INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX 383 1.4 Présentation des pôles et des métiers 1.5 BNP Paribas et ses actionnaires 2.2 Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code 2.3 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport 3.1 Résultats consolidés de BNP Paribas AU 31 DÉCEMBRE 2014 ÉTABLIS SELON 4.1 Compte de résultat de l’exercice 2014 4.2 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux 4.3 Bilan au 31 décembre 2014 4.4 Tableau des ux de trésorerie relatifs 4.5 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014 4.6 Notes annexes aux États nanciers établis selon les normes comptables IFRS adoptées par l’Union 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes 5.2 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 256 Annexe 1 : Expositions selon les recommandations Annexe 2 : Fonds propres – détail Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les filiales « significatives » Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques 6.1 États nanciers de BNP Paribas SA Notes annexes aux États financiers des comptes 6.2 L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et la mise en distribution 6.3 Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA 416 6.4 Principales liales et participations de participations de BNP Paribas SA en 2014 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés 6.6 Rapport des Commissaires aux comptes 7.1 La démarche de BNP Paribas en tant que banque 7.2 Responsabilité économique : nancer l’économie 7.3 Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines 7.4 Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, 7.6 Table de concordance avec la liste et sociétales demandées par l’article 225 7.7 Rapport de l’un des Commissaires aux et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Informations sur les implantations et les activités 8.8 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 10.1 Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel et rapport nancier annuel 2014 Le présent Document de référence sera déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 6 mars 2015 conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété d’une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le présent Document de référence intègre tous les éléments du rapport financier annuel mentionné au de l’article L451-1-2 du Code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF. Une table de concordance entre les documents mentionnés à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF et les rubriques correspondantes du présent Document de référence figure en page 499 . Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notations long terme et court terme Présentation des pôles et des métiers Une nouvelle organisation des pôles opérationnels en 2015 Le tableau de bord de l’actionnaire Le Comité de Liaison des Actionnaires Évolution du dividende (en euros par action) Déclarations des franchissements de seuil statutaire Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS BNP Paribas, leader européen des services bancaires et financiers, possède quatre marchés domestiques en banque de détail en Europe : la Belgique, la France, l’Italie et le Luxembourg. Il est présent dans 75 pays et compte près de 188 000 collaborateurs, dont plus de 147 000 en Europe. BNP Paribas détient des positions clés dans ses trois domaines d’activité : ■ les activités Retail Banking regroupant : ■ un ensemble Domestic Markets composé de : ■ Banque De Détail en France (BDDF), ■ BNL banca commerciale (BNL bc), banque de détail en Italie, ■ Banque De Détail en Belgique (BDDB), ■ Autres activités de Domestic Markets y compris la Banque de Détail et des Entreprises au Luxembourg (BDEL) ; ■ un ensemble International Retail Banking composé de : ■ une entité Personal Finance ; ■ le pôle Investment Solutions ; ■ le pôle Corporate and Investment Banking (CIB). BNP Paribas SA est la maison mère du Groupe BNP Paribas. Résultat net, part du Groupe (M€) Béné ce net par action (€) (*) (*) Calculé sur la base d’un résultat net part du Groupe ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, traitée comptablement comme un dividende. (**) Retraité des coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis. Hors cet effet, le béné ce net par action s’établit à -0,07 euro et la rentabilité des capitaux propres à -0,1%. (***) La rentabilité des capitaux propres est calculée en rapportant le résultat net part du Groupe (ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, traitée comptablement comme un dividende) à la moyenne des capitaux propres part du Groupe au début et à la n de la période considérée (après distribution et hors Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS NOTATIONS LONG TERME ET COURT TERME Le 4 avril 2014, Moody’s a revu à la hausse la note long terme de BNP Paribas de « A2 » à « A1 » maintenant une perspective stable. Le 29 mai 2014, Moody’s a annoncé avoir changé la perspective de la notation à long terme à Négative pour 82 banques européennes, dont celle de BNP Paribas, à la suite de l’adoption dans l’Union européenne de la Directive pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et du Règlement sur le mécanisme de résolution unique. Suite à l’accord global avec les autorités des États-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars, Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s ont maintenu leurs notations long terme et court terme de BNP Paribas. 1966 : Création de la BNP La fusion de la BNCI et du CNEP est la plus grande opération de restructuration bancaire en France depuis la fin de la Seconde 1968 : Création de la Compagnie Financière de Paris 1982 : Nationalisation de la BNP et de la Compagnie Financière de Paris et des Pays-Bas à l’occasion de la nationalisation Le « big-bang » nancier, la déréglementation du secteur bancaire et la désintermédiation du crédit modi ent tout au long des années 1980 le métier de la banque et ses conditions d’activité, en France et dans 1987 : Privatisation de la Compagnie Financière Avec 3,8 millions d’actionnaires individuels, la Compagnie Financière de Paribas est alors la société comptant le plus d’actionnaires au monde. La Compagnie Financière de Paribas est actionnaire à 48 % de 1993 : Privatisation de la BNP La BNP, privatisée, prend un nouveau départ. Les années 1990 sont marquées par un changement du niveau de la rentabilité de la banque, qui dégage le retour sur fonds propres le plus élevé des grands établissements français en 1998. Cette période est marquée par le lancement de nouveaux produits et services bancaires, le développement des activités sur les marchés nanciers, l’expansion en France et au niveau international et la préparation de l’avènement de l’euro. Le 12 mai est rati ée la fusion de la Compagnie Financière de Paribas, de la Banque Paribas et de la Compagnie Bancaire. 1999 : Année historique pour le Groupe À l’issue d’une double offre publique d’échange sans précédent et d’une bataille boursière de six mois, la BNP et Paribas réalisent un rapprochement d’égaux. Pour chacun des deux groupes, cet événement est le plus important depuis leur privatisation. Il crée un nouveau Groupe béné ciant de larges perspectives. À l’ère de la globalisation de l’économie, il permet la constitution d’un leader européen de l’industrie 2000 : Création de BNP Paribas La fusion de la BNP et de Paribas est réalisée le 23 mai 2000. Le nouveau Groupe tire sa force des deux grandes lignées bancaires et nancières dont il procède. Il se xe une double ambition : se développer au service de ses actionnaires, de ses clients et de ses salariés et construire la banque de demain en devenant un acteur de référence à 2006 : Acquisition de BNL en Italie BNP Paribas acquiert BNL, la 6e banque italienne. Cette acquisition transforme BNP Paribas en lui donnant un deuxième marché domestique en Europe : en Italie comme en France, l’ensemble des métiers du Groupe peut s’appuyer sur un réseau bancaire national pour déployer 2009 : Rapprochement avec le groupe Fortis BNP Paribas prend le contrôle de Fortis Banque et de BGL (Banque Générale du Luxembourg), pour créer un Groupe européen leader dans la banque de détail, avec quatre marchés domestiques. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers 1.4 Présentation des pôles et des métiers collaborateurs, soit 71 % des effectifs du Groupe, Retail Banking sert 26,4 millions de clients particuliers, professionnels et entrepreneurs, près de 1 million d’entreprises et institutions, ainsi que plus de 16 millions de clients actifs chez Personal Finance. En 2014, plus de la moitié des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés dans Les activités de banque de détail de BNP Paribas regroupent l’ensemble Domestic Markets, l’ensemble International Retail Banking (IRB) et Domestic Markets regroupe les réseaux de banque de détail de BNP Paribas en France (BDDF), en Italie (BNL bc), en Belgique (BDDB opérant sous la marque BNP Paribas Fortis) et au Luxembourg (BDEL opérant sous la marque BGL BNP Paribas) ainsi que 3 métiers spécialisés : Arval (location de véhicules d’entreprise avec services), BNP Paribas Leasing Solutions (solutions locatives) et BNP Paribas Personal Investors Les activités Cash Management et Factoring, en synergie avec le Corporate Banking du pôle CIB, complètent l’offre aux entreprises autour du concept One Bank for Corporates in Europe and Beyond. L’activité Wealth Management développe son modèle de banque privée dans les Retail Development and Innovation (RD&I), équipe transverse pour les activités de banque de détail du Groupe, a pour objectif de favoriser une transformation durable, compétitive et contribuant à la performance des activités retail de BNP Paribas. Stimulant l’innovation, elle promeut et construit de nouvelles solutions business communes et développe des domaines et plates-formes transverses qui favorisent la mutualisation Lancée en 2013 et conçue pour une utilisation sur smartphones et tablettes, Hello bank! est la banque digitale du Groupe en France, en Italie, en Belgique et en Allemagne. Fin 2014, Hello bank! compte près Implanté dans 26 pays, Domestic Markets compte 70 000 salariés, dont 60 000 dans les 4 réseaux domestiques. L’ensemble est au service de plus de 15 millions de clients particuliers, dont 280 000 en banque privée, et plus d’1 million de professionnels, entrepreneurs et entreprises. Avec Domestic Markets, BNP Paribas est la 1re banque privée en France, n° 1 du cash management(1) en Europe et le leader européen du nancement des biens d’équipement en termes de nouveaux contrats. BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (BDDF) Les 29 700 collaborateurs de la Banque De Détail en France (BDDF) accompagnent leurs clients dans la réalisation de leurs projets. Ils offrent aux 6,9 millions de clients particuliers, 558 000 clients professionnels et TPE, 30 600(2) entreprises (PME, ETI, grandes entreprises) et 72 600(2) associations une large gamme de produits et services, de la tenue du compte courant jusqu’aux montages les plus innovants en matière de nancement des entreprises ou de gestion patrimoniale. Pour créer la nouvelle référence bancaire de la relation client en France, BDDF continue d’investir dans son réseau qui s’intègre dans une organisation omnicanale plus large. Le réseau est organisé par type de ■ 2 095 agences et 4 670 automates bancaires sous enseigne BNP Paribas et BNP Paribas – Banque de Bretagne. BDDF s’est engagé dans un programme de transformation et de modernisation du réseau. Préférence Client vise ainsi une double ambition : enrichir la relation avec ses clients et créer les agences de demain ; ■ 224 sites banque privée, faisant de BNP Paribas la première banque privée en France (en termes d’actifs sous gestion)(3) ; ■ 63 Maisons des Entrepreneurs qui accompagnent les entrepreneurs et les PME dans la gestion de leurs projets patrimoniaux et du cycle de vie de leur entreprise ; ■ 14 Pôles Innovation qui accompagnent les entrepreneurs et les PME dans la gestion de leurs projets patrimoniaux et du cycle de vie de leur entreprise. Le programme Innov&Connect, lancé en septembre 2014, a pour objectif de connecter les start-up et les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France, afin de favoriser leur croissance ■ un dispositif unique de 28 centres d’affaires dédiés à la clientèle des entreprises, répartis sur tout le territoire, ainsi qu’un Service d’Assistance Entreprise (SAE) et un Cash Customer Services (CCS), centres de supports au service des clients ; ■ des filiales spécialisées, dont la société BNP Paribas Factor, « Meilleur Factor Import-Export 2014 »(4), qui est un leader européen de l’affacturage et des solutions de gestion des postes clients et fournisseurs, ainsi que la société d’accompagnement en capital BNP Paribas Développement et la société de télésurveillance ■ en n, 52 agences de production et d’appui commercial, back-of ces qui gèrent l’ensemble du traitement des opérations. (2) Exprimés en groupes d’affaires dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie. (3) Source : Décideurs Stratégie Finance Droit 2014. (4) Source : Grand Prix Factors Chain International Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers BDDF offre de surcroît à ses clients un dispositif complet de relation en ■ 51 Maisons des Entrepreneurs ; ■ 20 agences gérant les portefeuilles de PME, grandes entreprises, ■ un site bnpparibas.net offrant des services utilisés par plus de collectivités locales et secteur public ; ■ 5 trade centres en Italie pour les activités transfrontalières des ■ trois centres de relations clients situés à Paris, Lille et Orléans, assurant le traitement des demandes reçues par mail, téléphone ou chat messagerie instantanée, et deux centres de contacts spécialisés « Net Crédit » et « Net É pargne » ; ■ l a NET Agence, l’agence en ligne de BNP Paribas, proposant tous les services et offres de BNP Paribas et un conseiller dédié pour un suivi BNL bc, 6e banque italienne par son total de bilan et ses prêts à la clientèle(1), propose une gamme complète de produits et services bancaires, nanciers et d’assurance a n de répondre aux besoins de sa ■ environ 2,3 millions(2) de clients particuliers et 30 900(2) clients banque privée (par le nombre de foyers) ; ■ 129 000(2) artisans, commerçants et TPE ; ■ environ 20 000(2) entreprises de taille moyenne et grande, dont les Grandes Relations, soit environ 450 groupes et 1 500 sociétés ■ 13 200(2) collectivités locales et organisations à but non lucratif. BNL bc est bien positionnée sur les prêts à la clientèle, notamment les crédits immobiliers résidentiels (part de marché d’environ 6,8 %(3)) et possède une base de dépôts (3,6 %(3) pour les dépôts à vue des ménages) largement supérieure à son taux de pénétration du marché par le nombre BNL bc est aussi bien implantée dans les segments des entreprises (part de marché dans les crédits d’environ 3,7 %(3)) et des collectivités locales (1,2 %(4)) avec un savoir-faire reconnu dans la gestion de trésorerie, les paiements transfrontaliers, le nancement de projets, les nancements structurés et l’affacturage par le biais de sa liale spécialisée I talia (qui occupe le 3e rang en Italie(5)). BNL bc s’est dotée d’un dispositif de distribution omnicanale, organisé en régions (« direzioni territoriali ») avec une structure distincte pour la banque de détail et la banque privée d’une part et la banque d’entreprises ■ environ 870 agences, dont environ 60 agences Open BNL omnicanales pour servir les clients sans limitations d’horaires ; ■ 38 centres de banque privée ; ■ 5 Italian desks pour accompagner les entreprises italiennes à l’étranger et les groupes multinationaux dans leurs investissements points de vente, un nouveau réseau d’environ 130 conseillers nanciers (appelés « Promotori Finanziari ») et par la banque digitale Hello bank!. BANQUE DE DÉTAIL EN BELGIQUE (BDDB) BNP Paribas Fortis est le n° 1 du segment de la clientèle des particuliers ainsi que des professionnels et petites entreprises en Belgique, avec 3,6 millions de clients et des positions de premier plan dans la majorité des produits bancaires(6). RPB est au service de ses clients et du nancement de l’économie grâce à différents réseaux intégrés s’inscrivant dans une stratégie de distribution omnicanale : ■ le réseau commercial est constitué de 816 agences (dont 230 indépendants), complétées par 302 franchises sous l’enseigne Fintro(7) et 680 points de vente liés au partenariat avec B post Bank. Les 816 agences sont organisées en 160 groupes d’agences, qui dépendent ■ la plate-forme numérique de RPB gère un réseau de 3 883 distributeurs automatiques, les services de banque via internet, Easy banking et mobile banking (1,25 million d’utilisateurs) ; ■ un centre de contact est également disponible pour les clients pendant 83 heures par semaine et traite jusqu’à 60 000 appels par semaine. L’offre est complétée par la banque digitale Hello bank!. RPB est de plus un acteur important du marché belge de la banque privée. Ses services sont proposés aux particuliers dont les actifs sont supérieurs à 250 000 euros. La gestion de fortune sert les clients dont les actifs sont supérieurs à 4 millions d’euros. Les clients de la banque privée sont servis via 36 centres de Private Banking, un Private Banking Centre by James(8) et 2 centres de Wealth Management. (1) Source : rapports annuels et périodiques de BNL et de ses concurrents. opérant dans le segment des collectivités locales. (5) Source : Assifact, classement par chiffres d’affaires. (6) Source : Benchmarking Monitor décembre 2014 et Strategic Monitor Professionals 2013. (4) Source : Banque d’Italie. Depuis 2012, est incluse dans les statistiques de la Banque d’Italie la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), un établissement nancier appartenant à l’É tat, (8) Centre de Private Banking avec fourniture de services à distance par le biais des canaux numériques. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Corporate & Public Bank Belgium (CPBB) CPBB offre une gamme complète de services nanciers à des entreprises, des sociétés du secteur public et des collectivités territoriales. Avec une clientèle de plus de 600 grandes entreprises et de 7 200 midcaps, CPBB est le leader(1) du marché dans ces deux segments et un acteur de premier plan sur le marché du public banking (570 clients). Grâce à une équipe composée de plus de 35 corporate bankers et de plus de 190 relationship managers opérant dans 16 business centres et de spécialistes dotés de compétences spéci ques, CPBB assure une offre de proximité à sa BANQUE DE DÉTAIL ET DES ENTREPRISES BNP Paribas Leasing Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, via plusieurs canaux – ventes directes, prescriptions, partenariats et réseaux bancaires –, une gamme de solutions locatives allant du nancement d’équipements à l’externalisation de parcs. Pour offrir un service de qualité optimale à ses clients, BNP Paribas Leasing Solutions a adopté une organisation spécialisée par marchés, avec des équipes commerciales dédiées : ■ Equipment & Logistics Solutions pour les équipements professionnels roulants : machines agricoles, engins de BTP et de manutention, ■ Technology Solutions pour les actifs bureautiques, informatiques et ■ Bank Leasing Services qui propose des produits et services de leasing aux clients des entités bancaires de BNP Paribas. BNP Paribas Leasing Solutions est, au cumul avec Arval, l’un des leaders européens du nancement d’équipements(8) et contribue activement au BNP Paribas Leasing Solutions a mis en loyer 288 000 opérations en 2014. Le montant de ses encours sous gestion s’élève à plus de 18,4 milliards BNP Paribas Personal Investors propose à une clientèle de particuliers un conseil nancier indépendant et un large éventail de services de banque et d’investissement majoritairement par voie digitale. Présent principalement en Allemagne, France, Turquie et Espagne, PersonaI Investors est un spécialiste de la banque de détail, de l’épargne et du courtage en ligne, qui apporte à près de 2,3 millions de clients(10) des services via internet, des applications mobiles, le téléphone et le face- ■ En Allemagne, Cortal Consors, devenu Consorsbank le 8 décembre 2014, a été la plate-forme de lancement en 2013 de Hello bank!. Consorsbank a complété son offre de produits avec notamment un compte courant, des moyens de paiement et une offre de nancements afin de devenir la banque principale de ses clients. L’acquisition finalisée le 17 décembre 2014 du courtier en ligne DAB Bank(11) permet au Groupe de renforcer sa présence dans la banque de détail en ligne en Allemagne et de pénétrer le marché autrichien. DAB Bank et Consorsbank font de BNP Paribas la 5e banque digitale en Allemagne avec 1,5 million de clients et le 1er courtier en ligne avec 11,9 millions de transactions exécutées. À n décembre 2014, le total des dépôts de Consorsbank et de DAB Bank atteignait 17 milliards d’euros et les actifs sous gestion s’établissaient à 63 milliards d’euros ; L’activité BDEL de BGL BNP Paribas propose une large gamme de produits et services nanciers à ses clients particuliers, professionnels et entreprises à travers son réseau de 40 agences auquel s’ajoute une agence à distance, et ses services ou départements dédiés aux entreprises. BGL BNP Paribas est la 2e banque du Grand-Duché pour les particuliers avec 171 724 clients (16 %(2) de part de marché). Elle est la 1re banque auprès des entreprises avec 35 417 clients (29 %(3) de part de marché). Les équipes de la b anque p rivée Luxembourg de BGL BNP Paribas proposent des solutions intégrées et sur mesure de gestion nancière et patrimoniale. L’offre b anque p rivée Luxembourg est notamment proposée en complément des services de banque au quotidien dans les cinq sites de banque privée adossés au réseau des agences. Depuis 2014, la Banque Directe regroupe les activités de banque à distance avec d’une part la NetAgence pour les opérations courantes, et d’autre part Personal Investors pour le conseil en ligne. Spécialiste de la location de ottes de véhicules multimarques, Arval offre aux entreprises des produits et services sur mesure pour externaliser les risques liés à la gestion de leur otte et optimiser la mobilité de leurs employés. Le conseil d’expert et la qualité de service sont délivrés par plus de 4 000 collaborateurs dans 25 pays. Arval s’appuie par ailleurs sur des partenariats stratégiques dans 14 autres pays. Arval béné cie de l’infrastructure et du réseau du Groupe BNP Paribas. Fin décembre 2014, Arval af chait une otte louée en hausse par rapport à 2013 (725 000 véhicules, + 6 %). Acteur majeur en Europe du secteur de la location longue durée, Arval est par ailleurs leader de la location longue durée multimarque en France(4) et en Italie(5), et n° 2 en République tchèque(6) (1) Source : sondage réalisé par TNS en 2014. (2) Source : étude ILRES Particuliers annuelle – 2014. (3) Source : étude ILRES Entreprises biennale – 2014. (4) Source : Syndicat National des Loueurs de Voitures Longue Durée, 4e trimestre 2014. (5) Source : FISE ANIASA (Federazione Imprese di Servizi – Associazione Nazionale Industria dell’ Autonoleggio e Servizi Automobilistici), Italie, 3e trimestre 2014. (6) Source : Produktykomodity, 3e trimestre 2014. (7) Source : PZWLP, 3e trimestre 2014. (8) Source : classement Leaseurope 2013 publié en juin 2014, au sein duquel BNP Paribas Leasing Solutions gure au 2 e rang européen, tant en termes de volume d’activité que de (11) BNP Paribas, qui contrôle désormais 91,7 % du capital de DAB Bank, a également annoncé son intention de procéder à une offre publique de retrait (squeeze-out) sur les actions Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers ■ En France, Cortal Consors contribue au redéploiement de l’offre Titres pour les réseaux BDDF et pour Hello bank!. Le rapprochement sera nalisé courant 2015 pour que les clients de la Banque pro tent de l’expertise de Cortal Consors et que les clients actuels de Cortal Consors béné cient de l’offre globale de la B anque ; ■ B*capital, entreprise d’investissement, permet à ses clients en France d’accéder directement à une gamme complète de marchés (actions, obligations, dérivés) et à des services d’analyse nancière, de conseil personnalisé en Bourse et de gestion active de portefeuille ; ■ Geojit BNP Paribas, l’un des principaux courtiers pour les particuliers en Inde, propose des services de courtage sur actions et dérivés et des produits d’épargne nancière par téléphone, par internet et via un réseau d’environ 500 agences sur l’ensemble du territoire indien ; ■ TEB Investment en Turquie propose des services de courtage via internet et un réseau d’agences ; ■ À Singapour, BNP Paribas Personal Investors propose des services au travers d’une approche et d’un conseil personnalisés. Au 31 décembre 2014, BNP Paribas Personal Investors(1)(2) comptait 2,3 millions de clients pour un encours géré de 78,1 milliards d’euros, réparti entre 3 7 % d’actifs boursiers, 40 % de produits d’épargne ou d’OPCVM et 24 % de liquidités. BNP Paribas Personal Investors emploie IRB réunit les activités de banque de détail de 15 pays hors zone euro, où elle déploie le modèle intégré de Retail Banking de BNP Paribas en s’appuyant sur les expertises qui font la force du Groupe (segmentation dynamique, cash management, trade nance, multicanal, nancements spécialisés, banque privée, mobile banking, etc.), et au travers de ses ■ Retail Banking, dont les réseaux multicanaux de proximité (y compris 3 180 agences) servent près de 15 millions de clients(3) ; ■ Wealth Management, en liaison avec Investment Solutions ; ■ Corporate Banking avec un réseau de 89 business centres, 20 trade centres et 15 desks MNC pour les multinationales donnant un accès local aux offres de BNP Paribas et un accompagnement dans tous L’activité de banque de détail aux États-Unis s’exerce au travers de Bank of the West et de First Hawaiian Bank, réunies depuis 1998 sous la holding BancWest Corporation dont BNP Paribas détient la totalité du capital Depuis 2006, BancWest s’est consacrée à la croissance organique, en renforçant son infrastructure et en développant plus récemment son dispositif commercial, notamment sur le segment des entreprises, du wealth management et des petites et moyennes entreprises. (1) Y compris Geojit BNP Paribas à hauteur de 34 %. Bank of the West propose une très large gamme de produits et services de banque de détail à une clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises au travers d’agences et de bureaux dans 20 États de l’Ouest et du Midwest américains. Elle détient également des positions fortes dans certaines activités de nancements spécialisés ( nancements de bateaux, de véhicules de loisir, des communautés religieuses, prêts à l’agriculture), qu’elle exerce sur l’ensemble du territoire des États-Unis. Avec une part de marché locale de plus de 43 % en termes de dépôts bancaires(4), First Hawaiian Bank est la plus importante banque de l’État d’Hawaii où elle exerce son activité de ban que de proximité auprès d’une clientèle de particuliers et d’entreprises locales et internationales. A vec 11 643 collaborateurs, forte d’un réseau de 631 agences, d’un total de bilan supérieur à 86 milliards de dollars au 31 décembre 2014, BancWest sert aujourd’hui près de 3,4 millions de clients. Elle se place par les dépôts au 7e rang(4 ) des banques commerciales de l’ouest des Europe Méditerranée opère dans 14 pays avec un réseau de 2 550(5) agences. L’entité regroupe ainsi la banque TEB en Turquie, les banques BNP Paribas Bank Polska et BGZ en Pologne, UkrSibbank en Ukraine, la BMCI au Maroc, l’UBCI en Tunisie, BNP Paribas El Djazaï r en Algérie, les BICIs de 6 pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que 2 partenariats en Asie (Bank of Nanjing en Chine, OCB au Vietnam). En Pologne, l’acquisition de BGZ a été nalisée en septembre 2014. BNP Paribas détient désormais 88, 98 % de Bank BGZ , tandis que Rabobank conserve le solde restant. Le nombre total d’agences en Pologne atteint désormais 620. Bank BGZ fusionnera en 2015 avec BNP Paribas Bank BNP Paribas Personal Finance, 1er acteur spécialisé Avec plus de 16 millions de clients actifs, BNP Paribas Personal Finance (PF) est, au sein du Groupe BNP Paribas, le spécialiste des nancements aux particuliers à travers ses activités de crédit à la consommation. Parallèlement, Personal Finance a également une activité de crédit immobilier(8). Avec ses 18 755 (9) collaborateurs dans une trentaine de pays, BNP Paribas Personal Finance est le 1er acteur spécialisé en Europe. En 2014, Personal Finance a poursuivi son développement. Ainsi, à la suite de l’exercice par les Galeries Lafayette de l’option de vente qu’elles détenaient dans le cadre des accords de partenariat, Personal Finance (4 700 personnes, 9,3 milliards d’euros d’encours). Personal Finance renforce ainsi sa position de 1er acteur spécialisé en Europe. Par ailleurs, l e métier a aussi bouclé l’acquisition de RCS, spécialiste du crédit sur le lieu de vente en Afrique du Sud. (3) Total des clients hors Asie. Le nombre de clients des entités asiatiques, mises en équivalence, est proche de 4,3 millions. (4) Source: SNL Financial, chiffres au 30 juin 2014. Part de marché en termes de dépôts de First Hawaiian Bank parmi les banques commerciales (hors établissements d’épargne). Cette part de marché de FHB, ainsi que le classement de BancWest, excluent les dépôts non-retail. (5) Y compris les agences de l’Asie, de la Guinée et du Gabon, entités rapportées en mise en équivalence. (6) Sous réserve d’approbation des autorités de contrôle. (7) Source : rapports annuels des acteurs du crédit aux particuliers. (8) Dans le contexte du plan de développement 2014-2016 du Groupe, l’activité de crédit immobilier de Personal Finance a été transférée au 1er janvier 2014 à « Autres Activités ». Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Au travers de ses marques, Cetelem, LaSer, Co noga, Findomestic ou encore AlphaCredit, BNP Paribas Personal Finance propose une gamme complète de crédits aux particuliers, disponibles en magasins, en concessions automobiles ou via ses centres de relations client et sur internet. L’activité de crédit à la consommation est également intégrée à l’intérieur de la banque de détail du Groupe BNP Paribas dans les pays émergents au travers de son dispositif PF Inside. Dans l’ensemble de la trentaine de pays dans lesquels l’entreprise exerce son activité, BNP Paribas Personal Finance propose une offre de produits d’assurance adaptés aux besoins et usages locaux. En Allemagne, Bulgarie, France, Hongrie et Italie, l’entreprise a complété son offre de crédit et d’assurance BNP Paribas Personal Finance a développé une stratégie active de partenariats avec les enseignes de distribution, les constructeurs et les distributeurs automobiles, les web marchands, et d’autres institutions nancières (banque et assurance) fondée sur son expérience du marché du crédit et sa capacité à proposer des services intégrés adaptés à l’activité et la stratégie commerciale de ses partenaires. BNP Paribas Personal Finance est un expert des solutions de crédit, de paiement et Il est aussi un acteur de référence en matière de crédit responsable® développé depuis toujours et qu’il oriente aujourd’hui vers la coresponsabilité. L’entreprise est également fortement engagée dans Plus responsables, ensemble : la responsabilité est au cœur de sa stratégie BNP Paribas Personal Finance fait de sa politique de crédit responsable® le fondement de sa stratégie commerciale pour une croissance durable. À chaque étape de la relation avec le client, de la création d’une offre au processus de mise en place et de suivi d’un prêt, ses critères de crédit responsable® sont appliqués. Ils sont construits en fonction des besoins des clients, au cœur de ce dispositif, et de leur satisfaction, mesurée Cette approche, transversale à l’ensemble de l’entreprise, est déclinée de façon adaptée selon les spéci cités de chaque pays. Parallèlement, des dispositifs structurants tels que la conception et la distribution d’offres accessibles et responsables ou encore la « Charte de R ecouvrement », sont déployés et mis en œuvre dans tous les pays. En France, BNP Paribas Personal Finance présente le dispositif le plus complet, incluant, notamment, l’identi cation de clients en situation potentielle de fragilité, le recours à une médiation d’entreprise indépendante et, depuis 2004, le suivi de trois indicateurs de crédit responsable® rendus publics : les taux de refus, de remboursement des Depuis 2007, BNP Paribas Personal Finance soutient le développement du microcrédit personnel garanti par le Fonds de cohésion sociale. Depuis cette date et à n 2014, l’entreprise a nancé au total 673 microcrédits à hauteur de 1 542 302 euros. Investment Solutions regroupe les activités de BNP Paribas liées à la collecte, la gestion, la valorisation, la protection et l’administration de l’épargne et du patrimoine des clients. Investment Solutions propose ainsi, à travers le monde, sa large gamme de produits et services répondant à l’ensemble des besoins des investisseurs, qu’ils soient particuliers, entreprises ou institutionnels. Les clients d’Investment Solutions bénéficient d’un modèle unique construit sur la complémentarité des expertises, le partage d’une vision globale et l’objectif permanent de faire grandir leur patrimoine et leurs Investment Solutions comprend cinq métiers aux expertises ■ l’assurance – BNP Paribas Cardif (7 970 collaborateurs, 37 pays, 202 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ le métier Titres – BNP Paribas Securities Services (8 735 collaborateurs, ■ la banque privée – BNP Paribas Wealth Management (6 445 collaborateurs, 27 pays, 305 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ la gestion d’actifs – BNP Paribas Investment Partners (2 625 collaborateurs, 35 pays, 391 milliards d’euros d’actifs sous gestion) ; ■ les services immobiliers – BNP Paribas Real Estate (3 300 collaborateurs, 36 pays, 19 milliards d’euros d’actifs sous gestion). Les métiers d’Investment Solutions occupent des positions de premier plan en Europe où ils opèrent, entre autres, dans les principaux marchés domestiques de BNP Paribas que sont la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, ainsi qu’en Suisse et au Royaume-Uni. L’Allemagne est également un marché clé pour Investment Solutions. Par ailleurs, le développement international d’Investment Solutions se poursuit activement, notamment dans les zones à forte croissance telles que l’Asie-Paci que, l’Amérique latine et le Moyen-Orient où les métiers renforcent leurs activités – sous la forme de nouvelles implantations, d’acquisitions, de coentreprises ou d’accords de partenariat. En 2014, 17 % des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés par Investment Solutions. Au total, le pôle est présent dans 65 pays et emploie 26 460 collaborateurs. Depuis plus de 40 ans, BNP Paribas Cardif, acteur mondial en assurance de personnes, conçoit, développe et commercialise des produits et des services en épargne et protection pour assurer les personnes, leurs S’appuyant sur un modèle économique unique, BNP Paribas Cardif partage son expérience et son expertise avec plus de 450 partenaires internes ou externes au Groupe BNP Paribas, qui distribuent ses produits auprès de 90 millions de clients dans 37 pays. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers émetteurs, gestion de plans de stock-options et d’actionnariat salarié, services aux actionnaires et gestion des Assemblées Générales ; ■ des services de marché et de financement sont proposés à tous les types de clients : prêt et emprunt de titres, gestion du change, gestion du crédit et du collatéral, service de négociation des ordres Ce réseau de distributeurs multi-secteurs se compose de banques, organismes de crédit, financières de constructeurs automobiles, grande distribution, courtiers et c onseillers en g estion de p atrimoine BNP Paribas Cardif propose des solutions d’épargne pour constituer et faire fructi er un capital, anticiper la retraite, notamment au travers de contrats d’assurance- vie multi-supports, de contrats euro-croissance et de produits à capital garanti ou d’unités de compte. Pour répondre à l’évolution des besoins des consommateurs, BNP Paribas Cardif a développé de nouvelles formes d’assurances et élargi son offre de protection à l’assurance santé, la protection du budget et celle des revenus et des moyens de paiement, l’extension de garantie, l’assurance dommages, l’assurance chômage, l’aide au retour à l’emploi, la protection Pour servir au mieux ses partenaires et clients, l’assureur, qui compte près de 8 000 collaborateurs(1), a mis en place une organisation articulée autour des marchés domestiques (France, Italie, Luxembourg), des marchés internationaux (autres pays) et de fonctions centrales. BNP Paribas Securities Services est l’un des principaux acteurs mondiaux du métier T itres(2). En 2014, le métier a enregistré une des croissances les plus fortes de son secteur : + 22 % par rapport à 2013 pour les actifs en conservation à 7 396 milliards d’euros et + 31 % pour les actifs sous administration à 1 419 milliards d’euros. Le nombre de transactions a atteint 62 millions en 2014, soit une progression de + 17 % par rapport BNP Paribas Securities Services propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buy-side et émetteurs : ■ les banques d’investissement, broker-dealers, banques et infrastructures de marché (acteurs sell-side) béné cient de solutions sur mesure en matière d’exécution, de compensation d’instruments dérivés, de compensation locale et globale, de règlement-livraison et de conservation pour toutes les classes d’actifs partout dans le monde. Des solutions de sous-traitance pour les activités de middle et back-of ce sont également proposées ; ■ les investisseurs institutionnels – gestionnaires d’actifs, de fonds alternatifs, de fonds souverains, compagnies d’assurances, fonds de pension, distributeurs et promoteurs de fonds (acteurs buy-side) – disposent d’une gamme étendue de services : conservation globale, banque dépositaire et trustee, agent de transfert et support à la distribution de fonds, administration de fonds et sous-traitance de middle-of ce, reporting d’investissement, mesure du risque et de la ■ les émetteurs (originateurs, arrangeurs et entreprises) ont accès à une offre étendue de services duciaires : titrisation et services de financement structuré, services d’agent de la dette, conseil aux BNP Paribas Securities Services rejoindra le pôle Corporate and BNP Paribas Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas. Wealth Management a pour mission de répondre aux attentes d’une clientèle individuelle aisée, des familles actionnaires ou d’entrepreneurs, souhaitant un accompagnement et une prise en charge de l’ensemble de leurs besoins patrimoniaux et nanciers. Cette approche globale est fondée sur une offre à forte valeur ajoutée ■ des services d’ingénierie patrimoniale ; ■ des services nanciers : conseil en allocation d’actifs, sélection de produits d’investissement, gestion sous mandat ; ■ des nancements sur mesure ; ■ des conseils d’experts en diversi cation : vignobles, art, immobilier Wealth Management est organisé de façon à accompagner les clients sur les marchés domestiques, grâce notamment à l’adossement de l’activité de banque privée aux réseaux de banque de détail en France, Belgique, Italie et au Luxembourg, ainsi que sur les marchés internationaux où Wealth Management est aujourd’hui un acteur de référence notamment dans les zones géographiques à forte croissance comme l’Asie ou certains La couverture géographique de Wealth Management est soutenue par la transversalité entre les zones géographiques et les fonctions supports, le développement des talents grâce à la Wealth Management University et l’optimisation des process et des outils. Banque privée de référence mondiale avec près de 305 milliards d’euros d’actifs gérés en 2014 et plus de 6 400 professionnels implantés dans près de 30 pays, BNP Paribas Wealth Management est classée à trois reprises « Meilleure Banque Privée en Europe »(3) ainsi que n° 1 en France(4) et au Luxembourg(4), « Meilleure Banque Pr ivée en Asie du Nord(5) et à Hong Kong »(6) et « Meilleure Banque Privée en Amérique du Nord »(7). À cela s’ajoutent d’ autres distinctions, telles que n° 1 en Services Philanthropiques (5), et « Prix spécial pour l’offre digitale la plus (1) Source : effectifs des entités juridiques contrôlées par BNP Paribas Cardif. (2) Source : chiffres de BNP Paribas Securities Services au 31 décembre 2014 pour les actifs en conservation ; communication nancière des 10 principaux concurrents. (3) Source : Private Banker International 2014, Professional Wealth Management et The Banker 2014. (5) Source : Private Banker International 2014. (6) Source : The Asset Triple A 2014. (7) Source : Private Asset Management 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers Ces nombreuses récompenses témoignent de la pertinence du positionnement de BNP Paribas Wealth Management en tant que banque responsable, innovante et engagée au service de ses clients. BNP Paribas Investment Partners, branche d’activités spécialisée en gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas, propose un éventail complet de services de gestion d’actifs aux investisseurs tant institutionnels que BNP Paribas Investment Partners compte 2 625 collaborateurs au service des investisseurs et des épargnants. Pour renforcer la proximité et ajuster son offre aux besoins spéci ques de chacun de ses clients, où qu’ils se trouvent, BNP Paribas Investment Partners développe une approche adaptée au pro l de chacun d’entre eux : ■ sa branche Institutionnelle offre des solutions de gestions globales et ■ sa ligne de métier Distributeurs propose une large gamme de solutions d’épargne et de services pour répondre aux attentes des distributeurs ■ sa division Asie-Paci que et Pays Émergents combine gestions d’actifs locales et compétences globales pour répondre aussi bien aux besoins des investisseurs institutionnels qu’aux distributeurs dans ces régions. Investisseur et entreprise responsable, BNP Paribas Investment Partners s’est engagé depuis plus de dix ans dans une démarche RSE visant à concilier la performance attendue par ses clients avec les nouveaux enjeux sociaux et environnementaux d’un monde qui change. Depuis, l’entreprise ne cesse de renforcer son engagement à la fois dans l’exercice de son activité mais aussi dans son organisation et son fonctionnement. BNP Paribas Real Estate est le n° 1 des services immobiliers aux L’entreprise propose une large gamme de services : ■ Promotion – 90 000 m2 d’immobilier d’entreprise en cours de chantier et 1 357 logements lancés en 2014 ; ■ Advisory (Transaction, Conseil, Expertise) – 5 millions de m2 placés et 14,3 milliards d’euros d’investissements accompagnés en 2014 ; ■ Property Management – plus de 35 millions de m2 d’immobilier ■ Investment Management – 19 milliards d’euros d’actifs gérés. Avec 3 300 professionnels, BNP Paribas Real Estate répond aux besoins de ses clients à toutes les étapes du cycle de vie de leurs biens immobiliers, qu’il s’agisse d’entreprises, d’investisseurs institutionnels, de particuliers Cette offre globale couvre toutes les classes d’actifs immobiliers : bureaux, entrepôts, plates-formes logistiques, commerces, hôtels, logements, En immobilier d’entreprise, le métier accompagne ses clients dans 14 pays européens et dispose d’équipes à Dubaï et à Hong Kong qui font le lien avec les investisseurs moyen-orientaux et asiatiques investissant en Europe. L’entreprise dispose également d’alliances commerciales avec des partenaires locaux dans 22 autres pays. En immobilier résidentiel, BNP Paribas Real Estate est essentiellement présent en France (Î le-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bordeaux) mais développe aussi son activité à Rome et à Milan. BNP Paribas Corporate & Investment Banking (CIB) compte un peu plus de 19 000 collaborateurs, déployés dans près de 45 pays. BNP Paribas CIB opère dans les métiers de c orporate b anking ainsi que dans le conseil et les métiers de marchés de capitaux. En 2014, 22 % des revenus des pôles opérationnels de BNP Paribas ont été réalisés par BNP Paribas CIB. En Asie-Paci que, les activités de c orporate b anking consistent en une large gamme de produits de nancement et de transaction banking disponibles dans 12 pays (s’appuyant sur 19 trade centers). BNP Paribas s’af rme comme l’une des banques internationales les mieux positionnées pour accompagner la croissance de ses clients dans la région et au-delà. Corporate Banking regroupe l’offre de solutions de nancement aux entreprises (prêts classiques et nancements spécialisés, y compris export, projets, acquisitions et leverage nance) ainsi que l’ensemble des produits de transaction banking : gestion des liquidités, cash management, collecte des dépôts et opérations de commerce international. L’ensemble de ces produits et services est proposé aux clients partout dans le monde. Toutefois, a n de mieux anticiper leurs besoins, les équipes sont organisées par région, ce qui permet de combiner expertise En Europe, une équipe de 1 200 personnes est répartie dans une trentaine de centres d’affaires et assure la couverture de 18 pays, renforçant l’approche One Bank for Corporates développée en liens étroits avec les (1) Source : Property Week, juin 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Sur le continent américain, l’offre de Corporate Banking est assurée par environ 400 personnes qui opèrent depuis des centres d’activité intégrés situés à New York et São Paulo, que relaient 6 autres bureaux répartis à travers le continent (San Francisco, Chicago, Dallas, Houston, Canada, Mexico) au service de plus de 950 clients. Une approche globale est également mise en œuvre pour établir un juste équilibre entre vision régionale et vision globale pour les clients. A n d’assurer un suivi mondial des activités de trade nance, une ligne de métier spéci que, Global Trade and Transaction Banking, renforce l’approche régionale. Forte de 550 employés, elle élabore des solutions complètes en matière de commerce international pour les entreprises de tout secteur à partir d’un centre de compétences basé en Europe et d’un réseau de plus de 100 trade centers dans 60 pays à travers le monde ; elle offre des services de nancements spécialisés aux acteurs agissant sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur de l’énergie et des matières premières ; et elle propose à une clientèle bancaire Présentation des pôles et des métiers ■ N° 1 MLA for European Project Finance and n° 4 MLA for Global Project ■ Best Export Finance Arranger (Trade Finance Awards for Excellence, ■ Best Trade Bank in Western Europe (Trade and Forfaiting Review ■ Best Infrastructure Bank for Latin America (LatinFinance, 2014) ; ■ European Bank of the Year (Project Finance International) ; ■ N° 1 European Large Corporate Trade Finance Market Penetration ■ Best Service Provider – eSolutions partner Bank in Hong Kong and India (The Asset, Triple A Transaction Banking Awards, 2014). ■ N° 1 Bookrunner and MLA in EMEA Syndicated Loans by volume ■ N° 1 Bookrunner for EMEA Leveraged Loans by volume and number of ■ N° 5 Cash Management Bank Globally, n° 2 in Singapore, n° 3 in India, n° 6 in Asia (Euromoney, Octobre 2014). ■ N° 2 MLA in European ECA Financing (Dealogic, 2014). Corporate Finance est en charge des opérations de conseil en fusions- acquisitions (mandats de conseil à l’achat ou à la vente, conseil nancier stratégique, conseil en privatisation, etc.) et des activités primaires actions (introductions en Bourse, augmentations de capital, émissions Près de 300 professionnels couvrent la région EMEA au sein du métier Corporate Finance et, pour certains secteurs (énergie et infrastructure, immobilier, médias- télécoms, mines et métaux et transport), à partir d’équipes intégrées, dédiées au conseil et au nancement. En Asie-Paci que, les experts en c orporate nance opèrent au sein d’une plate-forme d’I nvestment Banking qui permet d’offrir à nos clients une gamme complète et intégrée de conseil et de nancement avec une expertise spéci que dans les secteurs immobilier, transport et énergie Paris, Bruxelles, Luxembourg, Singapour, Hong Kong, Tokyo, New York et São Paulo, sans compter des bureaux supplémentaires dans toutes Fixed Income propose une offre complète de produits et de services, qui vont de l’origination et la syndication, à la vente et au trading, en passant par de solides compétences en matière de structuration, de recherche et d’exécution électronique. Grâce à son réseau de professionnels, le métier fournit des solutions de nancement, de gestion de la dette et d’investissement à une clientèle diversi ée comprenant des gestionnaires d’actifs, des compagnies d’assurances, des caisses de retraite, des banques, des entreprises, des gouvernements et des organismes Fixed Income est un acteur majeur sur les marchés obligataires. Il opère en tant que teneur de livre pour les émissions obligataires et fournit des solutions de couverture aux acteurs du secteur public, aux institutions nancières et aux entreprises. Il propose également des opportunités d’investissement à sa clientèle institutionnelle à travers ses différentes ■ N° 1 en tant que bookrunner pour les émissions obligataires en euro ; N° 9 en tant que bookrunner pour les émissions obligataires internationales toutes devises (Thomson Reuters, 2014) ; ■ N° 1 Chine toutes catégories (Euromoney FX Survey, 2014) ; ■ N° 1 Swaps d’in ation EUR (Risk Institutional Investor Rankings, 2014) ; ■ N° 1 Produits de crédit toutes catégories (Risk Institutional Investor ■ N° 1 Plate-forme électronique instruments dérivés (Asia Risk Corporate ■ N° 1 Options sur taux d’intérêt européens (Risk Bank Rankings, 2014). ■ Structured Products House of the Year (Structured Products ■ FX House of the Year (Structured Products Europe Awards, 2014) ; ■ Structured Products House of the Year (Asian Private Banker Structured ■ Most Impressive CEE House (GlobalCapital Bonds, 2014) ; ■ European Investment Grade Corporate Bond House (IFR Awards, 2014) ; En Amérique du Nord et Amérique l atine, les équipes comprennent ■ Covered Bond House (IFR Awards 2014) ; ■ Best Euro Lead Manager (The Cover Awards, 2014) ; En fusions-acquisitions, BNP Paribas est classé n° 11 dans la région EMEA selon Thomson Reuters (opérations annoncées) et se place cette année encore 1re banque conseil sur le marché français en 2014 selon Thomson Sur le marché primaire actions, BNP Paribas maintient son leadership dans la région EMEA en se classant n° 1 en nombre d’opérations en tant que bookrunner d’opérations equity-linked selon Dealogic en 2014. Fixed Income compte 2 300 professionnels et couvre cinq domaines d’activité globaux : Marchés primaires, Taux pays du G10, Crédit, Marchés des changes & Marchés locaux et Ventes régionales. Outre le siège basé à Londres, le métier dispose de huit autres implantations principales à ■ Bank eFX Initiative of the Year (FX Week eFX Awards, 2014) ; ■ Most Innovative Bank eTrading Platform (FX Week eFX Awards, 2014) ; ■ Best Single Dealer Platform for Structured Products (Asian Private Banker, Structured Products Awards for Excellence, 2014). La division Global Equities & Commodity Derivatives (GECD) de BNP Paribas CIB propose des produits dérivés sur actions et matières premières, ainsi que des solutions de nancement et une plate-forme de courtage sur actions intégrée. Elle s’appuie pour cela sur plus de 1 300 professionnels de front-of ce présents dans trois grandes régions (Europe Moyen-Orient Afrique, Amériques et Asie-Paci que). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers GECD regroupe trois métiers complémentaires : ■ la ligne de métiers Dérivés Actions offre une gamme de solutions pour les particuliers (à travers des courtiers ou réseaux bancaires), les entreprises, les compagnies d’assurances, les fonds de pension, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires d’actifs. Cette activité comprend des solutions actions sur toute la gamme, depuis la solution standard jusqu’à des solutions hautement personnalisées. Elle offre à ses clients des produits répondant à leurs exigences de protection du capital, de rendement et de diversification, d’optimisation de ■ la ligne de métiers Dérivés de Matières Premières offre une gamme de solutions de couverture du risque aux entreprises dont l’activité est fortement corrélée aux prix des matières premières (par exemple des producteurs, des raf neries et des sociétés de transport). Ce métier fournit également aux investisseurs un accès aux matières premières via une variété de stratégies et de solutions d’investissement ; ■ la ligne de métiers Financing répond aux besoins des investisseurs institutionnels et des gérants d’actifs, en leur permettant d’accéder à divers services et solutions de nancement et de gestion des risques ■ Structured Products House of the Year (Structured Products Europe ■ Derivatives House of the Year Asia 2014 (The Asset, 2014) ; ■ Best Flow House in Western Europe 2014 (Euromoney, 2014) ; ■ Research, Strategy, Engineering House of the Year 2014 (Global Capital ■ Base Metals House of the Year (Energy Risk Awards, 2014) ; ■ N° 1 Best Equities House (Structured Retail Products, Asia 2014) ; ■ N° 1 Best Commodities House (Structured Retail Products, Asia 2014). À compter de 2015, BNP Paribas aura une nouvelle organisation de son pôle CIB, désormais appelé Corporate & Institutional Banking. Cette nouvelle organisation permettra de répondre de façon plus simple et plus efficace aux attentes des clients entreprises et institutionnels CIB sera ainsi organisé autour de 3 grands métiers : ■ Corporate Banking, avec une organisation propre à chaque région, ■ Global Markets, regroupant l’ensemble des activités de marché, et ■ Securities Services, qui rejoindra le pôle CIB en 2015 et continuera d’offrir sa gamme actuelle de solutions et de produits. Par ailleurs, l’approche régionale sera simplifiée autour de 3 grandes régions : ■ EMEA (Europe Middle East Africa), Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Présentation des pôles et des métiers BNP Paribas Principal Investments est en charge de la gestion du portefeuille de participations cotées et non cotées du Groupe BNP Paribas dans une optique de valorisation des actifs à moyen terme. L’équipe Gestion des Participations Cotées a pour mission la prise et la gestion de participations minoritaires dans des sociétés cotées, essentiellement françaises et à large capitalisation. L’équipe Gestion des Participations Non Cotées a pour responsabilité la prise et la gestion des investissements dans des sociétés non cotées, en direct en capital minoritaire ou en mezzanine sur ses marchés domestiques et en indirect à travers des fonds, contribuant en cela au Dans le contexte du plan de développement 2014-2016 du Groupe, l’activité de crédit immobilier de Personal Finance, dont une partie signi cative est gérée en extinction, a été transférée au 1er janvier 2014 Acteur majeur de l’immobilier de centres commerciaux en Europe, Klépierre associe une expertise en termes de développement, de gestion locative et d’asset management. BNP Paribas est deuxième actionnaire de Klépierre avec 21,3 %(1), derrière Simon Property Group. UNE NOUVELLE ORGANISATION DES PÔLES OPÉRATIONNELS EN 2015 À la suite du rapprochement de Securities Services et de CIB, la présentation de l’organisation des pôles opérationnels du Groupe s’appuiera désormais sur deux ensembles : Retail Banking & Services Retail Banking & Services comprendra Domestic Markets et un nouvel ensemble, International Financial Services, composé de BancWest, Europe Méditerranée, Personal Finance, Gestion Institutionnelle et Privée et Corporate and Institutional Banking (CIB) sera composé de Corporate Banking, Global Markets et Securities Services. L’activité de BNP Paribas est exposée à un certain nombre de facteurs clés qui sont décrits dans la partie 5.1 sous le titre Facteurs de risque. De façon synthétique, ces facteurs de risque sont notamment liés : ■ aux risques liés à l’environnement macroéconomique et de marché, en particulier : aux conditions macroéconomiques et de marché ; à l’accès au nancement et aux conditions de ce nancement ; aux variations signi catives de taux d’intérêt ; aux risques et comportements des autres institutions nancières et acteurs du marché ; à la volatilité des activités de marchés et d’investissements ; aux activités générant des commissions ; au niveau des marchés et au niveau de leur liquidité ; ■ aux risques liés à la réglementation, en particulier : aux évolutions des mesures législatives et réglementaires ; à la réglementation importante et uctuante ; à la non-conformité ; ■ aux risques propres à la Banque, à sa stratégie, à sa gestion et à ses opérations, en particulier : aux risques liés à la mise en œuvre de son plan stratégique ; à l’intégration de sociétés acquises sans réalisation des béné ces attendus ; à une intensi cation de la concurrence ; au niveau du provisionnement ; aux risques non identi és ou imprévus susceptibles d’occasionner des pertes signi catives ; à une stratégie de couverture non ef cace ; à la réputation de la Banque ; à l’interruption ou la défaillance de ses systèmes informatiques ; à l’interruption de ses activités due à des événements externes imprévus. (1) Au 31 décembre 2013. Source : Rapport Annuel 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS 1.5 BNP Paribas et ses actionnaires Le capital de BNP Paribas SA s’élevait au 31 décembre 2013 changements intervenus au cours des exercices antérieurs sont rappelés au chapitre 6, note 6 a Évolution du capital et résultat par action. En 2014, le nombre d’actions composant le capital social a été affecté ■ création de 1 185 557 actions à la suite de souscriptions dans le cadre ■ annulation de 390 691 actions conformément à l’autorisation conférée par la vingt-quatrième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du Ainsi, au 31 décembre 2014, le capital de BNP Paribas s’élevait à Ces actions, entièrement libérées, sont de forme nominative ou au porteur, au choix du titulaire, sous réserve des dispositions légales en vigueur. Il n’existe aucun droit de vote double ni aucune limitation à l’exercice des droits de vote, ni aucun droit à dividende majoré, attaché à ces ➤ ÉVOLUTION DE LA DÉTENTION DU CAPITAL DE LA BANQUE AU COURS DES TROIS DERNIÈRES ANNÉES (*) Société Fédérale de Participations et d’Investissement : société anonyme d’intérêt public agissant pour le compte de l’État belge. (**) Hors positions de travail des tables de trading. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ COMPOSITION DE L’ACTIONNARIAT DE BNP PARIBAS AU 31 DÉCEMBRE 2014 (EN % DES DROITS DE VOTE) BNP Paribas a concomitamment informé l’AMF ce même 19 mai (Information AMF n° 209C0724), de la conclusion d’un contrat d’option entre l’État belge, la SFPI et Fortis SA/NV (devenue Ageas SA/NV n avril 2010), aux termes duquel Fortis SA/NV béné cie d’une option d’achat portant sur les 121 218 054 actions BNP Paribas émises en rémunération des apports effectués par la SFPI, de participations détenues dans Fortis Banque avec faculté pour BNP Paribas de mettre en œuvre un droit de substitution sur les actions concernées ; ■ le 4 décembre 2009 (Information AMF n° 209C1459), la SFPI déclarait détenir 10,8 % du capital et des droits de vote de BNP Paribas ; cette évolution est consécutive, pour l’essentiel : ■ à l’augmentation de capital réalisée en actions ordinaires par ■ à la réduction de capital opérée par la Banque à la suite de l’annulation le 26 novembre 2009 des actions de préférence émises le 31 mars 2009 au pro t de la Société de Prise de Participation Le 27 avril 2013, l’État belge a annoncé le rachat par la SFPI de l’option Depuis cette date, aucune déclaration de franchissement de seuil n’a été reçue par BNP Paribas de la part de la SFPI. Le 5 août 2010, le groupe AXA et le Groupe BNP Paribas avaient informé l’AMF (Information AMF n° 210C0773) qu’un protocole d’accord destiné à remplacer la convention établie en décembre 2005 avait été conclu. Prenant en compte les nouvelles règles édictées par les régulateurs à destination des institutions nancières, les clauses de ce nouveau protocole ne faisaient plus mention du maintien de participations réciproques stables. En mars 2014, le g roupe AXA et le Groupe BNP Paribas ont annoncé leur décision de mettre n à ce protocole et de poursuivre leurs relations dans la continuité de leurs liens et partenariats historiques qui ont contribué au succès et à la croissance des deux g roupes. À la connaissance de l’Entreprise, seule la SFPI détient plus de 5 % du capital ou des droits de vote. La Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI) est devenue actionnaire de BNP Paribas à l’occasion du rapprochement, concrétisé courant 2009, avec le groupe Fortis ; elle a procédé au cours de cet exercice, à deux déclarations de franchissement de seuil auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) : ■ le 19 mai 2009 (Information AMF n° 209C0702), la SFPI déclarait avoir franchi à la hausse les seuils légaux de 5 % et 10 % du capital ou des droits de vote de BNP Paribas, à la suite de l’apport de 74,94 % de Fortis Banque SA/NV, rémunéré par l’émission de 121 218 054 actions BNP Paribas représentant alors 9,83 % du capital et 11,59 % des droits de vote. Il était notamment précisé que ni l’État belge ni la SFPI n’envisageaient d’acquérir le contrôle de la Banque. Depuis l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2000 au cours de laquelle les actionnaires ont décidé la fusion entre la BNP et Paribas, le titre BNP est devenu BNP Paribas ; le code Euroclear-France est alors resté inchangé (13110). À compter du 30 juin 2003, l’action BNP Paribas est désignée par son code ISIN (FR0000131104). Pour maintenir une grande accessibilité aux actionnaires individuels, le nominal de l’action de la Banque a été divisé par deux le 20 février 2002, et xé à deux euros. Les actions BNP ont été admises à la cote of cielle de la Bourse de Paris sur le Règlement Immédiat, le 18 octobre 1993, première date de cotation après la privatisation, puis le 25 octobre sur le Règlement Mensuel. Depuis la généralisation du comptant le 25 septembre 2000, l’action BNP Paribas est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Le titre est négocié à Londres sur le SEAQ International, à la Bourse de Francfort, ainsi qu’à Milan sur le MTA International depuis le 24 juillet 2006\. De plus, un programme ADR (American Depositary Receipt) 144A « Level 1 » est actif aux États-Unis depuis la privatisation, JP Morgan Chase agissant en tant que banque dépositaire (1 action BNP Paribas est Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Afin d’augmenter sa liquidité et de le rendre plus visible pour les investisseurs américains, l’ADR est négocié sur l’OTCQX International Premier depuis le 14 juillet 2010. La BNP fait partie des sociétés constituant l’indice CAC 40 depuis le 17 novembre 1993 ; elle a par ailleurs intégré l’EURO STOXX 50 le 1er novembre 1999. Le titre de la Banque entre dans la composition du Dow Jones STOXX 50 depuis le 18 septembre 2000. BNP Paribas a également intégré le DJ Banks Titans 30 Index qui regroupe les trente plus grandes banques mondiales. Le titre est également inclus dans les indices DJ EURO STOXX Banks et DJ STOXX Banks. En n, l’action BNP Paribas gure dans les principaux indices de référence du Développement Durable (cf. Chapitre 7) notamment Euronext Vigeo – World 120 Index, FTSE4Good ndex Series, DJ Sustainibility ndices World, Carbon Disclosure ndex. Ces différents facteurs concourent à la liquidité et à l’appréciation du titre puisque celui-ci est alors une des nécessaires composantes de tous les portefeuilles et fonds indexés sur ces indices. Comparaison avec les indices DJ EURO STOXX Banks, DJ STOXX Banks et CAC 40 (indices rebasés sur le cours de l’action) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ MOYENNES MENSUELLES ET COURS DE CLÔTURE MENSUELS EXTRÊMES DE L’ACTION BNP PARIBAS ■ En 2014, l’évolution des indices bancaires a été freinée par les incertitudes sur la croissance économique (notamment en Europe), les tensions géopolitiques et les répercussions de la régulation sur la rentabilité des activités bancaires. L’augmentation du nombre des litiges dans le secteur a également ralenti la progression des cours. La performance de l’action BNP Paribas a enregistré pour sa part l’impact très signi catif de l’accord global avec les Autorités des États-Unis. Au cours de l’année 2014, le titre BNP Paribas s’est replié de 13,0 %, (49,26 euros au 31 décembre 2014, dernier jour de cotation), soit une évolution moins favorable que celle des indices CAC 40 (- 0,5 %), DJ STOXX Banks (- 2,8 %) et DJ EURO STOXX Banks (- 4,9 %). Toutefois, sur une période de trois ans, du 31 décembre 2011 au 31 décembre 2014, le cours de l’action est passé de 30,35 euros à 49,26 euros soit une hausse de 62,3 %, à comparer à une hausse de 35,2 % pour le CAC 40, de 34,0 % pour le DJ EURO STOXX Banks (indice des valeurs bancaires de la zone euro) et de 42,4 % pour le DJ STOXX ■ La capitalisation boursière de BNP Paribas s’élevait à 61,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014, plaçant l’Entreprise au 5e rang de l’indice CAC 40. En termes de capitalisation, le ottant de BNP Paribas se situe à la 3e place sur le marché de l’indice parisien et à la 12e place ■ Les volumes de transactions quotidiens en 2014 se sont établis à une moyenne de 4 600 524 titres échangés sur Euronext Paris, en hausse de 12,08 % par rapport à l’année précédente (4 104 754 titres par séance en 2013). En réintégrant les volumes traités par les systèmes multilatéraux de négociation (Multilateral Trading Facilities ou MTF), (source : TAG Audit), soit une hausse de 12,37 % (6 156 652 en 2013). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS ➤ VOLUMES ÉCHANGÉ S EN 2014 SUR EURONEXT PARIS (MOYENNE QUOTIDIENNE) ➤ VOLUMES ÉCHANGÉ S EN 2014 (MOYENNE QUOTIDIENNE) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS LE TABLEAU DE BORD DE L’ACTIONNAIRE Résultat net part du Groupe par action(1) (*) Indice CAC 40 au 31 décembre Sur la base du nombre moyen d’actions en circulation de l’exercice. Avant distribution. Actif net comptable non réévalué sur nombre d’actions en circulation en n de période. Sous réserve d’approbation par l’Assemblée Générale du 13 mai 2015. Distribution proposée à l’Assemblée Générale rapportée au résultat net part du Groupe. Les éléments du tableau ci-dessus ont été ajustés pour tenir compte de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription réalisée du 30 septembre au 13 octobre 2009 (coef cient d’ajustement = 0,971 895). (**) Données retraitées du fait de l’application de l’amendement à la norme IAS 19. (***) Données retraitées du fait de l’application des normes comptables IFRS 10 et IFRS 11. (****) 4,70 sur la base d’un résultat retraité des coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis. Le tableau ci-après indique, pour les différentes durées mentionnées se terminant au 31 décembre 2014, la rentabilité totale de la détention d’une action BNP, puis BNP Paribas, ainsi que le taux de rendement ■ Le dividende est réinvesti en actions BNP puis BNP Paribas ; l’avoir fiscal au taux de 50 % est compris, jusqu’à la suppression de ce dispositif au début de l’exercice 2005. ■ Exercice des droits préférentiels de souscription lors des augmentations de capital de mars 2006 et octobre 2009. ■ Les rendements sont bruts, avant toute imposition et commission Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS à la fi n de la période Depuis la création de BNP Paribas BNP Paribas propose ci-après deux mesures comparatives de la création de valeur actionnariale, sur une durée correspondant à un horizon de placement à long/moyen terme qui est celui de la plus grande partie de ses actionnaires individuels. AVEC LE LIVRET A ET LES OBLIGATIONS La création de valeur pour l’actionnaire est ici appréciée en comparant l’investissement en actions BNP Paribas sur la période, à deux placements « sans risque », le livret A et les obligations à moyen terme du Trésor d’un placement en actions BNP Paribas ■ Investissement initial = 1 action au cours d’ouverture du 02/01/2010, ■ Valorisation au 31 décembre 2014 : 1,1885 action à 49,26 euros, soit ■ Taux de rendement actuariel : + 0,85 % par an. Placement le 1er janvier 2010 d’une somme de 56,11 euros sur un livret A Le taux servi à la date du placement est de 1,25 %. L’exercice 2010 a connu une modi cation du taux du livret A, le 1er août (1,75 %), il est porté à 2 % le 1er février 2011 et à 2,25 % le 1er août 2011. Ce taux s’applique tout au long de l’année 2012. Le taux est progressivement ramené à 1,75 % le 1er février 2013 puis à 1,25 % le 1er août de cette même année. En n, le taux est ramené à 1 % le 1er août 2014. Ainsi, au 31 décembre 2014, cette somme représente 62,13 euros, ayant donc enregistré une progression de 6,02 euros (+ 10,73 %) soit un taux de rendement actuariel Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Placement de 56,11 euros le 1er janvier 2010 en emprunt d’État à cinq ans Le taux obtenu est alors de 2,496 % pour 5 ans (BTAN – Bon du Trésor à intérêt Annuel) ; chaque n d’année, les intérêts perçus sont réinvestis dans un autre emprunt de même nature et ce aux conditions suivantes : ■ 1,560 % (BTAN) en janvier 2011 pour 4 ans ; ■ 1,124 % (BTAN) en janvier 2012 pour 3 ans ; ■ 0,059 % (BTAN) en janvier 2013 pour 2 ans ; ■ 0,564 % en janvier 2014 pour 1 an (Euribor). Au bout de 5 ans, cet investissement est valorisé 63,26 euros, et a donc enregistré une progression de 7,15 euros (+ 12,74 %) soit un taux de rendement actuariel de 2,43 % l’an. BNP Paribas a le souci d’apporter à tous ses actionnaires une information rigoureuse, régulière, homogène et de qualité, en conformité avec les meilleures pratiques des marchés et les recommandations des autorités Une équipe « Relations Investisseurs » informe les investisseurs institutionnels et les analystes nanciers sur la stratégie du Groupe, les développements significatifs et bien sûr les résultats, publiés En 2015 par exemple, le calendrier s’établit comme suit(1) : ■ 5 février 2015 : publication des résultats annuels 2014 ; ■ 30 avril 2015 : publication des résultats du 1er trimestre 2015 ; ■ 31 juillet 2015 : publication des résultats du deuxième trimestre et ■ 30 octobre 2015 : publication des résultats du 3e trimestre et des Des réunions d’information à l’adresse de l’ensemble des acteurs du marché sont organisées plusieurs fois par an, plus particulièrement au moment de l’annonce des résultats annuels et semestriels, mais aussi à l’occasion de réunions thématiques au cours desquelles la Direction Générale présente le Groupe BNP Paribas et sa stratégie. Plus spéci quement, un collaborateur est dédié aux relations avec les gestionnaires de fonds éthiques et socialement responsables. Une équipe « Relations Actionnaires » est à la disposition et à l’écoute des 490 000 actionnaires individuels de la Banque (sources internes et étude TPI au 31 décembre 2014). Les actionnaires, comme les membres du « Cercle BNP Paribas », reçoivent chaque semestre une lettre d’information financière présentant les principaux développements du Groupe, et un compte rendu de l’Assemblée Générale est distribué tout début juillet. En cours d’année, les actionnaires sont invités, dans différentes villes de France, à des rencontres où les réalisations et la stratégie de l’Entreprise sont exposées par la Direction Générale (par exemple en 2014, à Versailles le 2 juillet, à Lille le 1er octobre et à Nancy le 6 novembre). En n, les représentants de BNP Paribas ont pu dialoguer directement avec plus de 1 500 personnes lors du Salon ACTIONARIA qui s’est tenu à Paris les 21 et 22 novembre 2014. Les membres du « Cercle BNP Paribas », créé en 1995, sont les 58 000 actionnaires possédant au moins 200 titres de l’Entreprise. Ils reçoivent annuellement trois lettres d’information nancière et sont également destinataires de deux éditions imprimées du magazine La Vie du Cercle complété par trois news magazines adressés par courriel et disponibles sur internet. Ils sont aussi conviés à des manifestations de nature artistique, sportive ou culturelle auxquelles la Banque s’est associée, ainsi qu’à des séances de formation relatives aux opérations en Bourse (analyses technique et nancière, passation d’ordres…), à la gestion patrimoniale et à l’actualité économique, en partenariat avec les équipes compétentes de l’Entreprise. Des conférences scienti ques ou des visites de sites industriels sont également organisées. Ces sessions se tiennent en province et en région parisienne, en semaine ou au cours de week- ends. Plus de 400 propositions ont été faites en 2014 à l’intention de près de 15 000 participants. Pour faciliter l’accès à ces services, un N° Vert (appel gratuit) a été mis en place, le 0800 666 777, qui comprend également un journal téléphoné « BNP Paribas en actions » riche de nombreuses fonctionnalités (cours de Bourse, carnet de l’actionnaire, actualités et interviews…). En n, le site internet spéci que au Cercle des actionnaires et à ses offres prestations accessibles, entre autres grâce à la « Carte de membre du Le site internet BNP Paribas (www.invest.bnpparibas.com) a été significativement amélioré en 2014 pour faciliter la navigation de ses Actionnaires et Investiss eurs. En français et en anglais, il permet de disposer de l’ensemble des informations sur le Groupe BNP Paribas (notamment les communiqués de presse, les chiffres clés, la présentation des principaux événements, etc.). Il est aussi possible de consulter et de télécharger tous les documents nanciers, comme les R apports A nnuels et les Documents de référence. L’agenda nancier permet de retrouver les prochaines dates importantes (Assemblée Générale, communication des résultats, rencontres actionnaires…). Le cours de l’action et la comparaison de son évolution avec celles de quelques grands indices sont disponibles ainsi qu’un logiciel de calcul de rendement. Les études et présentations relatives à l’activité et à la stratégie de BNP Paribas, établies à l’intention de l’ensemble des intervenants de marché, qu’ils soient investisseurs institutionnels, gérants d’actifs ou analystes nanciers y sont disponibles. Un espace « A ctionnaire (1) Sous réserve de modi cation ultérieure. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS I ndividuel » a été aménagé pour présenter les développements plus spécifiquement conçus à l’intention des investisseurs individuels, en particulier en matière d’accessibilité de l’information comme de En n, une rubrique spéci que est dévolue à l’Assemblée Générale de la Banque (conditions d’accès, modalités d’exercice du droit de vote, aspects pratiques mais aussi présentation des résolutions et reprise des interventions des mandataires sociaux). Une retransmission vidéo de cette manifestation est accessible depuis le site d’information nancière de la Banque. En réponse aux attentes des actionnaires individuels et des investisseurs, et pour satisfaire aux exigences croissantes de transparence et d’information réglementée, BNP Paribas met régulièrement en ligne de nouvelles rubriques ou des améliorations de celles existantes, au contenu enrichi (notamment au niveau du lexique) et présentant de nouvelles LE COMITÉ DE LIAISON DES ACTIONNAIRES BNP Paribas a souhaité, dès sa création en l’an 2000, se doter d’un Comité de Liaison des Actionnaires de la Banque, dont la mission est d’accompagner la Banque dans sa communication à destination de l’actionnariat individuel. C’est à l’occasion de l’Assemblée Générale de fusion que le Président de BNP Paribas avait initié le processus d’appel à candidatures qui a abouti à la constitution de cette instance à la n Il comprend dix actionnaires choisis pour leur représentativité tant géographique que socioprofessionnelle, ainsi que deux salariés ou anciens salariés ; chaque membre est nommé pour trois ans. À l’occasion des périodes de renouvellement qui sont signalées par voie de presse et/ou dans les documents nanciers publiés par la Banque, tout actionnaire Conformément aux dispositions de la charte, à laquelle ont adhéré tous les participants et qui tient lieu de règlement intérieur, les membres du Comité se sont réunis deux fois en 2014, les 28 mars et 25 septembre, sans compter leur participation à l’Assemblée Générale et leur présence Les principaux thèmes abordés ont, entre autres, concerné : ■ la structure du capital de BNP Paribas et son évolution, plus spéci quement dans sa composante « investisseurs particuliers » ; ■ les supports périodiques d’information sur les réalisations et la ■ les propositions faites aux membres du « Cercle des actionnaires » ; ■ les projets de Document de référence et de Rapport Annuel 2013 ; Lors de sa dernière réunion en septembre 2014, le Comité de Liaison ■ les initiatives prises dans le cadre de la préparation de l’Assemblée ■ M. Baudouin Prot, Président ; ■ Mme Françoise Mahieu Germain, résidant dans les Yvelines ; ■ l’activité Fixed Income de BNP Paribas, présentée au Comité par le ■ M. Adrien Besombes, résidant en Indre- et- Loire ; ■ M. Georges Bouchard, résidant dans les Yvelines ; ■ Mme Catherine Drolc, résidant dans l’Hérault ; ■ M. Laurent Dupuy, résidant dans les Alpes- Maritimes ; ■ M. François Ferrus, résidant à Paris ; ■ M. André Peron, résidant dans le Finistère ; ■ Mme Dyna Peter-Ott, résidant dans le Bas-Rhin ; ■ M. Jean-Pierre Riou, résidant en Loire-Atlantique ; ■ Mme Chantal Thiebaut, résidant en Meurthe-et-Moselle ; ■ Mme Anny Jans, membre du personnel de BNP Paribas, résidant en ■ Mme Odile Uzan-Fernandes, membre du personnel de BNP Paribas, ■ la participation de la Banque au Salon ACTIONARIA, manifestation à l’occasion de laquelle certains des membres, par leur présence sur le stand du Groupe, avaient tenu à mieux faire connaître aux visiteurs ■ l’activité International Retail Banking, présentée aux membres du Comité par le responsable de ce métier ; Les membres du Comité de L iaison présents sur les lieux ont eu l’opportunité d’assister aux préparatifs de l’Assemblée Générale au Palais des Congrè s de la Porte Maillot à Paris et de se faire préciser les aspects opérationnels de ce rendez-vous annuel avec les actionnaires. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 un dividende de 1,50 euro par action (stable par rapport à 2014). Le détachement et la mise en paiement du coupon auraient alors lieu respectivement le 20 mai et le 22 mai 2015 en cas de vote positif de Le montant total de la distribution proposée s’élève à 1 869 millions d’euros, stable par rapport au montant distribué en 2014. ÉVOLUTION DU DIVIDENDE (EN EUROS PAR ACTION) Les dividendes des exercices 1998 à 2008 ont été ajustés pour tenir compte : ■ de la division par 2 du nominal de l’action intervenue le 20 février 2002 ; ■ des augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, réalisées en mars 2006 et du 30 septembre au 13 octobre 2009. Délai de prescription des dividendes : tout dividende non réclamé dans les cinq ans suivant son exigibilité, est prescrit dans les conditions prévues par la loi. Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont versés au Trésor Public. (*) Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale du 13 mai 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Les actionnaires de BNP Paribas inscrits sous la forme nominative au 31 décembre 2014 sont au nombre de 54 973. Les actionnaires inscrits sous la forme nominative pure béné cient : ■ de l’envoi systématique de tous les documents d’information de l’Entreprise à destination de ses actionnaires ; ■ d’un N° Vert (appel gratuit) : 0800 600 700 pour les prises d’ordres(1) ■ de tarifs de courtage préférentiels ; ■ d’un serveur internet spéci que « PlanetShares » consulter leurs avoirs en actions BNP Paribas au nominatif pur et l’historique des mouvements de leur compte, ainsi que pour transmettre et suivre leurs ordres de Bourse(1). Ce serveur est disponible sur les ■ de l’invitation automatique aux Assemblées Générales, sans nécessité d’établissement d’une attestation de participation ; ■ de la possibilité d’être convoqué par internet aux Assemblées Générales ; ■ de la gratuité des droits de garde. La détention d’actions au nominatif pur est peu compatible avec leur enregistrement dans un PEA (Plan d’Épargne en Actions), compte tenu de la réglementation et des procédures applicables à ce véhicule. Les épargnants dont les actions sont détenues dans un PEA et qui veulent les inscrire « au nominatif » pourront donc opter pour le mode du nominatif BNP Paribas développe également son offre de détention des actions au nominatif administré à l’intention de ses actionnaires institutionnels. Pour cette catégorie d’investisseurs en effet, le nominatif administré cumule les principaux avantages du porteur et du nominatif pur : ■ maintien d’une totale liberté des transactions et conservation des ■ possibilité de détenir un compte-titres unique, couplé avec le compte- ■ invitation directe systématique à exercer le droit de vote et à participer aux Assemblées, sans interposition d’intermédiaires ; ■ possibilité d’être convoqué et de transmettre les votes aux Assemblées Les modalités de tenue de l’Assemblée Générale de BNP Paribas sont dé nies à l’article 18 des statuts de la société. L’Assemblée Générale Mixte (AGM) regroupe les deux précédentes (AGO et AGE) à une même date, sur une même convocation. L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) réunit tous les actionnaires au moins une fois par an à la demande du Conseil d’administration pour voter sur un ordre du jour xé par celui-ci. L’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) est convoquée chaque fois que des décisions ayant pour objet une modi cation des statuts, et notamment une augmentation de capital, doivent être prises. Les décisions doivent être approuvées à la majorité des deux tiers des actionnaires présents La dernière Assemblée Générale de la Banque s’est tenue le 14 mai 2014 sur première convocation. Le texte des résolutions et la vidéo de la manifestation sont disponibles sur le site internet de BNP Paribas, sur lequel cette réunion a été retransmise en direct. La composition du quorum et le résultat du vote des résolutions ont été mis en ligne dès le lendemain de la manifestation. Cette réunion a en outre fait l’objet de publications dans la presse spécialisée ainsi que d’une lettre spéci que, qui en présentaient le compte rendu aux actionnaires. Le quorum était constitué comme ci-dessous : (1) Sous réserve d’avoir préalablement souscrit (gratuitement) un « contrat de prestations boursières ». Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Toutes les résolutions proposées aux actionnaires ont été adoptées. ➤ ASSEMBLEE GÉNÉRALE MIXTE DU 14 MAI 2014 Première résolution : approbation des comptes sociaux de l’exercice 2013 Deuxième résolution : approbation des comptes consolidés de l’exercice 2013 Troisième résolution : affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et mise en distribution du dividende Quatrième résolution : rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements visés aux articles L225-38 et suivants du Code de commerce Cinquième résolution : autorisation de rachat par BNP Paribas de ses propres actions Sixième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de M. Jean- François Lepetit Septième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de M. Baudouin Prot Huitième résolution : renouvellement du mandat d’administrateur de Mme Fields Wicker-Miurin Neuvième résolution : Rati cation de la cooptation et renouvellement du mandat de Mme Monique Cohen Dixième résolution : nomination de Mme Daniela Schwarzer en qualité d’administrateur Onzième résolution : vote consultatif sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2013 à M. Baudouin Prot, Président du Conseil d’administration – recommandation du § 24.3 du Code Afep-Medef Douzième résolution : vote consultatif sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2013 à M. Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général – recommandation du § 24.3 du Code Afep-Medef Treizième résolution : vote consultatif sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2013 à chacun des Directeurs Généraux délégués – recommandation du § 24.3 du Code Afep-Medef Quatorzième résolution : vote consultatif sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées durant l’exercice 2013 aux dirigeants responsables et à certaines catégories de personnel – article L511-73 du Code monétaire et nancier Quinzième résolution : xation du plafonnement de la partie variable de la rémunération des dirigeants responsables et de certaines catégories de personnel – article L511-78 du Code monétaire et nancier Seizième résolution : émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance Dix-septième résolution : émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance Dix-huitième résolution : émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès au capital, destinées à rémunérer les titres apportés dans le cadre d’offres publiques d’échange Dix-neuvième résolution : émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital destinées à rémunérer des apports de titres dans la limite de 10 % du capital Vingtième résolution : limitation globale des autorisations d’émission avec suppression du droit préférentiel de souscription Vingt et unième résolution : augmentation de capital par incorporation de réserves ou de béné ces, de primes d’émission ou d’apport Vingt-deuxième résolution : limitation globale des autorisations d’émission avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription Vingt-troisième résolution : autorisation à donner au Conseil d’administration de réaliser des opérations réservées aux adhérents du Plan d’Épargne d’Entreprise de Groupe BNP Paribas pouvant prendre la forme d’augmentations de capital et/ou de cessions de titres réservées Vingt-quatrième résolution : autorisation à conférer au Conseil d’administration à l’effet de réduire le capital par annulation d’actions Vingt-cinquième résolution : pouvoirs pour formalités L’Assemblée Générale de 2014 a été pour BNP Paribas une occasion supplémentaire de réaf rmer son implication dans le processus du Développement Durable, et son souhait d’assumer pleinement sa La Banque est en effet désireuse d’assurer une création de valeur solide et récurrente, c’est-à-dire empreinte de qualité et respectueuse non seulement de ses partenaires « traditionnels » comme ses actionnaires, ses clients et ses salariés, mais qui prenne aussi en compte l’environnement et la société civile dans son ensemble. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 1 PRÉSENTATION DU GROUPE BNP PARIBAS Il a donc semblé pertinent que la tenue de nos Assemblées Générales soit représentative de ces principes et de ces valeurs. C’est pourquoi il a été décidé, en concertation avec le Comité de Liaison des Actionnaires, que pour tout investisseur présent, une somme de 12 euros serait affectée au programme « Coup de pouce aux projets du personnel » spéci quement développé par la Fondation BNP Paribas pour encourager les initiatives de solidarité d’intérêt général, dans lesquelles des collaborateurs de la Banque sont impliqués à titre personnel et de façon bénévole. Les sommes ainsi recueillies en 2014, soit 21 756 euros, constituent un complément à la dotation déjà affectée à ce programme par l’Entreprise via la Fondation BNP Paribas, elle-même placée sous l’égide de la Fondation de France. Le total des contributions de 2014 a nalement été réparti sur 68 projets, tous initiés par des membres du personnel de la Banque. Les béné ciaires sont localisés essentiellement en Europe (44), en Afrique (13), en Asie (7) et en Amérique latine (4). Les sommes de 2 650 euros) varient selon l’importance et la nature des dossiers, et bien sûr le degré d’implication personnelle des collaborateurs dans les opérations qu’ils proposent. Ces subventions permettent la réalisation de projets liés essentiellement à la solidarité de proximité (éducation, pauvreté, insertion), à l’humanitaire ainsi qu’à la santé et au handicap. L’utilisation des fonds fait l’objet d’un compte rendu dans l’avis de BNP Paribas tiendra sa prochaine Assemblée Générale Mixte le Les avis de réunion et de convocation sont disponibles sur le site « invest. bnpparibas.com » en français et en anglais dès leurs parutions au BALO. Les actionnaires sont également avisés par des insertions dans la presse quotidienne, patrimoniale et nancière. Dans tous les points de vente du réseau BNP Paribas, les collaborateurs sont spéci quement formés pour accompagner les actionnaires et connaissent les formalités à accomplir. Les actionnaires détenant leurs titres sous la forme nominative reçoivent automatiquement, quel que soit leur nombre d’actions, un dossier d’invitation complet (comprenant notamment l’ordre du jour et les projets de résolutions) et un formulaire de vote. Une part signi cative (10,2 %) des avis de convocation aux actionnaires inscrits au nominatif a été adressée par internet après que les actionnaires concernés ont donné leur accord sur cette modalité d’information. BNP Paribas informe par internet ses actionnaires au porteur quel que soit le nombre de titres détenus sous la seule réserve que leurs teneurs de comptes adhèrent au système de place appelé Votaccess. Ce sont donc plusieurs centaines de milliers d’ actionnaires de la Banque qui ont été informés de la tenue de l’Assemblée Générale en disposant de la faculté d’y participer de façon simple et rapide. La Banque fournit aussi aux conservateurs des avis de convocation et des formulaires de vote par correspondance imprimés à adresser aux actionnaires qui le demandent. Tout actionnaire ayant ses titres inscrits en compte deux jours de Bourse avant l’Assemblée peut assister à celle-ci à la condition expresse, pour les actionnaires ayant leurs titres « au porteur », de présenter une carte d’admission ou une attestation de participation. L’utilisation de la plate-forme de vote par internet permet à l’actionnaire de disposer de l’avis de convocation à l’Assemblée Générale. Il peut ensuite soit voter soit désigner un mandataire soit imprimer sa demande de carte d’admission à l’Assemblée s’il désire y assister. Plus de 59 % de l’ensemble des actionnaires ayant participé au vote en 2014 ont utilisé la plate-forme mise en place contre 13 % en 2013. S’ils n’assistent pas à l’Assemblée, les actionnaires n’utilisant pas internet retournent à BNP Paribas le formulaire papier joint à la convocation. Ce document permet avant la tenue de l’Assemblée Générale : ■ soit de demander une carte d’admission ; ■ soit de voter par correspondance ; ■ soit de se faire représenter par leur conjoint ou toute autre personne ■ soit de donner pouvoir au Président de séance. Depuis 1998, les actionnaires présents à l’Assemblée Générale utilisent DÉCLARATIONS DES FRANCHISSEMENTS DE SEUIL STATUTAIRE En complément des seuils prévus par la loi, et en vertu de l’article 5 des statuts, tout actionnaire agissant seul ou de concert, venant à détenir directement ou indirectement 0,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la société ou un multiple de ce pourcentage inférieur à 5 %, est tenu d’informer la société, par lettre recommandée avec accusé de Au-delà de 5 %, l’obligation de déclaration prévue à l’alinéa précédent porte sur des fractions de 1 % du capital ou des droits de vote. Les déclarations mentionnées aux deux alinéas précédents sont également faites lorsque la participation au capital devient inférieure Le non-respect de déclaration de franchissement des seuils, tant légaux que statutaires, donne lieu à privation des droits de vote sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble au moins 2 % du capital ou des droits de vote de la société. (1) Sous réserve de modi cation ultérieure. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS État récapitulatif des opérations déclarées sur le titre BNP Paribas Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le gouvernement d’entreprise de BNP Paribas Procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président du Conseil d’administration de BNP Paribas (depuis le 1er décembre 2014) Dates de début et de n de mandat : 1er décembre 2014(**) – AG 2017 Date du 1er mandat : 1er décembre 2014 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 2 945 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration (**) Cooptation dont la rati cation sera proposée à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015. Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, BNP Paribas(*), Président du Conseil d’administration Bank Gospodarki Zywnosciowej (BGZ)(*) (Pologne), administrateur Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII), Institute of International Finance (IIF), membre International Advisory Council de China Development Bank (CDB), International Advisory Council de China Investment Corporation (CIC), Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président du Conseil d’administration de BNP Paribas (jusqu’au 1er décembre 2014) Dates de début et de n de mandat : 14 mai 2014 – 1er déc e mbre 2014 Date du 1er mandat : 7 mars 2000 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 146 129 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, BNP Paribas(*), Président du Conseil d’administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises Kering, membre du Comité des nominations Lafarge, membre du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations et du Comité stratégie, développement et développement Institute of International Finance (IIF), administrateur International Advisory Panel de la Monetary Authority of Singapour International Business Leaders’ Advisory Council (IBLAC) de la ville de Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Council (IBLAC) de la ville de Membre : Comité Exécutif de la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président d’Honneur de BNP Paribas Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 14 mai 1993 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 181 772 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie – BMCI(*) (Maroc), Vice- Président et Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe ESL Network (SAS), Président du Conseil stratégique (organe consultatif) Paris fait son cinéma (SAS), associé Participation(1) aux Comités spécialisés du Conseil d’administration de ces sociétés françaises ou étrangères BNP Paribas, Président du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations Total SA, Président du Comité des rémunérations Académie des Sciences morales et politiques, membre CCF (devenu HSBC France), Président d’Honneur Centre National Éducation Économie (CNEE), représentant du Président du Medef Cercle Jean-Baptiste Say, membre du Comité de parrainage Club des partenaires de TSE, Président Collège des Bernardins, membre du Comité de parrainage Fondation ARC, Président du Conseil d’administration Fondation Jean-Jacques Laffont – TSE, membre du Conseil d’administration Fondation Nationale des Sciences Politiques, membre Institut de l’entreprise, Président d’Honneur et membre du Conseil d’orientation Institut Vaucanson, Président du Conseil stratégique Medef, membre du Conseil d’orientation stratégique Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Administrateur : AXA, Compagnie de Saint- Gobain, Lafarge, Total SA, BNP Paribas (Suisse) SA, EADS NV (Pays-Bas), Pargesa Membre du Conseil de surveillance : Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie Censeur : Société Anonyme des Galeries Président : European Financial Round Table, Marchés de la Fédération Bancaire Française, Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Institut de l’entreprise Président d’Honneur : CCF (devenu HSBC Membre : Académie des Sciences morales et des Entreprises de France, Haut Conseil Panel de Monetary Authority of Singapore, Committee of the Federal Reserve Bank of Advisory Council for the Mayor of Shanghaï Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Administrateur Directeur Général de BNP Paribas Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 80 385(2) Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (2) Dont 17 840 actions BNP Paribas détenues au titre du Plan d’Épargne Entreprise. Fonction principale : Président-Directeur Général de la Compagnie de Saint- Gobain Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2012 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 000 Diplômé de l’École Supérieure des Sciences Économiques Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité des rémunérations Compagnie de Saint-Gobain, membre du Comité stratégique Veolia Environnement, membre du Comité recherche, innovation et développement durable et du Comité des nominations Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Directeur associé d’Apax France Dates de début et de n de mandat : 14 mai 2014 – AG 2017 Date du 1er mandat : 12 février 2014 rati é par l’Assemblée Générale Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 9 620 Adresse professionnelle : 1, rue Paul-Cézanne Titulaire d’une maîtrise en Droit des affaires Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 15 mai 2013 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 600 Adresse professionnelle : 147, rue de l’Université Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe Altamir Gérance SA, Directeur Général délégué Hermès, Vice-Président du Conseil de surveillance JC Decaux, membre du Conseil de surveillance Proxima Investissement SA (Luxembourg), Président du Conseil Mandats exercés au titre de la fonction principale Apax Partners MidMarket SAS, membre du Conseil d’administration Trocadero Participations SAS, Président du Conseil de surveillance Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes et du Comité des Hermès, Président du Comité d’audit et des risques JC Decaux, membre du Comité d’audit Safran, membre du Comité d’audit et des risques Global Project SAS, membre du Comité spécial (consultatif) Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations et du Comité de contrôle interne, des risques et de la CGIAR, Président du Comité des nominations et de l’évaluation Imerys, membre du Comité des nominations et des rémunérations Veolia Environnement, membre du Comité recherche, innovation et développement durable et du Comité des nominations Fondation Nationale de Sciences Politiques (FNSP), membre du Conseil Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité des comptes SCOR SE, Président du Comité stratégique Association de Genève, membre du Conseil d’administration Association Le Siècle, membre du Conseil d’administration Laboratoire d’Excellence Finance et Croissance Durable (LabexFCD), Global Reinsurance Forum, du Reinsurance Advisory Board, membre Fonction principale : Président-Directeur Général de SCOR SE Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2000 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 2 684 Adresse professionnelle : 5, avenue Kléber Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Administrateur de sociétés Dates de début et de n de mandat : 14 mai 2014 – AG 2017 Date du 1er mandat : 5 mai 2004 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 9 167 Adresse professionnelle : 30, boulevard Diderot Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, Président du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et membre du Comité des rémunérations Qatar Financial Center Regulatory Authority (QFCRA), Doha (Qatar), Membre : Board de la Qatar Membre : Board de la Qatar Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Total SA(*), administrateur et Président-Directeur Général Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Total SA, Président du Comité stratégique Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Membre : Board de la Qatar Conseil de la régulation nancière Membre : Board de la Qatar Fonction principale : Président-Directeur Général de la société Total S.A. Date du 1er mandat : 15 mai 2013 Adresse professionnelle : 2, place Jean-Millier Diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Conseiller de clientèle Particuliers Dates de début et de n de mandat : élue titulaire par les salariés Date du 1er mandat : 1er juillet 2011 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 937(2) Adresse professionnelle : 32, rue de Clignancourt Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations CPH PARIS, conseiller prud’homme section Encadrement Commission paritaire de la Banque (AFB – formation recours), Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (2) Dont 1 763 actions BNP Paribas détenues au titre du Plan d’Épargne Entreprise. Fonction principale : Chargé de fonctions administratives service Transactions clientèle Dates de début et de n de mandat : 16 février 2012 (date à laquelle M. Thierry MOUCHARD devient titulaire à la suite de son élection par les salariés) – 15 février 2015 Date du 1er mandat : 16 février 2012 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 10 Adresse professionnelle : 41, boulevard du Maréchal-Foch Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Vice-Président du Directoire de Ifop SA Dates de début et de n de mandat : 23 mai 2012 – AG 2015 Date du 1er mandat : 23 mai 2006 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 755 Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris Titulaire d’une maîtrise de Droit Public de l’Université de Nancy Titulaire d’un DEA d’études politiques de l’IEP Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Mandats dont la démission est postérieure au 31 décembre 2014(**) Compagnie Générale des Établissements Michelin (SCA)(*), Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de gouvernement d’entreprise Compagnie Générale des Établissements Michelin (SCA), EDF, membre du Comité d’audit et du Comité stratégique Conseil scienti que et d’évaluation de la Fondapol, Président Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), membre European Council for Foreign Relations, membre Mouvement des Entreprises de France (Medef), Président Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (**) Le Conseil de surveillance de la Compagnie Générale des Établissements Michelin (SCA), le 18 février 2015, a acté la démission de Mme Laurence Parisot de ses fonctions de membre, avec effet le 24 juillet 2015. Le Conseil de surveillance de la société Fives a acté la démission de Mme Laurence Parisot de ses fonctions de membre avec effet le 6 février 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Président de Pechel Industries (SAS), de Pechel Industries Partenaires (SAS) et de FSH (SAS) Dates de début et de n de mandat : 11 mai 2011 – AG 2014 Date du 1er mandat : 21 mars 2003 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 1 609 Adresse professionnelle : 162, rue du Faubourg Saint-Honoré Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris Diplômée de l’Institut Européen d’Administration des Affaires (Insead) Titulaire d’une licence de droit et d'une licence d’anglais Titulaire d’un M aster of arts in public administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Genesis Emerging Markets Fund Limited (Guernesey), Pechel Industries Partenaires (SAS) dans Store Electronic Systems, Publicis Groupe(*), membre du Conseil de surveillance Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations Publicis Groupe, membre du Comité stratégique et des risques So na, Président du Comité d’audit Membre de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Fonction principale : Professeur-chercheur à l’Institut des Études européennes et eurasiennes de l’Université Johns-Hopkins (Bologne et Washington) ; Directeur des programmes européens du German Marshall Fund, think tank transatlantique (Berlin) Dates de début et de n de mandat : 14 mai 2014 – AG 2017 Date du 1er mandat : 14 mai 2014 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 200 Adresse professionnelle : Neue Strasse 5, Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Association Notre Europe – Institut Jacques Delors, Fondation Europe Unie (Hambourg), membre du Conseil Titulaire d’un doctorat en Économie politique Titulaire d’une m aîtrise de Science politique et Titulaire d’une maîtrise de Linguistique de l’Université de Tübingen Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Gérant de Strafi n sprl (Belgique) Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 (M. Michel Tilmant a exercé les fonctions de censeur de BNP Paribas du 4 novembre 2009 au 11 mai 2010) Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 500 Adresse professionnelle : Rue du Moulin 10 Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères CapitalatWork Foyer Group S A (Luxembourg), administrateur Groupe Lhoist S A (Belgique), administrateur Guardian Financial Services Holdings Limited (Royaume-Uni), NBGB S A (**) (Belgique), administrateur Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité de contrôle interne, des risques Guardian, Président du Comités d’audit, Président du Comité des Groupe Lhoist SA, membre du Comité d’audit So na, membre du Comité des rémunérations et des nominations Royal Automobile Club of Belgium (Belgique), administrateur Université Catholique de Louvain (Belgique), administrateur Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) of Belgium (Belgique), So na SA(*) (**) La société NBGB S A a reçu la lettre de démission de M. Michel Tilmant de ses fonctions d'administrateur le 2 mars 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Économiste, Professeur Honoraire de l’Université d’Anvers (Belgique) Dates de début et de n de mandat : 15 mai 2013 – AG 2016 Date du 1er mandat : 12 mai 2010 (M. Emiel Van Broekhoven a exercé les fonctions de censeur de BNP Paribas du 4 novembre 2009 au 11 mai 2010) Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) 550 Adresse professionnelle : Zand 7 – 9 Diplômé de Saint Ignatius Business College (Belgique) Docteur en Sciences économiques de l’Université d’Oxford Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Fonction principale : Co-fondateur et Associé chez Leaders’ Quest (Grande- Bretagne) Dates de début et de n de mandat : 14 mai 2014 – AG 2017 Date du 1er mandat : 11 mai 2011 Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 139 Adresse professionnelle : 11-13 Worple Way Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris Diplômée de l’University of Virginia et de la Johns-Hopkins University Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Participation(1) aux Comités spécialisés de ces sociétés françaises BNP Paribas, membre du Comité des comptes SCOR SE, membre du Comité stratégique, membre du Comité des risques et membre du Comité des nominations et des rémunérations Bilt Paper B.V., Senior Independant Director, Président du Comité des rémunérations et des nominations et Président du Comité de Ministry of Justice of Her Majesty’s Government (Royaume-Uni), Batten School of Leadership – University of Virginia (États-Unis), Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) SE, Ministry of Justice of Her Membre : Conseil de la Batten Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas Securities Services (SCA), représentant permanent Fonction principale : Directeur Général délégué de BNP Paribas Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 51 674 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Titulaire d’un D.E.A. en Sciences économiques Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Directeur Général délégué de BNP Paribas (jusqu’au 30 juin 2014) Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 71 561 Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Diplômé de l’École Centrale de Paris Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères GBL – Groupe Bruxelles Lambert(*) (Belgique), administrateur Lagardère SCA(*), membre du Conseil de surveillance SCOR Holding (Switzerland) AG (Suisse), administrateur SCOR Global Life Rückversicherung Schweiz AG (Suisse), SGLRI – SCOR Global Life Reinsurance Ireland (Irlande), Société Foncière, Financière et de Participation (FFP)(*), Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fonction principale : Directeur Général délégué de BNP Paribas Nombre d’actions BNP Paribas détenues(1) : 15 746(2) Adresse professionnelle : 3, rue d’Antin Ancien Élève de l’École Nationale d’Administration Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées du Groupe Banca Nazionale del Lavoro (Italie), Vice-Président BNP Paribas Leasing Solutions (Luxembourg), administrateur Mandats(1) dans des sociétés cotées ou non cotées à l’extérieur du Groupe BNP Paribas, y compris étrangères Bayard Presse, membre du Conseil de surveillance Villeroy-Boch AG(*) (Allemagne), membre du Conseil de surveillance Mandats exercés au 31 décembre des exercices précédents (les sociétés mentionnées sont les têtes des groupes dans lesquels les fonctions sont exercées) (2) Dont 5 745 actions détenues au titre du Plan d’Épargne Entreprise. La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux du Groupe se réfère au Code de gouvernance Afep-Medef et tire aussi sa légitimité de son souci d’appliquer une démarche conforme à la Charte de responsabilité de BNP Paribas (cf. chapitre 7.1). La détermination de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux relève de la responsabilité du Conseil d’administration et se fonde sur les propositions du Comité des rémunérations. Ce Comité est composé de trois administrateurs indépendants et d’un administrateur représentant La dé nition des modalités de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux tient compte des objectifs suivants : ■ alignement avec l’intérêt social de la Banque et de ses actionnaires : ■ en s’inscrivant dans une perspective de moyen long terme notamment en termes d’évolution de la valeur intrinsèque de la Banque, de la bonne maîtrise des risques et de la performance ■ en intégrant des éléments d’appréciation, qui ne sont pas seulement nanciers, notamment en tenant compte de la dimension RSE dans les critères qualitatifs concourant à la détermination de la ■ en s’assurant d’une variabilité suf sante des montants attribués pour tenir compte de l’évolution de la marche de la Banqu e sans peser trop lourdement sur les frais xes ; ■ exhaustivité : l’ensemble des éléments (fixe, variable annuel, variable pluriannuel ) est retenu dans l’appréciation globale de la ■ équilibre entre les éléments de rémunération qui doivent concourir à l’intérêt général de la Banque et tenir compte des meilleures ■ intelligibilité de règles stables et exigeantes ; ■ attractivité a n de sélectionner avec exigence des pro ls reconnus comme particulièrement compétents dans les domaines d’activité Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS I. Rémunération du Président non exécutif La rémunération du Président est déterminée par le Conseil d’administration selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations, en ligne avec les objectifs énoncés ci-dessus. Le niveau de la rémunération du Président est dé ni en considération de références de marché établies sur la base d’enquêtes de rémunération BNP Paribas a changé de Président au cours de l’exercice 2014 : M. Baudouin Prot a assuré la fonction de Président jusqu’au 1er décembre 2014, et M. Jean Lemierre à compter du 1er décembre 2014. 1\. Rémunération de M. Baudouin Prot, Président jusqu’au La rémunération xe de M. Baudouin Prot en qualité de Président jusqu’au 1er décembre 2014 s’est élevée à 779 167 euros. M. Baudouin Prot ne perçoit pas de rémunération variable annuelle ou pluriannuelle au titre de 2014. Il a renoncé à la rémunération à moyen terme que le Conseil d’administration lui avait attribuée le 29 avril 2014. 2\. Rémunération de M. Jean Lemierre, Président à compter Lors de sa séance du 1er décembre 2014, le Conseil d’administration a décidé de coopter M. Jean Lemierre en qualité d’administrateur et de le Le Conseil d’administration, lors de cette même séance, a décidé que M. Jean Lemierre bénéficiera , en qualité de Président, d’une seule rémunération xe annuelle d’un montant de 950 000 euros. L’absence de rémunération variable annuelle ou pluriannuelle traduit l’indépendance du Président à l’égard de la Direction Générale. La rémunération xe de M. Jean Lemierre en qualité de Président, pour le mois de décembre 2014, s’est élevée à 79 167 euros. II. Rémunération de la Direction Générale La rémunération des dirigeants mandataires sociaux exécutifs est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration, en ligne avec les objectifs ■ une partie xe ; ■ une partie variable annuelle ; ■ et un plan d’incitation à long terme conditionnel (Plan de Rémunération Les niveaux de ces différentes composantes sont dé nis en considération de références de marché établies sur la base d’enquêtes de rémunération A n de respecter le plafonnement de la rémunération variable prévu à l’article L511-78 du Code monétaire et nancier spéci quement applicable aux établissements bancaires et nanciers, le Conseil d’administration se réserve le droit de modi er à la baisse le Plan de rémunération à long terme (PRLT, décrit ci-dessous). Sur décision de l’Assemblée Générale des actionnaires du 14 mai 2014, ce plafonnement a été xé à deux fois le montant de la rémunération xe. La rémunération annuelle xe de M. Jean-Laurent Bonnafé en qualité de La rémunération annuelle xe de M. Philippe Bordenave en qualité de Directeur Général délégué s’est élevée en 2014 à 640 000 euros. Dans le cadre de la nouvelle organisation de la Direction Générale de BNP Paribas intervenue le 1er juillet 2014, M. Philippe Bordenave, Directeur Général délégué, déjà en charge de la supervision des activités Finance et Contrôle de Gestion, de l’Asset and Liability Management Trésorerie, des systèmes d’information et des moyens généraux, s’est également vu attribuer : ■ la supervision du Private Equity avec la présidence du Comité des ■ l’encadrement des rémunérations des personnes régulées et des collaborateurs de CIB, avec la présidence du Comité des rémunérations de CIB et du Comité « Conformité Risques Finance » qui prépare les décisions soumises au Comité des rémunérations au sujet des ■ la présidence du Comité des risques de marché ; ■ la supervision des Affaires Fiscales du Groupe ; ■ la supervision des Études Économiques. Au regard de ces fonctions nouvelles, le Conseil d’administration dans sa séance du 18 décembre 2014 a décidé de porter la rémunération xe annuelle de M. Philippe Bordenave à 800 000 euros à compter du La rémunération annuelle xe de M. François Villeroy de Galhau en qualité de Directeur Général délégué s’est élevée en 2014 à 450 000 euros. La rémunération fixe de M. Georges Chodron de Courcel en qualité de Directeur Général délégué jusqu’au 30 juin 2014 s’est élevée à ➤ TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS FIXES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE Dernière augmentation de la rémunération xe datant du 1er juillet 2012 Dernière augmentation de la rémunération xe datant du 1er décembre 2011 Rémunération xe annuelle portée à 800 000 euros à compter du 1er janvier 2015 (décision du Conseil d’administration du 18 décembre 2014) Fin de mandat le 30 juin 2014 (*) En qualité de mandataire social. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS La part variable est destinée à re éter la contribution effective des dirigeants mandataires sociaux exécutifs à la réussite de BNP Paribas au titre de leurs fonctions de dirigeants d’un groupe international de La partie variable de la rémunération des membres de la Direction Générale est déterminée à partir d’une rémunération cible égale à : ■ 150 % de leur rémunération xe de l’exercice pour MM. Jean-Laurent ■ 120 % de sa rémunération xe de l’exercice pour M. François Villeroy Elle évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et d’une appréciation qualitative effectuée par le Conseil d’administration. Critères liés à la performance du Groupe (quantitatifs) Les critères liés à la performance du Groupe portent : ■ sur 75 % de la rémunération variable cible ; ■ et permettent de calculer la partie correspondante de la rémunération de manière proportionnelle à l’évolution d’indicateurs chiffrés. Pour M. Georges Chodron de Courcel : Georges Chodron de Courcel ne perçoit pas de rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2014. La part de rémunération variable liée à l’évaluation qualitative conduite par le Conseil d’administration est limitée à 25 % de la rémunération variable cible. En aucun cas cette évaluation ne peut conduire à une augmentation de la part variable liée à cette évaluation. La conduite par le Conseil d’administration de cette évaluation qualitative est indispensable, notamment compte tenu du renforcement de ses responsabilités en matière de surveillance et de contrôle prévues par le Code monétaire et nancier depuis 2014 (transposant ainsi la directive européenne CRD 4 ). Au-delà de la stratégie de la Banque qu’il lui convient d’approuver, le Conseil d’administration doit exercer un pouvoir d’appréciation sur les performances des dirigeants, en fonction des événements de l’exercice écoulé, de la maîtrise des risques et de l’ef cacité du dispositif de contrôle interne qu’il doit évaluer. Dans la conduite de son évaluation qualitative, le Conseil d’administration prend notamment en considération des capacités d’anticipation, de Si les objectifs fondés sur des critères quantitatifs sont dépassés (ou non atteints), la fraction de la rémunération cible concernée évolue proportionnellement dans la limite du plafond mentionné ci-après. ■ anticiper : définir une vision, préparer l’avenir, favoriser l’esprit d’innovation, assurer la relève et l’internationalisation des cadres ■ décider : déterminer, avec les responsables concernés, et mettre en œuvre les mesures nécessaires au développement du Groupe, à son ef cacité interne et à l’adéquation de sa politique de risque, de contrôle interne et de gestion du capital ; ■ animer : reconnaître les comportements conformes aux valeurs du Groupe (l’engagement, l’ambition, la créativité, la réactivité). Susciter l’initiative et la coopération interne. Promouvoir une culture du changement et de la performance ; ■ être exemplaire : conduire le Groupe dans une démarche éthique et active de responsabilité économique, sociale, civique et environnementale (cf. les 4 piliers et les 12 engagements de la politique RSE du Groupe présentés au chapitre 7.1). Privilégier une stratégie à long terme basée sur la performance durable. Le Conseil d’administration, en s’appuyant sur tout ou partie de ces critères, dé nit la part qualitative de la rémunération variable annuelle. Le Conseil d’administration a considéré que la performance opérationnelle 2014 a été au-dessus des attentes dans un contexte réglementaire et économique complexe et que ces résultats n’auraient pas été obtenus sans la mobilisation exceptionnelle de la part de la Direction Générale. Les mandataires sociaux dont la rémunération est soumise à ces critères se répartissent en deux catégories : a) Les mandataires sociaux disposant d’un périmètre d’action général : ils ne sont pas responsables d’un pôle Pour MM. Jean-Laurent Bonnafé et Philippe Bordenave, les critères quantitatifs s’appliquent donc aux performances globales du Groupe : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la rémunération variable cible). b) Les mandataires sociaux ayant la responsabilité d'un pôle ou d'un métier sont aussi évalués sur les résultats Pour M. François Villeroy de Galhau : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (18,75 % de la rémunération variable cible) ; ■ rapport du résultat net avant impôt des activités sous responsabilité de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération ■ pourcentage de réalisation des budgets de résultat brut d’exploitation des activités sous responsabilité (18,75 % de la rémunération variable Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ RÉCAPITULATIF DES CRITÈRES DE FIXATION DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE ■ Évolution du Béné ce Net par Action ■ Réalisation du budget de Résultat ■ Évolution du Béné ce Net par Action ■ Évolution du RNAI des activités ■ Réalisation du budget de RBE ■ Réalisation des budgets de RBE des Qualités personnelles attendues : anticipation, décision, animation, exemplarité L’appréciation du Conseil d’administration peut, si nécessaire, prendre en compte d’autres critères Outre le respect des dispositions du Code monétaire et nancier précitées, le Conseil d’administration s’assure de la cohérence du montant de la rémunération variable annuelle avec l’évolution des résultats du Groupe. Appréciation de la réalisation des objectifs fi xés pour Le Conseil d’administration du 4 février 2015 a procédé à l’évaluation de la réalisation des objectifs xés. En tout état de cause, le montant de la rémunération variable annuelle pour chacun des mandataires sociaux est plafonné à 180 % de la Après prise en compte des critères quantitatifs et qualitatifs, et de l’évolution des résultats opérationnels du Groupe, le Conseil d’administration, sur la proposition du Comité des rémunérations, a xé la rémunération variable attribuée au titre de 2014, à : ■ 64 % pour M. Jean-Laurent Bonnafé, ■ 64 % pour M. Philippe Bordenave, ■ 81 % pour M. François Villeroy de Galhau Le résultat de chaque critère est détaillé dans le tableau suivant : (1) En pourcentage de la rémunération variable cible. (2) Rapport du béné ce net par action (BNPA) de l’exercice à celui de l’exercice précédent. (3) Pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation (RBE). (4) Rapport du résultat net avant impôt (RNAI) de l’exercice à celui de l’exercice précédent. a) Les modalités de paiement des rémunérations variables des dirigeants mandataires sociaux exécutifs du Groupe BNP Paribas au titre de l’exercice 2014, conformes aux dispositions du règlement CRBF 97-02 ainsi qu’aux dispositions de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne les ayant remplacées, sont les ■ 40 à 60 % de la rémunération variable sont différés sur trois ans. ■ la partie non différée de la rémunération variable est payée pour moitié en mars 2015, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2014 pour des entités autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2015, indexée sur la performance du titre BNP Paribas depuis son attribution ; ■ la partie différée de la rémunération variable sera payée par tiers en 2016, 2017 et 2018. Chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars ; et pour moitié en septembre, indexé sur la performance du titre BNP Paribas depuis son attribution. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS b) En outre, le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe, au titre de l’année précédant le paiement, soit supérieur à 5 %. Le Conseil d’administration a constaté que cette condition de performance n’est pas atteinte sur l’exercice 2014 et qu’en conséquence les rémunérations différées payables en 2015 sont supprimées et non payées. Exercice de performance auquel se rattachent les montants de différés payables en 2015 et supprimés du fait que la condition de performance, ROE avant impôt supérieur à 5 %, n’est pas atteinte sur l’exercice 2014 (*) M. Baudouin Prot, en tant que Président, n’a plus béné cié d’une rémunération variable annuelle à compter de l’exercice 2013. 3\. Plan de rémunération long terme (PRLT) conditionnel Afin d’associer les dirigeants mandataires sociaux exécutifs à la performance à moyen/long terme du Groupe BNP Paribas tout en gardant une maîtrise des risques, le Conseil d’administration a institué un PRLT, inchangé depuis 2011, au titre duquel aucun versement ne sera effectué si le cours de Bourse de l’action BNP Paribas n’a pas progressé d’au moins 5 % sur cinq ans. Dans l’hypothèse où le cours de Bourse aurait progressé d’au moins 5 %, l’association des dirigeants à cette performance est alors progressive selon un barème qui évolue moins rapidement que le cours de Bourse. Ensuite, le PRLT associe les dirigeants à la régularité de la performance de l’action BNP Paribas par rapport à celle des autres grandes banques européennes, ce qui peut conduire à réduire le montant dé ni en cas de progression du cours de Bourse d’au moins 5 %. Cette performance relative sera testée annuellement ; ainsi, chaque année, un cinquième du montant déterminé en fonction de l’évolution du cours de Bourse pourra être maintenu, réduit ou perdu en fonction de cette performance En n, le montant payable dans le cadre du PRLT est soumis à une double limite résultant d’une évolution plafonnée du cours de Bourse, et d’un Afin d’éviter le décalage temporel qui existait entre le PRLT et la rémunération variable annuelle et de s’inscrire dans la droite ligne de la directive européenne Capital Requirement Directive 4 applicable aux établissements de crédit, le PRLT se rattache dorénavant au même exercice que celui de la rémunération variable annuelle. Désormais le PRLT attribué le 4 février 2015 est rattaché à l’exercice 2014 (cf. section IX. Éléments chiffrés de la rémunération des mandataires Le Conseil d’administration peut décider d’allouer un PRLT dont le montant est alors égal à la rémunération variable annuelle attribuée au L’existence même, et le montant d’une rémunération effective au terme des 5 ans sont soumis à des conditions très strictes : une condition préalable, liée à la progression de l’action BNP Paribas sur toute la période du plan (5 ans), est appliquée. En application de cette condition, aucun versement ne sera effectué si le cours de l’action BNP Paribas n’a pas progressé d’au moins 5 % entre la date d’attribution par le Conseil d’administration et l’issue du délai de 5 ans à compter de la Si l’action a progressé d’au moins 5 % pendant cette période, un coef cient est appliqué au montant initial, conduisant, selon l’ampleur de la progression, à le réduire ou l’augmenter, étant entendu qu’en toute hypothèse ce coef cient est plafonné à 175 % en cas de progression du cours de l’action BNP Paribas supérieure ou égale à 75 % sur la période Le tableau de la page suivante indique l es coef cients appliqués selon le degré de progression de l'action à l'issue du délai de cinq ans. (1) Les valeurs initiale et nale à retenir pour mesurer la progression du cours de l’action sur 5 ans sont les suivantes : ■ la valeur initiale correspond au montant le plus élevé entre, d’une part la moyenne des cours d’ouverture de l’action BNP Paribas pendant les douze mois glissants précédant la date d’attribution, et, d’autre part, le cours d’ouverture de l’action BNP Paribas en date d’attribution ; ■ la valeur nale correspond à la moyenne des cours d’ouverture de l’action BNP Paribas pendant les douze mois glissants précédant la date de paiement. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Supérieure ou égale à 5 % et inférieure à 10 % Supérieure ou égale à 10 % et inférieure à 20 % Supérieure ou égale à 20 % et inférieure à 33 % Supérieure ou égale à 33 % et inférieure à 50 % Supérieure ou égale à 50 % et inférieure à 75 % Supérieure ou égale à 75 % Niveau de progression de l’action au terme des 5 ans Coeffi cient appliqué au montant attribué (éventuellement réduit du fait de la condition ci-après) Le montant ainsi déterminé en application de la condition préalable peut ensuite être minoré en cas de sous-performance du cours de l’action BNP Paribas par rapport à celle de l’indice regroupant les principales banques de la zone euro « Dow Jones EURO STOXX Banks ». Cette condition consiste en la mesure, au terme de chacune des cinq années de la période d’acquisition, de l’évolution du cours de l’action BNP Paribas par rapport à celle de l’indice. Lors de chaque mesure, un cinquième du montant peut être réduit ou perdu en cas de sous- Performance relative du titre BNP Paribas par rapport à la performance de l’indice Dow Jones EURO STOXX Banks Conséquence sur la fraction du montant attribué soumise à la mesure de performance Inférieure de 5 points au plus Inférieure de plus de 5 points à 10 points Inférieure de plus de 10 points à 15 points Inférieure de plus de 15 points La rémunération versée dans le cadre du PRLT est soumise à un double plafond : le premier plafond résulte du barème appliqué en cas de progression de l’action, qui est limité à 175 %. Ensuite, la somme versée in ne sera en tout état de cause limitée à un plafond égal à la somme du salaire xe et de la rémunération variable attribuée au béné ciaire au titre de l’exercice précédant celui au cours duquel le Conseil d’administration a décidé de procéder à l’attribution au titre du PRLT. Montants de PRLT attribués au titre de 2014 Le Conseil d’administration, sur la proposition du Comité des rémunérations, a xé les montants de PRLT attribués au titre de 2014. Les montants attribués mesurés en juste valeur sont les suivants : PRLT attribué le 4 février 2015 (en euros) (*) Égal au montant de rémunération variable annuelle au titre de 2014. (**) Juste valeur de 27,60 % du montant attribué dont le calcul est effectué par un expert indépendant. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4\. Synthèse des rémunérations des mandataires sociaux exécutifs en exercice au 31/12/2014 1\. Répartition dans le temps du versement des rémunérations au titre de 2014 Montants payés à condition que le ROE avant impôt de l'année précédant le paiement soit supérieur à 5% 2\. Rémunération totale au titre de 2014, en comparaison par rapport à 2013 Rémunération totale au titre de 2014 (*) Fixe versé en 2013 + Variable annuel au titre de 2013 + PRLT attribué le 29 avril 2014. 3\. Impact sur la rémunération variable de l’accord conclu avec les autorités américaines Cet impact est de l’ordre d’une année de rémunération variable annuelle cible. (*) Écart entre la rémunération variable annuelle calculée hors prise en compte de l’impact de l’accord conclu avec les autorités américaines et la (**) Différés payables en 2015 et supprimés du fait que la condition de performance, ROE avant impôt supérieur à 5 %, n’est pas atteinte sur l’exercice 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS III. Plans d’options de souscription ou d’achat qualité de salarié de BNP Paribas. Il ne béné cie d’aucune compensation contractuelle au titre de la cessation de son mandat. Depuis 2009, les dirigeants mandataires sociaux en poste n’ont pas béné cié d’attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions. IV. Actions de performance : Néant Les dirigeants mandataires sociaux en poste ne bénéficient pas d’attributions d’actions de performance ou d’actions gratuites. 1\. Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions M. Jean-Laurent Bonnafé, entré chez BNP Paribas en 1993, nommé Directeur Général le 1er décembre 2011, a accepté de renoncer, avec effet au 1er juillet 2012, à son contrat de travail conformément aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef. Cette décision a eu pour conséquence de lui faire perdre, à l’exception des dispositifs communs d’assurance décès ou invalidité, de couverture des frais de santé et du régime de retraite à cotisations dé nies, les avantages des dispositions de la convention collective et des accords d’entreprise dont il aurait béné cié en tant que salarié et cadre dirigeant depuis près de vingt ans (notamment les droits liés à son contrat de travail en cas En contrepartie, une convention réglementée a été soumise au vote des actionnaires et approuvée lors de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2012. Elle prévoit les dispositions suivantes, en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de M. Jean-Laurent 1. aucune indemnité de départ ne sera due à M. Jean-Laurent Bonnafé : ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non-satisfaction des conditions de performance énoncées ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses 2. si la cessation des fonctions de M. Jean-Laurent Bonnafé devait intervenir en dehors des cas énumérés au point 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, M. Jean-Laurent Bonnafé a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable annuelle, son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et variable-cible précédant la cessation d’activité, b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué en (2a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, M. Jean-Laurent Bonnafé percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération due au titre de l’année 2011 ; 3. en cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle M. Jean-Laurent Bonnafé aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité versée : ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. M. Jean Lemierre, entré chez BNP Paribas en 2008, a, conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, renoncé à son contrat de travail qui a pris n en date du 30 novembre 2014. En conséquence, il perd à cette date le béné ce des avantages sociaux qui lui étaient attribués en Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Il conservera, néanmoins, en qualité de mandataire social le béné ce des dispositifs commun d’assurance décès ou invalidité, de couverture de frais de santé et de retraite à cotisations dé nies. MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau ne béné cient d’aucune compensation contractuelle au titre de la cessation de leur 2\. Indemnités de n de carrière Conformément à la convention autorisée par le Conseil d’administration et rati ée par l’Assemblée Générale au titre des conventions réglementées, BNP Paribas a versé lors du départ à la retraite de M. Baudouin Prot, une indemnité de 150 000 euros correspondant au montant de l’indemnité de n de carrière qu’il aurait perçue en application d’un accord relatif à la Caisse de prévoyance du personnel de la Banque Nationale de Paris. M. Georges Chodron de Courcel, après la cessation de son mandat social, a fait valoir ses droits à la retraite et a quitté l’entreprise le 30 septembre 2014. Il a reçu une indemnité de n de carrière d’un montant de 285 736 euros en application d’un accord relatif à la Caisse de prévoyance du personnel de la Banque Nationale de Paris. M. Jean-Laurent Bonnafé ne percevra pas d’indemnité de n de carrière lors de son départ en retraite. MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau, Directeurs Généraux délégués, bénéficient des dispositions applicables aux collaborateurs de BNP Paribas SA en matière d’indemnité de n de carrière en fonction de leur situation contractuelle initiale. Aucun engagement n’a été pris à l’égard de M. Jean Lemierre. M. Baudouin Prot, Président jusqu’au 1er décembre 2014, et M. Georges Chodron de Courcel, Directeur Général délégué jusqu’au 30 juin 2014, parti à la retraite au 30 septembre 2014, sont béné ciaires d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la Sécurité Au titre de ce régime, les pensions sont calculées sur la base des rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, ce régime ayant été fermé à cette date. Dans le cadre de ce plan, les montants de retraite, comprenant les pensions servies par le régime général de la Sécurité sociale et les régimes complémentaires de l’ARRCO et l’AGIRC, ainsi que, le cas échéant, les compléments bancaires résultant de l’accord professionnel entré en vigueur le 1er janvier 1994 et les pensions acquises avec le concours de l’entreprise auprès des régimes supplémentaires de capitalisation représentent moins de 50 % des rémunérations ainsi déterminées. Ces montants ont été revalorisés du 1er janvier 2002 (suite à la transformation des régimes à prestations dé nies en régimes de type additif) jusqu’à la date de la liquidation effective des pensions, sur la base du taux moyen annuel d’évolution des pensions versées par la Sécurité sociale, l’ARRCO et l’AGIRC. L’augmentation des droits a été limitée aux seuls effets de cette revalorisation. Au moment de la liquidation, les pensions additives correspondent au différentiel constaté entre ces montants ainsi revalorisés et les prestations de retraite servies par le régime général et les régimes complémentaires ou supplémentaires précités. Ces pensions additives, sont indexées sur le taux de croissance de la valeur de service du point AGIRC. Par application de ce régime, le montant garanti de la retraite annuelle M. Georges Chodron de Courcel. Ces montants incluent les pensions servies au titre des retraites obligatoires (Sécurité sociale, ARRCO, AGIRC, Ce régime de retraite fait l’objet d’une externalisation dans une compagnie d’assurances extérieure au Groupe depuis 2004. L’avantage constitué par ce régime de retraite a toujours été pris en compte par le Conseil d’administration dans la détermination des rémunérations globales des mandataires sociaux. Le Conseil d’administration a constaté que ce régime est conforme aux dispositions actuelles du Code de Par ailleurs, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code général des impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise a été, en 2014, de 413 euros par béné ciaire pour l’année entière. Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués béné cient des dispositifs de prévoyance exible offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA en matière d’assurance-décès et invalidité, ainsi que du régime commun de Ils béné cient par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents (assurance-décès et invalidité) en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. Le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués béné cient également du dispositif complémentaire mis en place au béné ce des membres du Comité Exécutif du Groupe, offrant un capital complémentaire de 1,10 million d’euros en cas de décès ou d’invalidité permanente totale liés à l’activité professionnelle. Une cotisation patronale annuelle de 1 460 euros, assimilée à un avantage en nature, a été versée au titre de l’exercice 2014 dans le cadre de ce dispositif. Le montant total des cotisations versées par BNP Paribas pour les régimes de prévoyance et la couverture santé s’élève à 13 692 euros. VI. Détention d’actions et conservation d’actions Le Conseil d’administration a décidé que la quantité minimale de titres que M. Jean-Laurent Bonnafé sera tenu de détenir pendant la durée de ses fonctions sera de 80 000 actions. La mise en conformité avec cette obligation, sous forme de détention directe d’actions ou de parts de fonds du Plan d’Épargne Entreprise intégralement investies en actions BNP Paribas, a été réalisée par M. Jean-Laurent Bonnafé. Concernant Jean Lemierre, ce nombre d’actions a été xé à 10 000, la mise en conformité avec cette obligation devant être réalisée au plus tard le 1er juin 2016, soit dans un délai de 18 mois après sa nomination en qualité de Président. Le Conseil d’administration a arrêté en considération de leur rémunération respective la quantité minimale de titres que MM. Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau devront détenir pendant la durée de leurs fonctions sous forme d’actions ou de parts de fonds du Plan d’Épargne Entreprise intégralement investies en actions BNP Paribas. Il a xé cette titres pour M. François Villeroy de Galhau. La mise en conformité avec cette obligation devra être réalisée au plus tard le 1er décembre 2016. VII. Rémunération et avantages sociaux béné ciant L’ensemble des rémunérations versées en 2014 aux administrateurs représentant les salariés s’est élevé à 87 681 euros (81 636 euros en 2013), à l’exclusion des jetons de présence liés à leur mandat. Les jetons de présence versés en 2014 aux administrateurs représentant les salariés se sont élevés au total à 120 081 euros (112 352 euros en 2013). Ils ont été versés directement à leurs organisations syndicales. Les administrateurs représentant les salariés béné cient des dispositifs offerts à tous les collaborateurs de BNP Paribas SA en matière d’assurance-décès et invalidité et de Garantie Vie Professionnelle Accidents ainsi que d’une couverture en remboursement des frais de santé. Le montant total des primes versées par BNP Paribas à ces régimes en 2014 pour le compte de ces administrateurs représentant les salariés a été de 1 707 euros (1 831 euros en 2013). Les administrateurs représentant les salariés béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code général des impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant total des cotisations versées par BNP Paribas à ce régime en 2014 pour le compte de ces mandataires sociaux a été de 697 euros (720 euros en 2013). Ils béné cient également des compléments bancaires résultant de l’accord professionnel entré en vigueur le 1er janvier 1994. VIII. Prêts, avances et garanties accordés Au 31 décembre 2014, le montant des prêts en cours consentis directement ou indirectement aux mandataires sociaux s’élève à à la somme des prêts accordés aux mandataires sociaux de BNP Paribas ainsi qu’à leurs conjoints. Ces prêts constitutifs d’opérations courantes ont été consentis à des conditions normales. IX. Éléments chiffrés de la rémunération Depuis 2011, les mandataires sociaux du Groupe BNP Paribas se voient attribuer annuellement un plan de rémunération à long terme (PRLT), dont le montant d’attribution est défini sur la base de la performance de l’année précédant son attribution. Ainsi, les 2012 et 12 avril 2011 ont été définis en lien avec la performance des années 2014, 2013, 2012, 2011 et 2010 respectivement. Jusqu’à l’année 2014 incluse, BNP Paribas présentait dans le Document de référence et rapport financier annuel le PRLT attribué au cours de l’exercice considéré. Ainsi, la présentation faite pour les PRLT différait de celle faite pour les rémunérations variables annuelles, lesquelles sont toujours rattachées à l’exercice précédant celui de leur attribution. Ce décalage temporel rend difficilement lisible l’évolution globale de la rémunération variable des mandataires sociaux et ne s’inscrit pas dans la droite ligne de la directive européenne CRD 4 applicable aux établissements de crédit qui prévoit que le montant de la rémunération variable, tant annuelle que pluriannuelle, n’excède pas la rémunération fixe de l’année de référence, ou, en cas d’accord de l’Assemblée Générale des actionnaires, deux fois la rémunération fixe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Il a donc été décidé de modifier cette présentation afin de réconcilier les rémunérations variables annuelles et pluriannuelles attribuées au titre de la performance de la même année. Cette décision, en permettant une meilleure adéquation de la rémunération variable annuelle et pluriannuelle par rapport à la performance de l’année écoulée permet donc d’analyser de manière immédiate le rapport entre la rémunération fixe et la rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux requis par la directive C’est la raison pour laquelle la rémunération variable pluriannuelle attribuée le 29 avril 2014 par le Conseil d’administration aux dirigeants mandataires sociaux apparaît désormais dans la colonne « Montants attribués 2013 ». La rémunération variable pluriannuelle attribuée aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs en 2015 apparaît, selon la même logique, dans la colonne « 2014 ». Ainsi, pour la seule composante PRLT de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, le vote consultatif portera cette année sur les Ainsi, dans le cas de M. Jean-Laurent Bonnafé, le montant de rémunération variable pluriannuelle figurant dans la colonne 2013 a été modifié, pour substituer au montant de 560 112 euros publié l’an dernier, correspondant au PRLT attribué le 2 mai 2013 lié à la performance de l’année 2012, un montant de 449 668 euros correspondant à la juste valeur du PRLT attribué le 29 avril 2014 défini en relation avec la performance de l’année 2013. De la même façon, le montant de rémunération variable pluriannuelle figurant dans la colonne 2014 de 331 200 euros correspond à la juste valeur du PRLT attribué le 4 février 2015 défini en relation avec la Le tableau ci-dessous présente la rémunération brute attribuée au titre de l’exercice ainsi que les jetons de présence et les avantages en nature pour Tableau récapitulatif des rémunérations attribuées à chaque dirigeant mandataire social à compter du 1er décembre 2014 Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours dont jetons de présence déduits de la rémunération variable Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours dont jetons de présence déduits de la rémunération variable Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées dont jetons de présence déduits de la rémunération variable Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours dont jetons de présence déduits de la rémunération variable Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours Rémunération exceptionnelle au titre des conventions dont jetons de présence déduits de la rémunération variable Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours dont jetons de présence déduits de la rémunération variable (1) Valorisation du montant attribué sous certaines conditions de performance. Le cas échéant, les montants des jetons de présence perçus au titre des mandats exercés dans les sociétés du Groupe (à l’exception de BNP Paribas SA) sont déduits de la rémunération variable. Les dirigeants mandataires sociaux ne perçoivent pas de jetons de présence au titre des mandats qu’ils exercent dans les sociétés du Groupe, à l’exception des mandats d’administrateur des sociétés suivantes : \- en ce qui concerne M. Jean Lemierre : BNP Paribas SA et BNP Paribas Investment Partners ; \- en ce qui concerne M. Jean- Laurent Bonnafé : BNP Paribas SA et BNP Paribas Fortis ; \- en ce qui concerne M. Philippe Bordenave : BNP Paribas Personal Finance ; \- en ce qui concerne M. François Villeroy de Galhau : BGL, BNL, BNP Paribas Fortis, et Cortal Consors ; \- en ce qui concerne M. Baudouin Prot : BNP Paribas SA ; \- en ce qui concerne M. Georges Chodron de Courcel : BNP Paribas Suisse et BNP Paribas Fortis (les montants pris en compte ne concernent que les jetons perçus jusqu’à la cessation de son mandat le 30 juin 2014). Concernant MM. Jean-Laurent Bonnafé et Baudouin Prot, leurs mandats d’administrateur de la société Erbé ont cessé le 31 décembre 2013. Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués disposent d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués béné cient d’une assurance Vie professionnelle COMEX dont la contribution de l’entreprise est assimilée à un avantage en nature. (4) M. Baudouin Prot a perçu une indemnité compensatrice de n de carrière de 150 000 euros, conformément aux dispositions prévues par la convention autorisée par le Conseil d'administration et rati ée par l'assemblée générale du 6 mai 2011 au titre des conventions réglementées. (5) M. Georges Chodron de Courcel a perçu une indemnité de n de carrière de 285 736 euros lors de la liquidation de ses droits à la retraite le 30 septembre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Le tableau ci-dessous présente la rémunération brute versée en 2014 ainsi que les jetons de présence et les avantages en nature pour chaque dirigeant Tableau récapitulatif des rémunérations versées à chaque dirigeant mandataire social à compter du 1er décembre 2014 dont rémunération variable annuelle au titre de 2013 dont rémunération variable annuelle au titre de 2012 dont rémunération variable annuelle au titre de 2011 dont rémunération variable annuelle au titre de 2010 dont rémunération variable annuelle au titre de 2009 dont rémunération variable annuelle au titre de 2013 dont rémunération variable annuelle au titre de 2012 dont rémunération variable annuelle au titre de 2011 dont rémunération variable annuelle au titre de 2010 dont rémunération variable annuelle au titre de 2009 dont rémunération variable annuelle au titre de 2013 dont rémunération variable annuelle au titre de 2012 dont rémunération variable annuelle au titre de 2011 dont rémunération variable annuelle au titre de 2010 dont rémunération variable annuelle au titre de 2009 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS dont rémunération variable annuelle au titre de 2013 dont rémunération variable annuelle au titre de 2012 dont rémunération variable annuelle au titre de 2011 dont rémunération variable annuelle au titre de 2010 dont rémunération variable annuelle au titre de 2009 Rémunération exceptionnelle au titre des conventions dont rémunération variable annuelle au titre de 2013 dont rémunération variable annuelle au titre de 2012 dont rémunération variable annuelle au titre de 2011 dont rémunération variable annuelle au titre de 2010 dont rémunération variable annuelle au titre de 2009 (1) Cf. Note (2) du tableau récapitulatif des rémunérations attribuées à chaque dirigeant mandataire social. Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués disposent d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués béné cient d’une assurance Vie professionnelle COMEX dont la contribution de l’entreprise est assimilée à un avantage en nature. en 2014 au titre de 2013 concerne la partie non différée de la rémunération variable attribuée et n’est pas soumis à condition de performance. (4) M. Baudouin Prot a perçu une indemnité compensatrice de n de carrière de 150 000 euros, conformément aux dispositions prévues par la convention autorisée par le Conseil d’administration et rati ée par l’Assemblée Générale du 6 mai 2011 au titre des conventions réglementées. (5) M. Georges Chodron de Courcel a perçu une indemnité de n de carrière de 285 736 euros lors de la liquidation de ses droits à la retraite le Le taux de charges et contributions sociales moyen sur ces rémunérations en 2014 est de 38 % (44 % en 2013). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants (1) C f. section VII : Rémunération et avantages sociaux béné ciant aux administrateurs représentant les salariés . (2) Mandat ayant débuté le 12 février 2014. (3) Mandat ayant débuté le 15 mai 2013. (4 ) Mandat ayant pris n le 15 mai 2013. (5 ) Mandat ayant débuté le 14 mai 2014. (6 ) Mandat ayant pris n le 31 mai 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social Jean LEMIERRE, à compter du 1er décembre 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions 30 % de l’attribution est conditionnelle et est divisée en 3 tranches égales soumises à conditions de performance. Le prix d’exercice peut être ajusté à la hausse selon le niveau d’atteinte des conditions de d’actions restantes en n d’exercice Les prix d’exercice de ces plans ne comportent pas de décote et ont été ajustés pour tenir compte des détachements d’un droit préférentiel de souscription intervenus le 07/03/2006 et le 30/09/2009 conformément à la réglementation en vigueur. (2) Sur certaines tranches pour lesquelles les conditions de performance n’ont pas été totalement atteintes. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Mesures des conditions de performance rattachées aux stock-options attribuées en 2010 et 2011 (1) Du fait de l’atteinte partielle de la condition de performance, le prix d’exercice initialement xé à 56,4 5 euros sera par conséquent augmenté de 20 % pour cette tranche (soit 67,74 euros). Historique des attributions d’actions de performance Information sur les actions de performance Nombre total d’actions attribuées, dont le nombre attribué à : Date de n de période de conservation Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques Actions de performance restantes en n d’exercice (31/12/2014) La condition de performance est basée sur la progression du Résultat par action du Groupe (elle est réalisée soit annuellement si le Résultat par action du Groupe augmente de 5 % ou plus par rapport à l’exercice précédent, soit de manière cumulée au terme des trois années de la période d’acquisition). La condition de performance est basée sur la performance relative du titre BNP Paribas par rapport à l’indice des Banques européennes DJ EURO STOXX Banks. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Mesures des conditions de performance rattachées aux actions gratuites attribuées en 2011 (1) Du fait de la non-atteinte de la condition de performance sur les première et troisième mesures, il en résulte que les deux tiers de l’attribution initiale Valorisation(1) des plans de rémunérations variables pluriannuelles à la date d’attribution et au 31 décembre 2014 (1) Valorisation selon la méthode retenue pour les comptes consolidés. Hypothèses retenues pour la valorisation des PRLT selon la méthode retenue pour les comptes consolidés Cours d’ouverture de l’action BNP Paribas Valeur d’ouverture de l’indice DJ EURO STOXX Banks Volatilité de l’Indice DJ EURO STOXX Banks Juste valeur du plan à la date d’attribution(*) (*) En pourcentage du montant attribué. Corrélation entre l’action BNP Paribas et l’Indice DJ EURO STOXX Banks Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Cours d'ouverture de l’action BNP Paribas Cours d'ouverture de l’indice DJ EuroS toxx Banks Volatilité de l’Indice DJ EuroS toxx Banks Corrélation entre l’action BNP Paribas et l’Indice DJ EuroS toxx Banks Juste valeur en n de période du plan attribué le 12 avril 2011 Juste valeur en n de période du plan attribué le 3 mai 2012 Juste valeur en n de période du plan attribué le 2 mai 2013 Juste valeur en n de période du plan attribué le 29 avril 2014 (1 ) Cf. Explication détaillée du PRLT (note de bas de page (1) p. 49 ). Situation contractuelle détaillée des mandataires sociaux à compter du 1er décembre 2014 (1) Renonciation au contrat de travail avec effet au 1er décembre 2014. (2) Renonciation au contrat de travail avec effet au 1er juillet 2012. (3) MM. Jean Lemierre, Jean-Laurent Bonnafé, Philippe Bordenave et François Villeroy de Galhau béné cient exclusivement du régime de retraite article 83 du Code Général des Impôts mis en place pour tous les salariés et les mandataires sociaux de BNP Paribas SA. (4) Cf. Section V.1 Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS CONSULTATION DES ACTIONNAIRES SUR LA RÉMUNÉRATION INDIVIDUELLE DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX EN APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF Les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 à chaque dirigeant mandataire social soumis au vote consultatif des Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Jean LEMIERRE soumis à l’avis des actionnaires M. Jean Lemierre ayant été nommé Président du Conseil d’administration à compter du 1er décembre 2014, le tableau ci-dessous ne mentionne que les éléments de rémunération afférents à son mandat social en 2014. Jean LEMIERRE - Président du Conseil d’administration à compter du 1er décembre 2014 La rémunération de M. Jean LEMIERRE est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. M. Jean LEMIERRE ne béné cie pas d’une rémunération variable annuelle. L’absence de rémunération variable traduit l’indépendance du Président à l’égard de la Direction Générale. Néant M. Jean LEMIERRE ne béné cie pas d’une rémunération variable pluriannuelle. L’absence de rémunération variable traduit l’indépendance du Président à l’égard de la Direction Générale. également perçu 2 000 euros en qualité d’administrateur de BNP Paribas Investment Partners. M. Jean LEMIERRE n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Jean LEMIERRE au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Jean LEMIERRE au cours de l’exercice. M. Jean LEMIERRE ne béné cie d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Jean LEMIERRE ne béné cie d’aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. M. Jean LEMIERRE béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Jean LEMIERRE a été, en 2014, de 34 euros depuis qu’il est mandataire. 250 M. Jean LEMIERRE béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. Ce montant correspond aux sommes perçues depuis qu’il est mandataire. 131 M. Jean LEMIERRE béné cie d’un véhicule de fonction et d'un téléphone portable. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Jean- Laurent BONNAFÉ soumis à l’avis Rémunération xe due au titre La rémunération de M. Jean-Laurent BONNAFÉ est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. La rémunération variable de M. Jean-Laurent BONNAFÉ évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de sa performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 150 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe ; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la Après prise en compte des critères quantitatifs et qualitatifs, et de l’évolution des résultats du Groupe, le Conseil d’administration a xé à 64 % de la cible la rémunération variable annuelle. La rémunération variable de M. Jean-Laurent BONNAFÉ attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à ■ La partie non différée de la rémunération variable sera payée pour moitié en mars 2015, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2014 pour des entités du Groupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2015, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable sera payée par tiers en 2016, 2017 et 2018 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans ne sera versé que si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé d’au moins 5 %. La somme versée in ne évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 2 100 000 euros). Par ailleurs, le PRLT est intégralement conditionnel à la performance du titre BNP Paribas comparé à un panel de banques européennes. M. Jean-Laurent BONNAFÉ ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas SA et Le montant des jetons de présence attribué à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe (hors BNP Paribas SA) est déduit de sa rémunération variable. M. Jean-Laurent BONNAFÉ n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Jean-Laurent BONNAFÉ au cours de l’exercice. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Jean-Laurent BONNAFÉ - Directeur Général (suite) Indemnité de prise ou de cessation Sous réserve du respect des conditions de performance indiquées ci-dessous, M. Jean-Laurent BONNAFÉ béné cierait d’une indemnité de départ dans le cas où le Conseil d’administration mettrait n à ses fonctions. Cette disposition a été autorisée par le Conseil d’administration du 14 décembre 2012 et approuvée par l’Assemblée Générale du 15 mai 2013. La convention prévoit les dispositions suivantes : 1\. aucune indemnité de départ ne sera due à M. Jean-Laurent BONNAFÉ : ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non-satisfaction des conditions de performance énoncées au paragraphe 2, ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses fonctions de Directeur Général ; 2\. si la cessation des fonctions de M. Jean-Laurent BONNAFÉ devait intervenir en dehors des cas énumérés au paragraphe 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : (a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, M. Jean-Laurent BONNAFÉ a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable, la référence pour le calcul de son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et variable-cible (b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué au paragraphe 2 (a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, M. Jean-Laurent BONNAFÉ percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération au titre de l’année 2011 ; 3\. en cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle M. Jean-Laurent BONNAFÉ aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. M. Jean-Laurent BONNAFÉ béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Jean-Laurent BONNAFÉ a été, en 2014, M. Jean-Laurent BONNAFÉ béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. M. Jean-Laurent BONNAFÉ dispose d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Ce montant inclut également la cotisation patronale versée au titre du contrat Vie professionnelle du COMEX. M. Jean-Laurent BONNAFÉ ne béné cie d’aucun régime de retraite supplémentaire Régime collectif de prévoyance et de La rémunération variable pluriannuelle (PRLT) gurant sur la che say on pay soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’Assemblée Générale du l’exercice 2013. A n d’éviter ce décalage temporel entre ces deux types de rémunérations variables, et de s’inscrire dans la droite ligne de la directive européenne Capital Requirement Directive applicable aux établissements de crédit, cette présentation est désormais modi ée. C’est la raison pour laquelle la rémunération variable pluriannuelle présentée ci-dessus dans la colonne 2013 (449 668 euros) est celle attribuée par le Conseil d’administration le 29 avril 2014. De même, référence à l’exercice 2014. P our la seule composante PRLT de la rémunération, le vote consultatif porte sur les exercices 2013 et 2014 . Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Philippe BORDENAVE soumis à l’avis Philippe BORDENAVE - Directeur Général délégué La rémunération de M. Philippe BORDENAVE est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. La rémunération xe annuelle de M. Philippe BORDENAVE a été portée à 640 000 euros à compter du 1er mars 2013. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. La rémunération variable de M. Philippe BORDENAVE évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de leur performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 150 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe ; ils rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (37,5 % de la rémunération variable cible) ; pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (37,5 % de la rémunération variable cible). Après prise en compte des critères quantitatifs et qualitatifs, et de l’évolution des résultats du Groupe, le Conseil d’administration a xé à 64 % de la cible la rémunération variable annuelle. La rémunération variable de M. Philippe BORDENAVE attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 610 000 euros. La partie non différée de la rémunération variable sera payée pour moitié en mars 2015, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2014 pour des entités du Groupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2015, indexée à la performance du titre BNP Paribas. La partie différée de la rémunération variable sera payée par tiers en 2016, 2017 et 2018 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans ne sera versé que si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé d’au moins 5 % . La somme versée in ne évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 1 067 500 euros). Par ailleurs, le PRLT est intégralement conditionnel à la performance du titre BNP Paribas comparé à un panel de banques européennes. 1 218 M. Philippe BORDENAVE ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de son mandat d’administrateur de BNP Paribas Personal Finance, pour lequel il ne perçoit plus de jetons de présence depuis septembre 2014, les jetons de présence ayant été supprimés. Le montant des jetons de présence attribué à M. Philippe BORDENAVE au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe est déduit de sa rémunération variable. Néant M. Philippe BORDENAVE n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. Philippe BORDENAVE au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Philippe BORDENAVE au cours de l’exercice. Néant M. Philippe BORDENAVE ne béné cie d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. Néant M. Philippe BORDENAVE ne béné cie d’aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. Les mandataires sociaux béné cient du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Philippe BORDENAVE a été, en 2014, de 413 euros. 3 067 M. Philippe BORDENAVE béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. 6 631 M. Philippe BORDENAVE dispose d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Ce montant inclut également la cotisation patronale versée au titre du contrat Vie professionnelle du COMEX. La rémunération variable pluriannuelle (PRLT) gurant sur la che say on pay soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 était celle attribuée en 2013 (286 724 euros), contrairement à la rémunération variable annuelle, laquelle était celle attribuée en 2014 au titre de l’exercice 2013. A n d’éviter ce décalage temporel entre ces deux types de rémunérations variables, et de s’inscrire dans la droite ligne de la directive européenne Capital Requirement Directive applicable aux établissements de crédit, cette présentation est désormais modi ée. C’est la raison pour laquelle la rémunération variable pluriannuelle présentée ci-dessus dans la colonne 2013 (230 526 euros) est celle attribuée par le Conseil d’administration le 29 avril 2014. De même, la rémunération variable pluriannuelle présentée dans la colonne 2014 (168 360 euros) est celle attribuée par le Conseil d’administration le 4 février 2015, par référence à l’exercice 2014. P our la seule composante PRLT de la rémunération, le vote consultatif porte sur les exercices 2013 et 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. François VILLEROY de GALHAU soumis à l’avis François VILLEROY de GALHAU - Directeur Général délégué La rémunération de M. François VILLEROY de GALHAU est déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. La rémunération variable de M. François VILLEROY de GALHAU évolue en fonction de critères représentatifs des résultats du Groupe et de leur performance managériale. Elle est exprimée en pourcentage d’une rémunération variable cible correspondant à 120 % de la rémunération xe de l’exercice. Les critères quantitatifs s’appliquent aux performances globales du Groupe et aux résultats des métiers ou pôles sous sa responsabilité ; ils sont les suivants : ■ rapport du béné ce net par action de l’exercice à celui de l’exercice précédent (18,75 % de la rémunération variable ■ pourcentage de réalisation du budget de résultat brut d’exploitation du Groupe (18,75 % de la rémunération variable ■ rapport du résultat net avant impôt des activités sous responsabilité de l’exercice à celui de l’exercice précédent ■ pourcentage de réalisation des budgets de résultat brut d’exploitation des activités sous responsabilité (18,75 % de la (18,75 % de la rémunération variable cible) ; Après prise en compte des critères quantitatifs et qualitatifs, et de l’évolution des résultats du Groupe, le Conseil d’administration a xé à 81 % de la cible la rémunération variable annuelle. La rémunération variable attribuée au titre de l’exercice s’élève donc à 440 000 euros. ■ La partie non différée de la rémunération variable sera payée pour moitié en mars 2015, déduction faite des jetons de présence perçus au sein du Groupe en 2014 pour des entités du Groupe autres que BNP Paribas SA ; et pour moitié en septembre 2015, indexée à la performance du titre BNP Paribas. ■ La partie différée de la rémunération variable sera payée par tiers en 2016, 2017 et 2018 ; chaque paiement annuel sera versé pour moitié en mars, et pour moitié en septembre indexé à la performance du titre BNP Paribas. Le paiement annuel de la rémunération variable différée est soumis à la condition que le ROE avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soit supérieur à 5 %. Le plan de rémunération à long terme (PRLT) à cinq ans ne sera versé que si, cinq ans après la date d’attribution, le cours de l’action a progressé d’au moins 5 %. La somme versée in ne évoluera de manière moins que proportionnelle à cette hausse et dans la limite du plafond s’élevant à 1,75 fois la rémunération variable attribuée au titre de l’exercice précédent (soit un montant maximum de 770 000 euros). Par ailleurs, le PRLT est intégralement conditionnel à la performance du titre BNP Paribas comparé à un panel de banques européennes. M. François VILLEROY de GALHAU ne perçoit pas de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BGL, BNL, BNP Paribas Fortis et Cortal Consors. Le montant des jetons de présence attribué à M. François VILLEROY de GALHAU au titre de mandats dans les sociétés consolidées du Groupe est déduit de sa rémunération variable. M. François VILLEROY de GALHAU n’a béné cié d’aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’exercice. Aucune option n’a été attribuée à M. François VILLEROY de GALHAU au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. François VILLEROY de GALHAU au cours de l’exercice. M. François VILLEROY de GALHAU ne béné cie d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. François VILLEROY de GALHAU ne béné cie d’aucun régime de retraite supplémentaire à prestations dé nies. M. François VILLEROY de GALHAU béné cie du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. François VILLEROY de GALHAU a été, en 2014, de 413 euros. M. François VILLEROY de GALHAU béné cie des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. M. François VILLEROY de GALHAU dispose d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Ce montant inclut également la cotisation patronale versée au titre du contrat Vie professionnelle du COMEX. La rémunération variable pluriannuelle (PRLT) gurant sur la che say on pay soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 était celle attribuée en 2013 (176 702 euros), contrairement à la rémunération variable annuelle, laquelle était celle attribué en 2014 au titre de l’exercice 2013. A n d’éviter ce décalage temporel entre ces deux types de rémunérations variables, et de s’inscrire dans la droite ligne de la directive européenne Capital Requirement Directive applicable aux établissements de crédit, cette présentation est désormais modi ée. C’est la raison pour laquelle la rémunération variable pluriannuelle présentée ci-dessus dans la colonne 2013 (142 300 euros) est celle attribuée par le Conseil d’administration le 29 avril 2014. De même, la rémunération variable pluriannuelle présentée dans la colonne 2014 (121 440 euros) est celle attribuée par le Conseil d’administration le 4 février 2015, par référence à l’exercice 2014. Pour la seule composante PRLT de la rémunération, le vote consultatif porte sur les exercices 2013 et 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Baudouin PROT durant son mandat soumis à l’avis Baudouin PROT - Président du Conseil d’administration jusqu’au 1er décembre 2014 La rémunération de M. Baudouin PROT était déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. Conformément à la règle applicable au sein de BNP Paribas, le Président du Conseil d’administration ne béné cie pas n’a plus béné cié par la suite d’aucune rémunération variable pluriannuelle. M. Baudouin PROT n'a perçu des jetons de présence qu’au titre de son mandat au sein de BNP Paribas SA. M. Baudouin PROT a béné cié lors de la cessation de son mandat d’une indemnité compensatrice de 150 000 euros, correspondant à l’indemnité de n de carrière qu’il aurait reçue en qualité de salarié. Aucune option n’a été attribuée à M. Baudouin PROT au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Baudouin PROT au cours de l’exercice. M. Baudouin PROT n’a béné cié d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Baudouin PROT relevait d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la Sécurité sociale. M. Baudouin PROT a quitté BNP Paribas le 1er décembre 2014 pour faire valoir ses droits à la retraite. Au titre de ce régime, sa pension a été calculée, sur la base de ses rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, sans possibilité d’acquisition ultérieure de droits. Le montant de retraite garanti incluant la retraite de base Sécurité sociale et les retraites complémentaires obligatoires M. Baudouin PROT béné ciait du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Baudouin PROT a été, en 2014, de 378 euros. M. Baudouin PROT béné ciait des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. M. Baudouin PROT a disposé d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice à M. Georges CHODRON de COURCEL durant son mandat soumis à l’avis des actionnaires (montants en euros) Georges CHODRON de COURCEL - Directeur Général délégué jusqu’au 30 juin 2014 La rémunération de M. Georges CHODRON de COURCEL était déterminée selon des modalités proposées par le Comité des rémunérations au Conseil d’administration. Cette rémunération xe n’a pas évolué en 2014. M. Georges CHODRON de COURCEL ne perçoit pas de rémunération variable annuelle au titre de 2014. M. Georges CHODRON de COURCEL ne perçoit pas de rémunération variable pluriannuelle M. Georges CHODRON de COURCEL n'a pas perçu de jetons de présence au titre des mandats qu’il exerce dans les sociétés du Groupe, à l’exception de ses mandats d’administrateur de BNP Paribas Suisse et de BNP Paribas Fortis. Le montant des jetons de présence perçus au titre de ces mandats est déduit de la rémunération variable versée. Les montants pris en compte ne concernent que les jetons perçus jusqu’à la cessation de son mandat M. Georges CHODRON de COURCEL a perçu en qualité de salarié ex-BNP une indemnité de n de carrière de 285 736 euros lorsqu’il a fait valoir ses droits à la retraite le 30 septembre 2014. Aucune option n’a été attribuée à M. Georges CHODRON de COURCEL au cours de l’exercice. Aucune action de performance n’a été attribuée à M. Georges CHODRON de COURCEL au cours de l’exercice. M. Georges CHODRON de COURCEL n’a béné cié d’aucune indemnité de prise ou de cessation de fonction. M. Georges CHODRON de COURCEL rele vait d’un régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies conforme aux dispositions de l’article L137.11 du Code de la Sécurité sociale. M. Georges CHODRON de COURCEL a quitté BNP Paribas le 30 septembre 2014 pour faire valoir ses droits à la retraite. Au titre de ce régime, sa pension a été calculée, sur la base de ses rémunérations xes et variables perçues en 1999 et 2000, sans possibilité d’acquisition ultérieure de droits. Le montant de retraite garanti incluant la retraite de base Sécurité sociale et les retraites complémentaires obligatoires est de 337 881 euros. M. Georges CHODRON de COURCEL béné ciait du dispositif de retraite à cotisations dé nies (art. 83 du Code Général des Impôts) établi au béné ce de tous les collaborateurs de BNP Paribas SA. Le montant des cotisations versées à ce titre par l’entreprise pour M. Georges CHODRON de COURCEL a été, en 2014, de 206 euros. M. Georges CHODRON de COURCEL béné ciait des dispositifs de prévoyance incapacité, invalidité et décès et de couverture des frais de santé offerts aux salariés et mandataires sociaux de BNP Paribas SA. Il béné cie par ailleurs du dispositif de la Garantie Vie Professionnelle Accidents en vigueur au béné ce de l’ensemble des salariés de BNP Paribas SA. M. Georges CHODRON de COURCEL a disposé d’une voiture de fonction et d’un téléphone portable. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS DÉCLARÉES SUR LE TITRE BNP PARIBAS Opérations des dirigeants mentionnées à l’article L621-18-2 du Code monétaire et nancier sur les titres de la société, visées aux articles 223-22 à 223-26 du Règlement général de l’AMF, réalisées au cours de l’exercice 2014 et déclarables au sens de la réglementation de l’AMF. (1) Hors exercices de stock-options, détaillés au chapitre 2.1. INFORMATIONS SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS Instruments consentis en 2014 au salariés non mandataires sociaux béné ciant du nombre d’attribution le plus élevé, et instruments transférés ou levés en 2014 les plus importants, au pro t de salariés non mandataires sociaux. (Somme des 10 plus importantes attributions) Actions de performance consenties en 2014 (Somme des 10 plus importantes attributions) Actions de performance transférées en 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce 2.2 Rapport du Président du Conseil de l’article L225-37 du Code de commerce Dans le présent rapport, le Président du Conseil d’administration rend compte de la composition du Conseil d’administration et de l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société, en détaillant notamment celles de ces procédures qui sont relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière pour les comptes sociaux et, le cas Les informations qu’il comporte prennent notamment en considération l’annexe du Règlement européen (CE) n° 809/2004 du 29 avril 2004, la Recommandation AMF n° 2012-02(1) ainsi que le rapport annuel du Haut LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DE BNP PARIBAS Il est précisé que le Code de gouvernement d’entreprise auquel BNP Paribas se réfère volontairement est le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (révisé en juin 2013) publié par l’Association Française des Entreprises Privées (Afep) et le Mouvement des Entreprises de France (Medef). BNP Paribas applique les recommandations de ce Code, ci- après dénommé Code de gouvernement d’entreprise, lequel peut être consulté sur le site de l’Afep (http://www.afep.com) et sur le site du Medef Par ailleurs, les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale sont dé nies à l’article 18, Titre Assemblées des actionnaires, des statuts de la Banque publiés dans le Document de référence et rapport nancier annuel dans la partie Actes constitutifs et statuts. En outre, un résumé de ces modalités ainsi que le compte rendu de l’organisation et du déroulement de l’Assemblée Générale du 14 mai 2014 sont repris dans la partie BNP Paribas et ses Le règlement intérieur du Conseil d’administration est joint en annexe Il détaille le fonctionnement du Conseil d’administration, la répartition des responsabilités entre la Direction Générale et le Conseil, les missions et le fonctionnement des Comités spécialisés, ainsi que le comportement attendu de l’administrateur et du censeur. 1.a Les missions du Conseil d’administration ■ Le règlement intérieur adopté en 1997 par le Conseil d’administration dé nit les missions du Conseil et de ses Comités spécialisés. Il est périodiquement mis à jour a n d’être en conformité avec les lois, règlements et recommandations de Place en vigueur, et d’être adapté en considération des meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise. La dernière mise à jour est intervenue en début d’année 2014 pour tenir compte de la version de juin 2013 du Code de ■ Les Comités spécialisés du Conseil d’administration sont le Comité des comptes, le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité, le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations et le En créant un Comité de contrôle interne et des risques distinct du Comité des comptes, le Conseil d’administration a décidé, dès 1994, de découpler les attributions habituellement dévolues au Comité d’audit. En 2007, le Conseil a élargi la mission du Comité de contrôle interne et des risques à toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, des risques de réputation ou de l’éthique professionnelle. Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité remplit ses missions de manière indépendante et complémentaire du Comité des comptes qui assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières. Ces deux Comités se réunissent en séance commune pour traiter des sujets relevant de la politique de risque et de provisionnement de BNP Paribas, prendre connaissance des plans d’audit, et préparer les travaux du Conseil sur l’évaluation des politiques et des dispositifs de gestion des risques. En 2014, il a été décidé (1) Recommandation AMF n° 2012-02 – Gouvernement d’entreprise et rémunération des dirigeants des sociétés se référant au C ode Afep-Medef – Présentation consolidée des recommandations contenues dans les rapports annuels de l’AMF (modi ée le 11 décembre 2014). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce que dorénavant, les risques pouvant avoir une incidence matérielle sur les comptes seraient systématiquement revus lors de la séance commune des deux Comités. Ils délibèrent sur la base d’une documentation élaborée conjointement par le responsable Finance et le responsable des Risques du Groupe et, quand cela est nécessaire, par le responsable Juridique. Ces trois responsables, ainsi que le responsable de la Conformité, assistent aux réunions, permettant ainsi une revue complète des risques. La composition de ces deux Comités et les travaux qu’ils réalisent dans leurs domaines respectifs visent à répondre aux exigences des disciplines bancaires et prudentielles, que celles-ci procèdent de la loi, des dispositions dé nies par les régulateurs et superviseurs ou de règles que s’impose BNP Paribas pour la qualité de son contrôle interne et sa 1.b La dissociation des fonctions de Président Depuis le 11 juin 2003, BNP Paribas a fait le choix de dissocier les fonctions de Président et de Directeur Général. Ce choix, maintenu depuis cette date, est par ailleurs en conformité avec les obligations faites aux Le Président veille au maintien de la qualité de la relation avec les actionnaires en étroite coordination avec les actions menées dans ce domaine par la Direction Générale. Il préside, à ce titre, le Comité de Liaison des Actionnaires dont la mission est d’accompagner la Banque dans sa communication à destination de l’actionnariat individuel ; plusieurs fois par an, il invite les actionnaires à des rencontres au cours desquelles la stratégie de l’entreprise est exposée. Le Président apporte son aide et ses conseils au Directeur Général tout en respectant les responsabilités exécutives de celui-ci. Le Président organise son activité pour garantir sa disponibilité et mettre son expérience au service du Groupe. Ses missions sont de nature contributive et ne lui confèrent aucun pouvoir exécutif. Elles ne limitent en rien les pouvoirs du Directeur Général, qui assume seul la responsabilité opérationnelle À la demande du Directeur Général, il peut participer à toute réunion interne portant sur des sujets qui concernent la stratégie, l’organisation, les projets d’investissement ou de désinvestissement, les risques et l’information financière. Il exprime son avis sans préjudice des En étroite coordination avec la Direction Générale, le Président peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau, notamment les grands clients et les pouvoirs publics, aux plans national et international. Le Président apporte son appui aux équipes responsables de la couverture des grandes entreprises et institutions nancières internationales ; il contribue également au développement des activités de conseil de BNP Paribas, notamment en apportant son assistance à la réalisation d’opérations majeures de Corporate Finance. Il apporte son concours à la Direction Générale ou, à la demande de celle-ci, représente la Banque dans ses relations avec les autorités nancières et monétaires nationales et internationales. Il participe activement au débat sur l’évolution de la régulation et des politiques publiques qui concernent BNP Paribas et, Le Président contribue à la promotion des valeurs et de l’image de BNP Paribas tant au sein du Groupe qu’à l’extérieur de celui-ci. Il s’exprime sur les principes d’action de BNP Paribas, en particulier dans le domaine de l’éthique professionnelle. Il contribue à la réputation du Groupe au travers de responsabilités qu’il exerce à titre personnel au sein d’instances publiques nationales ou internationales. Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de BNP Paribas et pour représenter la Banque dans ses rapports avec les tiers. Il a autorité sur l’ensemble du Groupe. Il est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises à ce titre Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social, sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et À titre interne, le règlement du Conseil d’administration dispose que le Directeur Général lui présente pour accord préalable toutes les décisions d’investissement ou de désinvestissement (hors opérations de portefeuille) d’un montant supérieur à 250 millions d’euros, ainsi que tout projet de prise ou de cession de participations (hors opérations de portefeuille) supérieures à ce seuil (§ 1)(1). Le Directeur Général doit présenter pour accord préalable au Comité des comptes du Conseil toute mission non couverte par le mandat des Commissaires aux comptes dont le montant d’honoraires (hors taxes) excède un million d’euros. 1.c La composition du Conseil – L’indépendance La composition du Conseil et son évolution ■ Sur la proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale des actionnaires du 14 mai 2014 a renouvelé le mandat de MM. Baudouin Prot, Jean-François Lepetit et de Mme Fields Wicker-Miurin, rati é la cooptation de Mme Monique Cohen en remplacement de Mme Daniela Weber-Rey et renouvelé le mandat pour une durée de trois ans, et nommé Mme Daniela Schwarzer en remplacement de Mme Hélène Ploix dont le mandat arrivait à échéance à cette Assemblée. Seize administrateurs étaient présents lors de cette Assemblée. ■ À l’issue de l’Assemblée Générale du 14 mai 2014, le Conseil d’administration était composé de 16 administrateurs dont 14 nommés La composition du Conseil d’administration a évolué au cours de l’année 2014. Suite au décès tragique de M. Christophe de Margerie, la cooptation de son remplaçant n’a pas été décidée par le Conseil d’administration avant le 31 décembre 2014. M. Baudouin Prot a remis à la disposition du Conseil son mandat d’administrateur à la date du 1er décembre 2014 et a fait valoir ses droits à la retraite. M. Jean Lemierre a été coopté pour le remplacer. Ainsi au 31 décembre 2014, le Conseil d’administration comprenait 15 administrateurs, dont 13 nommés par les actionnaires. La représentation des femmes parmi les administrateurs nommés par les actionnaires était de 38,46 % (5/13). Quatre nationalités sont (1) Les références aux § renvoient aux numéros des paragraphes du règlement intérieur du Conseil d’administration. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce La fonction de Président du Conseil d’administration de M. Baudouin Prot a pris n le 1er décembre 2014 lorsqu’il a remis à disposition du Conseil son mandat d’administrateur et que M. Jean Lemierre a été nommé à cette fonction lors de la même séance de Conseil (voir le point 3d). Le tableau ci-après présente la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance retenus par le Code de gouvernement d’entreprise pour dé nir l’indépendance des administrateurs : « » représente un critère respecté d’indépendance seln les critères Afep- Medef. « x » représente un critère non satisfait d’indépendance selon les critères Afep-Medef. Critère 1 : Statut de salarié ou de mandataire social au cours des cinq années précédentes. Critère 2 : Existence ou non de mandats croisés. Critère 3 : Existence ou non de relations d’affaires signi catives. Critère 4 : Existence de lien familial proche avec un mandataire social. Critère 5 : Ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq années précédentes. Critère 6 : Ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans. Critère 7 : Statut de l’actionnaire important. Répondent aux critères d’indépendance retenus par le Code de gouvernement d’entreprise : Mmes Monique Cohen, Marion Guillou, Laurence Parisot, Daniela Schwarzer, Fields Wicker-Miurin et MM. Pierre André de Chalendar et Jean-François Lepetit. Par ailleurs, conformément aux dispositions du Code de gouvernement d’entreprise (point 9.5), le Conseil d’administration a considéré que la composition du capital de BNP Paribas et l’absence de con it d’intérêts potentiel garantissaient l’indépendance de MM. Michel Tilmant et Emiel Pendant la période de plus de douze années d’exercice du mandat d’administrateur de M. Denis Kessler, trois Directeurs Généraux se sont succédé, chacun d’eux ayant assumé ou assumant la direction effective de la Banque avec sa propre personnalité et ses propres méthodes et pratiques. L’actuel Directeur Général n’est dans cette position que depuis trois ans. En conséquence, le Conseil d’administration a considéré que l’esprit critique dont fait preuve M. Denis Kessler se renouvelle à chaque changement de la direction effective, garantissant ainsi son indépendance. Le Conseil a également tenu compte de la compétence nancière de M. Denis Kessler, indispensable à la compréhension des mécanismes bancaires (Docteur d’État en Sciences économiques et diplômé des Hautes Études Commerciales), renforcée par ses fonctions de Président-Directeur Général de l’une des sociétés de réassurance Plus de la moitié des administrateurs de BNP Paribas sont donc indépendants au regard des critères retenus par le Code de gouvernement d’entreprise et de l’appréciation qu’en a fait le Conseil d’administration Les deux administrateurs élus par les salariés, Mme Nicole Misson et M. Thierry Mouchard, ne sont pas reconnus comme indépendants selon les critères du Code de gouvernement d’entreprise en dépit de leur statut et de leur mode d’élection qui constituent pourtant une garantie Un administrateur dont la rati cation de la cooptation sera soumise à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015, M. Jean Lemierre, et deux administrateurs nommés par les actionnaires, MM. Michel Pébereau, Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Président d’Honneur, et Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général, ne répondent pas aux critères du Code de gouvernement d’entreprise ■ Les administrateurs sont informés des périodes pendant lesquelles ils peuvent, sauf circonstances particulières, effectuer d’éventuelles transactions sur le titre BNP Paribas (§ 18). Le Conseil d’administration considère que les principales qualités personnelles propres à assurer, au-delà du respect des critères dé nis par le Code de gouvernement d’entreprise, l’indépendance des ■ Les administrateurs ont déclaré, au titre des diligences d’application des normes comptables, n’avoir béné cié d’aucun concours nancier de BNP Paribas ou d’une société du Groupe qui n’ait été consenti à ■ la compétence, fondée sur l’expérience et la capacité de compréhension des enjeux et des risques ; ■ le courage, notamment celui d’exprimer sa pensée et de formuler ■ la disponibilité, qui permet d’avoir le recul nécessaire et favorise l’implication de l’administrateur dans l’exercice de son mandat ; ■ l’affectio societatis, qui nourrit l’engagement de l’administrateur à l’égard de la société, au sein du Conseil qui représente collectivement les actionnaires ; l’affectio societatis favorise notamment la bonne compréhension par l’administrateur de la culture de l’entreprise et La procédure de sélection des administrateurs associe les informations et les appréciations des membres du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations à celles du Président du Conseil d’administration en vue de retenir, conformément aux critères dé nis par le Conseil, les candidatures susceptibles de réunir les qualités personnelles et ■ À la connaissance du Conseil, les administrateurs ne sont pas dans une situation de con it d’intérêts. Le règlement intérieur du Conseil (§ 19) leur enjoint, en tout état de cause, de faire part de toute situation de con it d’intérêts même potentiel et de s’abstenir de participer au vote de la délibération correspondante. Le règlement intérieur prévoit qu’un administrateur qui ne s’estimerait plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil dont il est membre, doit démissionner. ■ À la connaissance du Conseil, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil et aucun d’entre eux n’a été condamné pour fraude ni n’a été associé en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que Directeur Général à toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation, au cours des cinq ■ À la connaissance du Conseil, aucune incrimination et/ou sanction publique of cielle n’a été prononcée à l’encontre d’un membre du Conseil d’administration. Aucun administrateur n’a fait l’objet d’une interdiction d’exercer ès qualités au cours des cinq dernières années ■ Indépendamment des conventions et engagements réglementés, il n’existe pas de disposition ou d’accord avec les principaux actionnaires, des clients, des fournisseurs ou autres, en vertu desquels un membre du Conseil d’administration a été choisi. ■ Les administrateurs doivent exercer leur mandat de façon responsable, notamment en ce qui concerne la réglementation relative aux opérations d’initiés. Ils sont, en particulier, tenus au respect des prescriptions légales relatives à la dé nition, à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées. Aux termes du règlement intérieur, ils doivent s’abstenir d’effectuer sur le titre BNP Paribas des opérations qui pourraient être considérées comme spéculatives (§ 18). ■ En application du règlement intérieur, chaque administrateur peut demander à se faire communiquer par le Président ou le Directeur Général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, a n de participer ef cacement aux réunions du Conseil d’administration et de prendre une décision éclairée, dès lors qu’il s’agit de documents utiles à la prise de décision et reliés aux pouvoirs du Conseil (§ 4). ■ Les administrateurs ont librement accès aux comptes rendus des ■ Les séances des Comités sont mises à pro t pour actualiser, sur des dossiers thématiques correspondant à l’ordre du jour, l’information des administrateurs. En outre, le Conseil est tenu informé de l’évolution de la réglementation bancaire et des textes de référence en matière de gouvernance. Le séminaire stratégique qui s’est tenu le 17 décembre 2014 comprenait une session portant sur les nouvelles réglementations à venir et leur incidence sur le plan à moyen et long terme du Groupe. ■ Un Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations élargi s’est tenu le 23 septembre 2014 sur l’application de la directive européenne Capital Requirement Directive 4 (CRD 4 ) dans son volet gouvernance transposée en droit français en 2014. Les derniers textes de transposition ayant été publiés n 2014, des travaux sont en cours au sein des Comités et du Conseil d’administration pour procéder aux ■ Lors de son entrée en fonction, le nouvel administrateur reçoit une documentation sur le Groupe, ses caractéristiques, son organisation, ses états nanciers récents et un ensemble de références sur les informations disponibles sur le site internet du Groupe. Le Secrétaire du Conseil lui communique les principales dispositions légales relatives à la dé nition, à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées. Il lui remet le règlement intérieur du Conseil d’administration et organise à son intention un programme de rencontres de travail avec les responsables opérationnels et fonctionnels du Groupe, correspondant aux besoins de son mandat ■ En 2014, ont été organisées à l’intention des administrateurs récemment nommés ou élus et de ceux qui ont souhaité y participer : une demi-journée consacrée à une présentation sur les risques et une journée portant sur les principes du métier BNP Paribas Securities Services (BP2S), son évolution et son positionnement ; sur l’évolution des normes comptables ; sur les stress tests et Asset Quality Review (AQR), examen de la qualité des actifs de 130 banques européennes les plus importantes de la zone euro et des tests de résistance lancés par les autorités bancaires européennes (Risques) ; sur les marchés allemand et polonais. Les administrateurs présents ont rencontré à Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ Le Conseil d’administration s’est réuni à 20 reprises en 2014, dont treize fois sur convocation exceptionnelle. La participation moyenne des administrateurs aux séances du Conseil a été de 94 %. Le Conseil s’est, en outre, réuni une fois pour un séminaire stratégique. ■ Le Comité des comptes s’est réuni à quatre reprises avec un taux d’assiduité de ses membres de 95 %. ■ Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité s’est réuni à cinq reprises avec un taux d’assiduité de 100 %. commune avec un taux d’assiduité de 100 %. Ces deux Comités se sont ainsi réunis, ensemble ou séparément, douze fois au cours de ■ Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations s’est réuni à six reprises, dont deux séances se sont tenues en présence des Présidents des autres Comités et d’un administrateur, M. Michel Tilmant, en considération de son expérience acquise en sa qualité d’ancien dirigeant d’une banque internationale. Hors Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations élargi, le taux ■ Le Comité des rémunérations s’est réuni six fois avec un taux d’assiduité ■ Le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité se sont par ailleurs réunis trois fois en séance ➤ ASSIDUITÉ AUX SÉANCES DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2014 M. COHEN (à compter du 12/02/2014) D. SCHWARZER (à compter du 14/05/2014) La colonne 1 recense les présences en séance. La colonne 2 recense le nombre de séances. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Composition des Comités spécialisés (au 31 décembre 2014) (cid:0) : Président de Comité ; ◊ : Membre de Comité ; ∆ : Administrateur élu par les salariés. 3\. LES TRAVAUX DU CONSEIL EN 2014 ■ Le Conseil a pris connaissance du plan de développement 2014-2016 Le Conseil d’administration détermine la stratégie et les orientations de l’activité de BNP Paribas sur la proposition de la Direction Générale, qui en présente les éléments essentiels au terme d’un processus interne Il examine et décide des opérations d’importance stratégique (§ 1) conformément aux dispositions de son règlement intérieur. Il suit la mise en œuvre des objectifs qu’il a approuvés, notamment lors des délibérations sur les comptes et sur le budget. Il est informé régulièrement de la situation de liquidité et des ■ Le Conseil d’administration a délibéré à plusieurs reprises de la situation de l’économie et des marchés. Il a approuvé la mise en œuvre des mesures d’adaptation portant sur l’adéquation des fonds propres aux nouvelles exigences réglementaires nationales, européennes et internationales, la dimension du bilan et la liquidité qui lui ont été ■ Il a pris connaissance de l’état d’avancement des travaux réalisés par la Direction Générale dans le cadre du Recovery and Resolution Plan (Plan de Rétablissement et de Résolution) demandé par le Financial Stability Board (FSB) et par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de ■ Le Conseil a délibéré de la comparaison des performances de la Banque avec ses concurrents ainsi que de son bilan, sur la base des résultats ■ Il a délibéré de la politique de BNP Paribas en matière d’égalité ■ Il a été informé des résultats de l’enquête annuelle sur la satisfaction des collaborateurs (Global People Survey) et des actions qui en ont ■ renforcer encore la proximité avec les clients particuliers (par le développement des innovations digitales), les entreprises (en s’appuyant sur son dispositif européen et mondial) et la clientèle des institutionnels (avec une approche plus coordonnée au travers d’une coopération rapprochée entre les métiers de marché, le métier ■ s implifier notre organisation et nos modes de fonctionnement ■ p oursuivre l’amélioration de l’ef cacité opérationnelle (Ef cient) ; ■ adapter certains métiers à leur environnement économique et réglementaire (BNL, Marchés de capitaux, Investment Partners) ; ■ réussir les initiatives de développement – dans certaines géographies (Asie-Paci que, CIB – Amérique du Nord, Allemagne et Turquie) et poursuivre le développement de métiers spécialisés leaders dans leur secteur (Personal Finance, Assurance, Securities Services, Arval, Leasing Solutions et Real Estate). ■ Dans le cadre du programme de rachat par la société de ses propres actions autorisé par l’Assemblée Générale, il a délibéré sur le montant des enveloppes affectées aux différents objectifs dudit programme. ■ Le Conseil a été informé de la politique menée par BNP Paribas dans le domaine de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). ■ Il a pris connaissance de la résiliation du protocole d’accord de ■ Il a été informé des conséquences pour le Groupe des événements survenus en Ukraine et de l’impact sur l’activité de sa liale UkrSibbank. ■ Il a été informé de l’état des embargos américains et européens sur la Russie et des conséquences sur les transactions commerciales. ■ Il a convoqué la masse des porteurs du TSDI de 500 millions USD émis ■ Il a autorisé la Direction Générale à procéder à la création et à l’émission, en France ou à l’étranger, de titres de créances (obligations Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce et titres assimilés, incluant de façon non limitative les EMTN, les USMTN et les titres subordonnés, à durée déterminée ou indéterminée). lui a conféré tous pouvoirs pour prendre toutes mesures nécessaires ■ Il a approuvé le projet de fusion-absorption de la société Cortal Consors ■ Il a approuvé la participation à l’augmentation de capital de la Bank ■ Il a adopté le projet d’acquisition de 100 % de la banque allemande ■ Le Conseil a été informé de la nalisation du dossier d’acquisition de la banque polonaise Bank Gospodarki Sywnosciowej (BGZ) qu’il avait autorisée en 2013 et de la nalisation de la prise de contrôle de la société La S er par le Groupe. ■ Il a approuvé le projet de fusion-absorption de la société Omnium de Gestion et de Développement Immobilier (OGDI) par BNP Paribas. ■ Le Conseil a été informé de la nouvelle organisation de la Direction Générale de BNP Paribas intervenue le 1er juillet 2014. ■ Le Conseil a délibéré sur la stratégie et les enjeux des activités du Groupe aux États-Unis au regard des nouvelles réglementations américaines et a décidé la création d’une Intermediary Holding Company (IHC) avec une gouvernance regroupant les activités du Groupe aux États-Unis (à l’exception de celles de la succursale). ■ Il lui a été rappelé la nécessité de mise à jour des obligations déclaratives requises au titre de l’enregistrement de la Banque en ■ Le Conseil d’administration s’est réuni, comme les années précédentes, pour un séminaire stratégique consacré, entre autres, à l’évolution du Plan de développement 2014-2016 avec des analyses sur l’évolution des marchés domestiques et des marchés de CIB, aux réglementations à venir (2016-2018) ; il a examiné les enseignements stratégiques pour Sur le rapport du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité œuvrant sur la base des informations délivrées par la Direction Générale, le Conseil d’administration a régulièrement délibéré de l’environnement économique, nancier et réglementaire, notamment prudentiel. Il a été informé de l’évolution des risques ainsi que de la situation de liquidité de la banque. ■ Le Conseil d’administration a débattu tout au long de l’année de la politique de liquidité en considération de la situation des marchés, et des dispositions prises ou envisagées par les autorités de régulation internationales ou nationales. Dans un environnement dif cile, il a été informé des mesures prises par la Direction Générale pour faire face aux changements et à leurs conséquences sur la quantité, la qualité et le coût de la liquidité. Il a pris note des dispositions mises en œuvre par la Direction Générale pour suivre les besoins de nancement des métiers ainsi que des résultats obtenus en 2014 dans ce domaine. ■ Il a pris connaissance des conditions de prix et de maturité des émissions de titres de créances, notamment obligations et titres assimilés réalisées en 2013 et 2014. ■ Il a revu les modi cations apportées au Recovery and Resolution Plan (RRP) suite à la demande des régulateurs et superviseurs et dont la version actualisée a été remise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Il a autorisé le Directeur Général à compléter le plan de résolution de certaines entités du Groupe aux États-Unis et ■ Il a également examiné les nouvelles réglementations françaises et européennes imposant notamment de nouveaux cadres en matière ■ Il a été informé du processus lié à l’exercice de l’Asset Quality Review (AQR) et des stress tests initiés par l’European Banking Authority (EBA) et la Banque Centrale Européenne (BCE), ainsi que des résultats et de l'impact sur le ratio de solvabilité. ■ Il a validé la présentation annuelle ICAAP – Internal Capital Adequacy ■ Sur la base de la politique de pro l de risque (Risk Pro le Statement) de BNP Paribas qu’il a approuvée en 2013 et du tableau de bord présentant la mesure des indicateurs retenus pour représenter ce pro l de risque, le Conseil a examiné les différentes catégories de ■ Il a pris connaissance des conclusions des travaux du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité sur les risques du Groupe. Il a délibéré des principaux enjeux identi és, en particulier en ce qui concerne l’exposition aux dettes souveraines. Il a été régulièrement informé de l’évolution du coût du risque par métier et par zone géographique, ainsi que des principaux risques recensés. ■ Le Conseil a été régulièrement informé au cours du premier semestre 2014 de l’évolution des procédures administratives et judiciaires initiées par les autorités américaines relatives à la revue par ces mêmes autorités de transactions libellées en US dollar. Le Conseil s’est réuni à de nombreuses reprises (au cours du premier semestre, 13 conseils dont 9 réunis spéci quement sur ce sujet) a n de suivre l’avancement des discussions menées avec les autorités américaines que sont la Fed (Federal Reserve), l’OFAC (Of ce of Foreign Assets Control), le DOJ (Department of Justice), le DFS (Department of Financial Services) et le DANY (District Attorney of New York Attorney) et d’en débattre. La Conseil a accepté que la banque plaide coupable selon les termes du droit américain et verse une pénalité de 6,6 milliards d’euros aux autorités américaines. En n, le Conseil et ses Comités ont veillé à analyser les différentes étapes du dossier et les conséquences à en tirer sur le fonctionnement des métiers et du dispositif de contrôle ■ Il a entendu les conclusions des travaux effectués conjointement par le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité sur la base du rapport établi au titre de l’année 2013 sur la mesure et la surveillance des risques, conformément aux dispositions du Règlement CRBF 97-02 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d’investissement, et remplacé par l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Il a procédé à l’évaluation de l’ef cacité des politiques et des dispositifs mis en place. ■ Le Conseil d’administration a reçu communication du rapport 2013 sur la conformité et du rapport 2013 sur le contrôle permanent, le risque opérationnel et la continuité d’activité. Sur ces rapports, il a entendu les commentaires du Président du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. Il a été informé de l’évolution des moyens Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ Il a été informé des principaux résultats du contrôle périodique en 2013 et au 1er semestre 2014 ainsi que de la synthèse des observations ■ Le Conseil a noté que les plans d’audit présentés par les Commissaires aux comptes leur permettaient d’accomplir leurs diligences de manière ■ Il a été informé des enseignements du programme mis en œuvre par la Direction Générale pour assurer le contrôle et la sécurité notamment des opérations de marché. Il a pris connaissance du montant des pertes et gains liés aux incidents opérationnels ainsi que des principaux Le Conseil suit la mise en place du Plan de remédiation demandée par les autorités américaines représentant la traduction des engagements pris par BNP Paribas dans le cadre du contrôle des activités réalisées ■ Le Conseil a été informé de la mise en place par la Direction Générale d’une évolution du système de contrôle interne et du renforcement des moyens et procédures en matière de conformité et de contrôle. Les axes majeurs de cette évolution sont l’intégration de la fonction Conformité avec un nouveau modèle opérationnel et de la fonction juridique, la création d’un Comité Groupe de Supervision et de Contrôle et la mise en place d’un Comité Éthique Groupe. ■ Le Conseil a entendu le compte rendu des auditions, hors la présence du Président et du Directeur Général, de l’Inspecteur Général, responsable du contrôle périodique, du responsable du contrôle permanent et de la conformité, du responsable d’ALM Trésorerie et du responsable de Group Risk Management dont les compétences couvrent l’ensemble de la politique de risque du Groupe, réalisées par le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. ■ Le Conseil a pris connaissance des échanges de correspondance avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et des commentaires du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. Il a été informé des relations avec les régulateurs à l’étranger telles qu’elles ont été rapportées par la Direction Générale. Conformément à sa pratique usuelle, le Conseil a examiné et approuvé lors de sa dernière séance de l’année, le budget 2015 présenté par la Direction Générale pour l’ensemble du Groupe, ses domaines d’activité ■ Le Conseil a examiné et approuvé les résultats du 4e trimestre 2013 et de l’année 2013, ainsi que ceux des trois premiers trimestres de ■ Il a décidé suite au démarrage des discussions avec les autorités américaines dans le cadre du dossier lié à la revue par ces mêmes autorités de transactions libellées en US dollar de constituer une provision dans les comptes au 4e trimestre 2013 sur proposition du ■ Il a pris connaissance, chaque trimestre, de l’évolution des revenus et du coef cient d’exploitation par métier. ■ Pour chaque période considérée, le Conseil a entendu la synthèse des travaux du Comité des comptes et les conclusions des Commissaires ■ Le Conseil a délibéré de l’évolution des fonds propres et du ratio de solvabilité à la lumière des nouvelles réglementations et de nouvelles demandes du régulateur. Il a été informé du résultat de l’Asset Quality Review et des stress tests initiés par la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’European Banking Authority (EBA) et de son impact sur le ■ Le Conseil a été informé des choix signi catifs liés à l’application des principes comptables qui ont été examinés par le Comité des comptes sur le rapport conjoint des Commissaires aux comptes et du ■ Il a entendu les commentaires du Comité des comptes sur la synthèse du contrôle interne comptable examinée, chaque trimestre, par ce ■ Le Conseil a entendu le compte rendu des auditions des Commissaires aux comptes et du responsable Finance Groupe, réalisées par le Comité des comptes hors la présence du Président et du Directeur Général. ■ Le Conseil a reçu communication du rapport sur le nancement à moyen et long terme en 2013 et au 1er semestre 2014 ; il a entendu les commentaires de la Direction Générale sur les conditions d’exécution des programmes. Il a également été régulièrement informé de la rentabilité de la production nouvelle des crédits. ■ Il a pris connaissance du rapport ICAAP – Internal Capital Adequacy Assessment Process. Ce rapport, présenté à la séance commune du Comité des comptes et du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité, vise à s’assurer que la Banque fait une bonne évaluation de ses risques (de concentration, opérationnel, informatique), qu’elle a mis en place des contrôles adéquats, et qu’elle dispose et disposera des fonds propres nécessaires pour faire face à ces risques. ■ Il lui a été rendu compte des rachats d’actions effectués dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale. ■ Le Conseil a examiné et arrêté, lors de chaque séance consacrée aux résultats, les projets de communiqués et approuvé le rapport du ■ Il a été informé des notations nancières long terme de l’entreprise données par les principales agences de notation. Elles sont reprises dans le Document de référence et rapport nancier annuel dans la section Chiffres clés, du chapitre 1 Présentation du Groupe BNP Paribas. Évolution de la gouvernance de BNP Paribas Le 1er décembre 2014, M. Jean Lemierre, suite à un processus d’examen approfondi de personnalités externes et internes, initié et réalisé par le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations, a été coopté administrateur en remplacement de M. Baudouin Prot et nommé Président du Conseil d’administration à l’unanimité (voir 4.c). Il a été décidé de faire appel pour la première fois à un cabinet externe a n de réaliser l’évaluation du Conseil d’administration et de ses Comités spécialisés, qui depuis maintenant 13 ans font l’objet d’une évaluation interne. Cette décision prise par le Conseil le 30 octobre 2014 satisfait aux dispositions de la directive européenne CRD 4 retranscrites dans le Code monétaire et nancier. Il est en effet stipulé que le Comité des nominations doit « évaluer l’équilibre et la diversité des connaissances, Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce des compétences et des expériences dont disposent individuellement et collectivement les membres du Conseil d’administration ». S’agissant d’une nouvelle disposition, le Conseil a décidé de con er à un cabinet Cette évaluation a été réalisée d’une part sur la base d’un questionnaire établi par le cabinet comprenant plus d’une centaine de questions et portant sur la composition et le fonctionnement du Conseil, ses principaux domaines de responsabilité et d’activité tels que décrits dans le présent rapport, la compétence des administrateurs, les travaux des comités spécialisés, les sujets prioritaires des Conseils et la pertinence des comptes rendus, et d’autre part d’entretiens individuels animés par le cabinet externe. Il en ressort des satisfactions certaines sur la gouvernance de la banque et des attentions à porter sur la mise en œuvre de la directive CRD 4 notamment dans sa composante de surveillance Évolution de la composition du Conseil ■ Dans le cadre du processus décrit ci-dessus, le Conseil a évalué l’indépendance des administrateurs en considération des qualités définies au point 1.c du présent rapport (compétence, courage, disponibilité et affectio societatis) ainsi que la compétence des membres de chacun de ses Comités. Il a délibéré des propositions relatives à sa composition susceptibles d’être soumises à l’approbation ■ Le Conseil a retenu la proposition de cooptation de Mme Monique Cohen en remplacement de Mme Daniela Weber-Rey jusqu’à la n du mandat de celle-ci. Le Conseil d’administration a proposé à l’Assemblée Générale de nommer Mme Daniela Schwarzer pour une durée de trois ans en remplacement de Mme Hélène Ploix qui n’avait pas demandé le renouvellement de son mandat. Il lui a également été proposé de renouveler les mandats de MM. Baudouin Prot, Jean-François Lepetit Le rapport 2013 du Président a été approuvé par le Conseil d’administration, et le présent rapport 2014 a été approuvé en début ■ Les administrateurs extérieurs au Groupe(1) ne reçoivent de la part de BNP Paribas aucune autre rémunération que les jetons de présence. ■ En rémunération de leur activité au Conseil d’administration, les jetons de présence alloués aux administrateurs comportent une part xe et une part variable importante déterminée en fonction de la participation ■ Comme cela avait été décidé par le Conseil en juillet 2013, pour une application à compter de 2014, la part xe des jetons de présence est xée à 17 000 euros en 2014 pour tous les administrateurs. ■ Pour les administrateurs résidant en France, la part variable des jetons de présence est calculée sur la base de 2 400 euros par séance programmée (sur la base de 7 séances par an) et de 3 800 euros par ■ Pour les administrateurs résidant hors de France, la part variable des jetons de présence est calculée sur la base de 3 600 euros par séance programmée et de 4 000 euros par séance exceptionnelle. ■ En rémunération de leur activité dans les Comités spécialisés, les Présidents de Comités reçoivent 5 000 euros par séance et les autres membres 2 000 euros. Il n’y a plus de distinction entre la part xe et la part variable par séance pour les Comités spécialisés. ■ Le Conseil a approuvé la proposition du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations relative à la répartition des jetons ■ Le tableau des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’administration gure dans la section Rémunérations du point 2.1 ■ Le Conseil d’administration a arrêté les principes de rémunération des mandataires sociaux au titre de 2014. Ces dispositions sont décrites dans la section Rémunérations du point 2.1 du présent chapitre. Ni le Président, ni le Directeur Général, ni les Directeurs Généraux délégués n’ont participé à la préparation des décisions concernant leur rémunération et n’ont pris part aux délibérations correspondantes ■ Les décisions du Conseil d’administration ont été rendues publiques conformément au Code de gouvernement d’entreprise et sont publiées sur le site internet de la Banque. ■ Sur la proposition du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration a déterminé les rémunérations variables des dirigeants mandataires sociaux selon les mêmes modalités que celles appliquées en 2013. Elles sont régulièrement réexaminées et font l’objet d’une communication dans le cadre de l’information réglementée. Le Conseil a constaté les résultats des calculs liés aux critères chiffrés portant sur la performance du Groupe ou des domaines d’activité sous leur supervision pour les Directeurs Généraux délégués. Il a apprécié comment les objectifs personnels avaient été atteints en considération notamment de son évaluation des capacités d’anticipation, de décision, d’animation et d’exemplarité mises en œuvre par chacun des mandataires sociaux. Le Conseil d’administration s’est assuré de la cohérence de l’évolution de la rémunération variable avec celle du résultat du Groupe BNP Paribas. ■ Le Conseil a décidé de supprimer la rémunération variable annuelle de l’ancien Président a n de se mettre en conformité avec les pratiques usuelles désormais pour les Présidents « dissociés ». ■ Le Conseil a xé pour le nouveau Président du Conseil d’administration sa rémunération à compter du 1er décembre 2014. Elle est exclusivement constituée d’une rémunération xe annuelle. ■ Le Conseil a décidé de modifier la rémunération fixe avec effet au 1er janvier 2015 de M. Philippe Bordenave, Directeur Général délégué, suite à la réorganisation de la Direction Générale entraînant l’accroissement de ses domaines de responsabilité. ■ Sur la proposition du Comité des rémunérations, le Conseil a approuvé les caractéristiques d’un plan de rémunération à long terme destiné à assurer l’intéressement des dirigeants mandataires sociaux à la création de valeur sur longue période basé sur une stricte évolution du cours de Bourse, tout en assurant une performance durable et continue (1) Administrateurs membres du Groupe : Mme Nicole Misson, MM. Thierry Mouchard, Jean-Laurent Bonnafé et Baudouin Prot jusqu’au 1er décembre 2014 et à compter de cette date Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce par rapport à celle d’autres banques européennes. Il s’était assuré en 2011 auprès du Comité des sages Afep-Medef que ce plan respectait les dispositions du Code de gouvernement d’entreprise. Il a mis en œuvre ce plan au béné ce du Directeur Général et des Directeurs Rémunération des catégories de salariés soumises ■ Le Conseil a été informé par le Comité des rémunérations de l’approche des principes d’identi cation de la population des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque de l’entreprise. ■ Il a approuvé plusieurs aménagements substantiels de la politique de rémunération de cette population, particulièrement dans le cadre de la mise en place des dispositions de la directive CRD 4 à compter du 1er janvier 2014, et pris connaissance des principales orientations envisagées par la Direction Générale pour déterminer les enveloppes de rémunération pour les populations régulées au titre de 2014. Le Conseil d’administration a délibéré sur la politique de BNP Paribas en matière d’égalité professionnelle et salariale sur la base du rapport prévu par la réglementation. Il a été informé de la politique conduite par la Direction Générale pour promouvoir la diversité et veiller au respect du principe d’égalité de traitement des femmes et des hommes dans les processus de gestion de carrière et de rémunération. En 2014, il n’a pas été mis en place de Plan d’attribution d’options ou Le Comité des comptes a été composé en 2014 de M. Denis Kessler, de Mme Fields Wicker-Miurin, de MM. Emiel Van Broekhoven et Thierry Mouchard, de M. Christophe de Margerie jusqu’au 20 octobre 2014, et de Mme Monique Cohen à compter du 3 décembre 2014. Le Comité comprend une majorité de membres disposant d’une expérience et d’une compétence dans le domaine de la gestion nancière d’entreprise, des disciplines comptables et de l’information nancière (cf. Composition du Conseil d’administration). En considération de ses compétences nancières renforcées par ses fonctions de Président-Directeur Général de SCOR, société de réassurance majeure européenne, M. Denis Kessler a été désigné Président du Comité. L’actualisation de l’information et des connaissances des membres du Comité est facilitée par la présentation, par le responsable Finance Groupe présent lors des réunions, des sujets d’importance signi cative qui sont commentés et discutés en présence des Commissaires aux comptes. Les documents relatifs à l’ordre du jour, notamment les dossiers concernant les résultats et le contrôle interne comptable, sont établis selon des formats standardisés de présentation. Les missions du Comité des comptes gurent dans le règlement intérieur Le Comité des comptes s’est réuni à quatre reprises en 2014 avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 95 %. Il s’est, en outre, réuni trois fois en séance commune avec le Comité de contrôle interne, des risques et Examen des comptes et information nancière ■ Le Comité des comptes a procédé chaque trimestre à l’examen des comptes sur la base des documents et informations communiqués par la Direction Générale et des diligences effectuées par les Commissaires ■ Le Comité des comptes a analysé chaque trimestre les tableaux de synthèse des résultats consolidés, la rentabilité annualisée des capitaux propres ainsi que les résultats et la rentabilité par domaine d’activité. Il a également examiné l’évolution des ratios de solvabilité Bâle 2, Bâle 2.5 et Bâle 3 estimés ainsi que celle des actifs pondérés. ■ Il a examiné le bilan consolidé du Groupe au 31 décembre 2013 et son évolution entre cette date et le 30 juin 2014 ; il a, à cette occasion, été informé de l’évolution des engagements de hors-bilan. Une présentation trimestrielle d’un bilan cash, facilitant l’analyse de la structure du bilan et de la liquidité, complète cette présentation ■ Le Comité a passé en revue les expositions sensibles présentées conformément aux recommandations du Financial Stability Board (FSB). Il a pris connaissance de la réduction des expositions du Groupe aux dettes souveraines et examiné les conséquences des acquisitions réalisées sur le résultat du Groupe. ■ Le Comité a examiné les écarts d’acquisition et leurs ajustements ■ Il a pris connaissance des explications relatives à la Funding Valuation Adjustment (FVA) et à la Prudent Valuation Adjustment (PVA) et des ajustements apportés à la Credit Valuation Adjustement (CVA). ■ Les résultats de l’Asset Quality Review (AQR) de la Banque Centrale Européenne (BCE) et des stress tests de l’European Banking Authority (EBA) lui ont été présentés ainsi que l’impact sur le ratio de solvabilité. ■ Lors de l’examen des résultats, le Comité des comptes a entendu le responsable Finance Groupe et le responsable chargé du reporting comptable et nancier. Il a, chaque trimestre, procédé à l’audition du responsable Finance Groupe, hors la présence du Président et du Directeur Général. Il a entendu les commentaires et les conclusions des Commissaires aux comptes sur les résultats de chaque trimestre. Hors la présence du Président, du Directeur Général et du responsable Finance Groupe, le Comité a procédé à l’audition des Commissaires aux comptes et leur a posé les questions qu’il a jugées utiles. ■ Le Comité des comptes a examiné chaque trimestre la synthèse des points de contrôle signalés par les entités du Groupe dans le cadre de la certi cation de leurs états nanciers. Il a analysé à cette occasion l’évolution du niveau de risque constaté pour chacun des trente ■ Le Comité des comptes a examiné la partie du rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration 4\. LES TRAVAUX DES COMITÉS EN 2014 Aucun membre de la Direction Générale, ni le Président du Conseil d’administration, ne fait partie d’aucun Comité depuis 1997. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce et au traitement de l’information comptable et nancière ; il en a recommandé l’approbation par le Conseil d’administration. Relations avec les Commissaires aux comptes Le Comité s’est réuni à cinq reprises en 2014 avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 100 %. ■ Le Comité des comptes a reçu de chacun des Commissaires aux comptes la déclaration écrite de son indépendance. Risques de marché, risques de contrepartie, ■ Hors la présence des Commissaires aux comptes, il a été informé des honoraires qui leur ont été versés et pris connaissance du tableau de synthèse des missions non directement liées à l’audit. Il a autorisé une mission de cette nature qui a été soumise à son approbation conformément au règlement intérieur (§ 7.3). Réunions communes avec le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité ■ Les Comités ont reçu des Commissaires aux comptes un rapport écrit sur leurs principales constatations relatives aux points d’amélioration du contrôle interne, et pris connaissance des principales orientations retenues par les Commissaires aux comptes pour l’élaboration de leur plan d’audit 2014 ainsi que les points d’attention les plus signi catifs. ■ Les Comités ont été informés et suivent les risques les plus signi catifs pouvant avoir un impact à terme sur les comptes, notamment sur les enquêtes ou demandes d’informations menées par les autorités de régulation et judiciaires de plusieurs pays auprès d’un certain nombre d’institutions nancières concernant les opérations sur les marchés ■ Les Comités ont suivi l’état des discussions avec les autorités américaines dans le cadre du dossier lié à la revue par ces mêmes autorités de transactions libellées en US dollar et ont veillé à analyser les différentes étapes du dossier et les conséquences à en tirer sur le fonctionnement des métiers et du dispositif de contrôle interne. ■ Les Comités ont été informés de la mise en place par la Direction Générale d’une évolution du système de contrôle interne et du renforcement des moyens et procédures en matière de conformité et de contrôle. Les axes majeurs de cette évolution sont l’intégration de la fonction conformité avec un nouveau modèle opérationnel ainsi que l’intégration de la fonction juridique, la création d’un Comité Groupe de Supervision et de Contrôle et la mise en place d’un Comité Éthique des risques et de la conformité Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité est présidé depuis le 11 mai 2011 par M. Jean-François Lepetit. Il est composé de M. Michel Tilmant, de Mmes Nicole Misson, Hélène Ploix jusqu’au 15 mai 2014, et Marion Guillou à compter du 25 septembre 2014. Le Comité comprend une majorité des deux tiers d’administrateurs indépendants, selon les critères du Code de gouvernement d’entreprise. Il est constitué d’une majorité de membres présentant des compétences particulières en matière nancière et dans le domaine des risques en raison de leur formation ou de leur expérience. Son Président a exercé des responsabilités exécutives dans le secteur bancaire, il a été Président de la Commission des Opérations de Bourse (COB), membre du Collège de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et Président du Conseil National de la Comptabilité (CNC). Un autre de ses membres possède une expérience internationale du management bancaire. Les missions du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité gurent dans le règlement intérieur (§ 8.2). ■ Le Comité a passé en revue, lors de chacune de ses séances, l’évolution des risques de marché, des risques de contrepartie et des risques de crédit. Il a délibéré sur la base des informations présentées par Group Risk Management (GRM). Le responsable de GRM et ses adjoints spécialisés dans les différentes catégories de risques ont répondu en séance aux questions du Comité relevant de leur domaine de ■ Le Comité a pris connaissance des principales conclusions des Risk Policy Committees et des Comités Pays organisés par la Direction ■ Il a analysé les évolutions de l’économie et des marchés ainsi que les conséquences qui en résultaient pour les expositions du Groupe. Il a pris connaissance des indicateurs de concentration sectorielle et géographique. Il a examiné l’exposition du Groupe aux dettes souveraines ainsi que les principales expositions aux institutions ■ Le Comité a été informé de l’évolution de la Value at Risk (VaR) ainsi que des résultats des stress tests réalisés pour les risques de marché. ■ L e Comité a examiné la politique de pro l de risque de la Banque et passé en revue le tableau de bord élaboré pour son suivi trimestriel. ■ Il a également examiné le document Risk Pro le Statement sur le pro l de risque de la Banque élaboré annuellement. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable de Group Risk Management. ■ Le Comité a été régulièrement informé des conséquences de l’évolution des marchés et des réglementations sur la politique de liquidité du Groupe et sur l’organisation de sa gestion. Lors de chacune de ses séances, il a procédé à de larges échanges de vues avec le Président, le Directeur Général et le responsable d’Assets and Liabilities Management. Il a pris connaissance des actions mises en œuvre par la Direction Générale pour faire face à un environnement profondément ■ Il a examiné les conditions de réalisation du programme de nancement à moyen et long terme. ■ Il a approuvé l’ensemble des missions assignées d’Assets and Liabilities ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable d’ALM-Treasury. ■ Le Comité a pris connaissance des projets de rapport 2013 sur la Conformité, le contrôle opérationnel permanent et la continuité d’activité. Il a été informé de l’adaptation de l’organisation centrale de la conformité, avec la centralisation de certaines fonctions, et pris connaissance de l’état de synthèse des résultats du contrôle permanent. Il a examiné le plan d’action de contrôle permanent pour 2014 ainsi que les points d’attention concernant la continuité d’activité. Il a été informé des actions mises en œuvre et prévues en matière de prévention et de protection contre la fraude. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ Il a passé en revue les principaux incidents ainsi que les principaux litiges et contestations présentés par le responsable juridique qui depuis décembre 2014 assiste au Comité. ■ Le Comité a été informé du déroulement des discussions qui ont été entamées avec les autorités américaines à la suite des investigations et revues de transactions libellées en US dollar menées précédemment en collaboration avec ces mêmes autorités. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition du responsable de la Conformité et du contrôle ■ Le Comité a reçu communication du projet de rapport 2013 sur le contrôle périodique et examiné les résultats du Risk assessment réalisé par l’Inspection Générale ainsi que l’évolution du nombre et de la nature des recommandations formulées par cette dernière. Il a pris connaissance du rapport d’activité semestriel du contrôle périodique. ■ Le Comité a procédé, hors la présence du Président et du Directeur Général, à l’audition de l’Inspecteur Général, responsable du contrôle ■ Le Comité a examiné le projet du rapport annuel 2013 sur le contrôle interne et recommandé son approbation par le Conseil ■ Le Comité a été informé des ajustements et des demandes complémentaires demandés par les régulateurs sur le Recovery and ■ Il a pris connaissance des relations avec les régulateurs, en France et à l’étranger, telles qu’elles ont été rapportées par la Direction Générale. ■ Il a examiné les échanges de correspondances entre l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et la Direction Générale ; il en a rendu compte au Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations est présidé par M. Michel Pébereau depuis le 30 novembre 2012. Il est composé de Mme Laurence Parisot, et de Mme Marion Guillou qui a remplacé Mme Daniela Weber-Rey à compter du 27 novembre 2013. M. Christophe de Margerie avait été nommé en tant que membre de ce Comité n juillet 2014. Suite à son décès tragique, le Conseil a nommé M. Pierre- André de Chalendar le 1er décembre 2014. M. Michel Pébereau n’est pas considéré comme indépendant selon les critères de l’Afep-Medef, mais son expérience, sa connaissance du secteur et sa haute intégrité personnelle sont l es garants de sa liberté et de son sens de l’intérêt général. C e comité est par ailleurs composé d’administrateurs indépendants qui possèdent une expérience des problématiques de gouvernement d’entreprise et de con guration des équipes dirigeantes dans les entités internationales. Il associe le Président à ses travaux pour la sélection des nouveaux administrateurs, et la succession des dirigeants mandataires sociaux. Les missions du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations gurent dans le règlement intérieur (§ 11.2). Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations s’est réuni à six reprises avec une participation de 100 %. ■ Le Comité a délibéré à plusieurs reprises de l’évolution de la gouvernance du Groupe. À ce titre, le Conseil a décidé, dans le cadre de la ré exion et des mesures à prendre dans la mise en place de la directive européenne CRD 4 dans son volet gouvernance, d’élargir la composition du Comité aux Présidents du Comité des comptes, du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité et du Comité des rémunérations ainsi qu’à M. Michel Tilmant. Des premières mesures ont été présentées au Conseil par ce Comité élargi. ■ Le Comité a initié et réalisé un processus approfondi en vue du remplacement de M. Baudouin Prot au poste de Président du Conseil d’administration. Le Comité ainsi élargi a d’abord établi de façon unanime une série de critères nécessaires à la tenue du poste. Il a ensuite établi une liste à passer en revue de personnalités externes au Groupe BNP Paribas et quelques personnalités internes. Le Comité s’est réuni à deux reprises à ce sujet. Lors de sa première réunion, il a examiné les pro ls des personnalités et en a écarté la plupart. Il s’est donné un temps de ré exion avant de porter son choix lors de sa deuxième réunion sur M. Jean Lemierre dont les compétences et les qualités sont reconnues et qui a une remarquable connaissance de l’environnement des autorités publiques en particulier de régulation ■ Le Comité a préparé l’évaluation pour 2014 du Conseil d’administration, de son fonctionnement et de celui de ses Comités spécialisés. Il a proposé au Conseil le 30 octobre 2014 le choix du cabinet externe en vue de l’évaluation du Conseil d’administration tenant compte des nouvelles dispositions de la directive européenne CRD 4 telles que transposées dans le Code monétaire et nancier. ■ Il a examiné la composition du Conseil d’administration et passé en revue la situation de chaque administrateur. Il a délibéré sur la contribution de chacun aux travaux du Conseil et, le cas échéant, des Comités, en considération de ses compétences et de son implication ■ Le Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations a étudié de façon prospective et au regard des dates d’échéance des mandats de chaque administrateur l’évolution de la composition du Conseil. ■ Le Comité a proposé au Conseil de présenter les candidatures en qualité d’administrateur de Mmes Monique Cohen et Daniela Schwarzer. ■ Le Comité a examiné la partie du rapport du Président consacrée au gouvernement d’entreprise et a recommandé son approbation par le ■ Il a été informé du nouveau processus d’approbation des ■ Le Comité a procédé à la répartition des jetons de présence et l’a proposée au Conseil en vue de leur règlement. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le Comité des rémunérations est présidé par M. Pierre-André de Chalendar depuis le 6 décembre 2013. Il est composé de M. Jean-François Lepetit, de Mme Hélène Ploix jusqu’au 14 mai 2014, de Mme Nicole Misson et de Mme Monique Cohen depuis le 17 novembre 2014. Sa composition est conforme aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise : ses membres disposent d’une expérience des systèmes de rémunération et des pratiques de marché dans ce domaine et un administrateur salarié Deux membres du Comité des rémunérations sont également membres du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (M. Jean- François Lepetit et Mme Nicole Misson). Cette composition est de nature à favoriser les travaux du Conseil d’administration sur l’adéquation des principes de rémunération et de la politique de risque de BNP Paribas. Le Président n’en fait pas partie, mais est invité à participer aux échanges, hors ceux qui le concernent personnellement. Les missions du Comité des rémunérations gurent dans le règlement Le Comité des rémunérations s’est réuni à six reprises avec un taux d’assiduité de ses membres égal à 100 %. ■ Après avoir reçu une information détaillée sur les collaborateurs du Groupe dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe, le Comité a examiné les sujets relatifs à leurs rémunérations. Il a pris connaissance des paramètres retenus pour déterminer les enveloppes de rémunération variable auxquelles ils peuvent prétendre et a été informé du déroulement du processus de rémunération des salariés concernés ; il a examiné la synthèse du rapport de l’Inspection Générale sur ce processus. Il a examiné les modi cations apportées par la mise en œuvre de la directive CRD 4 sur les principes de rémunération des activités régulées et a soumis à l’approbation du Conseil d’administration, la nouvelle politique de rémunération de la population concernée. Il a pris connaissance de la liste nominative des rémunérations les plus élevées au titre de 2013. Il a été informé des correspondances de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution concernant ces sujets. ■ Il a pris connaissance du nouveau périmètre de la population régulée. ■ Le Comité a déterminé et proposé au Conseil d’administration la rémunération variable des mandataires sociaux dirigeants au titre de 2013 ainsi que les dispositions destinées à différer sur plusieurs années et indexer sur l’évolution du cours de l’action une partie de ■ Il a délibéré des dispositifs susceptibles d’intéresser les dirigeants mandataires sociaux à la création de valeur sur une longue période. Il a proposé au Conseil de reconduire les conditions du plan de rémunération à long terme intégralement conditionnel et indexé sur l’évolution du cours de l’action BNP Paribas. ■ Il a proposé au Conseil de modi er ce plan en tenant compte de la nouvelle disposition de la directive CRD 4 au regard de la limitation de la rémunération variable par rapport à la rémunération xe. Il a proposé au Conseil d’administration de mettre en œuvre ce plan au béné ce du Directeur Général et des Directeurs Généraux délégués. ■ Il a déterminé les principes de la politique de rémunération, les rémunérations, indemnités et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux des liales du Groupe entrant dans le seuil xé par la loi et qui ont délégué au Comité ces missions. ■ Le Comité a été informé des rémunérations variables déterminées au titre de 2013 par le Directeur Général pour les membres du Comité Exécutif non mandataires sociaux. Il a contrôlé début 2015 les rémunérations du responsable des Risques et du responsable de la Conformité qu’il a soumis à l’approbation du Conseil. ■ Il a revu les ches du « S ay on P ay » relatives à chacun des mandataires sociaux ainsi que les résolutions relatives aux rémunérations versées aux collaborateurs régulés et au relèvement du ratio maximum entre rémunération xe et rémunération variable. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le règlement intérieur mis à jour le 12 février 2014 est reproduit ci-après Toute opération stratégique signi cative se situant hors des orientations approuvées fait l’objet d’une approbation préalable par le Conseil. Dans la mesure où le Conseil d’administration leur a délégué les pouvoirs nécessaires pour procéder à l’émission d’obligations et de titres assimilés ainsi qu’à l’émission de titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital de BNP Paribas, le Directeur Général ou les Directeurs Généraux délégués lui rendent compte de l’émission desdits emprunts ou titres. Le fonctionnement du Conseil d’administration et le mode de Direction Générale de BNP Paribas sont définis par le Code de C ommerce, le Code Monétaire et Financier, les dispositions édictées par les autorités régulatrices, les statuts de la S ociété et le présent règlement. Le Conseil d’administration prend en compte, en tant que de besoin, les recommandations de Place relatives au Gouvernement d’entreprise. Le Conseil d’administration est une instance collégiale qui représente collectivement l’ensemble des actionnaires et qui agit en toutes circonstances dans l’intérêt social de l’entreprise. Il veille à l’équilibre de sa composition et à la pertinence de son fonctionnement pour agir au mieux de cet intérêt et exercer ses missions. Il détermine, sur proposition du Directeur Général, la stratégie et les orientations de l’activité de BNP Paribas et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de l’entreprise et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il décide du cumul ou de la dissociation des fonctions de Président et Il xe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur Général. Il approuve le rapport du Président joint au rapport de gestion. Il procède, ou fait procéder par un ou plusieurs administrateurs, ou par un Comité spécialisé existant ou constitué ad hoc : ■ aux évaluations et aux contrôles qu’il juge nécessaires en application de la réglementation en vigueur ; ■ au contrôle de la gestion de l’entreprise et de la sincérité de ses ■ à l’examen et à l’arrêté des comptes ; ■ à la communication aux actionnaires et aux marchés d’une information Le Président, ou le Directeur Général en cas de dissociation des fonctions, lui soumet, au moins une fois par an, les projets de budget, de rapport de gestion, ainsi que les projets des divers rapports légaux et réglementaires. Il lui présente pour accord préalable toutes les décisions d’investissement ou de désinvestissement (hors opérations de portefeuille) d’un montant supérieur à 250 millions d’euros, ainsi que tout projet de prise ou de cession de participation (hors opérations de portefeuille) supérieur à ce seuil. Il lui rend compte périodiquement des opérations signi catives dont le montant est inférieur à cette limite. 2\. Relations avec les autres organes de la s ociété Dans les relations avec les autres organes de la S ociété et vis-à-vis de l’extérieur, le Président est le seul à pouvoir agir au nom du Conseil et à s’exprimer en son nom, sauf circonstances exceptionnelles, et hormis mission particulière ou mandat spéci que con é par le Conseil En étroite coordination avec la Direction Générale, il peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau, notamment les grands clients et les pouvoirs publics, aux plans national et international. Il veille au maintien de la qualité des relations avec les actionnaires en étroite coordination avec les actions menées dans ce domaine par la Il veille à ce que soient établis et mis en œuvre, aux meilleurs niveaux, Il veille au bon fonctionnement des organes de BNP Paribas. Avec le concours du Comité de gouvernement d’entreprise et des nominations, et sous bénéfice de l’approbation du Conseil et de l’Assemblée générale des actionnaires, il s’efforce de construire un Conseil ef cace et équilibré, et de gérer les processus de remplacement et de succession concernant le Conseil et les nominations dont celui-ci a à Le Président organise les travaux du Conseil d’administration. Il xe le calendrier et l’ordre du jour des réunions du Conseil et le convoque. Il veille à la bonne organisation des travaux du Conseil de manière à en promouvoir le caractère décisionnaire et constructif. Il anime les travaux du Conseil et coordonne ses travaux avec ceux des Comités spécialisés. Il s’assure que le Conseil consacre le temps nécessaire aux questions intéressant l’avenir de la S ociété et notamment sa stratégie. Il s’assure que les administrateurs extérieurs à la S ociété aient une bonne Il veille à maintenir une relation étroite et con ante avec le Directeur Général. Il lui apporte son aide et ses conseils tout en respectant ses Le Président dirige les travaux du Conseil a n de le mettre à même d’accomplir toutes les missions qui lui reviennent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Il s’assure que les informations nécessaires à l’exercice de ses missions soient fournies au Conseil en temps voulu et sous une forme claire et Le Président est tenu régulièrement informé par le Directeur Général et les autres membres de la Direction Générale des événements et situations signi catifs relatifs à la vie du Groupe, notamment : stratégie, organisation, projets d’investissement et de désinvestissement, opérations nancières, risques, états nanciers. Il reçoit du Directeur Général l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. le nom des administrateurs réputés présents au sens du paragraphe Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux transcrits sur un registre spécial conformément à la législation en vigueur. Le Secrétaire du Conseil est habilité à délivrer et certi er les Les décisions du Conseil d’administration sont exécutées, soit par le Président, le Directeur Général, en cas de dissociation des fonctions, ou un Directeur Général délégué, soit par tout délégué spécial que le Il peut demander au Directeur Général toute information propre à éclairer le Conseil et ses Comités dans l’accomplissement de leur mission. du Président et de la Direction Générale Il peut entendre les Commissaires aux comptes en vue de la préparation des travaux du Conseil et du Comité des comptes. Le Conseil procède régulièrement à l’évaluation de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions. Il procède régulièrement, et au moins une fois par an, hors la présence des intéressés, à l’évaluation des performances du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux délégués et ré échit à l’avenir du Pour faciliter l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs de BNP Paribas, des Comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil d’administration. Leurs attributions ne réduisent ni ne limitent les Le Président du Conseil d’administration s’assure que le nombre, les missions, la composition, le fonctionnement des Comités soient en permanence adaptés aux besoins du Conseil et aux meilleures pratiques Lorsqu’il l’estime nécessaire, il participe aux séances des Comités, avec Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans la participation du management de la banque. Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, de questions relevant de la compétence de ce Comité, telle que dé nie Ils émettent des avis destinés au Conseil d’administration. Les Présidents des Comités, ou en cas d’empêchement un autre membre du même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux à la plus Un compte rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, aux administrateurs qui le souhaitent. A n de prendre en compte la nature et les spéci cités des activités bancaires, les Comités du Conseil comprennent : le Comité des comptes, le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité, le Comité des rémunérations, le Comité de gouvernement d’entreprise et des Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et que, notamment, ils disposent de l’information requise pour leur participation aux travaux du Conseil, et qu’ils disposent de la collaboration adéquate des responsables de la S ociété au fonctionnement des Comités spécialisés. Il s’assure en outre que les administrateurs participent effectivement aux travaux du Conseil, avec assiduité, Il rend compte dans un rapport joint au rapport de gestion des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, des procédures de contrôle interne mises en place par la S ociété et des éventuelles limitations que le Conseil apporte aux pouvoirs du Directeur Général. Chaque administrateur peut demander à se faire communiquer par le Président ou le Directeur Général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, afin de participer ef cacement aux réunions du Conseil d’administration et de prendre une décision éclairée, dès lors qu’il s’agit de documents utiles à la prise de décision et reliés aux pouvoirs du Conseil. Les demandes sont adressées au Secrétaire du Conseil d’administration qui en informe le Président ainsi que, en cas de dissociation des fonctions, Les documents ainsi mis à la disposition de l’administrateur sont consultés au secrétariat du Conseil d’administration ou auprès du collaborateur compétent du Groupe lorsque le Secrétaire du Conseil l’estime préférable pour des raisons de commodité ou de con dentialité. Il se réunit un minimum de quatre fois par an et autant de fois que les Les convocations peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identi cation et garantissant leur participation effective, dont la nature et les conditions d’application sont déterminées par la loi. Il est tenu un registre de présence, signé par les administrateurs participant à la séance du Conseil d’administration et qui mentionne Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le Comité se réunit au moins quatre fois par an. Le Comité des comptes comprend au moins les deux tiers de ses membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la B anque. Le Comité a pour missions d’analyser les États nanciers trimestriels, semestriels et annuels diffusés par la S ociété à l’occasion de l’arrêté des comptes et d’en approfondir certains éléments avant leur présentation Le Comité examine toutes questions relatives à ces comptes et documents financiers : choix des référentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de Le Comité analyse au moins deux fois par an la synthèse de l’activité et les résultats du contrôle interne comptable et nancier sur la base des informations qui lui sont transmises par la Direction Générale. Il prend connaissance des incidents révélés par le contrôle interne comptable et nancier, déclarés en considération des seuils et critères dé nis par le Conseil d’administration et en rend compte au Conseil d’administration. Il est informé par le Président du Conseil d’administration de l’absence éventuelle d’exécution de mesures correctrices décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne comptable et nancier, qui aurait été portée directement à sa connaissance par le responsable du c ontrôle p ériodique et en rend compte au Conseil d’administration. 7.3 Relations avec les Commissaires aux comptes Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions de contrôle légal et soumet au Conseil le résultat de cette Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe BNP Paribas aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que BNP Paribas représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à Il donne son accord préalable pour toute mission dont le montant d’honoraires (hors taxes) excède 1 million d’euros. Le Comité rati e a posteriori les autres missions sur présentation de Finance Groupe. Le Comité approuve la procédure d’agrément et de contrôle rapide de Finance Groupe sur toute mission « non-audit » dont le montant serait supérieur à 50 000 euros. Le Comité reçoit tous les ans un compte rendu de Finance Groupe sur l’ensemble des missions « non-audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe. Il reçoit des Commissaires aux comptes un rapport écrit sur leurs principales constatations relatives aux dé ciences du contrôle interne, Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le déroulement de la mission d’audit. Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le collège des Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la banque. Le Comité se réunit en présence du collège des Commissaires aux comptes, pour l’examen des comptes trimestriels, semestriels et annuels. Toutefois, les Commissaires aux comptes n’assistent pas à tout ou partie de séance traitant de leurs honoraires et du renouvellement de leur Les Commissaires n’assistent pas à tout ou partie de séance lorsque le Comité traite de cas particuliers intéressant l’un des leurs. Sauf circonstances exceptionnelles, les dossiers de résultats et comptes trimestriels, semestriels et annuels sont envoyés aux membres du Comité au plus tard le vendredi ou samedi matin précédant les séances du Comité programmées pour les lundi ou mardi suivants. Sur les questions d’interprétation comptable appelant un choix à l’occasion des résultats trimestriels, semestriels et annuels, et ayant un impact signi catif, les Commissaires aux comptes et Finance Groupe présentent trimestriellement au Comité une note analysant la nature et l’importance de la question, exposant les arguments plaidant en faveur ou en défaveur des différentes solutions envisageables et justi ant le Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des autres membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables nancier et comptable du Groupe, ainsi que le Responsable de la Gestion actif-passif. Le Comité peut demander à entendre le responsable de Finance Groupe sur toute question de sa compétence susceptible d’engager sa responsabilité et celle du management de la banque ou de mettre en cause la qualité de l’information nancière et comptable délivrée par 8\. Le Comité de contrôle interne, des risques Il se réunit au moins quatre fois par an. Le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque. Le Comité examine les grandes orientations de la politique de risques du Groupe en s’appuyant sur les mesures de risques et de rentabilité des opérations qui lui sont communiquées en application de la réglementation en vigueur, ainsi que d’éventuelles questions spéci ques liées à ces sujets Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risque de réputation ou de l’éthique Le Comité analyse le rapport sur la mesure et la surveillance des risques. Il procède deux fois par an à l’examen de l’activité et des résultats du contrôle interne (hors contrôle interne comptable et financier, qui relève du Comité des comptes) sur la base des informations qui lui sont transmises par la Direction Générale et des rapports qui lui sont présentés par les responsables du contrôle permanent, de la conformité et du contrôle périodique. Il analyse les correspondances avec le Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Le Comité prend connaissance des incidents révélés par le contrôle interne déclarés en considération des seuils et critères dé nis par le Conseil d’administration et en rend compte au Conseil d’administration. Il analyse l’état des préconisations de l’Inspection Générale non mises en œuvre. Il est informé par le Président du Conseil d’administration de l’absence éventuelle d’exécution des mesures de correction décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne, qui aurait été portée directement à sa connaissance par le responsable du contrôle périodique et en rend compte au Conseil d’administration. Il procède à l’audition, hors la présence d’autres membres de la Direction Générale, du responsable de l’Inspection Générale et du contrôle périodique, du responsable de la F onction Conformité Groupe et Contrôle Permanent Groupe et du responsable de la F onction Group Il présente au Conseil d’administration son appréciation sur les méthodes Il donne son avis sur l’organisation de ces F onctions au sein du Groupe et il est tenu informé de leur programme de travail. 9\. Dispositions communes au Comité des comptes et au Comité de contrôle interne, des risques et Le Comité des comptes et le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité se réunissent deux fois l’an. Ils prennent connaissance dans cette formation du plan de mission de l’Inspection Générale et du plan d’audit des Commissaires aux comptes et préparent les travaux du Conseil sur l’évaluation des politiques de risque et des dispositifs de gestion. Ils traitent des sujets communs relevant de la politique des risques et de provisionnement de BNP Paribas. La présidence de cette séance est assurée par le Président du Comité des comptes. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Le Comité des rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil d’administration au vu des recommandations de Place. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la banque et le Président n’en est pas membre. Le Comité prépare les travaux du Conseil sur les principes de la politique de rémunération, notamment en ce qui concerne les collaborateurs du Groupe dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe, conformément à la réglementation Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la S ociété, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation de la S ociété. Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions. De même, il examine les Il est également compétent, avec le Président, pour assister le Directeur Général pour tout sujet concernant les rémunérations de l’encadrement 11\. Le Comité de gouvernement d’entreprise Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire. Le Comité comprend une majorité de membres répondant à la quali cation d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil d’administration au vu des recommandations de Place. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la B anque. Le Comité est chargé de suivre les questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il a pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernement d’entreprise de BNP Paribas et dans Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner sur les meilleures pratiques les procédures, organisations et comportements de celui-ci. Il procède régulièrement à l’évaluation du fonctionnement du Conseil, par lui-même ou par toute autre procédure, interne ou externe, appropriée. Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre document requis par la loi et les règlements. Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires. Il propose au Conseil d’administration la nomination des censeurs. Le Comité est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et sur proposition du Directeur Général le choix des Directeurs Généraux délégués. Il est informé, selon le cas, par le Président, le Directeur Général et les Directeurs Généraux délégués de tout nouveau mandat social ou de toute nouvelle f onction que l’un d’entre eux envisage d’exercer et prépare l’analyse destinée à permettre au Conseil d’administration de se prononcer sur l’opportunité Le Comité procède à l’évaluation des performances du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux délégués. Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer Il contribue, notamment en la documentant, à l’évaluation de l’aptitude initiale et continue des administrateurs et des membres de la Direction Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur renouvellement. Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration. Le Comité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur. Le montant global des jetons de présence est fixé par l’Assemblée Le montant individuel des jetons est xé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. Il comprend une partie variable prépondérante déterminée en fonction de la participation effective, quelle qu’en soit la modalité, aux séances. Le montant non attribué de l’allocation autorisée par l’Assemblée générale n’est pas La participation effective aux Comités donne droit à un jeton supplémentaire, qui peut être d’un montant différent selon les Comités. Les membres des Comités reçoivent ce jeton supplémentaire pour chacune de leur participation à un Comité différent. Les Présidents des Comités reçoivent un jeton supplémentaire majoré. Les administrateurs résidant à l’étranger reçoivent un demi-jeton supplémentaire. La rémunération des censeurs est xée par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. 14\. Respect des lois et règlements L’administrateur respecte les obligations légales, les recommandations et les règlements de Place relatifs aux informations concernant 15\. Comportement et assiduité de l’administrateur L’administrateur accepte les disciplines du travail en commun dans le respect mutuel des opinions et exprime librement ses positions, éventuellement minoritaires, sur les sujets débattus en séance. Il exerce son sens des responsabilités à l’égard des actionnaires et des Il a le souci de faire prévaloir le principe de l’intégrité personnelle dans l’exercice de son mandat et d’en respecter les règles. Il s’engage à informer le Conseil d’administration avant d’accepter tout nouveau mandat social, que ce soit dans une s ociété cotée ou non, française ou étrangère, ou toute nouvelle f onction, que ce soit en France ou à l’étranger, ainsi qu’à mettre son mandat à la disposition du Conseil d’administration en cas de changement signi catif de ses fonctions et Les administrateurs s’efforcent de participer activement et avec assiduité aux réunions du Conseil d’administration et des Comités, et d’assister aux 16\. Détention d’un nombre minimum d’actions En plus du nombre d’actions d’administrateur requis par les statuts, il est recommandé aux administrateurs nommés par l’Assemblée générale des actionnaires de détenir à titre personnel un nombre d’actions équivalant à au moins une année de jetons de présence. Les administrateurs s’interdisent de recourir à des opérations de couverture de leur risque L’administrateur de nationalité américaine doit, à son initiative, ne pas prendre part à certaines délibérations du Conseil compte tenu des obligations réglementaires qui lui sont imposées en raison de sa L’administrateur est particulièrement concerné par la législation relative aux opérations d’initiés tant à titre personnel qu’au titre de fonctions exercées au sein de sociétés actionnaires de BNP Paribas. Il est en particulier tenu au respect des prescriptions légales relatives à la dé nition, à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées, dont les principales dispositions lui sont communiquées lors de sa prise de f onction. Il ne peut effectuer des opérations sur le titre BNP Paribas à titre personnel que dans les six semaines qui débutent le lendemain de la publication des comptes trimestriels et annuels, ou de la publication d’un communiqué sur la marche de l’entreprise, sauf s’il dispose pendant cette période d’informations le mettant en situation d’initié au regard de Il lui est recommandé de s’abstenir d’effectuer des opérations qui pourraient être considérées comme spéculatives, notamment des opérations d’achat ou de vente à découvert ou des allers-retours sur Il lui est interdit de communiquer des informations qui ne seraient pas publiques à quiconque y compris aux gestionnaires des titres de son Pour toute question d’ordre déontologique, un administrateur peut consulter le responsable de la F onction Conformité Groupe et Contrôle 19\. Situation de con it d’intérêts L’administrateur fait part au Conseil d’administration de toute situation de con it d’intérêts même potentiel et s’abstient de participer au vote Un administrateur qui ne s’estimerait plus en mesure de remplir sa f onction au sein du Conseil, ou des Comités dont il est membre, doit Tout administrateur, de même que toute personne appelée à assister à tout ou partie des réunions du Conseil d’administration et de ses Comités spécialisés, est tenu à une obligation de discrétion sur le déroulement et le contenu des délibérations du Conseil. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Il doit en particulier conserver le secret à l’égard des informations répondant à la dé nition des informations nancières et boursières privilégiées ou susceptibles d’intéresser concurrents ou tierce partie au titre de « l’intelligence économique » ou présentant un caractère con dentiel et données comme telles par le Président. L’inobservation de cette obligation peut donner lieu à une action en dommages-intérêts contre le ou les administrateurs ayant violé Les censeurs assistent aux séances du Conseil et des Comités avec voix Ils sont soumis aux mêmes règles de comportement et d’assiduité que Les informations ci-après relatives au contrôle interne ont été fournies par la Direction Générale du Groupe. De fait, le Directeur Général est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. Ce document repose sur les informations fournies par les fonctions Conformité, Risques, Finance, Affaires Juridiques et Inspection Générale. Il est validé par l’organe délibérant. Les principes et les modalités du contrôle interne des activités bancaires en France et à l’étranger se trouvent au cœur des réglementations bancaires et financières et sont l’objet de nombreuses dispositions Le principal texte en la matière applicable à BNP Paribas est l’arrêté ministériel du 3 novembre 2014 qui a remplacé le règlement n° 97-02(1) modi é du Comité Consultatif de la Législation et de la Réglementation Financières (CCLRF). Ce nouveau texte, qui a mis en conformité le règlement n° 97-02 avec la directive européenne CRD 4 définit les conditions de mise en œuvre et de suivi du contrôle interne dans les établissements de crédit et les entreprises d’investissement. Il précise notamment les principes relatifs aux systèmes de contrôle des opérations et des procédures internes, à l’organisation comptable et au traitement de l’information, aux systèmes de mesure des risques et des résultats, aux systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, au système de documentation et d’information sur le contrôle interne. L’article 258 de cet arrêté prévoit la rédaction à l’intention du Conseil d’administration d’un rapport réglementaire annuel sur les conditions dans lesquelles le Cet arrêté, comme antérieurement le règlement n° 97-02, impose à BNP Paribas d’être doté d’un dispositif de contrôle interne (ci-après le contrôle interne) comprenant des organisations et des responsables spécifiques pour le contrôle permanent (dont la Conformité et les Risques) et le contrôle périodique. Ce dispositif doit aussi tenir compte, selon les cas, du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, des réglementations applicables aux succursales et liales à l’étranger localement et aux activités spécialisées comme la gestion de portefeuille et l’assurance, des usages professionnels les plus reconnus en la matière et des recommandations d’organismes internationaux traitant des problèmes de régulation prudentielle des banques internationales, au premier rang desquels se trouvent le Comité de Bâle, le Financial Stability Board et les Autorités européennes (European Banking Authority, La Direction Générale du Groupe BNP Paribas a mis en place un dispositif de contrôle interne dont l’enjeu principal est d’assurer la maîtrise globale des risques et de donner une assurance raisonnable que les objectifs que l’entreprise s’est xés à ce titre soient bien atteints. La Charte de contrôle interne de BNP Paribas précise le cadre de ce dispositif et constitue le référentiel interne de base du contrôle interne de BNP Paribas. Largement diffusée au sein du Groupe et accessible à tous ses collaborateurs, cette charte rappelle en premier lieu les objectifs du contrôle interne, qui vise à assurer : ■ le développement d’une culture du risque de haut niveau des ■ l’ef cacité et la qualité du fonctionnement interne de l’entreprise ; ■ la abilité de l’information interne et externe (notamment comptable ■ la sécurité des opérations ; ■ la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes. La charte fixe ensuite les règles en matière d’organisation, de responsabilité et de périmètre d’intervention des différents acteurs du contrôle interne et édicte le principe selon lequel les fonctions de contrôle (Conformité, Inspection Générale et Risques notamment) opèrent des L’un des principes fondamentaux du contrôle interne porte sur l’exhaustivité de son périmètre : il s’applique aux risques de toute nature et à toutes les entités du Groupe BNP Paribas, qu’il s’agisse d’entités opérationnelles (pôles, domaines d’activités, fonctions, régions et territoires) ou d’entités juridiques (succursales et liales consolidables par intégration), sans exception et avec le même degré d’exigence. Il s’étend aux prestations de services ou taches opérationnelles essentielles ou importantes qui ont été externalisées, dans les conditions prévues par la réglementation, ainsi qu’aux entreprises dont BNP Paribas assure la gestion opérationnelle même si celles-ci n’entrent pas dans le périmètre de consolidation comptable par intégration globale ou proportionnelle. (1) Ce texte est l’objet de modi cations fréquentes a n, notamment, d’améliorer l’ef cacité des dispositifs de contrôle interne. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce La mise en œuvre de ce principe nécessite une visibilité précise sur le périmètre de responsabilité et doit tenir compte de la croissance régulière Le contrôle interne de BNP Paribas est fondé sur les règles suivantes : ■ la responsabilité des opérationnels : le dispositif de contrôle permanent doit être intégré dans l’organisation opérationnelle des entités. En effet, chaque opérationnel a le devoir d’exercer un contrôle ef cace sur les activités placées sous sa responsabilité mais également chaque collaborateur a un devoir d’alerte sur tout dysfonctionnement ou carence dont il a connaissance ; ■ l’exhaustivité du contrôle interne (voir ci-dessus son périmètre) ; ■ la séparation des tâches : elle s’exerce particulièrement entre l’origination et l’exécution des opérations, leur comptabilisation, leur règlement et leur contrôle ; elle se traduit aussi par la mise en place de fonctions spécialisés opérant des contrôles indépendants ainsi que par une distinction nette entre le contrôle permanent et le contrôle ■ la proportionnalité aux risques : l’ampleur et le nombre de contrôles doivent être proportionnels à l’intensité des risques à couvrir. Ces contrôles, le cas échéant, comprennent un ou plusieurs contrôles exercés par les opérationnels et si nécessaire, par une ou plusieurs fonctions de contrôle permanent. Un contrôle exercé par une fonction indépendante peut prendre la forme « d’un deuxième regard », consistant en une évaluation contradictoire. Les différends qui pourraient intervenir sont résolus dans le cadre d’un processus ■ une gouvernance appropriée : le dispositif est l’objet d’une gouvernance associant les différents acteurs et couvrant les différents aspects du contrôle interne, tant organisationnels que de surveillance et de contrôle ; les Comités de contrôle interne en sont un instrument ■ la traçabilité du contrôle interne : il s’appuie sur des procédures écrites et sur des pistes d’audit. À ce titre, les contrôles, leurs résultats, leur exploitation et les remontées d’informations des entités vers les niveaux supérieurs de la gouvernance du Groupe sont traçables. Le respect de ces principes est régulièrement vérifié, notamment au travers des investigations conduites par les équipes du contrôle Le contrôle interne de BNP Paribas est constitué du contrôle permanent et du contrôle périodique, distincts et indépendants l’un de l’autre, tout ■ le contrôle permanent est le dispositif d’ensemble qui met en œuvre de façon continue les actions de maîtrise des risques et de suivi de la réalisation des actions stratégiques. Il est assuré en premier lieu par les opérationnels, y compris la hiérarchie, et en second lieu par des fonctions indépendantes de contrôle permanent intégrées aux entités opérationnelles ou indépendantes de celles-ci ; ■ le contrôle périodique est le dispositif d’ensemble par lequel est assurée la véri cation ex post du bon fonctionnement de l’entreprise, au moyen d’enquêtes, conduites par l’Inspection Générale qui exerce des risques et de la conformité) (1) Les lignes d’activité « Retail » sont assimilées à des pôles. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ La Direction Générale, sous le contrôle du Conseil d’administration, est responsable du dispositif d’ensemble de contrôle interne du Groupe. En vue de renforcer sa supervision du contrôle interne du Groupe, elle a mis en place en 2014 deux nouveaux comités de niveau Groupe auxquels elle participe directement : le Comité Groupe de contrôle interne et le Comité Groupe de supervision et de contrôle. ■ Les Opérationnels, quelle que soit leur situation (front/middle/ back-office, fonction support), et en particulier ceux qui ont des responsabilités hiérarchiques, sont les premiers responsables de la maîtrise de leurs risques et les premiers acteurs du contrôle permanent. Ils exercent des contrôles dits de premier niveau : contrôles sur les opérations qu’ils traitent et dont ils sont responsables, contrôles sur des opérations ou transactions traitées par d’autres opérationnels ou ■ Les fonctions indépendantes de contrôle permanent. Ces fonctions exercent des contrôles dits de deuxième niveau : ■ la Conformité contribue au contrôle permanent du respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes professionnelles et déontologiques, ainsi que des orientations du Conseil d’administration et des instructions de la Direction Générale. Celle-ci était notamment assurée jusqu’en 2014 par une tutelle partagée avec les responsables opérationnels sur les responsables des équipes en charge de la Conformité dans les pôles et les fonctions supports. Le dispositif sera renforcé par l’intégration hiérarchique de la fonction sous la seule autorité de son responsable. Cette nouvelle organisation sera mise en place au cours du premier semestre 2015. Le responsable de la Conformité, membre du Comité Exécutif du Groupe, est rattaché au Directeur Général et représente la Banque auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution au titre du contrôle permanent. La Conformité assure aussi, dans le cadre d’équipes dédiées, la supervision des dispositifs, d’une part de contrôle permanent, d’autre part, par délégation du responsable de la fonction Risques, de mesure et de surveillance du risque opérationnel, des lignes d’activités (pôles d’activités et métiers) ainsi que des fonctions tant de support que de contrôle ; ■ la fonction Risques contribue, en particulier en portant un « deuxième regard » sur les transactions et activités nouvelles, à ce que les risques de crédit et de marché pris par BNP Paribas soient conformes et compatibles avec ses politiques et ses objectifs de rentabilité. Les missions de la fonction dans sa dimension « Group Risk Management » sont exercées de manière indépendante des pôles et fonctions supports, ce qui contribue à l’objectivité de son contrôle permanent. Son responsable, membre du Comité Exécutif, est rattaché directement au Directeur Général ; ■ la fonction Finance assure la production d’états comptables et de gestion de qualité, la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’information comptable du Groupe et la conformité de la structure nancière du Groupe. Son responsable rapporte directement au Directeur ■ d’autres fonctions sont des acteurs importants du contrôle permanent dans leurs domaines de responsabilités spéci ques : Affaires Juridiques, Affaires Fiscales, Technologies et Processus, ■ Le contrôle périodique (dit de 3e niveau) est exercé de manière indépendante par l’Inspection Générale pour l’ensemble des entités ■ les inspecteurs basés au niveau central qui ont vocation à intervenir métiers (appelées « hubs ») ; ■ les auditeurs répartis dans des plates-formes géographiques ou ■ l’Inspecteur Général, responsable du contrôle périodique, est ■ Le Conseil d’administration exerce des missions en matière de contrôle interne. En particulier, le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC), Comité spécialisé du Conseil d’administration ■ analyse les rapports sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, les rapports d’activité de l’Inspection Générale, les correspondances avec les principaux régulateurs ; ■ examine les grandes orientations de la politique de risques ; ■ en rend compte au Conseil d’administration. Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la directive européenne CRD 4 relatives à la gouvernance, les missions du Conseil d’administration se trouveront renforcées. Le Conseil d’administration, notamment sur recommandation du CCIRC, devra approuver les stratégies et politiques régissant la prise, la gestion, le suivi et la réduction des risques et examinera le dispositif de gouvernance. Les responsables des fonctions Conformité, Risques et Inspection Générale rendent compte de l’exercice de leurs missions au Directeur Général et, lorsque celui-ci ou le Conseil d’administration l’estiment nécessaire, à ce dernier. Ils rendent également compte régulièrement au Comité compétent du Conseil d’administration (en règle générale le Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité). Ils peuvent être entendus par ceux-ci à leur demande. Les responsables des fonctions Risques et Conformité ainsi que le responsable du contrôle périodique peuvent saisir directement le Conseil s’ils considèrent qu’un événement pouvant avoir un impact signi catif doit être soumis au Conseil ; ils ne peuvent être démis de leurs fonctions Celle-ci est désormais assurée par le Comité Groupe de Supervision et de Contrôle, dont c’est une des missions. Ce Comité, en place depuis le mois d’octobre 2014 et bimensuel, est présidé par le Directeur Général. Ses autres membres sont notamment les Directeurs Généraux délégués et les responsables des fonctions Conformité, Inspection Générale, Juridique et Risques. Il a pour mission de dé nir des règles de principe et des politiques, de contribuer à l’organisation des fonctions de contrôle et à leur cohérence entre elles et d’assurer leur cohérence d’ensemble vis- à-vis des entités opérationnelles du Groupe. Les procédures sont un des éléments clés du dispositif de contrôle permanent à côté de l’identi cation et de l’évaluation des risques, des contrôles, du reporting et du pilotage du dispositif de contrôle. Le référentiel d’instructions formalise et fait connaître dans l’ensemble du Groupe les organisations et les procédures à appliquer ainsi que les contrôles à exercer. Ces procédures constituent le référentiel interne de base du contrôle interne. La fonction Conformité, en central et dans le cadre de la supervision du dispositif de contrôle permanent, assure un suivi régulier de l’exhaustivité des référentiels de procédures. L’effort de rationalisation de l’architecture du dispositif des procédures se Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ la procédure d’approbation des opérations de crédit et de ■ la mise à jour de la procédure d’alerte éthique, poursuit, notamment dans les domaines des standards applicables, de leur plani cation et de leur diffusion, de leur accessibilité et des outils de recherche et de stockage, tant au niveau des procédures transversales que des procédures des entités opérationnelles (procédures de niveau 3). Le référentiel de procédures transversales du Groupe (niveaux 1 et 2) fait l’objet de mises à jour régulières auxquelles tous les pôles et fonctions contribuent activement. En ce qui concerne l’organisation du contrôle, les enquêtes sur l’état du dispositif sont intégrées au rapport semestriel Parmi les procédures transversales du Groupe, applicables dans toutes les entités, revêtent une importance majeure en matière de maîtrise ■ les procédures qui encadrent le processus de validation des transactions exceptionnelles, des produits nouveaux et des activités Ces processus reposent essentiellement sur des Comités (Comités de transactions exceptionnelles, activités nouvelles et produits nouveaux, Comités de crédit, etc.) réunissant principalement, d’une part, les opérationnels et, d’autre part, les fonctions de contrôle permanent (Risques et Conformité, mais aussi Finance, Juridique et autres fonctions intéressées) qui exercent un « double regard » sur les opérations. En cas de différend, celui-ci est soumis à un niveau supérieur de l’organisation. Au sommet de ce processus se trouvent des Comités (Comités de crédit, de risques de marchés, de politiques de risques) auxquels participent les membres de la Direction Générale. De plus, depuis n 2008, un Comité des risques mensuel, composé de tous les membres de la Direction Générale ainsi que, notamment, des responsables des fonctions Risques (GRM) et Finance, a été créé a n d’assurer un suivi plus fréquent sur L’organisation de la Conformité a connu des modi cations importantes en 2014. Il a été décidé au 2e semestre de réorganiser la Conformité en une fonction intégrée et de renforcer ses moyens. Aux États-Unis une équipe « Sécurité Financière » destinée à renforcer le dispositif de conformité aux embargos et aux sanctions pour l’ensemble du Groupe, et les équipes de New York et Paris se sont vu attribuer une responsabilité de contrôle permanent sur les sujets « Sécurité Financière ». Les effectifs de la fonction Conformité du Groupe ont augmenté de façon notable pour atteindre 2 051 équivalents temps plein (ETP), soit une progression de 24,3 % sur 2013 (hors effectifs dédiés à la Supervision du contrôle permanent/ risque opérationnel). La fonction Conformité assure la supervision de la mise en œuvre du « plan de remédiation » demandée par les autorités américaines qui représente la traduction des engagements pris par BNP Paribas dans le cadre du contrôle des activités réalisées en US dollars. Plusieurs autres projets sont en cours a n de mieux adapter cette organisation aux dé s nombreux (exigences réglementaires nouvelles, transactions complexes, etc.) auxquels la Conformité doit faire face, en particulier dans les domaines de la sécurité nancière (lutte contre le blanchiment, la corruption et le nancement du terrorisme, sanctions nancières internationales) et de l’intégrité des marchés, et renforcer le dispositif de protection de l’intérêt des clients. L’activité de la fonction Conformité s’est traduite en 2014 notamment ■ le dispositif normatif a été enrichi de plusieurs textes importants xant les règles et standards du Groupe, notamment : ■ dans le domaine de la sécurité nancière, le renforcement des règles de connaissance des clients (« Know Your Customer » ou KYC) et autres contreparties et partenaires du Groupe, et la mise en place, qui se poursuivra en 2015 et en liaison avec les Autorités, du dispositif destiné à assurer le respect des sanctions nancières internationales, en particulier américaines. Dans ce même domaine, les nombreuses politiques et procédures liées au respect des nouvelles sanctions internationales ou à l’évolution de celles-ci ; sur un plan plus général, l’ensemble des politiques et procédures de la Conformité relatives aux sanctions internationales a fait l’objet d’une revue et si nécessaire d’une mise à jour, ■ la diffusion de plans de contrôle permanent génériques dans le domaine de la protection des données personnelles, qui s’avère de plus en plus critique avec la digitalisation croissante de l’économie, et dans celui de la protection de l’intérêt des clients, ■ la politique de gestion des rémunérations, lorsqu’elles peuvent être la source de con its d’intérêts potentiels. En matière de formation, une action de grande envergure a été entreprise dans l’ensemble du Groupe, en utilisant plusieurs canaux (formation en ligne, obligatoire pour les collaborateurs exposés aux risques dans ce domaine, diffusion d’un guide, etc.) en vue de sensibiliser tous les collaborateurs concernés à l’importance et aux principales caractéristiques des sanctions nancières internationales. L’année 2015 verra la poursuite et la nalisation de plusieurs chantiers : ■ la mise en place d’une organisation entièrement revue de la fonction Conformité, qui parallèlement se verra dotée de moyens humains et ■ la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité nancière, dans l’ensemble du Groupe, dans le domaine des sanctions nancières Le dispositif de contrôle permanent et de gestion des risques opérationnels du Groupe BNP Paribas est organisé autour de deux axes : une forte responsabilisation des opérationnels dans la gestion des risques et un contrôle de second niveau sur cette gestion par des fonctions indépendantes. Plusieurs actions signi catives méritent d’être signalées : ■ les différents métiers et fonctions du Groupe ont enrichi et/ou actualisé les bibliothèques génériques de processus, de risques et de contrôles qui doivent être partagées par les différents acteurs du contrôle permanent a n d’obtenir une plus grande homogénéité du dispositif entre les diverses entités du Groupe ; ■ le dispositif de gouvernance a été adapté aux évolutions décidées par la Direction Générale, en particulier au titre des responsabilités des ■ plusieurs reportings venant en appui à l’information du management ont été standardisés et outillés au niveau du Groupe et des entités ; ■ les travaux visant à mieux analyser les pro ls de risque des entités Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce L’Inspection Générale a achevé le déploiement de son nouvel outil UNIK sur l’ensemble de ses plates-formes géographiques. Les efforts seront poursuivis en 2015 en liaison avec la fonction centrale ITP et l’éditeur de logiciels retenu pour améliorer ses fonctionnalités et l’extension de Un contrôle ciblé de la conformité des constats à la nouvelle méthodologie d’audit a été poursuivi par le Comité de relecture instauré en 2013 a n d’accompagner la bonne appropriation de celle-ci par tous les hubs. Le nouveau Référentiel sur la conduite de mission publié en 2013 a fait l’objet de plusieurs amendements issus de sa mise en pratique concrète ; en octobre a été publié le Référentiel relatif à l’élaboration du plan d’audit. Toujours dans le but d’améliorer constamment la qualité des travaux du contrôle périodique, le programme « Quality Assurance Review »(QAR), qui a permis, depuis son lancement en novembre 2006, de revoir les pratiques de l’intégralité des équipes d’audit vis-à-vis des normes professionnelles et du cadre de référence défini par la fonction, a comporté six nouvelles missions en 2014. Les investissements ont été poursuivis en matière de formation, avec 11 500 jours dédiés pour l’ensemble de la fonction. Un accent particulier a été mis cette année sur la Sécurité Financière et sur l’utilisation de Concernant les certi cations relatives à l’audit, 199 collaborateurs sont certi és à n octobre 2014, soit un ratio certi és / effectif total de 20,9 %, en légère progression par rapport à 2013. Fin 2014, les différentes fonctions du contrôle interne s’appuient sur les effectifs suivants (en ETP = Équivalents Temps Plein) : L’effectif de l’Inspection Générale s’élève à 965 ETP au 31 décembre 2014, dont 904 ETP consacrés à la couverture d’audit (hors équipes support de la fonction), contre 962 ETP (902 ETP hors équipes support de la fonction) (1) Effectifs estimés n de période. (2) Après reclassement des effectifs (voir explications ci-dessous). (3) Avant reclassement des effectifs Fortis. Inclus les effectifs « TEB » (Turk Ekonomi Bankasi). Avec 2 051 ETP estimés à la n de l’exercice 2014, les effectifs de la Conformité (hors contrôle permanent 2OPC) ont progressé de 24,3 % par rapport au réalisé 2013. Le ratio effectifs lière conformité (hors 2OPC) / effectifs Groupe ressort à 1,09 % sur la base de l’estimé à n 2014 des effectifs Groupe gérés, contre 0,89 % sur la base du réalisé 2013. Le repositionnement de la fonction de supervision du contrôle permanent et du risque opérationnel décidé en 2010 a conduit à réallouer aux entités opérationnelles une partie des effectifs (400 ETP) précédemment comptés sous le terme de Contrôle Opérationnel Permanent. Ne sont repris, à partir de 2010, que des effectifs qui peuvent clairement être affectés à des fonctions de contrôle de second niveau/seconde ligne de défense. Les chiffres de 2010 et des années antérieures ne peuvent être comparés. En 2014, le périmètre de collaborateurs affectés au second niveau a été revu dans le métier Investment Partners et l’entité opérationnelle Les effectifs de la fonction Risques sont restés stables, la différence entre 2013 et 2014 s’expliquant par un changement de périmètre (transferts de collaborateurs belges du « business » vers la fonction Risques, par exemple, « credit analysts » de BNP Paribas Fortis). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE Sous l’autorité du Directeur Général, la responsabilité de l’élaboration et du traitement de l’information comptable et nancière est assurée par la fonction Finance dont les missions, auxquelles répond l’ensemble des acteurs de la fonction, sont dé nies par une charte spéci que. Elles ■ dé nir les politiques et normes comptables ainsi que les principes et ■ assurer l’établissement des informations comptables et leur reporting ■ assurer l’établissement des informations participant aux ratios de solvabilité et de liquidité, l’élaboration des ratios eux-mêmes et leurs ■ assurer l’élaboration des informations de gestion (réalisées et prévisionnelles) et fournir l’appui nécessaire au pilotage économique ; ■ maîtriser les risques liés à l’information comptable et nancière (résultat, bilan, solvabilité, liquidité) en dé nissant et en mettant en œuvre un dispositif de contrôle opérationnel permanent ; ■ assurer la communication nancière du Groupe en veillant à sa qualité et à sa bonne perception par les marchés ; ■ assurer l’architecture, la conception et le déploiement des systèmes d’information nancière (résultat, bilan, solvabilité, liquidité) ; ■ assurer l’organisation ainsi que le traitement opérationnel des activités associées à la fonction Finance ; ■ exercer un devoir d’alerte vis-à-vis de la Direction Générale. L’ensemble de ces missions, qui s’exercent directement ou en relation avec d’autres fonctions, requiert des différents intervenants une maîtrise de leurs domaines qui s’exprime par la compréhension et le contrôle des éléments produits ainsi que par le respect des normes et des délais impartis. La mise en œuvre de la gouvernance d’ensemble du dispositif repose sur trois principes de base : la décentralisation de la fonction, la séparation des lières comptable et de gestion et l’inscription des responsabilités de la fonction à l’intérieur d’axes opérationnels (par Pôle- Entité Opérationnelle (EO) et leurs métiers) ou géographiques (par entité juridique). En pratique, la responsabilité de la fonction Finance s’exerce ■ la production des informations comptables et financières et les contrôles concourant à leur abilité sont assurés par la fonction Finance au niveau de chaque entité. La Direction Financière de l’entité transmet les informations produites au Pôle-EO/métier auquel elle est ■ les Pôles-EO/métiers conduisent pour leur part une analyse économique et un contrôle des données produites par les entités et contribuent à leur qualité en procédant notamment, à leur niveau, aux réconciliations adéquates entre les données comptables et les données de gestion ; ■ au niveau central, Finance Groupe prépare des instructions de reporting diffusées à l’ensemble des Pôles-EO/métiers et des entités consolidées, favorisant ainsi l’homogénéisation des données et leur conformité aux règles du Groupe. Elle collecte l’ensemble des informations comptables et de gestion produites par les entités une fois validées par les Pôles- EO et assure l’assemblage puis la consolidation de ces données pour permettre leur utilisation tant par la Direction Générale que dans le cadre de la communication à l’égard des tiers. Les comptes locaux de chaque entité sont produits selon les normes comptables qui prévalent dans le pays où l’entité exerce ses activités tandis que les comptes consolidés sont établis selon les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS) telles qu’adoptées par l’Union européenne. Au sein de Finance Groupe, le département « Politiques et normes comptables du Groupe » dé nit, selon ce référentiel IFRS, les principes comptables applicables à l’ensemble du Groupe. Il assure la veille réglementaire et édicte en conséquence les nouveaux principes avec le niveau d’interprétation nécessaire. Un manuel des principes comptables du Groupe IFRS est mis à disposition des Pôles-EO/métiers et entités comptables sur les outils internes de communication en réseau (« intranet ») de BNP Paribas. Il est régulièrement mis à jour en fonction En outre, le département « Politiques et normes comptables du Groupe » répond aux demandes d’études comptables spéci ques exprimées par les Pôles-EO/métiers ou entités notamment lors de la conception ou de l’enregistrement comptable d’un nouveau produit nancier ou d’une En n, un département au sein de Finance Groupe est également dédié à l’élaboration des principes et normes de gestion. Il travaille à partir des besoins identi és par la lière gestion. Ces principes et normes sont également accessibles via les outils internes de communication. Le dispositif normatif attaché à la solvabilité relève de Group Risk Management (GRM), celui attaché à la liquidité de l’ALM – Trésorerie. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le dispositif d’élaboration des données s’organise autour de deux lières ■ la filière comptable : elle est plus particulièrement chargée de l’établissement de la comptabilité nancière et analytique des entités ainsi que de l’établissement des états nanciers consolidés du Groupe dans le respect des politiques et normes comptables. Elle produit également des informations connexes participant à la solvabilité et à la liquidité en s’assurant à tous les niveaux de leur réconciliation avec la comptabilité. La lière atteste de la abilité des informations produites en application des procédures de certi cation interne (décrites plus ■ la filière gestion : elle élabore les informations de gestion (organisées par Pôles-EO/métiers notamment et s’appuyant pour leur construction sur des données par entité) participant au pilotage économique des activités dans le respect des principes et normes internes retenus. Elle s’assure à tous les niveaux de la concordance des données de gestion avec les données comptables. L’élaboration des ratios de solvabilité et de liquidité ainsi que leur expression analytique relèvent de cette Finance Groupe conçoit, déploie et administre les outils de reporting des deux lières, destinés à fournir une information pour l’ensemble du Groupe, en prenant en compte leurs objectifs respectifs et leur nécessaire complémentarité. En particulier, Finance Groupe promeut l’implantation de systèmes comptables standards au sein des entités du Groupe, conçus à son niveau et faisant l’objet d’un déploiement progressif. Cette démarche favorise le partage d’informations et facilite la mise en œuvre de projets transversaux dans un contexte de développement des plates-formes mutualisées de traitement et synthèse comptables dans Concernant l’élaboration des données relatives à la liquidité, le Groupe a retenu un principe d’intégration des données de pilotage interne et celles nécessaires aux reportings réglementaires, qui s’articule autour ■ une gouvernance impliquant la Finance, l’ALM Trésorerie et les Risques, tant au niveau du Groupe qu’au niveau des Pôles-EO/métiers et entités ; ■ des politiques et méthodologies applicables compte tenu de la ■ des outils et processus pérennes au niveau du Groupe, des Pôles-EO / métiers et des entités ; ■ un outil Groupe dédié assurant la collecte des données et la production Ce dispositif assure la production des reportings réglementaires Contrôle interne au sein de la fonction Finance A n de lui permettre d’assurer le suivi de la maîtrise du risque lié à l’information comptable et nancière de manière centralisée, Finance Groupe dispose d’un département « Contrôle & Certi cation Groupe » qui assure les principales missions suivantes : ■ dé nir la politique du Groupe en matière de dispositif de contrôle interne comptable. Ce dispositif prévoit la mise en œuvre par les entités comptables des principes organisant l’environnement de contrôle interne comptable et de contrôles clés destinés à s’assurer de la abilité des informations gurant dans leur liasse de consolidation. À ce titre, le Groupe a émis à l’usage des entités consolidées des normes de contrôle interne comptable ainsi qu’un plan de contrôles comptables standard recensant les contrôles majeurs devant être mis en œuvre a n de couvrir le risque comptable ; ■ s’assurer du bon fonctionnement de l’environnement de contrôle interne de l’information comptable et nancière au sein du Groupe, notamment par la procédure de certi cation interne comptable décrite ci-après ; rendre compte chaque trimestre à la Direction Générale et au Comité des comptes du Conseil d’administration de la qualité des É tats nanciers du Groupe ; ■ veiller, conjointement avec GRM, au bon fonctionnement du dispositif de collecte et de traitement des reportings de risque de crédit consolidés, notamment au moyen d’un dispositif de certification spéci que et d’indicateurs qualité ; ■ veiller à la mise en œuvre par les entités des recommandations des Commissaires aux comptes, et des recommandations de l’Inspection Générale relatives au risque comptable, avec l’appui des Pôles- EO/métiers. Ce suivi est facilité par l’utilisation d’outils dédiés qui permettent à chaque entité de suivre les recommandations qui lui sont adressées et de préciser régulièrement l’état d’avancement des différents plans d’action. Le suivi centralisé de ces recommandations permet à Finance Groupe de connaître les points d’amélioration du dispositif de contrôle interne comptable au sein des entités consolidées, d’identi er, le cas échéant, les problématiques transversales et de faire évoluer, si nécessaire, les procédures et instructions de niveau Groupe. Pour la filière comptable, ces missions sont relayées au sein des départements Finance des Pôles-EO par des équipes de contrôle centrales qui réalisent une supervision rapprochée des entités et mettent en œuvre, si nécessaire, des procédures de contrôle comptable adaptées aux spéci cités de leur périmètre. En n, au sein des départements Finance des entités, la déclinaison des principes de contrôle interne comptable du Groupe conduit à la mise en place, selon la taille des entités, de correspondants ou d’équipes de contrôle comptable dédiés. À ce titre, les démarches de mutualisation des travaux de synthèse comptable au sein de plates-formes régionales engagées au sein du Groupe, qui assurent une meilleure harmonisation des processus de reporting et de contrôle et accroissent leur ef cacité sur le périmètre des entités concernées, permettent également de disposer d’équipes de contrôle comptable d’une taille et d’une expertise adaptées. Les principales missions de ces équipes locales sont les suivantes : ■ assurer le lien entre Finance et les back-of ces qui alimentent la comptabilité, notamment en véri ant que ces derniers disposent des informations nécessaires à la réalisation des travaux comptables (formation aux outils comptables mis à leur disposition ; connaissance ■ mettre en œuvre les contrôles comptables de second niveau sur l’ensemble des entités relevant de leur périmètre. Dans le cadre d’une comptabilité décentralisée, ces contrôles complètent ceux réalisés au premier niveau par les back-of ces, et s’appuient notamment sur des outils de contrôle comptable qui permettent par exemple d’identi er, pour chaque compte, le service responsable de sa justi cation et de son contrôle, de rapprocher les soldes enregistrés dans le système comptable avec les soldes gurant dans les systèmes opérations de chaque activité et d’identi er, de justi er et de suivre l’apurement des suspens dans les comptes de ux ; Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce ■ animer le processus de la « certi cation élémentaire » (décrit ci- après) par lequel les différents départements d’une entité rendent compte de la réalisation de leurs contrôles ; ■ s’assurer que le dispositif de contrôle interne comptable permet au département Finance de l’entité d’avoir une visibilité adéquate sur le processus d’élaboration des synthèses comptables, et notamment sur l’ensemble des éléments nécessaires à la procédure de certi cation vis-à-vis du Groupe (décrite ci-après). La formalisation des travaux d’arrêté au moyen d’outils de cartographie des processus et des risques associés et de documentation des contrôles, ainsi que la coordination avec les autres lières de contrôle (conformité, risques) pour la qualité des données amont participe à cet objectif. Finance Groupe anime, au moyen de l’outil FACT (Finance Accounting Control Tool), un processus de certi cation interne des données produites trimestriellement pour la liasse de consolidation par chaque entité ainsi que des travaux de validation réalisés au sein des départements Finance des Pôles-EO/métiers et du processus de consolidation dont le département « Reportings Groupe » de Finance Groupe a la Le responsable Finance de chaque entité concernée certi e à Finance ■ que les données transmises sont établies en conformité avec les normes et standards du Groupe ; ■ que le bon fonctionnement du système de contrôle interne comptable permet d’en garantir la qualité et la abilité. Le certi cat principal renseigné par les entités consolidées par intégration globale reprend les résultats de l’ensemble des contrôles majeurs dé nis dans le plan de contrôles comptables du Groupe, et conduit à déterminer une notation pour chaque entité. Les entités consolidées par mise en équivalence remplissent un certi cat adapté. En n, les entités non consolidées font l’objet d’une procédure de certi cation annuelle selon Ce processus de certi cation interne participe au dispositif de surveillance globale du contrôle interne au sein du Groupe et permet à Finance Groupe, en tant que responsable de l’établissement et de la qualité des comptes consolidés du Groupe, d’avoir connaissance des incidences d’éventuels dysfonctionnements sur les comptes et de suivre la mise en œuvre, par les entités, des mesures correctrices appropriées. Un bilan de cette procédure est présenté à la Direction Générale et au Comité des comptes du Conseil d’administration lors de chaque arrêté trimestriel Ce dispositif de certi cation est également en place en liaison avec GRM pour les informations participant aux reportings réglementaires relatifs au risque de crédit et au ratio de solvabilité. Dans ce cadre, les différents contributeurs attestent du respect des normes et procédures et de la qualité des données utilisées, et rendent compte des contrôles réalisés aux différentes étapes de la production des reportings, et notamment de la réconciliation des données comptables et des données risque de crédit. Sur les mêmes principes, un dispositif de certi cation a été déployé en 2014 pour les données relatives à la liquidité. Dans ce cadre, les différents contributeurs rendent compte de la conformité aux normes ainsi que des résultats des contrôles clés pour la qualité du reporting. A n d’assurer une visibilité d’ensemble du processus d’élaboration de l’information comptable au niveau du département Finance de l’entité, Contrôle & Certification Groupe préconise la mise en place d’une procédure de « certi cation élémentaire » (ou « sous-certi cation ») des données comptables dès lors qu’une organisation décentralisée du traitement des opérations et d’élaboration des données comptables et Il s’agit d’un processus par lequel les fournisseurs d’information contribuant à la confection des données comptables et nancières (par exemple : middle-of ce, back-of ce, Ressources Humaines, Comptabilité Fournisseurs…) attestent formellement du bon fonctionnement des contrôles fondamentaux visant à assurer la fiabilité des données comptables et financières sous leur responsabilité. Les certificats élémentaires sont transmis au département Finance local qui les analyse en lien avec les contrôles comptables qu’il réalise directement, en établit une synthèse avec pour objectif de contribuer au certi cat principal et assure un suivi des points d’attention en liaison avec les L’outil FACT permet également d’automatiser cette sous-certi cation par la mise à disposition d’un environnement spéci que aux entités, leur permettant de gérer directement le processus mis en place à leur niveau. nanciers et de l’utilisation de la valorisation dans la détermination des résultats des activités de marché et dans les reportings comptables Finance Groupe, responsable de l’établissement et de la qualité des informations comptables et de gestion du Groupe, délègue la production et le contrôle de la valeur de marché ou de modèle des instruments nanciers aux différents acteurs de la chaîne qui constituent ainsi une lière de valorisation des instruments nanciers unique et intégrée. Les ■ le contrôle de l’adéquation du dispositif de valorisation dans le cadre du processus d’approbation de nouvelles transactions ou activités ; ■ le contrôle du correct enregistrement des transactions dans les systèmes et de l’adéquation de leur représentation avec les ■ le dispositif de développement et d’approbation indépendante des ■ la détermination des paramètres de marché et le processus de véri cation indépendante de ces paramètres ; ■ la détermination des ajustements de valeur pour les risques de marché, de liquidité et de contrepartie ; ■ la classi cation des instruments au sein de la hiérarchie de juste valeur, la détermination des ajustements de day one pro t, l’estimation de la sensibilité des valorisations de niveau 3 aux hypothèses de Au moyen de processus et d’outils adaptés, cette lière a pour objectifs de garantir la justesse et la abilité de la production de la valorisation des instruments nanciers ainsi que la qualité et l’exhaustivité du dispositif de contrôle. Elle permet ainsi la mise à disposition d’une information adéquate aux différentes instances de décision ainsi que l’utilisation de ces éléments dans les processus opérationnels de préparation des résultats comptables et de gestion, et permet d’assurer la transparence des annexes dédiées à la juste valeur. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce Le contrôle de la lière de valorisation, qui implique l’ensemble des acteurs, est placé sous la supervision de la fonction Finance, avec une gouvernance dédiée. Ce dispositif de contrôle s’appuie sur un ensemble de principes d’organisation dé nis dans la Charte de contrôle interne du Groupe et se décline à chaque niveau de l’organisation, c’est-à-dire au niveau du Groupe, au niveau du pôle CIB et des principales entités A n de s’assurer de son correct fonctionnement, la fonction Finance s’appuie sur des équipes dédiées (« CIB Methodology & Financial Control Capital Markets » – CIB MFC-CM), qui exercent la supervision de l’ensemble du dispositif. À cette fin, elle définit les reportings à produire par les différents acteurs qui comportent à la fois les éléments quantitatifs et qualitatifs permettant de rendre compte de l’évolution des activités ainsi que des résultats et de la qualité des contrôles réalisés Des comités mensuels réunissant l’ensemble des acteurs sont mis en place a n d’examiner l’ensemble des problématiques liées au processus de valorisation et de représentation des opérations dans les systèmes comptables. En n, dans le cadre des arrêtés des comptes trimestriels, CIB MFC-CM rend compte à un Comité d’arbitrage et de décisions (« PFC – Product and Financial Control Committee »), présidé par le Directeur Financier du Groupe, de son action sur l’ef cacité des contrôles et de la abilité du processus de valorisation et de détermination des résultats. Ce comité trimestriel réunit Finance Groupe, CIB Finance et GRM. Des comités intermédiaires (« Intermediary PFC ») complètent ce dispositif et ont pour objectif de dé nir les priorités des projets, de suivre leur mise en œuvre et d’examiner de manière approfondie certains éléments Le dispositif de contrôle fait l’objet d’une adaptation permanente, les procédures décrites s’inscrivant dans un cadre évolutif visant à garantir un niveau de contrôle adéquat au sein du Groupe. Notamment, en lien avec les Pôles-EO/métiers, des actions systématiques de revue qualité du processus de certi cation comptable sont mises en œuvre, notamment avec la collecte d’indicateurs chiffrés pour certains contrôles, des revues transversales ciblées sur quelques contrôles majeurs ainsi que des actions ponctuelles en lien avec les Pôles-EO sur des points d’amélioration spéci ques aux différents périmètres. Ces actions sont complétées par des présentations lors des différents comités de la lière Finance, des visites sur sites et des formations, ainsi que par la diffusion de procédures Groupe venant préciser certains contrôles majeurs, et en n par des instructions détaillées visant à assurer des modalités de réponses homogènes et une documentation adéquate de ce processus. Ces procédures Groupe sont complétées, si nécessaire, au niveau des Pôles-EO a n de couvrir leurs problématiques spéci ques. De même, concernant les données contribuant au ratio de solvabilité, le dispositif de certi cation fait l’objet d’adaptations a n de tenir compte des évolutions des processus et de l’organisation (concernant par exemple la standardisation des méthodologies de rapprochement des données comptables et des données relatives au risque de crédit) et de capitaliser sur les indicateurs et contrôles mis en place dans les différentes lières, en lien avec le programme d’amélioration du reporting et de la qualité En outre, dans le cadre du programme engagé pour le reporting liquidité, des actions spéci ques ont été menées en 2014 avec les différents contributeurs a n de s’assurer de : ■ la prise en compte des évolutions normatives et méthodologiques ; ■ la convergence des délais avec le planning réglementaire applicable au début de l’année 2015 ; ■ la dé nition, de la réalisation et d’une documentation adéquate des contrôles majeurs, dont les résultats sont restitués dans le cadre d’une En n, le Groupe a engagé, à partir de 2013, un programme a n d’assurer la conformité avec les principes xés par le Comité de Bâle aux ns de l’agrégation des données sur les risques et de la noti cation des risques (« Principles for effective risk data aggregation and risk reporting »). Ce programme a pour objectif la rénovation et l’amélioration du reporting des différents risques (crédit, marché, liquidité, opérationnel), et de la qualité et de l’intégrité des données qui y participent. Il est organisé autour de différents domaines et a notamment permis cette année d’identi er les données critiques pour lesquelles un degré de qualité élevé et permanent doit être atteint. L’Inspection Générale dispose d’une équipe d’inspecteurs (Équipe Centrale d’Inspection Comptable – ECIC) spécialisés dans l’audit comptable et financier, répondant ainsi à la volonté de l’Inspection Générale de renforcer le dispositif d’audit en matière comptable, tant du point de vue de la technicité de ses interventions que du périmètre de couverture Son plan d’action est déterminé notamment grâce aux outils de contrôle comptable à distance dont dispose Finance Groupe ainsi qu’à l’observatoire des risques mis en place par l’Inspection Générale. Les principaux objectifs poursuivis par cette équipe sont les suivants : ■ constituer au sein de l’Inspection Générale un pôle d’expertise comptable et nancière pour renforcer les compétences de l’Inspection Générale lors des missions réalisées sur ces thèmes ; ■ diffuser au sein du Groupe les meilleures pratiques en matière d’audit interne comptable et harmoniser la qualité des travaux d’audit ■ identi er et inspecter les zones de risque comptable à l’échelle du Chaque année, dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes sont appelés à émettre un rapport dans lequel ils délivrent une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes consolidés du Groupe BNP Paribas et des comptes annuels des sociétés du Groupe. En outre, les Commissaires aux comptes réalisent des travaux d’examen limité dans le cadre de la clôture semestrielle et des diligences Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’article L225-37 du Code de commerce spéci ques lors des clôtures trimestrielles. Ainsi, dans le cadre de leur ■ ils examinent toute évolution signi cative des normes comptables et présentent au Comité des comptes leurs avis sur les choix comptables ■ ils présentent à la fonction Finance des entités/Métiers/Pôles et du Groupe leurs conclusions et notamment leurs observations et recommandations éventuelles visant à l’amélioration de certains aspects du dispositif de contrôle interne qui contribue à l’élaboration de l’information nancière et comptable et qu’ils ont examiné dans Les choix comptables signi catifs font l’objet, comme précisé ci-dessus au chapitre 2.2.1 Gouvernement d’entreprise, d’un exposé au Comité des Les supports de communication nancière publiés sont élaborés par le département « Relations Investisseurs et Information Financière » au sein de Finance Groupe. Ils ont pour objectif de présenter aux actionnaires individuels, investisseurs institutionnels, analystes nanciers et agences de notation les différentes activités du Groupe, d’expliquer ses résultats et de détailler sa stratégie de développement, dans le respect d'une information nancière homogène avec celle utilisée au niveau interne. L’équipe propose et dé nit, sous le contrôle de la Direction Générale et du Directeur Financier, le format de communication des informations nancières publiées par le Groupe BNP Paribas. Avec l’appui des Pôles et des Fonctions, elle conçoit les présentations des résultats, des projets stratégiques et des présentations thématiques. Elle assure leur diffusion auprès de la communauté nancière. Les Commissaires aux comptes sont associés à la phase de validation et de revue des communications relatives aux arrêtés des comptes trimestriels, semestriels ou annuels, avant leur présentation au Comité des comptes et au Conseil d’administration qui les valide. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration 2.3 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225- 235 du Code de commerce sur le rapport Exercice clos le 31 décembre 2014 En notre qualité de Commissaires aux comptes de BNP Paribas SA et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. ■ de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière, et ■ d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de véri er la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : ■ prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ; ■ prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; ■ déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de commerce. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 6 mars 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Le Comité Exécutif de BNP Paribas était composé au 31 décembre 2014 des membres suivants : ■ Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général ; ■ Philippe Bordenave, Directeur Général délégué ; ■ François Villeroy de Galhau, Directeur Général délégué ; Domestic Markets ; ■ Jacques d’Estais, Directeur Général adjoint ; Investment Solutions, BNP Paribas Personal Finance et International Retail Banking ; ■ Michel Konczaty, Directeur Général adjoint ; ■ Alain Papiasse, Directeur Général adjoint ; Amérique du Nord, Corporate and Institutional Banking ; ■ Marie-Claire Capobianco, responsable de la Banque De Détail en France ; ■ Stefaan Decraene, responsable d’International Retail Banking ; ■ Fabio Gallia, responsable de l’Italie et Administrateur Directeur Général de BNL ; ■ Yann Gérardin, responsable de Corporate and Institutional Banking ; ■ Maxime Jadot, responsable de BNP Paribas Fortis ; ■ Frédéric Janbon, chargé de mission auprès de la Direction Générale ; ■ Thierry Laborde, responsable de BNP Paribas Personal Finance ; ■ Éric Martin, responsable de la fonction Conformité du Groupe ; ■ Yves Martrenchar, responsable de la fonction Ressources Humaines Groupe ; ■ Éric Raynaud, responsable de la région Asie-Paci que ; ■ Frank Roncey, responsable de Group Risk Management ; ■ Thierry Varène, Délégué Général aux Grands Clients ; Chairman de Corporate Clients Financing and Advisory EMEA. Depuis novembre 2007, le Comité Exécutif de BNP Paribas s’est doté d’un Secrétariat permanent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Bonne performance opérationnelle mais impact signi catif des éléments Effet sur les résultats de 2013 de l’intégration globale de TEB par rapport à sa mise en équivalence Capitaux propres consolidés part du Groupe Engagements de nancement et de garantie Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements et aux provisions Perspectives du Groupe : plan de développement 2014-2016 Perspectives des entités opérationnelles : plans d’action 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 3.1 Résultats consolidés de BNP Paribas Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Pour assurer la comparabilité avec les résultats de 2014, les résultats de 2013 sont retraités pro forma avec le groupe TEB consolidé en intégration globale tout au long de 2013. Le passage entre TEB en mise en équivalence et TEB en intégration globale est présenté en fin de BONNE PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE MAIS IMPACT SIGNIFICATIF Les résultats du Groupe enregistrent cette année l’impact négatif d’importants éléments exceptionnels. Hors ces éléments, le Groupe réalise une bonne performance opérationnelle grâce à son modèle diversi é et à la con ance de ses clients institutionnels, entreprises et particuliers. Le Groupe réalise par ailleurs cette année trois opérations de croissance externe ciblée avec le rachat des 50 % non encore détenus dans LaSer, ainsi que les acquisitions de Bank BGZ en Pologne et de DAB Le produit net bancaire s’élève à 39 168 millions d’euros, en hausse de 2,0 % par rapport à 2013. Il intègre des éléments exceptionnels pour un total de -324 millions d’euros (+147 millions d’euros en 2013) : la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -459 millions d’euros, l’introduction de la « Funding Valuation Adjustment » (FVA) en Fixed Income pour -166 millions d’euros et une plus-value nette sur des cessions de titres exceptionnelles pour +301 millions d’euros. Hors éléments exceptionnels, le produit net bancaire augmente de 3,2 %. Les revenus des pôles opérationnels augmentent de 1,9 %(1) par rapport à 2013, avec notamment une très bonne performance des métiers spécialisés. Le produit net bancaire est en hausse dans tous les pôles: \+ 2,0 %(2) pour Retail Banking(3), + 3,7 %(2) pour Investment Solutions et \+ 2,1 %(1) pour Corporate and Investment Banking. Les frais de gestion, à 26 526 millions d’euros, sont en augmentation de 2,1 %. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de transformation de « Simple & Ef cient » pour 717 millions d’euros (661 millions d’euros Les frais de gestion des pôles opérationnels sont en hausse de 1,7 %(2). L’augmentation liée aux plans de développement est compensée par les effets de Simple & Ef cient. Les frais de gestion progressent de 1,2 %(2) pour Retail Banking(3), de 2,9 %(2) pour Investment Solutions et de 2,2 %(2) Le résultat brut d’exploitation est en hausse de 1,6 % (+ 5,6 % hors éléments exceptionnels) à 12 642 millions d’euros. Il progresse de 2,2 %(1) (1) À périmètre et change constants, hors éléments exceptionnels. (2) À périmètre et change constants. (3) Intégrant 100 % des Banques Privées des réseaux domestiques, de BancWest et de TEB (hors effet PEL/CEL). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Le coût du risque du Groupe est en baisse de 2,5 %, à 3 705 millions d’euros (57 points de base des encours de crédit à la clientèle), traduisant le bon contrôle des risques du Groupe. Il inclut une provision exceptionnelle de 100 millions d’euros du fait de la situation en Europe de l’Est. Le Groupe enregistre l’impact de l’accord global avec les autorités des États-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars, qui incluait entre autres le paiement par BNP Paribas d’un montant total de pénalités de 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros). Compte tenu des sommes déjà provisionnées, le Groupe comptabilise cette année une charge exceptionnelle pour un montant global de 6 milliards d’euros, dont 5 750 millions au titre des pénalités, et 250 millions d’euros correspondant aux coûts à venir du plan de remédiation annoncé lors Les éléments hors exploitation s’élèvent à 212 millions d’euros. Ils incluent notamment cette année un ajustement de la survaleur de BNL bc pour -297 millions d’euros. Les éléments hors exploitation s’élevaient à +397 millions d’euros en 2013 et incluaient des éléments Le résultat avant impôt s’élève ainsi à 3 149 millions d’euros contre 8 239 millions en 2013. Hors éléments exceptionnels(1), il progresse de Le résultat net part du Groupe s’établit donc à 157 millions d’euros (4 818 millions d’euros en 2013). Hors éléments exceptionnels(1), il s’élève Le bilan du Groupe est très solide. Au 31 décembre 2014, le ratio « common equity Tier 1 » de Bâle 3 plein(2), après prise en compte du résultat de l’examen détaillé des actifs des banques (Asset Quality Review – AQR) effectué par la Banque Centrale Européenne (BCE) et après déduction anticipée de la « Prudent Valuation Adjustment » (PVA), s’élève à 10,3 %. Le ratio de levier de Bâle 3 plein(3) s’établit pour sa part à 3,6 %(4). Le ratio de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio) s’élève à 114 %. En n, la réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 291 milliards d’euros (247 milliards d’euros au 31 décembre 2013), soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport L’actif net comptable par action(5) s’élève à 61,7 euros, soit un taux de croissance moyen annualisé de 4,5 % depuis le 31 décembre 2008. Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires de verser un dividende maintenu au même niveau que l’année dernière soit 1,50 euro par action payable en numéraire. En n, le Groupe met en œuvre activement le plan de remédiation décidé dans le cadre de l’accord global avec les autorités des États-Unis et renforce son système de contrôle interne et de conformité. Les pôles bénéficient du revenu des capitaux qui leur sont alloués. L’allocation de capital répond en premier lieu aux exigences et méthodes de calcul du ratio européen de solvabilité selon la réglementation CRD , dite « Bâle 3 », et s’effectue sur la base de 9 % des actifs pondérés. Les actifs pondérés sont la somme : ■ du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit et de contrepartie calculé en utilisant l’approche standard ou l’approche avancée de notations internes selon l’entité ou l’activité du Groupe concernée ; ■ des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle du risque de marché, du risque d’ajustement de l’évaluation de crédit et du risque opérationnel, multipliées Par ailleurs, les éléments déduits des fonds propres de base de catégorie 1 sont alloués à chaque pôle concerné. Enfin, le capital alloué au titre des filiales d’assurance est égal au maximum entre le besoin en marge de solvabilité calculé conformément à la réglementation des assurances et le capital calculé pour ces entités selon la réglementation (1) Cf. Principaux éléments exceptionnels de 2014, section 3.2 Résultats par pôle/métier. (2) Ratio tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD sans disposition transitoire. (3) Ratio tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD sans disposition transitoire, calculé conformément à l’acte délégué de la Commission Européenne du 10 octobre 2014. (4) Y compris remplacement à venir des instruments hybrides Tier 1 devenant non éligibles par des instruments équivalents éligibles. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôt de Retail Banking Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôt de Domestic Markets Incluant 100 % de la Banque Privée en France (hors effets PEL/CEL), en Italie, en Belgique, au L uxembourg, chez Ban cWest et TEB pour les lignes PNB à Incluant 100 % de la Banque Privée en France (hors effets PEL/CEL), en Italie, en Belgique et au L uxembourg pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Sur l’ensemble de l’année 2014, Domestic Markets réalise une bonne performance globale dans un contexte peu porteur. Les dépôts augmentent de 3,6 % par rapport à 2013, avec une bonne croissance en France, en Belgique et chez Consorsbank en Allemagne. Les encours de crédit sont pour leur part en léger recul de 0,3 %, avec une stabilisation progressive de la demande. Le dynamisme commercial de Domestic Markets se traduit par une position de n° 1 en cash management en Europe, de même qu’en France et en Belgique, ainsi que par le succès du lancement de Hello bank! qui compte déjà 800 000 clients en Allemagne, Belgique, France et Italie. Domestic Markets réalise par ailleurs le déploiement des nouveaux modèles d’agences dans tous les réseaux avec une différenciation des formats et de nouveaux parcours clients. Le produit net bancaire(1) à 15 700 millions d’euros, est en hausse de 1,3 % par rapport à 2013, avec une bonne progression de BDDB et des métiers spécialisés (Arval, Leasing Solutions et Personal Investors) partiellement BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (BDDF) compensée par les effets de l’environnement de taux bas persistant. Grâce à la bonne maîtrise des coûts, les frais de gestion(1) (9 981 millions d’euros) sont stables par rapport à l’année précédente : Domestic Markets dégage un effet de ciseau positif de 1,3 point et poursuit l’amélioration Le coef cient d’exploitation(1) s’améliore ainsi à nouveau en France, en Italie et en Belgique, s’établissant à 63,6 % pour l’ensemble de Domestic Markets (- 0,8 point par rapport à 2013). Le résultat brut d’exploitation(1) s’élève à 5 719 millions d’euros, en hausse de 3,7 % par rapport à l’année précédente. Compte tenu de la hausse du coût du risque en Italie, et après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée dans les réseaux de Domestic Markets au pôle Investment Solutions, le résultat avant impôt(2) s’établit à 3 372 millions d’euros, en baisse de 3,7 % par rapport à 2013. Incluant 100 % de la Banque Privée France pour les lignes PNB à Résultat avant impôt (hors effets PEL/CEL). Effets PEL/CEL signi catifs en 2014 : \- 57 millions d’euros (+ 67 millions d’euros en 2013). Sur l’ensemble de l’année 2014, BDDF montre une bonne résistance dans une conjoncture peu porteuse. L’activité commerciale se traduit par une bonne dynamique des dépôts, en progression de 4,2 % par rapport à 2013, avec notamment une forte croissance des dépôts à vue. Les encours de crédit diminuent quant à eux de 0,9 % mais progressent de 0,1 % au quatrième trimestre 2014 par rapport au quatrième trimestre 2013 avec une stabilisation sur les particuliers et une légère croissance sur les entreprises. Le dynamisme commercial de BDDF est illustré par le bon démarrage de « BNP Paribas Entrepreneurs 2016 » avec notamment 1 300 TPE/PME soutenues à l’international, le succès des 14 Pôles Innovations qui accompagnent déjà un millier de start-up et le lancement du programme « Innov&Connect ». BNP Paribas Factor renforce sa position en devenant n° 1 de l’affacturage en France et la Banque Privée con rme sa place de n° 1 en France et réalise une bonne performance avec des actifs sous gestion en hausse de 6,0 % par rapport Le produit net bancaire(3) s’élève à 6 787 millions d’euros, en baisse de 1,0 % par rapport à 2013. Les revenus d’intérêt sont en recul de 0,5 % compte tenu de l’environnement de taux bas persistant qui comprime les marges sur les dépôts à vue. Les commissions diminuent de 1,7 % du fait notamment du plafonnement des commissions d’intervention introduit par la loi bancaire française depuis le 1er janvier 2014. Grâce à l’effet continu des mesures d’efficacité opérationnelle, les frais de gestion(3) reculent de 1,1 % par rapport à 2013. Le coef cient d’exploitation(3) s’améliore ainsi légèrement de 0,1 point à 66,2 %. Le résultat brut d’exploitation(3) s’élève à 2 294 millions d’euros, en baisse de 0,8 % par rapport à l’année précédente. Le coût du risque(1) se situe toujours à un niveau bas, à 28 points de base des encours de crédit à la clientèle. Il est en hausse de 59 millions Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en France au pôle Investment Solutions, BDDF dégage un résultat avant impôt(2) de 1 753 millions d’euros (- 4,9 % par rapport à 2013). (1) Intégrant 100 % de la Banque Privée en France (hors effets PEL/CEL), en Italie, en Belgique et au Luxembourg. (3) Hors effets PEL/CEL, avec 100 % de la Banque Privée en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Résultat avant impôt de BNL bc Incluant 100 % de la Banque Privée en Italie pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Sur l’ensemble de l’année 2014, BNL bc poursuit l’adaptation de son modèle commercial dans un contexte encore dif cile. Les encours de crédit reculent de 2,2 % par rapport à 2013 du fait du repositionnement sélectif sur les entreprises et les entrepreneurs, et malgré une hausse modérée des crédits aux particuliers. Les dépôts sont quant à eux en recul de 6,8 %, en raison d’une baisse ciblée sur les dépôts les plus coûteux, notamment ceux des entreprises. BNL bc réalise une bonne performance en épargne hors-bilan, avec une forte croissance des encours en assurance-vie (+ 18,7 %) et sur les OPCVM (+ 24,9 %) et la Banque Privée montre une bonne dynamique commerciale avec une progression des actifs sous gestion de 5,2 % par rapport à 2013. En n, a n d’élargir la distribution de produits d’épargne, BNL bc lance cette année son réseau de courtiers en placements : « Promotori Finanziari ». Le produit net bancaire(1) est en léger recul (- 0,6 %) par rapport à 2013, à 3 219 millions d’euros. Les revenus d’intérêt sont en baisse de 0,3 % du fait de la baisse des volumes partiellement compensée par l’effet de structure favorable sur les dépôts. Les commissions diminuent de 1,3 % du fait de moindres commissions sur crédits et malgré la bonne Grâce aux effets des mesures d’ef cacité opérationnelle, les frais de gestion(1) reculent de 0,7 % par rapport à 2013, à 1 769 millions d’euros. Le résultat brut d’exploitation(1) demeure ainsi à un niveau élevé, à 1 450 millions d’euros, en recul de seulement 0,5 % par rapport à l’année précédente. Le coef cient d’exploitation(1) est stable par rapport à 2013, Le coût du risque(1), à 179 points de base des encours de crédit à la clientèle, augmente pour sa part de 193 millions d’euros par rapport à 2013 du fait de la récession prolongée en Italie. Cependant, il se stabilise Après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en Italie au pôle Investment Solutions, BNL bc ne dégage ainsi qu’un résultat avant impôt de 23 millions d’euros, en recul de 90,2 % par rapport à 2013. (1) Avec 100 % de la Banque Privée en Italie. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 BANQUE DE DÉTAIL EN BELGIQUE (BDDB) Incluant 100 % de la Banque Privée en Belgique pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Sur l’ensemble de l’année 2014, la Banque De Détail en Belgique montre une bonne dynamique commerciale. Les dépôts augmentent de 5,1 % par rapport à 2013 grâce notamment à la bonne progression des dépôts à vue et des comptes d’épargne. Les crédits sont en hausse de 2,1 % sur la période, du fait notamment de la hausse des crédits aux particuliers et de la bonne tenue des crédits aux PME. BDDB poursuit par ailleurs le développement du digital avec plus de 1 million de téléchargements de l’application « Easy Banking » pour iPhone / iPad et Android depuis son Le produit net bancaire(1) est en hausse de 4,6 % par rapport à 2013, à 3 385 millions d’euros. Les revenus d’intérêt augmentent de 5,1 %, en lien avec la croissance des volumes et la bonne tenue des marges, et les commissions de 3,3 % du fait notamment des commissions nancières Les frais de gestion(1) augmentent de 1,2 % par rapport à 2013 du fait de l’impact signi catif des taxes systémiques, en hausse de 66 millions d’euros par rapport à l’année précédente, et malgré la forte amélioration de l’ef cacité opérationnelle en ligne avec le plan « Bank for the Future ». Le coef cient d’exploitation(1) s’améliore de 2,4 points à 71,9 %. Le résultat brut d’exploitation(1), à 951 millions d’euros, est ainsi en hausse signi cative (+ 14,4 %). Le coût du risque(1) est très faible, à 15 pb des encours de crédit à la clientèle, en baisse de 11 millions d’euros par rapport à 2013. Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en Belgique au pôle Investment Solutions, BDDB dégage un résultat avant impôt de 738 millions d’euros, en hausse de 15,7 % par rapport à AUTRES MÉTIERS DE DOMESTIC MARKETS (ARVAL, LEASING SOLUTIONS, PERSONAL INVESTORS ET BANQUE DE DÉTAIL ET DES ENTREPRISES AU LUXEMBOURG) Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôt de Autres Domestic Markets (1) Avec 100 % de la Banque Privée en Belgique. Incluant 100 % de la Banque Privée au Luxembourg pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Sur l’ensemble de l’année 2014, l’activité commerciale des métiers spécialisés de Domestic Markets est restée dynamique. Chez Arval, le parc nancé est en hausse de 3,0 % par rapport à 2013, dépassant 700 000 véhicules. Les encours de nancement de Leasing Solutions sont pour leur part en hausse de 1,2 %(1) malgré la poursuite de la réduction du portefeuille non stratégique. En n, chez Personal Investors, les dépôts sont en forte croissance (+ 18,6 %), avec un bon niveau de recrutement de clients en Allemagne, et les actifs sous gestion augmentent de 9,6 % grâce à l’effet performance et au dynamisme commercial. Personal Investors a par ailleurs bouclé le 17 décembre l’acquisition de DAB Bank en Allemagne qui permettra la constitution dans ce pays du 1er courtier en ligne et de la 5e banque digitale avec 1,5 million de clients et 63 milliards d’actifs sous gestion dont 17 milliards de dépôts. Les encours de crédit de la Banque de Détail et des Entreprises au Luxembourg sont en croissance de 1,4 % par rapport à 2013 du fait d’une bonne progression des crédits immobiliers. Les dépôts sont en hausse de 3,6 % avec une bonne collecte sur les entreprises, en lien avec Le produit net bancaire(2) est en hausse de 6,8 % par rapport à 2013, à 2 309 millions d’euros, du fait d’une forte progression des revenus d’Arval (en lien avec le développement de l’activité et l’augmentation du prix des véhicules d’occasion), de Leasing Solutions (grâce à la hausse des volumes et à la politique sélective en termes de rentabilité des opérations), et de Personal Investors (en lien avec le développement Les frais de gestion(2) augmentent de 2,9 % par rapport à 2013, à 1 285 millions d’euros, en ligne avec le développement des activités, ce qui permet de dégager un effet de ciseau largement positif (3,9 points). Le coef cient d’exploitation s’améliore de 2,1 points, à 55,7 %. Le coût du risque(2) est en baisse de 15 millions d’euros par rapport à 2013. Au total, la contribution de ces quatre métiers au résultat avant impôt de Domestic Markets, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée domestique au Luxembourg au pôle Investment Solutions, est en hausse de 9,3 % par rapport à 2013, à 858 millions d’euros. Incluant 100 % de la Banque Privée en Turquie pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Pour assurer la comparabilité avec les résultats de 2014, les résultats de 2013 sont retraités pro forma avec le groupe TEB consolidé en intégration globale tout au long de 2013. Le passage entre TEB en mise en équivalence et TEB en intégration globale est présenté en fin de section 3.2 Résultats Sur l’ensemble de l’année 2014, Europe Méditerranée maintient sa forte dynamique commerciale. Les dépôts augmentent de 11,3 %(1) par rapport à 2013, et sont en croissance dans la plupart des pays, avec une forte augmentation en Turquie. Les crédits augmentent pour leur part de 12,1 %(1), tirés eux aussi par la hausse des volumes en Turquie. Le métier a bouclé cette année l’acquisition de BGZ en Pologne. Ce rachat va permettre de créer, avec BNP Paribas Bank Polska SA et les métiers spécialisés du Groupe, une banque de référence dans ce pays avec plus de 4 % de part Le produit net bancaire(3), à 2 104 millions d’euros, augmente de 10,2 %(1) par rapport à 2013. Hors impact des nouvelles réglementations sur la facturation des découverts en Turquie et des commissions de change en Algérie depuis le début du troisième trimestre 2013 (manque à gagner de 159 millions d’euros en 2014), il est en hausse de 14,6 %(1) , avec une croissance des revenus dans l’ensemble des géographies, notamment grâce à la hausse des volumes. Les frais de gestion(3) augmentent de 6,6 %(1) par rapport à l’année précédente, à 1 467 millions d’euros, en raison notamment du renforcement du dispositif commercial en Turquie et au Maroc. Le coefficient d’exploitation(3) s’établit à 69,7 %, en amélioration de 2,4 points(1) par rapport à 2013. Le coût du risque(3), à 357 millions d’euros, s’établit à 119 pb des encours de crédit à la clientèle, en hausse de 85 millions d’euros par rapport à 2013 du fait de la situation en Europe de l’Est. Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée en Turquie au pôle Investment Solutions, Europe Méditerranée dégage un résultat avant impôt de 385 millions d’euros, en hausse de 2,5 %(1) par (1) À périmètre et change constants (2) Avec 100 % de la Banque Privée au Luxembourg. (3) Avec 100 % de la Banque Privée en Turquie. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Incluant 100 % de la Banque Privée aux États-Unis pour les lignes PNB à Résultat avant impôt. Sur l’ensemble de l’année 2014, BancWest réalise de très bonnes performances commerciales dans une économie dynamique. Les dépôts progressent de 6,7 %(1) par rapport à 2013, avec une forte progression des dépôts à vue et des comptes d’épargne. Les crédits augmentent de 6,3 %(1) du fait de la croissance soutenue des crédits aux entreprises et à la consommation. BancWest poursuit le développement de la banque privée avec des actifs sous gestion qui s’élèvent à 8,6 milliards de dollars succès des services de « Mobile Banking » se con rme par ailleurs avec 279 000 utilisateurs mensuels (+ 25 % par rapport au 31 décembre 2013). Le produit net bancaire(2), à 2 229 millions d’euros, progresse de 1,0 %(1) par rapport à 2013. Hors impact de moindres plus-values de cessions de titres cette année, il est en hausse de 3,6 %(1) : les effets de la hausse des volumes sont atténués par des taux d’intérêt encore peu favorables. Les frais de gestion(2), à 1 443 millions d’euros, augmentent de 4,0 %(1) par rapport à 2013 en raison principalement de la hausse des coûts réglementaires (CCAR et mise en place d’une « Intermediate Holding Company »). L’impact du renforcement des dispositifs commerciaux (banque privée, crédit à la consommation) est pour sa part signi cativement compensé par les économies liées à la rationalisation du réseau. Le coef cient d’exploitation(2) augmente ainsi de 1,8 point(1), à 64,7 %. Le coût du risque(2) est à un niveau très bas (12 points de base des encours de crédit à la clientèle) et quasi stable (- 4 millions d’euros) par rapport Ainsi, après attribution d’un tiers du résultat de la Banque Privée aux États- Unis au pôle Investment Solutions, BancWest dégage un résultat avant impôt de 732 millions d’euros, en baisse de 4,5 %(1) par rapport à 2013. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (1) À périmètre et change constants. (2) Avec 100 % de la Banque Privée aux États-Unis. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Sur l’ensemble de l’année 2014, Personal Finance continue de croître autos (PSA en Turquie, Toyota en Belgique) où ses encours connaissent une bonne progression (+ 4,5 %(1)). À la suite de l’exercice par les Galeries Lafayette de l’option de vente qu’elles détenaient dans le cadre des accords de partenariat, Personal de LaSer (4 700 personnes, 9,3 milliards d’euros d’encours). Personal Finance renforce ainsi sa position de 1er acteur spécialisé en Europe. Le métier a bouclé par ailleurs cette année l’acquisition en Afrique du Sud de RCS, spécialiste du crédit sur le lieu de vente, et des activités de crédit à la consommation de JD Group. Les encours de crédit sont ainsi en hausse de 10,4 % par rapport à 2013. À périmètre et change constants, ils progressent de 2,8 %, notamment en Allemagne, en Belgique et en Europe centrale. Le métier poursuit par ailleurs le développement des partenariats dans la distribution (Suning en Chine, Americanas au Brésil) et dans le crédit Le produit net bancaire augmente de 10,4 % par rapport à 2013, à 4 077 millions d’euros. À périmètre et change constants, il progresse Les frais de gestion sont en hausse de 12,2 % par rapport à 2013, à 1 953 millions d’euros. À périmètre et change constants, ils augmentent de 1,2 %. Le coef cient d’exploitation s’améliore ainsi de 0,6 points(1) à Le coût du risque diminue de 4 millions d’euros par rapport à 2013, à 219 points de base des encours de crédit à la clientèle. Hors l’effet périmètre lié à l’acquisition de LaSer (+ 67 millions d’euros), il est en Le résultat avant impôt de Personal Finance est ainsi en forte hausse (+ 24,3 %) par rapport à 2013 et s’établit à 1 130 millions d’euros. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2014, Investment Solutions montre un bon développement de son activité. Les actifs sous gestion(3) atteignent 917 milliards d’euros au 31 décembre 2014 et sont en hausse de 7,4 % par rapport au 31 décembre 2013, en raison notamment d’un effet performance de +48,4 milliards d’euros, béné ciant de l’évolution favorable des marchés d’actions et des taux, et d’un effet change de +9,9 milliards d’euros du fait de la baisse de l’euro. La collecte nette est positive à +6,7 milliards d’euros avec une bonne collecte de Wealth Management, notamment en Asie, France et Italie, une très bonne collecte de l’Assurance, en particulier en Italie et en Asie, et une décollecte de la Gestion d’Actifs mais fortement réduite par rapport à 2013. Au 31 décembre 2014, les actifs sous gestion(3) d’Investment Solutions se répartissent entre : 391 milliards d’euros pour la Gestion d’actifs, 305 milliards d’euros pour Wealth Management, 202 milliards d’euros pour l’Assurance et 19 milliards d’euros pour Real Estate. Securities Services, n° 1 en Europe et n° 5 mondial, poursuit son fort développement qui est illustré cette année par la hausse des actifs en conservation de 22,0 % par rapport à 2013 ainsi que par le gain de L’Assurance connaît par ailleurs une bonne croissance de son activité en épargne comme en protection avec un chiffre d’affaires en hausse de 8,5 % par rapport à 2013, à 27,5 milliards d’euros. Les revenus d’Investment Solutions, à 6 543 millions d’euros, progressent de 3,7 %(1) par rapport à 2013. Les revenus de l’Assurance augmentent de 4,1 %(1) du fait de la bonne croissance de la protection à l’international, notamment en Asie et en Amérique latine, et de l’épargne en Italie. Les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée sont en hausse de 0,9 %(1) en raison de la progression de Wealth Management, notamment dans les marchés domestiques et en Asie, et de la bonne performance de Real Estate. En n, les revenus de Securities Services progressent de 8,8 %(1) en lien avec la forte hausse du nombre de transactions et des actifs en (1) À périmètre et change constants. (2) Hors rétrocession exceptionnelle de frais de tenue de compte en Allemagne (49,5 millions d’euros). (3) Y compris les actifs conseillés pour les clients externes et les actifs distribués. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Les frais de gestion d’Investment Solutions, à 4 536 millions d’euros, augmentent de 2,9 %(1) par rapport à 2013, avec une hausse de 1,7 %(1 ) dans l’Assurance du fait de la croissance continue de l’activité, de 2,4 %(1 ) pour la Gestion Institutionnelle et Privée en raison de l’impact des coûts de développement notamment pour Wealth Management en Asie et pour Real Estate, et de 5,0 %(1 ) pour Securities Services en lien avec le développement de l’activité. Le coef cient d’exploitation baisse de 0,5 point(1 ), à 69,3 %, par rapport à l’année précédente. Compte tenu de la hausse du résultat des sociétés mises en équivalence (+ 22,8 %(1 ) par rapport à 2013) notamment dans l’Assurance, le résultat avant impôt, après prise en compte d’un tiers des résultats de la Banque P rivée dans les marchés domestiques, en Turquie et aux États-Unis, progresse de 7,3 %(1 ) par rapport à 2013, à 2 207 millions d’euros. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (1) À périmètre et change constants. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2014, les revenus augmentent de 2,1 %(1) par rapport à 2013, à 8 888 millions d’euros(2). Les revenus de Conseil et Marchés de Capitaux, à 5 596 millions d’euros(2), sont en hausse de 2,9 %(1), traduisant la progression de l’activité et le renforcement de la franchise. Ils sont tirés par la progression de l’activité de clientèle dans des marchés volatils. La VaR reste à un niveau très Les revenus de Fixed Income, à 3 714 millions d’euros(2), sont en hausse de 2,3 %(1) par rapport à 2013 avec une progression sur le change et sur les taux mais une activité en retrait sur le crédit. L’activité d’origination obligataire est bonne et le métier se place n° 1 pour l’ensemble des émissions en euros et n° 9 pour l’ensemble des émissions internationales. À 1 882 millions d’euros, les revenus du métier Actions et Conseil augmentent de 4,2 %(3) par rapport à 2013, avec une progression dans les dérivés actions, tant dans les produits structurés que dans les activités de ux, et une reprise de l’activité de fusions & acquisitions et d’émissions primaires où le métier se place n° 1 en Europe en nombre d’opérations Les revenus de Corporate Banking progressent de 0,8 %(3) par rapport à 2013, à 3 292 millions d’euros, avec une forte croissance en Asie-Paci que et une progression de la zone Amériques. En Europe, les revenus sur le secteur Énergie et Matières Premières sont en recul, mais l’activité est en progression par ailleurs. Les crédits, à 110 milliards d’euros, sont en hausse de 0,5 %(3) par rapport à 2013 avec une croissance en Asie et dans la zone Amériques. Les dépôts, à 78 milliards d’euros, sont en forte progression (+ 21,6 %(3)) par rapport à l’année précédente grâce notamment au développement du cash management international où le métier obtient plusieurs nouveaux mandats signi catifs. Le Groupe con rme par ailleurs sa place de 1er arrangeur de nancements syndiqués Les frais de gestion de CIB, à 6 137 millions d’euros, augmentent de 2,2 %(3) par rapport à 2013 du fait de la hausse des coûts réglementaires (~+ 100 millions d’euros par rapport à 2013), de la poursuite des investissements de développement (~+ 100 millions d’euros par rapport à 2013), et de l’augmentation de l’activité dans Conseil et Marchés de Capitaux, malgré les effets de Simple & Ef cient (~200 millions d’euros Le coût du risque de CIB est à un niveau faible (81 millions d’euros) en forte baisse par rapport à l’année dernière où il s’établissait Le résultat avant impôt de CIB s’élève ainsi à 2 525 millions d’euros, en hausse de 13,7 %(3) par rapport à 2013, traduisant une bonne performance d’ensemble dans une conjoncture peu porteuse en Europe. (1) À périmètre et change constants, hors impact exceptionnel de -166 millions d’euros de l’introduction de la Funding Valuation Adjustment (FVA) au deuxième trimestre 2014. (3) À périmètre et change constants. (4) Europe, Moyen- Orient, Afrique – Source : Dealogic. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 dont coûts de transformation et coûts de restructuration Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Sur l’ensemble de l’année 2014, le produit net bancaire des « Autres Activités » s’élève à + 375 millions d’euros contre + 322 millions d’euros en 2013. Il intègre notamment une réévaluation de dette propre (« OCA ») et la « Debit Valuation Adjustment » (« DVA ») pour - 459 millions d’euros (-71 millions d’euros en 2013), une plus-value nette sur des cessions de titres exceptionnelles pour + 301 millions d’euros, une très bonne contribution de BNP Paribas Principal Investments et des produits du portefeuille de participations, la poursuite de la baisse des revenus des crédits immobiliers dans le cadre du plan d’adaptation de cette activité, et un moindre coût de l’excédent de dépôts auprès des banques centrales. Les revenus des « Autres Activités » intégraient en outre en 2013 les gains de cession des actifs de Royal Park Investments pour + 218 millions d’euros en 2013. Ils comprennent notamment les coûts de transformation liés au programme « Simple & Ef cient » pour 717 millions d’euros Le coût du risque s’élève à 49 millions d’euros (17 millions d’euros en 2013) du fait de l’impact d’un dossier spéci que. À la suite de l’accord global avec les autorités des États-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars, le Groupe comptabilise en 2014 des charges exceptionnelles pour un montant total de 6 000 millions d’euros (5 750 millions d’euros au titre des pénalités et 250 millions d’euros au titre de l’ensemble des coûts à venir du plan de remédiation(1)). Le Groupe avait comptabilisé en 2013 une provision de 798 millions d’euros (1,1 milliard de dollars) au titre de cette revue(2). Les éléments hors exploitation s’élèvent à - 196 millions d’euros contre \- 100 millions d’euros en 2013. Ils incluent notamment un ajustement de survaleur pour - 297 millions d’euros en totalité sur BNL bc (- 252 millions d’euros en 2013 dont - 186 millions d’euros sur BNL bc). Le résultat avant impôt des Autres Activités s’établit ainsi à - 7 145 millions d’euros contre - 1 873 millions d’euros l’année précédente. (1) Cf note 3.g des États nanciers consolidés au 31/12/14. (2) Cf note 3.g des États nanciers consolidés au 31/12/13. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Coûts de transformation « Simple & Ef cient » (« Autres Activités ») Réévaluation de dette propre et DVA (« Autres Activités ») Cession des actifs de Royal Park Investments (« Autres Activités ») Introduction de la FVA(*) (CIB - Conseil et Marchés de capitaux) Plus-value nette sur cessions de titres exceptionnelles (« Autres Activités ») Provision de portefeuille du fait de la situation exceptionnelle en Europe de l’Est(**) Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis (« Autres Activités ») Dépréciations exceptionnelles(***) (« Autres Activités ») Total des éléments hors exploitations exceptionnels (**) EM (- 43 millions d’euros ), PF (- 7 millions d’euros ), CIB-Corporate Banking (- 50 millions d’euros ). (***) Dont ajustement de la survaleur de BNL bc : - 297 millions d’euros au 4T14 et - 186 millions d’euros au 4T13. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 EFFET SUR LES RÉSULTATS DE 2013 DE L’INTÉGRATION GLOBALE DE TEB PAR RAPPORT À SA MISE EN ÉQUIVALENCE Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (*) Après le passage à IFRS 10, IFRS 11 et IAS 32 révisé. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Au 31 décembre 2014, le total du bilan consolidé du Groupe BNP Paribas s’élève à 2 077,8 milliards d’euros, en augmentation de 15 % par rapport au 31 décembre 2013 (1 810,5 milliards d’euros). Les principaux éléments d’actif du Groupe regroupent les instruments nanciers en valeur de marché par résultat, les prêts et créances sur la clientèle et les établissements de crédit, les actifs nanciers disponibles à la vente, et les comptes de régularisation et actifs divers, qui, pris dans leur ensemble, représentent 90 % du total des actifs au 31 décembre 2014 (inchangé par rapport au 31 décembre 2013). L’augmentation de 15 % de l’actif provient ■ des instruments nanciers en valeur de marché par résultat de 19 % sous l’effet principalement d’une hausse des instruments dérivés ; ■ des prêts et créances sur la clientèle de 7 % (+ 44,9 milliards d’euros à 657,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014) ; ■ des actifs disponibles à la vente de 27 % (+ 53,2 milliards d’euros à 252,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014) ; ■ des comptes de régularisation et actifs divers de 24 % (+ 21,4 milliards d’euros à 110,1 milliards d’euros au 31 décembre 2014). Ces variations sont partiellement compensées par la baisse : ■ des prêts et créances sur établissements de crédit de -25 % (-14,2 milliards d’euros, à 43,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014). EN VALEUR DE MARCHÉ OU DE MODÈLE Les actifs nanciers enregistrés en valeur de marché ou de modèle par résultat sont constitués des opérations de négoce, des instruments nanciers dérivés et de certains actifs que le Groupe a choisi de valoriser, sur option, en valeur de marché ou de modèle par résultat dès la date de leur acquisition. Les actifs nanciers du portefeuille de négoce comportent notamment des titres, des prêts et des opérations de pension . Les actifs valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat comprennent en particulier les actifs financiers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance et, dans une moindre mesure, des actifs avec dérivés incorporés pour lesquels le principe d’extraction de ces dérivés n’a pas été retenu. Ces actifs sont évalués en valeur de marché ou de modèle à chaque des instruments nanciers dérivés de 35 % (+ 106,7 milliards d’euros à 412,5 milliards d’euros au 31 décembre 2014), particulièrement sensible pour les instruments dérivés de taux (+ 78,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 36 %). Les prêts et créances sur les établissements de crédit (nets de provision) s’élèvent à 43,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en baisse de 25 % par rapport au 31 décembre 2013 (57,5 milliards d’euros), et sont répartis entre les comptes à vue, les prêts consentis aux établissements de crédit et les opérations de pension. Les prêts aux établissements de crédit justi ent l’essentiel de cette baisse (-32 % pour un total de 33,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 48,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Les comptes à vue sont en hausse de 9 % et s’élèvent à 7,9 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 7,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les provisions pour dépréciation sont en diminution (0,3 milliard d’euros au 31 décembre 2014 contre 0,4 milliard d’euros au 31 décembre 2013). PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE Les prêts et créances sur la clientèle sont répartis entre les comptes ordinaires débiteurs, les prêts consentis à la clientèle, les opérations de pension et les opérations de location- nancement. Les prêts et créances sur la clientèle (nets de provisions) s’élèvent à 657,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 612,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 7 %. Cette évolution résulte de la hausse des prêts consentis à la clientèle (+6 % à 596,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 565,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013) alors que les comptes ordinaires débiteurs sont en augmentation de +28 % à 58,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Les opérations de location- nancement s’élèvent à 27,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en augmentation de +4 % par rapport au 31 décembre 2013, et les opérations de pension à 1,8 milliard d’euros au 31 décembre 2014 en hausse de 92 % par rapport au 31 décembre 2013. Les provisions pour dépréciation sont restées stables (26,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 25,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Le total des instruments nanciers en valeur de marché par résultat est en hausse de 19 % par rapport au 31 décembre 2013. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation de la valeur de remplacement Les actifs disponibles à la vente sont des actifs nanciers à revenu xe ou variable qui ne répondent pas au mode de gestion des instruments nanciers comptabilisés en valeur de marché ou de modèle par résultat Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 et ne sont pas destinés, lorsqu’ils sont à revenu xe, à être détenus jusqu’à l’échéance. Ces actifs sont évalués en valeur de marché ou assimilée par capitaux propres à chaque date d’établissement d’un bilan. Les actifs disponibles à la vente progressent de 53,2 milliards d’euros entre le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2014, s’élevant (nets de Les provisions des actifs financiers disponibles à la vente sont en diminution de 17 % (3,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 3,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Le Groupe détermine les provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente à chaque date d’établissement d’un bilan. Les actifs nanciers disponibles à la vente présentent une plus-value latente de 19,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre une plus-value latente de 10,0 milliards d’euros au 31 décembre 2013, essentiellement due à la hausse des cours des titres à revenu xe cotés liée à la hausse des marchés obligataires. Cette évolution de 9,6 milliards d’euros s’explique donc par la variation des gains nets latents sur les titres à revenu xe à hauteur de 9,9 milliards d’euros et sur les titres à revenu variable à hauteur de -0,3 milliard Les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance correspondent aux titres à revenu xe ou déterminable et à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils sont présentés en deux sous-catégories : obligations d’État et bons du Trésor, et autres Les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance s’élèvent à 9,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 9,9 milliards au 31 décembre 2013, en baisse de 9 %, s’expliquant principalement par le remboursement de Les comptes de régularisation et actifs divers sont répartis entre : dépôts de garantie versés et cautionnements constitués, comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres, comptes d’encaissement, part des réassureurs dans les provisions techniques, produits à recevoir et charges comptabilisées d’avance, autres débiteurs et actifs divers. Les comptes de régularisation et actifs divers s’élèvent à 110,1 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 88,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en augmentation de 24 %. Cette évolution est essentiellement liée aux dépôts de garantie versés et cautionnements constitués (en augmentation de 24,8 milliards d’euros soit +60 %). Cette augmentation est partiellement compensée par une diminution des comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres de 6,0 milliards d’euros soit - 32 %. L’ensemble des autres comptes de régularisation actif augmente de 2,6 milliards d’euros soit + 9 %. Les comptes de caisse et banques centrales s’élèvent à 117,5 milliards d’euros au 31 décembre 2014 en hausse de 17 % par rapport au 31 décembre 2013 (100,8 milliards d’euros). Le passif consolidé (hors capitaux propres) du Groupe BNP Paribas s’élève à 1 984,1 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en augmentation de 15 % par rapport au 31 décembre 2013 (1 719,6 milliards d’euros). Les principaux éléments de passif du Groupe regroupent les instruments nanciers en valeur de marché ou de modèle par résultat, les dettes envers la clientèle et envers les établissements de crédit, les dettes représentées par un titre, les comptes de régularisation et passifs divers et les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pris dans leur ensemble, représentent 97 % du total du passif hors capitaux propres au 31 décembre 2014 (98 % au 31 décembre 2013). L’augmentation de 15 % par rapport au 31 décembre 2013 résulte principalement de la hausse : ■ des instruments financiers en valeur de marché par résultat ■ des dettes envers les établissements de crédit de 7 % (+5,8 milliards d’euros à 90,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014) ; ■ et des dettes envers la clientèle de 16 % (+88 milliards d’euros à 641,5 milliards d’euros au 31 décembre 2014). DE MARCHÉ OU DE MODÈLE PAR RÉSULTAT Le portefeuille de négoce se compose principalement d’opérations de ventes de titres empruntés, d’opérations de pension et d’instruments nanciers dérivés. Les passifs nanciers valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent principalement des émissions originées et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et la couverture sont gérés dans un même ensemble. Ces émissions recèlent des dérivés incorporés signi catifs dont les variations de valeur sont neutralisées par celles des instruments dérivés de Le total des instruments nanciers en valeur de marché ou de modèle par résultat augmente de 20 % par rapport au 31 décembre 2013, en lien principalement avec l’augmentation de la valeur de remplacement des instruments nanciers dérivés de 36 % (+108,8 milliards d’euros à 410,2 milliards d’euros au 31 décembre 2014), particulièrement sensible pour les instruments dérivés de taux (280,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 38 % par rapport au 31 décembre 2013). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 titre en valeur de marché ou de modèle par résultat (voir note 5.a des États nanciers consolidés). Les dettes représentées par un titre sont restées stables, passant de 186,7 milliards d’euros au 31 décembre 2013 à 187,1 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Les dettes subordonnées comptabilisées au coût amorti sont en augmentation de 18 % à 13,9 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 11,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les comptes de régularisation et passifs divers recouvrent : les dépôts de garantie reçus, les comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres, les comptes d’encaissement, les charges à payer et produits constatés d’avance ainsi que les autres créditeurs et passifs divers. Ils ont augmenté de 12 %, passant de 78,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013 à 87,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Les provisions techniques des sociétés d’assurance ont augmenté de 13 % par rapport au 31 décembre 2013, s’élevant à 175,2 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 155,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des passifs Les dettes envers les établissements de crédit correspondent principalement à des emprunts et dans une moindre mesure à des comptes à vue et des opérations de pension. Les dettes envers les établissements de crédit ont augmenté de 7 % (+5,8 milliards d’euros) par rapport au 31 décembre 2013 et s’élèvent à 90,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Cette évolution provient essentiellement de la hausse des emprunts auprès des établissements de crédit de 7 % (+4,5 milliards d’euros à 73,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014) et également de la hausse des comptes à vue de 22 % (+2,1 milliards d’euros à 11,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014) ; les opérations de pension sont en légère baisse pour atteindre 5,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre 6,6 milliards d’euros Les dettes envers la clientèle correspondent principalement aux comptes ordinaires créditeurs, aux comptes à terme et aux comptes d’épargne à taux administré ainsi qu’à des opérations de pension. Les dettes envers la clientèle s’élèvent à 641,5 milliards d’euros, en hausse de 16 % (+88 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2013 à 553,5 milliards d’euros). Cette évolution provient de la hausse des comptes ordinaires créditeurs de 23 % (+68,5 milliards d’euros à 372,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014) et des comptes à terme et assimilés de +13 % (+18,7 milliards d’euros à 159,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014). Cette catégorie regroupe des Titres de Créances Négociables et des emprunts obligataires mais n’inclut pas les dettes représentées par un Les intérêts minoritaires sont en hausse de 0,7 milliard d’euros, à 4,2 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 3,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette évolution s’explique principalement par le résultat de la période (+ 0,4 milliard d’euros) et par l’impact des entrées Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉ S PART DU GROUPE Les capitaux propres consolidés part du Groupe de BNP Paribas (avant distribution du dividende) s’élèvent à 89,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 87,4 milliards d’euros au 31 décembre 2013, en hausse de 2,0 milliards d’euros du fait principalement de l’augmentation des réserves de conversion de 1,6 milliard d’euros et de la hausse des réserves de réévaluation sur AFS de 1,9 milliard d’euros, partiellement compensées par le dividende versé au titre du résultat de l’exercice 2013 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE Les engagements de nancement donnés recouvrent essentiellement les ouvertures de crédits documentaires et de crédits con rmés et les engagements relatifs aux opérations de prise en pension entre la date d’opération et la date de valeur. Ils ont augmenté de 19 % à 246,4 milliards Les engagements de nancement donnés aux établissements de crédit ont diminué de 36 % à 3,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014 et ceux donnés à la clientèle ont augmenté de 21 % à 242,8 milliards d’euros au Les engagements de nancement reçus sont essentiellement constitués de lettres de crédit à première demande (dites « StandBy ») et des engagements relatifs aux opérations de mise en pension. Les engagements de nancement reçus augmentent de 15 % à 107,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 93,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Cette augmentation résulte de la hausse des engagements reçus des établissements de crédit (104,9 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 89,8 milliards d’euros au 31 décembre 2013, soit une hausse de Les engagements donnés par signature ont diminué de 2 % à 90,7 milliards d’euros au 31 décembre 2014 (contre 92,3 milliards d’euros au 31 décembre 2013) ; cette diminution provient principalement des engagements de garantie donnés d’ordre des établissements de crédit (-16 % à 10,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014), les engagements de garantie donnés d’ordre de la clientèle sont quant à eux restés stables. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat Gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché Produits et charges des autres activités (1) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. La hausse de 5 % du produit net bancaire du Groupe entre 2014 et 2013 résulte principalement de la hausse de 4 % de la marge d’intérêts ainsi que d’une hausse de 8 % des produits nets de commissions et d’une hausse des gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat de 21 %. Le poste « Marge d’intérêts » comprend les produits et charges d’intérêts nets liés aux opérations avec la clientèle, aux opérations interbancaires, aux titres de créance émis par le Groupe, aux instruments de couverture de résultats futurs, aux instruments de couverture des portefeuilles couverts en taux, au portefeuille de négoce (titres à revenu xe, opérations de pension, opérations de prêts/emprunts et dettes représentées par un titre), aux actifs disponibles à la vente et aux actifs détenus jusqu’à Plus précisément le poste « Marge d’intérêts » comprend : ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux prêts et créances, comprenant les intérêts ainsi que les coûts de transaction et les frais et commissions inclus dans la valeur initiale du prêt : ils sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif et comptabilisés en compte de résultat sur ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux titres à revenu xe détenus dans les portefeuilles relevant de la catégorie « Actifs nanciers en valeur de marché par résultat » pour la part des intérêts contractuels courus et de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » pour la part des intérêts déterminés selon la méthode du taux d’intérêt ■ les produits d’intérêt relatifs aux actifs détenus jusqu’à l’échéance, constitués des titres à revenu xe ou déterminable et à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur ■ les produits nets d’intérêt relatifs aux instruments de couverture de résultats futurs, qui sont utilisés notamment pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variable. Les variations de valeur des couvertures de résultats futurs sont enregistrées en capitaux propres. Les montants inscrits en capitaux propres pendant la durée de vie de la couverture sont transférés au compte de résultat sous la rubrique « Produits et charges d’intérêts et assimilés » au fur et à mesure de l’enregistrement au compte de résultat des produits et charges relatifs aux instruments couverts. Les produits et charges d’intérêt relatifs aux dérivés de couverture de valeur sont présentés avec les intérêts des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. De même, les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture économique des opérations désignées en valeur de marché ou de modèle par résultat sur option sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts de ces opérations. Plus généralement, les principaux facteurs ayant un effet sur le niveau de la marge d’intérêts sont les volumes relatifs des actifs porteurs d’intérêts et de la dette ainsi que l’écart entre le taux d’emprunt et le taux de nancement. La marge d’intérêts est également affectée par les opérations de couverture et, dans une moindre mesure, par les uctuations des taux de change. Les volumes d’actifs porteurs d’intérêts et de dettes soumises à intérêts varient en fonction de plusieurs facteurs, en sus des conditions générales de marché et de la croissance interne ou externe des activités de crédit du Groupe. L’un de ces facteurs est la combinaison d’activités du Groupe et en particulier les proportions relatives de capital alloué aux activités génératrices d’intérêts par opposition aux activités génératrices de Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 L’autre facteur principal ayant un effet sur la marge d’intérêts est l’écart entre le taux d’emprunt et le taux de nancement, qui est lui- même in uencé par plusieurs facteurs. Ceux-ci comprennent les taux de financement des banques centrales (qui influencent aussi bien le rendement des actifs porteurs d’intérêts que les taux payés sur les sources de financement, mais pas nécessairement de manière linéaire et simultanée), la proportion des sources de nancement que représentent les dépôts non rémunérés des clients, les décisions prises par le gouvernement d’augmenter ou de réduire les taux de rémunération des comptes d’épargne réglementés, l’environnement concurrentiel, les poids relatifs des différents produits porteurs d’intérêts du Groupe, dont les marges types diffèrent du fait de différences d’environnement concurrentiel, et la stratégie de couverture de la Banque ainsi que le traitement comptable des opérations de couverture. Au 31 décembre 2014, la marge d’intérêts augmente de 4 % par rapport résulte principalement d’une hausse de 3 % des produits nets des opérations avec la clientèle (16 295 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 15 844 millions d’euros au 31 décembre 2013), d’une baisse des charges nettes relatives aux emprunts émis par le Groupe de 8 %, passant d’euros au 31 décembre 2014, compensée par une baisse de 2 % des produits nets de la marge d’intérêt sur les actifs nanciers disponibles Les produits nets de commissions recouvrent les commissions sur les opérations sur le marché interbancaire et le marché monétaire, les opérations avec la clientèle, les opérations sur titres, les opérations de change et d’arbitrage, les engagements sur titres, les instruments financiers à terme et les services financiers. Les produits nets de commissions sont en hausse de 8 % ; ils passent de 6 845 millions d’euros MARCHÉ OU DE MODÈLE PAR RÉSULTAT Ce poste regroupe tous les éléments de résultat (à l’exception des produits et charges d’intérêts, qui apparaissent dans la rubrique « Marge d’intérêts », ainsi qu’il est décrit ci-dessus) afférents aux instruments nanciers gérés au sein du portefeuille de négoce et aux instruments nanciers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché ou de modèle par résultat conformément à l’option offerte par la norme IAS 39. Cela recouvre les plus-values et moins-values de cessions, les plus-values et moins-values liées à l’évaluation à la valeur de marché ou de modèle, ainsi que les dividendes des titres à revenu variable. Le poste comprend également les produits ou pertes résultant de l’inef cacité des couvertures de valeur, des couvertures de résultats futurs ou des couvertures des investissements nets en devises. Les gains nets sur les instruments financiers évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat sont restés stables (augmentation 4 631 millions d’euros au 31 décembre 2014). Les plus-values et moins- values résultant des ux d’achats et de ventes et les réévaluations d’instruments nanciers, monétaires ou dérivés, doivent être évaluées dans leur ensemble a n de re éter correctement le résultat des activités L’évolution des résultats nets sur les instruments évalués en valeur de marché ou de modèle sur option est en partie imputable au risque émetteur du Groupe BNP Paribas qui passe d’une perte de 435 millions d’euros au 31 décembre 2013 à une perte de 277 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les autres composantes du résultat dégagé sur les éléments valorisés en valeur de marché par résultat sur option se compensent partiellement avec les variations de valeur des instruments nanciers dérivés qui couvrent ces actifs. La variation résiduelle des gains nets sur portefeuilles de transaction évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat procède de la combinaison d’une hausse des instruments nanciers de capital et d’une diminution des gains nets sur instruments nanciers de taux et de crédit. DISPONIBLES À LA VENTE ET AUTRES Ce poste comprend les actifs classés dans la catégorie des actifs nanciers disponibles à la vente. Les variations de la valeur de marché (hors intérêts échus) de ces actifs sont comptabilisées initialement sous la rubrique « Variation d’actifs et de passifs comptabilisés directement en capitaux propres ». Lors de la cession de ces actifs ou de l’identi cation d’une perte de valeur, ces gains ou pertes latents sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués Ce poste comprend également les résultats de cession des autres actifs nanciers qui ne sont pas évalués en valeur de marché ou de modèle. Les gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché ou de modèle ont augmenté 2014\. Cette hausse résulte d’une augmentation de 234 millions d’euros des gains nets sur actifs nanciers à revenu variable et d’une augmentation de 109 millions d’euros des gains nets des actifs à revenu xe. Ce poste comprend, entre autres, les produits nets de l’activité d’assurance, des immeubles de placement, des immobilisations en location simple, des activités de promotion immobilière et des autres produits. Les produits et charges des autres activités ont augmenté de d’euros au 31 décembre 2014. Cette variation résulte principalement d’une hausse des produits nets des immobilisations en locations simple de 47 millions d’euros ainsi qu’une hausse des produits nets de l’activité de promotion immobilière de 25 millions d’euros et d’une hausse de 66 millions d’euros des autres produits nets, partiellement compensées par une baisse des produits nets des immeubles de placement de Les principales composantes des produits nets de l’activité d’assurance sont : les primes acquises brutes, les variations des provisions techniques, les charges des prestations des contrats et les variations de valeur des actifs supports de contrats en unités de compte. Les charges des prestations des contrats comprennent les charges liées aux rachats, échéances et sinistres sur les contrats d’assurance, et la variation de valeur des contrats nanciers (notamment les contrats en unités de Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 compte). Les intérêts versés sur ces contrats sont comptabilisés dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées ». L’évolution des produits nets de l’activité d’assurance provient principalement de la hausse des primes acquises brutes, passant de compensée par la hausse de la charge de provisions techniques, qui passe diminution des gains nets liés aux variations de valeur des actifs supports de contrat en unités de compte, qui sont passés de 2 768 millions d’euros en 2013 à 2 513 millions d’euros en 2014. Quant aux charges des prestations des contrats, elles ont également diminué, passant de CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION ET DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION ET DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS (1) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. Les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions ont connu une hausse de 5 %, passant de 25 317 millions d’euros en 2013 à 26 526 millions d’euros en 2014. 31 décembre 2013) en raison principalement de la hausse du produit net bancaire (5 %), en partie compensée par une hausse des charges générales Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (1) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. Ce poste recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation du Groupe ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments financiers dérivés Le coût du risque du Groupe, à 3 705 millions d’euros, augmente de 2 % Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 L’augmentation du coût du risque en 2014 par rapport à 2013 est principalement due à l’augmentation de 9 % des dotations nettes aux provisions des activités de banque de détail (Retail Banking), qui s’élèvent dont une augmentation de 193 millions d’euros des dotations nettes aux provisions de BNL banca commerciale (dotation nette de 1 397 millions d’euros en 2014 contre 1 204 millions en 2013). Cette hausse chez Retail Banking est compensée par la diminution des dotations nettes aux provisions de CIB, qui s’élèvent à 81 millions d’euros en 2014 (contre une dotation de 515 millions d’euros en 2013). Au sein de CIB, c’est Corporate Banking qui diminue le plus (- 70 %) avec une dotation de 131 millions d’euros en 2014 contre 437 millions d’euros en 2013. Au 31 décembre 2014, le montant total des prêts et engagements douteux nets de garanties s’élève à 31 milliards d’euros (contre un montant de 32 milliards d’euros au 31 décembre 2013) et les provisions atteignent un total de 28 milliards d’euros (contre 27 milliards d’euros au 31 décembre 2013). Le ratio de couverture est de 87 % au 31 décembre 2014 contre 81 % au 31 décembre 2013. Pour un exposé plus détaillé des dotations nettes aux provisions par métier, se reporter à la section « Résultats par pôle/métier ». Les comptes du Groupe incluent cette année les coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis pour 6 milliards d’euros (voir note 3.g des États nanciers consolidés au 31 décembre 2014). Au total, le résultat d’exploitation est en baisse de 61 % à 2 937 millions d’euros (contre 7 528 millions d’euros au 31 décembre 2013) Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Gains nets sur autres actifs immobilisés Variation de valeur des écarts d’acquisition (1) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. Le rendement des actifs correspond au résultat net rapporté au total de l’actif du bilan comptable. Il s’établit à zéro point de base en 2014 contre 30 points de base en 2013 (a pplication du décret n° 2014-1315 La quote-part du résultat net des sociétés du Groupe mises en équivalence a diminué, passant de 537 millions d’euros en 2013 à 408 millions d’euros Ce poste recouvre les résultats nets des cessions réalisées sur les immobilisations corporelles et incorporelles utilisées pour l’activité, et des cessions réalisées sur les titres consolidés. Les gains nets sur autres actifs immobilisés ont diminué, passant de 287 millions d’euros en 2013 (incluant la plus-value dégagée à l’occasion de la cession de Erbé pour 120 millions d’euros) à 155 millions d’euros en 2014. Les variations de valeur des écarts d’acquisitions s’élèvent à - 351 millions d’euros en 2014 (dont - 297 millions d’euros d’ajustement de la survaleur de BNL banca commerciale) contre - 251 millions d’euros en 2013. Le Groupe a enregistré une charge d’impôts sur les béné ces en 2014 de 2 642 millions d’euros, en diminution par rapport au montant de 2 680 millions d’euros enregistré en 2013. La quote-part des intérêts minoritaires dans le résultat net des sociétés consolidées du Groupe a baissé à 350 millions d’euros en 2014 contre 603 millions d’euros en 2013, du fait notamment du rachat de la part de BNP Paribas Fortis détenue par l’É tat belge le 14 novembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 De nouveaux produits et services sont régulièrement proposés aux clients de BNP Paribas. Des informations sont disponibles sur les sites internet du Groupe, notamment à travers des communiqués de presse accessibles via le site internet www.invest.bnpparibas.com. Il n’y a pas eu depuis le 4 novembre 2014, date de publication de la quatrième actualisation du Document de référence 2013, d’événement signi catif Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 PERSPECTIVES DU GROUPE : PLAN DE DÉVELOPPEMENT 2014-2016 LES CHOIX EFFECTUÉS DANS LE CADRE Des projets importants qui préparent la banque de demain ont été mis en œuvre avec succès dans la banque de détail avec notamment le lancement réussi de Hello bank! (déjà 800 000 clients en Europe), le déploiement de banques digitales à l’international (CEPTETEB en Turquie ou BGZ Optima en Pologne), l’adaptation des plates-formes de distribution aux nouveaux usages et attentes des clients, et le lancement de nouvelles solutions de paiement en ligne multibancaires telles que Paylib en France ou Sixdots en Belgique. Les résultats des plans géographiques sont bons avec des croissances significatives des revenus par rapport à 2013 dans l’ensemble des géographies cibles (+ 7 %(1) en Asie- Paci que, +9 %(1) pour CIB en Amérique du Nord, + 15 %(1) en Turquie, et +5 %(1) en Allemagne). En outre, les métiers moteurs de croissance pour le Groupe ont réalisé de bonnes performances: les revenus de Personal Finance, 1er acteur spécialisé en Europe, augmentent de 10 % par rapport à 2013 ; l’Assurance, 11e assureur européen, poursuit son développement avec une croissance des revenus de 2 % par rapport à 2013 ; et Securities Services, n° 1 européen et n° 5 mondial, poursuit sa croissance avec une hausse des revenus de 11 % par rapport à 2013. Chez CIB, les marchés de capitaux poursuivent avec succès leur adaptation au nouvel environnement, marqué par la poursuite de la désintermédiation du crédit et par des marchés de plus en plus électroniques et compensés (« clearing »), ainsi qu’en témoignent les plates-formes clientèle de traitement électronique Cortex et Centric chez Fixed Income et Smart Derivatives pour les dérivés d’actions. Certaines activités d’É nergie et Matières Premières font l’objet d’un redimensionnement des activités réalisées avec certains clients et dans certains pays. Corporate and Investment Banking accélère aujourd’hui l’évolution de son modèle avec la nouvelle organisation annoncée en CONTRIBUANT À LA RÉALISATION DU PLAN Le Groupe a réalisé plusieurs acquisitions ciblées en 2014 dont principalement : Bank BGZ en Pologne, qui lui permettra d’atteindre la taille critique dans un pays avec des perspectives de croissance favorables ; les 50 % qu’il ne détenait pas encore dans LaSer, renforçant la position de 1er acteur spécialisé en Europe de Personal Finance et permettant d’étendre l’activité à de nouveaux pays ; et en n DAB Bank en Allemagne qui apportera une contribution signi cative au plan de développement dans ce pays ainsi qu’au développement de la banque (1) À taux de change constants. (2) Hors frais de restructuration estimés à 100 millions d’euros en 2016. L’ensemble de ces acquisitions apportera au Groupe une contribution additionnelle en 2016 d’approximativement 1,6 milliard de revenus, 900 millions de frais de gestion(2) et 300 millions de coût du risque. À LA REVUE À LA HAUSSE DES OBJECTIFS Le Groupe poursuit sa politique stricte de maîtrise des frais de gestion. Il devra cependant prendre en charge certains coûts additionnels par rapport au plan initial pour un montant total d’approximativement 250 millions d’euros en 2016: environ 160 millions d’euros au titre du renforcement des moyens en matière de conformité et de contrôle et 90 millions d’euros en lien avec certains nouveaux projets réglementaires. Ces coûts additionnels seront compensés en quasi-totalité par la réévaluation des économies visées dans le cadre du plan Simple & Ef cient (+230 millions d’euros) que le bon déroulement d’ensemble des 2 597 projets en cours a permis d’identi er, sans coût additionnel Le Groupe poursuit sa politique rigoureuse de gestion des risques, attestée par un coût du risque stable à un niveau modéré en 2014 ainsi que par les résultats de l’examen détaillé des actifs des banques mené par la BCE (« Asset Quality Review »). Compte tenu d’une croissance du PIB de l’Italie plus faible que celle prévue (écart cumulé de 120 points de base en 2016 entre le scénario de base et le scénario révisé), la baisse du coût du risque de BNL bc s’avèrera plus lente que celle attendue dans le plan initial. Cependant, cet écart devrait être compensé par d’autres métiers ainsi qu’en témoigne notamment l’évolution plus favorable qu’attendue du coût du risque de Corporate Banking et de Personal Finance en 2014. UN CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET DE TAUX Le Groupe fait face à un contexte économique et de taux d’intérêt détérioré par rapport au scénario de référence. Le niveau des taux d’intérêt est particulièrement bas, notamment dans la zone euro et l’écart sur les hypothèses de taux en 2016 entre le scénario de base et la nouvelle projection est par exemple de -130 points de base Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Au total, l’ensemble de ces nouvelles taxes et réglementations devrait avoir un impact de l’ordre de -500 millions d’euros sur le résultat net du Groupe en 2016, soit environ - 70 points de base de retour sur fonds propres. Cet impact devrait se réduire par la suite avec la baisse puis la disparition de certaines taxes et contributions ainsi que de certains Le Groupe dispose d’une forte capacité de génération de résultats. Il devrait consacrer en 2015-2016 environ 20 % de ceux-ci au nancement de la croissance organique. Le Groupe prévoit en effet que la croissance des actifs pondérés devrait être de l’ordre de 2,5 %(1) par an sur cette période contre 3 % initialement prévu. Le taux de distribution de dividendes s’élevant à environ 45 % des résultats, le cash- ow disponible devrait ainsi être de l’ordre de 35 % des résultats. Il pourra être consacré au nancement des actifs pondérés additionnels en cas de croissance économique plus élevée en Europe, à la croissance externe ciblée ou à des rachats d’actions en fonction des opportunités et conditions de marché. Le Groupe mettra par ailleurs en œuvre son programme d’émission d’instruments de quasi fonds propres a n de répondre aux exigences du ratio de solvabilité global (« total capital ratio ») en 2019 avec, en fonction des opportunités et conditions de marché, une reprise des émissions d’instruments Tier1 (environ 500 millions d’euros par an) et des émissions d’instruments Tier2 de l’ordre de 2 à 3 milliards d’euros sur l’Euribor 3 mois. Ce contexte a un impact négatif sur les revenus générés sur les dépôts dans la banque de détail et n’a pas véritablement d’impact positif sur les marges de crédit du fait notamment de la désintermédiation et de la faible demande. La croissance du PIB est également plus faible qu’attendue dans la zone euro. L’écart cumulé entre le scénario de base et le scénario révisé est de -60 points de base de croissance pour la zone euro en 2016. Ce contexte a un effet défavorable sur les volumes de crédit dans la banque de détail Le Groupe fait enfin face à une nouvelle hausse des prélèvements sur les banques en Europe qui se traduit en 2016 par des surcoûts de 370 millions d’euros par rapport au plan initial, pour l’essentiel en lien avec la contribution au Fonds de Résolution Unique et au Mécanisme de Surveillance Unique (340 millions d’euros). Les prélèvements spéci ques au secteur bancaire attendus en 2016, y compris ceux déjà pris en compte dans le plan initial, s’élèveront ainsi au total à plus de 900 millions d’euros. Ces prélèvements devraient cependant diminuer par la suite avec la disparition progressive de la taxe systémique française d’ici à 2019 et la n de la contribution au Fonds de Résolution Unique en 2022. Le Groupe doit par ailleurs intégrer des coûts additionnels relatifs aux nouvelles réglementations sur les banques étrangères aux États-Unis avec la constitution en cours d’une « Intermediate Holding Company » (IHC) et les surcoûts de mise en place d’ici 2016 des procédures de revue Il doit aussi prendre en compte la mise en place future du mécanisme de « Total Loss Absorbing Capacity » (TLAC) qui a fait l’objet d’un accord de principe du G20 à Brisbane et dont les modalités précises sont en cours d’évaluation (mise en place au plus tôt en 2019), mais qui pourrait PERSPECTIVES DES ENTITÉS OPÉRATIONNELLES : PLANS D’ACTION 2015 Domestic Markets poursuivra en 2015 la mise en œuvre d’une banque de détail multidomestique autour de trois axes majeurs: le « cross selling », c’est-à-dire les ventes croisées notamment avec la banque privée et les métiers spécialisés ; le « cross border » en accompagnant avec CIB les clients entreprises à l’international grâce au succès du dispositif mondial « One Bank for Corporates » et à la position de leader en cash management en Europe ; et en n le « cross IT » en poursuivant la mutualisation et la sécurisation des applications informatiques. Le pôle continuera à investir dans la banque de demain notamment en poursuivant les innovations digitales (banque digitale, nouveaux moyens de paiement et plates-formes de distribution) et en continuant la transformation des réseaux d’agences avec des formats différenciés Domestic Markets poursuivra par ailleurs son adaptation à l’environnement de taux bas en développant l’épargne hors-bilan, en élargissant l’offre de services ainsi que les nancements à valeur ajoutée (Leasing Solutions, Arval) et en accompagnant la reprise progressive de (1) Taux de croissance annuel moyen. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 En n, le pôle continuera à améliorer l’ef cacité opérationnelle grâce à une stricte maîtrise des coûts en lien avec la mise en œuvre du plan BancWest poursuivra l’élargissement de son offre commerciale dans une conjoncture favorable aux États-Unis. Elle accélérera le déploiement des dispositifs en Banque Privée et dans le crédit à la consommation, en s’appuyant sur les expertises du Groupe. Dans les réseaux de détail, BancWest poursuivra l’expansion des services de banque digitale et l’adaptation du réseau d’agences. En n, sur la clientèle des entreprises, la banque continuera à élargir la coopération avec CIB et le développement Europe Méditerranée poursuivra pour sa part son développement ciblé. Sur la clientèle des particuliers, le métier continuera le déploiement de l’offre digitale et, sur la clientèle des entreprises, poursuivra le renforcement de l’offre de cash management. En Pologne, l’intégration de Bank BGZ sera la priorité et en Turquie, TEB poursuivra son développement en s’appuyant notamment sur les ventes croisées avec tous les métiers du Groupe. En n, en Chine, le Groupe renforcera sa coopération avec la Personal Finance continuera en 2015 la mise en œuvre des grands axes stratégiques de son plan de 2014-2016. Le métier poursuivra son développement ainsi que celui des partenariats stratégiques dans certains pays cibles en Europe (notamment en Allemagne, Europe c entrale, et Italie) ainsi que dans certains pays à fort potentiel de croissance hors Europe (Brésil, Afrique du Sud, Chine). Il étendra par ailleurs à de nouveaux pays les partenariats avec les constructeurs automobiles, renforcera partout l’offre digitale et continuera sa stratégie d’élargissement de la relation avec les clients à une gamme étendue de L’intégration des nouvelles acquisitions sera une des priorités de l’année, avec la mise en œuvre du rapprochement avec LaSer et l’incorporation des activités de crédit à la consommation de RCS et de JD Group en Enfin, Personal Finance poursuivra l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, notamment au travers de la montée en charge de la plate-forme informatique de gestion des crédits à la consommation Dans Gestion Institutionnelle et Privée, Wealth Management aura pour objectif de consolider sa position de n° 1 dans la zone euro et de n° 5 mondial : le métier poursuivra son développement international, notamment en Asie, et continuera la digitalisation et l’élargissement de son offre produits. Gestion d’actifs, pour sa part, visera l’augmentation de la collecte dans les réseaux, notamment au travers du renforcement de l’offre Parvest, développera l’offre produits à destination des institutionnels et poursuivra la consolidation de ses positions dans les pays clé s en Asie- Paci que et dans les pays émergents (Chine, Brésil, Corée du Sud et Indonésie). En n, Real Estate poursuivra le renforcement de ses positions de leader dans les services immobiliers, notamment en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. L’Assurance poursuivra en 2015 son expansion en Asie et en Amérique latine notamment au travers de l’élargissement des partenariats. Le métier diversifiera l’offre de produits notamment dans l’assurance protection et continuera le développement de l’offre digitale à destination Corporate and Investment Banking mettra en œuvre en 2015 sa nouvelle organisation annoncée en novembre 2014 avec la création de Global Markets, regroupant l’ensemble des activités de marché, le rapprochement de Securities Services et de CIB, et une approche régionale simpli ée autour de trois grandes régions (EMEA, Asie- Paci que, Amériques). CIB, devenu Corporate and Institutional Banking, aura pour but de mieux répondre aux attentes des clients entreprises et institutionnels. Sur la clientèle des entreprises, le pôle adaptera son organisation en renforçant les plates-formes de dettes et en simpli ant le dispositif commercial notamment en Europe. Sur la clientèle des institutionnels, CIB renforcera la présence du Groupe et son offre globale par une coopération rapprochée entre les métiers de marché et Securities Services et une CIB poursuivra l’amélioration de l’ef cacité opérationnelle au travers de la réduction structurelle des coûts, de l’industrialisation et de la mutualisation des plates-formes, et du développement de l’offre digitale. Les i nformations sur les tendances (Conditions macroéconomiques et Législation et réglementations applicables aux institutions nancières) sont décrites dans la partie relative aux Risques principaux et émergents de l’année du chapitre Risques et adéquation des fonds propres. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Le Groupe a un bilan très solide, dont la qualité des actifs a été attestée par les résultats de l’examen détaillé des actifs des banques (« Asset Quality Review » – AQR) effectué par la Banque Centrale Européenne Le ratio « common equity Tier 1 de Bâle 3 plein(1) » s’élève à 10,3 % au 31 décembre 2014, stable par rapport au 31 décembre 2013. Il tient compte des résultats de l’AQR et, par anticipation, des effets de la réglementation sur la « valorisation prudente » (« Prudent Valuation ») qui entrera en vigueur en 2015. Le ratio de levier de Bâle 3 plein(2), calculé sur l’ensemble des fonds propres « Tier 1 »(3), s’élève à 3,6 % au 31 décembre 2014. Le ratio « Liquidity Coverage Ratio » s’établit à 114 % Les réserves de liquidité et d’actifs disponibles instantanément s’élèvent à 291 milliards d’euros (contre 247 milliards d’euros au 31 décembre 2013) et représentent une marge de manœuvre de plus d’un an par rapport (1) Tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD sans disposition transitoire. Sous réserve des dispositions de l’article 26.2 du règlement (UE) n°575/2013. (2) Tenant compte de l’ensemble des règles de la CRD sans disposition transitoire, calculé conformément à l’acte délégué de la Commission Européenne du 10 octobre 2014. (3) Y compris le remplacement à venir des instruments Tier 1 devenant non éligibles par des instruments équivalents éligibles. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 3 ACTIVITÉS ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ÉTABLIS SELON Compte de résultat de l’exercice 2014 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées Tableau des ux de trésorerie relatifs à l’exercice 2014 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2013 Notes annexes aux États nanciers établis selon les normes comptables Note 1 Résumé des principes comptables appliqués par le Groupe 1.b.4 Regroupements d’entreprises et évaluation des écarts d’acquisition 146 1.c.2 Contrats d’épargne et de prêt réglementés 1.c.5 Dépréciation et restructuration des actifs financiers 1.c.7 Dettes émises représentées par un titre 1.c.8 Actions propres et dérivés sur actions propres Instruments dérivés et comptabilité de couverture 1.c.10 Détermination de la valeur de marché 1.c.11 Actifs et passifs financiers comptabilisés en valeur de marché 1.c.12 Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 1.c.14 Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers 1.c.15 Compensation des actifs et passifs financiers 1.d Normes comptables propres aux activités d’assurance La société du Groupe est le bailleur du contrat de location La société du Groupe est le preneur du contrat de location 1.g Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées 1.l Tableau des flux de trésorerie 1.m Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers Note 2 Effet de l’application rétrospective des normes IFRS 10, IFRS 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 Note 3. Notes relatives au compte de résultat de l’exercice 2014 3.c Gains nets sur instruments financiers évalués en valeur de marché par résultat 3.d Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers non évalués en valeur de marché 3.e Produits et charges des autres activités 3.g Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Note 5. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2014 5.a Actifs, passifs et instruments financiers dérivés en valeur de marché par résultat 5.b Instruments financiers dérivés à usage de couverture 5.c Actifs financiers disponibles à la vente 5.d Mesure de la valeur de marché des instruments financiers 5.e Reclassification d’instruments financiers initialement comptabilisés en valeur de marché par résultat à des fins de transaction ou en actifs disponibles à la vente 5.f Opérations interbancaires, créances et dettes sur établissements de crédit 5.g Prêts, créances et dettes sur la clientèle 5.h Encours présentant des impayés et encours douteux 5.i Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 5.j Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 5.l Comptes de régularisation, actifs et passifs divers 5.m Participations dans les sociétés mises en équivalence 5.n Immobilisations de placement et d’exploitation 5.p Provisions techniques des sociétés d’assurance 5.q Provisions pour risques et charges 5.r Compensation des actifs et passifs financiers Note 6 Engagements de fi nancement et de garantie 6.a Engagements de financement donnés ou reçus 6.b Engagements de garantie donnés par signature Note 7 Rémunération et avantages consentis au personnel 7.c Autres avantages à long terme 7.d Indemnités de fin de contrat de travail 8.a Évolution du capital et résultat par action 8.b Passifs éventuels : procédures judiciaires et d’arbitrage 8.e Restrictions significatives dans les filiales, coentreprises et entreprises associées 8.g Rémunérations et avantages sociaux bénéficiant aux mandataires sociaux 8.h Relations avec les autres parties liées 8.i Échéancier des instruments financiers par maturité 8.j Valeur de marché des instruments financiers comptabilisés au coût amorti 8.l Honoraires des Commissaires aux comptes Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Compte de résultat de l’exercice 2014 Les États nanciers consolidés du Groupe BNP Paribas sont présentés au titre des deux exercices 2014 et 2013. Conformément à l’article 20.1 de l’annexe au règlement européen Prospectus (règlement EU 809/2004), il est précisé que l’exercice 2012 est consultable dans le Document de référence déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 7 mars 2014 sous le numéro D.14-0123. 4.1 Compte de résultat de l’exercice 2014 Gains nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat Gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Gains nets sur autres actifs immobilisés (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres 4.2 État du résultat net et des variations d’actifs Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Éléments pouvant être rapportés au résultat Variations de valeur des éléments relatifs aux parités monétaires Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts et créances Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts et créances, rapportées au résultat de la période Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture Variations de valeur des instruments dérivés de couverture, rapportées au résultat de la période Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence Éléments ne pouvant être rapportés au résultat Effets des réestimations sur les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 4.3 Bilan au 31 décembre 2014 Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers Résultat de l’exercice, part du Groupe Total capital, réserves consolidées et résultat de la période, part du Groupe Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Tableau des ux de trésorerie relatifs à l’exercice 2014 4.4 Tableau des ux de trésorerie relatifs Éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et autres ajustements Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles Dotations nettes aux provisions des autres immobilisations Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence Charges (produits) nets des activités de nancement Augmentation (diminution) nette liée aux actifs et passifs provenant des activités opérationnelles Augmentation (diminution) nette liée aux opérations avec les établissements de crédit Augmentation nette liée aux opérations avec la clientèle Diminution nette liée aux opérations affectant les autres actifs ou passifs nanciers Diminution nette liée aux opérations affectant les actifs ou passifs non nanciers AUGMENTATION NETTE DE LA TRÉSORERIE GÉNÉRÉE PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE Augmentation (diminution) nette liée aux actifs nanciers et aux participations Diminution nette liée aux immobilisations corporelles et incorporelles DIMINUTION NETTE DE LA TRÉSORERIE LIÉE AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT Diminution de trésorerie liée aux opérations réalisées avec les actionnaires Diminution de trésorerie provenant des autres activités de nancement DIMINUTION NETTE DE LA TRÉSORERIE LIÉE AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE ET ASSIMILÉE AUGMENTATION (DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE Solde des comptes de trésorerie et assimilée à l’ouverture de la période Comptes actifs de caisse, banques centrales Prêts à vue aux établissements de crédit Emprunts à vue auprès des établissements de crédit Comptes actifs de caisse, banques centrales Prêts à vue aux établissements de crédit Emprunts à vue auprès des établissements de crédit Déduction des créances et dettes rattachées sur les comptes de trésorerie et assimilée Solde des comptes de trésorerie et assimilée à la clôture de la période Déduction des créances et dettes rattachées sur les comptes de trésorerie et assimilée AUGMENTATION (DIMINUTION) DES SOLDES DES COMPTES DE TRÉSORERIE ET ASSIMILÉE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014 4.5 Tableau de passage des capitaux propres Situation au 31 décembre 2012 (avant IFRS 10 et IFRS 11) Effets de l’application des normes IFRS 10 et IFRS 11 Affectation du résultat de l’exercice 2012 Opérations résultant de plans de paiement en actions et des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée Opérations internes affectant les actionnaires minoritaires (note 8.d) Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires ou de cession partielle (note 8.d) Variation des engagements de rachat de participation Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres(1) Résultat net au 31 décembre 2013 Acomptes distribués sur le résultat de l’exercice Affectation du résultat de l’exercice 2013 Opérations résultant de plans de paiement en actions Rémunération des preferred shares et des TSSDI Opérations internes affectant les actionnaires minoritaires (note 8.d) Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires ou de cession partielle (note 8.d) Variation des engagements de rachat de participation Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Résultat net au 31 décembre 2014 (1) Données retraitées par application de IFRS 10 et IFRS 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014 du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014 Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 4.6 Notes annexes aux États nanciers établis selon les normes comptables IFRS adoptées Note 1 RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE Les comptes consolidés du Groupe BNP Paribas sont établis conformément aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’elles ont été adoptées au sein de l’Union européenne(1). À ce titre, certaines dispositions de la norme IAS 39 relative à la comptabilité de couverture ont été exclues, et l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » (adoptée par l’Union européenne le 14 juin 2014) n’est applicable de manière obligatoire qu’à compter des exercices ouverts à partir du 17 juin 2014. Depuis le 1er janvier 2014, le Groupe applique les normes IFRS 10 « États nanciers consolidés », IFRS 11 « Partenariats », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » ainsi que la norme modi ée IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises » et l’amendement à IAS 32 « Instruments nanciers : présentation – compensation d’actifs nanciers et de passifs nanciers », adoptés le 29 décembre 2012 par l’Union européenne. Ces normes et amendement étant d’application rétrospective, les États financiers comparatifs au 1er janvier et 31 décembre 2013 ont été retraités comme L’entrée en vigueur des autres normes d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2014 n’a pas eu d’effet sur les États financiers Le Groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque Le Groupe appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 31 décembre 2014 aurait entraîné une augmentation estimée de 49 millions d’euros des capitaux propres, comprenant un effet non signi catif sur le résultat net d’impôt de l’exercice clos à cette date. Les informations relatives à la nature et l’étendue des risques afférents aux instruments nanciers requis par IFRS 7 « Instruments nanciers : informations à fournir » et aux contrats d’assurance requises par IFRS 4 « Contrats d’assurance » ainsi que les informations sur les fonds propres réglementaires prescrites par IAS 1 « Présentation des États nanciers » sont présentées au sein du chapitre 5 du Document de référence. Ces informations qui font partie intégrante des notes annexes aux États nanciers consolidés du Groupe BNP Paribas sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les États nanciers et sont identi ées dans le rapport de gestion par la mention « audité ». Le Groupe n’a pas modi é ses principes comptables à la suite de la revue de qualité des actifs (AQR) menée par la Banque Centrale Européenne Les comptes consolidés de BNP Paribas regroupent les entreprises contrôlées, contrôlées conjointement, et sous in uence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe. Une entreprise est présumée présenter un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe dès lors que sa contribution dans les comptes consolidés reste en deçà des trois seuils suivants : 15 millions d’euros pour le produit net bancaire, 1 million d’euros pour le résultat net avant impôt, et 500 millions d’euros pour le total du bilan. Sont également consolidées les entités portant à leur actif des titres de Une liale est consolidée à partir de la date à laquelle le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de Les entreprises contrôlées par le Groupe sont consolidées par intégration globale. Le Groupe exerce le contrôle sur une liale lorsque ses relations avec l’entité l’exposent ou lui donnent droit à des rendements variables et qu’il a la capacité d’in uer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’il Pour les entités régies par des droits de vote, le Groupe contrôle généralement l’entité s’il détient, directement ou indirectement, la majorité des droits de vote et s’il n’existe pas d’autres accords venant altérer le pouvoir de ces droits de vote. Pour les entités structurées, qui sont dé nies comme des entités créées de telle sorte qu’elles ne sont pas régies par des droits de vote, comme lorsque ceux-ci sont limités à des décisions administratives alors que la gestion des activités pertinentes est régie par des accords contractuels, l’analyse du contrôle considère les raisons ayant présidé à sa création, les risques auxquels il a été prévu que l’entité serait exposée et dans (1) Le référentiel intégral des normes adoptées au sein de l’Union européenne peut être consulté sur le site internet de la Commission Européenne à l’adresse suivante : Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers quelle mesure le Groupe en absorbe la variabilité. L’évaluation du contrôle tient compte de tous les faits et circonstances permettant d’apprécier la capacité pratique du Groupe à prendre les décisions susceptibles de faire varier signi cativement les rendements qui lui reviennent même si ces décisions sont contingentes à certaines circonstances ou événements Lorsqu’il évalue s’il a le pouvoir, le Groupe tient seulement compte des droits substantiels relatifs à l’entité, à sa main ou détenus par des tiers. Pour être substantiel, un droit doit donner à son détenteur la capacité pratique de l’exercer, au moment où les décisions relatives aux activités essentielles de l’entité doivent être prises. L’analyse du contrôle doit être réexaminée dès lors qu’un des critères caractérisant le contrôle est modi é. Lorsque le Groupe est contractuellement doté du pouvoir de décision, par exemple lorsque le Groupe intervient en qualité de gestionnaire de fonds, il convient de déterminer s’il agit en tant qu’agent ou principal. En effet, associé à un certain niveau d’exposition à la variabilité des rendements, ce pouvoir décisionnel peut indiquer qu’il agit pour son propre compte et qu’il a donc le contrôle sur ces entités. Lorsque le Groupe poursuit une activité avec un ou plusieurs partenaires et que le contrôle est partagé en vertu d’un accord contractuel qui nécessite que les décisions relatives aux activités pertinentes (celles qui affectent signi cativement les rendements de l’entité) soient prises à l’unanimité, le Groupe exerce un contrôle conjoint sur l’activité. Lorsque l’activité contrôlée conjointement est menée via une structure juridique distincte sur laquelle les partenaires ont un droit à l’actif net, cette coentreprise est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence. Quand l’activité contrôlée conjointement n’est pas opérée via une structure juridique distincte ou que les partenaires ont des droits sur les actifs et des obligations relatives aux passifs de l’activité contrôlée conjointement, le Groupe comptabilise ses actifs, ses passifs et les produits et charges lui revenant selon les normes IFRS applicables. Les entreprises sous in uence notable, dites entreprises associées sont mises en équivalence. L’in uence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique nancière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le Groupe y exerce une in uence notable effective. Tel est le cas des sociétés développées en partenariat avec d’autres groupes dans lesquelles le Groupe BNP Paribas participe aux décisions stratégiques de l’entreprise associée en étant représenté dans les organes de direction, exerce une in uence sur la gestion opérationnelle de l’entreprise associée par la mise à disposition de systèmes de gestion ou de personnel dirigeant, ou apporte sa collaboration technique au développement de cette entreprise. Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée. L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence gure également sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence ». Dès lors qu’il existe un indicateur de perte de valeur, la valeur comptable de la participation mise en équivalence (y compris l’écart d’acquisition) est soumise à un test de dépréciation, en comparant sa valeur recouvrable (égale au montant le plus important entre la valeur d’utilité et la valeur de marché nette des coûts de cession) avec sa valeur comptable. Le cas échéant, une dépréciation est comptabilisée sous la rubrique « Quote- part du résultat net des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat consolidé et peut être reprise ultérieurement. Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le Groupe cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise mise en équivalence sont provisionnées uniquement lorsque le Groupe a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’il a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise. Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres. La détermination des intérêts minoritaires tient compte le cas échéant des actions préférentielles cumulatives en circulation émises par les liales et classées comme des instruments de capitaux propres, dès lors qu’elles sont détenues par des entreprises hors du Groupe. Pour les fonds consolidés par intégration globale, les parts détenues par des investisseurs tiers sont enregistrées en dettes à la valeur de marché dès lors que les parts émises par ces fonds sont remboursables à la valeur de marché au gré du détenteur. Lors de transactions aboutissant à une perte de contrôle, la quote-part résiduelle éventuellement conservée est réévaluée à sa valeur de marché Les résultats de cession réalisés sur les titres consolidés sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs Les États nanciers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions et autres événements Les soldes réciproques résultant d’opérations réalisées entre sociétés consolidées du Groupe ainsi que les opérations elles-mêmes, y compris les produits, les charges et les dividendes, sont éliminés. Les pro ts et les pertes réalisés du fait de cessions d’actifs à l’intérieur du Groupe sont éliminés, sauf dans l’hypothèse où l’actif cédé est considéré comme durablement déprécié. Les pro ts et pertes latents compris dans la valeur des actifs disponibles à la vente sont conservés au niveau du Groupe. Conversion des comptes en devises étrangères Les comptes consolidés de BNP Paribas sont établis en euros. La conversion des comptes des entités dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est effectuée par application de la méthode du cours de clôture. Selon cette méthode, tous les éléments d’actif et de passif, monétaires ou non monétaires, sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges sont convertis au cours moyen de la période. La même méthode s’applique aux comptes des liales du Groupe situées dans des pays dotés d’une économie à caractère hyper-in ationniste, préalablement corrigés des effets de l’inflation au moyen d’indices re étant les variations générales des prix. Les écarts de conversion constatés, tant sur les éléments du bilan que du résultat, sont portés, pour la part revenant au Groupe dans ses capitaux propres sous la rubrique « Écarts de conversion » et pour la part des tiers sous la rubrique « Intérêts minoritaires ». Par application de l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe a procédé, par transfert Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers aux réserves consolidées, à la mise à zéro de l’ensemble des écarts de conversion en part du Groupe et en Intérêts minoritaires dans le bilan Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à En cas de liquidation ou de cession de tout ou partie d’une participation détenue dans une entreprise située hors de la zone euro conduisant à changer la nature de l’investissement (perte de contrôle, perte d’in uence notable ou perte de contrôle conjoint sans conservation d’une in uence notable), l’écart de conversion cumulé à la date de liquidation ou de cession, déterminé selon la méthode par palier, est enregistré en résultat. À la date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue dans cette dernière est réévaluée à sa valeur de marché en contrepartie du compte de résultat. Lorsqu’un regroupement d’entreprise a été réalisé au moyen de plusieurs transactions d’échange (acquisition par étapes), l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la valeur de marché à la date de prise de contrôle. En cas de variation de pourcentage d’intérêts ne conduisant pas à changer la nature de l’investissement, l’écart de conversion est réalloué entre la part du Groupe et les intérêts minoritaires si l’entité est intégrée globalement ; dans le cas d’une entreprise mise en équivalence, il est enregistré en résultat pour la fraction afférente à la participation cédée. L’application de la norme IFRS 3 révisée étant prospective, les regroupements d’entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 n’ont pas été retraités des effets des révisions de la norme IFRS 3. En application de l’exception offerte par la norme IFRS 1, les regroupements d’entreprises intervenus avant le 1er janvier 2004 et comptabilisés selon les règles comptables françaises prévalant à l’époque, n’avaient pas été retraités selon les principes de la norme Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode Le Groupe BNP Paribas procède régulièrement à des tests de dépréciation Selon cette méthode, les actifs identi ables acquis et les passifs repris de l’entité acquise sont comptabilisés à la valeur de marché ou son équivalent, déterminée à la date d’acquisition, à l’exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente, qui sont comptabilisés à la valeur de marché nette des coûts de sortie. Les passifs éventuels de l’entité acquise ne sont comptabilisés au bilan consolidé que dans la mesure où ils sont représentatifs d’une obligation actuelle à la date de prise de contrôle et où leur valeur de marché peut être estimée de façon able. Le coût d’acquisition est égal à la valeur de marché ou son équivalent, à la date d’échange des actifs remis, des passifs encourus ou assumés ou des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférents à l’opération de regroupement constituent une transaction séparée du regroupement et Les compléments de prix éventuels sont intégrés dès la prise de contrôle dans le coût d’acquisition pour leur valeur de marché à la date d’acquisition. Les variations ultérieures de valeur des compléments de prix éventuels quali és de passifs nanciers sont enregistrées en résultat. Le Groupe dispose d’un délai de douze mois après la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d’entreprises L’écart d’acquisition, ou survaleur, correspond à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la valeur de marché ou son équivalent des actifs et passifs identi ables à la date d’acquisition. À cette date, cet écart est inscrit à l’actif de l’acquéreur s’il est positif, et est comptabilisé immédiatement en résultat s’il est négatif. Les intérêts minoritaires sont alors évalués pour leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identi ables de l’entité acquise. Cependant, le Groupe peut également choisir, pour chaque regroupement d’entreprises, d’évaluer les intérêts minoritaires à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition ainsi déterminé leur étant alors affectée. Le Groupe n’a, à ce jour, jamais retenu cette option. Le Groupe a réparti l’ensemble de ses activités en « ensembles homogènes de métiers » (1). Cette répartition, opérée de manière cohérente avec le mode d’organisation et de gestion des métiers du Groupe, tient compte à la fois du caractère indépendant des résultats générés et du mode de gestion et de direction de ces ensembles. Cette répartition est régulièrement revue afin de tenir compte des événements susceptibles d’avoir une conséquence sur la composition des ensembles homogènes de métiers (opérations d’acquisition et de Tests de dépréciation d’un ensemble homogène de métiers Des tests de dépréciation consistant à s’assurer que les écarts d’acquisition affectés à chaque ensemble homogène de métiers ne sont pas frappés d’une dépréciation durable sont effectués lorsqu’apparaît un risque de dépréciation durable, et en tout état de cause une fois par an. La valeur comptable de l’ensemble homogène de métiers est alors comparée à sa valeur recouvrable. Dans le cas où la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, il est procédé à une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable de l’ensemble homogène considéré. Valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers La valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers est dé nie comme la valeur la plus élevée entre sa valeur de marché nette des coûts de cession et sa valeur d’utilité. La valeur de marché correspond au montant susceptible d’être obtenu de la cession de l’ensemble homogène de métiers dans les conditions de marché prévalant à la date d’évaluation. Les références au marché sont essentiellement constituées par les prix observés lors de transactions récentes sur des entités comparables ou bien encore établies par rapport à des multiples boursiers de sociétés comparables cotées. La valeur d’utilité repose sur une estimation des ux futurs dégagés par l’ensemble homogène de métiers tels qu’ils résultent des plans (1) Le terme consacré aux ensembles homogènes de métiers par la norme IAS 36 est celui d’« Unité Génératrice de Trésorerie ». Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers prévisionnels établis chaque année par les responsables des ensembles homogènes et approuvés par la Direction Générale du Groupe, et des analyses d’évolution à long terme du positionnement relatif des activités concernées sur leur marché. Ces ux sont actualisés à un taux re étant le niveau de rendement attendu par un investisseur sur le type d’activité et dans la zone géographique concernés. La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits consentis par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués, et les crédits acquis non cotés sur un marché actif, lorsqu’ils ne sont pas détenus à des ns de transaction. Les prêts cotés sur un marché actif sont inclus dans la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » et valorisés conformément aux règles s’appliquant à cette catégorie. Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur valeur de marché ou son équivalent, qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi que certaines commissions perçues (commissions de participation et d’engagement, frais de dossier), analysées comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit calculé selon la méthode du taux Les commissions perçues sur des engagements de nancement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du Les commissions perçues sur des engagements de nancement dont la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement. Les comptes épargne logement (CEL) et plans d’épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne réglementés par les pouvoirs publics, destinés aux particuliers. Ils associent une phase d’épargne et une phase de crédit, indissociablement liées, la phase de crédit étant contingente Ces produits comportent deux types d’engagements pour le Groupe qui s’est engagé d’une part à rémunérer l’épargne, pour une durée indéterminée, à un taux d’intérêt xé à l’ouverture du contrat par les pouvoirs publics pour les PEL ou à un taux re xé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation xée par la loi pour les CEL, et d’autre part à prêter au client, s’il le demande, pour un montant fonction des droits acquis pendant la phase d’épargne, à un taux xé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour Les engagements futurs du Groupe relatifs à chaque génération – les PEL de même taux à l’ouverture formant une génération, et les CEL formant, pour leur ensemble, une génération – sont mesurés par actualisation des résultats potentiels futurs associés aux encours en risque de la génération Les encours en risque sont estimés sur la base d’une analyse des historiques des comportements clientèle, et correspondent : ■ pour la phase crédit, aux encours statistiquement probables pour les crédits, ainsi qu’aux encours de crédit déjà mis en place ; ■ pour la phase épargne, à la différence entre les encours statistiquement probables et les encours minimum attendus; les encours minimum attendus étant assimilables à des dépôts à terme certains. Les résultats des périodes futures afférents à la phase épargne sont estimés par la différence entre le taux de replacement et le taux xe de rémunération de l’épargne sur l’encours en risque d’épargne de la période considérée. Les résultats des périodes futures afférents à la phase crédit sont estimés par la différence entre le taux de re nancement et le taux xe de rémunération des crédits sur l’encours en risque de crédit de la Les taux de placement de l’épargne et les taux de re nancement des crédits sont déduits de la courbe de taux de swap et des marges attendues sur des instruments nanciers de nature et de maturités comparables. Les marges sont déterminées à partir de celles observées sur les crédits à l’habitat à taux xe pour la phase crédit, et de celles observées sur les produits offerts à la clientèle particulière pour la phase d’épargne. Pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque, les engagements sont estimés par application de Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations, et enregistrée sous la rubrique « Provisions pour risques et charges » du bilan. Les variations de cette provision sont enregistrées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ». Les titres détenus par le Groupe peuvent être classés en quatre catégories. Actifs financiers à la valeur de marché par résultat La catégorie des « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » ■ les actifs nanciers faisant l’objet d’opérations de négoce (opérations ■ les actifs nanciers que le Groupe a discrétionnairement choisi de comptabiliser et d’évaluer à la valeur de marché par résultat dès l’origine, conformément à l’option offerte par la norme IAS 39 et dont les conditions sont rappelées au paragraphe 1.c.11. Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur valeur de marché, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat. En date d’arrêté, ils sont évalués à Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers leur valeur de marché et les variations de celle-ci, hors revenus courus des titres à revenu xe, sont présentées, ainsi que les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur les instruments nanciers à la valeur de marché par résultat » du compte de résultat. Les revenus perçus sur les titres à revenu xe classés dans cette catégorie sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du L’évaluation du risque de contrepartie sur ces titres est comprise dans Les titres à revenu fixe ou déterminable, qui ne sont pas cotés sur un marché actif, autres que ceux pour lesquels le porteur peut ne pas recouvrer la quasi-totalité de son investissement initial pour des raisons autres que la détérioration du crédit, sont classés en « Prêts et créances » quand ils ne répondent pas aux conditions de classement en actifs nanciers à la valeur de marché par résultat. Ils sont comptabilisés et évalués comme précisé au paragraphe 1.c.1. La catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu xe ou déterminable, à échéance xe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture dé nie par la norme IAS 39. Les titres classés dans cette catégorie sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition et la valeur de remboursement de ces titres ainsi que les frais d’acquisition des titres s’ils sont signi catifs. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie des « Actifs nanciers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu xe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des trois Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur valeur de marché, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont signi catifs. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur valeur de marché et les variations de celle-ci, hors revenus courus, présentées sous une rubrique spéci que des capitaux propres. Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente ». Il en est de même en cas de dépréciation. Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu xe de cette catégorie sont présentés dans l’agrégat « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans l’agrégat « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi. Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de « Dettes » appropriée, à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés. Dans le cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif nancier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les titres en valeur de marché par résultat ou classés en actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance ou en actifs nanciers disponibles à la vente sont comptabilisés en date de négociation. Les opérations de cession temporaire de titres (qu’elles soient comptabilisées à la juste valeur par le résultat, en prêts et créances ou en dettes) ainsi que les ventes de titres empruntés sont comptabilisées initialement en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné et reçu est comptabilisé entre la date de négociation et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et Créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées respectivement en « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » et en « Passifs nanciers à la valeur de marché par résultat » l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument nancier dérivé. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les ux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Le mode d’enregistrement comptable et d’évaluation du risque de change inhérent aux actifs et aux passifs concourant aux opérations en devises faites par le Groupe dépend du caractère monétaire ou non monétaire de ces actifs et de ces passifs. Actifs et passifs monétaires(1) libellés en devises Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture. Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments nanciers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en Actifs non monétaires libellés en devises Les actifs non monétaires peuvent être comptabilisés au coût historique ou à la valeur de marché. Les actifs non monétaires libellés en devises sont dans le premier cas évalués au cours de change du jour de la transaction et dans le second évalués au cours de change prévalant à Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et comptabilisés à la valeur de marché (titres à revenu variable) sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat » et en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Actifs nanciers disponibles à la vente », à moins que l’actif nancier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une relation de couverture de valeur, les écarts de change étant alors comptabilisés en résultat. Sont considérés comme douteux les encours pour lesquels la Banque estime qu’il existe un risque de voir les débiteurs dans l’impossibilité d’honorer tout ou partie de leurs engagements. Dépréciations sur prêts et créances et sur actifs sur engagements de financement et de garantie Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif, que cet événement affecte les ux de trésorerie futurs dans leur quantum ou leur échéancier et que ses conséquences peuvent être estimées de façon able. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille. Les provisions relatives aux engagements de nancement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues, en tenant compte pour les engagements de nancement de leur probabilité de tirage. Au niveau individuel, constitue notamment une indication objective de perte de valeur toute donnée observable afférente aux événements ■ l’existence d’impayés depuis trois mois au moins (6 mois pour les crédits immobiliers et les crédits aux collectivités locales) ; ■ la connaissance ou l’observation de dif cultés nancières signi catives de la contrepartie telles qu’il est possible de conclure à l’existence d’un risque avéré, qu’un impayé ait été ou non constaté ; ■ les concessions consenties aux termes des crédits, qui ne l’auraient pas été en l’absence de dif cultés nancières de l’emprunteur (voir section “Restructuration des actifs classés dans la catégorie « Prêts La dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables (principal, intérêts, garanties…). Les modi cations de valeur des actifs ainsi dépréciés sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans la rubrique « Coût du risque ». À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les ux jugés recouvrables. La dépréciation d’un prêt ou d’une créance est le plus souvent enregistrée dans un compte de provision distinct venant réduire la valeur d’origine de la créance enregistrée à l’actif. Les provisions afférentes à un instrument nancier enregistré hors-bilan, un engagement de nancement ou de garantie, ou faisant l’objet d’un litige, sont inscrites au passif. Une créance dépréciée est enregistrée pour tout ou partie en pertes et sa provision reprise à due concurrence de la perte lorsque toutes les voies de recours offertes à la banque ont été épuisées pour recouvrer les constituants de la créance ainsi que les garanties ou lorsqu’elle a fait l’objet d’un Les contreparties non dépréciées individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes, qui s’appuie sur le système de notation interne du Groupe fondé sur des données historiques, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette analyse permet d’identi er les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade allouée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille. Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modi cations de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». L’exercice du jugement expérimenté des métiers ou de la Direction des Risques peut conduire le Groupe à constater des provisions collectives additionnelles au titre d’un secteur économique ou d’une zone géographique affectés par des événements économiques exceptionnels ; tel peut être le cas lorsque les conséquences de ces événements n’ont pu (1) Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers être mesurées avec la précision nécessaire pour ajuster les paramètres servant à déterminer la provision collective sur les portefeuilles Au moment de la restructuration, l’actif restructuré fait l’objet d’une décote pour amener sa valeur comptable au montant actualisé au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif des nouveaux ux futurs attendus. Les « Actifs nanciers disponibles à la vente », essentiellement composés de titres, sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition. S’agissant des titres à revenu variable cotés sur un marché actif, le dispositif de contrôle permet d’identi er les participations susceptibles d’être dépréciées durablement au moyen des deux critères suivants : la baisse signi cative du cours en deçà de la valeur d’acquisition ou la durée sur laquelle une moins-value latente est observée, a n de procéder à une analyse qualitative complémentaire individuelle. Celle-ci peut conduire à la constitution d’une dépréciation, alors déterminée sur la base du Au-delà des critères d’identi cation, le Groupe a dé ni trois critères de dépréciation, l’un fondé sur la baisse signi cative du cours du titre en considérant comme signi cative une baisse du cours supérieure à 50 % de la valeur d’acquisition, un autre fondé sur l’observation d’une moins- value latente sur deux années consécutives, et le dernier associant une moins-value latente d’au moins 30 % à une durée d’observation d’un an, en moyenne. La durée de deux ans est considérée par le Groupe comme la période nécessaire pour qu’une baisse modérée du cours au-dessous du prix de revient puisse être considérée comme n’étant pas seulement l’effet de la volatilité aléatoire inhérente aux marchés boursiers ni de la variation cyclique sur une période de plusieurs années affectant ces marchés mais un phénomène durable justi ant une dépréciation. Une méthode similaire est appliquée pour les titres à revenu variable non cotés sur un marché actif. La dépréciation éventuelle est alors déterminée sur la base de la valeur de modèle. Pour les titres à revenu xe, les critères de dépréciation sont les mêmes que ceux s’appliquant aux dépréciations des prêts et créances au niveau individuel. Pour les titres cotés sur un marché actif, la dépréciation est déterminée sur la base du cours coté, pour les autres sur la base de la La dépréciation d’un titre à revenu variable est enregistrée au sein du produit net bancaire sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation Une dépréciation constituée sur un titre à revenu xe est enregistrée au sein de la rubrique « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation. dans la catégorie « Prêts et créances » Une restructuration pour cause de dif cultés nancières de l’emprunteur d’un actif classé dans la catégorie « Prêts et créances » se dé nit comme une modi cation des termes et conditions de la transaction initiale que le Groupe n’envisage que pour des raisons économiques ou juridiques liées aux dif cultés nancières de l’emprunteur, et telle qu’il en résulte une moindre obligation du client, mesurée en valeur actuelle, à l’égard du Groupe par rapport aux termes et conditions de la transaction avant La modi cation à la baisse de valeur de l’actif est enregistrée dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Lorsque la restructuration consiste en un échange partiel ou total contre d’autres actifs substantiellement différents, elle se traduit par l’extinction de la créance (cf. note 1.c.14) et par la comptabilisation des actifs remis en échange, évalués à leur valeur de marché à la date de l’échange. L’écart de valeur constaté lors de cet échange est enregistré dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Les reclassements d’actifs nanciers possibles sont les suivants : ■ de la catégorie « Actifs nanciers à la valeur de marché par résultat », pour un actif nancier non dérivé qui n’est plus détenu en vue d‘être vendu dans un avenir proche : ■ vers la catégorie « Prêts et créances » dès lors qu’il répond à cette dé nition à la date du reclassement et que le Groupe a l’intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à ■ vers les autres catégories dès lors que des circonstances exceptionnelles le justi ent et pour autant que les actifs transférés respectent les conditions applicables au portefeuille d’accueil ; ■ de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » : ■ vers la catégorie « Prêts et créances » selon les mêmes conditions que celles dé nies ci-dessus pour les « Actifs nanciers à la valeur du marché par résultat » ; ■ vers la catégorie « Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance », pour les actifs présentant une échéance ou « Actifs nanciers au coût » pour les actifs à revenu variable non cotés. Les reclassements s’effectuent à la valeur de marché ou de modèle de l’instrument nancier à la date du reclassement. Les dérivés incorporés aux actifs nanciers transférés sont, le cas échéant, comptabilisés de manière séparée et les variations de valeur portées en résultat. Postérieurement au reclassement, les actifs sont comptabilisés selon les dispositions applicables au portefeuille d’accueil, le prix de transfert à la date du reclassement constituant le coût initial de l’actif pour la Dans le cas de reclassement de la catégorie « Actifs nanciers disponibles à la vente » vers une autre catégorie, les pro ts ou pertes antérieurement constatés en capitaux propres sont amortis par le résultat sur la durée de vie résiduelle de l’instrument en utilisant la méthode du taux d’intérêt Les révisions à la hausse des flux estimés recouvrables seront comptabilisées en tant qu’ajustement du taux d’intérêt effectif à compter de la date de changement d’estimation. Les révisions à la baisse se traduiront par un ajustement de la valeur comptable de l’actif nancier. 1.c.7 Dettes émises représentées par un titre Les instruments nanciers émis par le Groupe sont quali és d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif nancier au détenteur des titres. Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs nanciers Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions. Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération. Le terme « actions propres » désigne les actions de la société consolidante BNP Paribas SA et de ses liales consolidées par intégration globale. Les coûts externes directement attribuables à une émission d’actions nouvelles, sont déduits des capitaux propres nets de tout impôt y afférent. Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé. Les actions émises par les liales du Groupe contrôlées de manière exclusive étant assimilées aux actions émises par la société consolidante, lorsque le Groupe rachète les titres émis par ces liales, la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part d’actif net rachetée est enregistrée dans les réserves consolidées, part du Groupe. De même la valeur de la dette, ainsi que ses variations, représentative d’options de vente consenties, le cas échéant, aux actionnaires minoritaires de ces liales, est imputée sur les intérêts minoritaires et, à défaut, sur les réserves consolidées, part du Groupe. Tant que ces options ne sont pas exercées, les résultats liés aux intérêts minoritaires sont affectés aux intérêts minoritaires au compte de résultat consolidé. L’incidence d’une baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une liale consolidée par intégration globale, est traitée comptablement comme un mouvement Les dérivés sur actions propres, sont considérés, selon leur mode de ■ soit comme des instruments de capitaux propres si le dénouement se fait par livraison physique d’un nombre xe d’actions propres contre un montant xe de trésorerie ou un autre actif nancier; ces instruments dérivés ne sont dans ce cas pas réévalués ; ■ soit comme des dérivés si le dénouement se fait en numéraire ou au choix par la livraison physique d’actions propres ou la remise de numéraire. Les variations de valeur de ces instruments sont dans ce En outre, si le contrat contient une obligation, même si celle-ci n’est qu’éventuelle, de rachat par la banque de ses propres actions, une dette est comptabilisée pour sa valeur présente par la contrepartie des capitaux Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur prix de transaction. En date d’arrêté, ils sont réévalués à leur valeur de marché. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Dérivés détenus à des fins de transaction Les dérivés détenus à des ns de transaction sont comptabilisés au bilan dans le poste « Actifs et passifs nanciers à la valeur de marché par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs nanciers lorsque la valeur de marché est positive, en passifs nanciers lorsqu’elle est négative. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. La couverture de valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux xe, tant pour des instruments nanciers identi és (titres, émissions, prêts, emprunts) que pour des portefeuilles d’instruments nanciers (dépôts à vue et crédits à taux La couverture de résultats futurs est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux révisable, y compris leur renouvellement, et le risque de change des revenus futurs hautement Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument ou de la portion d’instrument ou de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’ef cacité de la relation de couverture. Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum trimestriellement, l’ef cacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place. Les tests d’ef cacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 % et 125 %. Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts. Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques En application de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (excluant certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture d’un portefeuille), des relations de couverture de valeur du risque de taux d’intérêt sur base de portefeuille d’actifs ou de passifs sont utilisées. ■ le risque désigné comme étant couvert est le risque de taux d’intérêt associé à la composante de taux interbancaire inclus dans le taux des opérations commerciales de crédits à la clientèle, d’épargne et ■ les instruments réputés couverts correspondent, pour chaque bande de maturité, à une fraction de la position constitutive des impasses ■ les instruments de couverture sont uniquement des swaps de taux ■ l’ef cacité des couvertures est assurée prospectivement par le fait que tous les dérivés doivent avoir à la date de leur mise en place pour effet de réduire le risque de taux d’intérêt du portefeuille de sous-jacents couverts. Rétrospectivement, ces couvertures doivent Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers être déquali ées lorsque les sous-jacents qui leur sont spéci quement associés sur chaque bande de maturité deviennent insuf sants (du fait des remboursements anticipés des prêts ou des retraits des dépôts). la valeur de marché par résultat » et lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte. Les principes de comptabilisation des dérivés et des instruments couverts dépendent de la stratégie de couverture. Dans le cas d’une relation de couverture de valeur, les dérivés sont réévalués au bilan à leur valeur de marché par contrepartie du compte de résultat dans le poste « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat », symétriquement à la réévaluation des instruments couverts pour le risque considéré. Au bilan, la réévaluation de la composante couverte est comptabilisée soit conformément à la classi cation de l’instrument couvert dans le cas d’une relation de couverture d’actifs ou de passifs identi és, soit dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » dans le cas d’une En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’ef cacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transaction et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie. Dans le cas d’instruments de taux d’intérêt identi és initialement couverts, le montant de réévaluation inscrit au bilan sur ces instruments est amorti au taux d’intérêt effectif sur sa durée de vie résiduelle. Dans le cas de portefeuilles d’instruments de taux d’intérêt initialement couverts en taux, cet ajustement est amorti linéairement sur la période restant à courir par rapport à la durée initiale de la couverture. Si les éléments couverts ne gurent plus au bilan, du fait notamment de remboursements anticipés, ce montant est immédiatement porté au compte de résultat. Dans le cas d’une relation de couverture de résultats futurs, les dérivés sont réévalués au bilan en valeur de marché en contrepartie d’une ligne spéci que des capitaux propres « Gains et pertes latents ou différés ». Les montants inscrits en capitaux propres pendant la durée de vie de la couverture sont transférés en résultat sous la rubrique « Produits et charges d’intérêts » au fur et à mesure que les éléments de résultat de l’instrument couvert affectent le résultat. Les instruments couverts restent comptabilisés conformément aux règles spécifiques à leur En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’ef cacité, les montants cumulés inscrits en capitaux propres au titre de la réévaluation du dérivé de couverture sont maintenus en capitaux propres jusqu’à ce que la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou lorsqu’il est déterminé qu’elle ne se réalisera pas. Ces montants sont alors transférés en résultat. En cas de disparition de l’élément couvert, les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont immédiatement constatés en résultat. Quelle que soit la stratégie de couverture retenue, l’inef cacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat ». Les couvertures des investissements nets en devises réalisés dans des liales et succursales sont comptabilisées de la même façon que les couvertures de résultats futurs. Les instruments de couverture peuvent être des dérivés de change ou tout instrument nancier non dérivé. Les dérivés incorporés à des instruments nanciers composés sont extraits de la valeur de l’instrument qui les recèle et comptabilisés séparément en tant qu’instrument dérivé lorsque l’instrument composé n’est pas comptabilisé dans le poste « Actifs et passifs nanciers à 1.c.10 Détermination de la valeur de marché La valeur de marché correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction conclue à des conditions normales entre des participants de marché, sur le marché principal ou sur le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Le Groupe détermine la valeur de marché des instruments nanciers, soit en utilisant des prix obtenus directement à partir de données externes, soit en utilisant des techniques de valorisation. Ces techniques de valorisation sont principalement des approches par le marché ou par le résultat, regroupant des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black & Scholes, techniques d’interpolation). Elles maximisent l’utilisation de données observables et minimisent celle de données non observables. Ces techniques sont calibrées pour refléter les conditions actuelles du marché. Des ajustements de valorisation sont appliqués si nécessaire, lorsque des facteurs tels que les risques de modèle, de liquidité et de crédit ne sont pas pris en compte dans les techniques de valorisation ou dans les paramètres utilisés, mais sont cependant pris en considération par les participants de marché lors de la détermination de la valeur de La valeur de marché doit être déterminée pour chaque actif nancier ou passif nancier pris individuellement, mais elle peut être évaluée sur la base de portefeuille dès lors que certaines conditions sont remplies. Ainsi, le Groupe applique cette exception lorsqu’un groupe d’actifs nanciers et de passifs nanciers est géré sur la base de son exposition nette à des risques similaires, de marché ou de crédit, qui se compensent, conformément à une stratégie interne de gestion des risques dûment Les actifs et passifs évalués ou présentés à la valeur de marché sont répartis selon la hiérarchie suivante : ■ Niveau 1 : les valeurs de marché sont déterminées en utilisant directement les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques. Les caractéristiques d’un marché actif incluent l’existence d’un volume et d’une fréquence suf sants de transactions ainsi qu’une disponibilité continue des prix ; ■ Niveau 2 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres signi catifs sont observables sur les marchés, directement ou indirectement. Ces techniques sont régulièrement calibrées et les paramètres corroborés par des données ■ Niveau 3 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres signi catifs utilisés sont non observables ou ne peuvent être corroborés par des données de marché, par exemple en raison de l’absence de liquidité de l’instrument ou d’un risque de modèle significatif. Un paramètre non observable est une donnée pour laquelle aucune information de marché n’est disponible. Il provient donc d’hypothèses internes sur les données qui seraient utilisées par les autres participants de marché. L’évaluation de l’absence de liquidité ou l’identi cation d’un risque de modèle suppose Le classement d’un actif ou d’un passif dans la hiérarchie dépend du niveau du paramètre le plus signi catif au regard de la valeur de marché Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Pour les instruments financiers présentés dans le Niveau 3 de la hiérarchie, une différence peut apparaître entre le prix de transaction et la valeur de marché. Cette marge (« Day One Pro t ») est différée et étalée en résultat sur la durée d’inobservabilité anticipée des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ou lorsque la valorisation peut être justi ée par comparaison avec celle de transactions récentes et similaires opérées sur un marché actif, la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée comptabilisé s en valeur de marché Les actifs et passifs nanciers peuvent être désignés en valeur de marché par résultat dans les cas suivants : ■ lorsqu’il s’agit d’instruments nanciers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés qui autrement seraient à extraire et à ■ lorsque l’utilisation de cette option permet d’éliminer ou de réduire signi cativement une incohérence dans l’évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs qui autrement résulterait de leur classement dans des catégories comptables distinctes ; ■ lorsque le groupe d’actifs et/ou de passifs nanciers est géré et évalué sur la base de leur valeur de marché, conformément à une stratégie de gestion et d’investissement dûment documentée. Les revenus et les charges relatifs aux instruments nanciers évalués au coût amorti et aux actifs à revenu xe classés en « Actifs nanciers disponibles à la vente » sont comptabilisés au compte de résultat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux d’actualisation qui assure l’identité entre la valeur actualisée des ux de trésorerie futurs sur la durée de vie de l’instrument nancier, ou selon le cas sur une durée de vie plus courte, et le montant inscrit au bilan. Le calcul de ce taux tient compte des commissions reçues ou payées et faisant par nature partie intégrante du taux effectif du contrat, des coûts de transaction et des primes et décotes. Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent. Les commissions considérées comme un complément d’intérêt font partie intégrante du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ». Les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont comptabilisées au compte de résultat intégralement lors de l’exécution de cet acte, sous la rubrique « Commissions » ainsi que les commissions rémunérant un service continu qui sont prises en compte sur la durée de la prestation rendue. Les commissions perçues au titre des engagements de garantie nancière sont réputées représenter la valeur de marché initiale de l’engagement. Le passif en résultant est ultérieurement amorti sur la durée de l’engagement, en produits de commissions au sein du Produit Le coût du risque comprend au titre du risque de crédit les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres à revenu xe et des prêts et créances sur la clientèle et les établissements de crédit, les dotations et reprises relatives aux engagements de nancement et de garantie donnés, les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Sont également comptabilisées en coût du risque les dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers négociés de gré à gré ainsi que les charges liées aux fraudes et aux litiges inhérents à l’activité de nancement. Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif nancier lorsque les droits contractuels aux ux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les ux de trésorerie de l’actif nancier et la quasi-totalité des risques et des avantages liés à la propriété de cet actif. Si l’ensemble de ces conditions n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un passif nancier lorsque tout ou partie de ce passif est éteint. Un actif nancier et un passif nancier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net soit de réaliser l’actif et de régler le passif Les opérations de pensions livrées et de dérivés traitées avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme font l’objet d’une Les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux actifs et passifs générés par les contrats d’assurance et les contrats nanciers avec une clause de participation à caractère discrétionnaire émis par les sociétés d’assurance consolidées sont établis conformément à la norme IFRS 4 et maintenus dans les comptes consolidés du Groupe. Les autres actifs détenus et passifs émis par les sociétés d’assurance suivent les règles communes à tous les actifs et passifs du Groupe et sont présentés dans les postes de même nature du bilan et du compte Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les actifs financiers et les immobilisations suivent les modes de comptabilisation décrits par ailleurs, à l’exception des parts de SCI, supports de contrats en unités de compte, qui sont valorisées en date d’arrêté à leur valeur de marché ou leur équivalent, les variations de celle-ci étant comptabilisées au compte de résultat. Les actifs nanciers représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte sont ainsi présentés en « Actifs nanciers à la juste valeur par résultat » et évalués en date d’arrêté à la valeur de Les engagements vis-à-vis des souscripteurs et des béné ciaires des contrats gurent dans le poste « Provisions techniques des sociétés d’assurance », et regroupent les passifs des contrats d’assurance soumis à un aléa d’assurance signi catif (mortalité, invalidité…) et des contrats nanciers comportant une clause discrétionnaire de participation aux béné ces, auxquels s’applique la norme IFRS 4. La clause de participation discrétionnaire octroie aux souscripteurs des contrats d’assurance-vie le droit de recevoir, en plus de la rémunération garantie, une quote-part Les passifs relatifs aux autres contrats nanciers, qui relèvent de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste « Dettes envers la clientèle ». Les passifs des contrats en unités de compte sont évalués par référence à la valeur de marché ou son équivalent des actifs servant de support à ces contrats à la date d’arrêté. Les provisions techniques des liales d’assurance-vie sont principalement constituées des provisions mathématiques, qui correspondent, généralement aux valeurs de rachat des contrats. Les garanties proposées couvrent principalement le risque décès (assurance temporaire, rentes viagères, remboursement d’emprunts ou garanties plancher des contrats en unités de compte) ainsi qu’en assurance des emprunteurs, l’invalidité, l’incapacité de travail et la vacance d’emploi. La maîtrise de ces risques est obtenue grâce à l’utilisation de tables de mortalité adaptées (tables certifiées pour les rentiers), à la sélection médicale plus ou moins poussée selon les garanties octroyées, à la bonne connaissance statistique des populations assurées ainsi qu’aux programmes de réassurance. En assurance non-vie, des provisions pour primes non acquises (fractions de primes émises correspondant aux exercices futurs) et pour sinistres à payer sont constituées incluant les frais de gestion. À la date de clôture, un test de suf sance du passif est réalisé : le niveau des provisions techniques est comparé à la valeur moyenne, issue de calculs stochastiques, des ux futurs de trésorerie. L’ajustement éventuel des provisions techniques est constaté en résultat de la période. La réserve de capitalisation dotée dans les comptes sociaux du fait de la vente de valeurs mobilières amortissables, avec pour objet de différer une partie des plus-values nettes dégagées a n de maintenir le rendement actuariel du portefeuille constitué en représentation des engagements à l’égard des assurés, est pour l’essentiel reclassée en provision pour participation aux béné ces différée passive dans les comptes consolidés du Groupe, la partie portée dans les capitaux propres donnant lieu à la Cette provision comprend également la provision pour participation différée, résultant de l’application de la « comptabilité re et » : elle représente la quote-part des assurés, principalement des filiales d’assurance-vie en France, dans les plus et moins-values latentes sur les actifs, lorsque la rémunération des contrats est liée à leur rendement. Cette quote-part est une moyenne issue de calculs stochastiques sur les plus et moins-values latentes attribuées aux assurés dans le cadre des En cas d’existence d’une moins-value latente nette sur les actifs entrant dans le champ d’application de la « comptabilité re et », il est constaté une participation différée active pour le montant dont l’imputation sur des participations aux béné ces futures des assurés est fortement probable. L’appréciation de la recouvrabilité de cette participation différée active est effectuée de manière prospective, en tenant compte des participations aux béné ces différées passives comptabilisées par ailleurs, des plus- values sur actifs nanciers non constatées dans les comptes du fait des options retenues pour leur comptabilisation (actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance et placements immobiliers évalués au coût) et de la capacité et de l’intention de l’entreprise de détenir les placements en moins-value latente. La participation aux béné ces différée active est comptabilisée de manière symétrique à celle des actifs correspondants et présentée à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation Les produits et les charges comptabilisés au titre des contrats d’assurance émis par le Groupe sont présentés au compte de résultat sous les rubriques « Produits des autres activités » et « Charges des Les autres produits et charges sont présentés sous les rubriques qui leur sont relatives. Ainsi, les variations de la provision pour participation aux béné ces sont présentées dans les mêmes agrégats que les résultats sur Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des ns de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi. Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur, à l’exception des parts de SCI, supports de contrats d’assurance en unités de compte, qui sont valorisées en date d’arrêté à leur valeur de Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers marché ou son équivalent, les variations de celle-ci étant comptabilisées Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat. Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. L’approche par composants a été retenue pour les immeubles Les durées d’amortissement retenues pour les immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour le gros œuvre des immeubles de prestige et les autres immeubles respectivement, 30 ans pour les façades, 20 ans pour les installations générales et techniques et 10 ans pour les agencements. Les logiciels sont amortis, selon leur nature, sur des durées n’excédant pas 8 ans pour les développements d’infrastructure et 3 ans ou 5 ans pour les développements essentiellement liés à la production de services Les coûts de maintenance des logiciels sont enregistrés en charges au compte de résultat lorsqu’ils sont encourus. En revanche, les dépenses qui participent à l’amélioration des fonctionnalités du logiciel ou contribuent à en allonger la durée de vie sont portées en augmentation du coût d’acquisition ou de confection initial. Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identi és. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an sur le modèle de celui effectué pour les survaleurs affectées aux ensembles homogènes de métiers. S’il existe un tel indice de dépréciation, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modi cation de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat. Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets Les plus ou moins-values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ». Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur La société du Groupe est le bailleur Les contrats de location consentis par le Groupe sont analysés en contrats de location- nancement (crédit-bail et autres) ou en contrats Dans un contrat de location- nancement, le bailleur transfère au preneur l’essentiel des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un nancement accordé au preneur pour l’achat d’un bien. La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance. Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location- nancement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat. Les provisions constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de provisions individuelles ou de provisions de portefeuille, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances. Est un contrat de location simple, un contrat par lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location. L’amortissement du bien s’effectue hors valeur résiduelle tandis que les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location. Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ». La société du Groupe est le preneur Les contrats de location conclus par le Groupe sont analysés en contrats de location- nancement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location Un contrat de location- nancement est considéré comme un bien acquis par le preneur et nancé par emprunt. L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat. En contrepartie, une dette nancière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur. Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit de son prix d’acquisition l’estimation Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers de sa valeur résiduelle. La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. Si le transfert de propriété n’est pas raisonnablement certain, la période d’amortissement est la période la plus courte entre la durée du contrat et la durée de vie. La dette nancière est comptabilisée L’entreprise comptabilise une charge lorsqu’elle a utilisé les services rendus par les membres du personnel en contrepartie des avantages Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location. EN VUE DE LA VENTE ET ACTIVITÉS Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis. En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées à ce titre En outre, lorsqu’un groupe d’actifs et de passifs destiné à la vente constitue un ensemble homogène de métiers, il est quali é d’activité abandonnée. Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et pro ts relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession », qui inclut les résultats nets après impôt de l’activité, le résultat net après impôt lié à son évaluation à la valeur de marché minorée des coûts de vente, et le résultat net après impôt de la cession de l’activité. Les avantages consentis au personnel du Groupe sont classés en quatre ■ les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, ■ les avantages à long terme qui comprennent les congés rémunérés et les primes liées à l’ancienneté, certaines rémunérations différées ■ les indemnités de n de contrat de travail ; ■ les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment en France par les compléments de retraite bancaire, et les primes de n de carrière, et à l’étranger par des régimes de retraite portés pour certains d’entre eux par des fonds de pension. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de n de contrat de travail. Sont notamment concernées les rémunérations différées de plus de douze mois versées en numéraire et non indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, qui sont provisionnées dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies, mais les éléments de réévaluation sont comptabilisés en résultat et non pas en Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de n de contrat de travail sont les avantages accordés à un membre du personnel en contrepartie de la cessation de son emploi résultant soit de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite soit de la décision du membre du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de n de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation. Conformément aux principes généralement admis, le Groupe distingue les régimes à cotisations dé nies et les régimes à prestations dé nies. Les régimes qualifiés de « régimes à cotisations définies » ne sont pas représentatifs d’un engagement pour l’entreprise et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant Seuls les régimes quali és de « régimes à prestations dé nies » sont représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise qui donne Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques Le passif net comptabilisé au titre des régimes postérieurs à l’emploi est la différence entre la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations dé nies et la valeur de marché des actifs du régime (s’ils La valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations dé nies est déterminée en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par l’entreprise et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres propres à chaque pays ou entité du Groupe tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’in ation. Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime. La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, des intérêts nets liés à l’actualisation du passif (de l’actif ) net au titre des prestations dé nies, des coûts des services passés résultant des éventuelles modi cations ou réductions de régimes, ainsi que des conséquences des liquidations éventuelles de régimes. Les éléments de réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des prestations dé nies sont comptabilisés directement en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ils comprennent les écarts actuariels, le rendement des actifs du régime et la variation de l’effet du plafonnement éventuel de l’actif (à l’exclusion des montants pris en compte dans le calcul des intérêts nets sur le passif ou l’actif net au titre des prestations Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le Groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraire dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions. La norme IFRS 2 prescrit de comptabiliser une charge représentative des paiements à base d’actions octroyés postérieurement au 7 novembre 2002 ; le montant de cette charge correspondant à la valeur de la rémunération à base d’actions accordée au salarié. BNP Paribas accorde à ses salariés des plans d’options de souscription d’actions, des rémunérations différées versées en actions de l’entreprise ou en espèces indexées sur la valeur de l’action, et leur offre la possibilité de souscrire des actions de l’entreprise émises à cet effet avec une décote liée à une période d’incessibilité des actions souscrites. La charge afférente aux plans attribués est étalée sur la période d’acquisition des droits, dans la mesure où l’obtention de l’avantage est soumise à une condition de présence. Cette charge, inscrite dans les frais de personnel, dont la contrepartie gure en capitaux propres, est calculée sur la base de la valeur globale du plan, déterminée à la date d’attribution par le Conseil d’administration. En l’absence de marché pour ces instruments, des modèles nanciers de valorisation prenant en compte le cas échéant les conditions de performance relative de l’action BNP Paribas sont utilisés. La charge totale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option ou de l’action gratuite attribuée par le nombre estimé d’options ou d’actions gratuites acquises en n de période d’acquisition des droits compte tenu des conditions de présence des béné ciaires. Seules les hypothèses relatives au départ des bénéficiaires et aux conditions de performance qui ne sont pas liées à la valeur du titre BNP Paribas font l’objet d’une réestimation au cours de la période d’acquisition des droits et donnent lieu à un réajustement de la charge. en espèces indexées sur le cours de l’action Ces rémunérations sont comptabilisées dans les charges des exercices au cours desquels le salarié rend les services correspondants. Lorsque le paiement à base d’actions des rémunérations variables différées est explicitement soumis à une condition d’acquisition liée à la présence, les services sont présumés reçus sur la période d’acquisition et la charge de rémunération correspondante est inscrite, prorata temporis sur cette période, en frais de personnel en contrepartie d’une dette. La charge est révisée pour tenir compte de la non-réalisation des conditions de présence ou de performance, et de la variation de valeur du titre En l’absence de condition de présence, la charge est constatée, sans étalement, par contrepartie d’une dette qui est ensuite réestimée à chaque clôture en fonction des éventuelles conditions de performance et de la variation de valeur du titre BNP Paribas, et ce jusqu’à son règlement. Offre de souscription ou d’achat d’actions proposée aux salariés dans le cadre Les souscriptions ou achats d’actions proposées aux salariés avec une décote par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une interdiction légale de céder les actions pendant une période de 5 ans dont il est tenu compte dans la valorisation, en diminution de l’avantage accordé aux salariés. Cet avantage est donc mesuré comme la différence, à la date d’annonce du plan aux salariés, entre la valeur de marché de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié, rapporté au nombre d’actions effectivement acquises. Le coût d’incessibilité pendant 5 ans des actions acquises est équivalent à celui d’une stratégie consistant d’une part à vendre à terme les titres souscrits lors de l’augmentation de capital réservée aux salariés et à acheter d’autre part au comptant sur le marché un nombre équivalent d’actions BNP Paribas en les nançant par un prêt remboursé à l’issue des 5 années par le produit de la vente à terme. Le taux de l’emprunt est celui qui serait consenti, à un acteur du marché sollicitant un prêt personnel ordinaire non affecté remboursable dans 5 ans et présentant un pro l de risque moyen. La valorisation du prix de vente à terme de l’action est déterminée sur la base de paramètres de marché. Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments nanciers, aux engagements sociaux et aux contrats d’assurance, concernent principalement les provisions pour restructuration, pour litiges, pour amendes, pénalités et risques scaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière able. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère signi catif. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers La charge d’impôt sur le béné ce exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe sur la période à laquelle se rapportent les résultats. Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences ■ des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation ■ des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de béné ces imposables futurs sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations scales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe scal, relèvent de la même autorité scale, et lorsque existe un droit légal de compensation. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de résultats futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les béné ces » du compte de résultat. 1.l TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit. Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les ux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des ux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de liales, entreprises associées ou coentreprises consolidées ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple. Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les ux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors titres de créances La préparation des États nanciers du Groupe exige des responsables des métiers et des fonctions la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes annexes qui leur sont relatives. Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des États nanciers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs dé nitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer sensiblement différents de celles-ci notamment en fonction de conditions de marché différentes et avoir un effet signi catif sur les Ainsi est-ce en particulier le cas : ■ des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit inhérents ■ de l’usage de modèles internes pour la valorisation des positions sur instruments nanciers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ; ■ du calcul de la valeur de marché des instruments nanciers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments nanciers en valeur de marché par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments nanciers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes annexes aux États nanciers ; ■ du caractère actif ou non d’un marché pour utiliser une technique de ■ des dépréciations d’actifs nanciers à revenu variable classés dans la catégorie « Disponibles à la vente » ; ■ des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ; ■ de la pertinence de la quali cation de certaines couvertures de résultat par des instruments nanciers dérivés et de la mesure de l’ef cacité ■ de l’estimation de la valeur résiduelle des actifs faisant l’objet d’opérations de location- nancement ou de location simple et plus généralement des actifs amortis déduction faite de leur valeur ■ de la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de Il en est de même au titre des hypothèses retenues pour apprécier la sensibilité de chaque type de risque de marché ainsi que la sensibilité des valorisations aux paramètres non observables. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Note 2 EFFET DE L’APPLICATION RÉTROSPECTIVE DES NORMES IFRS 10, IFRS 11 ET DE L’AMENDEMENT À LA NORME IAS 32 Depuis le 1er janvier 2014, le Groupe applique les normes IFRS 10 « États nanciers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » ainsi que l’amendement à IAS 32 « Instruments nanciers : présentation - compensation d’actifs nanciers et de passifs nanciers ». Ces normes et amendement étant d’application rétrospective, les États nanciers comparatifs au 1er janvier et 31 décembre 2013 ont été retraités. des normes IFRS 10 et IFRS 11 La première application de la norme IFRS 10 a pour principal impact la consolidation de deux conduits émetteurs d’ABCP (Asset Backed L’application de la norme IFRS 11 a conduit le Groupe à comptabiliser selon la méthode de la mise en équivalence les activités contrôlées conjointement menées via une structure juridique distincte sur laquelle les partenaires ont un droit à l’actif net, activités qui jusqu’ici étaient Les entités concernées sont identi ées dans la note 8.k Périmètre de Le Groupe TEB, consolidé par intégration globale depuis le 20 décembre 2013, était auparavant consolidé par intégration proportionnelle. L’application de la norme IFRS 11 se traduit par sa consolidation selon la méthode de mise en équivalence jusqu’au 20 décembre 2013 dans le compte de résultat de l’exercice 2013. Le Groupe TEB contribue donc aux retraitements liés à IFRS 11 portant sur le bilan au 1er janvier 2013 et sur le compte de résultat de l’exercice 2013. Il est consolidé par intégration globale dans le bilan au 31 décembre 2013. de l’amendement à la norme IAS 32 Des clari cations ont été apportées aux principes de compensation des actifs et passifs nanciers : le droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés doit être inconditionnel et doit exister en toutes circonstances. Des précisions ont été apportées sur les circonstances dans lesquelles un règlement simultané sur base brute peut être considéré comme équivalent à un règlement net. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les tableaux ci-dessous présentent les effets de l’application des normes IFRS 10, IFRS 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 sur le bilan du Groupe au 1er janvier 2013 et au 31 décembre 2013. avant IFRS 10 et 11, et Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers Total capital, réserves consolidées et résultat de la période, part du Groupe Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers Total capital, réserves consolidées et résultat de la période, part du Groupe Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement Variations d’actifs et passifs comptabilisées directement avant IFRS 10 et 11, et Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Le tableau ci-dessous présente les effets de l’application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le compte de résultat de l’exercice 2013. L’amendement à la norme IAS 32 n’a aucun effet sur le compte de résultat. Gains nets sur instruments nanciers à la valeur de Gains nets sur actifs nanciers disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché Dotations aux amortissements et aux dépréciations des Provision relative à des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions américaines Quote-part du résultat net des sociétés mises en Gains nets sur autres actifs immobilisés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers État du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées Le tableau ci-dessous présente l’état du résultat net et des variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres de l’exercice 2013 ayant fait l’objet d’ajustements par application des normes IFRS 10 et IFRS 11. L’amendement à la norme IAS 32 n’a aucun effet sur l’état du résultat net et des variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres. Éléments pouvant être rapportés au résultat Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts et créances Variations de valeur des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts et créances, rapportées au résultat de la période Variations de valeur différées des instruments Variations de valeur des éléments relatifs Éléments ne pouvant être rapportés au résultat Effets des réestimations sur les régimes Variations de valeur des éléments relatifs Le tableau de ux de trésorerie de l’exercice 2013 faisait apparaître un solde des comptes de trésorerie et assimilée de 100,2 milliards d’euros au trésorerie et assimilée du Groupe est de - 1,4 milliard d’euros au 1er janvier 2013 et de - 0,4 milliard d’euros au 31 décembre 2013, soit un effet de 1 milliard d’euros sur la variation de la période. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Note 3. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2014 Le Groupe BNP Paribas présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif (intérêts, commissions et frais) des instruments nanciers évalués au coût amorti, ainsi que la rémunération des instruments nanciers en valeur de marché qui ne répondent pas à la dé nition d’un instrument dérivé. La variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments nanciers en valeur de marché par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat ». Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture de valeur de marché sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. De même, les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture économique des opérations désignées en valeur de marché par résultat sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts de ces opérations. Instruments de couverture de résultats futurs Portefeuille d’instruments nanciers en valeur Portefeuille de titres à revenu xe TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS OU ASSIMILÉS (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Le total des produits d’intérêts sur les créances ayant fait l’objet d’une dépréciation individuelle s’élève à 574 millions d’euros pour l’exercice 2014 contre 490 millions d’euros pour l’exercice 2013. se sont élevés respectivement à 3 114 millions et 334 millions d’euros pour l’exercice 2014, contre un produit de 3 161 millions d’euros et une charge de 400 millions d’euros pour l’exercice 2013. Les produits et charges de commissions relatifs aux instruments nanciers qui ne sont pas évalués à la valeur de marché par résultat Les produits nets de commissions afférentes aux activités de ducie et assimilées qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle, de ducies, d’institutions de retraite et de prévoyance ou d’autres institutions se sont élevés à 2 304 millions d’euros pour l’exercice 2014, contre 2 128 millions d’euros pour l’exercice 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat recouvrent les éléments de résultat afférents aux instruments financiers gérés au sein d’un portefeuille de transaction et aux instruments nanciers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché par résultat, y compris les dividendes, et à l’exception des revenus et charges d’intérêts présentés dans la « Marge d’intérêts » Les montants de gains et pertes des instruments nanciers évalués en valeur de marché sur option sont relatifs principalement à des instruments dont les variations de valeur sont susceptibles d’être compensées par celles d’instruments du portefeuille de transaction qui Instruments évalués en valeur de marché sur option dont effet de la réévaluation des dettes imputable au risque émetteur du Groupe BNP Paribas (note 5.d) Composantes couvertes des instruments nanciers ayant fait l’objet d’une couverture de valeur (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les gains nets des portefeuilles de transaction comprennent, pour un montant négligeable au titre des exercices 2014 et 2013, l’inef cacité liée aux 3.d GAINS NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE ET AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON ÉVALUÉS EN VALEUR DE MARCHÉ Instruments nanciers de taux et de crédit Incidence de la comptabilité de couverture Instruments dérivés de couverture de valeur Prêts et créances, titres à revenu xe(2) Plus ou moins-values nettes de cession Actions et autres titres à revenu variable (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les produits d’intérêt relatifs aux instruments nanciers à revenu xe sont compris dans la « Marge d’intérêts » (note 3.a) et la charge de dépréciation liée à l’insolvabilité éventuelle des émetteurs est présentée au sein du « Coût du risque » (note 3.f). Les résultats latents, précédemment portés dans la rubrique « Variation d’actifs et passifs comptabilisés directement en capitaux propres » et inscrits en résultat, représentent un gain net après effet de la provision pour participation aux excédents de l’assurance de 1 046 millions d’euros au cours de l’exercice 2014, contre un gain net de 797 millions d’euros L’application des critères de dépréciation automatiques et d’analyse qualitative a conduit à une charge de première dépréciation des titres à revenu variable, qui se répartit de la manière suivante : ■ 11 millions d’euros liés à la baisse de valeur supérieure à 50 % par rapport à la valeur d’acquisition (23 millions d’euros en 2013) ; ■ 9 millions d’euros liés à l’observation d’une moins-value latente sur deux années consécutives (28 millions d’euros en 2013) ; ■ 1 million d’euros liés à l’observation d’une moins-value latente d’au moins 30 % en moyenne sur un an (1 million d’euros en 2013) ; ■ 29 millions d’euros liés à une analyse qualitative complémentaire Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 3.e PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS Produits nets des immeubles de placement Produits nets des immobilisations en location simple Produits nets de l’activité de promotion immobilière (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ PRODUITS NETS DE L’ACTIVITÉ D’ASSURANCE Variations de valeur des actifs supports de contrats en unités de compte Charges ou produits nets des cessions en réassurance TOTAL DES PRODUITS NETS DE L’ACTIVITÉ D’ASSURANCE La rubrique « Charges des prestations des contrats » comprend la charge liée aux rachats, échéances et sinistres sur les contrats d’assurance. La rubrique « Variation des provisions techniques » comprend les variations de valeur des contrats nanciers, notamment des contrats en unités de compte. Les intérêts versés sur ces contrats sont comptabilisés dans les charges d’intérêt. Le coût du risque recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation du Groupe ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers négociés de gré à gré. (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE PAR NATURE D’ACTIFS Coût du risque de la période Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations TOTAL DU COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers disponibles à la vente Instruments nanciers des activités de marché TOTAL DU COÛT DU RISQUE DE LA PÉRIODE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Dépréciations constituées au titre du risque de crédit ➤ VARIATION AU COURS DE LA PÉRIODE DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES EN DÉBUT DE PÉRIODE Variation de périmètre, de parités monétaires et divers TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES EN FIN DE PÉRIODE ➤ DÉPRÉCIATIONS CONSTITUÉES PAR NATURE D’ACTIFS Prêts et créances sur les établissements de crédit (note 5.f) Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Instruments nanciers des activités de marché Actifs nanciers disponibles à la vente (note 5.c) TOTAL DES PROVISIONS INSCRITES AU TITRE DES ENGAGEMENTS DE CRÉDIT (NOTE 5.Q) dont provisions spéci ques sur engagements par signature TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS CONSTITUÉES (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). 3.g COÛTS RELATIFS À L’ACCORD GLOBAL Le Groupe est parvenu le 30 juin 2014 à un règlement global relatif à l’enquête portant sur certaines transactions en dollars concernant des pays soumis aux sanctions des États-Unis. Ce règlement inclut des accords avec le US Department of Justice, le US Attorney’s Of ce pour le district sud de New York, le District Attorney’s Of ce du comté de New York, le Conseil des Gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (FED), le Département des Services Financiers de l’État de New York (DFS) et l’Of ce of Foreign Assets Control (OFAC) du Dans le cadre de cet accord, BNP Paribas SA reconnaît sa responsabilité (« guilty plea ») pour avoir enfreint certaines lois et réglementations des États-Unis relatives à des sanctions économiques à l’encontre de certains pays et aux enregistrements des opérations liées. BNP Paribas accepte également de payer un total de 8,97 milliards de dollars (6,55 milliards d’euros). Compte tenu des sommes déjà provisionnées au 31 décembre 2013, 0,8 milliard d’euros, ce montant a donné lieu à la comptabilisation d’une charge exceptionnelle de 5,75 milliards d’euros dans les comptes du deuxième trimestre 2014. Une incertitude demeure quant au traitement scal qui sera retenu in ne au sein des différentes entités du Groupe concernées par cet accord. Par ailleurs, BNP Paribas accepte une suspension temporaire, pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2015, de certaines opérations directes de compensation en dollars US, portant principalement sur le périmètre de l’activité de nancement du négoce international de matières premières, pour la partie pétrole et gaz, dans certaines implantations. BNP Paribas a travaillé avec les autorités des États-Unis pour aboutir à cet accord dont le règlement a été coordonné par son autorité de tutelle nationale (l’Autorité de C ontrôle P rudentiel et de R ésolution - ACPR), en lien avec ses principales autorités de tutelle à l’étranger. BNP Paribas conserve ses licences dans le cadre de ces accords. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Sans attendre cet accord, la banque a mis au point un ensemble de procédures solides en matière de conformité et de contrôle. Elles traduisent une évolution majeure des processus opérationnels du Groupe. ■ un nouveau département, baptisé « Sécurité Financière Groupe aux États-Unis » et faisant partie de la fonction « Conformité Groupe », est localisé à New York et a pour mission de veiller à ce que BNP Paribas respecte dans le monde entier les réglementations des États-Unis relatives aux sanctions internationales et aux embargos ; ■ la totalité des ux en dollars du Groupe BNP Paribas sera à terme traitée et contrôlée par la succursale de New York. Le Groupe a constitué une provision de 250 millions d’euros pour couvrir l’ensemble des charges complémentaires liées à la nalisation de la mise en œuvre du plan de remédiation auquel il s’est engagé vis-à-vis des autorités des États-Unis, portant à 6 milliards d’euros les coûts relatifs au règlement global du litige comptabilisés sur l’exercice. par rapport au taux d’impôt sur les sociétés en France(2) Charge d’impôt théorique sur le résultat net avant impôt(3) Effet du différentiel de taux d’imposition des entités étrangères Effet du taux réduit sur les dividendes et les cessions des titres Effet d’impôt lié à l’activation des pertes reportables Effet d’impôt lié à l’utilisation de dé cits antérieurs non activés Effet de la non-déduction des coûts relatifs à l’accord global Charge d’impôt sur les béné ces Charge d’impôt différé de l’exercice (note 5.k) (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (2) Y compris la contribution sociale de solidarité de 3,3 % et la contribution exceptionnelle de 10,7 % assises sur l’impôt sur les sociétés au taux de 33,33 % le portant ainsi à 38 %. (3) Retraité des quotes-parts de résultat des sociétés mises en équivalence et des écarts d’acquisition. Le Groupe est organisé autour de trois domaines d’activité opérationnels : ■ Retail Banking (RB) : ce domaine réunit les ensembles Domestic Markets, Personal Finance et International Retail Banking. L’ensemble Domestic Markets comprend les banques de détail en France (BDDF), en Italie (BNL banca commerciale), en Belgique (BDDB) et au Luxembourg (BDEL), et certains métiers spécialisés de banque de détail (Personal Investors, Leasing Solutions, et Arval). L’ensemble International Retail Banking regroupe les activités de banque de détail du Groupe BNP Paribas hors zone euro, incluant Europe Méditerranée ■ Investment Solutions (IS) : ce domaine rassemble Wealth Management, Investment Partners qui regroupe l’ensemble des expertises du métier Gestion d’Actifs, Securities Services spécialisé dans les services titres offerts aux sociétés de gestion, aux institutions nancières et aux entreprises, ainsi que les activités d’Assurance et de Services ■ Corporate and Investment Banking (CIB) : ce domaine rassemble les activités de « Conseils et marchés de capitaux » (Métiers Actions et Dérivés Actions, Fixed Income pour les activités de taux et de change, et Corporate Finance en charge des opérations de conseil en fusions et Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers acquisitions et des activités de marché primaire actions) et Corporate Banking (Europe, Asie, Amériques, Moyen Orient Afrique). Les Autres Activités comprennent essentiellement les activités de Principal Investments, les activités liées à la fonction de centrale nancière du Groupe, certains coûts relatifs aux projets transversaux, l’a ctivité de c rédit immobilier de Personal Finance (dont une partie signi cative est gérée en extinction) et certaines participations comme Elles regroupent également les éléments ne relevant pas de l’activité courante qui résultent de l’application des règles propres aux regroupements d’entreprises. A n de préserver la pertinence économique des éléments de résultat présentés pour chacun des domaines d’activité opérationnels, les effets d’amortissement des ajustements de valeur constatés dans la situation nette des entités acquises ainsi que les coûts de restructuration constatés au titre de l’intégration des entités ont été affectés au segment Autres Activités. Il en est de même des coûts de transformation liés au programme transverse d’économie du Groupe Les transactions entre les différents métiers du Groupe sont conclues à des conditions commerciales de marché. Les informations sectorielles sont présentées en prenant en compte les prix de transfert négociés entre les différents secteurs en relation au sein du Groupe. Les fonds propres sont alloués par métiers en fonction des risques encourus, sur la base d’un ensemble de conventions principalement fondées sur la consommation en fonds propres résultant des calculs d’actifs pondérés xés par la réglementation relative à la solvabilité des établissements de crédit et entreprises d’investissement. Les résultats par métiers à fonds propres normalisés sont déterminés en affectant à chacun des métiers le produit des fonds propres qui lui sont ainsi alloués. L’allocation de capital dans les différents métiers s’effectue sur la base de 9 % des actifs pondérés. La ventilation du bilan par pôle d’activité suit les mêmes règles que celles utilisées pour la ventilation du résultat Pour fournir une référence homogène avec la présentation des comptes de l’exercice 2014, la ventilation des résultats de l’exercice 2013 par pôle d’activité a été retraitée des principaux effets présentés ci-dessous comme s’ils étaient intervenus au 1er janvier 2013 : 1. Dans le contexte du plan à moyen terme, des transferts internes d’activités et de résultats ont été opérés au 1er janvier 2014, dont les ■ allocation de l’activité de Crédit immobilier de Personal Finance (dont une partie signi cative est gérée en extinction) à « Autres Activités » ; ■ création de deux nouvelles « joint-ventures » internes de Banque Privée entre Investment Solutions et, d’une part l’ensemble TEB (Europe Méditerranée), d’autre part BancWest. Les résultats d’Europe Méditerranée et de BancWest sont désormais publiés d’une manière identique à ceux de Domestic Markets ; ■ réallocation des coûts de lancement de Hello bank!, antérieurement logés en « Autres Domestic Markets », aux ensembles opérationnels de Domestic Markets qui en béné cient ; 2. L’allocation de capital par pôle et métier a été modi ée pour intégrer l’application de Bâle 3 (CRD ) à partir du 1er janvier 2014 et en tenant compte des transferts internes ci-dessus. Le capital alloué à chaque métier est basé sur ses actifs pondérés (moyenne des débuts de périodes trimestrielles) multipliés par 9 %, à l’exception du métier Assurance, à qui reste allouée l’exigence prudentielle de la 3. Le Groupe a fait évoluer les modalités de facturation du coût de liquidité aux pôles opérationnels pour intégrer les nouvelles exigences en matière de ratio de liquidité ; 4. L’adoption par l’Union européenne des normes IFRS 10 « États nanciers consolidés » et IFRS 11 « Partenariats » se traduit par une évolution de la méthode de consolidation de plusieurs entités du Groupe à compter du 1er janvier 2014 et a pour effet de diminuer le résultat net part du Groupe de l’exercice 2013 de 14 millions d’euros. Le groupe TEB, consolidé par intégration globale depuis le 20 décembre 2013, était auparavant consolidé par intégration proportionnelle. L’application de la norme IFRS 11 se traduit par sa consolidation selon la méthode de mise en équivalence jusqu’au 20 décembre dans le compte de résultat retraité de l’exercice 2013. Des résultats 2013 pro forma sont présentés ci-après en considérant le groupe TEB en intégration globale tout au long de l’année, pour assurer la comparabilité avec les résultats de l’exercice 2014. La ligne « Effets de la consolidation des entités TEB en mise en équivalence » indique l’effet de la mise en équivalence de TEB par rapport à Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 39 168 (26 526) (3 705) 37 286 (25 317) (3 643) (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (2) Banque De Détail en France, BNL banca commerciale, Banque De Détail en Belgique, Autres Activités de Domestic Markets, Europe Méditerranée et BancWest après réaffectation chez Investment Solutions d’un tiers de l’activité Wealth Management France, Italie, Belgique, Luxembourg, Turquie et États-Unis. (3) Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). L’information par pôle d’activité relative aux écarts d’acquisition est présentée dans la note 5.o Écarts d’acquisition. L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités ajusté a n de se rapprocher de l’origine managériale de l’activité. Il ne re ète pas nécessairement la nationalité de la contrepartie ou la localisation des activités opérationnelles. ➤ PRODUIT NET BANCAIRE PAR SECTEUR GÉOGRAPHIQUE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ BILAN EN CONTRIBUTION AUX COMPTES CONSOLIDÉS, PAR SECTEUR GÉOGRAPHIQUE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Note 5. NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2014 5.a ACTIFS, PASSIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT Les actifs et passifs nanciers enregistrés en valeur de marché ou de modèle par résultat sont constitués des opérations négociées à des ns de transaction – y compris les instruments nanciers dérivés – et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat dès la date de leur acquisition ou de leur émission. ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ Dettes représentées par un titre (note 5.i) Dettes représentatives de parts de fonds consolidés PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Le détail de ces rubriques est présenté dans la note 5.d. en valeur de marché sur option en valeur de marché sur option Les actifs nanciers valorisés sur option à la valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent essentiellement les actifs nanciers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance, 43 692 millions d’euros au 31 décembre 2013), et, dans une moindre mesure, des actifs avec dérivés incorporés pour lesquels le principe d’extraction de ces dérivés n’a pas été retenu. Les actifs nanciers représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance comprennent des titres émis par des entités consolidées du Groupe, qui ne sont pas éliminés en consolidation a n de maintenir la représentation des actifs investis au titre de ces contrats au même montant que celui des provisions techniques constituées au titre des passifs dus aux assurés. Les titres à revenu xe (certi cats et EMTN) non éliminés s’élèvent à 700 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 841 millions d’euros au 31 décembre 2013 et les titres à revenu variable (actions émises par BNP Paribas SA principalement) à 137 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 37 millions d’euros au 31 décembre 2013. Leur élimination n’aurait pas d’impact signi catif sur en valeur de marché sur option Les passifs nanciers valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent principalement les émissions originées Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et la couverture sont gérés dans un même ensemble. Ces émissions recèlent des dérivés incorporés signi catifs dont les variations de valeur sont susceptibles d’être compensées par celles des instruments dérivés qui La valeur de remboursement des dettes émises évaluées sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat s’établit à 51 592 millions Les instruments financiers dérivés du portefeuille de transaction relèvent majoritairement d’opérations initiées par les activités de négoce d’instruments nanciers. Ils peuvent être contractés dans le cadre d’activités de mainteneur de marché ou d’arbitrage. BNP Paribas est un négociant actif d’instruments nanciers dérivés, soit sous forme de transactions portant sur des instruments « élémentaires » (tels que les « credit default swaps ») soit en structurant des pro ls de risque complexe adaptés aux besoins de sa clientèle. Dans tous les cas, la position nette est encadrée par des limites. D’autres instruments nanciers dérivés du portefeuille de transaction relèvent d’opérations négociées à des ns de couverture d’instruments d’actif ou de passif que le Groupe n’a pas documentées comme telles ou que la réglementation comptable ne permet pas de qualifier de couverture. Il s’agit en particulier d’opérations sur instruments nanciers dérivés de crédit conclues pour l’essentiel en protection des portefeuilles ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Le tableau ci-après présente les montants notionnels des instruments nanciers dérivés classés en portefeuille de transaction. Le montant notionnel des instruments financiers dérivés ne constitue qu’une indication de volume de l’activité du Groupe sur les marchés d’instruments nanciers et ne re ète pas les risques de marché attachés (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. note 1.a et 2). Les instruments nanciers négociés sur les marchés organisés sont essentiellement traités avec des chambres de compensation. INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS À USAGE DE COUVERTURE Le tableau suivant présente les valeurs de marché des instruments nanciers dérivés utilisés à des ns de couverture. Couverture des investissements nets en devises (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. note 1.a et 2). 786 150 millions d’euros au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.c ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Bons du Trésor et obligations d’État Autres titres à revenu xe (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les variations de valeur comptabilisées directement en capitaux propres se décomposent comme suit : Impôts différés liés à cette réévaluation Provision pour participation aux excédents différée des entités d’assurance, nette d’impôts différés Quote-part de réévaluation sur titres disponibles à la vente détenus par des entités mises en équivalence, nette d’impôt différé et de provision pour participation aux excédents différés pour les Réévaluation sur titres disponibles à la vente reclassés en prêts et créances restant à amortir directement en capitaux propres sous la rubrique « Actifs disponibles à la vente et prêts et créances (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.d MESURE DE LA VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS BNP Paribas a retenu pour principe de disposer d’une lière unique et intégrée de production et de contrôle de la valorisation des instruments financiers utilisée à des fins de gestion quotidienne du risque et d’information nancière. Ce dispositif se fonde sur une valorisation économique unique, sur laquelle s’appuient les décisions de BNP Paribas et ses stratégies de gestion du risque. La valeur économique se compose de la valorisation milieu de marché La valorisation milieu de marché est obtenue à partir de données externes ou de techniques de valorisation qui maximisent l’utilisation de paramètres de marché observables. La valorisation milieu de marché est une valeur théorique additive, indépendante du sens de la transaction ou de son impact sur les risques existants au sein du portefeuille et de la nature des contreparties. Elle ne dépend pas non plus de l’aversion d’un intervenant de marché aux risques spéci ques de l’instrument, du marché sur lequel il est négocié, ou de la stratégie de gestion du risque. Les ajustements additionnels de valorisation tiennent compte des incertitudes de valorisation, ainsi que des primes de risques de marché et de crédit a n de re éter les coûts que pourrait induire une opération de sortie sur le marché principal. Lorsque des techniques de valorisation sont utilisées pour calculer la valeur de marché, les hypothèses de coût de nancement des ux futurs de trésorerie attendus contribuent à la valorisation milieu de marché, notamment à travers l’utilisation de taux d’actualisation appropriés. Ces hypothèses re ètent l’anticipation de la Banque de ce qu’un acteur de marché retiendrait comme conditions effectives de re nancement de l’instrument. Elles tiennent compte, le cas échéant, des termes des contrats de collatéral. En particulier, pour les dérivés non collatéralisés, ou imparfaitement collatéralisés, elles contiennent un ajustement explicite par rapport au taux d’intérêt interbancaire (Funding Valuation Adjustment – FVA). En règle générale, la valeur de marché est égale à la valeur économique, sous réserve d’ajustements supplémentaires limités, tels que les ajustements pour risque de crédit propre, spéci quement requis par les Les principaux ajustements additionnels de valorisation sont présentés Les ajustements additionnels de valorisation retenus par BNP Paribas pour déterminer les valeurs de marché sont les suivants : ■ Ajustement de bid/offer : l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur re ète le coût de sortie marginal d’un « price taker » (client potentiel). Symétriquement, il représente la rémunération exigée par un opérateur au titre du risque à détenir une position ou à devoir la céder à un prix proposé par un autre opérateur. BNP Paribas considère que la meilleure estimation d’un prix de sortie est le cours acheteur ou le cours vendeur, à moins que plusieurs éléments ne montrent qu’un autre point de cette fourchette est plus ■ Ajustement lié à l’incertitude sur les paramètres : lorsque l’observation des prix ou des paramètres utilisés par les techniques de valorisation est dif cile ou irrégulière, le prix de sortie de l’instrument est incertain. Le degré d’incertitude sur le prix de sortie est mesuré de différentes manières, dont l’analyse de la dispersion des indications de prix disponibles ou l’estimation d’intervalles de valeurs raisonnables de ■ Ajustement lié à l’incertitude de modèle : une incertitude peut survenir lors de l’utilisation de certaines techniques de valorisation, bien que des données observables soient disponibles. C’est le cas lorsque les risques inhérents aux instruments diffèrent de ceux portés par les paramètres observables. Dès lors la technique de valorisation s’appuie sur des hypothèses qui ne peuvent être aisément corroborées. ■ Ajustement de valeur pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustement – CVA) : cet ajustement s’applique aux valorisations et cotations de marché qui ne tiennent pas compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il vise à prendre en compte le fait que la contrepartie puisse faire défaut et que BNP Paribas ne puisse pas recouvrer la totalité de la valeur de marché des transactions. Lors de la détermination du coût de sortie ou de transfert d’une exposition portant du risque de contrepartie, le marché pertinent à considérer est celui des intermédiaires nanciers. Toutefois, la détermination de cet ajustement suppose l’exercice du jugement pour ■ la possible absence ou indisponibilité d’information sur les prix sur le marché des intermédiaires nanciers, ■ l’influence du cadre réglementaire en matière de risque de contrepartie sur la politique de tari cation des intervenants du ■ et l’absence de modèle économique dominant pour la gestion du Le modèle de valorisation utilisé pour établir l’ajustement de valeur pour risque de contrepartie est fondé sur les mêmes expositions que celles utilisées pour les besoins des calculs réglementaires. Ce modèle s’efforce d’estimer le coût d’une stratégie optimale de gestion du risque en tenant compte des incitations et contraintes implicites aux réglementations en vigueur et à leurs évolutions, de la perception par le marché des probabilités de défaut, ainsi que des paramètres liés au défaut utilisés pour les besoins réglementaires. ■ Ajustement de valeur pour risque de crédit propre pour les dettes (Own Credit Adjustement — OCA) et pour les dérivés (Debit Valuation Adjustement — DVA) : ces ajustements re ètent l’effet de la qualité de crédit de BNP Paribas sur la valorisation des émissions évaluées en valeur de marché sur option et des instruments nanciers dérivés. Ces deux ajustements se fondent sur le pro l des expositions passives attendues. Le risque de crédit propre est évalué à partir de l’observation des conditions des émissions de titres de dettes appropriées réalisées par le Groupe sur le marché. L’ajustement de DVA est établi après prise en compte de l’ajustement du coût de nancement (FVA). À ce titre, la valeur comptable des titres de dette en valeur de marché sur option est augmentée de 682 millions d’euros au 31 décembre 2014, à comparer à une augmentation de valeur de 405 millions d’euros au 31 décembre 2013, soit une charge de 277 millions d’euros constatée en gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat (note 3.c). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers au sein de la hiérarchie pour les actifs et passifs évalués à la valeur de marché Comme énoncé dans le résumé des principes comptables (cf. note 1.c.10), les instruments nanciers évalués à la valeur de marché sont répartis selon une hiérarchie qui comprend trois niveaux. La ventilation des actifs et des passifs par classes de risques a pour objectif de préciser la nature des instruments : ■ Les expositions titrisées sont présentées par type de collatéral ; ■ Pour les instruments dérivés, les valeurs de marché sont ventilées selon le facteur de risque dominant, à savoir le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque de crédit et le risque action. Les instruments dérivés de couverture sont principalement des Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Autres titres à revenu xe Autres titres à revenu xe Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Autres titres à revenu xe Autres titres à revenu xe (1) Ces montants ne sont pas représentatifs du montant total des actifs de titrisation détenus par BNP Paribas, notamment ceux qui ont été classés au sein de la catégorie « prêts et créances sur la clientèle » lors de leur comptabilisation initiale, et ceux ayant fait l’objet d’un reclassement (cf. note 5.e). (2) Collateralised Debt Obligations (CDOs) – Obligations adossées à des titres de dette ; Collateralised Loan Obligations (CLOs) – Obligations adossées à des prêts. (3) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les transferts entre les niveaux de la hiérarchie peuvent intervenir lorsque les instruments répondent aux critères de classi cation dans le nouveau niveau, ces critères étant dépendants des conditions de marché et des produits. Les changements d’observabilité, le passage du temps et les événements affectant la vie de l’instrument sont les principaux facteurs qui déclenchent les transferts. Les transferts sont réputés avoir été réalisés en n de période. Au cours de l’exercice 2014, les transferts entre le Niveau 1 et le Niveau 2 au sein de chaque niveau de la hiérarchie Cette partie présente les critères d’affectation à chacun des niveaux de la hiérarchie, et les principaux instruments qui s’y rapportent. Sont décrits plus particulièrement les instruments classés en Niveau 3 et les Des informations quantitatives sont également fournies sur les paramètres utilisés pour déterminer la valeur de marché des principaux instruments comptabilisés en portefeuille de transaction et les instruments nanciers Ce niveau regroupe l’ensemble des instruments dérivés et des valeurs mobilières qui sont cotés sur une Bourse de valeurs ou cotés en continu Le Niveau 1 comprend notamment les actions et les obligations liquides, les ventes à découvert sur ces mêmes instruments, les instruments dérivés traités sur les marchés organisés (futures, options…). Il comprend les parts de fonds et OPCVM dont la valeur liquidative est calculée quotidiennement ainsi que la dette représentative de parts de fonds Les titres classés en Niveau 2 comprennent les titres moins liquides que ceux de Niveau 1. Il s’agit principalement d’obligations d’État, d’obligations d’entreprises, de titres adossés à des prêts hypothécaires (Mortgage Backed Securities – MBS), de parts de fonds et de titres à court terme tels que des certificats de dépôt. Ils sont classés au Niveau 2 notamment lorsque les prix externes proposés par un nombre raisonnable de teneurs de marché actifs sont régulièrement observables, sans qu’ils soient pour autant directement exécutables. Ces prix sont issus notamment des services de publication de consensus de marché auxquels contribuent les teneurs de marché actifs ainsi que des cours indicatifs produits par des courtiers ou des négociateurs actifs. D’autres sources sont également utilisées, telles que le marché primaire et la valorisation utilisée pour les appels de marge réalisés dans le cadre de Les opérations de pension sont classées principalement au Niveau 2. La classi cation s’appuie essentiellement sur l’observabilité et la liquidité du marché des pensions en fonction du collatéral sous-jacent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread d’émission est considéré comme observable. de marché des CDOs est déterminée, selon la qualité du collatéral, en utilisant une approche fondée sur les valeurs liquidatives et sur les ux Les instruments dérivés de Niveau 2 comprennent principalement les ■ les instruments simples, tels que les swaps de taux d’intérêt, les caps, les oors, les swaptions, les dérivés de crédit, les contrats à terme et les options sur actions, sur cours de change, sur matières premières ; ■ les instruments dérivés structurés, tels que les options de change exotiques, les dérivés sur actions ou sur fonds à sous-jacents uniques ou multiples, les instruments dérivés de taux d’intérêt exotiques sur courbe unique et les instruments dérivés sur taux d’intérêt structuré. Les instruments dérivés sont classés au Niveau 2 lorsque l’un des éléments suivants peut être démontré et documenté : ■ La valeur de marché est déterminée principalement à partir du prix ou de la cotation d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2, au moyen de techniques usuelles d’interpolation ou de démembrement dont les résultats sont régulièrement corroborés par des transactions ■ La valeur de marché est déterminée à partir d’autres techniques usuelles telles que la réplication ou l’actualisation des flux de trésorerie calibrées par rapport aux prix observables, comportant un risque de modèle limité, et permettant de neutraliser ef cacement les risques de l’instrument par la négociation d’instruments de Niveau 1 ■ La valeur de marché est déterminée à partir d’une technique de valorisation plus complexe ou interne mais directement véri ée par la comparaison régulière avec les paramètres de marché externes. Déterminer si un instrument dérivé de gré à gré est éligible au Niveau 2 relève de l’exercice du jugement. Dans cette appréciation sont considérés l’origine, le degré de transparence et de abilité des données externes utilisées, ainsi que le degré d’incertitude associé à l’utilisation de modèles. Les critères de classi cation du Niveau 2 impliquent donc de multiples axes d’analyse au sein d’une « zone observable » dont les limites sont établies en fonction d’une liste prédé nie de catégories de produits et d’un ensemble de sous-jacents et de bandes de maturité. Ces critères sont régulièrement revus et actualisés, de même que les ajustements additionnels de valorisation associés, a n que la politique d’ajustements de valorisation et le classement par niveau restent cohérents. Les titres de Niveau 3 du portefeuille de transaction comprennent principalement le portefeuille de CLOs et de CDOs d’ABS géré en extinction. Les autres titres de Niveau 3 évalués en valeur de marché sur option ou classés au sein de la catégorie « disponibles à la vente » comprennent les parts de fonds et les actions non cotées. Les CLOs représentent l’essentiel des titres de Niveau 3 du portefeuille de transaction. La valeur de marché est déterminée au moyen d’une méthodologie prenant en considération les prix indicatifs externes disponibles et les flux de trésorerie attendus actualisés. Les taux constants de remboursements anticipés gurent parmi les principaux paramètres non observables requis pour modéliser les ux de trésorerie des actifs sous-jacents. Les autres paramètres non observables sont l’écart de spread entre instruments cash et instruments dérivés (base cash contre synthétique) et les taux d’actualisation. Les actifs en collatéral des CDOs d’ABS se composent de crédits immobiliers commerciaux, de Commercial Mortgage Backed Securities – CMBS et de Residential Mortgage Backed Securities – RMBS. La valeur Pour les RMBS, les valeurs liquidatives sont obtenues dans une large mesure à partir de sources externes, tandis que pour les crédits immobiliers commerciaux, elles sont déterminées à partir de l’évaluation L’approche fondée sur les flux de trésorerie attendus actualisés utilise aussi bien des hypothèses internes que des sources externes indépendantes pour déterminer les ux futurs de trésorerie attendus sur les actifs sous-jacents. L’application à ces prévisions des cascades des CDOs modélisés par des plates-formes externes permet de déterminer les ux de trésorerie attendus pour chaque tranche de CDO considérée. La valeur de marché nécessite également la formulation d’hypothèses sur la base cash contre synthétique et les taux d’actualisation. Les parts de fonds correspondent aux fonds immobiliers pour lesquels l’évaluation des investissements sous-jacents n’est pas fréquente, ainsi qu’aux fonds alternatifs (hedge funds) pour lesquels la mise à disposition de l’actif net réévalué n’est pas fréquente. En n, les titres non cotés sont systématiquement classés en Niveau 3, à l’exception des OPCVM à valeur liquidative quotidienne présentés comme des titres non cotés dans la note 5.c, mais qui sont classés en Niveau 1 Opérations de pensions principalement à long terme ou structurées, sur les obligations d’entreprises et les ABS : l’évaluation de ces transactions nécessite de recourir à des méthodologies internes compte tenu de leurs spéci cités, du manque d’activité et de l’indisponibilité de l’information sur le prix de marché des pensions à long terme. Les courbes utilisées dans la valorisation sont corroborées par les données disponibles telles que la base cash contre synthétique de paniers d’obligations équivalentes, les prix de transactions récentes et les indications de prix obtenues. Les ajustements additionnels de valorisation apportés à ces expositions sont fonction du degré d’incertitude inhérent aux choix de modélisation et au Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread d’émission est considéré comme observable. Les instruments dérivés simples sont classés au Niveau 3 lorsque l’exposition est au-delà de la zone observable des courbes de taux ou des surfaces de volatilité, ou lorsqu’elle porte sur des instruments ou des marchés moins liquides tels que ceux des taux d’intérêt des marchés émergents ou ceux des tranches sur les anciennes séries d’indices de crédit. Les principaux instruments sont : ■ Instruments dérivés de taux d’intérêt : les expositions sont constituées principalement de swaps dans des devises peu liquides. La classi cation résulte également du niveau de liquidité plus faible sur certaines maturités, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. La technique de valorisation est courante et emploie des paramètres de marché externes et des ■ Instruments dérivés de crédit (CDS) : il s’agit principalement de CDS dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable et, dans une moindre mesure, de CDS sur des émetteurs non liquides ou en dif culté et sur indices de prêts. La classi cation résulte du manque de liquidité, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. Les expositions de Niveau 3 comprennent Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers également les CDS et les Total Return Swaps sur actifs titrisés. Elles sont valorisées à partir des mêmes techniques de modélisation que les obligations sous-jacentes, en prenant en considération la base cash contre synthétique et la prime de risque spéci que ; ■ Instruments dérivés sur actions : l’essentiel de l’exposition est constituée de contrats à terme et de produits indexés sur la volatilité, de maturité longue, et de produits sur des marchés optionnels peu profonds. La détermination des courbes à terme et des surfaces de volatilité dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable est effectuée à l’aide de techniques d’extrapolation. Toutefois, en l’absence de données de marché pour alimenter le modèle, la détermination de la volatilité ou des cours à terme se fonde généralement sur des valeurs de substitution ou sur l’analyse Ces dérivés simples font l’objet d’ajustements additionnels de valorisation au titre de l’incertitude sur la liquidité, selon la nature des sous-jacents et les bandes de maturité concernées. Les instruments dérivés complexes classés au Niveau 3 sont principalement constitués de produits hybrides (hybrides taux-change et hybrides actions), de produits de corrélation de crédit, de produits sensibles aux remboursements anticipés, de certaines options sur panier d’actions, et d’options sur taux d’intérêt. Les principales expositions, techniques de valorisation liées et sources d’incertitude associées sont ■ Les titres hybrides taux-change sont constitués essentiellement d’une famille spéci que de produits appelée Power Reverse Dual Currency (PRDC). La valorisation des PRDCs nécessite une modélisation complexe du double comportement des cours de change et des taux d’intérêt. Elle est particulièrement sensible aux corrélations non observables entre taux et change, et corroborée par des transactions récentes et les prix des consensus de marché. ■ Les swaps de titrisation sont composés principalement de swaps à taux xe, de swaps de devises ou de basis swaps dont le notionnel est indexé sur le comportement en termes de remboursements anticipés de certains portefeuilles sous-jacents. L’estimation du pro l d’amortissement des swaps de titrisation est corroborée par des estimations statistiques fondées sur des données historiques externes. ■ Les options sur volatilité à terme sont des produits dont le pay- off est indexé sur la variabilité future d’indices de taux tels que les swaps de volatilité. Ces produits comportent un risque de modèle important dans la mesure où il est dif cile de déduire les paramètres de volatilité à terme à partir d’instruments négociés sur le marché. Les ajustements de valorisation sont calibrés pour tenir compte de l’incertitude inhérente au produit, et de la fourchette d’incertitude des ■ Les instruments dérivés sur l’inflation classés au Niveau 3 correspondent principalement aux swaps sur les indices in ation qui ne sont pas associés à un marché liquide d’obligations indexées, à des options sur indices sur l’in ation et d’autres formes d’indices sur l’inflation comprenant une optionalité. Les techniques de valorisation utilisées pour les instruments dérivés sur l’in ation sont principalement des modèles de marché courants. Des techniques fondées sur des valeurs de substitution sont utilisées pour quelques expositions limitées. Bien que la valorisation soit corroborée chaque mois au travers de consensus de marché, les produits sont classés au Niveau 3 en raison de leur manque de liquidité et d’incertitudes ■ La valorisation des CDOs de tranches « sur mesure » (bespoke CDOs) nécessite des paramètres de corrélation sur les événements de défaut. Ces informations sont déduites de données issues de marchés actifs de tranches d’indices à l’aide d’un modèle interne de projection qui met en œuvre des techniques internes d’extrapolation et d’interpolation. Les CDOs multi-géographies nécessitent une hypothèse de corrélation supplémentaire. En n, le modèle de CDO bespoke implique également des hypothèses et des paramètres internes liés à la dynamique du facteur de recouvrement. La modélisation des CDOs est calibrée sur le marché observable des tranches sur indices, et fait régulièrement l’objet d’une comparaison avec les consensus de marché sur les paniers standards de sous-jacents. Les incertitudes sont liées aux techniques de projection, d’évaluation de la corrélation entre géographies, de modélisation des recouvrements et des paramètres associés. ■ Les paniers « N to Default » représentent un autre type de produit de corrélation de crédit, modélisés à travers la méthode usuelle des copules. Les principaux paramètres nécessaires sont les corrélations par paires entre les composantes du panier qui peuvent être observées dans les données du consensus et les données transactionnelles. Les paniers linéaires sont toutefois considérés comme observables. ■ Les produits de corrélation actions et hybrides actions sont des instruments dont le pay-off dépend du comportement relatif d’actions ou indices d’un panier de sorte que la valorisation est sensible à la corrélation entre les composantes du panier. Des versions hybrides de ces instruments portent sur des paniers qui contiennent à la fois des actions et d’autres instruments sous-jacents tels que des indices de matières premières. La plupart des corrélations entre instruments ne sont pas actives, seul un sous-ensemble de la matrice de corrélation actions-indice est régulièrement observable et négocié. Par conséquent, la classi cation en Niveau 3 dépend de la composition du panier, de sa maturité, et de la nature hybride du produit. Les paramètres de corrélation sont déterminés à partir d’un modèle interne fondé sur des estimations historiques et d’autres facteurs d’ajustement, corroborés par référence à des opérations récentes ou à des données externes. Pour l’essentiel, la matrice de corrélation est fournie par les services de consensus, et lorsqu’une corrélation entre deux sous-jacents n’est pas disponible, elle peut être obtenue par des techniques d’extrapolation ou des techniques fondées sur des valeurs de substitution. Ces dérivés complexes font l’objet d’ajustements additionnels de valorisation pour couvrir les incertitudes relatives à la liquidité, aux paramètres et au risque de modèle. Ajustements de valorisation (CVA, DVA et FVA) Les ajustements additionnels de valorisation pour risque de contrepartie (CVA) et pour risque de crédit propre (DVA) et l’ajustement explicite du coût de nancement (FVA) sont considérés comme composantes non observables du dispositif de valorisation et par conséquent classés en Niveau 3 dans la hiérarchie de juste valeur. Ceci n’interfère pas, dans le cas général, dans la classi cation des transactions individuelles au sein de la hiérarchie. Toutefois, un dispositif spéci que permet d’identi er, depuis 2014, les transactions individuelles pour lesquelles la contribution marginale de ces ajustements, et l’incertitude y associée, est signi cative et justi e de classer ces transactions en Niveau 3. C’est notamment le cas de certaines transactions faiblement collatéralisées et de durée Pour tous ces produits de niveau 3, le tableau ci-après fournit un intervalle de valeurs des principales données non observables. Ces fourchettes correspondent à une série de sous-jacents différents et n’ont de sens que dans le contexte de la technique de valorisation mise en œuvre par BNP Paribas. Les moyennes pondérées, le cas échéant, sont fondées sur les valeurs de marché, les valeurs nominales ou les sensibilités. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Floors et caps sur le taux d’in ation ou sur l’in ation tels que les swaps de volatilité, à taux xe, basis swaps ou swaps de devises dont le notionnel est le niveau 3 au sein de la classe de risque approche fondée sur les ux de 25 pb à 1 282 pb(1) sur la base de nancement d’un liquide (autre que CDS sur actifs de titrisation et CDS sur indices Le bas de la fourchette est relatif aux titres de maturité courte, tandis que le haut de la fourchette est lié aux CDOs d’ABSs américains, dont la valeur n’est pas signi cative au bilan puisque leurs prix sont pratiquement nuls. Si l’on extrait ces données, le taux d’actualisation se situe entre 25 pb et 731 pb. Le haut de la fourchette est lié à une position bilantielle et nette en risque non signi cative sur les émetteurs souverains européens. Le haut de la fourchette est lié à des émetteurs en dif culté qui représentent une part négligeable du bilan (CDSs avec des sous-jacents non liquides). Si l’on extrait ces données, le haut de la fourchette serait à environ 450 pb. Le haut de la fourchette est lié à une action qui représente une part négligeable du bilan sur les options avec des sous-jacents action. Si l’on extrait ces données, le haut de la fourchette serait à environ 65 %. La pondération n’est pas fondée sur le risque, mais sur une méthodologie alternative en rapport avec les instruments de Niveau 3 (valeur actuelle ou notionnel) Le haut de la fourchette est lié aux CLOs qui représentent l’essentiel de cette exposition. Pondérations fondées sur l’axe de risque pertinent au niveau du portefeuille. (d) Pas de pondération dans la mesure où aucune sensibilité explicite n’a été attribuée à ces données. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Tableau de variation des instruments financiers de Niveau 3 Pour les instruments nanciers de Niveau 3, les mouvements suivants sont intervenus entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014 : compte de résultat au titre des opérations échues ou rompues au cours de l’exercice compte de résultat pour les instruments en vie en n de période compte de résultat au titre des opérations échues ou rompues au cours de l’exercice compte de résultat pour les instruments en vie en n de période (1) Comprend, pour les actifs, les remboursements de principal, les règlements des intérêts et les ux de paiements et d’encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est positive et, pour les passifs, les remboursements d’emprunts, les intérêts versés sur emprunts et les ux de paiements et d’encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est négative. (2) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les principaux mouvements intervenus en 2014 sont liés au transfert vers le Niveau 3 des transactions pour lesquelles les ajustements de valorisation (CVA, DVA et FVA) sont signi catifs, pour un total de Les transferts sont réputés avoir été réalisés en n de période. Les instruments nanciers de Niveau 3 sont susceptibles d’être couverts par d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2 dont les gains et pertes ne relèvent pas de ce tableau. Aussi, les montants de gains et pertes apparaissant dans ce tableau ne sont pas représentatifs des résultats liés à la gestion du risque net de l’ensemble de ces instruments. Sensibilité de la valeur de marché des instruments financiers de Niveau 3 Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des actifs et passifs nanciers classés au Niveau 3 pour lesquels des changements d’hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation signi cative de la valeur de marché. Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de Niveau 3, ou dans le choix des techniques de valorisation. Ils re ètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation, et bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du Pour estimer les sensibilités, BNP Paribas a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements Par simpli cation, la sensibilité de la valeur des titres (hors positions de titrisation) est mesurée par une variation uniforme de 1 % du cours. Des variations plus spécifiques ont été calibrées pour chacune des classes d’expositions titrisées de Niveau 3, en fonction des intervalles Pour l’exposition aux instruments dérivés, la sensibilité est mesurée à travers l’ajustement additionnel de valorisation pour risque de contrepartie (CVA), l’ajustement explicite du coût de nancement (FVA) et la part des ajustements additionnels de valorisation liés aux incertitudes sur les paramètres et les modèles relative aux instruments de Niveau 3. Dans le cas de l’ajustement additionnel de valorisation pour risque de contrepartie (CVA) et de l’ajustement explicite du coût de nancement (FVA), l’incertitude a été calibrée selon les modalités d’établissement des ajustements prudents de valorisation décrits dans le standard technique « Prudent Valuation » de l’Autorité bancaire européenne. Pour les autres ajustements, deux scénarios ont été envisagés : un scénario favorable dans lequel tout ou partie de l’ajustement additionnel de valorisation ne serait pas pris en compte par les intervenants de marché, et un scénario défavorable dans lequel les intervenants de marché exigeraient le double des ajustements additionnels envisagés par BNP Paribas pour effectuer Bons du Trésor et obligations d’État Valeurs mobilières adossées à des actifs Autres valeurs mobilières adossées à des actifs Autres titres à revenu xe Actions et autres titres à revenu variable (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Marge différée sur les instruments financiers valorisés avec des techniques développées par l’entreprise et fondées sur des paramètres pour partie non observables sur les marchés actifs La marge non enregistrée en résultat au jour de la transaction (« Day One Pro t ») couvre le seul périmètre des activités de marché éligibles Elle est déterminée après constitution des ajustements additionnels de valorisation pour incertitude tels que décrits précédemment, et reprise en résultat sur la durée anticipée d’inobservabilité des paramètres. Le montant non encore amorti est inscrit au bilan dans la rubrique « Instruments financiers en valeur de marché par résultat », en déduction de la valeur de marché des opérations complexes concernées. 5.e RECLASSIFICATION D’INSTRUMENTS FINANCIERS INITIALEMENT COMPTABILISÉS EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT À DES FINS DE TRANSACTION OU EN ACTIFS détenus à des ns de transaction ou disponibles à la vente au sein de portefeuilles de crédit à la clientèle ou de titres disponibles à la vente. Opérations structurées et autres titres à revenus fixes en provenance du portefeuille d’actifs disponibles à la vente dont opérations structurées et autres titres à revenus xes Opérations structurées et autres titres à revenus fixes en (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Si les reclassements n’avaient pas été réalisés, le résultat net 2014 n’aurait pas été significativement différent, comme celui de 2013. De même, les variations de valeur comptabilisées directement en capitaux propres n’auraient pas été signi cativement différentes en Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.f OPÉRATIONS INTERBANCAIRES, CRÉANCES ET DETTES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ➤ PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit (note 3.f) TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NETS DE DÉPRÉCIATION (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les prêts consentis aux établissements de crédit incluent les dépôts à terme auprès des banques centrales pour 1 973 millions d’euros ➤ DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). 5.g PRÊTS, CRÉANCES ET DETTES SUR LA CLIENTÈLE ➤ PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle (note 3.f) TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE NETS DE DÉPRÉCIATION (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ DÉTAIL DES OPÉRATIONS DE LOCATION FINANCEMENT A recevoir dans moins d’1 an A recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans A recevoir au-delà de 5 ans A recevoir dans moins d’1 an A recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans A recevoir au-delà de 5 ans TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.h ENCOURS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS ET ENCOURS DOUTEUX Les tableaux suivants présentent la valeur nette comptable des encours de créances non dépréciées présentant des impayés (par antériorité d’impayés), des encours douteux dépréciés, ainsi que les garanties reçues en couverture de ces actifs. Il n’est pas tenu compte dans ces tableaux des provisions de Le montant déclaré au titre des garanties reçues est la valeur de la garantie, plafonnée par le montant des actifs couverts. ➤ ENCOURS SAINS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Actifs nanciers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) (note 5.c) Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Engagements de garantie nancière donnés Actifs nanciers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) (note 5.c) Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g) Engagements de garantie nancière donnés (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.i DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNÉES La présente note regroupe les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées comptabilisées au coût amorti et en valeur de marché par ➤ DETTES COMPTABILISÉES EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT (NOTE 5.a ) Le rang de subordination caractérise la priorité de remboursement par rapport aux autres dettes. (2) Conditions suspensives de versement des coupons. A Le paiement des coupons est interrompu en cas d’insuf sance de fonds propres de l’émetteur ou d’insolvabilité des garants ou lorsque le dividende déclaré sur les actions Ageas est inférieur à un certain seuil. (3) Compte tenu des règles d’admissibilité et des retraitements prudentiels, notamment la valeur du risque de crédit propre et l’amortissement des instruments. (4) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (5) Après accord de l’autorité de surveillance bancaire et à l’initiative de l’émetteur, les dettes subordonnées remboursables peuvent faire l’objet d’une clause de remboursement anticipé par rachat en Bourse, offre publique d’achat ou d’échange, ou de gré à gré lorsqu’il s’agit d’émissions privées. Les emprunts ayant fait l’objet d’un placement international, émis par BNP Paribas SA ou par les liales étrangères du Groupe, peuvent faire l’objet d’un remboursement anticipé du principal et d’un règlement avant l’échéance des intérêts payables in ne, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date xée dans la notice d’émission (call option), ou dans l’hypothèse où des modi cations aux règles scales en vigueur imposeraient à l’émetteur au sein du Groupe l’obligation de compenser les porteurs des conséquences de ces modi cations. Ce remboursement peut intervenir moyennant un préavis, de 15 à 60 jours selon les cas, et en toute hypothèse sous réserve de l’accord des autorités de surveillance bancaire. Les dettes subordonnées perpétuelles comptabilisées en valeur de marché par résultat sont principalement constituées de l’émission par BNP Paribas Fortis (anciennement Fortis Banque) en décembre 2007 de Convertible And Subordinated Hybrid Equity-linked Securities (CASHES). Les CASHES ont une durée indéterminée mais peuvent être échangés en actions Ageas (anciennement Fortis SA/NV) au prix unitaire de 239,40 euros à la seule discrétion du détenteur. Néanmoins, à compter du 19 décembre 2014, les CASHES seront automatiquement échangés en actions Ageas si leur prix est égal ou supérieur à 359,10 euros pendant vingt séances de Bourse consécutives. Le principal de ces titres ne sera jamais remboursé en espèces. Le seul recours dont disposent les titulaires des CASHES est limité aux actions Ageas détenues par BNP Paribas Fortis et nanties au pro t de ces titulaires. Ageas et BNP Paribas Fortis ont conclu un contrat de Relative Performance Note (RPN) dont la valeur varie contractuellement de telle sorte qu’elle neutralise l’impact sur BNP Paribas Fortis des différences relatives des variations de valeur des CASHES et des variations de valeur des Le 25 janvier 2012, Ageas et BNP Paribas Fortis ont conclu un accord sur le rachat total par BNP Paribas Fortis de titres subordonnés perpétuels et sur le règlement partiel du contrat de RPN qui s’est traduit par le rachat partiel en numéraire des CASHES, et dans un second temps, par la conversion en actions Ageas sous-jacentes. Au 31 décembre 2014, l’encours net représente une dette subordonnée de 241 millions d’euros admise en fonds propres prudentiels Tier 1 (compte Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Échéancement des dettes à moyen et long terme représentées par un titre et des dettes subordonnées remboursables comptabilisées en valeur de marché par résultat sur option dont l’échéance en date d’émission est supérieure à un an : Dettes à moyen et long terme Dettes à moyen et long terme (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ DETTES COMPTABILISÉES AU COÛT AMORTI Dettes représentées par un titre dont l’échéance est inférieure à un an à l’émission Dettes représentées par un titre dont l’échéance est supérieure à un an à l’émission (1) (5) cf. renvois relatifs aux « Dettes comptabilisées en valeur de marché par résultat ». (2) Conditions suspensives de versement des coupons. B Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale des actionnaires a constaté qu’il n’existe pas de béné ce distribuable, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. C Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a validé la décision de ne pas procéder à la distribution d’un dividende, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. La banque a la faculté de reprendre le paiement des arriérés d’intérêts, même en l’absence de distribution d’un dividende. D Les coupons sont versés sous la forme d’autres titres si les fonds propres Tier 1 sont inférieurs à 5 % des actifs pondérés de l’émetteur. E Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf en cas d’événements d’insuf sance réglementaire, en accord avec le régulateur, ou en cas de cessation de paiements. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise des versements de coupons, ou si ces événements se produisent en premier, au remboursement de l’émission ou à la liquidation de l’émetteur. (3) Compte tenu des règles d’admissibilité et des retraitements prudentiels, notamment la valeur du risque de crédit propre et l’amortissement des instruments. (4) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les titres participatifs émis par BNP Paribas SA peuvent faire l’objet de rachats dans les conditions prévues par la loi du 3 janvier 1983. Le nombre de titres en circulation est de 1 434 092. (7) En fonction du résultat net encadré par un minimum de 85 % du TMO et un maximum de 130 % du TMO. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Le 27 octobre 2014, BNP Paribas Fortis a procédé au remboursement des titres subordonnés perpétuels émis en octobre 2004 pour 1 milliard Le 25 novembre 2014, BNP Paribas Cardif a émis des titres subordonnés à durée indéterminée pour 1 milliard d’euros. Le 20 janvier 2015, BancWest Corporation a procédé au remboursement des dettes subordonnées remboursables émises en juillet 1997 pour 100 millions de dollars, soit une contre-valeur de 83 millions d’euros, admises en Tier 1 au 31 décembre 2014. Echéancement des dettes à moyen et long terme représentées par un titre et des dettes subordonnées remboursables comptabilisées au coût amorti dont l’échéance lors de l’émission est supérieure à un an : (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). 5.j ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À L’ÉCHÉANCE Dettes à moyen et long terme Dettes à moyen et long terme Bons du Trésor et obligations d’État Autres titres à revenu xe TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À LEUR ÉCHÉANCE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Aucun actif nancier détenu jusqu’à l’échéance n’est déprécié au 31 décembre 2014, comme au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VARIATION DES IMPÔTS DIFFÉRÉS AU COURS DE LA PÉRIODE IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS EN DÉBUT DE PÉRIODE Variations des impôts différés liées à la réévaluation et à la reprise en résultat des éléments de réévaluation des actifs nanciers disponibles à la vente, y compris ceux reclassés en prêts Variations des impôts différés liées à la réévaluation et à la reprise en résultat des éléments de réévaluation des instruments dérivés de couverture de résultats futurs Variations des impôts différés liées aux éléments constatés directement en capitaux propres ne Variation de périmètre, des parités monétaires et divers IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS EN FIN DE PÉRIODE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VENTILATION DES IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS ET PASSIFS PAR NATURE Actifs nanciers disponibles à la vente et prêts, y compris ceux reclassés en prêts et créances (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les impôts différés actifs non reconnus s’élèvent à 1 836 millions d’euros A n de déterminer le niveau des dé cits scaux reportables activés, le Groupe procède chaque année à une étude spéci que pour chaque entité concernée, tenant compte du régime scal applicable – et notamment des éventuelles règles de péremption – ainsi que d’une projection réaliste des revenus et des charges conforme au plan de développement de leur Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Principales entités présentant des impôts différés actifs comptabilisés sur dé cits scaux reportables : TOTAL ACTIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS SUR DÉFICITS FISCAUX REPORTABLES 5.l COMPTES DE RÉGULARISATION, ACTIFS ET PASSIFS DIVERS Dépôts de garantie versés et cautionnements constitués Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Part des réassureurs dans les provisions techniques Produits à recevoir et charges comptabilisées d’avance TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Charges à payer et produits constatés d’avance TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). La variation de la part des réassureurs dans les provisions techniques s’analyse ainsi : PART DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES EN DÉBUT DE PÉRIODE Augmentation des provisions techniques à la charge des réassureurs Encaissements des prestations mis à la charge des réassureurs Effets des variations de parités monétaires et de périmètre PART DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES EN FIN DE PÉRIODE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.m PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Les informations nancières cumulées relatives aux coentreprises et entreprises associées sont détaillées dans le tableau ci-dessous : (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. note 1.a et 2). (2) Y compris les entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simpli ée par mise en équivalence en raison de leur caractère non signi catif. Les engagements de garantie et de financement donnés par le Groupe aux coentreprises sont détaillés dans la note 8.h Relations La valeur au bilan de la quote-part de mise en équivalence des principales coentreprises et entreprises associées du Groupe BNP Paribas est présentée (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les terrains et immeubles donnés en location simple, de même que les terrains et immeubles représentatifs des actifs investis dans le cadre de l’activité d’assurance-vie sont regroupés sous la rubrique « Immeubles de placement ». 1 983 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les opérations réalisées sur les immobilisations données en location simple font l’objet, pour certaines d’entre elles, de contrats prévoyant les paiements Paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables Paiements à recevoir dans moins d’1 an Paiements à recevoir dans plus d’1 an et moins de 5 ans Paiements à recevoir au-delà de 5 ans (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables correspondent aux paiements que le preneur est tenu d’effectuer pendant la durée du contrat de location. Les autres immobilisations incorporelles comprennent les droits au bail, les fonds de commerce ainsi que les marques acquises par le Groupe. d’euros au titre de l’exercice 2013. Le montant des dotations nettes de dépréciation sur immobilisations corporelles et incorporelles porté en résultat s’élève à 15 millions d’euros pour l’exercice 2014, contre 11 millions d’euros pour l’exercice 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers VALEUR NETTE COMPTABLE EN DÉBUT DE PÉRIODE Effets des variations de parités monétaires VALEUR NETTE COMPTABLE EN FIN DE PÉRIODE Cumul des dépréciations enregistrées en n de période (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les écarts d’acquisition se répartissent par unité génératrice de trésorerie de la manière suivante : (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les ensembles homogènes de métiers auxquels sont alloués les écarts ■ Arval : Spécialiste de la location longue durée de ottes de véhicules multimarques, Arval offre aux entreprises des solutions sur mesure pour externaliser les risques liés à la gestion de leur otte et optimiser ■ BancWest : L’activité de banque de détail aux États-Unis s’exerce au travers de Bank of the West et de First Hawaiian Bank, réunies depuis 1998 sous la holding BancWest Corporation. Bank of the West propose une large gamme de produits et services de banque de détail à une clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises, et détient également des positions fortes dans certaines activités de nancements spécialisés. First Hawaiian Bank est la plus importante banque de l’État d’Hawaii où elle exerce son activité de banque de proximité auprès d’une clientèle de particuliers et d’entreprises. ■ Banque de détail en Italie : BNL banca commerciale, 6e banque italienne par son total bilan et ses prêts à la clientèle, propose une gamme complète de produits et services bancaires, nanciers et d’assurance, a n de répondre aux besoins de sa clientèle diversi ée. BNL bc est bien positionnée sur les prêts à la clientèle, notamment les crédits immobiliers résidentiels. BNL bc est aussi bien implantée dans les segments des grandes entreprises et des collectivités locales avec un savoir-faire dans les paiements transfrontaliers, le nancement de projets, les nancements structurés et l’affacturage par le biais de sa ■ Leasing Solutions : BNP Paribas Leasing Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, via plusieurs canaux – ventes directes, prescriptions, partenariats et réseaux bancaires – une gamme de solutions locatives allant du nancement d’équipements ■ Personal Finance : BNP Paribas Personal Finance est spécialiste des nancements aux particuliers à travers ses activités de crédit à la consommation. BNP Paribas Personal Finance exerce dans une trentaine de pays et avec des marques comme Cetelem, LaSer, Co noga, Findomestic ou encore AlphaCredit, propose une gamme complète de crédits aux particuliers, disponibles en magasins, en concessions automobiles ou directement auprès des clients via ses centres de relations client et sur internet. L’activité de crédit à la consommation est également intégrée à l’intérieur de la banque de détail du Groupe BNP Paribas dans les pays émergents au travers du dispositif PF Inside. En Allemagne, Bulgarie, France, Hongrie et Italie l’entreprise a complété son offre de crédit et d’assurance avec des produits d’épargne. Elle a par ailleurs développé une stratégie active de partenariats avec les enseignes de distribution, les constructeurs et les distributeurs automobiles, les web marchands, et d’autres institutions Un partenariat de BNP Paribas Personal Finance est en outre testé ■ Personal Investors : BNP Paribas Personal Investors propose à une clientèle de particuliers un conseil nancier indépendant et un large éventail de services de banque et d’investissement majoritairement par voie digitale. Il comporte notamment Cortal Consors, devenu Consorsbank (spécialiste européen de l’épargne et du courtage en ligne en Allemagne, en France et en Espagne), B*capital et Geojit ■ Turk Ekonomi Bankasi : Implantée principalement en Turquie, Turk Ekonomi Bankasi offre à sa clientèle (Retail, Corporate et PME) un large éventail de produits nanciers et de services, couvrant la banque de détail et la banque privée, les activités de trésorerie et de marchés nanciers et le nancement. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ■ Bank BGŻ : BGŻ est une banque commerciale universelle, et l’une des principales banques polonaises. Elle offre par son réseau de près de 400 succursales ses services aux clients institutionnels et particuliers, et notamment à un nombre important d’acteurs du ■ Assurance : BNP Paribas Cardif, acteur mondial en assurance de personnes, conçoit, développe et commercialise des produits et des BNP Paribas Cardif a développé de nouvelles formes d’assurances et élargi son offre de protection à l’assurance santé, la protection du budget et celle des revenus et des moyens de paiement, l’extension de garantie, l’assurance dommages, l’assurance chômage, l’aide au retour à l’emploi, la protection des données numérique privées, etc. BNP Paribas Cardif commercialise ses produits par l’intermédiaire du canal Retail Banking du Groupe BNP Paribas, du canal Partenariats et ■ Investment Partners : BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) est le spécialiste de la gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas et offre ainsi l’éventail complet de services de gestion d’actifs aux investisseurs du monde entier, tant institutionnels que privés. Gestionnaire d’actifs « multi-local », BNPP IP est structuré autour des lignes de métier Institutionnels (qui offre aux investisseurs des solutions de gestions globales et européennes sur-mesure), Distributeurs (qui propose une large gamme de solutions d’épargne et de services pour répondre aux attentes des distributeurs et de leurs clients) et Asie-Paci que & Marchés Emergents (qui combine gestions d’actifs locales et compétences globales pour répondre aussi bien aux besoins des investisseurs institutionnels qu’aux distributeurs dans ces ■ Real Estate : BNP Paribas Real Estate est n° 1 des services immobiliers aux entreprises en Europe continentale, et l’un des acteurs majeurs ■ Securities Services : BNP Paribas Securities Services est l’un des principaux acteurs mondiaux du métier Titres et propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buy- ■ Wealth Management : BNP Paribas Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas et a pour mission de répondre aux attentes d’une clientèle aisée, des familles actionnaires ou d’entrepreneurs, souhaitant une prise en charge de tous leurs ■ Conseil et Marchés de Capitaux : Rassemble les divisions Global Equities & Commodity Derivatives (offre de produits dérivés sur actions et matières premières, indices et fonds, ainsi que des solutions de nancement et une plate-forme de courtage sur actions intégrée), Fixed Income (qui opère sur les produits de crédit, de change et de taux d’intérêt), et Corporate Finance (en charge des opérations de conseil en fusions et acquisitions et des activités primaires actions). ■ Corporate Banking : Regroupe l’ensemble des services de nancement aux clients entreprises, des produits de transaction banking (cash management, nancement du commerce international et gestion des liquidités) aux solutions de financements : prêts classiques et financements spécialisés (aéronautique, transport maritime, immobilier, export, par effet de levier, projets, d’acquisitions et média télécom). Ces services sont complétés par ailleurs par une ligne de produits dédiés à la collecte des dépôts. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les tests de valorisation des écarts d’acquisition reposent sur trois méthodes de valorisation distinctes, l’une fondée sur l’observation de transactions sur des entités aux activités comparables, la deuxième consistant à rechercher les paramètres de marché induits des cotations d’entités aux activités comparables, en n la troisième résultant de la rentabilité future escomptée (« discounted cash ow method » - DCF). Lorsque l’une des deux méthodes fondée sur des comparables suggère la nécessité d’une dépréciation, la méthode DCF est utilisée pour en valider le bien fondé et le cas échéant en déterminer le montant. La méthode DCF repose sur un certain nombre d’hypothèses relatives aux projections de ux de revenus, de dépenses et de coût du risque ( ux de trésorerie) fondées sur des plans à moyen terme sur une période de 5 ans. Les ux de trésorerie sont projetés au-delà de 5 ans sur la base d’un taux de croissance à l’in ni et peuvent être normalisés lorsque l’environnement court terme ne re ète pas les conditions normales du Les paramètres majeurs sensibles aux hypothèses sont le coût du capital, le coef cient d’exploitation, le coût du risque et le taux de croissance à Le coût du capital est déterminé sur la base d’un taux sans risque, d’une prime de risque de marché observée, pondérée par un facteur de risque déterminé par rapport à des comparables propres à chaque ensemble homogène de métiers. Les valeurs retenues pour ces paramètres sont déterminées en utilisant des sources d’information externes. Le niveau de fonds propres alloués est déterminé pour chaque ensemble homogène de métiers en fonction des exigences de “Core Tier One” requises par la réglementation de l’entité juridique à laquelle l’ensemble homogène est rattaché, avec un minimum de 7 %. Le taux de croissance à l’in ni utilisé est de 2 % pour les ensembles homogènes de métiers exerçant dans un environnement économique mature. Pour ceux implantés dans des pays pour lesquels le taux d’in ation est très élevé, un add-on, issu de sources externes, est pris Le tableau ci-après représente la sensibilité de la valorisation des unités génératrices de trésorerie à une variation normée de la valeur des paramètres utilisés dans la méthode DCF : le coût du capital, le coef cient d’exploitation en valeur terminale, le coût du risque en valeur terminale et le taux de croissance à l’in ni. L’environnement économique dif cile de l’Italie a conduit le Groupe à déprécier la survaleur attachée à l’ensemble homogène BNL bc à hauteur de 297 millions d’euros en 2014. Une dépréciation de 186 millions d’euros ➤ SENSIBILITÉ DE LA VALORISATION DES PRINCIPAUX ÉCARTS D’ACQUISITION À UNE VARIATION DE 10 POINTS DE BASE DU COÛT DU CAPITAL, DE 1 % DU COEFFICIENT D’EXPLOITATION EN VALEUR TERMINALE, DE 5 % DU COÛT DU RISQUE EN VALEUR TERMINALE ET DE 50 POINTS DE BASE DU TAUX DE CROISSANCE À L’INFINI Variation défavorable de + 10 points de base Variation favorable de - 10 points de base Variation défavorable de + 1 % Variation favorable de - 1 % Variation défavorable de + 5 % Variation favorable de - 5 % Taux de croissance à l’in ni Variation défavorable de - 50 points de base Variation favorable de + 50 points de base Une variation de 2 % du ux normalisé utilisé pour le test de valorisation de l’ensemble homogène BNL bc entraînerait une variation de sa valeur Pour les ensembles homogènes BancWest et Personal Finance mentionnés ci- dessus, il n’y aurait pas lieu de déprécier les écarts d’acquisition même en retenant, pour le test de dépréciation, les quatre variations les plus défavorables du tableau. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.p PROVISIONS TECHNIQUES DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Contrats d’assurance en unités de compte Passifs relatifs aux contrats nanciers avec participation discrétionnaire Participation différée passive aux béné ces TOTAL DES PROVISIONS TECHNIQUES DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Passifs relatifs aux contrats nanciers en unités de compte(1) Passifs relatifs aux contrats nanciers en fonds général TOTAL DES PASSIFS NETS RELATIFS AUX CONTRATS ÉMIS PAR LES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE Les passifs relatifs aux contrats nanciers en unités de compte sont présentés dans la rubrique « Dettes envers la clientèle » (note 5.g). La provision pour participation différée aux bénéfices résulte de l’application de la « comptabilité re et » : elle représente la quote-part des assurés, des liales d’assurance-vie en France et en Italie, dans les plus et moins-values latentes et les dépréciations constatées sur les actifs, lorsque la rémunération des contrats est liée à leur rendement. Elle est déterminée à partir de calculs stochastiques modélisant les plus ou moins-values latentes attribuables aux assurés en fonction des scénarios économiques, ainsi que d’hypothèses de taux servis et de collecte. Il en ressort notamment pour la France un taux de 90 % en La variation des passifs relatifs aux contrats émis par les entreprises d’assurance s’analyse ainsi : PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS D’ASSURANCE EN DÉBUT DE PÉRIODE Dotation aux provisions techniques des contrats d’assurance et collecte réalisée sur les contrats nanciers liés à l’activité d’assurance-vie Effets des variations de valeur des actifs des contrats en unités de compte Effets des variations de parités monétaires PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS D’ASSURANCE EN FIN DE PÉRIODE La part réassurée des passifs relatifs aux contrats émis par les entreprises d’assurance est présentée dans la note 5.l. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 5.q PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES ➤ PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES PAR NATURE dont provision au titre des autres avantages à long terme (note 7.c) dont provisions au titre des plans (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ PROVISIONS ET ASSIMILÉES AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement ayant une ancienneté supérieure à 10 ans ayant une ancienneté comprise entre 4 ans et 10 ans ayant une ancienneté inférieure à 4 ans Crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Provisions et assimilées constituées au titre des comptes et plans d’épargne- logement provisions constituées au titre des plans d’épargne-logement provisions constituées au titre des comptes d’épargne-logement décote constituée au titre des comptes et plans d’épargne-logement 5.r COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS Le tableau ci-dessous présente les montants des actifs nanciers et passifs nanciers avant et après compensation. Ces informations, requises par la norme IFRS 7, ont pour but de permettre la comparabilité avec le traitement applicable selon les principes comptables généralement admis aux États-Unis (US GAAP), moins restrictifs que la norme IAS 32 Les « montants compensés au bilan » ont été établis selon les critères de la norme IAS 32. Ainsi, un actif nancier et un passif nancier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés, et s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. L’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées avec des chambres de compensation. Les « impacts des conventions-cadre de compensation et accords similaires » correspondent aux encours d’opérations au sein de contrats exécutoires mais qui ne satisfont pas les critères de compensation établis par la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties Les « instruments nanciers donnés ou reçus en garantie » regroupent les dépôts de garantie et les collatéraux échangés sous forme de titres à leur valeur de marché. L’exercice de ces garanties est conditionné à l’insolvabilité, à la défaillance ou à la faillite de l’une des parties au Pour les opérations avec conventions-cadre, les dépôts de garantie reçus ou donnés en contrepartie des valeurs de marché positives ou négatives des instruments nanciers sont comptabilisés au bilan dans les comptes de régularisation et actifs ou passifs divers. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2014 En millions d’euros, au 31 décembre 2014 de crédit et envers la clientèle Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2013(1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle Comptes de régularisation et actifs divers Autres actifs non soumis à compensation En millions d’euros, au 31 décembre 2013(1) de crédit et envers la clientèle Comptes de régularisation et passifs divers Autres dettes non soumises à compensation (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les actifs nanciers que le Groupe a transférés mais qui ne sont pas décomptabilisés sont essentiellement constitués de titres cédés temporairement dans le cadre d’une mise en pension ou d’un prêt, ainsi que de créances ayant fait l’objet d’opérations de titrisation. Les passifs ➤ PRÊTS DE TITRES, OPÉRATIONS DE PENSIONS ET AUTRES OPÉRATIONS : associés aux titres mis en pension sont les dettes comptabilisées sous le libellé « Opérations de pension ». Les passifs associés aux créances titrisées sont constitués des parts de titrisation souscrites par des tiers. (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ OPÉRATIONS DE TITRISATION AYANT FAIT L’OBJET D’UN REFINANCEMENT PARTIEL AUPRÈS D’INVESTISSEURS EXTERNES, DONT LE RECOURS EST LIMITÉ AUX ACTIFS TRANSFÉRÉS : Titres en valeur de marché par résultat Titres classés en prêts et créances Actifs nanciers disponibles à la vente Titres en valeur de marché par résultat Titres classés en prêts et créances Actifs nanciers disponibles à la vente Titres en valeur de marché par résultat En millions d’euros, au 31 décembre 2014 Titres en valeur de marché par résultat Actifs nanciers disponibles à la vente En millions d’euros, au 31 décembre 2013(1) Titres en valeur de marché par résultat Actifs nanciers disponibles à la vente (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). La banque n’a réalisé aucune opération signi cative de transfert conduisant à la décomptabilisation partielle ou intégrale d’actifs nanciers et à la conservation d’une implication continue dans ces actifs. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Note 6 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 6.a ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS OU REÇUS Valeur contractuelle des engagements de nancement donnés ou reçus par le Groupe : Autres engagements en faveur de la clientèle TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS DONNÉS TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS REÇUS Cautions administratives et scales et autres cautions Autres garanties d’ordre de la clientèle TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). 6.b ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS PAR SIGNATURE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE Instruments nanciers (titres négociables et créances privées) déposés auprès des banques centrales et mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement Mobilisés en garantie auprès des banques centrales Disponibles pour des opérations de re nancement Actifs nanciers donnés en garantie d’opérations auprès d’établissements de crédit, de la clientèle nancière, ou des souscripteurs d’obligations collatéralisées émises par le Groupe(2) (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Incluent notamment des nancements de la Société de Financement de l’Économie Française et de la Caisse de Re nancement de l’Habitat. La part des instruments nanciers donnés par le Groupe en garantie et que le béné ciaire est autorisé à vendre ou à redonner en garantie s’élève à Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE Instruments nanciers reçus en garantie (hors pensions) dont instruments que le Groupe est habilité à vendre ou à redonner en garantie (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les instruments nanciers reçus en garantie ou en pension que le Groupe a effectivement vendus ou redonnés en garantie s’élèvent à 226 850 millions Note 7 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Salaires et traitements xes et variables, intéressement et participation Charges au titre des avantages sociaux Impôts, taxes et versements assimilés sur les rémunérations La norme IAS 19 distingue deux catégories de dispositifs, chacun traité différemment selon le risque supporté par l’entreprise. Lorsque l’engagement de l’entreprise consiste à verser un montant dé ni (exprimé en pourcentage du salaire annuel du béné ciaire par exemple) à un organisme externe, qui assure le paiement des prestations en fonction des avoirs disponibles pour chaque participant au régime, il est quali é de régime à cotisations dé nies. En revanche, lorsque l’engagement consiste pour l’entreprise à gérer les actifs nanciers nancés par la collecte de cotisations auprès des employés et à assumer elle-même la charge des prestations – ou à en garantir le montant nal soumis à des aléas futurs – il est quali é de régime à prestations dé nies. Il en est de même si l’entreprise con e sous mandat la gestion de la collecte des cotisations et du paiement des prestations à un organisme externe, mais conserve le risque lié à la gestion des actifs et/ou à l’évolution future des prestations. Le Groupe BNP Paribas a mis en œuvre depuis plusieurs années une politique volontariste de transformation des régimes à prestations dé nies en régimes à cotisations dé nies. Ainsi, en France, le Groupe BNP Paribas cotise à différents organismes nationaux et interprofessionnels de retraite de base et complémentaires. BNP Paribas SA et certaines filiales ont mis en place, par accord d’entreprise, une retraite par capitalisation. À ce titre, les salariés béné cieront au moment de leur départ en retraite d’une rente venant s’ajouter aux pensions servies par les régimes nationaux. Par ailleurs, à l’étranger, les plans à prestations dé nies ayant été fermés dans la plupart des pays aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le béné ce de plans de pension à cotisations dé nies. Les montants versés au titre des régimes postérieurs à l’emploi à cotisations dé nies s’établissent à 551 millions d’euros pour l’exercice 2014 contre 536 millions d’euros pour l’exercice 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers La ventilation par principaux contributeurs est la suivante : (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). En Italie, le régime mis en place par BNL est nancé par des cotisations employeurs (4 % des salaires) et des cotisations employés (2 % du salaire). Les employés peuvent également effectuer des versements Au Royaume Uni, pour la plupart des salariés, l’employeur verse des cotisations à hauteur de 12 % du salaire, les salariés pouvant effectuer Aux États-Unis, la banque abonde à hauteur des cotisations payées volontairement par les salariés, sous certaines limites. Principaux régimes de retraite à prestations définies du Groupe, dont indemnités de départ En Belgique, BNP Paribas Fortis nance un plan à prestations dé nies pour ses employés et cadres entrés en service avant la date d’harmonisation des régimes de pension de la banque au 1er janvier 2002, fondé sur le dernier salaire et le nombre d’années de service. Les engagements actuariels relatifs à ce régime sont partiellement pré nancés à hauteur de 89 % à n 2014, comparé à 87 % en 2013, auprès de la compagnie d’assurance AG Insurance, dans laquelle le Groupe BNP Paribas possède Les cadres supérieurs de BNP Paribas Fortis béné cient d’un régime de retraite complémentaire offrant un capital en fonction des années de service et du salaire nal. Ce régime est pré nancé à hauteur de 74 % à n 2014 (contre 80 % à n 2013) auprès des compagnies d’assurance AXA Belgium et AG Insurance. À compter du 1er janvier 2015 les nouveaux cadres supérieurs ne pourront plus béné cier de ce régime. Un nouveau plan à cotisations dé nies avec rendement garanti leur sera proposé ainsi qu’aux cadres dirigeants déjà présents qui ont souhaité adhérer à Par ailleurs, la loi fait supporter à l’employeur une garantie de rendement minimum sur les actifs épargnés dans le cadre de régimes à cotisations définies. Du fait de cette obligation, ces plans sont assimilés à des régimes à prestations dé nies. Une étude annuelle s’assure que les actifs nanciers sont suf sants pour honorer la garantie de rendement imposée à l’employeur. Au 31 décembre 2014, les actifs nanciers sont supérieurs de 5 % aux engagements actuariels (contre 7 % au 31 décembre 2013). En France, BNP Paribas verse un complément de pension bancaire au titre des droits acquis jusqu’au 31 décembre 1993 par les retraités et les salariés en activité à cette date. Au 31 décembre 2014, les engagements Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS résiduels supportés par le Groupe pour les collaborateurs d’origine BNP Les régimes de retraite à prestations dé nies dont béné ciaient les cadres supérieurs du Groupe issus de la BNP, de Paribas et de la Compagnie Bancaire, ont tous été fermés aux nouveaux entrants et transformés en régimes de type additif. Les montants qui seront attribués aux béné ciaires résiduels, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, ont été dé nitivement déterminés lors de la fermeture des régimes. Ces régimes de retraite ont été externalisés auprès de compagnies d’assurance à hauteur de 91 % au 31 décembre 2014, contre 87 % au 31 décembre 2013. Au Royaume Uni, subsistent des plans de retraite à prestations dé nies (fonds de pension), fermés aux nouveaux entrants, qui reposent généralement sur l’acquisition d’une pension dé nie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service. La gestion des régimes de pension est assurée par des organismes de gestion indépendants (Trustee). Au 31 décembre 2014, pour toutes les entités au Royaume-Uni, les engagements sont couverts par des actifs nanciers à hauteur de 96 %, contre 99 % au 31 décembre 2013. En Suisse, les engagements correspondent à des régimes complémentaires de retraite basés sur le principe de régimes à cotisations dé nies avec rendement garanti, offrant le versement d’une rente viagère selon des conditions pré-dé nies. La gestion de ces régimes est assurée par une fondation. Fin 2014, les engagements sont couverts à 97 % par des actifs nanciers, contre 100 % n 2013. Aux États-Unis, les plans de retraite à prestations dé nies reposent sur l’acquisition annuelle d’un capital constitutif d’une pension, exprimé en pourcentage du salaire annuel et rémunéré à un taux prédéfini. Ces plans sont fermés aux nouveaux entrants et n’offrent quasiment plus aucune acquisition de droits depuis 2012. Au 31 décembre 2014, l’engagement est couvert à 70 % par des actifs nanciers, contre 82 % En Turquie, le régime de retraite se substitue au système de pension national (ces engagements sont évalués selon les modalités de transfert et devraient à terme être transférés à l’État turc) et propose des garanties au-delà du minimum légal. Fin 2014, les engagements au titre de ce régime sont couverts par les actifs nanciers détenus par une fondation externe au Groupe ; ces actifs nanciers sont largement excédentaires par rapport aux engagements pris, mais cet excédent, n’étant pas récupérable, n’est pas reconnu comme un actif du Groupe. Le taux de couverture est ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Indemnités de départ ou de fin de carrière Le personnel de différentes sociétés du Groupe béné cie de diverses prestations telles que les indemnités de départ ou de n de carrière, dé nies selon les minima légaux (Code du travail, conventions collectives) ou des accords d’entreprise spéci ques. En France, la couverture de ces indemnités fait l’objet d’un contrat externalisé auprès d’une compagnie d’assurance. Au 31 décembre 2014, cet engagement est couvert à 79 % par des actifs nanciers, contre 84 % À l’étranger, les engagements bruts au titre de ces autres avantages sont concentrés en Italie. Ils correspondent à des droits acquis jusqu’au 31 décembre 2006, les régimes ayant été transformés en régime à Engagements relatifs aux régimes à prestations définies et aux indemnités de départ ou de fin ➤ ACTIFS ET PASSIFS COMPTABILISÉS AU BILAN Les actifs distincts sont principalement cantonnés dans le bilan des liales et participations d’assurance du Groupe – notamment AG Insurance au titre du plan à prestations dé nies de BNP Paribas Fortis – en couverture des engagements d’autres entités du Groupe qui leur ont été transférés pour couvrir les avantages postérieurs à l’emploi de certaines catégories de salariés. (2) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ VARIATION DE LA VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS EN DÉBUT DE PÉRIODE 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Coût des services rendus au cours de l’exercice Charge liée à l’actualisation des engagements Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d’hypothèses démographiques Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d’hypothèses nancières Pertes ou (gains) actuariels liés aux écarts d’expérience Prestations versées aux béné ciaires directement payées par l’employeur Prestations versées aux béné ciaires de prestations nancées VALEUR ACTUALISÉE DES OBLIGATIONS EN FIN DE PÉRIODE (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ VARIATION DE LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS DE RÉGIME ET DES ACTIFS DISTINCTS VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS EN DÉBUT DE PÉRIODE (Pertes) gains actuariels de la période Prestations versées aux béné ciaires de prestations VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIFS EN FIN DE PÉRIODE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ COMPOSANTES DE LA CHARGE RELATIVE AUX PLANS À PRESTATIONS DÉFINIES Coût des services rendus au cours de l’exercice Charge liée à l’actualisation des engagements Produit d’intérêt des actifs de régime TOTAL PORTÉ DANS LES « FRAIS DE PERSONNEL » (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ AUTRES ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES Autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres (Pertes)/Gains actuariels sur les actifs de régime et actifs distincts (Pertes)/Gains actuariels d’hypothèses démographiques sur la valeur actualisée des obligations (Pertes)/Gains actuariels d’hypothèses nancières sur la valeur actualisée des obligations (Pertes)/Gains actuariels dits d’expérience sur la valeur actualisée des obligations Variation de l’effet de plafonnement des actifs (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Principales hypothèses actuarielles utilisées pour le calcul des engagements Pour les zones monétaires Euro, Royaume-Uni et États-Unis, le Groupe actualise ses engagements sur la base des obligations privées de haute qualité, dont la maturité correspond à la duration des engagements évalués. Les intervalles de taux retenus sont les suivants : (1) Y compris dérive des prix (in ation). Les taux moyens pondérés observés sont les suivants : ■ en Suisse : 1,10 % au 31 décembre 2014 contre 2,10 % au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers L’effet d’une évolution des taux d’actualisation de 100 pb sur la valeur actualisée des obligations relatives aux avantages postérieurs à l’emploi est le suivant : Évolution de la valeur actualisée des obligations (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ➤ RENDEMENT EFFECTIF DES ACTIFS DE RÉGIME ET ACTIFS DISTINCTS AU COURS DE LA PÉRIODE Intervalle de taux représentatif de l’existence de plusieurs plans au sein d’un même pays. Les taux moyens pondérés observés sont les suivants : ■ aux États-Unis : 7,57 % au 31 décembre 2014 contre 12,88 % au 31 décembre 2013. ➤ VENTILATION DES ACTIFS DE COUVERTURE Le Groupe a mis en place une gouvernance de gestion des actifs en représentation des engagements de retraite à prestations dé nies dont les principaux objectifs sont l’encadrement et le contrôle des risques en Elle détaille notamment les principes d’investissement, en particulier la dé nition d’une stratégie d’investissement des actifs de couverture reposant sur des objectifs financiers et l’encadrement des risques nanciers, en vue de préciser la façon dont les actifs de couverture doivent être gérés, au travers de mandats de délégation de gestion Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers La stratégie d’investissement prévoit qu’une étude d’adossement des actifs et des passifs doit être réalisée a minima annuellement pour les plans dont la valeur des actifs est supérieure à 100 millions d’euros et tous les 3 ans pour les plans entre 20 et 100 millions d’euros. Régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi Le Groupe offre certains régimes de couverture médicale pour les retraités, dont les principaux se situent aux États-Unis et en Belgique. Ces régimes sont majoritairement fermés aux nouveaux entrants. La valeur actualisée des obligations au titre de l’aide médicale postérieure à l’emploi s’élève à 165 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre 131 millions d’euros au 31 décembre 2013, soit une augmentation de 34 millions d’euros au cours de l’exercice 2014, contre une diminution de 16 millions d’euros au cours de l’exercice 2013. 7.c AUTRES AVANTAGES À LONG TERME BNP Paribas consent à ses salariés divers avantages à long terme, principalement des primes d’ancienneté, la faculté d’épargner des jours de congés, et certaines protections en cas d’incapacité de travail. La provision nette correspondante s’élève à 520 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre 450 millions d’euros au 31 décembre 2013. Par ailleurs, dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein du Groupe, des plans annuels de rémunération différée sont établis au béné ce de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions réglementaires particulières. Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et soumettent, le cas échéant, ce versement à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe. Depuis 2013, BNP Paribas a mis en place un plan ISIS (International Sustainability and Incentive Scheme) dont le versement en numéraire au terme d’une période d’acquisition de 3 ans évolue en fonction de la performance intrinsèque du Groupe. Le plan ISIS a pour objectif d’associer différentes catégories de cadres aux objectifs de développement et de rentabilité du Groupe. Ces personnels sont représentatifs des talents du Groupe et de la relève de son encadrement : cadres dirigeants, cadres occupant un poste clé, responsables opérationnels ou experts, cadres à potentiel, jeunes cadres identi és en raison de leurs performances et de leurs perspectives d’évolution professionnelle, et contributeurs clés aux Les montants attribués dans le cadre de ce plan sont pour 80 % indexés sur l’évolution du Résultat d’exploitation du Groupe sur 3 ans, et pour 20 % indexés sur l’atteinte d’objectifs liés à la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) du Groupe. Ces objectifs, au nombre de 9, sont en ligne avec les 4 piliers formant la base de la politique RSE du Groupe. En outre, le paiement nal est soumis à une condition de présence continue dans le Groupe entre la date d’attribution et la date de paiement, sous réserve que le Résultat d’exploitation et le Résultat avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soient strictement positifs. La provision nette correspondant aux plans de rémunération variable du Groupe et au plan ISIS s’élève à 456 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre 457 millions d’euros au 31 décembre 2013. Provisions nettes au titre des autres avantages à long terme Actif comptabilisé au bilan au titre des autres avantages à long terme Obligation comptabilisée au bilan au titre des autres avantages à long terme (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). INDEMNITÉS DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL BNP Paribas a mis en place un certain nombre de plans de départs anticipés reposant sur le volontariat de salariés répondant à certains critères d’éligibilité. Les charges liées aux plans de départ volontaire et aux plans d’adaptation des effectifs font l’objet de provisions au titre des personnels en activité éligibles dès lors que le plan concerné a fait l’objet d’un accord ou d’une proposition d’accord paritaire. Provisions au titre des plans de départ volontaire, pré-retraite, et plans d’adaptation des effectifs (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). ■ jusqu’en 2012, un Plan Global d’Intéressement en Actions intégrant : BNP Paribas a mis en place, au béné ce de certains de ses collaborateurs, différents produits de rémunération à base d’actions : ■ des plans de rémunération à long terme payés en espèces indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, principalement pour les collaborateurs dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence sur le pro l ■ des plans d’actions de performance, ■ des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions. Rémunération variable différée versée en espèces indexées sur le cours de l’action Dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein du Groupe, des plans annuels de rémunération différée établis au béné ce de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions réglementaires particulières, prévoient une rémunération variable sur une période pluriannuelle et payable en espèces indexées sur le cours de l’action, le paiement en étant reporté sur plusieurs années. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Rémunération variable pour les collaborateurs soumis à collaborateurs du Groupe, attribution d’options de souscription d’actions Depuis la publication de l’arrêté du Ministère de l’Economie et des Finances du 13 décembre 2010 et suite aux nouvelles dispositions de la directive européenne CRD 4 du 26 juillet 2013 transposée en droit français dans le Code monétaire et financier, par l’ordonnance du 20 février 2014 ainsi que les décrets et arrêtés du 3 novembre 2014 et le règlement délégué européen du 4 mars 2014, les plans de rémunération variable s’appliquent aux collaborateurs du Groupe exerçant des activités susceptibles d’avoir une incidence signi cative sur le pro l de risque de Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et soumettent, le cas échéant, ce versement à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe. Les sommes versées le seront notamment en espèces indexées sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas. En outre, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, une partie des rémunérations variables attribuées durant l’année au titre de la performance de l’exercice antérieur est également indexée sur l’action BNP Paribas et versée aux béné ciaires dans le courant de l’année Rémunération variable différée pour les autres collaborateurs Les plans annuels de rémunération différée applicables aux collaborateurs dont la contribution aux performances du Groupe est signi cative sont tout ou en partie versés en espèces indexées sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas. Plan Global d’Intéressement en A ctions Entre 2006 et 2012, BNP Paribas a mis en place un Plan Global d’Intéressement en Actions, comportant, au bénéfice de certains Le prix d’exercice des plans d’options de souscription, déterminé lors de chaque émission, ne comporte pas de décote. La durée de vie des options est de 8 ans à compter du plan attribué en 2005. Les actions de performance attribuées entre 2009 et 2012 sont acquises à titre définitif, sous condition de présence, à l’issue d’une période d’acquisition de 3 ou 4 ans selon le cas, et la période de conservation des actions de performance est de deux ans pour les collaborateurs À compter de 2010, la fraction de l’attribution conditionnelle de chaque béné ciaire a été xée à 100 % de l’attribution totale pour les membres du Comité Exécutif et les cadres dirigeants du Groupe BNP Paribas, et à 20 % pour les autres béné ciaires. Concernant les actions de performance attribuées jusqu’en 2011, la condition de performance à laquelle est sujette une fraction de ces actions porte sur le résultat par action du Groupe. En 2012, seules des actions de performance ont été attribuées. La condition de performance retenue a été modifiée et est désormais similaire à celle retenue par le passé pour les plans de stock-options. Ainsi, cette condition s’apprécie au regard de la performance relative du titre BNP Paribas par rapport à l’indice Dow Jones EURO STOXX BANK. Dans le cadre des plans d’options mis en place entre 2003 et 2011, à 7 reprises sur 30 mesures de performance réalisées, la condition de performance n’a pas été intégralement remplie et les modalités d’ajustement prévues ont été mises en œuvre. Concernant les plans d’actions de performance attribuées entre 2009 et 2012, à 3 reprises sur 10 mesures la condition de performance n’a pas été atteinte, entraînant la perte de la fraction conditionnelle correspondante. Tous les plans non expirés se dénoueront par une éventuelle souscription ➤ CHARGE REPRÉSENTÉE PAR LES PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS Plans de rémunération différée de l’exercice Conformément aux prescriptions de la norme IFRS 2, BNP Paribas évalue les options de souscription d’actions et les actions de performance attribuées et comptabilise une charge, déterminée à la date d’attribution du plan, calculée respectivement à partir de la valeur de marché des options et des actions. Celles-ci sont donc évaluées à leur valeur initiale qui ne pourra pas être modi ée par la suite en fonction de l’évolution ultérieure du cours de Bourse du titre BNP Paribas. Seules les hypothèses relatives à la population de béné ciaires (pertes de droit) et aux conditions de performance interne peuvent faire l’objet d’une révision au cours de la période d’acquisition des droits et donner lieu à un réajustement de la charge. La valorisation des plans du Groupe est effectuée par une société Valorisation des options de souscription d’actions Les modèles retenus pour la valorisation des options de souscription d’actions sont les algorithmes de type arbre (binomial ou trinomial) a n de pouvoir tenir compte de la possibilité d’exercer de façon non optimale les options à partir de la date de disponibilité. Pour la valorisation des caractéristiques de certaines attributions secondaires liées à la performance relative de BNP Paribas par rapport à un indice sectoriel, la méthode dite de Monte-Carlo a également été retenue. La dernière attribution de stock-options a été réalisée en 2011. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers La valeur unitaire des actions de performance retenue est la valeur au terme de la période de conservation à laquelle s’ajoutent les dividendes postérieurs à la date d’acquisition, actualisée à la date d’attribution. La dernière attribution d’actions de performance a été réalisée en 2012. ➤ PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS Historique des plans attribués dans le cadre du Plan Global d’Intéressement en Actions Les caractéristiques et conditions générales attachées à l’ensemble des attributions au titre des plans existants au 31 décembre 2014 sont décrites dans les tableaux ci-après : Options en vie à la fi n de la TOTAL DES OPTIONS EN VIE À LA FIN DE LA PÉRIODE Les nombres d’options et les prix d’exercice ont été ajustés le cas échéant pour tenir compte du détachement d’un Droit Préférentiel de Souscription intervenu le 30 septembre 2009, conformément à la réglementation en vigueur. Les modalités d’exercice d’une fraction des options attribuées aux salariés sont subordonnées à la réalisation d’une condition de performance relative du titre BNP Paribas, par rapport à l’indice sectoriel Dow Jones EURO STOXX BANK, pendant la période d’indisponibilité. En conséquence de cette condition de ➤ PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE vie à la fi n de TOTAL DES ACTIONS EN VIE À LA FIN DE LA PÉRIODE La date d’acquisition dé nitive de certaines actions a été différée en raison de l’absence des béné ciaires à la date initialement prévue. Le nombre d’actions a été ajusté pour tenir compte du détachement d’un Droit Préférentiel de Souscription intervenu le 30 septembre 2009. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Mouvements intervenus sur les plans d’options de souscription et d’attribution d’actions de performance au cours des deux derniers exercices ➤ PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS OPTIONS EN VIE AU 1ER JANVIER Options devenues caduques pendant la période OPTIONS EN VIE AU 31 DÉCEMBRE Le cours de Bourse moyen de la période de levée des options en 2014 s’élève à 56,99 euros (contre 46,25 euros en 2013). ➤ PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE ACTIONS EN VIE AU 1ER JANVIER Actions acquises à titre dé nitif pendant la période Actions devenues caduques pendant la période ACTIONS EN VIE AU 31 DÉCEMBRE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 8.a ÉVOLUTION DU CAPITAL ET RÉSULTAT PAR ACTION ➤ ACTIONS ÉMISES PAR BNP PARIBAS DÉTENUES PAR LE GROUPE Actions détenues au 31 décembre 2012 Actions détenues au 31 décembre 2013 Actions détenues au 31 décembre 2014 (1) Transactions réalisées dans le cadre d’une activité de négociation et d’arbitrage sur indices boursiers. Au 31 décembre 2014, le Groupe BNP Paribas était vendeur net de 271 615 actions BNP Paribas représentant 20 millions d’euros qui ont été portées en augmentation des capitaux propres. Preferred shares et Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée (TSSDI) éligibles aux fonds propres prudentiels de catégorie Tier 1 BNP Paribas détenait 390 691 actions dans le cadre de l’offre publique d’achat lancée en 2006 sur Banca Nazionale del Lavoro (BNL). Celles-ci ont été annulées, conformément à la décision du Conseil d’administration Au cours de l’exercice 2014, BNP Paribas SA a racheté sur le marché 1 320 384 actions, à un cours moyen de 48,60 euros par action de nominal de 2 euros, dans le but d’honorer des obligations liées aux Dans le cadre du contrat de liquidité du titre BNP Paribas sur le marché italien, conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’AMF, conclu avec Exane BNP Paribas, 667 438 actions ont été achetées au cours de l’exercice 2014 au prix moyen de 51,72 euros et 650 904 actions ont été vendues au prix moyen de 51,98 euros. Au 31 décembre 2014, 172 866 titres représentant 8,4 millions d’euros sont détenus par BNP Paribas SA au titre de ce contrat. à la suite de l’attribution dé nitive d’actions de performance à leurs Preferred shares émises par les filiales En janvier 2003, le Groupe avait effectué une émission de 700 millions d’euros de preferred shares de droit américain sans droit de vote. Cette émission non dilutive sur les actions ordinaires de BNP Paribas avait été effectuée par l’intermédiaire de la liale BNP Paribas Capital Trust VI contrôlée de façon exclusive par le Groupe. Les actions, qui avaient la forme de titres perpétuels non cumulatifs, offraient aux souscripteurs un revenu à taux xe pendant dix ans. Les titres pouvaient être remboursés à l’issue d’une période de dix ans puis à chaque date anniversaire du coupon. Cette émission a fait l’objet d’un remboursement au cours de Le groupe LaSer, consolidé par intégration globale depuis le 25 juillet 2014, a procédé en 2003 et 2004 à trois émissions de preferred shares, sans échéance et sans droit de vote, par l’intermédiaire de structures dédiées de droit anglais contrôlées de façon exclusive par ce groupe. L’émission de 2003 a été totalement remboursée en mars 2013. Les actions émises en 2004 donnent droit pendant dix ans à un dividende prioritaire non cumulatif, à taux indexé. À l’issue de cette période de dix ans, les actions peuvent être remboursées au pair à l’initiative de l’émetteur à chaque date de tombée du coupon trimestriel. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers du Trésor ctive dont la durée serait de dix ans. (2) Valeur en date de prise de contrôle du groupe LaSer. avant la première date de call (1) TEC 10 est l’indice quotidien des rendements des emprunts d’État à long terme correspondant au taux de rendement actuariel d’une obligation Les capitaux souscrits par le biais de ces émissions ainsi que la rémunération versée aux porteurs des titres correspondants sont repris dans la rubrique « Intérêts minoritaires » au bilan. Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés émis par BNP Paribas SA période, il sera versé pour certaines de ces émissions un coupon indexé BNP Paribas a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui offrent aux souscripteurs une rémunération à taux xe ou variable et peuvent être remboursés à l’issue d’une période xe puis à chaque date anniversaire du coupon. En cas de non-remboursement à l’issue de cette Le 11 septembre 2013, à sa première date de call, une émission de septembre 2008 a été remboursée, pour un montant de 650 millions d’euros. Cette émission offrait aux souscripteurs une rémunération à taux Les caractéristiques de ces différentes émissions sont résumées dans le tableau suivant : Taux et durée avant la première date de USD Libor 3 mois + 1,680 % Euribor 3 mois + 1,690 % GBP Libor 3 mois + 1,130 % Euribor 3 mois + 1,920 % GBP Libor 3 mois + 1,810 % Euribor 3 mois + 1,720 % USD Libor 3 mois + 1,290 % GBP Libor 3 mois + 1,850 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 3,925 % Euribor 3 mois + 4,750 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 3,750% USD Libor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2014 EN (1) Net des titres autodétenus par des entités du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les intérêts normalement dus sur les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée peuvent ne pas être payés si aucun dividende n’a été versé sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA, ni aucun dividende sur les titres assimilés aux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée au cours de l’année précédente. Les coupons non versés ne sont pas Du fait de la présence d’une clause d’absorption de pertes, les modalités contractuelles des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée prévoient qu’en cas d’insuf sance de fonds propres prudentiels –non intégralement compensée par une augmentation de capital ou toute autre mesure équivalente – le nominal des titres émis puisse être réduit pour servir de nouvelle base de calcul des coupons, tant que l’insuf sance n’est pas corrigée et le nominal d’origine des titres reconstitué. En cas de liquidation de BNP Paribas SA et nonobstant toute réduction éventuelle du nominal d’origine des titres émis, les porteurs produiront leurs créances Les capitaux collectés résultant de ces émissions sont repris sous la rubrique « Capital et réserves » au sein des capitaux propres. Les émissions réalisées en devises sont maintenues à la valeur historique résultant de leur conversion en euros à la date d’émission conformément aux prescriptions d’IAS 21. La rémunération relative à ces instruments nanciers de capital est traitée comme un dividende. Au 31 décembre 2014, le Groupe BNP Paribas détenait 40 millions d’euros de Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui ont été portés en Le résultat de base par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires est déterminé sous déduction du résultat attribuable aux porteurs d’actions de préférence. Le résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires, divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires ajusté de l’impact maximal de la conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Il est tenu compte des options de souscriptions d’actions dans la monnaie ainsi que des actions de performance allouées dans le Plan Global d’Intéressement en Actions dans le calcul du résultat dilué par action ordinaire. La conversion de ces instruments n’a pas d’effet sur le résultat net servant au calcul du Résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action (en millions d’euros)(2) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice Effet des actions ordinaires potentiellement dilutives Résultat de base par action ordinaire (en euros) Résultat dilué par action ordinaire (en euros) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat dilué par action (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Le résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat net part du Groupe, ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, (3) Cf note 7.e pour la description des plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions de performance. Le dividende par action versé en 2014 au titre du résultat de l’exercice 2013 s’est élevé à 1,50 euro, inchangé par rapport à celui versé en 2013 au titre Plusieurs banques algériennes et internationales, dont BNP Paribas El Djazair, liale de BNP Paribas SA, font l’objet de poursuites pour des erreurs de traitement administratif de dossiers de commerce international. Mise en cause dans sept affaires pour infraction à la réglementation des changes devant les juridictions algériennes, BNP Paribas El Djazair a été condamnée en première instance à un total d’amendes de l’ordre de 200 millions d’euros, pour ensuite obtenir devant la cour d’appel trois relaxes dont l’une portant sur l’amende la plus signi cative de 150 millions d’euros, pendant que deux autres décisions d’appel intervenues en 2008, et une en 2009, ont con rmé à hauteur de 52 millions d’euros les condamnations de première instance. L’ensemble de ces arrêts a fait l’objet de pourvois en cassation qui sont suspensifs sous l’empire du droit algérien. BNP Paribas El Djazair continue à se défendre vigoureusement devant les juridictions algériennes pour voir reconnaître sa bonne foi vis-à-vis de l’administration qui n’a subi aucun Le 27 juin 2008, la République d’Irak a intenté une action en justice à New York à l’encontre d’environ 90 sociétés internationales ayant participé au programme « pétrole contre nourriture », dont BNP Paribas en sa qualité de teneur du compte « pétrole contre nourriture » pour le compte des Nations Unies. La plainte prétendait, notamment, que les défendeurs s’étaient entendus pour frauder le programme « pétrole contre nourriture », privant ainsi le peuple irakien de plus de 10 milliards de dollars d’aliments, de médicaments et autres fournitures humanitaires. La plainte prétendait également que BNP Paribas aurait agi en violation de ses supposées obligations duciaires et contractuelles au titre de Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers l’accord de services bancaires entre BNP Paribas et l’Organisation des Nations Unies. La plainte a été déposée dans le cadre de la loi américaine RICO (Racketeer In uenced and Corrupt Organizations Act) qui prévoit le triplement des dommages et intérêts si de tels dommages et intérêts viennent à être accordés. Les défendeurs, dont BNP Paribas, ont déposé une demande d’irrecevabilité de l’ensemble de la plainte sur divers fondements juridiques. Le 6 février 2013, le juge fédéral américain a débouté la République d’Irak de sa réclamation avec préjudice (c’est-à- dire sans possibilité de réintroduire l’action). La République d’Irak a fait appel le 15 février 2013 devant la cour d’appel fédérale du deuxième circuit. Aux termes de deux arrêts datés respectivement du 19 septembre 2014 et du 9 décembre 2014, la cour d’appel a con rmé le rejet de la Le liquidateur de la société Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (ci-après « BLMIS ») a intenté un certain nombre de recours contre la Banque et certaines de ses liales, auprès du tribunal des faillites américain (United States Bankruptcy Court Southern District of New York). Ces recours, connus sous le nom de demandes de « clawback », s’apparentent aux divers recours introduits par le liquidateur de BLMIS à l’encontre de nombreuses institutions, et vise au recouvrement de fonds prétendument transférés aux entités du Groupe BNP Paribas par BLMIS ou indirectement par le biais de fonds liés à BLMIS et dans lesquels des entités du Groupe BNP Paribas détenaient des participations. Le liquidateur de BLMIS prétend qu’en vertu du droit fédéral américain des procédures collectives et du droit de l’État de New York, les paiements effectués en faveur des entités du Groupe BNP Paribas sont nuls et recouvrables. Au total, ces recours visent au recouvrement d’une somme d’environ 1,3 milliard de dollars américains. BNP Paribas dispose d’arguments très solides à opposer à ces recours, et se défend Plusieurs litiges et investigations sont en cours relatifs à la restructuration du groupe Fortis, devenu Ageas, dont BNP Paribas Fortis ne fait plus partie, et à des événements intervenus avant que BNP Paribas Fortis ne fasse partie du Groupe BNP Paribas. Parmi ces litiges gurent des actions engagées aux Pays-Bas et en Belgique par des groupes d’actionnaires à l’encontre d’Ageas et, entre autres, à l’encontre de BNP Paribas Fortis, en raison de son rôle de coordinateur global de Fortis (aujourd’hui Ageas) dans le cadre de son augmentation de capital réalisée en octobre 2007, pour le nancement partiel de l’acquisition d’ABN Amro Bank N.V. Ces groupes d’actionnaires prétendent notamment qu’il y a eu une défaillance dans la communication nancière comme, entre autres, la révélation La Banque se défend vigoureusement dans ces procédures. Un arrêt de la Cour d’Appel d’Amsterdam du 29 juillet 2014 a con rmé la condamnation de première instance d’Ageas pour mauvaise gestion en matière de communication durant cette période. BNP Paribas Fortis n’est pas partie de la Commission Européenne. La Banque coopère aux enquêtes et répond aux demandes d’informations. En novembre 2014 le Financial Conduct Authority au Royaume-Uni et en décembre 2014 le Hong Kong Monetary Authority ont indiqué avoir interrompu leur enquête à l’égard de BNP Paribas. En outre, la Banque conduit actuellement sa propre revue interne sur les opérations de change. Alors même que cette revue est en cours, la Banque n’est actuellement pas en mesure de prédire l’issue de ces enquêtes et procédures, ni leur impact potentiel. La Banque, ainsi que onze autres institutions nancières, a été assignée au civil, dans le cadre d’une action collective (« consolidated civil action ») déposée en mars 2014 devant l’US District Court pour le district sud de New York, par un collectif de demandeurs alléguant une manipulation des marchés des changes. Les demandeurs prétendent notamment que les défendeurs se sont entendus pour manipuler le taux WM/Reuters (WMR), leur causant ainsi des pertes liées aux instruments nanciers se fondant sur le WMR. Les plaignants se fondent sur les dispositions du droit de la concurrence américain, fédéral et étatique, et dénoncent un enrichissement sans cause (« unjust enrichment »), et réclament des dommages-intérêts compensatoires et le triplement des dommages- intérêts (lorsque celui-ci est prévu par la loi), la réparation du préjudice et un jugement déclaratoire assorti d’injonctions. La Banque et ses co- défenseurs ont déposé une requête en rejet de la plainte. Cette requête a été rejetée le 28 janvier 2015 à l’égard du collectif de demandeurs américains alors qu’elle a été retenue à l’égard du collectif de demandeurs non-américains. La Banque conteste fermement les allégations faites dans le cadre de cette procédure. BNP Paribas Personal Finance a acquis, le 25 juillet 2014, la participation de 50 % détenue par son partenaire, le groupe Galeries Lafayette, dans le groupe LaSer, précédemment mis en équivalence dans le périmètre de consolidation. Cette acquisition est liée à la décision du groupe Galeries Lafayette d’exercer l’option de vente dont il disposait en vertu des accords de partenariat. Une procédure d’arbitrage est en cours. À la suite de cette acquisition, le Groupe BNP Paribas a pris le contrôle du groupe LaSer et le consolide par intégration globale. L’impact sur le compte de résultat du changement de méthode de consolidation s’élève à 63 millions d’euros. L’écart d’acquisition sur le groupe LaSer est estimé à 131 millions d’euros. Cette acquisition complémentaire avec changement de contrôle a pour conséquence d’augmenter de 2,9 milliards d’euros le bilan du Groupe, notamment le poste de « Prêts et créances » pour 2,2 milliards d’euros. Si ces litiges et investigations devaient aboutir, elles pourraient à l’avenir avoir un impact nancier sur BNP Paribas Fortis. Cet impact demeure Les autorités de régulation et judiciaires de plusieurs pays mènent actuellement des enquêtes ou procèdent à des demandes d’informations auprès d’un certain nombre d’institutions nancières concernant les opérations sur les marchés des changes, et en particulier sur une éventuelle collusion entre les institutions nancières pour manipuler certains taux de change de référence. La Banque a reçu à ce jour des demandes d’informations à ce sujet de la part des autorités de régulation et judiciaires du Royaume-Uni, des États-Unis, de plusieurs pays de la région Asie-Paci que ainsi que de la Direction Générale de la Concurrence BNP Paribas a acquis, au cours du deuxième semestre 2014, à la suite d’une offre publique d’achat nalisée le 17 octobre 2014, une participation de 88,98 % dans Bank BGŻ, dont 88,64 % apportés par Rabobank. Cette opération conduit le Groupe BNP Paribas à consolider Bank BGŻ par L’écart d’acquisition sur Bank BGŻ s’établit en date d’acquisition à Une offre publique de retrait, portant sur les 1,02 % d’intérêts minoritaires résiduels, a été lancée le 23 décembre 2014 et s’est achevée Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers le 7 janvier 2015. Au 31 décembre 2014, cet engagement de rachat a été comptabilisé en dettes vis-à-vis des actionnaires minoritaires. Cette acquisition a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe de 8,7 milliards d’euros, notamment les postes de « Prêts et créances sur la clientèle » pour 7,1 milliards d’euros et de « Dettes envers la clientèle » Bank BGŻ est un établissement bancaire polonais, spécialisé dans le BNP Paribas a acquis, au cours du deuxième semestre 2014, à la suite d’un accord avec Unicredit et d’une offre publique d’achat nalisée le 17 décembre 2014, une participation de 91,7 % dans DAB Bank, dont 81,4 % apportés par Unicredit. Cette opération conduit le Groupe BNP Paribas à consolider DAB Bank par intégration globale. L’écart d’acquisition sur DAB Bank s’établit en date d’acquisition Cette acquisition a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe de 5,3 milliards d’euros, notamment les postes de « Actifs nanciers disponibles à la vente » pour 3,4 milliards d’euros et de « Dettes envers la clientèle » pour 5,2 milliards d’euros. Cette acquisition renforce l’activité de banque digitale en Allemagne et pose également les bases du développement des activités de banque de BNP Paribas Personal Finance a acquis, le 6 août 2014, 100 % de RCS Investments Holdings. Cette opération conduit le Groupe BNP Paribas à L’écart d’acquisition sur RCS s’établit en date d’acquisition à 47 millions L’appréciation du caractère signi catif des intérêts minoritaires est fondée sur la contribution des liales correspondantes au bilan (avant Cette acquisition a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe en date d’acquisition de 251 millions d’euros, notamment le poste de « Prêts et créances sur la clientèle » pour 338 millions d’euros. RCS est une société sud-africaine de crédit à la consommation qui développe des programmes de cartes de crédit en collaboration avec des distributeurs et propose des prêts personnels. Une modi cation du pacte d’actionnaires liant le Groupe BNP Paribas au groupe Colakoglu dans la holding de l’ensemble TEB, a été signée le 20 décembre 2013. Cette modi cation a conduit à consolider l’ensemble L’impact sur le compte de résultat de l’exercice 2013 du changement de méthode de consolidation s’élevait à - 2 millions d’euros. L’écart d’acquisition sur l’ensemble TEB s’établissait au 31 décembre 2013 à 708 millions de livres turques, soit 240 millions d’euros. Le groupe TEB, consolidé par intégration globale depuis le 20 décembre 2013, était auparavant consolidé par intégration proportionnelle. L’application rétrospective de la norme IFRS 11 s’est traduite par la consolidation du groupe TEB selon la méthode de mise en équivalence dans le bilan retraité au 1er janvier 2013. Ainsi, cette prise de contrôle a eu pour effet d’augmenter de 18 milliards d’euros le bilan retraité du Groupe au 31 décembre 2013, notamment les postes de « Prêts et créances sur la clientèle » pour 13,4 milliards d’euros et de « Dettes envers la clientèle » pour 11,7 milliards d’euros. Le groupe Colakoglu conserve une option de vente lui permettant de céder sa participation dans TEB Holding au Groupe BNP Paribas à la valeur de marché. Cette option inclut un prix minimum sur la participation historique du groupe Colakoglu atteignant 1,6 milliard de livres turques à compter du 1er avril 2014. élimination des opérations réciproques) et au résultat du Groupe Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Il n’existe pas de restriction contractuelle particulière sur les actifs de BGL BNP Paribas, liée à la présence de l’actionnaire minoritaire. ➤ OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION INTERNE AYANT MODIFIÉ LA PART DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DANS LE CAPITAL ET LES RÉSERVES Cession d’actifs de BNP Paribas SA à BNP Paribas Fortis ➤ OPÉRATIONS D’ACQUISITION DE PARTICIPATION COMPLÉMENTAIRE OU DE CESSION PARTIELLE AYANT MODIFIÉ LA PART DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DANS LE CAPITAL ET LES RÉSERVES BNP Paribas SA a acquis 25 % de participation auprès des actionnaires minoritaires portant ainsi son taux BNP Paribas Bank Polska SA a réalisé une augmentation de capital souscrite en totalité par des investisseurs externes portant ainsi son taux de détention par le Groupe de 99,83 % à 84,94 % BNP Paribas Fortis Yatirimlar Holding a acquis 1,01 % de participation auprès des actionnaires minoritaires portant ainsi le taux de Turk Ekonomi Bankasi AS à 69,48 % ➤ ENGAGEMENTS DE RACHAT DE PARTICIPATION AUX ACTIONNAIRES MINORITAIRES Dans le cadre de l’acquisition de certaines entités, le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires des options de vente de leur participation. La valeur totale de ces engagements, comptabilisés en diminution des capitaux propres, s’élève à 853 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 773 millions d’euros au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers à la capacité des entités à transférer de la trésorerie vers le Groupe La capacité des entités à payer des dividendes ou à rembourser des prêts et avances dépend, entre autres, des contraintes locales réglementaires en termes de capitalisation, des réserves statutaires et des performances nancières et opérationnelles des entités. Au cours des exercices 2013 et 2014, aucune entité du Groupe BNP Paribas n’a connu de restriction signi cative autre que celles liées aux contraintes réglementaires. à la capacité du Groupe à utiliser des actifs logés dans des entités structurées consolidées L’accès aux actifs des entités structurées consolidées dans lesquelles des investisseurs tiers ont investi est limité dans la mesure où les actifs de ces entités sont réservés au béné ce des porteurs de parts ou de titres. Le montant total de ces actifs s’élève à 23 milliards d’euros au 31 décembre 2014 (contre 20 milliards d’euros au 31 décembre 2013). à la capacité du Groupe à utiliser des actifs donnés en garantie ou mis en pension Les instruments nanciers donnés par le Groupe BNP Paribas en garantie ou mis en pension sont présentés dans les notes 5.s et 6.c. Les restrictions signi catives liées aux réserves de liquidité correspondent aux dépôts obligatoires auprès des banques centrales communiqués dans le chapitre 5 du Document de référence dans la partie « Réserve de Actifs représentatifs des contrats en unités Les actifs représentatifs des contrats en unités de compte évalués en valeur de marché sur option, présentés dans la note 5.a, sont détenus au pro t des souscripteurs de ces contrats. Le Groupe BNP Paribas est engagé dans des opérations avec des entités structurées sponsorisées principalement à travers ses activités de titrisation d’actifs nanciers en qualité d’initiateur ou d’arrangeur, de gestionnaire de fonds et de nancements spécialisés d’actifs. De plus, le Groupe BNP Paribas est également en relation avec des entités structurées qu’il n’a pas sponsorisées, notamment sous la forme d’investissements dans des fonds ou des véhicules de titrisation. L’évaluation du contrôle pour les entités structurées est détaillée dans la note 1.b.2. Méthodes de consolidation. Les principales catégories d’entités structurées consolidées sont : ■ Conduits ABCP (Asset Backed Commercial Paper) : les conduits de titrisation ABCP Starbird, Matchpoint et Scaldis nancent des opérations de titrisation gérées par le Groupe BNP Paribas pour le compte de sa clientèle. Le détail de leur mode de nancement et l’exposition en risque du Groupe BNP Paribas sont présentés dans le chapitre 5 du Document de référence dans la partie « Activité en matière de titrisation pour compte de la clientèle en tant que sponsor (Opérations re nancées à court terme) » ; ■ Titrisation pour compte propre : les positions de titrisation pour compte propre originées et conservées par le Groupe BNP Paribas sont détaillées dans le chapitre 5 du Document de référence dans la partie « Activité en matière de titrisation pour compte propre (initiateur) » ; ■ Fonds gérés par le Groupe : le Groupe BNP Paribas structure différents types de fonds pour lesquels il peut agir en tant que gestionnaire, investisseur, dépositaire ou garant. Lorsqu’il est à la fois gestionnaire et investisseur signi catif, et donc exposé à des rendements variables, Le Groupe BNP Paribas est en relation avec des entités structurées non consolidées dans le cadre de ses activités, pour répondre aux besoins Informations relatives aux intérêts dans des entités structurées Les principales catégories d’entités structurées sponsorisées non ■ Titrisation : le Groupe BNP Paribas structure des véhicules de titrisation destinés à offrir à ses clients des solutions de nancement de leurs actifs soit directement, soit à travers les conduits ABCP consolidés. Chaque véhicule nance l’achat des actifs des clients (créances ou obligations,…) en émettant principalement des obligations adossées à ces actifs et dont le remboursement est lié à leur performance ; ■ Fonds : le Groupe BNP Paribas structure et gère des fonds dans le but de proposer des opportunités d’investissements à ses clients. Des fonds dédiés ou publics sont proposés à des clients institutionnels et particuliers, et sont distribués et suivis commercialement par le Groupe. Les entités du Groupe BNP Paribas qui gèrent ces fonds peuvent percevoir des commissions de gestion et des commissions de performance. Le Groupe BNP Paribas peut détenir des parts émises par ces fonds, ainsi que des parts dans des fonds dédiés à l’activité d’assurance non gérés par le Groupe BNP Paribas ; ■ Financement d’actifs : le Groupe BNP Paribas accorde des nancements à des entités structurées qui acquièrent des actifs (avions, navires ; …) destinés à être mis en location, les loyers reçus par l’entité structurée permettant de rembourser le nancement garanti par l’actif détenu ■ Autres : pour le compte de sa clientèle, le Groupe BNP Paribas peut également structurer des entités destinées à investir dans des actifs ou à restructurer de la dette. Un intérêt dans une entité structurée non consolidée est un lien contractuel ou non qui expose le Groupe BNP Paribas à la variabilité des rendements associés à la performance de l’entité. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Les actifs et passifs du Groupe liés aux intérêts détenus dans des entités structurées sponsorisées sont les suivants : En millions d’euros, au 31 décembre 2014 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option(1) Actifs nanciers disponibles à la vente Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Passifs nanciers évalués au coût amorti EXPOSITION MAXIMALE DU GROUPE AUX PERTES (1) Dont 17 096 millions d’euros représentatifs des contrats en unités de compte des activités d’assurance, investis dans des fonds gérés par le Groupe La taille des entités structurées sponsorisées correspond au total de l’actif de l’entité structurée pour la titrisation, à la valeur liquidative pour les fonds et au total de l’actif de l’entité structurée ou au montant de l’engagement du Groupe BNP Paribas pour le nancement d’actifs et les autres activités. L’exposition maximale aux pertes sur les entités structurées sponsorisées par le Groupe BNP Paribas correspond à la valeur comptable de l’actif, excluant, pour les actifs nanciers disponibles à la vente, les variations de valeur comptabilisées directement en capitaux propres, ainsi qu’a u montant nominal des engagements de nancement et de garantie donnés et au montant notionnel des CDS (credit default swaps) vendus. Les principaux intérêts détenus par le Groupe BNP Paribas lorsqu’il a uniquement un rôle d’investisseur dans des entités structurées non ■ parts de fonds non gérés par le Groupe détenues par le métier Assurance : dans le cadre de la stratégie d’allocation d’actifs correspondant au placement des primes associées à des contrats d’assurance en unités de compte ou du fonds général, le métier Assurance souscrit des parts d’entités structurées. Ces placements à court ou moyen terme sont détenus pour leur performance nancière et répondent aux critères de diversi cation des risques inhérents au métier. Ils représentent un montant de 31 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Les variations de valeur et l’essentiel des risques liés à ces placements sont supportés par les assurés dans le cas des actifs représentatifs des contrats en unités de compte, et par l’assureur dans le cas des actifs représentatifs du fonds général ; ■ autres investissements dans des fonds non gérés par le Groupe : dans le cadre de son activité de négociation, le Groupe BNP Paribas investit dans des entités structurées en n’ayant aucune implication dans leur gestion ou leur structuration (investissements dans des fonds communs de placement, des fonds de placement en valeurs mobilières ou des fonds alternatifs), notamment en couverture économique de produits structurés vendus aux clients. Le Groupe prend également des participations minoritaires pour accompagner des entreprises dans le cadre de son activité de capital investissement. Ces investissements représentent un montant total de 10 milliards d’euros au 31 décembre ■ investissements dans des véhicules de titrisation : le détail de l’exposition du Groupe et la nature des investissements effectués sont communiqués dans le chapitre 5 du Document de référence dans la partie « Activité en matière de titrisation en tant qu’investisseur ». Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers 8.g RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX MANDATAIRES SOCIAUX La politique de rémunération et d’attribution des avantages sociaux aux mandataires sociaux, ainsi que les informations sur base individuelle, sont présentées dans le chapitre 2 Gouvernance d’entreprise du Document de référence du Groupe. ➤ RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX Rémunération brute y compris jetons de présence et avantages en nature Indemnités de n de carrière : valeur actualisée des engagements (hors charges sociales) Régime collectif et conditionnel de retraite supplémentaire à prestations dé nies Régime de retraite à cotisations dé nies : cotisations versées par BNP Paribas dans l’année Prévoyance/couverture santé : primes versées par BNP Paribas dans l’année valorisation des options attribuées au cours de l’exercice nombre d’options restantes au 31 décembre valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice nombre d’actions restantes au 31 décembre juste valeur à la date d’attribution(**) Jusqu’en 2014, la rémunération variable pluriannuelle gurant dans la note annexe aux États nanciers « Rémunérations et avantages sociaux béné ciant aux mandataires sociaux » était celle attribuée au cours de l’exercice considéré, contrairement à la rémunération variable annuelle, laquelle était rattachée à l’exercice précéda nt celui de son attribution. A n d’éviter ce décalage temporel entre les deux types de rémunérations variables, et de s’inscrire dans la droite ligne de la directive européenne Capital Requirement Directive applicable aux établissements de crédit, cette présentation est désormais modi ée. C’est la raison pour laquelle la rémunération variable pluriannuelle prise en compte dans la rémunération totale attribuée en 2013 est celle attribuée par le Conseil d’administration le 29 avril 2014. De même, la rémunération variable pluriannuelle prise en compte dans la rémunération totale attribuée en 2014 est celle attribuée par le Conseil d’administration le 4 février 2015. (**) Valorisation selon la méthode décrite dans la note 1.i. Le montant des engagements de retraite à prestations dé nies des mandataires sociaux dirigeants béné ciaires, en fonction au 31 décembre de l’exercice considéré, correspond à la valeur actualisée à cette date des rentes viagères servies dans le cadre de ce régime, soit 19,4 millions d’euros au 31 décembre 2013. Cet engagement, externalisé par la souscription en 2004 d’un contrat d’assurance organisant le nancement et la gestion de ce régime de retraite, est couvert par le versement de Au 31 décembre 2014, aucun dirigeant mandataire n’est éligible à un régime de retraite à prestations dé nies. ➤ JETONS DE PRÉSENCE VERSÉS AUX MEMBRES Le montant des jetons de présence versés à l’ensemble des membres du Conseil d’administration en 2014 s’élève à 975 001 euros, contre 950 593 euros versés en 2013. La part versée en 2014 aux mandataires Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES SOCIAUX BÉNÉFICIANT AUX ADMINISTRATEURS REPRÉSENTANT LES SALARIÉS Rémunération brute versée au cours de l’exercice Jetons de présence (versés aux organisations syndicales) Primes versées par BNP Paribas dans l’année aux dispositifs d’assurance-décès et invalidité, de Garantie Vie Professionnelle Accidents et de couverture de frais de santé Cotisations versées par BNP Paribas au régime de retraite à cotisations dé nies ➤ PRÊTS, AVANCES ET GARANTIES ACCORDÉS Au 31 décembre 2014, le montant des prêts en cours consentis directement ou indirectement aux mandataires sociaux ainsi qu’à leurs 2013). Ces prêts constitutifs d’opérations courantes ont été consentis à Les autres parties liées au Groupe BNP Paribas sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, ainsi que les entités assurant la gestion des avantages postérieurs à l’emploi béné ciant au personnel (exception faite des régimes multi-employeurs Les transactions opérées entre BNP Paribas et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de La liste des sociétés consolidées du Groupe BNP Paribas est présentée dans la note 8.k « Périmètre de consolidation ». Les transactions réalisées et les encours existant en n de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Les tableaux suivants présentent les opérations réalisées avec des entités consolidées par mise en équivalence. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers ➤ ENCOURS DES OPÉRATIONS RÉALISÉES AVEC LES PARTIES LIÉES Titres détenus en portefeuille autre que de négoce ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (2) Y compris les entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simpli ée par mise en équivalence en raison de leur caractère non signi catif. En outre, le Groupe effectue également avec les parties liées des opérations de négoce aux conditions de marché sur instruments nanciers dérivés (swaps, options, contrats à terme…) et sur des instruments nanciers acquis ou souscrits et émis par celles-ci (actions, titres obligataires…). ➤ ÉLÉMENTS DE RÉSULTAT RELATIFS AUX OPÉRATIONS RÉALISÉES AVEC LES PARTIES LIÉES (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). (2) Y compris les entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simpli ée par mise en équivalence en raison de leur caractère non signi catif. 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers Entités du Groupe assurant la gestion de certains avantages postérieurs à l’emploi En Belgique, BNP Paribas Fortis nance certains régimes de pension auprès de la compagnie d’assurance AG Insurance dans laquelle le Groupe BNP Paribas est actionnaire à hauteur de 25 %. Pour les autres entités à l’étranger, la gestion des plans d’avantages postérieurs à l’emploi est pour l’essentiel réalisée par des organismes de gestion ou des compagnies d’assurance indépendants et ponctuellement par des sociétés du Groupe, en particulier BNP Paribas Asset Management, BNP Paribas Cardif, Bank of the West et First Hawaii an Bank. En Suisse, une fondation dédiée gère les plans de retraite béné ciant au personnel Au 31 décembre 2014, la valeur des actifs des plans gérés par des sociétés contrôlées par le Groupe ou sur lesquelles celui-ci exerce une in uence notable s’élève à 3 684 millions d’euros (3 476 millions d’euros au 31 décembre 2013). Le montant des prestations perçues (notamment des frais de gestion et de conservation d’actifs) par des sociétés du Groupe au titre de 2014 s’élève à 4,1 millions d’euros (4 millions d’euros Le tableau qui suit présente les soldes au bilan des instruments nanciers par date d’échéance contractuelle. L’échéance des actifs et passifs nanciers évalués en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction est réputée « non déterminée » dans la mesure où ces instruments nanciers sont destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle. Les actifs nanciers à revenu variable disponibles à la vente, les instruments dérivés de couverture, les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux et les dettes subordonnées perpétuelles sont également réputés à échéance « non déterminée ». Les provisions techniques des sociétés d’assurance, pour l’essentiel considérées comme des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans ce tableau. En millions d’euros, au 31 décembre 2014 Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Dettes envers les établissements de crédit Passifs nanciers en valeur de marché Instruments nanciers dérivés de couverture Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2013(1) Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Passifs nanciers en valeur de marché par Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). 8.j VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS Les éléments d’information mentionnés dans cette note doivent être utilisés et interprétés avec la plus grande précaution pour les raisons ■ ces valeurs de marché représentent une estimation de la valeur instantanée des instruments concernés au 31 décembre 2014. Elles sont appelées à uctuer d’un jour à l’autre du fait des variations de plusieurs paramètres, dont les taux d’intérêt et la qualité des crédits des contreparties. En particulier, elles peuvent être signi cativement différentes des montants effectivement reçus ou payés à l’échéance des instruments. Dans la plupart des cas, cette valeur de marché réévaluée n’est pas destinée à être immédiatement réalisée, et ne pourrait en pratique pas l’être. Elle ne représente donc pas la valeur effective des instruments dans une perspective de continuité de ■ la plupart de ces valeurs de marché instantanées ne sont pas pertinentes, donc ne sont pas prises en compte, pour les besoins de la gestion des activités de banque commerciale qui utilisent les ■ la réévaluation des instruments nanciers comptabilisés au coût historique suppose souvent d’utiliser des modèles de valorisation, des conventions et des hypothèses qui peuvent varier d’une institution à l’autre. Par conséquent, la comparaison des valeurs de marché présentées, pour les instruments nanciers comptabilisés au coût historique, par différentes institutions nancières n’est pas ■ en n, les valeurs de marché reprises ci-après ne comprennent pas les valeurs de marché des opérations de location-financement, des instruments non nanciers tels que les immobilisations et les survaleurs, mais aussi les autres actifs incorporels tels que la valeur attachée aux portefeuilles de dépôts à vue ou à la clientèle en relation avec le Groupe dans ses différentes activités. Ces valeurs de marché ne sauraient donc être considérées comme la valeur contributive des instruments concernés à la valeur du Groupe BNP Paribas. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux é tats nanciers En millions d’euros, au 31 décembre 2013(1) En millions d’euros, au 31 décembre 2014 Prêts et créances sur les établissements Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g)(1) Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle (note 5.g) Dettes représentées par un titre (note 5.i) Prêts et créances sur les établissements de Prêts et créances sur la clientèle (note 5.g)(2) Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle (note 5.g) Dettes représentées par un titre (note 5.i) (1) Données retraitées par application des normes IFRS 10 et 11 et de l’amendement à la norme IAS 32 (cf. notes 1.a et 2). Les techniques de valorisation utilisées et les hypothèses retenues assurent une mesure homogène de la valeur de marché des instruments nanciers actifs et passifs comptabilisés au coût amorti au sein du Groupe BNP Paribas : lorsque les prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. À défaut, la valeur de marché est déterminée à l’aide de techniques de valorisation, telles que l’actualisation des ux futurs estimés pour les prêts, les dettes et les actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance, ou telles que des modèles de valorisation spéci ques pour les autres instruments nanciers, ainsi qu’ils sont décrits dans la note 1 relative aux principes comptables appliqués par le Groupe. La description des niveaux de la hiérarchie de juste valeur est également présentée dans les principes comptables (note 1.c.10). La valeur de marché retenue pour les prêts, les dettes et les actifs détenus jusqu’à l’échéance dont la maturité initiale est inférieure à un an (y compris exigibles à vue), ainsi que pour la plupart des produits d’épargne réglementée, est la valeur comptabilisée. Ces instruments ont été présentés en Niveau 2, à l’exception des crédits à la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers BNP Paribas SA (succ. Afrique du Sud) BNP Paribas SA (succ. Arabie Saoudite) BNP Paribas SA (succ. Hong Kong) BNP Paribas SA (succ. Îles Cayman) BNP Paribas SA (succ. Viet Nam) BNP Paribas Fortis (succ. Îles Cayman) BNP Paribas Fortis (succ. Royaume-Uni) Royaume-Uni BNP Paribas Lease Group Luxembourg SA Luxembourg Banque de Détail en Italie (BNL banca commerciale) Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Entités nouvellement consolidées par application de la norme IFRS 10 (cf. note 2) ME* Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 96 Sociétés de Construction de Vente dont 86 en intégration globale et 10 par mise en équivalence Entités précédemment consolidées en intégration proportionnelle désormais consolidées par mise en équivalence par application de la norme IFRS11 (cf. note 2) Le groupe TEB, consolidé précédemment par intégration proportionnelle, a été consolidé par mise en équivalence par application de la norme IFRS11, puis par intégration globale au 31 décembre 2013. (cf. note 2) Le groupe LaSer était consolidé par mise en équivalence dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 25 juillet 2014. Suite à l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, il est désormais consolidé par intégration globale (cf. note 8.c.) Filiales françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l’article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers International Factors Italia SPA - Ifi talia TEB Arval Arac Filo Kiralama AS BNP Paribas Lease Group (Rentals) Ltd. BNP Paribas Lease Group IFN SA BNP Paribas Lease Group Lizing RT BNP Paribas Lease Group Polska SP z.o.o Pologne BNP Paribas Lease Group SA Belgium BNP Paribas Leasing Solutions Suisse SA Suisse Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers Banco BNP Paribas Personal Finance SA Portugal Banco Cetelem SA (ex- Banco BGN SA) Brésil BNP Paribas Personal Finance SA de CV Mexique Compagnie de Gestion et de Prêts Gestion et Services Groupe Cofi noga GIE France Inkasso Kodat GmbH & Co KG Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Entités nouvellement consolidées par application de la norme IFRS 10 (cf. note 2) ME* Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 96 Sociétés de Construction de Vente dont 86 en intégration globale et 10 par mise en équivalence Entités précédemment consolidées en intégration proportionnelle désormais consolidées par mise en équivalence par application de la norme IFRS11 (cf. note 2) Le groupe TEB, consolidé précédemment par intégration proportionnelle, a été consolidé par mise en équivalence par application de la norme IFRS11, puis par intégration globale au 31 décembre 2013. (cf. note 2) Le groupe LaSer était consolidé par mise en équivalence dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 25 juillet 2014. Suite à l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, il est désormais consolidé par intégration globale (cf. note 8.c.) Filiales françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l’article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers Union de Creditos Inmobiliarios - UCI Autonoria 2012 - 1 et 2 Domos 2011 - A et B FCC Retail ABS Finance - Noria 2009 Bank of the West Business Park Bank of the West (succ. Îles Cayman) First Hawaii an Bank (succ. Îles Cayman) Southwest Airlines 1993 Trust N363SW États-Unis Banque Marocaine du Commerce et de BNP Paribas Fortis Yatirimlar Holding AS Turquie Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers Turk Ekonomi Bankasi AS (succ. Bahreïn) Bahreïn BNP Paribas Suisse SA (succ. Jersey) BNP Paribas Cardif Seguros Generales SA Chili BNP Paribas Cardif Seguros de Vida SA BNP Paribas Cardif Vita Compagnia di BNP Paribas Cardif Vita Compagnia di (ex- Cardif Assicurazioni S.p .A. ) BNP Paribas General Insurance Co. Ltd. BOB-Cardif Life Insurance Company Ltd. Chine Cardif Assurance Vie (succ. Allemagne) Allemagne Cardif del Peru Sa Compania de Seguros Pérou Cardif do Brasil Vida e Previdencia SA Cardif do Brasil Seguros e Garantias Cardif Extension De Garantia y Asistencia Cardif Livforsakring AB (succ. Danemark) Danemark Cardif Livforsakring AB (succ. Norvège) Norvège Cardif Mexico Seguros de Vida SA de CV Mexique Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Entités nouvellement consolidées par application de la norme IFRS 10 (cf. note 2) ME* Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 96 Sociétés de Construction de Vente dont 86 en intégration globale et 10 par mise en équivalence Entités précédemment consolidées en intégration proportionnelle désormais consolidées par mise en équivalence par application de la norme IFRS11 (cf. note 2) Le groupe TEB, consolidé précédemment par intégration proportionnelle, a été consolidé par mise en équivalence par application de la norme IFRS11, puis par intégration globale au 31 décembre 2013. (cf. note 2) Le groupe LaSer était consolidé par mise en équivalence dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 25 juillet 2014. Suite à l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, il est désormais consolidé par intégration globale (cf. note 8.c.) Filiales françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l’article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers State Bank of India Life Insurance Bank Insinger de Beaufort NV (succ. Alfred Berg Kapitalforvaltning Finland AB Finlande BNP Paribas Investment Partners UK Ltd. Royaume-Uni Fauchier Partners Asset Management Ltd. Guernesey Fischer Francis Trees & Watts Inc. Fischer Francis Trees & Watts UK Ltd. FundQuest Advisor (succ. Royaume-Uni) Royaume-Uni ME* Haitong - Fortis Private Equity Fund BNP Paribas Dealing Services Asia Ltd. BNP Paribas Fund Services Dublin Ltd. BNP Paribas Fund Services Securities Pty Australie BNP Paribas Securities Services - BP2S France BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas Sundaram GSO Private Ltd. BNP Paribas Real Estate Advisory & BNP Paribas Real Estate Advisory & BNP Paribas Real Estate Advisory & BNP Paribas Real Estate Advisory & BNP PB Real Estate Advisory & Property BNP PB Real Estate Advisory & Property BNP PB Real Estate Advisory & Property BNP Paribas Real Estate Consult France BNP Paribas Real Estate Consult GmbH Allemagne BNP Paribas Real Estate Financial Partner France BNP Paribas Real Estate Holding GmbH Allemagne BNP Paribas Real Estate Hotels France BNP Paribas Real Estate & Infrastructure BNP Paribas Real Estate Italy SRL BNP Paribas Real Estate Jersey Ltd. BNP Paribas Real Estate Transaction France France BNP Paribas Real Estate Valuation France France FG Ingénierie et Promotion Immobilière France European Direct Property Management SA Luxembourg S.C BNP Paribas Real Estate Advisory S.A Roumanie Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Entités nouvellement consolidées par application de la norme IFRS 10 (cf. note 2) ME* Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 96 Sociétés de Construction de Vente dont 86 en intégration globale et 10 par mise en équivalence Entités précédemment consolidées en intégration proportionnelle désormais consolidées par mise en équivalence par application de la norme IFRS11 (cf. note 2) Le groupe TEB, consolidé précédemment par intégration proportionnelle, a été consolidé par mise en équivalence par application de la norme IFRS11, puis par intégration globale au 31 décembre 2013. (cf. note 2) Le groupe LaSer était consolidé par mise en équivalence dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 25 juillet 2014. Suite à l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, il est désormais consolidé par intégration globale (cf. note 8.c.) Filiales françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l’article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers BNP Paribas Emission-und Handel. GmbH Allemagne Plagefi n SA (ex- Paribas Trust BNP Paribas (Canada) Valeurs Mobilières Canada BNP Paribas CC Inc. (ex- BNP Paribas BNP Paribas Energy Trading Canada Corp Canada BNP Paribas Energy Trading Holdings, Inc. États-Unis Cronos Holding Company Ltd. (Groupe) Bermudes BNP Paribas Arbitrage (Hong Kong) Ltd. BNP Paribas Capital (Asia Pacifi c) Ltd. BNP Paribas Finance (Hong Kong) Ltd. BNP Paribas India Holding Private Ltd. BNP Paribas India Solutions Private Ltd. BNP Paribas Securities India Private Ltd. BNP Paribas Securities (Taiwan) Co Ltd. BNP Paribas SJ Ltd. (succ. Japon) ACG Capital Partners Singapore Pte. Ltd Singapour BNP Paribas EQD Brazil Fund Fundo BNP Paribas International Finance Dublin Irlande BNP Paribas VPG Brookfi n LLC BNP Paribas VPG Brookline Cre LLC BNP Paribas VPG BMC Select LLC (ex- BNP Paribas VPG CB Lender LLC) BNP Paribas VPG CT Holdings LLC BNP Paribas VPG EDMC Holdings LLC (ex- BNP Paribas VPG RHI Holdings LLC) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers BNP Paribas VPG Lake Butler LLC BNP Paribas VPG Legacy Cabinets LLC BNP Paribas VPG SDI Media Holdings LLC États-Unis BNP Paribas VPG Medianews Group LLC États-Unis BNP Paribas VPG SBX Holdings LLC BNP Paribas VPG Titan Outdoor LLC Tender Option Bond Municipal program États-Unis Fortis Private Equity Venture Belgium SA Belgique Sociétés de portefeuille et autres fi liales Omnium de Gestion et de Développe- BNP Paribas Capital Trust LLC 6 BNP Paribas Capital Preferred LLC 6 BNP Paribas US Medium Term Notes Franchissement d’un des seuils tels que défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Acquisition, prise de contrôle ou d’infl uence notable Entités nouvellement consolidées par application de la norme IFRS 10 (cf. note 2) ME* Entités contrôlées faisant l’objet d’une consolidation simplifi ée par mise en équivalence en raison de leur caractère Cession hors Groupe, perte de contrôle ou perte d’infl uence notable Entités déconsolidées car devenues inférieures aux seuils défi nis par le Groupe (cf. note 1.b) Fusion absorption, Transmission Universelle du Patrimoine Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux 96 Sociétés de Construction de Vente dont 86 en intégration globale et 10 par mise en équivalence Entités précédemment consolidées en intégration proportionnelle désormais consolidées par mise en équivalence par application de la norme IFRS11 (cf. note 2) Le groupe TEB, consolidé précédemment par intégration proportionnelle, a été consolidé par mise en équivalence par application de la norme IFRS11, puis par intégration globale au 31 décembre 2013. (cf. note 2) Le groupe LaSer était consolidé par mise en équivalence dans les comptes du Groupe BNP Paribas jusqu’au 25 juillet 2014. Suite à l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, il est désormais consolidé par intégration globale (cf. note 8.c.) Filiales françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l’article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil Entités mises en équivalence dans le périmètre de consolidation prudentiel Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Notes annexes aux états nanciers Commissariat aux comptes, certi cation, examen des comptes individuels et consolidés dont Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes dont Autres prestations rendues par les réseaux aux liales consolidées par intégration globale Montant hors taxe, en milliers d’euros Montant hors taxe, en milliers d’euros Commissariat aux comptes, certi cation, examen des comptes individuels et consolidés dont Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes dont Autres prestations rendues par les réseaux aux liales consolidées par intégration globale et Le montant total des honoraires d’audit versés aux Commissaires aux comptes n’appartenant pas au réseau de l’un de ceux certi ant les comptes consolidés et individuels de BNP Paribas SA, mentionnés dans le tableau ci-dessus, s’élève à 1 001 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014 (1 488 milliers d’euros en 2013, soit 1 088 milliers d’euros après application des normes IFRS 10 et 11). Les autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes comprennent cette année principalement des missions de revue de la conformité du dispositif de l’entité au regard de dispositions réglementaires, dont l’augmentation est liée aux évolutions sur ce thème et des travaux de revue de la qualité du contrôle interne par rapport à des normes internationales (ex : « ISAE 3402 ») dans le cadre de prestations rendues aux clients, en particulier pour les Métiers Titres et Gestion d’Actifs. Dans une moindre mesure y gurent également des missions liées à la revue des risques et du contrôle interne et des diligences dans le cadre d’opérations nancières. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 4.7 Rapport des Commissaires aux comptes Exercice clos le 31 décembre 2014 En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 ■ le contrôle des comptes consolidés de BNP Paribas SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport, ■ la justi cation de nos appréciations, ■ la véri cation spéci que prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur I - Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er, par sondages, ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention, d’une part, sur la note annexe 3.g aux comptes consolidés décrivant les coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des É tats-Unis et, d’autre part, sur les notes annexes 1.a et 2 aux comptes consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables relatifs à la compensation des actifs et des passifs nanciers (amendement à la norme IAS 32) et aux normes IFRS 10 (É tats nanciers consolidés), IFRS 11 (Partenariats), IFRS 12 (Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités) et à la norme modi ée IAS 28 (Participations dans des entreprises associées et des coentreprises). II - Justi cation des appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes annexes 1.c.5, 3.f, 5.f, 5.g, 5.h et 5.q). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux méthodologies de dépréciation, et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations individuelles et de portefeuille. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 4 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Votre société utilise des modèles internes et des méthodologies pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs, ainsi que pour la constitution de certaines provisions et l’appréciation de la pertinence de la quali cation en opérations de couverture. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d’un marché, à la véri cation des modèles et à la détermination Dépréciations relatives aux actifs disponibles à la vente Votre société comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou signi cative de la valeur de ces actifs (notes annexes 1.c.5, 3.d et 5.c). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identi cation d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus signi catives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes Votre société constitue des provisions techniques a n de couvrir les risques liés aux contrats d’assurance (notes annexes 1.d.2, 3.e et 5.p). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces passifs, ainsi que les principales hypothèses et les principaux paramètres utilisés. Votre société a procédé à des tests de dépréciation des écarts d’acquisition, qui ont conduit, le cas échéant, à la constatation de dépréciations au titre de cet exercice (notes annexes 1.b.4 et 5.o). Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, les principales hypothèses et les principaux paramètres utilisés, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. Votre société comptabilise des impôts différés actifs notamment au titre des dé cits scaux reportables (notes annexes 1.k, 3.h et 5.k). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés. Votre société constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (notes annexes 1.h, 5.q et 7.b). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les principales hypothèses et les principaux paramètres utilisés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III - Véri cation spéci que Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la véri cation spéci que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 6 mars 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Risques principaux et émergents de l’année Gestion du capital et adéquation des fonds propres Exigences de fonds propres et actifs pondérés Adéquation des fonds propres et anticipation des besoins en capital Expositions au risque de crédit [Audité] Politique de gestion du risque de crédit [Audité] Diversi cation de l’exposition au risque de crédit [Audité] Risque de crédit : approche IRBA Risque de crédit : approche standard Expositions en défaut, provisions et coût du risque Techniques d’atténuation du risque de crédit Dispositif de gestion des risques en matière de titrisation [Audité] Activité de BNP Paribas en matière de titrisation [Audité] Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Exposition au risque de contrepartie [Audité] Exigences de fonds propres et actifs pondérés Notionnel des instruments nanciers dérivés Exigences de fonds propres et actifs pondérés (hors risque de participations en actions) Risque de marché relatif aux activités de négociation sur instruments nanciers Risque de marché relatif aux activités bancaires Politique de gestion du risque de liquidité [Audité] Pilotage et surveillance du risque de liquidité Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation Organisation et dispositif de surveillance [Audité] Composantes spéci ques liées au risque opérationnel [Audité] Calcul des exigences de fonds propres Dispositif de gestion des risques de BNP Paribas Cardif Risques de marché et de crédit Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité financière Financement par titrisation pour compte propre Expositions aux ABS et CDOs immobiliers Expositions aux pays sous plan d’aide Annexe 2 : Fonds propres – détail Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les filiales « significatives » Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le troisième pilier de l’accord de Bâle relatif à la discipline de marché consiste à enrichir les prescriptions minimales de fonds propres (Pilier 1) et le processus de surveillance prudentielle (Pilier 2) par un ensemble de données venant compléter la communication nancière. Une nouvelle hiérarchie des fonds propres est instaurée, en même temps que des dé nitions actualisées pour chaque catégorie, a n d’accroître ■ les fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 – Le chapitre 5 présente l’information relative aux risques du Groupe BNP Paribas et, à ce titre, il répond : ■ aux exigences de la huitième partie du Règlement (UE) n° 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui s’applique à BNP Paribas sur une base consolidée (cf. article 13) ; ■ aux exigences des normes comptables relatives à la nature et à l’étendue des risques. Certaines informations requises par les normes comptables IFRS 7, IFRS 4 et IAS 1 sont incluses dans ce chapitre et couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les États nanciers consolidés. Ces informations sont identi ées par la mention « [Audité] » et doivent être lues comme faisant partie intégrante des notes annexes aux États nanciers consolidés ; ■ à la volonté de satisfaire les besoins des investisseurs et analystes tels qu’exprimés dans le cadre d’une démarche suscitée par le Conseil de s tabilité nancière visant à améliorer l’information nancière publiée par les institutions nancières internationales (Enhanced Disclosure La réforme de l’accord de Bâle (dit Bâle 3), approuvée en novembre 2010, conduit à renforcer la capacité des banques à absorber des chocs économiques et nanciers de toute nature en introduisant une série de dispositions réglementaires. Le contenu de cette réforme se traduit en droit européen au sein de la Directive 2013/36/UE (CRD 4) et du Règlement (UE) n° 575/2013 du 26 juin 2013 (CRR) qui constituent le corpus des textes « CRD ». Il est prévu une mise en œuvre progressive (phase-in) de l’ensemble des nouvelles exigences à compter du 1er janvier 2014 jusqu’au 1er janvier 2019, ce qui se traduit par des ratios de fonds propres « phasés » et des ratios de fonds propres « pleins ». Ces nouvelles règles conduisent à harmoniser la définition des fonds propres et à renforcer la capacité d’absorption des pertes des ■ les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du CET1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) ; ■ les fonds propres de catégorie 2 (Tier 2). Une description plus précise des éléments entrant dans la composition des fonds propres réglementaires est présentée dans la partie Fonds propres en section 5.2. Les tableaux de cette section, ainsi que les tableaux plus détaillés de l’annexe 2 sont présentés conformément au règlement d’exécution (UE) n° 1423/2013 du 20 décembre 2013. Dans le même temps, les règles de calcul des actifs pondérés ont été modi ées a n d’en renforcer l’exigence. Les impacts de ces nouvelles règles sur les actifs pondérés du Groupe en date de première application sont détaillés dans la partie Exigences de fonds propres et actifs pondérés En complément des évolutions réglementaires ci-dessus, il est prévu la mise en place d’un ratio de levier (leverage ratio) dont l’objectif principal est de servir de mesure complémentaire aux exigences de fonds propres fondées sur les risques (principe de back stop). L’acte délégué modi ant le règlement (UE) n° 575/2013 adopté par la Commission européenne le 10 octobre 2014 précise les modalités de calcul par rapport au texte initial de 2013. Le ratio deviendra contraignant à compter du 1er janvier 2018\. Il fera l’objet d’une obligation d’information publique par les banques à compter du 1er janvier 2015. À titre d’indication, le ratio de levier du Groupe au 31 décembre 2014 est présenté dans la partie Adéquation des fonds propres et anticipation des besoins en capital en section 5.2. La mise en place de la réglementation CRD sur la liquidité avec l’introduction d’un ratio de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio – LCR) et d’un ratio de liquidité à long terme (Net Stable Funding Ratio – NSFR) est présentée dans la section 5.9 Risque de l iquidité . Un calendrier progressif d’entrée en vigueur du LCR est établi. À compter du 1er octobre 2015, l’exigence minimale de couverture des besoins de liquidité sera ainsi de 60 % des sorties nettes de trésorerie en situation de tensions pendant une période de trente jours, pour atteindre L’entrée en vigueur du NSFR est prévue pour l’année 2018. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 1 : RATIOS DE FONDS PROPRES FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (TIER 1) Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1) FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) Avec des ratios phasés CET1 de 10,5 %, Tier 1 de 11,5 % et de fonds propres total de 12,6 % au 31 décembre 2014, le Groupe respecte largement les exigences xées qui sont respectivement de 4 %, 5,5 % et 8 % à cette date. Adéquation des f onds p ropres et anticipation des besoins en capital en section 5.2). Le Groupe s’est xé comme objectif de respecter dès à présent un ratio CET1 plein de 10 % et un ratio de fonds propres total de 12,5 % au plus tard en 2019. Ces exigences réglementaires vont être augmentées jusqu’en 2019 avec la diminution progressive des dispositions transitoires (voir la partie Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE L’essentiel des risques du Groupe relève du risque de crédit, le risque de marché étant limité à 3 % des actifs pondérés du Groupe au 31 décembre 2014. ➤ GRAPHIQUE N° 1 : ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE(*) Les actifs pondérés sont présentés dans ce chapitre conformément à la réglementation Bâle 3 en pleine application, c’est-à-dire sans prise en L’impact de ces dispositions transitoires s’élève à - 5,4 milliards d’euros au 31 décembre 2014 (soit - 0,9 % par rapport à la pleine application), et correspond aux plus-values latentes qui ne sont pas reprises dans la valeur d’exposition au risque de participations en actions puisqu’elles sont exclues des fonds propres de base de catégorie 1 (cf. en section 5.2 Tableau n° 9 Actifs pondérés - dispositions transitoires). RISQUES PRINCIPAUX ET ÉMERGENTS DE L’ANNÉE L’identi cation et le suivi des risques principaux et émergents font partie intégrante de l’approche de la gestion des risques par BNP Paribas. Un risque principal est dé ni comme un risque qui peut : ■ avoir, dans une branche d’activité ou une zone d’activité, un impact signi catif sur les résultats nanciers, la réputation ou la pérennité Un risque émergent est dé ni comme un risque dont l’occurrence est très incertaine mais est susceptible de devenir réelle à long terme (probablement au-delà d’un an) et qui pourrait avoir un impact signi catif sur la stratégie commerciale s’il se produisait. Ces risques sont identi és, analysés et gérés par Group Risk Management (GRM) dans un cadre structuré, par le biais de plusieurs Comités, actions ■ suivi étroit du contexte macroéconomique et financier avec pour objectifs de les hiérarchiser en fonction du contexte économique et des conséquences pour les portefeuilles du Groupe, et d’élaborer des scénarios adverses. Dans le cadre de ce suivi, un tableau de bord est présenté chaque trimestre par les responsables de GRM à la Direction Générale ainsi qu’au Comité de contrôle interne, des risques et de la ■ analyse et suivi des changements réglementaires et de leurs conséquences sur la gestion de ses fonds propres et de la liquidité, ainsi que sur les activités du Groupe ; ■ suivi régulier du pro l de risque selon les directives/seuils validés par ■ politiques transversales portant sur les concentrations, la responsabilité sociale de l’entreprise, etc. ; ■ décisions concernant le portefeuille prises par le Comité des risques, le Comité des risques de marché (Capital Markets Risk ■ décisions clés prises par les Comités sur les transactions spéci ques ■ propositions pour de nouvelles activités ou de nouveaux produits ; ■ examen, par les Risk Policy Committees, du portefeuille/des activités axé sur les thématiques sélectionnées par la Direction du Groupe via le Comité des risques pour l’année à venir. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les principaux risques actuels auxquels le Groupe est exposé sont présentés ci-dessous, avec les catégories suivantes : ■ risques liés à l’environnement macroéconomique et de marché ; ■ risques liés à la réglementation. L’environnement macroéconomique et de marché affecte les résultats de la Banque. Compte tenu de la nature de son activité, la Banque est particulièrement sensible aux conditions macroéconomiques et de marché en Europe, qui ont connu des perturbations au cours des En 2014, l’économie mondiale a lentement poursuivi son redressement mais certaines incertitudes demeurent, en particulier en Europe où la performance économique a été plus faible que les prévisions au second semestre 2014. Les prévisions économiques du FMI et de l’OCDE (1) pour l’année 2015 prévoient la poursuite d’une croissance modérée pour les économies développées mais avec des divergences entre les pays, y compris dans la zone euro, où les prévisions de croissance restent faibles dans certains pays (notamment en France et en Italie). Les prévisions sont similaires pour les marchés émergents (à savoir, une croissance modérée avec des zones de fragilité). Les risques de court terme pesant sur la croissance économique soulignés par le FMI incluent des tensions géopolitiques plus importantes et une volatilité accrue des marchés nanciers ; les risques de moyen terme soulignés incluent quant à eux une croissance faible ou une stagnation dans les pays développés. Dans la zone euro, le risque dé ationniste, toujours présent, a néanmoins été réduit par l’annonce de mesures non conventionnelles de la BCE. La législation et les réglementations applicables aux institutions nancières qui ont un impact sur la Banque connaissent une évolution signi cative. Les mesures adoptées récemment ou qui sont (ou dont les mesures d’application sont) encore en projet, qui ont, ou sont susceptibles d’avoir un impact sur la Banque, comprennent notamment l’ordonnance du 27 juin 2013 relative aux établissements de crédit et aux sociétés de nancement, la loi bancaire du 26 juillet 2013 et ses décrets et arrêtés d’application, l’ordonnance du 20 février 2014, la Directive et le Règlement du 26 juin 2013 sur les fonds propres réglementaires dits « CRD4/CRR » (et leurs actes délégués et actes d’exécution, et normes techniques de réglementation et d’exécution élaborées par l’ABE), la désignation de la Banque en tant qu’institution nancière d’importance systémique par le Conseil de s tabilité nancière , la consultation sur un standard international commun de capacité d’absorption des pertes (« total loss-absorbing capacity », TLAC) pour les établissements bancaires d’importance systémique, la consultation sur la réforme structurelle du secteur bancaire de l’Union européenne de 2013 et la proposition de Règlement du 29 janvier 2014 relatif à des mesures structurelles améliorant la résilience des établissements de crédit de l’UE, la proposition de Règlement du 18 septembre 2013 sur les indices de référence, la Directive et le Règlement du 16 avril 2014 sur les abus de marché, la Directive et le Règlement du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers, le Mécanisme européen de Surveillance Unique ainsi que l’ordonnance du 6 novembre 2014, la Directive du 16 avril 2014 relative aux systèmes de garantie des dépôts et ses actes délégués et actes d’exécution, la Directive du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le Redressement et la Résolution des Banques, le Mécanisme de Résolution Unique instituant le Conseil de Résolution Unique et le Fonds de Résolution Unique, le Règlement nal de la Réserve Fédérale des États-Unis imposant des règles prudentielles accrues pour les opérations américaines des banques étrangères de taille importante, la « Règle Volcker » sur l’encadrement des investissements ou des sponsorships dans les fonds spéculatifs et les fonds de capital investissement ainsi que des opérations pour comptes propres des banques américaines et étrangères, ainsi que le Règlement final concernant le maintien des risques crédit (« credit risk retention »). Pour une description plus détaillée, voir le facteur de risque « Des mesures législatives et réglementaires prises en réponse à la crise nancière mondiale pourraient affecter de manière substantielle la Banque ainsi que l’environnement nancier et économique dans lequel L’importante volatilité du prix des matières premières et de l’énergie, en particulier la récente forte baisse des prix du pétrole, qui est principalement due à des variations de l’offre et de la demande, à l’incertitude des marchés et à plusieurs autres facteurs qui ne dépendent pas de la Banque (notamment de réglementations publiques, du prix et de la disponibilité de carburants alternatifs, de conditions politiques, de sources d’approvisionnement étrangères pour ces matières premières, et de la conjoncture économique globale) est susceptible, en cas de persistance, d’impacter la stratégie commerciale de la Banque et constitue donc un risque émergent pour la Banque. (1) Voir notamment : International Monetary Fund. World Economic Outlook (WEO) Update, January 2015 : Gross Currents ; International Monetary Fund. 2014 ; International Monetary Fund. World Economic Outlook: Legacies, Clouds, Uncertainties. Washington (October 2014) ; OECD - Putting the Euro area on a road to recovery - C. Mann - 25 November 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Cette section résume les principaux facteurs de risque auxquels la Banque estime actuellement être exposée. Ils sont classés par catégorie : risques liés à l’environnement macro économique et de marché, risques liés à la réglementation, risques propres à la Banque, à sa stratégie, à sa gestion Des conditions macro économiques et de marché dif ciles ont eu et pourraient continuer à avoir un effet défavorable signi catif sur les conditions dans lesquelles évoluent les établissements nanciers et en conséquence sur la situation nancière, les résultats et le coût du risque Les métiers de la Banque, établissement financier d’envergure mondiale, sont très sensibles à l’évolution des marchés nanciers et à l’environnement économique en Europe, aux États-Unis et dans le reste du monde. Au cours des dernières années, la Banque a été confrontée et pourrait être confrontée à nouveau à des dégradations signi catives des conditions de marché et de l’environnement économique, qui pourraient résulter notamment de crises affectant la dette souveraine, les marchés de capitaux, le crédit ou la liquidité, de récessions régionales ou globales, de fortes fluctuations du prix des matières premières, des taux de change, des taux d’intérêt, de la volatilité des instruments nanciers dérivés, de l’in ation ou de la dé ation, de re structurations ou défauts, de dégradation de la notation des dettes de sociétés ou d’États, ou encore d’événements politiques et géopolitiques défavorables (tels que des catastrophes naturelles, pandémies, tensions géopolitiques, actes terroristes, troubles sociaux ou con its armés). De telles perturbations, qui peuvent intervenir soudainement et dont les effets peuvent ne pas pouvoir être entièrement couverts, pourraient affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles évoluent les établissements nanciers et avoir un effet défavorable signi catif sur la situation nancière, les résultats et le coût du risque de la Banque. En 2015, il est probable que les conditions macro économiques soient affectées par plusieurs risques spéci ques, notamment des tensions géopolitiques et la volatilité des marchés nanciers dans un contexte de croissance faible dans la zone euro. Les mesures prises, ou qui pourraient être prises, par les banques centrales pour stimuler la croissance et éviter la dé ation, y compris les mesures d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) annoncées par la Banque Centrale Européenne le 22 janvier 2015, pourraient avoir un effet négatif sur l’industrie bancaire en introduisant potentiellement des pressions sur les marges, sans pour autant se traduire par une croissance du volume des prêts. Par ailleurs, une résurgence d’une crise de la dette souveraine en Europe, et notamment en Grèce à la suite des élections de n janvier 2015, ne peut être écartée. Les marchés européens ont connu ces dernières années des perturbations importantes liées aux incertitudes pesant sur la capacité de certains pays de la zone euro à re nancer leur dette. Ces perturbations ont contribué pendant certaines périodes de ces dernières années à la contraction des marchés du crédit, à l’augmentation de la volatilité du taux de change de l’e uro contre les autres devises signi catives, et ont affecté les indices des marchés d’actions et créé de l’incertitude sur les perspectives économiques de certains États de l’Union européenne ainsi que sur la qualité des prêts bancaires aux emprunteurs souverains de ces États. La Banque détient et peut à l’avenir être amenée à détenir d’importants portefeuilles de titres de dette émis par certains des États les plus touchés par la crise de ces dernières années et a consenti des crédits et pourrait à l’avenir consentir des crédits, de montants signi catifs, à des emprunteurs de ces États. Par ailleurs, la Banque intervient sur le marché interbancaire, ce qui l’expose indirectement aux risques liés à la dette souveraine détenue par d’autres institutions nancières. De manière plus générale, la crise de la dette souveraine a indirectement affecté et pourrait dans le futur affecter à nouveau, les marchés nanciers, l’économie européenne et mondiale et de manière plus générale l’environnement dans lequel évolue la Banque. Si les conditions économiques en Europe ou ailleurs dans le monde se détérioraient, à la suite notamment d’une résurgence de la crise de la dette souveraine (tel un défaut au titre d’une dette souveraine ou la sortie d’un pays de la zone euro), la Banque pourrait être contrainte de constater des provisions sur ses titres de dettes souveraines ou des pertes à la suite de cessions de ces titres. Les perturbations politiques et nancières consécutives à une telle aggravation pourraient par ailleurs affecter défavorablement la solvabilité des clients et des contreparties nancières de la Banque, les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt, les taux de change et les indices boursiers, ainsi que la liquidité de la Banque et sa capacité à se nancer dans des conditions acceptables. L’accès de la Banque au nancement et les coûts de ce nancement pourraient être affectés de manière défavorable en cas de résurgence de la crise de la dette souveraine, de détérioration des conditions économiques, de dégradation de notation, d’accroissement des spreads de crédit des États ou d’autres facteurs. La crise de la dette souveraine qui a affecté les États de l’Union européenne au cours des dernières années ainsi que l’environnement macroéconomique global ont conduit de façon ponctuelle à une restriction de l’accès au nancement des banques européennes et une dégradation des conditions de ce financement, en raison de plusieurs facteurs, notamment : l’augmentation signi cative du risque de crédit perçu des banques, liée en particulier à leur exposition à la dette souveraine ; la dégradation de la notation affectant certains États et établissements nanciers ; et la spéculation sur les marchés de la dette. De nombreuses banques européennes, y compris la Banque, ont dû ponctuellement faire face à un accès plus dif cile aux marchés obligataires pour investisseurs institutionnels et au marché interbancaire, ainsi qu’à une augmentation générale de leur coût de nancement. En conséquence, le recours par les établissements nanciers aux facilités et lignes de liquidité de la Banque centrale européenne a ponctuellement augmenté de manière significative. Si les conditions défavorables du marché de la dette venaient à réapparaître à la suite d’une stagnation durable du taux de croissance, de la dé ation, d’une résurgence de la crise de la dette et d’une propagation de la crise à la sphère économique dans son ensemble, ou pour des raisons liées à l’industrie nancière en général ou à la Banque en particulier, l’effet sur la liquidité du secteur nancier européen en général et sur la Banque en particulier, pourrait être signi cativement défavorable et avoir un impact négatif sur les résultats opérationnels de la Banque ainsi que sur sa situation nancière. Le coût de nancement de la Banque peut être également affecté par la notation de la France ou la notation de la dette à long terme de la Banque, qui ont toutes les deux été dégradées au cours de ces dernières années. De nouvelles dégradations de la notation de la France ou de la Banque pourraient augmenter le coût de nancement de la Banque. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Pour la Banque, le coût de financement de long terme non garanti auprès d’investisseurs de marché est également directement lié à ses spreads de crédit, qui à leur tour dépendent dans une certaine mesure de ses notations de crédit. Un accroissement des spreads de crédit peut signi cativement augmenter le coût de nancement de la Banque. Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont aussi in uencés par la perception que le marché a de la solvabilité de la Banque. Toute variation signi cative des taux d’intérêt est susceptible de peser sur les revenus ou la rentabilité de la Banque. Le montant des revenus nets d’intérêts encaissés par la Banque sur une période donnée in ue de manière signi cative sur les revenus et la rentabilité de cette période. Les taux d’intérêt sont affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Banque n’a aucune emprise, tels que le niveau de l’in ation et les politiques monétaires des États et certaines décisions concernant des taux réglementés (par exemple Livret A ou Plan d’Épargne Logement en France). L’évolution des taux d’intérêt du marché peut affecter différemment les taux d’intérêt appliqués aux actifs porteurs d’intérêt et les taux d’intérêt payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux peut diminuer les revenus nets d’intérêts des activités de prêt. En outre, une augmentation des taux d’intérêt sur les nancements à court terme de la Banque et le non- adossement des échéances sont susceptibles de peser sur sa rentabilité. La solidité financière et le comportement des autres institutions nancières et acteurs du marché pourraient avoir un effet défavorable La capacité de la Banque à effectuer des opérations de nancement ou d’investissement ou à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être affectée par la solidité nancière des autres institutions nancières et acteurs du marché. Les établissements nanciers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de négoce , de compensation, de contrepartie et de nancement. Par conséquent, la défaillance d’un ou plusieurs établissements nanciers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements nanciers ou l’industrie nancière de manière plus générale, ont pu conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir conduire à des pertes ou défaillances supplémentaires. La Banque est exposée, de manière directe et indirecte, à de nombreuses contreparties nancières telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des fonds communs de placement, des fonds alternatifs, ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquels elle conclut de manière habituelle des transactions. Un grand nombre de ces transactions exposent la Banque à un risque d’insolvabilité si un ensemble de contreparties ou de clients de la Banque venait à manquer à ses engagements. Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par la Banque ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition de la Banque au titre des prêts ou produits dérivés en défaut. En outre, les fraudes ou malversations commises par les acteurs du secteur nancier peuvent avoir un effet signi catif défavorable sur les institutions nancières en raison notamment des interconnexions entre les institutions opérant sur les marchés nanciers. La fraude commise par Bernard Madoff révélée en 2008, qui a conduit un certain nombre d’institutions nancières, dont la Banque, à annoncer des pertes ou des expositions signi catives, en est un exemple. Des pertes supplémentaires potentiellement signi catives pourraient être constatées dans le cadre de contentieux divers, des actions intentées dans le cadre de la liquidation de Bernard Madoff Investment Services (BMIS), dont plusieurs sont en cours à l’encontre de la Banque, ou d’autres actions potentielles ayant trait aux investissements réalisés directement ou indirectement par des contreparties ou clients dans BMIS ou d’autres entités contrôlées par Bernard Madoff, ou à la réception de produits d’investissements de BMIS. Les pertes pouvant résulter des risques susmentionnés pourraient peser de manière signi cative sur les résultats de la Banque. Les uctuations de marché et la volatilité exposent la Banque au risque de pertes substantielles dans le cadre de ses activités de marchés et À des ns de négoce ou d’investissement, la Banque prend des positions sur les marchés de dette, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des actions non cotées, des actifs immobiliers et d’autres types d’actifs, notamment via des contrats de produits dérivés. Une volatilité extrême de ces marchés, c’est-à-dire l’amplitude des variations de prix sur une période et un marché donnés, indépendamment du niveau de ce marché, pourrait avoir une incidence défavorable sur ces positions comme cela s’est produit au plus fort de la crise nancière des années 2008-2009. La volatilité, si elle s’avérait insuf sante ou excessive par rapport aux anticipations de la Banque, pourrait également engendrer des pertes sur de nombreux autres produits utilisés par la Banque, tels que les swaps, les contrats à terme, les options et les produits structurés. Dans la mesure où la Banque détiendrait des actifs, ou des positions nettes acheteuses, sur l’un de ces marchés, tout repli de celui-ci pourrait occasionner des pertes liées à la dépréciation de ces positions. À l’inverse, si la Banque avait vendu des actifs à découvert ou détenait des positions nettes vendeuses sur l’un de ces marchés, tout rebond de celui-ci pourrait, malgré les limites de risque et les systèmes de contrôle existants, exposer la Banque à des pertes potentiellement très importantes dans la mesure où elle devra couvrir ses positions à découvert dans un marché haussier. De manière occasionnelle, la Banque pourrait constituer une position acheteuse sur un actif et une position vendeuse sur un autre actif, pour couvrir des opérations avec la clientèle et/ou dans l’espoir de tirer avantage de la variation de la valeur relative de ces actifs. Si toutefois ces valeurs relatives évoluaient dans un sens ou d’une manière contraire aux anticipations de la Banque, ou de telle manière que la Banque ne soit pas couverte, cette stratégie pourrait exposer la Banque à des pertes. Dans la mesure où elles seraient substantielles, ces pertes pourraient obérer les résultats et la situation nancière de la Banque. Les revenus tirés des activités de courtage et des activités générant des commissions sont potentiellement vulnérables à une baisse des Les conditions économiques et nancières affectent le nombre et la taille d’opérations de marché de capitaux dans lesquelles la Banque intervient comme garant ou conseil nancier ou au titre d’autres services de nancement et d’investissement. Les revenus de la Banque, basés notamment sur les frais de transaction rémunérant ces services, sont directement liés au nombre et à la taille des opérations dans le cadre desquelles la Banque intervient, et sont donc susceptibles d’être affectés de manière signi cative en conséquence de tendances économiques ou nancières défavorables à ses clients et aux activités de nancement et d’investissement. Par ailleurs, les commissions de gestion que la Banque facture à ses clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des rachats, réduirait les revenus afférents aux activités de gestion d’actifs, de dérivés d’actions et de Banque Privée. Indépendamment de l’évolution du marché, toute sous-performance des organismes de placement collectif de la Banque peut avoir pour Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES conséquence une accélération des rachats et une diminution des souscriptions avec, en corollaire, une contraction des revenus afférents Lors des replis des marchés nanciers intervenus au cours des dernières années (et plus particulièrement sur la période 2008/2009), la Banque a été confrontée à ce type de situation, ce qui a eu pour conséquence une baisse de revenus dans les secteurs d’activité concernés. La Banque pourrait être confrontée à des situations similaires lors de futurs ralentissements des marchés nanciers qui peuvent survenir brutalement Une baisse prolongée des marchés peut réduire la liquidité et rendre plus dif cile la cession d’actifs. Une telle situation pourrait engendrer Dans certains des métiers de la Banque, des uctuations prolongées des marchés, en particulier une baisse prolongée du prix des actifs, pourraient peser sur le niveau d’activité ou réduire la liquidité sur le marché concerné. Cette situation exposerait la Banque à des pertes signi catives si celle-ci n’est pas en mesure de solder rapidement ses positions éventuellement perdantes. Cela est particulièrement vrai des actifs qui sont intrinsèquement peu liquides. Certains actifs qui ne sont pas négociés sur une Bourse de valeurs ou sur un marché réglementé, tels que certains produits dérivés négociés entre institutions nancières, sont généralement valorisés à l’aide de modèles plutôt que sur la base de cours de marché. Compte tenu de la dif culté de suivre l’évolution du prix de ces actifs, la Banque pourrait subir des pertes signi catives Des mesures législatives et réglementaires prises en réponse à la crise nancière mondiale pourraient affecter de manière substantielle la Banque ainsi que l’environnement nancier et économique dans lequel Des mesures législatives ou réglementaires sont entrées en vigueur ou ont été proposées récemment, notamment en France, en Europe et aux États-Unis, en vue d’introduire un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement nancier. Ces nouvelles mesures ont entraîné une mutation substantielle de l’environnement dans lequel la Banque et d’autres institutions nancières évoluent. Parmi les nouvelles mesures qui ont été ou pourraient être adoptées gurent : l’augmentation des ratios prudentiels de solvabilité et de liquidité (en particulier pour les grands groupes bancaires tels que la Banque), la taxation des opérations nancières, la limitation et l’imposition accrue des rémunérations de certains salariés au-delà de certains niveaux, des restrictions ou interdictions visant l’exercice par les banques commerciales de certaines activités considérées comme spéculatives qui devront être exercées au sein de liales dédiées (en particulier les opérations pour compte propre), l’interdiction ou des limitations visant certains types de produits nanciers ou d’activités, le renforcement des exigences de contrôle interne et de transparence quant à certaines activités, le renforcement des exigences en matière de règles de gouvernance et de bonne conduite, le renforcement des règles en matière d’abus de marché, l’introduction de nouvelles règles pour améliorer la transparence et l’ef cience des marchés nanciers et notamment réguler les transactions à haute fréquence, la régulation plus stricte de certains types de produits nanciers, notamment l’obligation de déclarer les opérations sur produits dérivés et de procéder à la compensation des produits dérivés de gré à gré et/ou de limiter les risques y afférents, ainsi que le renforcement des pouvoirs des autorités régulatrices et la création de nouvelles autorités. Un nombre signi catif de ces mesures a été adopté et est d’ores et déjà applicable à la Banque. Au cours des années 2013 et 2014, la France a modi é de manière significative le cadre législatif et réglementaire applicable aux établissements bancaires. La loi bancaire française du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires et ses décrets et arrêtés d’application ont précisé la séparation obligatoire des opérations de nancement de l’économie des opérations dites « spéculatives » qui devront désormais être exercées par des liales séparées du reste du Groupe et soumises à des exigences prudentielles et de se nancer de manière autonome à partir du 1er juillet 2015. Cette loi bancaire a également introduit un mécanisme de prévention et de résolution des crises bancaires désormais placé sous la supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (« ACPR ») dont les pouvoirs ont été étendus ; en cas de défaillance, la loi prévoit des mécanismes tels que le pouvoir d’imposer aux banques des changements structurels, l’émission de nouveaux titres, l’annulation de certains titres de capital ou de dette subordonnée ou la conversion de dette subordonnée en capital, l’intervention du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution. L’ordonnance du 20 février 2014 portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière nancière prévoit quant à elle notamment le renforcement des règles en matière de gouvernance au sein des établissements bancaires, un régime de sanctions renforcé et harmonisé au niveau européen, une extension du champ de la surveillance prudentielle avec notamment des exigences supplémentaires en matière de fonds propres, une harmonisation des règles relatives à l’agrément des établissements de crédit au sein de l’Union européenne, et une mise à jour des règles relatives à la surveillance consolidée et à l’échange d’informations. La transposition en droit français de la Directive sur le Redressement et la Résolution des Banques du 15 mai 2014 (« DRRB »), prévue dans le courant de l’année 2015, donnera lieu à une modi cation du régime français de résolution et à un renforcement des pouvoirs de prévention et de résolution des crises bancaires visant à faire en sorte que les pertes soient supportées en priorité par les créanciers et actionnaires des banques (mécanismes Au niveau européen, plusieurs dispositions de la Directive et du Règlement sur les fonds propres réglementaires dits « CRD4/CRR » du 26 juin 2013 sont devenues applicables au 1er janvier 2014. De nombreux actes délégués et actes d’exécution prévus par la Directive et le Règlement CRD4/CRR ont, à ce titre, été adoptés en 2014. Les exigences en matières de ratios prudentiels de l’Autorité Bancaire Européenne et la désignation de la Banque comme une institution nancière d’importance systémique par le Conseil de s tabilité nancière ont accru les exigences en matière de fonds propres réglementaires de la Banque et pourraient avoir pour effet de restreindre sa capacité à octroyer des crédits ou à détenir des actifs notamment de maturité longue. En 2011-2012, la Banque a mis en œuvre un plan d’adaptation visant à se conformer à ces exigences, notamment la réduction de son bilan et le renforcement de ses fonds propres réglementaires. En outre, en novembre 2014, le Conseil de s tabilité nancière a lancé une consultation sur un standard international commun de capacité d’absorption des pertes (total loss-absorbing capacity, TLAC) pour les établissements bancaires d’importance systémique. La mise en conformité et le respect de nouvelles réglementations de ce type qui pourraient être adoptées à l’avenir, pourraient amener la Banque à prendre des mesures supplémentaires (y compris de nouvelles émissions de dette) qui pourraient peser sur sa rentabilité et avoir un effet défavorable sur sa situation nancière et ses résultats. Par ailleurs, la proposition de Règlement du Parlement Européen et du Conseil du 29 janvier 2014 relatif à des mesures structurelles améliorant la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES résilience des établissements de crédit de l’UE prévoit notamment l’interdiction pour certaines grandes banques de l’Union européenne de réaliser certaines opérations de négociation pour compte propre ainsi que la lialisation de certaines activités de négociation à haut risque. de la Banque . En n, la Directive du 16 avril 2014 relative aux systèmes de garantie des dépôts renforçant la protection des dépôts des citoyens en cas de faillite bancaire a été adoptée par le Parlement Européen le Concernant « l’union bancaire » européenne, l’Union européenne a adopté en octobre 2013 un Mécanisme de Surveillance Unique (« MSU ») placé sous le contrôle de la Banque Centrale Européenne. Ainsi, depuis novembre 2014 et l’ordonnance du 6 novembre 2014 portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au mécanisme de surveillance unique des établissements de crédit, la Banque, ainsi que les autres institutions de taille signi cative de la zone euro, sont désormais placées sous la supervision directe de la Banque Centrale Européenne. Il n’est pas encore possible d’évaluer l’éventuel impact de ces mesures sur la Banque, et le cas échéant, son étendue. Cependant, l’incertitude sur l’application d’un certain nombre de mesures par la Banque Centrale Européenne et la mise en œuvre de mesures supplémentaires peut engendrer des incertitudes et un risque de non-conformité et de manière générale, les coûts engendrés par la mise en place du MSU pourrait avoir un impact négatif sur les résultats opérationnels de la Banque ainsi que sur sa situation nancière. Par ailleurs, dans le cadre des nouvelles prérogatives de régulateur conférées à la Banque Centrale Européenne, cette dernière a mené une revue des bilans et a réalisé des tests de résistance des principales banques européennes, dont la Banque. Les résultats de cette revue ont été publiés en octobre 2014 ; même si la Banque a réussi ces tests et que la solidité de son bilan et la qualité de ses actifs ont été con rmés, il est possible que les revues à venir de la Banque Centrale Européenne, notamment lors de prochaines séries de stress tests, donnent lieu à des recommandations ou des actions correctives concernant la Banque . Outre le MSU, le Parlement Européen a adopté, le 15 avril 2014, la DRRB qui renforce les pouvoirs de prévention et de résolution des crises bancaires a n que les pertes soient supportées en priorité par les créanciers et actionnaires des banques et prévoit la mise en place de fonds nationaux de résolution, du 1er janvier 2015 au 1er janvier 2016. Le 14 juillet 2014, le Conseil de l’Union européenne a adopté un règlement instaurant le Mécanisme de Résolution Unique (« MRU ») qui institue le Conseil de Résolution Unique (« CRU ») en tant qu’autorité de mise en œuvre du Mécanisme de Résolution Unique et le Fonds de Résolution Unique (« FRU ») nancé par les banques à l’échelle nationale. Le MRU sera applicable à compter du 1er janvier 2016. Conformément au MRU, le 8 octobre 2014, la Commission européenne a adopté le Règlement délégué sur le système provisoire d’acomptes sur les contributions visant à couvrir les dépenses administratives du Conseil de Résolution Unique au cours de la période provisoire. Le 19 décembre 2014, le Conseil de l’Union européenne a adopté la proposition de Règlement d’exécution du Conseil xant les contributions des banques au Fonds de Résolution Unique prévoyant des contributions annuelles au FRU effectuées par les banques et calculées proportionnellement au montant de leurs passifs, hors fonds propres et dépôts couverts, et adaptées en fonction de leurs pro ls de risque. Après le 1er janvier 2016, le FRU remplacera les fonds nationaux de résolution mis en place en application de la DRRB. En conséquence, la contribution de la Banque au FRU sera signi cative et aboutira à une augmentation des frais et par conséquent aura un impact négatif sur les résultats opérationnels Aux États-Unis, la réglementation bancaire a été substantiellement modifiée et étendue à la suite de la crise financière, en particulier récemment. Ainsi, le 22 octobre 2014, le règlement nal concernant la rétention du risque de crédit (« nal US credit risk retention rule ») a été adopté ce qui obligera, les sponsors de titres adossés à des actifs (« assets backed securities », ABS ) à conserver au moins 5 % du risque crédit des actifs constituant le collatéral des titres émis. Par ailleurs, le règlement nal de la Réserve Fédérale des États-Unis imposant des règles prudentielles accrues pour les opérations américaines des banques étrangères de taille importante imposera à la Banque la création avant le 1er j uillet 2016 d’une nouvelle société holding intermédiaire regroupant les liales de la Banque aux États-Unis qui devra respecter des exigences de fonds propres en fonction des risques et du levier, des exigences de liquidité, des exigences résultant des tests de résistance réglementaires, et des exigences en matière d’évaluation des besoins de fonds propres ainsi que d’autres éléments prudentiels, sur base individuelle. En n, la « Règle Volcker », adoptée par les autorités de régulation américaines en décembre 2013, restreint la possibilité des entités bancaires américaines et étrangères de conduire des opérations pour compte propre ainsi que des investissements dans le capital investissement (private equity) et les hedge funds. À ce jour, il est prévu que les banques se conforment aux exigences de la Règle Volcker avant le 21 juillet 2015 mais la Réserve Fédérale des États-Unis a indiqué que pour les investissements réalisés en capital investissement ou dans les hedge funds avant 2014, la date butoir de mise en conformité serait reportée au 21 juillet 2017. Certaines mesures législatives et réglementaires sont encore au stade de proposition ou sont encore en cours de discussion. Une fois adoptées au niveau européen, le cas échéant, ces mesures devront dans certains cas faire l’objet de mesures de mise en œuvre et être adaptées au cadre législatif et/ou réglementaire de chaque État par les législateurs et régulateurs nationaux. En conséquence, il est impossible de prévoir précisément quelles mesures additionnelles seront adoptées, quel sera leur contenu exact et quel impact elles auront sur la Banque. Toutes ces mesures, qu’elles soient déjà adoptées ou en cours d’adoption, pourraient réduire la capacité de la Banque à allouer et affecter ses ressources de capital et de nancement, limiter sa capacité à diversi er les risques, et augmenter le coût du nancement, ce qui pourrait de ce fait avoir un effet défavorable sur les opérations, la situation nancière et les résultats de la Banque. En sus des effets mentionnés ci-dessus, certaines mesures pourraient, selon la nature et l’étendue des dispositions qui seront nalement adoptées, affecter la capacité de la Banque à exercer certaines activités, imposer des limitations à l’exercice de certaines activités, affecter sa capacité à attirer ou à retenir des talents (plus particulièrement dans ses activités de banque d’investissement et de financement notamment en raison des mesures législatives et réglementaires adoptées ou en cours d’adoption relatives à l’encadrement des rémunérations dans l’industrie bancaire) et affecter de manière plus générale sa compétitivité et sa rentabilité, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation nancière et ses résultats. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La Banque est soumise à une réglementation importante et uctuante dans les juridictions où elle exerce ses activités. La Banque est exposée à des changements législatifs ou réglementaires dans l’ensemble des pays dans lesquels elle exerce ses activités, ■ les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques centrales et des autorités de régulation ; ■ l’évolution générale des politiques gouvernementales ou réglementaires susceptibles d’in uer sensiblement sur les décisions des investisseurs en particulier sur les marchés où le Groupe est présent ; ■ l’évolution générale des exigences réglementaires applicables au secteur nancier, notamment des règles prudentielles en matière de gouvernance, de rémunérations, d’adéquation des fonds propres et de liquidité et de restrictions des activités considérées comme ■ l’évolution générale des réglementations applicables aux valeurs mobilières, ainsi que les règles relatives à l’information nancière et ■ l’évolution de la législation scale ou des modalités de sa mise en ■ l’évolution des normes comptables ; ■ l’évolution des règles et procédures relatives au contrôle interne, à la gestion des risques et à la conformité ; ■ l’expropriation, la nationalisation, la con scation d’actifs et l’évolution de la législation relative au droit de propriété des étrangers. Ces changements, dont l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, pourraient avoir des conséquences signi catives pour la Banque, et avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, la Banque peut être exposée à des amendes signi catives et d’autres La Banque est exposée au risque de non-conformité, c’est-à-dire notamment à l’incapacité à respecter intégralement la législation, la réglementation, les codes de bonne conduite, les normes professionnelles ou les recommandations applicables au secteur nancier. L’adoption par différents pays d’exigences légales ou réglementaires, multiples et parfois divergentes, exacerbe ce risque. Outre le préjudice porté à sa réputation et l’éventuel déclenchement d’actions civiles (y compris les actions de groupe introduites en France en 2014), le non-respect de ces textes exposerait la Banque à des contentieux et des amendes et frais signi catifs (y compris des amendes et des frais qui excéderaient les montants provisionnés), à des avertissements des autorités, à des suspensions d’activité, voire dans des cas extrêmes, au retrait de l’agrément par les autorités. Ce risque est encore renforcé par l’accroissement constant du niveau de contrôle par les autorités compétentes. À cet égard, le 30 juin 2014, la Banque a conclu une série d’accords avec – et a été soumise à des décisions prises par – des agences gouvernementales fédérales américaines et de l’État de New York ainsi que différentes autorités de supervision, parmi lesquelles le US Department of Justice, le District Attorney du comté de New York, le US Attorney’s Of ce pour le district sud de New York, le Conseil des Gouverneurs de la Réserve fédérale américaine, l’Of ce of Foreign Assets Control du Département du Trésor américain et le Département des Services nanciers de l’État de New York, et ce, a n de mettre un terme aux enquêtes menées pour avoir enfreint des lois et réglementations des États-Unis relatives à des sanctions économiques. Les amendes et pénalités imposées à la Banque dans le cadre de ce règlement global, incluent notamment le paiement d’une amende s’élevant au total à 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros), la reconnaissance de responsabilité (guilty plea) de BNP Paribas SA, la société mère du Groupe BNP Paribas, pour avoir enfreint la loi pénale fédérale (« conspiracy to violate the Trading with the Enemy Act and the International Emergency Economic Powers Act ») et la loi pénale de l’État de New York (« conspiracy and falsifying business records »), ainsi que la suspension, pour la succursale de New York de BNP Paribas, (a) de certaines opérations directes de compensation en dollars US pour une période d’un an (2015), portant principalement sur le périmètre de l’activité de nancement du négoce international de matières premières, pour la partie pétrole et gaz, dans certaines implantations, et (b) de l’activité de compensation en dollars exercée en tant que banque correspondante pour des banques tierces à New York et Londres pour une période de deux ans. À la suite de ces accords, l a Banque continue de faire l’objet d’un contrôle accru par les autorités de tutelle, (y compris par le biais de la présence au sein de la Banque d’un consultant indépendant), qui surveillent le respect par la Banque des mesures correctives décidées en accord avec elles. La Banque a par ailleurs reçu des demandes de renseignements de la part de certaines autorités de régulation dans le monde qui enquêtent actuellement sur le marché des changes. La Banque coopère à ces enquêtes, y compris en conduisant une enquête interne sur les opérations de change. Une action collective (consolidated putative class action) devant l’United States District Court du district sud de New York, relative à la présumée manipulation des taux de change, a été engagée à l’encontre de la Banque sur le fondement des dispositions du droit de la concurrence américain. Bien que certaines autorités aient indiqué avoir terminé leur enquête en ce qui concerne la Banque sans prendre de mesures à son encontre, il est trop tôt pour préjuger de l’issue de ces affaires, notamment des éventuelles amendes in igées par les autorités gouvernementales ou encore du montant des dommages-intérêts pouvant résulter des litiges. À cet égard, un certain nombre d’autres institutions nancières sont également actuellement sous le coup d’enquêtes et certaines d’entre elles ont conclu des transactions avec des autorités en 2014. Par conséquent, ces enquêtes et contentieux peuvent exposer la Banque à des dommages-intérêts et des coûts substantiels liés à sa défense, en plus d’éventuelles sanctions pénales et civiles, et pourraient donc avoir un effet négatif signi catif sur les résultats d’exploitation de la Banque, sa situation nancière ou sa réputation. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La Banque pourrait connaître des dif cultés relatives à l’intégration des sociétés acquises et pourrait ne pas réaliser les béné ces attendus À SA STRATÉGIE, À SA GESTION Risques liés à la mise en œuvre du P lan S tratégique de la Banque. La Banque a communiqué un certain nombre d’objectifs stratégiques, notamment dans un plan pour la période 2014-2016 présenté en mars 2014 (le « Plan Stratégique »). Le Plan Stratégique prévoit un certain nombre d’initiatives, notamment la simpli cation de l’organisation de la Banque et des opérations, la poursuite de l’amélioration de l’ef cacité opérationnelle, l’adaptation de certaines activités à leur environnement économique et réglementaire et la mise en œuvre réussie d’initiatives Le Plan Stratégique inclut également un certain nombre d’objectifs financiers dont, entre autres, des objectifs relatifs au produit net bancaire, aux frais de gestion, aux résultats et aux ratios de solvabilité. Ces objectifs nanciers ont été initialement préparés pour les besoins de la plani cation interne et de l’allocation des ressources et sont fondés sur plusieurs hypothèses relatives à l’activité et aux conditions économiques. La Banque a donné un certain nombre d’informations relatives au déroulement du plan le 5 février 2015. Les résultats réalisés de la Banque sont susceptibles de différer signi cativement de ces objectifs pour diverses raisons, y compris en cas de réalisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits La Banque procède régulièrement à des acquisitions de sociétés. L’intégration opérationnelle d’activités acquises est un processus long et complexe. Une intégration réussie ainsi que la réalisation de synergies nécessitent, entre autres, une coordination satisfaisante des efforts du développement de l’activité et du marketing, le maintien du personnel de direction clé, des politiques d’embauche et de formation ef caces ainsi que l’adaptation des systèmes d’information et des systèmes informatiques. Toute dif culté rencontrée au cours du processus de regroupement des activités est susceptible d’engendrer une augmentation des coûts d’intégration ainsi que des économies ou béné ces plus faibles qu’anticipés. De ce fait, il ne peut y avoir de garantie quant à l’étendue des synergies réalisées ni quant à leur date de réalisation. De plus, le processus d’intégration des activités opérationnelles existantes de la Banque avec les activités opérationnelles acquises pourrait perturber les activités d’une ou plusieurs de leurs branches et détourner l’attention de la Direction sur d’autres aspects des activités opérationnelles de la Banque, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les activités et résultats de la Banque. Par ailleurs, dans certains cas, des litiges relatifs aux opérations de croissance externe peuvent avoir un impact défavorable sur les processus d’intégration ou avoir d’autres conséquences adverses, notamment sur le plan nancier. Bien que la Banque procède généralement à une analyse approfondie des sociétés qu’elle envisage d’acquérir, il n’est souvent pas possible de conduire un examen exhaustif de celles-ci. La Banque peut voir augmenter son exposition aux actifs de mauvaise qualité et encourir un coût du risque plus élevé à la suite de ses opérations de croissance externe, en particulier dans les cas où elle n’a pas pu mener un exercice de due Une intensi cation de la concurrence, par des acteurs bancaires et non bancaires, pourrait peser sur ses revenus et sa rentabilité. Les principaux pôles d’activité de la Banque sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où elle est solidement implantée, notamment l’Europe et les États-Unis. La concurrence dans l’industrie bancaire pourrait s’intensi er du fait du mouvement de concentration des services nanciers, qui s’est accéléré pendant la crise nancière récente ou du fait de l’entrée de nouveaux acteurs dans le domaine des services de paiements et de nancement ou le développement du nancement participatif (crowdfunding) . En particulier, de nouveaux concurrents, soumis à une réglementation plus souple ou à des exigences moins fortes en matière de ratios prudentiels, et de ce fait plus compétitifs, pourraient faire leur entrée sur le marché (shadow banking). Si la Banque ne parvenait pas à préserver sa compétitivité en France ou sur ses autres grands marchés en proposant une palette de produits et de services attractive et rentable, elle pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants, ou subir des pertes dans toutes ou certaines de ses activités. Par ailleurs, tout ralentissement des économies de ses marchés principaux est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, avec à la clé une intensi cation de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité de la Banque et de ses concurrents. Il est également possible que la présence sur le marché mondial d’institutions nancières nationalisées ou d’institutions financières bénéficiant de garanties étatiques ou d’avantages similaires résultant de la crise nancière de 2008/2009 ou que l’application d’exigences renforcées aux établissements nanciers de taille signi cative ou d’importance systémique (notamment en matière de capital réglementaire et de limitations d’activité), engendrent des distorsions de concurrence préjudiciables aux intérêts des plus grandes institutions du secteur privé, telles que la Banque. Toute augmentation substantielle des provisions ou tout engagement insuffisamment provisionné peut peser sur les résultats et sur la situation nancière de la Banque. Dans le cadre de ses activités de prêt, la Banque constitue régulièrement des provisions pour créances douteuses, qui sont comptabilisées au compte de résultat à la rubrique coût du risque. Le niveau global des provisions de la Banque est établi en fonction de l’historique des pertes, du volume et du type de prêts consentis, des normes sectorielles, des arriérés de prêts, des conditions économiques et d’autres facteurs liés au taux de recouvrement de divers prêts. La Banque s’efforce de constituer des provisions adaptées. Pour autant, elle pourrait être amenée, à l’avenir, à augmenter de manière significative les provisions pour créances douteuses en réponse à une détérioration des conditions économiques ou à d’autres facteurs. L’augmentation signi cative des provisions pour créances douteuses, la modi cation substantielle du risque de pertes, tel qu’estimé, inhérent au portefeuille de prêts non douteux ou encore la réalisation de pertes supérieures aux montants spécifiquement provisionnés, seraient susceptibles de peser sur les résultats de la Banque et sur sa situation nancière. La Banque constitue également des provisions pour risques et charges qui incluent notamment les provisions pour litiges. Toute perte liée à un risque non encore provisionné ou dépassant le niveau de provisions déjà comptabilisé pourrait affecter défavorablement les résultats ou la situation nancière de la Banque. Malgré les politiques, procédures et méthodes de gestion du risque mises en œuvre, la Banque peut être exposée à des risques non identi és ou imprévus, susceptibles d’occasionner des pertes signi catives. La Banque a investi des ressources substantielles pour élaborer des politiques, procédures et méthodes de gestion du risque et entend poursuivre ses efforts en la matière. Pour autant, les techniques et stratégies utilisées ne permettent pas de garantir une diminution effective Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES du risque dans tous les environnements économiques et de marché. Ces techniques et stratégies pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que la Banque n’aurait pas préalablement identi és ou anticipés. La Banque pourrait avoir des dif cultés à évaluer la solvabilité de ses clients ou la valeur de ses actifs si, en raison des perturbations sur les marchés telles que celles qui ont prévalu ces dernières années, les modèles et les approches utilisés ne permettaient plus d’anticiper les comportements, les évaluations, les hypothèses et les estimations futures. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que la Banque utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quanti er son exposition au risque, la Banque procède ensuite à une analyse, généralement statistique, de ces observations. Les procédures utilisées par la Banque pour évaluer les pertes liées à son exposition au risque de crédit ou la valeur de certains actifs sont fondées sur des analyses complexes et subjectives qui reposent notamment sur des prévisions concernant les conditions économiques et l’impact de ces conditions sur la capacité de remboursement des emprunteurs et la valeur des actifs. En période de perturbation sur les marchés, de telles analyses pourraient aboutir à des estimations inexactes et en conséquence mettre en cause la abilité de ces procédures d’évaluation. Les outils et indicateurs utilisés pourraient livrer des conclusions erronées quant à la future exposition au risque, en raison notamment de facteurs que la Banque n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques, ou de la réalisation d’un événement considéré comme extrêmement improbable par les outils et les indicateurs. Cela diminuerait la capacité de la Banque à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies pourraient s’avérer nettement supérieures à la moyenne historique. Par ailleurs, les modèles quantitatifs de la Banque n’intègrent pas l’ensemble des risques. Certains risques font en effet l’objet d’une analyse plus qualitative qui pourrait s’avérer insuf sante et exposer ainsi la Banque à des pertes signi catives Les stratégies de couverture mises en place par la Banque n’écartent La Banque pourrait subir des pertes si l’un des instruments ou l’une des stratégies de couverture qu’elle utilise pour couvrir les différents types de risque auxquels elle est exposée s’avérait inopérant. Nombre de ces stratégies s’appuient sur l’observation du comportement passé des marchés et l’analyse des corrélations historiques. À titre d’exemple, si la Banque détient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Il se peut cependant que cette couverture soit partielle, que ces stratégies ne couvrent pas tous les risques futurs ou qu’elles ne permettent pas une diminution effective du risque dans toutes les con gurations de marché. Toute évolution inattendue du marché peut également diminuer l’efficacité de ces stratégies de couverture. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant de couvertures ineffectives sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats Tout préjudice porté à la réputation de la Banque pourrait nuire à sa Compte tenu du caractère hautement concurrentiel de l’industrie des services nanciers, la réputation de solidité nancière et d’intégrité de la Banque est capitale pour séduire et déliser ses clients. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services pourrait entacher la réputation de la Banque. De même, à mesure que ses portefeuilles de clientèle et d’activités s’élargissent, le fait que les procédures et les contrôles exhaustifs mis en œuvre pour prévenir les con its d’intérêt puissent s’avérer inopérants, ou être perçus comme tels, pourrait porter préjudice à la réputation de la Banque. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement inapproprié d’un employé, toute fraude ou malversation commise par des acteurs du secteur nancier auxquels la Banque est exposée, toute diminution, retraitement ou correction des résultats nanciers, ou toute action juridique ou réglementaire à l’issue potentiellement défavorable telle que la transaction récemment intervenue entre la Banque et les autorités américaines en raison de la violation des lois et règlements américains relatifs aux sanctions économiques. Ces risques de réputation sont aujourd’hui accrus du fait de l’utilisation croissante des réseaux sociaux par l’ensemble des acteurs de la sphère économique. Tout préjudice porté à la réputation de la Banque pourrait s’accompagner d’une perte d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation nancière. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques de la Banque peut provoquer des pertes signi catives d’informations relatives aux clients, nuire à la réputation de la Banque et provoquer des pertes Comme la plupart de ses concurrents, la Banque dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information. Cette dépendance s’accroît depuis la généralisation des services bancaires mobiles et de banque en ligne (telle qu’illustrée par le lancement d’Hello bank! en 2014), et le développement du cloud computing. Toute panne, interruption ou défaillance de la sécurité de ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de services et/ou de traitement des prêts. La Banque ne peut garantir que de telles pannes ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisent, qu’elles seront résolues de manière adéquate. Au cours des dernières années, un nombre croissant de sociétés ont fait l’objet d’intrusions ou de tentatives d’intrusion de leurs systèmes de sécurité informatique, parfois dans le cadre d’attaques complexes et hautement ciblées des réseaux informatiques. Les techniques mises en œuvre pour pirater, interrompre, dégrader la qualité des services fournis, dérober des données con dentielles ou saboter des systèmes informatiques se sont perfectionnées et sont en constante évolution, et il est souvent impossible de les identi er avant le lancement d’une attaque. La Banque pourrait donc ne pas être en mesure de se prémunir contre de telles techniques ou de mettre en place rapidement un système de contre-mesures approprié et ef cace. Toute panne ou interruption des services informatiques de la Banque et toute divulgation d’informations con dentielles des clients, contreparties ou salariés de la Banque (ou toutes autres personnes) qui pourrait en résulter, ou toute intrusion ou attaque contre ses systèmes et réseaux de communication, seraient susceptibles d’avoir un effet défavorable sur la réputation, les résultats et la situation nancière de la Banque. Des événements externes imprévus peuvent provoquer une interruption des activités de la Banque et entraîner des pertes substantielles ainsi Des événements imprévus tels que des troubles politiques et sociaux, une catastrophe naturelle sérieuse, une pandémie, des attentats, des con its armés, ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités de la Banque et entraîner des pertes substantielles qui ne pourraient pas nécessairement être couvertes par une police d’assurance. Ces pertes pourraient concerner des biens matériels, des actifs nanciers, des positions de marché ou des collaborateurs clés. De tels événements pourraient également engendrer une suspension des activités, temporaire ou de plus long terme, des coûts supplémentaires (liés notamment au déplacement du personnel concerné) et alourdir les charges de la Banque (en particulier les primes Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres 5.2 Gestion du capital et adéquation Le champ d’application du périmètre prudentiel tel qu’il est dé ni dans le Règlement (UE) n° 575/2013 relatif aux exigences de fonds propres est différent de celui du périmètre de consolidation comptable dont la composition relève de l’application des normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les notes annexes aux États nanciers consolidés sont établies sur le périmètre de consolidation comptable. Conformément à la réglementation, un périmètre prudentiel est dé ni par le Groupe BNP Paribas pour l’exercice de la surveillance sur base consolidée des ratios de fonds propres. Ce périmètre prudentiel est décrit dans la note annexe 8.k aux États nanciers consolidés. On notera en particulier que : ■ les sociétés d’assurance sont mises en équivalence dans le périmètre ■ les entités contrôlées conjointement sont consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre prudentiel ; ■ les opérations de cession d’actifs ou de risques sont appréciées au regard de la nature du transfert des risques qui en résulte ; ainsi les véhicules de titrisation sont exclus du périmètre prudentiel, dans la mesure où l’opération de titrisation concernée est jugée ef cace, c’est- à-dire apportant un transfert signi catif de risques. Les principes de consolidation comptable et le périmètre de consolidation sont décrits respectivement dans les notes annexes 1.b et 8.k relatives Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Prêts et créances sur les établissements de crédit ➤ TABLEAU N° 2 : PASSAGE DU BILAN COMPTABLE CONSOLIDÉ AU BILAN PRUDENTIEL Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente dont détentions directes de fonds propres d’entités du secteur nancier détenues à plus de 10 % dont détentions directes de fonds propres d’entités du secteur nancier détenues à moins de 10 % dont détentions directes de fonds propres d’entités du secteur nancier détenues à plus de 10 % dont détentions directes de fonds propres d’entités du secteur nancier détenues à moins de 10 % Prêts et créances sur la clientèle dont détentions directes de fonds propres d’entités du secteur nancier détenues à plus de 10 % Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 1 dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 2 Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 1 dont dettes admissibles aux fonds propres Tier 2 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Comptes de régularisation et actifs divers Participations dans les entreprises mises en équivalence (*) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10, IFRS 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Comptes de régularisation et passifs divers (*) Données retraitées par l’application des normes IFRS 10, IFRS 11 et de l’amendement à la norme IAS 32. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Des informations agrégées sur le montant des exigences de fonds propres des sous-groupes et liales signi catifs de BNP Paribas en contribution au Groupe sont présentées en annexe 3 du présent chapitre. Au regard du seuil retenu (actifs pondérés supérieurs au seuil de 3 % des actifs pondérés du Groupe), les sous-groupes suivants sont considérés comme « signi catifs » au 31 décembre 2014 : ■ Banca Nazionale del Lavoro (BNL) ; ■ BNP Paribas Personal Finance ; Les montants d’actifs pondérés publiés correspondent au périmètre sous-consolidé de ces six sous-groupes. À ce titre, les sous-groupes BGL BNP Paribas et TEB sont également inclus dans le sous-groupe Le Groupe BNP Paribas est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Accès à l’activité des établissements de crédit et surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement » et « Conglomérats nanciers ». Dans de nombreux pays où le Groupe opère, il est soumis, en outre, au respect de ratios particuliers selon des modalités contrôlées par les autorités de supervision compétentes. Il s’agit notamment de ratios de solvabilité, ou de ratios portant sur la division des risques, la liquidité ou Depuis le 1er janvier 2014, le Règlement (UE) n° 575/2013, instaurant les méthodes de calcul du ratio de solvabilité, a dé ni ce dernier comme le rapport entre le total des fonds propres prudentiels et la somme : ■ du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit et de contrepartie calculé en utilisant l’approche standard ou l’approche avancée de notations internes selon l’entité ou l’activité du Groupe ■ des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle du risque de marché, du risque d’ajustement de l’évaluation de crédit et du risque opérationnel, multipliées par un facteur égal à 12,5. Les fonds propres prudentiels sont répartis en trois catégories (les fonds propres de base de catégorie 1, les fonds propres additionnels de catégorie 1 et les fonds propres de catégorie 2), composés d’instruments de capital et de dettes, sur lesquels sont effectués des ajustements réglementaires. Ces éléments sont soumis aux dispositions transitoires. Fonds propres de base de catégorie 1 Les fonds propres de base de catégorie 1 sont déterminés sur la base : ■ des capitaux propres comptables du Groupe, retraités de l’anticipation d’une distribution de dividende et de l’application de limites à l’éligibilité des réserves minoritaires et des Titres Super Subordonnés ■ des ajustements réglementaires comprenant principalement la correction de valeur des actifs mesurés à la juste valeur et les déductions suivantes : les gains et pertes générés par la couverture de ux de trésorerie et par les changements de valeur des passifs propres, les gains et pertes latents sur expositions souveraines, les écarts d’acquisition et autres actifs incorporels, les impôts différés nets actifs résultant de dé cits reportables, les pertes attendues sur les expositions sur actions et la part des pertes attendues sur les encours de crédit traités selon l’approche avancée de notations internes non couverte par des provisions et autres ajustements de valeur. Fonds propres additionnels de catégorie 1 Les fonds propres additionnels de catégorie 1 sont composés de dettes subordonnées perpétuelles, ainsi que de réserves minoritaires non éligibles dans les fonds propres de base dans leur limite d’éligibilité Les fonds propres de catégorie 2 sont composés de dettes subordonnées ne comportant pas d’incitation de rachat, ainsi que de réserves minoritaires non éligibles dans les fonds propres de catégorie 1 dans leur limite d’éligibilité. Une décote prudentielle est appliquée aux dettes subordonnées de maturité résiduelle inférieure à 5 ans. Les éléments constitutifs de fonds propres de catégorie 2 dans des entités nancières signi catives sont déduits des fonds propres de catégorie 2. (1) Dans le rapport de gestion, les informations identi ées par la mention [Audité] sont des informations qui font partie intégrante des notes annexes aux États nanciers consolidés au titre des informations requises par IFRS 7, IFRS 4 et IAS 1, et sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les États nanciers consolidés. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Le Règlement CRR permet de mettre en place progressivement jusqu’en 202 4 les nouvelles modalités de calcul. La Communication de l’ACPR en date du 12 décembre 2013 précise les pourcentages à appliquer aux ltres et déductions prudentiels. Les principaux éléments soumis à ces dispositions transitoires sont les retraitements sur les réserves des intérêts minoritaires, les impôts différés et les gains latents sur titres disponibles à la vente, les détentions d’investissement dans les instruments de fonds propres de catégorie 2 d’autres entités du secteur nancier ( notamment tableau n° 1 en a nnexe 2). Les dettes subordonnées émises avant le 31 décembre 2010, non admissibles en Bâle 3 plein, mais admissibles dans la réglementation précédente, peuvent être reconnues dégressivement dans les fonds propres de catégorie 1 ou 2, en fonction de leur éligibilité antérieure ➤ TABLEAU N° 3 : FONDS PROPRES PRUDENTIELS Fonds propres de base de catégorie 1 : i nstruments et réserves Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves, pour inclure les gains et pertes non réalisés conformément au référentiel comptable Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, et comptes des primes d’émission y afférents qui seront progressivement exclus des CET1 Injections de capitaux publics éligibles jusqu’au 1er janvier 2018 en vertu des Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : ajustements réglementaires Béné ces intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET 1) FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET 1) Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : instruments Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : ajustements réglementaires FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (T1 = CET1 + AT1) Fonds propres de catégorie 2 (T2) : instruments et provisions Fonds propres de catégorie 2 (T2) : ajustements réglementaires FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) TOTAL DES FONDS PROPRES (TC = T1 + T2) (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Les fonds propres totaux phasés s’élèvent à 77,2 milliards d’euros au 31 décembre 2014, soit un ajustement transitoire de 8,3 milliards d’euros par rapport au montant Bâle 3 plein. Cet ajustement transitoire est essentiellement lié aux dettes grandfathered pour 7,7 milliards d’euros : 7 milliards d’euros en AT1 et 0,7 milliard d’euros en Tier 2. Le détail est donné en annexe 2 respectivement dans les tableaux n° 2 Instruments – Fonds propres additionnels de catégorie 1 et n° 4 Instruments et provisions – Fonds propres de catégorie 2. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Béné ces annuels, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des ux de trésorerie dont montants négatifs résultant du calcul des pertes anticipées dont pertes et gains sur passifs évalués à la juste valeur, liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement ➤ TABLEAU N° 4 : ÉVOLUTION DES FONDS PROPRES FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET 1) Fonds propres de base de catégorie 1 : i nstruments et réserves Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents Autres éléments du résultat global accumulés Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : ajustements réglementaires dont immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition dont ajustements réglementaires relatifs aux gains et pertes non réalisés FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : instruments Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : ajustements réglementaires Prêts aux établissements nanciers détenus à plus de 10 % Fonds propres de catégorie 2 (T2) : instruments et provisions Fonds propres de catégorie 2 (T2) : ajustements réglementaires Prêts aux établissements nanciers détenus à plus de 10 % ➤ TABLEAU N° 5 : ÉVOLUTION DES DETTES ÉLIGIBLES À LA CONSTITUTION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS ➤ TABLEAU N° 6 : ACTIFS PONDÉRÉS(*) PAR TYPE DE RISQUE ET PAR MÉTIER La typologie des risques utilisée est détaillée en section 5.3. La répartition des actifs pondérés par pôle d’activité atteste du caractère diversi é des activités du Groupe avec 55 % consacrés au Retail Banking (dont 33 % sur Domestic Markets) et 28 % au Corporate & Investment Les effets du passage à la r églementation Bâle 3 en date de première application sont précisés dans le tableau n° 7 Exigences de fonds propres et actifs pondérés au titre du Pilier 1 et commentés sous le tableau n° 8 Variation des a ctifs pondérés par type d’effets. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 7 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS AU TITRE DU PILIER 1 Les commentaires relatifs aux variations constatées sur l’année 2014 se trouvent dans les différentes sections concernées. Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation - Approche IRBA Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche IRBA Contreparties centrales (CCP) - hors fonds de défaillance Risque d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) Risque de contrepartie hors CCP et hors CVA Risque de contrepartie - Approche standard Contreparties centrales (CCP) - fonds de défaillance Contreparties centrales (CCP) - hors fonds de défaillance Risque d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) Risque de contrepartie hors CCP et hors CVA Mesure Relative au risque additionnel de défaut Mesure globale des risques relative au portefeuille Positions de titrisation du portefeuille de négociation Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres (*) En date de première application. Les principaux effets du passage à Bâle 3 en date de première application La variation des actifs pondérés entre les deux arrêtés s’explique par ■ effet Bâle 3 : impact de l’application de la CRD à l’ouverture de l’exercice (en date de première application) ; ■ effet change : impact de la variation des cours de change sur les expositions au titre du risque de crédit ; ■ effet volume : impact de la variation des expositions au risque (EAD) ; ■ effet paramètres : impact de la variation des paramètres de risque ; ■ effet périmètre : impact du changement de périmètre de consolidation ; ■ effet méthode : impact du changement de la méthode de calcul des actifs pondérés entre deux arrêtés (notamment passage en approche avancée ou changement de méthode tel que dé ni par le superviseur). ➤ TABLEAU N° 8 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE D’EFFETS 442 358 Détail en section 5.4 13 988 Détail en section 5.5 29 995 Détail en section 5.6 58 696 Détail en section 5.7 20 357 Détail en section 5.7 54 433 Détail en section 5.10 ■ sur le risque de crédit (section 5.4) : ■ les impôts différés dépendant de béné ces futurs résultant de différences temporelles (IDA) donnent lieu à un calcul d’actifs pondérés (pondération à 250 %, à l’exception des liales italiennes à 100 %) : + 13 milliards d’euros en Autres Activités, ■ une augmentation de la pondération des entités du secteur nancier de grande taille et des entités nancières non réglementées a généré une hausse des actifs pondérés du risque de crédit : + 4 milliards d’euros dont + 3 milliards d’euros sur CIB, ■ un facteur réducteur de 0,7619 est appliqué au calcul des actifs pondérés pour les expositions sur les PME : - 7 milliards d’euros, ■ un changement de Credit Conversion Factor (CCF) a été introduit sur certains éléments de hors-bilan entraînant une baisse des actifs pondérés de 3 milliards d’euros ; ■ sur le risque de contrepartie (section 5.6) : ■ les expositions aux chambres de compensation (CCP) sont pondérées : + 4 milliards d’euros dont + 3 milliards d’euros sur CIB et + 1 milliard d’euros sur Investment Solutions, ■ des exigences de fonds propres sont calculées pour couvrir les pertes liées à la valorisation au prix du marché (calcul de VaR et de VaR stressée appliqué à l’ajustement de l’évaluation de crédit – CVA en modèle interne) : + 4 milliards d’euros principalement sur CIB, ■ une augmentation de la pondération des entités du secteur nancier de grande taille et des entités nancières non réglementées a généré une hausse des actifs pondérés du risque de contrepartie : \+ 2 milliards d’euros essentiellement sur CIB, ■ une réserve pour incertitudes réglementaires constituée à hauteur de 26 milliards d’euros en date de 1re application a été entièrement reprise au cours de l’exercice ; ■ sur le risque de participations en actions (section 5.7) : ■ le modèle interne utilisant les plus et moins-values latentes dans le calcul du risque de participations en actions a été abandonné suite aux modi cations du traitement des plus et moins-values latentes dans le Règlement CRR. Les participations sont désormais pondérées en approche par pondération simple ou en approche standard ; l’impact est une hausse de 9 milliards d’euros, ■ les participations des entités d’assurance, suite au compromis danois, sont pondérées sur la base de la VME – valeur de mise en équivalence (taux de pondération à 370 %) : + 5 milliards d’euros dont + 4 milliards d’euros sur Investment Solutions, ■ les participations dans les établissements de crédit et établissements nanciers supérieurs à 10 %, qui étaient déduites du numérateur, sont désormais pondérées à 250 % : + 7 milliards d’euros ventilés Les commentaires relatifs aux autres variations constatées sur l’année 2014 se trouvent dans les différentes sections concernées. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres L es dispositions transitoires applicables au calcul des actifs pondérés au 31 décembre 2014 correspondent aux plus-values latentes qui ne sont pas reprises dans la valeur d’exposition au risque de participations en actions puisqu’elles sont exclues des fonds propres. Ainsi, au 31 décembre 2014, les actifs pondérés du Groupe sont de 614,5 milliards d’euros en tenant compte de ces dispositions transitoires et de 619,8 milliards d’euros avec la pleine application de la réglementation Bâle 3. ➤ TABLEAU N° 9 : ACTIFS PONDÉRÉS - DISPOSITIONS TRANSITOIRES dont Risque de participations en actions (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ET ANTICIPATION DES BESOINS EN CAPITAL Le mécanisme de surveillance unique est le nouveau dispositif de surveillance bancaire de la zone euro. C’est, avec le mécanisme de résolution unique et le système de garantie des dépôts, un des trois piliers de l’Union Bancaire initiée en juin 2012 par les Institutions européennes en réponse à la crise nancière de la zone euro. Dans ce cadre, la BCE est devenue depuis le 4 novembre 2014 le superviseur direct de BNP Paribas. La BCE pourra s’appuyer sur les Autorités Nationales Compétentes a n d’exercer sa mission. La mise en place du mécanisme de surveillance unique a été précédée de l’exercice d’évaluation complète décrit ci-après. Le Groupe BNP Paribas a été soumis à l’exercice d’évaluation complète organisé par la BCE avant de prendre ses fonctions de supervision. Cet examen était composé de deux volets principaux : ■ l’évaluation des actifs ou AQR (Asset Quality Review), recouvrant une phase de sélection des portefeuilles à examiner, suivie d’une phase ■ le test de résistance ou s tress test mesurant la capacité de la Banque à absorber les chocs en cas de crise, mené conjointement par la BCE La BCE a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation de la qualité des actifs des 130 banques les plus importantes de la zone euro. L’impact global des ajustements de l’AQR sur le ratio de CET1 du Groupe BNP Paribas a été mineur : - 15 points de base de ratio , portant sur certains dossiers de crédit et l’évaluation de certains instruments Les résultats des tests de résistance montrent par ailleurs la capacité du Groupe BNP Paribas à résister à un scénario de stress majeur, basé sur des hypothèses extrêmement sévères d’évolution des conditions Les résultats de l’étude menée par la BCE et l’ABE con rment ainsi la solidité du bilan du Groupe, la qualité de ses actifs et la rigueur de sa Des niveaux de ratios plus élevés avec la r églementation Bâle 3 L’exigence minimale des ratios est augmentée, avec une mise en œuvre Le Groupe est tenu de respecter à horizon 2019 un ratio minimum de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) de 4,5 %, un ratio de fonds propres de catégorie 1 (Tier 1) de 6 % et un ratio de solvabilité (Total) au moins égal à 8 %. BNP Paribas est de plus soumis progressivement à compter de 2016 à des obligations de fonds propres supplémentaires qui sont les suivantes : ■ le coussin de conservation des fonds propres constitué de fonds propres de base de catégorie 1 est égal, à horizon 2019, à 2,5 % du montant total des expositions au risque. Il vise à absorber les pertes dans une situation d’intense stress économique ; ■ le coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (G-SIBs) est dé ni par le FSB selon la méthode décrite au paragraphe Indicateurs G-SIBs ci-après. Ce coussin, actuellement xé à 2 % pour le Groupe à l’horizon 2019, vise à réduire le risque de faillite des grands En n, il n’y a pas d’exigence à ce jour pour le coussin de fonds propres contracyclique et le coussin pour risque systémique. En intégrant le coussin de conservation et le coussin pour les G-SIBs, les exigences de fonds propres connues à ce jour conduisent le Groupe à respecter un ratio CET1 plein d’un minimum de 9 %, un ratio Tier 1 plein d’un minimum de 10,5 % et un ratio total de 12,5 % à l’horizon 2019. Le Groupe doit également, en raison de son statut de Financial Holding Company aux États-Unis, respecter un ratio de fonds propres de base de 6 % et un ratio de solvabilité de 10 %. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres ➤ TABLEAU N° 10 : EXIGENCES MINIMALES – PHASE TRANSITOIRE DE MISE EN ŒUVRE Fonds propres total (Tier 1 + Tier 2) Coussin G-SIBs applicable à BNP Paribas Fonds propres total (Tier 1 + Tier 2) (*) NB : Aucune exigence n’est xée à ce jour pour les coussins contracyclique et systémique. D ans le cadre de son plan de développement 2014-2016, BNP Paribas s’est fixé comme objectif de respecter dès à présent un ratio CET1 plein de 10 %. Pour les fonds propres additionnels de catégorie 1 et de catégorie 2, l’objectif de BNP Paribas est d’émettre progressivement des dettes hybrides « Additional Tier 1 » qui compléteront les fonds propres de base (CET1) et Tier 2 pour satisfaire les exigences réglementaires en pleine application à compter du 1er janvier 2019, soit 9 % de CET1, 10,5 % de Tier 1 et 12,5 % de ratio de fonds propres total, tout en maintenant un coussin suf sant pour permettre de distribuer un dividende et un Les ratios du Groupe BNP Paribas sont suivis et gérés de façon centralisée et consolidée. Chaque entité lorsqu’elle est supervisée à titre individuel, en France ou à l’étranger, est par ailleurs responsable du respect des ➤ TABLEAU N° 11 : RATIOS DE FONDS PROPRES ET COUSSINS Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant de l’exposition au risque) Ratio de fonds propres de catégorie 1 (en pourcentage du montant de l’exposition au risque) Ratio de total fonds propres (en pourcentage du montant de l’exposition au risque) Exigence de coussin spéci que à l’établissement (exigence de CET1 conformément à l’article 92, paragraphe 1, point a), plus exigences de coussin de conservation de fonds propres et contracyclique, plus coussin pour le risque systémique, plus coussin pour établissement d’importance systémique, exprimée en pourcentage du montant d’exposition au risque) dont exigence de coussin de conservation de fonds propres dont coussin pour établissement d’importance systémique mondial Fonds propres de base de catégorie 1 disponibles pour satisfaire aux exigences de coussins (en pourcentage du montant d’exposition au risque) (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Le Groupe BNP Paribas est également soumis à une surveillance complémentaire en tant que conglomérat financier, en application d’une directive européenne transposée en droit français par l’arrêté du 3 novembre 2014. À ce titre, un conglomérat nancier est tenu de respecter une exigence complémentaire liée aux activités d’assurance en matière d’adéquation des fonds propres consolidés : pour cela, le besoin de marge de solvabilité des entités ayant une activité d’assurance est ajouté à l’exigence de solvabilité bancaire et la somme est comparée au total des fonds propres du conglomérat nancier pour déterminer un excédent, ou une insuf sance, de fonds propres. Au 31 décembre 2014, l’excédent en fonds propres du conglomérat en Bâle 3 phasé est estimé à 25,8 milliards d’euros. Le Comité de Bâle évalue l’importance systémique des banques dans un contexte global. L’importance systémique est la mesure de l’impact de la faillite d’une banque sur le système nancier dans son ensemble et plus largement sur le système économique. L’évaluation de l’importance systémique est fondée sur une liste d’indicateurs visant à mesurer la taille des banques, leur interconnexion, l’utilisation des systèmes d’information bancaires pour les services fournis, leur activité à travers les différentes juridictions et leur complexité. La méthodologie est décrite dans le document publié en juillet 2013 par le Comité de Bâle et intitulé « Global systemically important banks : updated assessment methodology and the higher loss absorbency requirement » ( BCBS 255 ). L’évaluation de l’importance systémique d’une banque dé nit le montant du coussin G-SIB à prendre en compte dans les ratios de fonds propres de manière progressive à compter de 2016. BNP Paribas a communiqué en juillet 2014 les indicateurs G-SIBs au 31 décembre 2013 . L’actualisation de ces indicateurs au 31 décembre 2014 sera publiée n avril 2015. Sur la base des indicateurs au 31 décembre 2013, le FSB a publié le 6 novembre 2014 la liste des banques d’importance systémique pour 2014. BNP Paribas est affecté au groupe 3 avec une exigence complémentaire de fonds propres de base de catégorie 1 xée à 2 % qui est soumise à un calcul progressif de mise en place sur trois ans à La réglementation Bâle 3/CRD introduit le ratio de levier dont l’objectif principal est de servir de mesure complémentaire aux exigences de fonds propres fondées sur les risques (principe de back stop). L’acte délégué modi ant le règlement (EU) n° 575/2013 adopté par la Commission européenne le 10 octobre 2014 précise les modalités de calcul par rapport au texte initial de 2013. L’exigence minimale de ce ratio sera effective à partir du 1er janvier 2018, après une période d’observation. Ce niveau minimal sera xé par le régulateur européen d’ici n 2016. Le ratio fait l’objet d’une collecte de données selon des états réglementaires depuis le 1er janvier 2014 et fera l’objet d’une obligation d’information publique à partir du 1er janvier 2015, conformément à la réglementation. Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 à une exposition calculée à partir du bilan et des engagements de hors-bilan évalués selon une approche prudentielle. Les instruments dérivés et les opérations de pensions font notamment l’objet de retraitements spéci ques. ➤ TABLEAU N° 12 : RATIO DE LEVIER Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1) Ajustements relatifs aux opérations de pensions, prêts/emprunts de titres et assimilées Ajustements relatifs aux engagements donnés (après application des facteurs de conversion réglementaire) Déductions prudentielles Fonds propres de base (Tier 1) Ce ratio est calculé sur la base d’une exposition consolidée du Groupe avec une hypothèse de remplacement des instruments Tier 1 devenus non éligibles par des instruments équivalents éligibles. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres BNP Paribas a remis en octobre 2014 à l’ACPR la quatrième version actualisée de son Plan de Rétablissement et de Résolution (PRR). Ce plan, de niveau Groupe, décrit les options de rétablissement disponibles en cas de crise grave, et rassemble les informations nécessaires aux autorités pour en gérer la résolution éventuelle. Ce PRR actualisé, établi en conformité avec les recommandations du Conseil de s tabilité nancière , et avec les dispositions de la loi bancaire française, a été soumis à l’examen du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité du Conseil d’administration, qui en a approuvé les orientations dans sa séance du 26 septembre 2014. Le Président de ce Comité a par la suite présenté ces travaux lors du Conseil Le plan actualisé inclut une mise à jour des éléments chiffrés, tient compte des évolutions dans l’organisation et les activités du Groupe, et a été approfondi et complété par rapport à la version 2013, en tenant compte des demandes des autorités participant au collège de résolution et des éléments connus des futures réglementations européennes. Ce collège de résolution, composé, sous l’égide de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, des autorités concernées de la Belgique, des États-Unis et de l’Italie, s’est réuni en séance plénière en mai 2014. BNP Paribas a également remis le 1er octobre 2014 aux autorités américaines un plan de résolution en vertu de la Règle 165(d) en application du Dodd-Frank Act. Ce plan couvre les activités de BNP Paribas aux États-Unis, et constitue également une partie du plan BNP Paribas suit avec attention les évolutions réglementaires relatives au Rétablissement et à la Résolution des banques, et notamment : ■ la transposition de la Directive Européenne BRRD dans les lois des É tats membres de l’Union européenne ; ■ la future exigence de MREL (Minimum Requirement for Eligible Liabilities) qui entrera en vigueur en janvier 2016, et qui fait l’objet de consultations de l’Autorité Bancaire Européenne ; ■ les travaux du Conseil de s tabilité nancière sur un concept proche de MREL, mais qui en diffère par certains aspects importants, le TLAC La politique de gestion du capital de BNP Paribas a pour objectif de garantir en permanence la solvabilité du Groupe et de ses composantes, de satisfaire aux exigences prudentielles au niveau consolidé et local, de répondre aux attentes des clients et des investisseurs en titres de dette, tout en optimisant le rendement pour les actionnaires, qui procurent le La gestion du capital au niveau consolidé repose sur deux processus ■ une analyse trimestrielle détaillée de la consommation de capital par pôle/métier et des fonds propres ainsi qu’une actualisation trimestrielle de l’anticipation des besoins en capital sur l’ensemble de l’année ; ■ le processus budgétaire annuel, qui joue un rôle central dans le Pour atteindre ces objectifs, les principes (anticipation, prudence, réactivité et discernement) qui sous-tendent la mise en œuvre de la politique sont appliqués simultanément au niveau consolidé et local. Le développement, l’approbation et l’actualisation du processus de planification des fonds propres relèvent, pour ce qui est de la L’anticipation des besoins en capital est devenue, ces dernières années, un élément clé du processus de plani cation stratégique de la Banque et ce d’autant plus qu’une mise en conformité avec la réglementation Bâle 3 a fait partie des objectifs stratégiques du Groupe. Ces objectifs liés au capital se fondent sur le jugement expert de la Direction Générale de la Banque, qui intègre notamment les exigences des superviseurs telles qu’elles peuvent être anticipées, l’évaluation des attentes du marché en termes de capitalisation, une notation externe cible de très haute qualité pour le Groupe et des objectifs de rentabilité Les objectifs relatifs au capital consolidé sont directement contrôlés au niveau Groupe, dans le cadre de la politique de gouvernance décrite ci-après, basée sur des ux d’information des entités locales vers le Groupe. Le niveau de capital souhaitable peut ainsi être dé ni de même que les moyens d’y parvenir, la faisabilité étant toujours évaluée selon ■ Comité Actifs Pondérés : il est présidé par le Directeur Financier et le Directeur des Risques, avec le concours des Directeurs Financiers des pôles opérationnels. Le Comité se réunit une fois par trimestre pour examiner les actifs pondérés et les tendances du ratio de solvabilité ■ Comité Capital : il se réunit tous les trimestres sous la présidence de la Direction Générale pour examiner les points ci-dessous : ■ surveillance des actifs pondérés et du ratio de solvabilité et anticipations de l’évolution en la matière sur une durée de 12 à ■ surveillance du ratio de levier, ■ identi cation des ajustements nécessaires avec évaluation des ■ dé nition des directives relatives à l’utilisation du capital à court et moyen terme et soumission de propositions au Comité Exécutif, ■ suivi de la mise en œuvre des recommandations du superviseur ayant un impact sur les actifs pondérés du Groupe et sa solvabilité. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Gestion du capital et adéquation des fonds propres Le besoin en capital est en outre intégré dans les politiques de risque : ■ les actifs pondérés sont intégrés dans les processus de décision et la xation de la politique de risque ; ■ les limites des actifs pondérés sont déterminées pour la gestion du risque pays ainsi que pour la politique de concentration individuelle ; ■ s’agissant du risque de marché, les enveloppes de risque exprimées en Valeur en Risque se traduisent directement par des indicateurs Le Groupe doit allouer le capital disponible à ses différentes entités. Pour assurer une bonne circulation des fonds, le processus d’allocation du capital au sein du Groupe est centralisé au niveau du siège. Il répond principalement à deux principes : la conformité à la réglementation locale et l’analyse des besoins locaux de l’entité d’une part et l’analyse des perspectives de croissance d’autre part. L’objectif est de réduire au S’agissant du premier de ces principes, les Directeurs Financiers sont responsables de la gestion au quotidien ainsi que de l’information sur les exigences de solvabilité de leurs liales. Lorsqu’un besoin en capital se présente, il est analysé au cas par cas par la Direction Financière en tenant compte de la situation présente de la liale et de sa stratégie future. De plus, chaque année, le Groupe supervise le processus de rapatriement des résultats. Concernant les distributions de dividendes, la politique générale du Groupe prévoit que l’intégralité du béné ce distribuable, y compris le résultat distribuable accumulé et mis en réserve de chaque entité, soit distribuée, les exceptions étant étudiées au cas par cas. Cette politique garantit que le capital reste centralisé au niveau du Groupe et contribue également à réduire le risque de change. Les Directeurs Généraux locaux sont chargés d’assurer la pérennité nancière de la liale et sa compétitivité en termes de capital, le cas échéant. Cependant toute mesure concernant le capital, demandée par une liale, est soumise à l’appréciation et à l’autorisation du siège. Concernant les succursales, le Groupe examine tous les ans la dotation en capital. L’objectif est également de maintenir un niveau de fonds propres approprié, étant entendu que le ratio de solvabilité des succursales ne doit pas excéder celui de la société mère, sauf exigences scales ou réglementaires qui doivent être soumises à l’appréciation des services S’agissant du second principe, les besoins de chaque entité sont analysés par des équipes dédiées à la lumière de la stratégie du Groupe dans le pays concerné, des perspectives de croissance de la société et de Le second pilier de l’accord de Bâle, tel que transposé dans la CRD , prévoit que le superviseur détermine si les dispositions, stratégies, procédures et mécanismes mis en œuvre par le Groupe d’une part, et les fonds propres qu’il détient d’autre part, garantissent une gestion et une couverture adéquates de ses risques. Cet exercice d’évaluation par les superviseurs de l’adéquation des dispositifs et des fonds propres aux niveaux de risques présentés par les établissements bancaires est désigné dans la réglementation sous le sigle de SREP (Supervisory Review Le SREP réalisé par le superviseur possède son équivalent interne au sein des établissements dans le dispositif d’ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process). L’ICAAP est le processus annuel par lequel les établissements évaluent l’adéquation de leurs fonds propres avec leurs mesures internes des niveaux de risque générés par leurs L’ICAAP au sein du Groupe BNP Paribas se concentre sur deux thèmes principaux, la revue des risques et la plani cation des besoins en capital. La revue des risques est une revue exhaustive des politiques de gestion et des règles de contrôle interne applicables aux risques du Pilier 1 spéci és par la réglementation de Bâle, ainsi qu’aux risques du Pilier 2, tels que dé nis dans la typologie des risques retenue par le Groupe. La plani cation des besoins en capital s’appuie sur les données nancières réalisées et estimées les plus récentes au moment de l’exercice. Elles sont utilisées pour projeter les besoins futurs en capital, en intégrant notamment l’objectif d’une notation de très haute qualité destinée à préserver ses capacités d’origination, les objectifs de développement commercial du Groupe ainsi que les changements réglementaires à venir. La plani cation des besoins en capital consiste en pratique à comparer les cibles dé nies par le Groupe en termes de solvabilité avec les projections des besoins futurs en capital, puis à tester la résistance de ces projections Sur la base de la CRD 4/CRR, les risques du Pilier 1 sont couverts par le capital réglementaire et calculés conformément aux méthodologies dé nies dans les textes. Les risques du Pilier 2 béné cient d’approches qualitatives, de cadres de suivi dédiés, et d’évaluations quantitatives le Les dé nitions du SREP et de l’ICAAP, ainsi que les modalités de leur interaction, étaient jusqu’à présent dé nies dans les « Guidelines on the Application of the Supervisory Review Process under Pillar 2 » du 25 janvier 2006 publiées par le CEBS. Cette directive a été complétée le 19 décembre 2014 par l’ABE avec des « Guidelines on common procédures and methodologies for the supervisory review and evaluation process (SREP) ». Ces nouvelles orientations constituent une étape dans la mise en place du Mécanisme de surveillance Unique (MSU), en proposant aux superviseurs une méthodologie commune et détaillée leur permettant de mener à bien leur exercice de SREP selon un standard européen. Les orientations du SREP de l’ABE seront applicables au 1er janvier 2016, avec des dispositions Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES En cohérence avec la politique de Pro l de Risque du Groupe, la Direction Générale donne de grandes lignes directrices selon trois dimensions clés que sont les Risques, le Capital et la Liquidité au travers des Comités suivants rattachés au Comité Exécutif du Groupe : ■ le Comité des risques ; Ce dispositif général a été renforcé par la création courant 2014 : ■ d’un Comité Groupe de supervision et de contrôle ; ■ d’un Comité de contrôle i nterne Groupe. ➤ GRAPHIQUE N° 2 : ORGANISATION DE LA GOUVERNANCE Ces deux comités sont décrits dans le rapport du Président ainsi que dans la section 5.10 Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation. La diffusion et le déploiement du Pro l de Risque cible, c’est-à-dire la traduction des principes et orientations du Pro l de Risque dans l’activité et la prise de risque de la Banque, s’effectue au travers de deux processus ■ la plani cation stratégique et le processus budgétaire ; ■ le processus de prise de risques (par exemple les forums de risques stratégiques) permettant de communiquer largement aux délégataires les orientations et décisions de risques de la Direction Générale. Comité de Contrôle Interne, des Risques et de la Conformité (CCIRC) Comité focalisé sur la prise de risque et les politiques de risque à l'échelle du Groupe. Informations sur les analyses et les décisions prises dans les Comités des risques, de capital, de liquidité et ALM, le cas échéant. Examine tous les aspects du risque terme du Groupe et de la surveillance étroite de sa position de liquidité. Approuve les transactions et procède à une revue annuelle des clients ou groupes qui dépassent certains seuils. Analyse les risques de marché et de contrepartie, xe les limites de trading et dénit les politiques et méthodes de risque de marché et de contrepartie. Passe en revue les limites et expositions pour toutes les contreparties sous surveillance et les contreparties Fixe les limites par pays compte tenu des conditions Le processus TAC valide les transactions exceptionnelles et le processus NAC les produits/activités nouveaux. Analyse et statue sur les risques identiés après une analyse approfondie avec le concours d'experts Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La gestion des risques est inhérente à l’activité bancaire et constitue l’un des fondements du fonctionnement du Groupe BNP Paribas. La responsabilité de son contrôle, de sa mesure et plus généralement de sa supervision est con ée à une fonction dédiée, Group Risk Management (GRM), indépendante des pôles, métiers ou territoires et rapportant directement à la Direction Générale. La fonction Conformité Groupe (CG) suit le risque opérationnel sur délégation de GRM, et le risque de réputation dans le cadre de ses missions de contrôle permanent. GRM et CG exercent un contrôle permanent des risques, le plus souvent a priori, nettement différencié de celui de l’Audit Interne qui intervient de façon La responsabilité première de la gestion des risques demeure celle des pôles et métiers qui les proposent. GRM exerce en continu un contrôle de deuxième niveau sur les risques de crédit, de marché, de liquidité et d’assurance. Il lui revient, dans le cadre de cette mission, de s’assurer de la solidité et de la pérennité des projets de développement et de leur conformité dans leur ensemble à l’objectif de pro l de risque xé par la Direction Générale. Ainsi, les missions permanentes de GRM consistent notamment à formuler des recommandations en matière de politiques de risques, à analyser le portefeuille de risques avec une vision prospective, à approuver les crédits aux entreprises et les limites des activités de transaction, à garantir la qualité et l’ef cacité des procédures de suivi, à dé nir ou valider les méthodes de mesure des risques. Il lui revient également de véri er que toutes les conséquences en termes de risques du lancement d’activités ou produits nouveaux ont été évaluées de façon Conformité Groupe intervient de façon identique pour ce qui concerne les risques opérationnels, de non-conformité et de réputation et joue un rôle tout particulier de surveillance et de reporting de l’activité de validation des nouveaux produits, des nouvelles activités et des transactions Que ce soit dans son rôle de conseil pour le développement des activités, dans la dé nition des méthodes, des politiques et des procédures, dans le processus décisionnel ou dans le déploiement du dispositif de suivi et de contrôle, GRM se doit de maîtriser parfaitement les spéci cités de l’activité bancaire, les contraintes des marchés, la complexité et l’urgence Ces objectifs conduisent GRM à mettre ses équipes au plus près des métiers et des pays, tout en préservant leur indépendance en les plaçant sous l’autorité directe et exclusive de GRM et en leur accordant autonomie et capacité d’impulsion. Il regroupe donc, transversalement, dans les principaux centres d’activité, des collaborateurs placés hors de la tutelle hiérarchique des pôles, des métiers et des Directeurs de territoires. Toutefois, le mode de supervision de GRM peut être indirect et la fonction Risques peut être assurée dans le cadre d’une relation conjointe établie entre les pôles et GRM, lorsque le lien hiérarchique n’est pas souhaitable sur le plan de l’ef cacité – par exemple, dans certains cas où la nature des risques est diversi ée ou très spéci que – et que cette situation est acceptable en termes de niveau de risque. Conformément aux normes internationales et à la réglementation française, la fonction Conformité est chargée de la supervision du dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et d’atteinte à la réputation, sur le périmètre du Groupe dans son ensemble, quelles que soient les activités en France et à l’étranger. Placée sous l’autorité directe du Directeur Général, elle béné cie d’un accès direct et indépendant au Comité du contrôle interne des risques, de la conformité du Conseil d’administration. Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et d’atteinte à la réputation est décrit en section 5.10. Le Directeur des Risques du Groupe rapporte au Directeur Général et est membre du Comité Exécutif de BNP Paribas. Il exerce une autorité hiérarchique sur l’ensemble des collaborateurs de GRM. Il peut opposer son veto aux décisions liées au risque, et n’a aucun rapport hiérarchique avec les Responsables des pôles, des métiers ou des pays. Un tel ■ d’assurer l’objectivité du contrôle des risques, par l’absence d’implication dans la logique commerciale ; ■ de garantir que les dirigeants seront avisés de toute éventuelle dégradation des risques et obtiendront rapidement une information objective et complète de l’état des risques ; ■ de permettre une diffusion et une pratique, uniforme dans toute la Banque, de standards élevés de gestion des risques ; ■ d’assurer la qualité des méthodes et des procédures par l’intervention de professionnels des risques, tenus de les évaluer et de les faire évoluer au regard des meilleures pratiques de la concurrence Rôle du Directeur de la Conformité Le Directeur de la Conformité rapporte au Directeur Général et est membre du Comité Exécutif de BNP Paribas. Il est aussi le responsable réglementaire du contrôle permanent du Groupe, désigné à cet effet auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Il a un accès direct, si nécessaire, au Conseil d’administration et à son Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité. Il n’exerce aucune activité opérationnelle en dehors du dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et de réputation et aucune activité commerciale, ce qui est une garantie de son indépendance d’action. Responsable de la fonction Conformité, il exerce au minimum une tutelle fonctionnelle forte (celle-ci sera remplacée par une tutelle hiérarchique à compter de 2015) sur les équipes responsables de la conformité dans les métiers, les territoires et les fonctions. La fonction Conformité a pour mission de donner, par ses avis, par une supervision et par ses contrôles de second niveau une assurance raisonnable de l’ef cacité et de la cohérence du dispositif de contrôle de la conformité des opérations du Groupe et de protection de sa réputation, et de son contrôle permanent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ■ Entreprendre en conscience des risques signi e entreprendre : ■ en agissant en pleine responsabilité, Le Groupe BNP Paribas est caractérisé par une forte culture du risque. La Direction Générale a choisi d’inscrire cette culture du risque dans ■ la Charte de responsabilité : En 2012, la Direction Générale a formalisé une Charte de responsabilité structurée en quatre engagements forts, qui prend appui sur les valeurs, principes de management et Code de bonne conduite du Groupe. Parmi les quatre engagements formulés gure celui d’« Accepter de prendre des risques tout en les contrôlant étroitement ». Le Groupe considère que les contrôler étroitement relève de sa responsabilité tant vis-à-vis de ses clients que du système nancier dans son ensemble. Les engagements du Groupe sont donc décidés au terme d’un processus collégial et contradictoire, s’appuyant sur une forte culture du risque partagée à tous les niveaux de la banque. Ceci vaut tant pour les risques de crédit liés aux prêts – acceptés après analyse approfondie de la situation des emprunteurs et de leurs projets – que pour les risques de marché résultant des transactions avec les clients : ceux-ci sont évalués chaque jour, soumis à des scénarios de stress et encadrés par un système de limites. La diversi cation de BNP Paribas, tant sur le plan géographique que sur celui de ses métiers, permet d’équilibrer les risques et leurs conséquences lorsqu’ils se matérialisent. Le Groupe est organisé et géré de manière que les éventuelles dif cultés d’un de ses métiers ne mettent pas en péril les autres domaines d’activité de la banque ; ■ les Principes de Management : Parmi les quatre principes clés de management gure le principe « Entreprendre en conscience des risques », qui met en évidence l’importance de la culture du risque : ■ en travaillant de manière interdépendante et coopérative avec les autres entités au service de l’intérêt général du Groupe et ■ en étant en permanence attentif aux risques relevant de son ■ en donnant aux collaborateurs l’autonomie et les moyens pour DIFFUSION DE LA CULTURE DU RISQUE La gestion rigoureuse des risques est inscrite dans les principes de BNP Paribas, qui a toujours placé aux premiers rangs de ses priorités une culture de maîtrise et de contrôle des risques. La croissance signi cative de BNP Paribas ces dernières années et le contexte de la crise ont con rmé la volonté du Groupe de renforcer la diffusion de cette culture. Depuis 2010, BNP Paribas a instauré la Risk Academy, initiative transversale au Groupe, a n de contribuer au renforcement de la diffusion de sa culture de gestion des risques. La Risk Academy est une structure ouverte mise à disposition du Groupe associant ses métiers et fonctions. Destinée à l’ensemble des collaborateurs du Groupe, la Risk Academy s’inscrit dans une démarche évolutive et participative avec pour objectifs de renforcer la culture du risque au sein du Groupe par : ■ la mise en œuvre d’actions de formation et de développement professionnel dans le domaine du risque ; ■ l’échange d’information et le partage des connaissances. En n, la culture du risque est également diffusée à travers le Groupe par l’ajustement des rémunérations sur la performance et les risques (cf. chapitre 7, section « Une politique de rémunération compétitive »). La politique de Pro l de Risque a pour objectif de dé nir le pro l de risque recherché à moyen/long terme de BNP Paribas. Elle est revue par la Direction Générale et validée par le Conseil d’administration. Cette politique intègre, au sein d’un même dispositif cohérent, l’ensemble des outils/processus de gestion des risques, principes et lignes directrices, utilisés par le Groupe de façon générale pour orienter sa prise de risques, dans le cadre des limites déterminées. Elle contribue par conséquent à promouvoir une meilleure cohérence des pratiques de risque au sein Cette politique présente les grandes lignes du dispositif au niveau global du Groupe, sur la base duquel le Pro l de Risque cible sera ensuite articulé et déployé à des niveaux plus granulaires et spéci ques par entité. Les principes du Pro l de Risque ont pour objectif de dé nir les types de risques que le Groupe est prêt à accepter dans le cadre de son activité. Ils ont vocation à rester stables dans le temps. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Ces principes sont les suivants : ■ rentabilité ajustée du risque et de la volatilité des résultats. Le Groupe cherche à générer des résultats ajustés des risques qui soient durables et fondés sur les besoins des clients. Pour être durable, la rentabilité doit reposer sur une sélectivité et une évolution contrôlées des actifs de BNP Paribas, la recherche d’activités diversi ées ainsi qu’une gestion attentive des ressources humaines et des talents du Groupe. Bien que le Groupe consente à une certaine volatilité de ses revenus, il cherche à contenir en permanence le montant de ses pertes potentielles découlant d’un scénario adverse ; BNP Paribas détient suf samment de fonds propres pour faire face à un scénario adverse et satisfaire aux exigences réglementaires en vigueur. Dans le cadre de ses activités bancaires, BNP Paribas accepte de prendre des risques lorsque ceux-ci sont accompagnés d’une rentabilité adaptée, projetée sur une durée adéquate et quand leurs impacts sur le Pro l de Risque paraissent acceptables ; Le Groupe s’assure que la diversi cation et l’équilibre entre ses emplois et ressources correspond à une stratégie de nancement conservatrice, a n de pouvoir faire face à un scénario adverse. Le Groupe s’assure du respect des ratios de liquidité réglementaires en vigueur ; Le Groupe développe et maintient un portefeuille de risques diversi é, évitant les concentrations (contreparties, secteurs et pays) et s’assure qu’il respecte les politiques de concentration en vigueur ; BNP Paribas Cardif est principalement exposé aux risques de crédit, de souscription et de marché. L’entité suit attentivement ses expositions et sa rentabilité en prenant en compte ces risques et l’adéquation de ses fonds propres aux exigences de solvabilité réglementaires ; Les risques qui, par nature, sont dif cilement quanti ables doivent être réduits au minimum, par une gestion adéquate et des procédures de contrôle. Les risques de réputation et de non-conformité, en particulier, Les principes ci-dessus sont complétés par des orientations qualitatives issues de décisions prises lors de différents Comités stratégiques de Celles-ci doivent être considérées comme partie intégrante de cette ■ décisions au niveau des contreparties ; ■ décisions sur les nouveaux produits ou nouvelles activités ; La Direction Générale traduit la politique de Pro l de Risque en une série d’indicateurs et de limites a n de comparer, de façon quanti ée, le Pro l de Risque réel du Groupe avec le Pro l de Risque cible (Indicateurs de Pro l de Risque). Ces indicateurs sont suivis trimestriellement dans le tableau de bord des risques présenté au CCIRC. La typologie des risques retenue par BNP Paribas évolue au rythme des travaux méthodologiques et des exigences réglementaires. ■ la subordination des tranches détermine la répartition des pertes pendant la durée du transfert de risque. Le risque de crédit est dé ni comme la probabilité que l’emprunteur ou une contrepartie ne remplisse pas ses obligations conformément aux conditions convenues. L’évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l’évaluation de la qualité du crédit. La titrisation est une opération ou un montage par lequel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d’expositions est subdivisé en tranches, et qui présente les caractéristiques suivantes : ■ un transfert signi catif de risque ; ■ les paiements effectués dans le cadre de l’opération ou du montage dépendent de la performance de l’exposition ou de l’ensemble En conséquence, tout engagement (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) accordé en vertu d’une opération de titrisation doit être traité comme une exposition de titrisation. L’essentiel de ces engagements est en portefeuille bancaire prudentiel (section 5.5). Les engagements classés en portefeuille de négociation sont détaillés dans la section 5.7 Risque Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements, et/ou de règlements. Ces opérations comprennent les contrats bilatéraux, c’est-à- dire de gré à gré (over-the-counter – OTC) qui peuvent exposer la Banque au risque de défaut de sa contrepartie. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l’évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché, que ces derniers soient directement observables ou non. Les paramètres de marché observables sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d’intérêt, les marges de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d’autres paramètres similaires. Les paramètres non observables sont ceux fondés sur des hypothèses de travail comme les paramètres contenus dans les modèles ou basés sur des analyses statistiques ou économiques qui ne sont pas véri ables Dans les portefeuilles de négoce obligataire, les instruments de crédit sont valorisés sur la base des taux obligataires et des marges de crédit, lesquels sont considérés comme des paramètres de marché au même titre que les taux d’intérêt ou les taux de change. Le risque sur le crédit de l’émetteur de l’instrument est ainsi un composant du risque de marché, L’absence de liquidité est un facteur important de risque de marché. En cas de restriction ou de disparition de la liquidité, un instrument ou un actif marchand peut ne pas être négociable ou ne pas l’être à sa valeur estimée, par exemple du fait d’une réduction du nombre de transactions, de contraintes juridiques ou encore d’un fort déséquilibre de l’offre et de Le risque relatif aux activités bancaires recouvre le risque de perte sur les participations en actions d’une part, et le risque de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaire d’autre part. Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadaptés ou d’événements externes, qu’ils soient de nature délibérée, accidentelle ou naturelle. Sa gestion repose sur l’analyse de l’enchaînement cause – événement – effet. Les processus internes sont notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques. Les inondations, les incendies, les tremblements de terre, les attaques terroristes sont des exemples d’événements externes. Les événements de crédit ou de marché comme les défauts ou les changements de valeur n’entrent pas dans le champ Le risque opérationnel recouvre les risques de ressources humaines, les risques juridiques, les risques scaux, les risques liés aux systèmes d’information, les risques de modèle, les risques de production et les risques inhérents à l’information nancière publiée ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles du risque de non-conformité et Le risque résiduel, dé ni par la réglementation sur le contrôle interne comme étant celui d’une ef cacité moindre qu’attendue des techniques d’atténuation du risque de crédit, est considéré comme relevant d’une défaillance opérationnelle et donc du risque opérationnel. Le risque de concentration et son corollaire, les effets de diversi cation, sont intégrés au sein de chaque risque notamment en ce qui concerne le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel via les paramètres de corrélation pris en compte par les modèles traitant de Le risque de concentration est apprécié au niveau du Groupe consolidé et du conglomérat nancier qu’il représente. Le risque de taux du portefeuille bancaire est le risque de perte de résultats lié aux décalages de taux, d’échéances et de nature entre les actifs et passifs. Pour les activités bancaires, ce risque s’analyse hors du portefeuille de négociation et recouvre essentiellement ce qui est appelé Le risque stratégique est le risque que des choix stratégiques de la Banque se traduisent par une baisse du cours de son action. Le risque lié à l’activité correspond au risque de perte d’exploitation résultant d’un changement d’environnement économique entraînant une baisse des recettes, conjugué à une élasticité insuf sante des coûts. Ces deux types de risque sont suivis par le Conseil d’administration (cf. Selon la réglementation, le risque de liquidité est dé ni comme le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses engagements ou dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Le risque de non-conformité est dé ni dans la réglementation française comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte nancière signi cative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises, notamment, en application des orientations de l’organe Par dé nition, ce risque est un sous-ensemble du risque opérationnel. Cependant, certains impacts liés au risque de non-conformité peuvent représenter davantage qu’une pure perte de valeur économique et peuvent nuire à la réputation de l’établissement. C’est pour cette raison que la Banque traite le risque de non-conformité en tant que tel. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent à l’entreprise ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses superviseurs ou tout autre tiers dont la con ance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité. Le risque de réputation est essentiellement un risque contingent à tous les autres risques encourus par la Banque. Le risque de souscription d’assurance est le risque de perte résultant d’une évolution défavorable de la sinistralité des différents engagements d’assurance. Selon l’activité d’assurance (assurance-vie, prévoyance, ou rentes), ce risque peut être statistique, macroéconomique, comportemental, lié à la santé publique ou à la survenance de catastrophes. Le risque de souscription d’assurance n’est pas la composante principale des risques liés à l’assurance-vie où les risques A n de béné cier d’un suivi et d’une gestion dynamique des risques, le Groupe a développé un dispositif de tests de résistance complet (ci-après désignés comme « stress tests »). Le dispositif de stress tests fait partie intégrante du dispositif de gestion des risques, dans une triple optique de gestion prévisionnelle du risque, de planification des fonds propres et d’exigences réglementaires, notamment dans le cadre des processus d’ICAAP du Groupe et de ses ■ stress tests dédiés à l’anticipation des risques : leur nalité est la gestion prévisionnelle et le suivi des risques qu’ils soient de crédit, de marché, de contrepartie ou de liquidité. Les résultats des stress tests transversaux (réalisés par les fonctions centrales) participent à l’évaluation du pro l de risque de la Banque et sont périodiquement soumis à la Direction Générale du Groupe, y compris au Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC) du Conseil d’administration par le biais du tableau de bord trimestriel des risques du Groupe. En outre, des stress tests ad hoc sont effectués, le cas échéant, pour le besoin des Risk Policy Committees ou des Comités stratégiques Pays a n d’identi er et d’évaluer les zones de vulnérabilité au sein des portefeuilles du Groupe ; ■ stress tests budgétaires : ils contribuent à la plani cation des besoins en capital. Des stress tests sont effectués chaque année dans le cadre de l’élaboration du budget et intégrés dans l’ICAAP. Ils sont examinés au niveau des pôles et métiers de la Banque avant d’être consolidés au niveau du Groupe pour donner une vue synthétique de l’impact sur le capital et les résultats de la Banque. L’objectif des stress tests dans le processus budgétaire est d’évaluer l’impact d’un scénario macroéconomique défavorable sur le Groupe et ses activités. Ces stress tests sont intégrés au processus budgétaire annuel, qui se décline sur la base d’un scénario économique central et L’impact du scénario adverse est mesuré sur : ■ le compte de résultat (PNB, coût du risque…), Le résultat nal recherché des stress tests est un ratio de solvabilité sous contrainte au niveau du Groupe, ainsi que l’identi cation des mesures d’adaptation nécessaires. Les scénarios retenus, les résultats des stress tests et les propositions d’actions correctrices éventuelles (allégement des expositions sur un sous-segment, modi cation de la politique de nancement, de liquidité…) sont intégrés aux synthèses budgétaires présentées à la Direction Générale à l’issue du processus ■ stress tests réglementaires : il s’agit principalement d es demandes ad hoc de la BCE, de l’ABE, ou de tout autre superviseur, telle que celle faite en 2014 par l’ABE/BCE (voir section 5.2 Adéquation des fonds propres et anticipation des besoins en capital). Ce dispositif béné cie d’une gouvernance établie, avec des responsabilités claires, partagées entre les entités opérationnelles, a n d’en favoriser l’insertion opérationnelle et la pertinence, la fonction Finance Groupe, la fonction Risques et l’ALM Trésorerie, qui en assurent la cohérence globale. Les méthodologies de stress tests (analyses de sensibilité ou basées sur des scénarios macroéconomiques) sont déclinées selon les grandes familles de risques, et font l’objet d’une revue indépendante. Les stress tests peuvent être élaborés au niveau du Groupe, d’un métier ou d’un sous-portefeuille donné, sur un ou plusieurs types de risques et sur un nombre de variables plus ou moins important en fonction de l’objectif poursuivi. Le cas échéant, les résultats des modèles quantitatifs peuvent être ajustés par des jugements experts. Depuis sa création, le dispositif de stress tests du Groupe évolue de manière permanente a n d’intégrer les derniers développements dans ce domaine, que ce soit en termes de méthodologies, ou d’insertion opérationnelle accrue dans les processus de gestion du Groupe. Le dispositif de stress testing dédié par type de risque est détaillé dans les sections 5.4 Risque de crédit, 5.6 Risque de contrepartie et 5.7 Risque Dans les exercices de stress test, il est d’usage de distinguer le scénario central du (ou des) scénario(s) adverse(s). De manière générale, un scénario macroéconomique est un ensemble de valeurs de variables macroéconomiques (le PIB et ses composantes, l’in ation, l’emploi et le chômage, les taux d’intérêt et de change, les valeurs des cours boursiers, les prix des matières premières…) et nancières projetées sur une période Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les scénarios sont revus à fréquence trimestrielle par le management de GRM puisque les stress tests alimentent le suivi des risques. Par ailleurs, ils sont validés par la Direction Générale, notamment à l’occasion de Les scénarios sont ensuite utilisés pour calculer les pertes attendues (ou l’impact en termes de plus ou moins-values dans le cas de risques de marché) pendant l’année pour tous les portefeuilles du Groupe : ■ pour les portefeuilles exposés au risque de crédit ou de contrepartie et pour le portefeuille d’actions du portefeuille bancaire, ce calcul mesure l’impact du scénario sur le coût du risque et les actifs pondérés en cas de dégradation de la qualité des portefeuilles générée par le scénario macroéconomique ou de mouvements défavorables des cours des actions. Les stress tests risque de crédit sont simulés sur l’ensemble du portefeuille de la Banque pour toutes les régions et pour tous les portefeuilles prudentiels, à savoir Clientèle de détail, Entreprises et ■ pour les portefeuilles relatifs aux opérations de marché, les variations de valeur et leur impact sur le résultat net sont calculés en simulant un choc ponctuel, cohérent avec le scénario d’ensemble. Les calculs décrits ci-dessus et les méthodologies connexes pour les stress tests sur les risques de crédit et de marché sont coordonnés de manière centralisée au niveau du Groupe par les équipes de GRM. Ils impliquent également dans leur conception et leur mise en œuvre différentes équipes d’experts au niveau du Groupe et des territoires. Dans le cadre des stress tests réglementaires, tels que celui de l’ABE/ BCE réalisé en 2014, les scénarios macro économiques centraux comme adverses sont imposés par les superviseurs. Le scénario central est considéré comme le scénario le plus probable sur la période de projection retenue. Afin d’élaborer un scénario central, il convient de répondre à la question suivante : à la lumière de l’environnement économique et nancier du moment et en prenant en compte les décisions de politique économique (sur les plans monétaire, budgétaire, scal, …), comment les variables macroéconomiques et nancières vont-elles évoluer dans le futur ? Le scénario central est établi par la Recherche Économique du Groupe, de concert avec l’ALM Trésorerie, les experts actions et matières premières du Groupe. Le scénario central est celui du Groupe BNP Paribas à un moment donné. Comme il est d’usage, le scénario global est composé de scénarios régionaux et nationaux (zone euro, France, Italie, Belgique, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Pologne, Turquie, États-Unis, Japon Chine, Inde, Russie…) cohérents entre eux. Un scénario adverse décrit un ou plusieurs chocs potentiels pouvant affecter l’environnement économique et nancier au cours de la période de projection, comme la concrétisation d’un ou de plusieurs risques pesant sur le scénario central. Ainsi, un scé nario adverse est toujours dé ni par rapport à un scénario central. A n d’élaborer un scénario adverse, il convient de répondre à la question suivante : si un tel événement venait à se produire, comment les variables macroéconomiques et nancières évolueraient-elles ? Le ou les chocs sont traduits sur les variables économiques et nancières énumérées plus haut sous la forme d’écarts par rapport à leur valeur dans le scénario central. Les scénarios adverses ne correspondent donc pas à la prévision de l’évolution la plus probable de l’économie. C’est la raison pour laquelle les scénarios centraux sont dé nis comme des ensembles de « prévisions » et les scénarios adverses comme des ensembles de Les scénarios adverses des stress tests dédiés à l’anticipation des risques et aux stress tests budgétaires sont construits par GRM. Les mêmes principes sont retenus par les mêmes contributeurs pour les stress tests dédiés à l’anticipation des risques comme pour le stress test budgétaire. Ceci permet d’assurer la convergence de deux processus majeurs du Groupe, celui de la gestion de ses risques et celui de sa Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] Le tableau ci-après présente l’ensemble des actifs nanciers du Groupe BNP Paribas, y compris les titres à revenu xe, exposés au risque de crédit. Cette exposition ne tient pas compte des garanties et des sûretés obtenues par le Groupe dans le cadre de son activité de crédit, ni des achats de protection. L’exposition au risque de crédit s’appuie sur la valeur comptable avant réévaluation des actifs nanciers inscrits au bilan. ➤ TABLEAU N° 13 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT(*) PAR CLASSE D’EXPOSITION ET PAR TYPE D’APPROCHE La titrisation fait l’objet d’un chapitre dédié en section 5.5. Par ailleurs, l’exposition liée à l’acquisition de prêts sur le marché secondaire représente un (**) La classe d’exposition « Établissements » correspond aux établissements de crédit et entreprises d’investissement y compris ceux reconnus comme tels par des pays tiers. En outre cette classe regroupe certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales. (***) Les Autres Actifs Risqués recouvrent les immobilisations, les comptes de régularisation et les valeurs résiduelles. DE CRÉDIT AVEC LE BILAN PRUDENTIEL Les expositions au risque de crédit concernent les différents postes suivants du bilan prudentiel au 31 décembre 2014 (section 5.2, Tableau n° 2) : les encours nets des comptes de dépôt auprès des banques centrales (118 milliards d’euros), les prêts consentis à la clientèle (665 milliards d’euros), aux établissements de crédit (38 milliards d’euros), les « Actifs disponibles à la vente » (14 1 milliards d’euros), les « Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance » (0,5 milliard d’euros), le portefeuille évalué en valeur de marché sur option (3 milliards d’euros), les immobilisations corporelles et de placement (18 milliards d’euros), les comptes de régularisation et actifs divers (106 milliards d’euros) et les actifs d’impôts courants et différés (9 milliards d’euros), auxquels s’ajoutent des engagements de financement et de garantie donnés Ces encours sont retraités des dépréciations, ainsi que des encours relevant d’un risque différent du risque de crédit (titrisation, contrepartie, et marché), des réévaluations et des autres éléments retraités des fonds Dans la suite de cette section, les expositions au risque de crédit ne tiennent pas compte des Autres Actifs Risqués (immobilisations, comptes La progression des expositions au risque de crédit s’explique notamment par les évolutions de périmètre liées à l’ acquisition de BGZ et à l’acquisition complémentaire de 50 % de LaS er , par les effets change essentiellement sur le dollar et par l’activité courante de la Banque. Les expositions sur les PME s’élèvent à 98 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en augmentation de 13 % par rapport au 31 décembre 2013. BNP Paribas a opté pour les méthodes les plus avancées de l’accord Bâle 3. En conformité avec la Directive européenne et sa transposition en droit français, le Groupe a été autorisé en 2007 par l’ACPR à utiliser ses méthodes de notations internes pour calculer ses exigences de fonds propres à compter du 1er janvier 2008. L’utilisation de ces méthodes est subordonnée à certaines conditions de progrès et de déploiement, que le Groupe s’est engagé à respecter. Préalablement à son acquisition, le groupe Fortis béné ciait d’un accord de la part de son superviseur, la Banque Nationale de Belgique, pour utiliser également l’approche avancée pour l’évaluation de son besoin en capital réglementaire. Les politiques et dispositifs de notation des sous-groupes BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas d’une part et BNP Paribas d’autre part ont vocation à converger dans le cadre d’une méthodologie uniforme retenue par le Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Groupe (excepté sur la clientèle de détail). Les travaux entrepris dans cette direction ont notamment montré la compatibilité des concepts développés dans chacun des deux ensembles, et permis d’harmoniser Sur le risque de crédit (hors comptes de régularisation et immobilisations), la part des expositions en approche IRBA est de 72 % au 31 décembre 2014, stable comparé au 31 décembre 2013. Ce périmètre signi catif inclut notamment le pôle Corporate and Investment Banking (CIB), la Banque De Détail en France (BDDF), une partie de l’activité de BNP Paribas Personal Finance (portefeuille de crédit à la consommation), BNP Paribas Securities Services (BP2S) ainsi que les entités BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas. En 2013, le passage en IRBA de l’entité BNL SpA a été homologué par la Banque d’Italie pour les portefeuilles Souverains et Entreprises. Le périmètre IRBA laisse toutefois temporairement en dehors du champ certaines entités comme BancWest. D’autres entités plus petites ne se rallieront aux méthodes avancées du Groupe qu’à moyen terme, comme par exemple les liales des pays émergents. ➤ GRAPHIQUE N° 3 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT PAR TYPE D’APPROCHE(*) Montant total : 1 298 Mds € en Bâle 3 Montant total : 1 169 Mds € en Bâle 2.5 (*) Hors comptes de régularisation et immobilisations, hors titrisation. POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] ET LES PROCÉDURES DE CONT R ÔLE L’activité de crédit de la Banque s’inscrit dans le cadre de la politique générale de crédit approuvée par le Comité des risques, instance présidée par le Directeur Général de la Banque. Parmi les principes directeurs énoncés gurent les exigences du Groupe en matière de déontologie, d’attribution des responsabilités, d’existence et de respect des procédures et de rigueur dans l’analyse du risque. Cette politique générale est déclinée en politiques spéci ques adaptées à la nature des activités ou Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations qui suppose de recueillir l’avis conforme d’un représentant de GRM nommément désigné. L’accord est toujours donné par écrit, que ce soit au moyen d’un processus de recueil de signatures ou par la tenue formelle d’un Comité de crédit. Les délégations se déclinent en montant de risques par groupes d’affaires variant selon les catégories de notes internes et les spécificités des métiers. Certains types de crédit – prêts aux banques, risques souverains ou risques relatifs à des secteurs particuliers de l’économie – impliquent le respect de procédures d’encadrement ou de consultation d’experts sectoriels ou de spécialistes désignés. Des procédures simpli ées faisant place à des outils statistiques d’aide à la décision sont appliquées dans la banque de détail. Les propositions de crédit doivent respecter les principes de la politique générale de crédit et, le cas échéant, des politiques spécifiques applicables. Les exceptions font l’objet d’un processus d’approbation particulier. Dans tous les cas, les opérations respectent les lois et réglementations en vigueur. En particulier, BNP Paribas subordonne ses engagements à l’examen en profondeur des plans de développement connus de l’emprunteur, à la compréhension de tous les aspects structurels des opérations et à sa capacité à en assurer le suivi. Présidé par l’un des Directeurs Généraux ou le Directeur de GRM, le Comité de crédit de Direction Générale est l’instance ultime de décision du Groupe en matière de prise de risques de crédit et de contrepartie. Le dispositif de surveillance des encours repose sur les équipes de contrôle dont la responsabilité est de garantir, en permanence, la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES conformité aux décisions, la abilité des données de reporting et la qualité du suivi des risques. La production journalière des situations irrégulières de crédit et l’utilisation de diverses techniques d’alertes facilitent l’identi cation précoce des dégradations de situation. Les différents niveaux de surveillance, généralement induits de l’organisation des délégations de pouvoirs, s’exercent, sous le contrô le de GRM, jusqu’au Comité des débiteurs de la Direction Générale. Ce Comité examine régulièrement, au-dessus d’un certain seuil, les dossiers pour lesquels il décide, sur proposition des métiers et avec l’accord de GRM, du montant des dépréciations à constituer ou à reprendre. Par ailleurs, un Comité trimestriel examine les dossiers placés sous surveillance ou Dans le cadre de leurs responsabilités de contrôle, des équipes de contrôle de deuxième niveau assument le monitoring des encours par rapport aux autorisations approuvées, des clauses particulières (covenants), des garanties, des syndications notamment. Ceci permet de déceler des indications de détérioration du pro l de risque approuvé par le Comité de crédit. Les équipes de contrôle attirent l’attention (des équipes GRM et Métiers) sur les exceptions de non-conformité aux décisions des Comités de crédit, et contrôlent leur résolution. Certains cas requièrent une alerte particulière au Senior Management de GRM et des Métiers. Il s’agit notamment de la non-résolution des exceptions et/ ou des indications importantes de détérioration du pro l de risque par rapport à celui approuvé par le Comité de crédit. Suivi et gestion d’ensemble des portefeuilles La sélection et l’évaluation précise des risques pris individuellement sont complétées d’un dispositif de reporting à des niveaux plus agrégés de portefeuille, selon des axes pôles/métiers ou transverses de géographie, La politique de gestion d’ensemble des portefeuilles de risques de la Banque, incluant des politiques de concentrations par débiteur, par secteur et par pays, s’appuie sur ce dispositif de reporting, et les Comités de risques du Groupe examinent les résultats de ces reportings ■ Les concentrations de risques par pays sont gérées par des enveloppes de risque pays déterminées, au niveau de délégation approprié pour le pays considéré. Le Groupe, présent dans la plupart des zones économiquement actives conformément à sa vocation, s’attache ainsi à éviter les concentrations excessives de risques sur des pays dont les infrastructures politiques et économiques sont reconnues comme faibles ou dont la situation économique est fragilisée. ■ La diversi cation par contrepartie du portefeuille fait l’objet d’un suivi régulier, notamment dans le cadre des politiques de concentration individuelle du Groupe. Cette politique est décrite dans la partie Diversi cation de l’exposition au risque de crédit de cette section. ■ La répartition des risques par secteur économique fait l’objet d’une même attention et d’un suivi régulier. Elle se double d’une analyse prospective permettant une gestion dynamique de l’exposition de la Banque. Cette analyse s’appuie sur la connaissance approfondie d’experts sectoriels indépendants qui formulent une opinion sur l’évolution des secteurs qu’ils supervisent et identi ent les facteurs qui expliquent les risques encourus par leurs principaux constituants. Cette intervention est modulée selon les secteurs en fonction de leur poids dans les engagements du Groupe, de la technicité nécessaire à leur appréhension, de leur cyclicité, de leur degré de mondialisation ou encore de l’existence d’une problématique particulière de risque. En complément, les stress tests constituent des outils d’analyse qui permettent d’identi er les zones de vulnérabilité des portefeuilles du Groupe et d’analyser les éventuelles concentrations. En n, BNP Paribas utilise éventuellement des instruments de transfert du risque de crédit, comme les opérations de titrisation et les dérivés de crédit, pour couvrir les risques pris individuellement, réduire la concentration du portefeuille ou les pertes maximales qui seraient liées Tous les concours accordés aux entreprises, banques ou pays souverains qui sont identifiés en défaut font l’objet mensuellement, et sous la responsabilité de GRM, d’un examen visant à déterminer l’éventuelle réduction de valeur qu’il conviendrait d’appliquer, qu’elle soit directe ou par voie de dépréciation, selon les modalités d’application des règles comptables retenues (cf. c hapitre 4 note 1.c.5 Dépréciation et restructuration des actifs nanciers). La réduction de valeur est établie à partir de l’évaluation actualisée des ux nets probables de recouvrement tenant compte de la possible réalisation des garanties détenues. Une dépréciation collective, sur base statistique, est également constituée par chacun des pôles et déterminée trimestriellement par un Comité réunissant le responsable du pôle, le Directeur Financier du Groupe ou son représentant et le Directeur de GRM. Ce Comité décide de la dépréciation collective à constituer sur la base des simulations de pertes encourues à maturité sur les portefeuilles de crédits dont la qualité de crédit est considérée comme détériorée, sans pour autant que les clients soient identi és comme en défaut et relèvent, en conséquence, de dépréciations spéci ques. Les simulations faites par GRM s’appuient sur les paramètres du dispositif de notation décrit ci-dessous. L’ensemble des processus et systèmes d’information utilisés par la lière de mesure du risque de crédit a été soumis à l’examen du superviseur. Chaque contrepartie est notée en interne selon des principes communs au Groupe quelle que soit la méthode de calcul de capital réglementaire. La Banque a dé ni un système de notations complet, en ligne avec les exigences des superviseurs bancaires au titre de l’adéquation des fonds propres. Son caractère approprié et l’adéquation de sa mise en œuvre sont évalués et véri és par le contrôle périodique de la Banque. Sa conformité réglementaire a été attestée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en décembre 2007. En ce qui concerne les crédits aux entreprises, il prend en compte trois paramètres fondamentaux : la probabilité de défaut (PD) de la contrepartie, qui s’exprime au moyen d’une note, le Taux de Récupération Global (TRG) ou son complémentaire la perte en cas de défaut (LGD), qui est attaché à la structure des transactions, et le facteur de conversion (Credit Conversion Factor – CCF) qui estime la part en risque des engagements hors-bilan. L’échelle des notes de contrepartie comprend douze niveaux : dix niveaux pour les clients sains qui couvrent tous les niveaux de qualité de crédit de « excellent » à « très préoccupant » ; deux niveaux pour ce qui concerne Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES les clients considérés comme en défaut selon la dé nition du superviseur Sur le périmètre « Entreprises », la con rmation ou la modi cation des paramètres de rating et de TRG applicable à chacune des transactions intervient au moins une fois l’an, dans le cadre du processus d’approbation ou de revue annuelle des crédits. Elle repose avant tout sur l’expertise des intervenants des métiers et, en second regard, des représentants de GRM (ces derniers ayant la décision nale en cas de désaccord avec le métier). Elle peut aussi s’appuyer sur des outils adaptés, que ce soient des aides à l’analyse ou des scores, le choix des techniques et leur caractère automatique au plan de la décision variant selon la nature des risques considérés. Sur le périmètre retail, l’application des méthodes de notation pour déterminer les paramètres de crédit est réalisée de ➤ TABLEAU N° 14 : CORRESPONDANCE INDICATIVE DES NOTES INTERNES DE CONTREPARTIE AVEC L’ÉCHELLE TYPE DES AGENCES DE NOTATION ET LES PROBABILITÉS Une correspondance indicative entre les notes internes de la Banque, d’une part, et les ratings d’émetteur long terme attribués par les principales agences de notation, d’autre part, a été mise au point au sein du Groupe. Toutefois, BNP Paribas a une clientèle beaucoup plus large que les seules contreparties notées par les agences de rating. La correspondance n’a pas de sens pour la banque de détail. Elle est utilisée au moment de l’attribution ou de la revue des notes internes a n d’identi er d’éventuelles divergences d’appréciation de la probabilité de défaut d’un tiers entre une ou plusieurs agences de notation et la Banque. Il n’est toutefois pas dans l’objectif de la notation interne de reproduire ni même d’approcher les ratings attribués par les agences externes. Des écarts signi catifs de rating, à la hausse ou à la baisse, existent au sein du portefeuille. Certaines contreparties notées 6 ou 7 par BNP Paribas pourraient être considérées comme « Investment Grade » TESTS DE RÉSISTANCE – RISQUE DE CRÉDIT Des modèles quantitatifs ont été développés et permettent de relier les paramètres de risques de crédit et la migration de rating aux variables macroéconomiques et financières, définies dans les scénarios de stress tests (cf. paragraphe Tests de résistance en section 5.3) tant sur l’historique que sur un horizon de projection donné. La qualité des méthodologies déployées est assurée par une gouvernance stricte en termes de séparation des attributions et responsabilités, un examen par une entité indépendante des dispositifs existants (modèles, méthodologies, outils) et une évaluation périodique de l’ef cacité et de la pertinence de l’intégralité du dispositif. Cette gouvernance, s’appuie sur des politiques et des procédures internes, sur la supervision du Comité modèles et méthodologies de stress test risque de crédit, ainsi que sur une intégration globale du programme de stress tests au dispositif de Une politique des stress tests de risque de crédit, validée au Comité Capital de juillet 2013, existe au niveau Groupe et est utilisée dans le cadre des différents types de stress tests (réglementaire, périodique et Le dispositif central de stress tests est articulé de manière cohérente avec la structure dé nie dans les orientations de stress tests européens ■ il repose sur les paramètres utilisés pour le calcul des exigences de fonds propres (EAD, PD et LGD réglementaires) ; ■ l’espérance de perte conditionnelle à la macroéconomie est utilisée comme mesure du coût du risque généré par les nouveaux défauts ; ■ le stress du coût du risque est complété par des impacts sur les provisions collectives et sur le provisionnement du stock de douteux ; ■ le stress du capital réglementaire provient de la migration de rating, du passage en douteux et du stress de la PD réglementaire utilisée dans le calcul des exigences de fonds propres. Dans le cas du stress des actifs pondérés, la perte en cas de défaut (LGD) n’est pas stressée puisqu’elle est considérée comme downturn. Dans celui du stress du coût du risque, le taux de perte (également appelé LGD Point-in-time - LGD PIT) peut être stressé via un lien avec les variables macroéconomiques et nancières ou avec les taux de défaut. Les stress tests de risque de crédit sont utilisés dans le cadre de l’évaluation du Pro l de risque global du Groupe, et plus spéci quement Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DIVERSIFICATION DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT [Audité] L’exposition brute du Groupe au risque de crédit s’élève à 1 298 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre 1 169 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Ce portefeuille, analysé ci-après en termes de diversi cation, recouvre l’ensemble des expositions au risque de crédit présenté dans le tableau n° 13 Expositions au risque de crédit par classe d’exposition et par type d’approche, hors autres actifs risqués(1), la titrisation en portefeuille bancaire faisant pour sa part l’objet d’un e Les éléments constituant ce portefeuille ne présentent pas de caractère de concentration excessif par contrepartie au regard de la taille du Groupe et apparaissent très diversi és tant sur le plan sectoriel que géographique, ainsi qu’il peut être observé dans les tableaux suivants. Le risque de concentration de crédit est principalement évalué par le suivi des indicateurs présentés ci-dessous . BNP Paribas se situe bien en deçà des seuils de concentration xés par cette réglementation. Aucun client ou groupe de clients ne voit ses expositions (telles que dé nies ci-dessus) atteindre 10 % des fonds Surveillance via des politiques sur les risques Les politiques sur les risques de concentration individuelle sont intégrées aux politiques du Groupe sur la concentration. Leur vocation est de permettre l’identi cation et la surveillance rapprochée de chaque groupe d’activités présentant une concentration excessive des risques a n d’anticiper et de gérer les risques de concentrations individuelles par rapport aux pro ls de risque établis de façon objective et cohérente Le risque de concentration individuelle du portefeuille fait l’objet d’une surveillance régulière. Il est évalué sur la base du montant total des engagements au niveau des clients ou des groupes de clients, selon les deux types de surveillance suivants : Le risque « pays » se définit comme la somme des risques portés sur les débiteurs opérant dans le pays considéré. Il se distingue du risque souverain qui est celui de la puissance publique et de ses démembrements ; il traduit l’exposition de la Banque à un environnement économique et politique homogène qui fait partie de l’appréciation de la La répartition géographique ci-après repose sur le pays où la contrepartie exerce son activité principale, sans tenir compte du pays de son éventuelle maison mère. Ainsi, l’exposition sur une liale ou une succursale au Royaume-Uni d’une entreprise française est classée au Le Règlement (UE) n° 575/2013 (article 392) du 26 juin 2013 établit une limite de 25 % des fonds propres de la Banque pour les expositions par groupe de clients (après exemptions et prise en compte des techniques ➤ TABLEAU N° 15 : VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE DE RISQUE DE CRÉDIT (1) Le périmètre couvert concerne les prêts consentis à la clientèle et aux établissements de crédit, les comptes débiteurs des établissements de crédit et des banques centrales, les comptes créditeurs du Groupe dans les autres établissements de crédit et des banques centrales, les engagements de nancement donnés (hors opération de pension) et de garantie nancière, ainsi que les titres à revenu xe compris dans le portefeuille d’intermédiation bancaire. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La répartition géographique du portefeuille est équilibrée. La progression des zones Amérique du Nord, Asie-Paci que et Autres pays d’Europe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan 2014-2016. Le Groupe a également été particulièrement attentif en 2014 aux risques géopolitiques que présentent certains pays et à l’évolution économique des pays émergents. En conséquence, ces pays ont fait l’objet d’un examen plus fréquent a n de suivre au plus près l’évolution de leur situation politique et économique et de gérer ainsi l’exposition du Groupe en anticipant les risques de dégradation. ➤ TABLEAU N° 16 : VENTILATION SECTORIELLE DU PORTEFEUILLE DE RISQUE DE CRÉDIT DE LA CLASSE D’EXPOSITION Les risques sectoriels sont suivis en termes d’expositions brutes et d’actifs pondérés. Le Groupe reste diversi é, aucun secteur ne représentant plus de 10 % de l’exposition crédit aux entreprises et plus de 4 % de l’exposition crédit totale en 2014 . Les secteurs les plus sensibles font l’objet d’un examen régulier par des Comités dédiés à ces secteurs. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 17 : ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard ➤ TABLEAU N° 18 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT PAR TYPE D’EFFETS Actifs pondérés - Risque de crédit (*) En date de première application. Hors impact Bâle 3, les actifs pondérés au titre du risque de crédit augmentent de 25 milliards d’euros en 2014. L’effet change de \+ 14 milliards d’euros provient principalement de l’appréciation du dollar ; l’effet périmètre de 10 milliards d’euros est essentiellement lié à l’acquisition de BGZ et à l’acquisition complémentaire par le Groupe de 50 % de LaS er . Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 19 : VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CRÉDIT Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE CRÉDIT : APPROCHE IRBA La politique de notation appliquée par le Groupe couvre l’ensemble de la Banque. Le dispositif IRBA, validé en décembre 2007, s’étend aux portefeuilles listés dans le paragraphe Approches retenues pour le calcul des exigences de fonds propres dans la section Expositions au risque Diverses méthodes, dont certaines purement quantitatives, sont mises en œuvre pour véri er la cohérence et la robustesse du dispositif. Une approche adaptée, reposant sur la dé nition de Classes Homogènes de Risque (CHR) et faisant une large part aux analyses statistiques, est mise en œuvre pour ce qui concerne les crédits aux particuliers et aux très petites entreprises. La détermination de la perte en cas de défaut est réalisée soit par mise en œuvre de méthodes statistiques pour les portefeuilles dont la granularité est la plus ne, soit à dire d’expert sur la base de valeurs indicatives, selon un processus similaire à celui qui conduit à déterminer la note de contrepartie, pour les portefeuilles « Corporate »(1). La perte en cas de défaut re ète la perte que subirait la Banque en cas de défaut de la contrepartie en période de ralentissement économique, conformément aux dispositions de la réglementation. Elle est évaluée, pour chaque opération, à partir du taux de récupération d’une transaction senior unsecured et, d’autre part, des effets des techniques d’atténuation des risques de crédit (garanties et sûretés réelles). Les récupérations sur les garanties et sûretés sont estimées chaque année sur la base de valorisations conservatrices et de décotes prenant en compte la réalisation desdites sûretés en période de La Banque modélise ses propres facteurs de conversion lorsque la réglementation le permet (c’est-à-dire à l’exclusion du périmètre des engagements par signature où un CCF Fondation est appliqué) par exploitation des chroniques internes de défaut. Les facteurs de conversion sont destinés à mesurer la quote-part des engagements hors-bilan de la Banque qui seraient en risque en cas de défaillance de chacun des emprunteurs. Sur le périmètre « Corporate », par opposition à la notation et au taux de récupération global, ce paramètre est affecté automatiquement en fonction de la nature de la transaction et n’est pas décidé par les Comités de crédit. Des modèles internes spéci ques adaptés aux catégories d’exposition et de tiers les plus représentées dans son portefeuille de crédit ont été développés par le Groupe. Ils sont fondés sur des données internes collectées sur de longues périodes. Chacun de ces modèles est développé et entretenu par une équipe spécialisée, en coordination avec les experts risque et métier concernés. Par ailleurs, il est également véri é le respect des seuils planchers xés par la réglementation sur ces modèles. La Banque n’utilise pas de modèles développés par des fournisseurs externes, à l’exception de quelques modèles historiques de Fortis qui Les principales catégories d’actifs couverts par un ou plusieurs modèles (1) Selon la politique Groupe, le dispositif de notation « Corporate » » s’applique aux établissements, aux entreprises, aux nancements spécialisés et aux États souverains. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 20 : PRINCIPAUX MODÈLES : PD, LGD, CCF/EAD Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la Quantitatif + avis d’expert - Calibrée sur la base de données internes et externes Régression logistique. PD calibrées sur les Régression logistique. PD calibrées sur les base d’une analyse discriminante selon les Modèle expert fondé sur des règles Modèle quantitatif sur la base d’une analyse discriminante selon les données internes de défaut historiques, incluant une démarche de mise en commun pour les clients caractérisés par un pro l très spéci que (clients avec des fonds propres négatifs, en situation de Modèle quantitatif sur la base d’une analyse discriminante selon les données internes de défaut historiques, incluant une démarche de mise en commun pour les clients caractérisés par un pro l très spéci que (clients avec des fonds propres négatifs, en situation de Arbre de décision. PD calibrées sur les Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES sur les données internes de défaut et de perte historiques. La marge prudentielle sur les données internes de défaut et de perte historiques. La marge prudentielle Arbre de décision. LGD calibrés sur les données internes de défaut et de une probabilité de perte sur la base de perte sur la base d’une régression de perte sur la base d’une régression Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES CCF calibré sur la base d’observations internes pour les lignes de crédit con rmées, sur les données internes de défaut et de perte historiques, intégrant l’impact Modèle fondé sur des règles, validé sur la base de données historiques qui déterminent un CCF pour les différentes qui déterminent un CCF pour les différentes Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Chacun des trois paramètres de risque de crédit (PD, LGD, CCF/EAD) fait l’objet chaque année de tests de véri cation a posteriori (backtesting) et, pour la probabilité de défaut, de comparabilité externe (étalonnage) destinés à contrôler la performance du dispositif sur chacun des segments d’activité de la Banque. Le backtesting consiste à comparer les paramètres estimés et leur réalisation. Lors d’un étalonnage, les paramètres estimés en interne sont comparés aux estimations d’organismes externes. Sur le périmètre IRBA Corporate, l’ensemble des notes, y compris les notes de défaut 11 ou 12, de toutes les contreparties qui supportent un risque de crédit est conservé depuis 2002. De la même manière, les récupérations observées sur les dossiers déclarés en défaut à un moment donné de la période sont archivées. Des tests rétroactifs de validité sont menés sur la base de ces éléments pour chacun des paramètres de risque aussi bien globalement que sur le périmètre de chacune des méthodes de notation. Ces exercices visent à mesurer la performance globale et unitaire des méthodes de notations et en particulier à véri er le pouvoir discriminant du dispositif (les contreparties les moins bien notées font plus défaut que les contreparties bien notées) et le caractère prédictif et prudent des paramètres. À cet effet, les récupérations observées sont comparées aux récupérations prévues et les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chacune des notes. Le caractère « à travers le cycle » ou « downturn » des ratings et des taux de récupération global Il ressort de ces exercices que les taux de défaut observés par BNP Paribas sur le périmètre IRBA Corporate (hors PME) ont été très signi cativement inférieurs aux taux de défaut prévus sur l’ensemble du cycle (taux de défaut annuel moyen observé de 0,78 % entre 2004 et 2013 pour un taux de défaut estimé de 1,87 %). L’analyse des taux de défaut lors des périodes de crise montre que les taux de défaut annuels sont constamment inférieurs aux taux de défaut prévus. Des mesures de performance sont aussi réalisées sur des sous-périmètres de classes d’actifs homogènes. Lorsqu’une dégradation du pouvoir prédictif ou du caractère conservateur d’un modèle est identi ée, celui-ci est recalibré ou redéveloppé le cas échéant. Ces évolutions sont soumises à l’approbation du régulateur conformément à la réglementation. Dans l’attente de la mise en œuvre du nouveau modèle, des mesures conservatoires sont prises sur le modèle existant. Lors de l’étalonnage, sur le périmètre autre que la clientèle de détail, les notes internes sont comparées aux notes de plusieurs agences de notation externe, sur la base de la correspondance indicative entre notes internes et notes externes. Pour les entreprises clientes du Groupe béné ciant d’une note externe (environ 10 % de cette population), l’analyse comparative des données sur laquelle repose la notation interne fait apparaître une Pour ce qui concerne le taux de récupération global, l’exercice de backtesting porte pour l’essentiel sur l’analyse des récupérations sur les opérations en défaut. Lorsque les dossiers sont clos, chacun des ux de récupération est actualisé à la date d’entrée en défaut et rapporté au montant de l’exposition. Lorsque les dossiers ne sont pas clos, soit le montant des provisions est utilisé a n d’estimer les récupérations futures, soit celles-ci sont estimées sur la base de pro ls statistiques de ux de récupération calibrés sur un historique. Le taux de récupération ainsi mesuré est comparé au taux de récupération prévu un an avant la survenance du défaut. Sur ce paramètre, par analogie à ce qui est pratiqué pour la notation, des analyses globales sont effectuées selon les politiques de notation et les sites géographiques. Les différences sont analysées en tenant compte du caractère bimodal de ce paramètre. Les résultats de ces analyses prouvent que ces estimations sont pertinentes en période de conditions conjoncturelles défavorables et qu’elles sont L’ensemble de ces travaux est présenté chaque année au Directeur des Risques. Les backtestings font aussi l’objet d’une certi cation interne par une équipe indépendante, ils sont par ailleurs communiqués au Les estimations internes des paramètres de risque sont utilisées dans la gestion quotidienne de la Banque conformément aux préconisations de la réglementation. Ainsi, au-delà du calcul des exigences en fonds propres, ils sont utilisés, par exemple, pour la dé nition des délégations, à l’octroi des crédits ou lors de leur renouvellement, pour les mesures de rentabilité, pour déterminer les provisions de portefeuille, et pour les Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice 2013 pour les modèles de probabilité de défaut (PD) et de perte en cas de défaut (LGD) couvrant les expositions signi catives du Groupe selon l’approche avancée fondée sur les notations internes hors portefeuilles avec faible taux de défaut. Ce périmètre représente environ 65 % des actifs pondérés des risques de crédit du Groupe selon l’approche IRBA (hors titrisation). ➤ TABLEAU N° 21 : BACKTESTING DES PD ET DES LGD MOYENNES Grandes entreprises et nancements spécialisés Ces résultats correspondent à la comparaison entre, d’une part, les taux de défaut attendus et observés sur un an et, d’autre part, les LGD Chaque catégorie de contrepartie/d’exposition regroupe plusieurs modèles de notation ou de LGD selon la classi cation interne du Groupe et ne respecte donc pas nécessairement la classi cation réglementaire. Une moyenne des valeurs attendues et observées a été calculée sur plusieurs années selon les informations disponibles pour chaque modèle et, dans la plupart des cas, ces valeurs couvrent un cycle économique Pour les modèles entièrement recalibrés, toutes les valeurs historiques attendues prennent en compte le calibrage le plus récent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Concernant le portefeuille de financements spécialisés et grandes entreprises et le portefeuille PME, les paramètres de risque prévalant à chaque date de reporting ont été utilisés. ■ sur le périmètre des moyennes entreprises, un score est mis en œuvre par des analystes de risque au sein du métier, sous la supervision Les valeurs de LGD attendues sont mesurées sur la base d’un périmètre cohérent avec les valeurs observées, à savoir uniquement les expositions en défaut, et elles ne sont donc pas directement comparables avec les valeurs de LGD mesurées dans le portefeuille sain . « CORPORATE » [A udité ] Le périmètre IRBA concerné par le dispositif de notation « Corporate », c’est-à-dire applicable selon la politique Groupe aux États souverains, aux banques, aux entreprises et aux nancements spécialisés, est couvert par une procédure de notation homogène au titre de laquelle GRM est le responsable nal de la notation attribuée aux contreparties et du taux de recouvrement global (TRG) affecté aux transactions. Le facteur de conversion (CCF) des opérations de hors-bilan est attribué en fonction des caractéristiques de la contrepartie et de la transaction. Le processus générique d’affectation des notes sur chacun des segments du dispositif « Corporate » est dé ni comme suit : ■ sur les entreprises et les nancements spécialisés, les analyses sont réalisées par le métier qui propose une note et un TRG en Comité de crédit conformément aux méthodologies de notation et sur la base des outils développés par GRM. La note et le TRG sont validés ou modi és en Comité de crédit par le représentant de GRM. Ces Comités décident de l’octroi ou du renouvellement des engagements et révisent le cas échéant, sur une base au moins annuelle, la note de contrepartie ; ■ sur le périmètre des banques, l’analyse est réalisée par des analystes de la fonction Risques. Les notes de contrepartie et les TRG sont déterminés à l’occasion de Comités de revue organisés par zone géographique assurant la comparabilité entre établissements ■ sur le périmètre des États souverains, les notes sont déterminées lors de Comités pays (Rating Committee) qui réunissent des membres de la Direction Générale, de GRM et des Métiers plusieurs fois par an. Les notes y sont proposées par la Direction des Études Économiques ; ■ sur chacun de ces sous-portefeuilles, la détermination des paramètres de risque suit une méthodologie certi ée et validée par les équipes de GRM qui repose en priorité sur l’analyse des données historiques de la Banque. Cette méthodologie est autant que possible supportée par des outils mis en réseau a n d’en garantir une application homogène. Le jugement expert reste toutefois irremplaçable, chacune des notes et chacun des TRG faisant appel au jugement qui peut s’écarter, sous réserve de justi cation, de l’application stricte des modèles. Le mode de détermination des paramètres de risque répond à des principes communs, en particulier celui des « quatre yeux » qui préconise qu’au moins deux personnes différentes, dont une au minimum indépendante des objectifs commerciaux, se prononcent sur chaque note de contrepartie et chaque TRG de transaction. La dé nition du défaut est uniformément appliquée au sein du Groupe sur chaque classe d’actif. Pour les contreparties locales (PME, collectivités locales), les spéci cités éventuelles de la réglementation de chacune des géographies conduisent à des adaptations à la marge de cette dé nition, en particulier du point de vue de la durée des impayés ou du seuil de Le graphique ci-après présente la répartition par note des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. Cette exposition représente 712 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2014, contre 626 milliards d’euros au Ce portefeuille présente une large majorité d’engagements sur des emprunteurs dont les risques sont considérés comme de bonne ou d’excellente qualité, en raison du poids des relations de la Banque avec les grandes entreprises multinationales et les institutions nancières. Une part importante des engagements sur des emprunteurs de moindre qualité est associée à des structures de financement permettant un taux de recouvrement élevé en cas de défaut de la contrepartie ( nancements exports béné ciant de garanties de la part des agences internationales d’assurance-crédit et nancements de projets, structurés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ GRAPHIQUE N° 4 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR NOTE INTERNE SUR LE PÉRIMÈTRE CORPORATE(*) (*) Le périmètre « Corporate » présenté dans le graphique ci-dessus inclut les classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises. PORTEFEUILLE « CORPORATE » PAR CLASSE Cette information est complétée par les taux moyens constatés des principaux facteurs de risque bâlois : ■ moyenne de la probabilité de défaut pondérée par la valeur exposée Les tableaux ci-après présentent la répartition par note des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’exposition : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. L’exposition totale représente 730 milliards d’euros au 31 décembre 2014, dont 712 milliards d’euros d’encours sains et 18 milliards d’encours douteux, contre 645 milliards d’euros au 31 décembre 2013, dont 626 milliards d’euros d’encours sains et 19 milliards d’encours douteux. au risque : LGD moyen(3) ; ■ moyenne pondérée des facteurs de conversion du hors-bilan : CCF ■ moyenne des pertes en cas de défaut pondérée par la valeur exposée ■ ainsi que par le taux de pondération moyen : RW moyen(4) dé ni comme le rapport entre les actifs pondérés et la valeur exposée au risque La colonne « Perte attendue » présente la perte attendue à un an. (1) PD moyenne : « Probabilité de Défaut » – moyenne des probabilités de défaut pondérée par la valeur exposée au risque. (2) CCF moyen : « Credit Conversion Factor » – rapport de la valeur exposée au risque au montant d’engagement pour le hors-bilan. (3) LGD moyen : « Loss Given Default » – moyenne des pertes en cas de défaut pondérée par la valeur exposée au risque. (4) RW moyen : « Risk Weight » – taux de pondération moyen. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 22 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SUR LE PÉRIMÈTRE CORPORATE EN APPROCHE IRBA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Sur les administrations centrales et banques centrales, le Groupe est principalement exposé sur des contreparties de très bonne qualité, pour la plupart des pays développés, béné ciant par conséquent de très bonnes notes internes et d’une moyenne des pertes en cas de défaut sur la modélisation ou l’observation a posteriori des indicateurs de risque pour paramétrer les engagements. Les indicateurs de risque doivent être quanti és sur la base d’un historique d’au moins cinq ans et d’un échantillonnage important et représentatif. En n, les modèles La majorité des engagements sur les entreprises porte sur des clients de très bonne ou de bonne qualité, re étant le poids important des grands groupes multinationaux dans la clientèle du Groupe. Les autres engagements correspondent en grande partie à des opérations structurées ou garanties par des actifs de bonne qualité, ce que re ètent les niveaux moyens des pertes en cas de défaut. À LA CLIENTÈLE DE DÉ TAIL [Audité] La Politique Générale de Notation Retail (PGNR) xe le cadre permettant aux pôles et à la Direction des Risques de mesurer, hiérarchiser et suivre de manière homogène l’évolution des risques de crédit encourus par le Groupe. Cette politique s’applique aux transactions caractérisées par une forte granularité, une faible volumétrie unitaire et un traitement standardisé du risque de crédit. La politique générale représente le cadre d’ensemble dans lequel se déploient les scores ; elle précise notamment : ■ les principes généraux du dispositif de notation interne, soulignant l’importance de la qualité de ce dispositif et de son adaptation aux ■ les principes propres à la dé nition des Classes Homogènes de Risque ■ les principes relatifs aux modèles, notamment la nécessité de développer des modèles discriminants et interprétables, de s’appuyer L’essentiel des contreparties du portefeuille Clientèle de détail fait l’objet d’un score de comportement servant à déterminer la probabilité de défaut et pour chaque transaction, le taux de recouvrement (TRG) et la valeur exposée au risque (EAD). Ces paramètres sont calculés chaque mois sur la base des informations les plus récentes et déclinés en différents scores d’octroi mis à disposition de la fonction commerciale. Celle-ci n’intervient pas dans la détermination des paramètres de risque. Ces méthodes sont appliquées de manière homogène sur l’ensemble de la clientèle de détail. Sur le périmètre de BNP Paribas Personal Finance éligible aux méthodes IRBA, les paramètres de risque sont déterminés par la fonction Risques, sur base statistique en fonction des caractéristiques des clients et de Les méthodologies de construction et de suivi des scores permettent d’affecter les clients individuels à des classes homogènes en termes de risque de défaillance. Il en est de même pour les autres paramètres : Le graphique ci-après présente la répartition par note des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe, utilisant Cette exposition sur les encours sains représente 196 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2014, en progression Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ GRAPHIQUE N° 5 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR NOTE INTERNE SUR LE PÉRIMÈTRE CLIENTÈLE DE DÉTAIL PORTEFEUILLE DE LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL PAR CLASSE D’EXPOSITION ET NOTE INTERNE Le tableau suivant présente la répartition par note des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche de notation interne avancée. L’exposition totale représente 204 milliards d’euros au 31 décembre 2014, en hausse de 4 % par rapport au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 23 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SUR LE PÉRIMÈTRE CLIENTÈLE DE DÉTAIL EN APPROCHE IRBA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les prêts immobiliers sont logés essentiellement dans les portefeuilles de Banque De Détail en France, de Banque De Détail en Belgique, de Banque de Détail au Luxembourg et de Personal Finance. La politique de distribution s’appuie sur un dispositif encadré. Le faible niveau moyen des pertes en cas de défaut matérialise l’effet des garanties mises en place au moment de l’octroi du crédit. Depuis 2013, une surcouche a été intégrée aux actifs pondérés des crédits immobiliers en Belgique. Les Expositions renouvelables et Autres expositions sont, pour une grande part, relatives aux activités des liales de crédits aux particuliers, dont la clientèle est plus dispersée en termes de qualité et le niveau de garanties Les paramètres de risque utilisés pour le calcul des pertes attendues à l’horizon d’un an, selon les principes bâlois et telles que publiées dans les tableaux précédents, constituent des estimations statistiques sur la durée du cycle (Through The Cycle – TTC) ; en revanche, les pertes réalisées se rapportent par nature à l’année écoulée, donc à un point particulier du cycle (Point in Time – PIT). Pour le périmètre en méthode IRBA, les pertes attendues à l’horizon d’un an et le coût du risque de crédit réalisé ne sont pas des données RISQUE DE CRÉDIT : APPROCHE STANDARD Pour les encours traités en méthode standard, BNP Paribas utilise les notations externes des agences Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings. Le rapprochement de ces notations avec les échelons de qualité de crédit prévus par la réglementation est conforme aux prescriptions Lorsqu’une exposition du portefeuille bancaire ne dispose pas d’une notation externe de crédit qui lui soit directement applicable, les référentiels clients de la Banque permettent, dans certains cas, d’utiliser pour la pondération la notion externe senior unsecured de l’émetteur, si Au 31 décembre 2014, les encours traités en méthode standard représentent 28 % du montant total des expositions brutes du Groupe BNP Paribas, stable comparé au 31 décembre 2013. Le graphique ci-dessous présente la répartition par taux de pondération (Risk Weight) des encours sains relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de type « Corporate » (classes d’expositions : administrations centrales et banques centrales, établissements, entreprises) pour tous les métiers du Groupe, utilisant Cette exposition représente 172 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2014, contre 157 milliards d’euros au ➤ GRAPHIQUE N° 6 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR TAUX DE PONDÉRATION EFFECTIF SUR LE (*) Le périmètre « Corporate » présenté dans le graphique ci-dessus inclut les classes d’expositions administrations centrales et banques centrales, établissements et Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’exposition totale des encours relatifs au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de la clientèle de détail pour tous les métiers du Groupe utilisant l’approche standard représente 184 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre 163 milliards d’euros Le tableau ci-après présente la répartition par échelon de qualité de crédit des encours relatifs aux portefeuilles des crédits et engagements sur les contreparties de tous les métiers du Groupe utilisant l’approche standard. Cette exposition représente 365 milliards d’euros du montant brut du risque de crédit au 31 décembre 2014 contre 329 milliards ➤ TABLEAU N° 24 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT EN APPROCHE STANDARD Les entités du Groupe calculant leurs besoins en capital selon la méthode standard ont une activité axée principalement vers les particuliers ou les petites et moyennes entreprises ou bien se situent dans des régions du monde où l’activité des agences de notation est peu développée (Turquie, Ukraine, Moyen-Orient, etc.). Ceci explique qu’une majorité des entreprises ne dispose pas de note externe en approche standard. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXPOSITIONS EN DÉFAUT, PROVISIONS ET COÛ T DU RISQUE Les encours de créances non dépréciées présentant des impayés, les encours douteux dépréciés, ainsi que les garanties reçues en couverture de ces actifs, sont présentés dans les États nanciers consolidés en ➤ TABLEAU N° 25 : VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS EN DÉFAUT (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 26 : EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENTS DE VALEUR PAR CLASSE D’EXPOSITION RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. (*) Montant correspondant aux expositions brutes (bilan et hors-bilan) avant prise en compte des garanties. Les provisions de portefeuille sur le périmètre prudentiel représentent 3,9 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 3,8 milliards d’euros Le coût du risque est présenté dans les États nanciers consolidés - note 3.f - Coût du risque. ➤ TABLEAU N° 27 : ÉCHÉ ANCEMENT DES ENCOURS NON DÉPRÉCIÉS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS Échéancement des encours non dépréciés présentant des impayés(*) (*) Sur base du périmètre prudentiel , montant correspondant aux expositions brutes (bilan) avant prise en compte des garanties. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Échéancement des encours non dépréciés présentant des impayés(*) (*) Sur base du périmètre prudentiel après application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 32, montant correspondant aux expositions brutes (bilan) avant Lorsque l’emprunteur rencontre des dif cultés nancières, ses encours sont classés en douteux. Le tableau ci-dessous présente la valeur nette comptable des encours douteux ayant fait l’objet d’une restructuration ➤ TABLEAU N° 28 : CRÉANCES RESTRUCTURÉES Prêts et créances (hors opérations de pension) Encours douteux restructurés - valeur nette Encours douteux restructurés reclassés en portefeuille sain (n ote annexe aux États nanciers 1.c.5 ) , ainsi que les encours restructurés qui ont été reclassés en encours sains après une période d’observation. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT Les techniques d’atténuation du risque de crédit sont prises en compte conformément à la réglementation. En particulier, leur effet est évalué dans les conditions d’un ralentissement économique. Elles sont distinguées en deux grandes catégories : ■ les sûretés personnelles correspondent à l’engagement pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier. Par extension, les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie ; ■ les sûretés réelles constituées au pro t de la Banque garantissent l’exécution à bonne date des engagements nanciers d’un débiteur. Les sûretés réelles se distinguent en deux classes : les sûretés nancières d’une part et les autres sûretés réelles d’autre part : ■ les sûretés de nature nancière correspondent aux espèces (y compris l’or), aux actions (cotées ou non cotées) et aux obligations ; ■ les autres sûretés réelles sont diverses et peuvent prendre la forme d’hypothèques immobilières ou maritimes, de nantissement de stock, de cession de contrats ou de tout autre droit sur un actif de A n d’être prises en compte, les sûretés doivent remplir les conditions ■ leur valeur ne doit pas être fortement corrélée au risque du débiteur (les actions de l’emprunteur ne sont en particulier pas éligibles) ; ■ le nantissement doit être documenté ; ■ la Banque doit être en mesure d’évaluer la valeur de l’actif nanti dans des conditions de ralentissement économique ; ■ la Banque doit avoir obtenu un confort raisonnable sur la possible appropriation puis réalisation de l’actif considéré. Pour le périmètre traité en approche IRBA, les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une diminution du paramètre de Perte en cas de défaut (LGD) applicable aux transactions concernées pour les opérations du portefeuille Pour le périmètre traité en approche standard, les sûretés personnelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une pondération bonifiée correspondant à celle du garant, sur la part garantie de l’exposition qui tient compte des asymétries de devise et de maturité. Les sûretés réelles viennent, quant à elles, en diminution de l’exposition après prise en compte le cas échéant des asymétries de devise et de maturité. Les garants font l’objet d’une analyse de risque de même nature que les débiteurs primaires et se voient attribuer des paramètres de risque selon des méthodologies et des processus similaires. L’évaluation de l’effet des instruments de réduction de risque de crédit suit une méthodologie validée et commune à l’ensemble du Groupe pour chaque activité. Dans le pôle CIB, ces effets prennent en compte la possible corrélation du garant et de l’emprunteur (en cas d’appartenance au même secteur industriel par exemple). Ils sont validés par les Comités de crédit pour chaque dossier lors de leur approbation initiale puis à l’occasion des revues au minimum annuelles. Pour le pôle CIB, chaque sûreté est évaluée selon des techniques propres et l’effet sur chaque dossier est évalué individuellement. Dans le cadre de son mandat d’optimisation de la gestion du risque de crédit du pôle CIB, Portfolio Management (PM) réalise des opérations de couverture au moyen de dérivés de crédit, principalement de Credit Ces achats de CDS sont opérés dans le cadre d’une gestion active avec pour principal objectif la couverture des risques de migration, de concentration et la gestion des expositions importantes. Les sous-jacents concernés sont des prêts aux grandes entreprises émis par les m étiers CIB Corporate Banking, et ponctuellement par ceux du pôle Retail Banking. Considérées comme des sûretés personnelles et traitées en approche IRBA, les couvertures par CDS entraînent, sous réserve d’éligibilité, une diminution de la « Perte en cas de défaut » (correspondant à un rehaussement du « Taux de recouvrement global ») estimée pour l’actif sous-jacent, et par conséquence une réduction de sa consommation en Pour l’activité de la Banque de détail, la présence ou non de tel ou tel type de sûreté réelle peut, en fonction du taux de couverture, conduire à affecter l’exposition à une classe de LGD particulière, sur la base d’un Les sûretés sont consenties par la maison mère de la contrepartie ou par d’autres entités telles que les institutions nancières. Les couvertures par dérivés de crédit, le recours à des assureurs crédit publics pour le nancement export ou à des assureurs crédit privés constituent d’autres Une garantie ne peut être éligible pour améliorer les paramètres de risque d’une transaction que si le garant est mieux noté que la contrepartie concernée, le garant étant soumis aux mêmes exigences d’analyse Conformément à la politique générale de notation, les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte pour leur valeur économique et ne sont acceptées en tant que source principale de remboursement que par exception. Dans le contexte de nancement de matières premières par exemple, la capacité de remboursement de l’emprunteur doit être évaluée sur la base de ses ux opérationnels. La valeur économique des actifs remis en garantie est évaluée de manière objective et véri able : valeur de marché, valeur à dire d’expert, valeur comptable. Elle représente la valeur des actifs à la date de l’évaluation et non à la date de défaut qui s’apprécie dans un second temps. Les tableaux ci-dessous présentent la répartition par classe d’exposition pour le portefeuille « Corporate » de l’atténuation du risque procurée par les sûretés relatives au portefeuille des crédits et engagements sur les contreparties de tous les métiers du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 29 : MONTANT D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT SUR LE PÉRIMÈTRE CORPORATE ➤ TABLEAU N° 30 : MONTANT D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT SUR LE PÉRIMÈTRE CORPORATE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le Groupe BNP Paribas est engagé dans des opérations de titrisation en tant qu’initiateur, sponsor ou investisseur au sens de la typologie Bâle 3. Les opérations de titrisation, recensées ci-après, correspondent aux opérations telles que dé nies dans le Règlement (UE) n° 575/2013. Il s’agit des opérations par lesquelles le risque de crédit inhérent à un ensemble d’expositions est divisé en tranches. Les opérations présentent ■ elles aboutissent à un transfert signi catif de risque ; ■ les paiements effectués dans le cadre de l’opération dépendent des ■ la subordination des tranches telle que définie par l’opération détermine la répartition des pertes pendant la durée du transfert Les expositions titrisées dans le cadre d’opérations de titrisation pour compte propre respectant les critères d’éligibilité bâlois, et notamment celui du transfert signi catif de risque, sont exclues du calcul du capital. Seules les parts conservées par l’établissement et les engagements éventuellement octroyés à la structure après titrisation font l’objet d’un Les expositions titrisées dans le cadre d’opérations de titrisation pour compte propre ne respectant pas les critères d’éligibilité bâlois restent quant à elles dans leur portefeuille prudentiel d’origine. Leur besoin en capital est calculé comme si elles n’étaient pas titrisées et est repris dans la partie consacrée au risque de crédit. En conséquence, le périmètre des programmes de titrisation retenus ■ les programmes en tant qu’initiateurs reconnus ef caces en Bâle 3 ; ■ l es programmes en tant que sponsor dans lesquels le Groupe ■ les programmes émis par des tiers auxquels le Groupe a souscrit. (Voir États financiers consolidés - note 1 - Résumé des principes Le produit de cession des positions de titrisation est comptabilisé conformément aux règles de la catégorie d’origine des positions vendues. Ainsi, pour les positions classées en « P rêts et créances » et en actifs disponibles à la vente, le produit de cession vient créditer le coût du risque à due concurrence de la charge nette antérieurement constatée. L’éventuel reliquat est comptabilisé comme gains nets sur actifs disponibles à la vente et autres actifs nanciers non évalués en valeur de marché. Pour les positions classées en « aleur de marché par résultat », les produits de cession sont enregistrés en gains nets sur instruments nanciers évalués en valeur de marché par résultat. 1) Les positions de titrisation classées dans la catégorie « Prêts et créances » sont évaluées selon la méthode du coût amorti, telle que décrite en note annexe 1.c.1 aux États nanciers : le taux d’intérêt effectif (TIE) utilisé pour reconnaître les produits d’intérêt est évalué à partir d’un modèle de ux de trésorerie attendus. Pour les actifs qui ont été transférés depuis une autre catégorie comptable (voir note annexe 1.c.6), les révisions à la hausse des ux estimés recouvrables sont comptabilisées en tant qu’ajustement du taux d’intérêt effectif à compter de la date de changement d’estimation. Les révisions à la baisse se traduisent par un ajustement de la valeur comptable. Il en est de même pour toutes les révisions de ux estimés recouvrables d’actifs non transférés d’une autre catégorie comptable. Les dépréciations sont enregistrées sur ces actifs selon les principes exposés en note annexe 1.c.5 des États nanciers en matière de prêts et créances. 2) Les positions de titrisation classées comptablement en « Actifs disponibles à la vente » sont évaluées à leur valeur de marché (cf. notes annexes 1.c.3 et 1.c.10 des États nanciers) et les variations de celle-ci, hors revenus courus, sont présentées sous une rubrique spéci que des capitaux propres. Lors de la cession de ces titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat. Il en est de même en cas de dépréciation. La valeur de marché est déterminée suivant les principes exposés en note annexe 1.c.10 des États nanciers. Les actifs en attente de titrisation sont enregistrés : ■ dans la catégorie comptable « Prêts et créances » et dans le portefeuille prudentiel bancaire, quand il s’agit d’expositions issues du bilan de la Banque, pour lesquelles la Banque sera initiateur au sens Bâle 3 de la titrisation future ; ■ dans la catégorie comptable « Valeur de marché par résultat » et dans le portefeuille prudentiel bancaire, quand il s’agit d’expositions acquises en perspective d’une titrisation et pour laquelle la Banque Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES EN MATIÈRE DE TITRISATION [Audité] La surveillance des actifs titrisés concerne les risques de crédit, de marché et de liquidité sur les actifs sous-jacents, et le risque de contrepartie sur les contreparties de couverture des protections non nancées. Les re-titrisations émises par BNP Paribas sont soumises en premier lieu à des Comités spéci ques d’approbation des transactions. Les actifs découlant de ces opérations sont ensuite surveillés selon les processus RISQUE DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS Les actifs de titrisation hors du portefeuille de négociation sont soumis à l’approbation des Comités de crédit – titrisation (Securitisation Credit Committees). Pour les nouvelles opérations, une analyse approfondie de la structure est effectuée avant présentation devant le Comité de crédit. Toutes les approbations sont soumises à une revue annuelle. Les expositions sont surveillées quotidiennement pour véri er qu’elles ne dépassent pas les limites xées par les Comités de crédit – titrisation Les performances des actifs sous-jacents sont étroitement surveillées par région et par type de collatéral et les positions de titrisation peuvent être ajoutées à la liste des actifs à surveiller ou douteux si la qualité de crédit de leur collatéral se dégrade. Ces positions sont alors soumises à la procédure de la liste des actifs de titrisation sous surveillance ou douteux, qui prévoit une revue au moins semestrielle de ces actifs, en plus des réunions ordinaires des Comités de crédit – titrisation. Si un dé cit de l’actif par rapport au passif semble plausible dans le cadre de scénarios probables, des provisions sont constituées. Pour les expositions ABS à taux xe, une macrocouverture composée de swaps de taux xe/variable a été mise en place pour couvrir le risque de taux. Elle est comptabilisée en conformité avec les règles de la Les actifs titrisés détenus sont financés à terme en interne par le département ALM Trésorerie, sur la base de leur durée de vie moyenne Les dérivés intégrés dans des structures de titrisation sont traités dans le périmètre Titrisation à l’exception de quelques positions de dérivé back-to-back qui restent intégrées à la gestion du risque de contrepartie. ACTIVITÉ DE BNP PARIBAS EN MATIÈRE DE TITRISATION [Audité] La part respective du Groupe dans chacun de ses rôles d’initiateur, de sponsor et d’investisseur se traduit comme suit : ➤ TABLEAU N° 31 : EXPOSITIONS TITRISÉES ET POSITIONS DE TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES PAR TYPE Les expositions titrisées originées par le Groupe correspondent aux expositions sous-jacentes inscrites au bilan du Groupe ayant fait l’objet d’une (**) Les positions de titrisation correspondent aux tranches conservées des opérations de titrisation originées ou arrangées par le Groupe, aux tranches acquises par le Groupe dans des opérations de titrisation arrangées par des tiers, et aux engagements. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Les positions de titrisation originées et conservées par BNP Paribas se chiffrent à 1,5 milliard d’euros au 31 décembre 2014 correspondant aux parts conservées dans des titrisations ef caces. Dans le cadre de la gestion courante de sa liquidité, la Banque peut titriser des crédits accordés à la clientèle des réseaux bancaires (crédits immobiliers, crédits à la consommation) ou des prêts accordés aux entreprises, a n de les rendre facilement mobilisables. Au 31 décembre 2014, deux opérations principales sont déconsolidantes prudentiellement en Bâle 3 du fait d’un transfert signi catif de risque et reprises dans le tableau n° 31 E xpositions titrisées et positions de titrisation conservées ou acquises par type de rôle. Par ailleurs, t rois opérations de titrisation ont été réalisées en 2014 dont une par BNP Paribas SA en France (sur le périmètre de la Banque de Détail), une par BNP Paribas Personal Finance et une par BNL Spa. Ces opérations sont sans effet minorant sur le calcul du capital réglementaire, car aucun transfert signi catif de risque ne résulte de leur mise en place. Les expositions concernées sont donc reprises dans la partie dédiée au risque de crédit (cf. section 5.4). Au total au 31 décembre 2014, le stock de parts émises relatives à des créances titrisées pour compte propre s’élève à 62,3 milliards d’euros pour 38 opérations, dont 20,2 milliards d’euros pour BNP Paribas Personal Finance, 0,1 milliard d’euros pour Leasing Solutions, 4,1 milliards d’euros pour BNL, 36,5 milliards d’euros pour BNP Paribas Fortis et 1,3 milliard d’euros pour la Banque de Détail en France. Ces titrisations étant inef caces au sens de la réglementation bâloise, les encours titrisés sont pris en compte dans les crédits à la clientèle. POUR COMPTE DE LA CLIENTÈLE EN TANT Les opérations de titrisation de CIB Fixed Income réalisées par le Groupe BNP Paribas et effectuées pour le compte de sa clientèle s’accompagnent de lignes de liquidité et le cas échéant de l’octroi de garanties à des entités spéci ques. Celles-ci ne sont pas consolidées prudentiellement lorsque le Groupe n’en a pas le contrôle. Les engagements et les positions conservées ou acquises par BNP Paribas sur les titrisations dont le Groupe a été sponsor, atteignent 11,4 milliards d’euros au Opérations re nancées à court terme Au 31 décembre 2014, deux fonds multicédants (Starbird et Matchpoint) sont gérés par le Groupe pour le compte de la clientèle. Ces entités se re nancent sur le marché local à court terme des billets de trésorerie. Les lignes de liquidité consenties aux deux fonds ci-dessus s’élèvent à 9,1 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre 7,0 milliards au 31 décembre 2013 suite à la progression des encours sur Starbird. RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES En outre, BNP Paribas Fortis consent également des lignes de liquidité au conduit multicédant Scaldis qui s’élèvent à 1,4 milliard d’euros au 31 décembre 2014 contre 2,5 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Opérations re nancées à moyen et long terme En Europe et en Amérique du Nord, la plate-forme de structuration de BNP Paribas propose aux clients des solutions de nancement, sur la base de produits adaptés aux contraintes actuelles en matière de risque et de liquidité. L’ensemble de ces facilités, ainsi que quelques positions résiduelles conservées, s’élèvent à 0,9 milliard d’euros dont 0,7 milliard d’euros correspondant à des actifs en attente d’émission de CLO. Les positions de titrisation de BNP Paribas en tant qu’investisseur s’élèvent à 9,8 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Cette activité est principalement exercée au sein d e CIB, d’Investment Solutions et de BancWest. Elle intègre également les positions logées dans l’entité CIB Fixed Income a poursuivi son activité de titrisation en tant qu’investisseur qui consiste à suivre et à gérer un portefeuille de titrisation représentant 2,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014, contre 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2013. En outre, des positions de Negative Basis Trade (NBT) pour une valeur exposée au risque de 2,3 milliards d’euros, sont également logées chez Fixed Income, contre 3,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. L’exposition du portefeuille géré par CIB Portfolio Management (PM) s’établit à 0,7 milliard d’euros au 31 décembre 2014, en augmentation de 0,3 milliard d’euros comparé au 31 décembre 2013. En 2014, l’exposition globale du pôle Investment Solutions est restée Les éléments traditionnels des politiques de refinancement et de placement des fonds propres de BancWest résident en des investissements dans des positions de titrisation exclusivement réalisés sur des titres cotés. Au 31 décembre 2014, les positions de titrisation de BancWest représentent 0,3 milliard d’euros, en retrait de 0,1 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2013. Le portefeuille de crédits structurés de BNP Paribas Fortis, qui n’a pas été réaffecté à un métier et qui est logé au sein du « Corporate Center » s’élève à 3,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Au 31 décembre 2014, les principales opérations de titrisation déconsolidantes prudentiellement sont les suivantes : ■ une opération sur un portefeuille de prêts aux PME, béné ciant de la garantie de la Banque Européenne d’Investissement, réalisée par BDDF pour un total d’expositions titrisées d’un milliard d’euros ; ■ une opération initiée en 2013 par CIB PM sur un portefeuille de prêts aux grandes entreprises à hauteur de 0,5 milliard d’euros. À la même date, aucune opération de titrisation sur crédits à la consommation n’est déconsolidante prudentiellement en Bâle 3. Le Groupe n’a par ailleurs pas mis en place de montage de titrisation pour compte propre d’expositions renouvelables comportant une clause Au 31 décembre 2014, aucun actif n’est en attente de titrisation. ➤ TABLEAU N° 32 : EXPOSITIONS TITRISÉ ES ORIGINÉES PAR BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 33 : EXPOSITIONS TITRISÉES PAR BNP PARIBAS PAR CATÉGORIE D’ACTIF SOUS-JACENT(*) Expositions titrisées originées par BNP Paribas (*) Cette répartition se fonde sur l’actif sous- jacent dominant des expositions titrisées. (**) Au sein des expositions titrisées pour lesquelles le Groupe est sponsor, 1 million d’euros correspond à des expositions originées (issues du bilan de BNP Paribas) au 31 décembre 2014 (identique au 31 décembre 2013). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 34 : POSITIONS DE TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES PAR CATÉGORIE D’ACTIF SOUS-JACENT Positions de titrisation conservées ou acquises (*) Correspond à la catégorie d’actif dominante à l’actif de la structure de titrisation dans laquelle la position est détenue. Dans le cas où l’actif sous- jacent est une position de titrisation ou de re-titrisation, la réglementation prescrit de reporter l’actif sous-jacent ultime du programme considéré. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 35 : POSITIONS DE TITRISATION PAR PAYS DU SOUS-JACENT DONT POSITIONS EN DÉFAUT ET ➤ TABLEAU N° 36 : QUALITÉ DES POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE BANCAIRE Tranche avec le rang le plus élevé Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) ce qui re ète la très bonne qualité du portefeuille. Elle se traduit par les niveaux de pondération appliqués tels que présentés dans les tableaux du Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Dans le cadre de l’approche standard, le montant des actifs pondérés est calculé en appliquant à la valeur exposée au risque, le taux des pondérations associé à la note externe de la position de titrisation, conformément à l’article 251 du Règlement (UE) n° 575/2013 du 26 juin 2013. Dans un nombre très limité de cas, une pondération par transparence peut être appliquée. Le taux de pondération de 1 250 % est attribué aux positions ayant une note inférieure ou égale à B+ ou sans note externe. Les investissements de BancWest et du pôle Investment Solutions dans les programmes de titrisation sont traités en approche Les actifs pondérés en approche IRBA sont calculés selon l’une des ■ pour les expositions qui bénéficient d’une notation externe, la pondération est obtenue par l’application de la méthode dite « fondée sur les notations ». Celle-ci permet de déduire directement la pondération applicable à l’exposition en fonction de sa note, grâce à une table de correspondance fournie par le superviseur ; ■ pour les expositions ne bénéficiant pas d’une notation externe, quand BNP Paribas est initiateur ou sponsor, c’est la méthode de la formule réglementaire (Supervisory Formula Approach – SFA) qui est appliquée lorsque les conditions nécessaires selon l’article 259 1) b. du Règlement CRR sont remplies. Sur la base d’une notation interne de la qualité de crédit du portefeuille d’actifs sous-jacent, la pondération applicable à l’exposition est obtenue par utilisation d’une formule mathématique fournie par le superviseur, qui tient également compte de la structuration de l’opération (en particulier du niveau de rehaussement de crédit dont béné cie BNP Paribas) ; ■ pour certaines lignes de liquidité dans les programmes ABCP du portefeuille de BNP Paribas Fortis ne béné ciant pas d’une notation externe, c’est une approche d’évaluation interne qui s’applique. Celle-ci béné cie de l’homologation de la BNB ; ■ dans tous les autres cas, une pondération de 1 250 % est appliquée. Au 31 décembre 2014, l’approche IRBA est utilisée pour les positions détenues par le pôle CIB, BDDF, et sur le périmètre BNP Paribas Fortis. Pour les positions de titrisation notées, BNP Paribas utilise les notations externes des agences de notation Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. La mise en correspondance de ces notations avec les échelons de qualité de crédit prévus par la réglementation est conforme aux prescriptions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. ➤ TABLEAU N° 37 : POSITIONS DE TITRISATION ET ACTIFS PONDÉRÉS PAR TYPE D’APPROCHE Le montant des actifs pondérés correspondant aux positions de titrisation conservées ou acquises par le Groupe s’élève à 14,0 milliards d’euros au 31 décembre 2014, soit 2,3 % des actifs pondérés du Groupe BNP Paribas, contre 15,6 milliards au 31 décembre 2013 (moins de 3 % des actifs pondérés ➤ TABLEAU N° 38 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE TITRISATION PAR TYPE D’EFFETS (*) En date de première application. La baisse des actifs pondérés de la titrisation est essentiellement due à des cessions ou des amortissements de programmes (- 3 milliards d’euros), en partie neutralisée par un effet change de + 1 milliard d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N°39 : POSITIONS DE TITRISATION ET ACTIFS PONDÉRÉS PAR TAUX DE PONDÉRATION Méthode fondée sur les notations externes Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Méthode fondée sur les notations externes Sur l’ensemble des positions de titrisation évaluées sur la base des notes ■ la très grande majorité (85 % de l’EAD) béné cie d’une note supérieure à BBB+ au 31 décembre 2014 (81 % au 31 décembre 2013). ■ 58 % de l’EAD béné cient d’une notation supérieure à A+ et donc d’une pondération inférieure à 10 % au 31 décembre 2014, contre 57 % au Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Méthode fondée sur les notations externes Méthode fondée sur les notations externes Les garanties concernant les positions de titrisation s’élèvent à 0,2 milliard d’euros au 31 décembre 2014, stable comparé au 31 décembre 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de contrepartie, tel qu’il est dé ni dans la section 5.3, est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements et/ou de règlements. Il correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations de verser à la banque l’intégralité de la valeur actualisée d’une transaction dans le cas où la banque est un béné ciaire net. Le risque de contrepartie est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie. Il peut être considéré comme un risque de marché en cas de défaut ou comme un risque contingent. Le risque de contrepartie résulte à la fois des activités bilatérales de BNP Paribas avec ses clients et des activités de clearing au travers d’une chambre de compensation La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon La valeur exposée au risque (EAD) pour le risque de contrepartie est mesurée à l’aide d’un système interne d’évaluation de l’exposition ; cette valeur est ensuite intégrée au dispositif de pondération du risque de crédit. Cette mesure s’appuie sur des simulations de type « Monte Carlo » permettant d’apprécier les mouvements probables de la valeur des expositions. Les processus stochastiques utilisés sont sensibles à certains paramètres, tels que volatilités ou corrélations, calibrés sur des Les expositions futures potentielles au risque de contrepartie sont mesurées à l’aide d’un système basé sur les modèles internes qui permet de simuler plusieurs milliers de scénarios potentiels d’évolution des marchés et de réévaluer le portefeuille de transactions avec chacune des contreparties à plusieurs points dans le futur (de 1 jour à plus de 30 ans pour les transactions les plus longues). Les variations de valeur sont calculées jusqu’à la maturité des transactions. Pour l’agrégation des expositions, le système prend en compte l’environnement juridique de chaque transaction et contrepartie et donc des éventuels accords de compensation et d’appel de marge, incluant le Le système de mesure des expositions au risque de contrepartie a été amendé de sorte à se conformer à la nouvelle réglementation dès le ■ allongement des périodes de marge en risque conformément à l’article 285 de la CRR ; ■ prise en compte du risque spéci que de corrélation ; ■ détermination d’une EAD stressée calculée à partir d’une calibration re étant une période de tension particulière. Les expositions au risque de contrepartie se caractérisent par leur forte variabilité au cours du temps en raison de l’évolution constante des paramètres de marché affectant la valeur des transactions sous-jacentes. Il est donc essentiel de ne pas se limiter au suivi des valeurs actuelles des transactions et d’analyser leurs variations potentielles dans le futur. Pour les expositions au risque de contrepartie non modélisées, la valeur exposée au risque est calculée selon la méthode d’évaluation au prix de marché (Net Present Value + Add-On). La compensation est utilisée par la Banque a n d’atténuer le risque de crédit lié aux contreparties au titre des opérations sur les produits dérivés. Le principal mode de compensation appliqué par la Banque est la compensation par liquidation qui permet, en cas de défaillance de la contrepartie, de mettre n à toutes les opérations à leur valeur de marché actuelle, puis de faire la somme de toutes ces valeurs, positives et négatives, pour obtenir un seul montant (net) à payer à la contrepartie ou à recevoir de celle-ci. Ce solde (close-out netting) peut faire l’objet d’une garantie (collatéralisation) consentie sous forme de nantissement ou de paiement d’espèces, ou encore de titres. La Banque a également recours à la compensation des règlements pour atténuer le risque de contrepartie découlant du règlement de sommes en devises. Il s’agit ici de la compensation de tous les paiements par contrepartie. Cette compensation aboutit à un montant unique, dans chaque monnaie, à payer, soit par la Banque, soit par la contrepartie. Les opérations concernées sont traitées conformément à des accords, bipartites ou multipartites, respectant les principes généraux du cadre réglementaire national ou international. Les principales formules d’accord bilatéral utilisées sont celles de la Fédération Bancaire Française (FBF) et, sur le plan international, celles de l’International Swaps and Derivatives Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La compensation de transactions de BNP Paribas auprès d’une contrepartie centrale (ou chambre de compensation) s’inscrit dans le cadre habituel de ses activités de marché. En tant que membre compensateur (global clearing member \- GCM), BNP Paribas contribue à sécuriser le dispositif de gestion des risques des chambres de compensation (CCP) au travers du versement d’une contribution aux fonds de défaillance et d’appels de marge quotidiens. Les règles dé nissant les relations de BNP Paribas avec les CCP dont il est membre sont décrites dans le règlement de chacune Ce dispositif permet, notamment en Europe et aux États-Unis, de réduire les encours notionnels en compensant les transactions du portefeuille, d’une part, et de transférer le risque de plusieurs contreparties vers une unique contrepartie centrale disposant d’une organisation de gestion des Dans le cadre des activités de compensation pour compte de tiers, BNP Paribas exige également, et de manière quotidienne, le paiement d’appels de marge de la part de ses clients. Des limites sont dé nies pour le risque de contrepartie et des mécanismes d’arbitrage hiérarchique sont en place. Les expositions futures potentielles calculées par le système sont quotidiennement comparées aux limites allouées à chaque contrepartie. En outre, le système peut simuler de nouvelles transactions et mesurer leur impact sur le portefeuille de contrepartie. Il s’agit donc d’un outil essentiel du processus d’approbation du risque. Les Comités suivants (par ordre de pouvoir croissant), Comité de crédit régional, Comité de crédit global, Comité de Crédit Direction Générale (CCDG), xent les limites selon leur niveau de délégation. À ces mesures vient s’ajouter un ensemble de lignes directrices (notamment des lignes directrices sur les sensibilités aux paramètres de marché par contrepartie, sensibilités qui sont extraites du système de risque de marché) qui sont autant d’outils supplémentaires de surveillance du risque de contrepartie et de prévention des concentrations du risque La valorisation des instruments nanciers négociés de gré à gré par BNP Paribas dans le cadre de ses activités de marché (CIB principalement) intègre des ajustements de valeur de crédit, ou Credit Valuation Adjustment (CVA). La CVA est un ajustement de valorisation du portefeuille de transactions permettant de prendre en compte le risque de crédit de contrepartie. Elle re ète ainsi l’espérance de perte en juste valeur sur l’exposition existante sur une contrepartie du fait de la valeur potentielle positive du contrat, de la probabilité de défaut de la contrepartie, et de Les expositions au risque de contrepartie sur instruments dérivés recouvrent l’ensemble des expositions sur dérivés du portefeuille de BNP Paribas, tous sous-jacents et tous pôles confondus. Les expositions de Fixed Income représentent la grande majorité de ces expositions. Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités de A n de réduire le risque associé à la dégradation de la qualité de crédit inhérent à un portefeuille d’instruments nanciers, BNP Paribas peut avoir recours à une stratégie de couverture dynamique, consistant en l’achat d’instruments de marché, tels que les instruments dérivés de La réglementation Bâle 3 a introduit une nouvelle exigence de fonds propres au titre du risque d’ajustement de l’évaluation de crédit. Celle-ci est destinée à permettre aux banques de faire face au risque de pertes dû à la volatilité des CVA résultant des mouvements de spreads de crédit associés aux contreparties auxquelles le Groupe BNP Paribas est exposé. Elle est calculée par le Groupe en méthode avancée à l’aide de son modèle interne de mesure des risques de marché. Le risque de corrélation défavorable, ou Wrong Way Risk, correspond au risque que l’exposition à une contrepartie soit inversement corrélée à la Ce risque comporte deux composantes : ■ le risque général de corrélation défavorable (General Wrong Way Risk ou GWWR), qui correspond au risque survenant lorsque la probabilité de défaut de contreparties est positivement corrélée à des facteurs généraux de risque de marché ; ■ le risque spéci que de corrélation défavorable (Speci c Wrong Way Risk ou SWWR), qui correspond au risque que l’exposition future envers une contrepartie soit corrélée positivement à la probabilité de défaut de cette contrepartie, en raison de la nature des transactions conclues Le SWWR fait l’objet d’une exigence de fonds propres dédiée tandis que le GWWR est appréhendé à travers la mise en place de tests de résistance Ainsi, la surveillance et l’analyse par BNP Paribas du risque général de corrélation défavorable s’effectue au travers d’exercices de tests de résistance permettant de mettre en évidence les facteurs de risque corrélés négativement avec la qualité de crédit de la contrepartie. Elle conjugue une approche top-down et une approche bottom-up : ■ pour l’approche top-down, la politique en matière de risque général de corrélation défavorable dé nit les règles et critères généraux à appliquer pour détecter ce type de risque. Ces critères sont basés sur le pays de résidence des contreparties, la région à laquelle elles appartiennent et leurs secteurs d’activité. Différentes positions de risque de marché que les contreparties pourraient avoir vis-à-vis de BNP Paribas ont aussi été dé nies comme des situations nécessitant une analyse et une communication adaptée ; ■ le dispositif de contrôle du risque général de corrélation défavorable repose également sur une approche bottom-up où la contribution des analystes de crédit est indispensable pour dé nir plus précisément les scénarios ayant le plus d’impact sur le portefeuille (application d’une détérioration des paramètres de marché re étant des conditions Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le dispositif de stress testing du risque de contrepartie est conforme au dispositif de risque de marché (v oir partie Risque de marché relatif aux activités de négociation sur instruments nanciers de la section 5.7). Il s’appuie ainsi sur les mêmes hypothèses de uctuation des marchés lorsque les scénarios sont identiques. Les stress tests comprennent également des facteurs spéci ques au risque de contrepartie, comme la détérioration de la qualité de crédit de la contrepartie ou les chocs affectant la volatilité, utilisés par le moteur de simulation de risque de Cette analyse s’inscrit dans le cadre du dispositif du rapport de synthèse de risque à destination de la Direction et partage par ailleurs certaines instances avec le risque de marché comme le Capital Markets Risk Committee (CMRC), principal Comité gouvernant les risques de marché et de contrepartie. En termes de gouvernance, les dispositifs de stress testing pour le risque de contrepartie et pour le risque de marché sont tous deux couverts par le même comité, le Stress Testing Steering EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE [Audité] Le tableau ci-dessous présente l’exposition au risque de contrepartie (mesurée par l’exposition au moment du défaut) des contrats sur instruments nanciers dérivés et des opérations de prêts/emprunts de titres après, le cas échéant, accords de compensation par classe d’exposition bâloise. ➤ TABLEAU N° 40 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CLASSE D’EXPOSITION (HORS CCP ET HORS La classe d’exposition « Établissements » correspond aux établissements de crédit et entreprises d’investissement y compris ceux reconnus de pays tiers. En outre cette classe regroupe certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 41 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR TYPE D’APPROCHE (HORS CCP ET HORS CVA) Opération de nancement de titres Opération de nancement de titres La valeur exposée au risque (EAD) de contrepartie est mesurée principalement grâce à l’utilisation de modèles (cf. § Calcul de l’exposition au risque de contrepartie). Sur le périmètre non couvert par les modèles internes (réduit essentiellement aux liales BNL, BancWest et TEB ) la valeur exposée au risque est calculée selon la méthode d’évaluation au prix de marché (Net Present Value + Add-On). La hausse de l’EAD sur l’année 2014 est principalement liée à l’évolution des taux d’intérêt (en particulier sur l’euro et le dollar US) et à la chute Les garanties sous forme de collatéral utilisées en méthode standard en réduction de l’EAD s’élèvent à 548 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre 652 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les actifs pondérés au titre du risque de contrepartie sont ensuite calculés en multipliant la valeur exposée au risque par un taux de pondération qui résulte du type d’approche utilisé (approche standard ou approche IRBA). Dans le cas général, quand l’EAD est modélisée et pondérée en approche IRBA, la LGD n’est pas ajustée en fonction du collatéral reçu dans la mesure où celui-ci est directement pris en compte dans le calcul de Le tableau ci-dessous présente la distribution de l’EAD du portefeuille de dérivés de gré à gré par rating externe. Pour chaque élément, est indiquée la part de transactions nettées (en nombre de transactions). ➤ TABLEAU N° 42 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR NOTE Concernant le portefeuille de dérivés de gré à gré à n décembre 2014, la part des transactions collatéralisées représente, en nombre de transactions, près de 70 % du total. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS Depuis le 1er janvier 2014, les actifs pondérés du risque de contrepartie sont le re et de trois exigences réglementaires. ➤ TABLEAU N° 43 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CONTREPARTIE ➤ TABLEAU N° 44 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR TYPE D’EFFETS (*) En date de première application. Hors effet Bâle 3, les actifs pondérés au titre du risque de contrepartie sont en baisse de 26 milliards d’euros du fait essentiellement de la reprise de la réserve pour incertitudes réglementaires. Les exigences de fonds propres du risque de contrepartie hors CCP et hors CVA correspondent aux exigences de fonds propres pour les expositions du risque de contrepartie bilatéral. Elles sont calculées sur la partie non compensée du portefeuille des dérivés de gré à gré et des prêts/emprunts de titres. Cette exigence de fonds propres est égale au maximum de la charge calculée sur base des EAD courantes et de celle calculée sur base La répartition entre dérivés de gré à gré et prêts/emprunts de titres est Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 45 : VENTILATION DU RISQUE DE CONTREPARTIE (HORS CCP ET HORS CVA) PAR PRODUIT Opérations de pension et de prêt/emprunt de titres Risque de contrepartie pour les expositions L’exigence de fonds propres pour les expositions sur une contrepartie centrale correspond à une extension du périmètre de calcul du risque de contrepartie bilatéral aux activités de clearing, c’est-à-dire à la partie compensée du portefeuille des dérivés de gré à gré et des prêts/emprunts de titres ainsi qu’au portefeuille de dérivés listés. Elle correspond à la somme des trois éléments suivants : ■ une exigence résultant des expositions de BNP Paribas aux chambres ■ une exigence résultant des expositions de BNP Paribas face aux clients (dans le cadre des activités de clearing pour le compte de client) ; ■ une exigence résultant des expositions de BNP Paribas à des clearers externes, dans les cas où BNP Paribas n’agit pas directement en qualité La répartition de l’exigence de fonds propres pour les expositions sur une contrepartie centrale entre chacun de ces trois éléments est présentée ➤ TABLEAU N° 46 : EXIGENCES RELATIVES AUX EXPOSITIONS SUR CONTREPARTIES CENTRALES Afin de permettre une meilleure comparaison des périmètres des activités compensées et non compensées, le tableau suivant indique, en termes d’exposition, la part de chaque couple (catégorie, périmètre) en pourcentage du total du risque de contrepartie hors CVA. Une indication du volume de l’activité du Groupe sur les marchés d’instruments nanciers dérivés classés en portefeuille de transaction est présentée dans la note 5.a des États nanciers consolidés. ➤ TABLEAU N° 47 : VENTILATION DU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR TYPE DE PRODUIT Opérations de pension et de prêt/emprunt de titres (*) Hors contribution au fonds de défaillance. Risque d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) ■ une exigence de fonds propres liée au calcul d’une VaR sur l’ensemble des sensibilités des CVA aux spreads de crédit ; ■ une exigence de fonds propres liée au calcul d’une VaR stressée sur l’ensemble des sensibilités des CVA aux spreads de crédit. En méthode standard, l’exigence de fonds propres pour risque d’ajustement de l’évaluation de crédit est calculée selon la formule En méthode avancée elle correspond à la somme des deux Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 48 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE CVA Exigences de fonds propres au titre de la VaR sur CVA Exigences de fonds propres au titre de la VaR stressée sur CVA (Voir États nanciers consolidés – note 5.a – Notes relatives au bilan au 31 décembre 2014). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de marché tel que défini en section 5.3 se décompose ■ le risque de marché relatif aux activités de négociation composées de titres négociables et de contrats dérivés ; ■ le risque relatif aux activités bancaires qui recouvre le risque de perte sur les participations en actions d’une part, et le risque de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaires d’autre part. Le tableau ci-dessous présente une répartition du bilan prudentiel entre portefeuille de négociation et portefeuille bancaire. ➤ TABLEAU N° 49 : VENTILATION DU BILAN PRUDENTIEL ENTRE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Actifs nanciers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs nanciers détenus jusqu’à l’échéance Instruments nanciers en valeur de marché par résultat Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Instruments nanciers dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS (HORS RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS) ➤ TABLEAU N° 50 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE MARCHÉ Le risque de marché traité en approche standard correspond au risque de marché de quelques entités du Groupe non couvertes par les modèles internes. Le risque de change est déterminé selon l’approche standard pour le portefeuille bancaire (v oir partie Risque de marché relatif aux activités bancaires de la section 5.7). Les actifs pondérés du risque de participations en actions sont présentés dans la partie Risque de marché relatif aux activités bancaires de la ➤ TABLEAU N° 51 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE MARCHÉ PAR TYPE D’EFFETS (*) En date de première application. Le risque de marché est en baisse de 11 milliards d’euros en lien avec la baisse de 4 milliards d’euros sur la VaR stressée et de 2 milliards d’euros sur l’IRC. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE MARCHÉ RELATIF AUX ACTIVITÉS DE NÉGOCIATION Le risque de marché tel que dé ni en section 5.3 s’exprime principalement dans le cadre des activités de négociation réalisées par les métiers Fixed Income et Global Equities & Commodity Derivatives du pôle Corporate and Investment Banking (CIB) et recouvre différentes natures de risques dé nies de la manière suivante : ■ le risque de taux d’intérêt traduit le risque que la valeur d’un instrument uctue en raison des variations de taux d’intérêt ; ■ le risque de change traduit le risque que la valeur d’un instrument uctue en raison des variations des cours des monnaies ; ■ le risque « action » résulte des variations de prix de marché des actions. Il résulte non seulement des variations de prix et de volatilité des actions elles-mêmes, mais aussi des variations de prix des indices ■ le risque « matières premières » résulte des variations de prix de marché des matières premières. Il résulte non seulement des variations de prix et de volatilité des matières premières elles-mêmes, mais aussi des variations de prix des indices sur matières premières ; ■ le risque de spread de crédit résulte de la variation de la qualité de crédit d’un émetteur et se traduit par les variations de coût d’achat de la protection sur cet émetteur ; ■ les produits optionnels portent intrinsèquement un risque de volatilité et de corrélation, dont les paramètres peuvent être déduits des prix observables d’options traitées dans un marché actif. L’organisation du contrôle des risques de marché vise à définir les dispositifs de suivi de ces risques et à contrôler la valorisation des produits nanciers, tout en garantissant l’indépendance des fonctions de contrôle par rapport aux métiers. Au sein de GRM, la mission de Risk-Investment & Markets (Risk-IM) en matière de suivi des risques de marché est de dé nir, mesurer et analyser les sensibilités et facteurs de risques, ainsi que de mesurer et contrôler la Value at Risk (VaR), qui est l’indicateur global de perte potentielle. Risk- IM s’assure que l’activité reste dans le cadre des limites approuvées par les différents Comités et se charge d’approuver les nouvelles activités et les transactions importantes, de revoir et d’approuver les modèles de valorisation des positions et en n, de réaliser une revue mensuelle des paramètres de marché (MAP Review) en partenariat avec les équipes de valorisation et de contrôle des risques (V&RC). Le suivi des risques de marché et de la valorisation est structuré autour ■ le Capital Markets Risk Committee (CMRC) est le principal Comité gouvernant les risques liés aux activités de Marchés de Capitaux (Capital Markets). Il a pour mission d’aborder de façon cohérente les problématiques de risques de marché et de contrepartie. Le CMRC suit l’évolution des principales expositions et les risques de stress et xe les limites de négociation de haut niveau. Le Comité se réunit en principe une fois par mois. Il est présidé soit par le Directeur Général du Groupe, soit par l’un des Directeurs Généraux délégués de la Banque ; ■ le Product and Financial Control Committee (PFC) est le Comité d’arbitrage et de décision des sujets de valorisation des instruments financiers. Ce Comité trimestriel examine les conclusions de CIB Financial Control sur l’ef cacité des contrôles et les travaux d’amélioration, ainsi que la abilité du processus de valorisation et de détermination des résultats des opérations de marché. Il est présidé par le Directeur Financier du Groupe et réunit les Directeurs de Finance Groupe (FG) - Comptabilité, de CIB et de GRM ; ■ au niveau « métier », un Valuation Review Committee (VRC) se réunit mensuellement pour examiner et statuer sur les résultats des revues de paramètres de marché (MAP Review) ainsi que sur l’évolution des réserves. Ce Comité arbitre en cas de désaccord entre le métier et les fonctions de contrôle. Ce Comité est présidé par le responsable trader senior, et comprend des représentants du négoce, de GRM, de Valuation and Risk Control Group et de Finance Groupe. Tout différend est arbitré par le PFC ; ■ le Valuation Methodology Committee (VMC) se réunit deux à trois fois par an, par métier, pour assurer le suivi des approbations et de la revue des modèles, véri er la mise en œuvre des recommandations pertinentes et présenter les améliorations apportées à la gouvernance Les instruments nanciers qui font partie du portefeuille de négociation prudentiel sont évalués et comptabilisés en valeur de marché ou de modèle par résultat, conformément aux normes comptables applicables. Tel peut également être le cas d’instruments nanciers classés dans le Le contrôle de la valorisation des portefeuilles est assuré dans le cadre de la Charte des responsabilités de valorisation, qui a dé ni la répartition des responsabilités. Ces politiques et pratiques de gouvernance s’appliquent aussi à toutes les activités de Trésorerie. En complément à la charte, des directives spéci ques détaillent les contrôles de valorisation. Les principaux processus dont l’ensemble constitue le dispositif de gouvernance des contrôles de la valorisation La responsabilité de ce contrôle incombe au middle-office du pôle Opérations. Toutefois, les opérations les plus complexes sont véri ées La vérification des prix est gérée conjointement par les équipes de valorisation et de contrôle des risques (V&RC) et Risk-IM qui assurent Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES des contrôles quotidiens sur les paramètres les plus liquides et une véri cation mensuelle formelle de l’ensemble des données utilisées. Les types de paramètres contrôlés par V&RC sont précisément dé nis s’agissant principalement de paramètres directement comparables à des données externes (cours des titres, paramètres de marché classiques), avec ou sans recours à des prestataires spécialisés fournissant des prix de consensus. Le département Risk-IM contrôle pour sa part les méthodes de valorisation et les paramètres les plus complexes qui dépendent Les principes généraux de revue des paramètres de marché sont décrits dans la Charte des responsabilités de valorisation, et dans les procédures spécialisées telles que Global Marking and Independent Price Veri cation Policy et MAP Review Principles ; les méthodologies spéci ques le sont dans des documents (MAP Books) structurés par ligne de produits et mis à jour régulièrement. Les responsabilités de Risk-IM et de V&RC sont dé nies pour chaque étape et les conclusions des revues des paramètres de marché consignées dans les documents de résultats des revues MAP. La revue des paramètres de marché se traduit par des ajustements de valorisation communiqués au middle-of ce pour enregistrement en comptabilité. Les résultats sont communiqués à la Direction du métier au cours des Valuation Review Committees (VRC). L’avis des fonctions de contrôle prévaut, et tout différend signi catif et persistant est porté La gouvernance des contrôles des modèles est décrite dans la Politique de contrôle des méthodologies de valorisation. Les directives spéci ques à chaque activité sont détaillées dans les documents reprenant les instructions de revue des modèles pour chaque ligne de produits. Les analystes quantitatifs du front-of ce conçoivent et proposent les méthodologies utilisées pour la valorisation des produits et le calcul des mesures de risques utilisées par la suite pour la prise de décisions de négoce. La Recherche et l’équipe des systèmes (IT) sont alors responsables de la mise en œuvre de ces modèles. Le contrôle indépendant des modèles de valorisation est du ressort de Risk-IM. Les processus principaux sont : ■ la validation des modèles, à l’issue de laquelle une décision formelle d’approbation ou de rejet du modèle est prise, y compris à la suite de toute modi cation de la méthodologie de valorisation appelée « Événement du modèle de valorisation ». Dans tous les cas, les décisions d’approbation sont prises par un analyste senior Risk-IM. La revue exigée par la décision d’homologation peut être ponctuelle ou complète ; dans ce dernier cas, les motifs et les conditions de l’approbation sont détaillés dans un document d’homologation du modèle. Dans le cas où des discussions seraient à engager ou si des informations sont à communiquer aux parties prenantes, un Comité de validation des modèles peut être réuni ; ■ la revue des modèles, peut être menée dès sa conception (liée à une homologation) ou pendant la durée de vie d’un modèle (réévaluation) ; elle consiste en une enquête sur la pertinence du modèle utilisé pour valoriser certains produits dans un contexte de marché précis ; ■ le contrôle de l’utilisation et de la mise en place de modèles, consiste en un contrôle continu du paramétrage et de la con guration des modèles, mais aussi de l’adéquation des produits au modèle utilisé. Calcul des réserves et autres ajustements Risk-IM dé nit et calcule des « réserves ». Celles-ci sont des ajustements de la valeur de marché ou de modèle impactant à la fois la valorisation comptable et les fonds propres prudentiels. Les réserves peuvent être considérées, selon les cas, comme une mesure des coûts de clôture d’une position ou comme une prime pour des risques ne pouvant être diversi és ■ le risque de liquidité et les spreads de bid/offer ; ■ les incertitudes liées au choix du modèle ou aux paramètres du ■ l’élimination des risques pour lesquels aucune couverture ne peut être mise en place (lissage du pay-off des options digitales ou à barrière). Une politique générale d’ajustement des valorisations a été dé nie. Les méthodologies relatives aux réserves sont documentées pour chaque ligne de produit par Risk-IM et ces documentations sont régulièrement mises à jour. L’analyse des variations des réserves fait l’objet d’un rapport Les méthodologies relatives aux réserves sont améliorées régulièrement et tout changement constitue un événement de modèle de valorisation. Les améliorations apportées aux réserves sont généralement le fruit de la revue ou du calibrage d’un modèle en fonction des informations issues du marché durant le processus de revue des paramètres du marché. Des ajustements de valeur prudente (Prudent Valuation Adjustments \- PVA) sont calculés selon la dernière version du Regulatory Technical Standards (RTS) de l’ABE du 23 janvier 2015 et ont donné lieu à une première application de manière anticipée au troisième trimestre 2014 . Ce RTS exige des banques qu’elles valorisent leurs instruments nanciers comptabilisés à leur juste valeur (Fair Value), avec un niveau de con ance Il existe plusieurs catégories de PVA dont les principales sont le risque de liquidation, le risque lié à l’incertitude du prix de marché, le risque de concentration et le risque de modèle. À partir de ces PVA, BNP Paribas calcule des montants d’ajustements de valeur additionnels (Additional Valuation Adjustments \- AVA) intégrant les réserves déjà prises en compte dans la Fair Value, ainsi que le mécanisme de diversi cation décrit dans le RTS. D’un point de vue prudentiel, les montants d’AVA sont traités en déduction Certaines transactions complexes sont valorisées avec des paramètres considérés comme non observables. La norme comptable IAS 39 prescrit de différer la comptabilisation d’un éventuel résultat initial (day-one- pro t or loss) pour les transactions non observables. La marge nette de réserves ainsi différée est comptabilisée en résultat au prorata du temps sur la durée anticipée de transaction ou d’inobservabilité des paramètres. Risk-IM est associé à Finance Groupe, aux middle-of ces et aux Métiers dans le processus d’identi cation et de traitement de ces éléments de résultat, a n de déterminer si un type de paramètre ou de transaction est observable ou non, conformément aux règles d’observabilité, par L’impact sur le compte de résultat du report initial de résultat est calculé Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Ces mêmes règles d’observabilité sont utilisées pour la confection des informations nancières requises par la norme comptable IFRS 7. ■ rapports sur les ajustements de valorisation du portefeuille de négoce, notamment concernant leur sensibilité aux paramètres de marché et aux paramètres du risque de contrepartie (CVA). EXPOSITION AU RISQUE DE MARCHÉ [Audité] Le risque des activités de marché est analysé en premier lieu par une mesure systématique des sensibilités des portefeuilles aux différents paramètres de marché. Ces mesures de sensibilité faites à différents niveaux d’agrégation des positions sont comparées aux limites xées Mise en place du suivi du risque et xation Le Groupe utilise un système intégré pour suivre les positions de trading au quotidien et gérer le calcul de la Value at Risk (VaR). Ce système permet le suivi de la VaR, mais également du détail des positions ainsi que des sensibilités aux paramètres de marché selon divers critères (devise, produit, contrepartie, etc.). En outre, il permet d’inclure les limites de négoce, les réserves et les stress tests. Le cadre actuel de dé nition et de gestion des limites s’établit sur trois niveaux de délégation d’importance décroissante : la délégation la plus haute est celle du CMRC, suivie de celle du Responsable du Métier, suivie en n de celle du Responsable d’un portefeuille de négoce. Des changements de limites peuvent être accordés de façon temporaire ou dé nitive, et leur autorisation dépend du niveau de délégation de la limite concernée selon la procédure en vigueur. Des mécanismes d’arbitrage hiérarchique sont en place pour s’assurer que le point de vue indépendant de la fonction Risques sur les limites soit entendu. Analyse des risques clés et reporting destiné Risk-IM matérialise ses analyses de risque par la production de rapports de synthèse et tableaux de bord destinés à la Direction Générale et au Responsable des lignes de métier (limites, suivi de la VaR, analyse des risques clés…). Le reporting et la diffusion des principaux rapports de synthèse sur le risque sont assurés par une équipe dédiée (Global Risk Le reporting est articulé autour des analyses suivantes : ■ rapports hebdomadaires (Main Position reports) par activité (dérivés actions, matières premières, crédits G10, devises et marchés locaux) destinés principalement aux responsables des lignes de métier. Ces rapports proposent une synthèse de l’ensemble des positions, ainsi que des points devant faire l’objet d’une attention particulière ; ■ rapports mensuels locaux bottom-up de stress tests pour la Direction Générale indiquant les principales concentrations de risque à travers ■ rapports complémentaires pour le Comité principal de risques de marchés intégrant une synthèse des événements de marché et de risque ainsi qu’un résumé du risque de contrepartie global, l’évolution de la VaR/VaR stressée, des résumés sur le stress test des risques de marché et de contrepartie et l’évolution des capitaux, le backtesting du risque de contrepartie et de marché ; ■ tableaux de bord des risques géographiques et globaux ; La VaR est un indicateur statistique qui indique la perte potentielle maximale qu’un portefeuille pourra subir à un horizon de temps donné, avec un intervalle de con ance donné, dans des conditions de marché normales. Elle peut être dépassée dans certains cas, notamment en cas La méthodologie de calcul de la VaR du Groupe se fonde sur un modèle interne validé par les autorités de supervision bancaire. Elle vise à calculer de manière précise la Value at Risk sur un jour avec un niveau de con ance de 99 %. Le calcul de la VaR se base sur la méthode dite de Monte-Carlo qui comporte non seulement des simulations qui suivent des lois normales ou log-normales, mais qui tient compte par ailleurs de la non-normalité souvent observée sur les marchés nanciers et de la corrélation entre les facteurs de risque. La simulation Monte-Carlo se base sur les données de marché historiques sur une période glissante d’un an (actualisées Les principaux facteurs pris en compte dans la simulation sont les suivants : taux d’intérêt, spreads de crédit, taux de change, cours des actions, prix des matières premières et volatilités associées. La méthode de valorisation utilisée varie en fonction non pas du produit, mais du type de risque étudié. Les méthodes employées se fondent soit sur la sensibilité aux paramètres de marché, soit sur une réévaluation totale basée sur des interpolations des valeurs a n d’incorporer à la fois les effets linéaires et, en particulier pour les instruments dérivés, les Les algorithmes, méthodologies et séries d’indicateurs sont revus et améliorés régulièrement a n de s’adapter à l’évolution des marchés de Suite à la validation des régulateurs français et belge, le périmètre du modèle interne de BNP Paribas couvre également l’entité BNP Paribas Fortis depuis le 3e trimestre 2011. Le modèle interne de VaR est également utilisé par BNL. À titre indicatif, le risque de marché calculé sur la base de la méthode standard représente 7 % de l’ensemble des exigences de fonds propres pour risque de marché du Groupe BNP Paribas Évolution de la VaR (1 jour, 99 %) Les VaR présentées ci-dessous sont établies sur la base du modèle interne paramétré conformément à la méthode préconisée par les superviseurs bancaires internationaux pour estimer les montants exposés au risque (« Amendement à l’accord sur les fonds propres pour son extension aux risques de marché »). Elles portent sur une période d’un jour avec un intervalle de con ance de 99 %. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES La VaR moyenne de l’exercice 2014 sur le périmètre BNP Paribas ressort à 32 millions d’euros (avec un minimum de 23 millions d’euros et un maximum de 43 millions d’euros) après prise en compte de l’effet des ➤ TABLEAU N° 52.A : VALEUR EN RISQUE (1 JOUR, 99 %) compensations entre différentes natures de risque (- 40 millions d’euros). La VaR se décompose comme suit : Risque de prix attaché aux actions Risque de prix attaché aux matières TOTAL DE LA VALEUR EN RISQUE Les minima et maxima dans le tableau ci-dessus sont calculés indépendamment par nature de risque (y compris à l’égard de la Valeur en Risque). Ainsi les minima et maxima par nature de risque n’étant pas nécessairement observés à la même date, les effets de compensation minima/maxima ne sont pas considérés comme pertinents. Par ailleurs, pour les minima et maxima, le total de la VaR ne peut être lu comme une addition de la VaR par GRM évalue constamment la pertinence du modèle interne au moyen de différentes techniques dont une comparaison régulière et sur une longue période entre les pertes quotidiennes constatées dans les activités de marché avec la VaR (1 jour). Le choix d’un intervalle de con ance de 99 % signi e, du point de vue théorique, que des pertes quotidiennes supérieures à la VaR sont attendues deux à trois fois par an. La méthode standard de backtesting de la VaR consiste en une comparaison entre la VaR quotidienne du portefeuille de négociation global et les variations quotidiennes de la valeur du portefeuille. Sur l’année 2014, aucun jour de pertes réelles supérieures à la VaR n’a été constaté (pour rappel, un unique jour de pertes réelles avait été constaté en 2013 en raison de conditions de marché exceptionnelles au cours du ➤ GRAPHIQUE N° 7 : COMPARAISON ENTRE LA VAR (1 JOUR, 99 %) ET LE RÉSULTAT QUOTIDIEN DU PORTEFEUILLE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’histogramme suivant présente la distribution du résultat quotidien des activités de négociation de BNP Paribas. Il indique le nombre de jours de trading durant lesquels le résultat a atteint chacun des niveaux indiqués sur l’axe des abscisses en millions d’euros. ➤ GRAPHIQUE N° 8 : DISTRIBUTION DES RÉSULTATS QUOTIDIENS DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION Les activités de négociation génèrent un résultat positif pour 93 % du nombre de jours de trading en 2014. Évolution de la VaR (10 jours, 99 %) Les VaR présentées ci-dessous sont établies sur la base du modèle interne paramétré conformément à la méthode préconisée par les superviseurs bancaires internationaux pour estimer les montants exposés au risque (« Amendement à l’accord sur les fonds propres pour son extension aux risques de marché »). Elles portent sur des périodes de 10 jours avec un intervalle de con ance de 99 %. ➤ TABLEAU N° 52.B : VALEUR EN RISQUE (10 JOURS, 99 %) La VaR moyenne de l’exercice 2014 sur le périmètre BNP Paribas ressort à 100 millions d’euros (avec un minimum de 73 millions d’euros et un maximum de 136 millions d’euros) après prise en compte de l’effet des compensations entre les différentes natures de risque (- 126 millions d’euros). Elle s’analyse comme suit : Risque de prix attaché aux actions Risque de prix attaché aux matières TOTAL DE LA VALEUR EN RISQUE Les minima et maxima dans le tableau ci-dessus sont calculés indépendamment par nature de risque (y compris à l’égard de la Valeur en Risque). Ainsi les minima et maxima par nature de risque n’étant pas nécessairement observés à la même date, les effets de compensation minima/maxima ne sont pas considérés comme pertinents. Par ailleurs, pour les minima et maxima, le total de la VaR ne peut être lu comme une addition de la VaR par Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Une VaR stressée est calibrée sur une période déterminée d’un an incluant une période de crise. Une période de 12 mois (31 mars 2008 - 31 mars 2009) a été choisie comme période de référence pour le calibrage de la VaR stressée. Ce choix est sujet à révision trimestrielle. ➤ TABLEAU N° 53.A : VALEUR EN RISQUE STRESSÉE (1 JOUR, 99 %) ➤ TABLEAU N° 53.B : VALEUR EN RISQUE STRESSÉE (10 JOURS, 99 %) Risque additionnel de défaut et de migration L’IRC mesure les pertes dues à un défaut et à la migration des notations dans l’intervalle de con ance de 99,9 % sur un horizon de capital d’un an, en supposant un niveau de risque constant sur cet horizon. Cette approche permettant la prise en compte des risques supplémentaires de défaut et de migration est utilisée pour tous les produits non titrisés. Le modèle est actuellement utilisé dans les processus de gestion des risques. Ce modèle a été homologué par l’Autorité de contrôle prudentiel Le calcul de l’IRC se fonde sur l’hypothèse d’un niveau de risque constant sur un horizon de capital d’un an, ce qui implique que les positions de négoce ou des ensembles de positions peuvent être rééquilibrés sur un horizon de capital d’un an de manière à préserver le niveau de risque initial, mesuré par la VaR ou par le pro l d’exposition par notation de crédit et par niveau de concentration. Cette fréquence de rééquilibrage Le modèle est construit autour d’une simulation fondée sur les notations pour chaque débiteur. Il rend compte à la fois du risque de défaut des débiteurs et du risque de migration des notations de ces derniers. La dépendance entre les débiteurs est fondée sur un modèle multifactoriel de rendement des actifs. Les portefeuilles font l’objet d’une valorisation dans les différents scénarios simulés. Le modèle utilise un horizon de ➤ TABLEAU N° 54 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES LIÉES À L’INCREMENTAL RISK CHARGE Mesure globale des Risques relative au portefeuille de corrélation (Comprehensive Risk Measure - CRM) tranches d’indice. Cette activité fait partie du pôle Négoce de crédits structurés au sein de BNP Paribas Fixed Income. L’activité de corrélation relative aux entreprises consiste à négocier et gérer le risque principalement de CDOs d’entreprises (bespoke corporate CDOs), et leurs couvertures à l’aide de CDS, d’indices de CDS et de Le cadre de valorisation utilise à la fois des prix observables sur le marché (notamment pour les CDS, indices et tranches d’indice) et les prix établis à l’aide de modèles pour valoriser les CDOs sur mesure (bespoke CDO). ➤ TABLEAU N° 55 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES LIÉES À LA COMPREHENSIVE RISK MEASURE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Positions de titrisation du portefeuille de négoce Pour les positions de titrisation classées comptablement dans la catégorie « Valeur de marché par résultat », les variations de valeur de marché, hors intérêts courus des titres à revenu xe, sont enregistrées sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la valeur de marché par résultat » du compte de résultat. Pour les positions ABS qui se trouvent en dehors du portefeuille de corrélation, la méthode standard s’applique (comme pour le portefeuille bancaire). Les besoins en capital correspondent par conséquent à la pondération appliquée aux actifs pondérés, qui est déterminée par la note externe de l’actif. Les calculs des exigences de fonds propres sont déterminés à partir de la deuxième plus mauvaise note des trois agences ➤ TABLEAU N° 56 : POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE HORS PORTEFEUILLE DE CORRÉLATION Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) Tranche avec le rang le plus élevé ➤ TABLEAU N° 57 : QUALITÉ DES POSITIONS DE TITRISATION DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE HORS PORTEFEUILLE Positions de titrisation conservées ou acquises (EAD) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 58 : POSITIONS DE TITRISATION ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCE HORS PORTEFEUILLE DE CORRÉLATION PAR TAUX DE PONDÉRATION Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Différents stress tests sont effectués pour simuler l’impact de conditions de marché extrêmes sur la valeur des portefeuilles de négoce mondiaux. Les stress tests couvrent toutes les activités de marché en simulant tout un panel de conditions de marché stressées. L’approche fondamentale du dispositif actuel de stress testing du portefeuille de négociation conjugue les stress tests bottom-up ■ les scénarios macro (top-down) comprennent l’évaluation d’un ensemble de tests de résistance macroéconomiques globaux. Ces scénarios évaluent l’impact de décalages brutaux des marchés sur les positions de trading de BNP Paribas suite à des événements de crise globaux ou régionaux. Ils peuvent être fondés sur des événements historiques ou des scénarios hypothétiques prospectifs. Les scénarios envisagent des événements tels qu’une crise des marchés émergents, un assèchement du crédit, ou un krach boursier. Une série de huit scénarios de stress tests macroéconomiques sont présentés et analysés à chaque Capital Markets Risk Committee (CMRC). Ces scénarios sont les suivants : ■ scénario 1 : relèvement inattendu des taux, faisant remonter les taux d’intérêt à court terme, avec un aplatissement de la courbe ■ scénario 2 : krach boursier accompagné d’une fuite vers les actifs de qualité, entraînant une baisse des taux et une penti cation de ■ scénario 3 : crise générique des marchés émergents ; scénario conçu pour tester les risques de ces marchés à l’échelle mondiale, ■ scénario 4 : crise du crédit entraînant une aversion générale au ■ scénario 5 : crise de l’euro, avec prévision de faible croissance du PIB, menace potentielle de voir un pays quitter l’euro, et ■ scénario 6 : crise énergétique induite par des turbulences géopolitiques graves, avec des conséquences sérieuses sur les ■ scénario 7 : crise US, principalement fondé sur une crise structurelle aux États-Unis se propageant à travers le monde, ■ scénario 8 : scénario Risk-on : hausse des marchés d’actions et des marchés émergents, faible volatilité réalisée et baisse de la volatilité implicite sur tous les marchés (signalant un retour aux ■ les scénarios microéconomiques (bottom-up) : au lieu de considérer l’effet sur le portefeuille mondial, ces scénarios visent à mettre en évidence les risques de portefeuille de négociation ou de régions spécifiques, ou des concentrations de risques spécifiques. Cette approche permet l’utilisation de scénarios de stress plus sophistiqués et donc la détection de zones de pertes potentielles, qui serait dif cile à réaliser avec des scénarios macroéconomiques mondiaux (perturbations sur marchés complexes ou risque idiosyncratique). Par ailleurs, ce processus bottom-up facilite la classi cation des zones de risque en expositions de nature structurelle ou en expositions L’analyse des scénarios décrits ci-dessus permet de construire le scénario adverse utilisé pour les portefeuilles de négociation. Ces scénarios de stress mondiaux sont présentés à chaque réunion du Capital Markets Risk Committee en complément du scénario adverse et de tout stress test bottom-up ayant donné des résultats signi catifs. Les résultats de l’ensemble des stress tests sont revus de façon régulière par la Direction Générale et mis à disposition du Conseil d’administration. Les scénarios prennent en compte la liquidité du marché en simulant l’assèchement de certains actifs ou de la liquidité d’un produit à mesure que l’événement générant le stress se produit. Pour comprendre ce processus, il peut être simplifié en considérant une approche où l’horizon temporel pour le choc de stress peut varier entre les différents instruments/actifs (donc des scénarios plus complexes peuvent prendre en compte certains facteurs idiosyncratiques). En outre, il peut parfois être nécessaire de quanti er l’impact d’un choc avec des hypothèses de renouvellement de couverture intégrées à l’exposition en situation Le stress testing est piloté par le Capital Markets Stress Testing Steering Committee (STSC). Le Comité se réunit mensuellement et xe l’orientation de l’ensemble des développements, de l’infrastructure, de l’analyse et du reporting des scénarios de stress effectués par les départements risque internes. Le STSC est responsable de toutes les questions relatives aux stress tests internes concernant aussi bien le risque de marché que de contrepartie et décide de la dé nition détaillée des stress tests CMRC of ciels. Les stress tests sont l’élément central de l’analyse des risques d’événement rare (résultant des queues de distribution – tail risks), qui sont également évalués par le biais de la Valeur en Risque stressée, de la Mesure relative au risque additionnel de défaut et de migration (IRC) et de la Mesure globale des risques relative au portefeuille de corrélation (CRM). Par ailleurs, le risque d’événement rare utilisé sous la forme de la « moyenne des pertes au-delà de la VaR » (Expected Shortfall) pour l’allocation du capital pour risque de marché entre métiers est un élément supplémentaire de prise en compte du risque de pertes extrêmes dans la gestion et le suivi du risque de marché. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUE DE MARCHÉ RELATIF AUX ACTIVITÉS BANCAIRES Les risques de taux et de change relatifs aux activités d’intermédiation bancaire et aux investissements sont gérés par le métier ALM Trésorerie. Au niveau du Groupe, l’ALM Trésorerie est placé sous la supervision directe du Directeur Général délégué en charge des fonctions. L’ALM Trésorerie Groupe exerce une autorité fonctionnelle sur les équipes ALM Trésorerie de chaque entité ou groupe d’entités. Les décisions à caractère stratégique sont adoptées dans le cadre de Comités (Asset and Liability Committee – ALCO) qui supervisent l’action de l’ALM Trésorerie. Ces Comités sont déclinés au niveau du Groupe, des entités ou groupe d’entités. Le risque de participations en actions et le risque de change donnent lieu à un calcul d’actifs pondérés au titre du Pilier 1. Le risque de taux relève pour sa part du Pilier 2. Le tableau suivant présente une répartition des expositions en fonction de l’objectif poursuivi par le Groupe dans le cadre de la gestion de ses ➤ TABLEAU N° 59 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS PAR OBJECTIF DE GESTION Objectif de valorisation à moyen terme Participations liées à l’activité d’un métier Les expositions au 31 décembre 2014 s’élèvent à 23 milliards d’euros, contre 16,2 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les entités d’assurance entrées en 2013 dans le périmètre des risques de participations en actions sont affectées à l’objectif de gestion stratégique. La part du hors-bilan s’élève à 2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2014 contre 3,1 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Les garanties de valeur liquidative données à des porteurs de parts d’OPCVM s’élèvent à 1,9 milliard d’euros au 31 décembre 2014. Les actions détenues par le Groupe hors portefeuille de négociation sont constituées de titres « conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur ou qui représentent une nature économique similaire ». Il s’agit : ■ des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds ■ des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou ■ des options sur actions ; ■ des engagements donnés sur des fonds privés ; ■ des couvertures sur titres de participation ; ■ des titres de sociétés consolidées par mise en équivalence. Principes comptables et méthodes de valorisation Les techniques comptables et méthodes de valorisation sont présentées dans les États nanciers consolidés en note 1. Résumé des principes comptables appliqués par le Groupe – 1.c.10 Détermination de la valeur Montant total des gains et pertes Le montant total des gains et pertes latentes enregistrés directement en capitaux propres est présenté dans les États nanciers consolidés en note 5.c Actifs nanciers disponibles à la vente. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 60 : EXPOSITIONS AU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS PAR TYPE D’APPROCHE 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és Le calcul du risque de participations en actions est déterminé selon l’approche de pondération simple qui attribue les pondérations suivantes : ■ 190 % pour les expositions sur capital investissement relevant de portefeuilles suf samment diversi és ; ■ 290 % pour les expositions sous forme d’actions cotées ; ■ 370 % pour toutes les autres expositions sous forme d’actions. Toutes les participations acquises avant le 1er janvier 2008 par les entités du Groupe BNP Paribas Fortis (hors positions LBO) béné cient de la « clause de grand-père » (ou clause de maintien des acquis). Cette clause permet, par exception, de traiter ces lignes de participations en approche standard en attribuant une pondération de 150 %. Les participations nancières signi catives, incluses dans l’assiette de la grande franchise en fonds propres prudentiels déterminée au regard du Common Equity Tier 1, béné cient d’une pondération forfaitaire de 250 %. Ces participations concernent les titres AFS sur les établissements de crédit ou nanciers et des compagnies d’assurances détenus à plus de 10 %, ainsi que les établissements de crédit ou nanciers consolidés ➤ TABLEAU N° 61 : ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS capital investissement dans des portefeuilles diversi és capital investissement dans des portefeuilles diversi és (*) En date de première application. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ TABLEAU N° 62 : VARIATION DES ACTIFS PONDÉRÉS DU RISQUE DE PARTICIPATIONS EN ACTIONS PAR TYPE D’EFFETS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de participations est en hausse de 2 milliards d’euros (hors impact Bâle 3) suite à l’actualisation de la valeur de mise en équivalence ratio prudentiel aux variations de change. Cette politique est assurée par le nancement par emprunt dans la devise d’investissement des participations en devises étrangères. Dans ce cas, les emprunts sont documentés en tant qu’instruments de couverture de l’investissement. Le risque de change concerne l’ensemble des opérations du portefeuille Les entités du Groupe calculent leur position nette dans chaque devise, y compris l’euro. Cette position nette correspond à la somme des éléments d’actif, moins les éléments de passif, plus les éléments de hors-bilan (y compris la position nette des opérations de change à terme et l’équivalent delta net des options de change), moins les actifs durables et structurels (titres de participation, immobilisations corporelles et incorporelles). Ces positions sont converties en euros au cours de clôture de l’arrêté. Elles sont alors additionnées pour former la position nette globale du Groupe dans chaque devise. La position nette dans une devise est quali ée de position longue lorsque les avoirs excèdent les dettes ; elle est quali ée de position courte lorsque les dettes excèdent les avoirs. Pour chaque entité du Groupe, la position nette en devises est équilibrée dans la devise pertinente (i.e. la devise de reporting de l’entité) de sorte que la somme des positions longues égale celle des positions courtes. L’exigence de fonds propres au titre du risque de change correspond à la ■ les positions compensées dans les monnaies des États participant au système monétaire européen sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 1,6 % de la valeur de ces positions compensées ; ■ les francs CFA et CFP sont compensés avec l’euro sans exigence de ■ les positions en devises présentant une corrélation étroite sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 4 % du montant ■ les autres positions, y compris le solde des positions non compensées dans les devises mentionnées ci-dessus, sont soumises à une exigence de fonds propres égale à 8 % de leur montant. Risque de change et couverture du résultat réalisé L’exposition au risque de change opérationnel du Groupe provient des résultats nets dégagés dans des devises différentes de l’euro. La politique du Groupe est d’insensibiliser son résultat net aux variations des cours de change. À cet effet, les résultats dégagés localement dans une devise différente de la devise fonctionnelle du site sont couverts localement. Le résultat net en devises étrangères dégagé par les liales et succursales ainsi que les positions liées aux dépréciations de portefeuille sont gérés Risque de change et couverture d’investissements La position de change du Groupe liée à ses investissements en devises résulte pour l’essentiel des dotations des succursales et des titres de participation en monnaies étrangères nancés par l’achat de la devise La politique du Groupe consiste à couvrir les expositions patrimoniales sur les devises liquides tout en maintenant une sensibilité limitée du Organisation de la gestion du risque de taux dans Le Conseil d’administration con e au Directeur Général la responsabilité de la gestion du risque de taux du portefeuille bancaire. Le Conseil d’administration est informé trimestriellement des principes de la politique de taux ainsi que de la situation du Groupe, par l’intermédiaire du Comité de contrôle interne, des risques et de la conformité (CCIRC). Le Directeur Général délègue la dé nition du cadre de gestion au Comité ALM Groupe. Les membres permanents du Comité ALM Groupe sont le Directeur Général délégué en charge des fonctions (Président), les Directeurs Généraux délégués ou adjoints en charge des activités, le Directeur des Risques du Groupe, le Directeur Financier du Groupe, le responsable Groupe de l’ALM Trésorerie, le responsable de l’Inspection Générale, le responsable des risques de marché au sein de Group Risk Management. Le Comité ALM Groupe est en charge de dé nir le pro l de risque de taux du Groupe, de dé nir et de suivre les indicateurs du risque de taux et les limites qui leur sont liées. L’ALM Trésorerie est en charge de la mise en œuvre opérationnelle des décisions liées à la gestion du risque de taux du portefeuille bancaire. La fonction Risque participe au Comité ALM Groupe et aux Comités ALM Trésorerie locaux et surveille la mise en œuvre, par l’ALM Trésorerie, des décisions prises dans ces comités lui afférant. Au titre du contrôle de second niveau, elle revoit les modèles et les indicateurs de risques, surveille les indicateurs de risques et le respect des limites associées. Le portefeuille bancaire est constitué de l’ensemble du bilan bancaire du Groupe à l’exclusion des transactions du portefeuille de négociation. Ceci inclut les opérations de la banque d’intermédiation (dépôts, crédits…), les postes de bilan non commerciaux (fonds propres, immobilisations…) et les opérations de gestion des risques du portefeuille bancaire, notamment les dérivés utilisés pour la gestion du risque de taux du portefeuille bancaire (y compris lorsqu’ils ne peuvent béné cier de la comptabilisation de couverture, au sens des normes IFRS). Le risque de taux du portefeuille bancaire au sein de chaque entité de BNP Paribas est systématiquement transféré à l’ALM Trésorerie, au moyen de contrats internes analytiques ou d’opérations de prêts/emprunts. Dans l’ensemble du Groupe, l’ALM Trésorerie est chargé de gérer les risques Les décisions relatives à la gestion du risque de taux sont prises et suivies lors de Comités mensuels ou trimestriels par entité ou groupe d’entités, au sein desquels sont représentées l’ALM Trésorerie local, l’ALM Trésorerie Groupe, les fonctions Finance et Risque et la Direction des entités et/ou activités. La gestion du risque de taux est donc faite localement au sein Les positions de taux sont mesurées en intégrant les spéci cités des risques gérés. Le Groupe a ainsi dé ni les notions de risques de taux standards et de risques de taux structurels. Le risque de taux standard correspond au cas général, c’est-à-dire lorsqu’il est possible pour une Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES opération donnée de dé nir la stratégie de couverture la plus adaptée. Le risque de taux structurel correspond au risque de taux lié aux fonds propres et aux dépôts à vue non rémunérés : ces éléments de bilan génèrent en effet un revenu régulier mais sensible au niveau des taux, sans qu’il soit possible de dé nir une stratégie unique de couverture permettant de totalement neutraliser cette sensibilité. Dans ce cas, le Groupe a formalisé l’ensemble des stratégies de gestion possibles, dites « neutres » au plan du risque de taux. Les risques de taux sont appréhendés sous forme d’impasses de taux qui mesurent sur chaque période future, les déséquilibres potentiels entre les actifs et passifs pour leur caractéristique de taux (taux xe et type d’indexation). Dans les impasses, les effets optionnels, liés en particulier aux options comportementales, sont intégrés sur la base de Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des comportements historiques de la clientèle. Ainsi, pour les produits de la banque de détail, les modélisations des comportements s’appuient sur des données historiques ou anticipés et des études économétriques. Elles portent notamment sur les remboursements anticipés et sur les comptes d’épargne. Par ailleurs, l’échéancement des dépôts à vue non rémunérés et des fonds propres relève d’une approche plus conventionnelle, a n de prendre en compte à la fois un benchmark de gestion et l’ensemble des stratégies possibles dans le cadre de celles dé nies comme « neutres » au plan du risque de taux. Pour les activités de banque de détail, le risque de taux est également mesuré par un indicateur de sensibilité des revenus à des évolutions de taux d’intérêt, en logique de continuité d’activité en intégrant l’évolution dynamique du bilan. En effet, l’existence de corrélations partielles ou nulles entre les taux clientèle et les taux de marché ainsi qu’une sensibilité des volumes aux taux d’intérêt, engendrent un risque sur les revenus futurs, lié aux variations de taux, dans une vision dynamique (y Le choix des indicateurs et la modélisation des risques sont revus par des équipes dédiées de la fonction Risque. Les conclusions de ces revues sont présentées dans des Comités réguliers. Les indicateurs de mesure de risque de taux sont systématiquement présentés aux ALCO et servent ainsi de base aux décisions de gestion des risques, en fonction de leur nature. Les indicateurs de risques de taux couvrent l’ensemble du portefeuille Les impasses de taux sont encadrées par des limites de risque de taux d’intérêt sur tous les horizons. Ces limites sont calibrées en fonction de la nature des risques gérés (standards ou structurels dans le cas des dépôts à vue et des fonds propres). Ces mêmes principes sont appliqués pour calibrer les limites de l’ensemble des entités. Les limites sont revues annuellement. L’indicateur de sensibilité des revenus est soumis à un seuil d’alerte sur le niveau de sensibilité global. Par ailleurs, un suivi des impacts des scénarios de stress dé nis au niveau du Groupe sur les revenus des Une sous-limite spéci que est dé nie sur le périmètre des opérations ne pouvant pas béné cier de la comptabilisation de couverture au sens Sensibilité des revenus au risque général de taux La sensibilité des revenus à une variation des taux d’intérêt est l’un des indicateurs de référence du Groupe pour les analyses du risque de taux global. Cette sensibilité des revenus est calculée sur l’ensemble du portefeuille bancaire incluant les activités d’intermédiation clientèle, les fonds propres et sur l’ensemble des devises auxquelles le Groupe est exposé. Elle intègre des hypothèses raisonnables d’activité sur un horizon correspondant à celui de l’indicateur. L’indicateur consolidé est présenté dans le tableau ci-dessous. Il ressort ainsi que sur l’horizon d’un an, l’exposition au risque de taux lié au portefeuille d’intermédiation bancaire est très faible : une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt sur l’ensemble de la courbe serait neutre sur le produit net bancaire du Groupe, toutes devises confondues. ➤ TABLEAU N° 63 : SENSIBILITÉ DES REVENUS AU RISQUE GÉNÉRAL DE TAUX POUR UNE HAUSSE DE 100 POINTS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les portefeuilles d’instruments financiers résultant de l’activité d’intermédiation bancaire du Groupe n’étant pas destinés à être cédés, ils ne font pas l’objet d’une gestion sur la base de leur valeur. Néanmoins une sensibilité de la valeur de ces portefeuilles est calculée pour répondre au besoin réglementaire. La sensibilité de la valeur du portefeuille d’intermédiation bancaire pour une variation de 200 points de base des taux d’intérêt (avec un oor à zéro) est de 2,6 % des fonds Les couvertures initiées par le Groupe portent essentiellement sur la couverture du risque de taux d’intérêt et du risque de change réalisée au moyen d’instruments nanciers dérivés (swaps, options, opérations En fonction de l’objectif poursuivi, les instruments nanciers dérivés utilisés sont désignés comptablement en couverture de valeur, en couverture de résultats futurs ou encore en couverture d’un investissement net en devises. Chaque relation de couverture comptable fait l’objet d’une documentation formelle dès l’origine, décrivant la stratégie poursuivie, désignant l’instrument couvert et l’instrument de couverture, la nature du risque couvert, ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’ef cacité, tant au plan prospectif que rétrospectif. La stratégie de gestion du risque de taux d’intérêt global est fondée sur le pilotage de la sensibilité des revenus de la Banque aux variations de taux d’intérêt permettant de prendre en compte l’ensemble des risques de taux ; son objectif est la stabilité et la régularité de la marge d’intérêt. Ce pilotage nécessite une appréhension ne des différents risques, a n de déterminer la stratégie de couverture, après prise en compte des compensations. Ces stratégies sont dé nies et mises en place par entité Les couvertures sous forme de dérivés fermes ou optionnels sont pour l’essentiel comptabilisées en couverture de variations de valeur des éléments couverts à taux xe (Fair Value Hedge) ou en couverture de la variation des produits et charges attachés aux actifs et aux passifs à taux révisable (Cash Flow Hedge). Elles peuvent aussi prendre la forme de titres d’État majoritairement comptabilisés dans la catégorie « Disponible Aux États-Unis, les taux longs sont restés bas bien que la FED ait progressivement diminué son programme d’achat de titres. Cela s’explique en partie par l’absence de tension sur les salaires et les prix malgré la baisse du chômage. Dans la zone euro, le mouvement de baisse des taux a été accentué par les différentes mesures prises par la BCE : introduction d’une pénalité sur le taux de la facilité de dépôts (abaissé à – 0,20 %), reprise des prêts à moyen terme par une action ciblée (TLTRO), et reprise des programmes d’achats d’actifs. L’in ation a néanmoins ralenti en deuxième partie d’année avec la chute des cours du pétrole, jusqu’à devenir négative en n d’année. Si l’essentiel des positions de taux dans le portefeuille bancaire sont issues des activités dans les réseaux de détail, le pro l de risque de la banque a été impacté par des éléments exceptionnels cette année. D’une part, le règlement de l’accord transactionnel avec les autorités américaines payé en juillet a réduit le montant de fonds propres et donc modi é l’assiette du risque de taux structurel. Ceci a nécessité d’adapter progressivement le portefeuille d’opérations en gestion de ce risque. D’autre part, le TLTRO (qui constitue la première opération de politique monétaire à taux xe) a fait l’objet d’une stratégie de couverture spéci que compte tenu de sa taille. En dehors de ces éléments exceptionnels, la problématique du tassement des marges liée au maintien prolongé des taux d’intérêt à un niveau bas, conjuguée aux phénomènes de taux plancher sur les produits d’épargne a ainsi eu tendance à spontanément s’accentuer. Le Groupe a donc continué à compléter son niveau de couverture contre les risques liés à un environnement de taux bas, que ce soit à travers des stratégies fermes (sous forme de swaps) ou de couvertures optionnelles. Les relations de couverture comptable du risque de change initiées par l’ALM Trésorerie portent sur les investissements nets en devises et sur les revenus futurs en devises du Groupe. Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle dès l’origine, décrivant la stratégie poursuivie, désignant l’élément couvert et l’instrument de couverture, la nature du risque couvert, ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’ef cacité, tant au plan prospectif qu’au plan rétrospectif. Les investissements dans les liales et succursales nancés par emprunts de devises font l’objet d’une couverture documentée, pour conserver la symétrie dans l’enregistrement des variations de change et réduire ainsi la volatilité des résultats. Dans ce cadre, les emprunts sont documentés en tant qu’instruments de couverture d’investissements. Au cours de l’exercice 2014, aucune relation de couverture d’investissements nets n’a été déquali ée. Le Groupe couvre la variabilité des composantes du résultat du Groupe. En particulier, les ux de revenus futurs hautement probables (intérêts et commissions externes notamment) en devises différentes de l’euro, générés par les principales activités des liales ou succursales du Groupe, Couverture de valeur des instruments nanciers inscrits au bilan (Fair Value Hedge) En matière de risque de taux, les couvertures de valeur portent soit sur des actifs ou des passifs à taux xe identi és, soit sur des portefeuilles d’actifs ou de passifs à taux xe. Les instruments nanciers dérivés contractés permettent de réduire l’exposition aux variations de valeur de ces actifs et passifs induites par l’évolution des taux d’intérêt. Les couvertures d’actifs ou de passifs individuels concernent pour l’essentiel les titres disponibles à la vente et les émissions de titres de Les couvertures de portefeuilles d’actifs ou de passifs financiers, constituées par devises, portent sur : ■ des crédits à taux xe : crédits immobiliers, crédits à l’investissement, crédits à la consommation et crédits export ; ■ des ressources à taux xe (principalement dépôts à vue et ressources La désignation du montant couvert s’effectue à partir d’un échéancier des encours restant dus des éléments couverts et en désignant un montant par bande d’échéance considérée. Ces échéances sont déterminées en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations Une relation de couverture comptable de type Fair Value Hedge est mise en place pour couvrir le risque de change relatif aux titres des entités Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES et des comportements historiques de la clientèle (hypothèses de remboursement anticipé, taux de défaut estimés). Les dépôts à vue, qui ne portent pas d’intérêts contractuels, s’analysent comme des passifs nanciers à taux xe à moyen terme. La valeur de ces passifs est donc sensible à l’évolution des taux d’intérêt. La loi d’écoulement utilisée s’appuie sur des analyses historiques. Pour chaque relation de couverture, l’ef cacité prospective est mesurée en s’assurant que pour chaque bande d’échéance, l’encours des éléments couverts est supérieur à l’encours des instruments nanciers dérivés L’ef cacité rétrospective est mesurée en s’assurant que l’évolution mensuelle de l’encours couvert en début de période ne met pas en En matière de risque de taux d’intérêt, le Groupe utilise des instruments nanciers dérivés en couverture de la variation des produits et charges attachés aux actifs et aux passifs à taux révisable. Des transactions futures hautement probables sont également couvertes. Les éléments couverts sont positionnés dans des échéanciers, par devise et par index de taux. Après prise en compte des hypothèses de remboursement anticipé et des taux de défaut estimés, le Groupe couvre au moyen d’instruments nanciers dérivés tout ou partie de l’exposition aux risques induite par ces instruments à taux révisable. En matière de risque de change, le Groupe couvre la variabilité des composantes du résultat du Groupe. En particulier, les ux de revenus futurs (intérêts et commissions notamment) générés par les activités des principales liales ou succursales du Groupe dans une devise différente de leur monnaie fonctionnelle peuvent faire l’objet d’une couverture. Comme en matière de couverture du risque de taux, la documentation et l’appréciation de l’ef cacité de ces relations de couverture s’appuient Le tableau suivant présente sur le périmètre des opérations à moyen et long terme de BNP Paribas SA le montant, ventilé par date prévisionnelle d’échéance, des ux de trésorerie qui font l’objet d’une couverture, ce qui représente l’essentiel des opérations du Groupe. ➤ TABLEAU N° 64 : FLUX DE TRÉSORERIE FAISANT L’OBJET DE COUVERTURE Au cours de l’année 2014, aucune relation de couverture de résultats futurs n’a été déquali ée, au motif que la réalisation de cet événement futur ne Le risque souverain est le risque de défaut d’un État sur sa dette, c’est- à-dire une interruption temporaire ou prolongée du service de la dette La détention de titres de dettes émis par des États souverains est liée à la gestion de la liquidité du Groupe. Celle-ci repose sur la détention de titres disponibles éligibles au re nancement des Banques Centrales et comprend une proportion importante de titres de dettes émis par les États présentant une notation de qualité, représentative d’un niveau de risque faible. En outre, dans le cadre de la politique d’adossement du bilan et de gestion du risque de taux d’intérêt structurel, le Groupe détient également un portefeuille d’actifs qui comprend des titres de créances souveraines dont les caractéristiques de taux participent à ses stratégies de couverture. Par ailleurs, le Groupe est teneur de marché de titres de dette souveraine dans de nombreux pays, ce qui le conduit à détenir des inventaires temporaires de négoce à l’achat et à la vente, en partie L’encours de titres émis par des émetteurs souverains de la zone euro au sein du portefeuille bancaire du Groupe s’élève à 55 milliards d’euros au 31 décembre 2014, hors réévaluation et avec les intérêts courus. Il se compare à 46,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013. Hors Espace Économique Européen, les titres détenus au sein du portefeuille bancaire sur des émetteurs souverains s’élèvent au 31 décembre 2014 à 19,2 milliards d’euros, contre 19 milliards d’euros Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Les inventaires détenus par le Groupe dans le cadre de ces différents portefeuilles sont présentés dans le tableau ci-dessous : ➤ TABLEAU N° 65 : VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS SOUVERAINES DES PORTEFEUILLES BANCAIRE Pays faisant l’objet d’un plan de soutien Autres pays de l’Espace Économique Européen Les encours du portefeuille bancaire sont présentés en valeur comptable (y compris surcote/décote et coupon couru), hors réévaluation et après provision pour Le risque émetteur sur les titres souverains du portefeuille de négociation, et le risque de contrepartie sur les instruments nanciers dérivés conclus avec des souverains sont mesurés en valeur de marché, représentant la perte maximum en cas de défaut (avec l’hypothèse d’un taux de recouvrement à zéro). Le risque émetteur net provenant des produits dérivés de crédit (comme par exemple les CDS Single Name) et d’autres dérivés avec des sous-jacents souverains contractés avec les acteurs de marché correspond à la perte ou au pro t encouru en cas de défaut du souverain (avec l’hypothèse d’un taux de recouvrement à zéro). (4) Dont 4,6 milliards d’euros liés aux Banques centrales émettant de la dette souveraine et donc assimilées à des souverains. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Pays faisant l’objet d’un plan de soutien Autres pays de l’Espace Économique Européen Les encours du portefeuille bancaire sont présentés en valeur comptable (y compris surcote/décote et coupon couru) avant réévaluation et après Le risque émetteur sur les titres souverains du portefeuille de négociation, et le risque de contrepartie sur les instruments nanciers dérivés conclus avec des souverains sont mesurés en valeur de marché, représentant la perte maximum en cas de défaut (avec l’hypothèse d’un taux de recouvrement Le risque émetteur net provenant des produits dérivés de crédit (comme par exemple les CDS Single Name) et d’autres dérivés avec des sous-jacents souverains contractés avec les acteurs de marché correspond à la perte ou au pro t encouru en cas de défaut du souverain (avec l’hypothèse d’un (4) Dont 3,2 milliards d’euros liés aux Banques centrales émettant de la dette souveraine et donc assimilées à des souverains. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le risque de liquidité se dé nit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à des ux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l’ensemble des horizons du court terme au long terme. Ce risque peut provenir de la diminution de sources de nancement, de tirages sur des engagements de nancements, de la réduction de liquidité de certains actifs, de l’augmentation des appels de marges en cash ou en collatéral. Il peut être lié à l’établissement lui-même (risque de réputation) ou à des facteurs extérieurs (risques sur certains marchés). Le risque de liquidité du Groupe est suivi dans le cadre d’une Politique de Liquidité globale validée par le Comité ALM Groupe. Celle-ci repose sur des principes de gestion dé nis pour s’appliquer en situation courante et en situation de crise. La situation de liquidité du Groupe est appréciée à partir d’indicateurs internes et de ratios réglementaires. POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ [Audité] Les objectifs de la politique de liquidité du Groupe consistent à assurer une structure de nancement équilibrée pour le développement des activités de BNP Paribas, et robuste pour faire face à des situations de La gestion du risque de liquidité repose sur : ■ des indicateurs de pilotage : ■ en volume qui permettent de s’assurer que les métiers ou activités respectent les objectifs de liquidité qui leur sont xés en adéquation avec la capacité de nancement du Groupe, ■ en prix via la tari cation interne de la liquidité ; ■ des indicateurs de suivi qui permettent l’évaluation de la situation de liquidité du Groupe en situation normale et en situation de crise, de l’ef cacité des actions de pilotage menées et du respect des ratios ■ la mise en place de stratégies de gestion du risque de liquidité qui reposent sur la diversi cation des sources de nancement avec des maturités adaptées aux besoins, et la constitution de réserves de La Politique de Liquidité du Groupe dé nit les principes de gestion qui s’appliquent à toutes les entités et métiers du Groupe, sur tous les Comme pour l’ensemble des risques, le Directeur Général du Groupe est mandaté par le Conseil d’administration pour la gestion du risque de liquidité du Groupe. Le Directeur Général délègue cette responsabilité Le Conseil d’administration est informé trimestriellement des principes de la politique de liquidité ainsi que de la situation du Groupe, par l’intermédiaire du Comité de contrôle interne, des risques et de la Le Comité ALM Groupe est en charge de : ■ dé nir le pro l de risque de liquidité du Groupe ; ■ suivre le respect des ratios réglementaires de liquidité ; ■ dé nir et suivre les indicateurs de pilotage et de calibrer les seuils quantitatifs xés aux métiers ; ■ dé nir et suivre les indicateurs de suivi du risque de liquidité et de leur adjoindre, le cas échéant, des seuils quantitatifs ; ■ décider des stratégies de gestion du risque de liquidité et d’en suivre leur exécution, y compris le pilotage des métiers, en situation normale En particulier, le Comité ALM Groupe est informé de la réalisation des programmes de nancement et de constitution des réserves de liquidité, des simulations de crise (stress tests) et de toute occurrence de situation de crise. Le Comité ALM Groupe dé nit le cadre de gestion des situations Le Comité ALM Groupe se réunit chaque mois en situation courante et plus fréquemment si les conditions de marché le nécessitent. Des sessions spéci ques sont régulièrement dédiées, par métiers, à leurs indicateurs de pilotage, notamment pour suivre le respect des objectifs quantitatifs qui leur sont xés. Le Comité ALM Groupe peut se réunir pour traiter de sujets spéci ques en cas de besoin. Les membres permanents du Comité ALM Groupe sont le Directeur Général délégué en charge des fonctions (Président), les Directeurs Généraux délégués ou adjoints en charge des activités, le Directeur des Risques du Groupe, le Directeur Financier du Groupe, le responsable Groupe de l’ALM Trésorerie, le responsable de l’Inspection Générale. L’ALM Trésorerie est en charge de la mise en œuvre opérationnelle des décisions du Comité ALM Groupe liées à la gestion de la liquidité dans l’ensemble du Groupe. Les Comités ALM Trésorerie des entités ou des groupes d’entités sont le relais, au plan local, de la stratégie dé nie par le Comité ALM Groupe relative à la gestion du risque de liquidité. L’ALM Trésorerie est responsable de la gestion de la liquidité de l’ensemble du Groupe, quelle que soit l’échéance considérée. Il est notamment responsable de la mise en œuvre du re nancement et des émissions à moins d’un an (certi cats de dépôt, commercial paper…), des programmes d’émission de dette senior et subordonnée (MTN, obligations, dépôts à moyen ou long terme, obligations sécurisées de banque…), des émissions d’actions de préférence et de la titrisation des créances du Groupe. L’ALM Trésorerie assure le nancement interne des pôles, ensembles opérationnels et métiers du Groupe ainsi que le replacement de leurs excédents de trésorerie. Il est également chargé de la constitution et Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES de la gestion des réserves de liquidité, ensemble d’actifs rapidement liqué ables pour faire face à une crise de liquidité. La fonction Risque participe au Comité ALM Groupe et aux Comités ALM Trésorerie locaux et surveille la mise en œuvre, par l’ALM Trésorerie, des décisions prises dans ces Comités lui afférant. Au titre du contrôle de second niveau, elle revoit les modèles et les indicateurs de risques (dont les stress tests de liquidité), surveille les indicateurs de risques et La fonction Finance est responsable de la production des indicateurs de liquidité réglementaires, et des indicateurs internes de pilotage . Elle surveille la cohérence des indicateurs internes de pilotage avec les objectifs dé nis par le Comité ALM Groupe. La fonction Finance participe au Comité ALM Groupe et aux Comités ALM Trésorerie locaux. PILOTAGE ET SURVEILLANCE DU RISQUE DE LIQUIDITÉ Le pilotage interne et le suivi du risque de liquidité s’appuient sur une large gamme d’indicateurs couvrant différentes échéances. Ces indicateurs sont mesurés par devise et échéance, au niveau du Groupe Les indicateurs de pilotage portent sur les besoins de nancement, en situation normale et en situation stressée, des métiers du Groupe. Ces indicateurs font partie du dispositif de pilotage budgétaire du Groupe, avec xation d’objectifs et surveillance régulière (mensuelle) des écarts Le bilan nancé est une présentation adaptée à l’analyse en liquidité du Partant du bilan comptable du Groupe, les principaux retraitements ■ un passage du bilan comptable consolidé du Groupe au bilan prudentiel de la Banque avec la mise en équivalence des entités d’Assurance du Groupe, la consolidation proportionnelle de certaines liales et l’exclusion des entités de titrisation ef cace (cf. t ableau n° 2, ■ une compensation des comptes d’instruments financiers dérivés (y compris instruments nanciers de couverture), des mises et prises en pension de titres et autres instruments nanciers en valeur de marché par résultat et des comptes de régularisation, opérée à l’actif du bilan dans la rubrique inventaire de négoce clientèle ; ■ une compensation de certaines opérations de mise en pension (enregistrées en couru), principalement nettées contre les titres de dette du bilan nancé ; ■ l e reclassement de certains postes du bilan, notamment l e transfert en dépôts clients de la dette représentée par un titre du Groupe placée auprès de la clientèle (voir t ableau n° 66). Le bilan financé qui en résulte est présenté ci-après, en milliards d’euros. À noter que les données du 31 décembre 2013 sont retraitées par l’application des normes IFRS 10, IFRS 11 et de l’amendement à la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ GRAPHIQUE N° 9 : ÉVOLUTION DU BILAN FINANCÉ Prises en pension de titres compensées (8) 97 Md€ au 31 12 2013 Mises en pension de titres compensées (1) Bilan après compensation des dérivés, des pensions, des prêts / emprunts de titres et des comptes de régularisation. (4) Y compris les montants nets des dérivés, des pensions et des comptes de régularisation. (6) Dont 14 Md€ de TLTRO. (7) Dont ressources MLT placées dans les réseaux : 44 Md€ au 31.12.13 et 40 Md€ au 31.12.14. (8) Hors le montant non compensé de prises en pension repris dans le bilan nancé pour 81 Md€. (9) Y compris le passage en intégration proportionnelle des sociétés en contrôle conjoint pour -6 Md€. Le bilan nancé permet d’apprécier l’équilibre de structure du bilan en ■ les besoins de nancement de l’activité (crédits clientèle, inventaire de négoce clientèle et actifs tangibles et intangibles du Groupe) pour un total de 768 milliards d’euros à n 2014 ; ■ les ressources stables du Groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long terme et des fonds propres et assimilés, pour un total de 912 milliards d’euros ; ■ l’excédent de 144 milliards d’euros traduit le surplus des dépôts clientèle et des ressources à moyen et long terme sur les besoins de financement de l’activité de clientèle qui est investi en actifs essentiellement liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ; ■ les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts Banques Centrales, actifs interbancaires, titres de dette). Sur l’année 2014, le surplus de ressources stables (dépôts clients) et ressources à moyen et long terme sur les actifs clientèle augmente de 47 milliards d’euros, passant de 97 milliards d’euros (114 % exprimé en ratio) à n 2013 à 144 milliards d’euros à n 2014 (119 % en ratio). Cette évolution est essentiellement due à : ■ une augmentation des dépôts clientèle pour 80 milliards d’euros tandis que les crédits clientèle n’augmentent que de 25 milliards d’euros ; ■ une augmentation des ressources à moyen et long terme de 15 milliards d’euros dans le cadre de la préparation du plan 2016 notamment liée au TLTRO pour 14 milliards d’euros, ce qui augmente les dépôts en Banques Centrales, en attendant son redéploiement sur Besoin de nancement des métiers du Groupe Le bilan financé est une restitution synthétique d’une partie des indicateurs utilisés pour le pilotage interne de la liquidité pour les métiers La consommation de liquidité associée à l’activité des différents métiers est pilotée dans le cadre du dispositif de gestion du Groupe, en particulier en mesurant l’écart entre besoins de nancement commerciaux (crédits et découverts clientèle, actifs de trading…) et ressources de nancement commerciales (dépôts clientèle, placement de titres de dette du Groupe auprès de la clientèle, passifs de trading…). Cet indicateur est suivi pour les différents métiers du Groupe par devise principale et par entité du Groupe. À cet indicateur de consommation de liquidité commerciale, s’ajoute un suivi des besoins de nancement et des ressources de l’ALM Trésorerie et des ressources structurelles du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Le pilotage de la liquidité à moyen et long terme est fondé principalement sur l’analyse des ressources à moyen et long terme disponibles pour nancer les emplois à moyen et long terme. Les indicateurs de pilotage de la consommation de liquidité des métiers dans le scénario macroéconomique central du Groupe ont été complétés d’indicateurs reprenant les scénarios de crise Bâle 3 pour la liquidité bancaire. Ces indicateurs de consommation de liquidité en cas de crise sont intégrés au dispositif budgétaire du Groupe. L’ensemble des actifs et passifs du Groupe fait l’objet d’une tari cation interne de la liquidité, dont les principes sont décidés au Comité ALM Trésorerie Groupe et visent à tenir compte des évolutions des coûts de liquidité de marché et des équilibres entre actifs et passifs dans le cadre de la stratégie de développement du Groupe. Sources de nancement de marché [Audité] Présentation de l’évolution des ressources à moyen et long terme du bilan nancé de la Banque Les sources de nancement sont fonction des conditions de marché et sont levées auprès des différents investisseurs de dette. Elles font l’objet d’une diversi cation par type d’investisseurs, par zone géographique et La diversi cation des sources de nancement en termes d’investisseurs s’opère notamment via l’utilisation de différents réseaux de distribution, de différentes structures et de divers programmes de nancements L’allongement de la maturité des ressources et l’augmentation des ressources stables participent également à la robustesse de la structure ➤ TABLEAU N° 66 : ÉVOLUTION DES RESSOURCES MOYEN LONG TERME DU BILAN FINANCÉ Ressources MLT du bilan nance Le montant des ressources levées par le Groupe en 2014, dont la durée de vie initiale est supérieure à un an, a atteint 53,8 milliards d’euros (42,8 milliards d’euros en 2013). Ce montant inclut le nancement obtenu via le TLTRO pour 14 milliards d’euros. Le stock de dettes à moyen et long terme représentées par un titre est constitué des titres de dettes comptabilisés en valeur de marché par résultat pour 48,9 milliards d’euros (hors dettes subordonnées perpétuelles) et des titres de dettes comptabilisés au coût amorti dont l’échéance est supérieure à un an à l’émission pour 103,7 milliards d’euros (hors titres subordonnés perpétuels), tels que présentés en note 5.i des États nanciers consolidés. Dans le bilan nancé, ces montants sont retraités notamment de la dette souscrite par les entités du Groupe n’appartenant pas au périmètre prudentiel de la Banque. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 67 : VENTILATION DES RESSOURCES PAR DEVISE La répartition des sources de nancement par devise (après cross currency swaps) correspond aux besoins du Groupe et à un objectif de diversi cation. Financements à moyen et long terme sécurisés [Audité] Les financements sécurisés à moyen et long terme sont mesurés en distinguant les actifs représentatifs de titres et de crédits. Les nancements obtenus des banques centrales ne sont pas repris dans le tableau ci-dessous. ➤ TABLEAU N° 68 : FINANCEMENTS À MOYEN ET LONG TERME SÉCURISÉS Le montant des nancements à moyen et long terme collatéralisés (hors politique monétaire) représente 18,9 % du total des ressources à moyen et long terme. La Banque gère avec une grande vigilance son pourcentage de nancement sécurisé, ainsi que la surcollatéralisation qui y est associée, ceci a n de protéger ses créanciers détenteurs de dette non sécurisée en particulier dans le cadre d’une éventuelle réglementation européenne L’échéancier des instruments nanciers par maturité est présenté en note 8.i des États nanciers. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Grèvement des actifs du Groupe et des actifs reçus Sont considérés comme grevés les actifs du bilan et les actifs reçus en garantie qui ont été utilisés comme nantissement, garantie ou rehaussement d’une opération du Groupe dont ils ne peuvent être librement retirés. Les principales opérations avec grèvement d’actifs Les titres grevés sont donnés en garantie d’opérations de pension, de dérivés ou dans le cadre d’échanges de titres. Les autres actifs correspondent d’une part aux crédits qui sont grevés au titre de la politique monétaire ou en garantie de dettes structurées et d’autre part à du cash donné en collatéral face aux dérivés. Le ratio des actifs grevés par rapport aux actifs du bilan du Groupe est de 13 % au 31 décembre 2014. ■ mises en pension et prêts de titres ; ■ garanties données à des chambres de compensations ; ■ garanties données aux banques centrales dans le cadre de la politique ■ actifs des portefeuilles de couverture d’émission d’obligations ➤ TABLEAU N° 69 : ACTIFS GREVÉS ET NON GREVÉS TITRES DE CRÉANCE PROPRES ÉMIS, AUTRES QUE DES OBLIGATIONS GARANTIES PROPRES OU DES TITRES ➤ Actifs grevés/garanties reçues et passifs associés (*) Autres que des obligations garanties (covered bonds) et des titres adossés à des actifs (ABS) grevés. Actifs, garanties reçues et titres de Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Situation à moyen et long terme [Audité] Les situations de liquidité à moyen et long terme sont régulièrement mesurées au niveau du Groupe, par entité et par devise pour évaluer les emplois et les ressources à moyen et long terme. Pour cela, chaque poste du bilan est échéancé économiquement selon des modèles et conventions proposés par l’ALM Trésorerie et revus par la fonction Risque. Simulations de stress et réserve de liquidité [Audité] Des simulations de crise de liquidité, prenant en compte les facteurs généraux de marché ou spécifiques au Groupe, sont régulièrement réalisées sur différentes échéances. L’adéquation de la réserve de liquidité, pour faire face à des situations de crise de liquidité, est régulièrement estimée au niveau du Groupe et des entités. ➤ TABLEAU N° 70 : RÉSERVE DE LIQUIDITÉ La réserve de liquidité est constituée des dépôts auprès des banques centrales, d’actifs disponibles pouvant être rapidement rendus liquides dans le marché par vente ou mise en pension, et de titres et créances disponibles éligibles au re nancement des banques centrales. La titrisation des crédits, transformant des actifs moins liquides en titres liquides ou mobilisables, constitue également l’un des moyens pour contribuer à la robustesse de la situation de liquidité du Groupe. (Voir § Activité en matière de titrisation pour compte propre en Le tableau ci-après décrit l’évolution de la réserve de liquidité. La réserve de liquidité du Groupe a augmenté de 44 milliards d’euros entre 2013 et 2014. Les actifs éligibles disponibles ont augmenté de 31 milliards d’euros, principalement à la suite d’achats de titres d’État, le solde provenant de la hausse des dépôts en banques centrales. La participation au TLTRO de décembre 2014 s’est traduite par une augmentation des actifs utilisés en politique monétaire. Sur l’année 2014, l’encours n de mois de la réserve de liquidité a évolué entre 244 milliards d’euros et 291 milliards d’euros pour un niveau moyen de 261 milliards d’euros. Au 31 décembre 2014, la réserve de liquidité représente 27 % du bilan nancé et 140 % des tombées de nancement Chaque ratio réglementaire fait l’objet d’un suivi particulier. Ainsi, le ratio de liquidité xé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) s’appliquant par exemple sur BNP Paribas SA fait l’objet d’un processus de suivi dédié pour en assurer le respect. Dans la perspective de l’application à partir d’octobre 2015 du ratio de liquidité à 30 jours au niveau du Groupe (Liquidity Coverage Ratio - LCR), le Groupe mesure son exigence de liquidité conformément aux prescriptions de l’Acte Délégué d’octobre 2014 adopté par la Commission Européenne. Certains éléments, dont le scénario de stress des conditions de marché sur les collatéraux, doivent être précisés courant 2015 par la Commission, ils ont néanmoins été anticipés selon l’interprétation du Groupe. Le Groupe a également adapté son processus de pilotage à la nouvelle réglementation. Ainsi, les indicateurs de pilotage des besoins de nancement des métiers et les modalités de tari cation interne tiennent compte des hypothèses standardisées xées par le LCR et permettent au Groupe de veiller au respect de cette exigence. Un calendrier progressif d’entrée en vigueur du LCR est établi. À compter du 1er octobre 2015, l’exigence minimale de couverture des besoins de liquidité sera ainsi de 60 % des sorties nettes de trésorerie en situation de tensions pendant une période de trente jours, pour atteindre À n 2014, la situation LCR du Groupe est présentée ci-dessous : ➤ TABLEAU N° 71 : LCR DU GROUPE Flux nets de trésorerie stressés sur 30 jours Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation L’excédent de liquidité à 30 jours du Groupe au 31 décembre 2014 béné cie de la contribution de la politique monétaire LTRO (arrivant à maturité courant du premier trimestre 2015) et TLTRO. Retraité de ces opérations le ratio de liquidité du Groupe reste supérieur à 100 %. Le Groupe a enrichi son dispositif de pilotage interne en intégrant des indicateurs de nancement long terme . Il assure une veille réglementaire sur l’ensemble des évolutions envisagées ayant trait à la liquidité et au nancement long terme, en particulier en contribuant aux échanges avec les régulateurs. Ainsi, les propositions du Comité de Bâle pour un ratio structurel de liquidité à un an (NSFR) ou du Financial Stability Board sur le TLAC (Total Loss Absorbing Capacity) sont analysées, notamment pour veiller au respect de ces exigences futures possibles et à l’identi cation des éventuelles évolutions qui pourraient en découler. Les risques opérationnel et de non-conformité s’inscrivent dans un cadre ■ le règlement n° 575/2013 qui encadre les modalités de calcul des exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel ; ■ l’arrêté du 3 novembre 2014 qui dé nit les rôles et responsabilités de la fonction de gestion des risques (couvrant tous les types de risque) et un système de contrôle interne assurant l’ef cacité et la qualité du fonctionnement interne de la Banque, la abilité de l’information interne et externe, la sécurité des opérations, ainsi que la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes. Les incidents opérationnels causant des pertes tels que dé nis par la réglementation bancaire, recouvrent sept catégories : fraude interne, (ii) fraude externe, pratiques en matière d’emploi et sécurité au travail (telles qu’une anomalie résultant de la gestion d’un recrutement), (iv) clients, produits et pratiques commerciales (défaut dans un produit, vente inappropriée, manquement à une obligation professionnelle,…), (v) dommages occasionnés aux actifs matériels, (vi) interruption de l’activité et dysfonctionnement des systèmes, (vii) exécution, livraison et gestion des processus (erreur de saisie, erreur dans la documentation…). La maîtrise du risque de non-conformité vise au respect des lois, réglementations, règles déontologiques et instructions, à la protection de la réputation du Groupe, de ses investisseurs et de ses clients, à l’éthique dans les comportements professionnels, à la prévention des con its d’intérêts, à la protection de l’intérêt des clients et de l’intégrité des marchés, à la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et le nancement du terrorisme ainsi qu’au respect des embargos nanciers. ORGANISATION ET DISPOSITIF DE SURVEILLANCE [Audité] En matière de risque opérationnel et de contrôle permanent le Groupe BNP Paribas s’attache à mettre en place un dispositif organisé autour de ■ au premier niveau, les responsables d’entités opérationnelles, premiers acteurs dans la gestion des risques et la mise en place des dispositifs de maîtrise de ces risques ; ■ au second niveau, des équipes spécialisées (pôles, ensembles opérationnels, fonctions, métiers) coordonnées en central par l’équipe « 2OPC » (Oversight of Operational Permanent Control/Supervision du Contrôle Opérationnel Permanent), rattachée à Conformité Groupe et participant à la fonction de gestion des risques du Groupe. Ces équipes ■ coordonner, sur leur périmètre de responsabilité, la dé nition et la déclinaison du dispositif de contrôle permanent et de gestion du risque opérationnel, de ses normes et méthodologies, des reportings ■ fournir un second regard, indépendant des responsables opérationnels, sur les risques opérationnels et le fonctionnement du dispositif de risque opérationnel et de contrôle permanent et Les effectifs en charge de cette activité de supervision représentent plus de 370 personnes en équivalent temps plein. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation Les sujets liés au risque opérationnel, au contrôle opérationnel permanent et à la continuité d’activité sont présentés régulièrement au Comité Exécutif du Groupe. Les pôles, ensembles opérationnels, métiers et fonctions du Groupe, ainsi que les liales, déclinent sur leur périmètre cette structure de gouvernance qui associe l’encadrement exécutif. Le dispositif de gestion et de maîtrise du risque opérationnel pour le Groupe dans son ensemble est dé ni et contrôlé au titre du second niveau par la fonction Conformité Groupe, par délégation du responsable réglementaire de la fonction de gestion des risques. La fonction Conformité Groupe dé nit les principes de gestion et de mesure du risque opérationnel, par délégation du responsable réglementaire de la fonction de gestion des risques. Elle est également en charge de la supervision du dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et d’atteinte à Plus largement, le Groupe BNP Paribas s’attache à mettre en place un dispositif de contrôle interne, de contrôle permanent et de gestion du risque opérationnel et à le faire évoluer. Ainsi, le Groupe a-t-il notamment annoncé en août 2014, l’intégration verticale des fonctions Conformité et Juridique, a n de garantir leur indépendance et leur autonomie de moyens, sur le modèle des fonctions Risques et Inspection Générale. L’organisation de ces quatre fonctions de supervision et de contrôle du Groupe, avec un rattachement hiérarchique de la totalité de leurs équipes dans le monde, indépendamment des métiers et géographies, est ainsi Générale et les principaux responsables de ce dispositif, pour assurer la cohérence et la coordination des actions de supervision et de contrôle ; ■ d’un Comité de contrôle interne Groupe se réunissant préalablement Ce dispositif de contrôle interne, sa mise en œuvre et ses évolutions font l’objet d’une présentation détaillée dans le c hapitre 2 section « Rapport du Président du Conseil d’administration ». Par ailleurs, un « Comité éthique Groupe » a été créé pour piloter l’orientation et le suivi du Code de conduite du Groupe et les politiques sur certains secteurs d’activité et pays sensibles. A n d’atteindre ce double objectif de gestion et de maîtrise, BNP Paribas met en œuvre un dispositif de contrôle opérationnel permanent, processus itératif et reposant sur les éléments suivants : ■ l’identi cation et l’évaluation des risques opérationnels ; ■ la formalisation, la mise en œuvre et le suivi du dispositif de réduction des risques (procédures, véri cations et tous éléments d’organisation concourant à la maîtrise des risques : ségrégation des tâches, gestion ■ la production des mesures de risque et le calcul du capital associé au Le dispositif général de contrôle interne du Groupe a également été ■ le reporting et l’analyse des informations de gestion relatives au dispositif de contrôle opérationnel permanent ; ■ d’un « Comité Groupe de supervision et de contrôle », réunissant bimensuellement, sous la présidence du Directeur Général, la Direction ■ enfin la gestion du dispositif, via une gouvernance impliquant le management et débouchant sur la détermination et le suivi de plans ➤ GRAPHIQUE N° 10 : PROCESSUS D’ÉVALUATION ET DE GESTION DU RISQUE OPÉRATIONNEL Ce dispositif comporte deux grands piliers : ■ l’évaluation des risques en s’appuyant sur des bibliothèques de risques dé nis par les métiers et les fonctions Groupe, que chaque entité doit considérer et si nécessaire enrichir, quand elle élabore sa propre cartographie des risques et de grilles de cotation normalisées au ■ des plans de contrôle génériques cohérents avec la bibliothèque de risques susmentionnés et que chaque entité doit appliquer sauf dérogation, et enrichir en fonction de ses spéci cités propres. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation CHAMP ET NATURE DES SYSTÈMES DE DÉCLARATION ET DE MESURE DES RISQUES Les Comités Exécutifs du Groupe, des pôles, des ensembles opérationnels, des métiers, des fonctions et des liales ont notamment pour mission de piloter la gestion des risques opérationnels et de non-conformité et des contrôles permanents sur leur périmètre de responsabilité, dans le cadre de l’infrastructure mise en place au niveau du Groupe. Ils valident la qualité et la cohérence des données de gestion, examinent leur pro l de risque par rapport aux seuils de tolérance qu’ils se sont xés, en cohérence avec le pro l de risque dé ni au niveau Groupe, et évaluent la qualité de leur dispositif de contrôle, à l’aune de leurs objectifs et des risques qu’ils encourent. Ils suivent la mise en œuvre des actions de La mesure des risques opérationnels s’appuie sur un dispositif de collecte des incidents avérés ou potentiels, selon une démarche structurée par processus et ensembles organisationnels (activité dans un pays et une entité juridique) et suivant une logique « cause, événement, effet ». Ces informations fournissent une base à des actions de correction et de Les informations les plus signi catives sont portées à la connaissance des divers niveaux de l’organisation, jusqu’aux dirigeants effectifs et organes de surveillance, selon un processus d’escalade préalablement dé ni. COMPOSANTES SPÉCIFIQUES LIÉES AU RISQUE OPÉRATIONNEL [Audité] De par sa nature, le risque opérationnel recouvre des domaines multiples relatifs à l’activité courante du Groupe et est lié à des risques spéci ques tels que les risques de non-conformité et de réputation, juridique, scal et de sécurité de l’information qui font l’objet de suivis adaptés. Ainsi, au cours de l’année 2014, les circonstances particulières de cet exercice ont amené le Groupe à mettre en œuvre une évolution majeure de ce dispositif, qui se prolongera en 2015, à travers les initiatives Conformément aux normes internationales et à la réglementation française, la fonction Conformité est chargée de la supervision du dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et d’atteinte à la réputation, sur le périmètre du Groupe dans son ensemble, quelles que soient les activités en France et à l’étranger. Placée sous l’autorité directe du Directeur Général, elle béné cie d’un accès direct et indépendant au Comité du contrôle interne, des risques et de la conformité du Conseil La fonction se compose actuellement d’une structure centrale à Paris, qui assure un rôle de pilotage et de contrôle, et d’équipes décentralisées dans les différents pôles d’activités, ensembles opérationnels, métiers et fonctions du Groupe, qui agissent par délégation de la fonction centrale. Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et d’atteinte à la réputation repose sur un système de contrôle permanent, structuré ■ des procédures générales et spéci ques ; ■ la coordination des actions conduites au sein du Groupe, a n d’assurer la cohérence d’ensemble et l’ef cience des systèmes et outils de ■ le déploiement d’outils de prévention et de détection (outils de lutte contre le blanchiment, le terrorisme et la corruption, de détection des ■ des actions de formation, tant à l’échelle du Groupe que des pôles Ce dispositif de maîtrise des risques de non-conformité et de protection de la réputation doit être adapté aux évolutions de son environnement ■ une intégration verticale de la fonction Conformité dans le Groupe, analogue à celle qui existe déjà pour la fonction Group Risk Management et l’Inspection Générale, a n d’assurer une indépendance et une autonomie de moyens accrues ; ■ un renforcement des moyens alloués à la Conformité avec : ■ la création d’un nouveau département « Sécurité Financière Groupe aux États-Unis », localisé à New York, ■ des moyens notablement accrus, humains et nanciers, ■ le déploiement de nouveaux outils de contrôle (logiciel de ltrage des transactions par exemple) et le renforcement des procédures « Know Your Customer » ; ■ l’augmentation du nombre et du contenu des programmes de formation Les évolutions du dispositif de contrôle de la conformité font l’objet d’une présentation détaillée dans le c hapitre 2 Gouvernement d’entreprise. BNP Paribas est soumis, dans chacun des pays où le Groupe est présent, aux réglementations applicables aux entreprises de ses secteurs d’activité, notamment la banque, l’assurance et les services nanciers. Le Groupe est notamment tenu au respect de l’intégrité des marchés et de la primauté des intérêts des clients. L’organisation de la fonction J uridique repose sur : ■ un schéma de gouvernance comprenant : ■ le Comité Exécutif de la fonction J uridique, qui notamment dé nit la stratégie globale de la fonction et veille à son respect, ■ le Global Legal Committee, qui coordonne et supervise la fonction juridique au sein de toutes les composantes du Groupe dans ses pays d’implantation, et assure la cohérence et la mise en œuvre Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation ■ le Global Litigation Practice Group, qui réunit des juristes spécialisés de quatorze pays en vue notamment de renforcer leur capacité d’anticipation et d’interaction dans les domaines contentieux, précontentieux et « regulatory » ; Les réformes mises en place pour rendre l’« intégration verticale » de la fonction juridique effective sont engagées. Elles devraient se poursuivre tout au long du premier semestre 2015 et aboutir à la validation d’une nouvelle Charte de la fonction juridique. ■ un dispositif de coordination juridique et de partage de l’information et des expertises, dont les principales composantes sont : ■ les Comités de veille juridique France et Europe, qui organisent une surveillance des projets de texte, et proposent une analyse et une interprétation des textes législatifs, réglementaires et des évolutions jurisprudentielles en droits français, européen et de la concurrence, ■ les Legal Practice Groups, par ligne de métier, et des groupes de ■ un encadrement des risques juridiques, via : ■ la mise à disposition d’un référentiel de procédures internes qui traitent de problématiques juridiques, en liaison avec Conformité Groupe pour tous les sujets qui sont également de son ressort, et précisent l’intervention des juristes du Groupe et des opérationnels dans le domaine juridique. Ces procédures sont réunies depuis n 2004 dans une base de données accessible à tous les salariés du ■ une offre de formation élargie à l’attention de la communauté juridique du Groupe et des opérationnels, ■ des outils internes de reporting et d’analyse du risque que la fonction juridique continue de développer et qui contribuent à l’identi cation, l’évaluation et l’analyse du risque opérationnel de nature juridique, ■ la supervision des risques opérationnels et des recommandations de l’audit interne sur le périmètre de responsabilités de la fonction Pour ce faire, le Directeur Juridique du Groupe peut compter sur une communauté de juristes et paralégaux présents dans environ 60 pays. La mise en œuvre d’un dispositif de knowledge management assure une bonne uidité de l’information et des expertises au sein de cette communauté et auprès des opérationnels du Groupe. Dans un contexte économique dif cile, marqué par la multiplication des réglementations conduisant à un alourdissement des obligations réglementaires et par celle des contentieux, la fonction juridique se doit d’avoir une vision globale et d’optimiser ses capacités d’intervention. En 2014, a été of cialisée et structurée une lière mondiale et intégrée de traitement des dossiers contentieux, précontentieux et d’investigations majeurs. Cette réforme a pour objectif de permettre à la fonction juridique, sur des sujets sensibles, d’exercer une supervision globale, d’accroître ses capacités d’anticipation et d’apporter une réponse harmonisée. Elle se traduit par la formation d’une équipe de juristes (25 environ) dénommée Group Dispute Resolution localisée en région Asie- Paci que , en France, à Bahreï n , au Royaume-Uni et aux États-Unis, exerçant sous la responsabilité hiérarchique du Directeur Juridique du Groupe. Cette équipe a également vocation à assurer plus largement qu’antérieurement le traitement juridique des obligations du Groupe en matière de sécurité nancière. En parallèle, durant l’année écoulée, la fonction juridique a continué d’af ner sa politique de recours aux conseils juridiques externes. Elle a également participé aux ré exions du Groupe en vue d’atteindre ses objectifs stratégiques et de préciser les liens unissant les principaux acteurs des fonctions du Groupe, qu’ils exercent au niveau central ou dans les pôles, métiers et autres fonctions. BNP Paribas est soumis aux réglementations scales en vigueur dans les différents pays où le Groupe est présent et qui s’appliquent aux secteurs d’activité dont relèvent les différentes entités du Groupe, comme la banque, l’assurance et les services nanciers. La fonction scale est une fonction à compétence mondiale chargée d’assurer la maîtrise du risque fiscal de l’ensemble des opérations réalisées par le Groupe. Compte tenu des enjeux nanciers et en termes de réputation, la fonction Finance et la fonction Conformité sont associées au suivi du risque scal. La fonction scale est exercée par les Affaires Fiscales Groupe (AFG) qui s’appuient sur des responsables scaux dans certains Métiers ainsi que dans les principaux Territoires d’implantation du Groupe (et sur des correspondants scaux dans les autres Territoires où le Groupe est A n d’assurer la cohérence des pratiques scales du Groupe et le suivi du risque scal global, les AFG : ■ ont dé ni des procédures couvrant l’ensemble des pôles et destinées à assurer l’identi cation, la maîtrise et le contrôle du risque scal ; ■ ont mis en place un processus de remontée d’informations de nature à contribuer au contrôle du risque scal local ; ■ assurent un reporting à la Direction Générale sur l’évolution des ■ supervisent les risques opérationnels à caractère fiscal et les recommandations de l’audit interne sur le périmètre de responsabilité Un Comité de coordination fiscale, auquel participent Finance et Conformité Groupe et, en cas de besoin, les métiers, a vocation à analyser les principales problématiques scales des opérations réalisées par L’information et plus particulièrement les données numériques constituent une des matières premières principales des activités d’une banque. La dématérialisation quasi achevée, le besoin de rapidité des opérations et leur automatisation toujours plus poussée, l’interconnexion entre la Banque et ses clients – via internet pour les particuliers et par de multiples réseaux pour les entreprises et institutionnels – renforcent continûment le besoin de maîtrise du risque relatif à la sécurité de l’information. Le modèle du Groupe BNP Paribas repose sur une approche sécurité centrée sur les données les plus sensibles à protéger et sur les L’évolution des incidents vécus par la profession bancaire et l’industrie des cartes de crédit/paiement, leur monétisation ainsi que leur divulgation auprès du public dans différents pays, impose au Groupe le renforcement constant de ses actions d’anticipation, de prévention, de protection, de détection et de réaction a n de faire face aux principales menaces majeures et de suivre la réglementation et la jurisprudence en matière Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation de données personnelles et bancaires. Bien que l’approche sécurité mise en œuvre a démontré son ef cacité, depuis 2013, le Groupe BNP Paribas mène un programme de transformation qui vise à ajuster les moyens de sécurité pour répondre aux enjeux exposés ci-dessus. La PSSI (Politique de Sécurité des Systèmes d’Information) de BNP Paribas est déclinée en un ensemble de d ocuments de référence adaptés aux divers besoins du Groupe (tant fonctionnels que techniques). On y retrouve la politique générale de sécurité, différentes politiques plus spéci ques à certaines thématiques de la sécurité des systèmes d’information, la formulation d’exigences structurées selon les axes de la norme ISO 27001, des guides pratiques qui accompagnent les exigences de sécurité, des procédures opérationnelles et l’ensemble des documents de sensibilisation des collaborateurs et utilisateurs des systèmes d’information du Groupe. L’ensemble des exigences a été revu avec une volonté de cohérence, d’ajustement à l’évolution des risques de sécurité. Ce cadre de référence est décliné par métier, prenant en compte les contraintes réglementaires, l’exposition au risque sécurité du métier et les menaces spéci ques qu’il encourt. Pour ce faire, chaque métier utilise une démarche de gestion des risques sécurité harmonisée au sein du Groupe (la méthodologie retenue est l’ISO 27005 complétée de la méthodologie française EBIOS d’analyse de risques), des indicateurs d’évaluation des risques et le suivi du plan d’action. Cette démarche est complétée de plans de contrôles sur la sécurité des systèmes d’information qui couvrent l’ensemble des actifs clés du Groupe d’un point de vue ef cacité (déploiement et qualité) et mesure le niveau de maturité des organisations. En 2014, les contrôles dits de deuxième niveau ont été complètement revus. Elle s’inscrit dans le contrôle permanent et le contrôle périodique présent au sein de chaque activité bancaire, en particulier s’agissant de l’arrêté du 3 novembre 2014 se substituant au règlement CRBF 97-02 en France ou d’autres réglementations similaires Chaque métier du Groupe BNP Paribas possède des facteurs de risques liés à la sécurité de l’information qui lui sont spéci ques tandis que d’autres sont communs à tous. La politique de maîtrise du risque sécurité prend en compte les dimensions propres aux métiers, souvent rendues plus complexes par les spéci cités nationales – culturelles et légales – des pays dans lesquels ces métiers exercent leurs activités. Le cadre de gestion des risques de sécurité a été revu en 2014 a n d’améliorer le processus d’analyse des risques de sécurité sur des processus Métiers La disponibilité des systèmes d’information est un élément constitutif clé de la continuité des opérations bancaires en cas de sinistre ou de crise. Même s’il est impossible de garantir une disponibilité à 100 %, le Groupe BNP Paribas maintient, améliore, et véri e régulièrement les dispositifs de secours et de fiabilité (robustesse) de ses outils informatiques conformément à ses valeurs d’excellence opérationnelle, au renforcement de la réglementation et à la prise en compte de risques extrêmes (catastrophe naturelle ou non, crise sanitaire, etc.) et en cohérence avec la politique globale de continuité des opérations. Les aspects de confidentialité des données relatives aux clients et d’intégrité des transactions rentrent dans les mêmes dispositifs de recherche d’une qualité accrue pour faire face aux menaces évoquées en préambule mais également pour apporter à nos clients un service en BNP Paribas continue sa démarche de limitation du risque et d’optimisation des moyens en poursuivant : ■ la sensibilisation de l’ensemble du personnel aux enjeux de la sécurité de l’information et la formation des acteurs clés aux procédures et attitudes de maîtrise du risque lié aux moyens informatiques ; ■ l’encadrement accru des activités externalisées (introduction de clauses de sécurité dans les contrats, mise en place de plans de ■ une sécurisation accrue des terminaux (ordinateurs xes, portables, ■ le déploiement et le développement des contrôles des entités BNP Paribas et des partenaires externes, et le renforcement des ■ la simpli cation de la sécurisation des réseaux de BNP Paribas a n de réduire les risques opérationnels, de lutter face à la propagation de ■ le renforcement de la sécurisation des développements informatiques, de la mesure des efforts de réactivité en termes de sécurité des productions informatiques et de lutte contre la fuite de données ; ■ la surveillance des incidents et une veille technologique sur les BNP Paribas a inscrit la démarche de sécurité dans une approche d’amélioration continue. En effet, au-delà des moyens significatifs déployés pour protéger ses actifs informatiques et son patrimoine informationnel, le niveau de sécurité mis en œuvre doit être surveillé en continu et contrôlé de manière permanente. Cela permet d’ajuster les efforts de sécurité en fonction des nouvelles menaces créées par la cybercriminalité. Dans ce cadre, la revue du modèle de sécurité permet de prendre en compte les évolutions technologiques qui modi ent fortement les interactions entre les utilisateurs (clients et collaborateurs) et leurs systèmes d’information. Ce sujet implique des actions réalisées au niveau du Groupe en vue de faire évoluer les outils permettant l’industrialisation des processus sécurité, de mettre en œuvre une communauté sécurité et de poursuivre les grands chantiers inscrits dans le plan d’évolution de la sécurité des systèmes d’Information du Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation Les fraudes externes et les défaillances dans les processus comprenant notamment les erreurs dans l’exécution ou le traitement d’opérations, qui représentaient traditionnellement environ 2/3 des incidents du Groupe voient leurs montants diminuer. Sur la période 2008-2014, le type principal d’incidents de risque opérationnel appartient désormais à la catégorie « clients, produits et pratiques commerciales » qui représente plus de la moitié des impacts nanciers. La très forte progression de cette catégorie est liée au poids nancier de l’accord global avec les autorités des États-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars Le Groupe BNP Paribas porte la plus grande attention à analyser ces différents incidents de façon à améliorer régulièrement son dispositif Le graphique ci-dessous présente les pertes liées au risque opérationnel selon la classification des types d’événements définie dans la ➤ GRAPHIQUE N° 11 : PERTES LIÉES AU RISQUE (*) Les pourcentages entre parenthèses correspondent à la moyenne des pertes par CALCUL DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES Chaque entité juridique du périmètre prudentiel du Groupe BNP Paribas dispose d’un calcul des exigences de fonds propres. Le calcul des actifs pondérés est obtenu en multipliant les exigences de fonds propres par Le Groupe utilise une approche hybride combinant l’Approche par Mesure Avancée (AMA), l’approche standard et l’approche de base (ou Les principales entités du Groupe utilisent l’approche par mesure avancée. Les activités de b anque d e d étail en France et en Italie, les métiers de nancement spécialisés, de CIB et d’Investment Solutions sont ainsi largement couvertes par cette approche. Les activités de BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas, ainsi que de quelques autres liales issues de l’ancien groupe Fortis utilisent également, depuis 2012, le dispositif Le calcul des exigences de fonds propres en approche par mesure avancée est élaboré à partir d’un modèle interne de calcul du capital relatif au risque opérationnel, fondé sur des données de pertes internes (potentielles et historiques), des données de pertes externes, l’analyse de divers scénarios et des facteurs d’environnement et de contrôle interne. Le modèle interne répondant aux exigences AMA est fondé sur les ■ le modèle développé s’appuie sur la distribution de perte annuelle agrégée ; ce qui signi e qu’une approche actuarielle est développée dans laquelle les fréquences et les sévérités des pertes pour risque Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Risques opérationnel, de non-conformité et de réputation opérationnel sont modélisées selon des distributions calibrées sur les ■ les données historiques et prospectives sont utilisées dans le calcul du capital avec une prépondérance des données prospectives, seules capables de représenter les risques extrêmes ; ■ le modèle utilisé se veut dèle aux données l’alimentant, de manière à permettre aux métiers l’appropriation des résultats produits : de ce fait, la plus grande part des hypothèses est intégrée dans les données ■ les calculs de capital sont réalisés de manière prudente : dans ce cadre, il est procédé à une revue approfondie des données utilisées a n de les compléter éventuellement de risques nécessitant une représentation dans le pro l de risque du Groupe. Le capital réglementaire sur le périmètre AMA correspond à la VaR (Value at Risk), c’est-à-dire au montant maximum de perte possible sur une année, pour un niveau de certitude donné (99,9 % au titre du capital réglementaire). Le calcul est effectué globalement sur l’ensemble des données relatives au périmètre AMA du Groupe, puis alloué aux entités Le Groupe BNP Paribas a choisi de mettre en œuvre un calcul de capital selon une approche forfaitaire (standard ou de base) pour les entités du périmètre de consolidation qui n’utilisent pas le modèle interne. ■ l’approche de base : le calcul de l’exigence de fonds propres est dé ni comme la moyenne sur les trois dernières années du Produit Net Bancaire (indicateur d’exposition) multiplié par un facteur alpha unique xé par le superviseur (coef cient de pondération de 15 %). ■ l’approche standard : le calcul de l’exigence de fonds propres est dé ni comme la moyenne sur les trois dernières années du Produit Net Bancaire multiplié par un facteur bêta (dé ni par le superviseur) correspondant à chaque ligne de métier. Pour réaliser ce calcul, toutes les lignes de métiers du Groupe sont ventilées dans les huit catégories ➤ TABLEAU N° 72 : EXIGENCES DE FONDS PROPRES AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL La couverture des risques du Groupe BNP Paribas est réalisée dans la double perspective de protéger son bilan et son compte de résultat. Elle repose sur une identi cation et une évaluation des risques, via notamment la réalisation de cartographies de risques, le recensement des pertes opérationnelles subies par le Groupe et des analyses prospectives. L’achat de polices d’assurance auprès d’acteurs de premier plan permet de remédier aux éventuelles atteintes signi catives résultant de fraudes, de détournements et de vols, de pertes d’exploitation ou de mise en cause de la responsabilité civile du Groupe ou des collaborateurs dont il a la charge. Certains risques sont conservés, a n que le Groupe BNP Paribas optimise ses coûts tout en conservant une parfaite maîtrise de son exposition. Il s’agit de risques bien identi és, dont l’impact en termes de fréquence et de coût est connu ou prévisible. Le Groupe est, par ailleurs, attentif dans le cadre de la couverture de ses risques, à la qualité, à la notation et donc à la solvabilité de ses partenaires assureurs. Il est à noter que des informations détaillées sur les risques encourus ainsi que des visites de sites permettent aux assureurs d’apprécier la qualité de la prévention au sein de BNP Paribas, ainsi que les moyens de sécurité mis en place et régulièrement adaptés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE BNP PARIBAS CARDIF BNP Paribas Cardif est exposé aux risques suivants : ■ le risque de marché, risque de pertes de valeur liées aux uctuations des marchés nanciers, résulte principalement des écarts d’adossement entre les actifs et les passifs de l’Assurance, qui, la plupart du temps, tirent leur origine de durations respectivement différentes à l’actif et au passif ainsi que de l’existence de taux minimum garanti aux assurés ; ■ le risque de souscription, risque de pertes de valeur liées aux fluctuations des prestations, résulte d’évolutions statistiques, macroéconomiques ou comportementales ainsi que de la survenance de phénomènes dits catastrophiques, c’est-à-dire à faible probabilité d’occurrence et à forte intensité nancière ; ■ le risque de crédit, risque de pertes de valeur liées aux effets du changement de la qualité de crédit des créanciers, porte à la fois sur les émetteurs des instruments financiers dans lesquels les différentes entités de BNP Paribas Cardif investissent les primes reçues des assurés et sur les distributeurs et les réassureurs sur lesquels ces entités ont des créances représentatives de ux d’assurance à ■ le risque opérationnel est le risque de pertes de valeur liées à des processus internes défaillants ou inadaptés ou à des événements La gestion de ces risques est encadrée par la dé nition d’un pro l de risque propre à BNP Paribas Cardif et par ses préférences de risque : ■ le pro l de risque propre à l’Assurance est dé ni par deux indicateurs. D’une part, la déviation maximale acceptée dans 90 % des cas du résultat net avant impôt réalisé comparé au budget et d’autre part, le ratio de solvabilité cible dans l’environnement prudentiel en vigueur actuellement, à savoir la Directive 73/239/EC dite Solvabilité telle que transposée dans le Code des assurances. Le ratio de Solvabilité est au 31 décembre 2014 de 113,7 % sans tenir compte des plus-values latentes sur les actifs et sur les provisions techniques. Avec les plus- values latentes, il atteint 163 % ; ■ les préférences de risque de BNP Paribas Cardif se résument en trois objectifs : (a) maîtriser le développement du fonds général dans la croissance des produits d’épargne pour limiter la part relative des risques de marché, (b) soutenir le développement des produits de Protection et (c) se développer sur le marché des produits Dommages pour augmenter la part relative des risques de souscription et accroître Cette stratégie de risque est mise en œuvre et suivie via une organisation adaptée aux familles de risque et soutenue par des gouvernances ad hoc. Les principaux Comités décisionnels de prise de risque ou de suivi des ■ le Comité des risques assurance couvre l’ensemble des risques et est en charge de la dé nition de la politique des risques ainsi que de la surveillance des principaux risques. En complément de la structure dédiée à cet effet mise en place depuis 2009 (« Valor »), il suit l’avancement de la transition de BNP Paribas Cardif vers le futur ■ les différents Comités où se prennent les décisions de prise de risque sont le Comité de souscription pour les risques hors délégations des entités locales et régionales, le Comité Nouvelle Activité pour les nouveaux risques de souscription et les risques de souscription anciens pour BNP Paribas Cardif mais nouveaux pour une entité donnée et le Comité Nouvelle Classe d’Actifs pour les investissements dans de ■ le Comité ALM Assurance couvre le risque de marché et est en charge de la dé nition de l’allocation stratégique des actifs ; ■ le Comité de risque crédit actif couvre le risque de crédit des émetteurs des instruments nanciers. Il est en charge de leur surveillance ; ■ le Comité des risques opérationnels suit les incidents déclarés et Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES RISQUES DE MARCHÉ ET DE CRÉDIT Les risques de marché et de crédit concernent principalement l’activité Épargne, dont les provisions techniques représentent plus de 95 % des passifs des liales d’assurance du Groupe. La gestion du risque de taux du fonds général des entités d’assurance et la politique de diversi cation des actifs conduisent à investir dans des portefeuilles d’actifs immobiliers, d’actions et de titres à revenu xe, parmi lesquels des titres d’État, notamment émis par les pays de la zone euro. L’allocation stratégique cible de Cardif Assurance Vie, principale filiale d’assurance Épargne, repose principalement sur les titres à revenu xe (86 %). La part d’actions est signi cative (7 %) comme celle Les risques de marché et de crédit sont de quatre ordres : Les contrats d’assurance vie commercialisés sont rémunérés soit sur la base d’un taux contractuel xe, soit sur la base d’un taux variable avec ou sans garantie d’un taux minimum (TMG). Quel que soit le type de contrat, il convient de gérer le risque de taux et de valeur des actifs qui résulterait d’une performance des investissements réalisés en représentation des primes reçues inférieure à l’obligation de rémunération contractuelle. Le taux moyen garanti 2014 est proche de 1 % en baisse par rapport à celui de 2013 (supérieur à 1,30 %). 96 % des provisions mathématiques de BNP Paribas Cardif ont des engagements de taux minimum garanti d’une durée inférieure ou égale à 2 ans. En France, les pertes financières futures éventuelles, estimées sur la durée de vie des contrats, font l’objet d’une provision pour aléas nanciers. Cette provision est constituée lorsque le quotient du montant total des intérêts techniques et du minimum contractuellement garanti par le montant moyen des provisions techniques constituées devient supérieur à 80 % du taux de rendement des actifs de l’entreprise. Aucune provision pour aléas nanciers n’a été constituée aux 31 décembre 2014, 2013 et 2012 du fait de la faible exposition au risque de taux garanti, la durée des engagements étant courte et les taux garantis peu élevés. Le risque de liquidité est géré de manière centralisée par la Gestion Actif-Passif au sein de BNP Paribas Cardif en liaison avec la Direction de la Gestion Actif-Passif et de la Trésorerie du Groupe (ALM Trésorerie). Des études d’adossement actif-passif sont faites régulièrement a n de mesurer et de maîtriser les risques nanciers encourus. Elles se fondent sur une projection du compte de résultat et du bilan à moyen et/ou long terme dans différents scénarios économiques. L’analyse des résultats ainsi obtenus permet de prendre des mesures d’ajustement des actifs (allocation stratégique, diversi cation, produits dérivés…) pour réduire les risques liés aux variations de taux et de valeur des actifs. L’exposition obligataire de Cardif Assurance Vie est équilibrée, répartie entre le risque souverain et le risque Corporate (représentant chacun 50 % du portefeuille de Cardif Assurance Vie). Les limites par émetteur et par type de rating (Investment grade, High Yield) sont suivies périodiquement. L’analyse de la qualité des émetteurs est revue fréquemment. L’exposition au risque souverain des pays de la zone euro périphérique reste limitée (< 10 %). La sélection d’émetteurs pour les portefeuilles de la zone euro vise un rating moyen supérieur à A. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 73 : EXPOSITIONS OBLIGATAIRES DE CARDIF ASSURANCE VIE PAR PAYS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 74 : EXPOSITIONS OBLIGATAIRES DE CARDIF ASSURANCE VIE PAR NOTE EXTERNE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES L’exposition au risque de baisse de la valeur des actifs (taux, crédit, actions, immobilier) est limitée pour BNP Paribas Cardif. En effet, le mécanisme attaché aux contrats d’assurance à participation conduit à répercuter sur la provision pour participation aux excédents différés constituée au béné ce des assurés, l’essentiel des variations de valeur des actifs détenus au sein du fonds général. Les plus ou moins-values latentes de Cardif Assurance Vie sont les ➤ TABLEAU N° 75 : PLUS OU MOINS-VALUES LATENTES DE CARDIF ASSURANCE VIE Obligations d’agences gouvernementales ou autres entités du Obligations d’établissements nanciers ou sociétés d’assurance Autres obligations émises par des entreprises Le risque de souscription concerne l’activité Épargne, essentiellement du fait du risque de rachat des polices, ainsi que l’activité Protection, dont les provisions représentent environ 5 % des passifs des liales d’assurance Ces risques sont de trois ordres : Les contrats d’épargne présentent une clause de rachat, qui permet au souscripteur de demander le remboursement, total ou partiel, de l’épargne accumulée. L’assureur court alors le risque que le volume de rachats soit supérieur à la prévision retenue dans les modèles de gestion actif-passif, le conduisant à constater des moins-values sur les cessions des actifs nécessaires au nancement des rachats excédentaires. Le risque de rachat est cependant limité. En effet : ■ le comportement des souscripteurs fait l’objet d’un suivi permanent a n d’ajuster régulièrement la duration des actifs à celle des passifs, ce qui réduit le risque de cessions massives et instantanées des actifs. Les études portent notamment sur les ux prévisionnels des passifs et des actifs sur des périodes pouvant aller jusqu’à 40 ans. Elles visent à déterminer les décalages de trésorerie prévisionnels et à identi er les échéances sur- ou sous-couvertes représentant un risque de liquidité pour orienter le choix des échéances des nouveaux investissements et des arbitrages à réaliser. Sont aussi réalisées des études de liquidité à court terme (12 mois) qui intègrent des scénarios d’augmentation des rachats a n de s’assurer de la capacité de l’entreprise à faire face à des situations de stress. Dans l’étude de liquidité 2014, 65 % des actifs du Fonds Général de Cardif Assurance Vie sont liquides à court terme, principalement des émetteurs notés de AAA à BBB ; ■ la revalorisation garantie des contrats est complétée par une participation aux béné ces, partiellement discrétionnaire, qui procure aux contrats une rémunération globale en ligne avec les références de marché limitant ainsi le risque d’une augmentation des rachats. La provision pour participation aux excédents est le mécanisme qui permet en France de mutualiser entre générations d’assurés la participation effectivement versée. Elle est un élément essentiel de la richesse de Cardif Assurance Vie ; ■ la protection du rendement des actifs financiers est assurée notamment par le recours à des instruments de couverture nancière. En 2014, la collecte nette de BNP Paribas Cardif sur les fonds généraux en France et à l’international est supérieure à 3,9 milliards d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES ➤ TABLEAU N° 76 : TAUX DE RACHAT MOYENS OBSERVES POUR LES FONDS GENERAUX DE BNP PARIBAS CARDIF DES CONTRATS EN UNITÉS DE COMPTE La valeur des passifs en unités de compte est égale à la somme des valeurs de marché des actifs supports des unités de compte. Les obligations de l’assureur inscrites au passif sont donc couvertes par la détention à l’actif des instruments correspondants. La cohérence de cette couverture fait l’objet de contrôles mensuels. Certains contrats en unités de compte prévoient que le capital versé aux béné ciaires en cas de décès de l’assuré ne peut pas être inférieur à la somme des primes investies sur le contrat, quelle que soit la situation des marchés nanciers au moment du décès. Le risque se caractérise donc par une composante statistique (probabilité de sinistre) et par une composante nancière (valeur de marché des unités de compte). En règle générale, des limites sont apportées à la mise en œuvre de cette garantie plancher. Ainsi, en France, la plupart des contrats commercialisés prévoient une durée de la garantie limitée à un an (renouvelable annuellement), un âge limite de 80 ans pour béné cier de la garantie, et un plafond individuel de la garantie à 765 000 euros La provision constituée pour la garantie plancher, revue chaque trimestre, tient compte de la survenance des décès sur la base d’un scénario déterministe et de la variation des marchés nanciers à partir d’une approche stochastique. Au 31 décembre 2014, la provision s’élève à 6,5 millions d’euros (contre 7 millions d’euros au 31 décembre 2013). Les risques liés à la protection procèdent essentiellement de la commercialisation de contrats d’assurance des emprunteurs dans le monde, ainsi que d’autres activités de protection (prévoyance individuelle, extension de garantie, contrats de rentes viagères en France). L’assurance des emprunteurs couvre les risques de décès, de perte totale et irréversible d’autonomie, d’incapacité de travail, de perte d’emploi et de pertes financières sur des crédits permanents, personnels et immobiliers. Cette activité est assise sur une multitude de contrats individuels de montants de risques et de primes faibles dont la rentabilité dépend de l’importance de la base de contrats et de la mutualisation effective des risques ainsi que de la maîtrise des frais de gestion. La durée de couverture de ces contrats est généralement égale à la durée des crédits sous-jacents, la prime étant soit prélevée en une fois à l’émission de la police (prime unique), soit de manière régulière pendant toute la durée de la police (primes régulières ou primes périodiques). Les autres activités portent sur des couvertures liées soit à la personne (décès, décès accidentel, hospitalisation, maladies redoutées, frais de soin de santé), soit à des biens (dommages accidentels, défaillance ou vol de biens de consommation ou d’automobiles). La caractéristique de ces contrats est que les sommes assurées individuelles sont généralement de faible montant, et que le coût des sinistres est essentiellement forfaitaire. En n, principalement au travers de ses joint-ventures en France et en Italie, des couvertures automobiles (dommage matériel, responsabilité civile) et MRH sont également souscrites. La gouvernance mise en place a n de prévenir et de contrôler les risques actuariels en France et à l’international repose sur des d ocuments de référence et des outils, qui définissent les principes, les règles, les méthodologies et les meilleures pratiques devant être suivies par les équipes d’actuaires tout au long du cycle de vie des contrats ainsi que les travaux à réaliser et les rapports à produire. Elle précise également les pratiques interdites ou acceptées sous conditions. La souscription des risques répond à des règles de délégation précises faisant intervenir plusieurs niveaux, à la fois locaux et centraux en fonction de l’évaluation de la perte maximale acceptable, de l’estimation du besoin en capital Solvabilité et de la rentabilité estimée des contrats considérés. L’expérience acquise par la gestion de portefeuilles diversi és géographiquement permet d’actualiser régulièrement les bases de données utilisées pour la tari cation des risques en tenant compte de nombreux paramètres (type de crédit pour l’assurance des emprunteurs, garantie, population assurée…). Chaque tarif est élaboré en considérant les objectifs de rentabilité et de rémunération sur fonds propres xés par la Direction Générale de BNP Paribas Cardif. La réassurance représente un élément complémentaire du dispositif de gestion des risques de souscription. Son objectif est de protéger BNP Paribas Cardif contre trois principaux risques : ■ Le risque dit « de pointe », lié à une exposition à un risque individuel dépassant un seuil déterminé, appelé « plein de rétention ». En assurance de personnes, ce seuil est xé actuellement à deux millions d’euros par tête. La réassurance du risque de pointe peut prendre la forme de traités en excédent de plein ou en excédent de sinistres. ■ Le risque catastrophe lié à une exposition au risque sur un événement unique à faible occurrence, mais à très fort impact nancier (risque de concentration). Ce risque peut être réassuré sous la forme d’un traité ■ Le risque sur les nouveaux produits, lié à une insuffisance de mutualisation, à l’absence de maîtrise des bases techniques ou à une incertitude sur les données des assurés. Ce risque peut être réassuré sous la forme de traités en quote-part, en stop loss ou en excédent de sinistres, en fonction des niveaux de risque identi és. Le suivi trimestriel de ces risques par le Comité Exécutif de BNP Paribas Cardif repose sur le suivi de la sinistralité des contrats. La sinistralité des contrats de rentes viagères est fondée sur des tables de mortalité réglementaires, corrigées pour certaines par des données spéci ques au portefeuille et faisant l’objet d’une certi cation indépendante. Il en résulte un risque faible. Les risques de souscription d’assurance sont couverts par différentes provisions : des provisions mathématiques en vie, une provision pour primes non acquises généralement calculée prorata temporis ; une provision pour sinistres connus déterminée à partir de l’inventaire des sinistres déclarés ; une provision pour sinistres inconnus déterminée soit à partir des cadences de règlement constatées, soit à partir du nombre de déclarations attendu et du coût moyen d’un sinistre. Le niveau de prudence retenu pour l’évaluation globale de l’ensemble des provisions de sinistres correspond au quantile à 90 %. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière FINANCEMENT PAR TITRISATION POUR COMPTE PROPRE Parmi les expositions titrisées originées par BNP Paribas au 31 décembre 2014, les encours de crédit re nancés par titrisations identi ées comme entrant potentiellement dans le périmètre des recommandations du Conseil de s tabilité nancière s’élèvent à 7 milliards d’euros, en baisse de 1,3 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2013 du fait principalement de l’amortissement des portefeuilles de crédit sous- Les positions titrisées détenues par le Groupe s’élèvent à 2,3 milliards d’euros (hors tranches de premières pertes). Depuis le passage aux IFRS (2005), les SPVs sont consolidés dans le bilan de BNP Paribas dans la mesure où la Banque conserve la majorité des Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière Au 31 décembre 2014, le portefeuille de crédits aux particuliers, identi és comme entrant potentiellement dans le périmètre des recommandations du Conseil de s tabilité nancière , est caractérisé par : ■ une exposition modérée au Royaume-Uni à 2,2 milliards d’euros, en hausse par rapport au 31 décembre 2013 du fait de l’intégration à 100 % de LaSer au 31 décembre 2014 ; ■ la bonne qualité du portefeuille US, dont l’exposition nette s’établit à 22,3 milliards d’euros. Le portefeuille de crédit à la consommation ■ une exposition au risque espagnol bien sécurisée par des garanties hypothécaires sur le portefeuille immobilier ainsi qu’une part signi cative et croissante de crédits « auto » dans le portefeuille de (*) Excluding owner-occupied and real estate backed loans to corporates. Au 31 décembre 2014, le portefeuille de crédit immobilier commercial, identifié comme entrant potentiellement dans le périmètre des recommandations du Conseil de stabilité nancière, est caractérisé par : ■ une exposition diversi ée et granulaire aux États-Unis, en hausse de 1,9 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2013, dont \+ 1,3 milliard d’euros dans les autres secteurs d’immobilier commercial correspondant à du nancement sécurisé, très granulaire et bien diversi é de petites foncières (principalement de bureaux, commerces ■ une exposition au Royaume-Uni concentrée sur les grandes foncières et en hausse de 0,5 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2013 ; ■ une exposition toujours limitée au risque immobilier commercial Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 1 : Expositions selon les recommandations du Conseil de stabilité nancière EXPOSITIONS AUX ABS ET CDOS IMMOBILIERS ➤ PORTEFEUILLE BANCAIRE ET PORTEFEUILLE DE TRANSACTION TOTAL SUBPRIME, ALT-A, US CMBS AND RELATED CDOS (*) Entry price + accrued interests – amortisation. (**) Excluding Government Sponsored Entity backed securities. Au 31 décembre 2014, l’exposition nette aux ABS et CDOs immobiliers du portefeuille bancaire, à 4 milliards d’euros, est en baisse par rapport au 31 décembre 2013 (- 0,3 milliard d’euros). 62 % des actifs du portefeuille bancaire sont notés A ou plus(1). Les actifs sont comptabilisés au coût amorti, les provisions nécessaires étant effectuées en cas de dépréciation durable. (1) Sur la base de la note la plus basse entre S&P, Moody’s et Fitch. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Fonds propres – détail EXPOSITIONS AUX PAYS SOUS PLAN D’AIDE Exposition nette de garantie et de provision (1) Hors exposition sur des sociétés liées à des intérêts grecs (ex : shipping), ne dépendant pas de la situation économique du pays (1,4 Md€). (2) Dont Personal Finance, Arval, Wealth Management. Annexe 2 : Fonds propres – détail Les tableaux ci-après sont publiés selon le format de l’annexe VI du Règlement d’exécution (UE) n°1423/2013 du 20 décembre 2013. ➤ TABLEAU N° 1 : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES - FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 Impôts différés nets actifs, résultant de dé cits reportables Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des ux de trésorerie Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur, liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement Ajustements réglementaires relatifs aux gains non réalisés AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES AUX FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Fonds propres – détail ➤ TABLEAU N° 2 : INSTRUMENTS - FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 Montant des instruments progressivement exclus de l’AT1 Instruments de fonds propres de catégorie 1 émis par des liales et détenus par des tiers dont instruments émis par des liales progressivement exclus FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) - INSTRUMENTS (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. ➤ TABLEAU N° 3 : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES - FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 Montants résiduels déduits des fonds propres additionnels de catégorie 1 eu égard à la déduction des fonds propres de catégorie 2 dont détentions directes d’intruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur nancier détenues à plus de 10 % AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES AUX FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. ➤ TABLEAU N° 4 : INSTRUMENTS ET PROVISIONS - FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents Montant des éléments éligibles visé à l’article 484, paragraphe 5, et comptes des primes d’émission y afférents qui seront progressivement exclus des T2 Injections de capitaux publics éligibles jusqu’au 1er janvier 2018 en vertu de droits antérieurs Instruments de fonds propres de catégorie 2 émis par des liales et détenus par des tiers dont instruments émis par des liales qui seront progressivement exclus FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) - INSTRUMENTS ET PROVISIONS (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 2 : Fonds propres – détail ➤ TABLEAU N° 5 : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES - FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 Détentions directes d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur nancier détenues à plus de 10 % AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES AUX FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. ➤ TABLEAU N° 6 : MONTANTS INFÉRIEURS AUX SEUILS POUR DÉDUCTION (AVANT PONDÉRATION) Détentions directes et indirectes de fonds propres d’entités du secteur nancier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 % nets des positions courtes éligibles) Détentions directes et indirectes d’instruments de CET1 d’entités du secteur nancier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 10 % nets des positions courtes éligibles) Actif d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 10 % net des passifs d’impôt associés, lorsque les conditions prévues à l’article 38 (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. ➤ TABLEAU N° 7 : INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES SOUMIS À EXCLUSION PROGRESSIVE Plafond actuel applicable aux instruments des AT1 soumis à l’exclusion progressive Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après Plafond actuel applicable aux instruments des T2 soumis à l’exclusion progressive Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements (*) En vertu du règlement (UE) n° 575/2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Les exigences de fonds propres des liales signi catives sont présentées par type de risque, en contribution au Groupe. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation - Approche IRBA Risque de contrepartie - Approche IRBA R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Risque de contrepartie - Approche standard Contreparties centrales (CCP) - fonds de défaillance Contreparties centrales (CCP) - hors fonds de défaillance Risque d’a justement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA C apital investissement dans des portefeuilles diversi és Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche IRBA Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation du portefeuille bancaire Risque de contrepartie - Approche IRBA R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Risque de contrepartie - Approche standard Risque d’a justement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation - Approche standard Risque de contrepartie - Approche standard Risque d’aj ustement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Risque de crédit - Approche IRBA Risque de contrepartie - Approche standard Risque d’a justement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Risque de crédit - Approche IRBA Positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation - Approche IRBA Risque de contrepartie - Approche IRBA R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Risque de contrepartie - Approche standard Risque d’a justement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA C apital investissement dans des portefeuilles diversi és Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 3 : Informations relatives aux exigences de fonds propres pour les liales « signi catives » Risque de crédit - Approche standard Risque de crédit - Approche IRBA Positions de titrisation du portefeuille bancaire Risque de contrepartie - Approche standard Risque d’a justement de l’évaluation de crédit (CVA) R isque de contrepartie hors CCP et hors CVA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques Actifs pondérés par type de risque 5.2 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Passage du bilan comptable consolidé au bilan prudentiel Évolution des dettes éligibles à la constitution des fonds propres Actifs pondérés par type de risque et par métier Exigences de fonds propres et actifs pondérés au titre du Pilier 1 Variation des actifs pondérés par type d’effets Exigences minimales - Phase transitoire de mise en œuvre Ratios de fonds propres et coussins Expositions au risque de crédit par classe d’exposition et par type d’approche Expositions au risque de crédit par type d’approche Correspondance indicative des notes internes de contrepartie avec l’échelle type des agences de notation et les probabilités de défaut moyennes attendues Ventilation géographique du portefeuille de risque de crédit Ventilation sectorielle du portefeuille de risque de crédit de la classe d’exposition E ntreprises Actifs pondérés du risque de crédit Variation des actifs pondérés du risque de crédit par type d’effets Ventilation géographique des actifs pondérés du risque de crédit Principaux modèles : PD, LGD, CCF/EAD Backtesting des PD et des LGD moyennes Expositions au risque de crédit par note interne sur le périmètre C orporate en approche IRBA Expositions au risque de crédit sur le périmètre C orporate en approche IRBA Expositions au risque de crédit par note interne sur le périmètre C lientèle de détail en approche IRBA Expositions au risque de crédit sur le périmètre C lientèle de détail en approche IRBA Expositions au risque de crédit par taux de pondération effectif sur le périmètre C orporate en approche standard Expositions au risque de crédit en approche standard Ventilation géographique des expositions en défaut Expositions en défaut et ajustements de valeur par classe d’exposition Échéancement des encours non déprécié s présentant des impayés Montant d’atténuation du risque de crédit sur le périmètre C orporate en approche IRBA Montant d’atténuation du risque de crédit sur le périmètre C orporate en approche standard Expositions titrisées et positions de titrisation conservées ou acquises par type de rôle Expositions titrisées originées par BNP Paribas Expositions titrisées par BNP Paribas par catégorie d’actif sous-jacent Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques Positions de titrisation conservées ou acquises par catégorie d’actif sous- jacent Positions de titrisation par pays du sous-jacent dont positions en défaut et provisions Qualité des positions de titrisation du portefeuille bancaire Positions de titrisation et actifs pondérés par type d’approche Variation des actifs pondérés du risque de titrisation par type d’effets Positions de titrisation et actifs pondérés par taux de pondération Valeur exposée au risque de contrepartie par classe d’exposition (hors CCP et hors CVA) Valeur exposée au risque de contrepartie par type d’approche (hors CCP et hors CVA) Valeur exposée au risque de contrepartie par note Exigences de fonds propres et actifs pondérés du risque de contrepartie Variation des actifs pondérés du risque de contrepartie par type d’effets Ventilation du risque de contrepartie (hors CCP et hors CVA) par produit Exigences relatives aux expositions sur contreparrties centrales Ventilation du risque de contrepartie par type de produit Exigences de fonds propres pour risque CVA Ventilation du bilan prudentiel entre portefeuille de négociation et portefeuille bancaire Exigences de fonds propres et actifs pondérés du risque de marché Variation des actifs pondérés du risque de marché par type d’effets Valeur en Risque (1 jour, 99 %) Comparaison entre la VaR (1 jour, 99 %) et le résultat quotidien du portefeuille de négociation Distribution des résultats quotidiens du portefeuille de négociation Valeur en Risque (10 jours, 99 %) Valeur en Risque stressée (1 jour, 99 %) Valeur en Risque stressée (10 jours, 99 %) Exigences de fonds propres liées à l’Incremental Risk Charge Exigences de fonds propres liées à la Comprehensive Risk Measure Positions de titrisation du portefeuille de négoce hors portefeuille de corrélation par catégorie d’actif Qualité des positions de titrisation du portefeuille de négoce hors portefeuille de corrélation Positions de titrisation et exigences de fonds propres du portefeuille de négoce hors portefeuille de corrélation par taux de pondération Expositions au risque de participations en actions par objectif de gestion Expositions au risque de participations en actions par type d’approche Actifs pondérés du risque de participations en actions Variation des actifs pondérés du risque de participations en actions par type d’effets Sensibilité des revenus au risque général de taux pour une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt Flux de trésorerie faisant l’objet de couverture Ventilation géographique des expositions souveraines des portefeuilles bancaire et de négoce Évolution des ressources moyen long terme du bilan nancé Financements à moyen et long terme sécurisés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Annexe 4 : Liste des tableaux et des graphiques 5.10 RISQUES OPÉRATIONNEL, DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION Processus d’évaluation et de gestion du risque opérationnel Pertes liées au risque opérationnel - répartition par type d’événement (moyenne 2008 a 2014) Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel Expositions obligataires de Cardif A ssurance ie par pays Expositions obligataires de Cardif A ssurance ie par note externe Plus ou moins-values latentes de Cardif A ssurance ie Taux de rachat moyens observés pour les fonds généraux de BNP Paribas Cardif Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Comité de Réglementation Bancaire et Financière (dans le cadre du Pilier 2) Internal Rating Based Approach (modèle interne) Loss Given Default (perte en cas de défaut) Probability of Default (probabilité de défaut) Targeted Long Term Re nancing Operation Revue de la qualité des actifs Couverture des ux de trésorerie Fonds propres de base de catégorie 1 Exposure at Default (valeur exposée au Risque) Méthode consistant à véri er que les mesures du risque réel sont cohérentes avec les estimations Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS États nanciers de BNP Paribas SA Compte de résultat de l’exercice 2014 Notes annexes aux États financiers des comptes sociaux Note 1 Résumé des principes comptables appliqués par BNP Paribas SA Note 2 Notes relatives au compte de résultat de l’exercice 2014 Note 3 Notes relatives au bilan au 31 décembre 2014 Note 4 Engagements de fi nancement et de garantie Note 5 Rémunérations et avantages consentis au personnel L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et la mise en distribution de dividende Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA Principales liales et participations de BNP Paribas SA Informations relatives aux prises de participations de BNP Paribas SA en 2014 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés françaises Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX États nanciers de BNP Paribas SA 6.1 États nanciers de BNP Paribas SA COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2014 Gains nets sur opérations des portefeuilles de négociation Gains nets sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés Revenus des titres à revenu variable Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations Coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États-Unis Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés Dotations ou reprises nettes aux provisions réglementées Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Créances sur les établissements de crédit Obligations et autres titres à revenu xe Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Crédit-bail et location avec option d’achat Dettes envers les établissements de crédit États nanciers de BNP Paribas SA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Notes annexes aux É tats nanciers des comptes Note 1 RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR BNP PARIBAS SA Les comptes de BNP Paribas SA sont établis conformément aux principes comptables généraux applicables en France aux établissements de crédit. DE CRÉDIT ET SUR LA CLIENTÈLE Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles qui sont matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs de la clientèle et autres crédits. Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale augmentée des intérêts courus Les prêts consentis et les engagements de crédit con rmés sont répartis entre les encours réputés sains, qu’ils aient ou non fait l’objet d’une restructuration et les encours jugés douteux. Il en est de même des risques de crédit attachés aux instruments nanciers à terme dont la valeur actuelle est représentative d’un actif pour l’entreprise. Le suivi des créances s’appuie sur le système de notation des risques de crédit de BNP Paribas SA. Ce dernier prend en compte deux paramètres fondamentaux : la probabilité de défaut de la contrepartie qui s’exprime au moyen d’une note et le taux de récupération global qui est attaché à la nature des transactions. L’échelle de note de contrepartie comprend douze niveaux : dix couvrant les créances saines et deux relatifs aux Sont considérées comme douteuses les créances pour lesquelles la Banque estime qu’il existe un risque de voir les débiteurs dans l’impossibilité d’honorer tout ou partie de leurs engagements. Les crédits présentant des échéances impayées depuis plus de trois mois, plus de six mois en matière immobilière, ou plus de six mois en matière de crédits aux collectivités locales, ainsi que les crédits faisant l’objet d’une procédure contentieuse sont considérés comme douteux. La classi cation en douteux d’une créance entraîne immédiatement celle de l’ensemble des encours et des engagements relatifs au débiteur dans cette même Ces crédits donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses, qui correspondent à la différence entre la valeur brute de la créance et la valeur actualisée au taux effectif d’origine du crédit (pour les crédits à taux fixe) ou au dernier taux contractuel connu (pour les crédits à taux variables) des ux futurs estimés recouvrables comprenant les ux en capital et en intérêts, ainsi que ceux résultant de la réalisation des garanties. Les garanties considérées sont constituées de garanties hypothécaires et nantissements, ainsi que de dérivés de crédit que la Banque a acquis pour protéger le risque de crédit attaché La restructuration d’une créance pour cause de dif cultés nancières de l’emprunteur donne lieu au calcul d’une décote représentant l’écart, en valeur actualisée, entre les nouvelles conditions de rémunération et les conditions initiales de rémunération de ladite créance. Les décotes sont comptabilisées en déduction de l’actif et reprises en résultat de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle de la créance. Lorsqu’une créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau des échéances impayées, la créance est immédiatement déclassée en créances douteuses ou en créances douteuses compromises. Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés, et pour lesquelles le risque de crédit n’est plus avéré, sont également reclassées Sont considérées comme douteuses compromises, les créances sur des contreparties dont les conditions de solvabilité sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en douteux, aucun reclassement en sain n’est prévisible, les créances pour lesquelles la déchéance du terme a été prononcée, la plupart des créances issues de restructurations pour lesquelles le débiteur est à nouveau en défaut, ainsi que les créances classées en douteux depuis plus d’un an, sur lesquelles un défaut de paiement a été constaté, et qui ne sont pas assorties de garanties de recouvrement quasi intégral de la créance. Les dépréciations pour créances douteuses couvrant des risques inscrits à l’actif du bilan sont affectées en déduction des actifs concernés. Les provisions maintenues au passif du bilan sont constituées des provisions pour engagements par signature, des provisions pour pertes à terminaison relatives aux prises de participation dans des programmes immobiliers et des provisions pour procès et autres préjudices, ainsi que des provisions pour risques non spéci quement identi és et pour risques sectoriels Au compte de résultat, les dotations et reprises de provisions et de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables, les récupérations Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées sont regroupées dans la rubrique « Coût du risque ». Les intérêts correspondant à la rémunération de la valeur comptable des créances dépréciées, ou à la reprise de l’effet d’actualisation, sont comptabilisés en « produits d’intérêts », tout comme les reprises de Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour BNP Paribas SA, une provision est constituée, sans compensation entre les générations, et enregistrée dans la rubrique « Provisions » du bilan. Les variations de cette provision sont enregistrées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêts et assimilés ». Les comptes épargne logement (CEL) et plans d’épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne réglementés par les pouvoirs publics, destinés aux particuliers. Ils associent une phase d’épargne et une phase de crédit, indissociablement liées, la phase de crédit étant contingente Ces produits comportent deux types d’engagements pour BNP Paribas SA qui s’est engagé d’une part à rémunérer l’épargne, pour une durée indéterminée, à un taux d’intérêt xé à l’ouverture du contrat par les pouvoirs publics pour les PEL ou à un taux re xé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation xée par la loi pour les CEL, et d’autre part à prêter au client, s’il le demande, pour un montant fonction des droits acquis pendant la phase d’épargne, à un taux xé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour Les engagements futurs de BNP Paribas SA relatifs à chaque génération – les PEL de même taux à l’ouverture formant une génération, et les CEL formant, pour leur ensemble, une génération – sont mesurés par actualisation des résultats potentiels futurs associés aux encours en Les encours en risque sont estimés sur la base d’une analyse des historiques des comportements clientèle, et correspondent aux encours statistiquement probables pour les crédits, et à la différence entre les encours statistiquement probables et les encours minimum attendus pour l’épargne, les encours minimum attendus étant assimilables à des Les résultats des périodes futures afférents à la phase d’épargne sont estimés par la différence entre le taux de replacement et le taux xe de rémunération de l’épargne sur l’encours en risque d’épargne de la période considérée. Les résultats des périodes futures afférents à la phase de crédit sont estimés par la différence entre le taux de re nancement et le taux xe de rémunération des crédits sur l’encours en risque de crédit Les taux de placement de l’épargne et les taux de re nancement des crédits sont déduits de la courbe de taux de swap et des marges attendues sur des instruments nanciers de nature et de maturités comparables. Les marges sont déterminées à partir de celles observées sur les crédits à l’habitat à taux xe pour la phase de crédit, et de celles observées sur les produits offerts à la clientèle particulière pour la phase d’épargne. Pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque, les engagements sont estimés par application de Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu xe – c’est-à-dire à rendement non aléatoire – qu’il soit fondé sur des taux xes ou sur des taux variables, les actions et les autres titres à revenu variable. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres de l’activité de portefeuille, titres d’investissement, autres titres détenus à long terme, titres de participation et parts dans les entreprises liées. En cas de risque de crédit avéré, les titres à revenu xe des portefeuilles de placement et d’investissement sont identifiés comme des titres douteux, selon les mêmes critères que ceux applicables aux créances Lorsque des titres supportant un risque de contrepartie sont classés en douteux, la dépréciation relative à ce risque, lorsqu’il peut être isolé, est inscrite dans la rubrique « Coût du risque ». Les titres qui à l’origine sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme et ceux détenus du fait d’une activité de mainteneur de marché, sont comptabilisés dans la rubrique « Titres de transaction », et évalués individuellement à leur prix de marché, s’ils répondent aux caractéristiques suivantes : ■ ces titres sont négociables sur un marché actif (tout marché sur lequel les prix de marché des titres concernés sont constamment accessibles aux tiers auprès d’une Bourse de valeurs, ou auprès de courtiers, de négociateurs ou d’établissements assujettis mainteneurs de marché) ; ■ les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans Sont également considérés comme des titres de transaction les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée (notamment en sensibilité) de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres, ou d’autres instruments financiers Les variations de valeur contribuent à la formation du résultat de ce portefeuille. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable, et continuent de suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement Dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie, les titres de transaction peuvent être reclassés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux dans les catégories « titres de placement » ou « titres d’investissement » en fonction de la nouvelle stratégie de détention adoptée. De même, lorsque les titres de transaction à revenu xe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance, ils peuvent être transférés dans les catégories « Titres de placement » ou « Titres d’investissement ». Les dispositions de chaque catégorie concernée sont applicables à la Si les caractéristiques du marché sur lequel les titres de transaction ont été acquis évoluent de sorte que ce marché ne puisse plus être considéré comme actif, la valeur de réévaluation des titres concernés est déterminée en utilisant des techniques de valorisation qui tiennent compte des nouvelles caractéristiques du marché. Sont comptabilisés en titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune des autres catégories existantes. Les obligations et les autres titres dits à revenu xe sont évalués au plus bas du prix d’acquisition (hors intérêts courus non échus) ou de la valeur probable de négociation. Celle-ci est généralement déterminée par référence au cours de Bourse. Les intérêts courus sont comptabilisés en compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu xe ». L’écart éventuel entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement des titres de placement à revenu xe acquis sur le marché secondaire est enregistré en résultat selon la méthode actuarielle, sur la durée de vie résiduelle des titres. Au bilan, la valeur comptable des titres est ainsi progressivement ajustée à la valeur de remboursement. Les actions sont évaluées au plus bas du prix d’acquisition ou de la valeur probable de négociation. Celle-ci est généralement déterminée par référence au cours de Bourse pour les actions cotées et par référence à la quote-part de capitaux propres revenant à BNP Paribas SA, calculée à partir des informations disponibles les plus récentes pour les actions non cotées. Les dividendes perçus sont comptabilisés au compte de résultat lors de leur encaissement dans la rubrique « Revenus des titres à revenu Le prix de revient des titres de placement cédés est calculé selon la méthode « premier entré, premier sorti ». Les plus-values et moins- values de cession sont enregistrées dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat, de même que les dépréciations de titres dotées ou reprises. Dans le cas de situations exceptionnelles nécessitant un changement de stratégie ou lorsque les titres ne sont plus négociables sur un marché actif, les titres classés dans la catégorie « Titres de placement » peuvent être transférés dans la catégorie « Titres d’investissement » et doivent être identi és au sein de ce portefeuille. Ces titres sont alors comptabilisés selon les dispositions relatives à la catégorie « Titres d’investissement ». Relèvent d’une activité de portefeuille, les investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif, d’en retirer le gain en capital à moyen terme sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice. C’est notamment le cas des titres détenus dans le cadre d’une activité de Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés individuellement au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention. La valeur d’utilité des titres cotés est déterminée par référence au cours sur une période Les titres à revenu xe assortis d’une échéance déterminée (notamment les obligations, les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et autres titres de créances négociables) sont comptabilisés en « Titres d’investissement » lorsqu’existent l’intention et la capacité de les Les obligations entrant dans cette catégorie font l’objet d’un nancement adossé ou d’une couverture en taux d’intérêt sur leur durée de vie L’écart éventuel entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement des titres d’investissement est enregistré en résultat selon la méthode actuarielle, sur la durée de vie résiduelle des titres. Au bilan, la valeur comptable des titres est ainsi progressivement ajustée à la valeur de Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu xe ». Une dépréciation est constituée lorsque la dégradation de la qualité de la signature des émetteurs est susceptible de compromettre le remboursement des titres à leur échéance. En cas de cession de titres ou de transferts vers une autre catégorie, pour un montant signi catif par rapport au montant total des autres titres d’investissement détenus, le classement dans cette catégorie n’est plus autorisé pour la période en cours et pendant les deux exercices suivants. Tous les titres détenus et classés en « Titres d’investissement » sont alors reclassés dans la catégorie « Titres de placement ». Lorsque, dans les cas de situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie, des titres de transaction et de placement ont été transférés dans cette catégorie, les cessions réalisées avant l’échéance de ces titres d’investissement, si elles sont liées au fait qu’ils redeviennent négociables sur un marché actif, n’entraînent pas l’application de la règle de reclassement des autres titres détenus décrite Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées Les titres de participation sont constitués des participations pour lesquelles BNP Paribas SA dispose d’une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices et des participations présentant un caractère stratégique pour le développement des activités de BNP Paribas SA. Cette in uence est présumée lorsque le pourcentage de contrôle de BNP Paribas SA est supérieur ou égal à 10 %. Les « Autres titres détenus à long terme » sont des actions et valeurs assimilées que BNP Paribas SA entend détenir durablement pour en retirer à plus ou moins longue échéance une rentabilité satisfaisante, sans pour autant intervenir dans la gestion des entreprises dont les titres sont détenus, mais avec l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Les parts dans les entreprises liées sont constituées d’actions et autres titres à revenus variables détenus dans les entreprises liées pour lesquelles BNP Paribas SA dispose d’un contrôle exclusif, c’est-à-dire celles susceptibles d’être incluses par intégration globale dans le Groupe. Les titres détenus dans ces catégories sont comptabilisés individuellement au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par référence à une méthode d’évaluation multicritère fondée sur les éléments disponibles tels que l’actualisation des flux futurs, la somme des parties, l’actif net réévalué et les rapports communément utilisés qui leur sont relatifs pour apprécier les perspectives de rentabilité et de réalisation de chaque ligne de titre. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est considérée au moins égale au coût quand le cours de Bourse à la clôture n’est pas inférieur de plus de 20 % au coût et que le cours de Bourse n’est pas inférieur au coût depuis les 12 derniers mois consécutifs. Au-delà, si l’évaluation multicritère fait apparaître que la valeur comptable doit être dépréciée, la valeur d’utilité est considérée égale au cours de Bourse. Il en est de même en tout état de cause, si le cours de Bourse est inférieur au coût depuis 24 mois consécutifs ou si le cours de Bourse à la clôture est inférieur de 50 % au coût ou encore si le cours moyen sur 12 mois est inférieur de plus de 30 % au coût. Les lignes de titres cotés représentant une valeur d’acquisition inférieure à dix millions d’euros peuvent être évaluées, par mesure de simpli cation, par référence au cours de Bourse moyen de clôture. Les plus ou moins-values de cession et les mouvements de dotations ou reprises de dépréciation sont enregistrés dans la rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » du compte de résultat. Les dividendes sont enregistrés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale ou lors de leur encaissement lorsque la décision de l’Assemblée n’est pas connue. Ils sont enregistrés dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les actions propres détenues par BNP Paribas SA sont classées et évaluées selon les modalités suivantes : ■ Les actions détenues, acquises dans le cadre d’un contrat de liquidité ainsi que celles acquises dans le cadre d’opérations d’arbitrage sur indices, sont inscrites dans la catégorie des titres de transaction et ■ Les actions détenues dans la perspective d’une attribution aux salariés sont inscrites dans la catégorie des titres de placement. Les actions attribuées aux salariés des liales et succursales de BNP Paribas SA sont refacturées à celles-ci, selon les dispositions locales applicables. Les actions propres détenues dans le but d’une attribution aux salariés ne sont pas dépréciées, en raison de la constitution au passif d’une provision déterminée en fonction des services rendus par les ■ Les actions détenues en vue de leur annulation ou dont l’intention de détention ne répond en particulier à aucun des motifs précédemment mentionnés sont inscrites en valeurs immobilisées. Les actions destinées à être annulées sont maintenues à leur coût d’acquisition. Les autres actions sont évaluées au plus bas de leur valeur d’acquisition Les immeubles et le matériel gurent au coût d’acquisition ou au coût réévalué pour ceux ayant fait l’objet d’une réévaluation, conformément aux lois de nances de 1977 et 1978 en France. L’écart de réévaluation sur biens non amortissables, dégagé à l’occasion de ces réévaluations légales, a été incorporé au capital. Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une période Les logiciels développés par la Banque, lorsqu’ils remplissent les critères d‘immobilisation sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire et sur la durée d’utilité attendue du bien. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles » du La fraction des amortissements pratiqués qui excède l’amortissement économique, principalement calculé sur le mode linéaire, est enregistrée dans la rubrique « Provisions réglementées : amortissements dérogatoires » au passif du bilan. Aucun effet d’impôt différé n’est calculé Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. Cette approche par composants a été retenue pour les Les durées d’amortissement pour les immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour le gros œuvre des immeubles de prestige et les autres immeubles respectivement, 30 ans pour les façades, 20 ans pour les installations générales et techniques et 10 ans pour les agencements. Les logiciels sont amortis selon leur nature, sur des durées n’excédant pas 3 ou 5 ans pour les développements essentiellement liés à la production de services rendus à la clientèle et 8 ans pour les développements Les immobilisations amortissables font en outre l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identi és. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation systématique au moins une fois par an. Si un indice de dépréciation est identi é, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur signi cative, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modi cation de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées dans la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles » du compte de résultat. Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique « Gains ou La rubrique « Coût du risque » comprend les charges résultant de la manifestation de risques de contrepartie et de crédit, litiges et fraudes inhérents à l’activité bancaire réalisée avec des tiers. Les dotations nettes aux provisions ne relevant pas de tels risques sont classées dans les rubriques du compte de résultat correspondant à leur nature. CRÉDIT ET COMPTES CRÉDITEURS DE LA Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées selon leur durée initiale ou leur nature : dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit ; comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés au bilan parmi les dettes Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon la méthode actuarielle sur la durée de vie de l’emprunt, les frais afférents à leur émission étant répartis linéairement Les provisions pour engagements internationaux sont constituées en fonction de l’appréciation portée d’une part sur le risque de non-transfert attaché à la solvabilité future de chacun des pays composant la base provisionnable et d’autre part sur le risque systémique de crédit auquel sont exposés les débiteurs dans l’hypothèse d’une dégradation continue et persistante de la situation économique et générale des pays compris dans cette base. Les provisions constituées ou libérées au titre de ces risques sont regroupées au compte de résultat dans la rubrique « Coût PROVISIONS NON LIÉES À DES OPÉRATIONS BNP Paribas SA constitue des provisions a n de couvrir des risques et des charges nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être xés de façon précise. Conformément aux textes en vigueur, la constitution de telles provisions non liées à des opérations bancaires est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture, à la probabilité de sortie de ressources au béné ce de ce tiers et à l’absence de contrepartie équivalente attendue Les engagements sur instruments nanciers à terme sont contractés sur différents marchés pour des besoins de couverture spéci que ou globale des actifs et des passifs ou à des ns de transaction. Les engagements relatifs à ces instruments sont enregistrés au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. Leur traitement comptable dépend de la stratégie de gestion de ces instruments. Les produits et charges relatifs aux instruments nanciers dérivés à terme utilisés à titre de couverture, affectés dès l’origine à un élément ou à un ensemble homogène d’éléments identi és, sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et des charges sur les éléments couverts et sous la même rubrique comptable. Les charges et produits relatifs aux instruments nanciers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux d’intérêt sont inscrits au prorata temporis au résultat. Les instruments dérivés détenus à des ns de transaction peuvent être négociés sur des marchés organisés ou assimilés ou sur des marchés Les instruments inclus dans un portefeuille de transaction sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l’exercice, qu’ils soient latents ou réalisés. Ils sont inscrits au compte de résultat, dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux L’évaluation de la valeur de marché est effectuée : ■ soit par référence à la valeur de cotation lorsque celle-ci est disponible ; ■ soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories nancières reconnues, et des paramètres dont la valeur est déterminée, pour certains, à partir des prix de transactions observés sur des marchés actifs et pour d’autres, à partir d’estimations statistiques ou d’autres Dans tous les cas, des corrections de valeur conservatrices sont effectuées a n de tenir compte des risques de modèle, de contrepartie Certains instruments complexes, généralement réalisés sur mesure et peu liquides et résultant de la combinaison synthétique d’instruments, sont évalués avec des modèles d’évaluation utilisant des paramètres pour partie non observables sur un marché actif. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments nanciers complexes a été immédiatement comptabilisée en résultat pour les opérations initiées jusqu’au 31 décembre 2004. Pour les opérations initiées à partir du 1er janvier 2005, la marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers complexes est différée et reprise en résultat sur la durée d’inobservabilité anticipée des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ou lorsque la valorisation peut être justi ée par comparaison avec celle de transactions récentes et similaires opérées sur un marché actif, la part de la marge non encore reconnue est alors Les résultats relatifs aux contrats négociés de gré à gré constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans le compte de résultat au dénouement des contrats ou prorata temporis, selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques par ensembles homogènes de contrats. L’impôt sur les béné ces constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif. Lorsque la période sur laquelle les produits et les charges concourant au résultat comptable ne coïncide pas avec celle au cours de laquelle les produits sont imposés et les charges déduites, BNP Paribas SA comptabilise un impôt différé, déterminé selon la méthode du report variable prenant pour base l’intégralité des différences temporaires entre les valeurs comptables et scales des éléments du bilan et les taux d’imposition applicables dans le futur dès lors qu’ils ont été votés. Les impôts différés actifs font l’objet d’un enregistrement comptable tenant compte de la probabilité de récupération qui leur est Conformément à la réglementation française, BNP Paribas SA enregistre le montant de la participation dans le compte de résultat de l’exercice au titre duquel le droit des salariés est né. La dotation est inscrite dans la rubrique « Frais de personnel ». Les avantages consentis au personnel de BNP Paribas SA sont classés ■ les indemnités de n de contrat de travail versées notamment dans le cadre de plans de cessation anticipée d’activité ; ■ les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, ■ les avantages à long terme qui comprennent les congés rémunérés (le compte épargne temps) et les primes liées à l’ancienneté, certaines rémunérations différées versées en numéraire ; ■ les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment en France par les compléments de retraite bancaire versés par les Caisses de retraite de BNP Paribas SA, par les primes de n de carrière, et à l’étranger par les régimes de retraite portés pour certains d’entre eux Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de n de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par BNP Paribas SA du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de n de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation. L’entreprise comptabilise une charge lorsqu’elle a utilisé les services rendus par les membres du personnel en contrepartie des avantages Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de n de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la n de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement tout comme l’effet lié à d’éventuelles modi cations de régime. Sont notamment concernées par cette catégorie les rémunérations versées en numéraire et différées de plus de douze mois, qui sont provisionnées dans les comptes des exercices au cours desquels le salarié rend les services correspondants. Lorsque ces rémunérations variables différées sont soumises à une condition d’acquisition liée à la présence, les services sont présumés reçus sur la période d’acquisition et la charge de rémunération correspondante est inscrite, prorata temporis sur cette période, en frais de personnel en contrepartie d’un passif. La charge est révisée pour tenir compte de la non-réalisation des conditions de présence ou de performance, et pour les rémunérations différées indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, de la variation de valeur du titre. En l’absence de condition de présence, la rémunération variable différée est provisionnée immédiatement sans étalement dans les comptes de l’exercice auquel elle se rapporte ; le passif est ensuite réestimé à chaque clôture en fonction des éventuelles conditions de performance et pour les rémunérations différées indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, de la variation de valeur du titre, et ce jusqu’à son règlement. Les avantages postérieurs à l’emploi dont bénéficient les salariés de BNP Paribas SA en France et à l’étranger résultent de régimes à cotisations dé nies et de régimes à prestations dé nies. Les régimes qualifiés de « régimes à cotisations définies », comme la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse qui verse une pension de retraite aux salariés français de BNP Paribas SA ainsi que les régimes de retraite nationaux complémentaires et interprofessionnels, ne sont pas représentatifs d’un engagement pour l’Entreprise et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant Seuls les régimes quali és de « régimes à prestations dé nies », soit notamment les compléments de retraite versés par les Caisses de retraite de BNP Paribas SA et les primes de n de carrière, sont représentatifs d’un engagement à la charge de l’Entreprise qui donne lieu à évaluation Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si BNP Paribas SA est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations dé nies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et nancières. Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par l’Entreprise et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’in ation, ces paramètres tiennent compte des conditions propres au pays de la société. La valeur d’actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement. Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif n’est comptabilisé que s’il est représentatif d’un avantage économique futur prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime. La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels. À compter du 1er janvier 2013 BNP Paribas SA applique la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ainsi, les écarts actuariels et les effets de plafonnement de l’actif sont désormais comptabilisés intégralement en résultat ; le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation des Les intérêts et commissions assimilées sont comptabilisés pour leur montant couru, constaté prorata temporis. Les commissions assimilées aux intérêts comprennent notamment certaines commissions perçues lorsque celles-ci sont incorporées dans la rémunération des prêts (participation, engagement, frais de dossier). Les coûts marginaux de transaction que la Banque supporte à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours font également l’objet d’un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Les commissions non assimilées à des intérêts et correspondant à des prestations de service sont enregistrées à la date de réalisation de la prestation ou de façon proratisée sur la durée du service rendu lorsque Les positions de change sont, d’une manière générale, évaluées aux cours de change of ciels de n de période. Les pro ts et les pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises sont enregistrés Les écarts de change résultant de la conversion des actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les autres titres détenus à long terme, les dotations des succursales et les titres des liales et participations étrangères, libellés en devises et nancés en euros, sont inscrits dans des comptes d’écarts de conversion rattachés aux comptes de bilan enregistrant ces différents actifs. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les autres titres détenus à long terme, les dotations des succursales et les titres des filiales et participations étrangères, libellés et financés en devises, sont comptabilisés de manière symétrique aux écarts de change des Tous les éléments d’actif et de passif, monétaires ou non monétaires, des succursales étrangères exprimés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. L’écart résultant de la conversion des dotations en capital des succursales étrangères est enregistré dans les comptes de régularisation. Note 2 NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2014 BNP Paribas SA présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif (intérêts, commissions et frais) des instruments nanciers évalués au coût amorti, ainsi que la rémunération des instruments nanciers en valeur de marché qui ne répondent pas à la dé nition d’un instrument dérivé. La variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments nanciers en valeur de marché par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 2.b REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE Comptes à vue, prêts et emprunts Titres reçus (donnés) en pension livrée Comptes à vue, prêts et comptes à terme Titres reçus (donnés) en pension livrée Obligations et autres titres à revenu xe Participations et autres titres détenus à long terme REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux 2.d GAINS OU PERTES SUR LES OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION Instruments nanciers de taux et opérations sur titres de transaction à revenus xes Autres instruments nanciers et opérations sur titres de transaction à revenus variables GAINS NETS SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux 2.e GAINS OU PERTES SUR LES OPÉRATIONS DE PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS GAINS NETS SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES 2.f COÛT DU RISQUE, PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Le coût du risque recouvre la charge des dépréciations constituées au titre du risque de crédit inhérent à l’activité d’intermédiation de BNP Paribas SA ainsi que des dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments nanciers dérivés négociés Dotations ou reprises nettes aux provisions de l’exercice Instruments nanciers des activités de marché Créances irrécouvrables non couvertes par des provisions Dotations ou reprises nettes aux provisions de l’exercice Amortissement de créances irrécupérables antérieurement provisionnées Variation des parités monétaires et divers PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Les provisions se décomposent comme suit : Relatives aux créances sur les établissements de crédit (note 3.a) Relatives aux créances sur la clientèle (note 3.b) Relatives aux instruments nanciers des activités de marché Provisions inscrites au passif (note 3.k) Relatives aux créances risquées et assimilées Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS PROVISIONS POUR CRÉANCES DOUTEUSES OU RISQUES Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux 2.g COÛTS RELATIFS À L’ACCORD GLOBAL Le Groupe est parvenu le 30 juin 2014 à un règlement global relatif à l’enquête portant sur certaines transactions en dollars concernant des pays soumis aux sanctions des États-Unis. Ce règlement inclut des accords avec le US Department of Justice, le US Attorney’s Of ce pour le district sud de New York, le District Attorney’s Of ce du comté de New York, le Conseil des Gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (FED), le Département des Services Financiers de l’État de New York (DFS) et l’Of ce of Foreign Assets Control (OFAC) du Dans le cadre de cet accord, BNP Paribas SA reconnaît sa responsabilité (« guilty plea ») pour avoir enfreint certaines lois et réglementations des États-Unis relatives à des sanctions économiques à l’encontre de certains pays et aux enregistrements des opérations liées. BNP Paribas SA supporte une charge de 5,12 milliards de dollars (3,68 milliards d’euros) qui représente sa quote-part dans l’amende totale de 8,97 milliards de dollars payée par le Groupe. Compte tenu des sommes déjà provisionnées au 31 décembre 2013 pour 0,8 milliard d’euros, ce montant donne lieu à la comptabilisation d’une charge exceptionnelle de 2,88 milliards d’euros en 2014. Par ailleurs, BNP Paribas accepte une suspension temporaire, pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2015, de certaines opérations directes de compensation en dollars US, portant principalement sur le périmètre de l’activité de nancement du négoce international de matières premières, pour la partie pétrole et gaz, dans BNP Paribas a travaillé avec les autorités des États-Unis pour aboutir à cet accord dont le règlement a été coordonné par son autorité de tutelle nationale (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution – ACPR), en lien avec ses principales autorités de tutelle à l’étranger. BNP Paribas conserve ses licences dans le cadre de ces accords. 2.h GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉ S Participations et autres titres détenus à long terme GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS IMMOBILISÉS Paribas Suisse SA compte tenu des pertes réalisées en 2014. L’essentiel des conventions d’intégration scale signées entre BNP Paribas SA et ses liales membres du Groupe scal repose sur le principe de la neutralité. Ainsi, la liale membre du Groupe doit constater dans ses comptes, pendant toute la durée d’intégration, une charge ou un produit d’impôt sur les sociétés, de contributions additionnelles, d’IFA et, d’une manière générale, de tous impôts, actuels ou à venir, compris dans le champ d’application du régime de l’intégration scale, analogue à celui qu’elle aurait constaté si elle n’était pas membre d’un groupe intégré. BNP Paribas SA, en qualité de société mère, enregistre en impôt courant l’économie d’impôt du Groupe d’intégration scale en France. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Note 3 NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2014 3.a CRÉANCES ET DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AVANT DÉPRÉCIATION Dépréciations relatives aux créances sur les établissements de crédit (note 2.f ) PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NETS DE DÉPRÉCIATION Titres et valeurs reçus en pension Titres et valeurs donnés en pension DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Titres et valeurs reçus en pension dont créances éligibles au re nancement de la Banque de France dont prêts et créances douteuses non compromises dont prêts et créances douteuses compromises Dépréciations relatives aux créances sur la clientèle (note 2.f) OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE NETTES DE DÉPRÉCIATION – ACTIF Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE AVANT DÉPRÉCIATION – ACTIF Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Le total des prêts et créances sur la clientèle nets de dépréciation, ventilé par contrepartie se répartit de la façon suivante : dont comptes d’épargne à régime spécial à vue OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE – PASSIF Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux dont créances représentatives de titres prêtés OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE dont créances représentatives de titres prêtés Placement et Titres de l’Activités de Portefeuille ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE dont créances représentatives de titres prêtés Autres titres détenus à long terme PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME Les participations et parts dans les entreprises liées détenues par BNP Paribas SA dans des établissements de crédit s’élèvent respectivement à Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux En application de la cinquième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014 qui annule et remplace la sixième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013, BNP Paribas SA a été autorisé à acquérir, pour un prix maximum d’achat de 60 euros par action (comme précédemment), un nombre d’actions n’excédant pas 10 % du nombre des actions composant le capital social de BNP Paribas SA en vue de leur annulation dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014 dans le but d’honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne d’entreprise, et de couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés de BNP Paribas SA et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas SA au sens de l’article L233-16 du Code de commerce, aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers et à des ns de gestion patrimoniale et nancière. Cette autorisation a été consentie pour une durée de dix-huit mois. Au 31 décembre 2014, BNP Paribas SA détient 603 827 actions enregistrées en titres de participation avec pour objectif de les annuler. BNP Paribas SA détient également 2 195 160 actions enregistrées en titres de placement et destinées à l’attribution d’actions gratuites aux membres du personnel du Groupe, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés du Groupe dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du plan d’actionnariat salarié du Groupe ou En outre, dans le cadre du contrat de liquidité du titre BNP Paribas sur le marché italien, conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’AMF et conclu avec Exane BNP Paribas, BNP Paribas SA détient 172 866 actions BNP Paribas enregistrées en titres de transaction au 31 décembre 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Le règlement n°2008-17 du 10 décembre 2008 du Comité de la Réglementation Comptable a permis de reclasser les instruments initialement détenus à des ns de transaction ou de placement au sein du portefeuille de titres d’investissement. Ces reclassements sont résumés dans le tableau suivant : Actifs nanciers en provenance du Si les reclassements n’avaient pas été réalisés, le résultat net 2014 de BNP Paribas SA aurait inclus un gain de 76 millions d’euros, comparé à un gain de 53 millions d’euros comptabilisé actuellement (respectivement 44 millions d’euros et 70 millions d’euros au titre de 2013). 3.f DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Au 31 décembre 2014, les emprunts obligataires émis par BNP Paribas SA présentent, selon les clauses des contrats d’émission les échéances suivantes : Autres dettes représentées par un titre Comptes de règlement relatif aux opérations sur titres Comptes de règlement relatif aux opérations sur titres Dettes rattachées aux opérations sur titres des dettes fournisseurs de BNP Paribas SA hors succursales, par échéance, fait apparaître à hauteur de 74 % une antériorité inférieure à 60 jours. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Réévaluation des instruments dérivés et de change Réévaluation des instruments dérivés et de change Le poste « montant brut » des immobilisations incorporelles comprend à hauteur de 547 millions d’euros les mali techniques comptabilisés cette année à la suite de : ■ la fusion de la société Cortal Consors dans BNP Paribas SA qui conduit à la comptabilisation d’un mali technique de 440 millions d’euros ; ■ la fusion de la société Omnium de Gestion et de Développement Immobilier (« OGDI ») dans BNP Paribas SA qui conduit à la comptabilisation d’un mali technique de 107 millions d’euros. Par ailleurs, le poste « amortissements et provisions » sur immobilisations incorporelles inclut cette année un ajustement de valeur de –1 804 millions d’euros du mali technique comptabilisé en 2007 au titre de BNL, compte tenu de l’environnement économique dif cile en Italie. Provisions pour créances risquées et assimilées (note 2.f) Provisions pour engagements par signature (note 2.f) ■ liées à des opérations bancaires et assimilées ■ non liées à des opérations bancaires Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux ➤ PROVISIONS POUR RISQUES SUR PRODUITS D’ÉPARGNE RÉGLEMENTÉE Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Ancienneté de plus de 10 ans Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans Ancienneté de moins de 4 ans Crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont au titre des plans d’épargne-logement Provisions et assimilées constituées au titre des comptes et plans d’épargne- logement dont décote constituée au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont provisions constituées au titre des comptes et plans d’épargne-logement dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté supérieure à 10 ans dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté comprise entre 4 ans et 10 ans dont provisions constituées au titre des plans ayant une ancienneté inférieure à 4 ans dont provisions constituées au titre des comptes d’épargne-logement ➤ VARIATION DES PROVISIONS RELATIVES AUX PRODUITS D’ÉPARGNE RÉGLEMENTÉE Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée Les dettes subordonnées remboursables émises par BNP Paribas SA sont des titres à moyen et long terme assimilables à des créances de rang subordonné simple dont le remboursement avant l’échéance contractuelle interviendrait, en cas de liquidation de la société émettrice, après les autres créanciers mais avant les titulaires de prêts participatifs Après accord de l’autorité de surveillance bancaire et à l’initiative de l’émetteur, ils peuvent faire l’objet d’une clause de remboursement anticipé par rachat en Bourse, offre publique d’achat ou d’échange, ou de gré à gré lorsqu’il s’agit d’émissions privées. Les emprunts émis par BNP Paribas SA ayant fait l’objet d’un placement international peuvent faire l’objet d’un remboursement anticipé du principal et d’un règlement avant l’échéance des intérêts payables in ne, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date xée dans la notice d’émission (call-option), ou dans l’hypothèse où des modifications aux règles scales en vigueur imposeraient à l’émetteur au sein du Groupe l’obligation de compenser les porteurs des conséquences de ces modi cations. Ce remboursement peut intervenir moyennant un préavis, de 15 à 60 jours selon les cas, et en toute hypothèse sous réserve de l’accord des autorités de surveillance bancaire. En 2013, quatre dettes subordonnées émises ont fait l’objet d’un remboursement à l’échéance ou avant l’échéance conformément à la date xée dans la notice d’émission (call-option). Ces opérations se sont traduites par une diminution de l’encours de dettes subordonnées remboursables à hauteur de 1 085 millions d’euros. En 2014, cinq dettes subordonnées émises ont fait l’objet d’un remboursement à l’échéance ou avant l’échéance conformément à la date xée dans la notice d’émission (call-option). Ces opérations se sont traduites par une diminution de l’encours des dettes subordonnées remboursables à hauteur de 748 millions d’euros. Par ailleurs, trois dettes subordonnées ont été émises pour un montant de 3 076 millions d’euros Au 31 décembre 2014, l’échéancier des dettes subordonnées remboursables émises se présente de la façon suivante : Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée BNP Paribas SA a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée, pour un montant global de 6 681 millions en contre-valeur euros au 31 décembre 2014. Ces émissions offrent aux souscripteurs une rémunération à taux xe ou variable et peuvent être remboursées à l’issue d’une période xe puis à chaque date anniversaire du coupon. En cas de non-remboursement à l’issue de cette période, il sera versé pour certaines de ces émissions un coupon indexé sur Euribor ou Libor. Les caractéristiques de ces différentes émissions sont résumées dans le tableau suivant : USD Libor 3 mois + 1,680 % Euribor 3 mois + 1,690 % GBP Libor 3 mois + 1,130 % Euribor 3 mois + 1,920 % GBP Libor 3 mois + 1,810 % Euribor 3 mois + 1,720 % USD Libor 3 mois + 1,290 % GBP Libor 3 mois + 1,850 % Euribor 3 mois + 3,750 % Euribor 3 mois + 3,925 % Euribor 3 mois + 4,750 % Euribor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % USD Libor 3 mois + 4,750 % TITRES SUPER SUBORDONNÉS À DURÉE INDÉTERMINÉE Les intérêts normalement dus sur les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée peuvent ne pas être payés si aucun dividende n’a été versé sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA, ni aucun dividende sur les titres assimilés aux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée au cours de l’année précédente. Les coupons non versés ne sont pas Du fait de la présence d’une clause d’absorption de pertes, les modalités contractuelles des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée prévoient, qu’en cas d’insuf sance de fonds propres prudentiels – non intégralement compensée par une augmentation de capital ou toute autre mesure équivalente – le nominal des titres émis puisse être réduit pour servir de nouvelle base de calcul des coupons, tant que l’insuf sance n’est pas corrigée et le nominal d’origine des titres reconstitué. En cas de liquidation de BNP Paribas SA et nonobstant toute réduction éventuelle du nominal d’origine des titres émis, les porteurs produiront leurs créances Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Les Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI) émis par BNP Paribas SA sont des obligations subordonnées perpétuelles remboursables à la liquidation de la société, après le remboursement de toutes les autres dettes mais avant celui des titres participatifs. Ils ne donnent aucun droit aux Caractéristiques des émissions de Titres Subordonnés à Durée Indéterminée : Libor 6 mois + 0,075 % Pour les TSDI émis en octobre 1985, d’un nominal de 305 millions d’euros, le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a constaté qu’il n’existe pas de béné ce distribuable, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividendes. Pour les TSDI émis en septembre 1986, d’un nominal de 500 millions de dollars, le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’a dministration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires a validé la décision de ne pas procéder à la distribution d’un dividende, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. La Banque a la faculté de reprendre le paiement des arriérés d’intérêts, même en l’absence de distribution d’un dividende. Les titres participatifs émis en septembre 1984 par BNP Paribas SA pour un montant global de 337 millions d’euros ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la société mais peuvent faire l’objet de rachats dans les conditions prévues par la loi du 3 janvier 1983. Le nombre de titres Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Note 4 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE Autres engagements en faveur de la clientèle INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉ S OU REÇUS EN GARANTIE ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE Instruments nanciers (titres négociables et créances privées) déposés auprès des banques centrales et mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement ■ Mobilisés en garantie auprès des banques centrales ■ Disponibles pour des opérations de re nancement Actifs nanciers donnés en garantie d’opérations auprès d’établissements de crédit, de la clientèle nancière, ou des souscripteurs d’obligations collatéralisées émises par le Groupe Au 31 décembre 2014, la Banque a déposé ou rendu éligibles à un 2013) d’instruments nanciers (titres négociables et créances privées) auprès des banques centrales qui sont mobilisables à tout instant en garantie d’opérations éventuelles de re nancement, dont 71 474 millions d’euros (47 658 millions d’euros au 31 décembre 2013) auprès de la Banque de France dans le cadre du système de Gestion Globale des Garanties couvrant les opérations de politique monétaire de l’Eurosystème et d’emprunts intrajournaliers. Dans ce cadre, la Banque avait mobilisé auprès des banques centrales 14 249 millions d’euros ➤ INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE 14 183 millions d’euros (3 000 millions d’euros au 31 décembre 2013) auprès de la Banque de France. Les autres actifs donnés en garantie d’opérations auprès des établissements de crédit et de la clientèle nancière incluent notamment des nancements de BNP Paribas Home Loan SFH, pour 28 975 millions Instruments nanciers reçus en garantie (hors pensions) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Note 5 RÉ MUNÉRATIONS ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL Les produits liés au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi sont imputés en déduction des frais de personnel. Ils s’élèvent à 39 millions d’euros au titre de l’exercice 2014 (26 millions au titre de l’exercice 2013). L’utilisation du CICE est présentée dans le chapitre 7 « Une banque responsable : informations sur la responsabilité économique, socia le, civique et environnementale de BNP Paribas » du document de référence. L’effectif de BNP Paribas SA se répartit de la façon suivante : En France, BNP Paribas SA cotise à différents organismes nationaux et interprofessionnels de retraites de base et complémentaires. BNP Paribas SA a mis en place, par accord d’entreprise, une retraite par capitalisation. À ce titre, les salariés béné cieront au moment de leur départ en retraite d’une rente venant s’ajouter aux pensions servies par À l’étranger, les plans à prestations dé nies ayant été fermés dans la plupart des pays (États-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Australie principalement) aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le béné ce de plans de pension à cotisations dé nies. Dans le cadre de ces plans, l’engagement de l’Entreprise consiste essentiellement à verser, au plan de pension, un pourcentage du salaire annuel du béné ciaire. Les montants versés au titre des régimes postérieurs à l’emploi à cotisations dé nies français et étrangers sont de 272 millions d’euros pour l’exercice 2014 contre 241 millions d’euros pour l’exercice 2013. Les régimes à prestations dé nies en vigueur chez BNP Paribas SA font l’objet d’évaluations actuarielles indépendantes selon la méthodologie des unités de crédit projetées a n de déterminer la charge correspondant aux droits acquis par les salariés et aux prestations restant à verser aux préretraités et retraités. Les hypothèses démographiques et nancières utilisées pour estimer la valeur actualisée des obligations et des actifs de couverture de ces régimes tiennent compte des conditions économiques Les provisions constituées au titre des régimes postérieurs à l’emploi à prestations dé nies s’élèvent à 516 millions d’euros au 31 décembre 2014 (386 millions d’euros au 31 décembre 2013), dont 362 millions d’euros pour les engagements français et 154 millions d’euros pour les Les actifs de retraite comptabilisés (surplus reconnus et actifs distincts) s’élèvent à 2 millions d’euros au 31 décembre 2014 (8 millions d’euros Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Régimes de retraite et autres avantages En France, BNP Paribas SA verse un complément de pension bancaire au titre des droits acquis jusqu’au 31 décembre 1993 par les retraités et les salariés en activité à cette date. Ces engagements résiduels sont couverts par une provision constituée dans les comptes de BNP Paribas SA, ou sont externalisés auprès d’une compagnie d’assurance. Les régimes de retraite à prestations dé nies dont béné ciaient les cadres supérieurs du Groupe ont tous été fermés et transformés en régimes de type additif. Les montants attribués aux béné ciaires, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, ont été dé nitivement déterminés lors de la fermeture des régimes antérieurs. Ces régimes de retraite ont été externalisés auprès de compagnies d’assurance, dans le bilan desquelles la valeur de marché des actifs investis en représentation de ces régimes se répartit à hauteur de 85,9 % en obligations, 6,2 % en actions et 7,9 % en immobilier. Dans les succursales de BNP Paribas SA à l’étranger, les régimes de retraite reposent, soit sur l’acquisition d’une pension dé nie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service (Royaume-Uni), soit sur l’acquisition annuelle d’un capital constitutif d’une pension exprimée en pourcentage du salaire annuel et rémunéré à un taux prédéfini (États-Unis). À Hong Kong, une population fermée de collaborateurs béné cie d’un régime de retraite à cotisations dé nies avec une garantie de rendement minimum supportée par l’employeur. Du fait de cet engagement de rendement, ce plan entre dans le cadre des régimes à La gestion de certains régimes est assurée par des organismes de gestion indépendants (Royaume-Uni). Au 31 décembre 2014, 88 % des engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur des plans situés au Royaume-Uni, aux États-Unis et à Hong Kong. La valeur de marché des actifs de ces régimes se répartit à hauteur de 28 % en actions, 53 % en obligations, et 19 % en autres instruments nanciers. Autres avantages liés à la retraite Les salariés de BNP Paribas SA bénéficient de diverses prestations contractuelles telles que les indemnités de départ ou de n de carrière. En France, la couverture de ces indemnités fait l’objet d’un contrat externalisé auprès d’une compagnie d’assurance indépendante de Régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi En France, BNP Paribas SA n’a plus d’engagement au titre des régimes de couverture médicale à l’égard de ses retraités. Dans les succursales de BNP Paribas SA à l’étranger, il existe plusieurs régimes de couverture médicale pour les retraités dont les principaux se situent aux États-Unis. Les provisions constituées au titre des engagements existant à l’égard des ayants droit s’élèvent à 14 millions Les engagements existant au titre des régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi sont évalués en utilisant les tables de mortalité en vigueur dans chaque pays et les hypothèses d’évolution des coûts médicaux. Ces hypothèses, basées sur des observations historiques, tiennent compte des évolutions futures estimées du coût des services médicaux résultant à la fois du coût des prestations médicales et de l’in ation. Indemnités de fin de contrat de travail La Banque a mis en place un certain nombre de plans de départs anticipés fondés sur le volontariat de salariés répondant à certains critères d’éligibilité. Les charges liées aux plans de départ volontaire font l’objet de provisions au titre des personnels en activité éligibles dès lors que le plan concerné a fait l’objet d’un accord ou d’une proposition d’accord Les provisions relatives à ces plans s’élèvent à 20 millions d’euros au 31 décembre 2014 (22 millions au 31 décembre 2013). Provisions au titre des plans de départ volontaire, préretraite, et plan d’adaptation des effectifs Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Résolutions des Assemblées Générales des actionnaires utilisables au cours de l’exercice 2014 Les délégations suivantes en cours de validité en 2014, ont été accordées par l’Assemblée Générale des actionnaires au Conseil d’administration pour procéder à des augmentations ou réductions de capital : Résolutions des Assemblées Générales des actionnaires Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage d’un nominal de 2 euros ont été ont été vendues du 1er janvier Autorisation à l’effet de procéder à des attributions d’actions de performance au pro t de membres du personnel salarié et de mandataires sociaux du Groupe. Les actions attribuées pourront être existantes ou à émettre et représenteront au maximum 1,5 % du capital social de BNP Paribas, à la date de la décision de leur attribution, soit moins de 0,5 % par an. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 38 mois. Autorisation de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions au pro t de membres du personnel salarié et de mandataires sociaux du Groupe. Cette autorisation porte sur un nombre de titres représentant au maximum 3 % du capital social de BNP Paribas, à la date de la décision de leur attribution, soit moins de 1 % par an. Ce plafond est global et commun aux 15e et 16e résolutions de l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2011. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 38 mois. Autorisation donnée au Conseil d’administration de mettre en place un programme de rachat d’actions par la société jusqu’à détenir au maximum 10 % du nombre des actions composant le capital social. Lesdites acquisitions d’actions, pour un prix maximum de 60 euros par action (comme précédemment), seraient destinées à remplir plusieurs objectifs : − honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne d’entreprise, − annuler les actions dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013 (14e résolution), − couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés et des mandataires sociaux de BNP Paribas et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas au sens de l’article L233-16 du − aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, − dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers, − à des ns de gestion patrimoniale et nancière. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et a été privée d’effet par la 5e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Résolutions des Assemblées Générales des actionnaires ont été achetées et 447 604 actions ont été vendues du 15 mai Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Autorisation donnée au Conseil d’administration de mettre en place un programme de rachat d’actions par la société jusqu’à détenir au maximum 10 % du nombre des actions composant le capital social. Lesdites acquisitions d’actions, pour un prix maximum de 70 euros par action (60 euros précédemment), seraient destinées à remplir plusieurs objectifs : − honorer des obligations liées à l’émission de titres donnant accès au capital, à des programmes d’options d’achat d’actions, à l’attribution d’actions gratuites, à l’attribution ou à la cession d’actions aux salariés dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise ou de plans d’épargne d’entreprise ; − annuler les actions dans les conditions xées par l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014 (21e résolution) ; − couvrir toute forme d’allocation d’actions au pro t des salariés et des mandataires sociaux de BNP Paribas et des sociétés contrôlées exclusivement par BNP Paribas au sens de l’article L233-16 du Code de − aux ns de les conserver et de les remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de − dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers ; − à des ns de gestion patrimoniale et nancière. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et se substitue à celle accordée par la 6e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013. Émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution Le montant nominal des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 1 milliard d’euros (soit 500 millions d’actions). Le montant nominal des titres de créance susceptibles d’être émis en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 10 milliards d’euros. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 13e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012 Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription et faculté d’octroi d’un délai de priorité, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance. Le montant nominal des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 240 millions d’euros (soit 120 millions d’actions). Le montant nominal des titres de créance, susceptibles d’être émis en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 4,8 milliards d’euros. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 14e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012. Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital, destinées à rémunérer les titres apportés dans le cadre d’offres publiques d’échange. Le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées, en une ou plusieurs fois, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 240 millions d’euros (soit 120 millions d’actions). Cette délégation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 15e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012. Émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, destinées à rémunérer des apports de titres dans la limite de 10 % du capital. Le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées, en une ou plusieurs fois, en vertu de cette délégation, ne peut être supérieur à 10 % du capital social de BNP Paribas à la date de décision Cette délégation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 16e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Résolutions des Assemblées Générales des actionnaires Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Limitation globale des autorisations d’émission avec suppression du droit La décision est prise de limiter le montant global des autorisations d’émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription, d’une part, à hauteur de 240 millions d’euros le montant nominal maximal des augmentations de capital, immédiates et/ou à terme, susceptibles d’être réalisées dans le cadre des autorisations conférées par les 17e à 19e résolutions de la présente Assemblée Générale, et d’autre part, à hauteur de 4,8 milliards d’euros le montant nominal maximal des titres de créance susceptibles d’être émis dans le cadre des autorisations conférées par les 17e à 19e résolutions de la présente Assemblée Augmentation de capital par incorporation de réserves ou de béné ces, de primes L’autorisation est donnée d’augmenter, en une ou plusieurs fois, le capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 1 milliard d’euros par l’incorporation, successive ou simultanée, au capital, de tout ou partie des réserves, béné ces ou primes d’émission, de fusion, ou d’apport, à réaliser par création et attribution gratuite d’actions ou par élévation du nominal des actions ou par l’emploi conjoint de ces deux procédés. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 18e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012. Limitation globale des autorisations d’émission avec maintien ou suppression du La décision est prise de limiter le montant global des autorisations d’émissions, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription, d’une part, à hauteur de 1 milliard d’euros le montant nominal maximal des augmentations de capital, immédiates et/ou à terme, susceptibles d’être réalisées dans le cadre des autorisations conférées par les 16e à 19e résolutions de la présente Assemblée Générale, et d’autre part, à hauteur de 10 milliards d’euros le montant nominal maximal des titres de créance susceptibles d’être émis en vertu des autorisations conférées par les 16e à 19e résolutions de la présente Autorisation donnée au Conseil d’administration de réaliser des opérations réservées aux adhérents du Plan d’Épargne d’Entreprise de Groupe BNP Paribas pouvant prendre la forme d’augmentations de capital et/ou de cessions de titres L’autorisation est donnée d’augmenter, en une ou plusieurs fois, le capital social d’un montant nominal maximal de 46 millions d’euros, par l’émission d’actions (avec suppression du droit préférentiel de souscription) réservée aux adhérents du Plan d’Épargne d’Entreprise de Groupe BNP Paribas ou par cession d’actions. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 26 mois et se substitue à celle accordée par la 20e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 23 mai 2012. Autorisation conférée au Conseil d’administration à l’effet de réduire le capital L’autorisation est donnée d’annuler, en une ou plusieurs fois, par voie de réduction du capital social, tout ou partie des actions que BNP Paribas détient et qu’elle pourrait détenir, dans la limite de 10 % du nombre total d’actions composant le capital social existant à la date de l’opération, Délégation de tous pouvoirs pour réaliser cette réduction de capital, et imputer la différence entre la valeur d’achat des titres annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles, y compris sur la réserve légale à concurrence de 10 % du capital annulé. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois et se substitue à celle accordée par la 14e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013. L’autorisation est donnée de réduire le capital de BNP Paribas par annulation de 390 691 actions BNP Paribas acquises dans le cadre des opérations de rapprochement entre BNP Paribas et Banca Nazionale del Lavoro (BNL) Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Il n’a pas été fait usage Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux (1) Diverses résolutions prises par l’Assemblée Générale des actionnaires et décisions du Conseil d’administration autorisant l’attribution des options de souscription d’actions levées au cours de la période. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2012 Dividendes sur le résultat de l’exercice 2012 Impact de la recommandation de l’ANC n° 2013-02 Dividendes sur le résultat de l’exercice 2013 Réduction de capital (par annulation d’actions) CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2013 CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2014 Le montant notionnel des instruments nanciers dérivés ne constitue qu’une indication de volume de l’activité de BNP Paribas SA sur les marchés d’instruments nanciers et ne re ète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Instruments dérivés de cours de change INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME DE TRANSACTION Les opérations sur instruments nanciers réalisés sur des marchés organisés représentent 49 % des opérations portant sur des instruments nanciers dérivés au 31 décembre 2014 (56 % au 31 décembre 2013). La valeur de marché de la position nette positive des opérations fermes est évaluée à environ 100 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre une position nette positive de 2 000 millions d’euros au 31 décembre 2013\. La valeur de marché de la position nette acheteuse des opérations conditionnelles est évaluée à environ 7 800 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre une position nette acheteuse de 3 100 millions Le montant total des notionnels des instruments nanciers dérivés utilisés en couverture s’établit à 719 582 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 647 437 millions d’euros au 31 décembre 2013. Les opérations sur instruments nanciers dérivés contractés à des ns de couverture sont conclues de gré à gré. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Notes annexes aux états nanciers des comptes sociaux Les encours au bilan des opérations interbancaires et assimilées ainsi que des opérations avec la clientèle se répartissent géographiquement de la Autres pays de l’E space É conomique Pays des zones Amérique et Asie Autres pays de l’E space É conomique Pays des zones Amérique et Asie Le produit net bancaire de BNP Paribas SA en 2014 pour l’ensemble de ses activités est réalisé à hauteur de 89 % avec des contreparties appartenant à l’espace économique européen (91 % en 2013). 6.e ÉCHÉANCES DES EMPLOIS ET RESSOURCES Créances sur les établissements de crédit Opérations avec la clientèle et crédit-bail Obligations et autres titres à revenu xe Dettes envers les établissements de crédit Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et la mise en distribution de dividende 6.f ÉTATS ET TERRITOIRES NON COOPÉRATIFS La création d’implantations par BNP Paribas SA, ou les liales qui en dépendent au sein du Groupe constitué autour de BNP Paribas SA, dans les États considérés comme non coopératifs au sens de l’article 238-O A du CGI et de l’arrêté du 17 janvier 2014 modi ant la liste des États et territoires non coopératifs est soumise à une procédure spéciale d’autorisation par la Conformité. Ces implantations, conformément au principe d’uniformité et d’universalité du dispositif de contrôle interne du Groupe, et à son principe de « mieux disant déontologique », sont soumises aux règles du Groupe en matière de contrôle des risques de toute nature, de lutte contre le blanchiment, la corruption et le nancement du terrorisme et de respect des embargos nanciers. BNP Paribas Asset Management (B) SDN BHD (1) Filiale consolidée du fait de l’acquisition en 2014 par BNP Paribas Personal Finance de RCS Group en Afrique du Sud. 6.2 L’affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et la mise en distribution mise en distribution du dividende selon les modalités suivantes : Le dividende d’un montant de 1 869 millions d’euros à verser aux actionnaires de BNP Paribas – sur la base du nombre d’actions existantes au 31 décembre 2014 – correspond à une distribution de 1,50 euros par action au nominal de 2 euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Tableau des 5 derniers exercices de BNP Paribas SA 6.3 Tableau des 5 derniers exercices Situation nancière en n d’exercice ■ Nombre d’obligations convertibles en actions Résultat global des opérations effectives (en millions d’euros) ■ Béné ce avant impôts, amortissements et provisions ■ Impôts sur les béné ces ■ Béné ce ou perte après impôts, amortissements ■ Montant des béné ces distribués(1) Résultats des opérations réduits à une seule action ■ Béné ce après impôts, mais avant amortissements ■ Béné ce ou perte après impôts, amortissements ■ Dividende versé à chaque action(1) ■ Nombre de salariés au 31 décembre ■ Montant de la masse salariale (en millions d’euros) ■ Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) (1) Pour 2014, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 13 mai 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Principales liales et participations de BNP Paribas SA 6.4 Principales liales et participations I – Renseignements détaillés sur chaque liale et participation dont la valeur nette excède 1 % du capital de BNP Paribas SA 1\. Filiales (détenues à + de 50 %) BNP Paribas Capital (Asia Paci c) Ltd. BNP Paribas India Holding Private Ltd. BNP Paribas Lease Group Leasing Solutions SPA (*) Conversion au cours du 31/12/2014. (1) Données sociales non auditées au 31/12/2014. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2014. BNP Paribas Colombia Corporation Financiera SA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Principales liales et participations de BNP Paribas SA BNP Paribas Securities Korea Company Ltd. BNP Paribas Prime Brokerage International Ltd. BNP Paribas Securities Services – BP2S BNP Paribas services (Hong Kong) Ltd. BNP Paribas Yatirimlar Holding Anonim Sirketi Compagnie d’Investissements de Paris – C.I.P International Factors Italia SPA – I talia (*) Conversion au cours du 31/12/2014. (1) Données sociales non auditées au 31/12/2014. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Principales liales et participations de BNP Paribas SA 2\. Participations (détenues entre 10 et 50 %) Geojit BNP Paribas Financial Services Ltd (*) Conversion au cours d u 31/12/2014. (1) Données sociales non auditées au 31/12/2014. (2) Données retenues dans les comptes consolidés du Groupe au 31/12/2014. II – Renseignements globaux concernant toutes les liales et participations Montants des prêts et avances accordés Montants des cautions et avals donnés Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Informations relatives aux prises de participations de BNP Paribas SA en 2014 portant sur au moins 5 % du capital de sociétés françaises de participations de BNP Paribas SA en 2014 portant sur au moins 5 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 5 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 10 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 20 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 33,33 % du capital Franchissement de seuil supérieur à 50 % du capital BNP Paribas Real Estate Valuation France Franchissement de seuil supérieur à 66,66 % du capital Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 6.6 Rapport des Commissaires aux comptes Exercice clos le 31 décembre 2014 En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 ■ le contrôle des comptes annuels de BNP Paribas SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport, ■ la justi cation de nos appréciations, ■ les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la société à la n de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.g de l’annexe décrivant les coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des É tats-Unis. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 1, 2.f, 3.a, 3.b, 3.c, 3.e et 3.k de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux méthodologies de dépréciation, et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations individuelles et de portefeuille. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 6 INFORMATIONS SUR LES COMPTES SOCIAUX Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Votre société utilise des modèles internes et des méthodologies pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs, ainsi que pour la constitution de certaines provisions et l’appréciation de la pertinence de la quali cation en opérations de couverture. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d’un marché, à la véri cation des modèles et à la détermination Valorisation des titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées Les titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritères (notes 1, 2.h, 3.c et 3.e de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes de portefeuille. Votre société constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (notes 1, 3.k et 5.b de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les principales hypothèses et les principaux paramètres utilisés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Véri cations et informations spéci ques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux véri cations spéci ques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes annuels. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons véri é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 6 mars 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable La charte BNP Paribas : notre métier, notre responsabilité Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique Le nancement durable de l’économie Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale Le recrutement, la mobilité et la formation Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation Le soutien à la micro nance et à l’entrepreneuriat social La lutte contre l’exclusion et la promotion du respect des Droits de l’Homme Une politique de mécénat en faveur de la culture, de la solidarité et de l’environnement Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Des politiques de nancement engagées dans les secteurs sensibles La diminution de l’empreinte environnementale liée à notre fonctionnement propre Le soutien à la recherche sur le changement climatique Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Responsabilité du C ommissaire aux comptes Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable Toutes les informations présentées dans le chapitre RSE du Document de référence ont été collectées par des demandes spéci ques adressées aux fonctions, lignes, métiers ou territoires du Groupe, ou par l’exploitation d’outils de gestion interne du Groupe. Lorsque le périmètre couvert par une information diffère de l’ensemble du Groupe BNP Paribas, il est alors précisé en regard de celle-ci. 7.1 La démarche de BNP Paribas En 2012, BNP Paribas a élaboré une Charte de responsabilité, signée du Président et du Directeur Général de l’entreprise. Ce document rappelle les engagements de BNP Paribas pour mériter la con ance de ses clients et précise la façon dont le Groupe conçoit sa responsabilité économique, sociale, civique et environnementale. Il a été diffusé à tous les collaborateurs et à de nombreux clients. Cette charte a été mise à jour début 2014 pour être en cohérence avec le plan de développement LA CHARTE BNP PARIBAS : NOTRE MÉTIER, NOTRE RESPONSABILITÉ Le Groupe BNP Paribas est le résultat du rapprochement de banques ayant marqué l’histoire économique européenne depuis le XIXe siècle, et ancrées dans leurs territoires. Construite au l du temps, la con ance de nos clients constitue notre premier capital. Nous conduisons notre Groupe dans le respect d’engagements essentiels pour mériter cette con ance Rester dèles à notre mission première : le service à nos clients dans la durée BNP Paribas a pour mission première de servir ses clients, d’instaurer une relation dans la durée avec eux, de les aider à réussir leurs projets personnels et professionnels. La Banque accompagne les particuliers dans la gestion de leurs nances et de leur épargne au quotidien ; elle est un partenaire de choix pour les entreprises de toutes tailles, ainsi que pour les institutions. Notre modèle est celui de la banque universelle, parce que c’est celui qui répond le mieux aux attentes multiples de nos clients dans le monde. BNP Paribas dispose ainsi de trois grandes familles La banque de détail se compose de réseaux multicanaux de proximité (agences, centres d’affaires et de banque privée, banque digitale) qui globalement consacrent au crédit l’intégralité des dépôts qu’ils collectent. En outre, les services nanciers spécialisés (crédit à la consommation, leasing ou encore location avec services) appuient internationalement La banque de financement et d’investissement a pour raison d’être dans le monde entier de servir ses clients (des entreprises aux institutionnels), pour qui elle est un partenaire de long terme. Elle répond concrètement – tant par le nancement que par les marchés de capitaux – à leurs besoins de développement, de conseil et de gestion de leurs risques. L’ensemble Investment Solutions se compose de métiers complémentaires centrés sur l’assurance, la gestion de l’épargne institutionnelle et privée, l’immobilier et les services aux investisseurs. Il développe ainsi des services innovants pour les clients de ses propres canaux de distribution et des autres activités du Groupe. BNP Paribas est en même temps la banque d’un monde qui change. Dans tous nos métiers, nous veillons à être acteurs et précurseurs des innovations. Plus encore, nous nous engageons à accompagner nos clients dans les changements qui les touchent : pour les particuliers, la banque digitale sur internet et mobile et tous les nouveaux moyens de paiements ; pour les entreprises, la mondialisation de leurs activités que nous soutenons par le réseau « One B ank for Corporates » ; pour tous les Afin de remplir toutes ces missions dans le cadre d’exigences réglementaires considérablement accrues, BNP Paribas a plus que doublé le montant de ses fonds propres entre 2008 et 2013, et encore consolidé sa liquidité. BNP Paribas réinvestit chaque année la majorité de ses béné ces, a n de renforcer sa solidité nancière et sa capacité à répondre aux demandes de crédits de ses clients. Mais il s’attache à rémunérer ses actionnaires à la hauteur de leur con ance. Accepter de prendre des risques tout en les Financer l’économie, accompagner des projets, aider les clients à gérer leurs expositions aux changes ou aux taux d’intérêt, c’est accepter de prendre des risques. La force de BNP Paribas, c’est justement de savoir gérer ces risques. Le Groupe considère que les contrôler étroitement relève de sa responsabilité tant vis-à-vis de ses clients que du système nancier dans son ensemble. Les engagements du Groupe sont donc Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable décidés au terme d’un processus collégial et contradictoire, s’appuyant sur une forte culture du risque partagée à tous les niveaux de la Banque. Ceci vaut tant pour les risques de crédit liés aux prêts – acceptés après analyse approfondie de la situation des emprunteurs et de leurs projets – que pour les risques de marché résultant des transactions avec les clients : ceux-ci sont évalués chaque jour, soumis à des scénarios de tension et encadrés par un système de limites. La diversi cation de BNP Paribas, tant sur le plan géographique que sur celui de ses métiers, permet d’équilibrer les risques et leurs conséquences lorsqu’ils se matérialisent. Le Groupe est organisé et géré de manière que les éventuelles dif cultés d’un de ses métiers ne mettent pas en péril les autres domaines d’activité de la Banque. Le respect de la conformité et de l’éthique est pour nous aussi essentiel que le contrôle des risques : BNP Paribas refuse de travailler avec tout client ou organisation dont l’activité est liée à la fraude, à la corruption ou à des commerces illicites. Ceci passe naturellement par le respect des lois et règlements dans tous les pays où nous œuvrons. Mais les règles internes au Groupe, et le Code de conduite applicable à chaque collaborateur, peuvent être plus exigeants encore. BNP Paribas a mis en place de longue date une fonction « Conformité » dont la forme actuelle remonte à 2005, dès avant la crise. Son responsable est membre du Comité Exécutif du Groupe ; ses effectifs ont été multipliés par quatre depuis lors pour atteindre près de 2 000 personnes. Pour autant, nous ne prétendons pas être une banque infaillible : nos activités et nos équipes sont multiples, et elles doivent respecter de nombreuses réglementations nationales différentes. Notre devoir de vigilance est permanent, appuyé par des équipes de contrôle et une Inspection Générale forte et indépendante. Si des manquements sont identi és, ils appellent corrections immédiates et sanctions sans faille, en coopération totale avec les autorités publiques concernées. BNP Paribas est attaché au civisme scal. Le Groupe est un des tout premiers contribuables en France comme dans ses principaux pays d’implantation. Il s’est retiré de tous les paradis scaux identi és par les organisations publiques internationales. Il favorise aussi le respect des obligations scales de ses clients notamment par sa politique de La loyauté envers les clients est l’autre pilier de l’éthique de BNP Paribas. Tout collaborateur du Groupe œuvre sincèrement pour la réussite de ses clients, en veillant sur la protection de leurs intérêts avec autant d’attention que sur ceux de BNP Paribas. Épargne, crédit, assurance, moyens de paiement : un collaborateur ne propose pas une transaction dont il sait qu’elle ne sera pas dans l’intérêt du client. BNP Paribas s’efforce d’accompagner ses clients avec une attention particulière lorsqu’ils rencontrent une dif culté et, au-delà de la crise, de regarder vers l’avenir. Le Groupe mesure la satisfaction de ses clients dans tous ses métiers, et sa politique de qualité est régulièrement adaptée pour être au meilleur niveau dans ce domaine. Une banque, ce sont des femmes et des hommes qui mobilisent toutes leurs compétences mais peuvent parfois se tromper : lorsque c’est le cas, BNP Paribas reconnaît ses erreurs et s’efforce d’en réparer les éventuelles conséquences pour Dans l’ensemble de ses territoires, le Groupe s’engage envers la collectivité, dont il est partie prenante. Il s’engage d’abord par sa responsabilité économique, déjà précisée – assurer le nancement des projets de ses clients – mais au-delà, en se reconnaissant trois autres ■ une responsabilité sociale, par des pratiques loyales à l’égard des 185 000 collaborateurs du Groupe et l’attachement à un dialogue social de qualité. BNP Paribas recrute et forme environ 20 000 nouveaux collaborateurs chaque année. Le Groupe fait de la diversité sous toutes ses formes, un engagement fort et évalué ; il se xe des objectifs précis quant à la promotion des femmes. En matière d’emploi, BNP Paribas s’attache à toujours donner la priorité au reclassement, en favorisant la mobilité interne et la formation. Nous avons une responsabilité particulière dans nos quatre marchés domestiques, où notre taille et la diversité de nos activités nous ont toujours permis d’exclure les départs contraints grâce à une gestion sociale innovante ; ■ une responsabilité civique, dans la lutte contre l’exclusion et la promotion de l’éducation et de la culture. Le Groupe s’implique fortement au béné ce de la société dans des projets qui prolongent son action bancaire : aide aux banlieues et quartiers sensibles, microcrédit, soutien à l’entrepreneuriat social. Notre investissement en micro nance et entrepreneuriat social augmente continûment, pour dépasser les 200 millions d’euros en 2015. L’engagement civique se traduit aussi par l’action de mécénat de la Fondation BNP Paribas dans les domaines de la solidarité, la culture et la recherche. Un budget annuel global de près de 40 millions d’euros est alloué à ces activités, incluant le fonds « Urgence et Développement » créé avec trois ONG humanitaires. En n, nos métiers et réseaux s’engagent dans des programmes d’éducation nancière ouverts au plus grand nombre ; ■ une responsabilité environnementale. Partout dans le monde, BNP Paribas veille à l’impact environnemental de son activité bancaire via des politiques xant des critères précis de nancement et d’investissement dans les domaines à risques comme le secteur de la production d’énergie ou de l’exploitation forestière. BNP Paribas s’est également xé comme objectif de réduire l’impact environnemental de son fonctionnement propre en réduisant notamment sa consommation de papier de 15 % par collaborateur à l’horizon 2015. En n le Groupe soutient, à travers sa Fondation, des programmes de recherche visant à mieux comprendre les causes du changement climatique et à en maîtriser les conséquences. Sur ces divers champs de responsabilité, BNP Paribas se fixe des objectifs chiffrés. Leur atteinte effective conditionne une part du plan de rémunération à long terme des cadres Ces engagements sont re étés dans quatre principes de management clairs : focus client, entreprendre en conscience des risques, valorisation des personnes et exemplarité. Ils inspirent notre plan de développement 2016\. Les équipes de BNP Paribas œuvrent chaque jour pour que la Banque contribue à la réussite de tous ceux qui lui font con ance et aux progrès de la société. Être une banque responsable, c’est l’honneur et la erté de notre métier. C’est notre projet d’entreprise. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable La politique de responsabilité de BNP Paribas est structurée depuis 2012 autour de 4 piliers et de 12 engagements. Les bonnes pratiques de gouvernance du Groupe, qui garantissent les intérêts à long terme de Tous les métiers, réseaux, liales et pays du Groupe déclinent cette politique en intégrant leurs spéci cités. Ainsi, BNP Paribas Investment Partners se positionne en investisseur responsable tandis que BNP Paribas Leasing Solutions met en œuvre une stratégie de Positive Leasing et que BNP Paribas Personal Finance poursuit sa politique de crédit responsable, qu’il oriente aujourd’hui vers la coresponsabilité®. LES ENGAGEMENTS DE BNP PARIBAS EN TANT QUE BANQUE RESPONSABLE Une gouvernance favorisant une stratégie à long terme du Groupe BNP Paribas une séparation claire des pouvoirs entre président du Conseil d’administration et directeur général un Conseil d’administration indépendant et représentatif un comité d’audit composé majoritairement de membres indépendants un droit de vote qui garantit la protection de tous les actionnaires la pérennité des axes stratégiques de l’entreprise Une politique de rémunération intégrant les intérêts à long terme du Groupe BNP Paribas Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable LE TABLEAU DE BORD DE PILOTAGE DE LA POLITIQUE RSE En 2013, BNP Paribas s’est doté de treize indicateurs de pilotage et s’est xé pour chacun un objectif à l’horizon 2015. L’atteinte de ces objectifs sera suivie sur une base annuelle par le Comité Exécutif du Groupe. Neuf de ces treize indicateurs sont intégrés dans le calcul de la rémunération variable différée des 5 000 top managers du Groupe, ils pèsent pour 20 % dans les conditions d’attribution. ➤ LES INDICATEURS DE RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS France 18,7 % vs 6,7 % Bel/Lux 18,5 % vs 14 % France 19,3 % vs 10,9 % Italie 12,8 % vs 2,7 % Bel/Lux 21,0 % vs 19,0 % \- 1,7 % vs - 8,6 % une opinion positive de la mise en pratique des 4 principes de 25 % (objectif à n 2014) 12, 7 % par rapport à opinion favorable de la façon dont Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable LES POSITIONS PUBLIQUES DE BNP PARIBAS ■ la Charte RSE des fournisseurs de BNP Paribas ; La démarche RSE de BNP Paribas est encadrée par des prises de position publiques thématiques et sectorielles. Présent dans 75 pays, le Groupe exerce son activité dans le respect de droits et de principes universels en tant que contributeur ou membre actif : ■ du Pacte Mondial des Nations-Unies (niveau Advanced). BNP Paribas est membre du Comité directeur du Pacte Mondial France ; ■ des « Women’s Empowerment Principles » des Nations-Unies ; ■ du « Carbon Disclosure Project » ; ■ de la « Roundtable on Sustainable Palm Oil » (RSPO) ; ■ d’ « Entreprises pour les Droits de l’Homme » ; ■ d’ « Entreprises pour l’Environnement » ; ■ d’ « Entreprises et Santé ». Le Groupe participe activement à l’élaboration de solutions et à la mise en œuvre de pratiques durables spéci ques à l’industrie nancière dans ■ Principes pour l’Investissement Responsable ; ■ Institutional Investors Group on Climate Change ; ■ « Soft Commodities Compact » de la Banking Environment Initiative. En n, BNP Paribas a également souhaité formaliser des engagements ■ une Charte de responsabilité, formalisant ses engagements pour mériter la con ance de ses clients ; ■ un Engagement pour l’Environnement ; ■ une Déclaration de BNP Paribas relative aux Droits de l’Homme ; ■ une politique de lutte contre la corruption ; ■ une Charte pour une représentation responsable auprès des autorités publiques : elle formalise la transparence et les règles d’éthique professionnelle à respecter. BNP Paribas est la première banque européenne à avoir adopté dès 2012 une charte interne encadrant ■ des politiques de nancement et d’investissement dans les domaines de l’huile de palme, de la défense, du nucléaire, de la pâte à papier, des centrales à charbon, de l’extraction minière et des sables bitumineux ; ■ une liste d’exclusion de certains biens comme les lets dérivants, la production de bres d’amiante, les produits contenant des PCB, ou le commerce de toute espèce régulée par la Convention CITES sans ■ des listes de surveillance et d’exclusion regroupant des entreprises ne respectant pas les exigences du Groupe en matière de RSE. DES PROGRÈS RECONNUS PAR LES AGENCES Malgré le contexte spéci que de l’année 2014, BNP Paribas a maintenu ses positions dans la plupart des indices et notations : ■ classé n°2 du secteur banque pour sa performance RSE par Vigeo, avec une note de 63/100, le Groupe gure dans les indices de référence NYSE Euronext Vigeo World 120, Europe 120 et France 20 ; ■ le Groupe gure également dans les indices FTSE4Good Index Series, le STOXX Global ESG Leaders, ou encore dans l’indice Global Compact Le Groupe a obtenu des résultats particulièrement positifs dans le ■ seule banque française dans les indices 2014 du Dow Jones Sustainability Index, il est leader sur cette dimension ; ■ cette performance est con rmée par l’agence Sustainalytics, avec la ■ le Groupe se positionne 2 e du classement 2014 des « World’s Greenest ■ BNP Paribas est entré dans le Carbon Disclosure Leadership Index France avec une note de 95/100 (reporting) et A-/A (stratégie) contre 93 et A en 2013 ; ■ en n, BNP Paribas intègre le classement 2015 des « 100 entreprises les plus durables » selon Corporate Knights. LA RSE, PORTÉ E AU PLUS HAUT NIVEAU DE L’ORGANISATION Depuis 2012, la RSE est une fonction, rattachée à un Directeur Général délégué du Groupe. Les missions et responsabilités de la fonction RSE, équipe de 13 personnes au siège, sont clairement dé nies par une directive de la Direction Générale. Elles se répartissent comme suit : Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS La démarche de BNP Paribas en tant que banque responsable Un réseau de 130 relais RSE œuvre dans les pôles, métiers, réseaux, fonctions et liales a n de faciliter le déploiement de la politique RSE dans l’ensemble du Groupe. Plusieurs comités RSE ont également été constitués dans les différents métiers et zones géographiques. En 2014, les entités ont par ailleurs favorisé lors de séminaires les échanges de bonnes pratiques entre leurs correspondants, à l’image du pôle International Retail Banking et de BNP Paribas Securities Services. Au-delà de ce dispositif sur le terrain, BNP Paribas met en place de nombreuses initiatives a n de s’assurer que la politique RSE est également portée au plus haut niveau de l’organisation. Le Comité Exécutif du Groupe statue sur des thématiques RSE plusieurs fois par an et une présentation de la stratégie est régulièrement faite au Conseil d’administration. Dans chaque entité, le responsable RSE est membre du Comité Exécutif de sa structure a n de garantir l’intégration de la RSE dans la stratégie. En n, en 2014, les senior managers ont été conviés à débattre sur le thème « Comment faire vivre la Banque responsable aujourd’hui ? », avec Jean-Laurent Bonnafé, plusieurs représentants du Comité Exécutif et un membre du Conseil d’administration. La démarche RSE de BNP Paribas prend en compte toutes ses parties prenantes et la stratégie du Groupe est construite avec le souci d’écouter ■ Toutes les démarches de dialogue avec les collaborateurs ou représentants du personnel sont décrites dans le pilier social de ce ■ BNP Paribas poursuit le dialogue avec ses fournisseurs. La page qui leur est dédiée sur le site institutionnel a été mise à jour en 2014 : elle clari e les conditions et modalités de sélection, rappelle les engagements RSE du Groupe et ceux attendus des fournisseurs (plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence : La lutte contre l’exclusion et la promotion des Droits de l’Homme). En 2014, 1 451 fournisseurs ont été évalués pour leur performance RSE lors des appels d’offres. En France, la sélection de fournisseurs PME et les délais de paiement sont deux sujets récurrents d’échange, 9 saisines ayant été enregistrées par le médiateur interne en 2014. Pour uidi er le paiement des factures, un guide précise le format à respecter. En n, les acheteurs du Groupe sont formés aux enjeux RSE au cours de sessions d’intégration. En 2014, 48 nouveaux acheteurs ont ainsi été sensibilisés aux règles de déontologie et aux principaux aspects RSE ■ BNP Paribas rencontre plusieurs fois par an les investisseurs ISR pour leur présenter sa stratégie RSE et informe régulièrement les analystes extra- nanciers. En 2014, 25 investisseurs ISR représentant 46 % du capital de BNP Paribas détenu dans le cadre d’une gestion ISR ont été reçus au moins une fois . Deux rencontres ont été organisées avec la Direction Générale, et notamment l’une d’elles a été spéci quement dédiée à informer les investisseurs sur le plan de remédiation mis en place à la suite de l’accord global avec les autorités des Etats-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars. ■ BNP Paribas dialogue avec de nombreuses ONG dans le monde. En 2014, 15 rencontres ont eu lieu en France et en Belgique. L’équipe RSE du siège a reçu près de 60 demandes d’informations ou de rencontres et a poursuivi le dialogue sur de nombreux sujets tels que l’impact environnemental des nancements du Groupe (notamment dans le secteur du charbon), les politiques de nancement et d’investissement publiées et appliquées par BNP Paribas, les Droits de l’Homme, la ■ BNP Paribas, après avoir publié son propre engagement en 2012, a signé début 2014 la déclaration publique pour un lobbying transparent et responsable de Transparency International. En partenariat avec cette ONG, le Groupe a créé une formation au lobbying responsable dont la première session a eu lieu en septembre 2014. ■ BNP Paribas Personal Finance poursuit une concertation et un dialogue multi-parties prenantes avec les associations de consommateurs, familiales, caritatives, institutions, etc., concernées par le crédit aux particuliers. Depuis 2010, des groupes de travail réguliers permettent d’échanger en toute transparence, de confronter des points de vue parfois contraires et de ré échir sur les évolutions nécessaires des offres et pratiques du crédit. En 2014, ils ont travaillé sur la médiation, l’accompagnement des clients en dif culté, les pratiques de crédit sur le lieu de vente en se rendant dans des magasins. Note : La table de concordance avec les principaux référentiels RSE est disponible sur le site Investisseurs de BNP Paribas : https:// invest.bnpparibas.com/rapports-rse, et la note de matérialité dans la section RSE/Stratégie/Engagements du site du Groupe : http://www. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique 7.2 Responsabilité économique : nancer BNP Paribas a pour mission première de répondre aux besoins de ses clients, notamment en nançant les projets des particuliers et des entreprises, moteurs du développement économique et de la création d’emplois. Positionné parmi les leaders des services nanciers dans les 75 pays où il est implanté, sa capacité de nancement et la manière dont le Groupe exerce ses activités ont une in uence directe sur les économies. Conscient de cette responsabilité économique, BNP Paribas intervient conformément à ses trois engagements : ■ engagement 1 : le nancement durable de l’économie ; ■ engagement 2 : une éthique commerciale ; ■ engagement 3 : une offre de produits responsables. BNP Paribas a pour vocation de nancer toutes les activités utiles au développement économique et social au plan mondial. Son modèle économique diversi é, à la fois créateur de valeur et capable de résister aux crises, lui permet de répondre aux besoins de nancement des entreprises, des institutions et des particuliers. ➤ ÉVOLUTION DES ENCOURS DE CRÉDIT AUX ENTREPRISES ET AUX PARTICULIERS COMPARÉE A L’ÉVOLUTION DU PIB (EN VALEUR) DU PAYS UNE BANQUE PARMI LES PLUS SOLIDES Les éléments chiffrés relatifs à la solidité nancière du Groupe sont décrits plus en détail dans le chapitre 3 de ce document. Depuis cinq ans, malgré une conjoncture économique peu porteuse, le montant total des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers a progressé sur les quatre marchés domestiques du Groupe, dans une proportion supérieure à l’évolution du PIB dans chacun de ces pays. T outes les évolutions des PIB indiquées dans ce graphique se fondent sur les données La Banque a pour mission de participer au développement des entreprises et notamment des PME, en leur apportant des ressources nancières et En 2014, en France, son engagement aux côtés des PME et artisans a encore été renforcé a n de les aider à se développer. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique ■ a mis à disposition une enveloppe de 10 milliards d’euros de nouveaux crédits dont 4 dédiés aux solutions de trésorerie. Fin novembre, 75 % de l’objectif avait été consommé ; ■ a particulièrement aidé les entreprises souhaitant exporter. Le Groupe s’était engagé à en accompagner 1 000 au minimum et ce sont plus de 1300 TPE/PME qui ont été accompagnées dans leurs premiers pas à l’international. La signature d’un partenariat avec BPI France (Banque Publique d’Investissement), entre autres, contribuera à renforcer Par ailleurs, BNP Paribas SA a comptabilisé, au 31 décembre 2014, 39 millions d’euros au titre du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE). Cette somme a été affectée au nancement de l’amélioration de la compétitivité notamment en termes d’investissement, d’innovation et de formation. A ce titre, elle a contribué aux efforts déployés pour optimiser les modes de fonctionnement ainsi qu’à la poursuite de l’amélioration de l’ef cacité opérationnelle. Dans ce domaine, en 2014, le Groupe a poursuivi ses efforts dans le cadre de son programme Simple & Ef cient. En Belgique, l’engagement pris pour 2014 de nancer plus de 65 000 PME a été tenu. Le soutien a particulièrement concerné la création d’entreprises, en recul de 2,3 % dans le pays. Les 18 000 entrepreneurs qui se sont lancés en s’appuyant sur BNP Paribas Fortis béné cient d’avantages bancaires (tarif préférentiel, accès facilité à des crédits à taux d’intérêt plus faible) et non bancaires (af liation à la Sécurité sociale, activation gratuite du compte TVA, accompagnement sur mesure). En Italie, le projet Reti d’Impresa soutient le développement des PME en leur proposant des échanges et des produits dédiés. BNL soutient également les PME grâce à des produits innovants comme les « mini- bonds », obligations leur permettant de diversi er leurs sources de Aux États-Unis, depuis 2010, chez BancWest, les prêts aux petites entreprises ont été multipliés par 2,8 pour atteindre 1,3 milliard de En Afrique, le Groupe a été particulièrement actif pour soutenir le développement économique des pays dans lesquels il est implanté : ■ Au Sénégal, la BICIS, liale de BNP Paribas, et l’AFD ont renouvelé leur partenariat garantissant les prêts aux PME. L’accord cadre a permis depuis son origine de nancer 163 PME sénégalaises pour 4,6 milliards ■ La Guinée a renforcé son dispositif de soutien aux PME via des accords de partenariat portant sur des montants de 2,5 millions de dollars avec la SFI (filiale de la Banque Mondiale) et de 30 milliards de francs guinéens avec l’AFD (3,7 millions d’euros). Ces dispositifs de partage des risques permettent d’accorder aux PME des prêts à des tarifs très concurrentiels. Le partenariat SFI cible les entreprises de l’agrobusiness et des infrastructures, celui de l’AFD est ouvert à toutes Au-delà de ses activités de crédit et de conseil, BNP Paribas soutient la croissance économique grâce à une offre large de produits et services BNP Paribas arrive en tête des classements des banques de conseil pour les fusions-acquisitions en France, avec 60 transactions conclues en 2014 pour un montant total de 72,3 milliards de dollars selon les classements BNP Paribas accompagne ses clients dans leur accès au nancement, qu’il s’agisse de nancement bancaire (position de N° 1 en tant que bookrunner en EMEA sur les crédits syndiqués en volume – Thomson Reuters) ou de nancement sur les marchés obligataires (position de N° 1 en tant que bookrunner pour les émissions obligataires en euros Le nancement des activités liées au commerce En période de ralentissement économique, le nancement des besoins de court terme est particulièrement important pour les entreprises souhaitant optimiser leur trésorerie. En proposant des solutions de financement sur un périmètre mondial pour les postes clients, fournisseurs et les stocks, l’équipe Supply Chain Management a permis à ses clients d’avoir accès à de nouvelles sources de nancement et de gérer au mieux leur chaîne d’approvisionnement. Son activité a connu une croissance supérieure à 25 % en 2014. BNP Paribas a renforcé sa contribution au développement sur le long ■ Le fonds commun de placement BNP Paribas France Crédit, créé pour investir les ressources collectées par la liale Assurance du Groupe dans un fonds géré par sa liale de Gestion d’actifs, a porté ses investissements à 191 millions d’euros pour soutenir 23 PME ■ Le réseau France a investi 20 millions d’euros dans 9 fonds d’amorçage en région. Cette démarche se poursuivra en 2015. ■ BNP Paribas Investment Partners a mis en avant la thématique « C ontribuer au développement des PME » auprès de la clientèle de particuliers avec 3 fonds : BNP Paribas Midcap France, BNP Paribas Small Cap Euroland et BNP Paribas Actions PME. De plus, pour les clients institutionnels, BNP Paribas IP gère le fonds Novo pour 360 millions d’euros ainsi qu’un mandat italien BNP Paribas Bond BNP Paribas Fortis a structuré en 2014 le plus gros partenariat public- privé de Belgique, en collaboration avec AG Real Estate. Il a permis de nancer la construction progressive de 163 écoles jusqu’en 2018 pour un total de 1,6 milliard d’euros. 2014 a vu l’inauguration de la première école nancée par ce programme. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique Le conseil et l’accompagnement sur mesure En France, les femmes ne représentent que 30 % des créateurs d’entreprise et ce taux stagne depuis des années. Seule une entreprise innovante nouvellement créée sur dix est dirigée par une femme. Or l’accès au nancement est un enjeu essentiel dans la création d’entreprise et le Groupe continue de démontrer son engagement auprès des femmes Dans son programme « BNP Paribas Entrepreneurs 2016 », les femmes sont reconnues comme essentielles pour l’entrepreneuriat. Marie-Claire Capobianco, membre du Comité Exécutif de BNP Paribas et Directeur des Réseaux France, a co-écrit un guide de l’entrepreneuriat féminin avec Martine Liautaud, Présidente de l’association Women Business Mentoring Initiative (WBMI). BNP Paribas a également parrainé le premier Index des PME de croissance au féminin lancé par Women Equity for Growth en 2010 et signé des partenariats avec Fédération Pionnières (pré- incubation, incubation et post-incubation), ou encore avec WBMI. En France, BNP Paribas s’est engagé à créer 3 nouveaux pôles innovation pour les entrepreneurs, portant à 15 le dispositif national. Le partenariat noué avec le NUMA (lieu phare d’innovation à Paris) a concrétisé son souhait de renforcer le nancement des start-up. Cette première initiative sera suivie de nouveaux projets de pépinières incubatrices à Paris Au Luxembourg, le Lux Future Lab a encore étoffé son offre aux start-up innovantes : plus de 80 start-up l’ont contacté depuis sa création. Les 17 entreprises incubées ont créé 170 emplois. Cette année, de nouveaux programmes de formation ciblés sur trois publics : les jeunes, les start- uppers et les professionnels souhaitant réorienter leur carrière ont été En Belgique, le soutien aux créateurs d’entreprise a aussi été renforcé par la création des « innovation hubs ». Ces centres de compétences facilitent les échanges inter-entreprises ainsi que le partage d’informations et de bonnes pratiques nécessaires à leur développement. 5 innovation hubs ont déjà été créés, 3 sont en cours de lancement. En Turquie, TEB soutient de longue date les entrepreneurs et le développement des PME. Un incubateur a vu le jour, en complément du dispositif existant : une gamme de produits dédiés, des prêts à taux préférentiels pour la création d’emploi dans les PME des services, du conseil en stratégie et des formations (TEB SME Academy). Protéger l’intérêt des clients particuliers est une priorité pour le Groupe : ainsi en 2014, BNP Paribas a déployé de nombreuses actions pour les informer en toute transparence, améliorer la commercialisation puis renforcer l’écoute et le suivi. Le Groupe a également poursuivi ses actions d’encadrement de certains secteurs ou zones sensibles. La satisfaction des clients, une priorité absolue Dans son rapport 2013, le médiateur des particuliers auprès de BNP Paribas et Cortal Consors recommandait pour 2014 de renforcer la proactivité des conseillers dans la relation avec leurs clients, d’améliorer l’information aux clients et la qualité de la médiation, tout en faisant évoluer certaines procédures internes. Le Groupe a donc œuvré en 2014 pour accroître à nouveau les moyens de dialogue et de suivi et déployer En France, dans la banque de détail, le dialogue avec les associations de consommateurs s’est poursuivi par des rencontres tant au niveau national que régional, entre les associations UFC, UNAF, Crésus, etc., et les responsables des pôles relation client . Des ateliers pédagogiques ont par exemple été organisés pour les membres bénévoles et permanents des associations sur les moyens de paiement innovants ou les fraudes Attentive aux évolutions de consommation et aux besoins de ses clients, la Banque a lancé un programme ambitieux de transformation de la relation clients et du réseau d’agences pour créer la nouvelle référence bancaire de la relation clients en France. Ce programme « Préférence Client »(1) est fondé sur la conviction de la complémentarité gagnante entre un univers digital performant et un réseau physique transformé. Il s’appuie sur quatre piliers : + de Service, + d’Expertise, + de Transparence, et être + Connecté. Avec un investissement de 210 millions d’euros sur 3 ans dans le réseau, l’humain et le digital, BNP Paribas réaf rme le rôle central de ses agences, de ses conseillers et de la technologie en matière de relation bancaire. Le principe d’objectifs et de commissionnement mis en place en 2013 est en révision a n que le système d’incitation soit en L’offre « Crédit Renouvelable Nouvelle Génération » de Cetelem, a vu son attestation « responsable » renouvelée en 2014 par Vigeo, 1er cabinet d’audit extra-financier européen. Vigeo a analysé son caractère responsable : transparence de l’information, conseil pendant les phases de commercialisation et d’octroi de crédit, véri cation de la solvabilité du client, respect des intérêts du client tout au long de la vie du contrat, et prise en compte de l’impact sociétal attaché aux crédits Tous les métiers du Groupe sont fortement engagés dans des démarches d’optimisation du traitement des réclamations clients, le développement de la banque digitale renforçant l’importance d’un traitement ef cace et intégré des réclamations tout au long des parcours clients. De nombreux métiers proposent un service de médiation, opportunité supplémentaire d’amélioration de la satisfaction des clients. Les axes de progrès dans le (1) Pour en savoir plus : consulter le communiqué de presse du 6 mai 2014 sur www.bnpparibas.com. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique traitement des réclamations proposés dans les rapports de médiation se concrétisent dans les plans d’action des métiers : ■ chez BNP Paribas Cardif, le Customer Centric Program, mis en place en France en 2009, est déployé dans 32 pays en 2014. Près de 400 initiatives visant la satisfaction des clients ont été recensées dans les plans d’action comme la réécriture de documents en langage simple et compréhensible ou la suppression d’exclusions ; ■ chez Cetelem, un dispositif complet est en place. Le parcours client pour les réclamations compte 3 niveaux : service clients, service consommateurs et médiatrice indépendante. Depuis juillet 2014, une page est dédiée sur le site cetelem.fr pour expliquer ce parcours avec des engagements de délai de réponse à chaque étape. 100 visites mystères ont eu lieu en 2014 dans les principales enseignes partenaires pour évaluer l’expérience des clients. Le plan d’action qui découlera de l’analyse des résultats sera co-construit et partagé Tous ces dispositifs ont contribué à la satisfaction client notamment sur les marchés domestiques du Groupe, où malgré une situation économique toujours peu porteuse, le score de satisfaction globale est resté stable dans la plupart des pays. En ce qui concerne le Luxembourg, la sollicitation des clients, en vue de leur mise en conformité avec les nouvelles réglementations (notamment échange automatique d’informations), a pesé sur le niveau de satisfaction. ➤ SCORES DE SATISFACTION GLOBALE DES CLIENTS PARTICULIERS(*) (SUR UNE ÉCHELLE DE 0 À 10) (*) Clients ayant déclaré la Banque comme banque principale. D’autres banques de réseau dans le Groupe pilotent aussi leur taux de ■ la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI) au Tous les métiers mesurent le niveau de satisfaction de leurs clients particuliers et cherchent à l’évaluer à chaque interaction avec la Banque : accueil, relation commerciale, conseil, support commercial, applications mobiles, site internet, traitement des insatisfactions et des réclamations. ■ l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) en Tunisie : En 2014, la Tunisie et le Maroc ont changé de méthodologie, ce qui a eu pour effet de diminuer le taux de satisfaction, non révélateur d’une baisse réelle de la satisfaction des clients. ■ BNP Paribas El Djazaïr en Algérie : ■ BNP Paribas Bank Polska en Pologne : ■ Chez Cetelem en France, la satisfaction des clients est mesurée à différentes étapes de la relation, via : ■ le baromètre de suivi de la satisfaction clients. Avec les résultats suivants, en pourcentage de personnes satisfaites et très satisfaites, en août 2014 : Satisfaction : 91 % (stable) ; Image : 94 % (+3 pts) ; Fidélité : 75 % (+ 13 pts) ; Recommandation : 87 % (stable) ; ■ le baromètre de satisfaction clients au recouvrement (3e année). Résultats en pourcentage de personnes satisfaites et très satisfaites : Satisfaction depuis la souscription : 79 % (+ 1 pt) ; Au recouvrement à l’amiable : 76 % (+ 4 pts) ; Satisfaction sur les solutions proposées : 80 % (+11 pts) ; Sentiment de trop de sollicitations : 28 % (stable). ■ BNP Paribas Personal Finance pilote et anime un réseau de « référents réclamations » dans tous les pays a n d’analyser les causes des réclamations et d’assurer une amélioration continue de ses services. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique Pour améliorer la satisfaction des clients entreprises et institutionnels, les initiatives sont également multiples au sein du Groupe ; ainsi, à titre ■ En 2014, BNP Paribas Securities Services a poursuivi le déploiement de son programme satisfaction clients dans 17 pays . La qualité de son service a été saluée par plusieurs récompenses de premier plan comme le « Securities Services Provider of the Year » décerné par le ■ BNP Paribas Fortis développe un management global des réseaux sociaux qui intègre le management de l’insatisfaction dans tous les parcours clients. Une présence accrue sur les réseaux sociaux permet de la stratégie de demain : des démarches ■ L’année 2014 a aussi vu la création de la communauté « Cetelem et vous ». Ses objectifs : observer et comprendre les résultats obtenus par la politique relation client, tester de nouvelles approches et favoriser l’innovation. Elle réunit 187 membres dont 50 % de clients. ■ En Allemagne, Consorsb ank a lancé n 2014 sa « Wissen Community », communauté du savoir qui propose à ses clients en ligne une plate- forme interactive inédite de savoirs sur le monde nancier d’aujourd’hui et de co-construction de celui de demain (https://wissen.consorsbank. Depuis 2011, la banque de détail multiplie les actions auprès de ses clients en érigeant la protection de leurs intérêts au rang de priorité. En témoignent les moyens de dialogue et les ateliers mis en œuvre pour améliorer la transparence de l’offre ou la compréhension des produits ■ En France : l’initiative « Parlons Vrai », lancée il y a plus de 4 ans, rassemble les clients et prospects de la banque de détail autour d’ateliers pédagogiques gratuits et uniquement informatifs sur des thèmes variés tels que : « L’achat en ligne », « Les principaux supports d’épargne », « É tudiants : mode d’emploi » ou encore « Préparation à la retraite ». En 2014, 677 ateliers ont été organisés sur la thématique « Parlons Financement », contribuant ainsi à la formation de 13 540 Déclinant cette approche pour les PME, le Groupe a créé le site internet « Parlons PME » qui leur est dédié et met à leur disposition du matériel ■ En Belgique, BNP Paribas Fortis a poursuivi le programme « La Banque en toute simplicité ». Ces sessions d’information nancière proposées aux clients et prospects, animées par des collaborateurs, ont rencontré un grand succès : 350 sessions ont réuni plus de 6 500 participants ■ Cetelem propose en France différents supports pour aider ses clients à gérer leur budget : une bibliothèque de courriers types (ex : résiliation de contrats) sur cetelem.fr ; des informations détaillées sur le découvert bancaire et des rubriques « bons plans » sur jegeremes nsdemois. com ; a insi qu’un webmagazine touslesbudgets. com qui traite des modes de vie et des tendances de consommation en y intégrant les notions de pouvoir d’achat et de budget à gérer. En 2014, le site moncreditresponsable.com a également été enrichi de conseils à la gestion du changement de situation, d’astuces et d’informations sur les activités du Groupe et Cetelem a aussi mené en 2014 son « Tour de France » décryptant le budget des Français, ville par ville, pour proposer ensuite des solutions de gestion de budget adaptées à ses clients à travers des conférences de presse et des ateliers clients animés par les conseillers. Plus de 5 000 personnes ont été interrogées. Finançant des industries sensibles et opérant dans des pays dont les environnements légaux et de gouvernance n’ont pas tous la même maturité, BNP Paribas est confronté à des enjeux éthiques très variés qui requièrent une vigilance accrue dans les décisions de nancement La défense, un secteur particulièrement sensible Le Groupe BNP Paribas dispose d’une politique de financement et d’investissement responsable dédiée à ce secteur. Publiée en 2010, elle écarte strictement certains types d’armes (armes controversées) et certaines zones géographiques (zones de con it armé ou de violation des droits des enfants). En 2014, la liste d’exclusion et de surveillance de sociétés a été mise à jour : elle compte désormais 121 sociétés cotées et non cotées exclues et 33 sous surveillance. Une démarche d’engagement a été entreprise avec plusieurs sociétés clientes dont l’implication potentielle dans des armes controversées avait été signalée par les prestataires de recherche spécialisés reconnus internationalement. L’action de BNP Paribas a permis à 4 de ces entreprises de clari er leurs positions vis-à-vis de la politique du Groupe et de nier toute implication dans des armes controversées. En accord avec nos clients, ces conclusions ont été transmises aux prestataires de recherche qui, dans certains cas, ont révisé leur analyse. En 2014, 241 transactions sensibles ont nécessité une revue spécifique au titre de la politique « Défense » par la filière RSE Une position claire sur les matières premières BNP Paribas est conscient de l’impact que peut avoir la hausse des prix des matières premières agricoles essentielles sur l’alimentation des populations les plus fragiles. Le Groupe a pris formellement dès juillet 2011 l’engagement public de ne pas vendre de produits dérivés à des opérateurs externes dont l’objectif serait exclusivement nancier, c’est-à-dire non lié à la nécessité de protéger une activité physique contre les uctuations d’un prix. Le Groupe s’est aussi engagé à ne proposer à ses clients que des produits d’investissement destinés à des horizons de moyen et long terme et à limiter son exposition aux matières premières Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique À fin 2014, le montant des actifs investis en matières premières alimentaires pour le compte de tiers était de 220 millions d’euros, soit 0,04 % du montant total des actifs sous gestion du Groupe(1). Le Groupe a de nouveau échangé cette année sur ces sujets avec Oxfam France, ou encore l’ONG belge SOS Faim. L’intégration de critères ESG dans les politiques En juillet 2014, la Politique Générale de Crédit du Groupe a été complétée d’un paragraphe RSE. La Banque réaf rme ainsi l’importance qu’elle porte à la performance RSE de ses clients et à son impact potentiel sur leur pro l de risque et leur qualité de crédit. En plus de critères portant sur leurs activités propres, l’analyse crédit des clients Entreprises inclut également la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) liés à leurs principaux fournisseurs et sous-traitants. Le travail entamé en 2012 d’intégration de critères ESG dans les politiques spéci ques de notation et de crédit a été poursuivi : n 2014, 8 politiques intégraient des critères ESG et 8 étaient en cours de validation. L’évaluation des risques ESG des grandes Le pôle CIB a élaboré un outil appelé « CSR screening » pour identi er les principaux risques ESG de la clientèle Grandes Entreprises, opérant dans des secteurs non couverts par des politiques sectorielles. Utilisé par les commerciaux, l’outil permettra d’identi er les clients présentant des risques ESG. Ceux-ci feront l’objet d’une diligence spéci que et si nécessaire , une démarche d’engagement sera mise en place. Testé en 2014 au Royaume-Uni, en Suisse et en France, cet outil d’évaluation sera progressivement déployé dans les autres implantations CIB du Groupe en 2015. L’objectif est d’avoir évalué à l’horizon 2016 environ 17 000 clients dans 10 secteurs d’activités (biens de consommation, biens d’équipement, énergie et électricité, pétrole, gaz / produits chimiques, TIC, santé, transport, automobile, construction & matériaux de construction BNP Paribas renforce son dispositif de contrôle Voir aussi : chapitre 2 Gouvernement d’entreprise / Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société / Contrôle interne. Chaque métier s’efforce de consolider régulièrement ses dispositifs ; à ■ Cardif : l’Argentine a formé ses collaborateurs à la lutte contre le blanchiment, la sécurité, les embargos nanciers, l’éthique, les risques opérationnels et la corruption. Le Mexique forme quant à lui l’ensemble de ses collaborateurs à la lutte contre le blanchiment et la corruption ; ■ BNP Paribas Securities Services : les procédures de conformité ont été approfondies sur le thème de l’éthique des affaires et le déploiement du programme Groupe de formation à la conformité s’est poursuivi ; ■ Bank of the West : la banque a établi les procédures requises pour adhérer au « Bank Secrecy Act » a n de lutter contre le blanchiment ■ les contrôles de « due diligence » avant contractualisation avec les fournisseurs ont par ailleurs été renforcés chez les Achats Groupe et Les implantations du Groupe ne sont pas guidées par la scalité mais par la volonté de servir ses Le Groupe BNP Paribas s’est acquitté en France en 2014 de 2,2 milliards d’euros d’impôts et taxes. Son taux d’imposition effectif – égal à 30 %(2) en 2014 – témoigne, quant à lui, du fait que les choix d’implantation à l’étranger du Groupe sont guidés par la volonté de servir au mieux ses clients, et non par la scalité. On ne peut sérieusement reprocher à BNP Paribas sa présence dans un certain nombre de pays de l’OCDE et de l’Union européenne, ni la relier à de quelconques motivations scales. Des études font référence à des listes de « paradis fiscaux » non of cielles et donnent des statistiques de présence dans les paradis scaux qui ne correspondent à aucune réalité opérationnelle. En effet, ces listes classent dans la catégorie des paradis scaux des pays qui font partie des marchés domestiques du Groupe comme la Belgique par exemple, où le Groupe a 15 000 salariés, un réseau de 816 agences et sert 3,6 millions de clients particuliers et professionnels et plus de 12 000 entreprises. En ce qui concerne les pays hors OCDE pouvant être considérés comme à scalité privilégiée, BNP Paribas a engagé une démarche de réduction Plus d’informations dans la section 8 du Document de référence : Informations concernant l’activité pays par pays . (1) Qui incluent les actifs gérés et les actifs conseillés pour les clients externes. (2) Taux hors coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des États- Unis. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique En 2014, BNP Paribas a continué à développer sa gamme de produits et de services responsables destinée aux clients particuliers et aux investisseurs institutionnels. L’intégration de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans les produits d’épargne et de crédit a notamment été poursuivie et a conduit à approfondir la démarche d’engagement, jusqu’à, dans certains cas, exclure de ses investissements les entreprises aux pratiques non conformes à ses Parallèlement, le Groupe a étoffé son offre de produits dédiée aux populations les plus fragiles ou les moins bancarisées. INTÉGRER DES CRITÈRES ESG DANS LES Signataire des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI), BNP Paribas Investment Partners, le métier Gestion d’actifs du Groupe, applique des critères ESG à l’ensemble de ses gestions collectives et de ses mandats institutionnels. L’analyse de ces critères, complémentaire à l’analyse nancière, est réalisée selon un cadre formalisé fondé sur le respect des 10 principes du Pacte Mondial en matière de droits humains, de droit du travail, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption. Ces principes sont complétés par des règles encadrant les investissements dans des secteurs ou des produits controversés. Cette démarche conduit à engager un dialogue avec les sociétés identifiées comme ne respectant pas ces engagements. En cas de manque de transparence ou de coopération, les équipes de recherche ISR peuvent désapprouver les états nanciers voire exclure les sociétés En 2014, BNP Paribas Investment Partners a systématiquement exercé ses droits de vote en tant qu’actionnaire, votant dans plus de 1 400 Assemblées Générales sur près de 18 000 projets de résolutions : près de 18 % des résolutions ont fait l’objet de votes d’abstention ou d’opposition. BNP Paribas Cardif a poursuivi sa démarche amorcée en 2008 d’intégration des critères ESG dans la sélection des investissements de son principal fonds en euros, Cardif Assurance Vie (100 milliards d’euros Des critères ESG sont systématiquement pris en compte dans les choix d’investissement ou de désinvestissement, et font partie intégrante du processus de gestion. La performance ESG du portefeuille est pilotée trimestriellement et fait l’objet d’un Comité de gestion d’actifs une fois par an. 49 % du principal fonds en euros de BNP Paribas Cardif a fait l’objet d’un filtre ESG au 31/12/2014 contre 46 % au 31/12/2013, selon son indicateur de BNP Paribas développe et valorise une offre de produits ISR. Son expertise s’appuie sur deux approches complémentaires : l’une centrée sur les émetteurs engagés (Best in class) ; l’autre, thématique, ciblée sur des activités, produits et services liés à la protection de l’environnement et/ 29 labels ISR obtenus en 2014 ■ pour dix fonds : le label ISR Novethic (processus de gestion ISR transparent qui intègre les critères ESG dans la sélection des valeurs) ; ■ pour cinq fonds : le label Fonds Vert Novethic (fonds thématiques investis dans des entreprises apportant des bénéfices ■ pour cinq fonds : le label Environment LuxFLAG (forte implication dans le secteur de l’environnement et haut niveau de transparence auprès ■ pour quatre fonds : le label Finansol (investissements dans le domaine de l’économie solidaire et de la micro nance) ; ■ pour cinq fonds : le label CIES (Comité Intersyndical de l’Épargne Ces labels confortent l’engagement de long terme de BNP Paribas Investment Partners à développer et promouvoir son offre de produits ISR. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique ➤ LES FONDS ISR BNP PARIBAS LABELLISÉS EN 2014 BNP Paribas L1 Equity World Aqua En 2014, l’expertise de BNP Paribas Investment Partners sur les sujets d’environnement et de développement durable a été reconnue par le prix ISR dans le cadre des Investors Awards organisés par Morningstar et Boursorama, à l’issue d’un vote d’investisseurs particuliers et de professionnels. Impax Asset Management, le partenaire de BNP Paribas Investment Partners spécialisé sur les marchés de l’environnement, a été reconnu, par le Financial Times, Sustainable Investor of the Year pour le fonds BNPP L1 Equity World Aqua et Specialist Investment Firm Près de 20, 9 milliards d’euros d’actifs ISR gérés par BNP Paribas Sur la période 2012 – 2014, le montant des actifs ISR a augmenté de 3,5 %, soit plus que les actifs gérés par BNP Paribas Investment Partners qui ont décru de 3,5 % sur la même période. De nouveaux fonds proposés à la clientèle de BNP Paribas Immobilier Responsable investit dans des sociétés immobilières européennes qui démontrent une valeur ajoutée environnementale mais aussi dans des entreprises dont au moins 20 % du chiffre d’affaires se rapporte à des technologies qui contribuent à BNP Paribas Social Business France investit entre 5 % et 10 % dans des entreprises sociales françaises. Ce fonds, labellisé Finansol, permet aux clients de la Banque De Détail en France d’ajouter un impact social à leur épargne en soutenant des entreprises, créatrices d’emploi et ayant pour objectif de répondre à des problématiques comme la lutte contre l’exclusion, le mal-logement, le recyclage, la valorisation des déchets… (plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence : Le soutien à la micro nance et à l’entrepreneuriat social). BNP Paribas Wealth Management déploie depuis des années une stratégie de développement de son offre ISR avec un succès grandissant : les encours investis en ISR par ses clients atteignent 3,8 milliards d’euros n 2014, soit une croissance de 50 % par an depuis 2010. La promotion de l’ISR engagée depuis 2013 par BNP Paribas Fortis porte ses fruits : ses actifs sous gestion ont plus que doublé pour atteindre 2,7 milliards d’euros n 2014. Cette forte croissance est largement due aux mandats ISR proposés à la clientèle de banque privée (actifs gérés multipliés par 2 en un an) et à la distribution dans le réseau de détail des produits de placement SRI N ote 2020. En 2014, un nouveau produit ISR a été lancé dans le réseau belge, les obligations vertes structurées de la Banque Mondiale (plus d’informations dans la section 7.5 du Document de référence : Dé nir des politiques de nancement engagées dans les Outils d’aide à la décision proposés aux clients Les clients disposent d’outils d’information et de valorisation de l’impact ■ En Allemagne, les clients de Consorsbank peuvent utiliser le « SRI Funds Finder » qui permet de sélectionner des fonds sur des critères positifs (protection de l’environnement, valeurs sociales…) et négatifs Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique ■ En 2014, a n de permettre à ses clients de mieux évaluer la qualité extra-financière des produits d’épargne, BNP Paribas Wealth Management a développé un outil permettant de coter les fonds sur une échelle de 1 à 5 en fonction de leur « intensité ISR ». Cette notation est basée sur 38 critères ISR dans quatre domaines d’analyse ESG : la transparence, l’exclusion, l’engagement et la politique de vote. Ce nouvel outil promeut les bonnes pratiques dans l’ISR, informe les clients et les incite à investir dans les produits les plus responsables. BNP Paribas a décerné en 2014 le 7e Prix « BNP Paribas de la Philanthropie individuelle » à Charly et Lisa Kleissner, fondateurs de la KL Felicitas Foundation, pour leur engagement auprès des entrepreneurs Dans la continuité des initiatives lancées depuis quelques années, BNP Paribas a déployé des produits et/ou créé des services innovants spécialement conçus pour accélérer la transition énergétique, pour répondre à des besoins particuliers ou à des clientèles fragiles tout en poursuivant son activité de conseil philanthropique. Produits pour les clientèles spéci ques Depuis 2011, Cetelem propose un prêt personnel à des jeunes en contrat à durée déterminée ou intérimaires. 18 574 prêts ont été financés depuis le lancement de l’offre, permettant à ces personnes qui n’avaient pas accès au crédit de démarrer dans la vie active et de nancer des projets (véhicule, travaux…). La durée, le taux de ces crédits et leurs remboursements sont personnalisés et adaptés à leur budget. Depuis 2014, Cetelem, en collaboration avec Mondial Assistance, leur propose en plus gratuitement le « Projet Emploi ». Ce programme personnalisé d’accompagnement vers l’emploi comprend un bilan de compétences, une formation sur les techniques de recherche d’emploi, le ciblage de candidature et un suivi tout au long de la recherche. BNP Paribas Cardif France continue d’améliorer l’accès à l’assurance des populations ayant un risque aggravé de santé en af nant la tari cation appliquée selon la pathologie compte tenu des progrès de la médecine ou du suivi médical. Depuis 2008, des retari cations ont été proposées aux personnes souffrant de 5 pathologies dont, en 2014, la spondylarthrite ankylosante. En Espagne, BNP Paribas Cardif a également développé son offre d’assurance à destination des seniors, en général sous-assurés. First Hawaiian Bank a lancé en 2014 le « First step home loan program » destiné à aider les primo-accédants à la propriété en leur proposant un prêt plus exible. Cette offre cible les foyers à revenus moyens ou faibles pour qui le premier achat est souvent très dif cile compte tenu Bank of the West a créé un nouveau produit, « Connect Banking », spéci quement destiné aux personnes non ou sous-bancarisées : il propose un compte d’épargne, au dépôt minimum de 1 USD, sans frais, une carte de débit ainsi que la possibilité de retirer instantanément en cash les montants déposés en chèque au guichet. Dans de nombreux pays émergents (Maghreb, Afrique subsaharienne…), le faible taux de bancarisation freine le développement des économies locales. Les équipes d’International Retail Banking ont donc développé des offres simpli ées d’accès aux services bancaires, à un prix largement inférieur à celui des packages habituels. ■ Que les produits s’appellent Pack Trankil comme dans les BICI (Banques Internationales du Commerce et de l’Industrie) au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso ou Pack Mertah comme au Maroc, ils relèvent de la même démarche : offrir la possibilité à de nouveaux clients d’avoir accès à un compte bancaire, une carte de retrait, des alertes SMS, voire un compte épargne et une facilité de caisse. ■ Le réseau mobile constitue un levier important pour favoriser la bancarisation. Grâce à des partenariats avec des opérateurs téléphoniques, les BICI proposent à plus de 8 millions de clients des services de mobile banking soit 2, 7 millions de personnes de plus ■ Par ailleurs, pour répondre à des besoins spéci ques, le prêt Rentrée scolaire par exemple est proposé dans 5 pays d’Afrique subsaharienne, il permet aux familles de nancer la scolarité de leurs enfants sur 11 mois. Plus de 5 000 prêts Rentrée scolaire ont été accordés en 2014. De même, le pack Capital Études, composé d’un compte d’épargne et d’une assurance, facilite le nancement des études. Flottes automobiles : Arval, filiale spécialiste de la location longue durée, a renforcé ses engagements en faveur de la mobilité responsable et propose en France depuis décembre 2014 un outil d’optimisation de gestion de la otte. Il permet à ses clients d’améliorer les coûts de maintenance, de réduire les consommations de carburant et les émissions induites de CO2. Il suit aussi les usages et les comportements au volant a n de proposer des actions correctives : formations à l’éco- conduite, et prévention des risques routiers. En 2014, BNP Paribas Real Estate a développé CARE (Comfort And Responsible Energy building) : une garantie de performance énergétique intrinsèque (GPEI) supérieure de 40 % à la réglementation française (RT2012) qui s’accompagne d’une garantie de résultat, durant au moins 3 ans, avec remboursement du différentiel des consommations énergétiques en cas de dépassement. 100 % de la production en immobilier d’entreprise de BNP Paribas Real Estate béné cie de certi cations ou labels tels que BBC, HQE, BREEAM, DGNB, LEED, etc. Suite à l’évaluation RSE de 70 % de son patrimoine en valeur vénale, BNP Paribas Real Estate Investment Management France (REIM) s’est notamment engagé à moderniser d’ici à 2020 son parc en portant à 2/3 (contre 43 % en 2014) la part des immeubles dont l’âge énergétique (date de construction ou de rénovation) est supérieur à celui des immeubles construits après les années 2000 et aussi à renoncer au fuel, en remplaçant toutes les installations de chaleur et d’eau chaude au fuel. En Allemagne, BNP Paribas Real Estate propose à ses clients investisseurs une analyse des actifs immobiliers sur la base de critères RSE, a n de réduire, entre autres enjeux, l’empreinte énergétique de leur portefeuille Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité économique : nancer l’économie de manière éthique BNL a lancé en 2014 un Green Desk composé de sept collaborateurs dédiés au conseil et au nancement de projets de production d’énergie renouvelable ou d’efficacité énergétique, au sein des installations industrielles des PME ou des logements de particuliers. Le conseil est proposé à prix préférentiel en cas de nancement du projet auprès de BNL. Le montant moyen du prêt vers les PME a été de 1,5 million d’euros en 2014. Ce Green Desk a reçu le Green Globe Banking Award 2014 et le Milano-Finanza Innovation Award 2014, décerné par le média économique italien éponyme. Depuis avril 2014 , la plate-forme a reçu De même, au travers de son département Sustainable Energy Services (SES), BNP Paribas Fortis propose à ses clients PME une expertise et un appui concret pour concevoir et nancer des infrastructures de production d’énergie renouvelable ou des actions d’ef cacité énergétique au sein de leurs installations. Ce département SES est intervenu en 2014 sur 124 projets représentant 180 millions d’euros. 63 % d’entre eux concernaient Domofinance, liale commune d’EDF et de BNP Paribas Personal Finance spécialisée dans le nancement de la maîtrise de la consommation énergétique, a nancé plus de 51 000 dossiers en 2014. En complément de son activité traditionnelle auprès des particuliers via le réseau des professionnels « Bleu Ciel » d’EDF, Domo nance s’est positionnée en 2014 sur le marché de la rénovation des copropriétés, aux côtés d’EDF Depuis 2003, Domo nance a ainsi nancé plus de 441 000 dossiers et facilité la transition énergétique en France : l’économie d’énergie réalisée correspond en 2014 à la consommation totale de 39 500 foyers. En Belgique, BNP Paribas Fortis propose Crédit énergie, une offre permettant de réaliser des travaux d’ef cacité énergétique : chaudière à condensation, vitrage à haut rendement, panneaux solaires, chauffe-eau solaire... En 2014, plus de 18 millions d’euros de Crédit énergie ont été distribués, avec un montant moyen autour de 10 000 euros. En 2015, BNP Paribas Fortis s’est xé un objectif, en hausse, de 20 millions d’euros. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines une gestion engagée et loyale des ressources En 2014, BNP Paribas a poursuivi une politique de ressources humaines particulièrement active pour répondre à l’attente des collaborateurs. Le Groupe a entamé une ré exion sur ses engagements, ses convictions, ses valeurs ainsi que sur sa promesse employeur. Tout en continuant de recruter plusieurs milliers de nouveaux collaborateurs par an dans le monde, le Groupe privilégie la mobilité et s’attache à valoriser le développement de tous les talents. Dans le respect des personnes et la promotion de la diversité, le Groupe reste attaché à exercer des pratiques loyales envers ses collaborateurs dans un dialogue social de qualité et donne toujours la priorité au reclassement. La mobilité répond à une attente forte des collaborateurs et constitue un levier de valorisation et la condition d’une gestion responsable de l’emploi qui se traduit dans le respect des engagements suivants de BNP Paribas : ■ engagement 4 : le recrutement, la mobilité et la formation ; ■ engagement 5 : la diversité ; ■ engagement 6 : la gestion responsable de l’emploi. À l’issue du rapprochement entre BNP et Paribas, le Groupe avait identi é quatre valeurs (Réactivité, Créativité, Engagement, Ambition) prolongées en 2010 par quatre principes de management : Focus client, Entreprendre en conscience des risques, Valoriser les personnes, Exemplarité. Quinze ans après, avec une présence internationale accrue, des métiers en profonde évolution du fait notamment des nouvelles technologies, et une crise particulièrement forte pour l’économie en général et le monde bancaire en particulier, BNP Paribas s’adapte à son nouvel environnement Revoir ses valeurs est apparu comme une étape indispensable pour écrire le futur de l’entreprise. C’est l’objet du projet « BNP Paribas Spirit » lancé au dernier trimestre 2014, qui se poursuivra tout au long de l’année 2015\. Cela permettra de disposer d’un socle de valeurs pour renforcer la culture du Groupe dans ses missions : servir les clients, travailler et Les principes de management restent en revanche inchangés. Ils constituent un cadre commun pour orienter les pratiques de management au quotidien, particulièrement clé dans un contexte de transformation. Le taux de participation à l’enquête interne du Groupe se maintient à un niveau élevé (72 %) : en 2014, 125 701 collaborateurs dans 73 pays ont exprimé leur opinion, en 22 langues. Leur con ance dans les décisions prises par les responsables des métiers et fonctions se renforce (71 %, \+ 1 point). Les orientations stratégiques sont perçues comme étant claires (86 %, stable) et les décisions prises en adéquation avec les valeurs du Groupe (66 %, + 2 points). Les scores liés aux quatre p rincipes de management évoluent en cohérence : 71 % des collaborateurs ont une perception positive de leur mise en œuvre (+ 1 point ), dont 66 % sur « Focus client » (+ 2 points – Inspirer à nos collaborateurs la volonté d’innover en priorité au service du client, l’intérêt du client étant toujours au cœur de notre action). Les actions engagées dans le cadre du programme Simple & Ef cient pour améliorer l’ef cacité opérationnelle ont eu un impact globalement positif notamment dans le domaine de la délégation (75 %, + 1 point) et de la prise de décision au bon niveau (65 %, + 1 point), mais nécessitent des efforts supplémentaires et une meilleure visibilité pour les collaborateurs. La perception des pratiques managériales (management de proximité) continue de progresser. En 5 ans, les collaborateurs affichent une con ance accrue dans les décisions prises par leur manager (71 %, \+ 4 points), soulignent sa capacité à développer les compétences de ses collaborateurs (68 %, + 5 points), à diriger en montrant l’exemple (72 %, \+ 5 points) et surtout à reconnaître la qualité du travail bien fait (82 %, Les salariés plébiscitent cette année encore les actions menées en termes de politiques RSE et Diversité qui demeurent des atouts majeurs pour l’entreprise : 78 % pour le respect de l’environnement (+ 10 points en 5 ans) et stable sur la façon dont le Groupe exerce sa responsabilité d’entreprise à 71 %, avec un objectif xé à 73 % à n 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines LE RECRUTEMENT, LA MOBILITÉ ET LA FORMATION à 2013 (184 545 ETP), principalement en raison de l’acquisition de BGZ en Pologne et du rapprochement de LaSer avec BNP Paribas Personal Finance dans 6 pays européens. Pour mémoire, les effectifs gérés par le Groupe étaient de 188 551 ETP à n 2012. ➤ RÉPARTITION DE L’EFFECTIF TOTAL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE En dehors des changements mentionnés ci-dessus, la répartition des effectifs par zone géographique, représentant 150 nationalités dans 75 pays, est demeurée relativement stable par rapport à 2013. ➤ ÉVOLUTION DES EFFECTIFS AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES (1) Effectif nancier : Effectif en Equivalent Temps Plein (ETP) au 31 décembre 2014 des entités sous contrôle exclusif consolidées par intégration globale. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines ➤ RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR DOMAINE D’ACTIVITÉ ➤ RÉPARTITION DES EFFECTIFS DU GROUPE PAR ÂGE, PAR SEXE ET PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (*) (*) Effectif physique sur 97 % de l’effectif du Groupe (CDI + CDD). Au global, la pyramide des âges est équilibrée. L’âge moyen augmente légèrement de 40,2 à 40,5 ans, notamment en Amérique du Sud où il est le plus faible (31,6 à 34,7), en Asie (35,7 à 36,5) et en Amérique du Nord où il est le plus élevé (42,5 à 43,2). L’ancienneté moyenne augmente très légèrement de 12,1 à 12,2 ans, notamment en Afrique (9,4 à 10,5), en Amérique du Sud, où elle est la plus basse (3,7 à 4,4) et en Asie (5,3 à 5,5). Partout ailleurs elle baisse légèrement. C’est en France (16,5) qu’elle est la plus élevée. recruter plus de 15 000 nouveaux collaborateurs est encore largement dépassé, bien que le Groupe favorise systématiquement l’employabilité des salariés en ayant recours à la mobilité avant tout recrutement Dans un contexte exigeant, BNP Paribas continue de recruter tout en privilégiant la mobilité interne Avec 54 % des recrutements en Europe, BNP Paribas confirme sa dimension de banque européenne. Les plus grands recruteurs demeurent dans l’ordre les États-Unis (17 %), la France (13 %), la Turquie (11 %), l’Inde (11 %) qui, à l’exception de la France, enregistrent un fort turnover, suivis par le Royaume-Uni (5 %) et la Belgique (3 %). Le recrutement externe reste ainsi élevé dans un contexte où la mobilité et la formation Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines et de rétention de candidats à potentiel, BNP Paribas développe sa marque employeur Fin 2013, BNP Paribas a décidé de travailler sur sa promesse employeur (« Employer Value Proposition ») pour mieux expliquer sa culture, ses convictions et son engagement afin de continuer à attirer les bons candidats au sein du Groupe. Cette promesse employeur, incarnée par la phrase « Let’s design tomorrow » s’appuie sur 8 piliers partagés par toutes les entités et tous les pays : R ejoindre un leader mondial, D es opportunités nombreuses et variées, aloriser les personnes, É thique et responsable, nnovation et agilité, F ocus client, R écompenser les performances et les résultats et L’ entreprise apprenante. Avec 5 certifications en 2014 (Belgique, France, Italie, Pologne et Turquie), le Groupe a obtenu pour la deuxième année consécutive le label Top Employer Europe en février 2015. Cette certi cation vient compléter d’autres distinctions locales comme le prix 2014 « HR of the highest quality » en Pologne attribué aux sociétés qui ont recours à des outils et pratiques RH conformes aux normes de qualité les plus élevées du secteur et le label « Happy trainees » obtenu en France en 2014 sur la qualité d’accueil des stagiaires. First Hawaïan Bank a reçu la distinction « Best place to work » à Hawaï pour la troisième année consécutive. Le digital reste à l’honneur pour le recrutement en France avec « Job trotteur » sur Facebook (localisation des forums écoles auxquels la Banque participe), « Backstage » (réponse des collaborateurs aux candidats sur le Web), « Dr Job » (préparation d’entretiens) et Pinterest En France, le Groupe a mis en place une action innovante pour recruter ses futurs conseillers client et renforcer son capital sympathie : un « Job Truck » (camion de recrutement) présent à Paris, Lille et Orléans, proposait des pré-entretiens de recrutement. 600 candidats, dont le profil correspondait à la cible, ont été rencontrés lors de ces rendez-vous. BNP Paribas a par ailleurs fait évoluer son dispositif de recrutement par le déploiement d’une méthode inédite : l’entretien structuré, qui consiste à valider les compétences en rapport avec le poste selon une méthodologie de questions communes suivie d’une évaluation des réponses préétablie et objective. Il garantit les engagements de la Charte de déontologie : objectivité, transparence, respect, et renforce les pratiques de non-discrimination déjà ancrées dans le processus de En combinant visibilité globale et initiatives locales, le Groupe af che une marque employeur cohérente et con rme sa position d’employeur ➤ MOUVEMENTS : ENTRÉES EN CDI ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE(*) ➤ MOUVEMENTS : MOTIFS DE DÉPARTS DES CDI Autre n de contrat permanent (dont non précisé, n de période d’essai, décès) (*) En France, les motifs des 442 licenciements (456 en 2013) sont les insuf sances professionnelles, les inaptitudes et les fautes. 25 % des départs sont dans les marchés domestiques, 38 % dans le reste de l’Europe et 37 % dans le reste du monde. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Nombre de salariés à temps partiel Temps partiel à 80 % ou plus % de salariés à temps partiel % de salariés à temps partiel par genre (*) Effectif physique sur 83 % de l’effectif du Groupe. Les temps partiels sont répartis principalement dans les 4 marchés domestiques. (*) Groupe hors Real Estate et LaSer. (**) Un changement de mode de calcul des taux d’absentéisme a entraîné un recalcul des données historiques . La mobilité demeure au centre des pratiques de gestion des ressources humaines. Le Groupe reste mobilisé pour répondre à la forte demande des collaborateurs exprimée dans le GPS. L’objectif moyen sur 2014 est atteint avec 4 787 mobilités transverses inter-entités et inter-métiers(3) réalisées (contre 4 580 en 2013). En France, leur progression est de 11 %. Offrir aux collaborateurs des opportunités nombreuses et variées, un pilier de la promesse employeur du Groupe La mobilité interne est le moyen le plus fréquent de pourvoir aux postes vacants et demeure l’un des fondements essentiels de la gestion de carrière qui vise à améliorer l’ef cacité collective, la performance et favoriser l’épanouissement professionnel des collaborateurs pour renforcer leur engagement. BNP Paribas a mis l’accent sur son caractère transverse et international a n de proposer des carrières riches et diversi ées. Les principes de mobilité ont été dé nis avec une volonté de créer une dynamique de Groupe, tout en respectant les spéci cités de chaque pays. Pour accompagner leur déploiement et souligner l’importance de la mobilité dans le cadre de la gestion de carrière, le Groupe a lancé en avril 2014 un évènement « Mobility days » dans 13 pays simultanément avec une couverture de 72 % des effectifs : pendant ces journées, 24 séminaires, 11 forums et 6 web conférences ont été organisés qui La « SMP Staf ng Plat form » dédiée aux annonces des postes de Senior Management, a été mise en place. Elle permet notamment de s’assurer que les principes de mobilité sont respectés dans l’attribution de ces postes. Avec une communication et une communauté actives sur la mobilité et un déploiement accru des outils de mobilité interne dans une quarantaine de pays avec un taux de couverture d’environ 80 % des collaborateurs du Groupe, le nombre d’annonces publiées augmente en moyenne de 40 % par rapport à 2013. Les candidatures internes augmentent également et représentent 43 % des postes pourvus, en hausse de 47 %. À l’instar de la France et du Royaume-Uni qui avaient signi cativement amélioré leur processus de publication en 2013, on note en 2014 une nette amélioration en Belgique, au Luxembourg, pour CIB aux États-Unis et très forte en (1) Le taux d’absentéisme comprend les maladies, les accidents au travail et les maladies professionnelles, hors trajet et hors autres absences autorisées. (2) Le taux maternité/paternité comprend, le cas échéant, les congés de maternité, de paternité et d’adoption. (3) Sur une base de 80,7 % des effectifs. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines L’enquête interne GPS montre un taux de mobilité de 12,7 % (13,9 % en 2013). En France, le processus centralisé mis en œuvre sur huit filières Ressources Humaines, Marketing, Risques et Organisation/Maîtrise d’Ouvrage) a permis d’optimiser la gestion de l’emploi par une mobilité active et de fluidifier les mobilités transverses. Une équipe dédiée centralise les offres et les gère jusqu’à la présélection des candidats, la décision nale restant à la main des métiers. Le nombre d’annonces publiées continue de progresser de 27 % et le nombre de postes pourvus La gestion de carrière, qui est au cœur du dispositif des ressources humaines du Groupe, a été renforcée par la refonte de sa politique et la dé nition de principes communs applicables à tous. Elle prône une proximité renforcée des RH avec les métiers et la mise en place d’un partenariat entre managers, RH et collaborateurs. La nouvelle politique de gestion de carrière construite avec les acteurs de la lière RH de l’ensemble du Groupe, se caractérise par cinq moments clés qui s’inscrivent dans un cycle annuel : l’évaluation professionnelle, le plan de développement personnel, l’entretien de carrière, la « people review » (revue des compétences et potentiels des collaborateurs conjointe entre les RH et les managers) et le plan de succession. Elle Le référentiel des compétences comportementales commun à l’ensemble du Groupe, a été complété pour intégrer les enjeux du digital et les Dans le cadre du Talent Development Program, poursuivi en 2014 avec désormais près de 3 000 collaborateurs à fort potentiel, 360 collaborateurs ont suivi l’un des 3 programmes Corporate de développement (« Leadership for Development », « Go to Lead » ou « Share to Lead »). Pour la première fois, deux sessions ont eu lieu sur Le GPS montre la perception positive qu’ont les collaborateurs de la politique de formation, un point fort du Groupe, qui progresse de façon constante : 71 % déclarent avoir été formés au cours des 12 derniers mois et avoir eu suf samment d’opportunités de se former pour améliorer leurs compétences dans leur poste actuel (respectivement + 7 points et \+ 2 points en 5 ans). Créer un environnement qui permette aux collaborateurs de se développer et d’acquérir en permanence de nouvelles compétences guide et in uence la formation. La politique formation se veut diversi ée dans son offre, innovante dans ses techniques et agile dans ses méthodes de diffusion, au service notamment de l’innovation et du digital. Point fort de la promesse employeur, elle se déploie à travers son réseau physique de campus et de centres de formation et se diffuse en ligne via une plate-forme de formation unique (« Learning Management System ») pour le Groupe. La formation assure que BNP Paribas exerce ses métiers dans le même esprit partout dans le monde, développe le sentiment d’appartenance des collaborateurs, les délise et leur permet d’évoluer. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Des lieux où se forge et se renforce la culture dont la mission est de proposer une équipe de formateurs sur tout le BNP Paribas compte deux « Campus Groupe », l’un situé à Louveciennes en région parisienne qui existe depuis 1992, et l’autre à Singapour dont l’ouverture a eu lieu en janvier 2014. Ces campus accueillent des collaborateurs venant du monde entier et de tous les métiers, et permettent notamment la diffusion de la stratégie et de la culture Groupe. Le campus de Louveciennes a accueilli 34 368 collaborateurs en 2014, et voit son taux de fréquentation doubler sur les 5 dernières années. Quant au Campus de Singapour, l’objectif de 3 000 collaborateurs formés par an est dépassé dès la première année avec 4 220 salariés formés au cours de 186 programmes de formation (71 régionaux et 115 locaux). Le Groupe dispose également de nombreux centres de formation physiques à vocation locale ou régionale (Italie, Turquie…) ou digitaux (CIB digital campus) et d’un centre de services partagés en Côte d’Ivoire, ➤ FORMATION : NOMBRE TOTAL D’HEURES ET DE SALARIÉ S(*) Nombre total de salariés ayant suivi au moins une formation (*) Effectif physique sur 86 % du périmètre dans 44 pays. Les Académies Groupe sont destinées à renforcer la culture d’entreprise ■ la Risk Academy continue de diffuser la culture de gestion des risques du Groupe, de promouvoir les formations et le développement professionnel et, avec 110 correspondants dans le monde, de favoriser le partage des connaissances et les communautés de pratiques ; ■ la Management Academy qui s’adresse prioritairement aux senior managers(1) étoffe progressivement son offre (conférences, vidéos, Elles contribuent à développer les compétences des collaborateurs et à leur proposer un cadre d’échange et de partage de bonnes pratiques. Ils permettent aux collaborateurs de participer à des formations métiers ou transversales ainsi qu’à des évè nements marquants pour le Groupe. 84 % des collaborateurs du Groupe reçoivent au moins une formation par an (81 % en 2013), avec une moyenne de 24 heures de formation par salarié (25 en 2013). Dans les quatre marchés domestiques, où 92 % des salariés sont formés, la moyenne est de 25 heures. O n remarque une progression sensible du format de e-learning (+ 34 % d’heures), un renforcement du nombre de formations Risques et conformité, et des formations techniques métier & fonction qui demeurent prépondérantes ➤ FORMATION : FOCUS 4 MARCHÉS DOMESTIQUES (1) % répartition des formations par méthode. (2) % répartition des formations par matière. (1) Le senior management du Groupe est composé de collaborateurs occupant les 2 300 postes considérés par les Comités Exécutifs de l’ensemble des Domaines d’activités/Entités Opérationnelles/Fonctions Groupe comme les postes ayant l’impact le plus important sur les plans stratégiques, commercial, fonctionnel et de l’expertise. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Le Groupe développe des formats diversi és et de plus en plus digitaux (e-learning, classes virtuelles, MOOC’s…) qui tiennent compte des modes de travail des collaborateurs et de leurs appétences digitales. Tout en veillant à sa qualité et à sa variété, le Groupe encourage le développement du e-learning posé comme une modalité de formation à part entière et comme un axe fort d’amélioration de la formation. C ombiné à des modalités plus classiques via le « blended learning », i l permet de toucher plus de collaborateurs, de former sur des sujets fondamentaux en lien direct avec les besoins des métiers et d’optimiser les budgets. Trois éléments majeurs contribuent à ce développement : ■ la mise en place par IRB d’une e-factory chargée de produire en interne des modules de formation online au service de l’ensemble des autres ■ des efforts de mutualisation sur tous les territoires qui favorisent le ■ un besoin renforcé de formation en matière de conformité, a n de répondre à un environnement réglementaire plus exigeant ( v oir chapitre 2 Gouvernement d’entreprise/ Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la société/ Contrôle interne). 60 % des collaborateurs du Groupe ont suivi au moins un module de formation e-learning – 8 langues sont disponibles. Parmi les utilisateurs, 79 % ont accompli plus d’un module et 23 % plus de 10 modules, dont 59 % de formations dédiées aux risques et conformité, 31 % aux techniques métier & fonction et 5 % à la culture et connaissance du Groupe. Déploiement des actions « Digital Learning » Le rôle de la formation est de diffuser une culture digitale, d’accompagner l’évolution liée au digital en permettant aux métiers d’avoir les pro ls correspondants à leurs besoins et aux collaborateurs d’acquérir les compétences et l’aisance nécessaire pour être en mesure d’intégrer les innovations digitales qui traversent leur métier et leur organisation. La formation développe des formats toujours plus en lien avec ceux que les collaborateurs utilisent régulièrement dans leur environnement Le blended learning, avec ses formats en ligne, ses temps d’apprentissage plus concentrés et une meilleure alternance entre théorie et mise en application de situations de travail, fournit une réponse satisfaisant à la fois les exigences de compétences et de production des métiers. Les MOOC (« Massive Open Online Courses ») ont pour avantage de pouvoir impliquer et mobiliser plus directement les interlocuteurs métier, grâce au recours massif à la vidéo et aux classes virtuelles. BDDF a réalisé un MOOC sur l’Espace Unique de Paiement en Euros (SE PA), initialement destiné à former les clients et collaborateurs, mais ouvert à tous et gratuitement. 1 600 participants (professionnels ou consommateurs), dont 33 % de collaborateurs, ont pro té de cet enseignement. BNP Paribas est ainsi la première banque française à produire un MOOC en interne. BNL en Italie a choisi de transformer ses parcours métiers en MOOC dès 2014\. IRB a expérimenté la formule a n de la déployer en 2015. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines La politique diversité de BNP Paribas est fondée sur un principe clé de valorisation de l’individu en respectant toutes les différences par des actions Groupe et locales pour promouvoir la diversité. La lutte contre toute forme de discrimination est af rmée par la Direction Générale et la promotion de la diversité s’intensi e avec des actions mises en œuvre Au 31 décembre 2014, le taux de représentation des femmes sur les treize administrateurs élus par les actionnaires est de 38,5 % (objectif xé par la loi de janvier 2011 : 30 % à n 2015). Par ailleurs, le Conseil comprend deux administrateurs élus par les salariés, dont 1 femme. Une seconde femme élue par les salariés entre en fonction au 15 février 2015. 4 nationalités sont représentées au sein du Conseil. Depuis le 1er décembre 2011, 1 femme ainsi que 3 membres non français siègent au Comité Exécutif, soit désormais un taux d’internationalisation de 15,8 % sur les 19 membres actuels. 9 nationalités sont représentées parmi les 100 cadres dirigeants qui comprennent désormais 16 femmes et 27 non français (13 femmes et ■ Féminiser et internationaliser le senior management. La proportion de femmes senior managers progresse et s’établit à 25 % à fin 2014, conforme à l’objectif xé par le Directeur Général. La mixité dans l’entreprise étant un facteur d’ef cacité, la Direction s’est engagée depuis 2009 à faire progresser le taux de femmes aux postes de senior management du Groupe. Parallèlement, 43 % de senior managers ne sont pas de nationalité française (contre 40 % en 2013). Le Comité Diversité Groupe est constitué aujourd’hui de 29 membres, binômes de représentants métiers et des Ressources humaines et poursuit ses rencontres au rythme de deux par an. En 2014, les Comités se sont tenus à Bruxelles et Londres. Cette gouvernance se renforce et a été déclinée au niveau des métiers (BDDF, CIB, IRB…) et des régions DÉPLOYER LA POLITIQUE ET EN MESURER Les salariés approuvent cette année encore les actions menées en termes de d iversité : 66 % des collaborateurs déclarent avoir une vision claire des actions menées par BNP Paribas pour promouvoir la diversité (+ 2 points en 5 ans) et 64 % que le management de BNP Paribas favorise la diversité sur le lieu de travail par le respect et la reconnaissance des différences de 31 pays couvrant 71 % des collaborateurs du Groupe indiquent avoir mis en œuvre ou poursuivi des formations ou actions de sensibilisation sur le thème de la diversité, de l’inclusion ou de l’égalité en 2014. En octobre 2014, le Groupe a été classé au 3e rang des entreprises les plus inclusives en faveur des personnes LGBT(1) par la Fondation « Workplace Pride ». Aux États-Unis, BNP Paribas CIB s’est vu attribuer pour la troisième année consécutive, le prix du « Meilleur lieu de travail pour l’égalité des personnes LGBT » par Human Rights Campaign. BNP Paribas Personal Finance a reçu le Prix d’honneur de la campagne RH et marque employeur pour ses communications internes Diversité, initiées en septembre 2014 sur : le handicap, l’égalité professionnelle hommes-femmes, la mixité des origines et la gestion des âges. En septembre 2014, BNP Paribas Assurance a obtenu le renouvellement du l abel É galité professionnelle pour trois ans. BNP Paribas a signé le 16 septembre 2014 un accord sur l’égalité professionnelle avec le Comité européen et les deux fédérations Ce deuxième accord à l’échelle européenne pour BNP Paribas, renforce l’engagement en faveur de l’égalité professionnelle du Groupe en Europe. Il vise à garantir à chaque femme et chaque homme, à toutes les étapes de sa vie professionnelle, une égalité de traitement fondée sur les compétences et les performances, quel que soit le genre. Les accords en vigueur sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes par les principales entités du Groupe couvrent 95 % des effectifs en France et 20 pays européens. En France, la part des femmes chez les cadres de direction est de 33,5 % et de 46,6 % chez les cadres (respectivement de 31,8 % et 45,8 % en 2013). En France, le Groupe a signé la Charte des 15 engagements pour l’équilibre des temps de vie, initiée par le Ministère des D roits des F emmes et l’Observatoire de l’équilibre des temps et de la parentalité L’intégration des principes de mobilité au sein de la procédure Groupe sur la gestion de carrière a permis de renforcer les messages sur la sélection des collaborateurs et la constitution de « short lists » à tous les niveaux devant comprendre au moins une femme, un homme et une personne Au Luxembourg, le 7 mai 2014, le Groupe a reçu le prix Mé ga-entreprise 2013\. Ce prix, attribué par le Ministère luxembourgeois de l’É galité des chances, récompense les entreprises qui se distinguent par leurs bonnes pratiques en matière d’égalité des chances entre les hommes et les Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Les réseaux sont des acteurs majeurs dans le développement des politiques Diversité du Groupe. Ils se renforcent et proposent à leurs membres des activités de plus en plus variées. Au Royaume-Uni, les 5 réseaux RESPECT, PRIDE, WIN, ABILITY et Parents & Car ers constituent la Côté client, BNP Paribas démontre également son engagement en se positionnant par exemple comme sponsor bancaire exclusif du « Women’s Entrepreneurship Day » lancé aux Nations- Unies le 19 novembre 2014. Une convention de partenariat pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin a été signée entre BNP Paribas et le Ministère des Droits des Femmes le 6 février 2014. En n, BNP Paribas a fait du soutien des femmes entrepreneures l’un des 7 engagements de son Le Groupe poursuit les actions de formation et sensibilisation à la lutte contre les discriminations et la promotion de la Diversité : Manager la diversité, Executive presence, Leadership au féminin, Stéréotypes inconscients, Équilibre des temps de vie, Retour congé maternité, sont des formations suivies par les collaborateurs(1). En Belgique, 80 % des collaborateurs ont suivi au moins une formation e-learning sur la Des actions de coaching et mentoring visent à favoriser l’égalité professionnelle hommes / femmes ou le dialogue inter- générations sur le digital par exemple. Des programmes de sponsoring(2) ont été mis en place avec succès a n de constituer le vivier des collaboratrices susceptibles d’intégrer des Comex/Codir chez CIB, Real Estate et Leasing En France, un guide « Manager la Diversité » a été communiqué à l’ensemble des cadres dirigeants sur l’intégration de la d iversité dans Pour la première fois, un événement « Diversity Week » a été simultanément organisé par différents métiers et 11 pays (dont le Royaume-Uni, Hong-Kong, Australie, Corée du Sud, Belgique, France, Pologne…) mobilisant plus de 5 000 collaborateurs. De nombreuses actions de sensibilisation/formation ont été consacrées aux sujets de l’égalité professionnelle, du dialogue inter-générations, de l’équilibre des temps de vie ou du lien entre d iversité et innovation. Les événements ont pris des formes variées (conférences, ateliers, théâtre, forum…) a n de sensibiliser un large public aux enjeux de la d iversité. Aux États-Unis, chez BNP Paribas CIB, les neufs réseaux de groupes professionnels, les « Business Networking Groups » (BNG), collaborent pleinement avec les métiers, les fonctions et le Diversity Council, ce qui Les réseaux BNP Paribas MixCity rencontrent toujours un vif succès avec plus de 4 000 adhérents dans le monde. Deux nouveaux réseaux MixC ity sont nés en Inde et en Allemagne, portant à 14 le nombre d’antennes, avec une interconnexion croissante entre les réseaux. A n de favoriser l’engagement des hommes dans les questions d’égalité professionnelle, le Groupe a décidé de s’investir n 2013 dans le projet inter-entreprises « Happy Men ». Ce réseau se développe en France pour le moment (Paris et Province). Le projet consiste à créer des cercles d’hommes pour aborder les thèmes de l’égalité professionnelle et en faire la promotion auprès d’autres hommes. Il constitue un levier pour l’innovation managériale et le bien-être au travail. D’autres réseaux connaissent un vrai succès : en Belgique, Beaufort pour les moins de 35 ans, O2 pour les plus de 50 ans, ou Friends of Africa. (1) Plus de 2 000 collaborateurs formés en 2014 sur les sujets égalité professionnelle dans le Groupe. (2) Plus de 215 collaboratrices ont béné cié de ces programmes. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Au-delà des obligations légales, des entités de 14 pays signent des accords collectifs sur le handicap ou prennent des mesures favorables aux personnes en situation de handicap . Parmi les pays légalement autorisés à comptabiliser les travailleurs handicapés, 2 931 sont répertoriés dans le Groupe répartis dans 26 pays, dont 150 recrutements réalisés dans Le Groupe poursuit ses actions. En France, CIB, Wealth Management et Investment Partners chez Investment Solutions ont proposé des journées de la parentalité en entreprise pour faire découvrir aux enfants des collaborateurs leur environnement professionnel autour d’ateliers ludo-pédagogiques. La Direction des Ressources humaines, Cardif et Personal Finance proposent régulièrement des conférences thématiques animées par des spécialistes autour de la parentalité. Pour faciliter l’accès à l’information, une page ‘Parentalité’ a été créée sur l’intranet du Groupe. En Corée du Sud, Cardif a mis en place un programme d’accompagnement de la maternité qui prévoit la réduction du temps de travail de 2 heures par jour (anticipation de la loi « Labor Standard Act »). Une cartographie des congés de maternité/paternité dans les différentes entités dans le monde est en cours de réalisation. ➤ NOMBRE DE SALARIÉS EN SITUATION DE HANDICAP En France, dans le cadre du second accord handicap, BNP Paribas SA a l’emploi de salariés actifs (262 en 2013) soit 1 017 accompagnements, en progression de 25 %. Le taux d’emploi des salariés handicapés est en progression constante depuis 2007, soit un taux d’emploi de 3,6 % (3,5 % en 2013). Les actions ont principalement porté sur la formation des Comités Hygiène Sécurité Conditions de Travail (CHSCT) et des actions de sensibilisation sur le handicap invisible et les maladies invalidantes. Le recours aux activités des EA (Entreprises Adaptées) et ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) se poursuit avec notamment la mise en place de conciergeries gérées avec un ESAT. Dans les filiales, BNP Paribas Leasing Solutions a signé un second accord handicap et BNP Paribas Securities Services un premier accord qui a pour axe prioritaire l’accès à l’emploi et, en tant que membre actif d’HandiFormaFinance, propose une formation en alternance aux métiers de la Finance en partenariat avec l’université de Nanterre. En Belgique, une approche de banque spéci que pour répondre aux besoins des clients et utilisateurs en situation de handicap a été déployée. 120 agences réparties sur le territoire ont été adaptées. 1 200 distributeurs « parlants » avec édition en braille ont été installés pour favoriser l’accès aux services bancaires des personnes malvoyantes et BNP Paribas Fortis a mis en place un e-learning sur les comportements à privilégier pour recevoir des personnes handicapées. En Italie, BNL a Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines En matière d’emploi, BNP Paribas donne la priorité au reclassement, encourage un dialogue social de qualité et con rme son engagement, dans ses quatre marchés domestiques où la taille et la diversité des activités le permettent, d’exclure les départs contraints grâce à une ■ de réaliser de la manière la plus anticipée possible et en informant de manière régulière les représentants des salariés dans le cadre des instances ou lieux d’échange mis en place, les ajustements de structures et d’organisation consécutifs à l’adaptation nécessaire des Les accords sur la gestion de l’emploi au niveau européen et pour le Groupe en France, signés respectivement en juillet 2012 et octobre 2013, font l’objet d’une application rigoureuse et témoignent des engagements ➤ ÂGE MOYEN DE DÉPART DES SALARIÉS DE 55 ANS ET PLUS ■ d’éviter le recours aux départs contraints en cas de changement organisationnel ayant des conséquences signi catives sur l’emploi via notamment l’utilisation du turn-over naturel, la mobilité interne ou entre entités et les solutions de départ volontaire. Dans le cadre des accords de génération et de l’engagement vis-à-vis des seniors, l’âge moyen de départ des salariés de plus de 55 ans augmente. Le Groupe renforce chaque année son dispositif de collecte des informations extra- nancières. En 2014, il couvre 44 pays représentant 87 % de l’effectif mondial. Il montre que 36 pays ont des représentants du personnel et/ou des représentants syndicaux (y compris ceux du Comité européen), ce qui couvre 86 % de l’effectif du Groupe, essentiellement en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et dans plusieurs pays d’Asie. ces représentants et leur management, qui ont permis de signer un total de 174 accords collectifs ou sectoriels dans 16 pays. Les accords mieux-disant signés en 2014, ou auparavant et toujours en vigueur, portent le plus souvent, par ordre dégressif, sur les rémunérations et/ou avantages sociaux, l’emploi, l’organisation du travail, la gouvernance du dialogue, et aussi sur la santé et sécurité au travail, la diversité, l’égalité professionnelle ou l’inclusion, et le handicap. Hors obligations légales ou la signature d’accords collectifs, des entités du Groupe dans divers pays discutent de ces sujets avec les salariés ou leurs représentants et ➤ NOMBRE D’ACCORDS COLLECTIFS SIGNÉ S ET DE RÉUNIONS (*) Nombre mis à jour après la publication du DDR 2013. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines Dans le cadre de la nouvelle mandature du Comité européen d’une durée de 4 ans, le secrétaire et ses 2 adjoints (2 hommes et 1 femme) sont respectivement luxembourgeois, belge et espagnol. Ils re ètent la diversité du Groupe et son ancrage européen fort. Le Comité européen couvre 20 pays et 67,6 % de l’effectif total. Le 16 septembre 2014, l’accord européen sur l’égalité professionnelle a été signé. Il constitue le 2e volet de la Charte sociale européenne et fera l’objet d’un premier bilan concernant son application dans les différents Sur le plan européen, l’actualité a été chargée en particulier de présentations et échanges sur l’évolution de Cortal Consors, l’acquisition de BGZ en Pologne et de LaSer présent dans 6 pays d’Europe. La politique de rémunération du Groupe repose sur des principes d’équité et de transparence et se traduit notamment par un processus annuel unique de révisions des rémunérations pour le Groupe. Les principes relatifs à la composition de la rémunération et l’évolution des rémunérations xes sont communs à l’ensemble du Groupe et sont en adéquation avec les objectifs de maî trise des risques. Les rémunérations sont déterminées de manière à éviter la mise en place d’incitations qui pourraient entraîner des situations de con it d’intérêts entre les collaborateurs et les clients ou le non-respect des règles de bonne conduite. La politique de rémunération a fait l’objet de communications de divers métiers auprès des salariés pour une plus grande transparence. Les rémunérations variables sont déterminées en fonction des performances individuelles et collectives de l’année au regard des objectifs xés. Elles peuvent revêtir différentes formes selon les métiers. Le mode de détermination des rémunérations variables individuelles intègre l’évaluation de la performance quantitative et qualitative durable mesurée par rapport aux objectifs xés, l’appréciation du comportement professionnel de chacun au regard du respect des valeurs, de la déontologie, de l’esprit d’équipe, des procédures du Groupe, et de la contribution à la maîtrise des risques (y compris le risque opérationnel). Pour la 2e année consécutive, le Groupe a attribué à plus de 5 000 collaborateurs clés(1) un plan d’intéressement à moyen terme à échéance juin 2017 appelé International Sustainability and Incentive Scheme dont 20 % de l’attribution initiale est indexée sur la performance RSE du Groupe. Dans le cadre de ce plan, la performance RSE est basée sur 9 indicateurs représentatifs des 4 piliers de la politique RSE du Groupe. Dans le cadre du processus annuel de révision des rémunérations, des dispositions peuvent être prises localement pour réduire les éventuels écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. Au Luxembourg, une enveloppe dédiée a été réservée dans le cadre du processus annuel. De même en France, BNP Paribas SA et plusieurs liales allouent, depuis plusieurs années, des enveloppes spéci ques d’augmentations de salaires négociées dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, visant à soutenir la politique d’égalité professionnelle hommes/femmes. En 2014 l’enveloppe globale représentait près de 1,9 million d’euros. Globalement, le Groupe a mobilisé en 2014 de l’ordre de 15 milliards d’euros de frais de personnel, en hausse de 2,6 % par rapport à 2013 (voir note 7 Rémunérations et avantages consentis au personnel du (1) Données brutes sur l’effectif de plus de 2 ans d’ancienneté, hors cadres dirigeants (G100), rémunéré au 31/12/2013 hors charges patronales, incluant la rémunération xe, les commissions et la rémunération variable versée dans l’année hors rémunération différée, participation et intéressement. (2) Modi cation légère des chiffres 2013 due à l’harmonisation des dé nitions. (3) Ensemble des entités hors BNP Paribas Real Estate, sur une durée de travail de 35 heures. Conformément à la ré glementation applicable, la politique de rémunération du Groupe vise à assurer une cohérence entre les comportements des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe et les objectifs à long terme particulièrement en matière de maîtrise des risques. La mise en œuvre de cette politique a conduit notamment depuis 2009 à une formalisation renforcée de la gouvernance reposant notamment sur l’implication des fonctions de contrôle, de la Direction Générale et du Comité des rémunérations du Conseil d’administration. Cela a conduit à différer pour ces collaborateurs identi és comme preneurs de risque une fraction signi cative de leurs rémunérations variables sur trois ans (plus de 60 % différés au-delà d’un an pour les attributions 2014 au titre de 2013), à indexer une partie de la rémunération variable à la performance de l’action BNP Paribas, pour aligner les intérêts des béné ciaires et des actionnaires (plus de 50 % pour les attributions 2014 au titre de 2013) et à soumettre le paiement de chaque échéance à l’atteinte de conditions dont le non-respect peut entraîner la perte partielle ou totale de la fraction annuelle (système de « malus »). (1) Collaborateur clé : senior manager , collaborateur à fort potentiel ou ressource clé locale. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines En 2014, la politique de rémunération du Groupe a été revue et modi ée pour être conforme à la Directive CRD4, sa transposition en droit français dans le Code monétaire et financier ainsi qu’au règlement délégué européen sur les critères d’identi cation des collaborateurs preneurs de risque. Ces informations relatives à la politique et aux pratiques de rémunération ainsi que les informations quantitatives relatives aux collaborateurs identifiés selon la nouvelle ré glementation comme preneurs de risque pour le Groupe au titre de l’exercice 2014 seront publiées dans un rapport mis en ligne sur le site internet de BNP Paribas http://invest.bnpparibas.com avant l’Assemblée Générale du 13 mai 2015. L’intéressement à la performance du Groupe En France, le Groupe associe les collaborateurs à la performance du Groupe dans le cadre des dispositifs de participation et d’intéressement. Pour BNP Paribas SA, l’accord d’intéressement s’articule autour de trois composantes, dont une RSE basée sur la consommation de papier par salarié dont l’objectif a été atteint en 2014. Au titre de la performance 2014, un montant global de 99 millions d’euros pour la participation et de l’ordre de 150 millions d’euros pour l’intéressement seront versés à 66 604 collaborateurs, contre 102 millions d’euros et 154 millions d’euros pour 2013. Chez BNP Paribas Fortis, une partie de la rémunération variable dite « collective » est liée à l’atteinte d’objectifs de développement durable tels que la satisfaction client, la promotion de la diversité, l’amélioration du bien-être au travail, la conscience du risque et de la conformité et la réduction de l’impact négatif de la banque sur l’environnement. Les objectifs 2013 ayant été atteints, 21 millions d’euros ont été versés en 2014 à plus de 16 700 collaborateurs. Au Luxembourg, la banque a versé en 2014 aux salariés non-cadres une prime d’intéressement pour 2013 d’un montant de près de 4,3 millions À n 2014, le pourcentage de détention directe ou indirecte du capital par les salariés du Groupe s’élève à 5,2 % (5,4 % à n 2013). La protection de la santé des collaborateurs Au-delà des législations en matière de politique de santé et sécurité au travail qui existent dans tous les pays européens et hors Europe, les entités dans une dizaine de pays, couvrant une majorité des effectifs, signent des accords mieux-disant sur la santé et la sécurité des salariés ou prennent des mesures positives. Les entités d’une vingtaine de pays représentant 1/4 des effectifs, ont continué, en 2014, de prendre des mesures protectrices des salariés malgré un système de protection sociale, d’assurance vie ou invalidité déjà très favorable à l’ensemble Les accidents du travail, leur fréquence, leur gravité et les maladies professionnelles Sur 44 pays ayant reporté les accidents du travail, on compte 801 accidents dans 19 pays couvrant 70 % de l’effectif, soit un taux de fréquence(1) de 2 ,7 (3,6 sur 29 pays en 2013) et un taux de gravité non signi catif. Il n’y a pas de cas de maladie professionnelle signi catif Les politiques de santé et de sécurité au travail 35 pays représentant 80 % de l’effectif avaient des actions, formations ou mesures de sensibilisation au stress et sur les risques psychosociaux. En 2014, des entités de 21 pays (34 % de l’effectif) ont développé ou étendu leurs actions dans ce domaine. Les actions de prévention ou de sensibilisation sur la nutrition, l’ergonomie ou l’amélioration de l’environnement de travail ont été développées en faveur de près d’1/4 Au Royaume-Uni, BNP Paribas CIB a reçu le 2 e prix ex-æ quo de l’entreprise britannique (de plus de 1 000 personnes) ayant les salariés en meilleure santé et le 3 e prix de l’entreprise britannique la plus saine (« Britain’s Healthiest Company Survey »). Depuis 2014, le partenaire santé au travail est à temps complet dans les locaux. En France, en 5 ans, plus de 46 000 collaborateurs ont rempli le questionnaire de l’Observatoire Médical du Stress, de l’Anxiété et de la Dépression (OMSAD). Les équipes du Service de Santé au Travail de BNP Paribas reçoivent les salariés en difficulté avec l’appui de 34 assistantes sociales. Un dispositif externe d’écoute et de soutien psychologique Care a été mis en place en octobre 2014 avec le cabinet Capital Santé pour tous les salariés de BNP Paribas SA en France. En Belgique, en application de la nouvelle loi sur la prévention du bien-être au travail qui impose une analyse des risques psychosociaux liés au travail et des mesures de prévention et de protection obligatoires, une campagne de sensibilisation sous forme d’un learning avec un taux de participation de 85 % et des sessions de formation des responsables RH ont été développées. Les procédures en cas de harcèlement, de stress ou de risque de burn- out ont été adaptées et communiquées. Une cellule de (1) Le taux de fréquence correspond au nombre d’accidents pour un million d’heures et le taux de gravité, de 0,05, au nombre de jours perdus pour 1 000 heures . (2) En 2013, 60 accidents du travail enregistrés (au lieu de 388 indiqués par erreur) entraînant une modi cation du taux de fréquence. (3) Un changement de mode de calcul des indicateurs d’accidentologie a entraîné un recalcul des données historiques. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité sociale : développer une gestion engagée et loyale des ressources humaines coordination au sein des RH et un comité d’intervention ont été mis en place et des informations utiles, conseils et bonnes pratiques en termes de prévention vont être disponibles sur une page dédiée d’Echonet. En Italie, BNL a commencé une nouvelle phase de l’évaluation du risque de stress sur 3 000 salariés qui prendra n en février 2015. Au Luxembourg, des conférences sur le « Bien-être et la performance » ont rassemblé plus de 180 participants. Prise en compte des problèmes de santé publique En France, le Service de Santé au Travail du Groupe poursuit le dépistage des facteurs de risques, notamment cardio-vasculaires et du diabète, et procède à des campagnes de vaccination gratuites contre la grippe. Il organise des journées de prévention, des conférences d’information (troubles du sommeil, aidants, parentalité, tabac) et dispense une formation de sauveteurs secouristes du travail. Une visite médicale annuelle est organisée pour les collaborateurs de plus de 55 ans. En Belgique, suite à une campagne pour la course à pied, 900 salariés ont participé au marathon Ekiden de Bruxelles. En Italie, BNL a deux actions de protection santé : l’une couvre tous les salariés et prévoit un check-up annuel ; l’autre est obligatoire pour 2 types de populations : un examen tous les 2 ans pour tous les salariés travaillant sur écran, pour le personnel de nuit ou travaillant dans le bruit et un tous les 5 ans pour le reste de la population. Au Luxembourg, le 3 juillet 2014 s’est tenue la 11e édition de la « Journée CAS Sport, Loisirs, Santé, Environnement » chez BGL BNP Paribas. Placée sous le signe des allergies alimentaires, elle aura permis aux collaborateurs d’assister à 2 conférences sur la santé. En France, la politique de prévention des risques professionnels fait l’objet de mesures adaptées, en lien avec les partenaires sociaux. Des services de santé au travail interbancaires ont été créés pour les collaborateurs à Lille et à Marseille. Le service de santé du Groupe a ouvert une antenne à Nantes en septembre 2014, couvrant plus de 2 000 collaborateurs. En Belgique, les examens légaux de surveillance de santé, à l’embauche et périodiques, ont été réalisés sur plus de 5 000 collaborateurs. Le sujet de l’ergonomie a été abordé au cours des ateliers sur le déploiement du concept de bureaux partagés et télétravail. Au Luxembourg, 6 personnes diplômées assurent le suivi des risques identi és, leur prévention, la mise à jour des contrôles, registres, rapports et le suivi des postes à risques. En outre, un dispositif de formations internes est proposé aux collaborateurs, permettant de couvrir les thématiques suivantes : activités physiques de compensation, gestion des situations de crises (hold-up), et secourisme. En France, l’accord « Harcèlement et violence au travail » signé en 2011 et reconduit en 2014 est disponible sur l’intranet. En France et en Belgique, les médecins du travail, in rmiers et assistants sociaux collaborent à la prévention et à l’intervention d’urgence en cas de harcèlement ou violence au travail et une assistance aux victimes de hold-up et autres faits de violence en agence est assurée en permanence. Au Luxembourg, la Charte contre le harcèlement moral de BGL BNP Paribas est disponible Des avantages sociaux en matière de protection Au-delà des dispositifs légaux et conventionnels, selon les réglementations et pratiques des pays dans lesquels le Groupe est implanté, les collaborateurs peuvent béné cier d’une couverture sociale complémentaire couvrant leurs frais de santé et ceux de leurs familles qui leur assure une protection de haut niveau, de plans de pension à cotisations dé nies (voir États nanciers note 7 – Rémunérations et avantages consentis au personnel) leur permettant de constituer au cours de leur vie professionnelle un capital pour leur retraite complémentaire des éventuelles pensions versées par les régimes locaux obligatoires et de systèmes collectifs d’intéressement visant à les associer à la performance collective. Hors de France, plus des trois quarts des salariés des entités de plus de 150 salariés béné cient d’une couverture médicale, plus de la moitié sont couverts en cas d’invalidité de courte durée et la majorité des salariés du Groupe béné cient d’un régime de retraite par capitalisation venant s’ajouter aux pensions servies par les régimes nationaux. Il existe aussi au sein du Groupe des dispositifs d’avantages sociaux à la carte (flexible benefits) permettant aux salariés de définir, dans une certaine mesure, leur niveau de couverture sur un panel d’avantages proposés. Le plan mis en place par BNL en 2013 permet aux collaborateurs, sur une base volontaire, de recevoir une part de leur intéressement (40 %) sous forme d’aide médicale, plan de pension, cours particuliers ou formation pour eux ou leur famille. En 2014, près de 21 % des collaborateurs éligibles ont opté pour ce dispositif. En France, le Groupe accompagne les efforts d’épargne volontaire des salariés par les plans d’épargne (PEE et PERCO) avec un abondement cumulé de 55 millions d’euros en 2014. Il offre un régime obligatoire de mutuelle santé aux salariés et un système de prévoyance qui permet, à chaque collaborateur, d’ajuster son niveau de protection en fonction de sa fondamentales de l’OIT sur les Droits de l’Homme En 2012, la Direction Générale a signé la Déclaration de BNP Paribas relative aux Droits de l’Homme s’engageant à assurer le respect des Droits de l’Homme au sein de sa sphère d’in uence : collaborateurs, fournisseurs, clients et communautés. BNP Paribas promeut et respecte la dignité et les droits de ses collaborateurs par l’application d’une politique de ressources humaines engagée et responsable. Les collaborateurs doivent aussi exercer et respecter les normes relatives aux Droits de l’Homme dans le cadre de leurs activités professionnelles. À cet effet, BNP Paribas a établi un Code de conduite qui s’applique à tous les BNP Paribas effectue une revue annuelle des pays à risque en matière de respect des droits humains(1). Comme en 2013, BNP Paribas est présent dans 10 pays à risques représentant 3,1 % de son effectif total, et dans 20 pays en situation préoccupante, pour 15,8 % de son effectif total, ce qui est relativement stable (5,2 % et 15,6 % en 2013). Par ailleurs, sur 86 % de l’effectif mondial, cinq salariés (4 en 2013) au Brésil ont moins de 18 ans mais plus de 16 ans. Dans la lignée de ces actions, la Direction des Ressources Humaines a lancé en 2014 un questionnaire sur la situation des collaborateurs en matière de droits humains pour en faire une cartographie sur les thèmes : liberté d’association et de négociation collective, la santé et sécurité au travail, la non-discrimination et l’égalité de traitement et les contrats de sous-traitance. Cette étude devrait nous permettre en 2015 de con rmer la ligne des actions à mener. Une action de sensibilisation sur les droits humains a été réalisée en novembre lors de la semaine Diversité à Paris. (Pour plus d’informations, voir chapitre 7, partie 4 – La promotion du R espect d es Droits de l’Homme). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture 7.4 Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, BNP Paribas est un acteur engagé dans la société : il apporte son soutien à de nombreuses initiatives en faveur de la lutte contre l’exclusion, de Dans le cadre de sa responsabilité civique, le Groupe utilise ainsi tous les leviers dont il dispose, en tant que banquier, employeur et mécène, pour favoriser un développement durable et harmonieux de la société. Ces actions sont menées en cohérence avec ses trois engagements : ■ engagement 7 : le soutien à la micro nance et à l’entrepreneuriat ■ engagement 8 : la lutte contre l’exclusion et la promotion du respect ■ engagement 9 : une politique de mécénat en faveur de la culture, de LE SOUTIEN À LA MICROFINANCE ET À L’ENTREPRENEURIAT SOCIAL En 2014, BNP Paribas a poursuivi et renforcé son soutien à l’entrepreneuriat social (ES) et à la micro nance tant en volume de nancements que dans les mesures mises en œuvre pour s’adapter aux spéci cités de ce secteur, dans la continuité de l’élaboration de politiques de crédit spéci ques et de la mise en place d’un réseau de référents Quel que soit leur statut juridique, la spéci cité des entreprises sociales réside dans leur objectif d’atteindre un fort impact positif social ou environnemental, à travers un modèle économique pérenne. Elles apportent des solutions ef caces et innovantes à un grand nombre de problèmes économiques, sociaux et environnementaux : insertion de personnes vulnérables, production de biens et services sociaux ou environnementaux destinés à des populations fragiles, accès aux soins, à l’énergie, au logement, aux services financiers (microfinance par Au total, le soutien du Groupe à la micro nance et à l’entrepreneuriat social (hors crédits à l’entrepreneuriat social) atteint 227millions d’euros n décembre 2014, soit une augmentation de plus de 35 % par rapport à 2013. BNP Paribas a d’ores et déjà dépassé son objectif 2016 de 220 millions d’euros et va poursuivre cette dynamique. ➤ SOUTIEN DU GROUPE BNP PARIBAS À LA MICROFINANCE ET À L’ES (HORS CRÉDITS AUX ES) Dans ce domaine, l’activité du Groupe en France, Italie, Belgique et au Luxembourg continue de croître et de se structurer : son soutien nancier pour les opérations hors crédits, et de 224 à 267 millions d’euros pour ➤ SOUTIEN DU GROUPE BNP PARIBAS ➤ Soutien hors crédits aux ES ➤ Crédits aux ES par pays Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture A n de mieux accompagner ces entreprises, BNP Paribas a af né son approche et adapté ses services aux spéci cités et besoins nationaux : En 2014, le soutien global du Groupe à la micro nance s’est ampli é : au 31/12/2014, il a atteint 176 millions d’euros, en croissance de 34 % ➤ SOUTIEN DU GROUPE BNP PARIBAS ■ En France, le Groupe s’est doté d’un outil supplémentaire pour soutenir le développement des entreprises françaises à nalité sociale et répondre à leur besoin de nancement du haut de bilan : le fonds BNP Paribas Social Business Impact France. Dédié aux entreprises sociales, c’est un fonds nourricier permettant d’alimenter les produits d’épargne contenant une poche d’investissement à impact social. Il est ouvert aux investisseurs professionnels ( fonds d’épargne salariale solidaires, en particulier ceux gérés par BNP Paribas Investment Partners, aux clients de la banque privée, aux investisseurs institutionnels, etc. ) désireux de réaliser un investissement à impact social. Il sera aussi ouvert au nouveau FCP BNP Paribas Social Business France (plus d’informations dans la section 7.2 du Document de référence : Des produits et services responsables). Ce fonds a vocation à croître rapidement pour soutenir une trentaine d’entreprises sociales françaises à n 2016 : son objectif est d’avoir collecté 40 millions d’euros à cette date. Des personnalités emblématiques du social impact investing ont accepté de rejoindre le Comité d’orientation stratégique du fonds : Olivier de Guerre, Président de PhiTrust Partenaires, Nicolas Hazard, Président du Comptoir de l’Innovation (Groupe SOS), et Fanny ■ En Belgique, BNP Paribas Fortis a à son tour mis en place une organisation dédiée aux entreprises sociales, en créant une structure centralisée, qui concentre ainsi l’expertise et permet une insertion ef cace dans le secteur de l’entrepreneuriat social en Belgique. ■ En Italie, BNL s’est associée aux deux principaux acteurs nationaux ■ un investissement d’1 million d’euros dans le fonds Oltre Venture, société d’investissement pionnière dans l’investissement solidaire en Italie, spécialisée dans le nancement et l’accompagnement de sociétés et de projets innovants à impact social positif ; ■ un partenariat avec CGM (Consorzio Nazionale della Cooperazione di Solidarietà Sociale Gino Matarelli), l’un des plus grands réseaux de coopératives sociales italiennes, pour faciliter l’accès au crédit et aux autres services bancaires des coopératives sociales membres En n, BNP Paribas s’était engagé en 2012 à tripler d’ici à 2015 le volume d’opérations de sous-traitance menées avec des entreprises sociales (ES). En 2014, BNP Paribas a augmenté son soutien de 40 % par rapport à 2013 Cette progression en 2014 a aussi bien concerné les pays matures (France, Italie, Belgique, Royaume-Uni, États-Unis) avec 56 millions d’euros d’engagements de crédit au 31/12/2014 (+ 51 % par rapport à n 2013) que les pays émergents (Brésil, Colombie, Chine, Côte d’Ivoire, Inde, Indonésie, Maroc, Pologne, Sénégal, Tunisie, et Vietnam) avec 74 millions d’euros d’engagements de crédit au 31/12/2014 (+ 47 % par Dans les pays matures, ce soutien se matérialise par des lignes de crédit pour nancer le portefeuille de microcrédits des institutions qui n’ont généralement pas la capacité de collecter l’épargne, mais aussi pour nancer l’accompagnement des micro-emprunteurs, ou par de Le Groupe gure ainsi parmi les premiers partenaires bancaires de l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) en France, de Permicro en Italie, de Fair Finance au Royaume-Uni ou encore de Microstart en Belgique. Pour cette dernière, une étude d’impact a été menée sous l’impulsion de BNP Paribas Fortis par des étudiants de l’université de Vlerick. Cette étude a évalué à plus de 2 millions d’euros les béné ces induits par l’activité de Microstart pour l’État belge (économies réalisées sur les prestations sociales et revenus scaux additionnels). Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Aux États-Unis, BNP Paribas nance depuis n 2014, BOC Capital, avec un crédit de 250 000 dollars américains. Cette institution new-yorkaise est spécialisée dans le nancement des minorités et des immigrants qui souhaitent créer leur propre micro-entreprise. Elle a également développé des crédits verts pour encourager les entrepreneurs à intégrer la protection de l’environnement dans leur modèle économique. Parallèlement, Bank of the West soutient des CDFI (Community Development Financial Institution – organisations fournissant des services nanciers à des exclus du système bancaire) au moyen de crédits subsidiés (185 000 dollars américains en 2014) et de subventions Dans les pays émergents, le Groupe soutient 29 institutions dans 11 pays en nançant une partie du portefeuille de microcrédit de ces institutions. Par leur intermédiaire, il a participé ainsi indirectement en 2014 à l’inclusion nancière de près de 250 000 personnes (+64 % par rapport à 2013). En Inde, où les besoins de micro nance sont majeurs (41 % des micro-emprunteurs mondiaux), la Banque a décidé d’accompagner la croissance et le renforcement du secteur désormais supervisé par la Reserve Bank of India. Ses engagements de crédit sont ainsi passés de 7 à 27 millions d’euros auprès de 15 institutions soutenues (contre 9 BNP Paribas accompagne aussi quelques institutions au moyen de prises de participation au capital : ainsi l’UBCI, en Tunisie, a pris 11,5 % du capital de TAYSIR, une institution tunisienne lancée par l’Adie en 2013. L’UBCI a souscrit à une augmentation de capital réalisée en 2014 et vient d’autoriser un premier crédit de nancement de portefeuille en En n, le soutien au secteur dans les pays émergents se matérialise par l’appui à des projets structurants, tels que le projet de Centrale de Gestion des Risques (CGR) intégrée que réalise PlaNet Finance en Inde. Ce projet renforce la transparence du secteur et la protection des clients à faibles revenus. Il consolide en effet l’ensemble des données de crédit des clients emprunteurs auprès de tout type de structure (banques, NBFI, Self help groups, associations, etc.) alors que les bureaux de crédit existants ne couvrent qu’un périmètre limité d’acteurs (banques et NBFI). LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION ET LA PROMOTION DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME BNP Paribas est engagé depuis de longues années dans la lutte contre l’exclusion sociale et nancière. Le Groupe développe ainsi de nombreuses actions à travers le monde, a n de promouvoir l’éducation nancière et favoriser l’accompagnement des populations fragiles, notamment en zones urbaines sensibles. Plus largement, BNP Paribas s’emploie à promouvoir la protection des Droits de l’Homme dans sa sphère BNP Paribas agit tout particulièrement en faveur des clients en situation de fragilité du fait de leur handicap ou de leur situation nancière et veille à leur faciliter l’accès aux services bancaires. Clients en situation de handicap : en Belgique, BNP Paribas Fortis a créé une plate-forme d’échanges et d’actions réunissant plus de 20 associations et ses employés en situation de handicap. Il s’agit de développer l’offre de services adaptée aux personnes en situation de handicap et à des besoins spéci ques liés à l’âge tout en leur offrant une meilleure expérience client. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions mises en œuvre en 2012 et 2013 pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite dans les agences, développer les automates avec un soutien vocal et envoyer les extraits de compte en braille aux clients ayant des dé ciences visuelles. Clients en dif cultés nancières L’ensemble du Groupe est engagé dans le développement d’un crédit responsable avec la volonté de favoriser l’accès au crédit au plus grand nombre tout en luttant contre le surendettement. La Banque accompagne ses clients aux moments clés de leur vie mais aussi en cas de période dif cile liée à un changement de situation, à des dépenses imprévues, à des problèmes de santé ou à des dif cultés à gérer un budget. Depuis 2010, Cetelem a investi dans un outil de détection des signes avant- coureurs de fragilité de ses clients a n de pouvoir les contacter et les conseiller avant que leur situation ne soit trop dégradée. Cette approche proactive permet d’identi er des clients potentiellement fragiles et de leur adresser un courrier les invitant à contacter une équipe dédiée, qui propose un entretien exploratoire de la santé nancière du foyer. En cas de situation de fragilité avérée, Cetelem peut leur proposer une solution interne (une pause dans ses remboursements, un réaménagement de crédit pour équilibrer durablement le budget, etc.). Dans les cas de situations plus délicates (environ 10 % des cas), Cetelem les oriente vers l’association CRESUS, avec laquelle il a co-construit en partenariat un dispositif d’accompagnement spéci que. Pour ces clients diagnostiqués en dif culté, toute sollicitation commerciale est suspendue et ils béné cient d’un programme pédagogique d’aide à la gestion budgétaire. En 2014 , près de 8 5 00 clients ont ainsi béné cié d’un diagnostic complet de leur situation budgétaire ; 4 sur 10 ont révélé des fragilités et ont été pris en La Banque De Détail en France (BDDF) a également mis en place plusieurs dispositifs de prévention et d’accompagnement de ses clients dans les moments dif ciles. Comme pour Cetelem, un système d’alerte a été Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture déployé pour identi er les clients en situation délicate. Partout en France, 400 conseillers dédiés, assistés d’experts, prennent en charge les clients les plus fragiles : après un diagnostic budgétaire approfondi, ils apportent des solutions personnalisées. Les conseillers de clientèle sont formés a n de soutenir au mieux leurs clients face aux accidents de la vie et de mettre en place un dispositif de prévention et de pédagogie. Pour être encore plus ef cace, BNP Paribas a mis en place une convention de coopération avec CRESUS destinée à certains clients dont la situation nancière est devenue trop complexe. CRESUS assure alors l’accompagnement budgétaire et la médiation en cas de multi-détention de crédits. En n, depuis janvier 2011, BNP Paribas propose gratuitement la GPA « Gamme de Paiement Alternatif » pour les accompagner dans les L’éducation nancière a démontré son ef cacité pour lutter contre le surendettement et favoriser le développement économique. En 2014, les collaborateurs de BNP Paribas se sont à nouveau fortement engagés, en participant à la conception de contenus de formation et d’outils pédagogiques ou encore en formant le grand public. En 2014, plus de 300 000 personnes ont ainsi pu accéder à ces programmes non seulement dans les marchés domestiques mais aussi en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis, en Inde ou De très nombreux programmes ciblent en priorité les jeunes : ■ Au Luxembourg, le programme « Startin’ Finance » visant l’éducation nancière des plus de 12 ans s’est poursuivi . ■ BNP Paribas Cardif a signé en 2013 un partenariat de 3 ans avec « Entreprendre pour Apprendre », une fédération d’associations dont la vocation est de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de Son soutien est double, conjuguant apport nancier et mécénat de compétences. En 2014, 54 collaborateurs se sont impliqués tout au long de l’année scolaire dans le parrainage d’entrepreneurs ■ La liale de conservation de titres du Groupe, BNP Paribas Securities Services, a fédéré ses initiatives de solidarité partout dans le monde autour de projets éducatifs en lançant le programme « Securities Services for Education ». Il vise à accompagner les jeunes dans leur scolarité et à les conduire à maîtriser les sujets économiques et nanciers. 140 collaborateurs ont ainsi œuvré auprès de plus de 1 000 béné ciaires dans une douzaine de pays (des femmes entrepreneurs en Inde, des gens du voyage au Luxembourg, des lycéens en Australie ■ Au Maroc, la BMCI participe depuis 2012 à la « Semaine de l’Éducation Financière pour les enfants et les jeunes ». Cet événement national a pour objectif de familiariser les collégiens et les lycéens aux concepts bancaires et nanciers à travers des journées portes ouvertes organisées en agences et des conférences « Journée de la Finance » animées par des collaborateurs. En 2014, 48 agences ont participé et plus de 3 000 élèves ont été formés. D’autres actions sont destinées aux entrepreneurs ou aux familles : ■ En Turquie, la TEB Family Academy aide les ménages à gérer leur budget, tandis qu’à Hawaï , la First Hawaiian Bank a organisé 18 séminaires auxquels ont participé 3 731 clients particuliers, travailleurs indépendants et PME. De nombreux thèmes ont été couverts, tels que la gestion du budget, la préparation de la retraite, la Sécurité sociale et le « Medicare » ou encore les perspectives économiques pour Hawaï . D’autres programmes concernent tous les publics : ■ En France, la Fondation Cetelem pour l’éducation budgétaire a poursuivi cette mission dans le prolongement du métier de BNP Paribas Personal Finance et de son engagement en faveur d’un crédit responsable®. Ainsi, la Fondation Cetelem construit des outils de formation destinés aux formateurs d’associations ou d’institutions partenaires, engagées avec elle dans l’éducation budgétaire. Elle leur apporte également un accompagnement pédagogique et un soutien nancier dans la mise en œuvre des programmes. En 2014, plus de 11 500 jeunes (lycéens, jeunes en insertion, apprentis) ou adultes en dif culté en France ont pu béné cier de cette sensibilisation. ■ En Italie, à travers son programme EduCare, BNL propose un ensemble de cours d’éducation budgétaire à destination des clients et non- clients. Après avoir ajouté un focus sur le numérique et dispensé des cours en dehors de ses agences en 2013, EduCare a lancé en 2014 l’école EduCare (EduCare Scuola). Grâce à cette initiative, plus de 5 000 classes d’enfants de 9 à 11 ans ont béné cié de formations à l’éducation budgétaire. De plus, le 15 mai 2014, 440 événements ont été organisés dans tout le pays sur le thème de la retraite. Parallèlement, depuis 2011, Findomestic, la filiale de crédit à la consommation de Personal Finance, a déployé son programme grand public d’éducation à la nance et à l’assurance. Disponibles sur le site internet PerCorsi, ses modules ont été visionnés plus de 12 300 fois. ■ Au Burkina Faso, une grande campagne d’éducation nancière a été lancée via la principale radio du pays. Quinze émissions de 4 minutes, touchant en moyenne 3 millions d’auditeurs, ont été diffusées 420 fois entre septembre et décembre 2014. Elles ont sensibilisé au rôle des banques et présenté les produits bancaires de base. LE « PROJET BANLIEUES » : Très présent dans les grandes agglomérations, BNP Paribas a également fait béné cier leurs banlieues d’une part importante de ses créations d’emplois depuis 15 ans : le Groupe est notamment devenu le premier La Fondation BNP Paribas, en coordination avec la Banque De Détail en France (BDDF), s’engage en faveur des quartiers populaires en soutenant les initiatives locales, la création d’entreprises et les actions éducatives en faveur des plus jeunes. Autant de moyens pour lutter contre les différentes formes d’exclusion dans les zones urbaines sensibles. Son action se décline dans trois domaines : Depuis plus de 20 ans, BNP Paribas accompagne sur le terrain les projets ■ L’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), qui aide les personnes exclues du système bancaire classique à créer leur entreprise, est soutenue par BNP Paribas et sa Fondation depuis Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture 1993\. Ce soutien favorise la création d’emplois dans les zones urbaines sensibles, grâce à l’ouverture de nouvelles antennes de proximité Adie. En 2014, la Fondation BNP Paribas s’est engagée à hauteur de 1,2 million d’euros. Le Groupe est devenu le premier partenaire de l’association, avec plus de 7,72 millions d’euros de subventions versées depuis 2006. Depuis 2006, ce partenariat a permis l’ouverture de 16 nouvelles agences de proximité et l’attribution de près de 10 000 À ce dispositif s’ajoutent de nombreuses autres actions de BNP Paribas en faveur de l’Adie comme le programme « Engagés ensemble pour l’emploi » mis en place avec le réseau d’agences BNP Paribas en France ou encore le bénévolat des salariés et retraités de BNP Paribas ■ France A ctive : présidée par Christian Sautter, France Active est l’un des trois grands acteurs de micro nance et de l’économie sociale et solidaire. Depuis janvier 2014, la Fondation BNP Paribas s’est associée à France Active à hauteur de 100 000 euros par an, pendant 3 ans, via deux volets : le premier, dédié au soutien du programme CAP’ Jeunes, permet à des jeunes créateurs d’entreprise de moins de 26 ans de béné cier d’un accompagnement renforcé et d’une prime de démarrage de 2 000 euros. Le second concerne l’animation des 41 fonds territoriaux de France Active à travers la France ; ■ IMPACT Partenaires : BNP Paribas soutient également IMPACT Partenaires, société de gestion à vocation sociale qui a pour objectif de renforcer ses investissements dans des entreprises au fort impact en termes d’emplois dans les zones urbaines défavorisées. Au-delà du Projet Banlieues, BNP Paribas s’engage également auprès de ces trois structures dans le cadre de son soutien global à la micro nance et à l’entrepreneuriat social. L’appui à des actions de proximité Les relations d’échanges et de proximité sont au cœur du mécénat de solidarité de BNP Paribas. En témoigne le volet « Initiatives locales » du Projet Banlieues. Grâce à l’implication de sa Fondation, de son réseau d’agences et de ses collaborateurs, 300 associations de quartier ont été soutenues depuis 2006, dont 107 pour la seule année 2014. En 2014, la Fondation BNP Paribas a souhaité étendre ce volet à trois nouvelles zones : Val-de-Marne, Paris (19e et 20e arrondissements) et Yvelines. Tous les projets accompagnés sont portés par des associations à but non lucratif et ont pour objectif l’amélioration de la situation de personnes défavorisées via l’éducation, la formation professionnelle et le vivre- ensemble. Les actions soutenues s’inscrivent dans la vie du quartier en répondant notamment à des problématiques bien identi ées, propres au quartier, liées à l’environnement ou à la population locale. Éducation : favoriser l’égalité des chances Pour BNP Paribas, l’éducation et le partage des connaissances sont un facteur de plus grande égalité des chances et donc d’intégration. Depuis 20 ans, la Fondation BNP Paribas soutient les initiatives en faveur de l’éducation, à travers les initiatives locales du Projet Banlieues mais aussi aux côtés d’acteurs clés comme l’Afev et via son programme « Odyssée Jeunes » (plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence : Une politique de mécénat structurée et fédératrice). LA PROMOTION DU RESPECT DES DROITS En 2012, la Direction Générale a signé la Déclaration de BNP Paribas relative aux Droits de l’Homme s’engageant à assurer leur respect au sein de sa sphère d’in uence qui inclut collaborateurs, fournisseurs, clients BNP Paribas a dé ni des règles de comportement dans un Code de conduite qui s’applique à tous ses collaborateurs. La Direction des Ressources Humaines a diffusé en 2014 un questionnaire sur la situation des collaborateurs au regard des Droits de l’Homme : liberté d’association et de négociation collective, non-discrimination et égalité de traitement, santé et sécurité au travail et contrats de sous-traitance. L’objectif était d’identi er les points forts et les zones de faiblesses des entités dans les différentes implantations. Un plan d’action devrait débuter en 2015 (plus d’informations dans la section 7.3 du Document de référence : L a gestion responsable de l’emploi ). Le respect des normes relatives aux Droits de l’Homme fait partie des engagements demandés depuis 2012 aux fournisseurs et sous- traitants dans le cadre d’une Charte de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise avec ses fournisseurs(1). En 2014, pour répondre aux enjeux tels que le travail des enfants et la sécurité des utilisateurs, ces critères ont été intégrés à l’appel d’offres portant sur les objets promotionnels. Pour ces achats particulièrement sensibles, la pondération de l’évaluation RSE du fournisseur a été renforcée et un organisme de notation indépendant a évalué les performances RSE des Par ailleurs, BNP Paribas s’est engagé, par un accord d’entreprise, en faveur des personnes handicapées, via le recours à la sous-traitance (plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence: Le soutien à la micro nance et à l’entrepreneuriat social). Protection des données personnelles des clients Dans tous les pays où il exerce son activité, le Groupe BNP Paribas se xe pour ambition d’être exemplaire en matière de protection des données La politique générale adoptée par le Groupe en matière de protection des données personnelles doit être appliquée dans toutes les entités et tous les pays où le Groupe est présent, que ces pays disposent ou non d’une réglementation dans le domaine de la protection des données personnelles, et prévaut sur les règles locales dès lors que ces dernières sont d’un niveau d’exigence inférieur. Bien évidemment, si la législation locale prévoit des dispositions supplémentaires, ces dispositions doivent La formation « Protection des données » de BNP Paribas est destinée à l’ensemble des collaborateurs du Groupe a n de développer les ré exes nécessaires permettant de garantir un processus de traitement sécurisé des données personnelles tout au long de la relation commerciale. (P lus d’informations dans la section 7.2 du Document de référence : (1) Disponible à http://www.bnpparibas.com/espace-fournisseurs ; http://www.bnpparibas.com/en/suppliers. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Le Groupe attend de ses clients qu’ils gèrent leurs propres activités professionnelles conformément aux normes relatives aux Droits de l’Homme. BNP Paribas s’engage également à identi er, évaluer (processus de due diligence), suivre et aider à améliorer la performance actuelle et à venir de ses clients pour éviter des impacts négatifs sur les Droits de l’Homme, dans leurs opérations ou dans leur chaîne d’approvisionnement. Pour cela, le Groupe a intégré des critères « Droits de l’Homme » dans des politiques de crédit, des cartographies des risques et autres outils d’évaluation, dans des formations, etc., qui guident les décisions de crédit Dans les secteurs les plus sensibles, BNP Paribas développe des politiques de responsabilité sociale et environnementale spéci ques qui incluent des critères relatifs aux Droits de l’Homme. A n de promouvoir le respect de ces droits auprès de ses clients, le Groupe n’hésite pas à entrer dans des démarches de dialogue. Ce fut le cas en 2014 avec : ■ plusieurs entreprises du secteur de la défense signalées comme susceptibles d’être impliquées dans la fabrication d’armes à sous- munitions (plus d’informations dans la section 7.2 du Document de référence : Une éthique commerciale) ; ■ une entreprise agroalimentaire en Asie dont la chaîne d’approvisionnement a révélé des pratiques contraires aux Droits de l’Homme. Le Groupe l’a sensibilisée à la nécessité de renforcer les procédures de contrôle et de certification de sa chaîne d’approvisionnement pour bannir de telles pratiques. Éthique professionnelle, accès aux produits nanciers et protection des BNP Paribas promeut les normes les plus élevées en matière de conduite professionnelle, y compris en ce qui concerne les actions destinées à prévenir la corruption et le blanchiment de l’argent . Considérant par ailleurs que le développement économique durable favorise un accès plus large aux droits fondamentaux, le Groupe met l’accent sur l’inclusion nancière dans les communautés où il opère, marquant clairement sa volonté de contribuer à ce développement (plus d’informations dans les sections 7.2 et 7.4 du Document de référence : Une offre de produits responsables et Le soutien à la micro nance et à l’entrepreneuriat social). Membre fondateur de l’association « Entreprises pour les Droits de l’Homme » (EDH), BNP Paribas, a diffusé en 2014 le Guide d’évaluation des risques liés aux Droits de l’Homme pour les managers, à tous ses responsables RSE, qui disposent ainsi d’un outil d’application. Il a également contribué à développer un module e-learning de sensibilisation : « Entreprises et Droits de l’Homme », de 30 minutes. Destiné aux collaborateurs des entreprises membres, il viendra compléter le dispositif de BNP Paribas et sera inscrit au catalogue de formation. UNE POLITIQUE DE MÉCÉNAT EN FAVEUR DE LA CULTURE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE L’ENVIRONNEMENT BNP Paribas œuvre très concrètement à faire coexister performance et responsabilité sociale. Non seulement dans l’exercice quotidien de ses métiers, mais aussi par des actions de mécénat, qui impliquent de plus en plus de collaborateurs dans le monde. En 2014, la Fondation BNP Paribas a fêté ses trente ans. À cette occasion, elle a souhaité repenser son action en restructurant ses champs d’action Le Groupe BNP Paribas, par sa dimension internationale, met en œuvre une politique de mécénat structurée que la Fondation BNP Paribas coordonne autour de trois champs d’action : ■ Solidarité : lutter contre l’exclusion et les discriminations ; encourager le bénévolat des salariés ; soutenir la scolarisation ■ Culture : encourager l’expression artistique ; préserver et ■ Environnement : soutenir des programmes en cohérence avec la politique RSE du Groupe en faveur de la recherche sur le Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS D’une part, 14 fondations/fonds au sein du Groupe : ■ 1 fondation historique : la Fondation BNP Paribas, sous l’égide de la Fondation de France, en charge de la cohérence du Mécénat Groupe. Elle est présidée par Michel Pébereau ; ■ 10 fondations dans les pays : Belgique, Brésil, Bulgarie, Italie, Maroc, Pologne, Afrique du Sud (Cadiz Foundation), Suisse, États-Unis (Bank of the West & First Hawaiian Bank ■ 1 fondation de marque : Fondation Cetelem ; ■ 1 fonds « Urgence & Développement », dédié aux victimes de ■ 1 fonds de dotation régional : Fonds de dotation BNP Paribas D’autre part, le mécénat de BNP Paribas est renforcé par des programmes initiés par les entités et métiers du Groupe à travers le monde : Afrique, Europe, Amériques, Asie-Pacifique, Moyen- UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Le mécénat de BNP Paribas en 2014 La Fondation BNP Paribas instruit chaque année un reporting établi avec le concours de tous les pays pour collecter toutes les données dédiées au mécénat de BNP Paribas. L’outil PHI permet ainsi une gestion rigoureuse et une présentation publique de En 2014, 4 080 projets ont été conduits, représentant un budget de 39,5 millions d’euros, dont : ■ 25,1 millions d’euros pour la solidarité (64 %) ; ■ 11,6 millions d’euros pour la culture (29 %) ; ■ 2,8 millions d’euros pour l’environnement (7 %). Les actions de solidarité de la Fondation BNP Paribas et de tous les acteurs du mécénat du Groupe à travers le monde se déclinent en cinq axes : participer à la lutte contre la grande précarité, soutenir les initiatives en faveur de l’éducation, accompagner l’engagement des salariés, contribuer à l’effort d’insertion et développer des actions de Participer à la lutte contre la grande précarité ■ En 2014, la Fondation BNP Paribas a poursuivi son engagement auprès des Restaurants du Cœur en finançant la modernisation de leur système informatique. Outre ce soutien nancier (450 000 euros sur trois ans), BNP Paribas offre aux centres d’accueil des Restos du Cœur 4 500 ordinateurs sur trois ans. Ce matériel est recyclé et recon guré en Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI). En n, l’association Bénévolat de Compétences et Solidarité de BNP Paribas (BCS) participe à la formation informatique des bénévoles des Restos du Cœur. ■ La Fondation BNP Paribas est engagée depuis 2012 et pour 3 ans auprès du Samusocial de Paris. Acteur emblématique de la lutte contre la grande exclusion, ses équipes présentes toute l’année et sans interruption dans les rues de Paris vont à la rencontre des personnes en grande détresse physique et sociale, au rythme de plusieurs maraudes de nuit et d’une maraude de jour. La Fondation BNP Paribas nance intégralement la maraude de jour (150 000 euros par an). Soutenir les initiatives en faveur de l’éducation L’éducation est un axe majeur et constant au cœur des dispositifs de solidarité que développent la Fondation BNP Paribas et BNP Paribas en tant que mécène à travers le monde. « Dream Up » : lancement d’un programme international d’éducation par la pratique artistique dans 30 pays En 2012, sous le label « Smart Start », la Fondation BNP Paribas initiait la phase test d’un programme en faveur de l’éducation par la pratique artistique. Destiné à des jeunes en situation de précarité ou de handicap, cette initiative s’est déployée dans huit pays d’Europe (Bulgarie, Espagne, France, Italie, Irlande, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni) et quatre pays d’Asie (Chine – Hong Kong, Inde, Singapour, Taïwan). 7 000 enfants en ont béné cié à travers 13 projets nancés pendant trois ans (2012-2014) à hauteur de 20 000 euros par an. En 2014, la Fondation a décidé de faire de ce programme, désormais nommé « Dream Up », le porte-drapeau de sa politique internationale avec 30 pays impliqués. La Fondation BNP Paribas célèbre ainsi son 30e anniversaire en prenant un nouvel engagement sous le double signe de la culture et de la solidarité. « Entreprendre pour Apprendre » (EPA) : signature d’une En 2014, la Fondation BNP Paribas a signé un partenariat avec l’association « Entreprendre pour apprendre » (EPA) et son programme « Mini Entreprise-EPA » qui permet aux jeunes,sous l’impulsion d‘un enseignant, de créer leur entreprise à visée pédagogique. Les mini- entrepreneurs conçoivent, produisent et commercialisent un produit ou un service et en assument la gestion administrative et nancière. Un permanent d’EPA accompagne les enseignants et les élèves pendant près de 60 heures d’ateliers sur l’année scolaire. La Fondation BNP Paribas soutient trois établissements parisiens partenaires dans En 2014, la Fondation BNP Paribas a poursuivi son programme « Odyssée Jeunes ». Doté d’un budget de 7 millions d’euros sur cinq ans (2009-2014), il permet à des collégiens de Seine-Saint-Denis (93) de réaliser des voyages scolaires en collaboration avec le Conseil général du département. Chaque subvention à un collège peut atteindre La Fondation BNP Paribas est aussi partenaire de l’Association de la Fondation étudiante pour la ville (Afev). Au cours de l’année scolaire accompagnement scolaire individuel de deux heures par semaine grâce BNP Paribas et sa Fondation soutiennent l’engagement bénévole des salariés du Groupe, à travers, notamment, le programme « Coup de pouce ». (Plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence : Des collaborateurs solidaires et engagés.) Le Groupe et la Fondation sont mobilisés aux côtés de : ■ L’Adie : depuis 20 ans, BNP Paribas s’investit avec l’Adie dans le développement du microcrédit en France, véritable outil d’inclusion sociale. De plus, en 2014, BNP Paribas s’est associé à l’Adie pour fêter ses 25 ans à travers une campagne mettant en valeur des En synergie, la Fondation BNP Paribas s’engage auprès d’autres ■ le réseau « Initiative France » qui nance et accompagne la création/ reprise d’entreprises en France via des plates-formes de création ■ France Active, que BNP Paribas soutient à travers ses 41 fonds territoriaux et accompagne pour le développement de son programme (Plus d’informations dans la section 7.4 du Document de référence : Le « Projet Banlieues » : un engagement fort en France.) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture Développer des actions de solidarité internationale En 2014, la Fondation BNP Paribas a continué son plan anti-paludisme initié en 2012, en lien avec ses implantations en Afrique subsaharienne. Ce programme de prévention s’appuie sur la distribution de moustiquaires imprégnées destinées à des populations sensibles. Le dispositif se décline au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Gabon, au Mali ou au Sénégal. Plus de 25 000 moustiquaires ont été distribuées, soit un budget Les collaborateurs de BNP Paribas gurent au premier rang de ces salariés qui souhaitent que leur entreprise s’engage et les aide à s’impliquer eux- mêmes dans la vie associative. Cet appui peut prendre aussi bien la forme d’un appui nancier que d’un accompagnement spéci que pour orienter les collaborateurs vers les actions de bénévolat correspondant le mieux à leur pro l. BNP Paribas attache une importance particulière au soutien de la culture qu’il considère être une nécessité sociale et un facteur de développement individuel et collectif. La Fondation BNP Paribas s’investit dans des domaines peu aidés, tels que la danse contemporaine, les nouveaux arts du cirque, le jazz et les grands festivals de musique classique. La Fondation apporte également son soutien à la restauration d’œuvres d’art Préserver et valoriser le patrimoine des musées En 2014, la Fondation a fêté les 20 ans de son programme « BNP Paribas pour l’art » qui contribue à de nombreuses campagnes de restauration d’œuvres dans les musées en France et dans les pays d’implantation du Groupe. Lancé en France en 1994, il a depuis été étendu à l’international. En 2014, la Fondation a permis notamment les restaurations d’une toile de Daubigny à la Neue Pinakotek de Munich, d’un portrait par Olga Boznanska au Musée national de Cracovie (Pologne) et des cartons de tapisserie (XVIIIe siècle) de la Manufacture des Gobelins à Paris. De plus, BNP Paribas a été mécène de l’exposition d’Anselm Kiefer à la Royal Academy of Arts de Londres. Pour les 100 ans de BNL (Italie), la Fondation BNL a soutenu l’exposition « The sea is my land », présentant les œuvres de 23 photographes internationaux sur le thème de la Méditerranée. Reconnue comme l’un des rares mécènes de la danse contemporaine et des nouveaux arts du cirque, la Fondation BNP Paribas soutient plus d’une vingtaine d’artistes ou de structures de diffusion. En 2014, elle a choisi d’être le mécène fondateur de la première Biennale internationale des arts du cirque (Marseille) et d’initier un nouveau soutien envers la jeune circassienne Chloé Moglia. En danse contemporaine, le mécénat de BNP Paribas et de BNP Paribas Fortis ont permis au chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui de créer en première mondiale la pièce Shell Shock au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles. Soucieuse de permettre à de jeunes talents émergents de construire leur parcours, la Fondation BNP Paribas a signé un partenariat avec le chorégraphe Sébastien Ramirez. Elle est également mécène de festivals de danse, tels que Montpellier Danse avec le nancement de résidence Partenaire important du monde de la musique, classique ou jazz, la Fondation BNP Paribas accompagne des musiciens et compositeurs, des lieux de diffusion et des festivals tels que « Jazz à Saint-Germain-des- Prés » ou « Saint-Louis Jazz », au Sénégal. Le p rix Paul-Acket, que la Fondation nance dans le cadre du North Sea Festival de Rotterdam, a été décerné en 2014 au jeune trompettiste Ambrose Akinmusire. Plus d’informations dans la section 7.5 du Document de référence : Le soutien à la recherche sur le changement climatique. « Coup de pouce » : l’engagement des salariés à Créé en 2003, ce dispositif accompagne des projets d’intérêt général portés par les collaborateurs de BNP Paribas, impliqués à titre personnel et bénévole dans des associations de solidarité. Depuis 2003 en France, ce sont ainsi près de 600 projets solidaires qui ont été soutenus dans les domaines de la santé et du handicap, de la solidarité de proximité et de l’humanitaire. En 2014, la Fondation BNP Paribas a soutenu 68 projets pour un montant total de 180 300 euros. En 2014, « Coup de pouce » a poursuivi son déploiement international. Il existe dans 17 pays. Fédérer la générosité des collaborateurs à travers Fin 2012, BNP Paribas a lancé le fonds de dotation « Urgence & Développement » a n de fédérer la générosité de ses collaborateurs désireux de témoigner leur solidarité aux victimes d’urgences humanitaires. Ouvert de façon permanente à l’ensemble des collaborateurs de BNP Paribas dans le monde, ce fonds est un outil pionnier en matière de solidarité. Chaque don d’un collaborateur est doublé par BNP Paribas et versé aux trois ONG partenaires : CARE, Croix- Rouge Française et Médecins Sans Frontières. Ce dispositif a très vite montré son ef cacité. Ce sont ainsi plus d’1 million d’euros, dont plus de 290 000 euros en 2014, qui ont été réunis depuis la création du fonds. En 2014, BNP Paribas et ses collaborateurs se sont mobilisés au pro t de trois crises majeures : en juin, suite aux inondations qui ont touché les Balkans, en novembre pour venir en aide aux victimes des inondations qui ont dévasté la province indienne du Jammu-et- Cachemire, et en décembre pour soutenir les réfugiés en détresse dans de bénévolat ou de mécénat de compétences BNP Paribas met en place de nombreuses actions pour favoriser l’engagement de ses collaborateurs, en France comme à l’international. Favoriser le bénévolat grâce à des structures dédiées Depuis des années, deux associations proposent des missions de bénévolat de compétences aux actifs et retraités du Groupe. En 2013, une plate-forme dédiée au bénévolat conçue par le pôle Investment Solutions (IS), Benev’all, proposant plus de 2 000 missions de bénévolat à pourvoir, MFSF offre aux acteurs de l’économie sociale et solidaire les compétences de collaborateurs actifs et retraités du Groupe. En 2014, 109 bénévoles ont pu réaliser 66 missions couvrant 27 pays et induisant notamment 213 jours de déplacements. En Belgique, MFSF et MicroStart forment, à présent, une plate-forme unique regroupant 200 bénévoles. En Suisse, Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité civique : lutter contre l’exclusion, promouvoir l’éducation et la culture une antenne MFSF a également été créée en 2014. Le dispositif est désormais décliné dans 8 pays. www.micro nancesansfrontieres.org Bénévolat de Compétences et Solidarité (BCS) BCS vise à promouvoir le bénévolat de compétences en France. Son rôle est d’orienter les futurs bénévoles vers une trentaine d’associations réparties entre trois pôles : « Finance solidaire », « Insertion jeunesse » et « Solidarités Nouvelles ». En 2014, 760 bénévoles ont pu réaliser des missions de bénévolat par l’intermédiaire de BCS, tant au service des associations partenaires que de leurs béné ciaires. En 2014, au total, plus de 55 000 heures de bénévolat ont été coordonnées Faciliter l’engagement dans des activités solidaires En France, comme à l’international, BNP Paribas déploie de nombreuses initiatives a n d’encourager les collaborateurs à s’engager dans des activités de solidarité pendant leur temps de travail. En 2014, ce sont plus de 75 000 heures qui ont ainsi été offertes par la Banque à des Un vaste programme vient, par exemple, d’être lancé dans ce but en Asie-Paci que. Tous les collaborateurs de la région peuvent désormais bénéficier d’une journée par an afin de se consacrer à des actions solidaires, telles que le soutien scolaire ou encore la protection de l’environnement. Pour sa 1re année en 2014, 244 collaborateurs ont utilisé cette possibilité et consacré 1 740 heures de leur temps à ce dispositif. L’année 2014 a également été marquée par le lancement du programme de bénévolat de la BICIS au Sénégal, a n de favoriser l’engagement auprès des acteurs issus des secteurs de l’éducation nancière ou de l’économie sociale et solidaire. Désormais, les collaborateurs de la BICIS peuvent utiliser jusqu’à 5 journées par an pour réaliser des missions solidaires. En n, dans le cadre du programme Benev’ALL, 15 événements solidaires ont été organisés par les métiers d’Investment Solutions permettant à 1 250 collaborateurs de consacrer 4 000 heures au pro t des associations. Cette démarche a été très appréciée des associations comme des participants, qui sont plus de 95 % à être prêts à renouveler l’expérience. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Dans sa démarche en faveur de l’environnement, formalisée en 2011 par son « Engagement pour l’environnement », BNP Paribas a choisi de contribuer en priorité à la lutte contre le changement climatique. Celui-ci constitue en effet un véritable dé car il risque de bouleverser l’environnement à plus ou moins brève échéance avec un impact potentiel durable sur le tissu social et économique des communautés à travers Le Groupe veille donc à limiter l’impact environnemental pouvant découler indirectement de son activité bancaire et directement de son fonctionnement propre. En synergie, la Fondation BNP Paribas apporte son soutien à la recherche scienti que sur le changement climatique. Ainsi, BNP Paribas travaille concrètement au respect de ses trois ■ engagement 10 : dé nir des politiques de nancement engagées dans ■ engagement 11 : diminuer l’empreinte environnementale liée à son ■ engagement 12 : soutenir la recherche contre le changement DES POLITIQUES DE FINANCEMENT ENGAGÉES DANS LES SECTEURS SENSIBLES Le Groupe s’engage à prendre en compte dans son processus de décision ses impacts environnementaux indirects, liés aux activités de nancement ou d’investissement de ses clients. En plus de la signature et de l’application des Principes de l’Équateur, il a publié des politiques de nancement et d’investissement encadrant ses activités dans les secteurs les plus sensibles. En n, il accompagne ses clients dans leurs efforts de production d’une énergie verte et d’optimisation de leur consommation d’énergie. Le respect des Principes de l’Équateur dans les nancements de projets nancier et conseiller, BNP Paribas travaille en partenariat avec ses clients a n d’identi er, d’évaluer et de gérer leurs risques et impacts environnementaux et sociaux. BNP Paribas est signataire des Principes de l’Équateur (« PE »), une série de principes conçus pour assurer que les projets nancés ou conseillés soient développés de manière responsable. D’après ces principes, les impacts négatifs sur les communautés, les écosystèmes ou le climat doivent être évités ou a minima minimisés, Cette initiative volontaire regroupe 80 institutions nancières à travers Les projets classés A présentent des risques signi catifs, où la mise en place de mesures d’atténuation et d’actions correctives est nécessaire ; ceux classés B présentent des risques plus limités ; ceux classés C présentent des risques minimes voire nuls. Nombre de transactions concernées dans l’année Nombre de transactions classées A dans l’année Nombre de transactions classées B dans l’année Nombre de transactions classées C dans l’année En 2014, en plus de ses attributions de membre du Comité de pilotage des PE, BNP Paribas a co-piloté le groupe de travail « Assurance » réunissant 18 banques et 3 grandes sociétés de conseil. Son objectif est de réaliser un guide visant à s’assurer que les PE sont appliqués Enfin, de nombreuses sessions de formation aux PE ont été proposées aux collaborateurs de BNP Paribas à travers le monde (France, Suisse, Les grands projets industriels et d’infrastructures peuvent avoir des impacts négatifs sur les populations et l’environnement. En tant que Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique Des politiques de nancement et d’investissement dans des secteurs à fort impact environnemental Depuis 2010, le Groupe BNP Paribas a élaboré des politiques de nancement et d’investissement dans des secteurs particulièrement sensibles sur le plan environnemental : l’énergie nucléaire, la production d’électricité à partir du charbon, la pâte à papier, l’huile de palme, l’industrie minière et les sables bitumineux. Ces politiques sectorielles xent des conditions indispensables et des critères d’évaluation précis pour encadrer ses nancements et ses investissements dans ces secteurs. Ces critères permettent de mieux appréhender l’ensemble des risques liés à certaines transactions pour ne sélectionner que les projets les plus responsables. Ces politiques, validées et suivies au plus haut niveau du Groupe, s’appliquent à toutes ses activités, entités et liales dans le monde. Publiques, elles sont disponibles sur son site internet(1). En 2014, BNP Paribas a renforcé ses actions de lutte contre la déforestation avec la signature du « Soft Commodities Compact ». Cette initiative conjointe de la Banking Environment Initiative (BEI) − groupement de banques internationales qui œuvre pour orienter les capitaux vers des initiatives économiquement et socialement responsables − et du « Consumer Goods Forum » (CGF), réunit plus de 400 producteurs et distributeurs dans le monde autour d’engagements communs dans le domaine du développement durable. BNP Paribas s’engage ainsi dans la lutte contre la déforestation en travaillant avec les entreprises du CGF sur l’ensemble de leur chaîne de valeur pour nancer la croissance des marchés de l’huile de palme, des produits de bois, du soja et du bœuf, sans générer de déforestation nette à l’horizon 2020. Au-delà de leur propre processus de due diligence, les banques signataires s’assurent que leurs clients ont aussi mis en place des moyens de véri cation adaptés, reconnus internationalement, comme ceux préconisés par le CGF. Le Groupe a également mis à jour sa politique de financement et d’investissement du secteur de l’huile de palme. Cette politique a été revue en 2014 afin de prendre en compte les avancées récentes et significatives de ce secteur en termes de responsabilité environnementale et sociétale, sous l’impulsion des nouveaux engagements « Non-Déforestation » de certains producteurs et donneurs d’ordre emblématiques. Elle met notamment l’accent sur les politiques de non-déforestation en lien avec l’analyse des forêts « High Carbon Stock », engage le client à ne pas développer de plantations sur des tourbières, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, à limiter ses recours aux pesticides et notamment au Paraquat. Dans le domaine sociétal, elle engage le client au bon respect du processus « Free Prior and Informed Consent » visant à recueillir le consentement libre, préalable et informé des populations potentiellement impactées par de nouvelles plantations, tel que décrit par la RSPO. Elle invite aussi les négociants en huile de palme à assurer la traçabilité de leurs approvisionnements et à véri er que celle qu’ils achètent a été produite en bonne conformité avec les exigences obligatoires de cette politique. Formation à la mise en application Les politiques sectorielles concernent tous les collaborateurs du Groupe. Dès leur publication, elles ont fait l’objet de nombreuses formations. Depuis décembre 2012, 10 476 collaborateurs ont été formés en ligne à au moins l’une d’entre elles. L’objectif est d’avoir formé en 2015 12 500 collaborateurs concernés par l’application de ces politiques (plus d’informations dans la section 7.1 du Document de référence : Le tableau de bord de pilotage de la politique RSE). Dans le cadre de l’application de sa politique, BNP Paribas n’a pas nancé Cette politique, publiée en 2013, a conduit à l’exclusion de sociétés qui ne respectaient pas les critères obligatoires, notamment celui sur la production de charbon issu de la technique du Mountain Top Removal Une liste d’exclusion de certains biens En complément des politiques sectorielles, BNP Paribas a décidé de ne pas s’engager dans les nancements, investissements ou opérations qui présentent les risques les plus élevés d’impacts sur la santé et la sécurité des populations, sur les espèces protégées ou sur l’environnement en général. Figurent sur cette liste d’exclusion la production, le commerce ou l’utilisation de lets dérivants ; la production de bres d’amiante ; la production ou le commerce de produits contenant du PCB ; et en n le commerce de toute espèce ou produit animal ou végétal régulé par la convention CITES et qui ne serait pas autorisé par un permis CITES. Mise à jour des listes RSE de surveillance et L’application des politiques de nancement et d’investissement sur les secteurs à fort impact environnemental et de la liste d’exclusion de certains biens permet l’identi cation d’entreprises qui ne respectent pas les exigences du Groupe en matière de protection de l’environnement ou dont les activités ont des impacts sociaux négatifs. Les entreprises avec lesquelles le Groupe ne souhaite pas être engagé commercialement sont ajoutées à la liste d’exclusion, celles avec lesquelles le Groupe ne souhaite pas réaliser certaines opérations sont ajoutées à la liste de surveillance. À n 2014, les listes comprenaient 220 sociétés : 156 exclues et 64 sous surveillance (dont respectivement 35 et 31 dans des secteurs à fort impact environnemental). Nombre de transactions analysées dans le cadre de l’application des politiques de financement et d’investissement dans des secteurs à fort impact environnemental En 2014, la filière RSE du Groupe a revu 481 transactions d’exportations, etc.) dont 240 sur des secteurs particulièrement sensibles d’un point de vue environnemental. En 2014, dans le cadre de la mesure de ses émissions indirectes (scope 3), le Groupe a calculé le mix électrique des entreprises productrices Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique d’électricité qu’il nance : avec 59,5 % de sources fossiles (gaz, charbon, pétrole) et 23,3 % de sources renouvelables (hydraulique, photovoltaïque, éolien), le mix électrique nancé par BNP Paribas est « en avance » sur le mix mondial qui reposait, en 2012 selon l’IEA, sur 68 % de fossiles et 21 % de renouvelables. Ce calcul a été fait sur les clients les plus importants dans le secteur de la production d’électricité, représentant au 31 décembre 2014 les 2/3 de l’exposition du Groupe sur ce secteur, en effectuant une pondération des mix de chaque entreprise par l’exposition ➤ MIX ÉLECTRIQUE FINANCÉ PAR BNP PARIBAS Le nancement des énergies renouvelables Avec des autorisations totales de crédits de près de 6,9 milliards d’euros au 31 décembre 2014 dont plus de 2,4 milliards d’euros en nancement de projets, le Groupe BNP Paribas est un acteur majeur dans le soutien Le Groupe a nancé ou conseillé plus de 106 projets dans le monde totalisant plus de 12 500 MW de capacité installée à n 2014, soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 13 millions de Outre la taille de son engagement, les deux éléments à retenir de ce bilan sont la part importante de clients implantés dans les marchés domestiques du Groupe (France, Italie, Belgique et Luxembourg) et en Europe du Sud, ainsi que la prédominance des secteurs de l’éolien, de Parmi les projets phares nancés en 2014, celui de Gemini, une ferme d’éoliennes de 600 MW située en mer du Nord, à 85 km au large des Pays- Bas. BNP Paribas a agi en tant que chef de le, coordinateur des opérations de couverture et chargé de la documentation pour son nancement d’un montant de 2,1 milliards d’euros. Il s’agit du plus important projet de ferme d’éoliennes jamais nancé dans le monde. Une fois achevé en 2017, il fournira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 785 000 foyers et permettra d’économiser 1,25 million de tonnes de Début 2014, BNP Paribas a constitué une équipe Sustainable Capital Markets pour conseiller ses clients et répondre à l’intérêt croissant pour les obligations destinées à nancer des projets durables, verts et/ Quatre transactions majeures ont été clôturées en 2014 : ■ l’obligation verte de l’Agence Française de Développement (AFD), d’un montant de 1 milliard d’euros sur 10 ans. Pour cette obligation « climatique », destinée à financer des projets de réduction de l’empreinte carbone (énergies renouvelables, ef cacité énergétique, transports urbains), BNP Paribas a assuré la fonction de teneur de ■ l’obligation verte GDF Suez −2,5 milliards d’euros pour une durée de 6,5 ans − est destinée à nancer des projets visant à lutter contre le changement climatique. BNP Paribas était l’une des 7 banques du consortium à accompagner GDF Suez dans cette transaction ■ l’obligation verte Hera, première émission obligataire verte italienne : BNP Paribas a joué un rôle de coordinateur global et de conseiller en structuration pour cette émission de 500 millions d’euros sur 10 ans ; ■ BNP Paribas a développé un type d’obligation verte structurée inédit et permis à la Banque Mondiale d’émettre une série de ce nouveau type d’instrument et de rallier ainsi de nouveaux investisseurs. La performance de l’obligation est liée à celle de l’indice Ethical Europe composé d’actions sélectionnées par l’agence de notation extra-financière Vigeo, selon les principes de l’investissement socialement responsable. Les fonds sont utilisés par la Banque Mondiale pour nancer des projets qui favorisent l’adaptation au changement climatique ou contribuent à le limiter. Cette opération est la première de son genre sur le marché. Source : moyenne des mix, pondérés par l’exposition du Groupe, des clients représentant à fin 2014 les 2/3 de l’exposition du Groupe sur le secteur de la production d’électricité. BNP Paribas dispose de deux leviers principaux pour piloter son mix énergétique vers une réduction La maîtrise des nancements et investissements Depuis l’entrée en vigueur de la politique Production d’électricité à partir du charbon en septembre 2011, le Groupe a refusé de participer au nancement de plus de vingt centrales électriques dans le monde représentant une émission annuelle de plus de 138 millions de tonnes de CO2 équivalent, principalement en application des critères d’ef cacité énergétique de la politique. Cela représente 30 % des émissions annuelles de la France (données 2012) et 260 fois les émissions annuelles du Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique La réduction de l’empreinte environnementale liée à notre fonctionnement propre concerne principalement les émissions de gaz à effet de serre (GES), la consommation responsable de papier, et la gestion des déchets. A n de suivre la bonne réalisation des démarches engagées sur ces trois enjeux avec des objectifs précis, la Délégation à la RSE pilote un reporting environnemental dans 18 pays représentant 86 ,6 % des effectifs Équivalents Temps Plein (ETP) gérés par le Groupe au 31 décembre 2014\. Une quarantaine d’indicateurs sont reportés : kWh, m3 de gaz, km parcourus, litres d’eau, tonnes de papier, tonnes de déchets, etc. Les résultats permettent ensuite de calculer, par extrapolation, des données pour l’ensemble du Groupe et qui sont ici reportées. En 2014, près de 25 836 collaborateurs du Groupe ont travaillé dans une entité dont le système de management environnemental est certi é ISO 14001. Ce chiffre est en progression de plus de 17 % par rapport à 2013. De plus, suite à la campagne de reporting 2013, 70 entités ont béné cié de retours chiffrés sur leurs consommations et leurs objectifs par rapport à ceux du Groupe. La campagne de sensibilisation aux écogestes, initiée n 2013, a été prolongée. Elle se focalise sur 4 thèmes : consommations énergétiques, déplacements professionnels, papier, déchets. De nombreuses initiatives a n de sensibiliser à ces bonnes pratiques ont été mises en place impliquant l’ensemble des collaborateurs, en Espagne, au Portugal, à Hong Kong, au Japon. Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement est de 2,6 millions de dollars US. Il s’agit d’une provision pour litige de nature privée et non d’une provision destinée à couvrir un risque de condamnation pour non-respect de la réglementation. De par ses activités, le Groupe n’est pas source signi cative de pollution sonore ou de toute autre forme de pollution spéci que. RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE GAZ A EFFET L’objectif du Groupe est de réduire de 10 % les émissions de GES/ collaborateur en 2015 par rapport à 2012 : c’est-à-dire passer de 3,21 à 2,89 tonnes équivalentes de CO2/collaborateur d’ici à 2015. Les émissions de GES sont mesurées en convertissant en tonnes équivalentes de CO2 (teqCO2, prenant en compte les 6 GES du protocole de Kyoto) les énergies consommées dans les bâtiments et dans les moyens de transport utilisés par les collaborateurs pour des déplacements professionnels. Le Groupe a en 2014 émis 547 230 teqCO2 au total, soit 2,91 teqCO2/ETP en 2014. L’objectif de 2015 est donc près d’être atteint avec un an d’avance . Les émissions par collaborateur ont donc été réduites de 4, 9 % en un an (3,06 teqCO2/ETP en 2013). 75,1 % de ces émissions émanent de la consommation d’énergie des bâtiments et 24,9 % des déplacements professionnels. Trois leviers sont activés pour les réduire : l’ef cacité énergétique des bâtiments, celle des équipements informatiques, et l’optimisation des déplacements professionnels. En France, un programme GES est piloté par la branche de gestion du patrimoine ITP et assure un suivi trimestriel du plan d’actions suivant ces trois axes. La consommation énergétique du Groupe a été de 1 513 GWh en 2014 avec une moyenne de 210 kWh/m2 contre 226 kWh/m2 en 2013 . Cette réduction est la résultante de nombreuses initiatives prises a n d’optimiser les surfaces et leur efficacité énergétique, conjuguées à des conditions climatiques favorables en 2014 dans la plupart des pays où le Groupe est présent. Quelques exemples : la climatisation est remplacée par des ventilateurs chez Cardif au Japon en dessous de 28 °C ; en Turquie, BNP Paribas Lease Group a reçu le diplôme de Green Of ce de la part du WWF ; la First Hawaiian Bank a automatisé la gestion énergétique des bâtiments et le mobilier a été repensé a n de mieux gérer l’espace. En France, BNP Paribas Immobilier a participé à la réhabilitation d’un bâtiment parisien emblématique dont la longueur dépasse deux fois la hauteur de la tour Eiffel : l’entrepôt Macdonald dans le 19e arrondissement de Paris. Ce projet comporte 27 600 m² de bureaux sur 5 niveaux et proposera jusqu’à 1 800 postes de travail. Le programme vise une labellisation Bâtiment Basse Consommation, soit une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m2 et une certi cation Haute Qualité Environnementale (HQE Passeport Excellent). Les énergies renouvelables ont représenté 18 ,6 % de la consommation d’énergie des bâtiments, contre 18,2 % en 2013. Elles proviennent soit d’achat de certi cats d’énergies renouvelables, soit de consommation directe d’énergie renouvelable produite par les bâtiments du Groupe : dans le cadre du plan d’actions ISO 14001 d’Arval au Royaume-Uni, un nouveau contrat a été passé avec un fournisseur d’énergie renouvelable et en Italie le nouveau bâtiment de Scandicci intègre de la géothermie et des panneaux photovoltaïques. En Belgique, chez Fortis Factor, le bâtiment est refroidi l’été grâce à un système de ventilation naturelle durant la nuit. En matière de Green IT, le Groupe cherche à virtualiser les serveurs et les postes de travail a n de mutualiser les ressources et réduire la consommation afférente d’électricité et de froid. En France, plus de 85 % des serveurs sont mutualisés, la gestion du ux d’air a été optimisée dans les data centers et de nombreux équipements redondants supprimés. En Espagne, chez BNP Paribas Personal Finance, 600 postes dits en clients légers (moins consommateurs grâce à une unité centrale à distance et mutualisée) ont remplacé les anciens postes de travail sur les plateaux Les déplacements professionnels par les collaborateurs du Groupe constituent l’autre source d’émission de GES. En 2014, 863 millions de km ont été parcourus, soit 4 591 km/ETP (dont 59,9 % en avion, 13,5 % en train, 26,6 % en voiture), contre 4 431 km/ETP en 2013 ; soit une augmentation en un an de 3, 6 % des km/ETP. Cette hausse, corrélée à l’activité économique de l’entreprise, a été maîtrisée par le recours généralisé à la webconférence, la visioconférence voire la téléprésence. De plus de nouvelles politiques voyages plus restrictives ont été mises en place pour inviter les collaborateurs à utiliser les transports en commun plutôt que leurs véhicules de fonction ou à préférer la classe économique à la classe affaires en avion. En Turquie, TEB a ainsi xé aux collaborateurs L’adaptation au changement climatique est un enjeu pris en compte par le Groupe notamment au travers de son Plan de Continuité d’Activité qui intègre la gestion d’événements climatiques extrêmes et leurs conséquences sur les infrastructures sensibles du Groupe, notamment ses data centers. Il l’est aussi dans les travaux de recherche scienti que nancés par le Groupe dans le cadre de son programme de mécénat « Climate Initiative » (voir engagement n° 12), pour lequel la Fondation a sélectionné en 2014 cinq nouveaux projets, dotés, comme les précédents, d’une enveloppe de 3 millions d’euros sur 3 ans. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique La performance de la gestion carbone de BNP Paribas a été évaluée par le CDP en 2014 avec la note A- et la qualité de son reporting carbone avec la note de 95/100 (contre A et 93 en 2013). La progression sur son reporting carbone a permis au Groupe d’intégrer le Carbon Performance CONSOMMER MOINS DE PAPIER ET AVOIR Le Groupe s’est engagé à réduire de 15 % la consommation de papier/ La consommation de papier a atteint 27 076 tonnes en 2014, soit 144 kg/ ETP contre 154 kg/ETP en 2013, soit une réduction de 6,5 % par rapport à 2013 et de 12,7 % par rapport à 2012. La réduction des consommations s’appuie souvent sur le remplacement des équipements individuels par des équipements mutualisés où l’utilisateur doit venir con rmer sur place l’impression qu’il a lancée depuis son poste de travail, a n d’éviter les impressions non utilisées. Près de 50 initiatives ont été recensées dans le monde avec des diminutions signi catives : 27 % au Portugal, 21 % au Maroc, 18 % en Suisse. Ainsi, en Italie BNL a mis en place la signature électronique, réduit sa communication commerciale, et déploie un outil de reporting pour suivre la consommation de chaque agence. De plus, la politique papier vise à porter à 60 % la part de papier responsable (issu du recyclage ou de forêts gérées durablement, c’est- à-dire recyclé à plus de 50 % ou labellisé PEFC ou FSC) parmi celui consommé en interne. Le taux de papier responsable est passé de 48,4 % à 53 ,7 % entre 2013 et 2014. Plus largement, les fournitures de bureau éco-conçues ont représenté 21,7 % des achats totaux de fournitures de bureau en 2014, stable par rapport à 2013 (21,7 %). RÉDUIRE LES DÉCHETS ET ASSURER LEUR Le Groupe s’est engagé à atteindre 55 % de papier collecté pour recyclage en 2015. En 2014, le Groupe a généré 32 524 tonnes de déchets soit 173 kg/ETP (contre 198 kg/ETP en 2013). 38 ,9 % de ce tonnage a fait par la suite l’objet d’un recyclage, contre 39,9 % en 2013. Une partie signi cative de ces déchets est constituée de papier. En Île-de-France, les papiers essuie-mains sont issus de la transformation, par un prestataire spécialisé, du papier usagé du Groupe. Enfin, le Groupe s’est doté depuis 2011 d’une politique de traitement des équipements informatiques (PC, serveurs, écrans…) permettant de maîtriser les risques environnementaux et sociaux associés. Elle vise à leur offrir une seconde vie (don ou revente) chaque fois que possible, tout en assurant leur traçabilité. Le démantèlement n’est envisagé qu’en dernier recours, et vise alors à maximiser le taux de recyclage. BNP Paribas contribue à la lutte contre l’érosion de la biodiversité selon ■ le premier porte sur le renforcement de la biodiversité du parc du Domaine des Voisins à Louveciennes (France) de 23 ha. En 2014, ses actions ont été renforcées : continuité écologique du territoire, prairies euries, choix des végétaux non invasifs et locaux, entretien des nichoirs naturels, maintien au sol des arbres morts pour servir de refuges à la biodiversité, etc. ; ■ le second porte sur les achats de papier ; en favorisant le recours au papier responsable (fabriqué à partir de pâte issue soit de papiers recyclés soit de bois de forêts gérées durablement – écolabels PEFC ou FSC), BNP Paribas contribue à protéger les écosystèmes forestiers La maîtrise des impacts sur les écosystèmes passe aussi par la réduction de la consommation d’eau qui a été de 22,58 m3/ETP en 2014, contre 22,9 m3/ETP en 2013. Cette réduction s’appuie sur la mise en place de compteurs pour repérer les fuites, d’équipements optimisant les débits dans les espaces sanitaires, ou l’arrêt automatique des robinets par détection de présence. En 2014, le Campus de Louveciennes a installé une cuve de 30 000 litres a n de récupérer l’eau d’une source, d’un puits et de ruissellement et peut désormais arroser son stade de football à LE SOUTIEN À LA RECHERCHE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE La Fondation BNP Paribas a renouvelé en 2014 son programme de mécénat « Climate Initiative », doté d’un budget global (3 millions d’euros sur 3 ans) identique à celui du premier appel à projets lancé en 2010. 5 nouveaux projets scienti ques ont été sélectionnés par des personnalités externes scienti ques de renom : ■ Philippe Gillet, Vice-Président de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Membre du Comité Exécutif de la Fondation BNP Paribas, il anime le Comité scienti que ; ■ Joanna Haigh, professeur de physique atmosphérique, Directrice du département Physique à la Faculté des Sciences Naturelles à l’Imperial ■ Jean-Pascal Van Ypersele, Docteur en sciences physiques, climatologue, professeur à l’Université Catholique de Louvain où il co-dirige le Master en Sciences et Gestion de l’Environnement. Il a été élu Vice-Président ■ Thomas Stocker, professeur de physique du climat et de l’environnement Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Responsabilité environnementale : agir contre le changement climatique ■ Riccardo Valentini, professeur d’écologie forestière à l’Université de ■ SOCLIM : Southern Ocean and Climate ■ CPATEMP : Continental PAst TEMPeratures since the last glacial cycle The Evolution of The Earth System ■ Corinne Le Quéré, professeur à l’Université East Anglia (Climate Change Science and Policy), Directrice du Tyndall Centre for Climate Change Les 5 projets retenus étudient les mécanismes fondamentaux du climat mais aussi les impacts de son dérèglement actuel sous l’in uence de ■ INVACOST : Invasive Insects and Their Cost Following Climate Change L’élévation de température a des répercussions sur le comportement et la répartition géographique de nombreux organismes. Ce projet, mené par une équipe de l’Université Paris Sud et du CNRS, étudie la réaction au changement climatique d’une vingtaine d’espèces d’insectes, dont l’irruption massive dans des régions dont ils sont aujourd’hui absents aurait de lourdes conséquences sur la biodiversité, l’agriculture, la L’étude des évolutions passées du climat, parfois brutales, apporte un éclairage sur son fonctionnement actuel et l’articulation entre variation naturelle et perturbation humaine. En collaboration avec des équipes de recherche en Europe et en Afrique, le Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement (CEREGE) va contribuer à enrichir la connaissance de notre passé climatique au travers de « marqueurs » récemment découverts : les Glycerol Dialkyl Glycerol Tetraethers (GDGTs), présents dans les sédiments de certains lacs, permettent de reconstituer les conditions climatiques lors de la ■ APT : Acceleration of Permafrost Thaw by Snow-Vegetation Interactions Le réchauffement du climat entraîne la fonte du pergélisol, le sol de la planète gelé en permanence, et le relargage d’une partie du carbone qu’il contient, ce qui pourrait libérer jusqu’à deux fois plus de CO2 que l’atmosphère n’en contient aujourd’hui. L’équipe franco-canadienne du laboratoire Takuvik, unité mixte internationale entre le CNRS et l’Université Laval à Québec, va mener une étude sur plusieurs années pour mieux comprendre ce processus, en informant la communauté Inuit de ses travaux et impliquant ses écoles dans la collecte de L’océan Austral a un rôle primordial sur le climat de la planète : lien entre les océans Atlantique, Pacifique, Indien, il en refroidit d’environ 2 °C plus de la moitié du volume ; et ses eaux froides et pauvres absorbent une grande partie des émissions humaines de CO2. Son éloignement et ses conditions météorologiques ont limité les expéditions et nos connaissances sur son fonctionnement. Une équipe issue de plusieurs laboratoires d’océanographie (Laboratoire Villefranche et Laboratoire de météorologie dynamique) va y déployer une nouvelle génération d’instruments pour mieux comprendre les processus qui s’y déroulent comme l’échange et le stockage de chaleur et de carbone entre l’atmosphère et l’océan. Au travers du site http:// www.monoceanetmoi.com, l’équipe scienti que partagera ses travaux avec le grand public ; notamment auprès des écoles qui se verront proposer d’adopter un otteur et de suivre son parcours dans l’océan. ■ FATES : FAst Climate Changes, New Tools To Understand And Simulate Le projet FATES a pour ambition d’étudier précisément le réchauffement climatique naturel observé à la n de la dernière période glaciaire (20 000 à 10 000 ans), associé à une augmentation de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre et à une montée des niveaux des mers. Ces changements passés vont être finement datés et caractérisés, grâce à l’analyse d’archives naturelles du climat (glaces polaires, sédiments marins et continentaux...). Cette période sera alors utilisée comme « banc d’essai » pour tester la abilité des modèles numériques dont dispose aujourd’hui la communauté scienti que pour prévoir l’évolution future de notre climat et le rôle que jouent les émissions humaines de gaz à effet de serre dans son dérèglement. Le projet FATES est coordonné par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement ; il réunira pendant trois ans des équipes pluridisciplinaires de recherche de l’Université Paris-Saclay. En parallèle de ces projets de recherche scienti que, la Fondation BNP Paribas a également soutenu en 2014 le Shift Project, un think- tank sur la meilleure façon de découpler la croissance économique de celle des émissions humaines de carbone. Le soutien vise notamment le lien entre l’évolution du PIB et celle de la consommation d’énergie : les travaux menés soulignent que la seconde conditionne la première, contrairement à ce qui a historiquement été accepté par la majorité Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 de la loi Grenelle 7.6 Table de concordance avec la liste et sociétales demandées par l’article 225 Informations demandées par l’article 225 de la loi française Grenelle II, Article R. 225-105-1 du Code du commerce, Décret n°2012-557 du 24 avril 2012. ■ l’effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ■ les embauches et les licenciements ■ les rémunérations et leur évolution ■ l’organisation du temps de travail ■ le bilan des accords collectifs ■ l’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du personnel ■ les conditions de santé et de sécurité au travail ■ le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail ■ les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles ■ les politiques mises en œuvre en matière de formation ■ le nombre total d’heures de formation ■ les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ■ les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ■ la politique de lutte contre les discriminations g) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’OIT relatives ■ au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective ■ à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession ■ à l’élimination du travail forcé ou obligatoire ■ à l’abolition effective du travail des enfants a) Politique générale en matière environnementale ■ l’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certi cation en matière d’environnement ■ les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement ■ les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 424 - 429 ; 434 - 439 ; UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Table de concordance avec la liste des informations sociales, environnementales et sociétales demandées par l’article 225 de la loi Grenelle ■ le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours b) Pollution et gestion des déchets ■ les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement ■ les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets ■ la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spéci que à une activité ■ la consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ■ la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’ef cacité dans leur utilisation ■ la consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’ef cacité énergétique et le recours aux énergies ■ les rejets de gaz à effet de serre ■ l’adaptation aux conséquences du changement climatique ■ les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité 3° INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE a) Impact territorial, économique et social de l’activité de la société ■ en matière d’emploi et de développement régional ■ sur les populations riveraines ou locales 441 - 444 ; 455 - 459 424 - 427 ; 430 - 432 ; b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société, notamment les associations d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de défense de l’environnement, les associations de consommateurs et les populations ■ les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations ■ les actions de partenariat ou de mécénat ■ la prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux ■ l’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale ■ les actions engagées pour prévenir la corruption ■ les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs e) Autres actions engagées, au titre du présent 3°, en faveur des Droits de l’Homme 428 - 429 ; 432 - 434 455 - 463 ; 468 - 469 425 ; 428 ; 435 ; 460 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas 7.7 Rapport de l’un des Commissaires aux et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Exercice clos le 31 décembre 2014 En notre qualité de C ommissaire aux comptes de votre société, désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1060(1) , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de Il appartient à votre Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R. 225- 105- 1 du Code de commerce, préparées conformément à l’ensemble des protocoles de reporting social, environnemental et sociétal utilisés par le Groupe BNP Paribas (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé gure dans le rapport de gestion et qui sont disponibles sur demande auprès de la Délégation à la Responsabilité Sociale et Environnementale Notre indépendance est dé nie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux (1) Dont la portée est disponible sur le site du COFRAC. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas RESPONSABILITÉ DU C OMMISSAIRE AUX COMPTES Il nous appartient, sur la base de nos travaux : ■ d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; ■ d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signi catifs, de manière sincère conformément au Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont été effectués par une équipe de 6 personnes entre le Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à la norme d’exercice professionnel portant sur les prestations relatives aux informations sociales et environnementales entrant dans le cadre des diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (NEP 9090) et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et à ses engagements sociétaux et, le cas échéant, aux actions ou programmes Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du Code de En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons véri é que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce. Nous avons véri é que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses liales au sens de l’article L. 233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce avec les limites indiquées en introduction du chapitre 7 du D ocument de référence . Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci- dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Nous avons mené une vingtaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion ■ d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa abilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les ■ de véri er la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable Pour les informations RSE que nous avons considérées comme les plus importantes, identi ées en annexe du présent rapport : ■ au niveau de l’entité consolidante BNP Paribas SA, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et véri é, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données, et nous avons véri é leur cohérence et leur concordance avec les autres informations gurant dans le rapport de gestion ; ■ au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées(2) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour véri er la correcte application des procédures et pour identi er d’éventuelles omissions et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à véri er les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justi catives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 29% des effectifs et de 51% à 86% de la contribution aux informations Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. En n, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations. (1) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical nancial information. (2) Les entités sélectionnées sont les suivantes : ■ BNP Paribas SA pour les indicateurs sociaux ; ITP IMEX pour les données de consommation d’énergie des bâtiments en France ; ITP ARF pour les données relatives aux déplacements professionnels et aux achats de papier en France et dans d’autres pays utilisant les fournisseurs Groupe ; ■ BNP Paribas Hong Kong, BNP Paribas Singapour, BNL (Italie) et BNP Paribas London Branch (Royaume-Uni) pour tous les indicateurs sociaux et environnementaux. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de véri cation plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnage ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signi cative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, Fait à Neuilly-sur-Seine, le 6 mars 2015 L’un des Commissaires aux comptes de BNP Paribas SA Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas ANNEXE : LISTE DES INFORMATIONS QUE ■ Organisation de la société pour prendre en compte les questions ■ Politique générale en matière environnementale et conséquences ■ Effectif global au 31 décembre 2014, répartition par âge et par sexe, ■ Prévention, recyclage et élimination des déchets. taux de CDD sur l’effectif total et part des effectifs en CDI ; ■ Entrées en CDI (et répartition géographique) et motifs de départ ■ Impact territorial, économique et social de l’activité de la société et ■ Taux d’absentéisme et taux d’absentéisme hors maternité ; nancement durable de l’économie ; ■ Nombre d’accords collectifs signés dans l’année ; ■ Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société ; ■ Actions de partenariat et de mécénat ; ■ Sous-traitance et fournisseurs, notamment l’évaluation de la ■ Produits et services adaptés en faveur de la santé et de la sécurité ■ Actions engagées en faveur des droits de l’homme. ■ Égalité hommes-femmes – taux de femmes SMP ; ■ Nombre de collaborateurs handicapés ; ■ Nombre d’heures de formation et nombre de connexions ■ Organisation du dialogue social ; ■ Conditions de santé et de sécurité au travail ; ■ Politiques mises en œuvre en matière de formation ; ■ Politique de lutte contre les discriminations. ■ Consommation d’énergie par source (électricité, gaz naturel, fuel domestique, chaleur et froid urbain) ; ■ Déplacements professionnels en train, en avion et en voiture ; ■ Émissions de gaz à effet de serre (scopes I, et I) ; ■ Consommation de papier et part de papier responsable ; ■ Adaptation aux conséquences du changement climatique. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS UNE BANQUE RESPONSABLE : INFORMATIONS SUR LA RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE, CIVIQUE ET ENVIRONNEMENTALE DE BNP PARIBAS Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées gurant dans le rapport de gestion de BNP Paribas Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 480 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Ce document est disponible sur le site internet www.invest.bnpparibas.com ou sur celui de l’Autorité des Marchés Financiers www.amf-france.org. Toute personne désireuse d’obtenir des renseignements complémentaires sur le Groupe BNP Paribas peut, sans engagement, demander les documents : L’information réglementée est accessible sur le site : https://invest.bnpparibas.com/ information-r eglement ee . À ce jour, BNP Paribas n’a pas conclu de contrat important, autre que ceux conclus dans le cadre normal de ses affaires, conférant une obligation ou un engagement dirimant pour l’ensemble du Groupe. En avril 2004 est entrée en fonctionnement la co-entreprise « BNP Paribas Partners for Innovation » (BP²I) qui, constituée avec IBM France n 2003, délivre des services d’infrastructure de production informatique pour BNP Paribas SA et plusieurs de ses liales françaises (BNP Paribas Personal Finance, BP2S, BNP Paribas Cardif…) ou européennes (Suisse, Italie). Mi-décembre 2011, le dispositif contractuel avec IBM France a été renouvelé et prorogé jusqu’à n 2017. Fin 2012, un accord a été conclu en étendant ce dispositif à BNP Paribas Fortis en 2013. BP²I est placée sous le contrôle opérationnel d’IBM France ; BNP Paribas exerce une forte in uence sur cette entité qu’elle détient à parts égales avec IBM France : les personnels de BNP Paribas mis à disposition de BP²I composent la moitié de son effectif permanent, les bâtiments et centres de traitement sont la propriété du Groupe, la gouvernance mise en œuvre garantit contractuellement à BNP Paribas une surveillance du dispositif et sa réintégration au sein du Groupe si nécessaire. ISFS, société détenue à 100 % par le groupe IBM, assure également des services d’infrastructure de production informatique pour BNP Paribas La production informatique de BancWest est assurée par un fournisseur externe : Fidelity Information Services. La production informatique de Co noga France est assurée par SDDC, société détenue à 100 % par IBM. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS À l’exception de ce qui est indiqué dans la note 3.g des É tats nanciers c onsolidés au 31 décembre 2014, portant sur l’accord global avec les autorités des É tats-Unis relatif à la revue de certaines transactions en dollars US, aucun changement signi catif de la situation nancière ou commerciale du Groupe n’est survenu depuis la n du dernier exercice pour lequel des États nanciers véri és ont été publiés et en particulier depuis la signature du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés en date du 6 mars 2015. Les investissements d’un montant unitaire supérieur à 500 millions d’euros, considéré comme signi catif à l’échelle du Groupe, sont les suivants depuis 3 250 M€ (pour 25 %) de la SFPI(*) de sa participation de 25 % du capital de BNP Paribas Fortis de Rabobank de sa participation de 88,98 % du capital de Bank Gospodarki Prise de contrôle de 88,98 % du capital de BGZ par BNP Paribas. À la suite de l’annonce de la ottant de BGZ le 23 décembre 2014, BNP Paribas détient 90 % (*) Société Fédérale de Participations et d’Investissement : société anonyme d’intérêt public agissant pour le compte de l’État belge. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 les activités relatives à l’exercice 2014 Conformément à l’article L.511-45 du C ode monétaire et au décret n°2014-1657 du 29 décembre 2014, les établissements de crédit, compagnies nancières holding (mixtes) et entreprises d’investissement doivent publier des informations sur leurs implantations et leurs activités, incluses dans leur périmètre de consolidation, dans chaque É tat ou États membres de l’Union e uropéenne All In One Vermietungsgesellschaft für Telekommunicationsanlagen mbH. BNP Paribas Investment Partners Belgium (succ. Allemagne) BNP Paribas Lease Group BPLG (succ. Allemagne) BNP Paribas Real Estate Consult GmbH BNP Paribas Real Estate Holding GmbH BNP Paribas Real Estate Investment Management Germany GmbH BNP Paribas Real Estate Property Management GmbH BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Allemagne) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Allemagne) CNH Industrial Capital Europe (succ. Allemagne) Gesellschaft für Capital & Vermögensverwaltung Gmbh (GCV) Inkasso Kodat Gmbh & Co KG Von Essen GmbH & Co. KG Bankgesellschaft BNP Paribas Asset Management SAS (succ. Autriche) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Autriche) CNH Industrial Capital Europe GmbH (ex- CNH Capital Europe GmbH) BNP Paribas Investment Partners BE Holding BNP Paribas Lease Group SA Belgium BNP Paribas Real Estate Advisory Belgium SA BNP Paribas Real Estate Holding Benelux SA BNP Paribas Real Estate Investment Management Belgium BNP Paribas Real Estate Property Management Belgium BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Belgique) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Belgique) CNH Industrial Capital Europe (succ. Belgique) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Fortis Private Equity Expansion Belgium NV Fortis Private Equity Venture Belgium SA Cardif Assurances Risques Divers (succ. Bulgarie) Alfred Berg Asset Management AB (succ. Danemark) BNP Paribas Lease Group BPLG (succ. Espagne) BNP Paribas Real Estate Advisory Spain SA BNP Paribas Real Estate Investment Management Spain SA BNP Paribas Real Estate Property Management Spain SA BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Espagne) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Espagne) CNH Industrial Capital Europe (succ. Espagne) Union de Creditos Inmobiliarios - UCI (Groupe) Alfred Berg Asset Management AB (succ. Finlande) Sociétés de portefeuille et autres fi liales Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 Autonoria 2012 - 1 et 2 BNP Paribas Capital Partners (ex- BNP Paribas Private Equity) BNP Paribas Global Senior Corporate Loans BNP Paribas Immobilier Promotion Immobilier d'Entreprise BNP Paribas Immobilier Residentiel Promotion Ile de France BNP Paribas Immobilier Residentiel Residences Services BSA BNP Paribas Immobilier Residentiel Service Clients BNP Paribas Immobilier Residentiel Transaction & Conseil BNP Paribas Partners for Innovation (Groupe) BNP Paribas Real Estate Consult France BNP Paribas Real Estate Financial Partner BNP Paribas Real Estate Hotels France BNP Paribas Real Estate Investment Management BNP Paribas Real Estate Investment Services BNP Paribas Real Estate Property Management France SAS BNP Paribas Real Estate Transaction France BNP Paribas Real Estate Valuation France BNP Paribas Securities Services - BP2S BNP Paribas-SME-1 (ex- Euro Secured Notes Issuer) CNH Industrial Capital Europe (ex- CNH Capital Europe) Compagnie de Gestion et de Prêts Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Compagnie d'Investissements de Paris - C.I.P Domos 2011 - A et B FCC Retail ABS Finance - Noria 2009 Gestion et Services Groupe Cofi noga GIE Omnium de Gestion et de Developpement Immobilier - OGDI Société Alsacienne de développement et d'expansion Société Auxiliaire de Construction Immobilière - SACI BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Grèce) Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 BNP Paribas Lease Group Lizing RT BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Hongrie) BNP PB Real Estate Advisory & Property Management Hungary Ltd. Fortis Lease Operativ Lizing Zartkoruen Mukodo Reszvenytarsasag BNP Paribas Fund Services Dublin Ltd. BNP Paribas Prime Brokerage International Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Irlande) BNP PB Real Estate Advisory & Property Management Ireland Ltd. BNP Paribas Cardif Vita Compagnia di Assicurazione E Riassicurazione S.P.A. BNP Paribas Investment Partners Societa di Gestione del Risparmio SPA BNP Paribas Lease Group BPLG (succ. Italie) BNP Paribas Lease Group Leasing Solutions SPA BNP Paribas Real Estate Advisory Italy SPA BNP Paribas Real Estate Investment Management Italy BNP Paribas Real Estate Italy SRL BNP Paribas Real Estate Property Developpement Italy SPA BNP Paribas Real Estate Property Management Italy SRL BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Italie) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Italie) CNH Industrial Capital Europe (succ. Italie) International Factors Italia SPA - Ifi talia Sociétés de portefeuille et autres fi liales BNP Paribas Lease Group Luxembourg SA BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management Luxembourg SA BNP Paribas Real Estate Investment Management Luxembourg SA BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Luxembourg) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Luxembourg) Plagefi n - Placement, Gestion, Finance Holding SA Plagefi n SA (ex- Paribas Trust Luxembourg SA) Société Immobilière du Royal Building SA BNP Paribas Factoring Coverage Europe Holding NV BNP Paribas Investment Partners Funds (Nederland) NV BNP Paribas Investment Partners Netherlands NV BNP Paribas Investment Partners NL Holding NV BNP Paribas Real Estate Advisory Netherlands BV BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Pays-Bas) CNH Industrial Capital Europe BV (ex- CNH Capital Europe BV) Heffi q Heftruck Verhuur BV (ex- Barloworld Heftruck BV) TKB BNP Paribas Investment Partners Holding BV BNP Paribas Lease Group Polska SP z.o.o BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management Poland SP ZOO BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Pologne) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Pologne) Cardif Polska Towarzystwo Ubezpieczen na Zycie SA CNH Industrial Capital Europe (succ. Pologne) Pocztylion Arka Powszechne Towarzystwo Emerytalne SA Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Sociétés de portefeuille et autres fi liales Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Arval Service Lease Aluger Operational Automoveis SA Banco BNP Paribas Personal Finance SA BNP Paribas Lease Group BPLG (succ. Portugal) BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Portugal) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Portugal) BNP Paribas Fortis (succ. République Tchèque) BNP PB Real Estate Advisory & Property Management Czech Republic SRO BNP Paribas Lease Group IFN SA Cardif Assurances Risques Divers (succ. Roumanie) S.C BNP Paribas Real Estate Advisory S.A Bank Insinger de Beaufort NV (succ. Royaume-Uni) BNP Paribas Dealing Services (succ. Royaume-Uni) BNP Paribas Investment Partners UK Ltd. BNP Paribas Lease Group (Rentals) Ltd. BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management UK Ltd. BNP Paribas Real Estate Facilities Management Ltd. BNP Paribas Real Estate Investment Management Ltd. BNP Paribas Real Estate Investment Management UK Ltd. BNP Paribas Real Estate Property Developpement UK Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Royaume-Uni) Cardif Pinnacle Insurance Management Services PLC CNH Industrial Capital Europe Ltd. (ex- CNH Capital Europe Ltd.) Fischer Francis Trees & Watts UK Ltd. Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 Autres p ays d ’E urope BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Guernesey) BNP Paribas Suisse SA (succ. Guernesey) BNP Paribas Real Estate Jersey Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Jersey) BNP Paribas Suisse SA (succ. Jersey) BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Ile de Man) Alfred Berg Asset Management AB (succ. Norvège) BNP Paribas Leasing Solutions Immobilier Suisse BNP Paribas Leasing Solutions Suisse SA BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Suisse) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Suisse) BNP Paribas SA (succ. Afrique du Sud) BNP Paribas SA (succ. Arabie Saoudite) Turk Ekonomi Bankasi AS (succ. Bahreïn) La succursale implantée sur l’Île de Man a été liquidée en 2014. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Burkina Faso Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Cote d'Ivoire BNP Paribas Real Estate Advisory & Property Management LLC BNP Paribas SA (succ. Emirats Arabes Unis) Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Gabon Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Guinée Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Mali Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Assurance Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Crédit Conso Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Gestion Asset Management (ex- Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Gestion) Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Leasing Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie Offshore BNP Paribas Mediterranée Innovation & Technologies RCS Investment Holdings Namibia Proprietary Ltd. Banque Internationale du Commerce et de l'Industrie Senegal Union Bancaire pour le Commerce et l'Industrie BNP Paribas Cardif Emeklilik Anonim Sirketi BNP Paribas Fortis Yatirimlar Holding AS BNP Paribas Yatirimlar Holding Anonim Sirketi TEB Arval Arac Filo Kiralama AS BNP Paribas Investment Partners Argentina SA Banco Cetelem SA (ex- Banco BGN SA) BNP Paribas Asset Management Brasil Ltda BNP Paribas EQD Brazil Fund Fundo Invest Multimercado BNP Paribas Proprietario Fundo de Investimento Multimercado Cardif do Brasil Seguros e Garantias Cardif do Brasil Vida e Previdencia SA Bank of the West (succ. Iles Cayman) BNP Paribas Fortis (succ. Iles Cayman) BNP Paribas Prime Brokerage International Ltd. BNP Paribas SA (succ. Iles Cayman) First Hawaïan Bank (succ. Iles Cayman) Sociétés de portefeuille et autres fi liales BNP Paribas Energy Trading Canada Corp Banco Estado Administradora General de Fondos BNP Paribas Cardif Seguros de Vida SA BNP Paribas Cardif Seguros Generales SA Cardif Extension De Garantia y Asistencia Limitada BNP Paribas Colombia Corporation Financiera SA Bank of the West Business Park Association LLC BNP Paribas CC Inc. (ex- BNP Paribas Capital Corporation Inc.) BNP Paribas Energy Trading Holdings, Inc. BNP Paribas Investment Partners USA Holdings Inc. Sociétés de portefeuille et autres fi liales BNP Paribas US Medium Term Notes Program LLC BNP Paribas VPG BMC Select LLC BNP Paribas VPG Brookfi n LLC BNP Paribas VPG Brookline Cre LLC BNP Paribas VPG CB LLC (ex- BNP Paribas VPG CB Lender LLC) BNP Paribas VPG CT Holdings LLC BNP Paribas VPG EDMC Holdings LLC (ex- BNP Paribas VPG RHI Holdings LLC) Corporate and Investment Banking BNP Paribas VPG Freedom Communications LLC BNP Paribas VPG Lake Butler LLC BNP Paribas VPG Legacy Cabinets LLC BNP Paribas VPG Medianews Group LLC BNP Paribas VPG Modern Luxury Media LLC BNP Paribas VPG Reader's Digest Association LLC BNP Paribas VPG SBX Holdings LLC BNP Paribas VPG SDI Media Holdings LLC BNP Paribas VPG Titan Outdoor LLC La fi liale au Botswana a été consolidée du fait de l’acquisition en 2014 par BNP Paribas Personal Finance de RCS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 Fischer Francis Trees & Watts Inc. French American Banking Corporation - F.A.B.C BNP Paribas Investment Partners Latam SA Cardif Mexico Seguros de Vida SA de CV Cardif Mexico Seguros Generales SA de CV BNP Paribas Personal Finance SA de CV Cardif del Peru Sa Compania de Seguros BNP Paribas Fund Services Australasia Pty Ltd. BNP Paribas Investment Partners (Australia) Holdings Pty Ltd. BNP Paribas Investment Partners (Australia) Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Australie) BNP Paribas Commodities Trading (Shanghai) Co Ltd. Haitong - Fortis Private Equity Fund Management Co. Ltd. HFT Investment Management Co Ltd. (Groupe) Le processus de liquidation de l’entité située au Panama, initié depuis juillet 2010, est en attente de l’aval du BNP Paribas General Insurance Co. Ltd. BNP Paribas SA (succ. République de Corée) BNP Paribas Securities Korea Company Ltd. Shinhan BNP Paribas Asset Management Co Ltd. BNP Paribas Arbitrage (Hong Kong) Ltd. BNP Paribas Capital (Asia Pacifi c) Ltd. BNP Paribas Dealing Services Asia Ltd. BNP Paribas Finance (Hong Kong) Ltd. BNP Paribas Investment Partners Asia Ltd. BNP Paribas SA (succ. Hong Kong) BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Hong Kong) BNP Paribas Wealth Management (succ. Hong Kong) BNP Paribas Asset Management India Private Ltd. BNP Paribas India Holding Private Ltd. BNP Paribas India Solutions Private Ltd. BNP Paribas Securities India Private Ltd. BNP Paribas Sundaram GSO Private Ltd. Geojit BNP Paribas Financial Services Ltd (Groupe) SREI Equipement Finance Ltd. (ex- SREI Equipement Finance Private Ltd.) State Bank of India Life Insurance Company Ltd. Sundaram BNP Paribas Home Finance Ltd. BNP Paribas Investment Partners Japan Ltd. BNP Paribas Principal Investments Japan Ltd. BNP Paribas SJ Ltd. (succ. Japon) Cardif Assurances Risques Divers (succ. Japon) BNP Paribas Fund Services Australasia Pty Ltd. (succ. Nouvelle-Zélande) ACG Capital Partners Singapore Pte. Ltd BNP Paribas Investment Partners Singapore Ltd. BNP Paribas Securities (Singapore) Pte Ltd. BNP Paribas Securities Services - BP2S (succ. Singapour) BNP Paribas Wealth Management (succ. Singapour) BNP Paribas Cardif TCB Life Insurance Company Ltd. BNP Paribas Securities (Taiwan) Co Ltd. Cardif Assurances Risques Divers (succ. Taïwan) BNP Paribas SA (succ. Viet Nam) Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS ➤ II. É LÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT ET EFFECTIFS PAR PAYS Exercice 2014 (*) (en millions d’euros) Exercice 2014 (*) (en millions d’euros) Les données fi nancières correspondent à la contribution au résultat consolidé des entités sous contrôle Effectif fi nancier : e ffectif en Equivalent Temps Plein (ETP) au 31 décembre 2014 des entités sous contrôle La succursale implantée sur l’Île de Man a été liquidée en 2014. La fi liale au Botswana a été consolidée du fait de l’acquisition en 2014 par BNP Paribas Personal Finance de RCS Le résultat des entités implantées aux Îles Cayman est taxé aux É tats-Unis et leurs effectifs sont situés Le processus de liquidation de l’entité située au Panama, initié depuis juillet 2010, est en attente de l’aval du Informations sur les implantations et les activités relatives à l’exercice 2014 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Les statuts de BNP PARIBAS peuvent être consultés sur le site internet www.invest.bnpparibas.com et sont disponibles sur simple demande à pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci- dessus énoncées ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement. Les statuts mis à jour au 12 janvier 2015 sont reproduits ci-après dans FORME – DÉNOMINATION – SIÈGE SOCIAL – Le capital social est fixé à 2. 491. 915. 350 euros ; il est divisé en 1\. 245. 957. 675 actions de 2 euros nominal chacune entièrement libérées. La Société dénommée BNP PARIBAS est une société anonyme agréée en qualité de banque en application des dispositions du Code Monétaire et Financier (Livre V, Titre 1er) relatives aux établissements du secteur La Société a été fondée suivant un décret du 26 mai 1966, sa durée est portée à quatre-vingt dix neuf années à compter du 17 septembre 1993. Outre les règles particulières liées à son statut d’établissement du secteur bancaire (Livre V, Titre 1er du Code Monétaire et Financier ), BNP PARIBAS est régie par les dispositions du Code de Commerce relatives aux sociétés commerciales, ainsi que par les présents Statuts. Le siège de BNP PARIBAS est établi à PARIS (9ème arrondissement) BNP PARIBAS a pour objet, dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicable aux E tablissements de C rédit ayant reçu l’agrément du Comité des E tablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement en tant qu’E tablissement de C rédit, de fournir ou d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant ■ tous services connexes aux services d’investissement, ■ toutes opérations connexes aux opérations de banque, au sens du Livre I, Titre 1er relatif aux opérations de banque, et Titre relatif aux services d’investissement et leurs services connexes, du Code BNP PARIBAS peut également à titre habituel, dans les conditions dé nies par la réglementation bancaire, exercer toute autre activité ou effectuer toutes autres opérations que celles visées ci-dessus et notamment toutes opérations d’arbitrage, de courtage et de commission. D’une façon générale, BNP PARIBAS peut effectuer, pour elle-même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes opérations nancières, commerciales, industrielles ou agricoles, mobilières ou immobilières Les actions entièrement libérées sont de forme nominative ou au porteur, au choix du titulaire, sous réserve des dispositions légales et Les actions donnent lieu à inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et se transmettent par virement de compte La Société peut demander communication des renseignements relatifs à la composition de son actionnariat conformément aux dispositions de l’article L. 228-2 du Code de Commerce . Tout actionnaire agissant seul ou de concert, sans préjudice des seuils visés à l’article L. 233-7, alinéa 1, du Code de Commerce , venant à détenir directement ou indirectement 0,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société ou un multiple de ce pourcentage inférieur à 5 % est tenu d’informer, par lettre recommandée avec avis de réception, la Société dans le délai prévu à l’article L. 233-7 du Code de Commerce . Au-delà de 5 %, l’obligation de déclaration prévue à l’alinéa précédent porte sur des fractions du capital ou des droits de vote de 1 %. Les déclarations mentionnées aux deux alinéas précédents sont également faites lorsque la participation au capital devient inférieure Le non-respect de déclaration des seuils, tant légaux que statutaires, donne lieu à privation des droits de vote dans les conditions prévues à l’article L. 233-14 du Code de Commerce sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble au moins 2 % du capital ou des droits Chaque action donne droit dans la propriété de l’actif social et dans le boni de liquidation à une part égale à la quotité de capital qu’elle Chaque fois qu’il sera nécessaire de posséder plusieurs titres pour exercer un droit quelconque, notamment en cas d’échange, de regroupement ou d’attribution de titres, ou à la suite d’une augmentation ou d’une réduction de capital, qu’elles qu’en soient les modalités, d’une fusion ou de toute autre opération, les propriétaires de titres en nombre inférieur à celui requis ne peuvent exercer leurs droits qu’à la condition de faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement, de l’achat ou de la vente du nombre de titres ou de droits formant rompus nécessaire. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS La Société est administrée par un Conseil d’administration composé : 1/ D’administrateurs nommés par l’Assemblée générale ordinaire des Leur nombre est de neuf au moins et de dix-huit au plus. Les administrateurs élus par les salariés ne sont pas pris en compte pour la détermination du nombre minimal et maximal d’administrateurs. La durée de leurs fonctions est de trois années. Lorsqu’en application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, un administrateur est nommé en remplacement d’un autre, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat Les fonctions d’un administrateur prennent n à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé, tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat. Les administrateurs sont toujours rééligibles, sous réserve des dispositions légales relatives notamment à leur âge. Chaque administrateur, y compris les administrateurs élus par les salariés, doit être propriétaire de 10 actions au moins. 2/ D’administrateurs élus par le personnel salarié de BNP PARIBAS SA Le statut et les modalités d’élection de ces administrateurs sont xés par les articles L. 225-27 à L. 225-34 du Code de Commerce , ainsi que Leur nombre est de deux, dont un représentant les cadres et l’autre les techniciens des Métiers de la banque. Ils sont élus par le personnel salarié de BNP PARIBAS SA. La durée de leurs mandats est de trois années. Les élections sont organisées par la Direction Générale. Le calendrier et les modalités des opérations électorales sont établis par elle en concertation avec les organisations syndicales représentatives sur le plan national dans l’entreprise de telle manière que le second tour puisse avoir lieu au plus tard quinze jours avant la n du mandat des L’élection a lieu dans chacun des collèges au scrutin majoritaire à deux Chaque candidature présentée lors du premier tour des élections doit comporter outre le nom du candidat celui de son remplaçant éventuel. Aucune modi cation des candidatures ne peut intervenir à l’occasion Les candidats doivent appartenir au collège dans lequel ils sont présentés. Les candidatures autres que celles présentées par une organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise doivent être accompagnées d’un document comportant les noms et signatures de cent électeurs appartenant au collège dont elles dépendent. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Le Président du Conseil d’administration est nommé parmi les membres Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut désigner Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. Il se réunit sur convocation de son Président. Le tiers au moins des administrateurs peut demander au Président de convoquer le Conseil sur un ordre du jour déterminé, même si la dernière réunion date de moins de deux mois. Le Directeur Général peut également demander au Président de convoquer le Conseil sur un ordre du jour déterminé. Les réunions du Conseil d’administration ont lieu soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué dans l’avis de convocation. Les convocations sont faites par tout moyen et même verbalement. Le Conseil peut toujours valablement délibérer, même en l’absence de convocation, si tous ses membres sont présents ou représentés. Les réunions du Conseil d’administration sont présidées par le Président, un administrateur proposé par le Président pour ce faire, ou à défaut par Tout administrateur pourra assister et participer au Conseil d’administration par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris nternet dans les conditions prévues par la réglementation applicable au moment de son Tout administrateur empêché d’assister à une réunion du Conseil peut mandater, par écrit, un de ses collègues à l’effet de le représenter, mais chaque administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour une réunion déterminée La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire En cas de vacance pour quelque raison que ce soit d’un ou des sièges d’administrateurs élus par les salariés, ne pouvant donner lieu au remplacement prévu à l’article L. 225-34 du Code de Commerce , le Conseil d’administration est régulièrement composé des administrateurs élus par l’Assemblée générale des actionnaires et peut se réunir et Des membres de la direction peuvent assister, avec voix consultative, aux réunions du Conseil à la demande du Président. Un membre titulaire du comité central d’entreprise, désigné par ce dernier, assiste, avec voix consultative, aux séances du Conseil dans les conditions prévues par la législation en vigueur. Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante, sauf lorsqu’il s’agit de la proposition de la nomination Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux inscrits sur un registre spécial, établi conformément à la législation en vigueur et signés par le Président de séance, ainsi que par l’un des membres du Conseil ayant pris part à la délibération. Le Président désigne le secrétaire du Conseil qui peut être choisi en Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement signés par le Président, le Directeur Général, les Directeurs Généraux délégués ou l’un des fondés de pouvoirs spécialement habilité à cet effet. L’Assemblée générale ordinaire peut allouer aux administrateurs des jetons de présence dans les conditions prévues par la loi. Le Conseil d’administration répartit cette rémunération entre ses Le Conseil peut allouer des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats con és à des administrateurs dans les conditions applicables aux conventions sujettes à autorisation, conformément aux dispositions des articles L. 225-38 à L. 225-43 du Code de Commerce . Il peut aussi autoriser le remboursement des frais de voyage et de déplacement et des dépenses engagées par les administrateurs dans Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de BNP PARIBAS et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de BNP PARIBAS et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’administration reçoit du Président ou du Directeur Général de la Société tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Les décisions du Conseil d’administration sont exécutées, soit par le Président, le Directeur Général ou les Directeurs Généraux délégués, soit par tout délégué spécial que le Conseil désigne. Sur proposition de son Président, le Conseil d’administration peut décider la création de comités chargés de missions spéci ques. Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration, dont il rend compte à l’Assemblée générale . Il veille au bon fonctionnement des organes de BNP PARIBAS et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Ce choix est porté à la connaissance des actionnaires et des tiers conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Le Conseil d’administration aura la faculté de décider que ce choix est Dans l’hypothèse où le Conseil déciderait que la Direction Générale est assurée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions des présents Statuts relatives au Directeur Général s’appliqueront au Président du Conseil d’administration qui prendra dans ce cas le titre de Président Directeur Général. Il est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 65 ans. Dans l’hypothèse où le Conseil déciderait de la dissociation des fonctions, le Président est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 68 ans ; toutefois, le Conseil peut décider de prolonger les fonctions du Président jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 69 ans. Le Directeur Général est réputé démissionnaire d’of ce à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de 63 ans ; toutefois, le Conseil peut décider de prolonger les fonctions du Directeur Général jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de BNP PARIBAS . Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil Il représente BNP PARIBAS dans ses rapports avec les tiers. BNP PARIBAS est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des Statuts suf se à Le Directeur Général est responsable de l’organisation et des procédures de contrôle interne et de l’ensemble des informations requises par la loi au titre du rapport sur le contrôle interne. Le Conseil d’administration peut limiter les pouvoirs du Directeur Général, mais cette limitation est inopposable aux tiers. Le Directeur Général a la faculté de substituer partiellement dans ses pouvoirs, de façon temporaire ou permanente, autant de mandataires qu’il avisera, avec ou sans la faculté de substituer. La rémunération du Directeur Général est xée librement par le Conseil Le Directeur Général est révocable à tout moment par le Conseil. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts, sauf lorsque le Directeur Général assume les fonctions du Président du Conseil d’administration. La rémunération du Président est fixée librement par le Conseil Lorsque le Directeur Général est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son mandat. Au choix du Conseil d’administration, la Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil et portant le titre de Directeur Général. Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d’administration peut nommer, dans les limites légales, une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général, avec le titre de Directeur Général Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS En accord avec le Directeur Général, le Conseil détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs Généraux délégués. Ces derniers disposent toutefois à l’égard des tiers des mêmes pouvoirs que Lorsque le Directeur Général cesse ou est empêché d’exercer ses fonctions, les Directeurs Généraux délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la Les rémunérations des Directeurs Généraux délégués sont fixées librement par le Conseil d’administration, sur proposition du Directeur Les Directeurs Généraux délégués sont révocables à tout moment, sur proposition du Directeur Général, par le Conseil. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-intérêts. Lorsqu’un Directeur Général délégué est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de son mandat. Les fonctions des Directeurs Généraux délégués prennent n au plus tard à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel ils atteignent l’âge de 65 ans. Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut désigner Les censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux Ils sont nommés pour six ans et peuvent être renouvelés dans leurs fonctions, de même qu’il peut à tout moment être mis n à celles-ci Ils sont choisis parmi les actionnaires et peuvent recevoir une rémunération déterminée par le Conseil d’administration. soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, dans les délais et conditions prévus par la réglementation en vigueur. Dans le cas des titres au porteur, l’enregistrement comptable des titres est constaté par une attestation de participation délivrée par La date ultime du retour des bulletins de vote par correspondance est xée par le Conseil d’administration et communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO). Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier. Si le Conseil d’administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, la retransmission publique de l’intégralité de l’Assemblée par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris nternet est autorisée. Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d’administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, participer au vote par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris nternet dans les conditions prévues par la réglementation applicable au moment de son utilisation. En cas d’utilisation d’un formulaire électronique, la signature de l’actionnaire pourra prendre la forme soit d’une signature sécurisée soit d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache pouvant notamment consister en un identi ant et un mot de passe. Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO). Au moins deux commissaires aux comptes titulaires et au moins deux commissaires aux comptes suppléants sont nommés par l’Assemblée générale des actionnaires pour six exercices, leurs fonctions expirant après approbation des comptes du sixième exercice. Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires. Les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par le Code de Commerce . Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans l’avis Elles sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet par l’Assemblée. L’exercice commence le 1er janvier et nit le 31 décembre. Tout actionnaire a le droit, sur justi cation de son identité, de participer aux Assemblées générales, en y assistant personnellement, en retournant un bulletin de vote par correspondance ou en désignant un mandataire. À la n de chaque exercice, le Conseil d’administration établit les comptes annuels, ainsi qu’un rapport écrit sur la situation de la Société et l’activité Cette participation est subordonnée à l’enregistrement comptable des titres soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Les produits de l’exercice, déduction faite des charges, amortissements Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice, diminué des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi et augmenté du report béné ciaire. Sur le béné ce distribuable, l’Assemblée générale a la faculté de prélever toutes sommes pour les affecter à la dotation de toutes réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou pour les reporter à nouveau. L’Assemblée générale peut également décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition. Toutefois, hors le cas de réduction de capital, aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient, à la suite de celle-ci, inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la loi ou les Statuts ne permettent pas de L’Assemblée générale peut, conformément aux dispositions de l’article L. 232-18 du Code de Commerce , proposer aux actionnaires une option du paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en tout ou partie par remise d’actions nouvelles de la Société. En cas de dissolution de BNP PARIBAS , les actionnaires déterminent le mode de liquidation, nomment les liquidateurs sur la proposition du Conseil d’administration et, généralement, assument toutes les fonctions dévolues à l’Assemblée générale des actionnaires d’une société anonyme pendant le cours de la liquidation et jusqu’à sa clôture. Toutes les contestations qui peuvent s’élever au cours de l’existence de BNP PARIBAS ou lors de sa liquidation, soit entre les actionnaires, soit entre eux et BNP PARIBAS , à raison des présents Statuts, seront jugées conformément à la loi et soumises à la juridiction des tribunaux Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention et de l’engagement suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. ■ Convention conclue entre BNP Paribas et Monsieur Baudouin Prot relative à la rupture du contrat de travail de Monsieur Baudouin Prot (autorisée par le Conseil d’administration du 3 mai 2011) Président du Conseil d’administration de BNP Paribas (jusqu’au 1er décembre 2014). Dans le respect du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef, BNP Paribas et Monsieur Baudouin Prot ont décidé par convention en date du 6 mai 2011 de mettre n au contrat de travail de celui-ci. Cette rupture entraînant la perte du béné ce de l’indemnité de n de carrière due au titre des accords d’entreprise en vigueur, BNP Paribas aux termes de cette convention s’engage, à la condition que Monsieur Baudouin Prot quitte BNP Paribas pour prendre sa retraite, à lui verser à la date de son départ une compensation d’un montant de 150 000 euros correspondant à la prime de n de carrière qu’il aurait reçue, en application des accords précités, s’il était resté salarié de BNP Paribas jusqu’à son départ à la retraite. ■ Engagement conclu entre BNP Paribas et Monsieur Michel Pébereau relatif aux moyens mis à sa disposition dans le cadre de ses nouvelles fonctions de Président d’Honneur (autorisé par le Conseil d’administration du 1er décembre 2011) Président d’Honneur – Administrateur de BNP Paribas. Le Conseil d’administration de BNP Paribas, lors de sa séance du 1er décembre 2011, a autorisé la société à mettre à disposition de Monsieur Michel Pébereau, nommé Président d’Honneur, un bureau, une voiture avec chauffeur et des moyens de secrétariat, pour lui permettre de réaliser les missions qu’il accomplira à la demande de la Direction Générale dans l’intérêt du Groupe BNP Paribas. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’Assemblée Générale au cours d’un exercice antérieur, qui n’a pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. ■ Convention conclue entre BNP Paribas et Monsieur Jean-Laurent Bonnafé relative à la rupture du contrat de travail de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé (autorisée par le Conseil d’administration du 14 décembre 2012) Monsieur Jean-Laurent Bonnafé a accepté de mettre n à son contrat de travail par convention signée avec BNP Paribas en date du 25 janvier 2013. Cette convention prévoit, en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, les dispositions suivantes : 1\. Aucune indemnité de départ ne sera due à Monsieur Jean-Laurent Bonnafé : ■ en cas d’une faute grave ou d’une faute lourde, ■ en cas de non-satisfaction des conditions de performance énoncées au paragraphe 2, ■ ou dans le cas où il déciderait de mettre n volontairement à ses fonctions de Directeur Général. 2\. Si la cessation des fonctions de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé devait intervenir en dehors des cas énumérés au paragraphe 1, il lui serait versé une indemnité conditionnelle calculée comme suit : (a) si, sur au moins deux des trois années précédant la cessation de ses fonctions de Directeur Général, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé a rempli à hauteur d’au moins 80 % les objectifs quantitatifs xés par le Conseil d’administration pour la détermination de sa rémunération variable, la référence pour le calcul de son indemnité serait égale à deux années de sa dernière rémunération xe et variable-cible précédant la cessation d’activité ; (b) dans l’hypothèse où le taux de réussite indiqué au paragraphe 2 (a) n’est pas atteint mais où l’entreprise dégage un résultat net part du Groupe positif lors de deux des trois années précédant la cessation de son activité, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé percevrait une indemnité égale à deux années de sa rémunération au titre de l’année 2011. 3\. En cas de cessation des fonctions au cours de l’année précédant la date à compter de laquelle Monsieur Jean-Laurent Bonnafé aurait la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité versée : ■ sera limitée à la moitié de celle déterminée ci-dessus, ■ et sera soumise aux mêmes conditions. Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 6 mars 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 9 RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES ■ Deloitte & Associés a été renouvelé Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Son premier mandat lui a été con é par l’Assemblée Générale du 23 mai 2006. Deloitte & Associés est représenté par M. Damien Leurent. Société BEAS, 195, avenue Charles-de-Gaulle, Neuilly-sur-Seine (92), identi ée au SIREN sous le numéro 315 172 445 RCS Nanterre. ■ PricewaterhouseCoopers Audit a été renouvelé en tant que Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017\. Son premier mandat lui a été con é par l’Assemblée Générale du 26 mai 1994. PricewaterhouseCoopers Audit est représenté par M. Étienne Boris. Anik Chaumartin, 63, rue de Villiers, Neuilly-sur-Seine (92). Mazars est représenté par M. Hervé Hélias. Michel Barbet-Massin, 61, rue Henri-Regnault, Courbevoie (92). ■ Mazars a été renouvelé en tant que Commissaire aux comptes lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2012 pour une durée de 6 exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Son premier mandat lui a été con é par l’Assemblée Générale du 23 mai 2000. Deloitte & Associés, PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars sont enregistrés comme Commissaires aux comptes auprès de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes de Versailles et placés sous l’autorité du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 10 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Personne responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel de référence et du rapport nancier annuel M. Jean-Laurent BONNAFÉ, Directeur Général de BNP Paribas J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion, dont une table de correspondance indique le contenu en page 499 , présente un tableau dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes, Deloitte & Associés, PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars, une lettre de n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes donnés dans le présent Document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document. Les états nanciers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2014 présentés dans ce Document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 241 à 242 , qui contient un paragraphe d’observations. Les comptes annuels relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2014 présentés dans ce Document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 421 à 422 , qui contient un paragraphe d’observations. Les états nanciers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013 présentés dans le Document de référence déposé à l’AMF sous le numéro de visa D.14-0123 ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 222 à 223, qui contient un paragraphe d’observations. Les comptes annuels relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013 présentés dans le Document de référence déposé à l’AMF sous le numéro de visa D.14-0123 ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, gurant en pages 387 à 388, qui contient un paragraphe d’observations. Fait à Paris, le 6 mars 2015 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS A n de faciliter la lecture du Document de référence, la table de concordance suivante renvoie aux principales rubriques exigées par l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 pris en application de la directive dite « Prospectus ». Rubriques de l’annexe du règlement européen n° 809/2004 Histoire et évolution de la société Source et montant des ux de trésorerie Conditions d’emprunt et structure nancière Éléments fondateurs de toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle Immobilisation corporelle importante existante ou plani ée Question environnementale pouvant in uencer l’utilisation des immobilisations corporelles Examen de la situation nancière et du résultat 129 ; 220-221 ; 420 ; 479 107 ; 118 ; 128 ; 167-168 ; 395 Information concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant in ué sensiblement ou pouvant in uer sensiblement sur les opérations de l’émetteur 133 ; 228-229 ; 339-342 ; 345-352 Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Rubriques de l’annexe du règlement européen n° 809/2004 Recherche et développement, brevets et licences Prévisions ou estimations du béné ce Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction Générale Con it d’intérêt au niveau des organes d’administration et de direction Montant de la rémunération versée et avantages en nature Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux ns du versement de pensions, Fonctionnement des organes d’administration et de direction Contrats de service liant les membres des organes d’administration Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote Existence de droits de vote différents Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure entraîner un Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations Gouvernement d’entreprise en vigueur dans le pays d’origine de l’émetteur Informations nancières concernant le patrimoine, la situation nancière et les résultats de Véri cation des informations historiques annuelles Date des dernières informations nancières Informations nancières intermédiaires et autres Changement signi catif de la situation nancière ou commerciale Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS 16 ; 217-219 ; 403-405 ; 16 ; 25 ; 217-219 ; 409-412 ; 195 ; 231-239 ; 417-419 ; 480-485 A n de faciliter la lecture du rapport nancier annuel, la table thématique suivante permet d’identi er les principales informations prévues par l’article L451-1-2 du Code monétaire et nancier. ■ Indicateurs clés de performance nanciers, analyse des résultats, de la situation nancière, des risques et tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’AG aux organes de gestion en matière d’augmentation de capital et l’utilisation de ces délégations faites en cours d’exercice (art. L225-100 et L225-100-2 du Code de commerce) ■ Informations (art. L225-100-3 du Code de commerce) relatives aux éléments susceptibles d’avoir une ■ Informations relatives aux rachats d’actions (art. L225-211, al. 2, du Code de commerce) ■ Informations sociales, environnementales et sociétales (art. L225-102-1 du Code de commerce) ■ Informations sur les implantations et les activités (art. 511-45 du Code monétaire et nancier) ■ Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels ■ Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 4 ; 106-128 ; 217-219 ; 243 -381 ; 400 ; 409-412 En application de l’article 28 du règlement 809-2004 sur les prospectus, les éléments suivants sont inclus par référence : ■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2013, présentés respectivement aux pages 121 à 221 et 222 à 223 du Document de référence n° D14-0123 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 7 mars 2014 ; ■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2012, présentés respectivement aux pages 101 à 213 et 214 à 215 du Document de référence n° D13-0115 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 8 mars 2013. Les chapitres des Documents de référence n° D14-0123 et n° D13-0115 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent Document de référence. Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Document de référence et rapport nancier annuel 2014 \- BNP PARIBAS Le système de management régissant l’impression de ce document est certifié ISO14001: 2004. S ÈG E S O C A L 16, boulevard des Italiens - 75009 Paris (France) R E LAT O NS AV EC LE S A C T O N NA RE S