrant des garanties « dans la monnaie » et nos assurés pourraient décider de différer le paiement de leurs primes ou d’arrêter tout paiement. Ces évolutions pourraient impacter de manière signifi cative notre activité, notre résultat net consolidé et notre marchés de capitaux et de crédit peuvent affecter de manière signifi cative notre capacité à satisfaire nos besoins de liquidité, notre accès au capital ou encore Depuis 2008, les marchés de capitaux et de crédit ont subi une très forte volatilité et des perturbations qui, durant un certain temps, ont sévèrement limité la disponibilité de liquidités additionnelles sur les marchés et la capacité d’emprunt par la Nous avons besoin de liquidités pour couvrir nos charges d’exploitation (incluant les sinistres et les rachats de police), le paiement des intérêts de notre dette ainsi que des dividendes et pour refi nancer certaines dettes arrivant à maturité et autres obligations. En outre, nous avons besoin de liquidités pour certaines opérations dérivées auxquelles nous participons et qui nous contraignent à garantir les encours par des comptes de dépôt de garantie et/ou nous assujettissent à des appels de marge dans certaines circonstances. Une liquidité insuffi sante et/ou une restriction de l’accès au fi nancement prolongé peut affecter de manière signifi cative notre activité, notre résultat net consolidé et notre situation fi nancière consolidée. Nos principales sources de liquidités sont les primes d’assurances, les produits à annuités, les fonds de réserves, les commissions de gestion d’actifs, les fl ux de trésorerie générés par nos actifs investis ainsi que par la trésorerie et autres disponibilités équivalentes de notre bilan. Les autres sources de liquidités dans un contexte de fonctionnement normal des marchés comprennent également une gamme d’instruments à court et à long terme, incluant des contrats de rachat, des effets de commerce, des lignes de crédit confi rmées, de la dette à moyen et à long terme, des titres de dettes subordonnées junior, des titres de capital et des actions. Dans l’hypothèse où nos ressources actuelles ne permettraient plus de satisfaire nos besoins, nous devrions rechercher des moyens de fi nancement alternatifs. La disponibilité des moyens de fi nancement alternatifs dépendra de nombreux facteurs comme les conditions de marché, le volume d’échanges, la disponibilité générale de crédit pour les institutions fi nancières, de notre notation fi nancière et de notre capacité d’emprunt, tout comme de la possibilité que les clients et les prêteurs puissent développer une perception négative sur nos perspectives fi nancières à court et à long terme si nous subissons des 158 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 pertes d’investissement importantes ou si le niveau de notre activité diminue en raison du ralentissement économique. De la même manière, notre accès au fi nancement peut être menacé si les autorités de régulation ou les agences de notation prennent des mesures défavorables à notre encontre. Alors que la Direction a mis en place un plan de gestion des risques de liquidité qui inclut une surveillance active de la position de liquidité du Groupe, ainsi que des plans d’urgence pour obtenir des disponibilités, si les sources internes de fi nancement s’avèrent insuffi santes ou si les exigences de liquidité évoluent impliquant un besoin de disponibilités supplémentaires, nous ne serons peut-être pas capables d’obtenir des fi nancements à des conditions plus ou moins favorables. Notre marge de solvabilité consolidée et pesant sur nos fi liales exerçant une activité sur les marchés de capitaux, l’évolution de l’interprétation de la réglementation et d’autres facteurs, pouvant avoir un effet négatif sur nos activités, l’état de nos liquidités, notre notation de crédit, notre résultat net consolidé et notre situation Au niveau consolidé du Groupe et conformément aux exigences françaises « Solvabilité », la Société est tenue de calculer une marge de solvabilité correspondant au ratio entre le total du capital disponible de la Société et le capital réglementaire Société doit maintenir sa marge de solvabilité consolidée à un minimum de 100 %. Au 31 décembre 2014, la marge de solvabilité consolidée de la Société était de 266 % (déduction faite de la distribution d’un dividende de 0,95 euro par action tel que proposé à l’Assemblée Générale du 30 avril 2015 au titre de l’exercice 2014) représentant un capital excédentaire de 42,1 milliards d’euros : un capital requis (1) de 25,3 milliards d’euros pour un capital disponible (2) de 67,4 milliards d’euros. La marge de solvabilité de la Société est sensible aux conditions des marchés de capitaux (en ce compris le niveau des taux d’intérêt, le marché des actions et l’impact des opérations de change) ainsi qu’à une variété d’autres facteurs. Dans un souci de respect de la réglementation en vigueur et afi n de s’assurer que la Société et ses fi liales exercent leurs activités dans un environnement concurrentiel approprié, la Direction surveille de façon régulière la marge de solvabilité consolidée de la Société ainsi que le niveau de fonds propres de ses fi liales exerçant une activité d’assurance. Les régulateurs des activités d’assurance disposent généralement d’un large pouvoir d’interprétation pour l’application et la mise en œuvre des règles applicables en matière de solvabilité et de capital réglementaire. Une forte volatilité des marchés fi nanciers, telle qu’observée ces dernières années, pourrait conduire les régulateurs à adopter une interprétation plus restrictive des textes. Les autorités disposent notamment de moyens d’actions à l’encontre des compagnies d’assurance dont les fonds propres ne seraient pas en adéquation avec les exigences réglementaires ; elles peuvent notamment imposer des exigences supplémentaires sur les réserves nécessaires pour couvrir certains risques, renforcer les prescriptions en matière de liquidité, imposer des décotes plus importantes, des marges de sécurité sur certains actifs ou catégories d’actifs, des méthodes de calcul plus conservatrices, ou prendre d’autres mesures similaires qui seraient de nature à augmenter de façon signifi cative les exigences en matière de Dans l’hypothèse où les fonds propres de la Société et/ou une de ses fi liales viendraient à descendre en deçà des exigences réglementaires, les régulateurs des activités d’assurance disposent de moyens d’actions importants. À titre d’exemples, ils peuvent restreindre ou interdire la conclusion de nouveaux contrats, interdire la distribution de dividendes et/ou requérir l’ouverture d’une procédure de redressement ou d’insolvabilité. Par ailleurs, dès lors que les fi liales ne maintiendraient pas un niveau de fonds propres adéquat au regard des exigences réglementaires et/ou de leurs positions concurrentielles, la Société pourrait être amenée à les soutenir fi nancièrement, ce qui est susceptible d’avoir un impact signifi catif sur l’état de ses liquidités, son résultat net consolidé et sa situation fi nancière. Les restrictions réglementaires qui limitent la capacité de la Société à transférer des surplus de capital au sein de ses fi liales ou qui restreignent la fongibilité des ressources en capital du Groupe pourraient, en fonction de la nature et l’ampleur de ces restrictions, affecter de manière importante le capital des fi liales opérationnelles de la Société, ce qui pourrait avoir un impact négatif important sur la Société ainsi que sur la perception de sa solidité fi nancière. Des développements réglementaires additionnels relatifs aux exigences en capital, dont « Solvabilité », pourraient entraîner des changements au sein du régime de solvabilité, du régime prudentiel du secteur de l’assurance ainsi que des coûts supplémentaires. À ce stade, des incertitudes persistantes subsistent concernant le résultat du processus de mise en œuvre de Solvabilité ainsi que le calibrage fi nal du modèle interne d’AXA qui est en cours de discussion avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et il est diffi cile de prévoir comment ces sujets vont évoluer et de quelle manière ils pourraient affecter notre résultat net consolidé, notre situation fi nancière, l’état de nos liquidités et le secteur de l’assurance en général. Pour de plus amples informations sur la mise en œuvre de Solvabilité II, vous pouvez vous reporter au paragraphe « Obligations en matière de capital réglementaire et solvabilité » de la Section 3.1 « Cadre réglementaire » du présent Rapport Annuel. (1) À cet effet, le capital requis est calculé sur la base de formules intégrant divers facteurs tels que pour les activités d’assurance vie et épargne : des pourcentages de provisions techniques (4 % quand le risque d’investissement est supporté par l’assureur et 1 % quand le risque d’investissement est supporté par le souscripteur) ajustés à un taux de rétention spécifi que à chaque entité et augmenté d’un montant du capital exposé et pour les activités IARD : le résultat dont le montant est le plus élevé entre 23 % de la moyenne des coûts des sinistres ou 16 % du montant brut des primes comptabilisées ou acquises, dans les deux cas sous réserve de divers ajustements. (2) À cet effet, le capital disponible représente la valeur nette des actifs corporels soit les capitaux propres consolidés diminués des actifs incorporels (en ce compris les frais d’acquisition reportés), la dette perpétuelle et d’autres éléments, augmentée des obligations subordonnées, des plus- values latentes, des intérêts minoritaires et d’autres éléments. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Lors de leur évaluation de la solidité fi nancière et de la qualité du crédit, les agences de notation prennent en compte la marge de solvabilité consolidée de la Société ainsi que le niveau du capital réglementaire des fi liales exerçant des activités d’assurance. La modifi cation des modélisations internes des agences de notation peut se traduire par une augmentation ou une diminution du capital requis pour maintenir une notation La Direction a mis en place divers plans de réserve conçus afi n de garantir que la marge de solvabilité de la Société ainsi que les exigences de fonds propres pesant sur les fi liales qui exercent une activité d’assurance demeurent supérieures aux minima réglementaires et à un niveau permettant à la Société et à ses fi liales de se positionner convenablement sur le plan concurrentiel. Ces plans de réserve incluent l’utilisation de la réassurance, la cession de portefeuilles d’investissements ou d’autres actifs, des mesures visant à limiter les diffi cultés de capital pour les affaires nouvelles ainsi que d’autres mesures. Néanmoins, dans la mesure où l’effi cacité de ces plans de réserves ne peut être garantie, le fait que la Société et/ou une de ses fi liales exerçant une activité d’assurance descendent en deçà du niveau de fonds propres adéquat en fonction de la réglementation ou des circonstances concurrentielles peut nuire à nos activités, à l’état des liquidités, à la notation de crédit, au résultat net consolidé ainsi qu’à notre situation La révision à la baisse des notations de notre capacité de règlement des sinistres et de notre solidité fi nancière pourrait affecter résultat net consolidé et notre situation Les notations de capacité de règlement des sinistres et de solidité fi nancière sont des éléments importants pour d’assurance et autres institutions fi nancières. Les agences de notation révisent de manière récurrente leurs notations et leurs méthodologies, et peuvent de ce fait modifi er leur notation à tout moment. En conséquence, nos notations actuelles pourraient ne pas être maintenues à l’avenir. Le 9 mai 2014, Moody’s a réaffi rmé la note Aa3 pour la qualité de crédit et la solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance ainsi que la note A2 pour le risque de contrepartie de la Société, et rehaussé la perspective de « négative » à « stable ». Le 15 octobre 2014, Standard & Poor’s a réaffi rmé la note A+ relative à la solidité fi nancière des principales entités opérationnelles du Groupe AXA et la note A- relative à la qualité du crédit long terme d’AXA SA et AXA Financial, Inc., et rehaussé la perspective de « stable » à « positive ». Le 4 novembre 2014, Fitch a confi rmé la note AA- de solidité fi nancière des principales fi liales d’AXA exerçant des activités d’assurance ainsi que la note A- pour le risque de contrepartie de la Société et maintenu la perspective « stable ». Une révision à la baisse, même potentielle, des notations pourrait avoir des effets négatifs sur la Société et notamment (i) dégrader notre situation concurrentielle, dégrader notre capacité à distribuer de nouvelles polices d’assurance, (iii) augmenter l es taux de rachat ou de résiliation des polices d’assurance existantes, augmenter le coût de la réassurance, (v) dégrader notre capacité à trouver des moyens de fi nancement et/ou augmentater le coût de ces fi nancements, (vi) avoir un i mpact négatif sur nos relations avec les créanciers ou les contreparties commerciales et/ou (vii) avoir un i mpact négatif signifi catif sur la confi ance du public. Chacune de ces hypothèses pourrait avoir un impact négatif sur nos activités, notre niveau de liquidité, notre résultat net consolidé, nos revenus ainsi que sur notre situation fi nancière. Les conditions de marché, les modifi cations de nos principes comptables et/ou d’autres facteurs pourraient nuire à la valeur DAC), des valeurs de portefeuille (VBI) et autres actifs incorporels et/ou à réduire les actifs d’impôts différés ainsi que les actifs de participation aux bénéfi ces différée, ce qui pourrait nuire au résultat consolidé de nos opérations et à nos états fi nanciers Nos principes et méthodes comptables concernant actifs incorporels (incluant le goodwill) sont décrits dans la Note 1.7. « Actifs incorporels » (avec un paragraphe 1.7.1. « Écart d’acquisition et dépréciation de l’écart d’acquisition ») et l’analyse du goodwill est décrite dans la Note 5 « Écarts d’acquisition » aux États Financiers Consolidés 2014 inclus dans ce Rapport Annuel. L’évolution de l’activité et du marché peut affecter la valeur du goodwill comptabilisé dans notre bilan consolidé, nos schémas d’amortissement des DAC, VBI et autres actifs incorporels ainsi que la valorisation des actifs d’impôts différés et des actifs de participation différée aux bénéfi ces. En effet, la valeur de certaines de nos branches d’activités – en particulier nos activités d’assurance vie et d’épargne-retraite aux États-Unis – dépend directement de l’état des marchés fi nanciers et de la continuité des et/ou de tiers, incluant des défaillances souveraines ou des restructurations, à la dépréciation de nos actifs investis et pertes non réalisées, pourraient nuire à la valeur de nos investissements et réduire notre Les débiteurs d’AXA que ce soit en numéraire, en titres ou autres actifs, sont susceptibles de ne pas payer ou encore de ne pas respecter leurs engagements. Ces tiers incluent des émetteurs privés ou gouvernementaux (ou soutenus par un gouvernement) dont nous détenons des titres dans nos d’États, des titres adossés à des crédits hypothécaires et à des actifs), des emprunteurs dans le cadre de crédits hypothécaires et d’autres prêts que nous consentons, des réassureurs auxquels nous avons cédé des risques d’assurance, des clients, des contreparties de marché (trading counterparties), 160 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 des contreparties aux contrats de swap et autres dérivés, d’autres tiers incluant des intermédiaires et des courtiers, des banques commerciales, des fonds de couverture et d’autres fonds d’investissement, des agents de compensation, bourses, chambres de compensation et autres institutions fi nancières. De nombreuses transactions avec ces tiers nous exposent au risque de crédit dans l’hypothèse d’une défaillance de notre Nous avons également conclu des accords avec des prestataires de services tiers en vue d’externaliser divers services dans le cadre des opérations quotidiennes de nos activités d’assurance et de gestion d’actifs (incluant la gestion des polices, les services de réclamation, la fi xation des prix et d’autres services). Ces accords d’externalisation nous exposent à des risques opérationnels, fi nanciers et de réputation dans une hypothèse de défaillance desdits prestataires de services. Nous ne pouvons en aucun cas garantir que de telles pertes ou dépréciations de la valeur comptable de ces actifs ne vont pas impacter sensiblement et de manière négative notre activité et Les accords de réassurance impliquent que d’autres assureurs ou réassureurs prennent en charge une part des pertes et coûts liés aux polices que nous délivrons. Toutefois, nous demeurons responsables de tous les risques réassurés en tant qu’assureur direct. En conséquence, la cession de nos accords de réassurance n’élimine pas notre obligation de payer les demandes d’indemnisation et nous sommes soumis au risque de crédit de nos réassureurs concernant notre possibilité de recouvrer des montants dus par ces derniers. Bien que nous évaluions périodiquement la situation fi nancière de nos réassureurs afi n de minimiser notre exposition à des pertes importantes due à leur insolvabilité, nos réassureurs pourraient devenir insolvables avant que leurs obligations fi nancières deviennent exigibles. De récentes fusions et acquisitions ont augmenté la concentration du marché de la réassurance, ce qui a réduit le nombre de grands prestataires de réassurance. L’impossibilité de l’un quelconque de nos réassureurs de satisfaire ses obligations fi nancières à notre égard pourrait avoir un impact négatif sur notre résultat net consolidé. Par ailleurs, la disponibilité, le montant et le coût de la réassurance dépendent des conditions de marché générales et peuvent varier de manière signifi cative. Nous pourrions ne pas bénéfi cier de taux commerciaux de réassurance raisonnables dans le futur et toute baisse de nos montants de réassurance augmenterait notre risque de perte. des hypothèses qui sont sujettes à le résultat consolidé de nos opérations Nos principes et méthodes comptables relatifs à l’évaluation de nos investissements sont détaillés dans la Note 9.10. « Placements fi nanciers comptabilisés à la juste valeur » aux États Financiers Consolidés 2014 inclus dans le présent Rapport Annuel. La détermination des justes valeurs en l’absence de prix de marché est fondée sur une série de facteurs incluant ceux décrits dans la Note 9.10. Certains de nos actifs investis pour lesquels il n’existe pas de marché actif ou de données de marché identifi ables, sont évalués en utilisant des modèles et méthodologies qui impliquent des estimations, des hypothèses et une appréciation importante de la Direction. Pendant les périodes de fortes perturbations des marchés telles celles que nous avons vécues au cours des dernières années, une plus large proportion de nos actifs investis pourra être évaluée en utilisant ces modèles et méthodologies en conséquence de transactions de marché moins fréquentes ou d’un manque de données de marchés identifi ables relativement à certaines classes d’actifs qui étaient précédemment négociés activement sur des marchés liquides. Nous ne pouvons pas garantir que nos estimations sur la base de ces modèles ou méthodologies représentent le prix auquel un titre pourra fi nalement être cédé ou auquel il pourrait être cédé à un moment précis. L’utilisation des différents modèles, méthodologies et/ou hypothèses peut avoir un impact signifi catif sur le montant estimé de la juste valeur et peut infl uer négativement sur le résultat consolidé de nos opérations et notre situation fi nancière. dans certains cas de manière importante sur des appréciations de la Direction, de dette, et peut affecter signifi cativement notre résultat net consolidé ou notre Nos principes et méthodes comptables relatifs à la détermination du montant des provisions et des dépréciations sont détaillés dans la Note 1.8.2. « Classifi cation des instruments fi nanciers » aux États Financiers Consolidés 2014 inclus dans le présent Rapport Annuel. La détermination du montant des provisions et des dépréciations varie en fonction du type d’investissement et est fondée sur une évaluation périodique et des estimations des risques connus et inhérents à une classe d’actifs respective. De telles évaluations et estimations sont révisées lorsque les conditions changent et que de nouvelles informations sont disponibles. Concernant les dépréciations, la Direction prend en compte une large gamme de facteurs incluant ceux décrits dans la Note 1.8.2. et met en œuvre son meilleur jugement pour évaluer les causes d’une baisse dans l’estimation de la juste valeur des titres et les perspectives de récupération à court terme. Pour certaines classes d’actifs, particulièrement les instruments de dette, l’évaluation de la Direction repose sur une série d’hypothèses et d’estimations concernant les opérations de l’émetteur et ses revenus futurs potentiels. La Direction met à jour ses évaluations régulièrement et prend en compte les variations dans les provisions et les dépréciations conformément aux nouvelles évaluations. Nous ne pouvons pas garantir cependant que la Direction a correctement estimé le niveau des dépréciations et des provisions enregistrées dans nos états fi nanciers, et que la nécessité de dépréciations supplémentaires et/ou de provisions pourrait affecter négativement le résultat consolidé de nos opérations ainsi que I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les fl uctuations des spreads de crédit et des taux d’intérêt peuvent nuire Notre exposition aux spreads de crédit est liée aux pratiques de marché et à la variation des fl ux de trésorerie associés à des changements des spreads de crédit. Un élargissement des spreads de crédit réduira généralement la valeur des produits à taux fi xe que nous détenons (dont les dérivés pour lesquels nous sommes exposés à un risque de crédit) et augmentera notre revenu d’investissement associé à l’achat de nouveaux produits à taux fi xes dans nos portefeuilles d’investissements. À l’inverse, un rétrécissement des spreads de crédit augmentera la valeur des produits à taux fi xe que nous détenons et réduira nos revenus d’investissement liés à de nouveaux achats d’actions à taux fi xe dans nos portefeuilles d’investissements. Des changements dans les taux d’intérêt existants pourraient également avoir un impact négatif sur nos activités. Notre exposition aux risques de taux d’intérêt est principalement liée aux prix de marché et aux variations des fl ux de trésorerie associés aux variations des taux d’intérêt. Des changements dans les taux d’intérêts pourraient affecter de manière négative la valeur de nos avoirs ainsi que notre capacité à réaliser des gains ou éviter des pertes liées à la vente de ces avoirs, tout ceci affectant in fine nos résultats. Des taux d’intérêt négatifs ainsi que des taux d’intérêt bas de manière générale pourraient notamment avoir un impact négatif sur notre revenu d’intérêt net et la profi tabilité de notre activité Vie, Épargne, Retraite, ce qui pourrait avoir un impact signifi catif sur la rentabilité du En période de baisse des taux d’intérêt : ■ les produits d’assurance vie et de rente peuvent être relativement plus attractifs pour les consommateurs du fait de garanties minimum sur ces produits. Cette attractivité engendre une augmentation des sommes dues au titre des primes sur les produits à prime variable et une augmentation du nombre de polices d’assurance et de rente reconduites d’une année à l’autre, générant des asymétries en matière de duration de portefeuille d’obligations ; ■ nous pourrions être contraints de modifi er des clauses de garanties incluses dans les contrats d’assurance vie et de rente, du fait de l’importance accordée aux garanties par les assurés et de mettre à jour des hypothèses de rachat de ■ le rendement des investissements est susceptible de baisser du fait d’une diminution des intérêts sur nos investissements Ainsi, en cas de baisse des taux d’intérêt ou de période prolongée de taux d’intérêt bas, notre rentabilité pourrait être impactée de manière négative du fait de la baisse de l’écart entre les taux d’intérêt crédités aux assurés et aux souscripteurs de contrat de rentes et les taux dont nous pourrions bénéfi cier au titre de notre portefeuille d’investissement à revenus fi xes. Une période prolongée de baisse des taux d’intérêt ou de taux d’intérêt bas pourrait par ailleurs nous obliger à revoir notre vision à long terme des intérêts dont nous pouvons bénéfi cier au titre de nos investissements. Enfi n, dans la mesure où certaines obligations en matière de capital et de réserves sont basées sur des formules et modèles prenant en compte les taux d’intérêt. Une période prolongée de taux d’intérêts bas pourrait accroître nos obligations en matière de capital ainsi que le montant des actifs devant être conservés dans le cadre À l’inverse, en période de hausse des taux : ■ les rachats de polices d’assurance vie et de contrats à rente fi xe peuvent augmenter, les assurés choisissant de renoncer à la protection conférée par une assurance au profi t de engagements suite à de tels rachats peut nous imposer de liquider des investissements à échéance fi xe à un moment où les cours de ces actifs ne sont pas favorables, ce qui pourrait entraîner des pertes sur investissement et diminuer ■ une augmentation des rachats pourrait également conduire à un amortissement accéléré des frais d’acquisition reportés, ce qui réduirait nos revenus nets ; ■ nos revenus de commissions pourraient diminuer du fait de la baisse de valeur des comptes de produits à annuités variables investis dans des fonds à revenus fi xes ; ■ il pourrait y avoir une baisse de la juste valeur de certaines valeurs mobilières à revenus fi xes que nous détenons dans nos portefeuilles d’investissements, entraînant une baisse des gains en capital non réalisés que nous pourrions obtenir, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur notre marge de solvabilité ainsi que nos revenus nets ; et ■ nous pourrions être tenus, en tant qu’émetteur de valeurs mobilières, de payer des taux d’intérêt plus importants sur des titres de créance que nous émettons sur les marchés fi nanciers de temps à autre afi n de fi nancer nos opérations, ce qui pourrait augmenter nos dépenses en intérêts et Les efforts que nous mettons en œuvre pour atténuer les risques de taux d’intérêt concernent principalement le maintien d’un portefeuille d’investissements avec des maturités diversifi ées qui ont une duration moyenne pondérée, approximativement égale à la duration de notre profi l de fl ux de trésorerie liés à nos obligations estimées. Toutefois, notre estimation de notre profi l de fl ux de trésorerie liée à nos obligations peut s’avérer imprécise et nous pouvons le cas échéant être contraints de liquider des investissements de manière prématurée et d’enregistrer une perte pour couvrir nos obligations. Alors même que nous prenons des mesures pour gérer les risques économiques liés à l’investissement dans un environnement de taux d’intérêt fl uctuants, nous ne pourrons peut-être pas atténuer le risque de taux d’intérêt de nos actifs en rapport La volatilité actuelle des taux d’intérêt et des spreads de crédit, pris individuellement ou avec d’ autres facteurs (tels que le manque de liquidité des marchés, les chutes des prix des titres de capital et le renforcement ou l’affaiblissement des monnaies étrangères face à l’Euro et/ou les réformes structurelles ou autres changements relatifs à l’Euro, la Zone Euro ou l’Union Européenne), pourrait impacter signifi cativement et de manière négative le résultat consolidé de nos opérations, notre situation fi nancière ou les fl ux de trésorerie en raison des pertes réalisées, des dépréciations et des changements dans les positions de 162 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Les fl uctuations des taux de change peuvent AXA publie ses comptes consolidés en euros. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, une part importante du chiffre d’affaires d’AXA généré par les primes d’assurance brutes et les services fi nanciers ainsi que les profi ts d’AXA, et les demandes d’indemnité, était libellée en devises autres que l’euro, dont notamment le dollar américain, la livre sterling, le yen japonais, le franc suisse et le rouble russe. Les engagements d’AXA sont libellés soit en euros, soit dans d’autres devises, auquel cas ils sont alors soumis aux fl uctuations des taux de change. Alors qu’AXA cherche à maîtriser son exposition aux fl uctuations des devises par des opérations de couverture, les variations des taux peuvent avoir un impact signifi catif sur le résultat net consolidé d’AXA, ses fl ux de trésorerie, ses capitaux propres et sa solvabilité. Par exemple, l’appréciation ou la dépréciation, en 2015 et au-delà, de l’euro par rapport au dollar américain et/ou certaines autres devises pourrait nuire aux résultats des opérations d’AXA ainsi qu’à la valeur de ses titres. En outre, les couvertures de change utilisées par AXA pour gérer les risques de taux de change peuvent infl uer signifi cativement sur son Une infl ation ou une défl ation sur nos multiples impacts sur AXA et avoir une infl uence négative sur notre activité, notre solvabilité et notre résultat net consolidé Une augmentation de l’infl ation, mesurée sur la base de l’indice des prix à la consommation ou toute autre méthode, est un risque permanent sur certains de nos principaux marchés. Une augmentation constante des taux d’infl ation sur ces marchés pourrait avoir de multiples impacts sur la Société et nuire à notre activité, à notre niveau de solvabilité ou encore à notre résultat net consolidé. Par exemple, une augmentation soutenue du taux d’infl ation pourrait entraîner un accroissement des taux d’intérêt sur le marché et entraîner les conséquences mentionnées ci-dessus. Une augmentation signifi cative et soutenue de l’infl ation est également traditionnellement liée à une dépréciation des titres de capital et à une stagnation des performances des marchés actions en général. Un déclin soutenu des marchés d’actions pourrait être à l’origine de lourdes charges pesant sur les titres de capital que nous détenons dans nos portefeuilles d’investissements et de la diminution des niveaux des plus-values latentes sur titres, ce qui réduirait notre revenu net et impacterait de manière négative notre niveau de solvabilité, impacter de manière négative les performances, les ventes futures et nos produits en Unités de Compte dont les actifs sous-jacents sont principalement investis en actions, et affecter la capacité de nos fi liales spécialisées en gestion d’actifs à retenir et attirer des actifs sous gestion, ainsi que la valeur des actifs qu’elles gèrent, ce qui pourrait impacter négativement notre résultat net consolidé. En outre, en ce qui concerne certains risques liés aux assurances IARD souscrites par nos fi liales d’assurances (en particulier les risques long- tail), une augmentation soutenue des taux d’infl ation pourrait entraîner une augmentation du montant réclamé au titre des déclarations de sinistre (i.e. montant défi nitif versé afi n de régler la somme due au titre de la déclaration de sinistre, plusieurs années après la période de garantie ou après la survenance des événements à l’origine de la déclaration), accompagnée d’une sous-estimation, au moment de leur mise en place, des réserves correspondant à ces déclarations de sinistre, en raison de l’incapacité d’anticiper pleinement l’infl ation et ses effets sur les montants effectivement versés aux assurés, et, en conséquence, un excédent signifi catif des versements réels par rapport aux réserves d’assurance constituées, ce qui nuirait à notre résultat. Une incapacité à anticiper avec précision l’évolution à la hausse de l’infl ation et à la répercuter dans les prévisions de prix de nos produits, pourrait également entraîner une sous-évaluation systématique des tarifs de nos produits, ce qui pourrait engendrer des pertes de souscription et aurait un effet négatif sur notre résultat. Néanmoins, une défl ation sur nos principaux marchés pourrait également affecter de manière signifi cative notre résultat fi nancier. Ces dernières années, le risque d’infl ation faible voire de défl ation (soit une période continue de taux d’infl ation négatifs) dans la zone Euro est apparu. La défl ation pourrait éroder les valeurs de garantie et diminuer la qualité de certains investissements et pourrait également avoir un impact négatif sur les comportements de nos souscripteurs ou encore notre activité et notre résultat net consolidé. Le Groupe dispose de protections contre le risque d’infl ation et de défl ation, par le biais d’instruments fi nanciers dont une partie de la valeur et/ou du rendement est liée aux changements d’infl ation et de défl ation (obligation indexée, Pour de plus amples informations, vous pouvez vous reporter à la Section 3.3 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » du présent Rapport Annuel. À LA NATURE DE NOTRE ACTIVITÉ, QUE NOUS OFFRONS ET À NOS En tant que société holding, nous sommes dépendants de nos fi liales pour couvrir nos charges d’exploitation et nos paiements Nos opérations d’assurance et de services fi nanciers sont généralement mises en œuvre par des fi liales directes et indirectes. En tant que société holding, nos principales sources de fonds sont les dividendes versés par les fi liales, les fonds qui peuvent être mobilisés par l’émission d’obligations ou d’actions ainsi que par des emprunts bancaires ou autres. Des restrictions légales et réglementaires peuvent limiter notre capacité à transférer librement des fonds à partir de ou vers I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I tout ou partie de nos fi liales. En particulier, nos principales fi liales d’assurance sont soumises à des restrictions quant aux paiements de dividendes et aux remboursements de dettes qui peuvent nous être payés et être versés aux autres sociétés du Groupe. En outre, notre qualifi cation d’assureur revêtant une importance systémique globale par les régulateurs européens pourrait engendrer des restrictions similaires ou d’autres restrictions aux transferts de fonds, en ce compris les accords fi nanciers intra-groupe, qui pourraient affecter de manière négative la fongibilité de notre capital. Ces facteurs sont susceptibles d’impacter signifi cativement le niveau de liquidités de la Société et sa capacité à distribuer des dividendes. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à la Section 1.4 « Trésorerie et fi nancement du Groupe » et à la Partie 4 – Note 29.4. « Autres éléments : restriction aux distributions de dividendes aux actionnaires » du présent Rapport Annuel. Veuillez par ailleurs vous reporter aux paragraphes ci-dessus « Risques liés aux marchés fi nanciers, à la solidité de notre notation fi nancière, à notre situation fi nancière, à la valorisation de nos actifs et autres aspects liés – Notre marge de solvabilité consolidée et les exigences de capital réglementaire pesant sur nos fi liales exerçant une activité d’assurance sont susceptibles d’être touchées par des conditions défavorables sur les marchés de capitaux, l’évolution de l’interprétation de la réglementation et d’autres facteurs, pouvant avoir un effet négatif sur nos activités, l’état de nos liquidités, notre notation de crédit, notre résultat net consolidé et notre situation fi nancière ». Nos programmes de couverture et accords de réassurance peuvent se révéler inadaptés de notre exposition ou des pertes que nous cherchons à atténuer ce qui peut infl uer résultat net consolidé et notre situation Nous utilisons des instruments dérivés – parmi lesquels des contrats d’actions à terme (equity futures), des obligations du Trésor (treasury bond futures), des swaps de taux d’intérêt (interest rates swaps) ainsi que des options sur swaps (swaptions), des options sur actions (equity options) et des swaps de variance ( variance swaps ) – pour couvrir certains risques, mais pas tous les risques, en vertu des garanties que nous avons concédées à nos clients. Parmi ces garanties fi gurent des GMDB Minimum Death Benefits), des GMAB (Guaranteed Minimum Accumulation Benefits), des GMIB (Guaranteed Minimum Income Benefits), et/ou des GMWB (Withdrawal for Life B enefits), disponibles notamment dans certains de nos produits à annuités variables (les « Garanties Accumulator »). Sur une partie substantielle du portefeuille en place et pour toute nouvelle catégorie d’activité, ces instruments de couverture sont couplés avec des techniques d’atténuation du risque de volatilité – fonds de volatilité plafonnés (Capped Volatility Funds) ou programmes de transfert d’actifs (Asset Transfer Programs). Ces mécanismes de rééquilibrage au sein des fonds à capital variable sont destinés à réduire les investissements des souscripteurs dans des actifs à hauts risques en période de hausse des investissements en actions ou de volatilité des taux d’intérêt afi n de protéger les rendements de leur portefeuille. Ces techniques de couverture visent à réduire l’impact économique des changements défavorables de certaines de nos expositions aux Garanties Accumulator inhérents aux fl uctuations des marchés de capitaux et d’instruments à taux fi xe et aux autres facteurs. Dans certains cas, toutefois, il est possible que nous ne soyons pas en mesure d’appliquer ces techniques pour couvrir nos risques de manière effi cace, comme souhaité ou envisagé, ou que nous choisissions de ne pas couvrir certains risques, en raison d’un manque de liquidité ou d’une taille trop réduite des marchés de dérivés concernés ou en raison de coûts de couverture trop élevés (résultant de conditions de marché défavorables ou d’autres facteurs), ou de la nature même du risque qui pourrait restreindre notre capacité de couverture ou encore pour d’autres raisons. Ceci pourrait entraîner des pertes plus importantes ainsi que des besoins en liquidités imprévus afi n de garantir ou régler certaines transactions. Par ailleurs, des contreparties couvertes pourraient manquer à leurs obligations, ce qui pourrait entraîner des expositions à des risques non couverts ainsi que des pertes liées à des positions qui ne sont pas garanties. Notre programme de couverture est fondé sur des modèles utilisant des estimations chiffrées ainsi que des appréciations de la Direction, incluant, entre autres, la mortalité, les taux de rachat (lapse rate), les taux d’élection, les taux d’intérêt et de volatilité ainsi que la corrélation entre divers mouvements de marché. Notre programme de couverture pourrait évoluer avec le temps et la réalité pourrait être sensiblement différente de nos attentes, ce qui pourrait impacter de manière signifi cative notre résultat net consolidé ainsi que notre situation fi nancière. Certains risques liés aux G aranties Accumulator ou à des contrats et polices délivrées par AXA Equitable font l’objet de réassurances auprès d’AXA RE Arizona Company (« AXA RE Arizona »), une fi liale détenue indirectement à 100 % par la Société, qui couvre certains risques par le biais des méthodes décrites ci-dessus. Cette réassurance assure à AXA Equitable des bénéfi ces issus de la gestion du capital dans la mesure où AXA RE Arizona maintient des avoirs suffi sants dans un trust irrévocable (ou des lettres de crédit) pour assurer les pertes liées à ces engagements de réassurance. Le montant des actifs devant être détenus dans le trust (et/ou le montant des lettres de crédit requises) fl uctue en fonction des mouvements des marchés et des taux d’intérêt, la mortalité ainsi que le comportement des titulaires de polices d’assurance et peut dans certaines circonstances augmenter, ce qui pourrait impacter la liquidité d’AXA RE Arizona. Par ailleurs, compte tenu de ses programmes de couverture, AXA RE Arizona pourrait être contrainte de constituer des garanties et/ou des couvertures de règlement en espèces en cas de baisse de la juste valeur d’instruments spécifi ques (qui pourrait intervenir, par exemple, en cas de hausse des taux d’intérêt ou des marchés d’actions) et AXA RE Arizona pourrait ne pas être en mesure de transférer des avoirs du trust pour satisfaire ces obligations. La Direction estime qu’AXA RE Arizona a la liquidité et les facilités de crédit suffi santes pour gérer une palette de scénarios de marchés ainsi qu’une augmentation de couverture mais il ne peut y avoir aucune certitude qu’AXA RE Arizona ait suffi samment de liquidités dans tous les cas de fi gure. Dans l’éventualité où AXA RE Arizona ne serait pas en mesure de constituer les garanties requises ou de régler ces couvertures en espèces à échéance, il pourrait être nécessaire de réduire la taille de son programme de couverture, ce qui pourrait, à terme, avoir un impact sur sa capacité à tenir ses engagements au titre des dispositifs 164 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 de réassurance ainsi que sur la capacité d’AXA Equitable à obtenir un crédit pour le capital réglementaire dans le cadre Au cours des dernières années, la National Association of Insurance Commissioners (« NAIC ») et le département des services fi nanciers de l’État de New York (« NYDFS ») ont examiné de manière attentive le recours, par les sociétés d’assurance, à des entreprises captives de réassurance ou entités offshore à la suite d’un rapport très critique du NYDFS en juin 2013, dans le cadre d’une enquête visant le secteur de l’assurance dans son ensemble. Ce rapport recommandait, entre autres, une communication accrue, des enquêtes réglementaires additionnelles et la mise en place d’un moratoire national sur les nouvelles transactions fi nancières impliquant des sociétés captives de réassurance jusqu’à ce que ces enquêtes soient complétées. En juin 2014, dans le cadre d’un rapport présenté à un groupe de travail de la NAIC, de nombreuses recommandations ont été proposées, dont une encadrant le type d’actifs pouvant être utilisés par les sociétés captives de réassurance et autres véhicules pour fi nancer les réserves associées à certaines polices d’assurance vie temporaires et universelles. En août 2014, le Comité Exécutif de la NAIC a adopté le cadre réglementaire proposé dans ce rapport, en ce compris la recommandation selon laquelle plusieurs groupes de travail techniques de la NAIC seraient à l’origine de règles et d’orientations relatives à la mise en œuvre de ce nouveau cadre. De la même manière que de nombreuses sociétés d’assurance vie, AXA Equitable fait appel à une société captive de réassurance, AXA RE Arizona, dans le cadre de sa stratégie de gestion du capital. En plus des développements réglementaires ci-dessus, une action de groupe a été intentée en 2014 contre AXA Equitable pour le compte de personnes ayant souscrit à des contrats d’assurance ou d’épargne-retraite, les griefs étant, entre autres, que l’utilisation par AXA Equitable d’une société captive de réassurance enfreignait certaines dispositions de la loi new yorkaise sur les assurances. Nous ne pouvons pas anticiper les modifi cations qui pourraient résulter de ces enquêtes réglementaires ou l’impact potentiel, s’il existe, de cette plainte. Si le NYDFS ou les régulateurs venaient à restreindre le recours aux sociétés captives de réassurance ou si AXA Equitable devait cesser d’avoir recours à de telles sociétés, les avantages en termes de gestion du capital obtenus grâce à de tels accords de réassurance pourraient être impactés de la NAIC a adopté une nouvelle recommandation actuarielle (« AG 48 ») qui réglemente la part des réserves pouvant être affectée à des types d’actifs spécifi ques en lien avec certaines transactions avec des entreprises captives de réassurance. Les dispositions d’AG 48 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2015 et s’appliquent à certaines polices d’assurance vie temporaires et universelles souscrites avant, à compter ou après le 1er janvier 2015 mais non incluses dans un mécanisme de fi nancement d’entreprises captives de réassurance conclu depuis le 31 décembre 2014. La NAIC et les régulateurs locaux continuent d’examiner les potentielles modifi cations de cet environnement. La rentabilité des produits à annuités variables avec garanties d’AXA dépend entre autres, de la capacité d’AXA à couvrir de manière effective ces garanties. La Société a mis en place et poursuit un certain nombre d’initiatives, incluant une redéfi nition et une révision du prix de certaines caractéristiques de nos produits, développées pour améliorer la rentabilité de ces produits et limiter les pertes de couverture futures sur les G aranties Accumulator. Nous ne pouvons toutefois pas garantir que ces initiatives parviendront à satisfaire leurs objectifs ou que les produits redéfi nis après la révision du prix continueront à attirer leurs marchés cibles ce qui, dans les deux cas, pourrait impacter signifi cativement de manière négative l’activité, la situation concurrentielle, les résultats des opérations et la situation fi nancière d’AXA. pour déterminer le niveau approprié de reportés (DAC), de réserves pour avantages sociaux ainsi que pour calculer certains secteur tel que la valeur des affaires Value (EEV) des activités Vie, Épargne, Retraite, qui impliquent un degré élevé d’appréciation de la part de la Direction ainsi que des prédictions sur un avenir par nature incertain. Si ces hypothèses se révélaient inexactes, cela pourrait avoir un impact défavorable sur le résultat net consolidé et/ou sur les indicateurs de performance, comme la NBV, qui pourraient nuire au cours La constitution de réserves, en ce compris l’impact des garanties minimum contenues dans certains de nos produits d’épargne-retraite, le test d’adéquation effectué sur réserves constituées pour les polices d’assurance vie et la mise en place des DAC, NBV et EEV sont par essence des éléments incertains qui impliquent des hypothèses sur des facteurs tels le comportement de l’assuré (par exemple non- renouvellement, conservation, etc.), les décisions de justice, les changements dans la législation et la réglementation, les tendances sociales, économiques et démographiques, l’infl ation, les retours sur investissement et, dans la branche assurance vie, les hypothèses quant à l’évolution de la mortalité et de la morbidité. Le recours à ces nombreuses hypothèses pourrait infl uer de manière signifi cative sur les réserves et les dépenses de souscription ainsi que sur les DAC, la NBV et l’EEV. De plus, des réserves d’assurance pour des garanties minimum contenues dans certains de nos produits d’épargne- retraite, les équilibres DAC, EEV et NBV peuvent être affectés de manière signifi cative par la situation des marchés fi nanciers et des baisses importantes pourraient avoir un effet négatif sur le résultat consolidé de nos opérations et notre situation fi nancière. En outre, certaines de ces prévisions ne sont pas linéaires. Bien qu’AXA ait adopté une approche market- consistent plus prudente que les méthodes traditionnelles de calcul des NBV et EEV, des changements dans les prévisions utilisées pour calculer ces indicateurs pourraient nuire de manière signifi cative au niveau de nos NBV et/ou EEV. Par exemple, notre NBV est sensible aux fl uctuations des taux d’intérêt et, en conséquence, une évolution défavorable des taux peut avoir un impact signifi catif sur notre NBV ainsi que sur le cours de nos titres. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Si les réserves constituées au titre des pertes dans nos branches IARD insuffi santes, nos bénéfi ces s’en Conformément à la pratique du secteur et aux obligations comptables et réglementaires, nous constituons des réserves tant au titre des réclamations que des charges qui sont liées au règlement des réclamations de nos branches IARD et assurance internationale. À l’exception des rentes invalidité et des engagements inhérents aux accidents du travail qui sont réputés constituer des règlements structurés, les réserves pour sinistres ne sont pas escomptées. Les réserves ne représentent pas une évaluation précise du passif correspondant, mais plutôt une estimation du montant des réclamations, à une date donnée, établie en fonction de techniques de projection actuarielle. Ces estimations de réserves sont des prévisions du coût probable du règlement et de la gestion ultime des réclamations, sur la base de l’évaluation que nous avons réalisée des faits et circonstances alors connus, de l’examen des profi ls historiques de règlement, d’estimations de tendances en matière de gravité et de fréquence des réclamations, de principes juridiques de responsabilité et d’autres facteurs. La méthode d’estimation des réserves se fonde sur les informations les plus récentes disponibles au moment de la Nous surveillons en permanence l’adéquation des réserves constituées, en ce compris l’évolution des sinistres émergents, et les sinistres réels par comparaison aux hypothèses faites au moment de l’estimation des réserves brutes constituées. D’après les informations dont nous disposons actuellement, nous estimons que nos réserves sont suffi santes. Cependant, comme la constitution de réserves relève par défi nition d’un processus incertain faisant appel à des nombreuses estimations dont les impacts de tout changement législatif ou réglementaire ainsi que des changements dans les conditions économiques, rien ne permet de garantir que les pertes fi nales ne dépasseront pas de manière signifi cative nos réserves et qu’elles n’auront pas un effet négatif important sur le résultat net consolidé. Pour de plus amples informations sur les réserves concernant les réclamations liées à l’amiante, vous pouvez vous reporter au paragraphe « Risques liés à l’amiante » dans la Note 14.7 aux « États Financiers Consolidés » d’AXA, incluse dans la Partie 4 ne pas être conformes aux hypothèses utilisées pour déterminer le prix de nos produits et établir le niveau de nos réserves, et pourraient avoir un impact négatif sur nos Dans nos branches Vie, Épargne, Retraite, nos bénéfi ces dépendent dans une large mesure de l’adéquation entre les demandes d’indemnisation et les hypothèses utilisées afi n de déterminer les prix de nos produits et d’établir les charges au titre des obligations inhérentes aux demandes d’indemnisation et aux provisions techniques. AXA utilise son expérience et les données de la profession afi n d’élaborer des estimations quant aux profi ts à venir au titre des polices d’assurance, en ce compris les informations utilisées afi n de fi xer les prix des produits d’assurance et d’établir les obligations actuarielles connexes. Rien ne permet toutefois de garantir que la réalité sera conforme à ces estimations et des risques émergents tels que des épidémies pourraient entraîner des pertes incohérentes par rapport à nos prix et nos hypothèses. Si les prestations effectivement payées à nos assurés sont moins favorables que les hypothèses sous-jacentes utilisées initialement pour fi xer les réserves sur prestations futures ou, si des événements ou tendances nous amènent à modifi er les hypothèses sous-jacentes, il se peut que nous devions augmenter nos engagements, ce qui pourrait avoir un impact défavorable important sur notre activité, notre résultat net ainsi Le caractère cyclique de la branche IARD peut avoir un impact sur nos résultats L’activité d’assurance IARD est cyclique. Bien que les cycles ne soient jamais identiques, l’expérience montre qu’ils ont une durée généralement comprise entre deux et six ans. Ces cycles alternent des périodes d’intense concurrence sur les prix en raison de capacités excessives des assureurs et des périodes de pénurie d’offre permettant d’appliquer des tarifs plus élevés. C es périodes se caractérisent par une volatilité importante des résultats ainsi que des pertes. Par le passé, les assureurs IARD ont connu d’importantes variations de leur résultat net consolidé en raison de situations instables et parfois imprévisibles échappant à leur contrôle direct, comme par exemple le renforcement de la concurrence entre assureurs, la survenance à une fréquence inhabituelle d’événements catastrophiques, les niveaux de capacité des assureurs ainsi que la conjoncture économique générale. Cette situation pourrait entraîner une baisse du chiffre d’affaires au cours de certains cycles dans l’hypothèse où nous déciderions de ne pas réduire les prix de nos produits IARD afi n de maintenir notre rentabilité. Les effets de ce caractère cyclique, les modifi cations des attentes des clients en matière de tarifs, la fréquence ou la gravité des sinistres ainsi que d’autres événements ou facteurs préjudiciables affectant l’activité d’assurance IARD pourraient avoir un impact négatif sur nos résultats ainsi que Au cours de ces dernières années, climatiques, dont le réchauffement, ont augmenté le caractère imprévisible et la fréquence des catastrophes naturelles (notamment les ouragans, orages de grêle, tremblement de terre, feux, explosions, gelées et inondations) et, associés à des catastrophes engendrées par l’homme ainsi que des de terrorisme, les actions militaires, les défaillances du réseau électrique ainsi que les infrastructures de téléphonie et d’Internet) ont contribué à l’incertitude concernant les tendances futures et expositions. Nous suivons l’évolution de ces risques de près et veillons à gérer notre exposition à ces risques au travers d’une sélection individuelle du risque, la maîtrise de l’accumulation des risques, l’achat de réassurance et l’utilisation des données disponibles afi n d’évaluer les risques potentiels de catastrophe. Toutefois, nous avons déjà subi et risquons encore de subir des pertes signifi catives liées 166 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Des processus ou systèmes inadaptés ou défaillants, des facteurs humains ou des événements extérieurs, en ce compris le piratage ou autres risques liés à la sécurité rentabilité, notre réputation ou l’effi cacité Le risque d’exploitation est inhérent à notre activité et peut se manifester de diverses manières, dont l’interruption des activités, l’insuffi sance ou la défaillance (y compris en cas d’accords de sous-traitance signifi catifs) des performances des forces de vente, des dysfonctionnements ou défaillances intrusions non autorisées au sein de nos sites Internet et/ou nos systèmes d’information, des violations de la réglementation, des erreurs humaines, des fautes de salariés et de la fraude externe. Nous sommes également confrontés au risque de défaillance opérationnelle ou d’interruption d’une chambre de compensation, d’une place boursière ou d’un autre intermédiaire fi nancier facilitant nos transactions sur titres. La hausse de la fréquence et de la sophistication des incidents récents de piratage à l’encontre des grandes institutions fi nancières et autres sociétés démontre l’importance de ces risques informatiques ainsi que les dommages, tant fi nanciers que de réputation, qui peuvent en découler. La Direction a mis en place des contrôles internes et des procédures destinées à protéger les données des clients ainsi que les informations confi dentielles du Groupe du piratage et autres types d’intrusions non autorisées dans les systèmes d’information du Groupe. Il n’y a toutefois pas de garantie que ces mesures soient effi caces et permettent d’empêcher les intrusions dans les systèmes d’informations du Groupe, ces dernières pouvant résulter en une perte de données sensibles des clients et/ou Ces événements sont susceptibles d’entraîner des pertes fi nancières, une dégradation de notre liquidité, une interruption de notre activité, des sanctions de nature réglementaire ou de porter atteinte à notre réputation. La Direction s’efforce de maîtriser ces risques en maintenant un environnement sain et bien contrôlé au regard des caractéristiques de notre activité, de nos marchés et de l’environnement réglementaire dans lequel nous exerçons notre activité. Nonobstant ces mesures, le risque opérationnel faisant partie de l’environnement dans lequel nous exerçons notre activité, il est possible que nous subissions occasionnellement des pertes dues à ces types de risques. Nous pourrions être soumis à des passifs imprévus liés à des activités abandonnées, cédées ou liquidées et nous pourrions Nous pouvons, occasionnellement, conserver des obligations d’assurance ou de réassurance et d’autres engagements hors bilan liés à la cession ou la liquidation de diverses activités. Nous pourrions aussi, occasionnellement et dans le cadre de notre activité, fournir des garanties et nous engager dans des opérations dérivées et d’autres transactions hors bilan qui pourraient donner lieu à des charges inscrites au compte de Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 – Note 29 « Actifs et passifs éventuels et engagements » et Note 20 « Instruments dérivés » du présent Rapport Annuel. La désignation du Groupe AXA en tant Important Insurer) (« GSII ») pourrait avoir un impact important sur nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital, notre capacité à développer le Groupe via des acquisitions ainsi que notre Le 18 juillet 2013, l’International Association of Insurance Supervisors (« IAIS ») (Association Internationale des Contrôleurs d’Assurance) a publié une méthode de désignation des assureurs revêtant une importance systémique globale dans le cadre de l’initiative générale lancée par le G20 avec l’assistance du Financial Stability Board (« FSB ») (Conseil de Stabilité Financière) destinée à identifi er les institutions fi nancières d’importance systémique globale (« G-SIFIs »). Cette méthode d’évaluation, approuvée par le FSB, est destinée à identifi er les assureurs dont la défaillance ou la faillite non contrôlée entraînerait, du fait de leur taille, de leur complexité ainsi que de leurs interconnexions, de graves perturbations du système fi nancier global et des activités économiques. Par ailleurs, le 18 juillet 2013, le FSB a établi sa liste initiale de neuf assureurs revêtant une importance systémique globale, dont le Groupe AXA. Des mesures, également publiées par l’IAIS le 18 juillet 2013 pour application par les GSII , incluent (1) de nouvelles exigences en capital dont une exigence d’un capital de base applicable à toutes les activités du Groupe, appelée « basic capital requirement » (anciennement Backstop capital requirement) (« BCR ») un niveau supplémentaire de capital pour une plus grande capacité d’absorption des pertes liées aux activités systémiques d’un GSII et dénommé « Higher Loss Absobency » (« HLA »), (2) une surveillance réglementaire plus importante des holdings, (3) diverses mesures permettant de promouvoir l’autonomie structurelle des sociétés au sein des groupes et de réduire la dépendance intra-groupe, en ce compris les fi nancements intra-groupe et autres accords, et (4) plus généralement, une surveillance accrue de ces assureurs, dont une obligation d’établir un Plan de Gestion des Risques Systémiques (« SRMP ») et un Plan de Redressement et de Liquidation (« RRP ») pouvant entraîner de nouvelles obligations en termes de processus, de reporting et de conformité (et des coûts) ainsi que des réorganisations potentielles de certaines activités. Dans son rapport de juillet 2013, le FSB a indiqué que la liste des GSII serait mise à jour chaque année sur la base de nouvelles informations et serait publiée chaque année I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I au mois de novembre. En novembre 2014, le FSB, après consultation de l’IAIS et des autorités nationales, a identifi é les neuf assureurs systémiques fi gurant sur la liste de 2013 (dont Les mesures précitées incluent la constitution d’un Comité de Gestion des Crises (« CMG ») par le superviseur Groupe, la préparation du SRMP et du RRP précités et le développement et l’application du BCR dès 2014, tandis que d’autres mesures seront mises en œuvre progressivement, telle que le HLA qui sera développé d’ici la fi n 2015 pour une application à partir de 2019\. Le 23 octobre 2014, l’IAIS a annoncé le développement du BCR, ce dernier ayant reçu l’appui du FSB. À compter de 2015, ce BCR, qui est inférieur au capital de solvabilité requis (Solvency Capital Requirement « SCR ») exigé sous Solvabilité II, sera communiqué sur une base confi dentielle à des contrôleurs de groupe et partagé avec l’IAIS. Début 2019, les assureurs systémiques auront l’obligation d’avoir un capital qui ne sera pas inférieur au BCR additionné au HLA. La manière dont ces mesures (ainsi que toute autre initiative lancée par l’IAIS telle que le projet de Cadre Commun pour (Internationally Active Insurance Groups « IAIG ») et la section relative à l’exigence de capital harmonisé (Insurance Capital Standard « ICS ») du Cadre Commun qui est en cours de consultation publique) seront introduites dans les lois ou réglementations de chaque pays est encore incertaine à ce stade ; toutefois ces mesures, si elles sont appliquées, Groupe AXA en termes de réglementation et de compétitivité et impacter de manière signifi cative nos exigences de capital, notre rentabilité, la fongibilité de notre capital ainsi que notre capacité à fournir du capital ou un soutien fi nancier aux sociétés du Groupe, notre capacité à développer le Groupe à travers des acquisitions futures, la manière dont nous exerçons nos activités, et plus généralement notre compétitivité face à d’autres groupes d’assurance qui ne sont pas désignés Nous sommes confrontés à une forte d’activité qui peut s’intensifi er en raison des conditions actuelles des marchés et affecter de manière négative notre résultat net consolidé ainsi que notre situation Nos concurrents sont des sociétés de fonds d’investissement, de gestion d’actifs, de gestion de capitaux privés, des fonds de couverture, des banques commerciales et d’investissements et d’autres compagnies d’assurance, dont beaucoup sont soumis à des réglementations différentes des nôtres et proposent des produits alternatifs ou à des prix plus compétitifs que les nôtres. En outre, la création de circuits de distribution alternatifs pour certains types de produits fi nanciers ou d’assurance, notamment par Internet, peut accroître la concurrence et la pression sur les marges de certains types de produits. Cette pression serait susceptible d’infl uer sur les prix d’un certain nombre de nos produits et services, et ce principalement dans l’hypothèse où nos concurrents tenteraient d’obtenir de nouvelles parts de marché. L’ensemble de ces pressions pourrait nuire à notre capacité à maintenir ou améliorer notre Notre activité est soumise à de nombreuses lois et réglementations ainsi qu’à des les différents pays dans lesquels nous et réglementations dans ces pays ou la modifi cation de lois et réglementations existantes ainsi que le résultat défavorable réglementaire signifi cative, en cours ou à venir, peuvent avoir un effet négatif sur notre activité, notre situation fi nancière, notre résultat net consolidé, notre réputation Le Groupe AXA exerce ses activités dans plus de 50 pays dans le monde. Celles-ci sont soumises à une grande variété de lois et réglementations, notamment d’assurance. Nous sommes confrontés à des défi s importants de mise en conformité, en raison de l’évolution rapide de notre environnement réglementaire. Les autorités de régulation, partout dans le monde, font preuve de plus en plus de virulence et de fermeté dans l’interprétation et l’application des règlements en vigueur au sein des pays dans lesquels nous intervenons. Les perturbations fi nancières de ces dernières années ont entraîné un certain nombre d’initiatives législatives et réglementaires (un grand nombre d’entre elles axées sur le secteur fi nancier) dans la plupart des juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités. Bien que la Direction ne puisse pas prédire la probabilité ainsi que la date à laquelle ces propositions législatives ou réglementaires pourraient entrer en vigueur ou leur forme, certaines de ces propositions, si elles sont adoptées, pourraient avoir un impact défavorable signifi catif sur nos activités, notre résultat net ainsi que notre situation fi nancière. Nous pensons, en tout état de cause, que la multitude de nouvelles lois et réglementations augmentera nos coûts légaux ainsi que ceux de mise en conformité. Un certain nombre d’initiatives réglementaires et d’actions coercitives dans le domaine de la lutte contre la criminalité fi nancière lutte contre la corruption) ainsi que de nombreuses initiatives de protection des consommateurs, dont les Directives IMD2, MiFID et le Règlement PRPS, dans des domaines tels que, notamment, la distribution (en ce compris la rémunération des intermédiaires et la communication relative aux coûts de distribution), la conformité, la vente abusive (misselling) ainsi que la lutte contre les potentiels confl its d’intérêts, se sont développées au cours des dernières années. Certaines institutions fi nancières mondiales ont fait l’objet d’actions coercitives très médiatisées ayant abouti à des sanctions, notamment fi nancières, très signifi catives. Ces domaines complexes du droit sont en constante évolution et engendrent des risques fi nanciers et de réputation signifi catifs en cas de non-conformité. Par ailleurs, en tant que société exerçant ses activités dans de nombreux pays, nous sommes soumis à un certain nombre de régimes et réglementations fi scales. Des changements dans ces lois fi scales, dont les retenues issues de la réglementation FATCA (Foreign Account Tax 168 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Compliance Act) et l’introduction d’un standard de reporting commun (Common Reporting Standard « CRS » ) prévue dans de nombreuses juridictions dans lesquelles le Groupe opère pourraient entraîner une augmentation de nos dépenses fi scales et engendrer des coûts de mise en conformité. Des interprétations ou développements futurs de ces régimes fi scaux pourraient également affecter notre dette fi scale, notre retour sur investissement ainsi que nos activités. Nous avons été, et pourrions être à l’avenir, soumis à des enquêtes réglementaires qui pourraient, compte tenu des actions civiles qui les accompagnent souvent, affecter notre image, notre marque, nos relations avec les organes de régulation ou notre résultat net consolidé. Par ailleurs, nous avons été cités comme défendeurs dans de nombreux procès (actions collectives comme individuelles) et impliqués dans diverses enquêtes et examens réglementaires. Nous pourrions en outre être impliqués dans de telles affaires à l’avenir. Certains de ces procès et enquêtes ont pour objet d’obtenir des dommages et intérêts d’un montant élevé ou indéfi ni, notamment des dommages et intérêts punitifs. Certaines des autorités réglementaires impliquées dans ces procédures disposent de pouvoirs étendus pour intervenir sur la conduite de notre activité. En 2014, l’environnement contentieux a continué à évoluer avec l’introduction des actions de groupe en France et dans certaines autres juridictions européennes, ce qui pourrait augmenter nos risques de litiges et les coûts liés à ces derniers. En raison de la nature de certains de ces procès et enquêtes, nous ne pouvons pas estimer les pertes ni prévoir avec certitude l’impact potentiel de ces actions ou enquêtes sur notre activité, notre situation fi nancière ou notre résultat net consolidé. Vous pouvez vous reporter à la Partie 4 – Note 31 « Contentieux » et à la Section 3.1 « Cadre réglementaire » du présent Rapport Annuel pour plus d’informations sur ce point. Nous pensons que l’objet et le champ d’application des lois et réglementations applicables, ainsi que la surveillance réglementaire continueront à augmenter d’une manière générale. La Direction gère ces risques de manière proactive et a adopté des politiques et procédures destinées à s’assurer de la conformité du Groupe avec les lois et réglementations applicables dans les juridictions dans lesquelles elle exerce ses activités. Toutefois nous ne pouvons pas prévoir de manière précise les effets potentiels de changements dans les lois ou réglementations, leur interprétation ou mise en œuvre (ou les effets potentiels de tout projet de loi ou réglementation à venir), ou l’impact que de nouvelles lois ou réglementations pourraient avoir sur notre activité, notre condition fi nancière, notre résultat net consolidé ou nos activités diverses. Le fait pour AXA de ne pas être en conformité avec la réglementation applicable ou les différentes réglementations applicables dans les pays dans lesquels la Société exerce ses activités ou encore les marchés sur lesquels elle opère, pourrait aboutir à des amendes, des pénalités, des injonctions ou d’autres restrictions similaires qui pourraient avoir un impact négatif sur les résultats ou la réputation d’AXA. Pour plus d’informations sur ces sujets, vous pouvez vous reporter à la Partie 4 – Note 31 « Contentieux » ainsi que la Section 3.1 « Cadre réglementaire » du présent Par ailleurs, nos opérations internationales exposent le Groupe à divers risques et défi s politiques, réglementaires, fi nanciers et commerciaux qui peuvent affecter la demande de nos produits et services, la valeur de notre portefeuille d’investissements, les niveaux de capitaux et d’excédent minimum requis et la solvabilité des partenaires commerciaux locaux. Ces risques ou économique des pays dans lesquels nous opérons, et notamment le risque de nationalisations, d’expropriations, le contrôle des prix, le contrôle du capital, les fl uctuations des taux de change, les risques de crédit de nos débiteurs et partenaires commerciaux locaux, l’absence d’expérience des affaires sur certains marchés, les risques associés à l’exposition à des situations d’insolvabilité dans le secteur de l’assurance par le biais des fonds de garantie des assurés ou des mécanismes analogues mis en place sur des marchés étrangers et, dans certains cas, les risques relatifs à l’incompatibilité potentielle avec des partenaires étrangers, surtout dans les pays où nous détenons des activités par l’intermédiaire de joint-ventures ou d’autres entités que nous ne contrôlons pas. Les potentielles modifi cations des normes (« IFRS ») telles qu’adoptées par l’Union Les comptes consolidés du Groupe sont établis sur la base des normes IFRS et interprétations du Comité d’interprétation de l’IFRS (Interpretations Committee), défi nitives et en vigueur au 31 décembre 2014, selon les dispositions d’adoption de l’Union Européenne (les « normes »). Ces normes font l’objet de discussions continues de l’International Accounting Standards Board (« IASB ») concernant leur modifi cation potentielle. Certaines de ces modifi cations pourraient avoir des impacts signifi catifs sur les assureurs et d’autres institutions fi nancières, dont AXA, qui prépare ses comptes consolidés en conformité Dans la mesure où les travaux de l’IASB sont en cours, la Direction ne peut prévoir avec certitude l’impact des modifi cations proposées (ou d’éventuelles modifi cations futures de ces normes). Néanmoins, tout amendement signifi catif des normes pourrait affecter le résultat net consolidé de la Société. Afi n de lever des fonds en vue de fi nancer notre développement ou pour des exigences de solvabilité, nous pourrions, à l’avenir, proposer des droits, des bons de souscription et d’autres titres analogues à des prix en dessous du cours du marché actuel, ce qui pourrait avoir pour effet d’affecter le cours de nos actions ordinaires et de nos ADS et de diluer le pourcentage de Les Mutuelles AXA, composées de sociétés d’assurance mutuelle françaises, détenaient 14,03 % des actions d’AXA et 23,61 % des droits de vote au 31 décembre 2014. Les Mutuelles AXA ont exposé leur intention d’exercer leurs droits de vote au sein d’AXA conjointement et pourraient avoir des intérêts en confl it avec les intérêts d’autres actionnaires. Par exemple, même si les Mutuelles AXA ne détiennent pas la majorité des droits de vote d’AXA, leurs efforts pour refuser ou dissuader une offre future d’acquisition d’AXA, que I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le prix auquel nos ADS et nos actions ordinaires se négocient peut être affecté par un grand nombre de facteurs, dont certains sont intrinsèques à notre activité, tandis que d’autres seront liés au secteur de l’assurance et aux marchés de capitaux en général. Du fait de ces facteurs, il se peut que vous ne puissiez pas revendre vos ADS ou vos actions ordinaires au prix auquel vous les aviez achetés ou à un prix supérieur. AXA SA est une société anonyme régie par la loi française. La majorité des mandataires sociaux d’AXA, ainsi que certains des experts cités dans ce document, résident en dehors des États-Unis, notamment en France. Une part importante des avoirs d’AXA SA ainsi que les avoirs de ces personnes sont localisés en dehors des États-Unis. En conséquence, il est possible que des actionnaires ne puissent pas signifi er un acte de procédure à AXA SA ou ces personnes afi n de faire exécuter contre eux les jugements des tribunaux américains basés sur des dispositions de responsabilité civile des lois fédérales américaines sur les valeurs mobilières. De plus, les jugements rendus aux États-Unis pourraient ne pas avoir de force exécutoire contre AXA devant des tribunaux français. En conséquence, nos actionnaires qui obtiendraient des jugements contre AXA aux États-Unis pourraient ne pas être en mesure de nous imposer de payer le montant indiqué dans d’autres actionnaires pourraient trouver intéressante, seraient susceptibles d’empêcher les autres actionnaires d’obtenir une prime sur leurs actions ou ADS AXA. Les Mutuelles AXA pourraient décider, à une date future, d’augmenter leur participation dans AXA ou de céder tout ou partie des actions Par ailleurs, le cours des ADS AXA et les dividendes versés à leurs détenteurs peuvent être affectés de manière importante par des fl uctuations de la parité entre l’euro et le dollar AXA a procédé au retrait de la cote du New York Stock Exchange des ADS AXA en 2010, ce qui pourrait potentiellement diminuer la liquidité des ADS AXA. Les ADS AXA sont négociés sur le marché de gré à gré. Bien que depuis quelques années les marchés de gré à gré américains soient de plus en plus sophistiqués et liquides, il n’y a aucune certitude quant à la liquidité des ADS AXA sur le marché de gré à gré ou sur la possibilité pour une personne souhaitant acheter ou vendre des ADS AXA de trouver, à tout moment, une contrepartie voulant acheter ou vendre pour un prix et un volume acceptables. Les détenteurs d’ADS AXA pourraient ne pas être en mesure d’exercer leurs droits de vote en raison de retards de notifi cation au dépositaire et du fait de celui-ci. Dans ce cas, la responsabilité du dépositaire vis-à-vis des détenteurs d’ADS AXA pour défaut d’exécution des instructions de vote ou au titre de l’exécution des instructions de vote est limitée par le Contrat de Dépôt (Deposit Agreement) qui organise le dispositif De plus, les recours des détenteurs d’ADS AXA seront limités si AXA ou le dépositaire n’honore pas ses obligations aux termes du Contrat de Dépôt et que ses détenteurs souhaitent engager une procédure judiciaire à l’encontre d’AXA ou du dépositaire. Les détenteurs d’ADS AXA aux États-Unis pourraient ne pas être en mesure de participer à des offres de droits, bons de souscriptions d’actions ou titres analogues ouvertes aux détenteurs d’actions AXA ou de recevoir des dividendes en actions, aux mêmes conditions que ces derniers. Par exemple, ils pourraient se voir offrir un paiement en numéraire plutôt que des actions compte tenu des exigences d’enregistrement liées à la législation américaine en cas de paiement en actions. 170 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Les informations de cette section viennent en complément de la Note 4 aux États Financiers Consolidés, inclus dans la Partie 4 de ce Rapport Annuel et sont couvertes par le rapport des Commissaires aux Comptes sur les états fi nanciers consolidés. L’organisation et les missions du Risk Management Dans cette partie, Risk Management, fait référence à la fonction interne chargée de suivre et de contrôler effi cacement les risques aux niveaux local et Groupe. Group Risk Management (GRM) est le département central responsable de la coordination du Risk Management à Les départements Risk Management locaux, dirigés par les Directeurs des Risques locaux (CRO – Chief Risk Officers), mettent en œuvre les standards et instructions GRM à l’intérieur Partie intégrante de l’ensemble des processus opérationnels, le Risk Management est responsable de la défi nition et du déploiement du cadre de gestion des risques (Enterprise Risk Management framework) à l’intérieur du Groupe AXA. Ce cadre est basé sur les quatre piliers suivants, soutenus par une forte culture des risques : Indépendance et exhaustivité de la gestion des risques : les Directeurs des Risques sont indépendants des opérations (« première ligne de défense ») et des départements d’audit interne (« troisième ligne de défense »). Le département Risk Management, conjointement avec les départements Ressources Humaines et Sécurité constitue la « deuxième ligne de défense » dont l’objectif est de développer, coordonner et piloter un cadre de risque harmonisé au 2. Un cadre partagé d’appétit aux risques : les Directeurs des Risques doivent s’assurer que la direction revoit et approuve les risques détenus au sein de leur compagnie, défavorable de ces risques, et dispose d’un plan d’action susceptible d’être mis en œuvre en cas d’évolution 3. Deuxième opinion systématique sur les processus clés : les Directeurs des Risques fournissent une seconde opinion indépendante sur les processus clés de décisions au sein d’AXA, tels que les caractéristiques des nouveaux produits Vie et non-Vie (tarifi cation ajustée aux risques et profi tabilité), les provisions techniques non-Vie ainsi que les provisions techniques économiques Vie, les études de gestion actif-passif, d’allocation d’actifs, de nouveaux 4. Un modèle robuste de capital économique : le modèle de capital économique AXA (STEC – Short Term Economic Capital) est un outil puissant et concret pour contrôler et mesurer l’exposition à la plupart des risques, en accord avec le cadre « Solvency ». Le modèle de capital économique AXA (STEC) est conçu comme un outil cohérent et exhaustif de gestion des risques, qui constitue également un élément important dans la gestion du capital et le processus de planifi cation. Le Group Risk Management (GRM), dirigé par le Directeur des Risques Groupe qui rapporte au Directeur Général Délégué du Groupe AXA, est responsable du développement du cadre de gestion des risques en termes de limites et seuils (couvrant toutes les catégories de risques notamment, Systémiques, Financiers, Assurances et Opérationnels), standards, exigences Le GRM supervise l’adhésion des entités opérationnelles à ce cadre, avec l’appui des départements de gestion des risques locaux. Il pilote la famille Risk Management et développe une culture des risques à travers le Groupe. La fonction Risk Management au niveau du Groupe est aussi renforcée par les entités « AXA Global P&C », « AXA Global Health » et « AXA Global L&S » qui conseillent et soutiennent (Dommages, Santé et Vie) et centralisent l’achat par le Groupe La partie « risque d’assurance » ci-après détaille la stratégie de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE La gestion des risques est une responsabilité locale, en accord avec les standards et lignes directrices donnés par le GRM. Les rôles et responsabilités des équipes de gestion des risques locales sont validés conjointement par le Comité Exécutif local et le Directeur des Risques du Groupe pour assurer un meilleur alignement des intérêts centraux et locaux. Les missions requises des équipes locales de gestion des ■ coordination locale de la seconde ligne de défense (qui informatiques et ressources humaines) à travers une ■ implémentation du cadre d’appétit au risque sur tous les risques en cohérence avec l’appétit au risque du Groupe avec un reporting, des limites de risques et des processus ■ réalisation d’une seconde opinion sur les processus clés, tels que la défi nition des caractéristiques des nouveaux produits en amont de leur lancement, les niveaux de provisions techniques Dommages, les études de gestion actif-passif et d’allocation d’actif, et la stratégie de réassurance ; ■ concernant le modèle interne de capital, le département gestion des risques local est responsable de l’adéquation au profi l de risques, l’implémentation, le test et la validation du Les Directeurs des Risques locaux dirigent les départements locaux de gestion des risques au sein de chaque entité opérationnelle et rapportent à la fois à un membre de leur Comité Exécutif (Directeur Financier ou Directeur Général) et au Directeur des Risques Groupe. Ils sont indépendants des Les Directeurs des Risques locaux effectuent un reporting régulier auprès du Conseil d’Administration ou auprès de l’un de ses conseils sur les activités de gestion des risques. Leurs équipes sont responsables du contrôle et de la gestion des risques conformément aux politiques et limites du Groupe, et de la validation des décisions d’investissements et de souscription à travers les Comités de Risque locaux. Les responsables directs et les équipes opérationnelles sont en charge de la prise de risque au quotidien ainsi que de la prise de décision et ont donc la responsabilité principale d’établir et maintenir un environnement de contrôle effi cace (première ligne Les départements Juridiques, Conformité, Internal Financial Control, Ressources Humaines et Sécurité doivent développer, faciliter et piloter effi cacement le cadre et la stratégie de risque et de contrôle (deuxième ligne de défense), en coordination L’audit interne réalise, dans le cadre de sa mission, une évaluation des risques et des processus de gouvernance selon une périodicité régulière pour fournir une opinion indépendante sur l’effi cacité du système de contrôle (troisième ligne de Afi n de suivre et contrôler effi cacement les risques au niveau local et du Groupe, le processus de décision dans la structure de gouvernance s’articule autour de 2niveaux principaux : le Comité de Direction du Groupe défi nit des objectifs opérationnels et l’allocation du capital au regard du couple rendement-risque. Il défi nit également l’appétit du Groupe au risque en termes d’impact sur les indicateurs fi nanciers clefs. L’appétit au risque du Groupe est revu par le Conseil d’Administration, sur la base de la revue du Comité Financier, et le Comité d’Audit s’assure de l’effi cacité du cadre du contrôle interne et de la gestion des risques. Un rapport sur la performance de la compagnie sur les indicateurs fi nanciers clefs est présenté régulièrement au Comité d’Audit du Groupe, au Comité Financier, et au les Comités des Risques au niveau du Groupe ont pour objet de couvrir toutes les catégories de risque. Pour les • l’Asset-Liability Management Supervisory Committee du Groupe présidé par le Directeur Général Délégué et tenu par GRM. Ce comité détermine les politiques de gestion actif-passif du Groupe et s’assure que les expositions du Groupe sont dans les limites de risques défi nies, Directeur Général Délégué et le Directeur Général d’AXA France, auquel GRM participe – voir la Section 3.4 de ce Pour les risques d’Assurance Vie et Non-Vie : • les deux conseils dédiés aux Global Business Lines (Vie et Dommages) présidés par les directeurs de chaque ligne Pour les risques opérationnels et de réputation : • le Risk & Compliance Committee co-présidé par le Directeur Financier et le Directeur des Opérations du Groupe dont GRM assure le secrétariat. Les Comités des Risques Groupe s’appuient sur les Comités des Risques locaux pour garantir la cohérence et le déploiement du cadre de gestion des risques. 172 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Risques : Défi nition, exposition et Risk Management AXA est exposé aux risques des marchés fi nanciers au travers de ses activités de protection fi nancière (i.e. assurance, gestion d’actifs) ainsi qu’au travers du fi nancement de ses activités dans le cadre de la gestion des fonds propres et de la dette. Les risques de marché auxquels sont soumises les unités opérationnelles Vie, Épargne, Retraite ainsi que les portefeuilles de long terme en assurance Dommages, ont plusieurs origines, Les unités opérationnelles ont la responsabilité de gérer leurs risques fi nanciers (risques de marché, risque de crédit, risque de liquidité), à l’intérieur du cadre de risque défi ni au niveau du Groupe en termes de limites et standards. Cette approche vise à permettre aux unités opérationnelles de réagir de manière rapide, précise et ciblée et de s’adapter aux variations des conditions des marchés fi nanciers et plus généralement aux modifi cations de leur environnement politique et économique. De nombreuses techniques de gestion des risques sont utilisées pour contrôler et optimiser le niveau de risque de marché auquel les unités opérationnelles du Groupe AXA et le d’allocations stratégiques d’actifs optimales vis-à-vis des passifs supportés, optimisés afi n de réduire le risque à un chaque investissement sophistiqué une étude approfondie et formalisée par le Département Investissement et une seconde opinion par le Département Risk Management ; ■ couverture des risques fi nanciers lorsqu’ils dépassent le niveau de tolérance que le Groupe s’est fi xé. La gestion opérationnelle des instruments dérivés obéit à des règles strictes et elle est principalement confi ée aux équipes spécialisées des gestionnaires d’actifs du Groupe, AXA opérationnelles, ainsi que AXA Bank Europe et AXA Equitable pour la couverture des garanties des produits « Variable ■ suivi régulier des risques fi nanciers sur la position de la Société d’un point de vue économique et solvabilité ; ■ la réassurance qui offre aussi des garanties contre certains strictement. Elle est diminuée par : ■ la diversité de ses activités et de ses implantations géographiques, permettant ainsi d’obtenir une bonne ■ les effets de couverture naturels entre différents produits et ■ la baisse des rendements d’actifs (liée à une baisse durable des taux obligataires ou des marchés actions) peut réduire la marge fi nancière des produits en fonds général et les chargements sur les produits en Unités de Compte ; ■ la hausse des taux obligataires (liée à une hausse des taux d’intérêts ou des spreads) réduit la valeur de marché des investissements en portefeuilles obligataires et peut avoir une incidence défavorable sur la marge de solvabilité et pourrait augmenter le volume de rachat de certains contrats due à la pression compétitive ; ■ la baisse de la valeur de marché (actions, immobilier et des la marge de solvabilité ainsi que le surplus associé ; ■ la hausse de la volatilité sur les marchés fi nanciers peut accroître le coût de couvertures des garanties vendues aux assurés dans certains produits d’épargne (Unités de Compte, « Variable Annuities »…) et réduire la valeur du ■ le risque de change des compagnies d’assurance est relativement limité, les engagements en devises étant largement adossés à des actifs de même devise, mais peut néanmoins réduire la contribution aux résultats des ■ de plus, les activités dommages sont soumises à l’infl ation qui est susceptible d’accroître les indemnités à verser aux assurés, conduisant à des paiements supérieurs aux provisions constatées. Ce risque est plus particulièrement signifi catif sur les branches à déroulement long mais est pris en compte par des ajustements tarifaires fréquents ou des protections spécifi ques contre des pics d’infl ation. La politique de gestion mise en œuvre pour couvrir ces risques fait l’objet d’une adaptation en fonction des types de produits et des risques qui leur sont attachés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE ■ risque de change lié aux activités opérationnelles des fi liales Les principaux risques fi nanciers auxquels est exposé le ■ risque de taux d’intérêt et risques actions liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe ; ■ risques liés à la gestion de l’exposition de change et de la ■ risque de crédit. Se référer à la partie suivante « Risques de crédit » incluse dans la Partie 3 – Section 3.3 – « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » ; ■ risque de liquidité. Se référer au paragraphe « Ressources et gestion de liquidité » de la Partie 1 – Section 1.4 – « Trésorerie et fi nancement du Groupe ». RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT ET RISQUE AXA met en œuvre des analyses de sensibilité afi n d’estimer son exposition aux fl uctuations des taux d’intérêt et des cours de bourse. De telles analyses de sensibilité permettent d’évaluer les impacts potentiels sur le Groupe d’éventuelles évolutions favorables et défavorables des marchés fi nanciers. Concernant les analyses de sensibilité aux mouvements des taux d’intérêt et aux évolutions des marchés actions, le Groupe AXA met en œuvre deux grands types d’analyse : ■ des analyses des sensibilités de l’European Embedded Value (EEV) pour les activités Vie, telles que présentées ci- ■ des analyses des sensibilités d’actif net réévalué ajusté pour Le périmètre couvert par ces analyses reprend outre AXA SA qui porte l’essentiel de la dette, les fi liales les plus signifi catives du Groupe en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, dans la région Europe Centrale et de l’Est (Pologne, Hongrie, République Tchèque), dans la région Méditerranée et Amérique Latine (Espagne, Portugal, Italie, Mexique, Maroc, Turquie, région du Golfe et Grèce), à Hong Kong et au Japon. Au 31 décembre 2014, ces fi liales représentent 99 % des actifs investis d’AXA au sein de L’Embedded Value (EV) est une méthodologie souvent utilisée pour la valorisation de portefeuilles de contrats d’assurance dont les échéances sont à long terme. Elle mesure la valeur actuelle des montants disponibles pour l’actionnaire immédiatement et dans le futur ; elle est par conséquent, présentée nette d’impôts et d’intérêts minoritaires. L’European Embedded Value (EEV) affi ne cette méthode selon les principes défi nis par le CFO Forum des sociétés d’assurance européennes et adoptés par AXA en 2005. AXA ne publie l’EEV que pour le En complément de l’EEV Vie, Épargne, Retraite, AXA calcule une Embedded Value Groupe (EV Groupe). Pour les activités Vie, Épargne, Retraite, l’EEV est utilisée, alors que pour les autres activités l’EV est égale à l’actif net réévalué ajusté. Capitaux propres IFRS au 31 décembre Plus ou moins-values latentes nettes non incluses dans Exclusion des dettes perpétuelles TSS/TSDI des Ajustements pour mise en valeur de marché de la dans la VIF & autres ajustements, Valeur des contrats en portefeuille (VIF) Vie, 174 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 L’EV Groupe n’est pas une estimation de la « juste valeur » du Groupe AXA. Elle n’inclut pas la valeur des affaires nouvelles qui seront commercialisées dans le futur et elle ne comprend pas de valeurs des contrats en portefeuille pour les activités autres que Vie, Épargne, Retraite (dommages, assurance internationale, gestion d’actifs. banque et autres services fi nanciers), tel que la valeur temps des réserves dommage. Cependant, l’EEV Vie, Épargne, Retraite constitue un outil de gestion clé, permettant de mesurer la valeur corrigée du risque des activités et de suivre leur évolution dans le temps, tandis que l’EV Groupe fournit un lien crucial avec les processus ayant un impact sur la valeur totale du Groupe mais qui ne peuvent être observés au sein du segment Vie, Épargne, Retraite, comme les stratégies de couverture mises en œuvre au niveau du Groupe, mais aussi l’impact de l’effet de levier sur le Groupe. Le tableau ci-dessus illustre la réconciliation de l’EV Groupe aux capitaux propres IFRS du Groupe. L’Actif Net Réévalué Ajusté (ANRA) Vie, Épargne, Retraite est calculé à partir des comptes statutaires mais peut être réconcilié aux capitaux propres IFRS grâce aux ajustements ■ addition des plus-values/moins-values latentes non incluses dans les capitaux propres IFRS ; ■ élimination des actifs incorporels ; ■ élimination des plus ou moins-values latentes projetées dans la valeur des contrats en portefeuille (VIF) ; ■ ajustement pour prendre en compte comptables entre les principes régissant l’établissement des comptes consolidés d’AXA d’une part, et des comptes En ajoutant la IF ie, Épargne, Retraite à l’ANRA ie, É pargne, R etraite, on obtient l’EE ie, É pargne, R etraite. L’EV Groupe est égale à la somme de l’EEV Vie, Épargne, Retraite et de l’actif net réévalué des autres activités, égal à leurs capitaux propres IFRS ajustés : ■ de l’élimination des actifs intangibles ; la reclassifi cation en passif des dettes à durée indéterminée (TSS/TDI) traitées comme du capital en IFRS ; ■ de l’addition des plus ou moins values latentes non déjà incluses dans les capitaux propres IFRS ; ■ de la mise en juste valeur de la dette. Le calcul de la Valeur des contrats en portefeuille (VIF) Vie, Épargne, Retraite repose par nature sur de nombreuses hypothèses portant sur les exercices futurs. Pour l’EEV Vie, Épargne, Retraite, AXA a adopté une approche market- relatives au rendement des actifs. Chaque fl ux de trésorerie est actualisé à un taux approprié, de sorte qu’à partir d’un euro du portefeuille d’obligations privées ou d’actions, après projection et actualisation des fl ux de trésorerie attendus, on obtienne simplement une valeur égale à un euro. Cela revient à supposer que tous les actifs généreront à l’avenir un taux de rendement égal au taux sans risque (appelé « taux de référence » dans la méthodologie de l’Embedded Value), tel que défi ni par le marché actuel. Cependant, les fl ux de trésorerie ne sont pas projetés selon un scénario unique mais selon un ensemble stochastique de scénarios, créé afi n de garantir la condition market-consistent selon laquelle un euro de tout actif projeté sur l’avenir donne une valeur présente d’un euro. Les résultats futurs revenant aux actionnaires sont évalués pour l’ensemble de ces scénarios stochastiques, leur valeur actuelle correspondant à la VIF Vie, Épargne, Retraite. Les principales ■ les hypothèses actuarielles refl ètent la meilleure estimation possible à partir de l’expérience récente ; ■ aucun gain futur de productivité n’est projeté dans les frais généraux alors qu’un taux moyen d’infl ation future de 2,0 % a été intégré en 2014 (2,0 % 2013), AXA suit un programme frais généraux sont corrigés des dépenses non récurrentes, notamment celles à caractère stratégique ; ■ le bénéfi ce lié à l’augmentation de l’espérance de vie est pris en compte dans le taux de mortalité projeté pour les contrats en cas de décès, alors que la table de mortalité utilisée pour les contrats en rente viagère est ajustée pour tenir compte de cette longévité future plus élevée sur tous les marchés ; ■ les risques non fi nanciers sont pris en compte à travers le coût de détention du capital au niveau de chacune des entités, et correspondant à celui nécessaire pour atteindre le niveau cible fi xé par le Groupe ; ■ un taux d’imposition moyen de 28,6 % a été retenu pour 2014 (29,1 % pour 2013) ; ■ comme les années précédentes, AXA a utilisé fi n 2014 un taux de référence incluant, lorsqu’approprié, une prime d’illiquidité au-dessus des courbes de taux swaps, pour certaines de ses entités. Des modifi cations ont été apportées à la courbe de taux d’intérêt cette année afi n de refl éter les Comme décrit ci-dessus, l’évaluation de la VIF Vie, Épargne, Retraite conformément à la méthode market-consistent d’AXA ne dépend pas du rendement futur supposé des actifs, mais plutôt du taux de référence décrit ci-dessus. L’évaluation de la VIF Vie, Épargne, Retraite dépend également des projections stochastiques de plusieurs scénarios, plutôt que d’un scénario Les sensibilités de l’EV Groupe à des changements majeurs d’hypothèses économiques sont présentées ci-dessous pour les valeurs 2013 et 2014 : ■ hausse de 100 point de base (pdb) des taux d’intérêt de référence qui simule un choc brutal sur les conditions initiales, se traduisant par des changements pour : 1) la valeur de marché actuelle des produits de taux, entraînant d’éventuels changements pour les montants projetés au titre des plus ou moins-values latentes et/ou prélèvements sur encours ; 2) les taux de réinvestissement futurs pour toutes les catégories d’actifs et 3) les taux d’actualisation du risque. Les taux d’infl ation restent inchangés ; ■ baisse de 100 pdb des taux d’intérêt de référence qui correspond à la même chose que ci-dessus, le choc s’exerçant cette fois à la baisse. Si la baisse de 100 points de base se traduit par des taux négatifs, ceux-ci sont ramenés à zéro ; I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE ■ niveau initial du marché des actions supérieur de 10 % qui simule un choc sur les conditions initiales des marchés action. Elle se traduit par des changements de la valeur de marché actuelle des actions, entraînant d’éventuels changements des montants projetés au titre des plus ou moins-values latentes et/ou prélèvements sur encours. Les comportements des assurés et de la Direction sont corrigés en fonction de ces conditions. Comme indiqué dans les défi nitions, ces calculs refl ètent un choc sur les conditions initiales des actions ; cependant, aucune hypothèse de changement de valeur n’est retenue concernant des catégories d’actifs telles que les produits de taux ou l’immobilier pour accompagner les fl uctuations des marchés des actions. En fait, les changements de valeur des autres classes d’actifs conduiraient probablement à des résultats différents de ceux indiqués ici. Il se peut aussi qu’une évolution progressive des actions engendre des résultats différents de ceux provoqués par un choc brutal ; ■ niveau initial du marché des actions inférieur de 10 % qui correspond à la même chose que ci-dessus, mais dans Toutes les sensibilités s’entendent nettes d’impôts et intérêts minoritaires et le cas échéant nettes de la participation des Les sensibilités 2014 à la variation des taux d’intérêt (% de l’EV Groupe), des activités Vie, Épargne, Retraite, soit 4 % en cas de hausse de 100 pdb et - 10 % en cas de baisse de 100 pdb (2013 : 3 % et - 9 %), présentent une dissymétrie essentiellement due aux taux d’intérêt garantis dont la valeur augmente lorsque les taux diminuent, alors que les taux de réinvestissement devraient être partagés avec les assurés, limitant les gains pour l’actionnaire dans un environnement de hausse des taux. Cependant certaines entités ne suivent pas ce schéma classique, étant donné que dans ces pays AXA a beaucoup moins de produits avec des taux d’intérêts garantis et que son EEV se comporte plus comme un portefeuille obligataire. En outre, la hausse des taux d’intérêt affecte la valeur positivement via l’augmentation du taux d’investissement et négativement via la diminution de la valeur initiale des actifs obligataires et la hausse des taux d’actualisation pour les bénéfi ces futurs. Ces interactions donnent des résultats différents selon les types de produits. L’EEV est devenue plus sensible à la baisse des taux d’intérêt suite à la baisse des taux d’intérêts en 2014 qui conduit les garanties de taux de l’Actif Général et des produits de retraite « Variable Annuity » à être davantage dans la monnaie. Les sensibilités 2014 à la variation des taux d’ intérêt (% de l’EV Groupe) des autres activités, soit - 3 % en cas de hausse et 4 %), refl ètent principalement l’impact net d’impôts sur les actifs obligataires partiellement compensé par l’impact sur les instruments dérivés, et la sensibilité aux changements de la valeur des dettes, en cas de variation des taux d’intérêt, toutes les dettes étant classifi ées comme passif et mesurées en valeur de marché. La majeure partie des provisions des activités autre que Vie, Épargne, Retraite dans les états fi nanciers et donc dans la TNAV n’est pas sensible aux variations de taux d’intérêt, car ces provisions ne sont généralement pas escomptées. Les sensibilités 2014 aux fluctuations des marchés actions (% de l’EV Groupe) des activités Vie, Épargne, Retraite, soit 3 % en cas de hausse de 10 % et - 4 % en cas de baisse de 10 % (2013 : 3 % et - 4 %) sont plus symétriques. Ces dissymétries 176 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 limitées refl ètent l’impact des garanties et des règles sur le partage des bénéfi ces, ainsi que certains programmes de couverture visant à limiter les pertes potentielles. L’impact des variations de valeur des marchés actions peut se faire sentir via l’exposition à l’actif général ou via la modifi cation de la valorisation des actifs impactant les futurs prélèvements sur encours des contrats en Unités de Compte. Les sensibilités 2014 aux fluctuations des marchés actions (% de l’EV Groupe) des autres activités, soit 1 % en cas de hausse de 10 % et - 1 % en cas de baisse (2013 : 1 % et \- 1 %), refl ètent un impact net d’impôts sur les actions et les La Section 3.3 « L’organisation et les missions du Risk Management » fournit plus de détails sur les contrôles effectués RISQUE DE CHANGE LIÉ AUX ACTIVITÉS Pour les sociétés d’assurance, qui représentent 89 % des actifs du Groupe au 31 décembre 2014 (88 % en 2013), les actifs et passifs exposés en devises sont globalement congruents ou ■ Pour les activités Vie, Épargne, Retraite : 78 % des actifs du Groupe à fi n 2014 (77 % en 2013) : En France, l’exposition d’AXA au risque de change à la fi n (10 254 millions d’euros en 2013) à travers les parts qu’elle détient directement ou indirectement dans certains fonds d’investissement partiellement investis en devises étrangères (notamment en dollar américain : pour 10 717 millions d’euros contre 8 180 millions d’euros en 2013, en livre sterling : pour 2 057 millions d’euros contre 1 163 millions d’euros en 2013, et yen japonais : 204 millions d’euros contre 212 millions d’euros en 2013). Cette exposition permet à AXA France de diversifi er ses placements et de faire bénéfi cier ses assurés de la performance des marchés fi nanciers internationaux. AXA France couvre son exposition au risque de devise à travers l’utilisation de forwards et d’autres dérivés de devises (notionnel AXA Japan peut investir, le cas échéant, en dehors du marché japonais afi n de diversifi er et optimiser ses investissements pour améliorer ses rendements. À la fi n de l’exercice 2014, le total des actifs libellés en devises étrangères détenus directement (essentiellement en dollar américain) s’élève à 13 715 millions d’euros (12 971 millions d’euros au 31 décembre 2013). Hors actifs alloués aux produits en Unités de Compte, le risque de change correspondant est entièrement couvert par l’utilisation Au 31 décembre 2014, AXA Germany détenait directement 5 853 millions d’euros de placements libellés en devises étrangères (4 456 millions d’euros en 2013), ceci afi n de diversifi er ses investissements et de profi ter de la performance principalement libellés en dollar américain (5 433 millions d’euros contre 4 048 millions en 2013), y compris le fonds US Short Duration High Yield (465 millions d’euros contre 443 millions d’euros en 2013) et en livres sterling (214 millions d’euros contre 219 millions d’euros en 2013). L’exposition au risque de change est couverte à l’aide de forwards de devises (notionnel de 5 466 millions d’euros en 2014 contre 3 992 millions d’euros en 2013) et de swaps de devises (notionnel de 375 millions d’euros contre 461 millions d’euros Les entités suisses sont exposées au risque de change au travers de leurs investissements en devises étrangères (principalement en euro et en dollar américain) en raison de possibilités de placement limitées et d’un taux d’intérêt continuellement faible en Suisse. La majeure partie du risque de change est couverte en franc suisse par l’utilisation de swaps, d’options et de forwards de devises. À la fi n de l’exercice 2014, l’exposition de la Suisse au risque de change s’élevait à 27 226 millions d’euros (23 100 millions d’euros en 2013) ce qui représentait environ 38 % du total des actifs (35 % du total des actifs en 2013) dont 25 103 millions d’euros sont couverts (21 447 millions d’euros en 2013). Au 31 décembre 2014, AXA Hong Kong détenait directement et indirectement au travers des fonds d’investissement, des investissements libellés en devises étrangères pour 8 197 millions d’euros en 2014 (6 545 millions d’euros en 2013). Ces investissements étaient essentiellement libellés en dollar américain (7 864 millions d’euros contre 6 323 millions d’euros en 2013) afi n de bénéfi cier du marché américain plus développé que celui de Hong Kong entre terme de liquidité et d’échéances disponibles. L’exposition au risque de change est couverte par l’utilisation de forwards de devises à hauteur de En Belgique, aux États-Unis, au Royaume Uni et dans la région Méditerranée et Amérique Latine, les sociétés d’assurance vie, épargne, retraite du Groupe n’ont pas d’exposition signifi cative Au 31 décembre 2014, ces pays représentaient 97 % des actifs investis par les sociétés du Groupe pour leurs activités Vie, Épargne, Retraite (99 % à la fi n 2013). ■ Pour les activités dommages : 9 % des actifs du Groupe à fi n 2014 (9 % en 2013) : En France, AXA est exposée au risque de change à la fi n de l’exercice 2014 pour un montant total de 2 870 millions d’euros (1 833 millions d’euros en 2013) à travers les parts qu’elle détient directement ou indirectement dans certains fonds d’investissement partiellement investis en devises étrangères (notamment en dollar américain : pour 2 445 millions d’euros contre 1 386 millions d’euros en 2013, en livre sterling : pour 384 millions d’euros contre 240 millions d’euros en 2013, et yen japonais : 32 millions d’euros contre 57 millions d’euros en 2013) afi n de diversifi er ses placements. AXA France couvre son exposition au risque de devise à travers l’utilisation de forwards de devises dans ces devises (notionnel de 2 764 millions d’euros contre 1 806 millions d’euros en 2013). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Au 31 décembre 2014, AXA Germany détenait directement et indirectement au travers de certains fonds d’investissement des investissements libellés en devises étrangères pour 1 675 millions d’euros en 2014 (1 475 millions d’euros au 31 décembre 2013), ceci afi n de diversifi er ses investissements et de profi ter de la performance des marchés étrangers. Ces investissements étaient principalement libellés en dollar américain (1 394 millions d’euros contre 1 206 millions d’euros en 2013), y compris le fonds US Short Duration High Yield (136 millions d’euros contre 130 millions d’euros en 2013) et en livres sterling (148 millions d’euros contre 126 millions d’euros en 2013). AXA Germany gère et limite son exposition au risque de change à travers l’utilisation de forwards de devises en 2013), de swaps de devises (notionnel de 146 millions d’euros contre 188 millions d’euros en 2013) et de couvertures congruentes (actifs et passifs correspondants libellés dans la même devise) pour 54 millions d’euros (38 millions en 2013). Au Royaume-Uni et en Irlande, AXA est exposée au risque de change via ses fi liales AXA Insurance et AXA PPP Healthcare Limited qui opèrent en livres sterling, et via AXA Irlande. Ces entités ont cependant diversifi é leurs portefeuilles de placements en ligne en accord avec leurs objectifs de gestion a ctif-p assif comme suit : ■ 1 470 millions d’euros (1 179 millions d’euros en 2013) de placements en devises étrangères détenus directement, dont 1 460 millions d’euros (essentiellement investis en obligations) sont couverts par des forwards ou des swaps de devises. L’exposition nette de 10 millions d’euros vient principalement des actions en devises étrangères ; ■ un total de 505 millions d’euros (520 millions d’euros en 2013) de fonds CLO (Collateralized Loan Obligations) et d’autres fonds d’investissement principalement investis dans des placements en devises étrangères, dont 480 millions d’euros sont couverts par des forwards de devises alors que les 25 millions d’euros restants limitent l’exposition au risque de change des passifs de AXA PPP. L’exposition nette est ■ les investissements dans les fonds de crédits alternatifs libellés en dollar, d’un montant de 527 millions d’euros sont totalement couverts par des forwards de devises. La fi liale d’AXA en Irlande opère aussi en Irlande du Nord et gère de ce fait un portefeuille de contrats en livres sterling pour un montant d’environ 272 millions d’euros (276 millions d’euros en 2013), couverts par des placements dans la même devise de 263 millions d’euros (280 millions d’euros en 2013). Au 31 décembre 2014, les entités du Groupe en Suisse étaient exposées au risque de change pour 6 129 millions d’euros (environ 44 % des actifs), dont 4 145 millions d’euros sont couverts à l’aide de dérivés de change. Dans la région Méditerranée et Amérique Latine et en Belgique, les sociétés du Groupe impliquées dans les activités Dommages n’ont pas d’exposition signifi cative au risque de Au 31 décembre 2014, ces pays représentent 93 % des actifs (92 % en 2013) des activités Dommages du Groupe. ■ Pour les activités d’ assurance internationale (2 % des actifs du Groupe à la fi n 2014 contre 2 % fi n 2013) : AXA Corporate Solutions Assurance, de par la nature de son activité, porte des passifs d’assurance dont une part est libellée en devises étrangères, notamment en dollar américain (997 millions d’euros à fi n 2014 contre 970 millions d’euros en 2013) et, plus marginalement, en livre britannique (404 millions d’euros à fi n 2014 contre 616 millions d’euros en 2013). AXA Corporate Solutions Assurance porte des actifs libellés en devises étrangères à des fi ns de congruence au bilan. La congruence entre les actifs et les passifs en devises de la Société est ajustée sur une base régulière. ■ Concernant les sociétés holdings (6 % des actifs du Groupe à fi n 2014, pareillement en 2013) : Depuis 2001, AXA SA a adopté une politique de gestion des couvertures d’investissements nets en devises afi n de protéger les fonds propres consolidés du Groupe contre les variations de change en utilisant des instruments dérivés et des dettes Au 31 décembre 2014, les principales couvertures en place chez AXA SA étaient les suivantes : Pour les activités américaines, sous forme Pour les activités de Hong Kong, Pour les activités britanniques, sous forme Les actifs de la Société (AXA SA) représentaient l’essentiel des actifs des holdings du Groupe à fi n 2014. En plus de la gestion du risque de change réalisée au niveau local (au moyen des forwards et des swaps de devises), la Direction Centrale des Finances du Groupe (DCFG) gère l’exposition globale au risque de change et en rend compte, chaque trimestre, au 178 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 RISQUES LIÉS À LA GESTION DE L’EXPOSITION DE CHANGE ET DE LA DETTE DES HOLDINGS Afi n d’optimiser la gestion fi nancière et le contrôle des risques fi nanciers des sociétés holdings, la Direction Centrale des Finances du Groupe a défi ni, formalisé et mis en place des normes de gestion ainsi que des principes de suivi et de mesure des risques fi nanciers. Ces normes validées par le Comité de Direction du Groupe sont conçues pour permettre une mesure homogène des positions de chaque entité du Groupe. La politique de gestion du risque de taux d’intérêt des holdings vise à suivre et limiter la variabilité de la charge fi nancière à moyen terme, et donc d’en protéger partiellement le niveau futur contre les fl uctuations de taux d’intérêt. Concernant le risque de change, l’objectif de la politique mise en place est de limiter la variabilité de l’actif net en devise en cas de variation des taux de change. Il s’agit donc de protéger partiellement ou totalement la valeur des investissements nets en devises dans les fi liales contre les variations de change et donc de réduire la variabilité des fonds propres consolidés du Groupe, mais aussi d’autres agrégats clés tels la liquidité, le ratio d’endettement et les ratios de solvabilité du Groupe. AXA vérifi e régulièrement sa stratégie de change et continuera de revoir l’effi cacité de celle- ci et le besoin éventuel de l’adapter en fonction des impacts sur le résultat, la valeur, la solvabilité, le ratio d’endettement et La Direction Centrale des Finances du Groupe est chargée d’établir des rapports consolidant les expositions aux risques de taux, de change et de liquidité, ainsi que la charge fi nancière de la Société. Ces documents intègrent également une Par ailleurs, des rapports de synthèse incluant les stratégies de couverture mises en place, sont communiqués et revus cinq fois par an par le Comité Financier du Conseil d’Administration En outre, la Direction Centrale des Finances du Groupe suit étroitement les risques résultant d’éventuelles restrictions réglementaires ou autres sur la distribution de dividendes ou de réserves. Les fi liales opérationnelles du Groupe doivent respecter un certain nombre de réglementations locales en vigueur dans les pays où elles exercent leurs activités, comprenant notamment des ratios de solvabilité minimums et des restrictions sur les opérations avec des parties liées. Ces réglementations imposent une variété de restrictions et peuvent diminuer la capacité des fi liales opérationnelles du Groupe à verser des dividendes à la Société ou d’autres entités du Groupe, réduire leurs fonds propres, s’endetter, s’engager dans certains types de transactions avec d’autres sociétés du Groupe (incluant des prêts, des ventes d’actifs ou d’autres transactions fi nancières) ou prendre certaines mesures. Les projections de fl ux de trésorerie internes (y compris les distributions de dividendes) doivent donc prendre en compte ces contraintes et les possibles évolutions réglementaires Les risques de crédit sont défi nis comme le défaut potentiel d’une contrepartie à honorer ses engagements. Compte tenu des principales activités du Groupe AXA, deux grandes catégories de contrepartie font l’objet d’un suivi spécifi que en ■ les portefeuilles de placement détenus par les compagnies d’assurance du Groupe (hors actifs en représentation des engagements sur produits en Unités de Compte pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré) ainsi que par les banques et les sociétés holdings ; ■ les créances sur les réassureurs nées des opérations de cession en réassurance réalisées par le Groupe AXA. Le risque de concentration du Groupe AXA est piloté par différentes analyses réalisées au niveau du Groupe par émetteur, secteur et région géographique, en plus des procédures locales et des limites par émetteur mises en place Ces limites permettent de gérer le risque de défaut d’un émetteur donné, en fonction de la note moyenne de crédit de toutes les obligations de cet émetteur (entreprises, états, entreprises d’état et agences) et de prendre en compte l’ensemble de l’exposition du Groupe AXA à ces émetteurs à travers le risque de contrepartie sur la dette obligation, action, Le respect des limites est garanti par le Groupe à travers une gouvernance spécifi que. Le Comité de Risque de Crédit du Groupe gère, sur une base mensuelle, les expositions des émetteurs au-delà des limites acceptées et détermine les actions en cas de risque de concentration excessive. L’équipe de crédit Groupe fournit une analyse indépendante des gestionnaires d’actifs du Groupe, en plus des équipes de gestion des investissements. Le Comité de Gestion a ctif-p assif Groupe (ALM Supervisory Committee) est régulièrement tenu I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Au 31 décembre 2014, le portefeuille obligataire (421,3 milliards d’euros), ventilé par notation fi nancière, se présente comme Les politiques de diversifi cation et d’analyse du risque de crédit, notamment au travers des informations de notation fi nancière, sont mises en œuvre par les Directions des Investissements et suivies par les équipes de Risk Management. Au 31 décembre 2014, les obligations d’État à la juste valeur (256 milliards d’euros), ventilées par pays, se présentent Au 31 décembre 2013, la ventilation par notation fi nancière du portefeuille obligatoire (372,2 milliards d’euros) s’établissait comme suit : AAA (15 %), AA (34 %), A (17 %), BBB (24 %), BB et en dessous (3 %), et autres (7 %). Les changements de notation par rapport à l’exercice 2013 ont été causés principalement par l’évolution du marché obligataire en 2014 qui a conduit à des améliorations de notations. (a) Inclut principalement des émissions d’institutions européennes (la Banque européenne d’investissement, l’Union Européenne, le Fonds européen de stabilité financière, Eurofima). L’exposition du Groupe aux titres souverains émis par les États et organismes étatiques en Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne, Les montants présentés se réfèrent aux dettes souveraines et associées disponibles à la vente ou comptabilisées à la juste valeur par résultat. Les montants nets sont présentés en 100% part du groupe. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été Les montants nets correspondent aux montants après les effets d’impôts différés et de la comptabilité refl et relative à la participation aux bénéfi ces, des frais d’acquisition reportés ainsi que des valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis. Les montants nets pourraient être amenés à évoluer en fonction du calendrier de ces gains potentiels ainsi L’augmentation des plus ou moins-values latentes est lié à la baisse des taux d’intérêt dans toutes les zones géographiques, Aucune charge de dépréciation relative à l’exposition du Groupe aux dettes souveraines et associées émises par les gouvernements grecs, irlandais, italiens, portugais et espagnols n’a été comptabilisée au cours de l’année 2014 et de l’année 180 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Au 31 décembre 2014, la ventilation économique de la valeur totale des ABS (9,5 milliards d’euros hors actifs et activités détenus à la vente, ainsi que les CMO et Agency pools) est la US Subprime, Alt-A & NC RMBS (a) Y compris quelques ABS locatifs et opérationnels. Au 31 décembre 2014, l’exposition nette d’AXA aux prêts hypothécaires subprime résidentiels et Alt-A aux États-Unis s’élève à environ 0,8 milliard d’euros (dont 5 % sont notés AA ou bénéfi cient d’une notation supérieure). Au 31 décembre 2013, la ventilation économique de la valeur totale des ABS (10,3 milliards d’euros hors les actifs et activités détenus à la vente, ainsi que les CMO et Agency pools ) est : 47 % de CLO, 9 % d’ABS de prêts à la consommation, 19 % de CDO, 9 % d’ABS de prêts d’immobilier d’entreprise, 7 % d’ABS de prêts hypothécaires américains primes , 7 % de US Subprime & Alt-A et 1 % de Non conforming RMBS. Au 31 décembre 2013, l’exposition nette d’AXA aux prêts hypothécaires subprime résidentiel et Alt-A aux États-Unis s’élevait à environ 0,7 milliard d’euros (dont 6 % sont notés AA ou bénéfi cient d’une notation supérieure). Le Groupe, dans le cadre de la gestion de ses investissements et de son risque de crédit, met en place des stratégies faisant appel aux dérivés de crédit (principalement des Credit Default Swaps ou CDS), qui sont utilisés comme alternative aux obligations d’entreprises, quand ils sont associés à des obligations d’État, mais aussi comme outil de protection contre le risque de concentration sur un émetteur ou un portefeuille Au 31 décembre 2014, le nominal des positions prises au travers de dérivés de crédit s’élève à 21,5 milliards d’euros (1) de CDS (total cumulé de 12,0 milliards de position acheteuse et 9,5 milliards de position vendeuse), détaillés de la manière 8,5 milliards de protections (CDS) achetées pour couvrir le risque de crédit, au regard de certains investissements principalement dans des obligations émises du secteur ii. 3,4 milliards de protections (CDS) achetées dans le cadre de la stratégie de negative basis trade consistant à acheter des obligations et des protections portant sur le même nom, essentiellement au Japon (1,8 milliard d’euros), en Suisse (1,0 milliard d’euros) et en France (0,4 milliard iii. 9,5 milliards d’euros de protections (CDS) vendues principalement en tant qu’alternative à l’achat direct d’obligations émises du secteur privé en détenant des obligations d’état et en vendant simultanément des couvertures sur des obligations émises du secteur privé de grande qualité. Ce type de stratégie de Gestion Actif- Passif est souvent mis en place afi n de compenser le manque de profondeur ou de liquidité de certains marchés tout en prenant un risque de crédit synthétique. Les limites appliquées aux émetteurs prennent en compte ces Au 31 décembre 2014, la ventilation de l’exposition brute des obligations sous-jacentes de ces CDS par notation fi nancière Dans le cas des CDOs, le risque de crédit est suivi de manière spécifi que à ce type d’instrument en relation avec les tranches détenues et quelle que soit la nature des collatéraux (obligations Risque de contrepartie lié aux dérivés Le Groupe gère activement le risque de contrepartie lié à ses dérivés de gré à gré via une politique générale Groupe bien précise. Cette politique fi xe un cadre de limitation des risques et un processus de suivi des expositions. Les limites d’exposition sont spécifi ques à chaque contrepartie, suivant un système de sélection et de notation interne. Cette politique intègre aussi des procédures quotidiennes à hebdomadaires de collatérisation sur la majorité des expositions du Groupe. (1) Ce montant donne une vision comptable c’est-à-dire 100 % des actifs détenus directement et via les fonds consolidés « Core Block » et exclut les dérivés de crédit dans les fonds non consolidés, en ligne avec la Note 20 des notes aux comptes consolidés. Le Groupe détient 27,9 milliards d’euros (montant notionnel) de dérivés de crédit en incluant les fonds consolidés « Satellites » (0,7 milliard d’euros). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Afi n de gérer l’exposition du Groupe au risque de défaut d’un réassureur, un comité de sécurité est chargé d’évaluer la qualité des réassureurs ainsi que les engagements admissibles. Ce comité est sous l’autorité conjointe du Group Risk Management et d’AXA Global P&C. Le risque est suivi pour éviter une exposition excessive à un réassureur en particulier. Le Comité de Sécurité se réunit mensuellement (plus fréquemment lors des périodes de renouvellement) et détermine les actions qui s’imposent pour limiter l’exposition du Groupe au risque de En outre, AXA recense et analyse son exposition vis-à-vis de l’ensemble des réassureurs en intégrant l’ensemble des positions avec ces derniers (sinistres, primes, provisions, Les 50 plus importants réassureurs du Groupe représentaient 89 % de la part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement en 2014 (contre La ventilation par notation de la totalité des réserves cédées aux réassureurs au 31 décembre 2014 (18,9 milliards d’euros) se présentait de la manière suivante : La rubrique « Autres » comprend les réserves cédées à des pools de réassurance, les réserves cédées à des réassureurs avec lesquels le Groupe AXA travaille peu (au-delà du 50e rang) ainsi qu’à des réassureurs non notés par les principales Au 31 décembre 2013, la ventilation par notation de la totalité des réserves cédées aux réassureurs (17,8 milliards d’euros) s’établissait comme suit : AA (63 %), A (12 %), BBB/BB/B (14 %), et Autres (11 %). À fi n 2014, l’actif de placement total du segment bancaire s’élevait à 35,1 milliards d’euros (32,7 milliards d’euros en Les activités bancaires d’AXA, basées en Belgique, France et Allemagne, se limitent principalement à de la banque de détail, distribuant des produits simples d’investissement et de crédit. Les règles de gestion des risques dans l’activité bancaire sont en ligne avec les limites de Risk Appetite et reposent sur : ■ des fonctions dédiées sur le risque de contrepartie et crédit avec des Comités de Risques en place ; ■ un suivi continu des expositions du portefeuille aux obligations souveraines, institutions internationales et aux ■ l’adéquation aux standards Groupe sur ■ une gestion stricte des risques de marché, de l’adéquation actif-passif, du risque de change et des taux d’intérêts ainsi qu’une politique stricte de gestion du collatéral pour les Les risques de crédit dans les banques sont : ■ le risque de crédit, résultant des activités classiques de banque commerciale avec l’octroi de prêts immobiliers et autres types de prêts aux clients particuliers et petites entreprises. Le suivi et le contrôle du risque de crédit sont réalisés tout d’abord grâce à une sélection prudente des risques (par exemple en Belgique, les modèles de scoring sont régulièrement revus pour s’assurer que la sélection des risques est en accord avec le Risk Appetite de la banque), et un suivi continu des portefeuilles par les équipes de Management Produits et de Gestion des Risques ; ■ le risque de crédit, résultant des activités d’investissements. À ce jour l’activité est limitée et de solides procédures de Les risques de crédit sont revus fréquemment par le Directoire de chaque banque et sont soumis à la régulation bancaire en place. Par exemple, les processus de mesures du capital économique et de planning stratégique pour AXA Bank Europe prennent en compte le capital requis pour couvrir les principaux risques, le capital requis pour la croissance future, les besoins de liquidité et les résultats des stress testing. L’activité bancaire chez AXA a pour double objectif de satisfaire les obligations en capital réglementaires et de rester suffi samment capitalisée en ligne avec le modèle AXA de 182 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Les fi liales d’assurance du Groupe sont en charge du suivi des risques et notamment des risques d’assurance liés à la souscription, la tarifi cation et la revue des provisions techniques en s’appuyant sur un ensemble d’outils actuariels. Elles sont aussi responsables de s’adapter aux évolutions des cycles du marché de l’assurance et plus généralement aux modifi cations de leur environnement politique et économique. De plus, les risques d’assurance, aussi bien en Vie, Épargne, Retraite qu’en Dommages, sont aussi suivis par 4 processus majeurs, défi nis au niveau du Groupe, mais déclinés conjointement par les équipes de Risk Management centrales ■ analyse de la tarifi cation et de la profi tabilité ajustée du risque pour les nouveaux produits, préalablement à leur lancement, qui vient compléter des règles solides de souscription ; ■ l’optimisation des stratégies de réassurance afi n de limiter certaines expositions dites de pointe au niveau du Groupe pour protéger notre solvabilité et réduire la volatilité de nos ■ revue des provisions techniques ; ■ initiative Risque émergents pour partager l’expertise avec les équipes de souscription et les communautés de risques. Dans chaque fi liale Vie et Épargne, le Groupe AXA a mis en place un cadre de validation s’appuyant notamment sur les résultats des calculs de capital économique du modèle interne AXA (STEC – Short Term Economic Capital) pour s’assurer que chaque nouveau produit fait l’objet d’un processus d’approbation avant d’être mis en vente. Cette approche harmonisée facilite le partage de l’innovation produit à travers le Groupe. Ces procédures sont défi nies par GRM et adaptées Les principales caractéristiques de ces procédures sont : ■ la décision locale de lancement d’un produit doit résulter aux Standards AXA en termes de caractéristiques produits, tarifi cation, gestion actif-passif et concernant les aspects et de réputation. Pour les produits de type « Variable Annuities » avec des garanties, ainsi que pour les produits de dépendance, la gouvernance locale est complétée par une revue centralisée réalisée par la Direction des Risques Groupe, avec soumission au Comité de Direction du Groupe ■ les garanties et options comprises dans les produits doivent être quantifi ées en utilisant des méthodes stochastiques conformes aux marchés afi n de mesurer leur « coût de fabrication » réel. Les analyses de rentabilité des capitaux à travers de multiples scénarios fournissent également une meilleure compréhension des risques d’inadéquation actif- passif et d’exigence de capital à un stade précoce de la vie ■ des stress tests sur les principales hypothèses fi nancières et techniques sont nécessaires pour garantir que tous les ■ les rapports de tarifi cation des principaux produits sont envoyés au GRM, qui fournit un reporting Groupe trimestriel. Ce cadre d’analyse de la rentabilité est aussi utilisé en dommages comme un outil régulier d’audit des risques et de la profi tabilité pour la souscription de risques, conservant le principe de décision locale s’appuyant sur une procédure d’approbation documentée, également basée sur les résultats du modèle interne. Son objectif est triple : ■ avant le lancement des produits : s’assurer que les nouveaux risques souscrits ont fait l’objet d’une approbation formelle au terme d’un processus robuste avant d’être offerts aux ■ pendant la vie du produit : s’assurer de la rentabilité et du contrôle des risques des affaires souscrites en Dommages ■ ce cadre de rentabilité vient compléter des règles de souscription afi n de s’assurer que les risques souscrits sont bien dans les limites de risques défi nies par le Groupe et que la création de valeur refl ète une tarifi cation effective des Afi n d’assurer une vue consolidée des risques d’assurance, le GRM a développé et déployé des modèles et indicateurs pour mesurer les risques de manière homogène à travers le Groupe. Ceci permet de vérifi er que notre exposition reste bien dans les limites Groupe de notre appétit aux risques sur les dimensions Ce cadre homogène comprend notamment la gouvernance liée à l’encadrement du développement de produits tel qu’évoqué au paragraphe précédent. En Vie et Épargne, ces outils permettent de réaliser des études multi-pays sur les risques de mortalité/longévité. Le Groupe AXA suit de manière régulière son exposition à ces risques et utilise les résultats de ces travaux afi n d’optimiser ses gammes de produits et ses couvertures de réassurance. Ces analyses d’exposition sont complétées par les modèles de risques avancés en vie En Dommages également, les outils cités précédemment permettent d’analyser, sur une base mondiale, les cycles de marché, l’élasticité des prix, les risques de contreparties des assureurs, la déviation dans les réserves et catastrophes naturelles, ainsi que sur les résultats du modèle interne. Ces résultats sont en priorité utilisés pour optimiser la protection du Groupe (via la réassurance ou la titrisation) et le business-mix. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE L’achat de réassurance constitue un élément important de gestion des activités d’assurance du Groupe et du pilotage de Pour les activités Dommages et Vie, Épargne, Retraite, la politique de réassurance du Groupe AXA est mise en œuvre ■ le placement des traités de réassurance est principalement effectué de manière centralisée par ses fi liales AXA Global P&C et AXA Global Life ; ■ ce placement est précédé d’analyses et de modélisations d’AXA Global P&C, AXA Global Life et du GRM, afi n la qualité et le coût des protections de réassurance. Ces modélisations appréhendent les risques de fréquence mais également, et de manière spécifi que, les risques de sévérité en Dommages (catastrophes naturelles, inondations, tremblements de terre) et Vie (mortalité, risque de concentration géographique) ; ■ l’estimation des risques catastrophiques est faite en se fondant sur plusieurs modèles de marché. Même si ces logiciels sont clés pour poursuivre les discussions avec les réassureurs, ils sont régulièrement réévalués au sein du GRM pour les adapter aux spécifi cités du portefeuille AXA. Les catastrophes naturelles majeures sont modélisées pour une très large part dans le modèle interne du Groupe AXA : 94 % de l’exposition AXA aux risques de tremblements de terre, tempêtes et inondations sont couverts par le modèle interne. Selon le calcul de capital économique d’AXA , la part de ses risques climatiques au sein de ses risques d’assurance Ces travaux de centralisation et d’harmonisation sur la réassurance pour les activités Vie, Épargne, Retraite sont fondés sur le même schéma que pour les activités dommages. Mise en œuvre de la stratégie de réassurance : rôle d’AXA Global P&C Afi n de créer une protection adaptée et optimisée, les différentes fi liales opérationnelles du Groupe placent leurs besoins en matière de réassurance via AXA Global P&C. Une partie variable des traités locaux est placée directement sur le marché domestique de la réassurance des risques par AXA Global P&C. La part restante est conservée et mutualisée au sein d’AXA Global P&C pour construire des pools de La structure de ces pools est défi nie afi n de protéger effi cacement le Groupe dans le cadre du Risk Appetite. Afi n de protéger ces pools, des couvertures spécifi ques sont construites en utilisant soit le marché traditionnel de la réassurance, soit les marchés fi nanciers à travers la titrisation À l’inverse des autres pools internes de réassurance où le risque est mutualisé au niveau d’AXA Global P&C, 95 % du résultat du Pool Dommages aux biens, net des protections de réassurance, est rétrocédé aux entités locales. Enfi n, comme décrit dans la section précédente sur le risque de crédit, ces travaux d’analyse et de placement des risques aux réassureurs sont complétés par un suivi régulier de l’exposition du Groupe AXA à ses principaux réassureurs afi n de s’assurer que les expositions cumulées restent bien dans les limites de risque défi nies par le Groupe. Le risque lié au provisionnement fait l’objet d’un suivi spécifi que par les entités opérationnelles. Des provisions pour sinistres à payer doivent être constatées dès leur déclaration ou leur survenance. Ces provisions sont évaluées individuellement pour chaque dossier, par les départements sinistres. Des provisions complémentaires pour sinistres survenus non encore déclarés (IBNR) et des provisions pour sinistres survenus déclarés mais insuffi samment provisionnés (IBNER) sont également constatées par les actuaires. Diverses méthodes statistiques et actuarielles sont utilisées pour effectuer ces évaluations. Ces évaluations sont dans un premier temps conduites localement par les départements techniques en charge puis font l’objet de revues pour une seconde opinion par les équipes locales de gestion des risques ou par les experts techniques externes. Les actuaires en charge de l’évaluation des provisions pour sinistres à payer en Dommages ne se basent pas sur une seule méthode mais sur plusieurs approches telles que : ■ les méthodes basées sur le développement des sinistres (payés ou encourus) à partir de triangulations (de type « Chain-Ladder », « Link Ratio ») pour lesquelles les évolutions passées sont appliquées à chaque exercice de survenance ou de souscription, afi n de les projeter jusqu’à leur développement fi nal estimé ; ■ les méthodes basées sur les ratios sinistres à primes (S/P) (par exemple la méthode S/P ultime) ; ■ les méthodes mixtes combinant des données internes et ■ les méthodes basées sur les estimations de fréquence et de La segmentation d’analyse varie selon différents critères tels que les spécifi cités des produits, la localisation géographique, les canaux de distribution, la réglementation locale ou d’autres facteurs, afi n d’obtenir une base homogène de sinistres et assurer ainsi une analyse pertinente des provisions. Les hypothèses sont choisies à l’issue d’échanges avec les gestionnaires de sinistres, les actuaires responsables de la tarifi cation, les souscripteurs et d’autres départements Pour la ventilation des provisions techniques dommages et assurance internationale, merci de se référer à la Note 21 de la Partie 4 « États fi nanciers Consolidés ». 184 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 La répartition des provisions mathématiques en fonction de la nature des produits et donc des engagements du Groupe AXA vis-à-vis de ses clients, est la suivante : ■ 22 % à fi n 2014 (22 % à fi n 2013) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits en Unités de Compte sans risque signifi catif pour le Groupe. Sont inclus dans cette catégorie, les produits accordant une garantie sur le capital investi en cas de décès. Sur ces produits, les performances des marchés fi nanciers sont pour l’essentiel répercutées aux assurés. Au global, elles ne présentent donc qu’un risque de marché limité pour le Groupe au travers de la réduction de la valeur pour ■ 12 % à fi n 2014 (11 % à fi n 2013) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits en Unités de Compte avec garanties fi nancières associées accordées par la compagnie d’assurance. Les stratégies de réduction des risques les plus appropriées sont mises en • des produits dérivés sont utilisés dans le cadre des risques liés aux garanties plancher sur les produits d’épargne en Unités de Compte afi n de couvrir les risques de marché associés à ces garanties accordées en cas de décès (Guaranteed Minimum Death Benefit ou GMDB), en cas de sortie en rente (Guaranteed Minimum Income Benefit ou GMIB), en cas d’accumulation (Guaranteed Minimum Accumulation Benefit ou GMAB) et dans le cadre de rachat (Guaranteed Minimum Withdrawal Benefit ou GMWB), • le comportement des assurés sur ces produits spécifi ques, notamment les taux de rachat, la mortalité/ longévité et les taux de sorties en rente, sont suivis de manière régulière et sur ces critères en fonction des situations de marché ; ■ 14 % à fi n 2014 (13 % à fi n 2013) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent des produits sans ■ 20 % à fi n 2014 (21 % à fi n 2013) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe concernent des produits offrant des taux garantis mis à jour chaque année et pour un an. Les risques en cas de baisse des taux durable dans les marchés fi nanciers sont donc limités sur ce type de produits, qui concernent principalement certains contrats en France ainsi que les contrats collectifs au Japon. Des programmes de produits dérivés sont souvent mis en place pour protéger les obligations à long terme du risque de remontée des taux ■ 31 % à fi n 2014 (32 % à fi n 2014) des provisions techniques Vie, Épargne, Retraite du Groupe couvrent le reste des produits tels que les branches prévoyance et santé. Ces provisions assurent à la fois une garantie de rachat et dans certains cas un taux garanti sur le long terme. Les risques associés sont gérés de la manière suivante : • les produits non sensibles aux rachats sont généralement adossés à des obligations dont les échéances et les taux permettent de servir les garanties données afi n de réduire autant que possible le risque de réinvestissement, • des programmes de couverture utilisant des instruments dérivés sont éventuellement mis en place, afi n d’assurer une protection en cas de risque de baisse (floor) ou de • les autres produits sont gérés avec les surplus nécessaires AXA a défi ni un cadre d’analyse pour identifi er et quantifi er le risque opérationnel qui pourrait provenir d’une défaillance de l’organisation, des systèmes, d’origine humaine ou bien résultant d’un événement externe. S’assurer de la pertinence des processus mis en place pour maîtriser ces risques est un des piliers des fonctions du Risk Management. S’inspirant des principes retenus par le Comité de Bâle pour la supervision des activités bancaires, AXA défi nit le risque opérationnel comme le risque de perte résultant de l’inadaptation ou de la défaillance de procédures, d’individus ou de systèmes. Cette inadaptation ou défaillance peut provenir de causes internes ou externes. Cela couvre les risques juridiques, mais exclut les risques provenant de décisions stratégiques ainsi que les impacts fi nanciers du risque de réputation. AXA a défi ni un cadre Groupe unique pour l’identifi cation, la quantifi cation et le suivi des principaux risques opérationnels en s’appuyant sur le déploiement d’un outil commun. Une typologie commune de risques opérationnels est défi nie au travers de 7 catégories de risque : fraude interne, fraude externe, pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail, clients, produits et pratiques commerciales, dommages aux actifs corporels, interruption d’activité et dysfonctionnements des systèmes, exécution, livraison et L’implémentation du cadre de gestion des risques opérationnels n’est pas uniquement limitée aux compagnies d’assurance mais couvre toutes les activités du Groupe (y compris banque, gestion d’actifs et fournisseurs de services internes). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE Les exigences quantitatives et qualitatives ont été défi nies. ■ les principaux risques opérationnels ainsi que plusieurs scénarios extrêmes transversaux pour le Groupe sont identifi és et quantifi és dans chaque entité opérationnelle selon une approche d’évaluation prospective des risques, s’appuyant notamment sur des avis d’experts. Ces risques sont ensuite agrégés au travers de méthodes actuarielles permettant d’estimer la charge en capital à allouer en couverture des risques opérationnels et reprenant des modèles avancés. Cette approche en matière de risque opérationnel est intégrée dans la gouvernance locale par une validation par la Direction Générale des entités afi n de s’assurer de la pertinence des actions correctives et préventives mises en place pour les principaux risques ; ■ en outre, un processus de collecte de pertes et d’incidents est en place dans les principales fi liales du Groupe afi n de suivre et de maîtriser les pertes opérationnelles réelles mais aussi comme une source d’information permettant de s’assurer de la cohérence des hypothèses prises par les entités dans leurs évaluations des risques opérationnels. Exemples d’initiatives réduisant le risque opérationnel : AXA est résolument engagé dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le fi nancement du terrorisme. L’esprit de cette lutte anti-blanchiment est consigné dans une charte qui a été adoptée initialement en 2002. Sur la base de cette charte, chaque entité du Groupe AXA est tenue de mettre en place des procédures reprenant les principes et standards du Groupe venant s’ajouter aux réglementations locales applicables et de nommer un responsable anti-blanchiment. Le principe « connaître le Client » est ici essentiel et sous-tend toute transaction. La charte du Groupe est revue et modifi ée régulièrement en tenant compte de l’évolution du cadre DES RISQUES EN PROPRE DU GROUPE Les résultats du modèle interne risques opérationnels sont utilisés pour défi nir la politique de couverture d’assurance des La politique générale du Groupe AXA en matière d’achat de couverture d’assurance des risques en propre est largement décentralisée. Les fi liales sont responsables de l’identifi cation des risques et de l’achat de leurs assurances, comme l’assurance biens et responsabilité civile de leurs expositions locales et les conditions de marché. Conformément aux principes généraux de gouvernance, les fi liales peuvent se couvrir auprès d’assureurs externes ou auprès d’un assureur AXA Global P&C est cependant mandaté pour acheter certaines couvertures d’assurances transversales pour des risques communs à toutes les entités du Groupe AXA. Ces assurances couvrant la responsabilité civile des mandataires sociaux, la responsabilité civile professionnelle, la fraude et le risque d’attaque informatique sont présentés ci-dessous : l’ensemble des entités du Groupe AXA à l’exception d’AXA Financial et de ses fi liales, qui ont traditionnellement mis en place une couverture sur leurs marchés locaux ; ■ les couvertures d’assurance du Groupe sont révisées et validées annuellement afi n de s’assurer des meilleurs standards du marché en matière de conditions, prix, limites et de protection globale. Les assureurs retenus sont reconnus comme les leaders internationaux de leur branche et pour leur solidité fi nancière. 186 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.3 ANNEXES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES LIÉES AUX FACTEURS DE RISQUE CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Les risques émergents sont les risques qui peuvent se développer ou qui existent déjà et évoluent constamment. Les risques émergents sont ainsi caractérisés par un haut degré À travers son initiative Risques Émergents, AXA a mis en place des procédures d’identifi cation et quantifi cation des risques émergents, identifi és comme pouvant évoluer dans le temps et devenir signifi catifs pour le Groupe. Cette initiative permet de partager l’expertise avec les équipes de souscription et les communautés de risques, mais aussi de défi nir une politique La surveillance des risques émergents est organisée à travers un processus de détection incluant une veille sur les publications scientifi ques, les décisions de justice, etc. Les risques sont pilotés et classés dans une cartographie des risques constituée de quatre sous-groupes (légaux, environnementaux, socio- économiques et technologiques). Un groupe de travail annuel est lancé sur le risque prioritaire pour le Groupe afi n d’analyser son impact potentiel en termes d’assurance. En développant ses relations avec la recherche, et en soutenant les projets innovants en matière de risques environnementaux, le Fonds AXA pour la recherche (voir annexe VII) est un contributeur clé de l’engagement d’AXA de mieux comprendre En cherchant à développer des solutions nouvelles, en fournissant ses conseils de gestion des risques et en contribuant activement au débat général sur les différents domaines, avec d’autres acteurs majeurs du marché, AXA contribue à promouvoir une meilleure compréhension et anticipation des risques émergents et participe au développement durable. Un risque stratégique est un risque qui a un impact négatif (courant ou à venir) matériel au niveau du Groupe sur les résultats ou le capital, venant d’un manque de prise en compte des changements sectoriels ou des décisions managériales ■ changements signifi catifs sur les implantations du Groupe, ■ offre produit et segmentation client, AXA a défi ni un cadre complet pour protéger son image notamment concernant la communication à ses actionnaires, clients, employés, et plus généralement la communauté fi nancière sur la solidité fi nancière via : ■ une communication ajustée et journalière aussi bien en interne qu’en externe (via intranet et une hotline spécifi que pour répondre aux questions des actionnaires et des employés, lettres envoyées à nos clients et divers articles sur ■ un suivi continu de notre image / réputation en ligne (via un outil de suivi sur le web et dans les médias) ; ■ une vaste communication par notre équipe de management Pour de plus amples informations sur le cadre réglementaire dans lequel AXA opère, y compris les différents risques la Société et ses fi liales sont soumises, nous vous invitons à consulter la Section 3.1 « Cadre réglementaire » de la Partie 3 du présent Rapport Annuel. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3 3.4 COMMUNAUTÉ INVESTISSEMENTS ET ORGANISATION d’investissement d’AXA est principalement régie par gestion actif-passif (ALM). L’objectif principal de toute décision d’investissement est de garantir qu’AXA puisse répondre à ses engagements et ses obligations envers ses assurés à tout moment, de protéger la solvabilité du Groupe et de ses entités et de générer des rendements élevés dans la durée. et de la gestion actif-passif (ALM) couvrant toutes les entités assurantielles du Groupe. Son rôle comprend l’alignement de la stratégie d’investissement d’AXA avec la stratégie plus large du Groupe, en visant une meilleure coopération entre les entités, en améliorant la méthodologie et en pilotant les décisions d’investissement. Le Directeur des Investissements du Groupe dirige le département central « Investissements et Gestion actif-passif » et rapporte au Au sein des entités locales, les activités d’investissement et de gestion actif-passif sont pilotées par les Directeurs des Investissements locaux. Ces derniers gèrent leur portefeuille local en veillant à optimiser le couple rendement/risque et sont en relation étroite avec les gestionnaires d’actifs et les parties prenantes locales. Ils sont en particulier responsables de la performance des investissements ainsi que de l’implémentation et du déploiement d’une gestion actif-passif effi cace. Afi n de coordonner effi cacement les processus de décision locaux et globaux, les décisions au sein de la communauté des investissements sont prises par deux principaux organes ■ le Group Investment Committee co-présidé par le Directeur Général Délégué et le Directeur Général d’AXA France. Ce comité défi nit la stratégie d’investissement, gère l’allocation tactique des actifs, évalue les opportunités de nouveaux investissements et pilote la performance des investissements est aussi un acteur majeur – Se reporter à la Section 3.3 de ce rapport pour plus de détails. Un Comité Investissements et ALM est organisé au sein de chaque entité du Groupe ; ce dernier fonctionne autour d’un cahier des charges approuvé par le Conseil d’Administration local. Ces comités sont responsables, entre autre, de la défi nition de l’allocation stratégique d’actifs, de l’approbation et du suivi des investissements, du respect des obligations locales et du déploiement des initiatives d’investissements L’objectif de la gestion actif-passif est de faire correspondre les actifs avec les engagements pris lors de la vente des polices d’assurance. L’objectif est de défi nir l’allocation stratégique d’actifs de façon à ce que ces engagements puissent être respectés avec le plus haut niveau de confi ance, tout en maximisant le retour sur investissement attendu. Les études actif-passif sont réalisées par le département Investissements & Gestion actif-passif avec le soutien des gestionnaires d’actifs et des gestionnaires de risque locaux. Ils utilisent des méthodologies et des outils de modélisation qui développent des scénarios déterministes et stochastiques du comportement possible des engagements d’un côté (au passif du bilan) et du comportement des marchés fi nanciers de l’autre (à l’actif du bilan) tout en prenant en compte les interactions existantes entre ceux-ci. Sur la partie actifs, de telles études ont pour objectif de maximiser le retour sur investissement attendu du portefeuille en fonction d’un niveau de risque préalablement défi ni. De plus, plusieurs contraintes additionnelles sont prises en compte, telle que les contraintes de capital imposées par Solvency II, la stabilité des revenus, la protection de la marge de solvabilité, la préservation de la liquidité, ainsi que l’adéquation du capital aux exigences locales et consolidées. ■ l’Asset-Liability Management Supervisory Committee pour lequel le département Investissements et Gestion actif-passif Les contraintes de gestion actif-passif sont aussi prises en compte lors de la conception de nouveaux produits, dans le 188 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I CADRE RÉGLEMENTAIRE, FACTEURS DE RISQUE 3 Le risque juridique est traité à travers la défi nition d’un accord cadre standardisé. Les entités opérationnelles d’AXA ne peuvent avoir recours aux dérivés que si elles sont couvertes par une documentation légale conforme aux exigences du standard Groupe. Tout changement par rapport à certaines réserves réglementaires (défi nies dans le standard Groupe) doit être approuvé par le Group Risk Management. De plus, le Groupe dispose d’une politique centralisée du risque de contrepartie. Le Group Risk Management a établi des règles sur les contreparties autorisées, les exigences minimales concernant le collatéral et les limites d’exposition Le risque opérationnel relatif aux dérivés est mesuré et géré dans le cadre de la gestion des risques opérationnels. De plus, l’exécution des ordres d’achat/vente de dérivés est centralisée au sein d’équipes dédiées réduisant ainsi le risque opérationnel. Le risque de valorisation est traité par des équipes d’experts. Ces dernières évaluent de manière indépendante les positions de dérivés afi n d’obtenir la comptabilisation appropriée, le paiement et la gestion du collatéral mais aussi les prix proposés par les contreparties dans le cas où une entité souhaiterait initier, interrompre de façon prématurée ou restructurer des dérivés. Un tel savoir-faire nécessite un haut niveau d’expertise qui repose sur une analyse rigoureuse du marché et sur la capacité à suivre les techniques les plus avancées pour les Pour une part signifi cative de ses investissements, AXA a recourt à l’expertise de gestionnaires d’actifs : ■ Les entités AXA locales confi ent la gestion quotidienne de leur portefeuille d’actifs aux deux entités de gestion d’actifs du Groupe : AXA Investment Managers et AllianceBernstein. analysent et vérifi ent la performance de leurs gestionnaires ■ Afi n de bénéfi cier d’expertises particulières ou d’accéder à des régions spécifi ques, AXA peut aussi confi er la gestion de ses actifs à des gérants externes. Dans ces cas, une analyse détaillée dudit gérant est réalisée par les communautés d’investissements et de risque ; de plus un suivi régulier des investissements est instauré au niveau local et global. cadre du processus d’approbation des produits d’assurance (voir partie « risques d’assurance – approbation produit »). Au niveau de l’entité locale, l’allocation stratégique d’actifs défi nie par l’étude de gestion actif-passif doit être approuvée par le département de gestion des risques local, en veillant en particulier au respect des limites prédéfi nies d’appétence au risque, avant d’être validée par le Comité d’Investissement et ALM local. L’allocation stratégique d’actifs autorise de prendre une position tactique, dans les limites accordées. les nouvelles structures, sont soumises à un processus Approval Process). L’IAP assure que les caractéristiques clés de l’investissement sont analysées. Ces caractéristiques correspondent aux attentes sur les risques et la performance de l’investissement, l’expérience et l’expertise des équipes de gestion des investissements, ainsi que les enjeux comptables, fi scaux, légaux et de réputation. Pour tout investissement signifi catif, le processus d’approbation des investissements est réalisé au niveau du Groupe notamment si plusieurs entités réalisent le même investissement. Dans ce cas, la réalisation complète du processus est soumise à la production d’une seconde opinion indépendante de la part du Group Risk Management. Cette approbation peut être complétée par chaque entité en cas de particularités réglementaires locales (taxes, spécifi cités comptables…). Les produits qui requièrent un programme de couverture basé sur des dérivés sont défi nis avec le soutien des équipes dédiées au sein d’AXA Bank Europe, d’AXA Investment Managers, d’AllianceBernstein, d’AXA US et d‘AXA SA. De la même façon, ce dispositif assure que toutes les entités bénéfi cient de l’expertise technique, d’une protection juridique et d’une bonne exécution des transactions dans le cadre de la Les stratégies de dérivés sont systématiquement revues et validées par les Comités Investissements et ALM locaux. De plus, il existe une séparation des responsabilités entre les celles qui exécutent les transactions, et celles qui réalisent les opérations et gèrent les relations avec les dépositaires. Cette séparation des responsabilités vise à éviter tout confl it d’intérêt. Les risques de marché provenant des dérivés sont régulièrement revus en fonction des contraintes de gestion (appétit au risque, modèle interne…). Ce pilotage est conçu de manière à ce que les risques de marché, en provenance des instruments monétaires ou dérivés, soient contrôlés de manière appropriée et restent dans les limites prédéfi nies. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Cette page a été laissée blanche intentionnellement. 190 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.3 ÉTAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS NOTE 3 Compte de résultat sectoriel NOTE 4 Gestion des risques nanciers et du risque d’assurance NOTE 6 Valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance vie acquis NOTE 7 Frais d’acquisition reportés et assimilés NOTE 10 Participations dans des co-entreprises et entreprises associées consolidées NOTE 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie NOTE 13 Capitaux propres et intérêts minoritaires NOTE 14 Passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement NOTE 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire NOTE 16 Provisions pour risques et charges NOTE 17 Dettes de nancement NOTE 18 Dettes (hors dettes de nancement) NOTE 21 Chiffre d’affaires et passifs sectoriels NOTE 22 Résultat nancier hors coût de l’endettement net NOTE 23 Résultat net des cessions en réassurance NOTE 24 Charges liées aux dettes de nancement NOTE 25 Analyse des charges par nature NOTE 29 Actifs et passifs éventuels et engagements NOTE 30 Honoraires des contrôleurs légaux des comptes NOTE 32 Événements postérieurs à la clôture 4.7 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE Valeur des portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis (d) 14 Participation aux bénéfi ces différée active 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier Placements des entreprises du secteur bancaire et autres activités 14 Part des réassureurs dans des passifs liés à des contrats d’assurance Créances nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Créances nées d’opérations de réassurance cédée NB : Tous les placements sont présentés nets de l’effet des instruments dérivés liés. (a) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (c) Avant 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre 2012 et le 31 décembre 2012, le bilan d’ouverture au 1er janvier 2013 avait été converti au taux du 31 décembre 2012. En 2013, AXA Life Japan a aligné sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe. (e) Inclut les actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré comprenant des garanties plancher. 192 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.1 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE Réserves, report à nouveau et écarts de conversion cumulés Résultat net consolidé – Part du Groupe (d) Capitaux propres – Part du Groupe Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur bancaire 17 Dettes de fi nancement (e) Passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté Total des passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire et dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire et dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Total des passifs liés à des contrats d’investissement Passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis Passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces et autres obligations Instruments dérivés relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement 14 PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS D’ASSURANCE 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire (e) 16 Provisions pour risques et charges Intérêts minoritaires des fonds contrôlés et autres engagements Autres dettes émises représentées par des titres et soldes Dettes nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Dettes nées d’opérations de réassurance cédée Dettes liées aux investissements sous prêt ou équivalent (a) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (c) Avant 2013, AXA Life Japan clôturait ses comptes annuels le 30 septembre. Afi n de refl éter les variations signifi catives des taux de change entre le 30 septembre 2012 et le 31 décembre 2012, le bilan d’ouverture au 1er janvier 2013 avait été converti au taux du 31 décembre 2012. En 2013, AXA Life Japan a aligné sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe. (d) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvrait exceptionnellement une période de 15 mois. (e) Ces montants sont présentés nets de l’effet des instruments dérivés liés. Inclut les passifs liés aux contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré comprenant des garanties plancher. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (En millions d’euros, sauf le résultat par action en euros) Prélèvements sur contrats d’investissement sans participation discrétionnaire 22 Résultat fi nancier hors coût de l’endettement net Charges techniques des activités d’assurance (g) 23 Résultat net des cessions en réassurance Amortissements de la valeur de portefeuilles acquis Variation des provisions sur écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles Résultat des opérations courantes avant impôt 10 Quote-part de résultat (net de dépréciation) dans les entreprises mises en équivalence 24 Charges liées aux dettes de fi nancement Résultat net des opérations courantes avant impôt Résultat net consolidé – Part du Groupe Résultat net consolidé – Part des Intérêts minoritaires Variations des primes non acquises, chargements et prélèvements non acquis Plus et moins-values nettes réalisées sur placements à la juste valeur par capitaux propres et au Plus ou moins-values réalisées et variation de la juste valeur des placements à la juste valeur dont la variation de juste valeur des placements dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (g) Variation des provisions sur placements (h) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. (d) Net des frais de gestion des placements et incluant les gains et/ou pertes des dérivés couvrant les produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuities »). (e) Inclut les reprises de provisions sur placements suite à cession. (g) La variation de juste valeur des placements dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré est compensée dans les charges techniques des activités d’assurance. (h) Exclut les reprises de provisions sur placements suite à cession. Inclut le montant net des produits et charges liés aux dérivés relatifs aux dettes de fi nancement (exclut cependant la variation de juste valeur des dérivés liés). Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements à la juste valeur par capitaux propres et au coût (amorti). 194 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.3 ÉTAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA PÉRIODE 4.3 ÉTAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET Réserves liées à la variation de juste valeur inscrite en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Réserves pouvant être reclassées ultérieurement en Résultat Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations défi nies Réserves ne pouvant pas être reclassées ultérieurement en Résultat Produits nets reconnus directement en capitaux propres Résultat net consolidé – Part du Groupe Résultat net consolidé – Part des Intérêts minoritaires TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS SUR LA PÉRIODE Total des produits et charges reconnus sur la période – Part du Groupe Total des produits et charges reconnus sur la période – Part des Intérêts minoritaires (a) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (b) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une période de 15 mois. Les montants sont présentés nets d’impôt, de la participation aux bénéfi ces, et des autres effets de la comptabilité refl et. Ces éléments sont présentés plus en détail dans les Notes des états fi nanciers. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX (En millions d’euros à l’exception du nombre d’actions et de leur valeur nominale) Capitaux propres d’ouverture 1er janvier 2014 Primes d’émission, de fusion et d’apport Autres réserves – transactions sur les actions propres Capitaux propres – instruments fi nanciers composés Charge d’intérêts des dettes subordonnées à durée indéterminée Autres (inclut l’impact lié à la variation de périmètre) (c) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite Total des produits et charges reconnus sur la période Incidence des opérations avec les actionnaires Capitaux propres de clôture 31 décembre 2014 (d) NB : les montants sont présentés nets des impacts de la comptabilité refl et et de ses effets sur la participation des assurés, les frais d’acquisition reportés, (a) Principalement les dettes subordonnées à durée indéterminée (TSS et TSDI), et les composantes de capitaux propres des instruments fi nanciers composés (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la période précédente et la valeur des portefeuilles acquis. (e.g. obligations convertibles) (voir Note 13.1.1). (c) Inclut le changement du pourcentage d’intérêt n’entraînant pas de perte de contrôle des fi liales consolidées. (d) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. 196 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE Réserves liées à la variation de fi nanciers disponibles à la vente I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE (En millions d’euros à l’exception du nombre d’actions et de leur valeur nominale) Capitaux propres d’ouverture 1er janvier 2013 Primes d’émission, de fusion et d’apport Autres réserves – transactions sur les actions propres Capitaux propres – instruments fi nanciers composés Charge d’intérêts des dettes subordonnées à durée indéterminée Autres (inclut l’impact lié à la variation de périmètre) (c) Réserves liées aux variations de juste valeur inscrites en capitaux propres Réserves liées aux écarts de conversion Pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations Total des produits et charges reconnus sur la période Incidence des opérations avec les actionnaires Capitaux propres de clôture 31 décembre 2013 NB : les montants sont présentés nets des impacts de la comptabilité refl et et de ses effets sur la participation des assurés, les frais d’acquisition reportés, et la valeur (a) Principalement les dettes subordonnées à durée indéterminée (TSS et TSDI), et les composantes de capitaux propres des instruments fi nanciers composés (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (e.g. obligations convertibles) (voir Note 13.1.1). (c) Inclut le changement du pourcentage d’intérêt n’entraînant pas de perte de contrôle des fi liales consolidées. 198 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.4 ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES DE LA PÉRIODE fi nanciers disponibles à la vente I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Résultat courant et des abandons d’activités avant impôt Variation des provisions sur écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles (c) Variation nette des frais d’acquisitions reportés et assimilés Dotations/Reprises nettes des provisions sur placements, actifs corporels et autres actifs incorporels Variation de la juste valeur des placements et instruments fi nanciers comptabilisés à la juste valeur Variation nette des passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement (d) Dotations/(Reprises) nette des autres provisions (e) Quote-part de résultat (nette de dépréciation) dans les entreprises mises en équivalence Réintégration/Déduction des montants inclus dans le résultat courant avant impôt mais sans impact sur les fl ux de trésorerie Plus et moins values nettes réalisées sur placements Charges liées aux dettes de fi nancement Réintégration/Déduction des montants inclus dans le résultat courant avant impôt pour reclassement en tant qu’opérations d’investissement ou de fi nancement Dividendes comptabilisés en résultat sur l’exercice Revenus fi nanciers nets comptabilisés en résultat de l’exercice (f) Impact sur la trésorerie de la comptabilité de dépôt Dividendes et acomptes sur dividendes encaissés Charges d’intérêts payées (hors intérêts sur dettes de fi nancement, dettes perpétuelles, appels de marges et autres dettes) Variation nette des activités opérationnelles bancaires Variation des créances et dettes courantes Impact sur la trésorerie relatif aux autres actifs et passifs (g) Autres transactions relatives aux opérations courantes avec impact sur la trésorerie et autres ajustements de transactions sans impact sur la trésorerie Flux de trésorerie relatifs aux activités opérationnelles non inclus dans le résultat courant FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES Prises de participation dans des fi liales et co-entreprises, nettes de la trésorerie acquise Cessions de fi liales et co-entreprises, nettes de la trésorerie cédée Flux de trésorerie liés aux variations de périmètre Cessions d’actions et de fonds d’investissement non consolidés (g) (h) Cessions d’immeubles de placement détenus ou non en direct (g) Cessions et/ou remboursements de prêts et autres placements (g) Réintégration/Déduction de montants comptabilisés sur une base accrétive et devant être pris en compte sur la base des fl ux de trésorerie réels 200 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.5 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Flux de trésorerie liés aux cessions et remboursements de placements fi nanciers (g) (h) Acquisitions d’actions et de fonds d’investissement non consolidés (g) (h) Acquisitions d’immeubles de placement détenus ou non en direct (g) Acquisitions et/ou émissions de prêts et autres placements (h) Flux de trésorerie liés aux acquisitions et émissions de placements fi nanciers (g) (h) Flux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles Augmentation du solde des dettes collatérales/Diminution du solde des créances collatérales Diminution du solde des dettes collatérales/Augmentation du solde des créances collatérales Flux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales relatives aux opérations de prêts FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Intérêts payés sur dettes subordonnées à durée indéterminée Acquisition/cession d’intérêts dans des fi liales sans changement de contrôle Flux de trésorerie liés aux transactions avec les actionnaires Trésorerie générée par les émissions de dettes fi nancières Trésorerie affectée aux remboursements de dettes fi nancières Intérêts payés sur dettes de fi nancement (j) Marge d’intérêt nette sur dérivés de couverture des dettes de fi nancement Flux de trésorerie liés au fi nancement du Groupe FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 1ER JANVIER (k) Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement Flux de trésorerie nets provenant des activités de fi nancement Effet des changements de méthode de consolidation et classements en actifs destinée à la vente (l) Effet des variations de change et des reclassements sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 31 DÉCEMBRE (k) (m) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Inclut la capitalisation des surcotes/décotes et l’amortissement lié, ainsi que l’amortissement des immeubles de placement et d’exploitation détenus en direct. Inclut les amortissements et mouvements des provisions pour dépréciation des actifs incorporels enregistrés lors de regroupements d’entreprises. Inclut l’impact de la réassurance et la variation des provisions relatives aux contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Inclut principalement les variations des provisions pour risques et charges, provisions pour créances douteuses et provisions pour dépréciation des actifs destinés à la vente. Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (Variable Annuities). (h) Comprend les actions détenues en direct ou par des fonds d’investissement consolidés ainsi que les fonds d’investissement non consolidés. (i) Comprend également les achats et ventes d’actifs en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. (j) Comprend l’impact net sur la trésorerie de la marge d’intérêts sur dérivés de couverture des dettes de fi nancement. (k) Nets des soldes de banques créditeurs. En 2014, le montant inclut les actifs et passifs liés aux activités de Mandatory Provident Fund (MPF) et Occupational Retirement Schemes Ordinance (ORSO) à Hong Kong classés en actifs et passifs destinés à la vente. (m) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont présentés dans la Note 12. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La société anonyme française AXA SA (la « Société » et, ensemble avec ses fi liales consolidées, « AXA » ou le « Groupe »), est la société mère d’un groupe international de services fi nanciers, centré sur la protection fi nancière. AXA opère principalement en Europe, en Amérique et en Asie. La liste des principales entités incluses dans le périmètre de consolidation des états fi nanciers consolidés d’AXA fi gure à la Note 2 de la présente AXA est coté sur Euronext Paris Compartiment A. Les états fi nanciers consolidés en ce compris l’ensemble des Notes ci-après ont été fi nalisés par le Conseil d’Administration Les comptes consolidés d’AXA sont arrêtés au 31 décembre. jusqu’en 2013 certaines fi liales du Groupe pouvaient avoir une date de clôture différente. En particulier, AXA Life Japan arrêtait précédemment ses comptes annuels au 30 septembre mais a aligné sa date de clôture avec le calendrier du Groupe à compter de la clôture annuelle 2013. De ce fait, la contribution d’AXA Life Japan au résultat consolidé du Groupe pour l’année 2013 couvre exceptionnellement une Les comptes consolidés du Groupe sont établis sur la base des normes IFRS et des interprétations du IFRS Interpretations Committee, telles qu’approuvées par l’Union Européenne avant la date de clôture avec une date d’application obligatoire au 1er janvier 2014. Le Groupe ne fait pas usage de la possibilité ouverte par le carve out de ne pas appliquer toutes les dispositions de la comptabilité de couverture imposées par ET ADOPTÉS AU 1ER JANVIER 2014 Un ensemble de cinq normes (nouvelles ou révisées) a été publié le 12 mai 2011 (suivi par des amendements relatifs aux entités d’investissement publiés le 31 octobre 2012) sur les principes comptables de consolidation, la participation à des accords conjoints et les informations à fournir sur les 202 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ IFRS 10 – États fi nanciers consolidés, substitue à l’approche de consolidation défi nie par IAS 27 – États fi nanciers consolidés et individuels et par SIC 12 – Consolidation – entités ad hoc, un modèle unique de consolidation pour toutes les entités fondé sur la notion de contrôle, sans égard à la nature de l’entité ; ■ IFRS 11 – Accords conjoints remplace IAS 31 – Participation dans des coentreprises. IFRS 11 supprime la possibilité d’appliquer la méthode de l’intégration proportionnelle aux sociétés sous contrôle conjoint. Elle privilégie l’analyse des droits et obligations des accords plutôt que leur forme ■ IFRS 12 – Informations à fournir sur les participations dans les autres entités, intègre de nouvelles exigences en matière d’informations à fournir sur toutes formes d’intérêts dans d’autres entités, y compris les accords conjoints, les entreprises associées, les entités ad hoc et les autres ■ la version amendée d’IAS 27 – États fi nanciers individuels conserve les règles relatives aux états fi nanciers individuels. Les autres sections d’IAS 27 sont remplacées par IFRS 10 ; ■ la version amendée d’IAS 28 – Participations dans des entreprises associées et coentreprises inclut des modifi cations de conformité résultant de la publication d’IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. L’application rétrospective de ces normes et amendements par ■ au changement de méthode de consolidation d’un nombre limité de fonds d’investissement et de sociétés immobilières (avec la consolidation par intégration globale d’entités auparavant comptabilisées par mise en équivalence ou non consolidées et, a contrario, avec la déconsolidation d’autres ■ au passage de l’intégration proportionnelle à la mise en Ces changements n’ont pas d’impact sur le total du résultat de la période en cours et de la période précédente ainsi que sur les capitaux propres – part du Groupe. Les impacts rétrospectifs sur les agrégats de l’état consolidé de la situation fi nancière et du résultat consolidé sont les suivants : 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS État consolidé de la situation fi nancière Part des réassureurs dans des passifs liés à des contrats d’assurance et Actifs destinés à la vente dont actifs Capitaux propres – Part du Groupe Variations des primes non acquises, chargements et prélèvements non acquis Résultat fi nancier hors coût de l’endettement net Résultat des opérations courantes avant impôt Quote-part de résultat dans les entreprises mises en équivalence Charges liées aux dettes de fi nancement Résultat net des opérations courantes avant impôt Résultat net des opérations courantes après impôt (a) Les changements concernent principalement l’immobilier de placement suite aux changements de méthode de consolidation de certaines sociétés immobilières. (b) Les changements relatifs aux intérêts minoritaires correspondent au changement de méthode de consolidation de certaines sociétés immobilières. (c) Les changements concernent principalement les autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (- 1 163 millions d’euros au I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS De plus, l’application des amendements et suivants, au 1er janvier 2014, n’a pas eu d’impact matériel sur les états fi nanciers consolidés du Groupe. ■ Les amendements à IAS 32 – Instruments fi nanciers – le 16 décembre 2011, clarifi ent l’application des règles de compensation et modifi ent les exigences d’information à fournir en la matière. Les amendements à IAS 32 précisent que la compensation d’un actif fi nancier et d’un passif fi nancier résulte d’un droit de compensation immédiat, non conditionné à un événement futur, et peut être exercé par chacune des contreparties, à la fois dans le cours normal de l’activité où à l’occasion d’un défaut, d’une insolvabilité ou d’une faillite. Des indications ■ Les amendements à IAS 36 – Information à fournir relative à la valeur recouvrable des actifs non fi nanciers, publiés le 29 mai 2013, défi nissent les informations à publier concernant la valeur recouvrable des actifs dépréciés, lorsque cette valeur est fondée sur la juste valeur diminuée des coûts de sortie. ■ L’interprétation IFRIC 21 – Taxes prélevées par une autorité publique, publiée le 20 mai 2013, et adoptée de façon anticipée par AXA, précise la date à retenir pour la comptabilisation d’un passif lié au paiement de ces taxes. Ainsi, le fait générateur de l’obligation de payer une taxe résulte de l’exercice de l’activité tel que prévu par la législation. ■ Les amendements limités à IAS 39 – Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture, publiés le 27 juin 2013, permettent sous certaines conditions de poursuivre la comptabilité de couverture lorsqu’un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l’objet d’une novation. IFRS 9 – Instruments fi nanciers, publiée le 24 juillet 2014, remplacera IAS 39. La date d’application publiée est le 1er janvier 2018\. La norme n’a pas encore été approuvée par l’Union Européenne. Ses modalités d’application et son impact potentiel sur les états fi nanciers consolidés du Groupe sont actuellement à l’étude. La nouvelle norme couvre les sujets suivants relatifs aux ■ classifi cation et évaluation : IFRS 9 retient une approche unique pour déterminer si un actif fi nancier doit être évalué au coût amorti, à la juste valeur avec les variations de juste valeur comptabilisées en capitaux propres ou à la juste valeur avec les variations de juste valeur en résultat. Un actif fi nancier est évalué au coût amorti si a) l’instrument est géré, selon un modèle d’entreprise (business model) qui a pour objectif la détention des actifs dans le but de percevoir les fl ux de trésorerie prévus contractuellement, et si b) l’actif fi nancier n’offre que des fl ux de trésorerie contractuels à des dates données, représentant le principal et les intérêts calculés sur ce principal. Lorsque à la fois, a) la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle d’entreprise dont l’objectif est de percevoir les fl ux de trésorerie contractuels de l’actif ainsi que la cession de celui-ci et b) les fl ux de trésorerie contractuels correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le solde du principal, alors l’actif fi nancier est évalué à la juste valeur avec des variations de juste valeur comptabilisées en capitaux propres, les pertes et les gains réalisés étant recyclés en résultat au moment de la vente. Les actifs fi nanciers qui sont détenus dans le cadre d’aucun de ces deux modèles économiques sont évalués à la juste valeur par le résultat. De plus, lors de la comptabilisation initiale d’un actif fi nancier, une entité peut opter pour une désignation à la juste valeur avec les variations de juste valeur dans le compte de résultat, dans la mesure où cela élimine ou réduit signifi cativement une inadéquation comptable. Pour les actions qui ne sont pas détenues à des fi ns de transaction, une entité peut également décider de manière irrévocable de comptabiliser toutes les variations de juste valeur de ces instruments (y compris les gains et les pertes réalisés) en capitaux propres. Les dividendes reçus au titre de ces instruments sont, en revanche, comptabilisés en résultat. En outre, pour les passifs fi nanciers désignés à la juste valeur avec les variations de juste valeur dans le compte de résultat, la part de la variation relative aux changements du risque de crédit de ce passif fi nancier est toutefois comptabilisée dans les autres éléments des produits et charges reconnus sur la période, à moins que ce traitement crée ou accentue une inadéquation comptable dans le compte de résultat ; ■ modèle de dépréciation : le modèle de dépréciation selon IFRS 9 est fondé sur les pertes attendues plutôt que sur les pertes subies comme dans IAS 39. Selon l’approche IFRS 9, il n’est plus nécessaire qu’un événement survienne pour reconnaître la perte de crédit. À la place, l’entité comptabilise systématiquement les pertes de crédit attendues ainsi que leurs variations. Le montant de ces pertes de crédit attendues est réévalué à chaque clôture pour tenir compte des variations de risque de crédit depuis la comptabilisation initiale ; ■ comptabilité de couverture : IFRS 9 introduit de nouvelles dispositions en matière de comptabilité de couverture, pour que celle-ci refl ète davantage la gestion des risques. Le modèle général de comptabilité de couverture s’appuie désormais sur une approche fondée sur des principes. Les amendements s’appliquent à toute la comptabilité de couverture à l’exception des portefeuilles de couverture de la juste valeur du risque de taux d’intérêt (communément appelés « macro-couverture de juste valeur »). Pour ces portefeuilles, une entité peut continuer d’appliquer les règles actuelles de comptabilité de couverture d’IAS 39. Cette exception a été prévue par l’IASB notamment parce que la comptabilité de macro-couverture fait l’objet d’un IFRS 15 – Produits des activités ordinaires tirées des contrats conclus avec des clients, publiée le 28 mai 2014, fournit une approche basée sur des principes en matière de reconnaissance des revenus ; le concept de la norme étant que la comptabilisation du chiffre d’affaires doit refl éter le transfert des biens et services aux clients et ce, pour un montant qui correspond au paiement que l’entité s’attend à recevoir. La norme est applicable à tous types de contrats conclus avec des clients à l’exception des contrats d’assurance, des contrats de location, des instruments fi nanciers, de certains droits ou obligations contractuels, des échanges non monétaires entre entités d’une même ligne de métier ayant pour but de faciliter des ventes envers les clients et de certaines garanties. IFRS 15 est applicable au titre des périodes annuelles débutant à compter du 1er janvier 2017. La norme n’a pas encore été approuvée par l’Union Européenne. L’impact potentiel de la norme sur les états fi nanciers consolidés 204 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les amendements suivants ne devraient pas avoir d’incidence matérielle sur les états fi nanciers consolidés du Groupe : Clarifi cation portant sur la base de dépréciation et d’amortissement, celle-ci devant correspondre à la consommation des avantages 11 septembre 2014 1er janvier 2016 Précisions sur les principes d’affectation aux périodes de service des cotisations des membres du personnel ou de tiers, liées aux services rendus. En outre, une solution pratique d’évaluation est autorisée dans le cas où le montant des contributions est indépendant du Amélioration de la présentation et des informations à fournir dans les rapports fi nanciers. Les amendements visent à encourager les entités à faire preuve de jugement professionnel dans le choix de l’information à publier dans leurs états fi nanciers. Par exemple, le principe de matérialité doit être appliqué à l’intégralité des états fi nanciers dans la mesure où l’inclusion d’informations non signifi catives peut être nuisible à leur compréhension. Précisions sur la comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans une entreprise commune constituant une activité. Précisions concernant la vente ou l’apport d’actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise. En vertu de ces amendements, un résultat de cession (profi t ou perte) doit être reconnu intégralement, lorsque la transaction concerne une activité et un résultat partiel est comptabilisé lorsque la transaction porte sur des actifs qui ne constituent pas une activité. Ensemble d’amendements aux IFRS qui répondent à des questions ne faisant pas partie intégrante d’un autre projet majeur. 25 septembre 2014 1er janvier 2016 * Avec adoption anticipée autorisée (sous conditions dans certains cas). La préparation des états fi nanciers conformément aux normes IFRS requiert l’utilisation de certaines estimations et hypothèses. Elle inclut une part de jugement dans l’application des principes comptables Groupe décrits ci-après. Les principaux postes du bilan concernés sont les écarts d’acquisition, en particulier dans le cadre des tests de dépréciation décrits au paragraphe 1.7.1, les valeurs de portefeuilles acquis, les frais d’acquisition reportés et assimilés, certains actifs en juste valeur, les impôts différés actifs, les passifs liés à l’activité d’assurance, les engagements de retraite et les éléments liés aux rémunérations en actions. Les principes ci-dessous précisent les modalités d’évaluation de ces postes. Ces dernières, ainsi que les hypothèses clefs le cas échéant, sont détaillées plus en avant, lorsque cela s’avère signifi catif et pertinent, dans les Notes relatives aux postes d’actifs et de passifs concernés dans le cas où des changements signifi catifs ont été effectués depuis la dernière Comme préconisé par la norme IAS 1, les actifs et passifs sont classés dans l’état consolidé de la situation fi nancière globalement sur la base d’un ordre croissant de liquidité, ce qui est plus pertinent pour les institutions fi nancières que la classifi cation entre éléments courants et non courants. Comme chez la plupart des compagnies d’assurance, les dépenses sont classées par fonction dans le compte de résultat. Tous les montants de l’état consolidé de la situation fi nancière, du compte de résultat consolidé, du tableau consolidé des fl ux de trésorerie, de l’état des produits et des charges reconnus sur la période, l’état des variations des capitaux propres de la période et des annexes sont exprimés en millions d’euros, arrondis à l’unité supérieure, sauf mention contraire. 1.2.2. Première adoption des normes IFRS Pour le Groupe AXA, la date de transition est le 1er janvier 2004. AXA a préparé son état de la situation fi nancière d’ouverture en IFRS à cette date. La date d’adoption des normes IFRS par le Groupe est le 1er janvier 2005. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les principales options retenues conformément à la norme IFRS 1 ont été les suivantes : détient moins de la majorité des droits de vote, en particulier Conformément à l’option proposée par la norme IFRS 1, AXA a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs. Par conséquent, les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 sont comptabilisés dans les états fi nanciers IFRS selon les principes anciennement en vigueur, à ■ l’écart d’acquisition a été libellé en IFRS dans la devise fonctionnelle de l’entité acquise depuis le 1er janvier 2004 ■ tout élément comptabilisé conformément aux normes comptables anciennement en vigueur et ne répondant pas aux critères IFRS permettant de le reconnaître comme actif ou passif a été reclassé en écart d’acquisition. En conséquence, la valeur brute des écarts d’acquisition détaillée en Note 5 correspond à la valeur brute de ces écarts d’acquisition au 31 décembre 2003 diminuée des amortissements cumulés, enregistrés en norme française AXA a choisi l’option permettant de remettre à zéro le montant cumulé passé des écarts de conversion de toutes les activités à l’étranger au 1er janvier 2004. Les pertes et gains actuariels historiques cumulés de tous les engagements de retraite ont été enregistrés en report à Sauf indication contraire, les principes comptables d’AXA sont appliqués de manière homogène à l’ensemble des périodes présentées dans les états fi nanciers y compris les principes relatifs à la classifi cation et l’évaluation des contrats d’assurance, d’investissement ainsi que des autres actifs et passifs fi nanciers, dont les dérivés. Les sociétés au sein desquelles AXA exerce un contrôle sont dénommées fi liales. Les fi liales sont consolidées par intégration globale à partir du moment où le contrôle est transféré à AXA. Selon IFRS 10, AXA contrôle une entité lorsqu’il est exposé, ou bénéfi cie, de rendements variables du fait de son implication dans l’entité et qu’il a la capacité d’infl uer sur ces rendements du fait de son pouvoir sur l’entité. Seuls les droits substantiels (c’est-à-dire lorsque son détenteur a la capacité pratique de les exercer) et les droits autres que de protection doivent être pris en compte. AXA peut avoir le pouvoir sur une entité même s’il ■ de sa proportion de droits de vote comparativement aux ■ de droits de vote potentiels ; ■ d’un accord contractuel conclu entre l’investisseur et d’autres détenteurs de droits de vote ; ■ des droits découlant d’autres accords contractuels ; ou ■ d’une combinaison de ces éléments. Selon IFRS 11, les sociétés sur lesquelles AXA exerce avec un ou plusieurs tiers un contrôle conjoint sont comptabilisées par Les sociétés sur lesquelles AXA a une infl uence notable sont comptabilisées par mise en équivalence. Selon IAS 28, AXA est présumé exercer une infl uence notable lorsqu’il détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote. L’infl uence notable peut également résulter d’un pacte La quote-part d’AXA dans les profi ts ou pertes d’une société mise en équivalence réalisés postérieurement à l’acquisition est comptabilisée en résultat, tandis que sa quote-part dans les variations de réserves postérieures à l’acquisition fi gure en Les fonds d’investissement et les sociétés immobilières sont consolidés par intégration globale ou comptabilisés par mise en équivalence en fonction des critères d’IFRS 10/IFRS 11/ IAS 28 qui sont satisfaits parmi ceux énoncés précédemment. Les commissions reçues par les gestionnaires d’actifs sont également prises en compte lors de l’évaluation de l’exposition aux rendements variables. Pour les sociétés d’investissement consolidées par intégration globale, les intérêts minoritaires sont comptabilisés à la juste valeur et enregistrés en dettes dans l’état de la situation fi nancière lorsque les instruments émis par ces sociétés sont remboursables à la juste valeur, au gré du détenteur. Les fonds d’investissement comptabilisés par mise en équivalence sont inclus dans le poste « Placements fi nanciers » de l’état de la situation fi nancière. Conformément à l’option proposée par la norme IFRS 1, n’ont pas été retraités par rapport aux principes français ÉVALUATION DES ACTIFS ET PASSIFS DE SOCIÉTÉS NOUVELLEMENT ACQUISES, ET DES PASSIFS ÉVENTUELS Lors de la première consolidation, l’ensemble des actifs, passifs et passifs éventuels (à moins qu’ils ne correspondent pas à des obligations présentes) de la société acquise est estimé à sa juste valeur. Toutefois, en conformité avec la dérogation prévue par IFRS 4, les passifs liés aux contrats d’assurance vie ou aux contrats d’investissement avec comptable antérieure à la date d’acquisition, dans la mesure où cette base d’évaluation est cohérente avec les principes comptables d’AXA. La juste valeur des portefeuilles acquis de 206 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire est enregistrée à l’actif du bilan pour un montant correspondant à la valeur actualisée des profi ts futurs estimés relatifs aux contrats existants à la date d’acquisition (également dénommée valeur des portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis et refl étant la différence entre la juste valeur et la valeur comptable des passifs). La valeur actuelle des profi ts futurs tient compte du coût du capital et est estimée, d’une part en utilisant des hypothèses actuarielles fondées sur des projections faites à la date d’acquisition, et d’autre part en utilisant un taux d’escompte intégrant une prime de risque. Les contrats d’investissement sans participation discrétionnaire ne bénéfi cient pas de la dérogation permise par IFRS 4 durant la Phase du projet « Assurance » de l’ASB qui conduit, comme décrit ci-dessus, à comptabiliser la juste valeur des provisions acquises via la reconnaissance d’un actif correspondant à la valeur des portefeuilles acquis. Les passifs des contrats directement valorisés en juste valeur. Conformément à IAS 39, la juste valeur de ces contrats ne peut être inférieure à la valeur de rachat, dans le cas de l’existence d’une option de rachat. Les autres actifs incorporels identifi ables tels que la valeur de la relation clientèle doivent être reconnus au bilan. La valeur de la relation clientèle représente la valeur des fl ux futurs attendus des renouvellements et ventes croisées de nouveaux produits auprès de la clientèle connue et identifi ée au moment de l’acquisition. Ces projections incluent des hypothèses de sinistralité, de frais et de revenus fi nanciers ou peuvent être estimées sur la base de la valeur des affaires nouvelles. Conformément aux principes comptables appliqués avant la conversion aux normes IFRS et dont l’utilisation est toujours autorisée par la norme IFRS 4, les versements libres futurs liés aux contrats acquis sont également pris en compte dans la valeur des portefeuilles de contrats des Les actifs incorporels qui sont mesurables séparément peuvent aussi être évalués sous l’angle des moyens marketing acquis qui permettront de générer ces fl ux futurs. La nature des actifs incorporels reconnus est cohérente avec les méthodes de valorisation de l’entité acquise utilisées au moment de son Dans le cas d’un regroupement d’entreprises, seuls les coûts de restructuration mesurables de façon fi able et qui correspondent à une obligation de la société acquise existant préalablement à la date d’acquisition, sont inclus dans les provisions pour restructuration enregistrées dans l’état de la situation fi nancière de la société acquise, à la date d’acquisition. Le coût d’un regroupement d’entreprises est mesuré à la juste valeur et correspond à la somme des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs transférés par le Groupe, des passifs encourus vis-à-vis des précédents détenteurs de la société acquise et des actions émises par le Groupe. (ajustement du prix d’acquisition dépendant d’un ou plusieurs événements futurs). Lors de l’évaluation du montant de l’ajustement, il convient de retenir des hypothèses cohérentes avec celles utilisées pour la valorisation des actifs incorporels (telle que la valeur des portefeuilles de contrats d’une société d’assurance acquise). Pour les regroupements d’entreprises antérieurs aux 1er janvier 2009, tout élément conditionnel du prix d’acquisition est inclus dans celui-ci dès lors que l’ajustement est probable et peut être évalué de façon fi able. Si les événements futurs ne se réalisent pas ou si l’estimation doit être révisée, le coût d’acquisition continue à être ajusté avec une incidence sur le montant de l’écart d’acquisition et/ ou sur la valorisation des actifs et passifs de l’entité acquise. Pour les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er janvier 2009, tout changement, après la date d’acquisition, dans l’estimation de l’ajustement du prix, est comptabilisé au Les coûts de transaction liés à un regroupement d’entreprises sont enregistrés au compte de résultat lorsqu’ils sont supportés. Dans le cadre d’une prise de contrôle effectuée en plusieurs étapes, tout intérêt minoritaire qui était précédemment détenu par le Groupe est mesuré à sa juste valeur, l’ajustement en résultant étant enregistré au compte de résultat. De façon similaire, quand une acquisition complémentaire modifi e le niveau de contrôle, celui-ci passant de l’infl uence notable ou d’un contrôle conjoint à l’exercice du contrôle, tout investissement préexistant dans l’ancienne entreprise associée/co-entreprise est réévalué à sa juste valeur, le gain ou la perte correspondant étant comptabilisé en résultat (avec également, en conséquence la reconnaissance d’un nouvel Tout intérêt minoritaire est mesuré, selon un choix effectué à chaque acquisition, soit à sa juste valeur, soit à son intérêt proportionnel dans les actifs nets identifi ables de la société L’écart d’acquisition correspond à l’excès du (a) cumul du coût du regroupement d’entreprises, de la valeur de tout intérêt minoritaire dans la société acquise, et, pour les regroupements d’entreprises effectués en plusieurs étapes, de la juste valeur, à la date de prise de contrôle, de tout investissement précédemment détenu par le Groupe, par rapport au (b) montant net des actifs identifi ables acquis et passifs assumés à la date d’acquisition. L’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’une entité étrangère est enregistré dans la devise locale de l’entité acquise et est converti en euros à la date de clôture. Si ce coût d’acquisition est inférieur au montant net des actifs identifi ables acquis et passifs assumés, à la date d’acquisition, la différence est enregistrée directement dans le compte de Les écarts d’acquisition peuvent être modifi és dans les douze mois à compter de la date d’acquisition, sur la base des nouvelles informations disponibles permettant de fi naliser la comptabilisation initiale de la transaction. Dans ce cas, les informations fournies à titre de comparaison sont présentées comme si la comptabilisation initiale avait été fi nalisée à la date Si après une période de 12 mois, un impôt différé actif initialement considéré comme non recouvrable répond fi nalement aux critères de comptabilisation, le gain d’impôt correspondant est enregistré dans le compte de résultat consolidé, sans L’écart d’acquisition est alloué dans les segments opérationnels (« Assurance Vie, Épargne, Retraite », « Assurance Dommages », « Assurance Internationale », « Gestion d’actifs » et « Activités I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS bancaires ») aux unités génératrices de trésorerie correspondant : (i) aux différentes sociétés (ou portefeuilles) acquises, en fonction de leur rentabilité attendue, aux entités déjà présentes dans le Groupe AXA qui bénéfi cieront des synergies attendues du regroupement avec les activités acquises. Cette allocation de l’écart d’acquisition est utilisée à la fois pour la présentation des résultats par segment et pour les tests de dépréciation. Les opérations d’achat et de vente d’intérêts minoritaires dans une fi liale contrôlée qui n’ont pas d’incidence sur le contrôle exercé, sont enregistrées au sein des capitaux propres (y compris les coûts de transaction directs). En cas de perte de contrôle de la fi liale, le gain ou la perte correspondant est enregistré en résultat. Par ailleurs, si le Groupe conserve un investissement dans l’entité, celui-ci est réévalué à sa juste valeur et le gain ou la perte en découlant est Lors de l’acquisition du contrôle d’une fi liale, une option de vente peut être octroyée aux actionnaires minoritaires. La reconnaissance de l’option en dette dépend toutefois des Lorsqu’il s’agit d’un engagement inconditionnel exerçable au gré du détenteur de l’option, cette dernière est comptabilisée en dette. La contrepartie de cette dette ne faisant l’objet d’aucune précision dans le corps de normes IFRS actuel, la méthode adoptée par le Groupe consiste à reclasser en dettes les intérêts minoritaires, réévaluer cette dette à la valeur actualisée du prix de l’option, comptabiliser la différence soit en augmentation de l’écart d’acquisition, pour les engagements de rachat qui existaient déjà avant le 1er janvier 2009, soit en diminution des capitaux propres (part du Groupe) pour les engagements de rachat contractés à compter du 1er janvier 2009, dans la mesure où il n’y a pas transfert immédiat des risques et bénéfi ces. De façon similaire, les variations ultérieures de la valeur de cette dette sont enregistrées en contrepartie de l’écart d’acquisition pour les engagements de rachat antérieurs au 1er janvier 2009 et en contrepartie des capitaux propres (part du Groupe) pour les engagements de rachat conclus à partir de cette date. Les transactions intra-groupe, y compris les dividendes internes, les dettes et créances et les gains ou pertes liés à ces ■ en totalité pour les fi liales contrôlées ; ■ à hauteur de la quote-part d’AXA pour les sociétés mises en L’impact sur le résultat des transactions entre sociétés consolidées est toujours éliminé. Cependant, lorsqu’il s’agit d’une perte, un test de dépréciation est réalisé afi n de déterminer s’il y a lieu de comptabiliser une dépréciation. Lorsqu’un actif, objet d’une cession interne, n’est pas destiné à être conservé de façon durable au sein du Groupe, un impôt différé est constaté en contrepartie de l’élimination de l’impôt courant calculé sur la plus ou moins-value réalisée. L’incidence sur le compte de résultat de l’éventuelle participation aux bénéfi ces due aux assurés au titre de cette transaction est également éliminée, une participation aux bénéfi ces différée étant portée à l’actif de l’état de la situation fi nancière. Par ailleurs, le transfert de titres d’une entreprise consolidée entre deux entreprises consolidées mais détenues avec des pourcentages d’intérêts différents n’affecte pas le résultat du Groupe à l’exception des éventuels impôts et participation aux bénéfi ces due aux assurés comptabilisés au titre de la transaction qui sont maintenus dans les comptes consolidés. Ces transferts ont également une incidence, qui trouve sa contrepartie dans les intérêts minoritaires, sur les capitaux propres du Groupe. Cette incidence est isolée sur la ligne « Autres variations » de l’état de variation des capitaux propres Les états fi nanciers consolidés sont présentés en millions d’euros, l’euro étant la devise de présentation du Groupe. Les résultats et la situation fi nancière de toutes les entités du Groupe dont la devise fonctionnelle (devise du principal environnement économique dans lequel l’entité opère) est différente de la devise de présentation du Groupe, sont convertis dans la devise de présentation selon la méthode ■ les actifs et passifs des sociétés dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis sur la base des taux de ■ les charges et produits sont convertis aux taux de change ■ toutes les différences de change qui en résultent sont enregistrées comme une composante distincte des capitaux Au niveau de chaque entité, les transactions en devises étrangères sont converties dans la devise fonctionnelle de l’entité en utilisant les taux de change en vigueur aux dates de transactions. Les gains ou pertes de change résultant du règlement de ces transactions et de la conversion aux taux de change à la date de clôture des actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont enregistrés dans le compte de résultat, sauf lorsque la comptabilité de couverture est appliquée, comme décrit ci-après au paragraphe 1.10. Comme mentionné au paragraphe 1.3.2, l’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’une entité étrangère est enregistré dans la devise locale de l’entité acquise et est converti en euros Les écarts de change résultant de la conversion d’un investissement net dans une filiale étrangère, des emprunts et des instruments de devise désignés comme des instruments de couverture de cet investissement, sont enregistrés dans les capitaux propres en écarts de conversion et transférés en compte de résultat lors de la vente de l’investissement net couvert comme partie intégrante de la plus ou moins- 208 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Marchés actifs : sujets à cotation ■ en utilisant des techniques de valorisation. Les écarts de change sur actifs fi nanciers monétaires classés en actifs disponibles à la vente sont enregistrés en produits ou charges de la période pour la partie correspondant au coût amorti. Les écarts de change résiduels relatifs aux changements de juste valeur sont enregistrés en capitaux propres, comme pour les actifs non monétaires tels que les actions. En ce qui concerne le montant cumulé des écarts de conversion lié aux activités cédées, le Groupe applique la méthode de Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite ci-dessous pour tous les actifs et passifs pour lesquels une autre norme IFRS requiert ou permet une comptabilisation à leur juste valeur ou la présentation en annexe d’une information sur leur évaluation à la juste valeur. Compte tenu de l’activité du Groupe, les principes ci-dessous La juste valeur des actifs et passifs négociés sur des marchés actifs est déterminée en utilisant les prix de marché lorsque ceux- ci sont disponibles. Un instrument est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service de cotation ou d’une agence réglementaire et que ces cours représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale entre un acheteur et un vendeur volontaires. Pour les instruments fi nanciers négociés sur des marchés actifs, les prix obtenus auprès de services externes de cotation représentent un consensus, utilisant des modèles et des hypothèses similaires et aboutissant ainsi à une dispersion des prix très limitée. Les montants de la juste valeur des actifs et passifs pour lesquels la valeur de marché est déterminée directement et intégralement par référence à un marché actif sont indiqués dans le « niveau 1 » dans les Notes annexes. Les actions négociées sur un marché réglementé et les obligations activement négociées sur des marchés liquides sont généralement considérées comme étant cotées sur un ■ des cours représentant un consensus sont régulièrement fournis par des services externes de cotation avec une ■ des prix peuvent être obtenus aisément. La liquidité peut être défi nie comme la possibilité de vendre ou de céder un actif dans le cadre de l’activité courante de l’entreprise dans un délai limité et à un prix proche de sa valorisation. Pour les obligations, la liquidité est appréciée en utilisant une approche multicritères incluant notamment le nombre de cotations disponibles, le lieu d’émission et l’évolution de l’écartement des spreads achat-vente. Un instrument fi nancier est considéré comme n’étant pas coté sur un marché actif lorsqu’on observe : ■ un faible nombre de transactions lié aux caractéristiques ■ un déclin signifi catif du volume et du niveau d’activité ; ■ une illiquidité signifi cative ; ■ que les prix ne peuvent pas être considérés comme représentatifs de la juste valeur de l’instrument en raison de Les éléments caractérisant un marché inactif peuvent donc être très variés : ils peuvent être inhérents à l’instrument ou refl éter une modifi cation des conditions de marché prévalant La juste valeur des actifs et passifs qui ne sont pas négociés sur un marché actif est estimée : ■ en utilisant des services externes et indépendants de Les justes valeurs des actifs et passifs qui ne sont pas négociés sur des marchés actifs et qui se basent principalement sur des données de marché observables sont publiées dans le « niveau 2 » dans les Notes annexes. En revanche, les justes valeurs qui ne sont pas évaluées principalement à partir des données de marché observables sont publiées dans le « niveau 3 » dans les Notes annexes. ■ Absence de marché actif : recours à des services externes Les services externes de cotations peuvent être des gérants de fonds, dans le cas d’investissements dans des fonds non consolidés, ou des courtiers. Dans la mesure du possible, le Groupe collecte des prix auprès de ces services externes de cotations et les utilise comme données dans la valorisation à la juste valeur des actifs détenus. La dispersion des cotations obtenues peut indiquer la diversité des hypothèses retenues par les services externes de cotations compte tenu du nombre limité de transactions observées ou refl éter l’existence des transactions forcées. De plus, en raison des conditions de marché et de la persistance de l’inactivité de certains d’entre eux suite à la crise fi nancière, de nombreux établissements fi nanciers ont fermé leurs services dédiés aux actifs structurés et ne sont plus en mesure de fournir des cotations pertinentes. ■ Absence de marché actif : recours à des techniques de L’objectif de ces modèles est de déterminer le prix auquel une transaction interviendrait dans des conditions normales entre des opérateurs de marché (un acheteur et un vendeur volontaires) à la date de l’évaluation. Les modèles techniques • l’approche de marché : prise en compte de prix récents et d’autres informations pertinentes faisant suite à des transactions de marché impliquant des actifs et passifs I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS • l’approche par le résultat : utilisation d’analyse des fl ux de trésorerie actualisés, de modèles d’évaluation d’option et d’autres techniques de valeur actualisée qui convertissent des montants futurs en un seul montant actualisé ; • l’approche par les coûts : prise en compte des montants qui seraient aujourd’hui nécessaires pour construire ou remplacer la capacité de service d’un actif. Les techniques de valorisation sont par nature subjectives et l’établissement de la juste valeur requiert une part de jugement signifi cative. Ces techniques prennent en compte les transactions récentes entre des parties bien informées et volontaires agissant dans des conditions de concurrence normale sur des actifs comparables lorsque de telles références sont disponibles et que le prix de ces transactions est représentatif de la juste valeur. Elles intègrent différentes hypothèses concernant les prix sous-jacents, les courbes des taux d’intérêt, les corrélations, la volatilité, les taux de défaut et d’autres facteurs. La valorisation des actions non cotées s’appuie sur la combinaison de plusieurs méthodes, telles que des techniques d’actualisation de cash- fl ows, les multiples de résultat, les valeurs d’actif net retraitées, en prenant en compte, lorsqu’il y en a, les transactions récentes sur des actifs similaires si elles sont intervenues entre des parties bien informées et volontaires agissant dans des conditions de concurrence normale. Le recours à des techniques d’évaluation s’appuyant sur des hypothèses peut donner lieu à différentes estimations de juste valeur. Cependant, les valorisations sont en général effectuées en utilisant des modèles standards (actualisation des cash-fl ows, Black & Scholes, etc.) sur la base des prix de marché d’instruments similaires ou sous-jacents (indices, spreads de crédit, etc.), lorsqu’ils sont disponibles, et les valorisations sont ajustées pour tenir compte de la liquidité et Les techniques de valorisation peuvent être utilisées quand il y a peu de transactions observables du fait même des caractéristiques intrinsèques de l’instrument, lorsque les prix indiqués par les services externes de cotations sont trop dispersés ou quand les conditions de marché sont si disloquées que les données de marché observées ne sont pas utilisables ou nécessitent des ajustements signifi catifs. Les valorisations d’actifs sur la base de modèles internes sont par conséquent une pratique courante pour certains actifs et passifs peu échangés ou lorsque des processus exceptionnels sont mis en œuvre en raison de conditions de marché spécifi ques. ■ Le recours aux techniques de valorisation dans des marchés La dislocation d’un marché peut se manifester de différentes façons, par exemple par un très large écartement des spreads acheteur-vendeur qui permettent de savoir si les opérateurs du marché sont disposés à effectuer des transactions, une forte dispersion dans les prix des rares transactions observées, une forte variation des prix dans le temps ou entre les intervenants du marché, l’absence de marchés secondaires, la disparition des marchés primaires, la fermeture de tables de négociation dédiées aux produits structurés dans les établissements fi nanciers, la réalisation de transactions contraintes et forcées motivées par le besoin impérieux de liquidité ou d’autres diffi cultés fi nancières entraînant l’obligation de céder des actifs dans l’urgence avec un temps insuffi sant pour négocier ou la vente en masse pour sortir à tout prix de ces marchés, (notamment la mise à disposition par le vendeur du fi nancement qui permettra à l’acheteur d’effectuer la transaction). Dans ces cas, le Groupe utilise des techniques de valorisation intégrant des données de marché observables lorsque c’est possible et pertinent, en les ajustant si nécessaire pour arriver à la meilleure estimation possible de la juste valeur, ainsi qu’une prime de risque adaptée, ou développe un modèle de valorisation fondé sur des données non observables représentant des estimations d’hypothèses que des opérateurs de marché volontaires retiendraient en l’absence de prix récents, pertinents ou disponibles sans coûts et efforts disproportionnés : sur des marchés inactifs, les transactions peuvent servir de données de base lorsqu’il s’agit de mesurer la juste valeur, mais elles sont rarement déterminantes et des données non observables peuvent s’avérer plus pertinentes L’information sectorielle présentée dans les états fi nanciers et le Rapport Annuel d’AXA refl ète les segments opérationnels d’activité. Elle est fondée sur cinq lignes de métier : « Assurance Vie, Épargne, Retraite », « Assurance Dommages », « Assurance Internationale », « Gestion d’actifs » et « Activités bancaires ». Un segment supplémentaire intitulé « Holdings » inclut les L’écart d’acquisition est présumé avoir une durée d’utilisation indéfi nie et n’est donc pas amorti. Il est sujet à des tests de dépréciation au moins une fois par an. La dépréciation de Les tests de dépréciation des écarts d’acquisition, réalisés au moins une fois par an, sont fondés sur les unités génératrices de trésorerie en utilisant une analyse multicritères (les paramètres incluent la valeur des actifs, les profi ts futurs d’exploitation, la part de marché) afi n de déterminer d’éventuelles évolutions défavorables signifi catives. Cette analyse tient également compte de l’interdépendance des transactions à l’intérieur des sous-groupes. Au sein de chaque unité génératrice de trésorerie, une comparaison est effectuée entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable, cette dernière correspondant à la valeur la plus haute entre la juste valeur nette des coûts de cession et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité correspond aux actifs nets et aux revenus futurs attendus des portefeuilles existants et des affaires nouvelles, en prenant en compte les fl ux de trésorerie futurs des unités génératrices de trésorerie. La valeur des revenus futurs attendus est estimée sur la base des modèles de valorisation de portefeuilles des contrats d’assurance vie et d’investissement (embedded value) ou de calculs similaires pour les autres activités. Les justes valeurs nettes des coûts de cession sont quant à elles fondées sur la juste valeur d’IFRS 13, telle que décrite dans la Note 1.5 et utilisant différents multiples de valorisation. 210 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 1.7.2. Valeurs des portefeuilles de contrats en résultat sur la base des mêmes critères d’amortissement que ceux utilisés pour les frais d’acquisition reportés. La valeur de portefeuille de contrats d’assurance et de acquis comptabilisée lors d’un regroupement d’entreprises (voir paragraphe 1.3.2) est amortie en fonction de l’émergence des profi ts sur la durée de vie du portefeuille de contrats. De manière similaire au test de suffi sance du passif (voir paragraphe 1.14.2), un test de recouvrabilité est réalisé chaque année en fonction de l’expérience et de l’évolution anticipée bénéfi ces – frais exposés à l’origine Les frais directs supplémentaires engagés lors de l’acquisition d’un portefeuille de contrats d’assurance et de contrats principalement liés à la vente, à la souscription et à l’initialisation des contrats d’assurance au sein d’un portefeuille sont portés à l’actif de l’état de la situation fi nancière. En assurance dommages, les frais d’acquisition reportés sont amortis sur la durée de vie des contrats, comme l’acquisition des primes. Concernant l’assurance vie, les frais d’acquisition reportés sont amortis sur la durée de vie des contrats en proportion de l’émergence attendue des profi ts futurs. La recouvrabilité de cet actif est testée et la partie des frais d’acquisition qui, à la clôture de la période, s’avère non couverte par l’estimation de profi ts futurs bruts est donc constatée en charge. Les frais d’acquisition reportés font également partie intégrante du test de suffi sance du passif (voir paragraphe 1.14.2). discrétionnaire, un actif similaire est comptabilisé au titre des frais exposés à l’origine (voir la Note 7), mais son montant est limité aux coûts supplémentaires directement rattachés à la prestation de gestion d’actifs. Cet actif est amorti en tenant compte des projections de prélèvements collectés sur la durée de vie des contrats. L’amortissement des frais reportés exposés à l’origine est revu à chaque date de clôture afi n de refl éter les écarts d’expérience observés et les changements d’hypothèses. Cet actif fait également l’objet de tests de Les frais d’acquisition reportés et assimilés sont comptabilisés bruts de chargements et de prélèvements non acquis. Ces chargements et prélèvements non acquis sont enregistrés séparément comme des provisions et sont amortis sur la durée de vie du contrat selon des règles identiques à celles utilisées pour l’amortissement des frais d’acquisition et assimilés. Les chargements perçus à l’émission du contrat pour couvrir des prestations de services futures sont reportés et reconnus Les autres immobilisations incorporelles incluent des logiciels développés pour un usage interne dont les coûts directs sont activés et font l’objet d’un amortissement linéaire sur la base de la durée de vie estimée des immobilisations. également la valeur de la relation clientèle ainsi que les accords de distribution valorisés lors de regroupements d’entreprises, si leur juste valeur peut être mesurée de manière fi able et s’il est probable que le Groupe bénéfi ciera des avantages économiques attribuables à ces actifs. Lorsque ces actifs ont une durée d’utilité fi nie, ils font l’objet d’un amortissement linéaire sur cette durée de vie. Dans tous les cas, ils font l’objet d’un test de dépréciation, à chaque clôture pour les actifs ayant une durée d’utilité fi nie et annuellement pour les autres actifs. En cas de baisse de valeur signifi cative, une provision pour dépréciation est constatée à hauteur de la différence entre la valeur au bilan et le montant le plus élevé de la valeur d’utilité ou de leur juste valeur nette de coûts de cession. Les placements comprennent l’immobilier de placement et les instruments fi nanciers avec notamment les actions, les L’immobilier de placement (à l’exclusion des immeubles de placement adossés totalement ou partiellement à des passifs de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré) est comptabilisé au coût. Les composants des immeubles sont amortis sur leur durée estimée d’utilisation, en tenant compte de leur valeur résiduelle, si celle-ci peut être estimée En cas de moins-value latente de plus de 15 %, une dotation aux provisions pour dépréciation est enregistrée, égale à la différence entre la valeur nette comptable de l’immeuble de placement et sa juste valeur fondée sur une évaluation indépendante. Par ailleurs, au niveau de chaque entité, si le montant cumulé des moins-values latentes inférieures à 15 % (sans compensation avec les plus-values latentes) dépasse 10 % du coût net cumulé des actifs immobiliers, une dotation aux provisions pour dépréciation supplémentaire est enregistrée ligne par ligne, jusqu’à ce que le seuil de 10 % ne Durant les périodes suivantes, si la différence (positive) entre la juste valeur et la valeur nette comptable atteint 15 % ou plus, alors les provisions pour dépréciation précédemment enregistrées sont reprises à hauteur de la différence entre (a) la valeur nette comptable et (b) le montant minimal entre la juste valeur et le coût amorti (avant dépréciation). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’immobilier de placement, adossé totalement ou partiellement aux passifs de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, est comptabilisé à la juste valeur, les variations de la juste valeur étant enregistrées en résultat. Les instruments fi nanciers sont classés dans les catégories suivantes, selon l’intention et la capacité à les détenir : ■ actifs détenus jusqu’à échéance, comptabilisés au coût ■ actifs détenus à des fi ns de transaction et actifs désignés à la juste valeur, avec variation de juste valeur enregistrée par ■ actifs disponibles à la vente comptabilisés à la juste valeur avec variation de juste valeur inscrite en capitaux propres ; ■ prêts et créances (y compris certaines obligations non cotées sur un marché actif) comptabilisés au coût amorti. L’option de juste valeur qui consiste à désigner, lors de leur entrée, les actifs et passifs fi nanciers à la juste valeur avec variation de juste valeur en compte de résultat, est utilisée par le Groupe principalement dans les cas suivants : ■ les actifs fi nanciers pour lesquels le choix de l’option de juste valeur permet de réduire la dissymétrie comptable, et • les actifs adossés à des passifs résultant de contrats dont le risque fi nancier est supporté par les assurés, • les actifs inclus dans des stratégies de couverture mises en place par le Groupe pour des raisons économiques mais non éligibles à la comptabilité de couverture telle que • les dettes détenues par les fonds obligataires structurés et consolidés par le Groupe ; ■ les groupes d’actifs fi nanciers gérés dont la performance est évaluée sur la base de juste valeur : il s’agit essentiellement des titres détenus par des fonds d’investissement consolidés, gérés sur la base de la politique de gestion des risques du Groupe (Satellite Investment Portfolios, voir la défi nition ci- En pratique, les actifs détenus via les fonds d’investissement ■ soit au sein des Core Investment Portfolios qui comprennent les actifs adossés aux passifs des contrats d’assurance et d’investissement, gérés selon la stratégie de gestion Actif/ ■ soit au sein des Satellite Investment Portfolios, refl étant l’allocation stratégique d’actifs fondée sur une gestion dynamique visant à optimiser la rentabilité. Les titres sous-jacents inclus dans les Core Investment Portfolios sont classés en « actifs disponibles à la vente » avec variation de juste valeur inscrite en capitaux propres, à moins qu’ils ne soient associés à une relation de couverture qualifi ée ou plus généralement dans le cas où le choix de l’option de juste valeur est approprié pour réduire la dissymétrie comptable. Comme mentionné ci-dessus, les instruments fi nanciers des Satellite Investment Portfolios sont comptabilisés à la juste valeur avec les variations de juste valeur comptabilisées en résultat. Les actifs « disponibles à la vente », ceux détenus à des fi ns de transaction, les actifs désignés à la juste valeur (avec variation de juste valeur enregistrée dans le compte de résultat) et tous les instruments dérivés sont évalués à la juste valeur, c’est-à-dire le prix auquel un actif pourrait faire l’objet d’un échange entre des négociateurs informés à des conditions de marché concurrentielles. Le Groupe applique la hiérarchie de détermination de la juste valeur d’IFRS 13. Les prêts non comptabilisés à la juste valeur sont valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. À chaque date d’arrêté des comptes, AXA vérifi e si un actif fi nancier ou un groupe d’actifs fi nanciers valorisé au coût (amorti) ou classé en « disponible à la vente » est durablement déprécié. Un actif fi nancier ou un groupe d’actifs fi nanciers a subi une dépréciation lorsqu’il y a des preuves objectives de perte de valeur suite à un ou plusieurs événements dont l’incidence sur les fl ux futurs estimés du (ou des) actif(s) peut être évaluée de manière fi able. Pour les obligations « détenues jusqu’à échéance » ou « disponibles à la vente », une dotation aux provisions pour dépréciation respectivement fondée sur les fl ux futurs de trésorerie actualisés au taux d’intérêt initial effectif ou sur la juste valeur, est enregistrée en compte de résultat s’il est probable que les fl ux futurs de trésorerie ne seront pas pleinement recouvrés du fait de la survenance d’un incident de crédit chez l’émetteur des titres. L’abaissement de la notation de crédit d’une entité ne constitue pas, en lui-même, une preuve de perte de valeur. Si ce risque diminue ou disparaît, la provision pour dépréciation peut être reprise. Le montant de cette reprise est également enregistré dans le compte de résultat. Pour les actions disponibles à la vente, une baisse signifi cative ou prolongée de la juste valeur du titre en dessous de sa valeur au bilan est une indication de perte de valeur. C’est le cas des actions, en situation de pertes latentes pendant une période continue de six mois ou plus précédant la date de clôture, ou supérieures à 20 % de la valeur nette comptable à la date de clôture. Si une telle situation existe pour un actif fi nancier disponible à la vente, la perte cumulée mesurée comme la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur actuelle, diminuée de toute dépréciation précédemment enregistrée dans le compte de résultat, est reprise des capitaux propres et fait l’objet d’une provision pour dépréciation constatée au compte de résultat. Les provisions pour dépréciation sur actions enregistrées dans le compte de résultat ne sont reprises dans le compte de résultat qu’à partir du moment où Pour les prêts disponibles à la vente, la provision pour dépréciation est fondée sur la valeur actuelle des fl ux de trésorerie futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif du prêt, en se basant sur le prix du marché du prêt, ou sur la juste Pour les actifs comptabilisés au coût amorti, y compris les prêts et les investissements classés en « actifs détenus jusqu’à échéance » ou les actifs fi gurant dans la catégorie « prêts et créances », le test de dépréciation est d’abord réalisé sur une 212 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS base unitaire. Un test collectif est ensuite réalisé pour des groupes d’actifs ayant des risques similaires. Les méthodes de calcul des valeurs nettes comptables des actifs cédés (coût moyen, premier entré premier sorti…) dépendent des gestions Actif/Passif (ALM), mises en place localement compte tenu des engagements spécifi ques existant vis-à-vis des assurés. Ces méthodes peuvent être différentes au sein du Groupe dès lors qu’elles sont appliquées de façon permanente au niveau de chaque entité. 1.8.3. Pensions et prêts de titres Le Groupe réalise des opérations de pensions et prêts de titres. Celles-ci correspondent à des cessions d’actifs fi nanciers à une contrepartie, assorties d’un engagement simultané de rachat de ces actifs fi nanciers à une date et à un prix convenus. Dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs fi nanciers sont conservés par le Groupe sur toute la durée de l’opération, le Groupe ne décomptabilise pas les actifs fi nanciers. La contrepartie de la trésorerie reçue au titre de la cession est enregistrée séparément. La charge d’intérêt sur les opérations de pensions et prêts de titres est reconnue De plus, le Groupe conclut des transactions de swap sur rendement total, où les actifs fi nanciers sont vendus à une contrepartie mais avec un accord qui prévoit que des fl ux de trésorerie égaux à ceux des actifs sous-jacents seront retransférés au Groupe en échange de paiements spécifi ques. En outre, toute augmentation ou diminution de la juste valeur des actifs revient au Groupe. Le Groupe conserve ainsi la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs. En conséquence, le Groupe ne décomptabilise pas ceux-ci. Le Groupe réalise également des prises en pension de titres consistant à acheter à une contrepartie des actifs fi nanciers, avec un engagement simultané de revente de ces actifs fi nanciers à une date et un prix convenus. Dans la mesure où la contrepartie conserve la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs fi nanciers sur toute la durée de l’opération, les titres concernés ne sont pas reconnus comme des actifs fi nanciers du Groupe. La contrepartie de la trésorerie versée est enregistrée dans les placements fi nanciers, à l’exception des transactions réalisées par les activités bancaires, qui donnent lieu à une comptabilisation sur une ligne séparée de l’actif. Les produits d’intérêt sur les mises en pension inverses sont reconnus sur la durée des contrats. institutions fi nancières sachant que les risques sont supportés par les assurés, quelle que soit la nature des actifs adossés aux passifs (immobilier de placement, obligations, actions, etc.). Le détail de ces actifs est publié dans les Notes annexes. Les instruments dérivés sont initialement enregistrés à la juste valeur à la date d’acquisition puis réévalués à leur juste valeur. Les gains et pertes latents sont comptabilisés dans le compte de résultat à moins que les instruments dérivés ne fassent partie d’une relation de couverture qualifi ée, comme décrite ci-après. Le Groupe désigne certains dérivés en tant que : couverture de la juste valeur d’actifs ou de passifs comptabilisés ou d’engagements fermes (couverture de juste valeur) ; ou couverture de transactions futures hautement probables (couvertures de fl ux de trésorerie) ; ou couverture d’investissements nets dans des opérations étrangères. Le Groupe documente à l’origine la relation de couverture ainsi que ses objectifs et sa stratégie en termes de couverture de gestion de risques. Le Groupe formalise également l’effi cacité de la couverture, à la fois lors de sa mise en place et sur la durée de la couverture, en indiquant l’effi cacité réelle ou attendue des produits dérivés de couverture dans la compensation des variations de juste valeur ou de fl ux de trésorerie des éléments Les variations de juste valeur des instruments dérivés qui sont désignés et qualifi és de couverture de juste valeur et les variations de juste valeur des actifs et passifs dont le risque est couvert sont enregistrées dans le compte de résultat. De ce fait, le gain ou la perte relatif à la part ineffi cace est directement reconnu dans le compte de résultat. La part effi cace de variation de juste valeur des instruments dérivés désignés et qualifi és de couverture de fl ux de trésorerie est enregistrée en capitaux propres. Le gain ou la perte relatif à la part ineffi cace est immédiatement comptabilisé dans le compte de résultat. Les montants accumulés du gain ou de la perte en capitaux propres sont recyclés dans le compte de résultat sur la période durant laquelle l’élément couvert affecte le résultat (par exemple lorsque la transaction couverte future est comptabilisée). Quand un instrument de couverture arrive à échéance ou est vendu, ou bien lorsque la couverture ne remplit plus les critères de la comptabilité de couverture, le gain ou la perte cumulé enregistré dans les capitaux propres est alors comptabilisé en résultat en même temps que la transaction future initialement couverte impacte elle-même le Dans l’état de la situation fi nancière, les placements en représentation des contrats d’assurance ou d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par les assurés sont présentés dans un poste séparé. Les passifs correspondant à ces actifs sont également présentés de façon symétrique dans un poste spécifi que du passif de l’état de la situation fi nancière. Cette présentation est pertinente et conforme à l’ordre de liquidité croissante recommandé par IAS 1 pour les La comptabilité de couverture d’investissement net dans des opérations étrangères est identique à celle de la couverture des fl ux de trésorerie. Le gain ou la perte sur l’instrument de couverture lié à la part effi cace de la couverture est enregistré en capitaux propres. Le gain ou la perte lié à la part ineffi cace est immédiatement enregistré dans le compte de résultat. Les gains et pertes accumulés en capitaux propres sont I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS enregistrés dans le compte de résultat lors de la cession de LES CONDITIONS REQUISES PAR LA COMPTABILITÉ Les variations de juste valeur de tous les autres instruments dérivés qui ne remplissent pas les conditions requises par la comptabilité de couverture sont immédiatement enregistrées dans le compte de résultat. Compte tenu des contraintes liées à IAS 39, très peu de couvertures remplissent les conditions nécessaires à la comptabilité de couverture décrite précédemment. Cependant, la plupart des dérivés utilisés par le Groupe sont achetés dans un but de couverture ou ces instuments sont par exemple utilisés comme une alternative pour augmenter l’exposition du Groupe à certaines classes d’actifs avec des positions synthétiques (voir la Note 20). Le Groupe détient des actifs fi nanciers qui comportent également des produits dérivés incorporés. Ces dérivés incorporés sont enregistrés séparément et évalués à la juste valeur dans le compte de résultat, si l’impact est jugé matériel. Pour la présentation dans l’état de la situation fi nancière, les produits dérivés sont rattachés aux actifs ou passifs couverts, que ces produits dérivés remplissent ou non les critères de Les raisons et les conditions d’utilisation des dérivés par le Groupe sont détaillées en Note 20. À LA VENTE DONT CEUX RELATIFS immeubles et activités destinés à être cédés ou abandonnés dans les douze mois qui suivent. Les fi liales destinées à être cédées demeurent dans le périmètre de consolidation jusqu’au jour où le Groupe en perd le contrôle effectif. Les actifs et activités (actifs et passifs) concernés sont évalués à la valeur la plus faible entre la valeur nette comptable et la juste valeur diminuée des coûts de cession. Ils sont présentés dans l’état de la situation fi nancière dans des postes d’actifs et de passifs séparés. Les comptes de passifs (hormis les fonds propres) des fi liales destinées à être cédées sont comptabilisés séparément au passif de l’état consolidé de la situation fi nancière, sans Dans le cas d’un abandon d’activité représentant soit une ligne de métier, une zone géographique principale et distincte ou une fi liale acquise uniquement dans l’optique de la revendre, la contribution après impôts est comptabilisée sur une ligne particulière du compte de résultat. À des fi ns de comparabilité, les mêmes principes sont appliqués dans la présentation du compte de résultat de l’exercice précédent inclus dans les états fi nanciers. Ce poste séparé comprend également la plus ou moins-value après impôts enregistrée lors de la cession de l’activité à la date de la perte de son contrôle. La trésorerie comprend les espèces disponibles. Les équivalents de trésorerie sont des investissements liquides à court terme qui sont convertibles facilement en espèces et peu volatils. Les actions ordinaires sont classées en capitaux propres s’il n’existe pas une obligation contractuelle de remettre à leurs détenteurs de la trésorerie ou d’autres actifs. Les coûts complémentaires, nets de taxes, directement imputables à l’émission d’un instrument de capitaux propres viennent en déduction de la valeur de l’instrument émis. La classifi cation des dettes subordonnées à durée indéterminée, ainsi que de la charge d’intérêt correspondante le cas échéant, entre les postes de capitaux propres (dans le poste « Autres réserves ») ou de dettes s’effectue sur la base des clauses des contrats, sans prendre en considération les perspectives de remboursement éventuel lié à des contraintes économiques (surcoût lié aux clauses de majoration d’intérêts ou attentes Tout instrument fi nancier émis par le Groupe comportant à la fois une composante de capitaux propres (par exemple, certaines options permettant de convertir un instrument de dette en un instrument de capitaux propres de la Société) et un instrument de dette (comportant une obligation contractuelle de remettre de la trésorerie) est classé distinctement au passif de l’état de la situation fi nancière, la composante de capitaux propres étant présentée en capitaux propres du Groupe (dans le poste « Autres réserves »). Les profi ts et les pertes associés à des remboursements ou des refi nancements de la composante de capitaux propres sont présentés en variation Les titres d’autocontrôle (actions propres) et les coûts directement associés sont portés en diminution des capitaux propres consolidés. Lorsque ces titres sont par la suite vendus, ou réémis, toute contrepartie reçue est enregistrée dans les capitaux propres consolidés, nette d’impôts et des coûts Par exception, les titres d’autocontrôle détenus par les fonds contrôlés ne sont pas retraités pour la partie en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, du fait de la nature de ces contrats. L’ensemble des risques et des bénéfi ces générés par la détention de ces titres est en effet complètement alloué aux détenteurs de ces contrats. 214 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le Groupe émet des contrats qui transfèrent un risque d’assurance ou un risque fi nancier ou les deux. Les contrats d’assurance, y compris les acceptations en réassurance, sont des contrats qui comportent un risque d’assurance signifi catif. Ces contrats peuvent également transférer un risque fi nancier de l’assuré vers l’assureur. Les contrats d’investissement sont des contrats qui comportent un risque fi nancier sans risque d’assurance signifi catif. Certains contrats d’assurance et d’investissement comportent une clause de participation aux bénéfi ces discrétionnaire. Cet élément donne droit au titulaire du contrat de recevoir en tant que supplément aux prestations garanties, des prestations ■ qui représentent normalement une quote-part signifi cative ■ dont le montant et/ou l’échéance est contractuellement à la ■ qui sont fondées contractuellement sur la performance d’un ensemble de contrats, les rendements de placements d’un portefeuille d’actifs ou le résultat de la Société, d’un fonds ou d’une autre entité qui émet le contrat. d’investissement, le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Tel est le cas notamment des contrats en Unités de Compte. Le Groupe classe son portefeuille de contrats d’assurance et ■ passifs liés à des contrats d’assurance ; ■ passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré ; ■ passifs liés à des contrats d’investissement avec participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement sans participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré, c’est-à-dire correspondant à des contrats en Unités de Compte ou des contrats multi-fonds qui comportent un fonds non libellé en Unités de Compte avec une participation ■ passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et sans participation Sauf lorsqu’IAS 39 s’applique, conformément à IFRS 4, les règles de comptabilisation et décomptabilisation décrites ci- après reposent sur les principes comptables AXA existant avant l’adoption des IFRS, à l’exception de l’élimination de la provision d’égalisation, des changements sélectifs de principes autorisés par IFRS 4 (voir ci-après),et de l’extension de la Les principes comptables qui s’appliquaient avant les IFRS et qui sont toujours en vigueur après la conversion aux normes IFRS ont pour principales caractéristiques les éléments ■ les provisions doivent être suffi santes ; ■ les provisions d’assurance vie ne peuvent pas être actualisées en utilisant un taux supérieur au rendement ■ les coûts d’acquisition sont reportés dans la mesure où ils sont recouvrables, et amortis sur la base de l’émergence des profi ts bruts estimés sur la vie des contrats ; ■ les provisions de sinistres en assurance dommages représentent le coût ultime estimé. Les provisions relatives aux sinistres survenus ne sont en général pas actualisées, sauf dans des cas limités (un détail des provisions actualisées Les provisions pour primes non acquises constatent la part, calculée prorata temporis, des primes émises et des primes restant à émettre qui se rapporte à la période comprise entre la date d’inventaire et la prochaine échéance du contrat ou, à Les provisions mathématiques des contrats d’assurance vie traditionnels (c’est-à-dire comportant un risque signifi catif de mortalité) sont calculées, sous réserve de l’homogénéité conformément aux principes en vigueur dans chaque pays, de façon prospective, sur la base d’hypothèses de taux de rendement, de mortalité/morbidité et de frais de gestion. Un ajustement de provision est effectué pour tout impact induit par un changement de table de mortalité. Les provisions mathématiques des contrats d’investissement « contrats d’épargne » dans les principes comptables AXA), comportant un risque faible de mortalité et de morbidité, sont généralement déterminées à l’aide d’une approche prospective basée sur des taux d’escompte habituellement fi xés à l’origine, dont les résultats sont similaires à ceux résultant d’une approche rétrospective (calcul d’une épargne acquise ou Les taux d’escompte utilisés au sein du Groupe sont au plus égaux aux taux de rendement prévisionnels, prudemment estimés, des actifs affectés à leur représentation. Une partie de la provision pour participation aux bénéfi ces vie est incluse dans les provisions mathématiques selon le degré d’incorporation de la participation stipulée dans les contrats d’assurance vie qui prévoient le versement aux assurés d’une participation assise sur les résultats enregistrés au titre de ces Sauf lorsqu’elles sont couvertes par un programme de gestion des risques faisant appel à l’utilisation d’instruments dérivés (voir paragraphe suivant), les garanties plancher, offertes au titre des contrats dont le risque fi nancier est supporté par I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS l’assuré, classés dans la catégorie des contrats d’assurance en raison de l’existence de ces garanties ou dans la catégorie des contrats d’investissement avec participation au bénéfi ce discrétionnaire, sont provisionnées sur la durée du contrat selon une approche prospective : la valeur actuelle des prestations futures à verser aux assurés en cas de déclenchement des garanties est estimée sur la base de scénarios raisonnables. Les hypothèses principales de ces scénarios portent sur les rendements fi nanciers et leur volatilité, les taux de rachat et la mortalité. Cette valeur actuelle des prestations futures est provisionnée de telle sorte que le coût total moyen des garanties soit reconnu en fonction de l’émergence des prélèvements sur la durée de vie des contrats. Certaines garanties plancher telles que les garanties plancher en cas de décès, les garanties de revenus minimums Guaranteed Minimum Death or Income Benefit (« GMDB » ou « GMIB ») ou certaines garanties de performance proposées par les traités de réassurance sont couvertes par un programme de gestion des risques faisant appel à l’utilisation d’instruments dérivés. Afi n de réduire la dissymétrie comptable entre la valorisation des passifs et la valorisation des dérivés de couverture, AXA a choisi d’appliquer l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer les provisions : cette réévaluation est faite à chaque arrêté des comptes sur la base d’une projection des garanties après examen des taux d’intérêt et autres hypothèses courantes de marché. Son effet sur la période en cours est constaté par résultat de façon symétrique à l’effet de la réévaluation des instruments dérivés utilisés en couverture. Ce changement de principes comptables a été appliqué à la date de passage aux IFRS le 1er janvier 2004 aux portefeuilles de contrats couverts par le programme de gestion des risques à cette date. Tout portefeuille de contrats couvert par le programme de gestion des risques postérieurement à cette date est réévalué dans les mêmes conditions à compter de la date d’application du Provisions de sinistres (contrats d’assurance vie et non vie) Les provisions de sinistres ont pour objet la couverture du coût total à terminaison des sinistres survenus. Ces provisions ne sont généralement pas escomptées, à l’exception de certains cas tels que les rentes invalidité et incapacité. Ces provisions couvrent les sinistres déclarés, les sinistres survenus mais non encore déclarés, et l’ensemble des frais liés à la gestion de ces sinistres. Elles sont estimées sur la base de données historiques, des tendances actuelles de sinistralité, et prennent en compte les cadences de règlement observées dans l’ensemble des branches d’assurance, ainsi que les évolutions attendues en matière d’infl ation, de réglementation ou de tout autre facteur ayant une infl uence sur les montants Comptabilité refl et et participation aux bénéfi ces différée Conformément à l’option offerte par IFRS 4, la comptabilité refl et est appliquée aux contrats d’assurance et d’investissement comprend des ajustements sur les provisions techniques, la participation aux bénéfi ces, d’autres obligations, les frais d’acquisition et la valeur de portefeuilles des contrats acquis afi n de refl éter l’impact des plus ou moins-values latentes sur l’évaluation des passifs et actifs d’assurance de manière similaire à l’impact qu’ont les profi ts ou pertes réalisés sur Par exemple, pour les contrats avec participation discrétionnaire, lorsque des plus ou moins-values latentes sont constatées, une provision pour participation aux bénéfi ces différée (active ou passive) est enregistrée. Celle-ci correspond à la participation discrétionnaire attribuable aux assurés et est généralement déterminée en fonction de la participation estimée des assurés dans les plus ou moins-values latentes et dans toute autre différence d’évaluation avec la base contractuelle locale. Les pays où les portefeuilles de contrats avec participation sont signifi catifs sont la Suisse (pour des polices d’assurance de groupe), l’Allemagne et la France où des pourcentages minimums sont fi xés respectivement à 90 %, 90 % et 85 %, la base de calcul pouvant inclure des revenus fi nanciers mais aussi d’autres éléments comme en Allemagne ou en Suisse. Les produits avec participation sont moins développés aux La participation discrétionnaire estimée de ces contrats est entièrement reconnue dans les passifs. En conséquence, aucun élément n’est enregistré en fonds propres et AXA n’est pas tenu de vérifi er que le passif constaté pour l’ensemble du contrat n’est pas inférieur au montant qui résulterait de l’application d’IAS 39 à l’élément garanti. Lorsqu’une moins-value latente nette (variation latente de la juste valeur, dépréciation, charge liée…) est comptabilisée, une participation différée active peut être enregistrée seulement dans la mesure où il est hautement probable qu’elle pourra, dans le futur, être imputée, par entité, aux assurés. C’est le cas si cette participation différée active peut venir en déduction des participations futures, soit directement en s’imputant sur la participation différée passive constatée au titre de profi ts de cessions futurs, soit en étant imputée sur la participation aux bénéfi ces passive nettée dans la valeur des portefeuilles acquis, ou indirectement sur les chargements sur primes ou À toute plus ou moins-value latente sur les actifs détenus à des fi ns de transaction ou comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi qu’à toute autre écriture impactant le résultat générant une différence temporaire, est associé un impact de la comptabilité refl et en compte de résultat. De la même façon, à toute plus ou moins-value latente sur les actifs disponibles à la vente enregistrée par capitaux propres correspond un impact de la comptabilité refl et comptabilisé en capitaux propres. Tests de recouvrabilité et test de suffi sance du passif Lorsque des actifs de participation différée sont reconnus, le Groupe utilise les analyses de liquidité réalisées par les entités pour apprécier la capacité à détenir les éventuels actifs en situation de moins-value latente à l’origine de ces actifs. Le Groupe effectue également des projections pour comparer la valeur des actifs venant en représentation des contrats d’assurance aux versements qu’il s’attend à devoir effectuer 216 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Test de suffi sance du passif En outre, à chaque clôture, des tests de suffi sance du passif sont réalisés au niveau de chaque entité consolidée pour s’assurer du niveau suffi sant des passifs d’assurance, nets de frais d’acquisition reportés, de la valeur de portefeuilles et de la participation différée active des assurés. Pour la réalisation de ces tests, les sociétés regroupent les contrats sur la base de critères communs en tenant compte de la manière dont ils ont été acquis, dont ils sont gérés et dont leur profi tabilité est mesurée. Les entités se fondent sur la meilleure estimation des fl ux de trésorerie futurs, des coûts de gestion des sinistres et des frais d’administration et tiennent compte des options et garanties incorporées aux contrats, ainsi que des taux de rendement des actifs adossés à ces passifs : ■ les tests sont basés sur l’intention et la capacité des entités à détenir les actifs fi nanciers, en fonction de scénarios variés excluant la valeur des affaires nouvelles ; ■ ils incluent des projections sur les cessions futures d’actifs selon des confi gurations de rachats estimés ; et ■ et apprécient dans quelle mesure les gains et pertes en résultant peuvent être alloués/imputés aux assurés (partage des bénéfi ces entre les assurés et les actionnaires). Ces tests analysent donc la capacité d’imputer aux assurés la charge estimée des pertes futures sur la base de l’appréciation de l’horizon de détention et la réalisation potentielle de pertes par rapport aux pertes latentes existant à la clôture. Les risques propres aux contrats (risque d’assurance, risque de marché, risque d’infl ation, persistance, antisélection, etc.) En fonction du type de portefeuille, les fl ux de trésorerie futurs liés aux investissements et l’actualisation peuvent avoir pour base la meilleure estimation déterministe des taux, en tenant compte de la participation correspondante, ou des scénarios stochastiques dans le cas de garanties plancher. Le test est réalisé soit par comparaison de la provision enregistrée nette des actifs liés (frais d’acquisition reportés, valeur de portefeuilles, etc.) avec les fl ux de trésorerie actualisés, soit en s’assurant que le profi t actualisé net de participation résultant de la reprise des provisions techniques est supérieur aux actifs Toute insuffi sance de provision est constatée en résultat, dans un premier temps, par annulation des frais d’acquisition reportés, de la participation différée active et de la valeur de portefeuilles acquis dans la limite de leurs montants, puis dans un second temps, par constitution d’une provision pour pertes liées à l’insuffi sance de passif pour tout montant excédant les frais d’acquisition, la participation différée active et les valeurs de portefeuilles acquis. Dans le cas spécifi que des contrats d’assurance non-vie, une provision pour risques en cours est constituée pour les contrats dont les primes sont estimées insuffi santes pour couvrir les sinistres et frais de gestion futurs. Les dérivés incorporés dans les contrats d’assurance Les dérivés incorporés répondant à la défi nition de contrats d’assurance ou correspondant à des options de rachat pour un montant défi ni (par exemple, une valeur de rachat basée sur un montant fi xe et un taux d’intérêt) ne sont pas évalués séparément du contrat hôte. Tous les autres dérivés matériels sont évalués séparément à la juste valeur, avec la variation de la juste valeur comptabilisée en résultat, s’ils ne sont pas étroitement liés aux contrats hôtes et/ou s’ils ne répondent pas à la défi nition d’un contrat d’assurance. Les dérivés incorporés répondant à la défi nition de contrats d’assurance sont décrits à la Note 14.10. Conformément à IAS 39, ces contrats sont comptabilisés comme des dépôts, avec pour conséquence reconnaissance en compte de résultat des fl ux de trésorerie correspondant aux primes reçues et aux prestations et sinistres réglés (voir ci-après « Comptabilisation des revenus »). Ces fl ux de trésorerie doivent plutôt être traités comme des dépôts ou Unités de Compte qui ne répondent pas à la défi nition de contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire. Les engagements afférents aux contrats en Unités de Compte sont évalués, selon les principes comptables existants, en se référant à la valeur de marché des actifs mis en représentation de ces contrats à la date d’arrêté des comptes, en tenant compte des frais exposés à l’origine (voir description d’investissement sans participation discrétionnaire pour couvrir des prestations de services futures sont reconnus au passif et enregistrés en résultat sur la base des mêmes critères d’amortissement que ceux utilisés pour les frais exposés à Les éléments de l’état de la situation fi nancière et de compte de résultat, relatifs aux opérations de cession (et rétrocession) qui remplissent les critères de contrats d’assurance sont comptabilisés de façon similaire aux affaires directes (et aux acceptations) et conformément aux dispositions contractuelles. Les dettes de fi nancement destinées à fi nancer la marge de solvabilité d’entités opérationnelles ou à acquérir un portefeuille de contrats sont présentées dans l’état de la situation fi nancière de manière distincte des autres dettes et sont comptabilisées I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La charge (ou gain) d’impôt courant est enregistrée en résultat sur la base des règles locales d’imposition. Les impôts différés actifs et passifs sont générés par des différences temporaires entre les valeurs comptables et fi scales des actifs et passifs et le cas échéant, par des reports en avant de pertes fi scales non utilisées. Les impôts différés actifs sont constatés dans la mesure où il est probable qu’un bénéfi ce imposable, sur lequel ces différences temporaires déductibles pourront être imputées, sera disponible en prenant en compte l’existence de groupes fi scaux et de toute exigence réglementaire ou légale en termes de limite (dans les montants ou le temps) du report en avant des crédits d’impôt non utilisés. La recouvrabilité des impôts différés actifs reconnus au cours des périodes passées est revue à chaque clôture. Un passif d’impôt différé est notamment comptabilisé pour toute différence temporaire imposable liée à une participation dans une société incluse dans le périmètre de consolidation, à moins que le Groupe ne contrôle la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que la différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. En particulier, dès lors que des cessions de titres de sociétés consolidées sont prévues, l’écart entre la valeur comptable des titres de participation dans les comptes consolidés et la valeur fi scale de ces titres chez l’entreprise détentrice donne lieu à la comptabilisation d’un impôt différé (y compris dans le cadre d’un regroupement d’entreprises lorsque le Groupe, en tant qu’acquéreur, a l’intention d’effectuer des cessions externes ou restructurations internes de titres ultérieurement à l’opération d’acquisition). Il en est de même pour les distributions de dividendes décidées ou probables dans la mesure où un impôt Un passif d’impôt différé lié à la différence temporaire entre la valeur fi scale et la valeur comptable d’un écart d’acquisition déductible fi scalement est constaté dans la mesure où il ne résulte pas de la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition. Cet impôt différé n’est repris qu’en cas de dépréciation de l’écart d’acquisition ou cession des titres L’évaluation des actifs et passifs d’impôt différé refl ète les conséquences fi scales qui résultent de la façon dont le Groupe s’attend, à la date de clôture, à recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs. Lorsque l’impôt sur les sociétés est calculé à un taux différent si des dividendes sont versés, l’évaluation des impôts différés retient le taux d’imposition applicable aux bénéfi ces non distribués. Les effets des dividendes sur l’impôt sur les sociétés ne sont comptabilisés que lorsqu’un passif est enregistré au titre du qui seront versées aux employés du Groupe à compter de leur départ à la retraite (indemnité de départ, retraite complémentaire, aide médicale). Pour couvrir les engagements de retraite, certaines législations ont autorisé ou imposé la mise en place de fonds dédiés (plan assets). Régimes à cotisations définies : des paiements sont effectués par l’employeur auprès d’un tiers (par exemple, un fonds de pension) qui libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser au salarié les montants de prestations qui lui sont dus. De ce fait, une fois les cotisations payées, aucun passif ne fi gure dans les comptes du Groupe à l’exception de la charge des cotisations payées aux organismes. Régimes à prestations définies : les régimes à prestations défi nies requièrent l’évaluation actuarielle des engagements sur la base des règlements internes de chaque régime. La valeur actualisée des prestations futures de l’employeur, DBO (Defined Benefit Obligation ou valeur actualisée de l’obligation), est calculée chaque année sur la base de projections à long terme de taux de croissance des salaires, de taux d’infl ation, de table de mortalité, du taux de rotation des effectifs, de la durée résiduelle d’activité et de la revalorisation des rentes. La valeur inscrite dans l’état de la situation fi nancière au titre des engagements de retraite correspond à la différence entre la Defined Benefit Obligation et les actifs investis en valeur de marché destinés à les couvrir plan par plan. Lorsque le résultat de ce calcul est positif, une provision pour risques et charges est dotée au passif. Dans le cas inverse, un actif est comptabilisé dans la limite de sa recouvrabilité (plafonnement de l’actif). Les gains et pertes actuariels (ou écarts de réévaluation) dus aux ajustements d’expérience et aux changements d’hypothèses actuarielles sont enregistrés en capitaux propres (dans l’état des produits et charges reconnus sur la période) en totalité sur la période durant laquelle ils ont été constatés. Le rendement réel des actifs de couverture et tout ajustement dû au plafonnement des actifs sont également enregistrés en capitaux propres en excluant le montant induit par le produit d’intérêt généré sur la situation nette en utilisant le taux d’actualisation. L’incidence en résultat se compose essentiellement du coût des services rendus pendant la période (représentant l’augmentation de la dette actuarielle pour une année d’ancienneté supplémentaire) et de l’intérêt net sur la situation nette comptabilisée au bilan d’ouverture (taux d’actualisation multiplié par le passif/(actif) net comptabilisé en début de période et prenant en compte les mouvements attribuables aux paiements de prestations et cotisations au cours de la période). Le coût des services passés est la conséquence de la modifi cation ou de la réduction d’un régime, et l’impact qui en résulte est reconnu immédiatement et totalement en résultat. Les profi ts et pertes résultant d’une liquidation de régime impactent également le résultat. Les plans de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe sont principalement réglés sous forme Tous les plans de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions sont évalués à la juste valeur à la date d’octroi, la charge correspondante étant constatée au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les plans dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglés en numéraire sont comptabilisés à leur juste valeur et réévalués à chaque clôture, toute variation de juste 218 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le plan d’épargne en actions des salariés, AXA Shareplan, établi selon des règles françaises, comprend une formule classique et une formule à effet de levier (avec une application dépendant des spécifi cités réglementaires locales existant au Le coût de la formule classique est valorisé conformément aux conclusions de l’ANC en France (« Autorité des normes comptables »). Le coût de la formule à effet de levier est établi en tenant compte de la contrainte pour les salariés d’incessibilité des titres pendant cinq ans comme dans la formule classique, mais en incluant en complément la valeur des avantages implicitement supportée par AXA en permettant à ses employés de bénéfi cier de conditions de tarifi cation plus favorables que celles qu’ils pourraient obtenir en tant que En réassurance, les primes sont enregistrées sur la base des primes déclarées par les sociétés cédantes, et sur la base Les primes collectées au titre des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire aux bénéfi ces sont enregistrées comme des dépôts après déduction des prélèvements. Les revenus de ces contrats sont constitués des prélèvements liés à l’émission, la gestion d’actifs, l’administration et le rachat de ces contrats. Les prélèvements collectés à l’origine destinés à couvrir les services futurs, sont reconnus en résultat sur la durée de vie estimée du contrat (voir « Provisions pour prélèvements non acquis » au paragraphe 1.14.3). Les coûts de restructuration autres que ceux qui pourraient être enregistrés à la date d’acquisition dans l’état de la situation fi nancière d’une société acquise font l’objet d’une provision lorsque le Groupe a une obligation présente qui découle d’un contrat ou d’un plan de restructuration détaillé et formalisé dont les principales caractéristiques ont été communiquées aux personnes concernées ou à leurs représentants. Les contrats d’investissement sans participation discrétionnaire aux bénéfi ces entrent dans le périmètre de la norme IAS 39. La comptabilité de dépôt s’applique à ces contrats, ce qui ■ la reconnaissance des montants collectés directement en dépôts au passif, et non en « Revenus » au compte de ■ l’enregistrement des sinistres en retraits, sans transiter par le compte de résultat (en dehors d’éventuels prélèvements). 1.18.2. Autres provisions et passifs éventuels Une provision doit être comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fi able. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées. Il en est de même pour les passifs éventuels, à l’exception de ceux identifi és lors d’un regroupement d’entreprises (voir Les provisions sont déterminées sur la base de la meilleure estimation à la date de clôture de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle, actualisée au taux sans risque pour les provisions à long terme. Le Groupe identifi e séparément la composante dépôt d’un contrat d’assurance lorsque cela est requis par IFRS 4, à savoir lorsque les conditions suivantes sont remplies : ■ le Groupe peut mesurer séparément la composante « dépôt » (y compris toute option de rachat incorporée, c’est-à-dire sans prendre en compte la composante « assurance ») ; ■ les méthodes comptables du Groupe ne lui imposent pas autrement de comptabiliser l’ensemble des obligations et des droits générés par la composante « dépôt ». À ce jour, il n’y a pas de situations, au sein du Groupe, dans lesquelles ces deux conditions sont remplies. Conformément aux principes d’IFRS 4, le Groupe continue à suivre les principes comptables appliqués précédemment par AXA aux contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces discrétionnaire. Selon ces principes, il n’y a pas de situations dans lesquelles tous les droits et obligations liés aux contrats ne seraient pas comptabilisés. Les primes émises brutes correspondent au montant des primes de l’exercice émises au titre des contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire par les sociétés d’assurance et de réassurance. Ces primes sont nettes des annulations et brutes des cessions aux réassureurs. Les variations de primes non acquises nettes de chargements et prélèvements non acquis comprennent les variations de provisions pour primes non acquises inscrites au passif (voir I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I frais de gestion des placements hors coût de ■ les plus ou moins-values réalisées nettes de reprises de provisions pour dépréciation suite à cession ; ■ la variation des plus et moins-values latentes des actifs évalués en juste valeur dont les variations de juste valeur ■ la variation des provisions pour dépréciation sur placements Pour les activités bancaires, les produits et charges d’intérêts liés à l’activité bancaire fi gurent dans le poste « Produit net Les événements postérieurs à la clôture concernent les événements qui se produisent entre la date de clôture et la date d’autorisation de publication des états fi nanciers : ■ ces événements conduisent à un ajustement des états fi nanciers consolidés s’ils contribuent à confi rmer des situations qui existaient à la date de clôture ; ■ si tel n’est pas le cas, ces événements se traduisent par la publication d’informations supplémentaires en annexe dans la mesure où celles-ci sont jugées pertinentes et 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS « Provisions pour primes non acquises » au paragraphe 1.14.2) ainsi que les variations de chargements et prélèvements non acquis. Les chargements et prélèvements non acquis sont destinés à couvrir les prestations de services futurs et sont reconnus en résultat sur la durée de vie estimée des contrats d’assurance, des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire (voir « Provisions pour chargements non acquis » au paragraphe 1.14.2) et des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire (voir « Provisions pour prélèvements non acquis » au paragraphe 1.14.3). Le Produit Net Bancaire comprend tous les revenus et dépenses provenant des activités bancaires, y compris les charges d’intérêts non liées au fi nancement, les commissions bancaires, les plus ou moins-values de cessions d’actifs fi nanciers, la variation de juste valeur d’actifs comptabilisés en juste valeur par résultat et celle des instruments dérivés s’y Il exclut les charges d’exploitation bancaire et les provisions pour dépréciation sur créances et prêts douteux, qui sont Les revenus des autres activités incluent principalement : ■ les commissions reçues au titre des activités de gestion ■ les revenus perçus par les sociétés d’assurance sur des activités annexes, notamment les commissions reçues sur la vente ou la distribution de produits fi nanciers ; ■ les loyers perçus par les sociétés foncières. 1.19.8. Résultat fi nancier hors coût Le résultat fi nancier hors coût de l’endettement net inclut : ■ les revenus fi nanciers sur placements des activités non bancaires, présentés nets de dotations aux amortissements d’exploitation, les charges d’amortissement sont comprises dans le poste « Frais d’administration »). Cette ligne inclut les intérêts calculés conformément à la méthode du taux d’intérêt effectif pour les obligations et les dividendes reçus 220 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2.1.1. Liste des principales sociétés consolidées par intégration globale I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AXA General Insurance Hong Kong Ltd. AXA Affi n General Insurance Berhad (a) AXA Vida, S. A. de Seguros (Espagne) 222 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AXA Aurora Vida, S.A. de Seguros (Espagne) Rachat de minoritaires AXA Seguros S.A. de C.V. (Mexique) AXA Colpatria Seguros de vida (Colombie) AXA Portugal Companhia de Seguros SA AXA Hayat ve Emeklilik A.S. (Turquie) Kyobo AXA General Insurance Co. Ltd. AXA Non Life Insurance Co. Ltd. (Japon) Hilo Direct SA de Seguros y Reaseguros Seguro Directo Gere Companhia de Seguros (a) Le Groupe AXA exerce le contrôle conformément aux accords entre les actionnaires. (b) Les activités Direct du Royaume-Uni sont détenues par AXA Insurance UK Plc. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company (a) La diminution du pourcentage d’intérêt part du Groupe est principalement liée à l’attribution d’actions aux salariés dans le cadre des programmes de rémunération Les principales évolutions du périmètre de consolidation sont présentées dans la Note 5. dans ce poste s’élève à 10 241 millions d’euros (7 795 millions Au 31 décembre 2014, les fonds d’investissement consolidés représentent 98 458 millions d’euros dans les placements du Groupe (92 280 millions d’euros au 31 décembre 2013). Cette valeur est détenue par 261 fonds d’investissement principalement en France, au Japon, en Allemagne et en Belgique. Ces fonds se trouvent majoritairement dans le segment Vie, Épargne, Retraite. Dans la plupart des fonds d’investissement (notamment les fonds d’investissement à capital variable), les intérêts minoritaires sont présentés au passif dans l’agrégat « Intérêts minoritaires des fonds consolidés ». Au 31 décembre 2014, le montant des intérêts minoritaires des fonds comptabilisés Au 31 décembre 2014, 19 sociétés immobilières consolidées représentent 7 515 millions d’euros dans les placements du Groupe (5 025 millions d’euros au 31 décembre 2013), principalement en France, en Allemagne et au Japon. fi liales avec des intérêts minoritaires (autres que les fonds d’investissement et les sociétés immobilières) relatives à : ■ AllianceBernstein pour l’exe rcice clos au 31 décembre 2014 sont disponibles en « Part Item 8. Financial Statements and 224 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Supplementary Data » du Rapport Annuel qui est déposé ■ AXA MPS fi gurent ci-dessous (incluant la détention d’AXA et celle des détenteurs externes mais excluant l’écart d’acquisition lié à l’investissement d’AXA et avant éliminations internes avec les autres sociétés du Groupe). Résultat net consolidé – Part des Intérêts minoritaires Passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement Total des produits et charges reconnus sur la période Les entités ci-dessus représentent 80 % des intérêts minoritaires du Groupe au 31 décembre 2014. AllianceBernstein fait partie du segment Gestion d’actifs et AXA MPS des segments Vie, Épargne, Retraite ainsi que Dommages. 2.1.2 . Principales sociétés consolidées par mise en équivalence La liste des sociétés consolidées par mise en équivalence présentée ci-dessous n’intègre pas les fonds d’investissement et les Neufl ize Vie (anciennement NSM Vie) Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd Bharti AXA General Insurance Company Limited AXA Insurance Public Company Limited (Thailande) (a) Avant l’application rétrospective d’IFRS 11 au 1er janvier 2014 (voir la Note 1.2), Natio Assurances était consolidée selon la méthode d’intégration proportionnelle. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Gestion d’actifs (Entités dont l’activité est Kyobo AXA Investment Managers Company Limited Les principales évolutions du périmètre de consolidation sont présentées en Note 10. Au 31 décembre 2014, les sociétés immobilières consolidées par mise en équivalence représentent un actif total de 243 millions d’euros (280 millions d’euros au 31 décembre 2013) et les fonds d’investissement consolidés par mise en équivalence représentent un actif total de 4 324 millions d’euros (3 076 millions d’euros au 31 décembre 2013), principalement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en En 2008, AXA France a investi dans Arche Finance, une structure dédiée aux investissements crédit. Cette société est entrée dans le périmètre de consolidation en juin 2008 avec une dette de 200 millions d’euros. Cette dette est arrivée à Les entités structurées sont des entités qui ont été conçues de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Les entités structurées ont généralement un objectif précis et bien défi ni ou des activités bien circonscrites. Le Groupe ne détient pas d’intérêts signifi catifs dans des entités structurées d’assurance ou de réassurance non consolidées. En outre, compte tenu de son activité d’assurance, le Groupe investit en direct dans des entreprises de divers secteurs, notamment au travers d’obligations, d’actions et de prêts. Ces investissements ne sont pas conçus pour être dans des entités structurées et l’exposition totale du Groupe est refl étée dans le De plus, le Groupe détient des intérêts dans des fonds d’investissement y compris des fonds immobiliers et certains de ces fonds sont consolidés par intégration globale ou mise en équivalence. Les autres fonds ne sont pas consolidés car ils ne sont ni contrôlés ni sous infl uence notable du Groupe. Par nature, et notamment du fait du pouvoir de décision généralement accordé aux gestionnaires d’actifs (interne ou externe au Groupe), la plupart de ces fonds sont des entités En tant qu’investisseur, les intérêts d’AXA dans ces fonds non consolidés sont limités aux investissements détenus et ceux-ci sont entièrement reconnus au bilan consolidé. Selon la nature de son investissement, AXA reçoit des intérêts ou des dividendes et peut réaliser des plus ou moins values en cas de vente. Ces investissements sont soumis aux tests de dépréciation comme les actifs fi nanciers classiques. Les gestionnaires d’actifs du Groupe reçoivent également des honoraires pour les services fournis lorsqu’ils gèrent ces fonds d’investissement. Certains fonds non consolidés gérés par le Groupe sont partiellement ou totalement détenus par des Les informations concernant ces fonds d’investissement non consolidés sont détaillées dans différentes sections du Rapport ■ Section 1.2 Informations sur la Société ; • activités du Groupe : Total des actifs gérés par AXA y compris les actifs gérés pour le compte de tiers ; • informations sectorielles – Gestion d’actifs : Actifs gérés (y compris les actifs gérés pour compte de tiers) et chiffre ■ Section 1.3 Rapport d’activité – Gestion d’actifs ; ■ Section 4.6 « Notes aux états fi nanciers consolidés » ; • Note 9 « Placements et notamment » la Note 9.8 « Fonds • Note 22 « Résultat fi nancier hors coût de l’endettement 226 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 3 Compte de résultat sectoriel Compte tenu des activités d’AXA, les résultats opérationnels sont présentés sur la base de cinq segments opérationnels d’activités : Vie, Épargne, Retraite, Dommages, Assurance internationale, Gestion d’actifs et Banques. Un segment Holdings regroupe en outre les sociétés non opérationnelles du Groupe. L’information fi nancière relative à ces segments, présentée deux fois par an au Conseil d’Administration, est homogène avec les états fi nanciers consolidés du Groupe. Le Groupe a mis en place une organisation par ligne de métiers aussi bien pour le segment Vie, Épargne, Retraite que pour le segment Dommages afi n d’améliorer la rapidité et l’effi cacité de son organisation et de bénéfi cier encore davantage de sa taille. En outre, le Groupe a annoncé en décembre 2014 la création d’une 3eme ligne de métiers globale pour son activité La ligne de métier Vie, Épargne, Retraite, a fi xé les priorités suivantes dans le cadre de son rôle dans la défi nition d’une ■ accélérer la diversifi cation vers les activités prévoyance et ■ améliorer la rentabilité de l’activité épargne ; ■ prioriser les investissements de croissance ; La ligne de métier Santé, a fi xé les priorités suivantes : ■ devenir une référence en santé dans au moins 11 pays ; ■ devenir un leader sur le marché de niche de la santé ■ développer un nouveau modèle de business santé (le La ligne de métier Dommages a la responsabilité de : ■ défi nir une stratégie commune ; ■ accélérer les gains de productivité ; ■ mettre en place des plateformes communes ; ■ tirer profi t d’une expertise technique globale. Vie, Épargne, Retraite : AXA propose une large gamme de produits vie, épargne, retraite comprenant des produits d’épargne-retraite, prévoyance et santé destinés aux particuliers et aux entreprises. Cette gamme de produits couvre en particulier les temporaires décès, vie entières, vie universelles, contrats mixtes, rentes immédiates, rentes différées et autres produits de placement. Certains produits santé proposés comprennent des garanties pour maladies graves et des garanties viagères. La nature et les spécifi cités des produits proposés par AXA varient d’un marché à l’autre. Le segment assurance Vie, Épargne, Retraite regroupe dix unités opérationnelles géographiques : la France, les États- Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, l’Asie (hors Japon) et les autres pays. Dommages : ce segment présente une large gamme de aux biens et responsabilité civile destinés aux particuliers et entreprises (principalement aux PME). Dans certains pays, ce segment propose également des produits d’assurance santé. Le segment Dommages est la combinaison de neuf unités opérationnelles géographiques (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Irlande, la Suisse, la Belgique, la Région Méditerranéenne et Amérique Latine, l’Europe Centrale et de l’Est, l’Asie et les Autres pays) et une unité opérationnelle pour Assurance Internationale : les opérations de ce segment rattachés à AXA Corporate Solutions Assurance. Ces produits proposent des couvertures aux grandes entreprises nationales et internationales. Ce segment inclut également l’assistance, les activités de réassurance vie en run-off principalement AXA Corporate Solutions Life Reinsurance Company, et les activités de réassurance dommages en run-off, gérées par la société La Gestion d’actifs couvre diverses activités de gestion d’actifs (dont la gestion de fonds d’investissement) et services liés offerts par les entités d’AXA Investment Managers et AllianceBernstein, destinés à des clients institutionnels et individuels, y compris les sociétés d’assurance du Groupe (principalement banque de détail, prêts immobiliers, épargne) localisées en France, en Belgique et en Allemagne. Le segment Holdings regroupe toutes les activités non les opérations entre des entités de différents segments. Elles concernent principalement des traités de réassurance, rechargements liés aux garanties d’assistance, des frais de gestion d’actifs, et des intérêts de prêts internes. La dénomination « Assurance » dans le présent document regroupe les trois segments d’assurance : Vie, Épargne, dénomination « Services Financiers » regroupe les segments I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3.1. COMPTE DE RÉSULTAT SECTORIEL CONSOLIDÉ (a) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite et (b) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres. 228 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite et (b) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite et (c) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres. 230 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Inclut les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (« Variable Annuities ») pour les segments Vie, Épargne, Retraite et (c) Inclut les gains et pertes réalisés et latents sur opérations de change sur placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 4 Gestion des risques nanciers Tous les paragraphes suivants, qui font partie intégrante des états fi nanciers du Groupe, sont présentés dans la Section 3.3 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » et la Section 1.4 « Trésorerie et fi nancement du Groupe » de ce Rapport Annuel comme suit : Se référer aux pages 179 à 182 , de la section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 171 à 172 , de la section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 173 à 179 , de la section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 183 à 185 , de la section « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risques ». Se référer aux pages 87 à 92 , de la section « Trésorerie et 232 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’analyse des écarts d’acquisition, par unité génératrice de trésorerie, se présente de la manière suivante : NB : Les écarts d’acquisition des sociétés consolidées par mise en équivalence ne sont pas présentés dans ce tableau (voir Note 10). Le total des écarts d’acquisition en part du Groupe s’élève 13 795 millions d’euros au 31 décembre 2013. Conformément à l’IAS 36, chaque unité génératrice de trésorerie ou groupe d’unités auquel le goodwill est affecté représente le niveau le plus détaillé pour lequel le goodwill fait l’objet d’un suivi pour des besoins de gestion interne au Groupe et n’est jamais plus important qu’un secteur opérationnel tel que défi ni au sens d’IFRS 8 et présenté en Note 3. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5.2.1. Variation des valeurs brutes par opération (a) Vie, Épargne, Retraite : inclut l’acquisition de Colpatria en Colombie. Dommages : inclut l’acquisition de Colpatria en Colombie. Gestion d’actifs : inclut l’acquisition du gestionnaire d’actifs danois Fondsmaeglerselskab Capital par AllianceBernstein. (b) Vie, Épargne, Retraite : inclut la cession des activités en Hongrie. Assurance internationale : inclut la cession de ADHAP service par AXA Assistance. (a) Vie, Épargne, Retraite : inclut l’acquisition du portefeuille d’avantages au personnel de HSBC à Singapour, pour lequel l’écart d’acquisition a été immédiatement Assurance internationale : inclut l’acquisition de WhiteConcierge par AXA Assistance. Gestion d’actifs : inclut l’acquisition de W.P. Stewart par AllianceBernstein. (b) Vie, Épargne, Retraite : inclut la cession du portefeuille MONY aux États- Unis. Assurance internationale : inclut la cession de Cours Legendre par AXA Assistance. 5.2.2. Variation des pertes de valeurs par opération (a) Dommages : inclut la dépréciation de la totalité de l’écart d’acquisition de l’Ukraine Dommages, imputable à la dégradation des perspectives économiques. (b) Vie, Épargne, Retraite : inclut la reprise de la dépréciation de l’écart d’acquisition causée par la cession des opérations du segment Vie en Hongrie. 234 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Inclut la cession du segment Vie en Hongrie (38 millions d’euros). (b) Inclut l’annulation immédiate par compte de résultat de l’écart d’acquisition du portefeuille d’avantages au personnel de HSBC à Singapour (13 millions d’euros). Une dépréciation est constatée pour une unité génératrice de trésorerie si, et seulement si, la valeur recouvrable de l’unité ou du groupe d’unités est inférieure à la valeur au bilan de l’unité ou du groupe d’unités. La valeur recouvrable de chaque unité ou groupe d’unités génératrices de trésorerie est le montant le plus élevé entre la juste valeur nette des coûts de cession de l’unité ou du groupe d’unités génératrices de trésorerie et sa valeur d’usage. La juste valeur est établie à partir de cours cotés lorsque ceux-ci sont disponibles et/ou pertinents, ou sur la base de techniques de valorisation intégrant des données de marché observables, ajustées lorsque c’est nécessaire pour prendre en compte les primes de contrôle. Les calculs des valeurs d’usage s’appuient également sur des techniques de valorisation intégrant des données de marché observables ainsi que des hypothèses Pour les activités Vie, Épargne, Retraite, ces techniques de valorisation incluent des méthodes d’actualisation des cash- fl ows futurs, qui prennent en compte : ■ la valeur actuelle de l’actif net majorée des profi ts futurs sur les portefeuilles de contrats en cours. Ces techniques (méthodes de valorisation de type valeur intrinsèque – « embedded value ») sont des méthodes de valorisation spécifi ques au secteur qui s’inscrivent dans la logique des approches fondées sur l’actualisation des profi ts dans la mesure où la valeur des portefeuilles des contrats en cours découle de la projection des profi ts distribuables. Le Groupe utilise cependant à la fois des approches « market- consistent » risque neutre et des projections traditionnelles de cash-fl ows actualisés. La valeur de l’actif net actuelle est ajustée pour prendre en compte toute différence entre la base des projections de cash-fl ows utilisée dans le calcul de la valeur de portefeuille des contrats en cours et les états fi nanciers établis en normes IFRS ; ■ et la rentabilité des affaires nouvelles. La valeur des affaires nouvelles est calculée soit sur la base de multiples d’une année normalisée de contribution d’affaires nouvelles (valeur actualisée des bénéfi ces distribuables futurs dégagés par les affaires nouvelles souscrites en une année) ou sur une projection de chacun des fl ux de profi ts annuels attendus lorsque les multiples ne sont pas adaptés. Les hypothèses importantes sont la croissance attendue, les charges, le coût du capital, la marge fi nancière future, la volatilité des marchés fi nanciers, d’abord évalués en retenant un scénario de taux sans risque (test de base) et ensuite sur la base d’hypothèses d’investissement cohérentes avec une approche d’« embedded value » traditionnelle si la valeur recouvrable précédente est inférieure à la valeur au bilan. Pour les unités ou groupes d’unités des activités Assurance calcul utilise des projections de cash-fl ows issues de plans prévisionnels approuvés par le management recouvrant une période de cinq ans et un taux d’actualisation ajusté du risque. Les cash-fl ows au-delà de cette période sont extrapolés en retenant un taux de croissance stable et une valeur résiduelle. HYPOTHÈSES CLÉS COMMUNES À TOUS LES SEGMENTS Pour tous ces segments opérationnels, les taux d’actualisation utilisés dans ces tests qui ne reposent pas sur une approche risque neutre varient entre 6,0 % et 10,8 % comparés à une variation entre 5,6 % et 11,9 % en 2013. Les taux de croissance, lorsqu’ils sont applicables, varient entre 2 % et 4 % au-delà de l’horizon du plan stratégique, soit les mêmes taux que ceux utilisés en 2013. ENSEMBLE DES UNITÉS GÉNÉRATRICES DE TRÉSORERIE L’écart d’acquisition de l’Ukraine a été déprécié en totalité. Pour les autres unités génératrices de trésorerie, les résultats des projections de cash-fl ows, sont supérieurs à la valeur comptable de chacune des unités ou groupes d’unités Il convient de noter que la Grèce appartient à l’unité génératrice de trésorerie Région Méditerranéenne et Amérique Latine pour les activités Vie, Épargne, Retraite et Dommages. Pour toutes les UGT, dans la mesure où les valorisations d’actifs et les niveaux des taux d’intérêts demeureraient bas sur une période prolongée et où la volatilité et les conditions de marché stagneraient ou se dégraderaient, le volume des affaires nouvelles et la rentabilité ainsi que les encours sous gestion seraient sans doute affectés négativement. Par ailleurs, les prévisions de cash-fl ows, à la fois sur les encours et les affaires nouvelles, et les autres hypothèses retenues par les plans prévisionnels du management pourraient être dégradées par d’autres risques auxquels les activités du Groupe sont exposées. Pour chaque unité génératrice de trésorerie, des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les principales catégories d’actifs et de passifs de ces activités sont classées comme destinées à la vente (les montants sont nets d’intra-groupes) en date du 31 décembre 2014 : tests de sensibilité ont été effectués sur le taux d’actualisation et une hausse de 0,5 % du taux d’actualisation n’entraînerait de dépréciation pour aucune unité génératrice de trésorerie car la valeur recouvrable serait toujours supérieure à la valeur comptable pour chaque unité génératrice de trésorerie. Cependant, les tests de dépréciation à venir pourraient être basés sur des hypothèses et des projections de cash-fl ows futurs différentes, ce qui pourrait à terme entraîner une 5.3.1. Cession du fonds de pension Le 7 novembre 2014 AXA a annoncé avoir conclu un accord avec The Principal Financial Group (« The Principal » ) afi n de lui Total actifs détenus pour la vente Passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement Total passifs détenus pour la vente AXA a annoncé le 11 novembre 2013 avoir conclu un accord avec le Grupo Mercantil Colpatria en vue de d’acquérir 51 % de ses activités d’assurance en Colombie (Colpatria Seguros) (2). Le 2 avril 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé l’acquisition. Les opérations acquises sont intégrées à la Région Méditerranée et Amérique Latine et consolidées par intégration globale depuis le 2 avril 2014. En tenant compte d’un ajustement de prix payé par AXA le 26 août 2014, le coût d’acquisition fi nal est de 683 milliards de pesos colombiens (256 millions d’euros) (3). Les activités de Colpatria entre le 2 avril 2014 et le 31 décembre 2014, ont contribué aux résultats consolidés du Groupe à hauteur de 621 millions d’euros de chiffre d’affaires et de 13 millions d’euros de résultat net (7 millions d’euros pour la céder ses activités de retraite relatives au régime de Caisse de Prévoyance Obligatoire (Mandatory Provident Fund, « MPF ») et au régime de Retraite Professionnelle (Occupational Retirement Schemes Ordinance, « ORSO ») à Hong Kong (Vie, Épargne, Retraite). De plus, The Principal bénéfi cierait d’un accord de distribution exclusif d’une durée de 15 ans avec les réseaux propriétaires d’AXA à Hong Kong pour les produits de retraite obligatoire concernés. Selon cet accord, le montant reçu à la fi nalisation de la transaction serait de 2,6 milliards de dollars de Hong Kong (soit 270 millions d’euros) (1). La fi nalisation de cette transaction est soumise aux conditions réglementaires, et devrait intervenir au troisième trimestre 2015. Les actifs et passifs liés aux activités MPF et ORSO sont classés comme destinés à la vente et présentés séparément des autres actifs et passifs des états consolidés de la situation fi nancière au 31 décembre 2014. AXA a décidé de comptabiliser l’ écart d’acquisition uniquement pour la part du Groupe. Au 31 décembre 2014, sur la base des taux de change à la clôture, l’écart d’acquisition de l’opération était de 240 millions d’euros (respectivement 167 millions d’euros pour les activités Assurance Dommages et 73 millions d’euros pour les activités Vie, Épargne, Retraite au sein des unités génératrices de trésorerie de la Région Méditerranéenne d’entreprises, la comptabilisation initiale des actifs, des passifs et des intérêts minoritaires peut être modifi ée dans les douze mois à compter de la date d’acquisition sur la base des nouvelles informations disponibles permettant sa fi nalisation. Au 31 décembre 2014, les produits et charges de la période s’élèvent à 66 millions d’euros. (1) 1 Euro = 9,6200 Dollars de Hong Kong en date du 6 novembre 2014. (2) Le périmètre de la transaction comprend les quatre sociétés d’assurance de Grupo Mercantil Colpatria : Seguros Colpatria S.A. (Dommages), Seguros de Vida Colpatria S.A. (Vie, Accidents du travail), Capitalizadora Colpatria S.A. (Capitalisation) et Colpatria Medicina Prepagada S.A. (3) 1 Euro = 2,667 COP. 236 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les actifs et passifs de Colpatria à la date d’acquisition étaient les suivants : Passifs relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement 5.3.3. Cession des activités Vie, Épargne, Le 3 juin 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé la cession de ses activités Vie, Épargne, Retraite en Hongrie (1) à Vienna Insurance Group. AXA poursuit ses activités bancaires dans le pays. Cette opération s’é tait traduite par une moins-value exceptionnelle de 50 millions d’euros (nette d’impôts et en part Groupe) dans les comptes consolidés au 31 décembre 2013. Ces transactions ont conduit à la constatation d’une perte exceptionnelle de 11 millions d’euros (nette d’impôts et en part Groupe) dans les comptes consolidés du Groupe au Au 31 décembre 2014, un gain exceptionnel de 26 millions d’euros (net d’impôt et en part Groupe) a été reconnu dans les états fi nanciers consolidés du Groupe suite à la réévaluation de la transaction dans le cadre de l’accord. 5.3.4. Transaction liée au portefuille MONY AXA a annoncé le 10 avril 2013 avoir conclu des accords défi nitifs avec Protective Life Corporation pour la cession de MONY Life Insurance Company (« MONY ») et l’obtention d’une réassurance pour un ensemble de polices d’assurances vie émises essentiellement avant 2004 par la fi liale de MONY, MONY Life Insurance Company of America (« MLOA »). Le 1er octobre 2013, AXA a fi nalisé avec succès cette transaction pour un total en numéraire de 1,06 milliard de Le 30 septembre 2013, AXA a annoncé qu’AXA Investment Managers avait fi nalisé la vente de l’intégralité de sa participation dans AXA Private Equity, générant 165 millions d’euros de plus- values en part Groupe nettes d’impôts. Au 31 décembre 2014, le Groupe AXA détenait 10 % (17 % au 31 décembre 2013) du capital d’AXA Private Equity. En date du 30 septembre 2013, la transaction valorisait AXA Private Equity à 510 millions d’euros à 100 %, avant coûts de transaction. (1) AXA Insurance Company et AXA Money & More. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 6 Valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés La variation de la valeur des portefeuilles de contrats d’assurance Vie, Épargne, Retraite acquis se décompose de la manière Amortissements et pertes de valeurs cumulés Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles Amortissements et pertes de valeurs de la période Variation due aux amortissements, à la capitalisation et aux pertes de valeurs Variation due à la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles Variation de change et autres variations Acquisitions et cessions de fi liales et portefeuilles (a) Amortissements et pertes de valeurs cumulés Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles (a) En 2013, inclut la cession du portefeuille MONY aux États-Unis. Note 7 Frais d’acquisition reportés et assimilés 7.1. DÉTAIL DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS (FAR) ET ASSIMILÉS Frais d’acquisition reportés des activités Vie, Épargne, Retraite nets (b) Impact de la comptabilité refl et des FAR Frais d’acquisition reportés et assimilés des activités Vie, Épargne, Retraite Frais d’acquisition reportés et assimilés des activités Dommages et Assurance Internationale Valeur des frais d’acquisition reportés et assimilés (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Relatifs aux contrats Vie, Épargne, Retraite soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire. Les montants (c) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e. soumis à IAS 39. 238 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 7.2. VARIATION DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS ET ASSIMILÉS – Les frais d’acquisition reportés et assimilés des contrats Vie, Épargne, Retraite évoluent comme suit : Valeur nette des frais d’acquisition Vie, Épargne, Retraite et assimilés au 1er janvier Amortissements et pertes de valeur de la période Capitalisation des FAR et assimilés pour la période Variation due aux amortissements, à la capitalisation Variation au titre de la comptabilité refl et (shadow FAR) Variation de change et autres variations Acquisitions et cessions de fi liales et portefeuilles (c) Valeur nette des frais d’acquisition reportés Vie, Épargne, Retraite et assimilés au 31 décembre (a) Relatifs aux contrats soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire. (b) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e soumis IAS 39. (c) En 2014, inclut le classement du portefeuille MPF d’Hong Kong Vie, Épargne, Retraite en tant qu’actif disponible à la vente. En 2013, inclut la cession du portefeuille 7.3. VALEUR DES FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS ET ASSIMILÉS, NETS D’AMORTISSEMENTS ET DE PROVISIONS POUR CHARGEMENTS ET PRÉLÈVEMENTS NON ACQUIS – VIE, ÉPARGNE, RETRAITE La valeur des frais d’acquisition reportés et assimilés, nets d’amortissements, de provisions pour chargements et prélèvements non acquis des contrats Vie, Épargne, Retraite se présente comme suit : Valeur nette d’amortissements des frais d’acquisition dont au titre de la comptabilité refl et (shadow FAR) Provisions pour chargements et prélèvements non acquis dont au titre de la comptabilité refl et (shadow provisions Valeur des frais d’acquisition Vie et assimilés nette d’amortissements et des provisions pour chargements (a) Relatifs aux contrats soumis à IFRS 4, i.e. contrats d’assurance et contrats d’investissement avec participation discrétionnaire. (b) Relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire, i.e. soumis à IAS 39. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 8.1. VENTILATION DES AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Les autres immobilisations incorporelles (3 149 millions d’euros au 31 décembre 2014) incluent notamment : 8.2. VENTILATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES RECONNUES LORS DE REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET D’AUTRES OPÉRATIONS AXA MPS (Italie) – Dommages 2007 & 2008 Les immobilisations incorporelles reconnues lors de regroupements d’entreprises incluent principalement les accords de distribution et les immobilisations incorporelles liées à la relation clientèle, dont 1 447 millions d’euros non amortissables. La durée d’amortissement des immobilisations incorporelles reconnues lors de regroupements d’entreprise à durée d’utilité fi nie se situe entre 10 et 20 ans. 240 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 8.3. VARIATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES RECONNUES AU COURS DE REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET D’AUTRES OPÉRATIONS Diminution suite à la révision de la comptabilisation d’un regroupement d’entreprises (a) En 2014, inclut 23 millions d’euros liés à l’extension de l’accord de distribution avec Alpha Bank à Emporiki Bank en Grèce. En 2014, inclut 21 millions d’euros liés à l’acquisition de Capital Fondsmaeglerselskab au Danemark par AllianceBernstein. En 2013, inclut 41 millions d’euros liés à l’accord de distribution de 10 ans signé avec HSBC au Mexique et 16 millions d’euros liés à l’acquisition de W.P. Stewart I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Chaque ligne de placements est présentée nette de l’effet des dérivés de couverture (conforme à l’IAS 39) et dérivés de couverture économique qui n’entrent pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. Seuls les dérivés de macro-couverture et autres dérivés sont présentés séparément. L’effet des dérivés est détaillé en Note 20.3. Juste valeur Valeur au bilan % (Val. au bilan) Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur par résultat (a) Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (b) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations (au coût) non cotées dans un marché actif (c) Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (a) Actions détenues à des fi ns de transaction Fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente Fonds d’investissement non consolidés comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Fonds d’investissement non consolidés détenus à des fi ns de transaction Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Prêts détenus à des fi ns de transaction Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier Placements (hors ceux représentant des contrats dont le risque fi nancier (a) Actifs évalués à la juste valeur en application de l’option de juste valeur. (b) Inclut des actifs évalués à la juste valeur notamment en application de l’option de juste valeur. (c) Éligible à la comptabilisation des prêts et créances selon IAS 39. (d) Inclut notamment les prêts hypothécaires et prêts aux assurés. 242 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Juste valeur Valeur au bilan % (Val. au bilan) Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur par résultat (b) Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (c) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations (au coût) non cotées dans un marché actif (d) Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (b) Actions détenues à des fi ns de transaction Fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente Fonds d’investissement non consolidés comptabilisés à la juste valeur par résultat (b) Fonds d’investissement non consolidés détenus à des fi ns de transaction Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat (a) Prêts détenus à des fi ns de transaction Dérivés de macro-couverture et autres dérivés Placements représentant des contrats dont le risque fi nancier Placements (hors ceux représentant des contrats dont le risque fi nancier (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Actifs évalués à la juste valeur notamment en application de l’option de juste valeur. (c) Inclut des actifs évalués à la juste valeur notamment en l’application de l’option de juste valeur. (d) Éligible à la comptabilisation des prêts et créances selon IAS 39. (e) Inclut notamment les prêts hypothécaires et prêts aux assurés. 244 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’immobilier de placement comprend les immeubles détenus en direct et les immeubles détenus par l’intermédiaire de sociétés La valeur au bilan et la juste valeur de l’immobilier de placement au coût amorti, hors impact de tous les dérivés, se décomposent (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes La variation des provisions pour dépréciation et amortissements cumulés de l’immobilier de placement comptabilisé au coût amorti (toutes activités) se présente comme suit : Solde – Toutes activités au 1er janvier Solde – Toutes activités au 31 décembre (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Contient les impacts liés aux changements de périmètre et aux variations de change. 246 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.3. PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES SUR PLACEMENTS FINANCIERS Hors effet des dérivés, la décomposition des plus ou moins-values latentes sur les placements fi nanciers non encore comptabilisées en compte en résultat se présente comme suit : (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Net de dépréciation – y compris surcote/décote et amortissement. Se référer également au tableau 9.9.1 : « Ventilation de la valeur des placements sujets à dépréciation ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.4.1. Analyse du portefeuille obligataire par émetteur Le tableau ci-dessous présente le portefeuille obligataire par type d’émetteur incluant l’effet des dérivés de couverture (conforme à l’IAS 39 ou couverture économique) mais à l’exclusion des dérivés de macro couverture et des autres dérivés . L’effet des dérivés Obligations émises par le secteur public et semi-public Obligations émises par le secteur privé (b) Dérivés de couverture et autres dérivés (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Comprend les obligations émises par des entreprises du secteur privé au capital desquelles un État est entré. (c) Inclut les fonds obligataires et obligations prises en pension. Des informations complémentaires sur le risque de crédit associé aux obligations fi gurent en Note 4 « Gestion des risques fi nanciers 248 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.5. MATURITÉS CONTRACTUELLES ET EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊTS Le tableau suivant présente les échéances contractuelles des obligations détenues par le Groupe. Les maturités effectives peuvent différer des maturités présentées, car certains actifs sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités, ou de clauses d’extension de maturité. Dans certains cas, l’effet des dérivés modifi e également le profi l de Les obligations au coût amorti non cotées sur un marché actif, l’effet des dérivés (présenté en Note 20.3), les prêts et obligations en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré sont exclus du tableau ci- dessous. L’effet des dérivés modifi e dans certains cas le profi l de maturité des actifs présentés ci-dessous. La plupart des instruments de dette et prêts hypothécaires détenus par le Groupe sont des instruments à taux fi xe (exposés au risque de Valeur au bilan par maturité contractuelle Valeur au bilan par maturité contractuelle au 31 décembre 2013 Retraité (a) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes 9.6. EXPOSITION AU RISQUE DE PRIX Hors dérivés (présentés en Note 20.3) et titres de sociétés immobilières, la ventilation par secteur d’activité des actions détenues par le Groupe se présente comme suit : (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.7. TRANSFERTS D’ACTIFS FINANCIERS SANS DÉCOMPTABILISATION Le Groupe réalise des opérations de pensions et de prêts de titres. Celles-ci correspondent à des cessions d’actifs fi nanciers à une contrepartie, assorties d’un engagement simultané de rachat de ces actifs fi nanciers à une date et à un prix convenus. Dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs fi nanciers sont conservés par le Groupe sur toute la durée de l’opération, le Groupe ne décomptabilise pas les actifs fi nanciers. La contrepartie de la trésorerie reçue au titre de la cession est enregistrée séparément. La charge d’intérêt sur les opérations de pensions et prêts de tit res est reconnue De plus, le Groupe conclut des transactions de swap sur rendement total, où les actifs fi nanciers sont vendus à une contrepartie mais avec un accord qui prévoit que des fl ux de trésorerie égaux à ceux des actifs sous-jacents seront retransférés au Groupe en échange de paiements spécifi ques. En échange, toute augmentation ou diminution de la juste valeur des actifs revient au Groupe. Le Groupe conserve ainsi la quasi-totalité des risques et avantages liés aux actifs. En conséquence, le Groupe ne décomptabilise pas ceux-ci. La ventilation des actifs/passifs fi nanciers transférés mais non comptabilisés se présente comme suit : (a) Ces montants n’incluent pas les titres reçus en garantie dans le cadre de transactions de prêts de titres, dans le cas où une telle garantie ne fait pas partie des modalités de l’accord en raison du non-transfert des risques et avantages au Groupe (détaillé en Note 29). La répartition des fonds d’investissement non consolidés se présente comme suit : (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Les montants sont présentés nets de l’effet des dérivés de couverture (conforme à l’ IAS 39) et dérivé de couverture économique qui n’entrent pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. Seuls les dérivés de macro-couverture et autre dérivés sont présentés séparément. Les coûts amortis des fonds d’investissement non consolidés disponibles à la vente se décomposent comme suit : 250 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.9. PLACEMENTS FINANCIERS SUJETS À DÉPRÉCIATION 9.9.1. Ventilation de la valeur des placements sujets à dépréciation Chaque ligne de placements est présentée nette de l’effet des dérivés de couverture (conforme à l’IAS 39) et dérivés de couverture économique qui n’entrent pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Correspond à la valeur des actifs y compris impact éventuel de la surcote/décote et des intérêts courus non échus, mais avant éventuelle dépréciation et revalorisation à la juste valeur des actifs disponibles à la vente. (c) Correspond à la valeur des actifs y compris dépréciation, surcote/décote et intérêts courus non échus, mais avant revalorisation à la juste valeur des actifs (d) Y compris prêts aux assurés. (e) La réévaluation à la juste valeur des actifs au coût amorti correspond aux dérivés de macro-couverture et autres dérivés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.9.2. Variation des provisions pour dépréciation des placements (a) Principalement changements de périmètre et effets des variations de change. (a) Principalement changements de périmètre et effets des variations de change. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes 252 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9.10. PLACEMENTS FINANCIERS COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR 9.10.1. Placements fi nanciers comptabilisés à la juste valeur La répartition par méthode de valorisation des actifs fi nanciers comptabilisés à la juste valeur (hors dérivés détaillés en Note 20.3 et Note 20.5) et placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré est la suivante : Actifs non cotés sur un marché actif Actifs non cotés sur un marché actif fi nanciers à des fi ns NB : Les placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher sont exclus de ce tableau. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes Les méthodes appliquées pour déterminer la juste valeur d’actifs détenus et comptabilisés en juste valeur dans les états fi nanciers sont décrites en Note 1.5. Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La juste valeur des actifs mesurée directement et intégralement par référence à un marché actif (niveau 1) correspond à des prix qui sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service de cotation ou d’une agence réglementaire et ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale, en d’autres termes si le marché est toujours actif. De tels actifs sont classés en niveau 1 de la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13. Les actifs classés en niveau 2 et 3 sont les actifs non cotés sur un marché actif ou pour lesquels le marché est inactif. La juste valeur des actifs classés en niveau 2 et 3 comprend : ■ des valeurs fournies par des tiers qui sont : déjà aisément disponibles et qui concernent des actifs dont le marché n’est pas toujours actif, ii. des valeurs fournies à la demande du Groupe par des services de cotation et qui ne sont pas publiquement ■ des actifs évalués grâce à des techniques de valorisation intégrant un degré variable de paramètres étayés par des transactions de marché et des données observables. La caractéristique commune des actifs classés en niveaux 2 et 3 est que leur marché est considéré comme inactif. Leur valeur est généralement déterminée avec des informations disponibles sur le marché, sauf s’il n’y a pas de marché ou si le marché est disloqué, et dans ce cas des modèles de valorisation interne sont utilisés. Les actifs non cotés sur un marché actif et valorisés à la valeur de marché principalement sur la base de données observables sont classés en niveau 2. Les actifs non cotés sur un marché actif pour lesquels la juste valeur n’est pas déterminée principalement sur la base de données observables sont classés en niveau 3. Pour tous les actifs non cotés sur un marché actif, ou pour lesquels le marché est inactif ou encore pour lesquels un modèle de valorisation interne est utilisé, la classifi cation entre les niveaux 2 et 3 dépend de la proportion des paramètres utilisés qui sont issus de transactions récentes et de données observables ■ que nous supposons pris en compte par les services ■ utilisés par le Groupe lorsque l’application de modèles de a) Juste valeur mesurée directement et intégralement par référence à un marché actif (niveau 1) Depuis la crise fi nancière de 2008, on observe une volatilité importante des spreads des obligations du secteur privé. L’écartement et le rétrécissement, d’un exercice à l’autre, des rendements et des spreads achat-vente ont induit des transferts plus ou moins signifi catifs entre les niveaux 1 et 2. Depuis 2010, cette volatilité s’est étendue aux obligations d’état européennes dont les rendements et spreads achat- vente se sont fortement écartés, entraînant leur reclassement du niveau 1 vers le niveau 2. En 2013, les dettes souveraines japonaises à taux variable ont été reclassées du niveau 2 vers le niveau 1 compte tenu de l’amélioration de la liquidité de ce marché. Au 31 décembre 2014, les dettes souveraines i rlandaises, portugaises, espagnoles et italiennes ont été classées en niveau 2. Pour ces dettes souveraines classées en niveau 2, les tendances observées en 2012 et en 2013 se sont confi rmées tout au long de l’année 2014 avec une accélération du resserrement des spreads et l’amélioration du niveau de liquidité des pays périphériques. Ces indicateurs de marché continueront à être pilotés afi n de mesurer la pérennité de cette amélioration. Au 31 décembre 2014, leur classifi cation est restée inchangée par rapport au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2014, les transferts nets entre le niveau 1 et le niveau 2 se sont élevés à 5 557 millions d’euros. Ce montant se compose de 9 476 millions d’euros transferés du niveau 2 b) Juste valeur d’actifs non cotés sur un marché actif – pas de marchés actifs (niveaux 2 et 3) Les montants des niveaux 2 et 3 constituent un ensemble hétérogène. Un instrument fi nancier est considéré comme non coté sur un marché actif si l’on observe un faible nombre de transactions du fait des caractéristiques intrinsèques de l’instrument, en cas de recul signifi catif du volume et du niveau de l’activité, en cas d’illiquidité signifi cative ou si les prix observés ne peuvent pas être considérés comme représentatifs de la juste valeur de l’instrument en raison de conditions de marché disloquées. Les éléments caractérisant un marché inactif peuvent donc être très variés : ils peuvent être inhérents à l’instrument ou refl éter une modifi cation des conditions de L’identifi cation des actifs de niveau 3 parmi les actifs non cotés sur un marché actif implique une part importante de jugement. Sont considérées comme observables les données issues de services de cotation externes, de fournisseurs d’informations spécialisés, d’agence de notation ou d’études externes. Le caractère externe de ces informations, par opposition à des données issues des équipes internes de valorisation, demeure l’un des principaux critères retenus pour déterminer leur caractère observable. Sont considérées comme non observables les informations amenées à être ajustées de manière signifi cative, ou encore celles devenues obsolètes étant donné la pénurie d’informations à jour disponibles. Une autre zone de jugement est l’estimation du caractère signifi catif d’un paramètre au regard de la mesure de la juste valeur dans sa globalité. Ainsi, un changement dans le caractère observable ou non des variables de calcul ou une différence de jugement sur l’importance de la contribution relative de ces informations à la juste valeur pourraient conduire à un classement différent. Les actifs, tels que certaines obligations non cotées, des instruments émis sur des marchés de gré à gré tels que les parts dans les fonds de capital-investissement (Private Equity) ou des prêts de gré à gré, ont toujours été class és en non cotés sur des marchés actifs/pas de marchés actifs pour toutes les périodes présentées. Les valorisations sont fondées soit sur les prix communiqués par des services externes de cotations ou sur ceux établis sur la base de modèles internes reposant sur des techniques utilisées couramment par les acteurs du marché. Les équipes de valorisation s’appuient autant que possible sur les prix de transactions récentes et 254 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS sur des données observables, mais dans certains cas, les secteurs auxquels le placement se rapporte sont si uniques que des ajustements signifi catifs ou l’utilisation de données non observables sont nécessaires. Les fonds de fonds d’investissement de Private Equity sont évalués sur la base des dernières valeurs liquidatives communiquées au Groupe. Mouvement des actifs de niveau 3 Du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014, le montant des actifs classés en niveau 3 a augmenté pour s’établir à 10,9 milliards d’euros, soit 2,4 % du total des actifs comptabilisés à la juste valeur (2,5 % en 2013 soit 10,2 milliards d’euros). Les principaux mouvements au sein des actifs classés en niveau 3 ont été les suivants : ■ \+ 1,9 milliard d’euros de nouveaux investissements ; ■ \- 0,4 milliard d’euros suite à la vente d’actifs, principalement des obligations, des actions et des fonds d’investissement disponibles à la vente ou évalués à la juste valeur ; ■ \- 0,6 milliard d’euros lié aux variations des plus ou moins- ■ \- 0,3 milliard d’euros reclassés en niveau 2 principalement du fait d’une plus grande disponibilité de données observables ; ■ \+ 0,1 milliard d’euros dû aux fl uctuations de change. La majorité des investissements classés en niveau 3 correspond à des investissements privés, et en particulier des actifs Private 9.10.2. Placements fi nanciers comptabilisés au coût amorti Actifs non cotés sur un marché actif Actifs non cotés sur un marché actif NB : Les placements représentant des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré et comprenant des garanties plancher sont exclus de ce tableau. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite dans la Note 1.5. Les spécifi cités liées à l’évaluation des investissements sont décrites plus en détail dans la Note 9.10.1 et les mêmes principes s’appliquent pour la juste valeur des investissements comptabilisés au coût La juste valeur des actifs immobiliers ne peut en général pas être déterminée par référence à des cotations sur un marché actif, à partir d’une bourse ou d’un fournisseur d’informations spécialisé. En conséquence, aucun immeuble n’est classé en niveau 1. Néanmoins, les actifs immobiliers d’AXA sont, pour la plupart, localisés dans des marchés liquides faisant état de cessions identiques ou comparables. Compte tenu de la réglementation, certains actifs immobiliers situés sur des marchés comme la France font l’objet d’une évaluation par des experts, lesquels utilisent des approches très similaires aboutissant à une dispersion très limitée dans les prix, avec principalement des données de marché elles- mêmes homogènes entre elles tant en terme de sources que de valorisations. De ce fait, le Groupe a conclu, conformément à la méthode décrite en Note 1.5 considérant en particulier le poids des données observables retenues dans l’évaluation des actifs non cotés sur un marché actif, que les calculs de la juste valeur fondés sur des évaluations réalisées par des experts immobiliers qualifi és sur la base principalement de données observables, sont considérés en juste valeur de niveau 2. Toutefois, comme indiqué dans les Notes 1.5 et 9.10.1, l’appréciation de l’importance d’une donnée par rapport à la mesure globale de la juste valeur fait appel à du jugement et une pondération différente pourrait conduire à une Les justes valeurs des obligations et des prêts au coût sont déterminées, dans la mesure du possible, en considérant les données de marché. Pour les instruments de niveau 2, la juste valeur est principalement obtenue par des techniques de valorisation qui se basent sur des courbes de taux d’intérêts observables. Pour les instruments de niveau 3, les justes valeurs des obligations et des prêts au coût sont déterminées par des techniques de valorisation qui intègrent de manière limitée des données de marché observables. PLACEMENTS REPRÉSENTANT DES CONTRATS DONT LE RISQUE FINANCIER Actions et fonds d’investissement non consolidés (a) La juste valeur est égale à la valeur nette comptable. Ces placements sont mesurés en juste valeur par résultat, y compris l’immobilier de placement. Les actifs fi nanciers inclus dans ces placements sont comptabilisés à la juste valeur par résultat dans le cadre de l’utilisation de l’option de juste valeur. Comme décrit dans la Note 4 « Gestion des risques fi nanciers et du risque d’assurance », le risque fi nancier associé à ces contrats est supporté par l’assuré en dehors de certains contrats qui offrent des garanties plancher. 256 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 10 Participations dans des co-entreprises 10.1. VENTILATION DES CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd (a) Inclut les augmentations de capital, les distributions de dividendes , les changements de méthode de consolidation ainsi que les impacts des réévaluations des participations à la juste valeur par capitaux propres . (b) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (c) La contribution au résultat net de la période inclut la dépréciation (- 251 millions d’euros) de la valeur de la participation causée par la détérioration des perspectives (d) AXA Tian Ping est comptabilisée par mise en équivalence depuis le 20 février 2014. OPÉRATION RELATIVE À TIAN PING INSURANCE Le 24 avril 2013, AXA a annoncé avoir conclu un accord avec les actionnaires de Tian Ping Auto Insurance Company Limited (« Tian Ping ») afi n d’acquérir 50 % de la société. Tian Ping, dont l’activité est concentrée sur l’assurance automobile, dispose de licences en assurance dommages couvrant la plupart des provinces chinoises ainsi qu’une licence de distribution directe couvrant toutes ces provinces, et détient une part de marché de 0,8 % (1). Le 20 février 2014, AXA a annoncé avoir fi nalisé cette acquisition. Les opérations acquises sont consolidées par mise en équivalence depuis le 20 février 2014 au sein de la région Asie. Le coût d’acquisition total s’établit à 4,1 milliards de RMB (soit 495 millions d’euros(2)) pour une participation de 50 % dans le capital. AXA et les actionnaires actuels de Tian Ping contrôlent conjointement AXA-Tianp ing. Les activités existantes d’assurance dommages d’AXA en Chine ont été AXA devient le plus grand assureur étranger présent en Chine en assurance Dommages et consolide sa position de premier assureur international en assurance Dommages en Asie (hors Japon). Conformément à la norme IFRS 3 – Regroupements d’entreprises, la comptabilisation initiale des actifs, des passifs et des intérêts minoritaires peut être ajustée dans les douze mois suivants la date d’acquisition dans l’hypothèse où de nouvelles informations disponibles permettent sa fi nalisation. (1) Source : CIRC, décembre 2013. (2) 1 euro = 8,432 RMB. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Philippine AXA Life Insurance Corporation (c) Krungthai AXA Life Insurance Company Ltd ICBC-AXA Assurance Co Ltd (previously AXA participations à la juste valeur par capitaux propres . (c) À partir de 2013, ces entités clôturent leurs comptes annuels au 31 décembre. (d) Cette entité clôture ses comptes annuels au 30 septembre. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Inclut les augmentations de capital, les distributions de dividendes , les changements de méthode de consolidation ainsi que les impacts des réévaluations des Les informations fi nancières des principales co-entreprises se présentent comme suit (incluant la part d’AXA et celle des détenteurs externes mais excluant l’écart d’acquisition lié à la participation d’AXA) : Total actif (dont trésorerie et équivalents de trésorerie) Total passif (dont dettes de fi nancement Variation des primes non acquises, chargements Résultat fi nancier hors coût de l’endettement net Charges liées aux dettes de fi nancement T otal des produits et charges reconnus sur la période (a) AXA Tian Ping est comptabilisée par mise en équivalence depuis le 20 février 2014. 258 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Réconciliation des principales données fi nancières avec la valeur comptable des titres des principales co-entreprises : Actif net tel que présenté précédemment Actif net – part du Groupe (a) AXA Tian Ping est comptabilisée par mise en équivalence depuis le 20 février 2014. Les informations fi nancières des principales entreprises associées se présentent comme suit (incluant la part d’AXA et celle des détenteurs externes mais excluant l’écart d’acquisition lié à la participation d’AXA) : Total des produits et charges reconnus sur la période (a) Reso Garantia est consolidée par mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. Réconciliation des principales données fi nancières avec la valeur comptable des titres des principales entreprises associées : Actif net tel que présenté précédemment Actif net – part du Groupe (a) Reso Garantia est mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble R usse entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan servant de base à la mise en équivalence a été converti au taux (c) Valorisé au taux de change de clôture. La dépréciation comptabilisée au compte de résultat, sur la base du taux moyen de la période, s’élève à - 251 millions d’euros. Cette note exclut les fonds d’investissement et les sociétés immobilières consolidées par mise en équivalence qui sont présentés avec les placements fi nanciers (voir la Note 9). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes 260 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 12 Trésorerie et équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie (c) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Étant donné la nature de ces actifs, la juste valeur est égale à la valeur dans l’état de la situation fi nancière. (c) Y compris 279 millions d’euros de dépôts auprès des banques centrales en 2014 et 333 millions d’euros en 2013. Le tableau ci-dessous réconcilie la trésorerie et équivalents de trésorerie avec le tableau consolidé des fl ux de trésorerie : Trésorerie et équivalents de trésorerie nets au 31 décembre (c) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Inclus dans le poste « Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs ». (c) Le solde de « Trésorerie et équivalents de trésorerie » exclut la trésorerie détenue en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Les tableaux ci-dessus excluent la trésorerie détenue par les fonds d’investissement consolidés du Satellite Investment Portfolio tels que défi nis Note 1.7.2. Les fl ux de trésorerie nets des activités opérationnelles s’élèvent Au 31 décembre 2014, le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie nets de soldes de banque créditeurs (418 millions d’euros présentés dans l’état consolidé de la situation fi nancière parmi les « Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs ») s’élève à 21 631 millions Le solde de trésorerie et équivalents de trésorerie nets au 31 décembre 2014 a augmenté de 1 154 millions d’euros par rapport à 2013. Cette hausse est principalement liée à : ■ l’activité Vie, Épargne, Retraite aux Etats-Unis (+ 1 527 millions d’euros) essentiellement du fait de l’augmentation des fl ux de trésorerie associés aux ventes de contrats en Unités de Compte (Variable Annuities) et des mises en pension d’actifs fi nanciers, partiellement compensés par l’augmentation des investissements essentiellement dans des instruments de ■ l’activité Vie, Épargne, Retraite en France (- 215 millions d’euros) essentiellement du fait de l’augmentation des fl ux de trésorerie positifs liés à l’activité d’assurance partiellement ■ la Société (- 207 millions d’euros) du fait du remboursement de la dette subordonnée en janvier 2014 pour 2 122 millions d’euros, partiellement compensé par l’émission d’obligations pour un montant de 1 910 millions d’euros. Les fl ux de trésorerie nets des activités d’investissements s’élèvent à - 8 329 millions d’euros en 2014, et se composent ■ \- 8 855 millions d’euros relatifs à l’acquisition et la cession ■ \+ 1 310 millions d’euros de fl ux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales principalement relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés. Les fl ux de trésorerie nets des activités d’investissements s’élèvent à - 11 473 millions d’euros en 2013, et se composent ■ \- 8 799 millions d’euros relatifs à l’acquisition et la cession ■ \- 2 692 millions d’euros de fl ux de trésorerie liés aux dettes et créances collatérales principalement relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés ; ■ \+ 352 millions d’euros de fl ux de trésorerie reçus relatifs aux variations de périmètre suite à la cession de MONY Life Insurance Company et à la cession d’une majorité des parts d’AXA Private Equity, partiellement compensés par le fl ux de trésorerie net lié à l’acquisition des opérations d’assurance dommages de HSBC au Mexique et à l’acquisition de W.P Steward & CO Ltd par AllianceBernstein. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les fl ux de trésorerie nets des activités de fi nancement sont de - 4 128 millions d’euros en 2014, principalement du fait de : ■ l’émission d’une nouvelle dette subordonnée + 997 millions d’euros (nets de charges) et de l’exercice d’une option de remboursement anticipé sur une dette subordonnée à durée indéterminée pour - 35 millions d’euros ; ■ le remboursement de dettes subordonnées arrivant à maturité en 2014 pour un montant de 2 122 millions d’euros et d’un Euro Senior Note d’un montant de 809 millions d’euros arrivé à échéance en 2014 et de l’émission dette subordonnée à échéance 2054 de 750 millions de livres (963 millions d’euros au taux de change du 31 décembre ■ dividendes versés pour - 2 235 millions d’euros. Les fl ux de trésorerie nets des activités de fi nancement sont de - 1 918 millions d’euros en 2013, principalement du fait de : ■ dividendes versés pour - 1 954 millions d’euros. Note 13 Capitaux propres et intérêts minoritaires L’état consolidé des variations de capitaux propres est présenté dans les états fi nanciers consolidés. 13.1.1. Variation des capitaux propres part du Groupe au cours de l’exercice 2014 Au cours de l’exercice 2014, les opérations suivantes ont eu une incidence sur le capital et les primes d’émission : (décembre 2014) pour 313 millions d’euros nets des frais associés, représentant 19 millions de titres ; ■ émission de 4 millions de stock-options pour 53 millions ■ paiement en actions pour 35 millions d’euros. Au 31 décembre 2014, la Société et ses fi liales détiennent environ 0,6 million de titres AXA, ce qui représente 0,02 % du capital. Ce nombre d’actions détenues est en diminution de 3 millions par rapport au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2014, la valeur en consolidation des titres d’autocontrôle et des dérivés correspondants était de 164 millions d’euros. Aucun titre AXA n’était détenu par les fonds d’investissement consolidés non adossés à des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Au 31 décembre 2014, le nombre de titres d’autocontrôle non retraités car détenus par des fonds contrôlés en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré s’élève à 2 millions pour une valeur globale historique estimée à 33 millions d’euros et une valeur de marché de 39 millions indiqué en Note 1.13.2 relative aux principes comptables, les dettes subordonnées à durée indéterminée émises par le Groupe ne sont pas qualifi ées comme des présentées en capitaux propres pour leur valeur historique en ce qui concerne les taux d’intérêts et aux taux de clôture en ce qui concerne les taux de change, les effets de change correspondants étant annulés par les écarts de conversion. En 2014, la variation des autres réserves s’explique par : ■ \+ 997 millions d’euros liés à l’émission d’une nouvelle dette ■ \- 35 millions d’euros liés à l’exercice d’une option de remboursement anticipé sur une dette subordonnée à durée ■ \- 307 millions d’euros de charge d’intérêts de la dette subordonnée à durée indéterminée (nets d’impôt) ; ■ \+ 418 millions d’euros au titre de l’impact des variations de Le 29 octobre 2014, AXA a lancé une opération de gestion de passif en offrant aux détenteurs éligibles de quatre séries d’obligations existantes la possibilité de les échanger contre de nouveaux titres super-subordonnés à durée indéterminée et à taux révisable. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme mené par AXA de gestion active de son refi nancement afi n d’assurer une visibilité adéquate et les meilleures conditions possibles pour le renouvellement de ses obligations existantes parvenant à échéance au cours des l’émission de 984 millions d’euros de L’offre d’échange a été menée à bien le 7 novembre 2014 avec un taux moyen de participation de 58 %, conduisant subordonnés à durée indéterminée et à taux révisable (avec un coupon annuel initial de 3,941 % jusqu’à la première date de remboursement en 2024) et 724 millions de livres sterling de titres super-subordonnés à durée indéterminée et à taux révisable (coupon annuel initial de 5,453 % jusqu’à la première date de remboursement en 2026). Cette opération a eu un impact après impôt de - 105 millions d’euros sur les capitaux propres part du Groupe en 2014 en raison de la prime offerte 262 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, les dettes subordonnées à durée indéterminée enregistrées en capitaux propres 29 octobre 2004 – 375 M€ – taux 6,0 % 22 décembre 2004 – 250 M€ – taux 6,0 % 25 janvier 2005 – 250 M€ – taux 6,0 % 6 juillet 2006 – 1 000 M€ – taux 5,8 % (a) 6 juillet 2006 – 500 M£ – taux 6,7 % (a) 6 juillet 2006 – 350 M£ – taux 6,7 % 26 octobre 2006 – 600 M$AUD (dont 300 M$AUD – taux 7,5 %) 7 novembre 2006 – 150 M$AUD – taux 7,5 % 14 décembre 2006 – 750 M$ – taux 6,5 % 14 décembre 2006 – 750 M$ – taux 6,4 % 5 octobre 2007 – 750 M€ – taux 6,2 % (a) 16 octobre 2007 – 700 M£ – taux 6,8 % (a) 7 novembre 2014 – 984 M€ – taux 3,941 % 7 novembre 2014 – 724 M£ – taux 5,453 % 20 mai 2014 – 1 000 M€ – taux 3,9 % 22 janvier 2013 – 850 M$ – taux 5,5 % Dette subordonnée à durée indéterminée – 625 M€ à taux variables en EUR Dette subordonnée à durée indéterminée – 27 000 MJPY taux 3,3 % Dette subordonnée à durée indéterminée – 375 M US$ à taux fi xe variable (a) Ces titres Super Subordonnés font partie de l’opération de gestion de passif lancée le 29 octobre 2014. Les dettes subordonnées enregistrées en capitaux propres présentées dans le tableau ci-dessus incluent également les charges d’intérêts nettes cumulées d’une valeur de : de rembourser le principal par anticipation, sans pénalité, à ■ de clauses de majoration d’intérêts (step-up) à partir d’une ■ \- 2 410 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souvent ■ d’options de remboursement anticipé (calls) dont l’exercice est contrôlé par le Groupe, et qui donnent à AXA la possibilité L’Assemblée Générale du 23 avril 2014 a décidé la distribution d’un dividende de 0,81 euro par action correspondant à 1 960 millions d’euros au titre de l’exercice 2013. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 13.1.2. Variation des capitaux propres part du Groupe au cours de l’exercice 2013 ■ \- 284 millions d’euros de charge d’intérêts de la dette subordonnée à durée indéterminée (nets d’impôt) ; Au cours de l’exercice 2013, les opérations suivantes ont eu une incidence sur le capital et les primes d’émission : ■ augmentation de capital réservée aux salariés par émission de 19 millions de titres pour 292 millions d’euros nets des ■ émission de 10 millions de stock-options pour 150 millions ■ paiement en actions pour 46 millions d’euros. Au 31 décembre 2013, la Société et ses fi liales détenaient environ 4 millions de titres AXA, ce qui représente 0,2 % du capital. Ce nombre d’actions détenues est en diminution de 12 millions par rapport au 31 décembre 2012. Au 31 décembre 2013, les titres d’autocontrôle et les dérivés correspondants avaient une valeur nette en consolidation de 188 millions d’euros. Cette valeur comprend 0,9 million d’euros relatifs aux titres AXA détenus par les fonds d’investissement consolidés (69 818 titres) non adossés à des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Au 31 décembre 2013, le nombre de titres d’autocontrôle non retraités car détenus par des fonds contrôlés en représentation de contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré s’élevait à 2 millions pour une valeur globale historique estimée à 40 millions d’euros et une valeur de marché de 42 millions En 2013, la variation des autres réserves s’explique par : ■ \+ 633 millions d’euros liés à l’émission d’une nouvelle dette ■ \- 381 millions d’euros liés à l’exercice d’une option de remboursement anticipé sur une dette subordonnée à durée ■ \- 277 millions d’euros au titre de l’impact des variations de L’Assemblée Générale du 30 avril 2013 a décidé la distribution d’un dividende de 1 720 millions d’euros au L’état consolidé des produits et charges reconnus sur la comprend, au-delà du résultat de la période, la réserve de plus et moins-values latentes des titres disponibles à la vente, la réserve liée aux écarts de conversion et les pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite. RÉSERVES LIÉES AUX VARIATIONS DE JUSTE VALEUR DES PLACEMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE L’augmentation de 30 479 millions d’euros des réserves de plus et moins-values latentes brutes sur actifs disponibles à la vente, en particulier sur obligations (30 137 millions d’euros), s’explique principalement par la baisse des taux d’intérêt et des spreads des obligations du secteur privé. 264 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La réconciliation entre les plus et moins-values latentes brutes sur les placements fi nanciers disponibles à la vente et la réserve correspondante en capitaux propres se décompose comme suit : Plus ou moins-values latentes brutes (c) Diminuées des plus ou moins-values latentes attribuables à : Impact de la comptabilité refl et relative à la participation discrétionnaire et autres obligations Impact de la comptabilité refl et relative aux frais d’acquisition reportés (d) Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles de contrats Plus ou moins-values latentes nettes des éléments attribuables (avant impôt) (e) Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt (100 %) – actifs disponibles à la vente Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt (100 %) – sociétés mises en équivalence PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES D’IMPÔT (100 %) – TOTAL PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES PART DU GROUPE (e) (a) Reso Garantia est mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble R usse entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan servant de base à la mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (c) Plus ou moins values latentes sur les actifs disponibles à la vente, y compris les prêts. (d) Montant net de l’impact de la comptabilité refl et relative aux passifs de chargements non acquis. (e) Y compris les plus ou moins values latentes sur les activités destinées à la vente. (f) Y compris les écarts de conversion relatifs aux intérêts minoritaires. Au 31 décembre 2014, une part signifi cative des gains latents sur actifs disponibles à la vente est observée dans le segment Vie, Épargne, Retraite, conduisant à la comptabilisation de mouvements signifi catifs de participation discrétionnaire et I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Dans les pays dans lesquels les contrats participatifs représentent une partie importante des contrats en cours et dans lesquels les minimums de participation aux bénéfi ces (limitée aux investissements ou non) sont signifi catifs, la réconciliation entre les plus et moins-values latentes brutes liées aux actifs fi nanciers disponibles à la vente et la réserve nette correspondante reconnue en capitaux propres est la suivante au 31 décembre 2014 : Plus ou moins-values latentes brutes (a) Diminuées des plus ou moins-values latentes attribuables à : Impact de la comptabilité refl et relative à la participation discrétionnaire Impact de la comptabilité refl et relative aux frais d’acquisition reportés (b) Impact de la comptabilité refl et relative aux valeurs de portefeuilles de contrats des sociétés d’assurance acquis Plus ou moins-values latentes nettes des éléments attribuables (avant impôt) Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt (100 %) – actifs disponibles Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt (100 %) – sociétés mises en équivalence PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES D’IMPÔT (100 %) – TOTAL PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES NETTES PART DU GROUPE (a) Plus ou moins values latentes sur les actifs disponibles à la vente, y compris les prêts. (b) Montant net de l’impact de la comptabilité refl et relative aux passifs de chargements non acquis. (c) Y compris les écarts de conversion relatifs aux intérêts minoritaires. L’évolution des réserves liées aux variations de juste valeur des actifs au cours des exercices 2014 et 2013 se décompose comme Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt à 100 % à l’ouverture Transfert dans le résultat de l’exercice (c) Mouvements sur les actifs investis acquis sur la période et réévaluation de la période à la juste valeur (b) Effet des variations de périmètre et autres variations (b) Plus ou moins-values latentes nettes d’impôt à 100 % à la clôture (a) Reso Garantia est mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble R usse entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan servant de base à la mise en équivalence a été converti au taux du 31 décembre. (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (c) Transferts de produits suite aux cessions, aux reprises de provisions pour dépréciation suite à revalorisation, ou de charges suite aux dotations de provisions pour dépréciation, ainsi que les variations relatives aux surcotes/décotes d’obligations. L’impact total des variations de change est de + 2 625 millions d’euros (dont + 2 432 millions d’euros pour la part Groupe et + 193 millions d’euros pour les intérêts minoritaires) au L’impact des variations de change part du Groupe (+ 2 432 millions d’euros) est principalement causé par les Etats- Unis (+ 1 392 millions d’euros), le Royaume Uni (+ 357 millions d’euros), Hong Kong (+ 323 millions d’euros), AXA IM (+ 214 millions d’euros) et la Suisse (+ 185 millions d’euros) partiellement compensé par la Russie (- 223 millions d’euros), le Japon (- 76 millions d’euros) et la Société (- 44 millions d’euros) suite à la variation de la valeur des couvertures de change mises en place pour couvrir les investissements nets 266 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PERTES ET GAINS ACTUARIELS SUR ENGAGEMENTS L’impact total des pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite est de - 1 239 millions d’euros (la part du Groupe est de - 1 230 millions d’euros, et la part des intérêts minoritaires est de - 8 millions d’euros) au 31 décembre 2014. L’impact négatif dans les capitaux propres des écarts actuariels au titre des engagements de retraite à prestations défi nies ■ la baisse des taux d’actualisation ; sont des instruments remboursables au gré du porteur à la juste valeur et répondent à la défi nition de passifs et non de 13.3.1. Au cours de l’exercice 2014 L’augmentation de 294 millions d’euros des intérêts minoritaires à 2 815 millions d’euros est principalement due aux produits et charges reconnus sur la période ainsi qu’aux transactions avec ■ les produits et charges reconnus sur la période incluent ■ la surperformance des actifs de couverture par rapport au • le résultat attribuable aux intérêts minoritaires de la période ■ la baisse du taux d’infl ation et du taux d’indexation des pour + 313 millions d’euros ; • les mouvements de réserves liées aux variations de juste valeur des actifs pour + 54 millions d’euros ; • les mouvements de change pour + 193 millions d’euros ; ■ les opérations avec les actionnaires minoritaires incluent • \- 276 millions d’euros relatifs aux dividendes versés aux 13.3.2. Au cours de l’exercice 2013 L’augmentation de 149 millions d’euros des intérêts minoritaires à 2 520 millions d’euros est principalement due aux produits et charges reconnus sur la période ainsi qu’aux transactions avec ■ les produits et charges reconnus sur la période incluent • le résultat attribuable aux intérêts minoritaires de la période pour + 304 millions d’euros ; • les mouvements de réserves liées aux variations de juste valeur des actifs pour + 32 millions d’euros ; AllianceBernstein sur les marchés fi nanciers ; ■ les opérations avec les actionnaires minoritaires incluent • \- 237 millions d’euros relatifs aux dividendes versés aux Des informations sur les engagements de retraite sont RÉSERVES LIÉES AUX VARIATIONS DE JUSTE VALEUR DES PLACEMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE La baisse de 10 554 millions d’euros des réserves de plus et moins-values latentes sur actifs disponibles à la vente, en particulier sur obligations (8 000 millions d’euros), s’explique principalement par l’augmentation des taux d’intérêt, qui est partiellement compensée par la baisse des spreads de crédit. L’impact total des variations de change est de - 2 453 millions d’euros (dont - 2 361 millions d’euros pour la part Groupe et - 91 millions d’euros pour les intérêts minoritaires) au L’impact des variations de change, part du Groupe, (soit \- 2 361 millions d’euros) est principalement dû au Japon (- 1 424 millions d’euros), aux États-Unis (- 416 millions d’euros), au Royaume-Uni (- 105 millions d’euros) et la Suisse (- 134 millions d’euros), partiellement compensé par la Société (+ 370 millions d’euros) suite à la variation de la valeur des couvertures de change mises en place pour couvrir les PERTES ET GAINS ACTUARIELS SUR ENGAGEMENTS L’impact total des pertes et gains actuariels relatifs aux engagements de retraite est de 726 millions d’euros (la part du Groupe est de 718 millions d’euros, et la part des intérêts minoritaires est de 7 millions d’euros) au 31 décembre 2013. Des informations sur les engagements de retraite sont Selon les normes IFRS, les intérêts minoritaires de la plupart des fonds d’investissement dans lesquels le Groupe investit I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 14 Passifs relatifs aux contrats d’assurance PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’ASSURANCE (PASSIFS BRUTS ET PART DES RÉASSUREURS) Le détail par segment des passifs liés à des contrats d’assurance, y compris ceux pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré, se décompose de la manière suivante : Passifs liés à des contrats d’assurance 308 437 Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les provisions Part des réassureurs dans les autres Part des réassureurs dans les passifs Part des réassureurs dans les passifs dont le risque fi nancier est supporté TOTAL DES PASSIFS LIES A DES NB : Les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis (voir Note 7.3), les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces (voir Note 14.8), ainsi que les instruments dérivés (voir Note 20.4) sont exclus du tableau ci-dessus. La part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance (154 millions d’euros en 2014, 155 millions d’euros en 2013), ainsi que les instruments dérivés (aucun montant en 2014 et 2013) sont exclus du tableau ci-dessus. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Inclut la provision pour frais de gestion de sinistres. (c) Pour le détail des Tardifs en Assurance Dommages et Internationale, se référer à la Note 21.3.4. (d) Comprend notamment les provisions mathématiques de rentes en assurance non vie. (e) Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. 268 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT (PASSIFS BRUTS ET PART DES RÉASSUREURS) Le détail des passifs liés à des contrats d’investissement, y compris ceux pour lesquels le risque fi nancier est supporté par l’assuré, se décompose de la manière suivante : Provisions résultant des tests de recouvrabilité Passifs liés à des contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dont évalués selon les hypothèses courantes (b) Passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement avec participation Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement sans participation Part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’investissement dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS LIES A DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT – NETS DE LA PART DES RÉASSUREURS NB : Les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis (voir Note 7.3), les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces (voir Note 14.8) ainsi que les instruments dérivés (voir Note 20.4) sont exclus du tableau ci-dessus. La part des réassureurs dans les passifs liés à des contrats d’assurance (aucun montant en 2014 et 2013), ainsi que les instruments dérivés (aucun montant en 2014 et 2013) sont exclus du tableau ci-dessus. (a) Inclut la provision pour frais de gestion de sinistres. (b) Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Provisions pour frais de gestion des Charge de sinistre sur exercice en cours Boni / Mali sur exercices antérieurs Provisions pour frais de gestion des (c) Hors frais de gestion de sinistres. 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉVOLUTION DES PROVISIONS POUR SINISTRES – DOMMAGES ET ASSURANCE 14.3.1. Évolution des valeurs brutes de réassurance Provisions pour sinistres au 1er janvier Provisions pour sinistres au 31 décembre (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Hors « autres provisions techniques » (principalement composées des provisions mathématiques de rentes), qui s’élèvent à 5,1 milliards d’euros en 2014 et 14.3.2. Évolution de la part des réassureurs provisions pour sinistres au 1er janvier Part des réassureurs dans la charge Part des réassureurs dans les paiements (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont 270 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉVOLUTION DES PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D’ASSURANCE ET D’INVESTISSEMENT – VIE, ÉPARGNE, RETRAITE 14.4.1. Évolution des provisions techniques des contrats d’assurance et d’investissement – Le tableau ci-dessous reprend, pour le segment Vie, Épargne, Retraite, les provisions techniques des contrats d’assurance et d’investissement, que le risque soit supporté par l’assuré ou non (i.e. y compris les contrats en Unités de Compte), à l’exception des provisions pour chargements et prélèvements non acquis, des passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces et autres obligations et des dérivés liés aux contrats d’assurance et d’investissement. Provisions techniques au 1er janvier (a) Rachats, paiements au terme et autres sinistres et prestations payés nets de des éléments techniques et actuariels (+/-) (b) Transferts suite à une reclassifi cation du contrat ou d’une partie des provisions (a) Sont incluses : provisions mathématiques (y compris comptabilité refl et), provisions pour primes non acquises, provisions pour risques en cours, provisions pour sinistres à payer, provisions pour frais de gestion de sinistres, autres provisions techniques. Sont exclus : les passifs relatifs aux chargements et prélèvements non acquis ainsi que les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces. (b) Inclut notamment les intérêts crédités et la participation aux bénéfi ces crédités aux provisions techniques , les chargements sur encours et autres variations des provisions relatives aux autres éléments techniques et actuariels . la variation de périmètre d’un montant de \- 580 millions d’euros est principalement expliquée par le classement en actifs et passifs destinés à la vente des activités de retraite relatives au régime de Caisse de Prévoyance Obligatoire (Mandatory Provident Fund, « MPF ») et au régime de Retraite Professionnelle (Occupational Retirement Schemes Ordinance, « ORSO ») à Hong Kong pour - 847 millions d’euros, partiellement compensé par l’entrée dans le périmètre de Colpatria (Colombie) pour + 406 millions d’euros. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14.4.2. Évolution des provisions techniques des contracts d’assurance et d’investissement – provisions techniques au 1er janvier (a) Part des réassureurs dans les primes Part des réassureurs dans les rachats, paiements au terme et autres sinistres et prestations payés nets de chargements Part des réassureurs dans les variations des provisions relatives à des éléments (a) Sont incluses : provisions mathématiques (y compris comptabilité refl et), provisions pour primes non acquises, provisions pour risques en cours, provisions pour sinistres à payer, provisions pour frais de gestion de sinistres, autres provisions techniques. Sont exclus : les passifs relatifs aux chargements et prélèvements non acquis ainsi que les passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces. (b) Inclut notamment les intérêts crédités et la participation aux bénéfi ces crédités aux provisions techniques , les chargements sur encours et autres variations des provisions relatives aux autres éléments techniques et actuariels . VENTILATION DES PASSIFS LIÉS À DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS (a) (d) Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les hypothèses courantes (b) Contrats d’investissement sans participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS Passifs liés à des contrats dont le risque est supporté par l’assuré relatifs aux : Contrats d’investissement avec participation discrétionnaire évalués selon les principes comptables en vigueur avant l’application des normes IFRS (a) (c) Contrats d’investissement sans participation discrétionnaire évalués à la valeur courante des parts (d) TOTAL PASSIFS RELATIFS A DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT NB : Les données sont présentées nettes de l’impact des dérivés détaillé en Note 20.4.1. (a) Conformément aux modalités de la norme IFRS 4 qui permet, sous certaines conditions, de poursuivre l’application des principes du précédent référentiel aux passifs liés à des contrats avec participation discrétionnaire. (b) Cf. Note 1.14.2 – Provisions valorisées selon l’option permise par IFRS 4.24 de réévaluer certains portefeuilles selon les hypothèses courantes. (c) et (d) S’agissant des contrats en Unités de Compte, ces contrats ont en commun l’évaluation des provisions au passif sur la base de la juste valeur des parts Seule la comptabilisation des actifs liés diffère : ■ dans le cas des contrats en Unités de Compte avec participation discrétionnaire (c), un actif représentant les frais d’acquisition reportés est comptabilisé en continuité avec le précédent référentiel ; ■ dans le cas des contrats en Unités de Compte sans participation discrétionnaire (d), un actif correspondant aux droits sur frais de gestion futurs est comptabilisé conformément à la norme IAS 18 (Deferred Origination Costs ou « DOC ») – voir en Note 1.7.3. et en Note 7. 272 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces à la norme IFRS 4 qui permet, dans certaines conditions, l’application des principes comptables utilisés avant conversion aux normes IFRS. Ces contrats entrent cependant dans le champ de la norme IFRS 7 pour les informations à publier dans l’annexe aux comptes. Cette norme requiert la publication de la juste valeur de ces contrats, ou de fourchettes de valeurs, à moins que le Groupe ne puisse mesurer la clause de participation aux bénéfi ces de façon fi able. L’ASB a reconnu en Phase les diffi cultés liées à la comptabilisation et à la mesure de la participation aux bénéfi ces discrétionnaire incluse dans les contrats d’assurance et d’investissement. L’IASB, a récemment émis une norme sur la mesure de la juste valeur, mais sans aborder le sujet de la participation aux bénéfi ces discrétionnaire et il serait donc prématuré d’interpréter cette défi nition avant la publication Les discussions non encore tranchées sur ces sujets sont très complexes et ne sont pas suffi samment avancées. Les débats de la Phase sur les contrats d’assurance et certains contrats d’investissement ne sont pas encore assez développés, même s’ils ont été relancés au Board de l’IAS juste après la publication de IFRS 4. Après un projet de déclaration de principe diffusé en 1997, un document de travail de la Phase a été publié en mai 2007 et un exposé-sondage en juillet 2010. Un nouvel exposé-sondage a été publié en juin 2013. En octobre 2013, la majorité des lettres de commentaire en retour ont rejeté la proposition pour les contrats de participation car trop complexe et ne refl étant pas les principes de gestion actif-passif (ALM) qui sont l’essence de l’activité d’assurance. Dans ce contexte, trop d’incertitudes demeurent sur la défi nition de la juste valeur des contrats participatifs. En conséquence, AXA n’est pas en mesure de publier une juste valeur ou des fourchettes de valeurs pour les contrats d’investissement avec participation aux bénéfi ces 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le tableau de déroulé des provisions de sinistres indique l’évolution des provisions de sinistres de 2004 à 2014, déterminée sur la base des normes comptables précédemment appliquées en conformité avec IFRS 4, l’ensemble des contrats concernés étant qualifi és de contrats d’assurance au sens des La première ligne, intitulée « Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement », représente le montant des provisions de sinistres faisant l’objet d’un déroulé qui fi gurait dans l’état de la situation fi nancière du Groupe à la date de clôture comptable de l’année indiquée en entête de la colonne. Par exemple, le montant de 31 168 millions d’euros fi gurant sur la ligne « Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement » dans la colonne 2005 représente l’ensemble des provisions de sinistres, tous exercices de survenance 2005 et antérieurs confondus, faisant l’objet du tableau de déroulé telles qu’elles fi guraient dans l’état de la situation fi nancière du Groupe au 31 décembre 2005. La seconde ligne, intitulée « Provisions de sinistres brutes déroulées ajustées au taux de change et au périmètre déroulé en 2014 », indique le montant qui aurait été présenté initialement si l’on avait utilisé les taux de change de l’année en cours (pour les provisions provenant d’entités du Groupe AXA ayant une monnaie fonctionnelle différente de l’euro) et considéré un périmètre identique à celui sur lequel la dernière La première partie du tableau intitulée « Paiements cumulés intervenus » détaille, pour une colonne donnée N, le montant cumulé des règlements relatifs aux exercices de survenance N et antérieurs intervenus depuis le 31 décembre N. La deuxième partie du tableau intitulée « Réestimation du coût fi nal » détaille, pour une colonne donnée N, la vision à chacune des clôtures ultérieures du coût fi nal des engagements que le Groupe portait au 31 décembre N au titre des exercices de survenance N et antérieurs. L’estimation du coût fi nal varie à mesure de la fi abilité croissante de l’information relative aux L’excédent (insuffi sance) de la provision initiale par rapport au coût fi nal réestimé (brut) est obtenu, pour une année N donnée, par différence entre le montant fi gurant sur la seconde ligne (« Provisions de sinistres brutes déroulées ajustées au taux de change et au périmètre déroulé en 2014 ») et le montant fi gurant sur la dernière diagonale « Réestimation du coût fi nal ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DÉROULÉ DES PROVISIONS DE SINISTRES – DOMMAGES ET ASSURANCE INTERNATIONALE HORS COLISÉE RE (EX-AXA RE) Réestimation du coût fi nal : par rapport au coût fi nal 17,6 % 19,0 % 20,6 % 19,2 % 16,4 % 13,1 % 11,1 % 8,2 % 5,4 % 1,2 % (a) En 2004, les sociétés AXA Corporate Solutions Assurance US, Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) ont été transférées de l’activité Les réserves d’AXA Corporate Solutions Assurance US sont calculées sur la base de l’exercice de survenance et sont incluses dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)). Les réserves de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA CS Reinsurance Company) sont présentées sur la base de l’exercice de souscription et sont prises en compte dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). (b) Il convient de ne pas extrapoler les excédents ou insuffi sances à venir d’après le tableau de déroulé des provisions de sinistres car les conditions et tendances ayant affecté l’évolution des provisions au cours des exercices antérieurs ne se reproduiront pas nécessairement au cours des exercices ultérieurs. L’excédent/insuffi sance présenté inclut les variations de change entre cette année et l’année précédente. Il inclut aussi l’effet de la désactualisation des provisions de rente (qui sont déroulées à partir de 2006) pour un montant de 119 millions d’euros pour 2013 . (c) En 2006, les activités de Winterthur ont été intégrées dans AXA. Le total des provisions de sinistres brutes déroulées s’élevait à 41,3 milliards d’euros, dont 8,7 milliards d’euros liés à l’acquisition de Winterthur. (publication fi nale suite à la ré-ouverture du PGAAP). (d) En application d’IFRS 3, dans le cadre du délai de 12 mois, le Groupe a révisé certains éléments de l’affectation du prix d’acquisition de Seguros.ING (Mexique), conduisant à une augmentation de l’écart d’acquisition de 33 millions d’euros à 512 millions d’euros. Cette modifi cation de l’écart d’acquisition provient pour l’essentiel d’ajustements de provisions pour risques et charges et de provisions techniques pour sinistres. (e) Les provisions de sinistres relatives aux activités au Canada cédées n’ont pas été reportées pour l’année en cours mais sont intégrées dans les années précédentes. (f) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes 274 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DÉROULÉ DES PROVISIONS DE SINISTRES DE COLISÉE Le 21 décembre 2006, le Groupe AXA a fi nalisé un accord de cession de l’activité de réassurance Colisée RE à Paris Ré Holding. Aux termes de cet accord, AXA reste exposé aux éventuelles variations du coût fi nal des sinistres à la charge Colisée RE survenus antérieurement au 31 décembre 2005\. En revanche, le traité quote-part mis en place dans le cadre de la transaction entre Colisée RE et Paris Ré protège entièrement AXA au titre des sinistres survenus à compter du 1er janvier 2006. Par conséquent, le tableau ci-après présente le déroulé des montants de provisions qui fi guraient dans l’état de la situation fi nancière Colisée RE à chaque clôture annuelle jusqu’au 31 décembre 2005 compris. Les provisions constituées ultérieurement, correspondant à des risques entièrement supportés par Paris Ré, ne sont pas déroulées. Paris Ré a été acquis par PartnerRe et les termes de l’accord Provisions de sinistres brutes déroulées telles que présentées initialement (a) Provisions de sinistres brutes déroulées en 2014 (b) Provisions initiales rétrocédées en 2014 (b) Réestimation du coût fi nal (brut) : Excédent (insuffi sance) de la provision initiale par rapport au coût fi nal réestimé (brut) : Réestimation du coût fi nal cédé Réestimation du coût fi nal net Excédent (insuffi sance) de la provision initiale (nette) par rapport au coût fi nal reestimé (net) au (a) Les provisions de sinistres sont établies par année de souscription. En conséquence, les provisions réestimées et l’excédent de provisions réestimées sur les provisions initiales comprennent les provisions de sinistres survenant jusqu’à douze mois après la fi n de la période initiale. Il convient de ne pas extrapoler les excédents ou insuffi sances à venir d’après le tableau de déroulé des provisions de sinistres car les conditions et tendances ayant affecté l’évolution des provisions au cours des exercices antérieurs ne se reproduiront pas nécessairement au cours des exercices ultérieurs. (b) En 2004, les sociétés AXA Corporate Solutions Assurance US, Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) ont été transférées de l’activité Réassurance aux Autres activités internationales. Les réserves d’AXA Corporate Solutions Assurance US sont calculées sur la base de l’exercice de survenance et sont incluses dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)). Les réserves de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA CS Reinsurance Company) sont présentées sur la base de l’exercice de souscription et sont prises en compte dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). (c) Est soustraite de la ré-estimation du coût fi nal cédé pour une année de souscription donnée toute prime acquise après cette année de souscription, mais qui y est liée, y compris les primes de reconstitution reçues des cédantes en cas de réalisation de sinistres couverts. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPROCHEMENT ENTRE LES PROVISIONS TECHNIQUES DÉROULÉES ET LES PROVISIONS POUR SINISTRE À PAYER Provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées Dommages et Assurance Internationale (hors Colisée RE (ex-AXA RE)) (b) Total des provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées TOTAL PROVISIONS DE SINISTRES ET AUTRES PROVISIONS BRUTES (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Le montant des provisions de sinistres et autres provisions brutes déroulées est présenté sur la base des déroulés de provisions de sinistres. Les provisions d’AXA Corporate Solutions Insurance US sont présentées dans le déroulé des provisions de sinistres Dommages et Assurance internationale. Les provisions de Mosaic Insurance Company (ex-AXA RE P&C Insurance Company) et de Coliseum RE (ex-AXA RE Reinsurance company) (d’un montant total de 72 millions d’euros en 2014 et 67 millions d’euros en 2013) sont présentées dans le déroulé des provisions de sinistres de Colisée RE (ex-AXA RE). AXA continue de recevoir des avis de sinistre dans le cadre de polices souscrites dans le passé et liées à des expositions à Le coût fi nal des futurs sinistres liés à l’amiante est par incertain, car il dépend essentiellement de facteurs juridiques diffi ciles à appréhender avec précision. La répartition des responsabilités entre différentes parties potentielles est par ailleurs fréquemment délicate, tandis que les compagnies d’assurance et les périodes de couvertures impliquées sont souvent multiples. Ces problèmes entraînent dès lors d’importantes diffi cultés pour établir précisément le Dans ce contexte, le Groupe AXA gère activement son exposition aux risques liés à l’amiante. Dans la majorité des cas, ces sinistres sont ainsi gérés par AXA Liabilities Managers, fi liale spécialisée dans la gestion des run-offs d’Assurance Dommages du Groupe. Ainsi, tous les sinistres amiantes sont pris en charge par des équipes d’experts qui recourent à différentes techniques de règlement, incluant le recours à des transactions, des rachats de polices voire, dans certains cas, des actions contentieuses. En outre, AXA Liabilities Managers s’attache tout particulièrement à éliminer ces expositions par l’intermédiaire de commutations ou d’autres solutions Le calcul des provisions nécessaires pour couvrir les sinistres liés à l’amiante s’avère particulièrement délicat car les méthodes traditionnelles d’estimation des réserves ne peuvent pas être utilisées pour évaluer les sinistres survenus mais non encore déclarés. AXA a donc recours à diverses méthodes spécifi ques pour estimer le coût futur de ces sinistres, fondées à la fois sur l’analyse de l’exposition, la projection des fréquences et des coûts ou l’utilisation de comparables. Les provisions pour sinistres amiante sont réévaluées chaque année afi n de garantir leur cohérence avec les cas récemment traités et avec les évolutions juridiques et économiques. Conformément aux pratiques d’AXA en matière de provision, et malgré la duration particulièrement longue de ces risques, les provisions pour sinistres liés à l’amiante ne sont pas escomptées. Compte tenu de l’incertitude actuelle qui entoure les avis de sinistre liés à l’amiante, il n’est pas possible de déterminer le coût futur de ces sinistres avec le même degré de précision que pour le reste des sinistres. Bien qu’AXA estime que ses provisions au titre des sinistres liés à l’amiante sont adéquates, il ne peut être exclu, dans des scénarios défavorables, qu’elles s’avèrent insuffi santes pour couvrir le coût futur de ces sinistres. 276 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les principales données chiffrées relatives aux sinistres liés à l’amiante à la fi n de l’exercice 2014 sont les suivantes : 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Données en millions d’euros sauf indication Provisions de sinistres à la fi n de l’année Survival ratio sur 3 années hors commutation (a) Paiements cumulés au 31 décembre/charge ultime prévue (a) Provisions de sinistres au 31 décembre/Règlements moyens sur les 3 dernières années (hors commutations). En 2014, AXA a versé 32 millions d’euros de sinistres (nets de réassurance) au titre de l’amiante. Les sinistres survenus ont augmenté de 45 millions d’euros (nets de réassurance) à taux de change constant. La charge à l’ultime du mésothéliome au Royaume-Uni a été revue à la hausse. De plus, l’impact du change est particulièrement défavorable cette année compte tenu de la variation signifi cative des taux En conséquence, AXA détient à la fi n de l’année 2014 un montant total de réserves liées à l’amiante de 1 050 millions PASSIFS ET ACTIFS RELATIFS À LA PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES Au 31 décembre 2014, les passifs et actifs relatifs à la participation aux bénéfi ces et autres obligations se présentent comme suit : Provision pour participation aux bénéfi ces Provision pour participation aux bénéfi ces et autres obligations Total des passifs relatifs à la participation aux bénéfi ces et autres obligations Total des actifs relatifs à la participation aux bénéfi ces La participation aux bénéfi ces différée active et la participation aux bénéfi ces et autres obligations différées passive comprennent les effets de la comptabilité refl et (voir défi nition en Note 1.14.2), notamment relatifs aux plus et moins-values latentes sur les titres disponibles à la vente détaillées en Note 13.2.1, mais également aux autres différences temporaires non nécessairement liées aux placements fi nanciers. La Note 13.2.1 contient également le détail relatif aux pays dans lesquels la part des contrats participatifs est importante et dans lesquels les minimums obligatoires en termes de distribution des résultats sont signifi catifs. Cette note présente pour ces pays les plus et moins-values latentes relatives aux actifs disponibles à la vente et les ajustements de la comptabilité refl et liés. L’augmentation de la participation aux bénéfi ces et autres obligations différées passive est principalement liée à l’augmentation des plus-values latentes relatives aux actifs disponibles à la vente en France, en Allemagne, en Suisse et Dans les tableaux détaillés en Note 14.9.1 et Note 14.9.2, les passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement Vie, Épargne, Retraite et Dommages sont présentés à l’exclusion des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Ces passifs ne sont effectivement pas exposés en termes de risque de taux et de duration, à l’exception des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré (contrats en Unités de Compte) assortis de garanties de performance. De plus, concernant le risque de liquidité, les entités détiennent des actifs en Unités de Compte en représentation des passifs de ces contrats. Les écarts d’adossement ponctuels ne résultent que des délais administratifs de traitement des opérations I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le tableau ci-dessous ventile les estimations de paiements et de rach ats liés à des contrats d’assurance et d’investissement Vie, Épargne, Retraite et Dommages hors contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré. Les échéances effectives peuvent différer des estimations exposées ci- dessous, notamment parce qu’une partie des contrats contient une option de rachat contrôlée par l’assuré, susceptible de modifi er la duration des contrats. Les projections ci-dessous ne peuvent être rapprochées des provisions portées dans l’état de la situation fi nancière et sont supérieures aux soldes publiés car il s’agit des fl ux sortants attendus, excluant, entre autres, tout élément d’escompte. Ces fl ux sont également présentés nets des fl ux de primes La ligne des passifs liés à des contrats d’assurance et d’investissement du tableau ci-dessous représente les fl ux de trésorerie estimés non actualisés concernant les sinistres de mortalité, d’incapacité et invalidité, les rachats, les rentes, les garanties minimales des contrats en Unités de Compte, les sinistres Dommages et Santé, nets des primes dues par les assurés liées aux contrats en cours. Ces fl ux sont fondés sur des hypothèses de mortalité, d’incapacité et invalidité, de rachats et de cadences de règlement pour le Dommage, cohérentes avec les observations passées sur les portefeuilles du Groupe. Ces montants projetés sont bruts de réassurance. Étant donné le fort recours aux estimations, les fl ux réels payés Passifs liés à des contrats d’assurance dont passifs Vie, Épargne, Retraite liés à des contrats incluant des options de rachat avant terme avec une valeur de Le tableau ci-dessous et les commentaires associés excluent les contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré Les principes généraux d’établissement des passifs techniques sont exposés en Note 1 de ce document. Les provisions résultent de processus d’estimation dont l’une des hypothèses Comme présenté dans le tableau ci-dessous, au 31 décembre 2014, 88 % des provisions Vie, Épargne, Retraite (hors contrats en Unités de Compte) sont escompté s, dont 11 % font l’objet d’une révision du taux d’escompte, et 77 % conservent le taux fi xé lors de la souscription du contrat, sujet au test de suffi sance des passifs explicité en Note 1. Par convention, les contrats à taux garanti nul sont considérés comme non escomptés, sauf lorsqu’il s’agit de produits offrant des taux garantis mis à jour chaque année et pour un an : ces contrats fi gurent en réserves escomptées. Les contrats d’Epargne à taux garantis non nuls sont considérés comme escomptés au taux d’intérêt technique. Les contrats dont les hypothèses sont révisées dans les états fi nanciers à chaque clôture sont principalement constitués de provisions pour garanties (garanties planchers en cas de décès, etc.). En assurance dommages et assurance internationale, les provisions sont majoritairement non escomptées (91 % au 31 décembre 2014), à l’exception des contrats d’invalidité et d’accidents du travail, qui font l’objet d’une révision régulière des taux d’escompte. Ces réserves ne sont pas sensibles aux Les taux indiqués dans le tableau ci-dessous correspondent aux taux moyens pondérés de l’ensemble des portefeuilles considérés. Ils doivent être analysés avec précaution. Pour les contrats dont les taux garantis sont révisés annuellement, les taux sont cristallisés à la date de clôture. Les profi ls de risque associés aux contrats sont détaillés en Note 4. 278 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Réserve d’assurance vie – taux d’escompte fi gés (b) Réserves d’assurance vie – taux d’escompte révisés Réserves escomptées – taux d’escompte fi gés (b) Réserves escomptées – taux d’escompte révisés Total assurance dommage et assurance internationale Les montants sont présentés hors impact des dérivés relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement (ces derniers étant présentés en Note 20.4), hors passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis et ceux relatifs à la participation aux bénéfi ces. Les passifs relatifs aux contrats pour lesquels le risque fi nancier est supporté par les assurés sont également exclus. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Sous condition des résultats des tests de suffi sance des passifs. Conformément à la norme IFRS 7, le Groupe fournit en Note 4 des états fi nanciers consolidés les sensibilités aux taux d’intérêts et aux marchés actions de l’Embedded Value Groupe (défi nie dans la section « Risques de Marché »). L’impact de la révision du taux d’escompte pour les provisions escomptées Vie, Épargne, Retraite est une augmentation de réserves de 3 207 millions d’euros en 2014 (contre une diminution de réserves de 1 603 millions d’euros en 2013) bruts de la participation aux bénéfi ces, impôt et autres effets de la comptabilité refl et, et est enregistré dans le compte de Les tableaux présentés dans la Note 21 détaillent les branches majeures d’activité d’assurance du Groupe et refl ètent sa AXA commercialise des contrats contenant diverses options et garanties. Celles-ci sont décrites en Note 4. Ces garanties ne font pas partie des dérivés incorporés que le Groupe se doit de séparer et valoriser à la juste valeur pour les raisons suivantes : ■ certaines sont considérées comme étroitement liées au ■ les autres répondent elles-mêmes à la défi nition d’un contrat Cette note décrit les garanties répondant elles-mêmes à la défi nition d’un contrat d’assurance. Elles se résument à deux catégories principales : des garanties en cas de décès ou garanties viagères de revenus rattachées à des contrats en Unités de Compte et des options de rentes garanties. Les garanties en cas de décès ou viagères rattachées à des contrats en Unités de Compte sont communément appelées « GMDBs » et « GMIBs » respectivement. Les « GMDBs » garantissent une valeur qui peut être supérieure à l’épargne acquise sur le contrat en Unités de Compte, qui dépend de la performance des actifs adossés. Les « GMIBs » procurent une garantie viagère pour laquelle l’assuré peut opter après une période stipulée au contrat, qui peut excéder la valeur de l’épargne acquise. Pour le Groupe, le risque attaché à ces garanties est lié à la portion non couverte desdites garanties et au comportement l’assuré s’il devenait signifi cativement différent du comportement attendu. Les provisions relatives à ces garanties sont établies par projection des paiements et chargements attendus, estimés sur la base d’hypothèses actuarielles. Ces projections sont fondées sur des modèles qui impliquent des estimations et des prises de position, notamment sur les taux de rendement, la volatilité, le comportement des assurés, et, pour les « GMIBs », les taux de conversion en rentes. Il est possible que la réalité diffère des estimations de la Direction. Au-delà de l’établissement de provisions couvrant ces risques, AXA gère également son exposition au risque via une combinaison de contrats de réassurance et des programmes de gestion active du risque fi nancier, incluant des instruments dérivés. Les taux de rente garantis procurent aux porteurs de contrats l’assurance qu’à une date future les montants accumulés sur leurs contrats leur permettront d’acheter une rente viagère aux taux garantis actuels. Le risque pour AXA, en ce qui concerne ces options, est soit que la longévité s’améliore d’une façon telle que les assurés optant pour la conversion en rentes vivent plus longtemps qu’estimé, ou que les rendements fi nanciers pendant la phase de mise en service soient inférieurs à ceux prévus dans la tarifi cation. Les provisions relatives à ces garanties sont établies par projection des paiements et chargements attendus, estimés sur la base d’hypothèses actuarielles. Ces projections sont fondées sur des modèles qui impliquent des estimations et des prises de position, y compris relatives aux taux de rendement et à la volatilité, au comportement des assurés incluant les taux de rachat et la mortalité ainsi que les taux de conversion en rentes. Il est possible que la réalité diffère des hypothèses du management. Au-delà de l’établissement de provisions couvrant ces risques, AXA gère également l’exposition via une gestion actif-passif incluant des dérivés de taux pour se protéger contre un déclin des taux d’intérêt. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 15 Passifs relatifs aux entreprises du secteur bancaire 15.1. VENTILATION DES PASSIFS LIÉS AUX ACTIVITÉS BANCAIRES (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes Passifs bancaires émis à la juste valeur – Clients particuliers Refi nancement auprès de banques centrales Autres passifs relatifs aux activités bancaires Dérivés de macro-couverture et autres dérivés relatifs aux passifs liés aux activités bancaires TOTAL PASSIFS LIÉS AUX ACTIVITÉS BANCAIRES L’option de juste valeur est utilisée pour mesurer certaines dettes (Euro Medium Term Notes) liées aux activités bancaires désignées à la juste valeur par résultat (2 447 millions d’euros en 2014 et 1 690 millions d’euros en 2013). En 2014, les dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés relatives aux entreprises du secteur bancaire s’élevaient à 8 375 millions d’euros (9 163 millions Le Groupe applique la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 13 telle que décrite dans la Note 1.5. La méthode de valorisation des passifs liés aux activités bancaires hors dérivés (détaillés en Note 20.5) est pour : ■ les passifs bancaires émis à la juste valeur : • 834 millions d’euros en 2014 évalués sur la base des prix disponibles sur les marchés actifs et donc classés en juste • 1 333 millions d’euros en 2014 (1 690 millions euros en 2013) évalués principalement sur des données de marché observables et donc considérées en juste valeur de • 280 millions d’euros en 2014 à la juste valeur non majoritairement évaluée grâce à des données de marché observables et donc classés en juste valeur de niveau 3 ; ■ les passifs bancaires relatifs aux clients particuliers, aux clients entreprises et au refi nancement interbancaire ne sont pas négociés sur des marchés actifs et il n’existe pas de cotation. Cependant, étant donné la courte maturité des principaux passifs liés aux activités bancaires (voir Note 15.2), leur valeur inscrite au bilan est considérée comme une approximation raisonnable de leur juste valeur. Ainsi, les montants de juste valeur publiés pour ces instruments sont classés en juste valeur de niveau 3 ; ■ les autres passifs liés aux activités bancaires correspondent à des obligations émises dont les prix sont régulièrement cotés et publiquement disponibles sur des marchés actifs. En conséquence, les justes valeurs de ces passifs sont classées en juste valeur de niveau 1. 280 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Passifs bancaires émis à la juste dérivés relatifs aux passifs liés aux (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 16 Provisions pour risques et charges 16.1. VENTILATION DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les provisions pour risques et charges comprennent les éléments suivants : Autres provisions pour risques et charges TOTAL DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Les provisions relatives aux engagements de retraite et à la rémunération en actions sont commentées dans la Note 26 Au 31 décembre 2014, la ligne « Autres provisions pour risques et charges » est principalement composée des provisions pour risques fi scaux (870 millions d’euros) principalement dans les entités aux États-Unis (781 millions d’euros). Les autres provisions pour risques et charges autres que les provisions pour risques fi scaux sont de 970 millions d’euros principalement dans les Holdings (462 millions d’euros), dans les entités du segment Banques (152 millions d’euros), en France (88 millions d’euros), au Royaume-Uni et en Irlande (72 millions d’euros). Pour plus d’informations sur les litiges, merci de se référer à la Note 31. VARIATION DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (HORS ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET RÉMUNÉRATION EN ACTIONS) L’évolution des provisions pour risques et charges (hors engagements de retraite et rémunération en actions) s’analyse comme suit : Coût fi nancier lié à la désactualisation Variations de périmètre de consolidation et changements de méthodes comptables Reprises de l’exercice relatives à des consommations Reprises de l’exercice relatives à des excédents de provisions (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IAS 19, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 282 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 17 Dettes de nancement 17.1. DETTES DE FINANCEMENT PAR LIGNE D’ÉMISSION Composante de dette des obligations subordonnées en Euro, 2,5 %, échéance 2014 Composante de dette des obligations convertibles subordonnées en Euro, 3,75 %, Obligations subordonnées en Euro, 5,25 %, échéance 2040 Obligations subordonnées en Euro, 5,125 %, échéance 2043 Titres subordonnés remboursables (TSR) en USD, 8,6 %, échéance 2030 Titres subordonnés remboursables (TSR) en GBP, 7,125 %, échéance 2020 Dettes subordonnées en GBP, 5,625 %, échéance 2054 Surplus Notes, 7,70 %, échéance 2015 Dettes subordonnées à maturité inférieure à 10 ans à taux fi xe Dettes subordonnées à durée indéterminée à taux fi xe Obligations subordonnées au taux euribor 6 mois + 81bp Euro Medium Term Notes, échéance 2015 Obligations Senior, 7 %, échéance 2028 GRE : Loan Notes, 6,625 %, échéance 2023 Autres dettes subordonnées d’un montant unitaire inférieur à 100 millions d’euros Autres dettes de fi nancement représentées par des titres inférieures Autres dettes de fi nancement représentées par des titres inférieures Dérivés relatifs à d’autres instruments fi nanciers de dette émis (a) Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers des entreprises du secteur bancaire inférieures Dettes de fi nancement envers des entreprises du secteur bancaire (a) Dérivés de couverture IAS 39 et dérivés de couverture économique n’étant pas qualifi és comme couverture au sens d’IAS 39. (b) Hors intérêts courus non échus sur dérivés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les principaux mouvements sur la dette de fi nancement au cours de l’exercice sont les suivants : ■ le remboursement d’un Euro Senior Note d’un montant de 809 millions d’euros arrivé à maturité en 2014. ■ le remboursement de la dette subordonnée arrivant à maturité en 2014 pour un montant de 2 122 millions d’euros ; Les dérivés de couverture de la dette fi nancière sont ■ l’émission de 750 millions de livres sterling (963 millions d’euros au taux de change du 31 décembre 2014) de dette subordonnée à échéance 2054 avec un coupon initial à 5,625 % par an fi xe jusqu’à la première date d’option de remboursement anticipé (call) en janvier 2034 ; Voir la section « Risque de taux d’intérêt et risque actions liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe » en page 174 pour les sensibilités aux mouvements des taux 17.2. DETTES DE FINANCEMENT PAR MODE D’ÉVALUATION Instruments dérivés relatifs aux dettes subordonnées (a) Dettes de fi nancement représentées par des titres au coût amorti Instruments dérivés relatifs aux dettes de fi nancement représentées Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur bancaire Dettes de fi nancements envers les entreprises (a) Dérivés de couverture IAS 39 et dérivés de couverture économique n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39. Le Groupe ne détient pas de dettes de fi nancement désignées en juste valeur par résultat (option juste valeur ou instruments détenus à des fi ns de transaction). Les informations sur les justes valeurs dans cette note sont présentées à titre de compléments d’information par rapport aux valeurs inscrites dans l’état de la situation fi nancière et doivent être utilisées avec précaution. D’une part, ces estimations se basent sur des éléments à la date de clôture tels que les taux d’intérêts et les spreads qui sont susceptibles de fl uctuer dans le temps et découlant sur des valeurs instantanées. D’autre part, il existe des méthodes de calculs multiples pour estimer Les éléments pris en compte pour le calcul de la juste valeur des dettes de fi nancement sont les données de marchés à la clôture de la période tenant compte des taux de marchés par devise, du spread moyen d’AXA par maturité et par devise, en distinguant les dettes subordonnées et les dettes « senior », et des options incluses dans les contrats d’émission, telles que les options de remboursement à la main de l’émetteur. La juste valeur des obligations convertibles subordonnées est égale au cours coté de ces instruments à la clôture de la période. En conséquence, la juste valeur publiée comprend dès lors la valeur de l’option de conversion, comptabilisée en Au 31 décembre 2014, la juste valeur des dettes de fi nancement, hors intérêts courus non échus, s’élève à 10 221 millions d’euros y compris les dérivés de couverture correspondants. La juste valeur est inférieure de 1 274 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013 principalement du fait du remboursement d’obligations subordonnées, compensé partiellement par la baisse des taux d’intérêts. Le Groupe applique la hiérarchie IFRS 13 au titre de la juste valeur tel que décrit en Note 1.5. Les données de juste valeur sont principalement basées sur des données de marché observables et sont, par conséquent, considérées en niveau 2. 284 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 17.3. EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT ET MATURITÉS CONTRACTUELLES Le tableau ci-dessous présente les maturités contractuelles des dettes de fi nancement (hors impact des dérivés détaillé dans la Note 20.4). Les échéances effectives sont susceptibles de différer des données présentées, car certains instruments sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités. Valeur au bilan par maturité contractuelle au 31 décembre De 1 an à 5 ans Note 18 Dettes (hors dettes de nancement) 18.1. VENTILATION DES « DETTES » (HORS DETTES DE FINANCEMENT) Dettes collatérales relatives aux opérations de Total return swap agreement (c) Dettes nées d’opérations d’assurance directe et de réassurance acceptée Intérêts minoritaires dans des fonds consolidés Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (b) Dettes nées d’opérations de réassurance cédée Dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés (d) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées (c) Ces montants sont inclus dans la ligne Autres dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs de la Partie 4.1 État consolidé de la situation (d) Exclut les dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés du segment Banques (voir Note 15). Le poste « Intérêts minoritaires dans des fonds consolidés » est la contrepartie des actifs reconnus sur les différentes lignes du bilan consolidé pour la part non détenue par le Groupe dans des fonds d’investissement consolidés. Les mouvements enregistrés sur ce poste dépendent à la fois de l’évolution des taux de détention du Groupe et de la variation de la juste valeur de ces fonds. Le montant des intérêts minoritaires des fonds comptabilisés dans ce poste s’élève à 10 241 millions d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 2 447 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013, principalement due à la diminution de la part du Groupe dans les fonds ainsi que l’augmentation de l’actif net réévalué des fonds principalement en France Vie, Épargne, Retraite, au Royaume-Uni Dommages et en Suisse Vie, Épargne, Retraite. Les « dettes collatérales relatives aux opérations de prêts de titres et assimilés » s’élèvent à 21 331 millions d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 422 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013 (ou de 130 millions d’euros à change constant), essentiellement liée à l’augmentation des opérations de rachats de titres à court terme en Suisse I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS (HORS DETTES DE FINANCEMENT) – LIGNES D’ÉMISSION Les dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (hors dettes de fi nancement), par ligne d’émission, se décomposent de la manière suivante : Billet de trésorerie à court terme, 4,3 % AUTRES DETTES (HORS DETTES DE FINANCEMENT) Arche Finance – dette convertible échéance 2014 Collateralized Debt – JPY Libor 3M + 4bps intérêt annuel – échéance 27 mars 2021 AUTRES DETTES (HORS DETTES DE FINANCEMENT] PAR LIGNE D’ÉMISSION AUTRES DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS (HORS DETTES DE FINANCEMENT) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été Au 31 décembre 2014, les autres dettes émises représentées par des titres et soldes créditeurs bancaires (hors dettes de fi nancement) s’élèvent à 1 855 millions d’euros, en baisse de 557 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013, s’expliquant principalement par la diminution des soldes de banque créditeurs essentiellement en Vie, Épargne, Retraite par la France, la Suisse et les Etats-Unis et également par l’échéance de la dette d’Arche Finance en France Vie, Épargne, Retraite, partiellement compensées par les emprunts garantis au Japon en Vie, Épargne, Retraite. MÉTHODOLOGIE ET ÉVALUATION DE LA JUSTE VALEUR DES DETTES ÉMISES REPRÉSENTÉES PAR DES TITRES ET SOLDES DE BANQUE CRÉDITEURS La juste valeur des dettes émises représentées par des titres et soldes de banque créditeurs (hors dettes de fi nancement) s’élève à 1 855 millions d’euros au 31 décembre 2014. Seules les dettes émises représentées par des titres font l’objet d’un recalcul de la juste valeur parmi les émissions détaillées dans Au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, le Groupe ne détient aucune dette autre que les dettes de fi nancement désignées à la juste valeur par résultat. Ces justes valeurs sont basées sur une majorité de données de marché observables (voir la Note 1.5 pour une défi nition de « données observables ») et sont par conséquent considérées comme des instruments de niveau 2. 286 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DETTES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE ET DE RÉASSURANCE ACCEPTÉE ET DETTES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE CÉDÉE d’assurance directe et de réassurance acceptée s’élèvent à 8 831 millions d’euros, une hausse de 526 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013, principalement due à l’augmentation des dettes envers les assurés, les courtiers et agents généraux ainsi que celles relatives aux opérations de réassurance en France Vie, Épargne, Retraite et à Hong Kong Au 31 décembre 2014, les dettes nées d’opérations de réassurance cédée s’élèvent à 12 538 millions d’euros, en hausse de 312 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013, principalement due à l’augmentation des réserves cédées en France dans le segment Vie, Épargne, Retraite, partiellement compensée par la diminution des comptes courants vis-à-vis d’autres compagnies d’assurance en Les dettes nées d’opérations d’assurance directe, de 18.5. MATURITÉ ET EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX Le tableau ci-dessous présente les maturités contractuelles des dettes émises représentées par des titres et des soldes de banque créditeurs (hors impact des dérivés détaillé en Note 20.4). Les échéances effectives sont susceptibles de différer des données présentées, notamment car certains instruments sont assortis de clauses de remboursement anticipé, avec ou sans pénalités. Valeur au bilan par maturité contractuelle De 1 an à 5 ans (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Impôts sur les bénéfi ces en France Impôts sur les bénéfi ces à l’étranger 19.1.1. Ventilation de la charge d’impôt entre impôts exigibles et Impôts différés La charge d’impôt sur les bénéfi ces se décompose comme suit : (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. 19.1.2. Analyse de la charge d’impôt L es éléments de passage de la charge d’impôt théorique (correspondant au résultat avant impôt multiplié par le taux d’imposition applicable en France pour l’exercice concerné) à la charge d’impôt effective sont les suivants : Résultat net avant impôt (hors contribution des sociétés mises en équivalence) Effets des différentiels de taux sur la charge théorique d’impôt Effets des variations de taux d’impôts Impact des éléments du résultat taxés à un taux différent et impact des impôts non liés Incidence des différentiels de taux et de bases Utilisation des défi cits fi scaux non activés aux clôtures précédentes Activation des défi cits fi scaux non constatés aux clôtures précédentes Défi cits fi scaux générés au cours de l’exercice et non activés Annulation de l’IDA lié aux pertes fi scales sur exercices antérieurs (b) Incidence des défi cits fi scaux Corrections et ajustements de l’impôt sur exercices antérieurs Variation des impôts différés actifs sur différences temporaires (autres que pertes fi scales) (b) Incidence des corrections, pertes de valeur et autres éléments (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) L’annulation de l’IDA (Impôt Différé Actif) lié aux pertes fi scales est présentée en « Incidence des défi cits fi scaux ». 288 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’effet des différentiels de taux sur la charge théorique d’impôt représente la différence entre l’impôt calculé au niveau de chaque entité au moyen du taux standard applicable et l’impôt calculé en utilisant le taux en vigueur en France de 38,00 %. Ce taux se décompose de la façon suivante : un taux d’impôt normal de 33,3 %, une contribution sociale sur les bénéfi ces de 1,1 % ainsi qu’une contribution exceptionnelle de 3,6 %. Le taux d’impôt combiné était de 30 % en 2014 et 30 % en 2013. L’incidence des différences permanentes sur produits et charges fi nanciers est principalement liée dans certains pays au caractère non déductible des dépréciations fi nancières et des moins-values constatées sur les actions, ou encore au caractère non taxable des dividendes et des plus-values Les impôts différés nets se décomposent comme suit : Impôts différés actifs/(passifs) relatifs à l’enregistrement par : ■ Réserves suite à la variation de la juste valeur des actifs ■ Réserves suite à la variation de la juste valeur des dérivés ■ Réserves liées aux pertes et gains sur engagements de retraite (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Dans le tableau ci-dessus, les impôts différés nets présentés correspondent à la différence entre les positions différées actives et passives dans l’état consolidé de la situation fi nancière du Groupe. Cependant, la décomposition des IDA/IDP présentée dans le tableau correspond aux impôts différés avant la compensation effectuée pour des besoins de présentation de l’état de la situation fi nancière comme requis par la norme IAS 12. en 2014 provient principalement de l’augmentation des plus-values latentes sur les instruments de dette. Variation par le compte de résultat Variation par les capitaux propres (b) Variations de périmètre et autres variations (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. (b) Les variations par les capitaux propres concernent principalement la couverture de juste valeur, la réévaluation des actifs inscrits en capitaux propres ainsi que les pertes et gains actuariels sur engagements de retraite à prestations défi nies. En 2014, la variation de périmètre est principalement liée à la première consolidation de Colpartia (Colombie). En 2013, la variation de périmètre est principalement liée à la vente de MONY aux États-Unis. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Impôts différés actifs (IDA) sur défi cits fi scaux comptabilisés, par maturité et date d’expiration : Les tableaux ci-dessous présentent : dans la première partie, la date avant laquelle le Groupe prévoit d’utiliser les impôts différés actifs (IDA) comptabilisés à la fi n de l’année ainsi que les défi cits fi scaux correspondants ; dans la seconde partie, la « date d’expiration » de ces impôts différés actifs (IDA), c’est-à-dire la date au- delà de laquelle le Groupe ne pourra plus les utiliser. En 2014, la diminution des défi cits reportables est principalement en Allemagne. d’euros d’IDA sur défi cits fi scaux. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite aux amendements apportés à la norme IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives à la précédente période ont été retraitées. Impôts différés actifs (IDA) non comptabilisés : Le montant d’impôts différés actifs (IDA) non comptabilisé à la fi n de l’exercice car considéré comme non recouvrable représente 479 millions d’euros (514 millions d’euros en 2013), se décompose comme suit : ■ 404 millions d’euros d’impôts différés actifs non comptabilisés relatifs à 1 764 millions d’euros de défi cits fi scaux (447 millions d’euros d’IDA relatifs à 1 889 millions d’euros de défi cits reportables en 2013). La majorité de ces pertes ne présente pas de date ■ 75 millions d’euros d’autres impôts différés non comptabilisés (68 millions d’euros en 2013). 290 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Cette Note inclut tous les types de dérivés excepté les produits dérivés répondant à la défi nition d’instruments de capitaux propres détaillés en Note 13, ainsi que les instruments dérivés détenus par les fonds d’investissement consolidés du Satellite Investment Portfolio (voir Note 1.8.2), par ailleurs comptabilisés à la juste valeur, en conformité avec la hiérarchie IFRS décrite en Note 1.5. INSTRUMENTS DÉRIVÉS : ÉCHÉANCIER, VALEURS NOTIONNELLES nf. à 1 an nf. à 5 ans Dérivés de taux d’intérêt 56 979 NB : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active ou (a) Par convention, les montants notionnels sont affi chés en valeurs absolues et ne tiennent pas compte des compensations possibles. Les principales raisons de l’évolution des produits dérivés (notamment les dérivés de taux d’intérêts, les dérivés de change et les dérivés de crédit) sont détaillées en Note 20.2. INSTRUMENTS DÉRIVÉS PAR TYPE DE COUVERTURE Les instruments dérivés de couverture se présentent comme suit : NB : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active ou I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS NB : Le tableau ci-dessus comprend tous les dérivés comme décrit en Note 1.10, c’est-à-dire de couverture, de macro-couverture, et autres, en position active Au 31 décembre 2014, le montant notionnel de tous les produits dérivés détenus par le Groupe s’élève à 433,5 milliards d’euros (contre 403,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à 256 millions d’euros au 31 décembre 2014 (contre \- 923 millions d’euros au 31 décembre 2013). Le Groupe utilise des produits dérivés principalement pour couvrir son exposition aux risques émanant de l’actif comme du passif dans le cadre de sa stratégie de gestion Actif-Passif dans les sociétés d’assurances, les holdings et les banques. Ces stratégies de couverture dont le montant notionnel s’élève à 424,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014 (contre 393,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013), permettent (i) gérer l’exposition aux variations de taux d’intérêt sur le portefeuille obligataire, sur la dette à long terme et sur les contrats d’assurance à taux garanti ; réduire l’exposition aux risques de variations de change sur les placements et engagements libellés en devises (iii) gérer la liquidité des actifs dans le cas de non-congruence avec le passif, et en accord avec les normes réglementaires (iv) limiter le risque actions ; limiter le risque de crédit relatif à certains investissements Le Groupe a également recours à des produits dérivés afi n d’accroître son exposition à certaines classes d’actifs via des positions synthétiques comme, par exemple, la détention de trésorerie et de contrats à terme sur actions à la place d’actions physiques. Un autre exemple est la position synthétique formée par la détention combinée d’obligations d’État et de credit default swap (CDS) qui constitue une alternative à la détention directe d’une obligation du secteur privé. Ces stratégies n’ajoutent aucun risque supplémentaire par rapport à d’autres investissements fi nanciers. Le montant notionnel, qui est employé pour exprimer le volume de produits dérivés échangés et comme base de comparaison avec d’autres instruments fi nanciers, surestime très probablement le degré d’activité et ne peut ainsi servir de mesure directe du risque. Il est en effet largement supérieur au gain ou à la perte potentielle émanant de ces transactions et ne refl ète pas les fl ux réellement échangés entre les parties ni l’exposition du Groupe aux produits dérivés. Par exemple, le Groupe reste exposé au risque de défaut de ses contreparties dans le cadre de l’utilisation de produits dérivés mais n’est pas exposé au risque de crédit sur la totalité du montant notionnel. Le Groupe gère activement le risque de contrepartie lié aux instruments dérivés via une politique générale Groupe qui intègre des limites de risques et des procédures de suivi de l’exposition. Les limites d’exposition sont spécifi ques à chaque contrepartie, suivant un système de sélection et de scoring interne. Cette politique intègre aussi des procédures quotidiennes et hebdomadaires de collatérisation sur la majorité des expositions du Groupe. Le montant total net des collatéraux donnés ou reçus pour tous les instruments dérivés, y compris ceux liés aux dérivés détenus au sein des fonds Satellite Investment Portfolios (voir la Note 1.8.2) s’élève à - 0,6 milliard d’euros au 31 décembre 2014 (- 1,6 milliard d’euros à fi n 2013). Ce total net inclut les montants reconnus dans l’état consolidé de la situation fi nancière ainsi que les engagements reçus ou donnés publiés dans la Note 29. La crise des marchés fi nanciers en 2008 a accru l’importance de la gestion du risque et a conduit le Groupe à augmenter son activité de couverture. Si les passifs du Groupe sont restés presque constants, le montant notionnel des produits dérivés auxquels le Groupe a recours a presque doublé entre 2006 et 2012. L’utilisation accrue des produits dérivés a constitué une des réponses de la Gestion du Risque du Groupe à cet environnement agité. Depuis, AXA continue à recourir aux instruments dérivés afi n de couvrir les risques, augmentant ou réduisant ses positions conformément au cadre de gouvernance du Groupe relatif aux instruments dérivés. En outre, les évolutions réglementaires vont vraisemblablement continuer à favoriser l’accroissement du recours aux dérivés. Dans le cadre d’un régime où les obligations en matière de 292 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I capital réglementaire sont déterminées sur la base de la juste valeur du bilan à horizon d’un an, un recours important aux produits dérivés est le principal moyen de réduire le risque des options et des garanties implicites à la plupart des produits d’assurance Vie, Épargne, Retraite et à certains produits Pour plus de précisions concernant la Gestion Actif-Passif, se reporter à la page 188 de la Section 3.4 « Communauté En 2014, l’utilisation d’instruments dérivés au sein du Groupe a globalement augmenté de 30,3 milliards d’euros en montant notionnel, principalement pour les raisons suivantes (des précisions sont donn ées en Note 20.2.1) : ■ le montant notionnel des dérivés de change a augmenté de 12,7 milliards d’euros par rapport à 2013 principalement en vue de couvrir l’accroissement d es portefeuilles libellés en dollar américain et en livre sterling ; ■ le montant notionnel des dérivés de taux d’intérêt a augmenté de 11,2 milliards d’euros principalement du fait d’ un recours accru aux couvertures de taux d’intérêt sur des garanties plancher Variable Annuity , particulièrement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite, causé essentiellement par des swaptions de taux d’intérêt pour couvrir la chute de liquidité à craindre dans un scénario d’augmentation des taux d’intérêt, et d’ un recours accru aux couvertures de taux d’intérêt avec de nouveaux swaptions, swaps de taux et forwards de taux pour se protéger conjointement à l’accroissement des actifs particulièrement pour l’Allemagne ■ le montant notionnel des dérivés de crédit a augmenté de 3,9 milliards d’euros afi n de réduire l’exposition au risque de Dans les tableaux présentés ci-dessus, la quatrième colonne inclut les dérivés n’entrant pas dans une relation de couverture au sens de la norme IAS 39, mais dont l’objectif est néanmoins la couverture économique d’un risque, à l’exception notamment de certains dérivés de crédit. Ils incluent également des dérivés de macro-couverture tels que défi nis par l’IASB dans la norme En 2014, le montant notionnel des produits dérivés utilisés dans une relation de couverture au sens d’IAS 39 (de juste valeur, de fl ux de trésorerie ou d’investissements nets à l’étranger) par l’ensemble du Groupe s’élève à 73,3 milliards d’euros contre 68,5 milliards d’euros en 2013. La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à - 792 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre - 856 millions d’euros en 2013. 20.2.1. Produits dérivés de taux d’intérêt Le Groupe utilise des produits dérivés de taux d’intérêt principalement pour réduire son exposition aux risques de taux portant sur les contrats possédant des garanties plancher, et plus particulièrement sur le risque que les revenus fi nanciers des actifs investis en représentation de ces contrats ne suffi sent pas à fi nancer les garanties plancher et la participation discrétionnaire aux assurés. Afi n de se couvrir contre des conditions de marchés défavorables, le Groupe a recours à des stratégies de couverture basées sur des produits dérivés pour réduire le risque relatif à la garantie attachée à ces passifs tout au long de la durée de vie des contrats. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ■ Au 31 décembre 2014, le montant notionnel des produits dérivés utilisés dans la couverture de taux d’intérêt s’élevait à 261,5 milliards d’euros (contre 250,4 milliards d’euros en 2013). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés (contre 722 millions d’euros au 31 décembre 2013). Le Groupe a principalement recours à des swaps de taux (57 % du montant notionnel total des dérivés de taux), des options de taux (26 %) et des futures et forwards (15 %). Ces instruments sont principalement employés afi n de : (i) couvrir le risque de taux et le risque de volatilité des taux dans le cadre de la stratégie de Gestion Actif-Passif et de la couverture des garanties plancher Variable Annuities pour un total de 59,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014 (contre 51,1 milliards d’euros à fi n 2013), principalement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 27,6 milliards d’euros en 2014 contre 21,3 milliards d’euros en 2013), en Allemagne Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 18 milliards d’euros en 2014 contre 17,5 milliards d’euros en 2013) et au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 7,2 milliards d’euros en 2014 contre 6,0 milliards d’euros en 2013) ; (ii) gérer l’écart de duration et/ou couvrir le risque de convexité entre actifs et passifs sur les contrats du fonds général principalement en France Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 49,2 milliards d’euros en 2014 contre 55,6 milliards d’euros en 2013), et au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 24,0 milliards d’euros en 2013 contre 24,7 milliards d’euros en 2013) ; (iii) minimiser le coût de la dette du Groupe ainsi que la volatilité de sa charge fi nancière à court et moyen terme. Ces produits dérivés sont principalement utilisés par la Société pour un montant notionnel de 58 milliards d’euros en 2014 contre 59,8 milliards d’euros en 2013. La baisse du recours à ces instruments s’explique principalement par des débouclages de dérivés de taux d’intérêt suite au pilotage continu de la politique de couverture des (iv) couvrir le risque de taux d’intérêt dans le cadre des activités bancaires du Groupe, principalement chez AXA Banque Europe, de façon à gérer un différentiel de taux homogène entre les intérêts reçus sur ses placements et les intérêts à payer sur ses dettes, principalement par des swaps de taux d’intérêt (15,6 milliards d’euros de montant notionnel en 2014 contre 15,3 milliards d’euros en 2013). Au 31 décembre 2014, le montant notionnel des produits dérivés actions s’élève à 23,1 milliards d’euros (contre 22,3 milliards d’euros en 2013) et leur juste valeur nette s’établi t à 609 millions d’euros au 31 décembre 2014 (contre 256 millions d’euros à fi n 2013). Le Groupe a principalement recours à des puts et calls d’actions (49 % du montant notionnel total des produits dérivés actions) et des futures et Ces instruments sont principalement employés afi n de : (i) couvrir le risque actions dans le cadre de la stratégie de Gestion Actif-Passif liée aux garanties plancher Variable Annuities pour un total de 10,8 milliards d’euros au I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 31 décembre 2014 (contre 10,9 milliards d’euros à fi n 2013), principalement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 9,9 milliards d’euros en 2014 contre 10,0 milliards d’euros en 2013) ; (ii) couvrir le risque actions du fonds général visant à protéger l’investissement des assurés et leurs garanties dans le temps, principalement aux États-Unis Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 5,2 milliards d’euros en 2014 contre 3,6 milliards d’euros en 2013), au Japon Vie, Épargne, Retraite (montant notionnel de 0,7 milliard d’euros en 2014 contre 0,8 milliard d’euros en 2013). Le Groupe utilise différents produits dérivés de devises pour réduire son exposition au risque de change. Les produits dérivés de devises sont des accords d’échange d’une devise d’un pays contre une devise d’un autre pays à un prix et une Au 31 décembre 2014, le montant notionnel des produits dérivés de devises s’élève à 100,9 milliards d’euros (contre 88,2 milliards d’euros en 2013). La juste valeur nette de ces mêmes produits dérivés s’établit à - 2 126 millions d’euros 2013). Le Groupe a principalement recours à des futures et forwards liés à des opérations de change (63 % du montant notionnel total des produits dérivés de change), des swaps de devises (29 %) et des options de change (8 %). Le Groupe utilise principalement les produits dérivés de devises avec comme objectif de limiter la volatilité de l’actif net en devise en cas de variation des taux de change afi n de protéger partiellement ou totalement la valeur des investissements nets en devises étrangères dans les fi liales et donc de réduire la volatilité des fonds propres consolidés du Groupe. Les produits dérivés de devises sont aussi utilisés pour protéger d’autres agrégats clés tels la liquidité, le ratio d’endettement et les ratios de solvabilité. Le montant notionnel des produits dérivés de devises employés par la Société pour couvrir son exposition aux risques de change a augmenté passant de 21,5 milliards d’euros en 2013 à 23,1 milliards d’euros en 2014. Cette hausse est conforme au pilotage continu de la politique de couverture Le Groupe utilise également les produits dérivés de devises pour couvrir l’écart de change entre actifs et passifs. Si la plupart des engagements des unités opérationnelles en devises sont adossés à des actifs de même devise, certaines entités peuvent investir dans des actifs libellés en devises étrangères afi n de diversifi er leurs investissements. C’est le cas notamment pour la Suisse, qui utilise de tels contrats pour un montant notionnel total de 34,4 milliards d’euros en 2014 contre 31,4 milliards en 2013 pour couvrir le risque de change issu de ses investissements en actions et en obligations libellées en devises autre que le CHF (essentiellement en Euro et USD), le Japon en Vie, Épargne, Retraite, qui utilise des contrats à terme (futures et forwards) en devises étrangères pour un montant notionnel total de 15,5 milliards d’euros en 2014 contre 13,3 milliards d’euros en 2013 afi n de couvrir le risque de change issu de ses investissements en obligations à maturité fi xe libellées en devises autre que le JPY. Une description des risques de change liés aux activités opérationnelles des fi liales du Groupe et de la Société est détaillée dans la Section 3.3 Informations quantitatives et qualitatives sur les facteurs de risque avec le montant des expositions au risque de taux de change et des couvertures Conformément aux normes IAS 21 et IAS 39, la variation de change relative à ces obligations est enregistrée en résultat et vient compenser l’essentiel de la variation de la valeur de marché des instruments dérivés associés (également 20.2.4. Produits dérivés de crédit (CDS) Le Groupe, dans le cadre de la gestion de ses investissements et de son risque de crédit, met en place des stratégies faisant appel aux dérivés de crédit, principalement aux Credit Default Swaps (CDS). Ces instruments sont utilisés comme une alternative aux obligations d’entreprises, quand ils sont associés à des obligations d’État, mais aussi comme outil de protection contre le risque de concentration sur un émetteur ou En 2014, le montant notionnel total des dérivés de crédit détenus par le Groupe s’élève à 21,5 milliards d’euros contre 17,6 milliards d’euros en 2013 (en excluant les instruments détenus au sein des fonds d’investissements du Satellite Investment Portfolio (0,7 milliard d’euros), voir en Note 1.8.2). Les produits dérivés de crédits sont principalement utilisés (i) couvrir le risque de crédit par l’achat d’un CDS afi n de se prémunir contre le risque de crédit relatif aux obligations du secteur privé ou à un portefeuille spécifi que par l’achat d’un CDS (montant notionnel de 8,5 milliards d’euros en 2014 contre 3,5 milliards d’euros en 2013) ; (ii) mettre en place des stratégies de couverture du risque de crédit en achetant simultanément des obligations et des protections sur les émetteurs de ces mêmes obligations. Lorsque les marchés fi nanciers sont agités, le marché des dérivés de crédit peut s’avérer plus liquide que le marché obligataire. Par exemple, les détenteurs d’obligations physiques pourraient ne pas vouloir ou pouvoir vendre les obligations qu’ils détiennent dans le cadre de leur stratégie d’investissement à long terme. C’est la raison pour laquelle, plutôt que de vendre ces obligations, ils se tournent vers le marché des CDS afi n d’acheter une protection sur une entreprise ou un émetteur spécifi que ; et ainsi contribuer à augmenter la liquidité du marché des CDS. Cela induit des opportunités de couverture (où le spread de l’obligation est supérieur au spread du CDS) grâce auxquelles le Groupe peut couvrir l’actif sous-jacent à un prix attractif. Dans le cadre de leurs stratégies de couverture, les sociétés d’assurance mettent en place des stratégies de Negative Basis Trade (NBT) qui conduisent à la création d’un actif qui peut être considéré comme 294 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS sans risque. Les protections CDS achetées dans ce contexte s’élèvent à 3,4 milliards d’euros en 2014 contre 4,0 milliards d’euros en 2013 ; (iii) améliorer le rendement des portefeuilles d’obligations d’État en détenant une obligation d’État, et en vendant simultanément des couvertures sur des obligations du secteur privé de grande qualité au lieu d’acheter directement ladite obligation du secteur privé. Ce type de stratégie de Gestion Actif-Passif est mis en place pour compenser le manque de profondeur ou de liquidité de certains marchés en prenant un risque de crédit synthétique (montant notionnel de 9,5 milliards d’euros en 2014 contre 10,1 milliards d’euros en 2013). 20.3. EFFETS DES RELATIONS DE COUVERTURE SUR LES PLACEMENTS Les instruments dérivés sont présentés dans l’état consolidé de la situation fi nancière au sein des actifs (et passifs en Note 20.4) qu’ils couvrent. Le tableau ci-dessous décrit l’impact des instruments dérivés sur les actifs sous-jacents liés. (a) Valeur nette comptable, c’est-à-dire nette de provisions pour dépréciation, de surcote-décote, et amortissements liés, y compris intérêts courus non échus, mais (b) Y compris dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (c) Valeur nette comptable (cf. (a)), mais y compris l’effet des dérivés de couverture (IAS 39), dérivés de couverture économique mais n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39, dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (d) Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus par des fonds d’investissement consolidé s. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes (b) Valeur nette comptable, c’est-à-dire nette de provisions pour dépréciation, de surcote-décote, et amortissements liés, y compris intérêts courus non échus, mais (c) Y compris dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (d) Valeur nette comptable (cf. (b)), mais y compris l’effet des dérivés de couverture (IAS 39), dérivés de couverture économique mais n’entrant pas dans une relation de couverture au sens d’IAS 39, dérivés de macro-couverture et autres dérivés. (e) Autres placements comptabilisés à la juste valeur par résultat détenus par des fonds d’investissement consolidés . 20.4. EFFETS DES RELATIONS DE COUVERTURE SUR LES PASSIFS Les instruments dérivés sont présentés dans l’état de la situation fi nancière au sein des passifs (et actifs en Note 20.3) qu’ils couvrent. Les tableaux ci-dessous décrivent l’impact des instruments dérivés sur les passifs sous-jacents liés. 20.4.1. Passifs lies a des contrats d’assurance et d’investissement Passifs liés à des contrats d’assurance Passifs liés à des contrats d’assurance dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré TOTAL PASSIFS LIES À DES CONTRATS TOTAL PASSIFS LIES À DES CONTRATS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont 296 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 20.4.2. Passifs (et actifs) lies aux entreprises du secteur bancaire Au 31 décembre 2014, les dérivés de macro-couverture présentée dans la Note 15 sont utilisés pour couvrir le risque de taux d’intérêt sur les opérations bancaires ordinaires afi n d’optimiser le spread de taux d’intérêt entre les actifs et les passifs bancaires. L’impact des dérivés sur les actifs et passifs des entreprises du secteur bancaire est présenté respectivement en Note 9.4.2 et Dettes de fi nancement représentées par des titres Dettes de fi nancement envers les entreprises du secteur (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Les dettes de fi nancement sont présentées dans l’état de la situation fi nancière nettes de l’effet des dérivés. Le montant apparaissant dans la colonne « Valeur nette de l’effet des dérivés » correspond donc à leur valeur nette comptable. 20.5. DÉTAIL DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS PAR MÉTHODE D’ÉVALUATION Instruments dérivés relatifs à des contrats Instruments dérivés relatifs à des dettes de fi nancement et autres passifs fi nanciers Les principes appliqués par le Groupe pour classer les instruments fi nanciers selon les catégories de la hiérarchie de juste valeur IFRS 13 et la hiérarchie de juste valeur applicable pour ces instruments sont décrits en Note 1.5. Les mêmes Pour les instruments dérivés, le Groupe compense le risque de crédit lié aux contreparties en établissant des contrats de collatéral pour la majorité des contrats de dérivés. Au 31 décembre 2014, l’ajustement de juste valeur des dérivés lié au risque de non-exécution est non signifi catif. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 21 Chiffre d’affaires et passifs sectoriels Dont primes émises en affaires directes Dont prélèvements sur contrats d’investissement sans participation discrétionnaire Dont primes émises en affaires directes Dont primes émises en affaires directes AXA Global Life & AXA Global P&C (b) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (c) AXA Life Japan a aligné en 2013 sa date de clôture des comptes sur celle du Groupe AXA. De ce fait, sa contribution au résultat consolidé d’AXA pour l’année 2013 couvrait exceptionnellement une période de 15 mois. 298 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Pour les segments Assurance Internationale et Gestion d’A ctifs, les informations géographiques concernant le chiffre d’affaires et les actifs ne sont pas directement disponibles dans l’outil de reporting Groupe. Les coûts de développement seraient excessifs. Cependant, une ventilation pertinente par société est disponible ci-dessus pour ces segments. Compte tenu de la taille et de la diversité du Groupe, aucun des clients du Groupe ne représente plus que 10 % de l’activité. AXA Global Life & AXA Global P&C (a) Net d’intra-groupe et net de l’élimination des titres de participation réalisée en consolidation. (b) Inclut les actifs destinés à la vente. (c) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (d) Reso Garantia (mise en équivalence) est intégrée dans les états fi nanciers consolidés du Groupe sur la base d’un arrêté au 30 septembre. Afi n de refl éter la variation signifi cative du taux de change du rouble Russe entre le 30 septembre 2014 et le 31 décembre 2014, le bilan de Reso Garantia servant de base à sa mise en équivalence a été converti aux taux du 31 décembre. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Exclut les passifs relatifs aux prélèvements et chargements non acquis et la participation aux bénéfi ces, ainsi que les instruments dérivés relatifs aux contrats (b) Correspond aux passifs liés à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire et contrats d’investissement sans participation discrétionnaire dont le (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes 300 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I risque fi nancier est supporté par l’assuré. 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 21.3.4. Passifs liés à des contrats d’assurance des segments Dommages I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. 302 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 22 Résultat nancier hors coût de l’endettement net Les produits nets de charges (hors coût de l’endettement) des placements fi nanciers des compagnies d’assurance et des sociétés des autres secteurs d’activité (hors produits des placements fi nanciers des banques inclus dans le produit net bancaire) se présentent Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (b) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations non cotées au coût amorti Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (c) Actions détenues à des fi ns de transaction à la juste valeur par résultat à des fi ns de transaction Autres placements détenus via des fonds à la juste valeur par résultat Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat Prêts détenus à des fi ns de transaction le risque fi nancier est supporté par l’assuré PRODUITS DES PLACEMENTS NETS DE CHARGES (a) Y compris les gains et / ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (Variable Annuities). (b) Y compris les obligations détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. (c) Y compris les actions détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Immobilier de placement comptabilisé au coût amorti Immobilier de placement comptabilisé à la juste valeur Obligations comptabilisées à la juste valeur par résultat (c) Obligations détenues à des fi ns de transaction Obligations non cotées au coût amorti Actions comptabilisées à la juste valeur par résultat (d) Actions détenues à des fi ns de transaction à la juste valeur par résultat Fonds d’investissement non consolidés détenus à Autres placements détenus via des fonds à la juste valeur par résultat Prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat Prêts détenus à des fi ns de transaction le risque fi nancier est supporté par l’assuré PRODUITS DES PLACEMENTS NETS DE CHARGES (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Y compris les gains et/ou pertes des dérivés couvrant des produits d’épargne en Unités de Compte (Variable Annuities). (c) Y compris les obligations détenues via des fonds d’investissement consolidés, comptabilisées à la juste valeur par résultat. (d) Y compris les actions détenues via des fonds d’investissement consolidés comptabilisées à la juste valeur par résultat. Les produits nets des placements sont présentés nets de la charge d’amortissement des immeubles de placement détenus en direct, ainsi que des amortissements de surcotes/ décotes des obligations. L’intégralité des frais de gestion des placements fi gure également dans l’agrégat. Les plus ou moins-values nettes réalisées sur placements à la juste valeur par capitaux propres et au coût amorti comprennent les reprises des provisions pour dépréciation des placements suite à la cession des actifs associés. 304 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les plus et moins-values réalisées et la variation de la juste valeur des placements comptabilisée à la juste valeur par résultat sont essentiellement constituées : ■ des variations des placements en représentation des contrats dont le risque fi nancier est supporté par l’assuré ; qui sont compensées par une variation du passif liée à ces contrats car il y a un transfert complet de la performance des actifs détenus au souscripteur individuel ; comptabilisée à la juste valeur par résultat détenus par les fonds des « Satellite Investment Portfolios » tels que défi nis ■ des variations de la juste valeur des actifs sous-jacents couverts en couverture de juste valeur (au sens d’IAS 39) ou dans le cadre de « couvertures naturelles » (c’est-à-dire actifs sous-jacents comptabilisés en juste valeur par résultat faisant partie d’une couverture économique non éligible à la comptabilité de couverture au sens d’IAS 39). L’agrégat « variation des provisions sur placements » des actifs disponibles à la vente comprend l’ensemble des dotations pour dépréciation des placements et les reprises de dépréciation uniquement suite à revalorisation. Les reprises de dépréciation dans le cadre de cessions fi gurent dans l’agrégat « Plus ou moins-values nettes réalisées sur placements ». Note 23 Résultat net des cessions en réassurance Le résultat net des cessions en réassurance se présente de la manière suivante : Prestations et frais cédés (y compris Prestations et frais cédés (y compris (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 24 Charges liées aux dettes de nancement Au 31 décembre 2014, les charges liées aux dettes de fi nancement incluant les produits et charges liés aux instruments fi nanciers de couverture sur dette de fi nancement s’élèvent à 509 millions d’euros (618 millions d’euros au 31 décembre 2013), et sont principalement comptabilisées chez la Société pour 460 millions d’euros (536 millions d’euros au 31 décembre 2013). Note 25 Analyse des charges par nature (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Comprend tous les frais d’acquisition relatifs aux contrats d’assurance et d’investissement avant constitution des frais d’acquisition reportés et assimilés. (c) Variation (capitalisation et amortissement) des frais d’acquisition reportés des contrats d’assurance et d’investissement avec participation discrétionnaire et variation des droits sur futurs frais de gestion relatifs aux contrats d’investissement sans participation discrétionnaire. 306 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes Les charges ont augmenté de 29 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013. Après retraitement de l’impact favorable des taux de change, de l’effet lié à l’alignement de la date de clôture annuelle des comptes d’AXA Life Japan sur celle du Groupe en 2013 et de la cession d’AXA Private Equity en 2013, les charges ont augmenté de 568 millions d’euros. Cette variation est principalement liée à : ■ une augmentation au sein des pays émergents notamment due à l’acquisition de Colpatria en Colombie ainsi qu’à la ■ une augmentation chez AXA Bank en Hongrie suite à une provision exceptionnelle en raison de la loi adoptée le 4 juillet 2014 destinée à corriger, avec effet rétroactif, les écarts entre taux vendeurs et taux acheteurs appliqués aux crédits consentis aux particuliers dans une monnaie étrangère et qui, par conséquent, a obligé toutes les banques à compenser leurs clients pour les changements ■ une augmentation des charges de la branche Gestion d’actifs principalement liée à la croissance de l’activité. Ces effets sont partiellement compensés par l’impact favorable des programmes de productivité au sein des marchés I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.1. VENTILATION DES CHARGES DE PERSONNEL Coûts des engagements de retraite et autres prestations Autres charges de personnel et participation des salariés (b) (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Incluant licenciements, plans de retraite anticipée (fait générateur = mise en place du plan) et participation des salariés en France. ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AUTRES PRESTATIONS 26.2.1. Régimes à cotisations défi nies Les cotisations versées ont été enregistrées en charge au compte de résultat, pour un montant de 161 millions d’euros au 31 décembre 2014. Ces cotisations versées s’élevaient à 138 millions d’euros au 31 décembre 2013. 26.2.2. Régimes à prestations défi nies Les principaux régimes d’avantage au personnel à prestations défi nies du Groupe AXA sont au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, en France et en Belgique. Les régimes à prestations défi nies au sein de AXA sont pour la plupart des régimes de retraite fondés sur le salaire de fi n de carrière ou sur une formule de solde de trésorerie, qui fournissent aux membres du personnel des prestations sous la forme d’un niveau garanti d’une somme forfaitaire payable à l’âge de la retraite ou d’une rente viagère. Le niveau des prestations est généralement fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et du salaire de fi n de carrière. En Suisse, le régime de retraite est un régime ayant des caractéristiques similaires à celui d’un régime à cotisations défi nies avec des garanties sur les risques liés à la mortalité et à l’invalidité (et est donc considéré comme un régime à Au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Allemagne, les prestations sont généralement revalorisées en fonction de l’indice des prix ou de l’infl ation. Dans les autres pays les prestations ne sont pas nécessairement revues au même rythme que les hausses infl ationnistes. La plupart des plans de retraite à prestations défi nies sont fi nancés par des fonds d’avantages à long terme ou couverts par des polices d’assurance ou des Fonds Communs de Placement. En Suisse et en Belgique, les principaux régimes à prestations défi nies sont des régimes de retraite contributifs alors qu’aux États-Unis, en France et en Allemagne, les principaux régimes à prestations défi nies sont non contributifs. Les pensions au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Suisse sont gérées par des fonds de pension (ou caisse de retraite) qui sont régis selon les pratiques et réglementations locales. Dans ces pays, le Conseil d’Administration du fonds de l’entité et d’employés bénéfi ciaires, et conformément à la réglementation du régime, est, conjointement avec l’entité AXA au niveau local, responsable de la gouvernance des régimes, y compris des décisions sur l’investissement et les contributions afi n de répondre aux exigences de fi nancement minimum ou En France et en Belgique, les prestations sont gérées par des sociétés d’assurance ou des m utuelles. Au Royaume-Uni, le principal régime à prestations défi nies a été fermé aux nouveaux membres au 31 août 2013 et les membres du personnel bénéfi ciant du régime ont la possibilité de participer à des régimes à cotisations défi nies. En août 2013, le régime de pensions suisse a été amendé (avec des mesures prenant effet à compter du 1er janvier 2014) pour tenir compte de la diminution progressive du taux de conversion à la retraite et d’augmentation des crédits de droits à la retraite ou des garanties additionnelles pour certains Aux États-Unis, AXA Equitable a gelé l’accumulation des droits à la retraite de ses régimes de retraite à prestations défi nies au 31 décembre 2013 et a accordé de nouveaux droits au titre de son régime à cotisations défi nies pour les services rendus 308 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS pour déterminer la valeur des engagements Les hypothèses utilisées pour la valorisation de chaque régime refl ètent les caractéristiques économiques des pays où sont constatés les engagements. Les moyennes pondérées des hypothèses utilisées par AXA pour les régimes de retraite dans les principales zones géographiques où le Groupe est implanté sont les suivantes : Valeur actualisée des engagements futurs – Hypothèses retenues à fi n 2014 Valeur actualisée des engagements futurs – Hypothèses retenues à fi n 2013 Pour chaque régime, le taux d’actualisation est déterminé à la date de clôture à partir du taux de marché des obligations de première catégorie en référence à la notation AA, et en fonction de la duration et des caractéristiques du régime. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.4. Informations présentées dans l’état de la situation fi nancière Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la dette actuarielle, les variations des actifs de couverture des régimes de retraite et autres plans, ainsi qu’une analyse de la position nette au bilan. Dette actuarielle en début de période Modifi cations de régime (y.c. les effets de réduction) (a) Pertes et gains actuariels liés aux ajustements d’expérience Ecarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses démographiques Ecarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses fi nancières Effet de regroupements et de cessions (b) Effet des variations de taux de change Dette actuarielle en fi n de période (a) Évolution des actifs de couverture (Plan Assets) Juste valeur des actifs en début de période Rendement réel des actifs de couverture, excluant le rendement implicite des actifs Transferts entrants/(sortants) (y.c. acquisitions et cessions) Effet des variations de taux de change Juste valeur des actifs en fi n de période (b) Juste valeur des actifs en début de période Rendement réel des actifs séparés, excluant le rendement implicite des Separate Transferts entrants/(sortants) (y.c. acquisitions et cessions) Juste valeur des actifs en fi n de période Évolution de l’effet cumulé du plafonnement des actifs Effet cumulé du plafonnement des actifs en début de période Intérêt sur l’effet cumulé du plafonnement des actifs Variation du montant cumulé, excluant l’intérêt généré sur l’effet cumulé Effet des variations de taux de change Effet cumulé du plafonnement des actifs en fi n de période Impact cumulé du plafonnement des actifs Passifs enregistrés dans l’état de la situation fi nancière Juste valeur des Separate Assets en fi n de période (a) En 2013, ce montant inclut principalement, l’impact de réductions et de modifi cations de régimes aux États-Unis, en Suisse et en France. (b) En 2013, ce montant inclut principalement, l’impact de la sortie de AXA Investment Managers Private Equity du Groupe AXA. (c) En 2014 et 2013, ce montant inclut les cotisations additionnelles versées sur les actifs de couverture au Royaume-Uni et aux États-Unis pour réduire le défi cit. 310 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS « Les autres prestations » comprennent les avantages postérieurs à l’emploi autres que les retraites, à savoir les avantages médicaux et les avantages postérieurs à l’emploi mais antérieurs Lorsqu’un régime présente un surplus de fi nancement, ce dernier (y compris les impacts liés aux exigences de fi nancement minimum) est reconnu dans la mesure où il peut être réutilisable, soit à travers une diminution des contributions futures, soit si le Groupe à un droit inconditionnel à récupérer tout ou partie de l’excédent du fonds (incluant la possibilité d’utiliser l’excédent pour générer des avantages futurs). 26.2.5. Charge annuelle de retraite et des autres prestations La charge annuelle de retraite et des autres avantages au titre des régimes à prestations défi nies, enregistrée dans le compte de résultat (incluse dans la Note 26.1.), est présentée ci-dessous aux 31 décembre 2014, 2013 : Modifi cations de régime et effets 26.2.6. Évolution de la provision (nette des actifs de régime mais excluant les Separate Assets et les actifs en couverture des engagements mais reconnus dans l’actif général) constatée dans l’état de la situation fi nancière Conformément aux préconisations de la norme IAS 19, la présente Note considère la valeur actualisée des engagements nets des actifs de couverture (Plan Assets) et excluant les Separate Assets (ou actifs distincts) et les actifs reconnus dans l’actif général et venant en couverture des engagements déduction des engagements, mais représentent des droits à remboursement comptabilisés comme des actifs distincts (ou Separate Assets) conformément aux préconisations de la norme IAS 19. Les actifs et la provision technique d’assurance (pour le cas d’entités dans le périmètre de consolidation) DESCRIPTION DE LA RELATION ENTRE ACTIFS DISTINCTS (OU DROIT À REMBOURSEMENT) ET L’OBLIGATION Les Separate Assets totalisant 1 116 millions d’euros au 31 décembre 2014 (1 038 millions d’euros au 31 décembre 2013) principalement en France et en Belgique représentent la juste valeur des actifs couvrant les obligations au titre de régimes à prestations défi nies couverts à la fois i) par des polices d’assurance souscrites au sein du Groupe qui donnent des droits directs aux salariés et ii) par des polices d’assurance avec des parties liées qui sont hors du périmètre de consolidation. Dans ces circonstances, ces actifs ne sont pas qualifi ables en tant qu’actifs de régimes venant en De même, dans d’autres pays (principalement en Suisse), la juste valeur des contrats d’assurance non transférables conclus entre entités du Groupe pour couvrir leurs engagements de retraite, n’est pas prise en compte dans la présentation de la comptabilisation des engagements, même si l’obligation relative est effectivement couverte par l’actif général (disponible pour les créanciers en cas de faillite). L a norme IAS 19 considère le passif net des actifs de régimes d’une part et les Separate Assets et une partie des actifs de la Suisse de l’autre, même si économiquement, les Separate Assets et une partie des actifs de la Suisse sont dédiés au fi nancement du régime à prestations défi nies comme tout autre actif de régime (comme présenté en Note 26.2.8.) venant en I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS déduction des engagements. La présentation requise par la norme IAS 19 supposerait que de tels engagements ne soient pas couverts par les actifs correspondants. Ainsi, et conformément aux préconisations de la norme IAS 19, l’évolution de la provision constatée dans l’état de la situation fi nancière entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2014 ne présente que l’évolution de la provision constatée dans les comptes du Groupe. Ce rapprochement ne tient pas compte des Separate Assets et de la part des actifs suisses reconnus dans l’actif général (voir Note 28.2.8.). Par conséquent, il ne refl ète pas totalement la réalité économique et le tableau ci- dessous présente l’évolution détaillée du passif de l’état de la situation fi nancière, avec les Separate Assets ajoutés à la fi n de Provision dans l’état de la situation fi nancière en début de période engagements en fi n de période 26.2.7. Analyse de sensibilité de la valeur actualisée de l’obligation : brut de tout actif Une description des risques auxquels sont exposés les régimes de retraite est présentée en Note 26.2.10. L’analyse de sensibilité relative aux hypothèses actuarielles signifi catives montrant comment la valeur actualisée de l’obligation au 31 décembre 2014 hypothèses actuarielles, est présentée ci-dessous : Les analyses de sensibilité ont été réalisées régime par régime en utilisant la méthode des unités de crédit projetées (même méthode que celle appliquée pour calculer le passif au titre des prestations défi nies) et considère la sensibilité d’une hypothèse tout en maintenant toutes les autres hypothèses constantes (absence de corrélation entre hypothèses). 312 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.8. Prochains décaissements (prestations et cotisations payées par l’employeur) Au Royaume-Uni, la Loi de 1995 sur les pensions régit les fonds de pension et celle de 2004 a introduit une réglementation sur le fi nancement des prestations des régimes de retraite à prestations défi nies et plusieurs autres mesures. Le Statment of Funding Objective (SFO), régit les modalités de fi nancement et exige que le régime dispose d’actifs appropriés et adéquats pour couvrir ses provisions techniques et le Statment of Funding Principles (SFP), qui est un autre document établi par les trustees (ou administrateur du fonds de pension) énonce la stratégie pour l’atteinte des objectifs du SFO. Dans le cadre des évaluations actuarielles, les niveaux appropriés de contributions futures à verser au régime de retraite sont déterminés et un calendrier de cotisations est préparé par les trustees du fonds de pensions après discussions avec AXA, et comprend un plan de fi nancement sur 10 ans du défi cit, et ce conformément au SFO. Les contributions nécessaires pour combler le défi cit se basent généralement sur des évaluations actuarielles triennales. Toutefois, le montant des contributions peut changer plus fréquemment si des événements importants Aux États-Unis, la politique de fi nancement des régimes est d’effectuer une contribution annuelle globale d’un montant au moins égal au minimum requis par la loi ERISA (loi Employee Retirement Income Security de 1974) pour satisfaire les obligations de fi nancement chaque année, et dans la limite du maximum fi scalement déductible. Les évaluations sont effectuées chaque année au 1er janvier et toute contribution dépassant le minimum est déterminée à la discrétion du En Suisse et en Belgique, les entités doivent fi nancer annuellement le coût des droits à prestations pour lesquelles les cotisations sont déterminées en pourcentage des salaires ouvrant droit à pension en fonction de la classe d’âge ou de En Suisse, la présentation du passif des régimes de retraite IAS 19 s’explique par le fait que les actifs couvrant une partie des fonds affectés aux bénéfi ciaires retraités ne sont pas considérés comme des actifs du régime au sens de la norme IAS 19 même si ces actifs sont dédiés à la couverture du passif. Ces actifs sont gérés par une entité du Groupe et donc sont exclus de la présentation des actifs de régimes (comme exposé en Note 26.2.6.). Cependant, du point de vue des exigences réglementaires (et juridiques) en local, le fonds de pensions d’AXA en Suisse n’est pas sous-fi nancé et donc des contributions supplémentaires attendues attribuables aux services passés ne sont pas nécessaires. En France, des contributions volontaires régulières sont effectuées annuellement par l’employeur sur la base de la valeur prédéterminée du coût annuel des services rendus avec un objectif de toujours disposer d’un ratio de couverture acceptable de la valeur actualisée de l’obligation totale. En Allemagne, il n’y a pas d’obligation de fi nancer l’obligation au titre des régimes d’avantages au personnel à prestations En résumé, en termes de fi nancement des régimes et en prenant en compte les Separate Assets et d’autres actifs non éligibles en tant qu’actifs de régime comme ceux de la Suisse, la situation économique nette des régimes du Groupe se présenterait Provision dans l’état de la situation (a) Ce montant représente la valeur actualisée des engagements, diminuée des actifs de régimes (hors Separate Assets), ajusté des effets de limitation d’actifs (assets ceiling). (b) Ce montant inclut : les Separate Assets ou Droits à Remboursements et les actifs gérés par les entités du Groupe mais non considérés dans la présentation de la situation nette des régimes comme décrit en Note 26.2.6. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS COTISATIONS ATTENDUES DE L’EMPLOYEUR AUX PLAN ASSETS ET AUX SEPARATE ASSETS AU COURS DU PROCHAIN Le montant estimé des cotisations à verser par l’employeur en 2015 au titre des engagements de retraite est de 296 millions d’euros (contre 287 millions d’euros estimés en 2013 pour l’année 2014). Estimation des prestations futures à payer De l’année N+11 à la date de la dernière prestation versée Ces montants sont susceptibles de varier et notamment en fonction des conditions économiques des années futures. 26.2.9. Allocations des actifs de régime : Plan Assets Les tableaux suivants présentent la juste valeur des actifs des régimes (Plan Assets) dans la hiérarchie de la juste valeur (comme décrit en Note 1.5.) pour les régimes à prestations défi nies du Groupe AXA au 31 décembre 2014 et 2013, respectivement : (a) Les autres catégories d’actifs de régime incluent principalement les fonds de placement. 15,1 % 0,0 % 15,1 % 9,2 % 0,0 % 9,2 % 36,9 % 0,0 % 36,9 % 0,3 % 0,1 % 0,4 % 50,7 % 0,1 % 50,8 % 51,1 % 0,0 % 51,1 % 48,7 % 0,4 % 49,1 % 93,1 % 5,8 % 98,9 % 12,2 % 21,9 % 34,1 % 14,2 % 25,5 % 39,7 % 5,1 % 9,0 % 14,1 % 0,1 % 0,6 % 0,7 % 78,0 % 22,0 % 100,0 % 74,5 % 25,5 % 100,0 % 90,6 % 9,4 % 100,0 % 93,5 % 6,5 % 100,0 % 14,8 % 0,7 % 15,5 % 8,8 % 0,9 % 9,7 % 36,8 % 0,0 % 36,8 % 0,4 % 0,0 % 0,4 % 33,7 % 7,3 % 41,0 % 29,6 % 9,2 % 38,7 % 47,9 % 0,4 % 48,3 % 93,1 % 5,1 % 98,2 % 16,7 % 26,8 % 43,5 % 19,6 % 32,0 % 51,6 % 6,4 % 8,5 % 14,9 % 0,7 % 0,7 % 1,4 % 65,2 % 34,8 % 100,0 % 58,0 % 42,0 % 100,0 % 91,1 % 8,9 % 100,0 % 94,2 % 5,8 % 100,0 % (a) Les autres catégories d’actifs de régime incluent les fonds de placement, les dérivés et de la trésorerie ou équivalents de trésorerie. 314 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26.2.10. Risques propres au Groupe résultant des régimes à prestations défi nies Les entités du Groupe et les trustees (administrateurs des régimes) ont la responsabilité de gérer les risques auxquels ils sont exposés par un régime de retraite à prestations défi nies, conformément à la législation locale le cas échéant, et dans le cadre de la gestion de risque défi nie au niveau local. Les régimes à prestations défi nies exposent AXA principalement au risque de marché, de taux d’intérêt, d’infl ation et de ■ une baisse de la valeur de marché des actifs (actions, immobilier, etc.) augmenterait le passif au bilan et induirait une augmentation des fl ux de trésorerie pour les pays pour lesquels il y a une exigence de fi nancement minimum à court terme ; ■ une diminution des rendements des obligations de sociétés se traduira par une augmentation du passif des régimes, même si cet effet sera partiellement compensé par une augmentation de la valeur des obligations incluses dans les actifs en couverture (Plan Assets) des passifs des régimes ; ■ et une augmentation du taux d’infl ation ou une augmentation de l’espérance de vie se traduira par une augmentation du Dans les pays principaux, les administrateurs des régimes ou des comités d’investissement établissent les politiques d’investissement incluant des indications sur la répartition des actifs du régime en conformité avec l’horizon long terme des régimes. La stratégie d’investissement est revue régulièrement, suite aux évaluations actuarielles des régimes fi nancés. Les positions d’investissement sont gérées avec une stratégie d’adossement actif-passif défi nissant une allocation stratégique optimale par rapport à la structure du passif. La gestion des actifs comprend notamment la gestion de liquidité, la diversifi cation de chaque type d’actif de sorte que la défaillance d’une ligne d’investissement spécifi que ne présente pas un risque majeur pour les plans, et la mise en œuvre de En outre, des mesures sur le plafonnement de la revalorisation des pensions sont mises en place pour protéger les régimes contre les périodes d’infl ation extrême au Royaume-Uni et aux 26.2.11. Réconciliation avec l’état de la situation fi nancière Réconciliation avec l’état de la situation fi nancière ■ Position nette (hors Separate Assets) (a) (a) La position nette (hors Separate Assets) est la position nette de la retraite et des autres prestations comme présenté dans la Note 26.2.6. de la situation fi nancière dans le poste « provisions pour risques et charges », et à l’actif un montant inclus dans l’état de la situation fi nancière dans le poste « autres I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les chiffres ci-dessous sont présentés bruts d’impôts 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Options AXA attribuées à AXA Financial ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2010 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2011 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2012 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2013 ■ Attributions d’options sur titre AXA SA 2014 ■ Plan avec effet de levier Performance Units et Performance Shares Internationales AXA Instruments de rémunération en actions AXA Financial ■ AXA Financial Restricted Shares et PARS Instruments de paiements sur base d’action AllianceBernstein COÛT TOTAL DES RÉMUNÉRATIONS EN ACTIONS Le coût total inclut les charges liées aux instruments de rémunération en actions émis aussi bien par le Groupe que par Units et aux Performance Shares nternationales s’élèverait à 90,2 millions d’euros en 2014 (montant net de 49,4 millions La présentation du coût attribuable aux Performance Units ci-dessus, ne tient pas compte de la perte de 12,0 millions d’euros en 2014 avant impôt (gain de 81,0 millions d’euros en 2013) généré sur le programme de couverture par des swaps sur actions mis en place au niveau du Groupe. En considérant cette perte, le coût net relatif aux Performance Les instruments de rémunérations en actions listés ci- dessus sont essentiellement composés d’instruments avec dénouement en actions mais ils incluent également des instruments avec dénouement en numéraire. Le coût unitaire des instruments de rémunérations en actions avec dénouement en actions ne varie pas pour un plan donné alors que celui des 316 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS instruments avec dénouement en numéraire est mis à jour à La charge totale est amortie sur la période d’acquisition et ajustée à chaque clôture d’exercice de la différence entre les renonciations aux droits constatées et les renonciations aux droits attendues pour tenir compte des conditions de service et des conditions hors-marchés constatées. Un détail de chacun des principaux plans et de leur charge 2014 associée est présenté dans la Note 26.3.1. et dans la Note 26.3.2. en actions émises par le Groupe Les cadres et les employés clés peuvent recevoir des options sur action AXA dans le cadre des plans de stock- options de l’entreprise. Ces options peuvent être soit des options de souscription, impliquant l’émission de nouvelles actions AXA, soit des options d’achat impliquant la livraison d’actions propres. Les termes et les conditions de chaque attribution d’options peuvent varier. Actuellement, les options sont attribuées à un prix qui n’est pas inférieur à la moyenne des cours de clôture de l’action AXA à la bourse de Paris durant les 20 jours de cotation précédant l’attribution, valides pour une durée maximum de 10 ans, et généralement exerçables par tranche de 33,33 % par an du second au quatrième anniversaire de la date d’attribution des options. Pour les attributions consenties en 2014, le calendrier d’acquisition reste par tranche de 33,33 % par an, mais du troisième au cinquième anniversaire de la date d’attribution des options. Pour les bénéfi ciaires auxquels sont attribuées plus de 5 000 options entre 2007 et 2012, les stock-options attribuées sont acquises sans condition pour les deux premières tranches alors que la dernière tranche est exerçable si une condition de performance de l’action AXA par rapport à l’indice benchmark STOXX Insurance SXIP est remplie. Pour tous les bénéfi ciaires des attributions à compter de 2013, l’acquisition de la dernière tranche est soumise à la condition de performance de l’action AXA par rapport à l’indice benchmark STOXX Insurance SXIP, et ce indépendamment du nombre d’options attribuées. Toutes les stock-options (toutes les tranches) attribuées aux membres du Directoire depuis 2009, aux membres du Comité de Direction depuis 2011, et aux membres du Comité Exécutif en 2014, sont soumises à cette condition de performance de Le tableau suivant présente le recensement des options en circulation, incluant tous les plans : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le nombre d’options en circulation et le nombre d’options exerçables parmi les options en circulation sont présentés ci-dessous, Le modèle Black&Scholes d’évaluation des options a été utilisé pour déterminer la juste valeur des options sur actions AXA. L’effet des exercices d’options avant leur terme est pris en compte par l’utilisation d’une hypothèse de durée de vie attendue issue de l’observation des données historiques. La volatilité de l’action AXA est estimée en utilisant la méthode de la volatilité implicite, qui est validée grâce à une analyse de la volatilité historique afi n de s’assurer de la cohérence de cette hypothèse. L’hypothèse de dividende attendu de l’action AXA est basée sur le consensus de marché. Le taux d’intérêt sans risque est issu de la courbe des taux Euro Swap, pour la 318 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS À la date d’attribution, les hypothèses de valorisation et la juste valeur des options pour les plans 2014, 2013, 2012 et 2011 sont Durée de vie attendue (en années) Juste valeur de l’option à date d’attribution (en euros) (b) (c) (a) Hypothèses moyennes pondérées des attributions de l’année, en date d’attribution. (b) Les options avec critère de performance de marché, dont la valorisation est basée sur un modèle de Monte-Carlo, ont été évaluées à 1,78 euro par option attribuée en 2014 et à 1,28 euro par option attribuée en 2013. Les options sans critère de performance, dont la valorisation est basée sur le modèle Black&Scholes, ont été évaluées à 2,03 euros par option attribuée en 2014 et à 1,43 euro par option attribuée en 2013. (c) Basée sur un taux attendu de renonciation des droits avant leur acquisition de 5 % par an pour les options sans critère de performance. Compte tenu de l’amortissement de la charge du plan sur la période d’acquisition des droits, et compte tenu d’un taux d’annulation durant la période d’acquisition, le coût total des plans d’options est de 6,1 millions d’euros reconnu en compte résultat 2014 (10,1 millions d’euros en 2013). AXA Financial a attribué des options pour acquérir des AXA ADR (American Depository Receipts). Ces options étaient émises à la valeur de marché de l’AXA ADR à la date d’attribution. Les options attribuées avant 2004 s’acquièrent sur une période de 3 ans par tiers à chaque date anniversaire. Cependant, à partir des attributions 2004, les nouvelles stock-options deviennent exerçables par tranche de 33,33 % par an du second au quatrième anniversaire de l’attribution des options (qui est généralement en mars). Les options émises actuellement en circulation ont une durée de vie contractuelle de 10 ans à partir Au premier trimestre 2010, AXA a volontairement désinscrit les AXA ADR du New York Stock Exchange, fait une déclaration de désenregistrement et a terminé son obligation de reporting avec la SEC. Le désenregistrement d’AXA a pris effet au deuxième semestre 2010. Suite à ces opérations, les AXA ADR continuent à être échangées sur les marchés américains de gré à gré et à être converties en action ordinaire AXA sur une base un pour un tandis que les actions ordinaires AXA continuent à être négociées sur le compartiment A d’Euronext Paris, le marché principal et le plus liquide pour les actions AXA. En conséquence, les détenteurs d’AXA ADR peuvent continuer à détenir ou à échanger ces actions, en tenant compte des restrictions de transfert s’il y en a. Les termes et conditions des plans de rémunération en actions d’AXA Financial n’ont généralement pas été impactés par la désinscription et le désenregistrement excepté le fait que des actions ordinaires AXA seront généralement délivrées aux participants au moment de l’exercice ou à la maturité des instruments en circulation plutôt que des AXA ADRs et les nouvelles offres seront supposées être basées sur des actions ordinaires AXA. De plus, certaines périodes de restrictions d’exercice d’options liées aux lois américaines de sécurité de l’information apparaissent tous les ans lorsque l’information fi nancière mise à jour sur AXA n’est pas disponible. rémunération en actions d’AXA Financial liées à la désinscription et au désenregistrement d’AXA n’a occasionné de charge Les tableaux suivants présentent une synthèse des plans AXA ADR émis par AXA Financial : I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le modèle Black&Scholes d’évaluation des options a été utilisé pour déterminer la juste valeur des options sur AXA ADR. L’effet des exercices d’options avant leur terme est pris en compte par l’utilisation d’une hypothèse de durée de vie attendue issue de l’observation des données historiques. La volatilité de l’AXA ADR est liée à la volatilité de l’action AXA SA ajustée de la volatilité du taux de change USD/EUR. L’hypothèse de dividende attendu de l’action AXA SA est basée sur le consensus de marché. Le taux d’intérêt sans risque est issu de la courbe des taux des obligations du Trésor américain, AXA offre à ses employés la possibilité de devenir actionnaires grâce à une émission spéciale qui leur est réservée. Dans les pays qui satisfont aux exigences légales et fi scales, deux possibilités d’investissement sont proposées : le plan d’actionnariat classique et le plan avec effet de levier. Le plan classique permet aux salariés de souscrire, sur la base de leur apport initial, des actions AXA (par le biais de Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct) avec une décote maximale de 20 %. Ces actions sont indisponibles pour une durée de 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés supportent le risque de tous les mouvements du titre par rapport au prix de souscription. Le plan avec effet de levier permet aux salariés de souscrire, sur la base de 10 fois leur apport personnel initial, des actions AXA (par le biais de Fonds Communs de Placement d’Entreprise ou par détention d’actions en direct) avec une décote. Le levier sur l’apport personnel des salariés se fait sous la forme d’un prêt (sans recours à l’encontre du salarié au- delà de la valeur des actions) accordé par une banque tierce partie. Ces actions sont indisponibles pour une durée de 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la réglementation applicable). Les salariés qui participent au plan avec effet de levier bénéfi cient de la garantie de leur apport personnel initial mais aussi d’un pourcentage défi ni de l’appréciation à la hausse du titre (par rapport au prix de référence non décoté) sur la totalité du montant investi. À l’issue de la période d’indisponibilité de 5 ans, les salariés pourront au choix et en fonction de leurs pays de résidence : racheter leur épargne (sortie en espèce) ; percevoir en titres AXA la valeur de leurs avoirs (sortie en titres) ou encore transférer leurs avoirs investis dans la formule à effet de levier Le coût de ce plan d’actionnariat est évalué en prenant en considération la restriction de 5 ans pour l’employé, suivant l’approche de valorisation recommandée par l’ANC (Régulateur français de la comptabilité). L’approche de l’ANC valorise l’action par le biais d’une stratégie de réplication dans laquelle le participant au marché vendrait l’action au terme de la restriction de 5 ans et emprunterait le montant nécessaire pour acheter une action libre immédiatement en fi nançant l’emprunt par la vente à terme et les dividendes versés pendant la période de restriction. Dans le cas du plan avec effet de levier, il convient d’ajouter au coût du plan l’opportunité de gain implicitement apportée par AXA en faisant bénéfi cier ses employés de cours institutionnel (et non le cours au détail) pour En ce qui concerne l’exercice clos, le Groupe AXA a proposé le 24 octobre 2014 à ses salariés, au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours de 14,75 euros pour le plan classique (décoté de 20 % par rapport au cours de référence de 18,43 euros calculé sur une moyenne des 20 derniers cours de bourse précédant la date d’annonce) et de 16,44 euros pour le plan avec effet de levier (décoté de 10,80 % par rapport au cours de référence). 19,3 millions d’actions ont été souscrites, soit une augmentation de capital de 313,8 millions d’euros. Cette opération représente une charge globale de 6,9 millions d’euros, après prise en compte de la durée légale d’incessibilité des titres pendant 5 ans. Pour 2014, le coût d’incessibilité a été mesuré à 19,64 % pour le plan classique et 10,76 % pour le plan à effet de levier (due à des décotes différentes). En plus de ce coût d’indisponibilité, le gain d’opportunité offert aux salariés dans le plan à effet de levier a été mesuré à 2,05 %. 320 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques du plan, les montants souscrits et les hypothèses de valorisation, ainsi que le coût du plan pour les exercices 2014 et 2013 : Montant total souscrit par les salariés (en millions d’euros) Montant global souscrit (en millions d’euros) Nombre total d’actions souscrites (en millions d’actions) Taux d’emprunt du participant au marché (in fine) Taux d’intérêt sans risque à 5 ans (zone euro) [B] Coût d’indisponibilité pour le participant au marché Coût global pour le Groupe = [A] – [B] + [C] (équiv décote) COÛT GLOBAL POUR LE GROUPE (EN MILLIONS D’EUROS) AXA a attribué, le 16 mars 2012, 50 actions gratuites (« AXA Miles ») à plus de 120 000 salariés dans le monde, afi n de les associer à la réussite de la réalisation du plan stratégique Ambition AXA. Une première tranche de 25 AXA Miles avait été attribuée sans condition. La seconde tranche était soumise à l’accomplissement d’un objectif de performance défi ni par le Conseil d’Administration, à savoir l’atteinte d’au moins un des deux indicateurs liés à Ambition AXA : (1) l’augmentation du résultat opérationnel par action ou (2) l’augmentation de l’indice de satisfaction client du Groupe (Customer Scope). Au 31 décembre 2012, ces deux objectifs ont été atteints et par conséquent, l’attribution de la deuxième tranche a été À l’issue d’une période d’acquisition de deux ou quatre ans, c’est-à-dire en 2014 ou 2016 selon les pays, et sous réserve du respect de certaines conditions, les AXA Miles attribuées en 2012 donnent droit à 50 actions AXA. Les actions gratuites sont évaluées en utilisant l’approche ANC décrite ci-dessus (partie Shareplan AXA), en utilisant des hypothèses adaptées à la structure du plan (2 + 2 ou 4 + 0), un cours de 13,18 euros par action (cours du 16 mars 2012) et un taux attendu de renonciation des droits avant leur acquisition Le coût total du plan AXA Miles est amorti sur la période le plan 4 + 0) à partir de la date d’attribution. Sur ces bases, le coût total comptabilisé pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 est de 6,9 millions d’euros (14,6 millions d’euros étaient Des Performance Shares sont attribuées aux cadres et aux employés clés en France. Le salarié obtient une rémunération en actions assorties d’une condition de performance et d’une période d’acquisition de deux ans suivie d’une période de conservation de deux ans. Pour les attributions 2014, la période de mesure de la condition de performance et d’acquisition est portée à 3 ans pour 100 % des attributions consenties aux dirigeants mandataires sociaux du Groupe et pour 50 % des attributions consenties aux autres bénéfi ciaires. Les Performance Shares sont évaluées en utilisant l’approche ANC décrite ci-avant (partie Shareplan AXA), en utilisant des hypothèses adaptées à la structure du plan. En 2014, cette évaluation était basée sur un cours de 18,52 euros par action en date d’attribution et un taux attendu de renonciation des droits avant leur acquisition de 5 % par an est appliqué. La juste valeur en date d’attribution des Performance Shares attribuées en 2014 était de 12,65 euros Le coût total des Performance Shares est de 31,4 millions d’euros pour l’année 2014 (27,7 millions en 2013). Performance Units et Performance Shares I nternationales AXA attribue, pour ses cadres et ses employés clés hors de France, des Performance Units et des Performance Durant la période d’acquisition des droits, les Performance Units initialement attribuées sont assujetties à un critère de I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Pour les attributions réalisées en 2010, l’entité qui emploie le bénéfi ciaire en fi n de période d’acquisition en 2012, a versé en numéraire la première moitié des Performance Units défi nitivement acquises à cette date. Un an plus tard en 2013, l’entité qui emploie le bénéfi ciaire a versé en numéraire la seconde moitié sous réserve que le salarié ait été encore présent dans le Groupe. Pour le dénouement de la seconde moitié, les bénéfi ciaires avaient le choix, s’ils le souhaitaient, de recevoir tout ou partie sous forme d’actions AXA. Pour les attributions réalisées en 2011 et en 2012, le nombre défi nitif de Performance Units est connu au bout de 2 ans et est versé en numéraire un an plus tard par l’entité qui emploie le bénéfi ciaire, sous réserve que le salarié soit encore présent dans le Groupe à cette date. Concernant les Performance Units réglées en numéraire, le paiement attendu en date de versement est ajusté à chaque clôture d’exercice et est amorti sur la période d’acquisition des En 2013, AXA a établi les termes et conditions communes pour l’attribution des Performance Shares Internationales aux employés éligibles. Conformément aux termes du plan, les bénéfi ciaires de Performance Shares Internationales ont le droit de recevoir à la date du règlement, un certain nombre d’actions AXA sur la base de la réalisation de critères de performance défi nis par AXA. La période de mesure de la performance est de 2 ans (similaire à la période de performance des Performance Units attribuées en 2011 et 2012). La période d’acquisition des droits est de 3 ans (similaire également à celle des Performance Units attribuées en 2011 et 2012). Cependant, et contrairement aux Performance Units attribuées en 2012 et 2011, le règlement du plan 2013 sera effectué en actions et En 2014, les termes et les conditions d’attribution sont similaires à ceux de 2013 excepté que la période de mesure de la performance est portée à 3 ans pour 50 % des attributions. De même, la durée d’acquisition des droits est portée à 4 ans pour 50 % des attributions consenties. Le coût total des Performance Units et des Performance Shares Internationales enregistré en 2014 est de 78,2 millions d’euros (130,4 millions d’euros en 2013). Les principaux plans de rémunération en actions émises par des fi liales d’AXA sont décrits ci-dessous : INSTRUMENTS DE RÉMUNÉRATION EN ACTIONS D’AXA AXA Investment Managers accorde des Investment Managers Performance Shares à certains de ses employés clés dans le cadre de sa politique globale de rémunération qui comprend des plans de rémunération différés. Le plan d’attribution gratuite d’actions d’AXA Investment Managers est un plan d’attribution à long terme dans lequel les bénéfi ciaires d’AXA Investment Managers ou ses fi liales ont le droit d’acquérir un nombre d’actions à l’issue de deux ou quatre ans suivant la date d’attribution, en fonction des réglementations locales en vigueurs, et sous réserve du respect de certaines conditions de performance généralement mesurées comme la performance moyenne des deux premières années de la période d’acquisition des droits. La condition de performance est basée sur la réalisation du résultat opérationnel réel d’AXA Investment Managers par rapport au résultat budgété. conduisent à une charge en résultat de 7,7 millions d’euros en 2014 (18,6 millions d’euros en 2013), brut d’impôts. AllianceBernstein attribue des Restricted Units et des options d’achat de titres AB Holding, qui sont évalués et comptabilisés Dans le cadre des programmes AllianceBernstein Incentive Compensation, AllianceBernstein a attribué à certains dirigeants clés le droit de recevoir leur rémunération sous forme de Restricted AB Holding Units de titres AllianceBernstein ou En 2011, AllianceBernstein a amendé tous les programmes AllianceBernstein Incentive Compensation en circulation afi n que les salariés pour qui le contrat de travail prendrait fi n volontairement ou non, conservent leurs droits, sous réserve du respect de certaines conditions et d’engagements tels qu’il est précisé dans le nouveau dispositif, parmi lesquels des clauses de non-concurrence, de non-sollicitation d’employés et de clients, et d’annulation en cas de non-respect des procédures existantes en matière de gestion des risques. Cet amendement a éliminé la condition de services rendus par les salariés mais ne modifi e pas les dates de livraison contenues La plupart des récompenses attribuées en 2013 et 2014 contenaient les mêmes conditions que les récompenses amendées en 2011, impliquant la reconnaissance accélérée de la totalité de leur charge plutôt qu’un amortissement sur une période d’au maximum quatre ans. Dans le cadre du programme AllianceBernstein Incentive Compensation du mois de décembre 2014, AllianceBernstein a accordé une enveloppe totalisant 132,6 millions d’euros (119,1 millions d’euros en décembre 2013) dont 120,6 millions forme de Restricted AB Holding Units (106,1 millions d’euros en 2013) et représentant 6,6 millions de Restricted AB Holding Units (6,5 millions en 2013). AllianceBernstein a également attribué d’autres Restricted Holding Units à certains salariés avec un règlement adapté. De plus, l’attribution des options d’achat de titres AB Holding a été réalisée de la manière suivante : 25 106 options ont été attribuées en 2014, 37 690 options ont été attribuées en 2013, 114 443 options ont été attribuées en 2012, 70 328 options Finalement, en 2014, l’ensemble de ces plans représente une charge de 116,2 millions d’euros (104,3 millions d’euros 322 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS L’augmentation des effectifs de 3 133 en 2014 par rapport à ■ la région Méditerranée et Amérique Latine : l’augmentation des effectifs de 2 600 est notamment liée à l’acquisition de ■ AXA Assistance : l’augmentation des effectifs de 500 est principalement due à la croissance de ses activitiés, en particulier dans la région Méditerranée et Amérique Latine ■ AXA Business Services : l’augmentation des effectifs de 359 est principalement liée à la croissance de ses activités ; ■ le Royaume-Uni et l’Irlande : l’augmentation des effectifs de 238 est due notamment à la croissance de ses activités, partiellement compensée par des plans de restructuration des activités de gestion de patrimoine, en particulier dans les ■ l’Allemagne : la baisse des effectifs de 401 est due aux ■ la Belgique : la diminution des effectifs de 295 est principalement due aux programmes d’effi cacité entrepris. ■ avantages à court terme : le montant des rémunérations versées aux membres du Comité de Direction en 2014 s’élève à 15,5 millions d’euros incluant rémunérations fi xes, variables, jetons de présence et avantages en nature (13,8 millions d’euros en 2013) ; ■ paiements sur base d’actions : la charge comptabilisée en 2014 relative aux plans de rémunération en actions octroyés aux membres du Comité de Direction s’élève à 7,6 millions d’euros (7,3 millions d’euros en 2013). Le montant cumulé des sommes provisionnées ou constatées par AXA SA et ses fi liales aux fi ns de versement de pensions ou de retraite des membres du Comité de Direction s’élève à 105,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 (62,2 millions Au 31 décembre 2014, les effectifs salariés du Groupe, en équivalent à temps plein, s’élèvent à 96 279 personnes (93 146 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le Groupe calcule un résultat par action et un résultat par action sur base totalement diluée : ■ le résultat par action ne tient pas compte des actions potentielles. Il est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions ■ le résultat par action sur base totalement diluée est établi en prenant en compte les actions dilutives émises au titre des plans de stock-options. L’effet de plans de stock-options sur le nombre de titres totalement dilué est retenu dans le calcul dans la mesure où celles-ci sont exerçables compte tenu du cours moyen du titre AXA sur la période. Le résultat par action prend en compte les charges d’intérêt des dettes subordonnées à durée indéterminée enregistrées en capitaux Charge d’intérêt dettes subordonnées à durée indéterminée Résultat net incluant l’impact dettes subordonnées à durée indéterminée Nombre d’actions ordinaires pondéré à l’ouverture (net d’autocontrôle) Nombre d’actions ordinaires pondéré après intégration des instruments (a) Excepté le nombre d’actions exprimé en millions d’unités et le résultat par action exprimé en euros par action. (c) Attribuable aux actions ordinaires éventuellement impactées des instruments dilutifs. En 2014, le résultat par action est de 1,95 euro sur une base ordinaire relatif aux activités poursuivies, et de 1,94 euro sur une base totalement diluée également relatif aux activités En 2013, le résultat par action est de 1,76 euro sur une base ordinaire relatif aux activités poursuivies, et de 1,75 euro sur une base totalement diluée également relatif aux activités 324 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En 2014, la Société a réalisé les opérations décrites ci-après avec des entreprises qui lui sont liées. Ces opérations ont pu, le cas échéant, se révéler signifi catives ou inhabituelles pour AXA ou pour l’une des parties. Les Mutuelles AXA (AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA Assurances Vie Mutuelle, les « Mutuelles AXA ») ont des activités d’assurance D ommages et d’assurance Vie, Épargne, Retraite en France. Au 31 décembre 2014, les Mutuelles AXA détiennent ensemble 14,03 % des actions ordinaires en circulation de la Société représentant 23,61 % Chacune des Mutuelles AXA est administrée par un Conseil d’Administration élu par les représentants des sociétaires. Certains membres de la Direction Générale et du Conseil d’administrateurs ou de dirigeants mandataires sociaux des Les Mutuelles AXA et certaines fi liales d’assurance françaises de la Société, AXA France IARD et AXA France Vie (les « Filiales »), ont signé un accord en vertu duquel ces dernières fournissent toute une gamme de services pour gérer les opérations d’assurance et les portefeuilles des Mutuelles AXA. L’accord contient des dispositions de nature à garantir l’indépendance juridique des Mutuelles AXA et des Filiales ainsi que la protection de leurs clientèles respectives. Certains coûts et charges (hors commissions) sont répartis entre les Filiales et les Mutuelles AXA par l’intermédiaire d’un Groupement d’Intérêt Économique ou « GIE ». L’activité d’assurance D ommages du réseau de courtiers en France est mise en œuvre au moyen d’un accord de coassurance entre AXA Assurances IARD Mutuelle et AXA France IARD, une fi liale française d’assurance D ommages de la Société. Pour ce qui est de la coassurance, les affaires sont souscrites à 89 % par AXA France IARD et 11 % par AXA Assurances IARD Mutuelle. En 2014, le montant total des primes réalisées dans le cadre de cet accord s’est élevé Des groupements d’intérêt économique (GIE) peuvent être mis en place par la Société et certaines de ses fi liales. Ces GIE sont régis par le droit français et sont constitués en vue de rendre certains services à leurs membres et de centraliser des dépenses. Le coût des services facturés aux membres des GIE est estimé sur la base de divers critères établis en prenant en compte notamment certaines clés de répartition. Les GIE dont la Société était membre au cours de l’exercice 2014 prennent en charge un ensemble de services communs, y compris les services fournis par les fonctions centrales du Groupe AXA (GIE AXA) au profi t des sociétés du Groupe (par exemple : les services fi nanciers, comptables, de reporting, fi scaux, juridiques, marketing et de gestion de la marque, d’information, gestion du risque, gestion de trésorerie), ainsi que certains autres services. Les charges ainsi facturées à la Société et ses fi liales par les GIE sont généralement calculées sur la base du prix de revient et fi gurent à titre de charges consolidées dans les états fi nanciers consolidés et audités de la Société. Les services facturés par le GIE AXA à l’ensemble de ses membres s’élèvent à 213 millions d’euros en 2014 et AXA a consenti de nombreux engagements et garanties, y compris des engagements fi nanciers, des garanties accordées à des institutions fi nancières et à des clients, des nantissements d’actifs, des sûretés réelles et des lettres de crédit. Pour une description de ces engagements et garanties, vous pouvez vous reporter à la Note 29 « Actifs et passifs éventuels et engagements » des États Financiers Consolidés. Certaines de ces garanties sont accordées par la Société à ses fi liales et sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles et ce notamment dans le but de promouvoir le développement de leurs activités (par exemple pour faciliter des acquisitions, l’intégration d’activités acquises, des accords de distributions, des accords d’externalisation (off-shoring), des restructurations internes, des cessions et autres transferts d’actifs ou branches d’activités, cession ou renouvellement de produits ou services ou d’autres opérations similaires), garantir le maintien des niveaux de notation fi nancière et/ou permettre une utilisation optimale des ressources de fi nancement du Groupe. La Société peut ainsi se porter garante dans le cadre d’un prêt ou d’autres obligations souscrites par ses fi liales entre elles ou à l’égard de tiers ou fournir d’autres types de garanties à ses fi liales. En contrepartie de la garantie accordée, les bénéfi ciaires sont I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS généralement tenus de verser à la Société un intérêt calculé sur la base des conditions et des taux de marché en vigueur pour des engagements similaires à la date de l’octroi de la garantie. La Société peut également être amenée à fournir des lettres de confort ou assimilées à des agences de notation et/ou à des organismes de contrôle en faveur des fi liales et autres sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles, afi n de permettre notamment la réalisation d’opérations spécifi ques, l’atteinte d’objectifs de notation et, plus généralement, de faciliter le développement des activités de ces fi liales. Les engagements accordés par la Société à ses fi liales sont présentés en Annexe du présent Rapport Annuel « Comptes sociaux : Tableau des fi liales et participations ». Par ailleurs, la Société est amenée à contribuer au capital, à accorder des prêts ou autres formes de crédits, ou à octroyer des liquidités et ressources de fi nancement à ses fi liales ou autres sociétés liées pour différentes raisons opérationnelles et ce notamment en vue de fi nancer leurs activités opérationnelles et/ou de promouvoir le développement de leurs activités (par exemple pour faciliter des acquisitions, l’intégration d’activités acquises, les accords de distribution, les restructurations internes ou d’autres opérations similaires). Au titre de ces opérations, la Société pourra être amenée à conclure divers accords avec ses fi liales ou sociétés liées, notamment des prêts ou autres formes de crédits, acquisitions ou cessions d’actifs, de valeurs mobilières ou autres instruments fi nanciers et/ou opérations similaires. Par ailleurs, la Société est aussi susceptible d’emprunter à ses fi liales pour différentes raisons opérationnelles. Ces opérations sont généralement réalisées à des conditions normales de marché. Les prêts et autres formes de crédit sont ainsi assortis de taux d’intérêt variés, refl étant pour la plupart les taux de marché en vigueur pour des engagements similaires à la date de la souscription de ces La Société peut être amenée, en outre, à conclure différents types de conventions avec ses fi liales ou autres sociétés liées, dans le cadre d’initiatives d’apport de liquidité, de solvabilité ou de gestion des fonds propres visant à optimiser et à assurer la fongibilité des ressources de fi nancement du Groupe. Ces conventions pourront impliquer des prêts ou d’autres formes de crédits, des acquisitions ou cessions d’actifs, de valeurs mobilières ou d’autres instruments fi nanciers (notamment des swaps ou autres types de produits dérivés), des opérations de titrisation et/ou d’autres types d’arrangements ou d’opérations engageant la Société en qualité de partie et/ou de garant. À la connaissance de la Société et sur la base des informations qui lui ont été fournies : ■ au 31 décembre 2014, aucun prêt n’a été consenti par le Groupe au profi t de l’un des dirigeants mandataires sociaux de la Société ni à l’un quelconque des membres du Conseil ■ les membres du Conseil d’Administration de la Société ainsi que plusieurs dirigeants mandataires sociaux et administrateurs d’entités du Groupe AXA sont susceptibles de souscrire des produits d’assurance, de gestion du patrimoine ou d’autres produits et services proposés par AXA dans le cadre de ses activités courantes. Les termes et conditions de ces opérations sont, pour l’essentiel, substantiellement similaires à ceux consentis aux clients ou aux employés d’AXA en général. En outre, certains membres du Conseil d’Administration exercent des fonctions de mandataires sociaux, de dirigeants ou ont des intérêts, directs ou indirects, au sein de sociétés susceptibles d’avoir des contrats ou accords avec des entités du Groupe AXA, dans le cadre d’opérations telles que des octrois de crédit (en ce compris des investissements dans des prêts consentis à des sociétés midcap françaises, développés par AXA France avec des partenaires bancaires), des achats de valeurs mobilières (pour compte propre ou compte de tiers) et/ou des placements d’instruments fi nanciers et/ou la fourniture de produits ou services. De tels contrats ou accords font généralement l’objet de négociations et sont conclus à des 326 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 29 Actifs et passifs éventuels et engagements En accord avec les principes décrits en Note 1.3.1 « Périmètre et méthodes de consolidation », les investissements du Groupe ainsi que les autres accords conclus avec des entités ad hoc non consolidées ne confèrent pas au Groupe le contrôle de ces entités, et les entités ad hoc contrôlées sont consolidées, comme décrit en Note 2.2. Les investissements dans les fonds non consolidés sont limités aux parts détenues dans ces fonds, lesquelles n’en donnent pas le contrôle, et tout accord contractuel entre le Groupe et ces fonds est présenté dans cette Note. (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. Les engagements reçus par AXA s’élèvent à 80 030 millions d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 10 768 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, principalement due à une hausse des autres engagements principalement de AXA Banque Europe pour 4 593 millions d’euros liés aux activités sur le marché des devises, à l’augmentation des titres nantis et des sûretés pour 4 536 millions d’euros et des engagements de garanties pour 1 593 millions d’euros. Ces engagements s’analysent comme suit : Les engagements de financement reçus s’élèvent à 14 285 millions d’euros au 31 décembre 2014, et sont ■ 12 750 millions d’euros de facilités de crédit obtenues auprès de banques par la Société, principalement grâce aux lignes ■ 1 033 millions d’euros obtenus par AllianceBernstein, dont 826 millions d’euros de lignes de crédit avec différentes banques et établissements prêteurs et 207 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées ; ■ 372 millions d’euros de lignes de crédit bancaires accordées au Japon en Vie, Épargne, Retraite dans le cadre de ses ■ 110 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées par AXA 18 935 millions d’euros au 31 décembre 2014. Ils comprennent principalement des garanties liées aux prêts hypothécaires reçus de la part de la clientèle pour 13 967 millions d’euros, dont 7 491 millions d’euros de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Suisse, 2 935 millions d’euros de AXA Bank Europe, 1 421 millions d’euros de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Belgique, 1 309 millions d’euros de l’activité Dommages en Suisse et 493 millions d’euros d’AXA Banque France, 2 453 millions d’euros d’autres garanties principalement reçues de la part de la clientèle d’AXA Banque France et 2 515 millions d’euros de garanties reçues de la part des établissements de crédit principalement par AXA Banque France (2 291 millions d’euros). Les titres nantis et les sûretés réelles reçus s’élèvent à 37 306 millions d’euros au 31 décembre 2014, et sont ■ des engagements hypothécaires sur les crédits pour 23 373 millions d’euros, reçus principalement d’AXA Bank Europe (20 416 millions d’euros) et d’AXA Bank Hongrie ■ des titres nantis pour opérations de prises en pension et assimilées pour 3 343 millions d’euros, principalement dans les entités Vie, Épargne, Retraite au Japon (1 096 millions d’euros), Dommages en Suisse (741 millions d’euros), Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (732 millions d’euros), en France (447 millions d’euros), ainsi que dans les entités Dommages en Belgique (205 millions d’euros) ; I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ■ des engagements pour les opérations de réassurance pour 4 018 millions d’euros, dont 2 810 millions d’euros par les entités Vie, Épargne, Retraite aux États-Unis et 620 millions d’euros dans le segment Assurance internationale (AXA Corporate Solutions Assurance and AXA Cessions) ; 6 419 millions d’euros, reçus principalement par AXA Bank Europe (1 578 millions d’euros) et par les entités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (1 555 millions d’euros) et en France (1 288 millions d’euros) causé par une augmentation des dépôts de garantie conformément à la variation des dérivés afi n de couvrir le risque de crédit de la contrepartie. Les lettres de crédit reçues s’élèvent à 728 millions d’euros au 31 décembre 2014. Elles proviennent principalement de la holding aux États-Unis (199 millions d’euros), principalement dû à l’augmentation des lettres de crédit causé par l’augmentation des réserves en Vie, de l’activité Dommages en Turquie (175 millions d’euros) et de l’activité Vie, Épargne, Retraite aux Les autres engagements reçus s’élèvent à 8 776 millions d’euros au 31 décembre 2014 et se composent principalement ■ 3 617 millions d’euros d’engagements essentiellement reçus par AXA Bank Europe (3 118 millions d’euros) et AXA Bank Hungary (499 millions d’euros) liés aux activités sur le ■ 2 979 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (556 millions d’euros), au Japon (472 millions d’euros) en Belgique (209 millions d’euros) et les entités Dommages en Belgique (209 millions d’euros) et en Allemagne (136 millions d’euros), liés à des prêts hypothécaires reçus en garanties de dettes de ■ 1 134 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite en Suisse (835 millions d’euros) et les entités Dommages en Suisse (299 millions d’euros) liés à des ■ 1 036 millions d’euros d’engagements reçus par les entités Vie, Épargne, Retraite en France (969 millions d’euros), principalement liés aux engagements reçus par les fonds Les engagements donnés s’élèvent à 65 378 millions d’euros au 31 décembre 2014, une augmentation de 7 265 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, s’expliquant principalement par une hausse de 5 299 millions d’euros des titres nantis et des sûretés réelles principalement liés aux nantissements d’actifs collatéraux dans le cadre de prêts et à 3 237 millions d’euros au 31 décembre 2014. Ils sont principalement composés d’engagements de fi nancement pour 3 172 millions d’euros, par AXA Bank Europe (1 427 millions d’euros), par les entités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne (556 millions d’euros), AXA Banque France (552 millions d’euros) et les entités Vie, Épargne, Retraite d’AXA France (263 millions d’euros), vis-à-vis de leurs clients. Les engagements de garanties donnés s’élèvent à 7 463 millions d’euros au 31 décembre 2014 et se composent ■ 7 332 millions d’euros d’engagements de garantie donnés aux établissements de crédit principalement par la Société avec des garanties liées aux prêts (3 437 millions d’euros), et par AXA Banque Europe avec l’émission de dettes propres 328 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I donnant lieu à des garanties liées au remboursement contractuel (1 987 millions d’euros) et des engagements en cas d’insolvabilité ou de défaut (1 624 millions d’euros) ; ■ 131 millions d’euros d’engagements de garantie vis-à-vis des clients, principalement donnés par AXA Banque France (64 millions d’euros), par les entités Vie, Épargne, Retraite en Belgique (22 millions d’euros) et par AXA Bank Europe Les titres nantis et les sûretés réelles donnés représentent 39 723 millions d’euros au 31 décembre 2014 et comprennent ■ 31 072 millions d’euros liés au nantissement des titres pour opérations de mises en pensions et assimilées principalement au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite en France (9 195 millions d’euros), par AXA Bank Europe (8 398 millions d’euros), en Vie, Épargne, Retraite au Japon (5 942 millions d’euros), en Vie, Épargne, Retraite aux États- Unis (2 276 millions d’euros), au titre de l’activité Dommages en France (1 738 millions d’euros), en Vie, Épargne, Retraite en Suisse (1 139 millions d’euros) et en Dommages en ■ 6 247 millions d’euros d’actifs nantis et de sûretés dans le cadre d’opérations de dérivés principalement au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite au Japon (2 005 millions d’euros), en France (1 696 millions d’euros), ainsi que par AXA Bank Europe (1 231 millions d’euros) et au titre de l’activité Vie, Épargne, Retraite en Belgique (828 millions ■ 2 296 millions d’euros d’autres actifs nantis et sûretés principalement par AXA Bank Europe (1 996 millions d’euros) causés par des titres de son portefeuille de placements donnés comme garantie pour des instruments Les lettres de crédit données s’élèvent à 301 millions d’euros au 31 décembre 2014. Elles proviennent principalement de CS Life Re Company (165 millions d’euros) et de AXA Liablilities Les autres engagements donnés s’élèvent à 14 655 millions d’euros au 31 décembre 2014. Ils comprennent principalement : ■ 5 000 millions d’euros dans le cadre des acquisitions futures dans les fonds de Private equity principalement donnés par les activités Vie, Épargne, Retraite en France (1 752 millions d’euros), en Suisse (843 millions d’euros), au Japon (616 millions d’euros), en Allemagne (577 millions d’euros), aux États-Unis (394 millions d’euros) et par l’activité Dommages en France (312 millions d’euros) ; ■ 2 429 millions d’euros d’engagements relatifs aux autres placements fi nanciers (différents des fonds immobiliers et des fonds de) principalement accordés par les activités Vie, Épargne, Retraite en Belgique (1 234 millions d’euros), les activités Dommages en Belgique (757 millions d’euros) les activités Vie, Épargne, Retraite en Allemagne 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ■ 2 420 millions d’euros de garanties accordées par la Société dans le cadre de contrats d’assurance Groupe ; ■ 2 082 millions d’euros d’engagements relatifs à des fonds Épargne, Retraite en France (1 329 millions d’euros) et aux ■ 327 millions d’euros accordés par la Société relatifs aux opérations d’achat ou de cession d’entités ; ■ 160 millions d’euros restant à amortir sur les dettes subordonnées de la Société qui sont amorties sur la durée de vie de l’instrument en fonction du taux d’intérêt effectif de AXA a garanti les engagements et obligations d’AXA UK relatifs à la cession, en 2010, par AXA UK à Resolution Ltd d’une partie de ses activités d’assurance Vie, Épargne et Retraite. Cette garantie couvre les engagements potentiels d’AXA UK vis-à-vis de Resolution Ltd dans le cadre des garanties et indemnisations usuelles relatives à cette transaction. En complément des engagements sociaux, plusieurs fi liales d’AXA ont l’obligation d’indemniser leurs employés et directeurs contre certains risques et pertes que ceux-ci pourraient éventuellement supporter dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ces activités comprennent notamment les fonctions exercées par les directeurs, autres cadres supérieurs, agents et commandités. Il peut aussi s’agir d’une personne agissant pour le compte d’une autre compagnie du Groupe AXA dont elle n’est pas employée, ou d’une société ne faisant pas partie du Groupe AXA mais au sein de laquelle cette personne intervient à la demande, ou pour le bénéfi ce du Groupe (par exemple joint-ventures, partenariats, fonds ou sociétés ad hoc d’investissement). Le montant potentiel des indemnités liées aux engagements couverts par ces obligations ne peut être évalué de façon certaine. Le Groupe n’a fourni aucun soutien fi nancier signifi catif aux entités structurées sans en avoir l’obligation contractuelle. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS La distribution de dividendes par certaines des fi liales et co-entreprises du Groupe, principalement des sociétés d’assurance, est soumise à des limites spécifi ques. Dans la plupart des cas, les montants distribuables par les fi liales et co-entreprises d’assurance d’AXA sont limités aux résultats et reports à nouveau calculés selon les normes comptables applicables dans les comptes sociaux. Des contraintes complémentaires peuvent en outre être mises en place par les organismes locaux de supervision du secteur de l’assurance. Dans certains cas, les montants distribuables sont aussi déterminés en fonction des résultats de tests de solvabilité ou de l’accord d’un actuaire indépendant, ou de dispositions spécifi ques inscrites dans les statuts des sociétés. Conformément aux directives de l’Union Européenne, les sociétés d’assurance dont le siège est situé dans l’un des pays de l’Union Européenne sont tenues de respecter des marges de solvabilité minimales. La marge de solvabilité requise est principalement constituée par le capital, les réserves de la société, les plus-values latentes nettes sur valeurs mobilières et immobilières, telles qu’elles apparaissent dans l’état des placements ou sous réserve de l’accord des autorités de contrôle dans certains pays. Les fi liales d’assurance d’AXA situées en dehors de l’Union Européenne sont également soumises à des contraintes de solvabilité défi nies par les AXA SA est exposée aux fl uctuations des devises étrangères, principalement celles liées aux participations étrangères dans des pays non-membres de la zone euro. Les programmes de couverture d’AXA SA ont pour objectif de protéger les fonds propres du Groupe tout en prenant en compte les coûts 330 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Note 30 Honoraires des contrôleurs légaux des comptes 63, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex, représenté par MM. Xavier Crépon et Michel Laforce, dont le premier mandat a commencé à courir le 28 février 1989. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2017. Appartenance à un organisme professionnel : Commissaire aux comptes auprès de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles. 61, rue Henri-Regnault – 92400 Courbevoie, représenté par MM. Philippe Castagnac et Gilles Magnan, dont le premier mandat a commencé à courir à partir du 8 juin 1994. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2015. Appartenance à un organisme professionnel : Mazars est enregistré comme Commissaire aux comptes auprès de la Compagnie régionale des Commissaires aux M. Yves Nicolas : 63, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur- Seine, dont le premier mandat a commencé à courir le 25 avril 2012\. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de M. Jean-Brice de Turckheim : 61, rue Henri-Regnault – 92400 Courbevoie, dont le premier mandat a commencé à courir le 29 avril 2010. Le mandat en cours a une durée de 6 ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur En application de l’article 222-8 du Règlement Général de l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF), le tableau suivant présente le montant des honoraires versés par AXA à chacun des contrôleurs légaux des comptes du Groupe, en distinguant les honoraires correspondants, d’une part, à la mission légale et aux diligences directement liées à celle-ci, et d’autre part, examens des comptes individuels et consolidés Autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux comptes Autres prestations rendues par les réseaux (a) Comme décrit en Note 1.2.1, suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11, les informations comparatives relatives aux précédentes périodes ont été retraitées. (b) Inclut le conseil en technologie, systèmes IT et autres services. Certains fonds d’investissements et sociétés non consolidées payent également des honoraires d’audit externe dont la publication n’est pas requise dans le tableau ci-dessus. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Pour tous nos litiges signifi catifs, nous étudions la probabilité issue négative. Si nous estimons qu’une négative est probable et que le montant des pertes peut être raisonnablement estimé, nous constituons une provision et enregistrons une perte estimée. Toutefois, il est souvent diffi cile de prévoir l’issue d’un litige ou d’estimer le montant de perte (ou même une fourchette) dans la mesure où les litiges sont par nature soumis à des incertitudes, notamment lorsque les plaignants prétendent à des dommages et intérêts substantiels ou indéterminés, ou encore lorsque le litige en est à ses débuts ou qu’il est particulièrement complexe ou encore que sa portée Dans les différents pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités, AXA SA est impliquée dans un certain nombre de procédures judiciaires, enquêtes et autres actions, dont En 2007, AXA SA a procédé à un retrait obligatoire des actionnaires minoritaires de deux fi liales allemandes, AXA Konzern AG (« AKAG ») et Kölnische Verwaltungs-AG für Versicherungswerte (« KVAG »). Après la date d’effet de ces retraits obligatoires en juillet 2007, certains anciens actionnaires d’AKAG et de KVAG ont introduit une action en justice en Allemagne au motif que le prix offert par AXA SA n’était pas suffi sant. La Direction estime que ces prétentions sont sans fondement et entend fermement les contester. Elle estime également que ces procédures sont susceptibles de se poursuivre pour une longue durée avant d’être défi nitivement tranchées en raison de la complexité, notamment procédurale, En outre, certaines fi liales d’AXA sont impliquées dans des procédures judiciaires (qu’il s’agisse d’actions collectives ou de procédures individuelles), enquêtes et autres actions dans les différents pays où elles exercent leurs activités, dont Aux États-Unis, certaines fi liales d’AXA sont impliquées dans un certain nombre de procédures judiciaires (qu’il s’agisse d’actions collectives ou de procédures individuelles), enquêtes et autres actions dans les différents États dans lesquels elles exercent leurs activités. Une description détaillée des principaux contentieux concernant AXA Equitable Life Insurance Company et ses fi liales (notamment AllianceBernstein L.P.) apparaît dans les rapports annuels sous forme 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 et les rapports subséquents sous 332 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I forme 10-Q pour AXA Equitable Life Insurance Company (dossier SEC n° 000-20501) et AllianceBernstein (dossier SEC n° 000-29961), respectivement, déposés auprès de la SEC (ensemble dénommés les « Rapports SEC des Filiales »). Les Rapports SEC des Filiales sont mis à la disposition du public et la Direction encourage les lecteurs des états fi nanciers consolidés à les consulter pour une description complète des différents contentieux et sujets y afférents dans lesquels les fi liales seraient impliquées. Des exemplaires des Rapports SEC des Filiales peuvent être obtenus via le système EDGAR de la Un certain nombre d’actions en justice ont été introduites contre des assureurs et d’autres institutions fi nancières aux États-Unis et ailleurs, concernant les pratiques en matière de vente de produits d’assurance, des comportements allégués déloyaux et trompeurs des agents d’assurance, l’insuffi sance alléguée de contrôle de leurs agents, ou encore les rémunérations des intermédiaires, ou encore les caractéristiques, rémunérations et performance des produits, ainsi que de nombreux autres motifs. Certaines de ces actions ont abouti à des décisions de justice condamnant les assureurs à verser des sommes importantes (en ce compris des montants signifi catifs de dommages et intérêts punitifs) ou à des transactions portant sur des sommes élevées. Dans certains États, les jurés ont un large pouvoir d’appréciation dans la détermination du montant des dommages et intérêts punitifs. Les fi liales d’AXA aux États- Unis sont impliquées dans ce type de litiges ainsi que des enquêtes réglementaires, des enquêtes ou actions y afférentes, et une grande variété d’autres contentieux notamment dans le cadre de la propriété ou la gestion des biens immobiliers, les activités de gestion des actifs ou des investissements, les opérations sur les sociétés, les litiges sur les avantages des salariés, et les prétendues discriminations dans le travail. Pour plus d’informations sur ces questions, vous pouvez vous reporter aux Rapports SEC des Filiales. Une action en justice a été introduite devant la juridiction du District du New Jersey (United States District Court of the District of New Jersey) en juillet 2011 (intitulée Mary Ann Sivolella c. AXA Equitable Life Insurance Company et AXA Equitable Funds Management Group, LLC « FMG LLC ») (l’« Action Sivolella »). Cette action est intentée de façon dérivée pour le compte de huit fonds et a pour but d’obtenir le remboursement, sur le fondement de l’article 36 (b) de la loi relative aux sociétés d’investissement de 1940 tel que modifi é (l’Investment Company Act), de prétendus frais excessifs qui auraient été versés à AXA Equitable et FMG LLC dans le cadre de services de gestion d’investissement et contient d’autres prétentions dont l’enrichissement sans cause. Le demandeur entend introduire cette action sous la forme d’une action collective (class action) en sus de celle intentée de façon dérivée et réclame le recouvrement des prétendus trop-perçus, la résiliation des contrats, la restitution de tous les frais payés, intérêts, coûts, honoraires d’avocat, frais d’experts, et se réserve le droit de demander des dommages-intérêts punitifs, le cas échéant. En janvier 2013, une seconde action en justice, intitulée Sanford et al. c. FMG LLC (l’Action Sanford), a été introduite devant la même juridiction. Cette action a été intentée de façon dérivée pour le compte de huit fonds, (dont quatre sont aussi nommés dans l’Action Sivolella et quatre sont nouveaux) et a pour but d’obtenir, sur le fondement de l’article 36 (b) de l’Investment Company Act, le remboursement de prétendus frais excessifs payés à FMG LLC dans le cadre de services de gestion d’investissement. Les deux actions ont En avril 2013, les demandeurs dans les Actions Sivolella et Sanford ont modifi é leurs plaintes afi n d’y introduire de nouvelles prétentions sur le fondement de l’article 36 (b) de l’Investment Company Act dans le but de recouvrer le remboursement des frais prétendument excessifs qui auraient été versés à FMG LLC en sa qualité d’administrateur du EQ Advisors Trust. Les demandeurs entendent recouvrer les prétendus trop perçus ou, alternativement, obtenir la résiliation du contrat et la restitution des frais excessifs payés, des intérêts, coûts et honoraires. En janvier 2015, les défendeurs ont saisi le juge des référés et ont introduit plusieurs demandes de récusation des experts mandatés par les demandeurs dans les Actions Sivolella et Sanford. En janvier 2015, deux demandeurs dans l’Action Sanford ont également introduit une demande de référé partiel concernant la question de l’Indice de Portefeuille EQ/Core Bond, et ont soulevé des exceptions in limine litis pour exclure certains documents et le témoignage de l’un des experts des défendeurs. AXA Equitable estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et entend fermement les En juin 2014, une action en justice a été introduite contre AXA Equitable Life Insurance Company (Zweiman c. AXA Equitable) devant la cour de première instance de l’État de New York (New York state court) et une seconde action similaire (Shuster c. AXA Equitable) a été introduite en novembre 2014 devant la cour de première instance de l’État du New Jersey (New Jersey state court). Ces actions ont été introduites pour le compte d’un groupe de personnes ayant souscrit des rentes variables à AXA Equitable qui étaient soumises à une stratégie (intitulée « AXA Tactical Manager ») de gestion de la volatilité relative à certaines options à investissement variable offertes aux souscripteurs de contrats d’AXA Equitable à rentes variables. Ces demandes invoquent la rupture d’une clause contractuelle, en alléguant qu’AXA Equitable a violé ces clauses en commettant un manquement à la loi de l’État de New York lors de la mise en œuvre de cette stratégie. Les dommages-intérêts demandés ne sont pas quantifi és. AXA Equitable estime qu’elle dispose d’arguments solides pour faire rejeter ces demandes et entend En avril 2014, une action en justice a été introduite contre AXA Equitable Life Insurance Company (Andrew Yale c. AXA Equitable) devant la juridiction du District Sud de New York (« US federal district court for the Southern District of New York »). Cette procédure est une action collective pour le compte de toutes les personnes qui ont, directement ou indirectement, acheté, renouvelé ou payé des primes de police d’assurance émises par AXA Equitable de 2011 au 11 mars 2014 (les « Polices »). La demande allègue qu’AXA Equitable n’a pas révélé dans le communiqué annuel requis par la législation de New York ni ailleurs que certaines opérations de réassurance avec des sociétés de réassurance liées étaient garanties par des « garanties parentales contractuelles », et qu’AXA Equitable a ainsi prétendument donné une image inexacte de sa situation 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS fi nancière et de son système de réserve légale. La demande vise à obtenir réparation sur le fondement de l’article 4226 de la loi des assurances de l’Etat de New York (« New York Insurance Law ») du montant de toutes les primes payées par la classe au titre des Polices au cours de la période concernée. En juin 2014, AXA Equitable a soulevé une exception de procédure, qui a été rejetée en octobre 2014. En février 2015, les demandeurs ont substitué deux demandeurs au demandeur initial, qui avait estimé qu’il ne pouvait avoir qualité de demandeur et de représentant de la classe dans cette procédure. En mars 2015, AXA Equitable a invoqué une fi n de non recevoir. AXA Equitable estime qu’elle dispose d’arguments solides pour faire rejeter ces prétentions et entend fermement les contester. Au premier trimestre 2012, AllianceBernstein a reçu une plainte (la « Plainte ») pour le compte de Philips Pension Trustees Limited et Philips Electronics UK Limited (« Philips »), un ancien client, un fonds de pension, prétendant qu’AllianceBernstein Limited (une fi liale de droit anglais détenue à 100 % par AllianceBernstein) avait été négligente et n’avait pas respecté certains principes de diligence applicables à l’investissement initial et à la gestion du portefeuille de titres adossés à des créances hypothécaires américaines d’un montant de 500 millions de livres. Le montant du préjudice allégué varie entre 177 millions de dollars et 234 millions de dollars, auxquels s’ajoute l’intérêt composé sur une allégation de 125 millions de dollars de pertes réalisées par le portefeuille. Le 2 janvier 2014, Philips a introduit une demande (la « Demande ») devant la Haute Cour de Justice de Londres, Angleterre (High Court of Justice in London, England), qui a formellement ouvert la procédure judiciaire en ce qui concerne les allégations contenues dans la Plainte. AllianceBernstein estime que toute perte concernant ce client résulte d’évolutions défavorables dans le marché du logement et du crédit hypothécaire américain qui ont précipité la crise fi nancière en 2008 et d’aucune négligence ou d’échec de leur part. AllianceBernstein estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions, et entend fermement les Une action collective a été introduite à l’encontre d’ AXA France et d’AGIPI (une association française d’assurance) le 28 octobre 2014 par une association française de consommateurs, CLCV. Il est allégué dans la demande que AXA France et AGIPI ont violé leur obligation contractuelle de maintenir un taux d’intérêt à 4,5 % sur certains contrats d’assurance vie (CLER) souscrits par des bénéfi ciaires avant juin 1995. L’action collective cite sept cas individuels et est intentée pour le compte de toutes les personnes bénéfi ciaires de police d’assurance se trouvant dans une situation similaire. AXA France estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et entend Au quatrième trimestre 2012, une action a été introduite contre AXA Seguros Generales SA de Seguros y Reaseguros (« AXA Espagne ») à Madrid par une société de développement immobilier, Sistema KLEC, alléguant la violation d’un contrat conclu par AXA Espagne en 2008 portant sur le développement I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS d’un certain nombre d’agences pouvant aller jusqu’à 125. Le requérant demande des dommages intérêts sur divers fondements pour des montants variant d’environ 149 millions d’euros à 623 millions d’euros. AXA Espagne estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et entend fermement les contester. Le procès concernant cette action s’est tenu en janvier 2014 et une décision du tribunal est attendue prochainement. Cette décision est susceptible d’appel par n’importe laquelle des parties au litige. ERDF (une fi liale de la première société de réseau électrique en France) a notifi é une demande de couverture en vertu d’une assurance de responsabilité professionnelle garantie par AXA Corporate Solutions. Les responsabilités sous- jacentes en question résultent d’une série de procès (plus de 500 actions individuelles) intentée à l’encontre de ERDF par des producteurs d’électricité locaux en France engagés dans la production d’énergie solaire / d’énergie verte. Ces producteurs locaux invoquent des pertes fi nancières causées par le retard d’ERDF dans son traitement de leurs demandes d’être reliés au réseau public dans le délai légal, résultant dans leur incapacité à bénéfi cier de taux attractifs de rachat en vertu de certains décrets du gouvernement français promulgués en 2006 et 2010 (les « décrets »). En février 2014, la Cour d’Appel de Versailles s’est prononcée contre ERDF dans l’un de ces contentieux et, dans le cadre de cette décision, a décidé qu’AXA CS était tenue envers ERDF en vertu des termes de la police d’assurance de couvrir ces pertes dans ce cas spécifi que. AXA CS s’est pourvu en cassation contre cette décision auprès de la Cour de cassation. AXA CS estime qu’elle dispose d’arguments solides à l’égard de ces prétentions et Outre les différentes actions mentionnées ci-dessus, AXA et certaines de ses fi liales sont aussi impliquées dans différentes actions et procédures judiciaires relatives aux opérations impliquant l’acquisition ou la vente d’une activité ou d’actifs, des fusions ou autres opérations de regroupements d’entreprises, la création ou la dissolution de joint-ventures ou de partenariats, des offres publiques d’achat ou d’échanges, les rachats de participations minoritaires ou toute autre opération similaire (« opérations de fusions et acquisitions »). En lien avec les opérations de fusions et acquisitions, AXA et ■ sont impliqués dans des actions judiciaires ou autres demandes de la part d’acquéreurs, partenaires de joint- ventures, actionnaires ou autres parties aux opérations qui sollicitent l’octroi de dommages et intérêts sur divers fondements (y compris déclarations inexactes, absence de contractuellement ou de mettre en cause la responsabilité d’AXA et/ou de ses fi liales ; et / ou ■ bénéfi cient de droits contractuels à indemnisation à l’égard de tiers vendeurs ou contreparties à une transaction visant à protéger le Groupe contre les risques de litiges existants ou potentiels ou le passif éventuel des activités acquises ou des actifs. Ces indemnités constituent généralement pour le débiteur des obligations non garanties et, par conséquent, leur valeur peut être considérablement diminuée ou réduite 334 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I à zéro en cas de faillite ou d’insolvabilité de la partie Par exemple, Friends Provident (« FP ») a notifi é des demandes d’indemnisation à AXA UK à la suite de la vente de AXA Sun Life Holdings Limited et Winterthur Life UK Limited. Nombre de ces demandes concernent d’éventuels événements futurs qui n’ont pas encore eu lieu et, par conséquent, la mesure dans laquelle elles pourraient donner lieu à de futures dettes (s’il en est) pour AXA UK est actuellement incertaine. À la suite de cette opération, AXA UK a aussi consenti, de manière séparée, une indemnité à FP pour toute perte qu’elle pourrait subir du fait du paiement de sommes à des fi duciaires (trustees) de fonds de pension ou employeurs en lien avec des demandes d’indemnisation relatives à l’égalisation des régimes de retraite. Ces demandes d’indemnisation sont actuellement en cours d’examen et il faudra plusieurs mois/années pour déterminer le montant fi nal du passif de ces affaires. La Direction estime que le passif fi nal d’AXA en lien avec ces affaires ne sera en tout état de cause pas signifi catif pour les résultats opérationnels consolidés et la position fi nancière du Groupe. AXA et certaines de ses fi liales sont aussi impliquées dans différentes négociations relatives à l’évaluation fi scale et/ou des litiges en cours avec les autorités fi scales sur des évaluations contestées ou d’autres sujets dans un certain nombre de pays. Ces litiges ou évaluations surviennent dans des circonstances variées, y compris des litiges dans le contexte d’opérations de fusions et acquisitions, de restructuration ou de transactions fi nancières, aussi bien que dans le cadre des activités ordinaires Ces dernières années, un certain nombre de pays, parmi lesquels la France et la Belgique, ont adopté des lois en faveur de la responsabilité pénale des personnes morales. Les critères permettant de rechercher la responsabilité pénale des personnes morales du fait des actes de leurs dirigeants et salariés ne sont pas clairement défi nis dans la plupart de ces pays et les procureurs et magistrats ont une large marge d’appréciation dans ce domaine. Dans les dernières années, les mises en cause et les plaintes pénales déposées contre des personnes morales pour de prétendues infractions pénales se sont généralisées et certaines entités du Groupe AXA ont fait de temps à autre l’objet de poursuites et/ou de mises en examen notamment en France et en Belgique. Bien que la poursuite ou la mise en examen d’une entité du Groupe ne présente pas en soi de risque fi nancier important, elle peut avoir des conséquences très graves pour un Groupe réglementé comme AXA, et ce tant en ce qui concerne sa réputation que d’un point de vue réglementaire, parce que la reconnaissance de la responsabilité pénale peut avoir des conséquences négatives pour les autres entités du Groupe ayant une activité réglementée à travers le monde (en ce compris jusqu’à la perte ou le refus de leur agrément, dans certains pays, pour délivrer certains services fi nanciers tels que la gestion d’actifs et la distribution de produits bancaires ou d’assurance). En outre des affaires discutées ci-avant, AXA et certaines de ses fi liales sont également impliquées dans diverses actions et procédures judiciaires inhérentes à leurs activités, notamment les poursuites liées aux activités d’assurance et de gestion Outre le risque contentieux tel que décrit ci-dessus, AXA et ses fi liales sont soumises à une réglementation exhaustive 4.6 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS dans les divers pays dans lesquels elles exercent leurs activités. Dans ce contexte, AXA et ses fi liales font l’objet, d’exécution et d’autres mesures prises par les autorités réglementaires et judiciaires (contentieux civil et/ou pénal), ainsi que de modifi cations légales ou réglementaires qui pourraient affecter de façon signifi cative leurs activités et leur résultat opérationnel. Pour de plus amples informations sur ces questions ainsi que sur les autres risques et responsabilités y afférentes affectant le Groupe et ses activités, vous pouvez vous reporter aux Sections 3.1 « Cadre réglementaire » et 3.2 « Facteurs de risque » dans la Partie 3 du présent Document de Référence et à la Note 29 des États Financiers Consolidés du Groupe dans la Partie 4 du présent Document de Référence. Certains des contentieux décrits ci-dessus sont le fait de diverses catégories de plaignants et certains de ces plaignants dans ces contentieux réclament des montants importants ou indéterminés à titre de réparation, parmi lesquels fi gurent des Bien qu’il soit impossible de prévoir avec certitude l’issue d’une procédure, tout particulièrement lorsqu’elle n’en est pas encore à un stade très avancé, la Direction estime que le dénouement des affaires décrites ci-dessus ne devrait pas avoir d’effet négatif signifi catif sur la situation fi nancière consolidée d’AXA dans son ensemble. Cependant, vu la nature de ces actions en justice et enquêtes, et étant donné la fréquence des jugements accordant d’importants dommages et intérêts et des sanctions réglementaires dans certains États (notamment aux États- Unis), ces montants n’ayant par ailleurs que peu ou pas de lien avec les préjudices réellement subis par les requérants et des violations de la réglementation, la Direction d’AXA ne peut ni évaluer les montants pouvant être dus au titre d’éventuelles condamnations ni prévoir si celles-ci pourraient avoir un effet négatif signifi catif sur les résultats opérationnels consolidés Note 32 Événements postérieurs à la clôture Suite à la décision du 15 janvier 2015 de la Banque Nationale Suisse (BNS) d’abandonner le cours plancher de 1,20 franc suisse face à l’euro et d’abaisser à - 0,75 % le taux d’intérêt sur les dépôts à vue, la devise helvétique s’est fortement appréciée par rapport à l’euro. Cette appréciation, si elle s’avère durable, devrait avoir un effet mécanique sur les réserves liées aux écarts de conversion comptabilisées dans les capitaux propres d’AXA en Suisse ainsi que sur la conversion des résultats en 2015\. Par ailleurs, les décisions de la BNS devraient avoir une infl uence sur l’environnement fi nancier et économique d’AXA Winterthur, notamment sur le rendement à long terme des obligations d’État, la performance des marchés d’actions et la 22 janvier 2015 l’extension de son programme d’achat d’actifs (obligations souveraines, obligations sécurisées et ABS) dans le but de relancer l’économie en encourageant la création de crédit et la prise de risque. Cette décision devrait avoir un impact sur les rendements des obligations souveraines et des obligations du secteur privé de la zone Euro, ainsi que sur les taux de change des devises étrangères contre l’Euro. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 4 4.7 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES (Exercice clos le 31 décembre 2014) En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur : ■ le contrôle des comptes consolidés de la société AXA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justifi cation de nos appréciations ; ■ la vérifi cation spécifi que prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : ■ votre Société détaille dans ses Notes 1.8.2, 4.3 et 9.9 de l’annexe aux comptes consolidés les modalités de valorisation retenues Nous avons examiné le caractère approprié du dispositif mis en place relatif à la valorisation des actifs fi nanciers, ainsi que de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus ; 336 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ certains postes techniques propres à l’assurance et à la réassurance, à l’actif et au passif des comptes consolidés de votre Société, sont estimés sur des bases statistiques et actuarielles, notamment les provisions techniques, les participations aux bénéfi ces différées, les frais d’acquisition reportés et leurs modalités d’amortissement, et les valeurs acquises de portefeuille. Les modalités de détermination de ces éléments sont relatées respectivement dans les Notes 1.14, 1.7.3 et 1.7.2 de l’annexe aux Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des hypothèses retenues dans les modèles de calculs utilisés, au regard notamment de l’expérience du Groupe, de son environnement réglementaire et économique, ainsi que de la cohérence d’ensemble ■ les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation effectués à chaque inventaire selon les modalités relatées dans la Note 1.7.1 et dans la Note 5.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons notamment vérifi é que les approches d’évaluation retenues étaient fondées sur des hypothèses cohérentes avec les données prévisionnelles issues des plans stratégiques établis par le Groupe. Nous avons également examiné les éléments réunis par le Groupe pour justifi er les autres hypothèses retenues ainsi que les tests de sensibilité réalisés ; ■ les actifs et passifs d’impôts différés sont comptabilisés et évalués selon les modalités relatées dans la Note 1.17.1 de l’annexe Nous nous sommes assurés que les modalités d’évaluation ont tenu compte de la nature des différences fi scales, des prévisions établies par le Groupe et, lorsque les principes comptables l’autorisent, de ses intentions ; ■ les dérivés et les activités de couverture sont comptabilisés conformément aux modalités relatées dans la Note 1.10 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous nous sommes assurés que les opérations relevant du régime de comptabilité de couverture au sens des normes font l’objet d’une documentation conforme aux règles applicables en matière de stratégie de couverture. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérifi cation spécifi que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 25 mars 2015 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Cette page a été laissée blanche intentionnellement. 338 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions Modi cation des droits des actionnaires Informations relatives aux franchissements de seuils I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Figure ci-après un résumé de certaines dispositions importantes de la législation française en vigueur à la date de dépôt du présent Rapport Annuel et de nos statuts. Une copie de nos statuts peut être obtenue auprès du Registre du commerce et des sociétés du Conformément à l’article 3 de ses statuts, l’objet social d’AXA ■ la prise de participations sous toutes leurs formes dans toutes sociétés ou entreprises, françaises ou étrangères, en ce compris des sociétés ou entreprises d’assurance ; ■ l’acquisition, la gestion et la réalisation de tous titres ou valeurs mobilières, cotés ou non cotés, ainsi que de tous biens meubles ou immeubles ou de tous droits, titres ou valeurs mobilières, cotés ou non cotés, se rapportant à ces ■ la réalisation de toutes opérations industrielles, commerciales, directement ou indirectement, à ce qui précède. En plus des dispositions de la législation française, un certain nombre de dispositions particulières concernant les membres du Conseil d’Administration fi gurent dans les statuts d’AXA ou dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration, dont Général ainsi que le ou les Directeurs Généraux Délégués perçoivent une rémunération dont le Conseil détermine le montant et les modalités, sur proposition du Comité de Rémunération et de Gouvernance. Les membres du Conseil d’Administration perçoivent des jetons de présence dont le montant global maximal est déterminé par les actionnaires en Assemblée Générale et réparti ensuite entre les membres du Conseil d’Administration sur décision de ce dernier. Par dérogation à ce qui précède, le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration prévoit qu’aucun jeton de présence n’est versé aux administrateurs appartenant à la Direction Générale de la Société (Directeur Général et Directeur Général Délégué). Pour toute information complémentaire, vous pouvez vous reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise » du présent Quelle que soit la durée pour laquelle elles ont été conférées, les fonctions de Président du Conseil d’Administration prennent fi n au plus tard à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle le Président atteint l’âge de 70 ans. Quelle que soit la durée pour laquelle elles ont été conférées, les fonctions de Directeur Général prennent fi n au plus tard à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle le Directeur Général atteint l’âge de 65 ans. La même règle est applicable au ou aux Une personne physique ayant atteint l’âge de 70 ans ne peut être nommée ou renouvelée en tant que membre du Conseil d’Administration que pour une durée de deux ans, renouvelable Si le nombre des membres du Conseil d’Administration ayant atteint l’âge de 70 ans dépasse le tiers des administrateurs en fonction, à défaut de la démission volontaire d’un membre du Conseil d’Administration âgé de 70 ans ou plus dans un délai de trois mois à compter du dépassement, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’offi ce. 340 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Si le représentant permanent d’une personne morale membre du Conseil d’Administration a atteint l’âge de 70 ans, celle-ci devra, dans un délai de trois mois, pourvoir à son remplacement. À défaut, elle sera réputée démissionnaire d’offi ce. Conformément au Code Afep-Medef, les administrateurs doivent être actionnaires de la Société à titre personnel et posséder un nombre signifi catif d’actions ; à défaut de les détenir lors de leur entrée en fonction, ils doivent utiliser leurs jetons de présence pour acquérir des titres. Dans ce cadre, le Conseil d’Administration fi xe à chaque administrateur, personne physique ou représentant permanent d’une personne morale à qui les jetons de présence ont été reversés, pour objectif de détenir, avant l’expiration d’un délai de deux ans suivant sa première nomination, un nombre d’actions de la Société dont la valeur sur la base du cours de clôture de l’action AXA au 31 décembre de la dernière année civile doit correspondre à un montant au moins équivalent au dernier montant annuel brut des jetons de présence qu’il a touché. Les actions ainsi acquises pour atteindre cet objectif doivent être détenues sous Pour toute information complémentaire relative aux pouvoirs du Conseil d’Administration, vous pouvez vous reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise » du présent Rapport Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions Chaque action AXA confère à son détenteur une voix lors des Assemblées Générales d’actionnaires de la Société sous réserve des dispositions ci-après relatives aux droits de vote doubles. Le 26 mai 1977, l’Assemblée Générale a décidé que toute action entièrement libérée et détenue sous forme nominative par la même personne pendant une durée minimale de deux exercices complets conférait à son détenteur un droit de vote double au titre de cette action lors de toute Assemblée En cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes, les actions accordées gratuitement à tout actionnaire détenant des actions à droit de vote double seront également assorties de droits de vote doubles. Les droits des titulaires d’actions à droit de vote doubles ne peuvent être modifi és ou supprimés que sur décision d’une Assemblée Générale Extraordinaire et après autorisation d’une Assemblée s péciale des titulaires de ce droit. Sur proposition du Conseil d’Administration d’AXA, l’Assemblée Générale des actionnaires d’AXA peut décider d’allouer tout ou partie des bénéfi ces distribuables aux réserves générales ou spéciales, de les reporter à nouveau ou de les allouer aux actionnaires sous la forme de dividendes. Si AXA a dégagé un bénéfi ce distribuable depuis la fi n du dernier exercice, tel que mis en évidence dans un bilan intermédiaire certifi é par ses Commissaires aux comptes, le Conseil d’Administration peut distribuer des acomptes sur dividendes dans la limite du bénéfi ce distribuable, sans que l’accord préalable des actionnaires ne soit requis. Les statuts d’AXA imposent à la Société de répartir les dividendes entre ses actionnaires proportionnellement à leur participation dans le capital. Conformément aux statuts d’AXA, la date de versement des dividendes est décidée par le Conseil d’Administration. Les statuts d’AXA permettent à l’Assemblée Générale des actionnaires de décider d’accorder à chacun d’entre eux une option entre recevoir les dividendes en numéraire ou sous Conformément au droit français, les actionnaires disposent, proportionnellement au montant de leurs actions, d’un droit de préférence à la souscription d’actions ordinaires (et/ou de titres convertibles, échangeables ou toutes autres valeurs mobilières donnant droit, directement ou indirectement, à des titres de capital émis par la Société). Pendant toute la période de souscription relative à une offre particulière, les actionnaires ont la possibilité de céder leurs droits préférentiels de souscription à moins qu’ils n’y aient préalablement renoncé. Afi n d’émettre de nouvelles actions sans droit préférentiel de souscription, en dehors des émissions déjà approuvées ou autorisées par les actionnaires d’AXA, la Société doit obtenir l’accord de ses actionnaires réunis en Assemblée Générale Extraordinaire et statuant à la majorité des deux tiers des droits de vote. Si la société AXA est liquidée, les actifs restant après règlement des dettes, des frais de liquidation et de toutes les créances antérieures, seront utilisés pour rembourser les actionnaires d’AXA dans la limite du montant du solde de la liquidation et de la valeur nominale des actions détenues par chaque actionnaire. Tout excédent sera réparti entre tous les actionnaires, sous réserve des droits résultant, le cas échéant, des différentes classes d’actions, en proportion de leurs droits dans le capital. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Modifi cation des droits des actionnaires En vertu du droit français, les actionnaires d’une société anonyme française ont le pouvoir de modifi er les statuts de celle-ci. Une telle modifi cation requiert généralement l’accord des deux tiers des actionnaires présents ou représentés en Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires. (i) d’accroître les engagements des actionnaires à l’égard de la Société ou d’un tiers ou de réduire les droits individuels acquis par chaque actionnaire (tels que les droits de vote, le droit aux bénéfi ces distribuables de la Société lorsqu’ils sont alloués sous la forme de dividendes, le droit de vendre ses actions et le droit d’agir en justice contre la Société). Les Assemblées d’actionnaires sont convoquées, se réunissent et délibèrent dans les conditions prévues par la loi française et Un avis de réunion doit être publié au Bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) au moins 35 jours avant toute Assemblée Générale (ou 15 jours dans certains cas spécifi ques) et doit comprendre, notamment, l’ordre du jour et les projets Au moins 15 jours (ou 6 jours dans certains cas) avant la date fi xée pour l’Assemblée Générale en première convocation et au moins 10 jours (ou 4 jours dans certains cas) sur seconde convocation, la Société enverra un avis de convocation contenant toutes les mentions requises par la loi, par courrier à l’ensemble des actionnaires inscrits au nominatif qui détiennent des actions depuis plus d’un mois avant la date de cet avis de convocation et publiera cet avis de convocation dans un Journal d’annonces légales et au BALO. Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, aux Assemblées Générales sur justifi cation de son identité et de la propriété de ses titres conformément aux dispositions de la loi française. Cette justifi cation s’opère par l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte au deuxième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire Il n’existe pas en France de régime anti-OPA comparable à celui existant dans certains États des États-Unis ou dans d’autres juridictions. Néanmoins, un certain nombre de dispositions légales françaises issues notamment de la loi du 29 mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle ou de certaines dispositions de la Directive européenne du 21 avril 2004 concernant les offres publiques d’acquisition, transposée en droit français en 2006, peuvent par leurs effets aller dans le même sens. Dans le cas d’AXA, les dispositions concernées incluent, entre autres, l’existence d’actions AXA assorties de droits de vote doubles. La loi française requiert généralement l’approbation des fusions et de certaines autres opérations de restructuration par les deux tiers des actionnaires présents ou représentés en Assemblée Générale Extraordinaire convoquée à cet effet. Elle requiert également le vote favorable sur la fusion des actionnaires de la société absorbante réunis en Assemblée Générale Extraordinaire. Cependant, les Assemblées Générales des actionnaires respectifs des sociétés absorbées et absorbantes ne sont pas obligatoires dans le cas d’une fusion-absorption par une société mère d’une fi liale à 100 %. 342 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I nformations relatives aux franchissements de seuils Conformément à l’article 7 des statuts d’AXA, toute personne agissant seule ou de concert, qui vient à posséder, directement ou indirectement par l’intermédiaire de sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce, un nombre d’actions représentant 0,5 % du capital ou des droits de vote de la Société, est tenue, dans les cinq jours du franchissement de seuil, de déclarer à la Société par lettre recommandée avec accusé de réception le nombre total d’actions et de droits de vote qu’elle possède ainsi que le nombre total des titres donnant accès à terme au capital et les droits de vote qui y Cette déclaration devra être renouvelée dans les conditions prévues ci-dessus chaque fois qu’une nouvelle fraction de 0,5 % du capital ou des droits de vote sera franchie, à la À défaut d’avoir été déclarées dans les conditions susvisées, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote dans les Assemblées d’actionnaires, si à l’occasion d’une assemblée, le défaut de déclaration a été constaté et si un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble 5 % au moins du capital en font la demande lors de cette assemblée. La privation du droit de vote s’appliquera pour toute Assemblée d’actionnaires se tenant jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la Le capital social de la Société ne peut être modifi é que dans les conditions prévues par les dispositions légales ou réglementaires en vigueur. Aucune disposition des statuts ou du Règlement Intérieur ne prévoit de conditions plus strictes que la loi en matière de modifi cation du capital de la Société. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 5 5.2 DESCRIPTION DU CAPITAL SOCIAL 2,29 euros, toutes entièrement souscrites et libérées, et portant jouissance au 1er janvier 2014. Le tableau ci-dessous relate les principales évolutions du capital intervenues entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2014 : Augmentation de capital réservée aux salariés Augmentation de capital réservée aux salariés Augmentation de capital réalisée dans le cadre du Programme AXA Miles 2012 (plan 2 + 2) Augmentation de capital réservée aux salariés 344 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ANNEXE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION – ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – RAPPORT FINANCIER ANNUEL – TABLE DE CONCORDANCE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce, de la composition du Conseil et du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration (Partie 1) ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société (Partie 2). Ce rapport présente également les principes et les règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et autres avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux (Partie 3). Enfi n, le rapport indique le Code de gouvernement d’entreprise de référence retenu par la Société et précise, le cas échéant, les dispositions de ce Code qui ont été écartées par la Société et les raisons pour lesquelles elles l’ont été (Partie 4). Partie 1 Composition et conditions de Pour tout développement relatif à la composition du Conseil d’Administration, au principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, ainsi qu’aux conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration, il convient de se reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise », Sections « Le Conseil d’Administration » et « Les C omités du Conseil d’Administration » du présent Rapport Annuel. Pour tout développement relatif aux limitations que le Conseil d’Administration a apportées aux pouvoirs du Président Directeur Général, il convient de se reporter à la Partie 2 « Gouvernement d’entreprise », section « Le Président Directeur Général » du présent Rapport Annuel. Partie 2 Procédures de contrôle interne et de gestion Conformément à l’article L.225-37 du Code de commerce, il incombe au Président du Conseil d’Administration de rendre compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société. Dans ce cadre, le présent rapport présente de façon synthétique les principaux mécanismes et procédures de contrôle interne du Groupe AXA dont l’objet est de permettre aux dirigeants de conclure que le Groupe dispose d’un système de contrôle interne fi able, global et adapté à ses activités ainsi qu’aux risques qui leur sont inhérents. Ce rapport présente une vision d’ensemble et n’a pas vocation à décrire de manière détaillée la totalité des procédures et mécanismes de contrôle interne déployés au sein de la Société et de ses fi liales. En vue de préparer le présent rapport, le Président du Conseil d’Administration a pu s’entretenir, à sa convenance, avec les dirigeants de la Société et prendre connaissance des informations fournies au Conseil d’Administration concernant l’environnement de contrôle interne du Groupe. Ce rapport a été examiné par le Comité d’Audit avant d’être revu et approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du Dans le présent rapport, l’expression « Groupe » se rapporte à AXA SA (la « Société ») ainsi qu’à ses fi liales consolidées, De par ses activités de protection fi nancière et de g estion d’actifs à grande échelle, le Groupe AXA est exposé à un large éventail de risques – risques d’assurance, risques liés aux marchés fi nanciers ainsi que d’autres types de risques – détaillés dans le présent Rapport Annuel. À cet égard, vous pouvez notamment consulter la Partie 3 « Cadre réglementaire, facteurs de risque : risques de marché et informations liées » et la Partie 4 « États Financiers Consolidés » – Note 31 « Contentieux » du présent Rapport Annuel. 346 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Afi n d’assurer la gestion de ces risques, le Groupe a mis en place un système de contrôle interne global conçu pour permettre aux dirigeants d’être tenus informés, en temps utile et de façon régulière, des risques signifi catifs. Ce système doit également permettre aux dirigeants de disposer des informations et outils nécessaires à la bonne analyse et à la gestion de ces risques, de s’assurer de l’exactitude et la pertinence des états fi nanciers du Groupe ainsi que des Rémunération et de Gouvernance. Ces C omités exercent leurs activités sous la responsabilité du Conseil d’Administration et lui en rendent compte de façon régulière. Pour une description détaillée des structures de gouvernance d’AXA, et en particulier de la composition et des missions du Conseil d’Administration, ainsi que de la structure et de la composition des C omités du Conseil d’Administration, vous pouvez consulter la Section 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent Rapport Annuel. Ces mécanismes et procédures sont principalement ■ des structures de gouvernance au niveau du Groupe, conçues pour permettre une supervision et une gestion appropriées des activités d’AXA ainsi que pour assurer une claire répartition des rôles et des responsabilités au plus haut ■ des structures de gestion et des mécanismes de contrôle conçus pour permettre aux dirigeants du Groupe d’appréhender distinctement les principaux risques auxquels le Groupe est exposé, et de disposer des outils nécessaires ■ du contrôle interne sur le reporting fi nancier (« ICOFR ») conçu pour assurer l’exactitude, l’exhaustivité et la production en temps utile des états fi nanciers consolidés du Groupe ; ■ des contrôles et procédures de communication développés à l’effet de permettre aux dirigeants de disposer des informations nécessaires pour décider des communications, en toute connaissance de cause et en temps utile, et de s’assurer que la communication d’informations signifi catives (à caractère fi nancier ou non) est exacte, exhaustive et L’ensemble de ces mécanismes et procédures constitue, selon les dirigeants, un environnement de contrôle complet et adapté La Direction Générale du Groupe veille à la mise en œuvre du système de contrôle interne du Groupe, ainsi qu’à l’existence et à la pertinence des dispositifs de suivi du contrôle interne et de gestion des risques dans le Groupe. Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’Administration procède aux contrôles et vérifi cations Trois C omités ad hoc rattachés au Conseil d’Administration ont été institués en vue d’examiner des sujets spécifi ques : le Comité d’Audit, le Comité Financier, et le Comité de Si chacun des C omités du Conseil a un rôle important au regard de l’environnement global de contrôle interne du Groupe, le Comité d’Audit tient toutefois une place prépondérante dans l’examen des sujets relatifs au contrôle interne et aux risques afférents. Le Comité assure le suivi des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe. Le champ des responsabilités du Comité d’Audit est défi ni dans la Charte du Comité d’Audit, approuvée par le Conseil Pour plus d’informations sur les missions et activités du Comité d’Audit, sa composition et les principaux sujets traités par le Comité en 2014, vous pouvez vous reporter à la S ection 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent Les principales fi liales d’AXA, qu’elles soient cotées en bourse ou non, sont généralement dotées d’un conseil d’administration ou de surveillance, comprenant généralement des membres indépendants ou n’exerçant pas de fonctions opérationnelles et de plusieurs comités, dont un c omité d’a udit et un comité de rémunération, généralement composés de membres indépendants ou n’exerçant pas de fonctions AXA a initié un processus visant à harmoniser au sein du Groupe les standards en matière de gouvernement d’entreprise. Cet effort s’est notamment concentré sur l’harmonisation, dans la mesure du possible, des règles relatives à diverses questions de gouvernance telles que la taille et la composition des organes de direction, les critères d’indépendance des administrateurs, le rôle des comités et la politique de rémunération des Ces standards exigent que soient notamment mis en place, au sein des conseils d’administration des principales fi liales du Groupe, un c omité d’a udit, ainsi qu’un comité de rémunération. Les comités d’audit jouent un rôle essentiel lors de l’examen des comptes et autres informations fi nancières établies par la d irection, mais également en matière de suivi du reporting à caractère fi nancier, du contrôle interne, des règles et méthodes comptables applicables au sein d’AXA, de questions comptables particulières, du suivi des principaux risques ainsi que des fraudes et autres sujets similaires. Ces standards de gouvernance font partie d’un ensemble de standards Groupe applicables à toutes les sociétés du Groupe AXA (le Group Standards Handbook) qui vise à assurer que l’ensemble des entités disposent de procédures de gestion des risques et de structures de gouvernance adaptées et I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON respectent les exigences de contrôle minimum imposées par le Groupe. Les d irecteurs g énéraux des sociétés du Groupe AXA sont ainsi soumis à un processus de certifi cation annuel au cours duquel ils certifi ent que les sociétés sous leur responsabilité sont en conformité avec les standards Groupe. Afi n de pouvoir gérer les divers risques auxquels il est exposé, le Groupe AXA s’est doté de plusieurs structures et mécanismes de contrôle. Ces dispositifs sont conçus pour permettre aux dirigeants d’avoir une bonne visibilité en temps utile, sur les principaux risques du Groupe et de disposer des outils nécessaires à leur analyse et leur gestion. Ces structures de gestion et mécanismes de contrôle comprennent notamment les éléments suivants : AXA est doté d’un Comité de Direction interne, actuellement composé de dix membres, qui assiste le Directeur Général et le Directeur Général Délégué dans le pilotage de la gestion opérationnelle du Groupe. Le Comité de Direction n’a pas de Le Comité de Direction se réunit en général chaque semaine pour débattre des aspects stratégiques, fi nanciers et Pour plus d’informations sur le Comité de Direction et notamment sa composition, vous pouvez consulter S ection 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du Le Comité Exécutif, les revues trimestrielles de performance (« QBR ») et le plan AXA est doté d’un Comité Exécutif actuellement composé de dix-neuf membres, regroupant entre autres les membres du Comité de Direction et les responsables des principales fi liales, unités opérationnelles ou fonctions transversales d’AXA. Si le Comité Exécutif est un comité de gestion interne sans pouvoir décisionnel, il joue néanmoins un rôle majeur en assistant la Direction Générale dans la gestion des activités opérationnelles du Groupe, l’étude d’initiatives stratégiques ou tout autre sujet que la Direction Générale juge utile. Le Comité Exécutif se réunit en général quatre fois par an. À la fi n des trois premiers trimestres de chaque année, le Comité de Direction pilote des QBR (Quarterly Business Reviews) au cours desquelles la performance des principales unités opérationnelles du Groupe est passée en revue. Ces QBR ont été mises en place en 2000 afi n d’assurer un cadre transparent et cohérent à : (1) l’examen de la performance des entités opérationnelles et l’état d’avancement des grands projets au moyen d’indicateurs de mesure chiffrés défi nis avec les membres du Comité de Direction ; (2) la mesure de la progression des projets transversaux du Groupe ; (3) l’échange Ces QBR constituent un mécanisme important de contrôle de la gestion permettant de surveiller de façon régulière la performance du Groupe et de ses principales unités opérationnelles, ainsi que d’identifi er en temps utile les nouveaux risques signifi catifs et les autres sujets d’importance. Au cours du quatrième trimestre, chaque unité opérationnelle présente son plan stratégique au comité de pilotage en charge du plan stratégique du Groupe présidé par le Directeur Général Délégué. Le plan stratégique du Groupe est revu par le Comité de Direction et approuvé par le Conseil d’Administration. Pour plus d’informations sur le Comité Exécutif et notamment « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » du présent dans les procédures de contrôle interne De nombreux départements au sein du GMS (qui regroupe les fonctions centrales du Groupe) ont vocation à gérer certains aspects du contrôle interne et des risques y afférents. Néanmoins, seuls les quatre départements décrits ci-dessous sont amenés à traiter spécifi quement de ces sujets dans le Le département Group Risk Management (GRM) a pour objectif l’identifi cation, la quantifi cation et la gestion des principaux risques auxquels le Groupe est exposé. Pour ce faire, des méthodes et des outils de mesure et de suivi sont développés et déployés par GRM, incluant notamment un cadre homogène de modélisation stochastique (à travers le modèle interne AXA). Ces travaux conduisent à des décisions impactant le profi l de risque du Groupe, contribuent à contrôler la solidité fi nancière et à gérer la volatilité des résultats grâce à une meilleure appréciation des risques encourus ainsi qu’à une optimisation des fonds propres alloués par le Groupe à ses différentes En tant qu’équipe centrale, GRM coordonne la fonction Risk Management au sein du Groupe, laquelle est relayée par des équipes de Risk Management locales dans chaque entité opérationnelle. La typologie des risques couverts inclut les risques provenant des actifs investis, des passifs d’assurance, Pour une description détaillée de l’organisation, la gouvernance, les missions ainsi que les contrôles du Risk Management, vous pouvez vous reporter à la S ection 3.3 « Annexes quantitatives et qualitatives liées aux facteurs de risque » du présent Rapport (1) Fonctions centrales rattachées à la société holding AXA SA. 348 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Au sein de la Direction Financière du Groupe, le département PBRC est chargé des missions de consolidation, de contrôle de gestion et de gestion du programme de contrôle interne relatives aux comptes consolidés IFRS, aux indicateurs actuariels et au bilan économique. Ces missions s’exercent dans le cadre des arrêtés réguliers, des exercices budgétaires et de l’élaboration du plan stratégique. PBRC travaille en réseau avec les départements correspondants dans les différentes directions fi nancières des entités du Groupe (départements l’élaboration de leur contribution aux comptes consolidés du Les missions de PBRC recouvrent notamment : ■ la défi nition et la diffusion d’instructions et standards de consolidation et de reporting du Groupe aux fi liales ; ■ la gestion du système de reporting fi nancier du Groupe ; ■ l’élaboration des états fi nanciers consolidés dans le respect des normes comptables internationales IFRS et l’analyse ■ la gestion du programme IFC (Internal Financial Control) ; ■ la mise en place et l’utilisation des outils de contrôle de ■ le pilotage du processus et la consolidation de l’European Embedded Value, des indicateurs actuariels liés et du bilan ■ la coordination de l’élaboration du Document de Référence ■ la coordination de l’élaboration des documents déposés auprès de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) relatifs à la Solvabilité dans le référentiel actuel et ceux relatifs à la préparation du bilan Solvabilité ; ■ les relations avec les Commissaires aux comptes, et notamment à l’égard de leur contribution aux réunions du Comité d’Audit en tant que de besoin ; ■ le pilotage de la convergence des processus, des systèmes et des organisations comptables des activités d’assurance PBRC a défi ni et mis en place un ensemble de directives et procédures afi n d’assurer que le processus de consolidation permette une production ponctuelle et fi able des comptes consolidés. Ce processus de consolidation est basé sur les Défi nition de standards et maintenance d’un système Les standards comptables du Groupe, conformes aux normes comptables et réglementaires en vigueur, sont formalisés dans le « Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA » et régulièrement mis à jour par une équipe d’experts du département PBRC. Ces standards sont soumis à l’examen des Commissaires aux comptes avant d’être mis à la disposition Le système d’information repose sur « Magnitude », un outil de consolidation géré et actualisé par une équipe dédiée. Ce système permet également de fournir les informations nécessaires au contrôle de gestion dans un objectif d’éclairage économique des comptes consolidés et à la production du bilan économique. Le processus d’élaboration et de validation de l’information utile au contrôle de gestion et au bilan économique est analogue à celui de la production de Les entités sont responsables de la saisie et du contrôle des données comptables et fi nancières qui doivent être conformes au « Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA » et refl éter les règles de consolidation prévues par les normes comptables internationales IFRS. À cet égard, le d irecteur fi nancier de chaque entité s’engage, par une signature formelle, sur la fi abilité des données consolidées reportées dans Magnitude et sur leur conformité avec le « Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA » et les instructions dans tous les référentiels produits (IFRS, Embedded Value, indicateurs actuariels et bilan économique) dans le cadre du Au niveau central, les équipes PBRC dédiées aux relations fi nancières et économiques reportées par les entités. Ces équipes analysent notamment la conformité avec le « Manuel des Principes Comptables du Groupe AXA » et les standards La DJC a la responsabilité d’identifi er et de gérer les principaux risques légaux, réglementaires et de conformité auxquels le Groupe est exposé. Elle intervient sur tout sujet juridique d’ampleur signifi cative concernant le Groupe et est en charge des aspects juridiques des opérations réalisées, ainsi que des litiges et procédures réglementaires signifi catifs. La DJC est organisée autour de trois pôles (Practice Groups) qui traitent des sujets ayant vocation à être suivis dans le cadre des activités courantes mais aussi en lien avec des projets ou dossiers ponctuels. Ces pôles sont : Droit des affaires (fusions-acquisitions, fi nancement et droit boursier ainsi que gouvernement d’entreprise et Droit des sociétés), (ii) Conformité (en ce compris la conformité générale aux lois et règlements, la criminalité fi nancière ainsi que les contentieux et le reporting réglementaire) et Lignes de métier (Vie et Au titre de ses responsabilités en matière de déontologie, la DJC est notamment chargée des reportings réguliers des sociétés du Groupe sur les principaux litiges et procédures réglementaires, de la mise en place d’un Code de Déontologie Professionnelle du Groupe AXA (AXA Group Compliance and Ethics Guide) s’appliquant à l’ensemble des employés du Groupe AXA à travers le monde et du suivi des questions de criminalité fi nancière en ce compris le programme de lutte contre le blanchiment de capitaux (Anti-Money Laundering Program) du Groupe, le programme de lutte contre la corruption et la fraude (Anti-Corruption/Bribery Program) le standard Groupe relatif aux activités transfrontalières (Group’s Cross-Border Business Standard) ainsi que le standard Groupe relatif aux activités en lien avec des pays et/ou des I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON personnes pouvant faire l’objet de sanctions internationales. Le programme de support et de développement de la déontologie met en place des revues continues des sociétés opérationnelles du Groupe à travers le monde, dont l’objet est d’évaluer les problématiques et procédures signifi catives liées à la déontologie ainsi que la qualité des programmes et du personnel du Groupe dans ce domaine. La DJC travaille en étroite collaboration avec les directions juridiques des principales entités opérationnelles du Groupe sur les litiges et les procédures réglementaires impactant ces dernières. Afi n d’optimiser l’intégration, la coordination et la communication au sein de la fonction juridique, et de partager les bonnes pratiques, le Directeur Juridique du Groupe a institué un Global Legal Steering Group (Comité d’Orientation Juridique), qu’il préside et qui est composé des responsables juridiques des principales fi liales d’AXA et se La fonction d’Audit Interne du Groupe donne aux C omités d’A udit et de Direction du Groupe, d’une façon indépendante et objective, l’assurance de l’exhaustivité des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques à travers le Groupe. Le Directeur de l’Audit Groupe rend compte directement au Président du Comité d’Audit du Groupe ainsi qu’au Directeur Toutes les équipes d’audit interne à travers le Groupe rendent compte au Directeur de l’Audit Groupe ainsi qu’au Président du c omité d’a udit local et également à leur structure managériale (COMITÉ DES RISQUES ET DE LA CONFORMITÉ En 2008, il a été créé un Group Risk and Compliance Committee en vue d’assurer que le Groupe dispose : d’une vision globale des différents risques auxquels il est confronté de façon permanente, d’un organe exclusivement chargé de revoir, analyser et hiérarchiser ces risques, de plans d’actions spécifi ques à la gestion de ces risques et d’une coordination et d’une communication optimales entre les Ce comité de gestion interne est coprésidé par le Directeur Financier du Groupe et la Directrice des Opérations du Groupe. Ce comité est administré par le Département Risk Management du Groupe. Il se réunit généralement quatre fois par an. Le comité est composé des onze départements suivants, chacun étant chargé de présenter au comité les risques concernant sa propre activité : le Risk Management Groupe, la Direction Centrale des Finances du Groupe, l’Audit Groupe, la Direction Juridique Centrale, la Direction des Affaires Fiscales, la Direction Plan Budgets Résultats Centrale, Informatique/ Excellence Opérationnelle, AXA Global P&C, AXA Global Life, la Direction des Ressources Humaines Groupe et la Direction Le comité, outre ses autres activités, a dressé une cartographie globale des risques. Cet exercice a permis de couvrir l’ensemble des risques auxquels le Groupe est confronté, notamment les risques fi nanciers, de solvabilité, d’assurance, opérationnels, juridiques et de conformité, fi scaux, afférents aux ressources humaines et à la communication. Cet exercice a par ailleurs permis de mettre en lumière les priorités et mesures à prendre pour chacun des départements du GMS qui ont vocation à Le Contrôle Interne s ur le Reporting Financier d’AXA (Internal Control Over Financial Reporting – ICOFR) est un processus conçu sous la supervision de son Directeur Financier afi n d’assurer, de façon raisonnable mais non absolue, la fi abilité du reporting fi nancier et de l’établissement des É tats F inanciers L’ICOFR d’AXA comprend des politiques et procédures : ■ concernant la tenue des registres qui refl ètent de façon exacte, sincère et raisonnablement détaillée les transactions et l’utilisation des actifs du Groupe ; transactions sont enregistrées pour permettre la production des états fi nanciers conformément aux principes comptables encaissements et décaissements sont effectués avec l’autorisation des dirigeants et directeurs du Groupe ; et acquisitions, les utilisations et les cessions non autorisées des actifs du Groupe, qui pourraient avoir un impact signifi catif sur les états fi nanciers du Groupe, seraient empêchées ou AXA a mis en place un programme global géré par PBRC, dénommé Internal Financial Control (IFC), conçu pour fournir au Directeur Général et au Directeur Général Délégué du Groupe une base raisonnable pour conclure à l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA à l’issue de chaque exercice. Le programme IFC repose sur le Standard IFC d’AXA, qui régit les principes de contrôle interne et de gouvernance. Le Standard IFC d’AXA est basé sur le référentiel dénommé Internal Control – Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (COSO). Il est conçu pour défi nir le périmètre et la gouvernance du programme IFC, assurer la qualité et la cohérence d’ensemble du reporting fi nancier d’AXA et fournir un référentiel pour le programme Conformément au Standard IFC d’AXA, les entités du périmètre (i) documentent les principaux processus et contrôles qui permettent de réduire à un niveau acceptable les risques d’erreurs signifi catives ou de fraudes dans les états fi nanciers et testent la conception et l’effi cacité opérationnelle des principaux contrôles selon les plans de tests. Ces tests s’inscrivent dans un processus d’amélioration continue du contrôle interne opérant sur le reporting fi nancier. Les axes d’amélioration sont identifi és par des plans de tests spécifi ques élaborés par la Direction au regard des risques couverts. Ces processus permettent de remédier aux 350 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON éventuelles défi ciences de contrôle identifi ées et de maintenir des standards de contrôle interne élevés au sein du Groupe. À la fi n de chaque année, les entités du périmètre sont tenues de procéder à l’évaluation de leur ICOFR dans le cadre d’une procédure de certifi cation interne. Cette procédure requiert la validation formelle des responsables de processus et la rédaction d’un rapport émis par le Directeur Financier ou un autre cadre dirigeant de l’entité, concluant sur l’effi cacité de AXA SA a mis en place un processus interne de revue et de certifi cation. Ce processus formalisé requiert de chaque membre du Comité Exécutif, des Directeurs Financiers et de certains cadres dirigeants qu’ils certifi ent divers éléments présentés dans le Rapport Annuel de la Société. Ce processus est basé sur les quatre piliers suivants : 1. Un certifi cat remis à PBRC par le Directeur Financier de chaque fi liale (CFO Sign-Off Certificates), en même temps que les informations fi nancières consolidées relatives à la 2. Un rapport de gestion sur le programme IFC (IFC Management Report ) soumis par le Directeur Financier ou un autre cadre dirigeant de chaque entité incluse dans le 3. Un certifi cat de contrôles et procédures de communication remis par les membres du Comité Exécutif d’AXA, les Directeurs Financiers régionaux et certains autres cadres dirigeants (notamment les responsables de fonctions centrales du Groupe) en vertu desquels chacune de ces personnes est requise de revoir le Rapport Annuel d’AXA et de certifi er formellement l’exactitude et l’exhaustivité des informations concernant les entités dont il est responsable et l’effi cacité des contrôles et procédures de communication et de l’ICOFR au sein des entités dont il est responsable (avec notamment la communication signifi catives). De plus, dans le cadre de ce processus, chacune de ces personnes est tenue d’examiner et de commenter un certain nombre d’informations à caractère transversal contenues dans le Rapport Annuel et relatives aux risques ou autres sujets d’importance. 4. Une certifi cation sur les Notes aux États Financiers Consolidés : PBRC met à disposition des Directeurs Financiers régionaux la contribution des entités dont ils sont responsables aux notes aux États Financiers Consolidés pour leur permettre de certifi er l’exactitude et l’exhaustivité des informations du Rapport Annuel du Le Groupe AXA considère avoir mis en place un système de contrôle interne approprié et bien adapté à ses activités comme à l’échelle globale de ses opérations. Néanmoins, indépendamment de la qualité de sa conception, tout système de contrôle interne présente des limites qui lui sont inhérentes, et par conséquent ne peut fournir une garantie à toute épreuve. Ainsi, les systèmes considérés comme effi caces par les dirigeants ne peuvent pas prémunir contre, ni détecter, toutes les erreurs humaines, tous les dysfonctionnements des systèmes, toutes les fraudes ou toutes les informations erronées, mais permettent uniquement d’en fournir une appréciation raisonnable. De plus, les contrôles considérés comme effi caces sont susceptibles de se révéler inadaptés dans des hypothèses de changements des circonstances, de détérioration du niveau de conformité avec la procédure ou en Pour tout développement sur les principes et les règles arrêtés par le Conseil d’Administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, il convient de se reporter à la Partie 2, S ection 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du présent Rapport Annuel. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Partie 4 Code de gouvernement d’entreprise de référence En décembre 2008, AXA a adopté l’ensemble des recommandations Afep-Medef, en ce compris les recommandations d’octobre 2008 relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, comme Code de gouvernement d’entreprise de référence d’AXA. Ces recommandations, qui ont fait l’objet d’une consolidation dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées publié par l’Afep et le Medef en avril 2010 et révisé en juin 2013 (ci-après le « Code Afep-Medef »), peuvent être consultées au siège social de la Société ou sur son site Internet (www.axa.com) dans la rubrique AXA se conforme aux recommandations du Code Afep-Medef qui s’inscrivent dans la démarche de gouvernement d’entreprise initiée par la Société depuis de nombreuses années. Les conditions dans lesquelles celles-ci sont appliquées sont pour l’essentiel détaillées dans les S ections 2.1 « Mandataires sociaux, dirigeants et salariés » et 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du présent Rapport Annuel, qui décrivent le fonctionnement de la gouvernance d’AXA et les modalités de rémunération de ses dirigeants. Afi n de tenir compte des spécifi cités liées à certaines de ses pratiques de gouvernance, AXA a souhaité adapter certaines dispositions du Code Afep-Medef de la façon suivante : ■ section 9.4 du Code Afep-Medef relative à l’indépendance des administrateurs de la société mère détenant un mandat dans une fi liale du Groupe : la Société considère que le fait que certains membres du Conseil d’Administration d’AXA exercent un mandat non exécutif dans une ou plusieurs fi liales du Groupe détenues directement ou indirectement à 100 % par AXA ne les place pas en situation de confl it d’intérêts et ne remet pas en cause leur indépendance de quelque manière que ce soit. Le Conseil estime que le fait que certains de ses membres détiennent des mandats dans certaines fi liales du Groupe améliore la connaissance globale du Conseil en matière d’opérations, de stratégie et de profi l de risque. Toutefois, les administrateurs détenant des mandats au sein de fi liales du Groupe doivent s’abstenir de participer aux décisions du Conseil d’Administration d’AXA qui pourraient affecter les intérêts de la fi liale dans laquelle ils exercent ■ section 16.2.1 du Code Afep-Medef relative à l’examen des comptes par le Comité d’Audit : pour des raisons pratiques, l’examen des comptes par le Comité d’Audit a généralement lieu la veille de leur revue par le Conseil d’Administration et non deux jours avant comme le recommande le Code Afep-Medef. Toutefois, la Société s’efforce de remettre aux membres du Comité les documents qui leur sont soumis suffi samment à l’avance afi n de leur permettre d’en prendre connaissance dans de bonnes conditions. De plus, le Comité d’Audit se réunit chaque année en décembre lors d’une session spécifi que afi n d’échanger de manière approfondie sur le processus d’arrêté des comptes ainsi que sur toutes questions en découlant. Si le Comité d’Audit identifi e, lors de sa réunion de décembre, un ou plusieurs sujets nécessitant une attention particulière, il peut, si nécessaire, organiser une réunion ad hoc afi n de s’assurer que le Comité dispose de suffi samment de temps pour procéder à l’examen de toutes questions relatives aux comptes annuels de ■ section 23.2.4 du Code Afep-Medef relative aux stock-options et (i) conservation des actions issues de levées d’options ou d’attributions d’actions de performance : la Société a fi xé en 2007 des règles exigeantes en matière de détention d’actions par les dirigeants mandataires sociaux. Cette politique exige que chacun des dirigeants mandataires sociaux détienne, durant toute la durée de ses fonctions, un nombre minimal d’actions AXA représentant en valeur un multiple de sa rémunération totale annuelle versée au cours de l’exercice précédent (salaire fi xe augmenté de la rémunération variable). Le Président Directeur Général doit ainsi détenir l’équivalent de trois fois sa rémunération totale annuelle et le Directeur Général Délégué doit détenir l’équivalent de deux fois sa rémunération totale annuelle. Sont prises en compte pour le calcul du nombre d’actions détenues, les actions et ADS AXA. Chaque dirigeant mandataire social dispose d’un délai de cinq ans à compter de la date de sa première nomination pour se mettre en conformité avec cette obligation de détention minimale. Compte tenu du niveau élevé des obligations de détention minimale d’actions ainsi imposées aux dirigeants mandataires sociaux, le Conseil d’Administration, sur la recommandation de son Comité de Rémunération et des Ressources Humaines, a décidé de ne pas renforcer ces obligations passé le délai de cinq ans. Pour les mêmes raisons, le Conseil d’Administration a considéré qu’il n’était pas utile d’imposer aux dirigeants mandataires sociaux d’acheter davantage d’actions AXA à la suite de la période de conservation applicable à leurs actions de performance ; (ii) exercice des stock-options : selon le Code Afep-Medef, des périodes précédant la publication des comptes doivent être fi xées pendant lesquelles l’exercice des options n’est pas possible (« périodes sensibles »). À ce jour, les périodes sensibles sont déterminées par application des dispositions du Code de Déontologie Professionnelle du Groupe. Elles débutent généralement 30 jours avant la publication des résultats annuels ou semestriels et 15 jours avant la publication de l’information fi nancière trimestrielle. Au cours des périodes sensibles, le Code de Déontologie Professionnelle du Groupe permet l’exercice d’options AXA mais interdit la vente d’actions acquises à la suite de l’exercice d’options (opérations de levée « vente »). En conséquence, les bénéfi ciaires d’options peuvent exercer leurs options à leur prix d’exercice prédéterminé à tout moment mais ne peuvent vendre les actions AXA (ou prendre part à des transactions sur les titres AXA) issues de l’exercice d’options au cours de périodes sensibles (ou d’autres périodes au cours desquelles les bénéfi ciaires pourraient être en Enfi n, conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce, il est précisé que les modalités relatives à la participation des actionnaires aux Assemblées Générales de la Société sont décrites à l’article 23 des statuts d’AXA dont une copie peut être obtenue auprès du Registre du commerce et des sociétés du tribunal de commerce de Paris. Les statuts d’AXA sont également accessibles sur le site Internet de la Société (www. axa. com). Les informations prévues par l’article L.225-100-3 du Code de commerce sont par ailleurs publiées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration qui est intégré au présent 352 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON établi en application de l’article L.225-235 du Code de commerce sur le r apport du Président du Conseil d ’A dministration de la S ociété AXA (Exercice clos le 31 décembre 2014) En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société AXA et en application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président du Conseil d’Administration de votre Société conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion de risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. ■ de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’Administration, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière ; et ■ d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’Administration. Ces diligences consistent notamment ■ prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière sous-tendant les informations présentées dans le Rapport du Président ainsi que de la ■ prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; ■ déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le Rapport du Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L.225-37 du I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RAPPORT DU PRÉSDENT DU CONSEL D’ADMNSTRATON Nous attestons que le Rapport du Président du Conseil d’Administration comporte les autres informations requises par l’article L.225-37 du Code de commerce. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 25 mars 2015 354 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE ÉVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER Le Contrôle Interne Sur le Reporting Financier d’AXA (Internal Control Over Financial Reporting – ICOFR) est un processus conçu sous la supervision de son Directeur Financier afi n d’assurer, de façon raisonnable mais non absolue, la fi abilité du reporting fi nancier et l’établissement des états fi nanciers Depuis son retrait de la cotation au New York Stock Exchange (NYSE) en mars 2010 et sa désinscription de la Securities and Exchange Commission (SEC) en juin 2010, AXA a maintenu un programme annuel de contrôle interne fi nancier, dénommé Internal Financial Control (IFC), conçu pour évaluer l’effi cacité de son ICOFR. Chaque année, les Commissaires aux comptes d’AXA émettent un rapport d’assurance raisonnable sur Le programme IFC repose sur le Standard IFC d’AXA, qui régit les principes de contrôle interne et de gouvernance. Le Standard IFC d’AXA est basé sur le référentiel dénommé Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (COSO). Il est conçu pour défi nir le périmètre et la gouvernance du programme IFC, assurer la qualité et la cohérence d’ensemble du reporting fi nancier d’AXA et fournir un référentiel pour le programme annuel IFC. Le programme IFC inclut essentiellement les entités du Groupe AXA qui sont individuellement signifi catives au regard de la situation fi nancière consolidée ou du résultat des opérations du Groupe, ainsi que les entités du Groupe qui fournissent des services signifi catifs à AXA et/ou ses fi liales consolidées Les dirigeants, incluant le Directeur Général et le Directeur Général Délégué d’AXA, ont la responsabilité d’établir et de Le programme IFC est piloté par le comité IFC Groupe, présidé par le Directeur Financier d’AXA, auquel participent la Direction Plan Budgets Résultats Centrale (PBRC) et d’autres directions d’AXA, ainsi que les représentants de chaque entité d’AXA incluse dans le programme IFC. Le programme IFC et la conclusion des dirigeants sur l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA sont également revus par le Comité d’Audit d’AXA. L’ICOFR d’AXA comprend des politiques et procédures : ■ concernant la tenue des registres qui refl ètent de façon exacte, sincère et raisonnablement détaillée les transactions et l’utilisation des actifs du Groupe ; transactions sont enregistrées pour permettre la production des états fi nanciers conformément aux principes comptables encaissements et décaissements sont effectuées avec l’autorisation des dirigeants du Groupe ; et acquisitions, les utilisations et les cessions non autorisées des actifs du Groupe, qui pourraient avoir un impact signifi catif sur les états fi nanciers du Groupe, seraient empêchées ou Afi n d’évaluer l’effi cacité de l’ICOFR, les risques liés au reporting fi nancier sont identifi és en premier lieu au niveau du Groupe AXA, et une attention particulière est portée sur les risques qui pourraient avoir comme conséquence qu’une anomalie signifi cative dans les états fi nanciers consolidés d’AXA ne soit pas empêchée ou détectée à temps. Cette approche descendante (top-down) et par les risques (risk- based) permet d’identifi er les entités et processus à inclure Sur la base du référentiel COSO, l’ICOFR d’AXA est organisé autour des processus clés ci-après : l’environnement de processus de clôture des états fi nanciers, les processus métiers, et les contrôles généraux informatiques. Pour chacun des processus clés, les entités du périmètre (i) documentent les principaux processus et contrôles qui permettent de réduire à un niveau acceptable les risques d’erreurs signifi catives ou de fraudes dans les états fi nanciers, (ii) testent la conception et l’effi cacité opérationnelle des principaux contrôles selon les plans de tests élaborés au regard des risques, et remédient aux défi ciences de contrôle Les défi ciences de contrôle non résolues sont consolidées au niveau du Groupe pour évaluer leur impact sur les états fi nanciers consolidés d’AXA, en prenant en compte leur probabilité de survenance et leur impact potentiel, ainsi que I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE ÉVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER l’effet des contrôles compensatoires et d’autres éléments qualitatifs. Ce processus d’évaluation est conçu pour identifi er les défi ciences qui pourraient conduire à une faiblesse majeure en matière de contrôle interne. Une faiblesse majeure est une défi cience ou une combinaison de défi ciences de contrôle interne sur le reporting fi nancier qui représente une probabilité raisonnable qu’une anomalie majeure dans les états fi nanciers ne soit pas empêchée ou détectée à temps. À la fi n de chaque année, les entités du périmètre sont tenues de procéder à l’évaluation de leur ICOFR dans le cadre d’une procédure de certifi cation interne. Cette procédure requiert la validation formelle des responsables de processus et la rédaction d’un rapport émis par le Directeur Financier ou un autre cadre dirigeant de l’entité, concluant sur l’effi cacité de Cette procédure de certifi cation interne valable pour toutes les entités du périmètre IFC est conçue pour assister les dirigeants d’AXA dans leur évaluation de l’ICOFR d’AXA et appuyer leur conclusion sur l’effi cacité de l’ICOFR d’AXA. Les dirigeants ont procédé à l’évaluation de l’efficacité de l’ICOFR d’AXA conformément au Standard IFC décrit précédemment. Sur la base de cette évaluation, dirigeants ont conclu que l’ICOFR d’AXA était efficace au Indépendamment de la qualité de leur conception, tous les systèmes de contrôle interne présentent des limites qui leur sont inhérentes. En conséquence, ces dispositifs, bien que conçus pour être effi caces, ne peuvent empêcher ou détecter les inexactitudes ; ils ne fournissent qu’une assurance raisonnable sur la production et la présentation des états fi nanciers. Par ailleurs, l’évaluation de leur effi cacité sur toute période future est soumise au risque que les contrôles deviennent inapplicables en cas de changements de contexte ou si le niveau de la conformité avec les polices ou procédures aux comptes sur le contrôle interne PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars ont mis en œuvre des procédures d’audit afi n d’obtenir une assurance raisonnable sur la sincérité du rapport des dirigeants d’AXA concluant sur l’effi cacité de l’ICOFR sur la base du Standard IFC d’AXA. 356 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE ÉVALUATION ANNUELLE DU CONTRÔLE INTERNE SUR LE REPORTING FINANCIER Rapport des Commissaires aux comptes sur le contrôle interne sur le reporting fi nancier À l’attention du Conseil d’Administration d’AXA : En notre qualité de Commissaires aux comptes d’AXA et à votre demande, nous avons mis en œuvre des procédures d’audit sur le contrôle interne relatif au reporting fi nancier d’AXA et de ses fi liales au 31 décembre 2014 afi n d’obtenir l’assurance raisonnable que la déclaration des dirigeants d’AXA sur l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier, telle que fi gurant dans le rapport d’évaluation annuelle du contrôle interne relatif au reporting fi nancier, est sincère. Il est de la responsabilité de la Direction d’AXA de maintenir un contrôle interne effi cace sur le reporting fi nancier et d’établir une déclaration sur le résultat de son évaluation de l’effi cacité de ce contrôle interne au 31 décembre 2014. Le contrôle interne relatif au reporting fi nancier d’une société est le processus visant à fournir une assurance raisonnable sur la fi abilité du reporting fi nancier et de l’établissement des états fi nanciers publiés conformément aux principes comptables IFRS. L’évaluation de l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier est réalisée sur la base de critères établis par le Standard IFC (Internal Financial Control) d’AXA, qui régit les principes de contrôle interne et de gouvernance tel que décrit dans le rapport d’évaluation annuelle du contrôle interne relatif au reporting fi nancier fi gurant à la page 355 du Rapport Annuel. Il nous appartient, sur la base de nos procédures d’audit, d’exprimer une opinion sur la déclaration de la Direction d’AXA sur l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier. Nous avons réalisé nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France et à la norme ISAE 3000 (Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information). Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que la déclaration de la Direction sur l’effi cacité du contrôle interne relatif au reporting fi nancier est, dans tous ses aspects signifi catifs, sincèrement établie. Nos procédures d’audit ont consisté à prendre connaissance des procédures de contrôle interne sur le reporting fi nancier, à évaluer le risque d’existence d’une faiblesse importante, à tester et évaluer la conception et l’effi cacité opérationnelle du contrôle interne en fonction du risque évalué et à réaliser toute autre vérifi cation estimée nécessaire le cas échéant. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à En raison des limitations inhérentes au contrôle interne sur le reporting fi nancier, ce dernier n’a pas pour objectif d’empêcher ou de détecter toutes les anomalies. Par ailleurs, l’évaluation de leur effi cacité sur toute période future est soumise au risque que les contrôles deviennent inapplicables en cas de changements de contexte ou si le niveau de la conformité avec les polices ou À notre avis, la déclaration de la Direction selon laquelle le contrôle interne relatif au reporting fi nancier est effi cace au 31 décembre 2014, est, dans tous ses aspects signifi catifs, sincèrement établie sur la base des critères établis dans le Standard IFC d’AXA. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 25 mars 2015 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation sur les périodes concernées, et le rapport de gestion, dont les différentes rubriques sont mentionnées page 405 du présent Rapport Annuel, présente un tableau fi dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fi n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérifi cation des informations portant sur la situation fi nancière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble Les comptes consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013 incorporés par référence dans le présent document, ont fait auprès de l’AMF sous le numéro D.14-0184. Les comptes consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2012 incorporés par référence dans le présent document, ont fait auprès de l’AMF sous le numéro D.13-0199, qui contient une observation. Directeur Général Délégué en charge des Finances, de la Stratégie et des Opérations 25, avenue Matignon, 75008 Paris, France 358 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I AUTORISATIONS D’ÉMETTRE DES ACTIONS ET AUTRES VALEURS MOBILIÈRES EN COURS DE VALIDITÉ AU 31 DÉCEMBRE 2014 Les autorisations d’émettre des actions et autres valeurs mobilières en cours de validité au 31 décembre 2014 sont les suivantes : Émissions avec droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires Émissions sans droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires (b) Actions ordinaires ou autres valeurs mobilières donnant accès Actions ordinaires réservées à une catégorie de bénéfi ciaires déterminée dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié Actions issues de la levée de stock-options (b) En ce compris les actions ordinaires ou valeurs mobilières émises en cas de placements privées ou d’offres au public ; d’offres publiques d’échange initiées par la Société ; en rémunération d’apports en nature dans la limite de 10 % du capital ; ou en conséquence de l’émission de valeurs mobilières par des fi liales d’AXA. (c) Le montant nominal des titres de créance associés à l’émission de valeurs mobilières, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond global de 6 milliards d’euros ; ce plafond est autonome et distinct du montant des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance et ne donnant pas lieu à une augmentation de capital (plafond de 2 milliards d’euros). (d) Le montant nominal cumulé d’augmentation de capital, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond global de 2 milliards d’euros (f) Actions existantes ou à émettre. (g) Au jour de l’attribution gratuite des actions par le Conseil d’Administration. (h) Au jour de l’attribution des stock-options par le Conseil d’Administration. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les autorisations d’émettre des actions ou autres valeurs mobilières qui seront soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale du 30 avril 2015, sont les suivantes : Émissions avec droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit par présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires (b) Émissions sans droit préférentiel de souscription au profi t des actionnaires Actions ordinaires, valeurs mobilières donnant droit présentation d’un bon ou autre à des actions ordinaires (c) Actions ordinaires ou autres valeurs mobilières donnant accès Actions ordinaires réservées à une catégorie de bénéfi ciaires déterminée dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié (b) En ce compris les actions ordinaires émises en conséquence de l’émission de valeurs mobilières par des fi liales d’AXA. (c) En ce compris les actions ordinaires ou valeurs mobilières émises en cas de placements privées ou d’offres au public ; d’offres publiques d’échange initiées par la Société ; en rémunération d’apports en nature dans la limite de 10 % du capital ; ou en conséquence de l’émission de valeurs mobilières par des fi liales d’AXA. (d) Le montant nominal des titres de créance associés à l’émission de valeurs mobilières, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond (e) Le montant nominal cumulé d’augmentation de capital, avec ou sans droit préférentiel de souscription, ne peut excéder le plafond global de 2 milliards d’euros UTILISATION EN 2014 DES AUTORISATIONS FINANCIÈRES DONNANT LIEU la Partie 2.3. « Principaux actionnaires et opérations avec des parties liées », Section « Actionnariat salarié » du présent Rapport Annuel. En 2014, le Conseil d’Administration d’AXA, faisant usage 27 avril 2011 (21e résolution) a procédé à l’attribution de 3 100 000 options donnant à leurs bénéfi ciaires le droit de souscrire ou d’acquérir de nouvelles actions AXA à émettre ou En 2014, le Conseil d’Administration d’AXA, faisant usage 27 avril 2011 (22e résolution) a procédé à l’attribution gratuite de 2 662 849 performance shares. 360 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat après impôt de l’exercice clos le 31 décembre 2014 d’euros au 31 décembre 2013. Ce résultat tient compte d’un profi t de change de 330 millions d’euros, contre une perte de change de 332 millions d’euros sur l’exercice précédent, et d’une provision pour dépréciation des titres RGI Holdings BV (RESO GARANTIA) de 337 millions d’euros. Les revenus des titres de participation s’élèvent à 3 342 millions d’euros, contre 3 189 millions d’euros en 2013, en hausse de 153 millions d’euros. 2 998 millions d’euros, augmentent de 359 millions d’euros ■ de dividendes versés par la région Europe du Nord, Centrale et de l’Est pour 1 442 millions d’euros, contre 727 millions d’euros en 2013. En 2014 AXA Versicherungen AG (Suisse) a distribué 600 millions d’euros alors qu’elle n’avait versé aucun dividende en 2013 afi n de fi nancer l’acquisition de l’assureur dommages chinois Tian Ping ; ■ d’un dividende en provenance d’AXA France Assurance Amérique Latine pour 70 millions d’euros contre 169 millions d’euros en 2013, en baisse de 99 millions d’euros, AXA Mediterranean Holding ayant réduit son dividende afi n de fi nancer l’acquisition de Colpatria Seguros en Colombie ; ■ de dividendes reçus d’AXA Life Insurance Co., Ltd (Japon) pour 114 millions d’euros, contre 275 millions d’euros en 2013, un excédent de fonds propres ayant été versé sous forme d’une réduction de capital à hauteur de 336 millions ■ de l’absence de dividendes versés par les entités anglaises contre 82 millions d’euros en 2013 compte tenu des Les dividendes reçus des sociétés fi nancières et des autres holdings, 344 millions d’euros contre 551 millions d’euros en 2013, diminuent de 207 millions d’euros dont 272 millions d’euros de dividendes exceptionnels versés en 2013 par AXA Investment Managers liés à la cession de l’entité AXA La charge financière nette, qui comprend les intérêts et charges assimilés nets des revenus des prêts et des placements, s’élève à 1 102 millions d’euros contre 1 063 millions d’euros en 2013, la hausse de 39 millions d’euros s’explique principalement par des débouclements de Les charges d’exploitation s’élèvent à 452 millions d’euros, en hausse de 85 millions d’euros principalement due à l’augmentation des frais liés aux programmes de campagnes publicitaires afi n de développer la marque AXA et de renforcer les capacités sur les supports numériques. Le résultat sur opérations en capital est une perte de 24 millions d’euros en 2014, contre une perte de 592 millions d’euros en 2013, et comprend : ■ un gain de change de 330 millions d’euros principalement lié aux débouclements de dérivés de change en dollar américain, contre une perte de change de 332 millions ■ une dotation aux provisions sur titres de participations de 434 millions d’euros, contre 157 millions d’euros en 2013, dont 337 millions d’euros sur la participation dans l’entité RGI Holdings BV (RESO GARANTIA) due à la dégradation des conditions de marché en Russie et de la dépréciation du rouble ainsi que 29 millions d’euros dans ■ les dotations aux provisions pour risques et charges, 93 millions d’euros, contre 144 millions d’euros en 2013, 53 millions d’euros liée à la prime de remboursement de l’emprunt convertible 2017, la baisse de 51 millions d’euros l’obligation subordonnée arrivée à échéance en janvier 2014 ; ■ un produit exceptionnel de 121 millions d’euros dont 153 millions d’euros liés à l’offre d’échange de quatre séries réalisée en novembre 2014 principalement lié au change. Le produit d’impôt sur les sociétés s’élève à 646 millions d’euros contre un produit d’impôt de 558 millions d’euros en 2013 et comprend 762 millions d’euros d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal partiellement compensé par la taxe de 3 % sur les dividendes versés aux actionnaires En 2013, le produit d’impôt comprenait 580 millions d’euros d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal et une dotation à la provision pour risque de reversement d’impôt à hauteur de 102 millions d’euros. d’euros contre 73 281 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les immobilisations incorporelles s’élèvent à 347 millions d’euros et comprennent principalement la marque AXA apportée par FINAXA lors de la fusion en 2005, évaluée I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I alors à 307 millions d’euros sur la base des redevances de marques facturées aux fi liales du Groupe et aux Mutuelles AXA, et 40 millions d’euros au titre de la capitalisation de coûts Les instruments de trésorerie s’élèvent à 50 millions d’euros contre 76 millions d’euros en 2013, soit une diminution de 26 millions d’euros principalement liée à la restructuration des options de change sur le yen. Les titres de participation, nets de provisions pour dépréciation, s’élèvent à 62 586 millions d’euros contre 65 449 millions d’euros fi n 2013, soit une baisse de 2 863 millions d’euros, dont : ■ 2 430 millions d’euros liés à la décapitalisation de Finance Solution, société de fi nancement de trésorerie intra-groupe, les prêts internes de cette entité étant désormais directement ■ 336 millions d’euros de réduction de capital d’AXA Life Insurance Co., Ltd (Japon) compte tenu de fonds propres ■ 434 millions d’euros de dotation aux provisions sur titres ■ respectivement 180 millions d’euros, 54 millions d’euros et 51 millions d’euros d’augmentations de capital d’AXA Asia, de Family Protect et d’AXA China pour le développement de ■ ainsi que 135 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Bank Europe pour renforcer sa solvabilité. Les créances rattachées à des participations s’élèvent à 3 521 millions d’euros contre 123 millions d’euros à fi n 2013 soit une augmentation de 3 398 millions d’euros qui résulte principalement de prêts accordés aux entités américaines pour un montant de 3 294 millions de dollars (2 645 millions d’euros) et à AXA UK Plc pour 405 millions de livres sterling (511 millions d’euros) suite au refi nancement évoqué ci-dessus ainsi que 150 millions d’euros à Société Beaujon compte tenu de l’acquisition d’une participation majoritaire dans Mansard Les prêts s’élèvent à 34 millions d’euros, contre 46 millions 872 millions d’euros contre 2 201 millions d’euros en 2013, soit une diminution de 1 329 millions d’euros principalement due aux appels de marge versés aux contreparties bancaires dans le cadre des contrats de collatéraux qui s’élèvent à 727 millions d’euros fi n 2014 contre 2 059 millions d’euros fi n La créance sur l’État s’élève à 401 millions d’euros dont 330 millions d’euros de créances de carry back. Les créances diverses, de 134 millions d’euros, enregistrent 73 millions d’euros de comptes courants avec les entités du Groupe et les produits fi nanciers à recevoir pour 20 millions Les disponibilités s’élèvent à 2 836 millions d’euros contre 3 044 millions d’euros à fi n 2013, la baisse de 208 millions d’euros s’expliquant principalement par le remboursement de l’obligation subordonnée pour 2 122 millions d’euros en janvier 2014 compensé en partie par les émissions de dettes subordonnées pour 1 910 millions d’euros mentionnées Les écarts de conversion actifs s’élèvent à 2 448 millions d’euros, dont 2 072 millions d’euros au titre des pertes de change reportées compte tenu des principes de la comptabilité de couverture qui sont compensées par des gains latents sur les participations. La hausse de 1 077 millions d’euros par rapport à 2013 s’explique principalement par l’arrivée à maturité de positions de change sur le franc suisse et le yen. Ce poste refl ète également les pertes latentes sur créances et dettes libellées en devises sous les effets de leur réévaluation au cours de conversion à la date de la clôture. Les capitaux propres, avant résultat de la période et après distribution du résultat de l’exercice précédent, s’élèvent à 41 311 millions d’euros, soit une augmentation de 370 millions d’euros dont 313 millions d’euros au titre de l’augmentation de capital réservée aux salariés, et 53 millions d’euros suite à des Les autres fonds propres comprennent les Titres Super Subordonnés (T.S.S.) à durée indéterminée qui s’élèvent 2013 compte tenu d’un effet de change défavorable de Les provisions pour risques et charges, 1 780 millions d’euros, comprennent essentiellement 577 millions d’euros au titre de la prime de remboursement de l’emprunt subordonné convertible arrivant à échéance en janvier 2017, 511 millions d’euros de provision pour risque de change et 410 millions d’euros de provisions envers les fi liales du Groupe au titre du risque de restitution des économies d’impôt réalisées dans le cadre du régime d’intégration fi scale français. La diminution de 907 millions d’euros résulte essentiellement de la reprise de provision au titre de l’emprunt subordonné arrivé à échéance Les dettes subordonnées s’élèvent à 8 843 millions d’euros contre 8 134 millions d’euros en 2013, cette hausse de 709 millions d’euros s’explique principalement par les émissions de dettes de janvier 2014 pour 750 millions de livres sterling (910 millions d’euros) et de mai 2014 pour 1 milliard d’euros et par un effet de change défavorable de 324 millions d’euros, compensées en partie par l’arrivée à échéance en janvier 2014 d’un emprunt subordonné pour 1 516 millions d’euros de nominal. Les dettes financières s’élèvent à 11 349 millions d’euros, contre 11 557 millions d’euros au 31 décembre 2013, en baisse de 208 millions d’euros, compte tenu principalement du remboursement de prêts consentis par des entités du Groupe. Les écarts de conversion passifs s’élèvent à 785 millions 2013\. Ce compte est la contrepartie des effets de change liés à la réévaluation des dettes et créances libellées en devises au cours de clôture, en baisse par rapport à 2013 compte tenu principalement de l’effet défavorable du dollar et de la livre 362 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Conformément à l’article L.225-102-1 du Code de commerce, engagements de toutes natures concernant les mandataires sociaux fi gurent en Partie 2, Section 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants ». Le montant des factures fournisseurs à payer au 31 décembre 2014 est de 8 millions d’euros dont 5 millions d’euros ayant une antériorité de moins de trois mois (application de l’article D.441-4 du Code de commerce). Au 31 décembre 2013, il était de 9 millions d’euros dont 3 millions d’euros avec une antériorité de moins de trois mois. En 2014, la Société n’a acquis aucune participation signifi cative au sens de l’article L.233-6 du Code de commerce. Créances diverses et comptes courants des fi liales I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Réserve spéciale des plus-values à long terme Produits constatés d’avance (produits à étaler) 364 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Revenus des prêts et placements à court terme Quote-part des opérations faites en commun Reprises de provisions sur valeurs mobilières de placement Dotations aux provisions sur valeurs mobilières de placement Résultat sur gestion des titres de placement Reprises de provisions pour risques et charges Valeur nette comptable sur cession d’actifs immobilisés Dotations aux provisions pour risques et charges Dotations aux amortissements sur immeubles et charges à étaler I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I RÉSULTAT FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES a) Capital social (en millions d’euros) b) Nombre d’actions émises (en millions) c) Nombre d’obligations convertibles en actions 2 – RÉSULTAT GLOBAL DES OPÉRATIONS b) Bénéfi ce courant avant impôts, c) Impôt sur les bénéfi ces d) Bénéfi ce après impôts et dotations 3 – RÉSULTAT DES OPÉRATIONS RÉDUIT A UNE SEULE ACTION (EN EUROS) a) Bénéfi ce après impôts mais avant b) Bénéfi ce après impôts et dotations c) Dividende attribué à chaque action (c) (a) L’obligation 2017 reste convertible mais un mécanisme d’exercice automatique d’options d’achats sur les actions AXA mis en place en janvier 2007 permet de neutraliser l’effet dilutif qui serait induit par la création de titres liée à la conversion. 2012 « et portant jouissance au 1er janvier 2013. 366 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Résultat sur opérations en capital avant impôt Cessions ou réduction d’éléments de l’actif immobilisé Distributions mises en paiement au cours de l’exercice Charges à répartir sur plusieurs exercices ■ des disponibilités, valeurs mobilières de placement et instruments de trésorerie I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I LES FILIALES ET LES PARTICIPATIONS CI-DESSOUS DONT LA VALEUR BRUTE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL D’AXA 1) Filiales (50 % au moins du capital détenu) 25, Boulevard du Souverain - 1170 BRUXELLES - Belgique 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 6, rue André Gide - 92320 CHATILLON 23, avenue Matignon - 75008 PARIS 26, rue Drouot - 75009 PARIS 40, rue du Colisée - 75008 PARIS 9, avenue de Messine - 75009 PARIS 23, avenue Matignon - 75008 PARIS 5 Old Broad Street - LONDON EC2N 1AD - Angleterre 395-70, Shindaebang-dong, Dongjak-gu - SÉOUL - 25, Boulevard du Souverain - 1170 BRUXELLES - Belgique 120-122, avenue Hassan - 21000 CASABLANCA - Maroc Cœur Défense - Tour B - La Défense 4 - 100, Esplanade du Général De Gaulle - 92932 PARIS LA DÉFENSE AXA LIFE INSURANCE COMPANY CO Ltd NBF Platinium Tower 1-17-3 Shirokane - Minato-ku 108 - 8020 TOKYO - Japon Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Irelande Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Irlande Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. 368 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Calle monseñor Palmer numéro 1 - PALMA DE MALLORCA - Rua Gonçalo Sampaio 39 - 4002-001 PORTO - Portugal Guild House - Guild Street - IFSC - DUBLIN 1 - Irlande Les collines de l’Arche - 76 route de la Demi Lune 5 Old Broad Street - LONDON EC2N 1AD - Angleterre General Guisan-str, 40 - CH-8401 WINTERT HUR - Suisse 21, Boulevard Grande-Duchesse Charlotte - L-1331 Luxembourg 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 40, rue du Colisée - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS 21, avenue Matignon - 75008 PARIS Graadt van Roggenweg 500 - Postbus 30800 3503 AP UTRECHT - Pays Bas 2) Participations (10 à 50 % du capital détenu) Meclisi Mebusan cadn° 15 - Salipazari Colonia Allee, 10-20 - 51067 KOLN - Allemagne 100, Esplanade du Général De Gaulle - Cœur Défense Tour B Ul, Svetlanskaya, 250/1, Vladivostok, Primorsky Territory Far Eastern federal district, 690000 Russian Federation Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. 370 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 1) Filiales non reprises au paragraphe A 2) Participations non reprises au paragraphe A a) dans les sociétés françaises (ensemble) b) dans les sociétés étrangères (ensemble) Pour les sociétés fi nancières : produits bruts bancaires. (a) Pour les sociétés d’assurance : cotisations émises brutes. Pour les sociétés immobilières : loyers. Pour les sociétés holdings : dividendes des participations. 372 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Le résultat après impôt de l’exercice clos le 31 décembre 2014 d’euros au 31 décembre 2013. Ce résultat tient compte d’un profi t de change de 330 millions d’euros, contre une perte de change de 332 millions d’euros sur l’exercice précédent, et d’une provision pour dépréciation des titres RGI Holdings BV (RESO GARANTIA) de 337 millions d’euros. Les évolutions signifi catives de postes sont commentées dans les tableaux inclus dans cette annexe. Les comptes arrêtés au 31 décembre 2014 sont établis et présentés conformément aux dispositions du Plan Comptable Général 2014 (règlement ANC n°2014-03 du 5 juin 2014). Depuis le 1er janvier 2011, AXA applique la comptabilité de couverture de change sur les titres de participation. Depuis le 1er janvier 2005, AXA applique les règlements CRC 2002-10 relatifs à l’amortissement et la dépréciation des actifs (modifi é par les règlements CRC 2003-07 et CRC 2005-09), et CRC 2004-06 relatif à la défi nition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs, abrogés et repris par le règlement ANC n°2014-03 au titre , chapitre « Actifs non fi nanciers » ; leurs applications n’ont pas eu d’incidence sur les états fi nanciers Conformément au règlement CRC 2008-15, abrogé et repris par le règlement ANC n°2014-03 au titre VI, chapitre II, Section 4 « Plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et plans d’attribution d’actions gratuites aux salariés » (notamment les articles 624-15 et 624-16) et au titre IX, chapitre IV, section 5 « Comptes fi nanciers » (notamment l’article 945-50), les actions propres sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement. Au 31 décembre 2014, le nombre de titres en auto-détention, affectés à un objectif de couverture, s’élevait à 49 719 actions, pour un montant de 0,9 million d’euros. L’application des dispositions relatives au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés (règlement ANC n° 2014-03 au titre VI, chapitre II, Section 4 « Plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et plans d’attribution d’actions gratuites aux salariés ») n’a pas eu d’incidence sur les états fi nanciers de la Société. Tableau de synthèse des options et actions ou unités de performance attribuées en 2014 et 2013 aux membres du Comité de Direction rémunérés par la Société : Le détail des attributions d’options et actions ou unités de performance des mandataires sociaux fi gure en Partie 2 – Section 2.2 « Transparence des rémunérations et participation dans le capital des dirigeants » du Document de Référence. Les immobilisations corporelles comprennent les immeubles de placement ventilés entre les terrains et les constructions, ainsi que les agencements et installations. Les immobilisations fi nancières sont représentées par les titres de participation ainsi que les créances rattachées à ces participations et par les autres immobilisations fi nancières Les titres sont classés selon les critères suivants : ■ les titres de participation sont les titres représentant au moins 10 % du capital de la société émettrice ainsi que ceux dont la possession durable est estimée utile à la Société ; 374 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ les autres immobilisations fi nancières sont relatives aux titres représentant moins de 10 % du capital et ne constituant pas Le compte de résultat distingue les opérations courantes et les ■ les opérations courantes comprennent les dividendes, les produits des autres placements, les charges fi nancières, les charges d’exploitation ainsi que les résultats sur opérations ■ les opérations en capital comprennent les plus ou moins- values de cessions des titres de participation et des titres immobilisés de l’activité du portefeuille, les dotations et reprises de provisions pour dépréciation de ces titres et des créances qui y sont rattachées, les pertes et profi ts résultant des variations de change, les dotations et reprises de provisions pour risques et charges ainsi que les charges ■ les cessions de titres de participation sont évaluées selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré. Pour une meilleure lisibilité des comptes, les dotations aux provisions et reprises de provisions pour risque de change sont enregistrées en résultat de change ; de la même façon, les dotations et reprises de provisions pour risque de reversement d’impôt fi gurent directement en impôt. Les immobilisations incorporelles s’élèvent à 347 millions d’euros et comprennent essentiellement la marque AXA apportée par FINAXA lors de la fusion en 2005 qui a été évaluée à 307 millions d’euros sur la base des redevances de marques facturées aux fi liales du Groupe et aux Mutuelles AXA. Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition ou à leur valeur d’apport. Les constructions sont amorties suivant le mode linéaire sur cinquante ans et les travaux d’aménagement sont amortis linéairement sur cinq ans ou dix ans selon le cas. immobilisations fi nancières sont valorisées au coût d’acquisition ou à la valeur de l’apport. À la clôture de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé à la valeur d’inventaire, la plus faible de ces deux valeurs étant retenue au bilan. La valeur d’inventaire des titres de participation correspond à leur valeur d’utilité pour l’entreprise. Elle peut être déterminée soit en fonction des cours de bourse, soit en fonction des capitaux propres (y compris plus-values latentes), soit en fonction des perspectives de la fi liale. Ces analyses multicritères intègrent le caractère long terme de la détention des fi liales et excluent les éléments liés à la volatilité court terme des marchés. Il est ainsi procédé à une comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur d’utilité qui correspond à la valeur de ses actifs et de ses bénéfi ces attendus au titre des affaires en portefeuille et des affaires nouvelles, en tenant compte des perspectives futures de l’entité. La valeur des bénéfi ces futurs est estimée sur la base des calculs de l’European Embedded Value des activités « Vie, Épargne et Retraite » publiée par le Groupe ou des calculs similaires pour les autres activités. Pour les autres titres immobilisés, la valeur d’inventaire est le cours de bourse pour les titres côtés, et la valeur probable de négociation pour les titres non côtés. Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée s’il existe des risques À la clôture de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé à la valeur d’inventaire qui correspond à la valeur liquidative, s’il s’agit de SICAV et F.C.P., et au cours de bourse moyen du dernier mois de la clôture, pour les autres valeurs. Les charges à étaler correspondent aux frais d’émission d’emprunts qui sont étalés sur la durée de vie de l’emprunt considéré et au maximum sur 10 ans, dans le cas où l’emprunt La Société a émis deux emprunts obligataires subordonnés : ■ obligations 2,5 % qui ont été remboursées à échéance, le ■ obligations 3,75 % échéance 1er janvier 2017 : sont en valeur nominale 165,50 euros et de valeur de remboursement 269,16 euros. La prime de remboursement s’élève à Ces obligations ont été comptabilisées selon l’approche de l’opération unique. La prime de remboursement correspondant à la différence entre la valeur au pair de l’émission de l’emprunt et la valeur de remboursement n’a pas été constatée au passif du bilan lors de l’émission de l’emprunt. La prime de remboursement est amortie depuis 2002 jusqu’à la date d’échéance de l’emprunt selon la méthode des intérêts permettant de reconstituer le paiement à terme de la prime de remboursement en supposant l’emprunt émis le 1er janvier La dotation de l’exercice s’élève à 53 millions d’euros, et la provision existante au 31 décembre 2014 à 577 millions d’euros. Le solde non amorti de 112 millions d’euros fi gure en L’Assemblée Générale des porteurs des obligations convertibles AXA 2017 s’est tenue le 11 janvier 2007 afi n de statuer sur l’introduction proposée d’une date limite de conversion fi xée au 26 janvier 2007, en échange du versement d’une soulte correspondant à la valeur de l’option de conversion. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I L’Assemblée Générale n’a pas approuvé la proposition. Par conséquent, pour neutraliser complètement l’impact dilutif des obligations convertibles 2017, AXA a acheté, auprès d’une contrepartie bancaire et pour un coût équivalent à la soulte proposée aux porteurs d’obligations, des options d’achat sur les actions AXA assorties d’un mécanisme d’exercice automatique. Cette prime de 96 millions d’euros est étalée sur la durée résiduelle de cet emprunt, soit 10 ans. Le solde restant à amortir s’élève à 19 millions d’euros au 31 décembre 2014. Dans le cadre de l’actualisation des engagements sociaux, il a été procédé à l’évaluation des provisions supplémentaires à constituer en vue de couvrir les engagements de retraite futurs et indemnités de fi n de carrière. Le montant de cette évaluation ainsi que le paiement d’une prime de 27 millions d’euros versée à un organisme tiers pour le fi nancement des engagements souscrits ont donné lieu à une reprise complète de cette provision dont le montant est désormais nul au Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont ajustées au cours de clôture, avec comme contrepartie un compte d’écart de conversion actif lorsque la différence correspond à une perte latente, et d’écart de conversion passif dans le cas de gain latent. Ces comptes de régularisation n’entrent pas dans la formation du résultat, mais une provision pour risque de change est constituée pour appréhender les pertes latentes liées aux écarts de conversion actifs. Lorsqu’un prêt ou un emprunt génère une perte de change latente, mais qu’une couverture de change est mise en place, une provision à concurrence du risque non couvert est ■ Swaps de taux d’intérêt : ces opérations sont enregistrées en appliquant la méthode des intérêts courus en distinguant d’une part, le résultat de l’opération principale faisant l’objet du swap, et d’autre part, le résultat net de l’opération de swap au compte de résultat et au bilan. En hors bilan, fi gurent les nominaux des swaps servant de bases aux ■ Les produits dérivés qualifi és de couverture contre le risque de change (swap de change ou de devise, achat à terme de devise) sont comptabilisés en hors bilan comme un engagement réciproque de dettes et de créances. En matière d’options de devises, la prime payée lors de l’acquisition est inscrite à l’actif du bilan dans le compte « instruments de trésorerie ». Lors de l’exercice de l’option, la prime est comptabilisée en résultat. Il en est de même en cas de non exercice de l’option à son terme. En cas de vente d’options, la perte latente fait l’objet d’une provision pour risques et charges. Les autres produits dérivés sont comptabilisés en hors bilan pour leur valeur nominale. Les moins values latentes résultant de la valeur de marché estimée de ces instruments fi nanciers donnent lieu à la constatation d’une provision pour perte de change lorsque la comptabilité de ■ Produits dérivés sur actions : les droits d’options versés ou reçus sur actions sont inscrits en compte d’attente lors du paiement ou de l’encaissement des fonds. À la clôture de l’exercice, si l’option n’est pas levée, les droits reçus ne sont pas pris en compte en résultat, s’agissant d’un produit éventuel. Les droits versés feront l’objet d’une provision s’il apparaît probable compte tenu de l’évolution des marchés que cette option ne sera pas levée. Lors de l’exercice de l’option, cette dernière constitue un complément du prix d’acquisition du sous jacent, et un complément du prix de vente en cas de vente de l’option. Les Titres Super Subordonnés à durée indéterminée sont classés en « Autres fonds propres » dès lors, que comme les actions ordinaires, il n’existe pas d’obligation contractuelle de remettre de la trésorerie ou un autre actif fi nancier. Les autres fonds propres comprennent les Titres Super Subordonnés (T.S.S.) à durée indéterminée qui s’élèvent à compte tenu d’un effet de change défavorable de 298 millions 2.14 Provisions pour risques et charges La Société est tête de groupe d’un régime d’intégration fi scale ; à ce titre, la convention d’intégration fi scale prévoit que les économies d’impôts soient directement comptabilisées dans les comptes de la Société. Une provision pour risque de restitution des économies d’impôt est comptabilisée cependant, dès lors qu’il existe une forte probabilité que ces fi liales redeviennent bénéfi ciaires compte perspectives de résultats fi scaux futurs issus du processus de Ce poste comprend la marque AXA apportée par FINAXA lors de la fusion de 2005 et évaluée à 307 millions d’euros ainsi que 40 millions d’euros au titre de la capitalisation de coûts 376 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.2 Mouvements sur les immobilisations fi nancières (avant provisions) Créances rattachées à des participations (b) (a) La diminution nette de 2 554 millions d’euros s’explique principalement par : 2 430 millions d’euros liés à la décapitalisation de Finance Solution, société de fi nancement de trésorerie intra-groupe, les prêts internes de cette entité étant désormais directement souscrits avec AXA SA; 336 millions d’euros de réduction de capital d’AXA Life Insurance Co., Ltd (Japon) compte tenu de fonds propres excédentaires, compensée en partie par : respectivement 180 millions d’euros, 54 millions d’euros et 51 millions d’euros d’augmentations de capital d’AXA Asia, de Family Protect et d’AXA China pour le ainsi que 135 millions d’euros d’augmentation de capital d’AXA Bank Europe pour renforcer sa solvabilité. (2 645 millions d’euros), à AXA UK Plc pour 405 millions de livres sterling (511 millions d’euros) ainsi que 150 millions d’euros à Société Beaujon. (c) La diminution de 1 314 millions d’euros est principalement due aux appels de marge versés aux contreparties bancaires dans le cadre des contrats de collatéraux 3.3 Variation des provisions pour dépréciation des immobilisations fi nancières (a) La dotation aux provisions sur titres de participations de 434 millions d’euros comprend 337 millions d’euros sur la participation dans l’entité RGI Holdings BV (RESO GARANTIA) due à la dégradation des conditions de marché en Russie et à la dépréciation du rouble ainsi que 29 millions d’euros dans AXA Insurance (Ukraine). 3.4 État des créances ventilées par échéance Créances diverses et comptes courants des fi liales 3.5 Créances diverses et comptes courants des fi liales I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I À compter du 1er janvier 2007, les frais d’acquisition de titres de participation sont capitalisés (intégrés au prix de revient) et font l’objet d’un amortissement dérogatoire sur cinq ans. titre des pertes de change reportées compte tenu des principes de la comptabilité de couverture qui sont compensées par des d’un nominal de 2,29 euros, soit un montant total de 5 592 813 590,33 euros au 31 décembre 2014. Ces actions ont toutes été entièrement souscrites et libérées et portent Variation des capitaux propres par rapport à la situation d’ouverture jouissance au 1er janvier 2013. Le dividende proposé au 31 décembre 2014 est soumis à l’Assemblée Générale du 30 avril 2015. Capitaux propres au 31 décembre 2013 Augmentation de capital réservée aux salariés Capitaux propres au 31 décembre 2014 378 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.11 Provisions pour risques et charges TSDI (titres subordonnés à durée indéterminée) Obligations subordonnées Convertibles 3,75 % 2017 Obligations subordonnées 5, 625 % 2054 (£) Titres Subordonnés Remboursables 8,60 % 2030 ($) Titres Subordonnés Remboursables 7,125 % 2020 (£) (a) La provision pour impôt différé de 421 millions d’euros à la fi n de l’exercice comprend une provision de 410 millions d’euros envers les fi liales du Groupe au titre du risque de restitution des économies d’impôt réalisées dans le cadre du régime d’intégration fi scale français. (b) La reprise concerne principalement une provision au titre de pertes latentes sur dérivés pour 305 millions d’euros. Les dettes subordonnées s’élèvent à 8 843 millions d’euros contre 8 134 millions d’euros en 2013, cette hausse de 709 millions d’euros s’explique principalement par émissions de dettes de janvier 2014 pour 750 millions de livres sterling (910 millions d’euros) et de mai 2014 pour 1 milliard d’euros et par un effet de change défavorable de 324 millions d’euros, compensées en partie par l’arrivée à échéance en janvier 2014 d’un emprunt subordonné pour 1 516 millions Les TSDI sont des obligations à durée indéterminée. La Société détient l’option de différer le paiement des coupons sous certaines conditions. Néanmoins, ils doivent être payés dès que ces conditions sont levées ou lors de remboursement de l’instrument. En cas de différé prolongé, ces coupons restent juridiquement dus. De même, en l’absence de paiement de dividendes, les coupons non payés accumulés depuis des années entreront dans l’assiette des créances à rembourser lors d’une liquidation éventuelle. Ces instruments sont classés en dettes fi nancières sur la base de l’obligation contractuelle ainsi défi nie de payer les coupons. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I 3.13 Emprunts et dettes fi nancières Dettes vis-à-vis des fi liales du Groupe Autres dettes et dettes fi scales et sociales (b) baisse de 208 millions d’euros, compte tenu principalement du remboursement de prêts consentis par des entités du Groupe. (a) Les dettes sur immobilisations, 129 millions d’euros recouvrent les augmentations de capital émises par des entités mais non encore appelées, dont AXA Life Europe pour 75 millions d’euros et AXA Reinsurance Ireland pour 54 millions d’euros. (b) Dont 223 millions d’euros de charges à payer. compte est la contrepartie des effets de change liés à la réévaluation des dettes et créances libellées en devises au cours de clôture, en baisse par rapport à 2013 compte tenu principalement de l’effet défavorable du dollar et de la livre sterling sur les dettes. 4\. NOTES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT ■ Jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration 1 450 K€. ■ Autres rémunérations (nettes de refacturations) L’effectif de la Société est de 3 salariés ou dirigeants-mandataires sociaux à la clôture de l’exercice. 380 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I * Un signe positif traduit un profi t d’impôt. (a) En application de l’article 216 du CGI, les dividendes reçus de sociétés dans lesquelles AXA SA détient au moins 5 % des titres en pleine propriété depuis plus de 2 ans sont exonérés d’impôt sur les sociétés, après défalcation d’une quote- part de frais et charges de 5 %. d’impôt à recevoir des entités bénéfi ciaires du groupe fi scal partiellement compensé par la taxe de 3 % sur les dividendes versés aux actionnaires pour 59 millions d’euros et une dotation à la provision pour risque de reversement d’impôt de 47 millions d’euros. Lignes et lettres de crédit (autorisées et non tirées) Engagements de rachat de titres et d’obligations Dont garanties fi nancières données au profi t d’entités du Groupe Prime de remboursement des obligations convertibles subordonnées (cf. § 2.9 de cette annexe) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I La Société est principalement exposée par ses activités sur les marchés fi nanciers aux risques de taux et de change. couverture en cas de hausse de 1 % de la courbe des taux d’intérêts ou d’une dépréciation de l’euro de 10 %. Le tableau suivant présente une estimation de la variation de la juste valeur des dettes, des prêts et des instruments de (b) Dérivés éligibles ou non à la comptabilité de couverture. (1) Une hausse des taux d’intérêt de 100 pdb induit une amélioration de la juste valeur de la dette de 5,7 %, une dégradation de la juste valeur des dérivés de - 29,3 % et une dégradation de - 0,4 % s’agissant des prêts. (2) Une dépréciation de l’euro de 10 % engendre une dégradation de la juste valeur des dettes de - 3,9 %, une dégradation de - 18,6 % s’agissant des dérivés ainsi qu’une amélioration de celle des prêts de 7,9 %. Les informations sur les justes valeurs présentées doivent être utilisées avec précaution : dans la mesure où ces estimations découlent de l’utilisation de paramètres aux dates de clôture tels que taux d’intérêts et spreads, ces paramètres étant appelés à fl uctuer dans le temps ; et du fait de la multiplicité des approches possibles pour ces calculs. Les éléments pris en compte pour le calcul de la juste valeur des dettes de fi nancement sont les données de marchés à la clôture de la période en tenant compte des taux de marchés par devise, du spread moyen d’AXA par maturité et pour les principales devises, en distinguant les dettes subordonnées et les dettes «senior» et des options incluses dans les contrats d’émission, telles que les options de remboursement à la main La présentation de cette annexe n’omet pas l’existence d’un engagement signifi catif ou qui pourrait le devenir dans le futur. 382 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Entreprises liées (montant net des provisions pour dépréciation) (en millions d’euros) ■ AXA Life Insurance co, Ltd ■ AXA Equity & Law Plc Charges et produits fi nanciers concernant les entreprises liées Aucune des transactions entre parties liées, en cours à la date d’arrêté ou ayant eu des effets sur l’exercice, ne présente les caractéristiques des transactions à mentionner conformément au règlement ANC n°2014-03 (article 831-3). I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I (Exercice clos le 31 décembre 2014) En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur : ■ le contrôle des comptes annuels de la société AXA SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; ■ la justifi cation de nos appréciations ; ■ les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I – Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la Société à la fi n de cet exercice. II – Justifi cation de nos appréciations En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : ■ les actifs fi nanciers sont évalués selon les règles applicables à chaque catégorie décrites en annexe aux comptes au paragraphe 2.5. Nous nous sommes assurés du caractère approprié des tests de dépréciation mis en œuvre en fonction de la situation des placements et de la volatilité des marchés fi nanciers, et nous avons apprécié le caractère raisonnable des provisions ainsi estimées. Concernant les participations, dont les dépréciations sont déterminées en fonction de leur valeur d’utilité et de l’intention de détention, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille et obtenu confi rmation de l’intention de détention ; ■ conformément aux principes mentionnés dans l’annexe au paragraphe 2.9, les primes de remboursement relatives aux obligations convertibles en actions émises par la Société sont provisionnées à la clôture dès lors que le cours de l’action est inférieur à la valeur actualisée de remboursement de l’obligation. Nous avons vérifi é le caractère raisonnable des hypothèses retenues dans le modèle de calcul utilisé, au regard de la volatilité du marché de l’action et de l’échéance des emprunts obligataires convertibles ; 384 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ■ les instruments dérivés utilisés par votre Société sont évalués selon les règles décrites dans le paragraphe 2.12 de l’annexe. Nous nous sommes assurés que l’application, le cas échéant, de la comptabilité de couverture a fait l’objet d’une documentation. Dans les autres cas, nous avons vérifi é que les pertes latentes ont fait l’objet de provisions adéquates. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Vérifi cations et informations spécifi ques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifi cations spécifi ques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation fi nancière Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 25 mars 2015 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VI EMBEDDED VALUE GROUPE Les informations sont présentées dans le rapport «Embedded Value 2014» disponible sur le site Internet du Groupe AXA dans la rubrique Relations investisseurs / Résultats et rapports fi nanciers / Présentation des résultats. 386 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Conformément aux dispositions des articles L.225-102- 1 et R.225-104 et suivants du Code de commerce, fi gurent ci-après des informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales, sociétales et Des informations complémentaires sur la politique et les pratiques du Groupe AXA en tant qu’entreprise responsable sont disponibles dans le « Rapport d’Activité et de Responsabilité d’Entreprise », dans le « Rapport des Données Sociales », ainsi que sur le site Internet du Groupe AXA (www.axa.com), notamment sous l’onglet « Entreprise Responsable ». Audit, certifi cation, évaluation et notations PricewaterhouseCoopers Audit, l’un des Commissaires aux comptes d’AXA SA, désigné organisme tiers indépendant, présente dans son rapport d’examen fi gurant à la fi n de la présente annexe une attestation de présence sur les consolidées présentées dans le rapport de gestion de la Société établi au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code du commerce ainsi que son avis motivé sur la sincérité Les performances du Groupe AXA en matière sociale et sociétale ont aussi été évaluées par des agences de notation spécialisées. Le Groupe se classe au-dessus de la moyenne de son secteur et est inclus dans les principaux indices éthiques Les scores Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance AXA s’investit en tant qu’employeur responsable, faisant de l’engagement des collaborateurs un élément crucial de sa stratégie d’entreprise. Pour y parvenir, AXA s’est efforcé de créer un environnement de travail fondé sur les valeurs d’AXA, promouvant la diversité et l’égalité des chances, suscitant la participation des employés, encourageant le développement professionnel et favorisant le bien-être des employés. Pour des informations complémentaires et plus détaillées, notamment sur les initiatives locales, consultez le « Rapport des Données Au 31 décembre 2014, l’ensemble du personnel d’AXA représentait 116 034 salariés (en CDI et CDD), en augmentation de 2,8 % en comparaison avec 2013. La majorité de cette augmentation est due à l’acquisition de 51 % des opérations d’assurances de Colpatria en Colombie (proportionnellement 81,4 % de l’augmentation totale). La répartition géographique du personnel salarié d’AXA en 2014 était la suivante : 62,6 % en Europe (vs. 65,1 % en 2013), 20,1 % en Asie-Pacifi que (vs. 20,0 % en 2013), 13,7 % dans les Amériques (vs. 11,4 % en 2013) et 3,6 % en Afrique (vs. 3,5 % en 2013). AXA a continué à recruter en 2014, et a embauché plus de 17 000 salariés en CDI (en excluant les entrées dues à des fusions et acquisitions), dont près de 4 200 commerciaux. Parmi ce nombre total d’embauches, plus de 450 étaient réembauché s au sein de l’Entreprise. En 2012, le Groupe AXA a rejoint deux initiatives majeures dans le domaine de la Responsabilité d’entreprise : (1) le Groupe est fondateur et signataire des Principes pour l’Assurance Responsable (PSI : Principles for Sustainable Insurance) des Nations Unies, une initiative dans laquelle les signataires s’engagent volontairement à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans l’activité d’assurance et (2) le Groupe a signé les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies (UN PRI), une initiative dans laquelle les signataires s’engagent volontairement à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs décisions d’investissement. AXA Investment Managers et Alliance Bernstein étaient déjà membres des Principes pour l’Investissement Responsable Une communication effi cace entre les collaborateurs et le management ainsi qu’un dialogue social constructif contribuent à apporter la stabilité nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’Entreprise. C’est pourquoi les sociétés du Groupe AXA s’organisent pour dialoguer de façon régulière avec le personnel ou ses représentants. AXA s’est également doté d’un Comité Européen de Groupe (CEG), dont les missions vont au-delà des obligations réglementaires en vigueur. Le CEG réunit les représentants du personnel des principales entités d’AXA en Europe. Il a pour but le partage régulier d’informations, le dialogue et l’échange sur les questions stratégiques, économiques et sociales du Groupe. En juin 2009, l’accord du Groupe CEG (disponible sur www. axa.com) a été conclu afi n de garantir un bon niveau de dialogue social. AXA organise deux assemblées plénières du CEG par an ainsi que des sessions mensuelles auxquelles participent 12 membres du CEG afi n d’échanger sur le marché du travail et le développement économique dans chaque pays. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES La majorité des employés du Groupe sont couverts par l’accord-cadre CEG. Les sociétés du Groupe ne fi gurant pas dans le champ d’application du CEG ont aussi élaboré des accords de dialogue social, mais ceux-ci ne sont pas gérés au niveau du Groupe. De manière plus générale, au-delà des frontières européennes, le Groupe veille à ce que ses employés soient équitablement représentés dans tous ses grands pays d’implantation. Parallèlement à l’action du CEG, de nombreux accords issus de négociations collectives locales ont été L’accord mentionné ci-dessus prévoit un certain nombre de mesures en faveur des collaborateurs en cas de changements organisationnels majeurs ayant des conséquences sur l’emploi. AXA applique les principes suivants pour guider ses différentes entités européennes dans leur gestion locale : ■ AXA s’engage, au moment d’aborder des réorganisations réglementations locales, à consulter les collaborateurs et le cadre d’un processus d’information et de consultation, les informations fournies par AXA incluront le cas échéant des informations sur de possibles solutions ■ en tenant compte des intérêts des collaborateurs, clients et actionnaires, AXA s’engage à s’efforcer de maximiser les opportunités de redéploiement internes et, le cas échéant, externes pour tous les collaborateurs concernés par des ■ AXA fera en particulier son possible pour éviter le recours aux licenciements et aux transferts collectifs en recherchant autant que possible d’autres approches ; ■ lorsque le recours à la mobilité géographique est nécessaire, celle-ci doit, de manière prioritaire, être offerte aux salariés volontaires et être gérée de façon à ce que leur intégration dans un nouvel environnement se déroule dans les meilleures ■ AXA s’engage à reconnaître certaines personnes comme représentants des salariés et à respecter leurs libertés, droits et rôles qui résultent des législations nationales et, le cas échéant, des conventions en vigueur dans les entités ■ conscient du fait que la formation est un investissement important tant pour les salariés que pour le Groupe, AXA s’engage à mettre en œuvre une culture d’apprentissage et ■ AXA condamne toute discrimination fondée sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques, les caractéristiques génétiques, les handicaps, les orientations sexuelles, la langue, la religion ou les convictions, l’appartenance ou En outre, AXA, UNI Europe Finance et tous les représentants des syndicats français ont signé un accord-cadre portant sur l’anticipation des changements au sein des sociétés du Groupe AXA situées dans l’Union Européenne. Cet accord, négocié au sein du CEG, met en place une approche de dialogue social dont l’objectif est de mieux anticiper les changements au sein du secteur pour adapter les compétences des employés aux besoins futurs et ainsi protéger leurs emplois. Selon le CEG, cet accord est unique dans le secteur de l’assurance. Il représente une véritable chance pour sécuriser l’avenir de AXA a déployé une politique groupe de mobilité, des processus associés, et a mis en place la publication en interne et en externe d’offres d’emplois pour le Groupe. Ceci permet de rendre les besoins « métier » immédiatement visibles, et de faciliter les transferts afi n d’adapter les ressources aux priorités En 2014 AXA a signé des accords globaux avec Facebook et LinkedIn afi n d’utiliser au mieux leurs ressources et d’optimiser l’utilisation des réseaux sociaux dans le processus de recrutement. De plus, en 2014, AXA a rejoint « L’Alliance pour la j eunesse », une initiative du secteur privé en réponse au chômage des jeunes en Europe. Le Groupe s’est engagé à recruter au moins 20 000 jeunes (âgés de 30 ans ou moins) pour leur apporter une expérience professionnelle (10 000 contrats d’apprentissage et de stage rémunérés et 10 000 CDD et CDI seront proposés en cinq ans en Europe). Par ailleurs, AXA s’est engagé à renforcer l’employabilité des jeunes au moyen de coaching et de formations, pour leur permettre de développer des compétences essentielles et mieux connaître le monde de l’entreprise. En 2014, AXA a fourni plus de 6 800 opportunités 12 000 opportunités dans le Groupe au niveau mondial). La mobilité internationale est restée stable en 2014 avec environ 550 mobilités. Les objectifs principaux de la mobilité d’expertises clés et de compétences de leadership dans les marchés matures et à forte croissance. En 2014, le Centre d’Expertise pour la Mobilité Internationale d’AXA a apporté son soutien et son expertise à 78 % des collaborateurs d’AXA qui étaient en mission internationale dans le Groupe, et entend élargir ses services en couvrant davantage de salariés en 2015\. Des politiques révisées de mobilité internationale ont été déployées dans l’ensemble du Groupe. Elles visent à renforcer l’impact de chacune des missions à l’international, tant pour les personnes concernées que pour les activités du Groupe, et à apporter un support adapté aux différents types d’expatriation. Une des priorités du Groupe depuis ces dernières années fut de créer les fondations d’une culture de travail agile. Plusieurs initiatives sont en place dans de nombreuses entités AXA. Elles ont entraîné une amélioration de la confi ance des salariés, de leur motivation, de leur autonomie, de leur équilibre vie professionnelle/vie privée, ainsi que de leur productivité. De plus, elles ont stimulé l’attractivité et favorisé la rétention de divers talents, tout en réduisant l’empreinte environnementale 388 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES AXA Belgique a par exemple créé le « Nouvel Environnement de Travail », introduisant le partage de bureaux par pôles d’activités et le télétravail. Aujourd’hui, 1 000 salariés d’AXA Belgique travaillent déjà au sein de ce nouvel environnement. Avec son projet « Superblock », AXA Winterthur (Suisse) a également apporté à 1 000 salariés de nouvelles conditions de travail à la fois agiles et modernes en 2014. La politique de rémunération d’AXA a pour objectif d’attirer, de développer et de retenir les meilleurs talents en s’assurant (1) que les niveaux de rémunérations sont compétitifs par rapport au marché, (2) que l’équité interne implique une différenciation des performances individuelles et collectives et (3) que les montants versés sont raisonnables et alignés avec les résultats Par conséquent, les niveaux de rémunération tiennent compte des conditions locales du marché en parallèle des résultats fi nanciers et opérationnels de l’Entreprise. La gestion de la performance est un composant clé de la politique globale de rémunération qui encourage et reconnaît En 2014, les dépenses totales de rémunération atteignent 7,82 milliards d’euros, ce qui correspond à une augmentation de 2,6 % par rapport à 2013. Sur une base comparable de taux de change, les dépenses totales de rémunération augmentent Les avantages constituent un élément essentiel de rémunération globale . La politique d’AXA est de viser un positionnement des avantages a minima à la médiane de chaque marché. Les avantages doivent inclure une offre r etraite, ainsi qu’une couverture santé et prévoyance (leur nature et leur type peuvent varier selon les entités et leurs contraintes locales). Dans tous les cas, les obligations réglementaires locales minimales doivent être respectées. Les employés d’AXA ne doivent pas faire l’objet de discrimination s À travers son programme « Shareplan », le Groupe encourage ses employés à devenir actionnaires d’AXA. Proposée dans le monde entier depuis 1994, l’opération « Shareplan » offre chaque année aux employés d’AXA une opportunité de souscrire à des actions AXA à des prix préférentiels. En 2014, cette offre a été proposée dans 36 pays et plus de 21 000 employés d’AXA ont participé au programme. La souscription totale s’est élevée à près de 314 millions d’euros, correspondant à l’émission de plus de 19 millions d’actions Au 31 décembre 2014, les employés d’AXA détenaient 6,66 % des actions en circulation et 8,86 % des droits de votes. AXA favorise la diversité et l’inclusion (D&I) en créant un environnement de travail dans lequel tous les employés sont traités avec respect et dignité et où les différences individuelles sont valorisées. AXA met en avant l’égalité des chances dans tous les aspects de l’environnement de travail. AXA est opposé à toute forme de discrimination injuste ou illégale et n’accepte aucune discrimination, qu’elle soit fondée sur l’âge, la nationalité, l’origine ethnique ou raciale, le sexe, l’identité de genre, la préférence sexuelle, la religion, le statut marital ou le handicap. Afi n d’améliorer la compréhension de la diversité culturelle et des préjugés inconscients, un module de formation en ligne a été mis en place dans tout le Groupe en 2013. En décembre 2014, plus de 26 000 employés d’AXA ont achevé cette formation. L’égalité des sexes est restée une des priorités d’AXA en 2014. Afi n d’aider la progression des femmes dans leurs carrières, le projet de « Parrainage Tandem » a été mis en place pour apporter aux femmes un développement accéléré de leur carrière, en bénéfi ciant du soutien de Mentors expérimentés et de leurs connaissances de l’organisation pour aider les talents féminins à se développer. En 2014, 17 parrainages tandems furent formés avec des membres du Comité Exécutif de Direction du Groupe. Par ailleurs, AXA a animé la conférence des femmes pour la deuxième année consécutive, dans le but de favoriser les rencontres entre les hommes et les femmes de l’encadrement, et une place importante a été donnée à « l’Assurance pour les Femmes », en partenariat avec l’IFC Luttant pour être l’entreprise la plus inclusive au sein du secteur des services fi nanciers, « l’orientation sexuelle » a fait l’objet d’une attention particulière en 2014. 6 pays ont organisé 11 ateliers de sensibilisation aux différents aspects de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. De plus, afi n de développer une culture d’inclusion au sein d’AXA pour les employés LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, et Transgenres) et leurs soutiens/amis, l’Entreprise a lancé une communauté de collaborateurs (ERG – Employee Ressource Group) autour de la question de l’orientation sexuelle appelée « Alliés@AXA Pride ». L’objectif de ce réseau est de favoriser la socialisation sur des plateformes en ligne, de sensibiliser aux conditions de travail des collaborateurs LGBT, et de faire d’AXA l’employeur de choix pour les personnes LGBT. AXA continue également à encourager et soutenir l’intégration des salariés en situation de handicap. En France, le nombre de salariés en situation de handicap était de 857 en 2014. En 2014, AXA a développé et a formalisé des directives s anté et s écurité pour le Groupe, et a décrit un ensemble de règles que toute entité du Groupe doit respecter et implémenter localement, dans le but d’assurer une gestion uniforme des risques et des valeurs éthiques au sein du Groupe. En Europe, les engagements en matière de santé et de sécurité sont couverts par l’accord du Comité Européen de Groupe (CEG), qui a été signé avec les organisations syndicales en juin 2009, et qui est disponible sur www.axa.com. Le taux d’absentéisme total reste stable en 2014 à un niveau de 4,6 %. La proportion des absences liée à la maladie a baissé I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES tandis que la proportion liée à la maternité a augmenté. Opérant dans le secteur des services fi nanciers et de la gestion des capitaux (avec un taux d’absentéisme total lié à des accidents de travail de 0,1 %), le Groupe AXA ne fait pas de suivi au niveau global de la gravité, de la sévérité et de la fréquence des accidents de travail. Des systèmes, procédures et processus sont menés conformément avec les législations sur la santé, la sécurité et la Les principales entités AXA ont pris des initiatives pour implanter des politiques locales et des bonnes pratiques faites sur mesure pour leurs secteurs spécifi ques et environnements locaux. En accord avec l’environnement de travail d’AXA, les entités ont déployé des services et des campagnes d’informations sur les risques pour la santé tels que certains types de cancers et problèmes cardio-vasculaires, l’obésité, le tabagisme, la sécurité routière ou encore la prévention contre le stress. Les résultats obtenus par AXA pour le développement des compétences des salariés se sont maintenus à un niveau élevé, avec 79,3 % de ses employés ayant suivi au moins une formation au cours de l’année. Plus important encore, le nombre moyen de jours de formation par employé est à 3,0 jours par an. En 2014, le Groupe AXA a continué le déploiement d’une initiative commune à toutes les entités d’AXA à travers le monde en faveur du développement sous la bannière « Learning@AXA ». AXA est passé de plus de 40 programmes hétérogènes en management pour toute l’entreprise, à un seul et unique ensemble de cours communs, dont le but est d’aligner les pratiques clés en management. En 2014, ce programme fut instauré au sein de 50 entités dans 22 langues disponibles ; plus de 5 000 managers ont été formés. De plus, en 2014, de nouveaux supports communs pour les nouveaux arrivants, des programmes pour jeunes diplômés, ainsi que des programmes pour les techniques du métier « assurance de biens et de personnes » et « assurance vie » ont été déployés dans tout le Groupe. Afi n de soutenir davantage les engagements pris par le Groupe en termes d’innovation et de culture digitale, AXA a lancé « L’Académie Digitale ». Son objectif est de faciliter l’émergence de nouvelles techniques d’apprentissage, en apportant aux salariés d’AXA de nouvelles expériences de formation totalement agiles (serious games, reverse mentoring et l’apprentissage à distance). Par ailleurs, les deux programmes « AXA Digital Leaders » et « AXA Digital Acceleration » ont été créés pour instaurer une même compréhension autour des nouvelles technologies et de leurs impacts sur les métiers d’AXA. Également en 2014, AXA a instauré un système global de gestion de la formation (GLMS, Global Learning Management System) pour tirer profi t des avantages du digital et de ses possibilités de formations numériques, ainsi que pour aider à suivre l’impact des programmes de formation sur le développement et la performance des salariés. En 2014, plus de 50 000 salariés accédaient déjà à environ 2 600 programmes digitaux de formation. GESTION DES PERFORMANCES ET DES TALENTS AXA conduit des revues organisationnelles de talents (Organization and Talent Review, ou « OTR »), qui sont des revues systématiques de la structure organisationnelle, des enjeux et de ses postes clés. Le processus est conçu pour identifi er le potentiel des personnes clés, en prenant en compte leur performance et leur comportement de leader. Cela permet également de développer un vivier solide de talents pour rechercher les meilleures ressources humaines En 2014, « OTR » a été spécifi quement amélioré afi n de mieux comprendre les impacts de la digitalisation sur les métiers et les compétences dans tous les domaines d’activité, et d’identifi er les besoins en requalifi cation ou les montées en compétences pour Une norme de gestion de la performance a été établie pour s’assurer que la politique Groupe de rémunération, que la cartographie formelle des compétences ainsi que l’évaluation des besoins en formation soient conduits de manière effi cace. Au cours de l’année 2014, 76 000 collaborateurs ont utilisé la plate-forme PeopleSoft d’AXA pour la gestion de la performance (38 000 collaborateurs en 2010). Le Groupe a également déployé une plateforme d’évaluation multidimensionnelle de performance, « AXA 360° », qui permet à tous les employés d’AXA de recevoir une évaluation qualitative de la part de leur réseau professionnel, et de construire un plan de développement plus adapté et sur mesure. Au total, 1 030 salariés ont utilisé ce processus en 2014, recevant l’aide d’une communauté de coaches . « MARQUE EMPLOYEUR » ET JEUNES DIPLÔMÉS En 2014, AXA a continué de déployer sa marque employeur en Inde, en Thaïlande, à Hong Kong et au Maroc, en plus des déploiements en 2013 en France, en Allemagne, dans la région du Golfe, en Indonésie, au Mexique, à Singapour, en Suisse et aux Etats-Unis. L’objectif est de développer la fi erté d’appartenance des collaborateurs du groupe et d’attirer les meilleurs talents Au travers de campagnes de communication, AXA a assuré une meilleure visibilité de son offre employeur adaptée à ses marchés et talents cibles (comme les modèles de travail fl exible innovants en Suisse, ou les programmes dédiés aux actuaires en Asie). Afi n d’interagir avec des étudiants et des jeunes diplômés et de renforcer son attractivité auprès de cette population, AXA a lancé plusieurs initiatives qui incluent : la création d’une nouvelle page Facebook et d’un compte Twitter baptisés « Discover AXA » (qui regroupaient plus de 57 000 fans et followers à fi n décembre 2014) ; le lancement d’un jeu en ligne innovant et différenciant « The Great Global Adventure », qui est un concours mondial à destination des étudiants et jeunes diplômés, et qui a séduit 16 000 joueurs à fi n 2014. Enfi n, depuis 2012, AXA a conduit le « Global Graduate Program » afi n de recruter des jeunes diplômés, y compris des profi ls avec des compétences critiques pour la transformation digitale d’AXA (par exemple en gestion du risque, actuariat, fi nance, IT, marketing ou les départements data). L’objectif de ce programme est d’attirer et retenir de jeunes talents à haut potentiel et de les aider à acquérir les compétences nécessaires pour devenir les futurs dirigeants d’AXA. Le programme propose aux jeunes diplômés un contrat local en CDI, un programme d’intégration de haute qualité, comprenant une conférence sur l’accélération des métiers d’AXA au siège mondial à Paris, et l’opportunité d’une rotation à l’international dans une autre entité AXA. En 2014 plus de 1 000 candidatures ont été reçues et 39 jeunes diplômés ont 390 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DONNÉES SOCIALES 2014 - GROUPE AXA Effectifs (nombre de personnes) au 31 décembre Équivalent Temps Plein (effectifs convertis en équivalent temps plein) ETP moyen du personnel salarié non-commercial Effectif total du personnel salarié (CDI et CDD) Effectif du personnel salarié en CDD ETP moyen du personnel salarié commercial ETP moyen de l’effectif temporaire non salarié I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Nombre de collaborateurs atteints d’un handicap - concerne seulement A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Évolution de l’emploi (entrées versus départs) Évolution de l’emploi (entrées versus départs) ■ Nombre de CDD convertis en CDI ■ Nombre de réembauches au sein du Groupe ■ Nombre d’entrées à l’issue d’opérations de fusion et acquisition (b) ■ Nombre de départs liés à la retraite/préretraite ■ Nombre de départs liés à un transfert d’activité (c) ■ Nombre de départs liés à un autre motif Évolution de l’emploi (entrées versus départs) ■ Nombre de CDD convertis en CDI ■ Nombre de réembauches au sein du Groupe ■ Nombre d’entrées à l’issue d’opérations de fusion et acquisition (b) ■ Nombre de départs liés à la retraite/préretraite ■ Nombre de départs liés à un transfert d’activité (c) ■ Nombre de départs liés à un autre motif Mouvements du personnel salarié en CDD Évolution de l’emploi du personnel salarié non-commercial ■ Nombre de fi ns de contrats à durée déterminée Évolution de l’emploi du personnel salarié commercial ■ Nombre de fi ns de contrats à durée déterminée 392 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Taux de mobilité du personnel salarié Taux de turnover du personnel salarié ■ Autres raisons (retraites/préretraites et autres motifs de départs) Taux de turnover du personnel salarié non-commercial ■ Autres raisons (retraites/préretraites et autres motifs de départs) Taux de turnover du personnel salarié commercial ■ Autres raisons (retraites/préretraites et autres motifs de départs) ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Masse salariale brute du personnel salarié non-commercial ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Masse salariale brute du personnel salarié commercial ■ Proportion des rémunérations fi xes (liées aux salaires) ■ Proportion des rémunérations variables (liées aux salaires) Nombre moyen de jours de formation par salarié Nombre de jours de formation du personnel salarié Pourcentage du personnel salarié ayant reçu au moins une formation I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Nombre moyen de jours travaillés par an Nombre moyen d’heures travaillées par semaine ■ Pourcentage du personnel salarié non-commercial à temps partiel ■ Pourcentage du personnel salarié commercial à temps partiel ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité / paternité Taux d’absentéisme du personnel salarié non-commercial ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité / paternité Taux d’absentéisme du personnel salarié commercial ■ Proportion des absences liées à une maladie ■ Proportion des maladies de courte durée ■ Proportion des maladies de longue durée ■ Proportion des absences liées à un accident du travail ■ Proportion des absences liées à un congé maternité/paternité Note de procédure : Les données sociales communiquées ici sont issues d’un processus de reporting défi ni par un protocole associé à une liste de défi nitions des indicateurs communs à l’ensemble du Groupe. Ce processus est mis à jour et communiqué à l’ensemble des entités chaque année. Les indicateurs couvrent l’ensemble des entités du Groupe soit 275 entités, pouvant faire l’objet de regroupements. Ce périmètre est mis à jour chaque année. Il évolue potentiellement en fonction des acquisitions et des cessions d’activité. Sauf mention contraire les indicateurs couvrent la période du 01/01/2014 au 31/12/2014. Les évolutions sont mesurées en taux de variation entre 2013 et 2014 à périmètre courant. Les valeurs sont fournies par des correspondants locaux dans chaque entité à l’aide d’un outil informatique dédié au reporting social et accessible par l’ensemble des entités depuis l’année 2009. Des contrôles de cohérence sont réalisés pendant la collecte. Aucune estimation ni extrapolation n’a été effectuée sur les données. Concernant les données publiées sous forme de ratio et de pourcentage : les numérateurs et dénominateurs sont réalignés pour chaque calcul afi n d’exclure toute entité dont une partie des données est manquante. (a) Le p ersonnel salarié comprend les salariés commerciaux et non-commerciaux en CDI, sauf mention contraire. (b) La majorité de cette augmentation est due à l’acquisition de 51 % des opérations d’assurances de Colpatria en Colombie (proportionnellement 81,4 % de l’augmentation (c) Personnel salarié ayant contractuellement quitté AXA suite à un transfert ou suite à une cession d’activité à une société externe. L’employé n’est plus contractuellement (d) Concernant la défi nition des coûts salariaux du personnel, ceux-ci incluent la rémunération fi xe, la rémunération variable, les cotisations patronales et le cas échéant la participation et l’intéressement 59. Elle exclut la rémunération en capital (stock-options, actions attribuées en fonction de la performance, AXA Miles). (e) La diminution du pourcentage du personnel salarié ayant reçu au moins une formation pendant l’année, ainsi que la diminution du nombre de jours de formation du personnel salarié non commercial est liée principalement à l’amélioration des capacités de reporting d’AXA Konzern AG (Allemagne), ainsi qu’à la fi n d’une importante initiative de formation spécifique de l’entité AXA Konzern AG. 394 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES AXA s’engage à réduire son impact direct sur l’environnement en gérant activement sa consommation d’énergie, de papier et d’eau, ainsi que ses émissions de CO2 et ses déchets. Le Groupe est également conscient du rôle qu’il peut jouer en sensibilisant ses partenaires aux enjeux écologiques, en améliorant la compréhension des risques environnementaux globaux et en s’engageant dans la lutte contre le changement En réponse à la législation « Grenelle 2 », le Groupe AXA précise que son activité, qui se concentre sur les services fi nanciers, ne génère pas d’impact direct majeur sur l’environnement. Le Groupe compte cependant plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement, mais celles-ci ne sont pas à l’origine d’émissions signifi catives dans l’air, l’eau et le sol, les rejets de CO2 constituant le principal enjeu environnemental d’AXA. Les activités et installations ne sont pas non plus de nature à générer des émissions sonores ou olfactives ; le Groupe n’a d’ailleurs eu connaissance d’aucune plainte liée à ce type de nuisances. L’activité d’AXA et son utilisation des sols ne suscitent pas non plus à notre connaissance de menaces signifi catives ni pour la biodiversité ni pour les ressources hydriques car consommation des collaborateurs du Groupe. L’utilisation des sols se limite à l’espace où nous avons construit nos bâtiments (représentant environ 25 % de la surface totale occupée). En 2014, les 576 435 m2 d’espaces verts utilisés par AXA contribuent à notre échelle à la préservation de la biodiversité. Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre émis par AXA (via la consommation de combustibles fossiles et d’électricité). Concernant les déchets produits par AXA, les plus nocifs sont ceux issus du matériel électronique. Quant au poste papier, il constitue la plus importante consommation de matière première. Les processus de reporting et de management environnemental d’AXA se concentrent donc sur la consommation d’énergie, d’eau et de papier, ainsi que sur L’équipe Responsabilité d’Entreprise du Groupe et les équipes RH) ont travaillé étroitement pour défi nir des objectifs 2020 ambitieux, qui orientent le Groupe vers une stratégie environnementale plus engagée et intégrée. Ainsi, AXA a défi ni un nouvel objectif global pour la période 2012-2020 : ■ 25 % de réduction sur les émissions de CO2 par ETP. Cet objectif se répartit de la manière suivante : ■ consommation d’énergie (kWh/ETP) : - 35 % ; ■ déplacements professionnels en voiture (km/ETP) : - 15 % ; ■ déplacements professionnels en avion et en train (Km/ETP) : ■ consommation de papier bureau (Kg/ETP) : - 45 % ; ■ consommation de papier marketing et distribution À l’horizon 2020, le Groupe s’est également fi xé deux objectifs qui ne sont pas liés aux émissions de CO2 : ■ assurer que 95 % du papier consommé provienne de sources recyclées ou garantes d’une gestion durable ; ■ réduire de 15 % la consommation d’eau. Afi n de mesurer son empreinte environnementale, l’équipe Responsabilité d’Entreprise du Groupe anime un réseau d’environ 300 collaborateurs et managers environnementaux dans les entités. En se basant sur un outil de reporting interne permettant aux entités de s’évaluer, le réseau veille à ce que, chaque année, les objectifs de réduction de l’empreinte environnementale progressent. Ces managers analysent alors les indicateurs, identifi ent les objectifs de performance et font la promotion des meilleures pratiques. Afi n de compléter ces plans d’actions, certaines entités ont mis en place une large variété de projets visant à sensibiliser et former les employés aux questions et risques environnementaux (ex. déjeuners pédagogiques, conférences, etc.). Au niveau du Groupe, AXA organise un événement annuel, la Semaine de la Responsabilité L’environnement est un des sujets clés lors de cet événement. De plus, une enquête transport annuelle, déployée dans 41 pays et dans 22 langues, permet d’estimer les quantités de CO2 émises par les trajets domicile-bureau des collaborateurs et permet également de sensibiliser les employés à des modes La consommation d’énergie d’AXA par ETP a baissé de 11 % en 2014 par rapport à 2013. Toutes les entités AXA ont réalisé d’importants progrès dans la réduction de leur consommation énergétique et dans l’amélioration de la qualité de leurs ■ AXA Technology Services poursuit une stratégie Green IT basée sur le refroidissement des serveurs, sur une consolidation et une virtualisation des Data Centers, sur le refroidissement des PC et sur un meilleur management énergétique. Les Data Centers en Allemagne et Suisse, par exemple, ont réussi à réduire de 20 % leur consommation ■ certaines entités ont été récompensées par leurs efforts en effi cacité énergétique. Citons par exemple : AXA Hong Kong et le prix « LEED Gold Certifi cation », AXA France avec leur outil Energi’Com ou bien AXA Sigorta avec leur prix « Bureau Vert » délivré par WWF ; ■ certaines entités ont fait le choix de bâtiments plus effi caces Assicurazioni, AXA Germany). AXA Suisse a déménagé dans un nouveau bâtiment utilisant uniquement l’incinération, 7 fois moins émetteur de carbone que le fuel. Cette entité a également installé dans 3 de ses bâtiments des panneaux photovoltaïques produisant 175 000 kWh par an. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Les locaux d’AXA consomment de l’électricité (78 % de la surface occupée), du gaz (14 % de la surface occupée) du fi oul/vapeur (6 % de la surface occupée) et de l’eau glacée (2 % de la surface occupée). À noter que la proportion d’énergie renouvelable consommée s’élève à 37 %. ÉMISSIONS DE CO2 : TRANSPORT, PAPIER ET ÉNERGIE Les rejets de CO2 par ETP d’AXA liés aux consommations d’énergie, de papier et aux déplacements professionnels (avion, train, voiture) ont baissé de 3 % entre 2013 et 2014. 55 % des émissions de CO2 du Groupe proviennent des consommations d’énergie, 24 % des déplacements professionnels, 14 % de la fl otte de véhicules AXA et 7 % du papier. En 2010, le Groupe a fi xé un socle commun de consignes environnementales relatives aux déplacements professionnels (déployées dans le Groupe en 2011 et mises à jour en 2014). Certaines entités ont adapté ces consignes à leurs spécifi cités locales. Par exemple, AXA Allemagne fait partie des premières entreprises en Allemagne à mettre en place un programme de « conduite fl exible » offrant ainsi un moyen innovant et respectueux de l’environnement en termes de mobilité. Les collaborateurs ont à leur disposition des voitures en co-voiturage pour leurs voyages professionnels comme personnels, ce qui contribue à En 2014, le Groupe disposait de 50 salles de vidéo-conférence. de CO2 ont été économisées en 2014. Enfi n, les rejets de CO2 par ETP liés aux trajets domicile-travail représentent 0,67 t eq. CO2 par personne, en baisse de 25 % par rapport à 2013. La consommation d’eau par ETP d’AXA est stable (- 0,1 %) entre 2013 et 2014. Depuis 2008, les entités AXA ont atteint un meilleur niveau de maturité dans la gestion et la qualité de mesure des habitudes de consommation d’eau. Parmi les initiatives dans ce domaine, il convient de souligner la mise en place de capteurs d’eau chez AXA MPS et l’installation de robinets économiques dans diverses entités (e.g. AXA La consommation de papier bureau par ETP a diminué de 4 % entre 2013 et 2014. Un nombre important d’entités a adopté une politique d’impression responsable qui vise à réduire la consommation de papier. Cette politique d’impression inclut la réduction du nombre d’imprimantes et la mise en place d’un système d’impression par badges pour les collaborateurs. En 2014, la consommation de papier marketing et distribution par client a augmenté de 12 % par rapport à 2013, expliquée (nécessitant l’utilisation accrue de papier), l’accroissement d’activité et un processus de mesure plus complet dans certaines entités. AXA s’efforce également d’augmenter son utilisation de papier provenant de sources recyclées ou de forêts gérées de manière durable. En 2014, AXA compte 61 % de sa consommation de papier bureau en provenance de ces sources et 60 % de sa consommation de papier marketing et distribution. Pour promouvoir ce type de papier, le Groupe a introduit en 2011 un standard environnemental minimum afi n de garantir l’achat de papiers respectueux de l’environnement. La quantité de déchets non triés d’AXA a diminué de 2 % comparé à 2013 alors que la quantité de papier trié pour recyclage a diminué de 27 % du fait d’un meilleur processus de suivi ainsi qu’une réduction de la consommation de papier pour certaines entités (e.g. AXA Insurance UK, AXA Switzerland, AXA Seguros Mexico). Les fi liales locales recyclent de plus en plus les cartouches d’encre : en 2014, 63 % des cartouches d’encre ont été recyclées contre 61 % en 2013. En effet, AXA a suivi de manière plus proche la gestion de ses déchets et a veillé avec sa fi liale informatique AXA Technology Services, qui accorde une importance particulière aux déchets électroniques, à la conformité avec la directive DEEE (Déchets En plus de réduire l’empreinte écologique de ses activités, le Groupe cherche à minimiser son impact environnemental « indirect » en proposant des solutions d’assurance et De nombreuses offres à valeur ajoutée environnementale sont proposées par diverses entités d’AXA dans le domaine de ■ pour les particuliers : par exemple, une assurance auto qui privilégie les véhicules à faibles émissions de CO2, une énergétique (grâce au remplacement des équipements électriques par des modèles moins énergivores, etc.) et une politique de gestion des sinistres respectueuse de l’environnement (ex. réparer plutôt que remplacer parebrises). De plus, des outils de prévention (tels que des applications smartphones) ont été développées afi n de participer à la sensibilisation du grand public ; • pour les PME : offres encourageant le choix de bâtiments ou de fl ottes de véhicules écologiques, etc., • pour la clientèle industrielle : prévention des risques énergies renouvelables par des polices adaptées couvrant le matériel et les revenus liés à la vente d’énergie, etc., • créer un pool de réassurance pour développer des Plus d’exemples de produits environnementaux sont La position d’AXA vis-à-vis du changement climatique ne consiste pas simplement à s’adapter aux évolutions, mais à mettre à profi t son expertise pour proposer des solutions (voir les sections précédentes). En effet, les assureurs sont bien placés pour traiter les risques liés au changement climatique. Ils peuvent fi nancer et encourager la recherche et l’éducation sur ces risques. Ils possèdent des données sur la sinistralité, ainsi que des outils et des modèles pour analyser ces données et faire 396 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES des prévisions. Il leur incombe de découvrir les nouveaux risques et de les rendre public, y compris ceux qui sont peu connus mais qui menacent notre société à terme. Par le niveau important de leurs investissements, les assureurs sont également en position privilégiée pour envoyer certains signaux à la communauté fi nancière et aux entreprises dans lesquelles ils investissent. Ces initiatives répondent à la fois aux dimensions d’atténuation et d’adaptation face au changement climatique. Elles ne sont pas uniquement motivées par des intérêts commerciaux, et pour être effi caces, elles doivent être globales et collectives. Tout au long de l’année 2014, le Groupe AXA a mené une réfl exion sur le rôle de l’assurance dans le contexte du changement climatique et plus particulièrement sur les missions qu’un assureur de taille mondiale tel qu’AXA se devait d’entreprendre pour répondre d’une part aux besoins de ses clients et renforcer d’autre part la résilience des sociétés dans leur ensemble face à ce nouveau risque. Ce travail, qui a mobilisé différentes entités du Groupe, a donné lieu à l’élaboration d’un papier de position sur le risque climatique qui identifi e trois domaines dans lesquels AXA entend aujourd’hui renforcer son action : ■ la connaissance du risque climatique ; ■ les services et outils de prévention ; ■ le développement de produits d’assurance et d’investissements en faveur de l’adaptation et de l’atténuation. Notre ambition est de devenir un leader proactif sur le changement climatique, en particulier en vue des événements qui marqueront l’année 2015, à savoir le nouveau « cadre d’action de Hyogo » des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes (Sendai, mars), le Sommet des Objectifs de Développement durable (New York, septembre) et la Conférence des Parties (COP 21) de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique des parties (Paris, décembre) au cours de laquelle devrait être adopté un nouvel accord international sur le climat pour succéder au Protocole de Kyoto. Le secteur privé est aujourd’hui appelé à jouer un rôle plus important dans la mise en œuvre des objectifs poursuivis par ces grands processus mais également dans la défi nition de solutions concrètes et opérationnelles en soutien aux États. En tant qu’assureur nous avons bien entendu un rôle important à jouer pour renforcer la prise en compte de la prévention des risques dans les politiques publiques et pour aider plus largement les sociétés à s’adapter au changement climatique. Dans ce contexte, AXA a renforcé son implication dans le cadre du groupe secteur privé de l’UNISDR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction) dont le Groupe est devenu membre du Conseil d’Orientation en 2013. Nous avons ainsi contribué à l’élaboration d’une position du secteur privé pour nourrir la réfl exion des États autour des problématiques de prévention des catastrophes et de prévention des risques. Le Groupe participe également à la réfl exion du secteur privé autour des Principes de l’Assurance Durable (UN PSI) et des Principes de l’Investissement Responsable (UN PRI) en vue de AXA poursuit son engagement envers la promotion de la recherche et de l’éducation pour aider à mieux comprendre et prévenir les risques climatiques à travers le Fonds AXA pour la Recherche qui consacrera 35 millions d’euros d’ici 2018 à la recherche sur le risque climatique mais également le partenariat Le Groupe AXA et les entités locales ont signé ou rejoint les initiatives suivantes dans le domaine de la protection de l’environnement (ou du développement durable au sens plus large). AXA est signataire du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) (du manifeste pour une gestion énergétique optimale des bâtiments (2010)) ; du « Kyoto Statement » (Association de Genève : Groupe AXA, 2009) ; de « Caring for Climate » (WBCSD/UNEP FI : Groupe AXA, 2008) ; du « Carbon Disclosure Project » (partenaire depuis 2005) ; de la Charte Développement Durable de l’AFA (Association Française de l’Assurance : AXA France, 2009) ; et du « Investor Statement on Climate Change » (International Investor Group on Climate En 2013, AXA a signé les Principes du secteur privé pour la Prévention des Risques de Catastrophe de l’UNISDR et est représenté dans leur Conseil d’Orientation. Ces principes englobent 5 domaines clés autour du rôle que le secteur privé peut jouer pour encourager la prévention des catastrophes naturelles, la résilience et la réduction des risques (e.g. accroître les partenariats publics-privés, partager l’expertise de la gestion AXA est également membre du 2° Investing Initiative (un think Les engagements institutionnels en faveur de l’environnement Conformité avec la loi et dépenses Concernant les mesures prises pour assurer la conformité avec les obligations légales, la principale responsabilité provient de l’existence d’« installations classées » (dans le cadre de la prévention des risques et de la lutte contre les pollutions) telles que les réservoirs de carburant de groupes électrogènes ou les systèmes de climatisation importants. En 2014, le Groupe a recensé 37 sites dotés d’un permis spécifi que. Leur impact sur l’environnement avoisinant est minime. Cependant, dans la mesure où elles sont classées, ces installations subissent un entretien spécial et leur conformité aux obligations légales locales est régulièrement contrôlée. Les diverses dépenses engagées pour promouvoir la protection de l’environnement sont d’importance secondaire, limitée à l’échelle locale et de nature hétérogène. Elles ne font donc pas l’objet d’un contrôle global au niveau du Groupe. Le risque de litige provenant de la gestion de l’empreinte environnementale directe d’AXA étant très limité, aucun dispositif ou garantie spécifi que n’a été prévu pour couvrir les risques environnementaux. De plus, en 2014, 46 sites dotés d’une forme de certifi cation environnementale ont été recensés. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Indicateurs environnementaux du Groupe AXA (a) Nombre de salariés AXA exprimé en Équivalent Temps Plein (ETP) Indicateur clé : consommation d’énergie par personne Déplacements professionnels : avion et train (c) Déplacements professionnels : fl otte automobile AXA Émissions de CO2 : consommation d’énergie des sites Émissions de CO2 : déplacements professionnels : avion et train Émissions de CO2 : fl otte de véhicules AXA (f) Indicateur clé : Émissions de CO2 dues à la consommation d’énergie, de papier, aux déplacements professionnels et à la fl otte de véhicules AXA par personne Émissions de CO2 : trajets domicile-travail (g) Indicateur clé : consommation de papier bureau par personne Papier recyclé et/ou garant d’une gestion durable : bureau Consommation de papier marketing et distribution Indicateur clé : consommation de papier marketing et distribution par client (j) Papier recyclé et/ou garant d’une gestion durable : marketing et distribution Indicateur clé : consommation d’eau par personne Périmètre stable par rapport à 2013, représentant les 41 pays où AXA a une présence importante. Les indicateurs clés sont en gras. (a) En 2014, les données environnementales du Groupe AXA ont été collectées auprès 90 988 ETP (tout autre périmètre de collecte est indiqué dans ces notes de bas de page), et ont été ensuite étendues, continent par continent, aux 105 767 ETP salariés que comptait le Groupe AXA au 31/12/2014. En 2013, la collecte d’informations (b) Cette donnée inclut l’électricité, le gaz, le fi oul, la vapeur et couvre 90 988 ETP. (c) Cette donnée a été collectée sur un périmètre 88 638 ETP. (d) Les trajets domicile-travail sont estimés à partir de l’enquête en ligne sur les habitudes quotidiennes de transports des salariés d’AXA. Cette donnée a été collectée auprès de 23 220 ETP et ensuite extrapolée. Ont été exclus du calcul de consolidation les sites dont le taux de réponse est inférieur à 5 %. (e) Les facteurs d’émissions spécifi ques à chaque pays pour l’énergie, le train et l’avion ont été revisés en 2013. Source : lnternational Energy Agency (IEA) et Ademe. Le facteur d’émission pour le fi oul a été revu en 2014 pour 2013. (f) La donnée concernant la fl otte de véhicule AXA a été collectée sur un périmètre de 90 376 ETP. (g) Cette donnée n’inclut pas les voitures de fonction pour éviter le double comptage avec la fl otte de véhicule AXA. (h) Cette donnée a été collectée sur un périmètre de 84 015 ETP. Des pays en Asie et en Amérique n’ont pas de compteur d’eau, ce qui ne permet pas de mesurer leur consommation et les exclut du périmètre de reporting avant l’extrapolation. Cependant, certaines de ces entités commencent à mesurer leur consommation d’eau avec des compteurs, tels qu’AXA Ireland et certains data centers. (i) La donnée concernant le papier est collectée sur un périmètre de 90 988 ETP. (j) Le Groupe comptait 103 millions clients en 2014. (k) Les déchets non-triés couvre 71 596 ETP, ce qui est bas car de nombreuses entités ne sont pas encore capables de reporter cette donnée. 398 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Compte tenu du niveau de décentralisation de son activité et de la dispersion géographique de son personnel, le Groupe n’a pas d’impact direct signifi catif sur l’emploi local ou le développement d’une région spécifi que. Son recours à la Toutefois, en tant qu’assureur et investisseur majeur, AXA est un acteur de la croissance économique et du développement social de par son rôle de soutien auprès de 103 millions de clients particuliers, de collectivités locales et d’entreprises. L’activité d’AXA consiste en effet à protéger les personnes et les entreprises, leurs biens, leur santé, leur épargne et leurs actifs sur le long terme. Outre son rôle de support direct dans les communautés où il opère, il a pour vocation plus large d’aider à créer des sociétés plus robustes et plus durables. Cette mission suppose la conception de solutions d’assurance et d’investissement fi ables pour répondre aux besoins de nos clients, la gestion des risques et des sinistres ainsi qu’un rôle d’investisseur sur le long terme. Elle nous dicte aussi de partager notre expertise professionnelle pour améliorer la sensibilisation aux risques encourus par les individus et la Société. De plus, les assureurs jouent un rôle essentiel dans le fi nancement de l’économie grâce à la garantie des risques des particuliers et des entreprises, leur permettant ainsi d’exercer leurs activités. Les assureurs fi nancent également la croissance en investissant de façon signifi cative dans des titres souverains Les parties prenantes d’AXA incluent les organisations qui sont susceptibles d’infl uencer ou d’être infl uencées par ses décisions ou ses activités. Les contacts avec ces parties prenantes aident AXA à mieux comprendre les questions sociétales. Ainsi, AXA a mis en place un Comité Européen Groupe (CEG) qui, au-delà du dialogue social, est régulièrement invité à donner son opinion sur la stratégie de Responsabilité d’Entreprise d’AXA. De plus, les ONG ont été particulièrement associées à la défi nition de certaines politiques d’investissement. AXA a également une longue tradition d’engagement social, en particulier grâce à des projets philanthropiques de nature sociale, sociétale et culturelle. Par ailleurs, tant au niveau du Groupe que des entités, des relations suivies sont établies avec les associations de représentants de distributeurs, les associations professionnelles, les ONG concernées par Protéger ses clients des risques et des événements inattendus est au cœur de la mission d’AXA. C’est pourquoi le Groupe s’engage à utiliser ses compétences, ses ressources et son expertise pour construire une meilleure compréhension des risques menaçant les individus et la société en général. Toutes les entités doivent s’assurer que, d’ici fi n 2015, 50 % de leurs investissements communautaires auront pour thème la En 2011, le Groupe AXA s’est associé à l’ONG de solidarité internationale CARE, afi n d’aider les populations vulnérables à mieux faire face aux risques climatiques. Depuis 2011, dans le cadre de ce partenariat, le Groupe AXA a donné 3,68 millions euros à CARE. De plus, la plupart des entités AXA soutiennent des projets locaux de prévention des risques par le biais d’actions de sponsoring, mécénat ou de produits dans le domaine de la sécurité routière, de la prévention santé, du changement climatique, des accidents au travail etc. LE FONDS AXA POUR LA RECHERCHE Le Fonds AXA pour la Recherche, initiative de mécénat scientifi que du Groupe AXA, soutient la Recherche fondamentale internationale sur les risques liés à l’environnement, la vie Depuis 2007, 131 millions d’euros (1) ont été engagés pour Le Fonds AXA pour la Recherche établit des partenariats de long terme avec les meilleurs chercheurs et les aide à partager leurs découvertes pour enrichir le débat public. Chercher Site web institutionnel : https ://axa-research.org/fr/. Des employés AXA dans le monde entier s’engagent auprès de personnes défavorisées par le biais d’AXA Atout Cœur, le programme de bénévolat des collaborateurs du Groupe. En 2014, plus de 40 000 bénévoles d’AXA Atout Cœur, en France et à l’étranger, ont mis à disposition leurs compétences, leur temps et leur générosité afi n d’aider les personnes en diffi culté. Au total, AXA a accordé 104 000 heures de travail (2) . Les produits AXA – assurance, Épargne et services associés – ne mettent pas directement en danger la santé et la sécurité de ses clients. Au contraire, grâce à ses produits, AXA encourage et récompense les comportements responsables en matière de santé et d’environnement et aide à lutter contre l’exclusion sociale. Les produits « verts » sont décrits de façon plus détaillée dans les sections « Informations Environnementales » AXA met l’accent sur les projets de micro-assurance qui réduisent l’exclusion sociale, tout en permettant d’atteindre l’équilibre à long terme, afi n de faciliter l’accès à l’assurance aux segments les plus vulnérables de la population. (2) En 2014, les données sociétales du Groupe AXA ont été collectées auprès de 81 238 ETP représentant 77 % de l’effectif total (données I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES ■ France : AXA France, en partenariat avec l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique et l’assureur mutualiste MACIF, aide depuis 2007 les micro-entrepreneurs qui sont exclus des circuits habituels de crédit. ■ Inde : Bharti AXA GI a été l’une des premières entités du Groupe à proposer dès 2009 des garanties accidents corporels, santé et hospitalisation aux populations à faible revenu, via un réseau de commerçants et de banques ■ Indonésie : AXA s’appuie sur son partenaire Mandiri Bank pour proposer des garanties emprunteurs, accidents corporels et décès aux classes moyennes émergentes ■ Région Méditerranée : en 2012, AXA et Grameen Jameel Microfi nance Ltd ont signé un protocole de coopération afi n de développer et distribuer des produits de micro-assurance aux clients du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de la ■ Nigéria : AXA Mansard a lancé une activité Micro-Assurance en octobre 2013 à destination des clients de l’opérateur mobile MTN Nigéria, dont la prime est prélevée directement En se basant sur un modèle multi-expert développé en interne, AXA IM applique sa recherche sur les critères « ESG » (environnement, social, gouvernance) à toutes les classes d’actifs et propose aux investisseurs l’opportunité de sélectionner le niveau d’intégration ESG qui convient le mieux à leurs besoins et objectifs. Ainsi, AXA IM s’est doté d’une équipe de recherche Responsible Investment (RI) et a également mis en place une solution de recherche en matière d’ESG : RI Search©. Cet outil couvre plus de 4 100 entreprises, 100 % de l’indice MSCI World et 150 pays en se basant sur un très grand nombre de sources. La plateforme RI Search© fournit un score ESG pour chaque classe d’actif et permet de comparer celui-ci avec divers benchmarks. Le gérant de portefeuille peut ainsi prendre en compte les risques ESG dans La politique de vote actif d’AXA IM est également étendue aux entreprises cotées à l’international. Enfi n, l’équipe Responsible consacrant à des sujets ESG précis – par exemple, combiner les facteurs ESG à l’expertise en actions « SmartBeta », le manque de main-d’œuvre qualifi ée dans le secteur Pétrole & Gaz, la diversité au sein des conseils d’administration des plus grandes entreprises européennes et l’intégration ESG dans la gestion des actions et des obligations souveraines. Plus d’informations sont disponibles sur www.axa-im.com/en/ responsible-investment. AXA IM est signataire des Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies depuis 2007\. AB est signataire de ces principes depuis 2011 et le Le Groupe AXA s’est doté d’un comité d’investissement responsable (Responsible Investment Committee, ou RIC), présidé par le Directeur des Investissements du Groupe. La mission de ce comité consiste à développer une approche de l’investissement responsable au niveau Groupe, prenant en compte à la fois les enjeux de réputation, ainsi que l’intégration proactive des questions « ESG » dans d’investissement, tant en termes de performance que de Le RIC a développé la politique d’investissement responsable du Groupe. Cette politique défi nit gouvernance – telles que des conseils d’administration effi caces et responsables, les droits des actionnaires et une politique de rémunération transparente – que les gestionnaires d’actifs d’AXA sont invités à encourager notamment par le biais de l’engagement actionnarial et du vote. De plus, cette politique constitue un cadre pour la mise en place de politiques d’investissement dans des secteurs comportant des enjeux environnementaux ou éthiques forts. Enfi n, la politique d’investissement responsable a permis le lancement d’un projet Groupe d’« Impact Investment ». Ce type d’investissement alloue des capitaux à des entreprises actives sur certains sujets clés en matière de développement durable, tels que l’énergie renouvelable, la prévention des risques sanitaires, la pauvreté AXA est un acheteur majeur de produits et services, aussi bien pour ses besoins de fonctionnement interne que pour les services à ses clients assurés. Ce volume d’achats représentait 12,8 milliards d’euros en 2014. Les acheteurs internes du Groupe doivent s’engager à respecter un Code de Déontologie Achats spécifi que, en plus du Code de déontologie professionnelle du Groupe. AXA encourage également ses fournisseurs à être socialement et environnementalement responsables et leur demande de s’engager formellement sur les principes de l’OIT. Le Groupe ajoute également des critères sociaux et environnementaux dans l’évaluation de la performance de ses fournisseurs. Ces critères permettent au Groupe d’encourager concrètement les fournisseurs à améliorer leurs pratiques et d’identifi er les principaux risques auxquels ils sont confrontés. Le Code de Déontologie Professionnelle a pour objectif d’établir des principes directeurs et règles à l’échelle du Groupe, destinés à s’assurer que les sociétés du Groupe AXA ainsi que leurs collaborateurs, aient une vision commune des normes déontologiques qui lui sont propres, qu’ils participent à la lutte contre la corruption et qu’ils exercent leur métier dans le respect de ces normes. Ce Code traite d’un grand nombre de sujets, notamment des règles particulières applicables aux confl its d’intérêts, aux opérations concernant des titres AXA et les titres de ses fi liales cotées, à la confi dentialité et au contrôle des informations sensibles, ainsi qu’à la conservation et l’archivage des dossiers. Le Code décrit également les valeurs d’AXA. La plupart des principales entités opérationnelles d’AXA ont élaboré leurs propres directives déontologiques qui sont 400 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES conformes aux exigences réglementaires et légales en vigueur localement. Le Code est en ligne sur www.axa.com En 2013, AXA est devenu membre de Transparency International France et, par conséquent, soutient la vision, les valeurs et les principes fondateurs décrits dans la « Charte de Transparency International France ». Plus d’information sur ces engagements : www.transparency- En sus des lois et réglementations nationales, AXA a adhéré en 2003 au Pacte Mondial des Nations Unies et s’est ainsi formellement engagé à respecter et promouvoir les Droits de l’Homme. Le premier chapitre du Code de Déontologie du Groupe susmentionné fait référence au Pacte Mondial des Nations Unies parmi ses principes fondateurs. Toute entité AXA est tenue de respecter ce Code ainsi que les principes du SOCIAUX ET ÉTHIQUES DANS LA GESTION DES RISQUES Lorsque cela est nécessaire et pertinent, les souscripteurs et les gérants de portefeuille du Groupe intègrent certains risques émergents de nature environnementale et sociale, y compris les enjeux liés aux droits humains, ainsi que des questions éthiques spécifi ques dans leurs processus et leurs politiques de développement de produits (voir aussi rubrique « Informations Environnementales » ci-dessus). Les initiatives suivantes illustrent les principales approches : (1) la politique d’investissement du Groupe vis-à-vis des entreprises productrices d’armes controversées (mines anti-personnel et bombes à sous-munitions) ; (2) le guide de souscription Groupe relatif à l’activité Dommages entreprises, signale aux entités locales d’AXA l’exclusion de certains secteurs ou activités sensibles sur un plan social ou environnemental, et la nécessité de communiquer au niveau du Groupe pour un examen plus approfondi ; (3) le Groupe a développé une politique régissant les relations entre AXA et les pays sanctionnés par des embargos, ainsi que les pays identifi és comme ayant un risque politique ou un niveau de corruption élevé et/ou comme étant considérés comme un « paradis fi scal ». I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les consolidées fi gurant dans le rapport de gestion Exercice clos le 31 décembre 2014 En notre qualité de Commissaire aux comptes de la société AXA S.A., désigné organisme tiers indépendant et accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1060 (1) , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce. Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du Code de commerce, préparées conformément au Référentiel du Reporting Données Sociales, au Protocole du Reporting Environnemental et au Guide du Community Investment Survey utilisés par la Société (ci-après les « Référentiels »), disponibles sur demande au siège de la Société. Notre indépendance est défi nie par les textes réglementaires, le Code de Déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : ■ d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des ■ d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signifi catifs, de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Nos travaux ont été effectués par une équipe de 7 personnes entre fi n novembre 2014 et fi n février 2015 pour une durée d’environ 15 semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à la norme d’exercice professionnel portant sur les prestations relatives aux informations sociales et environnementales entrant dans le cadre des diligences directement liées à la mission de Commissaire aux comptes (NEP 9090) et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000 (2) . 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables opérationnels, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la Société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifi é que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du Code de commerce. (1) Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr. ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information. 402 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Nous avons vérifi é que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Société ainsi que ses fi liales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce avec les limites précisées dans les notes fi gurant au bas des tableaux « Données sociales 2014 – Groupe AXA » et « Indicateurs environnementaux du Groupe AXA », ainsi que la note de bas de page du paragraphe « Bénévolat » de l’Annexe VII du rapport de gestion. Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené une douzaine d’entretiens avec une quinzaine de personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations, afi n : ■ d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fi abilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; ■ de vérifi er la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la Société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (précisées en annexe) : ■ au niveau de l’entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifi é, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifi é leur cohérence et leur concordance avec les autres informations fi gurant dans le rapport de gestion ; ■ au niveau d’un échantillon représentatif d’entités, AXA Germany, AXA Dubaï, AXA Seguros Spain, AXA US, AXA Assistance France, AXA Banque France, AXA Corporate Solutions France, AXA Direct Assurance France, AXA France, AXA Investment Managers France, AXA Seguros Mexico, AXA Philippines, AXA Czech Republic et AXA Switzerland, que nous avons sélectionnées en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifi er la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifi er les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justifi catives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 33 % des effectifs, entre 16 % et 35 % des informations quantitatives environnementales et entre 22 % et 27 % des informations quantitatives sociétales. Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société. Enfi n, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérifi cation plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signifi cative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signifi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels. I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE VII INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES Annexe : Liste des informations que nous avons considérées comme les plus importantes ■ Effectifs, dont indicateurs effectifs salariés à fi n d’année et effectifs salariés en ETP moyen. ■ Répartition des salariés par genre, par âge et par zone géographique, dont indicateurs effectif du personnel salarié non-commercial et commercial homme et femme par catégorie professionnelle, âge moyen et ancienneté moyenne du personnel salarié ■ Embauches et licenciements, dont indicateurs recrutements externes, démissions, licenciements et turnover volontaire ■ Rémunérations et évolutions, dont indicateurs masse salariale brute totale du personnel salarié non-commercial et la masse salariale brut des rémunérations fi xes du personnel salarié commercial. ■ Absentéisme, dont indicateur taux d’absentéisme et proportions par type d’absence du personnel salarié non-commercial ■ Politiques en matière de formation. ■ Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, et maladies professionnelles. ■ Nombre d’heures de formation, dont indicateurs nombre moyen de jours de formation et coût de formation. ■ Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. ■ Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées. ■ Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective. ■ Élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession. ■ Organisation de la Société pour prendre en compte les questions d’environnement. ■ Mesure de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets, dont indicateurs déchets non triés, papier trié pour recyclage et pourcentage des cartouches et/ou toners pour recyclage. ■ Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales, dont indicateur consommation d’eau ■ Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’effi cacité de leur utilisation, dont indicateurs consommation de papier de bureau, de papier marketing et distribution et pourcentage du papier recyclé et/ou garant d’une gestion durable. ■ Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’effi cacité énergétique et recours aux énergies renouvelables, dont indicateurs consommation d’électricité, de gaz, de fi oul, de vapeur et d’eau glacée et consommation d’énergie par personne. ■ Rejets de gaz à effets de serre, dont indicateurs émissions de CO2 par personne liées à la consommation d’énergie, aux déplacements professionnels, à la fl otte de véhicule AXA et au papier. ■ Surface occupée utilisable et surface vacante utilisable, dont indicateur surface nette interne des locaux. ■ Impact territorial, économique et social en matière d’emploi et développement régional. ■ Actions de partenariats ou de mécénat, dont indicateurs nombre de bénévoles et nombre d’heures de bénévolats sur les heures ■ Prise en compte dans la politique achat des enjeux sociaux et environnementaux. ■ Actions engagées pour prévenir la corruption. ■ Autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme. 404 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION – TABLE DE CONCORDANCE ANNEXE VIII RAPPORT DE GESTION DU Le présent Document de Référence comprend tous les éléments du rapport de gestion du Conseil d’Administration prévu par les articles L.225-100 et L.225-100-2 du Code de Vous trouverez ci-après les références aux extraits du Document de Référence correspondant aux différentes parties du rapport de gestion tel qu’arrêté par le Conseil d’Administration de Activité et évolution des affaires / Résultats / Situation fi nancière et indicateurs de performance Utilisation des instruments fi nanciers par la Société, lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation fi nancière et de ses pertes et profi ts 20 à 86 et 361 à 385 87 à 92 ; 171 à 187 et Description des principaux risques et incertitudes Prises de participation signifi catives dans des sociétés ayant leur siège en France Faits postérieurs à la clôture / Perspectives d’avenir 6\. Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices Informations sur les risques encourus en cas de variation de taux d’intérêt, de taux de change 87 à 92 et 157 à 170 10\. Opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres 11\. Mandats et fonctions des mandataires sociaux 12\. Dispositifs ayant une incidence en cas d’offre publique 15\. Ajustement des droits des titulaires de valeurs mobilières donnant accès au capital 17\. Activités en matière de recherche et de développement 19\. Conventions intervenues entre un mandataire social ou un actionnaire de la Société et une fi liale de la Société 20\. Tableau de suivi des délégations en matière d’augmentation de capital 21\. Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices 22\. Rapport du Président du Conseil d’Administration I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – TABLE DE CONCORDANCE Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 26 mars 2015 RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT EUROPÉEN N° 809/2004 Histoire et évolution de la Société Examen de la situation fi nancière et du résultat Source et montant des fl ux de trésorerie Conditions d’emprunt et structure fi nancière Recherche et développement, brevets et licences Prévision ou estimation du bénéfi ce 406 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Organes d’administration, de direction et de surveillance et de Direction Générale Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction Confl its d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction Sommes provisionnées ou constatées aux fi ns de versement de pensions, retraites 9 à 19 et 20 à 23 ANNEXE IX RÈGLEMENT EUROPÉEN DU 29 AVRIL 2004 – TABLE DE CONCORDANCE 7 et 22 1 à 226 Fonctionnement des organes d’administration et de direction Contrats de service liant les membres des organes d’administration à l’émetteur ou à l’une de ses fi liales Informations sur le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération Conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur Informations fi nancières concernant le patrimoine, la situation fi nancière Vérifi cation des informations historiques annuelles Date des dernières informations fi nancières Informations fi nancières intermédiaires et autres Changements signifi catifs dans la situation fi nancière ou commerciale du Groupe Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts * En application de l’article 28 du Règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent les comptes consolidés d’AXA pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au marchés fi nanciers le 21 mars 2014 ; les comptes consolidés d’AXA pour l’exercice clos le 31 décembre 2012 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au marchés fi nanciers le 21 mars 2013. AUX TERMES DU RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE L’AMF Montant des honoraires versés aux Commissaires aux comptes en 2014 et 2013 (art. 222-8) I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I A ANNEXE X RAPPORT FINANCIER ANNUEL – TABLE DE CONCORDANCE ANNEXE X RAPPORT FINANCIER ANNUEL – Le présent Document de Référence intègre tous les éléments du Rapport Financier Annuel mentionné au de l’article L.451- 1-2 du Code monétaire et fi nancier ainsi qu’à l’article 222-3 du Vous trouverez ci-après les références aux extraits du Document de Référence correspondant aux différentes rubriques du Attestation du responsable du Rapport Financier Annuel Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport du Président du Conseil d’Administration portant notamment sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société Rapport des Commissaires aux comptes sur le Rapport du Président du Conseil d’Administration 408 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE \- RAPPORT ANNUEL 2014 - AXA I Les lecteurs sont invités à faire part de leurs commentaires sur ce document ou à adresser leurs éventuelles questions (appel gratuit depuis un poste xe en France métropolitaine) Le système de management régissant l’impression de ce document est certi é ISO14001:2004